ffi\\~~®~~@~~(Q)triJ ~D LE~(U](QJ®~ lUJ []/)~~®[f~D~@~ [f®~
~H ~[JùdJ[f\\Q)~(Q)~O®
Responsable pédagogique: Pr M. PUGEAT
lD(Q)~[E~ffi\\ 1~©[N] [2)[E ~lE~(8)~u [Q)ffi\\~~
lIE ·1r~A~u~M[E~1f [Q)[E~
COUDlLB[gi~~ [Q)~ V~[Ri(GJ[E ~
~ (0) @jfl]~ @o@%([QJ~rr§(fJrro(Ç@ rdJ@J[(j)~ §@
~@jfVÜ(Ç@ rQ;U[jJ[f@U(()~ff@) rdJ@) ffuf}=[j@[por@J§
Edouard f}=fjfElRl~ffau

MES REMERCIElvIENTS
A
Tous ceux qui m 10nt soutenus moralement pendant
l'exécution de ce travail .
Et
aux Responsables et aux Enseignants de l' A E U
d'ANDROLOGIE de l'Université Claude Bernard - Lyon l
1

SOMMAIRE
pages
INTRODUCTION
3
I- RAPPEL ANATOlvlIQUE
5
II- MATERIELS ET lvlETHODES
15
III- RESULTATS
30
IV- DISCUSSION
32
CONCLUSION
35
BIBLIOGRAPHIE
2

INITRODUCTION
3

La coudure de la verge lorsqu'elle est importante peut constituer
un obstacle à l'accomplissement des rapports sexuels.
Elle peut être congénitale, par asymétrie de développement des
corps caverneux. La verge est alors déviée du côté du corps
caverneux le plus long. La coudure sera d'autant plus prononcée
que la différence de taille entre les corps caverneux est grande.
Elle peut-être acquise, compliquant une maladie de Lapeyronie .
Le plus souvent la déformation est peu importante et ne gène
pas les rapports sexuels. Mais elle est parfois source de honte et
de problèmes psychologiques, poussant les patients à éviter tou t
rapport sexuel.( 5, 17, 19, 21 ,22) L'opération de Nesbit est
l'intervention de choix dans le traitement des coudures de la
verge (5, 17 , 19) . Nesbit a été le premier à décrire l'opéra~ion de
correction de la coudure de la verge. C'est ainsi que cette
intervention porte son nom. En 1965 , il décrivit la technique à
partir de trois cas de coud ure congénitale. Le principe est simple.
Il consiste à exciser une pastille ovalaire d'albuginée et de corps
caverneux au sommet de l'angle que forme la coudure puis à
suturer L'albuginée. ( 5 ,6, 8 , 14 , 21). Plusieurs auteurs ont
proposés des modifications de cette technique, mais le principe
de base reste le même. L'excision est remplacée tantôt par la
plicature ou par l'incision longitudinale avec suture horizontale
de l'albuginée (7,8,12,14,16,21) .
A partir de 39 cas de coud ure de la verge opérés dans le service
d'urologie de l'Hopital Edoua,:d Herriot( HEH) de Lyon, nous nous
proposons de rapporter l'expérience de l'équipe chirurgicale de ce
service, d'analyser les résultats et de les comparer avec ceux de
la littérature.
4

1- RAPPEI~
ANATOMIQUE DU PENIS
5

(Tiré de P . Kamina : Petit Bassin et Périnée: Organes génitaux;
Tomes 2 ed. Maloine : 92-98 , 1995 )
Le pénis est l'organe masculin de la copulation, ll1ais aussi
l'organe tenninal dela miction. Il comprend deux parties
distinctes du point de vue topographique et fonctionnel:
- la racine, cachée dans le périnée et fixe;
- et le corps, visible et mobile.
1/ RACINE DU PENIS
Située dans l'espace superficiel du périnée, au-dessus du
scrotum, elle comprend les deux piliers et le bulbe du pénis.
1-1 / Les piliers du pénis représentent les parties postérieures
des corps caverneux. Chaque pilier se fixe sur:
* une branche ischia-pubienne, en avant de la tubérosité
ischiatique;
* et le fascia superfici21 du diaphragme uro-génital . Chaque pilier
est recouvert d'un Inuscle ischio-caverneux (Figure n° 1)
1-2 / Le bulbe du penis. Il représente la partie postérieure du
corps caverneux. Il est piriforme et médian. Il se fixe sur la face
inférieure du fascia superficiel du diaphragme uro-génital, et est
recouvert du muscle bulbo-spongieux . Il est traversé sur sa ~ace
profonde, à 1 ou 2 cm de son extrémité postérieure par l'urr::tre ;
et plus latéralement, par les conduits des glandes bulbo-
urétrales.
6

13'
~";"-';~="'""'i;....'1
14----\\!~~~~;:.;F
15----++f"':i/-;r;-....:
/ J
16-----1-1:;.;;;;'-,:
s
/
17
_
- - - -
18
_
..
/
19
20 _ _~&m
,"\\W~
23
~'+'i'~r---_24
:\\\\W~_ _ 25
,,,i
f
/
22
- - J
1 .. espace nitro-rectal
10 - sphincter de l 'ttrèrre
19 -/(iscÉa peillen pmji)'ld
2 - ttretere
1j - vaisseaux ilial/ues nra'1I!s
~U - jà'sciu fJ(JIi!t'1l .\\'ilf}erJI(·lt'i
3 - vésicllle séminale
j 2 - côlun sigmoïde
]! - t!fJldid.'-me
~ - rectum
13 - lig, inguinal
] ] - lesrÉclile
5 - m. rilévateur de l'anl/s
/4 - cond/lir IhUi.:rel/r
::3 - /;'Si'td s/J(."/J/U{fl./flt' .\\u/l(','/ii'fl·!
Ô -- SI:P!/IIII /'('c/o-g(;l/i/lil
/5 - /ig. Y/lsf.JeI/Sellr dll f)(:lIis
~..J. - \\,t/.J.;ll1oh'
7 - prostate
16 - espace prévdsical
]5 - jà.lc/U .l'permU/llfllC il/lerne
:3 - sphillcrer externe de l'anus
17 - corps C(l\\'ernellX
9 - Cel1fre rendilleux du pirinà
18 - curps spul/gieux
1
Figure n° l-A Aspect morphologique-a.ùpénis et ses rapports
1
1
7
1

10
3--'"-Tt-H--!-
4 _ _-,-"'-,
Corps érectiles du pénis individualisés
A. - Corps spongieux
B - Corps caverneux
5 - 111. éfivGlellr de l'ul/lls
1 - glatit!
6 -
du
m, sphinCier
penis
I!.rterl7e cie {',{/IUS
2 - branche
ï -
ischia-pubienne
pilier du pel/is
3 - fascia
8
inférieur
- cel1tre'
du
tel1dil1eu.~
diaphragme
du perine!!
urogénital
9 - atlUS
..J - Ill,
/0
tr(/l/s\\'crse
- urètre
.l'upeljiciel
Il - glundes bulbo-uretral!!s
Figure n° 1 -B Corps érectiles d,.! ~Jénis indivudualisé
8

2- CORPS DU PENIS
Il est situé, à l'état flaccide , sous la symphyse pubienne et
devant le scrotum, et à l'état d'érection, devant la symphyse
pubienne.
2-1 / Forme - Direction
La forme et la direction varient selon son état physiologique.
C'est un cylindre plus ou moins aplati sagittalement avec une face
antérieure ou dos du pénis, une face postérieure ou face urétrale
, et une extrémité libre renflée, le gland.
A l'état de flaccidité, il est vertical. A l'état d'érection, il devient
ferme et se redresse. Le corps s'aligne alors avec la racine et
forme avec l'horizontale un angle de 20° ; celui-ci peut atteindre
30 à 45° .
2-2 / Dimensions
Très variable chez l'adulte, le corps mesure:
* à l'état de flaccidité: 10 à 12 cm d2 longueur et 8 à 9 cm de
circonférence.
* à l'état d'érection: 16 à 18 cm de longueur et Il à 12 cm de
circonférence(3 à 4 cm de diamètre) .
La taille en érection n'est pas proportionnelle à celle de l'état
flaccide . (Figure n° 2)
9

Cnu pl' 11lIl1tllitll"Îlo-
lI1~triqlle du périnée
lll:i,,'u!in
((iil'iJL~ Dr F G<1\\ib:lllitl
1 - [t!~"","i{Îdl'
,_ - (orp.\\ (t/\\'CrJU..'!I.\\'
3 - (orp:..; .'·;pl)!?-;ieu.r
Ligament suspenseur du péni,
1 - fig, jimdiforille du penis
.2 - \\1, dorsale projiillde
3 - \\" dorsale silpeljicie/!"
-f - CI. dorsale
5 - cordoll Sperll1WiC/ile
6 - jiJsciu profolld clu pellis
7 - jilsclCI slipajicle/ dll penis
Figure n° 2 Aspect morphologique du pénis
10

3 - CONSTITUTION
Le pénis est constitué schématiquement de trois cylindre~; de
tissu érectile: les deux corps caverneux et le corps spongieux.
Ces corps érectiles, isolés dans la racine, se regroupent S,JUS le
pubis pour participer à la formation du corps du pénis.
3-1/ Les corps caverneux
Rétrécis et coniques à leurs extrémités, ils s'adossent
médialement , au niveau du corps. Ils sont séparés par le septum
du pénis. Ils délimitent deux sillons longitudinaux, l'un, pour la
veine dorsale profonde du pénis, sur le dos du pénis et 1iautre
pour le corps spongieux, sur la face urétrale.
3-2/ Le corps spongieux
Il est traversé sur sa longueur par l'urètre spongieux. 11 est
dilaté à ses deux extrémités pour former le gland et le bulbe. Le
gland comprend: une partie axiale, péri-urétrale et une partie
périphérique qui s'évase en arrière, telle cha;:>eau d'un
champignon:
* le versant supérieur recouvre l'extrémité antérieure des corps
caverneux;
* les versants latéraux s'adossent sous la partie péri-urétrale par
l'intermédiaire d'une lame sagittale, le septum du gland .
* le bord libre arrondi constitue la couronne du gland.
3-3/ Les fascias du pénis
Sous la peau siège une gaine fasciale qui comprend:
* le fascia superficiel du pénis qui est très lâche et sans graiss~ ;
* et le fascia profond du pénis. Son extrémité distale se fixe sur
le col du gland; sa partie proximale donne insertion aux muscles
ischio-caverneux et bu1bo-spongieux ( Figure n0 3)
I l

Coupe transversale du pénis
:
-
l'. dorsale slIpelf
2 - v. dorsale prof
3 - a. dorsale du penis
'-!- - il. dorSGI dll pI!lIis
5 - danos
5_-f'!t1 j'/I
6 - corps CéJ\\'ern'.!u.\\
6_HlH-l'I+
Î - septllln du penis
-\\-l:\\-~!,---_11
8 - corps spongieux
7
+-;,~~_ _ 12
9 - fascia slIpert:
10 - jàscia profond
JJ - art. prof du penis
JJ - alUlIgine"!! du cor,']S u;\\'<!m"iI.\\
13 -, '. c(l\\'erneuse
14 - a/UlIgiJ:1!t: du corps spongicn
1
~ - urelre
Figure n° 3
Coupe transversale du pénis
12

'.
Vascularisation
5
et innervation superficielles
du pénis et du scrotum
,.Ç)
.;:-.:--
,
1 - a. el v. ho Ille uses
exrernes profondes
] - grande veine sapheJlI!
3 -. nœuds inguinal/x
mediau:c
4 - CI. et v. honteuses
externes superficielles
5 - n. geniro-jëmoral
ô - /1. ilio-/npogasrrique
7 - n. ilio-inguinal
8 - canal inguinal
9 - v. dorsale superficielle
10 - rr. scrorau:c post.
Figure n° 5 Vasularisation et innervation du pénis
14

II-- MATERIELS ET
METHODES
lS

11-1- PATIENTS
Cette étude est rétrospective et porte sur une période de 10 ans
( 1er Janvier 1985 _ 31 Decembre 1995). Pendant cette période,
39 patients âgés de 39,58 ans en moyenne avec des extrêmes
de14 et 68 ans ont été opéré d'une coudure de verge.
Parmi ces patients, 20 avaient une coudure congénitale de la
verge. Ils étaient âgés de 24, 55 anse extrêmes 14 et .=) 1 ans) .
Les19 autres patients avaient une coudure secondaire à une
maladie de Lapeyronie . Ils étaient âgés de 55,4ï ans en
moyenne avec des extrêmes de 40 et 68 ans. Les motifs de
consultation ,le dégré de coudure des verges, le sIège, la
direction, et la qualité de l'érection avant l'intervention sont
résumés sur les tableaux l , II , II , IV , V .
Tableau n° l : Motifs de consultations des patients
Motifs de
, Coudures
Maladies de
consultations
congénitales
Lapeyronie
Relations
3
2
sexuelles
impossibles
1
Relations
4
13
sexuelles
difficiles
Relations
0
1
3
sexuelles
douloureuses
--'Problème
14
1
psychologique
(Esthétique)
1
Tableau nOII_Dégré d'angulation des coudures.
Degré de
coudures
maladies de
coudure
congénitales i
Lapeyronie
2
3
7
B
J.1
8
16

Tableau n° III : siège de la coud ure de la verge
siège de la
coudure
maladie de La
coudure
congénitale
peyronie
1/3 anterieur
4
4
]/3 moyen
9
10
1/3 postérieur
7
5
Tableau n° IV : Direction des coudures de verges de nos patients
direction de la
coudure
maladie de
coudure
congénitale
Lapeyronie
ventrale
9
7
do"rsale
6
6
latérale
4
3
Le diagnostic, l'évaluation du dégré d'angulation de la coudure,
son siège et sa direction avaient été faits à partir de
photographies de verges en érection, apportées par les patients
(photos nOl ,2 ,3 ,4 , 5 , 6)
17

,
1
Q
Photo n 1 : Coudure congénitale de la verge: coudure Ventrale
( Coudun: peu importante, gênant peu les rapports
1
sexuels. jvIotif de consultation: problème esthétique
les rappons sexuels)
empêchant psychologiquement
1
1
1
1
1
18
n

Photo n° 2 , 3 , 4 : Coud ure secondaire à une malé:.tdie de
Lapeyronie : coudure distale vue sous plusieures
angles (Happons sexuels impossibles, car
douloureux)
,
1.
1
1
Photo n° 2 : Vue de ~'ace
1
o
D
R
19
..

\\
.-j
Photo n° : 3 : Vue de profil gauche
1
1
1
1
1
~
20
n

r' 1 J .,,' \\ "
i ~.
Photo n° 4 Vue de profil droit
21

1
1
1
1
Photo n° 5 : Coudure dorsale secondaire à une maladie de
Lapeyronie ( coud ure de la partie moyenne:
( pénétration vaginale impossible)
22

1
1
1
Photo ne 6 : Coudure ventrale, distale secondaire à une I11GlLldie
de Lapeyronie ( Rapports sexuels impossible,< .
1
Pénération impossible)
1
1
1
1
23
1

Jableau nOV : Qualité de l'érection de nos patients avant
l'intervention de correction.
Erection
coudure
maladie de
con~énitale
Lapeyronie
nulle
0
1
.~_.
-,,~
_.faible
0
7
normale
20
I l
La durée moyenne de la coudure chez les patients présentant une
maladie de Lapeyronie était de 8,82 mois avec des extèmes de 2
et 48 mois.
II- 2 -METHODES
Tous les malades avaient été opéré sous anesthésie générale.
Pour réproduire la coudure et répérer le site de l'intervention,
une érection artificielle avait été obtenue par injection
lntracaverneuse de serum physiologique (injection dans un seul
corps caverneux). Un garrot étant préalablement posé à la base
de la verge pour éviter la fuite du SérUITl . L'incision cutané(~ et
les différentes dissections ( urètre et paquet vasculo-nerveux
dorsal de la verge) sont résumés sur les tableaux VI , VII et
illustrées par les schémas 1, 2 ,3 , tirés de ( Alan H. Bennett:
Impotence; Diagnosis and management of erectile d~;sfunctiorl)
24

Tableau n° VI : Abords cutanés dans la cure chirurgicale des
coud ures de la verge dans notre série
Incision
: PATIENTS
cutanée
circulaire sous
32
le gland avec
rétroussement
du foureau
jusqu'à la
base de la
verge
Minime en
6
regard du site
de
l'intervention
Médiane sur
1
le raphé .
Tableau n° VII : Dissections pratiquées
Eléments
PATIENTS
dissequés
urètre
13
paquet
15
vasculo-
nerveux
dorsal de la
verc&e
urètr-e---;-(+')~--+-"'1----
paquet vx-nx
25

Tableau n° VIII: Techniques de cure des coudures rie verge
dans notre série
Technique de
coudures
maladies de
cure des
congénitales
Lapeyronie
coudures
- - - -
excision de
16
13
l'abuginée
(Nesbit)
plicature de
4
0
l'albuginée
excision (+)
0
4
plicature de
l'albuginée
Incision
0
2
longitudinale
de l'albuginée
(+) suture
horizontale
Gestes
-2 cures
-1 résection
tomplément-
d'hypospadias
de plaque de
aires
-2
fibose (+)
urétroplasties
prothèse en
pour brièveté
gortex
de l'urètre
Ces interventions avaient été réalisées par quatre opérateurs
différents. Ils avaient utilisé dans 15 cas du fil résorbable ~t
dans 24 cas, du fil non résorbable . Lorsqu'une excision de
l'albuginée( opération de Nesbit) avait été le choix du chirurgien,
une, voire plusieurs pastilles hellicoïdales d'albuginée et de corps
caverneux étaient enlevées. Leur taille et leur nombre, étaient
fonction de l'importance de la coud ure .
Tous les patients avaient eu une érection provoquée en début ,
en cour et en fin d'intervention pour apprécier la qualité du
rédressement de la verge ( Figure n° 6 , 7 , 8 ).
26

o
E
F
Correction of lateral curvature. A, Artificial erection demonstrates the curvature.
The incision and the potential ellipse of tunica are illustrated. B, Prolene sutures have heen
placed in the exposed tunica at the ventral and dorsal tlpS of the potentiai elliose. Tne ed'~e'
ai the fold produced by straightening the erected penis while maintaining traction on th!:
sutures will be marked. C, With the erection relaxed, the marks are connec.:ed to outline ,he
ellipse ta be Incised. D, The tunica is removed. E, The edges are approximaled. F, Till.:' Den"
is straight. The fascia and skin will be closed. (From Devine Cl Jr Surger)' Di lne :Je"is "nc
urethra. In: Campbell's Urology, 6th ed. Philadelphia: WB Saunders Co. 1992;
1
1
Figure n° 6 : Intervention. de Nesbit
sur une coudun~ latérale
1
1
1
1
-1
27
••

Release of chordee caused by clysgenetlc ventral Jspect ai corpora cavernosa.
A, Ventral and laleral views oi artificial erection al conclusion oi 5urgerv depicted ln Figure
11-3. (hardee persisls; the elJ5lic .JreliuJ iSllot the cause oi this bend. The point oi maximum
concavily has been ll1arked. B, t\\n ellipse oi tunica has been rnarked opposite the ;Joint oi
maximum concavity. Two alternative srnaller cllipees arc shawn. C. E\\ci.'ioll oi ellipse or
tuniea. D, (Iosure of edges ai tuniea. E, Artiiiciai eretion clemonstrates straight penis F,5kin
elosure. (From Devine Cl. Sent penis. Sernin Urol 5:4, 1987)
Figure n° 7 : Intervention de Nesbit
sur une coudure ventrale
1
( Dissection de l'urètre indispensable
1
1
1
1
28
1

'1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
Release
-
of
1
tissue causing
tral chordee.
ven-
A, ArtificiJI erectioll
strating
demon-
curvature. B, Dysgenetic dartos
cia elevated.
fas·
1
This will be excised.
genetic
C, Dvs-
Buck's
fascia
undermined.
Corpus
'0,
spongiosum is mobilized
1
bv
ing
excis-
the inelastic fascia. E, Correctin
dee demonstrated
~f chor-
by repeat artifici;:l!
tion.
erec-
1
(From Devine C) jr. Surgerv
penis
01
and
the
urethra. In: Campbell's
6th
Urology,
ed. Philadelphia:
1
WB
1992.)
Saunders Co
.
1
1
c
1
1
1
1
Figure n° 8 : Intervention de Nesbit
1
sur une coudure ventrale
( Dissection de l'urètre indispe:1sable)
1
1
1
1
1
1
1
29
1
1

11- RESULTATS
30

La durée moyenne des interventions avait été de 86,54 minutes
avec des extrêmes de 25 et 193 minutes.
La durée d'hospitalisation avait été de 5,23 jeurs en mOY'enne
avec des extrêmes de 3 et 22 jours. Les patients étaient révus en
consultation 3 semaines après leur sortie d 'hr)pital , puis aux 312 ,
6è et 12è ill'Jis post-opératoire.
Les complications suivantes avaient été observées.
Tableau n° XV: Complications post-opératoires
COMPLICATIONS
Coudures
rVlaladie de
congéni tales
LaDevronie
PRECOCES
- 5 hématomes
-1 nécrose cutanée
- 1 suppuration sur
piao ue de Gortex
TARDIVES
-1 correction
- 1
imparfaite au 6è
raccourcissement cie
mois, réprise avec
2cm
correction.
- 1 impuissan:..::;c;.::e
_
TOTAL
6
4
Les complications précoces avaient été traitées et guéries sans
séquelles. Un cas de coudure avec une angulation de 90' avait
été réprise au 6è moi.s pour insufisance de correction. Lé rÉ'sul tat
étai t sa tisfaisan t .
1
1
1
1
1
1
31
1

VI- DISCUSSIONS
32

L'incidence de la coud ure congénitale de la verge n'est pas
connue avec exactitude . Dan~ une étude portant sur 194
nouveaux nés au Danemarl(, Ebbehoj (6) l'a estimé à 0,37 pour
1000 nouveaux nés.
Yachia (22) sur 500 cas a trouvé une incidence de 0,6 pour1000
nouveaux nés en Israël. Il semble que l'incidence réelle de cette
affection soit sous estimée. Ces auteurs ont avancés les raisons
suivantes:
-11 les coudures sont dans la grande majorité des cas peu
importantes et ne sont pas génante pendant les rapports
sexuels .. En effet, les patients présentant une coudure d'2 verge
ne consultent qu'après la puberté, au mOlnent où commencent les
rapports sexuels. Ces coudures ne se manifestul1t qu'en érection.
-21 la verge étant un organe qu'on cache volontier , les affections
s'y rattachant sont dévoilées tardivement par pudeur. Les
patients ne consultent le medécin qu'en dernier recours lorsqu'ils
ont épuisé toutes les autres ressources.
La maladie de Lapeyronie est une affection idiopathiq ue
caractérisée par l'apparition et le développement d'une plaque au
niveau des corps caverneux avec pour conséquence une
déformation et parfois une impuissance érectile (4) . Dans 50%
des cas, un traitement médical à base de vitanline E ou de para-
aminobenzoate de potassium permet la stabilisation de lé:l plaque
voire sa régression. Dans ces cas on n'a pas recours au traitement
chirurgical. Un consensus semble se dégager pour tous les
auteurs ,à savoir tenter au minimun un an de traitement médical
devant une maladie de Lapeyronie et ne proposer la chirurgie
qu'en cas d'echec ( 4,lB) . Ces dispositions avaient été observées
dans notre série(B,82 mois en moyenne entre le début de la
maladie et le traitement chirurgical) .
Les résultats dans notre série sont bons avec ,44% de bons
résultats à 6 mois et 100% à 12 mois après la reprise d'un cas
insufisalnent corrigé. Ces résultats réjoignent ceux qui sont
rapportés dans la littérature (5, 9,17, 19,21,22) .Un seul cas de
raccourcissenlent avait été observé (2,56% des cas) . Certains
auteurs(l9) rapportent 1,67% de raccourcissement. Les
raccourcissements constituent donc des séquelles rares après
traitement chirurgical des coudures de verge. L'impuissance
érectile post-opératoire est exceptionnelle. Le seùl cas de notre
série concerne un patient diabétique qui présentait un diabète
non équilibré et une érection insuffisante en pré-opératoire Ces
bons résultats dans notre série et dans la révue de la littérature
sont à mettre sur le compte d'une méthodologie bien codifiée en
33

chirurgie de rédressement de la verge, dominée par
l'intervention de Nesbit (74,36% des cas dans notre série) à
savoir: - la bonne localisation de la coudure , son dégré
d'angulation, sa direction et son siège grâce aux photographies
des verges des patients en érection montrant l'anomalie;
- l'érection provoquée per-opératoire par du sérum
physiologique, mise au point par Gittes et l'vIc Laughlin en 1974
(21), permettant à chaque instant de vérifier la qualité de la
correction en cours d'intervention.
34

CONCLUSION
35

A partir de notre série et de la r~vue de la littérature, nous
pouvons affirmer que la chirurgie de rédressement de la verge
est dominée par l'opération de Nesbit mise au point en 1965 .
C'est une intervention très fiable actuellement. Elle est bien
codifiée et donne de bons rlsultats . Notre courte série(39 cas)
serait liée à la méconnaissance par le public de l'existence et
même de la possibilité d'une telle intervention. Une large
information du public permettra peut être d'accroître le nombre
de consultants et donc de connaître l'incidence réelle de cette
affection. Mais il faut toute fois avoir à l'esprit que seules seront
traités les coudures qui ont un rétentissement
effectif(psychologique ou physique) sur les rapports sexuels.
36

BIBLIOGRAPHIE
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