D'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
N° d'ordre : 2011
"
THESE
PRÉSENTÉE
A L'UNIVERSITÉ DE BORDEAUX l
POUR L'OBTENTION OU TITRE DE
DOCTEUR
EN
OCEANOLOGIE
par
lssiaka SA V ANÉ
MAÎTRE ÈS SCIEI\\JCES
INFLUENCE DES PROCESSUS HYDROSEDIMENTAIRES ACTUELS SUR UN
ENVIRONNEMENT GEOLOGIQUE PARTICULIER AU SEIN DU TERRITOIRE
DE LA COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX.
Pollution - Préventions - Interaction eaux de surface et eaux souterraines·
Quelques moyens de protection des nappes.
Soutenue, le 12 Septembre 11.)84, devUlII lu C(l1I11I1I 1'.1 {(III Jr l'il Il Il 'II
MM. M. VIGNEAUX, Professeur
J. ALVINERIE, Professeur
.
J. G. FAUGERE, Ingénieur, Directeur du Laboréltoire MuniCipal
..
G. BONNEFOND, Ingénieur, Adjoint au Maire de Créldignan
..
[Xélllllnateurs
C. J. DUVERGÉ, Ingénieur Hydrogéologue ..
T. GUICHARD, Ingénieur, Directeur de l'assainissement de lél CU.B..
- 1984 -

AVANT-PROPOS
Sur les conseils de Monsieur le Professeur ALVINERIE, :i' abordais
voici deux ans,
le sujet sur le problème de la pollution des nappes souterraines
liée aux eaux superficielles et à l'environnement géologique sur le territoire
de la Communauté Urbaine de Bordeaux.
Après les études de D.E.A. de Géologie Appliquée pendant lesquelles
je me suis penché sur le problème de la prospection des nappes souterraines dans
le milieu cristallin, ce sujet me donne l'occasion d'aborder un autre aspect
des problèmes des eaux souterraines très souvent négligés au profit de la recher-
che fondamentale.
Je suis alors intégré dans une équipe de travaux de Géologie Appliquée
à l'Institut de Géologie du Bassin d'Aquitaine
(I.G.B.A.) au sein de laquelle
je découvre un climat d'amitié, de cordialité et de coopération franche.
Je me
suis attaché alors au sein d'un laboratoire fortement structuré, sachant trouver
un a~port majeur dans l'équipe qui travaillait depuis de nombreuses années, et
espérant aussi profiter de leur expérience.
Au terme de ce travail,
je suis très heureux de rendre un hommage
particulier à Monsieur le Professeur VIGNEAUX, qui a bien voulu m'accueillir
dans son laboratoire.
Il me fait l'honneur malgré ses occupations professionnelles
d'être le Président de mon jury. C'est pour moi l'occasion de lui témoigner
toute ma reconnaissance et toute ma gratitude.
Ce sujet a été suggéré par Monsieur le Professeur ALVINERIE. Durant
mon séjour à l'I.G.B.A.,
i l m'a constamment conseillé, aidé, encouragé et
redressé et je ne pouvais qu'arriver au terme de ce travail. Je rends ici
hommage à la fois à l'HOMME, affectif, attentif et sensible aux problèmes des
autres, et à l'homme de culture, respectable et respecté qui n'a pas lésiné sur
les moyens pour me faire partager ses connaissances aussi bien dans le domaine
scientifique que dans le domaine des rapports humains. Je n'ai jamais senti son
amicale direction devenir pesante et c'est sûrement cela qui, en grande partie

aujourd'hui, me procure l'immense joie de lui dédier ce mémoire en témoignage
de gratitude sans doute, mais aussi, si je puis me le permettre d'affection
profonde et respectueuse.
Il m'est infiniment agréable de pouvoir remercier ici, tous ceux qui
prirent une part importante dans l'élaboration de cette étude.
Tout d'abord Monsieur DUVERGE qui après m'avoir tout au long de ce
travail fait profiter de son expérience d'homme de terrain et prodigué des
conseils constructifs a accepté de siéger au sein de ce jury. Ses su~gesti~ns,
sa totale disponibilité, son amabilité et son dévouement ont été pour moi un
précieux soutien. Je lui exprime ici toute ma profonde reconnaissance.
J'ai eu l'énorme avantage de travailler en étroite collaboration avec
le Laboratoire Municipal de Bordeaux, sous le Direction de Monsieur FAUGERES.
Le chaleureux accueil qui m'a été réservé,
la disponibilité du personnel m'ont
été d'un secours inoubliable. Au cours des différentes visites dans son labora-
ratoire,
j'ai eu accès à toutes les données chimiques indispensables à mon
travail, grâce au concours chaleureux de ses collaborateurs. Les sages conseils
qu'il m'a prodigué m'ont ouvert la voie à des résultats.
La présence de Monsieur
FAUGERES dans ce jury, me donne l'occasion de lui dire combien j'ai hautement
apprécié la chance que me fut offerte d'effectuer des recherches sous sa bien-
veillante et amicale direction. Qu'il soit remercié du fond du coeur.
La présence de Monsieur BONNEFOND, Adjoint au Maire de Gradignan,
dans ce jury est le témoignage de l'intérêt qu'il attache aux problèmes qui
touchent à sa commune et au bien être de la population. Je lui exprime ici toute
ma reconnaissance.
J'adresse mes très
vifs remerciements à Monsieur L. PRATVIEL qui a
bien voulu accepter de contrôler ce mémoire. Je lui suis gré de sa disponibilité
en n'ayant garde d'oublier le plaisir que j'ai éprouvé en le cotoyant.
La présence de Monsieur GUICHARD, Directeur des Services techniques
Eau et Assainissement de la Communauté Urbaine de Bordeaux, au sein de ce jury
malgré ses occupations professionnelles est aussi le témoignage de l'intérêt qu'il
attache à tous les problèmes de l'assainissement touchant à la C.U.B ..
Qu'il
soit remercié du fond du coeur.

Je rends hommage à mes collègues de l'I.G.B.A. avec qui nous avons
fait équipe dans ce laboratoire. L'esprit de camaraderie qui a filtré de cette
rencontre a été indispensable pour la réalisation de ce travail. Leur aide m'a
toujours été accordée avec la plus extrême affabilité et j'ai été sensible,
très
sensible à leur efficace collaboration.
La générosité et la gentillesse de Mademoiselle Isabelle MAUCHIN ne
m'ont jamais fait défaut. Je la remercie infiniment de sa collaboration franche
et cordiale. Mes remerciements vont également à Madame MONSINJON, Mademoiselle
Isabelle LEROUX, Messieurs Jean HUET et Michel CHAGNAUD, pour leur totale dispo-
nibilité. Qu'ils soient tous assurés de mon indéfectible amitié.
Madame ANTON a fait étalage de tout son talent, et de son dévouement
sans faille pour présenter ce travail comme on l'aurait souhaité. Je lui exprime
ici, ainsi qu'à son mari toute ma reconnaissance pour leur disponibilité et leur
gentillesse.
Mes remerciements vont également à Madame CHAGNAUD pour m'avoir ouvert
toutes les portes de l'I.G.B.A. et facilité mon intégration. Qu'elle soit assurée
de ma profonde gratitude.
c'est aussi pour moi l'occasion de remercier certaines personnes qui
ont collaboré efficacement avec moi dans le cadre de ce travail.
Je ne saurai remercier assez Monsieur SALINERES du Laboratoire Municipa;l
qui m'a consacré plusieurs moments de son temps précieux pour satisfaire mes re-
cherches. Au terme de ce travail,
je suis très heureux de lui exprimer toute ma
profonde reconnaissance.
Depuis trois ans, Xavier CLAUDEVILLE n'a cessé un seul instant de me
faire profiter de son expérience et de me fournir les documents dont j'avais
besoin pour mes recherches. Je lui exprime toute ma profonde gratitude.
Je n'ai garde d'oublier Messieurs CAZEAU de la D.D.A.S.S., DEYAC de
l'Institut d'Hygiène de Gradignan, MERCIER de l'Agence de Bassin Adour-Garonne
et Monsieur SEYNAT de la D.D.E. qui m'ont fait l'honneur de me recevoir avec
générosité dans leur service. Qu'ils soient assurés de ma profonde reconnaissance.
J'ai à coeur d'exprimer une grande gratitude à tous mes collègues et
camarades, Touré MAMADOU, Koné DRAMANE, Affian KOUADIO, Jacques ABE,
Fofama
MAMADOU, Coulibaly TIEGBE, qui au sein d'une équipe soudée ont su créer un climat
de confiance mutuelle propice à de fructueuses recherches.
--~.

Je ne saurais oublier mon collègue qui est devenu à la suite mon ami
SAMB El Hadj Mansour, c'est avec lui que j'ai eu pendant trois ans à partager
les difficultés de la vie estudiantine et aussi la nostalgie de notre chère
Afrique. Sa présence a été en tout un réconfort moral. Je lui exprime toute ma
reconnaissance et je souhaite que ce travail soit le témoignage d'un merveilleux
souvenir de notre vie en France.
Enfin,
je voudrais témoigner ma reconnaissance envers ma chère famille
mes amis et toutes les nombreuses personnes qui ont croisé mon chemin. Ils
m'ont fait l'inestimable cadeau de leur sollicitude et de leur soutien plein de
compréhension.
Ils m'ont appris le partage et l'affirmation. Tous m'ont apporté
quelque chose que chacun était seul capable de m'apporter. Ma reconnaissance va
surtout à mes frères SAVANE Moussa, SAVANE Vakaba et SAVANE Mory qui m'ont
guidé vers cette carrière et depuis le~r assistance aussi bien matérielle que
morale ne m'a jamais fait défaut.
J'ai à coeur d'exprimer ma reconnaissance à tous ceux qui m'ont apporté
leur concours durant mon cycle universitaire que je n'ai pu citer ici.
Je ne saurais terminer sans citer cette phrase de Monsieur ALVINERIE
" que les gens sachent que lorsqu'on arrive au bout d'un travail ayant demandé
qu'on lui consacre une partie de sa vie et à certains moments le meilleur de
soi-même, i l n'est rien de plus réconfortant et de plus naturel que de se per-
mettre un retour en arrière et de s'apercevoir que sans le concours désintéressé
de beaucoup, on n'en serait sûrement pas arrivé au bout".
****
**
*

A la mémoire de mon père que je niai
pas eu la joie de connaître.
A ma mère pour tous les sacrifices
qulelle a consentis pour ma réussite.
- ' -

- SOMMAIRE -
AVANT-PROPOS
- INTRODUCTION -
CHAPITRE 1 - METHODOLOGIE - CONCEPTION DE L'ETUDE -
pages
A - METHODE D'ETUDE
3
1 -
LA LITHOLOGIE DES FORMATIONS
..............•••..•.....•.....
3
2 - HYDROGEOLOGIE DES NAPPES
•.............••..•.......•........
3
3 - GEOCHIMIE DES EAUX SUPERFICIELLES
4
3.1.
Le choix des éléments à doser
4
3.2.
Méthode d'échantillonnage
5
3.2.1. Co/Uidé.M..tio/U gél1éJW.1.~
.•••.•.•••••••••••.•.••••..••..•.
5
3.2.2. Te.c.hniqueJ.. opéJtato-Ur..~ de. p!l..élèveme.nt d~ é.c.ha.n.t.Jllo/U
5
3.2.3. Méthod~ e.t te.c.hniqu~ d'analy~e.
..
6
B - LES MOYENS D'ETUDE
7
1 - LES MOYENS EXISTANTS
8
2 -
LES MOYENS MI S EN OEUVRE
..•. . . • . • • . . . • . . • • . • . . . . . . . . • . . . . . . .
8
CHAPITRE II -
LA GEOLOGIE -
A - DONNEES GEOLOGIQUES GENERALES SUR LA REGION BORDELAISE -
1 - GENERAL ITES
.
9
2 -
EVOLUTION TECTONIQUE ET PALEOGEOGRAPHIQUE
.
11
3 - LITHOSTRATIGRAPHIE
.
11
3.1.
Oligocène
.
12
3 .2 .
~1iocène
.
12
3. 3 .
Pl iocène
.
13
3.4.
Quaternaire
~
.
13
3. 4. 1. L~ te.!lJtaJ.l~ ~ ••.•..•••...........••.......••.•.••.••......
14
3 . 4. 2.
Le. ~ able. d~ Lal1d~
.
14
4 - TOPOGRAPHIES SOUTERRAINES
15
... / ...

pages
B - GEOLOGIE DU SOUS-SOL DES SITES·.·· ..... ··· ... ····· ... ·..........
21
-
PLIO-QUATERNAIRE
21
1.1.
Bassin versant de l'Eau Bourde
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
21
1. 1. 1. Commune de CESTAS
21
1. 1. 2. Corronun.e de CANEJEAN ................................•.........
24
1.1.3. Commun.e de GRADIGNAN.........................................
25
1. 1.4. Commun.~ de VILLENAVE D'ORNON et BEGLES .....••.•.••.. •.•..
26
1.2.
Bassin versant de l'Eau Blanche
27
1.3.
Bassin versant du Peugue
29
2 - MIO CENE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
30
2. 1 .
Corrnnune de CESfAS
30
2 • 2•
Commune de CANEJEAN .....•••..••.••••...••.•.••••.•••.•.•••....
32
2.3.
Corrnnune de GRADIGNAN..........................................
33
2.4.
Bassin versant de l'Eau Blanche
35
2.5.
Bassin versant du Peugue .
36
3 -
OLIGOCENE
38
3. 1 •
CO!TIlTllITle de GRADIGNAN
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
38
3.2.
Communes de VILLENAVE D'ORNON et BEGLES
,
39
3.3.
Bass in versant de l'Eau Blanche
40
3.4.
Bassin versant du Peugue
40
4 -
CONCLUS ION
,
" .,
'"
. "
" '"
42
- HYDROGEOLOGIE -
A - HYDROGRAPHIE ET HyDROGEOLOGIE·..................................
45
-
HYDROGRAPHI E
45
1 . 1 .
L'Eau Bourde
45
1. 1 . 1.
CoU!tJ.J -6 upélLieuJl.
.•... • • . . . . . . . . • . . . . . . . . . . . • . . • . • • . • . . . • • . . ..
45
1. 1. 2.
CoU!tJ.J mo yen.
. . • . . . • . . . . . . . • . • . . • . . . • . . . • . . . • . . . . • • • . . • . . .
45
1. 1. 3.
CoU!tJ.J -<:'n.6 éueu.Jl
. . ..
48
1 . 2 .
LI Eau Blanche
48
1.2.1.
COu.JL6 -6upélLieutt
49
1. 2. 2.
Co U!tJ.J -<:'n.6éueU!l.. •......•.................•....................
49
1 . 3 .
Le Peugue
, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
49
2 -
HYDROGEOLOG lE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
49
2.1.
Réservoirs quaternaire et pliocène
49
2.1. 1.
Ré-6~vo~ d~ alluv-<:'OYl.-6 mod~n.~
.••...•....•••..•........••.
49
2.1.2.
Ré-6~vo~ de-6 teM.CLMe-6 moyen.n.e et -6upéJUeU!l..e ...........•....
50
2. 1. 3.
Ré-6 ~vo~ du pwc.èn.e
....• • . . . . . . . . . . . . • . • • • • • • • • • . • • . • . . . • .
50
... / ...

pages
2.2.
Réservoir des terrains tertiaires
50
2. 2. 7.
RéJ.J e/tVO-<A m-ioc.èn.e.
.................•....•....•..•..•....•
50
2.2.2.
RéJ.J e/tVO-<A J.J-tampie.n. ..•....••...•...........•.....•....•...
50
2.3.
Cartes d' isohydrohypses
.
51
2.4.
Caractéristiques hydrogéologiques
.
51
2.5.
Alimentation des nappes
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . • .
55
2.6.
Conclus ion
.......•.....••.....•.......•••...•............
56
CHAPITRE III - LES ANALYSES PHYSICO-CHIMIQUES DES EAUX DE
L'EAU BOURDE ~
A - DEF 1NIT ION DE QUELQUES PARAMETRES DE POLLLlT 1ON
58
1 -
r-.'IATIERES EN SUSPENSION
" . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
58
2 -
DEMANDE BIOCHIMIQUE EN OXYGENE
59
3 -
DEMANDE CHIMIQUE EN OXYGENE
(DCO)
63
4 -
RAPPORT THEORIQUE DBO/DCO
"..
63
5 -
DEMANDE
IMMEDIATE EN OXYGENE
64
6 -
POLLUTION PAR LES HyDROCARBURES...............................
65
7 -
LES DETERGENTS
68
8 -
LE POUVOIR AUTO-EPURATEUR DES RIVIERES
70
- CONCLUSION
. . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
72
B - INTERPRETATION DES RESULTATS
73
-
INTERPRETATION DES RESULTATS DE
1979
73
1.1.
Mesures effectuées à 7 h.30
".........
73
1 . 2 .
Mesures effectuées à 11 h. 30
".........
n /
1 .3.
Mesures effectuées à 15 h. 30
77
-
CONCLUSION
".........
78
2 -
INTERPRETATION DES RESULTATS DE 1980.........................
79
2.1.
Interprétation dans
l'espace..............................
79
2.7_ 7.
AJe-SUAe-S e.66e.duée-s à 7 h. 30
.......••.........•..•...•..••.. _
79
a)
Tableau des résultats
b) Analyse et interprétation
2.7.2.
Me..ouJte..o e.66e.c.Utée..o à 9 h. 30
81
a)
Tableau des résultats
b) Analyse et interprétation
.. '/' ..

pages
2.7.3.
MeAWLeA e66ecXuéeA à 77 h. 30
83
a)
Tableau des résultats
b) Analyse et interprétation
2.7.4.
MeAWLeA e66ec..tuéeA à 73 h. 30
84
a) Tableau des résultats
b) Analyse et interprétation
2.7.5.
MeAWLeA e66ec..tuéeA à 75 h. 30
86
a) Tableau des résultats
b) Analyse et interprétation
2. 7• 6 •
MeA WLeA e66 ecXué eA à 77 h. 30
87
a)
Tableau des résultats
b) Analyse et interprétation
2.7.7.
Co~cfU6io~ et int~pnétatio~ connéfative
88
2.2.
Interprétation en fonction du temps
89
2.2.7.
"HILET"
..••.•••...•......••.•••.•••.•••••.•••..••••.•.••••.••
90
2.2.2.
"MARTICOT" .•••..•.......•....•.••...•..••.•.••.•..••...•.•....•
92
2• 2• 3•
" CESTAS "
•• • • • • . • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • . • • • • • • •
93
2.2.4.
"PETIT NICE"
.•.....•..........•..••.••..........•......•.....•
95
2.2.5.
"MOULIN V'ORNON"
..........•.•.....•....•.......•.••.•.....•..
96
2.2.6.
"PONTET"
......••...•.•.••.•..•...•.....•...••......•••.•....•
99
2.2.7.
"PONT VE GAY"
.. . . • • . • . . . . . . . . • . . . . . • . . . . . • • . . . . • • • . • . . • • . . • . .. 100
2.2.8.
"MALARTIC"
•...••.•..•.. , . . . • . . . • . . . . . . . . . • . • . . . . . . . . . . . . • . . . .. 102
2.2.9.
"MAVERE"
.••.•.•..••••..•..•••••..•.•..•.••...•••.•......•...• 103
2.2.70. "LE VORAT"
•. , .•••...................... "
,
"
106
- OJNCLUSION
107
2.3.
Variation du taux des effluents en fonction du temps et de
l'espace
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 107
3 -
COMPARAISON DES RESULTATS DES ANALYSES DE 1979 à 1980
(7h.
30 et lS h.
30)
111
3.1.
L'influence des conditions pluviométriques
111
3.1.1.
Pnéiève.ment de 1979
112
3.1.2.
Pnéièvement de. 1980
112
- CONCLUSION
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 112
3.2.
Comparaison des résultats des analyses de 1979 et 1980
(à7h.30etlSh.30)
114
3.3.
Détermination de la minéralisation
116
3.3.7.
Mi~én~atio~ du COuAh d'eau à 7h. 30
117
3.3.2.
l\\uf1én~auo~ du COuAh d'eau à 15h. 30
117
4 ."
E]kB·I~'1'S"SEMENT
DE LA COURBE D'OXYGENE
119
4. 1.
Valeur de la saturation
- . .. 121
4. 2.
Calcul du bilan
122
4.3.
Résultats et interprétation
122
... / ...

pages
5 - LE PRELEVEMENT EFFECTUE EN 1984
.
126
5.1. D.C.O
.
126
S. 2. AMt'-DNIlR>1 ••...••..•.....•.....•..........••.•....••...•..•.......
128
.-
5. 3. NITRITES
.
128
6 - VARIATIONS PONCTUELLES DU TAUX DES EFFLUENTS EN FONCTION
DU TEMPS
.
130
6.1.
Variation de la DBO 5
130
6. 1. 1.
"PONT VU COURNEAU" (GlLacüg MYl) ..........•....................
130
6. 1. 2.
"CHEMIN PASSERAT" (Bègfell l
.
133
6.2.
Bilan chimique à I.B.M. 2 (CANEJEAN)
,
.
133
7 - DETERMINATION DES SECTIONS DE COURS D'EAU ET DE LEUR
QUALITE ACTUELLE
.
133
- Aval de Cestas
- Commune de Canéjean
- Commune de Gradignan
- Aval de Gradignan
8 -
CONCLUSION. ..
.
..
..
.. .. ..
137
CHAPITRE IV - RELATIONS ENTRE EAUX DE SURFACE ET EAUX
SOUTERRAI~lES -
1 - PROPAGATION ET EVOLUTION DES POLLUANTS DANS LA NAPPE
139
2 - CAUSES POSSIBLES DE CONTAMINATION DE L'EAU SOUTERRAINE
140
2. 1.
Sources de pollution
.
141
2.1. 1.
P~~ runant du B~~~Yl v~ant ............••.......... ,
.
141
2. 1.2.
P~~ aval du b~~~Yl v~ant
" .........•...................
143
2.2.
Pollution de l'eau souterraine par les eaus de surface
.
143
2. 2. 1.
AU..m~ntat.-.W Yl n.a;tuJLe11.~ dell Ylap pell ~ 0 u,teJl..!l.aiYlell pM dell
niv~è~ell - C~ géYlé~ - C~ d~ f'Eau BauJLd~
.
144
2. 2. 2.
AU..m~ntcttia Yl daM f~ m~~u R.aM-Û.o u~
.
146
2. 2. 3.
AuJn~I'ltctt.<.oYI w'Lt.in-<'c.,i.m~ de!.> Ylappe"s ,s ou,t~Ylell paJt fell
wux d~ ~uJL6ac.~
.
148
2.3.
Pollution éventuelle susceptible d'être provoquée par
l'implantation de tout ouvrage souterrain
.
150
3 - VULNERABI LITE DE LA NAPPE .,
,
,
.
154
4 - RESULTATS ET INTERPRETATION DES ANALYSES D'EAU DES
FORAGES PROFONDS: Bassin Eau Bourde
.
158
4.1.
Variations enregistrées de 1978 à 1980
.
159
4.1.1.
"CAZEAUX 4"
, "
.
159
4.1.2.
"CAZEAUX 1"
"
'"
.
161
4.1.3.
"MONTJOUX"
" ................•.... "
,
.
161
... / ...

pages
4. 7.4.
"LES COQS ROUGES"
163
4.2.
Contrôle des eaux "CAZEAUX 3"
163
- CONCLUSION
166
CHAPITRE V - QUELQUES EXEMPLES DE MOYENS DE PREVENTIONS
ET D'ASSAINISSEMENT
A - LES MOYENS (CLASSIQUES ET MOINS CLASSIQUES) DE PROTECTION
DES SITES ET DE L'ENVIRONNErv'IENT
168
1 -
ST AT ION D'E PU RATION
. . . . . . . . . . . .
168
1.1. Les différentes phases de fonctionnement d'une station
7• 7• 7.
Re1..è v em e.iU: e.:t pJtébta.-{;te.m e.IU: .••..•.........•.•...•.............
169
a)
Dégrillage - Tamisage
b)
Le dessablage
c)
Dégraissage
, .'
7• 7. 2•
F1!.0 C1JJ!.a;tw n
.
172
7• 7• 3.
La c.antatio n
.
173
7• 7. 4.
La 6~on
.
173
7• 7• 5.
CoJtJte.ction phy~ic.o-c.himique.
,
.
173
a)
La neutralisation
b)
L'adsorption
7• 7•6 •
TJta.,U:e.me.iU: bio.e.o giq ue.
..... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
174
7• 1• 7.
Ttta-i..te.me.iU: d~ bou~
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
175
1.1.8.
CMa.c;téwtiqu~ de. 1!.' e.6n.e.ue.nt épuJté
... . . . .. . .... . . . .. .. .. . ..
176
7. 1.9.
ChMge. de.
pollution a~~ib1!.e. à 1!.' e.iU:Jtée. de. 1!.a ~tmon
177
1.2.
Rendement de quelques stations
178
7.2.1.
Vétvunùlmon de,~ C.hMge,~
178
7. 2.2.
Ec.hille. d~ di66éJte.nt~ Va..te.UM d~ C.hMg~
179
7. 2.3.
Exemp1!.e. de. Jte.nde.me.nt6 de. ~tmoM
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
179
1 - Cestas
2 - Canéjean
3 - Gradignan
2 - LAGUNAGE
187
2.1.
Equations de base
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . .
188
2. 7. 1.
Re.nde.me.iU: e.:t te.mp~ de. ~ éjouJt
... .. .. .. .. . .. .. .. .. .. .. .. .. . .. ..
188
2. 1.2.
ChMge. maxima..te. a~~ib1!.e. !.lM 1!.~ éta.n.g~ pJtima.iJt~ en
1!.a.gunag e. na.:tuJte1..
. . . . . . . . .
189
2.1.3.
PJto6onde.uJt ~e. de. 1!.'aéJtObio~e. e.n 1!.agunage. na.:tuJte1..
189
2.7.4.
Oxygénation et pe.Jt6oJtma.n.c.~ de. 1!.'aéJta.tion d'un 1!.a.gun.a.ge. aéJté..
189
2. 7.5.
Vig~ûon d~ bou~
190
... / .. ·

pageE
2.2.
Quelques types d'installation de lagunage
191
2.2.1.
In6taLe.o.;t{.on6 avec. tagunage. pJU.ma-Ute. d
-6an6 aéJta:t-Wn
191
2.3.
Installations sans lagunage primaire et sans aération
,
191
2.3. 1.
Lagune. pltéc.édée d' un déc.an-te.Wt-cUge./lteWt
191
2.4.
Ins tallat j ons avec aératiQn
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
192
2.5.
La lagunage anaérobie
192
2.6.
Le lagunage aérobie
192
2.7.
Critères de faisabilité et de fonctionnement
193
B - SCHEMA D'ETUDES D'UN SITE SOUMIS A RISQUE
194
- CAS DES SITES RECEVANT DES DECHARGES CONTROLEES
194
1. 1.
Général i tés
.
194
1,2.
La décharge contrôlée du Bourgailh
.
198
1. 2. 1.
Donnéu Whowg-Z-quu et géotog-Z-qu.eJ.J
.
198
1. 2. 2.
Uude. hyditogéolog-Lque
.
200
1. 2. 3.
Aménag e.me.ltt du -6de.
.
203
2 - EXEMPLES DE DELIMITATION DE PERIMETRE DE PROTECTION DES
204
CAPTAGES D'EAU IMPLANTES SUR UN SITE VULNERABLE A RISQUES
204
2. 1.
Carte de vulnérabilité
.
204
2.2.
Périmètre de protection du forage de r~bntjoux"
.,
.
208
2.2.1.
Sduat-<.on géogJtaph.-Z.que.
.
208
2.2.2.
La géotogie.
.
208
2.2.3.
HydJtogéo..f.ogie
.
209
2.2.4.
ULlde. piézomé.:t.JtA..que.
.
211
2.2.5.
PéJtimUJte de. pMte.ctA..on
.
212
- OJNCLUSION DU CHAPITRE
.
215
- CONCLUSION GENERALE
. 216
- BIBLIOGRAPHIE
. 220
- ANNEXE
1
- ANNEXE
II
- ANNEXE
III
- ANNEXE
IV
- ANNEXE
V

LISTE DES FIGURES
page!.>
1
-
Co~pe de ta hUQQeJ.>hion tithotogiq~e
43
2
Le pltO nil de t'Eau BOMde.
... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
47
3
La v~on de ta DBO en 6onc;Uon du tVl1p-6
61
4
l l'Ue.Jtpltéta.;t{.o n de!.> anatY-6 e!.> de. 1979
75
5
CoMbe. de. pltétève.ment de 7 h. 30 e.n 19&0
'"
80
6
COMbe.h de. pltétèvement de. 9 h. 30 et 11 h. 30
82
7
Le!.> QoulLbe.h de 13 h. 30, 15 h. 30 et 17 h. 30
&5
8
l l'Ue.JtpltétaLWn en ilonc..;t{on du temp-6 à "Hile.-t" et "M~Qot"
91
9
l nte.Jtpltéta.;t{.on en 6onc.LWn du te.mp-6 à "Ce.h.tah" et "Pe.-U:t NiQe"
94
10
Inte.Jtpltétation en 6onc..;t{on du tell1p-6 à "Mo~n d'Oltnon" et "Pontet" ..
9&
11
l J'1J:e/Lpltétation en 6ol1c...U.ol1 du temp-6 à "Pont de Gay" et "M~Q"... 10 1
12
ll'Ue.JtpltétaLWn en 6ondion du temp-6 à "Madè.lte." et au "Doltat"
102
13
V~on du taux de.h e6Muenth e.n 6onQÛon du te.mp-6 et de.
.t'e.hpaQe. ..........................................................• 109
14
Inte.JtpltétatAfln QompaJtative. de.h anatY-6e.h de. 1979 et 1980
'"
115
15
E.tém~ de. ~eQul ltetatin-6 à.ta QOMbe. d'oxygène. d'apltè-6 FAIR
120
16
COMbe. du bilan d'oxygène. 1980-1981
124
17
-
CoMbe du bilan d'oxygène. 1982-1983
125
18
COMbe. de. plté.tè.ve.m~ me.n-6ue..f. de. DCO
127
19
COMbe. de. pltétève.me.nt me.n-6ue..f. d' AmmorUwn· U du ~J~e.
129
20
VeuU..a.;t{on de. DBO 5 en 6onc;Uon du temp-6 au "Pont de. Gay"
131
21
VaiU.a.t-Wn de DBO 5 e.n 6onQ-t.wn du te.mp-6 "Che.min PM-6e.Jtat"
134
22
Po.t.tu..t-.Wn d'une. na)J)Je. d'e.au .oouteJL!Laine.)JM une. !U..v-te.lte.: QaJ.:,
d '~n QO UJ!.J.> d 1 e.au
745
23
Poilu..t-.W n d'une. nappe d' eau -6outeJt!taine palt un QOUJ!.J.> d'eau : QaJ.:,
de. di66élte.nQe. de niveau piézomé~ue .. ,
,
747
24
Po~ n d' une. nappe. d' e.au .ooute.Jt!LMne. palt un QOUJl..6 d' e.au
149
25
Po~on d'une. nappe. d'e.au -6outeJt!tMne pM dJtainanQe.
151
26
PoUu..t-.Wn d'une. nappe. pM ta pO-6e. déne.eJ,u.eu.oe. d'un mM-6.{.tl de.
gJtav.{.e.Jt
753
... / ...

pagv>
27
Contamin~n d'un p~ p~ une 6o~~e ~eptique
,. 153
28
Coupe titho~og~ue du b~~in v~ant de ~'Eau BOUhde
156
2 9
AnaJ!..lj~ e e.furrU.que d~ eaux d~ 6oltag U "Cazeaux 1" et "Cazeaux 4".... 16 0
30
AnaJ!..lj~e cJurru.que d~ eaux d~ 6otr..ag~ de "Montjoux" et "Coq~ Roug~" 162
31
L' anaJ!..lj~e cJvûru-que de ~'eau de nCazeaux 3"
, 164
32
InteAp!téta.Uon d~ donné~ d~ v~il~ de c.on.tJu5.te d~ ~tatio~
d'épUltation
183
33
Coupe Who.tog~ue. de. .e.a. déc.hMge du "BoUhgaûh"
199
34
Sc.héma du IUveau p-<-ézométJUque de "Montjoux"
210
«<»>

LISTE DES PLANCHES
pag e.!.l
1
-
CaJU:e. :te.c.;torUqu..e. de. .ta Itég-éon
10
2
-
CaJU:e. d' J..!.l ohypJ.J e. du.. Clté:tacé
16
3
-
CaJU:e. d'J..!.lohypJ.Je. de. .t'Eocèl1e.
17
4
-
C~~e. d'J..!.lohypJ.Je. de. .t'Oligocène.
, ....•..........
18
5
-
CaJU:e. d'.unp.tant.a.tia n de.!.l nOfLag e.!.l ••••••••••••••••••••••••••••• 1
2Z
6
-
C~~e. d'J..!.lohypJ.Je. de..ta b~e. du.. PLio-Qua:te.!tna-élte. •.••............
28
7
-
C~e. d'J..!.lohypJ.Je. du..:to~ du.. Miocène.
........•••..•.......•.....
34
8
-
C~e. d'-é!.JohypJ.Je. du..:to~ de. .t'Oligocène.
.•...........•.........
41
9
-
CaJU:e. de.J.J It~e.au..x hydnog~ph-équ..e.!.l
'" ...•.•..•.••.•..•..•...••.
46
10
-
C~e. d' -é!.JohydJwhypJ.Je. à .t' é.:t-&:tge.
52
Il
-
Ca/t:te. d'J..!.lohyd!tohypJ.Je. à.ta c.!tu..e.
..........................•....
53
12
-
Ca/t:te. d~ J.J:ta:t-éo~ de. plté.tèveme.nt
74
13
-
CaJU:e. de. .t' ép~J.Je.wr. du J.Jédime.n:t!.J
155
14CCVLte. de. .t'-émp.tarrta;Unvt dM nOf1.agMt;[U BouJtgwh
191
15
-
CM:te. p-éé zomé:tJU.qu..e. du.. "Bowr.gailh"
~'. . . • . . . . . . • . . . . . .. 201
16
-
Ca/t:te. de. vulJ1éltabûdé
'
, 205
17
-
SJ.;Wctt.Wn du.. noltage. de. Montjou..x
.......•....................... 201
«<»>

LISTE DES TABLEAUX
PAGES
1
C~cté~~qu~ hy~ogéo~ogiqu~
'"
54
2
-
Tab~eau ltéc.ap~n d~ lté-6u.Lta-to d' alUltY-6 e de 1979 •••••.••••
76
3
Tab~eau d~ me-6Ulte-6 ennec.tuée-6 à 7 heUlte-6 30 ..
79
4
"
"
" à 9 hewt~ 30
81
5
"
"
" à Il heUlt~ 30
81
6
"
"
" à 13 heUlte/.) 30
84
7
"
"
" à 15 heUJt~ 30..................
36
8
"
"
" à 17 heUJte-6 30
87
9
l n;teJtplté.tatA..oYl en nOYlWOYl du temp-6 à "H.<.1.et"
90
10
In;teJtpltétati()Yl eYl nOYlWOYl du temp-6 à "M~c.ot"
92
11
In;teJtplté.tatA..oYl eYl nOYlWOYl du temp-6 à "Ce-6W"
•...•..••••.••.
93
12
In;teJtpltétatioYl eYl nOYlC-tiOYl du temp-6 à "P~ Nic.e"
•.••..•.....
95
13
In;teJtpltétatiOYl en nOYlc..tioYl du temp-6 au "Mo~ d' OltYlOYl"
96
14
l n;teJtpltéta;tu)Yl eYl nOYlWOYl du temp-6 au "Pon;tet"
99
15
Il1teJtplté.tatA..oYl en nOYlc..tioYl du temp-6 au "Pon;t de Gay"
100
16
Il1teJtpltéta-ti()Yl eYl nOYlWOYl du temp-6 à "Ma.1.a..Jr;üc."
102
17
l n;teJtpltéta;tuJYl eYl nOYlWOYl du te..mp-6 à "Madè.lte"
.. . . . . . . . . . . . . . .
103
18
l n;teJtplté.tatA..oYl en nOYlc..:tU)Yl du te.mp-6 au "Do!ta-t"
.. , . . . . . . . . . . . . .
106
19
In;teJtplté.tatA..oYl eYl nOYlWOYl du temp-6 et de ~'e-6pac.e . .•..... .•...
108
20
-
Tab~eau de-6 ltee.evé-6 pfuviométJtiqu~
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
111
21
-
Tab~eau de ffi m<..Ylélt~~oYl du C.OU!t-6 d'eau à 7 heUlt~ 30
117
22
-
Tab~eau de ffinu.YléltMM~OYl du C.OLt/t.6 d'eau à 15 heUlte-6 30
117
23
TeYleuJt de ~'oxygè.Yle eYl nOYlWOYl de ~a tempélta-tU/te . •.•... ...•...
121
24
Tab~eau de-6 v~eU!t-6 de-6 -6.:ta.:U...OYl/.J
122
25
-
Tab~eau du bilaYl d'oxygè.Yle
123
26
V~Oyl de DBO 5 au POYlt de COUltYleau
.
132
27
VcvU..atioyl de DBO 5 au che.nU.Yl POJ.J-6eJtat
132
28
Le-6 moyeYlYle-6 aYlYluete.~ à IBM 2
..•••••.•••••••••••••• '"
•••••••
135
29
-
SoUltc.e de po~u-tiOyl -6Ult ~e ba-6-6irt de ~tEau BoUltde .
142
30
Tab~eau de-6 v~eUM de ~a -6taLwl1 de Ce-6tM
179
31
Tab~eau d~ v~eU!t-6 de ffi -6tatiOYl de CaYléjeCLYl ••.•....••..... '"
181
32
Tab~eau de-6 v~eUM de-6 vi-6de-6 de c.oVl.tJtô~e à GJtadigYlCLYl
184
33
Tab~eau de-6 v~eUM c.ompaJr.a.tive-6 eVl.tJte ~e-6 3 -6tatiOYl/.J
186
34
La c.ffi-6-6e d~ dinnéltent-6 -6d~ de déc.haJtge c.oVl.tJtô~ée
196

"Se.LLt, C.ÛtU qi.U e.n 6aA..;t pM .ttU-même. f' e.xpéltie.nc.e.,
-6 aA..;t C. e. qUe. -6 0 n;t f u
annéu
de. tte.c.hVtc.hU, daM
fu ténèbttu, pou.tt une. véltité que. f' on -6 e.n.t ,
-6an.-6 POUVOVL f'e.xpItirnVt, f'in.te.YJ.-6e. dé-6VL et fu
aftVtnativu de. c.on6ianc.e. et de. doute., j u.-6qu' à
c.e. que. f'on attugne. fa c.fa/tté et fa c.on.na,t,Man.c.e.".
AtbVtt EINSTEIN

l NTRODUCTI ON
L'une des conséquences de l'évolution industrielle du monde moderne
et de la concentration de l'habitat est la pollution des milieux.
Devant cette situation, il doit apparaître une prise de consc~ence
collective en raison de la diversité même des causes de pollution
et de leurs
effets nocifs sur l'environnement.
Mais d'une manière générale, une pollution n'est réputée dangereuse
et devient donc "-<..ntbte.o.oante" que si elle constitue une menace pour le règne
animal et le règne végétal. si les principaux vecteurs de la pollution sont
dans l'essentiel l'eau et l'air, il n'en demeure pas moins vrai que la pollu-
tion liée à l'eau constitue aujourd'hui l'une des préoccupations les plus
importantes.
En effet, la protection des cours d'eau et des aquifères souterrains
sollicités pour l'alimentation humaine en eau potable, liée intimement aux pro-
blèmes posés par la protection même de l'environnement est devenue ces dernières
années une des grandes préoccupations du monde scientifique. Des conférences et
des colloques organisés sur ce thème dans tous les pays sont les preuves tangi-
bles de l'acuité des problèmes posés.
Que peuvent apporter la géologie et l'hydrogéologie à la résolution
des problèmes posés pour la pollution sous ses diverses formes?
L'eau et le sol sont naturellement les facteurs pr~ma~res de propa-
gation. c'est pourquoi les conna~ssances géologiques et hydrogéologiques des
milieux superficiels et souterrains sont primordiales dès l'instant que des
problèmes de pollution apparaissent ou sont susceptibles d'apparaître.

- 2 -
L'objectif de ce travail sera de mettre en évidence le rôle de la
géologie et de l'hydrogéologie dans la détermination des risques de pollution
sur un site donné à partir de son environnement écologique.
Il va donc ~tre envisagé, à l'aide d'exemples pr1S sur le territoire
de la Communauté Urbaine de Bordeaux, l'influence qu'un cours d'eau, collecteur
potentiel d'effluents domestiques, agricoles et industriels, pE'ut avoir sur les
nappes souterraines sollicitées pour l'alimentation humaine à partir de la con-
naissance de ses caractéristiques géologiques et hydrogéologiques.
Ce travail comprend c1nq chapitres.
Dans le premier chapitre, il est présenté les différents processus
méthodologiques qui ont guidé notre démarche.
Le second chapitre est consacré à la description des caractéristiques
géologiques, hydrographiques et hydrogéologiques des bassins versants des
ruisseaux:
l'Eau Bourde, L'eau Blanche et le Peugue.
Ces caractéristiques sont
établies principalement à partir des informations livrées par les divers forages
et sondages réalisés dans ces bassins ; ces ouvrages ayant traversé, en tout ou
partie, les successions sédimentaires représentant le Plio-quaternaire, le Mio-
cène et l'Oligocène dans la région considérée.
Le troisième chapitre traite des caractéristiques physico-chimiques du
fluide véhiculé par ".t'Eau. BOWLde". A partir de cet exemple test au sein du
Bassin versant de l'Eau Bourde, il est proposé une tentative d'extrapolation
sur les bassins versants des autres ruisseaux traversant le territoire de la
Communauté Urbaine de Bordeaux.
Quels sont les risques que les nappes peuvent cour1r avec. le contact
d'une telle eau?
C'est dans le quatrième chapitre que ce problème est abordé, en élar-
gissant cette étude à la plupart des possibilités de risques de pollution des
eaux de surface susceptibles de se rencontrer dans de telles situations.
En conclusion, il est présenté quelques exemples de moyens d~ préven-
tion et d'assainissement couramment utilisés de nos jours.

- 3 -
CHAPITRE
METHODOLOGIE
1
CONCEPTION DE L'ETUDE
A - METHODES D'ETUDE,
Lithologie des formations aquifères. hydrogéologie des nappes et
géochimie des eaux superficielles ont fait l'objet d'études les plus précises
possibles en l'état actuel des connaissances dans le cadre de la présente
recherche.
1.
LITHOLOGIE DES FORMATIONS.
Il a été procédé dans un prem~er temps à la recherche d'une documen-
tation orientée sur l'acquisition et l'approfondissement de notre connaissance
géologique de la région. Cela nous a conduit en premier lieu à consulter les
archives existantes concernant les divers forages et sondages effectués sur le
territoire de la Communauté Urbaine de Bordeaux depuis plusieurs dizaines
d'années.
A partir des coupes géologiques des ouvrages. nous avons pu actualiser
la success~on lithologique des différents terrains rencontrés. soit au cours
des chantiers que nous avons pu suivre. soit à partir des archives. Cette phase
nous a conduit
à l'établissement d'une coupe géologique schématique représen-
tative du sous-sol de la région étudiée.
Cette investigation concerne le domaine de la
subsurface. particu-
lièrement le Plio-quaternaire. le Miocène et l'Oligocène.
2. HYDROGEOLOGIE DES NAPPES.
La connaissance de la success~on géologique a permis de cerner la
géométrie et les caractéristiques lithologiques des magasins des différentes
nappes que constitue le site. Trois types de nappes peuvent être rencontrés
une nappe superficielle dans le Plio-quaternaire. une nappe intermédiaire.

- 4 -
localisée très souvent dans le Miocène inférieur, et une nappe profonde inte-
ressant l'Oligocène calcaire (Oligocène moyen - étage Stampien).
Des pompages d'essai ont perru1s de déterminer les caractéristiques
hydrogéologiques des terrains traversés.
Les paramètres hydrogéologiques (coefficient de perméabilité, la
transmissivité, et le coefficient d'emmagasinement) calculés à partir des pom-
pages d'essai ont été déterminés par la formule de Theis :
b. = 0,182 Q
2,25 T t
Log
T
r 2 S
Quant aux réseaux hydrographiques, notre étude porte principalement
sur la rivière l'Eau Bourde en raison de la régularité de son régime, de la
source située sur la commune de Cestas jusqu'à son débouché dans la Garonne.
A Part les rivières Eau Bourde et Eau Blanche, tous les autres cours d'eaux
traversant la Communauté Urbaine de Bordeaux ont un devenir incertain à l'ap-
proche de la Garonne. Le tracé de certains d'entre eux se perd en site urbain,
étant canalisé ou souterrain et pouvant servir d'exutoire d'eaux usées, voire
pluviales. C'est le cas du Peugue.
3.
GEOCHIMIE DES EAUX SUPERFICIELLES.
L'analyse chimique des eaux superficielles est l'une des meilleures
méthodes d'approche des problèmes de pollution urbaine. Nous allons dans ce
paragraphe définir le choix fait pour les éléments à doser et la méthodologie
d'échantillonnage.
3.1. Le choix des éléments à doser.
Le choix des paramètres polluants est extrêmement délicat du fait du
caractère multiple de la pollution: décharge sensu lato, déchets domestiques
et industriels, épandages d'engrais chimiques, intrusion éventuelle d'eau salée
provenant des nappes plus profondes etc ....

-
5 -
Notre choix s'est porté sur un certain nombre d'anions et de cations,
d'éléments variant suivant la pollution d'origine organique tels que la DCO,
la DBO 5,
l'oxygène dissous, les nitrates, les nitrites, les matières en sus-
pension, l'ammoniaque. Ces éléments répondent aux critères les plus fréquents
de pollution domestique et industrielle.
3.2.
Méthode d'échantillonnage.
Pour qu'une étude hydra-chimique soit significative, il faut que
l'opération de prélèvement soit effectuée avec le plus grand soin et suivant
des règles strictes.
3.2.1.
COn6~dé~on6 géné~~.
Les règles suivies sont
- lavage des récipients avec des solutions acides et une eau
minéralisée,
stérilisation préalable et r~nçage de chaque flacon à l'aide
de l'eau à prélever,
- prélèvement de deux échantillons identiques, l'un pour les
éléments majeurs acidifié avec 25 gouttes d'acide chlorhydrique
supra-pur par litre, l'autre pour le dosage des carbonates et
des chlorures qui est seulement filtré.
3.2.2. Te~h~qu~ opé~o~~ de p~élèvement d~ é~ha~on6.
Les modalités de l'échantillonnage doivent être définies en fonction
du but recherché et des conditions locales de façon à assurer la meilleure
représentativité possible. si plusieurs recherches sont intéressées par les
résultats de l'analyse, il est indispensable qu'un accord intervienne entre
les utilisateurs pour définir les modalités de l'échantillonnage. Il est in-
dispensable de savo~r que la représentativité d'un échantillon augmente quand
pour un volume final déterminé, le nombre de prélèvements constituant cet
échantillon croît.
En général, pour un cours d'eau, le~ prélèvements ne doivent pas
être effectués en surface ou au fond à l'écoulement, mais en un point où l'on
pense que l'effluent est le plus mélangé. Lorsque l'effluent contient des huiles,

- 6 -
aucun échantillon n'a de sens, s'il ne peut être pr~s dans un remou
violent
et à la suite d'un déversoir ou d'une chute.
Dans le cas d'effluents industriels dont la nature et le débit pré-
sentent
généralement des variations importantes au cours d'une journée, il
est nécessaire que l'échantillon moyen soit obtenu par mélange en proportions
calculées en fonction des débits au moment des prélèvements successifs qui sont
effectués suivant un planning préétabli.
Il peut être nécessaire de soumettre les pr~lèvements à des traite-
ments préalables (tamisages, filtration .... ) avant de constituer l'échantillon
final.
Pour le prélèvement en vue du dosage de l'oxygène dissous, de la
demande biochimique en oxygène, et de la demande chimique en oxygène, on veille
à ce qu'il soit fait sans provoquer la formation de bulles d'air qui peuvent
favoriser le dégazage ou accroître la teneur en oxygène.
Le prélèvement se fait au moyen d'une soupape pour remplir deux
flacons:
l'un destiné au dosage immédiat de l'oxygène dissous, l'autre au
dosage de la DBa 5
et de la DCa. Ces échantillons sont transportés dans une
glacière au laboratoire, les flacons sont conservés dans une étuve à 2aoC.
3.2.3.
Méthod~ et techniqu~ d'analy~e.
Pour les mesures des paramètres physiques et chimiques, nous nous
limiterons au rappel des techniques utilisées et du principe de chaque réaction
pour les mesures des paramètres de pollution, l'expérience sera décrite et les
caractéristiques de la méthode seront exposées en annexe.

- 7 -
B - LES MOYENS D'ETUDE -
Ils sont de deux types :
- les moyens existants,
- les moyens mis en oeuvre qui complètent les précédents
avec l'apport des données nouvelles.
1.
LES MOYENS EXISTANTS.
Nous avons disposé naturellement en premier lieu des deux modèles de
cartes éditées par l'Institut Géographique National et des archives des prin-
c~paux organismes de recherche et d'application universitaires et extra-uni-
versitaires
- Cartes topographiques :
Feuille Pessac au 1/50 000
Feuille Pessac n° 5-6 au 1/25 000
2 - Carte géologique :
Feuille Pessac à 1/50 000
3 - Bibliographie
Elle nous a permis de constater avec quelle diversité on peut conce-
voir ce genre d'étude. Elle a été effectuée principalement
à la Bibliothèque Universitaire,
au B.G.R.M.-S.G.R.A.,
à l'l.G.B.A.,
au Laboratoire d'Hydrogéologie,
au Laboratoire Municipal de Bordeaux.
4 - Documents archivés :
Ils tiennent une place prépondérante dans notre travail. Nous pouvons
à ce niveau distinguer trois étapes :
- le collationnement des documents,
- leur analyse,
- leur stockage.

- 8 -
Nous nous sommes a~ns~ serv~s
- de la description lithologique des forages,
- de relevés piézométriques,
- de données d'analyse chimique,
- de données issues d'essai de pompages.
b)
CoUa,tion.n.e.me.YI-t de-!> doc.wne.nM
Grâce à un certain nombre d'organismes aussi bien publics que privés
CEMAGREF (Centre National du Machinisme Agricole, du Génie Rural, des Eaux
et des Forêts) - D.D.E.
(Direction Départementale des Eaux) - Agence de Bassin
Adour-Garonne, D.D.A.S.S.
(Direction Départementale d'Action Sanitaire et
Sociale) - Stations d'épuration, Centre d'Hygiène de Gradignan .... nous
avons réuni des documents concernant les études antérieures effectuées sur le
site.
Nous avons essayé en nous attachant a garder le volume le plus réduit
pour les documents retenus, de faire figurer le maximum de données en annexe
et de telle façon que le lecteur puisse aisément s'y reporter.
2.
LES MOYENS MIS EN OEUVRE.
Ils concernent les études spécifiques entreprises par nous-même
dans le cadre de la présente recherche pour compléter les données précédentes,
notamment afin de vérifier par voie de conséquence certains paramètres géolo-
giques et hydrogéologiques. Nous avons pu ainsi bénéficier de l'exécution de
sondages carottés et de puits implantés sur la commune de Gradignan, ce qui
nous a permis d'effectuer les descriptions lithologiques des échantillons pré-
levés en cours de sondages et de suivre et interpréter les essais de pompage.
Ce chapitre sur la conception de l'étude n'a pas la prétention de
tovte évidence d'être exhaustif. Nous n'avons fait qu'exposer brièvement quel-
ques méthodes en raison de leur importance dans la réalisation d'un tel travail.

- 9 -
ETUDE GEOLOG 1QUE ET HYD ROGEOLOG 1QUE
CHAPITRE
11
DU SITE:
LA GEOLOGIE
A - DONNEES GEOLOGIQUES GENERALES SUR LA REGION BORDELAISE -
1. GENERALITES.
La géologie du territoire de la Communauté Urbaine de Bordeaux (C.U.
B.) s'inscrit dans le cadre de l'histoire géologique du bassin d'Aquitaine qui
a été depuis très longtemps l'objet des recherches de la part des géologues
tant dans le cadre de la recherche fondamentale que celui des applications.
Notre but consiste ici, non pas de reprendre cette étude dans son ensemble,
mais de rappeler plus particulièrement la géologie du sous-sol du territoire
de la C.U.B., en insistant notamment sur les principaux caractères structuraux
marquant cette zone ainsi que sur l'évolution des formations sédimentaires
tertiaires et quaternaires constituant le sous-sol de ce territoire.
2.
EVOLUTION TECTONIQUE ET PALEOGEOGRAPHIQUE.
Le cadre structural du Bassin Aquitain, tout au mo~ns dans ses grandes
lignes était fixé dès la fin de l'Eocène moyen (J. ALVINERIE et al.,
1971).
Il comprend principalement deux structures anticlinales majeures
(Planche 1 )
l'anticlinal des Charentes au Nord appartenant au système
armor~ca~n,
- l'anticlinal de Villagrains-Landiras, au Sud appartenant au
système pyrénéen.
Au sein du vaste synclinal ainsi formé, des poussées ont donné na~s­
sance à deux groupes d'accidents secondaires de direction armor~ca~ne pour le
premier et NE-SW pour le second. Au point de rencontre de ces deux groupes
d'accidents, se sont formés des dômes à large rayon de courbure (tels ceux de

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- 11-
Couquêques, Listrac, Blaye, Bruges et Salles), et des cuvettes (synclinaux
d'Hourtin, de Bordeaux .... ).
Le territoire de la Communauté Urbaine de Bordeaux eGt localisé au
se~n du synclinal de Bordeaux, limité au Nord par le dôme de Bruges et au
Sud par la ride anticlinale de Villagrains-Landiras.
Dans la partie Sud, l'anticlinal de Villagrains-Landiras constitue
un élément structural maj.eur. Cette ride sépare ainsi deux zones caractérisées
par des modes de sédimentation différents (L. PRATVIEL, 1976).
Le sous-sol de la région bordelaise, au point de vue dynamique sé-
dimentaire, est marqué par les caractéristiques d'une vaste baie protégée qu~
aurait été progressivement envahie par la mer, puis brutalement émergée (J.
GAYET,
1980).
D'après M. VIGNEAUX (1962) le synclinal de Bordeaux devient large-
ment ouvert vers l'Ouest pendant le Ludien et perd son autonomie au Stampien.
Selon A. FABRE (1939), pendant le Miocène, le bassin girondin a été
l'objet de déplacements verticaux qui ont entrainé un enfoncement. Des mouve-
ments progressifs et discontinus ont persisté pendant tout le Miocène, ces
mouvements se poursuivent postérieurement à l'Helvétien.
3.
LITHOSTRATIGRAPHIE.
Du point de vue stratigraphique, le sous-sol de la C.U.B. est marqué
par la présence prédominante d'affleurements du Plio-quaternaire et du Tertiaire
(notamment Oligocène et Miocène). La plupart des forages et sondages réalisés
dans ces terrains pour capter les nappes ont traversé souvent le Tertiaire
(jusqu'à la base de l'Eocène) après avoir percé la succession plio-quaternaire.
Nous allons nous intéresser plus particulièrement aux sédiments élaborés du
début de l'Oligocène jusqu'au Quaternaire récent, car ils sont seuls concernés
par la présente étude.

-
12 -
3.1.
Oligocène.
L'Oligocène moyen est une p~riode transgressive. Les apports d~tri­
tiques d~pos~s aussi bien en milieu continental qu'en milieu marin au cours
de l'Oligocène inférieur sont recouverts par des sédiments carbonatés de type
plateforme. Au Nord, ils envahissent la région médocaine en atténuant le relief
et au Sud d'un axe Mézos - Carrat~, ils comblent progressivement d'Est en Ouest
l'avant fosse pyrénéenne.
A la fin de l'Oligocène, une régression mar~ne est marquée par le
développement de dépôts fluvio-lacustres, surtout en Aquitaine septentrionale
et orientale, alors qu'un domaine marin persiste dans la partie occidentale
du bassin.
L'exondation définitive de la bordure externe du bassin entraîne
des phénomènes de lithification et de karstification (J. GAYET, 1980).
Cette régression correspond à la partie sommitale de la série oli-
gocène. Le retour de la mer amenant le d~pôt des grès et des faluns aquitaniens
indique le d~but du Miocène.
3.2.
Miocène.
Au cours du Miocène de nouvelles oscillations mar~nes permettent le
dépôt de formations profondes souvent très riches en microfaunes. La zone de
plateforme progresse encore vers l'Ouest et à la fin de cette période l'exon-
dation du territoire aquitanien est réalisée.
Les recherches récentes ont montré que les dépôts baptis~s aquita-
n~ens et burdigaliens appartiennent bien au Miocène inférieur, mais ni l'Aqui-
tanien, ni le Burdigalien ne peuvent avoir une valeur chronostratigraphique
d'~tage. Ils ne représenteraient que des faciès temporaires latéraux qui peu-
vent très bien se superposer ~ n'importe quel moment dans le bassin d'Aquitaine
suivant que la mer soit très peu profonde ou assez profonde.
L'épaisseur du Miocène inférieur ne dépasse que rarement 50 mètres,
ces terrains sont faiblement ondul~s et plongent vers l'Ouest.

-
13 -
L'Aquitanien et le Burdigalien n'auraient donc en conséquence qu'une
valeur de faciès. Il a été proposé de les englober dans un seul étage, le
IG-UwncUe.n" .
Après la transgression aquitanienne qU1 amène une mer étendue et
peu profonde, on observe un recul du rivage vers l'Ouest et l'accroissement de
la profondeur. Ces phénomènes ne peuvent s'expliquer que par un affaissement
lent et continu du fond de la mer dans la région située au Sud-Ouest. Cet af-
faissement au Miocène moyen et supérieur est mis en évidence par le pendage
vers le Sud-Ouest qui affecte toutes les couches miocènes de ltAquitanien à
l'Helvétien.
Les phénomènes de subsidence qui au cours du Nummulitique se sont
manifestés avec une grande amplitude dans le synclinal bordelais, se poursui-
vent à nouveau durant le Miocène, ma1S en se déplaçant .nettement vers leSud-Ouest,
tandis qu'un exhaussement général affecte le centre et le Sud du Bassin
d'Aquitaine à la fin du Miocène supérieur (J. ALVINERIE, 1969).
3.3.
Pliocène.
Ces dépôts constitués de graviers, sables et argiles pratiquement
azoïques, sont très semblables à ceux qui seront m1S en place au Quaternaire.
Les sédiments pliocènes ont un aspect très variable d'un point à
un autre. On observe tantôt des graviers, tantôt des graviers sableux ou ar-
gileux renfermant souvent des poches ou des couches de sable ou d'argile.
L'ensemble élaboré en milieu continental a été mis en place dans des conditions
naturelles très différentes. L'agent de transport (fluviatile en l'occurence)
qui les a charriés, les a déposés plus ou:moins loin en fonction notamment de
la compétence des courants.
3.4.
Quaternaire.
Les couches sédimentaires postérieures aux faluns et aux molasses
oligocènes ou miocènes sont représentées par des sables, des argiles et des
graviers, d'origine fluviatile.

- 14 -
Le Quaternaire est donc caractérisé par la genèse de terrasses
d'extension et d'épaisseur variées, en général masqué par la formation dite
du "~able. d~ Land~"constituée de sables siliceux éolisés. La description
suivante des terrasses provient des données anciennes et très succinctes, le
détail étant présenté plus loin.
3.4.7.
L~ :te.JlJtM~~ :
a)
Les alluvions anciennes
- Te.JlJtM~e. ~upéhie.une. : c'est la terrasse la plus étendue. Les allu-
v~ons de la terrasse supérieure ne sont pas très variées. Au Sud, il y a des
grav~ers mêlés à un peu d'argile ou de sable, au centre, ce sont plutôt des
sables renfermant peu de graviers. Au Nord, c'est surtout du sable.
- T~~e. moye.nne. : moins étendue que la précédente. Les dépôts
de cette terrasse sont assez homogènes avec en général des sables renfermant
des graviers ou des graviers renfermant un peu de sable. Ces graviers à part
quelques gros galets ont un diamètre voisin du centimètre, et sont mal strati-
fiés.
b)
Alluvions modernes : Terrasse flandrienne.
Cette terrasse est le résultat d'une autre phase de creusement et
d'alluvionnement qui se poursuit de nos jours.
Les alluvions modernes sont constituées uniquement d'argiles, de
sables de remblaiement et aussi de gravier.
A. FABRE (1939) pense que si les
graviers existent sous les sables et argiles de cette terrasse, ils appartien-
nent sans doute à une autre terrasse plus jeune que la terrasse moyenne et plus
anc~enne que celle du Flandrien: terrasse qui n'a pas été complètement érodée
avant le dépôt des alluvions flandriennes.
3.4.2.
Le. Sable. d~ Land~ :
C'est une formation qui couvre une bonne partie du bassin d'Aquitaine
et plus particulièrement tout le département des Landes d'où elle tire son nom.

- 15 -
L'épaisseur de ce sable avo~s~ne le mètre vers sa limite orientale,
augmente vers l'Ouest et atteint 24,50 à 40 mètres plus au Sud.
Ce sable est composé de grains de quartz blancs, jaunes ou roses
à
morphoscopie éolienne, sphériques, ou ovoïdes, dont la plupart sont transparents
(ou translucides lorsque les cupules créées par les chocs éoliens sont nombreux).
Le diamètre moyen de ces gra~ns varie de 0,2 à 0,4 mm. Les plus petits présen-
tent des cassures nettes et des angles bien marqués dus sans doute à des chocs
plus violents entre eux.
Il Y a aussi souvent dans ces sables, des éléments fins:
silts,
argiles, oxydes de fer ou de fer titané, et minéraux silicatés lourds, mais
ces derniers ne se présentent qu'en faible pourcentage.
Cette success~on stratigraphique et sa lithologie ont subi l'influ-
ence des mouvements tectoniques et structuraux qui ont affecté cette région
depuis le début du Paléogène. Il en est résulté une répartition
spatiale sou-
terraine singulière des différentes assises souterraines qui va être rappelée
schématiquement ci-après.
4.
TOPOGRAPHIES SOUTERRAINES
(Planches 2, 3 et 4)
L'examen des isohypses du toit du Crétacé fait ressortir l'existence
de compartiments déterminés par un ensemble de cassures dont les direc~ions
sont orthogonales (L. PRATVIEL, 1971). L'accident majeur présente une direction
armor~ca~ne. Il semble correspondre au môle Médoc - Montauban qui influence la
distribution des sédiments au cours du secondaire. Il rejoue lors des mouve-
ments pyrénéens à la fin de l'Eocène inférieur. Cet accident conditionne la
sédimentation au cours de l'Eocène moyen et inférieur, l'Oligocène et du Mio-
cène. Un rejeu post-miocène aurait eu pour conséquence la différence altimé-
trique importante (35 m environ) entre les cotes d'affleurements du Miocène
inférieur entre les deux rives de la Garonne (+ 65 NGF à Lormont, + 30 NGF à
Pessac).

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-
19 -
D'un compartiment à l'autre, des variations latérales de faciès et
de puissances sont nettement observables au sein d'une sédimentation d'appa-
rence continue durant tout le Paléogène. L'examen comparatif des caractéristi-
ques faciologiques et l'analyse des cartes d'isopaques révèlent depuis la base
de llEocène moyen jusque vers la fin de l'Oligocène une certaine subsidence
dans le synclinal de Bordeaux, alors que les dépôts synchrones s'amincissent
au voisinage de Bruges et Blanquefort (L. PRATVIEL,
1971).
L'accident définit deux compartiments
Nord, compartiment surélevé,
Sud, compartiment affaissé.
- COMPARTIMENT SURELEVE NORD -
1°)
Zone haute.
- Celle qui occupe les territoires des communes du Haillan Nord,
du Taillan, Bruges, Blanquefort et Le Bouscat.
- Celle de Parempuyre.
- Celle de Bordeaux Docks - Bordeaux Amelin.
- Celle de Bassens - Lormont.
- L'extrémité occidentale du panneau Sainte-Eulalie - Yvrac -
Montussan.
- Celle de Cenon - Floirac - Bouliac.
2°) Zone basse.
- Celle de Bordeaux - Nord.
- Le tracé du cours de la Garonne - Bordeaux-Bastide à Lormont.
- COMPARTIMENT ABAISSE -
--------------------
1°) Zone haute.
Eysines -Merignac - Saint-Jean-d'Illac, de direction varlsque.
- Bordure septentrionale de celle de Villenave d'Ornon - Léognan
qui est situé en majeure partie hors du territoire par cette
étude.

- 20 -
2°)
Zone basse.
- Au Nord de celle d'Eysines "La Forêt" de Gajac - Saint-Médard.
- Au Sud de celle de Bordeaux - Talence - Pessac.
«<»>

-
21 -
B - GEOLOGIE DU SOUS-SOL DES SITES -
Après ce rappel succinct du cadre géologique général régional, nous
allons nous intéresser plus particulièrement à la géologie du sous-sol des sites
concernés par cette étude.
Nous examinerons en détail les caractéristiques géologiques du Bassin
versant de l'Eau Bourde, en étendant cet examen aux bassins versants du Peugue
et de l'Eau Blanche, à travers les sondages et forages réalisés à l'intérieur
de ces aires. Cette analyse concerne uniquement le Plio-quaternaire, le Miocène
et l'Oligocène
(Pl. 5).
Notre étude intéresse les principales formations géologiques énumé-
rées sur la carte géologique de Pessac à 1/50 000 ; ce sont:
le Pléistocène
inférieur moyen (Fxb), le Pléistocène inférieur terminal (Fxb1), le Pléistocène
moyen (Fxb2 et Fxc), les colluvions d'origine mixte (CFO),
les alluvions flu-
viatiles (Fyb) et le Miocène (m1a et m1b).
Il est rappelé que les présentes descriptions représentent les cou-
pes résumées, les coupes détaillées étant en annexe.
1.
PLIO-QUATERNAIRE.
1.1.
Bassin versant de l'Eau Bourde.
7.7.7.
Commune de CESTAS.
Le territoire de cette commune est recouvert essentiellement par
deux types de dépôts continentaux : le "Sable des Landes" au Sud, et les al-
luvions anciennes du Plio-quaternaire.
Les alluvions anc~ennes déposées par la Garonne sont constituées
~c~ d 1 argiles verdâtres recouvrant des sables en général graveleux. Mais en
analysant de façon précise les successions traversées par les forages, on
observe la présence au-dessous de la pellicule de terre végétale plus ou moins
sableuse, de sable avec des graviers et gravillons avec intercalations épiso-
diques de niveaux argileux lenticulaires.

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j'"
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"
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..
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- 23 -
Ainsi en examinant les diff~rents forages r~alis~s dans cette com-
mune, nous distinguons d'Ouest en Est les descriptions lithologiques suivantes
- MANOU
(x
358,55
Ij = 274,42
z = + 51)
0,00 -
0,40 ln
:teNle végé:ta1.e.
0,40 - 13,40 ln
.oabfe.
13,40 - 20,50 ln
gJtavillol'v.. bfanC/.), gJtave.o Mgde.LU.e.o.
- LES TAULES - (x = 360,85
Ij
273,92
z = + 54)
0,00 - 24,00 ln
,sabfe.
a.Jl..gde e:t gJtavieJt"s de quM:tz.
maJtneux
e:t c.a1.c.aùte oeJle- jaune.
g~è.o d~, c.oqu.illi~.
- MOUTINE - (x = 362,72
; Ij = 275,65
; z = + 54)
Une épw.o e c.ouc.he .oific.e.LU. e avec. deo üM de g~avieM e:t inte~c.a1.a­
Uol'v.. de niveaux Mgdeux e.o:t di.op0.oée .oM fa :teNle aJtabfe .oabteu..oe, fa p0..0-
.oanc.e de.o a.U.uvio l'v.. étant i u .0 el'v.. ibfe.ment de 24 mè~eo.
- BOURG - [ x
360,80
Ij
275,67
z = + 53)
0,00 -
0,40 m
.oabfe.
0,40
16,40 m
.oabfe gtwMi~ avec. pe;t{;t"s gJtaV-teM.
16,40 - 17,40 m
gJtavillol'v.. bfanc., homogèneo.
17,40 - 23,60 m
Mg-ile 6-<-ne.me.JU: .0 abfeu..o e.
23,60 - 27,25 m
.oabfe Mgdeux jaunLÜ:Jte, ~e.o gJtavillol'v...
27, 25 - 32,20 m
.oabfe Mgifeux, g~.
- P.N. MAGUICHE - (x = 358,80 ; U = 278,48
; z = + 51)
0,00 - 19,00 m
:teNle végé:ta1.e humique, .oabfo-g~avefeu~e.
.oabfe mOIIen ~ou..o.oLÜ:Jte.
g~avi~ ~gifeux.
a.Jl..gde pfMuque à gJtavi~.
Mgife pfùJ.Juque à g~o.o gJtavieM.
Ainsi, de part et d'autre du ruisseau, le Quaternaire a des carac-
t~ristiques lithologiques assez homogènes avec une ~paisseur moyenne de 24 mètres.

- 24 -
1.1.2.
Conmune de CANEJEAN.
Le recouvrement de la commune de Canéjean est marqué au Nord-Est
par des colluvions d'origine mixte constituées de matériaux issus des forma-
tions alluviales et de sables éolisés, ainsi que par les alluvions du Pléistocène
inférieur moyen, terrasse constituée par des sables et des graviers enrobés
dans une gangue argileuse.
Le bassin est occupé en grande partie par des alluvions anc~ennes
déposées par la Garonne. Ces alluvions forment la terrasse constituée d'argiles
verdâtres recouvrant des sables graveleux. De l'amont à l'aval, on observe de
part et d'autre du ruisseau du Nord au Sud, les descriptions lithologiques
suivantes :
GRANET -
(x
362,60
j
y = 278,77
z = + 52)
0,00 -
1,00 ln
t~e végétale humique, ~abt~e, ~o~e.
1, 00 -
3,00 m
Jte.mbta--i.. d' Mg-Û.e oeJte à gJtavieJt et ÛJtagmento
c.a1.c.a--i..Jt~ .
3,00 - Il,00 m
~abte quMtzeux avec. gJtavieJt.
Il,00 - 26,00 m
~ abte mo yeYl à gJtavieM -té.gè-JtemeYlt aJtg.û.eux.
26,00 - 29,00 m
gJtavieM aJtJtOYldM.
- MOULIN DE ROUILLAC - (x = 362,92 j Y = 277,55
z = + 25)
0,00 -
1, 00 m
teJtJte végétale, ~ab-te~e.
1, 00 -
2,00 m
tOMbe Mg.û.e~e.
- PETIT BORDEAUX - (x = 363,12 j Y = 276,46
z = + 44)
0,00 -
1,00 m
Jtemb.tM. ~ ab-to - gJtav e.teux.
1,00 -
3,00 m
Mg-Û.e buge à oeJte, gJtavieJt.
3,00 -
6,00 m
aJtg.û.e bJtuYl-oeJte à Jtoui.t.te, que.tqu~ gJtavieM.
6,00 -
7,00 ln
aJtg-Û.e Jtoui.t.te et veJtd<itJte, quetqu~ gfta.vieM.
7,00 -
8,00 m
aJtg-Û.e Jtoui.t.te et veJui.<itJte avec. d~ c.oq~~.
8,00 - 16,00 m
ûalUYl tJtè~ pel:f.. ~ab-teux.
16,00 - 20,00 m
ûalUYl tJt~ peu .6abteux, avec. aJtg-Û.e bteu-YloiftâbLe.

- 25 -
Le Plio-Quaternaire dans cette commune est donc très hétérogène en
particulier au point de vue lithologique et avec des épaisseurs très variables.
1.1.3.
Commune de GRADIGNAN.
Dans la commune de Gradignan, l'Eau Bourde a déposé des alluvions
récentes formées d'argiles mêlées de sable graveleux. De part et d'autre de ces
alluvions affleurent le "Calcaire à Astéries" de l'Oligocène moyen. Les col-
luvions mixtes se retrouvent en s'éloignant du ruisseau, relay~es par des allu-
vwns fluviatiles inactuelles constituées des dépôts argilo-sableux.
Seul l'inventaire des coupes de forages permet ici encore de préci-
ser la répartition spatiale lithologique des dépôts quaternaires dans le sous-
sol. Ainsi, on note de part et d'autre du ruisseau d'amont en éval, les coupes
suivantes :
- MAUGUETTE -
( X = 365 27
. 1/ = 280 03 . Z = + 40)
,
,
'2
"
0,00 -
3,00 m
gJtavillo Y16 blanC-6, anguleux.
3,00 -
4,00 m
~able.6 aJtgûeux gw 6onc.é.
4,00 -
6,00 m
~able :tJtè.~ gJtoM,{.eJt, gw e;t buge.
6,00 -
9,00 ln
gJtav'<"Uo Y16 avec. JtaJte.6 élém~ c.alc.MJte.6 e;t
JtaJt M
9Jtav,{.eM .
- MONTJOUX -
[x = 367,65 ; fj = 278,97 ; Z = + 15)
0,00 -
2,00 ln
teJtJte végétale, bJtune.
2,00 -
5,00 ln
~able n,{.n, buge ~.
5,00 -
6,00 ln
~able Mn, be.<..ge, pJté~enc.e de gJl.av'<"eM.
6,00 -
9,00 ln
gJtav'<"eM e;t gJtavillo Y16 .
- COQS ROUGES -
(x = 365,89 ; fj = 279,97
Z = + 39)
0,00 -
2,00 ln
~able aJtgûeux, bJtun.
2,00 -
4,00 ln
~able Mn e;t gJtOM'<"e!t, buge.
4,00 -
7,00 m
gJtav,{.eM bUge.6 e;t avec. tac.he;tuJte.6 neJtJtugùleMe.6.
7,00
15,00 ln
gJtav'<"eM et gJtav.<..UOY16 avec. aJtgûe jaune ou
g~e, lnaJtne bJtune-ve!tdâtJte .
. . ./' ..

- 26 -
15,00
19,00 m
g~av~~, g~av~o~~, gal~ de qu~z, g~,
jauneA, M.6 eA .
19,00 - 20,00 m
g~av~e/l..6
bugeA e;t gw.
- SIERRA -
(x
366,49
; y = 277,63
z = + 33)
0,00 -
3,50 m
.6able e;t g~ave.
- CHATEAU LABURTHE -
(x = 367,00 ; Y = 280,32
z
+ 37)
0,00 -
5,50 m
gMv~~ jaunâ;tAe, taMé.
5,50 -
6,30 m
.6able jaune 6auve e;t gMv~~.
6,30 -
6,80 m
Mgile jaune 6onc.é.
6,80 -
8,60 m
.6 able bfunc. et jaune, ~è.6 o./l..gileux.
L'épaisseur du Plio-quaternaire se réduit sensiblement en allant
vers le lit du ruisseau.
1.1.4.
CommuneA de VILLENAVE D'ORNON et BEGLES.
Le Plio-quaternaire est constitué iCi de terrasses caractérisées
soit par des dépôts argilo-sableux, soit par des sables, graviers et galets
dans une matrice
~gileuse. En descendant le cours du ruisseau, les forages
réalisés dans ces communes ont également permis de bien préciser la lithologie
des alluvions
- LOUIS DE GONZAGUES -
(x = 369,90
Y
281,43
z = + 16 )
0,00 -
6,00 m
g~ave.
6,00 -
9,00 m
MgileA .
STATION DU BEQUET -
(x = 370,12
Y
281,52
z = + 14,60)
0,00 -
2,00 m
teMe végétale.

-
27 -
- AUTOROUTE A 67 (P7. 70)
(x = 370,35 j Y
279,45
z = + 75)
0,00 -
5,30 m
~ot b~n~~ ~abt~ux.
aJtg-u~ bJwn~~ av~c. gatw et gJtalJ-teM.
- RUE DE VERDUN -
(x = 377,70 j Y = 282,70 ; z = + 5,90)
0,00 -
8,50 m
~abt~ gJto~~-t~Jt et gJtavi1lo~ ~~c.~ux Jt~nn~ant
d~ nombJtwx étém~rt-t6 c.atc.a..Ut~ et nOM-U~.
Au regard de l'analyse de ces coupes lithologiques, il apparaît que
le Plia-quaternaire est assez hétérogène avec une prédominance d'argile et gra-
vier. L'épaisseur est assez variable (de 2 à 12 m) et elle paraît augmenter en
allant vers la partie aval du cours de l'Eau Blanche (Pl. 6).
1.2.
Bassin versant de l'Eau Blanche.
Comme précédemment nous allons examiner les différentes coupes li-
thologiques de ce bassin en nous orientant d'amont en aval du ruisseau, à tra-
v~rs les divers forages réalisés dans les communes.
Nous distinguons les coupes suivantes
- SAUSSETTE -
(x = 365,87 ; Y = 274,97
z = + 57)
0,00 - 76,00 m
gJtav-teM, aJtg-u~.
aJtg-u~ nO-t~~ à ~abt~.
RIVIERE
(x = 366,65 j Y = 275,00
z = + 52)
0,00 -
0,40 m
t~~ végétat~.
0,40 -
3,30 m
gJtav-teM ~~~, aJtg-u~ux.
3,30 -
4, 70 III
gJtav-teM mO-t~ aJtg-u~ux.
4,70 -
8,20 m
gJtav-teM aJtg-u~ux, maJtJWn.
8,20 -
8,90 m
gJtav~oVi0 maJtJton.
8,90 -
9,50 III
Mg-u~ mMfton.
9,50 - 74,30 m
~abt~ et c.oq~ag~6.

359
361
371
-j
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~
284
.
\\J
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283
L
n
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1
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2
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VILLEHAVE
D'orNON
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z
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o
1 ~_ ..
i
EQuidlstance:
5 m
1
l
,
1

- 29 -
- AERODROME DE BORDEAUX - SAUCATS -
lx
367,23; Y = 270,73 ; z = + 58)
0,00 -
1,00 m
:teNte. hum<.. 6èlLe., vw-0te..
1, 00 -
6,00 m
Mgile. jaune. ptU.-6 bfunc.fuitJLe..
6,00 - 10,00 m
.0 abl e. 9lLO M i e.JL et 9!Lav-<..e..e.o n.o .
10,00 - Il,70 m
g!Lav.-LUo n.o et quaJt:t z blanc.
et 9/z--W •
BONOIS -
(x = 367,05 ; Y = 271,95 ; z = + 54]
0,00 -
8,00 m
.oable-.o et g!Lavie.M qu.aJL:tze.ux buge. et bfunc..
8,00 - 13,00 m
Mgile. ac.!Le., .0 able.u..o e. a fu bM e..
Si le Plia-quaternaire présente donc dans cette zone une composition
lithologique assez homogène, son épaisseur reste variable, passant de 2 m au
"forage communal" (x = 368,96 ; Y = 276,76 ; z = + 16,35) à 13 m aux "Pins Verts'"
et au "Bonois", à 11,70 m à l'Aérodrome de Bordeaux-Saucats et à 3,80 m à
"Rabourdin J "
1.3.
Bassin versant du Peugue.
Il va être examiné la composition lithologique du Plio-quaternaire
à travers divers forages réalisés à Pessac. D'Ouest en Est, on observe les
coupes suivantes
- ROMAINVI LLE
[x = 359,90 ; Y = 281,70
z = + 50)
0,00 -
5,00 m
.oable. moye.n g~-b.e.anc..
5,00 - 12,00 rn
.oable. hé:télLogène., glLo.o.oie.JL.
12,00 - 14,00 m
.oable. g~, Mn.
14,00 - 31,00 m
.0 able. ma lje.n g~ et blanc..
31,00 - 32,00 m
g!Lav-<..e..e.o n.o .
CAP DE BOS
[x = 361,10 ; y = 281,58 ; z
+ 49,50 )
0,00 - 26,00 m
.oable. moyen, à 6in, blanc..
g!LaV,Le.JL et .0 abl e. g!La Mi e.JL •
Mgile. à é.l éme. nU 9lLé..o eux .

- 30 -
- STAVE HAUT-LIVRAC - (x = 361,75 ; Y = 281,85 ; z = + 46)
0,00 -
1, 00 m
teNle. hwn<"que., .6able.Me., gw oOI1c.é.
1, 00 -
2,00 m
.6able. ~g~e.ux, oil1, blal1c..
2,00 -
5,50 m
.6able. qu~ze.ux oil1, g~-b.e.aI1c..
5,50 -
9,00 m
~g~e. gJL0~ -buge., c.ompac;te..
- STAVIUM -
[x = 366,70 ; Y = 282,26 ; z = + 24,62)
0,00 -
3,00 m
~gue. jaul1e., c.ompac.;te..
3,00 - 12,00 m
~gue. 110.ur..e. u
9w e., c.o mpac;t e..
12, 00
15,00 m
~g~e. j aUI1e. c.o mpac;te..
15, 00 - 24,00 m
.6 able. et g!l.a.Villo 11.6 ~g~ e-ux , j aUI1éittr.e..o •
Le Plio-quaternaire dans le bassin versant du Peugue est très homo-
gène, constitué de sable avec intercalation d'argile; cependant, par endroit
les dépôts argileux sont prédominants avec parfois des passées de grav~ers.
2.
MIOCENE.
Pour l'examen du Miocène, nous allons comme précédemment su~vre la
même orientation des forages retenus en allant d'Ouest en Est et en prenant les
mêmes forages utilisés pour la description du Plio-quaternaire, mais qui ont
traversé le Miocène en tout ou partie.
2. 1.
Conunlille de CESTAS.
Les affleurements de Miocène (ici Miocène inférieur) se rencontrent
épisodiquement dans la vallée de l'Eau Bourde sur les berges du cours d'eau.
Ces affleurements sont représentatifs de l'étage ou du faciès Burdigalien
caractérisé par des calcaires gréseux fossilifères passant au "falun de Léognan"
constitué de sables calcareux et siliceux, très fossilifères.
L'analyse corrélative des formations néogènes traversées par les
forages permet
de préciser la lithologie du Miocène inférieur dans les diffé-
rents secteurs de la commune de Cestas.

- 31 -
- MANOLI -
(x = 358,55
; Y = 274,62
z = + 51)
24,70 - 21,07 m
Mgû e. V VLt e. .
27,07 - 31,70 m
MgÛe. b~gaJUtée., blanc.he. e;t vVLte..
31,70 - 34,00 m
MgÛe. jaune. agglomé~ée., c.oquittag~.
34,00 - 34,70 m
~able. agglomé~é e;t g~V~e.M.
- LES TAULES - (x = 360,85
; Y = 273,92
; z = + 54)
24,00 - 27,00 m
ùalun j auruitAe., lé9è~e.n1e.n:t c.alc.~e.,
ùo~~iliùè~e..
27,00 - 30,00 m
ùaf.un jaun~e., c.alc.~e., ùo~~iliùè~e..
30,00 - 31,00 m
ùalun jaunâtJle. e;t noHlb~e.M~ c.oquû.t~.
31,00 - 40,00 m
ùalun gw e): nomb~e.M~ c.oquû.e.~.
- MOUTINE - (x = 362,72 ; Y = 275,65 ; z = + 54]
24, 00 - 71, 00 m : ÙaluM a/l..gûe.ux qu~ ~e.pM e.n:t ~ M d~ c.alc.~~
g~é~e.ux plM ou mo~~ mMne.ux.
- BO URG - (x = 360, 80
; y = 275, 67 ; z = + 53]
32,20 - 47,00 Hl : g~è~ rU ~abl~ c.alc.~~ à paMé~ MgÛe.M~.
- P.N. MAGUICHE
(x = 358,80; Y
278,48
z = + 51]
19,00 - 68,00 m
g~ve. MgÛe.Me..
c.alc.~e. g~ave.le.ux, MgÛe.UX, ùo~~iliùè~e..
Ùalun .
Mgi le. c.alc.~e..
c.alc.~e. à g~oM ~ c.oquû.e.~.
Ùalun .
Dans la zone limitant Cestas et Canéjean,
plusieurs forages traver-
sent un Hiocène qui se présente sous un faciès
relativement homogène.
Ainsi,
un forage légèrement au Sud de Bouzet nous donne une succes-
Slon de sables et d'argile jusqu'à 26 m (cote absolue + 17 m), ensuite les for-
mations miocènes inférieures apparaissent avec des argiles vertes, des sables
gris et des faluns
(sables coquilliers)
à T~e..e..e.~.
I~

- 32 -
Un autre forage dans le bourg de Cestas traverse une alternance
de sables, galets et argiles jusqu'à 32,20 m (cote absolue + 15,80 m), puis
viennent les sables coquilliers et les calcaires gréseux miocènes.
Le long du ru~sseau l'Eau Bourde et son affluent le ruisseau Les
Sources, le Miocène affleure.
Sur les bords dudit ru~sseau, en remontant en amont de Cestas, le
Miocène atteint la cote NGF + 45 tandis que sur les bords du ruisseau Les
Sources, au niveau du lieu-dit "Houlin Neuf", il s'enfonce à la cote + 35 m.
Le substratum plio-quaternaire formé par le toit du Miocène a donc probablement
subi les effets de l'érosion. Les dénivellations peuvent dépasser 20 m. Enfin,
la
région comporte de nombreuses émergences d'eau souterraine aux abords des
ruisseaux, soit au niveau des formations miocènes, soit dans les alluvions
anciennes de la Garonne, très riches en bancs argileux suffisamment épais pour
avoir été l'objet d'exploitation
2 • 2 •
Cornmlffie de CANEJEAN.
Le seul affleurement connu du Miocène à Can~jean est localisé dans
la vallée de l'Eau Bourde. Cependant, le Miocène est bien repr~senté en sous-
sol avec des épaisseurs qui varient de 8 à 37,50 m. Ainsi en reprenant les fo-
rages retenus précédennnent, on peut noter, en suivant la même disposition Nord-
Sud, les différentes coupes suivantes :
- GRANET -
(x
362,60 ; y = 278,77 ; z = + 52)
29,00 - 30,00 rn
J.Jab.te .tégè-JteJnent Mg-Û.eux, déb.tU.-6 éoJ.JJ.J-Û.u,
qu.ûqu.e6 éJtagmentJ.J gJtéJ.J eu.x.
30,00 - 37,00 rn
gJtè-J.J ~a.t~~e g.tU.-6 à é.térnentJ.J éinJ.J, éa.tu.n
ave~ qu.e.iqu.e6 qu.aJt:tz.
37,00 - 44,00 ln
idem., ~a.t~~e gJtéJ.Jeu.x, éOJ.JJ.Ji.tiéè-Jte.
44,00 - 54,00 m
maJtYlQ. avQ.~ gJtè-/~ ~a.t~a;./tQ..
maJtYlQ. gw -vVteiâVte p.tMuqu.e à JtaJte6 déb.tU.-6
~a.t~~e6, gJtéJ.Jeu.x.

- 33 -
- MOULIN DE ROUILLAC - [x = 362,92 ; Y = 277,55 ; z
+ 25)
2,00 -
4,00 ln
c.al.c.abte.. jauruittz.e.. mal. c.oMoudé.
4,00 -
7,00 III
glLè.6 g!U..ô -b-teu, c.oqtU.flie..JL.
7,00 -
9,00 III
6a!un glLéM_ux g/1.i.6 ct .6ab-te.
9,00 - 74,00 m
.6ab-te.. et 6al.un à gfLav~e~~.
74,00 - 75,00 ln
Mgile vvz;te.. ct mafLne.. gwe...
15,00 - 17,00 m
mMne.. gw -b-tanc.hâ:tlLe.., .6ab-te..u..oe...
17,00
19,00 m
mMne g!U..ô - ve..!Ldâ:tfLe, 6lLagme..Ylt c.al.c.aiJLe.. glLé.6 eux.
79,00 - 20,00m
c.al.c.abte.. glLé.6 eux, mMne.. g!U..ô e...
20,00 - 21,00 m
6al.u.n mMne..u.x.
- PETIT BORDEAUX -
( X = 363 00 . U = 276 44 . Z = + 44)
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20,00
34,00 m
c.al.c.abte.. p.f.Lw ou mOÙl-6 gité.6 eux paMaYlt à
une.. afLgile
.6 able..u..o e.. 6oM-ûi6 èlLe...
34,00 - 40,00 III
cV'l.g-ûe glU/.) -ble..LL, peu de .6ab-te.. 6~YL, lLMe...o
n/l.aglne..Ylt.o de c.al.c.oj./l.e.. glLé.6 e..ux 60M_,~6èlLe...
40,00 - 42,00 III
ma/l.ne.. ve..!Ldâ:t/te.., quûq ue...o n!Lagllle..YltJ., c.al.c.aiJLe...o
g!U..ô -lLo.6 é, glLé.6 e..LLX.
42,00
51,00 m
c.al.c.abte.. g!U..ô-lLo.oé, 6oM-Ûi6è.lLe.., glLé.6e..u.x à
é-téme..Ylt.o MM.
51,00 - 55,00 m
lllalLYLe Mgile..u..oe.., quûque...o 6lLagme..rU~ c.al.c.abte..-6.
Le Miocène au n~veau de Canéjean est très hétérogène, d'épaisseur
variable. Plus on évolue vers le Nord-Est, plus l'épaisseur diminue
pour
complètement disparaître au niveau de Gradignan (Pl. 7).
2.3.
Comrmme de GRADIQ\\IAN.
Le Miocène ne s'étend que sur une faible partie de Gradignan con-
trairement au Plio-quaternaire qui recouvre tout le territoire communal.
Suivons ce Miocène à travers les rares forages qui l'ont rencontré ..

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67
369
371
372
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274
358
PLANCHE 7
- ISOHYPSES DU TOIT DU MIOCENE -
,.,

- 35 -
- MAUGUETTE -
lx = 365,27 ; Y = 280,03 ; z = + 40)
3,00
76,00 ln
g~è~ 6in, gfau~onieux, g~-v~d~~e.
76,00 - 23,00 ln
g~è~ gfau~oMeuX ve/LdtitlLe, VLè.~ ~oquifü~.
- CENTRE D'ETUDE NUCLEAIRE -
lx = 364,56
Y = 279,05
; z = + 43)
6,00 -
7,00 ln
mMne bwofée, )'J~ de dé.b~ ~af~~~.
7,00 - 76,00 m
~af~~e g~é~ eux )'JfLV~ ~oqLUllag~.
76,00 - 79,00 m
Mgde ~abfe~e, gMMiè~{~, veMâ):JLe e;t
déb~ ~af~~~.
79,00 - 34,00 m
~af~cu./Le g/'Lé~ eux g~oMi~, bfan~ ou g~,
)'Jf~ 0 u moi~ mMneux, )'Jf~ no dufe~ d' a~gife.
34,00 - 36,00 m
mMne ~af~~e g~ 6on~é, )'Jf~ ou moi~
~abfe~e, )'Jf~ noduf~.
2.4.
Bassin versant de l'EAU BLANGIE.
Le Miocène affleure le long de la vallée de l'Eau Blanche. Ce sont
successivement du Sud-Ouest au Nord-Est, des affleurements de Burdigalien,
puis de l'Aquitanien relayé par le Stampien (Oligocène moyen). On peut noter
les coupes suivantes des forages intéressant le Miocène :
(du Nord-Ouest au
Sud-Est)
:
- SAUSSETTE -
(x = 365,87 ; Y = 274,97 ; z = + 57)
76 , 00 - 40, 00 III
6aful1, ,~abf~ g~oMielV~ e;t g,'LaVieM, g~è-6.
40,00 - 54,00 m
Mgde bfan~he.
Mgde g~-ve.At jaW1e.
- RAMBOUILLET -
(x = 367,70 ; Y = 774,75 ; z = + 40)
9,00 - 34,00 ln
aLt~nan~e de ~af~~e g~é~eux, ~oq~~,
g~ e;t d' Mgile -6abfe~e, ~oq~è~e, g~e.
34,00 - 42,00 m
~af~~e buge ~oqudU~ e;t Mgile buge-
veM~e.

- 36 -
- AERODROME DE BORDEAUX-SAUCATS -
(x = 367,23
Y = 270,73 ; z = + 58)
11,70 - 24,70 m
Mgile. veJLdâtJr.e. nO nc.é .
24,70 - 32,00 m
g~è~ g~~
9~0~~~~, c.oquJ~~.
32,00
43,00 ll1
g~è~ gw gMMieJL, c.oquJLü..eJL e;t c.alc.cuAe..
43,00 - 44,00 m
~deJ)I., à )JCLMage. mMneux.
44,00 - 49,00 m
gM~ gw, ide.m. 32 à 43 m.
Le Miocène disparaît rapidement à l'Est au n1.veau du "forage com-
munal"
ex =368,96 ; Y = 276,76 ; z = + 16,25) qui perce, près du bourg de
Léognan, directement l'Oligocène calcaire en un point de cote NGF + 10,35.
2.5.
Bassin versant du PEUGUE.
Le Miocène affleure dans la vallée du Peugue sur une bande de ter-
ra1.n allant du "Haut-Livrac jusqu'au centre de Pessac.
Un autre affleurement a été décrit au niveau de "Ladonne". Ces
affleurements sont d'âge Aquitanien et Burdigalien. Nous allons examiner la
lithologie de ce Miocène à travers quelques forages sensiblement localisés
d'Ouest en Est:
- ROMAINVILLE -
[x = 359,90
y = 281,70
z = + 50)
32,00 - 38,00 m
Mgile..
38,00 - 42,00 ln
débw c.oquJLü..e.M, ~ab.e.e.ux.
42,00 - 55,00 m
g~è~ c.oq~e.M ~ab.e.e.ux.
55,00 - 62,00 m
nalun .
62,00 - 72,00 m
déb~~ c.oquilue.M et ~ab.e.~ Mgile.ux.
72,00 - 74,00 m
débw c.oquJLü..e.M e;t ~ab.e.~ Mgileux,
c.o quJLü..e.M .

- 37 -
- STAVE
HAUT-LIVRAC -
(x = 361,75 ; Y = 281,85
z = + 46)
9,00 - 12,00 m
6alun ahg~~ux, ~oq~~.
12,00 - 24,00 m
6alun bug~, 6~n.
24,00 - 34,00 m
~al~aVt~ gJt~â;tlt~, 6oMili6è.Jt~.
34,00 - 37,00 m
gJtè..o dUIt, gw, ahg~e.ux.
37,00 - 44,00 m
~al~aVt~ gJté.o~ux, gw-bfan~, duit.
- SANATORIUM GIRONDIN - (x = 363,37 ; Y = 282,06
z = + 48)
13,70 - 15,20 m
ahg~~ no~~, moil~ e;t .oabf~.
15,20 - 15,80 m
~d~m.
15,80 - 16,05 m
ahg~~ .0 abf~u.o ~.
16,05 - 16,40 m
Jto~he gW~.
16,40 - 18,10 m
.oabf~ gw ahg~~ux, ~oq~~.
18, 10
28,44 m
JtO ~h~ pM 0 u mo~n.o du.Jte ct 6lUabf~.
28,44 - 29,44 m
.oabf~ ahg~~ux.
29,44 - 32,70.m
gJtav~~, ~oq~~.
32,70 - 33,75 m
6~ol'l JtO~~~ux, vVLt.
Ces coupes lithologiques font apparaître une grande hétérogénéité
du Miocène dans ce bassin à l'instar des deux précédents bassins.

- 38 -
3.
OLIGOCENE
3. 1.
COTIlffilll1e de GRAD IGNAN
Les affleurements d'Oligocène sont localisés dans la vallée de
l'Eau Bourde, dans la zone de ~lalartic. Il s'agit des calcaires du Stampien
(Oligocène moyen - "calcaire à Astéries") .
Analysons la lithologie de l'Oligocène à travers les forages de
la commune.
- Au Mauguette (x = 365,27 ; Y = 280,00 ; z = + 40), l'Oligocène
est caractérisé par le calcaire beige clair avec de l'argile de décalcifica-
tion et retombée de débris de coquilles, calcaire dur et recristallisé plus ou
moins gréseux.
- Au Montjoux [x = 367,65 ; Y = 278,97 ; z = + 15), nous découvrons
du sommet à la base du sable légèrement calcaire, gris, débris coquilliers,
sable coquillier grossier, présence de gravillons
calcaire sableux, beige,
coquillier, sable quartzeux à grains moyens, débris calcaires, sable calcaire
gris-beige, coquillier, présence de quartz.
- Le "S-<-eJULa." (x = 366,49 ; Y = 277,63 ; z = + 33) révèle le rocher
calcaire dur, argile et moellons, calcaire gras, plaquettes dures, calcaire
mou et plaquettes dures.
- Au Château Lab~he (x = 367,00 ; Y = 280,32 ; z = + 37,50), au-
dessous du sable roux très argileux se découvre de l'argile et de la roche
calcaire.
- A M~~ (x = 368,10 ; Y = 278,25 ; z = + 19), les études géolo-
giques effectuées laissent prévoir la présence des formations calcaires assez
proche de la surface du sol. Toutefois, ces formations sont affectées de dia-
clases et ont subi une altération très poussée pouvant donner lieu à une éla-
boration d'argile de décalcification atteignant plusieurs mètres d'épaisseur.
Les dénivelés du terrain sont souvent oblitérés par des sables.

- 39 -
La surface topographique du terrain se relève légèrement vers l'Ouest
et le Sud, tandis que le toit des calcaires (souvent altérés) forme une plate-
forme à la cote moyenne + 20 m.
- Au Pownelj [x = 366,50
Ij = 278,60;
z = + 22), sous des calcaires
argileux et graveleux, affleurants à subaffleurants on retrouve de l'argile
de décalcification renfermant des graviers, et souvent des calcaires en sable
avec des rognons.
c'est un faciès similaire qu'on rencontre à Barthès avec la présence
fréquente de nodules d'argile.
3.2.
COJTlll1LIDeS de VILLENAVE D'ORNON et de BEGLES.
L'Oligocène est bien représenté par son faciès "calcaire à Astéries",
Mais suivant la zone, ce calcaire peut avoir des caractéristiques sensiblement
différentes: soit il est plus marneux, soit il est très dur ou tendre. C'est
ainsi que :
- A "SeJtvaYlÛYl." (x = 372,41 ; Ij = 279,49 ; z = + 6,85), ce sont des
marnes et calcaire jaunâtre, puis alternance de marnes et argiles qui dominent.
- A Lo~ de GOYl.zagueA (x = 369,90 ; Ij = 281,43 ; z = + 16), pré-
sente le calcaire friable qui alterne avec de la pierre dure et marne.
- C'est le calcaire plus ou mo~ns tendre qu~ caractérise la station
"Le Béquu" (x = 370,12 ; Ij = 281,52 ; z = + 14,60 J.
- L'Autohoute A 61 (Pl 10) (x = 370,35 ; Ij = 279,45 ; z = + 14)
laisse découvrir des calcaires à Astéries avec alternance de bancs plus ou
moins durs et des bancs plus marneux avec des argiles ocre.
- A .e.a "Rue de VehduYl." !x = 371,70 ; Ij = 282,10 ; z = + 5,90),
l'Oligocène est caractérisé par le calcaire blanc crème, fossilifère et dé-
tritique, marne calcaire sableuse et graveleuse grise.

- 40 -
L'Oligocène est très épais et assez homogène, sauf dans sa partie
superficielle où il y a altération du calcaire pour donner de l'argile de dé-
calcification.
3.3.
Bassin versant de l'EAU BLANCHE.
L'Oligocène est caractérisé dans cette localité par le Stampien.
Il affleure le long de la vallée du ruisseau de part et d'autre des alluvions
fluviatiles. On le rencontre également au niveau de Vigneau de Bas et Château
Olivier. Il est caractérisé par le "calcaire à Astéries". C'est ainsi qu'à
Rambouillet, nous découvrons du calcaire gréseux gris, du calcaire plus ou
moins marneux, blanc-jaunâtre et gris-vert, calcaire marneux et marnes grises.
- A "Bo Yl.O"u" (x
367, 05 j Ij :: 271, 95 j
Z ::
+ 54), 1e cal c air e
marneux friable fait place à la marne calcaire jaunâtre.
- Au 60~ge ~ommunal
(x:: 368,98 j Ij :: 276,76 ; Z :: + 16,35), il
ressort la succession suivante
calcaire grossier, argileux, brun-jaune, cal-
caire marneux et marne.
- Au 60~ge "Le;., Pin!.> VV!.M" (x:: 366,88 ; Ij
269,75
Z
+ 58)
c'est l'argile plastique qui succède au calcaire gris.
Le Stampien présente une épaisseur très importante et une assez
grande hétérogénéité (cf.
Planche 8).
3.4.
Bassin versant du PEUGUE.
Le Stampien est identique sur le plan faciologique aux autres
stampiens décrits précédemment. Nous trouvons généralement le "calcaire à Asté-
ries" alternant souvent avec le calcaire marneux.

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- 42 -
4.
CONCLUSION.
La géologie du bassin versant de l'Eau Bourde présente une hétéro-
généité de structure déterminée par les périodes de dépôt.
Les dépôts pliocènes sont caractérisés par des grav~ers sableux ou
argileux, renfermant souvent des poches ou des couches de sable ou d'argile.
Les alluvions de la terrasse supérieure ne sont pas très variées. Ce sont des
sables renfermant un peu de graviers
(cf.
fig.
1).
Les dépôts de la terrasse moyenne sont assez homogènes, avec des
sables renfermant des graviers ou des graviers renfermant un peu de sable. Les
alluvions modernes sont dominées par des argiles, du sable, des remblaiements,
ainsi que des graviers.
Les affleurements du Miocène sont de l'Aquitanien. Il s'agit d'un
calcaire gréseux riche en microfossiles avec des intercalations de sables et
d'argile.
Ce calcaire devient dur ou très argileux à certains niveaux.
Le Stampien est dominé par le calcaire à Astéries. Certains sonda-
ges permettent de découvrir de l'argile qui est en fait une argile de décalci-
fication du calcaire.
Dans le bassin versant de l'Eau Blanche,
le Plio-quaternaire est
représenté par des graviers et de l'argile avec par endroit la présence du
sab le.
Le Niocène est caractérisé par une variation de faciès importante selon
les endroits. Du faciès sableux,
on arrive au faciès falunien pour ensuite
aboutir au calcaire coquillier.
Le Stampien reste homogène,
avec une alternance de calcaire coquillier
plus ou moins dur et de marne.
Quant au bassin versant du Peugue,
il répond aux mêmes critères géologi-
ques que les précédents.

NNW
SSE
STADE
POSTE
CANEJEAN
USINE
PRINCESSE
HAUT-LI VRAC
ELECTRIQUE
THOMSON CSF
CET
MOULIN DE ROUILLAC
SAUSSETTE
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l.y.,~,:,,~ FafuM
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FIG l
- COUPE LITHOLOGIQUE -
1
R:<2'i] Cafc.we

- 44 -
La zone d'étude appartenant au synclinal de Bordeaux est formée d'un
substratum calcaire aquifère constitué de formations argileuses puissantes de
30 à 40 m attribuées à l'Oligocène inférieur. Ce mur imperméable est surmonté
de trois faciès calcaires (L. PRATVIEL, 1972) constituant l'aquifère couronné
par des marnes de faible épaisseur (au maximum 6 m) dont l'ensemble est attri-
bué à l'Oligocène supérieur.
Les deux faciès supérieurs du calcaire présentent souvent des indices de
karstification dont l'évolution est intense à proximité de la vallée de la
Garonne où le faciès supérieur est complètement érodé. L'établissement des
terrasses alluviales à l'Est et la transgression miocène venue de l'Ouest y ont
contribué. Au-dessus les formations sablo-graveleuses de couverture sont le
siège de la nappe phréatique.
A l'Ouest dans la zone d'affleurement des sablesdes Landes, l'ensemble des
formations miocènes et quaternaires peut atteindre 80 nl d'épai:;seur, alors que
dans les thalwegs en direction de la vallée alluviale, des affleurements du
calcaire à Astéries sont connus à Martillac, Léognan, Gradignan.
L'hétérogé-
néité du réservoir stampien est donc accentuée en direction de l'Est dans la
région sans couverture miocène (zone de forte altération superficielle)
(L.
PRATVIEL, 1972 - C.J. DUVERGE,
1972).

- 45 -
HYD ROGEOLOG l E
A - HYDROGRAPHIE ET HYDROGEOLOGIE -
1.
HYDROGRAPHIE.
(Planche 9)
1.1.
L'Eau Bourde.
La rivi~re de l'Eau Bourde est un affluent r1ve gauche de la Garonne
au Sud de l'agglomération bordelaise. Elle prend sa source au n1veau de l'in-
tersection des voies de communication RN 10 et D 109 à une altitude de + 58
NGF. Apr~s un parcours de 24,90 km, elle se jette dans la Garonne au lieu-dit
"Le Clos de Hilde". L'orientation générale de son cours est Ouest-Sud-ouest -
Est-Nord-Est, les cinq premiers kilom~tres de la partie aval étant cependant
orientés Sud-Nord. Elle draine un bassin versant de prè.s de 12S krn 2 •
Il peut être distingué, suivant la pente:
(fig. 2)
1. 1. 1.
CouJUJ ~ upéJUeu/L
Le cours supérieur est formé par un réseau tr~s dense de crastes,
de canaux et de fossés dont la plupart ne fonctionnent qu'en hiver en période
de crue.
La pente est généralement de l'ordre de 10-3 à 3.10- 3 (fig. 2
).
Ce réseau s'étend sur tout le Sud-Ouest du Bassin versant amont, et dépasse la
cote + 63 NGF à son extrémité amont. Il se termine à la cote + 58 NGF sous la
RN10 à la limite Est au lieu-dit "La Birade".
1. 1. 2.
CouJUJ moyen..
Le cours moyen constitue la partie la plus importante du rU1sseau.
C'est dans cette partie que naissent les sources permanentes qui l'alimentent
et se jettent ses principaux affluents. Ce cours qui s'allonge sur 13,55 km a
une pente amont voisine de 10.10-3 ; elle s'adoucit en aval en devenant voisine
de 2,6.10- 3 (fig. 2
). Il reçoit 4 affluents sur sa rive gauche et 2 sur sa
rive droite.

PLANCHE 9 - CARTE DES RESEAUX HYDROGRAPHIQUES -
359
363
367
377
375
383
383
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2
3
Fig. 2
- PROFIL EN LONG DE L'EAU BOURDE
(D'apJ1~o V. TAYAC, 1980)

- 48 -
- Ruisseau "Les Sources" : prend sa source au Nord-Ouest du lieu-
dit "Les Sources", au Sud-Ouest de Gazinet à une cote + 52,5 NGF.
- Ruisseau des GLeyses : prend sa source au Sud-Ouest du lieu-dit
"Les Gleyses" à l'Ouest-Nord-Ouest de Cestas, à la cote + 50 NGF.
Ruisseau de La Défaite: il naît au Sud-Ouest du lieu-dit "La
Birade" dans une zone marécageuse au sein du "sable des Landes" (sans doute
présence d'alios à faible profondeur ou d'argile), à la cote + 59 NGF.
Un canal artificiel existant au Nord du ruisseau de la Défaite et
au Sud du ruisseau des Gleyses.
- Ruisseau Pontet
il prend sa source à 13 kilom~tres au Sud de "
"La House" à une cote + 50.
- Ruisseau du Ribeyrot : il prend sa source à la cote + 53 NGF entre
le château Coppinger et la route RN la.
1.1.3.
CO~ ~n6é~~~.
Il est à la cote + 15 NGF à l'Est de Gradignan. Il est caractérisé
par sa faible pente et par des méandres affectant son cours. Sa longueur est
de 7,1 kilom~tres.
1.2.
L'Eau Blanche.
L'Eau Blanche a une longueur de 17,5 km. Elle draine une surface
de 68,8 km2 ,
sa source se situant à 4 kilom~tres à l'Ouest-Sud-Ouest de l'aé-
roport de Bordeaux-Saucats.
On peut distinguer deux parties dans son cours
- un cours supérieur
et - un cours inférieur

- 49 -
7.2.7.
COuAh ~upé~e~.
Il comprend un ru~sseau principal à écoulement permanent. Sa lon-
gueur est de 6,5 km environ. Sa pente assez forte a une valeur de 4,3.10-3.
Le cours supérieur débute effectivement à la cote + 60 NGF et se termine à 300
m au Sud du Bourg de Léognan, à la cote + 30 NGF.
7.2.2.
COu.JLô iI16é~euJL.
Le cours inférieur a une pente plus faible:
3,6.10-3 en amont et
0,25.10-3 en aval. Des méandres à faible courbure s'observent sur 11 kilomètres.
1. 3.
Le Peugue.
Il coule dans le Nord de la région à travers les communes de Pessac,
Mérignac; sa direction d'écoulement est Sud-Ouest - Nord-Est pour sa partie
amont, et Ouest-Est pour sa partie aval.
Il prend sa source à 1,5 km au Nord de Gazinet à la cote + 51 NGF
à la limite Est du sable des Landes. Il draine une superficie de 21 km2 •
2.
HYDROGEOLOGIE.
L'épaisseur des différents terrains décrits précédemment (Chapitre
- Paragraphe
) ainsi que leur lithologie permettent de caractériser les
principaux réservoirs aquifères. Ces réservoirs intéressent les formations
plio-quaternaires, miocènes et oligocènes (Stampien).
2.1.
Réservoirs quaternaire et pliocène.
2.7.7. Ré~eJLvobt de/.) a1fuvioM modeJL'1~.
Les alluvions modernes sont argileuses en surface, pu~s deviennent
sableuses ou graveleuses en profondeur. Suivant la position et l'importance du
niveau argileux, la nappe en général libre peut devenir semi-captive ou captive.

- 50 -
Les nappes supportées par ces terrasses sont pratiquement identiques.
Le n~veau piézométrique est plus ou moins profond sous la surface du sol suivant
la topographie. L'alimentation se fait par infiltration de l'eau de pluie.
2. 1.3.
RéMJl..VO.vz.. du Plioc.ène..
Les alluvions pliocènes affleurent à l'Est du sable des Landes (ré-
gion de Beutre, Les Castors, Gazinet, Cestas, Château de Léognan). Leur épais-
seur varie de 5 à 10 m à l'Est pour atteindre 20 m environ à la limite Ouest
et leur mur est incliné vers l'Ouest. Ces alluvions renferment en général une
nappe libre, mais parfois localement captive par suite de la présence à leur
toit d'un horizon argileux. Cette nappe alluviale est libre au Nord dans la
région de Beutre et devient captive plus au Sud dans la région de Cestas. Elle
est artésienne au lieu-dit "Les Sources".
2.2.
Réservoir des terrains tertiaires.
2. 2. 1. RéJ.J eJl..VO.vz.. trU.o c.ène..
Les couches calcaires ou calcaréo-sableuses plus ou mo~ns grésifiées
(faluns) du Miocène inférieur ont une épaisseur moyenne de 50 m et renferment
une nappe captive importante. Dans les zones relativement restreintes où le
Miocène affleure, cette nappe devient naturellement libre.
2.2. 1.
RéJ.J eJ!..vo.vz.. J.Jtanlp;"e.n.
C'est un réservoir très important par sa pu~ssance, par sa potentia-
lité et par la bonne qualité de son eau. La nappe est le plus souvent captive,
et peut devenir libre dans les zones d'affleurement ou sub-affleurantes sous
une faible couche de sable.

- 51 -
2.3.
Cartes d'Isohydrohypses
Les isohydrohypses établis par L. TAOUFIK (1969) pour la nappe
phréatique montrent une similitude frappante avec les courbes de nlveau
(Pl. 10-11)· Ainsi, dans le Sud-Ouest et l'Est de la
région étudiée, le "sable
des Landes" et les alluvions des terrasses moyenne et flandrienne présentent
une topographie plane ou douce légèrement inclinée vers l'Est. Les gradients
piézométriques ont sensiblement la même orientation que les pentes topographi-
ques. Par contre, dans les vallées des ruisseaux et plus particulièrement celles
de l'Eau Bourde et de l'Eau Blanche, les isohydrohypses tout comme les courbes
de niveau sont serrées et s'incurvent brusquement en direction de l'amont, au
niveau des vallées.
Au Sud de la vallée de l"Eau Bourde, il peut être fait la même cons-
tatation à Martillac, où les isohydrohypses suivent une pente topographique
plus abrupte. La pente du niveau piézométrique varie de 1,7.10-3 à 2,5.10-3
dans le "sable des Landes", Elle est de 3.10-3 environ dans la bande alluviale
flandrienne et supérieure
ou égale à 20.10- 3 sur les berges des cours d'eau.
Dans cette étude de la nappe phréatique, les thalwegs des cours
d'eau apparaissent comme des axes de drainage.
2.4.
Caractéristiques hydrogéologiques.
Ces dernières années de nombreux captages au droit du calcaire stam-
plen ont été réalisés dans le cadre des captages d'adduction d'eau potable.
Pour mieux connaître les caractéristiques de la nappe sollicitée, une étude
plus précise et approfondie a été faite sur le Stampien. Rappelons que la pré-
sente étude ne s'adresse qu'aux nappes de l'Oligocène, la nappe phréatique
n'étant pas concernée.
Une étude des données de pompage de longue durée (60 heures au moins)
a été effectuée pour chacun des ouvrages (1971,
1972 - .1. ALVINERIE et J. DUVERGE
Rapports de fin de forage). Après ces pompages, les valeurs relatives à la
transmissivité, au coefficient de perméabilité et parfois au coefficient d'em-
magasinement ont pu être obtenues pour certains forages par les méthodes de
Jacob - Theis. Certains résultats sont donnés ci-après à titre d'exemple.

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TYPES DE NAPPE
LIEU ET FORAGE
METHODES
T m2 1s
K mis
S %
Forage de l'Ancien
THEIS
1,13.10-4
1,82.10- 5
33,1
NAPPE
Centre d'Hydrogéologie r---------------------- ----------Zl-- ---------5-- ------------
JACOB
1,10.10-
1,99.10-
23,2
(TALENCE)
PHREATIQUE
---------------------- ------------- ------------ ------------
remontée
1,39.10-4
2,24.10- 5
x = 368,05
---------------------- ------------ ------------ ------------
y = 282,76
Qmoy = 1,65.10-3 mJ/s
z = + 21,5
Forage de Montjoux
THEIS
7,87.10- 4
3.10- 5
r---------------------- ------------ ------------ ------------
(GRADIGNAN)
JACOB
1,06.10- 3
4.10- 5
NAPPE
r---------------------- ------------ ------------ ------------
x = 367,65
remontée
1,04.10-3
4.10-5
CAPTIVE
y = 278,97
---------------------- ------------ ------------ ------------
z = + 15
Qmoy = 17,1.10-3 mJ/s
Forage n01 Cazeaux
THEIS
~----------------------------------- ------------ ------------
(GRAD IGNAN)
3,68.10- 3
8,9.10- 3
remontée
x = 366,89
6.59.10- 3
1,6.10-4
VI
.Ç'-
Y = 278,54
~---------------------------------- ------------ ------------
z=+18,71
Qmoy = 46,8.10- 3 mJ/s
Forage de la cité
THEIS
5,72.10-4
---------------------- ------------- ------------ ------------
des Castors
(PESSAC)
JACOB
5,80.10- 4
---------------------- ------------- ------------ ------------
x = 361,85
Y = 281,51
Qmoy = 4,17.10- 3 mJ/s
z = + 50
TABLEAU 1 -
CARACTERISTIQUES HYDROGEOLOGIQUES DE QUELQUES NAPPES -

- 55 -
A Cestas-Moutine (système puits-piézomètre, "Canéjean" - "Duprat et
Durand" distants de 560 et 800 m)
les valeurs suivantes ont été calculées
(ALLARD et DUVERGE, 1975).
Piézomètre distant
Piézomètre distant
de 560 m
de 800 m
Transmissivité
T
4,7.10-3 m2 /s
4,6.10-3 m2 /s
K
efficace
2,3.10- 4 m/s
1,2.10-4 m/s
5
De la même manière, il a été calculé sur un système puits-piézomètre
situé à 1380 m du captage de Canéjean "Granet" : T = 3,82.10-3 m2 /s et
S = 1,13.10-4 au cours d'un pompage de 72 heures à un débit de 158 m3 /heure.
2.5.
Alimentation des nappes.
L'alimentation directe par les pluies est facilitée par un relief
très doux et monotone et un sol de couverture sableux et doté d'une assez
bonne perméabilité dans l'ensemble. La végétation est souvent dense rendant le
ruissellement superficiel en conséquence peu important, à l'exception des zones
urbanisées donc "imperméabilisées" au sein desquelles cependant les eaux plu-
viales sont collectées en grande partie par le réseau E.P. communautaire.
L'infiltration par drainance de l'eau météorique vers les nappes
profondes est certaine, car d'après l'étude géologique,
les terrains plio-
quaternaires ne sont pas séparés des terrains tertiaires par une assise imper-
méable continue. Les forages n'ont rencontré que localement quelques formations
lenticulaires argileuses.
Les sables et graviers fluviatiles reposent en général directement
sur les calcaires tertiaires. En conséquence, les nappes du Miocène inférieur
et de l'Oligocène moyen (Stampien) sont localement alimentées par la nappe
du Plio-quaternaire par infiltration, principalement dans les thalwegs ou à
proximité.

- 56 -
2.6.
Conclusion.
Cette étude hydrogéologique de la nappe phréatique montre que son
réservoir intéresse plusieurs formations géologiques. Ces différentes forma-
tions (alluvions des différentes terrasses et sables du Plio-quaternaire) ont
de bonnes caractéristiques hydrauliques. Les eaux de ruisselle8ent peuvent
s'infiltrer aisément ou sont évacuées par l'intermédiaire d'un réseau hydro-
graphique dense.
Les communications entre la nappe phréatique et les nappes sous-
jacentes sont certaines. Les dépôts du Plio-quaternaire reposent directement
sur les sédiments tertiaires et ne sont séparés de ceux-ci que par quelques
épisodes argileux ou argilo-sableux très localisés.
Les nappes des calcaires tertiaires sont alimentées soit directe-
ment par leurs affleurements, soit indirectement par drainance verticale à
partir (de la) ou des nappes sus-jacentes.
Les ruisseaux qu~ drainent la région évacuent des eaux pluviales
et des eaux provenant essentiellement des nappes du Plio-quaternaire pendant
la période de crue, et des nappes du tertiaire pendant la période d'étiage.
Il ressort de cette analyse hydrogéologique le problème de la vul-
nérabilité du site exploité. En effet, hors des thalwegs on peut considérer-la
vulnérabilité due au site en raison de l'orientation identique des gradients piézo-
métriques et des pentes topographiques.
Cette disposition est également cons-
tatée dans les thalwegs où les isohydrohypses et les courbes de niveau s'in-
curvent au niveau des vallées.
Enfin, localement la vulnérabilité est due à l'exploitation des
nappes sous-jacentes.

- 57 -
CHAPITRE III
LES ANALYSES PHYSICO-CHIMIQUES DES
EAUX DE L'EAU BOURDE
Dans le cadre de l'étude de la prévention des rivières contre la
pollution urbaine, plusieurs campagnes d'analyse chimique ont été effectuées
sur l'Eau Bourde en 1979 et en 1980, sous la direction du Laboratoire Municipal
de Bordeaux et avec la participation de la commune de Gradignan.
Les prélèvements ont été réalisés en 10 points le long du ru~sseau
à 5 h., 7 h. 30, 9 h. 30, 11 h. 30,
15 h. 30,
17 h.30 et 19 h. 30 de la journée.
Les différentes analyses physico-chimiques portaient sur
- les niveaux globaux de la pollution organ~que (DBO 5, DCO, COD) et
solide (MES).
- l'état d'oxygénation de l'eau (OZ dissous en fonction de la
température).
- la pollution azotée et les teneurs en éléments fertilisants : sels
ammoniacaux (NB3) , nitrites en NOZ, nitrates en N, phosphates en
POZ03·
- les chlorures
caractéristiques de la qualité des eaux et de sa
minéralisation.
la minéralisation de l'eau: résistivité.
- certaines nuisances particulières dues généralement à des effluents
domestiques (détergents, chlorures) ou industriels (pH, hydrocar-
bures, métaux lourds).
Ces investigations avaient pour but de compléter les campagnes an-
térieures effectuées tant sur l'Eau Bourde que sur les autres rivières de l'ag-
glomération bordelaise.
Avant d'interpréter les différents résultats obtenus,
il doit être
défini les quelques paramètres visant à définir la pollution afin de mieux les
situer.

- 58 -
A - DEFINITION DE QUELQUES PARAMETRES DE POLLUTION
La nécessité de pouvo~r juger quantitativement la pollution d'un
rejet, a amené les chercheurs à définir une multiplicité de paramètres dits
"de poUution"
il ne rentre pas dans le cadre de la présente étude de les
définir tous. On se limitera donc à ne prendre en compte qu'un certain nombre
de paramètres parm~ les plus caractéristiques pour être en mesure d'interpré-
ter immédiatement les différentes analyses dont ils ont fait l'objet dans cer-
taines localités du territoire de la Communauté Urbaine de Bordeaux. Nous
avons retenu les matières en suspension, la demande biochimique en oxygène
(BDO 5), la demande chimique en oxygène (DCO),
les hydrocarbures. Ce choix
étant motivé par le fait que dans le cas d'un rejet urbain,
le rôle des ma-
tières organiques biodégradables et des matières en suspens~on est prépondé-
rant.
~~TIERES EN SUSPENSION.
Ce sont des particules solides flottant dans un liquide, particules
séparables par un traitement mécanique.
Les matières en suspension qui se trouvent dans les eaux naturelles,
proviennent de l'érosion des dépôts organiques et du plancton. Les activités
humaines sont à l'origine également des rejets de matières solides dans les
eaux de surface.
Les matières non susceptibles de sédimentation sout souvent à
l'état colloïdal et ne peuvent être éliminées qu'après un traitement de flo-
culation précipitation.
Dans les effluents urbains,on prend comme base les valeurs de calcul
suivantes (en grammes par habitant et par jour)
(K. IMHOFF,
1964).

- 59 -
60 grammes (dont 20 grammes minérales et 40 grammes organiques)
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30 grammes (dont 10 grammes minérales et 20 grammes organiques)
Les matières en suspenSIon contiennent en effet des matières orga-
nIques fermentescibles et des matières minérales. Par combustion, on peut éli-
miner ces matières organiques de l'ensemble et donc obtenir la teneur en ma-
tières uniquement minérales.
Les valeurs indiquées plus haut ne sont valables que pour les eaux
résiduaires urbaines. Les eaux de surface et les effluents industriels peuvent
avoir des valeurs tout à fait différentes en fonction des conditions particu-
lières à chaque eau résiduaire industrielle.
La séparation dans les stations d'épuration se fait dans des dé-
canteurs pour les matières favorables à sédimentation. Les matières colloidales
non susceptibles de_ sédimentation peuvent être, soit traitées avec les eaux
résiduaires, soit floculées chimiquement pour les séparer, soit filtrées sui-
vant leur importance, leur nature et la nature de l'eau dans laquelle elles se
trouvent.
2 - DEMANDE BIOCHIMIQUE EN OXYGENE.
c'est la quantité d'oxygène nécessaire pour décomposer par oxy-
dation ou par voie biologique les matières organiques présentes dans une eau
La détermination de la demande biochimique en oxygène vise à re-
constituer en Laboratoire les phénomènes de dégradation qui ont lieu dans le
milieu naturel; les résultats obtenus sont la résultante d'un ensemble
d'actions biologiques et chimiques et n'ont pas le caractère rigoureux et sans
ambiguité de ceux qui découlent par exemple, de la mise en oeuvre d'un pro-
cessus unique et bien déterminé.

- 60 -
En effet, en présence d'oxygène, la transformation des matières
organiques a lieu par l'action des bactéries dites "aélLob-<"e.-6". Si la source
d'oxygène est suffisante, l'oxydation peut s'effectuer complètement au sein
du liquide.
Cette oxydation s'effectue en deux stades
oxydation des composés du carbone, phénomène qu~, à 20°C
se trouve pratiquement terminé en 20 jours ;
- oxydation des combinaisons comprenant de l'azote, réaction
qui ne s'amorce qu'au bout d'une dizaine de jours (et peut
durer très longtemps. Les composés azotés se décomposent en
majorité dans les boues).
Très souvent, seul le premier stade est pris comme test de pol-
lution et le degré d'impureté d'une eau usée est caractérisé par la quantité
d'oxygène dépensée durant ce premier stade pour réaliser la destruction des
composés non azotés. Cette quantité mesurée en mg/l étant définie comme la
demande biochimique en oxygène (DEO).
La variation de la DEO est fonction de la température et de l'oxy-
gène disponible. La fig.
3 a d'après la représentation de
THERIAULT donne
l'évolution de l'absorption d'oxygène au cours de la décomposition aérobie
d'eaux usées urbaines aux températures 9°, 20° et 30°C (F. MEINCK, 1970).
La figure 3 représente pour le$ eaux usées urbaines,
l'absorption
totale d'oxygène pendant le premier stade de dégradation entre S et 30°C par
paliers de températures de SoC. On retiendra que
- le prem~er jour la dépense d'oxygène est les 20,6 % de la
DEO totale à la température de 20°C.
- le second jour la DEO restante est alors égale à
100 - 20,6 = 79,4 %
de la DEO totale; la consommation d'oxygène est donc égale a
79,4
20,6 x
16,3 % de la DEO totale
. . . etc
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- 61
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Fig. 3 - Variation de La DBO en fonction du temps _
(V'apltèJ.> F. "'fEINCK, H. STOOF, H. KOHKSHUTTER, 1970)

- 62 -
Les deux premiers jours la consommation en oxygène s'élève à
20,6 + 16,3 = 36,90 % de la DBO totale
(C. GOMELLA et H. GUERREE, 1978)
Dans une eau d'égoût décantée, il apparaît que la fraction de ma-
tière décomposée est pour une température donnée, toujours la même. C'est
a~ns~ qu'à
20° C par exemple, il disparaît chaque jour 20,6 % de la DBO totale
existante. Cette fraction est plus basse pour des températures inférieures
(13,5 % à 10° C) et plus forte à température plus élevée (30,5 % à 30° C) .
Pour des raisons de commodité, on a défini les paramètres de me-
sure de la DBO 5. On opère à 20° C pendant 5 jours à l'abri de la lumière.
Pour les eaux chargées, on opère des dilutions telles que dans les flacons de
mesure, la consommation d'oxygène soit comprise entre 2 à 5 mg/l. La mesure
consiste à déterminer la teneur en oxygène au début de l'opération et cinq
jours après, le flacon étant maintenu dans les conditions indiquées plus haut.
Sur ces bases, la DBO 5 représente 0,684 fois la DBO en 20 jours
et inversement la DBO 20 est égale à 1,84 fois la DBO 5.
La mesure de la DBO 5 est une mesure fondamentale de la pollution
des eaux résiduaires surtout d'origine urbaine ou domestique. Elle s'applique
également à la mesure de la pollution des rivières et plans d'eau et sert au
calcul d'avant-projet des stations de traitement.
Il faut la considérer comme un test donnant une bonne approx~ma­
tion de l'importance de la pollution organique, ma~s qui n'est pas exempt de
reproche. Le test n'est pas applicable tel quel pour toutes les eaux usées,
notamment les eaux saumâtres et les eaux de mer, ainsi que pour beaucoup
d'eaux industrielles à caractère minéral ou mixte.

- 63 -
3 -
DEMANDE CHIMIQUE EN OXYGENE (DCa).
c'est la quantité d'oxygène consommée par les matières oxydables
contenues dans une eau.
La DCO est un test de mesure rapide de la consommation en oxygène
d'un effluent ou d'une eau polluée. La DCO englobe tous les éléments réduc-
teurs d'une eau (sulfures, phénols, sels de métaux aux valences inférieures)
ou oxydables (cyanures, phénols, acides organiques etc ... ). Elle n'est pas
identique à ce qu'on appelle l'oxygénabilité qui est une mesure utilisée dans
le contrôle des eaux potables et qui consiste à traiter l'eau au permanganate
de potassium à froid (4 heures) ou à chaud (10 minutes). La DCO est représen-
tée par la quantité d'oxygène exprimée en milligrammes qui est consommée par
les matières oxydables dans les conditions de l'essai, c'est-à-dire en pré-
sence d'un excès de bichromate de potassium en milieu acide, à l'ébullition
pendant deux heures, le résultat rapporté à un litre d'eau.
Cette détermination n'est pas valable dans le cas d'eaux fortement
salées et notamment des eaux de mer 00 des modifications sont à apporter à la
méthode.
4 -
RAPPORT THEORIQUE DEa/DCa.
Il est possible de mettre en évidence une certaine corrélation
entre la D CO et la DBO 5, bien qu'il n'existe pas de relation déterminée
entre les résultats obtenus par les deux méthodes de mesures. Le rapport
théorique DBO/DCO est estimé à 1/3.
En ce qui concerne les eaux urbaines, d'une façon très générale,
l'expérience montre que pour les eaux usées décantées pendant deux heures, le
rapport est compris entre 1,9 et 2,3 avec des valeurs extrêmes pouvant varier
entre 1,5 et 3 (J.R. VAILLANT,
1979).
Ce rapport peut également être utilisé pour savo~r si un effluent
constitué par un mélange d'eaux résiduaires urbaines et industrielles peut être
épuré et dans quelles conditions.

- 64 -
- Si le rapport à l'entrée des stations est inférieur à 2, l'effluent
peut être facilement épuré par les traitements biologiques classiques.
- Si le rapport à l'entrée des stations est compris entre 2 et 5,
les microorganismes habituels des eaux résiduaires ne sont plus capables
d'opérer la dégradation compl~te des mati~res organiques, l'épuration néces-
sitera, soit un traitement chimique préalable, soit un apport de microorganis-
mes spécifiques de l'élément chimique dominant dans l'eau résiduaire, ou encore
une addition de substances nutritives des bactéries telles que l'azote et le
phosphore.
- Si le rapport à l'entrée est supérieur à 5, l'eau est pratiquement
non traitable par voie biologique.
De toute façon,
il serait bon de faire des recherches sur divers
réseaux d'égoûts et en diverses régions, sur la corrélation entre la DCO et
DBO 5. Ces recherches devraient porter sur les eaux usées et les eaux de
ruissellement des réseaux séparatifs et sur les eaux des égoûts unitaires.
5
DEMANDE I~~EDIATE EN OXYGENE.
C'est la quantité d'oxyg~ne consommée par des composés réducteurs
sans intervention d'organismes vivants
La demande immédiate en oxyg~ne participe au phénom~ne
général de consommation d'oxyg~ne d'une eau usée. Elle se satisfait rapidement
en général en moins d'une heure. C'est par exemple une eau croupie renfermant
des sulfures ou de l'hydrog~ne sulfuré, qui est brutalement brassée. Ce phé-
nom~ne se produit également lorsque les boues du lit d'une rivi~re se trouvent
m~ses en mouvement. La consommation immédiate en oxyg~ne représente plus du
quart de la DBO 5 des boues et cette consommation est tr~s rapide. Si cette
mobilisation des boues a lieu lors d'une crue les apports massifs d'oxyg~ne
dissous compensent la demande immédiate en oxyg~ne, mais si cette rem~se en
suspension a lieu en été lorsque les eaux dépassent 20° lors d'une fermentation,
la quantité d'o~'g~ne disponible est alors insuffisante et des accidents peu-
vent se produire.

- 65 -
Ce phénomène, souvent d'origine naturelle du fait de la décanta-
tion des boues, soit par
simple décantation, soit par formation au cours de
l'auto-épuration de la rivière, peut être catastrophique, notamment lorsque
le débit du cours d'eau est faible. Un curage intempestif en période chaude
d'un plan d'eau ou d'une rivière peut provoquer une demande en oxygène im-
médiate importante du fait de la remise en suspension des boues du fond.
6 -
POLLUTION PAR LES HYDROCARBURES.
Comme chacun sait, la pollution des nappes par les hydrocarbures
est devenue un phénomène de plus en plus fréquent, mais il faut bien insister
sur le fait que ces hydrocarbures par suite de leur pouvoir de dilution sont
pernicieux, même à des doses très faibles. Une teneur de 1/10.000 à 1/100.000
en volume donne un goGt désagréable à l'eau. Une nourrice de 20 litres pollue
la consommation quotidienne d'une ville de 200.000 habitants (G. CASTANY, 1982).
D'une manière générale, dans une pollution par hydrocarbures, la
nature chimique et la texture du sol où l'infiltration se produit semblent
les deux paramètres fondamentaux de comportement du polluant. Il est clair que
dans le cas où un certain volume de pétrole brut est observé dans le sol allu-
vionnaire (fuite de pipe line, par exemple, ou infiltration depuis un quel-
conque réservoir de stockage) on va courir le danger d'une pollution des ré-
serves aquifères. La connaissance des caractères particuliers aux déplacements
du pétrole dans le sol doit permettre d'envisager les moyens de protection
contre l'invasion de tels polluants. Ces moyens sont d'autant plus satisfai-
sants qu'ils seront plus complets, c'est-à-dire à même de détecter les fuites
de pétrole dans le sol pour neutraliser ensuite la pollution dès son stade
in;_tial. La meutralisation doit englober à la fois l'absorption de produits
solubles et l'évacuation du polluant.
Pour les mécanismes mis en jeu lors de l'introduction d'une pol-
lution d'hydrocarbures dans le sous-sol et les nappes, on se réfèrera notam-
ment à F. BASTIEN, P. ~ruNTZER et L. ZILLIOX (1971).
STICHTING CONCA\\~E (1975) présente la formule suivante qu~ permet
de se faire une idée sur la profondeur maximale de pénétration de l'hydrocar-
bure dans le sol :

- 66 -
100 x V
D
A x R x K
D
profondeur de pénétration maximale (m)
V
volume des hydrocarbures infiltrés (m 3 )
A
superficie de la zone d'infiltration.
R
capacité de rétention du sol.
K
facteur de correction approximatif pour diverses
viscosités d'hydrocarbures.
K
0,5 pour les produits pétroliers à faible viscosité
(carburants)
K
1,0 pour le pétrole lampant,
le gazoil et les produits de
viscosité similaire.
K
2,0 pour les hydrocarbures plus visqueux (fuel léger).
Les valeurs types de roche sont les suivantes pour certains sols.
CAPACITE DE
,
EPAISSEUR DE LA
TYPES DE SOL
RETENTION
COUCHE D'HYDRO-
R (11m 3 )
CARBURES F (mm)
Ca il lou à gravier grossier
5
< 5
Gravier à sable grossier
8
8
Sable g ross i e r moyen
15
12
Sable moyen à fin
25
20
Sab 1e fin à 1imon
40
40
ou boue
Le même document analyse le comportement des hydrocarbures en pré-
sence d'eau souterraine et donne une formule permettant d'évaluer la superfi-
cie d'étalement maximale des hydrocarbures au toit de la nappe d'eau souter-
raine dans la partie du sol partiellement saturée :

- 67 -
s
1000 (V - A x R x d x K)
F
S
~talement de la phase d'hydrocarbure (m2 ) dans la zone
partiellement satur~e, la saturation étant fonction de la
dimension des pores.
d
profondeur de la nappe d'eau souterraine (m).
F
~paisseur de la couche d'hydrocarbure (mm) dans la zone
partiellement saturée, zone dite 6uni~uf~~.
Les autres paramètres sont les mêmes que ceux utilis~s dans la
formule donnant la p~nétration maximale dans les sols.
Quant à la vitesse de circulation, elle est différente suivant le
produit. Le p~trole traverse des couches peu perméables à l'eau. L'essence
s'infiltre rapidement dans le sol, ~~v~o~ 10 6o~j pf~ v~~ qu~ l'eau. Mais
pour les différents produits,
la vitesse d'infiltration n'est pas la même.
Ainsi les huiles goudronneuses progressent lentement et c'est d'ailleurs l'eau
qui facilite cette progression. En étudiant le déplacement horizontal et ver-
tical des huiles dans le sol et les eaux souterraines, on a pu établir que la
vitesse d'infiltration est d'autant plus grande que la viscosité du produit
est moins grande.
Quant aux distances parcourues, elles seraient d'après CHAUDOIR
(1960),
10 6oJ.A pM glta~dM pOM lM ~ablM pM ltappoJtt aux. mvt~M e;t MgilM
e;t 100 6oJ.A pl~ gllaMM pOM lM gllaVÙJvj J
égafe.meJ1X pM ltappoJtt aux. mMYlM
et MgilM.
En ce qui concerne le contact de l'hydrocarbure avec la nappe, on
ne doit considérer que les hydrocarbures qui sont dans la zone de saturation
donc au-dessous de la surface piézométrique. Du fait de la différence de den-
sité, ces corps flottent sur l'eau. Deux sortes de pénétration peuvent aboutir
à cet état :
l' W1~ p~ M~m~WIIJ
- l' au;(A~ p~ dM~~MwnJ
cette pénétration se situant sous la surface piézométrique. L'écoulement naturel
de l'eau de la nappe, dont la vitesse est faible en général constituant le

- 68 -
facteur m~lange et de propagation, les hydrocarbures se d~placeraient alors
lentement à la même vitesse que l'eau de la nappe ce qui expliquerait la ma-
nifestation souvent tardive de la pollution par ces produits.
7
LES DETERGENTS.
Ce sont des produits de nettoyage, d~graissants et solvants. Les
produits tensio-actifs utilis~s dans leur fabrication diminuent la tension
superficielle de l'eau, provoquant la formation de mousses, notamment en pré-
sence de matières polluantes organiques (cas des prot~ines contenues dans les
eaux usées).
Dans la composition des produits commerciaux, entre en outre un
fort pourcentage d'adjuvant, formé généralement d'un mélange de sels sodiques
(phosphates et polyphosphates, carbonates, sulfates, silicates, perborates).
On distingue les détergent3 aDloDl1u23, les détergents cationiques,
les détergents non-ioniques et les détergents amphotères.
La catégorie des dé:te.!tge.!'Lt-~ aVl~o.vvCqi.i..U est celle qui comprend le
plus grand nombre de produits. Comme les savons, ces d~tergents sont ionisés
en solution dans l'eau en donnant naissance à un gros anion et à un petit
cation métallique. Dans cette catégorie, on trouve les alkylaryl-sulfonates,
les alkylsulfates (monoesters de l'acide sulfurique avec des alcools supérieurs)
les alkylsulfonates (pouvant être obtenus à partir d'un hydrocarbure, d'anhy~
dride sulfureux et de chlore ou d'oxygène), les condensats des acides gras,
et les esters sulfuriques. Les Alkyl-Benzène-Sulfonates CABS) sont utilis~s
pour les besoins domestiques.
Les dUeAge.YLt.-6 c.aUoluqUe-6 sont constitués de molécules présentant
un gros cation
et un petit anion, celui-ci étant g~néralement un hologène.
Ils sont réservés à des utilisations particulières. Ce sont généralement des
sels d'ammonium quaternaire.

- 69 -
Les dé.teJtge~ l1ol1-arUorUqu..e.J.l peuvE:nt être fabriqués à partir de
produits naturels ou bien de produits dérivés de la houille ou des hydrocar-
bures. Ils ne sont pas moussants, ni mouillants, mais on peut les employer
comme émulsionnants ou pour modifier les propriétés de certains détergents
anioniques.
Enfin, on peut distinguer les dé.te.!l..ge.IU!.l amphotèlLe.J.l, bien qu'on
les classe parfois parmi les détergents an ioniques ou encore parmi les déter-
gents
cationiques, la raison étant que, selon les conditions de pH dans
lesquelles ils se trouvent, ils peuvent être ou anioniques ou cationiques.
Ils peuvent comporter un groupement carboxylique ou sulfonique et, d'autre
part, une fonction amine ou une fonction ammonium quaternaire. Ils sont très
solubles. Avec un pH de 8 à 9, ils produisent un volume de mousse de même
importance que celui fourni par les détergents anioniques courants.
La biodégradabilité des alkylarysulfonates est très faible. On a
constaté que les alkylbenzène-sulfonates freinent la dégradation biologique
dans les eaux de rivières, ma~s
par contre,
que les alkylsulfates -de con-
sommation plus restreinte- s'y prêtent (~1. CHAMBON et A. GlRAUX., 1960) .
De toute façon,
la présence d'un filon de détergents à la surface
d'une rivière réduit sa capacité de réoxygénation et c'est l'inhibition de
l'autoépuration qui semble être l'effet le plus nocif.
En outre, les phosphates contenus dans les détergents -comme ceux
des engrais- sont responsables en partie de l'eutrophisation des lacs et des
rivières lentes.
La présence de détergents dans les eaux de rivières a surtout une
origine urbaine, due à la consommation ménagère croissante de détergents et
aussi à leur emploi pour le nettoyage des voies publiques. Mais il y a égale-
ment des détergents dans les effluents de diverses industries (usines de fa~
brication des détergents, laveries, blanchisseries, industries textiles, tein-
tureries, peausseries, industrie automobile, industries du caoutchoux etc ... ).
Les rivières peuvent aussi recevoir des détergents d'origine agricole, entraî-
nés par les eaux pluviales. Ceux-ci sont des "mot.ULe.a.n.tJ.l" entrant dans la com-
position des fongicides et des insecticides.

- 70 -
Les détergents ont en outre la propriété de modifier la perméa-
bilité des terrains et de favoriser la pénétration en profondeur de fines par-
ticules polluantes qUl normalement seraient arrêtées par la filtration à tra-
vers le sol.
Du fait que l'accumulation de détergents dans les terrains peut
modifier notablement leur perméabilité et par suite de l'écoulement de l'eau
dans les nappes souterraines, il fa~t surveiller de près ces nappes et l'uti--
lisation des détergents bien que ceUX-Cl soient généralement considérés comme
peu toxiques. Il reste bien sGr bien des lnconnues sur la modification possible
de l'hydrogéologie d'une région à la suite de l'emploi massif des détergents.
8
LE POUVOIR AUTO-EPURATEUR DES RIVIERES.
La teneur en oxygène dissous d'une eau naturelle est toujours
faible pUlsque la saturation est atteinte à 0° C pour 14 mg/l, à 20° C pour
9,2 mg/l et à 30° C pour 7,6 mg/l d'oxygène CR. THOMAZEAU, 1981). Parfois,
du fait de la photosynthèse, la sursaturation est constatée, mais ne modifie
que peu les problèmes liés à l'équilibre entre consommation et renouvellement
de ce précieux gaz dans l'eau.
L'apport d'oxygène peut être fonction de la photosynthèse toujours
difficile à quantifier et de la réaération physique du cours d'eau. Ce dernier
cas peut être modélisé de la façon suivante :
d02
K A CCs - Cr)
dt
d02
représente l'apport d'02 par unité de temps,
dt
A
l'aire de la surface d'échange eau-air,
Cs
la concentration à saturation,
Cr
la concentration réelle.
La formule peut encore s'exprimer en fonction de la variation
de Cr.
d Cr
A
K
CCs - Cr)
dt
V

- 71 -
Une telle schématisation a été proposée en premler, par STREETER
et PHELPS (1925). La consommation d'oxygène par les micro-organismes est ap-
préciée, très souvent, grâce à des modèles plus ou moins judicieux, supposant
des réactions dont la cinétique est d'ordre 1,2, autocatalytique, etc ...
En général, il est recherché une relation
entre la valeur de la
DBO 5de l'eau, soit S et dCr/dt.
Sans essayer de justifier un modèle plus qu'un autre, ce qui doit
~tre fait par confrontation avec l'expérience (et chaque cas apporte sa propre
vérité), l'expression la plus simple sera utilisée:
dCr
- Kil S
dt
Au total apparaît la variation réelle de Cr
dCr
KilS
+ K'
(Cs - Cr)
dt
Kil et K' sont supposés constants et introduisent l'un l'élimination de la DBO,
l'autre la réaération par voie physique.
L'intégration s'obtient facilement en appelant :0 et Cro
les
valeurs initiales de S et Cr.
Kil
Cs - Cr
K' -Kil So
(exp (-Kilt) - exp (-K't)
(C s - Cr0 ) exp (- K' t) )
Graphiquement la courbe de variation de la teneur en oxygène pré-
sente la forme d'un sac ("c..oUJtbe en -6ac..") et montre de façon nette le pouvoir
auto-épurateur de la rivière.
Le modèle permet alors d'apprécier le rôle des intervenants. Cepen-
dant,
il ne faut pas oublier de nombreux éléments jusqu'à présent négligés
rôle de la photosynthèse - stabilité des fonds et remlse en suspension des
dépôts - dilution - diffusion des polluants etc ....

- 72 -
- CONCLUSION
Le choix de ces différents paramètres définis n'est pas exhaustif,
il pourrait s'étendre à d'autres tests tels que les anions et les cations,
l'analyse bactériologique, les pesticides, etc .... Le choix de l'application
de ces tests est motivé par le fait qu'ils représentent au m~eux la pollution
domestique et industrielle inhérente aux agglomérations urbaines d'unp. part,
et qu'ils sont facilement quantifiables pour les interprétations d'autre part.
C'est en d'autres termes,
la preuve de l'impact humain sur l'environnement.
L'application de ces tests à l'Eau Bourde s'explique également
p2r le fait que c'est une rivière qui traverse cinq communes (Cestas, Canéjean,
Gradignan, Villenave d'Ornon, Bègles) d'où une volonté d'évaluer l'évolution
de la qualité de l'eau·pendant son parcours et les causes probables de la dé-
gradation.
Les résultats des analyses nous permettront d'évaluer le degré
actuel de la pollution organique et industrielle de l'eau de cette rivière et
l'évolution de cette pollution depuis 1979.
«<»>

- 73 -
B - INTERPRETATION DES RESULTATS
Deux campagnes de prélèvement général sur 10 points le long du cours
d'eau (1979 et 1980) (Pl.
12) ont fait l'objet d'analyses, d'après 9 tests que
nous allons essayer d'interpréter en examinant successivement les campagnes de
1979 et 1980, et en proposant ensuite une étude comparative.
INTERPRETATION DES RESULTATS DE 1979.
Tous les résultats sont consignés dans le tableau 2. Les courbes
(fig.4 ) permettent les interprétations suivantes
1.1.
Mesures effectuées ~ 7 heures 30.
- pH : le pH est homogène sur l'ensemble des points. Cette homogénéité
paraît découler d'une forte dilution due aux intempéries ayant sévi lors des
prélèvements.
- Ré~~~v~é : la résistivité est presque constante (environ 5000
ohm/cm2 /cm) en tous points, sauf à "Hilet" où elle atteint 7030 ohm/cm2 /cm.
De cette forte résistivité découle qu'en ce point il y a une faible minérali-
sation.
- Miliè!L~ e.Yl ,~U-6pe.~ioYl totale. (M. E.S. T.) : rPus pouvons noter à
Cestas ainsi qu'en aval à "Malartic" (commune de Gradignan) une augmentation
importante des M.E.S.T. certainement liée à l'impact des stations d'épuration
de Cestas et de Gradignan. Cette augmentation est probablement due également
à la mise en suspension du substrat de la rivière.
A l'aide des résultats obtenus sur les composés azotés et le rap-
port DBO 5 sur DCa, on peut conclure à une très faible dégradation des matières
organiques et à une mauvaise oxygénation.

PLANCHE 12 - CARTE DE SITUATION -
BEGLES
agCJlomération
bordelaise
Echelle 1/1000 000
GARONNI:
-....J
-1"-
VILLENAVE D'ORNON
GRADIGNAN
DE GAY
1N
PONTET
D'ORNON
CANEJAN
Echelle 1/50 000
CESTAS
~ stations de prélèvements

- 75 ..;;
5900
Fig. 4 a
- Résistivité de 1979
711 30
5100
-. -
-
--
15h30
4100
._---_.
!
: 1
I l
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3100
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HILET
MARTICOT
.CESTAS
PET IT NIC E
M. d'ORNON
PONTET
CAYAC
MALARTIC
MADERE
DORAT
A
7,45
7,30
7 , 10
7,10
7,15
7,40
7,20
7,25
7,35
7,35
pH
C
7,25
7,05
7,00
7,00
6,95
E
6,75
7,00
6,90
6,80
7,00
7,20
7,15
7,05
7,15
7,05
A
7030
4959
4697
5661
5330
4144
4939
4414
4360
4152
RESISTIVITE
C
6165
4846
4904
4140
3794
D/cm2 /cm
E
5236
4082
4178
4397
4167
3199
4198
3562
3588
3598
A
19
17
110
199
154
81
143
169
152
105
M.E.S.T.
C
13
47
139
207
129
E
8,50
8
23
47,S
44,5
240,5
56,S
53
90,50
92
A
21
23
106
139
108
60
94
78
68
58
D.C.O.
C
16
26
76
84
76
mg/l
E
19
16
26
35
39
90
42
38
42
47
~
0 '
A
3,05
2
38
31
36
9
27
22
13
13
DSO 5
C
3,05
6
32
27
23
mg/l
E
2,20
1,20
8
11
12
15
12
14
15
17
A
/
/
/
/
/
/
/
1,05
0,80
l, 10
AMMONIAQUE
C
/
/
/
/
1
l, 15
NH3
E
0,25
/
0,6
/
/
/
/
1,05
0,90
1,20
A
0,05
0,05
0,10
0,10
0,10
0,10
0,10
0,10
0,20
0,20
NITRITES
C
0,05
0,25
0,05
0,20
0,35
N02
E
0,10
0,05
0,10
0,05
0,15
0,10
0,15
0,15
0,15
0,20
A
0,55
0,80
1,65
1,55
1,55
1,75
1
.. , sn....
--'
1,45
1,35
1,25
NITRATES
C
0,50
l,55
1,95
2,25
1,65
N0 3
E
0,60
0,95
l,55
1,10
1,95
2,00
2,05
1,85
1,95
1,70
A
3,50
3,85
8,00
10, L, 5
6,25
5,90
5,60
5,90
5,90
6,25
AZOTE
C
N
E
4,50
1,40
1,40
1,75
3, 15
3,85
4,50
2,80
2,80
3,50
A 7h30
C
11h30
E
15h30
TABLEAU 2 - TABLEAU RECAPITULATIF

-
77 -
1.2.
r~sures effectuées à 11 heures 30.
- Al. E. S. T.
nous pouvons noter des valeurs intermédia.ires à "Hi let"
à Cestas et à "Moulin d'Ornon (Gradignan) par rapport aux mesures effectuées
aux temps 7h.30 et 15h.30. Ceci paraît traduire un certain processus de sédi-
mentation en cours.
- De.mande. CIUm.<..qu.e. e.n Ox.ygène. [DCO)
: ce sont les mêmes remarques
que pour les M.E.S.T. sauf à "Malartic" où l'on rencontre une augmentation par
rapport à la valeur de 7h.30, due vraisemblablement encore à l'activité de la
station d'épuration de Gradignan.
- CaAbone. O~ga~qu.e. D~~o~
[COD)
: ce paramètre en augmentation cons-
tante d'amont en aval s'explique par l'apport et la mise en suspension des
végétaux et des rejets urbains.
1.3.
Mesures effectuées à 15 heures 30.
- I~ : il montre une légère acidification par rapport à la valeur de
7h.30 ce qui s'explique par une dilution plus faible (baisse du niveau du
cours d'eau).
- Ré.~~tivdé. rU. M. E.S. T.
il est à noter une forte diminution de
ces paramètres sauf au "Pontet" où la M.E.S.T. a une valeur très élevée
(240,5 mg/l).
- AlmorU.aqu.e. (NH3)
: une apparition d'ammoniaque à Cestas (0,6 mg/l)
s'explique par l'activité accrue de la station en fin de matinée. Les résul-
tats obtenus à "Malartic", "Madère" et au "Dorat", points situés en aval, sont
sensiblement identiques aux valeurs enregistrées à 7h.30. D'où la faible im-
portance des rejets industriels le long du ruisseau.
Il peut être noté à "Hilet" une nette augmentation des composés
azotés provenant sans doute d'épandage d'engrais.

- 78 -
Ve.mande. B.-Z.oc.!um.-Z.qu.e. e.n Oxygène. (VBO 5) : ce paramètre présente une
progression constante tout au long du ruisseau. Les rejets domestiques arri-
vant à l'Eau Bourde par ruissellement et surtout par l'intermédiaire des petits
collecteurs de faible diamètre se déversant directement dans le cours d'eau
sont certainement les principaux agents de l'accroissement du taux de matières
biodégradables.
- CONCLUSION
A l'exception des nitrates et des nitrites, tous les tests alnSl
effectués donnent des valeurs en moyenne nettement plus élevées à 7h. 30
qu'aux autres heures de la journée, sur tous les points de prélèvement. Cette
augmentation des taux est sensible pour le DCa, DBa 5, M.E.S.T. et l'Azote.
L'interprétation suivante peut être avancée:
- présence sur la rivlere des installations produisant des
rejets importants: les stations d'épuration des différentes
communes qui connaissent une grande activité le matin, la
convergence des collecteurs urbains sur le ruisseau.
- période de 7h.30 correspondant à la période de toilettes
des produits chimiques à base d'azote sont rejetés dans
l'eau par l'intermédiaire des égoûts.
2 -
INTERPRETATION DES RESULTATS DE 1980.
Comme précédemment, nous allons examlner la variation des taux des
différents paramètres étudiés en chaque point de prélèvement et pour une pé-
riode précise.
Chaque période a fait l'objet d'une interprétation graphique en
fonction de l'espace en prenant comme départ la source à "Hilet" (commune de
Cestas
). Tous les résultats de chaque période sont consignés dans le tableau
leur afférant.

- 79 -
2.1.
Interprétation dans l'espace.
2.1.1.
MeJ.>uJLeJ.> enneC-tuée..-.s à 7f1eLUteJ.> 30.
a)
Tableau des résultats
(Tableau 3)
2
3
4
5
6
7
8
9
10
pH
7,75
7,80
7,80
8,14
7,80
il, 10
8
7,95
a
6,05
-----------
- - - - - -
------ ------
- - - - - -
-------
0./cm 2 /cm
2112
3173
2583
2644
2481
BOO
24 03
2040
2013
1617
- - - - - - - - - - -
- - - - - - -
DSO
2,60
3,10
3,65
2,50
4,40
3,70
2,55
9 130
::,90
8, as
-----------
- - ----
------
-------
DCO
18
17
24
14
21
13
14
22
22
26
-----------
- - - - - -
- - - - - -
------
-------
------
MEST
7
9
9
8
16
5
10
9
11
7
----------- ------
------
------
------- ------
NTK
2,45
2,10
3,15
0,70
2,10
0,70
28,65
1 ,05
0,70
2,10
----------- ------
------ ------ ------ ------ ------ -------
COD
6,70
7,30
16,5
4,60
5,50
5,90
5,20
17,3
6,70
6,90
- pH : le pH est assez homogène dans l'ensemble avec une valeur
moyenne de 8. L'eau est légèrement alcaline en étiage.
- Ré~~tiv~é : elle présente une valeur constante (2500 ohm/cm2/cm)
dans l'ensemble sauf au "Pontet" où on enregistre une valeur minimum de 600
~/cm2/cm due certainement à une forte minéralisation dans cette localité.
M.E.S.T. : les matières en suspension totale restent assez cons-
tantes tout au long du ruisseau sauf au "Moulin d'Ornon" où est enregistré
un maximum de 16 mg/l. Ce taux s'explique par le fait que c'est une zone de
forte concentration d'eau où s'accumulent des débris d'arbres, de plantes et
où les substrats sont mis en suspension pour ensuite décanter dans un bassin.
- DCO, DBO 5 et COD : le DCa et DBO 5 présentent une légère augmen-
tation d'amont en aval avec un maxlmum de DBO de 9,30 mg/l à "Malartic", et
un maximum de DCa de 26 mg/l au "Dorat". Ces valeurs correspondent à des points
de rejet des stations du "Moulineau" et de "Bègles".

- 80 -
- - - 911 30
- - - --11/1 30
..••••• ' 1511 30
2000
1
1
1
/
1500j
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j
1
1
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1 :
1 r
il
1
ï
1
500
1
1
i
i
(
2 3
4 56
7
8
9
10
Fig. 5 a - Résistivité 1980 -
DBO 5
DCa
I11g / f..
.-\\0-
-t- -'r
'i- MEST
_
c>
_
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-NTK
__ _ COD
30
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1
2
3
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5 6
7
g'
'9
10
Fig. 5 b
- Pré Lèvement de 7h30 -

- 81 -
Quant au COD,
il connait une grande fluctuation tout le long du
ru~sseau avec un maximum de 17,3 mg/l à "Malartic". C'est le reflet d'un phé-
nomène d'auto-épuration du ru~sseau.
- N.T.K. : les composés azotés connaissent également une nette va-
riation suivant le point de prélèvement. Le maximum est enregistré au "Pont
de Gay" avec 28,85 mg/l. Les taux sont dans l'ensemble assez élevés. L'aug-
mentation des composés azotés est due aux toilettes matinales avec les déter-
gents qui sont rejetés dans le ruisseau par les égoûts.
2. 1• 2.
Meo LU1.eo e.n ne.c.tué eo à 9f1e.Wleo 30.
a)
Tableau des résultats
(tableau 4)
2
3
4
5
6
7
8
9
10
pH
7,90
7,75
7,80
7,95
7,75
8,10
8,05
7,95
t
7,90
7,90
-----------
------
------- ------ ------
0./cm 2 / cm
3025
3250
2533
2737
2402
1185
2412
1845
1845
1808
----------- ------
------
------
------ ------- ------ ------
D80
3,75
3,15
7,55
2,35
7,10
6,75
2,30
8,95
8,55
9,15
-----------
------ ------ ------ -------
------
DCO
18
14
21
15
40
28
14
33
23
32
----------- -- ----
- - - - - -
------- ------
MEST
21
7
15
7
25
4
7
14
8
12
-----------
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
-------
NTK
3,50
2,10
2,45
1,75
4,55
1, 75
1, 05
7,00
5,60
9,15
-----------
------ ------ ------ -------
COD
11
7,7
23,5
4,7
17
12,3
5,40
18,5
6,90
10,30
Les cinq derniers paramètres présentent tous une nette augmentation
au niveau de Cestas, du "Moulin d'Ornon", de "Halartic", correspondant au point
de rejet des stations d'épuration, et à la concentration d'eau stagnante à
l'ancien Houlin d'Ornon. On note les maxima suivants: 9,15 mg/l de DBO et
9,15 mg/l de NTK au "Dorat" ; 40 mg/l de DCO et 25 mg/l de MEST au "Moulin
d'Ornon" et 18,5 mg/l de COD à "Halartic".
Quant au pH, il se stabilise autour de la valeur moyenne de 7,90.

- 82 -
DBO 5
DCO
... + -+-t
MEST
__
/IlTK
~_d-
/
\\
1 \\
. .
~~CIb
COD
/
1
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1
\\
1
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J
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1
\\
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\\
1
\\
\\
\\
PoJ...i'1M de
p!Lé.tèvement
2
3
4
5 6
7
8
9
10
Fig.
6 a -
Pr3Lèvement de 9h 30 -
36
1
\\
,\\
1
1
\\
30
J
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\\
" /
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Po J...rU:!.J de

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p!Lé.tèvernent
2
3
4
5 6
7
g
9
Fig.
6 b - PréLèvement de 11h 30

- 83 -
a)
Tableau des valeurs
(Tableau 5)
2
2
4
5
6
7
8
9
10
pH
7,80
7,BO
7,85
8
7,50
8,70
5
7,95
8,05
7,90
-----------
- - - - - - - ------
------ ~------
- - - - - - -
- - - - - -
Ç)/cm 2 /cm
3050
3184
2537
2709
2438
2412
2412
1900
1952
1697
-----------
--- --- ------ -- ---- ------ ------
---- ---
- - - - - -
DSO
8,15
7,20
8,60
2,70
7,25
7,85
2,15
8,85
5,50
8,SO
-----------
------
- ------
------
DCO
20
17
22
15
36
32
13
30
24
41
-----------
------
------
------- ------
MEST
34
6
18
15
12
9
4
14
11
16
-----------
------ -------
-- - -- ._-----
------
- - - - - - -
------
NTK
3,15
1,75
2,45
0,70
2,45
1,40
3,50
8,45
5,95
10,20
----------- ------
------
- - -- -- ------- ------
DCO
7,30
5,10
23,5
15
15
19
5,40
18,5
7,50
13
L'examen des courbes de la figure 6 b montre une très grande va-
riation dans les valeurs respectives des différents paramètres.
- DCO et DBO
présentent des valeurs moyennes dans l'ensemble avec
un maximum Dca de 41 mg/l enregistré au "Dorat". Ce point correspond à la ré-
sultante des rejets maximums des zones placées en amont.
- M.f.S.T. :donne des valeurs très variables le long du parcours du
rU1sseau. Ces valeurs sont en général inférieures au seuil minimal de la grille
(cf. Annexe) sauf à "HILET" où un maximum de 34 mg/l a été enregistré, dû à la
m1se en suspens10n des substrats du ruisseau.
- COD: connaît une fluctuation sensible le long du parcours expri-
mant l'auto-épuration du ruisseau. Le maximum est enregistré à Cestas avec
23,5 mg/l.
- pH : il est légèrement alcalin avec une moyenne de 7,90. Quant
à la Ré..t:,.u.uvdé., elle connaît un maximum à "Marticot".
Dans l'ensemble la minéralisation est faible.

- 84 -
2.1 .4.
MuuJ1.u e.66 e.c.tu.éu à 13f1w'lu 30.
a) Tableau des valeurs
(tableau 6)
6
7
8
1
1
2
1
3
4
i 5
9
1
10
---~~------J-_= i_~~::- _~~:~ ~__l__~ 0 15 5 7,90
1
-------
-------
0./cm 2 /cm
:~m:H~~:
1
2917
3216
2519
25 4 6
2613
1174
2270
1716
~~~~~~~~~~~J~~~~~~~~~~~~ ~~~~~~-~~~~~~
-------
-------
7,95
3,00
11,0
3,05
8,90
3,30
-------
-------
DCa
16
12
24
16
15
44
17
4"
,...J
41
32
-----------
------- ------ ------ -------
-------
MEST
10
5
17
5
e
6
9
10
118
2
-----------
- - - - - -
------- - -- -- ------ -------
- - - - - - -
NTK
2,45
1 ,75
2,45
1 ,40
2,10
2,45
1,75
7,75
3,85
"e,eD
-----------
------
--- ---- ------ -------
COD
14,5
4,10
12
10,4
11 ,5
19
19,5
24,5
55
14
- ---------
_ DCO et DBO 5 : ils connaissent des taux élevés dans l'ensemble.
On enregistre les maXlma au "Houlin d'Ornon" et à "Halartic" avec respecti-
vement 44 mg/l et 43 mg/l. Ces points correspondent d'une part à une concentra-
tion d'eaux usées à l'ancien moulin d'Ornon et d'autre part,
au rejet de la
station de "Moulineau". L'augmentation des taux des matières biodégradables
est marquée par l'influence des déchets issus du déjeuner de 13heures 30,
alors que les rejets d'origine domestique sont abondants.
_ COD : en dehors d'une fluctuation normale des valeurs, le carbone
organique dissous présente des taux assez élevé,s,
surtout à "Madère" avec un
maximum de 55 mg/l. Cela témoigne d'une faible oxygénation de l'eau.
_ M.E.S.T. : le taux des matières en suspension totale est bas, en
tous les points,
sauf à "Madère" où le maximum atteint
118 mg/l, valeur élevée
due à une mise en suspension des substrats lors de la traversée de cette loca-
lité. Dans l'ensemble,
il doit s'effectuer un début de processus de sédimenta-
tion.
_ N.T.K. : les composés azotés connaissent une légère crOlssance
d'amont en aval,
avec un maximum de 8,80 mg/l au "Dorat".

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4
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10
Fig. 7 c
- PréLèvement de 17h 30 -
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-
86 -
2.1.5.
- Muu/l.u e.66e.Ulléu à 1511.30.
2
3
4
5
6
7
8
9
10
pH
7,85
7.80
7.55
7,35
7,95
8.05
7.95
7.90
7.60
3
-----------
------ ------
-------
î2/cm 2 /cm
2635
3108
2492
2521
2453
1320
2278
2002
1851
1894
-----------
------
------- ------
osa 5
2.75
2.25
3,55
2.45
3.65
6,10
4,75
7
8
8
-----------
------
------ -------
------
Dca
16
12
23
15
17
35
20
19
47
36
-----------
------
------
- - - - - -
------ ------- -- ---- ------
MEST
20
15
36
5
9
7
18
9
497
17
- - - - - - - - - - -
------
- - - - - -
------- ------ ------
NTK
2.45
3.50
2.80
3,15
1.40
2.45
3.15
5.95
6.70
7.40
-----------
------
------
------ -------
- - - - - -
Dca
10.6
5.10
6.20
13.5
9
15
16.5
14,5
22
21.5
1
- pH : le pH tend vers la neutralité avec une moyenne de 7,SO.
- Ré-6"iJ.,Uvdé : e He est dans l' ensemb le homogène avec un maXlmum
de 310S
rl/cm 2 /cm à "Harticot".
DCO, COD, NTK et DBO 5 : ils marquent une crOlssance notable d'amont
en aval. La valeur de la DCa est plus accentuée avec deux maXlma au "Pontet"
et à "Madère" avec respectivement 34 mg/l et 47 mg/l.
La DBa 5
a une valeur assez homogène avec S,10 comme maXlmum au
"Pontet".
Les composés azotés connaissent des basses valeurs sur l'ensemble
des points de prélèvement.
Pour le carbone organlque dissous,
on observe un maXlmum à "Hadère"
avec 22 mg/l. L'oxygénation dans
l'ensemble est assez faible.
- M.E.S.T.
: une importante augmentation de MEST se trouve à Cestas
et à "Hadère" avec respectivement 36 mg/l et 497 mg/l. Cette augmentation est
liée à l'impact des stations de Cestas, et aussi à la mise en suspension des

- 87 -
substrats de la rivi~re par des travaux d'aménagement ou aux rejets des sta-
tions d'épuration placées en amont de B~gles.
2.1.6.
Me-oWLe-o e.66e.c.tuée-o à 17he.u/te-o 30.
a)
Tableau des résultats (Tableau 8)
2
3
4
5
6
7
8
9
10
ç;H
7,85
7,80
7,90
7,90
7,90
8
7,90
j
7,sa
7,95
7,90
- - - - - - - - - - -
------f------- ----- -
- - - - - -
------ ------< ------ -------
- - - - - -
- - - - - -
S1/cm 2 /cm
2974
3270
2787
2546
2532
2389
1689
2035
1689
1782
-----------
------- -- ----
- - - - - -
- - - - - -
------- ------
080 5
2,75
3
2,55
1,50
1,50
8
~
6
6
8
-----------
-------
------
------ ------- ------
DCa
17
18
20
16
23
28
21
23
28
26
-----------
-------
------ ------ -------
MEST
21
46
20
8
9
15
7
48
10
- - - - - - - - - - -
- - - - - - -
- - - -- - ------ ------ ------ -------
NTK
2,80
2,45
2,45
1 ,75
1,40
3,15
2,10
4,90
6,70
5,95
-----------
-------
- - - - - - -
cao
12,7
11
2,40
4,50
16
19
14
10,7
., c:
,-
19
- pH et Ré0~~vité : ils restent homogènes avec en moyenne 7,90 pour
le pH et 2000
~/cm2/cm pour la résistivité.
DBO 5,
COD, DCO et NTK : ils connaissent une crOlssance dans l'en-
semble d'amont en aval avec un maXlmum au "Pontet" :
respectivement de 8 mg/l
de DBü 5,
28 mg/l de DCO et 19 mg/l de COD.
Les taux des tests sont faibles dans
l'ensemble.
M.E.S.T. : il est tr~s varié le long du rUlsseau avec un m~ximum
à "Harticot" et à "Madère" où l'on enregistre respectivement pour M.E.S.T.
46 mg/l et 48 mg/l.

- 88 -
Au regard des interprétations des résultats enregistrés pendant
les différentes périodes, nous pouvons tirer la conclusion suivan~e :
- pH : le pH de l'Eau Bourde est proche de la neutralité ou légère-
ment alcalin en étiage. Cela s'explique par la structure géologique des ter-
rains rencontrés. En effet,
à l'étiage,
le cours d'eau est essentiellement
alimenté par des résurgences ou des sources alcalines au niveau du Miocène
.
(Burdigalien)
représenté par des faluns très carbonatés.
- Ré~.z.otivdé : les mesures de résistivité à 20°C permettent d' ap-
précier l'état de minéralisation de l'eau. Ces valeurs qui demeurent comprises
entre 1500 et 3000
O/cm2 /cm apparaissent moyennes sur la plupart des points.
Elles sont à rapprocher des teneurs en ion Ca++
(50 à 70 mg/l),
eaux très
calcaires. Les teneurs plus fortes rencontrées en eaux moyennes, 4000 à 6000
O/cm2 /cm
traduisent une minéralisation encore plus faible.
- Oxygène. fu~oUvs:
pour tous les points de prélèvement,
l'oxygé-
nation apparaît satisfaisante. Cependant à l'étiage,
la consommation en oxy-
gène est notable suite aux rejets domestiques situés à l'amont.
- DBO 5, DCO et COD : les fluctuations dues aux différents rejets
des polluants de nature organique à
17heures 30 le long du parcours du ruisseau
sont notables de même que la capacité d'auto-épuration du milieu.
La grande dispersion dans les mesures est observée à l'aval des
stations d'épuration
(point des rejets)
et pour l~débits les plus faibles
("Gleyses",
"Pontet" et amont de l'Eau Bourde)
tandis que les faibles écarts
observés sur les autres points
(notamment au "Petit Nice" et au "Pont de Gay")
confirment l'auto-épuration du cours d'eau.
- Ma.;U.èJL~S e.n ~Mpe.lu-i.on
les valeurs enregistrées sont très va-
riables et relativement faibles dans
l'ensemble en période d'étiage. Les
fortes
teneurs relevées en eaux moyennes s'expliquent par les remlses en
suspension des sédiments et
les apports des matières des eaux de ruissellement.
Ces sédiments,
particulièrement les éléments fins,
constituent le lieu de sto-
ckage provisoire de matières organiques d'origine naturelle
(débris végétaux et
animaux)
ou provenant de l'activité humaine.

- 89 -
- Cy~~ d~ f'azot~ : dans les cours d'eau, les composés azotés se
trouvent essentiellement sous forme d'azote ammoniacal, d'azote nitrique et
d'azote organique. La présence de ces dérivés, quelle que soit l'origine,
urbaine,
industrielle ou agricole, est liée à l'activité humaine. On admet
par habitant un rejet total d'azote de 13 à 15 g/jour dont 1/3 sous forme
arrnnoniacale et 2/3 sous forme organique. Pour tous les points de prélèvement
les valeurs des composés azotés ont été élevées, notamment à hauteur de la
station d'épuration de Cestas, malS surtout à l'amont et à l'aval de Gradignan.
D'autre part, le fort bruit de fond, amont, peut indiquer des apports d'origine
différente tels que des fuites de nitrates au niveau des nappes résultant de
l'emploi d'engrais azotés sur le bassin amont, résultats corroborés par les
mesures en eaux moyennes.
2.2.
Interprétation en fonction du temps.
L'état de la dégradation de la rivière varie en fonction du temps
dans une localité donnée. Cette variation est fonction de diverses activités.
Afin d'analyser les effets de ces activités, il est bon de prendre chaque point
de prélèvement dans le but d'analyser la variation des taux des tests à dif-
férentes heures de la journée, à travers les courbes d'évolution taux-temps
établies pour chaque test.

- 90 -
z. Z.I. -
"HIL ET"
5 h
7h30
9h30
11h30
13h30
15h30
17h30
pH
7,75
7,90
7,80
8
7,85
7,85
- - - - - - - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - - - - - - - - - -
- - - -- ------- ------
ru em 2 lem
2112
3025
3050
2917
2635
2974
- - - - - - - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - - - - - - - -
------
DBO 5
2,60
3,75
8, 15
2,80
2,75
2,75
- - - - - - - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - - -
------ -------
- - - - - -
DCa
18
18
20
16
16
17
- - - - - - - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - - - - - - - - - -
- - - -- ------- ------
MEST
7
21
34
10
20
21
- - - - - - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - - - - - - - - - -
------ ------- ------
NTK
2,45
3, 50
3,15
2,45
2,45
2,80
- - - - - - - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - - - ~------
------ ------- ------
COD
6,70
11
7,30
14,5
10,6
12,7
Tous les paramètres de pollution analysés connaissent un important
accroissement entre 9h.30 et 11h.30 après celui de 5 heures. Cet accroissement
est très marqué pour les matières en suspension.
A 17 heures 30 les paramètres connaissent une légère élévation de
leurs valeurs respectives avant de chuter brutalement à 19 heures 30.
Au regard des courbes,
l'ensemble des valeurs obtenues pour les
tests paraît assez faible. La dégradation se situe entre 9heures 30 et 11heures
30. Cette dégradation est une mise en suspension des substrats. L'auto-épura-
tion du cours d'eau est confirmée pour les faibles taux des matières biodégra-
dables.
~@)tX_$&L,"

- 91 -
DBO 5
Fig. 8a - HILET -
DCO
MEST
------- NTK
mg If.
COD
34
;\\
f
~
\\
30
!
~
\\
~
\\
\\
,
~
~
i
lr
\\
~
~
\\
1
\\.
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20
\\
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......
1
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...
-.
-----
2
--.-.-.
te.mpf..
5h
7h30
9h30
77h30 73h30
75h30 77h30 79h30
mg If.
36
30
!
;.
20
f
1-
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/
.....
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/
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--'---'-
--
2
- . - . --------
5h
7h30
9h30
77h30 73h30 75h30
77h30
79h30
Fig. 8b
- MARTICOT-

- 92 -
2.2.2.
"MARTICOT"
5h
7h30
9h30
11h30 13h30
15h30
17h30
pH
7,Bo
7,75
7,Bo
7,95
7,Bo
7,Bo
- - - - - - - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - - -
- - - - - -
O/cm / cm
3173
3250
31B4
3216
310B
3270
- - - - - - - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
------
- - - - - - - - - - - - - -
DBO 5
3,10
3,15
7,20
1 ,75
2,25
3
----------- ------ ------ ------ ------ ------ ------- ------
DCa
17
14
17
12
12
1B
- - - - - - - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
------- -------
MEST
9
7
6
5
15
46
- - - - - - - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - - - ------
- - - - - - -
- - - - - -
NTK
2,10
2,10
1,75
1 ,75
3,50
2,45
- - - - - - - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - - - ------
- - - - - - -
- - - - - -
COD
7,30
7,70
5,10
4,10
5,10
11
- pH : il reste homog~ne avec une moyenne de 7,80.
- Ré~~tiv~é : elle suit également le même schéma.
DBO 5 :assez constante pendant toute la journée sauf a 11heures 30
où un maximum de 7,20 mg/l est enregistré.
- DCO : suit la meme évolution que la DBO 5, malS nous observons
trois pics de 17 mg/l et 18 mg/l correspondant ~l l'enregistrement de 7heures
30,
11 heures 30 et 17 heures 30.
COD: suit le même schéma avec 11 mg/l comme maXlmum à 17 heures 30.
La présence maximale de mati~res biodégradables quoique faibles
dans l'ensemble, s'observe à 7 heures 30, à 11 heures 30 et à 17 heures 30. Il
ne peut s'agir que d'un rejet d'origine urbaine entraînant cette augmentation
du taux des mati~res organiques.
M.E.S.T.
valeur la plus élevée enregistrée à 17 heures 30 avec
46 mg/l. Une mise en suspension des substrats due à certains travaux d'amé-
nagement
serait à l'origine de cette augmentation du taux.

- 93 -
- N.T.K.
les composés azotés gardent une proportion normale, avec
toutefois une légère hausse à 7 heures 30 et 9 heures 30 : 7,3 mg/l et 7,7 mg/l.
2.2.3. -
CESTAS
7h30
9h30
11h30
13h30
15h30
17h30
pH
7,80
7,80
7,85
7,90
7,55
7,90
- - - - - - - - - - -
- - - - - - -
-------
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - - -
O/crn2/cm
2583
2533
2537
2519
2492
2787
- - - - - - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
DaO 5
3,65
7,55
8,60
5,40
3,55
2,55
- - - - - - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
DCO
24
21
22
24
23
20
----------- ------- ------- ------- ------- ------- --------
MEST
9
15
18
17
36
20
- - - - - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - - -
NTK
3, 1 5
2,45
2,45
2,45
2,80
2,45
- - - - - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - - -
COD
16,5
23,5
23,5
12
6,20
2,40
- pH et R~i~tivité : ils restent constants pendant toute la journée.
Le pH est légèrement alcalin avec environ 7,80.
- DBO 5': connait en début de matinée, une élévation de son taux
entre 9 heures 30 et 11 heures 30 avec 7,55 mg/l et 8,60 mg/l, en fin de jour-
née une baisse relative. Les activités humaines, et domestiques sont à l'ori-
gine de la hausse.
- DCO : la valeur moyenne de la DCO au cours de la journée est
d'environ 22 mg/l, valeur relativement constante, et peu élevée.
- COD :
taux de COD assez élevé en début de matinée avec 23,5
mg/l entre 9 heures 30 et 11 heures 30 ; puis baisse en fin de journée (c'est
un schéma identique à celui enregistré pour la DBO 5).

- 94 -
DBO 5
- - --. Deo
~
.,. +
..- -t. MEST
-----.- NTK
Fig.
9a
- CESTAS-
- - --- --- COD
mg/!
36
30
'20
/
/
/
10
'2
.-.-.---._----. - . - -
L_..---_ _~_~~_-____.--~--.____._--~--~--
__~
teJ)lp,~
5h
7h30
9h30
11h30 13h30
15h30 17h30 19h30
mg/!
Fig. 9 b - PETIT NICE -
30
'20
-.... ~
-----,,- -- ~ --
------
,
-
t ' ....
'" ,
J
"....
~ /\\
.... "
"
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/
10
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1
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Ir
1
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' - - -
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'2
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-",_.:;::;>'
+
L_:-:'-~.-=-:...:':.....=~':-::----~'_~_-_.::........,...:..._ _~
..,--_ _..,--
-,--
, ~emp-6
5h
7h30 9h30
11h30
13h30 15h30 17h30
19h30

-
95 -
- A1.E.S.T. : les taux de matières en suspension connaissent une fluc-
tuation importante avec le taux le plus élevé enregistré à 15 heures 30 :
36 mg/1.
- N.T.K. : les composés azotés ont des taux constants durant toute
la journée avec une petite hausse à 7 heures 30 : 3,15 mg/l, hausse due encore
une fois ici, aux rejets de toilettes matinales.
2. 2. 4 . -
"p ETI T NIC E"
a)
Tableau des résultats
(Tableau 12)
5h
7h30
9h30
11h30
13h30
15h30
17h30
pH
B, 15
7,95
B
B
7,95
7,90
----------- ------- ------ ------- -------- ------- -------- -------
fI/cm 2 /cm
2644
2737
2708
2546
2521
2546
- - - - - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - - - - - - - - - - -
- - - - - - -
DSO 5
8,95
2,50
2,35
2,70
2,35
2,45
1 ,50
- - - - - - - - - - - - - - - - - -
------
- - - - - - -
- - - - - - - - - - - - - - -
- - - - - - - - - - - - - - - -
DCa
'16
14
15
15
16
15
16
- - - - - - - - - - - - - - - - - - -
- - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - - - - - - - - - -
- - - - - - - - - - - - - - - -
MEST
13
8
7
15
6
5
B
- - - - - - - - - - - --_._---
- - - - - -
-------- -------- ------- --------1--------
NTK
0,35
0,70
1 ,75
0,70
1,40
3,15
1 , 75
- - - - - - - - - - - f-------
------
- - - - - - - - -------- - - - - - - -
- - - - - - - -
- - - - - - -
COD
16
4,60
4,70
15
10,4
13,5
4,60
Dans l'ensemble les taux des effluents baissent ici en général
par rapport aux valeurs enregistrées aux autres points de prélèvements.
En effet :
- t~ pH ~ ta ~é~~~v~té restent homogènes et s'alignent sur les
valeurs des points placés en amont. Le pH est légèrement plus élevé avec une
moyênne de 8, due à une augmentation du volume d'eau.

- 96 -
- DSO 5 : à part la période de 5 heures où un max~mum de 8,95 mg/l
est atteint,
le taux de DBO 5 reste constant toute la journée avec une valeur
beaucoup plus faible de l'ordre de 2,5 mg/l, avec un minimum de 1,50 mg/l à
17 heures 30.
- DCO : la demande chimique en oxygène est faible, et n'évolue pas
pendant toute la journée.
- COD: la présence la plus forte de matières organiques se manifeste
vers 5 heures:
16 mg/l.
- M.f.S.T. : le max~mum de 13 mg/l à 5 heures ne se retrouve plus au
cours du reste de la journée. Cette localité se prête à une sédimentation des
éléments fins de l'eau.
- NTK:
les composés azotés suivent les mêmes remarques que précé-
demment.
La baisse générale du taux des effluents s'explique d'une part
par le fait que la concentration urbaine est moins dense, d'où un rejet domes-
tique moins élevé, d'autre part, par le pouvoir épurateur des stations situées
en amont. C'est une zone favorable à la sédimentation.
2.2.5. -
"MOULIN D'ORNON"
a)
Tableau des résultats
(Tableau 13)
7h30
9h30
11h30
13h30
15h30
17h30
pH
7,80
7,75
7,aO
8
7,95
7,90
- - - - - - -
- - - - - - -
------- --------
ni cm2 1cm
2481
2402
2438
2613
2453
2532
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
DBO 5
4,40
7,10
7,25
3,30
3,65
1,50
DCa
21
40
36
15
15
23
MEST
16
25
12
8
9
9
NTK
2,10
4,55
2,45
2,10
1,40
1,40
COD
5,50
17
15
11 , 5
9
16

- 97 -
- pH et Ré~~~t;vité ont une stabilité dans l'évolution sur 10 heures
diurnes identique aux valeurs enregistrées au "Petit Nice". Le pH diminue lé-
gèrement par rapport aux valeurs du "Petit Nice", avec 7,90 en moyenne. La mi-
néralisation du milieu est faible.
- OBO 5
et OCO
ont une évolution relative similaire avec un maXl-
mum nettement marqué entre 9 heures 30 et 11 heures 30 : la valeur de DBO 5
évolue de 7,10 mg/l à 7,25 mg/l, tandis que le taux de DCa se situe entre
40 mg/l et 36 mg/l. Il faut souligner une augmentation généralt:~ des valeurs
de ces effluents par rapport à celles du "Petit Nice" au cours de la journée.
M.f.S.T. : les mati~res en suspension sont plus abondantes entre
7 heures 30 et 9 heures 30 : 16 mg/l à 7 heures 30,
: '25 mg/l à 9 heures 30,
alors que l'on ne trouve que des valeurs proches (ou inférieures) de 10 mg/l
de 11 heures 30 à 17 heures 30.
Ces résultats sont dus aux chutes d'eau dans l'ancien moulin.
- NTK : lég~re évolution du taux des composés azotés avec un maXl-
mum enregistré à 9 heures 30 : 4,55 mg/l. Il en est de même pour COD avec
un maximum de 17 mg/l.
Le "Houlin d'Ornon" est un site sur lequel il y a une forte con-
centration d'eaux usées. Les taux les plus élevés ont été enregistrés à 9 heures
30, heure à laquelle viennent s'accumuler les effluents rejetés lors des
nécessités humaines matinales (toilette et petit déjeuner) tandis que simulta-
nément on observe un ralentissement du débit du cours d'eau à l'aval du "Moulin
d'Ornon" (voir annexe) qui favorise le stockage de l'eau usée.

-
98 -
OBO 5
- - - -
OCO
Fig. 10a_ MOULIN D'ORNON -
MEST
1" .....
-+- '1'0"
mg IR..
- . - . - .
NTK
36
/ ~ 0
-
\\
... -- OCO
/
\\
/
\\
30
/
\\
/
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,
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20
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1
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2
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51c
7h30
9h30
Il h30 13h30 15h30 17h30 19h30
mg IR..
36
1
.....
/
/
/
30
/
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1
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/
1
20
1
1
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2
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..
--~r----,.
tempo
5h
7h30 9h30
11h30 13h30
15h30
17h30
Fig. 1Ob - PONTET -
.kJ-JL9-E.J&.

-
99 -
2.2.6. -
"PONTET"
a)
Tableau des résultats
(Tableau 14)
5h
9h30
11h30
13h30
15h30
17h30
pH
8,10
8, 10
8,10
8,15
8,05
8
- - - - - - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - - -
rl/cm 2 /cm
600
1185
2412
1174
1320
2389
- - - - - - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
DSO 5
3,70
6,75
7,85
7,95
8,10
8
- - - - - - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - - -
Dea
13
28
32
44
35
28
- - - - - - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - - -
MEST
5
4
9
6
7
1
- - - - - - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - - -
NTK
0,70
1,75
1 ,40
2,45
2,45
3,15
----------- ------- ------ ------- ------- ------- --------
COD
5,90
12,3
19
19
15
19
- pH : garde une valeur constante pendant la journée: 8,10 en moyenne
alors que la Ré~~~tiv~é fluctue nettement avec un maximum de 2412 O/cm2 /cm
à 11
heures 30 et un minimum de 600 O/cm2 /cm à 7 heures 30 : cette valeur est
la plus faible enregistrée sur tout le profil. Toutefois,
les valeurs de résis-
tivité sont basses dans
l'ensemble,
ce qui découle d'une faible minéralisation
dans cette localité.
- DBO 5, DCO
et COD: connaissent une variation importante de leurs
taux en général. Cette évolution est marquée par des taux maxima à 13 heures
30 et à 15 heures 30, correspondant aux périodes de repas. Les matières bio-
dégradables et les matières organiques sont le reflet normal de l'importance
des activités domestiques dans des communes à concentration d'habitat comme
Gradignan.
Ainsi,
on note les valeurs maximales suivantes
-
44 mg/l pour la DCa,
-
8,10 mg/l pour la DBO 5,
-
19 mg/l pour la COD.

- 100 -
- M.E.S.T. : les matières en suspension sont en quantité faible
dans l'ensemble. Ce milieu semble donc favorable à une sédimentation.
N.T.K.
: les composés azotés gardent une proportion normale.
L!entrée du cours d'eau dans Gradignan est marquée par une augmentation de la
quantité de matières biodégradables et de matières organiques vers le milieu
de la journée, à 13 heures 30.
2.2.7. -
"POMT DE GAY"
a)
Tableau des résultats
(Tableau 15)
5h
7h30
9h30
11h30
13h30
15h30
17h30
pH
B
B,05
B
B
7,95
7,90
- - - - - - - - - - -
- - - - - -
- - - - - - - - - - - - - -
- - - - - - - - - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
r//cm 2 /cm
2403
2412
2412
2270
227B
16B9
- - - - - - - - - - -
_._----
- - - - - - - 1-------
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
DBO 5
B,4o
2,55
2,30
2, 15
3
4,75
5
- - - - - - - - - - -
------
- - - - - - - - - - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
DCa
20
14
14
13
17
20
21
- - - - - - - - - - -
- - - - - -
- - - - - - - 1------- ------ ------ ------ ------
ME ST
13
10
7
4
9
1 B
16
- - - - - - - - - - -
- - - - - -
- - - - - - - 1------- ------ ------ ------ ------
NTK
0,70
2B,B5
1, 05
3,50
1 ,75
3,15
2,10
- - - - - - - - - - -
- - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - 1------- 1--------
- - - - - -
- - - - - -
COD
7,Bo
5,20
5,40
5,50
1 ,95
16,5
14
- pH : il est homogène toute la journée avec une moyenne de 8. Le
volume d'eau du' ruisseau tend à s'augmenter.
- Ré~~~v~é : elle a une valeur stable de 2412
r//cm2 /cm en début
de matinée entre 5 heures et 11 heures 30. La fin de la journée est marquée
par une baisse constante, reflet d'une diminution de la minéralisation.
- DBO 5, DCO et COD : ils connaissent en général une baisse des taux
par rapport à la localité précédente. DBa 5 et Dca dont le maximum est enre-
gistré à 5 heures avec 8,40 mg/l et 20 mg/l, ayant toujours ici pour origine
le rejet des stations placées en amont.

-
101 -
VBO 5
VCO
lof EST
NTK
mg/-f.
-- - -
VCO
Fig.11a - PONT DE GAY -
30
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,
1
/1
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20
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-
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-
-
-
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-
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,
2
--.-.-
1
tenlp~
5h
71130
9/130
11/130 13h30
15h30 17h30 19h30
mg /-f.
/
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/
34
\\
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/
\\
/
" ...... /
\\
30
/
\\
/
\\
\\
26
/
1
\\
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22
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14
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"
10
..........
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..........
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~
,
6
--.-.. -
/
,
/
, /
2
(
5h
7h30
9h30
Il h30
13h30 15h30 17h30
Fig. 11 b
- MALARTIC -

-
102 -
- M.E.S.T. : le taux des matières en suspenSlon est relativement bas.
La valeur de 18 mg/l enregistrée à 15 heures JO serait due à une ml se en sus-
penslon des substrats du cours d'eau.
- N. T.K.:
les composés azotés se maintiennent dans leur proportion
durant toute la journée sauf à 7 heures JO, heure à laquelle la valeur de
28,85 mg/l correspond à l'apport des effluents chimiques provenant des abblu-
tions matinales.
Tous les paramètres de pollution ont dans l'ensemble une concentra-
tion inférieure par rapport au "Pontet". Les taux sont très variables selon
le paramètre évalué. On constate pour tous les paramètres une baisse du taux
à 11 heures JO sauf pour celui intéressant les composés azotés.
2.2.8. -
"MALARTIC"
a}
Tableau des résultats
(Tableau 16)
7h30
9h30
11h30
13h30
15h30
17h30
pH
7,95
7,95
7,95
7,90
7,90
7,90
- - - - - - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
- - - - - - -
rl/cm 2 /cm
2040
1845
1900
1716
2002
2036
- - - - - - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
-------- -------- r--------
- - - - - - -
DBO 5
9,30
8,95
8,85
11
7
6
- - - - - - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
- - - - - - -
DCa
22
33
30
43
19
23
- - - - - - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - - -
- - - - - - - - - - - - - - -
-------
MEST
9
14
14
10
9
7
- - - - - - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
- - - - - - -
NTK
1 ,05
7
8,45
7,75
5,95
4,90
- - - - - - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
- - - - - - -
COD
17, 3
18,9
18,5
24,5
14, 5
10,7
- pH
légère diminution par rapport au point précédent. Il est assez
stable à 7,90 - 7,95. Cela doit être en relation avec la diminution du débit
du cours d'eau.

- 103 -
- Ré~~tiv~é : elle est variable au cours de la journée, évoluant
entre 17,6 et 2040
~/cm2/cm (maximum 2040 à 7 heures 30, minimum 1716 à
13 heures 30).
- DBO 5, DCO et COD : ils évoluent de façon similaire dans la journée
Ces trois paramètres atteignent leur maximum à 13 heures 30.
:
- 11 rng/l pour la DBO 5,
- 43 mg/l pour la DCa,
- 24,5 mg/l pour COD.
On constate en général une augmentation des taux par rapport aux mesures ef-
fectuées au "Pont de Gay". Cela peut s'interpréter par le fait que le site est
au centre d'une forte concentration d'habitat, et donc que la quantité d'ef-
fluents d'origine domestique est plus élevée aux heures des repas.
- ~LE.S.T. et N.T.K. : ils présentent également une évolution paral-
lèle avec un maximum de 14 mg/l pour la M.E.S.T. et de 8,45 mg/l pour le N.T.K. à
11 heures 30. Les composés azotés sont plus abondants que sur le site précé-
dent. L'évolution du taux de M.E.S.T. et de N.T.K. est certainement liée
aux rejets de la station d'épuration située en amont.
2.2.9. -
"MADERE"
a)
Tableau des résultats
(Tableau 17)
7h30
9h30
11h30
13h30
15h30
'17h30
pH
8
7,90
8,05
7,95
7 ,80
7,95
- - - - - - - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - - - - - - - - - - - - _. - - - - - -
~/cm2/cm
2013
1845
1952
1983
1861
1689
- - - - - - - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
DBO 5
8,90
8,65
5,50
8,05
8
6
- - - - - - - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
DCO
22
23
24
41
47
28
- - - - - - - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
MEST
11
8
11
118
497
48
- - - - - - - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
NTK
0,70
5,60
5,95
3,85
6,70
6,70
- - - - - - - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
COD
6,70
6,90
7, 50
5, 50
22
15

- 104 -
- pH : il connait une légère évolution dans l'ensemble. La moyenne
s'élève à 7,95.
- Réh~~vité : elle a au contraire diminué, la valeur la plus élevée
étant enregistrée à 7 heures 30 avec 2013
D/cm2 /cm.
- DBO 5, DCO et COD
ont un taux plus élevé que sur le précédent
site. Cependant, on note que les mesures de variation sont différentes selon
le
paramètre. Ainsi, la DEO 5 atteint son maximum à 7heures 30 avec 8,90 mg/l,
cette valeur se maintenant à 9 heures 30 alors que la DCO connait son évolu-
tion principale entre 11 heures 30 et 17 heures 30 passant de 24 mg/l à 41 mg/l
et même 47 mg/l pour retomber à 28 mg/l à 17 heures JO.
Quant au COD, son maximum est atteint à 13 heures 30 avec un taux
de 55 mg/l (alors qu'il était inférieur à 10 mg/l depuis 7 heures 30).
- l'I.E.S.T.
c'est entre 13 heures 30 et 15 heures 30 que les taux
les plus élevés sont enregistrés avec 118 mg/l et 497 mg/l (inférieur à très
inférieur à 50 mg/l le reste de la journée).
- N. T. K.
: les composés azotés en taux ins ignif iants à 7 heures 30
passent à des valeurs proches de 6 mg/l pendant la journée avec une légère
baisse du taux vers 13 heures 30. Les fortes valeurs des taux de M.E.S.T. et
de matières biodégradables comme celles qui sont enregistrées ici sont parfois
dues à une panne de la station d'épuration qui rejette dans le cours d'eau
toute 'sa décharge.

-
105 -
OBO 5
OCO
- - - -
-+ -+ ..
- MEST
Fig. 12 a - MADERE -
- --.--. NTK
- ---- COD
, I L i
1
\\
t
, /
Ale
\\
\\
t 1/
50
\\
\\
\\
r
,
30
t
\\
t /1
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tI
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t
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--"'-'----" ....
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mg/!
36
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"
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\\
/
\\
\\
30
/
\\
/
\\
/
.
'\\
20
10
2
'------~--~--~--~--~---..,_o --~---~"
tenlp.6
5h
7h30
9h30 11h30
13h30 15h30 17h30
Fig. 12b - LE DORAT -

-
106 -
2.2.10 -
"LE DORAT"
a)
Tableau des résultats
(Tableau 18)
7h30
9h30
11h30
13h30
15h30
17h30
pH
8,05
7,90
7,90
8
8
7,90
1------------ -------- ------- ------- ------- ------- - - _. - - - --
D/em /em
1817
1808
1697
1863
1894
17 EJ2
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - - --------
-------
- - _ . _ - - - -
DSO 5
8,85
9,15
8,90
8,90
8
8
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - - -
DCa
26
32
41
32
36
26
- - - - - - - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - - -
MEST
7
12
16
2
17
10
- - - - - - - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - -
- - - - - - - -
NTK
2,10
9, 15
10,20
8,80
7,40
5,95
------------ ------- ------- -------
-------
- - - - - - -
- - - - - - - -
COD
6,90
10,3
13
14
21 ,5
19
pH
il garde sensiblement sa valeur moyenne de 7,95 enregistrée à
"P1adère".
Quant à la Ré~ihtiv~é, elle continue de s'abaisser.
DBO 5
taux restant sensiblement constant pendant toute la journée
avec des valeurs oscillant peu entre 8 et 9 mg/l.
- DCO et N.T.K. : ils ont à peu près le même schéma d'évolution. Ils
sont caractérisés par une importante fluctuation dans la journée. C'est à
11 heures 30 que les valeurs les plus élevées sont obtenus:
- 41 mgll pour la DCa,
-
10,20 mgll pour les composés azotés.
L'augmentation du taux de ces effluents a pour origine le rejet des stations
placées en amont.
COD:
suit une progression constante le long de la journée jusqu'à
atteindre un maximum à 15 heures 30 avec 21,5 mgll (minimum à 7heures : 6,9
mg/l) .
'~.MFW·;;5r "NMmC\\JIMi&; .=N4@ ,

-
107 -
La détérioration de la qualité de l'Eau Bourde au "Dorat" est due
selon toute probabilité à la présence d'un grand nombre d'égoGts qui se dé-
versent dans le cours d'eau, et parfois aux rejets des stations d'épuration
placées en amont.
- CONCLUSION
Les résultats de cette campagne de mesures permettent d'avoir une
VlSlon d'ensemble sur les variations des taux des effluents en un point donné
au cours de la partie diurne d'une journée. Ces variations distinctes en
fonction de l'espace et du temps, sont essentiellement dues aux effets:
- d'une intense
activité domestique liée à l'importance et
à la concentration des habitats dans l'environnement immédiat
du cours d'eau en certaines parties de son cours.
- de l'importance du débit du cours d'eau.
- de la présence des stations d'épuration dans la partie amont
du cours d'eau.
2.3. - Variation du taux des effluents en fonction du temps et de
l'espace.
Il a été effectué le SUlVl d'une lame d'eau de l'amont vers l'aval
en observant son état de pollution au sein de chaque localité en fonction du
temps.
Le tableau 19 représente les différentes valeurs correspondant aux
localités concernées.

- 108 -
5h
7h30
9h30
11h30
13h30
15h30
17h30
"HILET"
"MARTICOT"
"CESTAS"
"PETIT NICE" "MOULIN
"PONTET"
"PONT DE
DI ORNON"
GAY"
pH
8
7,80
7,95
8
8
----------- ----------
8,05
-----------_. ---
7,90
- - - - - - - -
----------- -----------
rI/cm'/cm
2989
----------- -----------
.~I73
2737
2709
2613
-----------
1320
- - - - - - - - - -
1689
------------ ----------- ----------- -----------
DSO 5
8,85
----------- -----------
3, la
7, 5~
2,70
3,30
----------
----------
8, la
5
------------ ----------- ----------- -----------
DCO
-----------
33
17
-----------
21
15
15
----------
35
----------
21
------------ ----------- ----------- -----------
MEST
12,5
----------- -----------
9
15
15
8
----------
----------
7
16
------------ ----------- ----------- ----------- -----------
NTK
3,50
-----------
2, la
2,45
0,70
2, la
2,45
2,
----------
la
---------- ------------ ----------- ----------- -----------
COD
-----------
6, 10
-----------
7,30
23,5
15
11,5
15
14
- Ré~~~v~é : après une période d'homogénéité, elle connait une
forte baisse à 15 heures 30 au "Pontet" avec 1320
lt/cm 2 /cm. Cette faible valeur
de la résistivité a été constatée toute la journée dans cette localité. La
valeur maximale enregistrée est 600
/cm 2 /cm. Ce qui démontre une plus faible
minéralisation de l'eau en cette partie du rUisseau.
En aval du "Pontet", une légère augmentation est constatée au "Pont
de Gay" à Gradignan, à 17 heures 30.
- DBa 5 : après une baisse relative de la teneur de la DBO 5 entre 5
heures et 7 heures 30, à "Marticot" due au pouvoir auto-épurateur du cours
d'eau, une augmentation du taux se manifeste entre 9 heures 30 et 11 heures 30
à Cestas avec respectivement 7,55 mg/l et 8,60 mg/l. Ce taux diminue pendant
le reste de la journée dans la même localité.
On note également au "Pontet" une nouvelle augmentation entre
13 heures 30 et 15 heures 30, qui se poursuit jusqu'à 19 heures 30.
Entre 17 heures 30 et 19 heures 30, la DBO 5 connait une baisse à
la sortie de Gradignan.
Dca
connait également une baisse entre 5 heures et 7 heures 30 à
"Harticot" due au pouvoir épurateur du cours d'eau. La teneur de la DCO reste

-
109 -
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Fig. 13 - Variation du taux des effLuents en fonction
du temps et de L'espace.

- 110 -
en général assez basse pendant toute la journée le long du rUlsseau, sauf
entre 13 heures 30 et 15 heures 30 au "Pontet" où on enregistre respectivement
44 mg/l et 35 mg/l. Après 15 heures 30, la teneur de la DCO baisse pour le
reste de la journée.
COD : on remarque une élévation progresslve du taux pendant la
matinée le long du ruisseau, avec un maximum de 23,5 mg/l à 9 heures 30 à
Cestas. Après 9 heures 30, le taux devient constant pour le reste de la journée.
- M.E.S.T.
connait une fluctuation le long du cours d'eau pendant
toute la journée. C'est entre 15 heures 30 et 17 heures 30 que l'augmentation
est sensible avec 18 mg/l et 16 mg/l au "Pont de Gay" à Gradignan. Après 17
heures 30, la M.E.S.T. amorce une baisse relative.
- N.T.K. : le taux reste relativement constant toute la journée.
Cependant, une baisse très nette au "Petit Nice" à Canéjean entre 9 heures 30
et 11 heures 30 est à signaler avec 0,70 mg/l. Il redevient constant pour les
autres localités en aval pour le reste de la journée.
Au regard de ces analyses, nous remarquons qll~ dans certaines
localités comme Cestas et Gradignan,
les matières organiques et les matières
biodégradables connaissent des taux importants entre 9 heures 30 et 11 heures
30, d'une part, 13 heures 30 et 15 heures 30 d'autre part. Cette élévation du
taux en ces périodes est sans doute inhérente à l'intense activité domestique
du début de la matinée et de la mi-journée dans ces zones à concentration hu-
malne en fort développement.
Une localité comme "Petit Nice" (commune de Canéjean) connait une
baisse générale du taux de tous les effluents à l'exception de COD. Cette
amélioration de la qualité du ruisseau est très certainement due à la présence
de la station d'épuration de Canéjean qui collecte et traite les eaux usées
de cette commune.
En aval de Bègles, il y a une augmentation du taux de tous les
effluents, notamment celui de M.E.S.T., dû au rejet des stations d'épuration
placées en amont et aussi des quelques rares petits rUlsseaux éffluents rive
droite de l'Eau Bourde qui seraient pollués fortement tout au long de l'année.

- 111 -
L'entrée à Gradignan est marquée par une nouvelle détérioration
très poussée du ruisseau à 15 heures 30. Cette détérioration se poursuit le
reste de la journée dans toutes les autres localités placées en aval.
Au regard de ces valeurs, nous remarquons que certaines localités
comme Gradignan, Cestas et Bègles connaissent un accroissement du taux des
effluents par rapport aux autres localités. Cette élévation du taux est sans
doute inhérente à l'évolution démographique de ces communes.
Aussi remarque-t-on que ce cours d'eau a un très grand pouvoir
auto-épurateur qui se manifeste entre 9 heures 30 et 13 heures 30.
3 -
COMPARAISON DES RESULTATS DES ANALYSES DE 1979 A 1980
7h30 et 15h30).
Il a été établi un parallèle
entre les résultats des deux pério-
des de prélèvement pour suivre le degré d'évolution de la pollution d'une
année sur l'autre~ Il va donc être considéré pour chacune des périodes les
conditions météorologiques qui les ont précédées avant de comparer les résul-
tats de 7 heures 30 et 15 heures 30.
3.1.
L'influence des conditions pluviométriques.
Les relevés pluviométriques de 1979, 1980 et 1983 sont représentés
dans le tableau 20. Ils correspondent aux moyennes annuelles des hauteurs d'eau
(en mm) cumulées.
J
F
M
"
M
J
J
A
S
0
N
0
1979
149, S
112,2
189,5
115,8
134,5
33,5
20,7
42,8
78,7
59,3
110,5
137,5
------- ------- ------- ------- ------- ------- ------- ------- -------
-------- ------
- - - - - -
-------
1980
120,R
26,0
96,6
25,9
120 , ~)
101,7
81,1
2ï ,0
47,2
160,1
42,6
75,5
------- ------- -------
------- ------- ------- ------- ------- ------- -------- ------
.... _----
-------
1983
2ï,1
92,5
70,6
145,6
126,2
19,8
66,4
84,3
35,0
27,7
38,3
1::;3,1

- 112 -
3.1.1. -
P~éfèvement de 1979.
Le premier prélèvement s'est effectué le 13 Novembre 1979. Ce mo~s
a été caractérisé par deux premières décades douces et très pluvieuses, et
une troisième décade froide avec absence de précipitation, mais avec de nom-
breux brouillards denses. Puis un réchauffement s'est manifesté en fin de mo~s.
En conséquence,
la moyenne mensuelle des températures a été inférieure de 0°6
à la normale,
celle des maxima étant inférieure de 1°2. La hauteur des préci-
pitations a été légèrement supérieure à la normale. L'insolation fut excé-
dentaire de 24 %. Il doit être enfin signalé l'absence d'orage et un seul jour
de vent fort.
Le prélèvement a été effectué au cours des deux premières décades.
Hauteur de pLuie enregistrée pendant Les 12 derniers jours
avant
Le préLèvement -
1
2
3
4
5
6
7
8
0
11
12
B
Hauteur des
26,5
0
0
2
3
0,5
6,7
3,~
0
5,5
21 ,5
pLuies (mm)
TI
Il est tombé pour le mois de Novembre 110,5 mm de pluie en valeur
cumulée, et surtout 21,5 mm la veille du prélèvement.
3.1.2. -
P~éfèvemeyd de 1980.
Le prélèvement a été effectué le 2 Octobre 1980. Ce mois a été
caractérisé par de nombreuses pluies sauf au cours des premiers et derniers
jours du mois. Les températures ont été voisines de - 0°4, l'insolation moyenne.
Il y a eu peu de brouillard et pas de gelées sous abri.
Le 20 Septembre 1980, il est tombé 23,5 mm de pluie. Après cette
pluie, les précipitations ont été nulles jusqu'au 7 Octobre 1980. C'est donc
en plein étiage que le prélèvement a été effectué.

-
113 -
Le débit du cours d'eau a été jaugé. Les résultats suivants ont
été enregistrés dans les 10 points de prélèvement.
LOCALITES
DEBIT (en m3/s)
HILET
0,01
MARTICOT
0,05
CESTAS
0,20
PETIT NICE
0,20
MOULIN D'ORNON
0,20
LE PONTET
0,01
PONT DE GAY
0,20
MALARTIC
0,28
MADERE
0,30
LE DORAT
0,40
Le débit moyen lors du prélèvement est
0,185 m3 /s.
- CONCLUSION
En mettant en parallèle deux périodes de prélèvement, nous consta-
tons un excès d'eau en 1979 par rapport à 1980. En effet, pour un débit minimum
moyen de 0,25 m3 /s en 1979, nous avons relevé 0,185 m3 /s en moyenne en 1980.
Tout apport d'eau supplémentaire au nlveau urbain tend naturellement
à augmenter le volume du cours d'eau.

- 114 -
3.2. -
Comparaison des résultats des analyses de 1979 et 1980
(pour prises d'échantillons à 7h.30 et 15h.30)
Ces deux p~riodes ont ~t~ simplement retenues pour rendre plus
ais~e l'interpr~tation corr~lative.
L'examen des courbes de la figure 14 apporte les informations
comparatives suivantes
- VBG 5 : le profil de la teneur en DBO 5 montre une demande biochi-
mlque en oxygène plus importante en 1979 qu'en 1980 pendant toutes les heures
de la journ~e. Cette croissance est plus sensible à 7 heures 30 à Cestas,
"Petit Nice", "Houlin d'Ornon" et "Pont de Gay" en 1979. Elle diminue à 15 heures
30 avec un maximum de 17 mg/l. En revanche, la demande biochimique en oxygène
en 1980 reste constante en un même point, mais avec une l~gère croissance
d'amont en aval.
- VeG : la quantit~ d'oxygène consommée par les matières oxydables
contenues dans l'eau du ruisseau en 1979 a été plus importante qu'en 1980
pendant toutes les périodes du Jour.
Cette consommation d'oxygène est plus remarquable à 7 heures 30 en
1979 avec un maXlmum de 139 mg/l à "Petit Nice" ; elle diminue plus sensible-
ment à 15 heures 30. Le maximum enregistré est de 90 mg/l au "Pont de Gay".
La DCO en 1980 est constante dans l'ensemble le long du ruisseau à 7 heures 30
alors que vers 15 heures 30, elle devient variable avec un accroissement d'amont
en aval.
- M.E.S.T.
les matières en suspension totales induisent les mêmes
remarques que pour les deux précédents paramètres. L'écart entre la teneur en
matières en suspension de 1979 et de 1980 est considérable.
- En 1979, on observe un maximum de matières en suspension à 7 heures
30 avec 199 mg/l à "Petit Nice",
169 mg/l à "Halartic". A 15 heures 30, le
taux des matières en suspension reste ~levé, malgré une légère baisse dans l'en-
semble. Le maximum a été enregistré au "Pontet" avec 89 mg/l.
- En 1980, il est enregistré un taux très bas de matières en sus-
pension avec un maximum de 15 mg/l à "Houlin d'Ornon" à 7 heures 30. Ce même
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- 115 -
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Fig. 14 - COURBES COMPARATIVES DE 2 ANNEES SUCCESSIVES -.
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- 116 -
taux est assez variable à 15 heures 30 avec un max~mum de 497 mg/l à "Madère".
Les teneurs observées apparaissent très variables et relativement
faibles dans l'ensemble en période d'étiage. Les fortes teneurs relevées en
crue s'expliquent par les remises en suspension des sédiments et les apports
des ruissellements.
- N.T.K.
N.T.K. n'est pas très élevé dans le ruisseau, aussi bien
en" 1979 qu 1 en 1980. Le taux d' azote es t assez bas en 1979, le maximum enregis-
tré se situant au "Petit Nice" avec 10,4 mg/l. En aval de "Petit Nice", ce taux
devient constant à 7 heures 30. Cette valeur diminue encore à 15 heures 30.
Le taux d'azote reste variable en 1980. A 7 heures 30, il a été
enregistré un maximum au "Pont de Gay" avec 28,85 mg/l.
A 15 heures 30, les valeurs de N.T.K. deviennent assez homogènes le
long du ruisseau. Ce profil s'oppose à celui de 15 heures 30 e~ 1979, avec
4 mg/l en 1980 pour 1 mg/l en 1979 à "Marticot", 4,3 mg/l en 1979 pour 2,5 mg/1
en 1980 au "Pont de Gay" et 7 mg/l en 1980 pour 4 mg/l en 1979 au "Dorat".
3.3. - Détermination de la minéralisation.
Afin de parfaire la comparaison entre les deux périodes de prélève-
ment, un essai de détermination de la minéralisation des sels dissous dans ce
cours peut être tenté.
Pour cela, il peut être fait appel à la formule établie
par C. RICHARD et NGUYEN VAN CU (J. RODIER,
1975), formule qui tient compte de
l'importance de la minéralisation. Cette formule est la suivante:
Minéralisation
(mg/Il
= 0,758544 x conductivité (w S/cml
10 6
avec :
S/cm
1 rlcm
Etablissons cette minéralisation pour les périodes de 7 heures 30
et 15 heures 30
' ..ff.~..;il!iIf4.m:u:. :CUAE7. _

- 117 -
3.3.1. - M~n.é!LaL<ActU.on. dLL c.OU/W d'eau à 7 he.U!L<UJ 30.
LOCALITES
1979
1980
HILET
2.10-4 mg/l
6,2.10- 4 mg/l
MARTI COT
3.10- 4
4.10- 4
CESTAS
3.10- 4
5.10- 4
PETIT NICE
2.10- 4
5.10- 4
MOULIN DI ORNON
2.10- 4
5.10- 4
LE PONTET
3.10- 4
2.10- 4
PONT DE GAY
3.10- 4
5.10- 4
MALARTIC
3.10- 4
6.10- 4
MADERE
3.10- 4
7.10- 4
LE DORAT
3.10- 4
7.10- 4
- TABLEAU 21 -
D'apr~s ce tableau, on constate que la minéralisation a été plus
forte en 1980 qu'en 1979.
3.3.2.
- ~kn.é!LaL<ActU.ort du c.OUM d'eau à 15 he.U!L<UJ 30.
LOCALITES
1979
1980
HILET
3.10- 4 mg/l
5.10- 4 mg/l
MARTICOT
3.10- 4
4.10- 4
CESTAS
3.10-4
5.10- 4
PETIT NICE
3.10- 4
5.10- 4
MOULIN DI ORNON
3.10- 4
5.10- 4
LE PONTET
4.10-4
1.10- 3
PONT DE GAY
3.10- 4
6.10- 4
MALARTIC
4.10- 4
7.10- 4
MADERE
4.10- 4
7.10- 4
LE DORAT
4.10- 4
7.10- 4
- TABLEAU 22 -

- 118 -
Comme à 7 heures 30 la minéralisation à 15 heures 30 en 1980 est
nettement supérieure de 1 à 2 puissance de 10 à celle de 1979 en tous les points
de prélèvement.
Sur l'ensemble des points de prélèvement, la moyenne de minéralisa-
tion est de 2,0.10- 4 mg/l à 7 heures 30, pour 3,2.10-4 mg/l à 15 heures 30 en
1979. Les deux ensembles de valeurs sont donc sensiblement égales.
Les valeurs de 1980 sont toujours en moyenne de l'ordre de 6.10- 4
mg/l à 7 heures 30 et de 5,8.10-4 mg/l à 15 heures 30.
La différence de valeurs enregistrée entre ces deux périodes serait
due à la variation du débit du cours d'eau, résultant des conditions climati-
ques rappelées précédemment.
On doit noter que dans l'ensemble,
la minéralisation est faible.
Il apparaît à travers ces analyses que les valeurs des mesures pour
tous les tests obtenues en 1979 sont quantitativement supérieures à celles de
1980. On aurait pu penser que l'évolution des taux de pollution connaîtrait un
accroissement exponentiel en raison du développement de plus en plus fort de
l'urbanisation entraînant un accroissement des activités domestiques et indus-
trielles. On pourrait interpréter cette observation de deux façons
- le prélèvement de 1979 s'est effectué pendant une période pluvieuse.
En effet, il a été observé pendant la décade précédent l'enregis-
trement, 73 mm d'eau. Ces périodes de pluie correspondant à un drainage maxi~
mum des effluents domestiques en provenance des zones urbanisées en direction
du rUlsseau.
Le prélèvement de 1980 correspond à la période d'étiage qUl de plus
a été marquée par des précipitations nulles dans les 20 jours qui ont précédé
le prélèvement.
- La deuxième interprétation serait qu'au cours du temps, il y ait
une diminution de l'état de pollution du ruisseau grâce aux efforts d'assainis-
sement entrepris par les communes.

-
119 -
4.
ETABLISSEMENT DE LA COURBE D'OXYGENE.
La teneur initiale en oxygène d'un cours d'eau, la consommation
d'oxygène due a la pollution et l'absorption d'oxygène par la réaération sont
les trois bases sur lesquelles repose l'établissement du bilan en oxygène pour
le cours d'eau.
Le but du calcul relatif à l'auto-épuration est généralement d'ap-
précier par avance la teneur en oxygène à un endroit donné.
FAIR (Sew. Hork J.,
1939) et IMHOFF-FAIR (Sewage Treatment, 1940)
déterminent la courbe d'oxygène au moyen de trois impacts:
- l'origine,
- le point bas,
et
- le point d'inflexion.
L'o,~g~l1~ figure le point où se manifeste le déficit de contenance
en oxygène dans le cours d'eau immédiatement à l'aval du point où s'opère
le déversement des eaux usées. La valeur F1 de ce déficit d'oxygène trouve
place en-dessous de l'horizontale de la courbe qu~ a pour ordonnée la valeur
du degré de saturation en oxygène correspondant à la température donnée.
Quant au po~nt blM et au poùl.t d'~116-t~xJ..on, les abscisses repré-
sentées par les durées d'écoulement correspondantes t2 et t3 et les ordonnées
qu~ traduisent les déficits d'oxygène F2 et F3 se trouvent déterminées d'après
les indications de la courbe, et portées de même.
Les signes employés dans la figure 15 ont les significations
suivantes
- Demande en oxygène (DE020) du cours d'eau immédiatement à l'aval
du lieu de déversement. La demande d'oxygène totale du premier
stade de décomposition d'une eau aérée à 20° selon FAIR est de
1 ,46.
1,46 x DEa 5 à l'aval du lieu de déversement.
f
- Constante d'auto-épuration; cette constante représente le rapport
de l'absorption journalière d'oxygène à la demande journalière en
oxygène de l'eau (20,6 % à 20°C). La constante d'auto-épuration
f se tient d'après la fi8ure 15
entre les valeurs 2 et 3 à 20°.
On prendra comme valeur moyenne
f = 2,4.

-
120 -
B,
f.,. 1
!L_
ou - - X
,
r~s
s
0
0.2
O./i
0.6
0.8
f,O
I,Z
1,.
1,6
1.8
- 6
c
Il
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S
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4
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3
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0
il
0
0,2
O."
0.5
0,6
F,
a,
Fig. 15 - J'.:I' "Il'Ilt s de calcul l'e1atifs il la ('o"l'lle t1'oxYI-!,I'J)C', d'apn's 1".\\11(.
(d'aplLè/!J K. l MHÙFF, 1964 )

-
121 -
Pour les 6 catégories de cours d'eau suivantes sa valeur est com-
prlse entre les chiffres ci-après (K. IMHOFF,
1965)
:
1 .
Petit Etang
J'
1
0,5
2.
Lac de grande dimension f
1 , 5
3.
Cours d'eau lent
.r:
1
1 , 5
2
4.
Rivière importante
.r:
1
2
3
5.
Cours d'eau à
écoulement rapide
f
3
5
6.
Torrent
f
5
25
Les chiffres portés sur la figure 15 ne valent qu'à la température
de 20°C. Pour les autres températures il faut multiplier t et f respectivement
par les chiffres suivants :
à
5°C
t
x par
0,50
0,63
0,60
1 ,26
1 ,99
1 , °°
f
x par
1,58
1 ,35
1 , 16
0,86
0,74
1 , °°
En ce qui concerne l'effet de la température sur l'auto-épuration, on admet
qu'une augmentation de l°C correspond à un accroissement de 3 % pour la dégradation.
4.1. - Valeur de la saturation.
Pour une température de ZO°C le déficit d'oxygène ne varle pas au
cours de la journée; il est égal à 9,2 mg/l.
D'une manière générale,
la ten2ur de l'eau en oxygène dissous ne
peut. dépasser la limite de saturation. Celle-ci dépend de la température, et
dans une faible mesure de la pression atmosphérique. On a par exemple les va-
leurs de saturation suivantes (K. IMHOFF,
1969)
00
50
10°
15 0
20 0
25 0
30 0
Eau d'eau (mg/L)
14,6
12,8
11 , 3
10,2
9,2
8,4
7,6
Eau de mer (mg/L)
11 ,3
10,0
9
8,1
7,4
6,7
6, 1
- TABLEAU 23 -
ri..
&t&..U ....2k,3
a-=

- 122 -
4.2. - Calcul du bilan.
Pour illustrer ce chapitre nous allons calculer le bilan d'oxygène
de l'Eau Bourde au niveau de I.B.M. à Canéjean, aux périodes de 1980 à 1983.
Les valeurs de prélèvemen~effectués à la station et à l'aval du point de pré-
lèvement sont consignées dans le tableau suivant (Tableau 24)
1980
1981
1982
1983
02
8,09
7,7
5,97
7,85
Cours d'eau [rng/l )
- - - - - - - - - - - - - - - - - -
- - - - - - - - - -
- - - - - - - - - - -
- - - - - - - - - - -
- - - - - - - - - - -
Débit cours
0,8
0,58
1,24
2,14
d'eau
[m 3 /s)
- - - - - - - - - - - - - - - - - -
- - - - - - - - - -
- - - - - - - - - - -
- - - - - - - - - - -
- - - - - - - - - - -
080 5
(mg/l )
5,99
5,30
9,63
5,90
Cours d'eau
O2
5
2,50
7,40
6
Eaux usées [mg/l )
- - - - - - - - - - - - - - - - - -
- - - - - - - - - -
- - - - - - - - - - -
- - - - - - - - - - -
- - - - - - - - - - - -
Débit
[m3 /s)
3.10- 3
5.5.10- 3
5,5.10- 3
4,4.10- 3
Eaux usée s
- - - - - - - - - - - - - - - - - -
- - - - - - - - - -
- - - - - - - - - - -
- - - - - - - - - - -
- - - - - - - - - - - -
080 5 [mg/l)
333
235
171
446
Eaux usées
- TABLEAU 24 -
4.3. - Résultats et interprétation.
Les résultats des calculs (voir annexe) des différents paramètres
servant à l'établissement de la courbe d'oxygène ont été regroupés dans le
tableau 25 :

-
123 -
1980
1981
1982
1983
0,912
1,55
3,24
1,35
10,510
11
15,10
9,93
f
2,40
2,40
2,40
2,40
S
mg/l
9,20
9,20
9,20
9,20
t2
jours
2,25
2,20
1 ,60
2,10
5,06
5,43
7,91
4,69
t 3
jours
4,95
4,90
4,30
4,80
r----------------------------- ----------- ----------- -----------
3,58
3,95
5,98
3,22
- TABLEAU 25 -
Les figures
16 et 17 représentent l'interprétation graphique de
ces résultats. A la température de 1üoC nous remarquons pour ces périodes des
valeurs sensiblement identiques,
à l'exception de 1982 qui voit un accroisse-
ment de son déficit en oxygène des eaux de rivière à l'aval du lieu de déver-
sement. L'auto-épuration est assez importante dans cette partie du ruisseau.
Dans l'ensemble,
elle est regulière et constante. Ces résultats font appel à
un certain nombre de critiques. Les valeurs obtenues correspondent à celles
déterminées à la température de 2üoC. Si la température varie,
le degré de
saturation subit en retour une fluctuation.
En effet, comme le montre le
tableau 23, au fur et à mesure que la température baisse,
le degré de satu-
ration augmente, provoquant ainsi un accroissement du déficit d'oxygène à
l'aval du point de déversement.
De même,
si f varie,
t3 -
t2 fluctue,
avec pour conséquence l'aug-
mentation ou la diminution de F3'

124
1~80
t val~u:'" ce saturation (S)
: 3
?oint c~
départ
r J
:- 2
(Défaut. d'oxygène)
a
o
---;).
Durêe d'êcoulecent
(t) en jou:'"s
Valeur de saturation (5)
1981
t2
*_~ t 3 - : 2 -----tl
t 3
F 2
F 3
~ point bas
a
a
Fig. 16 - Interprétation du déficit d'oxygène -

125
~al~ur cie satur3tion (3)
rc'
,1 1
2 •
)
?Oint,..t.
de dé?artl
"l
F 2
i
!
....
?oi:lt .::i' infle:xion
'ft..... Point bas
a
a
Durée d'~coulement (c) en jours
-1'83
/
V.fJleur de
satur3cion
(5)
t
2
,D=
t t 3- t 2
IJ
11
,. )
F 2
(Défaut d' oxygè:-.e)
,,'
ligne
" ?cint d'inflexion
1 ..... Point
'~as
o
~uree c'ecoulê~ent (t) en jours
-
Fig_ 17 - Interprétation du déficit d'oxygène

-
126 -
En conclusion, l'origine de la courbe d'oxygène correspond à un
déficit en oxygène Fl qui tend vers une moyenne de 1,27 mg/l à 20°C pour une
teneur en oxygène de 9,2 - 1,27 = 7,93 mg/l.
Le point bas de la courbe correspond à un déficit moyen en oxygène
F2 = 5,06 mg/l après une durée d'écoulement de t2
2,2 jours, et le point
d'inflexion correspond à un déficit moyen d'o~ygène F3 = 3,58 mg/l après
t3 = 4,9 jours.
5 -
LE PRELEVEMENT EFFECTUE EN 1984.
Nous avons pendant un mo~s effectué des prélèvements au "Pont de
Gay" à 11 heures 30. Ce prélèvement avait pour but d'évaluer la variation des
taux de certains tests, en fonction de la pluviométrie. Il a été en conséquence
procédé à des analyses pour les nitrites, l'ammoniuln et la DCa. Afin de réaliser
cette opération, nous avons utilisé un spectrophotomètre LED Modèle 2000, dont
le principe et le mode opératoire sont évoqués en annexe. Les résultats obtenus
pour chaque test sont examinés ci-après :
5.1.
D.C.O.
Il a été constaté que pour les faibles valeurs de DCa, le spectro-
photomètre réagit très peu. Il faut atteindre des valeurs de DCa supérieures
à 100 mg/l pour obtenir des résultats fiables pour les mesures.
Les analyses effectuées par le Laboratoire Nunicipal ont permis
d'obtenir les valeurs inscrites dans le tableau 4 en annexe.
Sur la courbe figure18 , on constate ce qui suit:
- ce prélèvement mensuel présente un taux de DCa homogène dans l'ensemble
avec une fluctuation des valeurs comprises entre 15 et 30 mg/l. Cependant,
vers la fin de la deuxième décade et au début de la troisièm2, une dégradation
notable s'établit
Dca maximal de 56 mg/l. Ce brusque accroissement de valeur
peut s'expliquer:
d'une part par l'abondance de pluies en ces périodes qui aurait pour
conséquence un drainage massif des effluents, surtout des matières

-
127 -
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- 128 -
biodégradables vers le ruisseau (en effet,
il est tombé pour les
seules journées du 23 et 24 Janvier 1984, 29,6 mm d'eau, correspon-
dant à la plus grande charge de DCa). Il semble donc exister une
réelle relation directe entre la quantité d'eau tombée et la dégrada-
tion du ruisseau.
d'autre part, ces journées peuvent aUSSl correspondre à des périodes
d'augmentation fortuites des valeurs des effluents provenant d'une
activité domestique plus intense.
L'hypoth~se s'appuyant sur la pluviométrie semble plausible,surtout
lorsque l'on compare cette valeur à celle de 1980 à la même date et au même
lieu. En effet,
la valeur de DCa enregistrée le 2 Octobre 1980 est de 13 mgll
or, ce jour là, aucune précipitation n'a été enregistrée.
5.2.
- AMj\\DN IUM -
La courbe figure 193, met en évidence pour les ions ammonlum, un
taux assez élevé dans l'ensemble. La fluctuation des valeurs semble liée à la
variation pluviométrique. En effet, au début du prél~vement le cours d'eau
avait un niveau d'eau très bas. On observe pour ces périodes les taux les plus
élevés avec un maximum de 2,6 mg/l. Avec la permanence de fortes pluies au
cours du mois de Janvier, on observe une diminution du taux. Cette diminution
se poursuit jusqu'à la crue se situant vers le 21 Janvier 1984 où les valeurs
se stabilisent correspondant sans doute à une dilution des ions ammonium. Il
faut souligner que le taux minimum de 0,60 mg/l en moyenne reste fort.
5.3. - NITRITES -
La courbe des nitrites figure 19b montre que ces tests subissent
plusieurs fluctuations avec au début un maximum de 0,24 mg/l. Avec la montée
des eaux, ce taux va diminuer pour ensuite atteindre une stabilisation à
0,05 mg/l. Ce taux est moins élevé par rapport à la normale. Ici la fluctuation
ne semble pas liée à la pluviométrie, mais aux apports d'origine urbaine drainés
par les égouts.
A travers ce prélèvement mensuel au "Pont de Gay", on constate que
les taux des composés azotés sont tr~s élevés dans l'ensemble, même en période
de pluie dans l'Eau Bourde. Il faut signaler une présence notable des ions

-
129 -
Fig. 19a - AnaLyse mensueLLe d'Ammonium -
10
11
1416
1 . 2 0 2 2
Z4
26
zg
3032
Fig. 19b
- AnaLyse mensueLLe du Nitrite -
0, 3Z
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1\\
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1
1
~
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18 ~~~~~~~'
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12
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15
2. ~'~,~~~~~~~~~.
,0 31
JO~
J,OI

-
130 -
ammonium dans les eaux de l'Eau Bourde. Cette présence exceSSive des composés
azotés pourrait s'expliquer par un accroissement des activités industrielles
et chimiques dans les communes
qui n'est pas compensé par un recul des acti-
vités agricoles.
Il va être maintenant examiné la variation du taux des paramètres
précédents en un meme site dans le temps.
6 -
VARIATIONS PONCTUELLES DU TAUX DES EFFLUENTS EN FONCTION
DU TEMPS.
Il s'agit dans ce chapitre de mettre en évidence l'évolution dans
le temps d'un certain nombre d'effluents prélevés à un endroit donné sur
l'Eau Bourde.
Il a été retenu les sites suivants
"Pont du Courneau" à Gradignan
et "Chemin Passerat" à Bègles pour la DBO 5, de 1968 à 1983 ; "LB.M. 2" à
Canéjean pour tous les tests de 1979 à 1983.
6.1. - Variation de la DBO S.
6.1.1. - "PONT DU COURNEAU" à GRADIGNAN.
Sont regroupées dans le tableau 26 les valeurs de la DBO 5 depuis
1968 jusqu'à 1983.
Les courbes de la figure 20 donnent les variations de la DBO 5 dans
le te.mps. Un accroissement constant de ce taux s'observe avec un maximum de
10 mg/l en 1982 et un minimum de 0,10 mg/l en 1968. La moyenne varie entre
0,90 et 6,6 mg/l, ce qui traduit un taux de DBO 5 assez moyen dans le ruisseau
en ce point sur une période de 15 ans.

-
131 -
Fig.
20 - PONT DU COURNEAU A GRADIGNAN -
Variatic~ de DBO 5
mg/-€.
t
t
t
~ X
. . J .
8
+
~ ~
7
'1'
'l
,;<
-\\"
t
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6
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......
\\
/
" /
/"
\\
/
"
/"
\\
/
\\.4" ......
année
1968
1970
1972
1974
1976
1978
1980
1982

ANNEES
1968
1969
1970
1971
1972
1973
1974
1975
1976
1977
1978
1979
1980
' 1981
1982
1983
MINIMUM
(0,10
0,40
0,50
0,60
1 ,45
1 ,90
3,00
0,60
1 ,00
2,05
1,30
3,30
3,00
4,40
4,00
3,00
- - - - - - - - - - - -
- - - - - - - - - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
"- - - - --
- - - - - - -
- - - - - - -
MAXIMUM
2,55
1 ,95
4,15
4,20
2,95
2,90
7,45
6,65
5,10
8,20
6,40
7 ,10
8,00
6,00
10,0
7,00
- - - - - - - - - - - - - - - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - - -
-------
MOYENNE
1 ,10
0,90
1 ,70
1 ,70
2,25
2,25
5,20
3,25
3,45
4,80
3,70
5,50
5,00
5,20
6,6
5,00
TABLEAU 26 -
Variation de DBO 5 au Pont de Courneau -
1968
1969
1970
1971
1972
1973
1974
1975
1976
1977
1978
1979
1980
1981
1982
MINIMUM
2,75
1,60
1,05
4,00
3,90
6
6,70
6,70
7,50
5,70
4,10
10,0
5,60
12
6
- - - - - - - - - - - - - - - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - - -
- - - -- -------
MAXIMUM
29,5
12,60
10,10
7,00
8,70
10
11 ,20
12,70
43,60
7,80
17
- 17
14
28
11
W
- - - - - - - - - - -
- - - - - - -
N
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - - - - - - - - -
- - - - - - -
MOYENNE
9,5
5,80
5,60
5,25
6,50
8,25
7,80
8,90
18,90
6,90
9
10,7
10,10
18
8,50
TABLEAU 27 -
Variation de DBO 5
au Chemin Passerat -

-
133 -
6.1.2.
- "CHEMIN PASSERAT" à BEGLES.
Le tableau 27 regroupe les résultats des mesures de DBO 5 effectuées
de 1968 à 1982.
Les courbes de la figure 21 montrent que l'évolution des matières
biodégradables est lente. On observe néanmoins des pics en 1968, en 1976 et
en 1981 correspondant successivement à un maximum de 29,50 mg/l, 43,60 mg/l
et 28 mg/l. C'est la confirmation que la charge polluante évolue principale-
ment en fonction des activités d'une période donnée, mais qu'elle est indé-
pendante du temps.
6.2.
Bilan chimique à I.B.M.2 à Canéjean.
Des prélèvements mensuels à I.B.M. 2 à Canéjean
ayant pour but de
contrôler l'impact de l'usine sur la teneur des effluents de l'Eau Bourde ont
permis d'établir le taux moyen des tests concernant le cours d'eau dans la
traversée de cette localité pendant les cinq dernières années. L'usine I.B.M.
traite ses eaux usées avant de les évacuer dans l'Eau Bourde. Les analyses
d'eau sont résumées dans le tableau 28.
L'examen de ce tableau révèle une eau de qualité passable (classe
2). En effet, tous les taux des effluents se situent dans l'intervalle lB et
2 de la grille multi-usage (voir annexe). Ce qui suppose une réduction des
taux des contaminants d'une part, et d'autre part une amélioration de la qua-
lité des eaux usées provenant d'I.B.M.
7 -
DETERMINATION DES SECTIONS DE COURS D'EAU ET DE LEUR
QUALITE ACTUELLE.
L'interprétation des paramètres de pollution donne l'occasion de
déterminer la qualité de l'Eau Bourde en confrontant les valeurs mesurées
avec celles de la grille multi-usage. Les sections ont pour limites des points
particuliers ayant une influence sur le régime du cours d'eau considéré ou
sur sa qualité (confluents, sources de pollution importantes en égard aux
débits) ou des points plus arbitrairement choisis correspondant à des secteurs

-
134 -
- CHEMIN PASSERAT A BEGLES -
mg/'€'
Variation de DBO 5
44
~
of",
t-t
40
"-+
oh
1".
t ~
-t ~
+ ~
of
~
30
t ~
t
of
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10
Ir
'Ir
/
1
/ - /
2
......
/
An.n.ée-o
p
1968
1971
1975
7980
7982
Fig. 21

a
N
ANNEES
M.E.S.
Na
K
NH3
N02
N03
P20S
FE
DCa
DBO S
Débits moyens
DISSOUS
KjeLdahL
1979
7,46
40,33
4,66
0,46
0,15
2,38
2,33
0,6
6, 11
21 ,33
2,86
2,10
0,4 m3 / s
-------- -------- --------- ------ ------ ------ ------ ------- ------f---------- -------- ------- --------- --------------
1980
7, 14
20,02
3,78
0,84
0,07
1 ,69
1 ,74
0,53
10,29
23, 14
5,30
3,67
0,79 m3 /s
- - - - - - - -
-------- --------- ------ ------ ------ ------- ------- ------ --------- -------- ------- -------- --------------
1981
16
24,99
4, 11
0,66
0, 15
2,02
3,89
0,68
6,93
26,82
7,74
1,40
0,27 m3 /s
f--------- -------- --------- ------ ------ ------ ------ ------- ------f---------- -------- ------- --------- --------------
1982
16,54
21 ,25
4,57
1 ,94
0, 15
3,61
3,19
0,87
8,68
34,90
9,63
4,15
1 ,23 m3 /5
-------- -------- --------- ------ ------ ------ ------ ------- ------f---------- -------- ------- --------- ,--------------
w
1983
11
18,26
3,20
1
0, 14
5,35
1,76
0,72
8,48
28,11
4,98
1 ,25
1 ,64 m3 /5
VI
TABLEAU 28
-
MOYENNE ANNUELLE à I.B.M. 2
<CANEJEAN)-

-
136 -
d'amélioration de qualité (auto-épuration) ou des zones de pollution diffuse.
Le débit maximum mensuel de fréquence quinquenale déterminé par
le S.R.A.E. et l'A.F.B.A.G. a été estimé à 150 lis au "Petit Nice" à Canéjean,
sur l'Eau Bourde, à l'amont de la station d'épuration de Cestas. Les concen-
trations
observées à "Marticot" à l'aval du Bourg de Cestas, permettent un
classement en qualité lB ; les paramètres défavorables étant la DBO 5 (2,25
à 7,2 mg/l, DBO 5 ~ 3,5 mg/l), l'oxygénation «
90 %) et l'azote KjeLdhaL(N.T.
K. ~ 2,3, ce qui entraîne une qualité 2).
- A L'avaL de CESTAS:
L'apport de pollution domestique entraîne une dégradation du milieu
récepteur en qualité 2. Les paramètres déclassant sont la DBO 5, l'azote
Kjedhal, les nitrates et les phosphates.
La qualité du milieu évolue ensuite vers une amélioration constatée
à Canéjean (Petit Nice). Cette auto-épuration est manifeste à la lecture de
toutes les courbes de profil en long. Le passage en qualité lB paraît acquis
au "Petit Nice".
- Commune de CANEJEAN
Les résultats des mesures réalisées à l'aval des rejets de Canéjean
(Moulin d'Ornon) impliquent un déclassement en qualité 2. Paramètres déclassants
DBO 5, DCO, N.T.K.
- Commune de GRADIGNAN
Les mesures réalisées au "Pontet" permettent de classer l'eau de
cette localité en qualité 2 (paramètres contraignants: DBO 5, DCO, N.T.K.).
Une légère auto-épuration sur l'Eau Bourde au cours de sa traversée de la com-
mune est notable, autorisant un retour en qualité lB si l'on ne prend pas en
compte l'azote. Cependant, à partir du "Pont de Gay",
la qualité s'altère
rapidement et le rejet de la station d'épuration de "Moulineaux" implique un
déclassement en qualité 3 (paramètres déclassants : N.T.K., Azote ammoniacal,
nitrate, phosphates, DBO 5, DCO).

-
137 -
AvaL de GRADIGNAN
La qualité de l'Eau Bourde ne s'améliore pas jusqu'à sa confluence
avec la Garonne et se maintient en qualité 3
(augmentation des valeurs moyennes
de DBa 5, DCa, N.T.K . . . . ).
8 -
CONCLUSION
Nous avons essayé de déterminer dans ce chapitre l'importance du
rôle de l'eau des cours d'eau en tant que vecteur de pollution à travers
l'exemple du ruisseau de l'Eau Bourde. Dans ce but,
il a été analysé dans ce
cas précis les éléments ou paramètres caractéristiques permettant de quantifier
l'état de cette pollution.
La corrélation entre les valeurs moyennes de ces paramètres tels
que DBa 5, DCa, Dca apparaît nettement à
l'étiage. Les fluctuations dues aux
différents rejets polluants de nature organique sont notables et spécifiques
de l'environnement de rneme que la capacité d'auto-épuration du milieu. La plus
grande dispersion des mesures est observée à
l'aval des stations d'épuration,
et ce pour les débits faibles du cours d'eau. Les valeurs les plus élevées
semblent se situer au cours des périodes pluvieuses
; elles sont liées aux
modes de vie des riverains.
Les matières en suspension fluctuent en fonction de la période.
Les taux sont plus importants lors de période pluvieuse,
sont plus faibles
lors
de l'étiage.
Les éléments azotés connaissent dans l'ensemble sur ce cours d'eau
un fléchissement quantitatif au cours de ces dernières années.
Les pollutions potentielles seront notables au nlveau des bassins
de retenue dont les conséquences bénéfiques sur le plan hydraulique peuvent être
néfastes sur le plan qualité des eaux de par l'abaissement des débits qu'elles
provoquent à
l'étiage avec la conséquence notable de la prolifération de vé-
gétaux. Ceci se constate notamment au niveau des anciens moulins.

-
138 -
Les résultats auxquels nous venons d'aboutir permettent de constater
que l'eau du ruisseau n'est pas de bonne qualité. Cette altération de l'état
chimico-biologique et des conditions hygiéniques provient du fait que pendant
toute la journée, on introduit inconsidérablement dans la rivière les eaux
résiduaires des communes en provenance d'activités humaines diverses telles
que celles en relation avec l'artisanat, les industries et l'habitat en géné-
ral.
Le développement de l'urbanisation à l'aval du bassin versant a
pour corollaire une pollution des eaux pluviales par ruissellement sur des
surfaces imperméabilisées et l'existence de décharges sauvages réparties anar-
chiquement, situées souvent à proximité des cours d'eau.
La rivière de l'Eau Bourde est un exemple parmi tant d'autres, malS
les résultats obtenus peuvent dans une certaine mesure être extrapolés à
d'autres ruisseaux parcourant le territoire de la Communauté Urbaine de Bordeaux.
Cet exemple est particulièrement intéressant parce qu'il présente le
double avantage d'avoir été l'objet de plusieurs études antérieures dans le
cadre d'une campagne de surveillance et d'amélioration de la qualité des eaux
superficielles; par ailleurs, c'est le seul ruisseau traversant à la fois
quatre communes.
Le résultat des tests, quolque spécifique, doit assez bien repré-
senter dans l'ensemble la qualité des eaux de surface de la région.
Nous allons examiner dans le prochain chapitre les risques que les
nappes souterraines peuvent courir au contact d'une telle eau en rapport avec
la nature géologique des formations sédimentaires recouvrant la
région consi-
dérée.

-
139 -
RELATIONS ENTRE EAUX DE SURFACE
CHAPITRE IV
ET EAUX SOUTERRAINES
Depuis plusieurs dizaines d'années,
l'espace souterrain avec lequel
nous n'avons en général que des possibilités de reconnaissances ponctuelles
est l'objet de très nombreuses études géologiques,
hydrogéologiques et géo-
chimiques. Des informations multiples abondent,
des synthèses sont proposées.
Nous allons essayer ~ partir des données actuellement réunies, de
dresser un schéma d'étude du bassin de l'Eau Bourde après avoir rappelé quel-
ques principes sur la propagation et l'évolution des polluants dans la nappe.
PROPAGATION ET EVOLUTION DES POLLUANTS DANS LA NAPPE.
Deux faits
importants sont acquis
-
la vitesse de propagation du soluté n'est pas celle
de l'eau souterraine.
-
les polluants lorsqu'ils ont franchi
la barrière
protectrice du sol, continuent inexorablement leur
parcours jusqu'~ la nappe.
L'importance du rôle du sol géologique a été soulignée à maintes reprises.
Il est prépondérant, car la zone non saturée est le siège principal des modi-
fications physico-chimiques et biologiques de l'eau d'infiltration. L'auto-
épuration s'effectue selon deux processus,
l'un physico-chimique,
l'autre
microbiologique
(cf.
Chapitre III).
La connaissance des processus physico-chimiques est limitée à l'évo-
lution des anions et des cations. Le sol joue un rôle fondamental dans la fixa-
tion des micropolluants.
Il fait également fonction de stockage et de tampon
dans la pollution en nitrates de la nappe.

-
140 -
L'~puration biologique la plus importante, car elle est permanente,
favorise des ~tudes sur le raIe exportateur des v~g~taux, l'évolution des
substances biodégradables,
des bact~riophages et la
décomposition des mati~res
organiques. Deux séries de probl~mes sont pos~s
qU1 concernenc d'une part la
propagation des substances entraîn~es par l'eau
(importance des temps de par-
cours)
et d'autre part,
les modifications physico-chimiques et biologiques dans
l'aquif~re.
- E~QQ~g~!iQQ_Q~~_~~Q~!~~E~~_~Q!~~iQ~~~_Q~~_l~~~~_: dans la nappe,
l'action principale est l'entraînement des polluants par les molécules d'eau,
donc r~glé par la cinématique. La d~termination des directions et des temps de
parcours est primordiale, en particulier pour la délimitation des périm~tres
de protection et
la mise en place des réseaux de surveillance et d'alerte.
- ~QQifif~!iQ~~_Q~l~ifQ:f~i~ig~~~_~!_QiQLogig~~~ : elles sont mal
connues.
Toutefois,
la persistance des an10ns,
sauf peut être S04=et N0 = a ~t~
3
soulign~. Il semble que les teneurs en cations biologiques soient limitées.
~~~s cette hypoth~se doit être précis~e.
L'étude de l'évolution de la pollution dans la nappe est importante
car elle permet de d~finir les dimensions des p~rim~tres de protection des
captages d'eau potable susceptibles d'être contamin~s par des apports lat~raux.
C'est en particulier le cas des champs captant
dans
les alluvions,
au sein
des terrasses r~centes ou anciennes des cours d'eau.
2
CAUSES POSSIBLES DE CONTAMINATION DE L'EAU SOUTERRAINE.
Au regard de la classe de l'Eau Bourde dans la grille multi~usage
(1 B),
il convient de souligner que ce cours d'eau ne r~pond pas aux normes de
potabilit~. La d~gradation de l'Eau Bourde est due à l'existence des foyers de
pollution qui par leursactivitésenvoient des rejets. La nature de ces rejets
est tr~s vari~e.
Tout d'abord,
voyons quelles sont les sources de pollution.

-
141 -
2.1.
Sources de pollution.
L'Eau Bourde recueille essentiellement une pollution d'ordre domes-
tique due à la forte urbanisation de son bassin versant (prise en compte ou
non par des stations d'épuration). La pollution industrielle apparaît secon-
daire (la plupart des industries se situant à l'aval sont raccordées au réseau).
Plus insidieuse, la pollution due aux infrastructures et aux dépôts
d'ordures est cependant à prendre en compte car susceptible d'évoluer: drai-
nage des autoroutes, décharges contrôlées de Cestas.
Le tableau 29 quantifie les pollutions des communes en ce qu~ con-
cerne la pollution domestique. Les pollutions industrielles ou rejets connus
sont indiqués.
2.1 .1. -
PMtie. amo~ du. BM-6;.J1 ve/L!.la~.
Les principales sources de pollution de l'Eau Bourde ont pour origme
- les décharges et les rejets de stations d'épuration d'eau usées domes-
tiques :
S~on d'épun~n de CESTAS: le doublement de sa capacité,
le retrait en 1974 de l'Alsacienne (Biscuiterie) ont de manière
sensible amélioré son efficacité.
- St~n d'ép~ation de CANEJEAN
Déc.haJtge d 1 oJtd~e.o c.ontJtôfée.o de "PI NOCHE" sur une anc ~enne gra-
vière au-dessus du ruisseau les "Gleyses".
- les rejets de deux usines
La B~c.~~e f'Af-6ac.ienne
installée sur le territoire de la
commune de CESTAS, raccordée jusqu'en 1974 à la station d'épu-
ration de Cestas et provoquant alors une surcharge de celle-ci
depuis 1974, une station d'épuration suivie d'un lagunage ter-
tiaire ont pris le relai.
So~iété I.B.M. dont l'effluent traité par une station d'épuration
de niveau VI n'apparaît pas dans le milieu.

Tableau 29
-
SOURCES DE POLLUTION ET ASSAINISSE:-1ENT
Pop..1lation llo/SEL
S::>uroesde
Station
Type de
Rejet
Date
capacité
Fbp.li3ticn
Observa t.ia1 s
1975
p:>llution
d'êp..xration
traiterent
et
mise en
en éq./hab.
raccordée
(2)
cnM.NE
(1)
(2)
(2)
niveau
service
Totale
Agq.
(2)
(2)
CESTAS
6 445
941
Autoroute
Comnlnale exis-
V
9 000
Fc:ncticnnesre1t B
A.P.
1979
8 000
Décharge ccntrô-
tante
IV
14 000
Ehtretien B
lêe
B1.5O.l i ter i.e
LB .M.
A.P.
VI
1974
500
Fcncticnnem31t B
Statiœ d'êp..xra-
4300
Entretioo B
tiaI
CANEJAN
3 257
Station d' êp..xra-
lA IO.JSE
B:>ues activées
IV
1974
4 000
4 000
Fc:neticnnelTe'l t
B
tion
GAAENJTrE(en
2 000
Ehtretien B
<Xl1Struct.ioo)
G!W)IQilIN
lB 691
18 195
Blanchisser i.e
/oO.JLINE/W
Lit bactérien
1974
15 500
Fa1eticnnerren t
Ql)IEI'
(Rau
extmsicn Il
ll'ClYS1
.e-
KM'El')
30 000
Variat.ia1 char~
N
Rejets dans plu-
et dêbit
viaux
Ehtretien B
Rejets dira::ts
Station d'ép.lra-
tian
vI:r..uNAVE
Rejets de rocade
Carr.1Jnale
Lit bactérien
4 000
Fc:nctionnenent
Dt~
22 975
22 391
Rejets directs
llB.uvais
Conserver le :
Statioo surchar-
~S.A.
~
Décharges
mxiLES
25 6Bo
25 529
Co"I fi ser le
Raccordé Il
~IER-tl:NAFrn
lDuis FAIGJ~
S.N.C.F.
1
(1) da1nêes du rapport provisoire de C.E.T.E. sur les objectifs de qualité de l'EAU B:XJRDE
(2) dcnnées du rapp:>rt du S.A.T.E.S.E.
(d'ap~è~ TAYAC, 1980)

-
143 -
2. 1.2.
Le bassin versant se rétrécit dans sa partie aval (seulement 1/5
de sa superficie totale est encore concernée) tandis que la concentration des
rejets augmente (Communes de Gradignan, Villenave d'Ornon et Bègles).
Les principales sources de pollution
sont
les rejets de la station d'épuration de Gradignan.
les eaux parasites rejetées par le réseau pluvial,
rejets clandestins.
les installations industrielles (Novafer, Novacier,
Confiserie).
les rejets des infrastructures (autoroutes, vo~es urbaines).
le manque d'entretien en certaines zones des rives de
l'Eau Bourde.
Dans sa partie aval se posent en outre les problèmes indui~par des crues sou-
daines dues à l'imperméabilisation croissante du bassin versant ainsi que par
les effluents des marées affectant la Garonne jusqu'à La Réole et donc ses af-
fluents.
Cette eau chargée d'effluents domestiques et industriels est en
contact direct avec un sol de composition lithologique différente selon les
endroits. En fonction des saisons,de la composition et des taux de pollution,
il peut se produire un transfert de cette eau polluée dans la nappe. Comment
un tel transfert peut-il s'effectuer?
Nous allons examiner quelques cas où
peuvent se présenter des risques de contamination de l'eau souterraine par
les eaux de surface.
2.2.
- Pollution de l'eau souterraine par les eaux de surface.
Lors des études géologiques et hydrogéologiques, il a été présenté
les différents types de nappes existantes et leur mode d'alimentation.
Quelles sont alors ici les relations pouvant exister entre les
eaux de surface et les nappes d'eau souterraines?

- 144 -
En règle générale les cours d'eau de surface sont les collecteurs
naturels de nappes d'eau souterraines et des réseaux aquifères. Ce sont les
nappes qui alimentent les ruisseaux par leurs émergences visibles ou ocultes
en leur fournissant ce qu'on appelle leur débit de base, équivalent à la quasi-
totalité du débit d'écoulement de surface en étiage.
L'écoulement inverse d'un cours d'eau de surface vers une nappe
souterraine ou un réseau aquifère est donc l'exception, mais il n'est pas
assez rare pour être tenu pour négligeable. Cet écoulement peut se produire
- soit dans des conditions naturelles,
- soit dans des conditions artificielles sous
l'effet d'un captage.
Dans les deux cas, il peut être permanent ou temporaire.
2.2. 1.
- AL<:.m e.n.t.a..:tW 11 I1cUU!l..e11.e. d(2.,6 l1app(2.,6 .6 0 u;tV1.fLcU...n (2.,6 pM
d(2.,6 !U..v-i..ètt(2.,6 - Ca.6 9 él1éttM - CM de. -f' Eau Bouttde..
Des pertes de charge peuvent être subies par un cours d'eau de sur-
face dès le moment où son niveau piézométrique est plus élevé que le niveau
piézométrique local des eaux souterraines dans le terrain. On qualifie un
cours d'eau se trouvant dans ces conditions de perché (fig.22 ). On peut con~
sidérer que ces pertes sont négligeables, sinon rigoureusement nulles, si le
lit du cours d'eau est colmaté. Cependant, une faible perméabilité ne suffit
pas à empêcher l'écoulement dans le sens de la diminution du potentiel.
Dans le cas de l'Eau Bourde, l'étude hydrogéologique a révélé que
le n~veau piézométrique de la nappe souterraine est en charge par rapport à
la nappe sus-jacente, ce qui exclut alors toute possibilité de pertes de
charge et par conséquent de contamination de la nappe par les eaux de surface.
Mais, parfois l'écart des n~veaux piézométriques peut présenter un
caractère permanent ou temporaire en fonction de la nature du terrain et de
la saison. Dans les deux cas on assiste à une alimentation de la nappe souter-
ra~ne.

cours d'eau
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s~rPace piézomé~rique
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~
1I1
FIG. Z2
-
POLLUTION D'UNE NAPPE D'EAU SOUTERRAINE
PAR UNE RIVIÈRE.
(C.M
cl 1 u.n C.O (Ml> cl 1 e.au peJtc.hé.)

-
146 -
Dans le cas où l'écart des n~veaux piézométriques entre la nappe
souterraine et les eaux de surface est permanent,
l'écoulement souterrain ne
se réalise que grâce à des conditions hydrogéologiques favorables
: couches
aquifères à haute transmissivité et à drainage naturel convenablement assuré
vers des exutoires sensiblement plus bas que le niveau du cours d'eau. C'est
naturellement dans ce cas que les conséquences sont les plus importantes et
que les effets de l'amélioration peuvent être les plus étendus.
Dans le cas où la différence du n~veau piézométrique est temporaire,
l'écart des niveaux provient surtout d'une montée du niveau de la rivière
plus rapide que celle du niveau de la nappe du terrain encaissant de sorte
que cette dernière normalement drainée en étiage,
se trouve temporairement
alimentée
cela se produit surtout en période de crue. Mais dans ce cas,
l'apport de la rivière à la nappe est un écoulement en régime transitoire qu~
contribue surtout à recharger la réserve au voisinage de la rivière et il
sera ensuite compensé par une vidange,
un retour de l'eau de la nappe à la
rivière quand la décrue s'amorce
(fig. 23 ) .
Même s~ la nappe souterraine est en charge par rapport aux nappes
superficielles, on pourrait cependant craindre une éventuelle contamination
dans ce second cas à certains endroits tels que Montjoux, Labro, Rue de Verdun,
La Houlette à Cestas, etc ...
où la lithologie des matériauxrecouvrant le cal-
caire stampien est à prédominance sableuse.
2.2.2.
Dans les régions calcaires,
bien qu'un drainage de surface soit
souvent organisé,
les pertes totales ou partielles des cours d'eau de surface
temporaires ou permanents ne sont pas rares et alimentent les résurgences.
Aussi faut-il souligner que la vitesse de propagation des effluents étant plus
grande dans
le calcaire,
une contamination est possible au niveau de certains
affleurements tels que ceux rencontrés à Gradignan et Léognan, même si des
cas de résurgences n'ont pas été signalés à ce jour.
L'alimentation naturelle ne semble pas être présente au n~veau du
bassin versant de l'Eau Bourde. Hais le risque cependant existe compte tenu de
la composition lithologique qui se présente. En effet,
l'existence des zones
sableuses aux abords du cours d'eau recouvrant partiellement ou totalement le
i>-wlfr.JJJ
/UZMi&

Puits
,
\\
cours d'eau en crue
hiveau piézométrique
!
~
~
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- - -
- -
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niveau ,
moyen du cours
-'-,
d'eau
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.
.......
,
-
' /
..."
~
aquifèr~
'.
FIG.23'
POLLUTION D'UNE NAPPE D'EAU SOUTERRAINE PAR UN
COURS D'EAU : (c.eu de, d{5M"l{~_nc.e, cl,,_ n-ive.au p<.ézom(.tlLi-que),

-
148 -
calcaire rend possible tous les cas énumérés. Aussi la karstification de la
région donne au site un caractère complexe.
2.2.3.
- Aumenta.ti.on aJr.UMc.eLf.e deA nappeA -6QU.,{:eJlJtail1eA peUL
.f.eA eau.x de .6WLnac.e.
L'alimentation artificielle des nappes souterraines se présente de
plusieurs façons. Nous allons examiner quelques cas applicables à l'Eau
Bourde.
La mlse en situation de cours d'eau perché entraînant des pertes
de charge peut résulter d'une intervention humaine. Cette intervention humaine
se manifeste par un captage rabattant une nappe au-dessous du niveau piézomé-
trique d'une rivière. C'est le cas d'une réalimentation induite, tout surcroît
d'alimentation d'une nappe provoqué par une exploitation: c'est l'effet com-
pensateur d'une surexploitation. Cette alimentation induite se distingue donc
aussi bien de l'alimentation naturelle à laquelle elle s'ajoute que d'une réa-
limentation
artificielle directe. Elle n'est en effet pas toujours délibérément
provoquée par le promoteur de l'exploitation qui la produit; bien au contraire,
celui-ci l'ignore ou la sous-estime souvent alors qu'il surestime les ressources
propres de la nappe exploitée (fig. 24 ).
D'une manlere générale, il s'agit ici de l'effet de la mlse en ex-
ploitation d'une nappe sous les eaux de surface, cours d'eau, et lac, perma-
nents ou temporaires. La réalimentation induite revient à provoquer en perma-
nence ou temporairement, un apport d'eau de surface à la nappe, à accroître
cet apport s'il existait déjà naturellement, en entraînant une inversion du
sens de l'écoulement entre la nappe et le cours d'eau de surface, s'il s'agis-
sait d'une nappe soutenue par celui-ci.
Le cas le plus classique et le plus fréquent est celui du pompage
dans une nappe d'alluvions à proximité du cours d'eau permanent qui le réali-
mente alors de manière plus ou moins directe. L'eau ainsi captée provient du
cours d'eau, pour une part variable selon la saison mais généralement large-
ment prépondérante, surtout en régime quasi-permanent ; phénomène
dont les
exploitants ne sont pas souvent conscients.

-
149 -
F IGURE 2L~
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'
"
"
-
PolluUon d'une nappe d'eau souterraine par un cours d'eau ou un étang contaJniné,..
(Extr. de • Ground wat.er contamination and leuaI contrais ln M.IchJgan.,
Geol. Surv. Wot. Supplll Papn, U.S.A.., 1963, n" 1691, p.O'>
Ccntamined surface water: eau de surface polluée. -
Original water table: niveau plézométriQue primitif. -
Pumplng water
level: nIveau plézométrlQue rabattu. -
Sereen : crépines.
(d'ap/tè-6 ALBINET M.,
1965)

- 150 -
Le bassin versant de l'Eau Bourde est parcouru par plusieurs forages
destinés à l'alimentation en eau des communes. Certains tels que les forages
"Cazeaux" ont une position telle qu'une réalimentation reste possible. En
effet, les "Cazeaux" sont situés dans le bassin versant de l'Eau Bourde, tout
près de son lit. A la faveur d'une structure calcaire fissurée ou karstifiée,
un pompage poussé entrainerait un rabattement excessif pouvant provoquer le
drainage des eaux de surface.
Aussi la forte concentration des forages le long du rUlsseau pour-
raient avoir comme conséquence l'interférence des rayons d'action des diffé-
rents puits provoquant également un rabattement du niveau du ruisseau et une
intrusion des eaux de surface dans la nappe.
D'autres facteurs de contamination des eaux souterraines existent
sans participation, du moins directe, des eaux superficielles. Ainsi, lorsque
deux nappes d'eau souterraine sont séparées par un imperméable discontinu ou
même lorsqu'il y a absence totale d'imperméable, la nappe superficielle polluée
est en mesure de contaminer la nappe saine, profonde, plus ou moins rapidement
(fig. 24). Ces cas de superposition des réservoirs sans frontière imperméable
continue se présentent au sein du bassin versant de l'Eau Bourde. On pourrait
citer par exemple le sous-sol des zones du domaine de Tuilerane (Pessac), de
"Labro" (Gradignan), de "Rambouillet" (Léognan), etc .... où l'on rencontre
une telle superposition géologique. La nappe phréatique dont le contact direct
avec l'atmosphère, les rejets domestiques et les dispositifs sceptiques est
certain, a une eau impropre qui peut parfois alimenter la nappe sous-jacente
par drainance verticale.
Pollution éventuelle susceptible d'être provoquée par
l'implantation de tout ouvrage souterrain.
Toute implantation d'ouvrage souterrain est susceptible d'entraîner
un rlsque de contamination pour les eaux souterraines: forages, pipe-lines,
conduits et canalisations souterraines ; fouilles et travaux de terrassement
de toutes sortes, puisards et puits perdus, résErvoirs souterrains, cimetières,
creusements de canaux, exploitations de carrières .....
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aquifère
VI
FIG. Z5" - POLLUTION D'UNE NAPPE D'EAU SOUTERRAINE
PAR DRAINANCE,

-
152 -
c'est ainsi que par exemple la réalisation de forages profonds
peut occasionner la contamination d'une nappe saine par une nappe sus-jacente
polluée bien que les 2 nappes soient isolées l'une par rapport à l'autre par
une couche continue imperméable : cela peut se passer aussi lorsque le tubage
et la cimentation de l'annulaire tube-terrain sont défectueux,
lorsque l'exé-
cution du forage ne se fait pas à la boue ....
(fig. 26).
De même, un forage peut subir une pollution en provenance d'autres
forages abandonnés ou de puisards par où se font très souvent toutes sortes
de rejets. Les auteurs de ces rejets n'ayant absolument pas conscience en
général de la faute grave qu'ils commettent ainsi.
Enfin, les réservoirs de stockage (fuel, essence, etc ... ) alnSl que
les fosses sceptiques constituent généralement un risque imp~rtant et très
répandu de contamination des eaux souterraines (fig. 27). Ces risques sont
d'autant plus grands que le réservoir aquifère est marqué par une karstifica-
tion ou par une simple fissuration.
La quantification d'une alimentation artificielle de nappe souter-
raine est fonction de nombreuses variables ; elle est liée à la variation de
facteurs tels que l'absorption,
l'écoulement en zone saturée et non saturée,
la filtration mécanique, les échanges biochimiques et autres processus pas
encore parfaitement connus. Chacun de ceux-ci a pourtant un effet sur l'ali-
mentation artificielle et par conséquent peut faire varier grandement les ris-
ques de contamination dans les différents points oÙ l'alimentation artifi-
cielle peut être tentée.
L'importance des connaissancesgéologiques est encore très importante
ici si l'on veut obtenir des informations sur des eaux souterraines. Ainsi,
lorsque un produit polluant est abandonné dans la nature, l'étendue de ses
effets sur les eaux souterraines dépend des facteurs géologiques qui détermi-
nent le mouvement de l'eau et la porosité des roches, cela étant en liaison
étroite avec le degré d'absorption du polluant.
Les différentes causes de pollution que nous venons d'évoquer ne
sont naturellement pas toutes applicables au cas de l'Eau Bourde. Mais il est
apparu préférable de les citer ici en vue d'une éventuelle prévention dans
le cas où des problèmes de pollution se présenteraient au sein d'un autre bassin
versant.

-
153 -
River in flood
"::'.:.',
FIG 1
26
Pollution d'une nappe
par la pose défectueuae d'un massif de graviers.
(Extr. de c Ground wnler contamination and legsl contraIs in Michigan_,
Geol. SUTV. Wat. Supplll Pape-r, U.S.A., 1963, n° 1691.>
River in flood: cours d'eau en crUe. -
Gravel pack 100 close surface: massif
de (raviers trop proche de la surface. -
Fresh water: eau douce. _
AQulclude : impennéable.
(d' apfLè.'!l M. ALBINET, 1965)
FIG.
27
Contamination d'un puits par une tOMe septique.
Œxtr. de c Ground water conÙlm!nation and legsi con trois in Michigan_,
Geol. Surv. Wal. Suppl Il Pape-r, U.S.A., 1963, n° 1691, p. 33'>
Septik tank: fosse septique. -
Sewer pipe: éiout collecteur. -
Open hole : for8lle
non tubé. -
Botlom of casing: base de tubage. -
THe fieid: champ d'épandage.
(d'apfLè..6 M. ALBINET, 1965)

-
154 -
3 - VULNERABILITE DE LA NAPPE.
Dans tous les cas examinés ci-avant, pour lesquels il y a apport
d'eau de surface aux nappes souterraines que ce soit à la faveur de conditions
naturelles ou l'effet d'une intervention humaine, il est évident que la pollu-
tion de l'eau de surface entrainera celle de l'eau souterraine dans toute
l'étendue de la zone d'influence des infiltrations. Il est donc essentiel de
définir dans chaque cas les limites de cette zone d'influence, que l'on pour-
rait qualifier de zon.e. ~e.I1J.J-<'b.te.,
ce qu~ exige la connaissance précise des con-
ditions géologiques et hydrogéologiques locales.
Le bassin de l'Eau Bourde est caractérisé par des nappes peu profon-
des, en communication souvent étroite avec les cours d'eau de surface qui comme
cela a été montré sont ici les principaux récepteurs et conducteurs des produits
polluants issus principalement des activités domestiques et industrielles. De
plus, et de façon générale, les alluvions drainent en partie les eaux des nappes
adjacentes. Ces alluvions d'épaisseur variable et composées dans l'ensemble de
faciès sableux et graveleux avec présence locale d'argile, en disposition len-
ticulaire recouvrent le réservoir aquifère constitué essentiellement par les
assises calcaires du Stampien (Planche 13). La perméabilité des alluvions de
la Garonne est en moyenne de 10-4 rn/s.
Une coupe du bassin de direction WSW - ENE (fig. 28b ) permet d' obser-
ver que les épaisseurs des sédiments sont plus importantes vers le Sud-Ouest
que vers le Nord-Est. Cette variation d'épaisseur va entraîner une variation de
l'importance des risques de contamination. En effet, on peut remarquer qu'au
Sud-Ouest dans les zones des forages de Cestas-Communal, "Manoli", "Pinoche",
"Les Taules" etc ....
(cf. Planche 5)
l'épaisseur du Plio-quaternaire varie entre
20 et 27 m, ce Plio-quaternaire étant composé essentiellement de sables. Les
nappes aquifères susceptibles d"e se former sont indépendantes de la nappe sou-
terraine du fait de la présence de l'assise miocène très hétérogène et surtout
affectée de faibles perméabilités. La nappe souterraine du Stampien est alors
protégée vis-à-vis du Quaternaire par ces formations miocènes. On se trouve là
dans le cas où des horizons supérieurs ayant une épaisseur importante (avec
parfois présence de placages de limons) constituent une certaine protection
naturelle pour les nappes profondes.

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155 -
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- 156 -
Sur la corrnnune de Gradignan, entre le "Moulin de Rouillac" et le
"Centre d'Etude Nucléaire", la possibilité de contamination est quasi-inexis--
tante grâce encore à la présence au toit du Stampien calcaire, d'une formation
miocène très hétérogène à prédominance argileuse et marneuse qui s'oppose à
l'infiltration d'eaux usées de surface.
En aval du "Centre d'Etude Nucléaire" les dépôts élaborés au cours
du Miocène inférieur disparaissent. En certains points, corrnne "Le Poumey",
"Cazeaux", "Moulineau" ou "Hontjoux", toujours sur la conrrnune de Gradignan,
les horizons supérieurs d'âge quaternaire ne dépassent pas 2 m d'épaisseur ou
même n'existent pas. Le calcaire stampien affleure dans le lit du ruisseau.
La vulnérabilité du réservoir calcaire dépend évidemment directement des condi-
tions d'affleurement et de l'environnement, puisqu'il n'existe plus aucune pro-
tection naturelle vis-à-vis de l'infiltration des eaux superficielles. Toute
pollution atteint directement l'aquifère oligocène et se propage d'autant plus
rapidement que la fissuration est ici en général importante. Il résulœégale-
ment de cet état de fait que les ruisseaux qui coulent au contact des calcaires
peuvent être sujets à des pertes (cela a été constaté). Etant donné le caractère
polluant de l'Eau Bourde, les risques de pollution du réservoir sont alors très
grands, surtout en période estivale, lorsque l'étiage affecte à la fois le
niveau piézométrique de la nappe et le niveau de l'eau dans le lit du ruisseau.
Une interférence des rayons d'action des forages conrrne ceux de "Cazeaux",
"Moulineau" et "Montjoux" peut entraîner un rabattement de la nappe et ainsi
favoriser l'infiltration de l'eau du ruisseau.
Au-delà de Gradignan et jusqu'à la Garonne, l'épaisseur des allu-
v~ons du Plio-quaternaire s'amenuise considérablement (1,5 m au maximum). Ces
alluvions reposent sur un calcaire très karstifié au niveau de la commune de
Bègles. Cette zone aurait pu être considérée affectée d'une grande vulnérabi-
lité sanS la présence de couches marneuses au toit des calcaires. Cette pré-
sence réduit ~c~ considérablement les risques de contamination du réservoir
calcaire par les eaux de surface.
La coupe géologique NNH - SSE (fig. 28 a)
montre une évo lut ion de
la géométrie des assises dans le sous-sol. En effet, l'épaisseur des sédiments
plio-quaternaires est homogène variant entre 8 et 15 m tandis que leur litho-
logie est très hétérogène. Toutefois, la perméabilité de ces matériaux est
toujours assez faible. L'ensemble Plio-quaternaire et Miocène à une épaisseur

F; g. 28
COUPES LITHOLOGIQUES
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-
158 -
importante, supportant a certains endroits cormne à la "Résidence du Pontet"
à "Chateauneuf", au "Monteil" une nappe pouvant être sollicitée pour l'ali-
mentation humaine. Le risque sanitaire de l'utilisation de la nappe du Miocène
est grand car cette nappe est ici directement en contact avec les eaux super-
ficielles et l'infiltration est aisée car la lithologie du Miocène est mar-
quée essentiellement par la présence de grès coquilliers et de faluns,
avec
localement des passages d'argile. Aussi la présence de plusieurs forages rap-
prochés au niveau de Pessac et de Gradignan, peut favoriser une interférence
des rayons d'action ayant pour conséquence le drainage (ou simplement l'ac-
centuation de ce drainage)
des eaux polluées en provenance de la surface du
s01.
Les considérations géologiques et hydrogéologiques étant évoquées,
il va être présenté le résultat de certaines analyses d'eau effectuées sur
plusieurs forages dans le bassin de l'Eau Bourde en rapport avec cette géologie.
4
RESULTATS ET INTERPRETATION DES ANALYSES D'EAU DES
FORAGES PROFONDS
Bassin Eau Bourde, secteur Gradignan
Cette analyse porte sur les forages "Cazeaux", "Montjoux" et "Les
Coqs Rouges" pour les raisons suivantes
- ces forages font partie des captages qui sont les plus
exploités! et par conséquent font l'objet de contrôles
très suivis.
trois de ces forages sont situés dans la vallée de l'Eau
Bourde, seul le forage "Les Coqs Rouges" est éloigné de
cette vallée de 2 à 3 kilomètres environ.
Cette étude est un moyen pour su~vre la variation de certains pa-
ramètres pendant l'année et: observer la ou les périodes de fluctuation maxi-
male.
Comme paramètre nous avons retenu: le titre hydrotimétrique, le
titre alcalimétrique, chlorures et sulfates. Ces paramètres, en plus du Ca,
Mg, Na, C03' Fe sont habituellement utilisés pour la détermination de la pota-
bilité des eaux; eux seuls ont été choisis pour ces différentes analyses.

- 159 -
Nous examinerons dans un premier temps les variations de ces pa-
ramètres de 1978 à 1980 dans les quatre forages, et dans un second temps,
nous analyserons et interprèterons les résultats des analyses provenant des
différents contrôles mensuels effectués sur "Cazeaux 3" en 1981 et 1982.
4.1.
Variations enregistrées de 1978 à 1980.
Ces analyses concernent les forages "Cazeaux 1 et 4", "Montjoux"
et "les Coqs Rouges".
4.1.1. - "CAZEAUX 4" - (n-tg. 29)
- -c,~~~g._~U~'~~021~~:0:qL!g._: il expnme approximativement la teneur de
l'eau en sels de calcium et de magnésium. Il est responsable du pouvoir cor-
rosif de certaines eaux. Les eaux potables de bonne qualité ont un degré hydro-
timétrique inférieur à 15° (J. RODIER,
1975). Elles sont acceptables jusqu'à
50° (soit 500 mg de CaC03).
L'eau de "Cazeaux 4" dans la période de 1978-1980 présente un titre
hydrotimétrique moyen de 12,45°, valeur qui le situe largement dans la norme
de potabilité sur le diagramme (voir annexe).
- L~ -to~ cluo~~~ : les teneurs en chlorures des eaux sont extrê-
mement variées et liées principalement à la nature des terrains traversés.
Habituellement, la teneur en ion chlorure des eaux naturelles est inférieure
à 50 mg/l (J. RODIER,
1975), mais elle peut subir des variations provoquées
dans les zones arides par un lessivage superficiel
en cas de fortes pluies.
dans les zones industrielles par des pollutions
liées à des eaux usées (industries chimiques,
stockages pétroliers, etc .... ).
Une moyenne de 11 mg/l de chlorures prouve la bonne qualité de
l'eau de "Cazeaux 4" pour ces ions.

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29 - AnaLyse chimique des eaux des forages
de "Cazeaux 1 et 4 " -

- 161 -
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la concentration des lons sulfates ne doit pas dépas-
ser 250 mg/l pour les usages domestiques. Or pour le "Cazeaux 4" le maximum
est 35 mg/l, largement dans la norme de potabilité.
- ~~_'~~_~~~0~~~~ : avec une moyenne de 15° reste dans la
norme de potabilité. Ce paramètre est assez constant dans l'ensemble.
4 . 1. 2.
-" CAZ EAUX 1" - (6-<:'g. 29)
Dans ce forage le -t-J.ÂJLe hyd,'Lotimé:0'U.que est plus élevé que dans le
forage précédent avec une moyenne de 32° environ (pour 12,45° à Cazeaux 4).
Ces valeurs plus élevées se retrouvent pour tous les paramètres notamment les
lOns sulfates qui atteignent 48 mg/l en Hai 1980, taux maximum.
Les -<:'Ol'l,ô C.hiOhtv'LM ont doublé de taux dans le même temps passant
de 15 à 30 mg/l. Cependant, la potabilité de l'eau du forage n'est pas remlse
en cause pUlsque le taux reste à 50 mg/l (seuil de potabilité).
Le ,~tJte al.c.CLUJilé,tJU.que connait une augmentation également. Il
passe de 15 à 28,50°.
4.1.3.
- "MONTJOUX" -
[Mg.
30a)
Ce forage a des taux qUl se situent entre les valeurs des deux
précédents, les taux restant inférieurs à ceux de Cazeaux 1 mais supérieurs
à ceux de Cazeaux 4.
Le :t{;tJL e hydttotimé.:tJUq ue, .te :t{;tJLe al.c.al.J....mé.:tJUqu e, .e. M c. hioJttv'L M
se situent dans la moyenne de 33°, 28° et 30 mg/l, presque identiques aux
valeurs de Cazeaux 103°,28,25° et 30,50 mg/l).
Par contre, la teneur en ions S04=
reste inférieure à celle de
Cazeaux 1 avec en moyenne 38 mg/l (pour 44 mg/l à Cazeaux 1).
Il convient de rappeler que le forage "Montjoux" est situé en aval
des forages de "Cazeaux" dans la vallée de l'Eau Bourde, à une distance d'en-
viron 600 m.

-
162 -
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Fig, 3° b
Fig. 30 -
Analyse chimique des eaux de9 forages de Montjoux et
Les Coqs Rouges.

- 163 -
4. 1.4.
- /IL ES COQS ROUGES" -
(6-<"-g. 30 b)
Ce forage a la particularité d'être situé loin du rUisseau (envi-
ron 2 kilomètres). Nous observons une fluctuation du taux surtout celui des
ions S04= qui connaissent une augmentation importante en Février 1978 avec
40 mg/l. Pour les autres paramètres, ils se présentent avec des variations de
teneur avec les années. Les ions chlorures fluctuent avec un maximum de 33,72
mg/l en Février 1980.
Le ~e al~aLUné~ue est assez constant avec une moyenne de 14°.
En comparant le taux des paramètres de ce forage à celui des forages situés
dans la vallée du ruisseau, on remarque que les différentes valeurs enregis-
trées restent dans les mêmes normes de grandeur. Il n'apparait aucune diffé-
rence notable qui fait appel à l'hypothèse de l'influence de la qualité du
ruisseau (voir Chapitre précédent). sur celle des eaux de captage.
- Cone l us ion
Bien que les eaux de ces forages soient potables, les différents
paramètres cités subissent des fluctuations permanentes. Ces fluctuations pour-
raient être la réponse à une infiltration provenant des eaux de ruissellement
à la suite de grande pluie, ou d'eaux usées urbaines.
Il semble cependant que les forages "Cazeaux 1" et "Montjoux" soient
légèrement plus sensibles que "Cazeaux 4" à cause de la présence assez marquée
des ions chlorures et surfates.
Cependant, malgré ces fluctuations permanentes, les taux enregistrés
restent nettement dans la norme de potabilité du diagramme de classification
de G. WATERLOT (voir annexe).
4.2.
Contrôle des eaux de "CAZEAUX 3".
Il a été effectué sur "Cazeaux 3" des prélèvements annuels en 1981
et. 1982 portant au moins sur quatre analyses par mois. Les résultats de ces
analyses vont nous permettre de suivre de façon précise la variation des mêmes
paramètres utilisés précédemment: TH, TAC, Cl- et SOt

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J,{
5
(:,
1
8
3 10 11 1.2
-1
;}
3
/,
5
b I g .3
10 11
12
(1982)
(1981 )
Fig. 31 - Analyse chimique de l'eau de "Cazeaux 3" _

- 165 -
L'interprétation de ces résultats est représentée par la figure 31.
Les 2 périodes d'analyse reflètent plus ou moins le même type de profil avec
des maxima situés entre Septembre et Octobre. Cependant, les profils de l'ana-
lyse de 1981 présentent des taux plus élevés par rapport à ceux de 1982. Le
titre hydrotimétrique, le titre alcalimétrique,
les chlorures sont plus sensi-
bles en 1981 avec respectivement 32,3°, 27,50°
et 30,55 mg/l comme maximum
en Septembre, tandis qu'en 1982, les maxima se situent en Octobre avec 27,5°,
24,87° et 25,25 mg/l.
La variation du taux de sulfate reste dans l'ensemble similaire
avec une légère hausse à la fin de 1982.
On remarque aUSS1 que les paramètres étudiés connaissent tous leurs
maX1ma en période d'étiage entre Septembre et Octobre.
Si l'on compare les valeurs de max1mum enregistré en Octobre 1982
avec les valeurs de Janvier 1984, on constate un léger fléchissement du taux
des ions SO =
4
et par contre une augmentation du taux de tous les autres para-
mètres.
TH
TAC
Cl-
S04=
1982
27,5
24,87
25,25
41
,..-------- --------- -------- --------- ---------
1984
33,62
29,33
30,7
40,33
Cette différence peut s'expliquer par les variations du régime plu-
viométrique. En effet, pour une hauteur de pluie sensiblement identique (190,5
mm en 1984, pour
210,70 mm en 1982) nous remarquons qu'à l'exception des 10ns
sulfates, tous les autres taux du prélèvement de 1984 sont nettement plus éle-
vés que ceux de 1982. La différence . entre les valeurs pourraient venir du'
fait qu'entre Août, Septembre et Octobre 1982, il a plu régulièrement. De ce
fait,
le sol se trouve alors assez humide pour favoriser le ruissellement des
eaux
.. :

J"
.~::~!~~
~ .~ <~~~

-
166 -
Quant aux pluies de Janvier 1984, elles surviennent après une longue
période de sècheresse. Les eaux tombées se sont profondément infiltrées, pou-
vant éventuellement atteindre la nappe du Stampien.
En plus de l'influence du régime pluviométrique, la variation des
taux des effluents dans les eaux souterraines est guidée par d'autres phéno-
mènes importants que nous n'avons pas pu cerner complètement (nature géolo-
g1que locale, conditions d'infiltration, direction d'écoulement etc ... ).
D'autres études complémentaires sur ces domaines pourraient déterminer des
causes réelles de la fluctuation des taux des effluents.
- CONCLUSION
Les eaux profondes dont la bonne qualité est due à l'épuration na-
turelle à travers les couches de terrains qu'elles traversent, deviennent par-
fois insuffisantes en quantité et en qualité pour faire face aux besoins sans
cesse croissants qui découlent de l'expansion économique et de la densifica-
tion de l'habitat.
C'est la ra1son pour laquelle l'analyse de l'environnement géolo-
gique est importante pour la protection des ressources existantes vis-à-vis
d'éventuelles pollutions.
Nous avons essayé de faire l'inventaire de cas possibles de risques
de contamination des nappes en fonction de la succession géologique et des dif-
férentes interventions humaines dans le cadre du Bassin versant de l'Eau Bourde.
L'application de ces considérations théoriques à notre étude permet de mettre
en relief l'existence des zones vulnérables à cause d'un revêtement sédimen-
taire parfois mince, composé de sable. La carte de vulnérabilité proposée
met en évidence ces zones avec les caractéristiques lithologiques et la répar-
t:~ion spatiale souterraine des assises géologiques constituant le sous-sol.
Les analyses de l'eau des forages situés à proximité du ruisseau ont permis
de vérifier l'influence éventuelle de ce ruisseau sur la nappe souterraine
stam. tenne. Le résultat des analyses de l'eau des forages a révélé l'absence
d'apport d'eaux usées. Cependant, le taux de certains ions semblent augmenter
lors des périodes pluvieuses. Au regard des résultats des différentes analyses,

-
167 -
il apparaît que tous les tests étudiés restent dans la norme de potabilité
d'une eau d'alimentation. Le seuil est d'ailleurs loin d'être atteint. Cepen-
dant, les différentes variations constatées sont des indices de l'existence
d'apports extérieurs. Ces apports sont très probablement liés à la lithologie
de la succession sédimentaire existante.
Quoiqu'il en soit, l'étude de l'évolution de la pollntion dans la
nappe est importante, car elle détermine les dimensions des périmètres de
protection des eaux captées susceptibles d'être contaminées par les apports
latéraux, c'est le cas des champs captant les alluvions au voisinage des ri-
vières et de leurs dépôts alluvionnaires anciens ou récents.
Nous avons considéré
dans
cette étude la situation la plus pénali-
sante. Cependant, la réalité s'avère plus optimiste, car la nappe de l'Oligo-
cène est ici en charge par rapport au niveau du ruisseau, ce qui exclut la pos-
sibilité d'apport latéral.
Il est tout de même important d'attirer l'attention sur les risques
que peuvent courir,en certaines périodes, les forages tels que "Cazeaux" et
"Montjoux", en raison de l'importance du rôle qu'ils jouent.
«<»>

-
168 -
QUELQUES EXEMPLES DE MOYENS DE
CHAPITRE V
PREVENTIONS ET D'ASSAINISSEMENT
La notion de prévention en matière de pollution est un concept aléa-
toire d'autant plus qu'il est humainement impossible de contrôler et canaliser
tous les rejets d'eaux usées et les qéchets qui circulent dans une ville.
Plusieurs solutions ont été préconisées pour lutter contre la pollution urbaine.
Chaque solution s'adresse à un cas spécifique dont elle permet de freiner la
progression. L'étude de l'environnement fera appel à nombre de techniques etde
moyens, non pas pour enrayer définitivement le phénomène, mais pour le limiter
au maximum et contrôler au mieux ce qui ne peut être évité.
Les exemples que nous allons présenter dans ce chapitre font
.
aujourd'hui partie de ces moyens de lutte contre la pollution.
A - LES MOYENS (CLASSIQUES ET MOINS CLASSIQUES) DE PROTECTION
DES SITES ET DE L'ENVIRONNEMENT -
1 -
LES STATIONS D'EPURATION -
La
Communauté Urbaine de Bordeaux, dans le cadre de son programme
d'assainissement a installé plusieurs stations d'épuration réparties dans les
communes qui sont associées en son se~n.
Il va être rappelé dans ce chapitre, les principes de fonctionnement
de ces stations et dressé un bilan de l'efficacité de certaines d'entre elles.
_k3l!4tRA

- 169 -
1.1.
- Les différentes phases de fonctionnement d'une station.
1. 1. 1.
Re.1.è ve.me. nt et pJté.t:Jta.d:e.m e.n.;(: •
Le prétraitement comprend les opérations suivantes
dégrillage,
tamisage,dessablage, dégraissage et le déshuilage.
Mais auparavant, on procède au relèvement des eaux à traiter. Dans
ce cas; les eaux à traiter s?nt relevées par trois vis d'Archimède de 0 2.250
mm, d'un débit unitaire de 1.100 lis, parfois à une hauteur de 9 m.
Le dégJtiftage. a pour objet d'éliminer les matières volumineuses des
eaux, afin d'éviter les risques de colmatage. Il est donc indispensable en
tête de station d'épuration et dans les installations prélevant l'eau en rivière.
Selon l'efficacité désirée, il est possible de distinguer entre le prédégril-
lage (espacement des barreaux 30 - 100 mm), le dégrillage moyen (espacement
10-30 mm) et le dégrillage fin (espacement 3-10 rrnn). A titre indicatif, en
eau usée, il est conseillé de parvenir à un criblage à 25 rrnn.
Le calcul de la vitesse peut être mené en remarquant que la vitesse
d'écoulement du flot doit être suffisante pour éviter les dépôts, malS égale-
ment relativement faible pour appliquer les matières retenues sur la grille
sans pour autant la colmater définitivement. Elle est, de ce fait, comprise
entre 0,6 et 1 mis (R. THOMAZEAU, 1981).
si a désigne le rapport entre l'espace
libre entre les barreaux et la largeur totale de la grille, et
c
le
coeffi-
cient de colmatage dont les valeurs oscillent entre 0,1 - 0,3, pour un nettoyage
manuel et 0,4 --0,7 pour un nettoyage automatique, la formule fournissant S
surface mouillée de la grille sera :
Q
S =
Vac
comme le débit
Q
s'exprime en m3 /h,
S en m2 et
V en mis cette équation
se présente habituellement sous la forme
1
S = -....:...--
Q
3600
Vac

-
170 -
Les pertes de charges ~ h induites sont aussi à prendre en considération
afin de disposer les uns par rapport aux autres les différents ouvrages.
V2
Elles sont proportionnelles à
, et pour les apprécier, une
2 g
formule simple suffit, étant entendu qu'il est recherché un ordre de grandeur.
A titre d'exemple, celle de METCAFF et EDDY est proposée
V2
~h
~h en mètre
2 g
0,7
V
en mis
g
en ml S2
En fait, i l faut retenir que ces pertes de charge restent faibles,
de l'ordre d'une dizaine de cm, et qu'en eau usée urbaine, par exemple, une
petite dizaine de litres de déchets est ainsi récupérée par habitant et par
an.
Le tm~age constitue un dégrillage fin, puisque les eaux doivent
traverser des mailles étroites (de quelques mm à quelques dizaines de microns).
Les tamis sont donc utilisés lorsque l'on cherche à retenir les matières en
suspension de petite taille, ce qui est le cas pour les eaux usées d'abattoir
ou les eaux de surface riches en plancton. Il s'agit, soit de tamis en tôle
d'acier perforé, soit de tamis en toile. Les tôles d'acier perforé sont raclées
en continu pour éliminer les déchets arrêtés alors que les dispositifs à toile
(ou bande) sont lavés généralement au jet. En effet, les problèmes de colmatage
sont dans un tel dispositif très importants.
Les caractéristiques principales des dispositifs de tamisage dif-
fèrent de celle du dégrillage traditionnel. Ainsi la vitesse de filtration est
elle plus faible (env. 40 cm/s) et la perte de charge plus grande (env. 20 cm
d'eau).
Bien entendu, la quantité de déchets arrêtés est plus importante
et ces déchets peuvent être difficiles à égoutter.

- 171 -
Son rôle est d'éliminer les particules denses afin d'éviter une
abrasion rapide des ouvrages. Deux types sont usuels : le dessableur à canal
et le dessableur tangentiel.
Dans le dessableur à canal, l'élimination est
obtenue par décantation en maintenant la vitesse du flot constante.
Le calcul du canal respecte la condition suivante
"Vitesse V de l'eau proche de 0,3 m/s"
afin d'éviter les dépôts de
matière organique. Cependant, V peut être précisé si le type de particules est
connu.
En effet, en général, ce sont les gra~ns dont le diamètre est supé-
r~eur à 0,2 mm qui sont éliminés.
A titre d'exemple, dans le cas de sables, siliceux (grains de quartz)
ces grains ont une vitesse de chute Va
voisine de 80 m/h ou supérieure,
tandis que cette limite chute à 25 - 30 m/h pour le charbon.
Si h représente la hauteur d'eau dans le canal et L sa longueur,
l'inégalité suivante doit être vérifiée : (R. TIlOMAZEAU, 1981)
V
h
a
~ --=-L--
V
Lorsque le canal a une section rectangulaire S, de largeur l, il
vient
Va S
h
Va 1
1
S
1. h
~
~--
Q
L
Q
L
Sh
1.L
~
-Q-
'b
Sh, surface horizontale du canal apparaît donc comme un facteur
déterminant.
Par ailleurs, pour éviter la turbulence, il faut m~n~m~ser Re,
nombre de Reynolds, donc Rh, section mouillée, donc
l/h.
Ce rapport est en général tenu inférieur à 5. La longueur utile L,
quant à elle est précisée par la notion de temps de séjour qui est de l'ordre
de 2 mn, étant entendu que la zone de stockage du sable doit représenter un
volume correspondant à 4-5 jours de dépôt minimum.

-
172 -
Le dessableur tangentiel fonctionne en utilisant un tout autre
principe
L'effluent y est animé d'un mouvement circulaire, qui dans un premier
temps, provoque une surélévation du niveau de l'eau à la périphérie. Cette sur-
élévation induit un mouvement secondaire du liquide dans le plan radial. Le
sable entraîné par la somme des deux mouvements, descend dans l'appareil,
mais du fait de son poids, ne peut remonter. L'autocurage des pentes du fond
est assuré lorsque ces pentes dépassent 25 - 30° et l'extraction s'effectue
par injection d'air qui
"dUM.6e", lave et aspire le sable. Dans un tel
dispositif, le temps de séjour minimum est proche d'une minute (R. THOt-1AZEAU,
1981) •
Cela consiste à extraire les corps flottants, mo~ns denses que
l'eau, pour combattre les risques de colmatage et les nuisances esthétiques.
1. 1. 2 .
- Fto c.uJ.atio YI..
Les colloïdes peuvent être considérés comme des particules de dia-
mètres infimes. Lorsqu'ils sont assimilés à des sphères, le rapport surface
sur volume est égal à 3/R. Les propriétés de surface deviennent donc prépon-
dérantes vis-à-vis des propriétés de volume lorsque R tend vers O. Au rang des
propriétés de surface il faut citer :
les forces électrostatiques car les colloïdes dans
l'eau présentent une charge électrique,
- les possibilités d'hydratation et d'adsorption.
Puisque ces particules sont chargées du même s~gne,
l'agglomération
grain à grain est contrariée, alors qu'elle serait activée par le mouvement
brownien, cause majeure du rapprochement de chaque entité.
Les colloïdes sont donc en ".6MpeYl..6iCJn. dyn.amique" dans l'eau. Leur
élimination exige la formation d'éléments plus volumineux qui seront extraits
grâce aux propriétés liées au volume (décantation). Cette formation peut être
assurée par déstabilisation, c'est-à-dire minimisation des forces stabilisa-
trices, ou/et par réticulation interparticulaire. La déstabilisation est par-
fois appelée coagulation,
alors que la constitution des agrégats (flocs)
détermine la floculation.

-
173 -
1. 1. 3.
La décantation permet une séparation de deux phases liquide - solide
ou liquide - liquide, par simple gravité. Elle dépend à la fois des propriétés
des particules et du régime hydraulique.
On distinguera les particules grenues dont la décantation s'effectue
indépendamment les unes des autres et les particules coalescentes qui décan-
tent selon des mécanismes différents. En effet, elles s'agglomèrent pendant
la sédimentation.
1 . 1 .4.
- La 6~ation :
La filtration a pour but essentiel la clarification finale d'une
eau. Il est possible d'utiliser un tel poste pour d'autres actions: élimi-
nation d'éléments dissous indésirables (filtre à charbon actif), correction
physico-chimique variable (filtre à marbre ... ) désinfection (filtre lent).
L'opération consiste en un passage forcé du liquide au travers d'une
masse de grains spécialement préparés. C'est après cette phase de la filtra-
tion qu'il est procédé à la correction physico-chimique.
a)
La neutralisation
Les problèmes dus aux différents ~ons présents dans l'eau sont
nombreux
corrosion, incrustation, dépôts, etc ....
L'opération dite de la "ne.t.LtJtaLL6ation" permet d'atteindre plusieurs
buts: ajuster le pH, précipiter certains sels (en particulier de métaux lourds),
prévenir l'agressivité et l'entartrage.
- ELimination ou ajout d'ions: il s'agit des techniques qu~ per-
mettent une modification radicale de la qualité des eaux. Trois opérations
dominent cette phase :
• L'adoucissement
a pour but d'éliminer au mo~ns partiellement
les ions Ca et Mg.

-
174 -
• La minéraLisation
permet d'augmenter la quantité de sels
dissous dans le liquide: elle s'obtient
par adjonction de COZ et Ca (OH)Z·
• Déferrisation - Démanganisation
• L'échange d'ions.
Si la floculation, la décantation et la filtration permettent l'éli-
mination des colloides et des particules certains éléments peuvent encore être
présents après ces traitements, en particulier des molécules organiques de
tailles très variées, jugées nocives à de très bas seuils de concentration.
Les techniques utilisant les phénomènes liés à l'adsorption peuvent
alors être envisagées. Elles sont essentiellement orientées vers le charbon
actif, dont la surface développée est comprise entre 600 et 1500 m2 pour
un gramme de substance. De telles surfaces de piégeage sous un volume réduit
permettent une valorisation très utile des possibilités d'interférence.
1. 1 .6.
- Thaitement b~olog~que.
L'eau décantée est introduite dans la zone d'aération de chacun des
bassins, par un siphon autorégulé. Elle est ensuite déversée tout au long de
l'ouvrage par ,un canal de surface.
L'air injecté en même temps qu'il oxygene les organismes vivants,
provoque le mélange intime de l'eau et des boues activées permettant l'épura-
tion biologique.
Le mélange "boues activées - eau épurée" gagne ensuite les zones
latérales de décantation où s'effectue la séparation de l'eau épurée et du
floc biologique.
L'eau épurée est recueillie dans les goulottes longitudinales et
transversales ceinturant les ouvrages. C'est le floc biologique constitué de
boues qui va être soumis à un nouveau traitement.
Les boues décantées rejoignent la zone d'aération par la partie 1n-
férieure des grains de recirculation.

- 175 -
Les boues en excès, après retour en pied de v~s de relèvement,
sont mélangées aux eaux traitées.
1. 1. 7.
- TJta.d: eme.n.t deh baueh •
Cette opération comprend trois étapes
. 1 .
TRAITEHENT PREL IHINAIRE •
Il consiste à recevoir le floc biologique et à le décanter. A la
sortie, les boues contiennent encore 96 % d'eau.
2.
TRAITE~œNT BtOLOGIQUE.
a - ~~~~~~~~~_E~~~~~~~ :
Cette opération est favorisée par un brassage assuré par le recy-
clage des propres gaz de digestion.
b
- ~~~~~E~~~_~~~~~~~~~~
Les boues sont maintenues pendant 8 jours à température de 25° sans
brassage par les gaz.
c - Gazomètre.
d - ~E~~~~~~~~~~~
Les boues digérées extraites à 95 % d'eau environ, après épaissis-
sement n'en contiendront plus qu'environ 92 %. ce qui représente une diminu-
tion de volume d'environ 50 %. La surverse ou trop-plein est retournée en
tête de station.
3.
CONDITIONNEMENT THERMIQUE.
Il comprend :
Cette opération permet de détruire tous les germes pathogènes a~ns~
que le gel colloïdal nuisible à la filtration.

-
176 -
b - Décanteurs - stockeurs
A la sortie de ces appareils,
la teneur en eau des boues est ramenée
au voisinage de 90 %.
c - Filtration
Afin de réduire le volume des matières à évacuer, le traitement se
termine par une filtration sur filtre-presse où les boues pressées à 7 bars
sont transformées en gâteaux démoulés mécaniquement.
Le produit obtenu qui ne contient plus que 50 % d'eau est facilement
pelletable et évacuable par camions.
Ces différentes opérations de traitement sont celles effectuées
à la Station de traitement des Eaux de la Communauté Urbaine de Bordeaux
exploitée Cours Louis FARGUE et qui est une des stations de ce type figurant
parmi les plus modernes d'Europe. D'autres, de potentialité mo~ns importante
essaient de jouer le même rôle sur le territoire de la Corrnnunauté Urbaine.
1. 1. 8.
Une eau épurée doit répondre aux caractéristiques suivantes
Matières en suspension de toutes natures
teneur limitée à 30 mg/l.
Demande biochimique en oxygène (DBO 5) .:
L'eau ne doit pas absorber en 5 jours à 10°C plus de 40 mg/l
d'oxygène dissous par litre en pleine charge, s~ son absorption en DBO 5 en
24 heures ne dépasse pas 30 mg/l en moyenne.
- Demande chimique en oxygène (DCa)
:
L'eau ne doit pas consommer plus de 120 mg/l d'oxygène en pleine
charge par oxydation au bichromate de potassium en milieu sulfuriaue à
l'ébullition, si sa consorrnnation en DCa journalière ne dépasse pas 90 mg/l
en moyenne.
- Test de putrescibilité :
L'eau ne doit
dégager avant et après cinq jours d'incubation à
20°C aucune odeur putride ou ammoniacale. et l'épreuve portant sur la décolora-
tion du bleu de méthylène doit donner un résultat négatif.

-
177 -
- Substances toxiques ou indésirables :
Absence de substances capables d'entraîner la destruction du poisson
dans le milieu naturel après mélange à 50 m à l'aval du déversement et à 2 m
de la berge. En ce point. la dose minima toxique (DMT) pour le poisson ne
devra jamais être atteinte.
1.1.9.
- C~~e de potLution ad~~ib~e à ~'entnée de ~a ~t~on.
La plupart des stations d'épuration sont calculées sur des bases
théoriques,résultant d'une enquête locale, fournies au constructeur par le
maître d'oeuvre; la charge de pollution réelle de l'effluent à l'entrée de
la station peut donc différer notablement de celle qui a été estimée en fonc-
tion de moyennes statistiques.
Dans les meilleures conditions d'exploitation, le rendement d'une
station d'épuration peut varier de 90 à 95 %. Si les caractéristiques de
l'effluent épuré indiquées ci-avant (cf. Paragraphe 1.1.8.) ne sont pas obte-
nues, on devra tout d'abord s'assurer que la charge de pollution théorique de
base n'est pas dépassée; cette charge de pollution est donnée par le
produit :
Débit x charge unitaire en MES, DBa 5 ou Dca
La pleine charge peut donc résulter d'une pointe de débit des eaux
usées, d'une pointe de charge ou des deux à la fois. La moyenne journalière
est la sommation des charges horaires pendant 24 heures.
Le débit moyen des eaux usées généralement adopté pour le calcul
des ouvrages d'une station d'épuration est de 150 l/hab/jour. Sur cette base,
et avec les rendements que nous avons indiqué, la charge unitaire de l'effluent
à l'entrée ne devra pas dépasser les valeurs suivantes:
Matières en suspens~on
300 à 600 mg/l
DBa 5 en pointe :
400 à 800 mg/l
moyenne journalière
300 à 600 mg/l
Dca en pointe
1200 à 2400 mg/l
moyenne journalière
900 à 1800 mg/l
Il faut noter cependant que le rendement d'épuration est plus élevé sur la
DBa 5 que sur la Dca.

-
178 -
1.2.
- Rendement de quelques stations.
Toutes les stations des communes font l'objet de visites de contrôle
périodiques au cours desquelles certains paramètres tests sont déterminés
permettant de
définir
l'état de la population. Nous allons rappeler
dans
un premier temps la charge massive et la charge volumique d'une station et dans
un deuxième temps le rendement de quelques stations des communes traversées par
l'Eau Bourde.
1. 2 . 1.
VéteJr..rrli...n.a:tW Yl cl e..o c.ha.ttg e..o •
1.
CHARGE MASSIQUE (CM)
La charge massique s'exprime de deux manières
Quantité de BDO 5 reçue (Kg/j)
a)
CM
Quantité de matières sèches contenues dans la bassin
d'aération
L'unité est le
[Kg BDO 5 1 Kg "l-ŒSJ
Quantité de DBO 5 éliminée
(Kg/j)
b)
CM
Quantité de MVS dans le bassin d'aération
L'unité est le
[ Kg DBO 5 1 Kg MVSJ
- Quantité de DBO 5 reçue = Débit traversé x
[DBO 5J
Quantité de matières sèches contenues dans le bassin d'aération
volume du bassin
x
[MESJ des boues actives
- Quantité de MVS dans le bassin d'aération: volume du bassin
x
1-MVS des boues]
2.
CHARGE VOLUMIQUE
(Cv)
Quantité de DBO 5 entrante en aération
Charge volumique (Cv)
volume du bassin d'aération
[Kg DBO 51m3 J

.- 179 -
1. 2 . 2 •
Ec.hei.i.e deJ.> cü66 éJte.rU:eJ.> va-teUM de/.) c.haJtg eJ.> •
Le tableau suivant donne une idée des différents intervalles des
valeurs des charges.
CHARGES
CM
Cv = CM(MVS)boues
Faible c.haJtge
<0, 1 Kg VBO 5 MVS
0,35 < Cv < 1
------------------ ------------------ ------------------
Moyenne c.haJtg e
0,2 < CM < 0,5
0,6 < Cv < 1, 5
------------------ ------------------
------------------
FoJde c.haJtge
> 1,5
> 1, 5
Les valeurs
0,1 et 0,2
marquent les mauvais
indices de boue
0,5 et 1,5
1.2.3.
Ex.emple de JtendemeY1.-t6 de !.>.tat.Wno.
Il va être présenté dans ce chapitre l'exemple de trois stations
prises à Cestas, Canéjean et Gradignan. Chaque exemple va être illustré par
les prélèvements de 1980, choisis au hasard parmi tant d'autres.
1. -
CESTAS
a) Tableau des valeurs.
(Tableau 30)
ANNH.S
MES
DCa
080 5
NH3
N02
N03
NK/N
1979
18
78
11
13,8
0,85
12,13
4,85
----------- --------- -------- --------- -------- --------- -------- ---------
1980
18,66
74,33
26
19,65
0,41
6,575
13,53
- - - - - - - - - - -
- - - - - - - - -
- - - - - - - -
- - - - - - - - -
- - - - - - - -
- - - - - - - - -
- - - - - - - -
- - - - - - - - -
1981
69,50
142,75
72
26,41
0,58
4,23
23,80
- - - - - - - - - - -
--------- -------- ---------
- - - - - - - -
- - - - - - - - -
- - - - - - - -
- - - - - - - - -
1982
12,66
56
37,33
31,20
0
7
_:lIiillltk2dZ::;;;W.-1ffi'OO4lJJAh .1&

- 180 -
L'examen des valeurs enregistrées permet d'avancer deux critiques
1°) L'écart constaté entre les différentes valeurs n'est pas le reflet
d'une évolution de l'état de la pollution. Cet écart varie en fonction
du
nombre de prélèvements effectués à une station au cours de l'année.
Plus le nombre de prélèvements est important, plus l'écart augmente.
2°) Ces valeurs sont aussi fonction du bas fonctionnement ou non des sta-
tions qui peuvent parfois être affectées par des arrêts (pannes
diverses) .
Le bilan de 1980 donne le résultat suivant
- Evaluation de la pollution reçue et traitée
Vo~ume ~ecu en 24 h.
1488 m3
Véb~ de po~nte ho~~e
125 m3 /h
Véb~ du pompu de ~ûèvement
: é-ta1.onnage de 92 à 100 m3 /h
- Vàleurs des différents paramètres mesurés sur échantillons
moyens
EFFLUENT BRUT
CONCENTRATION MOYENNE JOURNALIERE
---------------------------------
VSO 5
mg/i
308
VCO
613,6
OSO 5/0CO
0,50
MES
203,6
pH
7,25
EFFLUENT TRAITE
VBO 5
6,30
VCO
53,2
MES
8,20
NH4
o
N02
0,07
N03
32,2
N
2,80

- 181 -
NATURE DES CHARGES
RENDEMENT MOYEN JOURNALIER
DBO 5
98 %
DCO
91 %
MES
96 %
458,90
0,0 Kg DBü 5/Kg MVS/J
3564 + 3640
458,90
cha.ftge. vofu.rniqu.e. mu,uJtée. =
0,23 Kg DBü 5/m3 de bassin/j
2000
La charge organique mesurée lors de la visite est de l'ordre de
8000 eq. hab.
Il a été constaté un bas fonctionnement de la station.
2.
CANEJEAN (l.B.M.).
ANNEES
MES
DCO
DBO 5
NH3
N02
N0
NK/N
3
1977
32,5
20
1,25
0
1,32
4,19
- - - - - - - - - - -
- - - - - - - - -
--------
- - - - - - - - -
- - - - - - - -
---------
--------
- - - - - - - - -
1978
0,50
12,73
1,10
0,6
0,08
2,43
- - - - - - - - - - -
--------- -------- --------- -------- --------- -------- ---------
1979
1
29,33
3,10
0,9
0,22
3,17
4
- - - - - - - - - - -
- - - - - - - - -
--------
---------
- - - - - - - -
---------
- - - - - - - -
- - - - - - - - -
1980
4
36
10,3
2,26
1,96
3,47
5,71
----------- --------- -------- --------- -------- --------- -------- ---------
1981
1
26
5
3,15
2,06
5,05
3,85
Cette station a montré pendant les c~nq années successives de 1977
à 1981 une constance dans l'entretien. Toutes les valeurs obtenues restent dans

-
182 -
l'ensemble dans la norme des rejets des eaux usées (niveau f + NKe). Nous
notons cependant un accroissement du taux de nitrate au fil des ans. C'est le
ref~et de la présence dans cette eau d'un rejet chimique (dont l'origine ici
doit être aisée à retrouver).
c)
-
Bilan de la station en 1980
- Evaluation de la pollution reçue et traitée
Voiume necu en 24 h
58 m3
Oébd du pompu de neièvement
77 m3 /h
- Valeur des différents paramètres mesurés sur échantillons
moyens
EFFL UENT BRUT
CONCENTRATION MOYENNE JOURNALIERE
OBO 5
mg/i
333
OCO
670
OBO 5/0CO
0,55
MES
236
EFFLUENT TRAITE
OBO 5
75,50
OCO
51,70
MES
4,80
NH4
0,80
N02
0,40
N03
2,90
N
6, 15
d)
- Rendement de la station
NATURE OES CHARGES
RENOEMENT MOYEN JOURNALIER :
OBO 5
95 %
OCO
97 %
MES
98 %

Mo\\/enne annuelle _f!::_~.rotli:ç!}on_
rfl7gjf
D.9.YfU7-'1f._ S!r]nudle._ei_t.?!.Qclirj.non
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"""
-
Fig. 32
INTERPRETATION DES VISITES DE CONTROLE -

-
184 -
19,3 : 2
ChMge vowmlQue me...6u.Jtée
0,13 Kg OBO 5/m 3 de b~~in/j
72
19,3 : 2
0,05 Kg OBO 5/Kg
MV/j
72 x 2,708
19,3 : 2
0,07 Kg OSO 5/Kg MV/j
72 x 1,998
3.
- GRADIGNAN
a)
-
Tableau des valeurs des visites de contrôles :
(Tableau 32)
ANNEES
MES
Dca
osa 5
NO Z
N
1974
135,66
124
32
100,25
1 ,956
7,73
- - - - - - - - - - -
- - - - - - - - - -
--------
--------- -------- --------- -------- ----------
1975
'139
111
35
65
1 ,33
5,73
- - - - - - - - - - -
---._-----
--------
---------
- - - - - - - -
---------
- - - - - - - -
- - - - - - - - - -
1976
77 ,9
195,33
86
48, 57
3,68
9,32
- - - - - - - - - - -
- - - - - - - - -
- - - - - - - - - ---------
- - - - - - - -
---------
- - - - - - - -
- - - - - - - - - -
1977
49,50
107,50
41 ,5
41 ,3
2,75
6,30
- - - - - - - - - - -
--------- -------- --------- -------- --------- -------- ----------
1978
31 ,33
102
37,33
27.25
2,51
6,73
- - - - - - - - - - -
- - - - - - - - -
--------
- - - - - - - - -
- - - - - - - -
- - - - - - - - -
- - - - - - - -
- - - - - - - - - -
1979
34,66
115
42,66
25,45
1 ,13
1 ,85
- - - - - - - - - - -
- - - - - - - - -
- - - - - - - - - ---------
- - - - - - - -
- - - - - - - - -
- - - - - - - -
- - - - - - - - - -
1980
39,33
119,66
46,33
30,15
2,44
8,31
- - - - - - - - - - -
- - - - - - - - -
- - - - - - - -
- - - - - - - - -
- - - - - - - -
- - - - - - - - -
- - - - - - - -
- - - - - - - - - -
1981
85
165
80
39.40
1 .70
3,40
31 ,50
(Fig.
32)
Les matières organiques biodégradables et les matières en suspension
connaissent un a~~o~~em~ entne 1975 et 1976
avec un maximum de 195,33 mg/f
de DCa, 139 mg/f de m~è~e...6 en ~~pe~~on, et 86 mg/f de OSO 5. Ces taux di-
minuent jusqu'en 1978, année à partir de laquelle une nouvelle augmentation
s'amorce.
L'ammoniaque décroît de 1974 à 1979. Ensuite le taux augmente jus-
qu'en 1981.
Les teneurs en nitrates et nitrites sont dans l'ensemble constantes.

- 185 -
Mis à part les années comme 1976 et 1981. la qualité de l'eau a
tendance dans l'ensemble à s'améliorer.
c)
-
Le bilan de la station en 1980
Evaluation de la pollution reçue et traitée
Volume ~eçu en 24 h
7900 m3
Dë:bd deJ.> pompeJ.> de. ~u.èveme.n.t:
150 m3 /h
- Valeurs des différents paramètres mesurés sur échantillons
moyens :
EFF LUEtvr BRUT
CONCEtvrRATION MOYENNE JOURNALIERE :
DBO 5
254
DCO
496
DBO 5/DCO
0,5
MES
288
EFFLUENT TRAITE
DBO 5
55
DCO
14,40
MES
38
NH4
49
N02
2,60
NO 3
2,60
NATURE DES CHARGES :
RENVEMEtvr MOYEN JOURNALIER
DBO 5
78 %
DCO
n %
MES
87 %
4. -
ESSAI D'INTERPRETATION COMPARATIVE DU FONCTIONNEMENT DES
TROIS STATIONS: Cestas. Canéjean-I.B.M. et Gradignan:
Nous allons aborder cette comparaison à travers la moyenne des taux
des effluents analysés pendant les différentes années. Cette moyenne est réunie
dans le tableau ci-après.

-
186 -
- TabLeau 33 -
LOCALITES
MES
DCa
DBO 5
NH3
NOz
N03
N
CESTAS
29,70
87,77
36,58
22,76
0,46
7,48
14,53
- - - - - - - - - - -
- - - - - - - - -
- - - - - - - -
- - - - - - - - -
- - - - - - - -
- - - - - - - - -
- - - - - - - -
- - - - - - - - -
CANEJEAN
7,80
24
4,15
1 ,38
1 ,12
3,66
4,52
(LB.M.) ,
- - - - - - - - - - -
- - - - - - - - -
--------
--------- -------- --------- -------- ---------
GRADIGNAN
67,79
130,43
50,10
47,17
2,18
6,17
41,50
Nous observons au regard de ce tableau :
- une amélioration des taux des effluents au n~veau de
Canéjean,
- au niveau de Gradignan, une augmentation importante
des taux des effluents,
- au niveau de Cestas, la dégradation de la qualité des
eaux est assez poussée.
l NTERPRETATI ON' :
La teneur des eaux à la sortie des stations d'épuration présente
des normes très raisonnables pour le maintien de la qualité des eaux du ruis-
seau.
La détérioration de la qualité des eaux du ruisseau provient des
eaux usées ne transitant pas par les stations d'épuration ou parfois des surplus
d'eaux usées des stations qui sont rejetées dans le ruisseau. Cependant, les
stations ont un raIe capital~ qui par leur présence permet de maintenir la
qualité des eaux des communes.
Le volume d'eaux usées reçu par chaque station en 1980 confirme
cette interprétation. En effet, à Cestas, le volume reçu en 24 heures est de
1488 m3 , à Canéjean 58 m3 et Gradignan 1900 m3 • Le tableau présente l'image
d'une évolution satisfaisante du fonctionnement des stations dans l'ensemble.
- CONCLUSION :
La présentation d'une station et de ses activités est une façon de
mettre en relief le raIe qui lui est dû dans la prévention et dans la protec-
tion d'un cours d'eau, exutoire des déchets solides et des eaux usées urbaines.

-
187 -
L'entretien d'une station est certes délicat, ma~s sa présence reste l'un des
seuls moyens de prévention suffisamment efficace pour limiter la détériora-
tion de
la qualité des eaux des ru~sseaux.
C'est ainsi qu'il est conseillé dans toutes les us~nes une station
pour traiter les eaux avant leur rejet dans la nature. Ce pré-traitement a
l'avantage non seulement de diminuer le taux d'effluents à rejeter, mais auss~
et surtout de limiter les risques de contamination des nappes auxquelles ils
peuvent aboutir à la faveur de la structure géologique de la zone.
Un grave inconvénient qui demeure est le r~sque de panne technique
qu~ transforme alors la station en source de pollution importante puisqu'elle
est un centre de concentration.. des _effluents pollués avant traitement. L'arrêt
momentané de la station oblige alors à rejeter en un seul point un volume
encore plus grand d'eaux polluées.
D'autres types de traitement d'effluents peuvent être envisagés,
notamment en fonction du site et des moyens dont on dispose pour les réaliser.
Il va être examiné ci-après les procédés de traitement par lagunage, procédés
de plus en plus utilisés en particulier pour le traitement des eaux usées
des communes rurales.
2 -
LAGUNAGE-
L'épuration par lagunage consiste à faire passer des effluents
d'eaux usées dans des plans d'eau créés pour la circonstance et dans lesquels
la pollution est traitée par dégradation grâce
- à l'activité bactérienne,
- à l'activité photo synthétique et l'assimilation
des substances minérales,
- par le pouvoir germicide de la lumière et de certaines
algues.
Les effluents admis dans les étangs sont
- soit des effluents bruts,
- soit des effluents ayant subi un prétraitement physique,
plus ou moins poussé,
- soit des effluents ayant subi un traitement physico-chimique,
- soit des effluents ayant subi un traitement secondaire,
le lagunage intervenant dans ce cas comme traitement
tertiaire.
_..

-
188 -
L'épuration par lagunage peut se faire:
- par voie naturelle sans consommation d'énergie autre que les
éventuels relevages (des aérateurs de surface sont toutefois
prévus en secours sur certaines installations importantes
pour combattre les remontées de boues anaérobies),
- par aération des effluents à l'aide d'aérateurs de surface qu~
assurent l'oxygénation du milieu.
2.1.
- Equations de base.
2.1.1.
Re.nde.merz,t et te.mp.6 de .6éjoWt.
Le rendement épuratoire et le temps de séjour d'une installation
de lagune satisfont à la formule suivante (F. VALIRON, 1983) :
1
1 - r
1 + K eT
qui s'écrit encore:
T
dans laquelle
r
est le rendement opératoire de l'installation (en DBO 5)
1 0 est la DBO 5 de l'effluent brut entrant
If est la DBO 5 de l'effluent épuré
T
est le temps de séjour
Ke est le taux de diminution de la DBO (en j-1) dépendant
du mode de lagunage (naturel ou aéré), de la température et
de la nature de l'effluent (domestique ou industriel)
K20 est le taux de diminution de la DBO en j-1 à ZOo
0,5 < KZ D < 1 pour un effluent domestique
0,3 < KZO < 2,5
pour un effluent industriel
C est une constante
1,035 < C < 1,074 en lagunage naturel
C = 1,075
en lagunage aéré

- 189 -
2. 1.2.
ChMge maUrna1.e adrn..i.-6-6-<'bf.e -6UJt f.u étang-6 pJr.J.mwu en
f.ag unag e na.-twr..ef..
La formule de MAC GARRY et PESCOD (1970) donne la charge maximale
admissible en DBO 5 sur des étangs primaires en fonction de la température
(F. VAL IRON , 1983)
:
DSO 5 max
11,2 (1,054)(1,88 + 32)
avec
DSO Smax
charge maximale en DSO 5 en Kg/ha/j
8
température moyenne en Oc
Dans le cas où l'on dispose de plusieurs étangs primaires on peut
ainsi envisager un fonctionnement de ces étangs en série en période estivale
afin d'augmenter les performances de l'installation.
2. 1.3.
PJto 60ndeUJt ÜJn-.Ue de f.' aéJto b-<'o-6 e en fugunag e na.-twr..ef..
Cette profondeur est donnée par la formule empirique de MARAIS et
SCHAW
constante
p
dans laquelle
2d + 8
P
est la charge en DSO 5 (en mg/l)
d
est la profondeur (en m) de la lagune
constante
1 000 pour la profondeur limite de l'aérobiose
constante
750 pour la profondeur limite de bassins aérobies
(secondaires ou tertiaires)
2.1.4.
OxygéniLUDn eX peJt60Junanc.u de f.'aétc.LJ..t,ton d'un iagunage aéJté.
L'oxygène nécessaire à la bio-oxydation est fonction du poids de
DBO à éliminer et de la quantité de matières bactériennes présente, ce qui
est traduit par la formule suivante (F. VAL IRON , 1983) :

-
190 -
a'l + b' Sa
dans laquelle
q02
est le poids d'oxygène nécessaire (en Kg/j)
l
est le poids journalier de DBO à éliminer (en Kg/j)
Sa
est le poids de matières organiques des substances
actives micro-organismes (en Kg)
a'
est un coefficient représentant l'oxygène consommé à
des fins énergétiques par unité de DBO éliminée
0,5 < a'
< 1,5 Kg0 2/Kg DBO
b'
est un coefficient correspondant aux taux de respiration
endogène des bactéries
0,06 < b'
< 0,1 Kg 02/Kg de matières organiques
2.1.5.
V-<"ge.6.tion de.6 boue.6.
La digestion des boues en lagunage est grossièrement comparable
à celle qui existe dans un digesteur primaire non chauffé. Les matières organi-
ques dans les boues sont décomposées selon une réaction du premier ordre qui
peut s'écrire:
CR. THOMAZEAU, 1981)
dSt
- K
dt
s St + i s DBD totale 0
avec
St
masse de DBO totale dans les boues primaires
déposées (en Kg)
t
temps (en jours)
Ks
constante de vitesse de décomposition (en j-1)
Ks = 0,02 (1,35) (T - 20) , T étant la température ambiante des
boues en Oc
oBO totale: oBO totale des eaux usées à l'entrée (en mg/Il
o
débit d'entrée (en l/jl
i s
constante de vitesse de décomposition de la DBO
"dissoute" (en r 1 l
Ramenée à l'habitant équivalent, la quantité de boue digérée dans
une installation de lagunage est de :
0,2 à 0,3 l/j, habitant - équivalent, en moyenne très générale

-
191 -
2.2.
Quelques types d'installations de lagunage.
2.2.1.
l nI.>.:ta.1.i.atiOI1J.J ave.c. fagunage. pJvÛnabte. e;t .6ano aé.fta..Üon.
c'est l'installation minimale qui comprend
- un pré-traitement physique ou physico-chimique
dégri llage au
minimum à dégrillage - dessablage - déshuilage + tr~itement chimique
au max~mum,
- un ou plusieurs étangs primaires fonctionnant en parallèle, de pro-
fondeur comprise entre 1,5 m et 3 m, en général.
Elle peut se composer des éléments suivants
- un dégrillage ,
une lagune primaire de profondeur comprise entre 1,5 m et 3 m, et
de volume de l'ordre de quatre fois le volume d'effluents journaliers
à traiter,
des disques biologiques (deux étages au moins séparés par un
déversoir avec une charge de 8 à la g de DBO 5 par m2 de surface
de disque et par jour) ou un lit de bactéries à forte charge avec
recirculation (au moins 0,8 mJ /m2 /h),
- une lagune tertiaire de volume correspondant à un temps de séjour
d'un jour, de surface comprise entre 70 et 100 m2 pour 1 000 habitants
et avec un p~ege à boues à l'entrée de la lagune, point de départ de
la recirculation vers l'entrée de la lagune primaire.
2.3.
Installations sans lagunage primaire et sans aération.
2.3.1.
Lagune. p~éc.édée. d'un déc.ante.~-dige..ote.~.
La lagune est dans ce cas une lagune secondaire : de profondeur
comprise entre 0,8 et 1 m, composée de plusieurs bassins en série, le premier
bassin devant représenter au moins la moitié de la superficie totale, laquelle
est calculée sur la base de 1 ha. pour 50 kg de DBO 5 à traiter après décan-
tation (F. VALIRON, 1983).

-
192 -
2.4.
Installations avec aération.
Les bassins peuvent'dans ce cas être plus profonds (entre 2 et 4 m,
en général, et parfois davantage dans certains cas particuliers, tels qu'ins-
tallation importante ou espace limité).
En lagunage, l'aération des eaux est pratiquement toujours assurée
par les aérateurs de surface qui sont :
- des turbines flottantes lentes (type Degrernont) ou
rapides (types aqualator),
- des turbines lentes fixes.
L'aération se pratique dans la lagune pr~ma~re généralement, la
lagune secondaire jouant le rôle de décanteur.
2.5.
Le lagunage anaérobie.
Il s'effectue dans de grandes fosses profondes de 3 à 4 m, où les
matières en suspension décantent et subissent l'ensemble des processus aérobies
(R. THOMAZEAU, 1981). Il s'agit donc de phénomènes lents à s'établir et sen-
sibles à de nombreux facteurs, dont la température.
Par ailleurs, des nuisances
sont à craindre (odeur). La rusticité du procédé prêche néanmoins en sa faveur.
2.6.
Le lagunage aérobie.
Le lagunage aérobie peut être à microphytes ou à macrophytes. Dans
le premier cas, il s'agit de bassins peu profonds (~1 m) où l'effluent
séjourne de 2 à 3 mois (R. THOMAZEAU, 1981). Il s'y développe des algues qu~
assurent l'oxygénation des eaux. Celles-ci partant avec l'effluent, ce qu~
amoindrit le rendement épurateur calculé sur l'eau non filtrée.
Cependant, le procédé est simple, d'entretien facile si la charge
ne dépasse pas 50 kg de DBO 5 par jour et par hectare de bassin. En cas de
bassins en série, la première lagune peut d'ailleurs supporter des valeurs
plus élevées, bien qu'inférieures à 100 kg de DBO 5 par jour et par hectare
(R. THOMAZEAU, 1981).

-
193 -
Si dans les lagunes à microphytes les végétaux utilisés restent
souvent de taille microscopique, la pullulation des lentilles d'eau n'étant
de ce point de vue, qu'une anomalie, les lagunes à macrophytes sont caracté-
risées par la présence de végétaux supérieurs à rhizomes, qu'il faut d'ail-
leurs planter. La tranche d'eau est alors très réduite (0,3 - 0,5 m) mais le
bassin est dimensionné comme précédemment, la charge ne devant pas dépasser
50 kg DBO 5/j. hecto
La surface couverte est donc identique et le temps de séjour réduit,
du fait probablement, de l'augmentation de l'interface solide-eau. Ce procédé
en est encore au stade expérimental.
2.7.
Critères de faisabilité et de fonctionnement.
Les principaux critères de faisabilité des installations de lagu-
nage sont les suivants :
disponibilité des terrains et coût de ces terrains,
- zone non submersible,
- imperméabilité des terrains. On considère généralement que lorsque
le coefficient de perméabilité K est inférieur à 10-5 mis une
imperméabilisation des fonds s'avère nécessaire.
- conception des digues dans le cas d'étangs bordés de digues: cette
conception dépend des caractéristiques des zones d'emprunt disponi-
bles à proximité et du degré de perméabilité toléré à travers les
digues.
- vulnérabilité de la nappe phréatique : cette vulnérabilité commande
directement le degré d'imperméabilité du fond des étangs et des
digues éventuelles (généralement, c'est le critère d'infiltration
qui prime sur le critère de vulnérabilité de la nappe).,
influence de la nappe sur les étangs : cette influence peut se man~­
fester de manière quantitative (alimentation des étangs par la nappe,
ce qui doit rester une exception) et de manière qualitative (apports
d'éléments tels que le sel retardant le processus d'épuration: dans
ce cas, l'imperméabilisation des étangs est à renforcer.
Le lagunage fait aujourd'hui partie des moyens de prévention de
la pollution même si ce procédé doit être considéré comme étant encore relati-
vement au stade expérimental.

- 194 -
B - SCHEMA D'ETUDES D'UN SITE SOUMIS A RISQUE.
- CAS DES SITES RECEVANT DES DECHARGES CONTROLEES DE
RESIDUS URBAINS.
1.1.
Généralités.
Malgré le développement des procédés de traitement des déchets
urbains tels que l'incinération, le compostage, le broyage et en attendant la
mise en oeuvre de nouveaux systèmes visant à la récupération de tout ou partie
de constituants des ordures ménagères (collecte sélective, tri automatique,
pyrolyse, etc ... ), la mise en décharge dite contrôlée est le procédé le plus
courant utilisé par les communes ou les syndicats intercommunaux.
Par ailleurs, les systèmes de traitement aussi perfectionnés soient-
ils ne peuvent recevoir tous les types de déchets ; ils laissent des refus
(jusqu'à 50 % dans certaines usines de compostage) et des résidus (25 à 30 %)
de machefers et des cendres volantes dans les usines d'incinération, et de
plus il faut tenir compte des pannes ou arrêts pour révision des stations.
En conséquence, dans tous les cas, il s'avère nécessaire de disposer d'un
système d'appoint ou de secours qui est généralement une décharge.
Cependant la décharge ne constitue certainement pas la panacée ou
la solution universelle pour deux raisons principales :
1°- parce que les sites de stockage se font de plus en plus rares
aux abords des agglomérations et des grands centres de pro-
duction et en tout cas bien incapables d'absorber le volume
croissant des déchets en dépit du taux de compaction de plus
en plus élevé obtenu avec les engins lourds de terrassements
utilisés maintenant sur les décharges contrôlées modernes.
2°_ parce qu'une décharge contrôlée doit répondre à des règles
précises d'implantation d'aménagement et de conduit d'exploi-
tation pour éviter et limiter les nuisances et pollutions
trop souvent constatées dans le passé avec les décharges brutes
ou sauvages.
L'implantation d'une décharge contrôlée est régie par la loi du
15 Juillet 1975. Elle fait obligation à tout producteur ou détenteur de déchets
de les éliminer dans les conditions satisfaisantes pour l'environnement.

-
195 -
Le choix du site est fonction des déchets concernés, ma~s doit
également prendre en compte un certain nombre de paramètres concernant le
site dont il convient d'établir la liste et de préciser l'importance relative.
1 - Il convient tout d'abord de définir l'appartenance d'un site à
l'une ou l'autre des catégories. Le critère essentiel à examiner sera la
valeur moyenne du coefficient de perméabilité K des formations non saturées
constituant le support de la future décharge.
Un site pourra être considéré de classe 1, si le substratum contient
sur toute l'étendue de la future décharge un niveau dont le coefficient de
perméabilité
K est égal ou inférieur à 10- 9 mis et dont l'épaisseur est au
mo~ns équivalente à 5 mètres.
Dans les mêmes conditions un site appartiendra à la classe 2 avec des
n~veaux présentant des valeurs de K comprises entre 10-9 et 10-6 mis.
Les sites présentant un substratum à perméabilité de fissures, ou
un coefficient K moyen ou supérieur à 10- 6 mis appartiendront à la classe 3.
2 - Les limites des différentes classes peuvent dans certains cas
être appréciées en admettant une certaine modulation (1 puissance de 10) des
valeurs du coefficient si l'étude du site met en évidence les critères secon-
daires suivants : grande épaisseur des formations à faible perméabilité ;
faible importance des ressources aquifères souterraines ; topographie locale
permettant un drainage et une évacuation des eaux vers une zone non sensible.
Au point de vue hydrogéologique, l'implantation d'une décharge
contrôlée peut entraîner un certain nombre de problèmes concernant la nappe
phréatique et même parfois les nappes profondes. En effet, au cours de leur
dégradation, les ordures ménagères produisent des effluents liquides et gazeux
qui suivant les caractéristiques hydrogéologiques du sous-sol du site, risquent
de pénétrer dans le sous-sol et de contaminer les eaux souterraines.
Il va être examiné ci-après l'exemple d'un site sur lequel la pré-
sence d'une décharge pourrait constituer un risque hydrogéologique si des amé-
nagements spécifiques n'étaient pas réalisés.

CLASSE 1
CLASSE 2
CLASSE 3
CLASSEMENT
(.6d U -UnpeJtméab.tU 1
(.6du .6 e.nU-- peJtméab.t U 1
(.6d u peJtméab.tU )
COEFFICIENT DE
< 10- 3 m/.6
e.nbte. 10- 9 e;t
10-6 m/.6
> 10-6 m/.6
PERMEABI LI TE
(0,1 mm/jowtl
(0,1 mm e;t la em/joUh)
(la em/joUh)
mig~on néglige.ab.te.
CARACTERISTIQUES
6avowe. .ta migJta;û.on du
migJta.fu n Jtap-tde. du
du .tU.6-tva.t
.tU.6-tva.t à 6aib.te. débd
.tU .6-tva.t
EXEMPLES
aM0 -l.6 e. , 9Jtè..6, .6 e.YU-6 tu
~e.u .6ab.to -aJtglieu.x,
m-tgJta;û.o n Jtap..Ufe.
aJtg lieu. x, maJtn U, e;te....
gJtè.6
du .tU.6-tva.t
teJtJtain.6 6avoJtab.tu, mai.6
env-l.6 a9e.ab.tU .6 -t .te. po uvo.ur..
w quu de. po.e..tu.fun du
APPRECIATIONS
née.u6dé de. dJtaineJt .tu
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Ne. peu.ve.n.t Jte.e.e.vo.ur.. que. du
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TABLEAU
34 -
CLasse des différents sites de décharge contrôLée.

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-
198 -
1.2.
La décharge contrôlée du BOURGAILH (Commune de PESSAC).
Le "Bourgailh" est situé sur la commune de Pessac au sein d'une
zone aux coordonnées moyennes suivantes: x = 361 ; Y = 282,63 ; z = + 50
(carte topograohique I.G.N. de la France - Feuille dePessac nO XV - 37)
(Pl. 14 ).
1.2.1.
Von.n.ée/.) .eilhologi.qu.e/.) eX géologiqu.e/.).
La décharge s'étend sur les sables argileux et graviers du Pléisto-
cène inférieur "Fxb" de la carte géologique, feuille de Pessac à 1/50 000
(alluvions anciennes). Des sables plus ou moins graveleux à passées argileuses
reposent dans le thalweg de la vallée du ruisseau du Peugue à la limite Sud
sur les formations coquillières (faluns) élaborées au cours du Miocène inférieur.
La topographie assez uniforme en ce qui concerne le sol avant l'ex-
ploitation des graviers, est aujourd'hui très accidentée, les plans vierges
d'exploitation ou de dépôts se situant près de la cote + 50 NGF, sur la majeure
partie de la zone d'étude, alors que les points les plus bas se situent à
+ 44 NGF environ. Toutefois, la cote du terrain naturel la moins élevée est
voisine de + 44,8 à l'angle Sud-Est.
Les sondages de reconnaissance réalisés en 1973 et 1980 ont été les
supports des études lithologiques effectuées sur le site. C'est ainsi qu'en
1973, 11 sondages ont été réalisés dans le cadre de l'implantation du cimetière
intercommunal implanté à proximité immédiate (au Nord-Est) et 24 autres en 1980.
Nous avons réalisé deux coupes (fig.33
) passant par le max1mum de
points d'implantation de ces sondages. L'une est orientée NE-SW, et l'autre
NW-SE. Il ressort de l'analyse de ces sondages et des coupes que la zone d'étude.
présente une couverture d'argile très importante. En général des n1veaux argi-
leux sont traversés fréquemment par les sondages à l'intérieur et à proximité
des limites de la zone d'étude. Seul le Sud-Est présente la particularité de
posséder sur une épaisseur de 12,50 m des sables et graves dépourvues d'argiles
ou très peu argileux au-dessus des formations très riches en argiles de 7,5 m
d'épaisseur recouvrant le toit du grès coquillier qui est le magasin de la
nappe profonde miocène. Le seul sondage où aucun niveau argileux n'a été tra-
versé est celui numéroté P. 10 entre les cotes + 45 et + 40,5 environ, avec
autour des zones argileuses.

199 -
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!-: :=-1 argile
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40
Fig. 33 - COUPE LITHOLOGIQUE DU "BOURGAILH"

- 200 -
L'examen des sondages S4 et S1 montre que les formations miocènes
sont rencontrées à la même profondeur 11,SO m par rapport au sol, mais avec
une différence de cote NGF de l'ordre de 6,50 m , S1 se trouvant plus en bas
à SO m du cours du Peugue (cf. Planche 14 ) .
1 .2.2.
E,tude. hydJtogéologique..
L'e:<:écution des puits sur le site a permis la réalisation de mesures
piézométriques et de pompages d'essais dont l'interprétation a révélé l'exis-
tence de deux nappes : une nappe au sein des formations argilo-sableuses pro-
ches de la surface du sol et une nappe captive profonde circulant dans les
grès miocènes.
Ces puits ont été crépinés normalement à des profondeurs variables
selon que les investigations hydrogéologiques s'adressaient à la nappe mio-
cène ou
à celle supportée par des alluvions anC1ennes.
L'interprétation des résultats recueillis a a1nS1 permis de préciser
les caractéristiques hydrogéologiques du sous-sol et de son environnement.
1.
NAPPE DU PLIO-QUATERNAIRE.
Dans les zones telles que celle située au Nord-Est où l'on ne ren-
contre que des matériaux sableux en couverture la nappe est libre. Par contre,
dans la partie Sud-Ouest du site où le faciès dominant est argilo-sableux on
est en présence d'une nappe serni-captive.
La carte piézométrique met en évidence un schéma de circulation
orientée Nord-Ouest - Sud-Est en direction de la vallée du Peugue qui constitue
l'exutoire naturel des eaux de ruissellement et de celles de la nappe phréa-
tique (P1.15). Le gradient maximal à proximité du thalweg est Sko, mais sa
valeur est en général de l'ordre de 5°~o'
Pour déterminer le coefficient de perméabilité K des formations
sableuses les plus profondes,des pompages d'essai répétés ont été effectués
à proximité de P. 14 sur un système expérimental comprenant un puits et quatre
piézomètres.
Les résultats de ces pompages d'essai ont été interprétés par la
méthode de Jacob-Theis.

-
201 -
- PLANCHE 15 - CARTE PIËZOMËTRIQUE DU "BOURGAILH" _
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- 202 -
De plus il a été réalisé des fosses où des essais d'infiltration
ont été effectués :
- une sur le site même des pompages d'essai,
- deux à l'angle Sud-Est de la zone d'étude.
Le puits a été crépiné entre 3,20 et 5,10 m de profondeur par rapport au sol
en diamètre 150 mm au droit des sables à rares graviers beiges.
L'interprétation des pompages d'essai donne comme résultat
3,7.10- 5 mis < K < 4,2.10- 5 mis
Les essais d'infiltration au sein des sables roux sous-jacents à la
terre végétale et sables de surface de la zone désaturée de la nappe, donnent
après interprétation des résultats une valeur du coefficient de perméabilité
égale a K = 2,4.10-5 rn/s.
La perméabilité des sables de surface est donc seulement très lé-
gèrement inférieure à celle des éléments à granulométrie plus grossière situés
en profondeur où circule la nappe phréatique semi-captive à libre.
La nappe des sables alluvionnaires est située en moyenne entre
+ 48,50 NGF et + 44 NGF de profondeur par rapport au sol.
2.
NAPPE DU MIOCENE.
La cote piézométrique de la nappe captive des formations gréseuses
du Miocène se situe au droit du site entre + 48 et + 50 NGF environ au-dessus
du niveau de La nappe des formations sabla-graveleuses sus-jacentes ou à un
niveau peu différent. En effet, au puits du Stade de Cap de Bos, situé au Sud
du site et captant les formations aquifères miocènes le niveau piézométrique
atteint la cote NGF + 49,20 environ. Cette donnée s'inclut normalement dans
le schéma d'ensemble de l'Atlas: "Les Eaux souterraines en Gironde" - B.R.G.
M., 1977
où l'isopièze + 50 traverse la zone d'étude selon une direction
Nord-Ouest - Sud-Est, alors que l'isopièze + 40 passe à 4 kilomètres plus au
Nord-Est.
La direction des filets liquides de la nappe du Miocène est Sud-
Ouest - Nord-Est avec un gradient maximal de 2,5 % 0
à 3~00.
MW-.J9L..ti
2&.4

- 203 -
1. Z. 3.
Aména.gement du -6ae.
Les données géologiques et hydrogéologiques obtenues lors des tra~
vaux préliminaires ont permis de déterminer le type d'aménagement possible
pour éviter la pollution de la nappe du Miocène. Nous allons ci-après évoquer
les principaux aménagements qui ont été effectués
1.
FOSSE PERIPHERIQUE.
Le rôle du fossé périphérique consiste à rabattre la nappe phréati-
que dans le site afin d'isoler la parcelle de l'environnement peu ou mal drainé.
Compte-tenu des cotes de l'exutoire son effet gravitaire est établi entre les
cotes NGF + 43,50 et + 44.
2.
AMENAGEMENT DE LA FOSSE DE RECEPTION DES DECHETS ET
INSTALLATION DES DRAINS.
Cette opération a consisté :
- au renforcement de l'étanchéité du fond de la fosse par de l'argile
à l'aide de la pelle mécanique,
- à l'installation des drains pour récolter les eaux de percolation
de la décharge afin de les diriger vers des lagunes de digestion
créées sur le site. Il s'agit d'un drain central et de drains secon-
daires qui aboutissent au premier. Le drain central (0 200 mm) est
enfoui et reçoit dans l'embranchement des drains secondaires (0 100
mm) en provenance des aires élémentaires opérationnelles. Ces drains
ont été recouverts verticalement de matériaux drainants (graviers)
et par un feutre ou textile.
L'analyse chimique effectuée au temps 0 (avant m1se en serv1ce
de la décharge) sur l'eau de l'un des piézomètres réalisés a fait état d'une
eau fortement polluée avec notamment 345 mg/l de DCa, 100 mg/l de DBO 5,
56,40 mg/l de NH4~ 337,25
de chlorures, 0,05 mg/l de N0 2 et 2,20 mg/l de N03.
Cette eau
était donc déjà polluée par l'ancienne décharge préexistante qui
avait été installée dans une partie de la zone étudiée.
Avec la m1se en serV1ce de la première fosse,
les lessivats de la
décharge sont désormais dirigés vers la lagune. Les analyses chimiques ef-
fectuées ne présentent aucun signe de pollution de l'eau de la nappe du Miocène.

- 204 -
2 - EXEMPLES DE DELIMITATION DE PERIMETRE DE PROTECTION DES
CAPTAGES D'EAU IMPLANTES SUR UN SITE VULNERABLE A RISQUES.
2.1.
Carte de vulnérabilité.
La notion de périmètre de protection est définie par VIBERT :
"le périmètre de protection d'une source, d'un puits, d'un forage et d'une
façon générale d'un captage ou d'un point d'eau quelconque, est la ligne
fermée idéale, ou matérialisée par une clôture, qui délimite une superficie
de terrain entourant le point d'eau, et sur laquelle des textes légaux, ou
règlementaires permettent de faire peser des servitudes d'usage, d'exploita-
tion et d'entretien pouvant aller jusqu'à la neutralisation complète des ter-
ra1ns en vue d'assurer la protection de l'eau captée dans l'intérêt de l'hy-
giène publique".
Les concepts de limite de protection et de vulnérabilité des nappes
souterraines à la pollution intègrent les différents facteurs physiques et
stables déterminant la mesure dans laquelle ces nappes se trouvent dans les
conditions naturelles plus ou moins exposées à la pollution à partir de la
surface. Ces facteurs d'ordre hydrogéologique pour l'essentiel, sont en général
appréciables à priori en se basant sur les connaissances géologiques et hyciro-
géologiques générales.
En fonction des critères lithologiques des formations affleurantes,
la carte
a été dressée dans le but de montrer quelles sont les pos-
sibilités de pénétration et de propagation des polluants dans ces terrains,
c'est-à-dire la vulnérabilité de ces nappes, que la plupart des puits et fora-
ges de captage d'eau d'alimentation exploitent.
Il a été délimité deux grandes zones de vulnérabilité
Zone. l
(vulnétta.bili;té maxima1.e.J
zone d'affleurements des calcaires du
Stampien et du Miocène.
Zone. II (vulné~ab~~é moin6 g~ande.J
zone recouverte d'alluvions grave-
leuses avec peu ou pas d'argile.

PLANO-lE 16
- CARTE DE VULNERABILITE -
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cimetière
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- 206 -
Simultanément, un inventaire des sources de pollution était dressé
après enquête auprès des communes, des services et organismes compétents.
Cet inventaire a porté sur l'état des réseaux d'assainissement, ainsi que
sur les puits perdus, les décharges, les cimetières, les stations services,
la nature des industries (Pl. 16).
La cartographie des affleurements en fonction de leur rôle dans la
percolation des eaux et l'inventaire des foyers de pollution (réels ou poten-
tiels) mettent bien en évidence la vulnérabilité. Mais cependant il demeure
l'ignorance:
- des relations preC1ses entre telle perte de surface et
telle venue d'eau.
Le plus souvent, l'origine de l'eau drainée au fond d'une exploi-
tation est multiple : circulation générale dans le réseau aquifère, percola-
tions plus ou moins directes à partir des pertes de ruisseaux, infiltration
de la pluie sur les affleurements calcaires sus-jacents.
- du trajet de l'écoulement,
- des temps de transfert depuis la surface jusqu'aux
nappes profondes,
de l'ordre de grandeur de la concentration maximale à
craindre à partir d'un rejet en surface et du temps de
passage de la vague polluante.
Pourtant la conna1ssance précise de toutes ces données qui définissent la
plus ou moins grande rapidité des relations hydrogéologiques entre la ou les
zones d'infiltration et le ou les points de prélèvement à protéger, serait
non seulement indispensable pour proposer les périmètres de protection adéquats
mais de toutes façons pour préserver les utilisateurs de l'eau d'un captage
déterminé_ lors d'un déversement accidentel en surface. Mais l'acquisition
de ces données demanderait que soient effectuées des études spécifiques par-
fois longues et coûteuses qui ne peuvent en général être faites soit par manque
de temps, soit en raison de leur coût élevé et de l'absence de financement
possible.

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PLANCHE 17 - SITUATION DU FORAGE DE "MeNTJOUX"
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- 208 -
Les aménagements de protection peuvent donc et sont généralement
proposes à la suite de l'enquête géologique règlementaire concernant les
eaux souterraines captées. Ils peuvent aussi être envisagés indépendamment à
la faveur des enquêtes préliminaires à la réalisation d'infrastructures de
liaisons ou à la création de nombreux dépôts industriels.
Pour mLeux illustrer ce paragraphe, nous allons considérer le cas
d'une étude de périmètre de protection d'un captage d'eau potable; il s'agit
du puits foré de Montjoux.
2.2.
Périmètre de protection du forage de ''Montjoux''.
2.2.1.
Silua..:tion géogJta.phique k6. Pfun de .6ilua..:tion PL 1J J.
La station de pompage de "Montjoux" contigue" à la clôture Est de
la station d'épuration des Moulineaux est située sur la rLve gauche au Nord
du lit de l'Eau Bourde, dans la vallée à une cote voisine de + 16,40 NGF. Il
se trouve au centre d'une enceinte fermée de 16 m2 •
2.2.2.
La géologie.
L'analyse lithologique du sous-sol du site a été effectuée grâce a
6 sondages dont 3 équipés en piézomètres. Il apparaît à travers les informations
obtenues deux entités distinctes dans la succession lithologique: les allu-
vions du Plio-Quaternaire et le calcaire du Stampien.
1.
ALLUVIONS DU PLIa-QUATERNAIRE :
Elles sont essentiellement composées du haut à la base, de remblai
argilo-graveleux, de grave sableuse et argileuse, de sable avec parfois des
intercalations tourbeuses. Ces faciès sont suivis de sable et de gravier à
la base.
La puissance de cette couverture sédimentaire est comprise entre
7 et 10 m.

- 209 -
2.
STAMPIEN (Oligocène moyen)
Le Stampien est caractérisé par le "Calcaire à Astéries", repré-
senté ici par une alternance de calcaire tendre et compact avec des interca-
lations marneuses.
2.2.3.
Hy~ogéoiog~e.
1.
MAGASIN ALLUVIAL
Les alluvions de par leur composition (sable et gravier argileux)
renferment des nappes aquifères. L'importance de ces nappes est liée à la puis-
sance de la couverture sédimentaire. La séparation argileuse de la nappe cal-
ca1re profonde stampienne de celle alluviale de surface constituée de maté-
r1aux transportés se situe :
- au Nord-Est entre les cotes + 3,06 et 4,56 à S4,
- au Sud près du puits entre les cotes + 8,91 et + 9,11 à S5,
- au Sud-Est aval entre les cotes + 9,25 et + 11,55 à S3.
L'alimentation de ces nappes alluviales se fait par infiltration superficielle.
Dans l'ensemble ces nappes ne sont pas exploitables.
2.
MAGASIN CALCAIRE DU STAMPIEN
Les bancs calcaires traversés en sondage au-dessous des éléments
altérés et transportés sont très différents ma1S en général en blocs calcaires
ou marneux, compacts.
Les 3 derniers sondages approfondis jusqu'à une trentaine de mètres
ne permettent de déceler un banc de calcaire compact d'une épaisseur au m01ns
égale à 3 m qu'au point S4 entre les cotes NGF - 5,44 et - 8,44.
L'étude des descriptions libhologiques montre que le toit de cet
aquifère est difficilement repérable en raison de la disposition des bancs en
multicouches plus ou m01ns altérées et de fortes variations de cote du toit
+ 6,61 à S6
+ 8,91 à S5 ; + 9, 12 à S 1 près du puits ; + 3,06 à S4 ; + 3 à
S2 et enfin + 9,25 à S3'
Les sables rencontrés entre les cotes NGF + 3 et + 5,30 ç S2' les
graves rencontrées entre les cotes NGF + 2,75 et + 3,25 à S3, au sein de la

NNW
Fig. 34 -
Schéma du niveau piézométrique -
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Niveau piézométrique
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0

Echelle
1/500
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.:~. ~.:
0
c!0 -:r- :
o argile tourbeuse
~ calcaire à Astéries

- 211 -
sédimentation calcaire sont des indices de karstification. Des vides ont été
comblés par du matériel alluvial détritique. C'est cette nappe stampienne qui
est captée par le forage.
2.2.4.
Etude piézomé~ue.
1.
PIEZOMETRE AU REPOS.
Selon les valeurs provenant des piézomètres installés, l'alimenta-
tion des nappes apparaît d'axe Ouest-Est ou Nord-ouest-Sud-Est. Aucune dif-
férence de cote piézométrique n'est distinguée entre l'aquifère des formations
alluviales et celui des couches supérieures de calcaire.
Compte-tenu de ce que les différences piézométriques entre la nappe
alluviale et la nappe stampienne au repos sont faibles, le schéma géologique
des réservoirs suggère que l'alimentation de l'aquifère stampien est de même
origine que celle de la nappe alluviale. Ceci revient à considérer que la
vallée draine la nappe stampienne par l'intermédiaire de dépôts hétérogènes
ma1S perméables dans l'ensemble.
Nous pouvons illustrer ce schéma piézométrique par la coupe fig.34.
2.
NIVEAU PIEZOMETRIQUE AU MOMENT DU POMPAGE
Le pompage dans le puits a permis l'étude des réactions des diffé-
rentes nappes en présence. La période de repos la plus longue du puits en
exploitation est de 2 heures, le plus souvent entre 9 et 11 heures. Au cours
de cet arrêt, des mesures répétées sur 4 journées d'exploitation ont montré
une stabilisation du niveau des nappes au bout de moins d'une heure de pompage
ou d'arrêt d'exploitation.
Ce sont les piézomètres profonds de direction Nord-Nord-Est qui
présentent les plus forts rabattements (d'autant plus que leur distance au
puits est faible). Il est à noter que l'influence des pompages est particuliè-
rement réduite selon l'axe Nord-Est et que selon cet axe, l'alimentation des
deux nappes semble bien toujours la même.

- 212 -
Pour différents états de stabilisation, et mêmes rabattements dans
le puits, les distances de rabattement nul obtenues sont très voisines. La
limite d'influence se situe à l'intersection du plan de la surface piézomé-
trique au repos et du plan délimité par la base supérieure du cône de dépres-
sion créé par
le pompage.
La distance du rabattement nul déterminé en fin de pompage en di-
rection des sources est située à 18 m, en direction du Nord-Est à 23 m.
Lorsque l'on se fonde sur une estimation des vitesses des filets
liquides d'après les paramètres hydrodynamiques dégagés de l'étude (K~ 10-4
mis) il apparaît que pour une durée d'exploitation constante n'excédant pas
18 heures avec des arrêts au m01ns égaux à 2 heures, les distances de 18 m
et 23 m ne peuvent être parcourues par le fluide.
Du point de vue de l'écoulement souterrain, il peut être reconnu
1)
-
que l'orientation de la circulation générale est dirigée dans le
sens amont-aval du cours d'eau,
2) - que cette direction est la résultante d'une circulation sensible-
ment perpendiculaire à la rivière d'une part, provenant de l'eau
issue des pentes voisines et qui vient enrichir le débit de la
rivière, et d'autre part d'une circulation sensiblement parallèle
au cours d'eau, résultat d'un complexe: eau d'infiltration du
cours d'eau au travers des berges et eau d'infiltration provenant
des pluies.
Il en résulte en définitive à condition toutefois que les rives
ne soient pas colmatées, un état d'équilibre entre la rivière et la nappe, ce
qui se traduit par une forme caractéristique de la surface libre de cette
nappe. C'est 81nS1 qu'ordinairement la nappe est en charge sur le cours
d'eau, comme cela semble être le cas ici (fig. 34 ).
2.2.5.
Pé~è~~ d~ ~otection.
Le périmètre de protection proposé pour ce site, prévoit trois
n1veaux de protection à des échelles différentes.

- 213 -
Le prem1er niveau
s'étend à l'échelle t/SO 000 ; il est dit
éloigné. A ce stade il est interdit au sein du périmètre dessiné la présence
d'un certain nombre d'installations et d'établissement. Ce sont:
- les grandes décharges,
les industries susceptibles de déverser des produits
dangereux: huiles, produits chimiques et radioactifs
et qui doivent être en mesure d'éliminer toute conta-
mination du sol dans le délai de cinq jours suivant
un déversement accidentel.
Le deuxième n1veau de périmètre de protection se situe à l'échelle
1/2000/ C'est le pé~ètAe de ~otection ~pp~ochée. Il est interdit tous les
dépôts d'ordures sous quelque forme que ce soit, et également le déversement
des produits dangereux tels que: huiles, produits chimiques et radioactifs.
Le troisième n1veau de périmètre de protection proposé se situe
aux abords immédiats du puits (pénimè~e de p~otection immédiate). Ce dernier
se trouve au centre d'une enceinte fermée dont la superficie est au moins
égale à 2S m2 • L'enceinte close n'est accessible qu'aux responsables de l'ex-
ploitation. Seule l'édification de construction d'exploitation est tolérée.

-
214 -
- Conclus ion
L'exemple de la décharge contrôlée du "Bourgailh est une expérience
en cours. Il est encore trop tôt pour tirer une conclusion sur le déroulement
de toutes les opérations. Cependant, les premiers résultats issus de la mise
en service des premières tranches permettent d'envisager avec optimisme la
suite des travaux.
Quant à l'exemple de l'établissement d'un périmètre de protection
de captage d'eau potable, il illustre le cas d'une zone dont le schéma géolo-
gique met en présence deux entités géologiques : le Stampien et le Plio-
Quaternaire. En
général, on assimile le périmètre éloigné avec la zone d'ali-
mentation du captage. Ce principe a l'avantage de préciser la limite aval et
les limites latérales par rapport aux zones d'alimentation. Il est insuffisant
vers l'amont dans le cas de notre exemple et présente des difficultés d'appli-
cation dans les zones karstiques ou en bordures des cours d'eau.
L'exemple du forage de "Montjoux" est un exemple parmi tant d'autres.
Les méthodes d'approche seront d'autant différentes que le site présentera des
difficultés géologiques et hydrogéologiques particulières à la région intéressée.

- 215 -
CONCLUSION DU CHAPITRE
Les quatre exemples que nous venons de traiter appartiennent à des
moyens de prévention qui apportent souvent aujourd'hui d'excellents résultats
au point de vue de la protection des eaux de surface et souterraines. Ils ne
sont pas les seuls mis en pratique. Par ailleurs, on doit souligner que le
choix des moyens de prévention est souvent fonction des possibilités finan-
cières des organismes ou collectivités concernés par des problèmes.
Il faut noter cependant, que même s~ ces moyens sont les plus uti-
lisés dans la pratique, il n'existe pas en fait de parade absolue aux phéno-
mènes de pollution. En effet, certains de ces moyens comme des stations d'épu-
ration peuvent pour des raisons de défaillance mécanique ou de mauvais fonc-
tionnement constituer des sources de pollution pour l'environnement à protéger.
Il sera toujours malaisé de pallier à ces défaillances.
Du fait de l'alnplification des phénomènes de pollution entraînant
une intensification des mesures de protection de l'environnement et des sources
d'eaux potables (il existe de plus en plus au niveau de certaines zones géo-
graphiques défavorisées des situations critiques : notamment présence des
forages d'alimentation à proximité de zones à risques élevés, transfert pro-
bable vers les nappes souterraines des eaux de ruissellement provenant des
zones ubranisées, etc .•• ) il est devenu impératif de recourir aux moyens de
prévention, même s'ils n'éliminent pas tous les risques
«»

- 216 -
CONCLUSION GENERALE
La détermination des risques de pollution des nappes souterraines
par les eaux de surface doit s'appuyer nécessairement pour une région donnée,
sur une connaissance approfondie de la géologie et de l'hydrogéologie de ladite
région.
En effet, l'évolution et la propagation de tout polluant sont étroi-
tement liées aux caractéristiques faciologiques du milieu dans lequel ce pol-
luant a été rejeté. Ainsi par exemple, la vitesse de propagation des polluants
sera différente selon que le milieu sera sableux, argileux ou calcaire.
Mais comment peut-on appréhender le problème de la pollution des
nappes souterraines dans des zones à forte agglomération urbaine comme la C.
V.B. où de nombreux captages peu profonds d'eaux souterraines pour l'alimenta-
tion humaine ont été réalisés ?
c'est principalement à cette question que nous avons essayé de ré-
pondre à travers nos recherches qui se sont circonscrites au bassin versant du
rU1sseau L'Eau Bourde. Ce choix se justifiait, ainsi que nous l'avons déjà
montré, par le fait que l'Eau Bourde traverse des sites urbanisés présentant
des sources de pollution provenant essentiellement des activités domestiques
et industrielles. A cela s'ajoutent la pollution potentielle due aux infra-
structures et aux dépôts divers, susceptibles d'évoluer: drainage des autoroutes,
des décharges contrôlées.
Les analyses des eaux du rU1sseau (tout au long de son cours) ef-
fectuées à des périodes différentes ont montré dans certaines localités comme
Cestas et Gradignan l'augmentation des taux des matières biodégradables entre
9 heures 30
- 11 heures 30 et 13 heures 30 - 15 heures 30. Cette élévation
est inhérente à l'intense activité domestique du début de la matinée et de la
mi-journée dans ces zones à concentration humaine en fort développement.

- 217 -
En aval du bassin il y a une augmentation du taux de tous les pa-
ramètres caractérisant les effluents (notamment
augmentation
due aux rejets des stations d'épuration placées en amont et aussi des quelques
rares petits ruisseaux affluents de l'Eau Bourde qui seraient pollués fortement
tout au long de l'année.
La climatologie a une influence certaine dans la variation du taux
des effluents. En effet, il a été observé que toute augmentation du niveau
d'eau du ruisseau avait un rapport avec l'augmentation du taux des paramètres
précités. Les eaux de ruissellement des zones urbanisées en collectant les
rejets domestiques et parasites, sont à l'origine de cette augmentation.
Il a été montré
également
l'importance de l'auto-épuration du
rUisseau notannnent en amont entre "Cestas" et "Petit Nice".
Les eaux superficielles et les rUisseaux qui coulent dans cet enVi-
ronnement, après analyse, montrent des signes de profonde
altération. Le
mode de vie de la population, l'essor industriel et les eaux usées provenant de
petits raccordements de faible diamètre constituent les causes de cette altéra-
tion.
Dans le domaine strictement géologique, il est patent que l'eau du
cours d'eau, chargée d'effluents domestiques et industriels est en contact
direct avec un sol de composition lithologique différente, au sein du Bassin
Versant d'amont en aval. En fonction des saisons, de la composition et des
taux de pollution, il peut se produire un transfert de cette eau polluée dans
les nappes souterraines. Les différents risques de contamination des ressources
aquifères ont donc été évoqués. Ces risques sont d'autant plus importants que
la succession lithologique est composée de sable et de graviers, d'épaisseur
réduite. Ces zones sensibles ont été rencontrées à "Poumey", "Cazeaux",
"Montjoux" dans la conunune de Gradignan où les horizons supérieurs d'âge
quaternaire ne dépassent pas 2 mètres d'épaisseur ou même n'existent pas. En
amont à Cestas, et à Gradignan, le calcaire stampien affleure dans le lit du
ruisseau. Il n'existe à ces endroits aucune protection naturelle importante
et suffisante vis-à-vis de )'infiltration des eaux superficielles.

- 218 -
Das analyses chimiques complémentaires ont été effectuées sur les
eaux des forages situés à proximité immédiate du ruisseau. Ce sont les forages
de "Cazeaux", "Montjoux", "Coqs Rouges". Les résultats des analyses ne présentent
aucun signe de contamination. Cependant certains ions tels que les sulfates,
connaissent une augmentation de leur teneur à "Montjoux".
La manifestation sporadique des variations du taux de certains ef-
fluents dans les .forages montre que les risques de contamination des eaux sou-
terraines par les eaux superficielles sont ici certains. Pour les prévenir, cer-
tains moyens ont déjà été développés dans le cadre de l'assainissement des
communes en général, et d'autres sont encore au stade d'expérience.
Ainsi, il a été traité certains moyens de prévention applicables ou
appliqués déjà dans le cadre du Bassin de l'Eau Bourde. Ces préventions passent
nécessairement par des prélèvements et des analyses constantes des nappes dans
le but d'un contrôle suivi.
Les stations d'épuration (eaux usées) et les décharges contrôlées
~videmment aménagées spécifiquement vis-à-vis des eaux de surface et souter-
raine) peuvent assurer un assainissement radical de la surface pour éviter le
transfert des eaux usées vers les ruisseaux et nappes souterraines et aussi en
ce qui concerne les décharges contrôlées d'empêcher l'existence des dépôts
"sauvages".
Le lagunage paraissait, il y a encore quelques années un procédé de
traitement extensif concevable uniquement pour les pays peu denses et au climat
assez chaud. L'introduction de l'aération complémentaire et le développement
de la théorie du lagunage aéré, nous montrent que ce mode de traitement écono-
mique en investissement, en frais de ma1n d'oeuvre, doit être pris en considé-
ration aussi bien par les industriels que par les pouvoirs publics pour résou-
dre l'épineux problème du traitement des rejets industriels ou urbains.
Cette étude sur la vallée de l'Eau Bourde peut naturellement s'éten-
dre sur d'autres zones du territoire de la Conununauté Urb;].ine de Bordeaux.
Nous n'avons pu
naturellement qu'aborder certains problèmes dans le cadre
d'une thèse de Jème cycle, sans avoir eu LI possibilité, faute de temps, d'aller

- 219 -
jusqu'au bout des recherches nécessaires pour les résoudre ou tout au moins
participer de manière plus approfondie à leur résolution.
Mais nous espérons que les quelques résultats obtenus seront uti-
lisables pour d'autres recherches dans ce domaine, recherches qui poursuivront
nos travaux et pourront également traiter de problèmes seulement abordés ici
sans qu'ils aient pu être approfondis, toujours pour des raisons de temps.
Enfin, nous nous permettrons d'avancer que ce sujet a été particu-
lièrement attachant pour nous par le fait que pour un pays comme le nôtre, la
Côte d'Ivoire, où le développement économique est en plein devenir, et doit
absolument progresser, il ne peut qu'être d'actualité de se pencher sur une
dynamique de prévention et d'anticipation à mettre en place dans le cadre de
la Géologie de l'Environnement. En effet, il est indispensable (et cela le
sera de plus en plus) de protéger les ressources en eau potable - notamment au
Nord et au Centre du pays où ces ressources sont parfois rares et insuffisantes-
lorsque des implantations d'infrastructures industrielles ou un développement
des surfaces agricoles sont projetées.
«<»>

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Les techniques de contrôles des effluents.
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mesures de DBO et DCO.
Conférences sur la Pollution des Eaux, Montpellier.
«<»>

- ANNEXE l
- METHODOLOGIE -
APPAREIL LED MODELE 2000
PRINCIPE DE MESURE
Le modèle 2000 fonction sur la base de sources lumineuses monochro-
matiques
(diodes luminescentes ou LED) .
Les diodes luminescentes émettent de la lumière sur une longueur
d'ondes déterminée et dans un domaine spectral visible. La lumière passe
l'échantillon d'analyse, et ensuite parvient à la cellule photoélectrique qui
par l'entremise d'un amplificateur transforme l'intensité lumineuse en un
courant électrique. L'intensité du courant électrique est indiquée par la
déflection de l'aiguille de l'instrument indicateur.
Une lampe fluorescente à gaz permet d'autres mesures exactes dans le
domaine spectral bleu-violet. Ainsi donc, des mesures photométriques peuvent être
exécutées sur tout le domaine de longueur d'ondes de 400 - 700 m.
- MANIPULATION,
Mettre l'appareil en service au moyen de la touche "AN".
- Sélectionner le domaine de longueur d'ondes choisi en appuyant sur
une des touches
: "Rot-orange - Grün-Bleu".
-
Introduire la cuve dans le compartiment de mesure, fermer le
couvercle, presser la touche "Messen"
(Mesurer)
et ajuster à
100 % T au moyen du bouton de réglage.
- Retirer le blanc et introduire dans le compartiment de mesure la
solution d'échantillon préparée selon les prescriptions.
- Fermer le couvercle et attendre que l'indicateur se stabilise
sur le cadran, relever la valeur en ~ T et noter.
Pour l'obtention de la concentration r~cherchée en mg/l,
l'échelle
correspondante sera glissée dans le compartiment qui se trouve sous l'instrument
de mesure et ajustée jusqu'à ce que le trait recouvre exactement la valeur en
% T indiquée.

DOSAGE DE LA DCa
- PRINCIPE
On oxyde des impuretés contenues dans l'échantillon à l'aide de
dichromate de potassium en présence d'acide sulfurique. Les chlorures présents
sont complexés à l'aide de sulfate de mercure jusqu'à 1000 mg/l
(formation de
chlorure de mercure insoluble).
- PRËPARATION DE L'ËCHANTILLON
- Mettre en marche le réacteur à DCO et introduire 2 ml d'échantillon
puis 0,2 ml de sulfate de mercure.
- Fermer soigneusement l'éprouvette de réactif.
-
Mélanger les deux couches de liquides dans le tube
d'abord en
agitant puis en le retournant plusieurs fois.
-
Mettre le tube dans le réacteur.
- Le temps de réaction est de 2 heures. Régler la minuterie sur 120 mn.
Pendant le temps de réaction, sortir le tube 3 à 4 fois pour l'agiter
rapidement.
- A la fin du temps de réaction, sortir le tube du réacteur et laisser
refroidir à température ambiante
(au moins 30 mn) .
- PRËPARATION DU BLANC.
Ouvrir l'éprouvette de réactif DCO et introduire 2 ml d'eau distillée,
puis 0,2 ml de solution de sulfate de mercure.
Fermer et agiter, et continuer comme précédemment.
Utilisation au photomètre à LED 2000.
- Presser sur la touche "bleue" et introduire l'échelle "DCO méthode
dichromate de potassium" dans le compartiment réservé à cet effet.
-
Introduire l'éprouvette avec le blanc dans l'adapteur et placer
l'instrument sur 37 %T.
Introduire l'éprouvette DCO refroidie dans l'adapteur puis relever
la valeur en %T.
«<»>

- ANNEXE II -
Plusieurs forages répertoriés dans les communes ont fait l'objet
d'un collationnement à l'Institut de Géologie du Bassin d'Aquitaine (I.G.B.A.).
Il va être représenté ici quelques descriptions de forages qui ont
servi ~ l'établissement des cartes et des coupes lithologiques.
<~<»>

- COMMUNE DE PESSAC
FORAGE N° 7
c.ooltdol1née-o
x
363,08
If
283,43
z
+ 38,05
- QUATERNAIRE
-
0,00
0,50 m
.:teJLIte. vé9é.:tal e. .
0,50
4,20 m
.6ab.te. Mgile.U x .
4,20
5,00 m
.6ab.te. gtuL6 .:t/tè.6 n-Ut.
- MIOCENE -
5,00
16,90 m
.6ab.te. mUé à du b.toC-.6 c.a..tC.a.htM et dM
c.oquillagu.
16,90
18,00 m
c.a..tc.a)jz.u .
18,00
22,40 m
maltne. ve.Jt.:te. ave.c. du c.oquil.ta.gM.
22,40
23,80 m
c.alc.a.hte. glté.6 eux.
23,80
27,70 m
maltne. et .6ab.te. mMne.ux.
27,70
38,50 m
mMne. ve.Jt.:te. .:t/tè.6 dUIte..
38,50
41,50 m
c.alc.a)jz.e. 9lté.6 e.ux .
- STAMPIEN -
41,50
84,00 m
c.alc.a.hte. dUIt e..:t .:te.n dit e. .
LEM 0 NT EI L
- Coo!tdonnéu
x
364,06
If
282,26
z
+ 43
- QUATERNAIRE -
0,00
8,00 m:
diluv.w1l1
- MI OCENE -
8,00
36,50 m:
a..t.:te.Jtnal'lc.e. de. g!tè..6 e..:t de. .6ab.te. Mg.u.eLLx. FCl1un.
- OLIGOCENE SUPERIEUR (Ch~en)
-
36,50
49,70 m:
c.Cl1c.a,é'Lc. c.ompac.t. Sab.te. Mguwx à ta ba.6e d'Mg'u.e.
à c.onc.!té-tto n.6 c.Cltc.abLe.,~.
- OLIGOCENE
(Stamp.{,c.n)-
49,70
89,95 III:
ccctC.CC0'!C. à A,~.té;üe.,~.
. .. / ...

- SAIGE -
Coo~donnée4
x = 364,68
IJ
280,62
z
+ 44
- PLIO-QUATERNAIRE -
0,00
1,00 m
t~e végétale b4Une.
1,00
2,00 m
aJtgile jaune et bfunc.he.
2,00
7,00 m
~able qu~zeux blanc..
- MIOCENE -
7,00
13,08 m
~able légè~e.ment maJtneux gw-no-Ut.
13,08
28,52 m
c.alc.aùl..e gw -no..ur. aU~naûve.ment dM et tenMe.
- OLIGOCENE SUPERIEUR
(Chattien)-
28, 52
31 , 00 m:
aJtgile gwe avec. 6~ag men.t6 c.alc.a..ur.e4.
- OLIGOCENE MOYEN
IStampien)-
31,00
50,70 m
c.alc.a..ur.em::vr.neux gw c.f..a..ur..
50,70
-
65,40 m
c.alc.a..ur.e c.oquilUèft gw 6onc.é et blanc..
65,40
83,57 m
c.alc.a..ur.e manneux gw blanc.h~e avec. p~~ée4
de maMe bfunc.he.
STAVE HAUT-LIVRAC
Coo~donnée4
x = 361,75
IJ
281,85
z = + 46
- PLIO-QUATERNAIRE -
0,00
1,00 m
t~e humique, ~ableMe gw 6onc.é.
1, 00
2,00 m
~able aJtgileux 6in, blanc..
2,00
5,50 m
~able qu~zeux 6in, gw-blanc..
5,50
9,00 m
aJtgile gw -buge c.ompacte.
- MIOCENE -
9,00
12,00 m
6alun aJtg-ueux, c.oquil.L<.~, Umoniteux.
12,00
24,00 m
6alW1 buge limoniteux, 6in.
24,00
34,00 ri!
c.alc.cU,,'l..e gJti.oâ-t'tc., 6oMil.i6è~e.
34,00
37,00 ri!
g~è~ dUA, g!L-Ü, Mg-uWX.
37,00
44,00 Ttl
c.atc.aAJte g~é~wx gw -btartc., dL0'l...
- 0 LI GOCENE SUPERI EUR (C!leLtÜ('.I1)
-
44,00
46,00 rll:
((/lg-étc. gtLA»(~, c.ompClc-tc..

- COMMUNE DE GRADIGNAN -
FORAGE CENTRE V'ETUVE NUCLEAIRE
Coo~donnéeA
x = 364,56
lJ = 279,05
z
+ 43
- QUATERNAIRE -
0,00
6,00 rn:
.6able.-6 rnoye.fU ~oux-jau.nlitAe., gwlitAe.
e.t pe.-t<:t6 9ale.:u de. quaJt:t z .
- MIOCENE -
6,00
7,00 rn
rnMne. baJUolée. + débw c.alc.aJ.JteA.
7,00
16,00 rn
c.alc.aJ.Jte. g~é.6e.ux + c.oqlLil.1.ageA.
16,00
19,00 rn
Mgil.e. .6able.u.6e. ve.MiÜJte. e.t débw c.alc.aJ.JteA.
19,00
34,00 rn
c.alc.aJ.Jte. g~é.6e.ux g~oMi~ blanc. ou gw ~ rnMne.ux
+ noduleA d'
Mgil.e..
34,00
36,00 rn
rnMne. c.alc.aJ.Jte. gw 6onc.é, : .6able.u.6e. + nodule.-6.
- OLIGOCENE (Stampie.nJ -
36,00
-
60,00 rn:
c.al~aJ.Jte. g~é.6e.ux, g~o.6.6i~, rnMne. gwe. ± .6able.U.6e.,
aU~nanc.e. de. c.alc.aJ.Jte. e;t rnaJtne..
FORAGE LABRO
x = 367,69
Y
280,9
z = + 35
- QUATERNAIRE -
0,00
2,80 rn
-te.Main gMVe.fe.uX.
2,80
5,20 rn
Mgil.e. :tJtè..6 c.ornpac.-te. , j au.niÜJte. , noÂ.!l.1UJte. ,
.6 able.u.6 e. .
- OLIGOCENE
IStampie.nl-
5,20
7,00 rn
Mgil.e, rnoe..e..e.ofU, c.alc.aJ.Jte..
7,00
12,75 rn
c.alc.aJ.Jte '!: dM, jaune., pM ou moifU mMne.ux.
12,75
13,90 m
Mgil.e gwlitAe. c1.a.AJr.e..
13,90
37,50 m
c.alc.a.Ute dM e;t -tendJz.e. p.tLu ou mo.Ut.6 Mgil.e.UX
e;t ma!l.ne.ux.

FORAGE LES COOS ROUGES
Coo~donnée4
x
365,89
----------------~----------
lJ
279,97
z
+ 39
- PLIO-QUATERNAIRE -
0,00
2,00 m
~abie ~g~eux, b~un.
2,00
4,00 m
~abie 6~n et g~o~~~~, b~ge.
4,00
7,00 m
gMV~eM b~ge4 et ave.c. .:tac.hetMe4 6~g~e~e4.
7,00
15,00 m
g~aV~eM et g~av~on~ avec. ~g~e jaune.
ou
gllie, m~ne b~une v~dâ.:tJl.e.
15,00
19,00 m
g~av~eM, g~avillo~, gaiw de quaAte glli,
jaunu, hO~e4.
19,00
20,00 m
- OLIGOCENE (S.:tamp~en) -
10,00
-
60,00 m:
c.aic.~e4.
FORAGE
CAZEAUX 7
Coo~donl1ée4
x = 366,87
lJ
278,57
z
+ 18
- PLIO-QUATERNAIRE -
0,00
3,00 m:
t~e végétale, ~abie., ~g~e v~dâ.:tJl.e.
- OLIGOCENE (S.:tamp~en)
-
3,00
57,00 m
c.aic.~u.
FORAGE N° 26
Coo~donnée4
x = 366,49
Ij
277,63
z
+ 33
- QUATERNAIRE -
0,00
3,50 ln:
~abie e.t g~avùJt~.
- 0 LI GOCENE (Chattie.nl
-
3, 50
5,50 III
Mg-<-te!- VeAtr?,.
5 , 50
10 , 50 III
C.a.-tC.CL<./le. en bto c. .
- OUGOCENE (S,tamp~e.I'l)
-
10,50
13 , 00",
~oc.lte!- e.ctCLa~e!- tllè.) dt~e!-.
13 , 00
14, 00 III
ct/l9·<Le!- e!-t "'0 dto n/) •
14,00
26,50 III
c.a.Cc.Cl-0'((', Cend,'(('"
IIICVutC'-lLX aVe!-c. qlt'!--tqLL(J)
pCCtqu(',U(',)
dU/Le!.').

- COMMUNE DE CANEJEAN -
fQ~~Q~ __ 0q~~!~_~~_~q~!~~~Ç_
Coo~donné~
x = 362,92
IJ
271,55
z
+ 25
- PLIO-QUATERNAIRE -
0,00
1,00 m
t~~~e végétaie, ~abteuoe.
1,00
2,00 m
to~be ~gileuoe.
- MIOCENE -
2,00
4,00 m
caic~e jaunâtne ma{ con~o{idé.
4,00
7,00 m
g~è~ g~-bteu, coq~~.
7,00
9,00 m
6aiun g~éoeux g~ et oabte.
9,00
14,00 m
oabte et 6aiun à g~av~~.
14,00
15,00 m
~gile veue et ~ne g~e.
15,00
17,00 m
m~ne g~-btanchâtne, ~abteuoe.
17,00
19,00 m
m~ne g~-v~dâtne, 6Mgmel'lM caic~~ g~éoeux.
19,00
20,00 m
caic~e g~éoeux, m~ne g~e.
20,00
21,00 m
6aiun tn~neux.
- OLIGOCENE
(Ch~enl
-
21,00
30,00 m:
m~ne g~e, ~ac~ d'~gile v~e, que{qu~
6Mgment~ de g~èo g~.
- OLIGOCENE (Stamp~en) -
30,00
- 105,00 Ill:
caic~e btanc, 6oMili6èJte, MM~é avec d~
nOlllb~eux paMag~ de m~ne btanche ou glt-ü -bteu
(Caic~e à Aoté~~) .
FORAGE
GRANET
Coo~doVU'lé~
x
362,60
U
278,71
z
+ 52
- PLIO-QUATERNAIRE -
0,00
1,00 tll
teNU!. vég é.-taie,
oabteuoe, nDVie.
1,00
3,00 III
!cetllbtccl d'a/cg--Lf.e oC/CC'. à g~av~eJL,~ (',t1!{agln~I1L~
Cele CCtlJc ('J~
3,00
Il ,00 III
--~aue.e qua/ltze.ux avec g!{ClV.le!l--~.
Il ,00
26,00 III
sauf". IllOljCYl ct g!WVi.C/l--~,
fé9~ilelil('Jd ((/lCj(J('{(\\.
26,00
29,00 11/
9-'U1Vi.t!/l~ cv[/(ol'lrLiJ;.
- WOCENE -
29. 00
30, 00 III
MlUCC ('(;~!(~I~(~III('Il.t a'(gd'wx, d(:b,~.Ls '\\cS~d)(,S,
(:li d' li 1/ c' S
~ -'1 C( ~j 111('11 (S Wi <.'S (' l( \\ •
1
... / ...

30,00
37,00 m
gJtè-6 c.aic.a.-Ute. gw à é.e.éme.1'LtJ.l 6-tiu, 6aiwu,
que..tqu
e.J.> quCVl.tZ •
37,00
44,00 m
idem., c.aic.aiJte. gJté6e.UX, 6066~6è-Jte..
44,00
54,00 m
maJtne. avec. gJtè-6 c.aic.aiJte., maJtne. gw -ve.JtdiÜJte.,
p.e.MtiqUe. à JtaJte.J.> débJti6 de. c.atc.a..Ute. gJté6e.UX.
- OLIGOCENE
(StLunpie.n! -
54,00
- 117,00 m:
6oJtma..:t{.o n à do minante c.aic.aiJte..
FORAGE
PETIT BORDEAUX
CooJtdonnée.J.>
x = 363,72
IJ = 276,46
z = + 44
- PLIO-QUATERNAIRE -
0,00
1,00 m
Jte.mbtai 6ab.e.o-gJtave..teu.x.
1,00
3,00 m
aJtgde. beige. à oc.Jte., gJtavie.M.
3,00
6,00 m
aJtgde. bJtun- oc.Jte. à Jtou.d.e.e., que..tquu gJtavie.M.
6,00
7,00 m
aJtgde. Jtou.d.e.e. et ve.JtdiÜJte., que..tquu gJtavie.M.
7,00
8,00 m
aJtgde. Jto u.d.e.e. et ve.JtdiÜJte. , c.o q~~Jte. .
8,00
16,00 m
6afun tJtè-6 peu. 6ab.e.e.ux.
16,00
20,00 m
6aiun tJtè-6 pe.u 6ab.e.e.ux, aJtgde. b.e.eu.-noiftiÜJte..
- MIOCENE -
20,00
34,00 m
c.aic.aiJte p.e.M ou moiM gJté6eu.X, jaune.-ve.JtdiÜJte. pM6ant
à une aJtgde. 6ab.e.e.Me., 60Mili6è.Jte..
34,00
40,00 m
aJtgde. gfti6-b.e.eu., peu. de. 6ab.e.e. 6in., JtaJte.J.> 6Jtagme.1'LtJ.l
de. c.aic.aiJte. gJté6e.UX, 6066~6è-Jte..
40,00
-
42,00 m
maJtne. ve.JtdiÜJte., que..tque.J.> 6Jtagme.YLU c.aic.aiJte.J.>
gJti6-Jt06é., gJté6e.UX.
42,00
51,00 m
c.aic.aiJte. gJti6-Jt06é, 6066~6è-Jte., gJté6e.UX, à é.e.éme.1'LtJ.l
6,vu.
51,00
55,00 m
rn:lJlYl.e. aJtgde.Me., que..tque.J.> 6Jtagme.1'LtJ.l c.aic.aiJte.J.>.
- OLIGOCENE
(ChCLttie.n)-
55,00
66,00 m:
aJtgde. gfti-b.e.e~é, peu de. 6ab.e.e., c.aic.aiJte., 6066di6è-Jte..
- OLIGOCENE
(SWmpie.n)-
66,00
- 120,00 m:
c.aic.aiJte. b.e.anc., c.Jti6ta.~é.,
6066ili6è-Jte., hétéJtogè-ne.
pf.v.6 OLt moiM 6i6MLlté ave.c. paMée.6 Mgde.U6e.6.

- COMMUNE DE LEOGNAN -
FORAGE
RAMBOUILLET
Co oILdo nné. elJ
x = 367,10
lJ
274,15
z
+ 40
- PLIO-QUATERNAIRE -
0,00
1,00 m
~able quaJttzeux et humique, no~.
1,00
-
9,00 m
aJtgde -6abl~e, jaunwe et gILav..i.eM -6ilic.wx.
- MIOCENE -
9,00
34,00 m
a.UeJtnanc.e de c.al~e gILé-6wx, c.oqtUi.LteJt, gw et
d'Mgde -6abl~e, c.oqu.illiè-lLe, gwe.
34,00
-
42,00 m
c.alc.a..i.Jte buge, c.oquillieJt et Mgde buge veJtdâ:tJte.
- OLIGOCENE
(Chatt..{.enl-
42,00
-
47,00 m:
Mgde buge avec. paMéelJ veJL.t-pâle.
- OLIGOCENE (Stamp..i.enl -
47,00
-
48,00 m
c.alc.a..i.Jte gILé-6eux, gJt..i.-6.
48,00
- 101,00 m
c.alc.a..i.Jte plU-6 ou mo..i.n-6 mMnwx, blanc. jaunwe et
gw-veJL.t avec. paMéelJ veJtdwelJ.
101,00
- 101,00 m
c.alc.a..i.Jte mMnwx et mMnelJ gwe~.
FORAGE: LA RIVIERE
CoolLdonnéelJ
x = 366,65
lJ
275,33
z
+ 52
- PLIO-QUATERNAIRE -
0,00
0,40 m
teJtJte végétale.
0, 40
3, 30 m
gJtav..i.eM -6 ec.-6, Mgdeux.
3,30
4,10 m
gILav..i.eM mo..i.Yl-6 Mgde.u.x.
4,10
8,20 m
gJtav..i.eJt-6 Mgdeux, maJtJton.
8,20
9,50 m
Mgde maeeon.
9,50
14,90 m
-6able et c.oqu..i.llagelJ.
- MIOCENE -
14,90
17,00 m
c.alc.~e et c.oqudlagelJ.
17,00
20,00 m
6alun gw.

FORAGE
CHATEAUNEUF
Coo~donné~
x = 367,70
Y = 272,50
z = + 61
- PLIO-QUATERNAIRE -
0,00
Il,50 m:
-6ab.ie.J.J U g~avivu quaJt:tzeux, mUé-6 d' Mgile..
- MIOCENE -
Il,50
19,00 m
-6ab.ie.-6 ~oq~vu .iégè~e.me.nt Mgile.ux.
19,00
23,00 m
6a.iun jaunâtne., -6~~e.ux, pe.u gfau~onie.ux.
23,00
-
33,00 m
-6ab.ie. glli, ~a.iC1UJr..e., Mgile.u.x avec. pe;t{;U, gMvilloM
-6~~e.ux U ~a.i~~e. b.e.an~ à po.iypivu.
33,00
-
42,00 m
-6ab.ie. gw tJtè-6 -6~~e.u.x à gtuUn Mn, ave.~ 6Mgme.nt.6
de. c.ai~e. gw ~e.~tallMé.
42,00
-
46,00 m
~a.i~~e. ~e.~ta.iü-6é. U g~é.-6e.u.x, gw ave.~ Pofypivu
U
Mo,U1u.>que.J.J, mélangé. d'Mgile. v~dâ.tJte., -6ab.ie. tJtè-6
-6~~e.u.x e.t pe;t{;U, g~avilloM -6~~e.u.x.
46,00
52,00 m :
-6ab.ie. c.ai~~e. Mgile.u.x, b.e.an~ - gwâ.tJte. ave.~
que..iqu~ gMvilloM -6~~e.u.x.
- OLIGOCENE
(C hattie.n l -
52,00
-
60,00 m:
-6ab.ie. ~a.i~~e., b.e.an~-gtU.6âtne. à gtuUn Mn, .ié.gè~e.me.YL:t
Mgile.u.x.
- OLIGOCENE (Stampienl -
60,00
93,00 m
~a.i~~e glli ave.~ i,t~~a.ia.:U..on-6 Mgile.u.-6e.J.J.
93,00
95,00 m
Mgile gllie..

- COMMUNE DE VILLENAVE D'ORNON -
SONDAGE AUTOROUTE A 61 - P. 10
CooMol1l1ée-6
x = 370,55
fj
279,45
z
+ 14
- PLIO-QUATERNAIRE -
0,00
-
5,30 m:
~ol b~ul1âthe, ~ableux, ~g~e b~unâthe
aVec. galU!.>, g~av-<'eJt-6.
- 0 L1JGOCENE (Stamp-<'en) -
5,30
26,00 m:
c.alc.~e à A~té~e-6, alt~l1al1c.e de bal1~ p~
ou mo-<'~ duM et bal1~ pfu~ maJtl1eux avec. de-6
~g~e-6 oMe.
Coo~dol1l1ée-6
x = 370,12
fj
281,52
z
+ 14,60
- QUATERNAIRE -
0,00
2,00 m:
t~e végétale.
- OLIGOCENE tStamp-<'el1) -
2,00
25,00 m
c.al~e pfu~ ou moi~ tel1Me.
FORAGE SERVANTIN
Coo~dol1l1ée-6
x
372,4
Y
279,49
z
+ 6,85
- PLIO-QUATERNAIRE -
0,00
12,00 m:
t~e végétale, p~ ~able, g~avi~.
- OLIGOCENE (Stampiel1) -
12,00
39,00 m:
InafL11e/.>
U
C.QeC.~e. jaul1â.:tJtv>, p~ QU~l1al1c.e. de
t1IMI1 el> U
Mg .ue.,~ .

- COMMUNE DE
MARTILLAC-
FORAGE
LA CAPE
0
11
1
Coo~dol1l1é~
X = 369,07
Y

271
z = + 52,50
- PLIO-QUATERNAIRE -
0,00
1,00 m
~able 110~ hu~que, quelqu~ gnav~~.
1, 00
3, 00 m
.6abl~ g~oM~~, blal1C--6.
3, aa -
6, aa m
Mgile ~ouille et g~av~~.
6,00
-
8,00 m
6alu~, peu Mgileux, peu de ~abl~ 6hu.
- MIOCENE -
8,00
-
10,'00 m
6alul1 btè.~ c.oquilü~, Mgile gw -11O~âtJLe.
10,00
12,00 m
g~av~~.
12,00
-
14,00 m
c.oquill~, c.alc.~e g~éJ.>eux, gw.
14,00
1&,00 m
g~è.J.> c.alc.~e gw -MutU.6, quelqu~ gnaV~eM
avec. Mgile.
1&,00
26,00 m
6a.fuI1'avec. gnav~~ pWJ.> ou mo~~ Mgileux.
26,00
31,00 m
Mg.u.e pfuJ.>.:0tque plU!.> ou mohu c.alc.we avec. d~
c.oquilleJ.>.
31,00
-
37,00 m
g~è.~ gtU.6 c.oqt.U1.UeM plU!.> ou mo-<.nJ.> Mgileu x.
37,00
-
39,00 m
Mgile vvz;te peu de J.>able.
39,00
52,00 m
mMl1e aLt~l1al1t avec. d~ g~è.J.> et d~ Mgil~.
- OLIGOCENE [Chattiel1) -
52,00
-
54,00 m:
Mg.u.e pla.6tique jaul1e et v~e.
- OLIGOCENE (Stamp~el1) -
54,00
- 165,00 m:
c.alc.we à A.6té~~.

- COMMUNE DE CESTAS
FORAGE
LES TAULES
CooJtdol1l1éeJ.>
x = 360,85
Y

273,92
z = + 54
- PLIO-QUATERNAIRE -
0,00
2,00 m
.6ab.te..
2,00
5,00 m
aJtgi.e.e..
5,00
24,00 m
gttav-te.M de. qua.JLtz maJtl1wx et c.af.c..a»te. oc.Jte.-jau.ne.
gJté.6wx, dUIt, c.oqt.U-UeJ.> à .ta ba.6e..
- MIOCENE -
24,00
27,00 m
6a.tUI1 jaul1âtJte. .tégèJte.me.nt c.af.c.a-<.Jte., 6o.6.6-<..e.-<.6èJte..
27,00
30,00 m
6af.u11 jaul1âtJte., c.a.tc.a-<.Jte., 60.6.6-<..e.-<.6 èJte..
30,00
31,00 m
6af.u11 j aUl1âtJte. et 110mbJte.u.6 e..6 c.oqtUUeJ.> .
31,00
-
40,00 m
6af.u11 9w et 110mbJte.u.6 eJ.> C.0qt.U-UeJ.> .
FORAGE
BOURG (V.F.C.I.)
CooJtdol1l1éeJ.>
x
360,80
------------------------
Y
275,67
z = + 53
- PLIO-QUATERNAIRE -
0,00
0,40 m
.6ab.te..
0,40
16,40 m
.6ab.te. gJtO.6.6-te.Jt ave.c. p~ gJtav-te.M.
16,40
17,40 m
gttav-tUol1.6 b.tal1c..6, homogèl1eJ.>.
17,40
23,60 m
aJtgi.e.e. 6-t11e.me.nt .6ab.te.U.6e..
23,60
27,25 m
.6ab.te. aJtgile.ux, jaul1iÜJte., JtaJteJ.> gttav-tUol1.6.
27,.25
32,20 m
.6ab.te. aJtgile.ux gw.
- MIOCENE -
32, 20
-
47, 00 m
9Jtè.6 et .6ab.teJ.> c.af.c.a-<.JteJ.> à pa.6.6 é eJ.> aJtg i.e.e.u.6 eJ.> .
FORAGE P.N. MAGUICHE:
CooJtdol1l1éeJ.>
x
358,80
tj
278,48
z
+ 51
- PLIO-QUATERNAIRE -
0,00
10,00/ll:
te.JtJte. végétaf.e. hum-<.que., -6ab.to-gJtavûw.6e..
-6ab.te. /lIotje.rl JtouMâlJLe.,
gJtavivL6 aJtgile.ux..
aJtg~ee. p.tML<'que. à gJtav-<.e.Jt.6.
aJtgile. pta.6-uque. à g!to,~ g!tav-t(J~/~ .
. . . / ...

- MIOCENE -
19,00
-
68,00 m
gltave. aJtgile.uJ.:. e., c.a1.c.a.bte. gJtave-te.ux aJtgile.ux,
6oMili6èJte..
6a1.un.
aJtgile. c.a1.c.a.bte. - c.a1.c.a.bte. à pa..of.,éeo c.oq~èlte.f.,.
6a1.un.
- OLIGOCENE (Chattie.n) -
68,00
-
75,00 m:
maJtne. gw-veJtt .té.gèlte.me.nt gJtave-te.u.6e..
- OLIGOCENE (Stampie.nl -
75,00
- 146,00 m:
c.a1.c.a.bte. à A6téltieo.

- ANNEXE III -
Le tableau suivant représente le Tableau récapitulatif des résultats
des analyses de tous les prélèvements effectués en 1980.
La grille multi-usage permet de définir la classe à laquelle appar-
tiennent les eaux à partir de la teneur des éléments figurant sur la liste.
Le tableau 4 représente les valeurs enregistrées au mois de Janvier
1984, des ions nitrites et Ammonium. Chaque jour, à 11 heures 30, pendant un
mois, nous avons effectué un prélèvement qui était immédiatement analysé au
spectrophotomètre LED 2000.
Il a été également présenté le calcul du bilan de l 'oxygène.
«<»>

Eau
Niveau de
Eau
f.au
Eau
1Pollut~on
qualit~
cie qU<llitl!
exceSSlve
de l'cau
d'excellente
de bonne
de qU.:llitl!
Frine i 1':1UX
passable
médiocre
qualHl!
qU<lIi t~
?aramètres
1 n .
2
3
1 A
caractéristiques
20 à 22·
22 à 25°
25 •
~ 20·
30·
1 > 3D·
Température
mi lieu 'nérohio
5 à 7
3 ii 5
02 di$sOUS (en mg/l)
>
7
il maintenir
02 dislw\\ls
en perm.1ncnce
(en ~ ue saturation)
~ 90
70 il 90
50 11 70
3 li 5
5 11 10
10 à 25
25
OSeYS e<lu brute (en mn/l
~
3
DCa e<lu brute (en mg/I)
~ 20
,20 11 25
25 11 40
40 il 80
80
<
0, J
0, J il 0,5
0,5 ·a 2
2 il 8
8
Nil.. (en mn/U
<
0,5
0,5 il 1
1 11 1,5
Fer totill
(en mg/1)
Mn totnl
~
0,1
0,1 li 0,2
0,25 li 0,50
70
MES (en mg/1)
~ 30
~ 30
30
1 30 il 70
0,5
0,001 il 0,05
0,05
~ 0,001
~ 0,5
Phénols (en mg/I)'
fraces inof-
Toxiques
Normes permissibles pour la vocation
la plus exigeante et en pnrt[clllier
fènsives pour
J
pour '<1 prouuction d'eilu potilble
la survie ÙU
poisson
Ecart de l'indice
biotique par rapport il
2 011 3
4 ou 5
6 ou 7
>
7
l'indice normal
Coliformes/IOO ml
< 5 000
Esehérichin colifor-
mes/IOOml
< 2 000
TABl-ËAU : l l
CRITERES n' .J\\!'PP.ECIATICN DE U. QUALITE DES EAmc

Quai ité de
Excellente
Qualité
Bonne qUlIlité
pass:lblel~alité médiocre
US:lges
l'ellu
qualité
possibles
1 A
1 B.
2
3
je 1 'C;!U
- eau pot:lble
- irrig:ltion
- aut(l-cpuratlon
(tr:litement
en milieu
- uSilges i nùus-
simple)
aérobic
triels
-
industries
- n;lvir.·ltÎOI\\
alimentaires
- cau de refroi-
Usages mil\\imllin po~sibles
Tous usages
- :lbreuv:lge des
dissement
norm:lUX
possiblcs
animaux
- vic piscico1"e
et reproùuc-
tion normale
- loisirs
- haignade
- production
d'eau pot:lble
(si [[:li tement - i l"rig:lt ion
poussé).
- abreuvage de.;
-
le maintien de
Usages mini~um ~ventuel­
:ln;m:lux
la vie piscicole
lemcnt tolér~hles
- loi si rs avec
Pl'U l êt 1"(' ;11 <::l-
pcu de Clll\\tact toi r ~ J ;11\\ S cc r -
avec l'e:lu
tains C:lS
- vie piscicole
maintenue, mais
reproduction
aléatoire
CORRESPONDANCE .ENTRE LES USAGES ET LA QUALITE DE L'EAU
- TABLEAU III -

POINTS
1
1..
2
3
4-
5
1
6
-;
g
1
j
1
40
~
IIfLÈT
f1ART/éoT
CE.STAS
peTIT NICE i10UUN"O'?H~J por-ITET
POHTbE.GI1J
{1ALARTlC
1 MADERE. 1 DoR4T
DEBITe
p~e
cp\\'f~
S8s
i3
i
~I:J~_- ::-1~--t- ~---= ~
f i C l '~J/r
O I i
t
000
1 1
L
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rf-15.~ -- --
5.9 -
-'-I5.J
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COD
000
--
DCa
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--
i_~o -- -' .- ~-bo - --- 1.121~- ---2~5--
1 -
---- "0.. 7.ï.ft- -_. ---- .- 3,~ -----=+~- s:s;
IITK
--
-t2,~~~5 ---- -- --'ü - -------=j;î ---I-----i.i ---1-----1- 11.5
-,-,_ --f-f---·---I1:1j'-
--- [)V---------· :-,(5----1-----
COD
--
000
2,1 5\\ .
15
--
-±'
.
2,
1- i
.-- - 3,5.1 -i}---
DCa
--~- 2,~::{5~-- -~ -- ~~11f----t- -- ~1035 .+_4.ff<'0.1---' _:L:''''i-i;---- - S-~i7-- .-- ~-Î83~J- ----
H
1
--
MEST
----r·-
201
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1';-.--- ---:-----36------ -·e-:---~5~
!,~---f---
-~i1--
-
.-;..
1i ··
--/--~
- - - - - - - - - - - - 1 - -
-
--
-~-j -- .-
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1.40 --.
.
12.
_. -~.--~:Jt-~- --- --- 5., -1-- .-- --- 6,7.--- -_. - --~~
tHt',
--
2,l~ï--- --- -- .l'~~- ---1-- --- ~- U - --,- -913.5 --1-- -,"
.'.4~'1S - -r-f 116~s.-/--il::JE 14,5,---- -- -- -1u - - _-L'_:_L
COD
--
ono
--
DCa
--
/.lEST
--
tHK
COD
- -
ono
j'J5L l
,~~t 1: ji.601 1 1 1 l2.o~ 1- 1 1 .1 L 1-=r=cr=.L..1.:· :. . . , . . . , , , , . ,
- -
DCa
- -
MEST
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1
1 1 -- _ .. ---

TABLEAU IV - PRELEVEMENT EFFECTUE ENTRE LE 4 JANVIER
ET LE 3 FEVRIER 1984 a 11 heures 30 -
NH4+
N02
DCa
2,60
0,22
18
2,40
0, 17
17
2,00
0,24
19
1,2O
0,21
20
0,50
0,32
17
1, 19
0,07
15
1, 10
0,061
16
1,30
0,060
25
1,45
0, 11
20
1,60
0,09
19
1,40
0,09
22
1,40
0,21
22
1,20
0,067
19
0,90
0, 11
18
1,40
0,064
28
0,50
0,23
30
0,40
0,158
22
0,60
0, 141
30
0,75
0,30
58
1,08
0, 118
40
0,70
0,067
33
0,65
0,05
27
0,85
0,105
28
0,65
0,063
26
0,65
0,052
26
0,72
0,082
24
0,72
0,048
26
0,62
0,05
25
0,70
0,048
28
0,60
0,05
30
0,63
0,05

-
1 -
CALCUL DU BILAN DE L'OXYGENE
1
... "
Le.;)
PRËLËVEMENTS ONT TOUS ËTË EFFECTUËS À IBM 2
1980
Le déficit en oxygène des eaux de rivière est de
9,20 -
8,09 = 0,91 mg/l
Le déficit en oxygène des eaux usées
9,2 -
S =
4,2 mg/l
Débit eau rivière x déficit eau rivière + débit eaux usées x déficit
F 1
Débit eau rivière
+
débit eau usée
D,8m 3
x 0,9
+
4,2 x 0,003
0,72 + 0,0126
F 1
0,8
+
0,003
0,803
F 1
0,912 mg/l
La DBOS du cours d'eau à
l'aval du déversement
0,80 x S,99 x 0,003 x 333
4,79
+
0,999
7,20
mg/l
DBOS
0,803
0,803
B 1
1,46
x
7,20
10,Sl mg/l
F 1
f
2,4
- - =
0,086
B 1
s
f
+
9,2 mg/l
1,42
f
F 1
0,91201g/l
... /' ..

-
2 -
B 1
10,51
B 1
10,51
0,906
f
+ 5
2,4 + 9,2
Pour
F 1
0,086
0,10
et
f
2,40
2,25 jours
B 1
B 1
F 2
Pour t2
==
2,25
0,91
0,55
f
+ S
S
Ainsi
F2
0,55 x 9,2
= 1 5,06
mg/l
F 1
Pour
- -
a
et f
2,4
2,7
t3 - t2
jours
B 1
t3
2,25 + 2,7
4,95 jours
f
+
F'2
Pour
t3 - t2
2,7
et
x
1,42 x 0,55
0,78
f
S
F3
- -
0,39
F3
0,39 x 9,2
3,58 mg/l
S

- 3 -
1983
Le déficit en oxygène des eaux de rivière est de
9,20 -
7,85 =
1,35 mg/l
Le déficit en oxygène des eaux usées
9,2 - 6
3,20 mg/l
2,14 x 1,35 +
0,0044 x 3,20
2,889
+
0,014
F 1
1,35
2,1444
2,1444
La 0805 du cours d'eau à l'aval du déversement
2,14 x 5,9
+
0,0044 x 446
12,626 +
1,95
14,588
08°5
6,80
2,1444
2,1444
8 1
1,46 + 6,80
9,93
f
2,4
F 1
- -
0,13
8 1
8 1
9,93
0,856
f+S
2,4 + 9,2
Pour
F 1
- -
0,13
et
f
2,4
T2
2,1 Jours
8 1
8 1
F' 2
Pour
t2
2,1
jours
0,856
0,51
F2
4,69
f+S
S
F 1
Pour - -
0
et f
2,4
t3 -
t2
2,7 jours
8 1
f +
F 2
Pour
t3 -
t2
2,7
et
- -
1 ,42 x 0,51
0,72
f
S
F 3
- -
0,35 =>
F 3
0,35 x 9,2
3,22
mg/l
S
MZt=i&.. M&
zzgM&&&3Jk.

Les graphiques suivants représentent les différentes
évolutions de la pollution du ruisseau au cours du temps.

~~/l
. :F; g. 1
-
MATIERES EN SUSPENSION (mq/l) POUR LES ANNEES
62, 72, 79, 80 -
,
19E;2
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1
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1979
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1
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1

1
1
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situation dégradée
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1
1962
1
bonne situation
s
1
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1972
1
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1
2
3
4
t
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51
52
1974
1
2
3
4
1979
2
3
4
5
7
8
9
10
4
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2
3
1980
1
2
5
6
7

DBO
IDCJ/l
S
. Fig... 2
.~ - DEHANDE BIOLOGIQUE EN OXYGENE - (080 )
5
_ _ _ _lJ 62
______ 1972
_ _ _ _ 1974
_____ ....1979
30
_ _ _- - - 1962
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teneur anOI1llale
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12
1972
l
1
1974
4
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1979
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9
10
1
4
1962
i
3
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F;g .,"3
- TENEUR EN NITRITES
mq/l
1974
1979
U30
pollution critique
l
_ L -
I
pollution sensible
0,6
1930
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0,4
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Fi'g.' 4,·
-
TENEUR EN AZOTE AM."IONIACAL
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1972
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7
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1
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pollution critique
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'12
1972
51
52
53
1
2
3 4 5
6
7
1980

_F; g. -5
: - TENEUR EN DETERGENTS
Détergents mg/l
LI72
l::ï~
2
51 - Station d'épuration de CESTAS
• 52 _ .
ft
CANEJAN
5 3 . . ·

GRADIGNAN
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1
2
3
4
1
5 1
7 t
1972
Si
52
53
1979
2
3
4 5 7
8
9
10

- ANNEXE IV -
Pendant plusieurs années, des analyses ont été effectuées sur l'eau
des forages de "Montjoux", les "Coqs Rouges ", "Cazeaux 1 et 2".
En plus, pendant tous les mois de l'année 1981 et 1982, le
forage
"Cazeaux 3" a été l'objet d'un contrôle suivi. Il a été regroupé dans les
tableaux suivants les résultats des différentes analyses. Mais avant, il a
été présenté un exemple de diagramme de potabilité des eaux.
<<<»)

- CAZEAUX 4 -
1
1
'1
DATES
TH
T.A.C.
Cl-
S04
16.02.1978
12,55
15
10,60
32
--------------- ------------- -------------1---------------1--------------
16.02.1978
13,20
15,25
12,40
32
--------------- ------------- ------------- -------------- -------------
4.08.1978
12,70
16
10,60
34
--------------- ------------- ------------- -------------- -------------
30.11.1978
12,55
15,75
12,42
32
--------------- ------------- ------------- -------------- -------------
7.03.1979
12,35
15,50
10,65
34
--------------- ------------- ------------- -------------- -------------
6.06.1979
12,45
16
10,60
32
--------------- ------------- ------------- -------------- -------------
11.09.1977
12,45
15,50
10,60
31
1--------------- ------------- ------------- -------------- -------------
28.05.1980
12,85
15,75
10,60
35
1--------------- ------------- ------------- -------------- -------------
8.09.1980
13,15
15,25
12,42
32
La moyenne mensuelle des prélèvements des années 1981 et 1982 à
- CAZEAUX 3 -
ANNEE 1981
TH
T.A.C.
Cl-
_~~~~i~~
!§!2~
_ ____!~~l~
l§~§~
_
40
_f~~~i~~
~~~~2
_ ____ ~2~~l____ _
!§~~2
_
40
Mars
Avri l
---------------
Mai
Juin
1---------------
Juillet
__ ~2~~§
_
26,87
41,75
~--------------
----~§~~§----­ -------------
Août
28,06
26,62
45
1--------------- --~~~§~-----­ ------------- --------------
Septembre
32,30
27,50
39,75
1---------------
-------------
Octobre
19,43
19,62
1--------------- -------------
----~~~~Q----- -----~~!~~---
Novembre
18,69
19,75
____ l§~2§
~~!2~
_
1---------------
-------------
Décembre
18,70
19,81
19,05
31,50

- CAZEAUX 3 -
ANNEE 1982
TH
T.A.C.
Janvier
20,075
20,81
20,84
32,75
------------- ~-------------~--------------
__ ~~~~2~~
~~~~~
_
20,87
18,60
35
--------------~----------------------------
~~~~~~!~~~~~~~~~~~;~~~~~~~~~ 21,15
17,70
36,60
-------------- -------------~--------------
20,75
19,95
38,25
-------------- -------------~--------------
20,87
19,05
40,50
~------------- -------------
__
--------------~---------------------------
~~2~
~!~~§
_
21,31
19,95
39,50
--------------~-------------~--------------
__ ~~2~~~!_____ ___~Q~2~
_ _
~~~!§____ _
~Q~2Q____ _
~~~~~
_
Août
39,20
~------------- ---~Q~§~----- -----~Q~~~---- ----~~~~!_--- --------------
Septembre
21,21
20,93
20,85
39,50
-------------- ----------------------------~---------------------------
Octobre
27,50
24,87
25,25
-------------- ----------------------------~-------------------~~~QQ---
Novembre
___ ~Q~2~
~Q~~~
~~~§§
_
~-------------
------~§~§Q---
Décembre
21,05
21,00
17,70
39,00
- FORAGE DE MONTJOUX -
DATES
TH
T.A.C.
CL-
S04
13.12.1977
33,90
27,75
30,17
37
~------------- -------------- -------------- ------------- --------------
4.09.1978
34,50
28,75
30,10
39
~------------- -------------- -------------- ------------- --------------
30.11.1978
33,70
28,25
28,40
38
------------- --------------~------------- ------------- --------------
7.03.1979
32,65
28,50
30,10
38
------------- -------------- -------------- ------------- --------------
6.06.1979
33,75
28,25
30,10
38
-------------- -------------- ------------- ------------- --------------
11.09.1979
33,25
28,25
30,10
37
-------------- -------------- -------------- ------------- --------------
3.03.1980
33,47
28,25
31,95
40,75

- FORAGE
COQS ROUGES -
DATES
TH
T.A.C.
Cl
21.11.1977
28,50
24,50
31,90
33
-------------- -------------~-------------------------- --------------
13.02.1978
27,60
23,50
28
40
3.05.1978
28,50
24
30,17
35,25
9.08.1978
28,86
24,50
31,95
34,25
-------------~--------------------------
3.11.1978
28,90
24
31,90
36
~------------- ------------- ------------- ------------- --------------
6.02.1979
27,45
24,50
33,70
31
-------------- ------------- ------------- ------------- --------------
11.05.1979
27,60
24,25
30,17
33
6.08.1979
28,60
24,50
31,95
32,50
~------------- ------------- ------------- ------------- --------------
7.11.1979
28,90
24
30,10
34
11.02.1980
28,84
25
33,72
35
7.05.1980
30,05
24,75
31,90
31
- FORAGE DE CAZEAUX 1 -
DATES
TH
13.12.1977
33,90
28
30,17
45
-------------- -------------
4.09.1978
32,95
27,75
30,10
43
~------------- -------------
30.11.1978
31,90
27,50
30,10
39
7.03.1979
31,80
28
31,90
40
17.05.1979
32,40
28
30,10
41,20
6.06.1979
33,40
27,75
30,10
43
11.09.1979
33,55
28,50
28,40
44
28.05.1980
34,70
28,50
31,90
48

- RELEVES PLUVIOMETRIQUES -
ANNEES
DECADES
Janv.
Fév •.
Mars
Avril
Mai
Juin
Juil.
Aout
Sept.
Oct.
Nov.
Déc.
1° Décade
22,20
18
20,4
4
33,1
6,2
14,5
24
5,2
40,2
0
57,8
------------- ----------1------- ------ --------- -------- ------ ------ ------- ------ --------- c---------- ---------
1981
2° Décade
58
0
26,6
-_!Q.!.~---
19,6
0
9
3,3
6,1
29,3
1
_!2§.!.~ ___
1------------------------1------- ------
-------- ------ ------- ------- ------ --------- '---------
3° Décade
19
36,4
36,1
f-------------- ----------1------- ------ --~~!.~--- --~~.!.~-- _!~.!.!-
14,4
0
------- ------- -~~.!.~-
64,9
19,9
--------- --------- --~!.!.~---
82,1
54,4
83,1
36,6
98,5
25,3
37,9
27,3
83,6
134,4
20,9
305,8
1° Décade
63,9
1,4
39,9
1--------------1---------- r------- ------ ---~.!.~--- --~!.!.§-- 28,7
1,6
51,1
.... _----
------- ------- -!§.!.§-
68,4
--------- --~~.!.§-- --§~.!.§---
1982
2° Décade
2,0
_!§!.2_
37,7
0
--~~.!.§-- 28,5
21, 1
11,3
0
88,1
53
_!!!.!.L __
1--------------L _________
------ ---------
------- ------- ------- ------ ---------1---------
3° Décade
37,0
35,6
14,1
0
58,3
19,3
29,7
14,0
_§~.!.L
54,2
27,5
--------------r---------- ------ ------ --------- -------- ------- -------1-------
-_!~.!.~--_.
---------1---------
102,9
53,0
91,7
3,3
107,5
76,5
52,4
76,4
85,8
210,7
106,1
191,3
1° Décade
4,7
26,0
__ 2.!.~_ --~§.!.~---
34,9
0,2
18,8
13,5
_!~.!.~- ---_!.!.~--
0,8
-_!~.!.~--_.
f-------------- ----------1-------
-------- ------ ------ 1-------
1---------
2° Décade
10,7
1,7
16,6
51,8
49,6
0,4
30,5
32,1
19,7
22,4
0
68
1983
f-------------- ----------1------- ------ --------- -------- ------- -------1------- ------ --------- -------- ---------
3° Décade
11, 7
64,8
53,7
37,4
41,7
19,2
17,1
38,7
0
4
37,5
1--------------1----------1------- ------ --------- -------- ------ -------1------- ------ --------- -------- --~~.!.~---
27,1
92,5
70,6
145,6
126,2
19,8
66,4
84,3
35
27,7
38,3
133,1
1° Décade
21,4
- - - - - - - - - - - - 1----------1------- ------ --------- -------- ------ ------- ------- ------ ---------1--------- ---------
1984
2° Décade
60,4
'-------------- ---------- ------ ------ --------- -------- ------ ------- ------ ------ ---------1--------- ---------
3° Décade
108,7
1------------- ----------f------- ------ --------- -------- ------ ------- ------- _._---- ---------1--------- ---------
190,5

- ANNEXE V -
PREVENTION -
- STATION D'ËPURATION.
ANNEES
SATISFAISANT
MEDIOCRE
MAUVAIS
1974
56 %
4 %
40 %
1975
56 %
21 %
23 %
1976
50 %
24 %
26 %
-----------------
1977
55 %
21 %
24 %
1978
57 %
18 %
25 %
~----------------
1979
57 %
14 %
29 %
1980
65 %
12 %
23 %
-----------------
---------------~
1981
68 %
14 %
18 %
Les stations connaissent un meilleur fonctionnement en 1981 avec 68 %.
1.2.
~~21~!12~_~~_~2m~~~_~~_~!~!1Q~~1_~~~_~1~~~~1le tableau II
présente cette évolution.

EVOLUTION du NOMBRE des
STATIONS,
par CLASSE
( TABLEAU II )
1975
1976
1977
1978
1979
1980
1981
Communales
25
40
50
57
70
75
90
---------------------------- ------- --------foo------- -- ----- -------
Privées
sup.
à 1000
17
17
20
21
18
18
20
equ.Hab.
---------------------------- -------" --------f-------- ------- -------
Privées
de 500
à
40
38
29
26
33
33
28
1000 equ.
Hab.
-------------------- -------- ------- -------- -------- ------- -------
Privées
de 200
à
500 equ.
64
67
63
60
63
63
58
Hab.
-------------------- ---------------- ------- -------- -------- -------
Privées
Infér.
à 200
34
50
93
99
74
69
60
equ.Hab.
======: ======== -------- =======: -------- ï======== -------
--------
--------
TOTAL
:180
212
255
263
258
258
256
EVOLUTION,
EN POURCENTAGE,
de la CAPACITE des STATIONS
1
1977
1978
1979
1980
1981
1
Stations
20%
22%
27%
29%
35%
COMMUNALES
------------------- --------- 1---------- --------- --------- ---------
S • E • privées
44%
41%
44%
super.
à
200
44%
42%
------------------- --------- --------- --------- --------- ---------
S . E • privées
36%
37%
2 9:~
infér.
à
200
2 7'7~
23%
~ _.. -
···,...,.,...__-·~..... ~_11_.~
.... _ ... -" ~
..... ,_...

EVOLUTIO~ DE LA CAPACITE DE TRAITE~ENT
ENTRE 1959 ET 1981
=
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1
88Js
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7
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J
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1
7
1
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1~ 5 ~
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EVOLUTION
de
L'
EN T RET
l
E N
1975
1976
1977
1978
1979
"1980
1981
Satisfaisant
75%
75%
74%
70%
81%
84%
91%
-------------_. ------- f-------- ------- f-------- ------- ------- ---------
Négligé
16%
15%
15%
22%
10%
8%
4%
_a.. _____
--------------- ------- f-------- -------f-------- -------
f---------
Mauvais
9%
10%
11%
8%
9%
8%
5%
.
Ce tabLeau permet
de
constater une
améLioration
très
importante de L'entretien.
Les graphiques,
par
catégorie~
permettent de voir Que
Les points gagnés proviennent
notamment des
raccordements de petites unités
de très mauvaise
conception.
Par a; LLeu r s ,
Las e u LeS t a t ion d' é (1 u r" a t ion
communale
(150 Equ.Hab.)
dont
l'entretien est
qualifié de
négligé
n'appartient
pas encore à
La
commune,
La
transmissior
de propriété avec
L'E.D.F.
posant
encore des
probLèmes

QUALITE MINIMALE D'UN REJET D'EFFLUENTS URBAINS
(circulaire du 4 Novembre 1980)
CONDITIONS IMPOSËES AU REJET
TECHNOLOGIE MISE EN OEUVRE
1.
GROUPE DES MES
Niveau a
élimination de 90 % des matières
Séparation physique simple: décantation
décantables, soit 50 ~ 60 %
flottation, tamisage
des MES totales
Niveau b
: élimination de 80 % des MES
Décantation, flottation + floculation
(Potyéte~otyteA o~ga~ueA)
----------------------------------------------- -------------------------------------------------
Niveau c
: él imination de 90 % des MES
entraînant un abattement de 60 %
Polyélectrolytes minéraux
de l a osa et DCa
2.
GROUPE DES MATIERES OXYDABLES
LAGUNAGE
Niveau d
: MES = 120 mg/l, DCa = 120 mg/l,
Lits bactériens, faible charge
osa 5 = 40 mg/l
-------------------------------------------------
Niveau e
: MES = 30 mg/l, DCa = 120 mg/l,
Prétraitements + traitement primaire +
osa 5 = 40 mg/l
90 mg/l/j
traitement Ile biologique.
30 mg/l/j
Lit forte charge, boues activées
Traitement classique adapté aux situation
___ l~~_El~~_sQ~r~Œ~~~
_
Ni veau f
: MES = 20 mg/l, DCa = 80 mg/l,
Techniques classiques + filtration
osa 5 = 40 mg/l
50 mg/l/j
ou
+ charge active
3. GROUPES DES SUBSTANCES AZOTEES
Idem techniques.
D'où
e avec renforcement
de l'oxygénation fonctionnement en charge
N Kjeldhal = N organique + NH4+
d'autant plus faible que la température
N global
= N Kjeldhal + N02-
est basse
+ N03-
N'<'vea.ux.
N. Kj e.1.dhal
N. GtobCLt
,IJK 1
40 mg / t
(2 h. 1
50 mg;t lJ.1
,IJK2
10 mglt (2h.1
~
NITRIFICATION
15 mglt (J)
NK3
5 mgl.e. (JI
Exceptionne1---Méthode de dénitrification
NGLl
20mgle. (2ft)
---amé~agement des zones anaérobie
25mg Il (JI
- ----
,IJG L2
1Oing I.e. rn
---Traitement spécifique
lit bactérien immergé
4.
GROUPE DES SUBSTANCES FERTI~ISANTES
Electrocoagulation
--- floculation
Niveau PT1
floculation après :~aitement biologique
+ filtration
~~iveau PTZ
--- floculation dans un décanteur spécifique
( p) ( 7 ou 3 mg / l

II - PERIMETRE DE PROTECTION,
Dans le cadre du périmètre de protection du forage de "Montjoux",
plusieurs sondages ont été effectués.
Nous présentons ici la description lithologique de ces sondages.
«<»)

SONDAGE
S 1
-
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Tourbe noire
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Ec~ntillon intact
2.80
TIc
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1
o
Tourbe noire
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o
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Sable gris t'in
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1
1
1
O
1
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Graytllon et sable gris
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1.60
clair
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o
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o
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1
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Marno-calcaire légè~D1
0.60
7.401+
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E~_h_a_n~illon in~"ot
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Hnrno-calcaire ooquillé
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Marno-colcoire coquillé
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SONDAGE S 2
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0
0.90
Sable ar«11eux «ris
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Tourbe noir. ;
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Echantillon in~ac~
1
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2.40
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Tourbo noire
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Sable fin gris
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Il!
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....
Petite gra~ sableuse
0.90
"S-
gri~ clair
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Cl
1
nO~on8 de calcaire
IN
1 • J~ 0,
ll.
jaW10 et blanc
j
u
1
1, 800 1
l,
1
1
1 .90,
Calcaire friable
j,lune
1
1
1
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SONDAGE s3
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-
Remblai de grouses srave
1.30
argi lou.es
1.80
0.50
Tourbe noire
1.80 . -_.'
EchantillQn intaot
1.00
Tourbe noire
°1
o
~I
1
1 .10
Sable ~o8sier Bris
1
4.80
l'
1
1
2.30
Sable argileux vert
1
1 E
1 E
o
I~
1
l'G
1
2.60
Calcoiro friable Jaune
'N
1Cl.
1
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c.....:....;'--i--~--F'P~~_._----- ..._-- ..
- - - - . - . - - - - - - - - l
1
1
1 .50
rlarno-culcairo griB
1
1
1
1
1
1
Ô
1160
I~
1
1
Calo41ro frioble,
!
ar glioux
jaune
1
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1
i
o
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1
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culcniro
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j;H1110
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b ln ne
'"
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1
.J.•...__ ..•._
:
j

SONDAGE S 4
côtes NGF
0,00
+ 16,56
Remblai argilo-graveleux gris-jaune
0,70
+ 15,86
Marno-calcaire en "sable", sableux vert-blanc
1,80
+ 14,76
Echantillon Intact
2,70
+ l3, 86
Tourbe sableuse
4,30
+ 12,26
Sable grossier argileux noirâtre
6,20
+ 10,36
Grave graveleuse et sableuse jaune à débris
coquill iers
8,00
+
8,56
Graviers à galets (rares blocs)
\\0,00
+
6,56
Graviers, rares galets et rognons de calcaire
et débris de calcaire
12,00
+
4,56
Marne marron
\\3,50
+
3,06
Calcaire coquillier et astéries, COMpact jaune
14,00
+
2,56
Rognons de calcaire
15,00
+
1,56
Calcaire compact beige
16,50
+
0,06
Rognons de calcaire
17,00
0,44
Calcaire compact gris-jaune
17,50
0,94
Rognons et blocs de calcaire jaune-gris
18,00
1,44
Calcaire compact
18,50
1,94
Rognons en blocs et calcaire compact
20,50
3,94
Sable jaune-brun
20,55
3,99
~oEnons et calcaire compact
22,00
5,44
Calcaire cOP.1pact
25,00
8,44
Calcaire très fracturé blanc
29,00
- 12;44

SONDAGE S 5
-:-
côtes NGF
0,00
+ 16,51
Remblai graveleux, sablo-argileux à galets
0,40
+ 16,11
Grave sablo-argileuse noire
1,70
+ 14,81
Sable gris-beige légèrement argileux,
rares graviers
7,40
+
9, 11
Faluns sablo-argileux gris
7,50
+
9,01
Argile de décarbonatation marron sableuse
à rognons de calcaire
7,60
+
8;91
Calcaire compact blanc
8,10
+
8,41
Calcaire à débris coquilliers gr~s compact
tendre
10,00
+
6,51
Passage plus tendre
12,00
+
4,51
Passage tendre, chute d'outil
13,00
+
3,51
Calcaire coquillier à astéries, compact
gris-:brun
13,20
+
3,31
Calcaire compact blanc-vert
13,60
+
2,91
Gros blocs de calcaire blanc-roux
14,40
+
2, 11
Calcaire blanc plus tendre
14,50
+
2, 01
Rognons et blocs de calcaire
14,80
+
1, 7 1
Calcaire compact blanc
16,40
+
0, 11
Rognons et gros blocs de calcaire récifal
et passage marneux
17,00
0,49
Calcaire compact blanc
18,80
2,29
Rognons et blocs de calcaire
18,90
2,39
Calcaire compact
19,80
3,29
Gros blocs de calcaire
20,00
3,49
Grave et graviers
21,00
4,49
Blocs et rognons de calcaire blanc-roux
21,50
4,99
Calcaire compact blanc-vert
22,50
5,99
Calcaire friable avec rognons blanc-vert
23,00
6,49
Rognons et blocs de calcaire blanc-beige
23,30
6,79
Calcaire compact blanc-beige
25,40
8,89
Calcaire compact fracturê 3 la base
29,00
- 12,49

SONDAGE S 6
côtes NGF
0,00
+ 16,61
Remblais gravelo-calcaire sableux marron
0,60
+ 16,01
Grave sableuse argileuse noire
1,80
+ 14,81
Sable moyen légèrement argileux noirâtre
6,40
+ 10,21
Débris coquilliers ar?,ileux blanc, et faluns
argileux Bris
7,00
+
9,61
Faluns argileux gris
10,00
+
6,61
Calcaire à astéries compact blanc
10,30
+
6,31
Calcaire tendre blanc
10,20
+
5,91
Calcaire coquillier gris compacté, tendre
12,70
+
3,91
Calcaire coquillier Bris dur
13,00
+
3,61
Rognons de calcaire brun et gris "roulés"
14,00
+
2,61
Calcaire coquillier Bris dur
15,00
+
l , 61
Marno-calcaire coquillier gris
15,20
+
l ,41
Rognons de calcaire à astéries blanc-jaune
16,00
+
0,61
Calcaire blanc à astéries
17,20
0,59
Rognons de calcaire et marne ocre
17,30
0,69
Calcaire à astéries jaune
18,00
l ,39
Calcaire marneux brun et bloc de calcaire ocre
18,60
l ,99
Débris de calcaire et blocs blanc-verdâtre
19,00
2,39
Calcaire altéré en sable et marno-calcaire
verdâtre
20,80
4,19
Calcaire marneux verdâtre cohérent
21,00
4,39
Calcaire blanc dur
21,10
4,49
Calcaire marneux verdâtre
22,80
6,19
Calcaire blanc légèrement marneux verdâtre
25,00
8,39
Calcaire blanc très fracturé
29,00
- 12,39

B.R.G.M.
nO
DIAGRAMME DE POTABILITE DES EAUX
Co
Mg
No
CI
("'iI fl)
(.... 11)
("'II /1)
("'0 Il)
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