,.1
IŒPUBLIQUE DE COTE D'IVOIRE
Union - Otodpllnc . Travail
MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE
Année 1989-1990
N°·
.
FACULTÉ DE MÉDECINE
1
~
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CONSEIL AFRICAIN Fil' MALGA
~l 01 BPU4 OQ8g8 III '\\
POUR L'ENSEIGNEMENT SUPERI
. f
Cel'ltre
di~
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, l e . A. M. E. S. -
OUAGADOUG
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Oocumenbtion.~
THEBE
1. ~rrivé.e .'; ·2·8·DE~·ZgO'..
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, 7'éLi'
OCTORAT EN MÉD~~i-~~~~~~=u~.~:=n=~o2;~6,·&-'
(DIPLÔME D'ÉTAT)
Présentée et soutenue publiquement le 14 décembre 1990
par
KONAN KOUAMÉ PAUL GÉRARD
né le 26 Janvier 1959 à Kanankro
Commune de Bouaké (Côte d'Ivoire)
Ccmposition du Jury :
Président:
Monsieur le Professeur YAO DJè Christophe
\\...
Directeur de Thèse:
Monsieur le Professeur Agrégé MANZAN Ronan
Assesseurs:
Monsieur le Professeur KE.IEKOU Slé Ferdinand
Monsieur le Professeur Agrégé KOUASSI Beugré Ernest

-//-OMMAIRE-
PAGES
INTRODUC TI 0N ••••••••••••••••••••• ,1111, ••••••••
l
1 - GE NE RAL 1TES •...•••.•...•..••.•....•.
6
1
• • • • •
1. RAPPEL ANATOMIQUE ET PHYSIOLOGIQUE
DE LA PROSTATE
.
7
1.1. RAPPEL ANATOMIQUE ••••••••••.••••••
7
1.1.1. DESCRiPTION •.•.••••..•.•••••••••
7
SITUATION •••.•••.•..•.•....•••.•
7
ASPECT - FORME - DIMENSIONS
••••
8
MOYENNES
1.1.4. CONST 1TUT ION 1•••••••••••••••••••
8
1.1.4.1. Dual ité anatomique.............
9
1.1.4.2. Dual ité histologique...........
12
1.1.4.3. Dual ité endocrinologique .•.••••
12
1.1.4.4. Lobes prostatiques.............
13
1.1.5.
RAPPORTS DE LA PROSTATE........
14
1.1.5.1. Rapports intrinsèques..........
14
1.1.5,2. Rapports extrinsèques..........
14
1.1.5.3. Va i sseaux et nerfs de 1a prostate 15
1.2. PHYSIOLOGIE DE LA PROSTATE ••••••••••
18
1.2.1. SECRETION PROSTATIQUE ET SES
CARACTERiSTIQUES
.
18
1. 2.2, f1R!NCIPAlJX CONSTITUANTS DE LA
SEC 1\\ ETI 0 N Il IWS TA TI QUE ET LEU R
1\\0 L [
19
1
1
1

1
1
1
1
• •
1
1
1
• • •
1
• • • •
1
1

1
• • • •
Les
élcctr'olytes
et
[es
sels
rnlr\\{".r"c..llix
" " ' 1 " " " 1 " 1 " 1 ' 1 "
19
J 1~~f2121 Lc.·s ~)r"()~~(~ïf\\C~
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1
1
1
1

l . 2. 2. 3. les 1 i p i d e.s ........,.
24
t









• • ,
• • • ,

1.2.2.4. Les enzymes ou Iso-enzymes.. ••••••••
24
1. 2•2. 4. 1. Les phosphatases ac i des pr"ostai: i ques ••••
25
2. DIAGNOSTIC DU CANCER DE LA PROSTATE •••••••
26
2.1. ARGUMENTS CLINIQUES ••••..••••••••••••••
27
2.1.1. CIRCONSTANCES DE DECOUVERTE ••••••••••• 27
2.1.2. EXAMEN CLINIQUE: ••••..••.••••••••••••.• 28
2.2. ARGUMENTS RADIOLOGIQUES ..••••••••••.•..• 30
2.2.1. L'ECHOG·RAPHIE .••••...•...••••••••••••• 30
2.2.2. VLlROGRAPHIE INTRAVEINEUSE ••...•...... 31
2.3. ARGUMENTS BI OLOG 1QUES
33
I l
I l

I l
I l

I l
-

I l
" '
2.3.1. LES PHOSPHATASES ACIDES PROSTATIQUES .. 33
2.3.2. L'ANTIGENE PROSTATIQUE SPECIFIQUE ..... 34
2.4. LES STADES CLINIQUES DU CANCER DE LA
PROSTATE ..........•...........•........... 34
II - MATER 1EL ET METHODES .
36
I l
I l
I l

"
"
I l
I l
I l
I l
I l
"

I l
--------------------
1. RECRUTEMENT DES PATIENTS .......•.••.••.•.•. 37
2. DOSAGE DU PSA •......
39
t
t
• • • • • • •
1
• •
Il
t
Il
Il

Il

,

1
t
2.1. MATÉ RIE L •
39
Il
• • •
,
• • • • • •
,
• •
t
• • •
t
• • •
1
• • •
li
t
t

I l '
2.1.1.· LES ECHANTILLONS DE SANG
~
39
2.1.2. LES REACTIFS ET LE DISPOSITIF
NECESSAIRE AU DOSAGE
39
2.1.3. TECHNIQUES
41
rII - RESULTATS ...•........... , ..•......•...•....... 46
1. PAT l EN TSET TAU X 0EPS f\\
Lj 7
J.l. ENSEMBLE DES PATIENTS •••• ,., •• , •••••••••• 47
J. 2. SUJETS 1NDEMNES DE PI\\THOLOG 1ES PfWS-
T1\\ T J QUE S
. . . . . . , . . . . . . . . . . . , . . . . . . . . . . . . , '
/1 9
.l .3, SUJETS fJOlnEUf~S D' /\\Di~NOI'ÎE !JE [JI f'fWSTf', IF: . 50

1.4. SUJETS PORTEURS DE CANCERS DE LA
PROSTATE •••••••••••••.•••••••••••••...•...
51
2. CARACTERISTIQUE DU PSA
53
2.1. SENSIBILITÉ DU PSA •••••••••••••••.•....•.•
53
2.2. SPÉCIFICITÉ DU PSA •••••••••••..•••.•..••.•
54
2.3. VALEUR DI AGNOSTI QUE DU PSA ••••••••••.•..••
55
2.4. EFFICACITÉ GLOBALE DU PSA .••••.•••••...••.
56
2.5. VALEURS PRÉDICTIVES DU PSA •••••••••...••••
57
IV - COMMENTAIRES
,
58
1. ENSEMBLE DES PATIENTS •.•..••••.•....... , .•... 59
2. SUJETS INDEMNES DE PATHOLOGICS PROSTATIQUES ... 59
3. SUJETS PORTEURS D'ADENOME DE LA PROSTATE". ,.61
l
4. SUJETS PORTEURS DE CANCER DE LA PROSTATE .. ". 64
S, ETUDE COMPARATIVE DES VALEURS DE L'ANTIGENE
PROSTATIQUE SPECIFIQUE SELON LES DIFFERENTES
PATHOLOGIES PROSTATIQUES, .. , ......••.. , .. , ..
65
5.1. COMPARAISON DES TAUX MOYENS DE PSA DES
SUJETS PORTEURS D'ADÉNOMES PROSTATIQUES
ET DES SUJETS INDEMNES DE PATHOLOGIES
6r)
PROSTATIQUES ,."
.
5.2. COMPARAISON DES TAUX MOYENS DE PSA DES SUJETS
PORTEURS D'ADÉNOME DE LA PROSTATE ET DES
SUJETS PORTEURS DE CANCER DE LA
Sr)
PROS TA TE
., •.•.• , •. 1 1 •••••••••••••••• 1 • , • t • 1
5.3. COMPARAISON DES TAUX MOYENS DE PSA DES SUJETS
INDEMNES DE PATHOLOGIES PROSTATIQUES ET LES
SUJETS PORTEURS DE CANCER DE LA PROSTATE .... 65
6, CI~ RACT tRI ST l QUE SOU PSf\\ .,...,..,..."..,",.,. S6
6.J, SENSI13JL!r~ DU PSA
".,
,
" .. ,. 66
6 , 2. SP f~ C 1FIT É [) urs1\\ Dr\\Î~ S LEe IÎ 0 I~ E DUC IÎ NC[ R
GE
,_ fI
P I~ 0 S TfI. TE. , , . . . . , , . . . , . . . . , . . • . , . , . . . .,
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~*********************************
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
:
INTRODUCTION
:
*
*
*
-
*
~********************************

- 2 -
Le cancer de
la
prostate est
une maladie
fl~équent.e et gl'ave avec une est i mat i on de 42 000 nOl/-
veaux cas
par
an aux
Etats-Unis et de
15 000 nouveau~
cas par an en
France.
(66). Bien qu'occupant une situd-
t i on pr i \\ i 1 ég i ée au
se in des cancer~s par son espérance
de vie
re 1 at i vement
pro longée,
1 e
Cdncel~ de
I.a
pl~ostate
reste
une
maladie
grave
responsable de
12 000 morts
par
an
aux
Etats-Unis et
9000 en
France (27).où
il
représente
après
1 e
cancer
broncho-pu 1 mona ire,
1 ù
deux i ème
cause de.
décès
par an chez
l'homme
âgé.
\\
En
Afrique
la
prévalence du cancer
de
la
tate
n'est
pas connue
parce qu'aucune étude
statistique
n'est
encore entreprise
dans ce
sens à tel
point
que
les
prell1 i ers
Médec i ns
E'UI'opéens tr'ava il 1ant
en
.~f,~ i que,
se
,
pl~éoccupant essent i e Il ement des ma 1ad i es e'ldeillo-
épidémiques
l'esponsables
d'effroyables
hécatolllbes,
ont cru
que
1e
~. 0 irA f l' i ccli n nef ais ait pas de ca ne e " dei a
pl~ostate .
C'est
à
partir
de
1959 que
SERAFINO et
col-
I aborateurs ont
apPol,té
1a
pl'euve de
l'ex i st ènce
du
c a n cel'
dei a
pl' 0 s t a t e e h e z
l ' Af rie a i n
(6 5) .
~'autres travaux effectu~s a DAKAR en 1971 par
QUENUM et collaborateurs et
pal~ LE GUYADEI~ et coi 1aborateurs
à
Ahid,jd;'
fa;sai'~llt étdt l'espectivPlllcnt de trente ca.,:.
cl é f~ i S T: é s '" n
t roi s a n s e t
d e
h li j t
C ,1 S
C 11
cl e li x
cl n S
«())).
,
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qu <3 r' a Il te
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l '
, .
- 3 -
de
1a
sphère urogén i ta 1e,
ce qu 1
repl'ésente
un
ch i ffre
1 m-
portant.
De
toutes
façons, 1a pl~éva 1ence I"ée Ile de ce cancer
dépend des moyens
mis
en
oeuvre
pour
le
d~pister puisque sa
fréquence
augmente
avec
'âge.
Dans
des
séries
autopsiques
(27) chez des hommes
de
plus de
70 ans décédés d'autres causes,
30 % de lésions
cancéreuses
histologiques
sont
trouvées
dont
la
grande
maJo-
rité
était
sans
conséquence cl inique
et
donc
Inconnue.
Le
cancer
de
la
prostate
pèse
sur
une
tranche
d'âge
ou
'homme
est
généralement
arrivé
à
son
plus
haut
dégré de
responsab i l i té
soc i ale
(50 à 60 ans).
1 1 pose donc un prob 1ème
dE:
san té
pub 1 i que
d' a ut a nt
plu s
que
sa
f " é que n c e
a p par e nt e
va
augmenter
avec
l'espérance
de vie
et
l'affinement
des
moyens
diagnostiques
précoces.
Vers
l'an
3000
il
deviendra
sans
doute
la
première cause
de
d~cès chez
1 'homme
d'o~ l'importance de
mettre
en
oeuvre
des
moyens diagnostics
certains.
Ces
moyens
diagnostics
sont
d'abord cl iniques et
le
toucher
rectal
derneul~e à
1 'heure
actuelle
'examen
essentiel
permettant
dans
1a
major' i té
des
cas
d' é,'oquel'
! e di agnost i c
avant
sa
conf i rmat i on pal'
1 a
ponet i on-b i 0::'3 i e.
End e ho r s
d e i a
c 1 i n i que,
1e s e " plo l' a t ion s
co III P 1é-
menta ires
i ntel~v i ennent dans un doub 1 e bu7'
à
1 a
fo i s
di <19nOS-
t i c
et
pronostic.
Ce
sont
l'échographie
prostatique,
l'UIV,
la tomodensitométrie,
••. sans
OUL11 ie,'
lèS
:llêlr'queuI's
tUIllOI'':IlJX.
La
phosphatase
acide pl'ostatl(jUé'
(PAP)
Fut
d0s
1936
l e
\\'l'eIllICI'
Illdl'(jueUI'
tUlllOI'",i
dos('
dans
I~ :"'nq.
!c~
::3t~·:~t1111,
"
.
....le.!d
III \\

- q -
D'autres marqueurs tels que
la créatinine kinase BB,
le glucose 6 -
Phosptate déshydrogénase,
les
lactico-
déshydrogénase 4 et S,
les phosphatases alcalines,
les prosta-
cyclines PGI
n'ont
fait
la preuve
ni
d'u~e sensibi 1 it~ ni
Z
d'une
sp~cificit~ sup~rieures au dosage de la PAP.
Un dernier
marqueur est
venu
s'ajouter à
la
PAP
grâce a
la d~couverte par
WANG et collaborateurs en 1979
d'une nouvel le mol~cule. Il
s'agit de
1 'antig~ne prostatique
spécifique
(PSA). L'antig~ne prostatique spécifique (PSA)"
est
une 91 ycoproté i ne
1oca 1 i sée exc 1us i vement dans
1es
cel Iules épithél iales
bordantes des acini
et canaux prosta-
tiques.
C'est
un marqueur
spécifique du
tissu
prostatique.
Le taux serIque de
PSA est plus sensible que
ie
PAP pour la détection des cancers en particul ier au stade
intra-capsulaires,
mais
son
manque
de
spécificité
(élévation
dans
les adénomes)
rend ce d~pistage dél icat.
Différentes
techniques
permettent
le dosage
sérique
du
PSA. Il s'agit
des techniques
immuno-enzymatiques et
radio-immunologiques.
En
l'absence
de
pathologie
prostatique,
le taux
sér~ i que est var i ab 1e se 1 on
1 es
techn i ques
ut i 1 i sées et
se 1on
les
laboratoir'es.
(27).
Nous avons dans
notre
étude dos~
1 'anti9~ne
prosta-
tique
spécifique par
méthode
immuno-enzymatique,
chez des
sujets
indemnes
de
pathologies
~rostatiques, des sujets
atteints de
pathologies
bénignes de
la
pr'ostate et des sujets
atteints de cancel' de
la
pr~ostate afin d'en cOlllparet~ les
r' é sul t a t s .
Il
s'd~Ji~ d'une étude ~"'ospective
effectuôe dans
1e
Sel'v 1 Cl:,
d' ll,'o 1O~II C du CHU de COCODY SUI'
sa i xante quatre
patients.

- 5 -
Oans
ce
tr~ava il, apres un rappe 1 ana tom i que, phys i 0-
logique
de
la
prostate
et
des
éléments
diagnostiques
du
cancer
prostatique,
nous décrirons
dans
un
premier
temps
le
mat6riel
et.
les
méthodes
uti 1 isés,
dans
un
deuxième
temps,
nous
ana-
l yser'on s
1es ré su 1t at s
qui seront
con f r~onté s
avec
ceu x
de

1 i ttér'atur~e.

6
*****~*********** •• ************************
*
*
*
*
*
*
:
I.
GENERALITES
:
*
*
*
*
*
*
~*****************************************#

- 7 -
l
- RAPPEL ANATOMIQUE ET PHYSIOLOGIQUE DE LA PROSTATE
=========--=======================================
1.1. RAPPEL ANATOMIQUE
Les progr~s accompl is dans
la connaIs-
sance anatomique de
la prostate
influent considéra-
blement sur
l'approche cl inique et thérapeutique des
ma 1ad i es de cette gl ande.
CI in i quement,
1es conséquen-
ces des affections prostatiques proviennent non pas
d'une altération,
d'une suppression ou d'une déviation
des fonctions,
relativement modestes de
la prostate,
mais résultent essentiellement de sa situation autour
de
la portion
initiale de
1 'ur~tre,
au niveau du col
vésical,
c'est-à-dire,
au carrefour stratégique de
la
ni i ct ion.
(-83 )
1.1.1. Description
La prostate est
un organe fibro-musculaire
et glandulaire qui
entoure chez
1 'homme
la partie
initiale de
l'urètre.
C'est une glande
impaire et
médiane.
Le mot
prostate vient du mot grec
"Pros-
tates" qUI
veut dire protecteur,
ou qui
se tient
devant.
(15,
28)
1.1.2. Situation
Elle est
située dU dessous de
Id veSSie,
au dessus du
pl anchel'
pél~ i néa l, en a\\'ant du l'ecturn ct
<:>n al'I' i (~r'e de
1él
symphyse
pub i en ne ,
autolw du Cdl'-
l'e [~OUI'
fOI'l1lé
pal'
l ' lJr'~'tr'e (~t
1es \\ 0 i es
Sf)l~I'I1l<lt i ques.

- 8 -
1.1.3. Aspect, forme, dimensions moyennes
C'est
une glande blanchâtre,
ferme
au
toucher rectal.
El le a
la
forme d'une châtaigne ou
d'un cône un
peu
aplati
d'avant
en arrière,
et orienté
de tel le manière que
fa
base est en haut,
vers
la
ves-
Sie,
et
le sommet en
bas et en avant
vers
le bulbe.
...
1 ....

La
prostate
présente a'aecrlre
-
une
face antérieure plane,
-
une
face
postérieure convexe divisée
par
une
gout-
tière médiane
verticale
deux faces
latérales convexes,
une
base supérieure divisée par
un
bourrelet trans-
versal
sai liant
appelé commissure
pré-spermatique.
La
base
prostatique
présente
une partie antérieure,
vésicale
1 ieu de pénétratio~ de
1 'urètre ~t une partie postériéure,
séminale siège d'une dépression,
1 ieu
de
pénétration des
vésicules séminales et des canaux
déférents~
-
un somlnet
(bec)
antéro-inférieur
arrondi.
Chez
l'adulte,
sa
hauteur
varie entre
25 et
30 mm, ses diamètres antéro-postérieur et transversal
pris à
la base
atteignent
respectivement
25 et 40 mm.
La
prost ate pèse
en
moyenne
20 à 2'5 9.
(94).
l l 4 Constitution
• • •
Dès
le
tl'oisième mOIs de
la
vie
intl'a-
u t é r i ne,
1e III é sen c h y III e
en t 0 u r- a nt
i e
sin u SUI' 0 - 9 é nit Cl 1
indu i t,
à
par,t i l'
de
ce del'l1 i el',
1 e
déve loppelllent
de
C,lnaux
pr'ostat i ques.
Ce
phc;nolllène
est
andr'o~JC~no­
dépendant
ct
l'equ i el't
1cl
f-"'ésence
de
di hyclr'o-testotér'oI1t'.

- 9 -
La
glande
prostatique est caractérisée par
une
triple dual ité
anatomique,
histologique
et
endocrino-
logique.
De
nombreux
travaux dominés
par
ceux
de
S. Gll VERNET et de J. MC NEAl montrent que, selon le
nIveau
de
l'abouchement
de
leurs canaux excréteurs,
par
rapport
au
veru-montanum,
les acini
prostatiques
peuvent
être
séparés en deux
groupes distincts
S. Gll VERNET, à partir de coupes frontales
et transversales de
la
glande distingue
-
la prostate caudale,
périphérique cons-
tituée
par
'ensemble
des
acini
dont
les canaux
s'abouchent
au
dessous d'un
plan
passant
par
les orifices de
l'utricule prostatique et
des canaux éjaculateurs.
La
glande cauda 1e,
i nframontana 1e,
l~étrospermati que, est
riche en tissu
glandulaire
et
peu dense
en
stroma.
C'est
le
1 ieu
électif du
développement
de
i 'adenocarcinome
de
1a
pl~ostate.
La
prostate caudale
proviendrait
avant
tout,
du
Sinus uro-génital.
-
la
prostate criniale,
centrale
située à
l' intél'ieur
de
la
pr~ostate caudale,
d'ol~lgine \\\\'01 ffiennc,
supra-montanale
pré-spermatique,
regroupe
l'ensemble
des
acini
qUI
se
drainent
par
des canaux
s'abouchant
au-dessus
du
plan 1J"écédent,
~,I us r' i che en str'oma que
la
glande caudùle.
C'est
selon
l'auteul',
le
sl('gc du
dévc 1oppelll~"nt de
h~'f)er'tl'(lpl\\
t
i l'
bC:'n i ~lne ck
1<l
pr'ostate.

10 -
Entre
les deux se trouve un territoire
plus
1 imit~ dit glande
interm~diaire dont les canaux
s'abouchent au niveau de
la partie sup~rieure du veru-
montanum.
L'ensemble de ces parenchymes entoure en
demi-lune
l'urètre
initial
qUI
est recouvert en avant
par
le stroma fibro-musculaire ant~rieur, se continuant
en haut avec
les fibres du d~trusor et en bas avec
le
sphincter stri~ de
l'urètre
(cf figure
1).
Mc NEAl propose une description
I~gèrement
diff~rente. Ayant remarqu~ que l'urètre prostatique fait
un angle de 35°,
ouvert en avant,
dont
le sommet est
s i tu~ au dessus du veru-montanum,
il
réa 1 i se des coupes
fronta les,
pal'a 1 1è 1es aux deux axes de
1 'urètre et
distingue ainsi
outre
le stroma antérieur,
fibro-
musculaire et
le manchon sphinctérien péri-prostatique
qUI
en t 0 ure
1e
se 9 men t
ur é t rai
i nit i a 1 ( c f f i 9 • 2 )
Une prostate p~riphérique équivalente de
la
prostate caudale de Gil VERNET
et représente
70 % du
parenchyme ;
Une prostate centrale équi\\alente de
la
prostate cr3niale repr~sentant 25 % du parenchyme
glandulair'e
Une zone de transition représentant
5 % du
par e n c h v rn e et don t
1e s
ca n a u x
s' a b 0 u che n 't à
1a
p a l' t i e
su p è,' 1 e li l' e cl li ve l' li mon tan li men t 0 u r a nt
1 1 hé mi - cil' con f é -
rence de
la partie basse du
segment
ini'tlal
de
1 'ur~tre
end e III i - 1une,
ad h é r e n t i n t i me rn e n t a u x
f 1 b /' e S
III li sc u 1air es,
e Ile
s é p a l' e
' u,· è t r e
cl e
1a
p Cl r' t i e
a s c end cl Il te
dei a
pr'IJs'tatL'. pér' i pilél' i que
(CdU ja 1e) .

- Il -
vessIe
prostate craniale
canal éjaculateur
prostate caudale
Veru montanum et
orifice de l'utricule
FIGURE 1
COUPE FRONTALE DE LA PROSTATE
SELON GIL VERNET.
Coupe frontale de
la prostate selon GIL VERNET.
La
glande craniale regroupe les acini se drainant au-
dessus du plan des canaux éjaculateurs,
la glande
cauâàle ce Qui
se draine au-dessous.
e
J
Oc
Uv
(b)
FI GlmE 2
MODELE OE MAC NEAL.
<1) CoIJ~ sag i t_ td 1e de 1... pr-ostate i nd i qUdnt l' anqu 1dt i on de
1' 1I1'(~t"re !\\;'ox i IIk.1 (lJp) sm' l' lJrl"tlWC di O'L.:l1 (ud) ,'Y<lni~
~X)UI' S():rarx~t: 1(~ vC:'U (\\'). FM : 31.1'["'1l<.1 !- i !WO~IRJSCU l ,Î i l'e'
ant{r 1 CUI' •
b) Coupe frontû 1e se 1on j' axe dl'_ l '
• t f
_J'
1
UI'C ~ 1re U 1st<l
f ..l i s.:Jnt
apparaÎtr'c
1a 9- 1aode centra' e .-
)
t
, . _1"
( ' .
-
\\ C
e - per 1IJI 1er' 1que
p).

, '
- 12 -
Mc NEAl estime que cette zone appartient à
la prostate périphérique,
bien que structurellement
diff6rente par
la richesse de son stroma et
nettement
séparée d'el le.
Cette description n'est pas sans évoquer
cel le de
la prostate
intermédiaire de Gll VERNET,
cependant,
1a
différence majeure tient au fa i t
que
Mc NEAl en fait"
avec
le
parenchyme glandulaire
intra-
sphinctérien,
c'est-à-dire
les glandes situées entre
muqueuse urétl~ale et sphincter pré-prostatique,
l'origine.
unique de
l'hypertrophie bénigne de
la prostate.
1.1.4.2. Dual ité histologique
Les études stéréologiques montrent que
le
tissu glandulaire ne représente que
25 % de la niasse
de
la glande prostatique.
Les
lumières des acini
glan-
.. ".:,'.""~
dulaires comptent
pour
25 % mais le fait capit~j' est
que
le stroma représente
la moitré de
la gtande pros-
tat i que.
Il
semb le en outre que
1a
cro 1 ssance du stroma
précède
celle de
l'épithél ium aû cours de
la puberté,
ce qu l i a i sse présager du rô 1e fondamenta 1 joué par
cette composante de
la glande.
CI ande sexue Ile accesso 1 re,
1a
prostate
est
sous
la double
dépendance des androgènes et des
o est I~ 0 9 è n es.
AI' 0 pp 0 s i t ion c 1 cl s s i que
9 1 and e cau:l ale
andl'o9~ no-dépendante/ gl ande cI'ân i Cl 1e oestl~ogéno­
dépendclnte,
se substitue aujoLwd'hui
celle qui
sépare
1 e
st l'orna,
con ~ ena nt de s l'écepteul' s de s oest rogènes où
l'inFluence des oestl'ogènes pl'oduits
ln situ
par aro-
Illdtlsation cies clndr'oSlènes ,11'édolllinc et
l'épitheliurn

- 13 -
5ub issant
l' i nf 1uence prédom i nante des androgènes.
Il
faut cependant se garder d'oppositions trop sch6matiques
sujettes à des révisions souvent surprenantes au fi 1
des progrès de
l' immuno-cyto-chimie et de
la biochimie
cellulaire et tissulaire
(13,
15,
72
76).
1.1.4.4. Lobes prostatiques
--------~----------
-
La glande caudale présente:
un' lobe antér i eur rud i menta i re placé dans
1a
face
ant~rieure de
l'urètre
inframontal,
deux
lobes
postéro-Iatéraux,
droit et gauche
qui
forment
fa quasi
total ité de
la prostate
caudale.
La face
postérieure de ces deux
lobes présente
dans sa partie supérieure un si 1 Ion plus ou mOins
prononcé
(s i lion méd i an perçu au toucher recta 1 ) ,
vestige de
la fusion des
lobes postéro-Iatéraux.
-
La 91 ande crân i ale présente éga 1ement tl'O i s
lobes
un
lobe moyen préspermatique ou
iobe médian
qu 1 est
1 a
pal,t i e
méd i ane et
postér i el-JI'e,
en
dessus et en avant
des canaux éjaculateurs.
Ce
lobe occupe un espace triangulaire dont
le
s 0 III ln e t c 0 I~ r e s po n d à
l' e x t ré III i t é s u p é l' i eu l' e
du vel'u fllontanulll et
1 a
base à
l' esp<=Jce
1 ntel'-
,·ès i co-sél!l i na 1 ou
il
for'rne
une
1 égèl'c
5ur'-
élévation
(COlllfllissure pr'ésper'1l1éJtlque).

deux lobes
1atéraux qu 1
forment
1es
lobes sous
sphinctériens.
Ils sont disposés
symétriquement
par rapport au col
vésical.
leur partie pos-
térieure est en contact avec
le
lobe
médian.
1.1.5. Rapports de 1a prostate .
La prostate contracte deux types de
rap-
port
les rapports
intrinsèques avec
les éléments
intraprostatiques,
les rapports extrinsèques par
l'intermédiaire
de" la
loge.
La
prostate est
con~tituée par
la glande
elle-même et
par
les organes qu'elle
englobe
et qui
la
traversent et
s'incorporent à
la masse
prostatique.
Ce
sont
la partie
prostatique de
l'urètre,
1e
sph i ncter
1 i sse,
la
partie
supérieure
péri-prostatique du
sphincter
strié,
le
veru-montanum,
l'utricule
prostatique et
les canaux éjaculateurs.
(ï2).
la
loye pros-
tatique.
L'(,tude
des
l'd~)POI~t:S de
i<l
fH'ostCl1:c
1I1011tl'C

- 15 -
que cet organe est contenu dans
une
loge dont
les
parois cel lulo-fibreuses
sont constituées:
·
en avant
par
la
lame pré-prostatique qUI
se
détache du
feui 1 let
supérieur de
l/aponévrose
moyenne,
·
en arrière par
l'aponévrose prostato-péritonéale
qUI
sépare
la prostate du
rectum,
·
sur
les côtés par
les aponevroses
latérales
de
la prostate qui
séparent
la
glande des
muscles réleveurs de
l'anus.
en bas,
par
le
plan
moyen du
périnée et
plus
part i cu 1 i èrement
par
1e
feu i 1 1et
supér i eur
de
l/aponévrose moyenne,
·
en haut/par
la vessie et
par
le tissu conjonctif
fibreux
qui
unit
cet organe à
la
base de
la
prostate.
Ces parois cel lulo-fibreuses
sont
particul ièrement épaisses sur
les côtés où el les
contiennent de
nombreuses veines appartenant aux
plexus périprostatiques,
et en
avant
où deux
veines prévésicales descendent
dans
la
lame pré-
prostatique vers
les veines honteuses
internes.
·
Vascularisation artériel le
La
prostate est
vascularisée
par
les
branches
de
'h~po9astrique
\\ é sic ale
i n f é rie lJ l' e ,
pl'ost at i que,
et
hc~1ll01'I'Oï da 1e 1Il0~'enne (72)

- 16 -
et
selon GNAGNE (40) quel le que
soit
l'origine des troncs
~u niveau de l 'hypogastrique,
un
fait
demeure
La
prostate reçoit
deux
pédicules artériels prlnCI-
paux
l'un qu'el le
partage avec
la
base de
la
vessie
( l ' a r -
têre
vésico-prostatique),
l 'autl~e qu 1
1 u i
est
propre
(l'artère
prostatique).
Les deux
réseaux abordent
la
glande
par
I~ corne
~ostéro-Iatérale à 5 heures et ï heures et vont donner
deux
réseaux
intra-parenchymateux,
ce qUI
justifie
l 'hémostase à ces endroits au cours de toute adénomec-
tomie prostatique à ciel
ouvert .
.
Vascularisation veineuse
.;,.
Les veInes
se
jettent en
avant et
sur
les c8tés
dans
le
plexus
prostatique antéro-Iatéral
ou
plexus de
Santorini,
en arrière
dans
le
plexus séminal.
Le
sang de
ces
plexus est
conduit
à
la
veine
h~pogastr i que par 1es ve i nes vés i ca 1es. (ï2)
Selon GNAGNE (40)
les
veines
se
jettent dans
le
plexus
latéro-prostatique oG
aboutissent
les
veines
d""
l ' 111~ 2t I~ e et
1e
pie x u s d e
San t 0 r i ni,
1e que 1 co III P0 l~ t e
<.Jè'UX
1't?seaUX
(un
l~éseau supel~f ici el et un "eseau profond!.
[''''UX COlwants
ve: M'UX
reJo 1 gnent
1 a
ve i ne
il i aque
interne
l'un
supér 1 eUI'
pOLlr~ 1a base pr'ostat i que qu 1 se d"a i ne
..Jans
la
veine.vésic<ll<'.
l'a LI r r' <'
i,' i -,c, l' 1- ,. li "
1) 0 U l'
l " '"
f cl ce'"
1
t '
1
'~'"
'
- '
-~,
1 a
<.:~ l' a
es,
q LI 1
se
dl~a r ne
dan ~
l ,1
V "
1 Il P
il U Il t- <.' U S <.'
'n t p " ne.
Les
lymphatiques

- 17 -
iliaque externe allant à un gangl ion
iliaque externe,
hypogastrique allant à
un gangl ion
ilIaque
interne,
-
postérieur allant aux gangl ions sacrés
latéraux et
du promontoire,
i n f é rie u r a l l a nt à un g an g 1 Ion
1 a que
! nt el' ne.
Innervation de
la prostate
Les nerfs prostatiques viennent du plexus hypo-
gastl' i que.

- 18 -
1.2. PHYSIOLOGIE DE LA PROSTATE
La prostate est une
glande
sexuel le ac-
cessoIre par opposition au
testicule,
glande sexuel le
principale.
Sa physiologie est encore
mal
connue actuel-
lement.
C'est une glande exocrine qui
~Iabore une partie
du
sperme.
(94)
Le sperme est constitué par
un
plasma
et des éléments figurés qUI
sont constitu~s essentiel-
lement par
les spermatozoïdes.
Le plasma séminal
est formé
par
les secre-
tions
·
de
la vOie spermatique (épididymes,
déférents,
1
.....1
canaux éjaculateurs),
·
des vésicules séminales,
·
des glandes para-urétrales (Cowper,
Littre),
et de
la prostate
1.2,1.
Secrétion prostatique et ses carac-
téristiques.
La sé~rétion prostatique est continue
et constitue environ
un quart à
un tiers du
plasma
séminal.
Son ~olume varie de 0,5 à
2 ml/24
heures
avec
un po i ds spéc i f i que d' em i l'on
1027 (qu i
sera i t
au!:) III e Il t é
d ,~ n s i e S c <1 Il cel' S
; ' r' 0 S t a t i que s ) .

- 19 -
Son
PH
est
1égèl'ement ac i de
6,4 (augmenté
dans
les
prostatites).
La
s~crétion prostatique cons-
titue
la deuxième
fraction
de
l'éjaculat.
l'éjacu-
lat
dont
le
volume
est d'environ
2
à 6 ml
peut
être
recue 1 Iii
en quatre
fract ions
la
première fraction ou
phase
pré-éjaculatolre,
minime,
limpide,
précède
l'éjaculation proprement
dite.
C'est
la
sécrétion
des
glandes de
Co~per et de Littre
dont
le
rôle
sel'ait
de
neutral iser
'acidité de
l'urètr'c.
La deuxième fractionou phase
initiale,
d'environ
0,5 à
1 ml, opalescente:
v'squeu&~, très pauvre en
spermatozoïdes, est
essentiellement
constituée
par
la
sécrétion
prostatique.
La troisième fraction
ou
phase
principale,
d'environ
0,5 à
1 ml,
à demi
gélatineuse,
très
riche
en
spermatozoïdes
proYient esse~tiel lement des ampoules
déférent i e Iles
et
canaux
éjacu 1ateurs.
La quatrième fraction
ou
phase terminale,
environ
1 à 4 ml
presque
gélatineuse,
provient
des
vésicules
sé-
minales.
1 2 2 Principaux constituants de la secrétion
. . .
-
prostatique et
leur
rôle.
La
S~crétion prostatique contient d~s
é 1ectro 1y tes et
des
se 1s
111 i nél'élux,
des
prcté ï nes,
des
1 i pl des
et
des
enzymes.

- 20 -
prostatique sont
les citrates,
le magneslum et
le zinc.
Le
zinc
serait
un
facteur
antimicrobien
1 i~ à
des enzymes et
à des protéines.
Sa concentration dans
le
sperme diminue de
façon
modér~e dans l'hypertrophie
bénigne de
la
prostate,
nettement dans
les prostatites
et
pour certains auteurs dans
le cancer où
la baisse
du taux de
zinc
précederait
l'apparition de
la tumeur
et
pourrait
~tre "un marqueur d'alarme".
1.2.2.2. Les protéines
Ce
sont
les polyamin8s
(spermidine -
sperm 1 ne - putl'esc i ne
)
qu i
oxydés en al d énydes donnent
au
sper'me son odeur
SU 1S GENER 1S , l a phosphory 1cho 1 i ne
et
l'antigène specifique de
la prostate ou
PSA (Prostate-
Specifie
Antigen)
nouveau
marq~eur de la pathologie
prostatique,
sujet de notre étude.
1.2.2.2.1. 1~~~~i~~~~_e~~~~~~ig~~_~e~~ifi9~~
(PSA) .
Le
PSA est
une
glycoprotéine de poids
mo 1écu 1aire
33-34000 Da 1tons,
exc 1us i vement
s...~ crétée
par
les cellules
épithél iales de
la
prostate normale,
adenomateuse ou
canc~reuse. D~couvert en 1979 par WANG,
cet
ant i gène
spéc i f i que
<1
été
l'echerché
tout
d' abol'd
GU
niveau tissu 1 aire
Dar
"éaêt ion ant i Slène-ant i co l' f-'1S
spécifique.
1 1 de~ int ainsI
possible
de
rattacher
.
.
Je e t cl st et s l.~ s
a
1eUI' 01' i 9 i ne
pl'ostat i que.
11 u e 1q LI ('. s t e mf..'1 5
P 1li S
t a t' d , l e
t cl LI X
s é r 1 que

- 21 -
de PSA put être dosé.
Son rôle biologique est
Inconnu.
Il
n'a
pas de parenté antigénique n!
de parenté
biochimique.avec
la phosphata se acide prostatique
(PAP).
Dans
les conditions
physiologiques
il
est détecté à faible concentration dans
le
sérum des sujets de sexe féminin.
Sa durée
de vie est de deux
heures,
mais son él imination est
lente nécessitant deux semai-
nes (18,
21). Son taux sérique ne varie pas dans
le Nycthémère
( 14).
1.2.2.2.1.1. Les méthodes de dosage sérique de
l'antigène prostatique spécifique.
* Oosage radioimmunologique
Deux techniques radio-immunolgiques pour
le dosage
du
PSA sont disponibles
l'une développée
par
HYBRITECH
(San Diégo,
Cal ifornie,
U.S.A.)
le Tandem PSA-RIA et
l'autre par
YANG Laboratories
INC (Bëllevué,
Washington,
USA)
PROS CHECK PSA.
I l s ' agi t
de tee h n i q u è
rad i 0 - i ni mu n 0 log i q~u e à do u b i e
anticorps.
~ Principe de dosage
Le
PSA des échant ilions à dosel~,
des éta Ions et
des
contrôles est ajouté à une
m~me quanti~é de PSA marqué a
l'iode
125 et d' ant i C01'pS ant i -PSA (1 ap i Il).
La quant i té de
PSA mal'qué
fixé
à
l' ant i COI~pS ant i -PSA est:
1 Ilvel~semen~
r)f'Opol~t i olllle Ile à
1 ël
qua n t i té de
PS A fW é se Il t
dan oS
1 es
é c il a nt i
Ion s , l e s
é ta Ion s
e t
1 è seo n t ,~ Ô 1 ~ S
(1-will c: i r) e
d e C 0 III P é t i t 1 0 Il .1.
L<J S é p a I~ a t ion
des
r,'ûct ions
1 i b,'es
et
1 i ées
du Il'ûCCUI' est
l'é'a 1 i S8C pûl'
p"écipitat.ion clU

- 22 -
moy-~n d'un deux i ème ant i COI'PS (ch(.'vre, ant i -1 ap in) .
Après centrifugation
la
fraction
1 iée
du
traceur
radio-actif
est
quantifi~e ~
l'aide d'un compteur
gamma.
On ~tabl it alors une courbe standard dont
sont d~duits par
extrapolation
les taux
de
PSAdes
~chanti 1 Ions.
Chaque ~chanti 1 Ion est compté en double avant de
va 1 i der
1e dosage.
(73, 90).
Ce
sont
des méthodes d'une très
grande sensibi 1 ité
et
sont
1es
plus ut il i sées
dans
1 es
pays
déve loppés
(p 1 us de
90 % de 1a
1 i ttérature).
Cependant,
1e dosage rad i 0-
immunologique
pr~sente certains inconv~nients dus à
'uti 1 1-
sation d'isotopes
radioactifs en tant
que
traceurs.
La
manipulation d'isotopes obi ige
les
laboratoires
qUI
1es ut i 1 i sen t
à s e c 0 n for mer ~
1a -1 é 9 i s 1cOl t ion env i gue u r
qu 1
l'égl emente
l'ut i 1 i sat ion,
1e
stockage
et
1a
man i pu 1at ion
des
substances radioactives.
Les conséquences directes
pour
les
laboratoires sont
les
investissements et
les coOts de
fonctionnement
élevés.
D'autres
1 i mites à
l'ut i
i sat i on de ces méthodes sont
1 a
dem i -v i C
l'e 1 at i vement
coul'te de
1 a p i L1pal't
des
isotopes
ut i 1 i sés coul'arnment
(env i ron
60 jours !='OUt'
l' iode
125)
-
La
dégradat i on
de
1 a
suhstance
ma"quee pëW
1 ('
phénomêne de
radiolvse.
Cet t e s 1 t LI d t i () n
ël
sus c i t- é
1c
d è v (' l ':1~) P 0 III e " t
d e
"\\JUVl'dUX
test s
i IIImLiIlO 1 og i ques ut i 1 i sant des IIldl'qU0UI'S
non
" à cl i 0 - a c tif' s .

- 23 -
Un nombre
important de nouveaux traceurs est
actuellement uti 1 is~ pour
le marquage d'antigènes et
d'anticorps.
Dès 1971,
les travaux effectu~s par deux groupes
de chercheurs ont montr~ que
la fixation.de
molécules
enzymatiques sur des antigènes ne modifiait en rien
les propri~t~s immunologiques de
l'antigène et que
l'enzyme conservait
son activitk enzymatique.
Ces r~­
sultats ont ouvert
la voie aux tests
Immuno-
enzymat i ques.
(75).
* Oqsage immuno-cnzymatiquc
Les techniques de dosage
immuno-enzymatiques
'atteignent actuellement
un degr~ de précision et
d'exactitude très él~v~ et sont accessibles à tout
laboratoire de biologie cl inique.
(75).
-
Pr i nc i pc.
Le dosage uti 1 ise
la méthode
immunométrique à 2
sites sur phase so 1 ide.
Les mol~c\\lles de PSA sont prises en "sandwich"
entre deux anticorps monoclonaux,
le premier fixé sur
1a phase sa 1 ide
ESLA,
1e second coup 1~ à 1a pél~oxydase
de
Raifort (conjugué en::Y'lIlatique).
Apt~ès l'étape de
1avage
1a l'évé 1at ion enzyrnat i que
r""odu i t
une co 1Ol'<"'lt ion p,'oport i onne IlE' à
1a quant i té de
PSA ~wéspnt
clans
1'('S5al.
(29).
1
1
1
i
1
1

- 24 -
Quoique
la
sensibi 1 ité de ce type de dosage
soit
inférieur à
cel le des méthodes
radio-immunologiques,
il
présente des avantages.
L'absence de besoins
en
radio-éléments offre de
nombreux avantages particul ièrement
pour
les
laboratoires des pays en
voi.e de d~veloppement :
-
réduction du coGt,
absence de nécessité d'infrastructures
lourdes,
absence de risques
Ijés aux manipulations
des radio-isotopes
Les taux
sériques
sont
inférieurs à
2,5 ng/ml
chez
1 'homme normal.
(29,
(3).
1.~.2.3. Les 1 ipides
Les
1 ipides
sont représentés essentiellement
par
le cholestérol
et
les phosphol ipides.
1.2.2.4. Les enzymes ou Iso-enzymes
El les sont
nombreuses.
On retrouve dans
la
secrétion p~ostatique
les facteurs de
1 iquéfaction du cai 1 lot
séminal
l'esponsab 1es de
t,,! mob i 1 i té des spermatozo ï des.
En ef-
fet,
la
1 iquéfact ion du cai Ilot
séminal
dix minutes
après
l' éjacu 1at i on pat~ ces facteurs donne aux Spel~l1la­
tozoïdes
leur~ mobi 1 ité .
.
Les phosphatases acides et alcal ines.
Les phosphatases
sont
des
enzymes qui
hydroly-
sent
1 es
esters
phosphol' 1 ques
en
I-,hosphat-.e et
él 1 coo 1
:3 e Ion
1e u t~ PH d' a et i vit é 0 l' t i III <J 1e 0 n dis tin "J U e
1e s
f,\\1osphatases
dl ca 1 i 11l"S
et
d e i Ol"S.

- 25 -
Les phosphatases acides
sont
présentes
dans de
nombreux tissus dont
la prostate où el les sont
stockées dans
les
lysosomes.
La fraction
prostatique
des phosphatases acides
la phosphatase acide prostatigue
(PAP) est une glycoprotéine de PM taO 000 Daltons syn-
~hétisée
par
l'épithel ium de
la
prostate et qui
ap-
paraît dans
le
1 iquide
séminal,
en
partie dans
l'urine
et
à une très fa i b 1e
concentrat i on dans le sérum des sujets
sains.
Les
phosphatases acides,
dosées
en
1936,
ont
un
intérêt diagnostic
historique.
Il
s'agit du
premier
marqueur
tumoral
dosé dans
le
sang_
Plusieurs
techniques de
dosage
ont été
proposées.
La
méthode tartrate
labi le est
aujourd'hui
pratiquement abandonnée
du
fait
de
ses
faibles
spéci-
ficités
et
sensibi 1 ités.
Actuellement
on
s'attache à
doser
le taux
de
PAP grâce à ses propriétés antigèniques par des
nouvelles méthodes
immuno-radiologiques et
rmrnuno-
enzymat i ques.
Ce 1 1es-c i
arné 1 i orent
1a
spéc i fic i té et
1a
sens i b j 1 i té du
dosage
et
ne
pl~ésentent qu'une fa i b 1e
pr'opens 1 on
aux
i nterfér~ences.
La
1 imite
superleUI~e des valeur~s "normales"
de
PAP ù été étab 1i e à 2 ng/ml. (64).

- 26 -
2. DIAGNOSTI{ DU CANCER DE LA PROSTATE
===================================
Le cancer de
la
prostate est
une
tumeur
mal igne primitive de
la
portion caudale de
la
prostate.
Dans
98 % des cas c'est un adénocarcinome ou tumeur
mal igne des
acini
prostatiques.
Les
sarcomes de
la
prostate sont
rares
(1 à
3 %) des tumeurs mal ignes
de
la
prostate)
d'évolution extrêmement
rapide et
grave car de traitement
peu
efficace.
Les sarcomes
existent
sous deux
formes
anatomo-cl iniques
principales
.
Le
léiomyosarcome,
tumeur
de
l'adulte
et
parfois du
viei 1 lard.
Le tableau
cl inique est
celui
,
d'un
adenome de
la
prostate.
Le
diagnostic
n'est
fait
qu'à
l'examen histologique de
la
pièce .
.
Le rhabdomyosarcome
:
c'est
une
tumeur
d'origine
embryonnaire comme
les autres
rhabdomyosarcomes du
sinus urogénital
(de .Ia
vessie,
du
vagin
et du
col
utérin).
On
peut
l'observer
chez
l'enfant et
chez
l'adulte Jeune.
(22,30,66).
L'adénocarcinome de
la
prostate est
le
deuxième cancer de
l'homme
~gé après
le cancer
broncho-
pulmonaire
et
le
prell'ier
cancer
urologique.
(43).
C'est
le
plus
fr'équent
des cancer's
de
1 'holllme
de
plus de
50 ans.
Son
i nc i dence cl in i que augmente avec
l'âge,
36 pour 100 000 à
55 ans,
85 pour 100 OOOà 60 ans,
400 pOUl' 100 000 à
70 ans.
(27).
C'est
un cancer'
']l'.:Jve
pal'
son
si èqC' 1 l~dr'I'('­
fou l'
Ul' 0 SJ é nit al)
e t
~, cl t' son e''' t \\.:' n s ion 1y III f..' 11i~ t i q Il (' e t.
osseus(:~ .

- 27 -
Cette
gravité
justifie un diagnostic
précoce
fondé
sur
les arguments cliniques et
paracl iniques.
Le diagnostic évoqué par
le toucher
rectal
est
confirmé par
la
ponction
biopsie prostatique.
Quant
aux autres examens,
notamment
l'échographie,
l'urographie
intraveineuse et
le dosage sérique des
marqueurs du
tissu
prostatique,
phosphatase acide
prostatique
(PAP)
et
antigène
prostatique spécifique
(PSA) peuvent ap-
porter des arguments
supplémentaires
au
diagnostic.
2.1.
ARGUMENT CLINIQUES
2.1.1. Circonstance de découverte
,
.
El les
sont variables.
1 1 peut
s
agir
·
de trollb 1es ur i na ires
: -
-
parfois aspécifiques,
mais d'autant
plus suspects
qu
15 sont d'évolution rapide,
à type de
:
dysurie,
pollakiurie
surtout nocturne,
hématurie
initiale,
voire totale.
Parfois ces
troubles
mictionnels
surviennent
longtemps
apr~s adénomectomie prostatique.
-
Ai Ileul's,
un
peu
plus
évocateurs
·
des
douleurs
Irradiées
le
long de
la
verge
Jans
l'ut'ètre,
des
doulcul's
,'cctales ou
pér'lnéales.
·
mais de
nombreux cancers sont
urologiquement
muets e
se
revèlent
par
des signes d'extension tumorale comme:

- 28 -
• une
insuffisance
rénale
avec parfois hypertension
artér i e Ile,
une métastase osseuse ou
pulmonaire,
·
une douleur
sciatique rebel le au
traitement,
une phlébite,
un oedème des membres
inférieurs,
une adénopathie
rétro-crurale ou
inguinale,
·
des anomal ies de
la crase sanguine,
VOIre,
une simple altération de
l'état
généra 1.
(30).
Parfois
le cancer est découvert,
lors d'un toucher
rectal
systématique,
lors de
'exa~en anatomo-pathologique systéma-
tique de
1a tota 1 i té
de
1a 'p i èce ,d' adénomectom i e.
Devant cette
symptomato 1og i e,
seu 1
l'examen
cl inique dominé
par
le toucher ,rectal
permet d'évoquer
le diagnostic qui
sera confirmé
par
la biopsie.
2.1.2. Examen cl InIque
Le di agnost i c
l'epose
avant
tout
SUI'
1e
toucher
recta 1.
1 1 est
prat i qué
après évacuat ion
vésicale,
combiné
au
palper hypogastr'ique.
L'élément
essentiel
est
l'existence d'une
lésion
~ndurée de
la
pl' 0 st a te,
a U
III a x , III U III ,
i l s ' agi t
d' une
vol u III i ne use
tumeur
irrégul ièl'e,
d'une
dUl'eté
piel'reuse
I,éal isant
Gn
bloc pel\\ien
noyant
prostate
et
vésicules
séminales
ma i s
r'espectant
hab i tue 1 ! ement
1a
muqueuse
l'ecta 1e.
Plus
sou ven t I l e s
1é s ion S
son t
1 i III i t é es.
I l s 1 a q i t
Cl 10 l' S
d 1 LI n e
pl' 0 s ta;: e
peu
0 u
pas
a li q men t é e
de\\' 0 1LI III e
mal S

- 29 -
dure dans sa total ité,
ou
d'un
simple
noyau
dur
unique
au
sein d'une glande par ai 1 leurs
normale.
AU TOTAL:
Il
s'agit
d'une
I~~ion dure irrégu\\ i~re
très évocatrice mais
inconstante et
non pathognomonique,
1e
di.agnost i c
pouvant
se discuter avec
une
prostat i te
chronique,
une
1 ithiase prostatique et plus encore
une prostatite granulomateuse.
D'où
l'importance de
l'examen histologique qUI
est
~e seul élément de certitude.
Il
s'agit
de biopsies
prostatiques,
soit
au cours
d'u~e réseétion transurétrale (patient dysurique), soit
par ponction directe du
nodule
(voie
périnéale ou rectale
L'examen cl inique doit être complet:
1 (
doit
recnercher
des arguments diagnostics
indirects
-
p o s i t i f s :
-
ad~nopathies inguino-crurales,
gang' ions
de
lroisier,
-
hépatomégal ie nodulaire,
-
douleur osseuse.
-
négatifs
-
absence d'antécédents
urologiques,
-
absence de
signes
infectieux,
u l' i n e s
c 1 air es,
bOUI'SE'S
ei:
cordons
1 nciemnes.

- 30 -
2.2. ARGUMENTS RAD 1Ql'QG 1QUES
.
-
2.2.1. l'Echographie
L'échographie prostatique est
le
prolongement
inof-
fensif du toucher rectal.
El le compl~te l 'UIV mais peut tr~s
bien s'y substituer en cas d'allergie
importante à
l'iode et
surtout comme examen de surve i 1 1ance.
Les vOies d'abord sont ~énéralement su~pubiennes
ou endorectales.
Cette dernière voie donne des
images plus
précises de
la prostate,
de
l'urètre et des structures
intra
et
juxta-prostatiques
(vésicules séminales,
ampoules défé-
rentielles,
canaux éjaculateurs).
Typiquement
le cancer est d'échostructurei:'I'égulièl'E',
hypoéchogène, voi re fr-3nchement hétérogène et rend
1a gl anGe asy-
métr i que.
1 1 déforme
modérément
1a
capsu 1e
avant de
1a
fr~nchir. L'échographie permet de mesurer les dimenSions de
la
lésion et d'évaluer
l'extension vers
les organes \\oisins.
Ma i s
!' échograph i e
présente des
i mites pai'ce que
des C-3S douteux sont asse= nombreux.
On peut citer
les petites
lésions
focales
intra-prostatiques qUI
'Ises
ell évidence ne peuvent pas ~tre étiquetées a\\ec un~ spéci-
ficité suffisante,
1 e s
ca n c ers d i f fus,
1 e s i n fil t l' è t s
c a l' c i nom a t eux p,:-.: \\ e n t
ê. t l' e mII e t. s qua Il d
1 1
I l ' e x i ste
pas d' i nt e r f ace a u x
u i -::: l' è -
son sen t l' e
1 e
t i s suc <1 n c é l' e II x
(' t i c
t i s S LI
S d
1 n .
De
plu:,-,
il
al-"I\\e que
l'on
nc pUisse pas
sépal'l-'I'
~. elll'Clllent
,
êlil'C
d'Inflùllllllat1on,
1 i t: Il 1 d se!
e t c a ne e l'.
1) ans c (:~
:" " n S ,
les

- 31 -
Le tableau
1 ci-dessous,
résume
les caractères ultra-
sonores des
lésions prostatiques rl'après UTZMANN.
Calcifica
tions. Prosta-
ADEN<J04E
CANCER
tites chroni-
ques.
SI EGE
Antéro-
Postéro-
Centrées
supérieur
latéral
sur
les
ou global
can'aux
éjacula-
teurs
-------------- ----------- ----------- -----------
ECHOGENEITE
Hypo-
hypo-
hyper-
échogène
écho gène
échogène
fin 84 %
grossier
1 plus cône
hétérogè-
ou hyper-
d'ombre
ne
16 %
-------------- ----------- -~~~~~~~~-- -----------
CAPSULE
Respectée
défof"mée
respectée
,,'
ou rompue
(tardif)
-------------- ----------- ----------- -----------
SYMETRIE
Oui
-
Non
plus ou
mOins
T A BLE f\\ U 1
CARACTERES ULTRA- SONORES
DES
LESIONS PROSTATI,QUES
D'APRES UTZMANN.
2 2 2 l'Urographie intraveineuse (U.I .V.)
• • •
C'est
l'examen rad 1 ograph i que de base.
L' U.I . V.
peut
apporter des ar~uments diagnostics
supplémentaires et par-
ticl[)e au bi lan d'extension .
.
Le cl iché sans préparation,
Feu t
l~ é v é 1e r~ cl e s mé tas tas e sos se U 5 es.
1 1 III e t e n
e\\'ldence
des
fo\\'er~s d'ostéocond(~nsations innolllhl'ôhles cl'iblant
le
1'.:1ch'5
Illln!lëlire
l'éai isant
l ',lSI'Icct de
"ver'tèbô'e d'ivoire"
ct
1 e
r'('l~ 1 t
h,lSS i ri.
l(~s fOI'Il1CS ost~èo 1 yt j'lues S(lIll.- hCdUCOUI'
[\\Ius
"'\\;·C::'.
(8).

- 32 -
Les clichés après
injection
-
L'étude du haut apparei 1 urinaire
(nephrogramme)
Des signes
indirects du
cancer
prostatique peuvent
être révélés sous forme
d'une
asymétrie du
haut
apJ:'arei 1 avec
stase unil atérale,
mutité
rénale
signant
l'envahissement du
méat
urétéral
correspondant.
La cystograph i e
El le étudie
la
plage vésicale et
le bas fond vésical.
L'aspect
de
vessie
de
lutte traduit
l'obstacle cervical.
Par
contre un
bas fond
vésical
rigide
ou
siège
d'une
empreinte
asymét ri que,
i rr'égu 1 i ère,
sIgne
1a
natur'e
néop 1as i que
de
l'obstacle par opposition
à
l'empreinte
symétrique,
régul iêre
b j, ou t.r i i obée de
l ' adenome .
L'ur~trographie mictionnel I~
El le est
le
dernier
temps
systématique de
l'UIV
L'urétrographie
rétrograde
rIsque d'être
responsable d' infec-
t i on et
d' uretco'rr'ag 1 e.
On
ne
1a
demandera
que s i l e
temps
mictionnel
de
1 'UIV n'a pu être fait
et cela,
sous couvert
d'une asepsie
rigoureuse.
Classiquement,
il
existe un
al-
longement
de
l'urètre
sous
montanal,
une
rigité,
une
ver-
tical isation,
puis
une
diminution
de
cal ibre avec
Images
1aCllna i l'es et
aspect
i rrégu 1 i el'.
( L ' u r é t l' 0 9 l' a phi e
a pp 0 l' t e
dan s
60 % des cas,
des
a l' 9 u III e nt s
très en
faveur
du
cancer
(8, 27, 29, 30).
Les autres
radiographies ont
un
intérêt
surtout
pronostique
-
POLI l'
r e che r che l'
LI n e
ex t e n s ion
ln é t CI s t a t i q LI e
dU x
0 S
l'd~j i Oql'Llf'lh i es du sClue 1ettc nI' i (~l1t é·es l'dl'
Il'S
dou 1(:L1I'~;,
l' e che " ch ':1 11 t
des
i:l S P e c t s e o n d l:~ n s Cl 11 r:: s
S LJ l' 1: [> u j-
os LI l'
1C SOS

- 33 -
p l a t s :
sacrum,
rachis
lombaire et
"extrémité supérieure
des fémurs.
Les aspects
lytiques sont
rares.
.
scintigraphie osseuse
faisant
appel
aux
modifications
fonctionnel les du rnétabol isme osseux.
La
scintigraphie
met souvent en évidence des métastases avant
tout signe
cl inique ou radiographique.
Les
Images caractéristiques sont cel les
d'h~perfixation.
(8, 27).
La
radiographie pulmonaire est
systématique à
la
recher-
che de métastases pulmonaires.
2.3".
ARGUMENTS BIOL'OGIQUES
2.3.1. Les phosphatases acides prostatiques (PAP)
Le dosage
sérique de
PAP effectué 48 à 72 heures
après
une manoeuvre pelvienne
(toucher
rectal,
biopsie,
sondage vés i ca 1)
permet de mettre en év i dence
des taux
très élevés
lorsque
le cancer prostatique a déjà métastasé,
alors que
l'élévation
du taux est
moins
constante en
l'absence de
métastases
;
d'après
GU 1NAN (P.) et Co 11.
(44)
le
PAP est sensible dans la détection des cancers au stade
D,
approchant
les
80 %,
mais el le
est
mOins
sensible et
son taux est
d'environ
20 % dans les stades A, B et C.
Les phosphatases ac ides
pt'ostat i ques
ont
donc
peu
de
va 1eUI'
di agnost i que car tar'd i \\ e
et
sont
peu
spe-
c i f i que s.
Pa l' con t l' e,
e Ile s
con st i tue nt
u n
bon
tes t
évolutif.
(30).
Les
va!8Ut'S
nOI'lIldles doi\\el1t
êr:'E'
défil1ll'S
par'
chaque
IClhot'ar.oir·e.
Elles
vill'ient ..:;(>1"11
le,,;
'l~Chlltl~llCS
I.Itillsé('s.

- 34 -
2.3.2. le PSA (Prostate Specifie Antigen)
Ce marqueur
n'est
pas spécifique
du
cancer
de
la
prostate.
Le taux
normal
selon TEILlAC P.
et Coll.
(86)
est de
3 ng/ml. Son taux s'él~ve considérablement
dans
les cancers évolués
(au dessusde
SA ng/ml).
Il
s'élève
de façon
mOIns
importante dans
tes
cancers débutants mais
aussi
dans
les gros
adénomes et
1 es adénom i tes ce
qu 1
i ntel~d i t
d'en
fa i re
un
test di agnos-
tic
certain du
cancer
prostatique.
Il
est
toutefois
beaucoup plus
sensible que
les
phosphatases acides
prostatiques.
Un taux
supérieur à
la ng/ml doit attirer
..
l'attention du cl inicien sur
une
pathologie
prostatique
sans pouvoir pr~juger ~ur ce seul-dosage de
la
mal ignité
de cette pathologie.
Par contre,
un taux
de
PSA supérieur
à
sa Qg/m 1 en dehors du contexte de prostat i te ël i guë do i t
faire
fortement
suspecter
le
diagnostic
de
tumeur
mal igne
qUI
doit
~tre confirmée par la biopsie. (86).
A I ' issue
de
ce, double
bi lan
cl inique et
para-
cl in i que,
on
est
en
rnesur~e d' appréc i er
1e
stade é'v'o 1 ut i f
du
cancer
avant
de
proposer
un traitement.
2.4. LES STADES DU CANCER DE ~A PROSTATE
Il
ex i ste
quatr~e stades cl in i ques évo 1 ut i fs
du Cùnce\\' de
1a
pl'ostate
(A,
B,
C,
D).
Le stade
A:
est
celUI
de
l'ul'oloque associé
1C
C .:1 1\\ cel'
est
de
d (c~ <..: 0 li \\' \\.:' l' 1". <..;

.~,
- 35 -
On distingue
un ~~~~~ Al où
la tumeur représente
mOins de
5 % du tissu prostatique examiné, et un ~!~~~ AZ

la tumeur constitue plus de
5 % du tissu prostatique
examiné.
Le stade 8 est défini
comme
l'existence d'une
tumeur
n'ayant
pas
franch i
1es
1 i mites de
1a capsu 1e.
-
Au
stade 8
,
1a
tumeur occupe un seu 1
lobe et
1
mesure moins de
15 mm de diamètre.
-
Au stade 8
la tumeur occupe
les deux
lobes et/ou
2
mesure
plus de
15 mm de diamètre.
Le stade C est défini
comme
l'existence d'une tumeur
ayant dépassé
les
1 imites de
la capsule prostatique.
-
Au
stade Cl
la tumeur envahit
les
vésicules séminales
..;
"prostate à
corne~.
-
Au
stade C
la
tumeur envahit tout
le
pelvis réa-
2
lisant au
maximum une carcinose pelvienne.
Le stade D est défini
par
l'existence de métastase
quel
que
soit
le vpluwe
de
la tumeur
prostatique.
Au
stade Dl
les
métastases sont
uniquement
gangllon-
nalres,
Au
stade D
1es
métastases
sont
extra
gangl i on na i ,'es.
2

- 36 -
~*************~**~****~**********************
*
*--
*
*
*
*
*
*
:
II - MATERIEL ET METHODES DE TRAVAIL
:
*
*
*
*
***********************.********************~

- 37 -
1. RECRUTEMENT DES PATIENTS
De Juin 1989 à
Juin 1990 le taux sanguIn de
PSA a
été dosé chez soixante quatre patients de sexe mascul in
dans
le Service d'Urologie et de Chirurgie Générale du
C.H.U. de COCODY dans le cadre d'une étude prospective sur
le thème
Apport de
l'an~igène prostatique spécifique
dans
le diagnostic du cancer de
la prostate."
Les patients sont
répartis en trois groupes
Le groupe
1 est
composé de vingt patients ayant
un cancer de
1a
prostate confirmé
par
l'examen anatomo-
pathologique.
L'âge ~oyen de ces patients est de ~7,5 ans avec
des extrêmes de
53 et 80 ans.
Le groupe
1 ("~·éprésente vingt pat i ents porteu r s d' un
adénome de
I~ prostate~ Ils ont un âge moyen de 67,5 ans
avec des extrêmes de
50 et 81 ans.
Le groupe
III est consitué de vingt quatre SUjets
indemnes de
patho 1og i es prostat j ques.
I l s ' ag i t
de
-
vingt jeunes gens âgés de
18 à 33 ans a\\ ec un age
moyen de
25,6 ans qUI ne souffrent pas de la sphère uro-
génitale
(pas d'écoulement
urétral,
pas
de
brGlures
mlc-
t i anne Iles) .
Ont été exclus
de
l'étude,
tous
les
patients
presen-
tant
un
signe d'appel
génito-urinaire,
Un homme de 63 ans, rcc--tarsd' une tumeul'
flla 1 i gne
du
r e c t li m Cl v l'CC 0 mpli CCl t i a n li" i n Cl ire
(,~ é t e n t ion a i 9 u ë d' li" i ne)
p Cl "
en\\' a h i s sem l'nt
des
a ,~ 9 Cl n e s
pel vie n s
(S LW tau t
ve S sie ,
p,'ostate et
Lwètl'e). a ff i l'IIlé
t,al~ l' h i stol 0'::1 il'.
-
Un hOlillne
de
58 ans ht)sp i t,li i sé pOUl' fr'<JctUI'('
Ollvel'te
dt~ ,idll!he,

- 38 -
- Un homme de 55 ans hospital is~ pour fracture
f e " mé e du f ému r ,
-
Enfin,
un homme de
57 ans hospital isé pour poly-
traumat i sme par acc i dent
de
1a vo i e
pub 1 i que et pl~ésentant
une double fracture
mandibulaire,
une fracture du col
fémora 1 •
Tous ·1 es pat i ents des goupes
1,
Il, et
III
exceptés
les vingt jeunes gens du
groupe
III ont été recrutés
pendant
1 eur
hosp i ta 1 i sat i on dans
1 e
Sen i ce.
Ils ont eu un
examen cl inique complet comportant un toucher
rectal
systématique.
Les vingt Jeunes gens sont des bénévoles qUI
ont
accepté
le prélèvement de
leur sang pour
notre étude.
Il
s'agit d'étudiants en
Médecine et de
laborantins ..
Outr'e"
l'interrogatoire recherchant
l'absence de signe d'appel
uro-génital,
un examen cl inique complet a été effectué
chez tous ces patient8.
\\ous avons retenu tous ceux
q LI Ion t
2 LI
un (''' a rH (' n ,- 1 i n i Cl u e
no r mal .
Les cancers et
les
adenomes ont tous été prouvés
histologiquement
soit
lors d'une adenomectomie ou rése~~ion
transurétrale,
soit
à
la
suite d'une biopsie
prostatique
p cl l'
V 0 i e
t l' a Il s l' e c t cl 1e .
0111:
étéécal,tés
de
l'étude,
tous
les cas
n'ayant
pas
été pl'OU\\eS histoloSliquement.
L' e " a 1\\\\ en Il i st 0 10 (J i que
a été e f f e ct u é
pa"
1e
1cl b 0 " a toi -
l'e d' a n éI 1: O/il i e
pat il 0 1O,J i e dei ù
Fcl cul t é ci e Mé ci e,~ i n e d '-'\\ h i d j '::111 •
Un
blldl1
d'c'\\, ... ell'" 1(\\11
C,)rilpl',~ndllt, U!l,~ écho~:lI'dPhic'
cl bdc, III 1 Il 0 - f·' (' 1\\' 1 C ni', e,
U 1h '
",'] d i c) ,"11 ' CI r) il i c
p u 1ml' Il êl 1 l' e,
une l' ,1 ....1i 0-
~11' Cl ~) hic ci U s (1 U ('" 1t> ~ T C' i \\._~
(~"
'1
LI S
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I l l ' "
1('..CO

t \\:..'1
1
:::-;
'-
'-
'>....
_
. ,
ilit."l· \\..'1 S -

- 39 -
2.
OOSAGE OU PSA
2.1. MATÉRIEL UTILISÉ
2.1.1. Les échantillons de sang
Environ
10' (dix)
millilitres de
sang total
sont
pI'élévés
sur
flacon
sec
(sans
anticoagulant)
des
veines du
pl i
du
coude
chez tous
nos
patients
à
jeGn
depuis
au
moins
12 heures,
avant
tout
traitement
et
à distance de toute manoeuvre pelvienne ou endo-
urétra 1 e
qu i
faussera i t
1 E'
résu 1t at,
so i t
-
avant
toute
biopsie,
adénomectomie
ou
résection trans-
urétrale
(dans
notre
série,
tous
les
prélèvements ont
été
effectués
immédiatement
a\\ant
les
biopsies)
-
en
fl1 0 yen ne
35 j 0 u I~ ::; (e x t r' ê fl1 e 4 et 1 0 1) a p l' ès 1a pas e
'"'.' ..'.
d'une
sonde vésicale,
la
mise
en
place
d'une
sonde
de
cystos-
tomie ou
le toucher
rectal
ayant
~voqué le diagnostic.
Tous ces
facteurs
entrainent
une
~Iévaction franche et
transitoire du
PSA.
(82).
Le
sang prélévé
eST
imm~dia~ement adressé au Laboratoire
de
biochimie
de
la
Facult~ de M~decine d'Abidjan ou
le
dosage
a
été effectué.
Les a n 9 est
ce n t r i f u 92
pu 1::;
l '" s é l' U ln l' ecu e i t 1 i
d cl n s cl e s
tubes
de
Nuck est
congélé
à -20 0
Jusqu'au
jour
du
dosage.
2.1.2, Les réactifs et le dispositif nécessaire au dosage
Les
réactifs
l' d t O I " "
C 1S f nt c r n d t ion cl 1 .

- 40 -
La description des r~actifs est sur
le tableau 2
suivant.
REACTIFS
DESCR 1PTI ON
Tubes ELSA
Prêts à
l' emp loi.
2 baguettes
Anticorps monoclonal
anti-PSA
(2 X 24 tubes -
fixé en excès sur l'ELSA.
ELSA)
conjugué monoclo-
Prêt à
1' emp loi.
nal
anti-PSA
Anticorps monoclonal
anti-PSA cou
2 flacons (2X8 ml
plé à
la peroxydase de raifort
(HRP)
Contient du tampon,
de
l'a 1bum i ne
bovine,
un conservateur.
Standard 0
Prêt à
1' emp loi.
1 flacon (8 ml)
0 ng/ml
Standards 1,2,3
Prêts à
1' emp loi.
',.
2 X 3 flacons
2,5 - 40 - 80 ng/iril . Antigen PSA
(0,5 ml)
contiennent du sérum humain, un
conservateur-.
Sérum de contrô-
Prêt à
1' emp loi.
le.
2 flacons
10 ng/m 1 ,
2 flacons (O,SmI)
Antigène PSA
contient du sérum
humain,
un
conservateur
1 Tween 20
Réactif à cl i 1uer
1 flacon (10 ml)
Solution concentrée de Tween 20
OPD
Réactif à dissoudre
1 plaquette (6
Orthophenylénediamine -
2 Hc 1 .
comprimés
Tampon pour OPD
1
Prêt a
l ' emp loi.
1
Cont i ent du tampon,
0,02 % d'H 0
flacon
(32 rn 1 )
2 2
et un conservateur.
Acide oxa 1 i que
A dissoudre.
3 sachets)
Eh poudr'e (3, 15 g/sachet)
T."'.8LEAlJ
2
I~EACTI FS D' UNE TiWUS~:;E
[ 1A -
r SAP 0 Il i~ 4 ~ TII RES
([!\\.lSAGE
1MMUNO-[NZYMAT 1OLlE).

- ~l -
le dispositif nécessaire au dosage.
L'équipement et
le matériel
ci-dessous sont
né-
cessa II~('S
pour
le dosage mais n~ son~pdS fournis par
la
b'ousse
eau di st i liée,
-
tubes en plastiques jetables,
micropipettes â embouts
jetables (50 ul,
300 ul, 400 ul,
l ml).
-
mélangeur de type
Vortex,
incubateur
(37 + 1°C)
-
un spectrophotom~tre ayant
les spécifica~ions suivantes
longueur d'onde
492 nm + 15 nm,
Echel le de densité optique
0 à 2,0
linéarité égale à
1 %
Portoir
autorisant
le
lavage par
retournement
(ref.
Plateau
ELSA).
2.1. 3. Tech nique
Les soixante quatre sérums ont
été dosés en deux
séances distinctes,
à i~ai50r. de trente cleux 5érums pal~ séance.
*
Rappel
du prinCipe
Le dosage
ut i
1 se
1 a
méthode
i mlllLlrlOrnéb' Î que à
"
sites 5UI- phase so 1 ide.
Les molécules de
PSA sont
prises H en sandwich H
entl~e deux ant i c:-,;)''f.';;:;
Illonoc 1 onaux,
1 e
prelil i el'
fixé
SUI'
1 a
p: 1 Cl s e s 0 1 ide
EL SA,
1e
sec 0 n d cou p 1é Cl
1Cl 1-" co r' 0 X Yd a 03 e de
Raifort
(conju<,1ué en:::vllldtique).
/\\ P" t~ S i ' L' t d f' ('
d C'
1d \\ d ~l c,l d
" (, \\
(, 1L11: 1 () n
(' Il ::: \\' ;11 d t 1 L] tH'
111' U cl Il i i.
Il Il l~
C () 10"
Cl' 1 () Il
1" l' 0 l' 0 l' t 1 l) Il 11 cil L)
d
1d
Cl U Cl 11 t i r L"
d ('
PS t\\
1)1'('-',(':1".<:'
d.ln:,;
l'l~''.~d 1.

- lt2 -
LAVIŒ.
LAVIŒ
<Xl.CRATICN
K + .:~+ >0:1+ ?)~~K.~
,A-t:i<n-p:;
~
1
MiCOlE
1
~~
lmti--P.:A
d.rs le 1
n i FS\\
cm
.rFixé sr la
sérun
1
mrq..é
i cL tU:e El.S4
1
(~) 1
1
- - - -
- - - - - 1 - - - . - - - - - - __
I~TICN
: IN':lB\\TICN
1
ItUFATICN
1
~ - lfCllŒ
1 h:
:rf'
1 h ::rf'
!
3Y : 18-ZSO 1
492 nm
FIGURE 3
SCHEMA REPRESENTANT LE PRINCIPE DE DOSAGE
------
SERIQUE OU PSA PAR METHODE IMMUNO-ENZYMATIQUE
TYPE ELISA "SANDWICH".
x
Le dosage (les étapes du dosage)
Le dosage se déroule en deux étapes
la reconstitution
des réactifs et' l'opération de dosage .
. Reconstitution des réactifs
Elle est faite selon
le tableau
3 suivant
REACTIFS
RECONSTI TUTI ON
UTILISATION
CONSERVATION
TWEEN 20
Di 1uer 9 ml de Tween
Solution de lavage
dans 'l.) 1 i tres d'eau
15 Jours .
di st i liée
Dissoudre 1 comprl-
Solution d'OPD
mé dans 5 ml de
uti 1 iser dans
la
OPD
tampon pour OPD
demi-heure
(suffisant pour 12
tubes)
Di ssoudl'e chaque
solution d'acide
sachet dans 50 ml
oxa 1 i que.
1 N
"CIOE
d'cùu di st i Il éc
conser'ver bouché
OXALIQUE
( 1 S
. )
j .
1
r 1\\ f~ L [ 1\\ !1
.1
I~ECONSTllllTI eN IlES
REACTiFS.

- 43 -
2).
le dosage proprement dit
Le dosage obéit
à des r~glesprécises
-
le dosage
doit
~tre effectué en double.
-
l'ordre d'addition
des réactifs
doit
~tre scrupu-
leusement
respecté.
-
Le
pipetage
doit
~tre très precIs.
Ces
règles
ont
été
respectées
pendant
notre travai 1.
a) -
Répart i t i on des réact i fs,
i ncubat i on
La
répartition
des
réactifs
dans
chaque tube
est
expl iquée par
le tableau
4 suivant:
1 GROUPES
CONJUGUE MOt~O-
STANDARDS OU
DE -
CLONAL ANTI-PSA
ECHANTILLONS 1
TUBES
1
-
STANDARD
MELAN-
o
GER
à
.1
300
50
LAIS-
SER
SERUM DE
INCU-
CONTROLE
300
50
BERJ
1 HÉU-
1
-
,
RE A
ECHAN-
37°
TILLONS
300
50
11
T A BLE A IJ
4
REPARTITION DES REACTIFS,
INCUBATION.

- 44 -
b) - Lavage
Le
lavage est manuel
ou automatique.
Nous
avons ut i
i sé
1e
1avage manue 1.
Après
la répartition des réactifs,
SUIVie de
(' incubation de une heure à
37°C, on ajoute 3 ml de~olu-
tion de la\\<lgcdans tous
les tubes (cette opérati'on doit
être effectuée avec une pUissance suffisante pour créer
des turbulences dans
le tube),
Un
double
lavage est
ensuite réal isé par aspiration
(nous ne disposons pas de
portoir autorisant
le
lavage par retournement).
c)_ Réaction enzymatique et mesure optique
C'est
la dernière étape du dosage.
Après
la
séance de
lavage,
on pr~pare un tube sup-
pl émeni:;a i re pOUl'
le
blanc réactif.
Quatre cents microl itres de solution d'OPD sont
ajoutés dans chaque tube.
Les tubes sont agités au vortex
pUIS
incubés
trente minutes à température ambiante,
à
l'abri
de
la
lumière vive.
La réaction enzymatique est bloquée aprês
les
trente minutes d'incubation en djoutant avec précIsion
2 ml
de solutioi' d'acide axai ique.
Après agitation Illodél'ée des tuL'es,
on
1 i t
1 fIl-
.,
.
Illéd i atelllcnt
1 es
dens i tés opt i (llH"S à
l,;
1 O:'~lU('UI'
cl
('lh1e
492 nm C('!1t"!'C'
1e b! êl!1C l'éact i r.
(Les IlIeSLlI'eS de::' dens t t"1S of't 1 qu('s de tOllS
1es tuhes
doivent êtl'<:' cFI'ectu,:c,.; d,ln",
Il1";
2 heul'c::, SUlv.)nt

- 45 -
.
Calcul
des résultats
Une courbe d'étalonnage construite sur
papier
mi 1 1 imétré à partir des densités optiques des
standards
en
fonction de
leur concentration nous
a
permis de
1 ire
directement
le taux de
PSA de
nos échanti 1 Ions
sur
la
courbe.
C'est
le calcul
manuel.
Le calcul
peut
être automatique
les
lecteurs
photoris permettent
l'exploration automatique des
résul-
tats.
o

46
~*************************************
*
.
*
*
*
*
*
*
*
:
III
RES UL T A T S
:
*
*
*
*
~***********************************y**
.. ~

- 48 -
REPARTITION DES PATIENTS
50
FIGURE 3
EN FONCTION DU TAUX DE PSA.
42
40
30
20
10
o+-........"""'--+--.......-..-+-
12
37
62
87
112
137
162
PSA en ;lg/ ml
Le taux de PSA val'ic d", 1ng/ml à 160 ng/ml c1vec un tau,",
moyen
de
40,85 ng/ml.
Les
taux
moyens
de
PSA scion
les p<3thologies pros-
tatiques sont
renr~sent~s ci-d~ssous (tableau 6 et figure 4).
T~ni.'\\.. l\\",)yc~i'\\.:-: ,\\~ l~~,'\\ ~t~~: ',)i\\
1(;~. ~',dJ\\() 10':11 \\..' ....~ pf·t_~:-:.td~- i q'.h'~~.

- 47 -
Nous avons dosé
1e
PSA par' méthode
i rnrnuno-enzymat i que dans
1e
sang de
:
-
20 patients porteurs de cancer de
la
prostate,
20 patients porteurs d'adénome de
la
prostate
-
et de
24 patients indemnes de pathologies prostatiques,
dont
un sujet
porteur
de cancer du
rectum au
stade terminal,
soit
au total
64 patients.
Nos résultats
sont
consignés sous
forme
de tableaux et
de figures.
1. - PATIENTS ET TAUX DE PSA
1.1. L'ENSEMBLE DES PATIENTS
TABLEAU
I\\épdr-j: i 1: i on de
tous
1cs
p<J1. i erd~s
en
l'onet ion
du Lnl x de
PSA.

- 50 -
SUJETS INDEMNES DE PATHOLOGiES PROSTATIQUES
12 SELON LE TAUX DE PSA.
12
FIGURE 5
10
8
CI)
~
~
6
<:.:>
6
~
:t::
~
4
3
2
2
1
8,95
095
,
2 95
4,95
6,95
,
PSA en ng/ml
Le taux moyens de
PSA des sujets
indemnes de
pathologies
prostatiques est
de
3,0125 ng/ml
a\\ec des valeurs extr~mes
de
1 à
8 ng/ml
et
un &cart
ty~e de 1,79.
1.3. SUJETS PORTEURS D'ADÉNOME DE LA PROSTATE
TAUX DE PSA EN ng/ml
EFFECTI fS
POURCENTAGE
o
-
4
3 , 15
-----::::-----~~----------+-----=------
- - - - - - - - - -
5
--
9
7
35
~_ _
+--~-------------I--
:~ = ;~
t----~----{-----1~----
==-~~
1
S
-
-;==~~=~====~==~t-
-.
-=====~--=====-1=======-5--_---=-
L--:l O~--:"'-TT--------
-----~-----j-------:.--------
. - .
-
. -.----- ... - - - - -
--._----..2
_
20
'
1iliL
;
TOT A l - -
. J . _
j
TABLEAU S : Répartition des sujets por'teur's J'àdénomcs
de 1il prostate en
fonet i on
du taux de
PSA.

- q7 -
Nous avons dos~
le
PSA par m~thode immuno-enzymatique dans
le
sang de
:
20 patients porteurs de cancer de
la
prostate,
20 patients porteurs d'ad~nome de
la
prostate
-
et de
24 patients indemnes de pathologies prostatiques,
dont
un sujet
porteur de cancer du
rectum au
stade terminal,
soit
au total
64 patients.
Nos r~sultats sont consign~s sous forme de tableaux et
de figures.
1. - PATIENTS ET TAUX DE PSA
1.1. L'ENSEMBLE DES PATIENTS
25 - 49
,)
4, 7
---------------------- ----------- ------------
50 - 74
2
3,1
-----~~-=-~~---------l----;---------;~~--.--
-------------------------------- ------------
100 -124
6
9,4
125 -149
----------l------------
7
1 1
---------- ------------
1.50 -174
')
') 4
-
l
,), .
----------r------------
TOT Â L
64
1
100
TABLEi\\U
S
I~ é P ,l!' 1: i 1: ion de t 0 lJ S
les
pdticlltS
Cil
r"onction
du
t d l l X
de
PSi\\.

- 49 -
Taux de l'SA selon les
FIGURE 4 :
pathologies prostatiq1J,~s
115,8
120
100
80
40
._'-'~' - ~.
...;;;....
20
t t,3
_
3,0 t 25
DIFFERENTES PATHOLOGIëS PROST~TIQUES
~ 1NDEMNES
III AOENOMES
lHHl
CANCERS-
1.2. SUJETS INDEMNES DE PATHOLOGIES PROSTATIQUES
TAUX DE PSA EN ng/ml
EFFECTIFS
POURCENTAGE
--------------------~----- -------------~ --------------
----2_=_!!- 2_____________ _
§
_
25
_._------------
-----_3_=_]t-2_____________ -
l~
_
50
--------------
======~=~=~;~=:===========I======~======= ]3
---------------
8
--------------
4
-----r-ü-r-A-L------------I-----Z4------- --------------
100
TABLEAU
7
fU~p'lI'tit:ion des sujct:s indeHlnes de
Çl a t: il 0 1() SI i e s
p (' 0 s t: ,li: i Cl li CoSS cio ri
1c
L.ux
de
PSI\\.

- 50 -
SUJETS INDEMNES DE PATHOLOGiES PROSTATIQUES
12 SELON LE TAUX DE PSA.
12
FIGURE 5
10
B
CI)
~
.~
~
6
u
Q)
6
~
~
4
3
2
2
1
o
8,95
0,95
2,95
4,95
6,95
PSA en ng/ml
Le taux moyens de PSA des SUjets indemnes de pathologies
prostatiques est
de
3,0125 ng/ml d\\ec des valeurs extl'êlllE'S
de
1 à
8 ng/ml et un ~eart type de 1,79.
1.3. SUJETS PORTEURS D'ADÉNOME DE LA PROSTATE
TAUX DE PSA EN ng/ml
EFFECTIFS
POURCENTAGE
0
-
4
3
.:
15
--
9
- - - - - - - - - -
.)
--
7
3.5
- -1----------- ---------------
10
-
14
6
30
t---------- -----------
15
-
19
1
5
--~O---=--24-----------=l=_------------------
--
1
~
-25
-=--29----------
------~---~--l--------~-------
--n----:)----------
--________-j________________
~
L.1u
- y~
1
r
1
.- .
. ..---.-....- ----~
----------.J_____
i
-
f
.......
"
L
l
0
1
n
L - - - _ - - l .
20
I..Il{L
j
TABLEAU S : Rép--cwtition des sujets porteurs J'adénomes
de 1il prostate en
fOHet i on
du
taux
de
rSA.

- 51 -
.
Patients porteurs d'adenomes de La
prostate en fonction du taux de PSA
7
fiGURE 6
71
6
6-
5-
CI)
1
~
4-
.~
~
0
Q)
~
3
c.;.. """)
3-
.kj
1
~
1
1
1 1
1
1 1 1 1
1 1
7
12
17
22
27
32
PSA en ng/rnl
Le taux moyen de PSA de:
les sujets
pOI~teurs d'adénome de la
prostate est .::le 11,3 ng/ml avec des va 1eurs extr'êmes de 2 et 31 ng/ml
et un écart type de 7,62.
IV. - ~Y~~T~~9~TEURS DE CANCERS DE LA PROSTATE
TÂG~~EÂl!_
9
:
l~épdr'l~lti()n des sujets atteints de
,:dnCCT:-' de
1,1 rwostate en fonet Ion
du Lw\\ de }1j/;'

- 53 -
Il
est à
noter que
les cancers au stade A ne figurent
pas parmi
nos patients.
(Nous
n'en avons pas recensés pendant
nos t l' avaux) .
2. CARACTERISTIQUES DU PSA
Nous avons évalué
les caractéristiques du
PSA
à 4
valeursseui Isdifférentes S,
10,
20 et 40 ng/ml
afin de
déterm i ner
sa
sens i b i 1 i té,
sa spéc i fic i té,
sa va 1eur di agnos-
tique,
son efficacité
globale et ses valeurs prédictives.
2.1. SENSIBILITÉ DU PSA
La
sensibi 1 ité du
PSA est
la capacité de ce
test à dépister correctement
les suj~ts atteints de cancer
de
la
prostate.
El le se calcule selon
la formule
suivante.
Se n s i b i 1 i té =
vrais positifs (VP)
vrais positifs
(VP + Faux négatifs
(FN)
El le est exprimée en pourcentage.
ce sont
les sujets atteints de
cancers
de
la
prostate eT
qui
ont
un
PSA positif (c'est-à-
di l'e qu' ils sont
dés ignés comme
cancéreux
par
le
PSA)
\\.'e
sont
les
sujets atteints de
cancc"s de
1 a
pl'ostate eT
qu 1
011'
un
PSA nè~lat i j" (1 c
PSA Il(>
ille
C d I l C é l ' l ' l l X ,
cllol':"
'lU'! 1:-,
1(·

- 54 -
VALEURS SEUILS DE
SENSIBILITE EN POUR-
-~~~-~~-~~~~!_-------­ CENTAGE
5
100
10 .
100
20
100
40
100
TABLEAU Il
SENSIBILITE OU PSA AUX
VALEURS SEUILS S, 10, 20
40 ng/ml.
La spécificité du
PSA est de 100 % quelque soit
la
valeur
seui 1 uti 1 isée.
2.2. SPÉCIFICITÉ DU PSA
Elle définit
la capacité
du
PSA à dépister correc-
tement
les sujets
n'ayant
pas de cancer de
la
prostate et
se
calcule selon
la
formule
suivante:
Spécificité
vrais négatifs
(VN)
vrais négatifs
(VN)
+ Faux positifs (FP
Ce
sont
1 es
Sujets
ne l=wésentant
pas
de cancer de
la prostate et
qui
ont
été dés i 9 nés
co illlll e
non
pOl' t e u l' S
de
cancel'
pal'
1e PSA.
\\.E'
SOl1t
les
sUJers
Ile
pl'é;sentdnr
pdS
de
,~clncer' de
1 d
prostate
al 0"5
qll~' 1c PSA
(' s t
(' Il
f cl v C li l' d' LI Il C a n cel' d ".
1 cl
~~ 1. 0 s t-. arc .

- 55 -
\\~oici
les résultats.
VALEURS SEUILS DE
SPEC 1fi CITE EN
_PSt ~~_~~L~!
_ --~Q~g~~~!~~~-------­
5
57
10
80
20
98
40
100
TABLEAU 12
SPECifiCITE OU PSA DANS
LE CADRE OU CANCER DE LA
PROSTATE AUX VALEURS SEUILS
5, 10, 20, 40 ng/ml.
La sr~~ificité est bonne à partir de
10 ng/ml
(80 %)
pour atte~Œ~re 100 % à 40 ng!ml.
Tous les sujets ca~céreux ont _pu être correctement dis-
tingués de~ autres sujets pal'
le
PSA.
2.3. ~AlEUR DIAGNOSTIQUE DU PSA
Selon 'fOUOEN (51)
la
\\aleur
dia~nostique d'un test (J)
s'évalue ~ façon globale au moyen de
la
formule
suivante:
J
(fN + FP).
.
S i l e
té'~- est sans va 1 eut' di agnost i que
FP
1
VP et
J
.
S i l e 1:: e~' est p a l' f ait
(J i a g nos 1:: i c c l i n i que
i d é al)
t 0 u s i e s
111 a 1 ad e s
c. JI t;
dép i sté s e o 111 fil e t e 1 s 1
t 0 u s i e s
sai n son t
u n
l,ésu 1 td T
. r~gat i f
au
test.
FP = : N
0
1.
0=
et
J
0=
Les val ~ - - ~ cl e
J s i tué e s
,-. Il t; t' C
-
1
e t
0
a p pal' ais s C Il t
s i l e
.SOC 1 C
( C O I " ' ( ' l ,.; 1
de
l-iJCOn
l1é~)dt 1 V(' dVCl:
1e
\\1'<11
pl'onu:s;
cc
qu l
,';.;;r
( " l " ' i "
1l)l1r)(~ 1 ('11 PI'dt: 1 qlH'.

- 56 -
La
valeur diagnostique du PSA évalu~e
aux valeurs ~c
seui Is
S, 10, 20 et 40 "g/ml est consign~e sur le tableau
suivant:
VALEURS SEUILS
J
DE PSA EN ng/ml
5
0,7
-------îo---------j-----O~86------
------------------ ---------------
20
0,95
------------------ ---------------
.
40
1
0,98
TABLEAU 13: VALEURS DIAGNOSTIQUES
OU PSA.
La valeur diagnostique du PSA~st tr~s ·bonne à partir
de
20 ngl ml _
2.4. EFFICACITE GLOBALE DU PSA
E Ile est dé t e I~ rn i née p a l'
1e
pou l' c e n t a 9 e
des rés li 1t a t s
vl~a i nient pas i tifs et \\.1' a i ment
négat i fs dans
1 ensemb 1e
des ObSCI'\\atlons et est
calculée selon
la
fOI'lllule
sUivante
VP + VN
~---c
~~-----,--~-
x
100
ensemble des sujets
L "
r Ll hl,' a LI
'.' 1 - ci (' s ~ 0 li"
1• , ' C)I' n \\ ! P c
l'" f rie a c: 1 t,~ Cl 1l) h ,1 l "
du
PSA cn
j',.)lh:l-IUIl
eJe'"
lilfr'~I·l"lt",.;
\\ . ' l l e \\ I I ' ' ' ;
sClIll,,_
! AfH 1 :\\ (J : 1:
LI l' i C/1 C 1 r [s (~L 0 f~ li! ! S !) 1J P ~~ fi

\\
1,
\\
Il
- 57 -
2.5. VALEURS PRÉDICTIVES DU PSA
On distingue
* La valeur pr~dictive positive qUI mesure la capa-
cité du PSA à associer correctement
les résultats positifs
à
la pr~sence du cancer de
la prostate;
~ La valeur pr~dictive n~gative qui
mesure
la
capacit~ du PSA a associer correctement
les r~sultats
à
l'absence du cancer de
la prsotate.
Ces différentes valeurs pr~dictives se calculent
selon
les formules suivdntes
Vrais positifs (VP)
. Valeurs pr~dictives positi~es (V.P.P.)
tous les sujets
positifs
Vl'a i s négat i fs (VN)
. Valeurs pr~dictives n~9atives (V.P.N.) =
Tous
les sujets·
n~gatifs
VALEURS SEUILS
VALEURS PREDICTI-
VALEURS PREDICTI-
:
DE rSA EN ng/ml
VES NEGATIVES EN%
VES POSITIVES EN %
5
100
51
la
100
69
------;o--------- -------~00--------t--------87---------
------------------ ------------------ ---_._---------------
40
93
100
1
1
T A8 L [ Ali
I~
:
V ALE lJ f:: S P1\\ EDie T 1V ES DlJ PS 1\\ •
! d
\\
~·l 1 t.' 1.1 r'
f ):' \\ '1.1 1 l
1
1 \\
C:'
: ... \\ ) ~ [ t· 1 \\ \\.',
1.. -
\\. • -.:. l
- , l ..- \\..1 1 l' t'
' ( .
;--. \\ 1 f '\\ l ' : ' l ',' \\ 1;' \\.'
,1
20 11<1/ fil 1 ,III
I j ; \\
, ,!
: ~,
. \\ ~,~ ' : ' '


58
************************************
*
*
**
*
*
*
*
* IV
C 0 MME NTAI RES
*
*
*
*
*
*
*
à
***********************************~

- 59 -
1. ENSEMBLE DES PATIENTS
Les
valeurs extr~mes de PSA dans notre ~tude
sont
de
l
ng/ml
et
de
160 ng/ml
(tableau
5 et figure
.1).
La
I~~partition des taux moyens de PSA selon
les diff~rentes pathologies prostatiques montre une êvolu-
tion croissante des
valeurs
du
PSA des sujets
indemnes
de
~athologies prostatiques aux sujets porteurs de ca~cers
de
1a
prostate
(tab 1eau 6
et
figure
4).
2. LES SUJETS INDEMNES DE PATHOLOGIES
PROSTATIQUES.
La
valeur
moyenne
de
PSA observée chez
les
24
patients
de
ce
groupe est de
3,0]
ng/ml
avec
des
valeur~s
extrêmes
de
l
et
8 ng/ml (tableau
ï
et
figure
5 ) .
Par~llli ces 24 patients, ur, patient est por'teur~ J'un
cancei~ du r-ecturn ou stade tel'mina 1. Le taux de PSA cbt.enu
est
de
l
ng/ml_
-
21/24 patients 501r: 87,5 % des cas ont un taux
de
PSAc 0 III P (' 1 5
e Il t r~ e 1 e t
4 n 9 / ml
,1 v CCli n
t a li x III 0 ~ end e
2,5 ng/ml.
')
,)
,'1
,~ nq/rn 1 l.. • i \\ t·::' "f t' :-, ::--. t J . J (, 1- :-.:.
l , '. '
! ' : ' \\. ' ~ t • f \\ t· ~ 1 l , ,
l ' • 1:-':'
\\.1 ~ .

- 60 -
Cependant
ce
taux
(3 ng/ml) est sup~ri~ur aux
va 1eUI's ,'apportées
pal'
d'autres
auteurs
(10,
14,
19,
21
et
82).
Ces auteurs
trouvent
des valeurs de
PSA
inférieures
à
2 ng/rn\\
variant de
0,10 à
2,5 ng/ml.
Si
nous écartons
les
3 sujets qUI
ont
eu
un
taux
de
PSA supérieur à 6 ng/ml,
notre taux moyen
retenu est
2,5 ng/m\\
Ce taux
rejoint
la
valeur
moyenne des derniers
auteurs.
L'étude des
3 patients ayant un taux de PSA superieur
à 6 ng/ml
a
montré qu' i Is
sont
~gés respectivement de 29, 28
et
23 ans.
Le taux
moyen
de
leur
PSA (7 ng/ml) est
le tr-iple
du
taux moyen
(2,5 ng/ml)
des
21 autres sujets du m~me groupe.
La
di ffé,'ence obsc'-vée ne semb 1e pas êtr'e
1 i ée a
l'âge
de ces
pat i ents ql} i
ont
prat i qu.ement
1e
meme
age
que
les
autr-es
patients
du
qr'oupe.
L'~ge moyen des ~~atients de
ce
qroupe est
de
31,08 ans.
L'absence
de
relation
entre
1 ' âge
et
le t,aux
1
(Je
PSA
a
été
montrée
par'
AHMANN et
Coll
(1)
et pal'
HUBER (48).
\\ 0 usa von s
don c
r- e e 0 n v 0 q u é
t 0 u S
les
patr0nts
1
c...l (-'
ce
qr'oure
et
1 es
d\\'Ons
i flter'I-O~lés SUI'
1 eUI'';;
clet 1\\ 1t.és
l'es-
peet 1 ves
dlll'élflt
1 es
48 heur'es a~'ant pr'éeèdé
1 es
['1'(; 1 èVem?IH s
de
S,lllq
( ' I l
VU('
du dos,lqe du
PSA.
Il
cl,';','
1',';'I'\\1U\\',;
que
seu 1s
ces
3 p,1i' 1 t'I"S
S l l l '
l""
24 nl11' eu des 1'(i}~I'()I'; s sexlle' 1 s 1)\\'lllLlfll 1 es 4S h('~JI''-''''; i"": ",:..1,1111
l ,~
t' l ' ..', 1 ;, \\ ,'II i( , Il l'
\\(ltl~ (!\\ (\\r'~ "it)ll\\...' (."1 (~!·\\Il
(llJ('
\\ ( '
r~tl;'f'()I~i
...... ,",\\It' 1
~'\\\\~'
' { l l 1
1'\\'
l't'c~:,i
,l
1.1
~)f\\\\ ~ III 1(}~j r \\' .1,,'
l ' t,' ''''l,-tll (Ill 1111.

- 61 -
la
p,-ostate est soli icitée
par
des contract ions rythm i-
ques
pendant
l'éjaculation
(9~. Ces contractions seraient
d'apr~s nous équivalentes au massages prostatiques.
le massage
prostatique et
le
toucher
rectal
étant
des
facteurs
entraînant
une élévation
franche et
transitoire
du
taux du
PSA,
et
cela est
reconnu par
tous
les
auteurs.
Nous pensons que
les rapports
sexuels doivent
être
retenus parm I l e s
facteurs
pouvant
i nf 1uencer
1e
dosage du
PSA dans
le
sens d'une élévation.
3. LES SUJETS PORTEURS D'ADÉNOMES DE LA PROSTATE
le
taux
moyen de
PSÀ chez ces patients est de
11,3 ng /ml
(tableau
8
et
figure
6
).
1° -
Selon que
les
patients sont
porteurs ou
non
d'une
sonde
urétrale nous distinguons
-
un
taux moyen de
PSA de
13,3 ng/ml
chez
10
patients porteu~ d'une sondeurétralc.
et
un
taux moyen de 9,3 ng chez
10 .pat i ents ne
po J- t ù nt
pas d e s 0 n de u "é t l' ale .
Les sujets
porteurs
de cys-
t 0 s t 0 rn i e
son t i n c 1u s d ans
c e s 0 u s - 9 J' 0 U P e .
II n 0 b s e ,- ve
une
d 1 f f é l' e n c e
1
oc
4 ng/ml entroe ces deux
sous-groupes
d/adénome et
cetr:e
di ffél'ence
('st
en
faveur'
du
sous-gr'oupe
POI'lPUI'
d'une
sonde
ur'é'J'a 1e.
~ette di fférptlce obscl'vée COJ','obol'(' 1('S iJL'servat ions
"a PPOI't ée s
~~(l J,Id
1 i t t é,'û t li l' f' .
E'l eFtvt,
des
<llJ'eur',..;
COrrtllJC'
AUBEI~GET (7) ()Ilt Il()r:l~ lks

- 62 -
biopsie
prostatique,
mise en
place d'une
sond~ urInaIre
dans
les
jours précédant
le dosage.
Ils ont
noté aussI
qu'ap~~s un délai plus ou mOIns
variable
(8 à 10 jours) le taux redevenait normal.
Dans tous nos travaux,
1es dosages chez
1es
porteurs de
sonde
ont
été effectués après
un délai
moyen de
35 jours
(extrêmes 4 et
101
jours).
Ce
long délai
expl iquerait
donc
la différence
peu
importante
entre ces deux
sous-groupes de
sujets
porteurs d'adénome de
la
prostate.
21 - Selon que! 'adénome est compl iqué (d'une prostatite
algue,
subaigu~ ou chronique) ou qu
est
isolé, nous
rap-
portons
:
-
8/20 pàtients (40 %) présentent un adénome com-
pl iqué avec
un taux
moyen
de
PSA de 17,5 ng/ml.
12/20 pat i ents (60 %')
pl~ésentent un adénome
isolé
avec
un
taux
moyen
de
PSA de 7,16 ng/ml.
Le taux moyen de
PSA des sujets porteurs d'adénomes
compliqués
(17,5 ng/ml) est
le double
du
taux
moyen chez
les
su jet s
po rte u I~ s d' u nad é nom e
non co mpli q u é .
Lad i f f é r' en c e
0 b s e r v é e
est
r e t r 0 U v é e
P a l'
t 0 u s i e s
auteul's,
cl
savaII'
que
les
adénomes
compliqués
de
pl'ostar:ites
algues,
sub-aigu~s ou chrolliques présentent un taux de PSA
élévé.
L0 tau" dt'
PSA de 31 ng/ml dans nos tl'd\\clUX C';o;t
c('lui ,J'U/l
Sil,lef
pOI'feu!'
d'un
ddé"L~ll1e ':lssoci L; ~l UIH' pl'ostatit('
Cil l' (\\ 1\\ 1 q li l'
! (' ()" ri,' 111 Cl T 1 0"
iliS 1~ 0 1 (\\ ':1 i q U l' ) ,

- 63 -
Le taux moyen
global
(11,3 ng/ml observé chez les sujets
porteul~s d'adénome de
1a
Prostate réjo i lit
ceux observés par
de nombreux auteurs.
Ainsi,
GUINAN (44) rapporte un taux moyen de 10,20 ng/ml
chez 69 sujets porteurs d'adénome;
FERRO (35) ~appcrte
13,8 ng/ml chez 40 sujets porteurs d'adénome.
Cependant cette valeur est
nettement
supérieure à
cel le
obtenue par
BaCCON (10, 14) qui rapporte un taux moyen de
6,9 ng/ml et par
TEILLAC
(88) et d'autres auteurs (6, 19,
80).
En fait
les taux
de
PSA chez
les adénomes sont
tr~s
~talés dans nos travaux avec un écart type de 7,61.
11/20 patients soit
55 % ont un taux inférieur ou égal à
la ng/ml, allant de
2 ng/ml à
10 ng/ml avec un taux moyen
de
6,9 ng/ml.
En
se rapportant
à
la
1 ittérature,
nous
remarquons
qu'
existe
une variation
importante du taux de
PSA chez
les
sujets
porteurs d'adénomes en dehors
des
facteurs
cités CI-
dessus.
AUBERGET (7) a montré que cette \\ariation est 1 iée au
poids de
l'adénome
en
dehors d'un conte,te
infectieu,
et
des
rnanoeuvl'es
pouvant
enh'aÎner
une
é 1 évat i 011
fl~ançhE' et
transitoire du
PSA.
Il
a
rnontr'é
qu'entr'e
20 et
30 9,
la
valeuI' lIIoyenne
de
:
PS A é t êJ i t
de
4, 45 -·:c t
q li ' (~ Ile d t t e i ~l n cl 1 t
32, 5 n 9/m 1 ~'L) LI l' un
odénOl!1t'
SUf'''';I'ieuI'
Zl
100 g.
Il'
t:dUX

- 64 -
bénigne de
la prostate.
N'ayant pas évalué
le poids de
nos adénomes prostatiques
i 1 nous est
ilJlXlssible de
donnel~ notre av i s sur cet aspect
du
problème.
4. SUJETS PORTEURS DE CANCER DE LA PROSTATE
Les taux de
PSA observés s'appl iquent à des cancers
au
stade
B, C et O. Nous n'avons pas dans nos travaux récensé
de cancer au stade
A.
(Tableau 9,
10 et figure 7).
Le taux de
PSA le plus bas chez les sujets porteurs
de cancers de
la prostate
(48 ng/ml) est nettement distinct
des
31 ng/ml ~eprésentant le taux de PSA le plus élévé chez
les sujets porteurs d'adénomes de
la prostate
(figure
Il).
Tous
les cancers de
notre
série ont
un taux de
PSA élévé. De plus il existe une corrélation entre le taux
moyen de
PSA et le stade du cancer de la prostate (le taux
le
plus
bas est observé
au stade
B et
le taux
le
plus
élévé au
stade O.)
Ces résultats
sont observés dans
la
1 ittérature
c'est ainSI ete TEl LLAC (88) dans ses travaux a trouvé
1es
valeurs suivantes:
-
dans
1es cancers au stade A,
1a
va 1eur moyenne de
PS A l::'Sf- de 30 à 35 n 9 lm 1 ,
-
dans
les stade
B,
196,5 ng/ml,
et
dans
les stades 0,
1200 ng/ml, pour une valeur
moyenne
globale de
220 ng/ml.

- 65 -
5. ETUDE COMPARATIVE DES VALEURS DU PSA SELON
LES DIFFERENTES PATHOLOGIES PROSTATIQUES.
Nous avons
uti 1 is~
le test
t
de STUOENl pour faire
l'analyse comparative,
statistique au cours de nos travaux.
5.1. COMPARAISON DES TAUX MOYENS DE PSA DES SUJETS
PORTEURS D'ADÉNOMES PROSTATIQUES ET DES SUJETS
INDEMNES DE PATHOLOGIES PROSTATIQUES.
Le taux moyen de
PSA des sujets porteurs d'adénome
de
la
prostate de
Il,3 ng/ml est
le triple du taux moyen des
sujets
indemnes de
pathologies
prostatiques.
On observe une différence,
qui
n'est
pas statis-
t i quement
si gn i fi cat i ve au seu i 1 P = 5 %.
Cela est dG à
1 '~talement du taux de PSA chez
les
sujets porteurs d'ad~nomes d'une part,
d'autre
part,
au taux
du
PSA ~I~v~ chez trois patients
indemnes de pathologies
pr'ostat i ques.
5.2. COMPARAISON DES TAUX MOYENS DE PSA DES SUJETS
PORTEURS D'ADÉNOME DE LA PROSTATE ET DES SUJETS
PORTEURS DE CANCER DE LA PROSTATE. (FIGURE 4 ).
Le taux de
PSA chez
les sujets porteurs de
cancers
de
1a
prostate
(115,8 ng/m 1) est
Il fo i s sup~r i eur au taux
moyen de
PSA chez
les sujets
poc'teur's d'ad~nome de
la
pt'ostate
(11,3 ng/ml).
Cette différence
obsel'v~è est statistIquement
significative au
risque
P = 5 %.
5.3. COMPARAISON DES TAUX MOYENS DE .PSADES SUJETS
INDEMNES DE PATHOLOGIES PROSTATIQUES ET LES
SUJETS PORTEURS DE CANCER DE LA PROSTATE.
(FIGURE
4)

- 66 -
La d i fféren~:e observée est. st.at i st i quement
significative au se~1
P = 5 %.
6. CARACTERISTIQUES DU PSA
6.1. SENSIBILITÉ DU PSA
Nous avons évalué
la sensibi 1 ité du
PSA à
4 valeurs
seui Is différentes,
parce qu'i 1 nous
est malaisé de choisir
une valeur seui 1 de
PSA dans notre étude pour deux raisons
la première raison est que notre échanti 1 lon-
nage est trop petit pour
le faire et de plus
la valeur nor-
male donnée par
le
laboratoire
(1,15) est trop basse pour
ê t " e r ete nue ".
,
La deuxième raison est que nous n avons pas
r' é c: e Il s é cl e ca n cel' cl u st a de
A,
c'e s t - à - d ire des ca ncel' s
pré co ces qui
s e c 0 n f 0 Il d l' cl i en t a u x ad é no 1Il es et qui
l' end r cl i en t
difFicile
l'utilisation du
PSA comille test
diagnostic.
Néanmo i ns
1a
sens i b i 1 i té du
PSA dans notr'e étude
e st
bon nec a "
que 1 q Lll~ SOI t
1a val e u r s e LI 1
l' ete n LI e,
t 0 U s
1es cancel's l'ecl'utés or.t été
i dent if; és à
100 % cornille
tels.
(tableau
11).
6.2. SPÉCIFICITÉ DU PSA DANS LE CADRE DU CANCER
- - - - - _ .
DE LA PROSTATE (TABLEAU 12)
Lcl
S p é c 1 r 1 l~ 1 té
du
PS A (' S f
r él 1 b 1(' d II se u 1 1 d" 5l'!''~ll ni 1
,
~
III l.l 1,."
l ' 1 1 l'
S
,1 CCI' n 1 t-
'cs
t d l l '
l' S i- - ~l - l j 1 l' (' , I l '
!) 0 II r' ,- l' Il i- d li l'
d ('
l ' Il ,\\ r1<.' l'':;
q 1J'" n
p II t 1 (' n t-
d V ,111 1-
111\\
1 d \\/ \\,
,c' \\/1 '( • l' 1 (' U "
d
20 f\\~J/rnl dlf IJll \\';11< ('"
,'si
lie
87 'Ji"
Lill'
d l ' / ( ' I n l -
j " "
100 'X,
,, Il C' fl ~ J/ III 1

67
************************************§.~
*
*
~
*
*
*
*
*
*
*
v CON C LUS ION
*
*
*
*
*
*
********************************~~*~*~*

- 68 -
Ce trdvai 1 a
pour
intér~t le dosaqe de l'antigène
spécifique chez des patients atteints de pathologie pros-
tatique en précisant
la place de cet antig~ne dans
le
diaqnostic du cancer de
la prostate.
Il
s'aQit d'une étude prospective effectuée en un
an,
de
Juin 1989 à
Juin 1990 dans
le Service d'Urologie
du C.H.U. de COCODY.
Nous avons procédé pendant cette période au dosage
de ce mal'queur chez 64 pat ients répart i s en 3 qr-oupes
-
groupe
20 patients atreints
ca nce,'
dE'
la p,03rate
.. confirm~,
tous au stdde B,
C et D.
groupe
1 1
20 patients atteints d'adénomes prostatiques,
-
groupe
1 Il
24 patients
indemnes de pathologies prosta-
tiques.
Ce dosage immuno-en::ymatique type ELISA "sandwich"
nous a
pel'llll
d'obtenir'
les "é::oultats suivants
3 ng/m 1 che:: 1es SU.leTs i Ildemnes de toute pa •. ho 1O~ll C
P r' 0 S t. a t 1 que
(g l' 0 LI P e
Il fi ,
1 1,.1 n 9 / m'
che::
1 e S
fi d t: 1 l' n t S
il t~ tel n t s
d' c' (1(' n 0 li! C
pl' 0 S ;- d t~ i q LJt'
(~) l' 0 U pel Il ,
Il S, 8 ng/ml
ci1e=
1l'S Cdll«·I't'U>.; f.)I'OSt,ll J qu,'S
('1I'ou~)e
1·'.
,
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l ,1 ~ (·I\\ ~ 1 1) 1 1 1 t- \\.'
t- l l t- 1 q LI (.:s
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\\ 1 r ,
r \\ 1 \\ l " , I l ) r • 'i ( . rIl t ' f \\ t
\\. ~ 1 {' \\ \\.. •

- 69 -
A la valeur seuil
dt~ 10 ng/ml, la spécificité est de
l 'ord!'e de
80 % et s'alnél lore pour~ atteilldr~e 100 % à 40 ng/ml.
Il
ressort
de notre étude que 40 ng/ml
est
la
valeur
seu i!
i déa 1e du PSA,
tous
1es cancéreux étant
i dent i fiés
à cette va 1eu!' avec une sens i b 1 i té et
une spéc if ici té
de
100 %.
En
déf i nit ive,
1e
dosage du
PSAdoi t
fi Qurer
pa'~m 1
les méthodes de diagnostic du cancer de
la prostate en sachant
que
le diagnostic
histoloq;qlJe reste
la seule certitude.

70
*******************~*~~******+*******~~***
*
*
"
*
*
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:
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B l B L J 0 GR A PHI E
;
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taux de
I~SA el
1a c: -ra-ponet i on dans
1e
dépistaSle du car'cinolllê pf·ostatique.
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RES U 11 E
o E THE S E
NOM
KONAN
PRENOMS
KOUAME PAUL GÉRARD
TITRE DE LA THESE
ApPORT DE L'ANTIGÈNE PROSTATIQUE SPÉCIFIQUE
(PSA) DANS LE DIAGNOSTIC DU CANCER DE LA
PROSTATE.
UNE ÉTUDE PROSPECTIVE DE 64 CAS DANS LE
SERVICE D'UROLOGIE DU CHU DE COCODY.
NUMÉRO
TOME
PAGINATION
VILLE DE SOUTENANCE : ABIDJAN
TYPE DE PUBLIC
THÈSE
PAYS D'ORIGINE
COTE D'IVOIRE
LIEU DE DÉPÔTS
BIBLIOTHÈQUE DE LA FACULTÉ DE MÉDECINE
n'ABIDJAN.
SECTEUR D'INTÉRËT
U R 0 LOG I.E
RES
UME-
Cette étude prospective effectuée en un an dans le Service d'Urologie
ou CHU de COCODY a pou;--
intérêt 1e dosage i rnrnuno-enzymat i que de l' ant i gèn<?
~,;'ostat ique spéc i f i que (PSA) chez: 64 pat ients atte i nts de 1='atho 1og i es ~'!'OS­
tat i ques en préc i sant 1api ace de ce'c ant i gène dans 1e di ègnost ic du cancel'
de la prostate. Les 64 patients se répartissent en 3 groures : 24 patienrs
indemnes de pathologies prostatiques,
20 patients porteur's d'adénome de Id
pl'ostate et 20 pat i ent s atte i nt s de cancer de 1a ~wostate conf i rrné, aux
sTades B, C et O.
La sensibilité du PSA est bonne dans nOTTe étude. Tous 11203 can-
ce:'eu:-. pt~o:"t:at i ques ont présenié un -::-èUX fOI'tement é 1évé Cl\\ cc une sens i b i 1\\lé
e~ une sr~clficit~ de 100 %~ 40 ng/ml.
Le dosage du PSA do i Î
donc fi gUI'c,' ~,al':n i 1es llIétflO\\.lCS de (i i c'lgnos T ; c
du cancel"' ,j"
la pï'Llstd~e en Sdcnclnt: qu:,.' le dlàS'F10Sîic hisT""oID~liquc l"este
1:::1
5l.~U 1C CL,;"t 1 tude .
MOTS CLES
-
Antigène
Prostatique Spécifique
-
[)osage
Immuno-cn=yrrrdtiquc
-
Cancer
de 1a
pr'ostate.

S E R MEN T
D'H 1 P poe RAT E
=====================================
EN PRÉSENCE DES MAÎTRES DE CETTE ECOLE ET DE
MES
CHERS CONDISCIPLES, JE PROMETS ET JE JURE, AU NOM DE L'ETRE
SUPRËME, D'ËTRE F1DËLE AUX LOIS DE L'HONNEUR ET DE LA PRO-
BITE DANS L'EXERCICE DE LA MÉDECINE. JE DONNERAI MES SOINS
GRATUITS À L'INDIGENT ET JE N'EXIGERAI JAMAIS DE SALAIRE
AU-DESSUS DE MON TRAVAIL.
ADMIS À L'INTÉRIEUR DES MAISONS, MES YEUX NE VER-
RONT PAS CE QUI S'Y PASSE, MA LANGUE TAIRA LES SECRETS QUI
ME SERONT CONFIÉS ET MON ÉTAT NE SERVIRA PAS À CORROMPRE
LES MOEURS NI À FAVORISER LES CRIMES,
RESPECTUEUX ET RECONNAISSANT ENVERS MES MAÎTRES,
JE RENDRAI À LEURS ENFANTS L'INSTRUCTION QUE J'AI REÇUE DE
LEUR PART.
QUE LES H0MMES M'ACCORDENT LEUR ESTIME SI JE SUIS
RESTÉ FIDÈLE À MES PROMESSES, QUE JE SOIS COUVERT D'OPPROBE
ET MÉPRISÉ DE MES CONFRÈRES SI
J'Y MANQUE,

Lu et Approuvé
Vu
Le Président du Jury
Le Doyen de
la Faculté de
Médecine
YAO-DJE Christophe
o
o~·
MA~LkN KASSI
Léopold
Vu
Le Recteur de
l'Université
TOURE BAKARY
.•. , ....
Of' 111 i 011:3
('1111 s e s
dcll1S
1 CS
J 1 SS('I'T~dt 10l1S qUI
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~, l' l' f' l' e S Cl 1l' 1JI' <1 li t (' lJ" 1 q li ' c, Ile
, I l ' ,'111:<'11(1
1 ClIl'
dl)11rH'I'
11 1
df'P.r.'"hc1r 1 0'1,
111
1111f'1'()hdl~ 1 011.