AGRO - INDUSTRIE D'ETAT DE L'UNION DES
REPUBLIQUES SOCIALISTES SOVIETIQUES
ACADEMIE AGRICOLE D'UKRAINE
Droits d'auteur
N° 632.4:633.17
CON~;~··-AF;~IN
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ET ~AlG-ACHil
POUR L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR'
1
OllEDRAOGO LEONARD '1 C. A. M. E.·S..-
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RESISTA1~CE DES VARIETES VULGARISEES ET PROMOTEUSES DE MILLET
(PANICUM MILIACEUi"l1) AU CHARBON DE LA PANICULE ET METHODES
CIDMIQUES DE LUTTE CONTRE LA MALADIE
(06.01.11 DEFENSE DES CULTURES CONTRE LES PARASITES ET LES MALADIES)
DISSERTATION
POUR LA RECHERCHE DU TITRE DE DOCTEUR
EN SCIENCES BIOLOGIQUES (Ph.D)
Traduite de Russe en Français par l'auteur
DIRECTEUR DE THESE: PERESYPKINE, V.F Membre Correspondant
de VASNIL, Lauréat du prix de l'Etat d'Ukraine.
Docteur d'Etat en sciences Biologiques, Professeur
KIEV 1988

SOMMAIRE
PREAMBULE
CHAPITRE 1
ETAT DES CONNAISANCES DU CHARBON DE LA
PANICULE DU MILLET ET LES MOYENS DE LUTTE
CONTRE LA MALADIE

CHAPITRE
2
MATERIELS ET METHODES
2.1
Conditions d'expérimentation
2.2
Méthodes d'expérimentation au champ
Méthodes d'étude au laboratoire
2.3.1
Evaluation de l'énergie de germination et de la levée
Etudes histologiques
2.3.3
Etudes toxicologiques
CHAPITRE 3
RESULTATS ET DISCUSSION
3.1
Résistance variétale du millet au charbon de la panicule
3.1.1
Les caractéristiques de développement des différentes variétés de millet
3.1.2
Incidence du charbon de la panicule et rendement des différentes variétés
de millet
3.1.3
Caractéristiques histologiques de la résistance variétale du millet au
charbon de la panicule
3.2
Efficacité de différents produits de traitement de semences contre le
charbon de la panicule du millet

3.2.1
Etude toxicologique de l'influence des produits de traitement des
semences sur les spores du charbon de la panicule du millet
2

1
AGRO • INDUSTRIE D'ETAT DE L'UNION DES
REPUBLIQUES SOCIALISTES SOVIETIQUES
ACADEMIE AGRICOLE D'UKRAINE
Droits d'auteur
N° 632.4:633.17
: CON-~EI~~~;ZAIN ET ~AuiAcHÉl
; POUR L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR·
OllEDRAOGO LEONARD i C. A. M. E,-S. -- O~'tf'f0UGOl.
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l~nr~istré sous n° 'L-tUJ\\t-"2001
RESISTANCE DES VARIETES VULGARISEES ET PROMOTEUSES DE MILLET
(PANICUM MILIACEUll1) AU CHARBON DE LA PANICULE ET METHODES
CillMIQUES DE LUTTE CONTRE LA MALADIE
(06.01.11 DEFENSE DES CULTURES CONTRE LES PARASITES ET LES MALADIES)
DISSERTATION
POUR LA RECHERCHE DU TITRE DE DOCTEUR
EN SCIENCES BIOLOGIQUES (Ph.D)
Traduite de Russe en Français par l'auteur
DIRECTEUR DE THESE: PERESYPKli'\\TE, V.F Membre Correspondant
de VAS.N'IL, Lauréat du prix de l'Etat d'Ukraine.
Docteur d'Etat en sciences Biologiques, Professeur
KIEV 1988

SOMMAIRE
PREAMBULE
CHAPITRE 1
ETAT DES CONNAISANCES DU CHARBON DE LA
PANICULE DU MILLET ET LES
MOYENS DE LUTTE
CONTRE LA MALADIE
CHAPITRE 2
MATERIELS ET METHODES
2.1
Conditions d'expérimentation
2.2
Méthodes d'expérimentation au champ
2.3
Méthodes d'étude au laboratoire
2.3.1
Evaluation de l'énergie de germination et de la levée
2.3.2
Etudes histologiques
2.3.3
Etudes toxicologiques
CHAPITRE 3
RESULTATS ET DISCUSSION
3.1
Résistance variétale du millet au charbon de la panicule
3.1.1
Les caractéristiques de développement des différentes variétés de millet
3.1.2
Incidence du charbon de la panicule et rendement des différentes variétés
de millet
3.1.3
Caractéristiques histologiques de la résistance variétale du millet au
charbon de la panicule
3.2
Efficacité de différents produits de traitement de semences contre le
charbon de la panicule du millet

3.2.1
Etude toxicologique de l'influence des produits de traitement des
semences sur les spores du charbon de la panicule du millet
2

3.2.2
Influence des produits de traitement sur l'énergie de germination et la
levée des semences.
3.2.3
Efficacité des différents produits de traitement des semences contre le
charbon de la panicule du millet et leur influence sur le rendement
3.2.4
Fondement économique de l'application de nouveaux fongicides contre
l'agent causal du charbon de la panicule du millet.
CONCLUSION
PROPOSITION A LA PRODUCTION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES.
3

'-'
PREAMBULE
Actualité du thème:
le millet (panicum miliceum) c'est l'une des plus vieilles cultures. Sa
mise en culture remonte à 4 - 5 mille ans avant notre aire. Selon Vavilov (1918), les régions
orientales et centrales de l'Asie seraient les premiers centres de formation et d'apparition du
millet ordinaire. En Russie, on ne se souvient pas à quelle époque le millet est apparu. Les
souvenirs du millet sont dans les annales du XI siècle et aussi dans les chansons et épiques
russes. En Europe, il est apparu visiblement à partir de l'Asie en
même temps que les
mouvements des populations. A partir des' graines du millet, outre le gruau, on peut faire de la
farine qui peut être utilisée de façon pure. On peut ajouter également à la bouillie la farine pour
augmenter ses qualités organoleptiques. A cause de sa haute teneur en amidon, le millet est
utilisé dans les raffineries de vin et de bière (Elaguine, 1981). Il n'est pas seulement une denrée
alimentaire, mais est aussi une culture fourragère. Sous forme de fourrage, on utilise ses graines,
,ses produits dérivés, la panicule hachée, le chaume pour faire des balles de foin (Elaguine et
Yachovskiï, 1987).
A cause de sa précocité, sa résistance à la sécheresse et au sol salé, le millet mieux que n'importe
quelle autre culture céréalière, est meilleur pour la culture dans les régions sèches et sur des sols
salés. Parmi les cultures céréalières, par les superficies emblavées (43 millions d'hectares) et les
rendements
(6,6 Qlha) le millet occupe la dernière place au niveau du globe terrestre. Il est
beaucoup plus cultivé en Asie (23,4 millions d'hectares) , en Afrique (16,4 millions d'hectares).
En U.R.S.S. on a atteint en moyenne 3,234 millions d'hectares en 8 ans. De 1971 à 1975.2,742
millions d'hectares ont été enregistrés et de 1976 à 1980 3 millions d'hectares (Vavilov et al.,
1986). Le millet est cultivé sur de grandes superficies en Chine, en Inde, et aussi au sud-ouest de
la Mongolie et au Pakistan. On le cultive au Japon, en Afghanistan, en Iran, au Liban (Korenev,
et al., 1983).
Dans les pays de l'Europe de l'Ouest, il est moins répandu (Yachovskii. 1987). Au cours des 10
dernières années, la culture du millet a connu une augmentation aux Etats-Unis d'Amérique
(U.S.A), particulièrement dans les Etats du Colorado, du Nord et Sud Dakota, de Vaïomin et de
Nebraska, où les surfaces emblavées atteignent 162 à 203 mille hectares (Wilson, Burton, 1980 ;
Nelson et Daigger, 1975).
4

Le millet est cultivé en Afrique de l'Ouest: Nigéria, Niger, Mali. Selon les données du Ministère
de l'Agriculture du Burkina Faso, en 1986 dans le pays le millet a été cultivé sur une superficie
de 1,34 millions d'hectares avec un rendement moyen de 6 Qlha, et le Sorgho 1,25 millions
d'hectares avec un rendement de 8,1 Q/ha. Le millet possède un grand coefficient de
multiplication. Avec de hautes techniques agronomiques, sur un seul pied, il se forme 10 à 15
thalles productrices, chacune d'elle pouvant donner 2 à 3.000 graines (Elaguine, 1987).
Une telle haute productivité ne se rencontre jamais chez aucune autre céréale. Le rendement du
millet dans ces derniers temps a augmenté en 1JRSS bien que la production reste encore
insuffisante. Dans les principales zones de production, il se situe entre 15 et 17Qlha, tandis que
dans les autres zones avec de mauvaises conditions de production, le rendement est en dessous
de 10 Qlha. Dans certaines régions isolées le rendement atteint 20 - 22 Qlha, et dans quelques
domaines et exploitations, il dépasse 40 Qlha.
Au Kolkhoze (en Ukraine), dans le district de Jachkoï
région de Tcherkaskoï en 1985 on a
obtenu 51 Qlha de rendement sur une superficie de 21 ha, et au Kolkoze du 1er Mai dans
l'Arrondissement du 1er Mai région de Karkov, on a récolté 60 Qlha sur une superficie de 40
hectares (Yachovskii,1987).
Cependant les maladies empêchent l'obtention de hauts rendements de millet dans des
éme
proportions significatives. C'est pourquoi dans les résolutions du 27
Congrès du Parti
Communiste de l'Union Soviétique, une attention particulière a été réservée à la défense des
plantes contre les parasites et les maladies. On a insisté sur la
nécessité d'appliquer les
méthodes biologiques, agronomiques et chimiques de lutte conte les mauvaises herbes, les
parasites et les maladies des plantes.
Les facteurs limitants les plus importants pour l'obtention de hauts rendements du millet sont les
maladies charbonneuses. Présentement le pourcentage
d'attaque du millet par le charbon est
suffisamment élevé. C'est pourquoi l'étude de la résistance variétale
au charbon et l'application
des traitements chimiques contre la maladie constituent les objectifs fondamentaux de notre
travail.
5

OBJECTIF ET TACHES DE L'ETUDE
1) Evaluation de la résistance variétale de Il variétés de millet au charbon de la
panicule.
2) Etude de l'influence des produits de traitement de semences sur l'énergie de
germination et la levée.
3) Etude de l'efficacité des produits de traitement contre le charbon de la panicule du
millet.
4) Etude de l'influence des produits sur le rendement du millet.
LIEU DEVEXPERIMENTATION
Les études expérimentales ont été conduites sur la parcelle de phytopathologie de la station de
recherche agronomique de l'Académie Agricole d'Ukraine,
et au Laboratoire de la chaire de
phytopathologie de la dite Académie de 1985 à 1987.
Cette station se trouve dans la partie nord de la forêt-steppe de l'Ukraine à 60 Km au sud de la
ville de Kiev
6

NOUVEAUTE SCIENTIFIQUE DES RESULTATS DE L'ETUDE
On a démontré en premier lieu, la possibilité d'empêcher le développement du charbon de la
panicule du millet par voie de traitement des semences avec de nouveaux produits, la carboxine
et la carboxine + le thirame à la dose de O,5Kg/T de semences.
En second lieu, il a été établi que la variété de millet Séimskoye 85 est immune au charbon. Les
variétés Karkovskoye 86 et Solnetclmoye sont hautement résistantes
APPROBATION DU TRAVAIL
Les résultats des essais furent exposés à la Conférence Scientifique et Pratique des professeurs,
assistants et aspirants en 1986 et aux évaluations annuelles des aspirants à la chaire de
. phytopathologie de l'Académie Agricole d'Ukraine. Ils ont été publiés dans une lettre
d'information en 1987 intitulée: L'efficacité de nouveaux produits de traitement de semence
contre le charbon de la panicule du millet.
7

CHAPITRE. 1
ETAT DES CONNAISSANCES DU CHARBON
DE LA PANICULE DU MILLET ET LES
MOYENS DE LUTTE CONTRE LA lVIALADIE
Sur le millet on distingue trois types de charbon:
1. Le charbon ordinaire : agent causal, un champignon Sphacelotheca panici-miliacei
(pers) Bub ;
2. Le charbon de la tige: agent causal, un champignon Rabenhorstiana (Kuhn) ;
3. Le charbon poudreux : agent causal, un champignon Ustilago digitiana (Kuhn) ;
(Peresypkine, 1979).
On appelle souvent charbon ordinaire, le charbon de la panicule du millet. L'agent causal le
champignon Sphacelotheca panici-miliacei se rapporte à la classe des Basidiomycetes, sous-
classe des Teliobasidiomycetig.ae ou Sclerobasidiomycetidae, ordre des Ustilaginales, famille
des Ustilaginaceae, genre Sphacelotheca, espèce sphacelotheca panici-miliacei (Oulianitchev,
1968; Merenissinov, 1983 ; Yakolev, 1983).
Les maladies charbonneuses des graminées sont connues depuis longtemps mais la méthode
d'étude de leur nature date des années 1755, quand l'Abbé Tillet par voie expérimentale
démontre que la poudre de charbon (spores) est capable d'infecter les semences des graminées.
De 1783 à 1786 Tosser a repris l'essai de Tillet et a aussi confirmé le pouvoir infectieux de la
poudre de charbon. Il a donné une description exacte des épis attaqués dans les différents stades
de leur développement ainsi que la carte microscopique des téliospores. C'est ainsi qu'a
commencé l'étude des maladies charbonneuses, dont le charbon de la panicule du millet.
8

L'agent causal du charbon de la panicule du millet, comme son hôte, serait venu de l'Asie
Orientale (Chine, Mongolie), Karatiguine, 1986). Il a été décrit pour la première fois en 1801 par
Pers. D.C.; le champignon fut appelé urego segetum s. Panici-miIiacei pers. En 1916,
Bubak rapporte l'agent causal au genre Sphacelotheca et on l'appelait Sphacelotheca panici-
miliacei. Les parties de la plante infectées par le champignon Sphacelotheca panici miliacei
ressemblent habituellement à une enveloppe de poudre noire.
Cette caractéristique est
fondamentale et ressort dans les différentes langues, pour les noms qui sont donnés aux maladies
charbonneuses: Golovian, Brand, Smut, charbon (Karatiguine, 1986).
Les maladies charbonneuses des cultures céréalières constituent un danger réel pour les plantes
cultivées en particulier, au cours des années où les conditions sont favorables à leur
développement. Malgré la conduite des procédés chimiques
de traitement de semences avant
les semis, le pourcentage d'attaque des variétés dans certaines zones en U.R.S.S. atteint encore
des niveaux significatifs (Krivtchenko, 1972). L'expansion des agents pathogènes des maladies
charbonneuses dans une certaine mesure dépend de la zone de culture des plantes hôtes
(Ouliantichev, 1952, Evans, 1971.). Ainsi, le charbon ordinaire du millet est répandu dans toutes
les zones de culture de cette plante, dans tous les continents (Goutner, 1941; Kalachnikov, 1971;
Karatiguine, 1986).
Selon
Oulianitchev (1952),
Karatiguine (1986), en URSS
la maladie a été enregistrée aux
Pribaltiques, en Ukraine, en Sibiri, en Belarussie, aux Kavkazes, en Asie Mineure et en Extrême-
Orient. La fréquence avec laquelle elle apparaît dépend des conditions pédo-climatiques, du
degré de résistance des variétés vulgarisées et de la qualité des méthodes de lutte utilisées contre
elle. (Krivtchenko, 1972).
En Union des Républiques Socialistes Soviétiques du Kazakstan, le pourcentage d'attaque du
millet par le charbon, dû au champignon Sphacelotheca panici-miliacei Bub, dans des cas isolés
atteint 20 à 30 %. (Koïchibaev, 1974). Selon le témoignage de Sevroukava (1977), l'attaque du
millet par le charbon dans la région de Karkov pendant les 15 à 20 dernières années a été
insignifiante. Cependant au cours de certaines années le développement de la maladie dans
beaucoup de parcelles était devenu important.
9
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1

Dans certains Kolkhozes de la région de Tchougouevski, on a enregistré une incidence de l'ordre
de 2 à 19 % (Sevroukava, 1965). En 1966, dans les Kolkhozes de la région de Koupiankii,
Dvouretchenkii, Bogadouhovkii on a noté un maximum de superficies emblavées de millet dont
l'attaque par le charbon est comprise entre 30 et 60 % (Sevroukova, 1966). D'après Zagovora,
et Gretchko
(1975), en 1974 le charbon s'était répandu dans les régions de Bliznoukov, Zmiev,
Keguitchev et Koupian avec une incidence
de l'ordre de 30 à 40 %
sur les parcelles
d'expérimentation. Sur les cultures commerciales des régions de Ba1akleï, Zatchepilov,
Krasnograd, Koupian et Sahnovtchin le pourcentage moyen d'attaque se situe entre 0,02 et 0, l.
En 1975, la maladie s'est répandue dans les régions de Lozov, Keritchev, Dergatchev et
Zatchepilov, où le maximum d'attaque était de 0,6 % et de 2,0 à 3,5 % pour les cultures
commerciales (Zagovora et Gretchka 1975). Dans la région d'Altai, les pertes de récoltes de
millet dans certaines zones dues au charbon poudreux atteint 1,5 à 2,0 Qlha (Simonov, Alinov,
1980).
Selon les données de la Direction de Défense de Cultures de l'Union des Républiques Socialistes
de Kazakh, en 1968 dans la région d'Oural sur une superficie de 18 280 hectares emblavées,
8 012 ont été contaminés par le charbon avec une incidence allant de 0,5 à 4,8 % . Dans la région
de Pavlodard, sur 50.000 hectares, 29.000 ont été atteints, avec un pourcentage moyen d'attaque
de 0,58.
Dans la partie sud-est du pays l'incidence du charbon du millet
vane entre 20 et 30 %
(Romanov, 1960). En 1964, l'incidence maximale de la maladie était de 42,4 %, dans la région
d'Orenbourg, 17,3 % dans la région de Saratov, 15 % à Varonège et Kouibuchevet 12 % à
Rostov
(Zaharova, 1965). De la période de 1962 à 1964, l'attaque du millet par le charbon
dans certaines zones d'Ukraine, de Kazakstan et Azerbadgean variait de 1,3 à 60 - 80 %
(Kalachnikov, 1964). Dans la région de Volvograd, l'incidence de la maladie dans les essais
expérimentaux de 1965 à 1973 a atteint 12 - 14 %.
Des données de la littérature, on note que le charbon ordinaire du millet est la maladie la plus
importante et la plus répandue de cette culture. Quant aux manifestations externes d'apparition
du charbon de la panicule du millet, beaucoup d'auteurs ont écrit là-dessus (Toutner, 1941;
Agarkov, 1951 ; Naoumov, 1952;
Goelenko, 1965; Peresypkine, 1969, 1982; Kalachnikov,
1971 ; Sevroukova, 1972; Yakovleva, 1983; Soldatov, 1984; Karatiguine, 1986 etc ...).
10

Tous ces auteurs s'accordent à dire que l'agent causal du charbon de la panicule du millet
détruit les organes de reproduction de la plante hôte. La panicule attaquée reste dans la gaine de
la feuille paniculaire. Mais souvent elle sort de la gaine ayant l'aspect d'une formation allongée,
de 3 à 5 cm de long, couverte d'une membrane rosâtre (le péridium). Cette dernière se rétrécit, se
déchire en libérant la masse de téliospores. Toutes les parties de la panicule se détruisent, et à
leur place se dressent seuls les résidus du système vasculaire. L'enveloppe qui entoure la masse
de spores se compose du tissu épidermique de la plante hôte et de plus ou moins de la couche
épaisse des tissus des hyphes du champignon. Les plants attaqués par le charbon restent droits au
dessus des plants sains, formant beaucoup de tiges axillaires plus touffus que ceux qui sont
saints.
Les téliospores de l'agent causal sont sphériques ou un peu anguleux, de 6 à 14 llm (souvent 7,2
llm) de diamètre avec une enveloppe lisse ou légèrement rugueuse, brun - sombre possédant
deux parois. Avec un microscope à immersion
on constate à la surface des spores une
granulation. Sur le plant de millet infecté par le charbon, à la place des grains il se forme
0,5 à 5 g de spores de charbon, qui sont suffisants pour inoculer 0,1 à 1 kg de semences. Si ces
semences inoculées sont utilisées au moment des semis sans traitement, alors 40 à 90 % des
plantes seront contaminés par le charbon et avec pour conséquence une baisse de la récolte.
Kalachnikov en 1962 a montré que, dans l'enveloppe, un poids de 1 g de poudre de charbon
contient jusqu'à 400 millions de spores.
Outre le charbon ordinaire, sur le millet, on rencontre le charbon poudreux et le charbon de la
tige. Le champignon du charbon poudreux n'attaque pas toute la panicule, mais certaines
inflorescences, c'est pourquoi la perte de récolte peut être négligeable.
Au moment de l'attaque du millet par le charbon de la tige, il y a destruction de la partie haute
de la tige et la panicule ne se forme pas. C'est une maladie très dangereuse mais sur le territoire
de l'U.R.S.S. on la rencontre très rarement. Les spores du pathogène se rencontrent aussi bien
dans le sol que dans les semences (Kipp, 1859). Dans les monographies sur les champignons du
charbon (Toutner, 1941 ; Oulianitcheva, 1952 ; Fischer et Holton, 1957 ; Chevarssion, 1960 ;
Risposd, 1966 ; Kochman et Majewski, 1973; Ignatovi tchoute, 1975 etc.) toutes les espèces de
champignon de charbon rencontrées sur le territoire de l'Union Soviétique et dans les autres
pays ont été suffisamment décrites. Dans ces monographies toutes les questions relatives à la
biologie des champignons phytopathogènes ont été éclaircies.
Il

La germination des spores (Wolff (1814) ; Liebenberg (1879) Brefeld (1883),) se produit dans
l'eau, dans de milieux de culture et à l'air libre, comme chez Ustilago zeae. Les premiers tests
sur les champignons responsables des maladies charbonneuses dans de milieux de cultures, et
l'étude de leur biologie ont été conduits par Brefeld de 1883 à 1895. En utilisant les milieux de
culture, Brefeld a obtenu les cultures de beaucoup de champignons de charbon: T caries, U.
'maydis, Sphacelotheca panici-miliacei, S. reiliana.
Cependant l'auteur n'a réussi qu'à suivre
seulement le cycle entier de développement de T caries. Les téliospores de sphacelotheca
panici-miliacei dans l'eau germent longitudinalement. Les basides sont cloisonnées et forment
4 cellules filles en vidant en ce moment leur contenu. Brefeld n'a pas réussi à obtenir les
conidies au moment de la culture des spores dans l'eau. Cela l'a obligé à utiliser des milieux de
culture, où l'agent causal du charbon du millet a formé de conidies qui ont germé jusqu'à
atteindre la maturité dans les filets myceliens.
Par la suite, le cycle de développement complet des champignons du charbon en culture fut
étudié pour des milieux nutritifs par Goutner en 1941. Le délai de formation des téliospores en
cultures et leur morphologie pendant la germination dépendent des particularités biologiques des
champignons du charbon et les conditions de culture. Par voie expérimentale, comme indique
Strahov 1959 il est établi, qu'à côté des variantes morphologiques des champignons du charbon,
il se produit des changements dans la structure protoplasmique des formations myceliennes. Le
champignon le mieux étudié dans ce domaine est Sphacelotheca panici-miliacei (Fedoseeva,
1956, 1957). Son développement a été suivi dans une culture avec une seule spore. Pour obtenir
de champignon en culture pure on a testé une série de milieux de cultures. Les milieux optima
pour son développement sont: le liquide de Flerova avec 3 % d'agar, le bouillon de viande
peptonnée avec 2 ou 3 % de glucose, le moût avec 3 % d'agar ; les milieux moins propices sont:
Czapek et pomme de terre glucosée avec 3 % d'agar. Les milieux pauvres en substances
nutritives sont: l'eau de canalisation avec 3 % d'agar pur, bouillon de viande peptonnée sans
glucose. Les téliospores, ensemencées dans les milieux indiqués à la température de 26°, passent
par une série de stades successifs avec formation de basides, basidiospores, conidies qui germent
pour donner un mycelium et former des téliospores.
12

Les délais de formation de ces dernières dépendent entièrement de la composition des substances
nutritives du milieu. Ainsi, dans le milieu Czapek elles se forment au bout de deux semaines;
dans le milieu de viande pep tonnée, avec 3 % de glucose, moût d'agar et le liquide de Flerova
avec 3 % d'agar, la formation des téliospores requiert
un mois et même plus. Les spores
obtenues en milieu de culture et transférées dans un milieu nutritif fraîchement préparé germent
en donnant un mycelium épais qui produit au bout du 5 et 7è jour des téliospores secondaires
puis tertiaires. Ces spores se différencient morphologiquement par la taille et la faculté de
germination. En culture leur taille se situe dans les limites de 7,5 à 12 !lm de diamètre.
On a vérifié la virulence des téliospores obtenues en culture. A cet effet, les semences de la
variété sensible du millet Karkovskoye 436 ont été inoculées et semées en parcelle
expérimentale. L'évaluation de l'incidence a montré une absence totale de plants contaminés.
L'observation a montré que la germination des spores des champignons du charbon obtenues en
cultures dépend du milieu nutritif. Cependant le développement ultérieur de la culture
(champignon) dépend du contenu de telle ou telle substance.
Les agents pathogènes de charbon ont un cycle biologique unique basé sur l'alternance de trois
phases nucléaires:
- La phase haploïde et dikariotique (Krivtchenko, 1984). L'auteur pense qu'en phase diploïde on
trouve toujours des téliospores mures de l'agent vecteur qui sont au repos. Pour la majorité des
champignons du charbon dans les noyaux il y a 4 chromosomes.
- La phase diploïde dure tant que les téliospores sont en repos et s'achève au moment où elles se
gonflent.
- La phase haploïde commence en période de germination des spores. Il se forme des sporidies
qui peuvent se multiplier saprophytiquement pendant longtemps dans des milieux nutritifs
correspondants. Cependant dans les conditions naturelles, la phase haploïde est très courte. Les
sporidies se lient entre elles et meurent quand les conditions ne sont pas favorables à la
1
croissance saprohytique.
1
1
.1
13

La phase dikariotique se produit après la liaison des sporidies et la formation de mycelium à
double noyau. C'est la phase parasite du champignon. Elle commence par la liaison des
sporidies et se termine par la formations des chlamydospores (Christensen et Rodenhiser, 1940 ;
Fisher et Holton, 1957).
Une
des
particularités
biologiques
importante
des
champignons
du
charbon,
est
l'hétérothallisme. Selon Belksli, auteur de cette découverte, la notion d'hérothallisme correspond
à la forme dioïque des plantes supérieures, mais il apparaît la phase aploïde de développement
du champignon et c'est pourquoi de manière adéquate on parle d'haploïodie (Kouznessov,
1975). Du point de vue de la génétique moderne l'hérétothallisme se présente comme un
système, qui comporte un ou plusieurs loci, et qui empêche l'autofécondation. En d'autre terme
pour la réalisation des processus sexuels il est nécessaire que deux gamètes haploïdes qui se
distinguent par type d 'hybridation se lient (Karatiguine, 1973; 1974).
Le processus sexuel est le plus important facteur dans les mutations complexes des organismes
en général, et chez les champignons des charbons en particulier. C'est pourquoi au début du
XXè siècle les questions d'incompatibilité ont préoccupé beaucoup de généticiens et de
mycologistes de plusieurs pays du monde (Brever, 1939 ; Whitehouse, 1951; Holton, 1953 ,
1954; Halisky,
1956 ; Levitine,
1972 ; Day,
1974). Les questions liées aux études
d'hétérothallisme chez les champignons des charbons sont très importantes dans les études
phytopathologiques, en particulier en liaison avec les possibilités de recombinaison chez l'agent
causal,
la définition du degré de stabilité et de la virulence des races, les dynamiques de
taxonomie aux sein des espèces.
A côté du phénomène d'hétérothallisme et comme suite à ce processus, chez les champignons du
charbon il apparaît une diversité exclusive de symptômes au sein et entre les espèces, qui dépend
de l'hybridation. Ce phénomène est très répandu chez tous les agents pathogènes des
Ustilaginales (Christensen, Rodenhiser, 1940 ; Rodenhiser, Holton, 1953 ; Fisher, Holton, 1953 ;
Levitine, 1972 ; Karatiguine, 1977).
14

Il existe différents facteurs qui contrôlent la morphologie, la couleur des spores, les types de
spore de charbon, l'incompatibilité sexuelle, la pathogénicité etc ... Ces particularités des agents
pathogènes ont été indiquées par beaucoup de chercheurs (Chrïstensen, Rodenhiser, 1940 ;
Holton, 1953; 1954; Halisky, 1956; Fisher, Rolton, 1957 ; Day, 1974). En accord avec les
données de Novpokrov et Skazkina (1925), la température optimale pour la germination des
spores est de 30 oC, la minimale se situe entre 5 et 10°C et la maximale entre 35 - 40 oc.
Les spores conservent leur capacité de germination en milieu nutritif pendant plus de 8 ans. Dans
l'eau, Liebenberg (1879) a observé leur germination au bout de 5 ans. Strahov et al, 1981 sur la
base des travaux de laboratoire ont montré que, l'humidité en combinaison avec la température
et d'autres éléments est un facteur très influant, jouant un rôle fondamental sur la germination
des téliospores et des conidies, et aussi sur le processus de dégénérescence des formations
myceliennes dans les conditions artificielles et au champ. Certains chercheurs (Lilli et Barnet,
. 1953 ; Bidaï, 1974) ont démontré que la lumière influe différemment sur la germination des
spores, la croissance et le développement du mycelium, la fonnation des spores, la pigmentation
et le cours du processus du métabolisme des champignons. A partir des études générales de l'état
de l'agent causal du charbon de la panicule du millet dans le sol, au moment des semis (au
printemps), de la récolte et de la gennination des spores dans le sol, Fedoseeva (1981) remarque
quelques unes de ses particularités. Ainsi, dans les conditions optimales de température (18 à 22
OC) et d'humidité du sol, au moins 12 à 14 % les spores de Sphacelotheca panici-miliacei
gennent en 4 cellules normales de phragmobasides. Entre deux cellules voisines de la baside les
boucles sont visibles. Les basides très facilement tombent à partir des téliospores, phénomène
qui peut être observé sous le microscope. La baside genne à travers la pore de l'enveloppe du
téliospore. Après la germination des spores à partir du 2è et 3è jour on observe la défonnation
de l'enveloppe, suivie de la sortie du contenu de la spore sous fonne de baside. Au bout de 2 à 3
semaines, dans le sol, il est difficile de trouver les enveloppes des spores vides : Elles sont
facilement détruites par les micro-organismes du sol. Suite à de mauvaises conditions du milieu
(sécheresse prolongée, passage d'hiver dans le sol, quand les spores sont soumises
à des
températures basses) les téliospores gennent comme si c'est la règle, en de minces et longs
mycelium, qui parfois se ramifient.
IS

Les processus de dégénérescence de
Sphacelotheca panici-miliacei se passent de façon
extraordinaire et intensive. Selon la définition de Strahov (1959), on entend par dégénérescence
des formations infectieuses, des processus complexes à caractère régressif
qui se passent
régulièrement dans les cellules du micro-organisme pathogène, dans les différentes étapes de son
développement à l'intérieur comme à l'extérieur des tissus des plantes, et qui se terminent
souvent par la destruction totale de son organisme.
Pour le champignon Sphacelotheca panici-miliacei souvent la dégénérescence se produit plutôt
avant la formation des basidiospores. En étudiant l'influence de la fumure sur les processus de
dégénérescence de Sphacelotheca panici-miliacei, Fedoseeva (1981) a remarqué que, les
fumures organiques contribuent à intensifier le processus de la dégénérescence du mycelium et
des basides. Avec la fumure organique on n'a presque pas pu observer des basides normales.
Sphacelotheca panici-miliacei est plus sensible à la fumure organique que les autres et dégenère
plus rapidement que l'agent causal du charbon de l'avoine, de l'orge et du blé. Du fumier frais
incorporé un mois avant les semis du millet, permet de liquider très rapidement l'agent
pathogène du charbon de la panicule du millet dans le sol suite au processus de dégénérescence.
Fedoseeva (1981) explique ceci en ce sens que dans les fumures organiques, il existe beaucoup
de bactéries anti-fongiques.
Elle a démontré aussi que, la capacité des formations myceliennes de l'agent causal du charbon
de la panicule du millet de se dégénérer très rapidement au cours d'une grande amplitude de
variation de la température du sol (de 2 à 30°C) constitue l'une des particularités biologiques de
cet agent causal.
Les données qui sont disponibles dans la littérature à propos des [acteurs qui influent sur le
degré d'infection des plants de millet par le charbon sont très contradictoires. Selon
Artemeva
(1963), l'incidence est plus élevée en années sèches, alors que Kornilov (1960) a démontré
plutôt que c'est en année humide qu'elle est la plus élevée. Koïchibaev (1971) conclue que de
la période des semis jusqu'à la levée, les plants se contaminent au maximum si la température
est comprise entre 13 - 17 oC, et au minimum à 20°e. Louzina (1974) pense que, le maximum
de développement de la maladie est atteint quand il y a excès d'humidité dans la seconde moitié
de la végétation, et insuffisance de chaleur dans la première.
16

Selon Yachovskii (1987), le nombre de plants attaqués par le charbon en inoculation artificielle,
des semences dépend aussi de la température du milieu. On obtient 100 % d'attaque à la
température de 24 oc. L'augmentation de la température jusqu'à 30 oC ou sa diminution jusqu'à
16 oC baisse le nombre de plants atteints de 15 à 20 %.
Le succès des travaux de recherche contre le charbon de la panicule du millet dépend des
connaissances des particularités biologiques de son agent causal. L'élaboration de méthodes
efficaces de lutte contre le charbon de la panicule du millet, exige une connaissance exacte des
voies de conservation de l'infection et les possibilités de sa transmission à la nouvelle récolte.
Beaucoup d'auteurs (Yatchenslii, 1912 ; Strahov, 1941 ; Ketchek, 1950 ; Kalachnikov, 1962 ;
Kardaeva, 1965, 1966, 1973 ; Konstantinov, 1967 ; Peresypkine, 1982 ; Dyakov, 1985 ;
Karatiguine, 1986 ; Yachovskii 1987), notent que, la plus importante source de propagation du
charbon ordinaire de la panicule du millet demeure les semences contaminées par les téliospores
au moment de la récolte et du battage. Outre les semences contaminées, la source permanente
d'infection du charbon pour les cultures céréalières est le sol (Fedoseeva, 1956). Les mêmes
points de vue ont été soutenus par beaucoup de chercheurs étrangers, en particulier, Jensen
(1888) ; Tubeuf (1901); Sorauer (1909); Goiman (1954) . Mais selon Ketchek (1950),
Peresypkine (1982),
Yakovleva (1983) , pour le charbon du millet, le sol comme source de
conservation de l'infection première a une signification secondaire.
Fedoseeva (1961, 1963) a
établi que la conservation du pathogène dans le sol dépend de la température, de l'humidité et
des fumures. Cependant, personne n'a conduit une étude détaillée de la transmission de
l'infection du charbon du millet par le sol. De 1963 à 1966, à la chaire de défense de cultures de
l'Institut d'Agriculture de Volvograde, sous la conduite de Chevtchenko, la transmission du
charbon du millet par le sol a été étudiée aussi bien en le contaminant directement avec les
spores du charbon, qu'en l'inoculant naturellement avec les résidus de plants de millet
contaminés. Les résidus de millet naturellement contaminés ont été uniformément étalés sur
toute la surface du sol, et les téliospores de l'agent causal du charbon du millet uniformément
pulvérisés.
17
Il

Les résultats de l'essai ont montré que l'infection primaire du charbon de la panicule du millet se
propage non seulement avec les semences contaminées mais et aussi à travers le sol, dans lequel
les téliospores se conservent au cours de la période qui sépare les phases végétatives, aussi bien
au niveau de la partie pulvérisée qu'avec les débris de récoltes de millet.
Gaivoronska et al (1987), Ermakov et Bourova (1987), indiquent que, les principales sources
d'infection sont les graines contaminées et les spores de charbon qui se trouvent dans le sol.
Beaucoup d'autres (Chembel, 1930;
Sigrianskiï, 1931 ; GoutTIer, 1941 ; Naoumov, 1952 ;
Fedoseeva, 1956;
Stepanov, 1962;
Kalachnikov, 1959, 1962, 1971;
GrouchevoÏ, 1965 ;
Dobrozrakova, 1956;
Kordaeva et Chevtchenko, 1966; Sevroukova, 1969; Kardaeva, 1974
Koichibaefv, 1972; Sourkov, 1974), indiquent que les té1iospores du charbon du millet passent
l'hiver à la surface du sol.
Enikeev (1963) annonce la possibilité de conservation du pathogène sous forme de petit
hymenium sous la glumelle du millet jusqu'au moment de la germination de la graille.
Gorlenko (1968) indique que la conservation peut se faire sous le tégument de la graille.
Koichibaev en 1977, a établi qu'à côté des spores isolées se trouvant sur la paille ou le chaume
non fauchée, au sol se dressent des pieds de millet avec des gonflements de charbon.
Les téliospores, en fin de compte sont faiblement détruites et toutes les parties gonflées passent
l'hiver à la surface du sol et sur la partie supérieure de la couche arable. En monoculture de
millet le sol sert de source d'infection.
Comme on l'a déj à rappelé plus haut, la connaissance précise des voies de conservation de
l'inoculum primaire et la possibilité de son transfert à la nouvelle récolte permet d'élaborer des
méthodes efficaces de lutte contre le charbon de la panicule du millet.
En effet on peut diminuer l'attaque du millet par le charbon en traitant les semences avec des
produits chimiques, ce qui nécessite des pertes supplémentaires de temps et de moyens. C'est
pourquoi l'introduction dans la production agricole des variétés résistantes au charbon de la
panicule est le meilleur moyen de résoudre le problème (Lusak et Bogdanovich, 1979; Vavilov,
1986).
1.
18
1

Au début du siècle dernier Knight, (1915) a attiré l'attention des agriculteurs de l'Angleterre sur
la sélection des céréales résistantes aux champignons responsables des maladies comme l'une
des possibilités de lutte contre l'épidémie de rouille, et a commencé le premier à mettre en place
des essais de sélection du blé dans le but de sortir de nouvelles, variétés résistantes aux rouilles.
Dans la nature, la maladie est plutôt une exception qu'une règle. Seul un nombre limité de
micro-organismes sont capables de provoquer des maladies sur les plantes. De ce fait, le
pathogène doit élaborer des substances pour éliminer les mécanismes de défense acquis par la
plante hôte au cours de l'évolution. C'est cette idée fondamentale,
que Ooutchi et ses
collaborateurs se sont appropriés en proposant le concept de sensibilité. En accord avec cette
conception, les pathogènes compatibles répriment le processus de réconnaissance et la résistance
ultérieure conditionnée de la cellule hôte et établissent une association pseudo-symbiotique avec
les cellules de l'hôte. L'induction de l'accessibilité a été remarquée pas seulement pour les
- champignons mais aussi pour les maladies bactériennes et virales et, visiblement, constitue la
base de la pathogénèse. Ooutchi et Okou proposent utiliser le terme "impedini" (qui gène) pour
ces facteurs, qui sont formés par les pathogènes pour la répression active ou passive de la
réaction de défense des cellules ou des tissus de l'hôte et de cette façon donnent la possibilité
même à d'autres pathogènes potentiels de réaliser l'infection.
Beaucoup de chercheurs de plusieurs pays du monde se sont investis sur l'étude de la résistance
des cultures céréalières aux maladies charbonneuses particulièrement entre les années 1920 et
1950. Justement c'est durant cette période qu'ont été conduites les études fondamentales sur la
biologie et la taxonomie des champignons responsables des maladies charbonneuses, la
définition du degré de leur parasitisme obligatoire et leur spécialisation. On a élaboré des
méthodes d'inoculation des plants et des semences et étudié les particularités de croissance et de
développement des champignons en culture (Krivtchenko, 1984).
Le fondateur de l'étude de l'immunité des plantes aux maladies infectieuses, l'Académicien
Vavilov (1935) et certains chercheurs, comme Enikeev (1963), Konstantinov (1967), Lusak,
Bogdanovich (1979), Krivtchenko (1984) pensent, que l'utilisation de l'immunité naturelle des
plantes est le moyen le plus rationnel et économiquement avantageux de lutte contre les
maladies des plantes. L'immunité caractérise habituellement une incompatibilité totale de la
plante au pathogène.
19

En relation avec l'infection parasitaire, l'immunité se définit comme l'impossibilité pour le
parasite, responsable de la maladie de se développer normalement dans l'organisme de la plante
incompatible (Vavilov, 1935). Cependant, il arrive que de relations mutuelles s'établissent entre
le pathogène et la plante hôte, quand le développement du parasite n'est pas totalement anéanti.
Dans ce cas on parle de résistance de la plante à la maladie, le niveau de résistance pouvant être
différent (Vlasov et Larina, 1982).
Vavilov (1935) a démontré que, la première loi fondamentale qui définit l'existence des espèces
et variétés immunes à tel ou tel parasite, est la spécialisation de ces parasites à un groupe défini
de plants. Dans l'évolution du parasitisme, le phénomène de la spécialisation est fondamental.
C'est pourquoi Vavilov a lancé un appel aux sélectionneurs, qu'avant de commencer la sélection
pour l'immunité, il faut connaître la biologie des parasites et le niveau de leur spécialisation.
Plus la spécialisation du parasite est mauvaise par genre et espèce de plante, plus il est limité à
des espèces isolées. L'auteur pense que la résistance au parasitisme a été élaborée durant le
processus de l'évolution des plantes, au cours de milliers d'années dans leurs centres d'origine
sur la base d'une longue et naturelle infection par les pathogènes. En définitive, les plantes ont
acquis les gènes de résistance aux agents causals des maladies.
La théorie de gène pour gène a été créée par un phytopathologiste américain FIor au début des
années 1950. Travaillant sur la rouille du lin, il a démontré que, les variétés de lin qui possèdent
un gène de résistance, sont attaquées par la race qui possède un gène de virulence. Pour infecter
une variété ayant deux gènes de résistance, la race devrait au minimum posséder deux gènes de
virulence etc. En d'autres termes, une variété qui possède un gène défini (ou des gènes) de
résistance, sera attaquée par une race donnée si et seulement si cette race a un gène
correspondant (ou des gènes) de virulence, capable de surmonter les gènes de résistance de la
plante. Si chez la race de tel gène n'existe pas, la variété se montrera résistante vis à vis de ce
mlcro-orgamsme.
L'apparition de système de gènes complémentaires est le résultat de l'évolution conjuguée des
partenaires. Ainsi, la théorie de gène pour gène n'est seulement possible qu'au cours d'un
processus de longue co-évolution de l'hôte et du parasite. Au bout de ce processus leur étroite
spécialisation évolutionniste peut être atteinte.
20

.'
Par conséquent, de tels systèmes peuvent se réaliser en général chez les parasites hautement
spécialisés du groupe des saprophytes obligatoires ou facultatifs. A l'heure actuelle l'existence
du système gène pour gène a été confirmé pour le Phytophthora de la pomme de terre, la rouille
du blé et du café, la galle des pommes, les charbons de l'avoine etc...
La variété de plante qui possède un gène de résistance, comme règle, peut-être en fin de compte
vaincue par une nouvelle race de parasite. L'apparition de nouvelles races de parasite est un
fléau actuel des plantes cultivées. Justement leur apparition et propagation est une des causes
importantes du fait que la vie des variétés résistantes, nouvellement créées, demeure en tout très
courte. C'est à Vavilov que revient l'idée que la phytoimmunité représente la somme d'une
multitudes d'éléments. Les données les plus rescentes ont montré encore plus clairement, la
complexité de la nature de l'immunité des plantes, et il n'est pas possible de la réduire à l'unique
cause physiologique. Les éléments sont des réactions de défense isolées, qui en s'additionnant,
déterminent la résistance de la plante.
En ce qUl concerne le charbon de la panicule du millet, dans la première période du
développement de la sélection on pensait (Vavilov, 1918 ; Papov, 1926) qu'au niveau de
l'espèce panicum il n'existe pas de forme de résistance au charbon. Les tentatives d'augmenter
la résistance du millet au charbon de la panicule par un choix individuel et fréquent de plants
non contaminés parmi les variétés sensibles, sur la base d'inoculation artificielle sont restées
sans résultats (Chkodenko, 1956). En d'autres tennes, toutes les races possèdent des gènes de
virulence, qui correspondent aux gènes de résistance du millet (théorie gène pour gène). Cela
témoigne du fait que, l'existence de plants non contaminés par le charbon, parmi les variétés
habituelles de millet n'est pas liée à la résistance héréditaire des variétés, mais demeure la
conséquence de l'interaction du complexe plante - pathogène - milieu.
Les résistances au charbon, en inoculation artificielle de variétés de millet, pour la première
fois sont sorties parmi les collections de l'Institut National de Production Végétale en 1938 sur
la station expérimentale de sélection de Veselopodolan (Choulga, 1939). La plus résistante était
le N° 1843. Les échantillons N° 1843, K-50 et bien d'autres depuis presque 50 ans gardent leur
haute résistance à la population de charbon, collectée sur des variétés sensibles, mais ne peuvent
pas être utilisée en production à cause de certaines insuffisances.
21

Dans les premiers essais, conduits entre 1946 et 1952 (Maximchouk, 1956 et Komarova, 1973)
pour l'étude de l'hérédité de la résistance au charbon chez les hybrides de millet, on a établi la
dominance de la résistance sur la sensibilité.
L'immunité des plantes peut être réalisée par différents mécanismes de défense, qUI ne
permettent pas au pathogène de pénétrer dans l'organisme ou bien , une fois pénétré est
incapable de faire face à la résistance de la plante (Strahov, 1959; Matlitsk.iï et Ozeretsko, 1966
;Boïd, 1969 ; Diakov, 1971). Diakovum (1969) par voie expérimentale, a démontré que
l'immunité spécifique active chez les plantes conditionne leur capacité de synthétiser des
substances antibiotiques, les phytoalexines en réponse au contact avec les organismes
phytopathogènes ou leur métabolites. A cause de leur large spectre d'action, les phytoalexines
peuvent garantir non seulement l'immunité spécifique, mais aussi la résistance variétale à un
pathogène spécifique, qui, au cours du processus de l'évolution compatible de la plante hôte et
de l'agent causal a su éliminer les barrières de l'immunité spécifique.
D'après la définition de Metlitskiï et
Ozeretsko (1985), les phytoalexines représentent des
petites molécules d'antibiotiques des plantes supérieures, qui sont pratiquement absents dans les
tissus sains, et apparaissent en réponse au contact avec les phytopathogènes et, en atteignant très
vite
des
concentrations
antimicrobiennes
peuvent
accomplir
un
rôle
de
défense
en
phytoimmunité. Les phytoalexines sont des métabolites, qui se forment après l'infection et qu'on
considère comme responsables de résistance induite (Inghan, 1973). En réponse à l'infection
beaucoup de plantes synthétisent les phytoalexines. Dans la majorité des cas on pense que ces
substances' représentent la base du mécanisme de défense active de la plante. L'élément essentiel
de n'importe quelle hypothèse de ce genre, c'est le fait qu'elle doit être en accord avec
l'existence des parasites qui provoquent l'infection. On peut donner deux explications aux
différents types de relations mutuelles de la plante et du parasite (Van Etten, Pueppke, 1976). Au
moment
de
la
combinaison
compatible,
l'hôte
accumule
significativement
moins
de
phytoalexines qu'au moment des relations incompatibles. Si les phytoalexines jouent un rôle
important dans ces relations mutuelles, on peut donc conclure, que la résistance ou la sensibilité
se définit par la quantité de phytoalexines dans la plante et qui sont capables de contrôler le
pathogène.
22

Au même moment, dans certaines relations compatibles, la concentration des phytoalexines dans
les tissus de l'hôte est élevée, mais le champignon se montre tolérant à ses substances.
L'hypothèse du rôle des phytoalexines dans de tels systèmes suppose justement que les résultats
de l'interaction aboutissent à la tolérance du champignon aux phytoalexines de la plante. Le
fondement biochimique de la tolérance aux phytoalexines n'est pas totalement clair. Dans la
plupart des cas les champignons tolérants sont capables d'arrêter les phytoalexines dans la
production de substances toxiques.
Les résultats des essais de certains chercheurs avec les phytoalexines soutiennent le fait que, les
différences entre les plantes sensibles et résistantes se définissent plutôt par la rapidité et
l'envergure de la réaction de réponse, que par la spécificité de telle réaction ou la spécificité
antimicrobienne des phytoalexines (Kis, 1976 ; 1981; 1982). De ce fait, la spécificité de la race
doit se définir par les gènes et l'interaction des gènes régulateurs ou par les processus, qui
règlent la réponse "quand" et "combien". La plante sensible perd beaucoup d'énergie pour la
fonnation des phytoalexines, et elle n'est pas en mesure d'arrêter à temps la propagation des
spores et créer une zone toxique. C'est pourquoi le parasite réussit à envahir toute la plante. Des
données sont connues, quand le retrait des phytoalexines des tissus de la plante résistante le
transfonne en plante sensible, et au contraire, le rajout de ces substances à la plante sensible la
rend résistante (Metlitskiï, Ozeretsko, 1985).
Les données expérimentales de Nikitin (1968), Yachovskii et Vitvitsko (1973) montrent que,
la plante sensible et la plante résistante au charbon de la panicule subissent les mêmes pressions
de la part du pathogène au premier stade de leur développement végétatif. C'est par la suite que
la résistante se débarrasse du parasite. En étudiant les similitudes générales d'apparition de la
résistance variétale du millet au charbon avec la résistance variétale aux maladies d'autres
plantes, pour lesquelles il a été expérimentalement démontré le rôle des phytoalexines
spécifiques induits, on peut émettre l'hypothèse que la résistance variétale au charbon de la
panicule du millet est aussi conditionnée par de telles phytoalexines. Il est possible que de
pareils ou d'autres espèces de phytoalexines se synthétisent
chez les variétés sensibles au
charbon de la panicule au moment de leur infection . Cependant ces derniers seraient éliminés
par le pathogène.
23

L'étude du mycelium du charbon dans les tissus des plantes a commencé depuis les années 70
du 19è siècle. Presque tous les auteurs (Wolff, 1874 ; Rosch, 1926 ; Gage, 1927 ; Kloutchnikov,
1928 ; Woolman, 1930 etc...), remarquent que les mycelium apparaissent bien de la même façon
dans le tissu des jeunes plantules (ou la graine) aussi bien chez les variétés sensibles que chez les
.'"
..
variétés résistantes. Les différences apparaissent plus tard, 10 à 15 jours après la levée. Chez les
variétés résistantes, le nombre de mycelium se réduit. De sa position intracellulaire, il devient
intercellulaire.
Chez les variétés hautement résistantes parfois on ne rencontre pas du tout de mycelium déjà au
tallage. Chez les variétés sensibles le mycelium est toujours abondant et bien développé. Sa
quantité diminue avec la taille des plantes mais pas aussi fortement que chez les variétés
résistantes.
La perte de la virulence par les variétés suite à l'apparition de nouvelles races virulentes de
l'agent causal est un fait connu. (Elliot, 1961 ; Joukovskiï, 1971 ; Van - Der - Plank, 1972 ;
Kriv1chenko, 1981). Par rapport aux champignons du charbon, en particulier le charbon de la
panicule du millet, ce phénomène a été noté pour la première fois par Vavilov (1918), Read
(1918), Kniep (1919), Zillig (1921), Bolton (1936). L'apparition de nouvelles races virulentes de
l'agent causal, Krivtchenko (1938) l'explique par le fait qu'au moment de chaque germination
de téliospore et de l'union des gamètes de différents groupes sexuels il se produit une
recombinaison des signes et le mycelium dikariotique parasite est constamment hétérozygote.
Cela signifit qu'au cours de beaucoup de générations la constance des biotypes ne se conserve
pas.
L'hybridation intra et inter-espèces de l'agent pathogène de charbon conduit à l'apparition chez
la plante hôte de matériel hybride de spore (FIor, 1932 ; Bolton, 1954 ; Fisher et Bolton, 1957 ;
Halisky, 1965; Levitin, 1972 ; Nielsen, 1977).
24

Confonnément aux particularités biologiques de l'ordre des Ustilaginales et l'exigence de la
sélection à la Viè Conférence Internationale des Botanistes à Amsterdam (1935) on a pu définir
la notion des "races" . La race physiologique - c'est un échantillon d'une collection de
téliospores, qui possède relativement la même virulence sur des variétés données, (Meer, 1968).
Chirokov et
Maslenchekova (1983), soulignent que, sans la connaissance de la structure de la
population de l'agent causal, le caractère des possibilités de changement du pathogène, il est
impossible de créer des variétés, capables de conserver longtemps la résistance à celui-ci. Les
résultats de leur essai, conduits entre 1979 et 1981 à Omska, témoignent de l'existence d'un
polymorphisme significatif chez le charbon de la panicule du millet pour les caractères de
virulence, de la présence de différentes races et biotypes du pathogène.
Les populations de l'agent causal du charbon du millet qui ont été étudiées peuvent être divisées
en trois races: A, B, V. La race A, en provenance des régions de Pavlovdar et de Kiev a attaqué
toutes les variétés collectées, ce qui témoigne de sa haute virulence.
Outre la sélection pour la résistance variétale, contre les maladies des plantes on utilise aussi des
techniques agronomiques, chimiques et autres méthode de défense de cultures.
A l'heure actuelle un des moyens de défense des plantes contre les maladies demeure
l'utilisation des procédés chimiques (Peresypkine, Kovaltchouk, Antonenko, Markov, 1983). Le
remplacement constant de nouvelles molécules et la réalisation sans arrêt des arsenaux de
moyens chimiques de défense des plantes offrent les possibilités de choisir et d'appliquer contre
les maladies, des fongicides les plus efficaces. Les méthodes chimiques de défense consistent en
l'application des substances chimiques pour préserver la plante contre l'infection ou bien guérir
des plantes déjà infectées par les micro-organismes. Les
substances chimiques, appliquées
contre les champignons responsables des maladies, tuent ou répriment les spores des
champignons ou leur mycelium (Metlutskiï et Ozeretsko, 1985).
25

De l'avis de beaucoup de chercheurs , à l'heure actuelle dans le système de lutte contre les
charbons, le traitement chimique des semences occupe une place importante (Konner, Goussov,
1930 ; Annrold, 1931; Lopatin, 1939 ; Kalachnikov, 1959 ; Peresypkine, 1964 ; Gorlenko, 1968
; Koïchibaev, 1971, 1974, 1977 ; Dobrozrakova, 1977, 1979 ; Outecheva, 1982 ; Martinenko et
Zaxarenko, 1986 ; Errnakov, Bourova, 1987 ; Yachovskii, 1987). Beaucoup de données des
instituts de recherches scientifiques et des essais de production ont démontré l'efficacité du
traitement des semences.
En 1897 on a découvert la possibilité de l'application de la forrnaline contre les maladies
charbonneuses. La majorité des chercheurs (Naoumov, 1952 ; Kalachnikov, 1959,1961,1962 ;
Enikeev, 1963 ; Touchevoï, 1965; Peresypkine, 1969) ont recommandé de traiter les semences
du millet contre le charbon en utilisant la forrna1ine avec des semences soit légèrement mouillées
soit à moitié sèches.
Les semences après traitement sont couvertes par une toile en jute pendant deux heures suivies
d'un séchage à l'ombre
3 à 4 jours avant les semis. La désinfection des semences par la
formaline se produit suite à la destruction des spores au moment du maintien des semences
traitées sous la toile en jute pendant deux heures. Selon Yatchevko (1931), dans les sols secs et
frais les semences souffrent beaucoup plus de la fonnaline que dans les sols humides.
Selon les données de la littérature (KoÏchibaev, 1974 ; Sabelnikova, 1970 ), en URSS outre la
fonnaline, on utilise une série de fongicides nationaux et étrangers pour le
traitement des
semences du millet et des autres céréales
: Granosane,
mercurane, mercure-benzène,
mercurehexane,
tommahexane,
heptothirame,
fenthirame,
quinone,
nitroxide,
fondazol,
pentahexane, tetrahexane, benzohexane, benomil, vitavax, plantvax, kinolate, top sine et d'autres
nouveaux produits comme la carboxine, la carboxine + le thirame, le fagousse, le thirame + le
gamma-ReR + le trichlorophenolate de cuivre.
26

....
/~
De 1966 à 1975, dans différentes zones pédo-climatiques du Kazakstan, l'efficacité de produits
nationaux de production industrielle (Granosane, Mercurehexane, 80 % de T.M.T.D), et
également de fongicides systémiques importés a été testée contre le charbon du millet.
Koïchibaev (1976) sur la base des résultats de ses essais conclue que les produits les plus
efficaces sont ceux qui contiennent du mercure.
Le granosane aux doses de 1,0 et 1,5 kg/T élimine totalement le charbon des semences du millet
tandis qu'au niveau du témoin on obtient entre 7,6 à 24,3 % de plants attaqués. Le
mercurehexane est aussi suffisamment efficace contre cette maladie. Cependant, il n'élinime pas
le champignon. Contre le charbon du millet 80 % de T.M T.D est peu efficace et ne peut être
appliqué qu'en cas de faible contamination (moins de 100 - 200 spores par graine) du matériel de
semis. L'efficacité de la fonnaline contre le charbon est aussi
faible par rapport aux produits
mercuro-organiques. Outre cela, il diminue significativement la levée des semences du millet
quand on les sème dans un sol sec ou frais (Koïchibaev, 1976). L'auteur a montré que, les
fongicides en poudre augmentent la levée des semences du millet de 1 à 3 % dans les conditions
de laboratoire. Sur la base des résultats de ses essais, Koïchibaev (1976) annonce que le
traitement des semences avec le granosane et le mercurehexane augmente l'épaisseur de la
cuticule de la plante de 2,7 à 3,0 %. Le thirame + l'hexachlorobenzène, recommandé depuis
1976 pour l'application en production, comme produit de traitement des semences des céréales,
s'est montré hautement efficace contre le charbon de la panicule du millet. Dans les années à
venir il peut totalement remplacer dans cette
culture
les produits mercuro-organiques
(Koïchibaev, 1976). Parmi les fongicides systémiques contre le charbon de la panicule du millet,
le Vitavax, le Benomyl, le Kinolate à la dose de 2 kg/T de semences se sont révélés hautement
efficaces.(Koïchibaev, 1977; Sevroukova, 1947; 1974).
En étudiant l'influence d'un produit dénommé "TOUR" à base de chloromequat-chloride, sur le
charbon de la panicule du millet, Sevroukova (1979) a établi que, son application a permis
d'augmenter la levée des semences, l'épaisseur de la cuticule des plantes herbacées, leur poids
sec et frais et leur rendement. La hauteur des plants sous l'influence du produit "TOUR" diminue
au contraire. Le produit "TOUR"
augmente l'efficacité des autres produits quand ils sont
associés avant leur application. De l'avis de l'auteur,
son application pour le traitement des
semences du millet peut être recommandée en production. Sabelnikova (1979) pense que contre
le charbon poudreux du millet, la quinone peut être utilisée. Sa dose optimale pour le millet est
de 0,25 kg/T de semences.
27

L'efficacité des fongicides appliqués pour le traitement des semences des cultures céréalières
contre les maladies charbonneuses dépend du délai et de la méthode d'application (KoÏchibaev,
1977). Certains investigateurs pensent que le traitement préalable des semences est beaucoup
plus efficace contre les maladies charbonneuses, entre autre le charbon de la panicule du millet
(Peresypkine, 1964 ; Martunenko et Zaharenko, 1986 ). Selon ces auteurs, le traitement préalable
est souhaitable en présence de l'agent pathogène parce que, à cause de l'hétérogénéité des spores
(avec enveloppes minces ou épaisses) il est nécessaire d'augmenter le temps de contact des
semences avec les produits.
D'autres phytopathologistes (KoÏchibaev, 1976 ; Sevroukova, 1977) pensent que le traitement
2 à 3 jours
avant les semis est beaucoup plus efficace que le traitement préalable. Dans ses
essais KOÏchibaev (1976) n'a pas découvert un accroissement de l'efficacité du granosane contre
le charbon lors du traitement instantané. Il a indiqué que des résultats analogues on été obtenus
. par d'autres chercheurs. Ainsi, d'après les données de Almouratov (1966), contre le charbon dur
de l'orge le traitement instantané des semences par le mercurane et 80 % de T.M.T.D
est
beaucoup moins efficace que le traitement avant les semailles.
Tous les auteurs (KoÏchibaev, 1977; Marturenko et Zaharenko, 1986) sont d'accord que, contre
le charbon de la panicule du millet, le traitement avec des semences humidifiées est beaucoup
plus efficace que le traitement à sec avec les produits. Ils indiquent que, lors des traitements des
semences humidifiées, on augmente le contact du produit à la surface de la graine et les
conditions sanitaro-hygiéniques du lieu du travail sont plus appropriées.
Les insuffisances du traitement à sec lors d'une forte contamination des semences par les spores
du charbon, sont la faible adhésion du produit et la dégradation des conditions sanitaro-
hygéniques du lieu du travail (Kalachnikov, 1962, 1971 ; Sevroukova, 1966).
28

Au nombre des méthodes de lutte existantes contre le charbon de la panicule du millet les
techniques agronomiques jouent un rôle important. Après la récolte des graines du millet, il faut
procéder à un nettoyage des machines, des graines. Ils est nécessaire d'épurer et de trier les
semences par taille et par poids (Peresypkine, 1964). Le traitement correct et à temps du sol joue
un rôle important en défense de plantes contre le charbon.
Kalachnikov (1959) pense que, la culture des plantes avec respect
d'une haute technique
agronomique,
permet une germination plus énergique de la semence et un meilleur
développement du plant. Ces techniques agronomiques permettent une régression des sources de
maladies dans le sol et dans les graines semées. Elles diminuent l'intensité du développement du
charbon, et au cas où la maladie apparaît, les dommages sont réduits à cause de l'augmentation
de la résistance des plantes à la maladie.
29

CHAPITRE 2
MATERIELS ET METHODES
2.1. CONDITIONS D'EXPERIMENTATION
Les essais expérimentaux ont été conduits sur la parcelle de phytopathologie de la station de
recherche agronomique de l'Académie Agricole d'Ukraine et au laboratoire de la chaire de
phytopathologie de 1985 à 1987. La parcelle pour les essais en phytopathologie de la station
se
trouve dans la partie Nord de la forêt-steppe d'Ukraine à 60 km de la ville de Kiev. Il y a une
dizaine de parcelles pour la rotation des cultures: Jachère noire, blé d'hiver, orge de printemps
avec semis de rèfle, de pois, de colza d'hiver et de printemps, des herbes annuelles. Le climat
local est modérément continental, la température moyenne annuelle de l'air est de 6 à 7°C, et la
somme des précipitations 510 mm, dont 60 - 65 % tombent en été qui correspoond à la période
de végétation (Avril à Septembre). Le minimum de température absolue de l'air pendant la
périodè la plus fraîche (Janvier) est de -33 oC, et le maximum de + 37 oC en Mai.
La durée de la période de végétation a une température moyenne de + 5 oC et parfois supérieure,
correspondant en moyenne à 210 jours de la seconde décade du mois d'Avril jusqu'en fin
Octobre. La période sans neige est de 160 jours. La période de neige commence à partir de la
première décade du mois de novembre et se poursuit jusqu'à la dernière décade d'Avril. En
certaines années, on observe les premières gelées tardives du printemps dans la première décade
du mois de mai, et d'automne précoce dans la troisième décade du mois de septembre. Il faut
noter que, les premières gelées en certaines années sont néfastes pour les jeunes pousses des
cultures fruitières et légumières pendant la période de végétation. L'humidité relative de l'air la
plus élevée s'observe durant la période automne - hiver. La couverture de neige se forme en fin
novembre et disparaît en mi-Mars ( soit 100 à 150 jours). Le sol se congèle à une profondeur de
70 à 85 et parfois jusqu'à 140 - 1 50 cm.
En certaines années, la pluviométrie est mauvaise et parfois elle est beaucoup supérieure à la
moyenne. Ainsi, les précipitations tombent en été de façon très irrégulière avec des poches de
sécheresses qui causent de grands dégâts aux cultures.
30

Température du sol
en oC
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1986
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Température moyenne diurne du sol à 5 Cm de profondeur
par décade de Mai à Août 1985-1987
(Station agronomique de l'Académie Agricole d'Ukraine)
31

Température du sol
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Température moyenne diurne du sol à 10 cm de profondeur
par décade de Mai à Août 1985-1987
(Station Agronomique de l'Académie Agricole d'Ukraine)
32

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1986
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Figure 3
Température moyenne diurne du sol à 15 Cm de profondeur
par décade de Mai à Août 1985-1987.
(Station Agronomique de l'académie Agricole d'Ukraine)
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33

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Figure 4
Température moyenne diurne du sol à 20 cm de profondeur
de Mai à Août 1985-1987.
(Station Agronomique de l'Academie Agricole d'Ukraine)
34

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figure 5
Température moyenne diurne du sol à 40 cm de pro:fondeur
par décade de Mai à Août 1985-1987.
(Station agronomique de l'àcademie Agricole d'Ukraine)
35

La température moyenne journalière du sol au moment des semis du millet (Mai), jusqu'à la
maturation (Août) durant les années de nos essais est représentée par les figures 1, 2, 3, 4, 5. A
partir de ces figures on voit que, durant les 3 années de notre étude la température moyenne
journalière du sol à l'horizon supérieure a été de 29 oC en 1985 et de 24,2 oC en 1986. En 1987,
cette température a baissé jusqu'à 17,3 oC. La température du sol diminue avec la profondeur.
Dans la parcelle de phytopathologie, les sols sont essentiellement des Tchemoziums (terres
noires) ayant très peu d'humus. De a à 30 cm de profondeur l'humus représente 4,5 à 5,4 %, le
phosphore 15,4 mg, et la potasse 4,8 mg pour 100 g de sol. Ces données montrent que le niveau
de la potasse est faible. De tels sols appartiennent à la première classe qui est riche en cet
élément. La réaction de la solution du sol est proche de la neutralité, ph. 6,8 - 7,0 et est donc plus
favorable pour le développement des plantes cultivées.
. Par la texture, les Tchemoziums sont grossiers, légèrement argileux ce qui leur garantit une
haute perméabilité et suffisamment d'humidité, une haute teneur en particules grossières (0,05 -
0,1 mm) dans le sol qui se répercute négativement sur leur structure. Au moment des pluies ces
tchemoziums se gonflent facilement, et en période sèche il se forme une croûte à la surface
(Doubrovina et Aksem, 1974).
36

2.2 METHODES D'EXPERIMENTATION AU CHAMP
En 1985, nous avons étudié la résistance au charbon de six variétés vulgarisées et promoteuses
de millet : Belgorodskoye 2, Zaria, Mironovskoye 51, Karkavskoye 57, Youjnaukrainskoye et
Yantamoye. Les semences utilisées pour l'étude de la résistance variétale ont été inoculées à la
dose de 2 g de spores par kg de semences. Les spores de charbon utilisées ont été celles de
l'année précédante. Les témoins des variantes furent les semences non inoculées des variétés
étudiées. Les essais ont été conduits en bloc Fisher à quatre répétitions sur des petites parcelles
2
élémentaires de 4 m comportant 14 lignes. La distance entre les parcelles est de 45 cm. Le semis
a été fait à la main à l'aide d'une planche de semis de 2 m de long. La distance entre les lignes
de semis est de 15 cm. La profondeur de semis est de 2 à 3 cm. On a semé 100 graines par ligne
de semis. Les semences avant leur inoculation par le charbon ont été humidifiées avec 2 ml
d'eau pour 100 graines soit 10 liT de semences.
L'incidence a été évaluée en analysant un échantillon de 200 plants par répétition en phase
d'épiaison totale. En 1986 et 1987 nous avons repris les essais, en ajoutant 5 autres variétés
vulgarisées: Karkovskoye 86, Lilovoye, Guéguemskoye 27, Solnetchnoye et Séimskoye 85.
Chaque année, on a conduit des observations phénologiques au cours de la période de végétation
du millet et défini les éléments de la structure du rendement au moment des récoltes.
Outre la résistance variétale au charbon, nous avons testé l'efficacité de nouveaux produits
chimiques, en vue de proposer des méthodes prophylactiques de lutte contre le charbon du
millet. Ces tests ont été conduits sur la variété vulgarisée Yantamoye sensible à la maladie.
En 1984 en essai préparatoire, les semences du millet ont été artificiellement inoculées avec les
spores du charbon, également à la dose de 2 g de spores par kg de semences et traitées avec 80 %
p.m. (poudre mouillable) de thirame + l'hexachlorobenzène, 75 % p.m. de carboxine, 80 % p.m
de carboxine + le thirame aux doses de 1 ; 1,5; 2 g de produit par kg de semences. Comme
témoin on a semé des semences inoculées par les spores et non traitées avec les produits, et
comme standard, on a utilisé des semences inoculées avec les spores et traitées avec le granosane
1g/kg de semences et la forrnaline (par voie humide en utilisant 1 ml de 40 % de forrnaline pour
300 ml d'eau).
37

Le traitement à la fonnaline a été fait en plongeant la semence dans la solution de fonnaline et
en les enveloppant par la suite avec une toile pendant 2 heures. Les essais ont été installés
également en bloc Fisher à quatre répétitions.
Sur la base des données de l'essai préparatoire de 1984 pendant les trois années suivantes, nous
avons étudié l'éfficacité des produits ci-dessus mentionnées, en plus le Thirame + le Gamma-
ReR + le Trichlorophenolate de cuivre 65 % de p.m., le fagousse 80 % p.m. aux doses de 1; 2;
3 g/k:g de semences. En fonction de la différence d'efficacité des produits, on variait leurs doses
d'application chaque année. Les essais au champ ont été conduits avec pour objectif d'étudier
tous les aspects de l'influence du traitement des semences sur l'énergie de gennination, la levée,
le pourcentage d'attaque (incidence)
et le rendement du millet.
Toutes
les
données
expérimentales ont été soumises aux traitement statistique confonnément aux directives de
Dospehov, (1985), c'est à dire que la PPDS au seuil de 0,5 a été utilisée pour la comparaison des
moyennes.
38

2.3 : METHODES D'ETUDE AU LABORATOIRE
2.3.1: EVALUATION DE L'ENERGIE DE GERMINATION ET DE LA LEVEE
Nous avons évalué dans les conditions de laboratoire l'énergie de germination et la levée des
semences. Les semences inoculées et traitées ont été semées dans des bacs remplis de sable
stérilisé. Dans chaque bac, on a semé 100 graines et on a ensuite arrosé avec de l'eau. Comme au
champ, l'essai a été conduit en quatre répétitions. Tous les bacs ont été déposés dans un
thermostat à la température de 25 oc. L'énergie de germination a été évaluée 3 jours après
l'apparition des jeunes pousses et la levée 7 jours.
2.3.2. : ETUDES HISTOLOGIQUES
Pour suivre la pénétration et le développement du pathogène dans les tissus du plant de millet, et
comprendre l'influence de ce dernier dans les changements pathologiques ultérieurs qui en
découlent, nous avons réalisé des coupes de tissu. Des semences de deux variétés, l'une sensible
au charbon de la panicule, Yantarnoye, l'autre résistante Séïmskoye 85 sont inoculées à raison
de 2 g de spores par kg de semences et semées sur du sable préalablement stérilisé à la chaleur.
Les jeunes plantules de trois jours ainsi obtenues sont utilisées pour la fixation.
De même au tallage, des feuilles de ces variétés sont prélevées au champ pour le même objectif.
La fixation permet d'arrêter le processus de l'activité vitale de l'objet, et provoquer la mort des
éléments contenus dans la cellule, qui en principe, doivent demeurer intacts. Le fixateur utilisé
est le liquide de Kamoua (alcool absolu 6 parties; chloroforme 3 parties; l'acide acétique 1
partie), q'ui, pour un temps de fixation de 4 à 6 heures donne des résultats positifs (Kirik, et al.
1985). Au moment de la pénétration du fixateur, le cytoplasme des cellules fixées se ride un peu,
surtout si le matériel se fixe pendant une longue durée (plus de 6 heures). Pour éviter cette
déformation, des tranches de feuilles d'une longueur de 0,5 à 1,5 cm ont été découpées. Ces
tranches et les jeunes plantules de trois jours, sont par la suite plongées dans le liquide de
Karnoua fraîchement préparé. Au bout de 2 à 3 minutes, le matériel végétal est totalement
imprégné par le fixateur et sa coloration verte disparaît. A partir de ce moment, le fixateur est
renouvelé. Cette préparation est placée dans un réfrigérateur pour une durée de 4 heures (temps
de fixation). Le matériel végétal ainsi fixé est transféré dans de l'alcool à 70% pour une
conservation de longue durée.
39

Les coupes peuvent être faites à l'aide d'un microtome ou à la main en utilisant du sureau sec de
tige de milou du sorgho. Ainsi, des tranches de sureau (3 à 4 cm) ont été fendillées
longitudinalement en deux parties égales entre lesquelles est placé l'objet. Le sureau et l'objet
sont simultanément coupés en tranches fines qui sont aussitôt transférées dans le l'eau. Par la
suite, on y retire les morceaux du sureau en laissant uniquement ceux de l'objet. Les coupes
minces ainsi obtenues sont colorées avec du bleu de méthylène et placées entre lames et lamelles
pour les observations au microscope. Plusieurs photographies sont prises et présentées dans le
chapitre des résultats
2.3.3
ETUDES TOXICOLOGIQUES
Pour préciser l'influence des produits de traitement des semences sur l'agent causal du charbon
de la panicule du millet, on a conduit des tests toxicologiques au laboratoire. Cette étude a été
- réalisée afin d'établir le niveau de toxicité des produits en rapport avec l'agent causal du charbon
de la panicule du millet. On a étudié l'influence des produits sur la germination des spores du
pathogène. Elle a été réalisée dans des conditions optimales de température (25 - 28 oC).
Au bout de 24 à 48 heures, on a procédé à des analyses microscopiques, évalué le pourcentage
de germination des spores et photographié les formations myceliennes.
40

CHAPITRE III: RESULTATS ET DISCUSSION
3.1 : RESISTANCE VARlETALE DU MILLET AU CHARBON DE LA PANICULE
Les variétés de millet vulgarisées en URSS ne satisfont pas pleinement les exigences de la
production agricole. Au nombre de leur insuffisance, il faut noter leur faible niveau de
résistances au charbon de la panicule du millet, maladie qui conduit à la baisse des rendements et
à la détérioration de la qualité des graines. L'utilisation des variétés immunes dans ce pays
représente seulement 9,8 %, et en Ukraine 2,2 %, ce qui est insignifiant dans le cadre de la
production de cette culture. Des travaux ont été conduits par plusieurs chercheurs pour
l'idendification des variétés immunes. Cependant, le problème de la création et de l'introduction
dans la production des variétés immunes, bien que particulièrement important, se réalise
lentement (Chopina et Linnik, 1981). Selon (Maksimtchouk, 1956; !lin, 1970) le choix des
variétés résistantes au charbon de la panicule du millet devrait se faire par contamination
artificielle.
L'inoculation artificielle, selon Stpanoba (1962) est un critère juste d'évaluation immunologique
de la résistance des céréales aux agents pathogènes des maladies qui les attaquent.
Maksimtchouk (1956) recommande le choix des semences d'hybrides non infectées ou des
hybrides dont le niveau d'infection ne dépasse pas 10 à 15 % pour poursuivre les travaux de
sélection dans le cas d'inoculation artificielle.
41

3.1.1 CARACTERISTIQUE DE DEVELOPPEMENT DES DIFFERENTES VARIETES DE MILLET
TABLEAU 1 : ENERGIE DE GERMINATION, LEVEE ET LES TIGES AXILLAIRES REPRODUCTRICES
DES DIFFERENTES VARIETEES DE MILLET EN CONDITION D'INOCULATION ARTIFICIELLE
(STATION AGRONOMIQUE * A.A.U, 1985)
NOMBRE MOYEN DE TIGES
ENERGIE DE GERMINATION
LEVEE DES SEMENCES
AXILLAIRES
VARIETES
EN%
EN%
REPRODUCTRICES SUR 10
PIEDS
TEMOIN NON
INOCULATION
TEMOIN NON
INOCULATION
TEMOIN NON
INOCULATION
INOCULE
ARTIFICIELLE
INOCULE
ARTIFICIELLE
INOCULE
ARTIFICIELLE
Belgorodskoye
57,8
65,3
61,5
67,0
20,2
14,2
Zaria
57,3
57,8
59,0
63,0
21,4
13,2
Mironoskoye 51
50,5
57,0
52,8
59,8
21,4
13,7
Youjnaukraïns-koye
60,8
49,5
61,0
58,0
20,2
Il,5
Karkovskoye 57
55,5
66,0
57,0
67,3
21,4
14,4
Yantamoye
50,0
62,0
55,3
65,5
22,4
16,4
P.P.D.S 0,5
2,2
1,8
1,9
2,1
2,3
2,6
* A.A.U = Académie Agricole d'"LTkraine.
Pour étudier les caractéristiques de développement des différentes variétés de millet, nous avons
étudié l'énergie de germination, la levée des semences et les tiges axillaires reproductrices. Les
données obtenues par variété en 1985, 1986 et 1987 sont inscrites dans les tableaux 1,2 et 3. De
ces données, on voit que l'énergie de germination et la levée des semences varient en fonction de
l'humidité et de la température du sol rencontrées au cours de l'année de l'expérimentation. En
1985, pendant la période de semis et de l'apparition des jeunes plantules du millet, (troisième
décade du mois de Mai) à l'horizon supérieure du sol, la température a atteint 29 oC (fig.1), et
1'humidité a baissé dans cette partie (de 0 à 10 cm) de 41,3 %. Cela a eu une influence négative
sur l'énergie de germination et la levée des semences.
42

Des données du Tableau 1 on note que pour la plupart des variétés de millet, l'inoculation avec
les spores du charbon a provoqué une certaine augmentation de l'énergie de germination de 0,5 à
12 % et la levée des semences de 3 à 10,2 %. La variété Youjnaukraïnskoye fait l'exception.
. En effet, avec elle on notait une baisse de l'énergie de germination de Il,3 % et la levée des
semences de 3 %.
Le nombre de tiges axillaires reproductrices, en 1985 et pour toutes les variétés étudiées, sous
l'influence du charbon a baissé de 30 - 44 %. Les variétés Zaria, Mironovskoye 51 et
Youjnaukrainskoye ont particulièrement donné les plus faibles nombre de tiges axillaires
reproductrices
43

TABLEAU 2 : ENERGIE DE GERMINATION, LEVEE ET TIGES AXILLAIRES REPRODUCTRlCES DES
DIFFERENTES VARIETEES DE MILLET EN CONDITION D'INOCULATION ARTIFICIELLE
(STATION AGRONOMIQUE A.A.D, 1986)
NOMBRE MOYEN DE TIGES
ENERGIE DE GERMINATION
LEVEE DES SEMENCES EN
A.,XILLAlRES REPRODUCTRICES
VARIETES
EN%
0/0
SUR 10 PIEDS
TEMOIN NON
INOCULATION
TEMOIN NON
INOCULATION
TEMOIN NON
INOCULATION
INOCULE
ARTIFICIELLE
INOCULE
ARTIFICIELLE
INOCULE
ARTIFICIELLE
Be1gorodskoye
82,5
86,0
83,0
86,5
20,2
13,3
Zaria
73,5
77,0
73,8
78,3
20,8
10,8
Mironoskoye 51
82,3
81,3
82,5
83,0
21,8
Il,8
Youjnaukraïns-koye
76,8
83,5
77,8
84,0
21,3
Il,0
Karkovskoye 57
82,8
85,8
84,0
87,0
22,8
13,8
Yantamoye
80,8
78,0
81,3
78,8
23,8
15,8
Karkovskoye 86
76,3
79,8
77,5
82,8
22,8
23,0
Lilovoye
74,0
76,5
74,3
79,3
25,0
21,0
Gueguemskoye 27
84,0
82,5
85,8
86,0
21,3
20,0
Solnechnoye
84,3
82,5
85,0
84,3
20,3
19,8
Seimskoye 85
83,3
80,3
86,0
83,8
21,3
24,0
P.P.D.S 0,5
2,5
2,1
1,3
1,6
2,4
2,7
En 1986, de la période des semis à l'apparition des jeunes plantules du mil, à l'horizon supérieur
du sol la température était de 24,2°C (fig1), presque 5°C de moins qu'en 1985. L'humidité du
sol de l'horizon 0 à 10 cm a été de 63,2%. Ceci explique le fait que l'énergie de germination et la
levée des semences en 1986 soient supérieures et à celles de 1985 (tableau 2). Pour la plupart des
variétés, sous l'influence du charbon, on note une tendance à l'augmentation de l'énergie de
germination et la levée des semences. Cependant, cette augmentation presque pour toutes les
variétés a été dans les limites d'erreurs statistiques. Le nombre des tiges axillaires
reproductrices en 1986 comme en 1985, sous l'influence du charbon de la panicule était inférieur
à celui du témoin non inoculé. L'augmentation du nombre des tiges axillaires reproductrices
chez la variété Séïsmkoye 85 était dans les limites d'erreurs statistiques.
44

Tableau 3 :
ENERGIE DE GERMINATION, LEVEE ET TIGES AXILLAIRES REPRODUCTRICES DES
DIFFERENTES VARIETES DE MILLET EN CONDITION D'INOCULATION ARTIFICIELLE
(STATION AGRONOMIQUE A.A.U, 1987)
NOMBRE MOYEN DE TIGES
ENERGIE DE GERMINATION
LEVEE DES SEMENCES EN
AXILLAIRES REPRODUCTRICES
EN%
%
SUR 10 PIEDS
VARIETES
TEMOIN NON
INOCULATION
TEMOIN NON
INOCULATION
TEMOIN NON
INOCULATION
INOCULE
ARTIFICIELLE
INOCULE
ARTIFICIELLE
INOCULE
ARTIFICIELLE
Belgorodskoye 2
74,8
80,5
80,5
82,8
20,0
15,0
Zaria
65,5
59,5
67,8
68,8
20,5
15,5
Mironoskoye 51
61,0
65,5
63,8
73,0
20,5
15,5
Youjnaukraïns-koye
57,5
59,0
67,0
65,3
20,0
12,0
Karkovskoye 57
70,0
69,6
71,3
73,8
20,0
15,0
Yantarnoye
68,0
64,8
71,3
70,5
20,5
15,5
Karkovskoye 86
62,3
62,0
70,3
68,0
21,0
19,0
lilovoye
69,3
70,3
75,8
81,0
19,5
14,5
Gueguemskoye 27
78,0
69,3
80,8
76,0
21,0
17,0
Solnechnoye
61,3
70,3
63,8
76,8
20,5
20,0
Seïmskoye 85
63,3
72,3
75,8
76,5
20,0
20,0
P.P.D.S 0,5
2,2
2,4
1,7
1,6
2,5
2,6
En 1987, à la 3è décade du mois de Mai, pendant la germination des semences, la température
du sol était inférieure à celle de 1985 de Il,7 oC et de celle de 1986 de 6,9 oc. L'humidité du sol
à l'horizon 0 - 10 cm a été la même qu'en 1986 (61,7 %). Cela a quelque peu jouer sur l'énergie
de germination et la levée des semences, mais pas de façon significative comme en 1986. Avec
les semences infestées des variétés Belgorodskoye 2, Mironovskoye 51, Solnechnoye et
Séïmskoye 85, l'énergie de germination des semences a été de 4,5 - 9 % supérieure à celle du
témoin non inoculé. Mais, la levée des semences pour presque pour toutes les variétés aussi bien
avec les semences inoculées que non inoculées sont dans les limites d'erreurs statistiques.
45

Le nombre des tiges axillaires reproductrices des plants sous l'influence du charbon et presque
pour toutes les variétés en 1987, comme en 1985 et 1986 a été significativement inférieur à celui
des variétés non inoculées. Pour les variétés Solnechnoye et Séïmskoye 85 de telles différences
n'ont pas été observées.
Ainsi, les résultats de nos essais nous permettent d'affirmer que, sous l'influence du charbon de
la panicule, pour beaucoup de variétés, on note une augmentation de l'énergie de germination et
de la levée des semences dans les conditions du champ. Cependant, cette stimulation s'observe
dans la première phase de développement des plantes. Dans les phases suivantes, on observe une
inhibition de la taille et du développement des plants, entraînant une réduction de la formation
des
tiges
axillaires
reproductrices
pouvant
parfois
aller
jusqu'à
52%
(variété
Youjnaukrainskoye).
46

3.1.2. : INCIDENCE DU CHARBON DE LA PANICULE ET RENDEMENT DES VARIETES DU
MILLET
Krivtchenko (1984), par voie expérimentale a établi la possibilité d'une classification des types
de résistance en fonction du nombre d'embryons des semences de millet infectés et du dégré de
leur infection. Il a défini quelques types de résistance et a élaboré une échelle de classification.
Sur la base de cette échelle nous avons analysé la résistance des variétés du millet au charbon de
la panicule dans les conditions du champ.
Les résultats des trois années d'expérimentation ont montré que, dans les conditions de criblage
artificiel, l'incidence de la maladie pour chaque variété dépend de sa résistance à la maladie. Les
variétés fortement sensibles furent Belgorodskoye 2, Zaria, Karkovskoye 57, Mironoyskoye 51,
et Youjnaukraïsnkoye dont le pourcentage moyen d'attaque durant les trois ans d'essais a atteint
presque 50 %. Lilovoye, Yantarnoye et Gueguemskoye 27 furent moyennement sensibles. Leur
pourcentage d'attaque se situait dans les limites de 17 - 38 %. Les variétés Solnechnoye et
Karkovskoye 86 ont été pratiquement résistantes avec une incidence ne dépassant pas 2,9 %.
Seule la variété Séïmskoye 85 s'est révélée immune.
Les types de résistance pour une et même variété peuvent varier dans de limites très larges, de
pratiquement résistante à sensible. Cette variation dépend aussi bien des conditions écologiques
du milieu environnant que de la spécialisation et de la virulence de la race de l'agent causal
utilisé dans les essais (Krivtchenko, 1984). Les résultats de nos essais confirment cela. La variété
Mironovskoye 51, en 1985 a été moyennement sensible, tandis qu'en 1986 elle s'est montrée
très sensible (50,1 % d' attaque).
Nous avon~ évalué aussi le rendement des variétés utilisées pour l'étude de la résistance variétale
(Tableau. 4, 5, 6). En 1985, sous l'influence du charbon de la panicule du millet on a observé
une baisse de rendement de 76,9 à 53,1 % pour les variétés Belgorodskoye 2, Zaria et
Karkovskoye 57 tandis que pour Yantamoye, Youjnaukraïsnkoye et Mironovskoye 51, elle se
situait entre 23,5 - 19,4 %
47

TABLEAU 4:
INCIDENCE DU CHARBON DE LA PANICULE ET LE RENDEMENT DES
DIFFERENTES VARrETES DE MILLET SUR LA BASE D'UN CRIBLAGE ARTIFICIEL
AVEC LES SPORES DE L'AGENT CAUSAL (STATION AGRONOMIQUE A.A.U 1985).
INCIDENCE EN %
RENDEMENT QIHA
VARIETES
TEMOIN NON
CRIBLAGE
TEMOIN NON
CRIBLAGE
CRIBLE
CRIBLE
Belgorodskoye 2
0,1
34,8
31,1
9,5
Zaria
12,0
51,6
29,5
6,8
Mironoskoye 51
0
25,3
33,1
25,3
Youjnaukraïnskoye
0
23,0
28,3
22,8
Karkovskoye 57
0,4
30,8
36,3
17,0
Yantamoye
0
17,4
30,5
23,8
P.P.D.S 0,5
-
1,9
1,8
1,2
En 1986 sous l'influence du charbon, la baisse de rendement a été de 68,6 - 52,1 % pour les
variétés Belgorodskoye, Zaria, karkovskoye 57, Youjnaukraïnskoye 51, Lilovoye
et de 51,9 - 44,2 % pour Gueguemskoye 27 et Yantamoye ; pour Karkovskoye 86 elle était de
6,5 %. Cette baisse n'a pas été observée pour les variétés Solnechnoye, très résistante au
charbon, et Séimskoye 85, qui est immune.
En 1987, la baisse se situaient entre 58,6 et 17,8 % pour Karkovskoye 57, Mironovskoye 51,
Youjnaukraïsnkoye, Belgorodskoye 2, Gueguemskoye 27, Lilovoye et Yantamoye.
Ainsi sur la base de nos résultats, nous pouvons affirmer que, sous l'influence du charbon de la
panicule, les rendements des variétés sensibles telles Belgorodskoye, Zaria, Mironovskoye 51,
Youjnaukraïsnkoye, Yantarnoye, Lilovoye et Gueguemskoye 27 baissent de manière sensible et
que leur culture sans traitement préalable des semences n'est pas économiquement rentable.
Pour des travaux futurs de recherche, une attention particulière doit être accordée à la variété
Séïmskoye 85 qui pendant deux ans, et dans les conditions de criblage artificiel n'a pas du tout
contacté la maladie et a donné un haut rendement de 27,5 Qlha en 1986 et 42,0 Qlha en 1987.
48

TABLEAU 5: INCIDENCE DU CHARBON DE LA PANICULE ET LE RENDEMENT DES
DIFFERENTES VARIETES DE MILLET SUR LA BASE D'UN CRIBLAGE ARTIFICIEL
AVEC LES SPORES DE L'AGENT CAUSAL (STATION AGRONOMIQUE (A.A.U,
1986)
INCIDENCE EN %
RENDEMENT QIHA
VARIETES
TEMOrNNON
CRIBLAGE
TEMOIN NON CRIBLE
CRIBLAGE
CRIBLE
Belgorodskoye 2
0,4
46,4
37,0
17,7
Zaria
1,2
47,1
28;0
Il,1
Mironoskoye 51
0,7
50,1
29,4
10,0
Youjnaukraïnskoye
0
45,1
27,4
10,8
Karkovskoye 57
1,5
51,4
32,8
10,3
Yantarnoye
0,1
38,6
33,5
16,1
Karkovskoye 86
0
0,2
32,3
26,5
Lilovoye
0
14,3
43,8
26,5
Gueguemskoye 27
0
22,3
32,3
18,0
Solnechnoye
0
2,5
85,0
84,3
Séïmskoye 85
0
0
27,5
27,3
P.P.D.S 0,5
-
1,7
2,1
2,3

TABLEAU 6: INCIDENCE DU CHARBON DE LA PANICULE ET LE RENDEMENT DES DIFFERENTES
VARIETES DE MILLET SUR LA BASE D'UN CRIBLAGE ARTIFICIEL AVEC LES SPORES
DE L'AGENT CAUSAL (STATION AGRONOMIQUE A.A.U,1987)
INCIDENCE EN %
RENDEMENT QIHA
VARIETES
TEMOIN NON
CRIBLAGE
TEMOIN NON
CRIBLAGE
CRIBLE
CRIBLE
Belgorodskoye 2
0
21,0
40,0
31,0
Zaria
0
28,1
38,0
30,5
Mironoskoye 51
0,3
26,1
42,5
29,0
Youjnaukraïnskoye
0
28,4
43,5
29,5
Karkovskoye 57
0
30,0
46,0
29,0
Yantarnoye
0
23,0
43,0
36,5
Karkovskoye 86
0
0,3
47,0
45,5
Lilovoye
0
36,9
43,5
36,0
Gueguernskoye 27
0
16,3
45,0
37,0
Solnechnoye
0
1,3
47,0
45,7
Seïrnskoye 85
0
0
42,0
42,5
P.P.D.S 0,5
-
4,8
1,5
1,7
50

Pour mieux expliquer, ces rendements obtenus en 1986 et en 1987, nous avons évalué le poids
moyen des graines de 20 pieds de millet et le poids moyen de 1 000 graines (tableaux 7 et 8).
Ces données permettent de dire que pour des variétés hautement sensibles, la baisse de
rendement n'est pas seulement liée à l'infection des plantes. Elle est aussi due à la réduction du
nombre de graines formées par panicule. Ainsi, en 1986, le poids moyen des graines des 20
pieds de la variété Belgorodskoye dont les semences ont subi une inoculation artificielle a baissé
de 41,5 % par rapport au témoin non inoculé. C'est également le cas pour les variétés Zaria,
Mironovskoye 51, Youjnaukraïsnkoye, Karkovskoye 57, Yantarnoye et Lilovoye où la baisse de
poids varie de 41,4 à 9,1 %. Pour les variétés Karkovskoye 86, Gueguemskoye 27, elle a été de
5,5 à 2,5 %. Pour la variété immune Séïmskoye 85, aucune baisse de poids n'a été observée.
En 1987 sous l'influence du charbon de la panicule, la baisse du poids moyen des graines de 20
pieds de millet pour les variétés Belgorodskoye 2, Zaria, Mironoskoye 51, Youjnaukraïnskoye,
Karkovskoye 57, Yantarnoye et Lilovoye
a varié de 25,5 à 13,2 %.
Pour les variétés
Karkovskoye 86, Gueguemskoye 27, Solnechnoye elle n'a pas été très élevée, 8,2 à 3,5 %. Pour
la variété Séïmskoye 85, on n'a pas observé de baisse de poids entre les semences
artificiellement inoculées et non inoculées. Le rendement du millet à partir des 20 pieds varie
avec le poids moyen des graines de ces 20 pieds, qui lui même est lié au degré de la résistance au
charbon de la panicule de la variété considérée.
Nous avons aussi évalué le poids de 1.000 graines à partir des récoltes de 1986 et de 1987. Les
données obtenues (Tableaux 7 et 8 ) montrent que l'inoculation artificielle des semences n'a pas
une influence sur le poids des 1.000 graines pour toutes les variétés étudiées.
51

TABLEAU 7 ; POIDS MOYEN DE 1.000 GRAINES ET POIDS MOYEN DES GRAINES DE 20 PIEDS DES
DIFFERENTES VARIETES DE MILLET EN CONDITIONS D'INOCULATION ARTIFICIELLE
(STATION AGRONOMIQUE A.A.U, 1986)
POIDS MOYEN DE 1.000 GRAINES, EN
POIDS MOYEN DES GRAINES DE
GRAMME
20 PIEDS, EN GRAMME
VARIETES
TEMOIN NON
CRIBLAGE
TEMOIN NON
CRIBLAGE
INOCULE
INOCULE
Belgorodskoye 2
7,1
6,6
49,6
29,0
Zaria
7,0
7,4
31,0
27,1
Mironoskoye 51
6,5
6,5
44,8
40,7
Youjnaukraïnskoye
6,6
6,4
43,5
28,4
Karkovskoye 57
6,6
6,5
61,0
46,5
Yantamoye
7,0
7,0
60,6
35,5
Karkovskoye 86
7,3
7,3
51,8
50,5
Lilovoye
7,1
7,1
68,9
49,0
Gueguemskoye 27
6,1
6,1
53,5
49,0
Solnechnoye
6,3
6,3
57,7
54,5
Séïmskoye 85
7,0
7,0
46,2
45,7
P.P.D.S 0,5
1,3
1,1
2,4
2,6
52

TABLEAU 8 : POIDS MOYEN DE 1.000 GRAINES ET POIDS MOYEN DES GRAINES DE 20 PIEDS DES
DIFFERENTES VARIETES DE MILLET EN CONDITIONS D'INOCULATION ARTIFICIELLE
(STATION AGRONOMIQUE A.A.U, 1987)
POIDS MOYEN DE 1.000 GRAINES, EN
POIDS MOYEN DES GRAINES DE
GRAMME
20 PIEDS, EN GRAMME
VARJETES
TEMOIN NON
CRIBLAGE
TEMOIN NON INOCULE
CRlBLAGE
rNOCULE
Belgorodskoye 2
7,3
7,3
44,6
34,0
Zaria
7,2
7,3
37,0
32,1
Mironoskoye 51
6,6
6,7
48,8
40,7
Youjnaukraïnskoye
6,8
6,6
48,5
33,4
Karkovskoye 57
6,7
6,5
64,0
51,5
Yantamoye
7,0
6,8
60,6
45,5
Karkovskoye 86
7,4
7,3
57,8
55,5
Lilovoye
7,0
7,0
72,9
54,3
Gueguemskoye 27
6,4
6,3
58,5
53,7
Solnechnoye
6,4
6,2
61,7
59,5
Séïmskoye 85
7,2
7,2
51,2
50,8
P.P,D,S 0,5
1,5
1,2
2,4
1,7
53

3.1.3 : CARACTERISTIQUE HISTOLOGIQUE DE LA RESISTANCE VARlETALE DU MILLET
AU CHARBON DE LA PANICULE
Pour l'étude du développement de l'agent causal du charbon de la panicule du millet dans les
tissus de variétés de sensibilité différente, nous avons procédé à des analyses histologiques. Les
semences de la variété très résistante au charbon Séïmskoye 85 et de Yantarnoye sensible ont été
soumises à un criblage artificiel sur la base de 2 g de spores par kg de semences. L'expansion du
mycelium de l'agent causal dans les tissus du millet a été étudiée en réalisant des coupes à la
levée et au tallage au microtome et à la main. Les résultats de l'analyse montrent que, chez
toutes les jeunes plantules de 3 à 4 jours aussi bien chez la variété sensible que chez la résistante
le mycelium du champignon est concentré en général dans les tissus du coléoptile (à 1 cm et plus
à partir de la graine fig. 1 et 2). Dans les tissus de la variété sensible, les hyphes se sont bien
développés tandis que chez la résistante leur développement est réduit.
Au tallage, dans les tissus de la variété sensible, le mycelium était bien développé tandis qu'il
n'apparaît pas dans les tissus de la variété résistante.
Ainsi, sur la base des données de la littérature (Sevroukova, 1985 ; Androuchenko, 1975) et de
nos investigations histologiques on peut conclure que, le caractère du développement du
mycelium de l'agent causal du charbon du millet dans les tissus de la plante dépend de la
résistance de la variété. Dans les tissus de la variété résistante les hyphes du mycelium se
développent mal, puis il se produit leur dégénérescence et lyse et par la suite leur développement
s'arrête. Dans les tissus de la variété sensible les phénomènes de dégénérescence et de lyse n'ont
pas été observés.
Selon Sevroukova (1965), déjà en phase levée, le mycelium du champignon observé à l'intérieur
des cellules de la variété résistante, commence à se positionner entre elles.
On note une diminution du degré de ces ramifications et un début de changement des structures
du protoplasme des hyphes.
Dans le cas de notre étude le mycelium du pathogène s'est bien développé au tallage (fig. 3)
dans les tissus de la variété sensible, tandis que pour la variété immune elle n'apparaît pas
(fig 4).
54

Coupe longitudinale à travers le collet de la variété
sensible au charbon Yantarnoye en phase levée. Dans les
cellules on voit des hyphes du champignon (grossissement
20 X 10)
i
1
i
1
1
Coupe longitudinale à travers le collet de la variété
immune Séimskoye 85. Dans les cellules on voit également
les hyphes du champignon malS avec un début de décompo-
sition (grossissement 20 X 10)
---- ---------------
0_..
_

: ~,
.
Coupe longitudinale des tissus de la variété sensible
au charbon yantarnoye 2U tallage. Dans les cellules on voit
les hyphes de l'agent vecteur du charbon.
(grossissement 40 X 10)
56

Fig 4
Coupe longitUdinale des tissus de la variété immune
SéimS-Koye 85 au tallage. Dans les cellules du millet
on note une absence totale des hyphes de l'agent vecteur
(grossissement 40 X 10)
57
------- - - - - - - - - - - - - - - - -

3.2 L'EFFICACITE DES DIFFERENTS PRODUITS DE TRAITEMENT DE SEMENCES CONTRE
LE CHARBON DE LA PANICULE DU MILLET
Nonobstant l'existence de plusieurs méthodes de défense de culture, à l'heure actuelle, la lutte
chimique demeure la plus importante. Une bonne efficacité de traitement chimique conduit à une
augmentation significative des rendements et à des revenus substantiels (Berim, 1986). Contre
les maladies des plantes, on utilise largement des fongicides systémiques (Sevroukov, 1974).
Bessere Ernton Durch, 1984, Metlitski et Ozeretskovskaya 1985, indiquent que les pesticides
peuvent être efficaces si et seulement si ils sont appliqués à temps, à la dose normale et à la place
qu'il faut. Dans le cas contraire ils induisent plus de mal que de bien.
Pour empêcher le développement du charbon de la panicule du millet, on peut traiter les
semences pré-conditionnées à l'humidité avec du granosane sur la base l kg de produit par tonne
de semences, ou avec de la formaline 1/300. Pour la formaline, les semences trempées sont
déposées en tas sous une toile pendant deux heures. Ces dernières années on recommande
l'utilisation du Vitavax 75 % (de poudre mouillable) et de Fondazol 50 % (de poudre
mouillable) à la dose de 2 g de produit pour un kg de semence. L'application de la formaline en
traitement de semence est encombrante. Le granosane renferme des substances mercuriques.
Ainsi, il apparaît nécessaire de limiter l'utilisation de ces produits et de rechercher de nouveaux
produits de traitement de semence du millet contre l'agent causal du charbon de la panicule. Sur
proposition de l'Institut Scientifique d'Analyse de Produits Chimiques en défense de culture de
toute l'Union Soviétique, nous avons expérimenté la carboxine,
la Carboxine + TMTD et le
TMTD + HCB, qui ont été fabriqués par l'Institut.
Notre tâche consistait à étudier leur action sur les spores du charbon du millet et de déterminer
les doses les plus efficaces pour l'utilisation de ces produits en production. Ainsi, nous avons
étudié leur influence sur la faculté germinative des semences et leur levée, la productivité des
tiges axillaires reproductrices, la désinfection des semences et le rendement du millet. Nous
avons évalué en premier lieu l'effet des produits sur la germination des téliospsores du charbon
de la panicule dans les conditions de laboratoire.
58

3.2.1
ETUDE TOXICOLOGIQUE DE L'INFLUENCE DES PRODUITS DE TRAITEMENT DES
SEMENCE S SUR LES SPORES DU CHARBON DE LA PANICULE DU MILLET.
Dans les conditions de laboratoire, nous avons conduit des études toxicologiques relatives à
l'influence des produits de traitement sur la gennination des spores de l'agent causal du charbon
de la panicule du millet. On a préparé des suspensions liquides de 1 et 10 % de la carboxine, de
la carboxine + thirame, du thirame + hexachlorobenzène et du granosane (témoin). Au bout de
24, 36 et 48 heures, on a évalué le pourcentage des spores gennés dans les suspensions de ces
produits. Les résultats de ces tests (tableau 9) indiquent que la carboxine et la carboxine +
thirame possèdent une très haute toxicité. En effet, la gennination des spores du charbon de la
panicule du millet ne s'est pas produite dans les suspensions liquides de 1 et la %. Pendant ce
temps, avec le témoin (eau), on notait une germination en masse des spores du charbon de la
panicule. Au premier, deuxième et troisième jour après l'installation des tests (figures 5; 6; 7; et
8). le pourcentage de gennination des spores avec le témoin était respectivement de : 60 %,
82 %, et 95 %. Avec le thirame + hexachlorobenzène et le granosane aucune gennination de
spores n'a été observée du premier au troisième jour dans les suspensions liquides de 1 et la %
(tableau 9).
59

TABLEAU 9: INFLUENCE DES PRODUITS DE TRAITEMENT DES SEMENCES SUR LA
GERMINATION DES SPORES DU CHARBON DE LA PANICULE DU MILLET
(LABORATOIRE DE PHYTOPATHOLOGIE, A.A.U, 1987).
TMTD+HCB
CARBOXINE
CARBOXINE+
GRANOSANE
3 g/Kg
O,5g1Kg
TMTD O,5gIKg
19IKg
VARIANTES
TEMOIN
DU TEST / JOURS
(EAU)
CONCENTRATION
CONCENTRATION
CONCENTRATION
CONCENTRATION
1%
10%
1%
10 %
1%
10%
1%
10%
1er jour,
60
0
0
0
0
0
0
0
0
germination,
en %
2è jour,
82
0
0
0
0
0
0
0
0
germination,
en %
3è jour
95
0
0
0
0
0
0
0
0
germination
en %
60

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Fig 8. Troisième jour. Les spores du charbon ne germent pas
sous l'influence de la suspension de carboxine + TMTD.
O,Sg/Kg (Grossissement 20 X 10)
---------- ..
Fig 7
Troisième jour. Les spores du charbon ne germent pas
sous l'influence de la suspension de la carboxine
O,Sg/Kg (Grossissement 20 X 10)
62

3.2.2. INFLUENCE DES PRODUITS DE TRAITEMENT SUR L'ENERGIE DE GERMINATION ET LA
LEVEE DES SEMENCES
A partir des données des tableaux 10, Il, et 12, on voit que l'énergie de germination et la levée
des semences dépendent du type et des doses des produits. Dans plusieurs cas, on note une
augmentation de l'énergie de germination et de la levée des semences comparativement au
témoin inoculé.
En 1985, au champ et pour toutes les doses l'augmentation de l'énergie de germination était
comprise entre 2,5 et 20,5 et la levée de 3 à 20 %.
En 1986, l'augmentation de l'énergie de germination a variée de 1 à 22 %, et la levée des
semences de 3,5 à 19,5 %.
En 1987 on a obtenu une augmentation de 2,2 à 17,2 % pour l'énergie de germination et de 1,8 à
16,5 % pour la levée des semences.
Au même moment, nous avons évalué l'influence des produits sur l'énergie de germination et la
levée des semences dans les conditions de laboratoire. Les résultats de ces tests sont inscrits aux
tableaux 10, Il, et 12. Toutes ces données confirment les résultats obtenus au champ. En général
on observe une augmentation de l'énergie de germination et de la levée des semences par rapport
au témoin inoculé et une baise de l'énergie de germination et la levée des semences traitées avec
de la formaline. Nous pensons que l'énergie de germination et la levée des semences augmentent
suite à l'action antifongique du produit sur les agents responsables des diverses moisissures des
semences. Zundel (1953) a remarqué une baisse de la levée de 6 % suite au traitement des
semences avec de la formaline 1/300. Syrkov (1971) a observé une baisse moyenne de l'énergie
de germination de 17 - Il % et la levée de 19 - 17 % par rapport au témoin après trois années de
traitement de semence de millet par la formaline. Une baisse de l'énergie de germination de 43 à
32 % et la levée de 43 - 33 % a été observée suite au traitement des semences par la formaline
suivi d'un séchage au soleil.
63

Dans nos essais avec la formaline la baisse de l'énergie de germination en 1986 était de 1,2 % et
la levée 2 %, en 1987 elle fut de 2 % pour la levée par comparaison au témoin (semences
infectées et non traitées). L'influence négative de la formaline sur l'énergie de germination et la
levée des semences s'explique par le fait que, la formaldéhyde, en pénétrant sous l'enveloppe de
la graine, influe de façon néfaste sur l'embryon (Bondarsev, 1931, Enikev 1963).
64

TABLEAU 10: INFLUENCE DES PRODUITS DE TRAITEMENT SUR L'ENERGIE DE GERMINATION ET
LA LEVEE DES SEMENCES DANS LES CONDITIONS DE LABORATOIRE ET AU
CHAMP (LABORATOIRE DE PHYTOPATHOLOGIE ET STATION AGRONOMIQUE
A.A.U, 1985)
CONDITIONS DE CHAMP
CONDITIONS DE
LABORATOIRE
ENERGIE DE
LEVES DES
ENERGIE DE
LEVEE DES
TRAITEMENTS
GERMINATIaN
SEMENCES
GERMINATIaN EN
SEMENCES
EN%
EN%
%
EN%
Témoin non inoculé
75,0
86,0
58,S
71,2
Témoin inoculé
69,0
80,3
43,S
56,S
TMTD + HCB (2g m.a kg -1)
73,8
85,8
55,7
68,2
TMTD + HCB (3g m.a kg -1)
72,S
85,3
52,S
67,0
TMTD + HCB (4g m.a kg - 1)
69,S
81,8
52,2
68,2
Carboxine (0,5 g m. a. kg -1)
72,3
83,0
48,3
62,3
"
Carboxine (0,75 g m.a. kg -1)
69,0
80,6
47,2
60,5
Carboxine (1 g m. a. kg -1)
69,0
80,3
46,0
59,5
Carboxine + TMTD (0,5 g m.a. kg - 1)
71,S
S4,3
64,0
76,5
Carboxixne + TMTD (0,75 g m.a kg - 1)
69,S
Sl,S
47,0
60,0
Carboxine + TMTD ( 1 g m.a kg -1)
66,6
79,5
48,0
59,0
Formaline 11300
73,S
SO,3
56,0
67,0
P.P.D.S 0,5
1,2
1,4
1,0
1,3
65

TABLEAU Il : INFLUENCE DES PRODUITS DE TRAITEMENT SUR L'ENERGIE DE GERMINATION
ET LA LEVEE DES SEMENCES DANS LES CONDITIONS DE LABORATOIRE ET AU
CHAMP (LABORATOIRE DE PHYTOPATHOLOGIE ET STATION AGRONOMIQUE
A.A.U, 1986)
CONDITIONS DE
CONDITIONS DE CHAMP
LABORATOIRE
.
ENERGIE DE
LEVES DES
ENERGIE DE
LEVEE DES
TRAITEMENTS
GERMINATION
SEMENCES
GERMlNATIaN EN
SEMENCES
EN%
EN%
%
EN%
Témoin non inoculé
72,0
84,8
73,3
80,3
Témoin inoculé
68,0
81,0
50,0
69,3
TMTD + BCB (2g m.a kg -1)
71,0
84,5
72,0
82,8
TMTD + BCB (3g m.a kg -1)
69,5
84,0
70,8
80,8
TMTD + BCB (4g m.a kg - 1)
68,8
83,3
57,8
82,8
Carboxine (0,1 g m. a. kg -1)
72,5
85,5
57,0
78,3
Carboxine (0,3 g m.a. kg -1)
72,5
83,8
62,5
82,5
Carboxine (0,5 g m. a. kg -1)
72,3
83,5
60,8
82,3
Carboxine
(0,75 g m.a. kg - 1)
70,3
83,5
55,8
80,0
Carboxixne (1 gm.akg-I)
69,8
81,5
53,5
72,8
Carboxine + TMTD ( 0,1 g m.a kg -1)
72,5
85,3
51,0
85,3
Carboxine + TMTD ( 0,3 g m.a kg -1)
72,3
83,5
57,5
88,8
Carboxine + TMTD ( 0,5g m.a kg -1)
71,8
82,8
53,8
85,0
Carboxine + TMTD (0,75 g m.a kg -1)
69,0
81,8
51,3
83,0
Carboxine + TMTD ( 1 g m.a kg -1)
68,3
79,5
51,3
80,5
66

TABLEAU Il (SUITE)
CONDITIONS DE LABORATOIRE
CONDITIONS DE CHAMP
ENERGIE DE
LEVES DES
ENERGIE DE
LEVEE DES
TRAITEl\\'IENTS
GERMINA TION
SEMENCES
GERMlNATION EN
SEMENCES EN
EN%
EN%
%
%
TMTD + Gamma - HCH + TCP
(lg. ffi. a. kg-1
72,3
86,0
52,0
85,8
TMTD + Gamma - HCH + TCP
(2g. ffi. a. kg - 1)
71,5
84,3
49,0
73,5
TMTD + Gamma - HCH + TCP
(3g. ffi.a. kg - 1)
70,8
82,8
41,0
84,3
Fagousse (lg ffi. a. kg -1)
71,0
84,0
56,3
79,0
Fagousse (2g ffi. a. kg - 1)
71,3
81,5
55,8
77,5
Fagousse (3g ffi. a. kg - 1)
70,5
82,3
60,0
76,8
Fonna1ine 11300 (100 1 T - 1)
58,5
70,3
48,8
67,3
Granosane (1 g ffi. a. kg - 1)
67,5
80,0
65,0
84,3
P.P.D.S. 0,5
1,3
2,0
1,6
1,4
TMTD
Thirame
HCB
=
Hexachlorobenzène
Formaline
Aldéhyde formique
TCP
=
Trichlorophenolate de cuivre
67

TABLEAU 12: INFLUENCE DES PRODUITS DE TRAITEMENT SUR L'ENERGIE DE
GERMINATION ET LA LEVEE DES SEMENCES DANS LES CONDITIONS DE LABORATOIRE ET
AU CHAMP (LABORATOIRE DE PHYTOPATHOLOGIE ET STATION AGRONOMIQUE
A.A.U, 1987)
CONDITIONS DE
CONDITIONS DE CHAMP
LABORATOIRE
ENERGIE DE
LEVEE DES
ENERGIE DE
LEVEE DES
-
GERt\\1INATION
SEMENCES
GERMINATION
TRAITEMENTS
SEMENCES
EN%
EN%
EN%
EN%
Téffioin non inoculé
74,0
86,0
60,0
85,5
Téffioin inoculé
70,0
79,0
45,8
70,5
TMTD + HCB (2g ffi.a kg -1)
74,0
85,0
48,3
77,8
TMTD + HCB (3g ffi.a kg -1)
69,3
82,3
48,8
76,5
Carboxine (0,3g m.a kg - 1)
70,5
83,3
59,0
85,0
Carboxine (0,5g ffi. a. kg -1)
69,5
81,0
51,5
77,5
Carboxine + TMTD (0,3 g ffi.a. kg -1)
74,0
84,5
61,0
83,0
Carboxine + TMTD (0,5 g ffi. a. kg -1)
73,0
83,3
58,0
79,0
TMTD + Gamma - HCH + TCP
77,0
89,0
63,0
83,5
(2g ffi. a. kg - 1)
TMTD + Gamma - HCH + TCP
74,0
86,8
56,5
81,0
(3 g ffi. a. kg - 1)
TMTD + Gamma - HCH + TCP
73,3
84,5
55,5
77,8
4 g ffi. a. kg - 1)
Fagousse (2g ffi. a. kg - 1)
73,5
84,8
49,3
73,0
Fagousse (3g ffi.a. kg - 1)
72,8
83,3
48,0
72,3
Fagousse (4g ffi. a. kg - 1)
64,0
80,8
43,5
68,0
Formaline 1/300 (l 001 T - 1)
56,5
81,0
56,5
68,5
Granosane (1 g ffi. a. kg - 1)
56,0
79,5
56,0
87,0
P.P.D.S 0,5
3,7
2,7
1,8
2,0
68

3.2.3 : EFFICACITE DES DIFFERENTS PRODUITS DE TRAITEMENT DES SEMENCES CONTRE
LE CHARBON DE LA PANICULE DU MILLET ET LEUR INFLUENCE SUR LE RENDEMENT.
TABLEAU 13 : EFFICACITE DES FONGICIDES CONTRE LE CHARBON DE LA PANICULE
DU MILLET (STATION AGRONOMIQUE A.A.U, 1984).
TRAITEMENTS
INCIDENCE EN %
Témoin non inoculé
0,5
Témoin inoculé
54,0
TMTD+HCB(I gm.a.kg-1)
12,8
TMTD + HCB (1,5 g m. a. kg-l)
11,5
TMTD + HCB (2 g m. a. kg - 1)
5,3
Carboxixne (1 g m.a kg - 1)
0
Carboxinel,5 g m.a kg -1)
0
Carboxine (2 g m.a kg -1)
0
Carboxine + TMTD ( 1 g m.a kg -1)
0
Carboxine + TMTD ( 1,5 g m.a kg -1)
0
Carboxine + TMTD ( 2 g m.a kg -1)
0
Formaline 1/300
0
Les résultats des essais conduits en 1984 (Tableau 13) ont montré que le traitement des
semences avec des produits tels que la carboxine et la carboxine + le TMTD protège totalement
les semences du millet contre l'agent causal du charbon de la panicule. En effet l'incidence de la
maladie était nulle pour les semences traitées avec ces 2 produits tandis que pour le témoin
inoculé et non traité elle était de 54 %. L'utilisation du TMTD + HCB pour le traitement des
semences avec les doses 1 - 2 g par kg de semence n'assure pas totalement la protection du
millet contre le charbon. L'incidence de la maladie avec ce produit et aux doses utilisées a varié
de 5 à 13 %. Sur la base des résultats des essais conduits en 1984, nous avons, pour les essais de
1985, diminué les doses de la carboxine et de la carboxine + le TMTD et augmenté celles de
TMTD+HCB.
69

TABLEAU 14 : EFFICACITE DES PRODUlTS DE TRAITEMENT DES SEMENCES CONTRE LE
CHARBON DE LA PANICULE DU MILLET ET LEUR INFLUENCE SUR LE NOMBRE DE
TIGES AXILLAIRES REPRODUCTRICE ET LE RENDEMENT ( STATION
AGRONOMIQUE A.A.U, 1985).
TIGES AXILLAIRES
INCIDENCE
RENDEMENT
TRAITEMENTS
REPRODUCTRICES SUR
EN%
Qlha
10 PIEDS DE MILLET
Témoin non inoculé
21,0
0
27,5
Témoin inoculé
14,5
38,0
19,5
TMTD + HCB (2g m.a kg -1)
21,5
0,8
24,7
TMTD + HCB (3g m.a kg -1)
22,5
0
25,7
TMTD + HCB (4g m.a kg - 1)
22,0
0
24,0
Carboxine (0,5 g m. a. kg -1)
20,7
0
34,5
Carboxine (0,75 g m.a. kg -1)
21,2
0
30,5
Carboxine (1 g m. a. kg -1)
20,2
0
29,3
Carboxine + TMTD (0,5 g m.a. kg - 1)
20,2
0
34,3
Carboxixne + TMTD (0,75 g m.a kg - 1)
20,2
0
26,2
Carboxine + TMTD ( 1 g m.a kg -1)
20,7
0
22,5
Fonnaline 1/300 ( 100 1T - 1)
21,7
0
28,0
P.P. d.s
2,62
-
1,5
En 1985 (Tableau 14), l'augmentation des doses du TMTD + HCB a empêché l'apparition de la
maladie tandis que la diminution de celles du carboxine et carboxine + TMTD n'a pas changé les
résultats de l'incidence (nulle quelle que soit la dose utilisée) comparativement à la campagne
précédente. On note également une différence significative entre traitements par rapport au
rendements et au nombre de tiges axillaires au seuil de 0,5.
70

TABLEAU 15 : EFFICACITE DES PRODUITS DE TRAITEMENT DES SEMENCES CONTRE LE
CHARBON DE LA PANICULE DU MILLET ET LEUR INFLUENCE SUR LE
NOMBRE DE TIGES AXILLAIRES REPRODUCTRICES ET LE RENDEMENT
(STATION AGRONOMIQUE A.A.U, 1986).
TIGES AXILLAIRES
INCIDENCE
RENDEMENT
TRAITEMENTS
REPRODUCTRICES SUR
EN%
Q/ha
10 PIEDS DE MILLET
Témoin non inoculé
22,3
°
36,8
Témoin inoculé
17,3
28,5
28,5
TMTD + HCB (2g m.a kg -1)
21,0
0,6
30,9
TMTD + HCB (3g m.a kg -1)
21,3
°
36,3
TMTD + HCB (4g m.a kg - 1)
21,5
°
33,9
Carboxine (0,1 g m. a. kg -1)
19,5
7,2
30,0
Carboxine (0,3 g m.a. kg -1)
20,8
1,0
34,1
Carboxine (0,5 g m. a. kg -1)
21,8
°
44,1
Carboxine (0,75 g m.a. kg - 1)
21,8
°
40,8
Carboxixne (1 g m.a kg - 1)
22,0
°
38,1
Carboxine + TMTD (0,1 g m.a kg -1)
20,8
2,0
30,4
Carboxine + TMTD ( 0,3 g m.a kg -1)
21,8
0,4
35,8
Carboxine + TMTD ( 0,5 g m.a kg -1)
22,3
°
48,4
Carboxine + TMTD (0,75 g m.a kg -1)
20,5
°
41,3
Carboxine + TMTD ( 1 g m.a kg -1)
22,0
°
41,5
71

TABLEAU 15 (SUITE)
TIGES AXILLAIRES
INCIDENCE
RENDEMENT
TRAITEMENTS
REPRODUCTRICES SUR
EN%
Qfha
10 PIEDS DE MILLET
TMD + Gamma - HCH + TCP
(1 g ffi. a. kg - 1)
20,0
2,0
36,8
TMD + Gamma - RCR + TCP
2 g ffi.a. kg - 1)
21,0
1,1
40,0
TMD + Gamma - HCR + TCP
3 g ffi.a. kg - 1)
20,5
0,8
44,1
Fagousse (2g ffi. a. kg - 1)
73,5
84,8
49,3
Fagousse (3g ffi.a. kg - 1)
72,8
83,3
48,0
Fagousse (4g ffi. a. kg - 1)
64,0
80,8
43,5
Fonnaline 1/300 ( 100 1T - 1)
22,0
0,1
35,8
Granosane (1 g kg -1)
21,8
0
46,1
P.P. d.s
2,25
-
2,1
En 1986, (Tableau 15) l'introduction des doses encore plus faibles de carboxine et de la
carboxine + TMTD (0,1 - 0,3 g kg -1) a fait apparaître les limites d'efficacité de ces produits. Le
nombre de panicules malades était respectivement de 7,2 et de 1 % pour la carboxine et de 2,4 %
pour la carboxine + TMTD.
72

~ . '~-
"" .. - -
TABLEAU 16 : EFFICACITE DES PRODUITS DE TRAITEMENT DES SEMENCES CONTRE LE
CHARBON DE LA PANICULE DU MILLET ET LEUR INFLUENCE SUR LE NOMBRE DE
TIGES AXILLAIRES REPRODUCTRICES ET LE RENDEMENT( STATION
AGRONOMIQUE DE A.A.U, 1987).
TIGES AXILLAIRES
INCIDENCE
RENDEMENT
TRAITEMENTS
REPRODUCTRICES SUR
EN%
Qlba
10 PIEDS DE MILLET
Témoin non inoculé
21,0
0
50,0
Témoin inoculé
15,2
14,1
39,3
TMTD + HCB (2g m.a kg -1)
21,0
2,9
48,7
TMTD + HCB (3g m.a kg -1)
20,3
1,8
50,2
Carboxine (0,3 g m.a. kg -1)
19,5
3,0
52,5
Carboxine (0,5 g m.a. kg -1)
20,8
0
54,1
Carboxine + TMTD ( 0,3 g m.a kg -1)
21,0
2,0
50,0
Carboxine + TMTD ( 0,5 g m.a kg -1)
20,5
0
56,2
TMD + Gamma - HCH + TCP
(2 g m. a. kg - 1)
18,8
9,4
50,3
TMD + Gamma - HCH + TCP
3 g m.a. kg - 1)
19,8
5,8
53,4
TMD + Gamma - HCH -1- TCP
4 g m.a. kg - 1)
21,5
4,3
53,9
Fagousse (2g m. a. kg - 1)
73,5
84,8
49,3
Fagousse (3 g m.a. kg - 1)
72,8
83,3
48,0
Fagousse (4g m. a. kg - 1)
64,0
80,8
43,5
Formaline l!300( 100 lT-I)
21,8
0
58,7
Granosane (1 g kg -1)
20,3
0
48,9
P.P.D.S. 0,5
1,7
-
2,3
73

En 1987, (Tableau 16), l'augmentation des doses du TMTD + Gamma-HCH + TPC a entraîné
une légère diminution du nombre de tiges axillaires reproductrices et une augmentation de
l'incidence de la maladie
Au tableau 13, on note que les doses optimales n'ont pas été obtenues pour tous les produits.
Pour certaines (carboxine et carboxine + TMTD) elles ont été fortes (incidence nulle) tandis
que pour d'autres (TMTD + HCB) elles étaient faibles (incidence variant de 5,3 à 12,5 % ) par
rapport au témoin (formaline).
En 1985 (tableau 14), en augmentant sensiblement les doses du TMTD + HCB, la dose 3 g m. a.
kg -1 est la plus intéressante (incidence = 0 et rendement plus élevé). On n'observe pas de
changement pour la carboxine et la carboxine + TMTD par rapport aux résultats de 1984
(incidence = 0). Ainsi malgré la diminution de moitié des doses de ces deux produits, elles
demeurent très fortes.
C'est seulement à partir des résultats de la campagne 1986 (tableau 15) que la dose 0,5 g m. a.
kg -1 est considérée comme optimale (incidence = 0 et rendement plus élevé). Ce choix a pu être
fait grâce à l'utilisation des doses plus faibles (0,1 et 0,3 g m. a. kg - 1) qui ont montré leur
limite dans le contrôle de la maladie. A partir de cette dose optimale (0,5 g m. a. kg -1) toute
augmentation entraîne une diminution des rendements (tableaux 14 et 15). Ils sont fonctions de
la nature et de la dose du produit appliqué. Comparativement aux autres produits, au témoin
absolu non inoculé (Tableau 16) et aux témoins de référence (formaline et granosane), les
rendements de la carboxine et de la carboxine+ TMTD sont généralement plus élevés. Il apparaît
une différence entre les fongicides systémiques à base de carboxine et les fongicides de contact
TMTD + HCB. Pour les systémiques, une faible dose suffit pour assurer la protection de la
plante contre le pathogène. Probablement les deux fongicides systémiques ont agi positivement
sur la physiologie de la plante, entraînant l'augmentation des rendements. Cependant dans le
cadre de nos travaux, cette question n'a pas été abordée.
74

Les résultats des trois années d'essais (tableau 14 , 15 et 16) montrent que le nombre de tiges
axillaires reproductrices est fonction de l'efficacité de la dose du produit utilisé. Plus elle est
faible, plus l'incidence est forte et le rendement correspondant est bas. La formaline 1/300 (100 l
T-1) a été recommandée par plusieurs auteurs (Enikiev, 1963 ; Peresypkine 1969. etc ..) pour son
efficacité en traitement de semence contre le charbon de la panicule du millet. C'est également le
cas du granosane (1,0 à 1,5 kg m. a. T - 1) préconisé par Koïchibaef (1976). Ces deux fongicides
utilisés comme témoins efficaces dans nos essais ont gardé leur pouvoir répressif contre
Sphacelotheca panici-miliacei.
Cependant, nos résultats établissent une réponse inverse. Il a
fallu doubler la dose maximale recommandée par le fabriquant (1,5 kg m.a. T -1) pour obtenir
une réaction positive. Il est possible que cette différence de comportement du produit vis-à-vis
du pathogène soit liée à l'environnement pédo-c1imatique, à l'existence d'une race du micro-
organisme faiblement sensible ou adapté au fongicide utilisé.
Koïchibaef (1974) a en outre
montré que le TMTD + HCB est hautement efficace.
Certains auteurs tels Sevroukova (1974) et Koïchbaef (1977) ont démontré l'efficacité du
vitavax à la dose de 2 kg m. a. T -1 de semences. Cette dose est très forte dans la mesure où le
même produit s'est révélé très efficace à 0,5 kg m. a. T - 1 de semences (114 de la dose utilisée
par ces auteurs). La différence nette entre les doses dans les deux situations peut s'expliquer
comme précédemment soit par l'existence d'une race plus sensible au produit en Ukraine qu'au
Kazakstan, soit par l'influence des conditions du milieu expérimental, ou par la méthodologie
utilisée. En effet dans nos essais, l'objectif poursuivi était de déterminer la dose minimale
procurant une efficacité optimale.
75

TABLEAU 17: L'EFFICACITE DES PRODUITS DE TRAITEMENT DES SEMENCES DANS LES ESSAIS
DE PRODUCTION (STATION AGRONOMIQUE A.A.U, 1986)
TIGES AXILLAIRES
INCIDENCE
RENDEMENT
TRAITEMENTS
REPRODUCTRICES SUR
EN%
Q/ba
10 PIEDS DE MILLET
Témoin infesté
16,3
27,1
29,2
Carboxine 0,5 g!kg
21,8
0
46,3
Carboxine + TMTD 0,5 g!kg
21,5
0
49,0
P.P.D.S
0,5
2,4
-
1,8
En 1986, nous avons évalué aussi l'efficacité de la carboxine et de la carboxine+ TMTD à la
dose 0,5 g par kg de semence sur de superficies plus importantes (200 m2) en quatre répétitions.
Des semences inoculées et nons traitées ont servi de témoin. Les résultats de ces essais de
production (Tableau 17) ont montré que, la carboxine et la carboxine + TMTD à la dose de 0,5
. kg par tonne de semences ont augmenté la productivité des tiges axillaires reproductrices, assuré
une désinfection totale des semences contre le charbon du millet et enfin ont donné un surplus de
rendement de 17,1 - 19,8 Q/ha.
TABLEAU 18: L'EFFICACITE DES PRODUITS DE TRAITEMENT DES SEMENCES DANS LES ESSAIS
DE PRODUCTION (STATION AGRONOMIQUE A.A.U, 1987)
TIGES AXILLAIRES
INCIDENCE
RENDEMENT
TRAITEMENTS
REPRODUCTRICES SUR
EN%
Q/ba
10 PIEDS DE MILLET
Témoin infesté
12,3
31,9
28,7
Carboxine + TMTD
20,3
0
55,4
P.P.D.S
0,5
5,1
-
2,8
En 1987, nous avons répété l'essai de production, mais seulement avec un seul produit la
carboxine + TMTD à la dose de 0,5 g par kg de semences qui, pour tous les indicateurs en 1985
et 1986 s'est révélé le meilleur. Cet essai (Tableau 18) a aussi confirmé que la carboxine +
TMTD par comparaison avec le témoin a permis l'augmentation des tiges axillaires
reproductrices, la désinfection totale des semences contre le charbon de la panicule et
un gain en rendement de 26,7 Q/ha.
76

3.2..4 : FONDEMENT ECONOMIQUE DE L'APPLICATION DE NOUVEAUX FONGICIDES CONTRE
L'AGENT PATHOGENE DU CHARBON DE LA PANICULE DU MILLET.
Pour une augmentation de la production et de la qualité des produits agricoles, la protection des
cultures contre leurs ennemis joue un rôle primordial. Cependant, jusqu'à présent dans beaucoup
de pays du monde, les pertes des récoltes dues aux insectes, aux maladies et aux mauvaises
herbes atteignent 20 - 30 % du potentiel des récoltes (Bondarenko, 1986). Ces pertes
occasionnées par le complexe des organismes déprédateurs, dans le monde entier, se situent aux
environs du 1/3 des rendements potentiels (Sanin et Trapov, 1985). En U.R.S.S. pour un rouble
investi en défense de cultures on gagne 5 à 5,6 roubles pour les plantes agricole à haut revenu
(les citrus, vigne, tabac, canne à sucre etc ....) (Samin et Trapov, 1985).
Une bonne utilisation des produits chimiques en défense de cultures contre les maladies, les
.insectes et les mauvaises herbes nécessite un fondement économique. La base économique de
l'application des pesticides implique une utilisation rationnelle des moyens financiers et des
ressources matérielles qui sont utilisés pour la protection chimique des plantes.
Pour les calculs des pertes en traitement de semence, nous avons utilisé des produits de grandes
valeurs, lesquels produits sont servis dans les kolkhozes et les sovkhozes.
Selon l'Institut National de Recherches de Produits Chimiques de défense de cultures, le prix
d'un quintal de carboxine et de la carboxine + TMTD, du TMTD + Gamma - HCH + TCP et du
Fagousse est de 120 roubles + 13 % (1 rouble en 1988 = 300 F CFA). Selon la commission
d'Etat Soviétique pour la fixation des prix, le prix d'un quintal de TMTD + HCB - 80 % de
poudre mouillable est de 110 roubles + 13 %, le granosane 95 roubles + 13 %, la formaline 40 %
de première qualité 14,50 roubles + 13 %. Les résultats de ces calculs sont indiqués aux tableaux
19 et 20.
77

A partir des données du tableau 19, on voit qu'en inoculation artificielle des semences du millet
(2 g de spores par kg de semences) les pertes des récoltes varient de 19,7 à 0,7 Qlha, ce qui
représente en argent, 334,4 à 11,9 roubles/ha. Le niveau des pertes de récolte dépend également
du niveau de la résistance variétale.
Les données exposées au tableau 20, montrent que l'application des produits chimiques contre le
charbon de la panicule du millet s'est révélée économiquement efficace. Ainsi, le surplus de la
récolte a varié de 8,9 à 18,4 Q/ha ce qui correspond à 151,3 - 312,8 roubleslha. Le revenu net a
varié de 119,06 à 302,33 roubleslha. Ainsi pour un investissement d'un roublelha on gagne de
27,46 à 31,85 roubles/ha. Aussi pour lutter contre le charbon du millet, il est économiquement
plus avantageux d'appliquer des fongicides surtout la carboxine et la carboxine + le Thirame à la
dose de 0,5 g de produit par kg de semence.
78

TABLEAU 19 : RENTABILITE ECONOMIQUE DE L'UTILISATION DES VARIETES RESISTANTES DU
MILLET AU CHARBON DE LA PANICULE. MOYENNE DE 2 ANNES 1986 - 1987.
RENDEMENT,
RENDEMENT,
PERTES DES
PERTES DES
VARIETES
SEMENCES NON
INOCULATION
RECOLTES,
RECOL TES, EN
INOCULEE
ARTIFICIELLE
EN Q/ha
ROUBLES/ha
Belgorodskoye 2
38,5
24,4
14,1
239,7
Zaria
33,0
20,9
12,2
207,4
Mironoskoye 51
36,0
19,5
16,5
230,5
Youjnaukraïnskoye
35,5
20,2
15,3
260,1
Karkovskoye 57
39,4
19,7
19,7
334,9
Yantarnoye
38,3
26,3
12,0
204,0
Karkovskoye 86
39,7
37,9
1,8
30,6
Lilovoye
43,7
31,3
12,4
210,8
Gueguemskoye 27
38,7
27,5
11,2
190,4
Solnechnoye
38,3
37,6
0,7
11,9
Seïmskoye 85
34,8
34,9
-
-
79

TABLEAU 20: RENTABILITE ECONOMIQUE DES DIFFERENTS PRODUITS DE TRAITEMENT DE
SEMENCE CONTRE LE CHARBON DE LA PANICULE DU MILLET.
Surplus
Coût du
Gain
Rende-
dela
surplus
Les pertes supplémentaires
Le revenu
"
par
Traitements
ment
récolte
rouble/ha
roubles/ha
net en
Q/ha
Q/ha
rouble
rouble
investi
Traitement et
coût du produit
Récolte et
Total
transport
Témoin infesté
33,9
-
-
-
-
-
-
-
TMill + HCB 5 kg/T
42,8
8,9
151,3
0,53
6,98
5,51
145,79
27,46
Carboxine 0,5 kg/T
49,1
15,2
258,4
0,17
0,51
8,68
249,72
29,77
Carboxine + TMill
0,5 kg/T
52,3
18,40
312,8
0,30
10,17
10,47
302,33
31,85
TMill + Gamma
HCH + TCP 3 kg/T
48,8
14,9
253,3
0,54
8,34
1,88
244,42
28,52
Fagousse 3 kg/T
43,0
9,1
154,7
0,54
5,10
5,64
119,06
27,42
Formaline 100 VT
44,8
10,9
185,3
1,97
6, Il
8,08
177,22
23,16
Granosane
1 kg/T
47,5
13,6
231,2
1,25
7,62
8,87
222,33
26,06
80

CONCLUSION
1°)
L'incidence du charbon de la panicule du millet dépend de la résistance de chaque
variété à la maladie. Parmi les variétés étudiées dans les conditions de la partie Nord de
la Forêt-Steppe de l'Ukraine, les plus sensibles au charbon ont été Belgorodskoye 2,
Zaria, Karkovskoye 57, Mironovskoye 51, et Youjnaukraïnskoye. L'incidence de la
maladie dans les conditions artificielle (2 g de spores pour 1 kg de semences), durant
trois années d'essais a atteint 50 %.
Les variétés Lilovoye, Yantarnoye et Gueguemskoye 27 ont manifesté une sensibilité
moyenne. L'incidence de la maladie en infestation artificielle se situe entre 17 - 35 %.
2°)
Les variétés Solnechnoye et Karkovskoye 86 ont révélé une haute résistance à la maladie.
l'incidence de la maladie n'a pas dépassé 2,9 % .
3°)
Toujours dans les conditions artificielle, la variété Séïmskoye 85 s'est révélé
totalement résistante durant les 2 années d'essais.
4°)
Des différences dans les relations mutuelles entre le pathogène et les tissus de la plante
hôte, liées à la résistance variétale ont été révélées par les analyses histologiques. Dans
les tissus de la variété Séïmskoye 85, immune, on a observé une insuffisance de
développement des hyphes du mycelium ensuite leur dégénérescence et leur
décomposition.
Dans les tissus de la variété sensible Yantamoye, le mycelium se développe bien et sa
dégénérescence et décomposition n'ont pas été observées.
81

5°)
Les résultats des essais conduits pendant trois ans ont permis de montrer que, le
traitement des semences du millet par la carboxine et la carboxine + TMTD à la dose
de 0,5 g/kg de semence et TMTD + RCB à la dose de 3 g/kg de semences est hautement
efficace contre le charbon de la panicule du millet.
6°)
La désinfection des semences contribue à une augmentation de récolte. En 1986 et 1987
on a obtenu un surplus de 15 Qlha pour la carboxixne, 18,4 Qlha pour la carboxixne + le
TMTD et 8,9 Qlha pour le TMTD + RCB.
7°)
L'utilisation des produits chimiques pour le traitement des semences du millet contre le
charbon de la panicule garantit une grande efficacité économique. Pour tous les produits
utilisés, le revenu net a varié de 119,06 à 302,3 roublelha, et pour un roubleslha investi
on gagne entre 27,5 et 31,85 roubleslha.
82

RECOMMANDATION A LA PRODUCTION
Les résultats des essais conduits permettent de recommander à la production ce qui suit :
1°)
Elargir l'utilisation en production des variétés locales et hautement résistantes au
charbon de la panicule du millet, Karkovskoye 86 et Solnechnoye.
2°)
Augmenter les essais variétaux avecSéismkoye 85, qui est hautement productive et
immune au charbon de la panicule du millet.
3°)
Contre le charbon de la panicule du millet, il est recommandé d'introduire dans les tests
de production, la carboxine et la carboxixne + TMTD à la dose de 0,5 kg de produit par
tonne de semences, qui permettent une protection totale de la culture vis-à vis du
charbon de la panicule.
83

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173
WolffR. Der Brand des Getreides, seine ursachen und seine Verhütung.- Balle, 1874.
100

174.
Woolman H. M. Infection phenomena and reactions caused by Tilletia tritici in
susceptible and non susceptible varieties ofwheat.- Phytopath, 1930, v. 20, N° 8.- p.
637 - 652.
175.
Yakovleva N. P. Phytopathologie. Programmation de l'enseignement. - M. : Kolos,
1983. -p. 125
176.
Yatchevskii AA infonnations annuelles sur les maladies et l'infestation des plantes
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Yatchevskii AA Eliminons le charbon. - M. - L. : Ed. Agri .. 1931 - 32 - p.
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Yachovskii LV. Sélection et production des semences du millet. - M. : Ed. Agro. 1987.
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180.
Zarovora AV. et Gretchka LV. Pronostic de l'apparition des insectes et des maladies des
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181
Zarovora G.L le charbon des céréales, expansion des insectes et des maladies des plantes
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Zillig H. Uber specialisierte Fonn bein Antherenbrand usti1ago violacea (pers) ruck. -
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Zundal G. Z. The ustilaginales of the word. , State College Pensylvania, 1953.
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101

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A N N E X E S
102

Annexe l
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Sixième jour, te_moin (eau) : les -spores du charbon germent en
donnant des formations myceliennes
(grossissement 40 X 10)
Sixième jour
Les spores du charbon ne germent pas sous les
effets de la suspension de la carboxine 0,5g/Kg
(grossissement 40 X 10)
103

Annexe 2
Pousses de millet de trois jours utilisées pour les analyses
histologiques
1
1
Apparition du charbon du millet.
l - épi sain - 2 - début de formation du gonflement
3 - 5 formation des sores du charbon
104

Annexe 3
Sixième jour
Les spores du charbon ne germent pas sous les
effets de la suspension du TMTD + HCB 3g/Kg
(grossissement 40 X 10)
105-

ANNEXE
4
INFLUENCE DES PRODUITS DE TRAITEMENT DES SEMENCES SUR L'ENERGIE
DE GERMINATION ET LA LEVEE DES SEMENCES DANS LES CONDITIONS DE
LABORATOIRE ET AU CHAMP (STATION AGRONOMIQUE A.A.U, 1985)
POIDS DES
POIDS DES
POIDS DES

TRAITEMENTS
GRAINES DE LA
GRAINES
1.000
D'ORDRE
PLUS HAUTE
DE 20
GRAINES EN
PAJ"IICULE EN
PIEDS, EN
GRAJ'VIME
GRAMME
GRAMME
1
Témoin non inoculé
3,5
41,5
6,2
2
Témoin inoculé
3,1
26,5
6,0
3
TMTD + HCB (2g m.a kg -1)
4,2
48,3
6,5
4
TMTD + HCB (3g m.a kg -1)
3,0
39,4
6,0
5
TMTD + HCB (4g m.a kg - 1)
3,3
33,5
5,9
6
Carboxine (0,5 g m. a. kg -1)
3,7
46,9
6,0
7
Carboxine (0,75 g m.a. kg -1)
3,5
46,3
5,5
8
Carboxine (1 g m. a. kg -1)
2,8
28,6
5,0
9
Carboxine + TMTD (0,5 g m.a. kg - 1)
4,2
45,2
6,1
10
Carboxixne + TMTD (0,75 g m.a kg - 1)
2,9
39,2
6,0
Il
Carboxine + TMTD ( 1 g m.a kg -1)
2,7
31,8
5,8
12
Formaline 1/300
2,5
35,4
6,2
106

A N N E X E
5
INFLUENCE DES PRODUITS DE TRAITEMENT DES SEMENCES SUR LE POIDS DES GRAINES
DE LA PLUS HAUTE PANICULE DES 20 PIEDS ET SUR LE POIDS DES 1.000 GRAINES.
(STATION AGRONIMIQUE A.A.U., 1986)
POIDS DES GRAINES
POIDS DES
POIDS DES

TRAITEMENTS
DE LA PLUS HAUTE
GRAINES DE
1.000
D'ORDRE
PANICULE, EN
20 PIEDS, EN
GRAINES EN
GRAMME
GRAMME
GRAMME
1
Témoin non inoculé
3,5
36,5
6,2
2
Témoin inoculé
4,1
35,7
6,1
3
TMTD + HCB (2g m.a kg -1)
2,8
38,6
6,2
4
TMTD + HCB (3g m.a kg -1)
3,0
50,8
6,8
5
TMTD + HCB (4g m.a kg - 1)
2,4
43,6
6,2
6
Carboxine (0,1 g m. a. kg -1)
2,3
45,8
6,2
7
Carboxine (0,3 g m.a. kg -1)
3,2
61,5
6,6
8
Carboxine (0,5 g m. a. kg -1)
2,3
59,3
6,3
9
Carboxine (0,75 g m.a. kg - 1)
2,0
66,3
6,4
10'
Carboxixne (1 g m.a kg - 1)
4,0
62,5
6,6
Il
Carboxine + TMTD (0,1 g m.a kg -1)
3,2
53,3
6,1
12
Carboxine + TMTD (0,3 g m.a kg -1)
4,3
55,7
6,4
13
Carboxine + TMTD (0,5 g m.a kg -1)
4,6
58,0
6,5
14
Carboxine + TMTD (0,75 g m.a kg -1)
3,0
50,0
6,4
15
Carboxine + TMTD ( 0,1 g m.a kg -1)
4,2
59,7
6,3
107

A N N E X E
5 (suite)
POIDS DES GRAINES
POIDS DES
POIDS DES 1.000

TRAITEMENTS
DE LA PLUS HAUTE
GRAINES DE
GRAINES EN
D'ORDRE
PANICULE, EN
20 PIEDS, EN
GRAMME
"
GRAMME
GRAMME
TMD + Gamma - HCH + TCP
16
(1 g m. a. kg - 1)
6,0
48,5
6,3
TMD + Gamma - HCH + TCP
17
2 g m.a. kg - 1)
3,5
43,5
6,4
TMD + Gamma - HCH + TCP
18
3 g m.a. kg - 1)
3,2
43,9
6,3
19
Fagousse (2g m. a. kg - 1)
5,0
48,4
6,9
20
Fagousse (3g m.a. kg - 1)
3,0
37,4
6,2
21
Fagousse (4g m. a. kg - 1)
3,8
33,0
6,2
22
Forma1ine 11300 ( 100 1T - 1)
2,8
44,7
6,2
23
Granosane (1 g kg -1)
3,1
42,3
6,3
108

ANNEXE
6
fNFLUENCE DES PRODUITS DE TRAITEMENT DES SEMENCES SSUR LE POIDS DES GRAINES DE LA
PLUS HAUTE PANICULE DES 20 PIEDS ET DUR LE POIDS DES 1.000 GRAINES (STATION
AGRONOMIQUE A.A.U, 1987)
POIDS DES GRAINES
POIDS DES
POIDS DE 1.000

TRAITEMENTS
DE LA PLUS HAUTE
GRAINES DE 20
GRAINES EN
D'ORDRE
PANICULE EN
POIDS, EN
GRAMME
GRAMME
GRAMME
1
Témoin non inoculé
4,7
39,5
6,3
2
Témoin inoculé
4,1
38,7
6,2
3
TMTD + HCB (2g m.a kg -1)
3,8
41,6
6,6
4
TMTD + HCB (3g m.a kg -1)
4,0
53,7
6,2
5
Carboxine (0,3 g m.a. kg -1)
3,4
46,6
6,0
6
Carboxine (0,5 g m.a. kg -1)
3,0
45,8
6,5
7
Cirboxine + TMTD ( 0,3 g m.a kg -1)
4,2
64,5
6,3
8
Carboxine + TMTD (0,5 g m.a kg -1)
3,3
65,3
6,4
9
TMD + Gamma - HCH + TCP
(2 g m. a. kg - 1)
4,7
51,5
6,3
10
TMD + Gamma - HCH + TCP
3 g m.a. kg - 1)
4,1
46,5
6,4
TMD + Gamma - HCH + TCP
Il
4 g m.a. kg - 1)
3,8
46,9
6,0
12
Fagousse (2g m. a. kg - 1)
4,3
51,4
6,2
13
Fagousse (3g m.a. kg - 1)
3,0
40,4
5,9
14
Fagousse (4g m. a. kg - 1)
4,0
33,0
6,3
15
Forma1ine l!300( 100 lT-1)
3,3
47,7
6,7
16
Granosane (1 g kg -1)
3,5
45,3
6,5
109

Annexe 7
'l'E;o.flERATU"RE MOYENl'Th DITJRNE DE LI AIR EN ·C
PAR DECADE DOAVRIL A SE?TEMBRE 1995 - 1987
(STATI0N AGRONOMIQUE 2E LOACADEMI~ AGRICOLE D'ulC~INE)
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1
Mois
IV
V
VI
VII
VIII
IX
1
Déc~de ..
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1985
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1Sl',PERATl.'?.E HOYE!>l'N".r.; DI URNE A hA. SURFJ._CE DU SOL
EN C· D~AVP.IL 1,. SEPTD:3RE 1985 - 1987
(STATION AGRONOKrQ,u"E DE ~'ACADE~IE AGRICOLE D'UKRAINE)
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15,9
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112

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Annexe 1Cl,
TiMPERATURE. MOThr..;rŒ DIl.TRNE DU SOL EN ·C EN PHüFONDi;UR
ET FAR Dl;Cl'.Dfu L.t; !<.AI A ACJUT 1986
(ST~TION AG~CNO~~Qü~ Db LOACAD~~JE AG?ICOLE D'[KRAlNE)
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113

Annexe 11
TE1"JlERATURE r'~CY~l,jΠDIURNE DU SOL :t..N Co
EN ?ROFCNDELg ET PAR DECADE DB ~~I h ACGT 1937
(STA:'ION AG?oNonçJJI =-;;;. ~ 1 ACAD:s1':IE AGRICOU; D 'UKRAH.'E)
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21,3
10 CM
20,5
21,7
19,8
24,0
23,2
20,4
15 CM
19,3
20,4
19,8
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114

Anriêxe 12
HUl>iID1~ »Lr.'='1.V.r.. J.'iliY.iNj~ Di. L'JüR Dh.l~.s LA JOURNEE
EN %r.AR -DECt..D.t:. D'AVRIL -k S"i-PTEIWloRE 1985 - 1387
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VII
VIII
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l
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115

;',-
Annexe 13
so~~~ DiS FRECIFI~A~IONS EN ~~ PhR DEC~~
D' J'.VRIL· A SSPTLr·:.::i.:<J:; 1985 - 1987
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(STi.TION AGRONOt-IIQtJE DE L'AC.A.L'Hl:ΠAGRICOLE D'UKRAINE)
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VI
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VIII
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41,0
9,0
0
3,5
2
27,5
2,7
0t.1 7
0
10,9
7,5
"" - ,
3
7,9
0
79,6
75,7
63,3
14:,2
1987
- -
l
3,7
39,9
37, l
2,5
57,7
0,9
2
1,4
5,9
32,3
11,4
13,0
II,9
3
45,3
74,5
23,7
n __
9
,(;,J,
L1- , 3
ILL- , 0
116

A.nnexe 14
SUPERFICIES ET rtE;COLTES DES CEREt.LES
AU
BURKINA r-};.SO :LN 1986
.-
.. -
Oe~e:Do
-
-.
Centre
reo're_ts Ce:ltre- CelJ
Ville
t re-Oue 1!!lt
de
Est
Bobo-DsBO
Cultures
Nord
1.
1o".il
Superficie, he.
173.201
111.655 136.578 133.303,7 143.263
30.540
Récolte, tonne
112.163
73.752
73.596
83.870
88.515
12,,959
Sorgho
Superficie, h~
217.648
69.500 175.242 233.483
106.885
92.460
Eécolte~ tonne
177.413
54.648
105.976 153.797
130.398
95.870
tfu.is
Superficie, hll
10.012
9.218
12.361
16.691
12.337
39.370
Récolte, tonne
7.&:2
6.926
7. 112
11.824
10.425
.17 l n-
_ .
00
P.iz
Superficie, ha
1.917
2.665
1.896
1.420
1.149
4.00G;
-0'
, ...
~.eCO.l.l,e,
tonne
2.153
4.680
2.319
1.073
1.318
ïT 5.10
- --. -
Fonio
Superficie, ha
6.180
Récolte t tonne
2.963
Sornrr;e
Superficie
ha.
402.778
193.038 326.177 384.898
323.634 172.556;
i
Récolte, tonne
299.072
140. 007J 189.003 250.564
230.656
206.46E
117

Â~nexe 14
(S~ite}
C.R.D.
Bougou-
Yatengà
Sahel
Dédcugou 1 'Comoé
So:r:rrre
:ri bl!l
Cultures
-
Mil
Superficie, ha
91. 000
153.804 57.500
124.400 16. 18 l
1. 17I.42E
Récolte; tonne
49.370
42.869 r-v-
co. 10?
~
86.850 14.468
679.514:
So:-gho'
Super fic ie, -ha
82.500
4;7.027 79.500
163.500 22.151
1. 329. 99E
Réc olte:, tonne
38.930
20.747 61.911
150.500 20.729
I.01O.91~
YJaIs
Superficie, ha
' î
0. 430
_
607
19.600
T3
~
. .J."O
_ 0
27.963
165.069.5
Récolte, tonne
1.835
221
16.670
16.640 28.830
154.950
-
Riz
Superficie, ha
800
47
1.800
910
5.'955,5
"2 r-8r:; r
t::,.o v,r
Récolte. tonne
543,4
94,3
l • 5L1n
_v
1. 015 11.673
37.949
Fonio
Superficie, he.
212
2.960
3.454
12.806
Réçolte, tonne
60,4
1.300
2.192
6.415,~
Somme
Superficie, ~Il
157.942
201.485 158.400 305.250 75.704,5 2.70I.86c
Récolte, tonne
90.739
63.931 115.223 256.305 77.892
1. 919. 85~
Pour pouvoir obt.enir la-somme àe récolte
1. 91.9 .~58 tonnea, il faut ajouter
la récolte àe Bobo.
118

. Arî:lexe 15 -
SUPERFICIE .DES C:;""LTURES CEREAÜERSS Aü BURKINA FASO
DE 1973 A 1986 ( en millier d'he)
-
Cul tur.e
Sorgho
Mil
Mzl.re
Riz
FCIlio
-
. '
hnne~5
1973-1974
1.037
720
89
39
1974-1975
1.200
850
90
40
1975-1975
1 '-'08
.0,-"
938
93
42
I976-Ï977
1.100
860
92
41
TC>
_0
1977-1978
I.I30
900
103
32
~978-I979
1.098
~
767
116
31
13
1979-1980
1.106
768
110
28
12
1980-1981
0-6
'-"~
719
115
80
Uv
10
1981-1982
1.084
900
142
3J
9
-
1982-1983
T 048
-. -
909
135
25;(
12
1983-1984
l .083
928
125
28X
15
,j"
1984-1S6
Of""-
,-,,00
723
121
21.l>'
17
1985-1986
X
1.077
974
2rr
v:J
32
8
v
1986-1987
1.250
1.134
165
2cf"
13
119

....,-...... ,/
Annexe
16
RECOLTE DES CULTURES CERE.i\\TIETŒS
DE
1976
A
1986
EN TONNES
f.U
BURKINJ.,.-- FASO.
_ _ _ _ _ _ _ ._~_ _ ~ _ _ _ _ • _ _ _ ~_~._ _ _ _ •
0-
A N N:E E. S
O. Ho D.
CUL.'l'UHES
I9'((-) ·1977-
1978!!.
I979-
1980- 1981-
1982-
1983- i1984-
1985- II98G- --
19?? 1978
1979
1980
1981
1982
19f33
1981
1985
1986
1987
1
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l
12
13
,
2
3
4
5
6
'7
8
9
l ô---pr---- _
L
.
DEDOUGuU
SorGho
117209 103500 118000
96483 103882 127670 101060 108500 138110 150730
Mil
21000
72100
54000
56800
12759
54493
62250
57330
61965
73755
86700
Maïs
14260
15000
13850
10453
12129
9240
8010
6580
1L1I90
16440
Riz
1800
5080
4500
5120
4:279
4816
2065
1015
892
?58
810
1
Fonio -
3500
2000
4500
1337
1270
-
-
930
8:38
l'752
2990
BOUGOUHlHA :
Sorgho
34743
16007
50612
56386
57804
58082
48985
56669
58274
68150
t'lil
67200 15133
16636
16783
20176
')0
/-...JI...J l 65
21152
19164
25339
4059G
35215
Maïs
5854
8774
9997
4870
6641
7466
5215
7298
11776 20540
Riz
2500
2879
8038
2104
3250
1843
1316
169
1115
1545
1960
Fonio
CENTRE : Sorgho
100403
71575
93242
71813 106342 102968
8B692
98657 130100 177110
Mil
165700
64607
73024
83176
71561
83120
7'76~~9
72513
85055 112760 112160
Maïn
1(146
1180
2B40
2979
4014
3083
3123
2163
7020
7340
Riz
3400
2642
2294
2611
4796
2875
2891
1546
1310
3331
2150
Fonio
,-
120

121

Annexe
16 (suite)
• _ _ _ _ _ 0
_ _

1
2
:3
4
5
6
7
8
9
ID
1 1
12
13
Est
1
Sorgho
76039
60950
72080
31070 44019
~~1 236
483'.lr::
.. )
<.J.)
3Tr) 7
'741 II 130600
Mil
D7000 29B52
32823
30077
27875 3G016
7~2064
:32105
30700
525G9
88515
Maïe
7056
44'12
-
[3179
6030
;~540
2950
8544
10425
Riz
6800
297
t123
405
705
289
2985
1155
428
5373
1320
Fonio
Bobo
:
SOl'ggbo
53601
28540
73554
75417 80203
88870
74640
00824
0519'1
96870
Mil
107000
13168
13991
13979
151;21 16800
14040
15280
~)0012
21017
23635
Mais
1880'1
29851
26900
28550 87758
37060
29160
;~6248
8()G20
16139
Riz
13600 12477 15738
13960
9480 13652
4910
27206
10077
02390
1438
.+
Fonio
6400
3050
1175 L1
9200
4397
4 L193
4190
~i860
2555
3290
2920
Sahel

.
Sorgho
8521
20971
17560
14105 24077
18000
10600
-
21512
21735
Mil
44400
22679
31456
26340
30455 4::3212
;39500
25800
30000
~381 ~)I
51530
Maïe
-
100
122
453
386
610
700
-
185,
220
Riz
-
1'1
10
64
[37
86
43,5
l ~SO
-
:23
92
Fonio
-
2
Yatenga :
Sorgho
42180
473'16
35525
21502 27369
29413
27331
13137
2C615
32300
Mil
950()0
10561
33854
29884
17592 35455
22217,2 25092 15450
893G8
39400
Mai!>
64
79
7
-
5369
1212
396
60
4032
1350
Riz
200
241
276
877
215
7n,)2,
G815
578
:1)0
L145
585
Fonio
700
338
325
;273
-
IU:3
112,5
2/17
29
-
170
122

Annexl'l
16 (sui te)
7
[3
9
l 0
II
I2
I3
4282
4587
480
485
504
692
17290
--------------------------------------_._~----_._--_.----_
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