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MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR:" .:; :,'
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ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE".
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~~NATlo~ .
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~.
FACULTE DE MEDECINE
Année 1992-1993
MEMOIRE
Pour le
CERTIFICAT D'ETIIDES SPECIALES (CES) \\.
D'IMrvrrJNOLOGIE
(DIPLOME D'ETAT)
............ ············:·:.:·>/:~:~:)~\\:?~:;r··:;:::::·:::·.: :.::::;:.:.;.:
.
Présenté par :
..
CENTRE REPROGRAPHIOUE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

SOMMAIRE
INTRODUCTION
2
PREMIERE PARTIE: GENERALITES
4
- CHAPITRE 1 : LES FACTEURS RIIUMATOllH:STRj
S
- CHAPITRE Il : DETECTION OES FR
()
- CHAPITRE lB : RAPPELS DIAGNOSTIQUE,
14
IMMUNOPATHOLOGIQUE, PATHOGENIQUE, DES
IUIUMATISMES INFLAMMATOIRES CIJRONIQliES
DElJXIEME PARTIE: NOTRE ETUDE
- CHAPITRE 1 ; MATERIEL ET :\\IETHODES
27
- CHAPITRE Il ; RESULTATS
33
TRorSIEME PARTIE: COMMENTAIRES
39
CONCLUSIONS
43
BIBLIOCUAPHIE
45


3
certaines
affections
rencontrées
en
milieu
rhumatologique,
comme
les
syndromes
rhumatismaux
chroniques,
s'accompagnent de troubles immunologiques.
Ces anomalies
immunologiques sont importantes par
leur
intérêt diagnostique et pathogénique.
Des
caractères
communs
regroupent
ces
rhumatismes
inflammatoires chroniques.
Il s'agit de similitudes
- Anatomiques avec :
Un état inflammatoire du tissu conjonctif
L'existence d'une nécrosse fibrinoïde et un
infiltrat lympho-plasmocytaire ; et une
vascularite fréquemment associée
- Biologiques et immunologiques avec :
Un syndrome biologique inflammatoire
Une élévation polyclonale des immunoglobulines
L'existence d'auto-anticorps
(comme le facteur
rhumatoïde)
et des anticorps antinucléaires
Cliniques,
car
maladies
multifactorielles
avec:
. Une atteinte articulaire inflammatoire aseptique
et aspécifique
Des manifestations polyviscérales plus ou moins
associées.
Dans
notre
étude,
nous
nous
intéressons
au
facteur
rhumatoïde dans trois
(3)
affections :
-
La polyarthrite rhumatoide
-
Le lupus érythémateux disséminé
-
La sclérodermie systémique

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C·~·A·PI~rR··~••••••••••·I••••••••••••·•••····
...g~~;;~Ai~~:~~~:·i .
~f-H..Jl\\/1AT'OI[)E;S..

6
La découverte
du
FR
a
été
faite
en
1940
par WAAL ER ,
qui
constata que
le
sérum de certains malades
atteints de
PR,
agglutinait
les
globules
rouges
de mouton
sensibilisés
par
un
sérum
de
lapin
anti-érythrocytes
de
mouton.
En
1948,
ROSE
confirma
cette
découverte.
Cette
propriété
agglutinante
particulière du
sérum de
PR
fut
attribuée à
un
facteur
appelé
"rhumatoïde".
Mais
le FR n'est pas spécifique de la PR et
peut
se
rencontrer
au
cours
d'états
pathologiques
divers
(Tableau
I),
mème
chez
le
sujet
norma 1.
Le
FR
est
un
anticorps
ant i
gammaglobulinique.
Il
appartient
le
plus
souvent
à
la
classe
des IgM et à une spécificité anti-immunoglobuline G (FR = IgM -
anti
IgG).
Il
peut
être
également
de
type
IgA,
IgE
ou
IgG
d'où le terme de "facteurs rhumatoïdes".
Quelle
que
soit
la
classe
immunog1obulinique
de
ces
facteurs,
leur
point commun est d'être toujours dirigés contre
les immunoglobulines G humaines ou animales.
c'est
alnSl
que
certains
auteurs
utilisent
le
terme
plus
général de facteurs anti gammaglobuliniques.
Les FR sont sécrétés par les plasmocytes de la synoviale
,
des ganglions et des nodules rhumatoïdes.
La
spécificité
de
ces
facteurs
est
très
variable
et
leur
hé~érogénéité est grande.
Il Y a
-
Des FR hétérospécifiques réagissant avec des IgG
animales
(lapin essentiellement),
-
Des FR homospécifiques et autospécifiques réagissant
soit avec des IgG humaines,
soit avec les IgG du
malade lui-même.
.'.
" " ,
."".

7
Les
FR
réagissent
avec
le
fragment
Fc
des
19 ,
et
plus
particulièrement avec
le domaine CH2
pour
les
19G humaines et
les domaines CH2 et CH] p~ur les 19G de lapin.
Certains
FR réagissent
avec
le
fragment
Fab'2
d'autres
notamment les IgG peuvent s'auto-agglutiner.

8
TABLEAU
l
Positivité des
réactions de détection des
facteurs
rhumatoïdes
en
dehors
de
la
polyarthrite rhumatoïde
(Réaction de Waaler-Rose ou test au latex)
1
1
% DE POSITIVITE
Sujets normaux < 65 ans
1 à
5
Sujets normaux > 65 ans
7 à
JO
Sujets sains parents de PR
15 à
20
- - - -
Lupus érythémateux disséminé
25 à
40
Sclérodermie
20 à
50
Périartérite noueuse
20 a
JO
Dermatomyosite
12 à
20
Gougerot-sjogren
75 à
100
- -
Infectlon bacterlenne
~
11 a-
20
Infection virale
14 à
17
Endocardite d'OsIer
JO à
50
Tuberculose
5 à
15
Lèpre
15 à
JO
1
Syphilis
15 à
25
1
1
)
K2la-azar
15 à
JO
k
r
i
Asthme
0 à
17
1
Bronchite
18 à
62
Cirrhose hépatique
0 à
60
Hépatite virale
1 à
24
Sarcoïdose
0 à
10
Macroglobulinémie
15 à
JO
!'j
\\
" .. ,".~
.' ',' ..

[.
,1
ri
r
t
.:-:.'

10
11-1/ LES METHODES SEROLOGIQUES CLASSIQUES
Elles ne mettent pratiquement en évidence que des
FR
de type
IgM seuls agglutinants.
Les
autres
FR non agglutinants
(ou exceptionnellement)
ne sont pas détectés par ces réactions.
11-1-1/ La réaction de
Waaler-Rose
c'est la plus utile pour le clinicien.
Elle
est
réalisée
au moyen de
GR de
mouton
sensibilisées
par du sérum de lapin anti-GR de mouton.
La présence du FR dans le sérum du malade à des dilutions
diverses,
se manifeste par une agglutination des érythrocytes.
La
technique
de
Eyquem,
employant
des
GR
humains
ORH
négatif
sensibilisés
par
du
sérum
de
lapin
anti-GR
humain
RH
négatif,
en
est
une
variante.
C'est
la
méthode
la
plus
communément utilisée en France.
Au cours de
la réaction de Waaler-Rose,
le FR réagit avec
les IgG du lapin.
11-1-2/ Le test au latex de Singer et Plotz
Il
est
aussi
appelé
test
F
II,
et
utilise
des
particules
de
polystyrène
recouverteS d'IgG
humaines
provenant
de
la
fraction II de Cohn.
Ici le FR réagit avec les IgG humaines.

1. l
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J./
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FJ C:.. " .
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DES
Pl\\SSl VI';

12
11-1-3/ La détection par néphélométrie laser
c'est une technique rapide
(90 minutes)
qui dépiste des FR
de
type
surtout
19M,
parfois
19G.
Elle
est
parfois
plus
précocement positive que la classique réaction de Waaler-Rose.
11-1-4/ Intérêt des méthodes classigues
Quelle
que
soit
la
méthode
util isée,
les
techniques
en
tube sont les meilleurs
;
les méthodes sur lame sont à éviter.
L'intéprétation convenable des résultats requiert deux
(2)
conditions
:
- Une technique précise,
- Une réponse positive exprimée en fonction de la
dilution du sérum étudié,
ce qui permet de quantifier
le taux de FR circulant.
En
pratique,
le
réaction
de
Waaler-Rose
est
posi t i ve
à
partir du 1/64ê ;
le test au latex en tube est positif à partir
du
1/ 80è.
C' est
dire
la
plus
grande
sensibil i té
du
test
au
latex
ce
qui
explique
les
résultats
dissociés
avec
une
réaction de
Waaler-Rose
négative
et un
test au
latex
positif,
l'inverse étant plus rare.
L'interprétation de ces réactions sérologiques connait des
lisites
et
les
résultats
doivent
être
interprétés
en
fonction
des
données
cliniques,
le
FR
pouvant
être
présents
dans
diverses affections.
;$?({~<~~':.. -::.
".
",-.

13
I1-2/
LES AUTRES METHODES DE DETECTION DES FR
Ce sont dans
l'ensemble des techniques de recherche,
notamment le dosage radio-immunologique,
les méthodes d'immuno-
absorption,
l'immunofluorescence indirecte.
Elles ont permis de démontrer
la pluralité des FR et
leur
présence
au
cours
dl un
grand
nombre
de
maladies
articulaires.
La
détection
des
FR
par
méthode
ELISA
est
peu
ut i l isée
actue llement.
Elle
permet
aisément
la
dé~ection des
différentes classes de FR.

...> ..... F:>~"'HOGEN1Ql..JE 13ESR,AWIVIA7EISMES
··••••••·.•••••••••••·••••••••••••••••··•••••••I••~••~••~.•~I\\JtM~~()I.Rès •••••il-iBQN··I·Q1J.·ES ....

15
Dans notre étude,
nous décrirons brièvement la PR,
le
LED et
la
sclérodermie systémique,
pathologies que
nous
avons
retrouvé
chez
nos
patients
chez
qui
nous
avons
recherché
le
facteur rhumatoïde.
111-1/
LA POLYARTHRITE RHUMATOIDE
Il
s'agit
d'une
maladie
inflammatoire
diffuse
du
tissu
conjonctif,
à
expression
avant
tout
articulaire.
Elle
peut se compliquer de manifestations extra-articulaires.
Elle
est
caractérisée
par
sa
localisation
distale
prédominante,
bilatérale
et
symétrique
sa
tendance
destructrice et déformante.
Ell e
atteint
qautre
(4)
femmes
pour
un
homme 1
survient à tout âge,
surtout entre 30 et 60 ans.
111-1-1/ Rappel diagnostigue
C'est
un
faisceau
d'arguments
cliniques
biologiques,
radiologiques qui permet de poser le diagnostic.
Ces arguments sont regroupés en critères exposés dans
le tableau
II.
TABLEAU II
Critères diagnostiques revisés de la FR
(1987)
1 -
Raideur matinale
2 -
Arthrite de trois
(3)
articulations et plus
3 -
Arthrite des articulations de la main
4 -
Arthrites symétiques
5 -
Nodules rhumatoïdes
6 -
Sérologie rhumatoïde positive
7
-
Altérations radiologiques

16
Certaines caractéristiques du FR dans
la PR méritent
d'être soulignées.
La réaction de Waaler-Rose est positive dans 70 % des
PR
de
l' adul te
et
le
test
au
latex
dans
80
à
85
% des
cas
environ.
Cette positivité n'apparaît que
de
façon
retardée
(6
mois à 1 an en moyenne),
et inconstamment puisque 15 à
JO % des
PR restent séronégatives selon la technique employée.
Les
PR
infantiles
sont
en
règle
générale
séronégatives.
Il n'y a pas de corrélation absolue entre le titre de
DOS i ti vi
du
PR
et
la sévér i té de
la malad ie.
Cependant,
les
PR
graves avec signes extra-articulaires sont presque toujours
fortement séropositives.
III-:l..-2/ Immunopath91ogie
-
La
réalité des anomalies
immunitaires est attestée
par
les
données
histologiques.
Les
synoviales
enflammées
sont
in Î i l trées
d'une
profus ion
cie
lymphocytes
et
de
plasmocytes.
Par
endroits,
l'infiltrat
lymphoplasmocytaire
s'organise
en
nodules ressemblant aux centres germinatifs des ganglions.
i
1
La
synov i te
rhlll'1d:-o ïde
est
composée
de
plus ieurs
\\
p0t=:ulations
cellulaires.
Le
tissu
de
soutien
est
formé
de
1
synoviocytes,
fibroblastes
qui
prolifèrent
intensement
et
produisent
du
collagène,
dos
enzymes
destructrices
et
des
1
prostaglandines.
L'infiltrat
de
cellules
immunitaires
est
composé de macrophages et de lymphocytes.
Les
macrophages
produisent
des
cytokines,
des
prostaglandines
et
des
enzymes.
Les
lymphocytes
B
également
activés produisent des quantités considérables d'Tg et d'Ac de
spécificités diverses.
Les lymphocytes T sont peu réactifs.

17
Le
rôle
des
réactions
immunitaires
dans
l'inflammation rhumatoïde
La synovite
rhumatoïde est une
synovite
immune créée
par des
dépôts de complexes
immuns
formés d'IgG et de
FR.
Ces
complexes
immuns
activent
le
système
complémentaire
et
créent
une
in f lammat ion
avec
a f f lux
de
po lynuc léaires
et
de
macrophages.
Polynucléaires
et
macrophages
sont
activés
par
la
fixation
de
complexes
immuns
sur
les
récepteurs
Fc
et
les
phagocytent.
Leur
act i va t ion
entra îne
la
libéra t ion
de
nombreuses enzymes hydrolytiques,
protéolytiques,
collagén~ses,
élastases,
radicaux libres,
prostanoïdes et leuc<)triènes.
Cette
inflammation
non
contrôlée
favorise
la
prolifération
de
la
synovite
et
son
activation.
Les
enzymes,
les
prostaglandines
et
les
cytokines
ag issent
en
assoc ia t ion
sur l'os et le cartilage.
Cette
synovite
rhumatoïde
auto-entretenue
réalise
le
c lass ique
pannus,
responsab le
des
altéra t ions
cart i lag i neuses
et
osseuses
de
la
PRo
Les
autres
lésions
tissulaires,
vasculaires
notamment
relèvent
d'un
mécanisme
voisin
de
celui
de
la synovite rhumatoïde.
111-1-]/ Pathog~nie
La
pathogénie
reste
hypothétique.
La
PR
est
une
maladie
polyfactorielle,
relevant
de
facteurs
psychologiques,
hormonaux,
d'environnement,
génétiques et immunologiques.
La
conjonction
de
plusieurs
de
ces
facteurs
paraît
suscept ible
de
déclencher
la
maladie
ensui te
auto-entretenue
par des mécanismes immunologiques.
Ceux-ci sont résumés dans ie
trableaux III.

18
TABLEAU III
:
Principaux facteurs pathogénique de la
PR
FACTEURS ENDOCRINIENS
FACTEURS PSYCHOLOGIQUES
FACTEURS D1ENVIRONNEMENT
- Mimétisme molé_culaire ---> réaction croisée
---> formation de clones T
-
Facteurs viraux et bactériens
:
virus d1Eptein-Barr et 3è région hypervariable
des Ag HLA -
DRl et DR4
Mycobactérium tuberculosis et certains
constituants de la synoviale
Autres espèces bactériennes
-
Autres facteurs
alimentaires? Déficit en
galactose des Ig
FACTEURS GENETIQUES
-
Groupe HLA-DR4
,
DRl
f - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - j
FACTEURS IMMUNOLOGIQUES
-
Excès d'expression des Ag de classe II
-
Anomalie de la claicance des complexes immuns
-
Anomalie de la solubilisation des complexes lmmuns
-
Dysrégulation du r6seau
idiotypique ?

19
111-2/ LE LUPUS ERYTHEMATEUX DISSEMINE
C'est
une
affection
auto-immune
non
spécifique
d'organe
caractérisée par ses manifestations cutanées typiques
et
surtout
par
son
profil
immunologique
particulier
la
présence
d'anticorps
anti-nucléaires
et
surtout
anti-ADN.
Il
est
plus
rare
que
la
PR
et
c'est
une
maladie
du
sujet
jeune
entre 20 et 40 ans,
à nette prédominance féminine.
111-2-1/ Rappel diagnostigue
Le
diagnostic
du
LED
à
cause
de
son
très
grand
polymorphisme
clinique,
s'avère
difficile.
Des
critères
diagnostiques
ont
été
établis
par
l ' Amér ican
Rheumatism
Association.
L' associat ion de quatre
(4)
cr itères
sont
nécessa ire
au diagnostic
(Tableau IV).
Dans
le
LED,
les
réactions
de
détect ion des
FR sont
positives
dans
JO
à
50
% des
cas,
à
des
taux
faibles.
Le
FR
ainsi détecté fait partie d'une cryoglobuline.

20
TABLEAU IV
Critères du LED de l'Américan Rhumatism
Association
(1982)
1 -
Eruption malaire en aile de papillon
2 -
Eruption du lupus discoïde
3 -
Photosensibilité
4 -
Ulcérations buccales ou nasopharyngées
5 -
Polyarthrite~on érosive
6 -
Pleurésie ou péricardite
7 -
Atteinte rénale:
protéinurie> 0,5 g/24 heures
ou cylindres urinaires
8 -
Atteinte neurologique
: convulsion ou psychose
9 -
Atteinte hématologique
-
Anémie hémolytique avec hyperreticulocytose
-
Ou leucopénie < 4.000/mm3
-
Ou lymphopénie < 1.500/mm3
-
Ou thrombopénie < 100.000/mm~
10 -
Désordre immunologique
:
-
Présence de cellules LE
1
1
-
Ou (1' a nt i co Cf"; a nt i - ADN n ë\\t i f
1
1
-
Ou d'anti-sm
i
1
-
Ou d'une fausse sérologie syphilitique
L 1_1 -__présence d'un titre ûnormal d'anticorps antinucléaire

21
111-2-2/ Immunopatholoqie
Les
lésions
viscérales
du
LED
sont
en
grande
partie
dues
aux
dépôts
de
complexes
lmmuns
contitués
en
particulier
d'ADN
et
d'anticorps
anti-ADN
ou
d'autres
constituants
ayant
fixés le complément.
certaines
lésions
sont
également
induites
par
un
mécanisme de cytoxicité dépendante du complément.
Les complexes
immuns circulants
peuvent
se déposer dans
les glomérules,
les
va lsseaux,
la
peau,
le
système
nerveux
central,
les
plexus
choroïdes,
déterminant les manifestations rénales,
vasculaires,
cutanées et neurologiques du LED.
111-2-3/ Pathogénie
Maladie
auto-immune
multifactorielle,
le
LED
relève
de
facteurs
immunologiques,
génétiques,
endocriniens
et
d'environnement.
Ceux-ci sont résumés dans le tableau V.
.. .
~'
-J~.

22
TABLEAU V
Pathogénie du LED
[FACTEURS GENETIQU~
~ACTEURS ENDOCRINIENSl FACTEUR D'EN-
VIRONNEMENT
HLA-B8,
DR2,
DR]
Hyperoestrogénie
Facteurs
Déficit en C2 ou C4
relative
infectieux ou
Déficit en CRl
qutres ?
[FACTEURS IMMUNOLOGIQUES
Activation polyclonale
-->
Hyperactivité lymphocytaire B-
Rôle de l'interleukine 4
Réponse à des antigènes
<--
Déficit de la fonction T
du soi ou à des antigènes
suppressive
étrangers
Déficit de la fonction
natural killer
Déficit de la fonction T
Sensibilité aux ~t1elper*
infections
~_Déficit de l'immunité
cellulaire*
Anomalie de la régulation
ldiotypique
Dimunition de la ci~Lrance des complexes immuns
~
Anomalie de la solubilisation des complexes lmmuns
t
Complexes lmmuns circulants et fixés
~
Lésions tissulaires
1* Au moment des poussées de la maladie.
' - - - - - - - - -
- - - - - - - - - - - ,
.: .~. ....
....

23
1II-3/ LA SCLERODERMIE SYSTEMIQUE
C'est
une
sclérose
massive
de
la
peau
et
de
ses
annexes
due
à
une
dégénérescence
du
tissu
collagène
du
derme
entraînant un état d'induration particulier.
Elle est caractérisée par des
lésions vasculaires et
une fibrose extensive de multiples organes.
C'est également une
affection
rare,
affectant
surtout
les
femmes
entre
20
et
50
ans.
1II-3-1/ Rappel diagnostigue
Le diagnostic est évoqué devant l'association
-
Syndrome de Raynaud,
-
Manifestations cutanées carctérisées par une sclérose
cutanée lentement extensive débutant par une
sclérodactylie,
a$sociée à des télangiectasies,
des
troubles de la pigmentation et une calcinose,
- Une atteinte ostéomyo-articulaire,
-
Et des manifestations viscérales dont les plus graves
sont digestives,
rénales,
pulmonaires et cardiaques.
Sur
le
plan
immunolog ique,
trois
(3)
auto-anticorps
sont
spécifiques de la sclérodermie
:
-
Les Antinucléolaires
- Les Anticentromères
-
Les Anti SCL 70
Ici
les
réactions de détection des
FR sont positives dans
JO à
40 % des cas,
à
des taux faibles.

24
111-3-2/ rmmunopathologie et pathogénie
Les
modifications
cutanées
et
viscérales
de
la
sclérodermie systémique sont
le résultat d'une hyperproduction
de collagène par les fibroblastes.
Les
phénomènes
pathogéniques
initiaux
ne
sont
pas
connus.
LI étape
finale
est
le
développement
dl une
fibrose
au
sein des différents tissus.
'l'rois
(3)
mécanismes
sont particul ièrement
impl iqués
dans ce processus
des
lésions vasculaires,
une dysrégulation
de
la
réaction
immuni ta ire
et
un
contrôle
anorma l
du
métabolisme du collagène
(Tableau VI) .

25
TABLEAU VI
Hypothèse pathogénique de
la sclérodermie
systémique
FACTEURS GENETIQUES
ET ENVIRONNEMENTAUX ?
/
DYSREGULATION
LESIONS
IMMUNITAIRE
VASCULAIRES
Cytokines
Cellules endotheliales
facteurs de
activation plaquettaire
croissance
facteurs de croissance
permeabilité menbranaire
\\1
FIBROBLAsTES
Sélection clonale
FIBROSE
< - - - - - - - - - - -
chimiotactisme
synthèse de collagène

·- ".~' ': .-.:'-, . -



28
1-1/ }iATERIEL
Le
cadre
de
l'étude
est
le
laboratoire
dl immunolog ie
et
le
service
de
rhumatologie
du
CHU
de
Cocody
(Abidjan) .
Notre
étude
est
une
étude
prospective
de
16
cas
dl affections
rhumatismales
chroniques,
diagnostiquées
dans
le
service de rhumatologie de Janvier 1993 à Novembre 1993.
-
Ces 16 cas comportent
* 12 polyarthrites rhumatoïdes,
*
3
lupus érythémateux disséminé~
*
1
sclérodermie systémique.
-
Dans
cette
étude,
nous
nous
sommes
intéressé
à
la
détection du FR et ses corrélations avec
* Les aspects épidémiologiques
Prévalence
Age
Sexe
* La durée d'évolution des affections
*
L'existence
de
manifestations
extra
articulaires
1-2/ METHODES
Deux
(2)
méthodes
sérologiques
classiques
ont
été
utilisées
-
La réaction de Waaler-Rose
-
Le test au latex

29
1-2-11
Le test au latex
1-2-1-1} Principe
Nous
avons
utilisé
la
réaction
d'agglutination
Ûr
sur
carte,
de
particules
de
latex
sensibilisées
par
des
gammaglobulines humaines,
en présence de FR.
1-2-1-2/ Technigue
- Réactifs
Réactif latex RF
Sérum positif
(lapin)
Sérum négatif
(cheval)
Tampon glycolle -
Nacl PH 8,2
- Mode opératoire
Dépistage
l
Après
avoir
ramené
les
réactifs
et
les
sérums
à
tester
à
température
ambiante,
diluer
les
sérums
à
tester
au
1/20
dans
la
solution
tampon.
2 -
Déposer successivement sur la carte
-
l
goutte de sérum positif
- l
goutte de sérum négatif
-
l
goutte
(50
microlitres)
de la dilution
des sérums à tester
J
-
A côté de chaque dépôt,
ajouter une goutte
de réactif latex RF homogénéisé.
4 - Mélanger à
l'aide d'un agitateur.

30
5
Impr imer
à
la
carte
un
lent
mouvement
d:e
rotation.
Noter
l'apparition d'une agglutinatio~
en deux
(2)
minutes.
6 -
Lecture
Réaction positive
agglutination
Réaction négative
suspension homogène
. Technique semi quantitative
:
si la réaction est positive,
le même procédé est
poursuivi en dilutions successives,
à
partir du
1/20.
Chaque
dilution
étant
testée,
la
dernière
donnant
une
réaction
faiblement
positive
correspond au titre du sérum.
Ce titre peut être exprimé en U1/ml
à
partir du
seuil de sensibilité du réactif latex RF.
1-2-2/ La réaction de Waaler-Rose
Elle vient confirmer le test au latex.
1-2-2-1/ Principe
C'est la réaction d'agglutination en microplaque
dl hématies
de
mouton
stabi lisées,
sens ibi l isées
par
des
gammaglobulines de lapin anti-hématies de mouton en présence de
facteur rhumatoïde.
_~
il .... L_.G..""''' __4J..::t:roW:F:JMU4CLJ.::t ;:...33;<. v n . L I l .."'i .R ;:i"u"".•QKti.~.:;S E .. ,C•.•.~.U1f iERZ!">.

31
1-2-2-2/ Technigue
-
Réactifs
Hématies sensibilisées
Hématies-témoin
Hématies pour absorption
Sérum positif titré
(humain)
Tampon phosphate PH 7,2
- Mode opératoire
1 - Après avoir ramené les réactifs et les
sérums à tester à température ambiante,
diluer
les sérums à tester au 1/10 dans la solution
tampon.
2 - Répartir
(en ml)
dans les différentes
cupules comme suit
:
!NUMERO DES CUPULES
1
2
3
4
5
6
DILUTIONS SERIQUES TEMOIN
1/20
1/40
1/80 1/160 1/320
SERUM
1
0,05
1
1 T.l\\MPON
D'DSJ D,D} °,Dl DOl 0'01 D,Dl~0,05
[SERUM AU 1/10
0,05
0, 05
~o, 05
r->o: 05 ::10,05 ':l0 , 05
1
HEMATIES
-
0,025 0,025 0,025 0,025 0,025
1
ISENSIBILISEES
i
1 HEMATIES_ 'l'H'IOIN
0,025
-
-
-
-
-
,
1
1
3 -
Laisser reposer 2 heures à
la température du
laboratoire ou 24 heures si la plaque est
maintenue à l'abri des vibrations.

32
4 - Lecture
Témoin sérum:
pas d'agglutination,
sédimentation des hématies en bouton.
Réaction positive : hémagglutination avec
voile d'hématies.
Le titre en FR est
l'inverse de la dernière dilution présentant
une telle hémagglutination.
Ce titre peut être également exprimé en UI/ml
à
partir du seuil de sensibilité des réactifs du coffret.

,'0-'0'-

34
TABLEAU A
Fréquence des atteintes inflammatoires
--
DIAGNOSTICS
NOMBRE 1 16
POURCENTAGE
PR
12
75 %
-~--
LED
J
18,75 %
SCLERODERM~:~--~-
- -
1
6,25 5)-0
- -
--------.J
La
PP
est
la
plus
fréquente
des
rhumatismes
inflammatoires chroniques.

TABLEAU B
RESUME DES PARAMETRES
lI)
M
N° SERUM
SEXE
AGE
DIAGNOSTIC
DUREE
SIGNES
LATEX
WAALER-
ANNEE
ANNEE
EXTRA ART
ROSE
REIN
-
-
1
F
43 ANS
LED
<
1 AN
POUMON
2
F
33
PR
4
0
1/440
1/320
3
F
60
PR
5
0
-
-
4
M
64
PR
<
1
0
-
-
5
F
30
LED
< 1
0
-
-
6
M
48
LED
5
0
-
-
:',"
7
F
35
SCLERODERMIE
3
OESOPHAGE
-
-
'.'
8
F
42
PR
3
0
-
-

TABLEAU B
(SUITE)
RESUME DES PARAMETRES
\\0
M

SERUM
SEXE
AGE
DIAGNOSTIC
DUR~SIGNES
Ll\\TEX
WAALER-
1
ANNEE
__~EE
EXTRJI. JI,RT
ROSE
- -
---1
1
9
F
42
PR
".
1
!:':i\\TE
1/220
1/160
1
10
F
55
PR
< 1
0
1/20
-
1
1
11
F
68
PR
< 1
1/1760
l/l~
12
F
52
PR
3
0
-
-
13
F
62
PR
4
0
1/256
1/260
'1::
' ..
"
:'>
14
F
30
PR
1
0
1/32
1/40
15
F
45
PR
12
COEUR
1/1024
1/1280
.; ....
- -
16
F
30
PR
3
VAISSEJI.UX
1/512
1/640
I,~
~:
;;.;;;~.

37
TABLEAU
C
Facteur rhumatoïde et durée d'évolution de la PR
DUREE
FACTEUR RHUMATOIDE
D'EVOLUTION
PRESENCE
ABSENCE
< 1 AN
3 CAS -
25 ~
l
CAS -
8,33
5>
0
0
1
AN -
5 ANS
4 CAS
- 33,33 ~
3
CAS -
25
5>
0
0
> 5 ANS
1
CAS -
8,33
%
0
,
TOTAL
8
- 66,67 5>
4
-
33,33
5>
0
0

38
TABLEAU D
Facteur rhumatoïde et signes extra-articulaires
FACTEUR RHUMATOIDE
PRESENCE
ABSENCE
PR +
3 CAS
SIGNES EXTR.lt-
-
0
ARTICULAIRES
25 %
PR SANS SIGNES
5 CAS
4 CAS
EXTRA-ARTICULAIRES
-
-
41,67
%
J J , J J 9-0
1
TOTAL
8
-
66,67
%
4 -
JJ,JJ
%


40
Il EPIDEMIOLOGIE
Nos
constatations
ne
diffèrent
pas
de
celles
de
la
littérature en générale
[2
i
11
i
12].
En
effet 1
la
PR reste
la
pl us
fréquente
de
tous
les
rhumatismes
inflammatoires chroniques.
Elle représente 75
% de
nos patients testés.
La
prédominance
féminine
est
nette
avec
14
femmes
pour 2 hommes dans notre étude.
De même,
l'âge de nos patients
correspond
à
la
répartition
classique
des
atteintes
inflammatoires chroniques,
se situant entre 30 et 60 ans.
C'est dire qu'il
n'existe pas
d'influence
notoire de
ces
facteurs
sur
le
FR 1
quoi
que
la
PR
du
su j et
âgé
soit
le
plus
souvent
séronégative
selon
DUBOST,
SUVEZIE
[3]
et
AGUEH
[ 1] .
I I I
LE FACTEUR RHUMATOIDE
1)
Dans le LED et la sclérodermie
D'emblée,
nous
remarquons dans
notre
étude
l'absence
du FR dans ces deux
(2)
affections.
Notre
faible
échantillonnage
ne
permet
pas
de
tirer
une conclusion.
La
revue de
la
littérature fait noter des taux
faibles de FR dans 30 à 50 % des cas selon les auteurs
[2;10].
KASUKAWA
[5],
dans son étude a
détécté le FR dans
le
sérum de 3 cas de sclérodermie sur 4 et 1 LED sur 3.
Dans
nos
cas
présents,
le diagnostic
a
été posé
sur
des
arguments
cliniques,
immunologique
(anticorps
antinucléaires
dans
le
LED)
et
histolog ique
(biopsie
cutanée
dans la sclérodermie systémique).
...
'
~....

41
2)
Dans
la polyarthrite rhumatoïde
Sur 12 cas de PR,
8 sont séropositives,
soit 66,67 %.
Le GOFF [6]
et SANY [11] donnent des chiffres allant de 60 à
70 %.
Ceci
nous
permet
dl expliquer
en
partie
notre
pourcentage de séronégativité qui est de 33,33 %.
C'est le lieu
de
rappeler
que
le
diagnostic
clinique
occupe
une
place
très
importante dans
la
PR,
et que
la
présence de
FR ne
signe pas
obligatoirement l'existence d'une PRo
Dans la PR infantile,
le FR n'est présent que dans 20
% des formes polyarticulaires
[7].
Dans la PR au début,
classiquement,
le FR se positive
au bout d'une moyenne de 6 mois à un an.
Dans
notre
étude,
aucune
corrélation
nette
nI existe
entre
la
séropositivité du
FR et
l'ancienneté
ou
le
caractère
récent de
la PRo
De même,
les titres obtenus n'ont pas de lien
avec la durée d'évolution de
la maladie.
Pour
SCHIANO,
la
proportion
de
FR
positif
est
liée
plus à l'ancienneté qu'à l'étendue de la maladie [13].
Nous
avons
dans
no~-re
travail
3
sérums
de
patients
a t teints
de
FR
avec
man i f es ta t ions
extra -articula ires
(sérums

9,
15,
16).
Dans ces sérums,
le FR est présent à des taux élevés.
Des
résultats
semblables
sont
retrouvés
dans
la
série
de
FOUQUET et COLL [4].

42
Le
sérum

10
comporte
une
réaction
de
latex
positive
et
une
réaction
de
Waaler-Rose
négative.
S' il
est
connu
que
cette
discbrdance
est
fréquente
du
fait
de
la
plus
grande
sensibilité
du
test
au
latex,
l'inverse
est
plus
troublant et doit faire
souspçonner,
selon le GOFF,
une erreur
de laboratoire.
La
méthode
de
détection
que
nous
avons
utilisée
ne
permet
de
rechercher
que
le
FR
de
classe
IgM.
Les
autres
isotypes sont détecter par la méthode ELISA.
Celle-ci
a
été utilisée dans
la série de
FOUQUET qui
a
conf irmé
les
corréla t ions
entre
FR
IgG,
IgA
et
atte intes
articulaires
d'une
part,
entre
FR
IgM,
IgG,
IgA,
IgE
et
atteintes extra-articulaires d'autre part
[4].
Par cette même méthode,
MARTINI
[8)
a mlS en évidence
l'importance
clinique,
diagnostique
et
pronostique
du
FR
IgM
dans l'arthrite chronique juvénile.

...
..
..
.
eC)NCLUSIONS

44
Nous avons testé dans le laboratoire d'immunologie du
CHU
de
Cocody,
le
FR
dans
16
sérums
de
patients
porteurs
d'affections
rhumatismales
chroniques
(12
PR
3
LED
1
sc lérodermie),
diagnostiquées
dans
le
serv ice
de
rhumatolog ie
de Janvier 1993 à Novembre 1993.
Nous
avons
étudiés
les
corrélations
entre
le
FR
et
/
les
données
t'ilp idém iolog iques
(préva lence,
âge
et
sexe)
la
durée d'évolution,
les manifestations extra-articulaires.
Au
terme
de
cette
étude,
nous
pouvons
retenir
les
conclusions suivantes
:
1/
Les
facteurs
tels
que
l'âge
et
le
sexe
n'ont
pas
d' i ne idence
ma Jeure
sur
le
FR
qu l
est
présent
da ns 66,61 % des
polyarthrites
rhumatoïdes.
Dans
les
autres
rhumatismes
inflammatoires
( LED et sclérodermie systémique ici),
ce FR est
absent.
2/
l I n ' existe
pas
de
corrélation
entre
la
durée
d'évolution des rhumatismes inflammatoires chroniques et le FR.
Qu'ils soient récents ou anciens,
le taux de
FR peut être plus
CJU
moins élevé.
3/
Le
FR est
toujours présent à
des
taux
élevés dans
la
polyarthrite
rhumatoïde avec sIgnes
extra-articulaires.
Ces
sIgnes dans
le
LED
et
la
scléro0ermie
systémique
ne
modifient
~2S la
rareté du FR.
Dans
la
PR où l'étude du
FR comporte plus d'intérêt,
travail nous permet de faire
les suggestions suivantes :
-
L'analyse des rapports entre FR et traitement de
fond
; entre FR et pronostic.1
-
L'étude immuno-enzymologique des FR afin de définir
les
intérêts
des
différents
isotypes
dans
la
PR
dans
notre
r:;i lieu.


46
1
-
AGUEH Isabelle-Marie Gnahon
La PR de l'adulte en mileur africain.
Thèse Med.
Abidjan 1982 N°
360
2
-
COMBES B.
Sclérodermie systémique ln immunopathologie des rhumatismes
inflammatoires.
Flammarion-sciences
1986
239 -
248
3 -
DUBOST J.J.
SAUVEZIE B.
Actualité des rhumatismes inflammatoires du sujet age.
Rev.
Rhum.
mal.
ostéoart 1992
; ~ ; N°
6 bis 37 -
42
s
4
FOUQUET B.
RENOUX M.
EVELEICH M.C.
BARDOS P.
VALAT
J.P.
Facteurs rhumatoides isotypiques et sévérité de la
polyarthrite rhumatoide.
Rev.
Rhum.
1987
; .2.1 ; N°
1
31 -
35
5
-
KASU!-(AVJf\\, R.
;
SATO M.
;
YOSHIDA H.
; YOSHIDA T.
IgG anti gammaglobulin factor
in rhumatoid arthristis
serodetectet by mixed agglutination test.
Internation.
[\\rch.
Allugg.
App.
Immuno1.
1977
; 2--1
; N°]
247
-
254
6
-
LE GOFF P.
Les examens
immunoligiques dans
le diagnostic et
la
surveillance des rhumatismes
inflammatoires.
Sem Hop
(PA.PIS)
1986
;
62
;

35 -
3G
;
2878
-
2882
7 -
LUMLEY L.
;
GILBERT B.
Signes biologiques des arthrites chroniques
juvéniles.
Soins gyn.
obs.
puer.
ped
;
1987

71
8 -
MARTININ A.
Abord immunologique de l'arthrite chronique
juvénile.
Ann pediat
;
1988
;
35
; N°
8
555 -
558

47
9 -
NECTOUX F.
i
EULER-ZIELGER L.
GRISOT C.
QUARANTA J
F
DUPLAY H.
i
ZIEGLER G.
Chorée lupique révélatine révélatrice
Rev.
Rhum.
mal ostéoart i
1992
i
56
; N°
6
436 -
438
10 -
PASQUA LI J.L.
Lupus érythémteux aigu disséminé
; diagnostic,
évolution
pronostic
i
principes du traitement.
Rev.
prat.
1991; ~ ;

10 ;
945 -
948
11 -
SANY J.
Polyarthrite rhumatoide in immunopothologie des
rhumatismes inflammatoires
Flammarion-sciences ;
1986
153 -
174
12
-
SANY J.
Lupus érythémateux déssiminé ln immunopathologie des
rhumatismes inflammatoires.
Flammarion-sciences;
1986
;
217
-
239
13 -
SCHIANO A.
i
LAMBROPOULOS D.
ACQUAVIVA P.;
ROUX M.
SERRATRICE G.
Les explorations biologiques courantes dans la PR

propos de 200 cas)
Rhumatologie 1982
12

61-4
273
-
278