UNIVERSITE DE DAKAR
FACULTE DES LEITRES ET SCIENCES HUMAINES
DEPARTEMENT DE GEOGRAPHIE
Aménagement hydroagricole et étude géographique
, dans la vallée du Sénégal
L'EXPERIENCE DU GRAND PERIMETRE IRRIGUE
THESE DE DOCTORAT
DE nI' CYCLE
Alioune BA
Déèembre 1981

il ISTE DES ABREVIATIONS UTILISEES DANS LE TEXTE·
BED
Banque Europèenne d'Investissement.
BIRO
Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement.
CFAO
Compagnie Française de l'Afrique Occidentale.
CGOT
Compagnie Générale des Oléagineux Tropicaux (France).
CNFVA
Centre National de Formation et de Vulgarisation Agricole (Mauritanie).
css
Compagnie Sucrière du Sénég81.
CTFT
Centre Technique Forestier Tropical.
CUMA
Centre d'Utilisation du Matériel Agricole.
FAC
Fonds d'Aide et de Coopération (Francs).
FAO
Food and Agricultural Organizôtion of the United Nations.
FCFA
Franc ds la Communauté Financière Africaine.
FED
Fonds Européen de Développement.
FIDES
Fonds International pour le Développoment Economique et Social (Franc
IRAT
Institut de Recherches Agronomiques Tropicales et des Cultures
vivrières (France).
MAS
Mission d'Aménagement du Fleuve Sénégal.
MISOES
Mission Socio-Economique du Fleuve Sénégal.
MPAO
Mission Perm3nente de la Banque Mondiale en Afrique de l'Ouest.
oMvs
~
Organisation pour 16 Mise en Vôleur du Fleuve Sénégal.
DPI
Opération P~rimètre Irrigué (nali).
ORSTOM
Office de la Recherche Scientifique et Technique Outr~-Mer (f~ance).
PNUD
Programme des Nations Unies pour le Développement.
SAED
Société d'Aménagement et d'Exploitation du Delta (Sénégal).
.
SATEC
o
Société d'Assistance Technique et de Coopération (France) •.
SCET
Société Centrale d'Equipement du Territoire (France).
... / ..
,

- 4 -
SCOA
SociétB Commerciale de l'Ouest ~fric2in.
SEDES
Sociét~ d'Etudes pour le Développement Economique et Social (France).
SICAI
Societa d'Ingeoneri8 Consulenz5 Attivita Industriali (Italie)
SOGETHA
Société Grenobloise dlEtudes et drApplication~Hydraulique8(France).
SONADER
Société Nationale pour le Développement Rural (Mauritanie).
SONIMEX
50ci~té Nationale d'Importation et d'Exportation (Mauritanie).
.
UM
. Ouguiya 1 1 UM = 5 francs CFA.

- 5 ..
A V A N T -
PRO P _0 S
"~Si la Géographie Humaine se lJoyait bornée
au dilemme homme-nature, elle perdrait toute
chance de pouvO?:r jœnais expliquer la
phys7:onom1:e viva:r,te du monde fi M. Le LANNOU(1)
De ~rime abord~ tout semble avoir été dit sur la vallée
du Sénégal, et lion ri~que, par conséquent~ de se répéter, ou de
répéter ce que d'autres ont déjà e:r:prùr}(~. En Octobre 1.G76, le Centre
de Documentation pour le Prograr.rme de Dével.oppement du Bassin du Fleuve
Sénégal avaU inde:cé 5 fi.92 références, les prémières datant de la fin
du xrxe .s1:èclp. Il est incontetotable, ccpeniiC1Yi.ts Que la voUée re.'?te un
su.,·-jet d'actuaUté" Oil plu!'; .8xactement~ eu égard au."'C changements notables
consécutifs à la péjoration des conditions climatiques et considérant
l'irportance croissante des superficies irrigu~es, c'est un sujet qui
retient d'avantage l'attention depuis quelqU'ss années. Dans ce cas, il
est pends de se poser la question de savo-1-r quel perd--être l'apport du
géographe dans le dtibat sur le déveloprG71ent de cC' milieu alluvial.
Danto cc sens .. nous avon.cl eu le pY'ivilège d '«00,:1' été de 1977
à 1979 membre de l '{;quipe plur-idisciplinaire de l r01-1115 clmrgéf' de l'étude
socio-écono'771:que de la vaUée du Sén4gaL Les missions ::nwcessivés CTr1.t
consolidé peu à p"3U nos connai.ssances généralGs SUl' la vallée :' aussi,
bén4ficiant des importants mO.1Jrms loç:dstiques de l 'OMVS, nous avons eu
Z. 'idée de pI'épCU'8r w'W t7lèse de Ille cycle. Nous avons été surtout
encouragé dans notre projet par la suggo.stion de plusieurs collègues et
supérieurs hiéraY'chiqu(?s. Ainsi la thèse a été écritA en concordance e:vec
le programme de li équipe socio-économ1:quc de l 'Qr-WS ; mais encore .. eEe
(1) Le LANiVOU','; nO 67, p . .,0

--6 -
nous a rerrnis d' approfondire nm3 COn,1a1:,ssances ~u gi'and rr:.Y'imt2tre de
Dagana que nous avons étudié en 1976-77 dans Ir?- cadrc de notre mémoire
de ma'Îtrisp (2)
ToutP-fois~ sur proPo8üion de notre d1:recteur de thi!se;
nous avons Urdtê notre ambition r'f l'étude de:: deux qranif,s périmètres,;
à t7:tr8 d'exemple -, cela pour évücr un!? dispersion r>réjudiciahle - Mais
il fallm:t savoù' les c1wi8Ù'. Le:. conjonction de plusieuY's facteuY's nous
a aidé Q nous dét~rrniner :
Le 'tïa.ut-basdn n roffre aHCW1 exeri:pl6 de [lY'onr. pér,:mètre.
Le delta est e:rclu de nos t:'ava.u:r en ce sens Qu'il expY'ùr;p î01f-? au.tY'2
l'éalité,; 1::!8 périrriètres eJ.~{.st([Ylts Gont en voie de Y'érquipement", ils
appartiennent à la. prcmU:re génération des gr~mds casùn's. PaY' conséquent,
nous n'avons cons/déY'8 que le,"; qiJ.éitre granâ~ périmFtres r7 maitr7:se com-
plète de l'eau~ les rZu..s récents de la vaJlée " il 8 'agit des casiers de
M'[Jov.Y'ù? (Rosso) et du Corgol (Kûédi) en !·Jaw,itmlù : des ccrs1:",rs de
Dagana et de Nia.nga au Sénégal.
AU8si
nou.s avons retem< DC'Yticulièrement pour nos tY'avaux
2
un cmdCl'-t1lre de przrt et d' (li),fl'e du fleuve - un cru Sr5néçr'11 et un en
Mauritc.m:,? - pOllr ne r>c.s perdÏ.'c de vue l ~influence de la. géopolitique.
Enfin en ClY'Y'êtant notY'c choi:c sur DClfPYl'J. et Kaédi .. nous
,:vons le dessein de préBenter le mi Ueu aHuvùJ.l à travers deu.x de ces
'nuances ré(JionaZ.es~ Z.'avêll (Daga:ncr) et t'amont (K(;.édi) et d'anal!/ser
aussi l'influence des diveÏ.'s fact"?urs physiquGB sur l '(:ménagement - En
outre il s'agit de l'etenir les crl.cdcY's qui nm<s sont lP.8 nlus fœ-m:Z-iers j
surtout ceux o?i nous avon.s éffecti<é un séjour dwoable.
(2) VoiY' BI1 .Ll. nO 21
... /

- ? -
Pel' c:illeurs
la structure interdisctDl1:nairR de 7, 'équipe
3
socio-économ7:que de 7. 'O"1VS nous a reY'lTliB de découvrir le grand périmè-
tre à travers p lusieurs a.~rf,ctS. Il nous revient d'en faipe ôtne synthèse3
san; altérer l'esprit de la géograDhi~. Il slagit ~lus rr~ci~ément
d'établir W1 rna:n historique de la eultur2 7:rrirJué6 don8 la. va.llée du
Sénégal s en particulier le bilan de llexpérience de l'nménagement en
grand -casier~ de percevoir les tendances et les perspectives d'évolution
à court et moyen termes
de définir et d'êveluer l'importance des freins
3
et des obstac7-es. Aussi fcdt 3 nous pensons que "c'est par là que le
,
7
geograp 1c? peut d 'b
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sur '('[PP l .
1,C,7.t '
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",on'" r3)
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sansevo",r se
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aux spécial1:stes.
Le bi Z"tln de Z' exr~rience peut ,':lider è savoir Bi le grand
pér1:mètrQ est l'ùl.ble" S1: son évolution satis.fr7it lef'. collectivUés
hUJ7iaines. Nous'Jvons es.sayé d'ri réoondre autant que notre T:70deste expé-
rience et nos faib les moyens (4 ) l'ont perrrd.s. Pour cc la
nous avons
3
abondamment utilisé les ouvrages (.5) exist~ts et traitant de la vallée3
notc.onment les reTpports dç;s sociétés d'aménagement. Nous m'ons également
utilisé les résult2ts des enquêtes de 1. fot-WS.
Il convient de !31:gnaler que, pClr commoiUté et par souci
d'authencitP3 nous avons adopté le méthode de tr~~scription officielle
des nom."; vernaculc:.ires et noms propres de localité utiUsés dans te
texte et à2ns les cartes.
(3) P. Ge~ff nO 51~ P. 25
(4) A la rZ:n de la mission de l 'O'"rvs~ nous avons dû c(mt1:mwr seul les
travau:c de recherche .. et avec les moyens personnr:l.s. La rigueur de
crètes.
(5) Au sujet de la documentation utilisée> les ré;érences bibliogrcphi-
ques sont indiqu.ées drms le texte .. en bt"!.s è.3 p'1ge d'une mcmière qui
les renvoie à la classificn.tion gpnBrcle (Par exemple: PAPY (L).
La vallée du Sénégal: Agricultur'e trczd1.:tionnelle et riziculv<À:1'e nO 80
F:LOUARD (P.) Sahel> au,iourd 'hui et de.7!ain nO 46 .
. . ./

- 8 -
D'Urc2 mo.nièr.? géné}'aZc
C].-:l1S
ce trav(!il de synt 7?pse appar,~ds­
5
sent l :<dl: ...,.• le con sei Z dp tout le monde - Les encourarJem8nts ne ncus
ont pas manqw5. - C; est l'occasion pOUY' nous de rencrcier pa:r'ticulièr2-
ment Mor..s7:ew' Paul !:fORAL qui t'] d1:r'7:(!8 ces trn()c:.v~'C. C'est aussi l'occasion
d'exprimer notre gratitude au corpe professoral des dé[)artementR de
géographù: ct d 'histoiloe
notOJTilTlent à jclonsieUY' Cheikh BA dont les con-
5
seils ont été fort appT'éciés. Nous sorrmes très reconnaissent !i tous ceux
qui n' ônt prs ménagé les ef-f'orts poUY' le mei Heur chcutissement de ces
études ~. parrrd eux nous citons :
!>f~,l. Abdou l T,ianab BA
Papc:. Syr DIAGNE
Seydou DEMPELE
El. Hadj MŒTladou M/JNY..A
Alioune SY
"T.7.rcel JUTON
Ton That TRINH
Vu Van THAI
Idy C(œras ND1NE
Sa liou M'BAYE
Nous tenons à expr'7:mer notre reconnaiss:mce toute part-tculière à :
et ~~e SARR
née Damiha Isabelle
qui ont effectué le tra~ail
5
J
dactylographique. Mp. Saliou Ci1/"1J1.8r1 qU1- a bien voulu reprenCJi.e
pOUT' nous les cartes et cr00~is.
Mes anciens collaborateurs et enquêteUY's5 dans le cadre de
t 'OM1'8 :
!vfY. N 'Tiaduo MANG/J.SSOUB1~" El jjQssan NI DIAYE
Tokka KOITA ..
5
Abdoulaye DI,45 Hœnet D. NIIlNG
()-/A.sseynou N 'DIAYE
5
5
Ahdoulaye NIMIG
MfJJ77adml TRAORE dit D4hê .
5
... /

- 9 -
N0US avons Itf tres sen8ihlc à l;intérêt ~J.J tous l3S
parents et amis ont témo7>Jné pour la Y'r?u8site de notre carri.ère: qu fils
trouv-ënt 7.:ci l' express 1.:on de nos 83'ltir.::mts les f' Z-us rcspectueu.'"C.
Nous retenons pour mémoire :
iIM.
Tahibou FOFANt]
Lœr:ine N ~ EIJYE
Thierno DIOP
i1madou S(m DIOP
Mayo.cine SEJ."E
Idrissc DIA
AUoune GAYE
El, Hadj Sembo SARP
Aly Dialœ.J.' SALL
Omal' WNE
Mœr.adou L(:mine BJ1
Sidy t'1or..œned SEeK
Mambaye THIOUNE
Madiop Tcheka SliRR
Momc:.r GAYE
Abdoulaye :~ lbel't N 'DUYE
Papa Di6ri SENE
!1me IV' D:::]1p- l'/aranka BA
Mlle Mary M1BENGUE
Nous ne te~inerons pas sans 3cluer l'e8prit de soli~~ité
qui a an7~é tous les promontionnaires~ en l'oceurence :
Mrrr:Jczdou THI/JM
,1madou Tahirou DIA vi
Bineta DIOP
Ly ArtTTIet' Tidjmi.e
Lat Soukc.be 1·(' BOT"
Amadou K,oudjedj7.: THIAM
George Go~akFAiTFf'

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Dans son programme à long terme, l'Organisation pour la Mise en Valeur
du Fleuve S~négal (o.M.VS.) projette l'irrigation permanente de 425 000 hectares
de terres arables entre Manontali et Ssint-Louis.
A plus br~ve ~ch~3nce, le PlGn s~n~galais (1977 -
1981) et le Plan
de Développement Economique et Social mauritanien (1976 -
1980) pr~voient res-
pectivement la mise en culture, dans la vallée, de 33 300 ha et de 1D 000 ha (6).
L'initiative de cette politique de d~veloppement de la vall~e du S~négal
par l'irrigation est l'aboutissement de plusieurs études et projets, entrepris
depuis 1922. La n~cessité
d'aménager 12 VAllée par la stabilisation de la crue
a été de plus en plus ressentie en raison d'une ~conomie r~gionale non seulement
stagnante mais encore décadente et sévèrement ~prouvée par les aléas climatiques.
A la suite de tergiversation, où le souci de rentabilit~ imm~diate a
pr~vAlu, il a fallu attendre 1963 pour qu'une mission des Nations-Unies, à la
. suite de recherches globales qui avaient recens~ les possibilités des réserves
sur le Sén~gal et ses affluents, propos~t des sites pour des barrages, parmi
lesquels Mannntali est le principal •
.La péjoration des conditions climatiques, notamm8nt.l~ derni~re séquen-
ce s~che (1968 - 1979) par ses effets tr~s défavorables, a achev~ de convainc~e
les trois Etats associ~s dans l'D.M.V.S. que la mise en valeur du potentiel de
la vallée en mati~red'agriculture irriguée constituait un imp~ratif immédiat
pour la s~curité alilï](~ntaire des populctions river:::.:i.nes. Cette conclusion corro-
bore l'idée du Gouverneur du Sénég.:21, contenue d2ns une l •.ttre: de Juin 1:9.55 et
relative aUX propositions pour l ' cménogement du Fl.euve, dens la perspective du
ch9ngement :
. .. 0/..
aS'
6) Des ~tud8S encore partielles et insuffisantes'rendu diff.icilo laprogrammrrttondes .
am~n2.gements hydroagricoles à moyen terme dans la région malienne. de :18 .va~ll_~ec du
Fleuve S~n~gal.·

_11
_
"Si la vocation de 18 voll~e est d'~tre un jour couverte do casiers
irrigu~s, olle se r~aliser8 p~r les gén~rotions de riziculteurs qui seront nés
dans les casiers du delta, ,dont l'horizon familier sera celui des canaux, des
diguettes, des rizi~res. Des hommes pour lesquels la culture 'irrigu~e sera aU~
naturelle et familiàre que l'était la culture de décrue pour leurs p~res ou
aIeux" (~).
La transformation de le vell~e est devenue une r~alit~ ; la superfi~
cie irriguée représente en 1980
28 805 hoc tares ainsi répartis 1
- Sén~gal
23 230 ha
soit 69,75 % des prévisions du Plan
- Mauritanie
5 305 ha
soit 53 %
"
"
!"loli (Haut-bassin)
270 he(8) soit
"
l'
"
Un programme d'aménagement technique est appliqué dans chaque Etat
par des sociétés nationales d'intervention. La Société d'Aménagement et d'Ex-
ploitation du Delta et de la Valléo (SAED - Sén~gal),la Société Nationale pour
le Développement Rural (SONADER Mauritanie) et l'Opération P~rim~tre Irrigué:
(O.P.I. Mali).
La stratégie de développement de'ces structures repose essenti8lle~
ment sur les opérations de mise on valeur de divers sites par la construction
de casiers dont la taille, la conception, la gestion et les implicatiornécono-
miques sont nettement différentes. Ainsi, il existe des casiers appelés petits
périm~tres, par cppccitinn aux autres; 18S grands p~rim~tr8s.
Le potit périm~tre est en principo ~onçu pour couvrir los tcrrltoir~
de sol "fonde". Ces derniers sont dos champs qui n'ont pas ~té indndés dopuis'
longtemps; de ce fait, il n'y a pas oon souloment de substitution à la cul-
ture de décrue,"mais encore, ces terroirs, largement déprécié~ par l'absence
do toute pratique culturale, n'ont pas posé de probl~mes fonc~ers majeurs. La
terre, assez ll'§gère, s 'y prêto d'ailleurs faciloment à un aménagement, pBr des""
travaux manuels. En somme, de conception simple et b6néficiant ~e lrr partic~~
~ation paysanne, ce type de casier a- un coOt d'invostissementmodique •. g--"? .--
7) Anonyme
n 0 2
"'
B ) Chiffres de l'Etude SOCio-lkonomiquo de l ' QMVS au 31/12/1980.
' J
.1"..

-12 -
La prolif~ration
sur les deux rives est remarquable. L'inconvénient rr.bjeur est
l'exiguité des lots individuels"qui ne permettent pas un revenu famiiiai suf-
fisant.
Si, d'une manière gén~rale, l'expérience des petits périmétres se
déroule d'une façon satisfaisante, il n'en est pas de même de celle des grands
périmètres. Cette opération consiste è couvrir les vastes unités naturelles de
grands casiers irrigués. L'aménagement technique a nécessité de gros capitaux
la conception est critiquée; l'organisation de l'exploitation est complexe;
·la machine y occupe une place importante; les problèmes d'ordre humain sont
embarrassants.
En entreprenant ces travaux de recherche , notre souci est donc de
dépasser l'étude comparée de ces deux types de p6rimêtre et d'analyser en pro-
fondeur l'un 'ou l'autre de ces moyens de développement. Partant, nous voulons
.
-
aller au delà de la monographie et analyser le bi1an provisoire du grand pé-
rimètre.
Ainsi, cettè étude comprend trois grandes parties 1
1•.r.-
IL E CADRE DE L'EXPERIENCE
Il convient, au préalable, de lever l'équivoque qui entoure le terme
de "vallée" que nous utilisons souvent. 'Si d' aucur.ll désignent par ce mot tout lEl
cours du fleuve, d'amont en aval, nous, par convention, déterminons un tronçon
plus réduit, compris entre BAKEL et ROSSO. Ainsi, nous présentons, en amont de
8AKEL, le bassin de r~ception ou bassin d'alimentation; le fleuve'~ reçoit seS
affluents: le KAROKORO et la FALEME. En Bval, ~ partir de ROSSO, l~ p~nte du
fleuve devient faible à nulle, la vitesse du courant devient très faible~ le
cours d'eau divague dans tous les 6ens, créant de multiples chenaux et.mari~ots,
.avant de ,8e jeter dans 1! Océan At18ntîqü8 ~ Saint-Louis ; il s'agit du DELTA •
.../ ...
., ~ .

-13 -
Ainsi le milieu g~ogrophique auquel nous faisons référence est la
vDll~e alluviale, BU sens large, ~ l'exclusion du bassin d'elimentation et du
Delto. Elle est aussi appelée le "Moyenne vallée" ; évaluée en"unités naturelles
d'équipement", elle est 8gale à 188 695 ha en Mauritanie et 323 950 ha au Sénégal
soit une superficie de 504 545 ha (9). Les cuvettes naturelles dans lesquelles
ont été aménagés les casiers que nous nous proposons d'étudier appartiennent
à ce milieu 3
En effet, 0098no et Kùédi, respectivement situées à 159 km et 555 km de l'embou-
chure, sont deux escales sur le fleuve Sénégal; leurs sites jouxtent des plci-
nes alluviales, formant des unités naturelles favorables à l'aménagement de
grands casiers irrigués.
Les conditions climatiques permettent de situer ces deux stations dans
10 domaine sahélien; les facteurs naturels y sont défavorables à l'agriculture
sous pluie. Le crue saisonni~re du fleuve est alors vitale; les paysans explbi-
tent les cuvettes du lit majeur et les bourrelets de berge, apr~s le retrait des
eaux. La lutte pour la possession de ces pr~ci8uGes terres ~ été déterminante·
dans l'histoire des sociét6s : 8U sommet de l'échelle sociale,on trouve les
grands propriétaires terriens.
Cependant, en raison de l'irrégularité de la crue et la persistance
des années s~ches, la culture de décrue s'est révélée aléatoire. La faiblesse
des revenus et les disettes sont les principaux motifs d'exodB rural. La culture
irriguée, introduite récemment, B connu des fortunes diverse~~ les 8nn8es1970
marquent une nouvelle étape avec l'inauguration de nouvea~principes ~'irrigation~
) )
L
_
II
11.-
Il)) ILAN
DE
L1EXPERIENCE
LBs c~~ers de Oagane et de Keédi ont été aménagés dans des conditions
assez difficiles; ils ont été mis en exploitation respectivemerit en ~~97~ BL
1977. Le bilan des prGmi~res campagnes met en évidence, trois probl~me-s princi."
paux qui peuvent être aine.. définis :
·../ ..
Chiffres OMVS (voir carte ht).

-14 -
-
Il existe un probl~ma technique relatif à la conè~ption de l'aménage-
ment. La maîtrise compl~te de l'eau n'est"pas encore réalisée r en saison sèche
I l nive8~ tr~s bas du fleuve b Kaédi et la présence d'eau salée à Dagana inter-
disent toute possibilité de pompage E à l'intérieur du casier, la conduite de
l'eau présente des lacunes et les équipements hydrauliques sont assez complexes
et peu pratiques pour le paysan.
- Le problème foncier mérite égaloment réfloxion. La vallée n'est pas
vide de population; elle n'est pas à coloniser, comme jadis le Delta. Ancien
foyer de peuplement, elle renferme des terres qui ont toujours fait l'objet ~e
convoitise. Une structure foncière traditionnelle soutenue par le droit coutu-
miel' donne toute sa signification au problème de la terse. Dans le cas del'intro~
duction d'un nouveau système de culture, on se demande en particulier. qu'elles
doivent être les modalités de l'intervention de l'Etat.
- Un autre goulot d'étranglement dans l'évolution des grands périmètres,
{c'est l'organisation de l'exploitation et surtout sa ge~tiono L'intervention mé-
canique réduit le paysan à un simple exocutant de petits travaux que la machine
ne peut réaliser. L'administration, trop lourde, écarte le paysan de la gestion
et un encadrement fortement hiérarchisé ne lui laisse pas grande initiative. Une
telle structure a également pour conséquence un coût d'exploitation très élevé.
Finalement, on 8a pose 18 question de savoir de quel type d'organisation ~l
s'agit, et quel type d'exploitaDt~les sociétés d'encadrement façonnent.
ET LES PERSPECTIVES D'AVENIR
Notre objectif n'est pas ici de proposer une formule qui pburra~t recti-.
fier les défaillances du grand
périmètre. Notre modeste ambitib~ est d'ouvriT
un débat sur l'aménagement. Le grand cE.1eier, dansl'a cbnception actuelle,. eet-il
un moyen de développement efficace? Et quelles sant les perspectives d'avenir?

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La vallée du Sénégal : "une traînée de vie
au mil~lau de régions désolées" L. PAPY (10).
Ello apparaît comme une zono relativement prosp~re, comparée aux deux
régions semi-erides qui l'encadrent g le Sud mourit3nien et le Ferlo. Dans le souc~
d'accroître la sécurité alimentaire d'une popu18tion rurale qui souffre de plus en
plus des effets de la sécheresse, il a été besucoup question d'aménagement. L'op~-
ration dite des périm~tres irrigués est l'un des principaux volets du programme
de mise en valeur et de réhabilitation de ce milieu.
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il (S CONDITIOI\\IS CLIMATIQUES .-
Depuis 1967 la péjoration des conditions climatiques est devenue
une
réalité non négl~geable ~ 10 rigueur des contraintmde la nature est l'une des
caractéristiquos de ce milieu dont la dénomination courante est "SAHEL II •
Selon P. ELOUARD : le terme de Sahel définit: "une région qui se situe
à la périp~Grie du Sahara, une région morginale moins aride que le Saheramais
aride quend même. Le Sahel septentrional roçoit l'extrêmo avent-garde des pluies
boréales et le Sahel mrhidional,
•••
(lGs) pluies do mousson Il (11).
La vallée du Sénégal en constitue la lisi~re méridionale. L'examo9 ~eB-
courbes de préGipitations moyennes annuelles (1950 -
1979) de Degaha et de Mat6~ -
(fig. 2 et 3) nous pormet de mieux saisir le caract~re d~f2vorabl~ de l8~~tuation
climatique et, notamment, la sév~rit~ de la séquence s~che contemporaiNe.:
situées sensiblement à la même latitude, les stations de Dogana -(-16° -
'31
'N) et de Mat9m (15° 38' N), sont caractérisées- par une p-li.Jviom~trie
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,10) L. PAPY
,no 80
P. 277.
:11) P. ELOUARD
nO 46_ P. 78.

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-17 -
annuelle non seulement faible mais encore d'une extrême irrégularit~ interan_
nuelle. La normale 1950 - 1979 est de 453,5 mm pour Matam et de 292,4mm pour
Dagana. Cependant, la pluviométrie annuelle a varié ~ Matam de 71l,8mm en 1950
à 175 mm en 1972, et à Dagana de 638 mm en 1955 à 79,5mm en 1972.
A l'échelle de la période trentenaire, les fluctuations inteI6l1Jluollos
se caractérisent notamment par la succession de phases dont la dernière est parti-
cuJ.ièrement expressive. Si les moyennes pluviométriques. permettent de définir
la première phase de la période trentenaire (1950 - 1968) comme étant humide,
par la suite, à partir de 1965 - 1969, on enregistre une dégradation marquée
par la J>épétition d'années déficitaires (fig. 3). Le paroxysme de ce "train"
d'ennées sèches"est matérialisé par la période 1970 - 1974. On note un défic5t
de 166,69 mm à Matam contre 92,90 mm à Dagana. Avec 175 mm à Matarn et 79,5mm
.,
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,
à Dagana les précipitations de 1972 sont de loin les plus faibles de la pério-
de des 30 années considérées (fig. 2). Il convient, toutefois, de faire remar-
quer qu'en 1972 la sécheresse a été relativement plus sévère à Matam: la quan-
tité des pluies tombées en cette localité dépasse à peine la normale de Dagana.
Cette succession d'années déficitaires pout être considérée comme l'image de
la sécheresse contemporaine.
Des conclusions du Colloque de Nouakchott,'organisé du 17 au 19 Oécembre
1973, il ressort presqu'unanimement que ce phénomène est peut-être cyclique. Les
participants, géologues, pédologues, hydrologues,préhistoriens et géographes,
pour De citer que ceux-là, ont interrog6 le passé lointain et essayé de déter-
miner des fluctuations à très grande échelle; CH. TOUPET, notamment,estime
que la tendance à la diminution des pluies au cours du dernier siècle est très
vraisemblable.
"
dans l'état actwel do nos connaissances et de nos ince~titudes,
il ne nous semble pas illégitime de conclure ••• qu'elle (la diminution des .
pluies) continue et confirme 18 déssèchement historique"
(12).
·../ ...
12) CH. TOUPET .n D32
P.60

-
16:.;-
La climatologie dynamique lie cette séquence à un phénomène plané-
taire qui s'inscrit dans la circulation atmosphérique générale. Le région du
Sahel consid6rée est sous l'influence de deux centres d'action : l'anticyclone~
boréal des Açores est déterminant dans le régime des alizés qui sont respon-
sables de la saison sèche, tandis que l'anticyclone austral de Saint-H61ène
envoie ses masses d'air humide formant la mousson à laquelle on doit les pré-
cipitationa d'ét6 -la saison humide.
Pendant la saison sèche (hiver-boréalJ, l'anticyclone de Sainte-H6lène
occupe une position très m~ridionale et son influence. ne se fait presquD plus
sentir. En ce moment, l'anticyclone des Açores, renforc6 par une ceinture
con-
tinentale centr6e sur le Maghreb, installe sur le Nord-Ou9sb africain un régime
d'aliz6s stables.· La subsidence y fait rGgner la s6cheres~e; les rares pr6ci-
pitations enregistr6es sont li6es à l'influence lointaine du front polaire.
En hiver austral -ou 6tj boréQJ.-, sous la pouss6e de l'anticyclone de
Saint-H81ène qui occupe alors sa position la plus septentrionale, le Front
intertropicale (F.I.T.) remonte vers le nord et on enregistre des rentr~es
importantes de mousson. La limite extrême de la mousson est mat~rialis8e par
la trace au sol du FIT qui peut atteindre la ligne Nouadhibou~Atar. Le domaine
des alizûs qui, dürant la saison sècho, couvrait do vastes territoiros se
rétrécit au profit du domaine dos oragos ou de Jignes de grains. Mais, de plus
en plus, sombla-t-il, la circulation atmospb6rique est perturb60 dans son d6rou-
lement normal. Ce qui 0 pour cons6quonco 10 r~duction dos pr6cipitations dan~
la vallée du fleuve S6n8gal, voire dans les pays du Sahel en g6n~ral.
Du reste la rép6tition dos enn~os d~ficitaires confirme lo~ cr~intes
contenues dans la conclusion do M. LEROUX: "Le spectre de la s6cheresso· est ..
donc à redouter, dans le8 r6gions tropicales frontalièros
comme le Sénégal
J
dans son ensomble et particulièromont BD partie s~tentrio~elo, qui sont
sujettes à une très forte varicbilit6 inter ennuelle" (13).
·../ ...

-
1 9 -
L'aggravation actue11a des condit~c1imatiques pose avec acuit~
le prob1~me de la d~sertification. L'impact de ce d~ficit pluviométrique de
longue dur~e est lourd pour le milieu rural. Ainsi, les gouvernements du Malr,
de la Mauritanie et du Sénégal, associés dans l'O.M~V.S., ont la commune volon-
t~ de soustraire cette région déshéritée aux caprices du climat, en favorisant
le développement de la culture irriguée. Le principal espoir de réaliser ce
programme r~side dans l'aménagement du fleuve Sén~gal.
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Traditionnellement, la vie dans la vallée est réglée par le rythme
des crues. Le caract~re aride de la région est att~nué par la présence du Fle~ve
Cependant, le fleuve est véritablement allogène dans son cours moyen quand il
traverse les régions sahéliennes à partir de Bakel. L'apport des quelques
oueds (Kolimbine, Karokoro, Garfa, Gorgol) est négligeable. Ainsi, c'est avec
difficult~ que le Sén~gal traverse sur quelque 820 km(entre Bakel et Saint-
Louie) le mileu semi-désertique. Le débit d'étiage est parfois si faible que
l'on craint'de voir le fleuvo s'assécher; mais par contre, les fortes crues
pouvent causer des dommages considérables (celles de 1866, 1871, 1906, 1922,
1927, 1936 et 1950 par exemple). Ce régime contrasté, subissant les variations
climatiques, a été déterminant dans le façonnement de la vallée s d'amont en
aval, on distingue différentes unités géomorphologiques.
A.-
LA VALLEE ALLUVIALE DU GORGOL ~U CONFLUENT AVEC, LE SENEGAL
:
En ~tudiant l'évolution géomorpho10gique, on peut disti!,guer dans la
val1~e du Gorgol, à partir de la ligne G~nki - Maafondu, en fonctipn de 1'6-
pisocle ~o~tnouakchott~nm notamment, deux petits ensembles régionaux: D'Est
en Ouest ils se présentBr:1t :,in:..:i (fig. 4) :
·../ ..

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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
FIG. 4
KAEDl:
Plan de situation
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du
GORGOL)
Gènki,-
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Cuvett~ hou re ou dessus de: la courbe de
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Ca s 1er 1rrrgue
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C~vette moyenne en~re les courbes de
Limite du di;ri e:t des hautes levÙs
ECHELLE 1/1000.000
niveau 8 et 9
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Cuvette bosse ou dessous de la
courbe de
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Dunes
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1
2
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niveau 8

-
20 -
1.- La r~gion des petites levées postnouakchottionnas et des cuvettes
Ce secteur s'étend de la ligne Gènki-Mncfondu jusqu'à 10 hauteur de
GurjumD.
Ln lorgeur de le v211~e clluviale du Gorgol dans cette rdgion est
variable de S,5 et B km.
La vallée reste lerge jusq4'à 10 hauteur de Jingé. Les levées postnouak-
chottiennes ~8 dirigent vers le nord-ouest.·Apr~s avoir frôlé le bord do la val-
lée, elles s'incurvent vers le cen7're. Là p le fr2gment de dune situ~ à 2 km au.
nord-est de Jingé, le bande de terrasse ouljienne et, surtout, les levées et les
deltas allongés du postnouakchottien ont sectionné la vallée en une série de
cuvettes où se sont décanté& les eeux des crues. Selon P. MICHEL, ces cuvettes
ne prése~tent pas toujours le m&me aspect. Il existe m6me des différences tr~~
.
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sens1bles entre
a cuvette Belel MBarood1 et 10 grande cuvette de 1 Est de Marefa,
différences qui résultent de l'évolution géomorphologique récente.
La premi~re cuvette est à la cSte B,5 - 9m ; bien inondée, elle est
cultivée chaque année à le décrue. Par contre, la grande cuvette dont le fond
est actuellement à la côte 7 p 4 m g été profondémont creusée p aussi~ après
chaque crue, elle est inondée tr~s longtemps; le drainage interne est mauvais.
Aucune partie de la cuvette n'est cultivée.
La vallée du Gorgol se rétrécit à l'Ouest de Jingé. Au milieu de la
vallée, les petites levées postnouakchottiennes et les petits deltas ont marcelé
le vallée en plusieurs petites cuvettes
la cuvette de Tuld~ 8a~di est reliée
au Gorgol par un petit marigot de B km. A h: décrue, ·l'eau stagne très long-
~emps dans sa partie centrale qui 8e trouve en dessous de la e6te 6,8 m. C'eat
pourquoi seul le pourtour dG le cuvette est eultiv~.•
La vallée s'élargit brusquement à l'Ouest de Séyéén
les levées post-
nouakchottienneB disparaissent progressivement. Selon P. MICHEL, elles no se
. . ·1· .

- 21 -
distinguent plus que par la nature de leur sol, formé de sable fin et de limon.
De Séyéén à Gurjuma, la vallée est plate et uniforme. Son sol est argileux ou
argilo-sableux. Elles se trouvent à la côte Sm - 8,Sm ~ l'Est 9 vers l'Ouest,
elle se rel~ve l~gèrement, atteignant la côte 9m à la hauteur de Gurjuma. Les
terres sont dans l'ensemble bien inondées par.~rue annuelle. Aussi sont-elles
pour la plupart ensemencées à la décrue.
2.-
L'extr~mité aval de la vallée du Gorgol
Cet ensemble régional s'étend de l'Ouest de Gurjuma à la berge du
fleuve Sénégal. Cette unité naturelle, appelée la région des dépôts postnouak-
chottiens du Sénégal, mérite une attention particuli~re: elle renferme le
casier irrigué de Kaédi.
Là, précisément, entre Joowol et Kaédi, le fleuve Sénégal a construit
des levées postnouakchottiennes formant, dans l'ensemble, un gl~cis alluvial qui
s'él~ve de 9 à 12 m (au sommet de la berge du Sénégal).
Dans la vallée du Gorgol, le galcis plonge en pente douce vers le no~d-
est. Au fur et à mesure que sa hauteur diminue, il est recou\\lert de dépôts argi-
leux résultant da la décantation des eaUx de crue. P. MICHEL le décrit comme
étant un ensemble formant "une surface lég~rement concave vers le ciel, qui est
faiblement inclin~e vers l'Est" (°14).
Ces terres hautes sont submergées pendant peu de temps par une crue
moyenne
si la crue est faible,
elles ne sont pas inondées. Elles sont cul~i-J
vées en sorgho apr~s les crues moyennes.
Au sud-ouest, le galeis postnouakchottian est incisé paT des mar~gots
d'inondation, formés au subactuel et qui continuent à
fonctionner.- Dans la par-_
tie nord-ouest, la surface dB la vallée est progressivement entaillée par l~
cours du Gorgol. La rivi~r8 s'est en effet encaissée dans les
d~pôts
'Q
• • /
• •
"4) P. MICHEL
:no 7S: P. 44.

- 22 -
postnouakchottiens en d~crivant des méandres. Dans son lit mineur (4 à 5 m), il ne
subsistait du Gorgol, avant los aménagements, quo quelques flaques d'eBu en fin de
saison sèche. Sur le bord nord de la vallée, lu liseré de terrasse ouljienne dispa- .
rait à l'ouest d~Gurjuma. Les terrains argileux ou sablo-limoneux de la vallée
sont en contact direct avec le glacis d'érosion du Jeeri. Pr~s de Kaédi, ils sont
presque au même niveau que ce glacis sableux. Au bord sud, par oontre, le massif
dunaire domine d'une dizaine de m~tres les terres de la vallée. On situe au sud-
ouest également les levées anciennes du Sénégal. Le cours actuel du Sénégal décrit
un méandre devant Kaédi. Son lit s'est élargi à cet endroit par sapement de la rive
concave. Les matériaux de sable fin et de limon, qu'aucune végétation ne prot~ge
sont er. effet facilement érodée par le fleuve pendant les fortes crues. Ainsi comme
l'a noté P. MICHEL, l'le méandre s'agrandit rapidement au sommet de la boucle,mais
en m~me temps à la ~a8e son pédoncule se rétr6cit progressivement. Il risque donc
d'être recoupé" (15).
En outre, cette ar~~on par le fleuve Sén6gal coïncide avec l'entaillege
opéré par los eauX du Gorgol dans la partie nord-ouest du glacis. Cette double
incision, des de~x côtes, aboutit à la réduction de la vallée à la confluence en
une étroite bande de terre qui risque d'être recoupée et de s'ébouler (16). Les
techniciens aménagistes ont conscience de la menace et ont conseillé la stabilisa.
tion de la berge par le construction d'un voile en béton ou par le gabionnage.
8.-
LA VALLEE
DU
SENEGAL
A
DAGANA
1
Dagana se situe à l'entrée d'un secteur qui s'étend jusqu'à 80gé ~tqui
peut ~tr8 considéré comme faisant transition entre la moyenne vallée et le delta •.
Plusisurs lïodices montrent, en eff~t, qu'il n'est pas tout à fait étranger à la
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5) P. MICHEL ,no 75. P. 46.
6) C'est à cet emplacement que l'unique station de
pompage de casier est construite.

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GEOMORPHOLOGIQ.UE DELA VALLEE
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DU SENEGAL
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23 -
zone deltafque.
1.-
L'~volution 9~omorphologigue
Le secteur de Oagana - Bogé est en effet lié étroitement à :1' évolution
et à la mise en place du delta. La transgression du Nouakchottien (5 500 BP)
a transformé la vallée inférieure en une énorme ria
aussi les dépôts sableux,
sédimentés en milieu marin g sont-ils salins. Ils sont soumis~ en outre, à
l'action de la nappe phréatique salée du delta.
La présence d'une couche de vase à la base des dépôts nouakchottiens
indique également que la basse vallée a d'abord connu un régime lagunai~e. Elle
était, en Gffet, tr~s étroite dans la région de Dagana oD s'est effectuée la
jonction entre lu petit fleuve côtier et le cours amont lors de l'entaille des
ergs
éoliens. Ce golfe étroit et allongé e'est mieux ouvert sur l'océan. La
sédimentation a pris alors un faciès sableux.
Le sable dunaire remanié a non seulement servi à l'édification de
la terrasse nouakchottienne en bordure de la basse vallée g mais il a été aussi
étalé sur le fond du golfe. Ainsi, cette zone de transition est comme le haut
delta, essentiellement nouakchottienne. Les dépôts subactuels ont été définis
comme étant ceux de la période interm6diaire entre le maximum de la transgres~
~ion atles formations actuelles. Ils sont caractérisds principalement par des
levées de ri ves conve:XlS.
Dans cette partie, ~~ assiste donc à la mise en place d'un sY6t~me
de levées postnouakchottiennes avec d'innombrables deltas de rupture de levées
qui flanquent les grands bourrelsts de be~g8 au quat8rn~ir8 :!!eertainssonda-
ge8 effectués entre Podor et Dagana ont f2it apparaître des cristaux de gy~a.
et de sel, entre aJ 50 et 1,50 m de profondeur, dans les terrains ·sablo-argile.ux -
· . 0/..

-
24 -
au-dessus des sablas blancs nauakchottiens. Co delta s'est évidemment moulé sous
la forme du golfe nouakchottion ~ il se rétrécit à la hauteur de Dagana, puis
s'élargit à nouveau vers l'aval dans la région du delta ••• " (17).
Ce syst~me de hautes levées fluviales ou fluviodeltaïquGs constitue
le trait majeur du paysage de la vallée alluvinlo.
2.-
Les unités géomorpholoqiguBs
Dans la plaine alluviale de Dagana, les crypto-solohtchBks alternent
avec des sols hydromorphes renfermant des sols sabla-limoneux, des sols de col-
matage argilo-limoneux, des sols colluviaux de transition et des sois gris gleyfiés
à texture tr~s fine et hydromorphe accusée.
Il s'agit d'une vaste cuvette de 5 000 ha inscrite dans un grand méan-
dre de la rive du Sénégal et en amont de la ville. Elle est constituée de quatre
unités géomorphologiques (fig. 5).
En bordure orientale et septentrionale de la cuvette, se déroule jus-
qu'au nord de Oagana la bande des terres 108 plus hautes, considérées comme des
levées. Il s'agit des hautos lev~es postnouakchottiennes toujours constituées de
sable fin et de limon.
La P?rtie basse, dépriméo et ~ondée d~9 le début de crue, est située
dans la partie BU~-ouost do la cuvette, en face de Oagana. Le solde cotte cu-
vette est argileux et argileux-sableux.
Une zone de transition raccorde les deux préc~dentes unités morpholo-
giques. Son mod~le, dont le développement maximum se situe dans la partie cen-
traIe de la cuvette, résulte des crues les plus fortes.
Enfin 18 partie méridionale forme un glacia discontinu au pied de ~a
dune qui limite la cuvette au sud, du cSté de la route (18) •
. 0,,/0.
7) P. MICHEL
nO 76
P. 589 -
590.
'8) Notre intention était d'illustrer ce paragraphe par, une ,coupotransversalede, la-
cuvette, mais nous avons chœrché en vain le plan altimétriqu~ corre~pondant ou
quelques autres données même vaguas sur les côtes.

-
25 -
Il est évident qu'en matière d'amênogement
hydroagricole, une connais-
sance parfaite des unités géomorphologiques est nécessaire
mais, compte tenu
.des irrégularités saisonnières et inter-annuell~du climat et les conséquences
sur les cours d'eau, il est utile de connaitre avec précision le régime du fleuve,
notamment à l'endroit du périmètre irrigué.
C.-
LES REGIMES
DU
FLEUVE
.-
1.-
La connaissance du régime du Sénégal
Pour des raisons d'ordre pratique, le régime du fleuve Sénégal a été
observé depuis longtemps. La navigation fluviale,
l'8ménagement des routes et
la fondation des escales ont exigé très tôt des renseignements préois sur la
courbe de la crue. Les observations limnimétriques de certaines stations de la
vallée portent
3ur soixante-dix ~ns et plus. Malheureusement, elles ont été
1
1
entachées de multiples causes d'erreur qu'on a entrepris de rectifier avec plus
ou moins de bonheur ; en outre il existe des lacunes pour les mois de saison
sèche, pendant lesquels les relevés ont souvent été négligés dans le passé.
Cette période de l'année n'a pas intéressé l'administration coloniale
dans le cadre précis de ses projets.
Pour essayer de pallier ces lacunes, une reconstitution a été tentée
en fonction d'une hypothétique régularité du tarissement en période d'étiage.
Certaines lois ont été proposées par l'D.R.S.T.D.M. et le Projet Hydroagricole
de l'D.M.V.5. pour ce qui est des faibles débits et de la remontée de la langue
salée dans le delta et la basse valléa du fleuve Sénégal.
Or, comme l'a constaté fort Justemont Duld
Hamdinou, les effets des
années exceptionnellement sèches ont remis en cause la conclusion des études

~- 26 -
précédentes (19). Depuis un peu plus d'une décennie, les décrues sont devenues
particulièrement précoces; le débit d'étiage n'est plus suffisamment soutenu
par la nappe phréatique dont le niveau a baissé depuis 1970 (20). D'ailleurs on
connaît mal les périodes d'étiage dont l'observation est récente (elle remonte
seulement à 1951). L'insuffisance notoire des informations sur une période de
l'année a eu
inévitablement des Qupercusions sur les programmes d'aménagement,
pour la conception comme pour le gunie civil, et sur le calendrier agricole. A
cet 6gard Kaadi, par ces 6tiages accentu6s, et Dagana, par l'influence du bisea~
sa16, sont de tr~s bonnes illustrations.
2.-
Le raQime du Sénagal
à
Ka6di
Ka6di est situ6e au confluent du fleuve S~n6gal et de son affluent,
le Gorgol. D~s juin, la val16e du Gorgol est mise en eau après les premières
averses. Ces premi~res eaux coulent dans le S~n6gal dont le niveau est encore in-
f6rieur à la cote du confluent. Lorsqu'à partir de fin juin d6but juil~ct, 10
niveau du fleuve 86négal monte, la vallae du Gorgol est inond6e progressive-
ment, de juillet ~ octobre, à la fois pnr les eauX du Gorgol et par celles du
Sén6gal. La pointe de crue passe 18 plus souvent à Kaédi entre la mi-septembre
et le début octobre. A la cote Sm (fig. 4), les cuvettes les plus basses se
~Gmpliss8nt progro3sivement. P. MICHEL e noté qu'''apr~s 18 pBssage de la pointe
de crue du Sanégal, la vallae alluviale du Gorgol est presque entièrement sub-
mergée et, vue d'avion, elle apparaît alors comme un lac. Elle constitue à ce
moment-là une annexe du l i t majeur du Sanagal ll (21). Elle restitue ensuite une
bonne partie des eaux au Sénégal dont, nous le rappelons, le lit est plus bas
au confluent.
?) Ou1d Hamdinou " n ° 79).
J) A ce propos p. MICHEL,
.no76', remarque :"les pertes par évaporation sont compen~
sées par les apports de la nappe phréctique. Il se forme,
en effet, un important
inf~~o-flux dans le~ alluvions, plus ou moins perm6ables, lors de la submersion du
lit majeur. Cette nappe alluviale, dtudiûe par P.ELOUARD (1959),reste suspendue pen-
dant toute la période de tarissement ••• Le niveau de la nappe est plus élevD que ce-
lui du fleuve auX
"'èsses enux ••• 11
1) P. MICHEL
.no75: P. 31.

- 28 -
La langue salée remonte progressivement dans le lit du fleuve situé au-dessus
du niveau de l'océan sur une distance de 350 km à part~r de l'embouchure. La
salinité des eaux augmente progessivemùnt on saison s~cho. La progrossion du
.•..
bisoau salé dépond surtout du débit fluvial pondant los basses eaux, lui-môme
fonction de l'importance de la cruo précédonto. En 1956, par exemplo, l'eau
salée n'a pas atteint Ronq à 112 km do l'ombouchure ; d'après le chef de village
de 8oqol, un village en amont de Dagana, le phénomène n'a été signalé qu'à
deux reprises, entre 1961 et '1~?2, Gt il n'a duré quo 15 à 20 jours. CBlS derni~­
res années il a réguli~rem8nt dépassé cette limite et pour/~2fiode plus longue~
Cependant la langue sal~8 est refoul~e à partir de juillet par l'onde de crueo~
Le maximum de la crue se situe généralement à Dagana dans la troisième décade
du mois d'octobre
-La crue contonaire ~st de 3725 m3/s-
La décrue ne devient,
"
manifeste qu'à partir de fin novembre (fig.6)-'
Mais à Dagana, voire dans la
basse vallée en général, les r~serves d'Gau sont encore disponibles en saison
sèche. Les débits d'étiage observés à la station de Julde Jaabe sont supérieurs
à ceux de l'amont. Ils sont ~outenus par l'eau de mer: à l'examen de la figu-,
re 6, la courbe de Oagana évolue en dents de scie marquent ainsi les incursions
de la mer; l'amplitude est encore au-dessus de Dm. C'est un avantage qui, en
fait, n'en est pas un ; ces apports d'eau sont saumâtres et leur utilisation
n!est pas indiquée poür la cülturs irriguae.
A
Oagana, comme par ailleurs à Kaédi, en saison sèche, la situation
hydrologique (23) n'est pas favorable. Dans l'ensemble, le régime du Sénégal
est caractèristique des cours d'eau sahéliens: 80 %des écoulements se font
durant la saison humide de Juillet ~ Octobre et seulement 20 %de mars à juin,
. . .1· ..
3) Les seuls casiers irrigués qui en tirent partie sont certainement ceux aménagés
en amont de Oagana -jusqu'à SALDE- oD la réserve est aussi importante mais en un
point aD le coin salé ne se manifeste pas.

!FIG.6
MOYEN NE
DES
RELEVES LI MN/MET RIQUES
1974-1975-1976
de Dogono etde Koédi
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Légende
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0:-JGURE N° 6
Moyennes des relev~8 limnim~triques 1974 - 1975
1976
de Oagana et de Ka~di.
Sur ce graphique sont r8pr~sentées l'allure de la crue ot l'évoluti~n
du tarissement à Oagana et à Kaédi, durant 10 période 1974 - 1976.
Les donn~es considérées sont les moyennes journali~res cumul~es de
mai 1974 à avril 1975 et de mai 1975 à avril 1976.
De régime sahélien, ces deux stations connaissGnt une br~ve période
de crue suivie d'un long étiage.
1. -
LA
CRU E
A Kaédi, les premièros ondes de crue arrivent dès le d~but de juillet.
La courbe passe rapidement do -0,90 m à 0,90m : il s'agit surtout des premiers
apports par le Gorgol. L'amplitude devient importante à partir de la mi-aoOt ~
(+ 6,14 m), avec l'arrivée des eauX du cours sup6rieur dU Sénégal.
A Dagana, l'onde de crue est enregistrée vers la fin du mois de
juillet, et elle est manifeste à la mi-aoOt (+ 2,18 m).
Les maxima interviennent à la mi-septembre à Ka~di et à la mi-octob~e
',:.
~ Degana ; soit un décalage de quelques semaines. Il y a également un~cart.·.
net entre les hauteurs d'eoux enregistrées durant cette p6riode, soit 4,54 m
(7, 90m - 3, 36m).
La d~crue est remarquable à Kaédi à partir de fin novembre~ quelques·
semaines apr~s cella de Dogaga qui a liou au d6but de novambre.
2.-
L' E T l AGE
I l est très accontu6 à Kaédi (relevé limnimétrique .de fin juin. début·
j uillet :-~O m) • .

• • /
fJ 0

Il est aussi de longue durée g il couvre la période de mars è juin.
Par con~r~e à Dagana, la courbe de tarissement ne descend pas en dessous de
0,35 m ~ clIo évolua on donts do sciu, traduisant ainsi les oscilletions do
la marée
en offet, l'étiage est soutonu par l'avanc~e du biseau salé.

-29 -
provoq~ent un étiage très marqué. Pourtant, sous ce climat sahélien où la cul-
ture sous pluie est aléatoire p le fleuve, par une inondation annuelle
régénère
9
le milieu aride. Aussi la vallée a été tôt une région de convergonce de pasteurs
et d'agriculteurs qui ont su mettre en pratique un système traditionnel en ac-
cord avec les conditions naturelles. Le nomadisme pastoral est le fait des
fulbé et des Maures; les sédentaires p toucouleurs
soninké et wolaf s'adonnent
9
à la culturo sous pluie en saison humide et à
la culture de décrue en saison
s~che froide.

-
30 -
CHA PIT R E
11.-
-0-0-
Il- E S
L7-L7 0 MME 5 -0-0-
--------------
~l2 seule r~alit~, d8rri~ro toutos los v310urs
ot los f1uctu0tions do le production, üst 10 r~Glit~
hum:üno ou soci::10" A. CHOLLEY (24).
ln Idgondo do 10 "porrucho do Kali Tongolo ll (25) ost obond~mmont ropriso
d~ns lD trcdition orol~ pour donner l'üxplicction dos divorscouronts migrctuiios
.
;.
dans ln v.::ll~G d~ 56n6gol. P~r oXQmp10, los cncGtros dos NIANG, los plus grands
propri6toiros torrions do Kc~di, Durciont quittd Worxoox (26) èlo poursuito d!un
oisoou qui lour ourDit fait d6couvrir l'immonso pleino du Gorgol.
Meis 10 nomadismo pnstorDl ost unD outr~ formo do migrotion ; Fulbo (27)
ot Meurcs ralliant los points d'oau durent l~ s2i80n sècho. Pour los pcstours
du Forlo ou do le M~uritonio, 10 F1ouvo ost 10 pays aD lospoturogos sont vortp
quond oillours tout ost grillu p2r un solo il imploc2blo.
La pouplomont do la vol160 ost donc ~ncion ; mois il y c ,ou ~nG dis~'
poritu ucns l'occupation de l's3pcce. La rive droite est IJgtemps demeur6e cbon-
1
donn6e, en raison do l' insucuri tû qu t,y fc.Udl.~t régner. losmouros pillerds
son peuplomont,'pnr los gons vonus do 10 rivo sE5négolciso,' ostr~cont. En sommo,
10 vollGO du S6nugcl ost un crousot do plusiours othnies, farmant uno po~ulQtion
ossontiollomont rurolo. '
.../ ..
24) A. CHOLLEY- Guido do )'~tudicnt on gjogrophio- citd p~r le Lannou (no67)P. 239.
25) D'~pr~s cotto lugQnd"b, Koly qui guorroy:lit d:!ns 10 Joùlof(Jotri), tJt2ntc.::mp6
sous un gr2nd bC'.ob2b nvoc son ;:rmGo , vit tombor un poti t dp~ fr:::is'du bac ,d ',una
perrucho ~I un courreur poulh suivit pour connoîtro 10 P,'Jyoqu_i. pro'dulrci:t lo.lT!il
frais à cotto 6poquo do l'cnnGo. Co conqudront, dons l~diroction prisa perla
porrucho, trouve d'immense terr~ins en cultures.
' ' - '
'
,
Warxoox : village s~n6go1ais de l'.::ncion royouma du J0100(.
Fu1bo, voir pël (lexiquo).p. 1560
, , '

) )
L. - jj EUPLEMENT ET AI"IENAGEMENT DE L' ESPACE .-
L'occupation des riches terres de ~amena toutes les populetion~
Je. la vallée à consacrer à l'agriculture l'essentiel 'de leurs temps, tandis que'
les eeux du fleuve, tr~s poissonneuses, poussaient, en particulier lapopula~
tion imrn~diatement riveraine à pneti~a.r la peche. Enfin les vastes ~tendues
de pâturages, de part et d'autre de la vall~ef rondaient possible l'~levage
d'importants troupeaux.
, Aussi les Toucouleurs, les Wolof et les Sonink~ , tous des s~den-
taires, ont mis l'accent sur l'agriculture et la pêche tout en conservant à
l'~levage une assez grande place. Par contre les Maures et surtout les Fu16e,
pratiquant le nomadisme ou 10 semi-nomadisme, ont plac~ l'élevage en tête
de leurs activit~s, tout en consacrant encore une part appr~ciable de celles-
ci à l'agriculture mais on n~gligeant compl~tement la pêche.
A.-
L'OCCUPATION
OES
tlRRES
:
Oansle pass~, le peuploment de la région a ~t~ émaill~ de conflits
la possession des terres du UL:':U.lo a depuis longtemps excité les convoitises.
Cependant, les terres inondées ont une superficie tr~s variable. L'aire cul-~
tivable est d~terminé par l'intensité et la hauteur de la crue. Des observa~:
tions qu'il convient d'interpréter avec prudence ont donné sur ce point les
estimations suivantes :
Tableau nO 1 - SURfACES CULTIVEES DANS LA VALLEE DUSENEGAL
EN PERIODE DE DECRUE (1944 -
1950)
(28)
(
)
(ANNEES
: CARACTERE DE LA CRUE: SURfACES CULTIVEES:
RAPPORTt
~ :
:
(ha)
:
)
(1944
:
Crue
faible
:
80 000
,~100
,~
(------------ï---------------------ï------------------
--ï--------------~)
;,
(
1947, , :
Crue
moyenne
!
120 000
" :
15D, _ ' . )
( -------------------------------------------------~-~--------~~----~-~--)
: '
:
: :
(1950
:
Crue tr~s forte
:
180 000
" ::
22;5
J
(28) Les estimations sont dues à la M. A. S.: JAMMET A.
~no,5S'.""
:~. '/''':' _, , ::'
Lericollais A. ,'n D 69' p 133 conteste les chiffres avanc,é,s. pa~J.ammet,' pour les: "",.
superficies cultivées en 1950 : entre 1944 et 1950l,e :rapport :»~el ,des, s,uparq,ci!"s
cultiv~eBserait moing de 100 à 225 mais de 100 à·15D d'apr~s ;un,e enquê~té-.,de.~Is,pr

-
32 -
Il Y aurait, d'autre part, une certaine relation entre le niveau d~-
pass~ pendant 30 jours consécutifs et les surfaces cultivées. Dee inventaires
plus pr6cis des superficies cultiv6es en p6riode de d~crue ont 6té faitD à.
partir de 1970 -
1971
(29). Avec des hauteurs caractérintiques mesurées à Bakei
et les probabilités au dépassement, les superficies cBIcu16es sont les suivantes
Tableau 2 -
SUPERFICIES CULTIVEES DANS LA VALLEE
EN PERIODE DE DECRUE
(1970-1978)
(
)
~
ANNEES
:
SUPERFICIES CULTIVEES
:
PROBABILITE AU DEPASSEMENT
~
(----------------ï--------------------------:------------------------------)
(
1970 -
1 9 7 1 :
110 000
ha
:
70
%
)
(----------------:--------------------------:----------------------~-------)
~ 1972 - 1973:
15 000
ha
:
99
%
~
(----------------ï--------------------------:------------------------------)
(
1973 - 1 9 7 4 :
97 000
he
:
94
%
)
(----------------:--------------------------:------------------------------)
~ 1976 - 1977:
33 000
ha
:
98
%
~
(----------------:--------------------------,------------------------------)
(
1977 -
1978
1
29 000
ha
:
98
%
)
(
1
)
(
:
)
La crue de 1972 -
1973 (15 000 ha:99 %de probabilité au d~passement)
semble ~tre une crue exceptionnellement faible. Elle serait une centennale s~che~
Comparée à la crue de 1970 -
1971
(110 000 na 110 %de probabilité au d6passe-
ment) elle nous donne une id6e de ce que peut ~tre l'~cart des suporficies cul~.
tiv~es d'une année à l'autre, mais encore elle nous édifie sur l'intensité de.
l'occupation des meilleures terres, celles oD la probabilit6.d'inondation est
élev~e.
. . .1. · ·
(29) Estimations faites par les experts du projet agricole de la FAO/OMVS 1 ces chif-
fres,
sans ~tre absolus semblent ~tre plus proches de la réalité : ils. seraient
obtenus à l'aide de l'observation aérienne (m6thode.dereport direct. sur photo-
graphie aérienne) et des statistiques des services agricoles nationaux.

- 33 -
D'une manière g~n~r~le~ le w2clo f~it l'objet J'une occu~2tion hum2ine
très uon.se. Ainsi comme l':) const::-,tû Lericollais A. "si l'nccès ue 1:) terre est
aisG sur le Jerri notcmment ~~ns les tDrrains do ~2rcours o~ il suffit d'enclore
un champ pour cultiver ~enuont l'hivernQge~ J8ns le WGGlo, par contre,l'exploi-
tation des terres et des eoux est r6gie par ues droits bien Gtoblis" (30).
Ce sont des terres très f6condes qui, par le processus de l'Qcc3pare-
ment, ont ~tu les principaux moyens de la politique des souver3ins,depuis les
saatigi jusqu'eux elmami, voire le brak (31) en pays wolof. La sociét~ est de
type terrien; BU sommet de l'uchelle sociale, on trouve le~ grands prop~i6tBires.
1.-
La
structure
foncière
traditionnelle
En pays pulsar, le régime des terres ~t8bli par les saatigia ~t6pres-
querespectu dans les grandes lignes par la th~ocratie musulmane qui s'~st subs-
ti tu~e au règne deeniyanke (:32). Le terro ir, rép 3rti en grand s fiefs, ~tait dis':'
tribué aux parents et elliGs des souverains en pl~ce.
A I<aédi, les terres de l'extrême aV8l du Gorgol, sur lesquelles est
aménagé l'actuel périmètre, ont toujours ~té cultivéRs pa~ les H2lpulaaren (33)
du vieux quartier de Ka~di, lulue. L~~ comme à
Dagan~, le droit de propriété -
·. .1..
(30) Lericollais A (op cité) P. 123 - 125.
(~n Saatigi, almami, brak : voir lexique.
Deeniyanke
: voir leXique. ? )ç~
(33) Halpulaaren
voir
lexique. P. 156.

-
34 -
n'existo pas au profit des particuliars. Le principe majeur de la ten~~est
l'inali6nabilit6 de la terre. ~~lle-ci est g6n6ralement poss6~6e en indivi~~"
sion familiale. Cette propri6tû collective pr6sonte en gon6ral les carac~
t6ristiques suivantes.
La propri6t6 de la terra appartiont aux famillos form6es par tous les
.pescendants d'une même souche paternelle. Chaque famille constitue une cellule
économique, appe168 famille ûtendU8 ou l88nol, vivant group6e sous l'autorit~
du membre le plus ~g6. Chez les Halpulaaren, on appelle, en g6n6ral jowre (34)
l'ensemble des terrains appartenant en indivision à une famille 6tendueou à
une collectivit6.
La gérance de l'aînu consiste à administrer au mieux les int6rêts
communs. Chaque copropri6tairo lui verse l'asakal, soit le dixi~me de la r6colte,
Chez les Halpulaaren, pour protéger l'intégrité du j~mre, les filles sont exclues
de l'h6ritage de la terre; par contre, cette 6ventualit6 est admise en pays
wolaf du Wonlo, m~m8 si les femmes c~dent leur part à leurs mari, fils ou fr~re.
Quant à la grande majorit6 de la population, elle attend de la mino-
rité de propri6taires le droit de cultiver les terres non exploit6es par la
collectivit6 familiale moyenn~t le p5iement des redovances suivantes: ndiold~,-
cugu, cottigu, nafore, kawngal (35). tlle peut être répartie en deux catdgorie8
de personnes :
Les premi~res sont les surga ou semba remuuru (36), des gens de basses
conditions et alli6e de la famille qui ont hérité le droit de culture de leurs~
ancêtres. Ce droit est inali6nable ; le propriétaire ne pe~t rompre le ~ontrat·
· ..1.. ·
(34,
35) jowre, ndioldi, ,cugu, cottigu, nafore,
kC~J1gor, voir- lexique? y ;ç,
(36) surga, samba remuuru : voir lexique Po 156.

de location sauf dans le cas où le champ n'a pas été mis en valeur penda~t
plus de dix ans ou si l'usager refuse de psyer les redevances coutumi~res.
Ces ayants-droits de culture peuvent, à leur tour, louer les champs qu'ils
n'ont pas mis en culture et y percevoir l'assakal.
Les secondes sont des étrangers (37) non intégrés. ~ouvent ils
obtiennent un champ pour une durée déterminée.
Au bout de ce délai, le pro-
pri~taire peut le leur retirer ; aussi, pour que le propriétaire leur soit
favorable,
ils lui font souvent des cadeaux soit en nature,
soit en esp~ce~
En somme, la famille étendue est la cellule économique de base de
l'organisation sociale; Elle renferme
~R' son sein outre les bien-nés, plus
ou moins puissants selon qu'ils détiennent des terres ou des commandements,
leurs captifs et leurs 'n8~ebe (~~8). Dans l'ensemble, pour ces terres dispu-
tées morceau par morceau, on fait remonter los revendications à une époque
tr~s recul~e. L'Islam a tr~s peu bouleversé la coutume; de même, durant
l'époque coloniale, il n'y a pds BU de changoments majeurs. La France a
laissé la terre aux autochtones ; tous les terrains utiles ont été déjà
accaparés avant l'arrivée des Français.
2.-
Evolution de la tenure fonci~r8 sous l'administration coloniale
ot la situation avant les aménagements
Apr~s l'occupation du Waalo, le 22 Février 1859, la dépêche du
·../. ~..
( 37) A pro p 0 s des é t r a ng ers,
LER I CCI LLAI SA. 0 p. c i té, P. ,1 2 6 n 0 te" LEl 5 V i 11 age s
Wolaf des arrondissements de Saldé et Cilon peuplés d.'émigrés' du Dyolof chassés'
par les b" oubles poli tique s ou la famine au XV I Ile e:t ?<I)e s ièc les,· ne cul tivent
que des terroirs du Jeari".
5i leur insertion a été difficile sur la rive sénégalaise, nous avons rolev~ sur'
l'autre rive d'occupation récente, de grands propriét~ires parmi cette même popu-·
lation d'émigrés du Dyolof. C'est le cas à Kaédi d13s Nq.ttJ6e" des Caa ~81nabe.
'
.
L''administration cOloniaje, par le jeu des allioncGs, à ~alement favorisé la com-:·
position du domaine des Nb..tI) à Dag8na, bien que l'2nc~,tre soit originaire du
Dyolof. A Kaédi encore, le jéu des alliances El facilite, l'octroi de permis. d 'o'cçu-, ..
pation aux 50ninké au d~triment des halpulaeren réticents à. l"admin~st~Btion:colonia
(38) voir lexique
nèno.P.158.
e

-
36 -
Ministre des colonies définit dans ces termes les grandes lignes de la poli-
tique française:
"le sol doit être laissé aux indigè~es d'une manière géné-
raIe. Car 10 climat s'oppose à toute implantation europèenne. C'est par leurs
br a s qu' il do i t ê t r ecu 1 t i vé ••• Il (j 9 ). Ces t a t u quo a p 6 r mis a uX 9 ra ndes
familles terriennes de conserver intacts leurs acquis.
A Ka~di également, après l'occupation, les droits provenant de
donations antérieures à la pénétration frAnçaise ont été reconn~~.
a.-
La situation
à
DAGAN A
Il convient de reconnaitre que 18 situation, en détruisant le pou-
voir politique traditionnel, 8 modifié légèremont la tenure fonci~re à oagana.
Les chefs de canton installés par le cclonisateur ont évincé ieE
.Kangam,
s'ap~priant lours fiefs et los droits qui lour étaient versés.
L'investiture de la f~mille dos N~, qui est originaire du Dyo lof
(Sénégal), va bouleversor plus ou moins l'ordre étAbli. Choisi, psr souci de
r-'
neutralitG y l'ancêtre Na~ dovient chef d'escale, ensuite chef de canton. Ce
,..-
poste de commandement est resté 10 monopole des N~~ qui se sont succédés de
proche en proche. Cette longue succession a permis à le famillo d'accaparer
de vastes superficies dans las sols wGalo, de port Dt d'autre de l'escolo. Ils
sont de loin los propriétaires terrions les plus importants, avant les famil-
les trnd itio nne Iles de o3g8n2,-osc2lo et celles des villag espér iphériques
comme Boqol et Gayé. Néanmoins leur monopole n'est ~os absolu; il existe d'au-
tres terrains de culture à l'extérieur de la cuvette qui échappent à leur
contrale. En effet, en omont de la cuvotto de oagann, à partir du villago de
Boqol précisément, commenco 10 plaine olluviolo de No~~rba oD on pr~tique
encore la culture de décrue. 00 m~me becucoup de cultivateurs do Oagpna et de
résidants do Goyé ont des terrains sur 18 l'ive mauritanienne.
· . .1. ·
(39 ) Extrait do la correspond2.nco gén~r:'l1e 28 -
33-: 8 . mors ·1862.
Archives
Nûtj~n2los
- DAKAR.

En fait, au moment dos ~ménagGment8, la cuvette de Oagana n'a pas
été le seul terroir cultivable. Elle 8 toujours ét6 suffisamment décongestion-
née au profit des autres plsines environnantes.
b.-
La situation
à
Kaédi
L'intervention française y fut plus directe. En 1896, l'administration
française confisqua les terrains du clan toucouleur des Mole , ces derniers
avaient montré pendant la conquête une cert8ine hostilité. Leurs terres furent
attribuées aux habitants do Tulde et aux Soninkés de Gataga (40) 9 aucune rede-
vance n'y était perçue" A en croire J. P. DUBOIS (1961), on assisterait donc à
une disparition progressive dos redevances trôditionnelles et à un affranchisse-
ment des collectivités des cultivateurs vis à vis des propriétaires éminants.
Cette évolution serait particulièrement nette pour les Soninkés qui étaient
autrefois dans la dépendance des Mole. C'ét3it pour la France une manière de
récompenser ses alliés.
Il semble donc qu'en génér31, l'administration ait favorisé les cul-
tivateurs auX dépens des maîtres de la terre, aidant ainsi la désorganisation
du droit foncier traditionnel. Mais en réûlité, sur les terres cultivées par
les habitants de Tulde et de Gat3g2, relevant des droits antérieurs à l'occupa-
tion française, 18 système traditionnel s'est en partie maintenu, du moins sn
ce qui concerne la propriété collective dans la famille étendue ou leenol. On
recense encore dons la communauté toucouleur quatre grandes familles:
il s'agit
des Njufnaabe, des Ca~elna26e, des Mbôlnaa6e et des Kayedinaa6e (41). Chacun de
ces groupes est constitué de f8milles copropriétaires: les cuudi. Il convi~nt
de noter que si le caractère collectif s'est dégradé à l'échelon des grandes
entités, les clans, il s'est renforcé au niveau des familles.
Ainsi il est
1..
o
(40) Tulde et Gataga sont deux quartiers de la communs de Kaédi.
(41) Njufnaabe, Ca~alnaa5e, Mbalnaa6e, Kayedinnaoe : voir lexique. P. 15~

-
:\\8 -
logique qu'à KDédi le qUAsi-monopole dos terres sait exercé par une f2mille,
les
'"
H2~be : le quart des terres expropriées ~soit 24 %des 700 hR- leur app3rteneit.
D'une manière gén6rsle p 1;) puissonce coloniele n'a que très peu modifié
l'organisation traditionnelle de l'espace et l'intervention p surtout administra-
I
tive et commerciale, B d'avant2ge concerne l'imposition GU la traite de la g~mme
arabique et, à un degré moindre, la commercialisation des surplus céréeliet1.
Ainsi, la structure d'exploitation 8 été longtemps conservée parla société
essentiellement rurale.
8.-
LES
HOMMES ET LES ACTIVITES TRADITIONNELLES
Il est utile de souligner que la v211ée du Sénégal (42) est peuplée au
total de 812 275 âmes dont 225 912 résident sur la rive mauritanienne et 536 356
du côté sénégalais (43).
La population, composée principalement de Tou8ouleurs,
de Wollef, de Fulbe (fig. 7),
s'occupe surtout d'agricultu~e et d'élevage. Cepen-
dant, comme on l'a déjà observé dans l'étuda do 1~ MISOES :
" ••• l'agriculture
vient largement en tête des activités,
puisqu'elle représente près de 50 I~ du
revenu global de la vallée; ln p~ctle et l'élevage viennent ensuite, en représen-
tant· chacun environ 15 à 20 /~ ". (/;t.).
.../ ..
.
(42) Dans ce contexte précis, l'espoce que nous avons considéré correspond aux diffé-
rentes divisions administratives situées de part et d'autre du Fleuve. Ainsi p en Mau-
ritanie nous avons considéré les dépr1rtements de Kër Massen,
de Rosso,
de Rkiz,
do 8ogé, de Bababe, do MBaan p de Kaédi -}- ['lOngol, d8 Magama et de Selibaabi. Au Sénéga:
il s'agit de la région administrative du Fleuve à laquelle nous avons ajoutél'arrori-
dissement d'Ololdu,
le seul du Sénégal Oriental considéré comme feisant partie ~e
.
la vall~e.
(43)
Sources; seconds résultats provisoires du recensement général de la population
RH1. 1978 (cités par l'C1MVS) et résultats provisoirs du recensement sénégalais 1976~
(44) BOUTILLIERS
nO 28'
P. 61.

16°
"5°
14°
1 3°
1 2°
Peuplement de la vallée du Sénégal (riv~ $~nl€90Iois~)
".~
7"
limite de région
limite de d~portement
limi te d'orrond issement' ",
~
cheF lieu de région
G
o
cheF lieu de déporte men t
·,s ....···~
cheF lieu d'orrondi!>sement

Clll2.bub~kà-t:; G1.,,~~~urn ".--..•
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Il2S symboll2s
rapr~s(mtcnl
1
Toucoulaur
i
1 -
20.000 habitants
,
....
2 -
30.0 00
/ '
1
3 -
4 0.000
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1
4 -
5 o.orlo
1
/
Wolo"
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5 -
60.000
(,
"- "
....
6 - 12 0.000
1S'
....
7 - 54 0000
\\
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Péil
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Soninko:
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l
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Ensèlmbla da la rivl?sQl1agalaisa,
.............. _.-_._. _. - -~~ /'/
1
1
1
1
16°
15°
146
13°
12°

L'agriculture est divisée en deux phases au cours de l'année
- Pendant la saison dos pluiGs p sur les terres sableuses du J08ri~ on
s~me 10 petit-mil, le béref (citrullus vulgaris), l'arachide, sans grand~
espo~.: d'ailleurs, en raison de l' insuff isanc e de s pluies.
- Durant 18 saison sèche, la culture de décrue S8 pratique sur les terrains
de f810 et de w8Glo qui ont été submorgés par 18 crue. Les femmes en pRr-
ticulier, pratiquant une culture j2rdin2toire sur les terres pale:
(45) où
elles cultivent des plantes de 10 femille des cucurbitacées (melon, poste-
ques etc ••• ), des pa.tetes douces, du maïs, du nebo, etc ••• PendAnt ce temps,
les terres wa81o, de loin les plus importQntos, sont emblavéss en gros mil
(sorgho).
1.-
Les ~griculteurs
En général, d'ethnie touDouleur, ils occupant la valléo du Sénégal
do DembEkane, à 30 km en aV21 do BE:.kel,
jusqu'à Fan8ye, à 30 km.à l'amont
do Dagan2. La région correspond nux 2rrondissemen~ sénégalais de Semme, de
Kanel, do Wurosoogi, de Ciloh, de Soldo, de K8S~~, do tj'uum, de CiWe
Bubakar (fig. 7).
A. B. DIOP 3 pr6sontG cette ~égion comme un soctGur ~ forte
densité, beaucoup plus élev80 quo collas des régions qui l'entourent.
Alors que la densité était vors 1960 pour la rivG mauritanienne de 0,6
habitant~ au kilom~tre c2rré et de 0,8 habitant eu kilomètre carré pour le
Ferlo, la densité du peuplement en bordure du waalo senéQslais vari8it de
20 habitants au kilomètre carré vors l'8v81,
à
35 vers le centre,
d3ns lBS
Irlaabe -
Ebiyaabe, pour atteindre 50 on amont, dans cortaines parties
du Laaw, du Boseyee et du D8mng~ (46). Aujourd'hui, les Toucouleurs' forment
·../ ..
(45) pale, voit fale (lexique).
Po 15'.
(46) Iraleabe, Ebyaabe, Lew, Bosc8, Domngo, Dimar" Toro sont des division admi-
nistr8ives de l'ancien Futs, correspondant 2ujourd'hui d'Ouest e~ E~t· eUx
8rrondi~sements de Ci~le Bub2k2r, do Nuum, de Kas~, de SeIde, dG CiloriÎ.

- 40 -
47,16 %de la population sénégalaise de la vallée (47) ; ils sont largement majo-
ritai~es dans le6 arrondiasements de Kansl où ils forment 88,10 ~ de la popule-
t,ion, Ciilon ~84,20~:' , l1!urosoogi e 7~},66 /:, 1(2SgFl ~ 78,80 ;S, Semme: 72,65 ~i,
~uum : 59,10 7~, Salde
59,10 ~,;, CiQ18 Bubakar ~ 47,75~.
Dans la région de Kaédi,
les Toucouleurs ne sont établis définitive-~
ment sur la rive mauritanienne que depuis la conquête frunçaise, par émigration
à partir des villages du 8oseyea, sur 18 rive sénégalaise. Ceux qui exploitent
le waalo du Gorgol résident dans les villages de LGkseyba, de Ganki, de Talxaya,
de Maafondu et de Tumbere Jingo (48). Il convient d'y ajouter une partie de la
population des quartiers traditionnels de Kaédi, Tulde, Gurel S2!Je, Tantaaji, qui
cultive égalem3nt dans le waalo du Gorgol.
La basse vallée est occupée par les Wolaf de l'ancien royaume du waalo
dont la limite avec le Futa toro serait Dagena-Est ; ils représentent 25,43 %
de la population sénégalaise de la vallée, mais ils sont fortement établis
surtout dans les arrondissements de MB3an et de RODs Becco où ils forment
respectivement 67,45 ù et 51,95 %de la population. Mais l'interpénétration avec
les Toucouleurs est déjà remarquable dans les arrondissements occidentaux du
Futs Toro, comme Cille Bubakar où ils représentent 10,15 %de la population,
' i l
~uum et Salde où ils ne forment pas moins de 5,94 %et 5,55 %. Il est utile
de faire remarquer que certains cultivateurs ~olaf des communautés de Dagana,
Gaye, Boqol, traversent le Fleuve et exploitent les terras mauritanienn8~. Ils
quittent leurs villages respectifs pour s'installer dans les champs dès que le
cycle v~gétatif du sorgho exige des soins et une sur~eillance constante. Cette
petite migration saisonni~re est devenue, à plusieurs occasions, définitives.
Cet apport sénégalais 8 ~ermis la multiplic2tion des villages wolef sur la rive
mauritenienne.
·../ ..
(47) Nous ne disposons pas de données chiffrées relatives è la répartition selon
l'éthnie sur la rive mauritanienne.
(48) Lekseyba, Ganki, Talxaya, Maafondu, Tumbere Jinge : villages· mauritaniens le 10~g·
du Gorgol (voir carte de situation Kaédi : fig. 4).

-
41
-
En amont du pays toucouleur, ID vallée est peupl~e parles Son~nk~.
On remorque un certoin brossage qu'explique le gr3nde mobilité des populD~
tions de le vallée. Les Sonink6, forment 7,9 %de la populctionde ln ~ive
sénégDloise, repr6sentent 21,56 %de 10 populction do l'arrondissement de
Semme, 5,11 5~ de celle de Konel. Sur l~ rive mauritanienne, on recense dos
colonies de Soninké d3ns les villages de Jowol et à Keédi. Solon J. P•
.'vI'
DUBOIS : "ils son~ venus autrefois de l~ région do Nooro, DU Soud~n,
chassés
par des guerres, ets'instollèrent à Koédi du temps de l'olmomy Abdul, il
Y a 180 ans en~iron, d'obord sur ID rive gauche à Mole (village nUjourd-hui
disparu) et ver~ 18BO à GDtDgC (49). Un outre groupe; moins important, se
fixe à Jowol, d'abord sur 13 rive gDuche, ensuite sur le rive droite. ·Ils
ont également des terrains de culture dans le w201o du Gorgol"(50).
Actuellement nous assistons, d'une mani~re g~n~rDle, à une stcg-
1nation, voire une regression, de l'2~riculture de la vnllée. Lss tochni-
ques no semblent plus adDptées à des conditions nëturelles de plus en plus
difficiles. Aussi c'est avec un intdr~t certain que ces rudes paysans sui-
vent l'expérience des cosiers irrigués qui s'égrènent le long des cours
d'eau et des mares. Leur reconversion semble être plus aisée que colle des
Maures et des Fulbo,
nomades inv6toros, qui vivent presqu'oxclu~ivement de
l'élevage.
2.-
Los Pasteurs
Disséminés do part et d'autres de la vallée, eut le Jeeri s2rrlon~
neux et steppique, les Fulbe et les [loures,
pr8tiqu~nt un nomadisme pastoral
qui a p3ru p!3ndent longtemps le seule forme possible d'exploitation officDce
des maigres ressources du milieu sôhélien.
·../ ..
(49) Gataga quartier de r~sidencG de la co~munQut~ son~nk6 de Keédi.
( 50) J. P. DUBOl S .~ n 0 4 j' P. 39 e t 4 0 •

",<'
-
42 -
3/ Les
Fulbe
.-
Troisième ethnie do l~ v~lluo, psr l'importsnco numérique, les
Fulbe ropr6sentent 14,26 ~ de 12 po~u12tion do l~ rive s6n6g2loise.~Ils sont
densément installés dons les arrondissemonts do SeldG, formant 33,65 %de
10 populetion, Ci~le Bubokar g 32,61 %, Roos Becco: 21,67 ~, ~uum : 18,25%.
Les régions de Ocgcno et dQ K~udi sont justoment dos milieux
favorables à ce type d'élevcge itinGr~nt. En effet la région de Dcgcnc
présente plusieurs 3v2nt3ges, en particulier 18 proximité dos terres salines
du delto sur lesr,uolles les ~nim2ux sont conduits p6riodiquomont pour 18
cure de selo Dans 10 rugion do I<c6di, l'intérêt réside p2rticulièroment
dans l'immense plaine alluvialo du Gorgol.
3
1
Les
Fulbo de lé région de Dagona
Dans l'errière-pcys de O=gano, sur le Je~ri, le groupe p~l,formont
11,9 % de IG population do l'arrondissement de MB80n (Golojinc), est dis-
perso en une multitude de petits compemonts. Ls présence pël est rolotive-
ment récente et cotncide, semble-t-il, aVOc 10 fixation dos chefferies par
l'Gutorité coloni31e à proximité des postes de Dsgona et de Richard-Toll.
Cetto contr60, principalement occup6e par le8 Fulbo, est mieux connue sous
18 terme traditionnel de Gclojin~. Il s'agit de lu p~rtiü nord-ouest du ferla
bordae psr le volIGe du SénGg21. Là, cortoines frcctiornfulbe sont regroupées
sous ltoppellntion do Fulb6wclwolbe ou Fulbo wa~lo, en raison de leurs cires
de d~plocoment, proches de 12 val160, aD certaines f~milles cultivent les
terres de d~cruG. Les sutrGs, lesmlb~ Jojerbe ou fulbe j88ri, vivoht prin-
cip31ement de l'81ov~g8. On l8s rencontre jusqul~u Joolof.
D'un8 monièro g8nGr~lep en s~ison des pluies p les Fulbe résident·
au bord du flouve.
Ils cultivant du b6rof (citrullus vulg~ris) à prox~mit6
de leurs c3mpoments. Ceux qui sont inst211Gs plus au sud,_ r~gion mieux nrro-.
sée, font du petit-mil. Les troupeoux trouvent das. poturoges.dQns le jesri J:
. . .1..

-
4:3 -
ila tournent autour des mares et les mouvements sont ainsi r~duits au maxi-
mum. En saison s~che, les paturAges sahéliens de la région, en ann~e normale~
ont des possibilitésœctreintes et ne permettent pas à la totalit6 du chept01
qu'ils supportent en hivernage de subsistor jusqu'au retour des pluies.
Ainsi la saison s~cho est la période de transhumancs. Pour les
Fulbo walwalbe, lafixation en borduro du w~olo offre dos avantages c8rtains
en saison humide, le bétail est conduit dans le jeeri, év~tant los champs
des cultivateurs wolef. En saison s~chG, los trouplOQU~ sont, soit poUssés
dans les champs waalo pour broutor 13 chauma, soit conduits en Mauritanie,
si les cuvettes 'sénégalaises sont trop encombréos. C. 5ANTOIR ajoute qu' "un
pou plus du tiers dos familles de la régior, (35 %) exploitent une parcelle
de wealo, principalement sur la rive sénogalaise" (51).
Les Fu16ejeori, quant à eux, se déplacent vers los points d'eau
permanants, puits
ou forages.
Ils font aussi un long déplacement (60 à 70 km)
vers le waalo ou vers la Mouritsnie.
Actuellement, une évolution rGNünte se dossinG ; toujours solon
C. 5ANTOIR : "molgrG un milieu difficile, le degré de fixation de~ Fulbo est
paradoxalement tr~s élevé"
(52). En effet, l~ séchoresse contempora~ne a
accéléré la tondance ~ 1~ s~dantaris~tion. Los Fulbe se consaerent de plus
en plus, on saison s~che, 3 de petites activités r~numératrices : cueillette
de gomma, petit commerce da. bét~ilp mer2bout2gG, gerdiennags de bétnil chaz
les wolef,
travail do manoeuvra ou ouvrier agricolo à Richard Toll ~tà
Oag3na. Oans cette derni~re localit6, curtoines fractions sont~ttributaires
dans le casier irrigué. Cependant, lE majeure partie des jeunes émi~re.
Ainsi SB présente 12 situation des Fu16e de 12 périphéri~ de
Oagana au moment des ~m~n3gements. Il s'agit d'un mode de vie tr~s proche,
à
tous 6gnrds de celui de ceux de 18 ~allde du Gorgol~
·../ ..
(51) et (52)
C. SANTOIR
nO 85
P. 13, P. 14.

-
44 -
D.-
2
Les Fu1be de le val18G du Gorgo1 :
Solon J. P. DUBOIS, les Fu1bo ropr6sontnient on 1961
s 25 %de 1D
popu13tion du dép3rtement du Gorgo1.
Ils Gtnient tous venus de La rive séné-
ga1ei8s, soit du Ferla (Fu1bo joeri) Doit du bosoa (Fu1bo wGa10), pcct~rieure-
ment à 12 conqJête frenç2ise.
Los Fu1be wn210
50
sont plus ou moins sédentnrisés dQnsLe woa10
du Oorgo1, en m~me temps que les Toucou1ours et ils se cons3crent, en plus
de l ' 61ev2ge, à 13 culture de dGcruo. Aussi les principaux c18ns ont fondé
de gros villegas permonont6, comme Jiingo ou Soyaen, d'où ils eSSaiment
ensuite pour sa disp8rsor e~ un grcnd nombre de petits hems2ux.
Les Fu1be jeeri sont plus mobiles, ils ne cultivent peso
Ils ont
progressé vers le nord-est à 18 recherche de nouveaux paturages, en P2YS
maure. On les trouve jusque sur l'Asseb3 (53). Cependant, en g6nérn1, leurs
parcours ne les éloignent pns trop du f1euvo.
Ils trcnshument1e long du
Gorgo1, m,üs ég::31ement de port et u'outro du Sénég<:l. En sGison humide" les
troupeaux se dispersent
c3r ils trouvont de l'eau pnrtout. Dès les mois
de Janvier, lorsque les meros temporcires sont à sec, tout le monde se re-
groupe autour des points d'ecu pérsnnes, essentiellement dans le ve11ée du
Gorgo1, où l'on cr8use des ogol (54). En ova1, les pnsteurs conduisent lours
troupsoux d8ns 188 ch~mp5 de WSG10 pour le pnturage des chaumes. Et d~s les
premières pluies, on regegne le Jeari oD l'on pratique le culture sèche sous
la pluie et 18 culture de bos-fond.
Actuellement, ln sécheresse 2 d6cim~ 10 cheptel d3ns de fortas.
proportions. Aussi b8~UCOUP de cos Fu1be ont rejoint les centres u~boins
o~ les hommes se reconvertissent en manoeuvres et, tout récemment, B~ ouvriers
agricoles d8ns le cClsier irrigué ue Kûédi ; t:Jndis que les f·emmes sont ombéu-,
cheos, dans la cit6, comma domestique4.
.../ ..
(53) AssabQ : 8110ng6 nord-sud sur environ 180 km,l'As~abe cpp3rnit comms ~n8
hauts b3rri~re dG forme tabu1cire entro 10 couloir de ~cr3koro, et les p13~ne~'
du Gorgo1 ot de l'Oued Gharfo.
(54) oglat (pl. 0901) : voir lexique. P. 1Sl.

- 45 -
Il se dégage l'idée d'ensemble que l'organisation de l'économie_
pël es t
to taleme nt bouleve r sé.
Le s Fulbe se sédentarisent de plus e.n plue :otpra-i
tiquent~d'autres activités. L'exode rurRl vide les campement~ ; et à l'instar
des Fulbe, les maures quittent,
p2r vague, la campagne,
fuyant les effets de
la sécheresse. Ces deux groupements ethniques constituent ainsi un réservoir.
potentiel de main d'oeuvre pour los activités agro-pastorales.
0.-
Les
Maures
Il s'agit,dans la périphérie de Dagenn, de maures noirs venus s'ins-
taller dans la région à l'époque coloniale.
Ils représentent 5,34 /~ de 12
population de l'arrondissement de Mb8zn 9 on les trouve dispersés dans le
jeeri, autour des puits -vivant dans des campements fixes,
ils cultivent le
mil dans de grands enclos, à la façon pël.
Ils font également de ~'élev~ge ;
mais celui-ci porte princip81emont sur le petit bétail.
Cependant, en raison des conditions naturelles de plus en plus
défavorables, depuis plus d'une décennie, ils émigrent vers les centres
urbains, ainsi 56 %des maures de l'arrondissement de Mbaan résident actuel-
lement dans la commune de Dagana où ils créent des quartiors spécifiquement
maures, comme par exemple 10 quartier ulaad-deîman au sud-ouest du périmè
tre irrigué.
Par ailleurs, on Mauritcnio, dons la vallée du Gorgol, o~ distin-
gue les maures blan~s, oxclusivement élevours, qui transhument au nord du
waalo du Gorgol, et los maures noirs. Ceux-ci, anciens captifs- affranchis,
cultivent on saison sèche ~os tbrres inondées du waalo et remontent en s8i-
son humide dans leurs villages des AgGilntt.
Selon J. P. DUQOIS, ln plupart des tribus qui intéressent Kaédi
et le 1L'8alo du GIiHgol sont recensées dGns "la subdivision nomado desagoïl-att:"
"les pr inc ipales sont 13 tr ibu marcboutiq uo des Lemtun9, et- les: tribus
.../ ...

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guerri~res L;lE3d eli, u183d té'"lx2 et tU3bir." (55). Mais certaines tribus
recensées DU Brakna et dans la subdivision de Mbuut viennent également
cultiver ou, poursuit J. P. DUBOIS,
"entretiennent des rc.pports avec l'escale
de Knédi".
Toutes ces tribus sont dominées par l'élément haratin (Maure noirs)
qui est la véritable force de tr3v2il de la société. Actuellement, les maures
noirs, laborieux, chsssés dG l'intérieur des terres;'par la séquence sèche
contemporaine, se sont rapprochés de 12 vnllée du Gorgol,
notEmment de la
ville de Kaédi, dont la banlieue renferme de nouveaux quartiers meures
créés depuis 1972. Les qU2rtiers de Gurel Oboï et do Jedida sont aujourd'hui
de véritabl~réservoirs de monouuvres h2ratin venus de différents horizons.
Ainsi l~, comme partout cilleurs, un déséquilibre existe: l'éco-
nomie de subsistance, décadents, ne pout plus satisfaire les bosoins des
pop~lations. Le cheptal est décimé 1 los hommes, durement éprouvés, émigrent.
On enregistre un rythme de dépouplement croissant, devenu d'une intensité
alormanto, par suite de la séchoresse contemporaine.
i l .-il. 'EXODE RURAL
La ;~pulation de la vallée du Sénégal est jeune, elle est marquée
surtout par une forte émigratio.l ? J2 composition par âges des populations
des départements de Dagana et de Koédi est sur ce point édifiante (fig.8);
Le département de Dagano renferme une population totale de
200 870 h~bitants (56) 9 l'obsorvation de la pyramide des âges est révéla-
trice de la jeunesse de 10 popu12tion : les moins de 20 ans constituent
57,63 %du total. Ls jeunesse de la populGtion ost aussi marquéa dans le
départemont de K3édi où les moins do 20 ans ne formant pas moins de 57,33 %
de 10 population (53 391 habitants).
Par contre, les adultes sont pou nombreux s ceux de la tranche
d'âges dG 20 - 4D ans constituent un pou moins du tiers de la population,
.../ ...
(55)
J. P. DUBOIS
i
op. cit.
P. 38.
(56)
Popu18tion de 1976 : source: Résult3ts provisoires du recensement s~n6­
gelais de 1976.

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aussi bien à Kaédi qu'à Oagona. Cette situstion est consécutive à la
forte émigration que subit· IR v211ée nt qui affecte surtout le8 hommes.
Ainsi la structure d'une partie importante de la popul~tion active (20 _
40 nns) (57) se présente cinsi :
- A Koédi, les femmes forment 12 48 %et les hommes 9,30 %
9
seulement, soit C\\U tot~l 21 ,78 ~~ de ID populction uu département;
-
A 08g~n2, les femmos représontent 13,09 %et les hommes 10,71 %
soit GU tot~l 23,8 %de ln populction du déportement.
Ainsi, l'exode rural 2ffocte pQrticuli~rement la popu12tion ecti-
vs masculine de le v311ée, 12iss2nt sur pl~ce des adoles4e~~ et surtout
les femmes. Un 6ssoi d'interprétction graphique de 13 structure de 10 po-
pulntion de Oagono (fig. 9) permot d'obsGrver, dûns la tronche d'âges de
20 - 40 ~ns, un toux de présence ùe seuloment 66,2 %contre 33,8 %de
manquants, chez les hommes ; et chez les femmes,
nous avons les toux
correspondants de 75,2 %et 24,8 %' Les départs sont plus importants
dans la tronche d'5ges de 30 -
34 ans où ils 3tteignent, chez les hommes
le tûux de 47,2 %, et de 38 %chez los femmes. Le situation de Koédi
9
(fig. 10) n'est pas moins préoccuponte : chez les hommes, le toux de
présence est estimé à 62 %pour 38 ~ de manquants dans 10 tranche
d'sgGS de 20 - 40 ans; nous cvons, chez les femmes,
respectivemont
~
les taux de 79,5 ~ et de 20, 5 ~. La J~D~quilibr~.e8t plus manifeste dans
10 tr8ncho d'~ges dG 28 -29 cns ou 43,4 ~ dos homm3s sent absents. LB
nombre total de migr3nts Vivant' hors du Fuuta ét0it estim6 en 1962 '58)
par l'équipe socio-GconomiquG de 10 MISOE5 (59) à 70 000 - sons tenir
compte des Toucouleurs qui so sont installés dGfinitivement en dehors
do 10 vellée pond3nt l'époquo prucoloniole.
Pour 12 même puriodo, 18
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(57) Loin do nous l'idéo da r~Juire le populGtion active à la seule tranche J'§ges
(20-40 ons), m~is clans le nouveau syst~me ue culture,ll s'agit Je former un
nouveau type de pays8ns ; or le tr2nsfert te8hn6~ogique est long. Nous osti-
mans, dons ce cas, que les jeunes ouultes sont los premiors cOnCGrn8s. Ils ont
encore 10 temps J'apprenJre en 0tton:J3nt ~o uovGnir le génoration des agricul-
teurs moderne sur 18quollo roposer8 10 programmo hy~ro-cgricole de la volIGe
du Sénogcl. Or la drame est qu'en leur absenco, i l ne resta dans le région que
vieillards, femmes, adolescents.
{58) Il convient de foir~ romorquer qu'il y c une lacune sov~re dons les infor-
mations sur le démographie eu S8négol, en particulier sur 12 migretion. Une
enqu~te "moin-d'oeuvre-migration-omploi " a ét6 faite en 1980 par le B.N.R. du
Sén6gal, mois les résultats sont encore attenJus.
(59) BOUTILLIER (op.cité) P. 142.

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LES
PI\\PIERS

- 48 -
populstion toucowleur prusente Jens l~ v211ée 5t2it Je 190 000 personnes
environ. C'est donc plus· 0u qUDrt ~8 l~ populntion totale ~ui était
8bsent.
L2 majeure pertia Jcs migr8nts se sont dirigés vers les villes.
M2tsm, Podor (60) Richard-Toll,
K~6Ji, Rosso, Ssint-Louis, Thi~s etc •••
Les outres sont 211é6
pour moitiu d~ns des régions rurales du Sénégel,
pour moitié dans d'3utres EtDts africcins (ZoIrs et CSte rl'Ivoirs,
sur-
tout) - Nouakchott est devenue,
cpr~s Dokor, une zone d'accueil de prédi-
laction. A~r~s los indépendances, il y 0 ou ugclement un fort courant vers
les pays industrialisés. Cotte émigration Q touché surtout les éthnies
soninké et toucauleurs de la vol16e du SonégGl.
Ces déports s'expliquent pour des raisons économiques; c'sst
la dégradation de l'6conomie [je 12 v2110e qui en est 10 cause principale.
Les conséquences des déficits pluviom8triques sur la vie des populations
et l'économie de 13 région sont connues ~ le famine 2 sôvi, les troupeaux
sont décimés, los récoltas sont faibles. Par exemple, en 1972, les sur-
faces cultivoes en d~crue ne dupossGient pns 15 000 ha (tab. 2). D'ailleurs,
il s'agissait de terres insuffis2mment imbibées d'esu qui n'ont pu moner
l'ensemble des cultures jusqu'à le rucolts.
A. LERICOLLAIS 8 estimé que
"la prpduction probablo pour l'ensemble dos cultures de décrue n'2ttoint
pas les 10 %du chiffre normal'! (61). DG marne, le reconstitution du
stock de poisson, liGe à l'importance do 12 cruo, no s'est faite quo
p3rtiellement. Le .p~che a connu ~~ net recul~. Selon le
C.T.F.T., (62)
la p6che annuelle moyenne qui ost normclemont estimée à 30 000 ton[8S
n'aurait: atteint que 15 000 tonnes en 1969. après la crue faible de 1968.
Le volume de la p~che serait plus dGficitaire encore en 1973 ; depuis
lors, la situation ne s'est gu~rG em61iorde. Enfin, en l'absence de· pluies
r8guli~r8s, on a observa une imperfcito reg6néretion du tapis herbacé et
... / ..
(60) LERICOLLAIS
(op. cité) a donnG l'Gvolution de la population des· d6p3xtements
de r'lbtam et de Podor (les chiffres de 1976 ont ét8.rocuei11is BU BNR dUSé.n6g3:l
Metam: 96 700 h en 1951
; 117 441 en 1964
127 071.en 1972 .; 169 435-1976
Podor : 84 700 h
"
"
; 93 38(~"
"
94 286"~
"
r 139 153
."
(61) A. LERICOLLAIS (n D 32) P. 113.
(62) Cité par A. LERICOLLAIS (op. citG)

- 49 -
du couvert arboré. Ainsi en 1968, 15 à 25 ~ du b~tail sénégalais et 30 %
du bétail mauritanien mouraient d'inanition (63) ; en 1972 on estimait
les chiffres à 70 à 80 %. Une telle misère dons la vallée, qui rappolle
bien d:'autres calamités dans 10 passé,
ne peut qu'amplifier l'exode rural.
Il convient de mentionnner enfin une C3use d'ordre conjoncturel.
La
vallée a éprouvé la crise qUi =affect6 le commerce ~o 10 gomma 86n6g310is2 ver
18 fin du XIXe siècle. L~ boisGO des cours, par suite de la concurrence
sovèra de la gomme du Kordofan sQudano-ôgyptien, a croé une situ2tion
difficile dans tous les pays de 18 moyenne-vnllée du fleuve. Dans la
basse vclloe, Dagana,
une escale fluviale très active au XIXe siècle
et qui comptait déjà 3 000 habitants en 1859, OGcuse les effets de la
recession économique de la région. Ainsi, elle pordit la moitié de sa
population, pour n'en plus compter que 1 500 en 1918.
Ln crise 2 affecté la r6gion au moment où les cultures de l'ara-
chide créaient la prosp6rité d2ns les régions du Sénégal central vers los-
quelles le centre do gravité 6conomiquG de lA colonie se déplaça. Alors
que 10 val18e se vidait de 8a population, les grands centres du bassin
arachidier se gonflèrent très r2pidement. Plus tard,
2près l'indôpen-
dance, l'ouvorture de grands centres miniers dans le nord de 10 Mauritanie
explique l'importante ponction qui s'est opérée dans la population de
le rive mauritanienne.
La vallée appar3it aujourd'hui comme un grand foyer de disper-
sion, Pour relancer l'économie et fixer la population, plusieurs progr8m-
mes de développement ont ~té proposés; ils ont en commun d'envisager la
création de p6les de d~v81oppom8nt, 8n promouvant surtout 18 culture
irriguée. C'est une révolution agricole.
(63)
Source A. LERICOLLAIS (op. cité) P. 114.

-
50 -
CHA PIT R E
III
LZ-E DEVELOPPEMENT DE LA VALLE PAR LA CULTURE
IRRIGUEE
Dès les débuts de 10 colonisation, l'administration s'active à
développer la culture intensive dans la vallée du fleuve Sénégal. _Lorsqu'en
1860 éclata,
aux Etats-Unis 9 la Guerre de Séce.ssion 9 la France, craignant
d'6tre privée du coton d'Amérique, essaya d'en produire au Sénégal. Ainsi,
sous l'impulsion du Gouverneur Faidhorbe, la priorité en matière d'aména-
gement fut reportée notamment sur la culture cotonnière : _Des filateurs
alsaciens aménagèrent des plantations dans la vallée; l'Association Coton-
nière coloniale, créée en 1902 9 fit des études poursuivies à partir de 1904
dans la région. Quelques années passèrent; les expdriences 9 souvent déce-
vantes, traînaient en longueur ~ l'organt 9 et aussi llenthousiosme manquaient •
.
Le problème du coton colonial n'intéressait plus. M~is9 par suite de la
Première Guerre ~onrliale, le coton di8p3rut de nouveau surIe marché ; un
pensa aux colonios pour satisfairo les besoins de la France. pivers projets
furent 61aborés. On préconisa la construction de barrages sur le fleuve
afin de régulsris'Jr le cours d'e8u~ de fournir de l'énergiehydroelectriqu~ (64)
Entre temps, en 1920, BELIME.E., pr6senté comma étant Dndes .rares
ing~nieurs français possédant è fond 10 question do l'irrigation~s'ét8it
prononcé pour un projot gén8rol d'2ménagement de la vallée du Niger. I l
était convaincu que cetto région serait : "un des f-pyersmondiaux-lesplus
importents de 10 production du coton" (65). Du coup, l'aménagement de la
vallée du Sanégal cessa d' 6tre priori t.:lire et fut ,ré_duit à des operations
modestes visant l'amélioration de la cul turo tradi tionnellededéc:rue ._C 'est
dans ce sens qu'en 1934, la. ~1ission d'Etude du fleuve S.8négal fut créée;
elle fut officialisée en 1938 sous le sigle de la T'l.A. S. -.Elle- :Gvoi:tpDur
mission -do poursuivre les études et 8S82is :_,-,gronomiqu8s 9 hydrologiques et
pédologiques entrepris dcns la voIlée du Sénégal et d'y ~éalise~ les
.../ ..
(64) Ces projets sont contempor8ins du projet coton.nierang1:,üs -2:U Soudan -:18 -
projet du Gesira l\\lenagil qui fonctionne depuis 1925..:
_.
. _ . _
. . ' __
(65) Lettro du GouvsV).î,~génoral P1ERLIN 2U Ministère desco1onies, -trois mois
--- ;~ ~ ~."
, . ~ ,:. .~ " , ,,'; cc
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_ r- i j-r', n n co l' Hr- R ill!_-R T (n Co c; 6\\ !J- .-il Il •

-
51 -
aménagements agricoles qui seraient jugés utiles. Jusqu'en 1945, 13 MAS dirigea
principalement ses efforts sur la vellée proprement dite, c'est~~-dire sur
la partie qui se trouve en amont de Richard Toll.
Un tr~s important travail
de levée et de reconnaissnnce fut effectu~, avec 13 création de la sta~ion
expérimentale de JORBIWOL et des cQsiers de Gedé et Demet.
La Deuxième Guerre Mondialo provoqua un changement fondamental
d'orientation dans los projets do 18 r·lAS. L8 culture de coton fut abandonnée
en raison, d'une part, de diffia"Ultés oconomiques et commerci31es
et d'autre
part, du déficit alimentaire qui s'étùit f2it cruellement sentir RU Sénégal
è cause de l'orrôt des importotions de riz,
en provenance presqu'exclusive
d'Indochine. Aussi, d~s la fin du conflit, les services compétents encoura-
gèrent - ils vivement la riziculture locele, efin d'3tténuer la dépendance
de la colonie vis-~-vis de l'extérieur, en matière d'approvisionnement. Les
premi~res rizi~res, d'amonagement simple et peu co6teux, appartiennent à 10
période 1939 -
1971. Les seconds, aménagés seulement depuis 1972, coûtent
plus chers à l'hectare; et dotés d'équipement plus évolués, ils sont prévus
pour la maîtrise compl~te de l'eGu.
l
.../1. 'EXPERIENCE DES PREMIERS CASIERS (DE 1939 à1971)
Les premiers casiers furent aménagés selon la technique asiatique
de la submersion contr51ée. Le premier domaine d'application, en Afrique
Occidentale, de cette technique fut le delta du Niger, pendant les ann~es
1930. Elle servit ég31ement à l'ümunagoment sur une grande échelle dans le
deltn du Sénégnl, ~ ln veille des cnnées 1960 ; ensui~eelle fut 6tendue
à la moyenne vallée du Sénég cl,
sur 10 s deux rive s. Dans le deI b, du Sénégal ~
la technique évolua sensiblement ~ 2insi peut-on distinguer les trbis étap8~
. . .1..

1
1 Amtfnagement
primaire ou submersion contrôlée
1 2e Amér-agement
secondaire gravltalre
LEGENDE
,
<
1
~i~~i:z:~~~::."i:~4: digu e d ~
P rotecrrc
l!}chena' adducteur
.
. , .
~,"IIil"""Il1I$; • d'g u e 1 n te ri eurc'
.
./
.
I.Qllllrlll,lIl· d.guette dt(pérrme
,
,
U
ca l'laux. d' irriga t i (
et dé vidange
CUVETTE
1 1 1
ca l'laux d' irriga tior
'~"'Il, ...-;:;j",_ ----
"':.....
....~
..............~".,.....--
"-
_____ canaux de vidange
~~
]
[
vannes
,
. ,
lm station de pompage
2b Am e nage m en t
s econd'alre ev~c pompage
3 Amé"agemen ..
tertiair"!
:
>
~
_l_J_parcelle
FIG." SCHEMAS REPRE·
- --- - - - -- --
SE N TAN T LES',D' F~E~ENT
--
1
...",
1
PHASES
DE
L"EVOLUTIC
l-- - - t - ~..... ..:-~ \\ ,,
DELA T EC H N 1QUE 0 lA M E
i
~
'\\
1
1,
3
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Ë
NAGEMENT DANS LAVAU
I ~
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DU
SENEGAL
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----
-
J
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~~

-
52 -
A.-
L'AMENAGEMENT PRIMAIRE
(1961 -
19~
Il illustrait assez précisément le principe de la submersion
contrôl~e : ~!l consistait à rendre le plan d'eau des cuvettes indépendant
de celui du fleuve pondant la crue par la construction, en 1964, sur bour-
relet de berge du Sénégal, d'une digue périphérique longue de 85 km environ.
A l'entrée des chénaux naturels qui assuraient le cheminement des eaux vers
les cuvettes, des ouvrages de prises vannoes avaient été établis, de ma-
ni~re à pouvoir limiter le niveau atteint sur le plan d'eau 8val" (66).
Cet"-eménagement, constitué par la digue périphérique joignant
l'endiguement de Richard-Toll eu cordon dunaire occidental du bas-delta
interessait l'ensemble des cuvottos, à l'exclusion du haut-delta. D2ns 12
moyenne-voIlée du Sénégel ég219ment, des digues furent élevées, de 1961 à
1964, autour des cuvettes, choisies"lors dG prospections antérieures. Dons
ces casiers rizicoles isolés du reste des terres inondées, on semait le
riz dont lB première croissance était nssurée par les pluies. Parla suite,
les eoux de crue admises progressivement dons les rizières assuraient un
développement de 10 plunte jusqu'à l~ maturité.
Ainsi, sur la rive sénéga12ise, l'O.A.D. (1960 - 1965) avait pour
mission de gérer l'exploitation des c~siers dont la superficie totale omé-
nagéo en submersion contrôlée s'établissait en principe à 30 900hn (67).
La gestion des casiers de Gumel (90 he) et de NDirit (100 he), canstruit~
dons le cuvette de Dageno, relevait oussi de l'O.A.D. Pendant ce temps,
en amont, dans 12 moyenne vallée, l'O.A.D. supervisait les activités d3ns
les rizi~res de Mndina, de M8umba, de Pete, de S~ldé dont 10 surfaco mo~enne
rizicultivab18 ~tait de 855 h2 pour une superficie totale endigu~G de
5 518 he (68).
Sur l'outre rive, en ri2uritonio, ln même technique fut ~plliquéG.
-
"
·../ ..
(66)
P.S. OIAGNE
nO 38
P. 82.
(67)
Chiffres fournis par P.S. DIAGNE op. cit. P.82
(68)
Chiffres fournis par S.M. SECK
nO 88
P. 12.

-
53 -
Dès 1950, on aV3it am6nagé dons 10 delta le cosior de Kër M~ssen. Lo
suporficie aménDgéo fut accruo 2VGC 10 création des cosiers de NOiago
(en 1959) de Dar-el- Barka (en 1953), de écoxow {en 1966).
A l'exp6rience, ou Sénég~l comme en Mauritonie, cotte conception
de l'cmén9gemont rév~18 ses limites. Le submersion contrôlée, très pré-
caire, n'apporta qu'uno amélioration modeste des condition8 d'exploita-
tion et donc des rendements.
Le mpyen d'irrigation utilisé était inudnpté
à le voIlée du Sénégal dont· les crues sont de loin moins 2bondantes que
celles dos fleuves de l'Asie des Moussons. De ce f2it,
d~s 1966, 10 SAEO,
qui succ~do à l'O.A.D., inaugure à portir de 1965 une nouvelle méthode
Dppelée "1'aménegement secondc:ire grovitcire".
8.-
L'AMENAGEMENT SECONDAIRE GRAVITAIRE
(1965 -
1968)
Version améliorée de l'3ménagement primoire, ce type d'aména-
gement était caractèrisé par 12 construction de digues internes dons 10
cuvette:
considérée; ce qui dovoit permettre d'isoler les uns
des ou-
tres dos secteurs à l'int6rieur desquols la dénivoléo maximale -et donc
la différence entre les hauteurs extrômes de submersion- n'excèderait
pas 25 cm.
A la diff~rence de l'aménagement primoir~, il renfermait des
canaux à double fin pour l'irrigation et 10 vidange des différents sec-
tours. Toutefois les controintos naturalles mirent à jour le caractère
aléatoire du système
12 principolo lacune résultait de l'absence totale
de garantie contre les effets d'une crue d'amplitude insuffisante. La
probabilité de rempliss2ge de 10 cuvette demeurait limitée à
80 %.
Ainsi en 1968, en raison de l~ crue d6ficitoire, la superficie rizicole
productive Gvait, semble-t-il,
atteint à peine 10 %des superficies
ensemencées.
Aussi l'ergument du coOt de l'~ménegment, relativement b~s, fut
longt.mp~ donné pour le défense do l'aménagoment on submersion contrôlée,
.../ ..

· .':~ •.~ 1·
-j54 -
mais force fut de reconnaître que 10 p6joration des conditions naturelles
exigeGit désormais une évolution de 12 technique d'irrigation, en vue d'uh~
mDltrise de l'e3u. D~s lors on songeD à l'utilisation du pompage comme
syst~me d'irrigation de façon à 2tténuer la dépendo~ceè la crue.
C. -
L'AMENAGEMENT SECONDAIRE AVEC POMPAGE
(1968 - 1972)
Il d6rivait du pr6c~dDnt pcr Edjonctiun è l'ouvrage de prise
primaire d'une station do pompage, pr6lovant l'eou du fleuve pour la
délivrer au chène:l edducteur (fi9.iJ, schéma 2 b). De plus, les réseaux
...............
d'irrigation et de dr8inage 6tDient partiellement séparés.
A partir de 1968, les 3/4 de la superficie réellement cultive-
ble, couverte par l'em6nagemont en submersion contr6lée, furent recon-
vertis en aménagement secondaire Dvec pompage, surtout dans le moyen
delta. Par ailleurs, d~s 1966, des ass2is d2ns ce sens avaient été faits
sur la rive mauritanienne, notamment par la transformation du casier de
Dar-el-BaIa, initialement amonagé, en 1963, en submersion contrôlée.
Pour ce fairo, 10 br~s mort du Juu 6teit utilisé comme une réserve d'eau
pouvant servir è inonder 10 cuvette d'Hamar-el-Awni en partie gravitei-
rement, en partie par pompage. Lo protection contre les crues du S~nég2l
fut realisée par une digue circu18ire.
L'e2u étGit ~lGv8e gro88 à ~ne
station de pompage. L~ conception fut complètée par la construction de
barrage pour obstruer le chèn21, après le remplissage par la CDue du
Sénégal, de manière è éviter le rotrait total des eoux pendant la période
de décrue. Une autre expérionce mcurit2nienne fut colle du casier de
Wending (1967), o~ le systèmo do pomp~ge, Essez original, reposait sur
le fonçage d'un puits sur 10 berge et l'~levotion des eaux par pompage.
La ncppe phrootique peu profonde, à ce point, devrnit servir de r~serve
Cependant, si co nOUVDCU système constutuait un réel progrès
, ../ ..

~ 55 -
vers l'acquisition de la maîtrise de l'eau, il laissait entiers les pro-
bl~mes relatifs à la conduite de l'eau à l'intérieur des cuvettes.
~~. -LZ.A MAITRISE COMPLETE DE .L'EAU
1
L'AMENAGEMENT
TERTIAIRE ( à DQrtir de 1972)
Ce type d'aménagement illustro la dernière étape de l'évolution
de la technique d'irrigation. Car, l'exporience prouva qu'en ré81ité, sur
les 30 900 ha aménagés dans le delta, un pou plus du tiers seulement
(11()00 ho) était rizicultivable ~ le reste était inutilisable en raison
non seulement de la salinité, mois encore de l'aménagement pr6caire des
unités de culture. Aussi, lors de ln définition du programme d'intensi-
fication de la riziculture, l~ FAC accepta (1972) de financer les études
techniques nécessaires à assurer le mise en oeuvre d'aménagements élaborés
et sûrs. Par suite de l'insuffisance des moyens logistiques de la SAEO,
il fut convenu do confier ce tr~v8il à un bureau d'études français spo-
cialisé, la S.C.E.T. Intornational (Programme 1973/1974). Cette société
a été chargée de rél~tudi8r l'ensemble des réseauX hydrauliques des cuvet-
tes du delto et de remettre à 10 SAEO des projets complets d'e~cution.
Ce fut ainsi que progressivement, on envisagea la constructton de grands
casiers è ma1trise totals.
La nouvello concoption d'aménagement Gst ap~'
pelée à 10 SAED :
"Am6nagement tertiaire" ;; elle comporte "le r6alisation
d'un cloisonGsment ... dense gràce à un roseau de diguettBs, qui limitent
13 dénivelée entre les points extr~me8 d'une parcelle à 0,10met la super-
ficie des parcelles de 3 et 5 ha. Le système introduit la sépa~ction tot~lG
des roseaux d'irrigation et de drainage. L'aménagement terti~ire epporte
une 3ccessibilité commode aux percollos cultivées; il pormet d'envisagor
dans de bonnes conditions techniques 10 pratique de toutes los opérations
hydrauliques souhaitables, notamment de la pré-irrigation et rlesessecsdanl
la mesure où un exutoire permanent ost assuru au
drainage". (69)
. . .1..
(69) P.S. OIAGNE (op.di~.) P. 86

- 56 -
La principale cnrQct~ristiqu8 do ce type d'aménagement est l'or-
ganisation rationnelle de l'intérieur de la cuvette. Le SAED l'adopte et,
~ partir de 1972, olle entreprit 10 reconversion progressive d~s anciens
casiers ~ submersion contrôlGo du delta. Meis los c8siers de ln moyenno-
.r-'"
vAll~e, notamment ceux dG Dagano (en 1973) et de Nanga (en 1974) ont ét6
om~nagés en tertiaire, sans transition. Par aiilours, ~ Gode las Chinois d~·
TaIwan ont réussi non seulement la reconversion du périmètre, mais ils y
ont, de plus, introduit 10 riziculture intensive (2 r~coltos par on). Des
résultats eussi convaincants sont enregistrés à MPourié (Rosso-Mauritanie)
par 185 Chinois de Pékin qui ont signé en 19~7
un accord uvec l~ Mauritanie
pour 10 nODstruction d'un grand casier. La SONADER, ~ l'instar de la SAED,
a également adopté le même système de culture. Ainsi, le bilan actuel des
eménagements sur les deux rivos (tabl. 3) évalue la superficie tot2le ~
28 535 ha (70), ainsi répartie:
Tableau 3 : BILAN AC;UEL DES AMENAGEMENTS DANS LA VALLfE DU
5.ENEGAL
- MAURITANIE - SENEGAL SITUATION FIN
DECEMBRE 19BO ( CHIFFRES OMVS) (unité: ha)
s
:
0
E
L
T A : MOYENNE VALLEE: TOTAL
: PRE vrs ION:
%
E T A T S
:------------------------:---------------:ou 31/12
1976 - :
:G~~nda : Petit~ ~Agro -
~Cr3nds :Petits:
1980

10Q1
o
.... \\,.1 •
:Périm. : Périme :Indus. :PGrim. :Périm. :
--------------:-------i--------g-------~-------:-------:---------:~--------:------
1
:
0
Mnuritsnie
: 1800: 1 466(a~
700
5 305
: 1Q 000
: 53,05



0
0







0



-------------------------~----------------------------
:
t
z
:
:
----------------------------
:
:
:
Sénégal
7 730 ; 1 17!c): 7 520 :2 711
:4 095: 23 230
33 000
69,75
.../ ..
(70)
Chiffre de l'OMVS au 31 décembre
1980.

-
57 -
- A 18 fin de 1980~ on estime les su~erficies aménag~e8 sur la
rive sénégalaise è 23 230 ha~ sur un total de 33 000 ha (1981), soit un
taux de couverture de 69,75 7;. Les grands périrn~tres en formaient les
44,95 %, pendant que les cQsiers de la C.S.S. et de la SOCAS (agro-indus-
trie) et les petits périm~tres rBpr~sentaient respectivement 32,37'% et
22,68 %'
- A la mm me p6riode, en M2uritanie, on ~valuait è 5 305 ha 18
surface aménagée, sur un total prévu de 10 000 ha (1980), soit un taux
de couverture de 53,05 %. LBS p8tits périm~tres formaient 52,85 ~ et les
grands périm~tres 47~15 %'
Do prime abord, on no pout pas f2ire une estimation exacte dos
possibilités d'aménagement; des études de factibilité sont on cours.
Copendant le nouveau syst~mG offro le choix entre doux techniques d'aména-
gemont : le grand périm~tre et le petit périmètre; ainsi la bilan qu'on
peut faire de l'expérience de l'un ou J'outra est déterminant pour l'avo-
nir économique et social de la vallae.

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les pruorès
J
Ijno
évolution
rl:81lu s'ost
produite,
''Jusai biE:n
d:ë'ns
la
concoption techni~u8 du c~sicr, Que d~ns le mode de production,
".insi,
10 r.1lJîtris8 totale dL
l'eiJu,
dite
omènLJgc;m[c:nt
tcr-
ti2ire d2ns
IDS
casiers de
Dogana ct
de
Ka6di,
n'est
pas seulement
10
simple expression
d'un
principe d'irrigation
elle troduitcn
plus tout
un
syst0mc d'exploitation
et
do gestion,
La cF'Dnd périmètre,
duns so version
actuelle,
n'un
pré-
sente pos mOlns encore
des
lacunes certaines,
Après
qucl~ucs é1nn~os
d'oxploitotion,
lus limites de
co type dlom~nag8mcnt paroissent
manifestes.
La promi~re uxp6ricnce d'am~nagcmcnt en grand c~sicr
remonte ~ 1947,
ann~e ou cours do laouelle fut inauguré le p6rimè~
tre de
~i~hard-Toll.
En
effet,
lors~u'~ la fin de la ncuxième Guerrc-Mondi~le,
i l fut
dGcid~ du produire ropidomunt,
sur de grondsssupcrficics;
d'~,bondê'ntcs quantités dl; riz destinées à soustraire le ~~, ..'-:négal des
018(]s [Ji, l'approvisionnement
extérü;ur,
aucun
exemple
de;
grand
p6r~mètrc n'existait encore dons la vallée dus~négal, 2ucune des
donn6cs
fondame;ntùlcs
n' étL:icnt
dons ce domaine connues. :
Toutefois, .~ cette époque, la rizicu~ture m6cLln~quc ovait
d~j~ 6t6 mise ou point L1UX Etats-Unis (1). Pour les techniciEns ~c
10 ~".(\\.S. (1945), l'application des procédés élaborés .sur le nou~
V[;iJu,contincnt
leur
scmbliJ purfnitcment
rGalis.oblc.
Duns leur
cs.,.
pr.ï_t,
lu m~cLlniSGtion dus cultures pouvait
être enviséJgéèi
l[)s tcr-
r:lins uu
"()' Les procéd(s d[~ la riziculture méc:1r.ique iJ\\l2ient été étudiés pHr -fI":.
Rossini,
!lef de lu. sl:ction:
i,griculturc à
l'il F'fice du
f',liger. ·aucoursd' une tournl5c. éJUX
tùts-unis.[!uond
? 0t
oiJ e;xoctcment
aux [tats-unislesdocumentsquc nc~usavons
onsultés ne r:mfcrmunt~s 61(:mcnts d/; réponse.

VGstc:s ;:Jour
,
- l . '
,
cr83w~on
ue griJn:~cs rizières fJcccssibles
flUX trocteurs.
Ils con-
çlJxe.r.'t
~JCJnc un vériit)blo rIcm :.:.'c riziculture ï.iécanisée port;::ni sur
fi -
Le gr~n:.1 périmètre de Richar::'-Toll
Gi ~bli
puis porté à
G3n ha
De
1~4q ~ 1955, an aménagea le gran~ casier ~e 6cro ha
conçu pour 13 première phase l!e l'amènagem[)nt
ccmplet
:.:.'u c~cltCl.
Le premier griJné..~ périmètre :'8 l' histoire :~e lu v211éc
venait
Cllors ,qêtre rÉ,üis6.
J.C.
GIrCOTTIf~O Dev3it plus t3L' _~ire
C]U8
:
Il
por son
gigiJntisr;]c,
l'entreprise rizicole ,'r; Richl'r"-Tr·.ll
rcpr~~Lnte un type 3SSCZ particulier :J'exploitntion agricoJ.c '!oni
lcs
~quivolents sont r,"lT:Js en riziculture" (2).
oprès la gU8rrr..;
à
sur; If,Jf,i1 rt en GUY',[,·IE iJng12isc, s'6tcn~ëmt chacune
sur 5 on~ ha environ ~c terres irriguées ct ~r~in~es par pompage.
Bien que le cnsirr ait
été initiéilement
,!ivisC
en
ljuéliro
unit6s
!c culture ,~'()nviron lson ha ch2cunc,
J.C.
GIf\\COTTHJC' obser-
l'ensl;r;]bl:o -,\\es E'xploitLJtions nor:~-iJmériciJin[;S 'e riziculturE mécLJni ...
Géc
['ont .les plus vastes n'(JttcignaiDnt
que
6flO ha.
L'[]quipeftl8nt
de; ce premier gr2nc' périmètre,
en
r&,llité
un v8J:'itnblc complc~xe hy~ro-Qgricole, comportait
égLilcfilcnt
la cons-
t r u ct ion
n n
1 9 5 6 '-~, u n l! riz cri co ( 3)
à ni c h ë1 r é1-T0 11 •
Cette première LX[li3ricmcc,
cn mntièrG J'amèn2gcr;]llnt
sur ~~8
greJn-_!s iJspaccs,
fit
naf'trr-:: :lu réL:ls espoirs pour la conception
8t
lL; réCl15.sDtion
~c 12 pc;rtie é1gricole de l'amènagement intégré L~U
bos~in (:u Sénégol
: 2)
J. c. G-î,\\ CL~{?TiT.'5"·· -;;-5:: ; P 1 9
- - - - -
',3)
Construite, en
1956, la rizcr:ï_G Je r.icbar~-Toll fut réorg:'Jhis6e en 1971 ct
sa copocit6 fut
port6e à
22[ln:'tjl"'n
(7tjh).
Toujours ,'ans lci .m~ê.c~t{i,ùnc
c:8uxièmo rizcrir:,
rJ'une c:::::péJcité .le tr2v2il L!e
Ciflnotjan(?,stjh),
fut
èbns-
truite en
1Sl67.

.. ;~ ,
".i:. "
:"" ~ '. !.-
TI -
Les grwnJs périmètrrJs ,~c ln voll{;e
f":epone-ll:Jnt,
jl<Jr suite l'CS erreurs,
.surtout
~!o gust~on, ',:
ru lu v Gus iJ
ri i c h iJ r J - T0 I l ,
i 1
f n I l u t
Cl t t [: n lire
q u in z [;
Cl n S
3 v "nt
J ' ont r e-
pr[m:~r[] l'(JmèncHJCï.wnt ~!'outr8s grc~n(!s p6rimètres.
fi purtir :~[;
196[',
en r.1Cl~18 tr:~1;1~S 8t
grêco 2j
l'é'~\\ific;::·tion
un
1965 ~'unL' ~.'igu(; Je pro_
tcction
,le ÙS km,
i l
(ut
cnvis2gé IL; miso en
exploitation
;.~c trentc
mille hcct2rcs c~e riziculture en
gréiné's cusiers.
[.r'Gis,
comme nous
J'QVOrlS souJignu plus haut,
l'"T:lê:niJgement
était
(~iffércnt ,)e; celui
:..1 u
c ~ S 5JT ~: u p :t c h ,'3 r ~ :- T0 11 cne [: qu' i l
ri 1 é t~ i t
P i:' S
con ç u pou r
u n 0
miJ~:ri~,c complète cJ8 l'cou.
Il S't'lgiSS8it
de cuvettes é~uip6es
s r;.l.o n J. i:' -tcchni9uc c!~ la submersion contr6'16c ; né,mmoins, à lu
suite de leur r oeon v erG:lon
en
lit urt i 'J ire Il,
e Il e s
servi r c:nt
:..'[; modèle
il U ~~
9 :r ~ n -J r: p li r 5. mi'; t r es: ' C h~ \\1 2 11 é e •
[ n e f f 8 t ,
J u rJ c l tEl,
con si J é r []
comr,lC rCgion de
1!torrcs vi2rgcs1!,
on
POSSé) aux
gr2n,i cs CUVLttDS c1c
':, part le
granL1
CiJS:ler
JC!
f-iPourié
(f(osso-f",QuritElnie)
situé d;-:ns lé} peutie no:::cJ-est
Liu delt(J mélurit::mien,
les sites c!os
nouvc~ux p6rim~trcs sont situés d2ns le moyenne vall~e (voir fig.1);
i l s'agit
~os c~sicrs du Dogona, Je t2ng8 et du K8~Ji.
1 -
Le Grord périmètre de
D2g~nQ
n6fini
DU mois Jo juin 1969 p2r une mission
Je programme
de
eoop2ri~tion F,'·,r/EIflD, le projet Llo périmètre Q été prCpi::ré par
10 snciét( J'ing6nieurs-rons8:tls
frDnçois,
la 5CET-INT~nN'TlrN~L,
C'VCC l '-sroi::d;(l/lce élu 'rogrélmme Je
Coopération
et
ùe 12 i:issiDn
"ermrm("nt~: de 12 7'2nquc f~ondiéJle en ,",frique de l'rucst ( r' '] r. ri )
..
.
-
' . .\\
Les crG:lits ont
ét6 fournis par la Bi"'nc:ue monrJi21e •
.../ .·

L8 site
du cnsi~r couvre unL s~pcrficie de 5 0' Cha,
5.nr:érés ~1"'''8 un mPiJnL1r8 du fleuve,
en
amont
de 12 commune: ue
:)29 é ]\\'0
Pl 19(J km dL: ~Llint-Louis pur lu fleuve ct 129 km pur le;
route).
~~(j m6on(~ru, si.tu~ à 20 km en Llmont dud81ta, est .1.imité
ou
sud pé}T l~ route uu jccri,
~.Dint-Louis-;:éJtGm.
u·, proj ct pr(~voit, à 8G phcse finéJle, l'amènéJgemcnt Ge
3148 hu.
En
1974-75,
unL: pr8lTlièr8 tronche d'environ
6nr ho D été
och~v(]e. ct ;;;isu en exploitotion. ri l'observation du plon c.le ~itua.-
tion
de J.ln.~;.v.S., ou 31
d~cr:iïibrc 1900, 1925 ha ont été amèn~glis
d
8quipés.
2/ Le ~osicr do tango
,..,
rit U é c
en
Q v 21
d e r 0 d 0 r,
lé' cu V (; t t e
d (; i\\l:' n g Q cou v r lJ une
sl!:;['rr:;.cir·: de
13CJfJ8
he,
Un
endiguement
a
été
rr"alisé pour iso.1.r:r un
ccsi:-,r,
cl 'U;lC surf3ce: c1f:;
1 [-100(1 hiJ.
Le proj8t
2.
été financé par le
~
~:-
-,
èJ ID suite d'Une !;tude d~ fQctibilité effr:ctuéc p2rlc
1

L ". '."
proj ~;t i) fJ U' ;/ f ,', 0 ,
Un8 pr8mi~r~ partie de 650 ho,
dite
céJsicr-pilotl',
2
Ct~
éJ11lL>néJguu ut mise c:n
cultur r;
en
1975/1976.
pour ID ccmpDgne de S0ison humidc
1077/1970, ~35 ho Dnt
(t6 cultiv(s en
r i z ;
pondont
la contre-saison froids,
1;0 h2 ont
6t6 plont~s d8 tom~tc, tanJis que pendant la contrc-s~ison chauJc
:
'...1.."
o il·C
e" e:; dE nOUV8iJU
[~mblov6s Ln riz -
soit
une superficie
totole Jo 736 ha cultiv6s en trois cultures,
i·:nl CJ78/79 },:s superficies f;xploitc:,cs ont
ét·::; 1. il f : .r j \\.~ ure s '.
52? ho ~u total,
cultiv~s cn saison ct en contre saison froid~.
3/ Le casier de ~pourié
situé dans 18 banlieue de ROSSO-Mauritanie,
c~p:rim~trB
d'une sLlpcrficü~ totLle de 4 r 'rn ha 2. r§té financé· etamènngécnF961-
avec l'aide de léJ
~épubliquc de chine Populairu •
.. . . / .. '"

LU cilsier ,-:; Ctc r.us en culture en
197"1-1972.
Un,1 digue
de protection cont:cp J_r<; c;vues ct
le rl~seau primaire ont
;5té cons-
truies en pr~~vision dr:: .l'C:i:li';n2gr~r.18nt
lJlobal
cle
,~rr'n h.~. C\\:pcndunt
dont
cr:" he pour 10 -l'crr,w d'f~tot et 10r'[1 ha pour les petits cxp16i-
,
C~lUSr: ue le, rcmontCF c1LCl J,:J lClïiguE: sellée d'Jrts le fleuve; SI~;n(~J21.
!_C' ,JouL.1.c cuJturG
sc;r~ possible u;Jrès li] misL en service uu borrngc
4/ L8 [osiur de Koécli
J 15 j à
0 n
1 S' 6 i' ,
l L1
~ li GETH fi r 6 a lis CI pou r
1 c
c 0 ml' t c cl LI
S cr v l c L
d' omÈnc:gcnwnt hydro-éJgricolc d.:::;ns
le \\'/2,-::;10 du Gorgol.
Cl
Di~.Gns plus turd, en 1970, les burEaux d'études SCET-
nHEi;['J;',TIC!.J',L et
S:~D[S L'SSOCil:S 6tablircnt .le plon directeur ue la
m:i_sc r-::n ·vc.1.eur de le véJl1~c du Gorgol ainsi' .que l'étudL dl] fucti-
bil:i_t6 u'un
Cf'SiEr uc r:i.ziculturc intensive;
(6SnO ha)
d,'Jns lr3 "0010
en -: r r~ 1_ c k s ;i yb iJ et
Kc: ri II i .
En
1975,
un
proj~t d'un pTl'miGr pliJn d'iJmènaClcmLn'~ hydro-
"cricolL,
couv~nt une superficie de 3fJnn h~ fut étebli p2r J.e:: :--:CET
La même
cnn6e,
un8
étude UE
finë:lncement
fut
r6éJ1:i_sée
p':':r 1<:: ··.~.iH:UC
monc1iGlc.
Le FEn prl:rtait en ch.:=:rge lE: fin.l3nccmcnt
du
c~sicr pilot8 pr~vu d'abord pour 2nQ ha, 6tcndu ensuite è 7~r hG.
situG è
Kn6di
au
confluent
du Sén~gal st du Gorgol,
ce
le terrain
pour 10 misB
en
valeur de l'ensemble de l~ pl~inc du
Gorgol,
d'un pot~nti81 irrigublc de ir oro ha,
... / ..

rn
1 Q 77,
Fi: h2 ont
6tr~ mis en culture
superficies ont
ét( portees ~ 36r ha Rt en 1979,
à cau~c dB le
r(ticencc d'une [Jarti8 du p<Jyscmnat,
2ClI} ha.à peine furent
exploi-
A l'exp§rience,
nUcun
des gronds casiers de la vel16e
nIa encore atteint
les dim8nsions impressionnantes qui uur~ient
ro~rel ~
le giLJantisme ,~e If oncien casier rizicole ue Richnrd-
Toll.
;', port
le~ périmètres ue i;egûn" (1925 hdet de r'1f'ou:ci8
(1n nn hn),
relativement
vastes,
les entreprises p~raissent encore
modestes;
i l s'oqit tout
aU plus de casiers d'étendue mo:'enne.
!_G :3l!p~r.fici8
amèn<:;g(~e
ct
équipée n'excède guère 7re ha ; la
superficie exploitée est
encore moindre,
C8p8nnont,
les mod~lités d'8mènagement
sont portout
!?1.~r.1L:l~olos. fn gén6ral on;] pr.ocf:d( par ét2pes pour la mise t~n
v~Jour ; c'ost ,':!insi qu'il a follu
onze Lins
(de
19411
à
1 s"': 5)
pour
amèncgor le casier us Richard-Toll.
Mais dnns la vallC~, cert2ins
p6rim~tros n~ont pas encore d0poss{ la première tranche,
bien que
l'cxploitotion iJit
commencé depuis quatre
:'.:'ns _Le cos ùu Gorgol~,
~
voire sept
ans,
à i~angll.
En
f~it la technologie du grand pl~rim8-
tre n' Ll pas bcclUcoup varié depuis la p~iocle de création de Richard-
Toll
;
loscontr.aint es t ochniques
et
socio-économiques n '.ont
pas
permis un rythme d'2mèn<JgGment
rnpide.
Ln TECHHOLOGIE DES--GRr.NDS PERH1ETRES
.-
=-'---'-"'--'-
'
L'objectif consiste en
des ~m~nagcments fl~bor6s qu~
assurent
une m<.:>ftrise toti'llo de
l'8~u. r'1<Jis l'équipement néccss2irc
Q
rJcr.F'ndé un investissement
finf'ncier considf:',r::Jble
Le coû't
à
.
..~ --". -"- '- -- _.. __ . -_. _.- "-
l'hectare des terres arn~nQgées de Richard-Toll Q ét~ ~vnlu6 en
1 r;72 pc!:' HlnSCf-I ((1)
à :S[1Ll
000 frs
cf"a.
En
1 C?77,
les coûts -d-r;s
t r ;:) v é": UX Ue mis e env 21t:: u r s 0 nt
r e s p e ct ive mEn t
d e J -3 0 Cl r= (1 C :Fr s c fi]
p;i -hu~t;~D-pour le grgnd p~himètre au sénégal -et ? [lOn.OOl' r c'fa
f j 'HIn~:;H R.D
,,0 5',' cité par P.5~ Dlt"d~,NE P 6S(oP. cit-é)

61 -
pour le cosÎLlrduGorgol,
en ~~nurit2nie, Le coCt <:!ctucl, s8roitcJe
l'ordI'i; de :',5[i(:,ni O F cflJ (5),
En général.
l'amèni3geTilent du grQnd
'
périm~tr8 n Gt6 exGcut6 en
C

ri
rl;~p.8,
avec uU miJtériel lourd;
nt
:lussi,
~ J'instar do cc qui ost en pratiquE d?ns les pays industriolis~s,
on 0
lJti.lise ILl Tilochin8 dr::;01uis les premières ortirations de tr:rrQs-
S;:f,1Cnt jusqu1iJ 10 construction dc;s diguettes ct le pl'3nogc dl~s PéJr-
C811rs.Ce1o,
L:ussi bien iJ Richard-Toll que dons les cosicrs les
pJ.us rCc'ün·t13·~'8 10 v<:,llGo,
~~~ La mlse en oeuvre du Grand périmètre
1 -
L'exemple de Richard-Toll
pour la mlse en valeur,
les techniciens se sont inspir6s
Q 10 fois
d~ 10 conceptio~ américaine des grandes rizières iJ exrloi-
d~
t<'ltion ml5clJnisée,
et
de 1.:3 technique françE'ise de li'] conduite ~
l'88u,
L'r:xemple do la [omorgue fut
surtout profitable pour l'étude
des qUDst~ons relatives iJ llamènagemnnt de petites superficies,
[r:p[;nu:>nt,
iJ Richard-Toll,
lu f2ib18sse et l'irréguh!rité des pluies
rondant olGotoire 10 culture pluviale, i l fallut
utiliser l'eau de
cru 8,
f1 ~: .:t s,
l é1 s 21 i nit é ri e l ' 0 Cl u 0 xi g e a 0 n 1 9 4 0,
l a c 0 n st r u ci ion
d'un b2rr2ge sur la Towuyc,
défluont du Sénégal qui r81ir le fleuve
oU
IGC
d~ fuiers.
[et ouvroge permit,
en bl~quant la Temont68 sali-
no pcndont les étiages,
dp fournir on cau dOUC8 tout le casier par
un
syst~mD d~ pompago,
rcfoulont l'eau dans un canal principal des-
tin6 Q 21i~ontor un système do can~ux secondaires, Le pGri~itre.
rrmfIJrr:lai-t un
casier d'cssCli'
de 63Cl hE! où ont
été étudiés les
f[]çonstul:iltYrole~,. l~ sol ct le choix variétal; sa cr(~''"tion []
pr~cGd~ de ~uclqucs ann6cs celle du casier d'exploitetion de
- --_._---.__.•.~._._---~------------
---------~-.~_.-
(5)
Communication de l'rNVS 1980

[,insi,
l'expCrir;nce de f1ichord-Toll i3 ~crmis dL jUé:!i:r
t8chni~u8~8nt los dispositions 2dopt6es pour l'cmèncgoment d'un
grond cDsior d'un soul tenant, pour leQuel ~ucun8 donn6e nl~tcit
c.
connue nu d6but.
L8 cO~Jption tochnologi~u8 a beaucoup influ~nc:
lu progr~mmu d'amènagemunt des gronds pGrimètro8 actuels.
2 -
Los p6rimètrcs de Dagana et de Kc6di
Ils ont 6t6 conçus pEn la Ll8"me société fr:Jnçf3ÎSG
- 1 t. ~! CET HJT E: 1/J.Tl m~ .'. L_ -
JI n ' est p ,3 S [; ton n an t
donc Cl u C les deux
rizi0rcs pr~sentGnt nssenticllcment le m~mp schéme technique.
Comme ~ nich~rd-Toll,
leur amèncgement a commencé pDr 1Q mise en
v~l ur d'une supDrfici~ r6duit~ (6~O à 7n n ha). Cette prcmi~rH tr~n-
d'un cas~~r 8xrérim~nt21, gr0ndour nature, dont l'annlysc do l'cx-
purir:mc(; pourrcit être très instructive pour la poursuite U8S amè-
ncuo:.Jrmts,
en permettant en particulier d'éviter les crreurs con-
n u [~S •
Le programme d cnsDmblo consiste d'abord en l'6dification
'
d 'Unl~ eJiuue de ceinture protf;guéJnt le p~rimètrc contre les plus
hout8s coux, tout
au plus en fréquencE centennale.
Qn divise ensuite le c~si8r, ainsi dClimit6,
en petites
unit6s hJrJrCluliqu8s inc:r:pencJontes
(fig.1~ 8t 13') qui conduisent à
pr~voir, outre l'endiguemont rr~cit6, le façonnement d'un rCs82u
d ' i r rlg ;:; t ion et d 1 un r Cs F' a u d 1 (] S S 2 i n i s S 8 m(; nt.
'_c résr;au d'irrig:~tion est olimp.nté par une ou plusiBurs
jus pu' l' n t êt [; cJ l.; s pris 2: s.
ri in!", i, p CI r (; x e mpIc le c (1 siE' r cJ i: Tl ij 9 8 na,
c.~.oiso~~ ~ c:n trois secteurs ind~p8ndants, comrt8 trois stat-ion"s·
do pODp2g0
; par contr~, le c8sicr du Gorgol dont la suporfitio Dst
"
.,
(
h )
rncorc ~H~Ul~~
70~
~
renfErme une seule stDtio~. [elle-ci p.st
dotee de ~ot8urs 61cctriquos ~lim8ntés par le cbntralb ur~~iDb:
elle diff~rc en cela des stotions de :1i3gi'lna dont l'cntrGinr:mcnt
des po~pes cst obtenu QV8C d~s moteurs diGsel.

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DU 'PERIMETRE
,1\\ 7aüha
S~ct~ur
SurFace non Qmenage:~
Mo rigot
• •
1

I~
utllls~comm~ r~s~rvoll'
f~
d~ lominog~
- -
Canaux
270 ha
Coll~c t~urs
..--- Limi t~ d~ s~ct~urs agricoles
-----
1
echelle 1/50.000
ker b;ram
OBogol
.-========~~~~~~~~::::- .
====.
~~
~

r:::nfin, .les deux périmètres renferment,
ch.-cun,
uc"s
ue In rizië::rc.
complGt6 p,u l1r-·ux réservoirs d'8Q~ :
~u sud-est du c~siLr, un anciEn lit d'un br28 du ê,CnCg21
des bUB0 in s en irrig~tion des parcelles consncr~Ds ~ ln polycul-
tUTC.
Aussi,
en s2ison sèche, lorsque les CGUX du Sénug31 deviennent
s<JIC'L's
2t~ pEU conséqurnt, impropres à l'irrig3tion, l'eou c1Guce,
pompGc ~uparav2nt et gQrd~r; en r{scrvD,
est
utilis8e.
ni:lfjlS
un
uutrc sLctL:;ur du
cf:!sicr -
le secteur
(/,)- le
r(survoir joue uniSlc uussi importunt.
rI doit
garder on r(s;;rve
IL S C ClU x exc Gd e nt r.lÏ rf; s ch;
rh'2in age.
rI cloi t
é g al[;fll ent
SL rv ir
à
cm mC1fJ 0 r. .;. n cr l ' r~ L] u cl 0 u C L' pré ll~ v L: c dur 8 s [, r v 0 i r, u é cri t
si h 8 ut, pou r
12 restituer rJnSuitl! au sl:;ctr:ur sud-ouest du c2sier ppnu.-cnt lé!
pCriodr o~ la sQlinité excessivE du SCn6qal interdit tout pompage
ù cet erluro.i, t
(fig.
1"4) .
rOI'
ailleurs,
à
Kaédi,
la basse vall~8 du Gorgol est omè-
n " Cl é r: P(J Ur
r mm El 9 0 sin 1; r 1 F S 8 ;:; U x ci é! r ui s s c 11 c m8 nt
q LI e cl r c: i n [] l f; cou r s
sup6rinur ue ItOued, les CDUX de crue et
encore 18S eaux us6es pour
une r~utiliGot~on pn contrc-snison. AU confluent avoc le S6néaal,
un ouvrDge à vannes est mis en place pour obstru~r le Gorgal.
Il
nst b",isr.6 à la période de décrue
do façon à
éviter Itucoulsment
natriJrcl ùes CQUX de J.'oued' d::Jns le S6négiJl.
Cotte réserve,
oinsi
constitu~8, est rcli60 à lu station par un canal souterrain qui
pnrmct une inond~tion arûvitiJire clu casier,
n'une manière gCnCrale,
pour la conduite de l'ROU ~ J.'in.
tCriDur du cDsior,
stations et r(scrvoirs aliment8nt d8S c~n~ux de
rJiff{rcnt[.:!s t2ill::s dUSSE:TVéJnt plusieurs unités d'irrig2tion.
IJn
s~uils p~rtit8urs
fccilitc le distribution de It e2u •

FI G.14
LES RESERVOIRS
D'EAU
DU CASIER
DE
DAGANA
SC~(~tf~llr
Ji
;1/~ ~ r:1y~
/,/ ~ <.;~( D
S4'(' t
/I/COLLEC
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PRINC,TEUR
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r ~ s ~
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...
~~VOrrde
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a mr na
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.
9~
~g~

L'CivoJIII:.ion
du
!]riJncl céJsier
ost
reméuqu:::ble non
sc:ulemunt
pot l'am~liorntJnn du sYGt~me· dlirrigDtion, 'mnis encore ct surtout
,~o.lt.le m-:illcÇjtJ. )l C r uis fiichard-Toll (19/:5), le découpLl!]C r:~tion;...
nol ULJ cesier on lil·:L:ï.tus s,upcrficies est
une préoccupntion
COIïS-
tonte de 118IïC,,-,iI'I"IIIH:nt technique.
i~ !(Ol:tU r.on:~W Èl Dagcna, le casier est réparti en secteurs
constitu8s eux-Illftllll; dlunitCis d'irrigation.
ilans chacune
cf:~.l18s-
c5.,
136
fJ;-,rcell n l:i t:wnt rcgroup68S 8n qUêJrtiers à. l'intérieur dcs-
qU8J.s.lt eilu cst i1.1.n1·.ribu6e simultanément. Du point de vue hydr2u-
c.-J1l'nurier sur lll'", imporL::nte superficie
(fiQ.
;tr.:ns J' I,nul)mblc,
i l s'agit
d'un maill"ge large
;
Jes
pnrcelles sont
r.lllll'::ncQr':es compte tenu df;s
féJctcurs physiquc:s ct
sont
souvent
inéqalon,
1..88
<lmènlJgemcnts sont
rC,ùlisés pour
ûlimcnter dos
uni'cGs ue 3 ÈJ ,1 lil:Jf.:torcs en génCriJl.
[es d8rnières sont
p12c~cG
hori.zontc,lement
"'!lur 18 riz
(6)
at
8n pente pour lapolyculturc:.
Le pr Jllr;:i.p ccl' ir r ig Lit ion pr(~voit
un e in di vi du alis"t ion
cl 0
1.'-' con du i t C l'Il}
J. 1 Cil U à 11 [~C h e 11 e d c L:~ pLI r c rü 18. f., in si une p û r-
cl8UX Qutrus,
p:ll'
rlns d~·C.'ucttes. Un r(soilu dL pistes sccon':"ires
perrnet
un
ClCCè3S
fl'Ir.::i. .l.n à
18 p:JrccllE:.
fn
pr[1~..1CIlJ!:, si ces unit6s sont très f,:,vorélbles àla
probl~mcs pour cr(ur une structure d'exploitation r2tionnellc,
i\\ tit:rn dl'; compr>.'f·/I:l.snn,
les c::JsiErs chinois de 110sso' (r:pouric)
et
de SGdG pr6SI"Jlltnnt
un TIlLlilL:fge plus serr8.
On peut
[goIr'TIlcnt
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cit8r [,n exem;J1n,
dnlls un8 moindre mesure,
le :c'asicrdcl'J2nga où lé]
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-:iC~:-:-;----:[-C:'-~----:- --i--+---:-- --1--' .1__:---I~~-r- ,~-:-I--.-- f----c-:-C-:1-.--+:--:----'----·1--'--- --c'-~1~-c..·--1--::.!.'..-J:......:.l_~--l '-';....-!
·-t-l~~•..ig+tj••• i••••.••L~_j-iliJiii±E1d-8±±j-. .l+;+J~·I'irl.:· •.i

pQrcell~
Ju rizi~ro n ' oxc0do pos 1,3Q ho ; l~ p~rc~118 moyenne
ost Ggolc ~ n,50 h6. Li;-l'incliviclualisntion de l'èxploitotion
Elst
fûc----:Ue et
t ont ont c.
Nous devons ~ J. HoèHET, sociologue, un rapport qui
aboRde dons ce $8nS ;
en effet
i l trouvEl qu'"un mail12gEl serr6 .
,
.1
l '
J I '
)
1 "
~-t ~
~
l '
~
·m;
u~
__
;Juc:ce pGr ur; .cr<:u.n,
comme ceJ_U1 qU1 (J l; e reD 1Sr.: sur
1'2i.l::nl'C;8ffi8nt rie rwouri{;,
permet
(une distribution desexploi-
tutions ~ ID demande). A l'inverse, un maillage plus lorge r risque
de rendre difficile sinon impossible le découpage du p6rim~tre en
petites exploitations autonomes ll •
(7)
Dons les cGsiurs de T)2g2né3 et de Va6di,
dont lu maillage
est large, 12 parcelle est
autonome sur le plon hydraulique ; mois
0110 est si vaste qu'olle est
attribuée à la fois à plusieurs
mGnoges._ A priori l'individunlisation de l'exploitation semble
~c(Jrt60 ;;l'cxploitnti~n collective comme mode d'exploit~tion est
quasi in6v±tcible.
A Kaédi,
pour tentor cl'otténuer ces dispositions g~nontes,
on Q procéd6 depuis la campngne 1973-1979 à une reconversion dos
~r2ndr;s pC\\rcellcs en autant de lots d'un dt;mi-hectorc rJue; possiblœ.
Les r6s~ltQts no sont pastr~s diff6rents de 12- premi~re exp6rion~
cr,
~ui~1ue dos diguettbs no sont pas élevées entrœ ces nouvell~s
unités L1'exrloitation.
A DiJgana,
comme ~ Ka6di,
le m3illage,
dans sa concuption
~ctuelle, influe fortem8nt
sur 10 probl~mc foncier,
sur ~n ~trut-
turc cJlr3xploitation et li)
"'/
gostion.\\ n'une manière générale,
ln
techniqu8 d'amènagement
du grand périmètre a beaucoup ~v~lu~
n6nnmoins l'obj~ctif fin31 resto encore à atteindre, ~ sa0o~~
l'orlJanisation rationnelle du l'exploitat-ion et
18 moîtriso-com-
plèto de l'onu.
Les contrQintes dons ce dOG<::ino sont réellp.s_ ; à
pnrt
Ins conditions n<:'turellcs, elles sont contenues d~ns 'l'exB-~
cution des trnvaux d'oTilenngemont et
_.-----
dons le principe d'irrigntion~-
.--........-.---_._--. --- ........... --_.------_..:..._---
------~------_--.:.:....~.-
;..J-/-.-.----------':'- ..--:-~

-=10
III ~ Les r16~s Jo l'irrigoticn
Les contré1:i-ntes Èl 1:-:; maftriso cJl.i l'oQU sont princip,,le-
munt
de rkux ordres
1- Les conditions nvturelles difficiles
[n saison sèc ho,
le s f ci b los d él:: i t s à l'en cJroit d [; 1< 2~cJi
ct la pr~s8ncD dleaux sal6cs à 12 hauteur do ~3gDna sont des fac~
t(]urs limitutifs qui compronlottent
sérieusement la mûftrisc d8 Ilo8u,
=n effet ~ ln faveur de 10 s6chercsse conternrorainc, les
d6cru~s sont
dovenues porticulièrsmnnt
précoces,
le débit d'étiago
nlest.plus suffisnmment
soutenu pur 'los apports de 18 nappe phrén~
+ .
~:)..qur.,
8n baisse,
Ainsi à KaGdi,
de mars ~ juin, le fleuve 56n~gal
e~t ~ son niveau d'6tiag~, L l 8tiogo absolu est
très f~ible :
0, g m3/s,
L'ecu douce existe mais on ne peut en disposer sdffisam-
ment ni pour une campagne de contre- s8ison,
nl pour lancer une
campagne de saison sans nttcndro 12 pluie ou llonde de orUR.
L'exh;-,ure des eaux du fl[;uvc 5én!Ggal est alors difficile,
sinon
irr6nliscblb,
Dans la dGuxièmn quinzaine d'avril 1978, i l n'est
rest6 des r6sorves du Gorgol qu'une poche d'eGu
: la sitUction
sIest
l~g~rD~cnt améliorGc en 1979, mais l'eau disponiblm n'a pas
_ permis l~ mise en culture d'importantes suporficies en contre saison
-~ peine 15G ha au total. - pour los deux campagnes de soison s~che,
l,
Dé'gé3no,
le problème 8St d'un [Jutre ordre : la fort e ~
teneur en sel interdit l'utilisation des eaux du fleuve ~our l'irri-
·gûtion. :'ourtant, dons le passé,
cJiff~rents observateurs remor--
qu~r~nt qLD ln longue s~16c niarrivait pes ~ la hauteur de l'escale,
sinon qu'e].J.e n'Bff8ctùit
C:U"UitlB faible pEutie du fleuve è
cet
endro_~.t
:'.insi IIp,n
17'~C1,
(',ciClnson,
g60grarhe et natriJrElliste: signale
une s=lure des eaux jusc:u'~ 12n km
en amont de Suint-Louis. ,.en
1833,
le naturnlisto,
:.J(f'J[!TET
qui herbolrise autou-r du lac constBte
que les ~l~phants viennent boire à sene,
· .. / ..

t,Y
fl~is en
1~<S LEC.\\RT qui poursuit des es sois ~ nichArd-Toll r8~8rque
que lcs.e~ux s~lées y Llrrivent et entr~nt'-cJQns le loc (C)
;
de m~m8
Depuis ces cinq derni~rDs ann~es, le biseau sa16 d6passe rGgulièr8-
mont ln villGgc de Boqol,
au suo-est
du c~sier irrigUÉ, intermisont
cJ6sormeis tout pompGgc ~ la station B.
dont le site,
au
sud-est du
casier (fig.-;?),
êJ
étC: choisi
en un endroit
supposé très peu etteint
pur l~ l~n~ue sêJl~o. En définitive cette contrainte naturelle fJer-
turbo rGguli~rcment le cnlcndrier cultural ;
le bras mort du
fleuve,
conçu comme réservoir d'cou douce,
n'a plus une granoe utilité dès
lors qu'il ne peut plus &tre rempli en saison sèche.
En principe,
l'eau conscrvGe dans le réservoir Llurait permis de terminer lu cam-
fJ"gnr: de contre-suison ct meme oe commencer
la CQmp<::>gn e de S.:"lson
en L\\tt(md~nt lCl prm.. ière onde de crue.
f'1cds quond l'02ù douce n'est
pnc diGponiblE,
i l y Ll beoucoup do difficult6s.
par exemple, fJcndDnt
10 comrogn8 de soison
1977
:
sur les 10Q2 ho emblavés en riz,
seuls
6 ('5 h[J ont
t:t-{, r:':cclt Cs en fin de CL3!:1 p~gne
; 307 ha sont dGclarés
sinistr0s.
L~ ~oison tiont du fait qu'ou dLbut de 10 csmpognc, il
y D cu lcvGe sous pluie mois l'entretien a ét6 difficile ~ assuror:
l'irrigLltion ~t2it en affût impossible p~rcc qu'il n'y av~it pas de
rt:servc.
d'ecu douce: dons Je cosier et
qu'~ C::luse du retdrd Lle la
crue,
l~ bisD~u salé 2 porsist6 plus que d'habitude - c'cst-è-dire
jusqu'[)n fin
juillet
Lü contre-saison de tomate 1970 éJ connu
(~gLJlcm;~nt les m~Ds difficultC:s : la longue sé11ée est orriv~c pré-
coccri~nt d~s le 15 mGrs et SD p8rcéoe été si profonde qU8 los
pomfJr::s ù'exhélure de toutes Jos stations du cosier ont baignC LlQns
l ' l~,;U scummre. Le pomr.::ge fut interdit.
En d~finitive,
dons les deux périmètres,
en matièrE
de
m<Ji"cri"c dl; l'cou,
on n'B l'OS encore pallié les t:ffets c]u:'; fil:'\\J'iois8S
conditions naturelles,
et garonti DUX plantes une 01imcnt2tion
pr.rm2ncnte 8n cou.
--------_._--- ".- .--- .--_._---~----
( C)
! 1 s' ,J g i t
du Lor: cl e Gui Gr s
( ~) T~ CC il ,'. J r~_ "1 () 9':, P. 0 1

JUsqu~~ pr6sent,
en d6pGnd encore des pluies et
de 10 crue
et

Cl rn s si,
Ll n C! su f fit
ras -d e 1Jr ~ l e: v Br l ' lè aU du
f 18 UV 0,
i l
f Cl ut
Itùmen2r à trJmps et
on
qucmtitG
utilD
jusqu'à le:: pElrcelle.
rI s'c:git
.Q.e
at'lL: condciJite: Ge l'l~au qui prl~sontc (lussi dus lLlcun[:s certElinlè8.
2 -
L~ conduite dE l'eau
rI est
évidlmt
qu'il Y c:: dE
réellos di fficult6s d,":}ns ,',tèS
or~ndn pfrim~tres à assurGr J.o fourniture de l'cau jus9u'au lit do
Sl~m[;nC[;S de 12 parcDIID.
I[')s pûysans sont
ombarrassés par l' Qutomatismc des éléments
princip~ux de llirrigation, comme le module à masque,
les partiteurs
etc •.••
;
il) les considè:nmt
plut~t comme des obstucles. {\\lfJrs ucvont
Jti.mpo~Jsib--tJ.ité d'nvoir l'eElu à la dcmEJndc, ils ouvrent les l:cr:::::ns,
612::vl;nt
dlJG
berragos uuns les canaux
et mé'me Cussent
des digues.,
D'autres sources du préoccupation
sont
relatives à le:
mouv21sC exécution
des travaux
du réseau
:
Par exemple,
au
Gorgol
une plGthoru do Ce:noux juxtaposé~ dans un espace réduit est
souvent
ln c~use d'effondrDm8nt
de talus,
Aussi,
pendant
la saison
1977, les
cnc::::drcurs tocnniquc;s ont
sCJuvcmt
v8il16,
~ tour de rD'lc, jusr:;ue
t Qre! d::ms 1<] nuit
pour pr!~v8nir une éventuelle rupture de digue.
( l n
aussi
[lst
inf,6ril;urou l i t
do G8n~nCB de 10 p~rcclJ,c, ou encore de mQuv~is cEl~gcs d~ns ccr-
t~ins ouyr~gos à seuil, rendant difficile l~ submersion gravitnire
dn Ja ri7~~rc. 1 e derniRr probl~mc, et non des moindrcs~ est
consecutif ~ la mauvaise qUBlit6 dE la porcsllc.
Dnns l~ ri~i~rE; ln
qunlit6 du plAnage est tr~s import~ntD. Pour des pur~ellcs dont la
supcr-riciEJ peut
ùttcindTC
3 h3 5::,
comme: c'est 18 cns à
Dogon:: et à
!(Qr';cJi,
lu pl<JniJg8 initial,
en
gén[)ral
foit
de
fr:Jçon, m6conJ.c:ur:,
est
e s sei. t i LI,
[:1.' cl éJ n s
l 0
c r: sic r
cl 1
1< CJ r:: Ji,
l D q U ~ lit 6 du p l iJ r. 29 cd e
cert:::_~_ns sect8urs ust inélclmissiblc à la r~cf'ption. La tolér,mcedc"
ID punte n'est nullement respectGe.
De meme que dans lE
secteur B
... / ..

dr~
. l
1._
Dst pr~ti~ucmcnt impossibl~ dB f~irc ~ntrcr do J.'c~~
chns c:~T'I::"iilCS p'Jrccl1l~s : une crl'cur topogr::JphiquB fêlat
qUL
Jr;
J.' urros:lgc pLlr grLJvité devient
~uosimcnt· irr(:nlisc:bl13.
[n
sommu, les progrès techniques sont incontcst0bl~s
toucufois,
11[~ffic3cit~ finale du syst 2me n'est PllS L:viLi;mte. Les
innovntions sont encoro confront~es ~ 10 r6sist~nc~ du milisu tr~di
tionnel paysan. Sur le p12n de l'organisation de la procJuctinnct
de 10 gestion, un probl~mD d'Ddaptobilit6 desnouvcl1us struct~res
sc pose
ClUBSi.

CHA PIT R E
II
.-
- 0 - 0 -
. Il- E
S._y. 5 'f E m E
8'E XP LOI T A T·I 0 N
-------------
~n 8 Qssist~, ~ KD~di comme ~ Dagano, ~ 12 substitution
d'un
systL'mG à un
2utrtJ.
i/],üs les paysans,
en pûrticulicr 1[:3
propri~tDir8s terriens,
sc sont
fc:rouchemont
oppos6s à t8ui
chon-
gemcnt.
En
dehors un 10 sGrie d'obstacles d'ordre naturel ou
d'ordre historico-socinl., 'l'hCritegc cie lu structure foncière
û
constitu6 un
frein
mojeur ~ la mise en sorvico du progrvmmc du
- r
il.!, iHJU\\j[1 1 :: TEî~Ur, E FCHJC l En E .-
-i.-.-
;\\ ID su i t 8 do l ' int ervcntion de fi nut ori tG s
odmini st rQ-
tivcs ct politiques on
~auritonie et BU 5Gn6gBl, une nouvelle
structure foncière
a
Gté Gt:::1LJ1ie ~ I<ûédi et È1 Dagé:JnLl.
Ccpcnclont,
ln politiquo
foncière,
mü]ux élClb--orée
au
sénGgol,
8
permis d'évi-
ter IDS problèmes qui
ourQiGnt
pu
SB
poser avec acuité dons 10
1
périmDtrc de DagonoJ
T~l ne fut pas le cas dons le périm~tr8 du
Gorgol oD une situotion difficile
ost
jusqul~ pr(sent cntrutonue
par les oncions propri~tDir8s terriens.
Î',insi au SénGgal,
ln loi n [)
6.1-/.6·de juin
196( d6cJ"r8
domaine nEltion"l "toUtElS los tor:C8s non
classées d2ns le dom~ir.c
public nor.
immatricul~cs ou dont ln propriété n'2v2it pas Ct6
transcrite à
lé:: cons,;rvc:tion Ces hypothèques •.. "
Lo cuvette de D~g2n~ tombe sous le coup de cette loi,
d':-ut:;nt pIus qu'un U8crlt -
nO
72-1393
du
6.12.72)
-
12 dGclcrc
s(;nc:gQl~::i_s qui, pur l' ;;rticlc 2 du m~e décret, En confie l'[;xploi-
tûtion ~ 10 SAED,
en
vue de 50 mise cn veleur •
.../ ..

75 -
C.cpr.ndùnt,
en
:1ùuritonie,
on respecte
encore,
8n m;:tièrE:
de tenure foncibre,le droit
troclitionncl.
L'Etnt
ne
dispOSE pas
encore dis moynns juridiquLs de sa politiqur
foncière
:
i l fout
pouvoir (l'exproprier,
i_~ ne r8stc iJUX Qutorit6s m;,uritCJnicnncs qUl':,
12 possibilit6 d~ convaincre les p~ys~ns de c(dcr,
librement,
leurs
tur~cs pour q~US8 d'utilitC publique.
En
gCn6rol cette situ~tion
a
cngnnclr~ drs probl~mcs complexes qui, du reste, déterminent le
conflit ouvert
qui existe ~ Koédi
entre les ~randesfDmillss tDrrie~-
n'-~s et l-rlS pouvoirs publ:es."
::n g~nt':rnl, on :.:> considr~r6 les terres riches du \\;18310 comme
10 domoin~ 8xclusif d'une minorité,
au
dépens de tout le reste de la
,
J '
popu._.:Jc.1.on.
[ms derni8rs
sont
des d8f2vorisés dont
la survie dépend
de la possibilite d'exploiter ces sols f8rtiles
;
i l s
sont
bbligés
de pLlyr:r l'usufruit.
f'IGme
l'appropriation
des e3UX -
une p2rtie du
cours du
fleuve -
confère
dds privil~gus ~ unE partie de ln popu~a-
tion
au
rJétrimc,nt
de l'outre.
Lr~s membres du cl[1n ~"BE11noobe de I(ûédi
sont
c xeIu siv omcnt
les LlY,Jnt s-dro i t s
sur le cours in.f6riour du
Gorgol
~pclC rut~ k a'..!ol. [8 que cc rt i fiE: dès -19,'17 le [omm<:ln d ont du corcle
du
Gor 9 0 l ,
!'i •
P L' UL EY ,
" •••
la coutumE
qui reconnQit ••• iJUX Joopbe
leur
C';-]t6riorité à
l'instiJllotion
au confù.uant
du
Gorgol :et
du
sénCg81 . . . ".
C'est
ainsi
qU8le monopole d'un
secteu-r, aussi important
de It~conomi8, la p~chc, Je6r conf~r8 do vCritobl~s privilègG~
soc_i.GUX.
/\\insi,
Jes dét[~ntcurs c]'8pan2ge sont,
certes,
préoccupés de
10 dépossDssion matérielle
oe la terre mais Cgalement ils sont tr~s"
srmsiblcs iJ la perte de la
notoriété,
du droit
de ri?giJrdqu ' i l s
ont
cu
sur l'exploitation
de leur clicnt~le. Les appr0hEn~iDns
qu'ont
pu 18s propriét~ircs de l<aL~~i ont été très t6't traduites p:ar
.,"
<
.-
l
"'." .',
C.J. ,
. . . ".
' .......

7~ -
10 crC,...tion (!'as~ociirt-ion des r.JrL'nGfJs familles terriennos du Fuuta
et sa rJCcl-::ration Gi-:J:';rès P2TUC ù~ns le ~uotidien r~ris-Dokor uu
2 j u i llet
1S' 5 :;
n
fjLJt.~m
Chez les
pro~riGto~rcs coutumier5 ot cultivateurs dB 10
vallee du fleuve.
.
L'i]ssociotion des propri(;toircs coutumiers et cultiV::Jteurs
de la vL!llCe cJu flouv['),
rCunie en cClnCJrès à ~-iiJtLJm a (;mis les r(;so-
lutions suiv~ntes :
,
L'ossociution,
consicCront Ljue 12 vallGe du fleuve cons.-
titue inc1C:ni,n)J1r:mpnt 18 grenier ùes inritoires ùu S{n(;gal et de la
~ouritcnie, c0nsicGr~nt les richesses admirables du sol ~ui ne sont
r:cas encore rros:J~ct ~os et los r6sultcts futurs qui découlent de . .
cette prospection.
=onsL1C:r::1nt la fertilité de ces terres et
les ~
r~sultats concluunts c;ui ont CtL': enr8gistrés n tous les essais ;
,',r:-ello les gouvernements du sénl~gé:il et do la ~'ié1uritL'nie
~ perfectionner les techni~ues agricoles afin J'améliorer le standing
de vie des P00u12tions riveraines ["Jour aboutir à l'implantation
d'un paysonnat ferouchemont
attache à ses terres ancestrales
cons:i.~JGr~~t los résulbJts positifs obtenus par le gouver-
nement du s(nCgol en co ~ui concerne la tr~s procheine mise en Va-
leur de 10 vGl16e du Fleuve 5CnC~al, mise en
valeur qui n'est pas
heureusement s~b~rdonn~e aux tr~tcux du barrage d~ Dogona.
ConsidGrQ~t l'objectif politique et Cconomic;ue de ce mé'rne
gouvernement 00 00 qui c6ncerne le d6velo0pement d~s cultures
vivrièros et
2utres, plus rentables que 112yr~chine
ConsiJ~rant les difffrents qui surgissent choque jour
entre proprietaires et certains arrivistes qui,
sons scrupule, on~
tendance ù s'appropri:jr indU'Tnent des tp.rres qui ne leur sont cédées
qu'à titre de culture et dont ils ,n';:,cliuittcnt mé'me pas les droits
d'exploitation
-
[onsi~:~r.::lnh ~ue les 9/1[~ ue ces t-erres font l'objet de
jugements Jont les plus r~c8nts dotent cle 1ngD
ConsiJCrant que les autorit6s frnnçoises ont toujours res-
pecté lu pro:niét{; des:::nyants-droits et les
coutumes qui s'y
at t ëlcn ent
d
flet en g:l<r e certcins fonctionnaires subalternes qui, par
leu r
i g n 0 r un c e 0 U P éJ r
esini t
cJ e lu cre,
sep r ê't en t è \\j jeu des arr i - -
vistes sous le pr~texte follacieux ~ue les terres appartiennent
Èl
tout le monde
Rappelle ~ue l'association r6guli~rement constitu~e et
reconnue (rfc~Qiss6 n r C71/ArI du ~.2.56 de M. le Chef du terri-
toire J.r~ ~(:nGçi~i'nr 3!'1;~ du 23.2.1956) est prête iJ intervenir
Èl
chaque fois q'un membre n Jour ,de sos cotisntions est en diffi-
cult é: 'l
(1 c:'! )
['lis ë:'U couront des projets d'omènagement de la vallée et
devant la m~nace Je l'arplication d'un nouveau syst~me qui leur
serDit défavornblo,les proprietaires torriens ont essay~, par cette
lettre, de justifier et de dCfendre l'acte de propriét6 avec tous
(10)
Lettre cit(c dnns la structure foncière aU Fuuta tooro -
BCUïILLIGEJ, or-cit, p T30

.-.::';.
71'
les ~v:-'nt~ges ouxqurüs ~il donne cJroit
l\\ U S si,
bi en que co li sen t ;] nt
ur:icnt. PélS Llcceptcr le prmcipe que 1I1 es terres 2ppLlrti:~nnent à
fi
l<o6cJi en 197i;,
G.
CIfJ ,'1ilItj5E,·,
cJ~ns son rupport socio-
10giqu8 sur le p<:::rcellniro du Gorç101,
il
bien cJ~~crit les pr(occU:-:C~:L
,
tions des propriétoircs :
Ilrl oppiJroi't
que les difficultés susci-
tees ~or les propriGtoircs
avant que se rGDlisc ln phase topo~
gxophiquc d(; la mission du p''Jrccllo.ire vient (lu fé-,it qU[- le lien
socio-Gconomiqu8,
entre eux ct 185 cultivoteurs,si 18G turres leur
6tcd.imt enlevées ou mé"mc olles Ctnient "mput6es,
scrcit offClib.ti
sinon d6truit .•.
Les propri6tcirBS <Juraiont tout~~ perdre, tcnt au
point
dr~ vue' l2conomique 1
(los r8cevonces)
qU'éJupoint oc vue de
prestigo Goci=l et du respect qui leur est marqué en tant que
ropr(sr.nt~nts des intér~ts mùjeurs du galle dont ils sont les
Chefs,.,
lJ:s propriétaires no peuvent
dE
go.fi:é de coeur envisGger
quP. luurs 'lncicns cultivuteurs puissont
se détacher d'eUx et clcvicn;.,.
ncnt
Gconomiquement indI2pcncJiJnts.-"
(11).
pc161n e s ' ils n c
peu ven t
9 () r cl8 r
Ile nt i ère pro p r i 6t é de G
torres,
les ~ropri6t~ires veulent en contr~ler lrusa~c, selon lu
coutu~Q. Au sGnGgal, l'objsctif de l~ lo~ sur lü-domaine'~
notionnl qui,
en rCquisitionnont
bu profit del'[t~t Ir cuvette de
D(}g~no, met en th~orie tout le monde sur un pied d'6go1it6. Une
telle loi de d6mocrotisDt;on n'~ p~s nncore 't
-
~
u
u
~
e ( votée en MDurito-
nie. Fa:rce
".J.."
l
,

[J
r21.8
CJ'env~sGgcr (Je s
solutions négooiées où les
propriGtoiros ont posG~dcs conditions trcduisant leurs principDle~
pr60ccupctions.
(11)
G.
Clr(\\RIS~E :le 3e, p 11

78J -
B -
Les
solutions
L.e procéuuro cng,-::gGe pour rr'~sou~lre les contrcdictionE:
entre los Gxigences
socinles du nouvoQU mode de culture Dt ID
cout unw di ffÈ'-r Dnt cr:;pcm cJ '::"nt d 8 Do:- 9 nn-:: Q Knédi.
r·1~,i s, pou r
~;voi r d8~Q
pGrl~ dr.: l'r:pplicé!tion do li'J loi sur le c.!üm,~il'1lu .nciioncl èJ DrrgGnn,n,rus
ne reviondrons pas sur ce ch~pitro qU8 pour ~nolys8r 10 trr:nnfert dos
terr~s Jons ID dite lO~DlitG. Por contre, los problèmes pDrDiss~nt
~ntirrs à ~o~di et rcv~tont enco±e toute leur import8nce, tnnt pour
trouver de justes procGuures d'expropriotion que pour rroposer un
modo do distribution dos terres qui convient ~ tous les p2rtis.
1 -
Les proc6durcs à
KDédi
En MauritaniE,
en l'(]bsunce d'une loi foncière les ~utorités
ont C;"l;é omb,~r~sséos
por Ir: ;:roblème d8 l'expropric-tion.
Jusqu'iJ
prGsant llEtot
0
da engOQ8r des négocintions.
A nosso (MPouri~), foute dl~voir indemnis6 les rropri~toires.
ot molgr( 10 promesse qui leur 0
6t6 fDite,
l'Et~t Q reconnu [)UX
communcut~s vill~geoises rie JEK et dlUL~AT-buu-eli le droit cJo cul-
tur~ SUT. respuc-civemc)n-l; 30 'l, et 20 %ùe toute superficie [1r:18nngée
et 15_vr(e PQr 18S cmènllgistes chinois.
A Ka6di, cette pr2ticue fut illustr6e par les transactions
suiv.:-lntes
Les MBalnnobe,
un clan de KD6di,
aurait déjà vendu dRS
terrRS ppur 10 mise en plnce du CNFV~. Ils Qur2ient égolemnnt passé
un contrnt.;:- ce locction aVOc
d'essoi
en
sorgho.
D'outres,
pour. ln conGt}û6~iLO~du'ccntru frigorifioue de Ka6di
(12).
(12)
Si nous no sommes pos en mesure de donner 18s dates pr(-.Clses,
de
ces trons~ctions, nous pouvons par contre avancer avec certitude quo
tous ces projets et r(:;aJ_iS3tiDns qui en ont été les mot5.fs ont été
opérés l\\nns 108 années 1~7C.

7J
Deux copropri~toirDs ov~i8nt Dli~n6 ces torres ~ l'~nsu de la
col18ctivit~. Ensuite en 1S72, un contr8t est pass0 entre les pro-
priét~ires ries -cerrGins de l.J2nd;:lf!l~J 18 pri5fot de Kar'di et les res-
ponsBblcs ~u proj~t GorOol.
Il a ~té ~u8stion que les propri6t2ires
p rm ont
J.'usoue du p~rimDtrD pondant une durée des ons, jusnu'~
lB r6alisotinn du
gr~nd c2siEr cxpCrimcntal du waalo. Passé cc
délai, i l a 0~G ontendu ~uo le pGrim~tro et toute son infrastructure,
tout l'8r;uipemant technü;ue (motérieJ. d'irrigution et de pompoCJe ~
notamment)
scrQi~nt cCdGs aUx proprietaires terriens. Enfin,
lorsqu'on 1?77 i l sIest
agi dlam~nAU(Jr le w2~lo du Gorgol, los
autorit6s ont cnQog6'dcs n~goci~tions ~vec les propriét2ires ;
ceux-ci c6d~ront la terre ~ llEtat, mais ils furent indGmnis~s tant
quo dura IIGm~n2gDment du casier.
A la fin des travaux, on leur
accorda ID priorit6 ~ l'installation et au prorata de la totalité
de leurs cossions.
Finolomtnt i l slDait do comprendre que lB conflit nIa
pas r6011c:;)LJT;,ItopposG. deux systEimus.
Lu tenuk.etraditionnelleCiui
Clurait pu atre postlivP. ct mêmL meilleure que n'importe r 1 u'el18
nutre est oprnruc fortement
d6naturGe.
[c
ne sont en fait
nue les
intCrms p"rticuliLI's d'un groupe de personnes c;ui sont en jeu.
R'expGriencn 2 mqnt~0 qu'av~nt les projets Jo remembrement .dans la
VéJllée du sorCJol,
les plus cupides dos coproprl~t2ires ont aliéné
des terres,
sans consulter mes outres
Ely;:;nts-droits du clon. [""lr
ces c<:ltt:gorics dl' rJr;rsonn8S ne, constituent P:I2)S les forces actives
de 10 pOfJulation
ils ne cultivent pDS personnellement, mais
font cultivor lour -Cerre,
~ leur profit, par leur domesticité ou
par quelrjue mr;m!Jrc de leur fumillr,.
~lourtont, pëUCC qu'ils sont
les principaux
cJétntuurs cJliJpiJnLlç;C,
ils ont exercé une forte
influonce ckns 1:1 rfJp2rtition dc;s terres et la structuration ·de
l ' IJxploi t nt ion.

2 -
Le redistribution Jos terres
C8pendont,
conformément ~ l'es~rit du décret qui lui a
reconnu le pouvoir du gostion de 12 cuvette de nagnna,
la 5~En a
ossuru,
olle-mé'm0
1[: trt:lns-I"crt
~Jcs terres; T'1uis, pour J'intC:gro-
J
tion du p:Jysonnat,r:lh; {) défini des critères relétifs au mode c.lr~
production ccJopté clans 18 griJnd pÉorimÈtre -
S,\\ED.
rdnsi,
elle iJ c:tFA~
donnC: lB terre non pas ~ des individus, mnis ~ des celJules d'oxploi-
totion collective r6unissont
chacune 12 ~ 16 exploitants. Celles-ci
sont
ûppclées Groupements de Producteurs (G.r.).
La taille de 10
concession est de 15 ha
(13).
Uî_productcur est lié por contrat
oU
oroupement qui est lié ~ son tour ~ la socifté d'intcrv~ntion,
D'outre part, pour la composition de ces unités de base, des prio~
rit6s ~urr8crutement ont C:t6 d6termin6s -
soit,
dans l'ordre: les
membres den grondes familles terriennes,
les mem~r8s de la pr8mi~re
coop6rntive rizicole cré6c depuis 196r-61, les retraités ct les
v8uves.
Enfin 12 redistribution 8 été ~td16c dans le temps, ~u
fur et ~ m8sur8 que de nouv811cs superficies am~nagées ~t8i~nt
livrées ct, en fonction des SGcteurs de culture,
des solEs, po0r
ninsi dire,
En exami;A'nent L:, liste généralo des a'd:ributaires,
on
s'est rendu compte ~ue ceux-ci hAbitaicnt Dagano-Escale,
Gay~ ~t ses
villoons satellites,
d8 part
ct d'autre clu fleuve,
Bogal üt les
rnconnUDS 8UX propri0t3ires oui ont siégé en commission rl'attributio~
- - - ' - . - . . . : . . - - - - ' - ' - -
T~- -.-)- -----'---
--' -----
'~ ; ~)
(13)
La taille de la co n cu s sion est c alcu lISe po ur un- groU-p om r.nt -moyi,3n
d{~ 1S product8urs, à
r~ison de c,8~ h2 en riziculture
ct O,2r hG en polyculture por un
soit,
au t o t a l :
1 ha par producteur et por an.

-',
-,".,.
~n <13ssist6 Èl dos n6gocîi'ltions rclutivos Èl ICi taillL.: uu l'expl'li-
t-tion
ut
le mé!intinn
cli's rëlP:·JOrts trQditionncls de production.
Lcspropri~tDiros ont pQsionnément plaidé pour le maintien dG leurs
privilè:gcs tr::::r'itioni;cls
;
cc qu.~on leur a refusé officiel}.cmcnt,
tout
en leur faiSClnt
quc11lues conc~:ssions dont la prioritr~ à }.' ins-
t :o.u ~t 5.on •
Dons un promier tomrs,
on
a instùl18 les propriétGiros et
leurs familles,
en ton2nt
compte d'une part
de l'importiJncu dGS
superficies cédCos
(14),
et
d'autre part de
la taille des fomilles.
Une pcrccllo d'un
demi-hcctore
(n,sn ha) a ét~ attribuGc pur exploi-
t é11l-C.
Ens u i te,
l (; s u s <:l 9 crs t r CH! i t ion n [; l s,
p :r f; c é d e mmen t e x p 10 i t :ëJn t s,
~ i:
ont
eu droit
chacun à
une scu1l:; parcelle,
([1, sr' ha).
Enfin,
quonci
cns ù;-;ux prr.mi2res c;]tégori~,s cJ'élyants-drnits rJurent
été placéGs,
lu
rcli4~Jért fut distribué flUX paysans exploitant le f81o,
élUX
dits
6~onomi~uem~nt faibles ct Èl coux dont los champs ont sErvi dB ter-
rein
rJ' (Î1lprunt pour le construction de la digue de protection.
'.Jes musurcs de principe -(l.i':t.e.t prises pour assélinir la
situCltion
foncièrE
;
oinsi~duoun~~~B~~i~~Â{tb ne peut .disposer de
plus J'une porcrlle.
Aucune cession
de parcelle ne peut
f-tre fùite
p Gr un exploit ont.
Les p rop ri ct L'ires qui rent r unt
dL ns 18 cc-c ;;ÇJori e
des lIeiJS socioux"
(enf~mts mineurs, orphelins, personnDges s6nilrls,
hunuicorGs physiques,
etc ... ) peuvent liquider leurs droits cJ'exploi-
t~tion ou profit de l'Etat mnyennont indemnisGtion,
soit
ottribu8r,
à titrn lL~finitif, leur péJrcol18 à un tiers.
"cus dispositions sont
des r(ponscs ponctuelJe8 eux soucis exprimes por les popropri~taires
d;:-:ns les commissions de n{goci'lt.i.ons.
Il est
(viuent
q:Je
lu clcsseîn
cles propriGtbircs dG la vel16e est
d'8mEnHr les autorit6s à rospcc-
ter r~u ou prou la structure trGditionnelle.
Qr dens la ph~so
-------_._--
(f~) Lr~ ~nci8ns propri6toires ont r6ussi ~ sc foire r6troc6clcr une
superficie rU;JrésrmtiJnt
en
1977 le tiers puis,
par la suite,
la
moitiG Jas supcrfici8s brutes qu'ils ont
codées à
l'Etat.

nctuello du
~Cvelopp8m8nt, la mutQtion semble in6vitDble. Ln cul-
ture mo(:r;).',:[~ ntSc8ssitE unr; révolution des modes -de production;
lus solutions nGgoci6es (L.ns le cosier
de
KiJl~Ji et Il:! loi s~~";;g{]-
Inis8 sur 18 domoine national ont
le m~me but
: i l s'agit
de mettre
la tr;rJ:(~ à la disposition de l'Etnt pour un
o:Jmènagemcnt rCJtionncl
et
d'uti.l.it6 publiCjue •
..J.L..~
L ' Cl 1-; G. r~ l S ,r, T l Dr'J DEL :\\ r Fi 0 DLI CT l ur·J
Les objectifs nationaux en mati~re de développnmcnt
con~
sist C:ït
È:i
élccro.:Nre 10 production
agntole pour cJégoCll";r,
iJu-dcln des
volunws nGcessaires 3 l'"utoconsommatian
rUralE!,
des
excGrJ~nts
dostinl~s nux échl'Jnges monC:têJires. f\\usr;i,
rlElns une prcë'mi[;re phosc,
.
en raisD':
d'un8
situoti~n al~cntairc très pr~c2ire, le progromme
ds drv:-;J.(lppr"!r.wnt prévoit la promoniàJon de la culture irriguée;
de
plus. cn plu S
ilPf.' Gr .~i s sent
dr: G forme s
n a uv r;lle s
cl' e xrJoit ot ion
a!Jr i -
cole,
Ins moyens techniques de la culture trcditionnellci sont
ramis en
question.
Le choix des techniques de production
et
les
iJccords de gérance c!Gfinissùiunt
c:'cmbJ.éc les orientations de 10
gronde entro~risu.
finalcm8nt
v'le
A -
Le programme agricole
La prcmièro tronsformntion im;:uttante est
rclati-ve
ûuchEln-
gcm8n~ Je rythme de travnil qu'impose J.a cultur8 intensivo. En
effet,
la gestion
d8 l'exploitation
f~it entrer en lignE de compte .
p ~u S? r~urs fact curs lor squ ' i l s' aQi t
de
campo ser un
calendrier cu Itu-"
roJ.
:
lcs principalES cJirc:ct.:i.vcs so;--,-i;
contcnLIGS
d,,,ns
le pror.;rommc
cl 1 cns[:r.1 ljlf' de la sociét Gd' intervention
(15).
[up'ancJnn·t pour unl:
-:---:-._-- ------~---
(1S)
.'u
c6négr:l,
la société d'intErvention reçoit l'avéüdL:·l·'1!;ireé....;
tinn
lJ::;ll~r21[: LE 1'3 production (D.G/F.t,.) avantl'::Jppli:c:::tion de'- son
proj[d; de progrommc.
Cc
dernier pLlUt
r(sulter des suggestion:s de 'la -
DG[" /'..

53 -
ûconomin tourn6c vers lu spCcul~iion, les exigences du morch6
.
son t
G9 ,: J.c l',le nt
essunt,eJIL's
enfin,
les rGsultats de 12 r8chBrche
ogronomiquu ct les conditions natur811es sobt~dCtermin2ntDs : les
facteurs physiCjues PC;1.'I-;-'L:tt;:mt de divisEI' l'<:1nn68 cm trois s;lisuns
distinctes,
corresponcJ::int ChiJCUn8 Q une caml'L'gne i"Jgricolu.
Et
C'2 pt
[en
p~JI't<,nt des imp(;rutifs 6conor:lic;ur:s et SUI'tout en tenant
compte ue ce cadre physique, que ln rEcherche d'Qccompogncment
nidt: i:: f:->ir,-; un choix cultural convcnoble,
qui s2tisL:::it ;jUX cœi-
tèro8 de productiv~tG, de rendement,
d'adaptabilit6 nu climot et
CU
so 1.
Ainsi le rythme d'exploitation est soutenu toutn l'cnn6B
lu culturo intensive ~Dit
2GméJrcr~,sinon ~ rucoltes par ,m
1 -
La compagne du saison
(fin
juin à octobre)
[Ile cofh~ido aVOC 10 saison des pluies. Les prcmi~rcs
luvGos sont possibles grSce aux premières ~V8rses ;
sinon,
elles
sont obtenues ~r~fici81Iorn2nt par imbibipion. Avec l'3rrivCc de
l'onde de cruc
au mois de juillet,
l'~2u do~cc est dis~onib18 à
J
suffisonce et permet l'cntrctiun des parcelles de riz.
La princip~18 ~ifficult6 proc~de justement du rctnrd dus
pIl l 5.2S,
rd:
surtout dE: cE,Jui de l'onde de crue.
Dons cc Ct'S,
lE) d:but
d~ 10 ccor.l[Jr::gne connoit une cr::rbJine perturbation; cette s_~_tui]tion
tardif dB la langue solGe,
jusqu'ou mois de juillet. L'irrigotion
d'cntrr.tir.n,
n6ceosairc pour 10 survie des jounes pOUSSES, n8
p8Ut olors ~re ûssur6e ; beaucoup de p13ntes meurent.
cGS
inci~ents peuvent pr.olongcr anorm21ement l L CG mo
l: éJgn8
rjui rJGbOJ:'CJc alors I6Ci1,r .ll:-:a ~Lti'Vartte -: la campûlJn8 de contre-saison
froide

V
f,f,
.. ; - --."
,
!.
-l- --1._•..
" __ ~'" .. __ .. _..L. _
LES
PI\\PIER'S

ri
2 -
Lo [8mpaync de contre
saison froi0L
(novcm~
b:cc -
';'in j2nvicr)
El_le CCl1J:'cspond à liJ periode de ln décrue du
flr~UV8
r.1 Lli s
l'cou est encore suffisiJnto : !le J6bit moyen 8St de 2C1C in3/s ~, :'3akel
ou mois dn f~vricr. PGr contr~, à cette p6riode de l'nnnC~, il f2it
rclLltivcmGnt froid
: i l Qrriv~ que p8nd~nt 10 nuit le thermomètre
~1~TCs::Jn'Lèr le zGrè végGt:Jtif des vc;ri6t~s d,' riz indien, utilisf'Jes,
p;;or 8xcmr'],o ÈJ :n::-~gé:m2 -
~i cette tcmp6ratur8 est ottointe quotre jours
Sl'cr:o:::;sifs,
corrcspondQnt
ëJU
st3d8 d'épié3ison du riz, elle couse ILl
st ér:Î.li t û flornlc du 1 0 p l"mt c.
Selon Ton_ThLlt Thrin
(16),
10 rigUEur du froid provOGue
10 stCr61it6, 10 boisGU Ju rondomDht,llallongcment du cycle V6gGtLltif,
lu rabougrissement de la plLlnto.
C'est la rAison pour J.oqueJ.lc 10
roch8rch~ Dst tourn6c vers 10 ~ûltiplic8tion dos vari~t6s suscepti-
blGS de s'od~ptcr à dr:s conditions-li~ites. L'uxpCrience Est int6res-
sLlnte.'; iI ust prouvL; que 18s ~pis sont mieux rcmplis'pnr 18s nuits
frorch8s,
ÈJ
l'invurs~ dos nuits chaudes d'hivernage durant lesquelles
la plante libère do J.'éncrQic; au lieu d'en accumulGr. S['ulr:ment i l
ost souhaitable, cstimA-t-on,
que la flor2ison dB la plante 8it lieu
~u d~but d8 novembte,
Qv~nt le froid,
ct 12 m8turit~ en dGccmbrc.
S[~J.on f.. [;1 JI<:~ : "le comportement physiologique des pL)ntes sc'mblt:-
r2it indiQuer QU8 dos tnmp~rotures modèrèm8nt bDss8Spend~nt 10 phase
ùe forr.1otion des épillets en 2ugmentlènt le nombre"
(11).
c8ttc cOmpQgn8 est pour le moment la pGrioc!e d0sign6e Je
10 cultu~8 m~rarchèr8 ['t ùe c811e du blé ct du mof~. pourt2nt, en
plus dl' froiù, on crcint le vent du norJ-cst et les pluiGS dGIl~r'
-----_...._------
(16)
Communication orale ue Ton Thot Thrin, expert F;",G/[1~:V5
( 11)
D• n1 J 1< S
n
r
0
~ ,-.,
1.

.; " ;~.: ~, ..
Le v:]nt
uu norrJ-8st,
L\\[JpclC: 'lh::JrmêJtton",
peut
urriver prGcoccri'lç:nt
suivent ID sni son
; on c Lnrcgistr~ ses Effpts ~ p~rtir d~ uGccmbro
:..ln 1 ~79 - Son p;JSSiJCjC est méUClut2 par un échaudement- des cCrGnli38
(m~t~; bIG) - Mois encore, ~ D~giJna en 1979, lé] violcncB du vent
LI
cnusL; 12 chute des -,-'lLurs Je tomi1tc
;
lé] poussière sDulcvl'[,
s'r.s-c
cJ6pcG:-;c uconcJcmliwnt sur Jn v~gl~totion : ce qui El riJ1cnti [3t
d()ci:mbrr~
El f[~vrL.;r
; cllus fiJvoriscnt
lé] prolifération des parnsites.
3- Ln [ontre-soison cheude
Elle est tr~s f~vorêJblc pour rCaliscr une bonne produc-
tion Je riz.
Los journ0cs sont chauJcs
; mois les nuits sont assez
friJ~chDs : on L1dmet
volontiers que l'hivEr des tropiques,
C'CRt
le nuit -
f1ais C8tt8 séJison,
de
f(vricr à moi,
est mnlheurcuscment
celle dus étiages DccDntu~s Ju fleuve;
ID d6bit d'6tiaac n'est plus
.
/ ' "
, ,.
1 ,:: m3 s a
KLl lé rJl ,
6 mJ/s à Julde joobc
le 15 juin.
C'est 6~alGm8nt ILl pGriodc de 12 remontée du biseQu
sal~ ~ nogona. De plus, comme pour la pr(c~dentu cBmpagno, ~l existe
une contr,~iilte néJt.urLIIIJ rr,lë:ltivL' à la tcmpéroturc-.
ccpend"nt,
d,--.ns
cc cos-ci,
DU lieu du froid,
i l s'agit dB la forte chLlluur Gui est le
fncb'uI' lil.liti:ltif.
En effet, on const2te qU8 ;6t-les fortes tcrnpu-
r~turc5, sup6ri3ures ~ 35°~ cot~cid8nt 2vec le stade d'épioison~
flor~ison ; clles provoquent à partir dB 40 0 la st6rilit~ do 10
plante,
sinon l'avortement
En pratique, l ' l'l"rlic:<tion d'un t81 cl31v,drier est ddJi-'
CGb:.
~-,JS contrr;int~"s nr:turolles sont déterminantes pOlIT une défini ..
tian correcto des différentes campagnes,
Mais aussi 10 rythme ~u
trLlvoil est encore si intense [lour 18S toUt2S p-remi-èros c;:-:mpLlc]nr:s-
qu U TOSp cet cr pan ct u ollcnl:..int le progremmo Je t~r av nil r-u'ièv F: du ~
l ' 8xp1oit.

s! -
fI f<o6Ji,
pcnc>mt 13 contre-saison
1979, 1<3 doublro cl'ltu:r~
(1
Ct6 rT.'Ttiqu6e,
c;n
r~fJir',
sur
qULlr::u8s
hEC~i'3rDS : à la su:.i.-te cJ~ la
rizicultu:êC,
des culturcs cJe cJivcrsific ..::tion ont
été fc:itl's,
~nsuitc
1
_
en
197~-1~~n, ILl triple cult~rG ~ 6t6 Bss~y6G, c'est ainsi ~uc,
pl.:ncJ.-:nt 1" ccnnpcgne cJ8 sLJison,
75 ha ont
été exploités (;n riz
i
en
contre
SD~GOn ChDUcJC le m~î~ D 6t6 prGtiqu§ sur ~r ha ct Enfin en
cor:trc S,'::~.son chiJucJc 7r: hQ or,",::
(;tf emblavés [on
riz.
Les sup,rfJ.cies
ont
6 t:
r ci ÙLI i t 8 S,
C r-,
qui l i mit Q
u n peu l n par t 8 e d c
3.' (~ >( P8 r j_ 1:: n c 11 ,
:jons le cosi,'r de
]ur]élné1,
les
secteurs do polyculturf:
mr:f,le:du
so} •. :::n théorir,
l'ouvrC)gr:
c1e~iso à lu parcelle ue: poly-
cuJ~url, J6li~r8 30 l/s contre 2nl/s à la rizière.
A l'échnllc du
casier,
1GS deux unites de culture sont
2SSUZ ind6pcncJontcs l'une
de l'Dutr~. Ainsi 10 rlZ rot en pT.'incip8 cultiv6 de juil3.ct aU mois
c.J'octobre:.
~~cnJl,nt C8 tmlps,
dès septLmbr8,
un mois 2V2ilt III rucoltc
du
riz,
l;;s uxrloi t 2nt s
comncncc;nt
léJ préparation de 18 pépinière de
tomate.
Lu cultur~ de cctt~ plante, dont le cycle moyen est de .~ mOlS,
s'achèvt: ur:
cvril-mei.
;::118 couvre donc l~ fin
de le ciJmpnr:;nc; de
saison, toute lB cGntr~-sD~son froide
et,
partiellement,
la contre
sc:i son
ch nll (1".
L'expC,ricnce f,l()t, en
C:vidcncc
lus difficultés
que; les so-
ci~t6s d'intBrvention r8ncontrcnt pour atteindre, leurs objoctifs
C"]ui 'cLncJr'nt
pr:î.ncip:J1cment
~.la promontion de 12 culture intensive,
op~rctioils soumises à unq progrommation rigide se heurte à 10 tiJillc
import"nec des porccl1LG,et à
l~ foiblcssL' de li) force de; trcvDil
disponihl~ J~ns lu viJll~e. !l reste à se déterminer sur dc;~ moyens
dF prodL'c'ciun ct
des proc0d(s d'cxploit2tion efficaces.

E -
Lo
fl(Jclc;
(je proc!uction
vi.1.J.l'CJes Ollon a lQisc.é ou>< pnYS21ns 12 libcrté de 's'orgë:nis!:r
m8tr",
tQut por;::lÎ't
encor"
supé;rfici8J. ct provisoire.
Là,
on
Q
cS3~y6
l'L;~(ploitGtion collectiv[;,
iJvec rcç;roupcm2nt dus exploit::nts l.:n
petites unit6s de production.
L~ structure nppliquéu iJ Dog~n~
cJGrivc.: cJl~ l'évolution cJ(~S coupérativcs trn;!itionnellcs cu doltiJ
alors qu'iJ Ko~di, oD i l n'8xistc officicllEm~nt aucune orgnnisotinn
pOYS3nnc,
l'exploitant
rul~vo encore directement rle l'autorité
de ln coci~t6 d'inturvcntion.
En
~·iiJuritémi8 comme élU S(:n6ycd., contrat ou ciJhir,r de
tians,
le~ poysons r~iJ~iS~Dnt dE plus en plus en orJministrus. Ils
s:i.qnEmt
ou
apposent
Ir:ur
r,mprLintc cu bGS du rJocurllCnt,
portic.i.pent
à des rûunions,
ctc •..
al l'exploitotion collective
cette forme
de faire-v81oir ob6it
surtout
iJ des mQt~fs
odr.cinistI<Jti fs ct tcchniqu[;s.
D2ns les gr.::::nds périmètrc)s,
10
moi.lle; est
ducoup6e,
cn fonction
d'une utilisotion rentublf'du
irc:cL:u"!.',
cn jlélTCcllcs dr; très gr::-:nc.ic taille.
['est ë:'insi
qU'G
Dc.gûnc::, 10 Sr.:~D, Lm Gvitcmt l'cttribution indiviuuellc ou profi'c
d'une pOG~ession collEctivù d8 10 torru par le groupoment dus
product~urs, 8 choisi unu nouv~J.lc orgGnisotion du ±rovail. ces
unités c.h! production ont
étu
c.rU~:.-~ LJn vue ccrcmp12cLr18scoo-~·
pérr!t:i_vcs troditionncJJ.es u"ns la nouvGl18 formcd'explcii;"tion
------- ---~-_.-----

-,- ., ..
En
uffut Ir:
f]J:'oupumLnt
do
producteurs est
un instrum:;nt
cJe tr:~vc:::!..l.
c:ui c.\\oii:
pLTmcttrr..: è
lc\\
fois
de
prl1uuiro UU r.lG>:J.I:1Uf!l,
cl' G.ll;V :r lr~ nlVC,~U cJ~; v.iL' du pnY~;2nnot, ct cl 1 iJvoir un contr6'J,c dl;
CD qui
cntroîn:';
unE récupér3tiO"n
fccilc
des d8t'l::~S
l,.,
C
CfJhlis:i,on de l ' 2ssod,:lcion,
i l est
11-
Iniss~ 8UX pnysons lu SDin clr;
s" :,:,"'~!n'i ':' r.-;r ",ffinité.
1 iJ
f<,m.U.IE
éJ.élrgio ou 12 concession
éè
étL; en
9l~n (r,,~. l[~ noynu fonJut .:ur cb pl usi 8ur s CEll ulc s.
D'out rCo:s fl"ct eur S
sont
I,'nt r:':s en lignr~ clr,) COITlptr; comme le voisinc::!gf~ dir,'ct, lu Clu<Jrtior
10 vil1:Jo,f',
l'ethnie,
ote
]Jans l'e:xploitction
collective,
18s pt:'ysnns ont
8s""yé,
~ut2nt qu~ f~ir8 sc p8Ut,
cJe concevoir un
programme de tr~vnil souple
~ui J,Dur 0 p~rr.lis dB viJqucr ~ d'iJutr8S activités, on dehors du cosior.
L:;
cumlil srlmblu encore inr:vitëJb18
;
ClJr
Ir; nouveaU
système·; nI:' l~'ur
~ p2C assuré l'autosuffisance nlimentQirc. Ainsi, l'exécution dss
.
r8piquiJg8,
l'entreti~n dBS digucttGS,
ln
.1. Q me hi J-i S<ë'-C ion de t ou 8 .1[' s me mbr e s
qUE' compt e
le
9 rD u p8T:)(;nt
ct mrm 8
le l'lnf::J:;:t
dos porent s ::t
011iés,
voire
cl' urtr, mein-d' 02~Vrl' extrë:l-
rDrn:î.+L:..1.r:.
['Jûr contre,
ILS trov2ux ur; moindre import2ncD
:
ir:riga-
);::s r0quipcs
sont
conctituGDs ut
se rcloiuni
pour 8ffoctuDr le8 diff(rcntcs tBches.
[fJpr;nclant l'esprit
do collL:ctivisme,
s ' i l ë:l oxist(,
ê1
bY:i:iu-
coufJ
cn2ngé prJr 10 suit;.;.
Lcc producteurs no
cessent
de dCiîwnclc:r une
nttribution individuel18
UOS
tcrr~ins. En dehors clu groupDmrnt de
10 C'.;u.lo institution dont 1,; statut
soit
juric!iquc;;)ent
rL:connu
;
olle n'ost p~s utili~éL Jons la procluction stricte mais cnmmD organD
cla g2stion -
En effet 10 groupemEnt
clc producteurs n'a pes
u'existence
,1.'6 9 iJ 1 u
;
i l n'e st
pas un 0 r 9 Lln i sr: [; cl c
Crt~ cl i t
-
1.. L::
co 0 p é r ê,: 5. ver E n fer mc
en moyennL:
2f~ gro~pemLnts. Les CiJractéristi9ur,s cJomin2n-cc:s clu groupe-
m8nt
sont rlonc le collectivisme rl~ns le trnvcil et la cDution soli-
cl 'c 5. :r r· •

:.:.'
I(::,r':Ji,
1" structure cûllecti,,\\j2:
qui n'o :.1l'r6 qu'une
compngnu,
0
Gt~,
sumble-t-il,
le rCsult~t J'un
jeu ~c circcnst2n-
ces.
L:J M2i:iHe hy!:riJuliquf;, très large
(parcelle d'environ:j hcd
ne sc ~- pus fucilemcnt Q une inc1iviJuûlisûticn Jos l~·ts. !'n i)
Jonc Gss~y6 do rogroupar les piJysnos p~r secteur hyJrûuliquc
et
Je lour
uttribuor
collectivemont
ID terre. Aussi ces grcupements
ne sent
en
fuit
que ::Jas sulutions de
commo~Jité. Toutefcis,.los
propriutairos terriens,
consic'érés comme t€tes
de listes,
ont
procGJ6 ~ une redistribution OU sein Je leur c1an~ sui vont les
règles Ju
r!~lJime foncier trnl1itionnel. t,insi, pi:Πexomrle,
les
USDQers contr n ctuels ont
accepte lu pnrt~ge do li) r(cclte.
le rempeccen -
(19)
dès lors qu'ils
se fent
rétrocéder
Jes p2rcclles
:JGjèJ semGes méc;:Jnir;uem:mt.
Les mnr0bcuts détenteurs cl'une véritflble
force
J~ trlJvDi'l, pLH leurs
nombreux lJisciples,
ont
été 1crgement
prr:~3uTs d:>ns Je mnrché ,!es bf.1ux. ;\\insi 12 moille attribuée collec-
tivomcnt
2
mis en présonce Jos élémeQts Jont
la rencontre provoqu~e
est consecutive aux rûpports Jo preduction.
L'intention
de reconsti~
t~cr le structure tro~itionnello ost patente
ce ~ui a engendr6_
la situation
suivante
:
ror exemple,
pen~nnt 10 premi~re c2mpogne~
en
1977,
sur Je totolcJc
26
cttributllires officiels du
secteur
E22
rJ~ CGSiBr dc; i<e6di, on CJ rucensC: 11 [Ji:utcn:!us cultivoteurs qui sont
retenus por ~es obligotions professionnelles uans dJoutres circonB-
criptions ue La [-'''Juri tonie ; (jeux CilS rJ 1 abandon ont été signalés
et
enfin parmi les pr6scnts,
rores
sont
ceux qui ~nt ex~loit~ pcr-
sonnclJ.omont.
L'exp~ri8nce Je l~ campagne nous 0 appris que 185 pro-
pril:t:)ires et
L3Yêlnt's-rJroit s
nvoient
accepté un
compromis pour
le
p:JrtQgo de 12 concession milis en pré'tioue i l n'yd'1:1u.-- aucun
esprit
de c(!l~cctivismc dons l'expl~it2tion. -A Kf2~ù:i;êonc, on Q tent6 llL:s
1" ::1:;LI~i"'me Ci""'mp'1gne l'axpJ.Ctitotion individuelle.
(19)
cf lexique.p
"'
1 • 15".

....
bl l' eX;Jlu.i'l.: eJ'cicm individuelle
I l
Kaédi,
l'inrJivi:!uelisation a n6cossité 10 rfJccnversion
des grnnJcs ~arcel18s Je ID m~iJ.le en autant
de lets- de
SO aros Gue
possiolo '.
Cette nouvelle dis;.Jositiof'1
i'l
contraint
les vuisins,
:..k:ns 12 m:1mo fléJrcl?lle,
Q
une synchrDnis"tion
je lr::ur calendrier.
cultuTC'J.
cQr le p2rcel~8 ne compte Qu'un seul ouvr~ge d~ prise
cule': ·sur l ' iJrr::.:scur Lle c:uC':rtiur Ju c6'té omont
Je 10 p'::::rcollc
;
le
Jrainogu se fait
unilat6rnlumcnt
~ portir du socteur iJv~l. ~es
Ji ff6nmt es expIait Dt ion 8 nI en
font
en ré Qli té qu'un 8
:
c'est
"-
le m~o plC'n d'02U.
}JurC'nt
la campi"3CJne,
les
producteursmutériolü.
sent,
comme c:;:Jns le \\.]iJL'lo traJitionnGl,
18s limites por un :rl:piqunge
serr~ sur une seule lions.
Beaucoup
de rés8rve~ sont
émises ~uont à 18 portée soci u-
le Je cus rtomènDgements qui p~chDnt dons l'orgonisation technique
',.
de l'8spnce.
CepenJant,
l'individualisation
Cl
relancé l~ prbblèma-
tique de l' cccap8rr-ment [Ls terres pélr cles propriét:Jires dont
ID
f~rce Je trovoil disp0niblc no corruspnnd pos a l'importoncc ~es
supprficios dont i l s sunt
ottributDiics~. ~yant rCcupéré une impor-·
t;or.tu
p'nrtio dr:::ci- sùrféldesqù 'ils mit
tcd~D8tils"S8 sont rctrcuvés
possesseurs de plusifH..!rs jJrlrcelle!? c:u'ils n'ont
pos pu exploiter à
1D fois.
rcnd~nt ce temps, le8 métayers sur qui ilsouraiBnt pu
compter devinrent
officiollement
attributaires
(;;-1:)
et [T1iJf'tres l~e
leur exp].oitation •••
t,insi depuis l'oppliciJtionde l'c'xploitotion.
in:Jividur-;118,
plusieurs parcelles sont
restées en f-riche,
fout e de
br.:G pour los cultiver.
Cette situ.-:tion renforce notre conviction -,.
qu'uno inJivirluolisation syst6motiquc,
reposant
sur ]6 ~r~ncipc
d'une JémocréJtisation de 10 rJistribution
des pDrcelles,
peut
Cvit-(n
toute forme J'abus.
L'6mDnCirQtion
économique db~ bassds cou6hc~,
doit permettre de fé1iru r8culer le métoYéJge
; o i n s i f r i i t " o n :f.bvo;"
riserait
uno juste ro~istribution ries forces de tr2V~il, ~n cbnc:rk-
-----------~---------------"-""---~-'----'---_._--
J2n) ;'\\[Jr~s LNoir rétroc8dé aUx propriét :lires et avents-::Jroit-s' unè
p<J:rtie de 1" terre,
ln SOtLrJJEi:
n f~it oppel oLJXp-;ysGn's -les- plus.
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p:::uvrL:s -
di-cs "économiquement faibles"
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··(luiS'r.n·sont sortis rlVCiC doscomptus d'Exploitation d6f{citbires.·:,:~~:
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' , ' ) .."~:--('f.r:'
r::' est not amm8ntle CC'lS c~cz D8iJU coup ÙO FuIte: qui, e~!I? Cchts P,{.:;.tE:~:t
·'survcill ante' d'un' cllept cl en
re~cJnst it ution", - ont' ,pI' ~ fuI'é<'çô'nt i~~;;'~ ,-
la cult ur" irri9u6c pour h,. foire vnloirind~rcd <ipS'f+1~~~;1~
I8VCrJ ~s
nt ont, p os r Gu ssi à
1'85, r~_1t en i r .:.
/\\lors p undant ,10' !.'c:!nipûgn'~' #-
.. . .~... '.
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~.'
1 fJ 77;
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Cc dernier procédé s'est
g6n{ralisf en
1970, Dussi bi~n pour ID
cotl;r: forme de contrat
qUL:
lorsqu'il s'agit
de
piJrc:~lle dont l';:;XP8-
rir:ncc~' étéJbli 1:,:, prcductivit{;. [Btta formu d'exploitLltiorJ comporte
d'autrus nUëJnCl:S:
j"ur l:xLmplc,
à Boqol,
Fm
cilsd'.abscncc;,
dEUX
for-
mules sont
possibl~s :
-
Un rcmploçiJnt
est désignf
;
i l jouit Ge la totolit8
GU produit
de ln rGcolto muis i l continue de payor toutes les porti-
Cip2tions finonci~res qu'exige son r~le do ~embrc, provisoiro,
do
G.r. Il s'ngit là do respecter le principe de 12 caution solid8iro.
,
Enfin i l sc r d i r c dès quo l'nttribLd:dlêr-e officiel est
d,c
retour
Un controt puut
6gr:lement
prévoir le pDrtsgc du produit
dl: .1.:1 TL'colto dons la proportion
dG
;J/3
8U
rompl:Jçcmt
ct
il]
à
l'ottributniro absent.
Le rGmp18ç~nt no verso,
dons CL c~s,
~ucune
cotisL'-cion
ct ne s' occUP"
pos de; l' iJctiv lté du
group8m[~nt.
'"illcurs,
d"ns IL' cé:!sïc:r do f(aédi,
l'id(.e de contrDctcr
un
h~~l ~ été tentante pour les usagers,
aunnu ils ont
appris quo
1er;; p<.:ccellus propos([lS ont
GtC' dr':jà pr(;rJéirées
ct
semées mécanique-
~cnt ~Qr l'org~nisme dL tutelle
les
ayants-droits offici"ls n'ont
rucul~ ~uo dLvnnt l'importoncu dG l'onhcrbumont ut surtout pnrce
qu'ils ll..:ur él manqué dus br~1s suppl{mL:ntoirl:s.
l'undont
Cl, tl)mp's,
1(:8 m~Jrl1bouts, forts du nombru important de leurs disciplus,
ont
exploite;
un m8t~YéJge plusieurs porce:llus.
r, I<aédi ,cgé:'lC:ffi,;nt,
r;n
uLJhors de .l'cxploit2tion pCJysi::mnc,
les ouvriers ilgricolus on-t·-bl:i3U-.,
coup
servi
dons les importontus superficies de la rCgiu
{2~}. tà~
on
i3 surtout
r2morqué les Fulbc-w~~lo des villag88 p6riph~riquGs -
\\.IQoju,
JuguTI.:rc,
Gurjum{),
etc
.::.... ct
les H,"r'ltin,
vcni':'nt di..:s C2m-
pomonts voisins ( -, ':\\ ) , l~.:s uns ct les 2utres majoritairos d
'-'
0 ns
--- -,---,----,---~-
('?) L~ rGgio: 83,6: ha sont repiqu6s en
1072.
Le travoil è
ln.
t~cho institu~ pr[voy~it 39 ouvriors oqricolcs/he po~r lb rBpiquvgc-~
(;~.3) ,,_cs principôlus fructibns horotin: ILS Duxcmolu, 18s Lcmtuba,'
les ~!ulL!t TéJ1X",
lus Tcjok2nt,
l(;s Kunto,
otc.~••
vicnnl:nt
dus;cam- :_
pr'Tn'.JntfJ dG ~'(1kt2r
Lohjut,
r;ora,
otc...
---,

·(..
..
'~;;';' -~s
1L)S r~quirr.s rJ(~ f;-.scinogr.,
du rcpiqu::-gL;
lit de moissonn:.Jgc.; de 12
5 [i ri:· ~I c:'
(?,)
.....
. , , ' . ; 1 .~. l':". ~
',_ ' ;

Apr~s 10 semis du Chemnmn (25) en octobrL novembre,
los femmes hr.r~tin, venues do 10 prnchu p6riph6ric de Kr.6cli, ont
J6ferl~ sur le c2sier
l~lll:s SO sont pé'rticuliè~rement intéressées
à
la fouille des éteifl.e..b où ellcs ont récupértS clëlns los bottes de
riz d(j~ b~ttuos los 6pis mol égrcn~s ct le pnddy rcst6 à tGrr~.
l'une m:Jnit:re CJun(jr~le, le morle de production" surtout
ob6i ~ux exigencos purement techniques Je l'nm~nogcmunt. Lo struc-
turc coop6r~tiv~ 5st incxist~nte à KQ6di
; el16 est vid~e de son
sons lI'unit(~ de production È1 ]JL'gnnQ. Les regroupements, pour une
cxploit:;ticn cc}llectivo, n'api
en rCêlJité ~ucun cQr"ctère socit:l.
Le primnutG est êlccordé~ ~ ID production,
nux rendemEnts.
dl Les contraintes du fL'irp--voloir
Les c1ifficult~s r[;ncontr6us pour le fnire-vcloir sont
surtout lIues DU foit
quo le mode de production n'est poscl~iremcnt
d6fini.
Il rasta encore ~ Gt2blir ln structure d'oxploit~tion, ut
~ se d~tcrminer sur les moyens de production. Jusqu'~ pr~s8nt s8ul~
des motifs ~JministrDtifs ut techniques ont servi ~ l'orgonisction
dn
l'Gxrloittltion.
'\\insi 18 muillilge If.)rgl~ est propre oux exploitD-
tians en r'~gi(; pour une, utilis'ètiDn du gros motéric:l ; les critÈrt::s
socirux sont
relégués r:u
second plêln.
i'lut6't que d'adapter la mLlille
Ô 12 structure truuitionnelle
ùe prDcuction,
c'est l'inverse oui c
ct t: f Qi t •
Do cc
fnit,
a
Jogcno,
aD on
Q
orgonis6 les pilyscns en orDU
res pour une exploit~tion collective, on s'interroge.
sur l'êlvunir
rJL~ C1;S unit6s.
La structure collective ne doit encore son m;:intic;n
qu'~ 10 cDntr~intc que constitue l'affectation des terres aux seuls
groupements,
excluant
les inuividuillit6s,
ct égolcm8nt à leur
-
caution solidoirc dL'nS l ' en(Jettcmcnt.
-~_._~_._----------------------~--:--
(2.~) Le.personnel tempor2:ï.re poss<':it Ge 71, en janvier 197=- à 51::· en
août,
puis ÇL13 manoeuvres en septembre de 10 mé'rnc annéu( chi ffres
S rH'J."m:;:; - lIGC.
1979)
........"
(25)
Chl;fham13 : cf lexique! P. 151.

' . ,
''''~....~ 1.4. . . ,.' 0
-
".
, "" " '
\\.11
r.~8.l.ité, 't.~ c.r3te~e.. dl <:l ('fi nltè. SCLJ·I:2l·;.~:i·f.Zuç J Q :,
qrnu~~~o~t D ~té insuffis~nt pour instaurer un osprit du collccti-
ViS;n'J,
','-ms bien
d(]s C,"JS d'oi.lleurs,
i l s'inscrit
comme.; un frr::in
~ .l' 0 Il P li cd ion d ' un c è i f) c i pli n 0 cJ 8 gr 0 U;J C. C[; r t [1 i il S [;; xP loit ;) Il t s
sc sont
rognoup6s porce
qu'en principe
l'union leur ouvre l'2cc~s
ÈJ
lQ t(]rrc.
i:Qi~3 dè:s lcn pro;nièros cëJmp"C]nes,
les déf;::Jill:Jnccs indi
vic.1ucllr:;s ont
vite fait
[Je
S2pr~r profoncJCmcnt l'unité du groupom(]nt
(26),
les. int6rCts outres C:L;C ecu;.: Jo lu culturo irrigu88 retiennent
certains membres un c'ehors lh; }'c;x:'jloitûtion .. ;
cc sont
en
ÇJCnCrul
d(J~ salûriiJs, des fonc'tiunnnircs,
des femmes,
clos Gmigrés qui
prCfè:rcnt payer umondcs ou envoyer des ouvriers agricoles Et des
:;nfuncs [~n G:lS- 21]0. Toute 1<'1 force de tr8vùil disponible n'est pDS
utilis::c.
~ KQ~di 6g21~m2nt, le cDrnct~rc social do la structure -
collectiv:,:
(1 CJ77)
éJ
6tG mis!.: un doute.
En 8pplicotion rk 13 procG-
dur~ ~3 tr~nsfcrt rios terres, seuls des propri6tBir8s terriens ct
18s uYDnts~droits do culture ont ~t6 rcgroup8s por suctcur.
En DCCO-
por~nt le plus du t8rro possitle; 18s prupriGtoircs terriens en
ont
c.1istribuG par la suite l'UX " mc: mbrcs de 1" f8mille"
-
éviclummont
cette notion ost
Gussi 16chc que l'intorprttôtion le permet-
En
somme,
18s difficult~s d8 l'exploitation collectivo
aussi
bien ~ Dag~na qu'~ Ko6Ji ct,
poréJdoxal~mcnt, la focile r~cons-
titution du patrimoines fonciars
~ l'im3ge des Jowrc, s'uxpli~uont'
ôSSlJZ IrJgiqu(;mont
:
d::ms lé) vaIlLe i l est
évident
qu'il existe une
communout~ des birJns qui sc trDduit surtout por la propriGtC:, ou
mi(]ux la possossion un
commun de
ID terre,
~n patrimoine fonc~or
troJitinnncllomont
individis,
mais par contre i l n'existe pjs de
coutumr; cllunL exploitction ou de production collective,
L G ~'t'.l:s
form8s
d'exploitation
collective que nous avons o~servGcs 'ne rolè~
sent
des liens,
dos nÜ2-cions;
ce sont
en
générjl les entréiicJes
occQsionnell8s des classos d' ~ç;e -
fedd8-. cC)nnuës :sous :1'2PIJOllùtiqn;
de (Jool fecJdi::ï;
ce sont
r1ussi les tJrestotions de 'service ,do mbmbrps'.
(, f6)
/i '~ITl]a ~, une mut ct icn est on t rCjin :~c S ':;rurbr:_lespavsans i
~ c~~~;'r.l ('~~.. l~~ c, r~.;~ ~~~~ ~~~~t la con cc ssi.rJn et exp l;it ent{n~i\\l{~L!eJ.:-'->. )

.:'''>...:,l._
"du c1.:Jn
ci-mG
le " l"morbc
Il,
ch~mJl 2tirib.--ué à 10 couronne et
qUl VQ de droit
ou
doyen
du clen en t i t r e ;
c'est
encore le Jool
ceDrna
(~7) ot enfin cc s~nt 6g~lcmcnt le~ prestations de service
etc ... r,ussi on com
,,-;./1
prcncl flUCl les expluitants·' do
joge'niJ et
de
Nûngu préconisent
l'nntreprise individuello et
10 contrat
direct
de
l'exploitant
~vcc l'oru~nismu dD tutelle. ce système incite tout chef d'8xploi-
totio"
21
rJ't:rc plus volontrJire.
Enfin
de com:1tc,
i l reste ~1 définir
le rBle du p~yson dons un
syst~me o~ 10 mGcDnisDtion ~ outrnnce
semble mre r8t enue comme moéc
de prcduction.
Le conflit
Dntre 10
machinE:; r..lt
113 PQysCln
est ici m"nifeste.
2 -
La technique de production
Dons le cosier dG
nogonQ,
le sol est
prépGré et
semé ou
t rnct eur.
!.2 P ~rcelle,
p Inn (JI3 mu cDni qucmcnt
aU
dépArt ,
reçoit
un
labour profond,
un
enfouissement m6coniquG de
l'engrois dv
fond,
- ....0
IY'/
ûV<.Jnt
r.J'être [,om6 ourIJpiqui;.
nuond la piJrcello est
pr2p,H~13 pour
Gtrc r~piqui~c er, tomGtc ou pour rcc(;voir d'éJutres cultures d'Qsso-
lemunt,
comme le m~î~, les haricots,
lus melons,
etc ••.
le labour
ost
suivi
~'un billonnage mCcanique.
~pr~s 10 fouchzison manuelle,
ID battago S8 fait
m~cani-
qucmunt
~ poste fixe ; dans le meilleur des cos, les deux op~rnticns
sont
oxécutCos simult~nément p'Jr l~ moissonneuse-botteuse.
Finale-
m8nt
en
~mont et en aval do 10 procluction~ on trnuve ln machine.
·1
1
D'nutDnt plus qu'un rGsuau
de

4-
plsuCS
principales et
secondGiros,
trr:c( tout
éCU tOUT dr.::s rizières ct
entre les porcclles,
facilite
l'6v2cuation clos produits par remorque ou camion
et
l'acheminement
(:27)
d'Jol fBchle,
daol ccerno
:
cf lexique) F. 156-

- > .•.N_.,
_
..
..-.
- 96
l~ ~otcris~tion est comp16t6e por un us~ge intBniif dos
prcduits chimi~ucs. Une cLIt2inc corr61~tion -
rendement
et
do~;gc
,
J'c~ngriJis -
sr~l.lh.le étobJ.ir l'utilit[~ c!es t:1menùem ..:nts, surtout pour
les scctuu~s dont le couchu organique 2 tt6 d6cap6e p8r 10 pcl18
m6céJniqun.
Touj8urs Q TJUgr:l"G,
un
hcrb-icide sC:lcctif (2~~) est
employé pour ID sarclage du r i z ;
fgolLmcnt,
dans un PQss[ rC:ccnt,
12 tomctc ~ c:t~ traitCs par av~on contre les maladies.
'insi l'orticn pour ILl mécanisation
Dt
l'usùg-e,
syst~-
mutirjucm:mt,
dus produits chimiqu;Js ne fait plus l'objet
d'un
doute.
f\\ussi,
on
;) dum3nclC: ,~ux membres des diffCruntes coopérotivcs
de dGvuluprc;m::mt
(C.11)
de f::ire des vcrscmr,nts supplr~m8ntéJir8s j
,-f-& ~5\\--;V:~ .~~~entcr le co::Jit~l social de ces dites institû-
tions,
cn vue cJ';]chetor c!u m:Jt~ri(;l
agricole lourd.
Les dDUX
coo-
pCrotiv88 de DLJClonLl ont
acheté (:Jn
197~:,
l'une et
l'ùutrc,
une
tive de jio:jol nourrit le projet
clu
se dcb:::r du m6'mc 8ouipcmcJnt.
Lcs coopGrotives do GDyG sont oricnt6cs dons le socteur du tr~nspo~t
elles projottcnt
l'ochot
de c~mions. En clGfinitivo,
l'inventoire-du
mDtGricl m~cDniquc du C~6iur de Dounnn est
significatif du dcgrG
Tubluou n~
5 :
rnvcntoirc du motCricl mGconiquo du cDsipr
de
D~gan2 (hivernnge 197n)
-'! ..
t,
.
!
,
Hure 1 ho
!
-~Typo do'rnQ~ine
,~ulssancc, Nombre jNombre
,CV/ha
!
;
(C.V)
;
Totvl
,cn fonct;
-------------'T-~----------------~--------;---------·--------:-~~---~-.--~----
l ! ! !
"
. ;
_
0
z HiverniJge
!Tracteur chenil12rc.l FI/\\T
'Jn5!
0
0
!
0
!
0
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r;6G.
!TrnctetJr cncnillùrc.l Flf\\T~~ODi
Ci
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D.DO·
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!Tr.:Jct8ur à roups
Fli\\T .LJ!J!
4 5
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lOt 26'
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1,34
TOT
:\\ L
22)
rI s' i3git-dn--;~"luOt-iD";S--;:~imiqu8s,J'é-Shèr"b6ht . rti-i s'attaquent aux seules'
o
crbes porùsites.
Le riz est
6purgn6,
mois égù12m2nt le riz rouge,
oryza b2r_ -:
hii qui prtitiboicnt
les mt";\\nes carùctèristiéues
Il faut
o l o r s t ' arrach(~r à· l'a"' ....,

1

: J l n .

"
L~ puiGs~nce mCc~ni~uE par hectare (1,3~ CV/ha) est
sup(rL.ure 2:1 lel I7IOYlmm, l!U grbncJ pCrimètrc-5:\\E;] (0,93 cV/hd, voire
c (; Il ccl; 's ct:: t s - LI li i s
(1, 0 2).
nn n 1 Q P 2 S con si cl (~ r (; pou r t G nt les
bDtteuscs ~ rosta fi&c ct 10 moissonneuse batteuse; de plus le
c~sicr doit COI7lr;t[:u t:bicntc1t,
ou 'cotnl,
quatre moissonneuses-biJt-
b--'40
0_.
18"~ t...._ b"'{;'v"'" "n .-:r' 7iculturu (s~;t,'t une mc;iss,cn-
t ouseS;
T~ -~ "Jo
vu
jf'd
r- .... "-'"'-' ..:...... :-
.J...4-
'
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1 .
tout en QCC8ntuont ID participation raysonne,
f6it
son chemin doMs
la viJIJ.~o. ,i'n [',ct !Jort:.JUt sensible ùux performancos du p<Jysonni!t
des p~tits r~rim~tres vill~geois o~ lu priorit~ Est
accordCe ~ 10
culture manuelle.
L2 technique de la pépinière ct du repiquage y
"'-'
est ln seulu ~ppliqu6e. L~ personnel encadreur du casier de ~Qnga
c encour2g~ cr t977/1978 des groupements de product8urs volontnires
~ repiquer u~a portia de leur concession et de compare~ les rGsul-
tëtS QVCC ceux GE 10 p~rcclle un semis m6coniqu8.
I~' Ko6di, 10 m6c<Jnisûtion est égQ18m e nt très rousséc
unD puiss~ncG m6cnniquc de 1,63 CV/ho,
selon le tableau ci-ùprès
T;JbleQu nO 6
Inventoire du mnt8riel ~6c2niqu8 du
cosier de K~édi (hivernage 1970)
!
'! '
;,> 1
cultures/ha
! _Typç ::.18 machines!
r::uissonct r~ombre , r~ombrE'! ,En!
CV/ha·-.-i
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(C.V)
Total ' F o n c t i o n i
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rn n'a r~s·t8nu compte dons le.colcul jes b2tteu~8s ~
poste fixe;
m::J:Ls i l est peut C'cre utile de souligner quP. l'unite;
mCcQni~ur on place est prévuD pour l'cxploitotion d'une s~rfDce
irrigùblè
de rr~s de 6r~::-, hL:~ Cr qui foit ·un rapport plus juste
.:lVCC ln puis~,,~ncc m6c,"'miCjuE'. trèos 61eveE.
:nE; toute façon, ~1 l'QGdi''0
,,\\
#
le pri:-,cirr; retenu ost que l'cxpl()itiJtion trnèitionnellc doit
faire
J'cssl:ntieJ. d::.os opérations à le n<:~in. 51'uls les trêlv<Jux lourùs sont
rColis6s fJ f2çCJn por. les tr,"cteu:rs.
Dl':s l:-:l première c~mpngne, III
mCc~nis~tinn D Gt~ nGc~ss~ir2 pour llcc616rcr le d6mnr~~ge de 10
cL'mpagnG cn r~tQrl] : ~~llnmoins, pour assurer un minimum de pnrtici-
pc.tion et rh, fcrm'Jticn des ë'gricultours,
un8 piJrcelle de repiqu::gc
II
Gié dGsign6c dons choque quartier hyJrauliquB. Tous les e~ploi-
tnnts n'ont pns r(ngi fovor.:-:lblcmcnt mnis ce souci de fnire pllrtici-
per d'2v2ntagn le producteur est r6vClotcur ù'une orientation vers
des formes de production on J.'intervention do la machine serait
modGr~e. Au cours de l.:l ccmpngne f97C-1979, è ln suite de l~ pr~-
por2tion mGconiquc du sol, le ropiquage D ~t6 impos~ aux paysans,
molgr~ une vivo rusistnncu • Le fûuchûge ct 18 battago ont été
également r~lllis~s è ID main.
cepcndont,
on admet qUD l'intervention m~caniquE Dst
utile.
Ln situation qui prUvDut dens le grond périmètre à ch~que
fin
de ccmpngno est
~ignific2tivo : le principnl foctGur de blooûgc
ost
ccrtcinomcnt l'op6rotion du bDtt~gB et de l'~vQcu~tion du riz;
LEI c8ruolc" f~L!ché8 à la main, attend parfois pendant de:s scmeinl:::s;
voire c1L;r; mGis,
2vont d'.nre bùttuo.
ri Kr:Cdi, al! los bilttcuses ont
étu inutilisables en 197C-1S79, J.cs temps de trQV~Ux ont 6t6 onor-
les poysilns ont utilisé
le fléau ou ils ont
battu 10 riz contre des f('j''ts vides;
Dens l'ex-
ploit2tion en r~gie de la sociCtG d'intcrvuntion,
le batt~gn par
(29)
Il ~'ilgitd 'une vieille méthode expGrimcntfe par los Anglais
depuis 1J35.
Il suffit do formor une meule étole sur unobacho, ct
les troctuurs y effectuent plusieurs passagos dans tous les sons
ensuito lQS ouvri~rs agricoles séparent ln parcelle du riz. Les
stctisti~uus dcnnent une perte d'environ 50 % dont ~% de groinus sont
restGes enfouies ùGns 10 p~illc'ct 20% 58 sont ~porpillées hors de
ln bnchc ~t~ndue.

,.."',.
.. > .
. j'cnJiJnt C8 tum;JS iJ D:lÇJ:-mc"
les rroductiJurs du villLlge
de BO~91, dont les coopCr~tiv8S no sont p~s ~quiptcs do moisson-
n8usD~-bn~tuusDS, ont JS ~ttBndre jusqul~ux mois de ~~rs et
Dvril poC-'r rGus~:,ir Q f2iro battre le riz mis enmeu~,:Jti.Jis
J-é-cembr~'•
.
.
LIn e ~r:'ison,' E:!nt Te ,:,ut res, qui milite éCJülomerït en fQ-
le rBinrd J~s op(raticns culturalo~ engendrant le chov~uchumcnt
des tompegncs agrico16s et le concurrence des activit~G trQJition~
~n ef ret
les 1) romi8res op érotiqn s de 10 camp ogno de
saison,
pür 8xemrlo,
cot~cid8nt avec les semailles de lQ cultu~e
sous pluie (juin-juillet), le ,moissonnëJgc qui ~ lieu dur2nt le
p6riode J'octubre-novembre cot~cicle successivement avec ln récolte
des champs de jeuri (fin septembre -
d{but octobre), le semis du
\\'JLlnlo(octobre-novembre)
ct mdIDe,
occessoirement,
le rL3mélrrage ùo
lü d8uxi~m8 ccmpognc de culturo irrigu60.
Toutefois,
si la n~cBssit6 de Itintervention m6conique
Jons 10 grnnd pGrimètrc ne fait
2ucun doute,
i l con~i8nt par contr~
de stintrrr~~8r sur l~ mnni~re dtutiliser 10 m~chine. Dans le g~ond
pGrimd:C8,
le POYSéJn nt Est ras, Q pr~p:r.gif.l~D":LJLê:r.Jl?.!' int[~gré ou
-
_~_.
-
__. '.... _._••- .• ~ _. _ _ ..... _ . _ , . . -
.•
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o····
'
.
__ .. ~. __ • '.~'._.. _ ' _ ' ..• __...... _...... _ . _ ••.•
syst~me.
Il n'y participe quo pour des opGrotions qutbn ne pEut
~_......_"."
pas f~ir8 mécaniquemont
~Csh8rbDg8 m~nuel, trAitembnt phytosn-
nitnirc et
Gpc~dQgc cl'8ngr~iD ~ ID vol~c
Les, grou~ements de pro-
ductcurs Je nogonw:'sont <::le:r.s,dotés d'un équipement" renfermQnt les
ul~rncnts suivnnts : 2rrosoirs,
houe, pelle-b~chc, pelle ronde,
pulvérisateur Q ÙOS,
ré1t8Llu -
L'cxploiti3l:1t n'cst
rien rj'::Jutre qu-tun-
outil dr. producti::m intc:rchongooblc.
En définitive-,
Itav;:)ntoge de
m6cDniser ost
rGel mois 10 mGc~niSQtion ~ outrnnCD ~~~d inutilb~
18s efforts du rayson qui ainsi est progressivement g~gn6 por une"
mentalité d';::ssisté.

On si2it qulà Jngi:'n:l,
on 1975-1976,
lorsqu Ion ël rononcG
~ llutilis~tion de la moissonneuse-batteuse (3n) et suggér~ 12
fouchr. mL:Hiucllc.:,
les oxplnitQnts,
d6jiJ hobitu6s fi reg~rdDr 185
m"cnl'
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L::liI e
c'n 197u"-7CJ.. a' ",/~.r;r.ll·,
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les
-
p :oy-.
_
sons ont mennc6 de se retirer porce que le semis mécanique a 6t6
su pp ri mG ct r cmp locIJ p :-::r Jo t cchn iqu 8 mon L! (; Ile de r cpiqu oge •
En outre,
b-icn ~uo ID gestion de l'exploitation
repos[~ sur 10 mGcanisation, on nId PQS encore entrepris llédu-
cntion du p~ysnnnnt dans C2 sens.
Ainsi,
la prcmi~re mise en
eou du cosi[~r de 8ogL~no rcmontu QUX onn(;es 1973,
1974
molS
l~s conr11lctr.uTS de tr"3ctcur,
les méconiciens et aides ct le
personnel chorg~ Je l'entretien de routino des stations de pom-
pngc ne sont toujours pos JES cultivnteurs
rI est
Gvident que
le modo ~e production engendre ln structure d'encadrement et de
formation,
voirG 10 politi~uc de gestion dans l'ensemble.
--~--~-""'-~------'-----------------------
(3n)
Les ponnes rGp6t6es des moissonneuses-batteuses v~tÛSt8S
dGcid~r8nt ln s~ed du rGsiJ.icr le contrat qui 10 lioit ~ un
porticuliur propri6taire des engins ogricolcs.

-. ."·fl
.~
.1 ....../. ,.,;.'
C H P, p"r T R E
111.-
- 0 - 0 -
0- A G E 5 T 1 0 N
E T
L A
.R E N T A _8 1 L 1 T E
- 0 - 0 -
.
-
----------------------
------------------
-------------
Au moment
o~ un nouveau système de culture est adopté,
une outre ori~nt~tior se dessine pour l'orgnnisotion de ~D pro-
duction,
~ons cu conte~t8, l~ form~tion d~ 12 mosse rurnle est
.
QU
centre des ,pri5cccupoticns.
fJour uni
-'-
,
puysannQ~
qUl
0
VLCU
une
exp6rilmce :Jgr~;.colc s(culL1ire,
i l s':Jg±t plut6'tde reconversion:
le trDnsfort technologique suppose
l'intrnduct~on de proc6dGs et
dc moyens techniquus jusqu'ici inconnus des pLlysans de l~ rGgion,
En
ottendDnt
que 12 mutation s'opère cn
souplesse,
lu
personnel
d~ l'uncndremont
n
~golemcnt pour mission d'assurer
le production;
cependrmt
le poysonnot
est
jusqu'~J pr~sent ~Cé:~rt6
de ID g~~tiun
du
casier,
QssurCc p~r les s8ciét~s
d'amèniJgEment~
Les sociGt6s d'int[~rventioil ont
on génGrêJl 10 stûtut
d'entreprise
sDmi-publi~ue, Les services ~dministrotifs et comptû~ -
b18s sont ccntrDlis6s ~ Nouûkchott,
pour la SON~DEn, ~ Dakor
et
~-: L1::' nt - Lou i s pou r
l û
S Î'iE 1J •
,fI -
Les siJciétés d'intervention
Lé) ~lmJ;''::1Eï1
a ét--é créLie en
1975.
Elle est
sous la tu-
telle dUinini:~)cère maullt::ml81J des ressourCES hydrauliques.
Il
r ev i ont
à
c u.lui- ci
cl' L1fJ fJTc';UV cr 1 c s
cl uci si on s relot ive s
ou x orien-
tQ~ions~gGn~rnl8s Je 10 soci6t6 d'intcr0ention ct les d6cisions
rcl~tives ~ Sa gestion finDnci~rc. Le SONADER g&~e~insi le cûsiet
pilote du
Gorgoa:;
elle
suporvise Cgalement les ftudcs
du haut:
bassin.. du_Gorg--ol,
les [~tud8s cie l',';ftout-es-sahcli,
et
le projet
TcmouJt-r.m-fl'loj.
Flle est
enfin
rosponsable des petits p.frimè:t;res·
irriGu~s tout le long de la voIlée.

-1
"
GU côt 6
di /. ';~n -: i~;-U:~ ;~~('~~: ~') '>~"~
Dt dont la missicJ'n d'iJmènQC1Ci:lunt ct eJ'onCéJdremi:nt s'est limit~u
d
l
,. ,1.:1
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1
J It
d
l
- 2 n s
r:
p LJ S S [] éJ
S[; u e r u 9 l 0 n u u [c:
e u S Gn [~ 9 él
,
étend dGsnrmois
sa tuteLle à l ' l'mSCm~l de la rivD sCn6q~1;2isD du fleuve, iJinsi
qu 1 à 1 0 vc:llC:o cJ,} 1ï.l Fë11GmG.
L2 S\\ED est
un
6tcblisscment public dont 10 tutollc
tDchniquc f;st
,.,s~,urGc plU le ministère sGn6g<Jl;,is du d6velopf1c;munt
rurQl.
Le conseil cJ' l1 dministr"tion d61ibèl['f:) et
St2tU8 sur toUt8s
les mBs~rcs relatives à ln gLstion et à l'orgcnisation de la
socict6,
notom~ent sur la création des coop6rotives, le progrQmmE
annuel des tr~vélUX et des études,
le rélpport
annuel dc gestion ct
les co~ntcs J~ fin d'exorcicc,
IDS
emprunts,
les dons,
les fonds dD
~ concours ou les subv8ntions <.lecorcJGcs,
les ':turifs deJrod8voncee
et
des prnstotions dB service,
18s prix de cGssion ou dc locntion
du
mQtCricl Dpp;"Jrton<"lnt
du conseil ne sont Executives qu'oprès QPprob<"ltion du ministre du
dCveloPPcl:\\cnt rurcl ct
du ministre
des financc3.
En dGfinitive,
los casiers de Ku~di ct de DGg0na son't
gGr6s de loin par des structur8s tr~s peu ihstruites des r~alit~s,
ct auxquelles Cchoppent surtout les situations les plus urgentus~
en p8che denc non suu18m8nt por une gestion très burenucroiique,
mais cnco~c il est Gvidcnt qu'à vouloir superviser è'aussi vastes
ensembles,
spns l'éclûtemunt effectif des rcspons2bilitGs
(31)
on favorise le gignntisme ct on perd de vue los ~bjBctifs immG-
diùt s.
r -
LI Encourement des p"'ysc:ns
Le structuIDo de l'cnc2droment t8chnique est aussi
h,i Grl' r chi s C: 0 il :; 0 9 3 n c! quI èJ Ku ~ rJ i
: c n 9 é n é roI,
u 1", r e s p0 n s a b 18
de la gostion do l'exploitation [] sous ses ordr8s une équipo ~e
techniciens et dtencadreurs de bosc.
T31f]J(J;Juis 1 S'79-19C~) il y a un r!~aurit;:)niu comme au sénC;g:::;lunc
volonté de dGcentr21iscr qui sc traduit,
0
la sAED, par la cr~otion
de d(lCg[~ions dost Louis à Rakel et la mutation de bon nombre de
tochniciens qui so prélassaiont dans les bureaux sur le terrain,
et
à 10 S G~,J !,;)En p or l ' uxi st on ce de cent r es de coordi n oti on': int er-
ml~di,::;ires.

..
~' ':",
. ",.! .
.1
::L-:lgonêJ,
le purin~~trc est rJivisu en deu;.< gr"ndes pur,;."
tics,
dirigGcs choc~nc pêJr un
rngenieur des Trnvoux Agricoles
( r T : )
Cc dLr::ir::r est
Clssis-cC: r!ems sn t5'cho par, d8S ""gents
,
" \\ ,
,
-
-
TClChnicrJ8S rgricoles
qui diri:jcnt ch;:;cun une zonE de culture
ils ent
pour r~lB dE
l '
,
Cilrl ger lcs
2U nombre
de 506 [Jar zanu,
I~ KéJ[je1i, 10 structure est sEnsiblument 12 memc
éJU-UCSSOUS du chef de p(rim2tr:...
(32)
r;t de son homologu8 TnLluritLl ...
nien, le chl]f d1cx;JlëJitéJticn est
iJssist~ d'une équipe compos[je d'un
ing(ni[~lIr-;:)(Jron,'JmL, J'un Qf]ronoille,
d'un conducteur éJgricolc ct d'un
moniteur agricole.
Ils supurviscnt le trovùil dES cncùdreurs ùe
bnsc,
qui ont' reçu une form2tion rudimentaire
L y.~JP-,~'"
Dons cus c2siors~ l'encadrement de bAse doit porter sur
10 form0tion r-ermonente et pratique ues poysùns,
ln survcillcncc
du ruse~u, ID r~glemcntêJtion je 10 distribution de l'eau, ~8 ros-
pect du cDlcndri~r culturol, l'cxGcution correcte de toutes les
op ur ;-:tion s cult ur GIL) S
ct 10 cont rO"18 do la commo rciiJli sation ,
En
fnit,
l'encDdrBur est,
pourrait-on dire,
un contre-
moitre qui,
d'ailleurs,
n'hGsitc p~s, au besoin, 8 sanctionner;
:
mais ses resroi:sLibilitus [m -:ont
qu'6GUcot8ur sont plut~t. rGcJuites.
rI perd tDute initiative pour devenir un interm~di2irG. A Ka6dlen
• • ' _ .
. . .
0-
_ _

-.~_ .. ., __."----- -. _ --_.,,--.."--"
197[';,
les onciJdruurs de base,
3 12 suite d'unl~ formé?tion dccélt:rGe
de deux ~ trois scmoincs iJUX seules tGchniques ue repiquiJgc, ont
6tG surtout cmployGs comme gorJicns de tours d'cDu.
En gGnGrol,
i l s'agit d'un encadrcm8nt mal odapté dont ID structure ~ ~galcm~nt
comme princip~l d~fQut de maintenir 10 pOYSi]~ ou t3rtg ~d'ouvrier
ugricclL.
,', l,~ lcnguc, lu P'J:,'s::n-moti:ro de sen chnmp n 'cxistL: plus.,
Le syst,~'me d'E.x~:Joitation est rC:gi pur des règlES juridiques, motl3'-
riQlis~s por le contr~t ou le c~hicr dc chorges ; il rehfermed8s
instructions ilCJricolcs Gmonan-t de l'']utoritG supGrieutcelqu'iTfuu1
oxucut~r, onns discussion.
T32T Le ChGfdu purimÈt~(ag~onomc)--;-Tc chef' cl' e;rloitùti~n(~g;iono~
me)
ct le mCcc:nicien ont
Lite,
jusqu 'en
1l)C1'~ des cxpctriés'dE'l,:;
soci6tG Ii,'\\G:(:,f'lrt,(Italie)mis ÈJ ILl disposition du FED d'1Jns le c.:J(Jre
do llussistùncc technique,

'.~',
.. ',. :'.
· '- ..
- .
au S6n6g~1 o~ ils ont visite les cosiers de 10 S~EJ, ont f~it
ln rCflDxien
suiv~nte . " les rel~tions entre cncndrcur lettre ut
font
~uc refl~ter le cQract~re des liens
profDs~ionnols qui existent
entre ogcnts de différents nive~ux de
com~Gtenco depuis la direction jusqu'~ la bose ••. c'est ninsi ~UD
celDi r;ui tr'-v~·illr, à l' Cchelo'l Du-dessous ce soi li' a droit iJ ln
consid~r~tiqn que dnns l~ mesure DG i l e~~cute ~bien los ordres
ue ceux qui,
plus huut plLlc~s, sont ch:-ng(s dr; concevoir" (33).
Ln structure do form~tion ot d'EncacJrem8nt est donc tr~s
hiér~rchis~o ; mnis elle est
Qussi très lourdo.
Les fr~is de
rerson~ol, Glevés, viennent s'ajouter ~ des chorges do prQduction
d~j~ onCrouses.
Jo plus,
dons ln voll~c, les moyens de production
nu sont pns untre les moins des exploitants ; mois ils sont
gCr~s
directoment por lus socictés d'intcrven~ion. Or ~elles-ci sont
souvent dCpûssGes pnr les prob18mos que pose l'approvisionnement
simultDn~ Je plusieurs c2siurs. Aussi, il.3rrive qu'on distribue
aUX cu~tivDtcurs
d~s moyens rie production, tels les herbicides, ~
des moml;nts ol~ ils n'on ont plus besoin.
1\\
not re S~n s, i l ser:'!i t
souh ùi t oble de prcn dru exemple
sur l'uncndrcMcnt chinois d8 G~de, ~n ë)ugment~nt l'outonomie fincn-
ci~ro dont jouit la direction loc~lc du grand p~rim~tr8. Le succès
de l'cnc~drcmtnt chinois tonDit surtout d'une r81ntiv~ Llutonomie
qui permettait d 1 ex6cuter los trovnu~ culturoux d8ns los meilleurs
d6Jnis ; los fnctcurs de production 6tnient toujours en pl~cc ~vant
10 conmcncemcnt do ID cn~pngnc culturnlc. M~is Qvec 18 dCpart des
[hinDis en
197~, ut sous 10 tutelle cle 12 S~EJ, les difficultGs
d'Drprovisiennemcnt ccus~rcnt 10 retord de plusieurs opérations
culturnlcs DU point que 12 triplu culture ~ui ~tnit protiquGe GVCC
Ir LiS si st on cc t edmi que ch inoise fut
fort cm cnt compromisc. [' est un
exemple 8 m~ditcr.
(33)
i\\ndr6o et
JLJcob Black-f··jichEluc!
~~. 2(, r 10·4

.. -.._~........:" -
1o.l
Ce qui c. est
UQcJcii'lCnt
intCress~,nt de rotcnir
ùé1ns ce
cos pr~cis, c'est ~UD l~ r(uGsite du c~sier du GCùC n'v pas sur-
v écu Cl u cl Cp" r t
ri u l ' LI S ~~ i st Cl n c [~ ,:t e c h n i C1 u e. 'I~ i n si,
c 0 mme p 0 r
en ['luuritL!nie qU'ëèU ;;l:n;'g:Jl,
les ;Jil."s-:ns considèrent le gr'Jnd
p6rimètre COmTilC Jr' "j"'r~li.ii rJc l'Fté't ".;;e co foit, il est diffi-
ci le d' élvoir 1 eur cùncour spou r
l' [; nt rut ien du
J '~SLOU
P rim;:1Îre,
ou en CilS de catastrn~hH, notGmmont lQrsquG los dnm~2ges ont lieu
loin de leurs exploitotiqns.
N'ont- ils p~s toujours soutenu
qu~ils ont signé un contr~t ou 'cnhi~r de ChilTgCS ot C;U' ils ne se
sont engog6e que dons l'8xploitotion ot J.'ontrotion de leur
parcolle,
10 reste du cDsior rolovnnt
duroct8m2nt
do IJoutorité
do l' Etct.
Une telle
iJt'l:itu~lrJ est incomp.:-!tible ilV8C les conditions
économiques gén~r~les des p~ys ~ l'économie insuffisommcnt dével-
loppéo et oD l'effort d'CGuipomont
est
encore foiblo •
.-
Le princip2l problèmo ùu granù pc3rimètre est
10 niveau
de product ion et
son cot1t.
Ces r,liSmont s con firment ou infirment
los chonces de succ~s c.l~ ln mise en valour.
L'exp~rionce ~ont~~
un net
dGs~quilibre dMn~ les comptes J'Dxploitotion : IDS poysans
sont endottés ; ~ ln fin do Ch~qu8 c~mp~gno, ils ont sollicité
... _---_. --_.
..- -_.-._-_._...
- .
---- .---
--_.-.'.
. ... -- .- .. -
-.
.
_.
des moratoires.
,;u foit, _~l:)_~nou\\j_elles cr:i'rges
s'ajout Ent
élU x
Qrri~rés ; oinsi,
Dnnuollcm~nt, le budget:Gtatique Est daMg8~ouse~
mont grevf.
Cette situCltion provient
dola conjoMction Je diff~-
runts facteurs:
les contraintes financières qu'imposent- l~s ~res-
tations de servico,
l~ chort6 do l'amortissem6nt d~ CG ty~e dr~m~-
niJgement 8t 1[; cot1t do so" Imtrcticn.
D'une mmn::i.È':re g:~nCr:::!.c,
10 structure dcs' ch8rgescomptcnô
deux principDux postes : les rCd8VGnCeS fixas
et
les-rc(tevonces'
' : 1
vlJrinblcs.

,•.....::.:: "
,; c.:.'·..... :'~';;. ,,,",,,',''·''l'''1'.l
'10'
-
,',
FiXl:eS
Sous Cl' libcl).~,
on comrt~biiisel~s fnct8urs ci-opros :
• ~'Dmortisscmcnt dus 61CmBnts du gCnic civil ct
d'ClmDrtissGmcnt ÈJ GppJiqu[]r est, ;lour Il; u(ni:... civil, de vingt
ons,
rOUI'
l'fJIL;ctromf~c2nil1u8, dc; huit ons (6[)%) et de quinze éJns
• L'entretien et J,cs r~par~iiooD
des stations
de pompage,
l'entrutien et les r6~DratiDns des 2mènéJgcmcnts
hydro~gricDlGs, lu.prise dn charge du personnel do pompQge~
ch0ro~s sont compris8s dons 10 tnxD
c.!E; l'ecu
j
ê!USG~ rélCOniiQl't-on qUE cc c:ui f<Jit monter le coL1t
d'irrioation,
CG
sont les amortissements et J.cs frois d'entretien,
~v21u(s ~ nn~ nlor~ ~uc J.rs fr~is de fon~tionn8m~nt ne rppr6sentent
que 2[J~', d~s chùrlJes (3~) ... [cb;o situ2tion û Gté vérifiée en 197G par
12 SICA! dons unc 6tuclc f~i~8 ~GnF 10s grcnds casiers dG Mpourie,
.
,,--
du Gorgol,
dl'
['~gue"relol e:t cb rJcngn (Tablc;"]u nO 7)
TClblccu nO 7 Coût ÙU l'enu en Fcf2 /hQ sur quelques grnnds
p6rimètrcs (riziculture: hivcrnogc
1~7J)
-r-...---.-----,-.----.---.---~-----:-----
.....- - -
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f'Yf}l)Ti r:;
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Corcol
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cr,! Î'j,\\~JG/\\
FcféJ/ha cult,

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:Jur()nt ct lub!
C31Cl
~C7L
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.2035
:1 ~L1!
S/155
: 30, 1
sonnel
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5,151)
1 30~
: S;:-2!
1 5 li 1
:10, 1!
19 3 2 : 6, I~
ces de rechûnJ.
1823
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C919 :29,3
diss8ment
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1100
:5 r, /1·
1 16 3 6
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: 34,2
!
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: 1 00;
2 :; rI 7 3 : 1 DO!
1 5 2 1 Z
: 1 DO! 3 n4 1 6
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.
,
----------'--.~-----,- --- - -- .. -- -.- ._~ :
!
!
(3<1)
Source DiT/StIED :
Etude sur 10 coût
d1irrigûtion sur le
p6rim~tre oc Dcg2no Juin 1970 - 8onéo 31 P

En con~ultéJnt
cc tableau,
on constate que dans les casicr$
les plus r(ccnts,
GT;;n:~!e digue/Telle} (1977) ct
Gorgol (1977),
l' omortisGcf:1cnt
.
,
l
'
t"
t
'
c~~
Uva uu r8s~cc lvemcn
0
76,5 % et 59,4% ; il
(;ntre pour 6,61, d,ns lez ch'1r!Jcs à [;pouri6 (1967)
et pour 3..1,2'1,
à r;Jang,'l
(1~7;). La t3UX d'LlmortissC1ilDnt le plus ~'os a Gt{; obsurvé
Q [V1f'[Ur!c,-,
l""tut ,ecln nGeDssite des (e1<JireissC'ments
le céJsier
do MpouriG 0 GtG am~n~!J6 sulon l~ tochnique chinoise ct, surtout on
1967, c'ust-à-cliro Llvont
~
la flnmb~o des prix. n'éJutrE part, en
comporont los quotre p6rimDt~cs, on se rend compte que les deux
casiers les plus r~c~nts n'ont pas n6c~ssit6 do grand83 entretiens,
è lA diff~rcnce dus oncicns o~ les frais en pi~ces de rochange ont
charges totales.
Ainsiion peut
pr{voir,
à moyenne éch~ance, le
poie-
ment totol rIes omortissement Si
l'Jt
I G L1isp2rution de ce poste des
com:~tes d'exrloitotion
; mai.s,
por211è;lement,
les fr'lis d'entretien
vont s'8ccroîtrc de plus en plus .
. ,\\.::"g~Jn.:::i le coût ePirrigéltion du riz est actuellement de
2s nr r Fefa/ha , m~isil est de 35~nc F/efa pour l'~ectare cultive.
en t..-omote.
A KuCdi,
nous n'Qvons PQS pu déterminer avec exactitude
le coût de l'irriÇl:Jti:m;
dons li.; céJsicr,
i l a 6té convenu do féJC-
turer, p:Jr onnuitG,
iJU)( paysans un,; CBQrgo globi31G forfaitaire,
constituée (J.::J li] t,:!xe do l'eou,
lE coût Des facteurs de production
et les fr~is d'2mortissement.
• 1
E
Lus rGdovancos variobles
Elles entrent dans le compte d'exploitation du poysan,
proportionnellement ~ 10 dum2nde.
EllES comp~ennc[t.:plusiGurs postes:
1 -
Llint~rvcntion motorisée
A 0~aiJn~, 12s façons eulturQles sont peyées en espèces,
~court turmo (1 nnl: il s'agit du la~our, de l'émottage, du l'her-
soge,
du billnnnaac,
du semis mScéJni~ue, de l'Enfouissement méeani-
que,
de l'6pend~ue d1ungrais (35).
-------~.
(35) cf annexes 2 les prix c;n 1979 - 1gerl )ÇO
.~
îpf8

.
.. ~ ., -'".
~.
..-....
,.
~.i ..
'~o8 0'-:'
Fi propos du b,!ttngG,
le p&4:ornont,
le ;HJiem8~t se fnit
lorsqu'il s'nait de b~ttn~~ ~ poste fix8, on oprli~ue le t~ux de
fauchage et dG b,']tt I:J[' ont ~'-:J combinées et réulisGes p2r 1;::; mois-
)dnneuse-b~tteus8, l~ tuuxo s'~lève 5 15%.
!\\U
Gorgo!,
los pr:;stLltions méc::,nisCes doivent être? pcyécs
en esp~ces (36). Au tot~l ln rr~pDrDtion du sol - labour, émottnge
ct hOrSCH]e -
coû'to 2:' ;-:SSF cfa/ho,
2 -
Los factours 0(, production
En g6nGriJ~,
à
no']anQ ont citu sous cutto rubrique los
semences,
l'engr~is, les rroduits phytosLlnitaires ct le petit med;é-
riel (37).
Au cosiur du sorgol 10 structure des chorges est moins
G~~tuitce ~'l~ troisi~mc ~ ctG sCrieusement perturbée p~r les
r~ys2ns ~ui ont den-ndC ln rlSvision des modalitGs de paiement.
,
t,ussJ. bc:cucoup cJ'D~plci~~h~S sEoosont obstenus de cultiver, trouvant
les redevances tror 61cv~ec ; 1~ pJurnrt d'entra eux se sont consa-
cr6s à la culture de d(cruo,
dons le w2010 du Gorool. La bosse
vel16e du Gorgol renferme plusieurs terrL!ins cie culturo derrière
la digue de protuction du c2siDr irriguG. Los besoins nlimentoires
sont olors l~rgemont sLltisfaits pur une bonne production de sorghb.
00',
,
0
En outra, 0 ID f~veur de la pCnurie g~nGrQle dons 10
val16e, le rrix do cette denrée ost PQSSUO ::1u 250F cfa le muud (3<J). ,;
en
1975 à SOOF cfa on 1977-7[. Lus cultiv8tuurs de Ko6di o ne s8nt
pas en rCalitG bien ~n~Ggr~s dons le système do production du grand
périmètre; por cdntre,_D i:\\l!Jona,
le poys:Jn ost inséré dons un
circuit fsrm6: il emrrunte, il produit pour vendre, i l rembourse
mois,
surtout, i l ~'g~dQtt~, LB revenu agricole no porvi8nt pas
o
t
.
"
-b
l
J,ofo"t
I l
oUJours éJréSOr 0J:'...
r:.__:.-':-':"'_1_C_3:..._c_r138 pur une charqe trop lourde.
(36)
cf annexes : l~s prix ~ffich6s un
0
0 1
J
. /
7 ;-_- 1 0./ fi~ n'il}
>_J

("0
"
.J
(37) cf annexes:
Il
Il
Il
/
(3e)
le muud : voir loxi~uc, Po 15fo

c~'cst une situ C:-C iDn p r éoccuiJ 2nt e qui' r l'met en Ci3U sc l' intÉ-
grùtion du p<:ysann,:-,t
Lt
1" rC~ussitc: m6'nc de: ILl mise -en valeur •
.-
Elle est
un
suj Lt
un pol~mique, l!ons 1., mesure où ~_~~.cuns
.-_._---- ._--.--,_._-~_.._-_._-------_ .._._..__ .
_..
"'"------- .------_._-" - -
se sont
préoccupGs~tJ ccmcc;Jt. économiqurJ surtout
;
ë.lloTS que d'i3u-
trcs ont
souhaité le, rrimQut~ ~Ius oi:jectifs soci;~ux. f\\ussi,
eh consi-
cJCrcnt
les chiffrDs,
on
s'est rendu comptr; que,
d,ms la fJrnnde EX-
pJ.pitation,
.1.0 rc~ü<:bilitC
:,k .l'exr-;J.oitation
ust
cncorD faible par
rapport
à
dus chorg8~,lourde~. L'6volution dLS rendements d~ pciddy
a Gtf': suivie à néJ[F~nc· et Q ~~=-(c.)i df' 1977 à 197'
(tubl r.)
T~blnau ne r Evolution de 18 production de p~ddy à
:la9 ;~n û
9t '. L1l,j , Gor C!9 1
!
--,_.- - -'~------:-:,,------------------------
'lées
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D
(; __ L~ __~{ ~:'--.
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G
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ivcrn)lsuperf.culsuper.r6c!Toux de
!:;r.~n[!t/hQ ~\\~pcr.cul\\Sup.r0coITëluxdelnonJ,a
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i (en hE:) !sinistrG 1
::(en ha)
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Il
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LlJ renucmont mO:/l.m su!' trois c::Jmp<Jsnes 8St
de: 4,37t/ha
t
dens le Dasi8r de nQQon? ; i l ~st DstimG à 3 [1 /ho
p
sur ~8UX com~
:1
pagnes, dons le p6rirn~tre du Goraol. Jans los grands p6rim&tres- '
srËD de ~Q moyenne volIGe (DogaGa y ~orn~ris),
i~ est é~olu6 à
t
4,7 /ha pour la p6riodc·rlc 1S75-1576- ~ 197C-1j79
_ _ _ _ _ _ _ _ _"_<_-_._ _
_ _ ..
,;...-._
~
~
__'~..;;....o_-
(39), Le prix aU procJuctcur uu peèdy est de :;1,5F :cfa aU 56nL-g,ü
(1979 et de 10 um ou SOF cfa en RTH (1979)

.. /.
Env ;-: l C' L! r,
c c:: r ,u n dom cm t
m0 yon
sec h i f f r c il Tl El g Q n Q Èl
~1,5F cfu x 4370 kg/ha =
1J1.355F
cfa/ha
Il corrcsronJ,
on moyenne
au
Gorgol ~
(SflF
cf;]
(3t)
x 3J10 kg/ha)
=:
1s;rJ.sor'F
cfù/ho
Le revenu
bT.U~~ ;lor :"é":ctnrl..! est s::::ns conteste impurtent
corDn~8nt los rroductnurs nl~rrivcnt pas 5 rombourser ini6grnle-
ment los redevances,;' f';:lr
l~;',i;mpJ::: à Dog;:lnQ, iJ 10 fin rJe la c2mpagne
do
riz
1977/197C,
qUQr2ntu
sopt
groupcm8nts Jo producteurs
(s.r) sur
les quatre vingt
douz~ Jes cin~ coopérativ80 ~s3ns tenir compte des
GF
de
la CU~1r, ct les ".înorgonis(jsll)
iJccuscnt
un
dC:ficit
commorti;:ll'
-
ct
cc molgr~ une cxonCrcd:ion Je
,;,:-"
::"',~~ d8S Llrriér~s (canpagn8s
-
Vin g'~ hui t
J'entre eux sont cxclus pour n'avoir pas
pu poyer 65
~ du tot~l Je lours Jettes, ou pour certains autres
pour éJveir
aUtocoïlsomL,6."sûns
Llutoris8tion
(2 GP).
Il.est
indC:nia-
bIc
que 185 charCJcs lJfcxploit':Jtion
grèvent
lourch;mont ln production
brute.
'e tQblL~tl"suiv;nt L,st
ilSS8Z rC:vC:lc:tcur du cotJt
élevé de 10
production.
Tnblcnu nC'S'.
!.es coû'ts de ID proGuction:Une anEllyse de la
5rCi,I-r:j'WS.Lo sr0;:J(Jc.r;~:jJJoi-t~·tion,illustr(8fJor 'r'JiJngG,
encomporiJi-
son
à lu petite !?XpJC?i'~,0!.i.~T2,., ..
'·'-!·f!"·'l-[~:-~(lj-r-~-Î"c--~ r rim .Tret i t p (~r imèt re i rrl gu é
Elémcnts des coats
! _. - , . . - , . -:
i----~-----+f'---.---------.--------,.-
~ (')n F c f 0 .:
~!:
;
8n F cfû
1
'

-. ----------- ----- ------- - --~. --- i -- ----,.. ---.: - --~ ---- ! -- -- -- -- -- -- -- ----- ----.---
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1
:~rectibn+ Eldministrûtior,l!
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1.
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'\\ 10 suite;Jr; l'cnqu6"te: m(;née en 1')7:': péU léJ 51[,"'1,10
coÛ"c du li] proiJuctio'l i)~r huctéJru est (le 23fi 67': F cfiJ dans le
~- ...
casier de ~ong~. Si l'onrotcn~it c~ chiffre pour le grand p~rimètrc
on g6n(ral, 18 d(fi~i~ comm~rci~l por hoctare s'61cvurait ~ ~agana
à
236 67·1F cfQ -
Î "1
355F cfa == 5531 SiF cfa j
il serait <:lU Gorgol
de
:
2]6 G7~ -
1~~ 5n~F cfa == 16 17~F [fa. Le prix do revient du
piJddy sl!r~H; cJqnc LCÎ' rUL11itG ue .s~1, 1F cfa/kg d3ns le grand pÉrimètre
tG,
[/IF
D()~ê.r, Cjui.nlétL:-ji-t:-·, que ce 5?,7F cfa.
Il semble qulil en al._
,.,;".,L, \\
Gt~ toujours 3i~si, depuis la g~stion du cusil:r de Rich;.Jrcl-ToJ.l.\\/~1 !
1
\\
\\ ...\\
l;)
Certains économistos ont mdmc sugg6r6 la suppression d~ns la vallée
do lu riziculture ; le riz 6tGnt pour ~ux une denr6c pauvre dont l~
proùuction,n ..; pourr2it Clue difficilomcntamortir les amènagcmGnts.
Par contre,
en consiJ6rant l'évolution rapid~ du tonnage de riz
im~ortu (voir tabl 10), les autoritus ont
favorisf ln production
locale de façon à attGnuor la sortie des devises.
Tableau 10 :
Evolution du tonnage
et prix dlacnùt du riz importé([AF)
à
;akDr (1969 -
197C)
--r-'.-.------ -'r'-' ._._.__
..- - - '
. ~ - - - - , - _ . _ - - - - _
volume
jvalour [;\\F
!Valeur unita~re7
!
(t)
- - i - .
;(million F cfa)
!
(cfc/kg
.
,
. . lj
!
!
.
-----------\\aT---!-----------------!-----------------:--------------
1 SI 6 S'
!
1 c1 5 9 0 1
!
.~ 674
;
3 2
f97D
!
119 237
!
3 335
.
2~
1971
!
1G7510
!
4639
24,7
;972
150 )fJ:i
4 2::]2
25
'j 9 7 3
!
1 :; 1
S 6 c
!
S' 5 f 9
!l 1) 1 6
197/;
(b)
i
2r.71:75
L
18030
07
1975
!
1Q2125
!
6850
59,2
1S76
!
.2::(
SOC
!
10 675
~3,6
1977
----i ..--2.::c: 01C
!
11
263
45,4
f972
.
23C ~96
!
12 610
52,7
f-
..
,
__- - , - .
_.
,,_,_...
. _ .
..- - _ _
. -..
. - . -
.-l.-4--
_
~....,..
Source : ;1ire~ti601 d8 10 stntistique-i/iFE:\\-SC:n6gnl :'
~/ ~uli. stotistique et tco-mensuel
.
b/ sitLéJtion 6conomiquG Uu s6nGgol 197r (r.246)

11~ -
En rGDlit~,
ori
sc rend comrtc,
en observent 10 tDblc2U
ne
:;',
que 12 difficulté: mfJjcurc de CE
syst~me: c1'exi-lloitetion'
rGsirle d~ns 10 contr~intc finQnci~ro impos6c ~ l~ fois pour l'nmor-
tissemcnt
LU!;'
mC1çhincs
(25'/ ries coûts),
l'2mortissl~m8nt dE; l'iJm2::-
d'ocuvro
(17,.6,,1,),
dnns 1:..: ~!r,"mc1 ;Jé:rimètrc d8·~.J~ng0. D'une pout,
dl: Cl: type: d'cxploitr:tion est
à
l'origine d'un coût
d' éJmortisr;r~mr.;nt r'!L:vé
4071DF
cfe/ho
;
mpis d'Dutrc part ln plé-
thore
(40)
du ~orsonnul dons le grand p6rim~trc ost un obstacle
certain à toutc
r;;u~::;s~t8 finonci<';ro di:; l'cxploitéJtion. En consi(~6ront
toujours Ir; tC1bJ.c:'u
9,
onrumé:rquc que 10 coU't
dE
production dons lu
petit périm~trc rcpré:sunte à peine 23~ de celui du
gr2nd p6rim~trD.
Or pQroJox~lcment les meilleurs rcndDm8nts sont enregistr~s dons
les pGrimètr8s villrogoois -
~voc r;:EP~ ronc1ements cie pointe do 9t/ho,
voire du
1:t/hi? -
;\\ l'6chullo do IL! voIlée,
l'lVCC
1<3 mai'trise com-
p l ~ t C d r: J. 1 e tl u , 1 0 r 8 n cl 0 mcm t
m0 yen cl 0 p n cl cl Y est
d e
3, 5t / ha.
~inn.lEmL'n-t J.~ logiqu(; cOr.lmOn~J8, qu 1 entre ln grë'nde
et 10 petite oxploit~tions, on choississe l~ plus viéJble.
D'autant
plus c:u'en i:é1u:citonic:,
comme ou sé:nl';g21,
lléc::uilibre de l'entre-
~.
, .
prise est
gQr~nti p~r 18s fonds de l'[tnt ou l'cide ext6rieure.
iln
<1
Il;! nette i~prcssion qUi: lES prGcC:dents 6checs de S[FJ~\\' de
,
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Boulcl,
du doltr:! n'r.nt pas s;;rvi.
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ChôDitrn 1,
LA FINALITE QU GRAND PERIMETRE
L'analYSE ~e l'8xnérience du fr~nd périmètre e prouvé. une
frJis ce-;::-lus, o.u'En m"1tière' -"'::ménècement, on n'a nes suffisemment tenu
comrte des échecs ~u rGssé, notQmment de ~aux~E l~ ~rande Entrsprise.
Oans ce sens, on pcurreit s' int8rrC';wr sur 1::1 fin:'11it6 du sr~nd ~)éri­
mètre rar r~~~nrt. ~'un8 rArt, ~ l'Exoéri8ncs malheureuse da Richard-Toll
et. [1'autre part, à celle, ;:lus récentG, d~L'. DGtite 8x~lc:itBtion qui,
,
oU cQntr~ir8,
d
conné des raisons d'GsnérEr.i Il Existe une rclôtion
.
~
entre l~ culture et la structure s~ci~lG ct mêmG la densité de la
ponulôtion rurale; aussi, la choix entra le pstite exploitation. la
moyenne cu l~ prande devrAit obéir è un certain nrmbre ds critères. Mais
le ?,rand flérirnètrG s6mblé' Gtrr, jési~~n6 comme la solution' d'avenir, ~'flrC8
qu'~tant la moyen la plus sOr pour sssursr un rythmE conv6n2bls d'aména-
[;cment.
Ainsi, un concensus semblE s'êtrG ~2?G~é. pour cncGurôGer
l'accrciss8~8nt des su~erfici8s aménagées,"sans ~ttenjr8 Que les bBrra~Es
soient r6~lis6s. On ignore cGrt~inement ras los risnues Due ce choix
ccmnorte. Certêines rerscnnss ont émis des ~0Ut8S sur l'nrportunité
d'ôm6naEsr avant la mot6rinlisctiGn ~u rr0jet ~8 b~rr2~es, les trois pays
intéressés dens 18 proprommc commun de l'DMV5,
le M81i, InM~uritônie
et le Sénés~l, nE posséd~nt ras eux-m§mes ~s mO~E~s suffisants. Ils ont
toujours c~m~té sur les hôilleurs de fonds dont la promesse n'est pas
une Garantie ferme.
Toutefois, en ~nSAnt l~ ~r~blè~8 C8 cette mQnièro, on n'a ~as
\\=our autant éfJuisé le sujet ; c;n ne ÇJ8Ut certéèinEMent ~os rE;~)rocher ·3UX
promoteurs d'avoir été ambitieux. Cor, crmme on l'e ~éjè dit, si on a
déjà estimé le coOt de l'hectRrc ~m6n~ré très élevé, nu'en serA-t-il ~
moyen 8U lcn[ tErme? NG risqu8-t-~n Das, en ôttcnd8nt tro~, ce ne ras
... /

ciis;"~s8r dr;s mc:yens nécossflir2S i,"ur un cnénEW8;7)Ont futur, à ] e rileSUr2
dES ncuvelles Dsssibilit6s cff8rtss r~r la ré~ulArisotirn du cours
d'cau ? D~:s lr::rs, S8 pCS8"~ 18 nr::'blèm2 de l,~ r8nt;~bilisôtj.cn dss ('u-
vra~,8s h.'ldr-luli'--'uGs. On E;s;.,èL: once,ra que, (!ens une ;JremièrE: ph3sG, le
rentabilité des 6m~na[emBnts hydr~a~ric~les p8rmattr~ l'amortissement
r;art i e l du ;-;rr'j et.
Ainsi ~Dur IR ril~rnGnt,
l'essEntiel est dE rGs~acter le
nélai n'exécutiDn cu rror,rammo ,j'cnsemble qui consista, à brève et
rnc;yenns échéElnces, a couvrir ln vDllé8 de cesiers irriç.-,ués, nn C,DrTlfii8n-
çant par les sit25 les Glus favrrcbles,
Mais csmmc ~0r le rassé, 18s ~m~n3sist8s no S8 s~nt s~s assez
préoccunés des conditions physioues et humains, de l'o~inion dos
nôysans sur l'~mén3~cment et ln structuration de l'exrloithtion. Les
études rr§pôr~tDirG5 n'ont jam~is anôlysé ~~e menière OXh3ustive tcutes
les cGnditions du milieu.
1.
LES PROELEMES O'ORIENTATION
'. i
L'objectif final nes sociétés d'intervention, on conC8rdance
avec 18 orarrômme ce l'OMVS ~st d'assurer la substitution rrcr,ressiv8
de la culture moderne à ln culture traditionnelle (jeeri et ~~Alo). Il
ast rrévu é~alem8nt d'introduire pro[r8ssivement dans la culture
irrir,uée l'ensemble de le norulôtisn ~ctive ce la v~1168.,Ainsi· se
dépage une corréletion entre la surerficie irrisuée et le oo~ul~tion
active, d'on la nécessité do rl6t8r~in8r le rnppcrt qui ôoit existAr'
entre la taille du c~si8r è 8mén~acr et l'impcrtance d8'l~ po~ul~t~on
villôS8nis2 : il s'agit l~ d'un crit~re détermin2nt d2n~' le th~ix du,'
tyoe d'exploitation. Li'] ;,etitG tenure est [Jrobablement-mieux adôi,tée'
aux ville~es ~ feibl~
tAUX d'~ctifs, t~ndis que la moyenne 6~-la:~~and8-­
ex~lcitAtinn cDnviendrait mieux eux l~calitês on la pDPulatibh~~tti~~
est ~lus nQ~br8us8. Evidemment, ~Ans certains cas, le déhl~c8~8ht dè l~'
pC'Gulotinn n'8st pas sxclus et por cC'ilsé;-;uent la colonis~t:l..ch: dE; tGrhcJir's
Qn la dGnsité ~'~ccu~~tin.n ~ctu2118 est fnible .
. . . 1

M~lhcureuscment. jusnu'~ rrêsant. las préoccunetions sociales
exizences techniques. ~u lieu ~u cnntrsiro. En f~it.
la cnncsrt3tion
cas cans le périmètre-;Jilcte r!u G:·rucl, Il semhle 'lU'Dn vi3uille ~'rc:mcu­
veir un W~UV8fjU ?enre 'je vie. fëllj"ris8r '~e nouvEl les hec:itudes ë11irTlen-
taires. 8tC ... , sans sc sDuciar vraiment ~85 intéressés. 185 r~ysans ..
En définitive. ni dans lB choix ~u site, ni d~ns ln conc8Dticn. encore
moins d~ns l'8xécuti~n du ~r~nj périmètre. en ~articulier. ln nartici-
pat icn r·aYS:'lnne n' e 6tf vr~irrl';;Î!t rtôèchsl'c!-,8e. Per 8xGm;,le. à Ke6ji,
lorsqu'sn 1973. le topoprephe et le sDciDlc~ue sont arrivés ~our mener
les étud~s ~e rré-cména~2mGnt. ]es cultivat8urs de l~ c~vett8 ét~ient
i
encoru 00ns une totele isnnrance du rrojet ; or ces 8tudss consisteient
à les int8rroger, Q f0ire 0es prGlèvemsnts de sols d0ns leurs chômrs.
à piqueter csux-ci.
Cspsndant.
lors~u'on ô.donné aux payscns l'occ~sinn de
s'exprimer. ils ont montré ~u'ils ~v0i8nt ~8S !'ror0siticns intéressantes
à faire ; ils ont nGt.,mment sc:uhai té ccnserver, ~our les c'èsoins cie
la culture de décrue.
las torrôins les ~lus rrochcs de la ville et ils
ont su~~éré quo l'Etat, aménôge nlutAt les cuvettes situées à une dizaine
de kilnmètn2s à l' Gst. Néanr.loins ces ,'Wis n'ont r:'3S été. Dris en compte
dans le choix r.éfinitif ~u site. Et l'on comprenc lB méoontentement des
paysans. la résistance pacifique ou'ils continuent d'onposer depuis
GuatrE ~ns à la société d'intervention, Ils rôreisscnt se resir,ner à
l'oxpropriation de la terre m~is refusant souvent de la cultiver. Il
s'aGit là rl'un problème sccia] comrlexe. auquel on n'3 ras encore trouvé
de solution. Oans cette phase transitoire 0ui pré~ar8 à la culture
mD~8rn8. i] Y a lieu des'interrQ~8r sur 18 nouveau statut de l~ reysan-
neri8.
~. !:~ -.
L3 rrocédure rl'affectetion des t8rres. raI' le contrat ou le
cahier des Ch~rgEs. fait du Gays~n ~u crand périmètre un mét~Y2r ~ qui
la scc1été os tutelle prête 13 r',~rcGll(:;. R. DUMDrH l',3V~üt c&jÈl observé
dans18S casiers SAED du d81t~
echa~uE actif reç0it un hectare da
.. . f
-. ç,.

rizière, labourée et pulvérisée au tracteur, dont il ~s tonnait r~s
tDujours l' em~L3cemfmt : preuve qu' il ne Si ôtt,:"cho f""1S à une terre
o,u'il n'éI ;J"\\S .'3mÉ]i"r8E:" (1). Oi3ns lE m2me CJr:~r(J ci'idés, nous ;,\\vr.ns
r8m~r~u~ ~u·~ Oarana, 6pe18m~nt, il n'existé pes chez le paysan ce
sen'timen: Ct3 propriété :::;ui t;ssurer:~it
If) ;:Jérennité r!es investissem8nts.
Combien y n-t-il ~'exrloitants ~ui, n'~YAnt ras l~ certitude' He retrou-
ver les mômes parcelles pnur le cgmp"\\~ne suivante, ont enlevé et ~ardé,
après IF] récnltc,.' tout 18 fJ8tit mrüériel rl'équipem8nt (buse. vannettes,
etc ... ) ~fin de le réutiliser ~~ns les rarcelles ~ui leur s8rai~nt éven-
tuellement 0ttribuécs dens rl'autr8s s8cteurs. On vrit que beaubcuD de
questirns ont Rté l~issées en 5USGons.
D'une m3nisre ~én&rGlr"
18s résult~ts enCGUrôf8ônts obtenus
dans les ~etits périmètres villa~8cis, l'engnuoment des riverôin~ pour
10 riziculture ne permettent en ~ucune f~çDn dG tir~r desCGnclusions
h8tives et d'eu~urGr de. l'avenir de l~ val16c, en d~cid~nt un changement
rJutorit 8 ire sans considéré'1tion CR l 'n~inü:n de lA r;C'pul~tion'.
IL ser-é\\it
p3r ôilleurs, r~iscnnôble de tsnir compte des conditions climatique~
exceptionnellement d~fAvor~b18snui ont prév31u pendant ces dernières
années ; Le qui fait que IGS ~pricultours
sont prêts ~ ~cc8pter touto
forme j'ôids, impuiss,']nts c'u'ils sont (!evant les contrElihtss da lB
nature. P~r ccnsécuent. a-t-Gn suffisemmant envisrJfé l~ ch~nçem8nt' de-
situation ~U8 pcurreit antra1ner le retour de c~n~itions clim~tiques
n~rmalBs ? La paysannerie, ~ccertBrait-ella d'pband~nn8r ses modes de
vie traciitiC'nnels ? Avant d'8n ,:Jrriv,"r l~, b8ôU':OUP cJ'cbst'Bcles restent
encore ô franchir, en Dôrticulier ceux ~ui sont liés ':lUX cDnditibns-
nôturelJ.8s.
II. CONTRAINTES NATURELLES
On a vu qu'au Séné[31. not~mment, les premiàres expéri8ncBs-
de la culture irrifuée remontent è la période d'~vant 1~ d~uXièm~
Guerre Mon<:Jiele ; c8;JenC:3nt. c'est surtC'ut p,.Jr suite (j'c 1{f!Jéj':t'2tion
pluviométrinu8 ccntomporainG Due les autorités môuritô~i8nh~~~t:-,
'-'
- -
,
,..:_ ,
,
J,_
(1)
DUMONT R. nO 45, P. 219
... /

- 11 ~ -
séné~212is8s ont ôccentu8 le rrogrônme de :n~itrise de l'eau, pour
palli8r les déficits pluviométri~ues et l'insuffisoncE des crues.
Néanmoins, jusqu'à présent, IJ bôtôille de l'eau ne semble p~s être
gagnée ; la prDduction A ccntinué de subi~ les effets contraignants du
milieu naturel. Dans les casiers appartenant AU milieu deltafque, notQm-
ment 6 M'Pourié et à nôgan5, la remontée du biseau snlé en saison sèche
empêche la culture intensive. En amont, por exemcle à Kaédi,
les débits
d'étiage accentué sont aussi des fôcteurs limitatifs. Si, ~8nd~nt
la scison humide, le fleuve renferme encore d'importentcs réserves d'e~u,
celles-ci ne sont pns suffisantes Dour essurer l'entretien, jusqu'à
termG, des cultures de contre-sùison, Gn P0rticulier celles de l~ contre-
saison ch~ud8 (Février-M~i). Ainsi, en n'A pJS Gnccre réussi ~ ~ssurer
le système dit de l'irrig~tion rerenne - par opposition GU système de
l'irrig~tion s~isonni8ro - le seul socteur où l'étiQg8 n'est PdS ~ussi
accentué et 00 l'influ0nce de l~ l~nguG s01éo se foit sentir le moins·
est 12 partie du cours d'cQu, coul~r.t de Scldé à n3g~nJ-0mont. L~, le
fleuve se dédoubl~ et forme un deuxième chBnal, le Duya qui constitue
une réserva importôntG. d'eau doucs.
. !
D'uno manière génér~lE, il est évident ou 'or. no peut entre-
prendre la double culturG qu'en pren0nt des risGu25 limités : ~ussi dans
les ôménôgcmonts 00 les réserves j'cau le permettent, les supp,rficies
cultivées en contre-soison sont plus f~ibles que celles de la campsgne
da s2ison humid!?
En réalité, l~ situotion ne peut être eméliorée qu'ovec
la ré~lisntion des barrages prévus sur le Sénégùl et le Gorgol. En
créont une crue artificielle, pôr la prop~gation cDntrôlée des e~ux
'. !
emmogasj.nées dErrière 10 barr:::ge de M~n:;ntali." on doit p:Jrvenir à m-Jinte-
nir en toute saison un débit suffisènt (voisin dG 30n m3/s) pour ~ssurer
une irrig2tion p8r~~nento.
Mais l'8mmèg~sinag8 de l'e~u douce et la régulation de la
distribution dans le casier sont aléatoires, cnr ét~nt encorG soumis à
l~ vari~tiQn saisonnière. Aussi l~ définition du pro~rèmme culturel en
,
... /
., .~
;.

- 11J -
trois camnagnes p~r ~n dsm8ure th~8riqu2. L3 m~itri58 ~B ii eAu n'existe
pas, et, dG plus, les problèmes du irAnn périmètr2 ~rper~iSs2nt dans
lA concepticn même de la t~chniquc rl'~nén3g~nsnt. A l'axc8Dtinn du casier
de M'Pouri~, de cnncaption chinoise, to~s Jas ~rands périmètres, de
constructiGn récente, prp.ssntsnt le mÊme schén13 d'0mén~~em~nt sôns 3UCU-
ne ùdapt~tion technique. C'est ~insi que, succ8ssivemG~t, les erreurs du
casier de D~gAn~ ont été reproduites ~ N3ng~ et è Kaédi quelcues 3nrées
plus t~rd.
En générel le maill~~e J9rge établi en fonction de 12 rentobilité
du tructEur, le systè.me d'irri;!,3tion compliqué et donc in3d3Pté 3U milieu
peysan , remettent en ceUS2 la conception du ~rènd casier. O~n5 cc èontexte
précis, il n'y a pclnt c'i~tégrQtiGn, encore mGins Ga cccpAr?tion dG l~
p~ys~nnori8 sur l~ monière de concevoir l'Bmén~[ament ou d'orconiser la
prDducti~n. P9rtout on a installé le moncpols ~G l'entreprise d'Etat.
III. LA GESTION Oc L'ETAT
En étebliss3nt 18 bi13n cie l'2xpsriencG cu Y:r'0nd périmètre, nous
ôvicns en mémoire ]es échpcs préc~d8nts de SEFA. de Bu~]sl~ du Delta, et
p3r ailleurs, l'insuccès dB l'Offic8 du Nil~cr, Ces expRriences ont ceci de
commun; il s'0git 0'~m8nag8mont de Grande enve!'[ure qui ont suscité b9su-
coup d'8sDcirs n~is d2nt on n'a p~s pu éviter ln f2illit8~ Oons tQUS ces
CélS;J
on F.! vu ~n8 S.8sticG nlus nu mo:i.ns dift:'ctL' ~je ] 'Et.9t ..
A/- L'intervention de l'Etat et ses CC~SpQU8nC2S
Actuell~~ont 16 [rond périmRtre est perçu justement comme une
entreprise ne l'Etùt. Sous l~ tutolle d'une 9dministratlQn-~u~perscnn61
pléthorique (2], la paysan Gst r8npl~cé par ln m~chi~e S2 p~~tlcip~tiDn se
réduit, rour lA riziculturE, è l'érand0r,e menuel dES engrëis et 16 pulvé~
risation des herbicides. Aussi, les cultiv~tGurs sent-fis frustésde 58
retrouver simples ouvriers cgricn]es ; ils sont 2ncor~ sc~s-8hplby~s pen-
d~nt qu'on leur impose Mes prestotions mécaniquas trè5:c~bt~us~~.
Le plupùrt d'entre-eux, En rerticulier les pùys~ns du cosfer dB
(2)
Voir Gnnex5s~ i "\\> ) 52.. . }S3

- 1J,~ -
D~~anô. n'ont ~3S réussi è s'ôcnuitter int6Rrelement de leurs rlettes et
D'~utr8 pôrt. par des voies d(trurnQss. ils esseient je ~lus
en plus d' échapPëT aux cnntr2intss ,~u ::évelcppemsnt intérr,ré !iU' irn[10Se le
système dg mise en vBleur.
A Da~~nQ. les forces ~e l'ordre doivEnt veiller pnur empêcher
IGS 8xrl~itcnts r,'écoulor au mprch§ narallèJe le pro~uit de la récolte,
A Kaédi, è cause ~'un ~és~cc~rd sur les m2rlôlités ~'Ex~lDitation.
les rùys~ns ~nt boudé le c~si8r, l~issônt sn friche des centaines ~'h8C-
tares pencjE!nt la cam',,,:.ne 1979/1980.
Par contre. ~ M'Pourié (Rosso]. les cultivateurs de J~k ont
obtenu les m8illeurs résultAts rlôns leur nérimètre. Ils sont plus mbtivés
dAns l'ex~loitation vill~~eoisc r.utn~2ré2. O~ns le relte é~~lem2nt,
notamment sur 10 rive sén6~21aiso. les casi8rs rrivés villap,snis. mieux
connus sous l 'rwcelbticn rie "foyers rurC'ux"
(3).
se multi;-llient. De même,
à pôrtir de 1977178 à Nenga , les nrC':juctsurs cu villùFe c!e Pendaw ont
demanGB l'autorisation d~ôm8n~~8r leur prc~re ~érimètr8 villf.l~eois
les
parents émigrés ont promis de réunir le c~ritQl nécessaire ê l'achat de
la rompe. L8~r requ~t8 B.ét6 rojetée ~~r la SAED. chargêe de la gestion
des terres constituées en zone pi~nnièr2.
A n2tre sens. les r-oulets d'étr~n~lGments ne disrôraitront rue
lorsqup le proprès sera impulsé ~G l'intérieur et non ~e l'extérieur. Il
est sDuhait~ble que le nnysnn soit 18 princioAl msteur de cette exploitati6n.
(3) Le 1er du cenre et le Dlus connu est le foyer de RDn~> du villôfe du
même nom. Actuellement le ~elta en r~nf8rm2 de nouveaux : Foyers je
Bundum (163 ha) fnyers 00 Lamsar: (180 ha). foyers de Ross ~ecco ,
foyers de Cô2~~r (226 ha), etc ...
... /

A ce rrnsns J. LABASSE a o~sarvé eus lô rech8rcho rie l'etfituds probable
d'-J ;-'JYSëJnn'3t est nécessaire; et C:UE "t3nt flU' il n'Existe pé:'S ce chances
raisc!nnab18s Gr recueillir s~ c~o~érnticn ou du msins son rréju~é favora-
bIs, entr8pren~r8 lô r601is~tiGn du nr~~r~mmc de tDnificatiD~ sarait
(4 )
riscJu6 .. . "
Il sst 2vident c;ua la fait ja rs]6~uEr ou s8cnn~ Glen les
paysans, les principaux intfress~s, a des crlnsénucnces multirles ~ ainsi.
pôr eXEm81e, l'un des nrincir~ux rrints de vulnérabilité-du ~r0nj péri-
mètre est raletif ~ l'entretien, les sociétés j'intervention ct 185 DBY5nns
s'en rejetant 13 res~onsabilit6. A Nan~~ , le casier cn est-~rrivé ~ un
tel ét2t de désolation 0U'il a fallu en arrêter l'exnlcitAti~n, en 1979, et
procéder ê sa restaurati2n. D~ns le réri~ètre de ~'Pouri~, 10 réril du
riz raupe et du riz ~ rhizome constitUE une ssr1euse monace.
LBS sociétés ~'intorv8ntion ont beBuCOUr de mal ~ se substit~Gr
cntièrem~nt ~ lA masse rurale : et la t~che deviEnt de plus cn plus
ardue qu~nd on s~it ~U8 chGlue Qnnée leur zon8 dG tutelle 5'e0r~ndit de
centaines d'hectares. avec dos milliers c)e nouveaux cultiveteurs ~ fo~~fr-
et À encEldrer.
C8~end3nt, dsrri~r8 la mauvaise pestinn ét3ti~ue, se ~rnfilent
les exi~2nces r;es beillours de fonr',s. LplJr influ8nce "st sEnsible dans
tous los secteurs ~e la nro~uction, mais elle n'est ras toujoGr~ 6onforme
éJUX intérêts ::'~2S ëlssistés. surt;:)ut lors(~uG sont préconisées -des mesures
ina~aptéG5 2U milieu.
8/- L'influence des Bailleurs rio Fonds
Il convient do remonter ~ l'é~ocue coloniAle rour nieux-
analyser les objectifs ~ue visnient les b~illeur5 de f6n~5 r,u6nd ils inv8s~
tis5ôient dons les ;ùys en vnie de ~6v81oPD8ment, les ~nél8nnës c016nies.
(4) J. LABASSE nO 63, io. 85.
' "
/

. . . . . . :._"
_·_·· ..i,
-
12~-
La Compagnie G5nfr~l8 ~GS Cnlcnias fut fnn~é8 on France on 1920
dons 18 but ~B fevorisar et dA d~VEIG8~er les rrsjcts de nisB en valeur
jos culonies. Dôns ce Gonsortium, r.n rcm~rGu3it surt~ut le rôle import~nt
que jou~iGnt les bnn~uGs, not~mment le Erédit Lyonnais. la B0nauc de Paris
et des Pays-6as, le Snciété G6nérr:le : ;'Gnr!ônt ce temfJs la CFf\\O, la SCOA,
Peyriss0c, etc ... ôv~18nt le mnnopnle du c~mmerce
; enfin fJU rJl'ln indus-
triel en ~ourrôit citer de ~r2nocs entrG0rises comme les Gr~njs Travaux
de Marseille, 1:3 Soci6t6 ~e Constructions Electri~u8s je France, etc ...
CGS maisons représentaient le v0ritùh12 rstronôt cnlonial et finançaient
ainsi t~utes lAS nrérôtinns. nrérôrées dans la recherche d'intjrêts commer-
ciaux, str3t&~i1ues nu ~~liti~u2s.
Ainsi la pnlitir;uG c~lGniele 8t~it-811E "fillo" de la politique
fin0ncièrs et in~ustri811c. La cnlnnie 6tBit surtout appréciée De~ sa
rent2bilité ; la ~nrtée socia18 ries investissements n'était Des évidente.
L'histoire nous a a~~ris eue rl'unG rart l'intention était de faire des
cGlcnios des ~r~vinc8s nutcnomes oui, on réussiss0nt à éQuilibrer leur
6conomie, ns cnOter3ient rien à la métronole, fourniraient cependant des
mi'Jti8rE:s rjrer1iÈ:r8s et serv:iraitmt de débouchés èJ l'inrlustrie mét rc)['o l i-
t,üne. D'Elutre ;Jôrt, les i)jcjets céèlf'lnii3ux rj'arn6nô?8rnent ne pouvaient, en
vérit6, être réalisés dans l'enssmhle du fait des critères rie stricte ren-
tôbilité financière auxquels ils devôient être soumis. Aussi le choix
était toujours pcrt6 sur 19s seuls sact8urs 00 l'on Gspérait tirer un prc-
fit substantiel.
Arrès les ind&pendùnces, les Et~ts ~fricGins, victimes surtnut
de leur rauvret6 8t, une fois de plus, de leur rct~rd technnloGique, ne
pur8nt ~as assurer leur rrorre déV21n~D8m2nt. Une série de négDciations
:-'. -.
devaient les ~m5ner à sipner des accor~s de cccpér~tion 2VOC les anciennes
métropGlos, et autres pays mcmr.res 08 la C.E.E., mais ~ussi 2VCC le
Banque MDndi~le. Toutefnis l~ nature Gt les ~bj8ct1fs des invGstissemants,
pour no p~s dire Jos aides, n'ont DuS SGèUCQU; varié; le concept de ren-
tabiHt8 8concmic;ue est encore ~éts:--r:1i:;c~r.t d:3ns t'JutGS les l'.Lé.çisiûns
de financement.
... /
r:
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.'n},t~

Aussi, l'influpnc6 dES P0YS ou org~ni5rnas fournisseurs de
copitaux, des techniciens aménAgist2s et dss 2ssistQnt~ tBchniquès enca-
dreurs est d~cisivG dans l'~m6n~gpm8nt st l'exploitation du grAnd péri~ètre.
Pour eux, commc~' d'lns l'agriculture :Jméri erü no , le c;3ré'ctère dominent 13St
toujours l~ prépondérance ds l~ notion compt~blG sur tbutt a~tr8 cbnsid§r~­
tion. C'est le rôison pour lA~uel12, 3U cons~1l des geuv8rn8~~s dG- Fohds
Mon6tQirc Int8rn~tion31 et Of' l~ B0nqu~ Int2rnation~18
pour lô Reconstruc-
tion et le D6velonpement du 2G ~u 3D Septembre 1977 ~ Weshin~ton, le gou-
verneur du Fends pour ID Républious Unie du Cameroun, au no~ des gouverneurs
des oays flfri cains, dénonç,=-;i t 8n SGS tGr!"lOS les conditions de- prêt.
"Nous estimons que le B~nqu8 Mondiale et l'IDA ~ttnchent une
import~nce 8x~gsréG ~ux taux d0 rentabilité finôncière at-écohomique dans
le choix des projets ... Uno sélection fondée uniquement su~ 18 teux de reh-
tabilité plutôt que sur l'npport ~lobal du projet ~u déveloPP8ment écono-
mique nôtion~] dAforme l'allocntion des rEssourc~s et ~moindrit le ~o~rant
de fonds da l'IDA è d~stination dG C0S noys. Il sHrait bon que la B8nque
et l'IDA admEttant que lA d6cision de fin~ncer ou non un pr~jet doit tenir
compte de son tAUX de r8nt~bjlité économiquG et secin18~ b~ de l~ pl~c8 du
. t
d
l'
'1
d'
l'-
' "
(S)
prOJ8
ens
ensamD e
e
econom18.
L'intorventien du h~ut fonctionnQire ofricôin ost très pertinentk.
Elle rappelle cette réflexion de L. PAPY: "c8rtes, les t~evn~~ ~'~ménjte-'
rentable. Mnis si l'on ne devait envisoger qus le profit l~médiat. il feu-'
drait r8nonc~r à f3irs bénp.ficier l'Afrique dos pregrÀs'techhiques modernes
et sans doutE ,Jussi à eméUoror les sondi tions de vie des Africains. ·(6)
Il est r8grett~b]8 que l'effort d'inv8stiss2mpnt repnse. E~S8h­
tiellcment sur la rentabilité - non nns le rRntabilité sbci~l~~'mbi~ 1~
rentabilité pur8m~nt économiouement, et à court terme - Aihsi-ies fourhis~
seurs d'aides (pour uns aide multilAtérale ou bil~têrelel~sso~ti~sent'cès
prêts de conditions, telle l~ prés?nco d'~ssistants te~hhi~ue~à-ce~tnih~
(5) Notr; d' inf:Jrm,'Jticn BCFf',Q nO 2'.:3 octot,rE i 977. Cansei Ide:; Gouv"i-hi:!urs
du Fonds Monétaire Internotienel et de le 80nqUG Int8rhôtibh~1~ ~bu~
la Reconstruction et 18 Dpvolopre[;1(?nt - 1<J<"'Jshin[;tcn 2f3 ::lU 30: Sèpt~. TB-77:
(6) L. PAPY nO 80, Po
~7.
. .. /

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postes de rEsponsabilité : p~r exemple. lES ~rands CAsi8rs de la v~11é3
ont été Rérés pend3nt l~s premières C2m~~gn8s par des cha~s dG p~ojets
8xpôtriés
L0 SATEC a 6t6 présent8 ~ Oag~no de 1874 ê 1R76
IFAG~ARIA, qui 2 inauguré ln mise sn 8xploit0tion du c~si8r de
K2édi, Y est encore prés~ntcen 1081.
A cet éSJrd, une bonne partie du budget du gr0nd périmètr9 retournE
à l~ source do finencr~Qnt; sous forme do prestôtions de s2rvices. A CG
propos J. SURET-CANALF, pnalys~nt IGS C~US8S dE 12 f2illita d8 l'o~f1ce
~u Niger, rG~~rqu9it : "la prsmitrc r§sids. semble-t-il, d~ns le f~it que
les investissGments furent orient8s pnr le consDrtiun des b~nouES et
entreprises des trAv~UX puhli~s bénéficiôir8s de marchés - cer los 450
millions dépensÉS ne furont r~s, on 19 comprend, perdus pour tout le
mondc.,. Tout fut consëJcré à 1"1 [Jcrtie "Géni8 Civil de l'entreprise, rien
ou presque ~ux étudos ~gronomiqucs et sociales dont les résult~ts 3ureient
dû déterr.linor les trsVé'JUX f:J entr8pr8ndre" (7)
Au totul, il 58 dégOB8 l'idée qU2 le [r~nd périmètre, 0 ~euse de
son gigôntisme et les intérêts que mettent on jeu son ~ménc[,e~8nt st son
8xploitôtion, est d~ng2ureuS8m2nt soumis ~ux rè~les du morch? intcrnGtion~l.
Tout c81ô fôit que le poys0nnot n'?st rncore qu'un Élément négli~e~blG à
qui échôppr.nt les t8nents et nboutis5~nt5 de la crise 2ctuGlle du gr~nd
périmètre. A ln suita rl2 ] 'échec de toutss lBS grôndcs antrap~i5es de la
région, ~ l'im2~e du cesier rizicole dG Rjchard-T~ll,
on nourr~it 58 poser
l~ question dc sôv~ir si 18 grand rérim~tr8 était viôblB d~ns lss conditions
précédomment expcsées.
IV. LA VIABILITE OU GRAND PERIMETRE
Peur juger de l~ réussite, ou .non, ds ln grend8 2xplDit~tion,
nous avons retenu B l~ fcis 18 critère de r8nt0bilité écnnr:~iqu~ 2t 12
critère de rentnbilité soci~le ; ~0is ég~lG~Gnt, nous ~vnns c~n~idéré
l'expérienco d8 Richnrd-Tcll et c~118 du petit p&rimètr2 villch S'·is. D'ores
et déjà; l'::r.r-:JYSG du bil::n est éc!ifL:nt d"ns cc S0n~3 : 1:0: -t.lillit-ë du
br~nd péri~ètre est réGIIG sur tous les plDns, cu presque.
(7) SURET-CANALE J
nO 91, P. 359
l

- î2j -
'".," .
A/- E[HEC ECOND~IQUE
Il est ~Dns6cutif surtnut ~ux ~6~Bns8s excessives
1.
Le crcût (je l' 'Yn6n~'0..E2!Jt est trss é ]"VG : 1.500. orJD fi
2.500.000 FCF!\\/h~,
-
r'2.r
1 " "
nl"',...·rt·"]
. " .
1
-Goo.noo - 500.00D FCFi\\/hé1 ;::[':ur

les Dstits
~6rimètras. Certes ln mise en placG ~ur~5e~u rour ln m0it~isb total~
de l'eau n n0cpssité b8auc~Ur d8 fr~is, cO'8n~ant lA chGrté ~8 l'hectare
D~rim8trc qui a été entièremant a~6naaê ~ l~ mAin (7) ra~ 18~ villagèois.
OQ~S cc dornier CAS, il s'afit ~'un investiss~ment humain Due l'on évalue,
m,3is en pliJ~ 08 la mo-
~icité du ccût de l'hectAre smèner&, le système a l'Qvantete de resp~nsa­
bilisGr ~bs led6but dG la mise on vnlsur les ~2ys0ns : cèux-ci rrennont
r8e1l8ment pnssrc<ssic:n GU cC"lsier ,:u' ils ont "cr6é" 2ux-mê'll8s.
2. Le crût d' GxnloitQticn, est 8'p:Jlm:1ent É,lev2 : lé) ;:JreuvG est
maintenant faits ~U8 lQ m~cnnisati8n ~ccrDit b8aucDu~ plus l~s' fr~is' Gue
à char:;ue CéJr.1fVJ!?:ne, aV8C 1c) h"'usse constants C8S fL'ÜS d8~iJrCJductioni comme
le corburùnt. La situQti~n est renoue encore plus difficilË Dar l'inflation
mondiale et ses effets.
Selon les inf~rmôtiDns ~8 la SAED (8), entre 1976 et 1978, le
prix d'un chsnill~rd 80-90 cv est possé de 4 millions FCFA è rlus do-
8 millions en hors-tAxe, et le prix du pes-oil ~8 65 F ~ 7~-F/l~ C~l~
traduit 12 fraŒilit0 d'une ùpriculture sDu~ise ~ l'écon6~i8~8·~a~6h6~-··
(8)
Exception faite des ~remi8rs c~5iers m~uritoniens ~~nt 1!amén2~8~èMt.
sur financement FED, devait c~mm8ncer ?0r un tGrr2Sse~~nt ~écaMiqùè-~
6vônt Gue les villa~eDis n'interviannRnt tels sont les cas d~ Ri~diQ0~'
de SDri~~lé, de Ceek~n~ ria Woli, ~e Siwé, etc ...
(9)
R,l~rc!rt SF.ED/5EP - D<Scem':re 1978.
... /

-..
......
:....
.'.,.'
- 126 -
Da rlus. ln tAxe da l'eou est r8ndu8 rlus chère rnr les 3Mortis-
scments et les frais d'entretien. C2S ~oSt8G re~rfsent~nt
en fénér~l entre
60 ~ 80% ces cherS8s. alors ~us les frnis de frncticnnement n'sn forment
que 20 è 40%.
Pôr ailleurs. le Dsrsnnnel H'cncedrcment est pl~thoriquG et
coûteux
2% dans le retit périmètre.
Tout celô ô pour cDnsé~u8nsa. un prix ~F revient r6s1 des
!pro"u~t~ "fricol•• trl~61.vé cor .aorort ou orix d'.ch.t crat'qué .ur 1.
Im~rch8 Int8rn~tlonBl. Nsus l'ôv0ns Dr~céj~mmcnt dit: des r~5ult~ts ~ussi
déTavorahles cnt ~6j2 été enre?istr6s nAns 18 casier de Richard-Toll. dont
HIRSCH n vivement criti~u6 ln ~8stion d~ns ces termss : ~la ccmpétitivité
dù riz GP Rich~rd-Toll n'D jamais retenu l'ùttenticn des diri~6ants suc-
cessifs alrrs ru'il s',:');'.isscit d'un ~rc!-'làme 8ssc~nti81 ç'our lô bonnemJrche
de l' EntreDrise.
CDml"":·t8 tenu des mnr~8s ccrnmercialGs qui s' oje'uteraient
oU prix de revient ~u rrncuit bl~nc. 10 riz de Richôrd~T011 n'a j~mèis- pu
concurro-ncer le riz r~'im:JCrt~ticm... (10), Il e. éti"oyê SEl thèse rar unD
êtud8 cGmrarée dGS prix dont nous rouvons tirer les cDnclusion~ suivantes.
De 1967 è 1971. 18 prix ~o r8vient mcycn ~u Grcduit blanc do Richard-Toll,
au dérBrt de l'usinE s'êlévGit en M~yonne. Ô 45,7 FCFAfkr. ) Gr ~Qns la même
31,18 FCFA.
;/
, ..
J
.-
Fin21eMent, les frAis rl~sordonnés et excGssifs ont nbê~ê le ~rand
1
périm~tre dont le bud~et doit être r6é~uilibrê chaqUE anné8 pô~ l'Etat
et ~ar l'~ir,8 extérisure. La rcrtéG s0ci~lG 80 la srôndë expl~itation est:·
ainsi romise en CÙUSG. D'aucuns ~nt rom2rcu8 Qu'on e voulu-
rrb~uirë plus:
et accroitre le niveau de vie du nays~n ; m~is en n'ô tbtenu ~u~:des:désil~­
lusions et des chor~BS é18vé~s ~nur les paysans. Ces derni~fs ~'arrivent:
m~me pas ~ assurer correctement leur a~tcsuffisencG ali~ent~it8 ;'i15--
~'installent dans l'8n~ettem8nt.
_/
(10) HIRSCH nO 57. P. 43.
. . . f

R/- ECHEC SOCIAL
OeouC8u~ (!'6tudes S8 rejni~n8nt ~cur r0c~nnôitrE que les
raysans SUDpr·rtent rresc;uc t0US lss ris-:-;ucs éc:C)nc~i:-:ues ; '1:1i5, '-.L3f1S L~
réalité, ils n'ont GUE: ~"GU dE'J flouv"ir sur les ciffprBnts fDctcurs- Ge
rroductinn dont l~ fl1urart sont entre les m~jns ~8S srciétés d'interven-
tion. Aussi, dans les c~s ~8 sinistres consécutifs ~ ses erreurs tech -
niques d'Qméne~emEnt, des incirlents ~8 fcnctiGnnement (rann~ dES ~Qmp2~~
rUDturs5 ~8 canaux), ds crnrjiticns n0tur~118s déf2vc:rablos, ste ... , on a
dl! exnn6rcr en r~rti8 les paysans ~es eharpes ~'8x~lnitntion 1 mais on
ne s 'est r"lS ;JClur routAnt soue:!() cl' <'ltténuer lB risueur :~ela périoilB je
soudure ~u'ils (:nt ét~ eontr~ints ~E tr~versEr. D'eutrs ~art, on a 1ntro-
~uit des culturos nOUVElles nui ne leur sont ~ratiGUam8nt rl'aucun ~Gpcrt
sur le i,l;3n ;~limFntôir8 ; c' est le cns de lé) culture ·je ::,oivron (Në'ng"
1974-1975), 2U h~ricot vert (O~~Anô 1975-1977), C8S ~ro~uits,
m31 vGn~us;
ont ombarB5sé les rur~ux ~ui n'ont ras l'hobjtu~B ds lei consommer.
Au demour3nt," en im~Os9nt aux paysans 18s cultures c0mm8rcieles~
fl
une rôriorle ê".le SOUGur8 5xtremcment ciffj_cile. correspondant en parti-"
culier ~ la sécheresse c0ntGm~orainc, on ô ipnoré les objectifs s6tiaux
ce l'09ménôf,sment, i'JU ;-"·rC'fit des cultures spéculativss. Certes, il nt;
s'Qgit n3S de rennncer ~ ln diversificAtion. m3is la culture très srécia~
lis6e dB certains pr0Muits et dont le m~rché rie consommetion est tr~~
éloi~n6e [O~ker, Euro~e), doit Etre pratiquée ~ans d'~utre~ t8rroi~s.
comme les N3AY ou l~ ~ériphéri~ d~s ~r3nc's centres. Den~3nt ce t8mps,-I~ans
1<1 v3118e lA rriorité reviennrôit i3 1"
culture vivrière, notflm'-'Gnt ÈJ' la
céré31iculture.
Actusllsment, non seulement l'autoc8nssmmaticn n'sst p~i
assurée correctement, [7I3i8 pis Gncnrt: lB si tU5tion d' endettGme-nt" -du :"-1ôysen-
nat est alermonte 1 ce rl'0utnnt plus Gue les cultiv2t8~r~ s~~t ô~~~§s ~
... /

- 12~ -
vcn,-iro un2 r):':lrtic (~e lc:ur trCUr!8tlU GU lE;s fJr~~duits rie 1:3
culture trAditjcnnGlIG ; ru bien encore ils utilisent les revenus
~'émi~r~ti~n ~our s'affrnnchir dAS ~~ttes CGntr~ct~8s dens l'5x~1~ite­
tien r:lC(~ern8.
P~ur toutes ces rAisons, les ~eys~ns ant bou~é lE ~r~nd ~~ri­
m~tr6 et ont ~ulti~lié las frysrs villQfGcis. En outre. ils r8j~nnent
beaucou~ rl'imnnrtencG aux activités traditionnelles l 2ussi toute la
+orcc de trôv'Jil [4 es cc!m':lunt~utss rurales n'f', :-:~s flt6 uti11s,?e :-lEms le
cQsicr irriFué ; ~ l'6vi~sncEi il y n une dispersicn des effnrts : on
S8 consacre d'avnntn~e ~
lA for~8.
~ ] 'atelier. ~u chamr ~6 w0ôlo;
sinon en émj~rp ; pendDnt ce tsmrs 10 culture irri~ué5 per1 de son
ettr,"lit .
Certes. il fDut reconn~itrs l'évolution consi~érùblE ~e lô
techninue, c'~utrc r2rt 0n ù réussi 0 m~intcnir les rSn~Gm8nts ~ un ni-
veau mryen c~nvQn3ble. soit environ 3,5 t/ha 1 c9~cn~ant les Drcbl~mes
du pr8nd péri88tr8 ont rRmis en c~usc les ~rinci~85 0.·am2n~~em8nt sur
le 8cdc je 16 ~ranrlD 8x~loit~tion. Il ne semble r~s~ rl'une !)ôrt. Que l'on
ait atteint los objectifs fixés: d'autre p~rt. il est évident ~ue l'Dn
n'ait ras tiré 12s ensRi~nGmQnts ~e l'exr6rience 18 dix h~it 3nnéas
(~953-1971) rc le f8sti~n ju c~si8r rizicGle dG qichard-Toll. Celui-ci
riz du S~n~?Rl; mais il a ~té une Inurde charpe ~in3ncièrR ~our le bud-
~8t de l'Etat. Exécuté. on répiG. et c~nçu 0nur une ex~lcitation entière--
ment mêc0nis~8. il crnstitu2it un cas unilUE ~ans l'hist0ire ~e la
ré~icn ; et pour cela il 6t2it int{ressAnt ,: Étucier. Vu sous cet an~le.
sa faillite 3PPArAit mDins drQmati~ue m3is Glls devrait ~u contraire ser-
vir de leçon. d~ns 12 pGrspoctiv8 ~8 l'~lAb0ration de nouveaux casiers .
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12J -
Car la r6h~~ilitntiGn 1u srAn~ ~érim~tr9 sst encore ~ossiblG. rnnis
surtout n0c8ss~1r8. D'autAnt l'lus. lB ~rc~ram~8 d'Arn&nA~omcnt je la po-
tite ex~loit~tiQn 0révoit ~ Jo rhREC fin~18 la ccnstitution dE Fr~nds
ciOsiers. p:Jr extensiC'n des r·otits ~érirnètr8s initi,::lemont amp.n=,.~.és.
Aussi. ~E ~~rt ~t ~'ôutro du ~lGuvo,
les soci&tés d'intervEntion travail-
lent ~ l~ recherche ~'unc nGuvsllA formule ~u ~r~n~ ~trimètr8. not~mm8nt
~ôns la perssactiv8 rl'une maitriss trtale dB l'e5u.
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Chapitre 2.
LES PERSPECTIVES D'PVENIR
rA l'horizon 1990, les objectifs sont de produire environ
850.000 tonnes de paddy au S§n~fal. et 66.000 tonnes en Mauritanie. Aussi
dans le cadre du développement intéi;ré. tal qu'il est défini dans le
programme de l'DMVS. on prévoit la mise en valeu~ d'environ 425.000
hectares dont l'aména~ement dev~ait prendre fin en 2 010~ Cette superficie
serait ainsi répartie entre les différents Etats-membres: 45.000 hectares
au Mali, 240.008 hectares au SénéGal, î40,OOO hectares en Mauritanie.
Dans ce dernier pays, il convient d'ajouter ê ces superficies
les 14.000 hectares de l'Aftout es Saheli, les 11 000 hectares du Gorgol
et les 9 000 hectares du Lac R'Kiz.
Le SénéGôl a également des réalisatio:.s st rrojets hydroa~ricoles
dans ses régions méridionales, notùmment dans le Sine Saloum, le Sénép,al
Oriental et la Casamance.
Enfin ::lU '~lali, depuis l'époque coloniale, dans le cadre de
l'Office du Ni2er, des barrages ont été réalisés sur le Niger: Markala,
Sotuba ; ainsi les potentialités hydroafricoles sont considérables. sur
le moyen terme (1990), il est prévu rl'oménAgB~ 350 000 hectares dans les
bassins du NiGer et du Bani. D'autre part, à la même échéance, il est
possible d'aménaEer 250.000 hectares dans les ré~ions méridion31es et
du Centre Ouest.
Ces programmes ambitieux, sont liés avant tout à la situation
précaire des Etats riverains, en matière d'autosuffisance alimentaireJ En
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général, les culturGs sont aléGtoires, subissant la péjoration des condi-
tions naturelles. Pendant la dernière décennie les récoltes ont été très'
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+H~t~'II"I:'III-1 ~+I)ft :'I!'1IlJI'~i\\[ i~I'~-llt~lllTI fr; Iii! ~TIfl:~· i9h~jl ~1\\-fl-ill-jl1tj m·Wjii·lili;]111,1[-[:-j-,IIJ -'j:' 1- Illi 'i 171' ": tlli
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insuffisantes: par 8xemple, en 1977, le d&ficit céréalier (so~~ho. mil,
nlôis. riz) en ["j,lu!"'i t,Jnie è 8té estir'lé à SD 050 tonnes.
Pend0nt CG temps. lù population n'e cessé de croître: le
Sénégal nui ne compt~it en 1960 que 3.109,ÔOO hôbitônts (11)3vaitune
population de 4.357.315 §~8S (12) en 1970 l neuf annêes pl~s tard. en 1979,
on l'8stim~it ~ 5.354 993 habitônts, Pour 18 m6me période, l'êvolution de
la population mauritanienne étôit la suivante ~ 1960 : 94D.OOO h3bitants(13)
1970 : 1.232.000, 197e : 1.472.000 (14)
Oans ces conditions le Séné;al et le Mauritanie sont sous la
dépendance de plus en plus accentuÉe du r'larchs mondial pour.leur alir'len-
tôtion. Les importations cérénlières sont ~n hôusse. Lestebleaux
N°S 11 et 11 bis ci-ôprès il~ustrent l'§volution de le consommation du riz
au SénéGal et en MauritQnie. Ils mont~2nt c13ircment l'ôccroissement de la:
consomnation du riz d~ns les deux Etats. Ainsi dens le premier~ùys nommé.
en 197Ge~ 1977. on ô eniepistré des chiffras exceptionnels 319~900 tonnes-
et 3227GB tonnes. En MauritaniG, sur une période de dix ans (1969-1978).
( 15)
la consomm3tion 8St p2ssée du simple au quadruple
(11) Source: BNRS : Enquête démo~raphique 1960/61
(12) Source BNRS : Estim~tion sur lô bass de5 résultats ~to0isoir8s d~
reCGnSem8nt GénérAl de la population d'avril 1976 avec
un taux de 2,6%
(13) Source
Estimation du récensement SEDES de 1955
(14) Source
Estim3tion du recensement ~otional de 1977-
(15) Il semble QU8 le ph6nomèns est lié è l'urb~nis3tio'1 te~1d8:del~ RIM_;
cela serait consécutif ~ la sécheresse qui a favorisé l'èxode:rural
Par exemple : Nouakchott, initialement prévue pour acc~eillir­
40.000 âmEs en abrite actuollemsnt environ 200.000 .
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Tout c81~ Q crés ou renforcé OG nouvelles h~bitud8s Glimentôireso
On sait que, jusque d~ns un p~ss& anc~re récent, eu Sénésel comme en
Mauritanie, 10 riz et le blé é.t~iEnt surtout ôchetés p~r 18s popul~tions
ci tôdines, ActcI2118!1lEmt les rur:,::ux i')ussi ont pris.~.üût pour ces denrées.
Il en est résulté qu'au SénéSôl, de 1969 ~ 1976, 10 consommAtion per
capita évolu0 de 43,6 k~ è 52,0 kg dG riz. L'3usmentotion est ~lus appa-
rente en Meuritoniè o~ la consommetion moyenne per habitant en 1978 était
huit fois supérieure è celle de 197D, soit 55,1 k~ contre G,71 kg do riz.
LEn SO~'T18, en étend2nt les sU~5rficies irrü;uées, les Etats ont
pour objectif de limiter les risqu8s climstiques ~t d'Assurer l~ survie
des populations rurales. Mais, dur~nt la période 1959-197B, la production
locale en riz n'a repr~senté que 8% du total consommé en Mnuritanie ; le
rapport est d8 23,48~ au Sénépôl. o2ns Ur,2 premiÈre ph3se, on Q opté
systématiquemant. pour les petits périmètres vill~?a~is qui ont donné
satisfaction. M~is les impéretifs du procremm2 recommôndent un rythme sou-
tenu d'~ménoêe~8nt pour respecter les dél~iS'~
Or, il semble que pour l'Gxtonsion des pstits p6rim~tres, les
ôm6nasist8s so~t confrontés è un9 contreinte d'ordre physique: ce type
.~
de casier n'est aménagé 8n v~nér~l qua sur sol fcnd~ ou sur "faux
hcllalds". L~ Dnsiticn sur le bourrelet d3 bGr~8 facilite la pomp~~e direc-
t8i.":8nt d:=1ns 19 fIeu\\.:'8
: l.!l.J bien il est siL~é ;~LJprè~. d'un mûrip,ût qui
ùlimente ~ravit~irGm8nt ]8 résié~u d'irris~tion. Il peut ~tt8indre une
soixdntQine d'h~ct~r8s. en mOY0ilne. Or le rocensement de l'OMVS des sites
possibles sur l'ensemt12 dB la vallée a donné un tot31 d8 30.000 hectares
(p~r rn~port au total ~énér~l èmén~~eQble d2 plus de 400.000 hectùres de
13 vallée). Jusqu'à présent lR fin81ité GG cc type de rrojet sc situait
dans lu fourniture de complp.ment vivrisr, oinsi que rians la prévulharis~~
tion è petite échelle pour le mise ~u point dES techniques et das méthodes
~daptées au contexte socio-économique d2 l~ v211ée.
... /

- 13) -
(
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Ainsi on Gn Est è uns phase DG les sociétés d'intsrvantion
1.
essayent d'~tiliser l'expériEnce :cquise en petjte 8xrloit~tiDn ~our mieux
Adaptor la tachnique d'~mén3~sm8nt au systèmG rlu r~and périmètre. Pour le
mise en Dl~c~ ~'un marle d~ ~rocuction ~j~quat, dQns le CAdre de l~ v311ée,
on 8nvis3~e GGnc nùns l'~v8nir une ncuvellc ;:énÉrùtion de ~r~nds Dérimètrss,
avec une ncuvcllB pestion et de nnuvslles instituticns.
1. Une nouvelle? p,én6re.ti n n . ,-.c. casiers irrir:ués
Déjè en 1976, l'OMVS, è 18 suite d'une mission dE prosD8ctiDn des
sites améne.~8ôb18S, sVôit cétGrminé le Ion? cu fleuve différents snsembles
h0r.10F,ène: s, d' in6!'.ôles superficies E:t 5uxquels on don no l' ADPcllôtion con-
vontionnF.lls d'Unités Nôturelles d'EouiDement" (U.N.E.)
(16). P.insi sur
la riv8 môuritôni2nne, d'amont an aVRl, on en a déterminé, "rossièrement,
six :
Mestôra-Dombex~lôri
391 100 hectares
Kaédi
11 .480
J~'3nf.ol M8ùùn
19.53D
F3o":G
El.778
KuncJi
84.615
Gar:'!k
17.200
Soit un tctnl de
180.695 hectares
Sur 1'3 rive sénéEùl~isG, on a recensé d'~mont en èvol les ensem-
bles suivfJ'lts
Oe:'lb-,xe l Elme
10.565 hGct::lres
7.6.545
22.780
47..565
Drefonda-Cilon
61.04'i
l'Ile à ~1ùr[:lhil
111,420
Duyé
12.380
Ng:llenk'l
28.::175
D2Œ2na
7.395
Soit un tot~l de
323.950 hectares
(16) Voir c~rt8 h.t. : Unités Neturelle5 d'Equi;;ement d~ns l~ moyenne
VolléG du Sénégal
.../

- 131J-
!
Toutes ces cuvettes sûnt déj3 Durtiellem8nt mises en valeur ;
elles renf8rment. pour l~ pluG~rt. sur l~ barnE du fleuve 0uau bord du
môri~Dt. ~e netits c~siGrs irrirués. Les pr~nrls oérimètres sont ré~lis~s
sur les terr~ins dG culture dG D3Ean0. de N~~18nka. de BDRe etrle KBédi.
Ce sont cm fénércJl GSS c?-siers d'un ssul ten:"Jnt, du g8nre ··2mén,J.ÇJ:ements-clé
en mrJin".
rToutefnis le crise qua cnnnait le ~randc 8xploit~tion invite ê
'-
la prudencG. Aussi les prnjete nes n~U\\l8ôUX casiers. riont i~ c0nè~~ticn
a été inspirée par le technique d'~m6n~~8m8nt du petit né~imètre 0illa~~ois.­
ônn8ncent une nouvelle Rre. La r,remière a~n11côtion r:~ l~ nouvel18 tech-
nique est en train je se faire dôns Id plèino alluviale m~uritani9nn8 de
Bo~e. l~ SAED a annoncé épô18ment son intention dc coter lès casiers
sénégaL"3is dc:: NDDMBO et CAGO r'u 'm2iT12 !Jrincii's. L·] ~traÜ,'~ie c[')nsiste à
diviser lA cuvette aménupeôble en autant Ge ~8tits périmètres possibles.
corr8snon~nnt chacun ê une unité hydrôuliqu8 indépGnd~nt8équi~é~ d'une
pom~e. Pôr exemple. l'a~énôgGm8nt de ~OOMBO et CAGO rorts sur '20 hectares
bruts. soit 576 hoctares nets irri~u8s. Il est Drévu-c8jivise~ cette sup8r~
fieis en 12 petits casiers 1e GO hectares-bruts. soit 48 h8ct0res n3ts. On
y enviSAge é~ù18mGnt une nouvello cr~ùnisation du trQv~iï-!
iGS Doysans vont
Rérer les ~DY8nsde production. Leur responsabilité s8r~'b~cr~~ parc8qu'o~
. leur aura ap~ris ê conneitrs leur ~érimètrG dè~ lu constr~cfi6n ;"iisvont
Dôrtic:ifJ8r effectivement :'lUX trav~ux c: 1 infrëJstructure. Cr,mmë il est d' usa,~e
dans l~ construction des nérimètres villagnois. ils vonf"fé3jise~:8~x:mêm~s
is r6s83u tormin~1 d'irri~~tion st de dr~inaf8. l r affinarr.e du nlun3~-è, la
. " . .
,~
r~alisation'des petits ouvraSBs et tous les travaJx ma~u~is:A~c~~sôi~es:CG~
•. :
type de particir~tion. qui sernit un véritable investissement ~~ma1n; 'Gour-'
rait eontri biler, estimp-t -on. à aCCsi,tueT' li intérôt que -i ès: aÉ,dëLiltours
porteraient è la culture irri~uée. Pour CG qui est de l~-t~c~~ique.~lexp~oi-~
-. ~..~'~-
tation, il est prévu d'all§~er le rsrsonnel d'Enc~dr8m8nt; ~cs pav~~n~~
soront propriétaires ~ss pom~8S st du iTIatérial africnle 2b~t 115 ess~~G~nAt ~~
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1~ -
le fonctionnement,
l'entretien et 18 renouvellement. A NDOMBD st CAGO,
l~ SAEn entend môintenir les srou::sm8nts ce producteurs, pour la c3ution
solidaire, mais 1'exoloitation serô inJividuFlle. Mais dans ce cas, comme
à BCP.8, l'intervention mécanique sera réduite: les pays~ns participeront
d'ôv~ntag8 aux n~ér~t1ons culturales 1 18 r2~iqu~f8 et le faucheS8 manuel,
pGr exemple, vnnt être d'~vùntor8 vulgùris&s.
En d6finitive,
la r&habilitation de la frande exploitation passa
par le ~rincine d'am6nasement du retit ~érimètrG vil1a~enis et t~8 SGS
structurns d'8x~lcitction qui ont été f~cil8mBnt intéprés, O~ns le cadre des
perspectives, les snciétés d'intorvention suivent ùussi avec un intérêt
certain l'expérience des CUMA. introduites de rart et d'autre du fleuve ~ar
l ' OMVS - F,/\\ n.
~\\
~
II. Une nouvelle structur2 j'exploitation
LES CUr-1A
L'objectif do l~ CUMA (17) est d'étudier 18s modalités· techniques
d'introduction en milieu rural d'un8unit~ méc~nisé8 2utbnome afih de con~
duire l'ensemble des QpérBtions Bfriccles en culture mécôhiséo dan~ les
conditions compatibles avec l'objectif de la double culture ~nnuelle.
- .
.
L'sxpérience devrait permettre épalement de tirer des tohclusions quant h
-
.
1'~déquôtiDn du m2tériel le p]us adapté è la riziculture sur [rand périmètre,
~ans les conditions de l~ vallée du Sén&gel. Ainsi ê Dô~aha~ § partir" de
...
1376, sert srDuDsmsnts de nroducteurs de 1S exp16it~nts chècùn, orlginair8~
du village rie Gayé. sont r6unisen unité mécanisée. La sür~rfici~ qui leur a
-" .
- -
- ..
été collectivement attribuée, par exemple pAndant la ca~pa~n~· 1979/80, ~ été
ainsi répartie: 105 hectMres de riz et 50 hectares de tom~te - soit 155
hectares nU total (18). L'unité mécanique est dotée des éléments· suivants
(17) CUMA : Contr~le d'Utilisation cu M~tériel Af,ricole
(18) Chiffres de l'OMVS/FAD, 19B1
" .1
, ..

- 13,6-
08UX tractEurs
Une ~oissonneus8-bôtt~uSQ
Un rotavetor cultistar
Un chis8l
[herse à ~8nts ronf8rc8Bs)
Un r'ulvériseur
Deux herses à disques
Un somoir
Une billonnous8 ô disques
Une remDrque
Huit nulv§ris0teurs à mAins
Une l~~e nivQlleuse.
On a estimé le coût tot~l ce l'~~uipem8nt, y compris 25 % des
pièces détachées ~our cert~in(3s mAchinos,à 25.912,475 FCFA (19°). C815
correspon0 à un investiss8ment de 167 177 FCFA/ha.
Après quelques ônnées d'ossôi, lA CUMA de Gey~-D2[ana a fourni
des informations très intéreSsAntes, en particulier sur l'avenir des coopé-
ratives autonom&s dotées G'un équipement m§cnnique important. Il est
encore tôt pour en tirer toutes les· leçons ; toutefois, les a?ronomes de
l'DMVS/FAO, en faisant le bilan partiel, ont conclu que "cettE ~,8stion
paysanne du matériel asrisole est viable et susceptible de s'outofinancer
dans l'Avenir à la condition d'une sim~lification du matériel, de le res-
ponsùbilisôtion rlus grande dos paysans par rnppcrt à la SAED dans les
décisions concernant la réalisation des rrofrômmes cultur~ux, d'une fcrma-
tian plus suivie des membres de la CUMA Dour l'entretien des machina~ et de
10 gestion financière rirour9use"
(20)
Le systèms dE: 15 CUnA cst sj~G18m8nt :3ppliqilé dans le c;)5i81' (18
Gué~jé. Il s'agit d'une eX[1érience intéressante, en ce srms qu'elle rerré-
sente une situôtion intermédiairo entrG le pesti~n GU f,r~nj ~érimètre et
celle du retit périmètre, et cela sur plusieurs ~nints :
(Hl)Source
ChiffrE! r.e l'O!1iIS/FAD - Juillet î980, i l S'iJ;'!it du prix
hors taxG
(20) Rspport OMVS/FAO (n° 7) P. 1~-17
... /

· .....
- Le casier de l~ CUM~, d'uns superficie tot~18 dE 70 hact~ros;
ù
été amén~~é on 1977 ; il ~ coûté 500.000 FCFA/hû, un rrix voisin du coût
moyen à l'hoct~r8 c!u petit rérimètrs, m3is 4 à 5 fnis moins élevé que celui
du r,ran~ ~érimstr8.
- On 0 f~vDrisê, cdmms d~ns la périmètre villa[80is, le pestion
la plus auton0m8 ~ossib18 du rése~u d'irri~ati~n.
- L' ExrlDi tôtion est indivh!uelle, 6 le di fférsnco de 13 struc-
turE collective du [rand ~6rim~trG do Da~~na. Ainsi la CUMA de ~u~dé ne
compte ~U8 27 rays9ns qui sGrépartissGnt une superficie do 54 hectarcs.
soit 2 hectares ~ chacun ; l'imrGrt~nc8 relative ~~ l~ taille de l'Axnlei-
tôtion in~ividuel18 est en elle-même una 8xD6ricnc2 particulière, ~er rap-
port eux lots Gxipus du DGtit rérimètra rO,30 h~ ner 8xnloitantl et la
concession m~Y8nn8 r,u grôn1 ~érimètr8 (1,5 h~ à G0yél.
- L'équipoment méc~niqu8, dont le cnOttotal est de 6.768.300
FCFA, est moins import8nt qUG celui de Gôye ; l'investissement mcyen ne
s'élève qu'à 96.600 FCFA/ha. CGIA tient 8J fùit que la CUMA do Guérié sert
ép.alement de chamDs ~'essôi à un mode 0'8xGl~it3tion ~aysann8, en encoura-
seant l'exécution manuelle 0e 18 plurart des Dréretions culturales.
Las nremières observatiQns sont reletives surtout ~ l'adaptabili~é~
et la rentabilité du mBtêriel agricnle : môis il sc ~égafe la conclusion que
la superficie dA 2 hectnres attribuée à chaque famillo-~stexc2ssiv8 ; car
le repiquase et le désherbôse ne sont ras exécutés à tem~s. CGrondent ii Ést
,
,
encore tôt de oégG~or aSSGZ clAirement les p8rs~ectives d'ûvonir de ce tYP8
de ~eEtion, Le projet de CUMA du cérin~tr8 de N~ng~
est ~~aie~~nttr~~
intéressant
-
. - .
d'envirGn 100 hectares. Cela sera f2it ~e façon è. créer 12s cnncitions-
adéquates ~nur une Gxploitation indivi~u8l18, mais l~ s~perficieâttribùée
n'excêdera pas 1 hectare per paysan. Le matériel méceniq~~ ~e~~~mbins'i~ci~~:-~
tant que celui de Gayé - Dô08na. L'objectif sore d'observer;- cans'lesCëonji-
tions ~u ~r~nj périmètrG. une explGit~tiGn fomiliels ~~b~la-méc~~i~atiDn
d'appui.
... /

Enfin, la dcrnièrs 8xn6riencc en ~ate devait nvnir nour cadre le
villar~ m~uritônien de Rindia~-Sylla (21). L'nbjectif était ~e suivre lA
scstion autonome nu périmètro villac8ois, avec un éQuire~Gnt méc~nique
encore rlus récuit que cons les CeS l:r8cédsnts. On vcusr2it ainsi 0ll8ger
les chùrFes n'Gx~lDitôti0n, m~is surtout mettre à contribution, encore
o.'avantô[G, la main-d'oeuvre ~~ysann8 ~ui constituer2it l'élément moteur.
Pour cela on supnrimernit l~ moiss0nneuse-b2tteuse, le rotevôtcr, le semoir,
les pulvérisateurs, Gtc ... Le mnt5riel ainsi simrlifié devrait servir seule-
ment ~ surmDnter les poulets rl'étran~lemGnts de le nouble culture annuelle,
notGmment nans l'exécuticn des trevaux durs (disues, nivollemer.ts, etc .. ,J.
Toutes ces 8xD8riences, différentes les unes les ùutres, prcuvent
qu'on chercho encore ls meilleur m0yen rl'0menùP8ment. Co qui reste incor-
tain c'est la conception 08S futurs cusiers, et même le mcde de production,
voirR les finalités ~8 chaque tYr8 j·a~énnp8ment. L'expérience de la CUMA
de Guéde est rerticulière en ce 5ens que, Rr§ce è l'sxistance d'eau douce
on toute saison dans le Duyé, elle ;,ermet ci'~tu~i8r les futures conditions
de la vBllée, dons snn ensemble, lGrsque 10 fleuve sera r8~ularisé.
PuisqlJ'en fait, il reste encore è résoudre le problème ~e la m~itrise de
l'eau. Il ost r-lus que jamôis ~uGstinn dG l'édificùtion 8es barr~~es pour
améliorer les conditions hy~rauliques des casiers.
III. Les projets de Barra~e
De toutes les études entreprises depuis 1922 par les aGronomes cu
les hydrauliciens les olus compétents, il iesscrt que rien ne peut être
tenté Gôns la vallée sans une stabiliSAtion 1e la crue, Ainsi nprès le pre-
jet de barr3ge de Dafana en 1955, qui ne fut pas réalisé, une mission des
Nations Unies propase Rn 1SR3 les sites de GOUINA et MANANTALI. Ce dp.rnier,
avec le barrage do DIAMA, en ccmpl~ment, est inscrit en priorité d3ns le
programme du développement iniéfré do l'DMVS.
(21) CG crojot prévu en 1979/80 sur 15 riVE mauritanienne n'a pas encore
été ré21isé. Un nDUV8~U site a 0t6 choisi : Beninôbe. Mais rGur ries
rGisons techniques, les trav2uX n'ont ~ôs encore cC~~8ncé.
.../

Las b~rror8s de MAN~NTALI, ~Gnt 10 constructinn 2st Grév~G s~r
le cour!: su:";éri8Ur c:~u fleuve S6n(:PJ'\\l, ,.1evrfli t nermsttre l' GrTlr.1Elpôsinei!e ~es
arpQrts du 82fin~,afflucnt du fleuve en territQiru Malien. Avec une-rete-
nue de 10 millicrcs C8 m3 (14milliôrds ne c3pôcité totale). Il f~cilitera
la ré~u12risaticn annuGlle du fleuve avec un débit de 300 m3/s à-Sakei. En
.
-
-
effet en crsônt une crue artificielle ou crue mn0ulée avec l'eau retenue
en ômont du bBrra~e, en atténuerait les irrérularités seis~nniêres et in-
terennuelles. Autrement dit il serait ~ossib18 de Dôllier lesoffots d'~tiaRe
mais aussi dG f~ire reculer ]e biSG3U sa16. Par Gons6quent l'e~u douce serait
suffise.mment disronible en tcute seison.
En aVAl, le barrage de DIAMA, situé à quelques dizaines de
kilnmètres ne l 'Gmbc.uchure, ,=,ic"Jer,l surtC"Jut à arrGter la langue saiée qui
remonte 18 cours d'eau ~ rArtir du mois dG décembrE. D'aucuns ont mis en
doute sa nécessité ôbsnlue, 8stim~nt que 18 barr~pe ds Manan~nli suffir3i~
pour relever le GBbit du fleuve 2t foire reculer en même t8m~s la lBngue
salée, en lÂchant suffisemment d'eau de f~çon R recréer ertif1ciellement" le
régime fluvial toI qu'il est en SAison humide, période pGhd~nt-l~quelle
l'écoulement 8ccsntué du fleuve annule le biseau salé.
Cerensant, en consi~6rant les conclusions de l'Etude d'avant-
( 22)
-
-
projet du port de Saint-Louis rubliés en avril 1973
• oh serQit plus-
enclin à croire l'importance du rôle du barrn~8 anti-sel d~ OTAMA )" car on
prévoit Gue l'une cies ccnsé~uences 1e ln c~nstruction cu ~ort rrès- ris
l'embouchure sera que le coin s'31é, en remontent le fleuve, d§p:'\\sserô' les
limitas jusqu'à présent connues. Ainsi il est possible: qu~il: a~teiR~e d~s
sites à 300 Km en amont, alors qUG d3ns les conditions-~ct~eilé5s~~i~fl~ence
directe s'2xerce seulement sur 200 Km ~u cours inféri8u~. Le-b~rrafB:de~ra
,
-- -
- - -
..
rlonc atténuer le désé~uilibrp. provonué
il semble qu'unefcis cohatrGit~ll
résoudra rjéfini tivement le prcblèm8 ne 1".' remontée 'JE') lE/ 1!:Jn~u8" saléB et -son
influence b~néfiqu8 s'exercera jusqu'h Bope, en rslRvaht 1~ plan d'eau Sur
. - .' .~
le cours aval du ~18uvo.
(22)
CorrmuniC3tion Of'1VS, 1973
.. . f
.. /'

Pélr ailleurs, ind6"··'2n·l~mm8nt ;1[' CG prG.~remm8 internnticlnEll, l'ELlt
mauritanien nrcj"tt8 ~'utilisEr 6~a18ment tout le r0tenticl en e8UX du
Gorfol. Les travaux ont comm8ncé En 1981. Il Rst 3insi Dr6vu d~ns une
~r8~i~re rhAsa ~8 construire le barrA~e de FDum-Glsite qui verrouillGrô
le rassôf~ ~tr~it rratiqué d~ns les m0nts Wa-wa ~ar les eaux du Gcrfol Noir,
sur le cours sU~8ri8ur Ge l'Ou81. Les e~ux mises pn résorve devraient
rormettrB les cultures irri~ué8s rie saison sèche 8nvis3~éGs ~ l'aval. LB
capacité c.'emmôsôsinement du réservoir [1 200 Mm3) des BôUX 1u GorBol Noir.
Avec, ult6rieurement, le barrefe-di~ue d'El Bir, le Gcr~nl rcurrbit
technifluement être indépenr:Jônt ~u fleuve Sénéfsl ! meis il ser::1 toujours
possible d'irri~uer ~ nartir du crurs princir31.
x
x
x

C 0 N C LUS ION
ôFricole ~3ns l~ voIlée du S6n~pAl, ~eux 1u25ti~ns m6ritent ~'être
posées : d'une me-nière r.r,0nérôle, V9rs ['uel systsme -je rro-jucticn
'\\s'oriente t-on ? et éluelle est 1'" finalit8 [iU Grend ~érim8tr8. Il pa-
r~it Qssez cifficile d'y répnn0re sans ris1ue d'ônticipeticn. C~r l'ôm6-
naPcement hydro~~ricole n'a cnncern3 jUS~U'0 présent :~ue r.uel~ues grands
cAsiers et dg netits périm~tr8s vil13~eQis dont l~ surcrficie fort mo-
ceste ni,] encore 0~'lJn i",':'3ct f:üblc sur 1:::, vie É:cc,nnmi~~u8 des ré>!,ions
concerné'3s, T
"'-f'
ou~e01S, f
:sn f '
alSAn t un ra5ume, on reut dé~3ror les points
saillants.
En terme de politinuc rie d~velorr8m2nt.
l'EtAt contrôle
r!irectement l'ensemble nu syst,'Omo de ;~ir::-'c!uction. C! est oinsi Cju' il s'est
appropri8 les terres ~f1léne?ées. Au Sénnp.81;. en eD~licati~n de la loi
sur le ~nm~ine n~tional. l'Et~t B cr6~ jes zones piGnnj~r8s oQ le titre
de pr0nri6t§ est alcrs attribué 5 l~ sociét6 d'int8rvention, le SAED.
LB Mauritanie n'a cartes pas enccre réBlis~ S5 réforme Bsra1re, mois
- "
pour les besoins ~e l'am0nôssment de ~r2nds p~r1mètr8s, l'Et~t Gxoroprie
I~ .. ,
,
les ôyants-dr0its tr3ditionne]s. DBns tous les cas, 18s drnits d'exrloi-
totionsur 185 terres ~ménRç&8s sont CDncédées ~ titre pr~c9ir8. Ainsi,'
cemme rlusieurs observateurs l'0nt rcmôr~u8 8vcnt nous, les tenonts de
l~ propri6t6 coutumi~re s~nt recasés en rriorit~ surl:aména~8mcnt,
ils n'an encourent nQS mr.ins les sanctions 00uvant aller juscu'~ l'exclu-
.~
,
ml~·
.
sion. Cependant l'Etat ne r~ussit ~ôs encore ~ haintsnir 18 nouveaù mode
de tenure, les paysans Dorvenant ~ reconstituer facilement la structure
foncière tra~itionnellG ; CGmment ~ourrait-~n
leur em~êch9r de maintenir
les rarports de production coutumiers ? Certains observateurs ont pensé
~ue seule la sestion Ge la terre par les ~aysôns est vi6ble ; mais il est
.../
,
.,

souhôitahle lue l'ôména~Bment ne soit ras accaperâ par l'nristocratie
traditionnelle, au d~trim~nt de la majcritê ~8 la rDDul~tiD~ ~~rale.
L'Etat doit ~vsir un droit dG regarrl sur les formes ~'Att~ibutio~s ;
sinon l'6c3rt rie niveau de vie entre les ayants ~rDits traditionnels et
lBs clients cnutumiers risGunroit ~E s'accentuer, Peut-il en Être autrc-
ment, remfm-:;uEnt FUi'~EL et LhUCOHJ, (:L1an~:J "le valeur rje la terre "aSSEl
f~rmellem8nt
~Ie r;uel~ucs mil~iers À Dlusicurs millions Ge francs CFA nar
hectare ? Ou~nd cette valeur ~asse ~'une signification sociale ô une
(23)
significati0n morchë1nde ?"
Finalement, leréRimG foncier risnue ~'oxercGr Inn~temrs
encor8 sur les amGnapements une cnntreinte majeure. les porulatians
c;' Orp0sant ,9
l' utiljsation de "leurs terres", ou ne S8 SEntant r'ôs
suffisamment cnnfirméss dans IGurs drnits de Dr~rriété, rou~ 5-'8~~ag8r
dans ~8S investissements imrortônts, ~ lonr t~rmD. Dour ~m~na?cr leGrs
terres.
n'ôutr8 part. si on admet ~us l'impQrtance des projets est
telle Due le dév81o~p8mont n{c8ssitc l'intervention ~8 l'Etat, il con-
vient dG reccnncitre fGa18~8nt ou'il im~r.rt8 b83UC0Ur r;ue la maSS2
rurole demeure è 13 base de l'ex~loit~tion. en rôrticulierqu'sl18 soit
associée l> lA :.rér--ôratian ..-jc:s rj6cisions. l\\uss1 C;U81'llJE scit le tyr;t; dE.
concertion 8e l'Améne~8m8nt 8t ~uel~ue soit 18 mcdèle n'or~ônisationdè
la production, s\\ils n'intésrent ras le pôysannat, il y a des risques
certains de réticences. De ce f~it, il ne serait ~as v~in~- ~~~t-êt~8~ -
(23) J.M. FUNNEL, G. LAUCOIN [Paris 1981) ?Dliticues'd'a~énag8m8nt
hydrcfpricole, PUF, P. 41.
... /

-
1 Sj -
de revoir l~ r61c ~t los m~thcdes ~8 l'Etat dans le dévelorrement ~vri­
cnle. Il cst sruhaiteblB j'insérer 185 paysans d~ns un rroc8ssuS 1e
lorsr,u'C'n
les Aura associés ~ l'am6n3[cmant termin~l du r6ri~ètre, ~ ID SGstion de
13 terre, aux cheix c.ultur",l' et t2c:nno 1r:lr; ir:::;u 8 , È1 10 commercL"llisLlticn et
G'lô transform3tion, Actuell~m8nt, crrès qUGl~u8s cGm~~8nes, le p~ysann8t
s2mt:lo éprouver une c~ésillusion ..~mèrc.
LE: revenu net est encore insuf-
fisant pour retanir le cultivateur dans 10 rizièro. Les fôct2urs de
pro~uction na sont r~s encore ma!trisés. Certes, par rarfort 2UX ~f8mièr8s
expériences, qui ont cu rour cadre le jeltô, 12 t8chni~u8 de la conduite
de l'sou s'cst benucDU~ amélior6~ ~ l'intérieur ~u c~sier ; mais la
maîtrise comp16te ~s l'e3u, ~ui su~ros~ l'existence de l'eau douce toute
l'année, n'est pas réalisée. El~E ne serG ~ossihlo dans l'ensemblE de le
valléo 1U~ 18rs0ue 185 berraf8s MG MBn3nt~li
et Diama soront construits.
c
En semmE; :'l s milü,u rurc-ü reste enC'ère soumis GUX aléos c}j,n''hJti~U8S. Per
conséquent l~ culturE irri[uée 0u'on Q 10nnée comme le rrincirel moyen
pour éch2pper aux contreintes ~G ]0 neture n'est pas encore ~ la mesure
dos 8sDoj rs ::::u' elle ë] susci t~. Oèns CG contexte, il conviant cenc de
revenir, surIn finalité du ~ran~ rérimètr~ ~cnt le coût ~ l'hectare
oscillait en 1S79/BO 8ntre 3 et 7 millinns 0e francs CFA, selon les
.
~\\...
... "-
modalités je r~~liseti~ns et IGS sltES.~D'Jl112urs
a pro[os ~u perlmotre
-,
(lu Gorrol Noir. en aVêü du futur barr'~("'.8 GG FOUÏ'1-GLEITA, n,ui sera E'Jménagé.
sur unu surJfJrfici", de :) 20[1 hé1,c:n GS,time 18 coût Q rmviron 10 millions
FCFf\\/hiJ .
.~..,;
\\,..,."
'
Les otj8ctifs ~ ~oyen cu lon~ terme du grônd périmotre sont
surtout ~ chercher dans 185 rlôns nôtionnux et j~ns le Gro~rrJm~e de
déveloPD8ment inté~r{ de l'DMVS. Dons l'imm~diet. on Qrévoit surtout
... /

l'3ugmentatinn dR 10 rroduction vivrière nôr l'~ccroiss8ment Hsè sùcGr-
ficies irrigu~8s et lRs r2ndB~onts é18v~s. CBl~ s'~st tr~du1t r~r l~
multiDlicoti~n des oérimètr8s villA~cois mais aussi rar los a~6n~g~08nts
je grande GnVGr~ur8. Ce dernier tY~G ~ ét6 conçu rour uns Ga~feite
môitrise dG l'8nu et une ~8~tion rôtj8nnelle da ln rr8dù~tion. Grace
aussi ~ l'imrortance de sa su~erfici8, il deveit f~cilitèr l';exécutiDn
rô~id8 8GS ~r2nds rro~rammes c·ôménn~em8nt.
L~ rythma ortimum rréc6nis6
r'ôr l'onVS serait dE7.flIJOh'3~:ùr ôn [-,our les trois Et"lts, rythme ::;ùi
devrait être douhlé au hout da 30 ans, c'Est-~-dire au mc~ent ~u décol~
lage éCDnomi~ue. Enfin le çr~nc ~6rim~tre ?teit rrévu ~nur jouer le
rôle dB rôle de rlêveloppement, fr~c8 è uno structure ihtésr§e nn on
maitriserait l'unsGmble des phases CG d6velorrement d8~ùis les- re~em-
brements de 10 tGJr2'jusr,U'~ la trônsfor~ation finale du Qrjduit,èvec
l'existence dE rizeries, de sucreries, j'usines da tomate,' ètc~~.
, Môis juscu'~ présent las BV3ntares cffErts r2r la ~rand8
exploiteticn sont encore faibles Dar r~DDcrt eux investisse~~nt~. Lbs'
résultats S8 treduisent ~3r ~es déficits im~DrtQnts que su~rcrt8 l'Etat,-
nar ses sUbv8ntions~ ~ol~r~ tout ce19, on d8~G~re ~ersuadé d~n~ 18-~ilieù
des techniciens nue c'est 12 moyen ls plus r~~i~2 pour atteindre da~~ une
échéance reprroch~e l'objectif d'0mén~~8r les 400 000 h~ct3res ds 12
vallée du Sén8~al, Il suffit m~int8n~nt rie le réhnbiliter, en réétuci~nt
l~ CG~c8pticn" t~nt au pl~n du rrinciqu2 t8chniquG Due ~e l~- gB~ti~n de
l'exploitation, en tenant compte aussi bien dG la rent~bi11t~' ~inan~iè~~
que de la rontAbilité sociale. Il est fort prcbable, q~G~dBnS-i'~v~~ir
le choix se ferô sur trois typos rie gr~n~ ~mén~S8mcnt ~. s~~o1r iD ~~~~d
périmètre tel qu'il résultere de l'év~lution rlu ~etit petîmètre Dar _.
Rxtension de la superficie ! DU IG grAnd périmètre qui:tr~rl~~r~ l~ juxt~-
.
- - - -
-- -
..
position de plusieurs retits périmètres dons la même unité-naturelle--
desservie par le msme rése0u hydrauliquR - nous en ~VDnSCQm~e eXGmples
les projets de 80go et de NCombo Gt Capo - ; ou encore le m~inti8n de iô
version actuelle qui consiste en l'~mén~g2ment d'un seùl- tènnn~~~~vGc-le:-
' - ',-'
' - .-,
casier Dilote camme première ét90n nGns le ré~lj,s~tion~
x
x
x
1
.' j,'"

-
1~ -
LL'étude que ncus 2vnns entroDrisc, est morest2 ) elle tr~ite
cependant ~c situations nbsorv88s et vécues - c'est 10 18 sens de
l'expérienc8 géosraphiqu8 - On ~ssistp à 10 tr~nSfQrm2tion dG lQ vallée
par l'irris~tinn ~u moyen d'~mén0~8mGnts hydrauliques; on est en train
de remplacer 1~actu81 systè~e d8 culture, aux rendements fnibles et
eléAtoires, p~r un autre, plus prn~uctif. M~is le passaKe à l'ngricul-
tureintensivG est le r.r~nd8· nifficulté de l'heure. Il y ~ des réticences
à l'innovation. L~s obstacles sont de tcus orrlres.
Pour nous. il s'egiss~it de s~vDir dans quelles con~itions
particulières la mut~tion s'opèrs, et quel ost dans cette condition
""':\\
l'avenir de l'homme. le princip21 intéressé ?~Ainsi nous pensons ne pas
-'
nous être élbigné de la dém0rche du Géogr~nh8. Dans l'am6nagemant hydro-
agricnlG. écrit P. Georp;e, "le. géogr:,:>hie :J r'Jur objet 1·3 connôisS.Olnc5
et l'expression des ropports sociaux et des reprorts économiques concer-
nant 10 prcduction egricole. Le noint de ~éD~rt est l'6tudo de l'occupe-
tian du sol ... l'aboutissement ost l'ét3blisso~ent des bilans de nr~duc­
tion et de rr::;venus élf,ricoles" (24)
L'expérionc9 Rt6it d'a~t0nt plus intér8ss~nte que, dans le
c.:ldre de l'mlVS, nous -wons pu tr!"'lvailler cvec différents spéciôlistes
asronom8s. stntisticion, économiste. sociDloguG, etc ... cant les travaux
Dnt constitué aussi une source d'informaticns très Br~réciable. Nous
.'J'JCr13
pl:s:<gia "otïs ~,cTizun ce trnviJÎ 1. ;;n essêèyont de f::Jire le syntilèse
des nombreux rôpports d'activité qui. malheureusement, disparaissent
nresqu'~ussitnt que les sociétés r.'intervsntion les diffusant. Leur
exploitation complète ferùit 18 bonheur de n'importe quoI spécialiste des
problèmes de l~ vallée.
Notre rbjectif était de nous rendre utile. en apportant une
contribution ~ la connAissance do la vallée, en oxpliqunnt par Exemole
lô situation pencant et Arrès lA sécheressE, SDns oublier l'impact des
aménagements. Nous étions persuadé que l~ géogrnphie mise 3U service de
l'action è un r61e i~0ortent Qssurement rl~ns le pro~rQmm8èe dévelop-
(24) P. GEORGE (1878) Méthodes de la géograrhi8. O.S.J. ?
nO 1398 - Paris - PUF. F.4.
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pement da l~ réginn. Avent nGU5. j8 nombreux g§0grcphes Dnt'r§~l{éé'
d'import9ntes études sur les problèmas 08 la voIlée. t~nt ~uf'le'plan
physiqu8 quo sur le plsn hum~in. Il n'est que dB S8 renrelef ici,18s,
travaux de L. PAPY. J. TRICART. P. MICHfL. J.P. DUBOIS. P.S~ DIAGNE.
A. LERICOLLAIS. etc ... Leur 'interventinn. particulièrement opportu~a en
ce qui contarnG l'étude du milieu alluviale et des ~méh6g~ments~uiy ont
été réalisés. nous ramène ~u coeur d'un ~ébôt très suivi: il's'aGit de
détorminer 1~ "ploco rlu géofraphe d~ns l~ mise en o8uvr~ d8~ ~61it{~u8s
de dévelorPBment. en particulier dans les projets d'aménagement: M~i~~
vrai dirs. la controv8rse aprose surtout les géographes entre eux.
Certdns sent favorôblcs à l'idée de la ';[éogrArhic utilÉ"
ils ont parlé da gèogrephie "volcntaire". ou "active". S~lo~-eGxi lA
géographie est non seulEment source d'informations. mais de r1us elle
peut purticirer activement eux clans c'~~énôgement ; c81a'tantaupl~n
de l'élehorQtion des projets que dans l'établissement d~s bi16~~:-Autre­
ment dit. elle rermet d'onvisagGr des actions ultérieurcsm?is aussi de·'
corriger les erreurs.
D'outrBs, plus prudents et soucieux ~e l~ défonse de lô
géogrôphis dite "pure". ont reconnu que ]~ géographie est G~& disci~li~e
de synthèse. mais elle ne doit p~s peur aut~nt S8 substitGereuxscientes-
A notre sens. il y fi une ortion à ;Jren(Jr8. L~ [,éogré1[1hip,'r'joit c'
évoluer evec l'hum~nité 1 elle ne peut ignorer les nouV8aux~o~~iri8s de'
recherche. las nouvelles conquôtes de l'homme. L'8sprit~~è-s~~thèse:dè
le di~cipline permet au géngrarhe de rechercher tout2s18s~~6ff~1~tibns-
et les caus01ités CGncern~nt une situôtion donnée et Oè:DPcroser"ùnè' '.
construction sur des fondaments concrets. L'GxpéTience:ri6~~-a:~~0élé-qu~
certains échacs de la politiqùe ces gronds travaux 6tôiont-dùs ~:ùrie:
connaissAnce insuffisante des conditions g6ogra~hiques:-[~s~~~s-d~l'Of~:~c
... /

fice du Niger, du Delta s§né~~10is an sent des DrEuvss petentes. Il est
risqué ~e réaliser des ~mé~~~8mants, ~ c3r~ctèrG. soit dis~nt. populaire
dans un milieu donné SAns étudier ~réolab12m2nt tous les nroblèmes
humoins, SOCiAUX et éc~nomiqu8s qui vont S2 ~Gser. L'exoérience du
Gorgol Est l~ pour nous on c~nv~incr8, D'~utre port dans 10 vallée, en
général, au plon hydr~ulique des défauts sont observés, en raison d'une
connaissance im~~rfditG ne l'hydro18~ie.
La finnlité de ln géogr~~hi8 sst ô~p~rGnt8 ; il somole qu'en
économie socialiste. en URSS, en Polo[ne, en TchéccslovequiB .. '1 quan~
on D3rlG dG la g~Dgr2rhie appliquée, il s'agit de centrer l'an~lys8des
feits et des ranports de faits sur des thèmes qui puissent contribuer,
dans le Mélai 18 rlus court, è l'inform8tiDn des services ou des entrc-
rrises ayant PQur t~che d'utiliser ou dG valoriser une frAction de
tr::rritc·ire. Peur P. GeoT!:\\G "l'objet OG le. f!éORrEl:;hi~ Gctive est rie perce-
veir les t;:mci.':-:nces et les ~ErS~8ctives :j'évolution à court terme, do
mesurer en intensité et on proje8tinn sD2tiale le5 r3PDorts entre los
tennônces de dévelorrement et leurs Bnt3~onistes, da rléfinir et n'évoluer
l'effic2cité des freins 8t des obstacles" (25J
~..
Dans nos ~ays ~n vDie ne èévelor~6ment; 8nCQre très reu
étudiés m'Jlgré lr;s nombreux prr.'j ets d' .~mén2f:.8mGnt, le r.éogrôphe 1) un
rOIe dG pr2mier pl~n è jouer.
(25) p, GEORGE, Op. cité,' P. 25
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contr2t-typP. d:-:!
conccs~5.or:
:l'L;~"1'~ ~"6ne
de culture à un
9roup~.rnc:nt coop:'::r2tif cl:: producteurs
/
Annexe au
DGcrct nO
72-1:1 93 du
sur la constitution
zone pionnièrE à DG9 an El
Entre
La S!IED ci-:-après clénomm;jc "1_;::; Soc:i. C:t 6 11 ,
représentéo par
.. ,". , , .
.
, .
. nirt:::ct.eur 'GGn ér.i:ü
.·~1 •• '~
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D'une port,
,.: Et ':.
,.. ~ 'Logroupemcnt coopératif dE prmJuctcùrs lk, .... ".,
.',
;,ci-aprè's'd8nomm6 "1~EGroupement. de p:rcuur:tc:ur"; reprScenté' fJêJr :':,.. , ,
: . , ' , ; ...~, ~".,' ,dtll'ment ë:JUtorisé par L':! c.lGJ,ibGrl1t.ion uu. r:onseild' ,".. dmi·nis-
···.tration en clat e du",,. .. , , . , , , . , .. , .
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DI Qutrc, .pQrt~
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'·tive 'de.'·, ~.:.,.",;",.... ', ... " •.•. : ... _ .. ,.!,. ;teillcs ,qu'el1es's~Dt figurées,
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''i:t'qt,alit é:..,èl:e:.·.. lëJ p roûu cti!o'ri.'a'gri'do·l~'dos [~8" r.1er:l)jr-è~·i-·;à ~16,seul·e.·'excc-p:t:ion ..des·
..:qu ant"-:it,~~';;r 6.s erv ~ E;'.~' ,',à~:;r'au:toc:o~ sommation'·' "'ïJlI;)--~la ·>tomat è:'· 2[ .~~:'. -d e" .16 .':r\\~ éo It·è::
·:~t:e:~~o:;j.~~:;~~tt:~Df~.:~;;;\\f~.~t}}~{~,1~:~;~'..~·~1,a.:c~..e.,~ :.,-':~'.:~~;~'.-~:~,;<::~..:~~:>,~.~. ~:::\\~':~:'!..::,'; '. );..:_~~ ~,,~;).;y',{}(>~~~'/'~i:~ ;':
"~', .<.~ :,,:, .'" '., ( Tout: nioinbp·e·'-CJui._ livre .. à. 'un .tiers .-.u!1 C.. r,J:(h:ti,~.: :de 'sn:·.il5co:\\tc' f~:r8·..
· '-'-.J).obj.èt ~d." un"e ,s2nc·tio.n ,:: 'éo'n fo·rm·:";men"t· ,Èl. J ',~r·':;.~ d:,,--"6: ':C:ï. -'a'près' ~~~:.' .<:t.,~ ":--:':.'..' .,:' ::"';":'"
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qh a:r9·es,.~~·· '(LI c;." po"ù (r r.(-',é.g,a l 8m ènt .: :-!-ùi. f.o u rn ir ··;L;:;:':-~prrlc.luit s:.-·'-r.fc' ·tein s'om,m'at'~pÏl. dl:3-:~~i1
· .p r!3niJ,. èr~' n éce ssit é: quP -1 '.ON f>-.. D . Cst 2U.t c; r'i S'C à·.·-ro·ürn~j.':r. "aLi')CdJop6rat igçs . çarJs -=1.~'~
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155"
: ~,
La 50ciét6 est l'intorm6Jinir8 obligatoire entre le groupement
de prQductour et les orgcnis8~s t8l~ ~u~ la B.N.D.S. ct l'DNCAD
La socié:tC, s'8ng~iJ(:~" '::.Dut Ll08:~nt
ou
groufJement
de producteurs
l'assistance tcchniCjuu ni~cr::s~,:::i':i:(o:2 r:c:U.e-ci,
8011: GU point de vue agrico-:
le,
soit pour If a d8i:,istration ct .1. G r:0171pti3Li.litr'S df~p'" groupements.
ARTICLE ~:-
Le groupement
coop(r2tif do producteurs Bstcomp6tent pour
répartir les terres entrE: S88 rdC'iilbre5 ct
proc~der' aux retrëJits d'attribution
en bbscrvunt
Jes 'règles analogu8s ~ cGllos fixées par .les article 17 à
25
du Décret na. 6:;.";573 du' 3n juiJ..l.rh
1 %.'
. '
Dons
le C2S0LI llU:l dl':~ Jn8r,1~res du. groupc:ment ne respect'erait
p·as·.lés·,engagements,
règlcsqt .instJ:uctions prévues ~uxarticles. 3.et ,1
ci-des~us,
le groupemEnt
s~ena090.à prendre des ~anctions contre lui ...
Les sancti.ons peuvent
G'tre ,1' une ôes 'suivantos
Avcrtissumrnt,
prononcé par .le pr6sidcot
du'groupement
REtraii 'de 'l'cttribution de tou~ ou paiti~ des t6rr~s.
attribuées
' , è
:
.
.
cettede:cnière -san'c'tion . Dst proncin'c:éo ·p~r. 'i'8 .g·roupeme~.t··.:de· :
pr6ducteu'rs,
l'in~ér8s's6 Gntc~é.llJOU t2onvoc:u~. Lb rr'Jtrait rie peut .~re.'·:·
prononèé qu '.clpJrcs un avertissement' nqn suiv;i. d '.effet dons 'le ·délai. imparti
.'~.:~:,~;",~,~.:.':.:
sauf dans le 'cas visé ·au; cJcr.n:i.c:r 2\\iné'a' J8'.1' àrticlc'4 ~" .'
.~
.
. Dans le cas o'ù .lu cClnpérC1tiv8,
mal'gré.u~,[;,mi-se·en demeure 'du
w"
Dïrectcur .dolé:' Société ,0usCl.n .rll'pr(scntant ,à Di\\G.M,!:~.,'s,e refus.crait; à. pronl:Jn ..?~;.·
cci'r une sanct'ion ou prciDonccroit
unE: sanction' ïn su'ffi.sante au gré de )..13
"~î;
soc.l.été, .~le';Directeur ou son' roprés8nt~ïnt peu·t. saisir 'lél ·,cor.lm~s~ion .arbi-r:,:i
t·rale-visée··à .1'orticlc·fJ c:t':'a:'Jrl:s"
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r~:oprf.~·cntant "pc.ut,· après. f:lv[';r~ti?'sr;m2nt' nonsuiv:i..C1' e'f.feL.dans.1e·'délai:.
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irfl·part;i.~ .sa:L sir lé} comP:1issi'on: ~,rbLt l,Qlc.: visée .à .::1 1 art i cIe. 0, ..qui peut' ,'pro-"
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1
Lpxi~U8 des termes Vernaculaires utilis6s dans le texte
Almudo,pl,81nubo
(pul~~r) ~lève de l'école corani~ue
l',sak al
terme
o:;:2!Je 8ïliployC: invariablement
por ll~s h2J.--pU-,
loar-eri'" ct
les wolof:rl reprCsentr. le di~ièm8 (le 1<:,
produr;·tion !:Jrutc;
d'originc.:/religiRuse,
.l'iJs.:=kéJl a
C:tC: d:;tourn( de
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15f -
ndioldi
(puJ.:Jur)
corruspond à
l't..:ï:c des clt2uSCS d'un ,b?il où i l est
::ntl'ndu
1
(lue: l,] cultiv·ùtr·'ur doit
"piJY8r .le droit
d'rntrG~; en,'droit
do location
nnnucllc
~près la d6crue
njufnQëljo,
p]_.
njufnuùbc
(puJ.iJ8r)
Il s'agit
du nom .d'un
Butre clan du. l<::(di
n'2l"'\\be
crest
une
fT2btion
d~ clannjufnaajo
.1
..
.,
'
....- ...
n'eono,
PJ.. nr,ncbë -(pulÇl<Jr)
J.E: S
gEns
mGtier .' '.'
'.<':
.
1
Cglat
"gal
P-.
(h2S~'ë:lmYiJ) P ui-t s do ~aiblc profond~ur
creusé g{néroJ.cmr~r,lt
dons liJ nQppc 'olluv ion n airE,
, '1" .'.
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p~·l
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.. ,et hniGd c p ost ours diss8min EGsd2n s ,la' zone bordi8r6du
"Sr:hGrél, ',depuis l'[)cLiiJn
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Camt~:roun
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'II.)
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ILj LlO LJ ~ ,'x HIE *
Lo long
VOjêJgC
des gens Cill I-Jouve
1 •
i,}) 1'. i'15 li.
( 1 S:77)
Paris,
~d. ;!i3speX'o, ;::2 cm, ?27 P, 3 ci3rtes
Nouvolles propositions pour l'nm~nQqomcnt du FleuvE
2.
t.nonyme
( 1955)
SU:i(Ij:Jl-
[hopitrc c:
JnsU:UI~t~ons i"iinii>tCricllcs
ct
r(~ronso du Gouverneur - iil'.~i. Juin 1955
L0
pro 'J r Cl rn !il c d e I ' Ci ["1\\' 5 : p r ( !'; 1., n i.:rd: ion,
m6 t h 0 cl e s o t
3 •
f\\n onymo
(1976)
moyens do mise on
80UVrL:~~ - [JIW5, méli 1976
,1
Les objcctifs Dt les gr'Jnck[; lignes de 12 scrùtr5gic
.
'-;.
flnonyme
( 197d
du d6vcloppuIilcnt intCgr( Ju bassin du flouve 56n6ga~
Oi'iVS "lui 197L~
Et ud c socio- r':conomiquo du r'll;uv C
s(~n él] ,31
5.
Anonyme
( lS179)
édition provisoirL' -
[I:'-:V:-' 1979
[t ude 50 ci 0- Cicon ami qu c du
f.' l (:UV l:- ~J én 6g al
6.
{\\nonymc
( 1979)
t,nolyso technico-économiquu rlc:s
systèmes d'oxploi-
tntion
agricCllc ct
etude dl;S clctivités industrielle
'\\".,
~.,
ot
ortiSiJnillo pour liJ production de biens d' ~quipc-
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mont
<Jgricolc
sIC r'I/O"lVS
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2nncxes,éd
prov1.°-
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i · . , ' i3 r
1. 8 S I , r, , •
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soire 1979
orgQnisQtion [Jour 10 mis!; l:n vnlr.:ur du
~18uve sr:nog21
ilo1i,
HauriLmic,
5C:n()Cp.l
i;ono,
r1f'lV5/F,\\n,
Ropport
intr:rimnirc,
19G1
ni,l.<:m
des opGrûtions de rL:v(:lopj1cmc.mt rurnl :lU
O.
Anonyme
(ln76)
~'lQli
un 1975/1976
in bul). de l ' tJrcroue n..qiJ:(:J -'J-0_Jn4. 9 m,Ù's P, 17641-
17G03
.
9.
",nonymc
(loGO)
L~rff{~~ du Niger: La praop~rit6 à port~e de moin
oin._JI_uno 6.frifJue n o _q Q f,lC f(v.lQF,lOtPPti-l?,
05-9;::'
,
LOl nO
7~-29 du 24 janvier 1;79 nbroyeont e~ rcmploç2nt
le titre et
l'articlo premier do ln loi 65-01 du
28 jnn~~-1965 portant cr0ntion dû 10 SAED
.
Fxtroit
du ,Iournal nffic:i cl
(~un6gal) numôro
~ ."i
--~
sDGcL]1
: li (i-;ï60'i,? fév
lCJ7g
. ' :
f t
:\\mènLlgelilcnt hydroûgricole du pC:rimètre de
1.
(;nonyrnc
(1:?73)
i~ IMJGi\\/s~négDl:i
[(opport
final sur l
ex(\\cution
des trav.:::::uX 1973/ .•
'
1975 -
S~ED
.
')
..' f\\nonyme (1977) Nota sur l~s redovonc8s hydrauliques
~:;t Louis BEP/S;\\[D, ;-;on(,D fi P, f(5v. IB77
l .
,"
f',nonyme
{1977}-
Noto sur losprincipos d'om~noQumünt ~ la SAED
st
Louis BEP/5!\\ED,
0<3C., 1977 .•'
. . .
superficies dB ln
·1 •
Anonyme
( 1977)
~~yennc v01160 rotuntiellement ijri~-
gables en
contre-snison
~ portir dos eoux du fle~~~
sGn~~al OV2nt la réolis~tion du bnrrage de M3nahtolj~:,
r,t
Louis SfED/BEP,
Duc. 1977
'
_.
Séminllirc ,dE: Suint-Louis sur lL: cJ(;volop'pement rurol du
I l GU 13 ooût ~
ninistère du
DCv810ppDmemt rurDl et do 1 1 hydr,Mlïq~ç-
.. ,;,
s~[J-1977
-
~ -
-
,
-
Di 2gnost ic sur 188 cou S85 r 1: 011 r..;' 13 de l t'in su ffisa nee ât/ .
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Tntroductinn
10
LE CArRE DE L'EXPERIENCE
CHAPITRE l
- La VëlléE ....•............... "
.
16
l
- Les Conditions climatiques .. " .....
16
1
• • • • •
II
- Le F leu\\.I8
19
A/ - Lo Vallée 911uvi01e du GDr801, au c~nflupnt
élvec le Séné?i'\\l
,
, ...•
19
B/ - L~ Vallée du Sén§~al ~ DA~Bna ., ,., ....•..
27.
C/ - Les régimos du flouve
.
25
(CHAPITRE 2 - Les HommGs
30
l
Pau::lement et f\\ménôf:8m8nt ce l'Esr'iJCE
.
31
C'
A/ L'occunation des terres
,
.
31
"
B/ Les hommes et les ~ctivités tr3diticnnelles ..
38
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II - L'exode Rural
46
t CHAPITRE 3 - Lp. Déveloprement r8 l~ Vôll~e ~er 13
culture irriGuée
50
l - L'Expérience des Premiers casiers............
51
A/ L'f\\ménô~er.6nt primaire
S2
B/ L'Aménagement seconjèire ~ravitcire ,........
53
C/ L'f\\ménap,8ment seconrlair2 nvec nompag8 •••••••
S4
"
II - L~ Maitrise de l'B3U : l'AméG=8ement tertiaire
55
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Deuxième P~rtie • LE BILAN DE L'EXPERIENCE
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CHAPITRE l - L' AmsnfJ;o,eiTIent rJu Gron(j P8riiTIPtre ... " . . . . . . . . . . .
SC;
l
- L~ Mise en pl~ce des Grands ~érimètres
.
5'
AI Le Gr~nd périmètre de Rich3rd-T~11
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61 Les Grands ~érimètres de le VBllée
6t
II - Lô T8chnol~~iG des Grp,nds Périmètres '. ... ..... . .. .
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AI La Mise en oeuvre du Grend rérimètre
65'
BI Le m~illag8
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CHAPITRE 2 - Le Système d'ExplGitation .... , ... , ..•............
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- L0 NDuvelle tenure F~ncièr8
,.,
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AI Les Controdictions dB la nouvelle t8~~r8
.
BI Les solutions
,., ..• ,
.
II - L'Organisotion de la Prnriuction .. , .. , •..........•.
AI Le ProgrGmme n~ricC1le
\\
BI Le Mode de production
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CHAPITRE 3 - LA GESTION ET LA RENTABILITE
,
.
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l
- L'Enc2drement Technique du Gr0nd Périmètre
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AI Les SGciét6s d'Intervnntion
,
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al L' EncD:!rement
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II - Le Coût de 10 Production
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F-./ Les Re~j8V[mCeS Fixes...............................
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BI Les Redsvonc2s V~ri~b18s .•.•.•.••....• ,............
10f
III - L,:, Rr;ntùbilité de l'Exploitation
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Troisième Partie
LA GRANDE EXPLOITATION. MODE
DE PRODUCTION DE L'AVENIR?
11}
CHAPITRE 1 - La Finôlité nu Grand Périmètre , .. , , .. ,
.
114

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l
Les Problè~as d'Orient3tion
, .. ,
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115
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II - LE:S Contraintes NGturelles .................•.........
111'
III
LB Gestion de l'Etat
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AI L'Intervention d8 l'Etôt et ses conséquences
~1'
BI L'Influence des bailleurs de fonds .... , .........•....
~t

IV
- La Vi9bilité du Gr~nd Périmètre ...•....•.............
12 4
AI Echec Ecrncmique ....................•..............•.
12S
BI Ech8C SOCi'31 •.•...•..•••••••••.••. " •••.•.••.•.•.•.••
12t-
CHAPITRE 2 - Les Psrsoectives d'Avenir
" ., .........•.....
1~6)
1 - Une Nouvelle Généretion de Cnsicrs IrriEués
13~
II - Une Nouvelle Structure d'8xDlcit~ti['n : les CUMA .....•.
13S
III - L8s Projets c12 ~,orr:'JF;8'
, .. , , . , ,
.
13§
CONCLUSION
1èl:.--
AI\\lI\\JEXES : •••
14«
OOOO.COClOOOococooeOOClo.oooooe",oooa(l()OOIllOOO(l(lCCOO~D.
Tab18~u réc~Ditulôtif ces Do~ulctions de KDed1 à Dô~ona ••
14'
Prix des fnçcns culturales et des moyens dG ~ror.ucticn
••
11'6
Personnel Der~8nGnt de Dagana et de Keeci ••••• 000 •• 0 ••••
15~/
Contrat-type ~e concessiQn d'une zone ~e culture 6 un
croupement coor,ératif de pr~r.ucteurs ••••••
,
15~
Lexique ces termes vernaculaires utilisés dè~S le texte ••
15t
BiblioRrophie o~~~~o.eCOQOGCOOOOCOOCOOOOOOOCCOOO(l.O()OOooe 15~
TABLE DES MATIERES
O O O O O O O O O O O O C l O t l O O C l O I D O e O C l o o o e o o o c o C l O O O C l O O O O C O
16;
TABLE DES FIGURES ET TABLEAUXooeOOCOO()(lClOeOOOCOOOODOOOOClOOO •• OOQ
1641
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1~ -
[8rto do situotion do 18 voIlée du sénégal*
rig.
2
Courbes dus pr~cipitations annuell~s (1950 ~ 1S7S)
r ig
:j
Courbes dD~ moycnnc~ quinquDnnol~s gliss~nt8s
;:-i~ • ,1
Pl~n de situction dn lu bass<. b~llée du Gorgol
Fig. 5
rlan de situation de la cuvette de DaganD
Fig.
6
courbes de la moyonn8 des relcv6s limmim6triquos
1974- 1975- 1976 de Dagnn2 ct do Ka6di
Fig . "7
Carte dG la r6pcrtition de la population do 10 vall~e
("ig
,-.
.
5tructur~ par ~gcs des populations
L.'
Fig.
9
Interprétation grcphiquc de 12 structure par âges
dp"Kaédi
Fig. 10
Interprétation graphique de 18 structure par oge8
de Dag8na
"ig.
11
Evolution de la technique dlam~nDg~mcnt dons l~ v~lléD
du sénégcl
rig.
1 2
*plon de situation du p6rimètrc irrigé de Dogona
FilJ.
13
plon do situation de p6rimè=tre pilote dems 1" \\'oalo
du Gorgal
Los réservoirsd'e8U du c8sier de Dagan~
:--;1]
15
Schéma-typo d'un sous-secteur'au périmètre pilotc'd~.Gorgol
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'.1
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16f -
l' l STE DES Tf" BLE ,n, LI); Dl'dl! S LET EX TE
-:=-=-=-=-=-=-
- Table 1
surf2ce5 cultivGes duns la vallée du Sénégal en p~riode
de dÉcrue (194~ -
1950)
TobIe ~
superficies cultiv6es dans la vallée en période de d6crue
(1970 -
1970)
Table 3
nilan actuel des om~nagem8nts dans
la vallée du sénégal
Table ,:1
Colohdrier de 10 culture irrigu6e et de la culture trGdition~
nelle à D8gana et à Kaédi
Table 5
Inventaire du matériel mécanique du casier de; Ddghna({t97~)
TobIe 6
Inventaire; du matériel mécanique du casier du Gorgol(1970)
-Tabie; 7
Coat de lleou en F. cfa sur quelques gr2nds périmètres
• 1·
(riziculture de l'hivernage 1970)
TobIe 0
Evolution de la production de paddy à Dagona e;t au Gorgol
Table 9
Les coûts de 10 production
une; analyse de la SICf\\I-l'iWS
Table 1Ci
Evolution du tonnage et prix d'achat du riz importé,
CAF Dokar (1969/1970)
TobIe 11
[-:vcluticn de 1:-: consomm;:;tion du riz ou sén6g;:1l
et en R r f"1
1
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