REPUBLIOUE DE COTE D'IVOIRE
Union - Discipline - Travail
r.U;ISTERE [;[ L'EDUCATION NATIONALE
CHARGE DE L[NSEIGN[MENT
SECOrWAIRE ET SUPERIEUR
FACULTE
DE
MEDECINE
Année
1986 - 1987
N-
FIABILITE ET REPRODUCTIBILITE
D'UN TEST D'EFFORT A PALIERS CROISSANTS,
EN DECUBITUS OU EN POSITION ASSISE,
POUR APPRECIER L'APTITUDE PHYSIQUE
DE L'ADULTE JEUNE ET SEDENTAIRE
----.; tM\\lGAC;\\
CONSEIL AFRICAIN
c;.uPéR1EUR
MENT
THÈSE
pOU\\;. l'ENSEIGNE
.QUGOU ,
:i. E'à'f~J~N~t~~ ..... \\
C. A.
POUR LE
\\~;;:::,~1-~bORAT EN MEDECINE
IOIPLOME
O'ETAT 1
Présentée
et
soutenue
publiquement
le 29 Avril 1987
Par
OUATTARA
SOUALlHO
INTERNE
DES
HÔPITAUX

le 20 Novembre
1958
à
Man
PRESIDENT DE THESE :
Monsieur
le
Professeur
COULIBALY
NAGBELE
MEMBRES
DU
JURY
Monsieur
le
Professeur
C,
ROUX
MDnsieur
le
Professeur
agrege
BOUTROS
TONI
DIRECTEUR DE THESE
MDnsieur
le
Professeur
agrégé
J, LONSDORFER
Avec
la collaboration du Docteur
P
BOGUI
Assistant en
Physioloyie

. -
LISTE
DU
PERSONtl:L
ENSEIGNANT
DE
LA
FACULTE
DE
MEDECINE
1986 - 1987
===========
Doyens honoraires : P.
PENE -
Th. Koffi ALLANGBA.
Professeurs honoraires: J.
BADOUAL -
J.
BONHOMME -
F.
BONNET de PAILLERETS -
A.
BOURGEADE -
M.
BOUVRY -
J.P.
BUREAU -
M. CLERC -
G.
DANON -
P.
DELORMAS -
J.
DOUCET -
M.
DUCHASSIN - H. GALLAIS -
M.
LEBRAS -
R. LOUBIERE -
D. METRAS -
G. MORLIER -
J.D.
RAIN -
R.
RENAUD -
J.
RITTER -
M.
SANGARET -
J. VILASCO.
DOYEN : A. YANGNI-ANGATE
ASSESSEURS: f. KETEKOU Sié - A. KADIO - J. SOUBEYRAND.
PROFESSEURS
l . - PROFESSEURS TITULAIRES
----------------------
H.M. ASSI ADOU
Jérôme
Pédiatrie
ATTIA
Yao Roger
Hépato-Gastro-Entérologie
AYE
Hippolyte
Maladies Infectieuses
BEDA
Yao Bernard
Médecine Interne
BERTRAND
Edmond
Cardiologie
BOHOUSSOU
Kouadio
Gynécologie-Obstétrique
BONDURAND
Alain
Anesthésie-Réanimation
CORNET·
Lucien
Chirurgie Générale
COULlBALY
André
Chirurgie Thoracique et Cardio-
Vasculaire
COULIBALY
Nagbélé
Pneumo-Phtisiologie
CO\\\\rpPLI -BONY
Kwassy Philippe
Anatomie-Chirurgie Générale
DIARRA
Samba
G)~écologie-Obstétrique
DJEDJE
André-Théodore
Radiologie
DJIBO
\\~illiam
Traumatologie et Orthopédie
ESSOH NCNEL
Paul
Péd,iatrie
ETTE
Ambroise
O.R.L.
ETTE
Marcel
Anatomie Pathologie
GUESSENND
Kouadio Georges
Médecine Sociale et Santé Publique
KEBE
Mémel Jean-Baptiste
Anatomie-Urologie
KE1EKOU
Siè Ferdinand
Biochimie
LE GUYADER
Amand
Anatomie-Chirurgie Générale
ROUX
Constant
Chirurgie Infantile
SANGARE
Souleymane
Ophtalmologie
YANGNI -ANGA1E
Antoine
Chirurgie Générale
r
YAO-DJE
Chri~tophe
Urologie
1

_ '.._ "
1
2.
2. - PROFESSEURS ASSOCIES
--------------------
M.M. CABANNES
Raymond
Hémato-Immunologie
GIORDANO
Christian
Neurologie
HAEFFNER
Georges
O.R.L.
HAZERA
~lax
Psychiatrie
M.
HEROIN
Pierre
Dermatologie
MAITRES DE CONFERENCES AGREGES
M.M. ABBY
Blaguet Clément
Radiologie
ANDOH
Joseph
Pédiatrie
ASSALE
N'Dri Georges
Parasitologie
BA~A
Méma
O.R.L.
BESSARD
Germain
Pharmacologie
BOurROS-TONI
Fernand
Biostatistique et Informatique
Médic?le
BRETTES
Jean-Philippe
G)~écologie-Obstétrique
COFFI
Dick Sylvain
Anesthésie-Réanimation
DAGO AKR.IBI
Augustin
Anatomie Pathologie
DELAFOSSE
Roger Charles
Psychiatrie
DJEDJE
Mady Alphonse
Urologie
EHOUMAN
Armand
Histologie-Embryologie-Cytogénétiqul
EKRA
Alain
Cardiologie
GADEGBEKU
Anani Samuel
Stomatologie
KADIO
Auguste
Maladies Infectieuses
KANGA
Diékouadio
Pédiatrie
KANGA
Jean-Marie
Dermatologie-Vénérologie
KANGA
Miessan
Chirurgie Générale
KEITA
Cheick
Ophtalmologie
KEITA
Kader
Rac}iologie
KONE
Nouhoun
Gynécologie-Obstétrique
KOUAKOU
N' Zué Marcel
Rhumatologie
KOUAME
Konan
Pédiatrie
KOUASSI
Beugré
Neurologie
KOUASSI
Jean Claude
Chirurgie Générale
KOUASSI
Manassé
Stomatologie et Maxillo-Faciale
LAMBIN
Yves
Traumatologie et Orthopédie
LONSDORFER
Jean .
Physiologie et Exploration
Fonctionnelle


3.
MAITRES DE CONFE~S AGREGES (Suite)
N.M. MANLAN
Kassi
Hépato-Gastro-Entérologie
NOBIOT
Mandou
Chirurgie Infantile
N'DORI
Raymond
Cardiologie
N'DRI
Koffi Dominique
Anesthésie-Réanimation
N'GUESSAN
Henri Alexandre
Chirurgie Générale
N'GUESSAN
Konan Gabriel
Anatomie-Urologie
NIAt-IJŒY
Ezani Kodjo
Médecine Interne
ODEHOURI
Koudou
Maladies Infectieuses
ODI
Assamoi
Cardiologie
OUATTARA
Kouamé
Chirurgie Thoracique et Cardio-
Vasculaire
SANGARE
Amadou
Hématologie
SANGARE
Ibrahima
Urologie
SŒfBO
Mambo
Immunologie
SOUBEYRAND
Jacques
Médecine Interne
TEA
Dairnekpo
Immuno-Hématologie
~lrne
TlNITE
Adj oua
Pédiatrie
N.
TURQUIN-TRAORE
Henri
Chirurgie Générale
Mme
TaURE
Kharidiata
Gynécologie-Obstétrique
N.
1
WAOTA
Coulibaly
Traumatologie et Orthopédie
~lrne
WELFFENS-EKRA
Christiane
Gynécologie-Obstétrique
CHEFS DE TRAVAUX
~e
DOSSO-BRETIN
Mireille
Bactériologie
N.
N'GUESSAN
Isaïe
Biochimie
~e
lliERIZOL-FERLY
Madeleine
Parasitologie
ASSISTANI'S
1.- ~~!~T~_~é~_~Q~!T~~:Ç~~~_~é_Ç~!~!QYê~_~é_~~Ç~~Tê
~I.M. MJAt-lA
Fany
Ophtalmologie
MJJOBI
Elloh
Gynécologie-Obstétrique
MJOH
Adoh
Cardiologie
MJZAXO
Koss1
Gynécologie-Obstétrique
AGUEHOUNDE
Cosme
Chirurgie Infantile
AKA KROO
Florent
Pédiatrie
Mlle AKE
Evelyne
Cardiologie
~e
AMANGOU-EHUA
Evelyne
Pédiatrie
..

4.
M. M. AMONKOU
Akpo
Anesthésie-Réanimation
ANCY.-!A
~lathieu
Gynécologie-Obstétrique
ANONGBA
Danho Simplice
Gynécologie-Obstétrique
AOUSSI
Eba
Maladies Infectieuses
ASSA
Alou
Stomatologie
ASSE
N'Dri Henri
Traumatologie Orthopédie
ASSOUMOU
Aka
Parasitologie
BAH
Zézé
Chirurgie Générale
Mlle BASS1MBlE
Jeannette
Immuno-Hématologie
~I.M. BASSIT
Assad
Chirurgie Générale
BENIE
Tha Michel
Gynécologie-Obstétrique
Mlle BINLIN-DADIE
Renée
Anesthésie-Réanimation
M.M. BISSAGNENE
Emmanuel
Maladies Infectieuses
BOA
Yapo Félix
Neurologie
BOUCHEZ
Paul
Médecine Interne
C~IARA
Benoit
Médecine Interne
Mlle DANGUY-VANGAH
Elisabeth
P.P.H.
Mme
DASYLVA-ANCY.-!A
Sylvia
Chirurgie Infantile
M.M. DECHAMBENOIT
Gilbert
Neurologie
DIALLO
Amadou
Médecine Interne
DICK
Kobinan Rufin
Chirurgie Générale
DJANHAN
Yao
Gynécologie-Obstétrique
DJEHA
Djokouéhi
Dermatologie
DJESSOU
Prosper
Biochimie
DO REGO
Anicet
Pédiatrie
DRESSENN
Alice
Anesthésie-Réanimation
ECHlMANE
Kouassi
Chirurgie Générale
EHUA
Somian
Chirurgie Générale
EHOUO
Florent
O.R.L.
FADIGA
Dougoutiki
Pneumo-Phtisiologie
MlleFAL
Ararne
Chirurgie Générale
M.M. GNAGNE
Yadou Maurice
Anatomie-Chirurgie Générale
GNEBEI
Roger
Gynécologie-Obstétrique
GNONSAHE
Appolinaire
Anesthésie-Réanimation
GUEDEGBE
Félix
Traumatologie et Orthopédie
Mme
HOUENOU
Yveline
Pédiatrie
M.M. HOUPHOUET
Kouakou
Gynécologie-Obstétrique
KACOU
Guikahué
Cardiologie
KADIO
Richard
Chirurgie Générale
~

s.
M.M. KASSANYOU
Salami
Anatomie-Chirurgie Générale
KATA
Kéké Joseph
Urologie
KOCOUA
Alexandre
Anatomie-Chirurgie Générale
KOFFI
Konan Julien
Médecine Sociale et Santé Publique
KOFFI
Kouakou
Anesthésie-Réanimation
KOFFI
Kouamé
Médecine Sociale et Santé Publique
KONAN
Yao Lucien
Chirurgie Générale
KONE
Drissa
Psychiatrie
KONE
Mamourou
Gynécologie-Obstétrique
KOUAKOU
Finnin
Gynécologie-Obstétrique
KOUASSI
Kanga Michel
Chirurgie Thoracique et Cardio-
Vasculaire
KOUASSI
Konan Bertin
O.R.L.
LOKROU
Lohourignon
Médecine Interne
MALECM30
Jean-Pierre
Chirurgie Générale
MANZAN
Konan
Urologie
MENSAH
William
Cardiologie
MIGNONS IN
David
Anesthésie-Réanimation
MOREAU
Jacques
Maladies Infectieuses
Mme
NAMA-DIARRA
Jeanne
Médecine Sociale et Santé Publique
M.
N'DRI
N'Guessan
Médecine Interne
Mme
N'DRI-YOMAN
Aya Thérèse
Gastro-Entérologie
Mlle NIOUPIN
Erruna
Anesthésie-Réanimation
M.M. OUATTARA
Doignon
Médecine Interne
OUATTARA
Noël
Radiologie-Biophysique
OUEGNIN
Georges Annand
Urologie
OllliON
Jean
Parasitologie
OULAI
Soumahoro
Pédiatrie
PLO
Kouié
Pédiatrie
SAFEDE
Koné
Ophtalmologie
SEKA
Assi Rémi
Radiologie
SISSOKO
Jacques
Anesthésie-Réanimation
Mlle SONAN
Thérèse
Neurologie
Mme
TAGLIANTE-SARACINO Janine
Maladies Infectieuses
M.M. TOURE
Stanislas
Chirurgie Générale
TOlTI'OU
Toussaint
Médecine Interne
VARANGO
Guy
Chirurgie Générale
VARLET
Guy
Chirurgie Générale
YAPI
Achy
Pneumo-Phtisiologie
..

6.
M.
YAPOBI
Yves
Anesthésie-Réanimation
Mmes YOBOUET-YAO
Pauline
Dennatologie
YOFfOU-LAMBIN
Liliane
Ophtalmologie
2.- ASSISTANTS DE FACULTE-ASSISTANTS DES HOPITAUX
---------------------------------------------
~I.M. ABISSEY
Agba
Hémato-Immunologie
BOGlll
Pascal
Physiologie et Exploration
Fonctionnelle
DIE
KBcou Henri
Phannacologie Clinique
EDOH
Vincent
Bactériologie
HONDE
Michel
Anatomie Pathologique
KPLE
Faget Paul
Immuno-Hématologie
ROLAND
Georges
Anatomie-Organogenèse
SESS
Daniel
Biochimie
Yao
Toutoukpo
Immuno-Hématologie
MAlTRES-ASSISTANfS MONQ-APPARœNANrS
Mme
DOSSO
Yolande
Physiologie et Exploration
Fonctionnelle
M.
PALO~1BO
Robert
Biophysique
œEF DE TRAVAUX MONO-APPAlITENANT
Mme
MONFORT
Narie-France
Biochimie
ASSISTANfS MONO-APPARrENANI'S
~~e
SARIS
Laurence
lmmuno-Hématologie
~I.M. N' KO
Marcel
Biochimie
VALERY
Jean
Biochimie
ŒARGBS DE COURS
Mme
AGOH
Bernadette
Chimie
M.M. BOGUI
Vincent
Physique
RANCUREL
René
Mathématiques


JE
DEDIE . . . . . . . . • . . .
LE PEU QUE JE SAIS
C'EST A MON IGNORANCE
QUE JE LE DOIS.
SACHA GUITRY

A
MON
PERE
ET
MA
MERE
~=========================
Vous avez consenti à tant de sacrifices pour voir ce moment
tant espéré
Puisse cette thèse vous apporter la satisfaction
de vos longues années d'attente.
Soyez assurés de mon amour filial.
A
MES
ONCLES OBETON
ET
ISSIAKA
==================================
Vous avez su jouer auprès de moi le rôle de père.
Vous avez su m'apporter le réconfort pendant mes moments
difficiles.
L'intérêt que vous portez à ma personne m'oblige chaque jour
à mieux faire pour devenir ce que vous souhaitez que je sois •
. Vous demeurez toujours mes guides spirituels.
Soyez assurés de ma profonde et éternelle reconnaissance.
A
MA
FUTURE
EPOUSE
======~==============
Que ce modeste travail te porte témoignage de ma profonde
gratitude et de mon indéfectible amour.
" UN PEU DE TOI
UN PEU DE MOI
BEAUCOUP D'AMOUR
ET POUR TOUJOURS "
A
AWA, MA FILLE
================
Tu es mon bien le plus précieux. Mon voeux le plus cher
est que ton courage dépasse un jour le mien.

A
NOTRE
PRESIDENT
DE
THESE
MONSIEUR
LE
PROFESSEUR
COULIBALY
NAGBELE
===============================================
Chef de service de Pneumo-phtisiologie à la Faculté
de Médecine
-
Directeur de l'Institut National de la Santé Publique
-
Officier du Mérite de la Santé Publique de
Côte d'Ivoire
- Chevalier des Palmes Académiques Françaises
-
Chevalier du Mérite National Français
- Membre du tableau des Experts Organisation Mondiale
de la Santé pour la tuberculose
et maladies respiratoires
-
Secrétaire Général du Comité antituberculeux de
Côte d'Ivoire
-
Président de la région Afrique de l'Union Internationale
contre la tuberculose.
-
Officier de la Légion d'Honneur Française
-
Chevalier de l'Ordre du BOMO
(TOGO)
C'est dans votre service que j'ai effectué mes stages de
3ème et 4ème année. Je crois avoir appris énormément de
choses, grâce à votre disponibilité et au dévouement de vos
collaborateurs. En vous invitant à présider mon jury de thèse,
je voudrais vous témoigner toute ma reconnaissance et le
respect que je dois à mon Maître.

A
NOTRE
MAITRE ET JUGE MONSIEUR LE PROFESSEUR CONSTANT ROUX
=============================================================
- Professeur Titulaire de Chirurgie Infantile
- Chef de service de Chirurgie Infantile au CHU de Cocody
- Membre du bureau exécutif de la Fédération Internationale
de Médecine Sportive
(F.I.M.S.)
- Chirurgien des Hôpitaux
- Membre de la Société Française de Chirurgie Infantile
(S.F.C.L)
- Membre de la Société Française de Chirurgie Orthopédique
et Traumatologique
(S.O.F.O.T.)
- C.E.S. de Biologie et de Médecine du Sport
• Faculté de Médecine de Paris : Université Pierre et
Marie CURIE.
PARIS IV.
• Faculté de Médecine de MONTPELLIER.
- Diplôme de Traumatologie Sportive
· Université Pitié-Salpétrière. PARIS VIII.
- Secrétaire Général du Conseil Permanent de la Médecine
du Sport des Pays d'Expression Française
- Membre représentant du Continent Africain à la Commission
Médicale de la Fédération Internationale de Volley-Ball
(F.LV.B.)
- Président de la Commission Médicale de la Confédération
Africaine de Volley-Ball
(C.A.V.B.)
- Président
Fondateur de l'Association Ivoirienne de
Médecine du Sport
(A.I.M.S.)
- Officier du Mérite Sportif Ivoirien
- Brevet Parachutiste
... / ...

1
1
1
- Président de l'Union Africaine de Médecine Sportive
1
"
\\
(U.A.M.S.)
-
Paul Harris Follow du Rotary Internationl
- Médaille d'Or de la Société Française de Médecine
du Sport
(S.F.M.S.)
- Membre de la Commission médicale du comité olympique
international
Votre perspicacité a désormais imposé définitivement la
Médecine du Sport en Côte d'Ivoire.
Merci pour cette leçon de courage et de tenacite.
C'est vraiment un honneur et une joie de vous avoir comme juge.

A
NOTRE
MAITRE
ET JUGE
MONSIEUR LE PROFESSEUR AGREGE BOUTROS-TONI
==========================================
- Professeur Agrégé en Biostatistique
et Informatique
Médicale.
- Chef de Service d'Epidémiologie, Biostatistiques,
Biomathématiques et Informatique Médicale.
- Lauréat de l'Académie Nationale de Médecine.
-
Docteur d'Etat en Sciences Naturelles.
-
Docteur d'Etat en Biologie Humaine.
vous avez suivi avec intérêt la progession de ce travail.
Vous nous avez fait bénéficier de vos compétences excep-
tionnelles en mathématiques statistiques.
Nous ne saurions vous remercier asses pour cette aide bien-
veillante.
Puisse ce travail vous témoigner notre respectueuse grati-
tude.

A
NOTRE
MAITRE
ET
DIRECTEUR
DE
THESE
MONSIEUR LE PROFESSEUR
JEAN
LONBDORFER
=====================:====================
- Biologiste des Hôpitaux
- Chef du Service de Physiologie et d'Explorations
Fonctionnelles
- Chevalier des Palmes Académiques
-
Officier
de l'Ordre du Mérite Sportif Ivoirien
Vous nouS avez accueilli dans votre servic.e voici bientôt
quatre ans.
Nous avons travaillé auprès de vous avec ferveur.
C'est chez vous en tant que moniteur que nous avons appris
la rigueur si nécessaire à la Science. Rigueur qui nous a
permis aujourd'hui d'être interne des Hôpitaux.
Votre soutien ne nous a jamais manqué.
Votre· instinct paternel n'a d'égal que votre humanisme
exacerbé.
Vous vérifiez vraiment l'adage qui dit que "la modestie est
l'apanage des grands hommes".
En tout cas nous ne désirons ardemment qu'une seule chose
pouvoir vous ressembler un jour.

1
1
t
1
\\
P
L
A
N
-------------
-------------
t
CHAPITRE
1
PRESENTATION
DU
SUJET
DE
THESE
1
!
-----------
!
A -
RAPPEL
.
.
.
.
.
.
p.
4
B -
BUTS DE NOTRE ETUDE
p.13
1t
CHAPITRE II
===========
1
A -
SUJETS
p.16
B -
MATERIEL
p.17
C -
METHODE
p.22
CHAP ITRE 111
RESULTATS
============
A -
DONNEES ANTHROPOMETRIQUES
p.2?
B -
ETABLISSEMENT GRAPHIQUE
p.28
C -
RENSEIGNEMENTS FOURNIS PAR LA FC
p.33
.
D -
RENSEIGNEMENTS FOURNIS PAR LE VE
p.38
E -
RENSEIGNEHENTS FOURNIS PAR LE STT
p.42
CHAPITRE
IV
============
DISCUSSION .
.
.
.
.
.
.
.
.
. .
p.45
CONCLUSION

1
1
1




1
1
1
1
1






p.64
BIBLI OGRAPH 1E

-2-
SYMBOLES
ET
ABREVIATIO~!S
-----------------------------
-----------------------------
STT
=
(Systolic Tension Time)
= produit de la fréquence
cardiaque par la
pression systolique.
W
=
Watts
AT
=
(ANAEOROBIC THRESHOLD)
= Seuil Anaérobie (S.A.).
exprimé en pourcentage de V0
Max. ou de la PMT.
2
STPD
=
Standard Temperature Pressure Dryness.
ATPS
=
Ambiant Temperature Pressure Satured.
BTPS
=
Body Temperature Pressure Satured.

1
-3-
\\
1
,t!
1
CHA PIT R E l
--------------------------
--------------------------
PRESENTATION DU SUJET DE THESE
A- RAPPEL
1) LES BASES THEORIQUES DE L'EXERCICE
MUSCULAIRE •
2) LES DIFFERENTES METHODES D'ETUDE
DE L'APTITUDE PHYSIQUE.
B - BUTS DE NOTRE ETUDE

-4-
1,,
A
RA P PEL
-----------
1)
LES BASES THEORIQUES DE L'EXERCICE MUSCULAIRE
Tout exercice physique résulte de la combinaison
de groupes musculaires anatomiquement distincts intervenant
de manière synergique.
Le recrutement plus ou moins étendu des unités mo-
trices et l'activation des myofibrilles qui les composent
~~
sont déterminés par l'intensité de l'exercice à réaliser. Le
raccourcissement de chaque myofibrille est dO au glissement
\\,
les uns sur les autres des filaments d'actine et de myosine
1
Cette variation de conformation est à l'origine du travail
1
mécanique musculaire,et trouve ses sources d'énergie immédiates
1
dans les liaisons phosphates riches en énergie. L'ATP
(adéno-
sine triphosphorique)
est la principale source d'énergie du
1
travail musculaire.
Son hydrolyse en ADP et en phosphate inor-
ganique libère la quantité d'énergie nécessaire à ce couplage
mécano-chimique.
Les réserves intra-musculaires d'ATP étant faibles,
sa reconstitution pendant le travail mécanique provient de
trois processus :
- la dégradation de la phosphoryl-créatine (P.C.)
-
la dégradation des substrats glucidiques
-
la dégradation des acides gras.

~1f
1
-5-
1
l
La dégradation des substrats glucidiques est la prin-
[
i!
cipale source d'énergie pour les efforts à Intensité Croissante
tt
i
et de durée moyenne, c'est-à-dire inférieure à 20 minutes. La
!
première étape glycogénolytique (puis glycolytiquel ne néces-
1
site pas d'02. Elle favorise la formation de pyruvate.
1
- En présence d'02' le catabolisme du pyruvate donne
l'acétyl CoA qui entre dans le cycle tricarboxylique de Krebs,
grand fournisseur d'énergie.
- En l'absence d'02' la dégradation du pyruvate abou-
tit à la formation de l'acide lactique.
La production d'acide lactique augmente pendant l'exer-
cice lorsque la composante glycolytique de la production
d'énergie se développe à une vitesse telle que le NAD réduit,
cytosolique ne peut être
réoxydé suffisamment vite par la
navette H+ de la membrane mitochondriale, pour la combinaison
ultime des H+ cytosolique avec 1'°
mitochondrial.
2
Par conséquent, le pyruvate devient le récepteur H+
et est converti en lactate en ré oxydant le NAD réduit cytobo-
lique ce qui permet la poursuite du processus de glycolyse.
1-1-
LE
SEUIL
ANAEOROBIE
- Au cours d'un effort à paliers d'intensité crois-
sante la consommation d'02 (V0 l augmente linéairement ; mais
2
sa contribution à la dégradation des substrats glucidiques

-6-
devient de moins en moins importante à mesure que l'effort
gagne en intensité.
Après une phase aérobie, l'organisme entre progessi-
vement dans une phase à prédominance anaérobie dont témoigne
l'augmentation régulièrement croissante de la lactatémie par
transformation du pyruvate en lactate. Le niveau d'effort à
partir duquel la vitesse d'augmentation du lactate sanguin
excède sa vitesse de disparition est appelé seuil anaérobie
(ANAEROBIe THRESHOLD des anglosaxons).
Durant ce type d'effort, la consommation d'02
(V0 )
2
1
la ventilation externe--minute
(V ) et le rejet de e0
(ve0 )
E
2
2
1
i
mesurés à intervalles de temps réguliers présentent une évo-
~i
lut ion caractéristique permettant de repérer successivement
1
f
la phase aérobie, puis anaérobie du protocole d'étude.
\\
1-1-a)
Pendant la phase aérobie
1
V0 , V
et ve0
augmentent parallèlement
2
E
2
1
la V
répond aux besoins
est propor-
E
en 02 et le rejet de e02
tionnel à la quantité d'02 utilisée.
1-1-b)
A partir d'un certain seuil,
on assiste à une
rupture de pente entre V
et ve0
E
2 d'une part, et V02 d'autre put.
La pente des droites de ventilation et de rejet de
e0
est plus élevée que celle de V0
prouvant que le stimulus
2
2

!
1
1
1
-7-
1
!•
,i
ventilatoire, et le rejet de CO , ne sont plus uniquement
1
,
2
~1
liés à la seule consommation d'02.
1
f
Or ce changement de pente survient au moment où l'hy-
perlactatémie et l'acidose mé~lique d'effort s'installent.
1
!
On peut donc supposer que ce déséquilibre acido-basique est
1
à l'origine d'un rejet supplémentaire de CO
et par conséquent
!
2
\\
d'une stimulation ventilatoire renforcée.
Cette quantité supplémentaire de CO
provient en
2
effet du tamponnement de l'acide lactique par les bicarbonates
selon la réaction :
Na+
HC0 -
+
H+ Lactate ---> Na+ Lactate
3
Ainsi l'augmentation plus rapide de la V à partir du
Seuil Anaérobie est la conséquence des deux mécanismes compen-
sateurs de l'hyperlactatémie : production supplémentaire de
CO
et prédominance d'ions H+ par abaissement de la réserve
2
des bicarbonates plasmatiques.
Cette description smpUfiée du seuil anaérobie est
tirée des travaux de WASSERMANN et
al.
27
).
1-2-
.Application.à .la .détermination .de· l'.apti tude physique
Parmi les nombreux paramètres permettant de cerner
l'aptitude physique d'un individu, trois sont fréquemment
utilisés :

-8-
Le niveau maximal d'effort, W. Max)
i
la consommation
maximale d'02(V0
Max) mesurée à ce même niveau, et le seuil
2
anaérobie
(SA), palier d'effort où apparaît l'hyperlactatémie.
Nous venons de voir que l'enregistrement simultané
de V0 , V et VC0 , au cours d'un effort à intensité croissante
2
E
2
permet de recueillir ces trois informations : le Seuil Anaérobie
pouvant ainsi être déterminé
à partir de la seule rupture de
pente des paramètres V
et VC0
sans qu'il soit nécessaire de
E
2
procéder à des prises de sang répétées pour doser le lactate
produit.
1
1
i
!
1
1
,

-9-
2 - LES DIFFËRENTESMËTHODES.D'ËTUDE DE L'APTITUDE PHYSIQUE
Le développement de la physiologie de l'exercice
musculaire a permis de mettre au point des tests d'aptitude
physique de plus en plus élaborés: pratiqués chez l'homme
sain, sédentaire ou sportif et chez le malade,
ils contribuent
en recueillant simultanément le maximum de paramètres à cer-
ner les différents aspects physiologiques et physiopatholo-
giques des régulations au cours de l'effort physique.
Ces tests d'effort peuvent être regroupés en trois
grandes catégories ..
- Effort à puissance constante ou effort rectangu-
laire :
l'intensité imposée ne variant pas du début à l'arrêt de
l'effort.
- Effort à puissance variable, par exemple en créneau
ou SWEET test (Square Wave Endurance Exercise Test) dont le
niveau d'intensité alterne régulièrement, plateaux et pics
tous deux définis à l'avance.
-
Effort à puissance croissante ou effort triangulaire
dont l'intensité croît d'une charge fixe par période définie.
De ces trois types d'effort, le dernier est particu-
lièrement utile pour déterminer au cours d'un même examen la

-10-
.
PMT (Puissance Maximale Tolérée), la v0
Max et le Seuil
2
Anaérobie
(SA).
Au début de notre étude nous avions opté pour une
épreuve par paliers, croissants de 50 watts toutes les trois
minutes,
à l'exemple de certains protocoles européens effec-
tués en position assise .
.
Bien que la v0
Max et le seuil anaérobie soient
2
nettement discernables pour l'analyse des données,
la mesure
de la PMT ou du moins de la puissance maximale aérobie
(PMA)
restait très imprécise compte-tenu de l'importance excessive
de la charge
(50 watts)
et de la durée trop longue des paliers
(Thèse de BOGUI,
1982).
Nous référant au protocole d'effort de K. WASSERMANN
29
), la charge fut ramenée à 25 watts et les paliers à
une durée d'une minute:
la PMA fut beaucoup mieux cernée
(Thèse de YACE,
1984). De plus cette étude nous avait permis
de déterminer le Seuil Anaérobie à partie du STT :
ce paramètre est le produit de la fréquence cardiaque x la
pression systolique, d'où l'appelation anglo-saxonne de
Systolic Tension Time.
En revanche, la réduction de la durée de chaque
palier donnait une pente croissante d'effort élevé, rendant
ce test difficile à effectuer pour les sédentaires et surtout
pour les malades qui franchissent rarement le quatrième palier.

-11-
De plus, la durée trop brève de chaque palier ne nous per-
mettait plus d'effectuer à temps la mesure des pressions
hémodynamiques cardiaques droites et de prélever le sang
veineux mêlé, indispensable pour l'appréciation fine de l'adap-
tation cardiovasculaire à l'effort, notamment le débit car-
diaque selon le principe de Fick. Nous avons ainsi définiti-
vement opté, dans ce protocole d'effort, pour des paliers
d'une durée de 2 minutes avec une charge de 15 watts pour les
anémiques chroniques, les drépanocytaires et les insuffisants
cardiorespiratoires, et de 20 watts pour les sujets non
malades, sédentaires ou sportifs.
Quel que soit leur type, tous nos tests d'effort ont
été réalisés sur bicycle ergométrique en décubitus dorsal.
Cette modalité de pédalage n'est pas systématiquement adoptée
dans tous
les laboratoires d'Explorations Fonctionnelles:
nous le justifions par la nature et la fréquence des prélè-
vements que nous souhaitons effectuer pendant l'épreuve. En
particulier, l'exploration cardio-vasculaire comporte le
recueil d'échantillons sanguins artériels et veineux mêlés et
des variables hémodynamiques de la circulation pulmonaire qui
imposent la mise en place par voie transcutanée et sous anes-
thésie locale, de matériel intraveineux (micro-cathéter car-
diaque)
et artériel
(aiguille de COURNAND) •
La mise en place et surtout le maintien pendant tout
l'effort, de ce matériel sur un sujet en décubitus dorsal ne

-12-
pose pratiquement pas de problèmes (meilleurs confort et sécu-
rité), à l'inverse de la position assiseou debout. De plus
cette position est toujours bien acceptée pour les patients
qui la trouvent "adaptée" à leur "état de malade".
Aussi, par souci d'uniformité, cette position a été
adoptée pour toutes les catégories de consultants, c'est-à-dire
pour les sédentaires, sportifs et malades.


-13-
B -
BUTS
DE
NOTRE
ETUDE
----------------------
1)
Déterminer de façon qualitative et quantitative les cri-
tères d'aptitude physique d'une population de référence.
1-1-
De façon qualitative chez chaque individu
a)
par l'étude du profil évolutif de certains
paramètres cardio-vasculaires et ventilatoires qui sont :
-
la fréquence cardiaque
(Fc)
-
la ventilation externe
(VE)
-
la S T T
-
le Seuil Anaérobie
(S.A.) déterminé respecti-
vement à partir de VE et STT.
b)
par l'étude de la reproductibilité de Fc
1-2-
De façon quantitative
a)
par l'étude des valeurs MAXIMALES obtenues
pour les différents paramètres
-
la fréquence cardiaque maximale
-
la ventilation externe maximale
-
la S T T Maximale.

-14-
bl par la recherche de l'influence de la posi-
tion couchée ou assise sur ces valeurs maximales.
cl par l'appréciation de l'influence de ces
mêmes positions sur l'évolution de ces mêmes paramètres au
cours du même protocole d'effort.

-15-
CHAPITRE
II
--------------------
--------------------
SUJETS
-
MATERIEL
- METHODES

-16-
A
LES
SUJETS
-----------
-----------
Notre travail porte sur trente-cinq jeunes ivoi-
riens de sexe masculin i la plupart étant en fin d'études
médicales ou en début de carrière médicale. Ils sont tous
volontaires et motivés pour cette expérience dont ils
connaissent le but et acceptent les modalités pratiques.
Les critères de sélection reposent sur le ~!~a~=
~~~~_~~~~~~!~~~ de leur mode de vie, à savoir le maintien
d'une activité physique faible ou modérée sans prétention
de compétition : quelques uns se livr~nt une à deux fois par
semaine à des activités physiques à caractère ludique
(football, maracana, footing en groupe), mais la plupart
des sujets n'ont que peu ou pas d'activité sportive régulière.
~~~~!~~~_~!!~!g~~ de ces sujets permet d'exclure toute affec-
tion respiratoire ou carjiovasculaire. Par ailleurs, aucun
sujet retenu n'a d'anomalie sévère de son hémoglobine i les
hémoglobinopathies AC et AS n'ont pas constitué un critère
d'exclusion pour notre échantillonnage. Un accent particulier
a été placé dans la ~Q~!Y!~~Q~ de ces sujets afin d'obtenir
d'eux, des performances optimales: ceci pour pouvoir consi-
dérer les valeurs recueillies les plus élevées comme les

-17-
B
- MATERIEL
--------
--------
c'est un analyseur à Oz et à COZ doté d'un débit-
mètre assisté par un ordinateur.
Il permet d'obtenir moyennés
toutes les 30 minutes les paramètres ventilatoires suivants :
al Les paramètres mesurés
.
*
-
la ventilation externe VE, en BTPS
- le cycle ventilatoire par unité de temps
-
la fraction d'OZ dans l'air
expiré;
-
la fraction de COz dans l'air expiré;
bl
Les paramètres calculés, rapportés à la minute
*
- la consommation d'OZ' VO en litre/mn en STPD
z
.
- la consommation d'OZ' VO en ml par kg de
z
poids du sujet, STPD.
-
la production de COz en litre/mn en STPD*
-
le quotient respiratoire :
"COZ
R = .
voz
-
l'équivalent respiratoire en Oz
ERO
=
Z
-
le pouls d'Oz

-18-
- la fréquence respiratoire (FR)
nombre de
cycles/minute.
* BTPS et STPD sont les conditions de mesure
des gaz en physiologie respiratoire. Les conditions physiques
dans lesquelles se trouve le gaz dans les poumons sont
dites BTPS (Body Temperature Pressure Satured). Les condi-
tions physiques normales ou standard dans lesquelles s'ex-
prime un volume gazeux sont dites STPD (Standard Temperature
pressure Dryness).
2 - Une imprimante incorporée à l'Qxycon, transcrit toutes
les 30 secondes la moyenne de tous les paramètres mentionnés
ci-dessus.
3 - Le Sphygmomanomètre mercurex carrier
Il permet de recueillir par méthode auscultatoire,
la tension artérielle humérale et principalement la pression
systolique pendant le déroulement du protocole.
4 - Le bicycle ergométrique "Gould Goudart BV" type 18070
Landoy
Il permet d'imposer une charge variable de 0 à 200
watts ou 0 à 400 watts selon les échelles et avec des varia-
tions minimales de 5 watts. Ces variations minimales de puis-

-19-
sance sont obtenues à l'aide d'un sélecteur de puissance qui
lui est connecté. La réponse est presque immédiate avec une
précision de 1%. La charge réelle correspond à la charge lue,
pour des vitesses de rotation de 60 tours par minute (Rpm)
le système de freinage est de type électromagnétique. Le
bicycle peut permettre de réaliser les tests d'effort avec
les membres inférieurs, en position ASSISE ou
COUCHEE.
5 -
Le sport - tester
PE 2500
C'est un cardio-fréquencemètre miniaturisé, à
intégration automatique. Il comprend :
- un émetteur électronique de pulsations,
- une ceinture comportant des électrodes
- un récepteur micro-ordinateur sous forme de
bracelet-montre.
Quatre fonctions sont disponibles
- horaire
- chronomètre
- mesure de la fréquence cardiaque
- mémoire
Une touche permet de sélectionner le mode de fonctionnement
désiré. Quand il est sélectionné sur le mode fréquence cardia-
que, chaque pulsation apparaît sur le cadran ce qui permet un
contrôle visuel du signal et si nécessaire son comptage.

-20-
6 -
Reglage des appareils
Le réglage constitue le premier temps de la mani-
pulation et il est effectué avant tout enregistrement. Il
consiste à l'étalonnage de chaque appareil de mesure et à
s'assurer de la transcription graphique correcte.
a) On procède d'abord à l'étalonnage de l'Oxycon
Ox-4 : dès que l'appareil est branché, l'ordinateur est mis
au programme de "calibrage" on effectue alors successivement
- le calibrage de l'analyseur d'02' Il doit alors
apparaître 20,9% pour'l'air ambiant,
- le calibrage de l'analyseur CO
: il doit alors
2
apparaître la valeur 00,00 pour l'air ambiant. On vérifie
l'étalonnage avec un gaz comme échantillon gazeux témoin de
composition connue. Après ce calibrage on procède alors à
la rentrée des données suivants au moyen des touches init/start.
- la date
- le numéro du sujet
- l'âge en année
- le sexe
- la taille
en cm
- la surface corporelle en m2
- le poids en kg
- la pression atmosphérique.

-21-
-
la fraction d'02 expiratoire
-
la consommation minimale d'02 au repos.
Finalement la touche "enter" permet à l'imprimante
d'entrer en action.
L'appareil est maintenant au programme de mesure.
Ces mesures s'effectuent toutes les 30 secondes ou 60 secondes
selon l'ordre reçu par l'ordinateur.
La touche "stop" permet d'arrêter l'imprimante
La touche "start" la remet en marche.
L'oxycon Ox-4 a donc des possibilités multiples
mais pour des raisons techniques déjà évoquées nous ne rendrons
compte que de la ventilation externe.
bl
Le cardio-fréquencemètre
Le sport-tester PE 2500 est d'une grande maniabi-
lité car i l est automatique et sans liaison extérieure par
fil.
Il est sélectionné sur le mode de fréquence cardiaque
au moyen d'une touche.

-22-
C
METHODE
-------
1)
Plan d'exécution du protocle
Ce tableau 1 indique en détail les opérations
simultanées à effectuer pour l'expérimentateur au cours des
phases de repos et d'effort.
Il est reporté sur une feuille
quadrillée. Sur la ligne horizontale figure la nature des
paramètres à recueillir. Ainsi de gauche à droite sont
inscrits :
-
la fréquence cardiaque
- la pression artérielle
-
le systolic tension time = STT
-
la ventilation externe
-
la production de gaz carbonique
-
la consommation d'02
- le travail en watts/kg
-
l'équivalent respiratoire
-
le pouls d'02
Les colo~nes verticales indiquent les différents
paliers en watt. Chaque palier multiple de 20 dure 2 minutes.
Au cours de l'effort, la fréquence cardiaque et la pression
artérielle systolo-diastolique sont relevées à la 45ème
seconde de la dernière minute de chaque palier par l'opé-
rateur tandis que les paramètres ventilatoires sont relevés
toutes les 30 secondes par l'imprimante.

-23-
2)
Préparation du sùjet
Le sujet est convoqué dans le service à 8 heures
en tenue de sport comportant :
-
un maillot de corps
- un short
- une paire de chaussures de sport
(basket ou tennis).[
Le sujet est alors installé sur bicycle ergométrique. Pour le
test couché, le bicycle
ergométrique est placé de manière
à permettre un pédalage horizontal. Au moment de l'effort,
les pieds sont fixés dans les cales-pieds doublés pour des
attaches talonnières. Les mêmes modalités sont respectées
pour le test en position assise.
a) Branchement du sujet sur l'Oxycon Ox-4
Le sujet respire à travers un embout buccal relié
à un système de double circuits protégés par des valves uni-
directionnelles: l'une inspiratoire, l'autre expiratoire.
Ainsi le sujet inspire l'air ambiant et l'air expiré parvient
à l'analyseur par le circuit expiratoire. Un pince-nez assure
l'occlusion nasale.
b)
Recueil de la fréquence cardiaque et de la
------------------------------------------
pression artérielle
L'émetteur du sport~tester et sa ceinture sont
fixés
autour du thorax, les électrodes placées en regard des

-24-
foyers mitral et tricuspidien. La fréquence cardiaque s'affi-
che automatiquement sur le récepteur placé à côté de l'opé-
rateur. Quant à la pression artérielle, elle est prise au
brassard par méthode auscultatoire.
3)
Déroulement de l'expérience
Il impose la présence constante de deux personnes
aux fonctions bien définies.
- l'une d'elles se charge de vérifier le bon fonc-
tionnement de l'Oxycon, de manipuler l'ergomètre et de super-
viser le bon déroulement de l'épreuve.
- l'autre mesure la tension artérielle et relève
sur une feuille cette valeur ainsi que celle de la fréquence
cardiaque à chaque minute.
4) L'expérience proprement dite
Elle a lieu en salle climatisée, la température
ambiante étant de 22 degrés Co, et l'hygrométrie relative
de 55%.
* Le recueil des paramètres de repos, est effectué
pendant dix minutes au minimum. Les conditions de repos sont
jugées sur la stabilité de la fréquence cardiaque, de la

-25-
pression artérielle et de la ventilation externe pendant au
moins quatre minutes consécutives, puis les pieds des sujets
sont attachés aux pédales du bicycle ergométrique.
* Le recueil des paramètres à l'effort commence
par une période d'échauffement dite de pédalage à vide
(PAV)
c'est-à-dire sans résistance
(ergomètre en position zéro watt)
à une vitesse de 60 tours/minute. La puissance sera majorée
de 20 à 20 watts toutes les 2 minutes jusqu'à l'arrêt de
l'effort par épuisement
(volitional fatigue des anglosaxons)
d'où le terme, souvent utilisé, d'effort exhaustif. Les mêmes
paramètres qu'au repos, sont recueillis en enregistrement en
continu pendant toute cette période.
L'épreuve est réalisée trois fois,
à cinq jours
d'intervalle en moyenne, toujours le matin entre neuf heures
et midi. Les deux premières séances sont effectuées par tous
les· sujets en décubitus dorsal. Par contre, pour des raisons
techniques, seulement 22 des 35 sujets ont été soumis à la
troisième épreuve qui est exécutée en position assise.
Exploitation statistique des données
Pour apprécier la relation existant entre certains
paramètres nous avons eu recours aux équations de régression
linéaire avec détermination du coefficient de corrélation "r".
Pour évaluer dans notre échantillonnage un changement signifi-
catif des valeurs obtenues entre les différents passages, nous
avons utilisé le Test T non paramétrique de Wilcoxon du fait
que notre effectif était inférieur ou proche de trente.

-26-
CHA PIT R E
111
RESULTATS
---------------------
---------------------
A -
DONNEES ANTHROPOMETRIQUES . . . . · · ·
p.27
B -
ETABLISSEMENT GRAPHIQUE
· · ·
p.28
C -
RENSEIGNEMENTS FOURNIS PAR LA FC
· · ·
p.33
D -
RENSEIGNEMENTS FOURNIS PAR LE VE
· · ·
p.38
E -
RENSEIGNEMENTS FOURNIS PAR LE STT · · ·
p.42
NB
Toutes les valeurs des sujets sont représentées sous forme
de dossiers individuels groupés en annexe.

-27-
RËs ULTATS
-----------------
-----------------
A-
GENERALITES
ET .DONNEES ANTHROPOMETRIQUES DES SUJETS.
Nous rappelons en préalable à la description des
résultats, que, pour des raisons techniques,
seulement 22
des 35 sujets explorés en position couchée antpu réaliser
le protocole d'effort en position assise. Ceci amène à la
constitution de deux groupes, l'un de 22 sujets l'autre de
35 sujets, le premier étant issu du second.
1ê~_~~~~~~~~!~~!9~êê_e!Q~~~~!9~êê_~ê_~~ê_~_SfQ~Eêê
êQ~~_f~EQf~~~ê_9~~ê_!~_~~e!~~~_~:1~ L'analyse statistique
ne révèle aucune différence significative pour chacun des
paramètres biométriques. Ceci suggère donc que le groupe des
22 sujets est bien représentatif de l'ensemble des 35 sujets.
Cependant, nous présenterons par prudence, pour chaque ta-
bleau de valeurs, les moyennes et écarts-types des différents
paramètres étudiés pour les deux groupes de sujets, en signa-
lant leur éventuelles différences significatives par un asté-
risque.
Les résultats seront abordés selon les 3 situations
suivantes
-
d'abord ceux de la position couchée
ensuite ceux de la position assise
-
enfin la comparaison des résultats des 2 situa-
tions précédentes, permettant de ju~er de l'effet positionnel.

-28-
Pour chacune de ces 3 situations, nous envisagerons
tour à tour la description des renseignements fournis par la
fréquence cardiaque, la Ventilation Externe et le Temps de
Tension Systolique
(STT). L'analyse de ces paramètres rendra
compte de leur profil évolutif et de leurs valeurs maximales.
B-
ETABLISSEMENT DES GRAPHIQUES: PROBLEME POSE PAR LA
DELIMITATION DES PALIERS D'EFFORT:
L'analyse de la FC, de la ventilation externe et
du STT est, en premier lieu, effectuée à partir du profil
évolutif de ces paramètres en fonction de la puissance impo-
sée. Nous avons indiqué, dans le châpitre'méthodologie', que
l'intensité de l'effort s'élevait toutes les 2 minutes d'une
charge fixe de 20 watts, quel que soit le poids àu sujet :
cette charge fixe nous était imposée par la faible précision
de notre sélecteur de charge gradué de 5 en 5 watts. En con-
séquence,
i l nous était impossible de choisir une charge
fixe,
rapportée au poids corporel, identique pour tous les
sujets, solution idéale qui nous aurait permis d'imposer
rigoureusement la même pente de charge à l'ensemble du groupe.
Or, la pente de charge influence grandement la durée de
l'épreuve d'effort:
dans notre travail, les sujets à poids élevé ont une pente de
charge faible,
ce qui majore artificiellement le temps de
l'épreuve par rapport à celui des sujets de poids plus léger.

-29-
Ainsi, lorsque l'on tient compte simplement de la valeur
brute de la puissance imposée, ou bien lorsqu'on la rapporte
au poids corporel des sujets, la durée de l'épreuve apparaît
significativement liée au poids du sujet. Pour les 35 sujets,
l'équation de la droite de régression est de la forme
y
= 8,29 + 0,14 x
avec r
= 0,4172
(p < 0,05)
pour y = temps en minutes
x = poids en kg.
Or, s ' i l est admis que la durée d'une épreuve est
d'autant plus longue que le sujet est apte, en revanche on
ne peut admettre que le poids soit un critère d'aptitude
physique, c'est ce qui apparaît cependant lorsque l'on
définit incorrectement les dimensions de comparaison.
Ainsi, les sujets 16 et 27 vont nous permettre
d'illustrer cet argument: ces sujets ont respectivement
une durée d'épreuve de 20 minutes et de 16 minutes, et des
puissances maximales tolérées
(PMT)
de 200 watts et de 160
watts. Le sujet 16 semble être plus apte que le sujet 27.
En fait,
lorsque l'on rapporte la PMT au poids corporel les
valeurs de PMT sont respectivement de 2,7 watts kg-1 et de
2,91 watts kg- 1 , le sujet n016 pesant 75 kg contre 55 pour
le sujet n027. Ainsi, après correction par le poids corporel,
c'est le sujet 27 qui est en définitive plus apte que le
sujet 16.

-30-
Cet exemple montre ainsi qu'il est illicite de
comparer sur une colonne d'un tableau, ou de placer dans
un même intervalle de puissance sur un graphique,
la fré-
quence cardiaque respective de ces 2 sujets pour tous les
paliers communs de puissance que celle-ci soit exprimée en
valeur absolue ou secondairement rapportée au poids corporel
du sujet. Ainsi par exemple,
à 160 watts, la comparaison de
leur FC respective conclurait
à mettre en rapport une
valeur maximale
(celle du sujet 27)
avec une valeur nettement
sous maximale
(celle du sujet 16), [-respectivement 100% et
80% de leur PMT_7. De même,
la représentation graphique qui
consiste à cumuler les valeurs de tous les sujets pour
chaque palier de puissance brute procède de la même erreur.
Une telle exploitation à pour conséquence :
* un élargissement de l'écart-type autour de la valeur moyenne
du paramètre étudié pour chaque palier,
* un affaiblissement de l'effectif des valeurs maximales en
fin de tracé dû à leur dispersion dans les paliers sous-
J
maximaux, comme l'illustre le Tableau n 0 2
pour limiter les écueils liés à l'utilisation iné-
vitable d'une charge fixe,
nous avons rapporté préalablement
toutes nos puissances au poids corporel.

-31-
L'étude au hasard de FC, VE
et BTT pour une
-1
puissance kg
donnée, montre que les valeurs atteintes
pour ces paramètres sont indépendantes du temps.
Ainsi Fc Max = 143,6 + 1,23 temps de l'épreuve
en minute.
r
= 0,2494
NB
n
= 34.
Ce résultat suggère que le handicap créé par la
différence de pente à laquelle sont soumis les sujets est
largement compensée par la durée relativement longue de
nos paliers.
Autrement dit, malgré les différences de pente
de charge, les valeurs atteintes pour un palier donné ex-
-1
primé en W.kg
par la fréquence cardiaque sont tout à fait
comparables, les différences observées ne relevant pas du
P!otocole mais plutôt de l'aptitude physique de chaque sujet.
C'est pourquoi nous avons délimité des intervalles de puis-
sance arbitrairement choisis,s'excluant mutuellement, et
couvrant entièrement toute la gamme de puissance après avoir
au préalable réparti les valeurs des paramètres étudiés en
fonction de la puissance. La délimitation des intervalles
-1
exprimés en Watt.kg
ne s'est pas faite au hasard. Elle a
tenu compte du poids moyen du groupe, délimitant ainsi des
intervalles de 20 watts/66 kgsoitO,30 W.kg- 1 ~ 15.

-32-
Ainsi 11 intervalles ont découpé régulièrement
l'axe des abscisses
permettant de comparer les valeurs de
FC, VE et STT pour des niveaux d'effort réellement compa-
rables. Ceci a permis d'améliorer sensiblement la réparti-
tion des effectifs notamment en fin de tracé, condition
indispensable pour juger correctement du profil évolutif
des valeurs sous-maximales et maximales des différentes para-
mètres étudiés en fonction de la puissance imposée figure 2C.

-33-
Ep conclusion, cette réflexion sur le problème de
la détermination des paliers que l'on voudra imposer au
sujet montre que cette dernière doit être effectuée après et
-1
non avant d'avoir exprimé la puissance en Watt kg
. (Tableau2A).
C-REN8EIGNEMENT8 .FOURNI8 PAR L'ETUDE DE LA FREQUENCE CARDIAQUE
Description de la relation FC/Puissance.
Lors des 2 passages successifs C
et C , la fréquence
2
2
cardiaque évolue chez tous les sujets de facon proportionnelle
à la puissance imposée. Cette linéarité est illustrée par les
tracés individuels et par les excellents coefficients de
corrélation des droites individuelles de régression linéaire
établis à partir de la relation Fréquence Cardiaque (Y) en
battements par minute/Puissance imposée rapportée au poids
-1
corporel (x) donc en W. kg
Les valeurs moyennes des pentes, des ordonnées à
l'origine et des coefficients de corrélation, obtenues à partir
des équations de droite individuelles au cours de chaque
passage sont reportéesau tableau ~3. Elles montrent un coef-
ficient de corrélation moyen de 0,986 ~ 0,.016 au premier pas-
sage, et de 0,987 + 0,013 au deuxième passage. Compte tenu de

-34-
la linéarité, vérifiée,de la relation pour tous les sujets
nous avons représenté le profil évolutif de cette relation
FC/Puissance pour l'ensemble des 35 sujets
(FiguresN°1 et 2)
et pour le groupe de 22 sujets
(Figures n° 3 et 4).
L'équation de régression linéaire de l'ensemble des
22 sujets pour chaque passage est reportée au tableau n04.
On
constate ainsi que leurs expressions sont très proches de
celles obtenues avec la moyenne respective des pentes, or-
données à l'origine et coefficicent de corrélation des équa-
tions individuelles de régression linéaire.
Cependant, si l'ensemble du tracé est globalement
linéaire, les figures 1,2, 3 et 4 montrent que la relation
fréquence/puissance imposée s'infléchit en fin de tracé,
révélant une tendance un plafonnement de la fréquence cardiaque
en fin d'effort.
La comparaison des équations de droite ne révèlent
aucune différence significative entre le premier et le
deuxième passage. En revanche, au niveau des valeurs maxi-
males, la PMT du 2ème passage est significativement plus éle-
vée que celle du 1er passage.
1
Les valeurs respectives de PMT de 2,62 W.kg-
en C 1
-1
et de 2,72 W.kg
en C
pour n = 22 montrent qu'un sujet sur
2
trois a réalisé un palier supplémentaire lors du 2ème passage.

-35-
Les FC atteintes lors des 2 passages C
et C
1
2
ne présentent pas, globalement, de différence significative.
Cependant, la reproductibilité de la FC Max entre les deux
positions répond à l'équation d'identité:
FC Max C
= 0,54 FC Max C + 71,4
2
1
avec
r
= 0,5812 pour ddl = 34.
De même, les reproductibilités de la fréquence car-
diaque de repos et de la différence FC Max -
FC repos sont
du même ordre de gradient que celles de la FC Max.
En effet,
elles répondent respectivement aux équations de droite.
FC Repos
=
0,85 FC Repos 1 + 7,97
avec
r
=
0,7417 pour
n = 34.
11 FC
=
0,64
2
/), FC~ + 37
avec
r
=
0,6535 pour n = 34.
Ces coefficients de regression montrent une certaine
variabilité de la FC dans ces expressions maximales
(FC Max
et
~FC), contrastant avec l'absence de différence signifi-
cative entre les valeurs moyennes
FC
= 163,9 + 11,8
et
FC Max = 165 + 11,6, NB
1~-J'.
'\\.
A FC = 95,2 + 15,5
et
AFC
1
= 98,3!:. 15,3, NB
2
malgré la reproductibilité globale du comportement de la FC/
Puissance imposée.

-36-
2) Au cours de la position assise -
Effet Positionnel de la
--------------------------------------------------------
Le profil morphologique décrit en position couchée
est similaire à celui rencontré en position assise,cornrne
le
montrent
les figures 4,
5 et 15.
Leurs droites de régression respectives sont
position couchée:
-1
FC = 29,2
(w.kg
)
+
82,2
.position assise
-1
FC = 30,7
(w.kg
)
+
88,9.
-
On constate qu'il n'y a pas de différence statistique
entre leur pente, ce qui confirme la similitude des pro-
fils morphologiques ;
-
par contre il existe une différence statistique entre leur
ordonnée à l'origine: le groupe en position assise présente
une fréquence cardiaque systématiquement plus élevée dès
le 1er palier d'effort et ce, pendant tout le déroulement
de l'exercice
( cf Fig. 15
).

-37-
3)
Valeurs Maximales
-
La FC Max des
positions
couchées ne sont pas significa-
tivement différentes.
(Tableau nOS) .
Par contre la FC Max en position assise est significative-
ment plus élevée que la FC Max en position couchée.
(Test de WILCOXON) .

-38-
D- ElUDE DE LA VENTILATION
EXTERNE
===================================
1°)
FIABILITE DANS LA DETERMINATION DU SEUIL ANAEROBIE
Le changement de pente de la VE qui permet
d'objectiver la survenue du seuil anaérobie
(SA)
est retrouvé
dans 100% des cas sur les tracés individuels quelle que soit
la position du sujet. La valeur moyenne de la puissance
à
laquelle survient le changement de pente pour les mêmes 22
sujets est de:
(cf Tableau n° 6).
-1
-
1,27 ~ 0,37 W.kg
en
position couchée 1er passage
(C )
1
donc à 48% + 12~ de la PMT.
-1
-
1 ,45 ~ 0,39 W.kg
en position couchée 2èrne passage
(C )
2
53% + 15% de la PMT
-1
-
1,52 ~ 0,38 W.kg
en position assise
soit
54% + 12% de la PMT.
Le test de comparaison des moyennes fait apparaître une diffé-
rence statistiquement significative, p<5%, entre le SA en
position couchée (1er passage)
et sa détermination en position
assise.
En revanche aucune différence significative n'est observée
entre le 2ème passage, couché, et la position assise.

-39-
On remarque par ailleurs que la valeur moyenne
de SA obtenue par la détermination graphique pour l'ensemble
du groupe est différente de la moyenne des seuils anaérobies
individuels.
Cette approximation graphique n'a donc de valeur
que pour révéler un changement de pente au
sein du profil
évolutif global de la relation VE/Puissance de l'ensemble
du groupe. En revanche, il ne permet pas de donner une indi-
cation numérique précise sur le niveau de puissance auquel
il survient, mais constitue une bonne approche globale de la
question.
2°)
REPRODUCTIBILITE DANS LA DETERMINATION DU SEUIL ANAEROBIE
Le reproductibilité de la relation VE/puissance
est bonne pour l'ensemble du groupe, comme le révèlent les
figures 7, 8 et 9.
Cependant, au niveau individuel, l'examen des 3 passages
successifs révèle un déplacement du seuil anaérobie d'un
passage à l'autre. Sachant que la détermination du SA est
faite à partir de critères graphiques nous admettons que la
reproductibilité est :

-40-
Excellente
lorsque le déplacement du seuil anaé-
-1
robie est inférieur à 0,15 W.kg
,
soit une erreur
~
10%
dans la détermination du seuil. Ceci représente dans notre
échantillonnage une imprécision
respectivement de
6%,
5,5% et 5,3% de la PMT à laquelle le seuil anaérobie est
reporté à chaque passage
(2 fois couché
1 fois assis).
Correcte
lorsque la fluctuation est comprise
-1
entre 0,16 et 0,45 W.kg
, soit une erreur comprise entre
10 et 30% de la mesure.
Elle représente alors une imprécision maximale
respectivement
de 17% ;
16,5% et de 16% pour chacun des passages
C , C
et
1
2
assis.
1
Enfin Mauvaise
lorsque l'écart excède 0,46 W.kg-
Le tableau n° 7
montre que nous obtenons une
reproductibilité :
Excellente dans 27% des cas entre
SA ('VE) C1
et SA (VE) C
et dans 32% des cas entre
SA (VE) C
et
2
2
SA ('VE) A
- - Correcte dans 54% des cas entre SA (VE) C
et
1
.
. C2 d'une part dans. 50% des
entre SA (VE)
C2 et
SA (VE)
cas
/
SA
(VE) A d'autre part.

-41-
- - Mauvaise dans 18% des cas aussi bien entre
les positionscoucMesqu'entre SA (VE)C 2
et
SA
(VE)A.
3)
Valeurs maximales
Le tableau nO 5
des moyennes des valeurs maxi-
males obtenues chez les 22 sujets montre que la ventilation
externe atteint des valeurs élevées de l'ordre de :
-1
1 , 14
+
0,20
l.kg
en
C1
-1
1 ,19
+
0,23
1. kg
en
C2
-1
1 ,23
+
0,27
l.kg
en
A.
Le test des différences des moyennes montre l'ab-
sence de toute signification statistique pour les fluctuations
observées lors des déterminations en position couchée ou
assise.

-42-
Ces valeurs maximales peuvent être comparées aux
valeurs théoriques de la Ventilation Maxima Minute que l'on
peut déterminer à partir de la relation
VMMth - VEMSThéorique
x 37
où VEMS est le Volume Expiratoire Maximum qu'un sujet
normal peur rejeter en 1 seconde, et 37 la fréquence maximale
avec laquelle ce même sujet peut hyperventiler pendant 1 minute.:
La valeur à laquelle nous aboutissons, compte-tenu des carac-
tères biométriques de notre population, est tirée de nos normes
ivoiriennes soit :
1,780~0,20 l.kg- 1 pour 22 sujets, et
1,772 ~ 0,19 l.kg- 1 pour 35 sujets.
Ainsi lors des mesures effectuées soit en position couchée,soit
assise, notre groupe utilise entre 62 et 69% de sa Ventilation
Maximale Minute : différence non significative, et qui prouve
que les sujets sont encore loin de leurs possibilités maximales,
leur VE n'est pas un facteur limitant!
E- RENSEIGNEMENTS FOURNIS PAR LE STT
====================================
1°)FIABILITEDE.LA .DETERMINATION DU SEUIL ANAEROBIE
Le changement de pente du STT en fonction de la
puissance n'est pas retrouvé de façon systématique chez tous
les sujets. En effet, l'analyse des tracés individuels repré-
sentant la relation STTjPuissance met en évidence un change-
ment de pente dans le groupe des 22 sujets, que
15 fois
soit
dans
68% des cas
en
C 1
16 fois
soit
"
73%
"
"
en
C 2
15 fois
soit
"
68%
"
"
A

-43-
Le STT ne permet donc la détermination du seuil
anaérobie en moyenne que 2 fois sur 3.
Il ne peut donc pas
être retenu comme un paramètre fiable dans la détermination
du seuil anaérobie, du moins dans le protocole de notre étude
qui, nous le soulignons à nouveau, comportait des paliers
d'effort de 2 minutes.
Cette conclusion est confirmée par l'analyse du
-1
profil évolutif global de la relation STT/W.kg
qui ne
révèle pas de changement de pente.
2°)
REPRODUCTIBILITE DE LA DETERMINATION DU SEUIL ANAEROBIE
Dans le groupe des 22 sujets, le changement de pente
est authentifié de façon simultanée:
-
13 fois
en
C
et
C
1
2
-
10 fois
en
C
C
1
2 et A.
Donc lorsque ces 22 sujets effectuent 3 épreuves triangulaires
comparables, la détermination du SA à l'aide de l'inflexion
de la courbe de STT peut être obtenue au moins 1 fois dans
66% des cas.
Le tableau 7 révèle que la reproductibilité, lors-
qu'elle existe, est, selon les critères enoncés pour la Venti-
1ation Externe :

-44-
-
Excellente
dans 38% des cas entre C, et C
et
2
dans 42% des cas entre C
et A.
2
-
Correcte
dans 54% des cas entre C, et C
et dans
2
5~ 'des cas entre C
et A.
2
- Mauvaise
dans 8% des cas entre C, et C
et entre
2
La reproductibilité de la détermination du Seuil
Anaérobie, est donc acceptable, lorsqu'elle existe, dans 92%
des cas.
30)
LES VALEURS MAXIMALES .DESTT
Le tableau général des valeurs maximales indique
que le STT moyen en fin d'épreuve est dans le groupe des
22 sujets, de :
- 34800
+
4800
en
C1
- 34720 + 3800 en C2
- 38000
+
4000
en
A.
Le test des différences de moyenne ne montre aucune
différence entre ces valeurs suggérant que la sollicitation
cardiaque a été la même au cours des trois passages.

-45-
CHA PIT R E
IV
--------------------
--------------------
DISCUSSION

-46-
Examinons à présent les différentes informations apportées
par l'analyse des paramètres dont nous venons de décrire
l'évolution générale au cours de notre protocole d'effort
à paliers d'intensité croissante.
Nous discuterons successivement les résultats de
-
la Fréquence Cardiaque
-
la Ventilation Externe
-
le S.T.T.

-47-
Dans notre protocole on retrouve l'évolution carac-
téristique de la fréquence cardiaque en fonction de la puis-
sance imposée décrite dans la littérature chez les sujets
sédentaires: linéarité jusqu'aux paliers sous maximaux où
la droite s'licurve
et devient parallèle à l'axe des abscisses.
( 1B').
Le segment linéaire qui regroupe les 9 premiers paliers
de notre protocole,
soit 80% de l'épreuve totale, est défini
par une équation de droite,spécifique de chaque passage.
Dans notre étude, les équations de droite calculées lors de
chaque passage révèlent une pente de droite globale semblable
lors des 3 épreuves. Cette pente témoigne de l'intensité avec
laquelle le protocole d'effort suscite la sollicitation car-
diaque.
Elle permet donc de définir le degré d'aptitude phy-
sique moyenne du groupe
(1C) .La faible variation des pentes
d'un individu à l'autre montre l'homogénéité relative de
notre échantillonnage au plan de l'aptitude physique, nous
,
permettant de considérer notre groupe de sujets comme un
groupe de référence . Leur performance modeste les classe
bien dans la catégorie des sédentaires
(1B).
D'autre part puisque l'aptitude physique d'un individu est
une constance relative dans le temps,
la valeur de cette
pente se devait d'être retrouvée non modifiée par le change-
ment de position. Par contre, la valeur de l'ordonnée à l'ori-
gine subit des fluctuations inter-individuelles importantes.
(cf tableau 3.).

-48-
Cette ordonnée à l'origine reflète, à notre sens,
l'état d'entraînement du sujet ayant une aptitude physique
donnée. On sait, en effet, que l'entraînement s'accompagne
d'une réduction de la fréquence cardiaque pour tous les
paliers d'effort (1A) mais ne modifie pas. ou peu la pente de
la relation FC/P.Nous allcns illustrer cette hyp::>thèse en individualisant
2 sujets de notre étude, l'un ayant une activité physique régulière, r
l'autre une inactivité chronique! Les nO 13 et 3 correspon-
dent parfaitement à cette situation. L'examen de leur équa-
tion de droite montre :
1
- Pour le sédentaire peu actif
(n03)
FC ~ 30,5 W.kg-
+ 97
1
- Pour le sédentaire très actif
(n013) FC~ 32,8 W.kg-
+ 64,3
On rappelle que l'équation de droite moyenne de
l'ensemble du groupe est de :
-1
FC ~ 30,04 W.kg
.:.82,4 avec un
intervalle de confiance de 14,5
battements par minute
On voit donc que le sujet n03 se situe juste au-
dessus de la limite supérieure de la zone de confiance du
fait de son ordonnée à l'origine élevée à 97 [->82,4 + 14,5_7
et de sa pente identique à celle de l'ensemble du groupe.
Au contraire, l'ordonnée à l'origine basse à 64,3 b.min-1 du sujet
n013 pour une pente semblable à celle du groupe, maintient
sa relation FC/P au-dessous de la limite inférieure de l'inter-
valle de confiance.

-49-
La situation graphique de cette relation par rapport
à l'évolution de l'ensemble du groupe est révélatrice de l'état
ne
la
condition
physique de ce sujet. Au total, pour un
sédentaire réalisant notre protocole, la simple représentation
de son équation de regression linéaire sur le graphique com-
portant l'évolution de référence de notre groupe pour la
relation FC/P permet de juger rapidement la condition nhvsique
du sujet.
L'application directe de cette conclusion concerne
les patients anémiques, drépanocytaires,
et atteints d'effec-
tion cardio-respiratoire dont on veut effectuer un bilan
fonctionnel dans le cadre d'une mise à jour de leur état
clinique ou dans celui d'un bilan préopératoire. L'évolution
de la relation FC/P à partir de notre protocole fournira des
renseignements précieux sur ce bilan fonctionnel en permettant
d'apprécier l'importance de la modification éventuelle de
cette relation grâce aux 2 critères qui sont :
-
la valeur de la pente de la droite, normalement égale
à
29,65!5,02
, dont la hausse traduit l'inaptitude
physique du sujet.
(cf Tableau
3).
-
la valeur de l'ordonnée à l'origine normalement de
82,4 ~ 14,5 dans notre groupe de référence, d'autant plus
élevée que le sujet est en mauvaise condition physique.

-50-
Ainsi, l'expression de cette relation calculée dans un
groupe de 3 sujets drépanocytaires SS de même tranche d'âge
ayant subi le même protocole est de la forme :
FC = 37,8 W.kg~1
+
89,1
r
= 0,8817 pour ddl = 12.
Il semble donc que ces sujets drépanocytaires réalisent
notre protocole avec une inaptitude physique relative traduite
par la valeur élevée de la pente 37,8 pour N=30,04. Par contre,
leur ordonnée à l'origine est subnormale, témoignant d'un état de
condi tion physique de ces sujets dont l'exploration a été faite
à distance de toute crise vaso-occlusive. Une étude similaire
de plus grande envergure est actuellement en cours d'exploita-
tion chez des sujets anémiques masculins de même tranche d'âge.
Enfin une étude en cours d'exploitation réalisée avec
un protocole en décubitus de 25 watts chaque minute par
J.LONSDORFER, P.BOGUI,A.LONSDORFER, C.DAH, B.PIGEARIAS et I.SOFO!
montre le même décalage de l'ordonnée
à l'origine dans 3 groupe~,
d'aptitude physique différente; d'où la relation FC fonction
1
de W.kg-
chez
6 SPORTIFS
20,97
(W)
+
82,7
11 SEDENTAIRES
20,30
(W)
+
95,2
7 DREPANOCYTAIRES SC
20,09
(W)
+ 101,5
Les 3 équations de droite respective des 3 passages
couché 1, couché 2 et assis ont, nous l'avons vu, une expression;
de leur équation de droite relativement similaire, à l'ordonnée
à l'origine près. Celle-ci est significativement plus élevée en
position assise qu'en position couchée. Par principe, pour la
comparaison assis-couché, nous ne retiendrons que le 2ème passage
de la position couchée car bien que l'effort soit reproductible
dans cette position, la performance réalisée au 2ème passage est
meilleure. Nous attribuons ce résultats '. au
fait
que
le
sujet
connaissait
alors
le
protocole
éliminant
la

-51-
composante émotive liée à la découverte du protocole en C1;~~
tenu que l'effort en position assise a toujours été réalisé
après les positions couchées, les conditions d'effort de C
1
2
et de
A
nous paraissent similaires.
1
L'élévation de l'ordonnée à l'origine observée
1
chez tous les sujets lors du passage en position assise ne
traduit pas une baisse relative de l'aptitude physique à
1
réaliser l'épreuve par rapport à la position couchée. En,
1
effet,
BEVEGARD et
al.
ont montré que tant chez le séden-
taire
(1C) que chez le sportif
(2), la position assise entraî-
1
nait un réaménagement des facteurs d'adaptation cardiovascu-
laires et hémocirculatoires à l'effort par rapport à la posi-
1
tion couchée. Ce réaménagement se manifeste par le développe-
1
ment, pour un même niveau d'effort, d'un index cardiaque plus
bas en position assise. Celui-ci est assuré paradoxalement
1
par une fréquence cardiaque plus élevée du fait d'un volume
d'éjection systolique plus faible qu'en position couchée.
1
1
L'équation générale de la relation FCjP
du groupe
en position assise est de la forme.
1
-1
FC = 29,36 W.kg
+ 90,4
1
L'équation du sujet n = 13 obtenue lors de la réalisation de
1
l'effort dans cette position
-1
FC = 33,36 W.kg
+
66,1
1
montre que le critère de l'état de forme de ce sujet, à savoir
une ordonnée à l'origine basse, est bien retrouvé confonnément à
1
celui identifié en position couchée.
1
1

-52-
La curvilinéarité de la relation FC/P en fin d'effort
est également décrite par certains auteurs
( 1B )
qui
la juge spécifique des sujets non entraînés. Cette évolution
reflèterait une inaptitude du coeur à produire
au palier
d'effort ·exhaustif une augmentation supplémentaire du débit
cardiaque, notamment par le biais d'une augmentation du
volume systolique
(ANDERSEN 1A).
Dans cette situation où la fréquence cardiaque
avoisine 180 battements par minute, l'élévation de la FC est
contrebalancée en grande partie par la baisse du volume
d'éjection systolique du fait d'une réduction du temps et du
volume du remplissage ventriculaire
(23). Un élargissement
supplémentaire de la différence artério-veineuse en 02 assu-
rerait le maintien ou l'élévation de la V0
proche des valeurs
2
maximales.
Quoi qu'il en soit, ce comportement
asymptotique
de la relation FC/P en fin d'épreuve témoigne d'un plafonne-
ment de la FC, signe indirect de l'obtention de la FC maxi-
male. Cette valeur de FC Max. est de l'ordre de 166,~12,3 en posi-
sition couchée et de
178,1~9,3 en position assise. Les données
de la littérature donnent oes ~tians de prédiction variables
selon les auteurs
(1A,
1B, 12).
A titre d'exemple celle de ~STRAND (1B).
FC Max.
= 220 - Age (en années) avec 10 batt.min.came ~rt-~.i

-53-
et celle de ANDERSEN
(1A)
FC Max.
= 210 - 0,65 x âge (en années)
sont les plus connues.
Ces équations n'ont été établies que pour les
efforts en position assise. Elles donnent pour notre groupe
une valeur moyenne de 220 -
27 ans = 193 batt.min. avec des
valeurs extrèmes à 2 écarts-types de 173 et de 213 batt.min.
Aussi nos résultats ne concordent pas avec ces données, puis-
que notre moyenne de FC Max. en position assise est signifi':"
cativement plus basse à 178,1 ~ 9,3 batt.min. Ces différences
peuvent être attribuées à la définition retenue de la FC Max.
En
effet
la
détermination
ne
ces
rela-
tions avec l'âge
a
été obtenue en prenant comme valeur de
FC Max, la valeur la plus. élevée enregistrée pendant l'épreuve
d'effort,quelle que soit la durée pendant laquelle cette valeur
a
pu être maintenue. LOrsque l'on examine certaines courbes
de la relation FC/P rapportées dans la littérature, on se
rend compte que cette
valeur de FC Max. n'a été maintenue
que quelques secondes
(5,13). La signification physiologique
de cette fréquence cardiaque max., appelée de façon plus
évocatrice "Pic de Fréquence CardiaqueL-Heart rate peak
(1617
est aussi imprécise que l'état de déséquilibre physiologique
dans lequel se trouve le sujet au moment de l'enregistrement
de cette valeur.
Aussi
avons-nous
préférer
adopter
. la notion de fréquence cardiaque maximale effective définie
par RUSHMER (23)
qui correspond.à une valeur comprise entre
170 à 180 batt.min. En effet, au delà de ces. valeurs, la tachy-

-54-
cardie ne permet plus un temps de remplissage ventriculaire
correct, la FC augmentant au dé trimant d'une baisse du
volume d'éjection systolique.
La détermination de cette FC Max effective dans
notre protocole retient comme critère essentiel,
le
maintien de la FC à sa valeur la plus élevée pendant au moins
une
minute. Ce critère, sévère et tout à fait arbitraire,
représente pour nous la garantie d'une signification physio-
logique de notre FC Maximale en rapport avec un niveau
d'effort toléré. Au delà, la frontière entre la réalisation
d'un effort dans des conditions physiologiques et extra-phy-
sio1ogiques ne devient plus nette.
Si ce critère est discu-
table chez le sportif qui se doit de donner le maximum de
1ui-m~me pour réaliser ces performances, en revanche il per-

met de définir chez le sédentaire sain et surtout chez le
malade un niveau d'effort proche du ;rnaximum physiologiquement
tolérable.
Les valeurs maximales de la FC en position couchée,
oOtre leur bonne reproductibilité entre les 2 passages, sont
significativement plus basses que celles en position assise.
La baisse moyenne est de l'ordre de 7% environ, ce qui est
conforme aux données de la littérature
(1A,1B~1,2,21)i mais celles-c~
indiquentune différence approximative d'environ 10 à 15%
entre les 2 positions, sans précision véritable quant aux
valeurs de FC Max en position couchée.

-55-
On peut faire disparaître cette différence lorsque
le sujet réalise simultanément en position couchée un effort
des membres supérieurs et inférieurs
( A1, 3 ).
Cette valeur
moyenne de 166 ~ 12,1 batt.min est
-1
proche de celle
(167 ~ 9,7 batt.min.
) qui a été déterminée
à STRASBOURG (France) sur un groupe de Médecins en col labo-
ration avec un travail thématique de notre Laboratoire.
En revanche, elle est nettement supérieure à celle
obtenue dans les mêmes conditions chez des sujets anémiques
hémodialysés
(150,8 + 6,7), de même que chez des drépanocy-
taires majeurs.
La
constatation de cette baisse systématique de la
FC Max
dans ces groupes de patients, par rapport à nos
valeurs de référence en position couchée, motive l'explora-
tion hémodynamique de ces patients afin d'en comprendre les
bases physiopathologiques. Cette étude est en cours d'explo-
ration dans notre Laboratoire.

-56-
ApPORTS DE LA MESURE DE LA VENTILATION EXTERNE (9E)
===================================================
ET DU STT A LA DËTERMINATION DU SEUIL ANAËROBIE (SA)
====================================================
1)
DEFINITION DU CONCEPT DE S.A.
Depuis une decennie le concept de Seuil Anaérobie
a trouvé un regain d'intérêt grâce à plusieurs travaux qui
montraient que l'aptitude aux exercices d'endurance était
bien corrélée avec la valeur de ce seuil.Ainsi TANAKA et
MATSUURA (25)
ont bien prouvé que les performances lors
d'épreuves prolongées comme le marathon étaient d'autant
meilleures que la survenue du SA était tardive. D'où l'exten-
sion de l'utilisation de ce concept non seulement aux domaines
d'un entraînement sportif rationnel et de la biologie du
sport, mais aussi à ceux de la physiopathologie de l'exercice
physique et du réentraînement à l'effort.
Le terme de
seuil anaérobie
(anaerobic threshold)
fut d'ailleurs introduit en 1964 par WASSERMAN et McILROY
(26)
à l'occasion d'une étude portant sur l'aptitude physique
de certains cardiaques : Ils définissent ainsi ce seuil comme
le niveau d'effort le plus élevé,et donc la valeur de V0
la
2
plus élevée, qu'un individu peut atteindre sans qu'augmente
de manière significative sa lactatémié basale. Les travaux
ultérieurs de WASSERMAN et de ses collaborateurs développèrent
les implications de ce concept :

-57-
- En 1967 ( 27 ) et 1973 ( 28 ) ils montrent la relation
entre l'apparition de l'hyperlactatémie d'effort et le chan-
gement de pente observé au niveau de la ventilation externe (VE)
au cours d'un effort à intensité croissante l'augmentation
de la lactatémie signe le recours croissant du sujet à un
métabolisme anaerobie ; la neutralisation par les bicarbo-
nates de l'acidose métabolique ainsi produite provoque un
rejet supplémentaire de CO
(VC0 ) qui nécessite parallèlement
2
2
une plus grande ventilation. D'Où la simultanéIté entre le
changement de pente de Vc02 et VE d'une part et la survenue de la
lactatémie d'effort d'autre part.
Ce contrôle ventilatoire de l'équilibre acide-base
sera prouvé de manière très élégante en 1975 par ces mêmes
auteurs ( 29
: ils observent que des sujets ayant subi une
résection du corpuscule carotidien (pour asthme sévère)
présentent, pour un même niveau d'effort, une moindre hyper-
'.
ventilation que des sujets sains ; chez les malades opérés
la stimulation ventilatoire provoquée par l'action des ions H+
(acidose métabolique lactique) sur les chémorécepteurs caro-
tidiens ne peut plus se manifester.
Dès lors la plupart des auteurs testant l'aptitude
physique selon un protocole d'effort à intensité croissante
.
s'accordent à reconnaître la rupture de pente de la VE (et
de la VC0 ) comme un bon critère pour détecter le Seuil
2
Anaérobie de manière non-invasive - c'est-à-dire sans prélè-
vernent sanguin destiné à doser la lactatémie.

-58-
Dans l'article paru en 1981
( 32 ) WASSERMAN, WHIPP
et J.A. DAVIS présentent une excellente synthèse sur ce
concept de Seuil Anaérobie et sur ses implications métabo-
liques et respiratoires, et définissent les critères à res-
pecter pour sa détection
(VE, VC0 , dissociation entre les
2
rapports
VE/VC0
et
VE/V0 ).
2
2
2)
REPRODUCTIBILITE DANS LA DETECTION DU S.A. PAR LA VE
Par trois contrÔles
(2 couchés et 1 assis)
chez
les
22 sujets de notre étude nous n'avons pas trouvé de
1
différence dans la détermination du SA (exprimé en W.kg- )
lors des 2 examens successifs effectués en position couchée.
Cette constatation est en accord avec celles de WASSERMAN et
al.
28), DAVIS J.A. et al
( 8 ). En revanche la valeur
du seuil atteinte en position ASSISE, est significativement
(p<5%)
plus élevée que celle atteinte par le même sujet lors
de son premier test en position couchée (C )
: 1,52 contre
1
-1
1,27 W.kg
• Mais les Puissances Maxima Tolérées
(PMT)
deve-
loppées dans les deux situations ne sont pas statistiquement
différentes, si bien que la fluctuation du rapport SA(VE/PMT
de. 54%
( + 11,2% ) à 48%
( !
12% ) n'est pas significative.
Nous retiendrons néanmoins qu'en valeur absolue,
lors d'un premier test d'effort, un sujet peut présenter une
. variation de sa valeur de SA qui pour l'ensemble du groupe
considéré s'établie entre 8 et 9,5%.

-59-
Cette variation reste dans les fluctuations admises
en ergospirométrie
( 31
) et relève aussi bien de l'effet
"1er test" que de la variabilité biologique de chaque individui,
mais ce phénomène doit être pris en compte lorsqu'on utilise
le test triangulaire pour contrôler les effets objectifs
d'un entraînement ou d'une rééducation
(LONSDORFER et al.(1?).
3)
SOURCES D'ERREURS DANS LA DETECTION DU SA
VENTILATOIRE
a)
La détermination du S.A~ moyen à partir des ventilations
d'un groupe de sujets nécessite tout d'abord la détermination
de la S.A. de chaque individu i puis l'on procède au calcul
de la moyenne statistique du groupe en prenant en compte
chaque valeur individuelle: c'est la raison pour laquelle
nous avons insisté sur la discordance apparente dans notre
étude entre la représentation graphique du phénomène et nos
données calculées.
Par ces calculs nous confirmons la démonstration
faite en 1983 par J.A. DAVIS et al
( 10 ) en réponse à une
controverse soulevée en 1981 par H.A. DAVIS et G.C. GASS
(7).
Ces derniers, ayant effectué d'emblée la moyenne des valeurs
individuelles, obtenaient des valeurs de SA avec une approxi-
mation de l'ordre de 500 ml de V0
-
et contestaient ainsi
2
la fiabilité des critères proposés par WASSERMAN et al. ( 32 ).

-60-
b)
L'intensité et la durée des paliers imposés au cours de
cet effort par "increments" changent d'un auteur à l'autre
selon la population qu'il désire tester, et cette différence
pourrait être source de controverse. Mais WASSERMAN et al. en
1973
28) , HUGHSON et GREEN en 1982
( 14 ) et YOSHIDA en
1984
37
ont prouvé que des paliers de 1 à 4 minutes ne
modifiaient pas le moment de survenue du Seuil Anaérobie
ceci conforte nos résultats
(paliers de 20 watts et de 2 minu-
tes)
et ceux également obtenus à Abidjan par BOGUI (4
et
OTAYECK
20)
avec des paliers de 50 watts et 3 minutes, et
YACE ( 35 ) avec des paliers de 25 watts et 1 minute.
Il convient à nouveau de souligner que les valeurs
d'intensité doivent être exprimées en Watts rapportés au
poids du corps, ce qui permet de comparer l'allure évolutive
globale des paramètres d'un groupe à l'autre quels que soient
les paliers choisis pourvu que leur augmentation successive
soit régulière et identique.
En défini tivelareproductibilité ·"test-'retest"
dans la détermination du SA avec le seul critère ventilatoire
s'avère excellente dans notre étude
( r
= 0,982) tant dans le
protocole COUCHE, qU'ASSIS; nous confirmons ainsi les consta-
tations de DAVIS H.A. et al
( 9 ), CAIOZZO et al
( 6 ) et
POWERS et al
( 22 ).

-61-
4)
CORRESPONDANCE ENTRE S.A., VENTILATOIRE ET S.A. LACTATEMIE
Notre étude étant non-invasive nous n'avons donc
pas disposé des valeurs de lactatémie qui permettent d'objec-
tiver le seuil à partir duquel le sujet présente une hyper-
lactatémie par anaérobiose relative, authentifiant ainsi
l'hyperventilation contemporaine de ce seuil.
Mais cette corrélation avec la lactatémie artérielle
a été étudiée au service de Physiologie par BOGUI
4) ,
OTAYECK ( 20 ) et YACE (35 )
ils ont trouvé une excellente
correspondance (0,978 à 0,987) entre le seuil SA déterminé
chez les mêmes sujets.respectivement à partir du critère
ventilatoire (VE) et métabolique (Lactatémie artérielle).
Ces résultats corroborent ceux de YOSHIDA et al ( 36 ) et
CAIOZ.ZO et al ( 6 ).
Rappelons cependant comme l'ont souligné WASSERMAN
et WHIPP en 1975 ( 29 ) et WHIPP et MAHLER en 1980 ( 33 )
que la "sensibilité " du signal ventilatoire (VE) peut être
atténuée lorsque les paliers sont d'une durée prolongée, c'est
à dire supérieure ou égale à 4'
: durant ce type de palier
en effet un "régime stable" peut être ébauché avec tamponne-
ment "isocapnique" du lactate. L'inflexion de la courbe VE
devient alors moins franche et une dissociation peut être
.
observée entre le SA .(VE) ••
qui parfois est peu. discernable,
et le seuil anaérobie objectivé par l'hyperlactatémie.
(WASSERMAN et al 1978 (31 ) ; SCHEEN et al 1981
( 24a)).

-62-
Cette dissociation peut également rendre compte
des 18% de
cas où nous avons considéré comme "mauvaise" la
concordance entre le SA (VE) déterminé en position COUCHEE et
celui déterminé
en position ASSISE.
Au total
cependant, de l'ensemble de notre étude
sur la validité de la VE comme critère de détection du SA il
ressort que nos résultats s'intègrent de manière très satis-
faisante dans le programme des études effectuées au Laboratoire
de Physiologie : BOGUI ( 4 ) ; OTAYECK (20) YACE ( 35 ) et
LONSDORFER ( 17 ).
De même les normes que nous proposons répondent à
o
celles admises en Europe et en Amérique du Nord : ASTRAND et
al ( 1B ), MONOD et al
( 18 ), SCHEEN et al ( 24a ). Nos
valeurs de SA sont donc bien représentatives d'une population
d'adul,tes jeunes et sédentaires pour laquelle nous disposons
à présent de critères de certitude quant à la fiabilité du
test, sa reproductibilité et donc les marges de fluctuation
à prendre en compte dans toute interprètation de ce Seuil.
5)
LES RESULTATS OBSERVES PAR L'EXPLOITATION DU STT
appellent les mêmes commentaires et corroborent les résultats
de YACE (35)
: selon le classement proposé par ce dernier
notre population entre dans le groupe III, c'est~à-dire un
groupe de sujets "moyennement performants aves sollicitation
intense, disproportionnée par rapport à la performance physique".

-63-
En effet cet auteur trouve un STT de 34~200 + 2.850
-1
pour une PMT de 2,69 ~ 0,15 W.kg
et notre étude sur 22 sujets
rapporte des valeurs de STT fluctuant de 34.800 + 4.800
(en 1er passage couché) à 38.000 + 4.000 (en position assise)
pour une PMT comprise entre 2.62 + 0,31
(couché) et 2.80 (assis).
Ainsi cet indice de l'adaptation myocardique à l'effort muscu-
laire rend bien compte d'une population sédentaire peu apte à
poursuivre un effort à intensité croissante jusqu'à "épuisement".
Nos résultats confirment que la détection simultanée et du SA
(VE) et de la valeur absolue du STT constitue une excellente
approche "non-invasive" de l'aptitude physique et surtout de
la capacité d'endurance d'un individu: c'est cette contri-
bution que nous souhaitons avoir pu apporter par notre thèse.

-64-
CON C LUS ION
-------------------
-------------------

-65-
CONCLUSION DE LA THESE
======================
Les objectifs que nous nous étions assignés au
début de cette étude,
à savoir la fiabilité et la reproduc-
tibilité des critères d'aptitude physique à partir d'un test
d'effort standardisé, ont tous été atteints: En effet, les
résultats tirés des 2 épreuves d'effort en position couchée
ont montré
-
une bonne reproductibilité du profil évolutif
et des valeurs maximales de la fréquence cardiaque, de la
ventilation externe et du Systolic Tension Time
(S.T.T.),
- une tendance nette au plafonnement de la FC en
fin d'effort suggérant le caractère maximal de la puissance
tolérée.
Par ailleurs, l'aspect positionnel de l'effort
révèle un profil. évolutif semblable des différents paramètres
ventilatoires et circulatoires entre les 2 positions assis-
couché.
La position ne semble pas modifier les principaux
critères d'aptitude physique, c'est-à-dire la PMT et le niveau
d'effort auquel survient le seuil anaérobie.
Toutefois, la position assise s'accompagne d'une
translation linéaire vers le haut du profil évolutif de la FC,
dont témoigne l.'ordonnée à l'origine plus. élevée de la droite

-66-
de régression linéaire globale. Cette translation vers le
haut aboutit à une fréquence cardiaque maximale plus élevée
pour une même PMT. Ainsi, la FC Max moyenne du groupe est-
elle à 166 min-1 en position couchée soit proche de
(19D-Age).
Ces résultats suggèrent que la relation FC Max = 22D-Age,
o
déterminée chez les sportifs par ASTRAND et
al.
ne semble
pas s'appliquer aux sujets sédentaires soumis à notre proto-
cole.
Ces résultats obtenus sur un groupe homogène de
sujets sédentaires jeunes, constitueront.pour ce protocole
les valeurs de référence du sujet jeune ivoirien. Elles per-
mettront
alors de pouvoir juger de l'aptitude physique rela-
tive de tout consultant par rapport à ce groupe, notamment des
sujets sportifs, mais aussi et surtout des malades souffrant
d'affection respiratoire, cardiaque ou atteints d'hémoglobino-
pathies. Une étude similaire a été entreprise dans un groupe
de gendarmes commandos de même tranche d'âge dont la moitié
de l'effectif est hétérozygote
porteur du trait drépanocytaire
AS.
Les résultats en cours d'exploitation seront exposés
par notre camarade de promotion YAO AMPOH dans la thèse de
doctorat en médecine qu'il soutiendra le mois prochain. De
plus, une étude hémodynamique sur le même protocole a déjà été
réalisée par P. BOGUlsur des sujets sédentaires et sur 5 sujets
anémiques chroniques lors d'un stage à Strasbourg (France).
La confrontation de nos résultats avec ces différents travaux
permettra de mieux cerner la sollicitation de la chaîne de
transport de l'oxygène et les facteurs limitants au cours de
ce protocole d'effort.

B 1 B LlO G R A PHI E
.
.
.
.
.
=========================

B 1 B LlO G R A PHI E
===;=====================
1A -
ANDERSEN K.L., SHEPHARD R.J., DENOLIN H. et al.
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o
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stroke Volume.
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2 -
BEVEGARD S., HOLMGREN A. and JONSSON B.
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Athletes at Rest and During Heavy Exercise,
with Special Reference to Stroke Volume and
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3 -
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J. Appl. Physiol., 1984, 54, p.
196-199.

S E RMEN T
D' H 1 P poe RAT E
=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=
EN PRÉSENCE DES MArTRES DE CETTE ECOLE ET DE MES
CHERS CONDISCIPLES, JE PROMETS ET JE JURE, AU NOM DE L'ETRE
SUPRËME, D'ËTRE FIDËLE AUX LOIS DE L'HONNEUR ET DE LA
PROBITÉ DANS L'EXERCICE DE LA MÉDECINE. JE DONNERAI MES SOINS
GRATUIT À L'INDIGENT ET JE N'EXIGERAI JAMAIS DE SALAIRE
AU-DESSUS DE MON TRAVAIL.
ADMIS À L'INTÉRIEUR DES MAISONS, MES YEUX NE
VERRONT PAS CE QUI S'Y PASSE, MA LANGUE TAIRA LES SECRETS
QUI ME SERONT CONFIÉS ET MON ÉTAT NE SERVIRA À CORROMPRE
LES MOEURS NI À FAVORISER LES CRIMES.
RESPECTUEUX ET RECONNAISSANT ENVERS MES MAîTRES,
JE RENDRAI À LEURS ENFANTS L'INSTRUCTION QUE J'AI RECUE DE
LEUR PART.
QUE LES HOMMES M'ACCORDENT
LEUR ESTIME SI JE SUIS
FIDËLE À MES PROMESSES, QUE JE SOIS COUVERT n'OPPROBRE ET
MÉPRISÉ DE MES CONFRËRES SI J'Y MANQUE.

-1
REPUBLIOUE DE COTE O'IVOIRE
Union - Discipline - Travail
I.!.I;ISTERE [lE L'EDUCATION NATIONALE
CHARGE DE L'ENSEIGNEMENT
1
SECOIJDAIRE ET SUPERIEUR
l,!
r1
:
r
FACULTE
DE
MEDECINE
Année
1986 - 1987
N"
FIABILITE ET REPRODUCTIBILITE
l
i
D'UN TEST D'EFFORT A PALIERS CROISSANTS, 1
EN DECUBITUS OU EN POSITION ASSISE,
1
POUR APPRECIER L"APTITUDE PHYSIQUE
!
DE L'ADULTE JEUNE ET SEDENTAIRE
THÈSE
POUR LE
DOCTORAT EN WIEDECINE
(DIPLOME
D'ETAT 1
Présentée
et
soutenue
publiquement
le 29 Avril 1987
Par
OUATTARA
SOUALlHO
INTERNE
DES
HOPITAUX
Né le 20 Novembre
1958
à
Man
ANNEXE
PRESIDENT DE THESE :
Monsieur
le
Professeur
COUlIBAlY
NAGBElE
MEMBRES
DU
JURY
Monsieur
le
Professeur
C
ROUX
Monsieur
le
Professeur
agrege
BOUT ROS
TONI
DIRECTEUR DE THESE
Monsieur
le
Professeur
agrégé
J
lONSDORFER
Avec
la collaboration du Docteur
P
BOGUI
Assistant en
Physiologie

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- FIGURES
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-
24DW a'
.
-
-
b
-
.
-
-
26DW a
b
28DW a'
~
TABLEAU N°1
PLAN DE RECUEIL DES DIFFERENTS PARAMETRES.

AGE
POIDS
TAILLE
SURFACE
en année
CORPORELLE
en kg
en cm
en m2
26,9
66,3
n
173,5
1 ,80
= 22
+
3,1
+
8,4
+
7,1
+
0,14
-
-
-
-
26,8
66,02
172,7
1,79
n = 35
+
2,6
+
7,8
+
6,4
+
0,13
-
-
-
-
TABLEAU N°
2
CARACTERISTIQUES BIOMETRIQUES DES
SUJETS ETUDIES.
n = nombre de sujets.

1
TABLEAU 2 .
Effectifs des paramètres par intervalle suivant que la
délimitation de ces intervalles ait été effectuée avant ou
après rapport de la puissance imposée au poids corporel.
f - -
Palier
n° 1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
Après n=34
34
34
32
34
32
30
27
30
20
17
7
Avant n=34
34
34
34
34
34
34
32
27
18
9
1
Après n=22
22
22
20
22
21
22
17
20
15
14
6
Avant n=22
22
22
22
22
22
22
22
21
15
6
1
n = nombre de sujets.

1er PASSAGE C1
2ème PASSAGE C2
n = 22
n = 35
n = 22
n = 35
n = 22
86,29
88,43
84,; 80
85,63
87,75
b
+ 14,53
+ 17,45
+ 13,74
+ 16,12
+ 20,33
-
-
-
-
-
29,47
29,47
29,65
30,02
32,46
a
+
7,09
+
6,38
+
5,02
+
4,99
+
7,58
-
-
-
-
0,986
0,982
0,987
0,986
0,986
r
+ 0,016
+ 0,019
+ 0,013
+ 0,013
+ 0,014
-
-
-
-
-
TABLEAU N° 3
MOYENNES ET ECART-TYPES DES PARAMETRES DES
DROITES DE REGRESSION INDIVIDUELLES ETABLIES
DU 1er AU DERNIER PALIER D'EFFORT :
Y
=
Fc b.min- 1
x
=
w. kg- 1
r
=
coefficient de corrélation
n
= nombre de sujets
C ,C
= 1ère et 2ème épreuve en position
1
2
couchée.
a
=
perte
b
= ordonnée à l'origine

1er PASSAGE
2e PASSAGE
3e PASSAGE
(couché)
(couché)
,(assis)
b =
Ordonnée
86,9
82,4
90,4
à l'origine
a
28,15
30,04
29,36
Pente
r
= coefficient
0,95
0,86
0,79
de corrélation
Intervalle de
13,6
14,5
19,4
Confiance
(~!2~)
.
Ecart-type
+ 1 ,2
+ 1,2
+ 1,5
-
-
-
de LD.C.
1
TABLEAU N°
4
EVOLUTION GLOBALE DE LA FREQUENCE CARDIAQUE
DES 22 SUJETS EN FONCTION DE LA PUISSANCE
IMPOSEE.
\\

T A BLE A U
PMT
=
Puissance Maximale Tolérée
FC
=
Fréquence Cardiaque
VE
=
Ventilation Externe en litre par kg
STT
=
systolic Tension Time = FC x pression systolique
n
=
nombre de sujets
C,
, C =
positions couchées
2
A
=
position
assise.

TABLEAU DES VALEURS MAXIMALES
C1
C
A
2
C -C
C-A
1
2
n=22
2,62,!.0,31
2, 72,!.0,34
2,80,!.0,34
PMT
<2%
NS
n=35
2, 52,!.0,38
2,59,!.0,41
-
n=22
164,8,!.13,9
166,6:!:,.12,1
178,1:!:,.9,3
FC Max
NS
<0,01
n=35
163 , 9,!.11 , 8
165 ,!.11,6
-
n=22
68,1,!.10,1
63,6,!.7,9
72,3,!.10,9
FC Repos
NS
-
n=35
68,9,!.11,3
66,5,!.12,9
-
n=35
1,10,!.0,23
1,11:!:,.0,21
-
VE
NS
NS
-1
l.kg n=22
1,14,!.0,20
1,19,!.0,20
1,23,!.0,27
34800
34700
S['T
38000
·+4800
+3800
+4000
-
-
n=22
-
FC
96,7,!.14,9
102,6,!.11,6
105,9,!.11,6
n=22
TABLEAU N° 5

1
\\
1
1
!
!~
!t\\,
1
i
T A BLE A U
Valeurs du seuil anaérobie au cours des différents passages
.
et déterminées à partir de VE ou de STT.
C
, C = 1ère et 2ème épreuve en position couchée
1
2
,-
n
= nombre sujets
S.A. =
Seuil Anaérobie
VE
=
Ventilation Externe
STT
=
Systolic Tension Time
PMT
=
Puissance Maximale Tolérée

SA
(VE)
SA
(STT)
SA
(VE)
SA
(STT)
Watt.kg- 1
Watt.kg- 1
PMT
PMT
%
%
C
1,27 !. 0,37
1,27 !. 0,24
48% + 12%
49,3% !. 0,09%
1
-
n =
22
15
22
15
C
1,45!. 0,39
1,35:!. 0,42
53% + 15%
49,1% :!. 13,6%
2
-
n
22
16
22
16
.;;
Assis
1,52.!. 0,38
1,26 .!. 0, 25
54% .!. 11,2%
46,3% :!. 0,20%
n =
22
15
22
15
C
130 .!. 0,33
50% + 12%
1
-
n =
34
34
C
1,43.!. 0,35
54% + 12%
2
-
n =
34
34
TABLEAU N°
6

T A BLE A U
Reproductibilité du seuil anaérobie.
S.A.
=
Seuil Anaérobie
VE
=
Ventilation Externe
1er et 2ème passage en position couchée
A
=
Passage en position assise
n
=
Nombre de sujets et pourcentane p~r rapport
au groupe.

~
-1
-1
Ecart<0,15 W.kg
0,16<Ecart<0,45 W.kg
Ecart>0,46
Effectif
SA(VE)C /SA(VE)C /W.kg- 1
6 sujets
12 sujets
4 sujets
1
2
n
= 22
(27%)
(54%)
(18% )
SA (VE) C/SA (VE)A
7 sujets
11 sujets
4 sujets
n
= 22
(32% )
(50%)
(18% )
SA(STT)C /SA(STT)C
5 sujets
7 sujets
1 sujet
1
2
n = 13
(38%)
(54 %)
(8% )
SA(STT)C /SA(STT)A
5 sujets
6 sujets
1 sujet
2
n
= 12
(42% )
(50%)
(8% )
TABLEAU
N°7

1
j
1
~!
1
1
•1~
PALIERS
1er
2ane
3ane
4ane
Sene
6ane
7ane
8ane
9ane
1
f!
C
- C
1
2
1J~'
n =
20
19
17
24
21
22
16
18
13
t
=
73
57
30
113
79
82
44
67
39
Seuil de
signifi;-
NS
NS
<0,05
NS
NS
NS
NS
NS
NS
cation.
C - A
2
n =
22
22
20
23
22
20
14
19
16
t =
97
60
55
67
61
35
1 1
45
23
seuil de
signifi-
NS
<0,05
NS
<0,05
<0,05
<1%
<1%
<0,05
<0,02
cation.
TABLEAU N° 8
TEST DE COMPARAISON DES
VALEURS DES
FREQUENCES CARDIAQUES ~!TRE LES DIF-
FERENTS
PASSAGES AU NIVEAU DE CHAQUE
PALIER D'EFFORT. (Test de Wilcoxon)
n = nombre de différence.

FIG URE
1
Evolution de la Fréquence Cardiaque
(FC b.min- )
1
en fonction de la puissance en Watt, kg-
au cours du 1er passage COUCHE. chez les 35 suiets.

FIGUF.E N° 1
1
1
1
Fe
(e
i
1 )
=
35
sujets.
1
1
1
-1
Fe b.min
!
1
180
1
1
,
1
1
1
1
1
1
1
1
t-r
1
1
160
+-
r
1
........-
1
1
1
T
1
1
1
1
1
1..
1
1
l
1
1
1
1
1
1
1
140
1
1
........-!----I
1
ï
1
1
1
1
1
1
J,.
1
1
.-.!--t
,
T
1
1
1
1.
1
1
..
1
........L--.
1
1
1
120
1
1
,
1
T
1
~
1.
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
,
l
1
1
.,...
1
,.L.
1
1
100
1
1
1
1
1
1
1
.!..
1
~
80
60
40
o
0,4
0,8
1,2
1,6
2
2,4
2,8
3,2
watt-kg-1

"t"l
F I G URE
1
Evolution de la Fréquence cardiaque
(Fc b.min- )
1
en fonction de la puissance en Watts kg-
au cours du 2ème passage COUCHE, chez 35 sujets.

l
FIGURE N°2
=
35
sujets.
1
-1
Fc b.rnin
"..
200
180
160
t
140
120
100
80
60
40
o
0,4
0,8
1,2
1,6
2
2,4
2,8
3,2
watt-kg-1

1
Effectifs
FIGURE 2A
Effectif des intervalles. Chaque inter-
\\
Ile correspond au palier de puissance
r
Ir'-
va
f
1
brute c'est-à-dire non encore rapportée au
j
poids corporel.
40
1
1
t
,
,
r
1
1
,.
30
,
1
,
L
1
20
1
10
1
-.
1
,
,
.
,


i
1
h
t
1
o
20
40
60
sc
100
12C
14 C'
160
1S0
200
220
!~
Puissance
r
,
1
brute
ii
,
1
1
Effectifs
FIGURE2B
Effectif des intervalles. La délimitation
1
1
des intervalles a été effectuée après
!
,
avoir rapporté la puissance de chaque
palier au poids corporel de chaque sujet.
40
1
1
~f~i.
1
1
i
,
30
1
1
20
1
10
1
1
.,
1
n
0,9
1,22

1
1
1
1
1
1
FIG URE
1
1
1
1
1
EVolution de la Fréquence Cardiaque
(FC b.min- )
1
en fonction de la puissance en watts.kg-
1
au cours du 1er passage
COUCHE chez 22 sujets.
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1

1
ii
FIGURE N° 3
FC
1
1
/ watt.
-1
22
sujets.
1
kg
=
1
1
FC
w. kg -1
1 = 28
+
86,9
1
Fc
b.rnin- 1
1
180
-.-
1
1
ï
1
1
1
T
1
1
1
1
1
1
>-----.l
,
1
+
1
160
T
1
1
1
1
1
~
1
1
1
,...
1
1
1
1
1
1
1
1
1
, .--L.,
1
.L-
..L..
ï
1
1
1
1
1
1
140
1
I
.L-
~
1
1
1
1
1
ï
1
1
J-
I
.... 1
1
1
T
1
1
1
1
.r.
1
120
1
o-l......
1
1
1
1
1
1
l
T
+
1
T
1
1
1
1
.L

1
1
1
1
o-l-<
1
,
100
t
1
.L
1
1
l
.L
1
80
1
1
60
1
40
1
20
1
1
0
0,4
0,8
1,2
1,6
2
2,4
2,8
3,2
1
watt-ka- 1
1

1
,
\\
1
1
\\,
1
1
1
1
1
FIG URE
1
1
Evolution de la Fréquence cardiaque (Fc b.min- )
1
1
en fonction de la puissance en Watts kg-
1
au cours du 2ème passage COUCHE, chez 22 sujets.
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1

1
FIGURE N°4
1
Fc
(C2~
=
22 sujets
1
1
1
b.min- 1
Fc
1
1
180
1
160
t t
1
140
1
1
120
1
100
1
80
1
1
60
1
40
1
1
20
1
,
!'
~ 1
1
0
0,4
0,8
1,2
1,6
2
2,4
2,8
3,2
t
~
watt-kg-1
~
,
1

1
1
1
1
1
1
1
FIG URE
1
1
1
Evolution de la Fréquence cardiaque
(Fc b.min- )
1
1
en fonction de la puissance en Watts.kg-
1
au cours du passage ASSIS
(A)
chez 22 sujets.
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1

1
FIGUF.E N° 5
1
Fc
(A)
=
22
sujets
1
y = 29,36 x + 90,4
1
intervalle de confiance = 13, 1
1
Fc b .min- 1
1
180
1
t t
1
160
1
140
1
120
1
1
100
1
80
1
1
60
1
40
1
1
1

0,4
0,8
1,2
1,6
2
2,4
2,8
3,2
1
watt-kq-1
1

1
1
1
1
1
1
1
FIGURE
1
1
Evolution de la Ventilation Externe
(VE 1.min- 1 )
1
1
en fonction de la puissance en watts.kg-
au cours du 1er passage COUCHE, chez 35 sujets.
1
1
PMT = Puissance Maximale Tolérée
SA
=
Seuil Anaérobie.
1
1
1
1
1
1
1
1
1


1
\\
1
1
i
!t~
1
1
1
1
1
FIG URE
N° 7
1
1
Evolution de la Ventilation Externe
(VE 1.min-1)
1
1
en fonction de la puissance en Watts.kg-
au cours du 2ème passage COUCHE chez l'ensemble
1
des 35 sujets.
1
PMT = Puissance Maximale Tolérée
1
SA
= Seuil Anaerobie
1
1
1
1
1
1
1
1
1

1
1
,
r(
i
,
VE (C )
35
2
sujets
f
[~
SA
l
graphique = 1 ,54
W.kg-
52% de la PMT
SA calculé
= 1 ,43 + 0,35 W.kg- l
54% + 12%
de la PMT
·VE
1,7
1,6
1,5
1,4
1,3
1,2
1,1
1
0,9
0,8
0,7
0,6
0,5
0,4
0,3
f
0,2
f
0,1
2,4
2,

,
1
F I G URE
- - - - - - - - - -
Evolution de la ventilation externe
(VE 1.min-1l
en fonction de la puissance en wat·~s.kg-1
au cours du 1er passage COUCHE chez 22 sujets.
PMT = Puissance Maximale Tolérée
SA
= Seuil Anaerobie

\\!
FIGURE N°8
.VE (C1) 22 sujets
n
= 22
-1
SA
graphique = 1,44 W.kg
55% de la PMT
SA calculé
= 1 ,27 +
0,37 W.kg- 1
-
48% + 12% de la PMT
!
1
1
l
"
i
.VE
-11
1
1
1,3
1
1
1
1
1,2
ï
........-.
1
1
1
1
1
,...
1,1
1
1
1
1
1
1
1
1
,.......:.-
1
1
1
1
1
1
1
1
,.L.
1
1
+---;--1
1
0,9
t
1
1
1
1
1
1
L
-r-
1
1
1
0,8
1
1
1
1
~I
L
1
1
1
1
0,7
t-..I-t
1
T
1
1
.L
1
1
0,6
1
1
1
1
..........
J
ï
.l..
0,5
1
1
1
1
r
1
1--+-'
1
l.
1
1
0,4
1
&-J--4
.l..
1
1"
1
1
0,3
T
~
.L.
1
......
1
1
.L
l-
0,2
0,1
-1
TAett. kC'T
a
0,4
0,8
1,2
1,6
2
2,4
2,8
3,2

Evolution de la Ventilation Externe(VE l.min-1)
1
en fonction de la puissance en watts.kg-
au cours du 2ème passage COUCHE
chez 22 sujets.
PMT = Puissance Maximale Tolérée
SA
= Seuil Anaerobie.

FIGURE N°9
22 sujets
Sl'_ graphique = 1,39 W/kg- 1
51% de la PMT
SA calculé
= 1,45 + 0,39 W/kg- 1
53% + 15% PMT
.VE
1,4
1,3
1,2
1,1
1,
0,9
0,8
0,7
0,6
0,5
0,4
+
0,3
+
t t
0,2
0,1
Watt.kg-1
0,8
1,2
1,6
2
2,4
2,8
3,2

FIG URE
1
Evolution de la ventilation externe
(VE 1.min- )
1
en fonction de la puissance en watts.kg-
au cours du passage ASSIS chez 22 sujets.
PMT = Puissance Maximale Tolérée
SA
= Seuil Anaérobie

FIGURE N°10
.VE (A) 22 sujets
-1
SA
graphique = 1,38 vi. kg
49,3% de la PMT
-1
SA
calcule
= 1,52 + 0,38 W.kg
de la PMT.
.VE
1,3
1,2
1, 1
1
0,9
0,8
0,7
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
l'Tatt.ka-1
0
0,4
0,8
1,2
1,6
2
2,4
2,8
3,2
>

FIG URE
Evolution du Systolic Tension Time
(STT)
1
en fonction de la puissance en watts.kg-
au cours du 1er passage COUCHE
chez 22 sujets.
PMT = Puissance Maximale Tolérée
SA
= Seuil Anaerobie

FIGURE N° 11
STT (C 1)
22 sujets
-1
graphique
(n=22)
SA
= W.kg
"T
STT
calculé
1,27 .::. 0,24
(n=15)
1
SA
=
1
T
1
49,3% + 9% de la PMT
1
1
1
,
1
1
-l-
I
+
35000
1
1
1
, t-T-t \\
1
1
1
1
-.-
1
1
,
1
1
T
i--L--l
1
1
1
,
1
1
j
1
1
1
30000
,
1
!
1
,
1
1
...l-
1
~ t--H 1
1
1
....l-
I
1
i
1
1
25000
1
-1
1
1
f-!--I
1
1
1
i
-r
1
1
,
1
-'-
1
1
1
1
1
1
20000
1
1
.--
1
1
1
1
.J.-
I
1
T ·
1
1
1
.....!.....
\\
j
1
1
1
1
-L
1
15000
1
1
-L-
I-!-I
1
1
1
1
L
1
1
...L.
10000
-1
1
Watt.kg
.
!
!
!
1
!
!
3',2
)
0
0,4
0,8
1,2
1,6
2
2,4
2,8

FIG URE
N° 12
Evolution du Systolic Tension Time
(STT)
-1
en fonction de la puissance en watts.kg
aU cours du 2ème passage COUCHE
chez 22 sujets.
PMT = Puissance·Maximale Tolérée
SA
= Seuil Anaerobie

FIGURE N° 12
22 sujets
-1
25% de
SA
graphique
0,74 W.kg
la PMT
SA
calculé
1,35 ~ 0,42
(n=18)
49,1% + 13% PMT
S'IT
35000
30000
25000
20000
15000
10000
l
\\o:latt.kg-1
9---"0.....
,'4;;-----:0;;'",'-;'8)---::1~·,-:::2:-----::1 ....!,"';"6---2"!"1---~--:----'L------=---
2,4
2,8

F I G U R E
Evolution du Systolic Tension Time
(STT)
1
en fonction de la puissance en watts.kg-
au cours du passage ASSIS chez 22 sujets.
PMT = Puissance Maximale Tolérée
SA
= Seuil Anaerobie

STT (A)
22 sujets
-1
SA
graphique = 1,04 W.kg
36% de la PMT
,
-1
SA
calcule
= 1,26 + 0,25 W.kg
46,3 + 10% de la PMT
ST!'
30000
25000
20000
15000
10000
watt.kg-1
500lJ.l--7'ï----,n----n''1r---:r~--~z;_-____;~-:--_=+_:--~:__-~..L..-~
2
2,4
2,8

\\
1
FIG URE
comparaison graphique
Fréquence cardiaque
premier passage
(couché)
- Fréquence cardiaque 2e passage
(couché)
chez 22 sujets.

---,
FC 1
1

moyenne et é carts-type.
F C '
1
2 .
.-L
22
Fe b.min- 1
""
180
-r-T
__
1
1
l
,
1
160
-.-
1
..,--
1
Till
1
1
140
1
1
........-
1
l
-...-
1
1
1
1
120
1

-.-
.,..
1
11
,
,1
i
1
'. 1

1
100
~
1
l l
80
60
1
i'''att.ka-
i
o
f
0,4
1,6
2,8

F I G U R E
Comparaison graphique
Fréquence cardiaque
2ème passage
(couché)
- Fréquence cardiaque
passage Assis chez 22 sujets

\\,
FIGURE N° 15
FC (A) ~ T
Moyenne et
écarts-type
FC
(C
):.l-
2
22
sujets
fT
_I
160
140
l~
120
t
100
l
40
1
!1
1
,
i,,
1
watt.kg-1
1
1
0,4
~_~_----L-_
0,8 _ _1,2
1,6
2
2,4
2,8
1
1
.

\\,!
F I G U R E
comparaison graphique
Fdéquence le passage
(couché
- Fréquence cardiaque 2e passage
(couché) chez 35 sujets.

1
FIGURE N° 16
1 •
T
FC

FC b .min- 1
moyenne et écart-type.
1.\\
1
FC 2 :
200
35
sujets
180
- r -
1
1
1
160
1
-.--

1
1
-,-
1
1
1
I I
1
1
140

- I -
I
1
1
--,--
1
l
1
1
1
l
120
-,-
T
J
,
1
1
1
1-
1
1
1
,
11
1
100

l
l 1
80
60
40
-1
t'latt.kg
0,4
0,8
1,2
1,6
2
2,4
2,8
3,2

,
i
1
1
1
1
!
1
FIG URE
N° 17
Comparaison graphique
Ventilation Externe
1er passage
(couché).
Ventilation Externe
2ème passage
(couché)
chez 22 sujets.

FIGURE 17
.
-,
VE
1
1
moyenne et écart-type
VE
-l
sujets.
VE
1 k -1
-1
. g
.min
- r
1
1
1
1,3
1
1
1
1,2
1
,
1
1, 1
1
,
1
1
1
1
1
1.
0,9
i
--r-
0,8
1
1
1
1
0,7
.......-
• il
1
1
0,6
1
1
---.-
~
1
0,5
1
......-
~
1
l
1
0,4
~
~
~
,
.,-
0,3
1
~
l
0,2
l
-1
\\'1att.kg
0,8
1,2
1,6
2
2,2
2,8
3,2
1

FIG URE
Comparaison graphique
Ventilation Externe
2ème passage
(couché)
Ventilation Externe passage ASSIS
chez 22 sujets.

\\!
1
22 sujets
moyenne et écart-type
1
1,7 VE 1.kg- 1 .min-
1,6
1,5
1,4
1,3
1,2
1,1
l
1

0,9
- t
.
0,8
0,7
0,6
t 1
0,5
0,4
l
0,3
t
0,2
l
0,1
1
Watt.kg-
0,4
1,6
2
2,4
2,8
3,2

,
!1·,
FIG URE
comparaison graphique
Ventilation Externe
1er passage
(couché)
ventilation Externe 2e passage (couché)
chez l'ensemble des 35 sujets.

FIGURE !! 019
.
-r-
VE
(C 1 )
:

,
. Moyenne et écart-type.
VE
(C
)
2
,1-
35 sujets

VE l.kg- 1 .min- 1
1,7
-,-
1
1
,
1
1

--,
----r-
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
0,9
0,8
- I -
I
1
Tll
- . -
1
0,7
l
0,6
i l
0,5
0,4
1
~
1
-,-
1
0,3
l
l
0,2
l
0,1
0,8--tr-~----:-'--
1
watt.kg-
°
0,4
1,2
1 ,6
2
2,4
2,8
3,2

FIGURE
Comparaison graphique
Systolic tension time
1er passage
(couché)
Systolic tension time 2ème passage
(couché)
chez 22 sujets.

FIGURE N° 20
-.-
STT
(e
) •
•.
1
1
moyenne et écart-type
22 sujets.
--r-
1
STT
1
1
1
1
1
,
1
1

1
1
35000
1
1
1
1
..
1
1
-.-
1
1
1
1
0
1
1
1
1
30000
1
1
l
1
1
,
- I -
I
l
1
1
1
l
,

1
1
25000
~
1
1
1
1
1
r
1

-.--
1
1
1
1
1
1
1

1
20000
1
1
T
1

i

1
T
1
1
~
1
1
15000
1
l
••
l
l
10000
rTatt.kg- 1
1
.
!
!
!
1
1
1
)-
0
0,4
0,8
1 ,2
1 ,6
2
2,4
2,8
3,2

FIG URE
comparaison graphique
Systolic tension time
2ème passage
(couché)
Systolic tension time passage ASSIS
chez 22 sujets.

STT
:T
(A)
Moyenne et écart-type.
STT
:-L
(C 2)
22 sujets
SIT
/,\\
35000
30000
25000
f
20000
f
15000
l-
10000
l
-1
\\'ètt.kg
5000L...--"-----,.-........- - -........- - - - - ' ' - - - -........---..L..-------l.---....L------L-4
o
0,4
0,8
1 ,2
1,6
2
2,4
2,8
3,2