lŒPUBLIgUE DE COTIT D'IVOIRE
UNION - OlSCII'LlNg - TRAVAlL
MINI5TERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
ET DE LA RECHERClfE SCJF:NTIFIQUE
INSTITUT D'OnONTO-8TOMATOLOGIE
(1. O. S.)
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THESE
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Docteur Edmêe MANSILLA-ABOUATTIER
ANATOMI:EDES RACINES D:ENTÂÎï:fES:;:::
......:. ::ETUDft:PAllMENSÜRA.l'îÙ~$.:·: .. :.',::::::
DIRECTES, PAR RADIbGRA.PllîE.:::
ET··..PAR DIAPHANISATIONi1i·::••:•...·.:·...:·
. '::.".': .'.',.
Soutenue publiquement le
1993
COMPOSITION DU JURY:
Président:
Monsieur le Professeur EGNANKOU KOUAME Joannes
Directeur de thèse; Monsieur le Professeur Agrége ADIKQ EYHOLAND Ferdïnu
Assesseurs:
Monsieur le Professeur BROU Emmanuel
Monsieur le Professeur Agrégé ROUX Huguette
C~NTR~ R~PROG~APfIiQUEDE L'ENSEIGNE~ENT SUP~RI~Un

SOMMAIRE
INTRODUCTION.
1
1- Revue de littérature.
4
A- Hors Afrique.
4
B~ En Afrique.
/
8
Il Moyens d'étude de l'anatomie radiculaire.
9
A- La Radiographie intrabuccale.
9
B- La Radiographie exobuccale.
10
C- Les Coupes.
1 0
0- Les Mensurations.
11
E- La Rubigraphie.
11
F- L'Injection sous vide de silicone.
12
G- La Diaphanisation.
12
H- La Microscopie électronique à balayage.
1 2
1- La Tomographie.
13
J- La RadiovÎsÎographie.
13
K· La Tomodensitométrie.
14
L~ La Xéroradiographie.
15
M- Les détecteurs de photons.
16

III~Conclusions partielles.
17
A- Multiplicité des méthodes d'étude.
17
8- Grande variabilité des systèmes canalairas.
17
C- Existence de spécificités anatomiques.
21
_!:_ Co.r~_fJIDJE?ttql)_. Jadjcul~~re externe.
25
A- Généralités.
25
B-Longueur des racines.
25
C- Nombre de racines
27
D- Coupe horizontale des racines.
29
E- Courbure des racines.
30
F- Foramen apical
31
G- Variations.
34
Il Configuration radiculaire interne.
36
A- Configurations des canaux radiculaires.
36
1- Classification de Carames de Aprile
37
2- Classification de Weine.
38
3- Classification de Laurichesse,Chapelie et Griveau.
39
4- Classification de Vertucci.
40
B- Variations morphologiques.
43
1- Variations pbysio.oqiquss.
43
2- Variations pathologiques.
45
a -Résorptions tissulaires.
45
b-Hypercalcifcations.
47
c-Fractures.
48
III~ Anatomie de chaque type de dents.
49
A- Dents du maxillaire Supérieur.
49
1- InCiSÎvE! Centrale Supérieure.
2- Incisive Latérale Supérieure.
3- Canine.
4- Première Prémolaire.
5- Deuxième Prémolaire.
6 - Première molaire.

7- Deuxième Molaire.
B- Dents du maxillaire inférieur
54
1~ Incisive
2-Canlne
3- 1ère Prémolaire
4- 2ème Prémolaire
5- 1ère Molaire
6- 2éme Molaire
IV- Particularités.
57
A- Taurodonüsms.
59
B- Réductions radiculaires.
59
1- Du nombre des racines.
59
2- De la taille des racines.
59
C- Amplifications radiculaires.
60
1- Augmentation de Longueur.
60
2- Racines Surnuméraires.
61
3- Fusion " Gémination.
61
0- Invaginations.
62
E- Cyrtodontie.
63
F- Canaux en "C",
63
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1- La Prégaration Canalaire
66
A- Objectifs.
66
B- Principes.
66
c- Intérêts de la connaissance de l'anatomie.
67
0- Conséquences du non respect des principes de préparation canalaire.
11- L'Obturation canalaire
72
A- Objectifs.
72
B- Paramètres conditionnant la réussite.
73
C- Conséquences d'une mauvaise obturation.
75

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1· Intérêts • Motivation
78
A- Intérêts liés à la spécifité des dents en milieu Ivoirien.
78
1- Eruption dentaire.
78
2- Couronnes dentaires.
79
3- Racines dentaires.
79
B- Intérêts liés à la pathologie.
80
C- Intérêt lié au protocole d'étude choisi.
80
1- Observation - Mensurations.
81
2- Radiographie.
82
3- DiaphanJsation.
82
11- Matériel
83
A- Pour les mensurations.
83
B- Pour la radiographie.
83
C- Pour la diaphanisation.
83
D- Matériel général
84
111- Méthode
85
A- L'échantillonnage.
85
1- Critères de choix.
85
a- Maturation.
b- Pathologie carieuse.
c- Abrasion.
86
2- Répartition
3- En fonction des différents types de dents.
b- En fonction du maxillaire d'origine
3- Conservation-Tri-Marquage.
87
s- Les Mensurations
c- La Radiographie
88

1- Incidence orthogonale proximale
vue VL
2· Incidence orthogonale transversale
vue MD.
3- Incidence croisée.
D· La Diapharusaüon.
89
1- Décalcification.
2- Déshydratation.
3- Eclaircissement.
4-Lecture.
IV~ Résultats
92
A- Mensurations.
92
1· Nombre de racines par type de dents.
92
a· Dents à une racine.
b- Dents à deux racines.
c- Dents à trois raclnes.
d- Dents à quatre racines.
2- Longueur des racines.
102
a~ Monoradiculées.
102
b- Pluradiculées.
109
B- Radiographie.
153
1) Incisive Centrale Supérieure.
153
2) Incisive Latérale Supérieure.
155
3) Incisives inférieures.
156
4) Canine Supélieure.
159
5) Canine Inférieure.
160
6) Première Prémolaire Inférieure.
161
7) Deuxième Prémolaire Inférieure
164

8) Première Prémolaire Supérieure
166
9) Deuxième Prémolaire Supérieure
170
10) Molaires Inférieures
172
11) Molaires Supérieures.
174
c-Diap hanisaton,
176
1- Incisive Centrale Supérieure.
176
2~ incisive Latérale Supérieure.
177
3- Incisive inférieure.
177
4~ Canine Supérieure.
178
5- Canine Inférieure.
'80
6- Première prémolaire Inférieure.
181
7- Deuxième prémolaire inférieure.
182
8- Première prémolaire supérieure
183
9- Deuxième prémolaire supérieure
184
10- Première molaire înférieure.
185
11- Deuxième molaire inférieure.
186
12- Première molaire supérieure.
186
13- Deuxième molaire supérieure
186
14- Troisième molaire supérieure.
187
v- COMMENTAIRES - DISCUSSION
188
AMCommentaire sur la methode
1- Protocole d'étude
188
a- Radiographie
188

b- Diaphanîsation
188
2- Echantillonnage
189
a- Constitution des échantillons
189
-lnosives
-Molaires
-Canines
·Prémolaires
b- Effectifs
190
8· Etude comparative
191
1- Différents résultats de notre étude.
191
3- Incisive centrale supérieure
b- Incisive latérale supérieure
c- Incisives inférieures.
d- Canine supérieure
e- Canine inférieure
f~ Première Prémolaire inférieure
g- Deuxième Prémolaire inférieure
h- Première Prémolaire supérieure
Î- Deuxième Prémolaire supérieure
j" Molaires supérieures et inférieures
Conclusions partielles
196
2- Comparaison des résultats de différentes études
197
a- Incisive centrale supérieure
b- Incisive latérale supérieure
c- Incisives inférieures
d- Canine supérieure
e- Canine inférieure
f- Première prémolaire inférieure
g- Deuxième prémolaire inférieure
h- Première prémolaire supérieure
Î- Deuxième prémolaire supérieure
j- Première molaire inférieure
k- Deuxième molaire inférieure
1- Première molaire supérieure
rn- Deuxième molaire supérieure
Conclusions partielles
205
c- Interpretation clinique
206
1- Nombre de canaux
206
2- Courbure des canaux
207

3- Longueur des canaux
208
CONCLUSION
209
BIBLIOGRAPHIE
214

Je dédie cette thèse:
A L'ETERNEL MON DIEU
C'est de Lui, par Lui et pour Lui que sont toutes choses.
Ji Lui soit ra gWire dans tous [es sièctes.
1\\pmains 11,0/.36

-A mon époux Jean-Philippe
A ma fille Oriane
Qlte ce modeste travail soit pour vous, fa récompense que vous méritez pour toutes
ces heures que je vous ai 'aotëes'.
'Irouoez ici fe témoignage de tout mon }lfnwur et rie majoie fe vous auoir.
Q1U [e Seigneur t'accorde, Otiane, de faire mieux Iorsque plus tari tu seras gmncre
-A Mamant
A mon frère Jean-Claudel
A mes soeurs Betty. Patriciat Freddy et Carine,
Pour votre présence. irrempiacabie et votre soutien moral.
Puisse ce traoaiî vous témoigner rie mon amour pour vous.
·A rnes neveux et nièces
L'occasion m'est donnée rie formuler pour vous cette prière:
Que ['Eternel vous donne fa sagesse fa santé et surtout fa crainte de Lui.C'est alors
que vousferez cre grandes choses .

-A mes beaux-parents
Je ooudrais vous assurer de mon affection sincère et de toui mon amour fifial.
-A mes belles-soeurs et beaux-frères
'.R.çcwez ici Ce témoignage de mon auccûemeni cordiai.
-A toute ma famille
-A tous mes amis
-A tous mes frères chrétiens
-A tous mes collègues
'En particulier Ies docteurs 'J(pffi 5tl'tfiur; 'K.pné Dramane, J!ssoumou MarÎe! Çjnagne
'Yo(attde.
-A tous nos étudiants en chirurgie dentaire
-A tout le personnel de l'Institut d'Odonto-Stomatologie d'Abidjan

Nos remerciements vont à :
. Monsieur le Professeur Henri Hamel
Doyen de la faculté de chirurgie dentaire de Nantes
C'est vous qui nous avez inspiré Ie sujet rie cette thése, et nous ne sautions fe passer
sous silence.Oue ce traoai! qui est aussi le votre, soit pOUT nous} l'occasion Je üous
renouueler notre fierté et surtout notre impatience âe bientot 6inifid.'er de votre savoir
Jurant ft stage que nous effectuerons dans votre service.
- Monsieur le professeur Jacob Vila seo
'JI[pus avons te priviCège d'avoir été un. jour votre HÈve Soyez assurés de notre
admiration et Je notre profone! respect.

-Viviane et Paulin Claude Danho
L'aide précieuse que uous m'avez si gentiment apportée ne saurait etre tue. Soyez
en sincèrement remerciés.
-Docteur Koné D. et docteur Kattié A.L
'Pour uotre concours appréciabt:
'Tous mes remerciements
-Frédérica Koblavi-Mansilla , Patricia Krou-Mansilla
et Eric Abouattier
'l/os efforts ont réellement contribué à fa.Goutissement de ce traoail.
1?s-ce'l.leZ toute ma.gratituae.

A notre Président de Jury
Monsieur le Professeur Ioannes Kouamé EGNANKOU
/Docteur en cliirurgie dentaire
/Docteur en sciences odonioloqiques
/Professeur titulaire de if3iofojJie et Matières fondamentaies .
/Direeteur lie I'Institut. aOcfonto-Stomatofogie âJl&idjan
.'1/ice-Présùfent de Ca Conférence Internationale ~Francopfiorte les 'Doyens des 'Jàcuftés
ac Chirurgie 'Dentaire
.Officier {es Pa(mes .9l.caâémîques 7rançaises
.C!Î.evalier de l'Ordre de fa Santé Pu&fique de Cote d'Ivoire
'Vous nous faites Fe grand honneur d'accepter [a présidence le notre jury de tn.èse.
'Veuillez croire en notre profonde gratituae

A notre Directeur de thèse
Monsieur le Professeur agrégé Eyholand Ferdinand ADIKü
/Docteur en chirurgie dentaire
/Docteur en sciences Odontoiofiques
.'Jv{aitre tic conférence agrégé
.C/ief du. département etOaontoCogie Conseruatrice
/Vice-Présiden: du Conseil :v..ationa{ de l'Ordre {les chirurqiens dentistes de Cote
d'Ivoire
.Cheualier cie l'Ordre cie [a Santé Pu6{ique de Cote d'Iuoire.
:'1.vec [a patience et.rama6ifité qui sont uôtres, vous avez accepté de d"iriger cette
thèse et permis son accomplissement.
'Tou.t au CortE de ce traoaü votre aile 6ienvei{(ante ne s'est jamais démentie.
:;vJJUs avons pu apprécier vos quafités humaines qui font de vous un homme
consciencieux et méticuleux,
Soyez assuré le notre sympatfiie et de notre reconnaissance.

A nos juges
Monsieur le Professeur Emmanuel BROU
/Docteur en cfiirorgie dentaire
/Docteur èsSciences Oaontofogùlue.s
.5{grégé rie Parodontofogie
.Che] au. département de Paroionto[ogie
.Professeur tfruniversité
.Cheoaiier de (Orûe de Ca Santé Pu6ûque âe Cote d'Ivoire
'JI[pus apprécions fa rigueur et [esprit d'organisation qui vous caractérisent.
L'ama6iûté et fa spontanéité dont vous avez su faire preuve à notre égara. nous ont
ému.
Il nous est agréa6fe de vous témoigner en ce jour notre sincère amitié et noire-
reconnaissance pOUT uotre cfisponi6iûté et VOS conseils judirieux,
Madame le Professeur agrégé Huguette ROUX
/Docteur en chirurqie dentaire
/Docieur en Sciences Odontoloqiques
.9Yfaitre rie conférence agrégé - Section a.v.:;:.
.Praticien hospitalier des centres de soins en Orthopédie Venta !Fadafe
/Diplomée de C1.lnipersité en Orthopédie 'Dento :faciaCe et Orthodontie
.Spédaliste qua!i..fûe en O.1J.!F.
.Post gradua.te en Orthodontie de University Soutn of Califomia (U S C) - Los
51.ngeCes
.Chef du département. d'Orthopédie 'Dento-Taciale
w..çus sommes sensibles à rhonneur que vous nous faites en aaeptant d'etre juge de.
notre iraoail.
Veuillez aaepter nos sincères remerciements et croire en notre profonde
reconnaissance.

5linsi donc; ara ne âépencf ni de celui qui oeui, ni de celui
qui court, mais de 'Dieu qui fait miséricorde.

ADMINISTRATION
DIRECTEUR HONORAIRE
Monsieur le Professeur VILASCO Jacob
DIREQTELJR
Monsieur le Professeur EGNANKOU Kouamé .Ioarmès
DIRECTEUR ADJOINT
Madame le Professeur agrégé BAKAYüKO-Ly Ramata
SECRETAIRE PRINCIPAL
Monsieur BLAY Koffi
SECRETAIRE DE DIREQTIQN
Monsieur ELLOUAFRIN Nindjin

PERSONNEL
ENSEIGNANT
ENSEIGNANTS PERMANENTS IVQIRIENS
I-DEPARTEMENT DE BIOLOGIE ET MATIERES FONDAMENTALES
EGNANKOU Kouamé Joannàs
Professeur
GBANE Moustapha
Assistant chef de clinique
II-DEPARTEMENT DE PARODONTOLOGIE
BROU Emmanuel
Professeur
KONE Dramane
Assistant chef de clinique
EL RADI Taleb
Assistant chef de clinique
III-DEPARTEMENT
D'ODONTOLOGIE
CONSERVATRICE
ADIKO Eyholand Ferdinand
Maitre de conférence agrégé
ABüUATTIER-MAN8ILLA Edmée C.
Assistant chef de clinique
ASSOUMOU N'won Marie
Assistant chef de clinique
GNAGNE-AGNERO Nome D.Yolande
Assistant chef de clinique
IV-DEPARTEMENT
DE
PEDODONTIE-PREVENTION-EPlDEMIOLOGIE
BAKAYOKO-LY Ramata
Maitre de conférence agrégé
KATIl E Aka l.ouka
Maitre Assistant
KOFFI N'guessan Arthur
Assistant chef de clinique

V-DEPARTEMENT DE PROTHESE
5·1-Sec!iQn de prothèse maxfllo-faciale
TOURE Seydou
Maître de conférence agrégé
BAMBA Aboudramane
Assistant chef de clinique
S,2-Section de Prothèse ÇQnjointe
TOURE Siaka
Maitre de conférence agrégé
S.3·Section de Prothèse AdjQin1e.
ASSI Koffi Delman
Maitre de conférence agrégé
BITTY Marie Josèphe
Assistant chef de clinique
VI-DEPARTEMENT
D'ORTHOPEDIE
DENTO-FACIALE
ROUX Huguette
Maitre de conférence agrégé
AGNEROH-EBOI Georgette
Maitre assistant
DJAHA Konan
Maitre assistant
VII~DEPARTEMENT DE PJLTHOLOGIE CHIRURGICALE ET
THERAPEUTIQUE
ANGOH Yapo J.J.
Maitre de conférence agrégé
ADOU Akai
Assistant chef de clinique
SOUAGA Kouakou Lassana
Assistant chef de clinique
VIII-DEPARTEMENT ECONOMIE DE SANTE 1 ODONTOLOGIE
LEGALE
TQURE Seydou Ahmed
Maitre de conférence agrégé

ENSEIGNANTS PERMANENTS DE COOPERATION
ARON Marie-Christine
Maitre Assistant
Economie Santé,
Odontologie légale
DUMAS André
Assistant chef de clinique
Odontologie chirurgicale
Radiologie
PAASS Christiane
Assistant chef de clinique
Prothèse Conjointe
ENSEIGNANTSAPPORTANT LElffiQONCQUBS A L'INSTITUT D'ODONTO·
STOMATOLOGIE
A-FACULTE DE MEDECINE
PROFESSEURS
DAGO AKRIBI Auqustin
Anatomie-Pathologie
DJEDJE André Théodore (Doyen)
Radiologie
GADEGBEKU Samuel
Stomatologie-Chirurgie
GUESSEND Kouadio Georges
Medecine sociale, Santé Publique
KEBE Memel Jean-Baptiste
Anatomie-Urologie
KETEKOU Sié Ferdinand
Biochimie
EHOUMAN Armand
Histo-Embryologie ,Cytogénétique
SARRACINO T. Jeanne
Medecine sociale-Hygiène

MAITRES DE CONFERENCE AGREGES
A88A Alou
Stomatologie Chirurgie
BOGUI Pascal
Physiologie
DIARRA A.J.
Hygiène
DIE KAKOU Henri Maxime
Pharmacologie Clinique
DOSSü BRETIN Mireille
Bactériologie-Virologie
EDüH Vincent
Bactériologie-Virologie
KüFFI Kouakou
Anesthésie-Réanimation
LOKROU Lohourignon
Endocrinologie
SESS ESSAGNE Daniel
Biochimie
TURQUIN Henri
Chirurgie Proctologie
CHEFS DE TRAVAUX
ASSOU MOU Aka
Parasitologie
DOSSO Yolande
Physiologie
OUHON Jean
Parasitologie
ASSISTANTS CHEFS PE CLINIQUE
FAYE KETE
Bactériologie
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Bactério logie
KODJO Allissi
Pharmacologie
KOFFJ Akoua
Bactériolog ie
KOFFI Israel
Pharmacologie
KOUAME Julien
Hygiène
KQUASSI René
Chirurgie
KOUTOUAN KODJOED A.
Radiologie-Biophysique
SYLLA Koko
Bactériologie

B-
AUTRES
ETABLISSEMENTS
Mme DICK Georgette
Professeur licencié d'Anglais
Mr N'GUETTA Augustin
Professeur Finance Comptab.; Droit 1N SET
Mr N'GUESSAN BI TAH
Economiste Fac.de SC. Eco
Mr KONE Tiecoura
Economiste Fac.de Sc. Eco
INTERVENANTS
EXTERIEURS
Dr.N'Z1 N'Guessan
Président du Conseil National de l'Ordre des
Chirurgiens.Dentistes de Cote d'Ivoire.
Mr GARNIER Albert
Assureur
Mr ANOMA Oguié
Magislrat Cour suprème

INTRODUCTION

"La connaissance de l'anatomie est le fondement essentiel des
sciences qui s'appliquent à la matiêre vivante de l'homme"(1).
En Odonto-Stomatologie, les affections de la pulpe, les complications
périapicales de ces maladies ou leurs répercussions endoparodontales,
nscôssitant pour la compréhension de leur manifestation clinique et l'éffîca,cité
du geste thérapeutique, une parfaite connaissance de l'anatomie pulpo-
radiculaire.
Cette anatomie radiculaire et pulpaire va présenter de nombreuses
variations d'ordre physiologique, individuelle, raciale.
Mais les plus grandes mcdifications seront d'ordre pathologique, et là
seront concernées toutes les spécialités de l'odonto-stomatologie.
La recherche sur l'anatornie radiculaire et canalalre s'appuie sur de
nombreux moyens dont la précision et la fiabilité, occasionnent selon les
méthodes utilisées, des résultats variables.
L'objectif
de
ce
travail,
est
de
décrire
les
systèmes
radicutatras et canatairas des dents en milieu ivoirien, et ceci, selon
plusieurs modes d'investigations afin:
- d'analyser d'une part les résultats selon chaque méthode
d'étude.
- d'apprécier d'autre part les correlations qui pourront s'établir
suivant les différentes études effectuées.

j
PREMIERE PARTIE:
GENERALITES.

4
1- REVUE DE LITTERATURE.
A- HORS AFRIQUE.
Les premières recherches sur l'anatomie dentaire humaine remontent à la
moitié du 1ge siècle avec:
- En 1844 Carabelli (2) qui en donne les premières représentations
systématique s.
- Muhlreiler en 1891 (2) , publie quelques monographies soigneuses
d'anatomie de dents humaines.
- En 1901, l'extrême variabilité des ramifications radiculaires est
démontrée par Preiswerck, le premier anatomiste dentaire précis.
- Miller en 1903 oriente également ses recherches dans ce domaine, de
même que Aguillon
de Sarran.
- Cependant le premier travail moderne date de 1908 avec Guido
Fischer, dont les conclusions cliniques furent que l'extirpation complète de la
pulpe était tout à fait impossible.
Son procédé consiste, après avoir entièrement vidé les canaux de leur
contenu par une manière de digestion, à les remplir par lente imbibition avec du
celluloïd. Dans une dernière opération, il dissout la dent dans de l'acide
chlorhydrique, et il lui reste un moulage inaltéré de la cavité pulpo-radiculairs.

5
On découvre alors une morphologie plus complexe que ceJle qu'on peut
examiner à la radiographie ou sur une coupe.
" En 1917, W.Hess (2) recherche j'anatomie macroscopique fine dans sa
thèse intitulée "l'anatomie des canaux radiculaires des dents permanentes
humaines".
- [1 perfectionne la technique de G.Fischer en remplissant les canaux
sous pression avec du caoutchouc non vulcanisé, qu'il vulcanise ensuite, et
obtient des moulages de 2800 pulpes.
Ces pulpes. classées par siège, âge du patient etc... ont permis de
préciser une anatomie moyenne (200 unités par type de dents). En outre, il
présente une série de coupes histologiques, qui confirment et soutiennent ses
conclusions macroscopiques.
- Depuis cette date, les travaux américains de Talbot, Grave (1930),
Davis (1923), Stein .(2L ont confirmé les résultats de Hess.
Puis, dans leur publication respectivement intitulée "Formation of root
canals in human teeth" et "The anatomy of apical third of roots of teeth", W.Hess
en 1921 et W.C.Davis en 1953 ont décrit plus particulièrement l'anatomie du
tiers apical.(3)
A côté de ces moulages, extstorn des méthodes d'Imprégnation à l'encre de
chine accompagnée d'une diaphanisation qui rend la dent translucide.
- Esther Carames de Aprile (4) s'inspirant des travaux de Okumura
(191 B et 1926) a publié des résultats comparables à ceux de Fischer et de
Hess.
- Très récemment, P.Cambon a repris cette méthode avec succès.

6
- En 1946, P. D. Bernard (2),
à l'occasion de
recherches sur
l'électrophorèse de l'ion OH-, présente une expérience très spectaculaire qui
permet in vitro, la détection immédiate de multiples foramina et canaux
médullaires sur toutes les dents.Ces expériences ne valent pas des recherches
anatomiques précises. mais ont la valeur d'une confirmation instantanée.
- Meyer. W.en 1953(2) reconstruit en grande taille des modèles de
canaux radiculaires vus au microscope.
L'apex est sectionné en tranches d'épaisseur connue qui sont toutes examinées
dans l'ordre au microscope.
Chaque tranche est ensuite reproduite sur une feuille de cire de 2mm
d'épaisseur et découpée. Les feuilles de cire sont
exactement superposées en
ordre, et on obtient directement une reproduction de la pulpe et de ses
diverticules avec un grossissement de 50 à 100 fois.
Le résultat est une multiplication des renseignements de W.Hess.
~ En 1950 Coolidge (5) a décrit la jonction cémento-dentinaire.
- Kuttfer en 1956(5) a donné une description précise du cône apical
après mesures directes sur plus de 1000 dents extraites.
Kuttler considère le canal dentaire comme formé de 2 cônes.l'un
cémentaîre, dont le sommet est à la jonction cémento-dentinaire et l'autre,
dentinalre est inversé par rapport au précédant
Il affirme également que la constriction terminale du canal se situe à la
jonction cémento-dentinaire, ou très près d'elle, et non au foramen apical
comme précédemment admis.

7
Toutes ces découvertes ont posé le problème de la situation exacte de la limite
apicale des préparations canalaircs qu'il convient d'adopter.
- A ce propos les ouvrages de wotno (1976)
Gerstein (1983), Cohen
et Burns (1980)(5) admettent la nécessité de limiter l'instrumentation du canal
au seul tissu dentfnaire.
Les schémas du cône d'arrêt de Laurichesse et Santoro en 1971
définissant cette limite apicale de préparation, ont été repris par Cohen et
Burns (1980), Gerstein(1983) et Weine (1976) qui parlent de "matrice
dentinaire apicale destinée à asseoir l'obturation",(5)

8
8- EN AFRIQUE.
Des études ont été également réalisées en Afrique parmi lesquelles nous
pouvons citer:
- Yactine H. Y du Sénégal qui en 1983 trouve un pourcentage important
de prémolaires mandibulaires bifides.(6)
" Adiko E.F et Collaborateurs (41) qui en 1986, dans une étude sur la
longueur d9S canaux radiculaires en Côte d'Ivoire ont trouvé un grand écart
entre les valeurs rnlnirnales et maximales de la longueur des canaux,
Et certainement d'autres études que nos recherches bîbliographiques au
stade de nos investigations ne nous ont pas permis de déceler pour diverses
raisons.

9
II-MOYENS D'ETUDE
Cet historique des recherches sur l'anatornla radiculaire, qui n'a pas la
prétention d'être exhaustif, a permis de rappeler un certain nombre de méthodes
d'étude.
De nombreux autres moyens d'étude ont été utilisés par des auteurs pour
mettre en évidence les racines dentaires et décrire les différents systèmes
canalaires. Parmi ceux ci nous pouvons citer:
A· LA RADIOGRAPHIE INTRABUCCALE.
La première radiographie dentaire a été réalisée en 1895 par l'allemand
Walkhoff (6).
L'image radiographique était peu lisible mais permettait cependant de distinguer
le
contour des dents.Le temps d'exposition
nécéssaire
était de
20
minutes.Depuis lors, d'énormes et constants progrès ont été réalisés, tendant à
une meilleure résolution de l'image radiographique et à une protection accrue
des sujets (106).
La radiographie seule fournit des renseignements sur les dimensions de
la cavité pulpaire, sur l'existence en son sein, de denticules, de produits
d'obturation, de fragment d'instrument laissé acclcentellsrnsnt,
ToutefoIs le cliché radiographique ne donne pas une image très fine.
(17, 24,50, 58, 63, 64, 65).
Selon certains auteurs, en clinique le diamètre radiographique du canal
ne correspond pas toujours au diamètre réel (65) . Ces auteurs ont comparé la

10
taille du canal de dents humaines à partir de radiographies périapicales et de
coupes histologiques; Ils ont conclu qu'il n'y a statistiquement pas de différences
significatives, mais que pour certaines racines les discordances sont marquées.
D'autres
auteurs
(64)
ont réalisé
une
étude
radiographique et
xéroradiographique de dents, à partir de coupes de mandibules de cranes
humains disséqués ( mandibules contenant incisives, canines, prémolaires et
molaires). Ils ont trouvé que les informations recueillies par la xéroradiographie
en ce qui concerne les apex radiculaires, le ligament périodontal, les
trabéculations osseuses ..., étaient siqniticativement meilleures que celles
obtenues par la radiographie.
Dans tous les cas, un cliché radiologique doit donner dans les meilleures
conditions de fidélité anatomique et de perception visuelle, les formations
normales et pathologiques d'une région donnée (101).
L'image radiologique est une image à deux dimensions résultant de la
sommation de tous les plans d'un volume traversé par les rayons X 1 chaque
tissu apparaissant saron sa densité.
B- LA RADIOGRAPHIE
EXOBUCCALE.
Les dents extraites sont immobilisées sur un socle de cire par exemple et
radiographiées.Toutes les incidences sont iCÎ réalisables puisque nous ne
sommes pas génés par les tissus péridentaires.(62, 63)
c- LES COUPES.
"'}. \\
~.\\, .
Selon Marmasse, "le seul moyen d'obteh;frune connaissance, qui
'~r."
"
deviendra un véritable sens, c'est la pratique par' fês"e"t~diants de très

11
nombreuses coupes
exécutées dans les différents plans verticaux et
horizontaux".
(2- )
Ces coupes sont faciles à exécuter par usure à la meule ou par section au
disque diamanté ou à la scie.
Ces coupes sont d'une grande utilité pour apprécier l'épaisseur des
différents
tissus,
la
largeur
et
la
configuration
interne
du
canal
radiculaire.Cependant elles ne permettent pas de suivre le trajet canalaire dans
les cas de canaux courbes, dont la courbure ne suit pas le plan de coupe.De
même, restent inconnus le nombre de foramina et leur localisation. Cette
technique, très valable sur le plan pédagogîque, n'apporte pas plus de
renseignements que la radiographie sur l'anatomie pulpaire.

LES
MENSURATIONS.
Elles peuvent être réalisées à partir de cllches radiographiques, ou alors
directement sur les dents extraites.
E- LA RUBIGRAPHIE.
Cette technique utilise le phénomène d'ionophorèse pour mettre en
évidence les multiples torarntna apicaux de la dent, matérialisés par des points
rouges qui apparaissent en fin d'expérience à l'extrémité apicale de la dent.
Ces différentes observations permettent d'établir une cartographie des
sorties foraminales des échantillons étudiés.

12
F- L'INJECTION SOUS VIDE DE SILICONE.
Cette technique s'apparente à celle que G.Fischer a initié en 1908.
Elle procède à l'élimination du contenu canalaire puis, après le vide réalisé dans
le système canalaire et le remplissage de ces canaux par du silicone injecté, la
destruction de tout le tissu calcifié laisse apparaître Je moulage précis de toute la
cavité pulpo radiculaire. (4 )
Par une méthode similaire, W.Hess a établi ses planches anatomiques
des pulpes dentaires de 2800 dents.Cependant grâce au vide réalisé. le silicone
va pouvoir s'infiltrer dans tous les canaux, même les plus fins.On a donc une
reproduction plus fidèle du système canalaÎre.Cette injection sous vide est une
amélioration des techniques antérieures. (4)
G· LA DIAPHANI5ATION.
Ce procédé, qui permet, de rendre les dents transparentes, va pouvoir
objectiver le trajet, et le nombre de canaux radiculaires et des sorties
foraminales.En effet, une fois les dents rendues transparentes, il est possible de
voir à travers
les tissus, la matérialisation à l'encre de chi ne injecté, des
systèmes canalaires.
H· LA MICROSCOPIE ELECTRONIQUE A BALAYAGE.
Elle permet de préciser la structure anatomique des forarnina.
Le principe de la MEB est basé sur le balayage de l'échantillon par un
pinceau extrêmement ténu d'électrons issus d'un filament de tungstène soumis à

13
une grande différence de potentiel:Un spectromètre à rayons x permet de mettre
en évidence les éléments présents en un point précis de la surface radiculaire
(tels que le Calcium et le Phosphore, constituants principaux des tissus durs
dentai res). (20)
Les études de Hess ont montré que certains foramina se ferment avec
l'âge par une fine membrane calcifiée
La photomicrographie permet d'apprécier le diamètre des foramina,
comme le montrent les travaux de Laurichesse sur la photographie en
microscopie. (18)
1- LA TOMOGRAPHIE.
L'utilisation du tomographe avant la chirurqie endodontique peut montrer
la localisation des apex radiculaires par rapport aux structures anatomiques
adjacentes (6i ).Selon les auteurs qui l'ont utilisé, les précisions obtenues sont
plus grandes qu'avec les radiographies conventionnelles ou panoramiques.
Les relations entre les surfaces radiculaires et les tables osseuses
vestibulaires et linguales sont bien individualisées, ainsi que la distance entre
les apex radiculaires et le canal alvéolaire inférieur (61).
J- LA RADIQVISIOGRAPHIE.
Ou capteur électronique intrabuccal à rayons x.
C'est un appareillage comprenant un tube radîogène, un capteur intrabuccal,
une imprimante, permettant de mémoriser instantanément sur moniteur TV,
l'image radiologique.Grâce à cette mémorisation immédiate, de l'image, les
contraintes de manipulations et de développement du fl1m sont supprimées.

14
On obtient une image de très haute résolution avec possibilité
d'aggrandissement de certaines zones anatomlcues.
La radiovisiographie est un système d'imagerie digitale, rapide, à dose faible,
qui utilise un petit embout intraoral à la place du film radiographique.
A cause de ses particularités il serait d'un usage appréciable en endodontie.
Les images radiographiques conventionnelles et radîovîsiographiques
des canaux radiculaires ont été comparées in vitro(60).Aucune différence
statistiquement significative n'a été relevée entre les longueurs de racines
visibles selon ces deux techniques
Ainsi, selon Shearer (60), l'image obtenue par la radiovisiographie des
canaux radiculaires serait similaire à celle des radiographies conventionnelles.
K- LA TOMODEN51TOMETRIE . SCANNER
Comme l'image radiographique, l'image de tomodensitométrie fait appel
aux rayons x, et exprime la densité radiologique (ou coefficient d'absorption des
rayons x) par les structures anatomiques qu'elle objective.
L'image de tomodensitométrîe ne correspond pas à une image directe de
l'objet, obtenue par enregistrement immédiat dg son ombre au moyen de films,
d'écrans ou d'amplificateurs de brillance, mais à une image indirecte, d'une
tranche de l'objet reconstruite sur un mode matriciel.tuna matrice est un tableau
constitué d'éléments groupés par rangées et colonnes, ayant chacune une
valeur numérique définie).

15
Geodfrey
Newbold
Hounsfield fut le premier(106) à trouver un
système capable d'attribuer à chaque petite unité de volume d'une structure, sa
valeur de densité exacte.
La tomodensitométrîe donne une image sans distorsion, sans flou ni
ombre d'effacement, dont la définition atteint celle de la photographJe.Elle est à
l'heure actuelle l'examen radiologique le plus performant(106) pour visualiser
les structures anatomiques telles que:
le canal dentaire inférieur et son contenu
le trou mentonnier
les sinus maxillaires
les fosses nasales
le canal palatin postérieur
Par
la
précision
de
ses
mesures
topographiques,
l'image
tomodensîtométrique permet de déterminer les apex radiculaires et leurs
rapports avec les trajets nerveux, et les foyers pathcloqiques.Elts permet de
connaitre également l'aspect de l'os, l'épaisseur des corticales.
L'exploration scannographique permet de plus, grace à la numérisation
de l'image et aux données stockées en mémoire, de suivre et de quantifier d'une
manière précise la cicatrisation, en particulier osseuse.
l· LA XERORADIOGRAPHIE.
C'est une méthode relativement nouvelle de détection de l'image
radiante, qui utilise non plus l'effet photo-chimique du rayonnement X mais ses
propriétés photo-électriquss.Oe procédé est proche de la photocopie à sec et
tire son nom de la racine grecque xeres-sec.

16
La xéroradiographie semble, d'après les travaux publiés à ce jour, fournir
pour une dose d'exposition bien moindre, des images de qualité supérieure à
celles obtenues par les procédés radiographiques conventionnels.Elle apporte
une excellente information sur l'ensemble des tissus parodontaux et permet de
visualiser le niveau et le contour des tissus gingivaux.
M-LES DETECTEURS DE PHOTONS.
Georges Charpack, a utilisé la méthode de la physique des particules
pour mettre au point des détecteurs de photons. (11~)
Chekhtman
Lev;
un jeune physicien russe, s'est servi de ces
détecteurs pour créer un système de radiographie qui permet de réduire
considérablement l'exposition aux rayons x.
(~-19)
Le principe est de balayer le partie du corps à examiner par tranches d'un
demi millîmètre avec une exposition de 15 millîsecondes.Le détecteur fait le
reste, car il peut détecter chaque photon ;Le pouvoir de résolution est nettement
augmenté.
De plus la quantité de rayonnement est de 3 milliRems alors qu'il est de
300 miltiRems pour chaque examen radiographique conventionnel.
Toutes ces performances, selon Charpack, font de ce système, l'avenir
pour l'an 2000"

17
111- CONCLUSIONS PARTIELLES.
Au terme de cette première partie, plusieurs considérations se dégagent:
A-
MULTIPLICITE DES METHODES D'ETUDE
Les moyens d'investigation sont nombreux et variés.Ce qUÎ laisse
supposer qu'il n'y a pas une méthode qui soit parfaite. Chacune possède en
effet ses avantages dont il faut savoir tirer profit, mais également ses
inconvénients, qui ne peuvent hélas pas toujours être contournés.
La solution idéale qui permette de minimiser ces aspects négatifs est de
cumuler plusieurs
méthodes d'étude, afin d'en
ressortir le maximum
d'informations.
8~MULTIPLICITE DES SYSTEMES CANALAIRES
L'ensemble de ces méthodes d'investigation a également permîs de préciser
différents points de l'anatomie canalaire et radiculaire c'est à dire tant du point
de vue de la configuration radiculaire externe que de la configuration interne.
Pour ce qui concerne la configuration externe, les études sur J'anatomie
radiculaire ont permis d'objectiver:
-Le nombre de racines des dents
Leurs longueurs
Leurs diamètres
Leurs formes

l~
"La localisation des courbures radiculaires
Les degrés de courbure
Le nombre de coudes
-Le nombre et la localisation des torarnlna apicaux.
t.aurlchssss dans une étude a montré le polymorphisme anatomique de
la jonction cémsnto-dentlnatra en représentant les différentes
localisations passibles du ou des forarnina.jô)
-La présence de pathologies radiculaires par résorption ou par apposition
exagérée de tissu calcifié ...
Quant aux recherches sur la configuration interne l elles ont mis en
évidence les variations anatomiques des canaux radiculaires:
Canaux larges ou étroits
Canaux rectilignes ou sinueux
Canaux aplatis ou arrondis
Canaux uniques ou ramifiés
Canaux en "C"
La cornplsxüs du ou des canaux contenus dans chaque racine a été
schématisée par de nombreux auteurs et ainsi, plusieurs classifications ont été
proposées:
a)-Carames de Aprile (11)
classe en 1959 les variations anatomiques
canalaires en 8 types regroupés en 3 grands groupes'
- ramifiçatiQ n.s la n..9.ltlJdinales:

lY
Canaux parallèles au principal : schéma N° 1-1 (1 )
Canaux bifurqués : schéma N° [-1 (2)
Canaux fusionnés : schéma N° 1-1 (3)
Canaux bifurqués et fusionnés : schéma N° 1"1 (4)
Canaux obliques (médullaires de Hess ou pulpo-parodontaux de
Brabant):
schéma N° 1-1 (5)
Canaux intercanalaires (transversaux de Brabant): schéma N° 1-1 (6)
Canaux récurrents: schéma N° 1-1 (7)
- ramifiça!.iQ.m;~ales
Delta : schéma N° 1-1 (8)
3
4
5
6
7
8
SChéma N° 1-1

lU
b)-Weïne adopte une classification en 4 types: (7)
t~:Un canal unique avec une entrée coronaire et un foramen principat
lype...!1,,;:Deux entrées canalafres et deux canaux qui se rejoignent en un
foramen commun.
we 111:Deux canaux avec deux entrées et deux torarnina.
bme IV:Un seul canal avec une entrée et un delta apical avec deux
toramina
type- I
Type-II
j ,
c)-Laurichesse, Chapelle et Griveau
(8)en 1977 différencient les images
canalaîres en 5 types:
tY.QfLtCanal simple
type H:Diverticule ou cloison au sein du canal
type IIl:A:dédoublement du canal
B:rétrécissement apical du canal

21
b!Qe IV:Bouton ou renflement canalaire apical, témoin d'un fa ramen
excentré.
lYRe V:Point de résolution apical, indice d'une furcation apicale.
IL -.
IV
v
Il l 8
Schéma N° 1-3
C-EXISTENCE DE
SPECIFICITES ANATOMIQUES
La dernière constatation enfin qui ressort de ces généralités sur l'étude de
j'anatomie radiculaire et canalaire est la suivants:
Des spécificités anatomiques peuvent se dégager en fonction des
groupes raciaux.
Ainsi, certains caractères, dont la présence est exceptionnelle chez
certaines populations se retrouvent de façon beaucoup plus fréquente chez
d'autres.

22
Citons l'exemple du taurodonttsrna;
Pour G.Olivier (4) "il est normal chez les
bovidés et se rencontre
occasionnellement chez les Arnhropoïdes et chez certains hommes tossiles.ll
n'existe pas chez l'homme actuel".
Selon Schroeder (46) "le taurodontîsme est une anomalie de volume
pulpaire de fréquence variable selon les races et les zones géographiques. Les
taux suivants ont été trouvés par Ffeischer.Peter et Quast:
0, 3% chez les Blancs d'Europe
chez les Japonais
0,6 à 3,2% chez les Blancs d'Amérique
4, 3'% chez les Noirs Américains
30 à 40% chez les différentes populations d'Afrique Noire",
Hess Jef (4) pour sa part, affirme que le taurodontlsms ost une anomalie
rare, décrite chez l'homme du Néanderthal, et plus fréquente chez les
esquimaux.
Les dents invaginées auraient de même une fréquence élevée chez
les populations orientales.(d'après Parnell et Wilcox) (47)
Il apparait ainsi des contradictions entre les auteurs en ce qui concerne le
taurodontisme qui mériterait d'etre particulièrement étudié.
Ces multiples moyens d'investigation ont permis de décrire les différents
systèmes canalalres et radiculaires des dents humaines,

23
DEUXIEME PARTIE:
LES RACINES DENTAIRES

24
Chaque catégorie de dent possède des racines et des canaux dont la
forme, la longueur, le nombre et l'orientation sont en général typiques.
De nombreuses études radiculaires ont été réalisées et permettent
d'établir des valeurs moyennes (7). Cependant il existe fréquemment des
variations anatomiques radiculaires par anomalies.
Le système canalaire quant à lui est un système complexe qui possède de
nombreuses ramifications.
Nous nous proposons d'étudier dans un premier temps l'anatomie
radiculaire externe.
Puis de relever les différentes particularités de l'anatomie radiculaire
interne et enfin nous décrirons l'anatomie canalaire de chaque groupe de dents
puis les particularités rencontrées.

25
1 - CONFIGURATION RADICULJ;\\I.RE EXTERNE
ANATOMIE RADICULAIRE
A- GENERALITES.
La racine est la partie de la dent qui est normalement incluse sous la
gencfve,
dans
l'os
alvéolaire
qui
la
supporte
par
['intermédiaire
du
desmodonte(6).
La racine commence dans la région du collet qui marque une limite et un
changement de pente entre J'émail recouvrant la couronne et le cément qui
entoure la racine.
Qu'il y ait une ou plusieurs racines, elles ont toujours la même forme
générale, conique, à rétrécissement rapide vers l'apex où le foramen livre
passage au paquet vasculo-narvsux propre à chaque pulpe dentaire.
8~ LONGUEUR DES RACINES.
Elle se mesure de la zone de convexité maximale du collet vestibulaire à
"apex. Elle est généralement comprise entre 1 et 1.5 fois la hauteur maximale de
la face vestibulaîre.(8)
Les proportions les plus faibles se rencontrent au niveau des Incisives
centrales, les plus fortes au niveau des canines supérieures et parfois des
incisives latérales supérieures.

26
les travaux de Black et Weine (8) donnent les longueurs typiques des
dents en millimètres. (tableau II~ 1)
Tableau II· 1: Longueurs typiques des dents (en mm)
(données provenant des' travaux de Black & Weine (8)
Dents
LonQueu~.*
Couronne
Racine
............
._---_.....................,....................,. ..
T U T r T
le>
18 <23 <28
10,5
12, 5
.. ......._.
~----
~
IL>
17 <22, 5~27
9
13,5
-
~-
1
........_-_. c>
20 <27 <32
10,5
16,5
_........ __.---.,.
._-....
..... .........._-_.
~
~
1èPM>
17,5<21 <24
8,5
12,
._-_..
~__."__~
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2èPM>
17 <21 <25
8,5
12,5
.. ..
.......................
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1èM>
..........!!.. <20,5 <24
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13
_
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2èM>
17 <20 <24
7
13
...............
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....................~...,.,.,o.,...y.,
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.......
...............
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20 <24 <30,5
10
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........
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~-
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.,...,..
...........
~
1èPM<
17 <21,5<25
7,5
14
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-
.............. u ..............
2èPM<
17 <22 <25
8
14
.~
1èM<
18 <21 <24,5
7;5
13, 5
2èM<
17 <20 <24
7
13
Ces chiffres montrent des longueurs en général plus importantes pour les
dents supérieures que pour les dents mandibulaires de la même série.
L'exception se rencontre au niveau des prémolaires, où les racines des
prémolaires maxillaires sont plus courtes.

27
c- NOMBRE DE RACINES.
Le nombre de racines varie de 1 à 3 ou 4 et peut même aller au delà dans
certains cas d'anomalies.
Les
incisives,
les
canines
et
les
prémolaires
inférieures
sont
monoradiculées, la canine inférieure pouvant exceptionnellement être bifide
dans son tiers apical (6).
La première prémolaire supérieure est biradiculée avec une racine
vestibulaire et une linguale coalescentes au moins sur la moitié de leur hauteur.
Les molaires Inférieures sont biradiculées avec une racine rnésiale et une
racine distale.
Les molaires supérieures ont trois racines dont une palatine et deux
vestibulaires.
Les racines des molaires tendent à se rapprocher lorsque j'on va de la
première à la troisième molaire, si bien qu'au niveau de ces dernières, on a
souvent une seule et volumineuse racine, provenant de la fusion des éléments
primitifs (tableau 11·2).
Ce tableau nous permet de constater que le nombre de racines ci dessus
défini peut varier dans des proportions plus ou moins infimes.

28
Tableau 11-2: Nombre de racines selon les dents
~.Q~ dents
Nombre de racines
. """........~.................~_.-
le>
1
~
~_""-T~.,....r
IL>
1
.,-.,....
~-
c>
1
--...,..,..,.~
-~_ ...........-...,,.-, ...............
1è PM>
2 (60%) Vestib. & Palatine
1 (39,5%)
- :-.
3 rarement
.......~..,.
...................,
2è PM>
~!~ (85%}
..........._--
.
--
3.Jl~YO! Vestib. & Palatine
......
1è M>
U.I•••• U ... u ........ ~.,.,
. 3J?_y~}i_!~~~J_ Palatine)
2è M>
3 (90"/0)
. -
,.,.~..,.u
+
2 J~.9~~L______
k
1
C<
1
_?.Jr~re ment)
1è PM<
1
-
....,r
2 (rarement)
2è PM<
1
.
" ..........
2 (très rarement)
t
M<
è
2 Mésiale & Distale
............
........
3 (rarement)
2è M<
2
1
3 (2 Mésiales & 1 Distale)

29
D- COUPE HORIZONTALE DES RACINES.
La forme des racines varie selon la dent et selon le niveau de coupe.
Groupe inçisivo-canin et prémolaiIe.
Au niveau du collet anatomique. les incisives centrales supérieures
montrent une section sensiblement triangulaire équilatérale à sommet lingual.
Les autres dents montrent, au même niveau. une section ovalairs plus ou
moins allongée dans le sens vestibulo-linqua! et à petite extremité linguale.
Les faces proximales de ces racines (à l'exception des incisives et
canines supérieures et éventuellement des deuxièmes prémolaires inférieures)
sont plus ou moins déprimées et parcourues par un sillon vertical plus proche du
bord lingual que du bord vestibulaire.
Molaires supérieures.
La racine palatine est la plus importante, sa section ovalalre est
légèrement aplatie dans le sens vestibulo-linguaL
Les racines vestibulaires ont une section plus ou moins ovalaire à petite
extremité Iinguale.La racine vestibulo-mésiale est la plus petite.
Molaires inférieures.
Les racines sont de section ovalaira, allongées vestibulo-lingualement à
petite extremité linguale.

30
La racine mésîale <la plus forte) est parcourue sur ses faces proximales
par un sillon vertical plus proche du bord lingual que du bord vestibulaire.
E- COURBURE DES RACINES.
Les racines ont une allure générale très variable:La courbure peut être
nulle c'est à dire que la racine est pratiquement rectiligne.Tous les cas de figure
peuvent se rencontrer, de la courbure douce, régulière à la courbure très
accentuée régulière ou non.
La courbure peut suivre un seul plan de l'espace, ou plusieurs plans
successivement.
Elle peut être simple ou multiple.
Elle peut concerner toute ou partie de la racine.
Elle peut concerner une ou plusieurs racines de la dent.
Elle peut se situer sur la partie coronaire, centrale ou apicale de la racine.
Elle peut revètir une forme en arc de cercle ou au contraire constituer un
angle plus ou moins vif et dans ce cas on parlera plutôt de coude radiculaire.
De nombreux travaux se sont donnés pour objectif de mesurer le degré de
courbure des racines dentaires.
En général il existe une courbure au niveau du quart apical, dans le sens
distal.Ce fait est bien connu et pris en considération lors de la pratique des
anesthésies para-apicales, par exemple. Mais il existe des courbures atypiques
qui sont les résultats de traumatismes ou d'obstacles ayant pertubé le sens
d'évolution de la racîne.

31
F~ FORAMEN APICAL.
C'est l'orifice par lequel passe le paquet vascuJo-nerveux du canal au
tissu desmodontal.
Le canal à foramen unique est l'exception et la majorité des dents
présente plusieurs orifices situés en des points quelconques de la racine dans
sa moitié apicale.
Cliniquement, il Y a un canal principal et un foramen principal
mécaniquement accéssibla.
Cet orifice foramînal, déporté latéralement, ne siège pas exactement à la
pointe de la racine.
Il existe également d'autres canaux que De Deus (Albou)(10) a classé
en:
Canaux latéral, secondaire et accéssoire, partant du canal principal et donnant
lieu à des torarnlna latéral, secondaire et accessoire.
Une description plus précise de ces différents canaux sera éffectuée lors
de l'étude de la configuration interne canalaire.
La situation exacte du foramen apical est importante à connaitre car elle a
une incidence majeure sur le choix de la longueur de préparation lors de
traitements endodontiques:

32
Si l'on considère le cas d'un canal rectiligne avec une issue foramlnale
très peu déviée, le foramen apical correspond à peu près au sommet du dame
radiographique et est éloigné de la jonction cémento-dentinaire d'environ
O.5mm.
Le calcul de la longueur de travail est donc simple et se résume à
retrancher ces o.smrn à la distance repère coronaire-apex radiographique.
Si par contre l'on considère le cas d'un apex dévié (ce qui se passe dans
plus de 80% des cas).
La distance jonction cémento-dentinaire/foramen apical est toujours de
O.5mm dans l'axe de la courbure; mais le dôme radiographique apical (apex
radiographique) se situe à environ 1mm de cette jonction cémento-dentinaire.
Citons à ce propos les travaux de t.surtchesse (5) qui démontrent que la
déviation du c6ne cémentaire (et donc du foramen apical) est généralement
distale et peut aller de 607 microns à 2 ou 3mm par rapport à J'axe principal du
canal radiculaire.
De même, les études de Green (1960) montrent que dans 50% des cas
le foramen apical principal se situe dans une position excentrique à 2mm de
l'axe passant par le canal principal, et par conséquent, plus haut que sa
terminaison apparente sur une radiographie.
Il est Important de savoir que contrairement à la portion dantinaire du
canal qui se rétrécit avec l'âge, le foramen lUI, s'élargit, eu égard à la déposition
permanente, physiologique, de cément néoformé.(28)

33
Kasahara, (23)dans une étude sur le système canalaire des incisives
centrales supérieures, montre que sur 468 dents présentant un foramen apical
distinct 258 (55.1 %) avaient leur foramen localisé au centre de l'apex. Dans
24_6% des cas, le foramen était décentré de 0.5 mm de l'apex. Dans 15.2% des
cas il etait à 1 mm, alors que dans 3.4% des cas, et dans 1.7% des cas, il etait
respectivement là 1,5 mm et 2 mm ou plus de l'apex.
La proportion et la fréquence de cette déviation de l'ouverture foraminale
par rapport au point vertex de l'apex anatomique, varie suivant les auteursrtô).
Reproduisons à ce
propos, le schéma récapitulatif illustrant
les
pourcentages de déviations foraminales, réalisé par E.Mandel en 1983 (15)_
Tableau N'3:Pourcentage de déviations torarrunales (selon E.Mandel)
Auteur
.Année
1
.%
dévlatlcn.Distance (mm)
Kuttler
.1955
80
---
.....
.......
~-......
..
n
...
~._-_
.JJ.'J.-'J._ . . . . .
-~-~-------.._--~
1972
83
2 ou 3
~
Burch
.1972
92,4
0,59
...... -.nn.
Levy et Glott
1970
66,4 et 34
Green
1956
69 ant
w
....--.-N".
........--.-~~-~
~"-
~
& ..... ~ ..
&
.......................... & ... &.u.
.1960
50 post
0,4

34
G- VARIATIONS MORPHOLOGIQUES
" existe un certain nombre de variations, par rapport à la morphologie
moyenne, que l'on peut regrouper en 3 catégories (Hess 4)
:Modifications de
longueur, de volume, et de direction.
Plus que pour la couronne, les modifications dimensionnelles sont
intérressantes à connaitre , car elles reflètent la morphologie du canal
radiculaire.
D'après les indices morphologiques classiques dento-cranio-faciaux et
les classifications chères aux homéopathes, il est facile de concevoir des
variations de longueur selon les différents types; du phospho-calcique au
f1uocalcique en passant par le carbo-calcïqus, on constate des différences de
taille des racines allant du plus grand au plus petit.(1)
Il convient pourtant de remarquer que la rareté des types purs et la
fréquence des mélanges de types
n'autorisent le praticien
qu'à des
présomptions sur la longueur des racines.
Les variations ou particularités en ce qui concerne le nombre de racines
ou de canaux sont bien souvent de découverte fortuite. Hutsmenn M (66)
affirme que même dans les groupes de dents où la fréquence d'anomalies de
l'anatomie des canaux radiculaires est faible, la possibilité de présence de
canaux supplémentaires doit être envîsagée lors de l'examen clinique et
radiographique du patient. Il a éffectué le traitement endodontique d'une
première prémolaire mandibulaire à 3 canaux radiculaires.

34
GR VARIATIONS MORPHOLOGIQUES
II existe un certain nombre de variations, par rapport à la morphologie
moyenne, que l'on peut regrouper en 3 catégories (Hess 4)
:Modlficatfons de
longueur, de volume, et de direction.
Plus que pour la couronne, les modifications dirnansionriallas sont
intérressantes à connaitre, car elles reflètent la morphologie du canal
radiculaire.
D'après les indices morphologiques classiques denta-cran jo-faciaux et
les classifications chères aux homéopathes, il est facile de concevoir des
variations de longueur selon les différents types; du phospho-calcique au
f!uocalcique en passant par le carbo-calcique, on constate des différences de
taÎIJe des racines allant du plus grand au plus petît.(1)
Il convient pourtant de remarquer que la rareté des types purs et la
fréquence des mélanges de
types n'autorisent le praticien qu'à des
présomptions sur la longueur des racines.
Les variations ou partlcularttés en ce qui concerne le nombre de racines
ou de canaux sont bien souvent de découverte fortuite, Hutstnenn M (66)
affirme que même dans les groupes de dents où la fréquence d'anomalies de
l'anatomie des canaux radiculaires est faible, la possibilité de présence de
canaux supplémentaires doit être envisagée lors de l'examen cli nique et
radiographique du patient. Il a éffectué le traitement endodontique d'une
première prémolaire mandibulaire à 3 canaux radiculaires.

3S
D'autres auteurs ont trouvé un nombre important de molaires maxillaires à
2 canaux palatins(67) ou à 2 canaux mésio vestibulaires (68) (69).
Après une étude sur une population de Noirs américains, Européens, et
Asiatiques (Mongoles) des auteurs(79) ont trouvé un dysmorphisme raciale
important entre les Noirs et les autres races: Les dents des Noirs étalent
beaucoup plus robustes que ceux des 2 autres groupes.
Ces auteurs ont également constaté une nette différence entre les
hommes et les femmes d'un même groupe racial.
Walker(80) souligne dans une étude, l'influence des divergences
raciales sur les caractéristiques des racines et la morphologie des canaux
radiculaires, et l'incidence de telles particularités sur les thérapeutiques
endodontiques.

36
11- CONFIGURATION RADICULAIRE INTERNE:
ANATOMIE CANALAIRE.
" La connaissance de l'anatomie interne est indispensable en clinique, et
plus encore, en thérapeutique, à tel point qu'aucune intervention endodontique
ne doit être entreprise sans en avoir acqu!s au
préalable une juste
représentation" .
(Hess 1970).
A· CONFIGURATIONS DES CANAUX RADICULAIRES.
Un certain nombre d'études, associant moyens physiques variés et
moyens radiographiques, a permis de se faire une idée assez précise des
différentes configurations que peuvent présenter les canaux radiculaires.
En clinique, dans un grand nombre de cas cependant, la radiographie
préopératoire, montre moins de canaux que prévu, ne donnant qu'une image
restreinte du système canalaire, dont l'exploration clinique se fera en "aveugle",
L'étude de Seidberg, Altman et Coff, rapportée par Garcias D &
Sevalle M.(17) pose bien le problème: Ils ont étudié au niveau de la première
molaire supérieure, la fréquence d'apparition de deux canaux dans la racine
mésio-vestibulaire. Cette étude, réalisée à la fois en laboratoire (avec une
méthode de section des racines) et en clinique, a donné les résultats suivants:
En laboratoire:
38% de dents avec un seul canal mésie-vestibulaire.
62% de dents avec deux canaux.

37
En clinique, J'observation montre:
66% de dents avec un seul canal.
33.3% de dents avec deux canaux.
Ces résultats montrent que certaines structures trop fines ou superposées
disparaissent sur les clichés.
Différentes
classifications
ont été
proposées
pour
représenter
l'arborisation du système canalaire.
Nous nous permettons de rappeler ici ces différentes classifications, déja
citées dans la première partie de notre travail.
1- Classification de Carames de Aprile. (11)
Cet auteur décrit 8 types de configurations classées en 3 grands groupes
Schéma N° 1-1 (Rappel)
1
2
3
4
parallèles
bifurqués
fusionnés
bifurqués
au principal
et fusionnés

38
fliê.mifiQêliQn~ (QI1rnerales.
5
6
7
canaux
canaux
canaux
obtiques
intercanalaires
récurrents
RamJJications aQiçales.
2 -Classification de Weine: (7)
4 types (Schéma N° 1-2 rappel)
Type 1: 1 canal unique avec:
une entrée coronaire
y
-un foramen principal

39
Type Il: 2 entrées canalaires et 2
canaux qui se rejoignent en 1 foramen
Type III: 2 canaux avec:
- 2 entrées
- 2 foramfna
Type IV: 1 canal avec:
- 1 entrée
- 1 delta apical avec 2 foramina
3~ Classification de Laurichesse Chapelle et Griveau: (8) 5 types
Schéma N° 1-3 rappel)
Type 1:
canal simple
Type Il
diverticule ou cloison
Type III:
A=dédoublement du canal
B=retrécissement apical du canal

40
Type IV
bouton ou renflement canalaira apical,
témoin d'un foramen excentré
TypeV
point de résolution apical, indice d'une furcation apicale
Nous décrivons enfin, une dernière classification.
4- Classification de Vertucci. (17)
Les chiffres désignant chaque configuration correspondent exactement au
nombre de canaux en allant de la chambre pulpaire à l'apex.
Type 1 :un canal unique, de la chambre pulpaire à l'apex.
Type 2~1 = deux canaux séparés partant de la chambre pulpaire et se
rsiorqnant pour former de nouveau un canal.
Type 1-2-1: un canal partant de la chambre pulpaire se divisant en deux
canaux, pour se réunir de nouveau en un canal.
Type 2 : deux canaux distincts, de la chambre à l'apex.
Type 1-2: un canal quittant la chambre pulpaire et se divisant pour
aboutir à deux foramina séparés
au niveau de l'apex.
Type 2-1-2: deux canaux quittant la chambre pulpaire, s'unissant dans
la racine, et se divisant près de l'apex pour présenter deux canaux distincts.

41
Type 1-2-1-2: un canal quittant la chambre pulpaire, se divisant puis se
réunissant dans la racine pour finalement se rsdiviser près de l'apex en deux
canaux disti nets.
Type 3: trois canaux séparés depuis la chambre pulpaire jusqu'à l'apex
2-1
1-2-1
z
1-2
2-1-2
1-2-1-2
3
Schéma N° 11-1

42
L'expérience montre que les variations anatomiques sont fréquentes; cela
doit sensibiliser le praticien dans sa recherche des canaux.
Dans la majorité des cas le cliché radiographique préopératoire ne met en
évidence qu'une partie des éléments ci dessus décrits. Il faut donc compléter
l'examen par des incidences décentrées.
Ces différents canaux radiculaires constituent un système endodontlque
canalalre dont De Deus propose la classification suîvante:(12) (13) :Schéma N°
11-2
canal principal (a)
Sa directîon suit l'axe de la racine.
canal
latéral(b)
Situé dans la partie moyenne de la racine il s'étend du canal principal au
desmodonte soit perpendiculairement par rapport à l'axe du canal principal, soit
avec une légère inclinaison en direction de j'apex.
canal
secondaire(c)
Se situe dans la région apicale partant plus ou moins obliquement du
canal principal.
canal
accessoire(d)
C'est une ramification du canal secondaire.

43
Si tous les auteurs s'accordent sur l'existence de ces canaux, ils
apprécient différemment leur fréquence.
Selon De Deus (13) 2'% des dents en présenteraient.
Davantage selon d'autres, et jusqu'à 10% pour Gutman (11) sans qu'il n'existe
de différences notables entre les mono et pluriradiculées.(Macouin (11)). '
d
c
b
b
a
Kasahara
(23) et collaborateurs dans une étude en 1990 sur 503
incisives centrales supérieures trouvent un canal principal unique sur seulement
194 dents, soit 38.6% des cas.
Les ramifications apicales étaient présentes sur 34 dents soit 6.7%_
247 dents présentaient des branches latérales au canal principal.
28 dents possédaient à la fois des ramifications apicales et des branches
latérales.

44
Selon Manning (71) les dents monoradiculées possèdent des systèmes
canalaires plus complexes que les biradiculées, avec plus de canaux latéraux
plus d'anastomoses transversales, de delta apicaux et de canaux en "C".
B- VARIATIONS MORPHOLOGIQUES.
Sur une dent normale et adulte, c'est à dire à la fin de l'édification
radiculaire, le volume de la cavité pulpaire est relativement important et les
canaux radiculaires offrent un dessin bien régulier nettement visible à la
radiographie, leurs orifices sont bien visibles et leurs foramina ne présentent
qu'un léger rétrécissement.
Cet aspect morphologique général peut subir des modifications diverses
dont l'origine est soit physiologique, soit pathologique.
1- Variations physiologiques.
La dentinogénèse a pour effet de réduire souvent considérablement le
volume de la cavité pulpaire au point de la faire presque disparaltre.Alnst.
l'apposition continuelle de dentine secondaire va induire un rétrécissement
progressif de la lumière canataira, allant parfois jusqu'à l'oblitération partielle ou
totale, ou constituant une atrophie, une fibrose ou une dégénérescence
calcique.
La cémentogénèse elle, a pour effet de réduire le foramen apical.La
déposition de cément augmente au fur et à mesure des années.

45
Ces phénomènes d'apposition tlssulaira, qu'ils soient dentinaires ou
cémentaîres, sont accélérés lorsque la dent subit des agressions légères.
L'effet combiné de l'évolution de l'âge et des agressions progressives
produit inévitablement des modifications de nombreux tissus oraux et dentaires
(Woods (70)).L'age est un facteur déterminant de la taille de la pulpe qUÎ se
réduit au fur et à mesure de l'accumulation de dentine secondaire(70), avec un
point d'inflexion à 35-40 ans.Par contre la longueur des racines est
indépendante de l'âge mais varie avec le sexe (chez les hommes, plus longue
que chez les femmes) et la race (chez les Noirs plus longue que chez les
Blancs).
Selon Manning l'âge et la race du patient influent sur la configuration du
canal, avec plus de canaux arrondis chez les plus de 35 ans, et plus de canaux
en "C" chez les Asiatiquast zt).
Le sexe et le cadran de la bouche influeraient sur la présence de delta
apicaux:(71 )
plus fréquents chez les hommes
plus fréquents du côté gauche
Stein et collaborateurs (72) à partir d'une étude sur 87 dents vivantes
et 24 dents dévitalisées de 47 patients de 26 à 77 ans révèlent que:L'âge
augmente la déviation et la largeur de ['ouverture forarninale, probablement à
cause de l'apposition cémentaire qui survient avec l'âge.La largeur de ta
jonction cémento dentînaire reste constante (73).

46
De même toutes les différentes configurations canalaires décrites par des
auteurs divers, sont autant de variations non pathologiques de la morpllologie
des canaux radiculaires.
2 - Variations ..Qathologigues.(19)(20)(21 )(22)
Certains phénomènes patholoqlques sont à l'orJgine de modifications
radiculaires. Les manifestations les plus fréquemment rencontrées sont dues à
des phénomènes de résorption tissulaire osseuse ou dentaire, à des
calcifications pulpaires et à des fractures radiculaires.
Les lésions radiculaires par résorption peuvent être externes (ou
amputantes) ou intradentaires (terébrantes) ou les deux à la fois.
Résorptions externes:
Elles n'entraînent pas toujours de modification de l'anatomie interne, sauf
si elles sont importantes.
En présence d'une pathologie pulpo-périapicale, la radiographie peut
montrer des altérations pérlapicales allant d'un simple épaississement
ligamentaire à la raréfaction osseuse, associée ou non à des destructions
dentaires.
Dans la plupart des cas, il y a résorption apicale de la racine en longueur
et/ou en diamètre, même si elle n'est pas visible sur la radiographie, avec
cémentoclasîe et élargissement du foramen.

47
La résorption peut être régulière si elle est consécutive à un traumatisme
accidentel ou à un traitement crthodontlque.
Mais cette résorption radiculaire peut également être irrégulière. et cela, quand
elle fait suite à un processus infectueux.
Delzangles (20) en 1983 dans une étude sur les lésions apicales
chroniques et les surfaces radiculaires, au microscope électronique à balayage,
remarqua que la résorption radiculaire semble très faible, parfois inexistante en
présence de kyste comparée à la résorption plus importante provoquée par le
granulome.
Sauf exception, conclue Delzangles, les kystes résorbent l'os et non les
racines dentaires.
Citons également les travaux de Bouyssou (26) pour qui, le kyste ne
provoqua pas de résorption radiculaire.
Résorptions internes.
Elles sont encore appelées résorptions idiopathiques car leur étiologie
exacte reste inconnue.
On admet cependant qu'un traumatisme ou une pulpite chronique sont à
l'origine d'une différenciation des dentinoclastes.
Ces lésions radioclaires se caractérisent par une augmentation localisée
du volume pulpaire.
Elles sont plus ou moins étendues et peuvent même s'extérioriser en créant une
perforation et une communication avec le desmodonte.

48
Le second type de pathologies qui provoquent des
modifications de la
configuratlon interne radiculaire est constitué par les hypercalcifications
pulpaires.Elles provoquent une diminution du volume pulpaire par dépôt de
pulpoüthcs, de ponts dantinatres ou d'amas de dentine tertiaire créant des
oblitérations pulpaires.
Ces hypercalcifications sont dues à des caries à évolution lente, à des
rnylolyse s , a des
micro-polytraumatismes fonctionnels ou mécaniques
(abrasions), chimiques (ciment à acidité persistante), physiques (conductibilité
thermique métallique).
Les pulpolithes se présentent radiographiquement sous l'aspect
d'opacités Întrapulpaires arrondies ou ovalairas.
Les ponts dentinaires sont souvent une réponse à un traitement à
l'hydroxyde de calcium.
Ils se développent pariais entre un tissu pulpaire normal et une carie importante.
Les oblitérations pulpaires complètes sont rares.Elles peuvent être
consécutives à un traumatisme ou accompagner des maladies endocriniennes
(comme l'hyperparathyroTdie) ou des anomalies dentaires (telle que la
dentinogénèse imparfaite par exemple) (109).
Elles
sont visibles à la radiographie. La dent perd en général sa vitalité
mais elle reste cliniquement muette.

49
Tous ces phénomènes de calciflcatlon peuvent poser des problèmes lors
des traitements endodontiques.
Le diagnostic de fracture radiculaire
n'est pas toujours facile à
poser.8eule la multiplication des clichés permet d'éviter de nombreuses erreurs
d'interprétation qUI pourraient être dûes à des artétacts, superpositions ou
entités anatomiques:vaisseaux ncurricrers par exemple.
Les fractures radiculaires verticales sont rarement décelées par
l'examen radiographique car le plan de cassure est habituellement parallèle à
celui du film.Les molaires mandibulaires et les premières prémolaires
maxillaires sont les dents les plus sujettes à ce genre de fracture.
Les fractures horizontales sont de repérage plus facile
car il y a fréquemment séparation des deux fragments et discontinuité du
pourtour de la dent.

50
III - ANATOMIE RADICULAIRE DE CHAQUE
TYPE DE DENTS.
A- DENTS DU MAXILLAIRE SUPERIEUR.
1- Incisive centrale supérieure.
Elle a une seule racine assez massive avec un canal rectiligne et large,
de section ovoïde à grand diamètre mésie-distal.
La racine est de forme conique. Quelques fois on lui reconnait trois faces,
convexes dans leur ensemble.
La racine est droite dans 75% des cas. (10)
Elle présente une courbure distale dans 8% des cas
mésiale dans 4% des cas
vestibulaire dans 9% des cas
palatine dans 4% des cas
Le foramen peut être assez éloigné de l'apex radioqraphiqus.
1[ existe des foramina multiples dans 26% des cas

51
2- lncisiv~ latérale supérieure.
Elle possède une racine de section ovalaire et qui présente de façon
assez fréquente une courbure apicale à orientation distale dans 53% des cas
mésiale 3% des cas
vestibulaire 4% des cas
palatine 4%, des cas
L'extrémité souvent grèle de la racîne et la courbure apicale rendent la
préparation canalaire de cette dent particulièrement délicate.
L'anatomie canalaire, comporte les mêmes caractéristiques que celle de
l'incisive centrale.
Le canal a une section ovoïde allongée dans le sens vestibule-palatin.
Droit et mince, ce canal est plus aplati dans le sens mésie-distal.
Dans 26% des cas il existe plusieurs foramina.
3- Canine supérieure.
Elle possède la plus longue de toutes les racines dentaires, et est de
section ovalaüe.
Forte et trapue dans toute sa partie moyenne, elle s'effile rapidement dans
son tiers supérieur.
La racine est droite dans 39% des cas.Elle présente une courbure:
distale dans 32% des cas
vestibulaire dans 13'% des cas
païat. ne dans 7% des cas

52
La racine présente parfois latéralement un léger méplat se prolongeant
sur chaque face proximale en une gouttière à peine marquée.
L'anatomie canalaire reflète habituellement la morphologie corono-
radiculaire mais présente parfois un élargissement vestibulo-palatin au niveau
du tiers médian.
La canine supérieure peut exceptionnellement présenter deux racines
coalescentes comportant chacune un canal.
Les forarnina sont multiples dans 38% des cas.
4- Première prémolaire supérieure,
Le plus souvent biradiculée (dans 60% des cas) avec des racines
parallèles ou divergentes vestibulaîrement et lingualemenLLa racine palatine
peut se trouver dans le même plan sagittal que la racine vestibulaire ou
s'orienter distalement. Elle est un peu moins volumineuse et moins longue que
la vestibulaire. Les extrémités radiculaires peuvent être extrêmement grêles.
La dent ne présente parfois qu'une seule racine comportant deux canaux
séparés par un Isthme plus ou moins important.
Dans 2% des cas elle possède trois racines, deux vestibulaires et une
palatine.
Dans la majorité des cas la bifidité vastibuto-ltnquala de la racfne n'est
réelle que dans le tiers apical.Parfois cependant, les deux racines sont
individualisées dès Je tiers cervical.

53
La bifurcation canalalrs peut s'éffectuer à différents niveaux, ce qui donne
des variations dans la hauteur de la chambre pulpaire-
44% des cas voient apparaître des foramina multiples.
5- Deuxième prémolaire supéri~ure.
Elle a en général une seule racine (85'% des cas) et un canal de section
ovalalrs ou étranglée dans la partie médiane transversale (en 8).
On note l'amorce d'une bifidîté marquée sur les faces latérales par un
sillon vertical assez profond.
Elle peut également avoir deux racines distinctes (15%
des cas)
s'individualisant à différents niveaux et comportant chacune un canal.
6- premïètê mQlair~ sU12é:rieure.
Elle a trOIS racines, deux vestibulaires, et une palatine.
Les trois racines sont assez inégales et il existe de nombreuses variations
de morphologie et d'anatomie canalalre au niveau de chaque racine.
La racine palatine, la plus massive et généralement la plus longue a une
forme presque conique et présente parfois une extrëmité grêle ou incurvée vers
le vestibule (55% des cas) non décelable à la radiographie.
Le
canal
est
large,
ovalalra,
à
grand
dJamètre
mésfodistal.
Exceptionnellement il peut se dédoubler en deux canaux distincts.
La racine rnésio-vestlbulalre s'incurve distalement (78% des cas) d'une
façon plus ou moins abrupte.

54
Dans le plan mésie-distal elle peut paraître assez grêle mais dans le plan
vestibulo-palatin, elle a un aspect triangulaire à base coronaire.
La face distale de cette racine présente souvent une concavité plus ou
moins marquée.
Elle possède soit un canal aplati dans le sens mésio-distal (38% des cas),
soit deux canaux (52%) avec un ou deux foramina.Seton Pinéda
ces
proportions sont de 39% et 23.7% (17).
La racine disto-vestîbulaire est souvent assez rectiligne de section ronde
et présente une orientation distale plus ou moins accentuée.
Le canal, unique, est de section ronde.
Selon Pinéda cette racine possède deux canaux dans 3.6% des cas.
]- Deuxième mnlaire maxillaire.
Sa morphologie est assez semblable à celle de la première molaire, mais
ses racines sont plus grêles.
L'inclinaison des racines est variable.Dans certains cas les racines sont
assez proches les unes des autres et parfois même accolées.
!..J;l raQÎm~ m~§iQ..-yestibulair~ peut comporter également deux canaux
(37% des cas) (10 à 12% des cas selon Garcias) (17).
!a~ rgcine gi§ito-ve§tjRulair~ peut aveu une position très palatine, ce qui
place les orifices canalaires sur une ligne presque droite.

55
B- DENTS DU MAXILLAIRE INFERIEUR.
1: Incisives mandjbulairesA
Elles ont une racine aplatie dans le sens rnéslo-ctstat et assez large dans
le sens vestibuJo-lingual.Elles présentent parfois une courbure apicale distale
(23% des cas).
Leur morphologie interne est identique, la seconde possédant toutefois
une cavité pulpaire un peu plus large.
Le canal, est droit et mince, très aplati dans le sens mésie-distal et sa
section a la forme d'un huit (canal unique dans 58% des cas).
Le retréclssoment longitudinal peut être tel qu'il existe un dédoublement
du canaLl1 existe alors deux canaux très fins. l'u n vestibulaire l'autre
lingual.(37.6% des cas selon W.Hess 2)
avec un foramen ou rarement deux
foramina(J.C Hess 4)).
2w Canine mandibulaire.
Elle possède une seule racine, ovoïde à grand diamètre vestibulo-Ilngual.
Le canal est très large dans le sens vestibulo-lingual et aplati en mésio-
distal, et rarement f[ existe deux canaux avec deux foramina (6%).
Exceptionnellement la dent possède deux racines distinctes comportant
chacune un canal.

56
;2- Première pré-D1Qlaire mandibulairea
Elle ne présente généralement qu'une racine mais peut parfois avoir deux
racines distinctes ou fusionnées et exceptionnellement trois racines.
Le système canalaire est parfois complexe.
Le canal principal peut se diviser à tous les niveaux en deux ou trois
canaux.
4- Deuxièm~ prémolaire mandibulS'lire.
La racine est en général plus forte, plus trapue et un peu plus longue que
celle de la première prémolaire mandibulaire
Le canal ovalaire, se divise parfois en deux canaux.
Une courbure distale de la racine est assez fréquemment observée (35%
des cas).
5~ Première molaire mandibulaire.
Elle possède deux racines assez larges dans le sens vestibulo-lingual et
aplaties dans le sens mésie-distal.
La racine distale est soit rectiligne avec une orientation distale, soit
présente une courbure dans la direction mésiale.1I existe une concavité plus ou
moins marquée sur la face mésiale de ta racine.
Le canal distal est large dans le sens vestibulo-lingual mais peut
présenter un étranglement médian.

57
Il n'est pas rare de trouver deux canaux distaux bien individualisés avec
un ou deux foramina ( 5'% des cas). 1/ y a parfois dédoublement partiel des deux
canaux distaux (30% des cas).
La racine méslals, plus forte et généralement plus longue que la distale,
est assez large dans le sens vestibulo-linpual.
Elle présente souvent une courbure distale et une concavité plus ou
moins accentuée sur la face distale.
Elle comporte deux canaux distincts mais qui souvent peuvent se
confondre dans la région apicale et aboutir à un foramen commun.
Exceptionnellement cette dent présente une troisième racine disto-
linguale.
6- Deuxième molSJire mandibulaire..
Elle a deux racines ayant des caractéristiques similaires à celles de la
première motalre inférieure avec deux canaux mésiaux et un canal distal.
On rencontre fréquemment une coalescence partielle ou totale des deux
racines engendrant une confiquratlon canalaire en C.
Souvent les racines convergent tellement dans la zone de leur apex que
celles-ci sont parfois réunies, et même soudées.
Parfois il n'existe qu'une seule racine (27% des cas) contenant un canal
très large.

58
.IV" PARTICULARITES
A côté de cette description courante de chaque type de dents, il existe
certaines particularités que l'on rencontre pariais et qui modifient la morphologie
radiculaire et/ou l'anatomie canalaîre.
Aw TAURODONTISME.
Selon J.C Hess(4) "on appelle taurodontisme un caractère consistant
en:
- un agrandissement de la cavité pulpaire avec amincissement de la paroi
dentaire.
~ une extension de la cavité pulpaire au delà de la ligne du collet.
une fusion corollaire des racines",
M
Anomalie décrite par Sir Arthur Keith (111), le taurodontisme consiste en
un allongement de la couronne au dépens des racines. La dent ressemble à
celle d'un ruminant d'où son nom.
La hauteur de la chambre pulpaire est très augmentée et les racines se
séparent loin du collet anatomique. De ce fait, les canaux radiculaires se
trouvent très raccourcis, se limitant parfois à un delta apical.
Les dents taurodontes présentent un collet large et une couronne
normale.Celle-ci est soutenue par une base radiculaire large et massive qui se

59
sépare très apicalsrneut en racines raccourcîes(46). Parfois on note une
absence de division en racines nettes(47).
Le taurodontisme est une anomalie dominante qui survient au cours du
développement dentaire(48).
Selon Gyse/(4) "l'anomalie" se définit comme étant "toute altération de
l'aspect externe, de la structure Înterne ou de la topographie d'une ou plusieurs
dents résultant d'un trouble quelconque survenu au cours du développement de
la denture".(4)
Pour Geoffroy Saint Hilaire, l'anomalie est une variation du type
primitif. Il serait plus judicieux de parler d'un ancien caractère existant chez les
hominidés et qui serait maintenu dans le temps à des taux plus ou moins élevés.
Cependant, si l'on considère la fréquence relatîvement élevée de taurodontfsme
citée par certains auteurs pour les populations d'Afrique noire, (30 à 40% selon
Jorgenson et Coll en 1982) (46), nous voulons demeurer plus circonspecte et
qualifier le taurodontisme, de particularité et non d'anomalie.
En Côte d'Ivoire néanmoins aucune étude n'a jusqu'à ce jour déterminé la
fréquence de taurodontisme.
De
nombreuses
descriptions
ont
été
réalisées
à
propos
du
taurodontisme:11 s'agit d'une fusion partielle des racines (49) qui mérite selon Le
Bot d'être classée parmi les caractères dentaires transmissibles.
Les
dents
taurodontes
sont
class]fiées
en
hypo,
méso
et
hypertaurodontes suivant que la chambre pulpaire se sépare à la moitié de la

60
racine, au tiers apical de celle-ci ou pas du tout (Shifman et coll) Bouyssou
f
et col/aborateurs(47).
Adiko E F et collaborateurs(42) ont adopté une autre classification,
toujours en fonction de la localisation topographique du plancher pulpaire:
llR~ 1.
La chambre pulpaire est très vaste.Le plancher est situé au tiers apical et
les racines sont très petites.
Type IL
Le plancher est au tiers moyen de la longueur radiculaire-La chambre
pulpaire a à peu près la même longueur que les canaux radiculaires.
lyRe li!.
Le plancher pulpaire se localise au tiers coronaire de la racine.
Le taurodontisme s'observe isolé ou fait partie d'un syndrome.
B-
REDUCTIONS RADICULAIRES.
1· Du nombre des racine..s_"
Plusieurs racines peuvent converger pour n'en former qu'une seule,
grossièrement pyramidale.
Il n'existe dans ce cas qu'un unique canal
radiculaire volumineux, de section arrondie (4)_ Cette variation morphologique
interresse les deuxième et troisième molaires, surtout les inférieures et plus
celles des femmes que celles des hommes.

61
C'est la dysplasie dentinaire radiculaire.
Les racines sont courtes renflées, parfois même inexistantes; ce qUÎ leur a
valu Je nom de "rootless teeth", dans la littérature américaine ou dents sans
racines (47, 49, 4).
Les dents présentant cette particularité sont souvent mal alignées et
peuvent s'exfolier au moindre traumatisme.
c~ AMPLIFICATIONS RADICULAIRES.
2- .Ractn~s surrlUmér@ir~s.
Leur présence au niveau de certaines dents pourrait s'expliquer par un
mécanisme d'évagination de la couche épithéliale interne.
Les monoradfculées inférieures ont relativement souvent des racines
dédoublées.(Prémolaires inférieures) les molaires supérieures, , dents de
sagesse inférieures, canines supérieures en présentent également parfois.
3- fusion et gémination.,
C'est la coalescence des tissus de deux dents dont l'une est
supplémentaire.(77)
Gémination s'utilise lorsque les deux dents sont de la même série, et
Fusion quand les dents sont de séries différentes (incisive latérale et canine
par exemple).(47)

62
La gémination incomplète
est
la division avortée d'un germe
dentai re. (77)
Ces dents peuvent atteindre une largeur double de celle des dents
normales.
Radiographiquement on constate une seule cavité pulpaire qui cependant peut
se ramifier dans la couronne.
La Schizodontie (dents jumelles) est le résultat d'une dtvision réussie
ou totale d'un germe dentaire.Dans ce cas il existe une dent surnuméraire
identique à sa dent jumelle quant à sa forme et sa taille.
Les dents jumelles sont des dents isolées totalement séparées
(Tannenbaum et AJling 1963) (46).
La fusion est la conséquence de la réunion de deux germes dentaires
voisins initialement séparés (46)
Cette fusion peut se produire à n'importe quel moment de l'édification
coronaire ou radiculaire.Selon le stade de l'évolution, la fusion peut être totale
ou partîelle;elle peut se produire dans la région coronaire ou radiculaire.
Les dents fusionnées présentent radiographiquement deux cavités
pulpaires séparées l'une de l'autre.
La fusion radiculaire des molaires est plus fréquente.Toutes les racines de
la molaire sont alors rassemblées en une seule racine conique ou trapézoïdale.
La fréquence est de 50 a 70% au maxillaire selon Ross et Evanchik en
1981 (46).

63
Les dents les plus concernées par cette fusion radiculaire sont les
troisièmes molaires maxillaires, puis leurs homologues mandibulaires, suivies
par les deuxièmes molaires maxillaires.(46)
o Reilly (75) a présenté 4 cas de fusion chez trois filles et deux garçons:
L'examen radiographique a révélé une union des tissus calcifiés avec des
canaux radiculaires distincts et une chambre pulpaire commune dans un cas et
l'inverse dans un autre cas.
Un des cas décrits fait mention de la fusion des canines et incisives
mandibulaires en denture déciduale et permanente.
Deux de ces patients présentaient des fusions unilatérales de dents
antérieures, uniquement en denture déciduale.
D-
INVAGINATIONS.
La couche épithéliale peut s'invaginer et permettre la formation
d'anomalies întradentaires, dont la plus spectaculaire est "ta dent învagînée"(47)
décrite sous de nombreux vocables tets:"radix in radiee", "dens in dente",
"télescope tooth" (Gorlin et Goldman) ou encore dénommée "odontome
dilaté" ou "odontome gestant" (Brabant, Klees et Werelds) (47).
Une telle dent se présente selon Mez/ en 1973, (47) comme un grand
amélome inclus avec un noyau de dentine et de pulpe.
L'atteinte peut être unilatérale ou bilatérale.
Cependant les lésions bilatérales, symétriques seraient vingt fois plus
fréquentes que les lésions isolées.(4?)

64
Bouyssou (46) classifie les dents invaginées en deux types:
Type Il: invaginations mineures, superiicielles, se limitant souvent à la
couronne.Très
rarement
multiples,
elles
sont
toujours
décentrées
Jingualement par rapport à l'axe longitudinal de la dent.
Type 1: invaginations majeures, elles interressent plus de la moitié de la
racine.
Elles donnent à la couronne une allure trapue en forme de tonneau très
caractéristique (47).
La forme radiculaire est extrêmement rare (Oehlers 1975, Soames et
Kuvebt 1982) (46).
E~ CYRTQDONTIE
C'est le caractère que possèdent certaines dents de présenter un angle
obtu entre l'axe de la couronne et celui de la racine.
Le seul taxon à posséder ce trait est l'homme de
Néanderthal, et avec
une fréquence telle qu'on en a fait une caractéristique dentaire de cet homme
fossile.
Normalement chez l'homme moderne les axes de la couronne et de la
racine sont dans Je même prolongement.(48)
Cependant, cette particularité s'est déja anormalement rencontrée chez:
certains sujets.
F- CANAUX EN "C".
Ils seraient rencontrés plus souvent chez les asiatiques que dans les
autres groupes raciaux (74).Cependant cette prédilection raciale est discutée.

65
TROl81EME PARTIE:
INTERET DE L'ETUDE DEL'ANATOMIE
DES RACINES DENTAIRES

66
La connaissance de l'anatomie pulpo-radiculaire est une nécessité
d'ordre clinique et surtout thérapeutique. En effet toute pathologie de la pulpe
requiert la mise en place d'un traitement canalaire, c'est à dire d'une
thérapeutique endodontique mettant en oeuvre l'introduction d'instruments et de
médicaments dans les canaux radiculaires.
L'anatomie interne de la dent doit donc être connue pour que l'ouverture
de la chambre pulpaire et l'alésage des canaux radiculaires se fasse aisément
et sans danger.(2)
La thérapeutique
pulpo-dentfnalre
étant u ne des
préocupations
essentielles de l'endodontiste, ce chapÎtre se propose de rappeler les objectifs et
principes du traitement endodontîque, qUÎ comprend deux étapes: Préparation
car-alaire et obturation canalaire.

67
1- LA PREPARATION CANALAIRE (5) (103)
C'est la phase la plus importante du traitement endodontique.Elle précède
l'obturation canalaire.
A· OBJECTIFS.
,- Son objectif principal consiste en l'élimination aussi complète
que possible du contenu organique du système canalaire et éventuellement de
son contenu minéral pathologique: C'est le débridement canaJaîre.(5)
2- La désinfection du système canalaire constitue le deuxième
objectif de la préparation canalaire.
3- La mise en forme canalaire enfin, doit redéfinir les parois
canaJaires pour aboutir à une cavité endodontique finale autorisant la mise en
place d'une unité biocompatible de substitution.
8- PRINCIPES
1- Le parage canalaire doit absolument respecter le profil du canal,
c'est à dire sa morphologie inltials
2~ Respect également des structures biologiques périapicales.
3- Préservation de l'organisation biologique endocanalaira en
évitant de réaliser des cavités endocanalaires mutilantes.

68
c- INTERET DE LA CONNAISSANCE DE L'ANATOMIE
RADICULAIRE
1- Débridem~nl
Pour que le débridement soit convenable, il faut connaître la configuration
du système canalalro. En effet tous les canaux qu'ils soient principaux ou
latéraux devraient normalement être vidés de leur contenu puis élargis et
désinfectés.
2- Mise en fQrm~ canalair~
Si l'on veut respecter le profil canalaire et les limites terminales des
préparations, il est nécessaire de connaître la morphologie Initiale du canal et
des structures pérîapicales.
L'ampliation
canalaire
est
selon
t.eurt ob es s e (5)
un simple
élargissement pariétal, équilibré dans les trois dimensions de l'espace par
rapport à l'axe du canal, et amplifiant sans la dénaturer, la morphologie initiale
de celui-ci, depuis la cavité coronaire jusqu'à la limite apicale choisie.
Tous les auteurs (Weine
Gerstein, Schilder
Bence, Cohen et
t
t
Burns, Ingle
(5
) s'accordent sur le fait qu'il faille préserver la forme
originelle du canal et se confiner à la portion dentinaire de celui-ci lors de la
préparation canalaire.
Les données anatomiques doivent donc être les plus précises possible
afin d'éviter des accidents, toujours préjudiciables pour les mécanismes de
réparation,

69
D- CONSEQUENCES DU NON RESPECT DES
PRINCIPES DE PREPARATION CANALAIRE.
1- Profil canalaire initial modifié. (29)
Pour ne pas dévier de la trajectoire canalaire originelle et prévenir les
aberrations instrumentales, il faut supprimer au préalable les interférences
coronaires et radiculaires restrictives.
On entend par interférence, tous les éléments de la morphologie
coronaire et radiculaire qui s'opposent au libre passage des instruments, en
orientant leur insertion dans une direction arbitraire.
L'exemple le plus évident de ces interférences est représenté par la
courbure radiculaire.
Les variations de la morphologie canalaire (cloisons, diverticules) et le
passé pathologique de la pulpe (apposition de dentine tertiaire) contribuent à
compliquer le nombre, la position et l'importance de ces interférences, qui de ce
fait, rendent toute classification précise difficile.
Une étude anatomique des systèmes canatairss conduite à partir d'une
population comprenant toutes les dents à des âges variés, permet cependant de
reconnaître six types principaux d'interférences:
1- L'interférence morphologique architecturale due aux structures
radiculaires naturelles particulièrement au niveau des pluriradiculées.
2- L'interférence par appositions dentinaires décalées du tiers apical.

70
3- L'interférence par appositions décalées associées à une courbure du
tiers apical.
4~ L'interférence du tiers moyen de la racine.
5- L'interférence par obstacles symétriques décalés aux extremités
canalaires.
6- Les interférences multiples généralement associées à une courbure, à
des variations anatomiques ou à un lourd passé pathologique.
Pour permettre un libre accès à la zone apicale du canal et le respect des
structures biologiques à ce niveau, il est primordial de supprimer ces
interférences, en préparant d'abord les deux tiers coronaires, avant toute
manoeuvre d'élargissement du tiers apical.
Les déviations de la préparation par rapport à l'anatomie initiale du canal
peuvent se résumer ainsi:
- perforations par erreur de trajectoire ou utilisation d'instruments de trop
grand diamètre.
- créations d'épaulements par utilisation en force des instruments ou
mauvaise négociation des courbures.
- déplacement du foramen apical par élargissement elliptique du canal.

71
2.:.. Franchissement apical.
Tous les auteurs (3, 5, 32, 33 ) s'accordent pour dire que le non respect
des structures périaplcales par franchissement apical des instruments, provoque
les risques suivants:
- destruction des structures anatomiques apicales nécessaires à la
réparation tissulaire et au contrôle de l'obturation.
- hémorragies abondantes pratiquement incontrolables si l'erreur de
longueur n'est pas rectifiée.
- risque d'inoculation septique, facteur de flambées inflammatoires et
d'échecs de traitement surtout en cas de pulpectomîe.
- risque de rêactivatîon des débris de Ma/assez et de prolifération
épithéliales secondaires à l'obturation.
Pour l'ensemble de ces raisons, et à cause des risques de déviation des
trajectoires canalatros, le franchissement apical des instruments n'est plus
acceptable et constitue, surtout en cas de pulpectomie, une faute opératoire
sérieuse qui peut survenir mais doit être corrigée dès la première pénétration ou
cathété risme.
La méconnaissance de l'anatomie radiculaire est ainsi un facteur élevé
d'échec de la thérapeutique endodontique.

72
Il L'OBTUR~TION CANALAIRE.
Le scellement du système canalalre est j'acte terminal de l'intervention
endodontfque.ll consista en un remplissage des canaux par une masse
biocompatible hermétique que Laurichesse et Coll (30) appellent unité
biocompatible de substitution.
A- OBJ ECTIFS
1- L'obturation canalaire consiste à isoler le système canalaire du
reste de l'organisme, en remplissant aussi complètement que possible la totalité
de l'endodonte;ce remplissage se fait par un système d'obturation capable de
réaliser le scellement des canaux principaux, latéraux et accessoÎres en
assurant une étanchéité parfaite au niveau des toramina.
Il s'agit littéralement de séquestrer (30) le système canalaire de son
environnement parodontal.
2- L'herméticité de l'obturation doit assurer la pérennité du
traitement, la prévention de l'apparition de lésions périapicales ou leurs
récidives, de même que la prévention d'un éventuel essaimage microbien à
distance.
3- Le scellement doit maintenir les résultats obtenus par la
préparation canalaire (débridement, désinfection).

73
Dow et fngle (30) ont montré les premiers que la percolation ln vitro de
traceurs radroactits étaint possible dans les canaux mal ou incomplètement
obturés.
Il faut donc empêcher toute modification secondaire de l'environnement
périaplcat par des éléments bactériens ou toxiques qui pourraient s'y introduire
au travers de canaux mal obturés.
Une étude de Claisse (31) en 1984 a montré que l'obturation au lentulo
plus cône non compacté n'amène aucune herméticité. En effet, par une
technique originale de transparence, elle a constaté une pénétration importante
des traceurs colorants.
8· PARAMETRES CONDITIONNANT LA REUSSITE.
1~ limites apicales de scellement du système canalaire.
Deux situations sont à considérer: celle de la dent pulpée devant subir
une pulpectomie, et celle de la dent dépulpée avec ou sans lésion périapicals.
a- Dent Qul.Qée.
La limite de l'obturation doit se situer à la jonction cémento-dentfnaire,
c'est à dire à un millimètre de l'apex radloqraphiqua. Le respect de ce dernier
millimètre qui ne contient aucun élément pulpaire mais des éléments vasculaires
et parodontaux sains, va permettre la réparation tissulaire (néoformation
cérnentalre),

74
Le dépassement de l'obturation dans le cas de dents pulpées est l'un des
facteurs le plus important d'échec en endodontie. De nombreux auteurs ont
décrit (2, 32, 33) les conséquences d'un franchissement apical d'instruments ou
de produits d'obturation: c'est généralement un tissu de granulation qui se
développe et qui s'organise secondairement en lésions définitive.
b-Dent dépui.Qée.
Le tissu périapical n'est pas sain mais plutôt constitué par un tissu de
granulatJon. Dans ce cas le dépassement de la masse obturatrice est moins
lourd de conséquences, et une réparation partielle peut survenir. Cependant
Se-Itzer (30) a décrit l'encapsulation conjonctive de tous les dépassements, et
l'absence de reformation de l'os partout où le dépassement persiste.
Si l'extremité radiculaire est resorbée en cas de lésion périapicale, la
limite du scellement doit être fixée au foramen apical.
Mais si la jonction cémento-dentinaire n'est pas détruite, elle représente
alors la limita idéaïa.
2M Environnement apical.
Le matériau d'obturation ne devra pas modifier ou alors devra modifier
favorablement l'environnement apicat;il ne devra pas être irritant ni agressif,
pour ne pas retarder la cicatrisation.

75
c~ CONSEQUENCES D'UNE MAUVAISE OBTURATION.
1~
Obturation avec dépassement apical.
Tous les auteurs (32, 33, 34, 35 ) admettent que les réactions
postopératoires sont plus fréquentes et plus évidentes après franchissement
apical.
Même dans les cas de lésions périapicales, le dépassement délibéré est
inutile et dangereux pour les éléments anatomiques environnants (Neri dentaire
inférieur, sinus et fosses nasales.
Le franchissement de pate ou de cône constitue une épine irritative, et
peut être à l'origine d'une inflammation chronique avec prolifération du tissu
conjonctif et éventuellement épithélial (35).
2- Obturation incomplète ou non étanche.
Le scellement partiel du système canalairs favorise la prolifération
bactérienne et le maintien ou l'apparition d'une lésion, même si la préparation a
été parfaite.
En effet le phénomène de percolation provoqué par les vacuités va
permettre aux bactéries de produire des irritants toxiques à l'origine d'une
inflammation.

76
Ce rappel des objectifs, principes et întérets de la thérapeutique
endodontique a permis de situer l'importance de la connaissance de l'anatomie
radiculaire dans un tel contexte.
En effet, comme le rappelle Sa/ornon (14), "le succès de notre
thérapeutique
repose sur la connaissance de
l'anatomie des canaux
radiculaires et des chambres pulpaires, et des relations entre l'endodonte et le
desmodonte".
De merne Manning (76) estime que "la reconnaissance des variations
quand elles surviennent, est le premier et le plus fréquent pas à éffectuer pour
assurer le succès du traitement de ces dents.
En Côte d'Ivoire, le traitement canalaire est un recours très fréquemment
utilisé dans les plans de traitement. Aussi, est-il interressant de se pencher sur
l'anatomie canalaire et radiculaire des dents en milieu ivoirien; C'est ce que se
propose de réaliser la quatrième et dernière partie de notre travail.

77
QUATRIEME PARTIE:
ETUDE DE L'ANATOMIE RADICULAIRE
ET CANALArRE DES DENTS EN
MILIEU IVOIRIEN

78
1- INTERETS MOTIVATION
Compte ténu de l'importance de
la connais sance de
l'anatomie
radiculaire et canalaire, l'intérât d'une telle étude en milieu ivoirien, se situe à
plusieurs niveaux.
A ~ INTERET LIE A LA SPECIFICITE
Les différentes études de l'anatomie dentaire permettent de constater que
les normes données pour les populations caucasiennes sont souvent différentes
de celles des populations négra-africaines.
A travers les travaux réalisés en Côte d'Ivoire, plusieurs spécificités sont
relevées, et ce, à divers points de vue.
1- Eruption dentaire.
Elle est généralement plus précoce.En effet, les études sur l'âge dentaire
d'éruption montrent une avance chez tes enfants ivoiriens par rapport aux
européens (36, 37, 38).
La séquence d'éruption des Incisives et premières molaires est identique
au maxlllalre: 6-1-2 (première molaire, incisive centrale, incisive latérale) pour
les enfants ivoiriens et européens; Par contre à la mandibule, notre étude a
trouvé en Côte d'Ivoire la séquence 6-1-2, alors que les auteurs européens ont

79
mentionné la séquence 1~6-2. incisive centrale,
première molaire, incisive
latérale)
2- çQuronn~s C!~nt~ir~;;;!,
L'étude que nous avons menée sur les tables occlusales des premières et
deuxièmes prémolaires en milieu ivoirien (39, 40) montre des différences assez
nettes par rapport aux données caucasiennes: en fonction de la morphologie de
la table occlusala, on distingue deux tendances pour la première prémolaire
Inférieure:
- un type rnolaritorme (avec la première prémolaire s'identifiant à la
deuxième prémolaire).
- un type caniniforme (la première prémolaire s'apparentant à une
canine).
Les différents travaux réalisés chez les populations négra-africaines (41,
52) ont montré que la première molaire inférieure est légèrement plus grande
que celle décrite par
TalJec ou Marseiller (53); par contre la première
molaire supérieure des Ivoiriens a un diamètre rnésio-orsta: pratiquement
identique à celui des Européens, et un diamètre vestibulo-lingual plus petit.
3- Racines dentaires.
Dans une étude sur la longueur des canaux radiculaires (41) qui a porté
sur 560 dents, Adiko et Coll ont montré qu'il y a une grande disparité entre les
valeurs maximales et minimales des longueurs canalaires. Ils ont conclu de ce

80
fait, qu'il était difficile de tirer des moyennes fiables concernant la longueur des
canaux radiculaires des dents ivoiriennes.
Cette étude leur a notamment permis de constater un taux relativement
important de prémolaires mandibulaires multiradiculées (17.5% des premières
prémolaires et 2.5% des deuxièmes prémolaires) et de dents taurodontes.
B~ INTERET LIE A LA PATHOLOGIE.
Il ressort de toutes les études effectuées en Côte d'Ivoire sur le motif des
consultations et sur l'examen clfnique en général, que c'est essentiellement la
douleur qui conduit les patients à nos centres de soins. De ce fait, la dent
causale est déja dans un état de pathologie avancée où la conservation de la
vitalité n'est plus possible, quand ce n'est pas l'avulsion qui s'impose (43, 44,
45).
Si l'on se base sur des considérations purement cliniques, le traitement
radiculaire est donc la panacée. Aussi est-il primordial de connaître les
caractéristiquos de l'anatomie canalaire et radiculalre dans notre pays.
CW
INTERET LIE AU PROTOCOLE D'ETUDE CHOISI
La revue de littérature effectuée dans le premier chapitre de notre travail
permet de constater que la plupart des études sur l'anatomie radiculaire n'ont
utilisé qu'une seule méthode d'investigation.
Certains auteurs ont choisi la radiographie, d'autres se sont servi du
microscope électronique à balayage ...

81
Cependant, chacune de ces techniques a ses limites ..
Que pouvons-nous dire de celles que nous avons mises en oeuvre?
1~ RadioQraphie.
La radiographie préopératoire de diag nostic ne peut pas révéler la
situation spatiale du foraman apical par rapport à l'apex anatomique (Ingle
1965). Lange/and écrit en 1967 que le foramen n'est pas forcément
discernable sur la radiographie (15).
Palmer. Weine et Healey
(15)
dans
le
cadre
d'une
étude
radiographique et macro-radiographique des racines, ont inséré des limes
endodontiques dans les canaux de 40 dents extraites après en avoir caché les
apex par un morceau de coton.
Les radiographies orthogonales de ces dents, lime en place, montraient
que la lime avait juste atteint l'apex radiographique, et pourtant après avoir retiré
le coton, ils ont constaté que la lime dépassait dans plus de 50% des cas les
structures apicales de 1 à 2, 5mm. Les auteurs ont donc conclu que les
instruments peuvent dépasser le foramen
apical même si
les radios
orthogonales semblent le contredire (15).
E.
Mandel,
(3) s'appuyant sur ces observations a comparé les
radiographies vestibulo-linguales et
orthogonales et a conclu que
la
radiographie orthogonale montre (dans le cas d'une obturation satisfaisante
cliniquement) une image en deça de l'apex radiologique, alors que l'image
obtenue dans le plan vestibulo-linguale est plus proche de la réalité.

82
Ces différentes expériences montrent que l'image obtenue par une
radiographie orthogonale peut parfois être erronée.
De plus, le cliché radiographique, aussi précis et exact qu'il puisse être,
ne représente jamais qu'un seul plan de j'espace.
C'est pour toutes ces raisons que nous avons opté de réaliser pour
chaque dent une radiographie selon les deux angulatfons.
2- MensuratlQns directes
L'observation directe permet de faire une description précise de la
configuration externe. En effet, mieux que toute autre méthode d'investigation,
elle informe sur le nombre de racines; leur longueur, leur orientation, leur
volume, et quelques fois les sorties foraminales.
Cependant cette technique ne donne aucun renseignement sur la
configuration interne canalaire.
3- Diaphani\\:iation.
L'étude des racines dentaires après dlaphanisatlon de celles-cf donne
des résultats précis. En effet, l'épaisseur des différents tissus est bien
matérialisée, de même que les détails de la configuration interne canalaire. Avec
ce procédé, par lequel les dents sont déminéralisées et rendues transparentes, il
est possible d'objectiver tous les canaux, les anastomoses, les torarnina.
Cependant le protocole est assez fastidieux à mettre en oeuvre et les
vapeurs dégagées par le méthyl salicylate sont désagréables et toxiques.
L'interêt de notre protocole est alnsl de réunir le maximum d'informations
sur une même dent en la soumettant à plusieurs modes d'investigations

83
11- MATERIE~
A~ POUR LES MENSURATIONS:
- Fil de soie dentaire
- Feutre tin pour marquer les repères sur Je fil
- Double décimètre
- Pied à coulisse
B· POUR LA RADIOGRAPHIE:
- Films rétroalvéolaires
- Pince à radiographie
- Générateur de rayons X
- Mini chambre noire et développeuse automatique
- Cire rose pour immobiliser les dents sur le film
~ Négatoscope
- Grilles millimétrées
- Pochettes de classement des clichés radiographiques
- Tablier de plomb
c- POUR LA DIAPHANISATION:
- Acide citrique à 5%
- Peroxyde d'Hydrogène à 110 volumes
- Alcool éthylique à 70· 80·, 90·, et
j
100'
~ Méthyl salicylate
- Bocaux étanches en verre
- Pipettes

84
~ Boites de pétri
- Papier buvard
- Papier millimétré
D- MATERIEL GENERAL:
~ Hypochlorite de sodium
- Alcool à 70'
- Glycérine
- Masques
- Gants
- Turbine
- Fraises
- Précelles
- Bocaux
- Matériel de photographie

85
111- METHODE
A-
L'ECHANTILLONNAGE.
1- Critères de yhQix.;,
Notre étude a été menée à partir de dents humaines extraites pour des
raisons orthodontiques prothétiques ou de pathologie. Les critères de choix sont
les suivants.
Maturation
Nous n'avons retenu que les dents matures, (dont la constrictlon apicale
est achevée: stade 10 de Nolla (8) ), afin de pouvoir étudier l'anatomie du tiers
apical en examinant les issues foramlnales.
Résorptions et fractures radiculaires
Dans le même souci, nous avons également éliminé les dents présentant
des résorptions radiculaires ou des fractures radiculaires
Pathologie carieuse
Seules, les dents saines ou présentant une légère carie, peu délabrées
ont été gardées, car nous estimons qu'elles ont subi peu de modification de leur
profil canalaire.
Abrasion
Les abrasions coronaires importantes nous ont fait rejeter un certain
nombre de dents, craignant une réduction réactionnelle du volume pulpaire.

86
2- Répartitïon.
Au total, nous avons rassemblé pour notre travail des dents matures,
possédant intactes toutes leurs racines. Les dents sélectionnées sont saines ou
légèrement cariées, peu ou pas abrasées.
Les dents ont été réparties en fonction de leur type morphologique
(Incîsives-Canines-Prémolaires·Molaires) et selon leur maxillaire d'origine
(Supérieu res-I nfé rieure s).
Chacun des lots ainsi obtenus a été soumis à une série d'observations et
de mensurations directes;puis à un examen radiographique. Ces lots ont ensuite
été divisés en 2 groupes dont l'un a servi à la dlaphanisation .
L'échantillonnage est le suivant: 500 dents réparties comme suit:
- Incisives centrales supérieures
40
- tncisrves latérales supérieures
40
- Canines supérieures
20
- Premières prémolaires supérieures
30
- Deuxièmes prémolaires supérieures
30
- Premières molaires supérieures
40
- Deuxièmes molaires supérîeures
40
- Troisièmes molaires supérieures
40
280

87
- Incisives inférieures
40
- Canines inférieures
20
- Premières prémolaires inférieures
30
- Deuxièmes prémolaires inférieures
30
- Premières molaJres Inférieures
40
- Deuxièmes molaires inférieures
40
- Troisièmes molaires inférieures
20
220
3- ConservationRTri-Marguage des dents
Les dents extraites
sont trempées
dans une solution
aqueuse
d'hypochlorite de Sodium (Na 0 CI) pendant une semaine, afin de débarrasser
les racines de toute les fibres ou desmodonte et de les désinfecter.
Ces dents sont ensuite conservées dans de l'alcool glycériné.
Les différents tris sont effectués à l'aide de précelles, selon les critères
retenus et cités dans le paragraphe précédent. Les dents sont ensuite réoarnes
dans des petits bocaux en verre fermés secondairement.
Puis les dents de chaque lot sont numérotées de 1 à 20. Pour que cette
numérotation soit indélébile (après passage dans plusieurs solutlons), elle est
éffectuée à l'aide d'une petite fraise cylindrique en carbure de Tungstène
montée sur turbine.
Les chiffres sont gravés sur la face vestibulaire de la couronne, juste au
dessus du collet.
Chaque dent ainsi marquée est identlfiable et utilisable pour plusieurs
méthodes d'étude.

88
Les observations et les mensurations sont les premiers moyens d'étude que
nous avons adopté pour décrire la configuration externe des racines de nos
échantillons de dents.
B-OBSERVATIONS ET MENSURATIONS DIRECTES
Cette rubrique a pour objectif d'évaluer le nombre de racines des dents, leur
longueur, leur forme, leur orientation.
Les mesures sont effectuées à l'aide d'un pied à Qoulisse (dents à racinas
rectilignes) ou d'un fil Q.fl S:QÎl;t, placé au centre de la racine, du collet à
l'extrémité apicale (dents à racines courbes ).
Pour les racines uniques des dents monoradiculées et pour les racines
vestibulaires des pluriradîculées, le fil est placé sur la face vestibulaire de la
racine.
Pour les racines palatines, le fil est placé sur la racine palatine.
Pour les racines rnésiales et distales enfin, la mesure se fait en plaçant le fil
sur la face vestibulaire de Chaque racine.
La longueur obtenue est alors reportée sur un double décimètre et notée.
c- LA RADIOGRAPHIE.
Toutes les dents sont radiographiées en incidence vestibulo-linguale
(proximale) et rnésio-dlstaïe (orthogonale).
Les clichés développés sont rangés dans des étuis et identifiés par le
chiffre de la dent leur correspondant, en attendant d'être analysés.
Plusieurs
paramètres
sont
recherchés à
partir de
ces
clichés
radiographiques:

89
- Le volume de la chambre pulpaire
- Le nombre de canaux radiculaires par racines
- La largeur de ces canaux
- La configuration interne
nombre d'entrées et de sorties
foraminales pour chaque canal.
- L'épaisseur des différents tissus constituant la racine.
- La situation des canaux (par rapport aux parois latérales de la
raci nes).
- Le trajet des canaux, et leur longueur
- Le nombre de ramifications canalaires.
- La dÎstance:constriction cémento-dentinaire/apex radiologique.
- L'orientation du foramen apical principal
~ La présence ou non de calcifications pulpaires
- La localisation du plancher pulpaire au niveau de la racine.
Pour rechercher ces paramètres les clichés sont déposés sur le
négatoscope et observés à l'oeil nu et/ou avec une loupe. Les mesures sont
alors effectuées.
D· LA DIAPHANISATION.
Ce procédé, permettant de rendre les dents transparentes, rend possible
la matérialisation des systèmes canalaires, grâce à l'éclaircissement des dents.
Le protocole de "expérimentation comporte quatre étapes (selon
A.Claisse qui l'a utilisé en 1984).

90
Ces différents temps sont:
- La décalcification
- La déshydratation
- L'éclaircissement ou diaphanisation
- La lecture
1- La décalcificatiQn
Les dents sont rincées puis essuyées, avant d'être trempées dans une
solution d'Acide Nitrique à 5% + 1/10 de peroxyde d'hydrogène à 110 volume.
La solution est agitée toutes les 6 heures et renouvelée tous IGS jours
pendant 4 jours.
Les dents sont alors rincées à l'eau courante pendant 1 heure.
2- L~ çh~shydratatiQ.n
Les dents ainsi décalcifiées sont plongées dans de l'alcool éthylique à 80·
pendant 2 heures.
puis dans de l'alcool éthylique à 90· pendant 2 heures.
puis dans de l'alcool éthylique à 100· pendant 3 heures.
puis dans de l'alcool éthylique à 100 0 pendant 6 heures.
puis dans de l'alcool éthylique à 100· pendant 8 heures.
3-
L'éclaircissement
Les dents sont déposées sur un papier buvard et les racines sont
essuyées puis aussitôt plongées dans un bain de méthyl salicylate tenu à l'abri
de la lumière.
La solution est agitée toutes les 4 heures pendant 24 heures.

91
4- La lecture
L'échantillon de dents est alors sorti puis déposé dans une boite de pétri
contenant du méthyl salicylate. La boite de pétri est déposée sur une feuille de
papier millimétrée afin que se fasse aisément les mesures au travers de la boite
tran sparente.
Au terme de ces différentes manipulations, quels sont nos résultats?
C'est ce que s'efforcera d'exposer le chapitre suivant de notre travail, qUI
communiquera dans l'ordre:
- Les résultats des mensurations directes,
- Puis ceux de la radiographie,
~ Enfin ceux de la dlaphanisation.

92
IV - RESULTATS
A- OBSERVATIONS- MENSURATIONS
1- NOMBRE DE F3ACINES
Tableau IV~1: Nombre de racines par type de dents
Nombre de
1 ère : 2ème
1ère . 2ème' 1 ère
2eme
3ème
1 ère
20'''0-- 3eJ
dents a1~,nt:
PM>
PM>
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PM<
M <
M <
M<
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M>
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26
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30
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2
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2
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1
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-
-
2
-
-
-
-
fusionnées 2 Ù 2
,racine dédOL!-
-
"
-
2-
-
2
.
-
-
2
blée apicaiernent
.............-..:
,....
TOTAL
30
30
30
30
40
40
20
40
40
40
:
> : supérieure
< : inférieure

93
Tableau IV-2: Nombre de racines par type de dents et en pourcentage
Pourcentage
1 ère ' 2ème : 1 ère . 2ème: 1 ère j 2ème : 3ème·• 1 ere
2ème
~·;~èl
:
de dents à
PM >-
PM>
PM <
PM <
M<
M<
Mo:::
M>
M>
M;·:>
:
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- :
1 , cl()in(~
10
73
86)7
86,7
2,5
10
7,5
2 r;llm0:>
GO
75
60
15
<ils!mdoti
.. .:
2t;.lWIHS
6,6
20
10
6,6
5
10
10
tuf>lOt\\llf\\OS
2 r él(:lnCf, partlf~11
23A
3,6
flJ~;lUnnùn';
3raOrlHS
3,5
:
5
10
97,5
97;5
47,5
dldmcl(~f~
3 rilcin,'s
3,3
5
5
h;',I()t\\t\\Ù8B
.,
h
3 :;)(;i:1<-:$ dont 2
15
2,5
f
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tu sionn ne::>
c:
4 rdŒl()S
C)
2,5
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4 f <lurlC~
5
IIY;I0 nt H'C' $ 2 ;l 2
1 1d(;lI)() d(.)dUlJ·
6,6
5
5
l>b) <llJlcalornent

- I d
fd+------'-h-'
.
..-_,-~-I
TOTAL
1 00
100
100
1 00
100
100
100
100
100
100
_ _
!
.-.1

94
100
(JJ
-1:: HO
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-0
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<:J
<l,l
()O
~
m
c
a)
o
.....
:::J
0
0....
Type de:
1ùPM> 2i'lPM> 1èPM<
2èPM,
1èM<
dents
Diagramme lV-1 : Pourcentage de dents ayant une racine
1()I) "
BO
~
c
~(L~ (jq

(j)
\\J)
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c
~
40
-
c
c,
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Type de
1èlVI'C'
~)#v1>
3d\\1 ,.
dents
Diagramme IV·2 : Pourcentage de dents ayant deux racines distinctes

'>5
Type de
ld\\ll-
21::M-""
;j(l'\\il,·
dents
Diagramme IV-3 : Pourcentage de dents ayant deux racines fusionnées
If)
c
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-n
ID
'D
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2i;PM"
1èP!v1< 2èPM<
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2èM-:
3èM<
1èM>
2èM>
3èM'>
dents
Diagramme IV~4 : Pourcentage de dents ayant trois racines distinctes

96
G
~)
G)
OJ
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8
J
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0
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1èM<
2èM<
3èM<
1èM:"
2èM""
3-bM·
dents
Diagramme IV-S : Pourcentage de dents ayant trois racines fusionnées
,
"
Type df
ièM:-
2èM -
30M"
dents
Diagramme IV-6 : Pourcentage de dents ayant quatre racines
Hl
1
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t, -
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c-.,
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o
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1~PM-:
2èPM<
1èM-<
2èM<
3èM<
1êM:>
2èM'"
3èM'
dents
Diagramme IV-? : Pourcentage de dents ayant une racine dédoublée
apicalement

97
Nombre de racines de la 1ère PM >
o
1 ra(;me
o
2 racines di:,hnctes
!El
2 racines totalement fusionnees
EJ
2 racines p<':tTlldlernG1l1 f\\JsionrH:~'~~;
Nombre de racines de la 2ème PM >
[21
1 r<lGllle
o
2 raGlllt"5 I()ti:ll"~nent ltISt()nn~es
[TI
2 WÔtl(~:; paruellcmcnt fusionuèes
§
J racmes dlsnncks
Nombre de racines de la 1ère PM -<
EJ
1 racine
~
2 racines lolalcrrlcrlt hJ~~lontli~llS
[2]
3 rf1CIII':)':) lU>;1 <)nn<'~,~:~
Nombre de racines de la 2ème PM .::
Dl racmc
m I:! racines totalement fusionnées
Bill li racmc dedoublee apicalement
Diagramme IV-8: Nombre de racines des prémolaires

98
1ère M <
E3 1 ŒC!Jl('
!21 2 racines drsnnctes
fEJ ~ racines disnnctes
D 4 racines lusronnèes ? il 2
Nombre de racines de la 2ème M <
2 rilçinÎ;~' d IsUnotes
;~ racmcs totalernent tusronnccs
J r;-t<:I!li~5 dont 2 rW,r()lIfl~~~lS
1 raCIT1C d(.'(jOlIbl()f~ ;iplGaICtl1C1l1
Nombre de racines de la 3ème M <::
o t 1,1(:111')
l2J
2 raCHI'~;l dlo;llf1d'.~:>
Bill
.? r,jvilli~" \\ülah:~rr1 '~111 hjSIOflrl'~\\~li
~
:l racines dl~iH1Cks
o )racines fusionnees
Iii
.~ racines dls1in(,iG~,
Diagramme IV·9: Nombre de racines des molaires inférieures

M ~.
'
<=>
Nombre de racmes de la 3ème
~
o
~
o
Œl
o
9
§
~.,
~
"
SU
0 "la gr<>mme
c,
IV-lO: Nom bre, de racmes des molaires
périeures

100
Nos
résultats
ne
menti 0 n n ent
pas
1es
dents
habituell em ent
monoradiculées, que sont les incisives et canines, car toutes celles de notre
échantillonnage ne possèdent qu'une racine. Ainsi, le pourcentage obtenu est,
pour tout le groupe incisivo canin supérieur et inferieur: 100°/0 de dents à une
racine unique.
De notre échantillonnage, il ressort cue 89% des prémolaires inférieures
sont monoradiculées, tandis que seulement 41(}0 des prémolaires supérieures le
sont.
La première premolaire supérieure possède généralement 2 racir:es (90%
des cas), alors que la 2eme prémolaire supérieure est, les 3f4 du temps,
monoradiculée.
Les prémolaires inférieures,
elles,
lorsqu'elles possèdent plusieurs
racines, les presentent fusionnées en un seul bloc
De ce fait, nous classerons dans les tableaux suivants, les prémolaires
inférieures avec les dents monoradiculées.
Au niveau des molaires inférieures, ce sont les premières qui ont le plus
fort pourcentage de biradiculées (87,5(1'0). Ce chiffre décroît progressivement pour
les 2èmes et 3êmes, où il n'atteint que 60% . Le nombre de racines est tres
variable, surtout au niveau des 3emes molaires inférieures qui
peuvent
comporter de une à quatre racines.
Les 1ères et 2èmes molaires supérieures sont, quant à elles, beaucoup
plus homologues, car ell es ne souffrent qu e d'une seul e variation du nombre de
leurs racines (2,5% des 1 ères molaires possèdent quatre racines et 2,5!Jo des
2èmes molaires possèdent trois racines dont 2 fusionnées), tandis que les 97,5'-'/0
restants sont triradiculées.
Enfin, ce sont les 3èmes molaires supérieures qui subissent le plus grand
nombre de variation du nombre des racines, avec cependant une légère
prédominance des triradiculées (44,4%).

101
Il est intéressant de relever le pourcentage relativement important de
2èmes molaires inférieures à trois racines (15 IYo), et de prémolaires triradiculées
(7 ,MIO au total).
De même, nous avons observé un certain nombre de dents, généralement
les molaires supérieures et quelques 1ères molaires inférieures (5% des cas)
possédant quatre racines. La ou les racines surnuméraires sont la plupart du
temps grêles et petites; parfois cependant, ce sont de véritables racines, de
volume et de forme identiques à leurs voisines ( racines supplémentaires).

102
a-
Monoradiculées
Tableau IV -3: Valeurs moyenne, mi nimale et maximale des longueurs des
racines
-
,..._..
Dents
_~
-
.-
-
Longueur,[nm)
le;:.
IL>
1<
C>
C<
1è PM <
2è PM<
Longueur moyenne
13,44
13,95
12,85
18,15
18,4
!7,42
17
Longueu r minimale
11
11
10,5
15
12,5
15
12
-
....,....,
Longueur maximale
15
22
15,5
LL
27
23
20
Tableau IV-4: Répartition quantitative des types de dents en :fonct:Lon de leur
longueur.
-
-.~
Nombre de dents
_.,
.
..Longueur (mm)
le>
IL >-
1<
C>
C<
1è PM <
2é PM<
De
,-
-
-
-
10 à 11
3
1
10
_.
_' ......·.-u.r..
128.13,5
25
20
19
-
2
~
1
-
._-
.-
14à15,5
12
15
11
1
2
4
3
-
-
16à17,5
3
10
5
11
16
...~
18 à 19,5
-
-
-
4
4
1 1
8
.
.-
20à21,5
~
-
4
4
2
2
-
.•
-
22 à 23,5
1
1
~
2
-
-
24 à 25,5
-
-
2
-
-
-
-
-
26 à27
-
1
-
-
TOTAL
J 40 1 40_' 40 20 20
30
30

103
30
[ ]
Longueur minimale
El Longueur maximale
E
20
S
'-
es
ID
:J
Ol
C
0
--l
10
Type
le>
IL>
1<
C>
C<
1èPM < 2èPM <
de dents
Diagramme IV~11; Maxima et minima des longueurs radiculaires

104
Monoradiculées
La longueur des racines est légèrement plus grande
pour les incisives
latérales supérieures, que pour les incisives centrales ( 13,95 contre 13,44 mm).
Cependant, la valeur maximale de la longueur des incisives latérales est très
largement supérieure à celle des centrales (22 mm contre 15 mm).
Au niveau des canines, ce sont les canines inférieures qui l'emportent sur
les supérieures (18,40 mm de longueur moyenne contre 18,15 mm).
Pour la canine inférieure, la longueur maximale de la racine
est
supérieure
celle de son homologue supérieure, alors que la minimale est
à
inférieure. Ce qui donne un écart entre les valeurs extrêmes des longueurs de
racines de
4,5 mm au niveau de la canine inférieure, contre 7 mm pour la
canine supérieure. Ces variations de longueur des racines doivent être prises en
considération lors des traitements endodontiques; ce qui rend nécessaire la prise
d'une radiographie préopératoire. Cet écart entre maxima et minima est
également important au niveau des incisives latérales supérieures (11 mm) et
des prémolaires inférieures (08 mm).
Seules les incisives centrales supérieures et les incisives inférieures ne
répondent pas à cette énorme variation de longueur de leurs racines (4 mm et 5
mm).
Les dents monoradiculées sont, par ordre décroissant de longueur,
classées comme suit:
canine inférieure
- canine supérieure
- 1ère prémolaire inférieure
- 2ème prémolaire inférieure
- inciSive latérale supérieure
~ incisive centrale supérieure
- incisive inférieure

105
La valeur moyenne des longueurs des canines est de 18,15 mm pour les
supérieures et de 18,40 mm pour les inférieures. Cependant, signalons que dans
notre échantillon, 55% des canines supérieures ont une longueur radiculaire
inférieure à cette moyenne; et 45 % des canines inférieures sont plus courtes que
cette longueur moyenne.
Tableau IV-5: Longueur des racines (en pourcentage par tranches de longueur)
Longueur
IC>
IL>
1<
C>
C<
t
PM<
è
2è PM<
Total
(mm)
De 10 à 11
7,5
2,5
25
-
-
-
-
7
-
12 à 13,5
62,5
50
47,5
10
-
3,3
34
14 à 15,5
30
37,5
27,5
5
10
13,4
10
25,5
-
16 à 17,5
-
7,5
50
25
36,7
53,4
18
18 à 19,5
-
-
-
20
20
36,7
26,6
8
20 à 21,5
-
-
-
20
20
6,6
6,6
4,5
-
22 à 23,5
-
2,5
-
5
6,6
-
1,5
24 à 25,5
-
,-
-
-
10
-
-
1
-
26 à27
-
-
-
5
-
-
0,5
Total
100
100
100
100
100
100
100
100

106
80
(j)
60
Cl
~
ë~~
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o
c.
:E 40
~
c;
lb
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Il>
"0
Il}
...
,.c
E 20
o
z
Il
o
.. 1
(mm)
10-11,5
12-13,5
14-15,5
16-17,5
18-19,5
20-21,5
22-23,5
24-25,5
26-27,5
DiagrammeIV-12: Longueur des racines de l'Incisive Centrale
Supérieure
60
50
<l)
0)
Zl
c
<l)
40
~
:::J
0
0..
cID 30
!il
c
al
'0
<J)
"0
~
20
J::J
E
0
Z
10
a
(mm)
10-11rS 12-13,5 14,-15,5 16-17,5
18-19,5
20-21,5 22-23,5
24-25,5
26-27,5
Diagramme IV-13: longueur des racines de l'Incisive Latérale
Supérieure

107
50
~ 40
!Il
'E
<Il
u
....
6' 30
0-
c:
<Il
<IJ
ë 20
<Il
'C
<Il
'C
~
.0
10
E
a
z;
o-.lL.:...........c..;....;;.Ll.-'--::..........LJ_--'-~-~---------~-~-----
(mm)
10-11,5
12-13,5
14-15,5
16-17,5
18-19,5
20-21,5
22·23,5
24·25,5
26-27,5
Diagramme IV-14: Longueur des racines de l'Incisive Inférieure
60
~
50
{l'l
...r;;;
ID
l:?
40
J
o
0-
c:
~ 30
ë<Il
'C
.g 20
~
.0
E
~
10
(mm)
10-11,5
12-13,5
14-15,5
16-17,5
18-19,5
20-21,5
22-23,5
24-25,5 26-27.5
Diagramme IV-15: Longueur des racines de la canine Supérieure
<l)
0'1
Ë 30
ID
2
:::l
a 20
c
<l.l
Vl
ëœ
~ 10
"'0
<l)
bE
(mrr
o
z
10-11,5
12-13,5
14-15,5
16-17,5
18-19,5
20-21,5
22-23,5
24-25,5
26-27,5
Diagramme IV-16: Longueur des racines de la canine inférieure

108
40
œ
OJ
ce
t:
<J)
30
~
::J
t:>
a.
<:
<il
J!!
20
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<il
"0
1]}
""Q
lE
D
10
E
0
2:
(mm)
10-11,5
12-13,5
14-15,5
16-17,5 18-19,5
20-2',5
22-23,5
24-25,5
26-27,5
Diagramme IV-il: Longueur des racines de la 1ère prémolaire
inférieure
10-11,5
12-13,5
14-15,5
16-17,5
18·19,5
20-21,5
22-23,5
24-2$,5
26-27,5
Diagramme IV-18: longueur des racines de la 2éme prémolaire
inférieure

109
b- Pluriradiculées
1ère prémolaire>
Tableau IV-6: Longueur des racines de la 1ère prémolaire> par tranches de
longueur
Longueur (mm)
Nombre de
13
14
15
16
17
18
19
TOTAL
dents ayant:
i
1
1
1
1
.•
1
-
1
~
1
1 racine
.-
'...,.,..".,."...,-"
'..
-" ...
".~
i
2
-
\\
1.. ,1 ..
..............1..... ··········
3
1
.o ..oo...... !.
r ...._..,--,._.,-- "'T'"
··T·····-······
1
1
2 racines
1
1
1
-
!
1
\\
i
1
-
-
-
1
.. -1-- ...0.._-0 ...
1
l
....
............ _...0..·1
,."".
1.•.
··........ ·f···o..........
i
1
1
--~-I
2
2
fusionnées
./,'.".'-"
.. .
1
2
5
!
1
2 racines P
1
!
2
1
7
1
~
1
18
1
1
....
. ....
..
".".."
..... ... , .. 1
..._... ...
·····r· ..·.... ·· ..· t
..... 0.. + .,,',,\\...." ,.. ....".-'\\0.""".,,....
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1"
1
1
i
1
1
!
2
1
distinctes V
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\\"......;. ,, 2 1 1 1 1
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. _..._.
....
.''''.'.",.. " . ... i
...".....""....." .
'r'
i
"o.,••""."".".". ."...
1
1
2 racines P
1
3
l 1
i
1
-
1
-
j
-
\\
i
:
-
1
!
1
1
partiellement
,
i
..". .",,,,..,..,,,
..
..J._.._..
1
7
.... 0..0..0.+ . ,.,..,.". ..... l ........
1 ....."'.,.."..,,.- -t- ......"
1
,
1
i
,
~
i
1
1
fusionnées V
-
1
2
1
1
:
1
3
i 1 ! -
Tableau IV-7: Longueur des racines en pourcentage par tranches de longueur
Longueur (mm)
Pourcentage de
13
14
15
16
17
18
19
TOTAL
dents ayant:
1 racine
100
' . , , ,
2 racines
1 00
fusionnées
, \\ \\ 1
2 racines P
100
.•.
distinctes V
....
2 racines P
partiellement
100
'
.. _.
fusionnées V

110
Tableau: Valeurs moyennes, maximales et minimales des longueur des racines (en ~tr)
Racine unique !racines fusionnées Racine palatine Racine vestibulaire
1
Longueur
15
1
19
15,44
1
16
1
1
1
1
i
1
m<?'y.~.~~.~.._
......._.._..1....
1
..
.., ... "
" ....... "."..
........,,\\, "."'--"'..
_ ... "." ........._ •••• __ •• "., ••
,1
... "•......_."\\" ........._...........•..................············,·······T···············,·· 1"""···"·"'·"·""'"
1
Longueur
14
t
19
1
13
)
14
1
1
<
,
1
1
\\
1
minimale
1
1
1
,~,
... ",,,._,,.,..,,.
•••_ _._ •• " ••"., ...
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'.'._-""''1"'. ,1,'1"1'·"·"',·,""-_0,.,.,••••".",•••",,,.
1
1
Longueur
16,5
1
19
18
1
19,5
1
1
,
\\
i
i
1
maximale
!
i
Longueur des racines: 1ère prémolaire supérieure
Tableau IV-9: Longueur des racines vestibulaire et palatine de chaque 1ère
prémolaire> ayant 2 racines (en mm)
Racine
P
15,5 14~5
14
16
14
16
16
17
15
17
15
15,§.,
V
17
14
14
17
15
17
18
16
16
17,5
15
16,5
Racine
P
18
14
14,5
13
17
16
17
15
15
15
15,5
17
16
V
19,5 15,5
15
14
15
16
18
14
15
16
17
16
16
Tableau IV-10: comparaison entre la longueur de la racine V et de la racine P
Nombre de dents
Pourcentage
Racine V = Racine P
5
20
.......
., . . . . . . . _.,,, •••• ' •• _.'., ••___ •• ", •• ""
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.......,,"""'.
'."'''., .
." ........" __._ .. " ••••• ,. ,,\\\\.~\\.m.·~'·'W·''''''·' "",.", •• ", ••• ,,"., •
Racine V > Haclne P
15
60
,.
,."
.. ...
..
" ..
"".""."." "."".".." ....... " ..
" .._.
.,.. " ...".
...
. " . " ... " . " ••• " . " " ..... /..
1'/,
••
" .
... ....,."
..,...,,,.,..,,.,,,
Racine V < Racine p
5
20

III
80
----0---
2r8ciDistinP
1racine
60
à
2raciDistV
Cl
2racPar\\F\\JSP
0>
:;J
c
2raCPartFusV
Q;!
:::
40
::J
Q
a..
20
(mm)
o+----.------.---~------n--........,---.----.....--------,
12
16
1 8
20
Courbe IV-1: Longueur des racines des 1ère prémolaires >
20
E
S
o longueurflllini
:5
10
QJ
='
eJ longueurMaxi
Ij)
c
Q
Racine
Racine
Racine
Racine
Type de racines
unique
fusionnées
palatine
vestibulaire
Diagramme IV-16: Maxima et minima des longueurs radiculaires des 1ères
prémolaires supérieures

l 12
1ère prémolaire supérieure
Les longueurs les plus grandes ont été mesurées sur les dents à racines
fusionnées (19 mm de longueur moyenne), puis sur les racines vestibulaires,
palatines et , enfin sur les dents à racine unique (15 mm de longueur moyenne).
La racine vestibulaire peut avoir une longueur inférieure à celle de la
racine palatine (20% des cas) ou égale à cette valeur (20% des cas). Mais la
plupart du temps, elte est légèrement plus grande que la racine palatine. la
dépassant de 0,5 mm à 2 mm environ selon les cas.
L'écart entre minima et maxima des longueurs radiculaires de la tère PM >
est faible au niveau des dents à racine unique (2,5 mm) et il augmente chez les
biradiculées (5 à 5,5 mm).
La représentation graphique des longueurs radiculaires des différentes
1ères prémolaires supérieures montre que trois des courbes ont leur pic
correspondant à des valeurs comprîses entre 15 et 16 mm. Ainsi, la taille la plus
courante des racines est de 15 ou 16 mm. Exception faîte de la racine
vestibulaire des prémolaires à racines partiellement fusionnées, où le pic est à 17
mm, et de la racine unique des prémolaires monoradiculées (14 mm),

1 13
~me prémolaire supérieure
Tableau IV-11: Longueur des racines de la 2éme PM > par tranches de longueur
Tableau IV-12: Longueur des racines en pourcentage et par t.ranche de longueur.
Longueur (mm)
d:~;~!:.~;;;;!: '12'-"'["13 '1 ~il"'1'5""r-1'6"l"";'7'"r'18""r"1-9'l'26' "]21···r···-22·liOTP.L"
1
1 racine
4,5 1 -
9
27.2 18,1 18
-
9
!
1
,1 i 9
-
'4,5 i
100
1
!
i
1
i
.........
......f ..............
2 racines ·······~··l·_·:::: 33'-3
16':6t-"5'0'-1
'1
.. . .
-
-
-
-
~
1
--
100
1
fusionnées
1
i
i
i
1
!
1
Tableau IV-13: Valeurs moyennes, minimales et maximales des longueurs des
racines
(en 1'['1(11)
!
Racines fusionnées
r---------~___t _
.B.?:.<?i.E~.~..!:!,.~.!q~.~ .
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_
"-...•
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16,47
16
• • • • ,_".,_., •• ", •• ,••• "., ••• ,., .. ,.", •• , .. ,••_.I, ••• ~~IOI",."
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...... !
"r-
~g~glJ~~rr'1irli~?I~
i
14
..........................~_?~.?
_..
--1 ..
Longueur maximale
\\
22
17,5
Tableau IV-14: Longueur des racines des 2èmes PM > ayant 2 ou 3 racines
2 racines
P 15 'l'fT'
3 racines
P 15 1lllT'
V 14 mITl
MV 14 mfTl
DV 13,5 fTll"D

1 14
60
50
- - - 0 - -
1Racine
40
- 0 -
2racinFus
<Il
Dl
E
c
(!)
30
2:'l
0
c,
20
10
0
(mm}
10
12
14
16
18
20
22
24
Courbe IV-2: Longueurs des racines des 2èmes prémolaires>
20
~
E
S<-
0
mini
:l
ID
~
CIl
c
ra maxi
.Q
10
Hacine unique
Racines fusionnées
Type de racines
Diagramme IV~ 17: Maxima et minima des longueurs radiculaires des 2èmes
prémolaires supérieures

115
2éme prémolair~ supérÎeur~
A "opposé des 1ères prémolaires supérieures, ce sont les dents à racine
unique qui sont les plus longues (16,47 mm contre 16 mm pour les racines
fusionnées).
De même, contrairement à ce qui s'observe au niveau de la 1ère
prémolaire supérieure, l'écart entre minima et maxima des longueurs radiculaires
est beaucoup plus important au niveau des monoradiculées (9,5 mm) que des
dents à racines fusionnées (3,5 mm); fait qui est d'ailleurs bien illustré par les
courbes IV·2: la courbe des monoradîculées est très étalée avec un pic à 15 mm
(pour 27,2% des dents).
La courbe des racines fusionnées est très brève avec son pic à 17 mm et
ce pour 50% des dents.

1 16
j~re molaire inférieure
Tableau IV-15 : Longueur des racines de la 1 ère molaire inférieure
... ··_··r··········
Nombre de
17
1
18
19
1
2 racines
1
i -
-
1
-
[
fusionnées
...
-------1 - --j- ------i__.1 __-~ .. t-.- -)--- --- ,
2 racines M
2
..:
.[. ? .]. 7
J...?
.
5
-1
? . !
o.,••".
l
!
l
1
o
1
7
\\
7 1 9
8
- . -
J
5
-
Tableau IV-16 : Longueur des racines rnésiale et distale de chaque 1ère molaire
inférieure (en '1"rr)
2 racines M
17
13
19
19
18
13
16
16,5 16
17
15
15
0
15
12
15
16
15
14
15
15
15
14
14
14
2 racines M
14
16
13
17,5 14
13,5 17
17
14
14
16
14
0
13
16
12
14
11
12
16
16
14
13,5 16
12,5
2 racines M
14
15
15
16
15,5 16
13
14
15
13
18
16
16
0
13
13
13
13,5 12
14,5 12
14
15
12,5 14
13
15
MV 17 mm
MV 18,5 \\pm
3 r.acines
ML 17 mm
3 raci.nes
ML 17 li"m
o 12 Il"P
DV 14'11ll'l

117
Tableau IV-17: Comparaison entre ta longueur des racines M et 0 de la 1ère M
<
Nombre de dents
1
Pourcentage
Racine M = Racine 0
5
1
13,5
... ....".
"~'---'---"-"'",." ..........-...----"-'-"...".,..~, ..-- ...----.--.-...... "1· .......··__..___·_....
.....
".10'1
1'1"
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'
.."._-'......
M • • • .. • .... • _ _ • _ _ _ _ _ _ • _ _
. - ••••
Racine M > Racine D
31
,
.....
83,7
...
..'.""..".".,..
." ..".." ......"' ..,, ....
_.
.""",."."..
.".'."'." ..
..,.....,..". ""..".~
,,""
-'.-..._---
i
1
Racine M < Racine D
1
1
2,7
Tableau tV-18 : Longueur moyenne des racines de la 1ère M <
(f]1m)
r-----~----+..-.- ~~.,c;~~~_~n,iq~_~._.___I ~.I:l...?iQ~_~_~.~iale
Racine distale
....1.. ..
._
·~.--·
_M
.. -·-_
.
)
~C?~_~.~~ur moy~~ll_~...
i
. .
13,82
19. '_' __ "';"'_"_'"__'~''?''M~'?_''' ,_._ • .~ •• ••,... •••• •••,••" • Il.,,10,"'"''''''·' ..
1
l:(?rt~L.Jc::~r minim~If::._..
.
1. .
13
1
11
i
.
i:
Longueur maximale
1
19
1
16
Tableau IV 19: Longueur des racines en pourcentage, et par tranche de Lonqueur (rr[]1)
11
12
13
14
15
16
17
18
19
TOTAL
i
\\
1
1
!
!
1
!
Racine M
_
i
-
1 16,2 ! 18,9 ! 16,2 i 24,3 i 13,5
100
. _ _ .J..
1
5,4 1 5,4
._
_
_ ,
1
_ __.._.__._
" ••. 1 ..•
..,_.. ...• ,. , •. _._.
•._ .__. . '
,
_.._ ..
Racine 0
2,7
18,918,924,321,613,5
-
-
-
100

118
30
20
Racines rnéslales
ID
A
Racines distales
O'J
<'l;l
ëij)
2
:3
0
0- 10
12
14
16
18
Courbe IV· 3: Longueur des racines des 1ères molaires inférieures
20 .------,....------,----~-----,------------,,.....-~-.-----,
o LongMini
[2] Longmaxj
Racine
Racine
Racine
Type de dents
unique
mésiale
distale
Diagramme IV·18 : Maxima et minima des longueurs radiculaires des 1ères
molaires inférieures

119
1ère molaire inférieure
D'une manière générale, la racine rnésiale est plus longue Que la racine
distale (83,7% des cas). La différence entre la longueur des racines rnésiale et
distale d'une même dent peut aller de 0,5 mm à 4 mm.
Sur les représentations graphiques des longueurs des racines rnéslale et
distale, nous constatons que la courbe des racines rnésiales a la même allure
que son homologue distale, sauf qu'elle est décalée vers la droite sur l'axe des
abscisses (qui Indique les millimètres). Les pics sont respectivement situés à 16
mm et 14 mm.
L'histogramme des maxima et minima
des longueurs radiculaires montre
un écart de 6 mm pour les racines mésiales et 5 mm pour les racines distales.
Ces nombreuses variations de la longueur des racines d'une même dent
et également les modifications de longueur pour chaque type de dent, doit nous
interpeHer et éveiller notre prudence, lors des examens cliniques et
rad iograph iques.

120
2eme molaire inférieure
Tableau IV~20: Longueur des racines de la 2ème molaire <
Longueur (mm)
Nombre dé
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
~ents ayant ."."...
2 racines M
-
.
-
.
3
9
10
11
1
3
~
-
1
D
-
-
1
3
15
11
2
4
.
1
-
1
-
M
-
-
-
1
3 racines 0
-
-
-
1
C
1
-
-
-
M
-
-
-
1
3 racines DV
-
1
-
-
DL
-
-
1
-
Tableau IV-21 : Longueur de chaque racine mésiaJe et distale de chaque 2ème
molaire < (11'1l')
2 racines
M
16
16
15
18
14
14,5
18
14
15,5 15,5
13
16
16
0
16
14
14
18
12,5
13
16
12,5 13,5
14
13
14
14
2 racines
M
16
13
15
15
21
16
18
16
14
16
14
13
15
D
15
11,5 13,5 13,5 20
13
16
13
14
14
14
12
13,5
2 racines
M
16
15
15
16
17,5
14
14
16
15
14,5
14
15
0
13
13
14
15
16,5 13,5
14
13
14
13,5 13,5 13

121
Tableau IV- 22: Comparaison entre ta longueur des racines mésiale et distales
de la 2ème molaire <
Nombre de dents
_•••••••,..,•••/01'"'''"'.,.,1'1''1'•.••'/''"•._.•____.••___•••,.•
.,-•....,.•._,_
,'', ~ ' =M "
· \\ ' ·
__.............. ~.? u~~.'?.~.!_~fil.~ ..........__......
Racine M ::::::: Racine D
5
16,6
...
_._.w..
,....
_..,-..._--_.,..,...,..,...,....,.....,.........,..............._.,--------_..- ..........................._..______._........ .m.H'• W""'" •••••••••••__ •••••••••••••••••••••••••• ••_ •••••••
".w···.···········_·_... ...•. ....... .••... ...
Racine M > Racine D
25
!
83,3
........-.-.----.-..··----·0--·-·---·-·--·····-·'""· ....
·····, ••• _ . _ , ••• _, ... ""W.""dWloI"mlW· · · - - _ _ _ ., •• _'"'-'Io••• """'''", ..>lIWIIml.''·
,1' ........_ ...-............. ~····-·--o .-..-....._-.. ..... ... ........._
...
RaCÎne M < Hacine 0
Tableau IV- 23: longueur moyenne, maximale et minimale des racines mésiales
et distales de la 2ème molaire -< (en rrm)
r------~--~-+......-~~J.~~_E~:.~~.i~!~-..l
_.~<:l:~.j.~.~_.9i:3_t.~_1.:::' .
...._ '=~.Qg ~e~L_.~QY..~..~.~5~"'....
.
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1~ 19..~.....
. .
.. _~?_~.~_lJ.~~~._~~~i.~~!~_ ..__._..
..
_.._ _.}.~_.... ..""
j..
.
~.~ ,...
.
Longueur maximale
21
i
20
Tableau IV-24: Longueur des racines rnéslales et distales en pourcentage par
tranche de longueur
Nombre de
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
..... 9_~.~!~_~y~.~~., ....j--~--------~----------------t
2 racines M
7,8
23,6 26,3
28,9
2,6
7,8
2,6
o
2,6
7,8
39,4
28,9
5,26
10,5
2,6
2,6

122
40
30
<1)-
OJ
ru:
....
racines rnésiales
cQ)
ü
....
Racines distales
5
20
0..
10
12
14
16
18
20
Courbe IV-4:Longueur des racines des 2èmes molaires inférieures
30
E
E
20
-:sœ=:
§l
0
D LongueurMinimale
--l
El Longueur Maximale
10
Racine mésiale
Racine distale
Type de racines
Diagramme IV-19: Maxima et minima des longueurs des racines des 2èmes
molaires inférieures

123
2èm~ molaire inférieure
La racine mésiale des 2èmes molaires inférieures est plus longue (83,3%
des cas) ou identique à la racine distale (16,6% des cas), la différence allant de 0
à 3 mm de longueur.
De même que pour les 1ères molaires inférieures, la courbe des longueurs
radiculaires mésialas est décalée par rapport à celle des racines distales; de
même allure générale, ces deux courbes sont en escalier, très irrégulières.
Les variations de longueur radiculaire d'une dent à j'autre sont de l'ordre
de 8 mm pour la racine mésiale et 9 mm pour la racine distale.
3ème molaire inférieure
Tableau IV-25 : Longueur des racines de la 3ème molaire inférieure
mono ou biradiculée
r~9..~9~'~·~~·(~T~) .,,'
... ". "1·'"
..,,,
.
:
i
'
Nombre de
: 15 ! 16 1 17
18 ! 19 i TOTAL
i
i
t
i
i
i
1
1 ;
1
1
1 racine
2
-
_[.
-
.1... 1
;··1.····f·· .~. L - 'f. -
2 racines M
1
16
- 12:51~~- 3(:+ - ,.
D
4 i 5
1 3
1 1 !
-11 i
1
16
Tableau IV-26 : Longueur des racines de chaque 3ème molaire inférieure
2racines M 14 19
14
13
16
15
14
15
15
16
15
16,5 14
15
135
14
o 13 17 12 14 12 11 12 13 14 15 13 13
14
19
12
13
3 racines
M 15
15
3racines
MV17
DL 12 11
ML16
DL 10 12
DV 15
4 racines
10 13
MV 11
ML 10
MC 12

124
Tableau IV-27 : Comparaison entre la longueur des racines M et 0 de la 3ème M
<
1
Nombre de dents
!
Pourcentage
Racine M ;::::: Racine 0
1
6,26
..""""..,..",.".." .. """"".,,....... ,, ..
... '.'.."'."".'.."-""".,." ..... ,, .., .
Racine M » Racine 0
14
87,5
.....".
... . ...." .." .... ,.".
...............
...
Racine M < Racine 0
1
6,25
Tableau IV-28 : Longueurs moyennes, minimales et maximales des racines
mésiales et distales des 3èmes molaires <
!
!
1
Racine unique
, Racine rnésiale ! Racine distale
j
~~m~~eur moyennl:)
-
1
14,93
14,01
......
. ".
~...... ....... .... ...".,,"
1
L()~9ueur minimale
-
!
13
11
..
..
..
"
" .....
!
Longueur maximale
-
i
19
1
19
Tableau IV-29 : Longueur des racines rnéslalos et distales en pourcentage par
tranche de longueur
Lo~g~e~r (~.rn)
.....
Nombre de
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
dents ayant .
2 racines M
-
-
12,5
31,25 31,25 18,75
-
-
-
-
-
D
6,25
25
31,25
18,75
6,25
-
6,25
- 6,25
-
~

125
40
2
30
c
(J)
u
<j)
u
(p
~
....l:: 20
----lll-----
(j)
Racine méslale
CI
'-
:J
/li
Racine distale
0
0...
10
O-+---r------r--.........--...-----.--'*--...-------lf---............------"-J
10
12
14
16
18
20
(mm)
Courbe IV~5:Longueur des racines des 3èmes molaires inférieures
o Longueur minimale
o Longueur maximale
Racine mésiale
Racine distale
Type de racines
Diagramme IV-20 : Minima et maxima des longueurs radiculaires de la 3ème
molaire inférieure

3è MOlgire Inférieure
De meme que pour les 1ères et 2èmes molaires inférieures. la racine
mésiale de la 3ème molaire inférieu re est souvent la plus longue (87,5% des
cas).
Cependant, nous avons trouvé dans 6,25% des cas, deux racinas de
longueur égale et 1 dans 6,25%, des cas, une racine distale prédominante.
Les courbes représentant le pourcentage de dents par tranche de longueur
radiculaire sont très différentes pour la racine mésials et pour la racine distale.
La courbe mésiale est décalée par rapport à la distale et est très brève, car les
longueurs ne varient que de 13 à16 mm selon les dents. La courbe distale, par
contre, dont l'allure est au début similaire à sa voisine, s'étend beaucoup plus
qu'elle, pour se terminer à 19 mm: les variations de longueur de la racine distale
d'une dent à l'autre sont donc grandes (de 11 à 19 mm )

127
1ère molaire supérieure
Tableau IV~30 : Longueur des racines des 1ères molaires supérieures
Longueur (mm)
---- ... ·-I"···-·-----··---·------r·- ·-·T·----·--·--·-:-1--·----···"[""·-···-·····"1""·········--T..... - , .
Nombre de
dents à:
.10 111 112 113 1_14 .115;16117! 18_j~OTAL
P
- 1
i
~ _1 ~ _i 8 l ~ 9 l ?__ii _s _i 1 li! 40
1
i
1
1
1 :
1
3 racines
MV
1
! 1 i 6 l 10
9
1
!
8
i 2 i 3 i - ;
40
·····-j-----·-:·----r
·r----I--------]---- ·r· -1
: ..
DV
1
1
7
! 7 l 11 ! 8 [ 4 i 2 1 -
i ~ 1 40
Tableau lV·31 Longueur des racines de chaque 1ère molaire supérieure
P
14,5
13
14
18
16
14,5
15
13
13,5
11
Racine
MV
14
14
12,5
15
12,5
13,5
14
13,5
15
13
DV
14
13,5
13
15
15
14
13
12,5
13
11,5
P
15
14
13
13
13
15
16
16
15
14
Racine
MV
15
15
13,5
13
17,5
14
15
15
17
14,5
DV
13,5
13,5
14
11
15,5
15
14
14
14
13
P
12,5
15
12
13
14
14
12
13
15,5
11,5
Racine
MV
13
15
12
13,5
14,5
13
11,5
12,5
17
12
DV
12
13
11
12
13,5
12
11
12
16
11,5
P
13,5
15
16,5
13,5
12,5
16,5
14
i 4
14
11
Racine
MV
i 4
16,5
16
13
12,5
15
13,5
14,5
14,5
10
DV
12,5
16
14
11,5
11
14,5
13
12,5
13.5
10

128
Tableau IV-32 : Longueur des racines en pourcentage par tranches de longueur
Longueur (mm)
...... _
,
,
·r-..·..·_·..·····..r ·_· ·-r·· ·· ·T..·.. ·..·· ..··r·
..
Pourcentage
-} D_I __1!__!1? j!~-tl±+!_§_~ 1_?_ i.EI- 1.8 - TOTAL
p
.j !1?j ..12}?i?ql?~' -! 17,?i 12!5i?~?1 ~!!5
100
3 racines
MV
2,5, j?1§j.16 i 25 +?g~§l?.9..... 5i 7,5 t
100
1
1
1
1 "
' 1
DV
2,5 ! 17,5 i 17,5 ! 27,5 1 20 l 10 ! 5!
i
100
Tableau IV-33 : Maxima et minima des longueurs radiculaires des 1ères molaires
supérieures
.~g~g'-:l~~Jr(mf!l)
RagÎ..~~ palatine
Racine mésiale
Racine distale
. ..-
...
.... "."..,,',.. .. ." ..." ..,." . .....
...
.."".
Longtjeur moyenr"lt:l
13
13,8
12,95
... ._,-
1 9 2
.....-
1
Longueur minimale
11
10
1
10
...
longueur maximale
18
17
i
16
Tableau IV-34: Comparaison de la longueur des racines entre elles
Nombre de dents
...""",.,,.
Pl?~r.4;:;erlt.<:l.ge
RacÎne P > 2 autres
16
40
...,,',.,,'" "."..". ... ...."."."" .... ,......"". ....,." ,.."." ..
"
"
... .,,"
.....
Racine MV > 2 autres
17
42,5
.. ,..
.........
...
.....
l'"~
.... " ..."." ..... ....... ... ."" .
..",.""...,.
...
Racine av > 2 autres
2
5

129
30
20
- 0 - -
Racine P
(J)
~
-...t--
Racine MV
"2
<1J
-------0---
Racine Dv
( )
~
0
0-
10
14
16
18
10
'2
Courbe IV-S : Longueur des racines des 1ères molaires supérieures
20
E
-S
!5 10
o Longueur minimale
QJ
:::J
Dl
f2l Longueur maximale
C
o
...J
Racine
Racine Mésio
Racine Disto
Type de racine
palatine
Vestibulaire
Vestibulaire
Diagramme IV~21 : Maxima et minima des longueurs radiculaires des 1ères
molaires supérieures

130
1ères molaires supérieures
d'une manière générale, nous constatons que la racine Dlsto-vestlbulalre
est la plus courte des trois racines (12,95 mm en moyenne contre 13,80 et 13,92
mm).
Les racines palatine et mésie Vestibulaire sont tantôt l'une supérieure à
l'autre; tantôt de longueur égale.
les variations de langueur des racines d'une même dent peuvent atteindre
3 mm. Par exemple, nous avons observé des dents ayant!
Racine P; 18 mm
15 mm
Racine DV: 15 mm
ou
17 mm
Racine MV: 15 mm
encore
14 mm
D'une dent à l'autre, ces variations sont de l'ordre de 6 à 7 mm, selon les
racines.

131
2ème molaire supérieure
Tableau IV~35 : Longueur des racines des 1ères molaires supérieures
,
Longueur
i
1
11
12
1
13
! 14.J 15 ! 16
17
! TOTAL
r....--·..····..·-··..
i---.-----..._..._._......_...........;......
·-·---·-·-··-----··----·---······ï-··..·----·-·-··--··-
~
.....---..--.-.-L ....................
............... M' .....
.. m . . . . . · · - · - . -• • - ••
M.m••• - . - . -
40
-
1
....... ................. _._.._...._._.............'1'-...... P
_-_._.._._ t
.....- .. -
-._--.-.--...
.......__.._..__.~_ .._......... ........
1
_L .,..12.t-~-1-!~_+L-
1
Racine
MV
40
1
~
2
1
H '
."'''....'.
·········--1
6 ...1?,1 QI 1() l
: _ ..
!
;
1
.
!
DV
1
1
2
1a
18
1
9
-
1
1
40
Tableau IV-3B: Longueur des 3 racines de chaque 2ème molaire supérieure
P
13,5
16
12
13
13,5
15
15
14
15
12
Racine
MY
13,5
15
12,5
13,5
13,5
14
14,5
15
15
13
DV
12,5
14
11
12,5
12,5
13,5
14
14
14
12
P
14,5
16
15
16
13
15
13,5
15
13,5
15
Racine
MV
15
15
13,5
17
13,5
14
14,5
15
14
14
DV
13,5
14
13
17
12,5
13
13
13,5
13
13
P
12,513,515,514,5
15
16
13
14
14,513,5
Racine
MV
12
13,5
14
13,5
13,5
17
12
15
15
14,5
DV
12
12,5
13,5
13
13
14
13
14
13,5
13
P
13,514,5
15
13,512,5
15
12,5
13
12
15
Racine
MY
13,5
13,5
14,5
14
12
15
12,5
12
13
15
DV
12,5
13
14
13
12
14
11
13
12
13

132
Tableau IV-37 : Longueur des racines en pourcentage par tranches de longueur
1
i:
1
!
··-····-l"·········M"""'''""_. '••..'.--- f--.-..-.- ..-------..•........ ···~··t·---····_··('"····-·-····--·-···
Pourcentage
--...--- _~1._~...._.~__..J.~.-+_~_~._ .~.~_~. "...~...~.~~..j... J.?-J-..~.L_.l.-!.Q!~~.
t 15
p
_!
15
30
1 30 1 la 1
-
'
100
3 racines
~~:F~l-:~~i---::-T:~J~~-t--~~T~~5=F~=--
Tableau IV-38 : Maxima et minima des longueurs radiculaires des 2èmes
molaires supérieures
,
Racine mésiale
i
Racine distale
.....hq!:1.9.~.~~E.J.~.~L ..... f. .B.?9.i~_~_.'p'.?.I~~i.Q~ ...
............... -............................ . -r- -............... ."," .
,
r
Longueur moyenne i
14,1
13,95
i
13,11
.
..• ,," .."
"" ... "... "
"
...."-_...,,.. "•...."•.. "-_..,,..... -t
........ ""' ....."." "., ." ..
.
L
1
12
12
~t:l.flQ.~~.~.~ rr:'i.~irI1~I~.:: .................................................................;.
i
11
..···""·· ..·""'7··
1
longueur maximale j
16
1
17
17
Tableau IV-39 : Comparaison de la longueur des racines entre elles
Nombre de dents
i
Pourcentage
.-------~~--~-_4, ~"_.- ---------
".."m'"'"..·~··············1·············-····· , --..--.--.-
'-,..
Racine P > 2 autres
1
14
!
35
Racine MV'~2-;~tres
[
"""" ············"14
-.-
;..· ..·" ····-·········;·5·
.....,. ... "...".. .,."" ,...,."----------...,..,..,,....,,..,/, l~"
-j.
. ....",....,,--_......
. ... "''''''..'.. ..,.
·'1 .. ' · · _ · · _ · · · · · , - · · _ - _ · , · · _ · , ' - , _ · , · · , . " . , •• ,•• ".
••
• • •
Racine DV > 2 autres
1
0
j
5

133
50
40
œ
Dl
ro
30
.......
------G--
~
Racine P
al
<:J
' -
--b:--
Racir1e MV
::)
0
CL.
20
--<r---
Racine DV
10
O+------.--~-......--_r_--.._.or--......,....--____,--~--_,
10
12
14
16
18
(mm)
Courbe IV-7 : Longueur des racines des 2émes molaires supérieures
20
o Longueur minimale
121 longueur maximale
Racine
Racine
Racine
type de racine
palatine
mésiale
distale
Diagramme IV-22 : Maxima et minima des longueurs radiculaires des 2èmes
molaires supérieures

134
2éme molaire maxillaire
De même que pour la 1ère molaire supérieure, la racina la plus courte est
la Disto Vestibulaire (13,11 mm en moyenne) suivie par la racine Mésio
Vestibulaire (13~95 mm) qui parfois cependant, est la plus longue des trois. La
longueur moyenne de la racine palatine est légèrement dominante (14.1 mm).
Une même dent peut avoir des racines de longueur variant de plusieurs
millimètres (jusqu'à 3 mm d'une racine à l'autre).
Les longueurs des racines des 2èmes molaires sont dans l'ensemble,
légèrement inférieures à celles des 1ères molaires supérieures (différences
allant de 0,15 à 0,18 mm).

135
3ème molaire supérieure
Sème molaire supérieure à trois racines
Tableau IV-4ü : Longueur des racines des 3èmes molaires supérieures
trtradiculéas
Longueur (mm)
Nombre de
····9 ·········I-···-~··~·· "1' ....~...~- "'[-·~-;-··r···-~···;·_·_·r···~··~-·1-~-~···r·····~"~··T···~···;······r··-~~~~~-
dents à:
....r --------.I.........
·······j··························-I------···r··· T
--./.-
.. ""'1'-' "--'")""
p
..+ 1·i·;3······t·······9.·······~· ··1 §.. +..1 ..j..i······i···
J. .?2
.
3 racines
MV
.............•.•.....•
DV
j-; ·l-:·l·~-·-~;-·f·";·-t--~-j±--f--j--::
2· ..
Tableau IV-41 : Longueur des racines en pourcentage des 3èmes molaires
supérieures tnradicutées
Longueur (mm)
.,.
'1"..
. , -
-1'----
-
"·,,..··.. · ..··..,-··· ······1
.. '1"·
.
Nombre de
1
1
I l !
I l !
9
i 10 i 111 12 i 13 1 14 • 15 1 16 i 17 i TOTAL
dents à:
;- - +.... j. . •.j
r--
\\..
. ."f-'"
j
:
.
~
\\
;
i l ,
l
~
1
p
i~~?!}~!?f1.3!6 +.??,.?!.??.J.j.. ~1.!5 ,,+~.~!.~...t... . ! 19.9
4 '
,
'
l
'
:
i
~
100
3 racines
MV
···,?·I-~'..9~·j··········\\·??'?··i~§'~+~'~t~·~1.1···1~1?t....
av 9,09 9,09113,6! 27,2 i 18,1 i 9,09 i 13,61
i
) 100
Tableau IV-42 : Maxima et minima des longueurs radiculaires de la 3ème molaire
> à trois racines
Racine palatine
1
Racine mésiale
Racine distale
...~2.~_Q.~.~_uL~g.ï~DQ.~ ..
13,36
!
.1,~t~~Qm.w"'
I
!w?!?.?........... ...
... Jg.~Q~,§~E_~.~'.:l.i~_~I.~.,
····-::.~·~.~·::::~:T9.:_._.~._.:.:.: .. -.J·.•·.-.:-~"-.-~::~.., J..Q
~.o
ww·o··. , •• , .••• , . _ •.•..•.•...•..•..•.....•....••.
"o.............
.
_ .
Longueur maximale
16
1
17
15
Longueur des racines vestibulaire et palatine de chaque 3ème molaire
supérieure ayant deux racines
2 racines
p
15
14
12,5
12
16
13
13
v
16
13
13,5
17
13
14

136
Tableau IV-43 : Longueur des racines de chaque 3ème molaire supérieure ayant
trois racines (lP. 1MV, 1DV)
p
13
15
14
16,5
12
11
16
10
13,5
13
12
3 Racine
MV
13,5
16,5
14
17
14
13
14
10
14
13
14
av
12
14,5
15
13,5
11
11
12
9
12
13
13
P
11
13
14
13
14
14
11
16
12
14
16
3 Racine
MV
11
13
16
14
14
15
11
16
13
14
16
DV
9
10
15
12,5
12
12,5
11
14
10
13
15
Tableau IV-44 : Longueur des racines de chaque 3ème molaire supérieure ayant
trois racines
2 racines p (MP, DP) et 1 racine V
2 racines M (MP, MV) et 1 racine 0
3 racines
PM 13
3racines
D 10
PD 13
MP12
V 14
MV 13
Tableau IV-45 : Longueur des racines de chaque aeme molaire supérieure ayant
trois racines: 2 racines P (MP, OP)
P 13
4 racines
VM 13
VD 11
VP 9

137
40
.--.-------.a--
Racine P
----I:r--
Racine MV
30
ID
---0---
Racine OV
0)
cu
-ç:;OJ~::J 20
0
n,
10
12
'0
14
16
Courbe IV-8: Longueur des racines des trois molaires supérieures ayant trois
racines
20
~
,S
:5
10
(j)
:::J
Ol
C
o Longueur minimale
o
...J
t21 Longueur maximale
Racine
Racine MV
Racine DV
Type de racine
palatine
Diagramme IV-23 : Maxima et rninirna des longueurs radiculaires de la 3ème
molaire supérieure

138
La 3ème molaire supérieure est une des dents dont l'anatomie est la plus
imprévisible. Le nombre de racines peut varier énormément et dans notre
échantillon, nous avons trouvé de une à quatre racines pour cette dent.
Le cas le plus fréquemment observé est celui des dents à trois racines,
dont une palatine et deux vestibulaires (rnésials et distale). Cependant, deux
dents de notre lat possédaient respectivement:
- une racine vestibulaire et deux racines palatines (mésiale et distale).
- une racine distale et deux racines rnéslales 'palatine et vestibulaire).
Comme pour leurs prédécesseurs, au niveau de la 3ème molaire
supérieure, c'est la racine disto-vestibulaire qui est la plus courte, avec en
moyenne un à deux mîllimètres de moins que les autres (12,27 mm contre 13,36
et 13,90 mm). Les écarts de longueur d'une même dent peuvent aller jusqu'à
quatre millimètres, tandis que d'une dent à l'autre, ces variatlons sont de 6 à 7
mm selon les racines.
3erne molaire supérieure à deux racines
Tableau IV-46 : Longueur des racines des 3èmes molaires supérieures ayant
deux racines
r------------I!-r--r--i- ~O~g~~~~-"'\\ T---
Nombre de
dents à:
1
10
11
i 12 i 13 i 14
1
1
1 5
i 16 i 1 7
TOTAL
2 racines

139
Tableau IV-47: Longueur des racines des 3èmes molaires supérieures à deux
racines: pourcentage par tranches de longueur
Longueur (mm)
T......···..··..
··-······ ....···.... "T'··· .. ··.. ·· ..
l ..····
' · " ' " · ' ... ' ' ' ' . ' ' / " ' ' ' / . ' 1 / ' · ' ' 1 ' ' '
..... m
.... ••.. · "..
Pourcentage
i
! 10 111
12
1
13 ! 14 1 15
16
17
TOTAL
1
1
2 racines
P
-
1 -
28,5 28,5 i 14,2 i14,2114.2
n
100
······..·················r····..········..···············1..················ ......
·r..~·;M~·..r·-; ~M...r...'""r~~··~ ..·
..
........... •
••w ....•..
V
14,2
-
14,2
100
"
,
Tableau IV- 48: Maxima et minima des longueurs radiculaires des 3èmes
molaires supérieures à deux racines
·-i:;~ugeUu~~~~--_F!~~~~~ ~0e1;~i!?l'!~~--
ÇL _.__.__.
._._.
..__ ._ _ _
_ _ __ _._.__
,
. . . . . . _
M ••
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_
_
_ . _
_ _
..
.. .~S'..~.g':!~~T.~.iD)..~~!.~_ L...._.. .
.1.?.
_
!...
1.9..
.
longueur maximale j
16
1
17
Tableau IV-49 : Comparaison de la longueur des racines entre elles
,------------1'
Nombre de dents
1
Pourcentage
Racine.p. ~ .Racine V .. ...i·· .... ····· .. ··-···-···-..·-····1·--~· ..···:-··- ·--·--T···-··--····:······":···14~28·"".··
.....B?:Çi:Q.~..:E~~..B~~~i;.~:..y·~..~::..:.·::r:..:.:.:·..::.:_..:.::~._._.:.:.:_._...:__-:._.~?_~ ::..::: -.:.:::::..::.: ::.:::..T~..:_.~.:::-::-::::.:_.:.:.:?~~~:. :::._. .
Racine P < Racine V
1
4
1
57,1
40
-----e-----
racine V
30
ID
------/'tr--
racine P
al
(Il
.....
c~ 20
.....
~
o
n,
10
10
1 1
12
13
16
17
(mm)
'4
'5
Courbe IV-9: Longueur des racines des 3èmes molaires supérieures à deux
racines

140
20
'f
.s
al 10
:::J
0 )
.::
o
...J
o Longueur minimale
[3
longueur maximale
Racine
Racine
type de racine
palatine
vestibulaire
Diagramme IV-24 : Maxima et minima des longueurs radiculaires des 3èmes
molaires supérieures à deux racines
La différence de longueur des racines vestibulaire
ou palatine d'une
même dent varie de 0 à 2 millimètres (généralement en faveur d'une supériorité
de la racine vestibulaire).
D'après la courbe représentative des longueurs des racines de ces 3èmes
molaires biradiculées, la plus grande proportion de dents correspond
à une
longueur de 13 millimètres pour la racine vestibulaire et de 11 à 12 millimètres
pour la racine palatine.

141
c- 3ème molaires supérieures à une racine
Tableau IV~50 : Longueur de la racine des 3èmes molaires supérieures
monoradiculées
Longueur (mm)
,,-"",
Nombre de
'~"~-'-----r"""""""'1"~ ."., .. "T"---'-14--'--~r .-"---~-~ --
r -;~~~L
dents à:
..............-.--.--.-_
- "" "".. -----[---- - --- - -,
~
-.- -'--'-'--j-"'•.~..---_..--.-.. --r"
_-- - .
1 racine
2
1
1
1
1
f
2
1
6
Tableau IV-51 : Longueur de la racine unique de la 3ème molaire supérieure en
pourcentage par tranche de longueur
1 racine
Tableau IV-52: Maxima et minima des longueurs radiculaires
Longueur moyenne
i
13,5
.......__ __._--_..__
, _ _._-_.__
._-_.~ .." .._"
~_
._---_ _ _ _
_ ,,_ _._
-
12
..~?~~~ElU r m i~.i!!.1_~_I.§!_ _
:
.
Longueur maximale
15

142
3~ ORIENTATION ET COURBURE DES RACINES
3-
Monoradiculées
Tableau IV-53: Orientation des racines des dents monoradiculées
Nombre de cas
Dents
Forme des racines .... ····'·c···~-_··_·:!-_·"':·'~--~.·.·.·.·.:~-r:···.:~··i~;'-:".l~=:ç:~:~I~.::ç~;=:-:G.~~~~-T?~é~·· .•.~.-
......._
5~!~9-\\~_~............ 321. 19 .. '221 . 4 1 .. 4' .. 9...1 6
Courbure MD
...
._...._------_._._---_...._._.....
Courbure V
..., ,. . _----_., _ __.._,.._., -, _.,,,..
-:!~~~1t ~ ~_-.!i.j
~
1g__I __1~ I___.!Q__
15
. ,9
_
~
Coude apical P
-
-
l -
j
1
1
-
1-
·
-
C-~-~·d;·;~i-~-;I·V--·· ····-----1-
- 1
~l
- ' 2 r-·-2--·-'---···~
..., .!Q!.~!: '"w_ ,," "w~Q ".l....~.Q L--±Q---..l...__~.9..-- _._~.9_._ ~ -.~9.M.'..j_. 30
Cyrtodontie
. ! - 1 -
1
-
-
1
1
.
"
Tableau IV-54: Orientation des racines des dents monoradiculées
Pourc0ntagè
Dents
Pourcentage
.. "ie'; "1" .M ILM MMT-·-'"·Î·~M·_·~·T~M·C_·;""_·" j"'" c-~·.. ! 1'èPM'~ i"2èPM ~.
;
.
.H.'
..
.. l'"
_
'.1'"
-
j
--.-
,
-
r' .._ --
; .
R~9.i~.~.~ q.r..~jte.~
~O 1 ~!~ei .. ,~.~
1
.. M-··l
?o
: ,.~.o .1 39 .. i 53,3
Courbure MD
5
i
20
:
12,5
1
10
!
5
.
6,6
!
16,6
.........~g~~.~~:~~~~y~~.~::•.~ .:::~··~~-~·:::·::~-·r::··::.··~;-·~.:::·:·::l::::~.·:-?·l§~:=T=~~·~·:.:·~.:=[~.:~::.::~-.::::·::·:::.t-:-~_~ ····~.·::·,·:···::-:,:t,:····.·.:······".········· .
Courbure P ou L
-
1
1
-

-
10
:
5
)
3,3
i
-
j _.-- -- -.-..: -.---·-·····
........, •."" ..",
,
"..' ".M
,
"."..........
.
····1····--····
···-··'("' -··· ····--····]·······_···············r·
.
...
Double coude
-
- :
-
- ,
-
1
3 3
'
-
~,
~.,., ~, ~
+',',.. ., ,,,..,..
'" .,."._
•• _
••
••• _
•• _
•••• _ . . .
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"-,,",", __.._l
.,,.
__ __ , ,_,.._ ~" _.,.., " _.." _
, , , ,,",,", .,.,J~m" M ••••",.'.'.
n."
••••
Coude apical MD
10
1
32,5
1
25
1
60
i
50
,
50
1
30
..·....
_ ... ·-··..m'__ " ..m_......'."~M~ .._"_~".. ".."..... ~•.... ,. ·,,···.....ï·"'-"_·--w·~r'·
·····_···N...~ ~'~ ...._m.'.."'Mm:'~__..M~OM_' 'ï"···-·_·'··~····"····1······"··--·-··_·····-··
,,(;~~2~_~pjcal.f__.__ ._._~.__ __="_ _L._~
----.:--.-j---~------l
~,I..
-,
.
Coude apical V
-
-

-
1
10
1
6,6
i
-
TOTAL
100
100
100
100
i 100 i 100 1 100

143
100
BO
œ
60
~
1::
œ
(J
...:::::J 40
e
n,
20
0
IL>
/<
C>
C <
1PM <
2PM < Type de dents
Diagramme IV-25 : Pourcentage de dents ayant une racine droite (rectiligne)
60
Q)
en
fl
40

ü
...
:J
o
n,
20
le>
IL>
1<
C>
C <
1PM <
2PM < Type de dents
Diagramme IV-26 : Pourcentage de dents ayant une racine acoude apical mésio-
distal
Courbure des racines
L'analyse du tableau représentatif de l'orientation des racJnes des dents
monoradiculées, permet de donner les résultats suivants:
- 80% des Incisives centrales possèdent une racine rectilîgne. Pour les
incisives latérales par contre, ce taux est de 47,5%.

144
- Les racines les plus souvent courbes ou coudées sont celles des canines
supérieures (80% des cas).
- Parmi les canines et les prémolaires, certaines dents possèdent plusieurs
angulations à la fols. C'est ainsi qu'une canine inférieure par exemple peut
présenter une courbure Mésio-distale de l'ensemble de la racine, avec un coude
apical vestibulaire, palatin ou même Mésio-distal; ou encore une courbure
palatine avec un coude apical Mésio-distal.
C'est ce qUI explique que, dans certaines colonnes de notre tableau, le
total de courbures mentionnées est supérieur au total de dents.

145
b- Pluriradiculées
tères prémolaires supérieures
Tableau IV-55; Orientation des racines des 1ères prémolaires supérieures (Nb de cas}
Nombre de
dents à
Racines P
... ".,._.."
,."_.. "-", ",
,
,,.,,.
séparées V
........ _
_.." .._ _
_ .
~~~i.fl.~ ~.~.~g.~~ .
Racines
fusionnées
45% des prémolaires supérieures ont une racine rectiligne, tandis que
26,6% présentent une courbure Mésio-dlstale.
Les racines, lorsque la prémolaire en possède deux, sont généralement
divergentes, de la furcation au tiers apical, puis convergent ensuite du fait de la
courbure apical de l'une d'elle.
2èmes prémolaires supérieures
Tableau IV-56: Orientation des racines des 2èmes prémolaires supérieures
Orientation des racines
Nombre de···D·~~jt-~·-rc·~~';b~~~'l'c~'~~~b'~r;r~c·~~;b~~~T·c~~·d~-·-[--c~-~-d~--·i····D~·~··br·~·-
--~!~:--11----~O1---~+--~----f~5~()-I~Pi~~'~t""~de..
...... - ••-.-.- ..:•.•.....m"""" , , _•..•.""
,.,
1·····················------··1·······-·--···,··
'" , t ,. ~'··"·"·-'·····'l·'······
, ,•.., ,.
. .
.M •••• ' . , • • M••••••••••••••••••••••••••••
R~CIn~s
-
1
4
1
-
-
1
1
1
-
! -
,,!.~~~~::~~.. ---"11-"--··t·····_M·1-0··············~~·~····~···:~·-·-·--~----=·-·-··-·-t6·--··---··t·_·····-2·-···--_·t··---····-1················
...~~.~.;~~.~~~;~. -36':6···'·····1············33·:;"·"·,··,·t·,·,······,··········,~·,_·"'···t-·············":·········· ············T···---2-0···········r··············(5·,6·········_···"1···-·-·3",3' -

146
1ères molaires inférieures
Tableau IV-57 Orientation des racines des 1ères molaires inférieures (Nb de cas)
!
!
.
_" " : ._ç;~!1r!'..~-,"-_l?t~"!!~b:U.~"-~+c,:o_ur~Ure\\1 "Total~",,~,,)
2 racines
fusionnées
!
Il
!
.......
. ----..-.i--._..-_
- -..-. "," - ,.. .."."
,
- - 1
2 racines M
8
1
29
!
-
1
1
35
.............. ".m·..
.t.........................
..
(
..
1
:
23
.?~p(ir~~§ Q
8
i
7
i
'1'"
!
r": "r
4 racines M
2
2
...................+
.,..
1
_.... _.._ .."..
)
"r
1
fusionnées 2 à 2
1
i
1
:
TOTAL
32
39
!
8
i
2
38
1
Tableau IV~58: Orientation des racines des 1ères molaires inférieures (en
pourcentage)
1
1
Courbure D
..
...,._"...,.."......"... ,., "....".".."r""
"".
i
1
Droite
Courbure M
Courbure V
1
· " " ' 1 ' ' ' ' · · · ' ' ' ' ' \\
.."...".,," .,.,'., ......",.."".,." .
..
.....
2 racines
,
,
r
1
-
-
:
-
2,5
1
fusionnées
j
1
..".,." .....".,.....,..", .."."." ..,.
• '
'1".
'W,/Io\\\\"" ~ " . , . . . " •• ", ••••
"1
...."".
.. ... ,.".,.... .." ..
..

.... ".." ..,..""., ....
i
2 racines M
20
72,5
j
-
;
2,5
._,......._....
..
"
,........."
···1·
......".".".."."..,,",.
i
;
i
i
-
~.~p?r~e~--'2...........
57,S
1
20
:
17,5
_.,.- ....,...,,,.._..__._._._--_.
·····-..l-..·..·..···..···..·"······..,,,··_···· ........... _. __....;._- ... ..... _._._._"..__ ... .... .............. ,....
... ..._.......__..
...............
1
1
i
.-
4 racines M
.............____._...__...1.....
5
~
1
.... .."..
...... ........- ····1
._...
!
1
fusionnées 2 à 2
2,5
i
-
i
2,5
-
!
1
!
TOTAL
80
97
1
i
20
,
5
1
La racine M présente la plupart du temps, une courbure D, tandis que la
racine D est généralement rectiligne (60% des cas), mais Quelquefois,
cependant, SUit une courbure 0 (20%) ou M (20%).

147
2 ème molaire inférieure
Tableau IV-59: Orientation des racines des 1ères molaires inférieures
Nombre de dents
ayant:
2 racines
fusionnées
2 racines M
8
16
10
1
,
......!
6
9
1
MV
1
.... -+
1
3 racines
ML
·,·1
1
i
D
1
!
Tableau IV-GO: Orientation des racines des 2èmes molaires inférieures (en
pourcentage)
Nombre de dents
Orientation des racines
......_._..._~y?nt:
Droite
2 racines M
30,7
61,5
séparées D
38,4
34,6
3,8

148
1ère molaire inférieure
La majorité des dents, Que nous avons observées, possèdent des racines
convergentes avec une courbure mésiale de la racine distale et vice versa.
Cependant, dans 20% des cas, nous avions noté une courbure distale de la
racine distale avec une racine mésiale, salt rectiligne, soit convergente vers la
distale;
La molaire, dont les deux racines sont fusionnées, présente une courbure
régulière rectiligne vestibulaire de sa racine, ce qui se rencontre, du reste, assez
rarement.
La racine mésrate est toujours rectiligne ou à courbure distale. Mais nous
n'avons jamais observé de courbure rnésiale. Par contre, au niveau de la racine
distale, il n'est pas rare de constater une courbure distale: ce qui donne souvent
un parallélisme entre les deux racines.
2ème molaire inférieure
Les mêmes commentaires s'appliquent également à la 2éme molaire
inférieure.
Cependant, signalons qu'au niveau de la dent triradicu!ée de notre
échantillon, les racines sont convergentes du fait de l'orientation mésiale de la
racine distale et de l'orientation distale des deux racines mésiales.
Sème molaire inférieure
Les dents de sagesse, d'une manière générale, sont d'une morphologie
imprévisible et tourmentée. En effet, toutes les formes, toutes les dimensions, tous
les nombres et toutes les orientations sont possibles. Ainsi, notre lot de 3èmes
molaires inférieures n'a pas fait exception à la règle et nous décrivons:

149
~ des racines rectilignes, parallèles.
- des racines divergentes, l'une étant rectiligne et la seconde s'en
éloignant par un coude accentué.
- des racines coudées presqu'à angle droit.
des racines robustes et trapues.
des racines surnuméraires grêles ...
L'orientation des racines est si différente d'une dent à l'autre, que nous ne
les décrivons pas individuellement.
1ères molaires supérieures
Tableau IV-61 : Orientation des racines des 1ères molaires supérieures
Orientation des racines
Nombre de "-'D;:ojt~wT(5oU'~b~'~e-rC;-~;b~~eT(3~~~b~~ër(5o~rt;~rë-rCoude ! Co ude
Total
~.~.t!_t.§..~.w
_
J.. ~_---L
g_
J
f=',_
: _
y .._...J ~pLy_; ~pj P..
Racine p i !
~
1
1
!
21
i
4
1
-
1
-
,
14
1
1
1
-
r..
...
. _.__.._~_t.0." ~-~..~....••........••]·:-······~·.···.·:~~·:-::~-·.:· :l~.~.- --?~~:::-:·~.·.·.·r··. .:.•........:.-..- : -;.····.·-····.·:=··-·······-·········.I.·.··......... .~ :·.·.•. ~.:·.2·•.·••·•
Racines V
-
i
-
-
1
~
,
-
1
-
i
-
O····1j·t
2(~i"'-'-'-"-"'- .. :--- -
~
;----
t ft··f······-·-=······
i
TOTAL
43
i
30
28
14
1
1
!
2
i
Tableau IV-62 : Ortentatron des racines des 1ères molaires supérieures
(en pourcentage)
Orientation des racines
··--·--·--··--·l·--·-··--·······-·---r--·····--···--~---..-,--~~M··-··--·T--·-····--~_MM.- -.-.-.- -- ---- ..-.-
~.••
Nombre de
Droite
Courbure
Courbure Courbure i Courbure Coude
Coude
dents à
M
D P i
V
api. V
api. 0
.......-.--_.-
"-..--..--
- ---- - --..----.- ..·---·····----1..···-· ·-··----
~
1 - - - '
·..WW~.M_ •............_.
Racine P
53,8
10,25
-
-
35,8
2,5
-------------.._---- ------ ---------------+-------------- -----+--------- -- ------ __o. •
_
·R~~~-is-V~...""'.~3--i- ..--·;-----t-I~!.? - = M,·,,~l··-____=---·· -..--.--I--.§.!.~~..
r'--'---'-' -T·ww - - ---.---+~
-.~.-.---
----+-_ ,"".-.-~.- -- --..---.-
w..
-
" . - . - •• - - •.••
·---····.m
__.•
D
33,3
66,6!
ft
-
i
_

150
Racine palatine
le caractère commun à presque toutes les dents est la forte divergence de
la racina palatine par rapport à l'axe général de la dent
Cependant, malgré cette divergence de la racine palatine, on perçoit
souvent une courbure vestibulaire légère du corps de la racine (35,8% des cas).
La racine est rectilfgne dans 53,8% des cas, tandis que 10% des cas signalent
une courbure rnésials de la racine palatine,
Nous remarquons que, dans le tableau récapitulatif des orientations des
racines, le total des dents est de 39, alors qu'au niveau de la racine palatine, on
note 40
dents. En fait,
sur 40
1ères molaires supérieures de
notre
échantillonnage, une dent possède quatre racines ( deux vestibulaires, deux
palatines). Ainsi, seules les 39 restantes sont ici décrites dans le tableau.
Cependant, la racine palatine de l'une de ces molaires triradiculées
possède simultanément une courbure méstale et un coude apical vestibulaire.
Aucune courbure palatine n'a été observée au niveau des racines
palatines.
Racines vestibulaires
La situation des racines vestibulaires, l'une par rapport à l'autre est très
variable.
Parfois les deux racines divergent totalement Dans d'autres cas, elles
divergent au début, puis convergent en direction apicale.
Quelques cas, enfin, montrent un parallélisme entre les racines rnéslo et
disto-vestibulaîres.

Tableau IV-53: Orientation des raclnes des 2èmes molaires supérieures
-
Nombre
i
!
Dou ole ~ TOT AL
de
1
coude
racines
~ Met 0
p
1
-.'..
2
1
40
~ .. _--_._. __.+
MV
4
L 2 t 40
1
DV
1
2
2
~
40
1
-
\\r,
,..-
Tableau IV-54: Orientation des racines des 2émes molaires supérieures
(en pourcentage)
Orientation des racines
-~-----~-~~---------
----------~~~---~---~-.--~~----. ---~-~-~-,---~~··----·~--~----~-----~---·~-~-·---T--~~--~-r--~-
Pourcen
rectHigne i Courbure' Courbure: Courbure! Courbure:
Coude
Coude
.
Coude
: Double 1 Double
TOTAL
1
-tage de
!
M D '
p l V
. apical V ! apical D
aplcal M
coude
[
coude
-.-!:.§cine~-- -~-----~-+.~~- ---.-.-- ---.--~ ~-:- ---,-~ -. --_.~--.- ~-·-i.'--.-~---'-'~----i--·---·---·~-~--.'-----'--f:l.-"~+~l=J--~
i.'
P
6 0 !
-
. -
j
-
i
20
i
15
i
-
!
-
j
-
' 5
100
-
:
~--~~--~
!
._~
--i--~---~--~-------- f
1
- -
MV
45
1 -

2 5 -
:
-
.
-
.
15
~
-
!
10
1
5
100
--~-~~?---------.• -- ..-.--------~----.--..,..------- .. ----'---.-----------.---------------~.----------
·_··-...···_-----1
DV
l
50
;
25
;
10
.
-
-
- '
-
!
5
!
5
1
5
100

152
2èmes molaires supérieures
Deux tendances se dégagent quant à "orientation des racines P et V, l'une
par rapport aux autres:
- Tantôt il existe une forte divergence de ces racines vestibulo-palatine,
ménageant un angle de furcation VP (obtus) d'environ 60°.
_ Tantôt un certain parallélisme s'observe entre ces racines Vestibulaire et
Palatine
Les rapports des racines vestibulaires entre elles sont les suivants:
- parallélisme: 80%
convergence: 10%
divergence: 5%
. fusion: 5%;
3èmes molaires supérieures
Contrairement aux dents qui les précèdent, les dents de sagesse
supérieures ont plutôt tendance à voir leurs racines se rapprocher les unes des
autres, ou mêmes à fusionner" Ainsi bien souvent, l'axe général de la racine (ou
des racines fusionnées ou rapprochées) prolonge celui de la couronne et
l'envergure des racines n'excède pas celui de la couronne.

153
B - RADIOGRAPHIE
1- INCISIVE CENTRALE SUPERIEURE
a- Nombre de racines,de canaux
Toutes les dents observées possèdent une racine avec un canal unique,
plus ou moins rectiligne.
b- Trajet canatatre
D'une manière générale, ta cavité pulpaire suit la morphologie externe de
la racine-
Le canal est régulier, s'effilant progressivement de la chambre pulpaire
jusqu'à la jonction cémento-dentinaire.
c- Largeur des canaux
Nous nous permettons d'apporter ici une petite précision pour éviter toute
confusion: j'incidence orthogonale vestlbulo-linquale nous donne une vue mésio
distale de la dent, tandis qu'avec t'incidence orthogonale proximale, nous
obtenons une vue vestibulo-HnguaJe.
La largeur du canal sur une vue MD est sensiblement la même que sur une
vue VL.
Sur les 40 dents examinées la largeur du canal par rapport à la largeur de
la racine représente:
1/5 sur 4 dents
1/4 sur 26 dents (largeur prise au 1/3 moyen de la racine)
1/3 su r 10 dents

154
d- Foramen.
Dans 10 cas (soit 25% des cas) le toramon apical ne correspond pas avec
l'apex radiologique, avec une déviation allant de 0.3 à 2mm.
o- Calcifications pulpaires.
Il nous a été impossible de voir la chambre pulpaire et le canal radiculaire
de 2 dents.
Sur les clichés MD et VL, ces 2 dents sont apparues exemptes de cavité
pulpaire, l'opacité typique du tissu pulpaire étant inexistante.
Une dent présente une calcification pulpaire camérale.
La racine ne commence à être visible qu'a partir des 2/3 radiculaires de la
racine, et suit un trajet relativement oécentré.pour se terminer par un foramen
vestibule de 1mm par rapport au vertex radloqraphiqua.
tH Configuration canalaire.
Pour la totalité des incisives centrales supérieures de notre échantillon,
nous décrivons la configuration de type 1-1-1 ce qui correspond à un canal
unique avec une entrée, une sortie toramlnale:
100%
Nous adoptons la classification de Vertucci (8) qui à notre avis est plus
parlante que les autres classifications. En effet, les chiffres utilisés correspondent
exactement au nombre de canaux en allant de la chambre pulpaire à l'apex.
Cependant, nous modifions légèrement cette classification dans Je souci de la
rendre encore plus explicite.
Ainsi nous utilisons 3 chiffres pour la descrtptton des configurations
canalaires:
Le premier correspondant au nombre d'entrées canalaires
partir de la
à
chambre pulpaîre
Le deuxième indiquant le nombre de canaux
Le troisième, le nombre de sorties toramlnales.

155
2- INCISIVE LATERALE SUPERIEURE.
a- Nombre de racines et de canaux.
Une racine et un canal radiculaire: 39 cas sur 40.
Une racine et un canal qui se dédouble pour ensuite se réunir: un cas.
b- Trajet.
§_§!_n~_J0..Q: la cavité pulpaire est régulière, le canal est harmonieux,s'effile
vers l'apex régulièrement.
$JLQ.ê VL: le canal est plus "accidenté" avec des renflements et des
étranglements jusqu'à l'apex.
c~ Largeur.
gêD.§ MD: la racine est plus étroite que sur la vue VL Cette règle se vérifie
également au niveau du canal radiculaire (voir tableau N'IV-55).
Le rapport entre largeur du canal et largeur de la racine varie entre 1/6 et
moins d'un tiers.
d- Foramen.
7 dents sur 40 soit 17.5% des cas, présentent un torarnen excentré par
rapport à l'apex radiographique
e- Calcifications.
Une oblitération partielle du canal est observée sur la moitié coronaire du
canal d'une dent Cet état de faits se vérifie aussi bien sur le cliché en incidence
mèsloolstclc.
La présence de pulpollthes a été décrite au niveau de la chambre pulpaire
d'une dent, la dent justement dont le canal se dédouble.

156
f~ Configurations.
Type 1~i -1: 39 dents: 97.5'% des cas
Type 1-2-1: 1 dent: 2.5% des cas: canal bifurqué et fusionné (ou type 4
selon la classification de Carames de April) (11 J.
Tableau IV-55: Valeurs comparées des largeurs des racines et des canaux
en vues MD et VL de 20 IL>.(en mm)
j
1
!
,
MD 1
Racine
1 4
5
4,5
5
4
5
1
4
! 3,5 l 4
3
'-'"~~~'l-~~'~~~
Canal
1
,
1
1
1
0,5
0,5 '-;-~0,51 0,4 ~ 0,5
Racine
3,5
6
6
5
5
4
4,5
4
4,5
5
Canal
0,4 1 1,5
1
1
1,2
1
1
0,8
1,2
1
.s
1
VL j
R~-=--t 6 6 6,5 5,5 7 6 s.s l 5,S 6,5 6
~
1
Canal
t
1
1
1 1,5
0,5 i 0,5 f
1
1 i 1,5
1,5
0,8
~.~~.L
i
Racine
5,5
7
6,S
6
3,5
6
6,5.t 5,5 _ 5,5
5,5
,
r
1
Canal
1 0.312,5
1
1,5
0,8 ~ 1
1,2 ! 1 l 1,2
1,2
3- INCISIVE INFERIEURE.
a- Nombre de canaux
Les incisives inférieures de notre étude sont monaradlculées; elles
possèdent un canal qui dans certains cas se dédouble SUivant une configuration
qui sera décrite un peu plus loin.
Cependant, à l'inverse, nous avons observé une dent à deux canaux qui
se réunissent très coronairement sur toute la longueur du canal

157
b- Trajet des canaux.
Vue MD.
Le canal est généralement rectilîgne,régulier.très aplati. Parfois il existe
une courbure harmonieuse débutant généralement au tiers apical radiculaire
(35% des cas),
Le canal se rétrécit progressivement de la chambre pulpaire à
l'extremîté apicale,
Beaucoup plus irrégulier que dans Je sens MD, le canal offre à décrire
selon les dents, une configuration très variée.
c- Largeur des canaux.
)Lue MD.
Le canal est étroit, aplati dans ce sens MD, conformément à l'allure de la
racine elle même qui répond à la même caractéristique.
A mi hauteur de la racine (113 moyen), ta largeur du canal varie d'une dent
à l'autre, de 0,2mm à O,8mm.
De même que la racine, le canal est étalé dans le sens VL
Tableau IV-56: Configuration interne des incisives inférieures
canal filiforme
3 dents
7.5%
- -
canal large,régulier
16 dents
40%
canal avec renflements et
é t ra n91~!!!~~~.!~-nn.-._~~~_
11 dents
27.5%
-_.
canal avec bifurcations:
7 dents
17.5%
canal non observé
3 dents
7.5%
Total
40
100%

158
d- Foramen.
La déviation latérale du foramen a été observée sur 4 dents soit 10% des
cas déviatfon méslale ou distale.
Une déviation vestibulaire ou linguale du foramen par rapport à l'apex
radiologique a été observée sur 7 dents soit 17 % des cas- Un delta apical a été
constaté sur 6 dents (15%)
e- Calcifications.
3 dents présentent une oblitération de la cavité pulpaire: une oblitération
complète.
Une oblitération partielle visible sur le cliché vestibule linqual.au 1/3
moyen de la racine,
Une oblitération partielle des 1/3 coronaire er apical de la racine,
f- Configurations.
Les configurations que nous obtenons,sont les suivantes:
1-1-1: 25 dent
62,5%
1-1~2: 3 dents
7,5%
1·2~2: 1 dent
2,5%
1-2-1: 3 dents
7,5%
1-1-3 : 3 dents
7,5%
2-1-3: 2 dents
5%
et pour les canaux oblitérés:
0-0-0
1-0-1
0-1-0

15~
4- CANINE SUPERIEURE
a- Nombre de racines et de canaux.
Toutes les canines de notre échantillon possèdent une racine unique, soit
100% des cas.
17 dents sur 20 (85% possèdent un canal unique.
3 dents sur 20 (15% ) possèdent un canal dédoublé.
b- Trajet canalatre.
Canal relativement uniforme, rêgulJer, peu accidenté se terminant souvent
par un seul torarnen.partols par plusieurs.
c- Largeur.
La racine est beaucoup plus large dans le sens VL que MO,et très souvent
le canal obéit à cette loi.
Nous avons observé su r:
5 dents: un canal très large représentant le tÎers de la largeur VL de
la racine.
13 dents: un canal de largeur moyenne ( 1/4 de la racine).
1 dent: un canal très fin.
1 dent
un canal large jusqu'au tiers moyen puis éffilé jusqu'au
foramen apical.
d- Foramen.
3 dents présentent un Ioramen qui ne correspond pas à l'apex
radiographique,car excentré (15% des cas).
4 dents possèdent un canal se terminant en deux foramîna(20% des cas).

16U
Pour une dent il a été impossible de distinguer le foramen j le canal
s'interrompant au niveau du tiers apical.
e- Calcifications.
Une oblitération partielle a été remarquée,comme nous venons de le
signaler,au niveau du tiers apical
En effet,le canal.pourtant bien large en VL et MD,s'arrete brusquement
pour laisser apparaitre une extremité apicale dénuée de filet radiculaire.
f- Configurations.
Nos canaux radiculaires,de leur naissance dans la chambre pulpaire,à leur
terminaison apica'e.oftrent à décrire les configurations suivantes:
1-2-1: 2 dents (10% )
2-1-1: 1 dent (5%)
1-1-2: 4 dents (20%)
1-0-0: 1 dent (5%)
Toutes les autres canines supérieures peuvent être décrites selon la
configuration 1-1-1 c'est à di re un canal avec une entrée et une sortie
foraminale.(12 dents soit 60% des cas).
5- CANINE INFERIEURE.
a- Nombre de racines.
Toutes les canines inférieures de notre échantillon possèdent une racine
unique avec un canal unique (100% des dents).
b- Trajet.
Le trajet canalaire est réguJier,volontiers rectiligne sans particularité frappante.

161
c- Largeur.
La largeur du canal est plus importante dans le sens VL que MD,la largeur
VL pouvant atteindre le double ou le triple de la largeur MD sur une même dent.
d- Foramen.
Dans 50% des cas observés,le foramen est excentré par rapport au point
radiographique le plus déclive de la racine.
Foramen unique dans 85% des cas.
Foramina doubles dans 15% des cas.
e- OblitérationS,caICifications.
Notre observation n'en a révélé aucune.
f- Configurations.
1-1·1: 17 dents (85'%)
1-'-2: 3 dents (15%)
6- 1ERE PREMOLAIRE INFERIEURE.
a- Nombre de racines et canaux.
Tableau IV-67: Vue MD :
1 canal
1 canal bifurgué E.uis fusÎonn(
1 racine
26 dents
2 dents
2 racinas accollées
-
2 dents
Tableau IV-G8: Vue VL :
1 canal
1 canal bifurqué puis
1 canal dédoublé
fusionné
...........
...._--....
..
._-----~~-~--_._
_._. __.-
1 racine
24 dents
~~
-..
4 dents
.................._--- ~.........~....
-
....."-
~
2 racines accoUées
~
-
2

162
b- Trajet canalaire.
Sens MD.
Le système canalaire est plus ou moins régulier
Souvent rectiligne (57% des cas).
Parfois courbé légèrement (20% des cas).
Cependant sur 3 dents nous avons pu noter
Une double courbure du canal (10%des cas).
9.§J)î.Y...L~
Très accidenté dans le sens VL le canal est irrégulier,avec des
renflements,des étranglements,des dévlations,des sinuosités.
Nous constatons que sur une vue MD les racines à deux canaux sont
moins nombreuses que sur une vue VD: Certaines dents,quî semblent ne
présenter qu'un canal sur une vue MD (radiographie orthogonale rétro alvéolaire
classique). en possèdent en réalité plusieurs,qui peuvent être objectivés par une
incidence décentrée (ou comme nous l'avons réalisé,sur une vue VL).
Cette remarque nous conforte dans notre opinion de multIplier et varier les
Încidences lors d'un examen radiographique dentaire.C'est également l'avis de
Mail/and (110) qui précise que les incidences obliques permettent:
de dissocier deux racines superposées
d'individualiser les racines plates des premières molaires supérieures ou
des molaires inférieures.
Des coudures vestibulaires ou palatines peuvent également être mises en
évidence.au besoin en
modifiant l'anqulation de
l'axe du
faisceau de
rayonnement dans le sens vertical (règle de Siowey).
canal rectiligne:15 dents

16j
courbure unique :10 dents
double courbure: 2 dents
triple courbure: 2 dents
canal inapparent: 1 dent
c- Largeur canatalre.
A quelques exceptions près,les canaux vus selon l'incidence VL (vue MD)
sont plus étroits que selon l'incidence MD_
d- Foramen apical.
ErLvue MD.
Le nombre de sorties foraminales varie de 1 à 2
1 torarnsn apical sur 22 dents
2 foramina apicaux sur 2 dents
1 foramen excentré sur 4 dents.
J;.JLYJ,JJLYL_~
1 foramen sur 23 dents
2 foramina sur 2 dents
1 foramen excentré sur 5 dents.
e- Calcifications.
Nous avons pu observer une oblitération partielle du canal sur une seule
1ère prémolaire inférieure.
f- Configuration canatalre.
En vue MD.
Nous pouvons décrire 2 types de configurations internes:

164
Type 1-1-1 :26 dents
canal unique,une sortie
Type .-2-1: 4 dents
canal bifurqué puis fusionné (dents taurodontes)
SEL.Y._IJ_~..Y.h.,
Type 1-1-1 :24 dents (80%)
Type 1-2-1 : 2 dents (6,6'%)
Type 1-2-2: 2 dents (6,6%)
Type .-2-1: 2 dents (6,6%) (taurodontes)
g- Situation du plancher pulpaire.
4 dents se présentaient comme suit: Une volumineuse chambre pulpaire
qui donne naissance au niveau du tiers moyen de la racine,à deux canaux
radiculaires distincts (taurodontisme) cas que nous avons traduit par la séquence
.-2-2 c'est à dire que les canaux débutent relativement loin par rapport à la
naissance de la raclns.environ au tiers rnoyanetype Il de Adiko (42)
Une dent,compte tenu de la situation très apicale de son plancher pulpaire
(tiers apical ou taurodontisme de type 1 selon la classification de Adiko et
collaborateurs),s'est vu affecter la séquence: .-.-3
7- 2EM~ PREMQLAIRE INFERIEURE
3- Nombre de racines et de canaux
Tableau
~~~ ....~. __ •• _ .... _
IV-59·
.......... u .............. oJ
Vue
....................
MD
_ _
1 canal
1 canal dédoublé
.____.I~--"~,
......~ ..............
10'
-.-._---_.~"-"
1 racine
28
-
~....~~~......~~....~"..,.....,..,.-----
-~
1 racine dédoublée
-
2
Tableau
_.
IV-70; Vue VL
............. M .... ~· ........ - _ ·
1 canal
1 canal dédoublé
."~
------._--
.................,...._-
1 racine
28
1
1 racine dédoublée
-
1

165
b- Trajet canatalre
Régulier et rectiligne dans le sens MD, le trajet canatalre sur une vue VL
est au contraire très tourmenté.
c- Largeur canalaire
Comme pour les 1ères PM inférieures, le canal dans le sens MD est
généralement plus étroit.
d- Foramen apical
Vl,1~._MQ
Nous avons pu mettre en évidence de 1 à 3 sorties foraminales selon les
dents.
1 foramen : 22 dents (73,3%)
2 foramina: 1 dent (3,3%)
3 torarnlna: 2 dents (6,6%)
1 foramen excentré:4 dents (13,3%)
Foramen inapparent:1 dent (3,3%)
v.l.,leJ1.L
1 foramen : 21 dents (70%)
2 foramina: 2 dents (6,6%)
3 foramina: 2 dents (6,6%)
1 foramen excentré: 4 dents (13,3%)
Foramen inapparent: 1 dent (3,3%

166
e- CalCifications pulpaires
Une dent prêsente une calcification du tiers apical de son canal pulpaire.
ce qui rend inapparente ['extremité pulpaire, et impossible à objectiver le toramon
apical.
f- Configurations canalaires
3 types de configurations internes:
1-1-1
1~1-2
.-.-3 (taurodontisme de type 1 selon la classification de Adiko et cou.:
situation très apicale du plancher pulpaire
8- 1ERES PREMOLAIRES SUPERIEURES.
a- Nombre de racines et canaux.
Tableau IV-71 :Vue MD
1 canal
2 canaux
1 canal bifurqué
Total
1 racine
5
1
~
6 dents
~
2 racines
8
14
2
24 dents
~---
Total
15
15
-
30 dents
Tableau IV 72: Vue VL
1 canal
2 canaux
Tot~!~___
...........
...................
..,.~
_~-
~
1 racine
2
4
6 dents
-..... -.------,------"'------_..._............
.............
~
~~
-r-
..................
2 racines distinctes
..
......~........
~
-
24
24 dents
-
~
-
..._...........
~ .....--_..........
. ..----
-1
Total
2
28
30 dents

167
La comparaison de ces deux tableaux nous fait constater que:
~Le nombre de racines dentaires est identique sur une vue MD et sur une
vue VL (24 dents biradiculées soit 80% des cas).
Cependant les rapports entre les racines ne sont pas précisés sur la vue
MD.Le cliché VL permet de voir si les racines sont séparées,accolées ou
fusionnées.
-La détermination du nombre de canaux est tout à fait sous évaluée sur le
cliché MO,du fait de la superposition des images,donnant parfois l'impression
d'un canal bifurqué (8,3% des cas) ou même d'un canal unique (50% des
casj.Lc'tir" est rectifié grâce au cliché VL qUI precise le nombre de canaux exact
(93,3% de dents fi deux canaux radiculaires contre 50% seulement,soit la
moitié.préalablement comptés sur le cliché MD),
b- Trajet canalaire.
$Ç1.!J§ ..fYLQ.,
Monoradiculées.
Le canal suit la morphologie de la racine. En général,régulier,il est aplati dans le
sens MD et s'éfflle progressivement pour atteindre l'apex.
Birsdiculées.
Les canaux lorsqu'on les distingue séparément sont fins,de trajet régulier.
$~.!J§'Lb",
Les canaux cheminent j'un à côté de l'autre
Soit parallèlement de la chambre jusqu'aux apex
Soit en divergeant en direction apicale
Soit en convergeant en direction apicale
Soit en s'accolant au niveau apical.

168
c- Largeur canal aire.
Canal unique.
Très large dans le sens VL,de la chambre pulpaire jusqu'au tiers apical
radiculaire.le canal s'éffile brusquement pour se terminer en un foramen ou deux
foramina.
Le canal.d'allure triangulaire à base coronaire,est étalé dans le sens VL,occupant
parfois plus du tiers de la largeur totale de la racine.
Canaux multiples.
Leur largeur est également plus importante dans le sens VL que MD.
d- Foramen apical.
Nous n€! nous baserons que sur les clichés VL pour déterminer le nombre
de foramina au niveau des prémolaires biradiculées.Par contre pour les
monoradîculées,nous analyserons les deux types d'lncidencs.En effet,les
superpositions d'images dans le sens MD ne permettent pas de distinguer les
sorties foraminales.
Vq~MP:
Foramen excentré:=:: 5 dents (16,6%)
Foramina doubles= 1 dent (3,3%)
Canal unique
1 foramen = 1 dent
2 foramina= 1 dent
Au niveau des dents à deux canaux raoiculairss.cbaque canal se termine
par
un
foramen
apical
qui
correspond
généralement
à
l'apex
radiographîque.Pour deux dents les canaux se rejoignent en un foramen unique.

169
e- Calcifications pulpaires.
Nous n'en avons relevé aucune,nonobstant la visualisation parfois très
difficile de la configuration canalalre.
f~ Configuration canal aire,
Pour décrire les configurations que présentent les 1ères.prémolaires
supérieures,nous allons considérer chaque racine et non plus chaque dent afin
de simplifier la schématisation des systèmes canalaires.
Seufs les clichés VL seront exploités pour les mêmes raisons restrictives
que lors de la recherche des torarnina.
Nous pouvons décrire les systèmes suivants:
Type 1~1-1 :37 racines
Type 1~1-2: 4 racines
Type 1-2-2 : 1 racine
Type 2~2"1 : 2 racines
Type 2" 1-2 : 2 racines.
g- Situation du plancher pulpaire.
Plusieurs dents présentent une chambre pulpaire volumineuse avec un
plancher pulpaire situé à peu près au tiers coronaire de la racine.
C'est donc le type .-.-2 (hypo taurodontisme ou taurodontisme de type III
selon la classification d'Adiko et collaborateurs () 9 dents (30%

17U
9- 2EMES PREMOLAIRES SUPERIEURES
a- Nombre de racines et de canaux
TableSlIJ IV:?3 Vue MD
1 canal
2 canaux
Total
1 racine
21
3
24
.._-
~ ,
2 racines
-
6
6
....-....-
.~
~
Total
21
9
L-
30
-
,~
PourcentaÇJe
70
30
100
Tableau IV-74 Vue VL
1 canal
2 canaux
2 canaux fusionné
Total
1 racine
12
8
4
24
2 racines
-
6
-
6
Total
12
14
4
30
Pourcentace
40
1
46,6
13,3
100
De même que pour les 1ères Prémolaires Supérieures, le nombre de
canaux est sous évalué sur une vue MD (30%), alors que la radiographie VL en
met en évidence dans 60% des cas.
b- Trajet canalaire
Dents à un canal
Etroit et régulier, le canal suit l'orientation de la racine

171
Dents à canaux multiples
Cheminant cote à cote, les canaux apparaissent parallèles, convergents ou
diverqents.
c- Largeur canalaire
Lorsque le canal est unique, il est très étalé dans le sens VL
d- Foramen apical
Canal unique
1 foramen : 7 dents (23,3%)
2 foramina: 15 dents (50%)
3 forarnina: 1 dent (3,3%)
e- Calcrncattons pulpaires
Nous n'en avons objectivé aucune
f- Configurations canalaires
Nous pouvons identifier les systèmes suivants (par racine)
1~ 1~ 1: 16 racines
,-1-1 : 8 "
1-1-2: 2 "
2-2-1 : 4 Il
2-2-2: 2 "
2-1-2: 2 "
.-2-2: 3 "
.-.~2: 1 "

172
gw Situation du plancher pulpaire
7 dents présentent un plancher pulpaire situé au tiers coronaire radiculaire
(4 blradlculées et 3 monoradiculées) : hypotaurodontlsme
1 dent est hypertaurodonte
10- MOLAIRES INFERIEURES.
Les clichés radiographiques des molaires inférieures sont difficilement
exploitables compte tenu de la superposition des canaux rnésiaux en incidence
orthogonale (vue MD),et de la superposition des racines en vue VL.
A ce niveau.les limites de la radiographies sont flagrantes et il est
nécéssaire
d'ajouter
à
nos
investigations,une
troisième
incidence
radiographique:
L'individualisation des deux canaux rnésiaux devient alors possible selon
la règle de Clark qui stipule:
Pour les molaires inférieures,le rayon lncidant ortsnté disto-mésialement,le
canal distal apparait en distal sur le diché,le canal lingual au centre et le canal
vestibulaire en position mésiale.
Les paramètres recherchés à partir de nos images radiographiques sont
les suivants:
- largeur des racines dentaires.
- nombre de racines.
- largeur canalalrs.
~ distance entre plancher pulpaire et furcation radiculaire.
- situation du point le plus déclive.
- degré de courbure des canaux.

ln
a- Le nombre de racines dentaires.
Assez aisément,le nombre de racines obtenu à partlr des clichés
radiographiques
est identique à celui noté à l'observation visuelle.En effet SI
l'incidence VL est pauvre en précisions,l'încidence MD suffit bien souvent à
connaitra le nombre exact de racines.
Nous ne tirerons que des remarques générales de l'observation
radiologique des molaires,aussi bien maxillaires que mandibulaires car.à notre
sens.le procédé de diaphanisation est beaucoup plus parlant dans ce contexte.
b- La largeur des racines et des canaux.
Les molaires inférieures ont leurs racines très aplaties dans le sens MD. La
largeur VL des racines représente 3 à 4 fois leur largeur MD.
Le canal distal est très large dans le sens VL alors qu'il est aplati dans le
sens MD.
Au niveau mésial,les canaux ont sensiblement la même largeur en MD
qu'en VL,et ils convergent généralement vers l'apex.Parfois même les deux
canaux mésiaux se rejoignent et ne forment qu'un foramen.
Trois dents présentent une hypercémentose,donnant à leurs racines un
aspect renflé caractéristique.
c- La courbure des canaux
A l'exception d'une dent montrant un canal à trajet coudé dans une racine
pratiquement rectiligne. toutes les autres dents voient leurs canaux radiculaires
suivre la morohologie et la direction de leur racine.

174
d- La distance plancher carnérat 1 turcation radiculaire
Elle varie selon les dents, de 1,5 mm à 4,5 mm.
Cette grande différence de situation du plancher pulpaire par rapport à la
naissance de la furcation radiculaire, pourrait s'expliquer éventuellement par la
réduction physiologique du volume pulpaire.
La répartition se fait dans les proportions suivantes:
1,5 mm :22,5%
2 mm
:22,5'%
2,5 mm : 22,5'%
3 mm
:15%
3,5 mm :10%
4 mm
:2,5%
4,5 mm :2,5%.
6 mm
:2,5%
Précisons que les valeurs les plus grandes (4,5 mm et 6mm) ont été
mesurées au niveau des dents présentant l'hypercémentose.
11- MOLAIRES SUPERIEURES
8- Nombre de racines
La superposition des images radiographiques rend nécessaire le recours
aux incidences croisées. En effet, sur une vue VL, il est parfois difficile de
distinguer les 2 racines vestibulaires; de même une vue MD ne permet pas
toujours d'objectiver la racine palatine.
Comme pour les molaires inférieures, nous ne donnons que des
généralités tirées de notre observation.

175
b- Largeur des racines, des canaux
La racine palatine a une forme grossièrement conique. ce qui se traduit à
la radiographie par une largeur de la racine sensiblement égale dans le sens VL
que MD.
Les racines vestibulaires sont elles, légèrement aplaties dans le sens MD.
Au niveau des canaux radiculaires, on note tout de même, une largeur VL
supérieure à la largeur MD, pouvant atteindre le double de celle-ci.
Nous avons pu observer 2 cas d'hypercémentose: les dents semblent
étranglées au niveau du tiers coronaire de leurs racines, puis sont très renflées
sur tout le reste de la racine.
Egalement connue sous le nom de dysplasie cémentifiante (115),
!'hypercémentose est une pathologie acquise, aisément reconnaissable. En effet,
à l'état normal le cément n'est pas visible radiologiquement (merne densité que la
dentine). Mais sous l'effet stimulant d'une inflammation ou d'une infection
chronique, le cément s'épaissit pour donner aux racines de la dent un débord en
massue ou baguette de tambour.
c- courbure des canaux
Le trajet canalaire est régulier, peu accidentê; le canal est centré dans la
racine qui l'abrite et suit la morphologie externe de celle-CÎ
d- Distance plancher pulpaire / furcation
La hauteur la plus courante entre le plancher pulpaire et la furcatîon
radiculaire est de 2,5 mm (42,5%,) des cas). Cependant les autres valeurs
rencontrées sont:
3 mm : 22,5%
3,5mm : 17,5%
2 mm : 12,5%
1,5mm :2,5%
5 mm :2,5% (hypercémentose).

176
c- DIAPHANISATION
1- INCISIVE CENTRALE SUPERIEURE
a- Nombre de racines et de canaux
Racine unique: 100'Yo des cas
Canal unique :100%
"
"
b- Trajet canalaire
Canal rectiligne: 80,9% des cas
Courbure MD :9,5'%
Courbure V : 4,7%
Trajet inapparent pour cause d'hypercalcification: 5%
c- Largeur canalaire
Elle varie, selon les dents, de 1/4 à 1/3 de la largeur de la racine, et
semble etre la même de face que de profil.
d- Foramen
Le foramen est excentré dans 23,8% des cas.
e- Calcifications pulpaires
Une oblitération totale de la cavité pulpaire a été observée. La dent
concernée ne s'est pas éclaircie au terme des séquences hîstochimiques de la
diaphanisation, mais présentait au contraire une opacité.
f- Configuration canalaire
Pour toutes nos dents: 1-1-1 est la configuration interne observée

177
2- INCISIVE LATERALE SUPERIEURE
a- Nombre de canaux
1 canal: 76,1%
2 canaux: 23,8%
b- Trajet canalaire
De face, c'est à dire dans le sens VL, il ne nous a pas été toujours possible
d'objectiver le canal ( car les racines sont beaucoup plus larges dans ce sens là,
tandis qu'elles s'aplatissent dans le sens MD ou le canal apparalt relativement
régulier
c- Largeur
canalalre
Le canal est aplati dans le MD
d- Foramen
14,28% des dents possèdent 2 foramina
e- Configurations
1-1-1 : 66'% des cas
1-1-2: 9,5%
1-2-1 : 19,04
2-2-2 : 4,7%

l'lX
;i- JNQISIVES INEEBIEUBES
a- Nombre de canaux
Elles possèdent un canal qui parfois se dédouble. Pour certaines dents, ce
canal dédoublé se réunit à nouveau au 1/3
apical.
b- Trajet canalalre
Le canal est presque toujours rectiligne, avec dans certains cas cependant
une courbure douce en fin de trajet (33,3%). Les étranglements sont fréquents,
c- Largeur canalaire
Très large dans le sens VL, le canal est plutot aplati dans le sens MD
d- Foramen apical
22,2% des dents présentent un foramen excentré et 16,6% deux foramina
visibles.
e- Calcifications
Une hypercalcificatîon a été constatée sur une dent dont la configuration
interne a été inapparanta.
f- Configurations canalaires
1-1-1 :38,8% : canal régulîer
1-1-1 :27,7% : canal avec étranglement & renflements
1-2-2 :16,6%
1-2-1 :11,1%
0-0-0 :5,5%

17Y
4- CANINE SUPERIEURE
8- Nombre dé canaux
Les canines supérieures de notre échantillonnage possèdent un canal
unique qui dans 20% des cas se divise en deux.
b- Trajet canalaire
Assez
régulier, il suit la morphologie de
la racine qui possède
généralement un coude MO
c- largeur canalaire
Très large dans les 2/3 coronaires, le canal s'effile souvent brusquement
au niveau du 1/3 apical. La largeur du canal représente généralement le 1/4 de la
largeur de la racine
d- Foramen apical
Dans 30% des cas le foramen est excentré.
Dans 20% des cas il a été impossible de l'observer, du fait de l'interruption
du canal.
e w Calcifications pulpaires
De nombreuses calcifications ont été observées, oblitérant partiellement ou
totalement le canal radiculaire
f- Configurations canalalres
1-1-1 : 50%
1-1-2 : 10%
0-1-1 : 10%
1-1-0 : 10%.
O-O~O : 10%

IXU
5- C.ANINE JNEEBlEUB.E
a- Nombre de canaux
Il existe un seul canal dans 90,9% des cas.
Le canal est inapparent dans 9% des cas
b- Trajet canatalre
Généralement rectiligne, le canal se termine parfois en une courbe légère
qui le fait dévier de sa trajectoire pour se terminer en un foramen excentré
(18,180;0 des cas).
c- Largeur canalatre
Très variable d'une dent à l'autre, elle peut atteindre le tiers de la largeur
de la racine,
d- Foramen apical
Foramen excentré dans 18,8%, des cas.
Foramen inapparent dans 36,6%. des cas
e- Calcifications
Nous avons rencontré des dents dont le canal est inapparent dans sa
totalité (18, 18%, des cas) ou partiellement (18,18%)
f- Configurations
1-1-1 : 54,5%
1-1-0 : 18,1 8
0-0-0 : 18,18%,
1-1~2: 9,09%

P.O
6- 1ERE PREMOLAIRE INFERlEL!BE
8- Nombre de canaux
Nous avons pu observer des dents à :
1 canal
1 Canal qui se dédouble
2 canaux
2 canaux qui se réunissent
3 canaux
b- Trajet canaretrs
Le canal est apparu rectiligne dans 36% des cas, légèrement courbe pour
54% des dents, et avec un double coude dans 10% des cas,
c- Largeur canalalre
Elle est extrèmement variable d'une dent à l'autre, de même que le volume
de la chambre et la situation du plancher pulpaire.
d- Foramen apical
Le foramen est excentré par rapport au vertex apical dans 27% des cas.
e- Calcifications
La présence d'hypercalcifications rend impossible la visualisation de
certains canaux du fait de l'oblitération partielle de ceux-cl
Ainsi, certains canaux ne sont apparents que sur une partie apicale dé leur
trajet, d'autres au contraire s'interrompent à la partie apicale

fw Configurations canatalre s
En fonction du nombre de canaux, de foramina, de la présence o~ non
d'oblitérations pulpaires, nous pouvons décrire les configurations suivantes:
1-1-1 :37%
1-1-0: 9%
1-1-2: 9'%
0-0-1 : 9%,
.-2-1 : gO/,,: Hypotaurodontisme
.-2-2 : 90/Q~
ft
2-2-2 : 9%
.-3: 9%: Hypertaurodontlsrna
7- 2EME EREMQLAIRE INFERIEURE
8- Nombre de canaux
Le canal, généralement unique est parfois dédoublé ou trifurqué à
l'extrémité apicale
b- Trajet canatalre
Très souvent courbe ou coudé. le mouvement peut etre doux, régulier ou
par contre accentué.
c- Largeur canalalre
Trop variable selon les dents, pour en tirer une moyenne
d- Foramen apical
Oans 30% des cas il existe 2 foramina
10%"
3
Le foramen est excentré dans 10'% des cas

lK5
e-
Calcifications
Des oblitérations partielles ou totales de la pulpe ont été constatées
f- Configurations
1-1-1 ; 20% des cas
1-1-0 : 20°/,," "
0-0-1 : 10% .. " :calcification des 2/3 coronaires
O~2~2 : 30%"
"
."""3 : 10% " tI : taurodontisrne de type 1
0-0-0 : 10% tI
"
:
calclflcation complète
8- 1ERE PREMQLAIRE S1JPERIEURE
8- Nombre de racines, de canaux
Toutes les dents de notre échantillon possèdent 2 canaux, sauf la dent à 3
racines et à 3 canaux.
b- Trajet canalalre
Aucune tendance ne se dégage tant la disparité est grande d'une dent à
l'autre.
CR Largeur canatatre
Les canaux sont plus ou moins rapprochés l'un de l'autre et leur largeur est
variable. Mais l'ensemble du système canalalra est très étalé dans le sens VL
(surtout au niveau des monoradiculées).
d- Foramen apical
Presque toutes les dents ont leur système canalaire qui se termine par 2
foramina.

lM
e- Calcifications pulpaires
Quelques oblitérations partielles des canaux ont rendu impossible leur
matérialisation au niveau du 1/3 coronaire ou des 2/3 coronaires de ces canaux.
f- Configurations canalaires
2-1-2 : 9%
2~2-2 :45,4%
.-2-2 :27,2%
: taurodontisme
0-0-2 : 9%
3-4-4 : 9% : par racine la. configuration de cette dent triradiculée donne:
P: 1-2·2
3 rad nes
MV: 1-1-1
DV: 1-1-1
9: 2EME PREMQLAIRE SUP~RIEURE
a· Nombre de canaux
1 canal: 45,4% des cas
2 canaux: 54,5% ,.
"
b- Trajet canalalre
Nous avons pu observer des canaux relativement rectilignes, à courbure
douce et à double courbure accentués.
Nous résumons dans le tableau suivant les différentes configurations
rencontrées, les courbures des canaux, la présence ou non de calcifications
oblitérantes, en pourcentage.

Tableau IV-75: Configurations et courbures des canaux de la 2éme
Prémolaire supérieure (pourcentage)
1-1-1
1-1-.
1 -2-1
1-1-2
.__................".
2-1
................
·2
.-2-2
-----------nT... ' .~
2·2-2 TOTAL
..." .......... " . ................... ·...,.'nn••••~.•"•. ..........._...... nun....~'~"•• ~••••••
canaux
f--.-.v-~'
r~ctilign~~_~
-
9% ..
-
9
................."..........
___
~
"J_'"_~
T __ .,...,...,.TT
..
r T T . r T T -
9
18,1
.~---------- ............~~.'"~._
" " .... U
. . . . . .
_......,........... __~.m..~. --.._-~?.!~-"
courbures
.................._.
- !ecti Hg '!_~.~
9
._._-
'VI.'rNIJ'o". ........~ ....
-
9
9
9
-
9
.......~......_---._. r------'~~- .~....._---""~ ,......._._w~w_.- _
...._~.?-~~..
courbures
-
~
-
-
-
-
9
9
accentuées
c- Foramen apical
Sur une dent le foramen est distant d'environ 2,5 mm de l'apex
anatomique.
1Q- 1ERE MOLAIRE INFERIEURE
Les différents systèmes canalaires ont été regroupés dans un tableau.
Contrairement à l'étude radiographique, la lecture après diaphanisation permet
id de mettre en évidence la configuration de Chaque racine.
Ainsi selon le nombre de canaux et leur disposition, nous obtenons le
tableau suivant:
Tableau IV-7B: Configurations internes de chaque racine
des 1ères
Molaires Inférieures (pourcentage)
0-0-0
0-0-1
1-1-1
1·1-2
2-2-1
2-1-2
2-2-2
.-2~2
~
~
Rac.M
-
-
-
-
..
~
~-
~-~ ,
...JI&,__
-
~L6,7
5,8
-~-
Rac.D
5,8
5,8
58,8
11,7
5.8
5,8
-
5,8
Il apparaît, au travers de ce tableau, qu'un pourcentage relativement grand
de dents ont une racine distale bicanalaire (17,4%)

IK6
11- 2EME MQLAIRE INFERIEURE
Tableau IV-77: Configurations internes de chaque racine des 2ème
Molaires Inférieures (pourcentage)
1-1-1
1-1-2
1-2-1
1-2-2
2-2-1
2-2-2
Rac.M
-
5,5
-
11 ,1
5,5
77,7
-
Rac.D
66,6
5,5
5,5
5,5
5,5
11 ,1
Dans 22%
des cas, la racine distale possède 2 canaux, soit légèrement
plus souvent que la 1ère Molaire Inférieure
12- 1ERE MOLAIRE ~UPERIEURE
Tableau tV-78: Configuration interne de chaque racine de la 1ère Molaire
Supérieure (pourcentage)
1-1 -1
1-1 -2
1-1 "3
2-2-1
2-2-2
.__..................................
.
~-------_ .._._-
.~u.u ..................,....
.,.
" " " " '......... YI ..... ~"............... I'o"l".I",I"~,....... ~ •
U
............~ ..... ........................." ........, .......,,~ ........."-~~_.~
Rac.P
50
.._......_..;!~.L~t........_..___...1?..LL.___
-
-
-_.....................................
__ .- ......._............................_..........
......u ................................u •• u ..... u
...............r.,•• ,'\\.........NINVY'-,,~.~.
Rac.MV
.................................
___
_____ .-,'o ...__
...._. . L U...
_~,~.
~
~ _ U U L
~
33,~._.._.
1 5
-
25
--.. ..... .........,"".... ~.............,....... ,~~-......,'\\-r.-.......,,-.-I"~
._._.~ 26, 6~,~_,_,_,
Rac.DV
100
-
-
-
-
13- 2EME MOLAIRE SUPERIEURE
Tableau IV~79: Configuration de chaque racine de la 2éme Molaire Supérieure
(pourcentage)
1-1-1
1,2-2
2-2-2
..........,..
~
Rac.P
70
20
10
--
~~-
Rac"MV
60
10
30
~~
Rac.DV
100
-
-

nn
14- 3EME MOLAIRE SUPERIEURE
Tableau Iv-sa: Configuration de chaque racine des 3èmes Molaires supérieures
à 2 racines
Tableau IV-81: Configuration de chaque racina de la 3ème Molaire supérieure à
3 racines.
1-1-1
0-0-0
1-1-0
0-0·1
1-0-0
~~"
--.....--_._--
racine P
54,5
18,1
1B 1
9
-
t
racines MV
54,5
~&-'}~-
-
9
.
_.
-.
....-
-~_.~---...,._._-_
racine DV
45,4
45,4
-
-
9
La racine MV possède fréquemment 2 canaux distincts (surtout au niveau
de la 1ère Molaire supérieure, ou le taux est de 51,6% contre 40% au niveau de
la 2ème Molaire supérieure.

v~ COMMENTAIRES - DISCUSSION
A~ COMMENTAIRES SUR LA METHODE
1- PROTOCOLE D'ETUDE
8-
Radiographie
C'est un moyen d'investigation qui au niveau des dents monoradiculées
nous a apporté une grande satisfaction. En effet, il nous a été possible, à partir
des images radiographiques de connaître le profil canalairs des dents et d'en
représenter la configuration interne.
Cependant, l'étude radlcqraphlque des dents pluriradiculées selon la
méthode que nous avons adoptée, a posé quelques difficultés.
En effet, la superposition des différents éléments et leur projection sur un seul
plan de l'espace, a rendu parfois la lecture difficile.
La solution aurait été de réaliser des coupes longitudinales des dents de
façon à séparer chaque racine et à les radiographier individuellement.
Cependant les dents ainsi traitées auraient été sacrifiées à l'unique étude
radiographique, et n'auraient pas été réutilisables pour la diaphanisation.
Nous avons donc palié cette défaillance du résultat radiographique en
multipliant les incidences et en réalisant la diaphanisatlon.
b-
ptaphantsatton
Le protocole d'étude de la diaphanisatlon a été assez contraignant du fait
des différentes étapes histochimiques à chronométrer. Nous avons en outre
légèrement modifié la phase d'éclaircissement: En effet il nous a semblé
nécessaire de prolonger le temps d'immersion dans le bain de méthyl salicylate
afin de renforcer j'action d'éclaircissement.

Cependant, le protocole, tel que nous l'avons réalisé,n'a pas permis, sur
certaines dents, d'objectiver la configuration interne. Pour certaines, la
transparence n'a été effective que selon un seul plan (généralement MD').
Cette insuffisance d'éclaircissement des dents nous a conduite aux.
hypothèses suivantes:
-Les dents incomplètement éclaircies seraient les plus calcifiées;
-Les conditions climatiques à Abidjan sont telles que l'atmosphère est saturé
d'eau à 80''/.;> (climat tropical humide).
Il est possible que cette humidité ambiante ait interféré sur la déshydratation des
dents. En effet pendant le transfert des dents du dernier bain d'alcool absolu à
celui de méthyl salicylate, tes dents se seraient imprégnées de l'humidité de l'air,
réduisant ainsi la pénétration du méthyl salicylate.
Pour remédier à cet état de fait, il serait souhaitable d'exécuter ces
diverses séquences du protocole dans un endroit sec.
Les dents non
ou incomplètQment éclaircies ont malgré tout été
conservées pour notre étude, du fait de la nécessité d'observer chaque dent
selon plusiseurs méthodes.
2- ECHANTILLONNAGE
a- Constitution des échantillons
Les difficultés dans la collecte des dents variaient d'un type de dents à un
autre. En effet les incisives, de même que les molaires supérieures et surtout
inférieures sont les dents que nous avons eu le moins de mal à conserver pour
notre étude. Les raisons qui selon nous expliquent cet état de fait, sont les
suivantes:
Les Incisives sont moins souvent sujettes à la carie que les dents
postérieures. Quand néanmoins elles sont cariées, elles conduisent plus
précocement le patient à la consultation, car elles sont disgracieuses. Ainsi

190
lorsque le patient, souvent de condition modeste, se trouve devant le ditemne:
soins conservateurs plus ou moins prothèse conjointe ou avulsion plus ou moins
prothèse adjointe, il opte souvent pour la deuxième solution. Ainsi nous avons pu
rencontrer des dents extraites à peine cariées.
Les incisives extraites saines sont également pléthoriques du fait sans doute de
l'étiologie parodontate de l'affection ayant motivé leur avulsion.
Les Molaires, pour les mêmes ratsons socio-économiques, sont extraites
fréquemment et comme de surcroît, ce sont les dents les plus atteintes, le nombre
de molaires extraites est impressionnant. Cependant l'état de délabrement
coronaire était souvent SI avancé Que nous avons été contraint de les écarter de
notre étude.
Les Canines, dents robustes et d'importance capitale dans le système
manducateur,sont résistantes et très rarement extraites,
Les prémolaires que nous avons rencontrées étaient souvent si délabrées
qu'elles avaient subi une séparation de leurs racines, ou une atteinte de leur
cavité pulpaire.
Ce sont donc les canines et les prémolaires qui nous ont posé le plus de
problèmes lors de la constitution de nos échantillons.
b- Effectifs
Au total, 220 rnoncradlculées et 280 plurlradiculées, soit 500 dents, nous
semble etre un nombre raisonnable.

lY 1
B- ETUDE COMPARATIVE
1- DIFFERENTS RESULTATS DE NOTRE ETUDE
a- Incisive Centrale Supérieure
Les résultats obtenus à l'issue de l'observation directe, se superposent à
ceux de la radiographie et de la dlaphanlsatlon.
En effet, en ce qui concerne J!il'J[Ii:!.j~11§"çjtçYl;;tJr~ et canalaire par exemple:
-L'observetion directe révèle:
80% de racines rectilignes
15%.. de courbures MD
5% "
"
v
-L'étuce radiographique précise que le trajet du canal suit la courbure de la
racine.
-Et l'étude par diaphanisation confirme les résultats de la radiographie en
obtenant:
80,9% de racines rectilignes
9,5% de courbures MD
4,7"/0 "
"
v
5% de canaux inapparents
Pour ce qui est de l?..Qositlon Q.IJ•.J9.Œ..!JJ.!ln." il est excentré dans 25':0;0 des cas
selon la radiographie et dans 23,8% des cas d'après la dlaphanlsation.
b-lnclstvs Latérale Supérieure
Comme au niveau de la centrale, les résultats sont similaires pour les
différents moyens d'investigation, excepté la configuration canalalrs:
En effet la radiographie mentionne 97,5% de dents à canal unique et 1
canal bifurqué et fusionné, tandis que la diaphanisation a laissé entrevoir 4

configurations différentes avec un pourcentage important de canaux doubles ou
bifurqués (33,2%)
Cette dichotomie trouve vraisemblablement son explication dans le fait
qu'il existe des superpositions à la radiographie, qui font parfois S8 confondre 2
canaux en réalité séparés.
c- Incisive Inférieure
Ici encore, les différents résultats sont comparables:
.c.Q.W.[Q!JHLra.dj.ç.\\.JJ.Q,j.rJt.§.t..1ra.j~.t. ..ç.g.n?Jg!m";
.Observation directe: 55'% de racines rectilignes
32,5% de courbures ou coude MD
7,5% de courbures V
.Redioqrepbie:
65% de canaux rectilignes
35% de canaux courbes
.Diaphanisation:33,3% de canaux courbes.
Le nombre de courbures observées à la radiographie est légèrement
inférieur (35%.) à celui donné après observation
directe
(40%}.Ceci parce que les courbures VestibulaIres ne sont pas
abjectivables sur une radiographie prise en incidenceorthogonale (comme cela
a été le cas ici)
Seules les incidences obliques auraient pu, en vertu de la règle de Clarke, (8)
mettre en évidence ces courbures Vestibulaire ou palatines.
.L;;l...9.é'y!g!l911J;tYJQ.ran:um.par rapport à la limite apicale apparalt:
.Radiographiquement dans 27,5% des cas
.Par diaphanisation dans 22,2% des cas

La différence de valeurs peut s'expliquer par le fait que les apex excentrés
vestibulairement ou lingualement n'ont pas toujours été objectivables. par
diaphanisation car la lecture VL a été cartels impossible à réaliser.
d- Canine Supérieure
.l-J~..Jr~L~~~SJJ~1~..lê:I9.~.!,j.r... ..ç.:,;J,.IJ.@.!1ilît.~_~. décritsparia radio graph je son t
comparables à ceux mis en évidence par la ateotienteetton.
Cependant en ce qui concerne JJLD_QmJ;Œl;Lq~ ç~_rW.JL>; et la fréquence des
f.Q.r.amlo.S:L~~.KÇJ~J:!.tr.~.~.la dieph enieetlon donne des valeurs légèrement
supérieures:
20% de canaux dédoublés (contre 15% selon la radiographie)
30% de foramina excentrés (contre 15'% à la radiographie)
e- Canine Inférieure
L'étude radiographique a apporté plus de renseignements que la
dlaphanlsation, sur la canine inférieure. En effet dans de nombreux cas ,il n'a pas
été possible d'objectiver l'anatomie interne des dents,du fait de leur non
transparence au terme des séquences histochfmiques.
Ainsl, à propos de la localisation du faramen par exemple, la radiographie
mentionne 50"/0 de déviations du foramen, tandis que fe taux relevé à l'issue de
la diaphanlsation, n'est que de 18,1%.
Cette grande variation s'explique par le fort pourcentage de dents non
éclaircies et donc de configurations non objectivables.
fR 1ère Prémolaire Inférieure
--En ce qui conce me .l.eJr.?J~1S:9'[H~!ill,[fZ_et radiculaire:
L'observation directe révèle:3QO!Q de racines rectilignes
60% de racines courbes et coudées
3,3% de doubles coudes

IY4
La radiographie met en évidence:57'% de canaux rectilignes
20%. de canaux courbes
10'% de doubles courbures
La diaphanisation dénombre:36% de canaux rectilignes
54% de canaux courbes
10% de doubles coudes
Ces différents résultats suscitent les commentaires suivants:
- Le canal suit généralement l'orientation de la racine; cependant:
- Dans certains cas le trajet du canal radiculaire est plus sinueux que celui
de la racine qui le contient (3,3% de doubles coudes radiculaires contre 10% de
doubles coudes canalaires)
- Le dernier constat issu de l'analyse de ces valeurs, est celui d'une
incapacité partielle de la radiographie à déceler toutes les courbures des canaux.
(20% selon la radiographie, contre 54 et 60% selon res deux autres moyens
d'investigation). De ce fait, il faut se méfier de l'image radiographique parfois
rectiligne d'un canal, qui en réalité peut présenter une courbure.
--Le foramen est excentré dans 16,6% des cas selon la radiographie
27% des cas selon la diaphanisation
Encore une fois il y a une légère sous évaluation radiographique du fait de
la superposition des plans.
g- 2ème Prémolaire Inférieure
Le nombre de bifurcations ou trifurcatlons canalaires apicales est de 13,3%,
selon la radiographie tandis que la diapha.nisation relève 40% de foramina
multiples.
,J"..ê.,Q.§.\\Ô.ê.t!.9..0...Q!r!.J9XênJgIL8st observée dans 13,3'% des cas d'après l'étude
radiographique, et dans 10% des cas selon la diaphanisation.

lYS
b~.ê.....tJJ'.P.J~r!§.J,!r.Q,gQDEêJD!'!Lobservés
à la radiographie sont également
identifiables à la diaphanisation et la configuration que nous leur avons attribuée
est la suivante: .-.-3
Pour ce qui est des configuratlons canalaires dénombrées selon l'une ou
l'autre des méthodes d'investiqation.Ia disparité constatée est due:
- A la fréquence de non-visibilite des canaux de certaines dents après
diaphanisatlon (0-0-0, 0·0~1; ou encore 1-1-0)
- A la possibilité de superposition d'images de canaux en réalité bifurqués.
h- 1ère Prémolaire Supérieure
Le taux de dents à 2 canaux est de 93,3 % selon la radiographie et de 91%.
d'après la diaphanlsatlon.
La situation très radiculaire du plancher pulpaire (taurodontisme) a été
observée dans 30% des cas à la radiographie et dans 27,2% des cas après
diaphanisation
1- 2éme Prémolaire supérieure
Les résultats de l'étude radiographique sont superposables ici encore à
ceux de la diaphanisation en ce qui concerne
... Le nombre de canaux:
.40% de dents à 1 canal
Selon Radiographie VL
59,9%" " " 2 canaux
.45,4% de dents à 1 canal
Selon Diaphanisation
54,5%"
.. .. 2 canaux
---L'orientation des racin~~
L'observation directe mentlonne:36,6% de racines droites

lY6
53,3"/0 de courbures douces
10%, de coudes doubles ou accentuées
La radiographie
signale que les canaux suivent généraleml:mt
la
courbure des racines
La diaphanisation enfin révèle:45,4% de canaux rectilignes
45,4% de courbures douces
9% de coudes accentués
La légère variation entre les valeurs radiographiques et celles de la
diaphanisation nous fait dsdulre que dans certains cas.rss racines à courbure
douce et régulière, contiennent des canaux rectilignes.
Jw Molaires supérieures et inférieures
La configuration canalaire des différents systèmes endcdontlques des
molaires n'ont pu etre mis en évidence par la radiographie, du fait de la
superposition des images. C'est par conséquent la diaphanisatlon seule, qui a
révélé pour chaque racine, une configuration détaillée.
CONCLUS1QNS PARTIELLES
Au
terme de
cette
étude comparative des différentes méthodes
d'investigation, nous pouvons dire que la diaphanisation, mieux que la
radiographie, permet de mettre en évidence le nombre exact de canaux
radiculaires et d'objectiver l'allure véritable de ces canaux.
Néanmoins dans de nombreux cas, les résultats radiographiques sont
confirmés par la dlaphanlsation.

197
2- COMPARAISON_DES RESULTATS DES DIFFERENTES
ETUDE.5.
Ce paragraphe se propose de comparer les résultats de divers auteurs, qui
ont utilisé diverses méthodes d'investigations:
-A/bau (1O)qui a effectué une étude radiographique de la configuration canalaire.
-Gercies et Sevalle, (17) qui ont tenté d'élaborer un atlas radiographique des
dents de l'adulte.
- Goeï, Gill et Taneja, (83) qui ont évalué le nombre et la configuration des
canaux des 1ères molaires mandibulaires permanentes à partir d'une étude
radiographique.
~Manning, (71 )qui après diaphanisation et injection d'encre noir, a étudié
l'anatomie des canaux radiculaires de 149 2èmes molaires mandibulaires.
a- Incisive Centrale Supérieure
Les différents auteurs (8,17,71,83,117,118) rapportent 100'% de cas de
dents à 1 racine et 1 canal.
Pour ce qui est de fa courbure des racines:
A/bou mentionne: 75%. de racines droites
12% de courbures MD
v
p
Les taux obtenus par notre étude sont respectivement de 80%, 15%, 10Q/ o et
0%.
La longueur moyenne de la racine est évaluée par Tsttec (117) à 13 mm et à
13,44 mm selon nos résultats.

198
De façon générale, les valeurs obtenues par notre étude s'accordent avec
celles des populations caucasiennes, en ce qui concerne le nombre et la courbure
des racines.
Cependant nous relevons une légère supériorité des longueurs radiculaires dans
nos populations.
b- Incisive Latérale Supérieure
-Nornbra de canaux:
Notre
étude révèle 97,5"!0 de cas de canal unique et 2,5% de
dédoublements canalaires
Pour A/bou, le canal est unique dans 99,9%. des cas
-Courbures des racines
Notre étude
A/bau:
Racine rectiligne:
47,50;.,
30%
Courbure MD:
52,5%
56%
-Longueurs des racines
13,95 mm selon nous
13,6% mm d'après Tallec
c- Incisives Inférieures
-Selon vertucct (17) les canaux dédoublés peuvent se rencontrer dans 25% des
cas et selon Biesterte/d ou A/bou dans 42% des cas.(1 0, 17)
-Notre étude nous a permis d'en dénombrer 15%•. Cependant si l'on rajoute les
cas où le canal se dédouble à l'apex pour former un delta, cela fait 15% de plus.
-Courburs des racines:
Nos investigations:
D'après Afbou:
Racine rectiligne:
55%.
60%
Courbure MD :
37,5"/0
23"/0
Courbure V :
7,5%
13%

lW
-Courbure des racines:
Nos Investigations:
D'après A/bou:
Racine rectiligne:
55%
60'''/0
Courbure MD :
37,5%
23%
Courbure V :
7,5%
13%
-Longueur moyenne des racines
12,85 mm
selon nous
Tallec mentionne 12,3 mm
d- Canine Supérieure
-Nombre de canaux:
Nos travaux
révèlsnt que 15% des canines supérieures possèdent 1
canal dédoublé ou 2 canaux fusionnés; Dans leur étude, Gareias et Sevalle
(17) trouvent 100% de canaux uniques.
-Courbure des racines: Nous obtenons:
A/bou trouve:
Racine rectiligne: 20'%
39'%
Courbure MD:
70%
32%)
Courbure VP:
10%
20%
Les canines de notre échantillon possèdent beaucoup plus souvent des
courbures radiculaires et coudes apicaux MD que celles de la littérature
-Ouant à la longueur radiculaire moyenne,elle est de 18,15 mm selon nos
travaux et de 17,5 mm selon les études de Tallec.
e- Canine Inférieure
-La terminaison en un canal est de règle (95% des cas) selon Vertucci et nous
ne trouvons pratiquement pas de différences (100%).
Cependant l'existence de deltas apicaux est trouvée dans 150/ 0 des canaux de
nos dents et dans 34% des cas selon Albou

:wo
"Comme son homologue supérieure, la canine inférieure est rarement rectiligne
(20% des cas).
Au terme de son étude, A/bau note 68"/0 de cas de racines droites, 21'>;0 de
courbures MD, et 7% de courbures VL.
Un fort pourcentage de courbures et de coudes apicaux MD a été mis en
évidence par notre étude: 55%.
-La longueur radiculaire moyenne est de 18,4 mm d'après nos investigations.
Elle est seulement de 15,3 mm selon les travaux de Tallec.
f- 1ère Prémolaire Inférieure
-D'après les statistiques (17), les dédoublements représentent sous une forme
ou une autre, 29 à 30% des cas; (15 à 24% selon A/bou ) Nous en avons
observé 20%.
-Courbura des raolnaswous obtenons
A/bou en note
racine droite:
30%
48%
courbure MD :
56,6%
35%
courbure VL:
10%
9%
-Longueur moyenne radiculaire
Elle est de 17,42 mm d'après notre étude
et de 15 mm d'après Tallec
g- 2éme Prémolaire Inférieure
-Selon Yertucci la configuration à un seul canal existe dans 98,8% des cas.
Cependant des images de dédoublements peuvent se rencontrer (13,3% des cas
d'après nos Investigations).
-La longueur des racines est de 17 mm selon nous. TaJlec trouve 15,4 mm.

101
h- 1ère Prémolaire Supérieure
La configuration à 2 canaux existe selon les auteurs dans 62 à 71 ù des .cas
(17)
A/bau lui, signale 85'% de dents à 2 canaux et 6% à 3 canaux.
f.
Pour notre part, 93,3% des 1ères prémolaires supérieures possèdent une
configuration à 2 canaux.
-L'étude de Tettec révèle une longueur radiculaire moyenne de 13 mm; nos
résultats mentionnent 15 à 16 mm de moyenne selon les racines.
l- 2éme Prémolaire Supérieure
-Bertollno (cité par Gareras) avance que "Si la majorité des 2èmes PM>
possède un canal unique, le praticien peut se trouver confronté à une multitude
de systèmes canalaires fort différents",
La seconde partie de cette affirmation se vérifie par notre étude, qui met
en evidence en effet 8 configurations canalaires différentes.
Cependant, le pourcentage de configurations à canal unique révélé par
l'auteur ("la majorité") et celui mentionné par Gare/as (48 à 55%), sont
supérieurs à ceux que notre étude a déterminés (40%).
-La longueur radiculaire moyenne que nos mesures ont trouvée est de 16 à
16,4 mm; Tal/ee, dans ses travaux ne trouve que 13,4 mm.
~ 1ère Molaire Inférieure
-Le nombre de canaux est variable et les taux mentionnés par différents auteurs
seront à titre indicatif relevés et mis en parallèJe,dans l'ordre suivant: Nos
résultats, ceux de Gael & oott., ceux de A/bau, et enfin, ceux de asrctes &
Se valle.

lUI
Dans la racine distale:
Notre thèse
Gael
Albou
Gareias
·~"_""I'"~~",""'~_~""n..,.
.......".........~.................... uua•••_ .....-.-._..• __ ·_ .. ·_ .....····,··~.... " .. ,""'r n ... r ........".....................................u ........u. ........ uu..........uu ......~_...... .,. ......... _._.,_.,_
1 canal
~3'%
_~.J?~:?~/o
92%
70%
-
.......................,..,.,.,...........~""""""".
2 canaux
17,4%
40':0;0
8%
30°/"
Dans la racine mésÎal~;
Notre thèse
Gael
Albou
Gareras
~~
-,
.._~---~~"~~
1 canal
.
5%
13'%
12-13%
...
~ ~ ~ - ~ -
--
-----.--.-.-N"~
2 canaux
100%
78,~_r.~~_~
87%
86':';0
--
~
~----
..............__...._-.-~-.-_-.-~~w
3 ou plus
-
13,3%
-
-
-Le nombre de forarnlna apicaux est:
Qans la racine distale:
Notre thèse
Gael
Albou
..........................._._-.- __................_.·..... •• ......
..................... U&.u.u .... u _ .. __ -.-.-._-.-....-..-."""~"......................
~
~_r
M
........u
............ & ...........................................L U U .. U
• • _ . . . .__ .. _
1 torarnan
................._..?QJ"~%~_...............__ .u_.______________.!~_1_~rQ..."..'"...........
97%
·-.-~ ...............
~""~.........u ...........u u .............I'" .... _ ... ....,I"JVoI\\~ ............
.ULU~~~~U.uu.uU~UUU~L_U_L_L _ _ _ _
2 foramina
____._........?.~!.~.'Y.':~_ .._.._....._
25%
3%
u ......u ......... _.... __ •• __ ~~_................ u.~_.-....... _
. . . . . . . . . L . L• • U . u • •
...
_______ I'" ____
_ _ _ , _ _
u ~ . u
u~u."'u"'u.
~
. . ~ ' " ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ . ~ . ~ ~
• • • ~ & . & ~• • ~.~.u~~.~
3 foramina
-
1,7%
~
Dans la racine mésiale
Notre thèse
Gael
Albou
.. ............................................
...
_~_ .... _., ..... u
....... u . . . . . . u,.~ .... _ u .........~ ____ ·~ __ -,-_~ __ 'r_r
-".,.,.,~
~~.-
. _ •• _ • • ~_. __ • • • • _ • • ~ .... I'"_I'0_... ·I'"~~·I"1,,~,,·~,~·~~,·,
~U""
1 foramen
.._.._...._.........~?i.!?.Y.':'. .........._..._._..
62%
__",._._._______ __ ________·_·___
...............u u · ·.. ~·I'"I"...·I" ...N'.·N1 ..... ~......... U . u .....u u.........
• • • • • • • • • • • • • •,"1'"0 ••• " . , ••
~~
.~
~.~". ,_, ,,~ . . . . . . . . n u . . u
. . .
. . u . u . ~ , u . _ . _ " , _ ~
2 foramina
~.?!.?..y~..""_.__,.~_...
60%
38%
....-.
_· __ • ..
__ ....__ .•.._._..
...
.............
~ _ _ ............. ~u.u ........ __ ....... "1" . . . . . . . . . .
. . .M • •"
• • • _
. . . . . . .
w
• ..
-..-..-.........................
rIo"\\.,~u."••••• u . . .u .........n u . . . . . .n u ' .............. _
~._-,
""'.~~
3 ou plus
-
1 0
~

103
-La courbure des racines:
Tous les auteurs (9,10,17,117 )s'accordent sur le fait que les racines et
canaux mésiaux présentent généralement une courbure dlstals.tandts que les
racines distales tendent à etre rectilignes. Nous avons effectivement fait le même
constat.
kw zème Molaire Inférieure
-Le nombre de canaux:
Dans la racine distale
Nous
A/bou
1 canal:
77,7%
92%
2 canaux
22,2%
8%
Dans la racine mésîale
Nous
A/bau
1 canal
5,5%
13%
2 canaux
94,3%
87%
-La longueur moyenne des racines:
Selon nous:
Selon Tallec:
Racine M:
15,35mm
13,1mm
Racine 0:
14,01mm
12,1mm

2U4
1- 1ère Molaire Supérieure
-La racina palatine possède un seul canal, tous les auteurs s'accordant sur ce
fait. Cependant ce canal se termine d'après notre étude, par 2 ou 3 foramlna
dans 49,9% des cas.
La racine mésio-vestibulaire possède 1 canal
dans 48,3% des cas d'après nos travaux
38%
"
selon A/bau
39%
"
..
Pineda (117)
La racine disto-vestibulaire possède un canal
Pineda (118) signale 3,6% de cas où elle a 2 canaux.
-La longueur moyenne des racines:
Selon nous:
d'après TafJec:
Racine P:
13,93 mm
17mm
Racine MV: 13,8 mm
16mm
Racine DV: 12,95 mm
15mm
m- 2ème Molaire Supérieure
La racine palatine possède 2 canaux dans 30%, des cas d'après nos
résultats, tandis qu'au niveau de la racine rnéslo-vestlbulalre, cela se vérifie
dans 40'% des cas (62%, selon A/bou).
-La longueur moyenne des racines est
Notre thèse:
se/on Tallec:
Pour la racine P:
14,1 mm
15mm
M:
13,95 mm
14mm
0;
13,11 mm
14mm

2U5
CONCLUSIONS.
PARTIELLES
CEtte étude comparative conduit aux résultats suivants:
-Au niveau des incisives, peu de différences sont relevées entre les valeurs
obtenues chez les populations caucasiennes et dans notre milieu ivoirien, si ce
n'est la taille plus grande des racines dans nos populations.
-Lss résultats sont beaucoup molns harmonieux au niveau des canines et des
prémolaires où l'on note dans nos échantillons, des taux beaucoup plus élevés
de courbures apicales ou radiculaires et de canaux multiples ou dédoublés. Les
longueurs raolct.talrss sont également supérieures à celles mentionnées par les
auteurs américains ou européens.
-Les différences frappantes au niveau des molaires, entre nos résultats et ceux
des études analysées, se situent au niveau de la longueur moyenne des racinas
et canaux: En affet on note environ 2 mm supplémentaires sur les longueurs
radiculaires de nos dents.
Cependant, au niveau des molaires supérieures, c'est lé contraire qui se
dégage: Nos racines sont plus courtes que celles observées par TaJ/ec.
Toutefois, nous pensons qu'il serait interressant de rechercher dans une étude
ultérieure, si cette différence est siqnificatlve.

2()6
c- INTERPRETATION CLINIQUE
Quelle interprétation clinique pouvons-nous faire face à ces résultats?
Plusieurs points sont à considérer:
J. NOMBRE DE CANAUX
De nombreux exemples ont démontré qu'un canal qui apparalt unIque et
simple sur un cliché radioqraphlque ne l'est pas toujours en réalité.
Parfois un deuxième cliché pris en incidence oblique peut individualiser 2 canaux
qui apparaissaient superposés sur le premier cliché. Mais dans certains cas ce
n'est que par la dlapharusation qu'ont pu etre objectivées les configurations
internes réelles.
Ces diverses considérations ne sauraient qu'inciter à la prudence lors de
l'intervention endodontique. En effet, en clinique, la diaphanlsation étant
irréalisable, nous ne pourrons nous aider que de la radiographie comme
document préopératoire.
Ainsi est-il indispensable d'exploiter au mieux les éléments cliniques
anatomiques visibles dont nous disposons afin de respecter l'anatomie canalaire.
Pour cela, plusieurs précautions sont à prendre à chaque étapes du
traitement endodontique :
-Blen observer la morphologie coronaire, la situation des pointes cuspidiennes,
car il existe une correlation entre la morphologie coronaire et le nombre de
canaux. Cela a été bien démontré par Yactlne (6) dans le cas des prérnotalras
inférieures où il arrive à présumer de l'existence d'un ou de deux canaux selon la
morphologie coronaire de la dent.

:lOI
~Réaliser une radiographie coronaire "bite wing"afin dé bian objectiver le volume
de la chambra pulpaire.
-Réaliser une radiographie rétroalvéolaire pour évaluer la longueur, la courbure
des racines et des canaux.
-En s'aidant des trois points précités, effectuer avec soin une cavité d'accès.
-Faire un examen minutieux de la chambre pulpaire en particulier au niveau du
plancher en sondant l'orifice des canaux.
- Sren lire la radiographie lime en place: Voir si la lime aoparan au centre de la
lumière canalaire ou si elle est excentrée ;ce qui pourrait laisser entrevoir un
dédoublement ou un canal supplémentaire.
2- CQU.RBURE DES ÇANAUX
Tout autant que la connaissance du nombre de canaux, le respect de la
courbure des canaux est imponant lors de l'acte endodontique.
Notre étude a permis de constater que la radiographie, bien souvent, sous
évaluait le nombre de courbures canalaires. AInsi, une image radiographique
rectiligne d'un canal, ne reflète pas toujours la réalité.
II a parfois été necessaire de multiplier les incidences, ou même d'avoir
recours à la dlaphanlsatlon pour objectiver l'orientation exacte de certains
canaux.

:lUX
En clinique nous préconisons par conséquent:
- Un examen
radiographique préopératoire se Ion plusieurs incidences
(orthogonale et croisée).
Malheureusement, ces précautions accroissent le coùt de revient du
traitement qUI déja est considéré comme un luxe.
- Un cathétérisme prudent afin de ne pas dévier de la trajectoire orjginelle du
canal.
Enfin le troisième point dont il faut tenir compte est la:
3~ LONGUEUR DES CANAU~
Les dimensions des racines des dents en milieu ivoirien sont supérieures à
celles des dents caucasiennes. Ces résultats corroborent ceux des études
réalisées au niveau coronaire.
Certaines racines, très longues, ne sauraient etre totalement instrumentées
par les limes endodontiques classiques.
Cette importante disparité dans la longueur des canaux radiculaires doit
conduire le praticien à prévoir dans son arsenal thérapeutique
en plus des
instruments endodontiques de longueur standard, des instruments de grandes
longueurs, ce dont devront tenir compte les commerciaux.

LW
Dans ce travail nous avons entrepris de décrire l'anatomie des racines
dentaires et des configuratîons canaJaires des dents en milieu ivoirien, ceci afin
de contribuer
à
l'établissement
de
normes
anatomiques
négro-
africai nes.
Pour ce
faire!
nous avons mis en oeuvre différentes méthodes
d'lnvastlçation :
-Mensurations directes
-Radiog raphie
-Diaphanisation
L'originalité de notre protocole a consisté à examiner chacune des
dents selon chaque méthode indiquée, afin d'apporter le maximum d'informations
pour un même échantillon.
Notre échantillonnage est composé de 280 dents maxillaires et 220 dents
mandibulaires parmi lesquelles on distingue: 220 monoradiculées et 280
plurlradiculéas.
Les résultats que nous avons obtenus ont attesté de la fiabilité de notre
protocole de recherche car les valeurs recueillies de l'examen direct, se
superposent aux données fournies par la radiographie, ainsi qu'à celles
déterminées après diaphanisation.
Cependant la radioqraphls apporte une somme d'informations supérieures
à celles obtenues à l'examen direct, et la diaphanisation autorise une précision
supérieure à la radiographie.
Ainsi la dlaphanisation permet mieux que la radiographie, ce qui se
comprend aisément, de mettre en évidence les courbures canalaires et les
dédoublements des canaux radiculaires.

III
Notre étude nous a permis enfin, de constater que:
-Le profil canatatro suit généralement le
profil radiculaire: Le
taux de courbures radiculaires est relativement élevé et le degré de courbure
raciculal re variable ;Particulièrement à la mandibule où l'on note 40% de
courbures au niveau des incisives, 54% de courbures et 10% de doubles coudes
au niveau des prêmolaires.Parfois il existe un véritable coude à angle droit: Chez
5%, des incisives supérieures et 10''10 des canines aussi bien supérieures
qu'inférieures.
-Le foramen apical est dévié par rapport à l'axe principal de la
racine, dans des proportions pouvant atteindre 50% des cas, essentiellement au
niveau des canines inférieures; la moyenne s'établissant pour toutes les dents
confondues aux environs de 20%.
-11 existe un grand écart entre les maxima et les minima des
longueurs
radiculaires, dans un même type de dents;les cas les plus
éloquents s'expriment au niveau des incisives latérales et des canines inférieures
où ces écarts se situent entre 11 et 15 mm.
-Le pourcentage de canaux doubles ou bifurqués est élevé: La
racine distale des 1ère et 2ème molaires inférieures et la racine rnésto-
vestibulaire de la 1ère molaire supérieure possèdent 2 canaux dans 25 à 51%
des cas.
-Les cas de taurodontisme sont relativement fréquents dans nos
populations, particulièrement en ce qui concerne les prémolaires ( 30% de cas au
niveau de la première prémolaire supérieure)

112
-Toutas les dents de notre échantillonnage, à l'exception des
molaires maxillaires, ont une longueur supérieure aux valeurs relevées
dans la littérature à propos des populations caucasiennes.
Ces résultats interpellent le clinicien à plus d'un titre: En effet, la grande
disparité de configurations internes observées dans un même type de dents,
exige qu'un examen clinique et radiographique détaillé soit le préalable absolu
de toute thérapeutique endodontique.
Il convient donc d'observer rigueur et précision lors de l'établissement
du diagnostic anatomique.Toute possibilité d'intervention stéréotypée est alors
exclue.
Les importantes variations de longueur, de nombre, de volume et
d'orientation des canaux sont autant d'arguments en faveur de l'extrême
prudence à observer pendant le traitement canalaire : NoS r~commandations
sont de:
-Multiplier les incidences radiographiques préopératoires
-Réaliser une exploration progressive et douce lors du cathétérisme,
-Rechsrchar systématiquement un 4ème canal éventuel lors de la réalisation
de la cavité d'accès et de la pênétration initiale sur molaires supérieures et

lU
Les difficultés de l'étude de l'anatomie canalaire, résident dans le fait qu'it
est impossible d'obtenir à partir d'une seule méthode d'investigation, tous les
renseignements escomptés.
Il faut donc faira un choix judicieux des méthodes d'étude selon j'objectif
recherché (examen des profils canalaires, examen des foramina ...).
Cependant, notre travail a permis de montrer, que malgré la précarité de
nos infrastructures, il nous est tout de même possible de réaliser des études aux
résultats comparables à ceux obtenus ailleurs dans le monde;
De ces difficultés et constats, se dégagent nos prochaines approches:
- Approfondir ces recherches sur l'anatomie canalaire et radiculaire
selon les méthodes de rubigraphie, et de coupes longitudinales et transversales.
~ Sont également envisagées des études en microscopie électronique à
balayage de j'extrémité apicale, dans le but de mesurer avec précision les
valeurs des déviations des foramina, ainsi que la distance: constriction cémente-
denti naire / foramen apical.
C'est à toutes ces préocupations que nous avons le devoir de répondre
dans un proche avenir, d'autant plus que nous avons la conviction profonde, du
bien-fondé du soutien du fondamental à l'expression du sens clinique du
praticien.

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