6
2<0
~
MelOd,er, de (j, een,' .th
urkinaFaso
b
Bell
M11/11if!l, l
. Je T.11II~ .11l
a
GOl om · GOr om ·
~ ~
N I G ER
{",\\~o,/
• Ar i bi nd a
W ...
DJibo :
DOl ,
.'
M A L
1 0 uess a
• Lêo
"
TOGO
Gaoua
RELIEF
AlTITUDES en melles

H. r;
Heure
• plus de 500
............... VO ie terr ée
D de 3UO a 500
...
OTE
.........
D ïVOIRE
~
VOIe Ierr èe en pIolet
D de 200 il 300
-+ Aeroport internancnal
100
200 km
--------­
o
D mo ins de 100
Figure 1: Cadre Geographique:
a - Position du Burkina Faso en Afrique
b - Carte du Burkina Faso, Reseau hydrographique et Sites d'études (~)
(Selon Jeune Afrique, 1996).










































48
Planche 2: Myxobolus agolus



50
Planche 3: Myxoholus heterotii n, sp
3
1
b
4



52
Planche 4: Myxobolus labeoi



54
Planche 5: Myxobolus sourouensis







Planche 7: Myxobolus tingrelael'lsis
"















71
Planche 9: Thelohanellus bicornei
Sp



73
Planche 10: Thelohanellus sanagaensis et Thelobanettus valeti
type 1
I",p..--Fp
2























93
Planche 14 : Gymnatrema gymnarchi, Clinostomum sp et Basidiodischus
ectorchis

















107
Planche 17: Monobothrioides cunningtoni; Monobothrioides sp. et
larve de Lytocestus sp.
1
Il
· 1
Il
1
3
2
4
5





III
Planche 18 : Lytocestoides sp, Stoeksia pujehuni et Weynonia virilis
,! .
1
i
, .
Il
.
, i
1
! '
l'
i
.1
1
\\ 1
1
3
'.
~
T
••
F ~
~ "
,
j'
.
"
-
0
.'"'
4
..­










120
Planche 19: Polyonchobothrium clarias et Polyonchobothrium
polypteri








127
Planche 20: Proteocephalus membranacei
































156
Tableau 19: Mensurations d'un mâle et d'une femelle (en mm) deRhabdochona
congolensis
mâle
femelle
Longueur
8,45
5,66
Prostome
longueur
0,041
0,02
largeur
0,016
0,013
Pharynx
0,180
0,143
Oesophage musculaire
0,37
0,28
Oesophage glandulaire
2,80
2,18
Extr.antér. anneau nerveux
0,19
0,21
Dierides
0,08
0,05
Spicule gauche
0,17
-
Spicule droit
0,075
-
Extrémité postérieure vulve
-
1,55
Queue
0,16
0,112
Discussion:
Ces Nématodes correspondent par leur morphologie à l'espèce Rhabdochona
congolensis Campana-Rouget, 1961 (Voir Campana-Rouget, 1961; Moravec, 1972
et 1974). L'espèce a été signalée au Congo, au Cameroun, en Ouganda et en Egypte
(Moravec, 1974) au Zaïre et au Sénégal (Puylaert, 1973).
2.6. Contracaecum sp. (pl. 23 p.154; Fig. 25 p.158)
Ordre: Ascaridida
Super famile: Ascaridoidea
Famille: Anisakidae
Genre: Contracaecum
Hôtes: Clarias anguillaris, Mormyrus rume.
Sites de prélèvement: Di et le Lac Tingrela
Prévalences:
- Clarias anguillaris 35 % (21 Poissons parasités sur 60 examinés)
- Mormyrus rume 3,33 % (1 Poisson parasité sur 30 examinés)

157
Description:
Extrémité antérieure munie de 2 grosses dents coniques, 1 ventrale et 1 dorsale.
Striation transversale "en dents de scie" et cuticule présentant superposée à la
striation transversale une striation longitudinale (Fig. 25 D p.158) faite de petites
crêtes saillantes. Oesophage long et grêle, petit ventricule sphérique, caecum
intestinal large et mesurant plus de la moitié de la longueur de l'oesophage.
Appendice oesophagien légèrement plus court que le caecum intestinal. Pore
excréteur situé antérieurement sous la dent larvaire ventrale (Fig. 25 ABC p.158).
Les caractéristiques morphomètriques des principales parties sont contenues
dans le Tableau 20 (p. 157).
Tableau 20: Mensurations (en mm) d'un spécimen
de Contracaecum sp.
Longueur
6,80
Anneau nerveux-extr. ant.
0,09
Oesophage
0,65
Caecum intestinal
0,46
Appendice oesophagien
0,40
Queue
0,09
Discussion
La larve présente les caractéristiques du genre Contracaecum, présence d'un
appendice oesophagien et d'un caecum intestinal et pore excréteur en dessous de la
dent larvaire. Le genre Contracaecum est parasite au stade adulte d'oiseaux
piscivores. Un diagnostic spécifique ne peut être fait sur un stade larvaire.

1
158
1
1
1
1
1
B
1
A
[~
1
:1-
0trl
N
1
c
1
[i
1 1
Ctl4.ll\\\\,{
lllLLlll\\.
o
1
«~ u..\\!\\\\.\\
\\l\\J@\\\\\\
[
1
1
Fig. 25 : Contracaecum sp.
A Région antérieure, vue latérale; B Extrémité antérieure, vue
latérale; C

Extrémité
antérieure,
vue
submédiane;
D
Striation
1
cuticulaire.
l

159
2.7. Brevimulticaecum heterotis (Petter, Vassiliades et Marchand, 1979).
(pl. 24 p.160; Fig. 26 p.161)
Ordre des Ascaridida
Super-famille: Ascaridoidea
Famille: Ascarididae
Sous famille : Heterocheilinae
Genre: Brevimulticaecum
Hôtes: Clarias anguillaris et Heterotis niloticus.
Sites de prélèvement: Lac Tingrela et Diarbakoko (Comoé).
Prévalences:
- Heterotis niloticus
35,38 % (23 Poissons parasités sur 65 examinés
- Clarias anguillarts
10 % ( 6 Poissons parasités sur 60 examinés)
Description:
Vers de petite taille, à corps mince. Ailes cervicales larges dans la région
antérieure et qui s'amincissent vers la région caudale. 3 grandes lèvres bilobées
attachées au corps par un isthme étroit. La lèvre dorsale porte 2 papilles submédianes
doubles, chaque lèvre latero-ventrale porte une papille submédiane dorsale, 1
amphide et 1 papille labiale externe latérale. Interlabia présents. Oesophage long,
terminé par un petit ventricule ovoïde formant plusieurs lobes. Caecum intestinal
long, de diamètre à peu près égal à celui de l'oesophage. Pore excréteur situé en
arrière de l'anneau nerveux. Dierides non visibles.
Mâle
Deux spicules longs, égaux, à pointe aiguë. Gubernaculum avec extrémité
proximale en forme de massue et aminci à l'extrémité distale. Dix paires de papilles
caudales: 5 pré-cloacales (4 subventrales et 1 latérale située immédiatement en avant
du cloaque); 2 ad-cloacales subventrales; 3 post-cloacales situées près de l'extrémité
postérieure, dont 2 subventrales et 1 latérale; 1 paire de phasmides situées entre les
post-cloacales sub-ventrales.
Femelle:
Vulve non saillante, légèrement post-équatotoriale. Queue longue, terminée en
pointe.
Les caractéristiques morphomètriques des principales parties sont contenues
dans le Tableau 21 (p. 162).

Planche 24: Cuharlniella petterae et Brevimulticaecum heterotis
1 à 2 Cithariniella petterae
1 Extrémité posterieure d'un mâle montrant les 2 paires de papilles (Flèches) au
niveau du cloaque et la paire de papilles caudales (Tête de flèches) (x 500)
2 Portion de la queue d'un mâle montrant une paire de papilles caudales séparées
(Têtes de flèches) (x 4000)
3 à 4 Brevimulticaecum heterotis
1 Extrémité anterieure montrant les 3 grandes lèvres ( Flèches ) et les interlabia
(Têtes de flèches) (x 500)
2 Lèvres latero ventrale montrant la papille submédiane (ps), l'amphide (a) et la
papille labiale extetrne latrale (PIe) (x 1500)
Abréviationss: a : amphides, PIe : Papilles externes laterales, Ps
Papilles
submédianes double

160
Planche 24: Brevimulticaecum heterotis et Cithariniella petterae

161
, '
I~
8
E
,
,"
Fig, 26 : Brevimulticaecum heterotis Petter, Vassiliades et Marchand, 1979
A région antérieure, vue latérale B Extrémité antérieure, vue ventrale; .
C Région antérieure, vue dorsale; 0 Femelle, queue, vue latérale; E
Ventricule oesophagien, vue ventrale; F Mâle, extrémité caudale, vue
latérale.

162
Tableau 21: Mensurations (en mm) d'un mâle et d'une femelle de
Brevimulticaecum heterotis
mâle
femelle
Longueur
13,20
14,50
Oesophage
2,60
2,80
Extr. antér. - anneau nerveux
0,50
0,55
Spicules
0,90
-
ventricule
longueur
0,21
0,22
largeur
0,08
0,10
Extrémité postérieure - vulve
-
6,80
Queue
0,18
0,35
Discussion
Ces spécimens correspondent par leur morphologie et l'ensemble de leurs
dimensions à l'espèce Brevimulticaecum heterotis (Petter, Vassiliades et Marchand,
1979), décrite chez le même hôte Heterotis niloticus, au Sénégal. Les lobes du
ventricule sont cependant plus développés chez nos spécimens que dans la
description originale.
2. 11. Cithariniellapetterae Khalil, 1974. (Pl. 24 p.l60; Fig. 27 p.l63)
Ordre: Oxyurida
Super famille Oxyuroidea
Famille Pharyngodonidae
Genre :Cithariniella
Hôte: Synodontis schall
Sites de prélèvement: Barrages de la Kompienga et de Bagré
Prévalence: 3,33 % (2 Poissons parasités sur 60 examinés)
Description:
Vers de petite taille, de corps cylindrique avec une queue effilée dans les deux
sexes. Femelles plus grandes que les mâles. Cuticule présentant des striations peu
marquées. TI n'y a pas d'annulation superficielle visible. Ailes latérales étroites,
débutant à 0,06 mm de l'extrémité antérieure. Petite cavité buccale. Oesophage long
terminé par un isthme court et un bulbe sphérique valvulé. Partie antérieure de
l'intstin large. Deux petites glandes rectales à la jonction de l'intestin et du rectum.
Pore excréteur non vu.

163
B
c
[100 P
t200Il
l'OOP
[100 P
D
u
Fig. 27 : Cithariniella petterae Khalil, 1974
.,-'
A Région antérieure, vue latérale; BOeuf; C Femelle, extrémité
postérieure, vue latérale; 0 Mâle, extrémité caudale, vue latérale; E
Mâle, région cloacale, vue ventrale.

164
Mâle
Deux paires de papilles au niveau du cloaque. Spicule aciculaire, coudé à son
extrémité proximale. Gubemaculum accolé dorsalement au spicule dans sa région
distale. Queue portant à son tiers antérieur une papille post-cloacale double ou une
paire de papilles séparées suivant les spécimens. Au delà de la papille la queue
devient très effilée.
Femelle
Vulve située aux 2/3 de la longueur du corps. Oeufs allongés munis à chacun
des pôles de filaments très longs (au nombre de 8 à l'un des pôles et de 4 à l'autre).
Les caractéristiques morphomètriques des principales parties sont contenues
dans le Tableau 23 (p. 163).
Tableau 23: Mensurations (en mm) d'un mâle
et d'une femelle
de
Cithariniella petterae
mâle
femelle
Longueur
2,2
3,3
Oesophage (bulbe compris)
0,40
0,55
Bulbe
0,11
0,10
Extr. antér.anneau nerveux
0,18
0,18
Spicule
0,10
-
Gubemaculum
0,04
-
Extrémité postérieure - vulve
-
1,30
Queue
0,35
0,84
Oeufs longueur / largeur
-
0,11 /0,04
Discussion
Ces spécimens correspondent par l'ensemble de leur caractères et de leurs
dimensions à l'espèce Cithariniella petterae décrite par Khalil (1974). L'espèce a été
décrite en Rhodésie chez Distichodus schenga.
La présence chez certains spécimens d'une paire de papilles caudales séparées
les rapprochent plutôt de Cithariniella khalili (Petter et al., 1972) décrite chez
Synodontis sorex au Sénégal et Synodontis gambiensis latifrons au Tchad. Seule
l'étude d'un grand nombre de spécimens pourra déterminer si les 2 types de mâles
appartiennent à une même espèce ou à des espèces différentes.
~

165
2.S. Spirurina (Fig. 28 p.166)
Hôte: Mormyrus rume
Site de prélèvement: Barrage de la Kompienga
Prévalence: 3,33 % (1 Poisson parasité sur 30 examinés)
Description:
Femelle longue et mince. L'extrémité antérieure comporte deux pseudo-lèvres
latérales, l'une des pseudo-lèvres avec 1 ou plusieurs dents, l'autre avec 1 dent moins
développée (Fig. 28 B C p.166). Bourrelet cuticulaire entourant l'extrémité antérieure.
Oesophage musculaire court et oesophage glandulaire beaucoup plus long. Portion
antérieure de l'oesophage musculaire différenciée en pharynx (Fig. 28 A p.166).
Diérides au niveau de l'anneau nerveux, pointues. Pore excréteur légèrement antérieur
à la jonction oesophage musculaire-oesophage glandulaire. Vulve antérieure au milieu
du corps. Oeufs embryonnés dépourvus de filaments. Queue arrondie à son extrémité
(Fig. 28 D G p.166).
Les caractéristiques morphomètriques des principales parties sont contenues
dans le Tableau 24 (p. 165).
Tableau 24: Mensurations ( en mm) d'une femelle de Spirunina
Longueur
15,30
Oesophage musculaire
0,290
Oesophage glandulaire
2,300
Pharynx
0,040
Extr. antér.- anneau nerveux
0,220
Diérides extremité anterieure
0,22
Pore excréteur extremité anterieure
0,310
Extrémité postérieure - vulve
8,6
Queue
0,400
Discussion
Un diagnostic générique ne peut être fait sur une seule femelle, car il nécessite
chez les Spirurina une étude de la structure de l'extrémité antérieure en vue apicale.
Le bourrelet cuticulaire de l'extrémité antérieure évoque les Physalopteroïdea.
"1rr"

166
l~
E
14
\\i
Fig. 28: Spiruna
A Région antérieure, vue latérale; B Extrémité antérieure, vue
latérale; C Extrémité antérieure, vue médiane; D Femelle, queue; E
Diérides, détail; F région antérieure, vue médiane, diérides; G Oeuf.

167
2.9. Spinitectus sp. (Fig. 29 p.168)
Ordre: Spirurida
Superfamille: Habronematoidea
Famille: Cystidicolidae
Genre: Spinitectus
Hôtes: Mormyrus rume
Site de prélèvement: Lac Tingrela
Prévalence: 3,33 % (1 Poisson parasité sur 30 examinés)
Matériel: Seules trois (3) spécimens femelles ont été récoltés.
Description
Femelles
Vers longs et grêles, à cuticule munie d'anneaux d'épines. 62 épines sur le premier
anneau. Anneaux tout le long du corps, régulièrement espacés dans la région
antérieure. Épines de 0,008 mm de long dans le premier anneau. Rangées d'épines
s'espaçant et épines devenant plus petites vers la région postérieure. Premier anneau
postérieur à l'extrémité postérieure du pharynx.
Les caractéristiques morphomètriques des principales parties sont contenues
dans le Tableau 24 (p. 167).
Tableau 24: Mensurations (en mm) d'une femelle deSpinitectus sp.
Longueur
12,80
Pharynx
0,085
Oesophage musculaire
0,420
Oesophage glandulaire
1,35
Extr. antér.- anneau nerveux
0,235
Pore excréteur
0,360
Nombre d'épines du 1er anneau
62
longueur épines premier anneau
8
Extrémité antérieure - premier anneau
0,150
Distance entre les 2 premiers anneaux
0,018
Distance entre 2è et 3è anneau
0,017
Extrémité postérieure - vulve
6,60
Queue
0,35
Oeufs
longueur
0,04
largeur
0,02
.
";

168
=.
c
Â
B
c
M
, ~t
1 WIf{ 0 vrv o
~l ~
E
Fig. 29 : Spinitectus sp.
A région antérieure, vue latérale; B Extrémité antérieure, vue latérale;
C Région antérieure, vue latérale; 0 Diéride, vue latérale, détail; E
Femelle, queue, vue latérale; F Oeuf.

169
1
Diérides au niveau du premier anneau, très petites, entourées d'un cercle de cuticule à
stries concentriques. Pore excréteur immédiatement postérieur au treizième anneau
1
d'épines. Vulve légèrement postérieure au milieu du corps. Queue arrondie à
l'extrémité.
Mâle inconnu
1
Discussion
1
Ces spécimens presentent les caractères du genre Spinitectus. Boomker et
Puylaert (1994 ) donnent un tableau dichotomique des espèces africaines du genre.
Ces spécimens appartiennent au groupe dont le nombre d'épines du premier anneau
1
est supérieur à 40. Ce groupe compte 4 espèces parasites de poissons:
Spinitectus monstrosus (Boomker et Puylaert, 1994) diffère de notre espèce car
1
il compte 46 épines dans la première rangée. Spinitectus zambezensis, Spinitectus
petterae (Boomker, 1993) et Spinitectus polli (Campana-Rouget, 1961) diffèrent de
nos spécimens par une vulve située dans le 1/4 postérieur du corps. Nos spécimens
1
ne semblent donc pas appartenir à une espèce déjà décrite, mais nous préférons ne
pas créer d'espèce nouvelle en l'absence de mâle.
1
2.10. Synodonûsia sp, (Fig. 30 p.170)
1
Ordre des Oxyurida
l
Super famille Oxyuroidea
Famille Pharyngodonidae
Genre: Synodontisia
1
Hôte: Synodontis schall
Site de prélèvement : Barrage de la Kompienga
Prévalence: 3,22 % (1 Poisson parasité sur 31 examinés)
1
Description:
1
Nématodes de petite taille à corps fusiforme. Cuticule présentant une annulation
superficielle nette. Minces ailes latérales débutant en dessous de l'anneau nerveux et
se terminant en avant de l'anus. Oesophage relativement long terminé par un isthme
1
court et un bulbe sphérique valvulé. Oeufs sans filaments. Queue très longue et
effilée.
1
1
1
1
1
1

170
!
1
o
E
Fig. 30 : Synodontisia sp.
A Femelle, vue latérale; B Région anteneure, vue latérale; C Région
antérieure, détail; D Femelle, queue, vue latérale; E Oeuf.
i
1
1
,
_ ._~ _o. _~~.~.:-\\,;./ ~ .... .-.-..........' L.iIo.

171
Femelle
Vulve non proéminente, pré-équatoriale.
Les caractéristiques morphomètriques des principales parties sont contenues
dans le Tableau 25 (p. 171).
Tableau 25: Mensurations(en mm) ée Synodonnsia sp. (un spécimen)
Longueur
2,8
Largeur
0,31
Oesophage (plus bulbe)
0,41
Bulbe
0,11
Extrémité antérieure -anneau nerveux
0,14
Extrémité antérieure- vulve
0,8
Queue
1,1
Oeufs
longueur
0,12
largeur
0,06
Mâle inconnu
Discussion
Par l'aspect général du corps et les oeufs dépourvus de filaments ces spécimens
se placent dans le genre Synodontisia dont l'espèce-type et unique espèce, S.
thelastomoides a été décrite par Petter et al., 1972 chez Synodontis sorex au Sénégal
et S. ocellifer au Tchad. En l'absence de mâles, on ne peut faire une détermination
spécifique.
2.12. Labeonema sp. (Fig. 31 p.173)
Ordre: Ascaridida
Superfamille: Cosmocercoïdea
Famille: Atractidae
Genre: Labeonema Puylaert, 1970.
Hôte: Auchenoglanis occidentalis
Site de prélèvement: Barrage de la Kompienga
Prévalence: 4,28 % (3 Poissons parasités sur 70 examinés)
Description
Nématodes de petite taille. Petite cavité buccale présente. Oesophage divisé en
4 parties: 1 pharynx bien différencié, un corpus très long, un isthme court et un bulbe

172
valvulé. Ailes latérales, diérides et pore excréteur non visibles en raison du mauvais
état de conservation. Queue éffilée dans les deux sexes.
Mâle
Ailes caudales et pseudo-ventouse absentes. 7 paires de papilles pré-cloacales: 5
subventrales et 2 latérales situées à proximité du cloaque. Papilles ad et post-
cloacales non observables. Spicules simples, égaux. Gubemaculum bien sclérifié.
Femelle
Vulve saillante, située au 1/4 postérieur du corps. Structure de l'appareil génital
impossible à étudier.
Les caractéristiques morphomètriques des principales parties sont contenues
dans le Tableau 26 (p. 172).
Tableau 26: Mensurations (en mm) d'un mâle et d'une femelle de
Labeonema sp.
mâle
femelle
Longueur
2,20
3,70
Oesophage
0,395
0,450
Phar VIlA
0,015
0,015
Corpus
0,29
0,34
Isthme
0,03
0,03
Bulbe
0,06
0,07
Extr. antér. - anneau nerveux
0,10
0,13
Spicules
0,070
-
Extrémité postérieure - vulve
-
0,90
Queue
0,18
0,18
Discussion
D'après ses caractéristiques morphologiques, l'espèce semble appartenir au
genre Labeonema créé par Puylaert (1970 b). Deux espèces sont connues dans le
genre: Labeonema intermedia Puylaert (1970 a), parasite de Labeo sp. au Congo et
Labeonema bainae Baker, 1982, parasite de Eutropius liberiensis au Gabon. Par
ses dimensions et en particulier la longueur de ses spicules, l'espèce est proche de
Labeonema bainae, mais une détermination spécifiquene peut être faite sans
connaître la structure de l'appareil génital femelle et la disposition des papilles
cloacales.

1
1
173
1
1
1
c
Il
1
1
1
,
1
1
i[
c
l~ ..
:1.
:
c
1
-
1
D
1
0
J
~[
r
Fig. 31 : Labeonema sp.
A Région antérieure, vue latérale; B Femelle, queue, vue latérale; C
Femelle, vulve, vue latérale; D Mâle, extrémité caudale, vue latérale.
...
-
XWftH"P".

174
2. 13. Falcaustra petre; (Khalil, 1970) (Pl. 25 p.175~ Fig. 32 DE p.176)
Ordre: Ascaridida
Super famille: Cosmocercoïdea
Famille.Kathlaniidae
Genre: Falcaustra
Hôtes: Synodontis schall, Auchenoglanis occidentalis, Clarias anguillaris
Sites de prélèvement: Barrages de la Kompienga, de Bagré, Lemourdougou et Lac
Tingrela
Prévalences:
- Synodontis schall
13,84 % (9 Poisssons parasités sur 65 examinés).
- Clarias anguillaris
35 % (21 Poisssons parasités sur 60 examinés).
- Auchenoglanis occidentalis 2,85 % (2 poisssons parasités sur 70 examinés).
Description:
Nématodes de taille moyenne. Corps robuste effilé aux deux extrémités.
Cuticule finement striée transversalement. Ailes latérales absentes. Tête arrondie,
séparée du corps par une légère constriction. Bouche triangulaire, entourée de trois
lèvres bilobées, 1 dorsale et 2 latero-ventrales. Chaque lèvre latéro-ventrale porte une
papille sub-médiane et une grosse amphide latérale. La lèvre dorsale porte deux
papilles. Les amphides et les papilles forment 6 longs pédoncules ( deux par lèvre)
aboutissant à 6 papilles labiales internes. Petite cavité buccale bordée par un anneau
sclérifié. Pharynx court, oesophage cylindrique terminée par un bulbe sphérique,
valvulé, précédé par un pré-bulbe légèrement renflé. Anneau nerveux situé au 1/3
antérieur de l'oesophage. Diérides légèrement postérieures au milieu de l'oesophage.
Pore excréteur non vu.
Mâle
Faisceaux musculaires pré-cloacaux au nombre de 58~ pseudo-ventouse présente
en avant des
faisceaux musculaires.
Spicules
égaux,
arqués, munis
d'ailes
membraneuses. Gubernaculum bien sclérifié, 3 paires de papilles pré-cloacales, 1
papille impaire pré cloacale, 3 paires sub-ventrales ad cloacales, 1 paire latérale au
niveau de la troisième paire ad-cloacale et 3 paires post-cloacales près de l'extrémité
postérieure. Queue longue et pointue.

Planche 25: Falcaustra petrei
1 Région antérieure vue de profil en microscopie électronique à balayage. Noter
la forme globoïde de la région antérieure (x 850)
2 Région antérieure, vue de face en microscopie électronique à balayage. Noter
la forme en triangle de l'ouverture buccale et les différentes papilles (x 850)
3 Extrémité postérieure de la femelle. Elle montre que la queue (Flèche) est très
effilée (x 200)
4 Détail de la cavité buccale à un grossissement plus fort. Cette vue présente des
détails des papilles (x 3000)
5 Région postérieure d'un mâle. Elle montre le spicule (Spi) et quelques une des
papilles anales (Têtes de flèches) (x 500)
6 Région postérieure d'un mâle. Noter la présence de papilles (Têtes de flèches)
sur la queue (Flèche) effilée (x 330)
Abréviationss: Ob: Ouverture buccale, Pli: Papilles labiales internes, Spi:
Spicule

175
Planche 25 Falcaustra petrei

1
176
1
1
1
·A
c
o
o
1
{~
1
1
1
1
1
r
,
Fig. 32 : Fa/caustra petre; (Khalil, 1970)
A
région antérieure, vue médiane; B
extrémité antérieure, vue
latérale; C Femelle, queue; D Mâle, extrémité caudale, vue latérale; E
Mâle, extrémité caudale, vue ventrale; F Mâle, extrémité caudale, vue
latérale; G Oeufs; H Vulve.
\\
.....,....
« ri'... t (f'
t

177
Femelle
Vulve
post-équatoriale,
à lèvres légèrement saillantes.
Oeufs
arrondis.
Ovéjecteur dirigé antérieurement. Queue longue et pointue à l'extrémité.
Les caractéristiques morphomètriques des principales parties sont contenues
dans le Tableau 27 (p. 177).
Tableau 27: Mensurations (en mm) d'un mâle et d'une femelle
de Falcaustra petrei
mâle
femelle
Longueur
5,50
8,46
Pharynx / longueur
0,04
0,04
largeur
0,09
0,065
Oesophage (pharynx+corpus
1,24
1,24
+prébulbe+bulbe)
Prébulbe
longueur
0,11
0,10
largeur
0,12
0,15
Bulbe
longueur
0,19/
0,10
largeur
0,26
Extr. antér. - anneau nerveux
0,43
0,40
Spicule
0,450
-
Extrémité postérieure - vulve
-
3,50
Queue
0,47
0,55
Oeufs
longueur
-
0,06
largeur
-
0,05
Discussion
Ces spécimens présentent les caractères du genre Falcaustra Lane, 1915. 8
espèces ont été décrites chez les Poissons d'eau douce africains, dont 4 présentent
comme nos spécimens 3 paires de papilles pré-cloacales et une pseudo-ventouse:
Falcaustra straeleni Campana-Rouget, 1961, Falcaustra sudanensis (Khalil, 1962),
Falcaustra petrei (Khalil, 1970) et Falcaustra tchadi Vassiliades et Troncy, 1973.
Ces 4 espèces sont très proches les unes des autres et difficiles à distinguer.
Cependant Falcaustra straeleni,
Falcaustra sudanensis et Falcaustra tchadi
semblent d'après les figures avoir un pharynx légèrement plus long que nos
spécimens. Nous attribuons donc nos spécimens à l'espèce Falcaustra petrei dont
l'ensemble des dimensions relatives et le nombre de faisceaux musculaires sur
l'extrémité caudale du mâle sont voisins. Falcaustra petrei a été décrite par Khalil
(1970) au Ghana chez Distichodus rostratus.

178
2.14. Conclusion sur les Nématodes
L'analyse de la nématofaune des poissons du Burkina Faso fait apparaître
une richesse tant sur le plan qualitatif que quantitatif. En effet sur le plan
qualitatif il est important de noter la grande diversité des formes rencontrées
puisque que les Nématodes récoltés appartiennent à 3 Ordres principaux
Ascaridida, Oxyurida, Spirurida et un sous-ordre, à 7 Familles, (Ascarididae,
Kathlaniidae,
Rhabdochonidae,
Camallanidae,
Cystidicolidae,
Atractidae,
Pharyngodonidae) et à 10 Genres différents, Brevimulticaecum, Rhabdochona,
Labeonema,

Falcaustra,
Synodontisia,
CamaI/anus,
Spirocamallanus,
ProcamaI/anus, ParacamaI/anus, Spurina et Spinitectus.
Sur le plan quantitatif il faut constater l'importance de leur nombre. En
effet près de 13 espèces ont été mises en évidence, dont une nouvelle pour la
Science à savoir CamaI/anus polypteri n.sp. Il convient de faire remarquer que
la faune burkinabè se caractérise, comme celle d'autres pays africains (Congo,
Afrique du Sud, Tchad, Soudan) par une domination des individus de l'Ordre
des Spirurida en général et de la Famille des Camallanidae en particulier.

CHAPITRE V
LES ACANTHOCEPHALA
1. Généralités
Les Acanthocephala sont reconnus comme un groupe distinct des
Helminthes. Récemment Marchand et Mattei (1994) ont proposé que les
Acanthocephala Rudolphi, 1808 forment avec les Myzostomides un Embranchement
distinct les Procoelomata. Cette proposition n'a pas été pour l'instant confirmé.
Les Acanthocéphales regroupent un ensemble de vers dits "Thorny
headed" ou vers à "tête épineuse", en raison des nombreux crochets en forme
d'épines qu'ils portent sur un organe antérieur la trompe, presoma ou proboscis. Plus
de 500 espèces sont connus à ce jour. Au stade adulte, ce sont des parasites, du tube
digestif de vertèbres aquatiques ou terrestres.
Le corps des Acanthocéphales comprend deux parties essentielles à savoir
le proboscis et le tronc.
Le proboscis ou presoma correspond à la partie antérieure de l'animal. De
taille et de forme très variée il peut s'invaginer dans le réceptacle proboscidien, sac
clos à paroi musculeuse et épaisse situé dans le tronc au niveau du cou. Le tronc,
circulaire en coupe transversale, possède une surface plissée transversalement,
parfois pseudosegmentée. Il peut être recouvert d'épines cuticulaires dans sa partie
antérieure et au niveau du pore génital. La paroi du tronc, qui comprend des noyaux,
dont la forme et le nombre sont constant pour une espèce donnée, est constituée, de
l'extérieur vers l'intérieur, d'une fine cuticule, d'une épaisse structure syncitiale
contenant les noyaux, d'une couche de fibres, de trois couches épidermiques, d'une
fine couche dermique et d'une couche musculaire interne. La cavité du corps est un
pseudocoelome.
On observe dans le pseudocoele deux lemnisques de taille égale ou
inégale liées au réceptacle proboscidien. Il n'y a ni tube digestif ni appareil
circulatoire vrai tant chez la larve que chez l'adulte. L'organe excréteur est constitué
de protonéphridies. Le système nerveux composé de ganglions situés dans le
.-;.
<
.-~
..
< Ô ,

180
proboscis. fi existe des organes sensoriels au mveau du pénis et des bourses
copulatrices.
Les Acanthocéphales présentent un gonochorisme parfait. Le mâle
possède deux testicules, deux canaux efférents unis en un canal déférent, un
réceptacle séminal, des glandes cémentaires, une poche du cirre, un pénis, et un
organe de Saëfft:igen. La femelle possède un ovaire dans les sacs ligamentaires ou
dans le pseudocoele qui se divise rapidement en balles ovariennes. Les oeufs
recueillis dans une cloche utérine, passent dans un utérus, puis dans un vagin qui
s'ouvre à l'extérieur par la vulve. On note dans cette appareil femelle une structure
particulière, le sélecteur d'oeufs situé entre la cloche utérine et l'utérus (Fig. 33).
~
Pr
Pr
G p - -......i\\-
Le....c:::;;_ _-w:
~"r-_ _ Li
B
A
T
Li-----+-"'<rl
Slv
""""
Sid
--+'~~
Π------h}1:'1
Cu ------h.+
,...
A:
U _ _++..
Acanthocéphale mâle. Be = bourse
.,.
copulatrice. Cc = glandes copulatrices.
Cp =gaine du proboscis, le =lemnisques,
Va --Mi'~
Pm
Û = ligament, Pr = proboscis, Ps = poche de
Saeltigen, T = testicules. Vs = vésicule séminale.
. B :Acanthocéphale femelle. Asœ = appareil sélecteur des œufs, Cu = cloche utérine,
Cp = gaine du proboscis, le = lemnisques, li = ligament, Mo = masses ovariennes. CE = œufs,
Pr= probosos, 51d = sac ligamentaire dorsal. 51v = sac ligamentaire ventral. U = utérus. Va = vagin.
Fig. 33: Représentation schématique de deux Acanthocéphales.
A: mâle, B: femelle
....

181
Le cycle de développement hétéroxène fait intervenir selon les cas un,
deux, voire trois hôtes intermédiaires et un hôte définitif. Dans le cas où il y a
plusieurs hôtes intermédiaires le dernier (qui peut être un invertébré ou un vertébré)
est dit "hôte paraténique". Chaque femelle possède en général un seul cycle de
reproduction. Lors de la copulation les spermatozoïdes entrent dans le pseudocoele
où tous les ovules sont fécondés. Les oeufs accumulés dans le pseudocoele triés par
l'appareil selecteur selon leur taille sont rejetés dans l'eau ou la vase. Ils contiennent
une larve ou acanthor. Avalés par un hôte intermédiaire (Insectes aquatiques ou
Crustacés etc...) les oeufs éclosent dans le tube digestif et libèrent les acanthors qui
passent dans l'hémocoele de l'Arthropode. Après métamorphose l'acanthor donne
une nouvelle larve nommée acanthella. Après plusieurs semaines, ou plus, chez
l'hôte, l'acanthella atteint un stade dit juvénile, ou cystacanthe. Le cystacanthe est le
stade infestant. Chez l'hôte paraténique, le cystacanthe ne devient pas adulte mais
traversant la paroi intestinale elle se réencapsule dans l'hémocoele (Arthropodes),
dans le mésentère (Vertébré). La maturation sexuelle se fait chez l'hôte définitif
Vertébré qui s'infeste en ingérant l'Arthropode hôte intermédiaire ou l'hôte
paraténique.
La Classe des Acathocephala comprend:
Sous-Classe Archiacanthocephala Meyer, 1931
Famille des Moniliformidae
Famille des Gigantorhynchidae
Famille des 01igacanthorhynchidae
Famille des Pachysentidae
Sous-Classe Palaeacanthocephala Meyer, 1931
Famille des Rhabdinorhynchidae
Famille des Gorgorhynchidae
Famille des Echinorhynchidae
Famille des Pomphorhynchidae
Famille des Polymorphidae
Sous-Classe Eoacanthocephala Van Cleave, 1936
Famille des Quadrigyridae
Famille des Neochinorhynchidae.
TI
n'existe
actuellement
au
Burkina
Faso,
aucune
donnée
sur
les
Acanthocéphales parasites de Poissons. Nous apportons notre contribution à leur
c:œmaissance,
en
présentant
dans
ce
travail
trois
espèces
dont
une
Paragorgorhynchus sp. de la sous-classe des Palaeacanthocephala, est peut être
nouvelle.
Deux
espèces
antérieurement
connues
appartiennent
aux
Eoacanthocephala et aux genres Pallisentis et Acanthogyrus (Acanthosentis).

182
2. Paragorgorhynchus sp. (PI. 26 p.184)
Hôte: Heterotis niloticus
Sites de prélèvement: Di, Lanfiera (Sourou)
Localisation chez l'hôte: tube digestif
Prévalence: 51,65 % (47 poissons parasités sur 91 examinés).
Description:
Individus gonochoriques de grande taille. Tronc sans épines cuticulaires,
légèrement dilaté dans la région antérieure. Noyaux cuticulaires de petite taille.
Proboscis important, cylindrique, effilé à sa base, renflé à son apex. Crochets
implantés sur 16 à 18 files, comportant chacun de 30 à 34 crochets, soit un total de
450 à 600 crochets par proboscis. Crochets de taille et forme différentes selon leur
niveau d'implantation sur le proboscis; les apicaux de grande taille, ceux du milieu
du proboscis de taille moyenne et ceux situés à la base de taille relativement petite.
Crochets de la face ventrale toujours plus grands. Racine des crochets toujours
simple avec une espèce de cheville (écusson) enfoncée dans les tissus et pointe
libre. Cou court, bien marqué. Réceptacle proboscidien formant un sac clos avec
une double paroi musculeuse inséré au milieu du cou. Ganglion cérébroïde ovoïde,
situé au fond du réceptacle proboscidien. Lemnisques de taille égale. Deux
testicules en tandem, un antérieur et un postérieur, très allongés et largement en
contact. Canicules efférents issues de chacun des deux testicules s'unissant pour
former le canal déférent. Vésicule séminale piriforme présente. Quatre glandes
cémentaires, situées juste après le testicule postérieur et disposées en deux paires.
Organe de Saëfftigen piriforme dans sa partie antérieure, puis étroit et allongé dans
sa partie postérieure. Bourse copulatrice présente. Pénis conique. Femelle plus
grande que le mâle. Cloche utérine plus longue que large (400 sur 300 J,1m).
Appareil sélecteur (340-400 um) situé entre l'utérus et la base de la cloche utérine.
Utérus avec deux portions, une portion tubulaire longue et de diamètre sensiblement
uniforme et une portion glandulaire. Vagin long. Vulve avec paroi musculaire très
épaisse. Présence d'un sphincter entre l'utérus et le vagin. Pore génital terminal
fermé par un deuxième sphincter. Oeufs allongés, ovoïdes, avec une espèce de
mucron à chaque extrémité. Les caractéristiques morphomètriques sont contenues
dans le Tableau 29 (p. 183).

183
Tableau 29: Mensurations (en J1m) de Paragorgorhynchus sp.
Mâle
Femelle
Longueur totale
7500-8500
14500-15000
Largeur du tronc
580-650
700-850
Proboscis
longueur
450-650
725-850
Cou
largeur
150-200
285-350
longueur
60-70
75-80
Réceptacle
longueur
850-950
950-1050
proboscidien
largeur
350-400
400-450
Lemnisque
épaisseur
110-115
120-150
longueur
1300-1500
1750-2000
largeur
120-150
130-150
Crochets
apicaux
45-48
40-45
moyens
30-35
25-30
basaux
25-28
20-25
Vagin
longueur
-
1150
longueur
-
280-300
Cloche utérine
longueur
-
550-600
Embryophore
longueur
-
55-65
largeur
-
25-27
Testicule antérieur
longueur
1300-1450
-
largeur
275-300
-
Testicule postérieur
longueur
1550-1650
-
largeur
275-300
-
Glande cémentaire
longueur
3750-4000
-
largeur
175-300
-
Réceptacle séminale
longueur
1850-1900
largeur
350-400
-
vésicule séminale
longueur
750-800
-
largeur
350-450
-
Organe de Saëffiigen
longueur
750-800
-
largeur
75-80
-
Embryophore
longueur
-
55-65
largeur
-
25-27

Planche 26: Paragorgorhynchus sp,
1 Proboscis (Pb) complètement évaginé vue en microscopie électronique à
balayage. Observer sa grande taille, et les crochets qu'il porte
(x 100)
2
Proboscis (Pb) presqu'entièrement dévaginé vue
en microscopie
électronique à balayage. Observer sa grande taille, et les crochets qu'il
porte (x 100)
3
Région antérieure vue en microscopie électronique à balayage. Elle
montre que le proboscis (Pb) est complètement invaginé (x 100)
4 Crochets apicaux vus en microscopie électronique à balayage. Noter leur
importante taille et leur mode d'insertion (x 400)
5 Crochets moyens vus en microscopie électronique à balayage. Noter leur
taille relativement moindre que les apicaux. Noter leur mode d'insertion
(x 400)
6 Genitalia de la femelle vue en microscopie photonique. Elle montre la
cloche utérine (Cu), le sélecteur d'oeufs (So), l'utérus (U) et le vagin
(V) alignés. Noter la présence d'ovules dans la cavité générale (x 100)
7
Région postérieure d'une femelle. On observe l'orifice fermé par un
sphincter (x 400)
8 Région postérieure d'un mâle (x 400)
Abréviations: Pb : Proboscis, Cu Cloche utérine, So : Sélecteur d'oeufs,
U: Utérus, V: Vagin.

184
Planche 26: Paragorgorhynchus sp

185
Discussion:
Par son long proboscis, ses petites cellules cuticulaires, le spécimen récolté
chez Heterotis niloticus se rattache au Paleacanthocephala. L'absence d'épines
cuticulaires en fait un individu du genre Paragorgorhynchus Golvan, 1957.
Beaucoup d'espèces de ce genre ont déjà fait l'objet de description en Afrique. On
peut citer:
- Paragorgorhynchus albertianis Golvan, 1957 observé dans le Lac Albert
chez Alestes dentex, Hydrocyon forskali, Alestes albertiamis, Bagrus bayad et
Schilbe mystus;
- Paragorgorhynchus chariensis Troncy, 1969, observé dans le fleuve Chari
chez Lates niloticus.
La comparaison de nos exemplaires avec ces espèces fait ressortir les
différences suivantes. Avec 15 mm, nos spécimens sont nettement plus grand que
Paragorgorhynchus albertianis et que Paragorgorhynchus chariensis qui mesurent
respectivement 8 à 10 mm et 10 à 11 mm de longueur. Des différences au niveau
des mensurations des génitalia mâle et femelle existent aussi. De plus on note chez
le parasite de Heterotis niloticus, une absence totale d'épines cuticulaires dans la
région
antérieure
du
tronc,
alors
que
Troncy
(1969)
en
signale
chez
Paragorgorhynchus chariensis ce qui laisse un doute sur l'appartenance de cette
espèce au genre Paragorgorhynchus. L'autre élément majeur est la nature de l'hôte,
hôte chez qui nous avons exclusivement vu ce parasite tout au long de nos
recherches. Pour toutes ses raisons nous pensons avoir à faire à une nouvelle espèce
inféodée à Heterotis niloticus. Mais compte tenu du fait que c'est la première fois
que la faune des Acanthocéphales du Burkina Faso fait l'objet d'une étude, des
observations supplémentaires sont nécessaires. Il faut en effet préciser la position
systématique de cet Acanthocéphale et nommer l'espèce si elle est nouvelle. Nous
l'appelons donc provisoirement Paragorgorhynchus sp.
3. Acanthogyrus tilapiae (Acanthosentis) Baylis, 1947
(pl. 27 p.187)
Hôtes: Tilapia ntlotica, Tilapia zilllii, Sarotherodon galilaeus
Sites de prélèvement: Di (Sourou), Tounoura, Diarbakoko (Comoé), Lac Tingre1a et
les Barrages de Lemourdougou, de Kompienga et de Bagré
Localisation chez l'hôte: tube digestif
Prévalences:
- Tilapia nilotica 44,34 % (47 poissons parasités sur 106 examinés)
- Tilapia ztlllii 49,24 % (65 poissons parasités sur 132 examinés)
- Sarotherodon galilaeus 33,05 % (37 poissons parasités sur 112 examinés

186
Matériel: Très abondant, plus d'une trentaine d'individus par poissons parasités.
Description:
Acanthocéphale de petite taille. Femelle plus grande que le mâle. Proboscis
assez court, cylindrique et armé de 6 spirales de 3 crochets, soit au total 18 crochets.
Taille et forme des crochets différentes selon leur niveau d'implantation sur le
proboscis. Crochets apicaux de grande taille à racine importante. Crochets du
second cercle, de taille moyenne, ceux du troisième de petite taille. Cou très court.
Corps recouvert d'épines cuticulaires disposées en cercles. On compte de 31 à 35
cercles. Plus on s'éloigne de la région antérieure plus l'espacement entre les cercles
est important. Sac proboscidien très long à paroi musculaire, prenant naissance à la
base du cou. Deux lemmnisques de taille égale. Ganglion cérébroïde ovoïde, de 30 à
40 J1m de long sur 10-15 J1m de large disposé au fond du réceptacle proboscidien.
Deux testicules globuleux, un antérieur et un postérieure, de taille différente et
largement en contact, se chevauchant dans certains cas. Quatre glandes cémentaires
disposées en deux paires et situées en arrière du testicule postérieur. Réservoir
cémentaire, situé en arrière des glandes cémentaires se continuant par un fin
canicule qui débouche à la partie supérieure d'une bourse copulatrice longue de 70
J1m. Vésicule séminale piriforme, correspondant à un élargissement postérieure du
canal déférent (représente la fusion des deux canicules efférents provenant chacun
d'un testicule). Pénis musculeux et conique, relié à la vésicule séminale par un fin
canicule. Organe de Saëfftigen piriforme dans sa partie antérieure, puis étroit et
allongé dans sa partie postérieure. Présence de balles ovariennes de 15 à 25 J1m de
diamètre situées dans le pseudocoele, en dehors des voies génitales. Une cloche
utérine en forme d'entonnoir, plus longue que large (200 J1m de long), un appareil
sélecteur de 20 à 30 J1m de diamètre, un utérus correspondant à un long tube de
diamètre sensiblement uniforme. Un sphincter utérin de 30 à 50 J1m sépare l'utérus
du vagin. Vagin terminée par un sphincter musculeux à paroi épaisse qui ferme la
vulve. Oeufs embryonnés, allongés. Les différentes mensurations sont répertoriées
dans le Tableau 30 (p. 188).
.'

Planche 27: Acanthogyrus tilpiae
1
Proboscis (Pb) complètement évaginé vue de profil en microscopie
électronique à balayage. Observer le nombre de cercle de crochets,
(trois), la différence entre les différents crochets (Cr) selon leur niveau
d'insertion sur le proboscis (x 950)
2
Proboscis (Pb) complètement évaginé vue de face en microscopie
électronique à balayage. Observer le nombre de crochets par cercle,
(six) Noter les apicaux sont très grands (.: x 950)
3 Parasite in toto vue en microscopie électronique à balayage. Elle montre
un spécimen femelle dont le proboscis est entièrement invaginé. On
note les petites épines cuticulaires dans la région antérieure invaginé
(flèche noire). Noter la région postérieure arrondie (x 60)
4 Région antérieure invaginée vue microscopie électronique à balayage
(x 300)
5
Extrémité postérieure vue en microscopie électronique à balayage.
Constater les épines cuticulaires au niveau de cette région (x 600)
6
Epines cuticulaires de la région antérieure vue en microscopie
électronique à balayage. Noter leur forme (x 500)
7
Epines cuticulaires de la région postérieure vue en microscopie
électronique à balayage. Noter leur petite taille et leur forme (x 1.000)
8 Oeufs vus en microscopie électronique à balayage. Noter que l'un des
pôles est bouché par un mucron (x 2.000)
,

187
Planche 27: Acanthogyrus tilapiae

188
Tableau 30: Mensurations (en um) deAcanthogyrus tilapiae.
Mâle
Femelle
Longueur totale
2150-2500
3000-3500
Largeur du tronc
630-650
430-500
Proboscis
Longueur
250-300
150-170
Largeur
80-90
60-70
Lemnisques
Longueur
500-520
450-460
Largeur
40-50
30-20
Crochets
couronne n" 1
32-35
20-25
couronne n02
15-20
10-15
couronne n03
10-12
5-8
Utérus
Longueur
-
75-85
Largeur
-
45-50
Testicule antérieur
Longueur
380-400
-
Largeur
300-310
-
Testicule postérieur
Longueur
310-320
-
Largeur
270-280
-
Glande cémentaire
Longueur
180-200
-
Largeur
150-160
-
Réceptacle séminale
Longueur
200-250
-
Largeur
llO-120
-
Organe de Saëfftigen
Longueur
300-310
-
Largeur
60-100
-
Embryophore
Longueur
-
15-20
Largeur
-
5-8
Discussion:
Par ses caractéristiques anatomo-morphologiques nos spécimens appartiennent aux
Eoacanthocephala et à la famille des Quadrigyridae. La présence de 18 crochets
proboscidiens en font un Quadrigyridae du genre Acanthogyrus Thapar, 1927
(Acanthosentis Verma et Data, 1929). Des espèces du genre Acanthogyrus
(Acanthosentis) ont été décrites en Afrique chez des Poissons Cichlidae:
- en Tanzanie (Baylis, 1948), chez Tilapia ga!ilaea
- au Malawi (Baylis, 1948), chez Tilapia lidole
- au Congo chez Tilapia nilotica et Tilapia leucosticta (Golvan, 1957) et Tilapia
tanganicae (Prudhoe, 1951).
- à Madagascar (Golvan, 1965), chez Ttlapia melanopleura
- au Tchad (Troncy, 1974); au Nigeria (Shotter, 1974), chez differents Tilapia (T.
galilea,T. nilotica et T. multiradiata)
- en Egypte (Amin, 1978) chez des Tilapia
- au Cameroun (Bilong, 1983) chezHemichromisfasciatus
- en Ouganda (Khalil et Thurston, 1973).chez Haplochromis squamipinnus et
Haplochromis sp.

189
Le genre Acanthogyrus (Acanthosentis) a aussi été signalé chez des poissons
autres que Cichlidae, notamment
- Barbus setivimensis, Acanthogyrus giurus, au Maroc (Dollfus, 1951)
- Labeo coubie, Acanthogyrus holospinus au Mali (Dollfus et Golvan, 1956)
- Potamogale velox au Cameroun (Troncy, 1970,
- Tetraodonfahaka strigosus au Tchad (Troncy, 1977).
Une comparaison de ces espèces avec nos spécimens fait ressortir des
similitudes dans les caractères anatomiques et morphologiques. Il existe cependant
quelques différences dans les mensurations notamment au niveau de la taille. En
dépit de ces différences, que nous considérons comme mineures comparées aux
éléments qui les rapprochent, nous pensons avoir à faire à Acanthogyrus tilapiae.
Nos observations sont en accord avec celles d'autres auteurs, dont Golvan (1957),
pour qui le genre Acanthogyrus (Acanthosentis) a un domaine géographique limité à
l'Afrique et à l'Inde. Concernant l'hôte il faut noter que même si différents auteurs
ont montré que les Acanthocéphales du genre Acanthogyrus était ubiquistes (Khalil
et Thurston 1973 et Troncy, 1977), au Burkina Faso ils semblent inféodés aux
Poissons Cichlidae du genre Tilapta conformément aux constats faits par d'autres
auteurs (Bilong, 1983). Nos observations montrent également que l'aire de
répartition géographique est manifestement très importante au regard des différents
vu le nombre de pays où il a été observé.
4. Pallisentis sp .(PI. 28 p. 190).
Hôtes: Clarotes laticeps Rüppel, 1829
Site de prélèvement: Barrage Bagré
Localisation chez l'hôte: tube digestif
Prévalence: 15% (3 poissons parasités sur 20 examinés)
Matériel: peu abondant. seuls 5 individus d'individus ont été ramassés.
Description:
Acanthocéphale de grande taille. Proboscis assez court, cylindrique, avec une
légère projection apicale armée de 4 cercles de 6 crochets, soit au total 24 crochets.

Planche 28: Pallisentis sp.
1 Parasite in toto. Observer le proboscis (Pb) évaginé qui porte les crochets (Cr)
sur lesquels on observe des restes des tissus de son hôte. Noter la
présence d'épines cuticulaires (Têtes de flèches) de grandes taille
situées juste après le cou (x 100)
2 Proboscis en vue apicale. Il montre les détails des crochets proboscidiens
apicaux (Têtes de flèches). Apprécier leur taille et leur nombre.(x 300).
3 Région antérieure vue en microscopie photonique. Elle montre le proboscis
invaginé en doigts de gants (x 20)
4 Région antérieure vue en microscopie photonique. Elle montre le proboscis en
début d'invagination. Noter qu'elle s'invagine en doigts de gant (x 10)
5 Région antérieure montrant le proboscis complètement évaginé. Noter les
crochets proboscidiens et les épines cuticulaires post-cou (Têtes de
flèches) (x 10).
6
Genitalia de la femelle vu en microscopie photonique. Noter la présence
d'ovules dans la cavité générale, la cloche utérine (Cu), le sélecteur
d'oeufs (So), l'utérus (U) et le vagin (V) alignés (x 100)
7
Génitalia du mâle vu en microscopie photonique. Noter la présence du
testicule antérieur et postérieur (x 100)
Abréviations: Cr: Crochets, Cu: Cloche utérine, Ec: Epines cuticulaires, Oe:
Oeufs, Pb: Proboscis, So: Sélecteur d'oeufs, Ta: Testicule anterieur,
Tp: Testicule postérieur, U: Utérus, V: Vagin.

190
Planche 28: Pallisentis sp.

191
Tableau 31: Mensurations de Pallisentis sp. (en I1m):
Mâle
Femelle
Longueur totale
7500-10500
9500-12000
Largeur du tronc
850-950
900-1100
Proboscis
longueur
70-80
85-95
largeur
95-105
95-120
Cou
longueur
45-50
50-65
largeur
85-95
85-105
Réceptacle proboscidien
longueur
275-300
275-350
largeur
110-120
115-130
épaisseur
10-15
15-20
Lemnisques
longueur
420-450
450-475
largeur
80-90
85-905
Crochets (partie externe)
couronne nOl
35-40
35-45
couronne n02
25-30
25-35
couronne n03
18-20
20-25
couronne n04
10-15
15-20
Epines post cou (+racine)
15-20
15-25
Utérus
longueur
-
100-150
largeur
-
60-80
Cloche utérine
longueur
-
90-125
largeur
-
80-90
Vagin
longueur
-
60-70
Testicule antérieur
longueur
690-750
-
largeur
450-550
-
Testicule postérieur
longueur
550-600
-
largeur
410-500
-
Glande cementaire
longueur
220-235
-
largeur
210-220
-
Réceptacle séminale
longueur
195-200
-
largeur
200-210
-
Vésicule séminale
longueur
180-190
-
largeur
50-60
-
Organe de Saëfftigen
longueur
280-350
-
largeur
110-150
-

192
Le proboscis s'invagine en doigt de gant à l'intérieur d'un réceptacle
proboscidien très long. Crochets de taille et forme différentes selon leur niveau
d'implantation sur le proboscis. Crochets du cercle n01 de grande taille à racines
importantes. Crochets des cercles n02 et 3 de taille moyenne. Crochets du cercle n04
de taille plus petite. Les lemnisques de taille égale. Dans la partie antérieure du
tronc, juste en arrière du cou, on observe 7 cercles de 16 à 18 épines. Ces épines ont
une base importante enfoncée dans la cuticule.
Deux testicules globuleux de taille différente et largement en contact, le
postérieur nettement plus grand que l'antérieur. Quatre glandes cémentaires
disposées en deux paires. Vésicule séminale piriforme. Bourse copulatrice présente.
Pénis conique. Organe de Saëfftigen piriforme dans sa partie antérieure, puis étroit et
allongé dans sa partie postérieure. Cloche utérine plus longue que large. Utérus en
deux portions, une portion tubulaire longue et de diamètre sensiblement uniforme et
une portion glandulaire. Vagin long se terminant par un sphincter. Vulve à paroi
musculaire très forte. Pore génital terminal fermé par un sphincter. Oeufs allongés
avec une espèce de mucron à chaque extrémité. Les mensurations des principales
parties sont contenues dans le Tableau 31 (p. 189).
Discussion
Par ses caractéristiques anatomo-morphologiques le parasite de C/arotes
laticeps
se
rattache
aux
Eoacanthocephala.
La
présence
de
24
crochets
proboscidiens en fait un individu de la famille des Quadrigyridae et du genre
Pallisentis. Ce genre a été peu observé. Les seules données disponibles concernent:
- Pallisentis golvani Troncy et Vassiliades, 1973, rencontré chez Synodontis
batensoda, Synodontis membranaceus et Syn odon tis jrontosus,
- Pallisentis tetraodontae Troncy et Vassiliades, 1973, chez Tetraodonte jahaka;
- Pallisentis sp. Troncy et Vassiliades (1977) chez Labeo senegalensis.
Parmi
tous
ces
Pallisentis,
seuls
Pallisentis
golvani
et
Pallisentis
tetraodontae peuvent être rapprochés de nos spécimens. Avec Pallisentis golvani la
comparaison fait cependant ressortir des différences portant sur la taille en
particulier. En effet avec 4 mm de long Pallisentis golvani est si petit qu'il ne peut
être confondu avec les individus que nous avons récoltés.
Pallisentis tetraodontae, présente non seulement une taille assez différente (30
à 45 mm) mais également un hôte différent. Les mensurations des diverses parties de
l'appareil génital mâle et femelle sont différentes. Seules les mensurations des
crochets et des épines cuticulaires sont comparables.
Nous pensons qu'il s'agit d'une espèce pour laquelle une étude plus poussée
est nécessaire notamment à partir d'un matériel plus important avant de lui donner
un nom définitif.

193
Conclusion sur les Acanthocéphales
Les Acanthocéphales des poissons du Burkina Faso apparaissent, en attendant
que d'autres études le confirment, peu diversifiés et inféodés essentiellement à trois
espèces d'hôtes à savoir Heterotis nilottcus, Clarias anguillaris et Tilapia au sens
large. Seuls trois Acanthocéphales sont rencontrés, Paragorgorhynchus sp. de la
sous-classe
des
Palaeacanthocephala,
peut-être
nouvelle, Pallisentis
sp.
et
Acanthogyrus tilapiae. Il faut, concernant Acanthogyrus tilapiae, noter sa forte
affinité pour les poissons Cichlidae du genre Tilapia. Ce constat du reste recoupe
celui d'autres auteurs qui le présentent comme ayant une forte affinité pour ce
groupe d'hôtes.

CHAPITRE V
LES COPEPODES
1. Généralités
Les Copépodes constituent la plus grande classe des Crustacés dits
«inférieurs» avec 11.500 espèces recensées (Humes). Ils ont conquis tous les milieux
aquatiques et le tiers environ des espèces ont développé des associations avec d'autres
êtres vivants, le terme ultime ayant conduit au parasitisme. Les Copépodes occupent
une place privilégiée dans le monde du parasitisme en raison de leur extraordinaire
capacité d'adaptation à des hôtes aquatiques fort diversifiés allant de forme simple
comme les Spongiaires jusqu'à des formes complexes c'est à dire les Vertébrés. Si
parmi ces derniers, on rencontre, en majorité des Poissons, quelques Amphibiens et
même des Mammifères (Cétacés) sont susceptibles d'héberger des Copépodes
(Raibaut, 1996).
La classification des Copépodes a connu de nombreux changements et il faut
attendre 1979 la synthèse de Kabata qui constitue la base actuellement admise par
l'ensemble des spécialistes. La classe des Copépodes comprend 10 Ordres (Ho, 1990~
Huys et Boxshall, 1991) dont celui des Cyclopoida avec 1184 espèces connues (Ho,
1994). Plus de la moitié des espèces de cet ordre (68%) sont libres, les autres étant
parasites. Si l'on admet une origine marine des Cyclopoïdes (Huys et Boxshall, 1991,
Ho, 1994), il est surprenant de constater que la majorité des espèces libres se sont
diversifiées en milieux continentaux (820/0) au sein d'une seule famille , celle des
Cyclopidae alors que l'acquisition de la vie parasitaire en eau douce s'est limitée
quantitativement et qualitativement. En effet les Cyclopoïdes parasites d'hôtes
dulçaquicoles représentent 101 espèces presque toute inféodées à des poissons, une
seule espèce vivant dans des Gastéropodes. Dans le milieu marin, en revanche,
l'expérience parasitaire des Cyclopoïdes a été particulièrement fiuctueuse. Sur les 423
espèces marines connues, près des 2/3 sont parasites et, fait pour le moins singulier se
sont remarquablement diversifiées en majorité chez des hôtes ascidies avec même des
adaptations à la vie endoparasitaire
..

195
Les Cyclopoïdes parasites de poissons (et de quelques Amphibiens Anoures)
appartiennent à l'unique famille des Lemaeidae
que l'on peut
caractériser
morphologiquement par
deux
types
correspondant
aux
genres
Lernaea et
Lamproglena qui ont donné à eux seuls 7']010 des espèces connues de la famille.
Le genre Lamproglena comprend des espèces inféodés au microbiotope
branchial des poissons. Le corps a conservé la segmentation ancestrale avec des
appendices thoraciques bien développés. La fixation sur les filaments branchiaux est
assurée par des antennes unciformes. Les espèces du genre Lernaea se sont adaptées à
un parasitisme particulier consistant en une pénétration de la partie antérieure de leur
corps dans les tissus conjonctivo-musculaires dermiques de leurs hôtes vertébrés. Cela
s'est traduit par des modifications morphologiques consistant en un allongement du
corps et la différenciation de structures d'ancrage céphaliques. La segmentation a
disparu tandis que que les appendices thoraciques sont devenus rudimentaires.
Le genre Lernaea comprend 41 espèces surtout répandues en Afrique (17
espèces) et en Asie (13). Ces Copépodes peuvent provoquer des effets pathogènes
dans les élevages de poissons dulçaquicoles, en particulier chez les Cyprinidae. Ce
sont surtout les jeunes individus qui sont atteints.
Le cycle biologique des Lemaeidae est direct. Trois stades nauplius libres
précèdent la phase copépodite qui comprend cinq stades, le dernier étant sexuellement
différencié. A la suite de l'accouplement, le mâle dégénère et meurt tandis que la jeune
femelle entreprend une métamorphose en s'enfonçant progressivement dans le
tégument de son hôte. Le développement est lié à la température du milieu: il est
optimal entre 26 et 28 "C.
Dans nos recherches de parasites de Poissons du Burkina Faso, nous avons
récolté deux espèces de Lemaeidae que nous avons pu étudier et déterminer. Nous
avons en outre récolté sur les branchies de divers espèces du genre Tilapia (Cichlidae)
des Copépodes parasites appartenant à la famille des Ergasilidae bien représentés sur
le continent africains (Fryer, 1968). Malheureusement leur mauvais état de
conservation ne nous a pas permis d'entreprendre leur étude.

196
2. Description des espèces étudiées.
2. 1. Lernaeogiraffa heterotidicola Zimmennan, 1924.
(Pl. 29 p.197; Fig.34 p.198)
Ordre Cyclopoida
Famille: Lemaeidae
Hôte: Heterotis niloticus
Sites de prélèvement: Di, Lanfiera (Sourou )
Prévalence: 31,76 % (27 poissons parasités sur 85 examinés).
Localisation chez l'hôte: au niveau de l'arc branchial
Description:
Seule la femelle est connue. C'est un parasite dont le corps montre dont le
corps montre quatre régions bien distinctes:
- le céphalothorax muni antérieurement de quatre protubérances
- le tronc qui correspond à la partie thoracique, très allongé;
- un segment génital, renflé (avec deux protubérances antérieures et deux
grosses dans sa partie postérieure) d'où partent deux sacs ovigères;
- un abdomen allongé comportant deux zones d'étranglement. Il se termine par
deux rames vestigiales.
Le parasite est profondément ancré dans l'arc branchial. On les rencontre
parfois au nombre de deux au niveau d'un même canal le long de l'arc
branchiale. Seul le segment génital emmerge de l'hôte.
Tableau 29: Mensurations (en cm) de Lemaeogiraffa heterotidicola
Longueur totale
11,35
Céphalothorax totale
longueur
6,60
Protubérance
longueur
0,80
largeur
1,10
Segment génital
largeur
2,35
longueur
1,10
Sacs ovigères
longueur
3,25
largeur
0,25
Abdomen
longueur
2,10
largeur
0,75

PLANCHE 29: Dysphorus torquatus et Lernaeogirafa heterotidicola
1 à 3 Dysphorus torquatus
1 Parasite in toto enfoncé dans l'arc branchial. Noter la zone de pénétration
(petite flèche) (x 10)
2 Deux parasites in toto enfoncé dans la même zone de pénétration (petite flèche)
(x 10)
3 Disposition du parasite dans l'arc branchial. Noter comment le tronc est disposé
dans l'arc branchial (Têtes de flèches) ainsi que le céphalothorax
(petite flèche) (x 10).
4 à 5 Lernaeogirofa heterotidicola
4 Parasite in toto enfoncé dans l'arc branchial. Noter la zone de pénétration
(petite flèche) (x 10)
5 Dispositif de fixation vue en Microscopie electronique à balayage. Noter les
deux arborescences Flèches (x 50).

197
Planche 29: Lernaeogiraffa heterotidicola et Dysphorus torquatus

198
a
b
eeM
Fig. 34: Représentation schématique de Lernaeogiraffa
heterotidicola et de Dysphorus torquatus

199
2. 2. Dysphorus torquatus Kurz, 1924
Ordre: Cyclopoida
Fam111e: Lernaeidae
Hôte: Heterotis niloticus
Site de prélèvement: Di, Lanfiera (Sourou )
Localisation chez l'hôte: au niveau de l'arc branchial
Prévalence: 18,82 % (16 poissons parasités sur 85 examinés).
Description:
Seule la femelle est connue. C'est un ectoparasite dont le corps montre
quatre régions bien distinctes:
- le céphalothorax munie antérieurement d'un dispositif de fixation très complexe
fait de deux zones d'arborescence.;
-le tronc qui correspond à la partie thoracique, très allongé;
- un segment génital, renflé (avec deux protubérances antérieures et deux
grosses dans sa partie postérieure) d'où partent deux sacs ovigères;
- un abdomen court terminé par deux rames vestigiales.
Le parasite est profondément ancré dans l'arc branchial. Seul le segment
génital emmerge de l'hôte.
Tableau 31 : Mensurations (en cm) de Dysphorus torquatus
Longueur totale
7,95
Céphalo thorax
longueur totale
2,25
arborescence 1
0,75
arborescence 2
0,80
Segment génital
longueur
1,85
largeur
0,85
Sacs ovigères
longueur
2,85
largeur
0,25
Abdomen
longueur
0,90
largeur
0,55
.
3. Discussion
Les genres Dysphorus et Lemaeogirrafa ne sont représentés chacun
que par' une seule espèce à savoir L. heterotidicola et D. torquatus. Ces
Copépodes ont été trouvés pour la première fois au Soudan dans le Nil sur
Heterotis niloticus par Zimmerman (1924) et Kurz (1924). Jusqu'à ce jour

200
ces deux espèces n'avaient été trouvées en Afrique. Leur présence sur
Heterotis niloticus au Burkina Faso confirme leur spécificité oixène vis à vis
de cet hôte et étend leur aire de répartition géographique dont on peut penser
qu'elle correspond à celle de leur hôte unique c'est à dire l'ensemble des
bassins de la région sahelo-soudanienne.
Ces deux espèces de Copépodes, bien que qu'appartenant à deux
genres morphologiquement différents, ont en commun le fait de s'implanter
dans l'arc branchial qui ne constitue pas une zone préférentielle pour la
plupart des Lemaeidae. 11 est certain que la pénétration tout au long de l'arc
branchial, en particulier pour Lemaeogiraffa heterotidicola, doit altérer la
circulation branchiale. Il est donc permis de penser que ces Copépodes
constituent des pathogènes potentiels en cas de développement important
4. Conclusion sur les Acanthocéphales
Il ressort de l'étude de cette faune des copépodes parasites de
l'ichtyofaune
burkinabè,
que
seuls
deux
espèces,
Lemaeogiraffa
heterotidicola Zimmermann 1924 et Dysphorus torquatus Kurz, 1923 ont été
identifiées . Il est toutefois intéressant de noter que conformément aux
descriptions originales de Zimmermann, 1924 et Kurz, 1924 ils ont été
retrouvés sur le même hôte à savoir Heterotis niloticus.

200
ces deux espèces n'avaient été trouvées en Afrique. Leur présence sur
Heterotis niloticus au Burkina Faso confirme leur spécificité oixène vis à vis
de cet hôte et étend leur aire de répartition géographique dont on peut penser
qu'elle correspond à celle de leur hôte unique c'est à dire l'ensemble des
bassins de la région sahelo-soudanienne.
Ces deux espèces de Copépodes, bien que qu'appartenant à deux genres
morphologiquement différents, ont en commun le fait de s'implanter dans
l'arc branchial qui ne constitue pas une zone préférentielle pour la plupart des
Lemaeidae. Il est certain que la pénétration tout au long de l'arc branchial, en
particulier pour Lemaeogiraffa heterotidicola, doit altérer la circulation
branchiale. TI est donc permis de penser que ces Copépodes constituent des
pathogènes potentiels en cas de développement important
4. Conclusion sur les Acanthocéphales
Il ressort de l'étude de cette faune des copépodes parasites de
l'ichtyofaune
burkinabè,
que
seuls
deux
espèces,
Lemaeogiroffa
heterotidicola Zimmermann 1924 et Dysphorus torquatus Kurz, 1923 ont été
identifiées . Il est toutefois intéressant de noter que conformément aux
descriptions originales de Zimmermann, 1924 et Kurz, 1924 ils ont été
retrouvés sur le même hôte à savoir Heterotis niloticus.
l'

TROISIEME PARTIE:
DONNEES SUR QUELQUES ASPECTS
DE BIOLOGIE PARASITAIRE
...

CHAPITRE 1
SPECIFICITE DES PARASITES RENCONTRES
1. Généralités
La connaissance de la spécificité parasitaire en général et celle des Myxosporidies
et des Helminthes en particulier, est un aspect incontournable pour une meilleure
compréhension du fonctionnement chez les poissons du couple pôte-parasite.
Pourtant, si des données relatives aux parasites, notamment leurs structures, sont
disponibles, en revanche peu de références existent en ce qui concerne leur
spécificité vis à vis de leur hôte.
Quelques auteurs lors de la description des espèces ont évoqué la question
des affinités entre les parasites et leur (s) hôte (s), ainsi que le problème de la
"préférence" des parasites pour certains sites, organes ou tissus particuliers de leur
hôte. On peut citer à ce titre les auteurs ci-après: Hoffinan, Putz et Dunbar, 1965;
Abolarin, 1974 ; Fomena et Bouix, 1992; Lom et Dykova, 1992; Sitja-Bobadilla et
Alvares-Pellitero, 1993, Holmes, 1979; Euzet et Combes, 1980.
TI ressort des études du Poisson-hôte que tous les organes et tissus sont susceptibles
d'être des sites possibles d'implantation. Concernant les Myxosporidies, et selon
Kudo les parasites seraient plus spécifiques aux organes, aux tissus qu'aux hôtes. Si
dans leur grande majorité les Myxosporidies présentent une spécificité aux organes
et aux tissus, un bon nombre restent des parasites systémiques affectant des organes
variés chez leur hôte.
Quand on aborde la question de la relation hôte-parasite, on constate qu'il
n'est pas aisé d'en donner une définition précise. Dans la littérature beaucoup
d'approches sont proposées. Celle qui est probablement et de loin la plus actuelle,
est celle proposé par Euzet et Combes (1980). En considérant tous les types de
cycles de parasites ils font remarquer que dans les systèmes hôte-parasite,
beaucoup d'espèces sont récoltées chez un hôte particulier et seulement lui. Cela
implique l'existence d'un couple espèce hôte-espèce parasite à l'origine du
concept de la spécificité. Ces auteurs montrent également que le parasitisme trouve
son
originalité
en
ce
que
le
parasite
occupe
un
biotope
bien
défini
taxonomiquement. Ce biotope représente à la fois la nourriture du parasite et le
milieu où il vit. Les parasites sont exigeants pour la plupart du temps vis à vis de ce
biotope et c'est cette exigence qu'on nomme "spécificité". lis distinguent trois types
de spécificité:

203
- une spécifité euryxène correspondant à une spécificité relative ou large, ou
le parasite peut se rencontrer chez différents hôtes dont la ressemblance est plus
écologique que systématique;
- une spécifité sténoxène correspondant à une spécificité étroite où le
parasite peut se rencontrer chez des organismes directement apparentés, du même
genre par exemple;
- une spécificité oïoxène correspondant à une spécificité stricte où le parasite
ne peut vivre que chez une seule espèce hôte.
Sur la base de la définition de la spécificité selon Euzet et Combes nous
analyserons les groupes de parasites étudiés (Myxosporidies, Nématodes, Cestodes,
Trématodes et Acanthocéphales) afin de dégager pour chacun d'eux la nature des
relations qu'ils ont avec leur hôte et leurs affinités zoogéographiques.
2. Nature de la spécificité des différents parasites étudiés
2.1. Espèces à spécificité euryxènes
2.1.1. Le genre Myxobolus
- Myxobolus brachyspora: Oreochromis niloticus, Ti/apia zillii et Sarotherodon
galilaeus sont les hôtes chez qui ils ont été toujours rencontrés. Il faut noter que
tous leurs hôtes appartiennent à la famille des Cichlidae et proviennent de milieux
differents, Tounoura, le barrage de la Kompienga et le Lac Tingrela, donc de sites
assez éloignés les uns des autres. Par ailleurs leur localisation est toujours limitée
aux organes comme le foie, la rate et le rein.
- Myxobolus sarigt: Ti/apia zillii, Oreochromis niloticus et Sarotherodon
galilaeus
tous trois de la famille des Cichlidae sont les hôtes chez qui ce parasite
est retrouvé. Il est invariablement rencontré au niveau reinal, hépatique et de la rate.
- Myxobolus equatorialis: Cette forme est parasite des reins de Sarotherodon
galilaeus
et Ti/apia zillii. En effet sur les 7 fois ou nous l'avons observée, ellle était
inféodée aux reins de ces deux poissons Cichlidae.
- Myxobolus heterospora: C'est un parasite également rénal comme Myxobolus
equatorialis et a toujours été observé chez les mêmes hôtes que Myxobolus
equatorialis
et auux mêmes localisations.
- Myxobolus israelensis: Au Burkina Faso il est observé dans le rein, le foie et la
rate de Cichlidae en l'occurrence Ti/apia zillii,
Oreochromis niloticus et
Sarotherodon galilaeus.
- Myxobolus tilapiae:
Elle est rencontrée dans les organes tels le rein, le foie, et la
rate de Tilapia zillii, et Sarotherodon galilaeus qui appartiennent tous à la famille
des Cichlidae.
- Myxobolus kompiengaensis: Elle est obsevée dans le rein, le foie, et la rate de
Ti/apia zilltt, Oreochromis niloticus et Sarotherodon galilaeus. Tous trois sont des
Cichlidae. Par ailleurs, les hôtes sont situés dans des milieux très éloignés
géographiquement, Bagré, Kompienga, Tounoura et le Lac de Tingrela.
': s "

204
- Myxobolus nokoueensis: Au Burkina Faso, ce parasite est invariablement
rencontré chez Labeo coubie. Il est constamment situé sur les branchies. Il a été
toujours absent chez les autres poissons récoltés dans le même biotope. Il faut noter
que cette forme a été observé par Sakiti et al. (1991) au Bénin chez d'autres
poissons hôtes à savoir Labeo senegalensis et Sarotherodon melanotheron. On
peut déduire de ces deux observations qu'il présente donc une spécificité euryxène.
2.1.2. Le genre Thelohanellus
- Thelohanellus valeti, type 1: Au Burkina Faso, ce parasite infeste seulement
Oreochromis niloticus. Chez ce dernier, il est toujours localisé au niveau rénale et
hépatique mais toujours absent chez les autres poissons vivant dans le même
biotope. Il faut noter cependant que Fomena et al. (1994) au Cameroun, l'a signalé
chez Barbus jae. A partir de ces deux constats, on peut dire qu'il présente une
spécificité de type euryxène vis à vis.
2.1.3. Le genre Myxidium
- Myxidium
sp.: Parasite Tilapia zillii, Oreochromis niloticus et Sarotherodon
galilaeus tous de la famille des Cichlidae. Chez ces hôtes il a toujours été trouvé au
niveau hépatique.
2.1.4. Le genre Henneguya
- Henneguya branchialis: Au Burkina Faso, ce parasite a été trouvé chez Clarias
anguillaris,

Sarotherodon
galilaeus
et
Mormyrus
rume,
appartenant
respectivement à la famille des Clariidae, Cichlidae et Mormyridae. Chez ces
derniers il occupe des localisations diverses.
2.1.5 Les Cestodes
- Weynonia virilis: Ce vers parasite a été observé au Burkina Faso chez diverses
familles de poissons. En effet il a été rencontré chez un Bragidae (Auchenoglanis
occidentalis),
chez un Mochokidae (Synodontis schall) et chez un poisson Clariidae
(Clonas anguillarisï. Chez chacun de ces groupes il a toujours été rencontré au
niveau intestinal.
- Proteocephalus menbranecei: Cette forme a été rencontrée au Burkina Faso pour
la première fois chez Clarias anguillaris et Malapterurus electricus, deux poissons
très éloignés sur le plan systématique
2.1.6. Les Nématodes
- Paracamallanus cyathopharynx:
Nématode
le mieux représenté
de la
nématofaune des poissons burkinabè ayant fait l'objet de notre étude, il se
caractérise par un ubiquisme très important. En effet il est rencontré indifféremment
chez des poissons de genres differents. Ce sont notamment Clarias anguillaris
(Clariidae), Hepsetus odoe (Hepsetidae), Synodontis schal/ (Mochokidae) et
.-...~~'-<.",~..
~
._
..0-.1

205
Auchenoglanis occidentalis et Clarotes laticeps (Bragidae), Mormyrus rume
(Monnyridae) et Heterotis niloticus un Osteoglossidae.
- Procamatlanus laevichonchus: Il représente également une part importante de la
nématofaune burkinabè. Il se caractérise aussi par un ubiquisme très important
puisque, comme Paracamallanus cyathopharynx, il parasite indifféremment des
poissons comme Clarias anguillaris (Clariidae), Hepsetus odoe (Hepsetidae),
Synodontis schall (Mochokidae) et Auchenoglanis occidentalis et Clarotes laticeps
(Bragidae),
Mormyrus
rume
(Monnyridae)
et
Heterotis
niloticus
un
Osteoglossidae.
- Spirocamalianus spiralis: Il a été observé chez des poissons de la famille des
Bragidae, Mochokidae et Clariidae notamment, Auchenoglanis occidentalis,
Synodontis schall et Clarias anguillaris.
Chez ces poissons il est essentiellement
intestinal.
- Rhabdochona congolensis. C'est le seul représentant de la famille des
Rhabdochonidae sur les trois connues en Afrique. Il constitue une part importante
de la faune parasitaire des poissons burkinabè. Ce parsite a été rencontré au niveau
du tube digestif de differents poissons, à savoir Clarias anguillaris (Clariidae),
Auchenoglanis occidentalis (Bragiidae), Malapterurus electricus (Malapteruridae)
et Alestes baremose (Characidae) qui sont des poissonss éloignés du point de vue
systématique.
- Falcaustra petrel: Il est présent chez les mêmes hôtes que Spirocamallanus à
savoir Auchenoglanis occidentalis, Synodontis schall, Clarias anguillaris et
Alestes nurse.
2.2. Espèces à spécificité oïoxène
2.2.1. Le genre Myxobolus
- Myxobolus agolus: Au Burkina Faso, cette forme a toujours été rencontrée sous
forme kystique au niveau branchial
chez Heterotis niloticus,
un poisson
Ostéoglossidae.
- Myxobolus labeoi: Au Burkina Faso, toutes les fois qu'il a été trouvé, il était
inféodé à Labeo coubie, poisson de la famille des Cyprinidae chez qui il est
invariablement situé au niveau cutané (nageoires). Il présente pour cet hôte, une très
forte affinité.
- Myxobolus ungrelaensis: Ce spécimen a été trouvé chez Sarotherodon galilaeus,
poisson de la famille des Cichlidae, chez qui il a été invariablement observé au
niveau cutané.
- Myxobolus sourouensis: Dans le village de Di, cette Myxosporidie infeste
uniquement les branchies de Heterotis niloticus, poisson Ostéoglossidae. Du reste
elle a toujours été absente chez les autres poissons récoltés dans le même milieu. Sa
localisation préférentielle est la branchie.
Ir
.•'i
i.t..• oc.- ,,;..d
.>,j}

206
- Myxobolus burkinei: Il infeste uniquement Labeo coubie, poisson Cyprinidae
chez qui, il est toujours situé sur les nageoires. Il a toujours été absent chez les
autres poissons récoltés dans le même biotope.
2.2 2. Le genre Thelohanellus
- Thelohanellus bicornei: Ce spécimen qui a été rencontré pour la première fois au
Burkina Faso, affecte uniquement Labeo coubie. Chez cet hôte, il est toujours
localisée au niveau branchial. Elle n'a jamais été rencontrée chez les autres
poissons (Cichlidae, Hepsetidae, Clariidae, Mochokidae et Hepsetidae) pêchés
dans le même biotope. Elle présente donc une spécificité stricte vis à vis de son
hôte.
2.2.3. Le genre Henneguya
- Henneguya diensis: Cette Myxosporidie infeste uniquement Heterotis niloticus,
poisson Ostéoglossidae. chez qui elle est toujours localisée au niveau uniquement
branchial. Elle n'a jamais été observée ailleurs chez les autres poissons prélevés
dans le même biotope.
2.3. Espèces à spécificité sténoxène
- Thelohanellus sanaguensis : Au Burkina elle affecte uniquement Labeo coubie.
Elle est constamment située au niveau cutané (nageoire) et toujours absente chez les
autres poissons récoltés dans le même biotope. Faisons remarquer que cette forme a
été observé par Fomena au Cameroun chez un Labeo non detenninée au niveau
spécifique. On peut dire qu'elle présente donc une spécificité stricte vis à vis de son
hôte.
2.4. Espèces à spécificité non déterminée
A côté de ces groupes dont l'affinité est précise, il y a un ensemble de
parasites, qui, pour des raisons liées essentiellement à leur fréquence dans
l'échantillonnage sont difficiles à définir de façon certaine du point vue spécificité.
On peut citer:
- Sandonella sandoni: Ce Cestode qui est rencontré pour la première fois au
Burkina Faso et la cinquième fois en Afrique, a été rencontré au niveau de larve de
Alestes nurse. Sur la base d'une unique observation, il nous est difficile de préciser
le degré d'affinité qu'il présente vis à vis de cet hôte assez exceptionnel qu'est
Alestes nurse.
- Comracaecum sp: Il a été rencontré sous forme larvaire chez beaucoup de
poissons appartenant à différentes familles, comme Heterotis niloticus, Mormyrus
rume, Auchenoglanis occidentalis, Clarias anguillaris et Polypterurus bichir. Ces
larves à l'état adulte sont rencontrées chez des poissons piscivores. Il est

207
(sûrement) difficile à partir de cette observation de déduire leur affinité avec un ou
plusieurs hôtes donnés.
- Cithariniella petterae: a été signalé une seule fois chez Synodontis schall.
- Labeonema
sp.:Ce parasite a été exclusivement rencontré une seule fois chez
Auchenoglanis occidentalis.
- Spinitectus sp: Ce vers n'a été trouvé qu'une seule fois chez Mormyrus rume à
Diarbakoko (Comoé).
- Spirurina: Ce parasite n'a été observé qu'une seule fois chez Mormyrops
delicious. Nous ne pouvons donc pas sur la base de cet unique constat tirer des
conclusions sur son affinité.
Les différentes affinités constatées sont consignées dans les Tableau 34, 35
et 36.
DISCUSSION
Des affinités existent d'une part entre certains parasites et leur(s) poissons
hôte(s) et d'autre part entre certains parasites et un organe, un tissu où une
localisation particulière chez l'hôte. L'étude de la relation hôte-parasite nous a
permis de définir 3 types d'affinités, sténoxène, euryxène et oïoxène. Sur
l'ensemble des Myxosporidies rencontrées, 50 % d'entre elles montrent une
spécificité de type euryxènes, 45 % de type ïoxènes et seulement 5 % présentent
une spécificité de type sténoxène.
Une analyse des localisations des parasites chez leur(s) hôte(s) montre que
40,90 % sont situés sur les branchies, 36,36 % dans les reins et 27,27 % dans le
foie. Les branchies apparaissent donc comme l'organe le plus affecté. Ces constats
concordent avec ceux faits par d'autres auteurs (Fomena, 1995; Sakiti, 1997) qui
ont déjà signalé cette localisation préférentielle de plusieurs parasites appartenant à
ce groupe.
Dans
ce
genre,
Myxobolus
brachyspora,
Myxobolus
sarigi,
Myxobolus equatorialis, Myxobolus heterospora et Myxobolus israelensis sont
toujours rencontrés au niveau des reins, de la rate et du foie. Ces observations
recoupent celles faites par d'autres auteurs (Landsberg, 1985; Baker, 1985, 1963;
Fomena et al., 1983, 1985; Abolarin et Obiekezie, 1990 et Obiekezie, 1990), qui
les avaient rencontrés également chez des Cichlidae, Concernant Myxobolus
tilapiae, nos observations rejoignent celles de la description originale de Abolarin
(1974) et celles de Fomena (1993) qui l'avait décrit chez des poissons Cichlidae et
montré sa sténoxénie vis à vis de ces Cichlidae. Myxobolus agolus a été observé au
niveau des branchies d'un Ostéoglossidae, Heterotis niloticus. Ce constat ne rejoint
ni celui de la description originale (Landsberg 1985), ni celui de Fomena (1985).
Tous deux l'avaient trouvé au niveau de la rate et le rein chez des poissons
Cichlidae. De ces observations, on peut déduire qu'il n'est, ni spécifique d'un
organe ou d'un tissu, encore moins d'un hôte particulier. Il présente donc. une
~ spécificité très large. Quant à Myxobolus kompiengaensis observé pour la première
..,
#

• :
.-.,.â .~

208
fois au Burkina Faso, il semble présenter une spécificité pour les organes tels le
rein, le foie, et la rate chez Tilapia zillii, Sarotherodon galilaeus des poissons
Cichlidae. Par ailleurs il a été retrouvé chez les mêmes hôtes situés dans des
milieux très éloignés, Bagré, Kompienga Tounoura et le Lac de Tingrela. Ceci
confirme son inféodation aux Cichlidae. Myxobolus nokoueensis présente une
inféodation préférentielle pour Labeo coubie. Chez celui-ci, il a été invariablement
trouvé sur les branchies. Ces observations ne correspondent pas à celles de la
description originale (Sakiti et al., 1991), qui l'avait trouvé au niveau branchial
d'autres hôtes. On en déduit qu'il présente une spécificité de type euyxène pour les
hôtes, mais stricte quand à la localisation sur les branchies. Myxobolus
tingrelaensis,
trouvé invariablement sur la peau (nageoires) de Sarotherodon
galilaeus
et Oreochromis niloticus, deux poissons Cichlidae, on peut penser qu'il
présente une spécificité stricte vis à vis de ces derniers.
Sur les Myxobolus étudiés, 9 sont oïoxènes: Il s'agit de: Myxobolus labeoi n.
sp. rencontré chez Labeo coubie et Myxobolus sourouensis observé chez Heterotis
niloticus. Ce dernier présente une localisation branchiale de manière constante chez
le même hôte. Il est toujours absent chez d'autres poissons vivant dans le même
biotope. Cela fait dire qu'il présente une spécificité forte vis à vis de son hôte.
C'est le cas également de Myxobolus comoei observé au niveau cutané et branchial,
toujours chez Clarias anguillaris, un poisson Clariidae. On peut penser que s'il
n'est pas spécifique d'une localisation précise chez son hôte, il présente par contre
une spécificité stricte vis à vis de son hôte chez qui il a été invariablement signalé.
A ces trois parasites on peut adjoindre Myxobolus burkinei qui semble présenter
une spécificité de type oïoxène vis à vis de Labeo coubie, le seul poisson du reste,
chez qui, il a toujours été rencontré au niveau cutané (nageoire).
Les 3 Thelohanellus rencontrés, Thelohanellus sanagaensis Thelohanellus
valeti, type 1 et Thelohanellus bicomei l'ont tous été chez Labeo coubie, un
poisson Cyprinidae, chez qui ils sont toujours cutanés (nageoire) d'ou leur
spécificité très forte vis à vis de cet hôte et de la localisation chez l'hôte. Ces
observations correspondent à celles d'autres auteurs, notamment (Fomena, 1995)
qui a signalé Thelohanellus sanagaensis et Thelohanellus valeti, type 1 chez un
poisson du genre Labeo au Cameroun.
Les deux Henneguya
rencontrés, Henneguya
diensis
et Henneguya
branchialis, s'ils semblent attachés à un organe en l'occurrence les branchies, ils
sont rencontrés chez des hôtes différents et éloignés sur le plan systématique. Les
observations sur Henneguya branchialis, ne recoupent pas celles d'autres auteurs,
notamment Ashmawy et al., 1983) qui l'avait signalé chez Clarias lazera en
Egypte. On peut penser à partir de ces constats qu'il présente une spécificité assez
large vis à vis de ces hôtes.
Concernant les Cestodes, 25 % d'entre eux montrent une spécificité de type
sténoxène, 13,63 % un caractère euryxène et 50 % oïoxène, Avec un taux d'
oïoxènémie si élevée, les Cestodes semblent donc attachés à des hôtes bien donnés.
TI en est ainsi de Polyonchobothrium polypteri et Polyonchobothrium clarias dont
~.
_.-$"
~-

209
l'inféodation respective à Polypterus bichir poisson Polypteridae et à Clarias
anguillaris, un Clariidae avait été déjà signalée par d'autres auteurs. Ils présentent
une forte spécificité stricte vis à vis de son hôte. Monobothriotdes cunningtoni à
partir de nos observations, semble inféodé à Auchenoglanis occidentalis. Ce
constat correspond aux observations faites par d'autres auteurs (Fuhnnann et Baer,
1925; Khalil, 1973; Troncy, 1977), qui l'avaient également tous décrit inféodé aux
poissons du genre Auchenoglanis, un poisson Siluriforme. Concernant Sandonella
sandoni

dont
l'attachement
des
adultes
à
Heterotis
niloticus,
poisson
Osteoglossidae, a été évoqué par divers auteurs dont Khalil (1960 et 1969), nous
l'avons rencontré chez Alestes nurse, qui est un hôte inhabituel, assez éloigné du
point de vue systématique de Heterotis ntloticus. C'est pourquoi nous pensons, que
son oioxénie pour Heterotis niloticus est indiscutable, au regard du fait qu'en
dehors de notre unique observation, il a toujours été observé chez Osteoglossidae.
En plus nous pensons que nos spécimens étaient au stade larvaire. Nos observations
concernant Weynonia virilis, signalé chez des poissons du genre Synodontis,
recoupent celles d'autres auteurs (Woodland, 1923; Khalil, 1969 et Kulmatycki,
1928), qui l'ont observé également chez des poissons du même genre. Son oioxénie
pour ces Mochokidae est donc certaine. Stocksia pujehuni dans nos différents sites,
a toujours été trouvé inféodé à Synodontis schall, pour qui il semble présenter une
spécificité très stricte. Cette observation ne recoupe pas celle d'autres auteurs
comme Woodland, 1937 qui l'avait plutôt signalé chez Clarias lazera. Il nous
semble difficile d'affirmer son oioxénie pour les Mochokidae. Proteocephalus
menbranacei semble plutôt montrer une spécificité du type euryxène et cette
spécificité avait été signalée par d'autres auteurs (Khalil, 1963,1969; Woodland,
1937; Furhmann et Baer, 1925, Mahon 1954 et Beaucmp, 1914). Nos observations
confirment son euryxénémie.
Les Nématodes, tous intestinaux, montrent l'existence d'affinités entre
certains parasites et leurs hôtes. Sur l'ensemble des espèces étudiées 16,66 %
montrent une spécificité de type sténoxène et 41,60 % de type euryxènes, tandis
qu'aucune forme ne semble présenter de spécificité oïoxènes. Nos observations
concordent avec celles faites par d'autres auteurs. Il en est ainsi de Paracamallanus
cyathopharynx dont le caractère euryxène avait été déjà évoqué par d'autres
chercheurs (Campana-Rouget, 1963); de Procamallanus laevichonchus observé par
Campana-Rouget, 1963 au Zaïre chez différents poissons d'eau douce; de
Camallanus polypteri, observé pour la première fois au Burkina Faso et qui semble
inféodé à Polypterus bichir, un Polypteridae et à Clarias anguillaris un Clariidae,
deux poissons éloignés du point de systématique, mais partageant le même site; de
Spirocamallanus spiralis très répandu en Afrique chez Synodontis schall
(Campana-Rouget (1977), chez des Clariidae du genre Clarias de Rhodésie des
lacs du Congo Yeh (1957) et chez Synodontis gambiensis latifrons dans le Chari au
Tchad Troncy (1977); de Rhabdochona congolensis signalé chez Synodontis,
Alestes baremose au Congo par Campana-Rouget (1955) et de Spinitectus sp.
,
',,
~ .
. ;

210
observé chez différents poissons d'eau douce en Afrique du Sud par Boomker et
al., 1994.
Certaines formes, ont plutôt montré des spécificités qui ne concordent pas
avec nos observations. Ce sont: Falcaustra petrei observé chez des poissons hôtes
très différents: Distichodus rostratus, D. niloticus, Synodontis frontosus et
Hydrocyon brevis au Tchad par Vassiliadès et Troncy (1973), Barbus duchesnii, B.
altianalis et Distichodus niloticus au Congo par Campana-Rouget (1977). Nous
pouvons déduire de ces observations qu'il présente plutôt une spécificité très large.
Contracaecum sp. n'a été rencontré que sous forme larvaire chez beaucoup de
poissons appartenant à différentes familles, notamment Heterotis niloticus,
Mormyrus rume, Auchenoglanis occidentalis, Clarias anguillaris et Polypterurus
bichir. Ces larves à l'état adulte sont rencontrés normalement chez des poissons
piscivores. TI est sûrement difficile de déduire à partir de cette seule observation
leur affinité pour un ou des hôtes donnés. Notons toutefois que d'autres auteurs
l'ont signalé chez des poissons hôtes de famille comparable aux nôtres.
Cithariniella petterae et
Labeonema sp. ont respectivement été observés par
Khalil (1974) en Rhodésie chez Distichodus schenga qui est très éloigné des
Mochokidae chez qui, nous les avons rencontrés et Puylaert (1970) chez Labeo sp.
au Congo., un hôte très éloigné du point de vue systématique de Auchenolanis
occidentalis, poisson chez qui nous l'avons rencontré. Us sont manifestement
euryxènes.
Quand à
Spirurina t, notons qu'il avait été signalé chez Mormyrus rume,
poissons de la même famille que Mormyrops delicious, chez qui nous l'avons décrit
l'unique fois où nous l'avons rencontré. A partir de cet unique constat nous ne
pouvons pas conclure de son affinité pour un ou des hôtes donnés mais il semble
être plutôt spécifique des Mormyridae.
Tableau 34 : Nature de la spécificité parasitaire chez les différents Nématodes étudiés.
PARASITES·
..
SPECIFICITE •.
.....
.. EURYXENE
STENOXENE
OïOXENE
..
Paracamallanus cyathopharynx
+
Procamallanus leaviconchus
+
Spirocamallanus spiralis
+
Rhabdochona congolensis
+
Cithariniella petterae
?
'.
Falcaustra"petrei
+
Spinitectus so.
?
Labeonema sp.
?
Contracaecum sp.
?
Spirurina
?
. ,

211
Tableau 35: Nature de la spécificité parasitaire chez les différents Thelohanellus et
Myxidium étudiés .
PARASITES
..
.',',.
sg:spni41CITE·
....
. ..
••••••
1· .
l,'
..
EUR.YXENE,
sT:eNQ~NE·
QIOXl3NE
The/ohanellus sanagaensis
+
The/ohane/lus va/eti Type 1
+
The/ohane/lus bicornei
+
Henneguya diensis
+
Henneguya branchialis
+
Myxidium sp.
+
T hl
a eau 36 N tur
a
e d
e l
a ' li
speer
't'
Cl e
itair
parasi
e h
C ez 1es diffé
t
eren S M
b
ryxo 0 /us êtudié
e
es.
..
IJ~$ntEs···.·.· .< •.. > > ..".
··,·,···'·•••··.,SPECml~tr:e··
.< -...··"·'·<L,··
•..• '.:» ' "
...
.", >.:
..
•••••
.."................."•......,." ..'•........." ,
...,...
>
>
EtJI{~·> ·····>.S;l'ENI~~.<
,.,··ê1ï1.E.NS >
••••••••••••••••
Myxobolus brachyspora
+
Myxobolus sarigi
+
Myxobolus equatorialis
+
Myxobolus heterospora
+
Myxobolus israelensis
+
Mvxobolus ti/apiae
+
Myxobolus agolus
+
Myxobolus kompiengaensis
+
Myxobolus sourouensis
+
Myxobolus /abeoi
+
Mvxobolus nokouensis
+
Mvxobolus tingrelaensis
+
Myxobo/us burkinei
+
. "

212
CHAPITRE II
RICHESSE PARASITAIRE DES POISSONS
OBSERVES
La richesse parasitaire est un aspect d'importance dans la mesure ou il
permet d'une part d'apprécier les espèces pas, peu ou très parasités et d'autre part
de voir les degrés de parasitisme (monoparasitisme ou polyparasitisme) des
différents poisson s hôtes.
Sur l'ensemble des espèces hôtes ayant fait l'objet de notre étude (52
espèces) 29 n'étaient pas du tout parasitées tandis que les 23 autres présentaient au
moins une espèce parasite appartenant à l'un des 6 groupes de parasites
(Myxosporidies,
Nématodes,
Cestodes,
Trématodes,
Acanthocéphales
et
Copépodes) faisant l'objet de l'étude. Soit un taux de prévalence de 44,23%.
Une analyse globale des données relatives aux 3 groupes principaux que sont
les
Myxosporidies,
Nématodes,
Cestodes
(fréquence
importante
dans
l'échantillonnage) montre:
-
Myxosporidies:
14 espèces
hôtes
(Poissons)
sont
parasitées
par
des
Myxosporidies (au total 15 Myxosporidies ont été recensés) soit une prévalence de
13,46 %;
- Cestodes; 10 espèces hôtes (poissons) sont parasitées par des Cestodes (au total
Il ont été recensées), soit une prévalence de 13,46 %
- Nématodes: 10 espèces hôtes (Poissons) sont parasitées par des Nématodes (au
total 13 Nématodes ont été recensés) soit une prévalence de 19,23 %;
Une analyse de ces espèces hôtes montrent des cas de polyparasitisme très
important. Ce sont notamment (par ordre d'importance du nombre de groupes
parasites hébergés): Heterotis nilottcus avec 5 groupes à savoir les Myxosporidies,
les Cestodes, les Nématodes, les Acanthocéphales et les Copépodes; Clarias
anguillaris
avec 4 groupes de parasites dont les Myxosporidies, les Cestodes, les
Nématodes et les Acanthocéphales; Auchenoglanis occidentalis et Synodontis
schall qui hébergent chacun des Myxosporidies, des Cestodes et des Nématodes.
Si nous analysons la richesse de chacun de ces groupes de parasites, les constats
suivants peuvent être faits en ce qui concerne chacun d'eux;

1
1
213
1. Cas des Myxosporidies
1
Si on considère les 15 espèces de Myxosporidies (Myxobolus, Henneguya,
Thelohannellus et Myxidium) parasites et les poissons hôtes potentiels, au nombre
1
de 52, on constate que:
- 45 espèces hôtes ne portent pas d'espèces parasites
- 3 espèces hôtes (Tilapia zillii, Oreochromis niloticus, Sarotherodon galilaeus
1
toutes des Cichlidae) portent 7 espèces parasites
- 4 espèces hôtes portent 4 espèces parasites à la fois
1
- 1 espèce hôte porte 5 espèces parasites à la fois
- 1 espèce hôte porte 2 espèces parasites à la fois
1
Ces constats sont traduits par l'histogramme, Figure: 35 ci-après
1
1
1
..
1
'
1
1
o
2
3
4
5
6
7
Nombre d'espèces parasites
Fig. 35: Richesse parasitaire globale en Myxosporidies
2. Cas des Cestodes
Sur les 52 espèces hôtes examinées, seules 10 sont parasitées par les Il Cestodes
<. :..
que nous avons identifiés, soit un taux de paras$sme à Cestodes de 19,23 0/0.
Sur les 86 tubes d'échantillons de Cestodes ~ltés, les fréquences relatives de
chacune des Il espèces identifiées sont les suivantes:

214
Tableau 37: Fréquences relatives des différentes espèces de Cestodes rencontrés
l3sp~~sr~~contré~s....
Nombre de
ErequeÎlpe
..><
> ..... .. ....•.......
.renCtlnttes .••••..
Weynonia virilis
8
0,131
Monobothrioides cunningtoni
3
0,049
Monbothrioides sp.
1
0,016
Lytocestus sp.
2
0,032
Stoeksia pujiant
1
0,016
Lvtocestoides sp,
1
0,016
Polyonchobothrium clarias
26
0,426
Po/yonchobothrium polypteri
1
0,016
Proteocepha/us rectanzularis
16
0,262
Marsypocepha/us sp.
1
0,016
Sandonella sandoni
1
0,016
Une analyse des proportions relatives des différentes espèces de Cestodes (au
nombre de Il), montre une domination selon l'ordre suivant: Polyonchobothrium
clarias

(pseudophyllidae),
Proteocepha/us
rectangularis,
Proteocepha/us
menbranacei
(Proteocephallidae)
et
Weynonia
virilis,
Monobothrioides
cunningtoni (Caryophyllidae) puis viennent les autres.
Si on considère les Il espèces de Cestodes parasites et les poissons hôtes
potentiels, au nombre de 52, on constate que:
- 42 espèces hôtes ne portent pas d'espèces parasites
- 3 espèces hôtes abritent 3 espèces parasites (Clarias anguillaris, Auchenoglanis
occidentalis
et Synodontis scha/l)
- 7 espèces hôtes sont parasitées par une (l) espèce parasite. Ces constats sont
traduits par la Figure: 36 ci-après:

1
215
1
45
1
40
rIJ
~
35
....
,
(~
-= 30
rIJ
~
CJ
25
,~
Q"
rIJ
20
~
-"C 15
~
100
,.Q
10
e
e
5
Z
0
0
1
2
3
4
5
6
7
Nombre d'espèces parasites
-
Fig. 36: Richesse parasitaire globale en Cestodes
3. Cas des Nématodes
Si on considère les 13 espèces de Nématodes) parasites et les poissons hôtes
potentiels, au nombre de 52, on constate que sur les 102 tubes d'échantillons de
Nématodes récoltés, les présences relatives de chacune des 13 espèces sont les
suivantes:
Tableau 38: Fréquences relatives des différentes espèces de Nématodes rencontrés
espèces
Espèces rencontrées
Nombre de
Fréquence ..
.......
rencontre
Brevimulticaecum heterotis
15
0,134
Labeonema sp.
1
0,009
Falcaustra petrei
11
0,098
Synodontisia sp,
1
0;009
Rhabdochona congolensis
12
0,107
Camallanus polypteri
6
0,053
Rhabdochona congolensis
6
0,053
Procamallanus laeviconchus
26
0,232
Paracamallanus cyathopharynx
32
0,285
Spinitectus sp.
j*l':
0,009
Cithariniella petterae
Il!
0,009
Contracaecum sp.
22
0,213
, Spirurina ,
1
0,009
'------=-
-
~~M~~
~--
,):.1...-.-
_ _

216
Une analyse des fréquences relatives des différentes espèces de Nématodes (au
nombre de 13), montre une hiérarchie selon l'ordre suivant: Paracamallanus
cyathopharynx,

Procamallanus
laeviconchus,
Contracoecum
(larves)
Rhabdochona
Rhabdochona
congolensis,
Rhabdochona
congolensis
et
Camallanus polypteri, puis viennent les autres. Ceci est du reste traduit par la
courbe ci après.
On note également que sur les 52 espèces hôtes:
- 42 espèces poissons hôtes ne portent pas d'espèces parasites;
- 7 espèces hôtes sont parasitées par une (1) espèce parasite;
-
4
espèces
hôtes
hébergent
3
espèces
parasites
(Clarias
anguillaris,
Auchenoglanis occidentalis Synodontis schall et Heterotis niloticus). Ces constats
sont traduits par la Figure 37 ci-après:
45
00
40
(1)
.....
<0
35
..d
00
(1)
()
30
-(1)
Q.,
~ 25
~
~ 20
.0
@15
Z 10
5
0
0
2
3
4
5
6
7
Nombre d'espèces parasites
Fig. 37: Richesse parasitaire globale en Nématodes
Discussion
L'étude de la richesse globale de la faune parasitaire des poissons fait ressortir deux
points saillants
1 ) Le fort taux de parasites rencontrés chez certains poissons hôtes tels Clarias
'~
anguillaris, Synodontis schall et Heterotis niloticus. Chez chacune de ces trois
espèces en effet, on note la présence de plus de 4 parasites très différents. Il est
important de noter que le polyparasitisme de ~SS espèces a été signalé en Afrique
par différents auteurs dont Troncy (1977) chez ·• .~oissons au Tchad et Campanna-
Rouget (1963) chez l'ichtyofaune du Congo.
.
2 ) Le deuxième point réside dans la pauvreté des Cichlidae et des Cyprinidae en
Nématodes et en Cestodes. et leur richesse en revanche en Myxosporidies. Un
.
-_. .....

217
polyparasitisme assez original a été signalé chez ces espèces hôtes. En effet on a pu
dénombrer chez des poissons Cichlidae en l'occurrence des poissons du genre
Tilapia, 7 Myxosporidies différentes. Nous confirmons ainsi ce polyparasitisme à
Myxosporidies des poissons Cichlidae déjà signalé par divers auteurs. On retiendra
à ce propos les travaux de Landsberg (1985) en Israël, Baker (1963) en Ouganda,
Obiekezie et Okoame (1990) au Nigeria et les travaux de Fomena (1995) au
Cameroun. Ce constant confirme des observations antérieures Troncy, (1977) et
Campanna-Rouget, 1963.
Une remarque qu'appelle l'analyse de ces données est qu'on remarque que plus
le nombre de parasites augmente, plus le nombre d'hôtes diminue. En effet ils
sont très peu nombreux les poissons présentant plusieurs parasites à la fois. Seuls
Heterotis niloticus; Clarias anguillaris, Auchenoglanis occidentalis et
Synodontis schall hébergent chacun plusieurs parasites à la fois. Ces constats
avaient été faits par Fomena (1995) en ce qui concerne plusieursMyxobolus
rencontrés chez le même poisson hôte.

218
CHAPITRE III
INFLUENCE DE QUELQUES FACTEURS SUR
LA
PREVALENCE
PARASITAIRE
CHEZ
HETEROTIS NILOTICUS PECHE A DI ET A
LANFIERA ET CHEZ CLARIAS ANGUILLARIS
PECHE DANS LE LAC TINGRELA.
1. Généralités
Très peu de travaux se sont intéressés à l'étude de l'évolution d'une
parasitose quelconque en relation avec des facteurs susceptibles de jouer un rôle
dans l'infestation.
Les systèmes hôtes-parasites constituent des ensembles où interviennent
des relations complexes. Dans les milieux naturels on assiste en général à un
pseudo-équilibre entre populations parasites et populations hôtes. Les cas de
pathologies sont rares et très isolés quand elles surviennent. Dans certaines
conditions, quand notamment certains facteurs entre en jeu, des déséquilibres
peuvent survenir, avec l'apparition d'épizooties qui peuvent entraîner des pertes
économiques (mortalités) très importantes.
Pour illustrer cet aspect important de la relation hôte parasite nous avons
retenu pour l'étude deux types d'espèces de poissons, provenant de milieux
différents mais d'intérêt économique important et de consommation courante. Ce
sont Heterotis niloticus et Clarias anguillaris qui avec les Tilapia sont
incontestablement les poissons les plus consommés au Burkina Faso.
Les milieux d'où sont tirés les poissons sont Di et Lanfiera (deux sites
placés sur le même cours d'eau, le Sourou) et le Lac Tingrela. Ce sont des
milieux améliorés par l'introduction d'alevins et au niveau desquels les captures
par les filets et les débarquements sont mesurées. Cependant, comme tous les
:-..
milieux naturels, ils subissent les aléas indépendamment de la pêche qui sont: la
prédation, la pollution et les inondations.
Cette approche est le début d'une étude qui, pour prendre sa pleine
signification, doit être suivie sur plusieurs années afin de préciser l'état sanitaire
des poissons et par conséquent l'impact des parasites s'il Ya lieu ou les

219
influences de facteurs tels que les conditions physiques chimiques du milieu
(température, dureté de l'eau, pH) et le cycle saisonnier.
Dans le cadre de cette étude le découpage par classe de taille conduit a des
effectifs réduits traités par des tests appropriés pour apprécier la signification des
résultats. Avec des effectifs plus nombreux il serait possible de préciser des
influences fines. Pour chacun des 2 poissons ont été testés la taille et le sexe sur
la
prévalence
parasitaire.
Seuls
les
principaux
groupes
de
parasites,
Myxosporidies, Cestodes et Nématodes sont concernés. Pour des raisons tenant
essentiellement à la faiblesse de leur représentation dans l'échantillonnage, les
Acanthocéphales, les Trématodes et les Copépodes ne sont pas pris en compte.
2. Influence de la taille et du sexe sur la prévalence parasitaire
chez Clarias anguillaris récolté au niveau du Lac de Tingrela
2. 1 La structure de la population
Entre 1994 et 1995, huit sorties sur notre station du Lac Tingrela nous ont
permis de récolter 114 poissons de l'espèce Clarias anguillarts. Pour les besoins
de l'étude les poissons ont été mesurés, identifiés du point de vue sexe puis
autopsiés
pour
la
recherche
de
Myxosporidies,
Nématodes,
Cestodes,
Trématodes, Acanthocéphales et Copépodes.
Les Clarias récoltés mesurent entre 20 et 35 cm (seules les longueurs
standards sont retenues) et ont été regroupés en classes de 3 cm d'amplitude.
Selon ces classes la répartition des hôtes est la suivante:
[20 23]
6 individus
5,26%
[23 26]
12 individus
10,53%
[26 29]
39 individus
34,210/0
~~~~,
[29 32]
27 individus
23,68%
.'
[3235]
30 individus
26,310/0

220
L'histogramme Cl dessous (Fi.g.: 38) montre cette structure de taille de la
population.
Classe de taille
Fig. 38: Structure de la population de Clarias anguillaris selon les classes de
taille
- Analyse de résultat
Une analyse de la structure de la population montre qu'elle est dominée par
les individus de la classe de taille [26-29]. On constate également que plus des
3/4 de la population (soit 84,20 %) ont une taille supérieure à 25 cm et environ 15
% d'individus de taille inférieure à 26 cm. Cette grande différence pourrait
s'expliquer par l'influence des techniques de prise. En effet les maillages des
filets de pêche étant très réglementés cette différence n'est pas étonnante.
Si on considère le sexe, la population échantillonnée comprend 73 mâles
(83,22 %) et 41 femelles (35,96%). Il y a donc une prédominance des mâles avec
un sexe ratio de 1,78.
,
&&..
1\\

221
2. 2. Evolution de la prévalence parasitaire en fonction des différentes
parasitoses.
L'analyse de l'évolution de ce paramètre en fonction des principaux
groupes de parasitoses (Myxosporidies, Cestodes et Nématodes) permet de faire
les constats suivants:
2. 2. 1. Cas des Myxesporidies
Un effectif de 114 poissons de l'espèce Clarias anguillaris a été examiné;
19 portent des Myxosporidies (au sens large). Soit une prévalence parasitaire en
Myxosporidies de 16,67 %.
- Influence du sexe
En fonction du sexe les prévalences s'établissent comme suit:
- mâles: 12 porteurs de Myxosporidies sur les 73 mâles de la population
examinée. Soit une prévalence de 16,44 0/0.
- femelles: 7 atteintes de Myxosporidies sur les 41 femelles de la population
examinée, soit une prévalence de 17,070/0.
La comparaison des fréquences parasitaires dans les deux sexes en utilisant
le test de X2 permet de dresser le Tableau 39 suivant:
Tableau 39: Valeur du X2 obtenue de la comparaison des prévalences parasitaires
en Myxosporidies chez Clarias anguillaris en fonction du sexe. Ne: nombre
d'individus examinés; Ns: nombre d'individus sains; Np: nombre d'individus
parasités; x2C=valeur du X2 calculée; ns: non significatif.
Sexe.
Ne
Ns
Np
x,2C
P
Signification
Mâles
73
61
12
0,03
0.86
ns
Femelles
41
34
7
- Analyse de résultat
il ressort de ce tableau comparatif des prévalences parasitaires dans les
-. deux sexes, que les différences observées ne sont pas significatives. En effet avec
~
....... une valeur du X2C de 0.03 et un p de 0.86 supérieur à 0.05. La différence entre
les deux prévalences n'est pas significative. Ce qui veut dire que dans la
population examinée le sexe n'a pas d'influence sur la prévalence parasitaire. il
existe donc autant de chance pour un mâle que pour une femelle d'être parasité
par les Myxosporidies.
,
....
. -1\\~l----"
~

222
- Influence de la taille
La prévalence parasitaire en fonction des classes de taille est donnée dans
le Tableau 40 ci-après.
Tableau 40: Prévalence parasitaire à Myxosporidies en fonction des classe de
taille. Ne: nombre d'individus examinés; Np: nombre d'individus parasités dans
chaque classe de taille
Classes de taille
Ne
Np
préva1ence(en %)
f20-231
6
0
0
r23-26]
12
5
41,67
[26-29]
39
7
17,95
r29-321
27
3
11,11
[32-351
30
4
13,33
- Analyse de résultat
Une analyse de ce Tableau 40 fait ressortir des différences des fréquences
parasitaires entre les classes de taille. On note que la classe [20-23] ne semble
pas porter de parasites et que la classe [23-26] présente une forte prévalence. On
observe également une baisse de cette fréquence quand on va vers les classes de
taille plus importante.
Tableau 41: Valeur du '1..2 obtenue de la comparaison des prévalences parasitaires
en Myxosporidies chez Clarias anguillaris en fonction de la classe de taille. Ne:
nombre d'individus examinés; Ns: nombre d'individus sains; Np: nombre
d'individus parasités; X2C = valeur du X2 calculée.
taille
Ne
Ns
Np
I2C
P
Signification
[20-23]
6
6
0
[23-261
12
7
5
[26-291
39
32
7
7.49
0.11
ns
[29-32]
27
24
3
[32-35]
30
26
4
• Analyse de résultat
La comparaison des prévalences parasitaires par le test de X2 fait
apparaître une différence non significative. Ceci est vrai puisque le X2C 7,49 et p
de 0.11 nettement supérieur à 0,05. La différence entre les deux fréquences n'est
. .
"
'.

223
donc pas significative. Cela signifie que la taille n'influence pas de façon
significative la prévalence parasitaire en cas de Myxosporidiose.
2. 2. 2 Cas des Cestodes
Un nombre de 114 poissons du genre Clarias a été examiné parmi lesquels
32 portent des Cestodes (au sens large). Soit une prévalence parasitaire en
Cestodes de 28,07 0/0.
- Influence du sexe
En fonction du sexe les prévalences s'établissent comme suit:
- mâles: 17 porteurs de Cestodes sur les 73 mâles de la p~
examinée, soit une prévalence de 23,33 %.
- femelles: 15 atteintes de cestodose sur les 41 femelles de la popullltion
examinée, soit une prévalence de 36,59 %.
La comparaison des fréquences parasitaires dans les deux sexes en utilisant
le test de X2 est traduite par le Tableau 42 suivant:
Tableau 42: Valeur du X2 obtenue de la comparaison des prévalences parasitaires
en Cestodes chez Clarias anguillaris en fonction du sexe. Ne: nombre
d'individus examinés; Ns: nombre d'individus sains; Np: nombre d'individus
parasités; X2C = valeur du X2 calculée; ns: non significatif
. Sexe
Ne
Ns
Np
X2C
P
Significatio
n
Mâles
73
56
17
2,3
0.129
ns
Femelles
41
26
15
- Analyse de résultat
TI ressort de l'analyse de ce tableau que la comparaison des prévalences
parasitaires obtenues dans les deux sexes ne montre pas de différence
significative. En effet la valeur du X2C 2,3 et un de 0,129 nettement supérieur
0.05. Ce qui indique que dans les cas de cestodose chez les poissons le sexe
n'influence pas les prévalences parasitaires.
• Influence de la taille
Sur le Tableau 43 ci après sont portée les différentes prévalences
parasitaires (à Cestodes) en fonction des classes de taille.
~,
t'.L.. • . t

224
Tableau 43: Prévalence parasitaire à Cestodes en fonction des classes de taille
Ne: nombre d'individus examinés; Np: nombre d'individus parasités dans chaque
classe de taille.
Classes de taille
Ne
Np
prévalence (en %)
[20-23]
6
1
16,66
[23-26]
12
4
33,33
f26-291
39
15
38,48
[29-32]
27
4
14,82
f32-35]
30
8
26,66
- Analyse de résultat
La lecture de ce tableau montre que les individus des classes de taille [23-29] et
[26-29] semblent plus atteints. Ces deux classes totalisent autour de 70% de
prévalence parasitaire.
Le calcul du Khi-2 global donne les résultats consignés dans le Tableau 44 ci-
après
Tableau 44: Valeur du X2 obtenue de la comparaison des prévalences parasitaires
en Cestodes chez Clarias anguillaris en fonction des classes de taille. Ne:
nombre d'individus examinés; Ns: nombre d'individus sains; Np: nombre
d'individus examinés; X2C = valeur du X2 calculée.
taille
Ne
Ns
Np
'l2C
P
Signification
[20-23]
6
5
1
f23-26]
12
8
4
[26-29]
39
24
15
5.02
0.413
Significatif
[29-32]
27
23
4
f32-351
30
22
8
- Analyse de résultat
La comparaison des prévalences parasitaires dans ces classes fait ressortir
me différence significative. En effet le X2C global calculé, 5,02, et p de 0,413
supérieur 0,05. Ce qui signifie que la taille n'influence de façon significative les
prévalences parasitaires dans le cas de cestodoses.
~ ,:.c
.'..'

225
2. 2. 3. Cas des Nématodes
Un nombre de 114 poissons du genre Clarias ont été examinés, parmi
lesquels 32 portent des Nématodes (au sens large). Soit une prévalence
parasitaire en Nématodes de 16,67 %.
- Influence du sexe
On compte dans la population, 1°mâles atteints de Nématodoses soit une
prévalence de 13,70 0/0. On compte par ailleurs 10 femelles atteintes de
Nématodes, soit une prévalence de 24,40 %
Si on compare les fréquences parasitaires dans les deux sexes en utilisant le
test de "1.,2 on note (voir Tableau 45 ci-dessous)
Tableau 45: Valeur du "1.,2 obtenue de la comparaison des prévalences parasitaires
en Nématodes des Clarias angutllaris en fonction du sexe. Ne: nombre
d'individus examinés; Ns: nombre d'individus sains; Np: nombre d'individus
parasités; X2C = valeur du "1.,2 calculée; ns: non significatif
Sexe
Ne
Ns
Np
X2C
P
Signification
Mâles
73
63
10
2,075
0,149
ns
Femelles
41
31
10
- Analyse des résultats
La valeur du X2C est de 2,075 et le p de 0,149 nettement supérieur 0,05.
La différence entre les deux fréquences n'est pas significative. Ceci signifie que
quelque soit le sexe il y a autant de chance pour le mâle que pour la femelle
d'être parasité par les Nématodes.
- Influence de la taille
La prévalence parasitaire en fonction des classes de taille est donnée dans
le Tableau 46 ci-après:
•.:""',
,
"-;-- ""'
,"
1
,..L.'

226
Tableau 46 : Prévalence parasitaire à Nématodes en fonction des classes de taille;
Ne: nombre d'individus examinés; Np: nombre d'individus parasités dans chaque
classe de taille
Classes de taille
Ne
Np
prévalence (en 0/0)
[20-23
6
0
0
[23-26
12
2
16,66
[26-29
39
7
17,95
[29-32
27
7
25,92
[32-35
30
4
13,33
Le calcul du Khi-2 global est rapporté dans le Tableau 47 ci-après
Tableau 47: Valeur du X2 obtenue de la comparaison des prévalences parasitaires
en Nématodes chez Clarias anguillaris en fonction des classes de taille. Ne:
nombre d'individus examinés; Ns: nombre d'individus sains; Np: nombre
d'individus parasités; X2C = valeur du X2 calculée
Taille
Ne
Ns
Np
1.2C
P
Signification
[20-231
6
6
0
[23-26]
12
10
2
2.10
0.718
non Significatif
[26-29]
39
32
7
[29-321
27
25
7
[32-35]
30
26
4
- Analyse de résultat
TI ressort de l'analyse de ces deux Tableaux que c'est surtout la classe
[29-32] qui présente la prévalence la plus forte avec 25,92 %. Les classes [23-26]
et
[26-29]
ont
des
prévalences
comparables
tandis
que
la
classe
[32-35] présente une prévalence faible. TI est intéressant de noter que la classe
[20-23] a une prévalence nulle donc ne semble pas montrer de parasitose à
Nématode.
Il ressort de l'analyse du Tableau 47 que le Khi-2 global calculé 2,10 et p
de 0,7 donc superieur à 0.05. La différence entre les deux fréquences n'est donc
pas significative. Ceci signifie que la taille n'influence pas la prévalence
parasitaire en cas de parasitisme en Nématodes.
..

227
3. Influence de la taille et du sexe sur la prévalence parasitaire
chez Heterotis niloticus récolté au niveau de Di et Lanfiera
3.1. La structure de la population
Entre 1994 et 1995, huit sorties sur les stations de Di et Lanfiera, dans le
Sourou, nous ont permis de récolter 88 poissons du genre Heterotis niloticus (en
plus des autres espèces). Ils ont été mesurés, identifiés du point de vue sexe puis
autopsiés
pour
la
recherche
de
Myxosporidies,
Nématodes,
Cestodes,
Trématodes, Acanthocéphales et de Copépodes.
Les poissons récoltés mesurent entre 16 et 40 cm (seules les longueurs
standards sont retenues). Ils ont été regroupés en classes de 4 cm d'amplitude.
Selon ces classes la répartition des hôtes est la suivante (voir Tableau :48)
Tableau 48 : Répartition des hôtes (Heterotis niloticus) selon les classes de taille
Classes de taille
individus par
prévalence (en %)
classe
[16-20]
12
13,64
[20-241
17
19,32
[24-28]
22
22,00
[28-32]
16
18,18
[32-361
10
Il,36
[36-40]
11
12,50
L'histogramme ci dessous montre la structure de la taille de la population
de Heterotis niloticus pêchée.
Il apparaît que cette population se caractérise par les éléments suivants:
- la population échantillonnée comprend 53 mâles et 35 femelles avec des taux
respectifs de 60,23 % et 39,77 %.
- une prédominance des mâles. Le sexe ratio de 1,14 est déséquilibré en faveur
des mâles.
11

228
3. 2. Evolution de la prévalence parasitaire en fonction des différentes
parasitoses.
Si on considère les différentes pathologies, les analyses suivantes peuvent
être faites pour chacun des groupes de parasites.
3. 2. 1. Cas des Myxosporidies
Un total de 88 poissons du genre Heterotis ont été examinés, parmi
lesquels 13 portent des Myxosporidies (au sens large). Soit une prévalence
parasitaire à Myxosporidioses de 14,77 %.
- Influence du sexe
En considérant le sexe, les prévalences sont:
La population compte 5 mâles atteints de Myxosporidiose soit une
prévalence de 9,43 % et 8 femelles atteintes, soit une prévalence de 22,86 %. Le
résultat du calcul du y) global a donné les résultats ci-après consignés dans le
Tableau 49.

229
Tableau 49: Valeur du X2 obtenue de la comparaison des prévalences en fonction
du sexe des Myxosporidies chez Heterotis niloticus. Ne: nombre d'individus
examinés; Ns: nombre d'individus sains; Np: nombre d'individus parasités; X2C
= valeur du X2 calculée; ns: non significatif
Sexe
Ne
Ns
Np
X2C
P
Signification
Mâles
53
48
5
3.02
0.082
ns
Femelles
35
27
8
- Analyse de résultat
La valeur du X2C, 3,02 et p égale 0.082 supérieur à 0,05. La différence
entre les deux fréquences n'est donc pas significative. Ce qui signifie que quelque
soit le sexe, il y a autant de chance pour le mâle que pour la femelle d'être
parasité par les Myxosporidies.
- Influence de la taille
Les prévalences parasitaires en fonction des classes de taille sont résumés
dans le Tableau 50 ci-après:
Tableau 50 : Prévalence parasitaire à Heterotis en fonction des classe de taille.
Ne: nombre d'individus examinés; Np: nombre d'individus parasités dans chaque
classe de taille.
Classes de taille
Ne
Np.
Prévalence (en %)
[16-201
12
1
8,33
[20-24]
17
4
23,53
[24-28]
22
2
9,09
[28-32]
16
4
25,00
r32-36]
10
1
10,00
[36-40]
11
1
9,09
Le calcul du Khi-2 global a donné les résultats contenus dans le tableau 51
suivant
;.....
./

230
Tableau 51: Valeur du X2 obtenue de la comparaison des prévalences parasitaires
en Myxosporidies chez Heterotis nilottcus en fonction des classes de taille. Ne:
nombre d'individus examinés; Ns: nombre d'individus sains; Np: nombre
d'individus parasités; X2C = valeur du X2 calculée; ns non significatif
Classe de taille
Ne
Ns
Np
X2C
P
Signification
[16-20]
12
11
1
r20-241
17
13
4
[24-28]
22
20
2
3.79
0.58
ns
r28-321
16
12
4
[32-36]
10
9
1
l
r36-401
11
10
1
[
- Analyse de résultat
[
Il ressort de l'analyse du tableau 50 que les classes de taille [20-24] et
[28-32] présentent les plus fortes prévalences parasitaires. Il semble que les
classes extrêmes [36-40] et [16-20] soient peu parasités.
l
Le Khî-2 global calculé est de 3,79 et de 0,58 nettement supérieur à 0,05.
La différence entre les deux fréquences n'est donc pas significative. Cela signifie
1
que la taille influence la prévalence parasitaire en Myxosporidie de façon
significative.
1
3. 2. 2. Cas des Cestodes
1
Des poissons du genre Heterotis au nombre de 88 ont été examinés parmi
lesquels 8 portent des Cestodes (au sens large). Soit une prévalence parasitaire en
Cestodes de 9,09 %.
1
- Influence du sexe
1
En considérant le sexe, les prévalences sont:
La population 4 mâles atteints de Cestodes, soit une prévalence de 7,55 %
et 4 femelles atteintes, soit une prévalence de Il,42 %.
1
Le calcul du X2 global donne les résultats consignés dans le tableau 52 ci-
après:
1
1
1
,~.
-o,,~<,>..,~~ _
..
..
1

231
Tableau 52: Valeur du X2 obtenue de la comparaison des prévalences en fonction
du sexe des Cestodes chez Heterotis niloticus. Ne: nombre d'individus examinés;
Ns: nombre d'individus sains; Np: nombre d'individus; X2C = valeur du X2
calculée; ns: non significatif
Sexe
Ne
Ns
Np
X2C
P
Signification
Mâles
53
49
4
0.058
0.809
ns
Femelles
35
31
4
- Analyse de résultat
La valeur du X2C est de 0,085 et p égale à 0,809 don nettement supérieur
à 0,05. La différence entre les deux prévalences n'est donc pas significative. Ce
qui veut dire que quelque soit le sexe il y a autant de chance pour le mâle que
pour la femelle d'être parasité par les Cestodes.
- Influence de la taille
Les prévalences parasitaires en fonction des classes de taille sont regroupés
dans le tableau 53 ci-après:
Tableau 53 : Prévalence parasitaire à Cestodes en fonction des classes de taille.
Ne: nombre d'individus examinés; Np: nombre d'individus parasités dans chaque
classe de taille.
Classe de taille
Ne
Np
Prévalence .(en %)
[16-20]
12
1
8,33
r20-241
17
1
5,88
24-28]
22
.28-32]
16
°
2
°
12,50
32-361
10
3
30,00
6-401
11
1
9,09
Le calcul du Khi-2 global a donné les résultats consignés dans le tableau 54
ci après:
1
,.
1
i

232
Tableau 54: Valeur du 1) obtenue de la comparaison des prévalences parasitaires
en Cestodes chez Heterotis niloticus en fonction des classes de taille. Ne:
nombre d'individus examinés; Ns: nombre d'individus sains; Np: nombre
d'individus parasités X2C = valeur du X2 calculée.
Classes
Ne
Ns
Np
X2C
P
Signification
de taille
[16-201
12
11
1
[20-24]
17
16
1
non
[24-28]
22
22
0
7.94
0.159
significatif
[28-321
16
14
2
[32-36]
10
7
3
[36-40]
11
10
1
- Analyse de résultat
Le Khi-2 globale calculé est de 7,49 et le p de 0,159 donc supérieur à 0,05.
La différence entre les deux prévalences est donc significative. Cela signifie que
la taille influence la prévalence parasitaire en Cestodes sans qu'on ne puisse dire
avec précision dans laquelle des classes cette influence se fait le plus.
- Influence du sexe
On compte dans la population 24 mâles atteints de cestodose
soit une
prévalence de 45,28 % et 16 femelles atteintes de cestodose soit une prévalence
de 45,71 %.
Le KhI 2 global calculé est consigné dans le tableau 55 ci-après
Tableau 55: Valeur du X2 obtenue de la comparaison des prévalences en fonction
du sexe chez Heterotis niloticus. Ne: nombre d'individus examinés; Ns: nombre
d'individus sains; Np: nombre d'individus parasités; X2C = valeur du X2 calculée;
ns: non significatif.
Sexe
Ne
Ns
Np
X2C
P
Signification
.....
.
./
...
.
Mâles
53
29
24
0.02
0.968
ns
Femelles
35
19
16
;.
.
. '

233
- Analyse de résultat
La valeur du X2C est de 0,02 et p de 0,968 supérieur 0,05. La différence
entre les deux fréquences n'est donc pas significative. Ce qui veut dire que
quelque soit le sexe il y' a autant de chance pour le mâle que pour la femelle
d'être parasité par des Cestodes
- Influence de la taille
Les prévalences parasitaires en fonction des classes de taille sont données
dans le tableau 56 ci-après
Tableau 56 : Prévalence parasitaire à Heterotis niloticus en fonction des classes
de taille. Ne: nombre d'individus examinés; Np: nombre d'individus parasités
dans chaque classe de taille
Classes de taille
Ne
Np
prévalence (en %)
f16-201
12
6
50,00
[20-24]
17
8
47,05
[24-28]
22
12
54,55
r28-321
16
8
50,00
[32-36]
10
2
20,00
r36-401
11
4
36,36
Le calcul du Khi-2 global a donné les résultats consignés dans le tableau 57
ci-après:
Tableau 57: Valeur du X2 obtenue de la comparaison des prévalences en fonction
des classes de taille en cas de cestodose chez Heterotis niloticus. Ne: nombre
d'individus examinés; Ns: nombre d'individus sains; Np: nombre d'individus
parasités; X2C = valeur du X2 calculée.
.Classes de
Ne
Ns
Np
X2e
p
Signification
taille
[16-20
12
6
6
[20-24
17
9
8
r24-28
22
10
12
3.96
0.554
ns
r28-32
16
8
8
[32-36
10
8
2
[36-40
11
7
4

234
- Analyse du résultat
Le Khi-2 global calculé 3,96 et p 0,554 supérieur à 0,05. La différence
entre les deux fréquences n'est donc pas significative. Ceci signifie que la taille
n'influence pas la prévalence parasitaire en cas cestodoses.
2. 2. 3. Cas des Nématodes
Des poissons du genre Heterotis au nombre 88 ont été examinés, parmi
lesquels 8 portent des Nématodes (au sens large). On a donc une prévalence
parasitaire en Nématodes de 9,09 %.
- Influence du sexe
En fonction du sexe les prévalences sont:
On compte dans la population 5 mâles atteints de Nématodes soit une
prévalence de 9,43 % et 3 femelles parasitées, soit une prévalence de 8,57%.
Le khi 2 global est consigné dans le tableau 58 ci-après:
Tableau 58: Valeur du X) obtenue de la comparaison des prévalences en fonction
du sexe des Nématodes chez Heterotis niloticus. Ne: nombre d'individus
examinés; Ns: nombre d'individus sains; Np: nombre d'individus examinés; X2C
= valeur du X2 calculée; DS: non significatif
Sexe
Ne
Ns
Np
X2C
P
Signification
Mâles
53
48
5
0,05
0,809
ns
Femelles
35
32
3
- Analyse des résultats
La valeur du X2C, 0,05 et p de 0,809 nettement supérieur à 0,05. La
différence entre les deux fréquences n'est donc pas significative. Ce qui veut dire
que quelque soit le sexe il y'a autant de chance pour le mâle que pour la femelle
d'être parasité par les Nématodes
...'! .
- Influence de la taille
; :"
.~.~. '..•.!-
:j.>,~
La prévalence parasitaire en fonction des classes de taille est consignée
':,JIan~ le Tableau 59 ci-dessous:
, .
, .

235
Tableau 59: Prévalence parasitaire à Nématodes en fonction des classe de taille.
Ne: nombre d'individus examinés; Np: nombre d'individus parasités dans chaque
classe d'âge.
Classes de taille
Ne
Np
Prévalence
16-20]
12
0
0
20-241
17
3
17,65
24-28]
22
1
4,55
28-32]
16
3
18,75
r32-361
10
0
0
36-40]
11
1
9,09
Tableau 60: Valeur du X2 obtenue de la comparaison des prévalences parasitaires
en Nématodes chez Heterotis niloticus en fonction des classes de taille. Ne:
nombre d'individus examinés; Ns: nombre d'individus sains; Np: nombre
d'individus parasités; X2C = valeur du X2 calculée.
Classes de taille
Ne
Ns
Np
X2C
P
Signification
rt6-201
12
12
0
[20-24]
17
14
3
[24-28]
22
21
1
6.06
0.300
significatif
[28-32]
16
13
3
r32-361
10
10
0
[36-40]
11
10
1
- Analyse du résultat
Une analyse du tableau 60 montre que les classes [20-24] et [28-32]
présentent les plus importantes prévalences (du reste comparables). Les autres
classes semblent peu [24-28] et [36-40] ou pas [16-20] et [32-36] affectées. La
prévalence nulle de la classe [32-36] est difficilement explicable.
Le Khi-2 global calculé 6,06 et le p de 0,300 donc supérieur 0,05. La
différence entre les deux prévalences est donc significative. Cela signifie que la
taille n'influence pas de manière significative la prévalence parasitaire en cas de
Nématodoses chez Heterotis niloticus.
\\

236
Discussion
Il apparaît au terme de l'étude de ces différents paramètres susceptibles
d'influencer la prévalence parasitaire que le ni sexe et ni la taille n'influencent
quelque soit l'origine des poissons (que ce soit en retenue close, Lac Tingrela ou
ouverte, le Sourou la prévalence parasitaire de façon significative. Ces résultats
concernant le sexe, ne recoupent pas les données d'autres auteurs notamment
celles de Fomena (1995), de Campannat Rouget (1960) et de Sakiti (1997), qui
ont montré que le sexe influençait de façon significative la prévalence parasitaire.
Par contre en ce concerne la taille, nos constats recoupent les données de ces
même auteurs qui ont montré que la taille n'avait aucune influence sur la
prévalence parasitaire.
Ces observations si elles sont intéressantes méritent d'être répétées car
compte tenue de la faiblesse de la taille des populations prise en compte dans la
présente étude aucune conclusion' définitive ne peut être donnée concernant ces
actions.
4. Conclusion sur la biologie parasitaire
Ce volet de notre étude a révélé que:
. .
.
d
Sur le
lan de la spécificité parasitaire, la faune parasl~e des pOISSO~S u
Burkina ~aso peut être repartie en trois groupes: les sten~xene, ~es Eur;ene et
l
les oioxène. Un certain nombre de parasites pour leur faible presence ans es
prises n'ont pu être placé dans ces g r o u p e s . ,
hre de
_ Sur le de la richesse parasitaire, nous avo~s. note que" plus le nom s de
parasites croit, plus le nombre de poissons diminue, et qu on note des ca
~~l~~~ti::~e l'influence du sexe et de la taille sur ~a ~réva~ence paras.i~aire
ch~z deuxypoissons Clarias anguillaris et Het~rotis m~ot~c~s IS~US d~. mtl~:
différents a montré que quelque soit le parasite considéré ~! e. ~ leu .
provient son hôte, ni le sexe, ni la taille ne l'influencent de maniere significative
-..

CONCLUSION GENERALE

CONCLUSION GENERALE
L'étude de la faune parasitaire des poissons du Burkina Faso, entre 1985 à
1995 a intéressé près de 1661 poissons appartenant à 52 espèces. Elle a permis
de mettre en évidence une parasitofaune ichtiique repartie dans 5 groupes
principaux: les Myxosporidies, les Trématodes, les Cestodes, les Nématodes, les
Acanthocéphales et les Copépodes.
Les Myxosporidies du Burkina Faso appartiennent à 4 genres et à 21
espèces Myxobolus (15) Thelohannellus (3) Myxidium (1) et Henneguya (2).
Dans le genre Myxobolus 10 espèces antérieurement mis en évidence en Afrique
ou ailleurs dans le monde dont deux formes burkinabè ont été retrouvées chez de
nouveaux hôtes ou des sites nouveaux au Burkina Faso. Ce sont: Myxobolus
israelensis Landsberg, 1985; M. equatorialis Landsberg, 1985; M. tilapiae
Abolarin, 1974; M. sarigi Landsberg, 1985; M. heterospora Baker, 1963; M.
brachyspora Baker, 1963; M agolus Landsberg, 1985; M nokoueensis Sakiti et
al., 1991 et les formes burkinabè, M
burkinei et M. comei Kabré, Sakiti,
Marquès, Sawadogo,' 1995. Cinq espèces sont nouvelles pour la Science,
Myxobolus labeoi n. sp.; M. tingrelaensis n. sp.; M. sourouensis n. sp.; M
kompiengaensis n. sp. et M heterotii n. sp.. Il est important de noter la grande
variabilité des tailles et des formes au niveau de ce groupe. Au niveau du genre
Thelohanellus 3 espèces ont été identifiées dont deux antérieurement décrites: T.
sanagaensis et T. valeti type 1. Il est important de noter ici la création d'une
espèce nouvelle T. bicomei n. sp. dont la caractéristique originale est d'avoir
deux éperons correspondant à deux expansions portées par la grande valve. Le
genre Myxidium avec une seule espèce, Myxidium sp. semble, en attendant que
cela soit confirmée ou non par des données ultérieurs, très mal représenté. Des
informations complémentaires sont en plus nécessaires afin de mieux préciser sa
position systématique. Concernant le genre Henneguya il compte deux espèces
dont une, Henneguya diensis n. sp est nouvelle pour la Science et Henneguya
branchialis antérieurement décrite. En décrivant ici 21 espèces de Myxosporidies
nous élargissons les connaissances au plan mondial et africain sur ce groupe en
même que nous mettons en évidence pour la première fois au Burkina Faso un
nombre aussi important de Myxosporidies.
Les Trématodes avec trois espèces mises en évidence, Gymnatrema
gymnarchi Dollfus, 1950; Basidiodischus ectorchis Fischthal et Kuntz, 1959 et
Clinostomum sp.,toutes antérieurement décrites, semblent peu représenté chez
l'ichtyofaune du Burkina Faso qui se révèle être une aire géographique.
Les Cestodes du Burkina Faso appartiennent à 3 ordres principaux, les
Caryophyllidea, les Pseudophyllidea et les Proteocéphallidea et à onze espèces.
':f.'t,
.(8), espèces sont anciennement connus. Il s'agit de Monobothrioïdes
,,'
. , . gtoni Furhrmann et Baer, 1925; Stoksia pujehuni WoodIand, 1937;
'.
"
'0 vtrilis WoodIand, 1936; Polyonchobothrium clarias WoodIand, 1925;
'~,.'.".
...,-
~
-.':
.

'"
PolYOl1choh<JIhnum polypl eri Leydig, 1853; Pnneocephaba reaangulons w eld,
1861; Proteocep/UJ/uJ membrUI1m:el weld, 186 1; Sandonella sondont (Lynsdale,
1960) Kha hl, 1960. Trois présentent des caractéristiques originales et méritent
par conséquent d'être étudier d'avantage afin de leur donner une position
systématique définitive. Ce sont Morrobolh rioides sp-. Lycocestotdes sp. et
l.ytocestus sp .
Les Né matodes, numériquement bien trè s repré sentés, appartiennent à 4
ordres principaux: les Spirurida, les Oxyurida, les Ascarid ida celui des Spirurina
et à 13 espèces. 12 sont déjà rencontrés en Afrique et ai lleurs dans le monde. Ce
sont Poracama/lanus cyathopharyru Baylis, 1923; Procamallama lea vtconchus
weld, 186 1; Sp l1'<JComallanus spirahs Bayhs, 1923; Falcaustra perrel (Khahl,
1970) Cuh armtella petterae Khalil , 1914; [abeonema sp.: S)'nodonti.tia sp
conlracaecum sp.; Brevunuùtcaecum helerot/s Pener, et al., 1979; Rhabdochona
congo/t,liis Campanna-Rouget, 1961; Sp muecrus sp- et Spmmna sp.. Dans ce
groupe le fait majeur important à retenir est la description d ' une espèce nouvelle
pour la Science Camalum us polyplcri n . sp.
De l' étude des Acanthocéph ales, 3 espèces ont été ideutifiéès. L' un d 'eux,
A cmuhogyrus li!apiac (Acantho,"entis ) Bayhs, 194 7, très largement répandue
chez les Cichlidae du genre TI/ap ia a été constatée . t e s de ux autres
Paragorgorhynchus sp. et Pallnenns sp n 'ont pas encore de position précisée.
Des études complementaire s sont necessaires afin de leur donne r une position
systématique définitive.
Quand eux Copépodes, leur étude a permis de mettre en évidence pour la
première fois au Burkina Faso chez des Poissons Ostéoglossidae en l'occurrence
Heterons m!nticus deux Copépodes, Dyspho rus torquatus et Le maeagirofa
helcrot/dl co/a.
li est important dé souligner que c'est la première fois depuis les
travaux. de Zimmermann en 1924 que ces formes sont retrou vées et la description
refaite.
L' étude des aspects bioécologiques des parasites, a révélé que certains
parasites présentent des affinités plus ou moins prononcées vis à vis d' un hôte ou
d'u ne famille d'hôtes bien déterminée. Ainsi nous avons pu identifié des
parasites ooènes, sténox ènes et euryxènes. Par ailleurs , l' analyse de la richesse
parasitaire globale a révélé une richesse particulière de certains parasite s et des
cas de polyparasitisme chez de nombreux poisso ns hôtes en général et chez
Canas anguillan,y , Syn cdonus schall. Heterous mloucus et chez les TI/opio en
particulier. L'analyse de l'infl uence du sexe et de la taille sur la prévalence
parasitaire chez deux poisson s d ' intérêt économique, Clonas angtatlons el
Huerons mlo/lCl<s pêchés dans de ux. milieux différents a fait ap paraître que
quelque soit le parasite co nsidéré et le miheudoù provient son h ôte, ni le selle, ni
f taille ne l' influencent de manière significative.
"\\. Si ces résultats constituent une base pout la connaissance des poissons el
de ki.I.s parasitofaunes associées au niveau du Burkina Faso et Viennent en
~tarité avec les études en cours dans [a sous-région du Sahel à l'Océan

et partout dans le monde il reste que plusieurs aspects meritent d' être approchés
et approfondis.
Ainsi les axes vers lesquels vont s'orienter nos recherches somles suivants:
• la connaissance bien que réduite des facteurs de facilitation des parasitoses amène à
coe çevoir des comportements zootechniques spécif iques. Dans celle optique, afin
d'assurer un état zoosanitaire indiscutable des poissons. il est souhaitable que des
suivies soient entrepris afin de bien cerner l'influence des différents facteurs
environnementaux et de saisir le moment opportun d'intervention.
- tous les organismes parasites n' ont pas faits l'objet de recherche dans ce cadre, el il
serait souhaitable d' étendre cene étude â d'autres groupes. Mkrosporidies, Coccidies,
Ciliés externes, peu visibles mais potentiellement important,
- la mise en place de compétences reparties sur tout le continent afiicain permet
d'envisager dans le cadre d'un réseau par exemple. l'utilisation de moyens lourds
d'intervention non seulement dans le but d' une connaissance fbndamentete
(caractérisation des espèces) mais aussi dans J'optimisation de la producnon de la
ressource halieutique (recherche d'individus résistants aux pathogènes).

BIBLIOGRAPHIE

BIBLIOGRAPH IE
ABOLARlN, M.O , (197 1). A pœlirmnary study of Myxospori da (Pro lozoa) from the
efncan Carps in Nigeria Nigerian Journal of Sciences Vol ~ nDI
ABOLARIN , M.O. (1971 ). A DCW species of Hennl.'~ya (Myxosporida, Prot ozoa)
from West Afiican Catfisb, Clonas lazera Val., with a review of the genus
Hermeguya THELOHAN, 1892. Afr . J . Trop. Hydrobiol. Fisb. 1: 93-105.
ABOLARIN, M .O (1 974). Myxobolu.. II/aplat' sp DlW. (Protozoa Myxosporida)
frOID three species of Fresh-water TI/opIO in Nigeria J . w est, A fr . Sei. An. 19:
]09-114 .
ADEROUNMU, EA & ADENIYI. F. (1972). Ce stodes in Iish from a pond atleife ,
Nigeria. Af r. J. T ro p. Hydrobiol Fish 2: 151· 1S6
AKHMEROV . AK. ( 1960). Myxosporidi a of fishes o r the Amur River Basin .
RyblllN' K ozyai shi o. Venut r . VodOt'mov Laev, SS R. :239-308 (en Russe );
ANNIE J.P., VASSILIADES G. & Marchand B. (1979). Une nouvelle espèces de
Mulli calcium (A.•carldidoe. N()1I(J/ola) Parasite de Poisson en Afrique. Bull dt'
l'I.F.A.N T 41. Sl't.A. nOZ, 1919,
AM IN, O. (1978). Intsetinal Helm inth s of sorne Nile Fishes near C aïre , Egypt
wilh redescn poons of Camul/UJ kirandenJis Baylis, 1928 (Nernaloda) and
BOIhnocephalu.1 aegypnocus Rysavy and Mœavec, 1975 (Cestoda), lbt'
journal of Pal'llsitology, 64, 93- \\ 0 l ,
ASHMAWY, K . !., ABU·ELWAFA, A., IMAN, EA , EL-oTIFl, y , Z. ( 1989).
Description of newly reccrded Myxosporida protozoa of freshwater fi sbes in
Behera province. J. [ gypt v et, Mt'd. An . 49: 43-53
AWERINZEW, S. (1913). Etgebnrsse der
U ntersuchungen
liber
parasitische
Prœ oeoen der tropischen Region Africas, III . Zool. A nL, 42 : 151-157.
BAER. j.G. (1 959). Helmintb parasites. [.plor. Pu e Nato. Congo helge. Miss.
J.G. BA F.R·W, Gt'r"" r. l : 1-163.
BAJOT, E., MOREAU , L, BOUDA S, ( 1994) Aspects hydrobiolc giques et piscicoles
'( es retenues d' eau en zone soudano-sah ehenne. Le cas du Burkina Faso , [de;
B!Ilnlles : crA; CF.[ 25Op,

24)
BAlŒN M- R. ( 1982). Systemetic relatiooships of the Aeacndae and Cosmccercdœ
(Némalodc: CosmocercoideW : Two new atracnds parasitic in Amphibians and
fish . CM . J. Zool 60 ; 2395-2402.
BAKER, I-R (1963). TItree new species of Myxo.mma [Protozoa: Myxosporidia) from
East African freshwater fish. PUlsito logy. 53: 285-292.
BAUER, O.N., MUSSELlUS, V.A.• & STRELKOV, NA (1973). Disease of Pond
Fishes. Keter Press, J erusa lem: 59-63.
BA YUS, HA (1923). Note on 1'rocamai fanus spm ù,s Bayhs, 1923 (Nematoda).
PaTlisitol\\IRY. 15, 137-138
BAYUS, HA
(1928). Sorne perasitic worms mamly fiun fishes from Lake
Tanganyika. Ann. Mag. nal f1ist., 10. 552-562,
BAYLfS, H A
(1930). Mission saharienne AUGfERAS-DRAPER. 1927-1928,
Parasiric Nèmaodes. Bull M u~ :'liahl. llist. nalle L, 2. 117-130.
BAYLlS, HA ( 1940). On a fwther collection of parasitic worms fiun the Belgian
Congo. Ano. Ma ~ nat. Hist., 11. 401-407.
BAVUS, HA (1947). A new ecanthocephalan from an East Afii<:an Freshwater Fish.
ADn. Mag. nat.I Iist..14, 861-868
BEAUCHAMP. P. M., 19 14. Sur quelques paras ites provenant du Congo Belge.
Re\\'ue 1..001. Bot. a rr" 4 ( Il. 109-116.
BENA.1mA. M.H., & MARQUES , A. (1993). The a1temation of Aetinomyxidian and
Myxosporidian sporal form s in the development of Myxid""n giardi (parasite of,
AngUilla anguil/a ) through Ohgocbaetes. Bull Eur. Ass, Fisb rat\\iol. IJ (1):
100-103.
BENAJ IBA. M.H., MARQUES. A., & BOUlX, G. (1993). Ultrastructural data on Ihe
sporogenesis of Myxtdrum g w rd" Cépède 1906 ( Myxozoa, Myxosporidia).
Parasite of AngJJilla anglllf/a (Teleostea). Eur. J. Proti stet, 29: 254-261 .
BERR1Bl, P, (1980). Omniprésence d' une Myxosporidie chez les barbeaux m~
[Poissons Téléostéens-Cyprinidés). Bull. I nst. Sei., R. b.t, 4: 191 -192.
~ • .

BLACHE, J. ( 1964), Les Poissons du Bassin du Tchad et du Bassin adjacent du Mayo
Kebb i. Etude systématique et Biologie, O.R.S.T.D.M., Pu is. 478 p.
BLACHE. J , Cadenat i., Stauch a . (1970). Faune Tropicale XVI[ , Clés de
déterm ination des Poissons de Mer signalés dans l'Atlantique Oriental (entre le
20è parallèle N. et le 15è parallèle S.) O.R.S.T.o.M.• Puis. 421 p.
B<XJMKER ( 1993), Parasites of South Afiican âeshwarer fish IV. Description of
Spi rocamolkmuS.f daleneoe n , sp, (Nemll1oJa : Camal/w lldaej fi-oo synodartis
zambezensis Peter. 1852 (Mochokidae) with comments on Splrrxamaf/anus
.fpt ra!ls (Bauphn, 1923) , OoJ. of. veter, Rff. 60 : 131-137.
B<XJMKER J. & PUYLAERT FA ( 1994 ). Eight new AfiOb opica1 Spt1ll1I'('I"-' spp.
[Nemetoda,Cystidicolidae) frorn freshwater fishes with à key to the members of
the genus in the region (Ondtrslepoort Jou n.! of "'t'tennal')' Rtst'lIrçh, 61:
127-142.
B<XJMKER 1. ( 1993). Parasites of South Afiican freshwater fish. V. Description of
two new specles of the genus SpmitecllLf Fourme n, 1853 [Nematoda :
Cystidicolidae). O.J. of n t. Rn'. 60; 139-145.
B(TTSCHLI, O . (188 \\ ). Beitrage zur Kenntrns der Fishsporospermien. Wlscbr. wiss.
ZooI.., 35: 629-651.
BÜTSCHLI. O (1 882). Myxosporidia. Bronn' s Klus. Ord n. P roteeoa, 1: 590 603,
CEPEDE. C. (1907). A propos de la déhiscence des spores de Myxosporidies,C. R.
Soc.BioJ. 62 : 135- ]37
CAMPANA-ROUGET. Y. (1961). Nématodes de Poissons. E"PIor. Hydrohw/, tacs
KIVIl, f.ÛOIIard el Albert, 1952- 1954. 8ruu lles, 3, 1-61.
COHN, L, (100&), Die Anatomie emes neuen Fischcestcden. Zenlra/Mml fUr
Raklenoiogle,ParoMlenkum/e, Infecliookronkhe llem und Hygum e. Abtrilung
1, ~I1lI 1e 46, 134- 139.
COMBES, C. ( 1995), Interactioos durables. Evolution et Evolution du Parsitisme.
ColL F.coIog:it- 0"16. Masson F.dil , Paris 524p.

COULIBALY, N D , SALEMBRERE, 5., BESSIN, R. (1995). La clinostomose
larvaire des poissons cicltlidés du lac de la Kompienga au Burkina Faso: des
menaces pour l'exploitaetion halieutique et la santé publique. C..~ S..ntr !li:
189-193.
DAGET, 1. & rLTIS, A. (1965). Les Poissons du FOUla Djalon et de la Basse Guinée.
Inst. Fr. Afr, Noire (I.F ,A.N.), DAKAR 7. 202 p.
DOW-US, R. P. (1929). Hehnintha. l, Trematoda & Acamhocephala. In : MONOD
Th., Contribution à rétude de la faune du Cameroun, 2t u se. F..ene drs
Coloaje, Fr"lIÇIIi:seoI, PARIS, J, 73· 114.
DOl1.fUS, R. P. (1950). Trematodes recollés au Congo Belge par le Professeur Paul
Brien (Mai-AoûII9J I), AlInls Mus. r. Congo Bdgt Sée, 410, Zoologie, 1 (1 ),
1-136
DOl.L.J-US, R. P. (19S 1). Quelques Trematodes, Cestodes el Acanthocéphales,
MisccIlanca Hebnintho logica Meroccana, 1. Anhi~rs Institut Pasteur.
MAROC. 4. çahier J, 104-229
DOW -US, RP. & GOLVAN, YJ. ( 1956), Missioa F. Blanc et M. d'Aubenton
(1954). V. Acanthocéphales de Poissons du Niger. Bull I.FA N. ser. A, 18,
1086-1109.
DOFLE IN, F ( 1898). Studien zür Naturgeschichte des Prœoecen . III Ueber
Myxosporidien, Zool. Ja hrb, Anat. II : 281·J50
OOfLElN, F ( 1901). Die Protozoen ais Parosùen und Krankheitserreger nach
bolog ischen Gesichrs punkten dargestellt Jena Ed
OOFLEIN, F, REICHENOW, E (19SJ). Lehrbuch der Protozoenkunde 6. Aun. JflI"
4 : 1213 p
DUBINA, V.P. & ISAKOV. L.S, (1976) , New species of Myxosporidians froIIl
gallbladder of deep-sear fish (ln Russian) . Parasitologi,ya. 10: 556-560,
DYKOVA, 1. & W M, J. (1982), Spnaerospora remcoia n sp., a Myxosporean frâia
carp kidney, and its pathogenicity. lA Par..sétead., 68: 259· 268,

,.
DYKOVA . 1. & LO M, J. (1988 ). Review of pathogemc Myxosporean s in intensive
cu lture carp (Cypnnu .• carpIO) in Europe. Foli. Para sitologiç a , 35 : 289-301 ,
ELoMATBü ULI, M. & HOFFMANN , R (1 989). Experi mental transmission of two
Myxobolu.l spp. develepin g bispcrogeny via tubificid woms . Pn . silol. Res. 75 :
461-464 .
fL- MATBOULI, M., F1SCHER-SCHERL, T.H.• & HOFfMA NN, R,W. ( 1992).
Transmission of Hof erellus ca rasw Ac hmerov, 1960 10 G<Jldfish Caressa•.!
aura/us
via an aquatic oligochaete. Bull. Eue, A$5. Fis h Pa lhol. Il ( 2): 54-56.
EUZET, L. & COMBES, C. (1980). Les problèmes de l' espèce chez les animaux
parasi tes. Mi mairt, Soc. 7..001. FRA. 40 239·285
FAl SAL. M. & SHALABY. 5.1. ( 1981). Myxosoma /I/apiae as a new species
(Myxoscma : Myxosporea ) in wild Ore(X"hromis ndattcus in Lowe Egype.
[D' pt J . Vet. Sei. 1: 73-86.
fANTHAM, H. B. (1930). So rne parasitic Prorozoa found in So uth Africa XIII. So ut h
AJ riu n journal nr Sd~ocC' 27: 376- 390.
FANTI-lAM, H. B, & POR TER, A. (1943). On a Myxosporidian Spnaerosporo
pen oplha/mi sp. Il. found in African and Indian mudskippers (Pisces) and its
possible sigmficance . Pree. Zool. Soe. Lo ndo n 1128: 113· 1..
F1 SCJ-fTI-lAL, J.H. & KUNTZ, R,E. (1959); Trematodes parasites of fishes from
Ae8)pl . Part. Il. Basidiodncus eaorctns n . gen., n . sp. and &m dan ia
sudanonenus McClel1and, 1957 (Paramphistom idae). Pree, bt-Im inlt!. Soc,
Wa sb., 30 ( 1) 32·37
fO MENA, A (1986). Contribution à l'ét ude de s Myxosporidies (Protozoa: Myxoza)
Parasses
des
Poisson s
d'eau
douce
du
Sud-Cameroun:
System atique,
Ultrastru cnue. Relat ions hôte -parasite , Thèse- 3l'me cycle, Uni" . \\ ' aouodi
Ca m er oun 276 p
f OMENA, A (1995), Les Myxospœidies et Microsporidies des Pois son s d'eau douce
du Sud-Cameroun : Etu de faums uque, ultrastructurale et biologie T hèse- d ' Etat,
Uni". de Vaoundé 1 Ca mer oun: ]97p.

fOM ENA, A. , BIRGI, E. & SaUlX . G
(198 5). Con tribution à l'étude des
Myxospondi es des Poissons d'eau douce du Cameroun. Il. Espèces nouve lles du
genre Myxobolus . BuU.I. F. A. N. 46 : 167-192 .
FO ME NA, A. & BOUIX , G . (1986). Co ntribu tion à l'étude des Myxospori dies des
Poissons d'cau douc e du Cam ero un . 1. Espèces nouvelles du genre Myxidium
Biltschl i, 1882 . Act. TropiCi. 0 : 3 19·333.
FOMENA, A. & BOUIX, G . ( 1987). Contribution a l'étude des Myxosporidies des
Poisson s d'eau douce du Cam erou n. III. Espèces nouvelles des genres
Henneguyo Thèlchan, 1892 et 'lhe/ohane/lu s Kudo. 1933. RC'~·. Zool . A rr, 101 :
43- 53 .
FOMENA,
A.
&
BOUIX , G. (1992). Quelques aspects parasi lolo giques
et
épidemiclogiques sur les myxosporidiose s des Poissons Téléost éen s d'eau douce
du Sud-Cameroun. C. n. J. Biol. Biocb. Sc. 3 4 1-62.
FO MENA, A. & BOUlX , G. (1994). New Myxosporidea species (MYX01-Oa) from
freshweter Teleosts in Southem Cameroun (Central Africa ). J. Arr. Zool lOS,
48 1-49 1.
fOMENA, A., MAR Q UES, A.. & BOUIX, G. (1993). Myxosporidea (Myxozoa) of
O reochromts nilol"'u,t (Linnaeus. 1757) (Teleost Cichlidae) in fish-farming pools
at Melen {Yaou nd é, Came roun , C en tral Afriea) . J . Arr. Zool. 107: 45-56 .
FOMENA, A. , MAR QUES, A.• BOU IX. G , & NJINE, T. (\\ 9(5) . Myxoho/us bllong!
n. sp., 'lheloJumeflus assamhai n. sp., 'lhelohanellus sanaga ensts n. sp.,
Myxosporidi es parasites de labeo sp. {Teleostéen, Cyprinidae) du bassin de la
Sanaga au Cameroun (Afrique Centrale). Annales Flcull~ dn
Sciences
Yloundi (sous presse ).
ruHRMANN, O. BAER, J .G. (1925). Zoological results of the third Tanganyika
expedition conducted by DWA CUNNIN GTON , 19Q4.1905 . Report on the
Cestoda. Pree, ZooL Soc. Leed., (pllrt 1), 79-100.
FURTAOO, JJ. ( 1963). A new Caryophyllaeid Cestode I.ytOC('SIU.t parvulu.f $p. nov.
li-om a Malayan catfish . ÂnlL Mill:. nll Hisl ( *. 13). 6. 97
GABE,. M . ( 1968 ). Techniques histologiques. !\\1IS$lll'l (éd.) PlriS. 1113 p.

".
GENDRE, E. (1922). Noies d'helminthologie africaine ; 6e noie. Actes Soc. LimL
BORDEAUX. 73. 14&- 156.
GENDRE, E. (1926). Sur Wl Nématode lIOlI Ye llll . parasite de Poisson. Bull. Soc.
P.th. not.. 19, 79~2 .
GOLVAN, Y.J. (1957). Acanthocephala des Poissons. E. p1or. Hydrobiol. Laes
Kivu, fAloua rd d Albert, 1 952-J~. BRUXF.LLES, J. 55-64.
GEORGEV1TCH., J. (1 917). Sur le cycle évolutif de Myrldl ilm gadl . C. R. And. Sei.
Paris 165: 797-799.
GHmINO. ( 1962). Lemosportast branchiale in cavedavi pescari nelle acqae dei
basino dei PÔin piemonre.g te. P.ruitol. 23:241·248.
GONZALEZ-LANZA, M. C. & ALVAREZ-PELLITERO, P. (1 985). MyxoboluJ spp.
of varices Cyprinids from the river Esla (Leon, NW Spain). Description and
population dynarnics). Aogt'w. Pu nito'. 26- 11 · 83.
GRASSE, P.P. (1960). Les Myxosporidies sont des organismes pluricellulaires. C.R
An d. Sei. (Puis). 251: 2638-2640.
GRAS SE, P.P. ( 1970). Embranchement des Myxozoaires Précis de Zoologie l ,
Invertébrés. Masson (H.) Paris: 107-11 2
GRASSE. P.P. & LAVETTE, A. (1978). La Myxosporidie Sphaerospora .m braze.fi el
le nouvel Embranchement des Myxozcaires (Myxozoa). Recherches sur l'etai
pluricell ulaire primitif et considerations phylogénétiques. Ann. Sei. Ni t. Zoo L
l2 e Srr. 20: 193· 285:
GUINKO. S.(1 9&4). Végélation de la Haute Voila. Thèse Doçt.n -Sc. NI t. Uelv,
Bordelu1 III, p.318,
GURLEY. R,R (1 893). On the classification of Myxosporidia, a group of Protozoan
Parasiles infestmg fishes. Bull U, S. Fish. Comm. 1891, Il : 407-420 ,
HALDAR. D_P ., DAS. MX & SHARMA, B,K, (1983). Studies on Ptctozoan from
Fishes. Four new species of the genera Henneguya Thelohan. Tbetohanellus
Kuoo, 1933 and MyxQbo/u.\\ Bülschli. 1892. A rch. Prorislconk. 117 : 283·296.

IIALLIDAY, M.M. ( 1976). The biology of Myxosoma cerebraùs: the causative
œ gamsm of whirling disease of Salmonids. J. Fish. Biol. 9: 339-357.
HOFFMANN, G.L. , PUTZ, R.E., & DUNBAR, C.E. (1%5 ). Studies on Myxo.lOma
cantlagir us n. sp. (Protozoa: Myxosporidea] of eentrarchid Fish and a Synopsis
of the Myxosoma of North Ameriean Freshwater Fishes J. Protozool, 12 (3):
3 19-332
HOFf MANN, G. E. & PUTZ, R E. ( 1971). Effect of freezin g and aging on the spores
of My:r;o,wma u rehra ll.\\·, the causative agent of Salmonid whirling disease.
Pregres sive Fish culturist, JJ . 95-98.
HONIGBERG, B.M., BALAMlITH, W.• BOVEE, E C., CORLISS, ro, GO DJICS,
M., HALL, R.P., KUOO, R.R.• LEVINE. N.D.• LQEBLlCH, A.R., VlEISER,
JR..J.• WENRICH, D.H. (1% 4). A revised classification of the Phyllum of
Protozoa. J . Pro zool. Il (1):7-20
HUMES, A.G. ( 1957). Two new caligoid Copepods from Egyptean fishes J . Par. sil
43.: 35 1-356
JANICKI, C. (1926) Cestodes s. sir. aus Fischen und Amphihien. Resalts uf the
Swl'disb ZooIURical npl'ditioo to ElQ'pt I D the White Nile, 190I, !Ii, 1-58.
JAYASRI , M. & HQFFMAN. G
L. (1982). Review of Myxldlum [Prorozoa:
Myxozoa Myxosporea). ProluzoolOf:iu 1 Abstrll( ls. 6 (4 ): 61-9 1,
KABRE, G. B., SAKlTI, G. N.• MARQUES, A. & SAWAGOOO, L. (1995 ).
Myxobatus comoei n. sp. el Myxo hollLf burkm el n. sp. nouvelles Myxosporidies
bisrozoïqaes chez Ckmas anguillaris et Laheo coui ne capturés dans les
pêcheries au Burkina-Faso (Afrique de l'Ouest). Bull. 1. F. A. N. 48: 49-55.
KABRE, G. B., SAKITI, G. N, MARQUES, A. & SAWAGOOO, L. (1997).
Presence of Myxosporeans {Myxozoa, Myxosporea) of the genus Hennegu.ffl .
(Thelohan, 1882) parasites of fishes ceught in fisheries of Burkina faso. Bull{
Eur, Ass. l'isb, P.thol., 17 (2), 1.
KABRE
S.G. et PEITER. A.l
(1997) CamallanlLT polypl en
(Nematoda:,
CamaIIanirlae) ID fresbwater fi shes frorn Burkina Faso. o.J. of. "d er, Rer. 64:U.:
"

'"
KURZ. H. (1 924) Eine revision des genu s t.em aeog sraffa Zimmenn; und Dysphoros
torqeotus no
gert. nov.sp; Sher Akad. Wiss. Wien [Math-na nrrwiss. lU)
133:423-429
LANDSBERG, J.H. ( 1985). Myxosporean infections in cultured Tilapias in Israël. J.
Pro torool. 32 : 194-20 1 .
LANDSBERG, J.H (1981). Myxosporean parasites of the catfish Clanos laiera
(Valenciennes). Systema tit PIr. sitology. 9: 73-81.
LANDSBERG , J.H. &
LOM, J. (199 1). Taxonomy of the genera of the
MyxoboiusMyxosoma
group (Myxobolidae: Myxosporea ), current listing of
species and revision of synon yms. SystC'matîc Pa rasilo logy. 18 : 165- 186.
LA RUE, G.R. (1 911). A revision of the Cestode family Proto:ocephalidae. l..ooL
Anz.,38, 373-482.
LA RUE. G.R. (1914). A revision of the Cestode fami/y Proteocephalidae. lIIiDOis
bioI. monogr.. 1. )-350.
LEGER, 1. (19 30). Myxosporidies nouvelles ou peu connues du genre Myxldll,Jm chez
les poissons d'eau douce. Trav. Lab. lIydrobiol. Ptscie. Uni,.. Grenoble, 22:
231·243
LEVEQUE, c., & PAUGY, D. (1984). Guide des Poissons d'eau douce de la zone du
programme de lune contre l'Onchocercose en Afrique de l'Ouest. Con~l'nti on
O.R.S.T.O.M.-O. M.SM :393p.
LEVEQUE, c, PAUGY. D. & TEUGELS, G.G. ( 1992). Faune des Poissons d'eaux
douces et saumâtre de l'Afrique de l'Ouest. Tome 2. O.RS.T.O.M. (M.). Pa ris:
389-902.
LEVlNE, ND., CORLISS, J .O., COX, F.E., DEBROUX, G., GRAIN , J.,
HONlGBERG, B.M., LEEDALE, G.F., LOEBLICH, A.R., LOM, J., LYNN ,D...
MERINFELD, E.G.• PAGE, F.C., POL YANSKY, G., SPRAGUE, V. VAVRA,
1 , WALlAGE, F.G. ( 1980). A newly revised classification of the Ptotozoa. J.
Protozool., 27 ( 1): 194-201

'"
LEYDIG, F. ( 1853). Em neur Bandwurm eus Polyterus bidur, Ardt Namrg., Bertin,
19( 1)219-222.
LOM, 1. (196 9). On a new taxonomie character in Myxosporidi a as demonsrrared in
descriptions of two new species of Myx oboius. Fol. Parasitai. 16: 97·1 03.
LOM, J. & ARTHUR , J R. (19 89). A guideline for the preparation of species
descriptions in Myxosporea. J. Fish Dis.. Il:. 151- 156.
LOM , J. & DYK OVA. 1. ( 1992). Developments in Aquaculture and Fisheries
Sciences, 26: Protozoan Parasit es of Pishea. 10 Elsevi er, Amsterd am-London-
New York·Tokyo 31Sp.
LOM, 1. & DE PUYTORAC P. (1965). Studies on the Myxosporidian uhrastructure
and polar caps ule development. Protil;tologiu 1: 53-66
LOM, 1. & NOBLE E. R. (1984). Revised classification of the Myxospera Bütschli,
1881. Foli. r ar n itol., JI : 193-205
W M, 1., PlKE, A.W ., & D YKO VA, 1. ( 1991 ). Myxohotus sandroe REUSS, 1906,
the agent of vertebral column deformitics of Perch Perca fhonauùs in north cast
Sco tland. o; s. Aqu.t. Org. 11: 49· 53.
LOM, J.• & Vavra, J. (1965). Notes oolhe rnorphogenesis of the polar filament in
Hcnne~ (Protozoa, Cnidosporida). Am Protozool.,J (S):57.(j()
LOOSS. A. ( 1896). Recherche sur la faune parasitaire de rEgyple (première partie).
Mém.lnst. Egy pt., 3, 1-252.
LUHE, M. (1912). Zu r kenntnis der Acaruhocephalen. 7..oo1og. Jahr b., Suppl. 15.
27 1-306 .
LYNSDALE, J A (1956). On IWo new species of f.yrOl'eSflLS from Burma and the
Sedan. J .lle1mintb, JO. 87-96.
LYN5DAtE, lA (19(0). On Prllfeocephalu.t .wnd<Nli n. sp. nom the Sudan. J.
HdmÎntb., 34, 43-46.

MAENO, Y.,. SOR1 MACHl, MY., OGAWA. K., EGUSA, S. (1990). Myxohv/u.t
spmacurvatura sp. n. (Myxosporea: Bivalvuhda] parasitic in de formed mullet .
MUgI/ cephalus. Fisb Path ol. 25: 37-4 1.
MACHIEWICZ, 1.S. (1962). Systematie position of Caryophyllaeu.t fuhrmanm
Szidar,
1937,
and
Lyrocesrus
a/estesl
Lynsdale.
1956
[Ces oda
:
Caryophyllidae). Rrvue Suisse ZooI.. 69, 729-735.
MACKlEWICZ, 1.5. (1972). Caryopllyllidae (Cestoidea) : a review. Elpl. Pa rasit,
37. 4 17·512.
MACKlEWICZ, 1.5. & BEVERLEY-BURTON, M . ( 1967). Monobothrioides
woodlandi sp. nov.
(Cestoidea=Caryophyllidea) front Ctanas melland,
Boulanger (C)prinifonne s-=Clariidae l in lambia, Africa. Proc. htlminlh. Soc.
Wash., J4, 125· 128
MAHON, 1.. ( 1954) Conmbniœ to the flelminth fauna of tropical Africa.
Tapeworms from the Belgian Con go. Annt, Mus,.., Congo Belge, Sid, l (2),
141-26 1
MANOOUR, A. M , GALAL, A. A. & ABED, GR (1993). Myxoholus clam n. sp.
in the testi s of t he fish Clonas tazera from the river Nile of Assiut. AMint
V"crinary and Medical J ournal. 29: 109-1 15.
MARGOLI S, L., ESCH, GW., HOLMES, i.c., KURI5, A.M., & SCHAO, G.A.
(1982). The use of ecological te rms in para sitology {Report of an ad hoc
Cornmittee of the Amencaa Society of Parasitolc gistsj. J, Paras itol ,, 68: 131·
133.
MARKlW, M. E. &
WOLF, K ( 1983). Myx osoma cerebrahs (Myxozoa:
Myxosporea) etiologie agent of 5almonid whrrling disease requires Tubificid
wonn (Annelia: Oligcchaetaj in i15 Iife cycle. J . Prctozool, 30 (3): 561·564
MARTOIA, R. & MARTOIA. M ( 1967). Initiation aux techniques de l'histologie
animale . Ma sson (êd.], Paris. 345 p .
MEGGm, J.F. (1930) . Report on a collection of Cestodes mainly from Egypt. IV.
Conclusion. Pa rasitology, 22. 338·354 .
. . . A. (1932-1933). Acanthocephala . Leipzig .' Hron,,'s KIa....en U.On/n ing.
~ 4, (Abl. 2, Buch 2), 582 pages.

'"
HALLlDAY, M.M. (1976) . The biology of Myxosnma cerebroùs: the causative
organlsm of whirling dise ase of Salmonids. J. Fis b. Biol. 9: 339-357.
lIü FfMANN , G.L., PlITZ. R.E., & DUNBAR, C .E. (J 96S). Studies on My xosoma
cartllagmlS n . sp. (Ptoto zoa; Myxosporidea) of ceetrarchid Fish and a Synopsis
or the Myxosoma of North Amcn ean Fre shw ate r Fishes. J . ProtozooL Il (3):
3 19-332.
HOFFMANN. G E. & PlTTZ, R E. (1971). Effect of'freezing and agmg on the spores
of Myxowma ct rt'brûlis, the causative agent of Salmonid whirling disease .
Progressiv e Fisb cultu rtst, JJ: 9 5-98 .
HüNl GBERG. S, M.• BALAMlJIl-I, W .• BO VEE, E.C., CORLISS, J.O .• ( iODJleS,
M., HALL, R.P., KUDO. R.R.• LEVINE, N.D .• W EBLICH. A.R., WEI SER.
JILl , WENRICH, D.H. (1964). A revised classification of the PlIyl1um of
Protozoa . J. Prozool. Il (1):7-20
HUMES, A.G. (1957). 1 ....0 new caligoi d Cope pods from Egyptean fishes J . Plra-, it.
43.: 351·356
JANICKl, C. (1926). Cestodes s. str. aus Fischen und Amphibien. Reluits of tbC'
Swftlish Zoologieal upftfi tion to [lO'pl an the White Nile, 1901,5, 1-58
JAYASRI, M. & HOFFMAN , G . L. ( 1982). Re view of Myx ldium (Proëozoa :
Myxozoa Myxosporea). Protozootogin l Abst r.cts. 6 (4): 6 1-9 1.
KABRE. G. B., SAKIn , G. N.• MARQUES, A
& SAWAGOOO, L. ( 1995).
Myxobo fus comOCI n. sp. et Myxobolu.~ burk ll1el n sp. nouvelles Myxosporidies
histozoïqoes chez Clanas allJ(U il/ans ct Labeo co ubie capturés dans les
pêcheries au Burk ina-Faso (Afrique de l'Oues t). Bull. 1. F. A. N. 48 : 49- 55.
KABRE. G. B., SAKJTl G. N , MARQ UES, A & SAWAGODO, L. (1997),
Presence of Myxosporeans (Myxezoa, Myxosporea] of the genus HeM eguyo .
{Thelohaa , 1882) perasnes of fishes caught in fi sheries of Burkina faso . Bull{
Eur, Ass. Jlis h. P. thol , 17 (2). J,
KABRE
8.G. d
PETTER.
A l
(1997 ) Camallanus
po/yplen
(Nematoda;
Camallanidae) in freshwaler fishes fium Burkina Faso. O,J. of. vete r, Rer. 64:33- '
37.

,.
KALAVATI, C. & NARASIMHAM URTI, cc. ( 19&4). A new myxospondian ,
Rudicap.\\ula eso",i n.gee. n. sp., From the freshwater fish . Hsomus sp. Z.
rarl sitenkd., 70: 21 -27
KHALIL, L.F. ( 1960). On a new genes, Santltmel/a. for Prolf!ocephalus s(1ndofl/
Lynsdale, 1960 (Prœeocepbalidac) and the erection of a new subfamily
SarrtJom>/Imae J .Ile1minth., J. 47·54.
KHALIL, L,F. (1961). On a new Nemalode. Rhaphida.twrm<k.t bi.lJwil sp. nov.
from freshwater fish, GymnarÔl u.t m/rll l('us in the Sudan. J. Helmintb.. 35.
263-268
KHAUL, L.F. (1962). On two new nem atodes (rom freshwaler fishes in the Sudan
of the genus Splron Ol<ffl Leidy, 1856 and the relation of Spl rT»Wllra 10 the
genus Velanocephalus Singh, 1958. J. HeimiDth., 36. SI-58.
KHALIL, L.F. (1963). On sorne Proteocephalid Cestodes from fresh water fishes in
the Sudan. J .Ile1minth., 37, 307-318.
KHAU L, LF. (1964). O/1uJn mella CI/han", gen. et sp. nov. (Nematoda) : an
Ox)tuid from a freshwater lish, Cilhan nu.t cuharus in the Sudan. J. Htlminth..
38, 4 \\-46,
K!-W.. IL, L,F. (1 969). Studies 011 the helminth parasites of freshwerer fishes of the
Sudan . J. 7..ool LoDd.. 158. 143-170.
KfWJL. L.F. (1970). On sorne Nematodes frœn the û eshwerer fishès of Ghana
with !he description of a new species, Spmmvura pelfl!i n. sp. J. IIdm inlh..
« , 329-348.
KfW..IL, L.F. (1 971). Check lis! of the Helminth Parasites of Africam lTeshwater
fishes. Com monwea lth 1nstitule of Helminthology. ST-ALBANS, TKhnical
com munk. tion nO42
KHALIL, L.F. (1971). The helminth parasites of african freshwater fishes.Pert L
Zoogeogrephical affinities. Rev. Zool. BoL arr.. 84, 236-263.
KHALIL, L.F. ( 1973). Sorne Helminth parasites from afiie-an Ireshwater ûsches, with
tbe description of two new species (Vennes). RI!". 1.001. Bot. . fr.. 87. 795·
'18.

'"
KHALJL, L.F. (1974). Sorne: nematodes from!he freshwaier fishes ofRhodesia with
the description of a new species, Ctlhanmella peneroe n. sp. Ann. Parl'i(.
bum. comp., PARIS, 48, 811·818 .
KHALIL, L.F. & THURSTON, J.P. ( 1973). Srudies on the Helminth peasnes of
ûeshweer fish of Uganda including the descriptions of twc new species of
digereans. Kt". lool Bot. .rr. 81, 209-248
KLAPTOCz, B. (19(6). Erbegnisse der mit Subvention eus der Etbschafl Trietl
untemommen zoologisch en Forschnugreis Dr Franz Wemer's in den
ëegyptischen Sudan und nach Nord-Uganda Ces odea aus Fischen aus Varanus
und Hyrax. Sher. Abd. W iss. Witon.,IlS, 121-144
KLAPTocz, B. (1 906). }'oI)W'Jfl~'hohmhrlum pn/ypleri (Leydig). Zbl Ibkt., 41.
527-536.
KN IGHT. S,A., JANü VY, J.JR; & CURRENT. W.L. ( 1977). Myxo$oma fundu/i
KUOO ,
19 18
(Protozoa:
Myxosporida)
in
Fundulus kansoe ; Summer
epizootiology. J . Pu . silol. 63, (5): 897-902.
KOSTOJNGUE, B & TOGUEBAYE. B.S. (I 994). Le genre Myxoholu.~ (Myxozoa,
Myxosporea) chez les poissons d'eau douce du Tchad avec la description de trois
nouvelles espèces BuU. I. F. A. N. 47:63-7 1.
KPATCHA. T.K. DIEBAKATE C. TOGUEBAYE. ( 1996) Myxosporldies
(Myxozoa, Myxosporea) des genres Sphaeromy:w Thelohan, 1892, Myxidlum
Bûtsctili, 1882, zehokkella Auerbach, 19 10, Bipeeria lova/jova, Zubtchenko el
al. 1983 et Leptotbeca Thélohen, 1895 parasites des poissons des côtes
Sénégalaises(Afiique Occoentale). J. Afr, Zool. 11 0 (4) 309-317
KUDO, R.R. (1918). Bxperiments on extrusion of polar fil ament in Cnidosporidian
spores. J . r . r uiloL 4: 141-149.
KUDO, R.R. ( 1920). Studies 011 Myxospondia. A synopsis of genera and species of
Myxoporidia ILL Biol. Mooogr.S: 1-256
KUDO, K R. ( 1933). A taxonomie consideranon of Myxospondia. Tr ens, A. ..
M ic rosc. ~. 52: 195-216
KUDO. R,R. ( 1943). Further observations on the protozoan Myx ,dium I e" :AMIfIlIi .
inhabiting 10 gall blader of North Arnerican Salienta. J. Morph. 72: 263-276.

'"
MORAVEC. F. & PUYLAERT. F. ( 1970). On J Uhn.f/QI1l7faw-WHl Ia afncana sp. D.
(Nematoda: Rhabdocbonidae) from the freshweter fish Haplochromis sd!welzi
of Angola. Rn . Zool. Bot. afr., 82, 306-314.
MORAVEC F. (1972), A revision of Afiican species of the Nematodes genus
Rhahdochona Rallier, 1916 Ve:stmik crs kœlorenskt splK_
b woklr;icke
svauk xx.'XVI d slo 3 se. 196-208 .
MORAVEC. F. (1974). On sorne nematodes from Egyptian freshwater fishes
v estink Ceskosjoveeské Splecnosn Zoolcgek é. SVAZE K XXX VlIl d slol.
Str. 32·5\\.
MORAVEC, F. ( 1974).The developpement of Pacamallanus cyethopbarynx (Baylis,
1923) (Nematoda. Carnallanidae) Fulia Par. silologia (Praha) l i : 333-343.
MULLER, l ( I34 I) . Ueber eine eigenth üml iche krankkhatte parasinsche Bildung mil
specifish organ isited Sâmenkôperchen. Arc h. An . t Physiol.~. 477p.
NARASIMHAMURTI. c.c. & KALA VATI. C. ( 1984), Seasoe al variation or the
Myxosporidian Henneguya waitœrensis parasiric in the Gills of the Fresh water
Fish Channa p unctafu,{ B.L. Arch. Proristenk 128: 351 ·356.
NOBLE, E.R.( I94I). On distribution relationship betw een Califom ia ride pool fishes
and their Myxosporidian paras ites. J . Puasito l., 27: 409-415
NOBLE, E.R.( 1944). Life cycles in the Myxosporidia . Q. Re". Biol., 19: 2 13·2 35.
NOBLE, E.R,(1977). Systems of Taxooomy for Myxospondia. Ab sL V IDSt. Cc ngr,
Proto. N.Y.
NWADIARO, C.S. ( 1984). A comparat ive study of food habit and distribution of
Tifapia and (Sl1rQ/he1"Odon) and Peivteachromn in River Sombreire, Nigeria. ,
Rev, Zool. Afr. 98: 4 1-66.
OBIEKEZIE, A.1. (199 1). The principal pathogens and diseesee of cultured Fist. .
Nigeria. In: Aq uaculture in Afric • . I.F.S. (cd.) : 197-207.
OBIEKEZIE, A.I. & ENYENUfl , UK (1988). He" neguya chrysichthy, 1IP. QOItI',
(Protozoa : Myxozoa) from lhe gills of estcarine Catfish ChryJJdwIfi/;

mgrudlgllalu.~ (Lacépè de) (Pisces: Bagridae) in Nigeria . Rev, Zoo l. Afr. 102 (1):
33-42 .
OBI EKEZIE, A I.. MOLl ER, H., & ANDERS, K (1987). Kudoa sp . infection in the
mu sculature of wild Tongue sole Cyrwg /ossus senega/en.~is ( Kaup, 1858) from
the Coast o f west Aliica Bu ll. Eu r. A ilS. Puhol. 7 (2) : 38-40 .
OBEKEZIE, A.I. & OKAEME. A N. (1981). Myxobllulu.~ accessobranchtalts n. sp .
( Protozoa : MYX07.oa) from
the
Accessory
Breat hing
organ
of
cultured
HelerobrulU:h" I hldorsah f Saint-Hilaire , 1809 . A rt h. Prowttnk. 134 : 409-4 14
OBlEKEZIE. A L & OKAEME, AN . (1990). Myxosporea (Protozoa) infect ions of
culrured Tila pias in Nigeria . J . Afr. 7..001. 104: 71-91 .
OODEN, c. G. (1967). Spmiteclus Ihlir!.1(1nae n sp. from a freshwater fish in lake
Victoria, Uganda . (Nematoda : Hedruridae). Rn . Zool. Bot. afr., 75. 71-81 .
OKAEME, A N., OBIEKEZIE, AL, & LEIiMAN. J. ( 1988). Parasit es and diseases
of cultured fish oflake Ka inji area Nigeria . J . Fish. Biol . 31: 479-48 1 .
PAPE RNA, 1 (1968). Ecto paras ite infections of Fish in Volta Lake, Ghana . Bu ll.
Wild. DiHas . Assoc , 4 :1l5- 137.
PAPERN A, 1 (1973). Occurrence of C nidospora infect ions in freshwater fishes in
Afiica Bu lletin dt 1'1. F. A. N. T . XXXV , SER. A., nO3:509-521 .
PAPERNA, 1 (1982). Parasites , infections et maladies du POI sson en Afrique . Doc.
T«hn. F.A.O ., n'"?, Rome : 1·99
PETERS, H.M . ( 197 1). Sporozoon cysts. The bass of purported" MOIIth-brooding"
in the Afiican Labyrinthine fi sh O enopama multi" ptm~ (Pisces : Ananbanriae ).
Ce pet.. t :185.
PETIER, Al., VASSILIADES. G. & TRO NC Y. P.M ( \\972). Trois espèces
d'Oxyures parasites de Poisson s en Afrique. Ann. Parasil. hum. com p.,
PARIS, 47, 569-519.
PINTO C. ( 1928) Myxosporideos l' outras
protozoaris unesnnees de pe txes
observados na America do Sur. A rc h. l nst, Diol. Sao Polo , 1: 10 \\ -130.
-

PRUDHOE. S. (195 1). Trematoda, Cestoda & Acanthocephala. Resul t. Scimt
E1plor. b)"drobioL Lake Tan gan yika , J. 1· 10.
PULSFORD. A. & MATIHEWS, RA ( 1982). An ultrastructural study of Myxoholu.t
exigu l/.ç TI-lELOHAN, 1895 (Myxos porea) from grey mullet, Crenim uR//
tahrosus
(RlSSO). J . FislL Dis. !'i: 509-526 .
PUYlAERT, F, (1 970). Description de La heonema mlermed'Q gen n., sp, n.,
parasite d'un Labeo (Pisces-Cyrpinidae) (Alrictidae- Nernaloda- Vermes). Rev.
Zool. Bot. atr., 82. 370-376.
PUYlAERT, F, (1973). Rhabdocllon idae parasites de poissons africains d'eau douce
et discussion sur la position systématique de: ce groupe (Vemnes-Nematoda).
R n'. Zool. Bot. . fr.. 87. 647-665 .
QADRI, S.s , ( 1962). On a new myxosporidian 11re/fahane/lu.t hogg(){1 n.sp . from an
Indian fres hwater fish Labeo bof?8Ol Arch., P ro tis t..nk. 106 : 2 18-222 .
RAlB AlIT, A. (1996). C opépodes Il Les par asites in T ra it!! de Zoologie. Sous la
Dinction de P.P. Oressë. C rustl«s Tom eVII Fasc. Il. Ma S50n Ed it. 639.
738
RU IDISCH, S., Er...MATROULI, M. & HOFF MAN N, R.W . ( 1991). The rcle of
tubificid worm s as an interm ediate host in the life cycle of Myxobolu.t pavlvo.llcit
(Akhmerov, 1954) Pa ruitol.~. 77: 663-667.
SAKITI, G.N., BLAN C, E., MARQUES, A., & BOU IX, G. ( 1990). Path ology of
Protozoan paras ites on the gil! erches of Cichlid fish ID Berlin (Wes l Africa).
Bull. Eut. Ass, Fis b Patbol. 10 (3): 81-83.
SAKIT I, G .N., BLANC, E., MARQUES, A., & BOUIX , G . (\\991). Myxosporidies
(Myx ozoa, M)"xos porea) du genre Myxobolu.t
Butscbh, 1882 para site de
Poissons Cichlidae du lac Nok oué au Bénin (Afrique de l'Oues t). J . Arr. 7..ooL
IŒI: 173-186 .
SAKlTl, G.N., KAB RE, HG ., TARER, V., &
MAR Q UES, A., (1995) . ....
descnpnon in Myx ldlum
leer of a cellular structure intervenin g DI . .
pathogenesis of Sparu.t aurau ln aduacultvre
Il Eu rop. C ona. Pi
l '
Jul,l 995 a ..r mont Fn rand (Fra nce); absr, in Eur. J. Protistol. 1995

SANOERS, J.E., FRYER, J.L. & GOULD, a.w, ( 1970). Occurrence of Myxosporean
parasite Cerœcmyxa l ilas/a, in Salmonid fish from Columbia river basin and
Oregon Coastal strearns. In: Symposium on Disease of Fishes and Shellfishes,
SNIESKO S. F. (ed). Amerincan fisb eri es Soc iety Special publ icarion nOs.,
Wash ington D.C. pp 113-141.
SARKAR, N.K. (1985a). Sorne Myxosporida [Myxozoa: Myxosporea ) of Anabantid
fish es of West Bengal, lndia. Acta P rolo.loologica. 24 (2): 175-180.
SARKAR, NK ( 1985b). Myxosporidan Henneguya a sp. n. (Myxozoa: Myxosporea )
from the gill of a fresh water Teleost fish My.ltus sp. Acta Proto.lOOlogica . 24
( 1): 55-58.
SARKAR, N.K. & CHOUDHURY , S.R. (I986 ). Thetohanettus hengall sp. n. and
Myxidium mY"/IL'"I"ium sp. Il. (Myxozoa). Two new Myxosporida from Indian
Fresh waer Teleost, Acta Protoloologici . 2~ ( 3): 359-362 .
SCHERRER , B. (1984 ). Biostatistique . Caeta n, M. (td .). O u êbec. S50p
SCHUBERT,
G.
(1968 ).
Electronenrnikropische
Uruersuchugen
Zur
SporenenlwÎcklung
von
Henneguya
pmnae
SCHUBERT
(Sporozoa,
Myxospondea. Myxobolidae) üitscbrift Paruitetlk unde. JO: 57·77 .
SCHULMAN , S.S. ( 1957). Note sur la pathogén èse de la Myxosporidie AI. exiguIL<et
sur les epizootie s dues à ce parasite. Bull; IDSt. Rech. El ploitation des Poissons
d es lacs et rivièrn (t'li Russe) 42: 32S.
SCHULMAN, S.S. (1966 ). Myxosporidies d' V R.S.S . Acad. Na uk. U.S.S. R, 508 p.
SCHULMAN, S.S. (1984). Key 10 parasites of freshwater Fish. 1: Parasitic Prorozoa
(en Russe) . U.S.S.R Akad. Zoo l. lnst, 140 1-431.
SHARIFF, M. (1982). Henneguya l aharl/ll sp. nov. (Protozoa: Myxozoa ), a parasite
of marble goby, Oxye fl!o/ri• marmora/IL' (BLEEKER). J . Fi, b. Vista s.~ : 37-45.
SIAU, Y. (197 1). Myxosporidies de SynOd(mtll anlorgli Boulenger 19 11 et de
ELeOlri.' (Knbia) kribœru is Boulenger, 1964, Poissons des eaux saumâtres de la
lagune de Porto-Novo (Dahomey). Bull. Soc Zcol. Fra. 96: 563-570.

'"
SIAU, Y. ( 1978). Contribution il la Con naissance des Myxosporidies . Etude de
Myxobotu.• l'xiguu s THELOHAN , 1895. Th b e d'Etal, V.5. T.L., Montpdliu ,
209p.
SIDAU•• M E , Martin, D.S.• Bridge, D. Desser. S. & COlle, DK (1995). The Demise
of Il phylum of Prcosts: Phylogenyof Myxozoa and ether parasinc Cnidaria. J .
PlIras irtoL Il (6)p961-967.
SITJ A- BOBAD ILlA, A, & ALVA REZ- PELLITERO , P. (1993). bc:hokkefla
mU/{Ili s . (Myxosporea: Bivalvulida) from Mullets (Teleostei: Mugilidae) of
medùerranean waters: light and electron microscopie description. J. Euk.
M icrobiol. , 40(6), 755-764 .
SMQTHERS, J.F , SMITH, Jr.• L, H.& SPALL, R.D. (1994 ). Mo lecular Evidente
Thal The Myx ozoa Protists Are Merazoans . SdrDU's 265: 17 19- 172 1,
SOUTHEWEU..., T. & LAKE F. (1939), On Il collection of Cestodes from the
belgian Congo. ADn. eop, med, P. ra!lit., 33, 63-90.
SPURR. A.R. (1 969). A 10", viscosiry epoxy resin embeddmg medium for electron
microscopy. J. Vltr. e «, 26: 31-43
STOI ..c. A. (1899). Acnnomyxidies , nouveau groupe de Mésozoaires parents dei
Myxospondies. Bull. lntern, Acad. Sei. Bohème, 22: 1· 12
THELOHAN, P. (1895) Recherches sur les Myxosporidies. Bull. Sei. Fr. 8l'1g. 26:
100-394.
TADROS, G. (1968). A redescnption of Polyond l{}bothrium ctanas (WoodIand,
1925) Meggit, 1930 (Bothriocephalidae : Cestoda), with a brief review of the
germs
Polyoo cholxilhnum
Diesing,
1854,
and
Om:hobolhnocephalus
y AMAGlJI1, 1959. J . ve, Sei. VA R , ~. 53-84.
TARER, V. ( 1996 ). Méthodes stasnstiques appliquées à lépidemiologie: Etude de
deux systèmes b ô tes-perasites en aquecuture. D E-~S Montprllirr Il Fl'lIoce ~
p.
TAYLOR, EL (1925). Notes 00 sorne Nematodes in the Museum of the LivefJlOli
School ofTropical Medecine. Il Ann. trop. Mf:d. Pa ra.'Ût., 19, 57-69.

TRIPATIiI, Y. R. (1948), Sorne new Myxosporedia from Plymcouth with a
proposed new classilkation or the Order. Parasitoly 39: 100-118
TÛRNQUIST, N.. (1931). Die Nematodenfamihen Cucullanidee und Camallanidae,
Meddelandt'D Cran C.oteborgs :MUsft 7.oo101~ A vddnio !'i!'i l'l'm ie
f oldjen, sér, Il, Bd 2, n03, 44 1p" 17 pl.)
TRONCY, P,M
( 1969). Contribution •
respace des Helminthes d'Aftique,
pnncipakrncnt du Tchad Bull :M us. "'Iln.. Il ist. Olt. PARI S, 2e ser.. 4 1,
1487·ml.
TRONCY, PM. (1969), Description de deux nOllvdles espèces de Nématodes
parasites de Poissons. Bull M us. :'oIatn. lI ist. 1LIt. PARIS, ù sèr., 4 1, 598-
605.
TRONCY, P.M. & VASSILIADES, G , (1974). Acanthocéphales parasites de
PoiSSOflS d'Afiique, 2ème note . Bull 1.1'A N.. K r. A, 36, 902-910.
TRONCY, P.M. (1977). Recherches sur les Cestodes, Nématodes, et Acantbocéphales,
parasites des
poissons d'eau
douce du Bassin Tchadien.. Thèse d ' Etat,
US TL:1 59p ,
USPENKAYA,. A,V. (1983). New data on the life and biology of Myxosporidia.
Arch. Protisteok., 126 (3): 309-338
VAN U EAVE, H.J. (1936 ). Tenw.wnll,~, a new genes of Acanthocephala, and ils
taxonomie position. Pu asitology, 18, 446-45 1.
VASSILIADES, G. (1973), Nématodes parasites de Dls/"hot/u.. ro.f/rotu.ç (Poisson ;
Cithariniidae) du lac de Guiers [Sén égal). Ann. PUlISit. hum. com p. PARIS,
48,4694 75,
VASSILIADES,
G ,
( 1974).
Un
nouveau
Rai/ilemema
(Nematoda
Cosmoccrcoidea) parasite de Poisson, ail Sénégal. Bull l. f.A.~. sir. A.. 3!'i,
815-821.
VASSILIADES, G. (1970), Un nouveau
Paracamma/kmw
(Nematoda
;
Camallanidae) chez llll poisson Clariidae de Sangalkam (Sénégal), Ann.
Plrasit. hum. romp., PARIS, 4!'i, 441-448 .

'"
VASSILIADES, G . (1 971). Redescnpoon de (JUimpena lanœolala Gendre, 1926
(Nematoda. Seuraroidea). Ann. Parasit. hum. romp. PARI S, -46, 61-6 7.
VASSILIADES, G. (1972). Nématodes parasites des poissons de la région de
Sangalkam (Sénégal). Bull. IFA N.. sir. A, 34, 529-533.
VASSll..IADES. G. & CHEVAllER, J.L. ( 1973). Un nouveau Gendria (Nematoda ;
Seuratoidea) chez llII Polyptère (Poisson) du Sénégal. Bull. I.F.A.:IrI., sn-. A.
35, 92·98.
VASSIUADES G. (1973), Un nouveau Rall/œtnema (Nematoda, Cosmocercoidea)
parasite de Poisson au Sénégal. Bull. de l'I FA:IrI1 XXXV, ser. A. 0°44, BulL
I FAN sèr. A. 135-815-80 \\.
VASSILIADES, G. & PElTER. A 1. (1972), Camai/anus elenapomae n. sp.
(Nematoda ; Camallanidac) parasite de O enopoma kmg.oleye GUNllIER
(Poisson : Auabantidae) au Sénégal. Ann. Pu asit. hum . romp.. PARIS, 47,
383·)89.
VASSILIADES. G. & TRONCY, P.M. (1973) Description de Fa/caul rra Idl(J{b n.
sp. (Nematode ; Kaïhlanudae] parasite de /)michodùJ bre vipmnü (Poisson;
Citharinidae) du Tchad. Ann. P.... sil hum. cemp, PARIS, oUI, 489-495.
VASSlLIADES. G. & TRONCY, M.M. (1974), Nématodes parasites de PoiSSOllS du
bassin tchadien . Bull. I.F.A.:'l., sèr. A, J6, 67().681.
VAVRA, 1. (1965), Etude au microscope électroniq ue de la morphologie et œ.
déve loppe ment de quelques Microspondies . C. R. And . Sel. P l ri" 16 1, 3461-
3470 .
WALLlKER , D. (1968). The nature of the iodinophilus vacuole of Myxospori dea
Spore s a proposai to Synonymize the genus Myxo.•oma TIfHLü HAN, 1892 wi. ,
MYXO/IfI/Il,f BUTSCHLI. J. Prolozool. IS (3): 571-515.
WEDlo C. (1861). Zltr Helmmrhenfauna Aegyptiens (2 abt.). Sber. dt. Abd. La""
l'm,. Wim, oU. 463-482.
.
WOLF, K., MARK IW, M.E.• & HILllJNEN. 1.K. (1986). Sal monid whirling .rl'
J
1iJhifeJ. tuhifex (MULL ER ) ident ified as the essential Ohgochaete iIl -.el
Prœozoan Iife cycle. J. Fish. Diseas. 9: 83·85 ,

'"
WOLF, K. & MARKIW, ME ., (1984). Biology contravenes taxonomy in the
Myxoro a: New discovenes show altematioe of invettebrate and vertebrate hom o
Sdtonce. 215: 1449- 1452
WOODlANO, W.N,F. (1923). On sœne remarkable new forms of Caryophillaeidae
lium the Anglo-Egyprian Sudan , and a revision of tbe familiesuf Cestodana. Q .
JI DlK~ Sri., 67, 435-472.
WOODLAND, W.N.F. (1 924). On a new species of the Cestodarian genus
CllryophyllaeU.i front an Egyptian Siluroid. Proc, lAJfJl. Soc. tond. (plrt 2),
529-532,
WOODLAND, W,N.f. ( 1925 al. On sorne remarkable new Montiœllia-like and
othcr Cestodes from Sudanese srlurœds Q. .11 miCTW:. Sei. 69, 703-729.
WOODI.ANO, W.N.f . (1925 b). On three Proteocephalids (Cestoda) and a revision
of the genera orthe family. P....sitnlOEY. 17, 370-394.
WOOOLAND. W.N,F. (1926). On the possible affinmes or the caryophyllaeidae : a
reply to Ors. O. FVHRMANN and l G. BAf.R. Pree. Zool Suc. l.onc-, 4, 49-
fi>
WOODLAND, W.N.F. (1937 al. Some Cestodes front Sierra Leone. U. A new
Caryophyllaeid. Manypoœphalu.I and Polyonchobothrium. Pme. ZooI. Soc.
Lond., 107, 189-197.
WOODLAND, W,NF. ( 1937 b). Sorne Cestodes lTom Sierra Leone. l. On WenYflma
lool{lcauJa sp. n., and Proteflœphalus hrvl/ellus . n sp Pree, ZooL Soc. Lond.,
(1936), 93 1-937.
WYATT, El. (1979). Fan eplatyc auda pratn gen.n.jsp.n. and two new species of
Myxobolus (Myxosporida).J. Protezeol., 26: 47-51
YAMAGtm , S. (1959). Systema Helmintbwn. ïnerscence Publishers. lAlOOOD
and Ntw York.
YOKO YAMA, H., OGAWA, K., & WAKABAYASHI, H. (1991). A new collection
method of Acenosporeans A probable infective stage of Myxos poreans 10 ûshes
&orn tubsfi cids and experimental infection of goldfish with the Actinosporean,
/tatJ/>eia sp. Fish. P.lhol. 26: 133-138.

,,,
YORKE, W. & MAPLESTONE, PA ( 1926). The Nematode parasites of vertebrale,
London Cbu rchilL
ZIMMERMANN, F. (1923). Wissenschaftl iche Etgebrusse der mit Unœ rsrùtzun g
der Akademie des Wissenschaften in ....'ien aus der Erbschafi lfritl mu F.
Werner
uraernorrunenen
Zoolo gischen
Expedition
niICh
dem
AngloAegyptscben Sudan (Kordofan) 1914. IX. Bearbeitung der parasitischen
Copepode von Fischen. Denkeschr. Akad. Wivv. W...... (Madl-fliat) 98: 10 1·
II I

ANNEXES
if'
f .
,
i'c
..... ;~ ..~
.~...
" - q '
. : .

ANNEXE 1
Liste des principaux poissons de consommation
courante et leurs hôtes et leurs parasites associés
Oreochromis niloticus Linné, 1758
Myxobo/us israe/ensis Landsberg, 1985
Myxobo/us brachyspora (Baker, 1963).
Myxobo/us sarigi
Clinostomum sp.
Myxobo/us equatorialis (Landsberg, 1985)
Myxobo/us heterospora (Baker, 1963)
Myxobo/us kompiengaensis n. sp.
Myxidium sp.
Tilapia zillii Gervais, 1848
Myxidium sp.
Myxobo/us sarigi (Landsberg, 1985)
The/ohanellus va/eti type 1 Fomena et al., 1994
Henneguya branchialis
Clinostomum
sp
Sarotherodon galilaeus (Linné, 1758)
Myxobo/us tingre/aensis n. sp.
Henneguya branchialis
Clinostomum
sp
Heterotis niloticus (Cuvier, 1829)
Myxobo/us ago/us
Myxobo/us heterotii
n. sp.
Myxobo/us sourouensis n. sp.
Myxobo/us ago/us Landsberg, 1985
Henneguya diensis n. sp.
Brevimu/ticaecum heterotis (Petter, Vassiliades et Marchand, 1979
Lemaeogiroffa heterotidico/a Zimmermann, 1924
Dysphorus torquatus Kurz, 1924
. ,
If'
~, .;, 'tÎ

266
Labeo coubie Rüppel, 1832
Myxobolus nokoueensis Sakiti et al., 1991
Myxobolus burkinei Kabré et al., 1995
Thelohanellus bicornei n.sp.
Thelohanellus sanagaensis Fomena et al., 1994
Myxobolus comoei Kabré et al., 1995
Clarias anguillaris Linné 1762
Myxobolus comoei Kabré et al., 1995
Henneguya branchialis Ashmawy et al., 1989
Lytocestoides sp.
Weynonia virilts Marsypocephalus rectangularis Weld, 1861
Procamallanus laeviconchus (Weld, 1862
Brevimulticaecum heterotis (Petter, Vassiliades et Marchand, 1979
Contracaecum sp.
Proteocephalus membranacei Troncy, 1977
Camallanus polypteri n. sp.
Paracamallanus cyathopharynx Baylis, 1923
Paracamallanus cyathopharynx Baylis, 1923
Rhabdochona congolensis Campana-Rouget, 1961
Falcaustra petrei (Khalil, 1970)
Auchenoglanis occidentalis Cuvier et Valenciennes, 1846
Monobothrioides cunningtoni Furhnnann et Baer, 1925
Weynonia virilis Labeonema sp.
Falcaustra petrei (Khalil, 1970)
Monobothroides sp
Paracamallanus cyathopharynx Baylis, 1923
Paracamallanus cyathopharynx Baylis, 1923
Procamallanus laeviconchus (Weld, 1862
Rhabdochona congolensis Campana-Rouget, 1961
Contracaecum sp.
Synodontis schall (Bloch et Schneider, 1801)
Rhabdochona congolensis Campana-Rouget, 1961
Stoeksia pujehuni Woodland, 1937
Paracamallanus cyathopharynx Baylis, 1923
Paracamallanus cyathopharynx Baylis, 1923
Fakaustra petrei (Khalil, 1970)
BœIdIodiscus ectorchis ~ e,t ,~un~~ 1959
..
1
~:;j.
~
~
,,'
.
.
.
k
~

- ; .
}
"
t
, . '
• .
.~
"
_.<
,.~
c- r.: '11""
. "', • '
. .:.,;~

'"
~Ynod(J1l1lS1a sp.
Sp irorina sp.
Spirurma sp.
Polypterus bich ir bichir, Geoffroy St Iül alre, 1802
Polyonchoboth rium polypt eri Leydig, 1853
Cama/Janus polypier; n sp
Parocamauama cyothopharynx Baylis, 1923
Po rocamolkmvs cyathopharynx Baylis. 1923
Procamallanus laeviconchus (Weld, 1862
MalllfJ lerurus dectricus G melin, 1789
Proteocephalus memhranace ï TJoncy , 1977
Proteocepnalus memhranacei Troncy, 1977
Procamallanus toevtconchvs (Weld, 1862
Rhobdochona congalcnsrs C ampan a- Rouget. 1961
A /estes nurse Rüppel, 1832
Sandonella sandom (Lynsdale, 19(0) Khalil, 1960
Hepsetus odoe (Bloch, 1794)
ParacamalJan us cyathopha rynx Baylis, 1923
Mormyrus ru me Valenciennes. 1846
Procamallarms loevïcon chus (Weld, 1862
C nhar ïmella petterae Khalil, 1974
Spmueaus sp.
Synodonusia sp.
Spm itectus sp.
Gym narchus niloticus C uvier , 1829
Gymnatrema gymnarctn

AnnU;.: 1997
Nom: Bourcima Gust avc KABRE
Lieu: Univcrstré de Ouagadougou
Titre: Parasites des potssnns du Burkina Faso. Faunistrquc, Ultraslructure, Biologie
RESUME:
L'examen de 1661 poissons provenant de divers plans d'cau du Burkina Faso appartenant Il 20 familles, 31 genres ct 52
espèces, a permis de mettre en évidence 2] Myxosporidles, 11 Cestodes, 3 Trématodes, 13 Nématodes, 3 Acanthocéphales
et 2 Copépodes,
Les Myxosporidies renferment 4 genres, les genres Myxobolus, Henneguya, .Thelohanellus et Myxidium. Les Myxobolus
comptent 14 espèces dont 5 nouvelles, les Thelohanellus, 3 espèces dont une (1) nouvelle, les Henneguya, 2 espèces dont
une (1) nouvelle et les Myxydium une seule espèce dont la position systématique demande à être fixée. Les Cestodes sont
repartis en 3 Ordres, les Caryophyllidea, les Pseudophyllidca et les Proteophyllidea ct comportent 11 espèces dont 10
antérieurement décrites (Monohothrioïdes cunningtoni Furhnnann et Bacr, 1925; Stoksia pujehuni Woodland, 1937;
Weynonia virilis Wood land, 1936; Polyoncliobotluium clarias Woodland, 1925; Polyonchobothrium polypteri Leydig,
1853; Proteocephalus rectangularis Weld, 1861; Proteocephalus membranacei Wcld, 1861 et Sandonella sanâoni
(Lynsdalc, 1960) Khalil, 1960) et 3 (Monobothrioiâes sp., Lyuicestoides sp. ct Lytocestus sp.) décrits jusqu'au niveau
générique. Les Nématodes sont repartis en 4 Ordres, Les Spirurida, les Ascarida, les Oxyurida et les Spirurina et se
composent de 13 espèces dont 12 antérieurement décrites (Paracamallanus cyathopliarynx Baylis, 1923; Procamallanus
leaviconchus
Weld, 1861; Splrocamallanus spiralis Baylis, 1923; Falcaustra petrei (Khalil, 1970); Cùharinleila petterae
Khalil, 1974; Labeonema sp.; Synodontisia sp.; Contracaecum sp.; Brevimulticaecum heterotis Petter et al., 1979;
Rhabdochona congolensis Càmpanna-Rouget, 1961; Spiniteaus sp.) et une (1) nouvelle Camallanus polyptcri n. sp.. Les
Trématodes appartiennent 'à,trois familles différentes les Paramphistomidae, les Acanthostomidae et les Clinostomidae
et comptent 3 espèces, Gymnatrema gymnarclti Dollfus, 1950, Basidiodiscus ectorchis Fischthal ct Kuntz, 1959 et
Clinostomum sp. toutes antérieurement décrites. Les Acanthocéphales comptent 3 espèces: Acanthogyrus
(= Acanthosentisï tilapiae Baylis, 1947, Paragorgorhynchus sp. et Palliscntis sp, dont 2 à posltion non encore précisée.
Les Copépodes comptent 2 espèces Lernaeogiraffa heterotidicola Zimmcrman, 1923 et Dysphorus torquatus Kurz, 1924
dont la présence au Burkina Faso mérite d'être soulignée
L'étude de la biologie des principaux groupes de parasites fait ressortir que l'Ichtyoparasitofaune du Burkina Faso
montre une spécificité pouvant être repartie en 3 groupes: olcrènes, euryrènes et sténoxènes. L'analyse de la richesse
parasitaire relative aux groupes parasites que sont les Cestodes, les Myxosporidies et les Nématodes, a permis
d'identifier des cas de polyparasitisme chez les poissons hôtes, Clarias anguillaris, Auchenoglanis occidentalis,
Synodontis schall et Heterotis niloticus. Des charges parasitaires exceptionnelles en Myxosporidies chez les CicWidae ont
été constatées. L'étude de l'influence de facteurs tels que la taille ct le sexe sur la prévalence parasitaire a permis de
noter que ni la taille, ni le sexe ne semble avoir une influence significative sur ettc prévalence parasitaire et cela
quelques soit l'origine du poisson hote (milieu fermé ou ouvert).
Mots clés:
Poissons, Parasites, Myxosporidies, Trématodes, Cestodes, Nématodes; Acanthocéphales, Copépodes,
Faunlstiques, Biologie, Burkina Faso.
SUMMARY
A careful study of 1661 fishes bclonging to 20 famillies, 31 gcnus and 52 spccics t'rom different rivers of Burkina Faso,
on wich parasites research have been carried on revcalcd the presence of 21 Myxosporidies, 3 Trématodes, 12 Cestodes, ,
13 Nématodes, 3 Acanthocephalids and 2 Copcpods,
Myrosporidics are made up of 4 genus (Myxobolus, Henneguya, Theloùanellus and Myxidiuno: Myxobolus has 14 species
among which 5 are new, Thelohanellus, 3 species out of which 1 is new, HClllCCgUYa, 2 spccics with 1 new, and Myxidium
limited tl} only 1 species of which the systcmatic position necds to be fixcd ur determinatcd. The Trématodes are made
up of 3 spccics cntirely described. The Cestodes are of 3 Ordcrs- (the Caryophyillids, Pseudophillids and Caryophillids)
and are made up of 11 species out of which 2 are yct to be statcd or dcterruinatcd. Nématodes are composed of 13 species
among which 1 is new. The Acantbocephalids, 3 spccies with 2 not yet identificd, Copepods with 2 spccies
(Lernacogiraffa hetroditicola and Dysphorus torquatusy Their presence nceds to be cmphasized in Burkina Faso sirice its
observation was carried for the Iirst time.
A biological study of the parasites main groups i e parasites and thcir hosts, lias rcvcalcd three types of links: oîxéncs,
curyxèncs
and sténorères. Parasitic potential analyses rclatcd to paruvitcsgroups led to the identification of
polyparasitisrn case on the host fishcs (Clarias anguillaris, Auchcnoglanis occidcntalis, Synodoutis schall and Heterous
niloticusy. Exceptional parasitic dumping have bccn noticcd on Cichlids fishes. A study of sne and tai! effcct {ln
parasitlc p revalence shows no influence on this factor.
K<;.y Words: Ftshcs, Parasites, Myxosportdians. Tr ématoccs, Cestodes, Nèmatodcs,
AUlOthocéphlllcs, Copcpodc:>,
Hiology, Uurbna Faso.