REPUBLIQUE DE COTE q'IVOIRE
. UNION - DISCIPLINE - TRAVAIL
. MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE
CHARGE DE
L'ENSEIGNEMENT SECONDAIRE ET SUPERIEUR
FACULTE
DE
MEDECINE
}\\nnée 1986-1987
ENTORSES RECENTES ET LAXITES
CHRONIQUES DU GENOU A PROPOS DE 32 CAS
:OLLIGES DANS LE SERVICE D~ CHIRU!RGÎE ORTHOPEDIQUE
ET ~e
.~, ATOLOGIQUE'DU CHÙ DE COCODY
l
.._;~ e-
~
1----- . -----=:=.- .,-------...
: CONSEIL AFRICAIN ET MALGACHE
THESE
1POUR l'ENSEIGNEMENT SUPERiEUR
i C. A. M. E. S. -
OUAGADOUGOU
Pour le
~. Arrivée 31 Ofe.. 2.001
.
liE~~=gi_stré sous n° .-tA :-. • •'1'5
DOCTORAT D'ETAT EN MEDECINE
-----"=~-·=,-.·if2 .6 ..
Présentée et soutenue publiquement le 18 Décembre 1986/
par
AGOH·SERGE ANTOfNE
Né le 27 Octobre 1956 à Abidjan
INTERNE DES HOPITAUX
Membres dU'Jury :
Président: Professeur A L LANG BA
Membres: Professeur DJ 1BO
Professeur COWPLI-BONY
Professeur AG. LAMBIN

ERR A T A
Page
52
lire définition au lieu de défninition.
Page
88
lire fascia-lata au lieu de facia-lata.
Page 217
lire tous dus au lieu de tous dues.
Pagination
omission des pages 127 et 208.

LISTE DU PERSONNEL ENSEIGNANT DE LA FACULTE DE MEDECINE
1985 -
1986
Doyen : M. YANGNI-ANGATE Antoine
PROFESSEURS
M}1:.
ALLANGBA
Koffi
Chirurgie
ASSI ADOU
Jérome
Pédiatrie
ATTIA
Yao Roger
Hépato-Gastro-Entérologie
AYE
Hippolyte
Clinique de Maladies Infectieuses
BEDA
Yao Bernard
Médecine Interne
BERTRAND
Edmond
Clinique Cardiologique
BOHOUSSOrr
Kouadio
Gynécologie-Obstétrique
BONDURAND
Alain
Anesthésie-Réanimation
CORNET
Lucien
Chirurgie Générale
COULIBALY
Nagbélé
Pneumo-Phtisiologie
DIARRA
Samba
Gynécologie-Obstétrique
DJIBO
William
Chirurgie Traumatologique Orthopédique.
ESSOH NOMEL
Paul
pédiatrie
ETTE
Ambroise
O.R.L.
ETTE
Marcel
Anatomie Pathologique
GUESSENND
Kouadio Georges
Médecine Sociale
KEBE
Mémel J.B.
Anatomie-Chirurgie
LE GUYADER
Armand
Anatomie-Chirurgie
SANGARE
Souleymane
Ophtalmologie
SANGARET
Malick
Gynécologie-Obstétrique
YANGNI-ANGATE
Antoine
Chirurgie
YAO-DJE
Christophe
Chirurgie-Urologie
PROFESSEURS ASSOCIES
MM.
CABANNES
Raymond
Hémato-Immunologie
GIORDANO
Christian
Neurologie
HAEFFNER
Georges
O.R.L.
HAZERA
Max
Psychiatrie
PROFESSEURS EN SERVICE EXTRAORDINAIRE
M.
HEROIN
Pierre
Dermatologie

MAITRES DE CONFERENCES AGREGES
MM.
ANDOH
Joseph
Pédiatrie
ASSALE
N'Dri
Parasitologie
BAMBA
Méma
O.R.L.
BOUTROS-TONI
Fernand
Biostatistique et Informatique MédicalE
BRETTES
Jean-Philippe
Gynécologie-Obstétrique
CO FFI
Dick Sylvain
Anesthési~-Réanimation
COULIBALY
André
Chirurgie
COWPPLI-BONY
Kwassy
Anatomie-Chirurgie Générale
DAGO AKRIBI
Augustin
Anatomïe Pathologique
DELAFOSSE
Roger Charles
Psychiatrie
DJEDJE
André
Radiologie
DJEDJE
Mady
Chirurgie Urologique
EHOUMAN
Armand
Histologie-~mbryblogie-Cytogénétique
EKRA
Alain
Cardiologie
GADEGBEKU
Anani Samuel
Stomatologie
KADIO
Auguste
Maladies Infectieuses
KANGA
Miessan
Chirurgie Générale
KEITA
Cheick
Ophtalmologie
KETEKOU
Siè Ferdinand
Biochimie
KONE
Nouhoun
Gynécologie-Obstétrique
KOUAME
Konan
Pédiatrie
KOUASSI
Manassé
Stomatologie
LAMBIN
Yves
Chirurgie et Traumatologie
LONSDORFER
Jean
Physiologie
MANLAN
Kassi
Hépato-Gastro-Entérologie
MOBlOT
Mandou
Chirurgie Infantile
N'DORI
Raymond
Cardiologie
N'DRI
Koffi
Anesthésie-Réanimation
N'GUESSAN
Henri Alexandre
Chirurgie
N'GUESSAN
Konan Gabriel
Anatomie-Chirurgie
NIAMKEY
Ezani kodjo
Médecine Interne
OOEHOURI
Koudou
Maladies Infectieuses
001
Assamoi
Cardiologie
OUATTARA
Kouamé
Chirurgie Thoracique et Cardia-Vas -
culaire
ROUX
Constant
Chirurgie Infantile
SOUBEYRAND
Jacques
Médecine Interne
TEA
Oaignekpo
Immuno-Hématologie

WAOTA
Coulibaly
Chirurgie Traumatologique et OrthopÉ
dique
Mme WELFFENS-EKRA
Christiane
Gynécologie-Obstétrique
CHEFS
DE
TRAVAUX
M. BESSARD
Germain
Pharmacologie
Mme
DOSSO-BRETIN
Mireille
Bactériologie
N'GUESSAN
Isaïe
Biochimie
SAN GARE
Amadou
Immuno-Hématologie
SOMBO
Mambo
Immuno-Hématologie
Mme
THERIZOL-FERLY
Madeleine
Parasitologie
ASSISTANTS
DE FACULTE-CHEFS DE CLINIQUES DES HOPITAUX
MM.
ABY
Blaguet
Radio-Diagnostic
ADAMA
Fany
Ophtalmologie
ADJOBI
Elloh
Gynécologie
ADOH
Adoh
Cardiologie
ADZAXO
Kossi
Gynécologie
AGHEHOUNDE
Cosme
Chirurgie Infantile
AKA KROO
Florent
Pédiatrie
ANOMA
Mathieu
Gynécologie
ANONGBA
Danho Simplice
Gynécologie
AOUSSI
Eba
Maladies Infectieuses
ASSA
Alou
Stomatologie
ASSE
N'Dri Henri
Chirurgie Orthopédique
ASSOUMOU
Aka
Parasitologie
BAH
zézé
Chirurgie Générale
BASSIT
Assad
Chirurgie Générale
BENIE
Tha Michel
Gynécologie-Obstétrique
Mlle BINLIN-DADIE
Renée
Anesthésie-Réanimation
MM.
BISSAGNENE
Emmanuel
Maladies Infectieuses
BOA
Yapo Félix
Neurologie
BOUCHEZ
Paul
Médecine Interne
CAMARA
Benoit
Médecine Interne
DECHAMBENOIT
Gilbert
Neurologie
DIALLO
Amadou
Médecine Interne
DICK
Kobinan Rufin
Chirurgie
DJANHAN
Yao
Gynécologie-Obstétrique

MALEOMBHO
Jean-Pierre
Chirurgie
MAN ZAN
Konan
Urologie
MENSAH
William
Cardiologie
MIGNONS IN
David
Anesthésie-Réanimation
MOREAU
Jacques
Maladies Infectieuses
N'DRI
N'Guessan
Médecine
Mme
N'DRI-YOMAN
Aya Thérèse
Gastro-Entérologie
Mle
NIOUPIN
Emma
Anesthésie-Réanimation
MM.
OUATTARA
Noël
Radiologie-Biophysique
OUEGNIN
Georges Armand
Urologie
OUHON
Jean
Parasitologie
OULAI
Soumahoro
Pédiatrie
MM.
PLO
Kouié
pédiatrie
SANGARE
Ibrahima
Chirurgie Générale
SAFEDE
Koné
Ophtalmologie
SEKA
Assi Rémi
Radiologie
Mle
SONAN
Thérèse
Neurologie
Mme
TAGLIANTE-SARACINO
Janine
Maladies Infectieuses
TIMITE
Adjoua
Pédiatrie
TOURE
Kharidiata
Gynécologie-Obstétrique
MM.
TOURE
Stanislas
Chirurgie Générale
TOUTOU
Toussaint
Médecine
TRAORE-TURQUIN
Henri'
Chirurgie Générale
VARAN GO
Guy
Chirurgie Générale
VARLET
Guy
Chirurgie
YAPI
Achy
Pneumo-Phtisiologie
YAPOBI
Yves
Anesthésie~Réanimation
Mme
YOBOUET-YAO
Pauline
Dermatologie
YOFFOU-LAMBIN
Liliane
Ophtalmologie
ASSISTANTS DE FACULTE-ASSISTANTS DES HOPITAUX
MM.
ABISSEY
Agba
Hémato-Immunologie
BOGUI
Pascal
Physiologie
DIE
Kacou Henri
Pharmacologie Clinique
EDOH
Vincent
Bactériologie
HONDE
Michel
Anatomie-Pathologique
KPLE
Faget Paul
Immuno-Hé2~tologie
ROLAND
Geor;g~s
Anatomie-Organogenèse

SESS
Daniel
Biochimie
YAO
Toutoukpo
Immuno-Hématologie
MAITRES-ASSISTANTS MONO-APPARTENANTS
Mme
DOSSO
Yolande
Physiologie
MM.
KONE
Moussa
Parasitologie
PALOMBO
Robert
Biophysique
CHEF DE TRAVAUX MONO-APPARTENANT
Mme
BUERLE
Marie-France
Biochimie
ASSISTANTS-MONO-APPARTENANTS
Mme
FERNEY-SARIS
Laurence
Immuno-Réma tologie.
MM.
N'KO
Marcel
Biochimie
VALERY
Jean
Biochimie
CHARGES DE COURS
Mme
AGOR
Bernadette
Chimie
MM.
BOGUI
Vincent
Physique
RANCUREL
René
Mathématiques

JE
DEDIE
CETTE
THESE
=======================

A MON PERE
Nous te devons tout,
et ne trouverons jamais les mots exacts
pour t'exprimer notre profonde affection et notre infinie
gratitude,
pour tous les sacrifices auxquels tu as consenti.
Tu nous a offert les plus belles années de ta vie.
Puisses-tu avoir longue vie,
pour continuer à veiller sur nous,
comme tu l'as toujours fait.
Amour d'un fils
A MA PETITE MAMAN
Ce travail est le tient,
le "fruit" de tes efforts.
Tu as toujours su, me me aux moments les plus difficiles de·
ta vie, nous maintenir sur le droit chemin.
C'est donc,
avec une immense tristesse,
que je constate ton
absence involontaire,
en un jour aussi grand.
Je prie le tout puissant pour que tu reviennes vite parmi nous,
totalement rétablie.
Amour d'un fils
A MA MERE
Partir est un choix.
revenir et reconnaitre sa faute est faire preuve de courage et
de grandeur.
Tes enfants par ma voix,
t'expriment leur profond amour.
Tendrement

A MES FRERES ET SOEURS
- Marie Louise
-
Esther
-
Claude
-
Rita
-
Renée
-
Clémence
- Jacques
Je ne sais vraiment pas comment vous exprimer ma reconnaissance
et ma gratitude. Vous venez encore une fois de prouver, que
l'union était la seule facon de vaincre les obstacles les plus
grands.
Amour d'un frère'
A MES NEVEUX ET NIECES
-
Charles-Brice
- Jérome "Junior"
-
Lucette
- Léonore
-
Boris
- Jean Claude
-
Sandrine
- Jean Louis
Puissiez vous, un jour faire beaucoup mieux que moi.
J'espère ne jamais vous décevoir.
Amour d'un oncle

A MES GRANDS PARENTS
-
Feu Agoh Agolé Gaston
-
FeueTégbé Danho Suzanne
-
Feu Joseph M'Prah
Je n'ai malheureusement pas eu l'honneur et le privilège de vivre
auprès de vous, pour bénéficier de votre sagesse.
Je sais cependant, que vous n'avez jamais cesser de veiller sur
nous, vos petits enfants.
Je vous aime.
Reposez en paix.
A MEME
MADAME VEUVE BONFUL ABBA
Tu as toujours su veiller sur nous, meme de loin.
Tu es restée <jeune> et <solide>,
et je prie le~ut-puissant,
pour qu'il veille longtemps sur toi.
Affection sincère
AUX FAMILLES
-
Bokra
-
Eon1:ul
-
Akré
-
Dioulo
- Diallo
-
Anoma
- Arnani
Aké
l1ontador
-
Konan Lambert
Tout simplement.
un grand merci,
pour toutes vos affectueuses pensees.

A MON PARRAIN ET A MA ~~RRAINE
Vous représentez tous mes souvenirs d'enfance
cadeaux,
tendresse, amour et consei~s.
J'esp~re avoir ét~ pour vous un filleul exemplaire, et ne
jamais vous décevoir.
Affectueusement
A ODILE
Tu as manqué de patience et de foi.
Tu as cependant fait preuve d'un énorme courage et d'une
profonde sinc:érité.
Toutes mes pensees vont vers
toi.
Sentiments profonds et sincères

A FADIGA LAKIKA
Tu as toujours eu une grande sollicitude et une affection
inconsidérable pour moi,
et je ne trouve pas les mots exacts
pour t'exprimer ce que je ressens.
Tu viens encore une fois de prouver que l'on pouvait compter
sur toi,
à tout moment, dans n'importe qu'elle circonstance,
tu es comme un "grand frère" pour moi,
et le mot merci
n'est pas
assez fort,
pour te témoigner la reconnaissance que je te dois.
Très affectueusement
A TOUS MES AINES
- Kouassi Jean Claude
- Koffi Sylvain
-
Varango Guy
- Gadegbeku Samuel
-
Touré Stanislas
-
Kane M'Baye
- Maléornbho Jean Pierre
- Abby Blaquet
-
Fal Arame
-
N'Guessan Alexandr~
- Assé Henri
- N'Guessan Gabriel
- Konan Lucien
- AnoITla lIathieu
-
Bana Abdoulaye
Vous êtes des exemples pour nous,
et nous espérons tous,
un jour, vous ressembler.
Respectueusement

A MES AMIS ET "FRERES"
Diarra Alain
Didier Gnaman
Th~ophil~ Ahimon
Kouadio Martin
Je n'ai pas besoin de vous appeler, vous êtes toujours présents.
Amitiés sincères
A TOUS HES AMIS D' ABIDJAt~ ET D' AILLEURS
Faye Yoabla
- Béat Jocelyne
- Kassy Kouadio Stanislas
-
Claudine Kouassi
- Vilasco. Brigitte
-
Calmel M. Blanche
-
Chenal Henri
- Marthe
KQuaho
- Léontine Achi
~' Michou" Micheline Bamba
- Noël Kouassi
- Moustapha
- Tiété François
-
Gahoussou Coulibaly
Merci

A MES COLLEGUES DU SERVICE DE CHIRURGIE 9è ETAGE
-
Koffi Eric
-
Etémé Marcus
-
Assani Aliou
-
Bamba Inza
-
Kambou Timothée
-
Traoré Simon
-
Nanéma Dieudonné
-
Sévédé Djibril
-
Ouattara N'Dati~n
Kouamé .. François
A tous merci pour votre franche collaboration.
"A TOUT LE PERSONNEL DU SERVICE DE CHIRURGIE GENERALE, ORTHOPEDIQUE ET TRAUMATO-
LOGIE
AU PERSONNEL MEDICAL ET PARAMEDICAL DES SERVICES DE REANIMATION, RADIOLOGIE,
BIOCHIMIE, URGENCES
CHIRURGICALES, BLOCS OPERATOIRES
EN PARTICULIER A MADAME DIARRA KHADY
A tous un très grand merci.

A NOTRE MAITRE ET PRESIDENT DE THESE,
MONSIEUR LE PROFESSEUR ALLANGBA KOFFI
PROFESSEUR DE CHIRURGIE
- Officier de l'Ordre National de Côte d'Ivoire
- Officier de l'Ordre de la Santé Publique de Côte d'Ivoire
- Commandeur de l'Ordre de l'Education Nationale de Côte d'Ivoire
- Chevalier de l'Ordre National du Mérite Français de Côte d'Ivoire;
- Commandeur des Palmes Académiques
- Officier le l'Ordre du Lion de Sénégal
- Membre Associé de l'Académie de Chirurgie
- Membre de la W.A.C.S.
(C.O.A.C.).
Vous nous faites l'honneur et le privilège de Présider cette thèse.
Vous êtes le Maitre par excellence, le véritable «patron», dont
l'étendue de l'expérience chirurgicale, la lucidité dans le jugement
et la rigueur dans le travail, nous ont profondément marqu~, , au cours
de ces deux années d'Internat
passées dans ~otre service.
Qu 1 il IWÜS soit permis de vous présentev'l ..];cespect.ueusement, nos
remerciements les plus sincères.
Profond respect

..
~
A NOTRE MAITRE ET JUGE,
MONSIEUR LE PROFESSEUR DJIBO B. WILLIN1
PROFESSEUR DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET TRAUMATOLOGIQUE
- Chef de Service des Urgences Chirurgicales du C.H.U. de Cocody
Officiér de l'Drdre de la Sant~ Publique
- Officier des Palmes Acad~miques
- Membre de la Soci~t~ Française de Chirurgie Orthop~dique et
Traumatologique (S.O.F.C.O.T.).
- Membre de la W.A.C.S.
(C.O.A.C.).
Disponibilit~, amabilit~.
Rigueur,
int~grit~, dext~rit~, respect des malades et. honnêtet~, sont là
quelques unes des qualit~s qui vous honore.
Nous vous devons tout ce que nous savons dans le domaine de la Chirurgie
et surtout de l'Orthop~die.
Nous ne vous remercierons jamais assez pour tout ce que vous faites
pour nous.
Profond respect

.,
A NOTRE MAITRE ET JUGE,
MONSIEUR LE PROFESSEUR COWPPLI-BONY KWASSY
-
Professeur d'Anatomie Chirurgie Générale
Chevalier des Palmes Académiques
Votre solide formation d'anatomiste nous vaut l'honneur de vous
compter aujourd'hui parmi nos Maîtres et Juges.
Vous avez en outre été la première personne à nous soùtenirdès
notre entrée en Faculté de Médecine, et vous poursuivez toujours
cette oeuvre.
Qu'il nous soit permis
de vous remercier du fond du coeur.
Respectueusement

.'~ j-'
A NOTRE MAITRE ET JUGE,
MONSIEUR LE PROFESSEUR AGREGE LAMBIN YVES
-
ProfesQeur de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique
Membre de la Société Internationale de Chirùrgie Orthopédique
et Traumatologie (S.I.C.O.T.)
- Membre de la Société Française de Chirurgie Orthopédique et
Traumatologie (S.O.F.~.O.T.)
Membre de l'Association Française de Chirurgie (A.F.C.)
- Membre de la W.A.C.S.
(C.O.A.C.)
Nous avons pu apprécier pendant la durée de ce travail, et au cours des
deux années d'Internat passées à vos côtés, votre immense gentillesse,
la clarté de votre enseignement, ainsi que votre grand humanisme.
Vous êtes un ainé pour nous, et c'est avec fierté que nous vous voyons
assis aupres de nos maîtres, pour juger ce modeste travail.
Soyez grandement remerciés,
pour tollt- ce que vous faites pour-les jeunes
que nous sommes.
Sincères remerciements.

AU DOCTEUR OUEDF~OGO SANA
Votre immense expérience chirurgicale, votre' grande
disponibilité,
votre larg~sse d'esprit et la qualité
de vos consei's font de vous un grand chirurgien.
Nous n '.avons malheureu'sement pas eu assez de temps po.ur
profiter de vos connaissances et votre expérience.
Profond respect.

P L A
N
INTRODUCTION
Page l
BI
REVUE DE LA LITTER1<' ~JRE
IV
Traitement"
cl
NOS OBSERVATIONS
DI
MATERIELS ET METHODES
El
COMMENTAIRES
c 0 N C LUS ION S

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N
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DUC
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I O N


-
1 -
l
N T R 0 DUC T ION
Notre stage dans le service de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique
du Centre Hospitalier Universitaire
(C.H.U.)
d'Abidjan, nous a amené ~ nous
intéressèraux entorses récentes et aux laxités chroniques du genou.
Si le terme d'entorse demeure commode,
i l semble préférable de lui substituer
celui de rupture ligamentaire, pour bien marquer la lésion essentielle,
celle
qui conditionne le devenir fonctionnel de l'articulation.
Les laxités chroniques sont par contre,
la complication majeure des entorses
graves,
témoin de la non-cicatrisation ou de la cicatrisation inadéquate, des
ligaments rompus.
La fréquence des accidents de la voie publique, le développement des loisirs,
et la
part prépondérante que prend le sport dans la société, obligent le
Chirurgien Orthopédiste à
accord,er une pll,ls grande a~tention aux l tnlumatismes du
genou.
Ce travail, n'a pas la prétention d'apporter une solution aux problèmes des
traumatisés du genou.
Il s'agit ici,
après un rappel nécessaire de l'embryologie et de l'anatomie du
genou. :
- d'étudier la biomécanique,
la physiopathologie, les éléments cliniques
et les principes thérapeutiques,
en une
reVue
de la littérature.
d'analyser 32 dossiers de malades hospitalisés dans le service de 1976 à
1986, dont
'25
ont bénéficié d'un traitement chirurgical.

- 2 -
- D'étudier,
l'incidence des différentes méthodes thérapeutiques
sur le pronostic fonctionnel des lésions observées.
De proposer une stratégie d'ensemble,
qui pourrait permettre, dans
notre cadre socio-économique, d'améliorer le pronostic fonctionnel
de ces malades, et d'obtenir,à défaut d'une récupération totale,
une réduction voire une disparition de la gène fonctionnelle provo-
quée par la laxité ligamentaire.

ft
(
1
,
. 3
S
R A P PEL ~
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1
\\ .~
- 4 -
FIGURE
1
VUE
D'ENSEMBLE
DE
FACE
- - - - - - - - - - -
---1
.
... -.

- 5
RAPPELS EMBRYOLOGIQUES ET ANATOMIQUES
Seule une bonne connaissance de l'embryologie et de l'anatomie dl
principaux éléments du genou, nous permettra
d'une part,de mieux comprendre les phénomènes complexes
de la biomécanique du genou,
d'autre part,
de poser un diagnostic lésionnel précis dl
ruptures ligamentaires, qu'elles soient fraîches ou
anciennes.
l - EMBRYOLOGIE
c'est à partir du 28è jour qu'apparaissent les bourgeons du membr,
inférieur.
Au 35è jour, débute la chondrification du mésenchyme.
Les deux piè~es cartilagineuses se développent en direction l'une
de l'autre, pour délimiter un espace de tissu mésenchymateux, qui
au 48è jour, se condense.
Au 52è jour, la pénétration des vaisseaux dans ce tissu mésenchym,
teux condensé, provoque une diminution de l~ métachromasie, avec
transformation de ce tissu, en tissu lâche.
A partir du 56è jour,
(embryon de 22 à 28 millimètres), apparaîssl
les premières ébauches de cavité articulaire, avec individualisat
des ligaments latéraux interne et externe, et du tendon du muscle
poplité.

LES CONDYLES FEMORAUX
- E
FIGURE 2
l
3
4
5
~~
6
LEGENDE
_ 1. - TUBERCULES_SUS-
3 - TUBERCULE CONDYLIEN
CONDYLIENS
4 - GOUTTIERE LATERO-CONDYLIENNE
5 - SURFACE CONDYLIENNE EXTERNE
2 - SURFACE CONDYLIENNE
6 - ECHANCRURE INTER-CONDYLIENNE.
INTERNE

\\
- 7 -
Sur un foetus de 35 millim~tres, l'on met en évidence les ligaments
croisés et le tendon
rotulien.
A 43 millim~tres, il existe cinq cavités
-
fémoro-patellaire,
-
fémoro-méniscales latérale et médiane,
-
tibio-méniscales latérale et médiane.
A 52 millim~tres, les cavités communiquent largement entre elles, avec
individualisation complète des ménisques.
Le septum médian du genou va progressivement disparaître, pour ne laiss
persister qu'un filament ou ligament adipeux.
Tout arrêt de cette involution, aboutit à la formation du plicaé.
I I -
ANATOMIE
Nous ne développerons pas l'anatomie classique du genou, fort bien
décrite ailleurs.
(5;8)- (91)~'
Nous limiterons l'anatomie descriptive, à un plan-accompagné de schémas
de manière à mettre en place,
le cadre permettant de décrire les moyen
d'union et principalement l'appareil ligamentaire,
élém~nt essentiel de
notre ~ravail.
ANATOMIE DESCRIPTIVE
1 -
Les surfa~~s articulaires ~
(Fig.
1)
1-1 -
L'extrémité inférieure du fémur.
1-1-1 -
La trochlée.
1-1-2 -
Les surfaces condyliennes
(Fig.
2 )
1-2 -
L'extrémité supérieure du tibia.
1-3 -
La rotule (Fig.3 )

....
- 8 -
LA
ROTULE
FIGURE 3
TENDON QUADRICIPITAL
T~NDON ROTULIEN
FACE ANTERIEURE
:'
1

1
;
.-
,
._ _.--JHLrt---- -
FÀGE-T~-I----l,~-~ÇP-
FACETTE EXTE:RNÏ
.1
..
- INTERNE .
.... 1 H
,
FACE POSTERIEURE
./.: ....... i
'.
."
:.~
.:
",
-~.
: ,',,!.,..
" .
' . '

- 9 -
1-4 -
L'ARTICULATION PERONEO-TIBIALE SUpERIEURE
1-5 -
LA SYNOVIALE
2 -
LES MOYëNS D'UNION
L'union des surfaces articulaires est réalisée par l'ensemble ménisco
capsulo-ligamentaire.
2-1 -
L'APPAREIL MENISCAL (Fig. 4)
Il existe deux ménisques
: externe et interne.
Ce sont des fibro-cartilag~en forme de segment d'anneau prismatique
et triangulaire à la base;
Chaque ménisque présente donc
une face supérieure,
concave,
articulaire avec le condyle
fémoral.
Une face inférieure adhérente,
qui s'insère sur la périphérie
de la cavité glénoïde.
- Une face externe, périphérique,
concave, d'insertion capsulai"
- Un bord interne,
concave vers le centre de la cavité glénoïde
Deux extrémités ou cornes,
insérées sur les faces pré et ré tri
,
spinales.
"
Le ligament ménisco-transverse, unit les deux cornes anté~
"
.J'
rieuŒS des ménisques.
2-2-
L'APPAREIL CAPSULD-LIGAMENTAIRE ( 64 ).
Ce sont des amarres
passives, réunies dans un appareil central et
un appareil périphérique.

- 10-
MENISQUES
ET
PLATEAUX. TIBIAUX
MENISQUE EXTERNE
MENISQUE INTERNE
- -~"
'-~..
~
'. .!'"
1
f
1
i
1
1 1
1
1
ft
.:! :
1
1
i

2
l
~ ..
~
FIGURE
'4
LEGENDE
l
CAVITE GLENOIDE EXTERNE
2 - CAVITE GLENOIDE INTERNE'
".,

- 11
LES LIGAMENTS
CROISES
VUE INTERNE
VUE
DE FACE
GENOU EN FLEXION
l
LIGAMENT CROISE
POSTERO-INTERNE
2 - LIGAMENT CROISE ANTERO-EXTERNE.
FIGURE 5

. '~~~ .~-
.~
'".
.
.;
:s.
-
12 -
2-2-1 -
L'_APPAREIL CENTRAL
Les deux ligaments croisés,
constituent le pivot central du genou.
2-2-1-1 -
LE LIGAMENT CROISE ANTERO-EXTERNE (LCAE) dit fragile
(Fig.5)
L'insertion antérieure est tibiale,
sur la face pré-spinale, pres de
la corne antérieure du ménisque interne, au contact de l'épine tibia
le interne, et au bord de la glène interne.
L'insertion externe est fémorale,
à la fois verticale et très post~
rieure sur la face interne du condyle et sur une hauteur atteignant
le tiers de la longueur du ligament.
Les fibres se dirigent en haut,
en dehors et en arrière et se répaI
tissent en trois contingents,
l'un postéro-externe, l'autre antéro-
interne, et le troisième intermédiaire.
Ce dernier, bien que parta-
.....
;
geant des fibres avec les deux groupes se rapproche plus d~ conti-
gent antéro-interne.
"...•
2-2-1-2 -
LELIGAMENT CROISE POSTERO-INTERNE (L.C.P.I.) dit solide (Fig.5 )
L'insertion inférieure est tibiale,
sur la face rétro-spinale,
trèE
à distance des épines tibiales.
L'insertion supérieure est fémorale à -la fois horizontale et très
antérieure sur la face externe du condyle interne, _et sur une lar-
geur pouvant atteindre la longueur du ligament
: la direction est
oblique en haut,
en dedans et en avant. On distingue quatre contin-
gents de fibres
:
-
un contingent antéro-interne,
- un contingent postéro-externe,
-
un contingent ménisco-fémoral de WRISBERG,
-
un contingent inconstant très antérieur ou ligament de
HUMPHREY.

-
13 -
2-2-2 - - L'APPAREIL PERIPHERIQUE
C'est l'ensemble capsulo-ligamentaire externe et interne, dont la descr
tion sera schématiquement partagée en tiers et séparée en trois plans(6L
2-2-2-1 -
L'APPAREJÎ, PERIPHERIQUE EXTERNE (Fig. 6)
a) -
~~_~!~~~_~~~~~~~~~ est représenté par l'aileron rotulien externe ou S4
superposent :
-
le plan capsulaire,
l'aileron anatomique de la rotule en arrière du ligament latérè
externe long (L.L.E.)
dont i l surcroise 11 0r igine,
les expansions directes du vaste externe et croisées du vaste
interne,
-
les expansions en provenance du biceps et du jambier antérieur
L 1ensemble étant toutefois hétérogène et discontinu.
b) -
~~_~!~~~_~oy~~ associe le plan capsulaire, 11aponévroseiliotibiale
qui le double en avant et le ligament latéral externe dit long ~ui le
"
_couvre en arrière.
Le ligament latéral externe dit long (Fi~: 6),'_: est très bien individual:
sé à partir de fibres longues fémoro-péronières,
franchissant en pont lE
ménisque exter-ne et le tendon du poplité pour former un cordon arrondi,
tendu obliquement en bas, et en arrière.
L 1insertion haute sl e ffectue sur la tubérosité condylienne
externe,
11insertion basse sl e ffectue sur le versant externe du dos
1
d âne que forme la face supérieure de la tête du péroné, justE
en dedans du tendon terminal du biceps qui 11enveloppe.
c) - ~~_~~~~~_E~~~~~!~~~ représente le plan capsulaire, élément de base, dont
11épaisseur augmente d 1avant en arrière.
~~_E~~~~~_E~~~~~~~~~~' épaisse et résistante, coiffe le condyle externe
pour former la COQUE CONDYLIENNE EXTERNE.

---'-_...,._-_._----_._--_._-_._.- -._--_. - -_._------
L'APPAREIL PERIPHERIQUE
EXTERNE
- 14 -
LU-I-U--- 11
1 - - - - - - , -
,__2:--_ _
J H - _.....14
1-lI---_15
16
~---
17
... 8
--4-#1--
18
9
10
-,
FIGURE 6

-
15 -
L'APPAREIL PERIPHERIQUE
EXTERNE
LEGENDE
1 - Cloison inter-musculaire externe.
2 - Point d'angle postéro-externe.(P.A.P.E:)
3 - Coque condylienne externe.
4 - Aileron anatomique externe.
5 - Ligament latéral externe long.
6
Fabella.
7 - Ligament latéral externe court.
8 - Ligament poplité arqué.
9 - Tendon du muscle biceps.
10 - Tendon du muscle popU té.
11 - Tendon quadricipital.
12
Muscle fascia-lata.
13 -'Bandelette' ilio-_qbale.
14 - Ligament ménisco-rotulien externe.
15 - Aponévrose ilio-tibiale.
16 -
Point d'angle antéro-externe.
17 - Ménisque externe.
18 - Tendon rotulien.

LIGAMENTS
POSTERIEURS
- 1&
~-t-----l~r-- _ _ 2
3
4
ffl'fijf-----:::'If'----~-I---- 6
FIGURE 7
LEGENDE
l - TENDON DU DEMI-MEMBRANEUX
3 - LIGAMENT LATERAL EXTERNE COURT
2 - LIGAMENT POPLITE OBLIQUE
4 - LIGAMENT POPLITE OBLIQUE FAISC
FAISCEAU EXTERNE
INTERNE.
5 - LIGAMENT POPLITE ARQUE
6 - MUSCLE POPLITE.

·".!
- 1]
L'insertion haute est commune avec celle du jumeau externe,
tout
en s'étendant au bord supérieur du condyle externe.
L'insertion basse s'effectue sur la face postérieure de la tubé-
rosité tibiale externe, à 'proximité de la glène externe.
~~_E~~~~~~~~~~~~~~~~' mince et lâche, va constituer la «toile de fond»
d'une zone de moindre résistance
LE POINT D'ANGLE POSTERO-EXTERNE (P.A.P.E)
(13)
(Fig.
6) .
. Le P.A.P.E.
est situé en arrière du L.L.E. Il a la forme d'une capsule, à
-concavité regardant vers l'avant. La partie inférieure de cette capsule
est amarrée par une arcade tibio-péronière, à concavité inférieure, sous
l'interligne fémoro-tibiale externe.
Cette arcade est formée par
* le ligament poplité arque (Fig. 7),
* son expansion au muscle jumeau externe,
* le ligament fabello-péronier.
Dans la concavité antérieure de cette arcade passe le tendon principal du
muscle poplité à destinée fémorale et qui s'engage sous le L.L.E.
Il a donné,
avant de devenir synovialisé à sa face profonde, un faisceau
plat et individualisé pour le ménisque ~xterne.
C'est l'équivalent par rapport au P.A.P.I., du ligament ménisco-tibial en
arrière, non pas du ligament latéral, mais du hiatus poplité à ce niveau.
Cette capsule regardant vers l'avant, elle est aussi en arrière du centre
de rotation du genou et contrôle passivement et activement par le muscle
.1.:'.
poplité, dont le tendon es t l-a "suspante" de ce "parachute" .

- ~ -
.~.
Cette disposition du P.A.P.E.
par l'avant, est la seule possible
étant donné la mobilit~ du compartiement externe et la rotation
automatique.
L'articulation péronéo-tibiale supérieure est étayée de ligaments, surtout
antérieurs et postérieurs,
tout en pouvant communiquer avec l'articulation
fémoro-tibiale.
2-2-2-2
L'APPAREIL PERIPHERIQUE INTERNE (Fig. 8
)
à) -
Le tiers antérieur représente l'aileron rotulien interne ou se super-
posent :
-
le plan capsulaire,
l'aileron anatomique interne,
en arrière du ligament latéral
interne dont i l surcroise l'origine.
-
Les expansions musculaires directes du vaste interne et
croisées du vaste externe E.T.C.,
l'ensemble étant plut6t
homogène et continu par rapport au tiers antérieur externe.
b) -
~~_~~~~~_~~l~~' associe le plan capsulaire moyen et le ligament latéral
interne qui le recouvre.
LE LIGAMENT LATERAL INTERNE (Fig.
8) est très bien individualisé à partir
de fibres longues fémoro-tibiales,
franchissant en pont le ménisque interne
et la gouttière transversale latéro-sous-glénoïdienne interneJque parcourt
le tendon réfléchi du demi-membraneux,
pour former une bandelette résistante,
car large, épaisse,
tendu obliquement en bas et en avant.

,
" . ' ,
-1'9· "
. ..
,,\\ ~.
'., .'-, ....
FIGURE 8
",
~(
.2
12
~l,
., .... -.-4----
1
1404
17 .
18
L'APPAREIL PERIPHERIQUE
INTERNE

~.-' '~~':;_?:"";,,,>:.:.
'......

.. 1"
...~
',-?
-
20 -
L'APPAREIL PERIPHERIQUE
INTERNE
LEGENDE
1
Tendon quadricipital.
2 -
Aileron anatomique interne.
3 -
Ligament ménisco-rotulien interne.
4 -
Tendon rotulien.
5 - Ménisque interne.
6 -
Ligament latéral interne.
7 -
Droit interne.-
~".
8
Couturier ,_._
Muscles de la patte d'oie.
Demi-tendineu~
9 -
10 - Ligàment
latéral interne.
I l -Mu'scle
jumeau interne.
12 -
Coque condylienne interne.
13 -
Point d'angle postéro-interne. (P.A.P.I.)
14 -
Amarre dynamique interne.
15 -
Faisceau moyen du ligament oblique postérieur.
16 - Tendon direct du demi~membraneux.
17 - Tendon refléchi du demi-membraneux.
18 -
Faisceau inférieur du ligament oblique postérieur.

- 21 -
L'insertion haute s'effectue sur le tubercule condylien
interne et juste en avant de l'insertion de l'aileron anato-
mique interne qui le surcroise.
L'insertion basse, amincie et étalée, s'effectue sur la
partie antéro-supérieure de la face interne du tibia, débor-
dant en bas et en arrièrejl'insertion des muscles de la
patte d'oie et la bourse séreuse intercalée.
c) - ~~_~~~~~_E~~~~~~~~~ représente le plan capsulaire, élément de base
dont l'épaisseur augmente d'avant en arrière.
~~_E~~~~~_E~~~~~~~~~~' épaisse et résistante, coiffe le condyle interne
pour constituer la COQUE CONDYLIENNE INTERNE.
L'insertion haute sur le bord supérieur du condyle interne
est intimement liée à celle du jumeau interne.
L'insertion basse s'effectue sur la face postérieure de la
tubérosité tibiale interne à quelques millimètres au dessous
du rebord tibial postérieur.
~~_E~~~~~_~~~~~~~~~~' mince et lâche, constitue la "toile de fond"
d'une zone de moindre résistance
LE POINT D'ANGLE pOSTERa-INTERNE
(P.A.P.I.)
( 1::;)
(Fig.O) .
. Le P.A.P.I.
est situé en arrière du L.L.I.
Il a la forme d'un cône, à base antérieure et à sommet pos-
térieur et supérieur, soutenu par le tendon distal du muscle
demi-membraneux.

- ~ -
La base est amarree solidement au tibia par une arcade à concavité
inférieure sous l'interligne fémoro-tibiale interne.
Cette arcade est fixée par :
* le faisceau direct en bas et en dedans.
* Le faisceau récurrent en dehors.
* Le faisceau de l'échancrure en bas et en dedans.
Dans la concavité de cette arcade tibio-tibiale, passe le tendon
réfléchi de direction postéro-antérieure, lorsque le genou est
fléchi à 90 degrés.
Il s'engage sous le L.L.l., dont i l est sépa-
ré par. une bourse séreuse,
gaine de glissement nacrée sur sa face
superficielle, alors qu'il est déjà adhérant à la gouttière infra-
glénoïdienne interne.
Cette arcade tibio-tibiale, amarre le ménisque interne au tibia
et au tendon distal du demi-membraneux.
Le cône est toujours en arrière de l'axe transversal du genou,
et en arrière du centre Ge rotation du genou.
Si le muscle demi-
membraneux reste surtout un fléchisseur de la jambe sur la cuisse,
i l est peu rotateur interne.
C'est surtout vis-à-vis de la rotation externe.
* Un frein ~assif par l'intermédiaire de la corne posté-
rieure du ménisque interne.
* Un frein actif, par son action musculaire.
2-3 -
L'appareil adipeux
Il s'agit du paquet adipeux et de ses prolongements soulevant la
Hynoviale.

-
2·] -
2-4
L'APPAREIL TENDINO-!·mSCU"LAIRE
c'est «l'attelage»
actif,
se répartissant en 4 groupes musculaires,
hormis le poplité
(64)
-
le groupe antéro-supérieur avec
le quadriceps
le droit Ent~r.i2l1r
le 'fasce excerne
le vaste
iŒterne
· le crur21
-
Le grollpe poscéro-inférieur,
repr~5enté par
le jumeau interne
· le jumeau excerTIe.
-
Le groupe postéro-excerne avec les muscles
fascia-lata
biceps fémoral.
-
Le groupe postéro-interne,
comprenant 4 muscles bi-articulaireE
·
les mucles de_ la paxte d'oie
* couturier
* droit interne
* demi-tendineux
·
le demi-membraneux.
~.'.

-
24 -
La terminaison basse,
en regard de l'angle post~ro-interne du
t~bia constitue un .complexe d'insergion à 3 t~ndons .'
* le cendon direct: il est insérécau P.A.P.I. et est
p2r ailleurs relié à la corne postérieure du ménisque
interne,
pour cooscicuer l'amacre Œyrrê~lque lD[e~ne4
.;; le
cendoD
céiJ.échi esc iIIlPliqué deus
la COTllmlJnicë.tion
des bourses sereuses poscérieures.
* le tendonrecurrent est intégré au P.A.P.I. et relié
au poplité par une expansion.
- Le poplité (Fig.
9)
Ce muscle appareITEilent
isolé se sirrgu12rise en toue point.
c'est le seul muscle mono-articulaire du genou.
En haut,
le
tendon intra-articulaire facilite la communi-
cation entre les articulations f~moro-tibiale et p~ron~o~
tibiale sup~rieure.
" i. ( \\, " '",'-
En dehors,
le tendon intr;a~:-a'rti:G.ülaire croise obliquement
le P.A.P.I.
et le ligament du m~nisque externe, y inter-
rompant l'adh~rence capsulaire, pour former le hiatus
poplité.
En bas, le corps charnu extra-articulaire s'intègre à la
face postérieure de la jambe.

25 -
En avant,
la jonction corps charnu-tendon se situant au ras du
rebord postérieur de la gl~ne externe, est reliée â la corne
postérieure du ménisque externe pour constituer l'amarre dyna-
mique externe.
.
En arrière,
la jonction corps charnu-tendon
-'
es~ ffiélé~ aux
nOLTlD ceU3es
ccnnexioc.s C!.'.J cYeL!="'~ popli té ..

l
~E~ l
L_E_PO-=-.PL=.IT
-
26 - '
6
7
----
8
---_.~_.........
9
10
_ . 11
FIGURE 9

· 27 -
LE POPLITE
LEGENDE
1 - Muscle demi-membraneux
2 -
Tendon récurrent = ligament poplité oblique.
3
Tendon refléchi.
4 -
Tendon direct.
5 -
Coque condylienne externe.
6 -
Fabella.
7 -
Tendon du muscle poplité.
8 -
Amarre dynamique extërne.
9
PiJier externe du ligament poplité arque.
10 -
Pilier interne du ligament poplité arque.
Il -
Muscle poplité.

....
- 28
.
3 -
LA VASCULARISATION (Fig.
10)
3
4
.5
LEGENDE
1 - ARTE:r~E ARTICULAIRE SUPEF.O-EXTERNE
4- A.RTERE ARTIClJLAIRE SU?ERO-]
2 - ARTERE ARTICULAIRE INFERO-EXTERNE
NE.
5-
3 -
ABERE GR.,\\NDE ANASTOl'lOSE
ARTERE ARTICULAIRE INERO-]

-
2.9 -
L,.
- C O N C L U S IO"!
Tels sont
les éléments anacomiques,
qui constituenc l'articulation du genou.
Ces ~l~ments interviennent à des dégr~s diff~rents, dans la stabilit~ du
genou,
mais
one cependant une action compl~mentaire.
-
Le pi"oc cencral ec les
Eorm2cions périphériques,
inC2cviennent dans
la stabilité passLve.
Alors
que les
forEacions musculaires p~ri-2r~icula.L~es, sone respon-
sables de
la seabilité active.
Il s'agit
du quadriceps
des muscles
vast25
incerne 2C externe
des muscles de la pacte d10ie
du oiceps
fémoral
.
2e surtoue du muscle püplie~.
Enfin~ l'int~rêt de ces muscles dans la thérapeutique est également consid~rable.


-
30 -
B/
R E Il U r.
D E
L A
L l T TER A 1 URE

-
31 -
(Fig.
J J)
- - - - - -- -
(Fig.
12)

- 32' -
l -
PHYSIOLOGIE ET BIOMECANIQUE
(66
L'articulation du genou est douée de deux degrés de liberté
-
la flexion-extension,
-
la rotation axiale.
L -
C~NE~~_TIQUE DU GENOU
L- l
Li!. fLEXION-EXTENSTOtl
(fig.
LI ec
L2)
c'est la principale fonction du genou;
elle varie de 0 à
LSO degrés.
On sait depuis les
travaux des fr~res WEBER, que les condyles fémo-
raux roulent sur les plateaux tibiaux jusqu'à 60 degrés de flexion,
mais à parcir de 60 degrés,
ils glissent sur les plateaux tibiaux,
entrainant un recul progressif de l'axe de flexion du genou.
Il n'existe donc
pas de flexion pure du genou, mais un mouvemeQ[
combinant les 2 degrés de libercé
:
la flexion et la rotation axiale.
En extension compl~te, le genou est verrouillé. Il ne présente pas de
mouvement de rotation.
D~s que le genou se met en flexion, il se pro-
duit un mouvement de rotation interne,
qui déverrouille le genou.
Cette rotation automatique se poursuit jusqu'à 90 degrés de fle·xion.
Les axes du fémur et du tibia forment habituellement un angle de
10 degrés,
ouvert en dehors:
c'est le valgus.
physiologique.
Cet angle varie au cours
de la flexion rotation et à 90 degrés,
i l disparaît.
Les axes anatomiques du tibia et du fémur sont alignés dans le plan
sagittal et confondus dans le plan frontal.

- J3 -
1- 2 -
LA ROTATION <~XIALE DU GENOU
Son amplitude est liée au degré de flexion.
Les
travaux de HALLEN et O'LINDHAL, montrent que l'amplitud~ de la
rotation axiale,
nulle au départ,
augmente jusqu'à 60 degrés de
flexion,
avant de décroître par la suite.
Il faut considérer de façon différente,
la rotation interne,
et la
rocation externe.
-
La rotation interne,
peut etre évaluÉe à la - 15 degrés
lorsque le genou esc en extension complète et la rotation
excerne verrouillée.
Cette rotation est maximale pendant les JO premiers degrés de flexion
et se poursuit jusqu'à 90 degrés,
avec alignement des axes anatomi-
ques du tibia et du fémur.
-
A partir de 90 degrés de flexion,
i l n'y a praclquement plus
de possibilité de rotation interne; c'ffit la position 0 de
rocation,
à partir de laquelle s'effectue la rotation externe.
L'amplitude de la rotation externe est alors de 20 degrés, et diminue
au fur et â mesure que l'on s'approche de l'extension,
pour devenir
nulle en extension.
L'on se trouve alors au point la - 15 degrés de
rotation externe.
2 -
CINEMATIQUE ET POSITION DE STABILITE
Cette étude, montre que les 2 degrés de liberté sont intimement
liés,
et s'accompagnent de modifications des axes anatomique~ du
tibia et du fémur, .dans le plan frontal.

- 34
-
L'ensemble de ces phénomènes aboucit,
lorsque le genou est en flexion
à 90 degrés, à un alignement du syst~me extenseur et des axes anatomiques
du tibia et du fémur,
dans le plan sagittal. Tout concourt donc à la-réali-
sation d'un syst~me de plus en plus stable, pour l'appui monopodal.
c'est autour de cecce position d'écuilibre idéale que le genou prend auto-
matiouement les sollicitations passives en rotation et en valgus-varsu,
pouvant l'obliger à adopter des positions différentes.
En appui monopodal,
seule deux positions extrêmes peuvent etre compatibles
avec l'équilibre du corps
-
la flexion -
rotation externe valgus du tibia,
-
la flexion -
rocation interne varus du tibia.
Dans la
première position,
se trouve réalisé un système d'équilibre,
ou
la rotation externe et le valgus se limitent mutuellement.
Dans la deuxième position,
i l se produit de meme un système d'équilibre,
proche de la position d'équilibre idéale.
MAQUET a bien étudié la répartition des contraintes sur le genou en
extension.
Il a ainsi montré qu'il existait essentiellement, une contrainte
en varus,
équilibrée par les haubans externes et le valgus physiologique.

- 35
-
Cette rêpartition des contraCntes va dêpendre de deux pasitic
de
stabilitê
-
la flexion-rotation excerne valgus,
ou il se produit
une contrainte en valgus.
-
La flexion-rotation interne varus,
ou apparaît la con-
trainte en varus.
L'une des principales fonccions du genou,
est
la stabLlit~
stabilitê en extension, avec disparition des degrés de
libertê,
-
stabilicé en flexion,
ou le genou est verrouillé en
RE-valgus ou en RI-varus.
Malgré cette apparente
rigiditê,
indisp~nsable à la stabilité en
appui monopodal,
le genou dispose de grandes possibilités d'adapta-
tian aux sollicitations três diverses dont il asc l'objet, et ceci
grâce à ses 2 degrés de liberté.
3 -
STABILITE PASSIVE DU GENOU
Les mouvements du genou et leur amplitude sont,
d'une part condi-
tionés par le profil des surfaces articulaires,
et d'autre part,.
par les êlêments capsulo-ligamentaires qui assurent leur coaptation.
Les formations capsulo-ligamentaires maintiennent la cohésion des
surfaces articulaires et sont donc les éléments essentiels de la
stabilité du genou.
Elles assurent la rotation harmonieuse du tibia
autour de l'axe transversal de flexion-extension
par rapport aux
condyles fêmoraux?et la rotation des plateaux tibiaux par rapport
aux condyles fémoraux.

- 36 -
(Fig.
13)
L
- - - - l
._.~--_._-----
.•_.__........
-
~ - - - -
-.--~
.. / -----
'"",
J
(Fig.
14)

- 37 -
Ce fonctionnement est assuré par le pivot central,
et par des freins
périphériques de
rotation,
que sont les formations capsulo-ligamen-
taires postéro-latérales,
antéro-latérales et méniscales.
3-1 -
LE _PIVOT CENTRi'l.L
(Fig.
13 et 14)
Il est constitué par les ligaments croisés qui peuvent à eux seuls,
définir les axes de flexion et de rotation axiale normaux du genou.
~ais leur rôle physiologique apparaît très variable dans le cor,trôL2
de la stabilité passive du genou.
suivant le sens du mouvement.
Lors de la rotation interne.
l'effet de vissage en torsion sagiŒile -du
ligament croisé antérieur autour du ligament croisé postérieur, va
limiter la rotation très rapidement,
et coapter très fortement les
surfaces articulaires entre-elles.
limitant par conséquent le varus
les ligdmencs croisés jouent donc un rôle capital dans la stabilité du
genou en rotation interne et en varus.
Par contre,
lors de la rotation
externe,
l'effet de dévissage des deux ligaments,
les écarte l'un de
l'autre et ne leur permet de limiter que tardivement et faibl~ment la
rotation externe,
et leur enlève leur rôle de coaptation des surfaces
articulaires,
les rendant ainsi vulnérables à un mouvement de valgus
forcé.
Ils ne peuvent donc jouer à eux-seuls un rôle efficace pour la
stabilité en rotation externe valgus.
4 -
2
LES FORMATIONS PERIPHERIQUES
"-
Elles apparalssent sur le plan de la cinématique,
comme
des éléments
de contrôle_de la rotation, mais par ailleurs,
ces éléments jouent
un rôle capital sur-le plan de la stabilité latérale,
complétant et
protégeant le pivot central.

- 38
-
Il existe deux systèmes périphériques
l'un interne,contrôlant la rotation externe et le valgus,
-
l'autre externe, contrôlant la rotation i~terne et le varus
4-2-1 -
LES fORNATIONS INTERNES
Leur disposicion anatomique est très complexe,
car elles ont un
double rôle
:
Limiter la rotation externe,
ce que ne fait pratiquement
pas le pivot central.
S'opposer au valgus en rotation externe.
Ces formations
internes sont composees d'après SLOCUM,
d'un liga-
ment c~psulaire et d'un ligament latéral interne qui le renforce
a sa partie médiane.
On peut distinguer
trois parties
antérieure,
renforcée par l'extension du vaste interne.
- Moyenne,
correspond au segment profond du L.L.I.
Postérieure,
épouse le relief du condyle interne,
forme
le P.A.P.I.,
et constitue la coque condylienne.
Le L.L.I.
recouvre et renforce la partie moyenne du ligament
capsulaire interne. Le ménisque interne fait partie intégrante
de ce système,
,~r ses attaches au niveau du mur méniscal au plan
capsulo-ligamentaire,
surtout dans sa partie postérieure et laté-
rale.

e m . e
. .' . . . . . .3Prf3·y:tM' '
- 39 -
4-2-2 -
LES FO~~TIONS EXTERNES
Elles ont une disposition anatomique beaucoup plus simple car
elles ne font que compléter le rôle du pivot central.
Comme pour
les
formations
internes,
leur rôle sera variable selon le degré
de flexion.
Dans la position proche de l'extension,
en appui monopodal,
il
existe d'une part,
une
tendance â la rotation externe,
ce qui
diminue l'action du pivot central,
et d'autre part,
une contralQCè
en varus.
Les
formations externes assurent ici leur fonction essentielle,
grâce,
d "une part â la bandelette de ~fAISSIAT antéro-externe, au
L.L.E.
postéro-latéral,
et d'.autre part, au muscle poplité.
5 -
STABILITE ACTIVE DU GENOU
Dès qu'un genou est en appui monopodal et en flexion,
la stabilité
nécessite l'action des différents muscles qui vont avoir pour
rôle de maintenir le degré de rotation,
et le degré de
flexion.
Nous allons donc étudier les modalités d'action de ces muscles
stabilisateurs,
car c'est en définitif
elles qui vont assurer
la stabilité du genou.
5-1 -
LE MUSCLE DU QUADRICEPS
Il représente le système stabilisateur de la flexion par son
action dans le plan sagittal.
Ce muscle agit sur le tibia par l'intermédiaire du tendon rotulien.
et sur les condyles fémoraux,
par l'intermédiaire de la rotule.

;---'---------
- 42 -
..
.... 1
(fig.
17)

i~
- 39 -
4-2-2 -
LES FO&~TIONS
EXTERNES
Elles ont une disposition anatomique beaucoup plus simple car
elles ne font que compléter le rôle du pivot central. Comme pour
les formations internes,
leur rôle sera variable selon le degré
de flexion.
Dans la position proche de l'extension,
en appui monopodal,
il
existe d'une part,
une
tendance à la rotation externe,
ce qui
diminue l'action du pivot central, ~t d'autre part, une contra~nce
en varus.
Les formations externes àssurent ici leur fonction essentielle,
grâce, d'une part à la bandelecte de HAISSIAT antéro-externe, au
L.L.E.
postéro-latéral,
et d'autre parc, au muscle poplité.
5 -
STABILITE ACTIVE DU GENOU
Dès qu'un genou est en appui monopodal et en flexion,
la stabilité
nécessite l'action des différents muscles qui vont avoir pour
rôle de maintenir le degré de rotation,
et le degré de
flexion.
Nous allons donc étudier les modalités d'action de ces muscles
stabilisateurs,
car c'est en définitif
elles qui vont assurer
la stabilité du genou.
5-1 -
LE MUSCLE DU QUADRICEPS
Il représente le système stabilisateur de la flexion par son
action dans le plan sagittal.
Ce muscle agit sur le tibia par l'intermédiaire du tendon rotulien
et sur les condyles fémoraux,
par l'intermédiaire de la rotule.

"
,'"
.
-
4i
~~~.
(Fig.
15)
._-------',-_.
(:E;ig.
16)

~! ,;.....:. \\ "
:;
, ~1'l,
'1
(
\\!i'
o
- 41
Ce s~'/sce.Tlle tendon rot!Jlie~l-'rocuJ", rotule-qu2dci.ceps) déc2C'!J.1.iui= au
niveau de la poulie de r~flexion crochl~enne, un angle que nous
appellerons angle "S",
et cet angle V2. présider à la répartition
des
forces stabilisatrices au niveau de
L'articulation (Fig.
15 et 16)
Îi
Lors de la flexion dL~ ge~ou, la recule
~
"
. ,
GeCI:LL
un arc de l2erc Le qui
1
l
cibiale.
Il est intéressant de noter
l'2ngle de flexion oG 12 rotule
est à l'aplomb de la tl1~érosit~ tibiale
cell1i-ci se trouve a 60
degcés
~'12--Ls ~ péirtic de 60 degrés, l' ang 12 "SIl a. une \\Taleur C2 LOO degrés.
,
.,'"
,
Au Q-=:!.-a G.e
L20 degr~s de flexiort,
le
rotuli2D ~rrive au con-
t2 r:t dr:-
--La surface
préspiû2-Le,t
l~2.ng_Le "Sf'. restec·?:. pratiqu2TIl2nt
L'action du quadriceps dans.le plan sagitt2.l fait donc apparaicre
.,
des
forces
de coaptation qui dépendent,
non pas directemenc du degré
de_ flexion,
mais de la valeur de
l'angle formé par le
tendon rotulien,
et l'axe du fémur.
Ce sont
-
la force
principale "F.P.",
,la force de coaptation "F.C." au niveau de la tubéro-
.
sité.
5-1-1-
LA FORCE PRINCIPALE
PLaquant la rotule contre les condyles fémoraux,
elle s'oppose à la
fermeture de l'angle fémoro-tibial sollicitée par la pésenteur.
"

'il'i
!i

.
.... 1
rf3't, 1""""
hit:.
(Fig.
17)

1
\\
1
- 43 -
5-1-2 -
LA FORCE DE COAPT,-I.TION AU NIVEAU DE LA TUBEROSITE
Force de coapcation des surfaces articulaires fémoro-tibiales
ces forces augmentent au fur et a mesure que l'angle "s" diminue
le recul de l'axe de flexion va modifier le moment de ces fotces
non tant celui de la force "F.P., mais surtout celui de la force
"F.C~fl, qui- voie sa puissë.nce augTt"ienter considerablement de 30
degrés de flexion.
D'une façon un peu schématique,
on peut dire que de 0 à 60 degrés
de flexion,
le genou
travaille en position de tiroir postérieur et
que de 60 à 90 degrés,
i l travaille en position de tiroir antérieur.
Il existe dans le plan frontal
un angle quadriceps-cotule-tendon
ra tulien ouvert en dehors,
ce [ -::.n:,,:le que nous appellerons angle "Q",
a une valeur de
170 degrés en moyenne.
Il faie apparaître deux for-
ces a action rotatoire
l'une "F.R.", agissant au niveau des condyles fémoraux
par l'intermédiaire de la rotule et visant à s'op~oser
à la rotation interne des condyles.
L'autre "R.LT.", agissant au niveau de la tubérosité
tibiale et tendant à s'opposer à la rotation externe
du tibia
(Fig.
17).
Ces deux forces agissent donc dans le me me sens en s'opposant à
la rotation externe du tibia par rapport au fémur.
Elles tendent
à réaligner le système extenseur, c'est-à-dire à déterminer une
rotation interne du tibia.

-
4{r
-
Ces muscles ont paL ailleurs u~e actio~ v2Liente,
emDêcha~t le bail-
lement en val.gus qui V2 dimi_[l~eC 2U cours de la flexicn~ Ils scrlt part
l~,
Drocectet!r~ des fo[m~[ior~s capsulü-lig2mentEi~es iGterne~.
5-J -
LE S[CEPS
Il forme à lui seul le syst~me de contrôle de la rot2[ian incerne et
vaigisant est surtout imDC~Can[ JE03 12 oositian ~roch~ ·1~ l'exteTIsic.
SOt\\
râi.e de
rGt2teL~r 2XC2-C'2 ec U2 cOLltr~31é~ de ~-::: r-OC2.:i·,:'Cl L[Jr~~r~~,
2S[
surtout n~2t aDrès 60 d~_gré.'3 de fle~<i\\)n
L~ teQS2Ur du fasci?_-laf:è
Il est le st2rter de la rotation incerne.
Il assure le d~verouilage
du geD0!1 d~s le début de la fle~ion, ITlais il corltr61e ég~l.2 .2nt la
rotation e:<:terne en la limitèlnt puissamm,,"nt de maniÈre pass~v2.
5-5 -
CfJORDINATION DES DIFFERENTES ACTIONS
Nous venons d'étudier d'une manière analytique,
les différentes moda-
lités d'action des muscles qui concourent à la stabilité active du
genou.
Il est important de préciser maintenant la coordination de ces
différentes actions musculaires,
pour obtenir une stabilité en appui
monopodal.
Cette stabilité sera obtenue activement d'une façon très
variable suivant le degré de flexion.

-
45 -
5-2 -
LES ~ruSCLES DE LA PATIE D10IE
Ils
Eo"rGent 2V2C le demi-~2mbra0eux le svst~me musculaire stabili-
sateur du valgus et de la rotation interne.
C~S muscles, du Eait de leur disposition anatomique vont voir leur
rôle de rct2.ceur inC2CD.2 et de conLrô"le cie 12. rotation 2xc"ec;:1.2,
1 .-....
J..."-"-
et
ceci grace à l'horizont2iis2cion Ge leur direction ec ~ l'2u~82G-
tation de lEur mo[rre~[ d'action.
[,2 qU2driceps joue 1111 [31e complexe car Il int2rvierlt Gon 52ulemeŒt
dans l~ contr31~ de la flexion, illa"Ls 2ussi dans le caGt"cEle d~ 12
rotation 2~t2cn2.
Dans
le
plan sagitcal,
i l sloppase à
la
flexion grace à la rorce
"E'.P." qui refoule eQ arrière
les
condyles fémoraux et grâce à la
forc'2
"f.C.".
L2.
focce
qui propu15e en avant
le
tibia est équili-
brée
par les haubans
fléchisseurs
postérieurs
e~terne et interne,
qui
tendent au contraire à maintenir le
tibia en arrière.
Dans le
plan frontal enfin,
le quadriceps grace
à "R.I.T." s'appliquant
au niveau de
la
tubérosité
tibiale,
et à "F.R." s'appliquant au
niveau de
la
rotule,
s'oppose à la rotation externe,
et guide la
rotation interne automatique.
La force
"F.R." est équilibrée par
le vaste interne qui évite la subluxation rotulienne en dehors.

- 46 -
Les haub2ns fléchisseurs n'one ici qu'un faible rôle rotatoir~,
par contr<2,
leur disposition dut "Edtique leur peunet d':è lutre::-
effic~c2ment contre les sollicitations en varus ou valgus.
Le poplité a un rôle actif et passif
- actif com..lTle starter de la rotatLon l'Lterne autorr;atique.
-
P2S3if CIJEl.!I!~ limita.teur de la roc2.tion 2~~:t~rne.
5-5-2 - A PARTIR DE SO DEGRES DE FLEXION
le problèffi~ de la stabilit~ ~st tot21ement difi~r2n[. Le qU2d~iceps
a perau D2U a peu son r31e Œ2 cO[ltr61e de 12 roc2tio~J S2UZ en
rotacion eXC2rne accencu~e1 et toutes ces accolons sont concentrees
dans le contrôle de la flexion.
Drun~ Dart, les h2Ub2~S fléchiss2~(s postériellrs jOl12Et ici un
tan.L: cantr.:: 12 sublux2tion. dCl.cérieure du
tibia..
D'autre part,
ils vont être les moteurs du verrouillage valgus-
iotation externe ou varus rotation interne. En effet, si le genou
se met en flexion rotaeion excerne-valgus, le biceps va maintenir
cette position puisqu'il a tendance à produire à la fois une rota-
tian externe et un valgus du tibia. Il verrouille ainsi ce
quadriceps qui,
en rotation externe retrouve
sa potentialité
7
d'action de rotation interne dans le plan frontal,
et par les
-haubans internes.
Si le genou est en rotation interne et varus, ce sont les haubans
fléchisseurs internes qui vont maintenir cette position,' pusiqu'ils
ont tendance à produire à la fois une rotation interne et un varus
du tibia.
Ils seront équilibrés ici par le biceps.

- 47 -
Au terme de cette ~[Ud2 des éléme~lts conditionnant la stEbilité dlj
genou, nous voyons que les m~canism2s tant passifs qu'actifs sont
comDlexes et variables suivant le degré de flexion et de rotation.
Sh~ffiatiquement pour chaque degré de flexion,
il exisee une sorte de
verrouillage, soie e~ rotation interne-varus, soie en rotation exter-
externe qui tend a accentuer cetee position. Trois éventualicés
peuvent se produire
le g~nou peut réagir en diminuant son degré de f12xion
et p2r consequent S2 rotation externe.
-
T
l..JC:
gen.ou pELl t fuir- deèv-::,-nt le t ra.. IJIJ2. c i3Gl.~ ~n è.C i.:(:2 t u;~n t
sa fle:doll , ce qui perine e de dimiQl_1~r le "i21gus
,
.
.
.
-
Le g~[lOU peut r e S L S C 2 t4 J m,:J.l S
les
controlen[
la rotacio~ externe et le valg~lS
comprent.
II -
PHYSIOPATHOLOGIE DE L'INSTABILITE (66)
1-
LES LESIONS DE L'APPAREIL EXTENSEUR
Le rôle stabilisateur du quadriceps est si important que; toute atro-
phie de ce muscle peut déterminer par elle-même une instabilité du
genou.
2-
DESAXATlüN DE L'APPAREIL EXTENSEUR
Il existe un ensemble de malformations, surtout rencontrées dans le
sexe féminin, qui vont entraîner une désaxation de l'appareil exten-
seur dans le plan frontal.

- 48 -
Cette disposition
guere les forces
s t2-D ilisat lices du
quadriceps dans le olan sagittal, mais par contre d2-ns le frontal,
elles entraî[1.ent Urle augmentatioTl du couple "R.l. T.".
Deux types de genou sont plus particuliérement exposes â une
désdxation de l'appareil extenseur.
2-[
-
LE (END VARGM
Clest ici que l'on y trouve de façon évidente le signe de la
baïoTIn.ette de A. TRILLAT, avec augme:lta.tiol1 de l':o.ng1e "QI!. Si i.e
v2ste
int2~ne est puissant, ce geUC)tl est remarquablement scanle J
mais
Si
Dcur UTIe
raiSOŒ cu une a~ltre, le ~lasce iet2cne ~st atrophié,
l'augGl-entétion de la Ïoree "F.R~" cOllduic 2. dea luxations récidi-
i l a. [l t e :3
q li i
nef 0 [l t
quI a g g t 2. \\' E: C le cl é s é qui lib [e "F. R. "- ~i a s ~ 2 i 11 t 2 CQ e .
2-2 -
LE GENU VALG1]!"! RECURVAliJ:C
Dans ce type de g~nou, le verrouillage en rotation externe est
souvent imparfait, du fait de la rotation interne automatique du
tibia; il s'en suit que la rotule h'est pas parfaitement guidée
dans la gorge de la ~rochl~e, d'o~ des accidents surtout de subluxa-
tian plus volontiers que de luxations récidivantes.
Cette tendance à la subluxation externe de la rotule, peut retentir
sur la physiologie de la corne postérieure du ménisque interne. La
Subluxation rotulienne crée une inversion. de l'angle "Q" d'où une
inversion de la force BR.l.T.". Il se produit alors une brusque
rotation exteine du tibia sur le fémur, dont le contrale premier est
assuré par le ménisque interne, ce· qui explique la fréquence des si-
gnes de souffrance du ménisque interne lors de tels syndromes rotu-
liens, voire mime l'existence de l'associacion de véritables lé-
J •.
.... l · '
.)
t! () .:
'.., '--, Lt 1


- 49
J - LES LESIONS CA?SULO-L IGANENTAIRES ET ~'1ENISCA1ES
Il semble que la secti.on isoLée,
soit d"lrJ. ligEmenc latéral, soit
d'un ligament crois~, ne perturbe pas forcément la stabilité du
genou.
De telles conscatations sont fréquentes en clinique, où l'on peut
observer après un trallm~tisme liganentaire, une laxité résiduelle
sans pour cela que le malade présente une instabiliLé, meme lors de
l'effort sportif.
De m~me,
opératoirement,
il n'est pas rare d'observer unD rupture
ancienne du ligament croisé 2nt~rieur, ne déterminant aucun~ laxi.cé
ni aucune instabilité.
C25
Eotions expérimeTIca~es ec cliniques ne nous 2pD2r2issenc p2S
pacadoK21es car la lésion isoL~e d'un ligarrl2nt ou dfun ménisque, n2
oe~[Urb2 pES ou peu 12 systèTIie donc ils font partie.
d'une façon importance la stabilité du genou, même avec de~ lésions
ana tomiques apparemment minimes,
sont
touj ours des [raumat '~smes
déterminanc une rotaeion forcée.
Ils vont détruire le système de contrôle soit interne, soit externe.
Les formations capsulo-ligamentaires sont vulnérables dans les deux
positions·;extrêmes de stabilité de rotat,ioTI ~:ex"terne-valgus ou inter-
ne-varus.
Il existe donc deux principaux types de lésions
-
les unes par exagération de la rotation externe_ valgus.
-
Les autres,
par celle de la rotation interne varus aux-
quelles i l faut ajouter les lésions en hyper-extension.

- 50 -
]-1 -
LES LESIONS PAR ROTATION EXTEP,,-'iE VALGUS
Il s'agie essentiellment de la rupture du faisceau profond du L.L.I.,
de la rupture capsula-ligamentaire. de la d~sinsertion périphérique
du ménisque,
et surtouc de la rupture du L.C.A.t.
L'association des lésions L.L.I.
coque condylienne interne avec
désinsertion m~niscale et cupture d'un croisé réalise_ la triade malheu-
reuse interne d'O Donoghue.
Parfois,les deux ligaments croisés sone
atceints.
L'association des
lésions du L.L.I.,
deux faisceaux ccque-
condyliennes des deux ligaments croiaés réalisent la pentacle ~alheu-
reuse de A.
TRILLAT.
]-2 -
LES LESIONS PAR VARUS ROTATION INTERNE
Toute exagecaclon du varus,
entraîne une ruptuce en avant de la bande-
L'exagéracion du varus accentue la rotacion interne,
d'où la possib~-
lité de rupturè du Itgamen~ croisé ant~:ieur et m~me parfois du liga-
m2Gt croisé postérieur.
L'association d'une rupture des deux ligaments croisés et des forma-
tions externes,
réalisent la pentade externe.
3-3 -
A côté de ces deux formes,
peuvent survenir des lésions par hyper-exten
sion
qui s'associent aux lésions rotatoires.
L'hyper-extension plus rotation interne détermine en premier lieu, une
lésion du L.C.A. Très différentes seront les lésions d'hyper-extension
s'associant à une exagération de la rotation externe.

-
51 -
Le L.C.A.
étant relaché,
se rompent presque simulta~ément le L.C.P.
et le poplité. Ces lésions déterminent une laxité postérieure en
rotation externe,
par perte. du contrôle de la rotation externe.
4 -
LES CONSEQUENCES PHYSIO-PATHOLOGIQUES DES LESIONS C?YSULO-LIGfu~EN-
TAIRES ET MENISCALES
Cette érude expérimentale permet de différencier deux types de
lésions
-
celles qui ne perturbent pas la définition de l'axe de
rotation axial~ du genou et nous trouvons là, les sections
isolées,
soit du L.L.E.,
soit du faisceau superficiel du
L.L.I.,
soit la rupture isolée du L.C.A.
(ligamenc croisé
antérieur) .
-
Celles qui le modifient,
les lésions sont alors des lé-
sions combInées dans un sens donné de rotation par exemple
Lésion de la capsule inter~e (antérieure ou postérieure)
et lésion de la corne postérieure du ménisque.
Lésion du L.C.A.
et du L.L.I.
Lésion du L.C.A.
et du ménisque interne.
Ces données concordent avec les notions cliniques que nous avons
précédemment étudiées et nous permettent de penser que,
seules les
lésions entrainant un trouble rotatoire, vont modifier les conditions
de la stabilité passive du genou.

- 5 2 -
Par CO[ltre,
la lésion isol~e d'une formation ligamentaire, est loin
d'êcre négligeable,
car si elle ne cicatrise pas,
elle va fairé;
reporter sur les autres éléments des sollicitations méc2.nicues_ exa-
gérées,
surtout lors de l'effare sportif,
entraînanc soit,
une rup-
ture secondaire,
soit leur distension progressive et faisant app2.-
r'="2-tre
2r~core, U::l t-r-oub.le rotatoir2 et UDe lê?=ité~
L'importance de cet axe de rocation srex~lique par le fait qu'il con-
ditionne le ~Offient des [orees musculaires srabil~3ac~ices du geEou.
Tout déolacemenc de cee axe,
d2ns un S2GS ou d2ns un autr2~ va dé~er-
'Iline~ soit, une 2.U6:_:~2nt:..::..tion, sa Le une di~intLc.~Lon des forces des
Ces laxités se caractérisent par une défaut de contrôle de la rot2-
tian externe valgus,
ce qui va avoir pour conséquence,
une mauvaise
défioitiorr G~ l'axe de rotation du genou. Eo effet, si celui-ci garde
sa position en rotation interne,
d~s qu'il se produit une rotation
externe,
cet axe se déplace en arrière et en dehors.
4-2 -
LES LAXITES EN VARUS ROTATION INTERNE
Nous retrouvons ici les deux principales caractéristiques physiopatho-
logiques des lésions capsulo-ligamentaires à savoir :
-
la modification de la défninition de l'axe de rotation.
-
La perte du contrôle mutuel varus rotation interne.

- 53 -
4- 3 -
L ES U~UTES
PàR HYPER-:EXTC::NSION
Soit sJint~grentdans le cadre des lésions Dar varus rocation
interne,
lorsque seul le L.C.A. est rompu, soit du faic de la
rUDrure du P.A.P.E. et du croisé poscérieur, elles forment un
groupe particulier de. lésions qui créent une subluxacion pos-
t~[ieure dll cibia, irréductible en appui monopod21~
Le genou cravaille en permanence en posicion de tiroir pas ce-
r .eut".
L'inscabilité se llianirest2ra darrs tcuœs Les ~ûSL[lOnS de roc:-
tian 2xcerne)
aussi bien en exc2nsioQ- GU'2~ f12xion.

- 5.4
III - ETUDE CLI~lQU~
l
EPIDEMIOLOGIE
L'~cude ~pid~8iologique
bas~e sur des données sedeistiques, a permis
-
d'une part,
de préciser le terrain ee les circonstances étiolo-
giques,
d'aucre parc,
de mi~ux comprendre les mécanismes d6 ruptures
liga'Ilentaires.
Les rUDtures ligamentaires se voient surtout chez les sujees de
L6 â
47 ans,
avec un max~_sum de survenue vecs l'âge de JO ans.
Cl es e a.iQsL que. J.O.
K.'"-~[j'..~·HER (33
ten2i.t
la r~par~i[ioQ suivante,
a paccir de
71
entorses graves du genou operes.
20 2élS
• • • • • . . • • • • • • • • . • • . • •
7 cas
-
de 40 a 60 Ens
li CdS
-
60 2.US
• • • • • • • • • • • • • • • • . • • •
5 cas.
1-
2 -
L.E SEXE
Touees les données statistiques confirment la nette pr~dominance mascu-
line avec égalité du côté atteint,
et quelques cas de bilatéralités
le sex-~ratio est égal à
:
2,5.
1-
3 -
lE. TERRAIN, .
Le terrain joue un rôle non négligeable.

_ 5)_
Si dans le cas des l~sions graves,
le pcoblême ne se pose pas tant
l'indication chirurgicale est formelle quelque soit la personne (âgée
ou peu active),
dans les cas que CI-I...:lu"lBAT appelle "limites",
(15)
i l Y a
matière à discussion.
En efret,
l ' ..!cti-iiité professionnelle ou sportive du paciel1t doit être
prise en considération,
puisque l'état musculaire en découle directe-
ment.
De même,
en découlent les motivations pour retrou~er, grace a la
ré&iucation, une fo~ction normale.
C2S
crit~res, concernant Ifaccivité sporcive-üu professionnelle, sont
des facteurs
Gui encrerlt p01C UTIe cerC2lue p2cti8 daes
le
résul~2t
Il semole un De~J gêiJ.a~lt ~ cie déc ide. c d2ns l' irn:médidt s'il Y a de Dons
LL sr 2g.L C
4
L'étiologie est dominée par les accidents de la voie publique,
suivie
par les accidents de sport (33 ).
Le sport le plus souvent en cause est le foot'">-ball,
suivi par les
sports de combat,
le ski,
le basket-ball,
le rugby et le hand-ball.
Les autres étiologies sont réprésentées par des accidents divers tels
que,
les accidents de travail.
Il est bon enfin de souligner le grand nombre de poly-traumatisés,
avec des lésions plurifocales (diaphyse fémorale ou tibiale etc ... ).

-
J 6 -
1-
5 -
ETUDE DES :ŒCAN [S~lES
L'analyse du type d'accident est également importante.
Il est bien
sur des cas notaw~ent dans les accidents de la circulation, où le
mécanisme est impossible à déterminer de façon précise, d'où la
nécessit~, avant l'étude des mécanismes, de bien distinguer les
deux typ~s de traumatismes
les
traumatismes appuyes avec choc direct sur le
tibia,'
entraînant en r~gle générale des lésions beaucoup plus graves
Les
traumacisillès iDdirec cs par mOU\\T2ment forcé 2. par[ir cl f une"
position QOr~2~~ de staoilicé.
E~ dehors de ces C25, l'anaLyse est souvent pos3.Lble, surtout C~12Z
les sportifs qui one une burIne
r2pC~s2nta[ion sp~tiHle de leur corps,
Il s'agit
toujours de déDlacemen~ d'une position de stabilité, que
ce soit
le valgus
rotation externe,
-
le varus rotation interne,
-
l'hyper-extension,
le'. c.hoc antéro-postérieur sur genou_>fléchi.
l- 5 -
l
LES ~ESIONS PAR ROTATION EXTERNE VALGU~
Rarement,
le traumatisme consister~ e~ une rotation externe forcée
{J.
pure.

_ 5 7 _
Le [Hemier
'1 '
.
e~emene
qui est sollicit~ par un ce l
traUIE2.t isme,
est le
ménisque interne qui peut se rompre et se luxer dans l'~chancrure
inter-condylienne.
Cette luxation méniscale met alors brutalement en
tension le L.C.A.,
qui peut se
rompr~ â son tour.
Le plus souvenc,
l'étiort portera sur le valgus,
auquel va s'associer
une rotation externe d'autant plus importante que
le genou ese en
flexion.
Le valgus rompt le
faisceau superficiel du L.L.I.
La rotation externe
va 2morC9r une déchirure des ~Lém~nts capsulaires, à .La jonc~iQn de la
partie p05cérieuce du faisce2u ?rofond du L.L~I~, ~t de la coque condy-
~l~[lne post~~ieur~. 1 ?2rtir de ce peine, Due nnil5 app~lons P.~.P.I.
~) ) la d~chirure va s'agrandir.
Cette
CUD cure
C.:
3iJl.O-
ligaillentaice s'accOmpaZTI2 allJrs
, J
G.
une
"
,
Q2S.1Dse r -
A ces lésions des
cormaeions capsule-ligamentaires,
s'ajouteuc tr~s
rapidement des lésions du pivot central.
C'est le L.C.A.
qui est
le
plus souveot lésé,maLs si :le traUElatislTle est
très
violenc,
le L.C.E'.
est
à son tour rompu.
c'est dans la position proche de l'extension que le genou sera ici le
plus vulnérable à un traumatisme en varus.
route exagération de ce varus entraîne une rupture en avant de la _
bandelette de MAISSIAT,
en arrière du L.L.E.
L'exagération du varus accentue la rotation interne, d'bù la possibi-
lité de rüptare du L.C.A.
et même parfois du L.C.P.

-
58-
1- 5 -
LES LESIONS PAR HYPER-LXTENSION
L'hyper-extension met en tension d'une maniêre brucale le pivot
central,
et les lésions sont très différentes suivant que le
traumatisme est appuye ou non.
En cas de craumatisme non appuye,
(shoot dans le vide)
c'est le -
L.C.A.
qui peut se rompre,
étant donn~ ~a fragilité.
Au concraire,
en cas de craumatisme appuy~, c'est le L.C.P. aui
va se rompre,
avec parfois une déchirure qui peut s'étendre de
.
.
chaque côcé sur les coque~ condvlLônnes
/
pos cerleU.res,
1
- - .

G2C2rilll-
nant aloes une lésion tr~s gralle avec récurv2cua.
i- 5 -
4
ElCKI
Ce mécanisme est recrouv~ lors des accidents rie mato
19
\\
/ .
I l s'2.Q:it touj ours ci 1 UTl t.I:2.UEl.dtfsillê 2D01i?:~ sur 12
rieure ..tLl tibia,
qUl encralne une rUDture isol~e dG L.C~P~
Souvent i l existe un arrachement de l'épine tibiale postérieure.
Pariais la rupture a lieu en plein tissu ligamentair8,
à la
partie moyenne.
2 - ETUDE CLINIQUE
2-
1 - L'interrogatoire
Il est primordial pour juger de la gravité de l'instabilité et du
handicap réel qu'elle représente pour le malade.
Il apporte des renseignements utiles pour la décision opératoire
(âge du sujet, motivations sportives, niveau sportif etc . . . . ).

- 59
--
Il permet de rechercher les circonstances,
le mécanisme (or~sence d'un
craquement lors de l'accident),
la date de la l~sion initiale, le traite-
ment mis en route et les ~ventuels anc~c~dents chirurgicaux du genou
concerne.
,
L'instabilit~ est l'~l~ment caraccéristique Cle l'interrogatoire~
Il peut
s'agir d'une simple appr~hension qui limite le sujet dans ses activit~s
(sportives le plus souvent), mais il ?eut aussi exister de véritables
sur la réce?cion des savcs,
le pied étanc en rocation interne
eL
le quadriceps écant cont~2cté Dour 1!am0r~iss2m2üt.
-
Sur le5 changemencs de direccion bruc2ux,
avec une décélér~tion
plus ou moii~S isoortËn~e et se faisane en 39pui monopoda_L~
Sur les changements de direction.
bruc2ux, avec ap~ui ec rota-
cion contro-lacér21e.
Le dérobem~~t 2S~ alors GU à une lésion
ciu ménisque int2~ne s'incerp0sauc 2qtre [ibia ec ccndyle
cetce l~sion étanc elle-m~me souvent une conseguence de la rup-
cure du L.C.A.
le sujec d~crit gén~ralement très bien le mouvement causal, et l'impres-
sion de dérangement interne qu~l éprouve et qui peut entrainer la chute.
La gene fonctionnelle. est cependant mod~r~e dans la vie .oCŒ..\\l'·ante et sur-
vient pour des situations pr~cises qui sollicitent le genou en varus-
rotation
descente d'escaliers, marche sur terrain accident~, éfforts
sportifs etc . . .
La description de cette scène clinique est parfois complétée secondaire-
ment par l'apparition d'une douleur ou d'un épanchement articulaire, qui
cède
en quelques jours.

- 6i} -
En général,
tout
rentre dans
l'ordre,
jusqu'au prochain accident.
La consultation orchopédique est motivée par la
répétition de ces
dérobemeats,
et leur rete~tissement sur la vie sportive, parfois
meme sur la vie courante du sujet.
-2-2 -
E;{'4HEN CLINIQUE
Il doit être réalisé dans les meilleures conditions techniques possi-
bles,
le patient écant suffisarIUnent dé'Jêcu
pour être observé ,~t
examiné,
en te' .'.nt campee des articulations sus et sous j2.C2ntes.
c'est un examen bilatéral,
comparaeif,
en raison de la variabilicé de
la morphologie du genou,
et d'un cercain degré de laxicé constitution-
n21.le~ Il commertc.2 par l'insûeccion du OE..c"ient couc.hé, la s;J.ice debcut
2- ') -- L
2-- 2 -1-1
-
membres inférieurs en contact,
et
les pieds parall~les en position
de repos,
puis de garde-à-vous.
De iace on déc~le essentiellement
l'intégralité de longueur des membres inférieurs,
la déformation en genu varum
.
ou en genu valgum.
De profil on recherche surtout
------------------------------
l'augmentation de l!ensellure lombaire pouvant avoir partie
liée avec un excès d'antéversion du col fémoral.
Sur podoscope on recherche
--------------------------
.
le pied creux ou le pied plat valgus dit physiologique.

-
6J-
Elle se consacre â d~terminer l'angle du pas ~valli~ normalement
entre 10 et 15 degr~s 2t à la recherche de la boiterie.
2-2-2 -
L' INS?ECTTON
Elle permet de rechercher chez un sujet en d~cubitus dorsal sur le
plan dur avec appuie-tête,
les memures supérieurs disposés le long
du corps,
les membres
inférieurs allongés et parall~les, mais en
essayanc de corriger
la cJmpensation pelvirachidienne
l'accitude vicieuse habituellement en flexion.
L'aug3entation de volUilie limicée ou diffuse.
La di~inution de volume esse~tiellenlen~ li~e a 12 fonce
muscu-Lair2 plus évidente le -Long -l ..
'...2U
~/2.S te
LE cicacrice Crat182cique ou chirurgic21e.
2-2-3 -
L~ PALPATION
Elle est
réalis~e de mani~te comparacive, en eKtension puis en
flexion.
·2-2-3-1
EN. EXT ENSION. ET DECUBITUS" DÔRSAL
On apprécie
la douleur,
la chaleur,
-
l'inriltrat cellulitique,
la consistànce musculaire évaluée en tonicité et en
trophicité,

., }
l'épaGchement généralisé,
attesté par le choc rotulieG,
l'exagératioG de la déEormatioG en baiOGnette
réflétaGt
le déséquilibre rotulien frontal,
par accentuation du
désalignement d~ face de l'appareil exçenseur.
-
l'existence d'adénopathie inguinale,
rétro-crur21e, ou
poplité.
2- 2-3-2 -
EN FLEXION ET DECUBITUS VENT&~1
Grâce au relichemeflt musculaire assuré par 12 reCerl1l2 de 12 j2mbe,
on
2pprécie
le5 pairlCS doulü
ceux
ab-articu12i~es a l'amorce. de la
-
L2 douleur profonde
le remplissage de
la burs-Lcé Doscérieure.
2- 2-1'" -
LA RECHERCHE DES ,v[OUVEi'ŒNTS :l.l\\iORlL.l..UX
C'est le temps Eond~mepi2l de l'examen clinique, car elle seule V2
permettre une analyse précise des lésions.
Cet examen bilatéral et
comparatif, sera mené sur un genou en extension puis en flexion.
,2-2-4-1 -
LA RUPTURE DU L.C.A.
."
...'
---~.-_.
Elle est analysée par trois signes cliniques
-
tiroir antérieur en extension (test de LACHMANN),
~ tïroir antérieur à 90 degrés de'~lèxion,
tests dynamiques.

:: •. 1
L:.
lré~!olu~icn 2r~hro-
, ' \\
1
_~.,.,_',~,'_·,',,'.c_-_~-, •.:_:, ••)-_
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-·~~_,r,~~_'c;e\\ .."~P_
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plat·~au
t-' c. L
pé-riphêclques ... O-tl die qJ.e l'arr;;:: est !!rncu ll et le L~..Cr:1.~'lANN positif.
Ce
-
dcit
, ' . -
..
êCCr-3
2Lt2:CCUè
en [ü Léi t Lon
~eutcc;.Il traduit une
a.'ldc:céc globale
!cétfeure des deux co~partiments interne et exter-
ne,
et i l ne dépelld pas de l ' é ta t
des ménisques.
-L ~ ampli tude de ce tiroir antérieur :es1;: -difficile à évaluer.
Ce test peut malgré tout être difficile à apprécier ou être pris
en défaut dans certaines circonstances.
Lorsqu'existe une anse de seau du
ménisqu~ interne,
lorsque l'on se trouve en présence d'un genou fraîchement
traumati-
sé,
on ne ressent pas d'arrêt du tout,
et l'existence même du ti-
roir antérieur est impossible à affirmer,
compte tenu de la grosse
hémathrose.

- 6~ -
Seule la comparaison plusieurs fois
répétée avec le genou corrtrolaté-
ral,
appl)rtera la conviction.
L'ampLitude physiologique est très faible,
de l'ordre de 3 millimètres
Dans un certain nombre de cas,
on a la sensation d'un arrêt dur,
mais
retardé par raaport au caté oppose.
Cela peut correspondre
à une rupture parcielle du L.C.A.
en particulier des
faisceaux antéro-incernes et incermédiaires,
a une cicatrisacion vicieuse du L.C.A.,
-
a un~ rupcure du.
-
a une hyperlaxité constitucionnelle.
2-2-4- L-2 -
TIROIR ANTERIEUR A 90 DEGRES DE FLEXION
c'est le signe
le olus ancien,
le mieux connu,
mais des controverses-
subsistent encore sur le raIe du L.C.A.
dans
le contrale du tiroir
ancérieur à 90 degrés de flexion.
Ces controverses sont expli.cables par le -rale du ménisque ïnterne et
du P.A.P.I.
(2.'l>--
Dans les _càt,ditions pathologiques,
le
ti;r:oi:r:,'J:~àJiitédeur a. 90 dègrés de
:!B.
flexion apparaît dans différentes circonstances
-
lors de la rupture
isolée du L.C.A.,
on peut observer
un petit tiroir,
souvent infra-clinique,
lorsque la rupture du L.C.A.
est associée à un décolle-
ment capsulo-périoste interne ou à une rupture de la
corne postérieure du ménisque interne, le tiroir direct
sera positif.

-
~
-
O.:J
-
La valeur diagnostique du ciroir ant~rieur reste donc indiscutable-
ment
reprêsentacive,
surcout de l'état du P.A.P.I. Ce test a peu
à peu perdu de son importance au profit du tiroir en extension et
des
tests dynamiques,
car i l n'est qu'un
t~moin imparrait de La
rupture du L.C.A.,
et de son corroLlaire l'instabilité dynamique(21)
2-2-4-L-] -
Il s'agit de la reproduction lors de l'examen clinique,
de l'insta-
bilité dynamique dont se plaint le malade.
Leur positivité affirme
toujours la rupture du L.C.A.
a)
-
Le rèssaut e~ rocation interne
Historiquement,
le premier décrit par (·L;\\RCEL LEl"L~IRE en
Il a été par la suite repris et débaptisé
par de nombreux auteurs
qu.i ont 2Pt?OL~é Ul~e "l2riance G2DS S:3. recne.rche pr2tique
(JE"furz test,
PIVOT SHIFT tesc de ~[AC IN10SH,
test de
SLOC!JH,
tesc de HUGHSTON)
etc . . .
Classiquement i l est dû à l'hyper-rotation interne tibiale permise
par la rupture du L.C.A.
Cette hyper-rotation interne se traduit
par une subluxation antérieure du plateau tibial externe,
dans la
position proche d'eH extension. Le condyle exten;te:,_,§e,ut:.I0uvant
alors subluxé en arrière.
Lors de la flexion,
les structures capsulo-ligamentaires postérieurffi
repoussent en avant ce dernier~et vers.30.~egrés de flexion,se
produit une brutale réduction de la subluxation, entraînan~ un
ressaut de réduction visible.
~y."" .•

Ce ressaut est immédiatement reconnu par le patient comme étant identi-
que aux accidents qu'il présente.
Ce cest se recherche,
soit à partir de la posicion d'eKtension ec vise
à mettre en évidence le ressaut de réduction de la subluxation antérieure
du placeau tibial externe,
(ce sant les
tests de LE~~IRE, ~l~C INTOSH et
SLOCÙ~O soit à parcir de la position de flexion, et partant d'une posi-
tian de réductiori,
i l vi~e à metcre en évidence la subluxation du pla-
teau tibial externe en fin d'extension (ce sont les tests de LOSEE et de
HUGHSTON) .
b)
-
A côté de ce premier mécanisme dic rotacoire de
l'inscabLlité
A côté de ce premier mecanlsme dit
rocacoire de l'instabilicé,·qui recon-
nâtt comme mouveffi2nc déclên~harrt essenciel, la rotation intecrre fle:':ion,
il en exisce un autre moins connu,
cercaLnement plus important d2~S l~
compréhension de l'évoiucion naturelle d'une
rupcuye du L.C.A.
Ce deuxième mécanisme d'instabilité est bien mis en évidence par le test
de DEJOUR.
Pour un genou droit,
le malade est couché sur le dos. La jambe est sous
l'aisselle de l'examinateur,
le pied en rotation neutre.
La main droite
de celui-ci imprime une· .sùb±üxation antérieure du tibia .av..e:CJ.:11:e'·genou
en extension,
la main gauche appuie alors sur la partie basse du fémur.
En même temps que le genou est fléchi vers JO degrés de flexion,
se
produit un ressaut de réduction de la subluxation antérieure.
Ce ressaut
est global et intérèsse avec la même importance les plateaux tibiaux
interne et externe.
Il apparaîtra d'autant plus important que l'examina-
te ur imprime au genou une contrainte en valgus.

- 6 7 -
Il est douloureux de provoque'l'une symptoElatologie d'elltocse interlle
lorsque le P.A.P.I.,
et en particulier la corne post~rieure du m~nis-
que n'ese pas encore lés~e. Lorsque ceLle-ci est rompue, on peut
obtenir à 30 degrés de flexion,
un tiroir ane~ro-p03t~rieur en 'la et
viene de grande ampli~ude Qon douloureux et caractérlstique
,
1
Q
une
rupture du L.C.A.,
assoc.iée à une désinsercion de la corne pos[2ri~ur2
du ménisque interne à une disteQsion du P.A.P.I.
:.~-- 2-4-2 -
LA RUPTURE DU L.C.P.
Deux signes sont classiqueme[lt admis
-
un 'Tarus ou un valgus positif à une croix au moins,
le genou
en extension.
Un ciroir postérieur direct
toujours
positif,
qui [le s'aQ[lule
DoS en rotaticn iGterD2~
2-2-4-3 -
LES LESIONS DU CaHPARTHlENT FENaRa-TIBIAL INTERNE
2-2-4-3-1 -
LA RUPTURE DES caRNATIaNS CAPSULa-LIGfll·iENTAIRES
INTERNES
Elle dOQne lieu à des
tests
-
une. lax-ifé interne en valgUs flexion. ,.ce,tctœ~ -laxité n'existe
pas
genou en extension.
Elle est essentiellement liée à
l'atteinte du L.L.I.
superficiel et profond.
Un tiroir rotato~re externe en flexion à 90 degrés. Il est
essentiellement lié à l'atteinte du P.A.P.I. désinsertion-dis-
tension de la capsule et surtout désinsertion-disparition de
la corne postérieure de ménisque interne.

- 68 -
La rupture isol~e de ces formations, avec d~sinsertion plus ou moins
importante du m~nisque interne est tr~s fréquente.
Ces l~sjons cicatrisent spontan~ment d'une façon parfaite, même si
ri~glig~es, elles sont susceptibles de dGnner lieu â des syndromes
trophiques type PELLEGRINI STIEDA, ou syndrome secondaire de PALrŒR
TRILLAT.
L'importance de la laxité interne,
qui historiquement a été la premiè-
re laxité retenue et bien analysée,
ne devient ~vidente que lorsqu'elle
est associée 2 des ateeintes du pivot ceneral.
2-2-4-J-2 -
RUPTURE DU L.C.A.
,
CO'~IPARTHŒNT INTEP0!E
La ~riade malheureuse de 01 DONOGHUE est la l~sion classique par excel-
lence.
L.C.A. + L.L.I. + capsule p03cérieure. Laxité en varus ou valgus
eiroir antérieur.
2-2-4-]-] -
RUPTURE DU L. C. P.
+ CmlPART HlENT INTERNE
La criade poseéro-interne est une l~sion très caractéristique de la
pratique du ski,
liée a un traumatisme en valgus hyper-extension.
2-2-4-4-1 -
L'ATTEINTE DES FORMATIONS PRE-LIGAMENTAIRES
Elles ~ont sollicitée~lors du varus rotation interne oQ lors du varus
pur.

- 69 -
Elles peuvent se rompre isolément si la rotation interne est prédomi-
nante,
ou en association avec le P.A.P.E.
en cas de gros varus.
Leur rupture isolée se
traduit par un tiroir antérieur direct â une
croix,
et pour HUGHSTON
( 29 ) par un jerk test positif.
2~-4-4-2 -
LA PATHOLOGIE RETRO-LIGA~ENTAIRE
Elle est par contre beaucoup plus complexe.
Son atteinte & été déGrite
sous le terme de "laxité postéro-externe" ou "instabilité postéro-laté-
raIe"
21 ).
Ces deux te rmes
:
laxi té e t- ins tab i l i tê,
soulignert: d' e::,olée les deux
caraccérisciaues principales â analyser,
2 [
l'ambiguïté qui réside daüs
son
in[erprétation~ Son at~einte peut gtre
-
isolée,
- associée a une rupture du L.C.A. ,
-
associée à une rupture du l.C.P. ,
- associée â une rupture du L.C.A. et du L. C.P.
L'examen clinique proprement dit outre l'analyse de la marche,
recher-
che
:
la laxité externe,
-
le recurvatum rotation externe,
- ..
; J
le tiroir~ _po:st~ro-latéral,
le reversed pivot shift,
l'hypermobilité externe,
le test de LACHMANN-TRILLAT.

- 70 -
a)
-
La laxité externe
Genou en excension, on applique un varus associé â une lég~re
retation interne tibiale.
Cet examen doit impérativement êcre
comparatif avec le genou contor-latéral-,
pour différencier une,
vraie laxité externe,
d'une laxité physiologique.
b)
-
Le recurvacum rotation externe
C'est le test de HUGHSTON.
Le malade est couché. L'examinaceur
saisit les deux gros orceils et soul~ve les pieds de_la table,
avec une relaxation complèce du quadriceps. On constace du côté
acteinc une légère hyper-extension par
rapport au côcé opposé,
candis que l'extrémité supérieure du tibia subit une rotation excer-
ne,
et que la face interne du genou laisse apparaître un léger
varus.
Ces modificBcions peuvent être excrêmement fines et clest
uniquemenc la comparaison avec
le côté sain,
qui permet d'affirmer
la positivité du test.
c)
-
Ce test met en évidence la subluxation postérieure du plateau
tibial externe par rapport au fémur,
lors de la flexion du genou
.~ ! ..;./
Le patient est étendu sur le dos,
latête reposant sur la table
d'examen,
la hanche est fléchie de 45 degrés,
et le genou de 90
degrés.
Le pied -est maintenu "en 'pla~e par l'examinateur qui
s'assied dessus.

-
ï l -
LB
tiroié postérieur doit être réalisé en éotation tibiale interne,
externe et neutre,
avec le tibia en rotation neutre.
L'examinateur
exerce une poussée sur l'extrémité supérieure àu tibia,
le pien er
le tibia sont ensuite mis â
lS degrés de rotation externe, puis â
15 degrés de rotation interne,
et la meille manoeuvre est répétée.
Les relations entre fémur et
tibia sont étudiées,
en notant tout
mouvement, cou
toute rotation des placeaux tibiaux.
En cas de rupture du P.A.P.E.,
le plateau tibial externe subit une
rotation excerne autour du L.e.P.,-quand le tibia est en rotation
externe de
lS degrés.
Lorsqu'on regarde le
tesc èffectué de profil,
le Dlateau tibial externe part en arriêre,
tandisque le plateau
cibial intecae ne bouge pas.
Ce tiroir postéro-latéral peut ecre
retr0uV2 en rotation neutre, mais est accentue lorsque le pied est
en rocation externe.
Il disparatt compl~temenc en rotacion interne,
du fait de la stabilisation de l'arciculacion par le L.e.p.
Il est
três important de réaliser ce test en rotation,
car une rup-
ture associée du L.e.p.
est
possible et ce sera la seule
manière
de faire la difféxence entre une rupture isolée du=~.A.P.E. -et une
rupture associée L.C.~. + P.A.P.E.
d)
-
Il s'agit d'un test dynamique décrit par JAKOB,
pour mettre en évi-
dence l'instabilité postéro-latéral externe.
Le patient est couché sur le dos,
l'examinateur fléchit le genou
d'environ 45 degrés et- imprime une hyper-rotation externe du pied.

-
ï2. -
Lors de l'excension,
on voit apparaicre un ressaut à la face externe
du genou.
BOUSQUET a d~crit l'hyper-mobilit~ d~ compartiment externe â SO de-
gres de
Eiexion du genou.
Cette hyper-mobilité esc dûe à là subluxa-
tian postérieure du plateau tibial externe,
et est donc assimilable
au tiroir postera-externe.
E) -
Le
test de LACffi:t~\\(N-TRnLAT
Egalemenc utilis~ par BOUSQUET à
Lü degr~s de flexion du genou, on
imorime à Ifextr~mité supérieure du tibia, un mouvement ~n va et
vient antêro-postérieur.
L'amplitude de ce mouvement est fonction,
pour BOUSQUET,
de l'écat des points d'angle et en parciculier du
P.A.P.E.
En cas de
rupture du P.A.P.E .•
l'amplittide est nettement
augment~e en rotation externe et diminu~en rotation interne.
Il s'agit d'une variante visant à mettre en ~vidence la subluxation
postérieure du plateau
tibial externe,
plus difficile à apprécier
que le
tiroir postéro-externe à 80 degrés de flexion.

- 7 ]
3 -
LES EXAHENS PARACLINIQUES
Il s'agit
-
des examens radiologiques,
-
des examens plus spécialisés.
3-1 -
LES E~~1ENS RADIOLOGIQUES
Les examens
radiologiques se distinguent en
examens radiologiques standard,
-
examens radiologiques complémentaires.
L'ex2men radiologique standard doie être syseématique,
comparatif
et complet.
* Systématique, car indispensable à l'orieneation diagnoseic et
parrois meme décisif dans l'indication opératoire.
* Comparatif, afin de débusquer les micro-remaniements.
Complet,
en réunissane un minimum de cinq incidences.
f t
L'examen radiologique complémentaire n'est effectué qu'à la demande
de l'examen clinico-radiologique pré-établi. Il s ' a g i t :
* du tracé des axes anatomiques et de l'axe mécanique en extension.
* De l'incidenc~~de_iace en extension.
* De l'incidence de profil en extension.
* De la reproduction du déséquilibre rotulien. La contraction du
quadriceps et la rotation externe sont adaptées aux incidences
axiales de la rotule à 30 et 60 degrés.

-
74 -
7<
De la reproduction du b2.illement lacéral dit "baillement radiodyna-
mique".
La mobilisacion passive de la jambe avec effet d'abduction ou
d'adduction,
est adaptée à l'incidence de la face eff€ctuée
en exten-
sion complète mais couché.
La visualisation du baillement de l'interligne interne ou externe
permet ainsi de confirmer l'épreuve clinique positive du valgus exten-
sion ou du varus extension.
7<
De la reproduccion du ciroir rotation zero dit "ciroir radiodynamique"
La mobilisation passive de la jambe avec effet de propulsion ou de
récropulsion en rocation zéro
adaptée È l'incidence du profil,
effectuée en flexion de 90 degrés avec l'avantage de dispo~er du cli-
ché cOmp2ra[~r, corr~ê test d~ référence.
J-2 -
LES EX.;"..HEL-~S SPECIALISES
Les examens les plus utilisés sont
la ponction évacuatrice,
~ l'arthrographie,
-.,
_ -i'''':;:'''''' el::' arthroscopie
diagnostique e r;;_,.c~;th..~apeutique,
.
,
-. ,' ..
la tomographie,
-
l'examen sous anesthésie générale,
l'exploration"ostéo-articulaire par la scintigraphie,
-
l'exploration des
tissus mous par
la xéroradiographie,
la thermographie,
l'échotomographie.

-
75
-
3-2-1 -
LA PONCTION EVACUATRICE
L'évacuation de l'épenchement augmente la précision de l'examc~
clinique ec de l'examen radiologique,
en fonction de l'aspect du
liquide
:
-
la ponction de l'hémërchrose est uniquement évacuatrice
et synonyme de gravité,
la ponction de la pyarthrose,
de l'hydrohémarthrose ou
de l'hydarthrose,
conduit toujours a un -examen biologique.
]-2-2 -
L'ARTHROG~~P~IE
L'ezploracion intra,...articulaire avec les produits decontre:3te,
est pratiquée indiffére~ment sous forme opaque, gazeuse ou mixte.
Chaque méthode ayant ses partisans et détracteurs.
L'information est complète. Les incidences circulaires effectuées
en extension complète,
explorent l'articulation fémoro-tlb~ale sur
180 degrés,
avec une série 'de rotations et permettent de voir
les ménisques,
l'interligne cartilagineux,
les ~ncidences dei2PLOf~ilijell extension et en flexion~~~br
permettent de voir
la bourse séreuse sous quadricipitale,
la bourse du jumeau interne et parfois la bourse
commune du jumeau interne et demi-membraneux
les ligaments croisés marquent leur empreinte. Le
li8.am;e.nt croisé antérie~Lf1?::-r-s sa gaine,. par son bord
antérieur,
et le ligament croisé postérieur par sa
"limite postérieure".
:>~ .."

- 76 -
Les incideuces axiales de la rotule à 30 degrés et 60 degrés
et éventuellemene 90 degrés, montrent
. l'interligne cartilqgineux.
3-2-3 -
L'ARTHROSCOPIE OPERATOIRE
, L'arthroscopie.' n f es t pas une technique nouvelle,
Dès 1960 WATfu~ABE parlait de cette technique dans une revue japonai-
se (53).
Il a fallu attendre 1971 (JACKSON) pour voir apparaître
les premiers travaux des auteurs Américains.
L'instrumentation s'est progressivement amélioré parallèlement à
l'habilecé des praticiens, ce qui permet la réalisation de gestes
opératoires inera-articulaires réalisés sous contrôle de l'arthros-
cape et par l'intermédiaire d'instruments ne nécessitant que de
faibles incisions pour permettre leur pénétration.
A côté du problème particulier des instruments et de leur reperage
dans l'articulaeion, deux autres difficultés sont à bien surmonter:
-
le maniement de deux instruments et de l'arthroscope en
meme temps,
,
,n:'~rntllH:::::'""~~-l' utilisa tion des ins t rurnent:süra:d;~.q.ua ts.
3-2-4 -
L'ARTHROSCOPIE DIAGNOSTIQUE
I,.'.a.ctualit~.réserve à ·l'.arthroscopie, une' place de plus en plusJ,.,
importante dans l'approche du diagnostic et la simplification du
traitement. L'arthroscopie est d'un intérêt réel en tant qu'examen
compléœ.e·fl·taire, maisa sans que .l'applÎ!€.d<ud.(ij.RL en soit..;; sy;stématique.-

-
77 -
L'int~r~t est effectivement réel et meme supérieur â celui de
l'arthrographie.
Dans l'exploration du rev~tement cartilagineux
du compartiment intercalaire
(53).
L'application systématique se heurte par contre â des considéra-
tians dutant techniques que pratiques.
Le diagnostic peut être fauss~ par la rupture partielle inLra-
synoviale du ligament crois~ ~ntérieur et ~tre mal aisé dans la
partie postérieure du compartiment interne, oul'archrographie
est précisement souveraine.
L'extraction d'un corps étranger peut se concevoir, mais sans
qu'il soit possible de reparer la désinsertion m~niscale ou la
la l~sion capsulo-ligamenLaire.
Les modalit~s pratiques sont celles d'une v~ritable in~eTvention,
celle-ci nécessitant entre autre une asepsie rigoureuse de type
orthopédique,
une anesthésie par voie g~nérale, ou péridurale,
la pose d'un garrot pneumatique etc . . .
3-2-5 -
LA TOMOGRAPHIE
L'indication de coupes sagittales ou frontales est exceptionnelle
dans la cadre de la traumatologie articulaire, seulement justifiée
pour élucider l'image douteuse d'un cliché standard.

- 78 -
3-2-6 -
LA TOMODENSITOrŒTRIE
Le découpage étagé du membre inférieur dans le plan horizontal,
offre l'avantage d'une étude précise de la rnorpholo.gie des diffé-
rentes pièces osseuses, et des rapports articulaires les unissant.
Le positionnement s'effectue en décubitus, mais au plus pres des
conditons de la marche. c'est-à-dire dans l'angle du pas.
3-2-7--
L'EXfu~EN SOUS ANESTHESIE GENE~~LE
Les tests passifs de recherche des rnouvemencs. anormaux ne sont
parfois significacifs que grâce à l'anesthésie générale. Celle-ci,
devant en principe germettre l'étude du genou passif dans les
conditions optimales de relâchement musculaire. Toute réaction de
défense étant par ailleurs vaincue.
3-2-8 -
L'EXPLO~~TON OSTEOARTICULAIRE PAR LA SCINTIG~~PHIE
L'hyper-fixation osseuse du tracteur permet l'étude à la fois
topographique et quantitative de l'ostéo-génèse réactionnelle à
toute agression. et avec l'avantage précieux de pouvoir être
effectuée avant l'apparition des images radiologiques. La détec-
tion !d'.~lui:rrfhyer ou d'une zone anormalem:èŒn:'-f;~;er:::-activedoit être
vérifiée sur l'incidence de profil. et dans une étude comparative.
3-2-9 -
L'EXPLORATION DES TISSUS MOUS SE FAIT PAR
b) - ~~_~~~~~~B~~E~~~ (rayons infra rouges)
c) - ~~~~~~~~~~B~~E~~~ (ultra-sons)

- 79
-
4 -
CONCLUSION
Les examens cliniques et paracliniques, permettent d'aboutir à la.
topographie des lésions,
et dictent la voie d'abord,
lorsque l'indi-
cation opératoire est posée.

~
;
/;: .. 1
-.- ~. -
~,...,
.
,
~.i .+
.~
AI LES LAXITES ANTERIEURES
l
--Laxit~s ant~ro-internes
Correspondance clinique
Stade l
: L.C.A. + P.A.P.I.
(Ml + )
TRE +
Stade 2
: L.C.A. + P.A.P.I.
(Ml +)
TD + TRE ++
Stade 3
: L.C.A. + P.A.P.I. + L.L.I.
TD + TRE·:H- VFE +
------------------------------------------------------ ------------------------------~~~---------------------
+
2 - Laxités antéro-externes
-----------------------
SL<:lde l
: L.C.A. + F.I\\.E.
TRI + ID + TRE +
-
Stade 2
: L.C.A. + F.A.E. + L.L.E.
TRI + TD + TRE + VRI +
3 - ~~~~~~~_~~~~~~~~~~~_~~~~~~~~
L.C.A. + F.A.E. + P.A.P.I.
TRI + TD + + TRE +++ VRI+ VFE +
JERK TEST +
'}
-~-
CP'
Q
- I·:.,",,::-.~

'; :~_ ..... 1::
BI LES LAXITE~"-POSTERIEURES
l
- ~~~~E~~_E~~E~~~~~~~~_~~~~~~~~
~~EE~~e~~~~~~~_~~~~~~~~
Stade l
L.e.p.
TP ++ TPE ++ VRI -+
Stade 2
L.e.p.
+
P.~.P.I. + P.A.P.E.
TP-H- TPE++ VRI -+ VFE + recurvatum +
2 - ~~~~E~~_E~~E~~~:~~~~~~~~
Stade l
L.e.p.
+ P.A.P.I. + L.L.I.
Tl~E + TP -1- TPE -+ VFE +
3 - ~~~~E~~_E~~~~~~:~~~~~~~~
Stade~Fi: + L.C.P. + P.A.P.[.
TF + TPE ++ VRI +
; l..':'
S tade }:.~_-
: L. C. P. + P. A. P . E. -+ L. 1.. I~ .
TP-I-TPE-:1-H- VlU ++ recurva tUITl +
~~i: ~
'';~~\\
cl
.'
LES LAXITES ANTERO-POSTERLEUIŒS
.~
<:l'
1 ~~~~E~~_~~E~E~:E~~~~E~~~E~~_~~~~~~~~
Stade l
: L.CJA. -+ L.C.P.+ L.L.I.+P.A.P.l.
TD + TRI~ -1- Tl' + VFE +t-
2 ~~~~!~~_~~!~~~:E~~~~~~~~E~~_~~~~~~~~
·iè
'f.:
_lii
Stade l
: L.C:A. -+ L.C.P.+L.L.E.+F.A.E.+P.AP E
Tl) + l'lU + 'l'RH Tl' ++ VlU -+
Abréviations util~.r.~es pour désigner les mouvements de laxité clans les différi"ntes directions
2 ~i .'
Tl'
tiroir posté~ikur direct.
Vli'E
: laxité eXterne en flexion.
~:p 2:;
~.I'
,
t
TPE
tiroir postéfieur ~otatoire externe.
'l'HI
:
til:o:i.r antér.Lell[ rotatoire interne.
.
:;;
VRI
laxité lnterne en flexion.
T\\)
:
tiroir antérieur direct.
'l'RE
:
t:Lroir antér:Leur rotatoire'externe.
1
C.
~

IV - TR.UTEMENT
Le traitement des entorses récentes et des laxités chroniques, a connu
ces dernières années,
de profondes modifications,
dûes aux progrès sans
• cesse croissants"
résultant des nombreuses .'recherches et expérimerrtatibhs·
menées dans différents domaines.
Ces progrès sont beaucoup plus sensi-
bles dans le domaine de la ligamentop,lasties .•'
Ac tuellement,
les préoccupltions sont tournées vers les indications, clé
de la réussite dans la chirurgie du genou.
1 - LES BUTS DU TRAITEMENT
-
Le
traicement des ruptures ligamencaires fraiches,
doit permetcre
non seulement la cicatrisation des ligaments rompus, mais aussi
de
redonner à l'articulation du genou une "fonction normale".
- Le
traitement des laxités chroniques, doit par contre, s'attacher
à reconstituer une fonction,
plus qu'un ligament,
ce qui suppose
une bonne connaissance de la biomécanique et de la physiopathologie
des lésions ligamentaires du genou.
2
LES METHODES
2-1 -
LES METHODES ORTHOPEDIQUES
Repos sportif de
trois semaines,
permettant la reprise sportive,
au bout d'un mois et demi.
-
Immobilisation plâtrée
,·u) .,.'.,en
flexion .à 20,
30, ou 40 degr,és'o-:
. En extension.
Cette fmmobilisation se fera pendant une période de 35 à 45 ~ours,
i ,
et sera suivie d'une reeducation.

-
83 -
2-2 -
LA REEDUCATION FONCTIONNELLE
La rééducation du genou doit poursuivre trois buts
-
la récupération de la mobilité,
-
l'entretien et l'amélioration de la fonction musculaire,
-
et la restauration du réfJexp. propioceptif.
- Mooilisation active.
Elle est simple, peu dangereuse, difficile l~s
premiers jours.
- Mobilisation passive. Elle est manuelle ou à l'aide d'une att211e
articulée motorisée.
Cette récupération de la mobilité doit @tre progressive, non doulou-
reuse.
b) -
Elle doit @tre globale et progressive. Aucun muscle ne doit être
privilégié par rapport à un autre. Plusieurs types d'exercices doi-
vent @tre utilisés
:
-
contraction musculaire statique ou isométrique,
-
contraction musculaire isotonique assistée,
-
contraction musculaire isotonique sans assistance,
"cE- ,~t-raction musculaire
isotoni'<fU&Ciml~.e résistance.
c) -
La rééducation propioceptive
----------------------------
La rééducation propioceptive a pouFbnt d'améliorer ~a vigilance'
musculaire, par la mise en jeu consciente et inconsciente, des anten-
nes propioceptives des muscles, des tendons, des capsules et des
ligaments.

-
[;'4 -
Elle se fait par des exercices, pouvant débuter sur table,
ou sur le
sujet debout.
Le terme de cette rééducation propbce?tive est le réentraTnement à l'ef-
fort,
et la reprise des activités sportives.
2-3 -
LES ~2THODES CHIRU~CICALES
_ . = . - ;.;.;~;;;.;;;.,;;;-....:.:~;;,;,;;~;;.,;;.~
...;.e-::---
2-3-1 -
LES VOIES D'ABORD
Les voies d'abord du genou, pour entorses récentes ou laxités chroniques,
sont essentiellement des voies antérieures.
Elles permettent une explo-
ration intra-articulaire,
aussi compl~te que possible.
Les voies antérieures ies plus couramment utilisées sont
la voie antéro-interne de Llli~CENBECK.
La voie externe ou postéro-externe .
. La voie médiane
Elles sont toutes réalisées chez un patient en décubitus dorsal.
A côté de ces voies,
il convient d'ajouter:
la voie latérale interne dite de "CERNEZ".
La voie latérale externe dite de "CERNEZ EXTERNE" .
• La voie postérieure d'ELMSLIE-TRICKEY.
2-3-1-1
LA VOIE ANTERO-INTERNE

"1
4
1
l
'1
'- '..)
'.1 ::
"\\
-' ' :
'.
, \\
l '
,
/ '
"
, ,
,
,
, ,
. i
1
;
;;1
f
2-:-1-3- LA VOIE MEDIANE
Elle est utilisée pour accéder au pivot central et aux formations
périphériques interne.et externe.

- 86 -
1
t
1
;~f
!
t
,
t
1
f
1
1
J
!{
2-3-1-4 - LA VOIE LATERALE INTERNE DITE ="DE GERNEZ"
=_s_
Elle permet l'abord de l'articulation du genou.
avec contrôle éventuel
des vaisseaux fémoraux.
2-3-1-5 - LA VOIE LATERALE EXTERNE DITE "CERNEZ EXTERNE"
-======--
Elle est surtout utilisée pour une lésion du L:·L .E •
., ..
., ...

-
87
-
2-3-1-6 - LA VOIE POSTERIEURE DELMSLIE-TRICKEY
Elle présente un grand intérêt dans les arrachements osseux du L.C.P.
et peut être combinée à une voie antéro-interne.
2-3-2 - LES TECHNIQUES CHRIRUGICALES
De nombreuses méthodes peuvent être utilisées, permettant un rétablisse-
ment satisfaisant de la fonction articulaire du genou: il peut s'agir:
d'une suture simple par des fils fins, en "U", passés~'Over the
Top" en avant et en arrière de la face axiale du condyle.
(MARSHALL)
( 23) •
,t
.
1
n'une suture ligamentaire, renforcée par des points trans-osseux, 1
permettant d'éviter l'utilisation de moyens de synthèse, tels
f
l,
i~
que vis, agrafes, etc ••• , jugée par certains auteurs (7 )
~..
1
li
comme étant nuisible pour la vitalité des ligaments.
t
~
!!
n'une suture ligamentaire, avec renforcement par des plasties
r
d'addition'. .
o!i
f
1
f
.. 1~
• L

- 88
D'une plastie de substitution.
D'une transposition
interne et postérieure de la tubérosité
tibi~le, associée à la translocation des muscles de la patte
d'oie, type ELMSLIE SLOCUM.
2-3-2-1 - LES LIGAMENTO-PLASTIES
De nombreux tissus ont été utilisés, comme substituts des L.C.A. et
L.C.P.:ménisques, patte d'oie, tendon rotulien, faci21ata, jumeaux
externe et interne.
a) - LES DIFFERENTES PLASTIES DU L.C.A.
On distingue :
les plasties intra-articulaires :
fascialata,
types HEY GROVES, MAC INTOSH, et plus récem-
ment INSALL.
Tendons de la patte d'oie, type LINDMANN, BOUSQUET,
LABOUREAU, PUDDU et CHO.
Tendon rotulien, techniques de KENNETH JONES, ERICKSON,
CLANCY, NOYES et· JACOB.
Les plasties extra-artiebl~1res au fascialatatechni~ue&"-'-
d'ELLISON, de LEMAIRE EXTERNE.
Les plasties mixtes ; intra et extra-articulaires. au fascia
lata ; techniques' de MAC INTOSH. d~ MANSAT.
1
a-l -
TECHNIQUE DE INSALL (Fascia-lata)
1
1
- La voie d'abord est latéro-rotulienne externe, sur environ
25 centimètres.

-39
Le tendon de fascia-lata est largement expose, jusqu'à
son insertion sur le tubercule de GERDY. La fascia-lata
est mobilisœavec un fragment osseux tibial, d'environ
10 millimètres de large, et 15 millimètres de long, et
percé à la mèc~e.
r
- ,
,
Le transplant est recupere dans 1 échancrure inter-condy-
lienne, et passé à travers la coque condylienne externe.
La fixation se fait en regard de l'insertion du L.C.A.,
par l'intermédiaire de son segment osseux 'tibial.
·a-2 - LES TENDONS DE LA PATTE D'OIE
~- :.,' EilD J-~ _,
..
~
..:.
Le LINDMANN
classique.
Il s'agit d'un transfert actif, à partir du droit interne. Le trans-
plant est détaché à son insertion tibiale, dérouté à travers la coque
postéro-interne, et réinsérré dans un tunnel tibial, après avoir
traversé l'échancrure inter-condylienne.

-
90
-
Le LIND~~ activa-passif.
Il utilise le tendon du demi-tendineux,
également détaché
à son
insertion tibiale, avec le péLioste.
Le transplant réalise au premier trajet actif,
trans-tibal, puis
après fixati~n, retourne sous le ligament jugal, pour revenir dans
l'échancrure,
s'attacher sur la face axiale du condyle externe.
Cette deuxième portion,
passive,
réalise une tinodèse de substi-
tution du L.C.A.
-
Le troisième type de transfert,
à partir de la patte'~'oie, est
celui proposé par LABOUREAU&PUDDU, très proche l'un de l'autre.
Là encore,
le demi-tendineux est détaché à son insertion tibiale
avec un fragment osseux, et passé dans un tunnel dont l'entrée se
situe au niveau de l'insertion tibiale du L.L.I.
La fixation se fait à
la face axiale du condyle externe.
-
Le dernier type de plastie, propose par CHO en 1975, est une téno-
dèse pure.
Le demi-tendineux,
est à l'inverse des autres techniques, détaché
à sa partie proximale, à la jonction tendino-musculaire, puis passé
par un tunnel tibial montant dans l'échancrure, jusqu'à l'insertion
fémoxuli:o:.reproduisant le trajet du L.G..,A'."':;'.·
a-3 - LA TECHNIQUE DE KENNETH JONES
(Tendon rotulien)
-----------------------------
Cette technique a été décrite en 1963 et perfectionnée par l'auteur lui-
même.

- 91 -
Elle n'a cessé d'inspirer les spécialistes du genou, et est proba-
blement à l'origine des transferts libres proposés actuellemenc.
Le principe est simple: on réalise une plastie active du L.C.A.,
en prélevant le tiers moyen du tendon rotulien.
Cette bandelette tendineuse est prélevée avec un fragment osseux
pris au niveau de la rotule.
Seule l'attache inférieure du tendon est conservee.
L'extrémité supérieure du tendon est faufilée,
puis glissée sous
le ligament adipeux,
et dans le tunnel condylien.
Le genou est ensuite mis à 10 degrés de flexion,
et le ~léo-ligament
mis en tension de façon que la portion osseuse rotulienne, se
retrouve dans le tunnel osseux.
Plusieurs modifications ont été apportées (24). Nous ne décrirons que
celle de DEJOUR qui utilise un transplant rotulien libre, mis en place
à partir de deux voies d'abord
. antéro-interne et postéro-externe.

-
91
Le trajet du rréoligamerrt est calqué sur celui du L.C.A., afin de respec-
ter au mieux la cinématique du genou.
La mise en place de transplant se fait au travers de deux tunnels condy-
lién
externe et tibial,
et la fixaciorr se fait par amarrage des fils métal-
liques sur les vis tibiale et condylierrne externe.
Cette intervention est associée à une plastie externe,
type LEMAIRE.
a-4 - TECHNIQUE DE LEMAIRE EXTERNE
La ligamento-plastie antéro-externe selon LEMAIRE,
est une plastie extra-
articu laire passive, utilisant la: fascia-Iata tendue du tuber.cule de
GERDY, à l'insertion supérieure du L.L.E.,Elle ne se substitue pas au
L.C.A. lésé, mais palliérles effets néfastes de son insuffisance ou de
son absence.
..

- 93
Il s'agit d'une opération simple, d'exécution rapide, et ne nécessitanc
aucune immobilisation plâtrée en post-opé~atoire.
Une bandelette de fascia-lata longue de 15 cm et large de 1,5 cm, est
p~élevée à la partie la plus postérieu~e du fascia-lata, proche de la
cl~~on inter-musculaire externe.
L'extrémité de la bandelette est alors amarrée par un fil tracteur.
Le transplant, au niveau de l'extrémité postérieure du condyle externe,
permet d'individualiser les types l, II, III et IV de l'opération de
LEMAIRE.

- 9~
b -
LES DIFFERENTES PLASTIES DU L.C.P.
Les plasties du L.C.P.
se [ont en utilisant les tendons de la patte d'oie
comme transplant. -
Il s'agit de plasties intra-articulaires, et plusieurs techniques ont été
proposées
(~O)(ll). Nous ne retiendrons cependant que la technique du
LINDMili~N Post et la
technique du demi-membraneux.
b- 1-
.~ LINDMANN POSTERIEUR
La technique du LINDMANN postérieur, permet la restauration du L.C.P. à
partir d'un transplant
?édiculé.
Ce transplant comporte un ou deux muscles de la patte d'oie, 3ectionnés à
leur insertion tibiale inférieure. Le transplant suit la direction du L.C.P,
par un trajet transcondylien intra-articulaire, et extra-articu r~re, à
travers la coque condylienne.
La fixation est assurée par une mnnelisation· intra-tibiale ou par.ne
suture directe au demi-membraneux.
b- 2 -
LA TECHNIQUE DU DEMI-MEMBRANEUX
Le demi-membraneux est utilisé comme transplant passif, puissant, pour
reconstruire le L.C.P. dans sa forme et sa direction.
L'intervention est menée par une double voie d'abord.
La voie postérieure de TRICKEY,
permet le prélèvement du transplant.
Le tendon du demi-membraneux est détaché de son corps musculaire,
et libéré en bas, alors que le corps du demi-membraneux est fixé
au demi-tendineux.

- 95
Le fragment prélevé est tubulisé sur un DacrOQ de 10 cm de long,
et est introduit dans l'articulation, vers le compartiment anté-
rieur.
La fermeture de la coque concJlienne postérieure est faite
en paletot, avec médialisation du transplant. Une agrafe est par-
fois nécessaire, pour mai,~tenir cette position.
La voie antéro-interne,
permet la récupération du transplant,
qui sera passé dans un tunnel fémoral condylien-interne, et
fixé par une agrafe sous forte tension, en maintenant le
tibia en position d'avancement maximum.
c -
~OUS NE FERONS QUE CITER LES AUTRES PLASTIES
la ligamentoplastie
mixte, et extra-articulaire sous arthrns-
copie.
-
La ligamentDp+astie
antéro-externe, avec utilisation du
Dacron fascia-lata.
-
La ligamentoplasti~_ antérieure en Dacron
type MAC INTOSH, à
«genou fermé»,
sous contrôle arthroscopique.
-
Le remplacement du L.C.A.
par prothèse en fibres de carbone.
-
Les plasties intra-articulaires du L.e.p. avec utilisation
des jumeaux externe et interne comme transplant (technique de
COURVOISIER et de INSALL).
- Les plasties intérnes type BOUSQUET ; JAEGER.
-
Et les plasties externes type LEMAIRE externe, utilisant le
demi-tendineux.

-96
2-3-2-2 - TRANSPOSITION INTERNE ET POSTERIEURE DE LA TUBEROSITE TIBIALE ASSOCIEE
A LA TRfu~SLOCATION DES MUSCLES DE LA PATTE D'OIE (INTERVENTION
D'ELMSLIE)
L'intervention est effectuée sur le genou fléchi à 30 degrés: par une
incision verticale latéro-rotulienne interne, et associee une trans-
position de la tubérosité tibiale antérieure détachée selon la techni-
que d'ELMSLIE (
27
), une section sous cutanée de l'aileron rotulien
externe et de la synoviale externe, et une translocation des muscle~
de la patte d'oie.
Cette transposition des tendons de la patte d'oie est une opération
palliative extra-articualire.
Ces muscles (droit interne, demi-tendineux, couturier), sont normale-
ment des fléchisseurs de la jambe. Ils sont transformés en rotateurs
internes du tibia.
La transposition permet de remplacer la stabilité passive des liga·-
ments rompus ou relâchés, par une contraction musculaire active, qui
soutient les formations capsula-ligamentaires internes du genou,
fléchi pendant la marche ou la course.
3 -
LES INDICATIONS THERAPEUTIgUES
Les indications thérapeutiques sont toujours un compromis entre le
désir de redonner une anatomie et une fonction normale, et les possi-
bilités techniques qui sont très variables, suivant le ligament à
reconstituer.
Ces indications dépendent généralement


- 97
-
des lésions anatomiques bien sûr,
- mais beaucoup plus de :
.
l/âge,
• de l'activité des sujets
du morpho type en particulier lorsqu/il existe
des lésions périphériques.
3-1 - DANS LES RUPTURES LIGAMENTAIRES FRALCHES
La rupture du pivot central, représente la frontière entre les entorses
bénignes et les entorses graves. (
i5
).
-
Si le pivot central est intact, on parle d'entorse bénigne,
qu/ell~que soient les lésions périphériques.
- Alors que,
si celui-ci est rompu, on parle d/entorse grave.
3-1-1-
LE TRAITEMENT ORTHOPEDIQUE
Le traitement orthopédique sera entrepris
d'une part, dans les entorses bénignes, qui d'ailleurs
sont de deux types :
• les microruptures interstitielles, nécessitant un
repos sportif de trois semaines,
• les v;ritables ruptures, avec interruption des for-
mations capsulo-ligamentaires, sont des lésions
appelées à cicatriser spontanément, étant donné
l/absence de diastasis
dû à l'intégrité du pivot
central. Cette cicatrisation nécessite cependant une
immobilisation plâtrée de
35 à 45 jours.
t
f
l

-
98 -
- d'autre part, dans les entorses graves survenant chez les
sujets peu motivês sur le plan sportif, et i
fortiori
âgês de plus de 40 ans.
- Enfin. devant une lêsion isolêe du L.C.P., oÙ l'on aura
recours a une immobilisation plâtrêe en extension, ~uand
la dêsinsertion osseuse du L.C.P. ne s'effectue pas en bas.
3-1-2 - LE rRAITEMENT CHIRURGICAl
Le traitement chirurgical est d'indication dans les entorses graves,
survenant chez les sujets jeunes (infêrieurs i
30 ans), sportifs moti-
vês.
La mêthode et la technique chirurgicale
seront fonction du type
anatomique de la lêsion, et des habitudes de chirurgien.
3-1-2-1 -
LESION DU L.C.A.
Devant une lêsion du L.C.A.
- suture simple.
- Suture avec renforcement par une plastie externe, type
LEMAIRE, effectuêe en l'absence de lêsions pêriphêriques,
notamment postêro-externes, lorsque la rupture siège au
niveau fémoral.
- Suture avec renforcement par le demi-tendineux, type CHO.
Plastie intra-articulaire d'emblée, quand la rupture siège
au tiers
moyen chez. les sportifs professionnels.
Simple plastie externe. chez les sujets âgés ou ne prati-
quant pas le sport de compêtition.

3-1-2-2 -
DEVANT UNE RUPTURE DU L.C.P.
Devant une rupture du L.C.P., il convient de distinguer
- les ruptures isolées du L.C.P.,
- les ruptures du L.C.P., associées à des lésions périphé-
riques.
Certains auteurs (7) sont favorables à l'intervention devant ce
type de lésions.
D'autres (38) n'opèrent ces lésions, que s'il existe une désinser-
tion osseuse du L.C.P. en bas.
Enfin, un dernier groupe d'auteurs (39) réparent le L.C.P. par des
fils trans-condyliens, en associant une voie externe, à celle de
TRICKEY.
L'attitude est en règle chirurgicale, qu'ils s'agissent de lésions
postéro-internes, postéro-externes ou postérieures-combinées.
Elle consiste en une suture du L.C.P., avec renforce~ent par une
plastie d'addition, utilisant un ou deux tendons de la patte
d'oie, à la manière de LINDMANN. Les lésions du compartiment
externe, sont beaucoup plus rares, que les ruptures internes.
3-1-2-3 -
LES RUPTURES ANTERO-POSTERIEURES
Elles sont toujours associées à des lésions périphériques et
seront opérées jusqu'à 50 ans, pour permettre la cicatrisation
correcte des formations périphériques.
3-2 -
LES LAXITES CHRONIQUES
Dans les laxités chroniques

-
100 -
3-2-1 -
CONCEPTION DE DEJCUR
Selon DEJOUR (22),
les limites actuelles des indications sont liées
à l'état des cartilages, plus qu'aux possibilités de reconstitution
ligamentaire. En d'autres termes est-il judicieux de redonner une
stabilité ligamentaire correcte à un genou,
si cette intervention
aggrave les lésions cartilagineuses et aboutit soit à une raideur
articulaire, soit à des douleurs persistantes, voire une arthrose
précoce ?
Cette notion d'état cartilagineux nous amène
(22) à prendre compte
d'une manière rigoureuse,
l'âge du patient, vu que le cartilage perd
au fil des ans, ses qualités mécaniques,
et tels gestes favorables à
20 ans, risquent d'être rapidement arthrogènes à 50 ans.
Une dernière notion préliminaire semble également importante. L'adap'
tation des gestes aux motivations et à la gêne réelle du sujet.
Les laxités chroniques n'entraînent pas toujours un handicap fonc-
tionnel majeur, et l'évolution arthrosique probable mais non certai-
ne,
se faisant sur plusieurs décades,
i l faut se garder d'opérer
systématiquement, et sur des considérations théoriques, des patients
qui n'en demandaient pas tant.
3-2-1-1 -
LES LAXITES ANTERIEURES
La tranche d'âge de 18 à 25 ans représente la majorité des indica-
tions
(22).
Ici,
la notion de motivation sportive n'a guère de sens quel que
soit le sexe, de même l'importance réelle de l'instabilité ne
compte guère.
Cette attitude reste valable jusqu'à 30 ans.
-

- 10 l
-
a -1 -
LES LAXITES fu~TERO-INTE~~ES
ISOLEES
L'intervention comportera systématiquement une plastie du L.C.A.
(plastie libre prélevée sur le tiers moyen du tendon rotulien), et
une plastie antéro-externe de type LEMAIRE (36) ou. plastie type CHO.
a -2 -
LES LAXITES ANTERO-INTERNES
Lorsque la lésion se resume à une lésion méniscale interne suturable,
l'on retombe dans le cas précédent.
Les vraies laxités antéro-internes comportent un lachman radiologique
d'au moins dix millimètres, avec le plus souvent une lésion méniscale
interne, non suturable.
La ménisectomie s'accompagnera alors d'une plastie interne; elle
associe une plastie paletot avec racourcissement du P.A.P.I., et
une plastie de type Helfet avec le demi-tendineux.
L'insertion haute fémorale du tendon, doit se faire en arrière du
L.L.I. Sa tension et son implantation seront défin~sde telle façon
qu'ils permettent juste l'extension complète.
Lorsqu'il existe une laxité interne
nous (22) essayonc
de racourcir le L.L.I. par des points étagés le long de la plastie
Helfet.
Parfois, l'exploration du L.L.I. montre qu'il y a eu une rupture en
haut, plus rarement en bas ; dans ces conditions, une rétention
globale du ligament vers le haut ou vers le bas est souhaitable, en
gardant strictement la direction du L.L.I. et sans créer de flexum.
Les lésions de Chorrlrite interœs ,ne modifient pas les indications à
cet âge.

-
102 -
a-3 -
LES LAXITES ANTERO-EXTERNES RETRO-LIGAMENTAIRES
- Rares, ce type de laxité doit cependant être reconnu, car il nécessi
te des gestes thérapeutiques un peu différents.
1
(La caractérisque de ces laxités est l'existence d'un recurvatum-
qui s'accentue en appui monopodal avec baacule en varus).
La subluxation postérieure du plateau tibial externe, contre indique
dans ces cas une plastie type LEMAIRE, qui risqu~rait d'aggraver le
trouble rotatoire. La plastie du L.C.A. est nécessaire, et sera
/
complétée par une plastie anti-recurvatum et une ostéotomie tibiale
valgisation.
Il existe des formes mineures de ce type de laxité. Dans ces cas,
et s'il n'existe pas de décoaptation externe, ce type de laxité est
traité comme une laxité antérieure isolée.
a -4- LES LAXITES ANTERIEURES GLOBALES
Rares aujourd'hui, elles entrainent volontiers un tiroir volontaire
toujours très péjoratif quant aux résultats espérés. Les échecs,
voire les évolutions arthrosiques très rapides après intervention
sont fréquents, ce qui n'est guère étonnant,
ftant donné les fr~quen
ces des
lésions chondrales tant externes, qu'internes._
L'arthroscopie parait ici nécessaire. En cas de lésion
chondrale
étendue, il vaut mieux ne pas opérer. Si la gêne fonctionnelle est
très importante, perturbant la vie quotidienne, il faut essayer de
contrôler cette laxité, essentiellement par le pivot central. Une
plastie à double faisceaux, avec une plastie libre du tendon rotu~
lien associée à une plastie de type CHO, avec le demi-tendineux
passant dans un tunnel tibial puis amarrée "Over the Top" sur le
condyle externe est alors réalisée.

- IDJ -
A l'heure actuelle, la tend~nce est de compléter cette plastie centrale,
par unè plastie postéro-intèrne classique et une plastie externe en Y, qui
combine en quelques sorte la plastie antéro-externe de LEMAIRE et la plastie
anti-récurvatum.
b - CHEZ LES SUJETS DE PLUS DE 45 ANS
L~ qualité des cartilages rotulien, tibial et fémoral, de la chirurgie ;
par ailleurs, les motivations sportives à cet âge sont en général beaucoup
moins grandes. L'analyse de la gêne fonctionnelle prend ici une importance
primordiale.
La ménisectomie isolée sous arthroscopie, est souvent une excellente indica-
tion si la gêne est sur tour méniscale, ce qui est important.
La rééducation fonctionnelle surtout propioceptive, précèdera toujours
l'indication d'une chirurgie ligamentaire; elle sera bien souvent le seul
traitement si elle s'avère efficace.
Lorsque l'instabilité est très gênante une arthroscope pré-opératoire
précisera l'état du compartiment fémoro-tibial interne
si celui-ci est
sain,· la plastie antéro-externe isolée de LEMAIRE est un geste très efficace
par contre, il ne faudrait la réaliser qu'avec circonspection, s'il existe
une lésion méniscale interne, une chondrite interne et surtout un LACHMANN
important. Dans ce cas, cette plastie peut jouer un rôle arthrogène, puis-
qu'elle a tendance à faire travailler le genou en rotation externe, faisant
reculer le condyle interne.
L'association avec une plastie interne est vraissemblable plus satisfaisante
mais cela ne règle pas toujours les problèmes.


t!
-104
c -
ENTRE 30 ET 45 ANS
- C'est dans cette vaste tranche d'âge~,comprise entre une population
où il faut faire le maximum et une_~utre, ou au contraire, il faut
faire le minimum, que les problèmes d'indications sont les plus ardus;
c'est ici qu'il faut prendre en compte, avec le plus de précision,
les motivations sportives, très variables. et les données anatomiques.
En pratique les problèmes sont souvent assez simples, s'il s'agit de
sujets sportifs, très gênés par leur instabilité; il ne faut pas
hésiter à leur proposer la même thérapeutique que chez les sujets
plus jeunes. Par contre, les indications sont beaucoup plus discuta-
bles chez les non sportifs. Ces patients sont d'ailleurs souvent
plus handicapés par les lésions méniscales secondaires, et il faudra
savoir se borner à traiter par arthroscopie et ménisectomie, les
",
lésions méniscales associées à une reeducation de bonne qualité.
Un ménisque interne r~insérable, imposera de toute façon une plastie
du L.C.A.
d -
CAS PARTICULIERS
d -1 -
LES ENFANTS
_
Les ruptures du L.C.A. ne sont pas rares, avant la fin de la crois-
sance, essentiellement chez les sujets qui pratiquent le sport d'une
façon intensive. La constatation d'une telle lésion conduit pratique-
ment toujours à la suppression de tous les sports, sauf vélo et nata-
tion, et une surveillance jusqu'à la soudure des cartilages de conju-
-gaison, date à laquelle peut êtrê proposée une reconstitution liga-
mentaire.
La seule plastie qui a cet âge semble possible. est la plastie antéro-
externe.

j
}
1
1
<
1
-105
1
1
1
d - 2 -
LES CAS DEJ~
OPERES
1
Il faut souligner la difficulté de leur traitement, les risques
t
d'échecs, et surtout l'évolution arthrosique rapide, il faut
savoir refuser une indication, surtout si les motivations sont
1
1
essentiellement la reprise du sport. Le gain en activité physi-
t,
i1
que risquant d'être très rapidement payé par une arthrose fémor;-
t
tibiale interne. Une arthroscopie pré-opératoire paraît ici très
1
utile, car en définitive, c'est de l'état cartilagineux que dé-
pend l'indication. Si les lésions de chmdrite sont importantes,
et si celles-ci s'accompagnent d'un ~ACm'UNNégalement très impor-
tant, s'il y eu une ménisectomie interne quelques annees aupara-
vant, l'abstention est la meilleure solution. Par contre si les
cartilages sont sains, il n'y a aucune raison pour ne pas tenter
une plastie, comme s'il s'agissait de genoux vierges de toute
opération.
Une autre circonstance peut également pousser à l'indication
opératoire: c'est l'importance de la gêne fonctionnelle per-
turbant la vie quotidienne. En cas de chondrite interne, avec
pincement fémoro-tibial interne en . appui·monopodal, les pa-
tients jeunes, bénéficieraient d'une reconstitution du pivot-
central associ&systématiquement à une ostéotomie tibiale.de
valgisation.
En cas de chondrite externe, le problème est insoluble.
Heureusement, dans ces cas, c'est surtout la vie sportive qui
est perturbée, et il faut donc se résigner à conseiller son
arrêt.
-!

1
1
-106
1
d - 3 -
L'EXISTENCE D'UNE ARTHROSE CONFIRMEE
1
Il s'agit d'un problème difficile et relativement fréq~ent.
t
Les possibilités thérapeutiques sont- malheureusement bien limitées.
1
L'état du cartilage fémoro-tibial interne, interdisant tout geste
1
ligamentaire central ou interne, l'ostéotomie tibiale de valgisa-
t
1
tion est ici prioritaire/mais sa réalisation correcte est diffic'L

car l'existence d'une laxité interne rend le calcul', l'h' "~'r-
1
1j
rection très délicat. Lorsque la symptomatologie do,
j
,
s'accompagne d'une instabilité gênante par persistan
sa:r.it,
t
(
1
il faut y associer une plastie antéro-externe.
1
1
ir
3-2-1-2-
LES LAXITES
____ w_
POSTERIEURES
lJ
1
1
L'attitude interventionniste, même dans les laxités isolées
ii
LINDMANN à double faisceau, transplant rotulien libre, n'a ID,'. [1eU-
1
reusement pas donné des résultats probants. A l'heure actuelle,
la reconstitution' du L.C.P. avec d'une part, le transplant rotu-
lien libre et d'autre part; le demi-tendineux, dérout~ à la maniè-
1
re de LINDMANN, est le plus souvent utilisé.
, '
Une reeducation précoce permet d'éviter un enraidissement trop
1
~
important de ces genoux.
a - LES LAXITES POSTERIEURES ISOLEES
Elles n'entra!nent pas
d'instabilité vraie. Après une période
d'adaptation qui dure volontier 12 à 18 mois, cette lésion est
tout à fait compatible avec une pratique des sports, même de haut
niveau. L'abstention est en règle conseillée, exception faite des
pseudarthroses de l'épine tibiale postérieure ru la chirurgie est
assez simple et très efficace.

-107 -
b -
LES LAXITES POSTERO-EXTERNES
Elles n'ont pas toujours l'aspect péjoratif qu'on leur prête.
La rupture du P.A.P.E., s'est faite en flexion, il n'y a en
,
,
,
general, ni recurvatum, ni bascule en varus du genou en appui
monopodal. En fait, elles se présentent comme une laxité pos~
térieure du plateau tibial externe souvent impressionnante en
rotation externe.
Comme il s'agit très fréquemment de sujets jeunes, victimes
d'accidents de moto, la tendance est de proposer un geste répa-
rateur, associant une reconstitution du L.C.P. et un geste
postéro-externe de rétention de la terminaison fémorale L.L.E.
poplité.
Lorsqu'il existe un début d'arthrose fémoro-tibiale interne,
avec bascule en varus en appui monopodal, le problème n'est
plus la laxité mais l'arthrose, et il faut se résigner à faire
uniquement une ostéotomie tibiale de.valgisation.
3-2-1-3-
LES LAXITES ANTERO-POSTERJEURES
Elles sont heureusement rares, mais elles posent souvent un
problème thérapeutique car elles entralnent une invalidité
très grande.
Chaque cas pose un problème différent en fonction de l'âge,
des antécédents, des symp~mes, de la prédominance de la laxité
postérieure ou de la laxité antérieure.
-t

- 108-
3-2-2 -
CONCEPTION DE BOUSqUET
BOUSQUET a une conception quelque peu différente (13) en effet.
quelque soit le type de laxité. G.BOUSQUET pense qu'il faut
réaliser un traitement global de celle-ci. qui comprendra d'une
manière générale :
- la réfection du pivot centre.
- la conservation si possible des ménisques.
- la réfection des lésions périphériques. c'est-à-dire
de toutes les lésions périphériques. notamment celles
qui se situent au niveau des points d'angle.
- enfin la nécessité d'intégrer le morpho type osseux du
genou dans le traitement. si l'on veut avoir un résul-
tat stable à longue échéance.
III
L'ATTITUDE POST-OPERATOIRE
L'attitude est variable. dans les suites post-opératoires. quant
à l'immobilisation des malades opérés. Cette attitude est sur-
tout une question d'école et repose sur des expérimentations
cliniques propres à chaque auteur.
C'est ainsi que. WITVOET (70) après une longue période d'immobi-
lisation. systématique des malades en post-opératoire. préconise
à l'heure actuelle. une rééducation immédiate avec beaucoup de
précaution. surtout lorsque le compartiment interne est ~ésé.
vu que. chez ces malades opérés en urgence. le plâtre a toutes
les chances d'entraîner une raideur du genou qui nécessitera
une mobilisation sous anesthésie gériérale.

- 109 -
Quant à BRINCHI, TRILLAT, et DEJOUR, (7) (38) (22), une immobilisa-
tion plâtrée en flexion de 20 à 40 degrés est effectuée, .sauf dans le
ce cas ou le L.C.P. a été suture. Dans ce cas le genou est toujours
plâtré en extension.
La durée de l'immobilisation est de 30 à 40 jours et la tendance
actuelle est d'augmenter ce délai qui dépasse 45 jours (39).
IV -
LES COMPLICATIONS POST-OPERATOIRES
l -
LES COMPLICATIONS VASCULAIRES
Les traumatismes du pédicule poplité jouissent d'une réputation de
gravité tout à fait justifiée d'une façon générale. La méconnaissance
du diagnostic lésionnel ou le retard apporté à la restauration vascu-
laire, entraînent dans deux tiers des cas, une sanction inéluctable
d'amputation.
Le problème. diagnostique des complications vasculaires réside dans la
surveillance immédiate de l'opéré du genou.
L'absence de pouls ne doit pas être mise sur le compte de l'oedème
post-o~ératoire, mais dout faire recourir dans un premier temps, à la
réalisation d'un bilan vélocimétrique Doppler, et dans le doute de ne
pas hésiter à avoir recours à l'artériographie.
2 -
LES COMPLICATIONS SEPTIQUES
Elles peuvent aboutir, en l'absence de traitement précoce et correcte
à un échec, parfois même à des séquelles lourdes et définitives.
La fréquence et la gravité de ces suites septiques sont évidemment
fonction du siège extra ou intra-articulaire de la plastie, de l'uti-
sation ou non renfort prothètique. Le tableau' clinique est varié.

1
J
i
- 110 -
1
METHODES DE TRAITEMENT
Il faut commencer le traitement sur des présomptions ; la découverte
du germe et l'antibiogramme permettent de corriger éventuellement la
thérapeutique.
Le traitement local
La ponction évacuatrice de pus avec lavage de la synoviale avec sérum
et Rifocine plusieurs fois répétée au cours de la même séànce ou dans
le temps.
L'arthrotomie avec évacuation de pus, lavage répété, bilan articulaire
et installation soit d'une aspiration soit d'une irrigation.
La synovectomie en cas d'altération synoviale importante.
L'immobilisation articulaire n'est pas nécessaire et même nocive en
cas d'infection, elle conduit inéluctablement à la raideur articulai-
re (47).
3 -
LES RAIDEURS ARTICULAIRES POST-OPERATOIRES
La ligamentoplastie doit permettre avant tout une reprise précoce de
la rééducation articulaire, qui semble être le meilleur garant de la
prévention de ces raideurs.
En présence d'une raideur du genou, il faut avant tout faire un bilan
clinique et radiologique, pour éliminer un syndrome algodystrophique,
dont le traitement est tout à fait particulier. En i'absence de syn-
drome algodystrophique, lorsque la récupération de la flexion ne dépas-
se pas 90 degrés au troisième mois, il faut proposer une mobilisation
prudente sous anesthésie générale (AG.) Elle est dans la majorité des
cas toujours suffisdnte.
~.

1

- 111 -
Lorsque la raideur du genou est vue après le 6ème mois, i l faut égale-
ment tenter une mobilisation sous anesthésie générale en évitant toute
manoeuvre de force, en prévenant le malade avant, qu'en cas d'échec,
une arthrolyse sera nécessaire. Celle-ci doit de préférence, être
rélaisée par voie interne et comporte surtout une libération des adhé-
rances entre la rotule et le plan trochléen et au niveau du cul-de-sac
sous quadricipital.
La rachi-anesthésie est en mesure de permettre pendant plusieur jours,
une mobilisation indolore.
Reste le cas particulier de la raideur en extension ; il est souhaita-
ble en fin d'intervention, lorsque la tension ligamentaire est satis-
faisante, de laisser persister un léger dificit d'extension (48).
En cas de raideur post-opératoire secondaire à une infection, deux
attitud~s sont proposées
d'une part, l'attitude dite de prudence qui commande
d'attendre au moins un délai de 6 mois à1 an avant de pra-
tiquer tout geste chrirurgical au niveau de ce genou.
- D'autre part, porposer rapidement lorsque le vitesse de
sédimentation (VS) est revenue dans les limites de la nor-
male, une tentative de mobilisation sous anesthésie géné-
rale (AG), surtout une arthrolyse avec synovectomie et
mobilisation précoce.

- 112 -
4 -
L'ALGODYSTROPHIE REFLEXE DU GENOU OPERE
Elle est fréquente, mais souvent méconnue; elle réalise une·
"arthropathie" dont l'évolution est toujours favorable. Elle appa-
raît comme une localisation primitive du processus a1godystrophie
posant de difficiles problèmes daignostiques. Elle survient chez
le sujet de 40 ans, artéritique, diabétique, goutteux ou éthylique,
avec une nette prédominance masculine.
a )
Traitement
Il est avant tout prophylactique
c'est ainsi que toute immobilisation plâtrée doit être
parfaite-
ment indiquée, ni abusive, ni excessive, elle doit placer les
segments articulaires en position de fonction.
La surveillance clinique contrôle l'aspect des parties molles,
note l'apparition de toute douleur ou contracture. Une rééducation
sous plâtre ·doit être associée.
b)
Le traitement curatif
Il fait appel à deux volets thérapeutiques,médica1 et physique
qui peuvent utilement s'associer.
b -1)
Le traitement médical (16)
A côté des anti-inflammatoires non stéroidiens pratiquement ineffi-
caces et de la corticothérapie générale, deux groupes de médica-
ments gardent une place importante :

- 113 -
- les thyrocalcitonines utilisées en injection parentérale à
fortes doses pendant 15 jours, puis à doses dégressives
pendant 20 jours.
Les béta bloq~ants préconisés depuis peu mais dont les
contres indications sont nombreuses.
Ses principes aujourd'hui bien établis, soulignent la nocivité de
l'immobilisation, l'intérêt d'une suppression initialè associée à
une mobilisation aussi précoce que possible.
La kinébalnéothérapie est d'une grande utilité. La rééducation est
d'autant plus efficace qu'on en connait les problèmes.
En pratique trois gestes thérapeutiques sont indispensables :
- lutte contre la douleur surtout représentée par la cortico-
thérapie,
la mise en décharge immédiate, assurée par deux cannes
anglaises,
- la kinésithérapie qui agit à la fois sur la .capsule, le
muscle et sur ~ déminéralisation osseuse. Elle est précoce,
codifiée, longtemps poursuivie et réalisée par des séances
quotidiennes, ou mieux pluri-quotidiennes.
Le genou est préalablement "préparé" par des contractions isomé-
triques des différents groupes musculaires, en essayant de disso-
cier progressivement chaque chef musculaire .par des exercices de
drainage circulatoire.

1
1
~
1
1
- 114
5 - REEDUCATION DU GENOU OPERE
La stabilité du genou est assuréepar trois éléments
des formations capsula-ligamentaires qui assurent la stabi-
lité passive,
des formations musculaires péri-articulaires qui perm~ttent
un contrôle actif.
- et un système r~flexe propioceptif qui assure la synergie
entre le muscle et le ligament.
La rélducation du genou doit poursuivre trois buts
- la récupération de la mobilité.
- l'entretien et l'amélioration de la fonction musculaire.
- ~a restauration du rèflexe propioceptif.
La rééducation occupe une place importante dans le traitement de l'ins-
tabilité. soit en dehors de tout traitement chirurgical. soit après
un traitement chirurgical. dans une situation "différente, selon que le
genou a été immobilisé ou non par un appareil plâtré.
La qualité du résultat final dépend de trois éléments
de l'indication thérapeutique. donc de la perfection technique,
de la qualité de la rééducation.
- et du patient.
Nous ne reprendrons pas le chapitre en entier. v~ qu'il l'a déjà. été
dans les méthodes thérapeutiques. mais nous soulignerons certaines
particularités~

_ll~
_
En effet, plusieurs protocoles ont été proposés par différents
auteurs. Ces protocoles sont adaptés au type d'intervention pratiquée.
1
.t
C'est ainsi que DEJOUR a mis au point un protocole de réeducation
précis, quant à la progression dans le temps et ~n intensité des exer-
cices.
Cette programmation, adaptée à l'intervention de KENNETH JONES, doit
concilier deux impératifs contradictoires
celui de la cicatrisation de la plastie qui doit -être proté-
gée à tout prix,
celui de la repr~se du sport qui, pour le malade et son eh tou-
rage, ne se fait jamais assez tôt.
Il est donc important de préciser qu'il ne se contente pas seulement
.de la ré~ducation du genou opéré, mais qu'il entreprend dès le lOème
jours, une ré/ducation sportive, afin d'éviter la «désadaptation»
au
sport.
La réeducation après plasties ligamentaires du genou au Dacron (techni-
que de C. MANSAT).
Elle se déroule en trois phases et est donnée par deux notions
• la mobilisation précoce, répétée et adaptée .
. La mise en charge précoce protégée.
--

.,.
cl
N O S
a B S E R V A T ION S

-117
Il -
LES ENTORSES RECENTES OPEREES
(17 cas)
Observation N° 1
YA ROBERT.............. 20 ans.
Accident de foot-baIl le 23 Février 1986 (choc direct sur le genou droit).
néant
- Gonflement +t+
- Choc rotulien +
- ~atéralité externe ++
- Tiroir antérieur direct +++
- Tiroir antérieur RE ++
- Radiographie F/p du "genou droit
sans particularité.
- Voie antéro-interne et postéro-externe.
Bilan lésionnel :
rupture du LCAE à sa partie"moyenne.
Lésions du compartiment externe.
* Rupture du LLE.
* Section de la bandelette de MAISSIAT.
* Rupture partielle de la coque condylienne externe.
,..

-118
- Réparation
Plastie du LCAE au demi-tendineux type CHO.
Suture du LLE.
Suture de la bandelette de MAISSIAT.
Suture de la coque condylienne externe.
- Genouillère plâtrée pour 45 jours
(photo n° l
)
Sort le 15 Mars 1986, soit au 9ème jour post-opératoire.
~~~~~~~E!~~ entreprise du 30 Avril au 31 Juillet 1986 (3 mois), de façon régu-
lière.
- Flexion à 135 0
- Extension complète.
Pas d'amyotrophie du quadriceps.
- Genou stable dans tous les plans (frontal et sagittal)
- Tiroir antérieur direct +
Il aurait repris le sport.

Photo N° 1 : radiographie face et profil.
Contrôle sous plâtre : fixation du demi-tendineux au condyle externe, par
une agrafe de BLOUNT.

-120
Observation Na 2
AS. K.
PASCAL ..•.•....•••. 19 ans
Accident de foot-baIl le 28 Octobre 1983 (choc direct sur le genou gauche)
néant
Examen à l'arrivée
genou gauche
- Tuméfaction de la face antéro-interne du genou.
- Latéralité en valgus.
- Tiroir antérieur.
- Radiographie F/P du genou gauche
sans particularité.
- Latéralité en valgus +++
Tiroir antérieur direct ++
- Tiroir antérieur RE +++
- Latéralité en varus
0
- LACHMANN + TRILLAT >0
- Absence d'hypermobilité externe.
- Voie d'abord antéro-interne gauche.
- Bilan des lésions
Rupture du LCAE au plafond
Désinsertion ménisca1e interne au niveau tibial.

- 121 -
Rupture du LLI au niveau tibial •
• Lésion du PAPI.
- Réparation
..
Plastie du LCAE au demi-tendineux selon la technique du CHO •
Rétention et réinsertion tibiale du LLI associée à une plffitie au
droit interne.
Réinsertion tibiale du ménisque interne.
Immobilisation plâtrée (cruro-pédieux) en légère flexion pendant
45 jours.
simples
Sort le 19 Novembre 1983, soit au 15ème jour post-opératoire, avec genouillère
plâtrée.
i
~~~~~~~~!~~_E~~E~~!~!~ dans un centre spécialisé (INJS)
!!_~_~E~_E~~~ régulièrement en consultation
- Marche normale.
-. Court, saute.
- Pas d'amyotrophie.
- Genou stable à 100 %.
Il a repris le sport de compétition de haut niveau.

- 122 -
Observation N° 3
EH. K.•..•...•....• 32 ans
Accident de la voie publique le 30 Janvier 1983 (traumatisme du genou
gauche)
néant
- Gonflement +++
- Choc rotulien ++
- Latéralité en varus +++
- Tiroir antérieur direct +++
- Tiroir RE +
- Pas de tiroir postérieur
- Radiographie F/P du genou gauche
arrachement osseux pro-
venant de la tête du péroné
..
- Voie d'abord: latérale externe dite de GERNEZ EXTERNEII •
- Bilan lésionnel :
Désinsertion totale du compartiment externe, aVec
désinsertion du ménisque externe.
Désinsertion du LLE.
Désinsertion partialle du fascia-lata.
Arrachement osseux, intéressant la tête du péroné.
Rupture du LCAE au plafond.

-123
- Réparation
• Ménisectomie externe.
• Suture du LCAE par des points trans-osseux:
• Suture du LLE, et du fascia-Iata .
.Réfection de l'aponévrose (photo N 0.2 et 3)
- Genouillère plâtrée en extension pendant 45 jours.
Sort le 21 Février 1983, au 11ème jour post-opératoire.
Ré~ducation immédiatement entreprise pendant 1 mois.
!~_~_~!~_E~~~ régulièrement en consultation externe.
Examen du 4 Mars 1983 (13 mois plus tard)
- Douleurs = 0
- Instabilité à type
de dérobement.
- Marche prudente en terrain accidenté et lors de la montée ou de
la descente des escaliers.
• Laxité externe ++
Tiroir RE = 0
Tiroir antérieur direct +
Arrêt total du sport occasionnel.
* Foot-baH
* vélo.

Photo N° 2
radiographie de face.
Radiographie de contrôle post-opératoire
Fixation condylienne externe du transplant, par
~
agrafe de BLOUNT.
Photo N° 3
vue de profil.

-125
Observation N° 4
BL. JOSIANE ••.•.•....• 49 ans
Accident de la voie publique il y a 4 mois (traumatisme du genou droit)
néant.
- Genu valgum bilatéral prononcé.
- Gonflement = 0
Choc rotulien
0
- Latéralité en valgus ++
- Pas de mouvement de tiroir.
Radiographie du genou droit F/P
fracture de l'épine tibiale
antérieure consolidée.
~~~EE~~~~~~~_~E~~~E~~~~_~~_~~_~~~~!_!~~~
- Voie d'abord antéro-interne.
- Bilan lésionnel :
Désinsertion du ménisque interne.
Désinsertion tibiale du LLI.
Brèche du PAPI.
Ménisque externe sain.
Pivot central : sans particularité.
- Réparation
Réinsertion du L.L.I. et fixation par agrafe tabouret
Réfection du P.A.P.I.
- Genouiilère plâtrée pour 35 jours.

- 126 -
simples
Elle sort le 6 Mai 1986 au 8ème jour post-opératoire.
~~~~~~~~~~~ pratiquée du 21 Mai au 18 Juillet 1986
~~~~_~st_!:.~~~_~~_'=.~!!~~~~~~!.~~.defaçon périodique.
- Flexion à 135 degrés.
- Extension complète.
- Latéralité en valgus +
Sensation de dérobement.
- Pas d'amyotrophie.
- Marche stable en terrain plat.
- Petites douleurs à la montée des escaliers •
• Ne pratique pas de sport depuis.longtemps.

128
Observation N° 5
AL. SOUMAHORO ...••........ 2ü ans
Accident de volley-bail le 25 Mars 1985 (réception d'un saut sur le genou dr'
en varus - RI).
néant
- Gonf lemen t +++,
- Choc rotulien ++
- Latéralité
interne +
- Tiroir RE +
- Pas de tiroir postérieur
- Radiographie du genou droit F/P
normale.
Hospitalisation repoussée au 1er Avril 1985 pour raisons professionnellp~
- Testing sous anesthésie générale
. Jerk test positif.
Tiroir antérieur ++
Tiroir RE +
LACHMANN.
Voie d'abord antéro-interne.
- Les lésions :
Rupture du LCAE au plafond.
Désinsertion tibiale du LL1.

- 129 -
- Réparation
Laçage du LCAE et fixation "Over the top".
Suture du LL1 par des points trans-osseux .
. Genouillère plâtrée pour 45 jours.
Sort le 29 Avril 1985, au 8ème jour post-opératoire.
Réeducation entreprise dès le 17 Mai 1985
Revu le 4 Août 1986
(14 mois plus tard)
- Amyotrophie de 3 cm :
Cuisse droite
42 cm
Cuisse gauche
45 cm
Léger déficit de l'extension à 5°.
- LACHMANN positif
- JERK test négatif.
- Flexion limitée à 75°
Raideur du genou 'droit.

-130
-
Observations N° 6
ou. HAROUNA •••••••••... 30 ans
Accident de la voie publique le 14 Mars 1981 (traumatisme du genou droit)
- Traumatisme du rachis lombaire en 1972.
- Pas d'antécédent traumatique du genou droit.
- Gonflement -++
- Choc rotulien +
- Latéralité en valgus ++
- Pas de mouvement de tiroir.
- Absence d'hyper-mobi1ité.
- Radiographie du genou droit F/P
absence de lésion osseuse
- Voie d'abord antéro-interne.
- Lésions
Rupture du L.L.I. au milieu
- Réparation
. Suture du L.L.I.
Genouillère plâtrée pour 45 jours.
Il sort le 25 Avril 1981 au 10ème jour post-opératoire.
1

-131
Ré:ducation du 21 Juin au 31 Août 1981.
Revu en consultation le 19 Février 1985.
- Douleurs résiduelles à la face interne du genou droit lors de la
marche prolongée •
- Petites douleurs lors de la montée des escaliers.
- Quelques sensations de dérobement.
- S'accroupit sans problème.
- Petite latéralité externe.
Pas d'amyotràphie
cuisse droite
39 cm
cuisse gauche
39 cm •.
Il a arrêté le sport occasionnel.

- ~32 -
Observation N° 7
O. MICHEL ••••..••••• 21 ans
Accident dê foot-baIl le 14 Janvier 1985 (choc direct antéro-externe sur
le genou droit).
néant
- Gonflement ++
- Choc rotulien +
- Latéralité externe
- Tiroir antérieur direct ++
Tiroir RE +
- Pas de tiroir
postérieur.
- Radiographie du genou droit F/P
normale.
- Voie d'abord antéro-interne
- Lésions :
• Rupture du L.C.A.E. à sa partie moyenne
Rupture du L.L.I. à sa partie moyenne.
• P.A.P.I. sans particularité.
• Ménisque interne: RAS.
- Réparation
• Ligamentoplastie
du L.C.A.E. (technique de CHO)
Suture du LLI et fixation par agrafe de BLOUNT.

- 133 -
Genouillère plâtrée en flexion à 20 degrés.
Constitution d'une hémarthrose en post-opératoire.
Réintervention le 19 Février 1985 sous rachi-anesthésie.
--------------
- Evacuation de l'hématome.
- Drainage.
- Antibiothérapie parentérale adaptée
Il sort le 9 Mars 1985,au terme d'une hospitalisation de 2 mois.
Ré~ducation du 10 Avril au 14 Juin 1985.
Il n'a plus été revu.

- 134 -
Observation N° 8
M. M.B
28 ans
Accident de foot-baIl le 6 Juillet 1980 (choc direct sur le genou droit)
néant
- Gonflement du genou droit +
- Léger choc rotulien
- Latéralité en varus.++
- Pas de mouvement de tiroir antérieur
- Radiographie du genou droit F/P : pincement de l'interligne
articulaire interne.
- Voie d'abord antéro-interne.
- Lésions
Rupture de l'aileron. rotulien
• Rupture du L.L.E.
- Réparation
• Suture directe du L.L.E.
Genouillère plâtrée en extension pour 45 jours.
simples
Sort le 19 Juillet 1980 au 8ème jour post-opératoire.
J

- 135
-
Réé"'ducation
du 12 Août 1980 au 8 Octobre 1980
- Douleurs résiduelles face externe du genou droit
- Flexion à 130 degrés
- Extension complète
- Léger varus
- Latéralité +
Il a arrêté le sport occasionnel (foot-ball).

- 136
-
Observation N° 9
S.
FRANCOIS .........•... 44 ans
Accident de la voie publique le 2 Janvier 1982 (polytraumatisme)
néant
Examen à l'arrivée
Fracture fermée transversa~ du 1/3 inférieur de la jambe gauche;
traitée orthopédiquement par plâtre cruro-pédieux.
Plaie articulaire type III de CAUCHOIX.
Tiroir antérieur direct +++
. Tiroir RE +
Tiroir postérieur ++
Latéralité en varus ++
Radiographie du genou droit F/P
normale.
- Agrandissement de la plaiepostéro-externe.
- Les lésions :
Rupture du L.C.A.E.
Rupture du L.C.P.l.
Rupture du L.L.E.
Désinsertion méniscale externe.

-137
- Réparation
Parage de la plaie articulaire
Suture du pivot central (LCAE-LCPI).
Suture directe du LLE
Ménisectomie externe.
- Genouillère plâtrée en extension, fenêtrée.
Complications septiques
- Prélèvement (+) antibiogramme
- Antibiothérapie adaptée.
Sort le 7 Avril,après 3 mois d'hospitalisation.
Il n'a plus été revu, ni à la rééducation, ni en cons~ltation.

- 138
-
Observation N° 10
D. MOUSSA
46 ans
Accident de la voie publique le 15 Mars 1981
traumatisme du genou gauche
néant
- Pas de gonflement
Pas de choc rotulien
- Tiroir antérieur direct ++
- Tiroir RE ++
- Latéralité en valgus ++
- Pas de tiroir postérieur
- Radiographie du genou gauche F/P
normale.
- Voie latérale interne de GERNEZ.
- Bilan lésionnel
Désinsertion de la corne postérieure du ménisque
interne.
Rupture du LL1 au milieu.
Rupture du LCAE au plafond.
- Réparation
• Ménisectomie interne
• Suture du LL1
• Plastie du LCAE par le demi-tendineux type CHO.
Réfection capsule articulaire.

-139
-
Genouillère plâtrée en flexion a 20° pendant 45 jours.
simples
Il sort le 11 Avril 1981,au 10ème jour post-opératoire.
Il n'a plus été revu, après sa sortie de l'hôpital.

l!
- 140
Observation N° Il
H.
VINCENT •.•...••.•.•. 23 ans
Accident de la voie publique le 4 Février 1985 (traumatisme du genou gauche).
néant
- Gonflement du genou gauche ++
- Choc rotulien ++
- Tiroir antérieur direct +++
- Tiroir RE +
- Tiroir postérieur +++
Latéralité en valgus ++
- Radiographie du genou gauche F/P
normale.
Voie d'abord antéro-interne
- Bilan des lésions
Rupture complète du LCPI au plafond
Rupture partielle du LCAE au plafond
Brèche du P.A.P.I •
• Rupture du LLI au milieu.
- Réparation
Laçage trans-condylien des éléments du pivot ,central
(LCA-LCP)
Suture directe du LLI.

-
141
-
. Réfection du P.A.P.I.
Genouillère plâtrée en extension complète pour 45 jours.
simples
I l sort le Il Janvier 1986,au 15ème jour post-opératoire.
l
l
I l n'a plus été revu, ni en consultation, ni aux séances de ré~ducation .tr:~

-]42
-
bbservation N° ]2
D. IBRAHIMA .•.•..••..•. 26 ans
Accident de foot-baIl (choc direct sur le genou droit)
néant
- Gonflement ++
- Choc rotulien ++
- Latéralité en valgus ++
- Tiroir antérieur direct ++
- Pas de tiroir postérieur.
- Radiographie du genou droit F/P
normale.
- Voie d'abord antéro-interne.
- Lésions
• Rupture du LCAE à sa partie inférieure
• Désinsertion partielle du ménisque interne
Hyperlaxité du LLI
- Réparation
• Ménisectomie interne droite
• Plastie du LCAE au demi-tendineux type MERLE
d'AUBIGNE
Genouillère plâtrée en flexion à 20 0 •

- 143
Ré~ducation immédiatement entreprise et poursuivie pendanr 2 mois.
Meilleure stabilité du genou droit.
Pas de douleurs spontanées
Flexion limitée à 75 degrés.
Extension complète.
Tiroir antérieur ++
Latéralité en valgus +
- Amyotrophie de 3 cm
Cuisse droite 44 cm
Cuisse gauche 47 cm
Il a arrêté le sport occasionnel.
!
1
f

- 144
-
Observation N° 13
YE
KOUAME •••••••••••• 22 ans
Accident de foot-ball en Mai 1985 (flexion-valgus-RE du genou droit)
néant
- Gonflement ++
- Choc rotulien ++
- Flexion limitée à 90°·
- Sensation de blocage
Tiroir antérieur direct +++
- Signe de SLOCUM +
- Radiographie du genou droit F/P : normale.
- Arthrographie gazeuse : abs~nce de lésion méniscale.
~~~~!~_E~~~~_~~~E~!~!E~_~~_l~_~~!!!~!_l~~~
- Voie d'abord antéro-interne
- lésions
• Rupture du LCAE au plafond
• Ménisque interne mobile}mais sain.
LLI intacte.
- Réparation
• Suture du LCAE renforcée par une plastie au demi-
tendineux type CHO.


-145
Genouillère plâtrée en flexion à 20 degrés pendant 35 jours.
simples
Il sort le 24 Juillet 1985,au 8ème jours post-opératoire.
Rééducation pratiquée du 25 Juillet au 21 Septembre 1985.
Il est revu en consultation
_____________-_-"'"-P'-_~-~
- Pas d'amyotrophie
• Cuisse droite 50 cm
• Cuisse gauche 50 cm
- Genou stable dans tous les plans
(frontal-sagit~al.
- Marche sans difficulté
- Tiroir antérieur
+
- Pas de sensation de dérobement
Il a repris le sport de compétition (foot-baIl).

- 146 -
Observation N° 14
CI. ABDOULAYE ••••••••••. 23 ans
Accident de foot-baIl le 27 Juillet 1985 (flexion-VE du genou gauche.
néant
Pas de gonflement
- Pas de choc rotulien
- Tiroir antérieur direct +++
Tiroir RE ++
- Latéralité en valgus ++
- Pas de tiroir postérieur
- Arthrographie du 29 Août 1985: lésion méniscale externe
moyenne.
- Radiographie du genou gauche F/P
normale.
- Arthroscopie
...~
• Lésion méniscale externe
Lésion de chonftrite du condyle externe
• Rupture du LCAE.
- Voie d'abord antéro-interne.
- L'exploration confirme les résultats de l'arthroscopie.

- 147 -
Genouillère plâtrée en extension pendant 35 jours.
simples
Il sort le 26 Octobre 1985
~~{~~~~E!~~ poursuivie jusqu'au 17 Décembre 1985
Il-=st .2.~~2ég~~~èr=~~en consultation.
- Genou stable dans tous les' plans
(frontal et sagi~tal)
Pas d'amyotrophie
Cuisse droite 44 cm
• Cuisse gauche 44 cm
- Pas d'instabilité
- Petit tiroir antérieur
- Flexion à 140 degrés
- Extension complète
Il a repris le sport-de compétition.
-

-148
-
Observation N° 15
NG.
VICTOR •.......••.. 28 ans
Accident de la voie publique le 16 Janvier 1982 (traumatisme du genou droit)
néant
- Gonflement +
- Pas de choc rotulien
- Déviation en valgus.
- Luxation de· la rotule, anormalement mobil~.
- Laxité en varus ++
- Tiroir antérieur droit
- Pas de tiroir post.
- Radiographie du genou droit F/P
normale.
~~~EE~_!~~~~_~E~!~E~!!~_~~_~~_~~!~_!2~~
- Voie latérale externe droite "GERNEZ EXTERNE".
- lésions
• Désinsertion partielle du tendon rotulien
• Désinsertion tibiale du LLE
- Réparation -
• Transposition du tendon rotulien
· Suture directe du LLE.
Genouillère plâtrée pour 45 jours.

-149
simples
Il sort le 5 Avril,1982 au 13ème jour post-opératoire
~~~~~~~E~~~ effectuée régulièrement pendant 3 mois, à raison de 3 séances
par semaine.
Examen du 2 Avril 1983
- Flexion à 130 degrés
- Mouvements normaux
Se plaint essentiellement d'une douleur au niveau de la vis.
Examen du 7 Mars 1985
plus de 3 ans après l'accident
- Discrètes douleurs du genou
- Genou stable dans tous les plans
- Mouvements actifs et passifs normaux
- Discrète latéralité externe
- Amyotrophie du quadriceps de ~ cm
. Cuisse droite 40 cm
• Cuisse gauche 44 cm
Ne pratique pas de sport.

-150
Observation N° 16
S.
DAOUDA •••••••••••• 26 ans
Accident de la voie publique le 17 Août 1978 (polytraumatisme)
néant
Examen à l'arrivée
Rupture traumatique de la rate
~plénectomie le 17 Août 1978J
- Fracture fermée du 1/3 inférieur du tibia droit trait~par pl~
tre cruro-pédieux.
• Gonflement ++
· Choc rotulien +
• Déformation en valgus.
• La recherche des mouvements anormaux est impossible.
Radiographie du genou gauche F/P : luxation complète d~
genou (photo nO A'
), réduite en urgence (photo n\\ ~!
- Voie d'abord antéro-interne
- Lésions :
• Rupture complète du pivot central irréductible.
• Rupture partielle du LLE.
• Rupture totale du LLI.
- Réparation
• Suture directe du LLI et LLE.

_ 151 _
11 scrr le 14 Oc~u~=e 1~73, ~pl ~ 2 mois d'hospitalisation.
Rééducar: -Jn pourf't:.ivie-endant ure période de 2 mois
Examen de Mars 1980
- } 1exion lin-. -:ée à 90°
Extension complite
- Tiroir antérieur d::. _~ect ++
- Latéralité interne
- Amyotrophie du quadriceps de 3 cm
Cuisse droite
42 cm
Cuisse gauche
39 cm
1
- Instabilité à type de dérobement.
1
Douleurs résiduelles de la face interne du genou.
Il-ne pratique plus de sport.
1

.~
1
'1
1
1
1
Photo N° 4:
radiographie face et profil.
Luxation complète après un accident de la voie publique.
1
1
Photo N° 5 et 6
contrôle sous plâtre après réduction en urgehce.
1
1
J
!
Cliché de profil
Cliché de face
~

- 153
-
Observation N° 17
. (
BA.
NANAN ..•••••••.• 28 ans
Accident de la voie publique le 28 Mars 1983 (traumatisme du genou droit)
néant
- Léger gonflement du genou.
- Pas de choc rotulien
- Tiroir postérieur ++
- Pas de latéralité
- Pas de tiroir antérieur.
- Radiog~aphie du genou droit F/P : arrachement de l'épine
cibiale postérieure (photo
N° 7 ).
- Voie d'abord postérieure de TRICKEY
- Lésions :'
Rupture du LCP a sa base.
Arracjemerrt de ~'épine tibiale ?ostérieure .
. Réduction et laçage du LCPI.
simples
Sort le 25 Avril L933, au 20ème jour post-,:,ératoire.

- 154 -
t
, !
~~{~~~~E~~~ immédiatement entreprise et po~rsui~ie au centre de kinésithérapie
du CHU de Cocody pendant 3 mois.
Revue à la consultation le 6 Mars 1985 (2 ans après).
Latéralité externe et interne = a
- Tiroir antérieur direct = a
- Tiroir postérieur = +
- Flexion à 135 degrés.
- Extension complète.
Absence de déformation en varus, valgus ou récurvatum.
- Autonomie parfaite du genou, qui est stable.
1

.,)S5 ...
l
Photo N° 7
arrachement de l'épine tibiale postérieure.
·(Accident de la voie publique).
1
i
J
cl
i
1
1j.:;
1
1
1
1
1
i1j
1
~

- 156
11/ -
LES LAXITES CHRONIQUES OPEREES
(~)--
Observation N° 1
T.
SYLVAIN ••...•.••• 40 ans
Accident de foot-ball en 1977
(choc direct sur le genou droit)
Traumatisme initial en 1963 traité par genouillère p_
,ée
pendant 15 jours. suivie de massages articulaires:
ral
ur.
Rééducation entreprise seule.
-
Deuxiéme traumatisme en Janvier 1976 traité par immnbilisdL
?lâcrée per:danc lS jours sans amélioration.
-
Gonflement ++-
-
Choc rotulien ++
-
~ouvement de latéralité valgus ++
-
Tiroir antérieur direct ++
-
~icoir Dostérieur = 0
normale.
-
Voie d'abord antéro-incerne
Réinsertion condylienn~ du LLI.
:!.upture du LrAE dU plarcmd avec fibrose: '.il1 c;::. ~~: .~

- 157
-
• Désinsertion tibiale du ménisque interne
Lésions ne chondrite étendues.
- Réparation
• Réinsertion condylienne du LLI.
Ménisectomie interne.
- Genouillère plâtrée pour 45 jours.
Résolutives sous antibiothérapie adaptée.
Il sort le 24 Février 1977 au 1üème jour post-opératoire.
1
Il n'a plus été revu.

- 158 _
Observation N° 2
K.
FRENI
Z2 ans
Traumatis~e direct du genou gauche par chute (manoeuvre militaire)
Traumatisme initial du genou gauche survenu le 4 Novembre 1981 et traité
par immobilisation plâtrée pendant 3 semaines, suivie d'une symptomatolo-
gie à type de blocage à l'ablation du plâtre.
- Pas de tuméfaction
- Tiroir antérieur direct ++
- Tiroir RE +
- Tiroir postérieur +++
- Pas de mouvement de latéralité
- Récurvatu"m +
Radiographie du genou gauche F/P : gonarthrose fémoro~tibia­
le interne + fragment osseux intra-articulaire. (Photo ~o 8)
- L'arthrographi~ gazeuse (photo n° :3
. absence de
L~si0n méni~cale.
-
'lo ie de CERNEZ
- Lésions
Rupture haute du LCAE
LLI et LCPI intacts.

- 159 -
- Réparation
0 •
. Plastie du LCAE au demi-tendineux type BOUSQUET.
- Genouillère plâtrée à 20° de flexion.
Il sort le 1er Juin 1983~au 12ème jour post-opératoire.
Ré~ducàtion entreprise a partir du 24 Juin 1983 et poursuivie pendant
2 mois.
Il n'a plus été revu en consultation depuis Août 1983.
Examen du mois d'Août i983
- Flexion à 135°.
Extension complète
- Genou stable dans teus les plans (frontal-sagittal)
- Pas d'amyotrophie
- Tiroir antérieur direct +
- LACHMANN faiblement positif.
Il comptait reprendre les entrainements.

f
Face et profil.
Photo N° 8
gonarthrose fémoro tibiale interne.
Photo N° 9
absence de lésion méniscale.
Présence d'un fragment osseux intra-articulaire.
Arthrographie gazeuse.

- 161
Observation N° 3
T.
ROBERT ••••.••.•..• 40 ans
Accident de sport le 22 Février 1983 (volley-baIl), réception d'un saut en
valgus-RE-flexion) sur le genou gauche
Accident initial le 12 Mars 1979. Traitement par immobilisation plâtrée
pendant 45 jours + anti-inflammatoires non stéroïdiens.
~~_a~_en
__ d_~__g~n
__o_u__g~_u~_h_e__à__l_'_a_r_r_iv
__é_e (sous anesthésie générale)
- Tiroir antérieur direct +
Tiroir RE +
Latéralité interne +
- Signe de DEJOUR +
Pas de tiroir postérieur
- Pas de laxité postérieure
- Radiographie du genou gauche F/P
absence de lésion osseuse.
- Voie d'abord antéro- interne.
Lésions
Rupture du LCAE au niveau de son insertion condylienne
externe .
. Désinsertion partielle du faisceau superficiel -du LLI.
Xénisque interne sain.

- 162
-
- R~paration
Réinsertion, laçage du LCAE et fixation par
agrafe de BLOUNT sur le condyle externe.
Réinsertion du LLI et fixation au condyle in-
terne par agrafe de BLOUNT.
- Genouillère plâtrée en flexion à 20°. '(photo nOlll" et' 11)
simples
Il sort le 14 Mars 1986,a~ 11ème jour post-opératoire.
~~i~~~~E~~~ entreprise dans le centre de kiné~ithérapie du CHU de Cocody.
Revu à la consultation 3 ans après
- Genou froid et stable.
,~yotrophie du quadriceps de Z cm
Cuisse droite
40 cm
Cuisse gauche
42 cm.
- Flexiàn limitée à 75°.
- Extension complète
- LACH}UWN positif.
- Signe du rabot bilatéral.
:1 a arrêté le sport occ~sionnel et Eait de la marche.

1
J
1.

1
1
Face
1
1
t3
Photo N° 10 : radiographie de contrôle.
- Fixation condylienne externe du LCAE,
par agrafe de BLOUNT.
- Réinsertion du LL1 et fixation par
agrafe de BLOUNT au condyle interne.
Photo N° 11
Profil

- 164 -
Observation N° 4
K.
NEMLIN
28 ans
Accident de basket-ball le 17 Juillet 1985 (chute en valgus-RE) sur le
genou gauche.
Traumatisme du genou gàuche en 1983 avec hémarthrose,
traité de façon tra-
ditionnelle.
- Genou SèC et froid
Douleur à la race antéro-interne du genou gauche, signe de
OUDARD ++
-
JERK TEST +
Tiroir antérieur direct ++
-
Tiroir RE +
-
Laxité interne +
Pas de tiroir postérieur
-
Radiographie du genou gauche F/P
: pas de lésion osseuse.
-
Arthrographie gazeuse le 2 Septembre 1985 ; fissuration de la
corne postérieure du ménisque interne (+)
kyste poplité.
-
Voie d'abord antéro-interne.
-
Lésions
:
Désinsertion de la corne postérieure du ménisqùe
interne gauche.

- 165
-
• Ruptur~ du LCAE au plafond avec nécrose partielle
- Réparation
Plastie du LCAE au demi-tendineux type CHO.
Ménisectomie interne gauche.
Il sort le 9 Novembre 1985
Ré~ducation du 11 Novembre au 21 Février 1986
- Flexion à llO°
- Raideur partielle du genou gauche.
~~~~!~~~!~~~_~~~~_~L~le 4 Mars 1986 qui aboutit à une flexion a 130°.
Réeducation du 10 Mars au 30 Avril 1986
Flexion à 137°.
Extension complète
Amyotrophie du quadriceps de 3 cm
Cuisse droite
40 cm
Cuisse gauche
43 cm
j
- Légère instabilité du genou gauche.
l
- Quelques sensations de dérobement.
1
- Tiroir antérieur direct +
l
Il a arrêté le sport occasionnel.
1
lï!l
1Î-~~

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1
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- - - - - - --~-"------
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1
;.
l n C 2 t· i eu ;:-
nurmdle.
-
I.ésiolls
L~sion de chondrite du condyle interne et de la
trochlée.
Kuptllre du 1.(;1\\1':
Désinsertion du LL1.
et
~ '. j 1
III
\\ • l ~ "
.
Lt.'

- 167
-
Genouillère plâtrée pour 45 jours.
simples
Il sort le 14 Mars 1983 au 10ème jour post-opératoire.
f
Rééducation du Il Avril au 13 Juin 1983 au CHU de Cocody
Il est revu en consultation
- Absence d'amyotrophie
Cuisse droite : 50 cm
Cuisse gauche : 50 cm
- Genou stable dans tous les plans (frontal-sagittal)
- Flexion à 135°.
- Extension complète
- Tiroir antérieur direct +
Il a cependant arrêté le sport de compétition pour le sport occasionnel.

- 168 -
Observation N° 7
PEe EDGAR •••.•.•.. 30 ans
Traumatisme direct par chute (varus-RI) sur le genou droit le 10 Juin 1982.
traité par immobilisation plâtrée pendant 2 mois et anti-inflammatoires.
la notion de traumatisme initial n'a pas été
retrouvée.
- Gonflement +++
- Choc rotulien ++
Tiroir antérieur direct ++
- Tiroir RE +
- Pas de tiroir postérieur
- Radiographie du g~nou droit F/P : normale.
- L'arthrographie gazeuse met en évidence une fissuration tran
versale de la partie moyenne et de la corne postérieure du
ménisque extèrne droit (photo nOt2
).
~~~E!~_~~~~~_~E~E~!~!~_~~_!~_~~!~_!2~~
- Voie d'abord latérale externe dite "GERNEZ EXTERNE".
- Lésions
. Anse du seau du ménisque externe
Rupture du LCAE avec fibrose
- .~gparation
. Ménisectomie externe droite.

169
Genouill~re plitrée pendant 45 jnurs
simples
Il sort le 29 Juin 1983 au 14~me jour post-opératoire.
Rééducation
Immédiatement entreprise et poursuivie pendant 2 mois.
· Un seul épisode de dérobement
Quelques épenchements articulaires
Pas d'amyotrophie du quadriceps
Cuisse droite
44 cm
Cuisse gauche
44 cm
Pas de gêne fonctionnelle
• Tiroir antérieur direct +
Flexion complète possible
Appui unipodal droit possible
· Pas de sensation de blocage ni d' i.nstabilité.
Pas d'amyotrophie:
Cuisse droite
50 Cm
Cuisse gauche
50 cm

- 170 -
- Tiroir en extension (LACHMANN) +
- Tiroir antérieur direct ++
- JERK TEST +
Il est cependant satisfait du résultat obtenu.

\\\\.,
1
1
Photo N° 12
Arthrogaphie gazeuse
fissuration transversale de la partie moyenne et de la
corne postérieure du ménisque externe.

-
172 -
Observation N° 7
MI. PAUL ..••••.••••.• 26 ans
Accident de basket-baIl en Mars 1984 (hyper-extension du genou gauche)
Traumati&me initial du genou gauche en 1983, traité par genouillère plâtrée
pendant 30 jours, sans résultat satisfaisant.
Gonflement oH-
- Choc rotulien +
- Tiroir antérieur direct oH-
- Tiroir RE +
-·Pas de tiroir postérieur
- Pas de mouvement de latéralité.
- Radiographie du genou gauche F/P : normale
- Arthrographie montre une désinsertion du ménisque interne
(photo n° 13
)
Voie d'abord antéro-interne.
- Lésions
• Anse de seau du ménisque interne.
"
Rupture totale du LCAE dont il ne reste plus qu'un
1
i
reliquat.
~
l
- Réparation
C
F-
t
• Ménisectomie interne gauche.
i
r
'.

- 173 -
1
- Pas d'immobilisation plâtrée
Il sort le- 17 Mai 1984,au 8ème jour post-opératoire.
- Rééducation immédiatement entreprise et poursuivie pendant 45 jours.
Examen de Janvier 1986 :
- Flexion à 120 degrés
- Extension complète
Amyotrophie du quadriceps de 2 cm
Cuisse droite
44 cm
Cuisse gauche
42 cm
Tiroir antérieur direct ++
- LACHMANN positif +
Instabilité? type de déroblement.
Pratique le basket de façon occasionnell~.

Photo N° 13
!1:~i
!
Arthrographie
gazeuse
déchirure horizontale du ménisque interne dans
sa partie moyenne.

- 175 -
Observation N° 8
Le. JEAN ....••.••.• 37 ans
----~ ~dent de basket-baIl (hyper-extension du genou droit)
A~técédents chiruroicaux
- - - - - - - - - - - -
2
-
Traumatisme initial en Mars 1984.
Second traumatisme en Février 1985.
Traitement orthopédique par genouillêre plitrée pendant 35 jours, suivi de
massages articulaires.
- Pas de gonflement
- Choc rotulien = 0
- Pas de mouvement de latéralité
- Tiroir antérieur direct ++
- Pas de tiroir postérieur
- Tiroir RE +
- Absence de lésion osseuse radiologique au genou droit.
Voie d'abord latérale interne de GERNEZ.
Lésions
Anse de seau méniscale interne
Rupture du LCAE au plafond
<
- Réparation
. Ménisectomie interne

- 176
-
Suture du LCAE renforcée par une plastie au demi-
tendineux type CHO.
- Genouillère plâtrée pour 35 jours.
Il sort le 5 Février 1986 au 9ème jour post-opératoire.
r
Ré~ducation du 5 Mars au 28 Avril 1986
Il est revu en consultation
- Flexion à 130°.
- Extension complète
- Pas d'amyotrophie
Pas d'instabilité
Tiroir antêrièur direc~ +
Il a repris le sport de compétition.

- 177
1111 -
ENTORSES RECENTES TRAITEES ORTHOPEDIQUEMENT
(7 cas)
-.
Observation N° 1
FA.
KONE
• . . • . • . . . . . 26 ans
Accident de foot-ball
(choc direct sur le genou droit)
le 4 Juillet 1983
néant
-
Tuméfaction de la fèce externe
-
?3S
de choc roculi~n
-
Latéralité en 'Talgus -"-++
-
Tiroir antérieur direct -t+
-
Tiroir "RE +
Pas de tiroir postérieur
-
Radiographie du genou droit F/P
l1ormal,~ .
~~~~~~~~~~_~~~b~E~~~3~~
Genouillêr2 pl~crée en fle~ian ~ 20 ~e~rés ?OUr
-
Anti_inf~ammdtoires
Il sort de
L'hôpital
le
') juillet
c9dJ
Réé'dllcation encrepr1.Sè :lu 2S Aoûc 198J au 31 Janvier :~8~. ~ raison de :2
seances par semaine.
Il est revu en consultation.

- 178
Examen du 28 Février 1985
près de 2 ans après le traumatisme.
.,
-
Sensation de craquement lors de la flexion.
- Pas de sensation d'instabilité
-
Petites séquelles-douloureuses
Amyotrophie de
l
cm
Cuisse droite
40 cm
. Cuisse gauche
41 cm
- Tiroir antérieur manifeste ++
- Latéralité externe = 0
Radiographie F!P du genou droit
calcification au niveau
du condyle interne
:
I l a arrêté 12 spore.

1
1
1
1
l
1
1
1
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1
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1
f:
t
1
i
f
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J
1
1
t
1
!
Photo N° 14
calcification du LCPI.
Syndrome de pélegrini stieda.

,20 -
K.
ADAMA
44 ans
Accident de la voie ~ublique le 25 Mars 1982
(poly(r3umati8Te)
?laies des
-
G~nou drlJic
Tllmé:3.è~iC)n -;-'
~
.,.... - ".-
l..
_ _
-• .J
_
~
) ';' Q r~
.... ~ '.: '-

- 181
Observation N° 3
",
TO
BAYA
39 ans
Traumatisme du genou droit par chute en Mars 1980
néant
Examen à l'arrivée
: genou droit
---------------------------------
- Gonflement f+
-
Pas de choc rotulien
-
Latéralité en valgus ++
- Tiroir postérieur ++
-
Pas de tiroir antérieur direct
Tiroir RE = 0
-
Radiographie du genou droit F/P
normale.
!~~~~~~~~~_~~~~~~~~~S~~
G~nouillêre pl~trée en extension pour 4S jours.
Ré~ducation immédiatement entreprise et poursuivie pendant 2 mois.
Examen du 7 ~ars 1985
près de
5 ans plus tard.
- Aucun problème fonctionnel
-
Mouvements actifs ~t Dassifs normaux.
- Genou droit
:
Laxité interne ++
VFRE ++
Tiroir post. +
Radiog~aphie f/P : syndrome je Pellégrini stieda (calcification
du LCPI dU plancher).
) .

- L82
Observation N° 4
-.
D.
BERNARD
22 ans
Accident de la voie publique le 1er Juin
1985
(traumatisme du genou gauche)
néant
- Gonflement ++
-
Choc rotulien +
- Latéralité en valgus ++
Pas de mouvement de tiroir antérieur,
ni postérieur.
- Radiographie du genou gauche F!F
normale
Traitement 2hirurgical propose, mais refusé par ~e patient pour de, raisons
professionnelles.
Traitement orthopédique par
genouillère plâtr~e pendant 45 jours.
Il n'a plus été revu.

(
Photo N° lS : calcification du LePI au plancher.
Syndrome de pellegrini stieda.
1

- l t ....
".
Observation ~o 5
G.E.
ALEXIS
20 an~
Accident
dé foot-baIl
é
,Mai 198b \\choc direct sur le genou droit)
néant
-
Gonflement +++
-
Choc rotulien ++
-
Latéralité en vélgus ++
- 1iroir antérieur direct ++
Tiroir RE +
-
Pas de tiroir post.
-
Radiographie du genou ~roit F/P
normale.
Traitement
Traitement chirurgical conseillé. mais reporté pour des raisons scolaires
Traitement 0:'
~lopédique par
g"enouillère plâtrée pendant 45 jours. en
flexion à 20 degrés.
Il n'a pas encore été revu dans le service.

AF.
BERNARD
24 ans
Accident O~ foot-baIl le 15 Mars 1981
(choc direct sur le ~enou droill
néant
-
Gonflement ++
Choc rotulien
0
-
Flexion limitée a 100 degrés
Latéralité interne ++
- Latéralité externe +
- Tiroir antérieur direct ++
- Pas de tiroir postérieur.
- Radiographie du genou droit F/P
normale.
!~~~!~~~~!_~~!~~E~~~S~~
Genouillère plâtrée à 20 degrés de flexion. pour 45 jovrs.
Il s'évade du service le 13 Avril 1981 pour suivre un traitement trd-
ditonnel.

- 186
-
Observation
N°_ 7
LO.
AYA
42 ans
~,
Accident de la voie publique le 21 Février 1983
(traumatisme du genou droit) !i
1
f'1r,
néant
1
Gonflement du genou droit
+++
-
Choc rotulien ++
f
Latéralité en valgus ++
i!1
1
!
- Tiroir antérieur direct +
!
-
Tiroir RE +
1
!
-
Pas de tiroir postérieur.
1
-
Radiographie du genou droit F/P : normale.
le
1
!~~~!~~~~!_~~!~~E~~~g~~par genouillère plâtrée en flexion à 20 degrés pen- f
dant 45 jours.
r~
,
1
_
Reeducation poursuivie pendant 2 ans.
Examen du 5 Mars 1985
2 ans plus tard
Discrètes douleurs du genou droit
Instabilité à type de dérobement
-
Latéralité externe ++
Tiroir antérieur +
- Pas d'amyotrophie
cuisse droite : 40 cm
cuisse gauche 40 cm.

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-188
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1
l(
1
Notre travail porte sur 32 dossiers de malad~s, provenant exclusivement
j
du servie de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique du C.H.U. de Cocody.
Nous n'avons donc pas tenu compte, des patients reçus dans les autres centres
hospitaliers et hôpitaux d'Abiàjan, encore que nombre de nos cas, soiènt éva-
cués de l'intérieur du pays.
Ces observations ont été colligées pendant une période de 10 ans, de 1976 a
1986 inclus et réparties en deux grandes séries
1 .
série l
entorses récentes
24 observations dont
:
17 traitements chirurgicaux et
ï
traitements orthopédiques.
Série II
laxités chroniques
8 observations dont
8 traitements chirurgicaux,
soit un total de 25 patients ayant bénéficié d'un traitement chirurgical.
Il -
Il convient de souligner, que bm nombre de nos patients échappe a la ~urveil-
lance médicale, dès leur sortie de l'hôpital
les uns préférant poursuivre leur ré~ducdtion a domicile, selon
leur convenance personnelle,
les autres ont recours aux traitements qui leur sont proposés
par les guérisseurs et tradi-praticients.

-189
Il -
EPIDEMIOLOGIE
1
L'AGE
L'âge moyen est de 30 ans.
Le plus jeune de nos malades avait 19 ans.
Lt plus âgé avait 49 ans.
2
LE SEXE
Parmi nos 32 malades, nous retrouvons
- 29 hommes,
3 femmes,
soit un sex-· ratio de 10 hOI1unes pour 1 femme.
JI'
Nombre de patients
Répartition selon l'âge
11
-
7
4
4
3
AGE
2
1
(années)
1 .
'1
"7
15
20
25
30
35
40
45
50
60

-
190-
3 -
L'ETIOLOGIE
Les circonstances étiologiques sont dOuinées par les accidents de
sport (17 cas), suivis
par la traumatologie routière:
12 cas.
- Accident de sport
17 Cé
Foot-baIl
I l c:
Basket-baIl
4 c.
Volley-ball
2 ('
Accidents de la voie publiq~
12 cas.
Chutes . . . . . . . . . . . • . . . . . . . . .
3 cas.
50 %
Réparti
0~ étiologique
des rup
Tes ligamentaires
--_._-,
1
r----'
1
1
1
1
1
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NoUey:
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1
37,5
1 34,35 ,
12,5 1
9,4
1 6,25:
>
Etiologies

- 191
-
4 -
MECANISMES
Les lésions sont généralement produites par
-
choc direct
10 cas
- V.R.E.
5 cas
-
V.R.I.
2 cas
- Hyper-extension
2 cas
Inconnu car complexe
13 cas.
Il -
ETUDE CLINIQUE
1 -
L'INTERROGATOIRE
L'interrogatoire joue un rôle important,
en précisant If mécanisme
du trauffiatisme.
Il renseigne sur les circonstances de l'accident, et recherche
les
antécédents de traumatisme du genou.
La douleur est d'intensité variable et présente dans tous les cas,
accompagnee d'une impotence fonctionnelle relative (15 cas) ou abso-
lue (17 cas).
Le craquement est très significatif d'une lésion âu LCAE.
2 -
L'EXAMEN CLINIQUE
2-1 -
L'INSPECTION
L'inspection met en évidence une tuméfaction latérale du genou (24 C8
plus ou moins marquée,
selon l'importance du traumatisme.
Elle recherche également un ravalement
de la tubérosité tibiale,
retrouvée dans
(5cas).

-
192-
2-2 -
LA PALPATION
La palpation recherche des points douloureux sur leS trajets ligament;
taireset retrouve surtout un choc rotulien manifeste (Il cas).
2-3 -
LA RECHERCHE DES MOUVEMENTS LNOR}~UX
Cette recherche est effectuée systématiquement, chaque fois que l~
douleur le permet. Elle est bilatérale,
comparative et menée avec
douceur.
La recherche des mouvements anormaux sous anesthésie générale,
sera effectu~e au moindre doute dans un but diagnostique, mais est
surtout effectuée en pré-opératoire immédiat,
pour confirmer les
lésions,
et choisir la voie d'abord.
Elle a été effectuée dans 3 de nos observations.
L'examen clinique, nous a permis de mettre en évidence
-- 8 lésions simples
-
21
triades
14 triades antéro- internes.
triade combinée.
3 triades antéro-externes.
2 triades postéro-internes.
1 triade postéro-externe.
-
3 pentades.

\\
-
193
-
3 -
LES EXAMENS COMPLEMENTAIRES
3-1 -
LES EXAMENS RADIOLOGIQUES STANDARDS
Un bilan radiologique est toujours effectué, soit dans le cadre
de l'urgence, soit en cours d'hospitalisation.
Il est généralement négatif, mais indispensable pour rechercher
des lésions osseuses intra-articulaires, et dépister des lésions
associées.
Les lésions osseuses observées sont fo~ction de la violence du
traumatisme, mais surtout du mécanisme
: on retrouve :
un arrachement de l'épine tibiale postérieure.
Une fracture
de l'épine tibia lé antérieure.
Un arrachement osseux
au
niveau
de la têté èu
péroné.
Un fragment osseux intra- articulaire.
Une luxation complète.
Une gonarthrose fémoro-tibiale.
Les lésions associées périphériques sont fréquentes chez les pol.
traumatisés,
lors des accidents de la voie publique
rupture de rate
cas.
Fracture fermée du tibia
1 cas.
Fracture fermée de la jambe
1 cas
Elles souligneut la violence des traumatismes.
3-2 -
L'ARTHROGRAPHIE
Elle n'est pas systématique et est le plus souvent réalisée en
cours d'hospitalisation.

\\
-
194 -
Cinq arthrographies gazeuses ont été pratiquées, permettant
d'objectiver
-
une lésion du ménisque externe.
Une lésion du ménisque interne associée à un kyste popli~
té.
Une d~~~nsertion du ménisque interne.
- Bne fissu~tion transversale de la partie moyenne et de la
corne postérieure du ménisque externe.
-
Une absence de lésion méniscale.
3-3 -
L' J.RTHROséoPIE
L'arthroscopie n'est pas de pratique courante,
faute de matérjel
adéquat.
Une seule a pu être pratiquée à "titre externe". Elle confirmait li
diagnostic clinique et retrouvait des lésions
de
chondrite au
niveau du condyle interne de la trochlée.
III -
TRAITEMENT
1 -
LES ENTORSES RECENTES
24 CAS
1-1 -
LE TRAITEMENT ORTHOPEDIQUE
7 CAS
a)
-
~~~~~~~~~~~~_~~~E~E~~~~9~~' a réellement été posee, chez 4 de nos pa-
tients
2 accidents de la voie publique
-
1 accident de foot-baIl
-
1 chute.

- 195 -
Dans ce groupe de patients,
l'examen clinique a permis "de révéler
4 triades
- 2 LLI + LCAE
- 2 LLI + LCPI
Le choix de la méthode orthopédique tenait compte
-
du type de lésion
-
de l'activité professionnelle,
et surtout de l'âge des patients
le plus jeune avait 26 ans,
. les autres avaient entre 39 et 44 ans.
Le traitement a consisté, en la confection d'une genouillère plâtrl
en légère flexion
(20 ~ 30 degrés) pendant une dLTée moyenne de
45 jours, suivie d'une rééducation,
~ raison de 2 ~ 3 séances par·
semaine.
Le traitement orthopédique a été institué pour des raisons divers~
-
2 patients ont refusé l'intervention, pour des raison$
professionnelles,
-
le 3ème s'est évadé avec sa genouillère plâtrée.
Dans ce groupe,
l'indication chirurgicale avait été posée et propd
sée aux trois patients, qui l'ont refusé.
1-2 -
LE TRAITEMENT CHIRURGICAL
17 CAS

..
- 196 -
1-2-1 -
L'ETIOLOGIE
Nos malades, se regroupent comme suit
9 accidents de la voie public"Je,
-
8 accidents de sport.
1-2-2 -
DELAI TRAUMATISME-INTERVENTION
Ce délai est variable, et repose sur de nombreux impératifs.
Il est
en moyenne de 16 jours avec d~s extrêmes allant de :
-
6 heures,
pour une entorse ouverte type III de CAUCHOIX -
DUPARC,
90 jours,
pour une patiente de 49 ans ayant pratiqu~au pT
lable un traitement traditionnel,
sans résultat satisfaisani
1-2- 3 -
LES LESIONS TRAITEES
Les· lésions traitées concernaient
-
6 lésions isolées,
-
8 triades,
-
3 pent:Ar'l=S.
Des lésions associées ont été retrouvées chez deux dE nos patients.
L'un avait une fracture fermée de jambe traitée orthopédiquement,
l'autre, une rupture de rate et une fracture fermée de jambe.
Tous deux ayant été victimes d'un accident de la voie publique.
1-2-4 -
NOS INDICATIONS
Nos indications reposaient sur

- 197
L'âge des patients, de 19 à 49 ans avec une forte majorit~
de jeunes,
-
le type de lésion,
généralement complexe,
-
l'activité professionnelle;
la plupart des patients
exerçant une profession active
(étudiant, militaire,
spor-
tif, élève etc ... ),
-
l'importance de la g~ne fonctionnelle,
enfin,
sur la tendance chirurgicale du service depuis 19AD
période à partir de laquelle,
nc~ indications se sont ~l2r
gies.
1-2-5 -
LA TECHl\\IQUE CHIRURGICALE.
L'intervention est généralement précédée d'un te8ting èu genou sous
anesthésie générale.
La technique est fonction des lésions observées en per-opératoire.
1-2-5-1 -
LA VOIE D'ABORD
La majorité des lésions observées,
sont des lésions antéro-internes
(14 cas), ce qui explique le grand nombre de voies antérieures:
voie antéro-interne
:
Il cas
-
voie latérale interne de GERNEZ :
l
cas;
-
voie latérale externe dite "GERNEZ EXTERNE"
2 cas,
-
voie postéro-externe
:
l
cas,
-
voie postérieure de TRICKEY
1 cas,
-
une double voie d'abord
antéro-interne,
postéro-externe.

-
198 -
La voie antfro-interne permet l'exploration correcte des flérnent
intra-articulaires.
En outre,
les séquelles sont minimes.
1-2-5-2 -
TECHNIQUE DE REPARATION
La réparation des ruptures ligamentaires fraiches par plasties
d'emblée,
est discutée p'ar de nombreux auteurs.
~ous accordons cependant, à ces techniques, une valeur rfelle
dans le traitement des Ifsions fraiches
:
-
devant des lésions de dilacération,
quand la suture directe ou le laçage par des points
trans-osseux est impossible,
-
enfin,
quand il s'agit de sujets professionnellement
actifs.
Nous avons donc rfalisf les techniques suivantes
- 111
. 5 sutures directes,
suture par des points trans-osseux,
réinsertion simple,
rfinsertion + plastie par le droit interne.
- 11E
. 6 sutures directes.
- 1CA
1 suture directe,
suture par des points trans-osseu~,

- 199
-
2 laçages trans-osseux dont une fixation "over
the top''',
1 suture avec plastie de renforcement par le demi~
tendineux type CHO,
5 plasties d'emblée type CHO,
1 plastie de Merle d'AUBIGKE.
-
LCP
1 suture directe,
. 2 laçages trans-osseux.
-
P.A.P.I
. 3 sutures par des points en X.
-
coque condylienne esterne
réfection
-
fascia-lata
: 1 suture
-
bandelette de MAISSIÀT :
1 suture
plastie du compartiment interne au. droit interne
1
- ménisques
l
réinsertion,
3 ménisectomies internes,
3 ménisectomies externes.
En fin d'intervention, nous procédons au drainage articulaire par un ou
deux redans,
suivi de la confection d'une genouill~re plitrée en flexion
lég~re (LCA) ou en extension (LCP).
L'antibiothérapie parentérale à large spectre est systématique, erl post-
opératoire.
Nous n'utilisons pas les anticoagulants de façon systématique.

-
200-
1-2-6 -
LES SUITES OPERATOIRES
~~~~~~~~~~~_~~~~~!~!~ est en général simple, avec ablation des [
redans vers le Sème -
6ème jour et l'ablation totale des fils
vers le 12 -
1Sème jour.
Les patients sortent généralement vers le 12ème jours post-opé~
taire.
Nous avons cependant rencontré trois complications
deux complications septiques,
ayant nécessité des pra
lèvements avec antibiogramme et antibiothérapie
adaptée,
-
un hématome traité par évacuation et drainage sous
1
rachi-anesthésie,
suivie d'une antibiothérapie paren-r
térale adaptée.
L'évolution ultérieure
Dès la première semaine,
le plâtre est bivalvé,
et la rééduca-
tian entreprise.
Cette rééducation consistera en des con trac-
tians isométriques du quadriceps suivie d'une récupération de Il
flexion-extension de 0 à 30 degrés.
Au 4Sème jour,
c'est l'abandon du plâtre, suivie d'une rééduca-g
tian intense.
Nous avons-noté trois raideurs articulaires avec limitation de
la flexion
à 75 degrés pour les deux premiers, et à 90 degrés
pour le troisième.
2 -
LES LAXITES CHRONIQUES
8 CAS
Tous les sujets de ce groupe,
ont bénéficié d'un traitement
chirurgical.

2-1 -
2-1-1 -
L'ETIOLOGIE
Les accidents de Fp0rt et notarn~ent Je bas1et-ball, occupent ic~
la première place
:
(6 cas).
Les deu~ autres cas ~rant représent~s par oes c~utes. I l n'~ ~ r
d'accident de voie publique dans ce groupe.
2-1-2 -
Li DELAI TRiIl"iNA TI S:':t- H:TER\\'ENTl ON
Le d~lai entre le traumatisme initial et la dste de l'inie~\\~nrj
est très variable .
• Pour 6 cie nos sujets,
il est
ce • c
Ô \\ r::. CUL f-
[?' (: ".-..
_-:-1 E
• Pour Jes ~ autres, le d?lai a ~t~ bEaucoup plus lon~
ï ans pour le Dremier cas,
14 ans pour Je second cas.
2-1-3 -
LES LESIONS TRAITEES
Nous avons trait~
1 lésion simple du LCA,
-
7 tr:: :!des
6 triades ant~ro-internes,
. 1 triade antéro-externe.
2-1-4 -
NOS I1\\DICATIONS
Nos indications reposaient avant tout sur

-
l'âge des sujets:
5 avaient moins de "30 ans,
3 avaient plus de 37 ans.
-L'activité sportive des sujets
. 6 sportifs,
dont 1 de haut niveau.
- Le type de Ifsion
(7 lésions complexes).
2-1-5 -
LA TECHNIQUE CHIRURGICALE .
L'examen sous anesthésie générale,
confirme le diagnostic lfsionnelf
et détermine la voie d'abord.
2-1-5-1 -
LA VOIE D'ABORD
En l'absence de lésions postérieures, nous n'avons pratiqu~ ~ue des
voies antérieures
5 voies antéro-internes
-
1 voie latérale externe "GERNEZ EXTERNE"
- 2 voies latérales internes de GERNEZ.
2-1-5-2 -
LA REPARATION
Les techniques de réparation suivantes, ont été réalisées,
en fonc~
tion de chaque élément anatomique
:
LLI
: 3 réinsertions condylienne-.,
-
LCAE
1 résinsertion condylienne
1 plastie type CHa
l
suture
(+) plastie type CHa
plastie type BOUSQUET au demi-tendineux.

- :!üJ
- Ménisques
2 ménisectomies
:
1 TT1énis:ectomi~ externe,
1 ménücectornie iI,terne.
L'intervention se termine par un drainage aspiratif et par la confec-
tion d'une genouillère plâtrée en légère flexion.
Une antibiothérapie à large spectre est instituée dans le post-opéra-
toire iIJU1Jédiat.
2-1-6 -
LES SUITES OPERATOIRES
L'évolution immédiace
Pour cinq de nos malades,
l'~volutjon a ét~ simple, sans co~-
plication.
L'ablation du redon au Sème -
6ème jour, est suivie de l'abl~f
tion des fils
vers le 12ème-1Sème jour.
La sortie des malades a été effectuée vers le 12ème jour.
Pour un de nos cas, nous avons eu a déplorer une ~ornplication1
septique,
résolutive sous antibiothérapie adaptée.
L'évolution secondaire
L'évolution secondaire est marquée par la période de rééducation, avec
ses risques de complications fonctionnelles.
La rééducation débute dès la première semaine de l'intervention, et se
poursuit de façon intense
(3 séances par jour),après l'abàndon du pl~
tre
(vers le 4Sème jour).

~!-:J;'>...'_,'•••• _
Sexe
EVM1lATIrn l'GCrICNfl.J.E
Dos9ier
Nan :
O,ltp de niflSSc:1l1ce
DU aHlU
(Groupe .... R.P.E.G.E.1
Code :
Prénom
Pr'ofpSSlon
SfMlILI'I'f:
11Ol1.IUL<; 1:;1' nr-';Is"I'AI~'l: " 1.... !'''THl'':
H:llHl.f".: l'OtCl'I(N'nJ.E
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-
t,J,orm.ll p
'J
1fU:.sfSrlltO: ...IIX 51'(~m;
SfAlln.ITE AUX Sr<Wl'S
Gène ",c..
C.
:tén;"~ à ]. c:1cc:rouplSS(."O'I(~nl
- Normale
- Sans 1 imit at ion de dtl'-'~,_,
- C....~nant
If' !.ifX'rt ou la vie qllolldlenne
- ...ppréhen.!l ion
- EffeLs sceon.\\;,irps
- fmpêc""nl. la pratique s[,orUve
LI- Limitation ri,' (hné-.'
1=1 __._.-.1=1
JEE
1~
- D et.. h}darttlrOS(~
ilffl,,;"hdlf's
~
LI - 1. accidents accasLOnne Is
-
rrès gl~nant rnn..'i la vie «Iuolldtenne
- 1. accidents fréquents
Il
_ ==1
(en pan icul ier escal iers)
5~1
.-
Invalidante
J
(nta't.DlDrr 0.1 (~·)nl
- - > - -
0UlSE E:1' SAlir
- Normale
- JaIMis
- 1. changement dl! direction
A' 1- CCcas ionne 1
SI'I:-.rrs PIlA1'rOJ::S
- fooUrq pos. saut impos.
- fréquent
~tirq iltÇOSsibl e
~
1~ - Permanent
!I~~I~ .- SJX>rt aVt~pivot. ~t contact C L
f:oLl.EUllS VU: QllJTlIlliJU
HARDIE
- Normale
- Nulles
2 - Sport avec pivol· sans contact
C
L
A
- Hcrlét-ées
- I. accas. terrain irr.
OC:C,l.9i<)'II'W.~llr.s
-
Irrportc:1ntes diSJ:ont 1 QlIP!]
- Sport sans plvot
C
L
- J. fréquente terrain i.rr.
- J, terraln plat
1t==W
1 -
Permanente ITnrche, Il(')(·tur Il(>
!~~ ...- Actif aUClUl sport
PERflErm:; OC HAllil U~
ESCALIERS
S -
5é-"h!nlillre
- Normale
-
Illimité
- I. accas. (rampe sym.l
51 1 - Limité Slip. 1500
Spo<"t avant l'accident ini 1 ial
- I. constante (rall~)C asym.)
- Limité i nf. 1500
=1=1=1
- Impossible
r--:
1~
-
Limité int(~t lent"
~oppi"1 '"~1.)
Olm
CAI+E
lXX.IDJR 1:1' aH:: AI! ml.EvnUJll'
- 0
---)1
1
5
- Une canne extérieure
-
Aucune
Ace idf~nt ini t la!
1 1
- Une canne intérieure
- Aide 1éqr':'n~ rr\\-ll n~
- Deux cannes
l . . . -
1~
-
D.Ht'
:
-
"'cle lltlispt'n.c;ahlp pnlllS
1
- I"'!x,ss j hl l'
~~-~-
---_.---_.
RF_'iU.TAT Gfi\\AL
IlAn:
I(lK~<;J·: 1 :;rAJl.
RESlLT"'T SLIllR:TJI'
Sport et 1I"O<\\e I... ~r,'toire
- Très satlsfait
- E:xcellent
- 13<1n
±o :"~,~.~
- Content
- Déçu
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J
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~._" .

-
205 -
No~s avons enregistrÉ deux cas de raideur articulaire, avec mobil
sation sous anesthésie générale par l'un des sujets.
IV -
~~ALYSE DES RESULTATS
L'analyse de nos résultats,
n'intéresse que les malades traités,
revus et examinés.
Elle exclut donc,
les sujets perdus de vue,
évadés, et non traités.
Il existe plusieurs fiches d'évaluation
fonctionnelle du genou
~ (TRILLAT - LERAT - POMMERET et groupe
ARPEGE), mais elles concernent surtout les laxités chroniques
opérées.
]
-
E~~ORSES RECENTES
16 CAS
Il nous a paru opportum,
de fonder notre évaluation sur des ~léwentl
tirés de la fiche ARPEGE
-
stabilité
activité sportive possible,
. marche,
Escaliers.
- Douleur et résistance à la fatigue
résistance aux sports
DouleuŒvie quotidienne,
périmètre de marche.
-
Résultats subjectifs
- mobilité.
Nous avons donc choisi de considérer, apres addition des cotations,
les résultats suivants

- 2C!6
- très bons
20 à 27,
bons
15 a 20,
- moyens
10 à 15,
- lTiauvai~
6 à 10.
LES MÂ.LADES ORTHO?EDIQl'ES
3 CAS
Le recul lTioyen est de 3 ans.
L'étiologie
-
l
accident de la voie publique chez un sujet de ~: ans
-
l
chute chez un patient de 39 ans,
accident de foct-~211 chez U~ sujet jeune sporti: ?e:~
mativ'::.
Nous avons retrouvé
- 2 laxités chroniques
2 pellegrini stiéda.
Tous les sujets ont repris leurs activités antérieures.
Pcùr ce groupe de trois malades traités par la méthode _orthopédiqu~
Nous
enregistrons trois bcns résultats.
Deux des patients sont très satisfaits,
le troisième est simplemeni
content.
1-2 -
LES MALADES CHIRURGICAUX
13 CAS
Le recul moyen est de 25 mois.

- 207 -
Dans ce groupe de malade
7 sont victimes d'un accident de ~; art,
-
6 sont victimes d'uG accident de la voie publique.
Les lésions rencontT?e8
- 6 lésion~ isc}~~s,
-
6 triaàe~ sont ~ aGtéro-internes
1 pentacle externe.
L'examen des malades, a permis d'objec~iver
- absence de séquelles
ï
cas,
~axiré chronique
-
raideur brticu12ire"
3 C2.S
é.:.
S~
Gr~res ,
r;.
b
i 5>
deÉ'yés
Tous ont cependant repris leurs activités antérieures. Parmi eux,
"
'1
trois sportifs de haut niveau, qui ont repris la compétition.
Ce qui nous donne
8 très bons résultats,
2 Dons résultats,
- 3 résultats moyens.
Dans ce groupe, nous avon~ : 10 malades très satisfaits GU résultat
obtenu et 2 malades contents, alors que 1 seul des 13 malades est
déçu, ayant dû arrêter le sport.

" .
f

r
'l.J~·
-
ressorLir
l'activité antéri~ur~ est reprise
ar 15 de no~ Th~Jacies.
Les séquelles a
Ot layités chronjc~es son:
_
:- t:-' ,_';~,
f: ~:
ct..
fjch~ Glé
)
,
-
.
-
)
~c'nc"'::.:'~ne~
des laxités chroniques opêr~es.
l'étiologie, dans ce groupe de malades, est èominée par les 2C~~Gl-~
de sport (5 cs:', âvec ~ sportif s cii:- '·naur ni \\,t:5U~'
LeE
lésic;n~ rEnCCî71tr~es, se classent CCnIDE' suit
6 triades dont
. ~ antpro-internes,
i antéro-externes.
l'examen mettait en relief
raideur,
2 laxité~ résiduelles,
3 abs~~ce~ d~ s~queJles.

-
210 -
Enfin,
la plupart de ces sujets ont une profession active
(étu-
diant -
ingénieur - militaire -
sporLifs etc . . . ).
Tous ont repris l~uTs activités antérieures,
sauf 1 militaire,
qui
s'est vu interdire le sport. l'un des 2 sportifs de haut niveau,
a m~me repris la compétition.
la cotation a partir de la fiche ARPEGE,
nous donne les résult3Ls
s~ivants
- 3 très bons résultats,
2 Dons résultats,
rfsultat moyen.
Tous JeE G218des sont ceDendant saLisfaits du résuJ.tat obt~n~.

- 211
DI
o 1'~ M l
T
J...
l
s

-
212-
l
-
SUR LE PLAN EPIDH1l0LOGIQUE
1 -
L'AGE
L'âge moyen de nos natients est de 30 ans,
avec des extr~me5
à 19 et 49 ans.
Le pic de fréquence se situe dans la tranche d'2ge de 25 a JC
(soit
34 %).
Ces chiffres sont cOID?arables a ceux de la litt~Tature, bie~ eue
lêg~rement plus êlev~s
DJ..lFOlJR
movenn~
23 a:1S,
tranche
20 à 25 <:i-::'S.
-
BARBE
t
l710yenne
26 ans,
20 à 25 ans.
2 -
LE SEXE
La répartition selon le sexe de nos sujets,
nous permet aussi
d'affirmer la nette prédominance masculine,
avec un sex-ratio de
9,6.
En effet,
29 de nos malades sont des hommes,
pour
seulement
3 femmes.
Cette valeur est bien plus élevée que celles de la litt~rature
DEJOUR
(4,4)
18 )
-
LECESTRE
(2,5)
33
)

-
213 -
-
DLforR
(3,5)
-
BARBE
Cl ,6)
G ).
En effet, nos patientes étaient toutes victimes d'un accident d~ la
voie publique. De surcroît,
le nombre de fe~~e uraëiquant le sport
(de haut niveau)
est relativement faible dans nos r~gions, ce çu~
permet d'expliquer.
le peu de cas,
rencontrés dans notre série.
3 -
ETIOLOGIE
L'analys~ des circonst~nces étiologiques montre, une
faible prépo~-
dérance des accidents de sports,
par rapport aux accidents de la voj~
publi.;ue
:
-
accjdent
de sport:
17 cas
'+
SOlL.-
Foot-hall
:
Il cas soit 34 h .
.
Basket-ball
4 cas soit 12,5 ~.
-
Accidents de la voie publique
12 cas soit 37,5 ~.
Cette prépondérance est retrouvée dans la littérature
-
DUFOUR
::: L, )
accidents de sport:
80 %.
. Accidents de la voie publique
35 %.
-
BARBE
6
)
Accidents de sport
: 63,5 %.
Accidents de la voie publique
5,3 %.

-
214 -
l)ar contr.::, chez cértains auteurs
(
j i; )
» ), les accid~nts dé
la voie publiqué sont au premier plan
-
BRUüT ( 14)
Accidents dé sport
22,2 %.
. Accidé~ts dé lE voie publique
4 '
1
~
Y , ~
9, 6 ~~.
Accidents de la voie publique
67 ,:: "
Con[rajre~ent 3UX donnêes ce la litt~rature, il n'existE pas dans
notr~ s~ri~~ un~ très grande d~ff~rencE entre le 11CffiDYE ~'accj~~~ts
àu
dévelo'?pément économique. mais &USS~
orie7'.tétions du si:r-
Yice, et par le mode de recrute:1:e,,·~.
4 -
MECANISMES
Les principaux mécanismes de
-
~~exion -
valgus -
RE
- flexion - varus - RI
- h~perextension.
Sont retrouvés chez 9 de nos malades, soit 28 %.
Ce nombre relativement faible,
est dû au fait que 40,5 % de nos
patients ne peuvent décrire avec exactitude, le mécanisme de leur
t'l' auma t ismè.
C~s patients sont généralement victimes d'accidents
3 ï ,5 lu.

- 21 S
31,2 % de nos rn31aci~~ pT~f~Tent évoquer le choc direct, s~pli-
fiant ainsi,
la description:e mécanismes trop complexes.
I l -
SUR LE PLAK CLI~10UE
,l -
L'INTERROGATOIRE
L'interrogatoire a tenu une place importante dans notre [r~V2~~,
permettEnt de pr~cjser avec soins
l'identité des sujets,
-
le~ ATCD,
-
Jes circonstances et m~caniSIDes GE l'accident,
-
la notion de
traumatisme ini~ial.
malades
(
33
) .
2 -
LA RECHERCHE DE MOUVEMENTS ANORMAUX
Elle a été systématiquement réalisée chez tous nos patients
atteints d'un traumatisme èu genou.
Elle a permis de mettre en évidence
8 lésions isolées,
soit 25 %.
21
triades,
soit 65,5 %
14 triades antéro-internes
( 66,5 %)
3 triades antéro-externes
(
9,5 %)
-
3 pentacles,
soit 9,3 %.

Ces valeurs correspondent à celles de
- CHAl\\1BAT
15
47,3 %
LECESTRE
33
45 %.
- DUFOUR
'-"
L<"':'
37 %.
1es lésions àu co:npar::i~lent ExternE:, sortI: beaucou? plus raré:S, r.~2.lS
plus co~plexes, et de trêitement èïfficile.
L'exa~en sous anesthésie générale, é
3 -
LES EXA~NS CO~œLEMENTAIRES
3-1 -
LA RADIOGRAPHIE STANDARD F/F
Elle est réalisée chez tous nos patients.
Négative dans 78 % des cas, elle a ce~endant per~is d'objec[i~er
un pincement de l'interligne articulaire,
-
un arrachement de l'épine tibiale postérieure,
- un arrachement osseux en provenance de la tête du péroné!;;.
un fragment osseux intra-articulaire,
-
une luxation complexe
du genou,
- une gonarthrose fémara-tibiale,
enfin,
une fracture de l'épine tibiale antérieure.

"\\
- -
- ,
];
c"
aces
~C':- DEl _,
Cf1i...:té: ..
Et
. t:'":
._ = :-. ...:. L
..:... :.: -
~-
.J ! ,_J
3- ')
f:.ADI Ol...OGI Q"CES SPEC~.4Ll SES
Les examens radiologiques
spêcialisés,
tels que
ne sont pas de pra~ique co~rEnte, dans le cacre de l
ur~enCL.
Ces exame~s sont gênéralement effectués Ln cours d'hùspit2~iSa~ic~,
lorsque les conditions matérielles sont réunies.
En effet nous avons pu réaliser
5 arthrographies en cours d'hospitalisation,
-
] seule arthroscopie,
à 'titre externe",
ce qui
est regrettable,
connaissant la valeur diagnosticue et t~€rarec-

-
218 -
III -
SUR LE PLAN THERAPEl'Tl QUE
No~re conduite th~rapeutique, privil~~ie les m~thodes chirurgi-
cales
78 ':; contre =",8 ~ de patients trait.?,:, r'rthopéài~-'le,pent.
LES E~TORSES RECE~I~S
__ .:...
C.D_S
---~
Sur le~ 24 patients présentant une enrorSE récente
, ,
17 on:: bénéficié G un
c. f} ri r-u~: g i cal
ï (.
C
~.
ont fté tra} tes ortllc·pédiquement
1-1 -
LES E.A...LA..DES ORTHOPEDlOl'ES
ï CAS
en 12 confecrion ~'une genGuilJ~re pl~Iré~~ e~ f}e~jGn ~ 20 ci~f-
ou 30 degrés lorsqv'il s'2gi: è'une Jésion du LCAE,
Gc;
er; e:,teI,-
sion complète lorsqu'il s'agit d'une lésion du LePI.
Notre attitude concorde avec celles de Ca~AT (
15
) et DEJOUR
(
::'::
), qui immobilisent leurs patients en légère flexion (LCAE)
ou dans une position proche de l'extension (Lep!).
l'indication de ce type de tr2itement qui repose sur
--
le type de lésion,
l'activité professionnelle du sujet,
-
et l'âge des malades,
n'a malheureusement été posée que chez 4 de nos patients. les
3 autres malades ayant refusé le traitement chirurgical qui leur
avait été proposé.

La genouillère plâtrée est cunservée pendant une période de 35 à 45
jours,
au terme de laquelle se fait
l'ablation.
L'ablation du plâtrE est ensuite suivie d'une période de rééducatior:
fonctionnelle à raison de 2 à 3 s~ances par semaine. ~tte r~~ducati
est habituellement entreprisE Ge~ la premièrE se~ainè, et con~isLe e,
des contractions isomé[riques du quadriceps sous plâtre.
1-0· CAS
1-2-~ -
LE DELAI 1-10YEJ\\
Le délai moyen d~ 16 jours (date du traumatisme,
jour de l'inte~v2n-
Lion)
Est
confor"iE
à celui oe LECESTF.E: (
3=
:\\,
cui
(;pè~E:
='~ "[,2-' <;De
avant le
lSème jo~r.
1-2-2 -
NOS I~DICATIONS
Nos indications reposent essentiellement sur
-
l'âge des malades,
l'importance des lésions anatomiques,
-
l'activité professionnelle.
En effet,
13 de nos patients avaient moins de 30 ans au moment de
l'intervention (soit 76,5 % de sujets jeunes),
et 9 d'entre eux (69,2
présentaient des lésions complexes
:
4 triades antéro-internes,
2 triades antéro-externes,
3 pentades.

-
220 -
Il s'agissait donc,
G~ sUJ~ts jeunes, sportifs (61,5 %) actifs
professionnellement
(ing~nieur, étudiant, militaire, etc ... ).
Les 23,5 % restants,
2\\aient une moyenne d'âge de 43 ans.
Ils
étaient tous victirr~s ~'accident de la voie publique ~: présentai
des lésions complexes.
Le plus âgé du groupe,
était une patiente de 49 ans qui prése0tait
une désinsertion ti~i~je du LLJ, ~ne désinsertion du mén~sque ~~te~
ne et une brèche d~
pein:
~1
-
personnel de santé,
-
représentant cO~illercial,
1-2-3 -
LA TECHKIQVE CEIR0RG1CALE
Notre attitude interventioniste
(même en l'absence d~ lésion dL
pivot central), vient essentiellement dL fait que nous ne disposon~
pas d'un matériel adéquat,
tel un arthroscope,
pour juger l'impor-
tance oes dégats ligamentaires.
Nous nous ref~rons uniquement à l'ex~men clinique, qui bien que
fiable,
n'est pas exempt d'erreurs.
Tout au plus,
disposons nous
d'une arthrographe gazeuse
(uniquement au cours d'hospitalisation
et jamais en urgence),
pour apprécier l'état des ménisques.
Tout comme R. CAMILLE (

), nous réalisons une plastie d'emblée,1
dès que la lésion ligamentaire est inaccessible à la réinsertion
ou à la suture simple.

-
')"1
_
Ainsi,
sur notre série de 17 malades chirurgicaux, nous avons rLalisê
-
6 plasties au démi-tenàineux type CHa,
plastie de MERLE d'Aubign~,
l
plastie au droit
interne.
Les fl~rnents du compartiment externe, ont chaque fois été siœ?~e~en(
suturés. La plastie de L~}~IRE Externe, seule ou combinée é
l'~-~té~-
venrion de K~~KETH JDKES
~, TI 1 é pas E-ncore étÉ: rÉalisÉt Cé71~
notre serviCE::.
LES LAXITES CHROlüQCES
8
CAS
\\otre attitude a ete interventioniste b 100 ~.
Eri eifet, nos 8 patierltE ont tous bfnfficié d'ur tr2~~cn,E~t c~ir~~~~-
cal.
Il s'agit dans 75 % de sportifs,
et de sujets jecnes
~. }
:;,
-
,,-.
,
~
-
Nous avons ainsi traité
chirurgicalement:
-
7 triades,
l
lésion isolée du LCAE,
et réalisé
l
réinsertion condylienne externe du LCAE,
2 plasties au demi-tendineux type CHa,
plastie type BOUSQUET,
-
5 méniscectomies.
Notre attitude s'oppose quelque peu à celle de DEJOUR (
22
),
en ce
qui concerne l'âge des patients
(30 ans), et la technique chirurgicale.

\\
\\
~:Il ,,! f .. l. IlLllll'i- pr,'. ,·Ill·,
',111-d,'I.i
.l,
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Ilelle
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,',l'nt i ,. Il,"111\\'1)'
les
ménisques.
nou~ ;.1\\,\\.10:-. ft'.llisécs '" m~'ni~l··("':ll·.-"
j
-
L'ATTITUDE POST-OPERATOIRE
Notre attitude en post-opératoire, est l'imm<lhili:-;L1tiun plâtrt!e
1,
.
systématique de nos patients. en flexion à IV 0U 20 degrés (LCAE) ou
l\\
eo extension. ( .• ~.~.l.) •
..~
l
Cette attitude qui rejoint \\'\\~lle de LERAT
J~ ), nous est imposée
par l~ caractère indiscipliné de bon nombre de no~m31ades.
\\
L'antibiothérapie post-opératoire à
larg~ spectre, est également
systématique. compte tenu du caractère peu ~ept ique de nos blocs
\\
"'n'spit,II iers".
\\
\\,
\\
\\1
"j:
NOlis n'avons eu à d~p: >rer que deux complications
infect1eu$es. dont
\\
J
.\\.... ,~
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l;lir.,~. 'lIH·II.,-, ',.'1"111
1 r.li. i •• ·
..... 111' i,'IIII.

- 223
-
La r~cupéTation de l'extension cornplête et de la ilexion, associée a
une musculation precoce du quadriceps, restent les objectifs â atteindr
Cett
rf~ducation est entTepriF~ d~s la premi~re semaine de l'in[~r\\2n-
tion, et se poursuit arr~s J'ablation du pl~tre au 45ême jour, 2 Taiscn
à~ = à 3 séancts p2T se~2iné.
La rééducatio~ journalj~re
est impossible 2 réaliser dans notre service
Of
kin~sitG~rapje ou C.E.l. oe Cocoey, vu
-
le pEU è~ personneS quali:i~~s (3 2U tot21)~
- l'étroitesse de la salle,
le peu cie Datériel et J'2~pareillage,
et
enfir:,
JE c:res
è ~ 3e
.. ..
.
~
'.
ces vus CL2qUf:'
jl'ur en réédu-:":2 tJ or;.) .
IV - SUR LE PLA1\\ DES RESULTATS
.,
Le nombre peu élevé de nos malades, ne doit pas :aire perdre de vue
'
l
0:-
tention de Il tr~s bons résultats et 8 bons résultats (soit 86,4 % des
malades traités revus, et examinés).
La bonne qualité de nos résultats chirurgicaux, 52,6 Ic sans séquelles et
26,3 Ic de laxités,justj~ie notre attitude interventioniste.
Il nous paraît cependant présomptueux de tirer un jugement sur les résul-
tats du traitement orthopédique, vu le peu de malades traités et revus (3
malades).

-
22~ -
o
c
l
s
l
o

~\\
\\
- 225 -
CON C LUS l 0 K
Nous venons de passer en revue
24 dossiers de malades, présentant une entorse récente du genou,
- et 8 dossiers cie malades ayant une laxité chronique, soit un totaL
de 32 dossiers, dont 25 ont bénéficié d'ur. traitement chi~u,~jcal.
Ce travail nous a permis de comparer nos données,
a celles rencontrées dans
la litc:érature.
SUR LE PLAN EPIDEHIULOGIOllI
La répartition selon l'âge,
le sexe,
sont des donn~es absolument cCTparab2e~
~ celles de la littÉT2ture.
La seule vraie différence épjdémielogique,
est celle existanre entr~ 1.2 fY~-~
quence des accidents de sport et lé. fréquence des accidents GE
voie put=..:::.:
qUE:.
Enfin, certaines étiologies telles que le ski,
l'athlétisme, ne sont pas
représentées dans nos observations, car peu pratiquées ou inexistantes.
SUR LE PLAN CLINIQUE
A propos de l'examen clinique,
il faut insister sur les tests spécifiques
à chaque ligament :

, ,
ento-:-SE--
OL
c une
nE: ooit nas s'a r r Ê= t ,_:,- 2
:r~cherche ôe ceE' signes, mais ê c ~ :
, .
uné déma;cDé
,
ûléi&T'J(lS:= C:i_:-:~_
éf'.SOC j éé~
,
,
"
TI.
ê.~·;-)rf- ~~ é r'~ c.-;:..•
é\\!ec
- .:."
;
,
pes généraux
reserver le traitement orthopé2jquE ~ux lésions ~i~~~~~-'
riques isolées,
et aux lésions graves survenan[ cne2 ie~
sujets âgés de plus ôe 30 ans.
Proposer aux suje~5 ieunes
(~ 3D ans), actifs S~:
plaL professionnel,
une
réparatio~ cnirurgjc~~e 2e~
lésions GU pivot central.
Considérer au maximum l'état cartilagineux peur,
ainsi
diminuer le risque secondaire de raideur et~'rth~0~~.
Enfin, nous pensons qu'il serait préférable d'élargir nos
techniques opératoin
afin de cerner celles qui correspondent le mieux à notre type de population.

SlTR LE PLAi': DE
L'évolution est
;
,
".
g0~Er2_~~j~nt
~,ar~ue~,
tions,
qUé:
sont
h'- PLA]'; DES RESrLTATS OBJECTIFS
Les résultats objectifs obtenus sont àns l'ensemble très encoura-
geants
12 patients sont très satisfaits ciu résultat obtEnu
des patients,
-
8 sont satisfaits
36,3
3 Sont simplement con~ents du résultat obtenu = 13,6 r,
1 seul est déçu, s'étant vu interdire le sport, pour caus~
de raideur
4,5 %.
Nous pensons améliorer ces résultats très encourageants, par une
rééducation soigneuse et adéquate, une technique thérapeutique par1
:,,:.:ur 2.insi,
2ssurer 2 nos Da~i2nIS.

-
22F -
-
~,
:-I.L.L- •
TeL c-ns t rue t i or~.
..' ~
- . , -
l!.'JL -1.:...;'::':",.
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: les laxit~s chroniques Q~ genou.
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crois~ antérieLY
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S
E
R
M E.
~
T
D'
H
1
P
P
0
C
R A T
E
En présence des Maîtres de cette Ecole et de mes Chers Condisciples,
je
promets et je jure au nom de l'Etre Suprême,
d'être fidèle aux lois de
l'honneur et de la probité dans l'exercice Le la Médecine.
Je donnerai mes soins gratuits à l'ind~gent, et je n'exigerai jamais de
salaire au-dessus de mon travail.
Admis à l'intérieur des maisons, mes yeux ne verront pas ce qui s'y passe,
ma langue taira les secrets qui me seront confiés et mon état ne servira
pas à corrompre les moeurs ni à favoriser les crimes.
Respectueux et reconnaissant envers mes Maîtres,
je rendrai à leurs enfants
l'instruction que j ' a i reçue de leur part.
1
~
Que les hommes m'accordent leur estime si je suis resté fidèle à mes promesses,~
~
t
~
que je sois couvert d'opprobe et méprisé de IDes confrères si j'y manque.

Lu Et Approuv~
Abidjan, le 18 Décembre 1986
L~ Pr~sjdent de Jury
Le Doyen de la Faculté
ALLANGBA KOrrl
YANGNI ANGATE Antoine
Vu le Recteur de l'Université
TOURE BAKARY
Par délibération, la Faculté a arrêté que les opinions émises dans les
dissertations qui lui sont présentées doivent être considérées comme propres à leurs
auteurs et qu'elle n'entend leur donner ni approbation, ni improbation.