UNIVERSITÉ NATIONALE
DE COTE D'IVOIRE
FACULTÉ DE MEDECINE
1
\\
1988 - 1989
CONSEIL "AFRUëAIN "~ MALGACHE
POUR L'EN5EIGNëMENT SUP\\2-:'lEUR
c. /4.. M. E. S. - OUAGADOUGOU'
A . ,
"~o. orc "nn~
,
, rnvee.", t"
Co'.. 'L'\\J\\H
.
\\1.Enre~~~tré. U=:~-n-2·1',,"'" jl\\
MEMOIRE DlMMUNOLOGIE
(C.E.S.)
ETUDE ELECTROPHORETIQUE ET IMMUNO-
ELECTROPHORETIQUE DES LLC ET DES LMNH
.',
ŒSENTEPAR:
SOUS LA DIRECTION DU:
r. SAWADOGO Duni
Pr SOMBO MAMBO Francois
Pr SEKA SEKA Joseph
",
'Ô, '
, .
. :-;-,".-.,,0'" 7'---' ._- .- ... -
.-;-:.-;7.-.î'....~:.=-_.:..·_·-:'---· ' '

- 1 -
\\
INTRODUCTION

SOMMAIRE
PAGES
* 1l'J1Rffi-CT 1C!'J
..
O{,\\PI1RE
EEVUE DE lJ\\ LI TfF....RATlRE
3
- ELEC1RCPI-rnESE
4
1-1 Hi s t or i que .. ••.
••••• ••.
4
1-2 Irrportance
5
1 1
IlvIvLI\\ŒLEC1RCPl-Œ.ESE
9
11-1 Historique
9
11-2 Importance
IL
111 - LLC ET U.;f\\J--I •••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
13
111-1 LLC· .....•..........•••........................
13
111-2 L\\Jt'H ....................................................................................
13

PAGES
l '\\.
Q-1l\\PI1RE l l
1PAYAlJX PERSCN\\iELS ...............................................
15
- CBJECTI FS ET BIJfS ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
16
l l - IvATERIEL ET ÎvETI-r:DES
16
11-1 t'J/a t é rie 1
16
11-1-1
Le s ~';a l ades ..................................
16
11-1-2
Appare i lIage
17
11-1-2-1 Electrophorèse .......................... 17
II..,1-2-2 HvE
18
11-1-3
Réactifs utilisés ............................ 18
II-J-3-1 Electrophorèse .......................... 18
11-1-3-2 livE ..................................... 18
11-2 Iv:éthodes ............................................ 19
11-2-1
Electrophorèse ............................... 19
11-2-2
ItvE .......................................... 20

PAGES.
\\
\\
CR\\PI1RE III
RESLLTATS
23
- ffiESEl\\lTATIO'\\l CES RESLLT,L\\TS
24
1-1 Nalades présentant une LùC
24
1-2 vhlades présentant un U/~1
25
II - DlnJSSIŒ'l
26
11-1 Dans les cas de Ll.C
26
1I-2CBns les cas de Lvl'·H .................................
26
III
............................................... 27
* ca-cLUS l CN ............................................................... 29
* B!BLI CŒAFH IE .............................................................. 30

- 2 -
INTRODUCTION
L'électrophorèse et l'immuno-électrophorèse (I.M.E.) sont
deux méthodes qui
peuvent être appllquées au fractionnement et à l'étude des protéines. Elles mettent à
profit leurs propriétés physicochimicues spécifiques.
L'Hv!E est en plus une remarquable application de l'immunologie à l'analyse des
protéines du sérum, des urines et du L.C.R.
Ces deux techniques sont utilisées pour le diagnostic et la surveillance de
différentes affections dont les hémopathies mallgnes (3,
16 et 24) telles la
L.L.C.
(Leucémie Lymphoïde Chronique) et les L.id.N .H. (Lymphomes Malins Non Hodgkiniens).

- 3 -
CHAPITRE 1
REVUE
DE
LA
LITTERATURE

- 4 -
CHAPITRE l : REVUE DE LA LITTERA TURE
- - - - - -
1
..,
\\
l - L'ELECTRGPHORESE
Dans un milieu basique les protéines se comportent comme des acides,
c'est-à-dire comme des anions chargés négativement et migrent vers l'anode
dont la charge est positive.
Inversement en milieu acide, les protéines se comportent comme des bases,
des cations charges posir ivement et St: '':l1:'1:)-=;-iè -id':' la. '~ëit;,,)de ,-!û~ '-J~ _ii;,,-~;,:..
Les protéines se déplacent donc dans un champ électrique. Cette propriété
a été utilisée par Arné TISSELIUS en 1937 pour mettre au point une nouvelle
rnéthode d'analyse d'un mélange de protéines en solution: l'électrophorèse libre
«n.
Il a dissout
les protéines sériques dans du
tampon
Véronal et les a
transvasées dans un tube en U. Après le passage du courant électrique, 5
fractions sont observées en fonction de la charge électrique et des vitesses de
déplacement des différentes protéines. Ce sont l'albumine et 4 globulines: alpha
l , alpha 2, bêta, gaMma qui sont des glycoprotéines.
Un
dispositif
optique
approprié
permet
de
localiser
ces
différentes
fractions et d'enregistrer des diagrammes électrophorétiques (6, 9).
L'électrophorèse en milieu liquide étant complexe, TISSELIUS a utilisé un
support solide, le papier qui
fut
remplacé ensuite par des gels : amidon,
polyacrylamide, acétate de cellulose. Cette électrophorèse de
zone est la
technique utilisée de nos jours (5).
""~~~~~--~~-- .. -- - ----- - -------

- 5 -
1-2 Importance
Le plasma contient environ 80 protéines et son électrophorèse fournit cinq
pics, c'est-à-dire que chaque
fraction
électrophorétique
contient
plusieurs
protéines. Connaître les différentes protéines contenues dans ces fractions
ainsi que leurs principales propriétés est la meilleure façon de mettre en relief
l'importance
de
l'électrophorèse
des
protéines.
Que
renferme
donc
ces
différentes fractions? (5).
*
La sérum alburnine
Est la plus abondante des protéines plasmatiques. Elles représente 60 à
65 % des protéines normales et est formée d'une cha Îne polypeptidique de
69 k:n"1 rF'~,ljée~1!r pllp-mpr:;e.
,
*
Les alpha l globulines
Plusieurs protéines se rattachent à ce groupe de glycoprotéines:
la préalbumine ;
l'alpha foetoprotéïne ou alpha fétuine.
Cette glycoprotéine de 65 kDA fabriquée par les hépatocytes
pendant la vie foetale est un marqueur de certaines proliférations
tumorales (Ex. cancer primitif du foie).
La glycoprotéine alpha l acide ou or osomucoïde.
C'est une protéine de la phase aiguë de l'inflammation. Elle
augmente
fortement
et
de
façon
non
spécifique
dans
les
syndromes inflammatoires u n.
L'alpha l antitrypsine.
Cet inhibiteur puissant de la trypsine, est synthétisé par le
foie, augmente aussi au cours de l'inflammation (5).

- 6 -
*
Les é0'pha 2 globulines
Composées de :
l'haptoglobuline.
Elle existe sous forme de monomère ou de polymère. Elle fixe
l'hémoglobine lors du catabolisme des globules rouges et facilite
sa dégradation. C'est une protéine de l'inflammation.
la coeruloplasmine ;
l'alpha 2 macroglobuline.
Ce puissant inhibiteur des protéases, est synthétisé par le
foie, il diminue en cas d'insuffisance hépatique et augmente lors
des syndromes néphrotiques. Son PM est de 750 kDa (5).
*
Les bêta~bulines sont constituées des bêta l et bêta 2 globulines.
Les bêta 1 globulines
la transferrine ou sidéroph i line,
C'est la principale bêta globuline. Elle assure le transfert du
fer dans le plasma.
La bêta lA bêta IC globuline.
Il s'agit du constituant C
du complément qui migre en
3
position bêta l C lorsque le sérum est frais. Lorsque le sérum est
conservé, le C
migre en position bê~o. 1/'..
3
Il
augmente
au
cours
des
syndromes
inflammatoires
et
diminue par surconsommation dans les syndromes infectieux, les
maladies auto-im munes.
--'---~-._._-
-
-
.~
-
, . ' : :
.

- 7 -
La protéine C réactive (CRP)
Elle est synthétisée par le foie. Elle augmente au cours des
a tteintes inflammatoires bactériennes et n'est pas modifiée au
cours des inflammations d'origine cancéreuse. Lors d'une greffe de
rnoé lle, la CRP permet de différencier en cas de fièvre un rejet
de greffe d'un problème infectieux (16).
Le fibrinogène
En plus de son rôle dans la coagulation, c'est une protéïne de
la phase aiguë de I'inflamrnation.
l'nérnopexine ou cytochromophil ine,
La bêta 2 micr ogl obuiine,
C'est le représentant essentiel des bêta 2 globulines. Cette
chaîne polypeptidique de 12 kDa est fixée à une autre protéine
sur la Membrane des cellules et constitue ainsi les antigènes de la
classe 1 du système HLA (Hurnan Leucocyte Antigen).
Ce dosage de la bêta 2 microglobuline est intéressant à la
suite
d'une
greffe
rénale,
car
son
élévation
est
un
signe
annonciateur d'une crise de rejet (5).
*
Les gamma globulines
Voir chapitre sur l'I.M.E.
Le survol des différentes
protéines contenues dans
les
5
fractions ci-dessus met en relief l'importance de l'électrophorèse.
Les
marqueurs protéiques de
l'inflammation ont permis à
R OC HE TTE (16) de dresser des mini-profils adaptés au diagnostic
et au suivi des hémopathies malignes.

- 8 -
L'électrophorèse
est
l'examenqui
fournit
le
plus
de
renseignements sur les protéines plasmatiques et, partant, sur de
nombreuses pa thologies.
Les résultats sont présentés sous forme de graphique et/ou
sous forme de valeurs quantitatives.
TABLEAU n° 1:
lvioyenne
du
taux
des
protéines
totales
et
du
protéinogramme de 2 populations en Côte d'Ivoire
(20).
1
1
1
1
1
prOTo
1
Alb.
IAlphal
IAlpha2 1 Bêta
1
Gal1'ma
Total es
1
1
1
1
1
r-
I
1
Il
~1oyenne
En
1
84,25
1 46,2
1
l ,6
1
6,3
1
8,5
i 22,4
1 g/l
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
En %
l (,
1 54,8
,-'
7,5
1 la, l
1
r
i
26,5
1
1
1
1
1
L'électrophorèse
est
utilisée
à
des
fins
diagnos-
tiques
essentiellement
dans
l'étude
des
gammaglobulines,
dans
le
dépistage
des
hypogammaglobulinémies,
dans
les
déficits
immunitaires et les hypergamrr.apathles rrrot io 0ü polyclona les,
dans le
myélome multiple, la
maladie de
Waldenstr ôrn et les
hèpa topa thles,
Cette méthode d'étude sèmi-quant ita tive est souvent suivie
d'un dosage et couplée à une étude qualitative de ces protéines
par I.M.E.
~....... ,'~-, .....

- 9 -
, II- L'IMMUNOELECTRCPHORESE
II-I Histori~
i
En immunisant un animal (lapin ou cheval) avec un antigène déterminé, par
exemple une protéine, il appara ît dans le sang de cet animal des globulines
particulières qui migrent en position gamma à l'électrophorèse. Ces protéines,
qui ont une fonction anticorps, ont la propriété de se combiner spécifiquement
avec l'antigène utilisé.
Dans l'analyse immunoélectrophorétique de GRABAR et WILLIAMS, les
protéines du sérum, qui sont les antigènes sont séparées par électrophorèse dans
objet pour microscope) (15).
Dans un second temps une immunodiffusion est creee avec une réaction
antigène - ant icorps et formation d'un complexe qui précipite sous forme d'arc à
la zone d'équivalence (Voir figure n° 1).
Les anticorps ou immunoglobulines (Ig) qui peuvent être révélées, I.1vl.E.
ont une structure de base formé par 2 cha înes lourdes et 2 cha Înes légères.
Les immunoglobulines constituent un groupe hétérogène subdivisé en 5
classes (IgG, IgA, IgM, IgD, IgE). A chaque classe correspond un type particulier
de cha Îne lourde (Voir tableau n° 2).
~.'. ,~
.....

10 -
Principe et résultat de l'lME du sérum (14)
FIGURE n" l :
--------
CUVE DE DEPART
l
ALB.
'l.GL
a
L·è~2ielj;~nt
es pr oteme s pa' elec
-nt!
--
opher es e en gelaSE' e5!
a
, r e sultante du der·loce·
ieru par re cnarnc e.ec-
......0
rqus (fleches ~i el
e
letectr ce ndo srr.os s
ieches
~ .\\.
CUVE DE DEPART
i·· ..',-,-~,~
MIGRATION sous
\\ ELECTROENDOSMOSE
L'INFLUENCE DU COURANT
SERUM DL) I ' A L A D E
l
(~---------------)
Premier
/SERUM TEMOIN
temps
Ô
èlectrophor èse
en
gélose
~.I~.O ~~"i~''''
ALB.
x 1
'l2
r;
GLOBULINES r'
(
)
Arrêt
du courant
~I~. 0 ~~"J~~'"
, "
.•
't
t
t
t
Double
diffusion
l
IMMUN
,
,
,
,
1
,
,
,
. bidimentionnelle
+
• • •
~.I·
.0 ';;.'d~""
Précipitation
en zone
d'équivalence
-- --- --- '---(1)
---_: "
....... - - -

11
TABLEAU nO 2
Principaux caractères physicochimiques et propriétés
biologiques des 5 classes d'Ig. (~)
iLi!i!iJ4.»*
s'·
IgG
IgM
IgA
IgO
IgE
160.000
(sérum)
Poids moléculaire
150.000
900.000
400.000
170.000
190.000
(sécrétions)
Constante
de sédimentation
7S
195
75 et 115
6,55
85
Glucides
3 %
12 %
8 %
12 %
11 %
ry
".; ••
"
",.1
L
L
(W2K2)5t J
Yl2
Œ2À:z
°2K2
L;zK2
Formule moléculaire
ou
ou
et
ou
ou z À
Y2À:z
(W2À:z)5 + J
(Œ;f2)2 + J + CS
o/'2
2 2
(~~)2 + J + CS
Sous-classes
Y1 ,y2,Y3,Y4
Œ1, a2
Allotypes
G1m (1 à 25)
Km
Km
Km
Km
Km
Taux sérique mg/ml
8-12
0,5-1,9
1,4-4
0,03-0,4
0,0001
%extra-vasculaire
60
20
60
25
50
Demi-vie (jours)
21 (1gG3 = 7)
5
7
2,8
2,3
Valence
2
10
2
2
2
(souvent 5)
(sécrétion = 4)
Fixation du cornplé".1p.!1t
+
(voie classique)
Transfert placentaire
+

- 12 -
Les
anticorps,
dont
la
fonction
primordiale
est
de
lier
l'antigène,
remplissent
aussi
d'autres
fonctions
biologiques
(fixation
du
complément,
\\
traversée de la barrière placentaire) qui comme les propriétés physicochimiques
!
varient selon la classe (17).
II-2 Importance
L'l.[Vl.E.
est
un
examen
qui
permet
une
étude
qualitative
et
sèrni-quant itat ive des IgG, A et IV!. Les IgD et E dont les concentrations
sériques sont inférieures aux limites de sensibilité de cette technique seront
dosées par radio-immunologie ou enzymo-immunologie (5).
Cette restriction ne nous a pas genee pour cette étude vue la rareté des
LLC et des LM NH à IgD ou à IgE (24).
Lorsque la solution à analyser contient un mélange de nombreux antigènes,
la double diffusion d'Ouchterlony ne suffit plus à identifier tous les traits de
précipitation.
L'HAE pallie à cet inconvénient en séparant au préalable les
antigènes selon leur mobilité électrophorétique.
Dans un deuxième temps, la réaction o irn munodiffusion sera réalisée à
l'aide d'anticorps spécifiques qui réagissent avec chacun des antigènes (l ),
L'IME permet de rèl ever des anomalies portant sur les imunoglobulines. Ses
applications sont nombreuses. Les principales sont:
Dans les dèricits immunitaires, les arC~ Ut: pi'fdj.J.î.i.c:llibn des :J (.~':iSSëS
d'irnrnunoglobulines
sont
absents
ou
très
diminués
isolement
ou
globalement par rapport au sérum de référence;
Dans
les
hypergammaglobulinémies,
l'arc
correspondant
est
anormalement épais;
Des
anomalies
qualitatives
peuvent
se
traduire
par
des
épaississements, des déformations en cuillère, en bâteau, ou en coup
d'ongle, des dédoublements ou par la disparition de certains arcs (14).

- 13 -
Dans ce travail, l'électrophorèse et I'imrnuno-électrophor èse sont appliqués à
l'étude de 2 syndrones lymphoprolifératifs: la LLC et les Ui!NH (18).
III-i
La LLC
La LLC est une prolifération plus ou moins diffuse du tissu lymphadénoïde
avec passage dans le sang d'un nombre anormalement élevé de lymphocytes (13).
Le diagnostic biologique repose essentiellement sur l'hémogramme et le
myélograrnrne (2).
Les désordres immunologiques, par leur fréquence et leur importance, sont
aussi
un
élénent
essentiel
du
diagnostic
biologique
de
la
LLC.
L'hypogam maglobulinèrnie mise en évidence par l'électrophorèse des protéines
sériques est due à un défaut de synthèse.
Le déficit à l'ItAE peut être global ou sélectif. Dans ce cas, il porte souvent
sur les Igtv: ou les Ig/l. tandis que les IgG sont normales ou en excès. Cette
hypogamrnaglobul inémie au cours de l'évolution de la LLC est inéluctable et
aucun traitement ne permet sa normalisation.
L'IME
permet
de
Mettre
en
évidence
dans
la
0/
/0
des
LLC
une
immunoglobuline monoclonale de type G ou rA et rarement A.
Cette immunoglobuline Monoclonale est synthétisée par les lymphocytes
leucémiques (3).
III-2
Les LJ\\/i NI-!
Ils
représentent
un
groupe
extrêmement
hétérogène
de
néoplasies
lymphe ïdes, définies en fait de manière négative par l'exclusion des leucémies
aiguës,
de la maladie de
Hodgkin,
et des
proliférations lymphoïdes avec
si@létion d'immunoglobulines (2, 18).
. ....
tiS
~~
. '~
~
.~..:'~~.~ ;~':~:.
t
!l'L·
. •
) • î. f'

- 14 -
Le
diagnostic
repose
essentiellement
sur
l'histologie.
La
biopsie
est
l'examen clé.
~1
Les
procédés
classiques
ne
suffisent
pas
toujours
et
les
techniques
d'immunomarquage (J 0, 22), et de biologie moléculaire (23) sont venues les
compléter.
Le bilan biologique comporte une électrophorèse et une IME des protéines.
Les résultats sont très variables avec, soit une hypogammaglobulinémie, soit
une hypergarnrnag lobulinérnie voire parfois une monoclonalité (2, 13, 24).

- 15 -
CHAPITRE II
TRAVAUX
PERSONNELS

- 16 -
CHAPITRE II: TRA VAUX PERSON N ELS
\\
1 - OBJECTIFS ET BUTS
Le
dosage
des
protides
totaux
et
leur
électrophorèse
sont
2
examens
couramment mis en oeuvre pour l'étude des protéines sériques. Si ces résultats obtenus
sont supérieurs ou inférieurs à la normale ou, s'ils présentent des anomalies particulières,
l'analyse immunoélectrophor ét ique permettra de conna ître la fraction protéique ou la
classe d'immunoglobuline en cause.
L'objectif de ce travail est double. Il s'agit, d'une part de nous familiariser avec
ces techniques d'électrophorèse et
d"HJE,
d'autre
part d'exposer les anomalies
des
souligner l'importance de ces techniques pour le diagnostic et la surveillance de ces
affections.
II - MATERIEL ET METHODES
II-I ~/iatériel
II-I-I
Les Halades
Ils ont été recensés parmi les malades des services hospitaliers des 2
CHU d'Abidjan. Au total 13 sujets ont été répertoriés qu'ils soient sous
traitement ou non. Ils se répartissent de la façon suivante:
5 LLC;
8 Lrvj N H•
..
__
~.,...~~~.
.-._~- .. -.
-- - - -."--_. ~.....-
------------------

-
17 -
TABLEAU n° 3:
Distribution des malades en fonction des affections.
AFFECTIONS
1 NOMBRE DES MALADES
1
LLC
:
5
1
U..1NH non cl assé
1
l
Syndrome de Pichter
1
2
Syndrome de Sezary
1
l
LMt\\JH
!.'1vcosi s fcnco ï de
1
2
L!1NH Cl'tané"R grandes cell L11 es
1
.!1Gn ,~~j ~'='r~.~t.r0~Ç\\
!
LMNH ~ymph~blastique' convoluté
Le sang des malades a été prélevé sur tube sec et stérile. Le sérum
recueilli après décantation et centrifugation servira immédiatement aux
différents examens ou sera conservé à - 30°C pour examen ultérieur ou
vérification de résultat.
II-I-2
générateur TITA.N ;
1
densitorné tre enregistreur "HFIF.N ,1\\ 1?J:"()r~$s 24" :.
des bacs à électrodes;
l applicateur (HELEN A) ;
des bandes d'acétate de cellulose (60 x 76 mm) TITAN III cat.
N° 3023 ;
l rnicr cpipet te de Drumond ;
l étuve;
papier buvard.
~---"-~~"--'._~"-.
,.----'-- -~.

- 18 -
<,
Le générateur et les bacs à électrodes utilisés sont les mêmes que
ceux qui ont servi pour l'électrophorèse. Nous avons aussi employé:
des James porte-objet 7,5 x 2,5 cm ;
un emporte pièce;
un microdispenseur 10,ul ;
une pipette d'Eppendorf et des embouts;
du papier buvard.
II-1-3
Réactifs utilisés
Electro Suifer HR pour tampon barbital trisodique à pH 8,6 - 9 ;
Rouge Ponceau;
Acide acétique à 5 96
f/iéthanol ;
Clear a id ou solution transparisante.
Iame.on Véronal à pH 8,6 :
Véronal sodique
9g
ou Sodium diethyl 55 Barbiturate
Acide chlohydrique N
13
ml
Eau distillée
QSP
1000 ml.
Agarose à l 96 (gelose neutre)
Agar-agar en poudre
l g
Tampon Véronal
25 ml
Eau distillée
75 ml
Azide sodique à 2 %
l pincée.
~...,'
~......,....,...,..~~
..--~~----.-._.... - ...-

- 19 -
Dissoudre l'agarose par chauffage.
Colorant
Amidoschwartz
2
g
Méthanol
100 mg
Glycérine
5
mg
Acide acétique
la ml
Eau distillée
100 ml.
Solutions de rinçage
Eau physiologique
Chlorure de sodium
8,5
g
Eau distillée
1000 ml
Acide acétique à 5 %.
Immuns sérums
Anti sérum humain normal
Anti IgG, anti IgA, anti IgM, anti cha ines légères Kappa,
Lambda
Sérum humain normal.
-.
II-2 Méthodes
Il-2-1
tremper les bandes la mn dans le tampon;
distribuer
4 )JI
de
chaque
échantillon
dans
ies ' pui i s
PUU(
applicateur;
retirer les bandes, les éponger entre 2 feuilles de papier buvard;
déposer les échantillons avec l'applicateur;
migrer pendant 15 mn à 180 volts. S'assurer que les bacs de la
cuve contiennent chacun 100 ml de tampon;
la connection électrique est réalisée par du papier buvard;
au terme de la migration colorer 2 mn au Rouge Ponceau;
décolorer les bandes dans 3 bains d'acide acétique à raison de 5
mn par bain;

- 20 -
déshydrater dans 2 bains de méthanol (5 mn par bain) ;
clarifier 5 mn dans une solution de Clear aid ;
sécher à l'étuve à 60° pendant 5 mn ;
étiquetter les bandes et lire à l'intégrateur.
II-2-2
Préparation des lames. Dépôt des sérums
prendre des lames porte-objet propres et parfaitement dégraissées
couler 2,5 ml de gelose fluide;
laboratoire •.A. l'aide de l'emporte-pièce faire les puits et la rigole
dans la gelose ;
rernp lir les puits avec 5 ul de sérum. Pour chaque lame utiliser du
sérum humain normal (SHN) et le sérum du patient (SP).
0
......
Puits(SH N)
a'31œa5"
.s.............
Rigole
-
Puits(SP)
-- Geloseneutre
Lame porte objet
Migration
remplir les bacs de la cuve à électrophorèse avec du tampon
Véronal à raison de
100 ml
dans chaque
bac. La
connection
électrique est assurée par 2 bandes de papier buvard;
~.-,-.-.':---.-,..
" ' ; : , - - - - - - - - . - , - ; . - : : -

- 21
placer les lames (l lame pour chaque ant i-sèrurn, soit 6 lames par
malade) de te lle sorte que le verre soit en contact avec le support
de la cuve et que les puits soient vers la cathode;
migrer 50 mn à 180 volts. Le sérum humain normal coloré avec un
Marqueur de l'albumine permet de suivre la migration;
l'électrophorèse terminée, enlever la languette centrale de gélose,
déposer 75 ul d'anti sérum dans la rigole et laisser diffuser 24
heures en chambre humide,
faire une première lecture avec une lampe à fond noir, puis
tremop.r
les lames 72 heures dans la solution de chlorure de
sodium pour éliminer les excès protéiques indésirables;
recouvrir le gel de papier buvard et sécher dans une étuve à 60 0 ;
débarasser les lames des débris de papier buvard en les lavant sous
un faible jet d'eau et les colorer 3 mn à l'amidoschwartz ;
décolorer par trempage dans 3 bains successifs d'acide acétique à
5 96 à raison de 5 mn par bain;
lire en COMparant les arcs des précipités du serum du malade à
ceux des temoins (figure ri" 2).

- 22 -
FIGURE n° 2 :
- - - - - - -
Aspect schématique d'une lame au cours d'une IJ\\'1E
révélée par un arit i sérum total (5).
Transferrine
Témoin
Antisérum
total
Malade
~
~
- Gouttière
l rou dedépôt
('/2 macroglobul ine
de l'antisêrurn
Hp
Coeruloplasmine
• • •
r
••
•.
• •
~
. ._._-_._,--......-

- 23 -
'-\\
\\
CHAPITRE III
RESULTATS

- 24 -
CHAPITRE III : RESUL TA TS
1 - PRESEN TA TIeN DES RESULTA TS
Au total 13 malades dont 5 atteints de LLC et 8 de LM N H autre que le Eur kitt
ont été répertoriés.
1-1
Malades présentant une LLC
T!\\3LEAU n° 3 : Récapitulation des données obtenues après électrophorèse et
~~IHU- 1
.. DES
1
ELECTROPHORESE (%)
IMMUNO-ELECTROPHORESE
N~-'----r
1
1
1
1
1
1
S_L.U ETS __ 1A1~_+- 1
1
2
1
B
1
'b
TOTAL 1
G
1
A
1 M
1 K
1
L
1
1
1
1 l' 1
1
N° 1
151 ,1 1 3,8 1 6,8 116,1 /23
RAS 1
r.J
IJ.Y 1
r
N
1
N
'~~--l
1
1
1
11' \\
1
1
1'1 '-
ft 2
148,8
1-
1 3
1 8,9
112,9 /26,4
RAS 1
~ 1 N 1
1
I I I
1
t,O
I l '
~
3
138,1 12,4 1 5,5 1 8,6 145,4
RAS 1
J
N
lm î1\\1 11'
1
1
1
1

1
1
l A
1
1
N° 4
143,3 1 3,1 1 6,8 r 7,6 139,2
RAS 1 III
1 N
1 m- I1 Îlt 11 i\\'
1
1
1
1
1
.
1
î"

1
5
/49 • ~J 51,4..1 7, 5 ,.1 7-,-?12 ~" 7
RAS 1 ,
1.. ~ l',
'\\"1 '\\'
f
-
'
...
-~._
"
N
= ~lormal
l' ou
i
. = Légère augmentation ou diminution
AIl ou ~
= Forte augmentation ou diminution
AIII ou .lJJ.
= Très forte augmentation ou diminution.
'\\

- 25 -
Pour 1e mal ade n" 1 : deux prél èvements ont été effectués 1 1 un avant
tout trai tement et 1 1 autre deux roi s après chimi othérapi e.
TABLEAU n° 4 : Présentation des résultats pour le malade nOl.
~I
'ETHODES
r
ELECTROPHORESE (%)
l ~,1 E
ECHAN-
1
1
1
TILLmlS
IAlb.
1
2
G
0
1
1
1
1
G
1
A 1 r~
1 K 1
L
1
1
1
1er prélè-
1
51
: 3,8 1 6 116,1 1 23
. ~!
1
\\ 1
1
1
1
r
N
N
vement
1
1
1
1
1
j"!/
1
1
1
- -
1
1
1
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r r-
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1 ,
...
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!
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~,
1-2 Malades atteints de LMNH
TABLEAU n° 5 Récapitulation des données obtenues chez 8 patients atteints
de LnNH après él ectrophorèse et n'JE.
~I
METHODES
1
ELECTROPHORESE (%)
l Il,j E
1
1
1
1
1
1
1
1
SWETS
l.A.lb. 1 1
1
2
1 B 1 i
G
1 A.
1 ~1
1 K IL
1---
l i T
1
1
1
.
LW·JH non
1 ~t 1 .136,9 1 2,9
111,7 114,4 134,1
\\'
1 1 l~
1
classé
/1' 1 l' 1 l' 1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
,
l
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1
Richter
1
1
1
1
1
1
l~ 1 1 1
1 W3 162,8 1 2,8 /10
110,8 113,6
N
1~ 1 ~J
1 N
1U"lNH cutane a
1
1
1
1
grandes cellulesl
1
1
1
1
1
1
ÎÎI~
,
I~ 11-
non épidermo-
1 N°4
152,3 1 4,6 III ,6 112,5 !19
1
,"'t
trope
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
L~iNH de Sezary
'\\' 1
1
1 ~J05 161,112,3' 6,7111,5118,4
1 N 1 ~J
11'1'\\'
1
1
1
1
1
1
r,1ycosis funoo'ide l ~t6 141
1 3,6
1 8,8 110,7 135,9
il : ~ li\\\\ 1\\Î\\ lit'
.:;,
1
.
"
o!
,
I I I
,,'
.,..
1 N 7 138,2
1
5,9 Ill,g 111,8 132,3
",.
t~ 1
'\\'
1
1 N 1 ~ 1 ~
,.
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
LMNH lymphoblas-I ~t8 150,9 1 4
1 9,9 113,3 131,9
i\\ 1,\\\\
tiaue convolute 1
1
1
1
1
1
(ffi'lit
1
lit

- 26 -
II - DISCUSSION
h,\\
l \\
II-l
Dans le cas de la LLC
'-
1
Tous les malades, à l'électrophorèse, présentent une diminution de la
sérum albumine associée:
pour les malades 1 et 2 à une augmentation des bêta globulines;
pour les malades 3 et 5 à une hypergammaglobulinémie polyclonale
modérée ou accentuée.
L'HvIE montre que cette augmentation prend en compte les IgG, les Iglvl et
les 2. types de ch~Înes .Jp.gRrps,Kapna et Lambda (tableau n° 3).
Pour le malade n° 4, l'hypergammaglobulinémie polyclonale est associée à
une monoclonalité due à une immunoglobuline G de type Kappa. La déformation
en coup d'ongle de l'arc des IgG est retrouvée au niveau des cha înes légères
Kappa.
Le tableau n? 4 permet de suivre l'apparition d'une hypogamma-
globulinérnie qui se traduit par une diminution des immunoglobulines A et (Vl,
des cha înes légères Kappa et Lambda. Les irn munoglobulines G sont normales.
II-2
Dans le cas des LM f\\l H
L'électrophorèse met en évidence:
soit une diminution de l'albumine, associée à une augmentation des
gamma et/ou des bêta globulines;
soit
une
augmentation
de
la
sérumalbumine
et
une
hypergan maglobulinémie.
/'
L'IME se traduit par une augmentation des immunoglobulines G et des 2
. types de chaînes légères Kappa et Lambda. Les immunoglobulines A et M sont,
soit augnentées, soit diminuées (Voir tableau n° 5).

- 27 -
III - COMMEN TAIRES
L'association de l'électrophorèse et de l'IME est un bon procédé permettant
d'étudier
les
protéines
sériques,
car
ces
2
techniques
fournissent
des
résultats
corn plémerrtai res.
L'électrophorèse est une technique rapide et facile à réaliser. Elle fournit de
nombreux renseignements sur les protéines plasmatiques qui conduisent selon les cas à
réaliser une Ir.Œ.
L'H.Œ permet l'étude des immunoglobulines qui sont des anticorps, mais avant
tout des protéines et qui ont par conséquent des propriétés antigéniques. En effet, lors
La réalisation de l'IME sur des lames porte-objet permet de comprendre la place
impertante qu'occupe la préparation du gel et surtout sa répartition homogène sur la lame
dans la
réussite d'une IME. En effet, la migration des protéines est fonction de la
résultante de 2 forces:
le courant électrique;
I'électroendosmose , mouvement liquidien inverse qui se produit dans la
gélose et entra îne les protéines vers la cathode CI 4).
.
Les
2 techniques
nous
ont
permis
de
mettre
en :évidence les anomalies
biologiques dans les différentes affections étudiées.
Dans
la
LLC,
nous
avons
noté
dans
la
majorité
des
cas,
une
hypergammaglobulinémie
polyclonale
avec
des
immunoglobulines
G
et
M. qui
sont
augmentées, alorsque les immunoglobulines A sont normales ou diminuées.
Le résultat est contraire aux données de la littérature qui font état d'une
hypogammaglobulinémie dans les LLC (3, 8, 24).

- 28 -
Ceci est dû au fait :
que
l'africain
en
général
et
l'ivoirien
en
particulier
soumis à de
nombreuses aggresslons antigéniques présentent une hypergamma-
globulinémie (20) ;
que nos malades se trouvaient à un stade où leur LLC n'avait pas encore
permis la chute des immunoglobulines.
Les LM NH représentent un groupe hétérogène (2, 18), il est très difficile de
pouvoir commenter globalement les résutats.
A l'électrophorèse, nous avons noté en général une augmentation, soit deS ÎJeLd,
soit des gamma globulines. A l'IME, les immunoglobulines G ainsi que les chaînes légères
sont augmentées. Les immunoglobulines A et M sont normales ou augmentées. Ces
résultats concordent avec les données de la littérature (2, 13).
.
,,"
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- 29 -
CONCLUSION
,\\,
1
Nous avons utilisé 2 méthodes : l'électrophorèse et l'IME, pour étudier les
anomalies protéiniques observées dans certaines hémopathies malignes dont la LLC et les
LMNH.
Dans la LLC, nous avons noté une hypergam maglobulinémie polyc!onale à IgG et
IgM contrairement à l'hypogam maglobulinérnie mentionnée dans la littérature (2, 3, 8).
Ceci s'expliquerait par le fait que la LLC se trouvant à une période de début, et que la
chute des immunoglobulines ne s'est pas encore installée, comme le prouve les résultats
obtenus pour le malade n? 1.
Dans
les
UJ! NH,
les
résultats
étaient
plus
hétérogènes
avec
une
hypogammaglobulinémie ou
une hypergammaglobulinémie polyc1onale comme cela est
indiqué par de nombreux auteurs (13, 24).
La prolifération des sujets HIV positifs qui s'est traduite par une augmentation
. des lymphomes et des autres hémopathies malignes (7) rehausse l'intérêt de toutes les
méthodes dont l'électrophorèse et l'immunoélectrophorèse qui permettent d'étudier ces
affections pour arriver à mieux les conna ître et à mieux les traiter •
.~.. ,
.;...

- 30 -
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- ;

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