U l'~ Iv l_ i; , ,1 i i
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ANNËE
1981
N
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Contri buti0 h----.à~·liEtude des Facteur
et Humoraux de l'lmnlun~'t
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.... ==--- N ET MAtGACH'E\\
\\ CONSElt AfR1C~~ENT SUPER1EUR\\
PoUR t'ENSE1G
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C. A.·
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THESE
Arrivée 5·~ ""
o.'LU. .' ..~. \\\\
\\ Enregistré sous ~JtY~ ~_!.l~
l
.......
.~-~
et soutenue publiquement le 16 Juillet 1981
pour obtenir le grade de Docteur en Médecine
( DIPLOME D'ETAT)
pail'
: VEMOU
DKiENG
né le 31 Décembre 1950 à MOUYE (Sénégal)
Président du Jury : Professeur SAMBA DIALLO
Directeur de Thèse : Professeur SAMBA DIALLO

VU LE PRESIDENT DU
JURY
VU LE DOYEN
VU ET PERt·IIS D'IMPRnlER
LE RECTEUR DE L'UNIVERSITE
DE
DAKAR.
, ~:~'~
.
l~~1~Z':::: .

FACULTE DE
lviEDECI1'lE ET
DE PHARi',iACIE
PERSONNEL DE LA
FACULTE
D()YEN ..............•..•• , ..•...••..........•..•... 1"1. lbrahima DIOP l':ll\\R
FREI\\HER ASS'2SSEUR .•.••••••..•••••.•••..•••••••. M. Oumar
SYLLA
DEUXIEl~E ASSESSEUR .•.••••••.••.••••••.•••••.... H. Samba
DIALLü
CHEF DES SERVICES ADMINISTRATIFS ••.••••.••• • lv1. Ousmane SOUll.1ARE
-0-0-0-0-0-0-0-0-0-
-0-0-0-0-0-
-0-0-0-
--0-
Liste du Per-sonnel établie au 3/3/1981
-----------------------------------
.. .. / ...
e
. ,

UNI VERS 1TE DE DAKAR-
r:
1 -
;'iEDECINE
i\\.CUL-lE DE l·IEDEC 1NE ET DE
PhARMACIE
-=-~-=-=:-=-=-=-=-=_.~-
LISTE
DU PERSONNEL ENSEIGNANT PAR GRADE
-_.~--------------------------------------------_.---
POUR
L'ANNEE UNIVERSITAIRE
--------------------------------
PROFESSEURS
TITULAIRES
l '
Lli
CORREl\\.
12
Paul
Gynécologie-Obstétrique.
j,; •
Hervé
DE LAUTURE
Médecine Préventive
tyI.
Joseph
Dl!\\.LLO
Ophtalmologie
.1\\·1.
Samba
DL\\.LLO
Paras itologi e
1"'Ï,
François
DIENG
Médecine Légale
bit,
Adrien
DIOP
Chirurgie Générale
H.
Biram
DIOP
lviédccine 1nternc
M.
Lamine
DIOP
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M.
Ibrahima
DIOP
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I1aladies Infectieuses
l'.;!.
Samba
GUEYE
Anesthésiologie
(ii,
Papa
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Cardiologie
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Papa
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M.
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l'Ii •
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11;.
Oumar
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Ivi .
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I,1aIadie~. Infectieuses
H.
François
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Bactéricloaie-Vi rolozie
~,
~
H.
Fadel
DIADHIC~J
Gynécologie-Ob s tétriq ue
r,1.
Lamine
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Hématologie:
1'.1
Babac3r
DIOP
Psychiatrie
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+ l~l.
Samba
DIOP
l-iédecinc Pr-éventive
1'.i.
Sémou
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Cardiologie
H.
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Pédiatrie
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Der-matologie
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1-..11.
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1··ŒiJSAH
Urologie
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Dermatologie
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Ibrahima Pierre
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Neurologie
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Biophysique
L.
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Bactériologie-Virologie
M.
1brahirna
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Biochimie Médicale
++ 1,1.
Dédéou
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Chirurgie Générale
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Abdourahmane
30VI
Haladies Infectieuses
l"i •
Papa
TOURE
C a'*:ê!~ragi€
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l.tédec.ine Préventive
CH"tRGE.'3
D'ENSEIGNEhiENT
i-i.
Jacques
ARNOLD
Histologie-Embryologie
l/i.
Gilles
CHERDüNNEL
Chirurgie Générale
Mme
Paule
1I1~ZEÎ;IANN
Physiologie
M.
Luc ien
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Neurologie'
N.
Gabriel
JOUFFE
Psychiatrie
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Médecine Interne
------------------------------------------------------
--- - -~------- - - -- - -- - - - - ---
+ Personnel en détachement
++ Personnel associé

· ... f ...

f·!~..
Lamine [·'Iou ~ sa
SO\\11
Anatomie
ASSISTi\\},TS DE ~:ACULTE - ASSISTANTS DES
SERVICES UNIVERSITAIRES DES HOPITAUX
M.
j os é-Mar-ie
AFOUTOU
Histologie-Embryologie
Mme
Mireille
D!~ Vin
Bactériologie-Virologie
N.
Alain
FERRER
His tologie-Embryologie
N.
Alain
LECOI,~TE"
Biophysique
[·,i.
1ehan-Marie
HAUPPIN
Anatomie
;,{ .
Gera
SECI(
Phy siologie
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Marne
Fatou
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Physiologie
CHEFS DE CLINIQUE - ASSISTANTS DES
SE1~VICES UNIVELSITAIRES D.ES HOFITAUX
1'1.
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Chirurgie Génér-ale
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A\\>1 a ['·iari e
BA
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Iv!.
noha~:led D ta ~wo
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l·l.
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Bf.Li:.,
Dcrma tologie
1'·1.
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Gynécologie-Obstétrique
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M.
Mamadou
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M.
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T.'"
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Oumar
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M.
Mornar Anta
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Anatomie Pathologique
M.
Victorino
t,iENDES
Anatomie Pathologique
M.
Boubacar
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Biochimie Médicale
Mo, Oumar
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Parasitologie
Mme
Chantal
PENOT
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Mme
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H.
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M.
Aloys
SARR
Biophysique
r,L
Aboubacry l'oro
SY
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Mme
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SOW
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.../ ....


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M.
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Gorgui
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M.
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Anesthésiologie
M.
Abdel i,1oumine
hOULAYE
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Mlle
Aminata
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(vI.
l smaila
SY
Pédiatrie
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Mme
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S DVJ-GOERGER
liédecine Inter-ne
... / ...

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DE DL"'" KAR
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- CHIRURGIE DENTAIr<E
CULTE
DE ~1EDECINE ET DE
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-:::-:::-::::-:::-:::
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Michel
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Andr-é
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f1mc Renée
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l''ime
Ndioro
NDIf,YE
Odontologie Préventive et
Soc iale
ASSISTANTS DE FACULTE
M.
1brahirna
BA
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Mme
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Boubacar
DIALLO
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[,iOREAU
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[{i.
Abdoul Az iz
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Pathologie et Thérapeutque
Dentaires
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France Anne
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ATTACHE DE FACULTE
ï,'Ï.
Patrick
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Biologie et Matièr-es FGQf.1amentales
"M.
Papa
Dernba
DIALLO
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l'i.
MAC-HOI-CHANG
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M.
Mohamed Talla
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... /" ..

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UNIVERSITE
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.../ ...


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L
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Biochimie Pharmaceutique
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Pharmacologie et Pharmacodynamie
il.
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Physique
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(;Ionique
HA.:JSELMANN
Physique
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Ellénore
PRINCE
Pharmacie Galénique
-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-;-=-


JE
DEDIE CE
TRAVidL.,
.


i\\ mes grands-parents
in rnémor iam
IL mon ~~re
Pour Les immenses sacrifices consentis pour notre épanouis sèment moral
et intellectuel.
Puis':;e ce travail te procurer la satisfaction ct 'une mission accomplie.
t~ Des mères Rosso Kid'~E et Yebe F/i.LL
En reconnaissance de votre grande patience ct de votre affection.
A mes oncles et Ta.ite s
A mes Frères et Soeur-a
/i.. mes Cousins ct Cous ines
li. mes Neveux et Nièces
Il Diarra et sa Famille
A tous mes amis
A tous mes collègues du Service de Parasitologie
Aux membres du SLA P de Thiès
... / ...


Au Personnel de la Clinique des l-ialadie s Infectieuses :::t du Centre: de
Transfusion Nationale Sanr'ul.\\i: de: Fnnn ,
li. l'équipe de l'ORANA, par ticul i l remcnt le Docteur 1',1tatar }mlAYE
A .mes condi sciple s
A Mm~R. t'iBAYE, BOUSSO ct DIEBATE
Er"! recorinais sance pour là ré~Iïsati~n·<ieêè'trhvail.
ÎI. Ur. ] C2.Tl Fr-ançoi s VC[ S S
Pour l'exploitation informatique des données de notre étude.
ft léquip« amér-icaine de Yale particulièrement Byron \\'hcKSI'··;:\\.N, j ohn D'//YER ct
Î"lûdeleifle DE..&l\\ ULES pour l eur fructueuse collaboration
A tous nos Eaîtres de cette Faculté
1\\.'.1 Fond d'Aide et de Coopér-ation (F J •. C.)
Au: Programme spécial FNU [;/DiLNQUE r'iO'NDIALE/OIItS et au Secrétariat dEtat
il la Recherche Scientifique et Technique du Sénégal.
En r-emerciement de leur appui financier pour ln réalisation de ce travail.
'.

h
nos
Juges
.


i... notre ;'''iaîtrc. le lr-otcs seur t'..Grégé l brahima \\'/OliE
Prrofes seur dl: ir;édecinr: FrévcEtivIC: et de S"nté Publique
Nous avons apprécié votr-e grande ouvertur-e ct 'esprit.t"1 de coeur et avons
,
.
d
;
l
"
,
-'
-1 ît
trouve aupr s ' e vous toute sr:~: es quantcs au al re.
è
Ayant été votre étudiant en Nédecinc Préventive et votre patient el', cette
science qu'est l 'Acupuncturc , science jusqu'alors ignorée dans notre pays et dont
vous êt es l e Promoteur 'J r.ous avons eu donc le privilège de jouir de votre compétence
dans cc s domaines; aussi nou-: vous disons tout simplement> merci. t-iaître 1
A notr e Iviaît9'Je Pr-ofcs scur Hervé DE Li\\,UTURE
Profe s s eur de liédec ine Pr-éventive et Santé Publique
Nous avons ét~ Fasciné par votre enseignement de la hlidccine, qui est celle
conforme à nos pay s ,
Votre souci de développer une Médecine de rna s se a eu un éc'io favorable par l~intro­
duction des stages ruraux en fin de cyc ie , ceux-ci étant un excellent moyen d'iUhi~ri(le
futur praticien 7:; ses véri~J.b}e::; problèmes..
'Nous vous r-emercions d' avoir accepté spontanément de juger cc travail.
il notre ~;,aître ct îJirecteur de Thèse le Professeur ,.'#amb.'l DIALLO
Prof,essclll" de Para s itologie
Ce travail est le vôtre et c'est grâce à vetre esprit de méthode et d'organisatiol:
qu'il a vu le jour.
Votre constant souci de former vos étudiants à votre image. nous aura guidé dans le
choix de C(~ sujet dont vous êtes l'inspirateur.
.../ ...


C)\\I'il nous soit ~,?rr:1is d.. vous rendre un hommage déférent pour nous avoi r
patiemment initié il la recherche, pour votre constante sol licitude à notre égard ct
surtout pour votre entière di spnibi iité . .
":--10'J5 vous expr-imons toute notre gratitude et vous vouons le respect et
I'admir-ation dE: l'élève à sor. l-iaitr-e .
. ../ ...


Ces travcux ont reçu un soutien du Programme spécial
PI'-lUD/B!i..NQU E l!lO"t'lDI1\\.LE/OMS de Recherche et de
"Formation concernant les l'i:üladies tropicales.
et du Secrétariat d'Etat il la Recherche Scientifique et Technique de la
République du SE1'JEGJ\\.L.

" Par délibération. la Faculté a arrêté que les opinions émises dans les disser-
tations qui lui sont présentées. doivent être considérées comme propres à leurs auteurs et
qu'elle n'entend leur donner aucune approbation ni improbation".
;,
"

-11.:'

-
PL\\N .-
, :
;!,
l.îatér-iel et l.'iéthodes
1\\.) 'R. ecrutem ent des malades
B) Recrutement des témoins
"
, ;
'!
':
il) Considér-at ions générales
B)
Pr-élèvements
1
Sans
2
Ur ines ct selles
C) i-iéthode s du bilan hématologique
D) lAéthodcs du bi lar: nutritionnel
E)
titéthodes dcxplor-ation des facteurs humoraux de l'immunité
\\\\
1 ~ Dosage des Immunoglobulines
2 _. l(cchcrche des anticorps spécifiques
.) -
Recherche cl'auto-anticorps
4 .- Etude du Complement
F) jviùhodes d'cxj?krùtion des facteurs non spécifiques de
l'immunité cellulaire
l' -
l.\\Jumératic:n des lymphocytes T et B du sung
2 -
Etude de la réponse proliférative des lymphocytes T in vitte
.../ ...

'--~
.-
-
Ré sult at s ct COmrn2nt2ire~;
1 .- Sélection des témoins ct des patients
"8)
Pnri cnt s
Il
-
l'.ésultats de:,. dWérc:rtts tests
,
-
l-ialadcs
B) Facteur-s nutrit ionnels
1 -
Sujets "01i11s
C) Facteurs humoraux de l'immunité
1 -
311jeLJ sa ins
2 - l.ialade s
D) Facteurs cellulaires de I'Irnnunité
1 -
Numération des sous-populations de lymphocytes
2 -
P-éponsc prolifér-ative des lymphocytes T stimu-

-
Dis-:::ussiü,1
_. Conclusion


I U ' [ ' L O l ) U C T I G N


3
Cependant des expériences de transfert passif d'lgG d'adultes vivant en zone
d'hyperendémie à des sujets présentant des accès palustres ont entraîné la guérison ce
qui est en faveu~ de la présence chez ces sujets d'anticorps protecteurs ( Cohen et
Mac Gregor 1963). Les antigènes du parasite pouvant susciter l'élaboration de ce type
d'anticorps n'ont pas encore été identifiés.
Cependant la réponse humorale au cours de l'infestation paludéenne ne constitue
qu'un aspect de la réponse immunitaire globale qri
met également en oeuvre, dans la lutte
contre les agents infectieux, les cellules immunocompétentes.
Cette réponse cellulaire à l'infection paludéenne a été étudiée chez l'animal par de
nombreux auteurs parmi lesquels Greenwood et coll. ( 1971) qui ont, en 1972, abordé le sujet
chez l'homme. D'autres auteurs en particulier Osunkoya et coll.
(1972), Dorothy L. Moore
(1972) et plus récemment \\~yler et Brown (1977) se sont aussi intéressés à la question.
Mais ils ont tous opéré en zone d 'hyperendémie ou d 'holoendémie palustre sur la population
infantile et certains d'entre eux n'ont étudié que la réponse immunitaire cellulaire.
:
Ayant remarqué qu'il n'était pas rare d'observer parmi les adultes vivant en zone

d 'hypoenctémie palustre à recrudescence saisonnière, des accès afgus de paludisme parfois
très graves nous nous sommes posés la question de savoir si un état de déficit immunitaire
prééxistant au parasitisme ou induit par lui ne constituait pas un facteur favorisant pour
l'évolution de la maladie ,
Pour tenter de répondre à cette question nou~ avons simultanément exploré les
facteurs humoraux spécifiques et non spécifiques et les facteurs cellulaires non spécifiques
de l'immunité chez.
des adultes atteints de paludisme aigu à E. falciparum et résidant à
Dakar. Parallèlement des adultes sains ont également été étudiés à titre de témoins .
.. ./ ...

[':1 A TER 1 E L
ct
ïvi ETH 0 V E S
-=-~::.-=-=-:=;-:=-=

5
1 _. l:li\\ TE1U EL
Les inv e st igations vont porté simultanément sur des sujets atteints de paludisme
aigu ct sur des sujets sains à titre: de témoins.
A) -
Recrutcnent des nalades
Il s'agit de sujet s venus en consultation à la c iiniquc des mal adde s infec-
tieuses du Centre Hospitalier et Universitaire de Fann (Dakar) pour hyperthermie
accompagnée d' alt éra:il:"";- de l'état général.
Dè s l'm'rivée du malade à la salle datt ente de la clinique avant l 'examen
médical devant décider de l 'hoapi tal isut ion ou d'Uil traitement ambulatoire
titre
à
externe, la température est prise. Tout sujet présentant une hyperthermie égale ou
supérieure à 38 c 5 subit immédiatement une prise de sang au doigt pour la confection
ct 'un frottis sanguin et d'une goutte épais se. Ces étalements sont colorés et examinés
au microscope en vue de la recherche et de la num érati on des trophozoi te s de
Plasmodiur!l falc i narum .
Er, cas de positivité de la recherche d'hématozoaires, les malades sont
classés selon l'intensité des manifestations cliniques en ? groupes selon qu'ils pr è-
sentent un accès simple ou un accès pcr nlc ieux . L' accès simple est défini par une
hyperthermie accompagnée ou non de céphalées; de frissons? de vomissements,
sans altération de l'état général et l' accès pernicieux par la présence de signes neuro-
logiques tels que délires, convulstons , c oma avec altération profonde de l'état
général .
Tous les cas d'accès pcrriic icux dépistés ont été hospitali s é s et traités en
urgence immédiatement apr s 1::; prélèvement de sang destiné aux examens de laboratoire
è
sur lesquels nous reviendrons. Quant aux sujets atteints d 'nccès simple ils ont reçu,
après la prise œ sung et un examen clinique pour éliminer une éventuelle affection
intercurrente, une injection de sels de qUii1Ü1E:.
Le dépistage des malades à l'hôpital s'est déroulé de septembre à décembre en
1979 ~t 1980. Cette période correspond d'après les statistiques de la clinique Et celle
où l'on enregistre le plus grand nombre des cas de paludisme et la totalité des accès
pernicieux.
. ...t 0 ••


6
Au total 39 malades ont été explorés pour l'ensemble des 2 périodes se réparttasa»t
selon l'âge, le sexe comme l'indique le tableau 1. D'après ce tableau sur 39 cas d'accès
palustre 20 ont été observés chez les sujets de sexe féminin.
Par ailleurs le tableau 2 donne la répartition des malades selon la forme clinique ct révèle
qu'il yna eu 2 fois plus de cas d'accès pernicieux chez les femmes que chez les hommes.
B) - Recrutement des témoins
Nous avons exploré 112 sujets apparemment sains. Il s'agit, dans la quas itotal ité
des cas, de volontaires qui se sont présentés au service de parasitologie à la suite
d'un communiqué que nous avions diffusé pour faire connaître la possibilité offerte de se raire
examiner cliniquement et biologiquement à titre gratuit. C'est ce qui explique que le plus
gros de l'effectif des témoins soit composé d'étudiants et de membres du personnel adminis-
tratif et technique de l'Université de Dakar.
La répartition selon l'âge et le sexe des sujets examinés figure sur le tableau 1
qui montre qu'ils sont âgés de 15 à 50 ans avec une nette prépondérance masculine, 71 hommes
pour 41 femmes.
11 - METHODES
A) - Considérations générales
L'objectif poursuivi étant d'explorer les facteurs cellulaires et humoraux de
l'immunité au cours du paludisme aigu en wue de mettre en évidence une déficience éventuelle,
il fallait surmonter deux difficultés majeures. La première est l'absence de références pour
les techniques utilisées pouvant indiquer les valeurs normales des facteurs à explorer chez les
noirs africains vivant au Sénégal. La seconde est que l'étude ne devait intéresser que les
sujets atteints uniquement de paludisme donc indemnes d'autres maladies en particulier de
celles dont l'existence sollicite le système immunitaire et peut modifier la réponse immune
in vivo et in vitro.
Dans un pays où la prévalence des maladies infectieuses et parasitaires est
importante et où la malnutrition sévit de façon endémique, recruter des sujets indemnes et
des paludéens sans aucune autre affection associée nous est apparu particulière me nt
difficile. Nous y reviendrons.
.../ ...

7
T i\\.BLEAU - 1 - REPARTITION SELON L'AGE ET LE SEXE DES SUJETS
EXi\\.MI NES
TE f-i 0 1 N S
1'<1 A LAD ES
f\\.ge
1v1
F
TOT ilL
LvI
F
'rOT 1\\L ;i
._--------------~-----------------------------_._---- -----------------------------------~.
1
15 - 20 ans
2
7
9
7
6
13
i
i
j
1
~1 - 30 ans
38
23
61
10
12
22
n - 40 ans
19
9
28
1
1
~1 - 50 ans
12
2
14
2
1
3
~
l
'roYAC"
!- "'--7f-- -------;;T-----·-iT:r---·-------· -- ·--------i"9-
w-----· 3-9-
[r
t1l
1
j
1
L.


s
TAbLEAU - 2 -
REPi\\RTITION SELON L'iÎ-GE, LE SEXE ET Ut FORME
CLINIQUE DES lvIALADES EXPLORES.
Sexe
Accès simples
L
tscc.è»: Pernicieux
Total des cas:
[
1
Nombre de cas
,
Nombre de cas
f
-----------------------------~--------------j
1
.
3
1
7
15 -
20 ans
F
4
!
G
M
8
2
10
21 -
30 ans
1
F
7
5
!
12
1
-------------------- ------------------'-----------1---------------
1
1
1
~"1
F
1
!
1
,
-------------------- -----------------------------~---------------
1
\\
2
2
i
41 - 50 ans
!
F
...
1
1
1
-------------- -----i-------------------- -----------------------------1 ---------------
TO T A. L
Iv!
t
1 !~
5
1 9
:
1
F ·
la
la
20

r
TOTAL F+H:
24
.
15
t
39
-------------------------------------------------------"------------

9
Il fallait donc établir, pour les méthodes uti li s écs , les valeurs des différents
paramètres chez le sénégalais en bonne santé d'une part ct d'autre part, comparer ces
données avec celles obtenues chez des sujets présentant un accès aigu de paludisme à
l'exclusion de toute autre affection.
Pour ce faire 1 nous avons effectué simultanément aussi bien chez les malades
que chez les témoins un bilan hématologique, un bilan nutritionnel une recherche systèma-
tique d'une infection parasitaire. microbienne ou virale et exploré les facteurs humoraux et
cellulaires de l'immunité.
B) -
Prélèvements
Les différents examens à effectuer ont nécessité une prise de sang et la collecte
d'urines et de selles.
Par ponction veineuse au pli du coude 1 80 ml de sang sont prélevés ainsi répart is :
- 60 ml prélevés sur panhéparine et immédiatement transférés dans 3 tubes à
centrifuger de 50 ml stériles et -muchés à raison de 20 ml par tube. Ce prélèvement
destiné à l'étude des facteurs cellulaires de l'immunité est immédiatement transféré au
laboratoire pour la suite des opérations.
- 15 ml prélevés dans un tube à essai sec en vue de la coll ecte du sérum pour les
différents dosages sérologiques et biochimiques.
- 5 ml recueillis dans un tube à hémolyse contenant de l'EDTA pour le bilan
hématologique.
Ces 80 ml de sang ont été immédiatement compensés chez les malades hospitalisés par
une transfusion de sang isogroupe de 150 à 200 ml.
2°) - Urines et Selles
La collecte des urines et des selles a été faite aussi bien chez les malades que
chez les témoins soit le jour même de la prise de sang. soit le lendemain.
Les prélèvements ont été aussitôt examinés en vue de la mise en évidence de parasites.
Pour les urines 10 ml sont prélevés et centrifugés à 1500t/minute pendant
10 minutes. Après rejet du surnageant, le culot est examiné au microscope.
Ont été particulièrement recherchés des oeufs de schi stosome s , des microfilaires de
"
Bancroft ou d'O. volv~lus. et des T_r-,-ic_I_10_m_'-,-o...
il.:,;8...;.8_v-,-a;;.Jgiil,;i;;.;.n.;.;;a;;.;l..;.is~.
Pour les selles. seul l'examen di reet a été pratiqué mais trois étalements ont été
examinés par échantillon.
.../ ...

i ,;
Le bilan hématologique a consisté J. évaluer le taux d'hémoglobine (Hb)
12 VitES3C de: sédimentation des hématies Cf. S. H) et à fair-e h. numération des
hémntics (G. R) et des leucocytes CG. B.) sui-vie de L'établ i s scm ent de la Formule
leucocytair-e .
Pour lhérnoglobinc , la méthode de Sahli a d'ë\\bord été utilisée pui s 1<1. méthode
Coultronics. De même la numération des G. R 121. des C. D a d'abord f a it appel à la
méthode manuelle puis il la méthode Coult ronic s . L'hématocrite il été évaluée par la
micrcméthode à l 'e ide dune centr-ifugeuse pour mic rohérnatocr-itc munie d'un dispositif
de lecture en séries.
S'agissant de lü V. S.H, nous avons uti li sé Ia technique de \\'/estergI'eei1 ct
retenu 1120. valeur-s obtenues à l'issue de la Lèr c (Ct de la 2èmc heure d(~ sédimentation,
L'électrophorèse de I'hémoglobiue a été faite chez tous les sujets examinés
rnalade s et témoins pour élir-nncr ceux dcnt re eux présentant une hémoglobine anormale.
D)
-
i'léthoàcs du anar: nutritionnel
Ont été dosés dans 10 sér-um des nalo.Jcs ct des témoins Ie s protéines tote le s ,
lalbumine , la pr-éalburninc , 1[;. transfcrrine et le fer sérique.
't'
c
Pour les protéines sériques c'est la méthode au biurct qui a /utitisée ét pour
L'albumine celle du vert de bromocrésol iIcs réactifs étant fournis par les Labor atcrre s
BIO·-kER l EUX.
La or-éalburnine ct la tr-ansfer-rine ont été dosées pal' irnmuncdiffus ion radiale
.
.
(tecbruquc de i;'lancir~i). Les plaques d'immunodiffusion ct les sérums de référence
utilisés pr-ovenaient des Laboratoires ~OECHST - BEHRl1~G. La mesure des diamètres
de diffusion a été facilitée par luttl i sation du projecteur de mesures fourni par le
fabricant.
E) -
Méthodes d'exploration des facteurs humoraux de l'immunité
Pour doser les IgG, 19H et IgA, nous nous sommes servis de plaques
Tripartigen de: Hocchsf-Bchr-ing selon le mode d'utilisation défini par le fabricant.
Les diamètres de diffusion ont été mesurés à l'aidé du projecteur de mesure destiné il
cet effet.
.../ ...

11
2°) -
~c<:::h(;rc:lc des anticorps ~jpé.cifiCl.ucs
Les anticorps spéc if'iqics antipaludiques ont été recherchés par IG technique
d'irl1lnunofl:l0l"eSCencc indir-ecte avec comme anti gène ur, éralernent d'hématies parn sitéc s
par des schizontcs âgés de :p. falciparum obtenus aulebout de 72 heures de cultur-e
in vitro par la méthode de Tl'ager (976).
L'antlglobulinc marquée à la Iluor-csceine pr-ovient des Laboratoire HOECn3T-
BEHRING. Il s'agit du sérum de chèvre enti-dmrnunoglobuline humaine- (IgG + IgH
,~ 12!1.), Des sérums monospécifiques anti IgG ct anti Igi~l ont été également utilisés
pour car-actér-iser la nature des anticorps chez les sujets présentant une réponse
pos iti v e avec l' anti globuline polyvalent e .
L'2 titrage de s anti str-eptolys ine s 0 il été pratiqué chez t0'..1S les sujets de
f:!~m'2 que la réaction de Kl ine et de VDRL pour déceler ct "éventucl s syphil itique s .
Une recherche système tique de Hbs t""g il été faite chez les malades comme chez les
témoi ns . Les réactifs utilisés dans ces cas ont été fournis par les Labc mrtoi rcs ,
HüECHS T -BEER l NG.
3~) .- Rech~rche à'éluto-antko:cps
Seul le facteur rhumatoide Q été recherché par le test au latex.
4°) - Etude du complèment
La fraction C'" a été la seule Ir ac tion du complèrn ent que nous avons dosée
..)
pilr immunodiffusion r adialc . Les plaques d'immm;odiffusion ont été fOUrEi'25 par les
Labor-atoire B IO-~'ŒR l EUX.
,.'
F)
-
1\\1éthodéS d'exploration déS facteurs non spécifiques de l'immunité
cdlulair2
1°)
-
Numération des iZ·mJ?hocytes °T
et oB' du sans
--------------- - ------------------------~


12
Pour les lymphocytes T c'est le test "Rosette mouton" qui a été utilisé selon la
méthode de Bloom et David (1976) dont le principe repose sur l'existence à le la surface
des hématies fraîches de mouton de sites membranaires complémentaires d'autres sites
portés par la membrane des lymphocytes thymodépendants ou lymphocytes T.
La manipulation comporte à'abord la collecte du sang sur héparine sans phénol,
puis la séparation des lymphocytes par la technique en gradients de densité au Ficoll Hypaque
selon Boyum (1967) suivie d'un traitement avec des particules de latex et enfin de l'addition
dans le tube contenant les lymphocytes d'une quantité déterminée de la suspension de GR de
mouton.
Après centrif;'!l:ga tion du mélange, le tube est placé à +4°C durant 18 à 24 heures .
.\\:;rès quoi le culot est remis en suspension en vue de la lecture faite sur cellule de
Neubaucr . Une cellule mononuclée liant 3 hématies de mouton au moins est considérée comme
,"; :'Y~ett0. Le résultat final est exprimé en pourcentage de lymphocytes T et le taux normal
chez l'Européen est de ~; 65 % :. 10 %.
La technique de numération des iympuocyte s B découle de la présence sur leur
surface dimmuncglobulincs qui peuvent être détectées par la technique d'immunofluorescencc
directe en utilisant des sérums anti-immunoglobulines marqués à la fluorescéine selon la
technique de Pernis et coll. OYE)l.)
La manipulation oomporte les mêmes temps opératoires que pour la numération des
lymp'hocytes T jusqu'à. la séparation des lymphocytes. A partir de là on ajoute dans un
6
tube à hémolyse contenant 0,1 ml de la suspension lymphocytaire renfermant 2 X 10 cellules,
0 ,1 ml de conjugué fluorescent. Après une incubation de 45 mn à +/~ oc suivie d'une série de
lavages, la lecture s'effectue au microscope à fluorescence.
On compte les lymphocytes présentant une fluorescence périphérique en évitant les cellules
mononuclél5 contenant des billes de latex qui sont des monocytes.
Le résultat est exprimé en pourcentage de lymphocytes' B. Le taux normal dans le
"ang est estimé
12 % :. 4 % chez l'européen.
à
:
2°) - Etude de la réponse praliférative des lymphocytes T in vitro
Les cellules T subissent une traasformation lymphoblastique et prolifèrent in vitro
:;()FS l'influence de divers agents spécifiques ou non. Parmi les agents non spécifique, les
lLiiogènes sont les plus intéressants puisque certains d'entre eux ne stimulent qu'une
"
r.~us-population donnée de cellules •
.../ ....

13
C'est le C,lS notamment d'U'·j(~ lectine, Li p!:ytohü";ügglutininc (PH/\\,)
qui stuuulc préf6l'cnti(~1l(~mcntles lyrn phocy tes T.
1'!O:lS avons évalué la Ionc tion d(~l~ cellules T chez. 1",::. :,liüad.,.2:; ct les t-'2-
moins par le test de trc.'1sfe:r;lî3.Üo" lyrnphcolastique induite pe.r la Pl 'A.
C'est la ruicrornéthode sur plaque de poly sty:..ène décdte par Dupont ct coll <
(197::.) qui a été utilisée .
.\\pl<:::; Ui1C incubation c\\(; 3 jour-s à 37 J C el: atmosphère d'üir à S % ci.:: C:0~;
une salut le.!"'. de r ».
1.U bout de ~::i; h.ures 10 plaque est retirée' de l Tncubat eu;' ct le cont12;L1J de chaque
puitSrccu,.:illi il l'élide d';;.}) apPilreillu2c de sor t ie ~'<'r:ti-dutcl~[léltiquci~i':.~;H Glultipl~
autca.atcd sarnplc Hil!''Icstcr--i;iicrobiolCiCicd lcssoc.) 31\\1' de s buude s de papir.r
filtre Uléirvest2r filtc:d.
Après séchage du papi er nltr,: à. la ternpér'ature du Labor-atoire pendant
:~Lf heurcs ,Je" past illcs cor-re-spondant au CO!-;t('!~:J. de chaque puits sont détachées
cl. l'aide dune pincc , Chaque pastille est ensuite placée d,DS un tub« ~ sci~tilla.·-
rion de !~ 1:,1 dans lequel Nl ajoute :1 r.il de liquide scir.ti llant . Chaque tl'OC air.si pré-
paré et soigneusern cd bouché , (cO st placé 2. l' int érieur ct 1 un pot en pLs tiq uc numéroté.
La radioccr ivité e st évaluée par un compteur Béta ,'! sc inti llation Liquide
(B"t:C 1\\J'U,.1D , à r ai scn d'un c minute par échanti llor: . L::s résultats cent cxurimés
cr, coups par minute (C .f' .l',l.).
Trois conccntr-aricns (1:.: PI-L\\ ont été tc oté es , O,~) mec: 2 r:lcg ct 10 mcg par ml
de cultu re. Pour chaque concentrution 3 puits ont été utilisés. Le nombre cL, C i~;'l
pour chaque concentration corref?o~d 3. la. moyenne artthméüquc des CPH enre.gi str-é s
pour les 2, puits.
1
•• ,1 •••

14
Fa:::allèkmcnt à Iexplcrr.tion jr, vit:.9.. O':::S b.cL:~ur~~ cellulai rcs de l'ir:if;\\i'-
nité , l 'hyper-s ensibi li té r~Llrd':§f: iJ ù6 rcchcrchéc . ~,e t2st a cons i sté à injecter
durat ion après J'avoir d~f::ë:.lqu.éc' su." ~)f..picr J·)0c.ph imbibé d'alcool il 9~-; G. Tc.::.~t,.::
réaction dont 1(' diamètre: est éSd ou :::ltpéri(~tl' .: 10 L~ni est considér-ée CC;:illHC
positi v c .
... / ...

RES 1) L T A T S
ET
C 0 l"j MEN TAI n. E S

16
fi) - Té,,~cins
Pui squ 'j l ~;'a.si:j~;ô.it dcxplorcr ics facteur-s humor-aux ct cellulaires de
J.'iïnmunit{ caez le sujet ~~airL ('ù 'J'-lC (l'établir les normes à comparer aux données
recueillies chez des ;,:~(lla::lc~, il .allait élimlner parmi le:; tén.oins , tous CC'1X qui,
1
l
1"
" l '
' t '
t '
.;'- al i c:
r'rct ainsi '1"-- "","
sur t2:-> an C nuque et ,)1(, ~pquc] pi-esen ü:cn d~'S <J.l:",·1d rcs , _ c::.>
ci nsi li''':;': _'~l
J.1? dcssicr a cle sujets appill",::r.]î,l';::;t sJ.i:'1S explor'é s , ;.::,' ;:.;cd2::1ent ont p'l ~trc ex-
autres GU
<'i2
ont fié; éli!;Ji;'!<2~,. ?ilT'::1i
Ti
se
p l o i t c s ,
L e s
n o m b r
e
3 9
c u x
,
p o u r
V i t e s
de: sédimentation d·,~~) lléJ>.1atl:::s accélér ée , 20 peur présence d'hémOElc,;)iEr: anor-mal.
t' C
_l-..-J
ou 1"1""'
1
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1" -.
I . ) "0'\\'"
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u ......... ~~J.
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ct
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1)
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Dre~';cre-""
l . .,".
....... d'ant'i<;t'"I'Dtcl-".,
..~
- ..... -"- ",~
-.1
s ine s 0 à. des Ures signihcatifs) 3 pour 13.~'i • pos itif et 1 pour portaje de Hbs~l<..
La répart i tion JClo:~ l'âCe: et le sexe des :7.3 S'Jj:l" retenus est donnée par le
tableau ~; qui rait l'c:::;~;orti~:.'' ':j'le parnn 2'jX 1) éta ieut d(~ sexe masculin ct 8 de sexe
C
"
-
~
,
• r
kO
(~
')8 7 -
~
"')
rerrumn ct leur él:;C compris entre .i. ..~ ~;t:>
ans <~ge noyen /.o ,
~.
! ""
.
-
.-
Compte tenu du nombre a s s cz f2.ihL~ de l'é-:haDtillon ;,ou,c; n'â',.\\:m.:: pas c st imé
néce s snir-c de pîr::se;1tCl' L:~; résultats ~3dori h: s·:,):e. D',lillcurs aucune différence
stati stiqucrncnt signifiuiU':C n'a éd: enrcgi stz-ée en fonction G;\\ sexe rnai s cc résul··
tat peut ;:,t1'e dû au p:..:tit nombre cie sujcta cxarninés dans chaque sexe.
13)- Patients
Sur 3S .,,;ujds atteinte dacc ès aigu de puludi sme L F. falciparuDl explorés
nou s avons retenu ~:5 qui r-ernpli s saier.t les crij('Tcs ci.éj~t signalés avec cependant
une vit e s se de sédimentation e cc é lér-ée et des si gncs biologiques d'anémie. Ils pré-
sentaient tous au L:ornent d2S examens une hyperthermie égale ou supérieur-e à
38°5 C accompagnéeou non do:: signes neurologiques.
f\\.UCW:l d'entre eux l!'hêber8(~ de parasites déccl abie s à l'examen microsco-
pique autre que P. falciparuiil. Le pourcentage d'hématies parasitées, très variable
d'Ili: sujet à l'autre, était compris entre l et ?7 % (moyenne: /+,2 % :;'2,1; %) ."
f
• • • 1
• • •

17
T fi. BLE il U -
3 -
REPil.RTITION SELON L'AGE ET LE SEXE DES SUJETS
RETENUS
1.
:vlasculin
Total
i
'--
'/
l!
L----..---...
1
Age
Témoins
Malades
Témoins
Malades
Témoins
l-lalades
1
(
!
1
15 - 20 ans
2
6
2
9
21 - JO ans
6
·~'i,,:
' .
7
6
13
13
1
1
1
31 - 40 ans
l
/f
1
1
c'
.)
1
41 - 50 ans
3
1
1
3
2
TOTf1,L
15
8
1 1
23
25
..

18
I.'l recherche d'.~~~tistrq)tolysi!:2~;0, n'anticorps anti syphititiques , de Hb s J'~
ct du ;·3.ctei.~:' rhumatclde ·~tait né~c-tivê chez. tous. Tous avaient une hémoglobine
(1(: type f\\J~ ct ne pré~'12nt2.i'2nt y~u5 d:.·o 5i,:::25 mamfe ste s de carence nutr-itiounc lle .
J.
,.
..
........
,
. l'
~"
.
. ,
Parmi les llf dossier-s :'!èjctes, ~ . out ete pour par'asitoses a ; SOC1('CS,
:; pour hémoglobine anorn.a le , ~. pour pl'éC,el~ce d'./;.SL0 .J. des titres significatifs
i:'112V6s, t, pov:'.' porLl~;c de: i:Ib:~ '\\8 et 2. 20ur B\\'i pc.,·-;itii'.
La répart ition selon l'âr;c ct le ~,cxc de ; IiH~lajC~; retenus figure s'..!,~' le ta-
])1C',3.1.1 2: qui indique que p(~:',::i (::..J.X, ].1, étaient cie S(':';.'~2 masculin et 11 de sexe fc;;:i-
rv
1
l
l'
-
.,
,
.
'
"1
'
l'
t
. , e, l't
.:Jur c P an c imque , L Ct)"·.'l(:[,t oC: ~;l[LJ. cr qu aucun Q en ic eux !1 cta
Fcct~ur d 'une ~.1plfnoW~8ali2. Jal" contre 1 ~) avaient été admis dans un état corna-
iecc soit 20 ~/" 9
c/
-;;<t présenté de:..· convul s ions soit ':,5 i) , tous des céphalées élC--
ccrnoacnées cie délires dans 7 c s s .
"
'"
Les r-ésultat r obtenus le,!"::; (le j'expLoration des t'acteurs hématologiques "t
nutr-itionnels d'unE. part et des ;c.~:tl'Ul'S humornux ,~·t cellulaires de l'immunité
(l'd.utn~ part vor.t êt::.'::~ cxa,:li:;é~j ~;.uC'.;essiv:_:mçnt. :.<ais auparnvant , il convient de
préciser que les tableaux qui. vont suivr-e donnent il titre comparatif k::; réfJUltüts
d(~s cujet s sains ainsi que C(;UX :les L1,:ilad'~5 ct comportent une colonne où sont
inscr-its des chifîrcs pouvant var-ier Je 1 il -5. Ii s 'agtt d'un code (le compar-s ison
de lu valeur du par-arcèt rc chez 10.: sujet sain ct chez le malade •
".~
POUY' la comparai son des moyennc s, c'est le test.L:tè Stu",l;~nt: qui .J. é,t é, ut i li s:'
2
et pour le pourcer.tage le test du X
avec la correction .-:l-:: Yatcs en raison du
faille nombre des effectif's , Le seuil de signification de tous les calculs statis-
tique.a été fixé ù :) % au mi nirauin . C'est ainsi que lorsque le code est inférieur
à :~:, l a différ-ence -:mregistl'éc; n'Est passi'5nificative av. seuil de 5 %. Celle-ci
le devient dans le~j;·l.lutrcs cac, d'autant plus nettement qU2 le code sc rapproche de
;) qui est la valeur Ia plus élevée.
[fO'lS)~s;.:c.é~ultatsont été exploités par la. méthode informatique.
. .../ ...

19
A) - Pf~RAMETRES HEl/if\\. TOLOGIQUES
1°) Les valeurs moyennes des différents paramètres hématologiques chez les
témoins figurent dans le tableau 4, qui montre que le taux d'Hémoglobine (Hb) est de
14,4 ::. 1,2 g/lOO ml et l'hématocrite moyer.
de 46 ::. 5.9 %.
Ces résultats sont comparables à ceux signalés par différents auteurs. Pour le
sujet sain en Europe. Bernard et coll. (976) mentionnent un taux d'Hb évoluant de 13 à
18 g/100 ml et ur.
hématocrite de 40 à 52 % chez le sujet de sexe masculin.
Chez l'africain à Dakar, LlNHARD après l'examen de 400 sujets, trouve des taux d'Hb de
13,9 g/100 ml et 16 g/lOO ml pour respectivement les femmes et les hommes.
Plus récemment, SANKALE et coll. (1976) opérant toujours à Dakar. enregistrent chez
l'homme 15.3 ::.1,6 g/lOO ml et chez la femme 14,5 ::.1,3 g/100 ml d'Hb.
3
Le nombre moyen de leucocytes 5 'élève à 6491/mm
donc se situe légèrement au
dessous de la valeur qu'avaient enregistrée à Dakar LINHARD et :.coll. (1956) en examinant
3
399 sujets tout - venant à savoir 6621/ mrn
• 11 est cependant comprit dans les limites
3
admises comme normales chez l'Européen soit 5000 à 8000 /mm
d'après BERNARD et
coll. (976).
L'établissement de la formule leucocytaire Cl. donné 46,1 % de polynucléaires
neutrophiles, 4.7 % d'éosinophiles, 40,8 % de lymphocytes et 5,3 % de monocytes.
Ces résultats ne diffèrent pas des normes européennes pour ces paramètres telles
qu'elles ont été définies par BERNARD et coll. (1976). Ils sont sensiblement les mêm~g:;~y.e
ceux que LlNHARD avait obtenus il ya 25 ans compte non tenu du taux 10,6 % d'éosinophiles
mentionné par lui. Cette différence provient du fait que cet auteur a étudié des sujets
apparemment sains mais qui n'avaient pas eu d'examens parasitologiques destinés à dépister
les porteurs asymptômatiqucs d'helminthiases.
2°) - Malades
Les malades présentent une anémie légère qui se traduit par un taux d'Hb et un,
hématocrite nettement plus bas que chez les témoins.
<,
.. .1-. . •

20
TABLEAU - 4 PARAMETRES HEMATOLOGIQUES DES SUJETS EXAi,Ü::ES
Paramètres·
Témoins
Malades
CCcft.e
nb ==?3
nb == 25
Camp.
.
---------~---------------- ~-------------- ---------------- ---------------
Age (Années)
28,7 :t 7,2
24,6 :t 8,8
2
% Hématies parasitées
o
4,2
6
P. falciparum
.0
80177
6
V.S. H. (Lè re heure)
5,6
38,6
6
en mm
Taux d'Hb
14,4;t1,2
12,8+2,1
5
Hématocrite
48,8 ;t 5,9
42,2 :t 8,8
5
%
LeucocY:rs
6491
7019
. 1
nb/mm
Poly Ne~ro (%)
49,2
68
5
nb/mm
3193
4772
5
PolY Eosino (%)
4,7
2,6
1
Lymphocytes
40,8
21,7
5
%
. no
/,6!}G
15/~3
5
('1
~
' )
if)
...: ,,.,.,
7,7
l

21
11& ont par contre un nombre de leucocytes légèrement supérieur
celui
à
des témoins, 7019/mm3 contre 6491/mm3. Leur formule Ieucocytai.re révèle un ac-
croissement significatif de s nrutr-ophi lc s par rapport aux témoins au détr-iment des
lymphocytes dont le taux ne s'élève plus qu'à ?1,7 % contre 40,3 % chez les témciui.
En nombre absolu, le résultat est de lS2.3/mm3 de lymphocytes chez les malade s ct
2643!r,.~m3 chez les t émoi n s .
Il Y a donc: chez les malades une baisse significative: aussi bien en valeur
absolue qu'en valeur relative de s lymphocytes du sar,g crrculant .
Au total, les paludéens explorés pr'é scntent pur rapport aux témoins une
lymphopénie marquée;
e- FACTEURS NUTRITIONNEL.S
1 0 _ SUjl2tS sains
Le tableau 5 donne les valeur-s li10YEI'Iî~~::'; obtenues pour les différ-ents para-·
mètres explorés ainsi que le nombr-e de: sujets examinés , tous des adultes.
Il permet de constater que L-1 prottdémi e moyenne est de 79,2 g/l. Cette Vd-
leur se situe dans les Iir..ite s cons idér-ée s comme normales chez l'Européen.à sa·-
voir 75 :: 10 g %•. Eth: est légèrement plus élevée que celle mentionnées par
Vuyl steke et coll. (l974).poui: les:'a[rocams 68 à 70 g %et légèr-ement inférieure: à
celle que Sankalé et coll. (197(;) ont relevé au cours d'une étude effectuée à Dakar,
86,6 g/l chez l'homme: et 82 g/l chez la femme. Ces auteurs ont parlé "dhyperpro-
tidérn ie qua sf -phys iologique chez lafr ice in" que nous n'avons pas retrouvée. Le
taux de l',<iibumine sérique est de 38,5 g/l, Vuyl steke et coll. (1974) indiquent
36 à 44 g/l et selon les normes européenne s ce taux peut varier de 35 à 55 g/l. Le
taux de l'albumine se situe donc dans les limites de la normale. Le taux de préal-
bumine r-elevé a été de 26 mg/laO ml, et celui de la transferrine de 261 mg/lOa ml .
Ces différentes valeurs sont dans les limites considérées comme normales chez·
l'européen en bonne santé.

.../ ...

22
Tf,BLE.AU - 5 - PAR!\\.rŒTRES NUTRITIONNELS DES SUJETS EX.J'LliIINES
1
TEi-10I NS
:
M!i.LADES
COi-JiP!,RAI SON \\
i
---------------- :-----~:------~~-~-----------: ----~:_------~-~----_:----------~~~~----~
l
'
1 Protide, gEl
;
18
79.2
:
23
7 5 . 3 ;
1
!
1----------------- ~-.-------------------..-------~ ----------------------: ------·--·-------------1·
/,lbuminc g/l
18
38,S
23
36,1
1
----------------~---------------~----------~-----------------~---:-------------------~


1
.
.
1
Préalbumine
18
.26,6
23
10,3
6
1
mg/10a ml
r---------------~--------------------------~---------------------:-------------------1
Transfer-r-inc
;
14
301,)
:
17
2 9 1 , 0 :
l
1
mg/lOO ml
1
----------------:---------------------------~--------------------~-------~-----------i,
1 Fer Sérique
16
118,0
25
85,5
2
1
\\
mcg/100 ml
1
~---_-----------~--------------------------~----------
:
J
!
j
1 SGOT
.
15
2L; ,9
24
36
l '
55
!
unités \\'1/
.,
----------------~--------------------------~---------------------:---------------------~.
1

l;

23
La sidérémie chez les témoins s'élève à 118 mcg/IOO ml donc est très proche
des normes admises sur le plan international, H : 100 à 170 mcg/lOO ml, F : 80 à
140 mcg/lOO ml,
Le taux moyen de Transaminase gluterno-oxalo-acétique (S ,G ,O. T.) est de
24,9 unités Wroblcwski donc normal.
Au total, aucune perturbation des facteurs nutrionnels explorés n'a été
relevée dans le groupe témoin.
2 0 _ Malade 5
Comme l'indique le tableau 5, le taux de préalbumine des malades s'est ré-
vélé significativement plus bas que celui des sujets sains. Ce qui peut être con-
sidéré comme un signe précurseur de perturbations nutriho~ll.ç'~.pl~)y~:q.uéespar
l'évolution des accès aigus qui s'accompagne presque toujours de phénomènes de
dénutrition.
Le fer sérique a également chuté chez les malades mais la valeur enrcgi: .rée
ne diffère pas significativement de celle relevée chez les sujets sains. La SGOT
s'est maintenue dans les limites considérées comme normales chez le sujet sain.
Ce résultat confirme l'opinion selon laquelle le paludisme aigu ne s'accompagne pas
de cytolyse hépatique.
En conclusion nous pouvons dire que les malades ne présentaient pas de
carences nutritionnelles pouvant avoir des répercussions sur leurs réactions
immunitaires.
c- FACTEURS HUMORAUX DE L'IMMUNITE
1°_ Sujets sains
Le dosage des immunoglobulines G, M et A et la recherche d'anticorps spé-
cifiques ont donné les résultats consignés dans le tableau 6 .
.. ../ ...

24
La méthode de dosage utilisée donne comme taux rrpr':nnll:& chez le sujet sain,
pour l' 1gG de 92 à 207 Dl/ml dans les deux sexes, pour l' 1gl,,1 de 69 à 287 Ul/rnl
chez l'homme et de 80 à 322 Dl/ml chez la femme et pour l'IgA de 54 à 266 DI/ml
pour les deux sexes. Dans notre série, 16 sujets ont eu un dosage des IgG et 19i,j ,~~ 1·•.
et 18 d'lgA. Les valeurs enregistrées ont été respectivement 263 DI/ml, 191 UI/ml
et 122 UI/ml. Seul le taux moyen des IgG apparait plus élevé que la limite supé-
rieure des valeurs considérées comme normales pour la méthode et les réactifs ,~
utilisés. Cette élévation de taux provient sans aucun doute du fait que certains
témoins présentaient des anticorps antipaludiques de type IgG. Nous y reviendrons,
Ce taux est cependant comparable à celui que Diallo et coll. (1980) avaient obtenu
chez des enfants et adolescents vivant en zone d'endémie palustre et à celui que
Mc Gregor (1971) avait enregistré en Gambie. Cornille-Broggër ct coll. (1978)
avaient trouvé des taux nettement supér-ieur-s dans le district de Garki au Nigeria au
décours de l'application de mesures de lutte antipaludique à savoir 401 UI/ml
Cl.C : 391-412) chez les sujets non protégés. Le taux de C 3 s'élève à 84,1 mg/100
ml donc se situe dans les limites normales définies pour la méthode et les réactifs
utilisés.
TABLEAU:6 - TAUX D'IMMUNOGLOBULINES ET DD C
CHEZ LES SUJETS EXAMINES
3
(
TElviOINS
NAL1\\DES
: COMPARAISON :)
Ex
(
Taux *
Ex
Taux *
CODE
)
(
IgG
16
263 Dl/ml
18
249 Dl/ml
1
)
(
IgM
16
191 Ul/ml
17
204 Dl/ml
1
)
(
IgA
18
122 UI/ml
22
140 UI/ml
1
)
(
C
17
84,1 mg/100: 21
49,4 mg/lOO .
3
3
)
(
ml
ml
)
* = Moyenne géométrique.
.../ ...

25
L'utilisation d'une antiglobuline totale marquée à la fluor-e scéirre a permis de
dépister sur 18 sujets examinés 9 porteurs d'anticorps antipaludiques (tableau n? 7)
avec une moyenne géométrique inverse des titres (M.G. 1. T .) de 109. Les sérums
monospécifiques anti-1gG et anti-lgM marqués ont révélé que tous les sujets posi-
tifs avaient des anticorps antipaludiques de type IgG et qu'aucun d'entre eux ne
présentaient des anticœps de type 19M.
Par ai ll eur-s la recherche des antistreptolysines 0, des anticorps anti-syphi-
litiqucs par la réaction de Kline et du V. D. R.L, du facteur rhumatoide par le test
au Latex et de Hbs -Ag était négative chez tous les sujets.
Au total, aucune déficience des facteurs de l'immunité humorale explorés n'a
été enregistrée chez les témoins qui par aill.cur s ne présentaient aucune maladie
infectieuse ou parasitaire décelable cliniquement et biologiquement.
2°_ llialades
Le dosage des immunoglobulines chez les paludéens a donné les résultats du
tableau n? 6 qui révèle que les taux d'lgG, 19r11 ct d'lgi\\. qui s'élèvent respective-
ment à 249 Ul/ml, 204 Ul/ml et 140 Dl/ml ne diffèrent pas de ceux des sujets sains.
Par contre le taux de C
enregistré est s ignificativernent plus bas que celui des
3
témoins, 49,4 mg/100 ml contre 84,1. mg/1DD ml.
La recherche et le titrage des anticorps antipaludiques a révélé leur présence
"
chez tous les sujets à des titres élevés (M. G.I. T. = 399). Tous possédaient des
anticorps de type 1gG et 7, soit 28 % d'entre eux. avaient en plus de s anticorps de
type l g?Ji mais à des titres faibles (tableau 7).
D'après ces résultats, la réponse immunitaire humorale n'est pas déprimée
, au cours de l'accès aigu de paludisme à P. falciparum en ce qui concerne la syn-
thèse d'lg ainsi que celle d'anticorps spécifiques antipaludiques. Mais le taux de
fraction '3 du complément est abai s s é i par rapport à celui des témoins.

.../ ...

26
TABLEA.U - 7 RESULT:'.T~) DE LI\\. RECHERCHE ET DU TITRAGE DES
l.NTICORPS JtI·.ltI·P/..LUDIQUES
Témoins
~
Uialades
i
Code
1
______.
,----~~~~~-----------J --~~-:~:-------------!--~-~~~~:~~~~~----I
!
i
1
i
I: ç polyv .
1
l
1
i
(1 CG + 1gM + I gi\\.)
i
f
Nb .;.
9
6
l
1
25
,
\\
l
1
%+
. 50
100
t
6
1i
1
HGl T
---------------------1-1
~------~~-----------~
~_______
1-..,09
-
._
·c
h
. monov. IgG
Nb +
9
25
6
1
% -:-
50
100
6
1
!IIGIT
:
93
~
446
II
6
f
i
~
t-------------------- 1--------------------- t--·------------------- ------------------
A'S monov , l gl'.'l
Nb +
o
7
% +
23
MGIT
36
'HI
HG 1T = Moyenne géométrique inverse des titres.

,)r.,
•• 1
D -
rICTEURS CELLULAIRES DE L'nIi,mniTE
Considérations générales
Les résultats exposés ci-dessus permettent de définir les témoins explorés comme
des sujets sains. Ils ne présentent pas en effet d'anomalies sur les plans hématologique
ct nutritionnel ct ne sont atteints d'aucune maladie infectieuse et parasitaire évolutive ni
de déficience sur le plan de l'immunité humorale. Ils peuvent donc permettre de définir les
standards des différents facteurs de l'immunité cellulaire chez le noir africain en bonne
santé vivant au Sénégal ,
Ces mêmes résultats autorisent 11 admettre que les paludééns étudiés ne pré sen-
taient en dehors d'une anémie modérée aucune autre affection dont les répercussions sur
la réaction immunitaire pouvaient interférer avec celles induites par le parasitisme: de
P. îalciparum ,
les
Les résultats des diff'ér-ent s tests sont consignés sur/tableaux [3, 9 et 10.
1°) .- Numératio n des sous-populations de lymphocytes (tableauê)
.~.
a) "- Lymphocytes T
- chez les sujets sains, le taux enregistré est de 62.~ ±.3,7 %.
La valeur normale dans les pays développés est comprise entre 50 et 30 % (Bach , 1979).
'1.
-le taux chez les malades s'évaluant à 55.2 + 3.7 % est plus bas mais la
dirfér-e nec entre les deux groupes n'est pas significative.
-
b) - Lymphocyte B
- le taux stêlève il. 10 :t. 1 ,B % chez les témoins et 8 ./~ :t. 1 ,7 chez les
malades.
Le taux normal retenu pour la méthode utilisée est de 12 % + 4 % (Paris-Hamelin et coll. 1977) •
donc très proche de celui obtenu chez les sujets sains.
-
• • • /
• •
0


28
nu vu de ce résultat, il rie st pas possible d'ad!:"lettre l'existence d'un défi-
cit en pourcentage des lymphocytes B chez les patients.
TABLEAU 8 - RESULTATS DE LA NUïJ1ERflTION DES SOUS-POPULATIONS DE LYMPHO-
CYTES.
(
TEMOINS
MALADES
; COMPARAISON)
(23)
(25)
code
t
j
(
Lymphocytes totaux
2648
1 523
3
)
nb/mm3
(
)
(
Lymphocytes B
10 + 1,8
8,4 + 1,7
~. ~
.Z: .'
)
-
-
(
)
( Lymphocytes T
62,2 + 3,7 : 55,2 . ') 7
2
)
~ ....J 7/'
(
)
2 0 _ Réponse proliférati YC des lymphocytes T stimulés par la PHA (tableau 9)
L.~.;, lymphocytes sont incubés il 3rC sous atmosphère oxycarbonée en présence
de trois concentrations de PHI\\. pour chaque série de test: 0,5 mcg/ml, 2 mcg/ml ct '
10 mcg/:-l ~ Chaque concentration est testée 3 fois pour le même sujet en plus des
3 puits témoins ne contenant pas de PHA et représentant la blastogenèse spontanée.
Après 72 heures d'incubation, la thymidine tritiée est ajoutée dans chaque puits
à la concentration de 0,5 mCL La culture est laissée en incubation pendant 24 heures
puis récoltée comme précédemment indiquée. Dans ces conditions. nous avons en-
registré les résultats du tableau 9 qui concernent les 11 témoins et 7 malades dont
le test de transformation lymphoblastique s'était déroulé sans problèmes majeurs .
.../ ...

29
Ti,BLE/lU 9 - RESULTlcTS DES TESTS DE TRLT,]SFORi·li..TIOll LYI:lI't!OBLASTIQUE fi.
CONCENTRllTIONS
TEMOIns 1:
i'II/..LADES of:
CODE
(1)
C'7)
omc.;
l,OZ
6SS
6
01S mee/ml (Iaiblc)
16 332
23 17~;
1
., mez/ml (moyerine)
30 EU/!.
~~3 636
1
L.
l
10 mcg/rn l CL;rtd
19 c.: " r\\
.]~ -,)
15 997
1
L<::5 chiffr-es ccr-rcsponclcnt il '..~cs moyennes [}Su:1étriques.
Li1 lecture de ce tableau révèle: qu 1 en l' absence J(~ PEA le nombre moyen de
CPj,'j des témoins s'élève à 403 et que c'est la dose de ;::: mcg de PHl\\ qui permet
d'enr'2Bistl'e.r le nombr-e moyen de CPiit le plus élevé pour cc croupe 30 832. Les
-,
CF'I,l mentionnés pour les concentrations de PH/'. corr-espondent à la différence entr-e
les CFH des cultures stimulées et ceux des cultures non stimulées. Donc dans notre
série et selon nos conditions de t ravail , la concentr-ation optimale de PHA à utiliser
est de 2 mcg/rnl de culture .
Ces résultats sont légèrement supérieurs à ceux enregistrés par Dorothy L.
l'loore et coll. (1972) expr-imés en Log 10 (CPt,n chez des adultes sains en Gambie,
à savoir après conversion, 25 IfBS avec la dose de 1 mcg/rn! de PHI.... Ils sont par

contre nettement plus bas que ceux signalés pour les Caucasiens en bonne santé, par
Oppenheim et coll C19'iO), soit 1[;.000 :!: 16.000 avec la concentration de 2 mcg/ml
de PHA après G jours d'incubation.
Ces résultats montr-ent une variabilité des résultats en fonction des méthodes
ut il ir.ées et aussi des réactifs. Plus que jamais apparaît la nécessité d'une standar--
disation des techniques pour que les résultats obtenus puissent être comparés •
.../ ...

·.
30
S'agissant des malades, les tests de stimulation n'ont pu être conduits à terme
q
sans problèmes techniques que chez 7 d'entre eux.
Les résultats du tableau 9 montrent qu'aux 3 concentrations de PHA utilisées
le nombre moyen de coups par minute (CPM) est plus élevé chez les témoin s que chez
les malades. Mais la différence entre les valeurs enregistrées pour une ccenamrenon
donnée n'est pas statistiquement significative.
La concentration de 2 mcg de PHA/ml de culture est celle qui a donné les plus
forts CPM aussi bien chez les témoins que chez les malades.
Au total, il est possible d'admettre que dans nos conditions de travail et pour le
petit nombre de sujets explorés, aucune perturbation notable de l'aptitude des
lymphocytes T à proliférer i~ vitro en présence de PHA n'a été décelée.
11 convient cependant de signaler que les CPt-1 des cellules non stimulées des
F .~lJ/'l'.f-:..." sont significativement plus élevés que ceux des cellules non ~ ,i):üées des
témoins.
3 0 ) - Intradermoréaction à la PHA
L'in jection par voie intradermique de 0,1 ml d'une solution contenant 100 mcg
de PHA à 20 témoins, a donné les résultats du tableau la, à savoir, 16 positifs soit
80 %. Ce résultats est identique à celui qui est considéré comme normal aux Etatsê-Uni s
et en Europe oû 80 à 100 % des sujets sains réagissent à! la stimulation intradernéqne de
la dose indiquée de PHA.
Parmii les 15 malades ayant subi ce test , 6 seulement présentaient une réaction
positive soit 40 %.
La réponse cutanée à la PHA n'a été ionc positive que chez 2 malades sur 5 alors
que 4 témoins sur 5 ont réagi.
.../ ...

31
TABLEAU 10
RESULTATS DE L'INTRADER1-liOREACTION A LA PHA
TEMOINS ~
MALADES
CODE
Examinés
20
15
t
-
nb +
16
6
6
% +
80
40
6
,
CONCLUSION
De ces résultats. il ressort que chez les paludéens en phase aiguë de notre
série, les facteurs cellulaires de l'immunité explorés ne se sont pas révélés déprimés
sion se réfère à leurs valeurs chez des sujets ne présentant aucune affection clini-
quement et biologiquement décelable. Cependant on note une lymphopénie ainsi qu'ue
légère baisse du taux des lymphocytes T et B et un degré moindre de prolifération des
lymphocytes in vitro en présence de PHA. Il importe cependant de signaler que parmi les
malades, 3 sur 5 ne réagissent pau à l' 1DR à la PHA alors que chez les sujets sains la
proportion des non-répondants n'est que de 1 sur 5.
../ ..
.~
..
,
~ l,· •
~

D I S eus E (1' 0
N
=====~===~=~=============
t

33
L'exploration des facteurs humoraux et cellulaires de l'immunité au cours
de l'évolution de l'accès aigu palustre n'a pas permis de déceler un déficit global
de la réponse immunitaire non spécifique chez les malades explorés. Ceux-ci pré-
sentent néanmoins par rapport à des sujets sains pris comme témoins, une lyrnpho-
périie , un taux moins élevé mais non s ignif icativcment de lymphocytes T et B, une
réponse proliférative des lymphocytes in vitro en présence de PHA d'amplitude
moindre. Ils réagissent également à l'injection intradermique de PHi\\. dans une pro-
portion nettement inférieure à celle cnrcgi st r ée chez les témoins. Par contre leur
aptitude à élaborer des immunoglobulines n'Est pas perturbée et en particulier d'an-
ticorps spécifiques antipaludiques en réponse à l'infestation parasitaire.
S'agissant des taux d'lg, leur évaluation au cours de l'accès palustre a rare-
ment été faite. Par contre ils ont été évalués en ZOIlE: d'endémie palustre par de
nombreux auteurs notamment Mc. Gregor et Gilles (1960), nc. Gregor et coll. (1970)·';
en Gambie, Cornille Broggër ct coll (1978) dans le Nord du Nigeria, Diallo et coll.
(1980) dans une zone d'hyperendémie palustr-e au SénégaL De ces t ï-avnax il ressort
que le taux des différentes classes d'Immunoglobulines explorées notamment les
IgG, IgIvl et IgA étaient soit dans les limites considérées comme normales soit "~·lus
élevées qu'en zone indemne de paludisme. D'après nos résultats, des sujets presen-
tant un accès aigu de paludisme à l'exclusion de toute autre affection cliniquement
et biologiquement décelable ont des taux des IgG, IgN et IgA qui ne diffèrent pas
significativement de ceux enregistrés chez les sujets sains. Aucun effet suppresseur
du paludisme aigu sur la réponse humorale spécifique n'a été décelé puisque tous les
malades examinés possédaient des anticorps antipaludiques. Cette observation con-
firme celle faite antérieurement par d'autres auteurs et en particulier Rey et coll.
(1971) .qui avaient enregistré la présence d'anticorps spécifiques à des titres très
élevés chez des sujets atteints d'accès pernicieux palustre.
Nous n'avons pas exploré la réponse humorale à des antigènes hétérologues
comme l'ont effectué Mc . Gregor et Barr (1962) en Gambie, Greenwood ct coll. (972)
à Zaria au Nigéria; .cCe s auteurs ont enregistré une immunosuppression sélective
après vaccination, les premiers en zone d'endérr:ie palustre non soumise à une c~imio­
prophylaxie, les seconds au cours de l'accès aigu palustre. Ces études i.mér-iter-aient
.../ ...

31·
d'êtr·;:: effectuées sur de;, sujet s ne p,:';~scntart en dehors de l'accès aigu aucune
autr e affection paru s itai rc , infectieuac ou nutritionnelle.
E!'. ce qui concerne les {:lcteurs ccllulair-es de L'Immunité ÛU C01XS de l'accès
aigu palustre ~ chez les malades explor-és tous des adulte s , nos résultats indiquent
ou'ils ne sont cas si:Jnificativemcnt dépr-imés si on se refèl'E: aux données r ecucil lies
..
J..
.....:1
chez les témoins.
Grcenwood et coll. (1972) explorant la r-éponse proliférati ve il'. vitro des
lymphocytes en présence de PH 1'1 , n'a va icr: t pa s eTU'2sistré de différ-ences signifir.a-
tive s entre, d'uiw part les paludéens cr: phase ai guë , les sujets atteints d'autres
affections et d' autr-e part les s ujet ~;ain s. Auparavant 9 Cr'eenwocd et coll , 0.971)
étudiant la réponse immunitair-e chez la souris infestée par P. berghei yoelii. avn icnt
constaté une suppr'cs s ion de la réponse humorale à certains ant igène s sans f.lodifica·-
t ion de la réponse cellulaire.
Par contre , Osunkoya et coll. (1972) utilisant des leucocytes non purifiés
avaient s ignal
une baisse de la réponse cellulair-e Q la st irnnl ation à. la PHA chez
é
deux enfants nigérians sur 8 atteints de Paludi sme à P. fakipanlm. De même Dcrothy _"
tloore et coll. (1972) avaient ci1r~r;i::;tré des réponses au test de tr-ansformation lYEi-'
phoble stique in vitro, variables selon la concentration de PHA chez des enfants
zambicr:.s atteints de paludisme. Avec des leucocytes non puriîié s , la réponse des
paludéens était apparue si gnifi cnt ivament plus basse que celle des témoins avec U!1i::
concentration de PHA faible 0,1 mcg/rnl alors qu'avec 1,0 mcg/ml de PHA aucune
différence n'était enregistr-ée entr-e les réponses des deux grou:)cs.
Par a ill eur s la réponse des cellules non stimulées par la PrIA des paludéens
ne diffère: pas selon cetains auteurs de ccl le des témoins non parasités. Pour d'autres
il existe un certain degré de prolifération en l'absence de PHA des cellules des
paludéens. Nos résultats confirment la dernière observation à savoir l'existence
d'une auto-stimulation des lymphocytes des malades.
\\'.Jyler et Brown (1977) ont utilisé en Gambie l'antigène palustre pour stimuler
l'es lymphocytes de paludéens in vitro. Ils n'ont pas observé une différence signi-
ficative entre les r-éponses des malades et celles de témoins normaux . Cependant
témoins et malades, tous aîr-icains , avaient des réponses stgnificativement plus
fortes que celles de témoins européens.
.../ ...

3S
La numération des sous-populations de lymphocytes périphériques chez les
paludéens nous a donné des valeurs proches de celles des témoins, elles-mêmes
comparables aux normes classiquement admises pour les européens. L'âge moyen
de nos malades était de: 24,6 ans. l kpr-é sentaient tous un accès aigu soit de type
simple soit de type pernicieux ct r-é sideiant à Dakar ou sa proche banlieue donc
dans une zone où le paludisme évolue de 1'hypoendémicité en saison sèche à la
rnéscendémicit é faible en saison pluvieuse. Ils étaient tous reconnus indcm nes
d'affections autres que le paludisme et de carence nutritionnelle.
Les résultats obtenus dans ces conditions diffèrent de ceux de V!yler (1976)
qui, travaillant en Gambie, avaient enregistré chez 30 enfants gambiens atteints
de paludisme les chifffrcs suivants: lymphocytes T : 40,4 + 2 ' et l
h
t
B
-
,'-+ C
ymp oey (;5 )
L,3,8 % ~ 2,6. Apr-ès traitement, chez 12 sujets, les résultats étai cnt respective-
ment de 6/+,3 % +
o . . .
. ,
-
1,9 c::t 31,5 % :~~~13 •. L'a~t~ur.. ç.?r19ut Cluc)~ Paluèl,Slne '\\1
P. faJ.ciparum peut être considéré comme entrainant des altérations importantes
des sous-populations de lymphocytes chez l'enfant et l'adulte en Mrique de l'Ouest.
Pour la numération des lymphocytes B c'est la technique des Rosettes Erythrocytcs ,
Anticorps, complément (Rosette Elle) qui a été utilisée par Wyler.
Il convient de signaler que la plupart de nos malades n'avaient pas d'anté-
cédent d'accès palustre. Ils avaient tous été rtgoureuscment sélectionnés sur
des critères cliniques et biologiques pour éviter les interférences que pourraient
provoquer sur la réaction immunitaire des carences nutritionnelles ou des mala-
dies virales et bactériennes. Enfin ils étaient tous âgés de plus de 15 ans. Tous
ces facteurs peuvent expliquer les discordances entre nos résultats et ceux de
Vlyler qui a opéré dans une zone d 'hyperendémie palustre sur des enfants dont
certains présentaient manifestement un paludisme viscéral évolutif ou paludisme
chronique dont l'effet sur la réaction immunitaire mériterait une étude approfondie .
.../ ...
~_.

CONCLUSIONS
GENERALES
=========================~==========~~===

37
Avec l'urbanisation GE plus en plus poussée, l'endémie palustre a subi à Dakar
un recul notable qui en fait une zone d 'hypoendérnie. Cette situation explique la gravité'
des cas enregistrés au cours ct au décours de la saison des pluies chez les enfants et
aussi les adultes qui n'ont pratiquement pas cu de contact antérieur avec les hémato-
zoaires responsables et en particulier ave c P. falciparum.
Ces accès aigus simples ou
pernicieux survenant chez des sujets apparemment en
bonne santé 1 posent le problème de l'état du système immunitaire au cours du parasitisme
t en
de P. falciparum • Est-il p6tietlement capable de réagir comme celui du sujet non par'a s.ité ?
"
.
.
.
Autrement dit , les différents facteurs classiquement mis en oeuvre par l'organisme
pour faire face à une agression sont-ils en état de jouer leur rôle au cours de l'accès
aigu palustre?
Pour répondre à cette question nous avons exploré différents paramètres
considérés comme de bons indicateurs de la réactivité du système immunitaire chez des
paludéens en phase aiguë et des sujet s sains à titre de témoins. N'ont été pris en
considération que les résultats obtenus chez les témoins indemnes cliniquement et
biologiquement et les malades ne présentant, en dehors du Paludisme, aucune autre
affection dont l'existence pouvait provoquer une sollicitation du système immunitaire.
Au total les données recueillies concernent ~5 patients et 23 témoins, tous des
adultes.
S'agissant de la réaction immunitaire humorale, les taux moyens des IgG. Igt.i
et IgA enregistrés chez les paludéens ne se sont pas révélés s ignificativernent différents
de ceux des sujets indemnes. De plus, tous les malades avaient des anticorps antipalu-
diques de type IgG'; et parmi eux 28 % présentaient en plus des anticorps antipaludiques de
type Igb1. La présence d 'anticorps antipalu diques de type IgA n'a pas été recherchée.
L'aptitude à élaborer en quantité normale les 3 classes d'Immunoglobulines ne
semble pas déprimée au cours de l'accès palustr-es d'après ces résultats. Le paludéen
en phase aiguë ne présente pas non plus une déf'icienee de la réponse
.../ ...

38
humorale spécifique homologue du moins sur le plan quantitatif. Ce . qui
confirme les résultats antérieurement obtenus par de nombreux auteur s . Il faut
signaler cependant un taux très abaissé par rapport à
celui des témoins de la Irrction
C
du complément
chez les malades.
3
En ce qui concerne les facteurs cellulaires de l'immunité chez les paludéens, ,'.
le taux des lymphocytes totaux s'est révélé significativmecnt plus bas que chez les
témoins. Par contre les taux des cellules T et B bien que moins Élevés que ceux des
témoins n'en diffèrent pas de façon significative.
La réponse proliférat ive in vitro des lymphocytes des malades aux trois concen-
trations de phytohémagglutinine utilisées riest pas apparue déprimée par rapport à
celle des témoins. Greenwood et coll. (1972) avaient obtenu un résultat similaire aussi
bien chez la souris que chez des enfants nigérians.
L'IDR à'. la PHA n'a été positive que chez 40 % des malades contre 80 % des
témoins. Il y a donc une absence de réponse' in vivo à la PHI. dans une proportion
nettement plus importante chez les paludéens. Cette constatation pose le problème
de l'existence d'inhibiteurs de la réaction cellulaire in vivo dont les effets ne seraient
pas perceptibles sur des cellules i solée s de l'organisme et maintenues en culture.
Quoiqu'il en soit, le s résultats des tests in vitro ne sont pas en faveur de l'existence
d'un état de déficit immunitaire global favorable à l'évolution· selon le mode aigu du
paludisme à '. P. fiBlciparum. Cc qui soulève le problème de la validité de ces tests pour
déceler des mécanismes qui interviennent réellement in vivo.
Un taux de lymphocytes T normal, une bonne réponse proliférative in vitro de ces
mêmes lymphocytes, ne signifient
pas forcément que ces cellules, dans
l'intimité de l'organisme, exercent co r recternent leur fonction . Des tests de laboratoire
plus sensibles devrnient être utilisés dans l'avenir pour étudier la réactivité du
5y-stème immunitaire au cours du parasitisme de P.
falciparum chez l'homme.

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SERi'-1ENT
D'HIPPOCRATE
" En présence des l'Jlaîtres de cette Faculté, de mes chers condi sciples , je
promets et je jure d'être fidèle aux lois de l'honneur et de la probité dans l'exercice de L:
Médeci ne .
Je donnerai mes soins gratuits à l'indigent et je n'exigerai jamais un salaire
au-dessus de mon travail. Admis dans l'intérieur des maisons, mes yeux ne verront pas CL
qui s'y passe; ma langue taira les secrets qui me seront confiés, et mon état ne servira pas
à corrcmpre les moeurs ni à favoriser le crime.
Respectueux et reconnaissant envers mes Maîtres, je rendrai à leurs enfants
l'instruction que j'ai reçu de leurs pères.
QUE: les hommes m' accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses.
Que je sois couvert d'opprobre et méprisé de mes confrères si j'y manque".