UNIVERSITÉ D'ABIDJAN
FACULTÉ DE MÉDECINE
ANNÉE 1974-1975
PLEUROPNEUMOPATHIES BULLEUSES
NON TUBERCULEUSES·
CHEZ L~ENFANTf·-~_. _'~'-"'-.....__.,
AABIDJAN
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THÈSE
POUR LE DOCTORAT EN MÉDECINE
(Diplôme d'État)
Présentée et soutenue publiquement le 9 décembre 1974
par
KONAN ADJOUA MARGUERITE
née le 20 Juillet 1948 à Abidjan (Côted'Ivoire) ._______
CAINE et
interne des hôpitaux~\\. ~~}
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c r:-. M ~ ,,", J.~'
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Président de thèse: Monsieur le Professeur BERTRAND, \\
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Membres du Jury:
Monsieur le Professeur ASSI ADOU
Monsieur le Professeur agrégé BADOUAL
Monsieur le Professeur COULIBAL y

LISTE DU
PERSONNEL ENSEIGNANT
DE LA FACULTE DE
MEDECINE
1974-1975
PROFESSEURS
MM.
BERTRAND
Edmond
DOYEN
CLJNIQUE ~DICALE
ALLANGBA
Koffi
CHIRURGIE
ASSI
ADOU
..JérÔme
PEDIATRIE
AYE
Hippolyte
~DECINE
COULIBALY
Nagbélé
PNEUMO PHTJSIOLOGIE
DC1JCET
..Jean
PARASITOLOGIE
ETTE BOGUI
Maree 1
ANATOMIE PATHOLOGIQUE
KEBE
Memel
ANATOMIE CHIRURGIE
LE GUYADER
Armand
ANATOMIE CHIRURGI E
LOUBIERE
Robert
ANATOMIE PATHOLOGIQUE
SANGARET
Malick
GYNECOLOGI E-OBSTETRIQUE
VILASCO
.Jacob
OOONTO-STOMATOLOGIE
Y ANGNI-ANGATE
Antoine
CHIRURGIE
PROFESSEURS ASSOCIES
MM.
CABANNES
Raymond
HEMATO-IMMUNOLOGIE
CORNET
Lucien
CHIRURGIE
PROFESSELRS EN SERVICE EXTRAORDINAIRE
MM.
DUCHASSIN
Marcel
BACTERIOLOGIE
GIORDANO
Christian
NEUROLOGIE
HAZERA
Max
PSYCHOLOGJ E
HEROJN
Pierre
DERMATOLOGIE
,
MAITRES DE CONFERENCES·AGREGES
MM.
ATTIA
Yao
HEPATO-GASTRO-
ENTEROLOGIE
BADOUAL
..Jean
PEDIATRIE
BONDURAN0
Alain
ANESTHESI E-REANIMATION
0.1..

1'v1AITRES DE CONFERENCES AGREGES
(suite)
MM.
BONHOMME
Jean
IMMUNO-HEMATOLOGIE
BOURGEADE
Auguste
MALADI ES 1f'FECTI EUSES
BUREAU
Jean-Paul
HISTOLOGIE
CLERC
Michel
BIOCHIMIE
MME
DANON
Gisèle
PHYSIOLOGIE-EXPLORATI ON-
FONCTIONNELLE
ESSOH
Nomel Paul
PEDIATRIE
ETTE
Ambroise
OTO-RHI NO-LARYNGOLOGI.E .
LE BRAS
Michel
MEDECI NE 1NTERNE
RITTER
Jean
GYNECOLOGI E-OBSTETRlQUE
SANGARE
Souleymane
OPHTALMOLOGIE
CHEFS DE TRAVAUX
MME
CHIPPAUX
Claude
BACTERIOLOGIE-VIROLOGIE
M.
COWPPLI-BONY
Kwassy
ANATOMIE CHIRURGIE
MME
MORLIER
Geneviève
GE~TIQUE
ASSISTANTS DE FACULTE-CHEFS DE CLINIQUE DES HOPITAUX
MM.
AHOLI
Paul
PEDIATRIE.
BEDA YAO
Bernard
MEDEClt'E
BOHOUSSOU
Kouadio
GYNECOLOGI E
CHAUVET
Jacques
MEDECINE
OOULIBALY
André
CHIRURGIE
DIARRA
Samba
GYNECOLOGI E
DJEDJE
André- Théodore
RADIOLOGIE
DJlBO
Wi lliam
CHIRURGIE
GAUDET
Dja
MEDECI NE 1NTERNE
GUESSENNED
Kouadi o-Georges
MEDECINE SOCIALE
KADIO
Auguste
MALADI ES 1f'FECTI EUSES
MME
KASSI
Michèle
PEDIATRIE
KONE
Robert
GYNECOLOGI E
KOUAME
Konan
PEDIATRIE
NIDRI
Koffi
ANESTHESI E-REANIMATION
001
ASSAMOI Marc
MEDECll'E
ROUX
Constant
CHIRURGIE

ASSISTANTS DE FACULTE-CHEFS DE CLINIQUE DES HOPITAUX (suite)
MM.
TI ENOREBEOGO
Hi laire-
PNEUMO-PHTISIOLOGI E
WAOTA
Coulibaly
CHIRURGIE
MME
WELFFENS-EKRA
Christiane
GYNECOLOGIE
YAO DJE
Christophe
CHIRLRGIE
ASSISTANTS DE FACULTE -
ASSISTANTS DES HOPITAUX
MM.
ASSALE
NIDri
PAP.ASITOLOGIE
NOZAIS
Jean-Pi erre
PAP.ASITOLOGIE
BOUTROS-TONI
Fernand
PHYSIOLOGIE
ASSISTANTS MONO-APPARTENANTS
MME
AGOH
Bernadette
CHIMIE
MME
HOUVET
Danielle
BIOCHIMIE
MME
NICOLAS
Chloé
IMMUNO-HEMATOLOGI E
CHMGES DE COURS
MM.
COULI BALY -KAFANA
Zoumana
PHARMACOLOGIE-
TOXICOLOGIE
PALOMBO
Robert
BIOPHYSIQUE

A MA MERE et à MON PERE
que j'unis dans le même respect, la même gratitude
et le même AMOUR.
TOUT ce que je SUIS,
TOUT ce que je SERAI,
c'est à VOUS que je l'aurai dO
-
à VOS SOINS, à VOTRE
PA TI ENCE, à VOTRE VI GI LANTE TENDRESSE, à l'EXEMPLE
que vous m'avez donné chaque jour, de travai 1 intègre et de
simplici té dans le courage.

A
MA SOEUR
A
MES FRERES
qui me sont
TOUS et me demeureront
toujours
EGALEMEN T
CHERS.

A MA GRAND-MERE ALUI
A HOU
A LA MEMOIRE de MON GRAND-PERE KIMOU
NID R Y
et de MON GRAND-ONCLE KIMOU KOUADIO BLE
A MON ONCLE KOUA KONAN
qui, passant outre aux craintes et aux préjugés
de leur temps~ ont voulu, au prix de bien des sacrifices assurer
à mes parents les bienfaits de J'instruction.

IV
A MES TANTES
A MES ONCLES,
notamment SIOIKI COU LI BALy
A VOUS,
N'DRI
BROU et ZINGOUA KOUASSI qui avez été
pour moi de grands frères attentionnés bien plus que des oncles
A MES COUSINES
AYA YVOI\\I'E BABA
MAR IE-THERESE
BAH
VERONIQUE BLEOOU
SUZANNE BALLO
que je peux véri tabJement appeler mes soeurs
-
Il
mes soeurs
du choix fort comme Je sang
Il
A
TOUS MES NOMBREUX COUSINS
à
GEORGETTE ZINGOUA
SOULEYMANE BAH
KONAN
BLEOOU
à
Monsieur et Madame ANTOINE KACOU
TU as été le PREMIER, ANTOINE, ~ me
consei 11er d1étudier la médecine et à
encourager ma vocation.
1

v
A
LASSANA,
MON FIANCE
Il
N.JNC et 5EtJPER Il

--,
A MON AMIE MARGUERITE OLLO
1
1

VII
A TOUS ~S CAMARADES DE FACULTE et PARTICULlEREMENT
A MES CAMARADES de PROMOTION
Madame GENEVIEVE CISSE
Madame CARLOTTI
Maud COHEN
tvESSAN KANGA
KOUNA.NDI COULIBALY
MALAN LEOPOLD
N~ORI RAYMOND
ROLAND GEORGES
A TOUS les 'tudlants en MEDECINE
A TOUS le6 1nternes des HOPI TAUX.

A
NOS AINES
PAUL AHOLl qui m'a appris à aimer la PEDIATRIE,
GAUDET DJA, digne émule de notre MAITRE BOUVRY
et dont tous apPl"'éci ent la va leur profes·sionne Ile, la maturité
d1esprit et les qualités de coeur
YAPI ACHY pour l'aide amicale que j1ai toujours
trouvée auprès de lui
A SAMBA OIARRA
KOUADIO BOUHOUSSOU
JOSEPH KOUAME
KOUADIO KOUADIO
MARC ASSAMOI
001
pour les consei Is et les encouragements qu1j Is nlont cessé de me
prodiguer.

A
GOUEDARD
qui a rassemblé avec une patience méritoire et un dévouement
inlassable les dossiers médicaux nécessaires à la préparation
de ma thèse, m'aidant aussi à les dépoui 11er et à les interpréter;
A TOUS CEUX qui, d'une façon ou d1une autre,
mlont apporté leur précieux concours pou... J1élaboration de cet
ouvrage et que j'ai pu con su Ite... avec p ...ofit su... des questions
de fond ou de forme
:
Madame ROUSSEL
Madame SAI NT-SI MON
Monsieur ANGEL!
Monsi eu... MENEGAZ

x
A
MONSI EUR et MADAME COFFI
GADEAU
MONSIEUR et MADAME EKRA MATHIEU
MONSIEUR et MADAME NQEL KOUAKOU YAO
MONS1EUR et MADAME GABRI EL OLLO
MONSIEUR et MADAME AD~U MOUMOUNI
MONSl EUR et MADAME LOUIS GUEYE
AMIS de la FAMILLE dans les bons comme dans les mauvais
jours en témoignage de sincère affection.

XI
A NOTRE PRESIDENT DE
THESE
MONSIEUR LE PROFESSEUR EDMOND BERTRAND
PROFESSEUR DE CLINIQUE MEDICALE
DOYEN· DE LA FACULTE DE toEOECINE
COMMANDEUR DE L1OR~E NATIONAL
DE COTE OIIVOIRE
COMMANDEUR DE L10RDRE DE LA
SANTE PUBLIQUE DE COTE DIIVOIRE
OFFICIER DE LrORDRE DE L'EDUCATION
NATIONALE DE COTE DIIVOIRE
OFFICIER DE LIORDRE NA. TI aNAL DU LION
CHEVALIER DE LA. LEGION D'HONNEUR
CHEVALIER DE LIOR~E NATIONAL
DU MERl TE FRANCAIS
CHEVALIER DES PALMES ACADEMIQUES
Comme tous ceux qui bénéficient de votre
enseignement nous avons pu en admirer la rigueur et la
clarté. A l'autori té d'un
Il grand patron"
vous joignez
une naturelle simplicité et cette sollicitude at.tentive qui
encourage Ilétudiant et le réconforte.
Vous avez bien voulu assumer la Présidence
de notre .Jury de Thèse. Quli 1 nous soit permis de vous exprimer,
avec toute notre grati tude notre fidèle et respectueux attachement.

XII
AUX EMINENTS PROFESSEURS qui ont été nos mal'tl'es,
qui ont accepté dl~[re aujourd1hui nos juges et que nous
remercions de nous avoir fait cet honneur
:
MONSIEUR LE PROFESSELR JEAN BADOUAL
MAI TRE DE CONFERENCE
AGREGE DE PEDIATRIE ET DE GENETIQUE
MEDICALE
CHEF DU SERVI CE DE PEOI A TRI E OU' C. H. U.
DE TREI CHVI LLE
OFFICIER DE L'ORDRE DE LA SANTE PUBLIQUE
DE COTE D'IVOIRE
L1étendue de votre savoir, la parfaite clarté de votre
enseignement, Jfagrémel'1t de vos exposés,
leur finesse - et
cependant votre souci de leur garder un caractère pratique,
toutes ces qualités rares nous avaient émervei Ilés pendant
notre stage d1interne en Pédiatrie.
Cette thèse doi t beaucoup à vos consei Is éclairés.
Nous sommes heureux de vous en remel'cier et d-ajouter à
l'expression de notre gratitude ceBe de notl'e profond dévouement.

XII i
MONSIEUR LE PROFESSEUR JEROME ASSI AOOU
CHEF OU SERVICE DE PEDIATRIE DU
C. H. U.
DE COCODY
OFFICIER DE LlORDRE NATIONAL DE
COTE D'IVOIRE
CHEVALIER DE LIORORE DE LA SANTE
PUBLIQUE DE COTE OIIVOIRE
CHEVALIER DES PALMES ACADEMIQUES
Vous avez soutenu nos premi ers pas hési tants
dans ce domaine immense de la Pédiatrie et vous nous avez
constamment encouragés depuis à y poursuivre notre chemin,
li mieux la connafire et J'aimer -
diverse, complexe et
passionnante.

XIV
MONSIEUR LE PROFESSEUR N. COULtBALY
CHEF D..l SERVICE DE PNEUMOPHTYSIOLOGIE
DU
C. H. U. de COCODY
OFFICIER DE L'ORDRE NATIOI\\IAL
DE COTE D'IVOIRE
OFFICIER DE L'ORDRE DE LA SANTE
PUBLIQUE DE COTE D'IVOIRE
CHEVALIER DES PALMES ACADEMIQUES
C'est au Service de Pneumophtysiologie que
nous avons commencé notre temps dlinternat.
Avec quelle
infinie patience vous avez
guidé nos premiers pas
! Avec
quel souci de nous la rendre accessible vous nous avez
enseigné cette partie de la médecine dont votre profonde
connaissance des problèmes de la tuberculose nous a permis
de comprendre toute l'importance sci entifique et socia le.

xv
A
MONSI EUR LE PROFESSELR AGREGE
F.
de
PAILLERETS
Vous avez formé nos atnésî vous leur avez fait part,
généreusement, de votre science qui nia d'égale que votre
haute consci ence.
A TOUS NOS MAI TRES
DE LA
FACULTE DE MEDECINE d'ABIDJAN
qui ont dirigé nos "études dans des conditions parfois diffici les,
ne ménageant jamais ni leur temps ni leur peine et particulièrement
MONSIEUR LE PROFESSEUR LOUBIERE
pour son aide,
dont nous savons
tout
le prix.
MONSI EUR LE PROFESSEUR AGREGE BOUVRY
MONSIEUR LE PROFESSEUR AGREGE YAO ATTIA
MONSIEUR LE PROFESSEUR AGREGE Michel LE BRAS
en hommage à leur sei ence et à leur ta lent.

XVI
A
TOUS
LES AUXILIAIRES
des SERVICES de PEDIATRIE du C. H. U. de COCODYet
du C. H.U.
de
TREICHVILLE,
notamment aux archivistes,
pour leur dévouement, leur prévenance et leur amitié.
1
1
1
i
1

SOM MAI R E
Pages
Introduction
..........................
1
Plan
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 0
2
Chapitre
l
Généralités
...................
4
Chapitre
II
Matériel et Méthode
...........
12
Observations
13
• • •
Il
• • • • • • • • • • • • • •
Chapitre
I I I
Synthèse
.....................
46
Classification •••••••••••••••••
59
Illustrations
Chapitre
IV
Staphylococcies
pleuropulmonaires ••••••••••••••
61
Pleuropneumopathies bulleuses
d'autres étiologies ••••••••••• 0
83
Thérapeutique
•••••••••••••••••
90
Pronostic
.....................
102
Conclusions
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 0

105
Bibliographie
................................
1

1 0
l N T R 0 DUC T ION
L'étude des pleuropneumopathieo bulleuses de l'enfant est domi~ée
par celles des staphylococcies pleuropulmonaires. Lee multiples publi-
cations mondiales traitant de cette affection dont le pronostic a· été
bouleversé ces dernières années par les progrès thérapeutiques témoignent
de l'intérlt qui est porté à cette maladieo
Depuis quelques années OD note cependant l'apparition d'une pathologie
nouvelle r les pleuropneumopathies bulleuses dues aux germes gram négatifo
En effet, la prescription abusive des antibiotiques actifs contre les
germes gra. positif
a entra!né une sélection de germes résistants dont
les gram négatif
qui sont responsables d'infections .graves dont le trai-
tement est inefficace car on ne pense pas assez aux germes gram négatif 0
Nous avons eu quelques caB de pleuropneumopathies bulleuses dues aux
germes gr. . négatifo
D'autre part ces dernières années, lco pneumopathies dues à l'intoxi-
cation par le pétrole sont mieux étudiées et des publications récentes
font état de pleuropneumopathies bulleuses après ingestion de pétrole,
rares, mais certaineso Un cas a été retenu dans notre série.

Après cette introductioa, nous proposons le plan suivant.
Chapitre
Io
Généralités
... HistoriClue
• FréCluence
.. Etiopathogénie
.. !nato.o-pathologie
Chapitre
IIo
Ao
Matériel et Méthode
Bo
Observations
Chapitre III.
(I) Synthèse
_ .
A .. Etiologie
... tge
.. sexe
.. terrain
B - Motifs d'hospitalisation au diagnostics
d'entrée.
C w Signes fonctionnels et signes généraux
D • Signes physiques
E - Biologie
.. Hémogramme
• Bactériologie
G .. !rait•• eDt
Antibiothérapie
.. Réani_ation
.. Drainage
H • EYolution
(2)
Classification
•• 0/ oe
i

,.
Ohapitre IV
Discussion•
.l
..
Staphylococcies
pleuropulmonair•• '

Données cliniques
o
Donnée8 radiologiques
o
holution
B
..
Pleuropneu.opathies balleuses d'autres étiologies

Les geraes gr..
négatif
o
L'intoxication par le p'trole
<:

Problème. thérapeutique. et pronostic
Conel1l8 ion.

Rappel historique.
Un très grand nombre de travaux ayant été consacrés aux staph1lo-
coccies pleuropulmonaires t nous nous bornerons à rappeler quelques
étapes importantes dans la connaissance de cette affectioDo
- En 1904, FRAENKEL isole d'un poumon un staph110coque en culture
pureo.
- Ba· 1919. CRICKERING et PARK parlent pour la première fois de
"pneumopathie à staphylocoque doré".
- la 1930, sous le titre "abcès du poumon à staphylocoque doré
1
ohez un nourrisson", Po LEREBOULLET, Mo LELQNG et 1'0 BENOIS~ rapportent
i
1
!
une observation très·évocatrioe de ce que l'on dénommera par la suite
1
"pneumopathie.bulleuse staphylococcique"o
1
f
l
- A partir de 1935. les travaux se multiplient en particulier en
,
1

France (LDfIERRE, T1WISIER. BARIEn. CATH~)o
l1l
Si l'association des manitestatione pleurales et des manifestations
f
pulmonaires .st mentionnée. on ne les rapproche qu'à titre accidentel
l
t
sous la mention de complications pleurales des foyers pulmonaireso La
f!,
synthèse d'où nait le cadre des staphylococcies pleuropulmoanires n'est
1
opérée que vers 19500
1
Depuis lors de nombreux travaux ont étudié les chapitres de l'étio-
1
logie, de la clinique~ de la pathogénie, de l'histologie et de la thé-
f
rapeutique de cette entité nouvelleo
1
,
Oes publications Bont l'oeuvre de médecins Jo 'CHAPTAL, Ro DEBRE
et VERMEIL ma1s aussi des chirurgiens dont HAfHEY,
r
Ro LEBRIGAND et
,
BINETo
r.1!!
•• 0/ O.
t
1
~g
f
1
f

la 1958. TESTARD a consacré sa thèse à l'étude des Staph1lococcies
plearopulaonaires chez le nourrisson de moins de , mois.
la 1960, Madam. DALAYEUN présente une étude de 129 cas de staph1loco-
ccie. pleuropulaonaires du nourrissono
Ces dernières années t ce sont les progrès thérapeutiques et 1''''lio-
ration du pronostic qui sont soulignés dans les publications dont celles
d'AIGLADB, CHAPTAL. REGNIER. VIALAT~'Eo

6.
En '958, TESTARD insictait sur la fr~quence croissante des staphylo~
coccif'S pleuropulmonaires probablement (lth' à 1.' emploi d.e plus en pJ 112
c~n&rali~~ d0S ontibioti1ues dans le trait~ment d0~ malndies b~nignps.
Ce qui a r6aliG~ une v~"itahlc s~lection d~s formes lRissant seulement
S~ 3~vPlopper 1eR plus r~sistant~ tel que le stnphylocoque o
En 1962 i Dakar, SENGHOR et Nl~NG soulignent la fr&quenc p consid~rablo
de cette affection en milieu hosritalier infantile
Soit le tiers des
g
pneumopathies microbicnne6 et ',8 % des hospitalisations infantileA.
HADDAM rapporte 50 cnc de staphylo~o~c1es plAuropulmonaires dans son
service à Tunis durnnt l'année 1961~o
Si rou.!' 'l'tRNE11 aux Etats-Unis t
la staphylococcie pleuropulmonaire est
actup.llement une rareté C,"U' l,~ur nOl'1bt'e ~st r888(, de 35 en 1959 à 3 er
1969 dans son service 9 pour OMANGA (~11p.5 reprt't,entent 1 % des ndmisd.o!Œ
dans le service de p5di~trie clinique Universitaire de Kinshasa de
A Abidj<;n, si en groupp SOUG l'71ppel1ation "rneumopathies" toutes les
Affection~" puln10naires ;dgttes, Madame Kt,';';'3I notait que les pneumopnthiN,
rerr~sectaient 10 % des adrnission~ en '968 ~t '969 dans le cervice du
le mftme service et S,2 % deF ~dmission~ dp5 services de P~difttrie de
tout~,: le~
~ffnction~ pulmo~8ir0s 0en~ nu staphylocoquc o Dans le t~bleau
0 0 0 /
0 0

1
1
Années
Admissions'

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Z Pneumopa.thies f Staphylococcies pleuropulmonaires °
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1968
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- 8 •
Etiopathogénie o
=============-
La gravité des staphylococcies pleuropulmonaires chez le jeune enfant
semble lié à la fois à sa fragilité immunitaire et au pouvoir pathogène
de certains types de staphylocoques dont l'identification n'est pas encore
entrée dans la pratique courante (57)0
(I) La voie de contamination du poumoD o
-
La voie ~a~~lXirue para!t peu fréquente du fait de la discrétion des
lésions vasculaires, de la fréquente négativité des hémocultures et la
rareté des formes septicémiques o
-
La voie bronchogène à partir d'une infection des voies respiratoires
supérieures semble plus vraisemblable en raison de la constance des
lésions bronchiques o
-
La voie aérienne qui n'est probablement pas la seule, paratt ~tre le
plus souvent en cause.
(2) Formation des bulles.
Pour de Dombreux auteurs dont DEBRE et LEPERCQ (16,33), les abcès
staphylococciques intrapulmonaires évoluent d'abord vers des perforations
qui affectent selon leur siège la plèvre ou le système bronchique o
Ces perforations évoluent presque constamment vers la formation des
soupapes o Si la perforation affeote le système bronchique on assiste
alors à la formation des bulles. Celles qui semblent les plus aptes à
évoluer Vers de grandes dimensions et à poser des problèmes de détresse
respiratoire prennent naissanoe dans la partie moyenne du champ pulmonaire
Les bulles augmentent progressivement jusqu'à un volume donné puis se
stabilisent et régressent o Le soufflage d'une bulle nécessite dès sa
constitution ou très rapidement des pressions supérieures à la pression
atmosphérique.

Pour BOISSET (7), la bulle est due à un emphysème 6ous-pleuralo
l.'air de l'arbre rp.spiratoir~ s'échappe dans le tissu interstitiel
interlobaire et coule sous l~ plèvre viscérale dét~chant et collabant
le parenchyme.
L'air accumulé sous la p~è'vre peut entra!ner un décollement pleural
complet , on obti~nt ainsi une bulle géante Q
En conclusion, le pouvoir nécrosant du staphylocoque et le rele
des bronches nous para!t primordial dans la pathogénie des staphylo-
coccies pleuropulmonaireso
•• 0/ et 0

Anatomie
pathologie 0
------ .. - ..
;:
N'ayant pas fait d'~tude anatoMo-pathologique da~s notre s6rie, nous
nous oontenterons de rappeler quelques donn6es de la 1ittérature ( 19, 21,
Les lésions pulmonaires o
Aux morts précoces correspondent des lésions de pneumonie hémorragique
infarcto!de uni!"
ou parfois bilatérales o Macroecopiquement t il .'.,it cl.
foyers massifs lobaires ou pseudolobaires rouge violacés infiltrès o L'étude
histologique montre un infarcissement hhmorragique des alvéoles et des
lymphatiques périartériels et surtout Eous-pleuraux. Les vaisseaux sont
habituellement indemnes o
A un stade plus tardif on rencontre des abcès multiples avec des per-
forations pleurales souvent tr~s volumineuses o
La bulle est due à l'irruption d'air dans une zene de nécrose excavée.
Elle réalise ainsi une cavité aér.ique ne contenant pas de pus, n'ayant pas
de bronche de dra!nage et limitée par une mince couronne conjonctive.
Plus exceptionnellerest la pneumonie nécrotique staphylococcique
(LE TAN VINH). Elle réalise une nécrose massive d'une grande partie ou de
la totalité d'un lobe réalisant une lésion dense et leN. ne se lS.is"ant
pas insuffler par l'air inj~cté dans la trachée o L'étude histologique met
en évidence une nécrose acidophile parsemée de nombreux amas microbiens o
Les bron~heB sont obstruées par de nombreux germes
et les vaisseaux
sont habituellement thrombosés
Des lésions similaires de nécrose et de
Q
micros- abcès sont observés dans les PleuropneumopathiesAlit-euses. dues
aux germe gram négatif et au pétroleo
/}0"~/'~---- ,'"
;,-
i
.
". ',~:--:~,; ,.

Lésions ~leurales.
Elles sont constantes, mais d'importance variable. Au stade initial
l~ 9lèvre est à peine épaissie avec un épanchement pleural sérohémorragique
peu abondant
; pourtant on peut observer un exsudat fibrinoleucocytaire
et de nombreux amas microbiens à la surface d~ la olèvre et dans le3
lymphatiques sous pleuraux thrombos~so
Plus tard l'épanchement purulent est important et de fausses m~mbranes
épaisI3es ta.piE;sent la plèvre avec parfois forma.tion de pseudokystes qui
ont pu simuler sur des clichés des bulles pulmonaires. La pleur~sie puru-
lente isolée est exceptionnelle
j
i l existe presque toujours des lésions
pulmonaires sous jGcentes.
Lésions bronchiques.
Pratiquement constantes, elles vont d'une simple ulcération du rev~te­
ment épithéli~l avec obstruction de la lumière par des lésions cellulaires
et des amas microbiens aux abc~s pariétaux qui s'étendent de la paroi
bronchique ~u parenchyme avoisin3nt. Ces ulcérations bronchiques sont
aussi décrites dans les pleuropneumopathies bulleuses à pseudomonRs. Ces
abc~s sont en direction de la pl~vre l'amorce de fistules bronchopleurales
surtout importantes quand elle8 interessent les bronches cartilagineuses.
Lésions vasculaires.
Seuls sont consta~~ent intiress~s le6 lymphatiques p&ribronchiques,
p~riart~riels et sous-pleuraux o Les artêres et les veines pulmonaires et
bronchiques sont relativement peu alt~r~es.
· . 0/ o.

12
MATERIEL ET METHODE D'ETUDE
Notre travail s'étend de novembre 1967 à février 1974, soit une
période de 5 ans 4 mois o
Les cinquante deux dossiers qui ont été étudiés proviennent des
services de Pédiatrie du C.H.Uo de Treichvi11e, service du Pro F. BONNETS
de PAILLERETS. puis du Pro Ag. Jo BADOUAL et du C.RoU. de Cocody service
du Pre J. ASSI ADOU ouvert en 19700
Excepté un Libanais, tous nos malades étaient de race noireo Dans
tous les cas des images bulleuses ont été observées à la radiographie
pu1monaireo
Pour chaque cas, nous avons résumé la olinique. la radiologie. la
biologie. la thérapeutique et l'évo1utiono
Nous avons isolé J groupes de pleuropneumopathies bu11euseso
-
les staphylococcies p1europulmonaires
-
les p1europneumopathies bulleuses dues aux germes gram négatif
-
les p1europneumopathies bulleuses dues à l'intoxication par
le pétrole.
Dans le sous chapitre
Classification, nous préciserons les
oritères de diagnostico

OBSERVATIONS
..
Abréviations 1
Sen
M • Sexe masculin
- Sexe
F • Sexe féminin
-GR! mm3 • Globules rouges Imm3
.. GBI mm3 • Globules blancs 3
Imm
.. PN
• Polynucléaires neutrophiles
N° 1 .. Z.oo Tenin,
sexe F,
tge
: 23 jours, 3,300 kg
-================
adressée par la
P.MoI o pour
pneumopathie aigUe
Examen 1
Hyperthermie
Poumons
Polypnée
matité et silence auscultatoire de l'hémithorax
droit
Météorisme
abdominal
Radiogra.~?_i~~~~~~~~~1 Image bulleuse p1europulmonaire droite
Biologie
3
o

Hémogramme
: 4.580.000
GRI mm
170000
GBI mm3
34 %
Liquide pleural
1
isolement d'un staphylocoque pathogène
Traite~E~: Antibiothérapie
:
45 jours
parenterale
1
Oxacilline - pénicilline
per os
eléandomycine
puis
Erythromycine
Corticothérapie
1
Prednisone
39 jours
Evolution 1
Hospitalisation
1
45 jours
Clinique
g disparition des signes au bout d'un mois
Radiologique
8 régréssion de la pleurésie, mais images
bulleuses persistantes à la dernière
radiographie 4 mois après le débuta
••• /00

N° 2 ~ Y••• Guy, sexe M, ~ge
2 mois et demi, 4,500 kg
11=====""========
adressé par la
PoMol o pour pneumopathie
Examen 3 Apyrexie
Poumons
Polypnée
matité
et diminution du murmure vésiculaire à gauche
~'?~!'..~.h.i.e_J.n,i.tial!, 1 Image bulleuse pleuropulmonaire gauche
Biologie 1
Hémogramme: 2 0800.000
G.R o /mm3
28~800 G.B.
3
/mm
79 % PoN o
Liquide pleural: isolement d'un protéus
Traitement 1 Antibiothérapie 1
26 jours
1
parenterale

o
Oxacilline - pénicilline
per
os
1
Oléandomycine
Evolution 1
Hospitalisation 1
26 jours
clinique 1
guérison en 20 jours
radiologique 1 après la disparition de la pleurésie, la
radiographie montrait des petites bulles groupées en
grappes qui ont disparu au
40ème jour o
N° 3 - K .00 Togola,
sexe Mt ~ge
18 mois, 5 kg
======::::::-..:;';;-'======-
adressé par la
P.M.I. pour fièvre, toux, diarrhée chez un post rougeoleux
Examen 1
mauvais état nutritionnel
Poumons
Dyspnée
r~les à la base droite
syndrome
méningé
Radiogr~~~~~ initiale 1 Image bulleuse pleuropulmonaire droite
Biologie :
Hémogramme 1
1 6000000
0
150300 0 000
75 % P.N.
LoCoR. en faveur d'une méningite purulente
.. 0/ 00

, 15
Traitement
Antibiothérapie 1 24 jours
parenterale
t Pénicilline - Chloramphénicol
~ Sulfamethoxypiridazine
- per
os
1 Chloramphénicol
puis
Eryth~omycine
E!olution
1
Hospitalisation 1 24 jours
clinique
: guérison en 20 jours
radiologique
: régression de la pleurésie
mais
bulle persistante à la sortie
Non revenu à la consultation.
N° 4 - G •• 0 Agathe, sexe Ft ~ge
3 'mois, 4,300 kg
====:::.:.======::======
Adressée pour toux et fièvre depuis 15 jours o
Examen
a
Poumons 1 Dyspnée avec tirage)de compensation
1
r
cardiaque modérée o
f
!
Biologie 1 Hémogramme 1
30280.000 G.Ro/mm3
3
490000 G.Bo/mm
75 % PoNa
l
Traitement a Antibiothérapie a
2 mois 8 jours
- parenterale
1
Oxacilline - Pénicilline
1
puis
Lincomycine
l
- per
os a
oxytétrdcycline
puis
Erythromycine
t
Evolution
1 2 Hospitalisations de
2 mois
t
au total a
1
- clinique a disparition des signes au 22ème jour de
la première
hospitalisation, puis reprise
de la dyspnée 3 semaines après, nécessitant
f
une réhospitalisation o
1
l.
_ guérison 8
2
mois après le début.
1
- radiologi~ue : un pneumothorax a succédé à la bulle
i
nécessitant une deuxième hospitalisation
- guérison 1
en 3 moiSa
1
l
...
r
/ ..
1
(
J
1
f

N° 5 .. Kooo Emile. sexe M, Age
3 mois, 3. 900 g
=================
.Adressé pour gastro entérologie
déshydratation
Examen
a Mauvais état nutritionnel

OoRoL.
1 otite
Radiogr~~~.!_.J.n~.t.i.a.l~e.1
Pneumopathie bulleuse droite
Biologie
a Hémogramme
3
1 40 585 0 000
G.Ro/ mm
23 0 280
GoB o/
mm3
82 %
Hémoculture 1 isolement d'Escherichia
Coli
Traitement
J Antibiothérapie
1
37 jours
- prentérale
1
pénicilline -Colistine
puis
Pénicilline -oxacilline
... per os
1
Oléandomycine
Evolutioll
: Hospitalisation
1
42 jours
.. Clinique
1
après un épisode félfrile sans signes
pulmonaires, nette amélioration de la
dénutrition en un mois.
- Radiologiflue
B
pas de complication
- Guérison
1
au 40ème jour de l'hospitalisation
N° 6 ... D••• Alassane, sexe M,
Ige
20 mois, 7 kg
-===================
Adressé pour post Rougeole, fièvre, toux, diarrhée, vomissements
Examen
1
Malnutrition
O.RoLol otite bilatérale
RadiograP1:lie_..iE-}..t.i.ale
1 Pneumopathie bulleuse droite
Biologie 8
Hémogramme 1 4 300
0
0 000
GoRo/ mm~
55 0 200 GoB./ mm
Traitement
1 Antibiothérapie
1 2 mois
... parentérale
8 pénicilline-Colistine
puis
Pénicilline
seule.
- per
os
t Oleondomycine
puis Erythromycine
o • 0/ .0

Evolution
1
Hospitalisation
r
40 jours

Clinique
1
Amélioration de l'état nutritionnel,
Guérison en 27 jours o
...
Radiologique
a persistance de bulles
2 mois après
le début de la maladie, puis non revu o
1° 7 ... 0 000 Malmina, sexe MI Age
3 ans, 9, 300 kg
Adressé pour bronchite o
Examen
1
Hyperthermie. état nutritionnel médiocre
Poumons
1
détresse respiratoire avec matité
et ra1es crépitants sur le champ droit
RadiograRhie
ini~;a1~ 1
Pleurésie droite
Biologie
Hémogramme 1 300800000
18 000
0
Liquide p1eura1 a isolement d'un staphylocoque pathogène
Traitement 1 Antibiothérapie 1 30 jours
... parentérale
1 pénici11ine-Lincomycinè, pénicilline
... Oxaci1line
~ per
os
1 04éandomycine
Corticothérapie 1 Prednisone r 19 jours
~ Dra!nage chirurgical à minimal 14 jours
Evolution
1 Hospitalisation 1 Evasion le 30ème jour •
... Cliniq~e
1 non guéri, reprise de la fièvre, cachexie
- Radiologique
1 apparition de pulles au sommet droiti
puis d'un pyopneumothorax qui persistait
à l'évasion.
N° 8 w Sooo Fatoumata. sexe F,
Ige
20 mois, 8 kg
••=========•••aa===•• :c: ::.:.:.
Adressée
pour post rougeole, diarrhée fébrile, convulsionso
00.1 0 o·

Examen
1 Etat nutritionnel mauvais
Poumons
: dyspnée, rAies crépitants
Météorisme abdominal
Syndrome
méningé
O.RoLo : stomatite, otite
Biologie
1
Hémogramme non retrouvé

Liquide cépkaloraohidien 1 Méningite purulente
Traitement
1
Antibiothérapie
1
47 jours
M
parentérale 1 pénicilline Chloramphénicol
puis
Pénicilline-oxacilline
Evolution 1
Hospitalisation
1 47 joUrs
"
Clinique : crise de déglobulisation car malade drépanocytaire o
Guérison de la méningite en 18 jours et disparition des
signes pulmonaires en 21 jours.
-
Radiologique 1 Apparition de bulles au 20ème jour à droite,
puis guérison en
55 jours.
N° , • 5 000 OUsmarou,
sexe
M,
Ige
15 mois.
10.900 kg
_==c_=========_====_=
Adressé pour intoxication au pétrole o
Exame. a Hyperthermie
pas de signes pulmonaires
Radiograihie initiale 1 Bronchopneumopathie
droite
- réaction pleurale à gauche
Biologie 1
Hémogramme 1
3.7200000
15.000
Traitement 1 Antibiothérapie
1
10 jours
" Parentéale
1
pénicilline
" Corticotdes
1
Hydrocortisone
: 5 jours
•• 0/ ••

.
Evolution
o
Hospitalisation :1G jours
.. Guérison clinique en 10 jours
Radiologique : Regression de la pleurésie
mais
apparition d'une image bulleuse à gauche.
Malade non revu après sa sortie o
N° 10 .. Koo o Dramane, sexe
M, ~ge
18 mois, 8, 200
kg
~==================.
Adressé pour post rougeole è dyspnée, diarrhée - ama!grissement.
Examen
z Etat nutritionnel mauvais
Poumons
& Po1ypnée et matité du champ droit
Radiographie initiale g
Pleurésie droite
Biologie
3
8
Hémogramme
GoR ..1 mm
3
G.Bol mm
Liquide pleural purulent stérile à la culture
Traitement
S Antibiothérapie
:
1 mois
.. parenterale
1
Oxacilline
Corticothérapie
Z
Prednisone
1 mois
Tonicardiaque
Z
Lanatoside c
8 jours
Evolution
1 Hospitalisation : transéaté en Pneumologie
au bout d'un mois ..
.. Clinique: ama!grissement, persistance de la dyspnée
avec un épisode de décompensation cardiaque qui s'est
amélioré sous] anatoside
.. Radiologique
1
régression de la pleurésie et apparition
de bulles à droite - non revu.
N° 11 .. DoooTaba, sexe Mt Age
1 an, 6, 500 kg
=================
Adressé pour rétention d'urine et infection urinaire.
Examen:
Mauvais état nutritionnel, fébricule, .~v~~
•• 0/ .0

19
Radiographie initiale s Poumons 1 Pneumopathie bulleuse droite
"
- U.I.Vo
Hydronephrose
Biologie 1
Hémogramme 1
Hémoglobine
7, 8 g ~
3
140300 G.B./ mm
48. PoNo
Culot
urinaire: nombreux bacilles gram négatif
Traitement
1 Antibiothérapie s
27 jours
- parentérale
1
Méticilline
... puis
per os
1
Erythromycine
Evolution
Hospitalisation
1 ur mois
-
Clinique
1 la toux a cédé en 20 jours
Radiologique z disparition des bulles en deux mois
N° 12 - K.o o Bah, sexe
M,
!ge
2 ans. 6, Bookg
-==============-
Adressé pour diarrhée fébrile depuis 15 jours non traitée.
toux et mauvais état généralo
Examen
1 Cachexie
Poumons : matité droite, r!les crépitants à droite
- Stomatite hémorragique
Radiographie
initiale s Pneumopathie bulleuse droite
Biologie a
Hémogramme
3
1 20500 0000
GoRo/mm
3
10.000
G.Bo/mm
Traitement
S Antibiothérapie
1 21
jours
parentérale
1 Oxacilline
/;
,.
./
puis per
os
1 Oxacilline et Ef;'~'rom;r?ine
.;~ \\ i_.•>.-
Evolution
1
Hoàpitalisation
1 23 jours
u
"
- Clinique 1 guérison en 23 jours
Radiologique : disparition des bulles en un moiso
•• 0/ oe

21
N· 13 " Kooo MamadOUtaexe Ms Ige
2 mois et demi. 5, 500 g
-=================--
Adreasé pour fièvre, toux émétisante depuis 3 jourso
huen
8 Poumons
Pol1J)née
matité et murmure vésiculaire diminué à gauohe
Géographie
initiale t Pleurésie gauohe
Biologie
3
1 Héaogramme 1
3.2000000 G.Ro/ am
3
120 200 G.B./ am
51 ~ P.If•
• Liquide pleural 1 isolement d'un staphylocoqu. pathosèn.'
!rait••eat 1 Antibiothérapie 1
2 lIoiao
• parentérale
1
Oxacilline
Pénicilline
.. per
os
1
Erythromycine
puis
Oleando.ycine
EYolution 1 2 Hospitalisations successlves de
22 et 23 jours
- Clinique 1
nette amélioration après 22 jour,_
sortie
puis reprise des signes
2 semainea après D'c••si'd~t
une hospitalisation
• Radiologique 1
apparition de bulles
puia d'un pneumothorax
q.l persistait à la sortie, non.TII
If· 14 " A. oo Mathilde, sex~r,
Ige
13 mois
5, 600 g
_a&:=============__=_
Adressé pour fièvre, toux émétisante depuis 6 jours
~
Exa••• a Poumons
Polypnée
1
.!l1
matité, rlles humides dans le champ droit
!
Radiolraphie initiale a Image bulleuse pleuropulmonaire droite
3
Biologie i
Hémogramme 1 2.4000000 G.Ro/ am
70000 GoBol am'
52 ~ P.No

Liquide pleural
1
isolement de staphylocoque pathogène
Traitement 1 Antibiothérapie
a 22 ~ours
.. parentérale
8 Oxacilline
Pénicilline
•• 0/ O.

22
Evolution 1 Hospitalisation S 26 jours
• Clinique 1 amélioration de l'état nutritionnel
guérison en 26 jourso
- Radiologique 1 persistance d'images bulleù.es et comblement
du cul de .ae droit à la sortiet
aon reYao
N· 15 Ko o • Brahima, .exe M, tge
an _ois
4,
t
600 kg
a===============••
Adre8sé pour toux, dyspnée
fièvre.
Exa••• 1 Pou.oas 1 matité et rtles crépitants dans le chaap gauche
Radiographie initiale 1 Pyopneuaothorax et bulles à gau.he
Biologie 1 Hémogramme Don retrouvé
-Liquide pleural 1 isoleaent de staphylocoque pathogène
Traitellent 1 Antibiothérapie 1 1 aois 28 jours
- parentérale
1 Oxaoilline Pénicilline
1
... per os
1 BleandolB)"cine
-Corticothérapie 1 Hydrocortisone 10 jours puis
Prednisone
15 jours
-Drainage ohirurgical à minima a 9 jours
Evolution
1 H08pitalisation
a 2 mois
~ Clinique s après une période de détresse respiratoire
guérison au bout de 2 m01ao
- Radiologique 1 amélioration aprè8 drainage
persiatance d'Une coque pleurale
2 mois et demi après le début
• puis non revu.
N° 16 • Aoe • Richard, sexe MI Ise
6 mois
8, 600 kg'
.=~================.
Adressé pour fièvre, toux émétisante depuis 5 jours.
hue. 1 Hyperthermie
tachycardie
- Poumons 1
négatif
0.01 O.

23
RadiograE~~~Jn~t~~~
1 Pneumopathie bulleuse droite
Biologie
Hémogramme
s 2.4900000
3
GoRo/ mm
330 800
G.B./ mm'
Traitement.
a Antibiothérapie
a Un mois
... parentérale
1
Oxacilline
Pénicilline
... per os
1
Erythromycine
Evolution
1
Hospitalisation
S
16 jours
""
Clinique
S
guérison en 16 jours
Radiologique
1
normalisation au bout d'un mois.
N° 17 - 000. Philippe, sexe M, Age a 2 ans,
7, 100 kg
=====~================
Adressé pour diarrhée depuis 3 semaines, et malnutrition
Examen
1 malnutrition, déshydratation
Radiographie_initiale S Pneumopathie bulleuse droite
Biologie
1
résultats
non retrouvés o
Traitement.
Erythromycine
10 jours
Evolution.
Evasion
14ème jour de l'hospitalisation o
...
Clinique
1 nette amélioration sur le plan nutritionnel
...
Radiologique
1
persistance d'images bulleuses
~
au moment de l'évAsion
r
r!!t
N° 18 - 1 ••
7 mois
7, 750
!
0
Jollle, sexe
F, Age
g
==================-
1
,,,r
Adressée pour post rougeole et Pneumopathie bulleuse
t
r
;
Examen 1 poumons 1
Polypnée
matité et silence respiratoire du champ droit
RadiograE~!~--!~~t~~le 1 Image bulleuse pleuropulmonaire droite
Biologie
1
Hémogramme
t
Hémoglobine
8
g ~
160000 G.B./ mm3
37 %PoN.
0 • •/
. 0

Traitement 1 Antibiothérapie
S
UN mois
... parentérale
1
Oxacilline
Pénicilline
... per
os
1
oléandomycine
Evolution
1 Hospitalisation
:
29 jours
• Clinique
1
guérison en 17 jours
f!
... Radiologique
& il s'est développé par la suite un
pyopneumothorax o Un mois et demi après le début il persi~tait
1
un Pneumothorax modéré o
1
. ~
N° 19 - E.o. H.Mohamed, sexe M, ~ge
15 mois
10, 400 kg
===========:==========
Adressé pour fièvre et toux depuis 6 jours.
Examen 1
Poumons
1 matité droite
... météorisme apdominal
Radiographie initiale a Pneumopathie droite
Biologie
1
Hémogramme
1
Hémoglobine
7, 8
g ~
Traitement 1 Antibiothérapie
1
24 jours
parentérale
•e
Oxacilline
... puis . per os
1
Oleandomycine
... Corticothérapie

e.
Prednisone
1 18 jours
Evolution
1 Hospitalisation
a 9
jours
... Clinique s guérison au bout de 18 jours
Radiologique 1
apparition de bulles puis d'un pneumothorax.
Guérison au bout de deux mois.
Ne. 20 ... No •• Patrick, sexe M, 2 mois
5. 300 kg
===================-
Adressé pour détresse respiratoire après une semaine de fièvre.
Examen
1
détresse respiratoire
... décompensation cardiaque
Radiographie initiale 1
Image bulleuse pleuropulmonaire droite
.../ ..

250
Biololie
3
1
Hémogramme
2 0 400.000
G.Rol IIm
35.000
3
G.Bol alB
28 "
-
Liquide pleural stérile
!raite.ent • Antibiothérapie
1
UX lIoiso
• parentérale
1
OXaoilline
Pénicilline pure
1
Oxacilline
Cephalotine
- per
08
1
Oleandollycine
- drainage 1 3 jours, puis décompression à l'aigullle
pendant 3 jours d'une bulle extensiyeo
• Digitaline
1 15 jours
Faroaemiele
1
3 jours
EYolutioa
8 Hospitalisation
1
24 jours
- Clinique
1 guérison au bout de 30 jours
... Radiologique
1
après une période d'extens~on de la bulle,
guérison au bout de
38 jourso
'i
N· 21 - 1 0 • 0 Oganza. sexe Mt
Ige
25 'ours t
500 kg
-================••
Adressé pour fièvre, toux, dyspnée depuis la veille
Examea
1
Poumons 1 matité et diminution du murmure vésiculaire
i droite
...
décompensation cardiaque
-
cicatrice de pellphigus
Radiographie initiale 1
Pleurésie droite
Biologie
3
t
Hémogramme 8 4.000.000 Go Roi mm
8.000 G.BI
. .3
27 " PoNo

Liquide pleural r isolellent d'un staphyloeoque pathogène
Traite.ent 8 Antibiothérapie 1 4
jours
Ailpicilline
Digitaline
1 3
jours
.. Drainage
1 1
jour
EYolutioD 1
à la 2ème radiographie pulmonaire le 'ème jourt apparition
d'une image bulleuse
.. Déoès le 4ème jouro
..0/ oe

26 •
•• 22 • 0.00 Bakar71
sexe M. Ige
11 mois, 8, 100 g
••=====.=c•••••••=.
Adressé pour diarrhée fébrile et toux depuis } jours.
Ix. .e. 1 Mauyais état nutritionnel
• PoumOBS : dyspnée
M
submatité et rlles crépitants du chaap droit
- O.R.Lo
t
Rhinite purulente
Radiographie
initiale 8 Pneumopathie bulleuse droiteo
,
Biologie
1 Hémogrume
1 2.900 G.R./ ••
80 ~
P.No
- Liquide pleural 1 isolement d'un staphyloco,•• doré
1
Traitellent
r
htibiothérapie
a 33 jours
... parentérale
1
Oxacilline - chloraa~hénicol
1
per
os
1
Erythromicine
puis
Oleandomyoine
1
1
bolutioJl
a Hospitalisation
:
Yt jours
guérison au bout de 34 joura
-Clinique
•· il s'est déyeloppé un Plopneumothorax 1
-Radiologique


puis un pneumothorax
f
- guérison 1 au bout de , moiso
f
•• 23 - M. oo Jean-Marie, sexe Mt Ige
11 lIois.
8, 500 kg
-=============••====•••
Adressé pour staphylococcie cutanée et
diarrhéeo
Examea B Mauvais état nutritionnel
- Poumons
: Polypnée
rAles crépitants et bronchiques dana le ohamp gauohe
- Staphylococcie
cutanée
Radiographie initiale 1 Pneumopathie bulleuse bilatérale
Biologie
1 résultats
non retrouyéào
•• 0/ oe

Traitement
1 Antibiothérapie
1
25 jours
parenterale
1
Oxacilline
Lineomreine
- per
os
1
Oleandomycine
Evolution
1 Hospitalisation
1
18 jours
.. Glinique 1 amélioration rapide d. l'état nutritionnel.
guérison en 18 jourso
... Radio1ogiqlle 1 au 25ème jour le pOUllon droit étatt no~alt
liais les bulles persistaient à gauche.
Non re"lu par la suiteo
N· 2~ .. Booo Jean-Mari., sexe
Mt
Ig.
} 1I0is, 5 kg
.===.=====•••======•••••
Adressé pour toux, fièvre depuis
10 jours
. . . . .Il 1 Poumolls
: Dyspné.
- matité et rAIes crépitants dans le champ gauche.
Radiographie initiale 1 Pleurésie gauche.
Biologie
1 Hémogramme
}o1000 000
17 480
0
... Liquide pleural
stérile
Traitement
1 Antibiothérapie
1
}4 jours
... parentérale
1
Oxacil1!n.
Kanam1cine
puis
Oxaci11ine
seule
Evolution
1 Hospitalisation
1
}4 jourso
.. Clinique
1 au bout de 30 jours
- Radiologique
: apparitio. d'une bulle au sommet gauche
après la p'nctiono
Après
2 mois persistance de la bulle alors que la pleurésie
avait regresséo Non reTU après o
N· 2' • Bo oo Ali, sexe Mt
tg.
2 ans
10,200 kg
t
Adressé pour
Dyspnée, tiè"lre depuis } jourso
Examen
8 Etat
nutritionnel mauYals o
1
• • 0 /
00
iti
1

1
28
1f
f"
f
- Poumons 1 Polypnée
1
- rlles crépitants à droite
1
t
~
Radiographie initiale : Pneumopathie bulleuse droite
1
t
Biologie
a Hémogramme 1
305700000 G.Ro/ mm3
i
3
400000 GoBol mm
51 % P.N o
t
1
~'
1
Traitement a Antibiothérapie
1
40 jours
,
1
- parentérale
1
Oxacilline
Pénicilline
puis
Oxacilline
Kanamycine
1
!1
- per
os
a Erythromycine
"1
Evolution
1 Hospitalisation
1
34 jours ..
- Clinique
1 guérison en 17 jourSt hospitalisation longue à
l
cause de l'état nutritionnel.
i
- Radiologique 1 apparition d'un pneumothorax qui persistait
!
1
au 40ème jour - Non revu ensuite ..
N° 26 ."Moo .. Diomandé
1
t
sexe K. Age 1 8 ans,
17 kg
-====================
1
Adressé pour fièvre, douleurs thoraciques et dyspnée depuis 5 jours.
1
f
Examen 1 mauvais état nutritionnel
- Poumonà : matité et rAles crépitants à droite
1
i
- O.R.L..
: Rhinopharyngite
t
Radiographie initiale a Pleurésie droite
Biologie 1
Hémogramme
Hématocrite
3
16.900 G.B o/
mm
P ..N..
-
Liquide pleural stérile
Traitement 1 Antibiothérapie 1 Un mois 13 jours
• parentérale
1 Oxacilline
puis Ampicilline
Kanam1cine
- per
os
1 ErythroMycine
- Digitaline
g 3 jours
- Cortico!des
1 Hydrocortisone : 14 jours
Prednisone
Evolution
1 Hospitalisation : 43 jours
- Clinique
a guérison au 43ème jour
- Radiologique
: formation d'un Pyopneumothorax
puis
apparition de bulle qui a persisté3 Non revu après la sortie o
.. 0/ •.
,
,
1
i

29.
N° 27 " K. oo Marie-Chantal, sexe F,
~ge
4 mois,
3, 400 kg
_=====::00'.:;-' : :==:=============
Adressie pour fiivre et troubles respiratoires o
~xamen_: mauvais état nutritionnel
- Poumons
détresse
respiratoire
syndrome d'epanchement pleural droit
d~compensation cardiaque
RadiograE~~~ i~~~i~ 1 Pneumopathie bulleuse droite o
Biologie
1
Hémogramme t
4 500
0
0000 GoR o/
mm3
16 0 000 GoB o/
mm3
Traitement : Antibiothérapie
1
38 jours
parentE'rale
g
Oxacilline
pénicilline
puis oxacilline-
Rifamyeine
puis Kéthicilline-Gentamycine
- Décompression
20
jours o
Evoluti~~: Hospitalisation
:
42
jours o
-
Clinique
8 la détresse respiratoire s'aggravant à cause du
soufflage de la bulle, la malade a été transéatée en réani-
mation pour trachéotomie et décompression o
-
Guérison en 42 jours o
Radiologique
8 après une période d'expension de la bulle,
regression sous aspiration o Guérison en 5 mois o
1
t
-=================
Adressé pour toux et fièvre depuis 2 semaineso
1
§xamen 1 mauvais état nutritionnel
Poumons
Polypnée
r~les crépitants bilatéraux
f
Radiographie initiale , Pneumopathie bulleuse bilatérale
1
i
Biologie a
Hémogramme a 20590 0 000 GoRo/ mm3
f
20 100 GoBo/ mm3
0
72 % PoN o
f
Hémoculture 8
Staphylocoque doré isolé
Traitement 8 Antibiothérapie
1 UN moiso
1
parentérale
1 Oxacilline
Kanamycine
puis Méthicillinel
- per
os
~ Erythromycine
{
~.
00"0/
00
1
1
~f,

Evolution
r Hospitalisation
:
25 jours.
- Clinique : Guérison en 17 jours
- Radiologique : persistance de quelques bulles à la sortie.
Non revu.
N° 29" Zoo. Honorat, sexe Mt
~ge
15 mois,
6, 960 c
===================-
Adressé
pour fièvre, diarrhée, toux et dyspnée un mois après rougeole.
Examen
1
Dénutrition
- Poumons : matité et diminution du murmure
vésiculaire dans le champ droit
iadiographie
initiale 1
Pneumopathie bulleuse droite o
Biologie 1 Hémogramme :
61 % P.N.
1
Traitement 1 Antibiothérapie
:
25 jours
- parentérale
:
Méthicilline
Gentamycine
puis
Méthicilline
Kanamycine
Evolution : Hospitalisation
:
28 jours
- Clinique
amélioration très rapide de l'état nutritionnel,
guérison en 28 jours o
Radiologique
f
persistance de quelques bulles à la sortie o
Non revu o
N° 30 - Do• o Ahou.
Sex~ M, ~ge
3 ans, 10, 600 kg
================••
Adressé pour amygdalite et toux.
Examen: Mauvais état nutritionnel et anémie clinique
- Poumons
Polypnée
- matité et diminution du murmure vésiculaire
dans le champ droit.
- O.R.L.:
amygdalite
Radiographie
initiale:
Pyopneumothorax droit et bulles.
Biologie
:
résultats non retrouvés o

}1.
Traitement
Antibiothérapie
t
Un mois o
- parenterale
1
Oxacilline
Kanamycine
per
os
f
Staphylomycine
Cortico!des
:
Prednisone
: 12 .jours
Evolution
t Hospitalisation
t
Un mois.
61inique
: amélioration lente, guer1son en un mois.
- Radiologique 1
disparition du pyopneumothorax, persistance
des bulles
: 10 jours, après la sortie, non revu o
N° 31 - A•• o Bolé, sexe
M,
t ge
2 mois,
4, 800 kg
================-
Adressé pour diarrhée fébrile, toux et dyspnée depuis 3 jours.
Examen 1 Poumons t matité
r~les crépitants du champ gauche
- météorisme
abdominal
~adiogra~Èj_~ initiale:
Pleurésie gauche
Biologie
:
H,~~ogramme 1 2 330 000 GoRol mm3
0
0
3
220900 GoBol mm
40 % PoNo
-
Liquide pleural
isolement d'un staphylocoque doré
Traitement:
Antibiothérapie 1 25 jours
-
parenterale
1 Méticilline - Kanamycine
puis
Méticilline
- per
os
1 Oleandomycine
Evolution
1 Hospitalisation
1 20 jours o
- Clinique:
guérison en 20 jours
- Radiologique
~ apparition d'un Pyopneumothorax
avec bulles - Guérison du Pyopneumothorax - persistance
d'une bulle à la sortie o Nonrevu par la suiteo
N° 32 - Too o Bernadette, sexe
F, tge
2 mois, 4, 600 kg
====~==================~
Adressé pour fièvre, ballonnement
abdominal.
Examen
:
Poumons 1 Polypnée avec tirage sous costal
rAIes crépitants à droite o
• • 0 /
000

" météorisme abdominal
Radiographie initiale : Pneumopathie bulleuse droite
Biologie
r
Hémogramme 1
2.620 000 G.R.I mm3
0
3
18 0400 Go B .1 mm
.3 9" E.N:
Traitement a Antibiothérapie
a UN mois.
- parentérale
1
Méthicilline
"per
os
1
Oléandomycine
tonicardiaque
:
Digitaline
:
6 jours
Evolution
1 Hospitalisation
1
20 jouro
"Clinique
: guérison en 20 jours
- Radiologique
:
diminution des bulles à la sortie
N° 33 - Ko •• Salim.ta, ~exe
F,
Age
1 mois,
2, 800 g
======================
Adressée pour diarbhée fébrile et vomissements o
f1
Examen s Mauvais état général
[
"Poumons
: Polypnée
- matité
et r~les crépitants
dans le champ gauche
1
Radiographie initiale 1 Image bulleuse pleuropulmonaire gauche.
1
~iologie 1
résultats non retrouvés
Traitement 1 Antibiothérapie
1
33 jours
1
" parentérale
!
Méthicilline ~ Kanamycine
puis
r
Méthicil1ine
rr
Evolution
1 Hospitalisation
8
34 jours
t
o
- Clinique 1 en un mois
M
Radiologique
: persistance des bulles à la sortie
N° 34 - Ao •• François, sexe M,
~ge
2 ans et demi
10 kg
-===================-
Adressé pour pneumopathie bulleuse
Examen 1
Mauvais état nutritionnel
-
Poumons 1 Polypnée
matité et silence respiratoire à droite
•0/ • O·

".
Radiographie
initiale 8 Image bulleuse pleuropulmonaire droite
Biologie
: résultats non retrouvés o
Traitement
s
Antibiothérapie
8
UN mois o
- parenterale
:
Méthicilline - Kanamycine
,
pel'
os
1
Oleandomycine
- drainage .0 après quelques heures le drain a été
arraché 0
!volution
8
Hospitalisation
1
UN mois o
Clinique
:
guérison en un mois
"
Radiologique 1
disparition de la pleurésie. mais
persistance d'une bulle importante 2 mois après le
début de la maladie o
N° 35 - Doo o Caroline, sexe F.
!ge :18 mois
7, 800 kg
=====================
Adressée pour
fièvre, toux, dyspnée depuis 5 jours o
Examen:
Poumons:
Polypnée - voussure de l'hémithorax droit
.. matité et murmure vésiculaire diminué à droite
Radiographie
initiale:
pleurésie droite o
Biologie
S
Hémogramme * 30500.000 GoR./ mm3
3
9.800GoB o/ mm
Liquide pleural 1 isolement d'un staphylocoque doré
Traitement
g Antibiothérapie
1
34 jours.
.. parenterale
s
Oxacilline - Kanamycine
.. pel'
os
1
Erythromycine
- deux ponctions pleurales
avec lavage pleural et
injections locales d'antibiotique et d'Hydrocortisone
Evolution
1 Hospitalisation
:
35 jours o
.. Clinique : guérison le 34ème jour
.. Radiologique
: apparition d'une bulle droite puis
constitution d'un
Pyopneumothorax qui a diminué , mais
persisté jusqu'à la sortie .. non revu o
• • 0 /
00"

J4.
N° 36 " Aoo. Alain, sexe Mt
~ge: un mois et demi,
4, 400 g
===~=============~
Adressé pour diarrhée fébrile, dyspnée depuis 3 jours.
Examen:
Poumons
Dyspnée avec tirage sous-costal
" syndrome méningé
Radiogra~hi~ initiale:
Pneumopathie bulleuse droite
Biologie
:
Hémogramme
3
2.350.000 G~R.I mm
3
11 .600 G~ Bol mm
30 % PoN.
Hémoculture : staphylocoque pathogène
L.C.Ro
normal
Traitement
:
Antibiothérapie
36
jours
-
parentérale
:
Ampicilline
puis Oxacilline-Kanamycine
puis Gentalline
per
os
:
Pristinamycine
Toni-cardiaque
:
DL1.gitaline
: 10 jours.
Drainage chirurgical à minima
••
8 jours •
Evolution
:
Hospitalisation
:
39 jours.
Cli~ique: détresse respiratoire avec décompensation
cardi~que et fièvre 2 semaines.
Guérison au bout d'un mois o
Radiologique 1
constitution d'un pyopneumothorax qui a
regressé ensuite. Guérison au bout de 5 mois o
N° 37 - C••• Aminata, sexe Ft
tge
un mois et demi,
4, 300 kg
=====================
Adressée pour Hyperthermie, toux, dyspnée depuis 3 jours o
Examell.
• Poumons
1 Polypnée avec
tirage

-r~les crépitants dans le champ droit
- décompensation cardiaque
-météorisme abdominal
Radiograph;~.. ~~~tiale : Pleurésie droite.
Biologie
t
Hémogramme non retrouvé
Liquide pleural
1 isolement de staphylocoque doré
•. 0/ 00

Traitement 1
Antibiothérapie
r
20 jours
...
,
parenterale
Ampicilline
- per os
1
Pristinamycine
.. tonicardiaque
a Digitaline
s
5 jOV8
.. cortico!des
1
Prednisone
1 12 jours
drainage chirurgical à minima
1
4 jours
Evolution
1
Hospitalisation
1
20 jours.
... Clinique 1 guérison en 20 jours
Radiologique 1
apparition d'une bulle droite
guérison en 26 jourso
N° 38 .. G. DO Martine, sexe F. Age: 4 ans. 15 kg
-===================
Adressé pour fièvre, toux depuis 5 jours.
Examen 1
Poumons g Polypnée
.. matité .. rAIes crépitants dans le champ droit
Radiograp~!~. initiale : Pleuropneumopathie droite
Biologie 1
Hémogramme 1 Hémoglobine
11, 5 g %
3
... 150500
GoBol mm ,
74 % P.N.
...
Liquide pleural stérile
Traitement 1 Antibiothérapie
r un mois et demi
1
.. parenterale
1 Oxacilline
puis
Lincomycine
.. per
os
: Oléandomycine
puis
Sulfamethoxazole
Trimethoprime
Evolution
Hospitalisation
1 18 jours
... Clinique
amélioration rapide. guérison en
18 jours •
.. Radiologique : regression de la pleurésie .. apparition
d'une bulle droite
~
Guérison en 2 mois et demi.
0 . 0 /
00

N° 39 M 8000 Mancina, sexe Ml
~ge
: un mois et demi,
3, 800
g
.e=================_
Adressé pour diarrhée fébrile, toux, dyspnée depuis 2 jours o
Examen
: Poumons
:
Polypnée avec titage sus et sous costal
Radiographie initiale 1 Image bulleuse pleuropulmonaire droite.
!
!
Biologie
a risultats
non'retrouvés
!
Traitement : Antibiothérapie
8
27 jours
.-
1
parenterale
:
Oxacilline
Kanamycine
,
1
- per
os
:
Oleandomycine
r
- Corticothérapie
..
Dexaméthasone
1
22 jours

!!
Drainage
chirurgical à minima
t
14 jours
1
Evolution a Hospitalisation
t
27 jours
!
1
f
t:
Clinique
: guérison en 23 jours
1
1
Radiologique
: guérison en 23 jours
1
f
Ige 1
10 mois,
7, 200
g
1
======================
fr
Adressé pour
épisodes de toux et
rhinite depuis un mois
1
o
!:
Examen
s Mauvais état nutritionnel, Hyperthermie
Poumons
: matité et r~les bulleux à droite
- Météorisme
abdominal
Radiographie. initiale g
Pneumopathie droite o
Biologie :
Hémogramme
: 2.980 0 000
GoR o/
mm3
120000
G.B./ mm3
Traitemeni • Antibiothérapie



19 jours o
,
- parenterale

Oxacilline
Kanamycine

- per
os

Pristinamycine

tonicardiaque
.
t
Digitaline • 2 jours
Evolution
3
Hospitalisation
:
19
jours o
Clinique t guérison au
18ème jour
Radiologique
1
apparition d'images bulleuses au sein
de la pneumopathie qui ont persisté jusqu'à la sortie
Non revu lJ
• • •/
0 0

37.
1
1
=========:.
========
1
Adress~ pour fiivre, t6ux, dyspn;~ depuis
2 semaines~
1
i
1
Examen:
PoumonE
Polypnp8 avee tirage
1
matit6, murmure v&siculaire diminu& et
f
r~le0 crépit~nts dans le champ gauche
1
M~t;ori8me abdominal
1
F
~
Pyopneumothorax
gauche
1
1
Pneumopathie bulleuse droite
1
Biologie:
Hémoglobine
12 g '5(,
3
20
68 '0 RN.
0 000
GoB~/ mm
Liquide pleural
présence de cocci gram positif
à l'examen direct o
Tr?item~ : Antibiothérapie
23 jours
1
" parenterale
g
Oxacilline
per
os
Cléandomycine
Drainage chirurgical A minima
6 jours
Evoluti~~
: Hospitalisation
:
23 jours
Clinique
guérison en 22 jours
- Radiologie
après drainage, il a persisté un pneumothore.x
modér~ gauche, la pneumopathie bulleuse droite a regressé.
Non revenu à la consultation o
~ge : un mois 20 jours. 4, 400 kg
========~===========
Adressé pour bronchopneumopathie
dyspneisante après
8 jours de fièvre
et toux o
Examen
:
Poumons
détresse respiratoire avec cyanose
r~les crépitants à droite
décompensation cardiaque
Radiographie ini~j~ t
Pyopneumothorax droit.
Biologi~ : résultats non retrouvés
. 0/ 00

Traitement :
Antibiothérapie
:
3 jours
.1
parenterale
1
Oxacilline
Kanamycine
... tonicardiaque
&
Digitaline
& 3 jours
Evolu:t"ioq
g
DÉ:cès au 3ème jour de détresse respiratoire
N° 43 " B••• Didier. sexe
M. !ge 1 un mois,
3 kg
===============~=~
Adressé pour fièvre, toux, dyspnée et diarrhée depuis la veille
Examen 1
Poumons 1 Polypnée
... r~les crépitants à la base droite
Météorisme abdominal
Radiographie initiale g
Pneumopathie bulleuse droite
Biologie a Hémogramme non retrouvé
... Liquidepleural : isolement d'un staphylocoque doré
Traitement:
Antibiothérapie
28 jourso
,
parenterale
o
. Oxacilline Kanamycine puis
Oxacilline
Gentamycine
;
per
os
Oleandomycine
Evolution
1
Hospitalisation
28 jours
Clinique
1
guérison
en 27 jours
radiologique
apparition d'une pleurésie qui à vite
regressé - guérison en 28 jours o
N° 44 ... S •• o Karamoko. sexe M.
~ge
3 ans,
11 kg
=======~===~=========
Adressé pour bronchopneumopathie après rougeole
Examen 1 Mauvais état nutritionnel o
Poumons
: polypn8e avec battement des ailes du nez.
r~les bulleux à gauche
Radiographie initiale
Pyopneumothorax gauche
Biologie 1 HÉ:mogramme 8 Hémoglobine
8, 5 g %
14.000 G.Bo/ mm3
~ Liquide pleural 1 isolement d'un staphylocoque
.00/
0
0'

39.
Traitement 1
Antibiothérapie a
43 jours o
/
parenterale
:
Oxacilline Kanamycine
puis
Oxacilline Gentamycine
~
per
os
:
Erythromycine
drainage chirurgical à minima
17 jours o
Evolution
:
Hospitalisation:
44 jourso
Clinique: trainante amélioration de l'état nutritionnel
Lente guérison en 40 joursQ
~
Radiologique: apparition de bulles et d'un pneumothorax
Guérison au bout de 4 mois o
N° 45 - Too. Nary, sexe
Mt
~ge:
1\\ mois,
5, 950 kg
=================
Adressé pour ama!gris::enent, diarrhée fébrile, toux depuis un mois
après
t
une rougeole o
Examen : Cachexie
~ Poumons
r~les bulleux dans les 2 champs
- Météorisme
abdominal
I:!adiographie
initiale 00
Pneumopathie bulleuse gauche.
Biologie 1
Hémogramme
2.200 000
0
GoRol mm3
6 400
GoB.1 mm3
52 % P.N.
0
Traitement a
Oxacilline - Gentamycine
Evolution
:
Décédé au 7ème jour de l'hospitalisation o
A point de vue radiologique, le 7ème jour, apparition de
nombreuses bulles donnant un aspect en nid d'abeille au
poumon gauche o
N° 46 - K••• Kablan, sexe
Mt
~ge: 20 mois,
7, 300 kg
===================~
Adressé pour malnutrition, toux et dyspnée depuis 3 semaines après rougeole~
Examen:
Apyrexie
Malnutrition
Poumons : Dyspnée avec tirage intercostal
Matité, murmure vésiculaire diminué et r~les crépitants
dans le champ droit o
000/ o.

Rad'ograph~~__~~~~~:
Pyopneumothorax droit.
Biologie : Hémogramme
:
Hémoglobine 1 6 g %
3
-
17QOOO G.B o/
mm
87% P.N o
- Liquide pleural 1 pus verdatre où l'on a isolé du
pyocianique o
Traitemen~ 1 Antibiothérapie 1 2 mois et demi.
- parent~rale
g Oxacilline-Kanamycine
puis
Colistine-
Gentamycine
puis
Polymyxine
B.
- per
os
: Sulfamethoxazole-Trimethioprime
- drainage chirurgical à minima
:
13 jourso
Evolution 1
Hospitalisation 1 2 mois
10 jours.
-
Clinique
: trainante, lente amélioration de l'état
nutritionnel et épisodes de dyspnée.
Guérison au bout de 2 mois.
-
Radiologique : diminution du Pyopneumothorax après drainage
et apparition de bulles extensives occupant tout le champ
pulmonaire droit, puis diminution - guérison en 2 mois et
demi.
N° 47 - T••• Alima, sexeF, ~ge : 2 ans et demi,
9. 960 kg
========~========a=
Adressée pour diarhhée fébrile et toux depuis 20 jourso
Examen 1
Mauvais état nutritionnel.
-
Poumons
: dyspnée avec battement des ailes du nez
- matité et raIes bronchiques dans le champ droit.
-
Météorisme abdominal
Radiographie initiale 1 Pneumopathie bulleuse droite o
Biologie 1
Hémogramme: 3.400.000 G.R./ mm3
17.000 G.B./ mm3
50'%
PoNo
Liquide pleural, pus verd!tre, avec isolement
d'un pyocyanique.

Traitement:
Antibiothérapie
:
un mois et demi
/
parenterale
:
Oxacilline-Gentamycine
puis
Gentamycine-Colistine puis Polymyxine B
1
per
OB
:
Oleandomycine
Tonicardiaque
Digitaline:
10 jours
Drainage chirurgicâl à minima
:
4 jours
Evolution
1
llospitalisation
1
45
jours o
Clinique
8
dyspnée avec fièvre pendant un mois
guérison en 45 jours
Radiologique 1
constitution d'un pyopneumothorax, puis
d'un pneumothorax qui a persisté jusqu'a la sortie.
Non revu.
N° 48 - N•• o Abel, seXe M,
~ge: 11 ·jours,
2, 700 kg
*===============a
Adressé pour dyspnée depuis la veille
Examen 1 Apyrexie o
Staphylococcie cutanée
1
- infection ombilicale
poumons : examen négatif
à part la dyspnée
Radiograph~~~~~~iale 1 Pneumopathie bulleuse droite
Biologie
1
Traitement : Oxacilline - Kanamycine
Evolution
: Décédé le 4ème jour d'hospitalisation dans ~ tableau
toxi infectieux
N° 49 ~ 1'.0 Ko Constant, sexe
Mt
!ge
16 mois,
9, 150
kg
============~===========
AdreBsé par la pouponnière pour diarrhée fébrile et gémissements
depuis 2 jo\\irs o
E~aa.ft:
cicatrice de BtaphylocO~Q'e outanée
...
f)éllingi
pou.ona
: nortaa.l
. . 0/ o.

Radiogr~ie initiale : Image bulleuse pleuropulmonaire droite.
Biologie
i
Hémogramme
30200,,000
16 .. 000
54 %
L.. CoR .. : normal
~ Liquide pleural
isolement d'un staphylocoque pathogine
Tr!,itement :
Antibiothérapie
:
2 mois
... parenterale
Ampicilline
Gentamycine
puis
Ampicilline
Kanamycine
pel'
os
1
Pristinamycine
ponction pleurale avec injection locale de pénicilline
Hydrocortisone
Evolut~0B-: Hospitalisation
:
46 jours
~ Clinique : la toux et la matité pulmonaire. droite qui sont
apparues à la devxiÈ:me semaine d' hospi talisation ont persisté
3 semaines
gu~rison au 33ème jour ..
- Radiologique 8
l'egression de la pleurésie et augmentation
du volume des bulles qui ont diminué parla suite ... épaissis-
sement pleural"
Guérison au bout de 5 mois.
N° 50 ... K.... Djeneba, sexe F, ~ge t 2 ans et demi, 9 kg
====================
Adressé pour Hyperthermie, convulsions chez un enfant anorexique
depuis 2 semaines ..
Examen : Mauvais état nutritionnel
- Poumons g Polypnée
- r~les bronchiques à droite
- OoRoL..
: otite bilatérale
Radiogr~hie ini~~ : Pleurésie droite
Biologie:
Hémoglobine s 9, 5 g %
Hématocrite g 29 %
8 ..
3
300 GoB"j mm
40 % FoN.
0 0 0 /
0 0

L C R
Méningite purulente
~ Liquide pleural
: isolement d'un Klebsiella
Traitement :
Antibiothérapie

47 jourso

parenterale
t
Ampicilline
puis Oxacilline
Kanamycine
per os
:
Oxacilline
puis Cephalexine
ccxtic otde s
0
Synact"hène
1 semaine

puis
Prednisone
1 mois.
Drainage chirurgical à minima
:
16 jours
Evolution
g
Hospitalisation
:
2 mois.
Clinique lente ~ amélioration de l'état nutritionnel,
guérison en un mois et demi.
Radiologique 1 apparition d'une énorme bulle qui a
regressé lentement.
Guérison en 3 mois.
N° 51 - K•• o Saliou,
sexe M, ~ge
-===================
8 mois,
7, 500
kg
Adressé pour diarrhée fébrile, toux, dyspnée depuis 15 jours chez un
post rougeoleux o
Examen t Mauvais état nutritionnel
- Poumons:
Polypnée
-
submatité,
rftles crépitants et bulleux dans le champ gauche.
décompensation cardi~que
OoRoL. t Rhinite
Radiographie initiale : Image bulleuse pleuropulmonaire gauche.
Biologie 3
Hémogramme :
2.600 000
0
GoR o mm/3
10 000
GoB. mm/3
0
-
Hémoculture 8 isolement d'un pyocyanique
ponction de nodule cutané,
isolement du m~me germe
0.0/ Q.

44.
0
Traitement : Antibiothérapie
0
17 jours _
parentérale
.0 Oxacilline - Gentamycine
puis
Céporine
- Kanamycine
- Corticotdes
:
Dexamethasone •. 5 jours
Diurétique
:
Furosémide
Evolution
S Hospitalisation
:
17 jours
- Au 6ème jour de l'hospitalisation, apparition d'un purpura
pét~chial, puis de eingivoragie avec ictère et anémie"de
nodules et bulles cutanés dont la ponction a ramené du pus
contenant du pyocyanique o
Le bilan hépatique était en faveur d'une hépatite. L'hémo-
gramme montrait alors une anémie, une leucocytose avec
neutropénie à 15 % et une monocytose à
34 %.
- Le myélogramme a révélé une pauvreté de la mot!lle o
Au point de vue radiologique, un pneumothorax modéré avec
une pneumopathie bulleuse o
L'enfant est décédé dans un tableau fébrile et hautement
infectieux avec une nécrose cutanée disséminée et une nécrose
du nez g
N° 52 - Do •• Api, sexe Mt
Poids de naissance : 2, 500 g
================
Adressé à l'~ge de 5 jours pour Hypertonie et trismus o
Examen ~ l'enfant présentait une souffrance cérébrale et un rétrognatisme
qui g~nait la succion o Au 9ème jour de l'hospitalisation alors qu'il y
avait une amélioration neurologique, l'enfant a présenté une dermite
bulleuse qui a reeressé rapidement sous Erythromycine-Gentamycineo
Le 33ème jour d'hospitalisation, l'enfant hypotrophique présente
une hyperthermie à 39° avec des selles fétides et liquides, l'examen a été
négatif, un traitement au Chloramphénicol a été entrepris.
Le 35~me jour, l'enfant était fébrile et po1ypneique
l'examen
t
montrait une matité et des r~les crépitants dans le champ droit o
.00/
0
Q

45.
La Radiog~~phie pulmonaire montre une pleuropneumopathie
bulleuse droite o
La ponction pleurale a ramené du pus où l'on a isolé un
staphylocoque pathogène
germe retrouvé à l·hémoculture faite 2 jours
avant 0
Une antibiothérapie oomprenant
Oxacilline et Chloramphénicol avec
corticothérapie à l'hydrocortisone a été instauré mais l'enfant est
mort le lendemain 0
f
t
f
1
1
t
l
i
f
!

S y N THE S E

46.
Nous allons étudier d'abord les différents facteurs étiologiques.
-•
f
,. r
"
1
·
AGE
Nombre de oas
a
r
1
1
a
1
t
a
r
0
1 mois 1
7
:
13
r
a
r-
I
s
r >1 mois
6 mois •
14
1
27

a
1
r
1
a
1> 6 mois
1 an
1
5
1
10
r

1

:
1
1 )1 an
2 ans
16
1
}1
J
r
r
1
'> ans
3 ana
1
7
1
13
1
2
1
1
:
1
1

1»3 ans
6 ana
1
1
2

1
t
1
1
:

a
1

'8 ans
1
1

:

/ '
1
2
4
1
1 au-dessus
de 6
:
ans ~o ans
1
:
a
:
e

t
1
·
1
1
:
1
1
1
:
1
1_..,
.
. ' .__ • • <
. .
TABLEAJI..2
Etude selon l'age
-
:
1
t
'8
S E X E

0
Féminin
15
: Masculin
}7
0
a
1

·
:
i
_
. . . . . . _ ~ , _ ". .
L
1
0
1
1

Etat
nutritionnel
Bon
18
Médiocre
27
1
1
0
0
Il
- 1
:
S-
e
. - _• • _
. . . . .
' . -

1

·
:
1 Malnutrition

· Association morbide
Rougeole
9
9



1
·

• franche
1
1
1
1
---_ _.
....
• • •/
o .

Nous constatons une fréquence maximum de 0 à six mois et de 1 an
à 2 anso 80 ~ des cas ont un Age intérieur ou égal à 2 anso Le sexe
masculin prédomine avec 37 cas sur 52 0
Le mauvais état nutritionnel qui comprend 4 Kwashiorkor, 5 marasmes
et 18 malnutritioDs proteino caloriques modérées est constaté daDS
54 ~ des oaso On trouve peu de rougeole associéeo Une porte d'entrée
a été retrouvée dans 30 % des caso
- ..1 o.

48.
Les motifs d'hospitalisation et les diagnostics d'entrée ont été
variables mais les principaux étaient pulmonaires o
-,
,
Pneumopathie
aigUe
: 27


z
·
-"..~",.- ._-- ~., .~._'- - ."
••
:
Pneumopathie
bulleuse
. "
" 2
z
....._....._,- ...
1
1
Pleurésie
• 2 •

1


_._ _.-
. ..
.....__.. -.
..
~ .. ".
Il
1


Bronchopneumopathie
1
2
1

__

".
._-----_...-.- _.-.- ..• _-_.,,-:
1
•...
Détresse
respiratoire
1
3
1
•,
-._

_ _--
..
.."- ...... _....., ...."- ....
-
.-.............
...
1
:
Staphylococcie
cutanée
1
1
1
2
,
+
signes
pulmonaires
1
:
__.'-_
,
.....
.. ...
-
'.- '.. '
1
, Hyperthermie et toux
:
4
1
1
_ _ _ ~_· _ _ _ u
••
..- ..... -._-_.•...
S
1
• Intoxication par le pétrole
1
1
1

.•
------_.~
,._- "'-'-'"
.... - '-"- .
1
1
1
Gastro-entérite
Déshydratation
1
3
1
1
-----
1
1
• Marasme
1
2
1
_

._.. ...-.--



1
1
Syndrome
méningé
3
:


1

:
Uropathie
• 1 t
TABLEAU
5

Motifs
d'hospitalisation eu- diagnostics d'entrée.
r
1 Hyperthermie
1 45 1
1

t

,
,
Dyspnée
34 t
1

:

, Toux
1 31 1
1
1
1
,
: Diarrhée
,
: 13 ••
1
1

Vomissements
~ •
1
:
1
TABLEAU 6
1 . . . . _
tème~:Il4> et signes généraux.
Il ressort de ce tableau que xt l'hyperthermie, la dyspnée et
la toux étaient fréquentes. Ce sont elles, qui le plus souvent ont
poussé à faire des radiographies pulmonaires o
0 • • /
. 0

L'examen clinique a ~t~ positif dans de nombreux cas, t6moin le
Tableau 70

co

••
Examen

né~atif
10
cas


:
·
'.
Matité
29
cas
:
·•

:
·
t
Poumons.
·S
:
Signer.; à l'auscultation
3,6
cas
·
.
·
.
·
-------r;---------------------1-------~.

R~les· Murmure v~siculaire ·Silence •
:
.
:
: :

25
: diminuE
6
S
5
:
f:...------s---------------------:
o
·

·
: Coeur.
:
DÉcompensation
9 C'l5
,
1
~,.--------------"-------------
Météorisme
abdominal
8 cas
·•
·
·
-------------------------------_:

TABLEAU
7 1 les signe:" !,hysi'lues
..:
\\
' I ·
t
-
t
: Total
·
Bilatérale
Droit· Gauche
·
I l :
:
1
S
0

1
Pneumopathie bulleuse
·
·
·
2
0
16

:
1
1
19
1
1
·

:
:
1

1
·
0
.
1
0
Pleurésie

7
:
0
· 3
10
0
·
·

:
·

·
·
·
:
t
0
Images bu11eusespleuropulmonaires
0

9
5
14

·
·
a
·
s

t
S
t
S
:
:
1
1
• Pyopneumothorax
:
2
t
1
:
3
:

8
t
1
:
1
t
1
!
S
:
s
Bronchopneumopathie
:
:
a
1
1
1
:
!
._
_._
........ ..........
.....--... .......-
:
:
:
t
1
~
~'
~
:
0
1
8
1
1
Pneumopathie

2
2
1
s
s
:
:
1
t
!
.... ---
1
1
~F
Pleuropneumopatbie
droite
1
~
Pyopneumothorax gauche
+ PneurnopRthie b~11euse droite
1
rt
B~onchopn~umopAthie droite
+ Pleurésia gauche
1
1
TABLEAU
8: im~ees
rqdiologiques initialPB
!
.. -" .. ._---------
-
1
Nous entendons par images bulleuses pleuropulmonaires deR images complexes,
f!t
. 0/ 00

50.
avec ou sans &panchement pleural liquidien et cavités aérien'les pleurales
e~ parenchymateuses unilatéralcs o
Dans ce tableau on note une nette prédominance des images droites
38 sur 520 Nous constatonlJ aussi que les mal~des sont vus à un stade
assez avancé o
~ 0/
ct
o.

51.
Apr~s le tableau des images pulmonaires initiales, nous allons
prêsenter un tableau ~volutif des images pulmonaires (tableau 9)0
Pour une meiJleure clarté, nous emploierons lesroréviations suivantes i
P B = Pneumopathie bulleuse o
Pl • Pleurésie, P N 0 cr Pneumothorax. PyoPNO cr Pyopneumothorax
BoP o = Bronchopneumopathie, Pn • Pneumopathie
IoB o PoP o cr Image bull~use pleuropulmonaire o
Dte • droite ; G • gauche ; chiffre • nombre de cas o

,z.
Dans ce tableau nous avons noté les grandes étapes de l'évolution
radiologique, il Y a eu des images transitoires et certaines images de
fin d'évolution que nous n'avons pas notéo
Au cours de l'évolution, les différents types radiologiques observés
ont été les suivants :
"
Pneumopathies bulleuses
24 fois
(dont 2 cas de bulles-extensives)
- Pleurésies surajoutées
8 fois
... Pneumothorax
6 fois
- Pyopneumothorax
13 fois
Pneumothorax gauch.e
+ Pneumopathie bulleuse droite
1 fois
•• 0/ oe

53·
Biologieo
Hémogrammeo
.
Globules rouges
sur 30 cas

// 2
M
f
1 Gas
" 2 M({3 M g 14 cas
3
M< -{4- M
3
11 cas
>'+ M
'+ cas
Globules blancs
a
37 cas
... G.B. < 2.000
0
-
10.000
7 cas
-10.000( ~20.000
21 cas
... 200 000 < ~30.000
3 cas
... 30.0oo( ~40.000
4- cas
-400000< <500000
1 cas
"-.' 50.000
1 cas
/
Polynucléose neutrophile dans 37 cas
Ces chiffres nous montrent que
la majorité des malades était anémiée
- la leucocytose et la polynucléose neutrophile
étaient quasi constanteso
Il n'y à pas eu de cas de leucopénie o
•• 0/ GO

Bactériologie.
On a trouvé des germes dans 24 cas.
Ils ont été identifiés dans 22 caso
Il Y avait un cas de germe gram pQ~itit et un cas de germe gram
négatif non identifié~.
Staphylocoque
16
fois
f1
Pyocyanique
3 fois
1
!
t
Colibacille
1 fois
l
!
K1ebaie11a
1 fois
i
~i
.;,..- LI 1 r~~
1
Les germes ont été isolés.
l
1
!
- à l'hémoculture
:
5 fois
Staphylocoque
3 fois
ï
r
..
Colibacille
1 fois
PyocyaniqJ,1e
1 fois
- dans le liquide pleural :
19
fois
Staphylocoque
14-
fois
- Pyocyanique
2
fois
K1ebsie11a
1
fois
Protéu6
1
fois
Gram
positif
1
fois
" au culot urinaire: gram négatif i
1 fois. Nous n'avons pas attaché
d'importance chez un malade porteur d'infection urinaire dfte à une
hydronéphrose.
. ../ ..

51=:
:,J.
Evolution.
Durée d'hospitalisation.
En dehors des 6 dicidés et ~es 2 enfants repris par les parents 9
durée minimum
: 9 jours,
maximum
r
70 jours
9
jours
a 1 (sorti à la demande des parenta, mais traité)o
70
jours
: 1
9 < ~ 20 jours a 9
20 <
<' 30 jours : 13
~
..
<,
.(40
jours
a
9
40 < <50 jours •• 9
50 <
~60 jours ·• 3
Durée d'hospitalisation 1 un mois et demi enY'l'\\~~<:!nt\\e
Délai de la guérison clinique.
44 malades ont guéri cliniquemento
A quelques exceptions près, le délai coïncide avec la durée
d'hospitalisationo
Délai de guirison radiologiqueo
Nous avons considéré,comme guéris radiologiquement les enfants qui
avaient une normalisation de l'image pulmonaire et ceux chez qui persis-
taient quelques petites bulleso
34 malades étaient guéris dont 20 avec image pulmonaire normale à la
dernière radiographieo
Le délai a varié de 23 jours à 5 moiso
Parmi les 20 cas
délai
~;~ 1 mois
5 cas
1 mois
( 2 mois
7 cas
'"
2 mois <.
" 3 mois
~~.
4 cas
')4 mois
4 cas
.~
...1 o.

~6 .
La guérison selon les formes anatomo---cliniques :
... Pneumopathies bulleuses : 12 cas dont 6 avec image normale
- Pleuropneumopathies
li
14 cas dont 8 avec
"
"
... Pneumothorax ou
&
9 cas dont 6 avec
"
"
Pyopneumothorax
La durée d'hospitalisation et le délai de guérison dans ces 3 formes
anatomo clinique a été variable o
Pneumopathies bulleuses
• durée d'hospitalisation 1 1 mois
7 cast 12

guérison assurée avant
li
1 mois r 7 cast 12
Pleuropneumopathies
1 durée d'hospitalisation 1 1 liais
s 6 cas/ 14
1 guérison assurée avant
1 1 mois 1 5 cas/ 14
Pneumothorax
ou
)
1 durée d'hospitalisation :
1 mois 1 3 cas/
9
Pyopneumothorax
(
1 guérison assurée avant
1 1 lIois s 2 cast
9
D'après ces chiffres, il semble qu'il y ait une majorité de pneumo-
pathies bulleuses qui ait guéri plus rapidement que les formes pleurales o
~ais il est à noter aussi que quelques pneumopathies bulleuses ont un
l
délai de guérison long (5 mois)o
1
f
J!-
I
Formes mortelles
f
1
6 oaso
!
Soit une mortalité de 11 %0 Etant donné l'état dans lequel arrivaient
1
J
~
nos malades et nos moyens thérapeutiques, nous estimons que c'est un
~:
1
résultat relativement bono Le jeune Age est un facteur aggravant J 4 cas
~
.ur 6 malade. avaient moins d. 2 moi.. Le germe respon.able dan. le. 6 ••• 1
de décès ont été 5 fois le staphylocoque et une fois le pyocyaniqueo
1
,
Î
1
Les décès sont survenus assez précocement après l'admission: 4 cas
f
dans la première semaine, un dans la deuxième semaine, un dans la troi-
f
~
sième semaine o
•• 0/ 00
1

57,
Selon les années, les décès se répartissent de la façon suivante 1
..
1
1

Années
Nombre de cas
Nombre de déoès i
1
1
1
:
1
1
8
1967 - 1968
9
0
t
t 2
.
i

:
&
i
:
1
1
1969
8
3
g
0
g
8
r
1
1
8
1970
8
7
3
0
1
1
i
1
:
1
1
1
8
1971
1
6
8
1
1
8
1
1
i
:
1972
1
15
8
0
1
1
1
1
:
1
1
1
1973 ... 1974
1
5
:
1
12.
t
8
0

l
g
TABLEAU
10 - (répartition des décès suivant les années)
Les décès de 1973-1974 sont survenus dans des cas graves dont
2 septicémies, chez des malades aux moyens de défense diminués dont
3 marastiques et 2 post rougeoleuxo
Parmi les formes mortelles, les formes à prédominance pulmonaire
étaient aussi nombreuses que les formes pleurales.

56 •
!hérapeutiqueo
.===t:=====••••
Antibiothérapie.
Antibiotiques les plus utilisés
1
Oxacilline
~
37 fois
-
Kanaaycine
~
21 fois
-
Pénicilline
1
19 fois
-
Oleandomyciner
17 fois
-
Erythromycinez
14 fois
Les autres sont & ltAmpicilline, la Méthicilline, Gentamyoine, Linco-
.yeine, Pristinamycine et Chloramphénicol. La Polymyxine B. La Colistine
et la Céphalexine ont été utilisées pour les germes gram négatifso
L'antibiothérapie durait en moyenne un mois avec 2 semaines environ
de traitement intensif intraveineux dans une perfusion et intramusculaire,
puis une antibiothérapie à dose moindre intramusculaire ou orale. Les an-
tibiotiques du traitement d'attaque ont été t
1
?
- jusqu'en 1971
- Oxacilline - Pénicilline ou Oxacilline seule
1
ou Méthicilline seule.
r
.. après 1971
- Oxacilline - Kanaaycine , Ox~cilline - Gentamycine ,
Méthicilline - Kanamycineo
1
Les antibiotiques de relai 1 Oléandoaycine - Erythromycine .. Lincomyoine
ou Pristinamycine.
1
Tonicardiaques
1 Ils ont été utilisés 10 fois, c'est surtout la digitaline
qui a été prescriteo
Cortico!desl prescrits g 15 fois
dont
f
-
5 fois l'hydrocortisone
1
..
7 fois le PrédDîsoJle
..
2 fois le Phosphate soluble de Dex. .etbasone
Les tonicardiaques, l'hydrocortisone et l'oxygène ont été utilisé.
les premiers jours pour corriger le choc et la détresse respiratoire.
Dratua,e
chirurgical à ainima z 14 foiso Déco.pr••'ion
z 2 fois/
• • • /
o .

59.
C LAS S l FIC A T ION
Nous~vons clAss& les pleuropneumopqthies bulleuses en t~ois eroupeH
o
Selon ~."~ac:~érioloeic
les staphyloco~_ pleuropulmoDftires Q
~
lBB pleuropneumopRthies bulleuses i
les pleuropnaumopathies bulleuses dnes
à l'intoxication pa.r le pétrole.
Vari5t~B ~act~rioloeinueBo
DHn:::: celles-ci 11 y ~ 3 degrls 0
des CM, OÙ la preuve b3ctérioloeique est rigoureu-
sement démontrée quand le germe a été isol€dans
le liquide pleural o
d~s ca~ de forte probabilité quand le germe B été
isol~ ~ l'h6moculture o
- des cas probables quand le germe n'a pas &t~ 160J6.
Le~ staphylococcies pleuropulmon~ires.
Ce eroupp co~pte 45 cns.
o
Dans 16 caR le stRphylocoque a 6t~ i8016.
t4 cas Gont certRins et ? cas fortement probables.
o
29 Cas sont probables.
Aucun ~erme n'aynnt &tt iGol~, nous les avons cdnAid6r0s com~e
st~phylococciqucs par uG~6e p~dittrique devant les imaees bullpuses Q
. ..1 .0

60.
Les pleuropneumopathi~s bulleuses dOes aux germes g~am négatif.
- ---_.-
----_.. ~-------
Is016, 4 fois dans 10 liquide pleurAl et 2 fois ~ l'h6~oculture.
e
Variété .~~iologique~
L'intoxic3tion rar 10 pétrole a 8té responsable dans un cas de
plcuropneumopathie bulleuse~ Nous n'avons pas rechercher de germes dans
ce cas o
1
,r

Fig. 7 Obs. 7
face:
PneumopBthie
bul-
leuse + météorisme
abdominal.
Fig.2
Obs. 1
profil:
Pneumopathie
bul·
leuse + météorisme
abdominal.

Fig. 3
Obs. 12 :
face"
Pneumopathie
bulleuse droite.
Fig,4
Obs. 12 :
profil: Pneumopathie bulleuse droite.

Fig,5 Obs.
6:
Pneumopathie bulleuse au
Fig.6 Dbs. 13
Pneu mopat hie bu lieu se
début.
constituée
Notez la limite nette des
bulles.
Fig. 8 Obs. 47 :
Image bulleuse pleuropulmonaire
dû au pyocianique.
Fig.7 Obs.27
Bulle géante.

Fig.9 Obs.46
Pyopneumothorax total dû
Fig. 10
Obs.46: Drainage: On devine les
au pyocianique.
bu Iles qui appa raitront après le
retour du poumon à la paroi.
Fig. 11 Obs. 36
Pyopneumothorsx

au
staphylocoque.
Fig. 12 Obs. 36 : Drainage
1

Decompression d'une bul-
le géante (Fig 7) Le drain
n'est pas bien visible.
Fig. 14
Obs.45
Pneu mopathie
bulleuse
mortelle. Notez l'envahis-
sement du poumon par de
nombreuses petites bulles.
Fig. 15 Obs.20
Image bulleuse pleuropul-
monaire.
Fig. 16
Obs.20.'
Radiographie un an et de-
mi apres,confirmant le bon
pronostic il long terme.
1

LES
STAPHYLOCOCCIES
PLEUROPULMONAIRES
Ce sont les infections staphylococciques des différentes parties
du poumon.
Cette affection dont il convient de souligner l'extrème polymorphisme i
clinique et radiologique est mondiale. Notre bibliographie montre qu'elle
sévit aussi bien en zene tempérée qu'en zene tropicale en Orient comme
en Occident.
Age •
Dans les pays développés
la fréquence maximale se situe avant 6 mois
(12, 42,55).Dans la thèse de Mme DALAYEUN, 120 malades sur 129 nourrissons
de 0 à 1 aD lavaient un 1ge égal ou inférieur à 6 mois. Dans les pays en
voie de dé.eloppement comme l'ont constaté
DAN, SENGHOR et NIANG à Dakar
et OMANGA à Kinshasa, la fréquence maximale se situe entre 1 an et 2 ans,
Age de la malnutrition consécutive au sevrage et de la rougeole. (13, 39).
Notre étude montre une fréquence maximale entre 0 et 6 mois, 19 cas
sur 45, soit 42 %, et entre 1 et 2 ans, 14 cas, soit 31 %. La majorité
globale des cas se situe avant 2 ans a
82 % des cas.
Sexe a
On note chez nous un~
majorité du sex. masculin : 32 cas sur 45.
Cette prédominance du sexe masculin est retrouvée chez OHANGA mais elle
n'est pas constante. Mme DALAYEUN avait 60 garçons pour 69 filles et à
Dakar il Y avait une égalité des sexes. Bien que le test à la sueur n'ait
pas été fait systématiquement nous n'avons eu aucun enfant présentant
des signes suspects de mucoviscidose.
L'équilibr~_~u~_~~~~~~ned précaire se révèle fttre une cause favori-
sante puisque 54 % des enfants étaient en mauvais état nutritionnel.
f
r
• • • /
oe
!
f1
1
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1

62.
Ce fait est confirmé ailleurs (13,50)0 A Dakar, 41, 8% des malades
étaient en équilibre nutritionnel précaire et 14 % avaient une malnutrition
protidique.
Dans les 25 cas ou le mi~u
Bocial a été précisé, 68 %des enfants
provenaient d'un milieu social modeste.
7 enfants seulement avaient une rougeole, ou étaient post rougeoleuxo
Nous pensoœque cela était dft au fait que les rougeoleux sont hospitalisés
dans le service des maladies infectieuses et aussi à la diminution des cas
de rougeole gr!ce aux campagnes de vaccinationo
ASSI
ADOU notait 21 % de rougeoleux dans sa série, OMANGA, 30 cas sur
79 de rougeoleux ou post rougeoleuxo TARRICO et YANES au Chili soulignaient
le rele favorisant de la rougeole (52)0
La vie en collectivité retenue par certains auteurs (12, 53, 56) .omm.
facteur favorisant n'est pas confirmé par touso Chez REGNIER (42). les
malades ne provenaient pas de co1lectivités o Chez nous un seul nourrisson
venait d'une pouponnière
tous les autres vivaient dans leur familleo
La saison.
A Abidjan, les Staphylococcies p1europulmonaires sont plus fréquentes
d'octobre à avril, c'est à dire pendant la saison sèche, avec un maximum
en mars
syril, fréquence retrouvée à Dakar de mars à juin 1 54 % des caso
Le Staphylocoque doré.
Il est un germe banal J on le trouve à l'état saprophyte chez la plu-
part des fttres vivants et dans les milieux inanimés o Les critères permettant
d'affirmer le caractère pathogène du staphylocoque doré sont nombreux et
parfois discutés
" la réaction d'agglutination sur sérum de lapin
la fermentation du mannitol
(milieu de CHAPHAN)
...1 ..

63.
w
la liquéfaction de la gélatine
la production de fibrinolysine
~ la production de coagulase sur plasma oxalaté.
Les 2 premiers critères sont les plus utilisés.
De la découv.rte d'un staphylocoque pathogène, on ne peut conclure à
llexistence dlune staphylococcieo Jo LEVESQUE et Kme PECKER ont formulé
cette conclusion à la suite d'une enquète soigneuse qui a montré que ce germe
est un h8te presque constant du rhinopharynx et un h8te fréquent des selleso
Comme nous l'avons dit au sous chapitre de la classification, selon que le
germe est isolé dans le liquide pleural, à l'hémoculture ou dans d'autres
prélèvements divers, le degré de certitude du diagnostic varie.
Premières manifestations.
La contamination par le staphylocoque peut 8tre très précoce au cours
mime du travail par aspiration du liquide amniotique ou poet natale par
l'intermédiaire d'une infection .ammaire de la mère ou par l'air ambiant.
On a parlé d'un cycle infectant autour du nourrisson.
air :--~ rhinopharynx -~-~ intestin ---~ selles ---~ langes ---~
mains de la personne s'occupant de llenfant ---~
air
La plupart de nos malades vivaient dans des milieux où les mesures
d'hygiène sont peu respectées.
Après la contamination surviennent les premières manifestations plus
ou moins évidentes de l'infection staphylococcique précédant de quelques
jours ou plus la localisation pleuropulmonaire. Certaines sont manifeates.
- particulièrement évocatrices sont les staphylococcies cutanées 1 pe.
phigus, abcès sous-cutané en particulier du cuir chevelo, mammite ••ppurée
sont moins fréquents qu'une folliculite, une infection ombilicale O. UBe
dermite des plis de flex1oBo

~.
Noua avona conataté 5 pyodermites et une infection ombilicale o
~ des infections de la sphère DoR.L.sont aussi la première
expression
de l'infection staphylococcique.
- 5 malades avaient une rhinopharyngite et 3 une otite.
Au total, sur 45 observations, 14 fois nous avons trouvé une
manifestation qualifiée staphylococcique précédant les signes pleuro-
pulmonaires. La découverte d'une porte d'entrée aemble peu fréquente 1
~ chez DAN, 13 fois sur 72 et chez REGNIER, 8 fois sur 82 0
1
1
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1
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r~l1ij
0.0/ ••
1

65
Modalités de début •
•==========~~======
La date de survenue des manifestations pulmonaires par rapport au
foyer initial est très difficile à préciser. Cependant-grftce à l'étude
d'observations concernant des nourrissons vivant pour la plupart dans des
collectivités où la surveillance médicale est constante, On peut fixer
approximativement le délai à environ une dizaine de jours.
Le début est parfois rapidement progressif en deux à trois jours.
Beaucoup plus souvent le début est brutal 1 réelle.ent explosif d'après
l'étude de TESTARD. C'est ainsi qu'il est parfois possible de conna!tre
de façon précise l'heure volontiers nocturne où les signes sont apparus.
Nous avons un seul exemple de début précis dans l'observation 52.
Le début est marqué par l'apparition soudaine d'une to.x aT•• dyspnée
parfois cyanose chez un nourrisson qui refuse de boire, gémit et présente
de la fièTre.
Dans notre étude; le début a été généralement progressif. Il nous a
été difficile de préciser le début car les parents sont souTent venus con-
sulter plusieurs jours après le début.
(I)o Les signes fonctionnels respiratoires sont les plus évocateurs.
----------------_.---_..-. _._.--- ...---------_.
w
la toux a été retrouvée dans 60 ~ des cas.
- la dyspnée est d'une grande valeur o Elle est plus SOUTent de type
polypnéique (41, 53, 55). Elle peut @tre discrète ou s'accompagner de tirage
épigastrique sous-costal ou de cyanose péribuccale.
- 65 ~ des enfants étaient dyspn~iques.
(2).~'existence de troubles digestifs est fréquente.
w l'anorexie est fréquente chez un enfant
fatigué et dyspnéique.
- la diarrhée et les vomissements sont témoins de l'infection du
nourrisson.
..0/ ..

66
Le ballonnement abdominal.
Les publications notent ce s,mpt8me
(12. ~1t 42. 53). Il est parfois
modéré ou très important. s'accompagnant alors d'une circulation collatérale
veineuse qui peut faire évoquer une affection abdominale.
A la percussion l'abdomen est tympaniqueo
Ce météorisme g8ne considérablement la palpation de l'abdomen et par-
ticulièrement la recherche d'une éventuelle hépatomégalie.
Radiologiquement, il se présente sous forme de distension gazeuse
intestinale sans niveau liquide (fig 1)0 Ce météorisme abdominal a pour
caractère particulier de résister à la mise en place de sonde rectale ou à
l'injection de prostigmineo Il dispara!t en 2 à 3 jourso La pathogénie est
discutéeo Accompagne-t-il simplement la dyspnée 70
Il ne correspond pas à
une atteinte péritonéaleo Nous avons 7 cas sur 450
(3)0 Les signes générauxo
La fièvre est inconstante. Dans notre série elle a été fréqaente 8
90 % des caso Quand elle ~ a.sociée à des signes fonctionnels pal.onaires,
elle nous a fait pratiquer systématiquement une radiographieo Che& le nour"
risson de moins de 3.ois, l'infection staphylococcique se manifeste par
une pileur et parfois un teint grisltre qui donne l'impression générale de
haute gravitéo
.../ ..

67
(4)
Signes physiques.
L'examen pulmonaire apporte des renseisnem8Dts variés. Tous les
intermédiaires peuvent se voir depuis un examen normal jusqu'au syndrome
clinique précis pulmonaire ou pleural ou mixteo
• L'examen a été négatif dans 22 ~ des cas dans notre étude.
Parmi les signes p1europu1monaires la matité est la plus fréquentel
50 ~ des cas chez nous, elle est franche ou modéréeo
L'hypersonorité est rare, .a~s elle permet d'évoquer un pneumothoraxo
L'auscultation peut révéler une simple diminution du murmure vési-
culaire, beaucoup plus souvent on a trouvé des rl1es en majorité crépitants.
(5)
Donnée. radio1ogiqueso
L'examen radiologique occupe une place très importante. Les clichés
radiographiques seront BU cours de toute l'évolution un élément indispen-
sable à la surveillance. La comparaison d'images successives permettra de
suivre la marche des 1ésions o Le8 clichés face et profil doivent toujours
ttre faits en position verticale, c'est le seul moyen d'appréCier de façon
précise les images anormales pleurales ou pu1monaireso
Les iamces radiologiques constatées au début d'une staphylococcie
p1europulaonaire sont assez variées. Certaines sont très évocatrices du
diagnostic, mais d'autres sont beaucoup plus bana1es o
LEPERCQ et Co110
(3~) dans leur artio1e sur les aspects radiologiques
initiaux normaux Rotent qu'un malade sur 5 avait une radiographie pulmo-
naire initiale normale.
Etant donné le retard avec lequel nos malades venaient consulter,
nous n'avons pas trouvé d'aspect radiologique initial norma1o
.../ ..

68
Dans nos 45 cas, les images initiales se r~partiGsent ainsi:
.. Pneumopathies bulleuses
17
dont 2 bilatérales et 14 droites.
Pleurésies
9
dont 8 droites.
.. Images bulleuses
pleuropulmonaires
12
dont 9 droites
... Pyopneumothorax
2
dont 1 droit,
Pleuropneumopathie
1 droite
... Bronchopneumopathie
1
droite
... Pneumopathies
2
droites
...
Pyopneumothorax
gauche et Pneumopathie bulleuse droite
: 1 cas.
La prédominance des lésions à droite est nette. 36 cas sur 45. Elle
est retrouvée chez d'autres auteurs (6. 27. 39). Celà contraste avec la
proportion notable des formes bilatérales et d'aspect bronchopneumoniques
avec lésions macronodulaircs diffuses pseudotuberculeuses notées par
ASSI
ADOU chez les malnutris et les rougeoleux (4).
Si la pleuropneumopathie bulleuse est la forme la plus fréquente des
Staphylococcies
pleuropulmonaires, ces dernières ne sont pas toutes bul-
leuses. Il existe des formes bronchopulmonaires et des pleurésies puru...
lentes isol~es à staphylocoque. Chez les malnutris et les rougeo1eux on
note souvent des formes broncho pulmonaires macro ou micronodulaires.
C'est sur ces cas fr~quents chez l'Africain et surtout constat~s à l'au...
topsie qu'ASSI
ADOU a insisté. La différence entre les 2 s~ries s'explique
par le fait que nous avons exclu ces formes de notre série.
Données
biologiques.
Hémogramme.
Dans 50 % des cas les malades ~taient anémi~s.
0.0/ o.

L3. numération blanche dans 30 cas montrait
<2.000 leucocytes
0
cas
10.000
leucocytes
5
cas
10.000,
20.000 Il
17
cas
20.000
~
30.000 Il
2
cas
30.000
'tO.OOO Il
1+
cas
40.000
Il
2
cas
Chez nos enfants en mauvais état nutritionnel, nous n'avons pas noté
de leucopénie ni de neutropénie qui sont des facteurs de gravitée
Bactériologie.
Sans doute le staphylocoque est chez le nourrisson souvent respon-
sable d'une infection pleuropulmonaire. Cette seule notion de fréquence
conduit à évoquer une telle ~tiologie devant une pneumopa)hie grave de
l'enfant très jeune. Mais la symptomatologie fonctionnelle et physique
n'a rien de spécifique, la radiologie exceptée
celle de la pneumopathie
t
bulleuse n'est pas toujours évocatrice.
L'isolement du germe à un double intér!t, diagnostic d'abord et thé,.
rapeutique ensuite par l'antibiogramme. Cet isolement est réalisé dans
deux conditions différentes. S'il existe un épanchement pleural, c'est
naturellement le liquide de ponction qui permettra de retrouver le staphylo,
coque doré pathogènee En l'absence d'épanchement fran., le prélèvement de
quelques gouttes de sérosité à la ponction doit ~tre envoyé au laboratoire.
L'hémoculture doit @tre faite. De moindre valeur, 11 faut rechercher cepe~.
dant le staphylocoque dans la gorge, le liquide de tubage gastriquei les
selles et les urines. Cette recherche est importante car si les images
radiologiques de pneumopathies bulleuses suffisent à affirmer le diag-
nostic de staphylococcie pleuropulmonaire par usage pédiatrique 9
•• 0/ ••

70
Par contre, en cas d'autres images, c'est l'existence d'une leucocytose
à polynucléose franche associée à la présence du staphylocoque pathog~ne
dans lee différents prélèvements et surtout dans le liquide de tubage
gastrique qui permettra d'affirmer la nature staphylococcique de
l,affectiono
- L~ staphylocoque pathogène a été isolé dans 16 cas sur 450
1~ fois œns le liquide pleural seul
foia dans le liquide pleural et à l'hémoculture
-
2 fois à l'hémoculture seule.
.../

71.
Evolution générale.
Il faut d'emblée insister sur le fait qu'au début d'une Staphylococcie
pleuropulmonaire, on ne peut aucunement prévoir qu'elle sera l'évolution.
Cependant il importe de la considérer comme une maladie grave et de réserver
systématiquement le pronostic.
(I) La guérison.
Elle est heureusement une éventualité fréquente. Sous l'influence du
seul traitement médical, on peut àssister à la régression des lésions
pulaoaaires et pleurales.
Nous en avons eu 2~ cas.
(2) Cavités aériennes.
Les auteurs soulignent avec quelle fréquence se constituent les cavités
aériennes, qu'elles soient intraparenchymateuses(les bulles)ou qu'elles
soient pleurales réalisant des pneumothorax. Lorsque le processus infectieux
est éteint, ces cavités aériennes peuvent exister isolément parfaitement
bien tolérées du point de vue fonctionnel et sans aucune conséquence sur
l'état général. Certes elles pourront s'infecter mais le plus souvent elles
sont des lésions séquellaires qui regresseront lentement demandant des
semaines et des mois.
(3) Lésions pleuropulmonaires évolutives.
Dans un grand nombre de cas, les lésions pleuropulmonaire's gardent
un certain temps une redoutable tendance évolutive dont les conséquences
sont de trois ordres.
En effet, malgré les antibiotiques, les signes infectieux persistent
et l'état général décline. Ceci peut 8tre en rapport avec la virulence
0 • • /
• •

~.
microbienne ou bien avec une rétention purulente dans une bulle ou dans
la plèvre. Un tel état est redoutable car il peut ttre à l'origine d'une
nouvelle flambée de lésions pleurales ou pulmonaires, ,ou bien de locali-
sation de voisinage
(péricardite ou médiastinite) OU de lésions métasta-
tiques à distance dans le cas des septicémies.
b - Il peut s'agir d'accidents mécaniques.
Le soufflage constitue une complication fréquente, grave et particu-
lière des staphylococcies pleuropulmonaires. Il peut interesser une bulle
ou un pneumothoraxo La poche gazeuse s'insuffle de plus en plus et réalise
un tableau radioclinique de pneumothorax suffocanto Le souffl••e collabe
alors totalement le poumon malade puis dévie le médiastin et affaisse
également le poumon opposé o Si ce dernier est sain, la tolérance est
grande et l'on voit parfois des petits malades supporter sans glne mani-
festeo Si par contre le poumon opposé est pathologique, on voit bient8t
s'installer un état asphyxique grave.
Selon LEPEBCQ (33), le soufflage d'une bulle est plus lent que celui
d'un pneumothoraxo Il évolue d'une seule tenue. Toute diminution réelle
de son diamètre perae_ de prévoir à coup sftr la fin du soufflage et la
disparition de la bulleo Les bulles qui sont les plus aptes à évoluer vers
de grande. diaehsioDs et à poser des problèmes de détresse respiratoire
prennent naissance dans la partie moyeDDe du champ pulmonaireo
L'év.lution des pneumothorax est habituellement beaucoup plus rapide
q~ecelle des bulleso
Ils se constituent d'un moment à l'autre et surtout les problèmes de
détresse respiratoire liés au soufflage en pression positive, peuvent se
poser dans de très brefs délais.

0 "
L'altération de l'état général.
Peut enfin ~tre à elle seule inquiétante. Les phénomènes toxiinfeotieux
auxquels le nourrisson est si sensible peuvent fttre ~esponsab1es, mais
également une g8ne mécanique peut @tre en cause rendant l'alimentation
difficile, ce qui aggrave l'état de dénutrition dans lequel étaient souvent
nos ma1ades o D'autre part, sans créer d'asph7xie véritable cette g8ne
mécanique réduit la surface d'hématose et entraine un état d'hypoxie.
L'importance des réaotions générales assombrit parfois le pro~ostic
et doit toujours 8tre appréoier pour la conduite du traitement.
(4)
La mort
reste une éventualité qui tend à diminuer aotuellement.
Après l'étude de ce tableau évolutif d'ensemble, nous allons faire une
étude ana17tique des diverses fOE8es anato.oc1iniques.
1.
Formes à prédominanoe pulmonaire.
-=====================••========-
Elles représentent la majorité des Staphy1ocoocies p1europulmonaires.
Diverses formes anatomoc1iniques sont possibles conditionnée. par les trois
pouvoirs pathogènes du staph71ocoque hémorragique, pyogène et nécrotique.
a "
La pneUllonie.__S~aphl1().qo~cique.
Elle est le stade obligatoire commun à toutes les Staphylococcies
p1europu1monaires. Dans bien des cas cependant il passe inaperçu, la
maladie n'étant vue qu'~ un stade plus avanoé.
La s7Mptomato1ogie est très variée mais banale. L'examen physique
peut révéler une submatité, un ou plusieurs foyers de rl1es orëpitants ou
bronchiques disséminés.
Le cliché thoracique peut montrer
_ un aspeot normal
- une image miliaire faite d'éléments inégaux dans des cas rares.
0 0 9 /
00

tf!t
w
parfois des opacités nodulaires floues
w
une opacité plus ou moins étendue
- une réaction pleurale inconstante
L'évolution de cette pneumonie staphylococcique est variable
" dans certains cas la mort survient très rapidment dans un tableau
toxi infectieux.
_ dans d'autres cas au contraire gr!ce au traitement antibiotique
intensif et précoc~ment institué on assiste à la disparition rapide des
signes généraux fonctionnels et signes pulmonaires, tandis que les images
radiologiques rétrocèdent plus ou moins rapidement sans laisser la moindre
cicatriceo
Il se peut cependant, qu'au détours d'une telle forme favorable se
constituent des lé.ions dont la traduction radiologique est une image
bulleuseo
Parfois l'évolution se fait vers l'abcès staphylococcique.
\\ -
L'abcès staphylococciqueo
Il est rare chez le nourrissono Il n'est jamais primitif; il résulte
de la confluence de microabcès siégeant au sein du bloc pneu~onique, il
correspond à une fonte purulente des foyers infectieuxo
La symptomatologie clinique est pauvre. la vomique caractéristique
de l'abcès est rare, et. exceptionnellement franche che~ l'enfanto C'est
uniquement la radiographie qui permet le diagnostic en montrant une ow
plusieurs cavités creusées en plein parenchyme, à limites plus ou moins
précises remplies partiellement d'air et partiellement de liquide,entourées
d'une z8ne de condensationo
" l'évolution sous traitement est variable
- il peut guérir complètement sans séquelleo

75.
"_il peut évoluer vers la chronicité, éventualité rare chez le
nourrisson dont les capacités de réparation sont très grandeso
" le plus souvent l'abcès staphylococcique de nourrisson va Itre le
point de départ d'une pneumopathie bulleuse •

w
La pneumopathie bulleuse.
Elle est très fréquente (12-14-}4-41) et très évocatrice de staphy-
lococcies pleuropulmonaires bien qu'elle n'en soit pas pathognomoniqueo
Elle survient m@me si le traitement a été correcto Elle peut succéder à
un abcès ou indirectement à la pneumonie staphylococciqueo Il est très
difficile de saisir le moment Otl les bulles se constituento Il semble que
la date d'apparition se situe entre le 6ème et le 10ème jour de l'évolu-
Hone
La symptomatologie clinique n'est aucunement évocatrice, elle est
le plus souvent pauvre sauf en cas de bulle géante où l'on peut trouver
une dyspnée et une hypersonoritéo
La traduction est en général uniquement radiologique.o Constatées
tout au début de leur formation, elles ne sont en général pas nettement
reconnues et se présentent sous forme de petites plages claires arrondies
au sein d'Une z8ne de condensation où dans le mIme territoire si celle-ci
a disparu (fig 3-~)o
Une fois constituées, elles se présentent sous un aepeot bien
caractéristique (fig 1-6)0
- images aériques, arrondies ou ovoIdes
- siégeant en plein parenchyme
- à contour net et fin comme dessiné au crayon
sans trame broncho vasculaire visible à l'intérieur
Ct.ol o.

76.
~ de taille variable
d'un cas à l'autre et d'un examen à l'autre,
i
de taille importante parfois pouvant simuler un pneumothorax, unique ou
multipleo
L'évolution des pneumopathies bulleuses a été variableo Nous Bvons
eu en tout 21 cas car les pneumopathies et la bronchopneumopathie ont
évolué vers la formation de bulles. Dans la plupart des cas les images
radiologiques montraient plusieurs bulleso
- 6 cas ont évolué vera la guérison complète sans complications dens
un délai de 28 jours à 2 moiso
Nous avons eu 2 cas de bulle extensive (fig 7) dont l'une a nécessité
un séjour en réanimation pour décompression et trachéotomieo L'évolution
a ~té favorable, la guérison complite a été obtenue au bout de 5 moiso
4 cas se sont compliqués àe Pneumothorax et de Pyopneumothoraxo
Dans 2 cas (observations 45 et 48), les malades sont décédés o Dans
l'observation 45, il s'agissait d'un nourrisson de 14 mois, cachectique
post rougeoleux dont le poumon gauche était entièrement occupé par de
nombreuses petites bulles donnant un aspect en nid d'abeille 1 il est
décédé le 8ème jour de l'hospitalisationo L'autre malade était un nouveau-
né de 11 jours présentant une staphylococcie cutanée, une infection ombi-
licale décédé le 4ime jour dans un tableau toxi infectieuxo
Dans 9 cas, un malade a été repris par ses parents 1 les 8 autres
sont sortis guéris cliniquement mais n'ont pu ~tre suivis jusqu'à la
gu~rison radiologique complèteo
110
Formes à prédominance pleuraleo
.========:=======~==~==========
La plivre peut !tre infectée par 2 processus, la voie lymphatique ou
la perforation de dedans enl.hors
(53)0

77
Elles sont les plus fréquentes des pleurésies purulentes du nourrisson
(1, 52, 53), pour LELONG
90.0
Chez nous, sur 122 pleurésies purulentes, ~4 étaient staphylococciques,
mais il est à noter que la plupart des pleurésies purulentes où aucun
germe n'a été isolé, ont évolué favorablement sous antibiotiques antista-
phyloeocciques o Des 42 pleurésies, 19 ont été retenues dans notre étude.
L'expression clinique des pleurésies est banale.
- fièvre et dyspnée persistantes •
• parmi les signes physiques, il en est qui sont accessoires et in-
constants 1 la diminution du murmure vésiculaire, un souffle ou des frot-
tements pleuraux; à l'opposé, pour de nombreux auteurs il en est un qui
est capital et constant t c'est la matité considérée comme le signe phy-
sique de la pleurésie. Tant8t elle est franche avec résistance au doigt,
tant8t elle est moins importante en étendue et en intensité.
- Dans 14 cas, sur 19 pleurésies nous avons trouvé une matité o
L'examen radiologique mérite d'8tre fait avant toute ponction quand
cela est possible car celle-ci est capable en provoquant une entrée d'air
de modifier l'image radiologique.

78
Deux aspects sont possibles radiologiquement
r
- les formes mineures où l'atteinte pleurale se traduit simplement par
une ligne bordante et le comblément du cul de Bac cOBtodiaphragmatiqueo
- l'épanchement abondant strictement liquidiea à limite supérieure cur-
vilignequi peut s'accompagner d'un refoulement du médiastin du c8té saino
La preuve formelle du diagnostic et la preuve bactériologique sont
apportées par la ponction pleurale qui raménera quelques gouttes de pus ou
du pus abondanto
Sous traitement, l'épanchement peut s'assécher ou persister ou encore
se transformer en pyopneumothoraxo
b - Le pneumothorax et le pyopneumothoraxo
Les pneumothorax purs sont rareso Dans notre série nous en avons eu
5 caso
Les auteurs soulignent la plus grande fréqence des pyopneumothorax
(14-45-56), 11 cas dans notre série. Le début peut 8tre
latent et les
épanchements découverte par l'examen systématique clinique et surtout
radiologiqueo Mais il peut 8tre tragique, révélé parfois par une lf\\~t:l'·ayat.c,,.
rapide et brutale de l'état de l'enfanto Si un examen méthodique est fait,
on trouve un hémithorax sonore avec une zen. mate à la base, on n'entend
pas le murmure vésiculaire de ce c8té o
L'examen radiologique permettra de reconna!tre l'une des formes
suivantes 1
- le pyopneumothorax partiel localisé à une partie de la cavité
pleuraleo Il survient lorsque la plèvre est partiellement symphyséeo C'est
pourquoi cette forme n'est pas très préeoceo En généra1 son début est
insidieux voir latent.
..Q/ ••

~ le pyopneumothorax total sana déplacement médiastinal.
- le P1opneumothorax total (fig 8) avec déplacement médiastinal qui
entra!ne u~ syndrome asphyxique et impose des manoeuvres de décompression.
Ce pneumothorax réalise parfois un tableau drmatiqueo Une ponction de
plèvre permettra de mesurer la pression intrapleurale à l'aide d'un appa-
reil de KUaS. C'est ainsi que l'on pourra approximativement apprécier
l'état de la fistule. Par l'aiguille mise en place pour cette manométrie.
on pourra tenter la décompression en cas de pneumothorax suffocant.
L'expérience prouve en pédiatrie, que l'équilibre des pressions pleu-
rales et intracavitaires change d'un moment à l'autre, donc la mesure de
la pression intrapleurale à l'aide d'un appareil de KUSS est d'une valeur
pronostique faible. Les enfants atteints de pyopneumothorax doivent 'tre
l'objet d'une surveillance rigoureuse et continue du rythme respiratoire.
du rythme cardiaque et de la tension artérielle. On tire un grand bénéfice
d'une surveillance par monitoring. Car un syndrome de déplacement médias-
tinal brusque se traduit toujours par une modification importante du
rythme cardiaque.
L'évolution est variable, la mort peut survenir en cas de pneumothorax
sous tension avec déviation du médiastin. Actuellement, dans la majorité
des cas sous traitement l'évolution est favorable. Chez noua 3 cas ont
pu 8tre suivis jusqu'a leur guérison complète dont le délai a varié entre
38_jours et 4 mois.
Un oas s'est compliqué de symphyse pleurale
Un cas est déoédé de détresse respiratoire
Chez OMANGA, les P1opneumothorax ont été les plus meutriers.

80
1110
Formes mortelles.
=:====~==========
La mort peut survenir i
divers stades ivolutifs.
1. La mort est possible tris précocement.
Dans les premiers jours, TESTARD a noté que dans ces cas le début est
brutal, en quelques heures est réalisé un ensemble alarmant non pas par les
symptomes fonctionnels respiratoires qui ne sont pas plus accusés que dans
les autres formes, mais par la gravité d'atteinte de l'état général l~a~
dynamie et la pftleur sont au premier ,lan~ Le météorisme abdominal est sou-
vent très marqué. Une leucopénie est aussi notée dans ces cas.
Pour certains auteurs, ces décès précoces sont dfts i
des formes septi-
cémiques ; pour d'autres ils sont liés surtout à une défaillance générale
de l'organisme dont sont témoins le choc et le collapsus .onstatés dans de
telles formes.
Dans ce m#me cadre, nous citerons les formes malignes de staphylococcies
pleuropulmonaires du grand enfant décrites par LAMBERTZ et Coll. (30) (31)
dont nous n'avons pas eu d'exemple dans notre série.
Ces auteurs rapportent cinq observations de staphylococcies pleuropul-
monaires à forme fulgurante mortelle en 24 à 48 heures chez des enfants de
7 à1 5ans.
Le diagnostic de oes formes repose sur
~ l'apparition brutale chez un grand enfant en bonne santé, dans un
contexte de grippe familiale d'une détresse respiratoire avec élévation
thermique et,état général d'emblée alarmant.
- la constatation d'une leucopénie inférieure à 3800 et une neutropénie
inférieure à 15 %0
_ l'image radiologique très évocatrice faites de foyers d'opacité dis-
séminés dans les deux champs pulmonaires en ailes de papillons avec quelques
images bulleuses et une réaction pleurale modérée o
0/
ilS 0
0 0

81
~ le germe a été retrouvé dans le liquide pleural et le liquide
de tubage gastrique.
L'évolution se fait vers la mort annoncée par le collapsus cardio-
vasculaire.
Les auteurs pensent ~u'i1 se produit une sidération des moyens de
défense de l'organisme dont il faut tenir compte pour la thérapeutique.
Parmi nos malades, 4 sont décédés dans un délai de 3 à 4 jours dans
un tableau de détresse respiratoire ou de toxi infection. Dans l'obser-
vation 48, il s'agissait d'une septicémie.
2.
La mort secondaire.
-------..- ---
Elle peut survenir à partir du 10ème jour environ de la maladie.
Elle peut ttre liée à deux mécanismes.
a)
la persistance et l'extension de la suppuration dont viennent témoi-
gner les sigges de l'infection malgré l'antibiothérapie a fièvre.plleur,
troubles digestifs, absence de prise de poids, leucocytose à polynucléose.
Les radiographies apporteront des arguments de valeur pour préciser
la modalité de la persistance de l'infection 1 extension des foyers
pneumoniques, abcès intrapulmonaires, suppuration pleurale plus ou moins
cloisonnée, suppuration intrabulleuse.
b)
Des phénomènes asphyxiques par soufflage d'une bulle ou d'un pyopneu~
mothorax peuvent également aboutir à la mort s'ils ne sont pas traités
d'extrème urgence.
3.
La mort peut survenir tardivement
----_.. -.. _._- -~ ----
dans un tableau de cachexie par dénutrition lente et progressive
liée • une suppuration persistante émaillée de phénomènes asphyxiques •
• • 0 /
00

82.
Daue l'observation 45. il s'agissait d'une pneumopathie bulleuse
cachectisante qui a évolué pendant un mois environo L'enfant est décédé
dans un tableau de cachexie et de détresse respiratoire d~e à l'extension
des bulles à tout le poumon gauche (fig 14)0
Dans notre eérie, les formes mortelles ont été peu nombreuseso
Nous n'avons eu que 5 décès sur 45 bien que nous ayons eu des cas &ssez
graves o
•• 0/ O.

Les p]~uropneumopathie5 bulleuses i
germe zr am n&g~tif.
=====:-: ':': -: ==-:::=.=.:::-::
Les manifest;;..tions infectieu:,e.o; 1''11J'lo'laires ,;ont loin 'l".tvoir ::,>rrJu
lellr int~rt!t en dspit 0.e l'action des médicaments Jort nous disposons o
Ces traitements et en particulier l~s antibiotiques et les sulfamid8s
qui ont permis :L- guérir tant de malades ont contribu p en m~m"' :;~nlps à
une modification de la pathologie infectieuse des bronches et iel rou~on~
,ar le processus de s~lection d~s IPrmeB
CP p~!~nom~ne
s'e~I,!ique si~rle-
Q
ment ; les antibiotiques sont ~)our 1" :-J.I:l".rt 'wtif<; f'.lr J f''-' C"'I'L';S 'S"al!'
rn,!itifs ; ils le sont beaucoup moins ~11r l(~ 3er~es Er&m n&~~t~f5.
On
assiGt~ ionc ~ une modification tr~t i~rort'~nto ~~, ~~ flore b~~t&rien_le
:lec hron,::he~ et :iE
la
flor", bCl.ct"rie ,",C lr
':,ou~e J 3 pé·,t:-,olo;.':ie~?:,,;)h', :,0;.,''''
':ln g0n,~r,,1 au profit ôes ge~'11es graIn nf';';Gtifs.
1
1
De nos cas et d'
::1 littérature, il
1
/-E'
c1';g~t:e le f"li t:IUC If·s pr,"'UI10-
;9.thie.;; à gram négatif présentent
1
,1.:;SCZ
:?nuvent un t~_1.>J.c-au cli:1i;;uc r:;.·'i·')-
r
loeiquc et anatomop:'ltholog'i'lue assez sl'vèrpo
fi
Noas H..vons eu 6 cas et .'lé.fiS tot:.:; lep cas u;: ~;E'rme er9m n~2atif e. ,~:ti'
t
isolé :
~
4 fois dans le liquiCp rleura1
1
2
1
fois à l'h~mocult~r8
fois :tans le liquide 'i, roncticn :le bul.le 8t nodulc'
1
cutanés.
~ermes isolés sont :
le rseudomonas ou
p:'ocyanic;.ue
~ cas
le colibaciJ,le ou escherichia coli~
1 cas
:
1 cas
1 cas
•• fil 00

Classiquement, laD ~ermeR gram n~gatifs sont responsables d'abois et
de pleur~ripB mais c~rt&i~s Ruteurs notent leur responsabilit& rare m2is
croisGante dans les pleurop~eumop~thies bulleuses.
~ARI~ESCU (35) a relev~ 3 cas d~n5 sa strie. GERBEAUX et Col1(24)
pensent que c'est un jiagnostic différ'entie1 possible des staphylococcies
pl@uropulmonaires. TAR\\ICO et Coll. (52) notent une fréquence faible mpis
crc,if;,;ante d.u pyocyanir;ue dEc m~m.,. qu' ARREA et Coll. (3) pO.lr le raebsiellao
KUHN et Collo(?6) ont publi~ r~cemment 3 cas d~ pneu~atoc~les A colibAcille
Les pleuropn",nmop,:;thies bul'..Eu<,er: li pyecY'lniqueo
__ ··!J.?r".7.tl
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1
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pneumcp.:i t"I-~le >,' 1
e " ' ; ..
t
l '
S
'5 %, Ulle ~onocytose ~ 34 % 8vec une rno~lle pauvre t~moins d~ la gr?vitfo
1
.../

Le germe a été isolé 2 fois dans un liquide pleural verdAtre typique ,
une fois à l'hémoculture chez le septicémique chez qui par ailleurs
le pyocyanique à été isolé dans le liquide de bulle et de nodules
cutanés.
Le traitement antibiotique a duré un mois et demi, et deux mois dans.
les deux cas qui ont survécu. Dra!nage et réanimation ont complété
l'antibiothérapie.
L'évolution a été mortelle dans un cas.
Dans les 2 autres cas l'hospitalisation a duré 2 mois 10 jours, et
45 jours.
L~ guérison complète a été obtenue au bout de deux mois et demi, le
malade hospitalisé 45 jours avait encore une bulle résiduelle 2 mois et
demi après le début.
Les pleuropneumopathiea bulleuses à colibacille.
Bien que le colibacille soit une étiologie rare de cette affection,
MARINES CU , FREOUR et KUHN ont constaté que c'était une étiologie éven-
tuelle. (35-23-26).
Le cas que nOLIS avons eu est survenu chez un enfant
en mauvais état
nutritionnel, admis pour gastroentérite, déshydratation et otite dans
un contexte fébrile. L'examen pulmonaire était normal. La radiographie
pulmonaire a montré une pneumopathie bulleuse droite. Au point de vue
radiologique, KUHN a noté que l'aspect était identique à celui des
pneumatocèles d'origine staphylococcique.
L'hémogramme était en faveur d'une infection. Le germe a été isolé
à l'hémoculture. Sous antibiotiques, l'évolution a été favorable, la
guérison a été obtenue en 42 jours.
. ..1 ..

86.
La pleuropneumopatbie bulleuse à protéua.
--_.-
_
- - -
Dans le cas que nous avons eu les signes cliniques étaient ceux d'un
épanchement liq~idien. Le germe a été isolé dans le liquide pleural. La
particularité a été l'image radiologique 1 la pleurésie était modérée,
mais les bulles étaient petites et groupées en grappe de raisin.
L'évolution a été favorable et la guérison obtenue eD 40 jours.
1
La pleuropneumopa~hie bulleuse à Klébsiella.
1
Nous avons eu un cas. ARREA et Coll. ont trouvé que c'était une étio-
1
1
logie rare. Ce germe donne plus fréquemment le classique bloc pneumonique
!
suivi d'abcès et des pleurésies purulentes.
Dans notre cas une méningite purulente était associée. Au point d.
vue radiologique, nous avons eu une pleurésie droite qui a montré une
grosse bulle après dratnage. Le Klebsiella a été isolé daDa le liquide·
pleural.
!
L'évolution a été longue mais favorable.
1
La guérison a été obtenue au bout de trois mois après un mois et demi
1
f
d'antibiothérapie et 16 jours de drainage.
l'
Les pleuropneumopathies bulleuses dftes à l'intoxication par le pétrole.
~=====~=~======~=~==~=============:==:===;~=====~==~==~=============~~=
Les pneumopathies du pétrole sont étudiées de longue date. Les pre-
mières observations dftes à PRIeE remontant à 1932 et les travaux les plus
importants sont d'origine américaine. FARABAUCH, 120
cas et HEACOCK
f
156 cas.
En France depuis la publication de CAUSSADE en 1952, l'éventualité de
1
tels accidents chez l'enfant a été maintes fois mentionnée.
1
1
1
1
1
1

Les aspects cliniques et radiologiques, l'évolution et les compli-
cations de ces pneumopathies accidentelles sont donc connues.
En Cete d'Ivoire, l'usage domestique du pétrole est très répandu
ce qui explique la fréquence des accidents chez les enfants de 1 à } ans
surtout qui explorent leur environnement. Depuis 5 ans et demi
nous avons
eu 176 cas d'intoxication par le pétrole.
L'aspect clinique est assez univoque. Au moment de l'ingestion,
l'enfant présente des signes respiratoires: toux, dyspnée, des signes
digestifs: nausées, vomissements. L'auscultation est souvent pauvre,
i
1
rlles bronchiques ou crépitants quelquefois 1 les signes respiratoires
1
1
sont plus graves avec détresse respiratoire ou oedème aigU des poumons.
i
La fièvre survient quelques heures après l'intoxication ou le lendemain.
1
L'hémogramme montre une leucocytose à polynucléose.
Les images radiologiques peuvent apparattre 15 à 20 minutes après
l'ingestion. La prédominance des images droites est notée par la plupart
des auteurs et dans notre série.
HEACOCK
classe ces images radiologiques en trois groupes
(26).
!
Groupe
I : opacités majeures localisées à l'angle cardiophrénique
1
1
quasi constantes dans toutes les observations.
1
Groupe I I :
opacités plus marquées à distribution lobulaire d'aspect
~!1
bronchopneumonique parfois disséminées dans les deux champs.
i
Groupe III 1 opacités systématisées d'allure pneumonique.
Dans notre série sur les 176 intoxications il y avait
1
103
cas avec image s pulmonaires normales.
32
can de pneumonieS
32
cas de bronchopneumopathies
2
cas d'images micronodulaires des deux bases
- 6 cas d'opacités hétérogène prédominant à droite
1
pleuropneumopathie
bulleuse
.../ ..

88.
Dans le cas de pleuropneumopathie bulleuse, il s'agissait d'un nour-
risson de 15 mois en bon état nutritionnel admis pour intoxication par
le pétrole la veille. A l'admission, l'examen clinique ne montrait qu'une
hyperthermie à 39°.
L'examen radiologique fait systématiquement a montré
une bronchopneumopathie droite et une réaction pleurale gauche. A l'hémo-
gramme, il y avait une leucocytose à 15.000
avec Polynucléose à 78 ~.
Le traitement était composé de Pénicilline et de corticotdes. LA fièvre
était tombée le 6ème jour. Au contr81e radiologique du 10ème jour, on a
noté la regression de la pleurésie, de la bronchopneumopathie et l'appa-
rition d'une bulle paracardiaque gauche. L'enfant était sorti avec une
antibiothérapie mais n'était pas revenu.
La pneumopathie bulleuse est une éventualité rare dans l'intoxication
1
par le pétrole.
GUIGNARD et Coll. (26) rapportent 2 cas sur 8 pneumopathies • GERBEAUX
1
(24), 1 cas, CASTEX (3), 3 cas et ROVINSKY, 1 cas.
,
,
La pathogénie des accidents pulmonaires survenant après ingestion de
1
pétrole n'est pas univoque, et plusieurs mécanismes ont été évoqués pour
1
expliquer l'apparition de ces pneumopathies
(9).
!~
;
L'action directe sur le parenchyme pulmonaire survenant soit par in-
!
halation de vapeurs, soit par fausse route lors des vomissements ou ten-
1
tatives de lavage d'estomac, ce qui rend compte de la localisation pré-
férentielle à la base droite des lésions pour des raisons anatomiques,
1
!,
ou indirecte lors de l'élimination par voie pulmonaire respiratoire du
1
~
toxique ingéré.
Actuellement on pense que le premier mécanisme direct est le plus
certaiaement en cause. En effet, certaines expériences pratiquées sur
des rats ont montré que la pneumopathie sUTyenait lorsque le toxique
était administré par voie intraveineuse ou endotraoh'ale•
• • •/
oa

La quantité de pétrole ingéré ne jouerait pas un rele déterminanto La
formation des bulles d'après les travaux d'HEACOCK résulterait de
l'obstruction des bronchioles ter.inales par un exudat éosinophile allié
à une desquamation de l'épithéliumo
Pour d'autres auteurs (9) (24) (46) la formation des cavités bulleuses
résulterait probablement de la confluence de petits abcès ou de petits
foyers de nécrose du tissu interstitiel péribronchiolaire o Ces aires de
nécrose peuvent éventuellement perforer les bronchioles et produire une
cavité sérique interstitielle. Si un mécanisme de clapet se développe. ces
petites cavités peuvent augmenter de volume de façon rapide et dramatiqueo
L'apparition des bulles ne parait pas liée à des surinfections puisque
1
les recherches bactériologiques pratiquées ont été négativeso
Les images bulleuses apparaissent généralement après la première
1
semaineo L'évolution de la pneumopathie bulleuse est favorable sous anti-
l,
biotique.
1
La survenue d'un pneumothorax par rupture des bulles est rare. La
1
f
f
guérison se fait s~s
séquelles.
!
L'absorption accidentelle de pétrole s'accompagne souvent de manifes-
tations respiratoires plus ou moins sévères chez l'enfant.
Après l'étude de notre série et des cas publiés dans la littérature,
elle semble 'tre une cause rare de pneumopathie bulleuseo

90.
THE R A PEU T l QUE
Ille varie en fonction du type anatomoclinique. mais deux impératifs
sont formels 1
une antibiothérapie aussi précoce et efficace que possible
-
la possibilité à tout moment d'une réanimation respiratoire
Ces exigences nécessitent une surveillance attentive permanente,
clinique, radiologique et de laboratoire qui rend indispensable l'hospi-
talisation.
Nous traiterons trois points
1
- le traitement général et symptomatique
l'antibiothérapie et la corticothérapie
- la réanimation respiratoire
la Traitement général et symptomatique.
a) L'oxygénothérapie sous tente à débit modéré sera appliquée en
fonction des signes fonctionnels respiratoires. Elle est indispensable
lors du fréquent choc initial
et lors d'accidents asphyxiques pour pallier
à l'insuffisance de l'hématose.
b) La perfusion veineuse est indispensable pour traiter le choc.
- assurer pendant les premiers jours l'apport hydrique et ionique
nécessaire et équilibré. Les solutions d'hydro1ysat.s de proteine~ou de
plasma peuvent avoir leur place chez les enfants dénutris.
- servir de véhicule à une antibiothérapie massive
Le plus souvent, la quantité perfusée est limitée aux besoins de base
100 à 120 m11 kg de sérum glucosé à 5 % avec par kilogramme de poids
Na +
1~, K +
1 m~q et Cl -
2 meq
• • • /
0 0

91.
Cette quantité de liquide sera réduite dès que l'enfant pourra
s'alimenter.
C - Les tonicardiaques sont très souvent indiqués dans les premiers
jours. La digitaline est prescrite à dose suffisante 1 1 à 2 gouttes / kg
au-d.ssus de 2 ans,
2 à 3 gouttel/kg chez un nourrisson répart1 en 3 ou
4 prises pendant les trente ax premières heures. L. fractionnement de la
dose permet de n'administrer le total qu'en cas de nécessité. La digita.
lisation .st entretenue par l'administration quotidienne du 1/10ème de la
dose initial. pendant 5 à 8 jours. Cette digitalisation rapide est employée
1
en cas d'extrème urgence l elle oblige à une surveillance stricte, c11-
1
nique et électrique.
,/
Nous avons prescrit la digitaline 8 fois, et 2 fois le lanatoside à
raison de 0.04 mg/kg au-deslbs de 2 ans et 0,02
mg/kg au-dessus de 2 ans.
1
D - De. petiteo tr. . . fusiono de 0 . . . ioo.roupe nornnt vnlontiero proo,riteo, 1
Elles lutteront contre l'anémie fréquente et aideront à la conyalesc. . . . .
i
~1
THIEFFff{et Coll (31) ont proposé dans certaines formes à gravité
1
initiale très marquée
l'emploi de gamma globulines humaine à forte dose
i(
et mtme la transfusion de globules blancs.
E - Des médicaments sédatifs a faible dose du type pbénobarbital ou pro-
1
methazine seront prescrits pour calmer une agitation des cris ou de la
,
toux dont on sait le rele dans l'hyperpression de la bulle du pneumothoraxo t
f
F - Les antifungi~oe5telle la ~ystaline seront associés systématiquement
1
,.
dans un traitement antibiotique intense et prolongé qui pourrait favor1ser
!!
u~ candidose.
1
,
f

92.
I I
(1)
L'antibiothérapie.
a M
Dans les staphylococcies pleuro pulmonaires.
La suspiscion d'une staphylococcie pleuropulmonaire impose d'emblée
l'association de deux antibiotiques antistaphylococciques.
,
1
Le choix sera initialement arbitraire puis guidé par les résultats
de l'antibiogramme concernant de préférence un germe isolé de la plèvreo
1
!!
,
Nom
Commun
.f--s-p'ic-;~;;t'i; -- - - i - -
-
-~oses
'
0
- -
!t
,
' .
,'--
1
rt

Oxacilline
1
Bristopen
'100 à 200
mg/ kg
,
t,
,
..... _
.,.
l
,
.. .... . .
.._'
~,
'Méthicilline
:
Flabelline
'100 mg jkg
·
i
:_--_.. . . . . :
; . - ......_---_:
,
Céphaloridine
t
Ceporine
' 5 0 - 100 mg jkg
1
~
jusqu'a
200mg jkg

_ _
• •
:
_ _
o
• • • • • •
_ .
_ .
_ _
'
i
_ _ _a
Céphalotine
.
·
Kéflln
·
~
50 - 100 mgj kg
:
:
;
• jusqu'a 15Q..mg/kg _ _:
-z
:
---,~
-
• . &
& • • • ' -
--_.~ '_'4
-
. . . . . -
:
Gentamycine
:
Gentalline
:
1 à 2,5 mg/ kg
·1
: - -.. _.
: -.----_......
.' -:-----------_._-------:
1
:
Kanamycine
:
Kamycine
:
15 à 20 mg/ kg
t
.•. _--. --~...•.--. _..~ - : - _ - "~'-.-
~
. - :
,,_.~, -.- "'~
" ,
.--:
Pristinamycine
Pyostacine
;---_
·
:
per os 50 - 100 mg/kg,
. -
• • . ,• •
_'
~.
:
. .
4
_• • •
"
'
~_:
... _...._--:---
Lincomycine
Lincocine
:
10 à 20 mg/ kg
:
·
________ - ..•..•..
0'._- . .... .
..... _:
~
;----
:
Virgimycine
:
Staphylomycine
'
50 mg/ kg
:
;
:
1. V. per os
locale
:
·
:,-----
---_.::.;----_..~- ~ ....
TABLEAU
11
1 principaux antibiotiques
antiataphylococciques o
En pratique,l'antibiothérapie se fait en 3 étapes.
- un traitement d'emblée intensif intra-veineux et intramusculaire
d'au moins 2 semaines.
1
t;l'
_ une modification éventuelle selon l'antibiogramme.
t
1
,
!,
1
0 • • /
0 0

93.
A
l'arr~t de la perfusion, l'antibiotique intra-veineux est fait
intramusoulaire à une dose moindre, puis on ajoute un antibiotique per os
qui sera maintenu à l'arr8t des injections.
Pour de nombreux auteurs, les associations: Oxacilline, Kanamycine
ou Céphalosporine, Kanamycine sont les meilleur.s. La pénicilline
actuel-
lement est déconseillée. La streptomycine et le chloramphénicol sont de
moins en moins utilisés en pédittrie •
Dans notre série, les antibiotiques utilisés en traitement d'attaque
ont varié. Jusqu'en 1971 c'est la pénicilline à la dose de 500.000 à 1
million d'unité par kilogramme de poids associée à l'Oxacilline à la dose
de 100 à 200 mg par kilogramme de poids et parfois l'oxacilline s@~le àu'la
méthicilline seule qui étaient prescrites.
A partir de 1971, les associa-
tions étaient les suivantes
- Oxacilline - Kanamycine ou Méthicilline - Kanamycine ou parfois
Oxacilline - Gentamycine en 19730
Nous pensons que les meilleures associations sont : l'Oxacilline -
Gentamycine ou Céphalosporine-Gentamycine o La Kanamycine devrait !tre
réservée à la tuberculose o
L'ampicilline a été employée ~ fois o Les antibiotiques les plus pres-
crits ont été:
l'Oxacilline
37 fois, Penicilline
19 fois, Kanamycine
21 fois o
Les antibiotiques de relais ont été : l'Oléandomycine, l'Erythromycine,
la Pristinamycine et la I.incomycine o
BEBE dans sa série a presque toujours
utilisé l'association
Méthicilline Erythromycine. En fonction de l'anti-
biogramme les autres antibiotiques utilisés ont été le Chloramphénicol
et la Céphalotine o

~.
1
1
1
,
i
Chez ORLANDO à partir de 1967, 3 antibiotiques majeurs ont été
1
,
f
utilisés a
la oéphalotine, l'oxacilline et la lincomycine associées ou
non à l'hémisuccinate de chloramphénicolo Par la voie orale la prieti-
1
namycine et la vlrgimycine ont été les plus employéso
!
r
b
}
M
Dans les pleuropne. .opathies à gram négatif.
Le groupe des antibiotiques actifs sur les germes gram négatifs le
1
i
plus souvent bactéricides sont lee pol7Peptides t colistine et polym,xineo
Les aminosides t gentamycine, kanamycine, streptomycine et certaines
betalactamines tels que l'ampicilline, céphalosporine et plus récemment
carbenioilline.
Les cyclines et le chloramphénicol n'ont qu'un intér8t accessoire
car ils sont bactériostatiques et volontiers antagonistes des antibiotiques
cités plus hauto
Il n'est jamais possible d'affirmer à priori la sensibilité d'un
germe à un antibiotique donné car elle varie d'une souche à l'autreo
Le tableau suivant résume dans une étude statistique de la sensibilité
de 769 souches bactériennes gram négatif aux 3 antibiotiques les plus
actifs.
(MONSALLIEB, REVOT et Collaborateurs)o

95.
---------r--~------",...I-------~i,....-----.:..-
1
Citrobacter
Colistine
Chloramphénicol
Gentamycine
1
I
I
I
:
( 15 ) •
100 %
1
86 %
1
64 %
1
8
1
1
1
1
Colibacille
Colistine
8
Gentamycine
1 Céphalotine
1
(133 )
98 %
1
76 %
1
48 %
1
8
I
I
I
8
Groupe
8
z
1
1
Z
1
1
1
Klebsiella
:
1
1
Enterobacter
Colistine
1
Gentamycine
1
Céphalotine 1
88 %
Serrati~-Hâfnia.
70 %
:
48%
:
( 158 )
1
1
1
1
1
1
·
·
1
1
·:
~roupe
1
:
1
1
:
Protéu5
1

Gentamycine •
Kanamycine
Céphalotine 1
:
1
Providencia
1
76 %
68 %
48 %

( 179 )
·
·
Pseudomonas
Colistine
Gentamycine
·
( 162 )
100 %
38 %
:
1
1
Moraxella
1
Colistine
1
Gentamycine
1
( 119 )
36 %
:
1
_ _ _1
_
_____ . __1
...:..
.:.
TABLEAU 12.
Etude du pourcentage de sensibilité de 769 souches de bactéries,
gram négatifs aux 3 antibiotiques les plus actifs.
(Statistique du Service de Réanimation Polyvalente de l'Hepital COCHIN
1969-1970).
La Carbenicilline n'a pas été testée.
RUBINSTEIN et Coll. (47) après leur expérience avec l'emploi de la
Carbépicilline dans les affections respiratoires à pseudomonas, bien q*e le
no~bre de malades soit faible, pensent que les résultats sont prometteurs.
Le traitement doit associer 2 antibiotiques dont l'un au moins est
bactéricide appartenant à deux familles différentes bétalactamine et poly-
peptide ou beta laetamine et aminoside. Le traitement sera ultérieurement
modifié en fonction des données fournies par le laboratoire •
•. 0/ 00

• - Dans l'intoxication par le pétrole.
La plupart des auteurs oomme nous ont utilisé la pénicilline ou des
pénicillines semi synthétiques.
d - Durée du traitement antibiotique.
Elle est généralement d'un mois parfois d'avantage. Le traitement ne
eera interrompu qu'après la disparition de tous les signes témoignant de
processus infectieux en évolution (fi~vre, suppuration locale, V.S.).
La persistance d'images séquelles (anomalie pleurale ou bulles) n'in-
dique pas à elle seule la nécessité de poursuivre un traitement anti-
biotique.
Dans notre série,la durée du traitement d'attaque a été de 10 à 34
jours. La durée totale de l'antibiothérapie a varié de 22 jours à 3 mois
et demi avec une durée moyenne d'un mois.
(2) La Corticothérapie.
L'utilité d'une corticothérapie associée est très contestée. OB à
accusé
les hormones de favoriser les perforations, de prolonger l'infec-
tion bactérienne et de contribuer à une surinfection fungique.
Pour la plupart des auteurs, elle est justifiée pendant les premiers
jours pour lutter contre le choc. Nous aVons utilisé l'hydrooortisone
d~s 5 cas les premiers jours dans ce but. Dans 8 cas, 7 fois la prédisone
et une fois la déxaméthasone ont été employées dans les formes pleurales
dominantes. La durée du traitement a été de 12 à 39 jours en moyenne
20 jours.
Nous n'avons pas eu d'incidents.
• • • /
o .

97.
En ce qui concerne les intoxications par le pétrole MARKS et 0011.(36)
ont fait une étude comparative de deux groupes d'enfants. Ils n'ont pas
trouvé de différence significative dans l'évolution entre le groupe traité
aux cortictdes et le groupe traité sans cortictdes.
III.
Traitement local et Réanimation respiratoire.
._-------
Des actes thérapeutiques locaux doivent dans certains cas 8tre
réalisés , ils vont de la simple ponction pleurale à l'intervention chi-
rurgica1e étendue.
(1) La ponction pleurale.
----_
-
Ist un acte diagnostic et thérapeutique lorsqu'on soupçonne un
épanchement pleural car c'est dans le liquide retiré que l'on peut isoler
le germe et faire un antibiogramme.
L'évacuation du pus et l'injection in situ d'antibiotiques sont parfois
efficaces et permettent la guérison de certaines pleurésies purulentes.
Nous ne l'avons pratiquée que deux fois.
L'un des malades est sorti non euéri radiologiquement, l'aUre a guéri
1
complètement au bout de 5 mois.
!
i
(2) Le dra!nage pleural.
1
~
1
Il est actuellement préféré aux ponctions répétées quand on a un
i
•!
épanchement purulent un peu abondant. La mise en place d'un drain n'est
,
~
pas une urgence ; elle doit 8tre décidée avec réflexion sauf dans quelques
f
cas de pyopneumothorax sévère ou de bulle très extensive. L'installation
f
,
d'un drain est un acte simple réalisable au lit du malade, il ne choque
1
1
,
pas plus que la ponction.
.0./ o.
1

,
~
1

98.
On peut utilis~le trocard de Monod ou le drain de Joly avec Mandrin.
Le trocard ou le drain à Mandrtin est introduit dans l'espace pleural après
une anesthésie locale dans le 2ème espace ou le 3ème espace intercostal ea
avant chez le nourrisson ou bien latéralement dans le 4ème ou Sème espace
1
intercostalo Pour le trocard de Monod, le mandrin retire)le drain en gomme
,
est mis en place, la ga!ne du trocard est alors extraite en prenant soin de
1
!
. bien maintenir le drain. Ce dernier est relié par un tuyau à un bo.al plaoé
1
1
sur le solo Ce dispositif permet au pus de s'écouler et à l'air en hyper-
!
pression de s'échapper comme en témoigne les bulles.
De nombreux auteurs actuellement conseillent d'ajouter une aspiration
1
continue qui perme~ un meilleur dra1nage. Il importe de ne pas dépasser 15
à 20 c. d'eau car une trop forte dépression risquerait d'entretenir une fistule
broncho-pleurale ou d'aggraver l'asphyxie en inspirant la majeure partie de
l'air initialo
Une fois posé le drain est immobilisé dans la brèche thoracique par
2 moyens :
-
deux points aux extrémités de la plaie
-
ou par le pansement.
BEBE
conseille des lavages prudents quotidiens de la plèvre avec du
sérum physiologique terminé par l'injection d'une ampoule de Sorr~ycine
1
par le drain. Tant qu'il fonctionne ce que traduiront les bulles ou l'écou-
,
lement abondant de pus, le dra1nage sera maintenu. Son ablation ne sera
1
1
~
pratiquée qu'après un essai de clamplage de 24 à 48 heures et contrele
i1
radiologique. L'ablation du drain est suivie d'une fermeture de la plaie
~1
cutanée par une agrafe ou un pansement compressifo
1
1
Quelques incidents peuvent survenir au cours du dDtlaS'.,
•• 0/ oe

99 •
• l'obstruction du drain par du pus ou des dépets fibrineux est
possible. Un lavage prudent ou une injection de quelques centimètres cubes
de Bacitracine peut venir à bout. Plus souvent l'arrlt de l'écoulement ou
du bullage est da à la réduction du volume de la poche dratnéeo Le poumon
vient alors colmater l'orifice profond du drain qu'il convient d'orienter
différemment ou de retirer légèrement.
1
- la chute du drain ou son arrachage peuvent se produireo
1
1
- la suppuration des bords de l'orifice de dra!nage est plus préoccu-
panteo Dans les épanchements purulents abondants du pus peut faire issue
[
t
,
autour du drain m8me lorsque l'étancheité semble parfaite. Des signes
1
!
inflammatoires apparaissent et les points peuvent l!cher.
!i
BEBE
dans sa série a eu ces incidents dans quelques cas sévères d'évo- 1
~
lution prolongée.
!1
Nous avons fait le dra!nage chirurgical à minima dans 14 cas. La durée
du dratna«e a varié
de 4 jours à 16 jourso Dans les 2 cas inférieurs à
1
4 jours le drain aurait été arraché.
(}) La décompressioD.
Elle se fait le plus souvent au niveau du 2ème espace intercostal en
avant, un peu en dehors du milieu de la clavicule. Elle peut se faire à
l'aiguille mais celle-ci est difficile à maintenir et à fixer. Il est
préférable d'utiliser un drain de Joly, facile à mettre en pla.e à l'aide
d'un mandrin métallique de taille suffisante (ti«o1~) étant dcnné la
1
!
réaction liquidienne fréquente. Le catheter est relié à un bocal contenant 1
un liquide antiseptique placé BOUS le lit. Il est parfois nécessaire de
i
brancher sur le bocal une aspiration électrique réglée à une faible dé-
ri
pression de 15 à 20 cm d'eau.
1
1
!

100.
La fréquence d'une réaction liquidienne purulente vient souvent compli-
quer la conduite de la décompression. Aussi faut-il surveiller les bulles
qui dans le bocal témoignent de la perméabilité du matérieloBn l'absence
de bulles, il faut vérifier la perméabilité avec une seringue en injectant
une solution d'antibiotiqueo On ne pratiquera l'ablation du drain qu'après
les précautions déjà citées plus hauto
La décompression a eu lieu chez nous deux fois dans un cas de bulle
géante et dans un autre cas de bulleo
,
(4) Interventions chirurgicales.
Elles sont rarement indiquéeso
Pour LE BRIGAND. la thoracotomie garde une seule indication précoce ,
c'est le soufflage par une fistule large sur laquelle le dra!nage crée un
1
court-circuit trachéal dangereuxo Sinon elle tire ses indications
des échecs du dra!nage d'une poche soufflée;
1
des échecs du dra!nage d'un pyopneumothorax
w
de la persistance d'une bulle ou d'un P1opneumothorax
partiel avec rétention septique et retentissement sur l'état généralo
-
de la paohypleuriteo
1
Une fois posée l'indication de la thoracotomie. il est impossible de
j
prévoir exactement quelles sont les lésions que l'on trouvera, ce n'est
1
que le thorax ouvert que l'on pourra décider d'une pneumectomie, d'une
!
segmenteotomie ou d'une décorticationo
1
~
~
On pense actuellement que les lésions séquellaires disparaissent défi-
1
nitivement dans un temps variable qui ne dépasse pas en général quelques
1
moiso
!
Dans l'ensemble, la thoracotomie semble actuellement rarement
indiquée.
1
~

101 •
(5)
Intubation et ventilations assistée
Il s'agit de manoeuvres exceptionnelles, seules susceptibles de
pallier l'anowexie de certaines formes de pleuropneumopathies du très
jeune enfant dans la mesure où elle n'a pas entratné de lésions céré-
braIes irréversibles. C'est dire l'urgence et l'atmosphère dramatique
dans laquelle seront envisagées ces décisions.
SAINT MARTIN et KACHANER ont précisé les indications,
l'emphysème sous-cutané décelant un emphysème médiastinal dans le
but d'oxygéner.
- l'encombrement respiratoire et la dyspnée progressivement croissante
avec une pCO
que cro!t ou dépasse 60 mm de mercure.
Z
les apnées qui surtout chez les très jeunes enfants risquent d'avoir
des conséquences neurologiques catastrophiques.
Ces méthodes ne sont pas dénuées d'inconvénientS (augmentation de
!!,
volume d'une bulle, apparition de pneumothorax~ surinfection). Elles
1
!
posent aussi le problème de la difficile décision d'un transfert du
!
1
malade dans un Service de réanimation avant qu'il ne soit trop tard.
1
!
Eu
egard à la physiopathologie du soufflage. LEPERCQ et Coll. pro-
posent l'intubation trachéale à l'air li~re et sans respirateur à
1
l,
pression positive
chez des enfants présentant de volumineuses bulles
soufflées chez qui on craint une évolution vers la détresse respiratoire.
1
Ce traitement serait plus économique que l'intervention à thorax ouvert.
f
r:
f,
1
1
Î'
. .•1 ..

102 •
Pronostic.
----------
Il intéresse essentiellement le taux de mortalité et les éléaents
d'appréciation aux différents stades de la maladie.
Les malades qui survivent guérissent sous séquelle, témoin l'étude
1
de CERUTI et Coll. (10). 35 enfants sur 36 revus, 22 à 49 mois après
leur épisode aigU ont une radiographie et une ~onction pulmonaires
normales. Elle confirme l'excellent pronostic à long terme de la sta-
phylococcie pleuropulmonaire.
Nos malades survivants n'ayant pas pu ttre tous suivis jusqu'~ nor-
malisation complète de la
radiographie pulmonaire, nous ne pouvons
1
dODner le chiffre exact.
i
1
!
Le taux de litalité a diminu~ de plus de la moitié avec les progrès
thérapeutiques.
Les chiffres suivant illustrent cette évolutioD
1
- Clinique St-Vincent de Paul
(Pr. LELONG)
1943 - 1949
1 109 observations
.ortalité
1949 - 1959
1
129 observations
mortalité
_tt_
1959 - 1962
1
43 observations
1
- ORLANDO
et Coll.
i:
1
1957 à 1961
1 malade sur
4
1
r
1962 à 1966
1 malade sur
7
1966 à 1968
1 mala.de sur 20
i
1
1
!
w REGNIER et Coll.
!
!
1957
86 %
~,
1960
55 %
..•1 •.

10} •
1961
22
%
1962
12
196}
7
%
1966
0
%
BEBE (1958 - 1967) 1
114
obseavations
1
DAM. SENGHOR et NIANG
(1962)
:
72 observatioDs

27.7.
BENGOA
(1965)
1
90 observations
1
15 %
OHANGA
(1962 - 1969)
:
79 observations
1 15.2 •
Chez nous
1
6 déeès sur 52
soit
11 •
La mortalité des staphylocoeeies pleuropulmonaires en 1968 - 1969
était de
19 %.
Ces chiffres traduisent le meilleur équipement des serviees de
pédiatrie et l'expérience acquise des médecins dans le traitement de
eette affeetion.
Bléments d'appréciation du pronostie •
• Le jeune Ige est un facteur de gravité.
Les statistiques suivantes traduisent bien cette notion.
-
HENDRElf et BOOGER'lY
(U.S.A.
1958)
0 - 6 lIois
}7 observations
1
mortalité
1
25 %
6 -12 /lois
24 observations
1
lIortalité
• 0%
;!11,
plus d'un an
22 observations
1
"
1
0%
1
i,
1
KUSCH· et SOPOV
;,Ifo observations
1
mortalité
1 2~.
avant
1Ul mois

49 %
0 • • /
• •

104.
Un faible poids de naissance
(inférieur à 2500 g) e.t aass1 donné
comme élément de gravité.
Sur nos 6 décès , 4 malades avaient moins de 2 mois o
• La bilatéralité de l'atteinte.
_ _ _ _ ~
_ " . . .~.~.
-
0 . _ _ "
_
est un élément de gravité •
• La leucopénie, la granulopénie et m'me la thro.bopén1e
Ce sont des éléments de gravité lorsqu'elles sont associée ••
Retard apporté au diagnostic et au traitement.
Tous les auteurs insistent sur ce point. La résistance aux anti-
biotiques dans le cas des germes gram négatifs.
i:ir
r
1
1
j
[

CON C LUS ION S

105
CON C LUS ION S
Au cours de nos stages d'internat en Pédiatrie, nous avons été
frappés par la Staphylococcie Pleuropulmonaire, affection grave par le
tableau toxi-infectieux et les délabrements pulmonaires qu'elle cause,
1
mais étonnante par la réparation. complète qui se fait lorsque le malade
1
1
,
en guérit o
Alors que dans les pays ~i
développés, Sa fréquence tend à diminuer
puisque certains auteurs parlent maintenant de rareté ; dans les pays
1
1
sous développés elle reste encore fréquente o
~
f,
~n autre aspect, nouveau celui-là est à souligner dans notre
r
pathologie hospitalière, c'est la constatation de pleuropneumopathies
1
bulleuses dnes aux germes gram négatif sélectionnés par l'antibiothérapie
if
justifiée ou abusive.
L'étude des pneumopathies du pétrole connues depuis longtemps a montré
que l'intoxication par le pétrole fréquente dans notre pays étant donné
son usage domestique répandu, pouvait ~tre responsable dans des cas
rares de pleuropneumopathies bulleuses.
C'est pourquoi, il nous a paru intéressant de grouper dans une m~me
étude les pleuropneumopathies bulleuses qu'elles soient dnes aux staphy-
locoquetaux germes gram négatif ou à l'intoxication par le pétrole chez
l'enfant o
De novembre 1967 à février 1974, 52 nourrissons et enfants ont été
hospitalisés pour cette affection dans les services de Pédiatrie du
C.H.U. de Treichville (service du Pro Ag. BONNET de PAILLERETS, puis du
Pro Ago J. BADOUAL) et du C.H.U. de Cococdy (service du Pro ASSI ADOU)
ouvert en 1970.
..0/ .ô

106
~ans tous les cas des images bulleuses ont été observées à un moment
ou à un autre de l'évolution.
Nous avons considéré comme staphylococcique tous les caB où le sta-
phylocoque a été isolé dans le liquide pleural ou à l'hémoculture et
aussi les cas ou selon la littérature en Pédiatrie, le diagnostic de
staphylococcie pleuropulmonaire paraissait suffisamment étayé par des
éléments cliniques et radiologiques 1 45 cas sur 52 ont été ainsi classés
staphylococciques. DrolS 6 cas, les pleuropneumopathies bulleuses étaient
dues à un germe gram négatif. Enfin un cas a été observé à la suite
d'une circonstance étiologique particulière, l'intoxication par le
pétrole.
Le sexe masculin dominait largement : 37 fois sur 52. Le jeune tge
(80 % des malades avaient un tge inférieur ou égal à 2 ans), et le
mauvais état nutritionnel (54 % des cas) ont été les facteurs favorisants o
L'association de la rougeole n'a pas été fréquente (8 cas sur 52)
parce que les rougeoleux sont pour la plupart hospitalisés dans le service
des maladies infectieuses.
L'hyperthermie 45 fois, la dyspnée
34 fois et la toux 31 fois ont
été les signes fonctionnels et generaux les plus constants. Une porte
d'entrée cutanée ou O.R.L. a été retrouvée 16 fois. En ce qui concerne
l'examen clinique qui a été positif dans de nombreuses observations, la
matité était présente dans plus de la moitié des cas, la décompensation
cardiaque et le météorisme abdominal(très évocateur de staphylococcie
pleuropulmonaire)dans 1/5 des cas.
Les signes cliniques observés n'étaient pas toujours en accord avec
les images radiologiques d'où l'intér~t de la radiographie pour préciser
le type Jes lésions pulmonaires.
Les images radiologiques initiales montraient des atteintes pulmo-
naires déjà importantes
(19 pneumopathies bulleuses, 10 pleurésies, 14
images bulleuses pleuropulmonaires, 3 pyopneumothorax~ 2 pneumopathies,
1 bronchopneumopathie, 1 pleuropneumopathie, 2 cas d'atteinte bilatérales).
Celà était principalement dO au retard à la consultation.
Les atteintes unilatérales droites étaient les plus fréquentes avec
38 cas sur 52.
.../ ..
,

'iü'i
~ l'hémogramme: l'anémie, la leucocytose à polynucléose neutrophile
étaient quasi constanteso Aucun cas de leucopnénie n'a été observé.
Les germes ont été isolés dans le liquide pleural et dans quelques
cas à l'hémoculture. La répartition est la suivante :
- 16 fois le staphylocoque, 3 fois le pyocyanique, une fois le coli-
bacille, une fois le Klebsiella et une fois le Protéus. Parmi les staphy-
lococcies pleuropulmonaires, 14 cas étaient certains (germe isolé dans le
liquide pleural), 2 cas très probables (germe isolé à l'hémoculture), et
29 cas probables.
Dans les 6 cas de pleuropneumopathies bulleuses à germe gram négatif,
les germes ont été isolés dans tous les cas. L'évolution a été favorable
pour 44 malades, 2 enfants ont été repris par les parents avant la guérison
et 6 sont décédés. La durée de l'hospitalisation a été en moyenne d'un mois
et demi.
Au .point de vue radiologique, nous avons observé au cours de
l'évolution a
- 24 fois des pneumopathies bulleuses dont 2 cas de bulles extensives.
8 fois des pleurésies se surajoutant aux images bulleuses
initiales,
- 19 fois des pneumothorax et pyopneumothorax, et un pneumothorax
gauche associé à une pneumopathie bulleuse droite.
32 malades ont guéri radiologiquement ,dans un délai de 23 jours à 5
mois avec une moyenne de 2 mois o Les pneumopathies bulleuses semblent
avoit guéri le plus rapidement.
La mortalité a été de 6 cas sur 52 soit
11 %,
résultat relativement
satisfaisant étant donné l'état nutritionnel de nos malades, les lésions
pulmonaires déjà importantes à l'arrivée et les moyens dont nous disposons o
Bien que le nombre de décès soit faible, le jeune 1ge (4 malades décédés
avaient moins de 2 mois), le marasme(3 cas)et la rougéole{2 cas~ semblent
~tre des facteurs de gravité o
Parmi ces formes mortelles, 2 étaient septicémiques 1 l'une à staphy-
locoque, l'autre à pyocyanique gravissime. Les formes pleurales ne sont
pas plus meurtrières. Les décès sont survenus en majorité dans la première
semaine d'hospitalisation o 4 cas sur 6 dans un tableau de toxi-infection
!
et de détresse respiratoire. Un seul cas, imputable à un accident
1
,1
00./ ",.
~
f
1
l

108
mécanique à été observé.
L'évolution des pleuropneumopathies bulleuses à germe gram négatif
excepté le cas de septicémie décédé n'a pas été plus grave que celle des
staphylococcies pleuropulmonaires.
Celle de la pleuropneumopathie dfte à l'intoxication par le pétrole
a été bénigne.
Sur le plan thérapeutique, les antibiotiques les plus employés ont
été l'oxacilline associée à la pénicilline jusqu'en 1971, puis l'oxacilline
et la kanamycine pour le traitement d'attaque.
L'érythromycine et l'oléandomycine ont été dans la plupart des cas
les antibiotiques de relais.
1
La corticothérapie a été associée dans certaine cas pour corriger le
choc et dans les formes pleurales.
Nous avons fait le drainage dans 16 cas. Depuis 1972, nous avons
tendance à en faire de plus en plus.
1
Le traitement actuel doit associer •
- un traitement d'urgence de réanimation avec mise en place d'une
perfusion veineuse
l'administration massive d'antibiotiques
un drainage chirurgical à minima ou une décompression si nécessaire
1
dans les délais les plus courts.
!
- les indications d'interventions chirurgicales proprement dit sont
1
en regression.
1
1
Le pronostic s'est beaucoup amélioré ces dernières années. Dans cer-
1
taines statistiques, on trouve des mortalités nulles. Celà eet d! certai-
1
~.
n~ment aux progrès thérapeutiques. à un meil~4üipement• • t à l'expé-
!
i
rience acquise par les pédiatres.
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,
1
1

SERMENT
DI
H 1 P P 0
C RAT E
En présence des Martres de cette Ecole
et de mes chers condisciples. je PROMETS
et
je
JURE, au nom
de
l'ETRE SUPREME. d'être fidèle aux lois de J1honneur et de la probité
dans l'exercice de la MEDECINE.
Je donnerai mes soins gratuits à
Pindigent et je n'exÎgerai jamais de salaire au-dessus de mon travail.
Admise à Pinlér'ieur des maisons, mes
yeux ne verront pas ce qui sly passe, ma langue taira les secrets qui me
seront confiés et mon état ne servira pas à corrompre les moeurs ni à
favoriser les cri me 5.
Respectueuse et reconnaissante envers
mes Maf'tres, je rendrai à leurs enfants l'instruction que j'ai reçue de leur
part.
Que les hommes m'accordent leur estime
si je suis restée fidèle à mes promesses. que je sois couverte d1opprobe
et méprisée de mes confrères si jly manque.-

Vu
le Président
du
Jur-y
Vu
le Doyen
Monsi eur
le Pr-ofesseur
Monsieur le Professeur
E. BERTRAND
E. BERTRAND
1
1
j
1
!
)
,
1
Vu et permis d'imprimer
1
1
1
1
Le
Recteur de l'UNIVERSITE d'ABIDJAN
1
1
1
I-
Monsieur
V. DIARRASSOUBA
l
1
..
f
1
1
1
Par Délibération,
la
FACULTE a arrêté que les opinions
,
émises dans les dissertations qui lui sont présentées doivent être
1
[
considérées comme propres à leurs auteurs et qu1elle n1entend
1
[
leur donner nÎ approbation
ni
improbation.
J
f
1