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TEN80UM JEAN-BAPTISTE SOME
ANALYSE CRITIQUE DE L'ELABORATION ET
DE LA sELECTION D'ITEMS DU DIFFERENCIATEUR
SEMANTIQUE D'OSGOOD
, ,
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Th~se
présentée
,
,
a l 'Ecole d~s gradués
de l'Université Laval
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pour l'obtention
du grade de PhilosophiaeDoctor (Ph.D.)
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1 CONSEil AFRICAIN
ET MAI.GACH~ ,
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POUR L'ENSEjGNEMH~T SUPERiEUR i
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C. A. M. E. S. -
QUAGADOUGOU '
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lArrivée2.1.~JOV 1995. "
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\\ Enregistré sous n° '# 0 2 ·1 ·l -5 .
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FACULTE DES SCIENCES DE L'EDUCATION
UNIVERSITE LAVAL
QUEBEC
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JANVIER 1989
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~ droits réservés de Tenboum Jean-Baptiste Sorne 1988
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~ UNIVERSITÉ
ATTESTATION
~IAVAL
École des gradués
Jean-Baptiste Som~ Tenboum
J
Ce
2le
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._ _ jour du mois de _~a--,-v~r~i~l
19 ~ ,
les personnes soussignées,en leur qualité de membres du jury, ont assiste à la soutenance de cet-
te thèse et recommandé son acceptation à l'École des gradues de l'Université Laval.
NOMS
UNIVERSITÉ
SIGNATURE
Richard Girard
Université Laval
?JOllL.;
Vidya Bhushan
Université Laval
'{.~-
Dany Laveaut
Université d'Ottawa
Richard Bertrand
Un ive rs i té La va 1
SIGNATURE OUPRËSIDENT DE LA SOUTENANCE

"S3i'VE?*'?"-F il s- f - n-? Il - ._,
RESUME
La prêsente recherche est une analyse critique axêe sur la dêmarche uti-
lisée dans l'élaboration et la sêlection d'items du diffêrenciateur sé-
mantique d'Osgood.
C'est un instrument de mesure qui se prêsente sous
forme d'échelles descriptives constituées de 50 items destinés à évaluer
des concepts.
Une série de pré-expêrimentations et d'expérimentations
que nous avons effectuées, nous ont donné suffisamment d'êvidences po~r
nous autoriser à tirer les conclusions suivantes:
1) les matrices de
corrélations inter-item obtenues sur différents concepts varient en
fonction d'une dimension métaphorique sous-jacente à certains concepts;
2) certains items proposés par Osgood présenteraient des lacunes s'ifs
devaient figurer dans un noyau standard.
C'est pourquoi nous avons fina-
lement effectué une analyse d'items pour arrêter un noyau standard compo-
sé des cinq items suivants:
bon-mauvais, agréable-dêsagrêable;
honnête-
malhonnête;
juste-injuste;
sain-malsain.
---
~.
L'Etudiant
Le Directeur de thèse

RESUME
La présente recherche porte sur l'analyse critique du processus d 'é" 1,)1,0-
,1 7) .
ration et de sélection d'items d'un instrument de mesure d'Osgood (1 J,

le différenciateur sémantique.
Cet instrument se présente sous for~J'
d'échelles descrii ives constituées de 50 paires d'adjectifs antith{,·j j-
ques destinées à évaluer des concepts.
Osgood nous en a proposé 20,
Notre objectif est le suivant:
analyser la démarche d'Osgood de fa,//!I
à tirer de l'i ns trument qu'il nou s a proposé un noyau standa rd, une ~,'.J rte
d'instrument simplifié utilisable dans la mesure des attitudes.
Pour ce faire, nous avons choisi 11 des 20 concepts d'Osgood et no(;~ les
avons soumis à 99 étudiants sous-gradués qui les ont évalués à l'ai-:: e de
20 paires d'adjectifs choisies panni celles proposées par Osgood.
Nous avons ensuite calculé les corrélations entre les différentes ~~;~res
d'adjectifs sur chacun des onze concepts.
Les résul tats nous ont fourni suffi samment d' évi dences pou r nous aL, '/, ri -
ser à tirer les conclusions suivantes:
1.
Certaines paires d'adjc>J""ifs
proposées par Osgood présenteraient des lacunes si elles devaient r' ~urer
dans un noyau standard;
2.
Les matrices de corrélations inter-it"···· ob-
tenues sur différents concepts varient en fonction d'une dimension :t:/ta-
phorique sous-jacente à certains concepts.
C'est cette dimension métaphorique qui nous a permis d'identifier !.~.-t:JX
types de concepts:
les concepts métaphoriques dont la particulari~,..f est
de donner des corrélations inter-item à t~ndance faible et les conrfl~ts
non métaphoriques qui se distinguent des premiers par le fait qu'i
~ pro-
voquent des corrélations inter-item à tendance élevée.
Un test de
/,~n­
trôle que nous avons effectué a abouti aux IT~mes résultats •
.En nous basant sur les résultats des deux tests, nous avons procéc!:t" .~ une
analyse dl items pour arrêter un noyau standard constitué des cinq O.; res
d'adjectifs suivantes:
bon-mauvais;
agréable-désagréable,;
honr'(~/:€';' '. o'
~:~r-malsain. '{.~~.
l';tudiant~
Le Directeur de .thèse·~

DrDICACE
Mon épouse:
Catherine
Ma fille
Tiergnin Noémie
Pour avoir accepté ces longues
années de séparation.

r
AVANT-PROPOS
Nous tenons à adresser nos sincères remerciements à tous ceux qui, d'une
façon ou d'une autre, ont contribué à la réalisation de cette thèse.
Nous faisons particulièrement allusion à:
- MM. Guy Giguère, Bertrand Hould, Richard Girard et à tous leurs étu-
diants dont la précieuse collaboration nous a permis de cueillir nos
données;
MM. Pierre Valois et Richard Bradette qui nous ont aidé à traiter les
données;
- Mme Carole Lapointe qui l'a dactylographiée;
- Mon ami Oumar Ongoïba pour avoir participé à la correction du texte en
vue du dépôt initial et pour son soutien moral.
Nous avons grandement apprécié l'aide très précieuse que le professeur
Richard Bertrand nous a apportée en tant que spécialiste en analyse des
données de recherche et en tant que prélecteur.
Nous lui so'mmes très
reConna issant.
Notre conseiller, le professeur Richard Girard, nous a suivi dans notre
cheminement du début à la fin de cette recherche.
Ses conseils, son
feedback et son support nous ont été d'un précieux.secours.
Qu'il trouve
ici l'expression de notre profonde reconnaissance.
Notre premier directeur de thèse, le professeur Claude Valiquette, nia
pas pu nous encadrer dans la dernière touche de la réalisation de cette
thèse-·pourdes raisons indépendantes de sa· volonté.
Mais nous sommes·
conscient que nous lui devons presque tout.
Les lettres d'appui auprès
,

< .
,
"-=- -.~ -';'
.'
' "
_
T
. ". -.- .'~-

- 2 -
du Service Qu~bêcois d'Ac~ueil aux ttrangers (S.Q.A.E.E.) et auprês de
.
.
notre pay~ nous ont permis de conserver et notre bourse d'êtudes et notre
poste de fonctionnaire du Ministêre de l I~ducation de notre pays.
Nous
lui adressons notre sincère et profonde gratitude.
Enfin, le professeur Vidya Bhushan a assurê la direction de la th~se
après le dêpart du professeur Claude Valiquette.
Sa grande disponibili-
tê, sa grande c6mpr~hension,ses conseils, sa lettre d'appui auprês du
S.Q.A.E.E. nous ont permis d'achever cette thèse dans la tranquilité de
.l'esprit.
Merci infiniment, M. Bhushan!
Tenboum Jean Baptistie Somé
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...~. ~.- -~.-.~ ;...:.. . ..:..
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~
",'

TABLE DES MATltRES
INTRODUCTION
CHAPITRE 1:
CONTEXTE 'THËOR l QUE ET EXpERIMENTAL
4
1.1
CONTEXTE THËORIQUE
4
1.1.1
Description du problème généra 1 et de l'objectif
d'Osgood • . .
. . . . . . . . . . . . · · .
4
1.1.2
Le processus de la construction du différenciateur
sémantique .
0 . . . 0
. . . . . . · ·
5
1.1.3
Importance du O.S. en mati~re de recherche · · . 0 .
9
1.2
POSITION DU PRDBLtME
11
1.2.1
rtudes relatives a la démarche d'Osgood
Il
1.2.2
Etudes consacrées a la structure interne du diffé-
renciateur sémantique
. . . .
14
0
• • • •
1.203
ttudes portant spécialement sur les concepts . . .
15
- ~
.
.../~\\CAI \\'E'~ _
1.2.4
Prbblèmes mHhodolog1ques soule'l;és p-ar la ,aemarche
/"1:: ---------.
d 'O
d
1/ \\
sgoo
• • • • • • • • • • /'!.-'v". • • • • ""~ •~ J.~.
16


. '
f:
\\ n
1.2.5
Vérification expérimentale ~e~ ptob'1êffii? soul=JVéS
par,la d_~marche d'Osgood . '\\~/~'--:-'-~-:-:-:JI)iq .
18
.

'~'~~;"''0'
1.2.5.1 ' Premlère étape:
"~'I.
tS'§~
.
'Ëvaluation de deux conce~t~~moyen de 20
~::~:~pair~s d'adjectifs par 62 sujets
19
..- -~t":
-
_. 1.205.2 .. Deuxième étape:
' . . ~ Evaluatirin de8 concepts au moyen de 27
. . .
• . . . .c..
..:.:__ ••~~~: pai res d'adjectifs
par 99 sujets
.
24
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. . ~':" . -. . ..
.
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. _. - .:..... ~ ~'..

i i
CHAPITRE II:
METHODOLOGIE
. . .. .. . . . . . . . . . . . . . 33
2. l
PREMltRE nApE:
LE TEST DE CLASSIFICATION DES 20
CONCEPTS D'OSGOOD
. • • • . . .
34
2.2
DEUXlr~lE ETAPE:
LE TEST ExpERIMENTAL . ·
38
2.2.1
L'instrument de mesure
38
2.2.2 La population-cible. .
· · . .
40
2.3
TROISItt'IE tTAPE:
TEST DE CONTRÔLE
41
2.3.1
L'instrument de mesure
. · · ·
41
2.3.2
La population-cible
· · ·
41
2.4
ANALYSES STATISTIQUES
42
CHAPITRE Ill:
ANALYSE DES DONNEES
44
3.1
L'ETUDE DES CONCEPTS . .
45
3.1.1
Au niveau du test expérimental
45
3.1.2 Au niveau du test de contrôle
52
3.2
L'ETuDE DES PAl RES DI ADJ ECTI FS • . .
55
3.2.1
Vérification de l' hypothèse selon 'laquelle il
exister~it des variations entre les paires
d'adjectifs obtenues sur différents concepts
55
,... 3.2.2 l'analyse d'items . . . . . ..' . . -..:.;
-
.
56
-
.. :
-.-
3.2.2 ~1' Démarche pré l imi nai re :.:'~ ... · . . . ..
57
,
• • • •
- " Ô -
: ,~ .
.'. '::-", .
3.2.2~2~:'1Ianalyse d'items proprement dite'
58
- ..".
..
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-...... ~~._-
.,::-' 3.2.3 Lenoyaû standard et le tëstdeo'c-o-ntrôle
68 -
.. "'-.
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: ~.; :, ':-~ -~ }:~."'
.~~. '~i'"3~; ~ .-,
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. :. ".
. ...
. ."
- '
.,.-'
.":"
-'-
. -.~ .. -..

- iii -
CHAPITRE IV:
INTERPRETATION DES RtSLlLTATS
70
4.1
RtSULTATS OBTENUS AU NIVEAU DU TEST ExpERIMENTAL·
70
4.1.1
Le comportement des concepts non métaphoriques.
71
4.1.2
Le comportement des concepts métaphoriques.
71
4.2
RtSULTATS RELATIFS AUX CONCEPTS DU TEST DE CONTROLE . . . . . .
78
4.3
RESULTATS AU NIVEAU DE L'ANALYSE D'ITEMS
79
4.3.1
Interprétation des items défectueux
79
4.3.2
Utilité du noyau standard dans des recherches en
mesure d'attitudes
82
4.4
LES LIMITES DE l'ETUDE
84
CONCLUSION GENERALE
• • • • • . . . . . . . . . . • • • . .
86
RtFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
90
ANNEXES
ANNEXE 1:
(Tabl eaux 1.4 ~ 1. 11 )
Matrices de corrélations inter-item de 15
paires d'adjectifs évaluatifs appliquées
à différents concepts
(Pré-expérimentation) . . . . . . . . . . . . . . • . .
94
ANNEXE 2:
(Tableaux 3.1 a 3.11)
Matrices de corrélations inter-item de 10
paires d'adjectifs évaluatifs appliquées
à différents concepts
(Test expérimental) . . . . . . • . .
. . . . • . . 102
ANNEXE 3:
(Tableau 3.12)
Intercorrélations non significatives par
paire d'adjectifs et par concept
. . . . . . . • • . . 113
. .
'

- iv -
ANNEXE 4:
(Tableaux 3.13 ) 3.16)
Matrices de corrélations inter-item par groupe
de concepts après addition de ces concepts
(Test expérimental) . • • • • . • .
. . .
114
ANNEXE 5:
(Tableaux 3.18 à 3.28)
Matrices de corrélations inter-item de 10
paires d'adjectifs évaluatifs appliquées à dif-
férents concepts
(Test de contrôle)
• • • • • . . . .
118
ANNEXE 6:
(Tableau 3.29)
Intercorrélations non significatives par paire
d'adjectifs et par concept pour le test expéri-
mental (T.E.) . .
• . • • . • • .
• . • •
129
ANNEXE 7:
(Ta bl ea u 3. 30 )
Intercorrélations non significatives par paire
d'adjectifs et par concept
(Test de contrôle)
.
130
ANNEXE 8:
(Tableau 3.31)
Intercorrélations non significatives enregistrées
par les concepts métaphoriques au niveau des grou-
pes A et B
(Test de contrôle)
. • . •
131
ANNEXE 9:
(Tableau 3.32)
Intercorrélations négatives par paire d'adjectifs
et par concept
. , . •
. . . .
132
ANNEXE 10:
(Ta bl ea u 3.35)
Corrélations item-total par paire d'adjectifs et
par concept
(Test expérimental) • .
133
ANNEXE Il:
(Tableau 3.36)
Corrélations item-total considérées comme élevées
entre le facteur 1 et les deux autres facteurs
(F2 et F3) par paire d'adjectifs et par concept.
134
ANNEXE 12:
(Tableau 3.39)
Corrélations it~m-total par paire d'adjectifs et
par concept après l'élimination des deux items
"Parfumé - Infect"" et ""Beau - Laid" . • • . • . • ••
134
ANNEXE 13:
(Tableau 3.40)
.
Corrélations item-total par paire d'adjectifs et
par concept
(Test de contrôle) .•• ~ • • • . • • . • . • • • . . •
136
..~. -=- .. "- .

,
,
l
- v -
i '
1 !
1 :
II
1 1
; 1
, 1
l,!
APPENDICES
, ~
APPENDICE A:
l'
Liste des 50 paires d'adjectifs sélec-
tionnées par Osgood . . • . • • • . • .
137
,
f
APPENDICEB:
Liste des 20 concepts sélectionnés par
J
Osgood
• • • . . . .
• . . .
139
d
il
APPENDICE
"!
C:
Test de la premi~re étape de la pré-
'1
:\\
expérimentation . . . . . . . .
· · · . 140
APPENDICE D:
Test de la deuxième étape de la pré-
expérimentation (Groupe 1)
· · ·
144
APPENDICE E:
Test de la deuxième étape de la pré-
expérimentation (Groupe II) . .
· · · . 149
APPENDICE F:
Liste des 15 paires d'adjectifs sélectionnées
à l'issue de la deuxième étape de la pré-
expérimentation. . . . . • • • . . . .
154
APPENDICE G:
ttùde destinée à la classification des
20 concepts d'Osgood en termes de con-
cepts métaphoriques et de concepts non
métaphoriques.
. • . .
155
APPENDICE H:
Test expérimental (Groupe 1)
158
APPENDICE 1:
Test expérimental (Groupe II) .
165
APPENDICE J~:
Test de contrôle (Groupe 1) .
171
APPENDICE K:
Test de contrôle (Groupe II)
180
.. :;-----;--=7~c;--~--.

~1IWGi!'J!j,.j.?j7ilm~'W~itNi:f'2~mt.'fAWiIi~~""'hj;f.~ÇjQ'fiNt'l!ïWi~m~~~(;w,.g
.
-
' .
- vi -
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1.1
Items jugés saugrenus ou peu appropriés par rapport
aux concepts "Université Laval" et "Avortement"" . . .
20
Tableau 1.2
Matrice de corrélations inter-item de neuf items
évaluatifs appliqués au concept "Université Laval"
(N = 61)
• • • • • • • • • • •

• • • • • • • • • •
22
Tableau 1.3
Matrice de corrélations inter-item de neuf items
'évaluatifs appliquéS au concept "Avortement"
(N=61)
• • • • • • • . • • • • • • • • • • • •
23
Tableau 1.4
Matrice de corrélations inter-item de 15 paires
d'adjectifs évaluatifs appliquées au concept "Poli-
ci er"
(pré-expérimentatio~) . . . . . •
94
Tableau 1.5
Matrice de corrélations inter-item de 15 paires d'ad-
jecti fs évaluatifs appliquées au concept "rducation"
(pré-expérimentation)
.
95
Tableau 1.6
Matrice de corrélations inter-item de 15 paires
d'adjectifs évaluatifs appliquées au concept
"Tornade-'
(pré-expérimentation) . . . . . •
96
Tableau 1.7
Matrice de corrélations inter-item de 15 paires
d'adjectifs évaluatifs appliquées au concept
"Fraude"
.
(pré-expérimen tat ion), . . . . • •
97
Tableau 1.8
Matrice de corrélations inter-item de 15 paires
d'adjectifs éva1uatifs appliquées au concept
,"Péché"
.
(pré-expérimentation) ; . . . • •
98
Tableau 1.9
Matrice de corrélations inter-iternde 15 paires
d'adjectifs évaluatifs appliquées au concept
. · ' L a c ' · ·
.
(pré-expérimentation) .'. . • • •
99
Tab leau 1.10
Matrice de corrélations' inter-item de 15 paires
d'adj ectifséva l uat i fs -app,liquées.au concept '.~.
·.~:SYrnphoni e" .
.. ' . . "
.
(pré-expérimentation) '~...• ' . •' •.,:, . . . • ~
100
. . Jab1eau J ~11 : .. ' M~trice de corrélations inter':'itemde 15p~ires .
-
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\\(pré-ëxpé~imentaticiri)~· ~:<"~~".
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101
-.., '-.
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-
- "-:.~--'.~~ .."::", "-:."'
: ~.~~: ';:':-, -. -
-
.

- vii -
Tableau 2.1
Classification des 20 concepts d'Osgood en termes
de concepts métaphoriques et concepts non métapho-
riques par neuf juges . . . . . . . . . . . . . . . .
35
Tableau 2.2
Concepts retenus pour l'expérimentation a l'issue
de la classification des neuf juges
.
38
Tableau 2.3
Liste des 20 paires d'adjectifs bipolaires reliées
à chacun des trois facteurs
.
39 .
Tableau 3.0
Moyennes par concept pour le test expériemental
(1.E.) et pour le test de contrôle (1.C.) . . .
45
Tableau 3.1
Matrice de corrélations inter~item de 10 paires
d'adjectifs évaluatifs appliquées au concept
"Dame"
(test expérimental)
.
102
Tableau 3.2
Matrice de corrélations inter-item de la paires
d'adjectifs évaluatifs appliquées au concept
"P~re"
(test expérimental)
.
103
Tableau 3.3
Matrice de corrélations inter-item de 10 paires
d'adjectifs évaluatifs appliquées au concept
"Russe"
(test expérimental)
.
104
Tableau 3.4
Matrice de corrélations inter-item de 10 paires
d'adjectifs évaluatifs appliquées au concept
"Patriote"
(testexpérimental) . . . . ' . . .
105
Tableau 3.5
Matrice de corrélations inter~item de 10 paires
d'adjectifs évaluatifsappliquées au concept
"Mère"
.
(test expérimental) . . . . . ,.•
106
Tableau 3.6
Matrice de corrélations inter-item de 10 paires
d'adjectifs évaluatifs appliquées au concept
"Pol ici er"
(test expérimental) • . . . . • • ~ • . • . . • . . .
107
. Tableau 3.7
Matrice de corrélations inter7'item de 10 paires
d'adjectifs évaluatifs appliqyées'au concept
"Péché"
.
(test expérimental) • • • . . . . • • • • • . • . . .
108
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: .• '."0....
••:~
-.. -,.
..
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Tableau 3.8
Matrice de corrélations inter-item de la paires
d'adjectifs évaluatifs appliquées au concept
"Symphon; e"
(test expérimental) . . • . . . .
109
Tableau 3.9
Matrice de corrélations inter-item de la paires
d'adjectifs évaluatifs appliquées au concept
"Feu"
(test expérimental)
.
110
Tableau 3.10
Matrice de corrélations inter-item de la paires
d'adjectifs évaluatifs appliquées au concept
"Lac"
(test expérimental)
.
111
Tableau 3.11
Matrice de corrélations inter-item de la paires
d'adjectifs évaluatifs appliquées au concept
"Pl ume"
(test expérimental)
.
112
Tableau 3.12
Intercorrélations non significatives par paire
d'adjectifs et par concept
. . . . • • . .
113
Tableau 3.13
Corrélations inter-item pour le groupe A métapho-
rique après l'addition des concepts
(test expérimental) . . . . . . . • • . . . . . .
114
Tableau 3.14
Corrélations inter-item pour le groupe A non mé-
taphorique après l'addition des concepts
(test expérimental) . • • . . • . . • . . • . • .
115
Tableau 3.15
Corrélations inter-item pour le groupe B métapho-
rique après l'addition des concepts
(test expérimental) . . . • . . . . • ~ • • . . .
116
Tableau 3.16
Corrélations inter-item~pour le groupe B non méta-
phorique après l'addition des concepts
117
Tableau 3.17
Variances et coefficients alphi par concept et
médianes des variances pour chaque type de con-
cepts
_.
.
(test expérimental) • • . • . . . . • • • • • • • • • . 51
Tableau 3.18
Matrice de corrélations inter-item de la paires
d'adjectifs évaluatifs appliqu~es au concept
"Dame"
.
.
(test de contrÔle)
• . . . . . . . • • . . . . 1 1 8
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_.' ~.' :"---.,~. ": ; '.- . -. -

- i x -
Tabl eau 3.19
Matrice de corrélations inter-item de 10 paires
d'adjectifs évaluatifs appliquées au concept
"Père"
(test de contrOle) • . . . . • • • .
119
Tableau 3.20
Matrice de corrélations inter-item de 10 paires
d'adjectifs évaluatifs appliquées au concept
"Russe"
(test.de contrôle) • . . . . . . .
120
Tableau 3.21
Matrice de corrélations inter-item de 10 paires
d'adjectifs évaluatifs appliquées au concept
','Patriote"
(test de contrôle) . . . . . . . .
121
Tableau 3.22
Matrice de corrélations inter-item de 10 paires
d'adjectifs évaluatifs appliquées au concept
"Mère"
(test de contrôle) . . . . . . . .
122
Tab l eau 3.23
Matrice de corrélatio~s inter-item de 10 paires
d'adjectifs évaluatifs appliquées au concept
"Policier"
(test de contrôle) . . . . . . . .
123
Tableau 3.24
Matrice de corrélations inter-item de 10 paires
d'adjectifs évaluatifs appliquées au concept
"Péché"
(test de contrôle) • . . • . . . •
124
Tab leau 3.25
Matrice de corrélations inter-item de 10 paires
d'adjectifs évaluatifs appliquées au concept
"Symphonie"
(test de contrôle) • • • . . . . . •
125
Tableau 3.26
Matrice de corrélations inter-item de 10 paires
d'adjectifs évaluatifs appliquées au concept
"Feu"
(test de contrôle) • . . . . • . . .
126
Tab l eau 3.27
Matrice de corrélations inter-item de 10 paires
d'adjectifs évaluatifs appliquées au concept
"Lac"
(test de c.ontrôle) • • • • . • • • •
127
Tableau 3.28
Matrice de corrélations inter-item de 10 paires
d'adjectifs évaluatifs appliquées ,au concept
"Pl ume"
(test de contrôle) • . . . . • . . . . • • . . • • .
128
.
~ .. - ";'-- - --":

- x -
Tableau 3.29
Intercorrélations non significatives par paire
d'adjectifs et pâr concept pour le test expéri-
men ta l (T. E• )
• • • , • • • • • • • • • •
129
Tab leau 3.30
Intercorrélations non significatives par paire
d'adjectifs et par concept (test de contrôle)
130
Tableau 3.31
Intercorrélations non significatives enregis-
trées par les concepts métaphoriques au niveau
des groupes A et B (test de contrOle)
. • • •
131
Tableau 3.32
Intercorrélations négatives par paire d'adjectifs
et par concept. • • • . . . . . . . . • • • • • ••
132
Tableau 3.33
Corrélations item-total entre chacune des la pai-
res d'adjectifs du facteur évaluatif et les deux
autres facteurs, la Puissance (F2) et l'Activité
(F3) sur chacun des six concepts non métaphori-
ques • . • . . • • • • . . . . • . . . . . . • •
60
Tableau 3.34
Corrélations item-total entre chacune des dix
paires d'adjectifs du facteur évaluatif et les
autres facteurs, la Puissance (F2) et l'Activité
(F3) sur chacun des cinq concepts métaphoriques
61
Tableau 3.35
Corrélations item-total par paire d'adjectifs et
par concept (test expérimental)
. • . • • • . • •
133
Tableau 3.36
Corrélations item-total considérées comme élevées
entre le facteur l et les deux autres facteurs
(F2 et F3) par paire d'adjectifs et par concept
134
.
Tableau 3.37
Le nombre de corrélations item-total jugées fai-
bles par paire d'adjectifs et par type de con-
cept . . .
• . • • • • • . • • . .•
64
Tableau 3.38'
Evaluation des corrélations item-total par con-
cept et par paire d'adjectifs susceptible d'être.
~l;m;née • • • • . • • • • . . • . ~ • . • • •
66
Tableau 3.39
Corrélations item-total pàr paire d'adjectifs et
par concept apr~s l'élimination des deux items
"parfumé - infect" et "beau - laid"· • • • • • •
135
... '···"tableau 3.40
Corrélations item-total par paire d'adjectifs et.
par concept (test de contrOle) .\\ . • . • . . • . . • .
136
.
..
"
~ .. - ------::::._ ..: - -_.:- -'
- - - ~ .~ \\- -.-
-
.
- ~. ,.

- xi -
LISTE DES GRAPHIQUES
Graphique 3. l
Diagrammes en feuilles des corrélations
inter-item pour les groupes A et B, après
addition soit des concepts métaphoriques
(M), soit des concepts non métaphoriques
(NM):
la valeur médiane des corrélatioos
est entourée . . . • . . . . . . . • . . .
48
Graphique 3.2
Déploiements temporels pour les groupes
A e~ 6 entre les corrélations des concepts
métaphoriques (M) et celles des concepts
non métaphoriques (NM)
.
49
Graphique 3.3
Déploiements temporels pour les groupes de
sujets A et B entre les corrélations des
concepts métaphoriques (M) et celles des
concepts non métaphoriques (NM)
(Test de contrôle) • . • . • • . . .
54
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.

INTRODUCTION
Trois noms reviennent le plus souvent dans les travaux de recherche qui
se sont intéressés aux échelles d'attitudes:
Thurstone, Likert, Guttman.
Ces trois chercheurs sont, dans le domain~de la recherche sur la mesure
des attitudes, ceux qui, en effet, ont construit les échelles d'attitudes
qui ont donné matiere au plus grand nombre d'applications et d'investiga-
tions.
Thurstone est le premier des trois ~ publier, en 1929, en collabo-
ration avec Chave, une échelle dite "tchelle a intervalles apparaissant
égaux" dans une monographie intitulée:
the Measurement of Attitude.
Debaty (1967) rapporte quelques critiques qui ont été adressées ~ cette
échelle.
Certains chercheurs reprochent a Thurstone:
la longueur du travail de construction de l'échelle;
le fait qu'il fasse appel a des juges extérieurs a l'attitude mise'
en cause pour valider son échelle;
le fait de faire distribuer les items sur une échelle a 11 1ntervj11es
qu'il considère comme ~tant égaux.
Rienvrie prouve,. selon eux, que ces
intervalles sont égaux.
Ces critiques ont amené Thurstone lui-même a améliorer son échelleav~nt
. "
.
de se lancer dans l'exploitation de l'analyse factorielle~ Mais la relève
a été assurée par d'autres chercheurs qui ont développé d'autres échelles :~.'.
d' attitudes après 1ui:
1a "méthode de cl assements. additionnês:::~e. ,Likeri~~'·:,:'_
(1932),' la "méthode de l'analyse hiérarchique" de Guttrrian. (1944) et 1e.:.:·'.::'·;"-
"Différenciateur sémantique" (O.S.) d'Osgood(l957}, pour' ne.ctte.f:.:que·'
....
ceux- n.
Comme Thurstone, leurs éche 11 es ont subi -la critiqu~de'ieurs,::::~~:~'2.
-

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0 -
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• • •
_ _ . _ _
."

- .
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-2 -
collêgueschercheurs, soucieux de mettre au point un instrument de mesure
de plus en plus efficace pour un domaine aussi complexe que celui des atti-
tudes.
C'est dans cette perspective qu'il faut situer la recherche de P. Debaty
(1967) (recherche ~enéeen particulier sur l'échelle de Thurstone), et cel-
le de V. Alexandre (197l) qui s'est intéressé non seulement aux échelles de
Thurstone, de Likert et de Guttman, mais aussi au différenciateur sémantique
d'Dsgood et à celui de Tucker, bien que ce dernier soit moins connu.
C'est sans doute ce souci d'apporter des amr.liorations à ces différents ins-
truments de mesure qui a amené les chercheurs à axer leurs investigations
sur la méthodologie utilisée pour élaborer ces instruments.
D'autres chercheurs, parmi lesquels V. Alexandre (1971), se sont intéressés,
non seulement a la méthodologie de ces constructeurs, mais aussi aux pro-
blêmes soulevés par l'utilisation de ces échelles qui sont (toutes celles
que nous avons mentionnées) américaines.
Po~r V. Alexandre, 1'utilisation de ces instruments de mesure dans d'autres
sociétés pose un certain nornbre de problèmes.
La traduction de ces instru-
ments dans une autre langue en pose déjà un.
;·Comme.il ,6' agd d'un .ùu,tJtumentde. me-6uJte, affi rme
Alexandre, i l 6au..t ~'lt6MVl.eJI.. que .f..e-6 pltOptiUu mUtU.-
qUe-6 qu'il pOM é.dovi..t avant, demeUltent apJtè.6 ta. tltaduc.-
tion, d'autant pM que VlOU-6 .6Qmme-6 daJ1J.J Me MUUé.
di.6fJé.Jtente de la .6oc...<.Ué. pOUlt laquelle i..R... a été. C.OI1.-
çu. "
.
. Pour lui, on ne peut donc considérer comme valide qu'une traduction .qui
garde aux items les mêmes valeurs de cote et les mêmes éoefficients .
. ;Des expérjence~'qui ont !té faites sur des échelles construites en Bel~ique
franè'ophone et traduites en Allemand, en Anglais et en Italien ont donné
des résultats concluants.
Même le 9ifférenciateur sé~antique d'Dsgood a
-'été ut.iliséc~v~c ~.atisfaction par o.sgood lui-même et par d'aut;es.c:hercheur~~
./
-
. . --_. --~ .. '.- --- .-
.
...
.~ ._' .;
~
_.._-. ~'-~-
-o--~~.,-_ ..... '. .,.. .• ---'-.'.--.--- .. -. -, .... __ ~.._._
..
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.
--
'.:'.::\\ .,"
-,~~
~c_':--"':'
;.-";' .
';.::'.':~.~- ..::-.

- 3 -
-iur des populatiorisnon a~êricaines:
Tanaka et Osgood (1957), Souci (1958),
.
.
Os~ood (1965)~Jako,bovits:(1969), etc ...
Par contre, les recherches comme celle de Debaty ou de V. Alexandre, qui se
sont intéress~esA:l~ structure interne des échelles d'attitudes de Thursto-
ne, de Likertetde Guttman; n'existent presque pas, à notre connaissance,
en ce qui concerne le diffêre~ciateur sémantique d'Osgood.
C'est l'une des
raisons qui nous a pousi~ à orienter notre recherche dans cette direction.
Il faudrait donc replac.er notre travail dans l'esprit qui a animé nos pré-
,décesseurs dans ce genre de recherche.
En d'autres termes, notre intention
n'est pas de critiquer, de corriger un mattre comme Osgood.
Une telle dé-
marche serait prêtenti eu se de notre part.
Notre recherche vi se plutôt ""à
enrichir, même modestement" (pour reprendre les propos de Debaty) cet ins-
trument de mesure.
C'est pourquoi notre travail consiste à étudier d'abord
la démarche d'Osgood.
Nous envisageons, ensuite, de tirer de l'instrument
qu'il nous a propoiê, un noyau standard, un instrument simplifié qui sera,
no~s l'espérons'caeçessible à tous ceux qui voudraient effectuer des mesures
d'attitudes face A n'importe quel objet ou concept.
- ' ! - . ,
-
..'
".-=z- .
-~. ~..".

CHAPITRE l
CONTEXTE THEORIQUE ET EXpERIMENTAL
1.1
CONTEXTE THrORIQUE
1.1.1
Description du problème général et de l'objectif d'Osgood
Tout le travail d'Osgood et de ses collaborateurs (1957) sur le différencia-
teur sémantique est a replacer dans un cadre bien précis:
la mesure de la
signification.
La difficulté de la tâche, selon Osgood, vient du fait qu'il
y ait autant de significations que de disciplines relatives au langage.
Pour le linguiste, tel que Bloomfield (1933), la signification est perçue
en termes de situation dans laquelle le locuteur émet un message et la ré-
ponse qu'il attend du récepteur.
Le psychologue, lui, s'intéresse â la re-
lation entre le signe et le signifiant, pendant que le philosophe se préoc-
cupe parti cul i ~rement des conditions nécessaires et suffi santes pour qu il
1
y ait signification .
. Pour les ··Mentalistes·· (1923), les' signes sont toujours associés aux idées.
D'autres points de vue tels que ··la substitution·· et la ··disposltion·· s'in-
téressent, qui au~réactions évoquées p~r le signifiant dans l'organisme,
quialà d.isposition q~e.1e s~gnifiant produit dans l'organisme et qui est
susce~~~b_1e de p_rov()qu~r une réponse.
" .iMcu:u:u:d.&:z&2Ct::w.UZ
MC

H-fl~f1".fl'-)Ol'fa&'·f~r-iIœ=tbll'W> 3ft '"' Tf r
---
ne
'-W'"' --
-

.J
- 5 -
.~ .
.:.g
1
En définitive, la signification apparaîtrait comme un processus demédi a-
tion représentationnelle.
Autrement dit, les mots représentent des objets
parce qu'ils jouent un rOle de médiation entre l'organisme et ces objets'.
Donc pour Osgood, la signification d'un objet ne peut être salSle que par
rapport a la réaction de l'individu qui est mis en rapport avec cet objet.
L'opinion de la plupart des chercheurs a propos de la signification d'ob-
jets ou de situations données semble recouper celle d'Dsgood:
la conduite
d'un individu dans une situation donnée dépend de la signification de cet-
te situation ou de la signification que celui-ci donne à cette situation.
Partant de cette idée, Osgood qui s'intéresse plus particulièrement à la
signification des concepts, considère que la réaction d'un individu face à
un concept donné dépend de la signification que celui-ci donne à ce concept.
Osgood se propose alors comme objectif de cerner les différentes facettes
de la signification.
C'est dans ce cadre qu'il a décidé de construire un
instrument de mesure susceptible de mesurer toutes les réactions à l'égard
de n'importe quel concept.
1.1.2
Le processus de la construction du différenciateur sémantique
Le principe du différenciateur sémantique est basé sur l'utilisation d'ad-
jectifs bipolaires.
Ce principe a été développé a partir de la recherche
faite sur la synesthésie par Karwoski et Odbert (1938).
La synesthésie est définie par Warren (1934) comme un phénomène caractéri-
sant les expériences de certains individus dont la perception sensorielle
est associée a, ûne autre sensation d'un autre domaine.
C'est dans ce cadre
que Karwoski èt'Ekerson (1942) ont étudié les interférences entre la ,cou-
leur, l' humeur, et les' expêri ences mus i ca les.
..
-,-
Dans ·un premier, temps;' des sujets devaient écouter dix (lO) courts extraits
de sélectionsmu~icales classiques.
Ils devaient ensuite indiquer leur hu-
meur dominanti-suscitée par cette audition en cochant desgroupes'd'adjèc-
tifs spécialemen'tchoisis'pour exprimer l'humeur (Hevner, i936).·
- ,
-"
~.
,,'

- 6 -
j
l .:
,.
Après une seconde audition, les sujets devaient donner les couleurs qui~
selon eux, accompagnent les humeurs créées par la musique.
Des adjectifs
décrivant l'humeur ont été ensuite présentés à un groupe de sujets sans sti-
mulation musicale'.
Et on leur a demandé de sélectionner les couleurs appro-
priées:
les résultats obtenus étaient à peu près semblables.
Ces résultats
ont donc montré que,- sur le plan de l'expérience humaine, les stimuli d~
différents ordres (visuel, auditif, émotionnel, verbal) entretenaient des
relations étroites entre eux.
La répétition de leurs expenences appliquées à d'autres sujets les a ame-
nés à penser que l~découverte de l'imaginaire en synesthésie était intime-
ment liée à la métaphore du langage et que tous deux connotaient des rela-
tions sémantiques.
Stagner et Osgood:(1957) ont utilisé cette méthode pour mesurer des stéréo-
types sociaux et pour expliciter la notion de continuum entre deux termes
bipolaires.
Ainsi, ils ont utilisé un ensemble d'items pour déterminer les
profils de divers stéréotypes comme le Pacifiste, le Russe, le Dictateur et
la Neutralité.
Ce qui est très important, du point de vue méthologique, c'est que, lorsque
les sujets utilisaient cette technique dans la formulation de leurs juge-
ments, certaines paires d'adjectifs donnaient de très fortes corrélations.
Par exempl e, 1es items "haut-bas", "genti l-crue 1", "honnête-ma l honnête"
donnaie~t tous une corrélation de 0,90 ou mieux.
Osgood (~957) a ainsi mené plusieurs études multidimensionnelles à l'aide
d'un grand nombre d'adjectifs pour en arriver à un corpus de 50 paires d'ad-
jeètifs dévant constituer l'échelle de départ qu'il a appliquée à 20 con-
cepts (cf Appendices A et B, pp 137-139).
En ce quiconcerrie'le choix des paires d'adjectifs, Osgood a connnencé par
poser tro1s préalables.
La sélection des items devra s'effectuer en fonc-
tion de: .
- ~;
....
~.,
.
~
-'
, .
. ' ~ ..
".
,:

WiY-4Y'"~"':w'i·»twaj;~Mi;i-'i-1Y-.wq;'W:fAAi~bin0x~r;g·1WiXW·a~...",~tiî'é~.ftdf#!I:J«i"~.grum~~m~7.fMJjJ§W..5:;W..tln~'jêPi{fi#!U...I,fii\\~'f~W@J3Ujf@f'ji!~;--.
-~~:..::........
..
.;;
: : , ;
-
- 7 -
1.
la composition factorielle:
ce préalable est destiné à vérifier le de-
gré de corrélation de certaines paires d'adjectifs.
Il suggère au moins
trois items par. facteurs;
2.
la congruence par rapport au concept a évaluer car l'incongruence entre
un concept et un item peut provoquer des réponses neutres;
par exemp le,
le concept "Péché"et la paire d'adjectifs "sacré-profane";
3.
la stabilité sémantique:pour'Osgood, il est important que l'espace
sémantique couvert par les concepts soit unifonne.
L'évaluation de
"tante, arbre, péché, amour" par la paire d'adjectifs "Grand-Petit"
constitue une entorse au critère de la stabilité parce que llévaluation
des deux premiers concepts s'inscrit dans un cadre purement dénotatif
et celle des deux derniers relève d'un niveau purement connotatif car
on a affaire a des concepts abstraits.
Ces trois conditions étant remplies, Osgood et ses collaborateurs ont pro-
cédé de la façon suivante.
Quarante (40) stimuli furent tirés de la liste
de mots-stimuli de Kent-Rosanof et lus a 200 étudiants sous-gradués.
Ceux-
ci devaient marquer en face de chaque stimulus le premier adjectif descrip-
tif qui leur venait en tête.
Par exemple, le stimulus "arbre" leur a suggé-
ré 11 adjectif vert et "prêtre", l'adjectif bon.
Les données furent analysées au niveau des fréquences de tous les adjectifs
par rapport au stimulus.
Et le choix des 50 paires d'adjectifs a été opéré
a partir des réslJtats obtenus. Come on pouvait s'y attendre, les adjectifs
bon et mauvais s'avérèrent les ~lus fréquents.
En revanche, on s'attendait·
moins a ce que presque la moitié des 50 paires d'adjectifs fat nettement
éva l uative.
Dsgoodet ses :coll aborateurs ont regroupé ces adjectifs en sé-
ries bipolaires opposées et les ont Utilisées comme un échantillon d'échel-
les descriptives. :
.
".
.
En ce qui a trait au 'èhoixdes2D concepts. les ·auteursont proposé deux
façons de proc~der:
on.peut soit procéder~par analysed'échantillnnnage
(sampli~g analysi~),~.soft::1ëlisser-Je bon sens dû chercheur opérer le choix·
en fonction de _ses-~bjectifs.-· C$'il"choisitcettedernière façon deprocé---_
- --...-'
~.'
-
-. ~- --- _.
der, il;devra:
':~~':;~;.~_:~-:..':"__-.:.:-:_.c,:~.":'_.
__ " ...::"'"
.. ,~~......
~.
_ ..
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-_.' ~~"'

Si'! in..ptf"&C'f'è!'C't10W'''ïfFfi''''W''''W-JkitW '"'-i-W'iG - .8 ... f--ê~'"'' rf·,t...·~z."" .. jN·'r-N'ïffl'7il3l'iWemMii5VWfIUi'i"Z;f'nr*i·8iI')iw...lt.jl§·S~trWt&-.t"rltb.lJ'!)'S!iéê':rrriY"ê'w.Jl';61QeiEBfiH~Wp;;';W~'IS,"ïcî1"'kVrrèti;',
- -,......
.
-
·~t~·
- -~.~ .. '
- 8 -
sélectionner les concepts ayant un sens unique pour le sujet de façon
à ne pas l'embarrasser d~ns sa tâche;
sélectionner des concepts familiers au sujet.
C'est ainsi que, dans le souci d'augmenter la variabilité dans les juge-
ments, Osgood et Al ont décidé de choisir des stimuli autres que ceux ti-
rés de la liste de Kent-Rosanof et de telle sorte que ces stimuli soient
familiers aux sujets.
C'est sur cette base que les expérimentateurs ont
tout simplement sélectionné les 20 concepts suivants:
Dame, Roche, Péché,
Père, Lac, Symphonie, Russe, Plume, Moi, Feu, Bébé, Fraude, Dieu, Patriote,
Tornade, Epée, Mère, Statue, Policier, A~rique.
Ces vingt (20) concepts et les cinquante (50) paires d'adjectifs constituent
le différenciateur sémantique.
Osgood l'a administré a un groupe de 100
étudiants qui ont évalué les 20 concepts au moyen des 50 paires d'adjectifs.
Il a ensuite procédé à une addition des 20 concepts.
Cette opération se~ble
avoir été justifiée par l'absence de variance.
Le concept Tornade, par exem-
ple, risque de provoquer très peu de variance parce que les sujets auront
tendance à l'évaluer négativement et ne choisiront, à toutes fins pratiques,
qu'une seule catégorie de réponse.
Il n'a donc pas songé à comparer les
corrélations inter-item d'un concept à l'autre.
Osgood a enfin procédé à une analyse factorielle dans le but d'identifier
les différents facteurs selon lesquels ces 50 paires d'adjectifs se regrou-
pent.
Cette analyse a fait appara~tre trois dimensions principales:
l'Eva-
luation, la Puissance et l'Activité.
Les items du genre bon-mauvais, beau-
laid, doux-aigre, etc.~., qui ont tendance à suggérer une connotation éva-
luative, sont dits évaluatifs .. Les items d~ genre grand-petit, fort-faible,
lourd-léger, etc .•. , qui ont tendance à évoquer la puissance, sont dits de
puissance.
Enfin, les items tels que rapide':'lent, actif-passif, chaud-
frold semblent faire référence a la force physique quand on les associe à
un. concept.
C'est pourquoi Osgood les considère comme relevant de l'acti-
.- .. :~ité.
De nombreuses études ·multidiinensi~nnel1es (adjectifs et concepts)
-'tendent à manifester cette str'ü'cture tridimensionnelle.
Tucker (1955) a
··~'-~<tqnstruit un O.S. qu'il a administré a des artistes. L'analyse factorielle
_-~:,_.:~,··.:--fit apparaître 1es troi s di men~ io_,"!~ ,déjà ment i années.
t:~ ~-+='-..._~.. ~.
. "~.
.
' _ . "
- ..
- - --
~
1
' .
": ....

- 9 -
Donc. en prenant en compte tous les éléments constitutifs du différencia-
teur sémantique, on pourrait ,le définir' q)rrune une technique de mesure de
la valeur connotative qu'un individu ou un groupe d'individus accordent à
un stimulus.
Victor Alexandre (1971) le définit aussi comme:
"Une. mUhode. de. nie..6Wl..e. de. .ta. vale.uJL C.OI1I1O.ta..tiVe. qu'une.
peMonne. ou. u.n 9!LouPe. de. pe.rL.bOVU1U, attac.lte.n:t à un 06-
je.-t • ..
Dans tous les cas, le O.S .• tel que conçu par Osgood, se présente comme un
ensemble d'échelles constituées de deux ~djectifs antithétiques séparés
par un espace divisé en sept points.
Le sujet exprime l'intensité et la
direction de sa sensation en cochant l'un' des sept points qu'il considère
comme représentant le mieux cette sensation face au stimulus qui lui est
proposé.
Il est à noter que nous avons affaire à des variables continues
sur une échelle continue.
Dans l'exemple ci-dessous, "l'arbre" est le con-
cept et ··bon-mauvais", l'échelle descriptive.
ARBRE
Bon I----I----I---~l----I---~\\----I----i
Mauvais
1.1.3
Importance du O.S. en matière de recherche
"
Une fois le différenciateur sémantique construit, il a fallu le valider
comme instrument de mesure, et spécialement comme instrument de mesure de~
attitudes.
C'est <;1ans ce cadre qu'Osgôod et ses collaborateurs (1957) ont util isé le
D.S.et l'é~helle de Thurstbnedans~ri~~~tude comparative consacrée aux
conc'epts de' Noir, d'Eglise et de Peinétapitale.
La corrélation obtenue
entre les deux types d'instrume~tsse'~ituai't ~ntreO,74 et 0,82.
\\
.
Une autre étude sur l'attitude des fenniers,face à l'assolement fut menée
C • •
par ,la même équipe ~ la fois avec le'[).S~'et une échèlle de Guttman (1957).
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: ~La,'~orrélation entre les deux fnstrurlIéntsa Hé de 0.78.
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10 -
De leur côté; Nickols et Shauw (1964),' Title et Hill (1967) ont utilisé le
O.S. et une échelle de-Likert 'et ont abouti à des résultats semblables.
On peut donc, prendre en considération leD.5o:' come un instrument de mesure
des attitudes au même titre que les échelles traditionnelles.
D'où son lm-
portance, laque 11 e importance a été confi nnée par le grand nombre d'études
qui ont été réalisées avec le o.s.:
Triandis (1959), BeardsLee et O'Dowd
(1967), Osgood et Al (1963), Gusfield et Schwartz (1963), Rodfield (1967),
etc ...
Mais l 1 argument de poids qui milite en faveur de l'importance du O.S. dans
le domaine de la recherche est, selon Heise (1962), son côté pratique et
avantageux.
1.
Le O.S. se présente comme un instrument économique:
il peut être uti-
lisé pour mesurer les attitudes face à n'importe quel concept.
Les
coûts de l'élaboration d'une échelle spéciale sont de ce fait éliminés;
2.
son utilisation est facile et spontanée:
il peut être immédiatement
mis sur'pied pour des programmes en détresse ou des projets précis en
Sdences Sociales comme les désastres et les émeutes.
En politique,
de "avisdeHeise,(1962l, le différenciateur sémantique est parti cu-
lièrementapproprié dans le comportement électoral, par exemple dans
l'évaluation.:d'une nouvelle figure politique montante ou d'un candidat
inconnu en période électorale.
Un parti politique peut l'utiliser pour
mesurer ,la cote de son chef lorsque celui-ci semblê~b~i~f~:t~,;,
,
1\\~~V
'<' ~'",
,~.
~~
,
3.
il offreda~possibil Hê de comparer les.concefr ~m,Il~i:i-1a1 par:i r
du momen.t~ou ,les ~attltudes face, à dl'v~rs;:c~nce~\\~ <u~e~êtYt'~f!esurees
"sur lesmemeséchelles; ,on peut effec~ue.r-~,es,"c"\\)~:~-S~f.\\:)'a-treles
di fférentes'attitudes •. On peut, par exemple , comparelt~lës~itudeS'
:envers Reagan--.etGorbatchev dans ûnc'6ntexte précts, celui d'un sommet
,
'
. Reagan-Gorbatchev;
-
...
: ....~ '. ";
'
,
,
"'4 ~ /ori.' pe0t"X;,"utl1i serpour :prédi re":les ~ctiangêrnentsd1 iltti tudé~:;' '. l a théo-
':'·+r';e-.d~f':';la':;b'alancedes ,attitude~<p()stulë::que" <lorSqueles'c~~cepts sont

•..•_~_
...:.,;.. _
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'5iit~ -=-'j]'i2i5'l-e:rJWSV 'tT ÊI~IfM'lJ'CCitûtt1'O>-'-"'@j)tllir't"ib"m"'êirjlCéQ'· --ri' -TI,·iJt,tëir1'&U9'''!êi3'=tnWCUh?--w'--iCf''':'iffftUf'tMi'CytM!II>'!:Uj'ffi&Œ:t''fl+'GifŒljftlW;'-''fmmr-ftill'$'fTtsft"é3*}fI''S}''D'è'''firmp.l11"W"'rM'C,'Iff/ljt"fê.-JlW'ID'!«wet;.p;freM'\\\\ï.z'?""?Ht45"·
,
.~ ~~.
"'':.~.~-
,.~-
j
- 11 -
i
..
associés, les attitudes face a des concepts ont tendance a converger
et vi ce-versa (Brown, 1962). ,.Donc cette théorie suppose une approche
où les prédictions au' sujet du changement d'attitudes sont possibles
(Osgood, 1952, ch. 5);,
5.
il peut être considéré comme un instrument standard:
dans la mesure
où tous les concepts peuvent être placés sur un même espace attitudinal,
Heise considère le O.S. comme une mesure standard.
"erne. c.a.'~cO..c;téJr.-<...6.u.que, affi nne-t-i l, a. peJUn.iA d' a.ppoJz...te.-~1.
de.-6 déve1.oppemerz.:t6 e.t du écJ.-ah'tci6!.leme.n;fA qu' -il ~
été. ~6~~cite, voin imp0!.J!.lible, d'obt~ a.ve~ l~ éche1.-
le.-~ ~w.d.J..;'---<"OYlYle11..e...6 dan!.J l~queUe...6 le dl.an.gement de mc.-
!.lU/le POU", chaque ~oncept e...6t pr...-W en ~on!.lidéJz.a.:tA:.on.··
En définitive, on constate que le O.S. peut jouer un rôle tr~s important
dans la mesure des attitudes.
On se souvient d'ailleurs qu'au cours de la
sélection des 50 paires d'adjectifs, presque la moitié de ces 50 paires
d'adjectifs pouvait se classer dans le premier facteur, l'évaluation.
On
peut donc en déduire que, dans le contexte actuel de son utilisation, les
items du facteur évaluatif semblent plus indiqués dans un travail de recher-
che.
C'est ce qui nous a poussé à nous intéresser particulièrement au fac-
teur évaluatif.
1.2
POSITION DU PROBLtME
1.2.1
Etudes relatives.à la démarche d'Osgood
Notre recherche porte spécialement sur la structure interne du différencia-
teur sémantique.
Pour' cette raison, nous nous sommes limité aux études re-
latives à la démarcheq;J'O~good a suivie pour construirè son instrument de
mesure.
Certaines crÙiquesont, en effet,ét~ f~r~ulées'-à son encontre a
propos de sa méthodologie •..
.::... :',:
' • • "

• e
• •
~
C'est dans son ouvragede':"'bàse consacré au di fférenciateursémantique, The
measurement of the meanirig (1957), qu 'Osgood a' exposé:' sa façon d' appréhen-
der la-significatiOni.';-";P.oljr:olui,le O.S. mesurt.l-~~:ig·nif;cat;on 'du mot.
--.- .... - .,.- . ..,-.-.---

'F!P' 'oc-w'''r .,wa% i't7r·it1tt-J~!tin'.......... r.ee'::fi'ê"ü -~f'Ef-""'·-·HTZl:!f::S,(-N'iti't"rb'qt:tl'tCtt'2i 'W''fié'\\;..;r..'&SO)tIDIlW'&'" "'S"'-è2""7@R3'iè'TJ':tS'?IT4Wl"PJj'ljiA~é'5P&N\\œ"'jH!"iiG1.7i"iSiSnF·"·WMWi<N"''''
"én..."$1W>~fiK.ir9'''''''tt:'1''':' ;''i.'"
_*~-.l,--
- 12 -
Pour Weinrich (1938), le mot a plusieurs connotations que lion ne peut ap-
préhender que grâce a un contexte.
Or le O.S. ne présente pas de contexte.
Donc le O.S. ne mesure pas la signification du mot, mais un aspect de cette
signification.
Abondant dans le même sens, Carrol (1964) fonde son argumentation sur l'ab-
sence de contexte du différenciateur sémantique.
Selon ce chercheur, l'étu-
de des mots isolés ne présente aucun intérêt puisque leurs significations
varient suivant le contexte.
Osgood et Hoosain (1974) ont répliqué à cette critique en invoquant les ar-
guments suivants:
1.
le mot a une réalité perceptuelle dans sa plus petite unité linguistique;
2.
psychologiquement, la signification d'un mot est la même quand il est
présenté de façon isolé:
"Chaque- mot ut c.ompevt..a.b.te a une. bJu.J1cülle qu'on plie
ct quA. TLepJtend .,{J1-6t.a.nt.OYlé.me-n;t~a 6aJune une 6o~ Jtill-
chée..
C' ut c.e;tt.e 6.e.eub~é. du mot quA. 6a.A.:t qu'il
Il' ut jam~ neu;tJte."
(Osgood, 1974, p. 6);
3.
l'utilisateur du différenciateur sémantique est toujours en train de
créer systématiquement des ~hrases simplei dans ses réponses.
Par
exemp le quand un sujet éva lue le concept "Di eu" très proche de bon dans
l'échelle "bon-mauvais", il formule tout simplement la phrase suivante:
«Dieu est très bon» (Osgood, 1974, p. 23).
Pour abonder dans l~sens ~'O~g60d, nous pensonS que l~absence de contexte
n'est qu'apparente car, comme le dit Roland Barthes" (i972):
-Le .tangage. n'ut jama.A.-6 -<-nnoc.ent:
.tu mp;uont une
mémo-i.Jte .6ec.onde qu-i. .6e. pJto.tonge. m!fJ.dWe.iL.6eme.nt ciumi.-
lieu du û ..gtt-i.Mc.a.t<..o/1.6 nouveUu ..... _
-
Ces significations nouve.lles s~nt fonction du con:~ex~e>:,~ais cecontexte
dépend surtout du l"~pondant.~Ce1 ui -ci cr~e son~cç>ntexte en fonction duquel
~-
-'.:"
,
'
- --

- 13-
il évalue le concept qui lui est proposé .. · Ce conteXte- peut être son cadre
de référence, les circonstances dans lesquelles se déroule l'expérimenta-"
tion ou tout simplement l'idée que le mot lui suggêre~· Le. concept "Russe",
par exemple, peut suggérer à un répondan(nord-américain l'.idée de commu-
nisme.
On ne devrait donc pas s'étonner que ce concèpt soit évalué dans un
contexte capitaliste, le capitalisme pouvant être considéré cOlTBTle un cadre
de référence pour un nord-américain.
Des études ont d'ailleurs montré la capacité de l 'êt~e humain d'évaluer de
façon pertinente un concept dont il n'a jamais entehdu parler .. En'1978,
pendant que le congrès américain examinait la Loi sur le commerce agricole
(Agricultural Trade Act), Schuman et Presser ont demandé à des sujets d'é~
mettre, à la fin d'une échelle d'attitude, leur opinion sur cette loi dont
ils ignoraient le contenu.
Ils ont constaté que les résultats étaient sen-
sés dans la mesure où ces résultats pouvaient s'expliquer.
Schuman et Presser ont conclu que les répondants étaient capables de cons~
truireune signification à partir,du concept.
Donc leur évaluation a san~
doute été guidée par une interprétation du concept.
Par exemple, l'évalua-
tion positive de la loi a pu être dictée -par l'interprétation suivante:
«nous voulons plus d'échanges commerciaux» et l'évalùation négative pourr~it
signifier:
«les marchandises japonaises sont en train ~e ,tuer nos produits».
On peut déduire le contexte de ce~ deux évaluations à partir de ces deux ~n­
terprétations.
La première interprétation pourrait ~e situer dans un con-
texte de boum économique;
et la seconde, dans celui d'une récession écono-
mique.
On peut donc considérer que l'utilisateu~ du différenciateur sémantique se
crée son contexte et, parfois, doit obligatoirement'"se:le créer.;On lui
aurait probablement épargné cette tâches"i"les trois:-~~léme~ts :(l"e c~ncept,
l'adjectif "et son antonyme) l uiéta ieritprésentés dans:'des. phrases toutes
faites.
\\ ~ ~.'
..
-. -:
..
" ..
~
'
';.
- .,..

. . .:
.. ~< ..
."
..;
..
... : ~ \\
.- ~~ ~--.
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o.- • _ ...."
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.. "
'.. ;-~~i?;~:!"~
~. ~ ~Y'
".~., . :';'. .
..~.'':'''-''
--,.
_- -'r,.-:: - <'-
.

- 14 -
1.2.2
Etudes consacrées A la structure interne du différenciateur
sémantique
Dans notre esprit, les études portant sur la structure interne du O.S. r~­
groupent toutes celles qui ont abordé l'un ou l'autre élément de cette
structure, c'est-a-dire les concepts, les paires'd'adjectifs et les trois
facteurs:
l'évaluation, la puissance et l'activité.
Deese (1962a, 1962b) a mené une étude portant sur les adjectifs anglais ~u
langage commun.
l'étude a utilisé 278 adjectifs obtenus grâce au concours
de 100 étudiants sous-gradués.
D'autres adjectifs furent utilisés comme'
stimuli.
Il s'est intéressé, entre autres, aux intercorrélations de ces
paires d'adjectifs.
L'analyse des données a révélé que parmi ces adjectifs,
40 paires étaient véritablement opposées.
l'intérêt de cette étude, en ce qui concerne notre recherche, se situe au
niveau de la remise en cause des propriétés descriptives de certaines pai-
res d'adjectifs.
En effet, Deese est parvenu à la conclusion qu'une partie
de ces paires d'adjectifs (une minorité heureusement) constituent des échel-
les douteuses.
Deese suggère donc au chercheur de s'assurer de la bonne qualité des paires
d'adjectifs avant d'effectuer des mesures.
C'est pourquoi, ,une étude qui
se serait penchée sur les relations que les paires d'adjectifs entretiennent
entre elles d'un concept~ l'autre nous aurait aidé dans ce sens.
Malheu-
reusement, nos recherches, à ce propos, sont demeuréès sans succès.
l'étude qui pourrait nous intéresser sur ce plan est celle deGolant (1969).
.
.
.
Celui-ci a administré un test de 21 paires d'adjectifs appliquées à 12 con-
cepts à 58 étudiants de divers milieiJx·socio-~conomiques.· n'a utilisé deux
principales méthodes statistiques p'o~!-.tra1te~.le~'donnèes:' î'esinte'rcorr~­
lations entre les concepts et les pàires d'adjectlfs et une aria lyse facto-
rielle.
C'est ainsi qu'il a obtenu une rnatr'ice: de'cè;r'r~,ià~i'i'ohs mettant en relief la'
'r~lation entre chaque conce~i éi'~hàqt~:p'ai~~~ 'd'lIdjèciifs p~-y:~rrapport~ux
troi s facteurs.
Cette m~tri~e n'ou's;:'à;tpre~d'::"q~c~'~'te'l'f~< pai re'i;'aëÙect'ifs ,bar
. --. _.~ -...":- :"','.' ~ --~':~~:2;S~;~f~~:\\~":~"~~~'_:\\-'>""~
".- ~-"
- -' .-' ~ -
·~t:~')t~~,c.~:~:J6:.J~'': ::.
.- ....
. "~'.-' ......".,"'"'... _--::~2~~~~~~~!.~~S(:':~~~~~~_.~.:·· -

-~;:--~~.:
~~!.;;~~·~WG~aY~(
- 15 -
rapport à tel concept a été interprétée comme relevant de l'activité ou
de l'évaluation, etc •..
Comme on peut le constater, cette recherche ne
nous apprend rien sur les rapports que les concepts entretiennent entre
eux d'un concept ct l'autre.
C'est pourquoi nous avons essayé de nous pen-
cher sur les études portant spécifiquement sur les concepts.
1.2.3
ttudes portant spécialement sur les concepts
Plus nous tendons vers'notre problématique, plus la littérature pertinente
devient rare.
En effet, les études consacrées aux concepts, spécialement
à la comparaison de concepts sont peu nombreuses.
Nous avons déjà mention-
né des études portant à la fois sur les concepts, les paires d'adjectifs
et les trois dimensions.
Mais celles qui se sont intéressées aux concepts
en particulier sont rares.
Ce sont les études consacrées à la transférabi1ité du O.S. dans d'autres
cultures qui ont abordé cette question non dans le but d'établir une compa-
raison entre les concepts mais dans le but de montrer une certaine simili-
tude dans la façon de les évaluer (OS900d, 1965 et Jakobovits, 1969).
Os-
g09d a montré que les concepts de fille, d'amour et de mariage semblent
avoir été positivement évalués dans plusieurs cultures.
Brown (1962) a mené une étude portant sur les concepts.
Mais cette étude
avait pour but de tester la théorie de la congruité qui stipule que lorsque
des concepts sont associés, les attitudes face à ces concepts ont tendance
à converger et vice-versa.
Une autre étude de Williams (1966) a porté sur l'évaluation des concept~
Noirs par les Sudistes blancs et par les Noirs~ eux-mêmes, puis les concepts
d'ami et d'ennemi par les mêmes groupes.
Mais là encore, l'étude avait pour"
but de démontrer l'homogénéité dans les attitudes.
Suci (1958) s'est également "intéressé aux cone;,èpJs dans le cadre de la .
transférabilité du O.S. dans d'autres cultures~_pessu~ets de cultures
différentes ont éva 1ué les concepts Mexi cains ~,'maïs, homme~ femme, cheva l
.
-
.- - ~. - - . -
.
,et pluie.
Il a ensuite divisé le groupe.en deuX~- Les uns ont évalué
."-'"!-: .~-...,-.
~.,.
_.~~=ç~~~~g~-,

-:.--... . . .....
- 16 -
Navaho, l'homme blanc, coyotte, et soi.
L'autre groupe a évalué:
religion,
mort, armée, Dieu-le-Père.
Cette étude était destinée a prouver qu'il y
avait un haut degré de similitude dans la structure sémantique des sujets,
même issus de milieux différents.
C'est surtout l'étude de Tanaka et Osgood (1957) qui nous semble intéressan-
te pour notre propos . . Ils ont mené une étude portant sur trois classes de
concepts:
les couleurs, les mots abstraits et les fonnes linéaires, tou-
jours dans le cadre de la transférabi1ité du O.S. dans d'autres cultures.
Leur objectif était de tester la généralité ou la spécificité de l'interfé-
rence culturelle ou conceptuelle.
Les résultats ont clairement montré que des sujets de cultures différentes
pouvaient utiliser les mêmes facteurs sémantiques dans leur évaluation.
Dans ce cas précis, les deux groupes culturels (Américains et Japonais)
avaient tendance a accorder plus d'importance a l'activité quand ils éva-
luaient les couleurs.
Ils utilisaient les mêmes paires d'adjectifs pour
indiquer les caractéristiques de la puissance de chaque classe de concepts.
Par exemple pour indiquer la puissance, les deux groupes ont utilisé les
items du genre fort-faible pour les couleurs, dur-doux pour· les formes li-
néaires et réel-irréel pour les mots abstraits.
Donc, la littérature ne semble pas, a notre connaissance, aborder les clas-
ses de concepts en tant que telles.
Nous savons, en nous référant à la lis-
te fournie par Osgood, qu'il existe deux catégories de concepts, les abs-
traits et les concrets.
Dans sa démarche méthodologique pour construire le
O.S., Osgood nous dit avoir additionné ces concepts.
N'a-t-i1 pas été ~ue1­
que peu imprudent en additionnant deux genres de concepts?
1.2.4
Problèmes méthodologiques soulevés par la démarche d'Osgood
La réserve que nous avons émise· pluS haut A la suite des critiques formu-
lées A l'encontre d'Osgood nous a été suggérée non seulement par.ces criti-
ques mais surtout par un certain nombre d'interrogations. que nous nous som-
mes posées a propos de la démarche~ti1iséeparllauteur pou~ construire
son instrument de mesure.
~.
_ _
..J
.. -,
.\\ .

- 17 -
Nous avons vu ~ue les 20 concepts avaient ~t~ d'abord sélectionnés de tklle
sorte qu'ils soient différents des mots-stimuli proposés par Kent-Rosan~f
et familiers aux répondants.
Ceux-ci les ont ensuite évalués au moyen ~~
50 paires d'adjectifs.
Osgood a procédé enfin à uneaddition des 20 co-ri;..
-j ";
cepts et à une analyse factorielle pour identifier les trois dimensionslsé-
mantiques mentionnées plus haut.
!
Nous nous posons la question de savoir si les critères qui ont guidé ce choix
et la méthodologie adoptée peuvent autoriser l'utilisation des paires dr~d­
jectifs à d'autres concepts.
Au niveau de la sélection des concepts
Se fier au bon sens du chercheur pour sélectionner les concepts est une dé-
,
marche subjective qui nous semble militer contre l'objectif d'Osgood qui' est
de construire un instrument de mesure utilisable pour n'importe quel con~
cept.
En effet, adopter cette démarche signifie que l'on aura du mal à sa-
voir comment se comportent les concepts entre eux.
Peut-on savoir si d'un
concept à l'autre, ily a une différence qualitative entre les matrices de
corrélations?
Osgood n'en parle pas dans sa démarche.
Il nous dit les .;.
avoir tout simplement additionnés.
Et personne d'autre, selon la littératu-
re, n'a fait ressortir les relations inter-concept et inter-item.
C'est
pourquoi nous avons pensé que la matrice de corrélations inter-item d'un-
concept à l'autre pourrait nous aider à répondre à cette question.
Nous remarquons, par ailleurs, que les 20 concepts comportent très peu de
concepts abstraits et sont presque tous ··négatifs··.
Il aurait été souhai--
table d'équilibrer les concepts positifs et les concepts négatifs pour mon-
trer que les 50 paires d'adjectifs peuvent aussi bien évaluer les concep~s
tant n~gatifs que positifs.
Cette précaution nous aurait surtout permis ..
d'évaluer lesdiff~rences en même temps qu'elle nous aurait peut-être per-
mis de franchir un pas vers la standardisation des 50 items;
Au niveau des paires d'adjectifs
On constate êga lement qu' Osgood s'est prêoccup~ :desl iens :qui peuventex,is.::
ter entre les items et les concepts -d'une part, :et'~:I'a·utre·pà'rt, entre_l~s-:'
.' --1.
~:"-
:--;.. : .
- .:-.:;:.:'--:-.~.~.
- ··-:"'_:~f",,-~::·-
~---

- 18 -
items et les facteurs.
Par contre, il semble avoir négligé, comme au ni.-
veau des critères du choix des concepts, les liens qui pourraient exist~r
entre les items eux-mêmes.
Une matrice de corrélations inter-item d'unl
concept à l'autre pourrait nous aider à voir s'il existe une différence ;de
comportement d'un item a urr autre par rapport aux concepts à évaluer.
~n
,
accordant une attention particulière aux interactions entre certaines pai-
res d'adjectifs, on pourrait arriver a un noyau standard susceptible d'éva-
luer n'importe quel concept.
Prenons par exempl e l es concepts "banane", "péché", "père" et les items
"bon-mauvais", "sucré-amer".
On constate, a priori, qu'il y a congruence
entre le concept "banane" et les deux items.
En revanche, si une banane
peut être sucrée ou amère, on ne peut pas en dire autant à propos des deux
autres concepts.
Dire qu'un péché est sucré ne pourrait se comprendre que
dans le sens connotatif.
Osgood le reconnaît (1957, p. 79).
Un péché su-
cré pourrait signifier un péché qui apporte une certaine jouissance.
Oe ce
point de vue, on fait référence a une réalité abstraite, métaphorique.
Nous sommes donc tenté de penser que tous ces items peuvent évaluer une par-
tie des concepts concrets et sont susceptibles d'évaluer tous les concepts
abstraits en vertu du phénomène de la métaphore auquel Osgood a lui-même·
fait allusion.
Il nous semble donc avantageux d'essayer d'obtenir un noyau
standard.
1.2.5
Vérification expérimentale des problèmes soulevés par la démarche
a'Osgood
L'objectif de notre thèse est de réduire les 32 paires d'adjectifs évaluatifs
proposés par Osgood a un noyau standard applicable à n'importequel concept.
Nous avons commencé par choisir, au hasard,'20 paires d'adjectifs parmi les
50 paires proposées par Osgood en tenant compte des trois dimensions.
Le
souci de travailler avec les trois dimensions ~ ,justifié ce choix et la ré-
partition suivante:
neuf (9) items de l'évaluation, six (6) de'la puissan-
ce et cinq (5) de " activité.
Nous avons e'nsuite procédé à une série de ,., -
pré-expérimentations pour nous assurer que~os ,interrogations sont bien fon-'
dées. et pour nous éclairer dans la fonnulation:de nos hypothèses.

- 19 -
1.2.5.1
Première étape:
Evaluation de deux concepts au moyen de 20 paires
d'adjectifs par 62 sujets
Nous avons demandé a 62 étudiants sous-gradués d'évaluer les deux concepts
"Université Laval" et ··avortement"· au moyen de 20 paires d'adjectifs.
"ft. la
fin du test, les sujets devaient répondre à quatre questions destinées à:
vérifier la clarté de la consigne;
supputer l'intérêt que le test a pu susciter chez les répondants;
déceler les items saugrenus ou peu appropriés;
relever les difficultés rencontrées à propos de la compréhension des
ad j ectif s (c f Ap pen di cee, p. 140).
Au moment du dépouillement, nous avons constaté qu1un des 62 sujets a mal
complété son questionnaire.
Il a coché a plusieurs reprises deux catégo-
ries de réponses au lieu d'une.
Nous avons décidé de l'éliminer.
Notre
échantillon se trouve ainsi réduit à 61 sujets.
Nous avons ensuite procédé à une analyse de fréquences qui nous a permis de
constater que, dans l'ensemble, la consigne du début était claire et univo-
que et la tâche généralement intéressante.
En revanche, les items "insipide-
savoureux", "mou-dur", "sacré-profane" ont été jugés saugrenus et peu appro--
priés.
Les adjectifs ne leur ont généralement pas posé de problème de com-
préhension.
La difficulté se situerait plutôt au niveau du lien à établir
entre le concept et certains items.
~ ce propos, un répondant fait le com-
mentaire suivant:
··LM COYL6igl'lu .6QYLt. ~u;
miU6.te. lie.n e.n:tIte. .te. conce.p.t
et .tu denl,~ n'ut peu du tout ci.aA.A.
Ch eJtChe.z -VOLL6 Wle.
-impJtu.6.wn, Wle opinion, W1 jugeme.n:t, u.n pJtéjugé?
M.n.6i,
,{1 pe.u.:t a.l/.J'UvVt Que ce.M:a.irL6 d.err,,~ aieYLt. été ftéponefJ.L6 a
paf.;t;.{A du Jtéa-ctiOn.6 que. .e' image mentale du concept pftOVO-
_que. o.f..O/L6 QU.e. d'au.btu oYLt. peu:t-Ulte. été ftéponc:fu.6 à pa.!l.-tUt
de. mM pJtéjugé..6 ... ··
- -
,
· 1
.-.

- 20 -
En dtautres termes, ce répondant pose le problème de la distinction entre
les images associées ~ un concept et les preJugés qui circulent sur ce
concept.
Osgood cherche vraisemblablement à recueillir les images asso-
ciées au concept.
Mais comment peut-il s'assurer que la réponse donnée par
le sujet a été inspirée par "li image mentale" que celui-ci se fait du con-
cept et non par le préjugé qui circule sur le concept?
Les résultèts de cette première opération apparaissent au tableau 1.1.
TABLEAU 1.1:
Items jugés saugrenus ou peu appropriés par rapport
aux concepts "Un i vers ité Lava]"' et "Avortement"
Concepts
Items saugrenus
Nombre de
Tota l
ou peu appropriés
répondants
N
1;
Uni versité
Insipide-savoureux
21
34,45
Laval
Mou
-dur
17
27,87
61
1
Sacré
-profane
10
16,39
Avortement
Insipide-savoureux
33
54,10
Mou
-dur
27
44,26
61
Sacré
-profane
10
16,39
1
Le tableau 1.1 nous indique que les trois paires d'adjectifs sont saugrenues
ou peu appropriées par rapport aux deux concepts.
Vingt et~\\~riF~{~11~répon-
:t;~~. "v~r
,~
~
~~
dants .sur soi~ant~ et,,~n ~6~), soit un p~urcentage de 3 ~~"5/conslèlè,\\~n{\\que
la palre d'adJectlfs
lnslplde-savoureux
est saugrenu lj~~(~P~l:F. .~e~ropr1~~e
par rapport au concept "Uni vers ité Lava r·.
Par contre '\\'~,.?\\:~s ~}
61 (soit 54,10%) considèrent que la même paire d'adjecti\\f\\e5~ ~~t,yi ou
peu appropriée par rapport au concept "Avortement".
~7
Nous constatons également que la pa; re d'adjectifs "mou-dur" a été jugée
de la même façon par rapport aux deux concepts.
Au niveau de l'Université
Laval, 17 répondants sur 61, soit 27,87%, ont émis ce jugement en ce qui
conè~~ne la pa ire dl adjecti fs ','mou-dur" et 27 répondants sur 61, soit 44,26%
au niveau du concept ·'Avortement".

- 21 -
..
La paire d'adjectifs "s acré-profane
a subi le même sort que les deux au-
tres même si le pourcentage de ceux qui ont émis ce jugement est plus fai-
ble:
10 répondants sur 61, soit 16,3% au niveau des deux concepts.
Le fait même que ces trois paires d'adjectifs aient été jugées saugrenues
ou peu appropriées par rapport ~ d2UX concepts différents nous amène ~ pré-
sumer que le comportement de l'item pourrait varier en fonction du concept.
Par ailleurs, le pourcentage des répondants qui consid~rent que l'item
'"insipide-savoureux" est saugrenu ou peu approprié est plus élevé au niveau
de chaque concept.
Nous pourrions également présumer, a partir de cette
constatation, que cette paire d'adjectifs est, par rapport aux deux autres
items, celle qui présente le plus de lacunes.
Ces résultats nous paraissent intéressants ~ deux titres:
1.
Si certains items sont moins défectueux que d'autres en termes de pro-
priétés descriptives comme on peut le constater au niveau de ces résul-
tats, on peut penser qu'il est possible d'obtenir des 32 paires d'adjec-
tifs évaluatifs proposées par Osgood, un noyau que l'on pourrait consi-
dérer comme un noyau standard;
2.
ces résulta~snous laissent supposer que l'on peut cerner le comporte-
ment des items d'un concept à l'autre.
C'est pourquoi nous avons calculé les coefficients de corrélations entre
les 9 paires d1adjectifs évaluatifs pour chacun des deux concepts (cf ta-
bleaux 1.2 et 1.3, pp 22-23).
Cette opération nous a permis de vérifier
les relations que ces items entretiennent entre eux par rapport aux deux
concepts .
. Notre intérêt par~iculi2r pour les items du facteur évaluatif répond a notre
souci de réduire les 32 items évaluatifs ~ un noyau standard, applicable à
n'importe quel concept.
Les résultats apparaissent aux tableaux 1.2 et 1.3.

TABLEAU 1.2:
Matrice de corrélations inter-item de neuf items évaluatifs
appliqués au concept:
Université Laval (N = 61)
19
l
3
4
7
9
13
15
18
61
I1R
56
39
111
51
53
29
1
l
(P=O,OOO) (P=O,OOO) (P=O,OOO) (P=O,OOl) (P=O,UOU) (p=O,OOO) (P=U,UOO) (P=O,013)
65
51
31
32
60
68
44
3
3
(P=O,OOO) (P=O,OOO) (P=0,006) (P=O ,007) (P=O,OOO) (P=O,OOO) (P=O,OOO)
61
32
36
60
71
58
4
4
(P=O,OOO) (P=0,006) (P=0,002) (P=O,OOO) (P=O,OOO) (P=O,OOO)
46
34
61
61
46
7
7
(P=O,OOO) (P=0,003) (P=O,OOO) (P=O,OOO) (P=O,OOO)
05
40
38
25
9
9
(P=0,34l) (P=O ,001 ) (P=O,OOl) (P=0,027)
27
N
13
36
11
13
N
(P=0,018) (P=0,002) (P=0,189)
51
48
15
15
(P=O,OOO) '( P=O, 000)
61
18
18
(P=O,OOO)
19
19
1
3
4
7
9
13
15
18
19
1. Déloyal
- Loyal
7. Honnête
- Malhonnête
15. Minable
- Valable
3. Bon
- Mauvais
9. Pessimiste - Optimiste
18. Heureux
- Malheureux
':"1"":'-
4. Agréable - Désagréable
13. Sacré
- Profane
19. Insipide ~ Savoureux
1!Sl 'I;!
*
Les corrélations en caract~res gras sont non significatives au seuil a = 0,05 avec 60 d.l.
"1W"
La corrélation 61 = 0,61;
48 = 0,48 et ainsi de suite.
Cette remarque est aussi valable
::1- l'
pour toutes les corrélations ~ venir.
"'1·
. Il'
"

~(
TABLEAU 1.3:
Matrice de corrélations inter-item de neuf items évaluatifs
appliqués au concept:
Avortement (N ~ 61)
1
3
4
7
9
13
15
18
19
.
.._--._-.- .......
- ........................._ .............. _.».. -> •• _--.-.
--
84
35
1
69
58
50
66
55
44
(P=O,OOQ) (P=O,OO3) (P=O.OOO) (P=O.OOO) (P=O.OOO) (P=O.OOO) (P=O.OOO) (P=O.OOO)
1
48
62
60
3,
52
70
58
31
(P=O,OOO) (P=O,OOO) (P=O,OOO) (P=O,OOO) (p=0,600) (P=O,OOO) (P=O,006)
3
._----_.- f - . - - - - - - - - - -1---.
31
52
51
44
4
58
49
(P=0.006) (P=O,OOO) (P=O,OOO) (P=O,OOO) (P=O,OOO) (P=O,OOO)
4
59
7
58
85
55
47
(P=O.OOO) (P=O,OOO) (P=O,OOO) (P=O,OOO) (P=O.OOO)
7
9
63
68
77
52
(P=O,OOO) (P=O,OOO) (P=O,OOO) (P=O,OOO)
9
N
13
60
52
43
13
W
(P=O,OOO) (P=O,OOO) (P=O,OOO)
15
60
50
(P=O,OOO) (P=O,OOO)
15
18
47
(P=O.OOO)
18
-----_.._----~ - - - - - - ------- -_.,
19
19
.. _ - _ ..... - . -_ . ._._._ ....--._-_._..... _-- - - - - ._-. -- - - - _ . _ - - -
1
3
4
7
9
13
15
18
19
1. Déloyal
- Loyal
7. Honnête
- Malhonnête
15. Minable
- Valable
3. Bon
- Mauvais
9. Pessimiste - Optimiste
18. Heureux
- Malheureux
4. Agr~able - Désagréable
13. Sacré
- ProfJne
19. Insipide - Savoureux
I~l.
il:~

- 24 -
Si nous nous référons ct la valeur P, mise entre parenth~ses en-dessous de
chaque corrélation inter-item (cf tableau 1.2), nous constatons que toutes
les corrélations inter-item sont significatives au seuil de signification
0. =
0,05 ~ l'exception de deux.
La corrélation entre l'item 9 et l'item 13
(pessimiste-optimiste vs sacré-profane) donne 0,05.
La corrélation entre
l'item 13 et l'item 19 (sacré-profane vs insipide-savoureux) est de 0,11
avec une valeur P de 0,189.
On se souvient que les items "sacré-profane" et "savoureux-insipide" avaient
été identifiés au niveau de l'analyse de fréquences comme étant saugrenus
ou peu appropriés.
Ces résultats nous autorisent donc a croire que les 50
paires d'adjectifs proposés par Osgood pourraient comporter des items du mê-
me genre.
Le concept "avortement" n'accuse aucune corrélation non significative si
1
l'on se réf~re toujours ct la valeur P qui accompagne chaque corrélation
(cf. tableau 1.3).
On remarque d'ailleurs que les corrélations inter-item
du concept "avortement" tendent à être plus élevées que celles du concept
"Université Laval'·.
Les corrélations inter-item du concept "avortement"
vont de 0,31 a 0,85 pendant que celles du concept "Université Laval" vont
de 0,05 ~ 0,71.
Ces résultats viennent appuyer notre présomption selon laquelle le compor-
tement des items pourrait varier d'un concept ~ un autre.
Nous avons donc
décidé de pousser plus loin notre pré-expérimentation en augmentant le nom-
bre de sujets, d'items et de concepts.
1.2.5.2
Deuxième étape:
Evalu~tion de 8 concepts au moyen de 27 paires
d'adjectifs par 99 sujets.
Pour une question d'ordre pratique, nous nous sommes adressé a deux groupes
d'étudiants sous-gradués suivant le même cours.
Le premier est composé de
~9 sujets et le second de 50.
Ce qui nous donne un échantillon total de 99
-sujets.

- 25 -
Dans notre précédente pré-expérimentation, nous avions retenu un test de
20 paires d'adjectifs appliquées ~ deux concepts.
Cette fois-ci, nous
avons utilisé un test de 27 items appliqués ~ 8 concepts tirés, pour la plu-
part, de ceux suggérés par Osgood.
Ce sont:
Policier, Education, rornade,
Fraude, Péché, Lac, Symphonie, Justice (cf Appendice D, p. 144).
Trois principaux crit~res ont guidé le choix des 8 concepts.
Si nous exa-
minons les 20 concepts d'Osgood, nous constatons, dans un premier temps,
qu'ils regroupent deux catégories de concepts:
des concepts concrets:
dame, roche, lac, russe, plume, feu, bébé,
épée, tornade, statue, policier, mère, père;
des concepts abstraits:
péché, symphonie, moi, fraude, Dieu, patriote,
Amérique.
Certains de ces concepts sont généralement considérés comme positifs et d'au-
tres comme négatifs:
concepts négatifs:
péché, fraude, tornade, roche;
les 16 concepts restants sont généralement considérés comme positifs.
Nou~ tenons néanmoins à preclser que cette partition n'est pas catégorique
parce que certains concepts peuvent être positifs ou négatifs selon les in-
dividus.
Un individu pourrait considérer le feu comme négatif s'il l'iden-
tifieà l'incendie par exemple.
Un autre pourrait le considérer comme po-
sitif.s'il pense ~ son côté avantageux;
par exemple, le feu donne la lu-
mi~re, le feu symbolise la vie, etc .••
On peut ranger dans cette catégorie
les concepts comme policier, ~pée, russe.
Donc, le premier crit~re qui a présidé au choix des 8 concepts a tenu comp-
te du:caractère concret et abstrait des. concepts.
Les concepts qui remplis-
sent cette condition sont:
les concepts concrets:
policier. lac. tornade;

- 26 -
les concepts abstraits:
péché, fraude, symphonie.
Le deuxième critère prend en ligne de compte le caractère positif et néga-
tif des concepts.
C'est ce qui explique la présence des concepts suivants,
généralement considérés comme positifs:
lac, symphonie et la présence des
concepts suivants, généralement considérés comme négatifs:
péché, fraude,
tornade.
Le concept policier a été retenu pour son caractère ambigu:
il
peut être positif ou négatif.
Le troisième critère a été guidé par un souci de contrôle.
C'est la raison
pour laquelle nous avons inclus deux concepts différents de ceux proposés
par Osgood:
éducation et justice.
Le choix de ces deux concepts n'est pas
tout ~ fait fortuit.
Nous avons constaté que les concepts proposés par Os-
good comptaient plus de concepts concrets qu'abstraits.
Nous avons donc
tenté de respecter un certain équilibre.
Grosso modo, toute notre démarche a été guidée par notre souci d'aborder
n'importe quel concept, qu'il fasse partie de ceux proposés par Osgood ou
non, qu'il soit concret ou abstrait, positif ou négatif ou encore plus ou
moins positif.
En ce qui concerne la sélection des 27 paires d'adjectifs, nous avons choi-
si ceux qui nous semblaient facilement traduisibles en français et qui nous
paraiss~ient ne pas offrir de possibilité d'interaction.
Dans la mesure
oD notre objectif est d'obtenir un noyau standard appticable ~ n'importe
quel concept, il nous a paru important de tenir compte de ce facteur dans
le choix de nos items expérimentaux.
La preuve selon laquelle leD.S. peut
être utilisé dans d'autres cultures a été faite:
Kumata (1957), Triandis
et Osgood (1958), Osgood (1965), Jakobovits (1966), Heise (1969), etc ...
Mais Osgood lui-même a fait remarquer que le passage de l'américain à d'au-
tres langues n'est pas une opération toujours facile ni souhaitable.
Pour
nous en a~surer,-nous avons essayé de traduire ces adjectifs dans la langue
. \\
que nous maTtrisons le mieux, notre langue maternelle, le Dagara, langue
parlée dans le sud ouest du Burkina Faso.
Nous avons constaté que certains
adjE-etifs américains n'avaient pas d'équivalents en Dagara.
C'est le cas

- 27 -
des paires d'adjectifs comme red-green (rouge-vert), yellow-blue (jaune-
bleu).
La traduction ne peut être obtenue que par une périphrase.
Par
exemple, le vert se traduit par "qui a la couleur de l' herbe".
Nous avons donc tenu compte de tous ces facteurs dans le choix de nos 27
items.
Il ne faudrait pas s'étonner que l'accent soit mis sur les items
du facteur évaluatif.
Ce facteur a été identifié comme celui qui est plus
indiqué dans la mesure des attitudes.
L'addition des 7 items des deux au-
tres facteurs n'intervient qu'à titre de contrôle.
Ces items ont été répartis en fonction des trois facteurs:
20 items éva-
luatifs, 4 de la puissance et 3 de l'activité.
La moitié des 20 items éva-
luatifs est positive et ltautre moitié, négative.
La répartition a été
effectuée à l'aide de nombres tirés au hasard.
Nous nous sommes ensuite adressé à nos deux groupes composés respectivement,
rappelons-le, de 49 et 50 sujets.
Le premier groupe a évalué les quatre
premiers concepts (Policier, Education, Tornade, Fraude) au moyen des 27 pai-
res d'adjectifs (cf Appendice D, p. 144).
Le groupe 2 a évalué les quatre
autres concepts (Péché, Lac, Symphonie, Justice) au moyen des mêmes paires
d'adjectifs (cf Appendice E, p. 149).
La partition des 8 concepts en deux
ensembles de 4 a tenu compte des crit~res qui ont guidé la sélection de ces
concepts.
C'est ainsi qu'on retrouve dans chacun des deux ensembles des
concepts tant concrets qu'abstraits, tant positifs que négatifs.
Cette stra-
tégie nous permet de vérifier le comportement de chaque type de concepts
d'un groupe à l'autre.
Nous avons enfin procédé A une analyse de fréquences et A l'application du
coefficient de corrélations de Pearson de manière a obtenir des corrélations
inter-item pour chacun des 8 concepts.
Nous avons choisi 15 items évalua-
tifs à l'aide~d'une table de nombres tirés au hasard (Cf Appendice F, p. 154).
Nous avons li~ité le choix à quinze dans l'unique but d'alléger le corpus sur
lequel nous voulons travailler.
tes résultats apparaissent aux tableaux 1.4
à 1.11 correspondant aux annexes l à 8 (pp 94-101).

- 28 -
Au niveau des concepts
Les concepts "Po1icier" et "Symphonie" ont enregistré le plus de corréla-
tions non significatives.
On remarque qu'il s'agit d'un concept concret et
d'un concept abstrait.
On pourrait donc supposer que cette situation est
indépendante de la nature du concept.
Mais on constates par ai11eurs s que
les concepts abstraits ont enregistré le moins de corrélations non significa-
tives:
Péchés tducation.
On peut donc se poser la question suivante:
les
concepts abstraits se pr@tent-i1s mieux A l'évaluation par le O.S. que les
concepts concrets? (Cf tableaux 1.4 (p. 94) et 1.10 (p. 100).
Par ai11eurs s on remarque que 5 concepts sur 8 ont enregistré le plus de
corrélations significatives:
tducation s Tornades Fraudes Péchés Lac.
Et
trois concepts sur les cinq sont négatifs.
Le comportement de l'item dépen-
drait-il du caract~re positif ou négatif du concept?
Au niveau des paires d'items
Les items 11 et 14 ("sacré-profane" s "riche-pauvre") ne semblent pas perti-
nents par rapport a presque tous les concepts.
On peut donc émettre des
inquiétudes sur leur efficacité dans un noyau standard.
En effets on peut
se demander si certaines paires d'adjectifs dites opposées le sont réelle-
ment.
Prenons par exemple l'item "sacre-profane" par rapport aux concepts
où il donne des corrélations négatives et/ou faib1es s par exemple "Péché"
et ·Justice".
Si l'opposition connote le négatif et le positifs on pourrait comprendre
que certains concepts soient difficiles Aévaluer au moyen de certains
items A partir du moment où le concept impliqué ne suscite peut-~tre aucu-
ne dichotomie ou alternative au niveau du répondant.
Celui-ci peut consi-
dérer que le concept "Péché" ne présente rien de positif;
en revanches il
peut ne pas concevoir qu'on puisse parler de négatif en ce qui concerne le
concept "Just; ce".
En effet s parler de sacré a propos d'un péché est peut-
. @tre un non-sens chez certains répondants.

- 29 -
On peut app li quer le même ra i sonnement ~ l' item 14 "ri che-pauvre" .
Comment
peut-on parler de richesse ~ propos d'un péché si on ne se réfère pas au
sens connotatif de l'adjectif "riche"?
Les items 9, 16, 17, 23, 24 qui ont donné lieu ~ des corrélations trop fai-
bles ont été classés dans la même catégorie que les deux items 11 et 14.
Nous avons, par la suite, reconsidéré les intercorrélations des 7 items par
rapport aux 8 concepts et sur la base de la faiblesse des intercorrélations,
nous avons éliminé les items suivants:
9, 11, 14, 23, 24, c'est-à-dire:
Heureux
- Malheureux;
Sacré
- Profane;
Riche
- Pauvre;
Alléchant - Répugnant;
Doux
- Amer.
Nous avons donc retenu pour la suite de notre démarche expérimentale les
10 items évaluatifs que voici:
l.
Mauvais
- Bon;
17.
Honnête
- Malhonnête;
2.
Beau
- Laid;
19.
Juste
- Injuste;
3.
Sale
- Propre;
21.
Sain
- Malsain;
7.
Désagréable - Agréable;
25.
Indigne
- Digne
16.
Parfumé
- Infect;
27.
tpouvantab le - Gent il.
Il est ~ noter que nous avons beaucoup hésité avant de conserver l'item
"parfumé-infect' parce que sa congruence par rapport aux concepts nous pa-
raît douteuse même si ses intercorrélations sont plus élevées que celles
des items que nous avons éliminés.
1.3
HYPOTH'tSES
Ces deux pré-expérimentations nous auront permis de faire le constat sui-
vant:
un certain nombre d'items-proposés par Osgood pourraient présenter

- 30 -
des lacunes s'ils devaient figurer dans un noyau standard.
Nous avons es-
sayé de comprendre ce phénom~ne.
"ft. la lumière de notre pré-expérimentation, nous sommes tenté de penser que
le problème se situerait au niveau du comportement tant du concept que de
l'item dans une situation d'évaluation.
Ce comportement varierait en fonc-
tion de:
la nature du concept (abstrait ou concret);
l'existence d'une dimension métaphorique soit du concept, soit de l'i-
tem.
Notre deu xi ~me pré -expéri mentat i on nous a révé lé que l es concepts .. Po l i -
cier" et "Symphonie" ont tous deux enregistré le plus de corrélations non
significatives (cf tableaux 1.4 (p.94) et 1.10 (p. 100)). On peut donc
supposer que l'influence du caractère concret ou abstrait du concept est
négligeable.
Nous avons donc focalisé nos investigations sur l'aspect métaphorique du con-
cept ou de l'item.
Nous avons simulé une évaluation des 20 concepts suggé-
rés par Osgood au moyen des la paires d'adjectifs que nous avons retenues
à l'issue de notre démarche pré-expérimentale.
,
Nous avons remarqué que certains concepts s'évaluaient difficilement au
moyen de ces la items.
L'opération n'est possible que par le truchement de
la métaphore que le dictionnaire Larousse définit comme "un procédé par le-
quel on transfert la signification propre d1un mot à une autre significa-
tion qui ne lui convient qu'en vertu d'une comparaison sous-entendue'·.
Il
s'agit des concepts péché, lac, symphonie, plume, moi, feu, fraude, Dieu,
statue, bébé.
Ces concepts ne peuvent s'évaluer, selon nous, que par rapport a leurs sens
connotatifs.
Prenons les 2 exemples suivants:
plume, feu.
Quand on dit
par exemp le:
··vivre de sa plume·', on fait référence non pas a la plume com-
me objet mais au produit de la plume.

- 31 -
Dans le même ordre d'idée, "une plume juste" nous fait penser soit au pro-
duit de la plume, soit ct l'auteur de ce produit.
On utilise ainsi une fi-
gure de style du même ordre que la métaphore:
la métonymie, procédé qui
consiste ct prendre la cause pour l'effet (vivre de sa plume) ou le contenant
pour le contenu (boire un verre).
Le concept "feu", quant à lui, défini comme "le dégag€lTtent
simultané de cha-
leur et de lumière produits par la combustion d'un corps", peut signifier
aussi amour ou exprimer l'ardeur des sentiments.
Un feu juste, honnête, in-
digne nous fait penser plutôt à des sentiments qu'à autre chose.
D'ailleurs,
la signification d'un mot se précise quand on le place dans un contexte.
Or, la démarche du O.S. ne propose pas de contexte.
C'est le répondant qui
choisit son contexte grâce à la technique de la métaphore.
Cette dimension métaphorique peut se retrouver également au niveau de cer-
taines paires d'adjectifs.
Pour Norman (1969), les trois types d'items correspondant aux trois facteurs
du O.S. d'Osgood peuvent revêtir un sens affectif car quand on dit à quel-
qu'un d'évaluer la grandeur d'une personne ou la gentillesse d'un édifice,
on le force ct utiliser la technique de la métaphore.
Même Osgood reconnaît que la relation entre le concept "moi" et l'item
"sombre-clair", par exemple, ne peut être que métaphorique.
On conçoit dif-
ficilement que l'évaluation d'une personne que l'on ne connalt pas ne soit
pas totalement métaphorique.
Donc, considérant que notre démarche pré-expérimentale nous a amené à iden-
tifier, à deux reprises, des items défectueux, nous avons formulé une pre-
mière hypothèse de la façon suivante:
HYPOTHtSE 1:
Certaines paires d'adjectifs proposées par Osgood pourraient
présenter des lacunes dans un noyau standard si la faiblesse
de leurs intercorré1ations se répète sur plusieurs tests;

- 32 -
Nous avons constaté également que le nombre de lacunes ac-
cusées par ces items variait en fonction des concepts.
Cette
constatation nous a dicté la deuxi~me hypothèse:
HYPOTHtSE 2:
Les matrices de corrélations inter-item obtenues sur diffé-
rents concepts varient en fonction de ces concepts de même
que les paires d'adjectifs ~ l'aide desquelles ces concepts
ont été évalués;
Enfin, selon notre deuxième pré-expérimentation, certains
concepts ont tendance à donner plus de corrélations inter-
item non significatives que d'autres.
Notre dernière hypo-
thèse découle de là:
HYPOTHlSE 3:
La variation au niveau des matrices de corrélations inter-
item est attribuable à une dimension métaphorique sous-
jacente a certains concepts.

CHAPITRE II
MnHODOLOGI E
Le prob1~me de l'addition des concepts que nous avons sou1evé au tout dé-
but et l'existence éventuelle d'une dimension métaphorique sous-jacente à
certains concepts dont nous avons fait mention dans notre pré-expérimenta-
tion, nous am~ne a mettre l'accent, dans notre expérimentation, sur ces deux
aspects là.
L'expérimentation se déroulera en trois étapes.
La première étape consiste à faire appel à des juges pour classer 1es 20 con-
cepts d'Osgood en deux catégories correspondant aux deux dimensions que nous
avions identifiées lors de la pré-expérimentation.
Il s'agit de la dimension
métaphorique et de la dimension non métaphorique.
Nous nous sommes basé sur
cette classification pour sé1ectionner les concepts de la deuxième étape que
nous avons appelée le test expérimental.
Dans cette deuxième étape, nous avons demandé à des étudiants sous-gradués
d'éva1uer les concepts que nous avons sélectionnés à l'issue de la classifica-
tion des juges au moyen des 10 paires d'adjectifs évaluatifs retenues à la pré-
expérimentation.
Cinq autres paires de la puissance et cinq autres de l'ac-
tivité y sont ajoutées a titre de contrôle~
La troisi~me et dernière étape de tout le pfocessus expérimental consiste a
administrer le même test a un autre groupe d'étudiants sous-gradués dans.le
but de vérifier le comportement des concepts et des paires d'adjectifs d'un

- 34 -
test ~ l'autre et d'un groupe à l'autre.
C'est pourquoi nous l'avons appe-
lé le test de contrôle.
2.1
PREMltRE ETAPE:
LE TEST DE CLASSIFICATION DES 20 CONCEPTS D'OSGOOD
Ala fin de notre pré-expérimentation, nous avions retenu 10 paires d'ad-
jectifs pour la suite de notre démarche expérimentale.
Sur une base préli-
minaire, nous avons classé, à l'aide des 10 paires d'adjectifs, les 20 con-
cepts d'Osgood en deux catégories:
les concepts métaphoriques (péché)
fraude, moi, Dieu, bébé, feu, plume, statue, lac, symphonie) et les concepts
non métaphoriques (dame, roche, père, russe, patriote, tornade, épée, mère,
policier, Amérique).
Il faut entendre par concept métaphorique, un concept
qui ne peut s'évaluer que par le truchement de la métaphore.
Rappelons que
le Larousse définit la métaphore comme un "procédé par lequel on transfert
la signification propre d'un mot à une autre signification qui ne lui con-
vi ent qu 1 en vertu dl une compara i son sous-entendue"".
En d'autres termes, quand l'évaluation du concept par chacune des paires
d'adjectifs est possible par simple référence au sens propre ou dénotatif
du concept ou de la paire d'adjectifs, nous classons ce concept dans la c~­
tégori e des non métaphori ques.
Par contre, si nous sommes ob 1i gé de nous
référer au sens figuré ou connotatif du concept ou de la paire d'adjectifs
pour rendre compréhensible l'évaluation de ce concept, nous classons celui-
ci dans la catégorie des concepts métaphoriques.
Pour, en quelque sorte, valider notre classification, nous avons soumis ces
20 concepts ~ 9 juges (tous des étudiants gradués) qui les ont, à leur tour,
classés dans chacune des deux catégories que nous avons identifiées à l'ai-
de de 5 des 10 paires d'adjectifs déjà retenues (cf Appendice G, p. 155).
Le choix des 5 paires d'adjectifs n'est pas tout à fait aléatoire puisque
nous avons surtout tenu compte des paires d'adjectifs susceptibles de pré-
senter des lacunes dans un noyau standard.
Les résultats de cette classifi-
cation sont reportés au tableau 2.1, p. 35.

- 35 -
TABLEAU 2.1:
Classification des 20 concepts d'Osgood en termes de
concepts métaphoriques et concepts non métaphoriques
par neuf juges
!
Notre
Classification des 9 juges
1
1
Nature 1
des
classification
concepts
1
2
3 i
4
5
6
7
8
9
1
1
Péché
M
M
M
M
M
M
M
M
M
*
Fraude
NM
M
NM
M
M
M
NM
NM
M
*
Moi
NM
M
M
rm
NM
NM
NI~
M
Nr-i
Dieu
NM
M
M
M
M
NM
M
NM
M
*
QJ
::l
C7
Bébé
NM
M
Nf·1
Ni~
NM
NM
NM
M
Nr·~
.....
!.-
0
..r::.
Feu
0-
M
M
M
M
M
M
M
NM
M
*
1
ro
.....,
IQJ
Plume
M
M
N~1
N~i
M
M
M
M
M
*
:E
Statue
M
M
NM
N~'
M
M
M
NM
M
*
Lac
M
M
NM
M
M
M
M
M
M
*
Syr.ïphonie
M
M
M
Nt~
M
M
M
NM
M
*
-
Dame
Nr~
M
NI~ 11 NM
1
NM
Nt'1
NM
M
Nt'1
Roche
M
M
M
M
M
M
M
NM
M
*
Père
NM
M
NM
Nt·'
NM
NM
NM
M
N~i
Russe
NM
M
Nr~
Nt~
Nr~
NM
NM
NM
Nr·j
QJ
::l
cr
.....
Patriote
m~
M
Nr~
NM
NM
I~M
NM
NM
M
!.-
0
..r::.
0-
Tornade
M
M
M
M
M
M
M
M
M
*
ro
.....,
1QJ
E
Epée
M
M
M
NM
M
M
M
M
M
*
c0z
Mère
NM
M
NM
NM
NM
NM
NM
M
NI~
-
Policier
NM
M
M
NM
NM
NM
NM
NM
Nr~
Amérique
M
M
M
M
M
M
M
M
M
*
Légende:
M = Métaphorique
NM = Non métaphorique
* = Concepts jugés métaphoriques par au moins 5 juges.

i:.ii"7J"'--Y-"ëWnm-·;üp:;--,,;pV'T"_g-"," [TCJ&-"" -, 'V'T ri -JT'»h
r-e-, z ',-Orx 1
-~9"'W'''~f'-fi·.'X
"(-r'i- "Z" 2 c f ""laD'i1HCiiQw CCNenVM?d5·g!$"Fiis9"""1!.'5h'itl!Wsr1i'-umi"lT-;ab!f:!',-hs''i'
wU1!:'tff'fW7e.Mit"Veti*N'if\\'éa"#.tdG;f~
he-Mt"h")
~~
--
- 36 -
Les résultats nous indiquent que. pour les 9 juges. 12 concepts sur 20 sont
métaphoriques.
Trois concepts sont jugés comme tels par la totalité des JU-
ges:
Amérique. Tornade, Péché.
Quatre autres (Epée, Feu. Lac, Roche) ont
reçu l'approbation de 8 juges.
Viennent les concepts métaphoriques. Plume
et Symphonie. qui ont été sélectionnés par 7 juges suivis par les concepts
métaphoriques Statue et Dieu. qui n'ont été endossés que par 6 juges.
En-
fin. le concept Fraude est considéré comme métaphorique par seulement 5 ju-
ges.
Nous considérons un concept comme métaphorique lorsque celui-ci a été jugé
comme tel par la majorité simple des 9 juges.
Si nous nous fions donc à,
leur opinion. nous pouvons considérer que. parmi les 12 concepts jugés mé~
taphoriques. certains le sont plus que d'autres.
C'est pourquoi nous avons éliminé les concepts métaphoriques qui n'ont reçu
l'approbation que de 5 ou 6 juges.
C'est le cas des concepts Statue. Dieu
et Fraude.
Il nous reste donc les 9 concepts suivants:
Amérique. Tornade. Péché, Epée, Feu. Lac. Roche. Plume et Symphonie.
L'idéal aurait été de prendre en compte tous ces 9 concepts dans notre expé-
rimentation.
Mais. pour une question d'ordre pratique, nous avons été ame-
né ~ limiter nos concepts expérimentaux à cinq (5), dans le but d'alléger
la tâche de nos répondants.
Pour arrêter ces cinq concepts. nous avons pro-
cédé par élimination.
On peut regrouper ces concepts en trois catégories:
1.
les concepts négatifs:
péché. tornade
Nous les considérons comme négatifs à cause de la connotation négative
qu'ils-inspirent d'emblée.
La tornade est destructrice et le péché est
généralement considéré comme négatif.
Nous présumons q~e. ~ toutes fins
pratiques, les répondants ne choisiront qu'une seule catégorie de répon-
se.
C'est pourquoi nous avons choisi -au hasard, par un tirage au sort,
le ~oncept péché de cette catégorie.
" j"

- 37 -
2.
les concepts plus ou moins négatifs:
feu et épée.
Nous les avons ainsi étiquetés parce qu'ils peuvent être considérés com-
me négatifs ou positifs selon l'usage que l'on en fait.
Nous avons pro-
cédé de la même façon pour retenir le concept feu.
3.
les concepts neutres:
Amérique, lac, roche, plume. symphonie.
Nous les avons considérés comme neutres parce que, apparemment, ils
n'ont aucune caractéristique particulière qui puisse amener un répon-
dant ~ ne choisir qu'une seule catégorie de réponse comme semblent le
présupposer les deux catégories précédentes.
C'est pourquoi, parmi les
cinq, nous avons tiré au hasard trois concepts:
plume, lac et sympho-
nie.
Huit concepts ont été jugés non métaphoriques par les neuf juges.
Ce sont:
Russe, Dame, Mère, Patriote, Père, Policier", Bébé, et Moi.
Nous n'avons retenu, toujours dans le but d'alléger là tâche de nos répon-
dants, que six des huit concepts pour notre expérimentation.
Pour sélec-
tionner ces six concepts, nous avons procédé de la façon suivante.
Nous
avons éliminé d'emblée les concepts qui ont reçu l'approbation de moins de
sept juges.
C'est ainsi que le concept "moï" a été écarté.
Des sept res-
tants, nous avons tiré les six suivants au sort:
Dame, Patriote, Russe, Mère, Père, Policier.
Nous avons sciel1TTlent. retenu 11 concepts parce que nous tenions à fa"ire éva-
luer un peu plus de la moitié des concepts proposés par Osgood.
Le choix
du onzième concept a porté sur les concepts non métaphoriques parce que les
résultats des juges ~ ce niveau semblent plus homogènes comme on peut le
constater au tableau 2.2.

- 38 -
TABLEAU 2.2:
Concepts retenus pour l'expérimentation à l'issue de
la classification des 9 juges
Nature du
Concepts
Nombre de juges
Nombre total
concept
favorables
des juges
Péché
9
9
<l!
::l
ü
Feu
9
9
.....
\\..
a
Lac
8
9
..c
Cl..
tO
Plume
7
9
+-'
'<l!
L
Symphonie
7
9
Russe
8
9
<l!
Dame
7
9
::l
ü
.....
Mère
7
9
\\..
C
a
a
..c
Patriote
7
9
:z:
Cl..
tO
+-'
Père
7
9
\\'J)
E
Po li ci er
7
9
2.2
DEUXIlME ETAPE:
LE TEST ExpERIMENTAL
2.2.1
L'instrument de mesure
~ titre de rappel, nous avons retenu la paires d'adjectifs à l'issue de no-
tre pré-expérimentation et 11 concepts dont 5 métaphoriques et 6 non méta-
phoriques à l'issue de la classification des 9 juges.
Dans le but d'effectuer un contrôle en même temps que dans celui de nous as-
surer une validité convergente et discriminante, nous avons ajouté aux la
items retenus pour notre expérimentation 5 items de la puissance et 5 de
l'activité.
Ainsi notre noyau expérimental est composé de 10 paires d'ad-
jectifs bipolaires et de 11 concepts (cf Tableau 2.3, p. 39).

- 39 -
TABLEAU 2.3:
Liste des 20 paires d'adjectifs bipolaires reliées
à chacun des trois facteurs
Facteur l
Facteur II
Facteur III
Mauvais
-Bon
Grand-Petit
Rapide-Lent
Beau
-Laid
Fort -Faible
Ac tif - Pas s if
Sale
-Propre
Lourd-Léger
Chaud -Froid
Agréable
-Désagréable
Dur
-Mou
Jeune -Vieux
Parfumé
-Infect
Brave-Lâche
Aigu
-Emoussé
Honnête
-Malhonnête
Juste
-Injuste
Sa-j n
-Malsain
Indigne
-Digne
Epouvantable-Gentil
Concepts
t~étaphoriques
Péché, Feu, Lac, Plume, Symphonie.
Non métaphoriques:
Policier, Dame, Russe, Père, Mère, Patriote.
Pour les fins de l'expérimentation, nous avons divisé nos concepts en deux
ensembles, composés comme suit:
Ensemble l
péché, dame, symphonie, père, feu, russe.
Ensemble II
lac, patriote, plume, m~re, policier.
Deux raisons essentielles nous ont amené à procéder de cette façon.
Les
deux ensembles, comme on peut le remarquer, comportent aussi bien des con-
cepts métaphoriques que d:s concepts non métaphoriques.
Nous espérons ain-
si pouvoir vérifier le comportement individuel de chaque type de concept à
l'intérieur de chaque ensemble d'une part, et d'autre part, établir une com-
paraison entre les matrices de corrélations de chaque type de concepts pour
voir s'il y a une différence de comportement entre les deux types de con-
cepts d'un ensemble à l'autre.

- 40 -
2.2.2
La population-cible
La population-cible est l'ensemble des étudiants sous-gradués inscrits à
l'Université Laval.
Trois raisons essentielles nous ont guidé dans le
choix de cette population.
La première raison est d'ordre pratique.
Les cours sous-gradués réunissent
généralement plus d'étudiants que les cours gradués.
Pour obtenir un échan-
tillon suffisant et homogène, nous avons été amené à nous adresser à cette
catégorie d'étudiants.
La deuxi~me raison est d'ordre méthodologique.
Dans notre pré-expérimenta-
tion, nous avions ajouté quatre questions subsidiaires destinés à:
vérifier la clarté de la consigne du début;
supputer l'intérêt que le test a pu susciter chez les étudiants;
déceler les items saugrenus ou peu appropriés;
relever les difficultés rencontrées à propos de la compréhension des
adjectifs.
Une analyse de fréquences nous avait permis de constater que la consigne
du début était claire et univoque et que les adjectifs ne leur avaient pas
posé de difficulté au niveau de la compréhension.
C'est fort de ces résul-
tats que nous nous sommes adressé aux étudiants sous-gradués.
Enfin, une troisième raison découle de notre objectif visé.
Nous voulons,
au bout du compte, construire un noyau standard.
Nous avons estimé que,
pour que ce noyau soit réellement standard, il fallait qulil soit accessi-
ble aussi bien à l'étudiant sous-gradué qu'au chercheur chevronné.
Nous avons choisi de cette population un échantillon de 99 étudiants sous-
gradués.
Un sous-groupe de 47 étudiants a évalué le premier ensemble de

- 41 -
concepts (Péché, Dame, Symphonie, Père, Feu, Russe) d l'aide des 20 paires
d'adjectifs sus-mentionnées.
Un autre sous-groupe de 52 étudiants a éva-
lué le deuxième ensemble de concepts (Lac, Patriote, Plume, Mère, Policier)
A l'aide des mêmes paires d'adjectifs que le premier sous-groupe.
Les deux
instruments se rapportant au premier et au deuxième ensembles de concepts
figurent aux appendices H (pp 158-165) et r (pp 165-170).
2.3
TRorSltME ETAPE:
TEST DE CONTRÔLE
2.3.1
L'instrument de mesure
La troisi~me étape est destinée à effectuer un contrôle.
Nous voulons nous
assurer que les résultats obtenus d ce stade sont semblables à ceux de la
deuxième étape.
Si cette situation se produit, nos résultats ne seront que
plus crédibles.
Comme il s'agit d'un test de vérification, nous n'avons uti-
lisé que les 10 paires d'adjectifs du facteur évaluatif.
Par contre, nous avons ajouté, à chacun des deux ensembles de concepts, deux
autres concepts.
Nous avions remarqué, lors de notre pré-expérimentation,
que le concept "avortement" qui peut être cons i déré comme un concept essen-
tiellement repoussant avait enregistré plus de corrélations positives que le
concept "Université Laval'·.
C'est pourquoi nous avons songé à inclure dans
nos concepts du premier ensemble, deux concepts du même ordre qu'avortement
(torture et pendaison) et, dans le deuxième ensemble, deux autres considérés
généralement comme positifs (maternité et chirurgie plastique) dans l'unique
but d'effectuer un contrôle.
Ce contrôle s'effectuera à partir d'une compa-
raison des matrices de corrélations inter-item.
2.3.2
La population-cible
La population demeure la même du point de vue de la caractéristique princi-
pale:
nous nous sommes encore adressé à un groupe d'étudiants sous-gradués
de l'Université Laval.
Ce choix a été motivé par les mêmes raisons qui nous
ont amené à retenir cette population-cible au niveau expérimental.

- 42 -
Par contre, nous n'avons soumis le test qu'~ 50 sujets et nous n'avons pas
conservé le même échantillon.
Un échantillon de 50 sujets nous a paru suf-
fisant si nous nous basons sur celui généralement utilisé par les chercheurs
en ce qui concerne le différenciateur sémantique.
Il varie de 50 à 100 su-
jets.
Nous voulions, par ailleurs, nous assurer que nos deux types de con-
cepts se comportent de la même façon quels que soient le groupe et le nombre
d'étudiants.
2.4
ANALYSES STATISTIQUES
L'analyse des données s'est déroulée en trois étapes.
Nous avons tenté de:
1.
vérifier le comportement des items d'un concept à l'autre.
Ainsi, nous
pensons être a même d'expliquer la différence de comportement des items
que nous avons constatée à l'issue de nos deux pré-expérimentations.
Logiquement, nous devrions être aussi capable de répondre à la question
suivante:
cette différence est-elle imputable à la nature du concept
ou a celle de l'item?
Pour effectuer cette vérification et répondre du même coup à la question
posée ci-dessus, nous nous sommes fondé sur les matrices de corrélations
inter-item d'un concept à l'autre.
2.
établir une comparaison entre les matrices de corrélations.
Cette com-
paraison s'effectuera a l'aide des moyennes par concept et à l'aide des
corrélations inter-item d'un concept ~ "l'autre, puis d'un groupe à l'au-
tre.
Nous espérons ainsi pouvoir confirmer ou infirmer notre hypothèse
selon laquelle la variation entre les matrices de corrélations serait
fonction de la dimension métaphorique.
Du même coup, nous avonseffec-
tué le test d'homogénéité de variances pour voir s'il existe une diffé-
rence statistiquement significùtive entre les variances des deux types
de concepts.
Pour apporter un argument subsidiaire à la comparaison effectuée entre
les deux types de concepts, nous avons procédé enfin à une addition des
concepts par type de concepts.
Cette opération nous permettra de

- 43 -
construire un diagramme en feuilles et éventuellement, les déploie-
ments temporels entre les deux types de concepts pour mettre en évi-
dence le comportement des deux types de concepts d'un groupe à l'autre.
3.
comparer les intercorrélations des items du premier facteur avec celles
des deux autres facteurs pour nous assurer qu'il n'y a pas d'interac-
tion entre les trois dimensions.
Dans un premier temps, nous effectuerons cette comparaison à l'aide
des corrélations item-total au niveau du facteur évaluatif.
Dans un deuxième temps, nous considérerons les corrélations item-total
entre le facteur évaluatif et les deux autres facteurs.
Cette opéra~
tion débouchera sur une analyse d'items devant nous conduire à un noyau
standard.
Si la preuve est faite qu'il n'y a pas d'interaction entre
le facteur l et les deux autres facteurs (la puissance et l'activité),
le noyau standard nous assurera probablement d'une meilleure validité
convergente et discriminante.
Pour calculer les corrélations, nous avons utilisé, dans toutes les situa-
tions, la méthode de Pearson.
Cette méthode est basée sur des variables
continues.
Et comme nous avons affaire à des variables graduées de l à 7,
nous les avons considérées comme des variables continues.
. -~- ~
.".:

CHAPITRE III
ANALYSE DES DûNNËES
L'analyse des données s'articulera autour de deux pôles d'attraction:
les
concepts et les paires d'adjectifs.
Dans un premier temps, nous porterons notre attention sur le comportement
des concepts entre les résultats du test expérimental et ceux du test de
contrôle.
Cette opération sera essentiellement axée, d'une part sur les
moyennes par concept et, d'autre part, sur les corrélations inter-item ob-
tenues sur chaque concept.
(Il faut entendre par corrélations inter-item,
les corrélations entre les paires d'adjectifs.)
Cette démarche nous per-
mettra de nous prononcer sur les hypothèses,2 et 3 que nous avons formulées
de )a façon suivante:
HYPOTHtSE 2:
Les matrices de corrélations inter-item obtenues sur diffé-
rents concepts varient en fonction de ces concepts, de même
que les paires d'adjectifs à l'aide desquelles ces concepts
ont été évalués;
HYPOTHtsE 3:
La variation au niveau des matrices de corrélations est at-
tribuable ~ une dimension métaphorique sous-jacente à cer-
tains concepts.
Dans un deuxième temps, nous nous préoccuperons du comportement des paires
d'adjectifs en examinant les corrélations inter-item obtenues sur chaque·

- 45 -
concept au niveau des deux tests.
Cette démarche débouchera sur une ana-
lyse d'items qui nous permettra d'identifier les paires d'adjectifs défec-
tueuses auxquelles fait allusion notre premi~re hypoth~se formulée ainsi
qu'il suit:
HYPOTHtSE 1:
Certaines paires d'adjectifs proposées par Osgood pourraient
présenter des lacunes dans un noyau standard si la faiblesse
de leurs intercorrélations se rép~te sur plusieurs tests.
Cette identification des paires d'adjectifs défectueuses débouchera à son
tour sur la constitution d'un noyau standard susceptible d'évaluer n'impor-
te que 1 concept.
3.1
L'ETuDE DES CONC EPTS
3.1.1
Au niveau du test expér-imental
Co~mençons par examiner les moyennes des 11 concepts que nous avons repor-
tées au tableau 3.0.
TABLEAU 3.0:
Moyennes par concept pour le test expérimental (T .E.)
et pour le test de contrôle (T.C.)
Types de
Concepts
Moyennes
(1.E)
Moyennes
(LC)
concepts
Dame
58,26
58,92
w
:::>
a
Père
56,40
56,32
......
a:::
a
Russe
41,38
46,40
:r:
0-
et:
t-
Patri ote
51 , 17
51 ,63
\\.LJ
::E
M~re
64,10
58,54
z
a
z
Policier
47,56
45,63
Péché
24,81
29,56
w
:::>
Symphonie
55,87
60,24
a
......
a:::
Feu
47,30
42,52
a
::c
0-
et:
Lac
54,35
54,96
t-
\\.LJ
:E
Plume
54,54
51,08

- 46 -
Le tableau 3.0 nous suggère deux remarques:
1.
les moyennes des concepts non métaphoriques vont de 41.38 à 64.10 et
celles des concepts métaphoriques. de 24.81 à 55.87.
Les concepts non
métaphoriques ont donc tendance a donner des moyennes plus élevées que
celles des concepts métaphoriques;
2.
deux concepts se démarquent par rapport aux autres.
Le concept "Russe"
qui accuse une moyenne de 41,38. la plus faible au niveau des concepts
non métaphoriques et le concept "Péché" qui a donné la plus faible moyen-
ne au niveau des concepts métaphoriques. soit 24.81.
Nous tenterons d'expliquer ces deux écarts plus tard dans le chapitre réser-
vé à l'interprétation des données.
Nous pouvons d'ores et déjà noter que
l'examen des moyennes a permis d'identifier deux types de comportements:
celui des concepts métaphoriques et celui des concepts non métaphoriques.
Préoccupons-nous maintenant des 11 matrices de corrélatlons.
Selon les ta-
bleaux 3.1 ct
3.11 reportés en annexe 2 (pp 102 à 112). ces concepts
suivent deux tendances:
un premier ensemble de concepts (tous des concepts
non métaphoriques) a enregistré très peu de corrélations inter-item non si-
gnificatives.
Il faut entendre par corrélation inter-item. les corrélations
entre les différentes paires d'adjectifs.
Rappelons qu'une corrélation inter-
item égale ou supérieure à 0,28 avec 50 d.l. est significative au seuil de
signification a = 0,05.
Nous n'avons pas porté les valeurs P sur nos tableaux
pour éviter de les surcharger.
En revanche. un deuxième ensemble (constitué de concepts métaphoriques) accu-
se un nombre important de corrélations inter-item non significatives comme
en témoigne l'annexe 3. p. 113.
Cette tendance correspond. a quelques exceptions près, à la classification
que nous avions adoptée.
Ainsi. les concepts dits métaphoriques ont enre-
gistré le plus d'intercorrélations non significatives par rapport aux non
métaphoriques, sauf "péché" dans le cas des concepts métaphoriques et ""russe"
dans celui des non métaphoriques.

- 47 -
En effet, le concept ··péché··, classé parmi les métaphoriques, n'a enregis-
tré aucune intercorrélation non significative.
Par contre, le concept
··russe··, classé parmi les non métaphoriques, a enregistré 47 intercorréla-
tions non significatives.
Ce sont deux situations inattendues que nous
tenterons d'expliquer dans le chapitre suivant, consacré à l'interprétation
des résultats.
Pour mieux cerner le comportement des concepts, nous avions divisé notre
échantillon en deux groupes A et B.
Ces deux groupes avaient évalué chacun
une partie des concepts métaphoriques et une partie des concepts non méta-
phoriques.
Nous avons procédé à une addition des concepts par groupe et par
catégorie de concepts.
Le diagramme en feuilles (Cf graphique 3.1)* pour
les deux groupes et les deux types de concepts nous ont permis de constater
une certaine similitude dans le comportement des concepts métaphoriques
d'un groupe a l'autre.
Les corrélations médianes sont les mêmes d'un groupe
à l'autre (33).
En revanche, on constate un comportement différent au niveau des concepts
non métaphoriques d'un groupe â l'autre.
La corrélation médiane du groupe
A est de 45 et celle du groupe B, de 54.
Nous avons alors construit les déploiements temporels entre les corrélations
inter-item des concepts métaphoriques et celles des concepts non métaphori-
ques pour les groupes A et B pour voir si cet écart était prononcé.
* Les données de base sont rapportées a l'annexe 4 (pp 114 à 117).

- 48 -
GRAPHIQUE 3.1:
Diagrammes en feuilles des corrélations inter-ite~l
pour les groupes A et B après addition soit des con-
cepts métaphoriques (M), soit des concepts non méta-
phoriques (N~1):
la valeur médiane des corrélations
es t entourée.
A
(NH)
B
(NM)
2
0
(1)
2
2
6 6 6 7 779
7
2
8
(1)
3
22333
5
3
3
5 6
2
3
7 788 9 9 9
7
4
o 1 1 1 334
@
7
4
o 1 1 2
® 4
4
5677889
7
4
5 789
4
5
000 1 2 3 345
9
5
2 3 333 444 4 5
10
5
5 5
2
5
567 7 9 9
6
6
o 2
2
6
000 134
6
6
5 6
2
6
7 789
4
7
7
024
3
7
6
1
7
A
(r~ )
B
(M)
0
5 9
2
1
1
1
1
2
1
1
5 5 6 6 8
5
1
789
3
2
o 4 4
3
2
024 4
4
2
5 5 6 8 9 9
6
2
566 6 7 888
8
3
001 123 444
9
3
00122233 4 4
10
3
5
1
3
5 5 6 9 9
5
4
o 1 2 3 3 3 4
7
4
002
3
4
5667779
7
4
5 799
4
5'
1 3
2
5
3
1
5
5
666
3
6
3 4
2
6
2
1
6
@
6
@
7
7
0
1
7
7
6
1

- 49 -
Selon le tableau 3.2 ci-dessous, cet écart entre les médianes des corréla-
tions inter-item des concepts non métaphoriques des deux groupes pourrait
être négligeable.
Nous le vérifierons plus tard par un test de significa-
tion.
GRAPHIQUE 3.2:
Déploiements temporels pour les groupes A et B entre
les corrélations des concepts métaphoriques (M) et
celles des concepts non métaphoriques (NM).
Groupe A
Groupe B
(n=45)
M
(n=45)
NM
76
76
76
76
68
68
68
68
60
60
60
60
52
52
52
52
44
44
44
44
36
36
36
36
28
28
28
20
20
20
20
12
12
12
12
4
4
4
4

- 50 -
Les déploiements temporels ont été obtenus à partir de l'addition de cha-
que catégorie de concepts pOür chaque groupe de sujets.
Pour construire le ,déploiement temporel A, nous avons utilisé les
deux matrices de corrélations obtenues, l 'une ~ partir de l'addition des
concepts métaphoriques du groupe A, l'autre à partir de l'addition des con-
cepts non métaphoriques du même groupe.
(Cf tableaux 3.13 et 3.14, annexe
4, pp 114 et 115).
Les deux droites parallèles identifiées, l'une par (M) et l'autre par (NM) re-
présentent respectivement l'échelle supportant les différentes corrélations
inter-item du groupe A métaphorique et du groupe A non métaphorique.
Les
deux points C et D, reliés par la droite CD représentent respectivement la
corrélation entre l'item l et l'item 2 du groupe A métaphorique, c'est-à-
dire 64, et la corrélation correspondante du groupe A non métaphorique,
c'est-à-dire 76.
Donc, les deux points de chaque droite reliant les deux pa-
rallèles représentent deux corrélations entre les mêmes items, celle de gauche
concerne les concepts métaphoriques (ex. C) et celle de droite, les concepts
non métaphoriques (ex. 0).
Nous avons effectué les mêmes opérations pour obtenir le déploiement tempo-
rel B.
(Cf tableaux 3.15 et 3.16, annexe 4, pp 116 et 117).
Comme on peut le constater, les deux déploiements temporels mettent bien en
évidence la tendance des deux types de concepts:
les intercorrélations des
concepts métaphoriques sont généralement moins élevées que celles des con-
cepts non métaphoriques.
Nous avons donc recueilli des évidences qui nous permettent de conclure
qu'il existe effectivement des variations entre les matrices de corrélations
d'un concept à l'autre.
Ces évidences nous autorisent du même coup à avan-
cer que cette variation est attribuable à une dimension métaphorique sous-
jacente a certains concepts.
Pour.renforcer ces conclusions, nous sommes allé plus en profondeur en exa-
minant les variances et les coefficients alpha par concept de même que les
médianes des variances par catégorie de concepts (Cf tableau 3.17 ci~dessous).

- 51 -
TABLEAU 3.17:
Variances et coefficients alpha par concept et
médianes des variances pour chaque type de con-
cepts (test expérimental)
TYPE DE
GROUPE
CONCEPTS
VARIANCE
MEDIANE
C.
CONCEPT
DES VARIANCES
ALPHA
X
~-
Dame
82,34
88
l
Père
88,46
89
1
Russe
59,28
79
(/)
w
::>
0 '
.-
85,40
,88
z:
0::
0
0
z:
:c
CL
Patriote
118,42
90
c:(
t-
W
::E:
2
Mère
73,54
93
1
,
!
Policier
123,31
88
i
!
1
!
Péché
177 ,20
93
1
,
,
i
1
Symphonie
60,37
84
1
!1
;;
Feu
80,61
78
;
1
(/)
w
1
::>
1
0 '
80,61
,83
-
0:::
i
0
:c
85,60
1
CL
Lac
80
c:(
t-
1
W
::E:
1
2
Plume
76,68
82
1i
1
1
--_._--~-------
--~

- 52 -
Les variances des concepts métaphoriques, si lion se réfère à l a variance mé-
diane, sont moins élevées que celles des concepts non métaphoriques et ten-
dent, par ailleurs, à accuser une plus grande dispersion des données.
Nous avons cherché à savoir si la différence entre les variances des deux
types de concepts était significative ou non.
Pour ce faire, nous avons ef-
fectué le test d'homogénéité de variances en utilisant la formule de la va-
riance maximale sur la variance minimale.
Le test (FMax) s'est révélé non significatif au niveau des concepts non mé-
taphoriques:
FMax
: 123,31 :
0
2,08,
(6,51)
P > , 5
59,28
Donc, les variances sont homogènes.
En revanche, le test s'est révélé statistiquement significatif au niveau des
concepts métaphoriques:
FMax
= 177,20 : 2 93
05
,
, p < ,
(5,51)
60,37
Nous en concluons que les variances des concepts métaphoriques sont hétérogènes.
La consistance interne des deux types de concepts vient confinner ces résultats.
En effet, la consistance interne des concepts non métaphoriques (moyenne: ,88)
est plus élevée que celle des concepts métaphoriques (moyenne: ,83).
Ces ré-
sultats traduisent, d'une part, l'homogénéité des concepts non métaphoriques
et, d'autre part, l 'hétérogénéité des concepts métaphoriques puisque plus la
consistance interne d'un test est élevée, plus celui-ci est homogène et moins
cette consistance interne est élevée, moins ce test est homogène.
Ces résultats viennent confirmer, d'un côté, l'existence de deux types de
concepts et de l'autre, la différence de comportement de chaque type de con-
cept.
3.1.2
Au niveau du test de contrôle
Nous avons adopté le même cheminement qu'au niveau du test expérimental.
Nous avons d'abord examiné les moyennes par concept (Cf tableau 3.0, p. 45).

- 53 -
Les moyennes des concepts non métaphoriques vont de 45,63 a 58,92 et celles
des concepts métaphoriques de 29,56 à 60,24.
Comme au niveau du test expéri-
mental, deux remarques s'imposent:
1.
les concepts non métaphoriques ont tendance à donner des moyennes plus
élévées que celles des concepts métaphoriques;
2.
si la moyenne la plus haute a été enregistrée au niveau des concepts non
métaphoriques dans le premier test, en revanche la moyenne la plus ~levée
se situe cette fois-ci au niveau des concepts métaphoriques et a été en-
registrée par le concept "Symphonie".
"Péché" conserve toujours la moyen-
ne la plus basse dans les deux cas.
Par contre, la situation de "Russe"
est tout à fait différente.
Nous tenterons de donner une explication à
tous ces écarts ultérieurement.
Pour l'instant, les résultats du test de contrôle nous confirment l'existence
des deux types de concepts:
les métaphoriques et les non métaphoriques.
Après les moyennes, nous avons examiné les corrélations inter-item obtenues
sur chacun des Il concepts (Cf tableaux 3.18 à 3.28, annexe 5, pp 118 à 128).
Le tableau 3.29, reporté en annexe 6 (p. 129) et récapitulant les intercorré-
lations non significatives par concept et par paire d'adjectifs pour les deux
tests, souligne deux points communs:
1.
les concepts métaphoriques ont enregistré le plus d'intercorrélations non
significatives au niveau des deux tests;
2.
le concept "péché" n'a connu aucune intercorrélation non significative
tant au niveau du test expérimental qu'à celui du test de contrôle.
En revanche, nous constatons que le concept "russe" accuse cette fois-ci très
peu d'intercorrélations non significatives par rapport aux résultats du test
expérimental.
Il adopte, en quelque sorte, le comportement qu'on attendait
de lui, celui d'un concept non métaphorique.
Nous tenterons d'expliquer ce
phénomène au chapitre suivant.
Jusque la, nous pouvons affirmer que, en ce qui concerne les concepts, les
résultats sont sensiblement les mêmes dans les deux tests.

-::g.' ;
- 54 -
Comme au niveau du test expérimental, nous avons construit, en utilisant la
même procédure. les déploiements temporels pour les groupes A et B entre les
corrélations des concepts métaphoriques (M) et celles des concepts non méta-
phoriques (NM) (Cf graphique 3.3).
GRAPHIQU~ 3.3: "Déploiements temporels pour les groupes de sujets A'et B en-
tre les corrélations des concepts métaphoriques (M) et celles
des concepts non métaphoriques (NM).
(Test de contrôle)
Groupe A
NM
~1
Groupe B
(n = 45)
(N = 45)
92
92
92
84
L------::~T 84
~-76
76
68
68
60
60
52
52
44
44
36
36
3
36
28
28
2
28
·20
20
20

- 55 -
La comparaison de ce graphique avec celui du test expérimental (graphique
3.2, p. 49) nous inspire deux remarques:
1.
les intercorré1ations des concepts métaphoriques ont tendance à être
plus fiables que celles des concepts non métaphoriques.
Nous avions cons-
taté le même comportement au niveau du test expérimental.
Nous pouvons
donc affirmé que ces résultats viennent confirmer, de toute évidence,
l'existence d'une dimension métaphorique sous-jacente â certains concepts.
2.
En revanche, l'allure du déploiement temporel du groupe B inquiète quelque
peu parce qu'il accuse une plus grande dispersion des corrélations.
Il
s'agit d'un phénomène inattendu pour lequel nous proposerons une explica-
tion dans le chapitre de l'interprétation des données.
3.2
L'tTUDE DES PAIRES D'ADJECTIFS
3.2.1
Vérification de 1'hypothèse selon laquelle il existerait des variations
entre les paires d'adjectifs obtenues sur différents concepts
Une partie de notre deuxième hypothèse était formulée de la façon suivante:
"Le.,,~ paJ.Jz.e...b d'adje..C-Û6.b et f'a.A..de.. de...bQue.Le.e-5 on é.value. di6néAe.n.:t.~
C.OI1C.e.pL~ .bub..L6.oe.i1..t de...b VaJUa.tiOfU ell 6onc..tion de. c.e...o c.onc.e.p.t6."
Les moyennes des consistances internes des deux types de concepts nous ont
amené à conclure que les concepts nor. métaphoriques étaient plus homogènes
que les concepts métaphoriques.
Il ne serait donc pas étonnant que les pai-
res d'adjectifs à l'aide desquelles ces différents concepts sont évalués su-
bissent des variations en fonction de ces concepts.
En effet, si nous examinons les intercorré1ations obtenues sur l'ensemble des
Il concepts, nous constatons que les items se comportent différemment non seu-
lement selon le type de concept mais encore suivant le concept.
Le tableau 3.29 (Cf annex~ 6, p. 129), récapitulant les intercorrélations
non significatives par item et par concept nous apprend que:
1.
les concepts non métaphoriques ont enregistré moins d'intercorrélations
non significatives que les concepts métaphoriques;

- 56 -
2.
les intercorrélations des concepts non métaphoriques sont en général
plus élevées que celles des métaphoriques~
3.
à l'intérieur de chaque catégorie de concepts, le nombre d'intercorré-
iations non siçnificatives varie en fonction des concepts.
L'examen du tableau 3.30 (Cf annexe 7,
p. 130) récapitulant les intercor-
rélations non significa:ives par paire d'adjectifs et par cJncept pour l~
test de contrôle débouche sur la même conclusion.
Nous pouvons donc considérer que nous avons recueilli suffisaITD1lent d'évi-
dences ~our soutenir l'hypoth~se selon laquelle le comportement des paires
d'adjectifs subirait des variations lorsqu'on les applique à différents
concepts.
3.2.2
L'analyse d'items
Sur la base de la faiblesse répétée des intercorrélations de certaines pai-
res d'adjectifs, nous avons reformulé notre dernière hypothèse de la façon
suivante:
certaines paires d'adjectifs proposées par Osgood pourraient pré-
senter des lacunes dans un noyau standard.
~ l'issue de notre pré-expérimentation, nous avions retenu, pour la suite
de nos opérations, les items êvaluatifs suivants:
1.
r~auva i s
- 50n
6.
Honnête
- Malhonnête
2.
Beau
- Laid
7 •
Juste
- Injuste
3.
Sale
- Propre
8.
Sain
- Malsain
4.
Agréable - Désagréable
9.
Indigne
- Digne
5.
Parfumé
- Infect
10.
Epouvantable - Gentil.
Parmi les 10 items, nous avions douté plus spécialement des qualités des-
criptives de l'item 5 (parfumé-infect) parce qu'il nous semblait peu con-
gruent par rapport a presque toui nos concepts.
Comment tous ces items se
sont-ils comportés d l'issue du test expérimental?

..lOWT....lF&wiPP"'3'= -·"'"'T"'Cz'-C'W'.. 7'WC·,..,.. .·'rzr=p ""·'EV2ffiVe HI,. l 'l'EIF
'
- 57 -
3.2.2.1
Démarche préliminaire
Avant de procéder à l 'anàlyse d'items proprement dite~ nous avons jugé bon
de porter notre intérêt sur les intercorrélations non significatives et les
intercorrélations négatives par paire d'adjectifs et par concept.
Cette
double opération vise deux objectifs essentiels:
elle nous aidera~ nous
l'espérons~ à:
1.
identifier les items défectueux~ c'est-à-dire ceux qui ~ d'emblée~ sont
susceptibles d'être éliminés;
2.
trancher au cas oD~ après l 'analyse d'items~ nous n'arriverions pas a
prendre une décision visant à conserver ou à éliminer un item.
C'est dans cette perspective que nous avons reporté en annexe 6, p. 129, le
tableau 3,29 récapitulant les intercorrélations non significatives par paire
d'adjectifs et par concept.
Ce tableau nous révèle que quatre paires d'adjec-
tifs ont enregistré le plus d'intercorrélations non significatives.
Ce sont:
5.
Pa rfumé
- Infect
6.
Honnête
- Malhonnête
7.
Juste
- l njus te
9.
Indigne
- Digne
10.
Epouvantable - Gentil
Au niveau des intercorrélations négatives par paire d'adjectifs et par con-
cept que nous avons également reportées en annexe 9~ au tableau 3.32, p. 132~
nous retrouvons les mêmes paires d'adjectifs parmi celles qui présentent des
lacunes.
Il s'agit de:
5.
Parfumé
- Infect
6.
Honnête
- Malhonnête
7.
Juste
- Injuste
9.
Indigne
~ Digne
10.
Epouvantable- Gentil
Ces paires d'adjectifs ont enregistré, respectivement, 6, 3~ 6~ 4 intercor-
rélations négatives.

- 58 -
Nous pouvons donc considérer qu'à la suite de cette étape de notre analyse
d'items, 5 paires d'adjectifs pourraient présenter des lacunes et, par voie
de conséquence, pourraient être sujettes A l'élimination.
Nous les rappe-
lons:
5.
Parfumé
- Infect
6.
Honnête
- Ma l honnête
7 •
Juste
- Injuste
9.
Indigne
- Digne
10.
tpouvantable - Gentil.
3.2.2.2
L'analyse d'items proprement dite
Dans la première étape de notre démarche, nous avons analysé les corréla-
tions item~total par paire d'adjectifs et par concept obtenues sur le fac-
teur évaluatif.
Ces corrélations item-total sont présentées en annexe 10,
au tableau 3.35, p. 133.
Si nous examinons ces résultats, nous constatons
que les items qui ont enregistré les plus basses corrélations item-total
comprennent ceux que nous avions déjà identifiés, c'est-à-dire:
5.
Parfumé
- Infect
6.
Honnête
- Malhonnête
7.
Juste
- Injuste
9.
Indigne
- Digne
10.
Epouvantable - Gent;'l.
Nous pouvons donc considérer que ces 5 paires d'adjectifs sont sujettes à
l'élimination.
Acette liste, il faut ajouter les items ~ui ont enregis-
tré au moins une corrélation item-total inférieure A 0,50.
Ce sont:
2.
Beau
- Laid
3.
Sale
- Propre
8.
Sain
- Malsain.
Nous aboutissons ainsi A un total de 8 items susceptibles d'être éliminés.
Parmi ces items, l'item 5 (parfumé-infect) a accusé plus de lacunes que les
autres.
Il présente 6 corrélations item-total inférieures A 0,50.
Nous

- 59 -
avons retenu 0,50 comme seuil acceptable parce que, d'une façon générale,
les corrélations sont très élevées.
Nous avions prédit l'élimination de cet item à l'issue de notre pré-expéri-
mentation.
Pour décider de son sort, nous avons procédé de la façon sui-
vante:
pour chaque concept non métaphorique, nous avons comparé ses corré-
lations item-total avec les corrélations item-total des autres paires d'ad-
jectifs.
Nous avons constaté que cette corrélation item-total (à l'excep-
tion de la corrélation item-total sur le concept "Russe") est soit faible
par rapport à l'ensemble des corrélations item-total des autres items obte-
nues sur le même concept, soit la plus faible des corrélations item-total
des 10 paires d'adjectifs obtenues toujours sur le même concept.
Nous avons ensuite effectué la même opération sur les concepts métaphoriques
et nous avons cons taté une di fférence de comportement de l'item "parfumé-
infect",
Pour les concepts "lac" et "plume", la corrélation item-total est
plutôt forte par rapport aux autres corrélations item-total.
Par contre,
pour les concepts "péché" et "feu", le comportement est celui constaté au
niveau des concepts non métaphoriques.
Nous pouvons donc tirer une double conclusion de cette analyse:
1.
La différence de comportement de la paire d'adjectifs "parfumé-infect"
au niveau des concepts métaphoriques vient renforcer la vérification
de notre hypothèse selon laquelle il e,xiste une variation au niveau des
concepts, une variation attribuable à une dimension métaphorique sous-
jacente à certains concepts.
2.
la faiblesse des corrélations item-total: de "parfumé-infect" par rap-
port aux autres corrélations item-total démontre que cette paire d'ad-
jectifs présente réellement des lacunes.
Clest sur cette base que nous
l'avons éliminée.
La deuxi~e étape de notre analyse d'items s~appuie sur les corrélations
item-total entre les dix paires d'adjectifs du facteur 1 et les deux autres
facteurs (F2 et F3).
Les tableaux 3.33 et 3.34 (pp 60 et 61) rapportent
toutes ces corrélations.

..... IV"'nxer=nz"U'40Wi'l"tilfRtSeZa?i't..........,ï'SHlO.pt'''...,.... .:eT !15"~·.,...n Sri
- 60 -
TABLEF.~· 3.33:
Corrélations itEm-total entre chacune des la paires
d'adjectifs du facteur évaluatif et les deux autres
facteurs la Puissance (F2) et Activité (F3) sur cha-
cun des six concepts non métaphoriques
ADJECTIFS
CONCEPTS
1
1
Dame
Père
Russe
Patriote
Mère
Policier
Fl F2
F3 1 Fl 1-:"2
F3
Fl F2
F3 Fl F2 F3 Fl F2
F3 Fl F2 F3
l. Bon - mauva;s
66 -12 21
66
5C
24 49 -06 -03 68 33 20 80
11 57 69 40 40
2. Beau - Laid
55 -30 -57i 56 -42 -28 69 -39 -28 73 46 25 73
33 54 62 37 64
1
3. Sale - ProprE
68 -21
15 1 53
42
19 28
17
03 55 2Cl 08 63
14 29 67 46 40
4. Agré. - Désaç.
54 -24 -30 81 -56 -41 61 -23 -39 73 39 16 90
20 55 53 29 28
5. Parf. - i nfec t
52 -09 -36 45 -14 -33 46 -31 -57 46 17 14 70 -07 50 45 31 25
6. Honnête - Mali"!. 65 -26 -51 74 -19 -17 65 -46 -46 68 34 13 56
22 49 74 42 44
7. Juste - Injuste 64 -19 -57 55·-27 -20 49 -22 -27 74 49 22 79
la 64 72 48 35
.
8. Sain - Mals ô in
59 -26 -47 64 -54 -48 41 -39 -48 76 44 19 75
14 45 60 33 24
9. Indigne - Digne 57 -30
09 78
44
27 29
03
02 64 42 14 75
13 48 54 46 30
10. tpouv. - Gentil 68 -15
17 74
29
30 26 -07
14 54 18 21 70 -02 57 60 27 26

- 61 -
Tableau 3.34:
Corrélations item-total entre chacune des dix
paires d'adjectifs du facteur évaluatif et les
deux autres facteurs, 1a Pui ssance (F2) et
l'Activité (F3) sur chacun des cinq concepts
métaphoriques
CONCEPTS
1
1
,
ADJECTIFS
Péché
Symphonie
Feu
Lac
Plume
1
i
1
l
Fl
F2
F3
FI
F2
F3
FI
F2
F3
FI
F2
F3
FI
F2
F3 11
1
l. Bon - Mauvais
76 -18
11
38
25
11
60
08 -10
48
01 -00
41
07
09
1
1
1
2. Seau - Laid
64 -33
12
57 -20 -24
39 -24 -27
34 -02 -07
48
1
-45 -11 1
i
1
1
1
3. Sale - Propre
178 -11
22
48
31
17
45
03
08
70
10
18
56 -35
061
1
1
1
1
4. Agré. - Désagré. 59 -18
22
46
23 -36
63
02 -14
57
09 -03
58 -30
07
1
1
1
1
1
1
i
1
5. Parfumé - Infect 63 -09
30
48 -42 -28
15 -54
32
58
10
09
57 -14
19 :
1
!
1
1
i
1
6. Honnête - Malh.
174 -40 34
71 -49 -26
27 -14 -08
30
10
25
71
1
-12 -07 1i11
1
,
7. Juste - Injuste
80 -29
16
56 -33 -35
35 -07
01
30
08
07
48
02 -02 1
8. Sain - Malsain
84 -10
17
55 -50 -61
52 -21 -53
60
13
18
38 -19
16
9. Indigne - Digne
79 -25
12
47
26
28
59 -01
09
38
05
10
44
24
19
10. Epouv. - Gentil
66 -43
33
69
21
37 -49 -27 -07
38 -18
02
39 -23
21
1

lWJQ'-FJo"p m!ifiC*I''''Fffl9"H i
- 62 -
Le but de cette analyse est d'identifier les paires d'adjectifs qui ont don-
né des corrélations item-total considérées comme élevées avec le facteur 1
et les deux autres facteurs.
Le tableau 3.36~ reporté en annexe 11, p. 134,
résume cette analyse.
Ce tableau nous révèle que l'item 2 (Beau-laid) a enregistré le plus de cor-
rélations item-total supérieures à 0,28.
Le choix de 0,28 comme seuil de
référence peut paraître sévère si l'on tient compte de l'ensemble des corré-
lations item-total qui peuvent atteindre 0,80 ou plus.
Mais l'objectif visé
par cette analyse étant de nous assurer qu'il n'y a pas d'interaction entre
le facteur évaluatif qui nous intéresse particulièrement et les deux autres
facteurs, nous avons jugé bon de considérer toute corrélation item-total si-
gnificative comme étant élevée.
Nous avons repris la même procédure qui nous a amené à éliminer la paire·
d'adjectifs "parfumé-infect".
Sur chaque concept donné, nous avons comparé
la corrélation item-total de "beau-laid" avec la corrélation item-total des
autres paires d'adjectifs et ce, au niveau du facteur évaluatif.
(Dans les
analyses subséquentes, nous ne nous préoccuperons plus des deux autres fac-
teurs parce que nous avons déjà identifié précédemment les paires d'adjec-
tifs qui supposent une interaction avec ces deux facteurs.)
Les résultats
ne nous ont pas surpris:
les corrélations item-total de "beau-laid" sont
généralement faibles par rapport ct celles des autres paires d'adjectifs sur
le même concept.
Ainsi~ sur les 11 corrélations item-total enregistrées par"beau-laid" sur
les Il concepts, 8 corrélations item-total se sont àvérées faibles par rap-
port aux corrélations item-total des 9 autres paires d'adjectifs.
Sur la
base de la faiblesse de ces corrélations item-total et compte tenu du falt
que cette paire d'adjectifs a enregistré le plus de corrélations item-total
jugées élevées entre le facteur 1 et les deux autres facteurs~ nous l'avons
éliminée.
Il nous re ste donc, d cette étape de notre ana lyse d' items ~ 8 paires d'ad-
jectifs qui sont:

:-cb
't"z±ie ,-,
- 63 -
1.
Mauvais
- Bon
3.
Sale
- Propre
4.
Agréable
- Désagréable
6.
Honnête
- Malhonnête
7.
Juste
- Injuste
8.
Sain
- Malsain
9.
Indigne
- Digne
la.
Epouvantable - Gentil.
Nous avons de nouveau calculé les corrélations item-total entre les huit
paires d'adjectifs au niveau du facteur évaluatif.
Nous les avons compi-
lées au tableau 3.39 (Annexe 12, p. 135).
Apartir de ce tableau, nous avons identifié toutes les corrélations item-
total que nous avons jugées faibles, c'est-~-dire celles qui se situent
en dessous de 0,50.
Le choix de la corrélation item-total de 0,50 comme
seuil acceptable est, rappelons-le, lié au fait que, d'une façon générale,
les corrélations item-total sont très élevées.
La plupart se situent entre
0.70 et 0.80.
Le tableau 3.37, P. 64, nous résume par paire d'adjectifs et
par type de concept le nombre de corrélations item-total jugées faibles.

- 64 -
TABLEAU 3.37:
Le nombre de corrélations item-total jugées
faibles par paire d'adjectifs et par type
de concept
CONCEPTS
ADJECTIFS
NON MtTAPHORIQUES
MlTAPHORIQUES
TOTAL
l. Bon - Mauvais
l
2
3
5. Sa 1e - Propre
1
2
3
7. Agréable - Désagréable
0
2
2
1
!
Il. Honnête - Malhonnête
0
2
2
13. Juste - Injuste
1
3"
4
1
15. Sain - Malsain
1
1
2 11
17. Indigne - Digne
1
3
4
19. tpouvantable - Gentil
1
2
3

- 65 -
Selon ce tableau, cinq paires d'adjectifs ont enregistré plus de deux cor-
rélations item-total inférieures ct 0,50.
Ce sont:
1.
Items ayant enregistré trois corrélations inter-item inférieures à 0,50
1.
Bon
- Mauvais
3.
Sale
- Propre
10.
Epouvantable - Gentil.
2.
Items ayant enregistré quatre corrélations inter-item inférieures à 0.50
7.
Juste
Injuste
9.
Indigne
- Digne.
Ces cinq paires d'adjectifs sont, de ce fait, sus:eptibles d'être éliminées.
Pour décider de leur sort, nous avons effectué l'opération suivante:
pour
chaque paire d'adjectifs susceptible d'être éliminée, nous avons évalué ses
corrélations item-total par rapport à celle des autres paires d'adjectifs
en termes de corrélation item-total faible (Fa), corrélation item-total mé-
diane (MD) et en termes de corrélation item-total forte (FO).
(Nous avons
mis les Fa en caractere gras pour les mettre en relief).
La corrélation
item-total est considérée comme faible quand elle se situe en dessous de la
médiane des corrélations item-total obtenues sur le même concept.
Elle est
dite médiane quand elle est proche de la médiane des corrélations item-total
obtenues toujours sur le même concept.
Enfin, elle est considérée comme
forte quand elle se situe nettement au-dessus de la médiane.
Le tableau 3,38 (page suivante) nous livre les résultats de cette opération.

- 66 -
TABLEAU 3.38:
Evaluation des corrélations item-total par concept
et par paire d'adjectifs susceptible d'être éliminée
en terme de:
- corrélations item-total faibles (Fa);
- corrélations item-total médianes (Md);
- corrélations item-total fortes (Fo)
CONCEPTS
ADJECTIFS
NON METAPHORIQUES
MtTAPHORIQUES
/TOTAL
Cl
C2
C3
C4
CS
C6
C7
C8
C9
CIO
Cll
Bon - Mauvais
Fo
Md
Fa
Fa
Fa
Fa
Fo
Fa
Fo
Fo
Md
l
1
Sale - Propre
Fo
Fa
Fa
Fa
Fa
Md
Fa
Fa
IFO
Fo
Fo
6
1
Juste - Injuste
Fo
Fa
Md
Fo
Fa
Fo IFo
Fo
Md
Fa
Md
2
1
1
1
i
Indigne - Digne
Fo
Fo
Fa
Fo
Fa
Fa IFa Fa Fo
Fa
Fa
6
tpouvantable - Gentil
Fa
Fa
Fa
Fa
Md
Md
Fa
Fa
Fa
Md
Fa
3
,
Fa = Corrélation item-total jug~e forte
Fa :: Corrélation item-total jug~e faible
Md = Corrélation item-total jugée proche de la médiane
Cl
::
Dame
CS
::
Mêre
C9
= Feu
C2
::
Père
CG
::
Policier
ClO ::
Lac
C3
::
Russe
C7
= Péché
C11 ::
Plume
C4
::
Patriote
C8
= Symphonie

~*tmW.}i~gt$tFm=ltfMlr*i"·&§
rz~~~i#*,e*t&'efMsm~~~~*jijWt~.
:'.:'~~ ;-: .. :~.'- ";',-:;':-.-
~3--
- 67 -
Ce tableôu nous rév~le que les paires d'adjectifs 3 (sale-propre) et 9 (in-
digne-digne) ont accus~ chacune six (6) corrélations item-total faibles par
rapport ôux corrélations item-total des autres paires d'adjectifs.
C'est
pour cette raison que nous les avons éliminées.
Donc sur les cinq paires d'adjectifs susceptibles d'être éliminées, il nous
reste les trois paires suivantes:
1.
Bon
- Mauva is
7.
Juste
- Injuste
10.
Epouvantable - Gentil.
La paire d'adjectifs "bon-mauvais" n'a enregistré qu'une seule corrélation
item-tot2i faible par rapport aux autres corrélations item-total obtenues
sur le concept ·'symphonie··.
En outre, cette paire d'adjectifs se présente
comme ceile qui est directement liée au facteur ~valuatif parce que, de par
sa nature, elle est hautement ~valuative.
Nous avons donc décidé de la con-
server.
Il reste .Jonc deux paires d'adjectifs "juste-injuste" et "épouvantable-
gentil"' :Ji ont enregistré respectivement 2 et 3 corrélations item-total
faibles :3r rapport a celles des autres paires d'adjectifs.
Pour statuer sur les deux paires, nous nous sommes reporté à la façon dont
elles se sont comportées dans notre analyse préliminaire destinée à identi-
fier les paires d'adjectifs susceptibles d'être ~limin~es.
Nous pouvons
constater que l'item 9 (~pouvantable-gentil) avait été identifié
à deux
reprises comme défectueux.
Cette paire d'adjectifs a donc éprouvé des dif-
ficultés du début à la fin de notre analyse.
C'est pourquoi nous l'avons
également éliminée.
Il nous reste donc comme item suspect, l'item 7 (juste-injuste).
En nous
référant toujours à notre démarche préliminaire, nous constatons qu'il n'a
éprouvé de difficulté qu'une seule fois au niveau des intercorrélations né-
gatives.
~ partir du moment où il nia enregistré que deux corrélations
item-totôl faibles par rapport aux autres paires d'adjectifs, nous avons
décidé de le conserver.

- 68 -
En définitive, notre noyau standard se présente comme suit:
1.
Bon
- mauvais
4.
Juste - injuste
2.
Agréable - désagréable
5.
Sain
- malsain
3.
Honnête
- malhonnête
3.2.3
Le noyau standard et le test de contrOle
Les corrélations entre le facteur l et les deux autres facteurs nous ont
permis, d'un côté, de sélectionner notre noyau standard et de l'autre, de
nous assurer qu'il n'y a pas d'interaction entre le facteur qui nous inté-
resse particulièrement, l'évaluation, et les deux autres facteurs, la puis-
sance et l'activité.
Le chercheur devra toujours avoir présent à l'esprit
que ce noyau est un cadre de référence, un noyau-témoin.
Donc, s'il décide de l'utiliser comme instrument de mesure, il devra l'adap-
ter ~ ses objectifs en y ajoutant les paires d'adjectifs susceptibles de ré-
pondre aux besoins et exigences de sa recherche.
C'est dans le processus
de validation de son instrument que le rôle du noyau standard revêt toute
son importance.
Pour ce faire, nous préconisons la démarche suivante:
le chercheur choisit
ses paires d'adjectifs en fonction de ses besoins et de ses objectifs, par
exemple une trentaine de paires d'adjectifs évaluatifs.
Il ajoute ensuite
à ces 30 items les 5 paires du noyau standard.
Il obtient ainsi un total
de 35 paires d'adjectifs.
Il procède enfin ~ une analyse d'item à l'en-
vers.
La première étape de cette analyse consistera ~ vérifier qu'il n'y a pas d'in-
teraction entre les paires d'adjectifs que le chercheur aura choisies et cel-
les des deux autres facteurs, la puissance et l'activité.
Pour procéder à cet-
te vérification, il devra ajouter a ce noyau des items des deux autres fac-
teurs.
Le nombre d'items a ajouter variera en fonction du nombre total
d'items êvaluatifs.
Cependant, pour de meilleurs résultats, nous suggérons
un minimum de 4 ou 5 items de chacun des deux facteurs, la puissance et
l'activité.
Ces deux facteurs agiront dès lors comme des variables de con-
trôle.

- 69 -
Il proc~dera ensuite au calcul des corrélations item-total entre les items
du facteur évaluatifet ceux de ces deux autres facteurs.
Cette analyse
lui permettra d'~liminer les paires d'adjectifs ~valuatifs qui donneront de
fortes corrélations par rapport aux items des deux autres facteurs de contrôle.
Dans un deuxième temps, il se basera, cette fois-ci, sur les corrélations
item-total entre les paires d'adjectifs qu'il a déjà retenues et celles du
noyau standard pour éliminer celles qui présenteront des corrélations item-
total trop faibles.
Puis il répètera l'opération jusqu'a ce qu'il obtienne
un noyau homogène, clest-a-dire un noyau composé des 5 paires du noyau stan-
dard et des paires d'adjectifs qui manifesteront, à l'issue de cette analyse
d'item a l'envers, une forte corrélation avec celles du noyau standard.
C'est l'une des raisons d'être du test de contrôle que nous avons effectué.'
Ce test nous pennet de nous assurer que ce noyau se comporte bien.
Clest
pourquoi nous nous sommes référé aux corrélations item-total pour effectuer
cette vérification.
Nous avons constaté effectivement que les items retenus ont tous des corré-
lations item-total supérieures a 0,50, à l'exception de l'item 4 (agréable-
désagréable) qui a connu deux corrélations item-total proches de 0,50, soit
0,47 et 0,48 au niveau de deux concepts métaphoriques (Cf tableau 3.40, :
annexe 13.
p. 136 ).
Cette situation ne devrait pas surprendre puisque'
nous avons déjà démontré par des évidences que les concepts non métaphori-
ques avaient tendance à provoquer des corrélations plus élevées que celles
des concepts métaphoriques.

ë""d;è!Gy"']"rzrnx-DM..-n'WS!'2i'TIJ!'LF;YZct-ClSGes .,..,- -'M'
CHAPITRE IV
INTERPRtTATION DES REsULTATS
L'interprétation des résultats se déroulera en trois séquences.
La premi~re
séquence, consacrée aux concepts, tentera d'expliquer les résultats obtenus
tant au niveau du test expérimental qu'au niveau du test de contrôle.
La
deuxième séquence se penchera sur les résultats obtenus à l'analyse d'items.
Cette séquence débouchera sur une section où une attention particulière se-
ra accordée au noyau standard.
La derni~re partie du chapitre traitera des
limites de l'étude.
4.1
RËSULTATS OBTENUS AU NIVEAU DU TEST EXPtRIMENTAL
Il est sans doute utile de rappeler les résultats obtenus au niveau des con-
cepts.
Ace sujet, nous avions, dans le chapitre précédent, confirmé, d'une
part, par des observations, l'hypothèse selon laquelle il existerait des va-
riations au niveau des matrices de corrélations et d'autre part, par le test
d'homogénéité des variances, celle selon laquelle cette variation serait at-
tribuable à l'existence d'une dimension métaphorique sous-jacente à certains
concepts.
Nous avons effectivement constaté, de façon assez nette, l'existence de deux
types de concepts.
Du même coup, nous avions relevé une différence de com-
portement des deux types de concepts.
Lesintercorrélations des concepts non
métaphoriques sont généralement plus élevées que celles des concepts métapho-
riques.
Elles ont accusé par ce fait même moins d'intercorrélations non si-
gnificatives que les concepts métaphoriques.
Comment expliquer ces deux ty-
pes de comportements?

- 71 -
4.1.1
Le comportement des concepts non métaphoriques
Rappelons qu'un concept est considéré comme non métaphorique lorsque, pour
l'évaluer, le sujet se base sur le sens dénotatif de celui-ci.
L'évaluation
de ce type de concept ne semble pas poser de problème au niveau des compé-
tences requises pour effectuer un tel travail.
Le sujet devrait se sentir
A l'aise devant un tel concept parce que la dimension métaphorique qui est
censée véhiculer un certain nombre de connotations se trouve, dans ce cas,
considérablement réduite.
En effet, le sens connotatif est un sens parti-
culier d'un terme, d'un énoncé qui vient s'ajouter au sens ordinaire selon
le contexte.
Le sens connotatif est donc dicté par la situation ou le con-
texte dans lequel le concept a été évalué.
Le sens dénotatif, par contre, se limite au sens ordinaire du concept.
Il
renvoie d une réalité univoque.
Ce qui devrait faciliter énormément la tâ-
che du répondant qui, dès lors, est censé émettre, sans ambages, son oplnlon
sur le concept à évaluer.
Les résultats obtenus sont peut-être dus à l'ac-
cessibilité des concepts non métaphoriques.
4. 1.2
Le comportement des concepts métaphoriques
Les concepts métaphoriques, rappelons-le, ont enregistré le plus d'intercor-
rélations non significatives et ont accusé, par ailleurs, des intercorréla-
tions moins élevées.
Pour expliquer ce comportement, il nous a semblé utile de chercher d mieux
appréhender le phénomène de la métaphore dans sa nature et dans son méca-
nisme.
C'est pourquoi nous sommes parti de sa définition.
Selon la Rhétorique classique, la métaphore est une "similitudo brevior",
une comparaison abrégée.
Charles Bailly, rapporté par A. Henri (1971, p.
53), abonde dans le même sens:
la métaphore
"YI'u.t a.u.:tJr.e c.hoM qu rune c.ompa.Jz.ai.6on où ,f' u.ptUt, dupe de
.f' a..6.6 0 c.A..o..tion de deux lteplt~en.ta...Uon.6,
c.onbond, en un .6M
te/une, .ta. notion c.aJr.a.c.:téJu:..6ée et ,f lob jet .6en.6.i.bie plli pOult
poin~ de c.ompaltaJ..6on."

,œct',a===w;_"""'W"Y+:-'Œ'l"VI"ll[ŒiP'i"W-.n-
- 72 -
. Ainsi, il en résulte que la comparaison "cet homme est comme un renard" ex-
primerait sous forme analytique la même chose que "cet horrune est un renard".
Le point de vue psychologique prend le contrepied de la Rhétorique classi-
que.
Pour cette ten dan ce, l a métaphore es t "une moeta...edé. de ,f' a..6Muilion
d'idéeA et :toute a..6J.louilion eAt., peu ou p/tou, c.onn/ton.:ta.:tion.·· (A. Henry,
1971, p. 54).
Nous pouvons classer,·· dans ce demi er courant de pensée, l es auteurs comme
CH. Perelman et Mad. Olbrechts (1970) pour qui la métaphore est une "fusion
de deux domaines", une sorte de "transgression des classifications tradition-
nelles".
C'est pourquoi ils la considèrent comme l'instrument par excellen-
ce de la création poétique et philosophique.
Pour le poète Reverdy, la métaphore est le "rapprochement de deux réalités
éloignées" (A. Henry, 1971, p. 57) et pour I.A. Richard (1936), une inter-
action de deux facteurs, un échange d'idées.
H. Adank, quant à lui, pense qu'il s'agit d'un type d'association fondée
sur la ressemblance.
H. Konrad ne le contredit pas, mais insiste sur le
fait qu'on ne retiendrait que l'attribut commun aux deux notions ou aux deux
objets et qu'on ferait abstraction de tout le reste (forme, fonction, effet
produit, etc ... ).
On dit par exemple "queue" pour "file" parce que la queue serait le symbole
le plus parfait de l'attribut retenu.
H. Konrad accorde une grande impor~
tance à ce phénomène d'abstraction, idée que Buhler (1936) rejette avec for-
ce.
Celui-ci voit dans la métaphore un phénomène différentiel.
Sans aller plus loin dans l'inventaire des différentes conceptions de cette
notion, on peut déj~ remarquer que les auteurs ne s'entendent pas là-dessus.
En ce qui nous concern~, la définition qui nous paraît la plus plausible
s'inspirer~it ~- la fois de la conception de la métaphore selon Adank et de
celle selon Konrad.
De ce point de vue, la métaphore pourrait se définir
comme un type d'association d'idées fondée sur la ressemblance et 00 on ne

- 73 -
retiendrait que l'attribut commun aux deux notions mises en cause tout en
faisant abstraction de tous les autres attributs.
Pour nous donc, les notions d'association fondée sur la ressemblance, d'at-
tribut corrunun et d'abstraction nous semblent fondamentales dans l'appréhen-
sion du phénomène de la métaphore.
Cette conception, selon nous, rend
mieux compte de la complexité de sa nature et de son 'mécanisme.
A. Henry établit, ~ juste titre, une distinction entre comparaison et méta-
phore.
La première figure de style, dit-il:
",'ï.ute. une. opé.Jz.LttA.on Jte1.a.tiveJnw ~,unp.e.e. i
... e11e. c.o~hièAe. Jte.J.>pe.wveJneJu, ~é.pMé.me.rz-t, .6uc.c.e.J.lJ.>ive.-
Vi e.n:t .f.' un e. ,
pui.6 .f.' au:tJz. e. du de.ux e.nt.i..:té..6 pM60iJ.> c.omp.f. e.xu .
La mUaphoJte., e..e..e.e., e.J.lt une. Mgu.'ï.e. c.omp.f.e.xe. e;t .6yrz-thilique..
Ré.6uf.:tan:t de.J.l diveJ!..J.>e.J.l opé.Jta.tion.~ d' uptU.;tqui orz-t été. ana-
i.1J6 é.u, e..e..e.e. e.xp.f.ode. to:taf.eJne.nt .f.e. ~ig ne. d' é.quiva.f.e.nc.e. . ..
Apartir de l~, on imagine assez aisément la complexité de la tâche du su-
jet qui doit évaluer un énoncé métaphorique car, quand on dit à un individu
d'évaluer le concept "soleil" au moyen de la paire d'adjectifs "parfumé-
infect"' par exemple, on lui demande indirectement de se prononcer sur l'é-
noncé suivant:
"Selon toi, le soleil est-il parfumé ou infect?"
Pour y ré-
pondre, le sujet se doit de construire un énoncé à partir des trois termes
soleil, infect, parfumé, qu'il interprète ensuite avant d'émettre son opi-
nion.
C'est au niveau de l'interprétation que se situe la complexité de la méta-
phore car, comme le di t C. Kerbrat-Orecchioni (1986):
~1 n:te.JtpJtUe.Jt un é.nonc.é., c.' ut tout ûJtlp.f.e.me.rz-t, qu'il .6' a-
giMe. de. .60Yl c.OYlte.nu e.xplicd:e ou -implic..-Lte, appLi.que.Jt
~e.J.> diiJeMU «c.ompUe.nc.e.J.l» aux diVeM .6igni6iant.6 in.6c.Jti:tJ.>
da.M .ta
.6 é.que.nc.e., de. maniVte. a e..x.1.JI.a.VLe. du .6ign.i.6ié.J.>.··
Donc, si l'in~erprétation du contenu explicite exige des compétences, il
nous, paraît logique que l'interprétation d'un contenu métaphorique doive en
exiger plus.
Selon C. Kerbrat-Orecchioni, quatre sortes de compétences in-
terviennent dans l'interprétation d'un énoncé.
Ce sont:
-
-
- - - . - , -
-_. -.~:-.--_. --:--

lS53fism;;:·;;z=;;avaWd3tc·I ,.as:'--œ.N1t:«'IV'P
- 74 -
1.
La compétence linguistique
Elle permet au sujet parlant d'assigner, en vertu des règles constitu-
tives de la langue, des signifiés aux signifiants car, poursuit Kerbrat-
Orecchioni:
"Totde. wUté. de. c.onte.Yl.U pOMède., diJte.ct.erne.l'lt ou -i.Yl.CÜJLe.C-te.-
ment, UYI. .6UppoJtt .6-i.gYl.-i.6..i.a.n.t que.1.c.oYl.Que. doYl.t le. dé.c.odage. Yl.é.-
c.e..Mae. l' -i.Yl.te.Jtve.n..:ti..OYl. de. la. c.ompé.teJlce. lingu-i..6UQue. • ..
On ne peut dire d'un répondant qu'il jouit de la compétence linguistique
que s'il possède ce que Uberto Eco appelle un «hypercode», c'est-a-dire
un ensemble de connaissances, lexicale, syntaxique, prosodique, stylis-
tique, des différents registres de la langue, etc ...
C'est dire que la
compétence linguistique permet a un sujet parlant de comprendre un énon-
cé.
2.
La compétence encyclopédique
Si la compétence linguistique permet d'extraire les informations conte-
nues dans un énoncé, la compétence encyclopédique se présente, elle,
comme un vaste réservoir d'informations extérieures au texte, (des in-
formations «extra-énoncives» pour reprendre le terme de Kerbrat-Orecchioni)
portant sur le contexte.
Il s'agit d'un ensemble de savoirs et d2 croyan-
ces, du système de représentation, des interprétations et évaluations de
l'univers référentiel que Zolkovskij appelle «axiomes de croyances», «baga-
ges cognitifs», ou «informations préalables».
Korsybski le désigne sous
le vocable de «postulats silencieux», Flahault, «système cognitif de base»
et Searle, Noordman, de «background informations».
3.
La compétence logique
La compétence logique permet au sujet d'effectuer son décodage a partir
d'un raisonnement quelcElnque, autrement dit, a partir d'une certaine lo-
gique.

- 75 -
4.
La compétence rhétorico-pragmatique
Kerbrat-Orecchioni (1986,p. 194) définit cette compétence comme:
"Un eno embte de MVOÂ.J'J.! qu 1 W1. -6U jet paJLian.-t POM ède -6uJl te
60 Ilc.tio nnem en.t de «c.e..6 p!U..Yl UPe-6 » fu c.uJl.-6i 6-6 qui, -6 a..n.6
Ulte .unpé.Jr..a..:ti6-6 ... doivent UAe ob-6Vtvé..o pM quic.onque veu:t
jouVt honnUement te jeu de t'éc.hange vVtbal, et que t'on
.
appetie, -6eton te C.M, «ma.Ume-6» ou «p!U..Ylc,{pe..6 c.onveJu.Jation-
net (te-6)-6 (Gtu:.c.e), <<ioi-6 de fuc.oWL.6» (VuCJtot), «pO-6tuta..:t.-6
de c.onveJu.JaUon» (GoJtdon e;t Lalw66), etc. .....
Si nous prenons le cas de Grice, on pourrait mieux comprendre la compéten-
ce rhétorico-pragmatique.
Les maximes dont il parle sont regroupées en qua-
tre types:
les maximes de quantité, qualité, relation et modalité.
La pre-
mière maxime, par exemple, stipule que l'infonnation que l'on doit fournir
à un interlocuteur ne doit contenir que ce qui est indispensable à la compré-
hension du message adressé.
La dernière maxime (la modalité) conseille de
s'exprimer sans ambiguïté, sans obscurité.
On peut donc constater par l'exemple de Grice que cette compétence rhétorico-
pragmatique intervient dans l'utilisation du D.S. et en particulier dans
l'évaluation des concepts métaphoriques.
On peut comprendre que cette éva-
luation soit très difficile dans la mesure où le contexte dans lequel s'ef-
fectue l'évaluation ne favorise pas le recours à certaines compétences t~lles
que les compétences encyclopédique et rhétorico-pragmatique.
En effet, il
,
n'y a pas de contexte, de véritable dialogue puisque le locuteur (le cher-
cheur) est absent au moment où l'interlocuteur (le sujet) évalue le concept.
Les résultats nous ont révélé, par exemple, que le concept "péché", classé
parmi les concepts métaphoriques, s'est finalement comporté comme un concept
non métaphorique.
Le comportement de ce concept va nous aider A expliquer
celui de tous les autres concepts métaphoriques.
Le comportement du concept. "péché" semble nous renvoyer à la théorie de H.
Adank.
Dans cette théorie, Adank identifie deux types de concepts métapho-
riques:
la métaphore objective (un serpent de fumée) et la métaphore affec-
tive (les serpents de calomnie).
Jean Cohen a repris cette théorie et eD a

a%4Nt!.à'~(4~~P;Ut".ÎtM*1f?IMi§i'î&JtS99i1S6t';qmnpr;:rm:mlijiitMBî#,!Ut;t&~ro;ur-P"m:RiOOWiîWifig-4§ffiM'fl(i!ftlmœaammwrmt!&'N'-?$ni .,~ St'f;S~I+""7'???"-·
.
~
- 76 -
fait le fondement qui différencie phrase de prose et phrase poétique.
Selon
Cohen, la métaphore objective est regle par une sorte de logique objective
et la métaphore affective, par une sorte de logique affective.
Donc, dans la perspective de J. Cohen. le concept "péché", dans ce contexte
précis. serait une métaphore objective dans la mesure où la grande majorité
des sujets ont probablement retenu de lui le même attribut:
l'effet né9atif
produit par le péché.
Ils l'ont, selon toute vraisemblance. évalué négati-
vement.
Nous nous sommes reporté à nos données brutes et nous avons tiré au
hasard 5 questionnaires.
Sur les 5 questionnaires. 4 sujets ont évalué néga-
tivement le concept "péché" et le cinquième sujet a adopté une position neu-
tre.
Autrement dit. ils n'ont probablement retenu que la notion de "mal"
inspirée par le concept.
C'est pourquoi Cohen parle de sens notionnel par
opposition au sens émotionnel assuré par la métaphore affective.
Cette re-
marque à propos de péché est d'autant plus plausible que le comportement du
concept nia pas changé d'un test à l'autre et d'un groupe à l'autre.
Par contre. le concept "russe", classé comme non métaphorique et qui. fina-
lement. siest comporté comme un concept métaphorique. pourrait être considé-
ré comme une métaphore affective.
Pour le comprendre. nous avons de nouveau
consulté nos données brutes et nous avons constaté que la plupart des sujets
ont coché la cote 4, c'est-à-dire la catégorie dite "neutre".
L'un dieux ne
l'a pas évalué et a marqué à la place:
"Je n'en connais pas".
Donc. on
pourr,ait dire qu'il siest abstenu par incompétence au sens où l'entend Kerbrat-
Orecchioni.
Voilà comment nous avons interprété l'abstention de ce sujet.
Il a probable-
ment éprouvé des difficultés au niveau de la compétence linguistique.
Il a
dû se poser la question de savoir s'il s'agissait du substantif ou de l'adjec-
tif russe.
Le substantif désignerait la personne, le peuple et l'adjectif
désignerait tout ce qui est relatif au russe (culture, économie. idéologie.
etc ... ).
Autrement dit, le sujet semble avoir été bloqué dès le premi~r niveau des
compétences" requises pour évaluer le concept ·'russe"".
Il est donc inutile
de parler de la compétence rhétorico-pragmatique.
C'est dire que. dans la

"Ml5.sr
- -~'msWHz«
- 77 -
perspective de Grice, on a failli à la maxime de la quantité qui stipule
que la contribution du locuteur doit contenir autant d'informations qu'il
est requis et rien de plus.
Dès lors, ce sujet (comme tous les autres probablement) a rencontré une mé-
taphore affective parce qu'il a été incapable de recourir au sens notionnel.
du concept.
Il a donc préféré abdiquer et les autres ont probablement eu
recours au sens émotionnel pour accomplir leur t~che.
C'est ce qui expli-
que, selon nous, que
russe" se soit comporté comme un concept métaphorique.
Cette explication va nous servir dans l'interprétation du comportement des
autres concepts métaphoriques.
C'est que, dans le processus interprétatif
de ces concepts, le sujet se heurte a un obstacle que J. Cohen appellerait
«impertinence» et Osgood «incongruence».
Par contre, dans l'évaluation des
concepts non métaphoriques, le sujet aborde un sens dénotatif.
Le concept "père" à évaluer au moyen de la paire d'adjectifs 'Ohonnête-
malhonnête" par exemple ne devrait pas poser de problème particulier au ni":
veau de l'association des trois termes constituant l'énoncé car un père peut
être honnête ou malhonnête.
En revanche, si on dit d'évaluer le concept "péché" au moyen de la même pai-
re d'adjectifs, l'association des trois termes ne semble plus s'opérer de
façon heureuse.
Que signifie un péché malhonnête?
Le sens dénotatif des
trois termes associés se dérobe au sujet.
Il doit donc aller, nous dit
Kerbrat-Orecchi oni, découvri r "un autre sens, un sens déri vé caché sous le
sens apparent au prix d'un travail interprétatiF', car, poursuit-elle:
"s.<. l'on ne. fLe.ç.od pM c.omme. vJta.J..., le. lle.n.6 ü:ttéJtai.., c' ut
:tout bonneme.n-t qu'il n' ut pa..6 fLe.c.e.vable.;
c. 1 ut que. ce.tt-
:tMYL6 .<.nCÜc.u v-te.nne.n:t bloque.tt Mn nonclionne.me.n-t déno:ta.-
tin, e.:t déc.R.e.nche.tt la quête. d' un heM lle.cond."
(Kerbrat-Orecchioni, 1986, p. 124).
C'ést dire que l'évaluation d'un concept métaphorique exige un surcroît de
travail interprétatif permettant d'accéder au sens véritable.
Certains ré-
pondants renoncent ~ ce surcroît de travail, soit par incompétence, soit par

- 78 -
manque de motivation,
Si l'on se réfère à la moyenne des consistances in-
ternes des concepts métaphor~ques, on peut affirmer que la moins grande ho-
mogénéité des attitudes des sujets telles que mesurées par les différencia-
teurs est la conséquence du travail interprétatif imposé par ce type de con-
cept.
On ne devrait donc pas s'étonner que cette situation se soit reproduite au
test de contrôle.
L'évaluation des concepts non métaphoriques n'a probable-
ment pas Dosé de difficulté d'interpréiation.
4.2
REsULTATS RELATIFS AUX CONCEPTS DU TEST DE CONTROLE
Rappelons que le test de contrôle nous a donné sensiblement les mêmes résul-
tats.
Les concepts métaphoriques ont enregistré le plus d'intercorrélations
non significatives comme dans le test expérimental.
Le concept "péché" n'a
connu aucune intercorrélation non significative tant au niveau du test expé-
rimental qu'au niveau du test de contrôle.
En revanche, le concept "russe" a accusé très peu d'intercorrélations non
significètives par rapport aux résultats du test expérimental.
Il a èdopté,
en quelque sorte, le comportement qu'on attendait de lui, celui d'un concept
non métaphorique.
Comment interpréter ce revirement de situation?
Juste aVènt l'administration du test, un répondant a posé la question suivan-
te:
"Russe:
s'agit-il du substantif ou de l'adjectif?"
Nous avons répon-
du que cela n'avait aucune importance et que le plus important était leur
réaction spontanéé face au mot russe.
Nous pensons que cette question du répondant a sans doute fait la différence
entre le premier et le deuxième test.
Elle a probablement contribué à lever
certains doutes au niveau des autres répondants ou tout simplement à les sé-
curiser.
En d'autres termes, cette question a probablement contribuÉ à mi-
nimiser la dimenslon métaphorique du concept "russe".
Si le concept s'est
comporté comme un non métaphorique, c'est que son interprétation ne semble

- 79 -
pas avoir posé de prob1~me.
Les sujets ont probablement abouti à une sor-
te de consensus au niveau de l'attribut retenu.
Nous avions construit, par ailleurs, comme au niveau du test expérimental.
les déploiements temporels pour nous assurer que les concepts se sont tou-
jours comportés de la même façon.
Nous avions constaté que l'allure du dé-
ploiement temporel du groupe B inquiétait quelque peu parce qu'il accusait
une plus grande dispersion des corrélations.
Si nous examinons les corrélations inter-item des concepts métaphoriques.
nous remarquons que deux concepts (Cf tableau 3.31. annexe 8. p. 131).
"p1ume" et "lac" ont enregistré beaucoup plus d'intercorré1ations non signi-
ficatives que les autres concepts.
Par contre. dans le groupe A, seul le
concept "symphonie" s'est comporté de cette façon.
On se souvient que J. Cohen avait classé les métaphores en deux types:
les
métaphores objectives et les métaphores affectives.
"Plume" et "lac" sont.
dans la perspective de Cohen. des concepts métaphoriques de type affectif.
Ce qui expliquerait davantage cette dispersion des corrélations du groupe B.
Les corrélations du groupe A sont moins dispersées sans doute parce qu'il
n'y a qu'un seul concept de type affectif. "symphonie".
Il y aurait, en
d'autres termes. des degrés de métaphorisme qui pourraient expliquer cette
di spers ion.
4.3
RESULTATS AU NIVEAU DE L'ANALYSE D'ITEMS
4.3.1
Interprétation des items défectueux
L'analyse d'item s'est déroulée, rappelons-le, en trois grandes étapes.
Une étape préliminaire visait deux objectifs essentiels.
Elle devait nous
aider à:
1.
identifier les items défectueux, c'est-à-dire ceux qui, d'emblée, sont
susceptibles d'être éliminés;

- 80 -
2.
trancher au cas oû, apr~s l'analyse d'items proprement dite, nous n'ar-
riverions pas a prendre lmedécision visant à conserver ou à éliminer
un item.
La premi~re étape visait a analyser les corrélations item-total par paire
d'adjectifs et par concept obtenues sur le facteur évaluatif.
Cette étape
a abouti à l'exclusion de la paire d'adjectifs '·parfumé-infect··.
La deuxième étape s'est appuyée sur les corrélations item-total entre les
dix paires d'adjectifs évaluatifs et les deux autres facteurs, la puissance
et l'activité.
Cette analyse était destinée à identifier les paires d'adjec-
tifs qui ont donn~ des corrélations item-total jugées élevées entre le facteur
l et les facteurs II et III.
Du même coup, elle devait nous assurer qu'il n'y
avait pas d'interaction entre le facteur évaluatif qui nous intéresse parti-
culi~r6Tlent et les deux autres facteurs.
Cette étape a conduit, à son tour,
à l'exclusion de la paire d'adjectifs ··beau-laid··.
La dernière étape de l'analyse d'items s'est basée sur les corrélatio~s item-
total au niveau du facteur évaluatif après l'élimination des deux paires
d' adjecti fs:
"parfumé-infect" et ··beau-laid··.
Cette dernière étape s'est
soldée par l'exclusion de deux autres paires d'adjectifs:
"sale-propre" et
'ï ndi gne-di gne··.
Enfin, nous nous étions référé à la démarche préliminaire à l'analyse d'items
pour exclure l'item ·'épouvantable":genti"".
Nous avons donc éliminé au total
5 paires d'adjectifs qui sont:
1.
Parfumé
- Infect
2.
Beau
- Lai d
3.
Sale
- Propre
4.
Indigne
- Digne
5.
tpouvantable - Genti l
Ainsi,a la lumière de l'analyse d'items, ces cinq paires d'adjectifs ont été
jugées défectueuses si elles devaient figurer dans un noyau standard.
Qu'est-
ce qui peut expliquer ces lacunes?

- 81 -
Nous avons recueilli des évidences au chapitre précédent montrant que la
variation entre les matrices de corrélations était attribuable à une dimen-
sion métaphorique sous-jacente à certains concepts et que les concepts con-
cernés (les métaphoriques) avaient tendance ~ donner des corrélations inter-
item plus faibles que celles des concepts non métaphoriques.
Nous savons également que cette dimension métaphorique peut être sous-jacente
~ certa ins ad ject ifs.
Osgood lui -même le reconnaît.
«Cet homme est un loup»
est une métaphore qu i si gnifi e «cet horrme es t crue1».
Cette phrase n'est
donc compréhensible que si l'on retient le sens second de loup.
Par contre, si l'on dit, en parlant d'un homme de petite taille, «ce monsieur
est un grand homme», le sens de la phrase ne peut être recevable que si lIon
se réfère au sens second de l'adjectif ··grand··.
Prenon's par exemple le concept métaphorique ··péché·· et essayons de l'évaluer
au moyen de la paire d'adjectifs ··parfumé-infect".
Un péché parfumé n'a de
sens que si l'on se réfère au sens connotatif de la paire dladjectifs "parfumé-
infect··.
Le sens premier de parfumé par exemple est "qui dégage une bonne'
odeur·'.
Seul le concret, le matériel peut dégager une odeur.
C'est dire que
l'utilisation de cette paire d'adjectifs avec un concept abstrait est incon-
gruente.
Kerbrat-Orecchioni disait que le sens littéral d'un mot est quelque-
fois irrécevable parce que certains indices viennent bloquer son fonctionne-
ment dénotatif et provoquer du même coup la quête d'un sens second.
C'est dire que le comportement des paires d'adjectifs que nous avons exclues
a été influencé non seulement par la dimension métaphorique sous-jacente à
certains concepts, mais aussi par la dimension métaphorique sous-jacente a
certaines paires d'adjectifs elles-mêmes.
Cette dimension métaphorique a
obligé les répondants a aller chercher un sens second.
Il n'est donc pas
étonnant que ces items puissent présenter des lacunes dans un noyau standird.
Dès l'instant où le sens de ces adjectifs devient, en quelque sorte dynami-
que, les échelles descriptives qu'ils constituent le deviennent également.
D'où leur exclusion du noyau standard puisque la notion de standardisation
suppose non pas la diversité mais une certaine uniformité, une certaine uni-
cité.

- 82 -
Nous avons vu, par ailleurs, que ces adjectifs avaient des corrélations
item-total élevées entre le facteur évaluatif et les deux autres facteurs,
la puissance et l'activité.
Ces résultats peuvent expliquer également le
caractère défectueux de ces paires d'adjectifs a partir du moment où ils
peuvent signifier que ces items ont des propriétés évaluatives douteuses.
D'ailleurs, quand on les compare a la paire d'adjèctifs évaluative par ex-
cellence, "bon-mauvais", on se rend compte que l'utilisation de ces paires
d'adjectifs est très limitée.
"Bon-mauvais" peut tout évaluer.
Par contre,
"parfumé-infect", "beau-laid", "sale-propre" semblent beaucoup plus quali-
ficatifs qu'évaluatifs et ne semblent s'appliquer qu'à des concepts bien pré-
cis.
"Indigne-digne", "épouvantable-gentil" nous semblent plutôt destinés à
qualifier des actes qu'à évaluer des concepts.
On peut donc dire que c'est ce caracU:re limité de l'utilisation de ces ad-
jectifs qui, peut-être, les empêche de pouvoir figurer dans un noyau stan-
dard.
4.3.2
Utilité du noyau standard dans des recherches en mesure d'attitudes
La preuvE a déja été faite que les items du facteur évaluatif pouvaient va-
lablement se comparer aux échelles d'attitudes traditionnelles développées
par Thurstone (1929), Likert {1932), Guttman (1950), etc ... Donc ce noyau
standard peut jouer un rôle détenninant dans la mesure des attitudes à par-
tir du moment où il est justement standard.
C'est ce caractère standard qui fait la différence par rapport aux autres
éche 11 es d' att itudes.
Nous avons déjà mentionné au chapitre précédent que
pour effectuer ses mesures, le chercheur devait utiliser ce noyau standar~
pour valider les échelles descriptives qu'il aura construites lui-même en
proèédant a une analyse d'items en sens inverse pour arrêter le nombre
d'échelles descriptives qu'il aura jugé nécessaire à sa recherche.
C'est ~ ce niveau que l'utilisation du noyau standard est intéressante.
Les
chercheurs ont souvent parlé de l'ambiguïté de certains items dans les échel-
les d' attitudes:

?N·c=.=tii!ii'?....ft• •Mi!.iifflIZiii"'3_ _;:;:w~e.:x:&?t:'!·R"'!*'"4'1.:
- 83 -
"ut amb..i.gu, écrit P. Débaty (1967) .t'deJIJ quA. n'énonce pM
ci.a.-Uï.ement une. ..i.dée don-t .te -6ell.~ n' Mt pM compw d' e.mblé.e.
pH le lec.-teUlt ou .t 1 auddeU!l. U da.n'~ .te.que..f .ta nuance. de
pm-6é.e. Mt d..L6 6éfLente. ~uA.van:t .(' ..i.ntenU.on de. l' au:te.uJz. e,t
.t 1 h1:CVtpltUltt-<..ol1 de. c e...tL.U. a qLU il .ta :t/tal'L-6m e,t ...
Cette ambiguïté peut se situer tant au niveau de l'énoncé qu'au niveau de
l'interprétation de cet ênoncé.
Donc, le noyau standard contribue a dimi-
nuer le coefficient d'ambiguïté à partir du moment où les échelles descrip-
tives du O.S. ne se présentent pas sous forme d'énoncé.
C'est le répondant
lui-même qui construit son énoncé et donne son opinion à partir de l'inter-
prétation qu'il fait du concept pour lequel on veut extraire son attitude.
Donc, le problème d'ambiguïté est supposé être résolu d'autant plus que ces
échelles ont été sélectionnées sur la base de leur efficacité et de leur ca-
ractère compréhensible et accessible.
Par ailleurs, l'ambiguïté de l'énoncé peut entraîner celui du jugement selon
Thurstone.
Le sujet peut douter de sa propre opinion parce que l'énoncé
n'est pas tout à fait clair dans son esprit.
Cette situation est propre a
provoquer des réponses ambiguës.
Le noyau standard contribue donc à limiter
les réponses neutres.
«L'opinion symbolise une attitude» dit Thurstone
(1929).
Donc, si l'on peut éviter les opinions neutres, cela signifie que
le noyau standard est bien indiqué non seulement pour extraire les attitudes
mais encore pour mieux les cerner dans toute leur complexité.
En d'autres termes, le noyau standard peut nous aider ~ saisir non seulement
le signe, la direction de l'attitude, mais aussi les différentes nuances de
celle-ci.
Une attitude positive vis-à-vis de l'église peut introduire plu-
sieurs nuances car cette attitude positive peut aller de la simple tolérànce
à l'acceptation totale de l'église.
Soit le concept tglise à évaluer au moyen de la paire d'adjectifs "mauvais-
bon" .
tGLISE
Mauvais
1
2
4
5
6
7
Bon
J
J
J
J
x·J
x·J
x
J

:~"'.-
- 84 -
Trois sujets qui cochent respectivement les catégories 5~ 6~ 7 expriment
tous une attitude positive vis-à-vis de l'église;
mais ces trois attitudes
ont des nuances que le noyau standard peut permettre de saisir.
Si quelqu'un coche par exemple la cote 7~ cela connote non seulement une
attitude positive face à l'église mais encore un certain engagement person-
nel s'il est vrai~ comme le pense P. Debaty (1967), que l'engagement est
l'un des attributs de l'attitude.
On ne serait donc pas surpris que celui
qui coche la cote 7, c'est-à-dire la catégorie qui exprime une attitude tout
à fait positive, soit un prêtre ou un candidat potentiel au sacerdoce.
Et
nous ne pouvons faire ce genre d'extrapolations qU'à partir du moment où l'on
peut s'assurer que le sujet qui donne son opinion le fait en toute connaissan-
ce de cause.
Pour en arriver là~ il faut~ au préalable~ s'assurer de l'effi-
cacité de l'instrument de mesure.
Et nous pensons que le noyau standard peut
nous offrir cette garantie.
4.4
LES LIMITES DE L'ETUDE
La premlere question qui nous vient à l'esprit dans notre tentative d'obte-
nir un noyau standard est la suivante:
dans quelle mesure pouvons-nous nous
assurer que ce noyau standard est perçu de la même façon par tous les sujets
quelle que soit leur origine ethnique ou culturelle?
Osgood (1965) et Jakobovits (1966) ont démontré, à propQs des interférences
culturelles~ qu'en dépit des grandes variations culturelles qui existent
entre les attitudes face à divers concepts~ il y avait des uniformités frap-
pantes.
Les concepts de fille, d'amour~ et de mariage ont été~ selon eux;
positivement évalués dans plusieurs cultures.
La question que nous nous posons est la suivante:
ces évaluations positives
ont-elles la même signification?
Prenons par exemple le concept ··fille··.
Un Nord-américain et un Africain peuvent l'évaluer positivement et ne pas
parler le même langage.
Les chercheurs ont parlé de norme sociale (Social
desirability) qui est susceptible d'influencer un répondant.
Si nous tenons
compte de ce facteur, la fille est généralement perçue en Afrique comme un
bien -parce qu'elle rapporte la dot.
Elle peut donc être évaluée positivement

- 85 -
en fonction de ces avantages pécunlalres qu'elle rapporte.
Par contre, un
Nord-américain peut l'évaluer positivement pour toute autre raison.
Par
exemple, cette attitude positive peut avoir été dictée par le fait que la
fille est généralement plus sage que le garçon.
C'est dire que deux sujets peuvent évaluer de la même façon un même concept
sans que cette évaluation ne soit dictée par la même conception du concept.
Autrement dit, c'est la précision de l'instrument de mesure en tant qu'ins-
trument standard qui peut être remise en cause si l'on veut aller jusque
dans les détails des attitudes, c'est-à-dire si l'on veut s'assurer que les
attitudes que l'on obtient ont le même contenu.
La deuxième limite est encore d'ordre méthodologique.
Nous avons constaté
qu'il y avait une variation entre les différentes matrices de corrélations
et que cette variation était imputable ~ une dimension métaphorique sous-
jacente ~ certains concepts.
Il aurait fallu explorer davantage cette va-
riation par l'utilisation de tests de signification pour vérifier s'il y a
une différence significative entre ces matrices de corrélations.
Ces tests
auraient sans doute renforcé nos résultats sur le plan scientifique.
Mais
nous ne sommes pas allé jusque là parce que notre objectif principal était
de réduire les 32 paires d'adjectifs évaluatifs d'üsgood en un noyau stan-
dard applicable ~ n'importe quel concept.
Ces tests n'étaient pas indispen~
sables pour l'objectif que nous voulions atteindre.
C'est pourquoi nous pensons que, malgré les limites qui sont "inhérentes à
toute recherche, nos résultats sont dignes d'intérêt et qu'un chercheur peut
valablement utiliser ce noyau standard dans une mesure d'attitudes à partir
du moment où la preuve a été faite que le facteur évaluatif est apte à mesu-
rer les attitudes.

CONCLUSION GENERALE
Nous sommes parti d'une critique de la procédure qu'Osgood a ut"ilisée pour
construire son instrument de mesure;
le différenciateur sémantique.
Nous
y avons relevé, en particulier, une démarche qui nous a paru quelque peu
imprudente sur le plan méthodologique.
Osgood a additionné les 20 concepts
dont -il s'est servi pour sélectionner les 50 paires d'adjectifs.
Pour préciser nos hypothèses, nous avons vérifié, expérimentalement, que
nos inquiétudes étaient bien fondées.
Pour ce faire, nous avons procédé à
une série de pré-expérimentations avant de mener notre expérimentation prd-
prement dite.
Les résultats nous ont fourni suffisamment d'évidences pout
nous permettre de tirer les conclusions suivantes:
1.
Certaines paires d'adjectifs proposées par Osgood devraient présenter
des lacunes si elles devaient figurer dans un noyau standard;
2.
il pourrait exister des variations entre les matrices de corr'élations'
obtenues sur différents concepts;
3.
il semble, selon le test d'homogénéité des variances, que cette va-
riation puisse être attribuable à une dimension métaphorique sous-
jacente à certains concepts.
C'est cette dimension métaphorique dont il est question dans notre troisième
conclusion qui nous a permis d'identifier deux catégories de concepts.
Les
concepts métaphoriques dont la particularité est de donner des corrélations
inter-item à tendance faible et les concepts non métaphoriques qui se dis-
tinguent des premiers par le fait qu'ils provoquent des corrélations inter-

- 87 -
item à tendance forte.
Un test de contrôle que nous avons effectué s'est
soldé par la confirmation de ces résultats.
En tenant compte des résultats obtenus tant au niveau du test expérimental
qu'à celui du test de contrôle~ nous avons procédé à une analyse d'items qui
nous a permis d'éliminer les paires d'adjectifs qui devraient présenter des
lacunes dans un noyau standard.
C'est à la suite de cette opération que nous
avons arrêté un noyau standard de cinq paires d'adjectifs utilisables dans la
mesure des attitudes.
Ce sont:
1.
Bon
- Mauvais
4.
Juste - Injuste
2.
Agréable - Désagréable
5.
Sain
- Malsain
3.
Honnête
- Malhonnête
Mais nous sommes conscient que notre recherche~ comme toute recherche, con-
naît des limites.
Nous les avons précisées à la fin de l'interprétation des
résultats.
Tout au long de notre étude~ nous avons remarqué l'importance du rôle que les
concepts ont joué dans le comportement des pa ires d'adjectifs.
Ma i s nous n' a-
vons pas pu vérifier s'il y avait une différence statistiquement significative
entre les matrices de corrélations des deux ensembles de concepts.
Il serait
sans doute intéressant de mener des études axées sur le comportement des con-
cepts de façon ~ pouvoir trouver une explication à cette différence si toute-
fois elle était significative.
Ainsi~ on pourrait franchir un pas de'plus
vers la maîtrise des facteurs qui peuvent influencer le comportement des pai-
res d'adjectifs.
Ce qui nous préoccupe effectivement le plus à la fin de cette recherche,
c'est le sort réservé à ce noyau ~tandard que nous avons extrait du corpus
proposé par Osgood.
Puisque ce noyau a été obtenu a partir d'une démarche
scientifique, le problème de son utilisation dans la mesure des attitudes
ne devrait pas conna1tre de restriction d'autant plus que la preuve a été
faite par Osgood et d'autres que le facteur évaluatif d'où nous avons tiré
ce noyau peut mesurer les attitudes au même titre que les échelles tradition-
nelles.

-~,.,.~
--
- 88 -
Un probl~De se poserait, ~ notre sens, si un chercheur décidait de l'utili-
ser pour valider son propre instrument de mesure et l'écarter par la suite.
Dans une telle situation, peut-on affirmer que les mesures qu'il effectuera
sans l'intervention du noyau standard seront valides?
La réponse n'est pas
évidente.
D'autres études pourraient nous aider à répondre efficacement :à
cette question.
On pourrait par exemple mener deux enquêtes parall~les, l'une avec un ins-
trument validé incluant le noyau standard et l'autre menée avec un instru-
ment validê auquel on a soustrait le noyau standard.
La corrélation entre
les deux instruments de mesure déciderait de la validité de ce nouvel ins-
trument en tant qu'instrument standard de mesure des attitudes.
Toujours dans le souci d'augmenter l'efficacité de ce noyau en tant qu'ins-
trument standard, il serait souhaitable de l'éprouver dans un contexte mul-
ticulturei.
On sait que les chercheurs ont démontré que l'utilisation du
O.S. pouvait s'étend~e ~ d'autres cultureS:
Osgood (1957), Souci (1958)~
Jakobovits (1969), etc .... Alexandre (1971) avance des arguments à ce pro-
pos qui donnent matière a réfléchir.
Pour lui, 1a différence entre les sociétés est un point important qu'il:
faut pren~re en considération lorsqu'une société doit utiliser une échelle
d'attitudes construite par une autre.
Il r€connaît
qu'il ne faut pas con-
fondre la notion d'attitude avec d'autres notions telles que les valeurs et
les croyances.
Cependant, il faut admettre que les attitudes, les valeurs
et les crGyances entretiennent entre elles des relations intimes.
Donc,la
construction et l'utilisation d'une échelle d'attitudes dépendent, en partie,
de la con~aissance empirique que l'on a de ces relations et supposent dela
part de l'expérimentateur une certaine affinité culturelle avec la philo~o­
phie, les valeurs morales ou les croyances religieuses de la société concer-
née.
Et Alexandre de conclure:
.. pÙ~ l' a...:tt{,tu.de te;., té e a de;., ILappOfLU avec. la :ttLa.cü.tio n
.{.i~olo9iqu.e d'UY!e .6ouété, plu..6 e;.,t délic.at l'emplo.i d' W1
..ù:..~:tJwmen:t é:ttLa.ngeJl. à c.e:t:te .6ouété . ..
V. Alexandre (1971), p. 43.

- 89 -
En d'autres termes, l'utilisation d'une échelle d'attitudes, en particu-
lier le O.S., dans une culture autre que celle qui l'a développée commande
une certaine prudence puisque toutes les études qui ont été effectuées a
ce niveau ont utilisé des sujets hybrides, biculturels dans la mesure où
ceux-ci vivaient en contact direct avec la culture nord-américaine et de
surcroît en Amérique du Nord.
Il est donc souhaitable que des études puis-
sent être menées sur des populations ayant toujours évolué dans leur milieu
d'origine pour limiter les effets de la désirabi1ité sociale (Ford et Meisels,
1965) et/ou du biculturalisme.
C'est ainsi que l'on peut s'assurer réelle-
ment de la possibilité d'utiliser efficacement ce noyau dans n'importe quel-
le culture.
Des recherches dans les deux directions serviraient une double
cause:
aUg.ï1enter l'efficacité du différenci ateur sémantique dans les recher-
ches en général et renforcer le rôle standard de ce noyau en particulier.

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. "
. '
. J .
.

- 94 -
ANNEXE 1 (Tableaux 1.4 a 1.11)
MATRICES DE CORRtLATIONS INTER-ITEM DE 15 PAIRES D'ADJECTIFS tVALUATIFS
APPLIQUtES ~ DIFFtRENTS CONCEPTS (PRt-EXPtRIMENTATION)
TABLEAU 1.4:
Matrice de corrélations inter-item de 15 paires
d'adj~ctifs éva1uatifs appliquées au concept
"POLlCI ER" (Pré-expérimentati on)
l
'
2
3
7
9
11
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1
43
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45
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17
23
36
20
15
33
41
49
2
37
25 05
08
12
02
02
20
11
18
16
16
40
2
3
33 09
04
16
14
37
41
40
30
23
39
36
3
7
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05
08
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01
56
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39
7
9
32
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30
12
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10
11
17
38
32
9
11
16
40
04
11
05
04
13
29
21
11
14
17
31
09
08
26
03
24
23
14
16
10
22
35
27
25
40
47
16
17
69
47
41
59
24
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17
19
66
26
47
45
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37
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37
51
21
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29
19
31
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24
33
50
24
,
25
69
25
27
27
1.
Bon
- Mauvais
17.
Honnête
- Malhonn~te
2. ,Beau
- laid
19.
Juste
- Injuste
3. " Propre
- Sale
21.
Sain
- Malsain
. ~;}. ~Agréable -Désagr~able
23.
Alléchant - Répugnant
. '9. '~Heureux - Malheureux
24.
Doux
- Amer
;.;11. 'Sacré
- Prof~ne
25.
Digne
- Indigne
'.' -14.;" Ri che
-Pauvre
27.
Gentil
- tpouvantable
,:;16 .<Pa:fum~
-Infect
.', .N.B.' les correlations en caractères gras indiquent que la valeur est non .
significative au seuil a=0,05.avec'48 d.l..Cette note est valable pour'.~
-, 'tou tes1ès~matr;ces de 'corrél at io"ns rapportées aux tabl eaux 1.4 ~ 1.7. :-,' :.
. --;.:" .~
..
-:,'. ':; ."
- ~
-:"- _.. :.-.
.. -. ". - -. ,

- 95 -
TABLEAU 1.5 ;
Matrice de corrélations inter-item de 15
paires d'adjectifs évaluatifs appliquées
au concept " EOUCAT ION"
(Pré-expérimentation)
1
2
3
7
9
11
14
16
17
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21
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02
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27
27
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Bon
- Mauvais
17.
Honnête
-: Malhonnête
2.
Beau
- Laid
19.
Juste
- Injuste
. 3.
Propre
- Sale
21.
Sain
- Malsain
7.
Agrêable ~ Dêsagrêable
23.
Allêchant - Rêpugnant
9.
Heureux
- Malheureux
24.
Doux
- Proer
11.
Sacrê
- Profane
25.
Digne
- Indigne
14. . Riche
- Pauvre
27.
Gentil
- Epouvantable
16.
Parfumê· - Infect

l' ------- .
- Y6 -
r
TABLEAU 1.6:
Matrice de corrélations inter-item de 15
paires d'adjectifs éva1uatifs appliquées
au concept "TORNADE"
(Pré-expérimentation)
1
2
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9
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17
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61
25
27
1.
Bon
- Mauvais
17.
Honnête
- Malhonnête
2.
Beau
- Laid
19.
Juste
- Injuste
3.
Propre
- Sale
2I.
Sain
- Malsain
7.
Agrêable - Désagréable
23.
Alléchant - Répugnant
9.
Heùreux
- Ma l heureux
24.
Doux
- hner
Il.
Sacré
- Profane
25.
Digne
- 1nd i gne
-
14.
Riche
- Pauvre
27.
Gentil
- lpouvantable
16.
Parfumé
- Infect

- 97 -
TABLEAU 1.7:
Matrice de corn~lations inter-item de 15
paires d'adjectifs évaluatifs appliquées
au concept "FRAUDE"
(Pré-expérimentation)
1
2
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9
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1
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25
,
1
84
1
25
1
27
1
27
!
1
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Bon
- Mauvais
17.
Honnête
- Malhonnête
2.
Beau
- Laid
19.
Juste
- Injuste
3.
Propre
- Sale
2I.
Sain
- Malsain
7.
Agréable - Désagréable
23.
Alléchant - Répugnant
9.
Heureux
- Malheureux
24.
Doux
- Ivner
Il.
Sac ré .
- Profane
25.
Digne
- Ind i gne
14.
Ri che
- Pauvre
27.
Gentil
- Epouvantable
16.
Parfumé
- Infect

- 98 -
TABLEAU 1.8:
Matrice de corrélations inter-item de 15
paires d'adjectifs évaluatifs appliquées
au concept ""pECHE""
(Pré-expérimentation)
1
2
3
7
9
11
14
16
17
19
21
23
24
25
27
60
65
52
58
25
52
51
47
41
59
50
39
45
48
1
2
65
42
41
38
41
45
49
38
54
46
49
39
43
2
3
39
56
23
65
63
55
44
66
47
47
47
44
3
7
55
07
59
51
43
44
46
61
44
40
54
7
9
02
48
49
48
30
47
45
35
36
52
9
j
1
-
1
1
11
1
1
1
22
16
37
34
13
10
13
24
27
11
1
1
i
!
14
!
1
,
61
50
49
56
52
43
46
51
14
!
1
1
i
!
16
i
1
56
36
52
62
38
40
57
1
!
i
i
16
,
1
17
i
i
62
66
40
19
41
60
i
1
l
17
,
1
19
i
i
54
40
18
40
55
19
!
,
1
1
21
i
!
1
60
53
59
59
,
21
!
!
23
,,
64
46
69
23
1
1
24
41
34
24
1
25
54
.
25
27
27
l.
Bon
- Mauvais
17. -Honnête
- Malhonnête
2.
Beau
- Laid
19.
Juste
- Injuste
3.
Propre
- Sale
21.
Sain
- Malsain
7 •
Agr~able - Désagréable
23.
All~chant - R~pugnant
9.
Heureux
- Ma l heureux-
24. -Doux
- Pmer
Il.
Sacré
-Profane
25 . .Digne
- Indigne
14.
Riche
- Pauvre
27. -Gentil
lpouvantable
16.
Parfumé
- Infect
N.D.
Les corrélations en.caractères gras indiquent que la valeur est non
significatives au seuil a = 0,05 avec 49 d.l.
Cette note est valable
pour toutes les matrices de Lorrélations rapportées aux tableaux J.8 â
1.1".
-- --._- .-..
'o. "._ '~_

~---.-,
.. ~
- 99 -
TABLEAU 1.9:
Matrice de corrélations inter-item de 15
paires d'adjectifs évaluatifs appliquées
au concept "LAC
(Pré-expérimentation)
1
2 3 7 .
9
11
14
16
17
19
21
23
24
25
27
32
11
43
23
29
34
17
12
13
38
47
25
14
12
49
59
26
02
63
51
19
45
56
36
51
38
43
2
46
31
02
51
58
28
39
60
28
37
66
63
3
57
07
53
35
08
41
65
51
60
57
52
7
9
28
46
28
27
30
42
32
55
28
42
9
, 1
11
17
13
44
29
05
26
08
08
22
11
1
14
!
62
06
60
71
46
61
39
47
14
1
1
1
1
1
1
16
,
1
1
27
64
51 1 35
50
42
43
16
1
1
i
1
1
1
1
1
i
17
i
1
î
32
04 /13
11
15
32
17
1
!
i
1
i
!
1
1
,
1
19
1
56 1 54
56
35
53
19
1
!
i
;
\\
1
i
,
1
1
21
56 1 70
55
21
!
j
1
i
60
1
1
1
i
1
,
1
1
1
23
69
38
42
23
!
1
1
1
1
,
24
55
63
24
25
,
66
25
1
27
27
1
1.
Bon
- Mauvais
17.
Honnête
- Malhonnête
2.
Beau
- Laid
19.
Juste
- Injuste
3.
.Propre '-.~f-le. '
21.
Sain
- Malsain
7.
Agréab1e-::Oésagréable
23.
Alléchant - Répugnant,
9.' 'H~ureux: -' Mai heureux
24.
Doux
- Amer
11. 'Sacré. ,,-:Profane
25.
Digne
- Indigne
" :::--"-- .
'.
14.
Ri che', : ~ Pauvre
27.
Gentil
- Epouvantable
': ".: ..
16 .. ,~arfum~ ':'-':Infect
' :
..-:.....:.: ~
.
' - : '.
~
- ,.
-
-~
-~--- ~'--
-
-
" . .
_
.. -J ~'"
' .
.
.. -, ':.. :.:<.
..
'"
: .':"; .

J
- 100 -
TABLEAU 1.10: Matrice de corrélations inter-ite~ de 15
paires d'adjectifs évaluatifs appliquées
au concept "SYMPHONI E"
(Pré-expérimentation)
1
2
3
7
9
11
14
16
17
19
21
23
24
25
27
34
49
55
58
06
09
49
13
36
56
52
42
21
43
1
2
13
29
28
24
11
00
04
28
12
23
19
19
29
2
J
57
47
20
09
44
09
58
62
49
31
28
37
3
7
66
-13
09
53
09
51
62
50
53
16
45
7
9
08
21
37
09
48
49
54
36
21
48
9 _-
1
11
!
07
If
,
25
06
28
06
02
05
31
14
14
1
1
04
10
19
09
07
20
32
07
14:
1
1
1
,
16
i
09
36
60
38
32
22
40
16
1
1
1
,
i
17
1
1
30
20
00
36
32
27
17
1
,
19
i
1
47
34
30
57
49
19
!,
1
21
1i
57
50
32
60
21
i
23
1
i
53
23
1
27
58
24
08
48
24
1
1
25
47
25
27
27
J
l.
Bon
- Mauvais
17.
Honnête
- Ma l honnê te
2.
Beau
- Laid
19.
Juste
- Injuste
3.
Propre
- Sale
21.
Sain
- Malsain
7.
Agréable - Désagréable
23.
Alléchant - Répugnant
9.
Heureux
- Ma l heureux
24.
Doux
- Amer
11.
Sacré
- Profane
25.
Digne
- Indigne
14.
Riche
- Pauvre
27.
Gentil
- fpouvantable
16.
Parfumé
- Infect
- .
- -
-- - -
-" ..
-. -

,-
-101 -
1
Matrice de"corrélations inter-item de 15
TABLEAU 1.11:
paires ~'adjectifs, évaluatifs appliquées
'
'
1
au concept"JUSlICE""
,
(Pré-expérimentati,on)
25
27
1
If
14
,16' 17' 1921
23
24
- 3
7 --,. 9
1
2
1
"
,
-
36-
64 ".
19
1
69
55
08
59
29
05
52
47
40
09
00
2
37
24
40
30

17
54
68
61
53
35
29
15
3
,
'
1
100
76
19·
13
61
71
51
65
30
07
24
25
7
23
17
18'
24
32
45
27
45
46
44
49
9 '
'--c
1
08
14~ , ·,64 ·78 " 59
73
32
21
38
33
1
1
11
i!
·03
·08
23
23
25
60
37
14
35
Il
i
14
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1
1
~
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22
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31
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,
j
16
;
57
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43
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19
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1
;
i
1
-
1
;
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1
1
1
17
1
1
\\
7
l
79
73
50
39
40
37
19
1,
1
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54
45
55 '
40
.
- ..
1
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1
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1
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,
1
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,
69
37
57
23
1
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24
/23
,
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1
1
24
55
25
1
. ,
27 '
/25
..-
"-
27
1
17.
Honnête
- Malhonnête
1.
Bon
-Mauvais
19.
Juste
, -Injuste,'
2.
Beau
- Laid
21.
Sain
-Malsain'-
,
1
3.
Propre
- Sale
... \\~ . . i \\ .. ~ '.
. : r
"..- 23.
Alléchant:'" ~épugn~nt
7.
Agréable .. Désagréable'
", 24.
Doux':,
'~Pmer-~':"i'
_.'."'_
1
9. ,Heureux
';'Malheureux
. .
Î . , · ' ; :.". ;"..
_
25.
Digne'·.~.' - Indigne.:;:,
,.
,
II~Sacré
-·Profane ,
27.
Gentfl
:','rpouvàht~b1e.·:, o':'
, l '
-
.
',z','.--
1
14. "Riche
-Pauvre'"

."".
. •...: ~ . =-',.: -~ '.-.-.
, . '. ~ - " .
.... ,
,
16. :Parfumé- Infect" ::.,"~:-. :._r~_.·
..
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1
. ?~ .~ '.
, .;... .:..
----,------:"
.
"
,"
-:..:::....-. ~::1::.. -:: .
. ~~. 7.~

- 102 -
ANNEXE 2 (Tableaux 3.1 a 3.11)
MATRICE
Cl:: CORRlLATIONS INTER-ITEM DE 10 PAIRES D'ADJECTIFS EVALUAiIFS
APPLIQU E5 ADIFFERENTS CONCEPTS (TEST ExpERIMENTAL)
TABLEAU 3.1:
Matrice de corrélations inter-item de 10 paires
d'adjectifs éva1uatifs appliquées au concept
"DAME" (Test expérimental)
DAi.',~
1
5
7
9
11
13
15
17
19
!
1
4E
77
36
35
37
35
21
62
59
i 1
3
28
63
;
52
36
32
40
28
34
...
j
°
5
30
48
38
38
36
65
59
5
7
44
39
47
3
19
41
7
9
41
38
39
14
27
9
11
92
60
24
42
11
55
25
38
13
°
13
!
1
i
1
1
1
1
,
i
1
;
\\
15
;
l
i
39
1
4S
1
,
-
, 15
i
1
1
!
)
i
1
i
72
17
17
i
-
1
1
19
~1
-
19
1
1.
f'lauvais - Bon
11.
Honnête - Malhonnête
3.
Beau - Laid
13.
Juste - Injuste
5.
Sale - Propre
15.
Sain - Malsain
7 •
Agréable - Désagréable
17.
Indique - Digne
9.
Parfumé - Infect
19. ,tpouvantable - Gentil
Les corrélations en caractères gras indiquent que la valeur est non signi-
ficative au seuil a =,05 avec 46 d:~.l.Cette note est aussi valable pour
les corré1ations·dés tableaux 3.2,-'3~3, 3.7. 3.8et3'-9.--
_o •
.
-
.-
~.
. -
~:-. ,-".. , - ..: -
: :,:......:
- .. _,........
o ·


- 103 -
TABLEAU 3.2:
Matrice de corrélations inter-item de 10 paires
d'adjectifs évaluatifs appliquées au concept ··pERE""
(Test expérimental)
PERE
1
3
5
7
9
11
13
15
17
19
1
-
57
47
81
31
46
40
38
52
43
3
-
44
64-
34
31
23
37
43
43
3
1
i
1
;
5
-
49
,
21
34
25
43
34
55
5
1
i
!
7
-
i
7
i
48
60
47
S4
75
51
1
1
1
i
i
1
9
i
-
46
15
42
42
29
s
1
;
i
1
1
,
1
11
-
,62
48
78
1
73
11
:
!
i
!
~
1
i;
1
13
i
13
;
-
41
53
i
!
i
!
i 56
1
1
!
15
-
57
58
15
1
17
1
-
67
17
19
-
19
1.
Mauvais - Bon
Il.
Honnête - Malhonnête
3.
Beau - Laid
13.
Juste - Injuste
5.
Sale - Propre
15.
Sain - I~alsain
7.
Agréable - Désagréable
17.
Indigne - Digne
9.-
Parfumé - Infect
19.'fpouvantable - Gentil

- 104 -
TABLEAU 3.3:
Matrice de corrélations inter:':item de 10 paires
d' adjectifs évaluatifs appliquées au concept "RUSSE"
(Test expérimental)
RUSSE
1
3
5
7
9
11
13
15
17
19
,
i
-
52
41
28
04
21
17
01
38
50
1
3
-
26
57
53
54
47
39
08
20
3
1
1
5
1
!
-
07
-18
21
04
1- 08
52
11
5
i
,
:
i
1
1
r
1
j
j
r
7
1
~
7
1
-
51
67
64
1
24
13
01
1
1
i
!
,
i,
1
9
;
-
9
1
55
57
i
51
-16
13
1
1
i
,
:
1
11
-
57
62
14
11
1
-04
,
1
f
;
j
!
:
i
1
13
-
1
47
-17
-01
13
!
1
,
,
i
15
1
1
i
-
11
00
15
1
,
1
1
17
-
43

19
-
19
1.
Mauvais ~,Bon
, ,~' Il ~,.Honnêt~'-Ma 1honnêt~
3.
Beau - Laid
13. ' J'uste :-' Injuste
5.
Sale - Propre
'15 o':Sain -'Mal sai'n
7.
Agréable~ Désagréable
.. i7'.·:'.lnd; gne - D;g~e
9.
Parfumé ~'Infect
,,'.)9L~:rp~uvahtable:" Gent; 1
'; .. ."~:~'<~i: •.."., '. . ..,
;-,.,
-
"
:":.
. ....--:..-'-"'-•.

- 105 -
TABLEAU 3.4:
Matrice de corrélations inter-item de 10 paires
d'adjectifs évaluatifs appliquées au concept
"PATRIOTE"
(Test expérimental)
PATRIOTE
3
5
7
9
11
13
15
17
19
i
1
1
-
61
36
70
25
54
62
68
33
30
1
3
-
45
67
47
58
46
62
44
41
3
,
!,
1
,
1
5
-
35
42
45
42
38
50
37
5
1
i
1
-
1i
i
7
43
52
53
fi5
49
37
i
-
7
1
1
1
l - - -
1
1
1
1
9
-
44
1
1
22
39
30
22
9
1
1
1
1
1
1
1
11
-
62
61
33
35
11
1
1
l
1
,
1
1
1
13
1
-
69
65
50
13
1
.,
15
-
49
38
15
17
-
65
17
19
19
-
.,
1.
Mauvais - B o n - -
Il.
Honnêtre ~ Malhonnête
3.
Beau - Laid
13.
Juste - Injuste
5.
Sale - Propre
15.
Sain - Malsain
.
7.
Agréable-Désagréable
17.
Indigne - Digne
9.
Parfumé - Infect'
- ","
19.' Epouvantable - Genti l
Les corrélations en"c~ractêreSgras'jridicjuen'tqu'e la Vale'~r es'tn~n si-
gnificative au seuil a': ,05 avec 51:d:l.
Cette not~ ~st aussi valable
pour les tableaux 3.5,--3.6, J;10eL3.;Jl.-=-_-
. , - '
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_ . . . .
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'.- .,. ".
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__ ~~ :~;'':. ~:..._...~ .0._
- 106 -
TABLEAU 3.5:
Matrice de corrélations inter-item de 10 paires
d'adjectifs évaluatifs appliquées au concept ··r~ERE··
(Test expérimental)
MERE
1
3
5
7
9
11
13
15
17
19
,
-
70
!
1
44
92
53
43
84
47
51
69
1
!
1
1
!
!
1
!
3
56
74
55
41
60
58
1
54
52
i
-
1
3
1
-
1
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i
,
5
-
67
60
22
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1
65
54
47
5
'
1
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1
j
1
1
1
1
1
!
i
7
-
62
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66
69
7
1
1
1
i
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1
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j
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32
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53
66
51
64
9
1
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1
1
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1
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1
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i
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1
13
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!
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1
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15
1
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1
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-
79
44
15
1
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1
i
1
17
-
57
17 •
19
-
'.
l.
t1auvais - Bon
IL . HOIJnêtre -; Mal honnête
3.
Beau - Laid
13.
Juste - Injuste
5.
Sale - Propre
'.. 15.
Sa in- '- -r~a 1sai n .
7 .
Agréable - Désagréable
17.
Indigne - Di gne
9.
Parfumé - Infect
19. ·rpouvantab le .- Gentil
. .
.
i · ..·,'-_: . .
0, o_
., . ·c"

107
TABLEAU 3.6:
~1atrice de corrélations inter-item de la paires
d'adjectifs évaluatifs appliquées au concept
··POLICIER·· (Test expérimental)
POLICIER
1
3
5
7
9
11
13
15
17
19
1
-
63 1
51
56
26
58
57
40
32
42
1
i
i
!
,
39
44
3
3
- ! 56
28
50
42
33
34
1
!
i
5
5
-
31
57
55
49
32
51
38
1
1
,
1
7
1
7
-
25
54
54
45
17
28
!
i
i
-
25
30
31
23
26
1
9
9
;
1
1
1
1
1
11
1
11
1
1
72
43
49
56
!
,
-
i
i
\\
i
i
i
i
13
13
1
\\
i
-
55
45
i
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-
1
.
-
49
,
15 .
1
54
15
i
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1
-
-
46
17~
17
i
1
1
i
-
-
19
19
1
. .
Il.
Honnête - Malhonnête
l~
Mauvais - Bon·
13.
J~ste - Injuste
3.
Beau - Laid
'.15 .. . Sai n ~ I~a 1? ai n
5.
Sa lè - Pr~pre·
- .
17.In~i~n~ - Digne
7.
Agréable -Dé~agré~ble
.
. .'
"-- . .
-
. 19 .. Epo~v~ntable - Gentil
9.
Parfumé ::Infect --
. -
~ ..
. '-..~' - .'
...
..
".
- .
..--_..... '
.
-~"
- .- - - - : : : - . - - -
- " .: -=
..;'~"-' :.:
=.
~
: .
.
"~
. -
"--
ai
ZZAibUEiil

- 108 -
- TABLEAU 3.7:
Matrice de corré.lations inter-item de 10 paires
dl adjectifs-evaluatifs appl iquées au concept ··pECHE··
(Test expérimental)
. PËCHE
1
3
5
7
9
11
13
15
17
19
1
-
71
77
41
51
62
65
66
56
47
1
,,3
-
67
50
33
46
61
48
52
32
!
3
,
;
1
1
!
,
1
5
-
1
49
56
57
72
71
52
, 49
5
1
J
1
1
i
1
. ,
,
1
7
1
60
43
45
52
57
;
29
1
-
1 7
1
,
,
j
;
1
1
1
1
1
,
!
i
;
9
-
47
48
64
47
40
9
1
1
1
1----1-----
1
:
J
1
!
1
i
i
1
11
l
r
j,
-
62
66
1
67
75
11
i
!
i
,
;
1
1
13
-
75
1
70
62
13
1
:
15
,
-
73
72
15
1
i
!
17
- 1 69
17
·19
19
:
-
-
1.
Mauva,i s ' '" Bon
11.
Honnête - Malhonnête
3.
Beau, - Laid
'·13.-' Juste -'Injuste
, 5.
Sale ~ Propre
-
:: 15.
Sa;"n - Ma i sai n
..
7.
,
"
Agréable -Désagréable,'·'
..".
~7.'~' ~:'Il1dj'gn~ - Digne
..
.
-~:.
:.
.
- .... ··:,9.: Pa,rfumé~ Infect·, .,.,-c,·, . ~.
. ",:'.~ -19. ~:tpouv~ntab'l e ~. Gentil ..
.
.
."
"
- ' , '
.
.... ' ...
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- 109 -
TABLEAU 3.8:, t~atrice dë corrélations inter-item de 10 paires
d'adjectifs évaluatifs appliquées au concept
··Sn1PHONIE"" (Test expérimental)
SYMPHONIE
1
3
5
7
9
11
13'
15
17
19
-
69
08
28
21
"30
05
22
32
28
1
3
3
-
21
..
48
16
38
31
32
37
46
1
1
!
!
1
i 5
33
31
61
53
23
21
34
-
i
5
1
1
1
1
1
i
!
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1 7
-
06
25
29
40
29
,
38
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1
7
1
1 !
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i
1
,
;
j
i
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i
1
!
1
j
,
9
-
55
1
36
42
16
!
49
1
1
9
1
,
1
,
1
,
1
i
l
j
42
1
29
52
11
-
62
1
1
11
1
i
!1
1
1
i
1
13
-
35
!
25
46
1
1
13
;
i
,
,
i
i
1i
-
1
i
"
41
i
47
15
15 !,
i
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1
1
1
i
l,
r
1
1
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17
i
-
52
,
17
!
1
1
1
-
19
i
19
.
1
~---
1
1
-
. - . ~
1.
Mauvais ~:Bon .
II.Hon~ête - Malhonnête
. 13.
Juste - Injuste
'3.
Beau":'. La.fC!
5.
Sale '::Prop're
15. :Sai.n-Malsain
. -
' .
7. •. Agréab1e~:Dés agréa bl,e
17.·~lndigne -.Digne
.. 9.
P~-rfumé ·',;,.-·Înfett :.'
19
·tpouvantab1e :.. ·Gen ti 1
-
..-
. -:
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' ' ' : :
"
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., ',".
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.;;:Z
.c. __ UttRw.iitUL!1!!4!!L&S3sènc,-=,tAfAS:..àou@&

1
- 110
r
TABLEAU 3.9:
Matrice de corrélations inter-item de 10 paires
d'adjectifs évaluatifs appliquées au concept '"FEU"
(Test expérimental)
FEU
1
3
5
7
9
13
15
17
19
1
-
33
35
55
1
17
07
12
43
52
49
j
1
J
1
°
,
3
-
27
53
1
1
38
-15
- 05
29
25
13
3
1
1
~
,
,
,
5
-
32
08
11
11
23
57
29
5
,
7
1
-
18
23
17
63
30
28
7
_.- -
i
:
9
.
-
i3
- 04
12
21
-13
9
1
,
1
11
-
77
,
29
11
20
11
,
;
13
-
14
22
,
45
13
, .'--.--
i
15
-
24
27
15
,
1
.
17
17
-
-
46
19
-
19
.-. ..
-
1
1.
Mauvais
~ori
11., Honnête-Malhonnête
3. , Beau '- laid
13.
Juste - Injuste
,
,
5.-. Sa 1e .- Propre
., 15. ,Sain - Malsain
7.
Agréàbl,~ - p,ésagreabl~ ,
17 .. Indigne- Digne
. :. ~, .. '.~ :
'9. 'ParJum~'~ ,1fîfecC,
19.,· Epouvantable - Gentil
-
"
-'.
# . " .
....-
--.' ~
---. -:- - ...
. .-:'-
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- ' . "
.-~-
'0'
~.
- -. - .
-
"
.
. '
"--_._--- - - - -
---_..
-.- ... ~ ..
--

- 111 -
TABLEAU 3.10:
Matrice de corrélations inter-item de 10 paires
d'adjectifs éva1uatifs appliquées au concept ""LAc"
(Test expérimental)
'LAC
1
3
5
7
9
11
13
15
17
19
1
1
-
- 04
41
1
45
31
25
31
32
26
23
1
i
1
1
1
,
3
1
1
-
36
36
27
07
08
29
28
16
3
!
1
1
i
1
!
1
!
!
i
j
1
5
-
!
53
74
23
oa
67
22
21
5
;
7
-
59
17
12
40
07
14
7
i
!
9
-
1 - 02
. - 00
57
16
15
9
i
1
i
i
1
i
11
i
1
-
1
53
07
17
23
11
i
1
1
!
1
i
1
13
-
09
16
,
39
13
1
1
1
;
.
1
1
;
15
1
i
-
35
22
15
i
1
1
1
1
i
1
!
17
-
44
17
/
,
1
1
j
19
- 1 19
1
!
1•. Mauvais - Bon
11.
Honnête - Malhonnête
3.
Beau - Laid
13.
Juste-, Injuste
5.
Sale ,- Propre
15.
Sai n .~ Mà 1sai n
7."
Agréable - Dés,agréab1e ,
17.
Indi gne - Di gne
_.
. .
_
" .
.":1-..

9•. Parfum'é - Infect'
19.
Epouvantab1e- Gentil
".
: -
~
.-.
- .' ...•
-- ,
• -
t '
.;."
i ' ..-.; :~
, , '
~
-
". '. .
'
. -'.'

- 112 -
TABLEAU 3.11:
Matrice de corrélations inter-item de 10 paires
d'adjectifs évaluatifs appliquées au concept
"PLUME" (Test expérimental)
PL UI1 E
1
3
5
7
9
11
13
15
17
19
1
1
-
15
10
12
33
42
25
32
43
21
1
3
-
45
65
31
45
26
11
16
18
3
1
1
1
5
-
60
47
i
44
30
28
i 16
34
5
1
1
1
1
1
,
1
i
1
1
1
,
j.
7
1
-
45
51
32
15
15
34
7
1
j
1
;
r
!
1 -
9
-
47
32
32
21
26
9
1
i
1
!
1
11
11
1
-
72
19
55
13
1
i
1
i
1
13
-
la
43
-01
13
1
1
,
1
1
1
-
la
55
1
15
15
1
i
1
1
1
i
!
22
! 17
17
i
-
i
19
-
19
;
1
1
1
1
1.
Mauvais - Bon
11.
Honnête - Malhonnête
3.
Beau - Laid.
13.
Juste - Injuste
5. - Sale - Proprè
15.
Sain - Malsain
7. :.cAgréable - D~~_ë!~réab1e
17.• _ Indigne - Digne
-9.-Parfumé -Infect
_. 19.
Epouvantable - Gentil
. "
.~-:,

- 113 -
ANNEXE 3
TABLEAU 3.12:' Interêbrrélations non significatives par paire
d'adjectifs et par concept
CONCEPTS'
PAIRES D'ADJECTIFS
TOTAL
1
3
5
7
9
11
13
15
17
19
Péché
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
00
(/)
w
Feu
3
5
5
4
8
7
7
5
5
5
54
1
:::;l
a
0::
1
C)
Lac
4
5
4
4
5
8
6
3
6
7
52
:J:
a..
1
c:::(
1-
W
!
1
~
Plume
1
5
5
2
3
2
2
4
5
6
6
40
j
Symphonie
, 6
2
4
3
4
1
1
2
2
1
26
i
1
Total
1 18
17
15
14
19
18
18
15
19
19
172
1
Policier
1 1
0
0
2
5
1
0
0
2
1
12
1
Mère
0
0
1
0
0
1
0
0
0
0
02
(/)
I.LJ
:::;l
Russe
5
3
6
4
4
4
4
4
6
7
47
a
0::
C)
!
:J:
0-
c:::(
i Père
' 0'--- 1-
2
0
2
0
3
0
0
0
08
1-
i
W
. ~-_.~' ...
. -
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0 , _ 0 '
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~
. ,
z
1 Dame
'
' .. --1
-,
2
1
2
2
1
1
2
5
1
18
C)
,".- .
;"-t:":.
1
z:
....
..
. -
"
~* r'~';'-:r~o 0 a 3 ... 2 1 0 0 1
08
i
'
..
~. :·~~·:':::-.~i:-·.·
. :~~:::: :
,Tot~ 1__:~·'~iL~~~_~;~):6{.~~~/'·06.· 10 08 16 -';/09 09
6
13
~10
95
_._- "--- .- - _o. ___.____ . -_._----
......
. '- -"-'. -;:-- -
-':-
.
- -
.:-: ":-.:::. ...

'lëiéS-i'tŒ"frr'ld'i)" 7 t Z-' '0
- 114 -
ANNEXE 4 (Tableaux 3.13 ~ 3.16)
MATRI CES DE CORRELATIONS INTER-ITEH PAR GROUPE DE CONCEPTS APREs ADDITION
DE CES CONCEPTS (TEST ExpERIMENTAL)
TABLEAU 3.13:
Corrélations inter-item pour le groupe A métaphori-
que après l'addition des concepts (Test expérimental)
1
3
5
7
9
11
13
15
17
19
1
1
51
43
30
15
24
28
49
30
42
1
1
1
1
,
,
3
3
29
47
15
16
41
25
29
35
1
!
1
,
5
43
34
,
24
31
44
31
33
5
,
,
!
1
)
:
1
,
7
18
,
09
25
43
34
26
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1
,
,
!
1
1
1
1
i
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.
1
!
!
9
20
11
47
1
16
05
9
i
i
1
i
,
1
1
11
64
46
47
4·6
1
11
1
i
1
1
13
1
13.
45
34
53
1
1
1
15
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32
40
15
!
,
17
17 .
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1
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19
,
19 ~
,
1
j
1.
tmuvais
- Bon
Il.
Honnête
- Malhonnête
3.
!?ea.u
- Laid
13.
Juste
- Injuste
5.
saJ~e
-: Propre
15.
Sain
- Malsain
7.
1.9,r.é ab1e
DésagréabJ e...
17.
Indigne
- Digne
9.
Far. fumé
- Infect
19.
tpouvantable - Gentil
. f .'

- 115 -
TABLEAU 3.14:
Corrélations inter-item pour le groupe A
non métaphorique après l'addition des
concepts.
(Test expérimental)
1
3
5
7
.
9
11
13
15
17
19
f
1 1
62
53
48
29
35
27
33
55
50
1
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1
3
32
66
47
i
50
47
43
26
41
3
1
1
i
i
i
1
5
5
26
26
41
27
36
45
48
i
i
;
1
1
{
1
i
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-
7
i
51
i
53
55
52
27
33
1
7
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1
,
:
!
1
55
40
43
32
41
9
9
i
!
1
1
,
1
1
76
60
33
,
46
11
11
i
1
1
i
1
!
1
1
1
13
i
1
65
20
44
13
1
1
1
1
-
t
,
i
1
:
1
,
15 :
!
50
49
15
1
1
,
17
54
17
19
19
1
l. .Mauvais
- Bon
11. . Honnête
- Malhonnête
3.
Beau
- Laid
13. ·Juste
- Injuste
5.
Sale
Propre
\\
15.
Sain
- Malsain
7. .. Agréab le - Désagréable
17.
Indigne
- Digne
... -:.
9. . Parfumé
- Infect
·19 . . Epouvàntab1e - Genti l
- --
...
-~-'
---. ~._-- ~--. -_
.
.
~,-
. . .
..-.~"'"
.- ~
.
'
.
.....__.......
_.
.- :..... :.: - ..

- 116 -
TABLEAU 3.15:
Corrélations inter-item pour le groupe B
métaphorique après l 'addition des concepts.
(Test expérimental)
1
3
5
7
9
11
13
15
17
19
1
22
1
28
33
28
42
40
35
40
35
1
1
1
J
3
47
56
53
32
3
25
1
33
34
30
1
1
1
1
:
1
5
5
,
56
1
70
31
26
62
26
32
1
1
1
!
,
1
[
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1
1
7
;
7
56
i 26
30
28
12
36
!
,
1
1
9
9
i
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32
24
45
20
27
i
t
1
i
1
1
1
1
!
,
,
,
1
11
i
i
11
i
1
76
18
49
24
i
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1
!
!
,
1
i
!
1
13
13
1
i
17
49
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1
!
1
1
15
19
39
15
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1
!
i
17
1
1
34
17
19
19
1
l.
Mauvai s
- Bon
Il.
Honnête
- Malhonnête
3.
Beau
La id
13.
Juste
- Injuste
5.
Sale
- Propre
15.
Sain
- Malsain
7~
Agréable - D~sagréable
17.
Indigne
- Digne
9:
Parfumé
- Infect
19.
tpouvantable - Gentil
-~-~--
--
.-
.
.- -
Q'.ç:::z::e§-
r_iR".
btiZ!LJ.R.kS.G._2i..."'5i1·
•.c:::a:zu:sek...K5ga;q:;:;;;;sJiASHSi51.ro
. __ 4AJ v.~

- 117 -
U5LEAU 3.16:
Corrél ati ons inter-item pour 1e groupe B
non métaphorique après l'addition des
concepts.
(Test expérimental)
1
3
5
7
. 9
11
13
15
17
19
i
!
1
,
!
1
1
74
54
68
39
1
54
69
59
39
53
1
1
1
1
,
1
1
\\
,
3
3
1
61
57
60
49
57
56
38
60
1
,
i
. -
!
5
54
67
42
48
53
39
41
5
7
45
53
54
72
38
37
7
-------;.---~-~----~
9
41
47
60
28
40
9
11
67
54
37
52
11
1
13
13
70
64
63
1
---- j----- - - -
!
15
!
15
55
53
i
i
,
1
i
1
1
i
1
17
i
!
1
1
1
59
17
,
1
1
1
1
19
1
1
,
1
1.
Mauvais
- Bon
Honnête
;
....
Il.
- Ma l honnête
'~3~
Beau
Laid
13.
Juste
- 'Injuste
5.. Sa le
- Propre
15.
Sairi
- Malsain
7 • '. -Ag ré able
Désagréable
17.
Indigne
- Digne
-'9.: Pa rfumé - Infect
19.
Epouvant'ab1e - Gentil
....
.
:
-.-:. -. ~ ~ ..
~~
. l
- .
• -
" ' 7 -
_
.•
- -
. '.'
.-

- 118 -
ANNEXE 5 (Tableaux 3.18 a 3.28)
MATRICES DE CORRELATIONS INTER-ITEM DE la PAIRES D'ADJECTIFS EVALUATIFS
APPLIQuEES ADIFFERENTS CONCEPTS (TEST DE CONTROLE)
TABLEAU 3.18:
Matrice de corrélations inter-item de la paires
d'adjectifs évaluatifs appliquées au concept
"DAME"" (Test de contrôle)
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
1
55
68
74
53
32
42
52
49
48
2
69
52
66
33
38
60
46
48
2
3
85
73
41
65
75
81
76
3
4
61
42
63
75
86
79
4
;
,
!
5
5
63
61
68
48
69
1
!
,
1
6
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41
32
43
6
1
1
-
-~.
i
7
84
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1
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1
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9
78
la
la
l. :Mauva;s 0- -Son
6.
Honnête.
- Malhonnête
2.
Beau
- la id
7 •
Juste
- Injuste
-0 ..
J.
Sale
- Propre
8.
Sain
- Malsain
4. ,'Agreable.- 'Désagr~ab le
9.
Indi gne .:00
- Digne
.0
5. ~opaorfUmé., 0_, Infect
"10.
tpouvantable - Gentil
Les,~ocorrélati.ons: en caractères gras indiquent que)a ~valeur est non signi-
fitâtivë au~cseu!ila = "OS a'vec 24 'd.l.
Cette nole'-estvalable pour les
ta bol_eao~ ~ 3S9; ~ 3. 28 .
-o . o'~:)~:~~:.;,..o
0 '
°
'
,
. "-.-
. .
. .
r.:,"

- 119 -
TABLEAU 3.19:
Matrice de corrélations inter-item de 10 paires
d'adjectifs évaluatifs appliquées au concept "pERE"
(Test de contrôle)
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
,
1
97
83
74
71
75
79
75
86
90
2
84
72
69
76
78
77
91
90
2
1
1
1
3
77
68
62
73
82
84
81
3
1
1
4
1
64
62
73
70
82
89
4
1
1
1
i
5
78
66
64
78
65
5
1
i
1
1
1
1
;
1
i
6
\\
64
69
79
71
6
1
1
1
,
7
7
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i
8
8
1
1
69
83
i
!
9
9 .
88
la
10
;
l.
Mauvais
- Bon
6.
Honnête' .
- Malhonnête
2.
Beal:J
- Laid
7 •
Juste
- Injuste
3.
Sale
- Propre
8.
Sain
- Malsain
4.
Agréable - Désagréable
9.
Indigne< .
- Digne
5.
Parfwné
- Infect
10.
rpouvantable - Genti l
- :- -.,-- : ."
.-."- - -:: . - - - - . --<
."

- 120 -
"TABLEAU 3.20:
Matrice de corrélations inter-item de la paires
d'adjectifs évaluatifs appliquées au concept
"RUSSE"
(Test de contrôle)
1
2
3
4
5
6
7
8
9
la
1
1
47
49
59
58
78
64
75
51
54
1
2
38
62
39
43
39
54
50
46
2
!
i
3
63
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67
68
67
63
3
1
1
i
,
1
1
4
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71
65
48
58
57
60
4
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i
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1
1
,
,
1
1
,
1
1
5
5
1
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1
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84
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1
j
1
!
,
1
1
1
1
.
i
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6
84
70
77
1
6
1
73
,
!
1
!
1
1
7
,
78
69
68
7
1
1
1
8
1
61
63
8
,
9
83
9
la
,
-la
l.
Mauvais
- Bon
6.
Honnête
- Ma 1honnête
2.
Beau
-- La id
7.
Juste
- Injuste
3.
Sale
Propre
8.
Sain
- Mal sa in
4.
Agréable
Dé sagré ab1e
9.
Indigne
- Digne
5.
Parfumé
Infect
la.
rpoùvantable - Gentil
. . ~._'._:"""-':" .
. ~:
.. ~ --:. -::. ---"

".-:;:;
- 121 -
TABLEAU 3.21:
Matrice de corrélations inter-item de 10 paires
d'adjectifs évaluatifs appliquées au concept
"PATRIOTE"
(Test de contrôle)
l
2
3
4
5
6
7
8
9
10
1
l
52
41
49
38
55
52
38
56
55
1
2
72
53
33
64
57
60
62
55
2
3
56
63
49
57
64
58
55
3
4
69
55
4
:
69
88
63
85
1
1
1
1
1
1
1
5
48
55
63
53
56
5
1
1

6
i
81
66
92
63
6
1
1
7
1
76
90
73
7
1
1
8
j
69
82
8
1
9
1
!
75
9
J
10
10 .
1.
Mauvais
- Bon
6.
Honnête
~Malhonnête
2.
Beau
- Laid
7.
Juste
.. ~ Injuste
3.
Sale
- Propre
8.
S a ; n - Malsain
4.
Agréable - Désagréable
9.
Indigne.- Digne
5.
Parfumé
- Infect
10.
Epouvantable - Gentil'
-"
:'::. ;~ -,
~...--.'::
'-',_.
_. _.':...-"
;:....., . . ." ~

",
..
- 122 -
TABLEAU 3.22:
Matrice de corrélations inter-item de la paires
d'adjectifs évaluatifs appliquées au concept
oOMËRE oO
(Test de contrôle)
1
2
3
4
5
6
7
8
9
la
1
63
50
58
39
27
52
50
47
69
2
31
57
70
49
57
77
55
66
2
3
63
49
60
67
52
78
69
3
1
1
1
4
37
51
67
41
56
74
4
1
!
1
5
1
70
62
79
54
49
5
1
1
6
75
57
78
54
6
1
i
1
7
60
68
61
7
1
1
1
8
62
62
8
9
85
9
1
1
10
1
, 10
1
1
1
"
l.
Mauvais
Bon
6.
Honnête
- Ma l hOf1nête'
2.
Beau
- La i d
7 •
Juste
- InjUste
3.
Sale
Propre
8.
Sain
- Malsain
:
4.
Agréable - Désagréable
9.
Indigne
- Dign~
5.
Parfum~ - Infect
10.
rpouvantable - Gent il
-"
, - '
-
-",
-
. .
--"
.. " .
.~:;:::'
."
.~' . -~
';"."1,
.

- 123 -
TABLEAU 3.23:
Matrice de corrélations inter-item de 10~paires
d'adjectifs évaluatifs appliquéesàu concept
"POLICIER"
(Test de contrôle)
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
1
76
41
84
46
72
68
66
50
84
2
31
83
68
73
63
6,9
53
84
2
,
3
,
47
43
66
82
60
58
32
3
i
4
57
77
69
76
57
78
4
1
1
!
1
,1
!
1
5
49
54
63
54
56
5
(
1
\\
6
85
76
75
77
6
1
1
7
7
67
70
68
1
8
66
64
8
9
66
9
1
0 ,
10
c
.
10
..
1.
Mauvais
- Bon
6.
Honnête
, ,~-'~a.1,honn~te
2.- Beau
- Laid
7.
Juste
-Inju'st,e
3.
Sal~
- Propre
8.
Sain
-,ie :" Malsain'
~.,
....
4.. Agréable - Désagr~ab1e .
9.
Indigne
,'._ - Di.gne .
5.
Parfumé
- Infect
10.
tpouvantab {~~ ~:Genti'.l
.
',-'
f-
,;".
- .
. i
.~_'-.=~.'_.'
. _.:-
'.'
_-0
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- 124 -
TABLEAU 3.24:
Matrice de corrélations inter-item de 10 paires
d'adjectifs évaluatifs appliquées au .concept
"pECHE"
(Test de contrôle)
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
1
86
69
66
64
69
68
79
68
76
2
75
80
74
85
82
86
75
85
2
3
3
76
73
88
91
- 86
77
81
4
80
81
82
84
72
85
4.
1
1
5
74
80
83
63
78
5
6
!
88
84
78
74
6
7
95
79
82
7
8
1
87
87
9
78
9
10
10
, .
. ,
":",
l.
Mauva is
- Bon
6.
Honnête
;;,;. Ma l honnête
2.
Beau
- La id
7 •
Juste
'. .- Injuste
3 .. Sale
- Propre
8.
Sain
_-,,:Ma 1sain
4.
Agréable - Désagréable·
9.
Indigne
-'~ Digne
5.
Parfumé
- Infect
10.
lpouvantab 1e~~;.Gent il.'
..
.2Lk~i{~,,:.·'~ o••
~§&i?,=sieM~JAGt@4itM~kiii.zixci~mit:aia.i;..;z·'~b ':.,.:_~.: -;-':-=:;"';;- ~-, .. --ü

- 125 - .
TABLEAU 3.25:
Matrice de corrélations inter-i tem de 10 paires
d'adjectifs évaluatifs appliquées au concept
"SYMPHONIE"
(Test de contrôle)
1
2
3
4
5
. 6
7
'8
9
10
1
44
42
81
4D
47
63
45
18
16
1
2
05
41
31
03
17
09
02
03
2
3
35
50
77
50
54
63
51
3
1
4
16
23
39
14
29
1
4
1
26
1
!
\\
1
1
:,
1
5
49
54
48
23
11
5
6
66
57
43
56
6
1
,
7
43
20
i
24
7
1
!
8
38
8
j
13
.
9
49
9
. 10
10'
.. ,
1.
Mauva is
- Bon
6.
Honnête
,c,,> Mal honnHe
2.
Beau
.~. laid
7 .. Juste
., ": - Injust~
3.
Sale
. ~ Propre
8.
Sain
, ' . C ,
-Malsain'
4.
Agréable- Désagréable
.9.
Indigne
- Digne
5.
Parfumé' - 'Infett:"
10. .tpouvantab1~~- GenÙr:'"~' :/~ ,,' .
.
.
"
~
. .. ~,' - :". .. -
~: ;", :..~
. -
.'
. -
-. :,_ i .."-:
0 - -
. " .
_....

- 126 -
TABLEAU 3.26:
Matrice de corrélations inter-item de 10,p'aires
d' adjectifs éva 1uati fs appl i quées au concept'TEU"
(Test de contrôle)
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
l
1
78
50
71
48
57
55
83
43
67
2
2
61
67
62
48
56
72
35
57
3
51
50
36
57
69
64
57
3
52
48
58
75
41
1
64
,
4
4
1
1
i
1
5
5
37
42
55
37
65
1
1
6
49,
60
54
65
6
1
,
' .
7
68
49
48
7
8
8
1
'49
79
1!
9
9
44
'
-,
la •
..
10
-
'-
,
"
"
"
. -' Mà
• •
- 1
.
honnêté
l.
Mauvais-
6.
Honnête
- . , - .
-


...., < - - . - ,

'- Injuste
2.
Beau,
Laid
7.
Juste
~,\\ Ma lsaif!' .
Propre
8.
Sain
.
Sale
-
'. -
.
~
.
3.
9 •. Indi gne
,,-: Di gne" .,<
~.
4.
Agreable
Oésagréab1e ",
.
0'-,-
.
: -
Infect . -
10~ . tPouvantable':~~"Gentil"
5.' P~rfumé
:- :0;...-; •
. - .
--
~
--- - -. -- --
y,.- •.
-. -.
-
.....
-'\\..
_
• .
_
••••• _
o k .
.~-- '._':"" '-- - -~.~--
'"
-
-.
JO
' . - - - ' : _ : :
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. : • •';.. ' :
:
.~,
_
. '.--
-~
_"'0-
,
'.
.~ ~,_-~
.' ."7
".!
" ,
'.-
"~.
~-:
.. - - -:--' .. '",;;'-,-'-
-
'. '":.<-' ;~;;:=.:-:~~---:.:::::.

- 127 -
TABLEAU 3.27:
Matrice de corrélàtions inter-item de 10 paires
. d'adjectifs évaluatifs appliquées au concept "LAC
(Test de contrôl~)
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
1
69
44
71
38
32
29
49
15
29
1
1
2
18
86
21
14
09 .
47
43
37
2
1
3
3
1
21
31
64
58
28
11
43
1
!
!
i
4
1
!
4
!
43
23
i
08
64
48
45
1
J
i
1
1
1
,
,
5
1
5
1
1
45
47
62
10
47
1
1
!
1
1
6
!
74
47
31
70
6
i
1
7
40
23
53
7
1
1
8
1
,
32
60
8
1
1
9
66
9
10
.-
10
l.
Mauvais
- Bon
6.
Honnête
•- Ma 1honnête
2.
Beau
- La id
7.
Juste
- Injuste
3.
Sa le
- Propre
B.
Sain
,,
- -- Malsain
4.
Agreable - Dêsagrêab 1e
9. .. Indigne
- Di gne
O
. 5.
Parfumé
..: Infect
10 .
Epouvant.ab1e
Gent-il
_
0 0
.:
'.".:
- ...
~i~·
.
_
.

- 128 -
TABLEAU 3.28:
Matrice de corrélations inter~item de 10 paires
d'adjectifs évaluatifs appliquées au concept
"PLUME"
' ,
(Test de contrôle)
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
1
52
56
39
18
61
71
76
61
71
2
44
28
29
16
37
47
20
36
2
3
40
41
39
49
50
25
43
3
i
1
4
54
36
26
35
27
41
4
1
1
1
!
i
5
49
46
47
38
18
5
1
1
1
6
77
73
92
69
6
1
1
1
!
1
1
7
94
77
40
7
1
8
,
76
41
8
9
69
9
10
10
"
l.
Mauva i 5
Bon
-
.. ,6.
Honnête
- Mal honnHe
2.
Beau
La id
,-
7.
Juste
- Injuste
".
. ~.'.
3.
Sale
Propre
-
8.
Sain
-Malsain
4.
Ag;reab1e - D~sagr~able
"
,
9.
Indigne
- Digne
..
5.
Parfumé
Infect"
"10.
rpouvanta'b'le - Gentil
' .
,~-
' . ' .
: ..

. >129
·~ANNEXE .6
TA6LEAU3.2'9:·
Intercorrélations non.significatives par paire
'... d'adjectifs et' par 'concept pour le test expéri-
menta l (T. [. )
.
1
CONCEPTS·
1
. TEST
ADJECTI FS
NON MËTAPHORIQUES
METAPHORIQUES
TOTAL
-
C1·C2.
-
C3
C4
C5 'C6
C7
CS
C9
CIO
C11
l
l
·0
5
.1
0
. 1
0
6
3
4
5
26
2
2
.1.
3
0
0
0
0
2
5 . 5
5
23
;
3
1
2
6 '0
1 . 0
0
4
5
4
2
25
!
1
4
2
.0
4
'0
0
2
0
3
4
4
3
22
(T.E.) ;
5
2
2
4
3
0
5
0
4
S
5
2
35
6
1
0
4
2
1
1
0
1
7
S
2
27
7
1 .. 3
4
1
0
0
0
1
7
6
4
27
S
2' -0
4
.. 0
0
'0
0
2
5
3
5
21
9
..
5
..0
6 .' 0
0
2
0
2
5
6
6
~2
10
1
0
7
1
0
1
0
1
5
7
6
:9
1
OS"
TOTAL
.lS OS 47
02 . 12
0
26
54
52
40
267
. .
1
1
1
1.
Bon
" -Mauvais
6 •. ' Honnête
- Malhonnête
2.
Beau
-Laid
7.
Juste
- Injuste
.. ,_.
Sale···;-"propre .
.... S.'· Sain
3.
- Malsain
4.
AgréabJ E;!>'':' Dé,sa gréab l e
9 ..,)nd i gne
- Digne
5.
- Gentil
parful1]~..~'~'t<:',I~!ec~:",.;.:~" ': .:':··;~:10~,,~,.·:Ep~uvantabl e
<
' . , '
.,-
',-

..
.:.'.~. ':~~~.- ..._-.
.;.. ' ,-::., -
-. --

- 130 -
ANNEXE 7
TABLEAU 3.30:
Intercorr~lations non significatives par
paire d1adjectifs et par concept (test
de contrôle)
, - - - - - - , - - - - - - - , - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
CONCEPTS
TEST
ADJECTI FS
NON METAPHORIQUES
METAPHORIQUES
lTOTAL
Cl
C2
C3
C4
C5
C6
C7
C8
C9
ClO
Cll!
1
1
i
1
1
o o 2
2
0
o 2
o 5
2
14
2
1
o
1
3
1
1
1
o
7
1
5
6
26
1
i
3
o
o
1
o
1
2
o
1
1
5
2 1 13
1
4
o
o
o o
1
1
o 6
o 3
(T.C.)
5
o
o
1
2
2
0
o
4
2
~~
4
:
li
6
3
o o o
1
0
o 2
2
4
3
15
7
1
o
1
o
o
0
o 4
o 4
2 i 12
8
o
o
o 1
o
0
o
4
o 2
1 1 08
1
9
1
o o o
o 0
o
6
2
6
4 1 19
10
o
o
o o
o
1
o 6
o
2
2
11
TOTAL
7
0
6
6
8
5
0
42
8
40
32
154
Cl
=
Dame
C7
= . P~ché
C2
=
Père
C8
= Symphonie
C3
=
Russe
C9
= Feu
C4
=
Patriote
CIO -
Lac
C5
=
M~re
Cll = Pl ume·
C6
=
Poli ci er
. ".: :; ...... .
,
.
-
. ":::...--:". :--_-:'. ~..::~.~'~--=-: ~--:- : .-

- 131 -
ANNEXE 8
. TABLEAU 3.31:
Intercorrélationsnon sigrlificatives enregistrées
par les concepts métaphoriques au niveau des groupes
A etB (Test de contrôle)
GROUPE
CONCEPTS
PAIRES D'ADJECTIFS
TOTAL
-
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
Péché
0
0
0
0
'0
0
0
0
0
0
00
A
Symphonie
2
7
1
6
4
2
4
3
6
6
42
Feu
0
1
1
0
2
2
0
0
2
0
08
1
1
1
1
1
Lac
5
5
5
3
4
4
4
2
6
2
40
B
,.
Plume
2
6
2
6
4
3
2
1
4
2
32
-i- . ::.. .
" ' - .
1
......
-- .._.,'-' -_ .
.
----.~,.......- .. _-
-;-:'._--.-
.
,,' .
. ..-: ;-" . ..
~-
.' . ~
-~~~.,

- 132 -
ANNEXE 9
TABLEAU 3.32:
'Intercorrêlationsnégatives par paire d'adjectifs
et par concept
CONCEPT
ADJECTIFS
';':NONMETAPHORIQUES
METAPHORI QUES
ITOTAL
.
.
.
Cl
c2 ~ C3 . C4 C5
C6 C7
C8
C9
CIO
C11
!
1.
Bon - ~1auvai s
0
0
1
0
0
0
0
0
0
1
0
02
2.
Beau - Laid
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
00
3.
Sa le - Propre
0
0
2
0
0
0
0
0
0
0
0
02
4.
Agréable - Désagréable
O'
0
0
0
0
010
0
0
0
0
00
i
5.
Parfumé - Infect
i
0
0
2
0
0
0 1 0
0
3
0
1
06
--.
1
6.
Honnête - Malhonnête
0
0
1
0
0
o ! 0
0
2
0
0
03
1
,
7.
J us te - 1nj us te
0
0
' )
L
0
0
o '0
0
2
1
1
06
,
8.
Sain - r·1alsain
0'
o . 2 0 0 0 0 0
0
0
0
02
9.
Indigne - Digne'
0
0
2
0
0
0
0
0
0
1
0
03
10. Epouvantable - Ge~til'
0
0
2
0
0
0
0
0
1
0
.1
04
~
,
;
..
"-
TOTAL
00-
00
13
00
00
00 00
00
08
02
02 i, 28
;
:
Cl
= Dame
C7
= Péché
C2 . = Père
C8
= Symphonie
C3
= Russe
C9
= Feu
C4
= Pa tri ote
.
CIO = Lac'
C5 . = Mère
C11= Plume
C6
- p6licier ~:
t . " - .
,

- 133 -
ANNEXE 10
TABL EAU 3.35:
Corré lat i ons item-total par pa ire d' ad ject ifs
et par concept (test expérimental)
:-1
CONCEPTS
ADJECTIFS - -
NON MËTAPHORIQUES
MnAPHORI QUES
Cl
C2
C3
C4
C5
C6
C7
C8
C9
CIO
Cll
)
,
l.
Bon - Mauvais
66
66
49
68
80
69
76
38 60
48
41
;
1
2.
Beau - Laid
55
56
69
73
73
62
64
57
39
34
48
1
3.
Sa l e - Propre
1
68
53
28
55
63
67
78
48
45
70
56
4.
Agréable - oéSagréablJ 54
81
61
73
90
53
59
46 -63
57
58
1
;
5.
Parfumé - Infect
52
45
46
46
70
45
63
48
15
58
1
57
;
6.
Honnête - Malhonnête
65
74
65
68
56
74
74
71
27
30
71
1
7.
Juste - Injuste
1
i
.64
55
49
74
79
72
80
56
35
30
48
!
!
;
8.
Sain - Malsain
59
64
41
76
75
60
84·
55
52
60
38
1
9.
l ndi ne - Di ne
57
78
29
64
75
54
79
9
9
47
59
38
44
10.
Epouv~ntable .~. Gentil
68
74
26
5470
60
66
69' 49
38
39
ALPHA
88
89
79
90
93
88
93
84
78
80
82
Cl
: Dame
C7
==
Péché
C2
== Père
. C8
=' Symphoni e
C3 .==Russe
C9
-
Feu
. ï
C4 . == Patri ote
CIO = Lac
"
-- -
... _ C5 .: Mère - .--
Cll = Plume ....
. C6 :: Policier~~
.".
' . ;
. '
. ' : . ' ~ .-' ..
. '
.'>--
_.
- -
...,"
"
•=-.
-- - _....... - -. ~ _.. _o.
..
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--.-:---:-~'-;--' -'_.. _-_._~.-._!-~.,- ..
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-
, - -
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._-,-:'- -:: :.- :-1
~-C::~- ._7: o' '0'':' . -_,. -.' ..:".- - .•~" ..:c::. "·;'7ë..·~-·_
!~..:' ; ~::-:,;;,~-.b'ë: r
.:>-_",._ ''-':3'':'.:' ,.::.,-,:._. ""_"- ." .... ....."... 0'

- 134 -
-ANNEXE Il
TA5LEAU 3.36-:- Corrélations item-total considérées come élevées
- entre le facteur l et les deux autres facteurs
(FZ et F3) par paire d'adjectifs et par concept
- ADJECTIFS
CONCEPTS
NOM MËTAPHORIQUES
MlTAPHORIQUES
TOTAL
C1C2
C3
C4
CS
C6
C7
C8
C9
CIO
C11
J
l. Bon - ~1auvais
:
0- 1
0
1
1
2
0
0
0
0
0
S
2. Beau - Laid
2
2
2
1
2
2
1
0
0
0
1
13
:
_3. Sale - Propre
0
1
0
1
1
2
0
1
0
1
1
8
4. Agréable - Désagréable
1
2
1
1
1
2
0
1
0
0
1
10
S. Parfumé - Infect
1
1
2
0
1
1
1
2
2
0
0
11
6. Honnête - Malhonnête
1
0
2
1
1
2
2
1
0
0
0
10
7. -Juste - Injuste
1
1
1
1
1
2
1
2
0
0
0
10
8. Sain -- t~alsain
-
1
2
2
1
1
1
0
2
1
0
0
11
9. Indigne - Digne
1
2
0
1
1
2
0
1
0
0
0
8
10. Epouvantable - Genti l
0
2
0
0
1
1
2
1
1
0
0
8
,
1
Cl
= Dame
C7
= Péché
C2
Père
C8
= Symphonie
C3 - - Russe
C9
= Feu
C4 ' -
Patriote',
CIO = Lac
C11 = Plume
_C6= -- Po1icier '
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-
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. '.:'"., .",-
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,
---

- 135 -
ANNEXE -12
TA6LEAU 3.39:
Corrélations item-total par paire d'adjectifs et
par concept après lléli~ination des deux items
"Parfu~é - Infect" et "Beau - Laid"
j
CONCEPTS
ADJ ECTI FS
NON METAPHORIQUES
t~ETAPHORIQUES
Cl
C2
C3
C4
C5
C6
C7
C8
C9
CIO
Cll
l. Bon - j'1auvai s
66
63
48
67
80
66
72
31
58
53
41
5. Sale - Propre
68
52
32
53
59
60 1 75
49
44
58
50
7. Agréable - Désagréable
47
n 54 69 90 5J 54 48 57 48 50
Il. Honnête - Malhonnête
65
75
58
65
58
ni 76 68 36 36 69
, 13.
76!
Juste - l nj uste
64
59
40
78
80
80
56
41
35
47
1
,
61 1
i 15. Sain - r~alsain
56
63
34
74
73
85
53
50
53
38
;
541
i 17. Indigne - Digne
61
78
37
65
76
80
49
57
37
46
!
19
601
1
. Epouvantable - Gentil
71
77
25
54
67
70
66
55
41
39
1
1
,
TOTAL
87
89
72
89
91
87
92
81
79
76
77
Cl
=
Dame
C7
=
Péché
C2
=
Père
C8
=
Symphonie
C3
=
Russe
C9
=
Feu
C4
=
Patri ote
CIO = Lac
CS
~
Mère
Cll = Plume
C6
Policier
~
-
..
~
~
. : T,'
..
..
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- - - ; -.
.
- .
- -
.
. . . .
.
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~.i&S1!6l.iiW2_~_ J. __Aà.iUM~..§!GJ~tM!iM~~~j@i'

- 136 -
ANNEXE 13
TABLEAU 3.40:
Corrélations item-total par paire d'adjectifs et
par concept (test de contrOle)
CONCEPTS
1
ADJECTI FS
NON METAPHORIQUES
METAPHORI QUES
Cl
C2
C3
C4
C5
C6
C7
C8
C9
CIO
CIl
l
64
92
72
59
62
81
79
64
80
57
79
2
63
92
56
69
73
82
90
20
79
51
46
3
89
87
75
70
71
59
88
77
69
52
58
w
--l
4
85
82
74
81
69
86
87
47
76
63
48
0cr::
5
80
77
86
64
72
65
82
57
64
55
49
f-
z:
0
u
6
51
78
87
79
74
89
89
77
62
69
78
w
7
0
73
84
79
85
80
84
92
65
68
59
79
1
f-
Vl
8
83
84
81
84
77
81
96
57
88
68
83
w
f-
9
74
91
80
86
82
72
83
49
56
41
73
1
10
81
93
79
83
81
83
90
41
78
76
65
1
1
1
Cl
93
97 . 94
94
93
95
97
85
92
86
90
Cl
-
Dame
C5
= Mère
C9
= Feu
C2
= Père
C6
= Policier
CIO = Lac
C3
= Russe
C7
= Péché
C11 = Plume
C4
= Patriote
C8
= Symphonie
l
= Mauvais
- Bon
6
= Honnête
- Malhonnête
2
= Beau
- Laid
7
= Juste
- Injuste
3
= Sale
'- Propre_
8
= Sain
- Malsain
4
= Agréable - Désagréable
9
= Indigne
- Digne
5
= Parfumé
-'1nfect
10
= Epouvantable - Gentil
- .
--
-...:.
"- . ~
' .
_ . •
~
f '

- 137 -
APPENDICE A
LISTE DES 50 PAIRES DiADJECTIFS SELECTIONNEES PAR OSGOOD
l.
Bon
Mauvais
2.
Grand
Petit
3.
Bea u
Laid
4.
Jaune
Bleu
5.
Dur
Mou
6.
Doux
Aigre
7 .
Fort
Faible
8.
Propre
Sale
9.
Haut
Bas
10.
Calme
Agité
1l.
Savoureux
Insipide
12.
Précieux
Sans valeur
13.
Rouge
Vert
14.
Jeune
Vieux
15.
Bon
Cruel
16.
Bruyant
Silencieux
17.
Profond
Peu profond
__18,.
Agréable
. 1
1
Désagréable
"'; ."
19.
Noir
1
, 1
Blanc
2Q.
Amer
1
Sucré
2l.
Heureux
. Ma l heureux
22. .. Ai gu
. Emoussé
~# =--"
"?' .
·23.
Vide
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-
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~. ~ • ~ _"J':.
.
. -~"-'. .,---

- 138 -
24.
Féroce
_1
Pacifique
25.
Lourd
Léger
26.
Moui 11 é
Sec
27.
Sacré
Profane
_----L_----'-_---'-_----'_----'_ _L . - _
,
L I
28.
Détendu
Tendu
29.
Brave
Lâche
30.
Long
Court
3I.
Riche
Pauvre
32.
Clair
Sombre
33.
Chaud
Froid
34.
Epais
Mince
35.
Séduisant
Affreux
36.
Brillant
1
Sombre
37.
Basse
Soprane
38.
Anguleux
Rond
39. ' Parfumé
Infect
40.
Honnête
Ma l honnête
4l.
Actif
Pass if
42.
Rugueux
Lisse
43. ' Frais
Défra'îchi
44.
Rapide
Lent
45.
Beau
1
Vilain
- -
46. -, tpouvantab le
1
Genti l .
.. 1
47.
Proche
tloigné
,
,
-'48. ' -Ç~usti que,
1
Affable
--
1
49.
Sain
1
Malsain
1 - ,
_- 50 .• ~---~~argé
1
1
Etroit
- - - - - - - - - - - - - - -
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--
-
,

- 139 -
APPENDI CE B
LISTE DES 20 CONCEPTS SELECTIONNEs PAR OSGOOD
1.
Dame
11.
Bébé
2.
Roche
12.
Fraude
3.
Péché
13.
Dieu
4.
Lac
14.
Pa tri ote
5.
P~re
15.
Tornade
6.
Symphoni e
16.
Epée
7.
Russe
17.
Mère
8.
Pl ume
18.
Statue
9.
Moi
19.
Policier
10.
Feu
... 20 • . Amérique
..'
.- '.-o.;'-~-~ --;
.
.
• _'1 -~
~:.

- 140 -
APPENDICE C
TEST DE LA PREMIËRE ETAPE DE LA PRt-EXpERIMENTATION
Nom:
LE DIFFERENCIATEUR SEMANTIQUE
CONSIGNE
Le but de cette étude est de mesurer le sens que vous donnez à certains con-
cepts.
Pour ce faire, nous nous référons aux sentiments ou impressions que
le concept peut vous inspirer.
C'est pourquoi nous vous proposons une serle d'items opposés" susceptibles de
décrire ces concepts.
Ces items sont constitués d'adjectifs opposés du genre
«Grand - Petit»"
La distance qui sépare l'adjectif de son antonyme est divi-
sée en sept parties censées correspondre aux sens possibles que le concept
proposé pourrait vous inspirer.
Votre travail consiste donc à choisir l'une des sept cases qui exprime le
plus votre impression face au concept proposé.
Par exemple, si vous aviez
à évaluer le concept ARGENT au moyen de la paire d'adjectifs bon-mauvais,
Bon
Mauva is
et que vous trouviez que l'argent, c'est ""très bon"", vous auriez choisi une
section plus à gauche qu'~ droite.
Par contre, si vous considérez que l'ar-
gent, c'est "'très mauvais", vous choisiriez une case située plus à droite.
Nous vous demandons d'évaluer ainsi deux concepts, l'Université Laval et
l'avortement et ce, au moyen de vingt paires d'adjectifs.
Il est très im-
portant:
1.
de choisir une et une seule catégorie;
2.
de vous assurer de répondre à tous ces items ..
Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise réponse.
Ce que nous cherchons, c'est
votre impression immédiate ou spontanée face au concept. . N'essayez donc pas
de revenir en arrière ou de sauter des items.
Répondez aUX questi6ns dans
l'ordre où elles se présentent sans vous préoccuper de votre'jugement passé
ou futur .
.. Merc i de votre collaborati on.
~,",' ...
. • ..... .
"..


1
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~

- 141 -
UNIVERSITE: LAVAL
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. .
.. "-.:..:-.....". .~-
.".:.-= ......

- 143 -
Dernières questions
1.
Dans quelle mesure la consigne du début est-elle claire et univoque?
1
1
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
Pas du
Aucun
tout
problème
2.
Avez-vous trouvé intéressante la tâche?
1
1
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
Pas du
Enormément
tout
3.
Avez-vous trouvé que certaines paires d'items étaient saugrenues ou peu
appropriées?
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
Pas du
Enomlément
tout
Lesque 11 es? - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
4.
Avez-vous éprouvé des difficultés à comprendre certains adjectifs~
1
1
[ 1
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
Pas du
Enomlément
tout
Pourriez-vousts'il vous plaîttles encercler.~··
'. '" ..: .."<
......
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MERC-I !-
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".'

- 144 -
APPENDI CE 0
TEST DE LA DEUXItME ETAPE DE LA PRE-EXpERIMENTATION
Sexe
~ge
Niveau:
LE DIFFERENCIATEUR sEMANTIQUE
CONSIGNE
GROUPE 1
Le but de cette étude est de mesurer le sens que vous donnez à certains con-
cepts.
Pour ce faire, nous nous référons aux sentiments ou impressions que
le concept peut vous inspirer.
C'est pourquoi nous vous proposons une serle d'items opposés, susceptibles de
décrire ces concepts.
Ces items sont constitués d'adjectifs opposés du genre
«grand - petit».
La distance qui s~pare l'adjectif de son antonyme est divi-
sée en sept parties censées correspondre aux sens possibles que le concept
proposé pourrait inspirer.
Votre travail consiste donc à choisir l'une des sept cases qui exprime le
plus votre impression face au concept proposé.
Par exemple, si vous aviez
à évaluer le concept ARGENT au moyen de la paire d'actifs bon-mauvais
. Bon
1
1
Mauvais
'----'-----'--'---'-----'---'---'
et que vous trouviez que l'argent, c'est ··tr~s bon··, vous auriez choisi une
section plus ~ gauche qu'~ droite.
Par contre, si vous considérez que l'ar-
gent, c'est ··très mauvais··, vous choisiriez une case située plus à droite.
Nous vous demandons d'évaluer ainsi quatre concepts:
- Policier
- Education
- Tornade
- Fraude
et ce, au moyen de vingt paires d'adjectifs.
Il est tr~s important·
1. de choisir une et une seu1é catégorie
. 2. de vous assurer de répondre A tous ces items.
Il n1y a pas de bonne ou de mauvaise réponse~
Ce que nous cherchons, c'est
.votre impression immédiate ou spontanée face au concept.·N'ess~yez~doncpas
de reveni ren arri·ère ou de sauter des items.
Répondez aux questions dans
l'ordre où elles se présentent sans vous..préoccuper de votre jugement passé
ou futur ~ .
..
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Merci de votre collaboration.
.
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- 145 -
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Bas
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5.
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Calme
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6.
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Gentil
.
.
1
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7.
Désagréable
Agréable
8.
Blanc
Noir
9.
Malheureux
Heureux
10.
Féroce
Paisible
Il.
Sacré
Profane
12.
Tendu
Détendu
13.
Lâche
Brave
14.
Riche
Pauvre
15.
Sombre
Brillant
, .
16.
Parfumé
Infect
17.
Honnête
Malhonnête
,
18.
Défra'i chi
Frais
19.
Juste
Injuste
20.
tloigné
1 .
Proche
2l.
Sain
Malsain
22.
Clair
Flou
23.
Répugnant
[
Alléchant
24.
Doux
Amer
25.
Indigne
1
Digne
26.
Vide
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- 146 -
tDUCATlON
l.
Mauvais
Bon
2.
Beau
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3.
Sale
Propre
4.
Bas
Haut
5.
Agité
Calme
6.
Cruel
Gent il
7.
Désagréable
Agréable
8.
Blanc
Noir
9.
Malheureux
Heureux
10.
Féroce
Paisible
Il.
Sacré
Profane
12.
Tendu
Détendu
13.
Lâche
Brave
14.
Riche
Pauvre
15.
Sombre
Brillant
16.
Parfumé
. 1
Infect
17.
Honnête
Malhonnête
18.
Défraîchi
Frais
19.
Juste
Injuste
20.
Eloigné
Proche
2l.
Sain
Malsain
22.
Clair
Flou
23.
Répugnant
A11 éc hant
24.
Doux
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25.
Indigne
Digne
26.
Vide
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27.
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- 147 -
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2.
Beau
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1
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Désagréable
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14.
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15.
Sombre
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16.
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17.
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Malhonnête
18.
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19.
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20.
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- 148 -
FRAUDE
. 1
l.
Mauvais
Bon
2.
Beau
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3.
·Sale
Propre
4.
Bas
Haut
5.
Agité
Calme
6.
Cruel
Gentil
7.
Désagréable
Agréable
8.
Blanc
Noir
9.
Malheureux
Heureux
10.
Féroce
Paisible
Il.
Sacré
Profane
12.
Tendu
Détendu
13.
Lâche
Brave
14.
Riche
Pauvre
15.
Sombre
Brillant
16.
Parfumé
Infect
17.
Honnête
Malhonnête
18.
Défratchi
Frais
19.
Juste
Injuste
20.
Eloigné
1
Proche
. 2l.
Sain
Malsain
22.
Clair
Flou
23.
Répugnant
Alléchant
24.
Doux
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25.
Indigne
Digne
1
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- 149 -
APPENDICE E
TEST DE LA DEUXIrME ETAPE DELA PRE-EXpERIMENTATION
Sexe
Age
Niveau:
LE DIFFERENCIATEUR SEMANTIQUE
CONSI GNE -
GROUPE II
Le but de cettè étude est de mesurer le sens que vous donnez à certains con-
cepts.
Pour ce faire, nous nous référons aux sentiments ou impressions que
le concept peut vous inspirer.
C'est pourquoi nous vous proposons une serle d'items opposés, susceptibles de
décrire ces concepts.
Ces items sont constitués d'adjectifs opposés du genre
«grand - petit».
La distance qui sépare l'adjectif de son antonyme est divi-
sée en sept parties censées correspondre aux sens possibles que le concept pro-
posé pourrait inspirer.
Votre travail consiste donc à choisir l'une des sept cases qui exprime le
plus votre impression fac'e au concept proposé.
Par exemple, si vous aviez
a évaluer le concept ARGENT au moyen de la paire d'actifs bon-mauvais
Bon
1 Mauvai s
1
'-----J.....--'-_'-----J.....--'-_-"--_,
et que vous trouvi ez que l 1 argent, c' est "t rès bon", vous auriez choi si une
section plus à gauche quia droite.
Par contre, si vous considérez que l'ar-
gent, c'est"'très mauvais", vous choisiriez une case située plus à droite.
Nous vous demandons d'évaluer ainsi quatre concepts:
, .
-
- Péché
Lac
- Symphonie
- Justice
'et ce, au mojen de vingt'paires d'adj~ctifs. Il est trê~important
.; -,'_J. "de chOiSir une et uneseu l e catégorie .
. -
.
.
:""":2.'de vous assurer de répondre af6us cesitems~
- 'Il n'y a pa's de 'bonne ou demauvaiseréponsè.' Ce que nous',cherchons, c'est
. votre .impressi on c;immédi ateou spontanée' face au concept .. N'essayez donc pas'
,:,de .:-reveni r enarri ère ou' de 'sauter des items . . Répondez aux questions dans
--,l'ordre oo'ei les'sè'.prêsentent 'sans' vous 'préocëuper de 'votre jugement passé
,:ou futur.
..
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- 150-
pECHE
'"
1-
Mauvais
Bon
1
2.
Beau
Laid
3.
Sale
Propre
4.
Bas
Haut
1
5.
Agité
Ca lme
6.
Cruel

Genti l
7.
Désagréable
Agréab le
8.
Blanc
Noir
1
9.
Malheureux
Heureux
10.
Féroce
Paisible
Il.
Sacré
.'
Profane
1
12.
Tendu
1 "
Détendu
1
13.
Lâche
Brave
14.
Ri che
Pauvre
15.
Sombre
. "1
Brillant
16.
Parfumé
Infect
17.
Honnête
Malhonnête
18.
Défraîchi
Frais
19.
Juste
Injuste
20.
Eloigné
Proche
1
21.
Sain
Malsain
,
22.
Clair
Flou
23.
Répugnant
Alléchant
24.
Doux
1
,Amer
25.
Indigne
1
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- 151 -
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Mauvais
Bon
2.
Beau
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3.
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Propre
4.
Bas
Haut
5.
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6.
Cruel
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7.
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Agréab le
8.
Blanc
Noir
9.
Malheureux
Heureux
10.
Féroce
Paisible
-
il.
Sacré
Profane
12.
Tendu
Détendu
13.
Lâche
Brave
14.
Riche
Pauvre
15.
Sombre
Bd 11 ant
16.
Parfumé
Infect
17.
Honnête
Malhonnête
18.
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1
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-
-

- 152 -
SYMPHONIE
1.
Mauvais
Bon
2.
Beau
La i d
. 1
3.
Sale
Propre
4.
Bas
Haut
5.
Agité
Calme
6.
Cruel
Gentil
7.
Désagréable
Agréab le
8.
Blanc
Noir
9.
Malheureux
Heureux
la.
Féroce
Paisible
Il.
Sacré
Profane
12.
Tendu
Détendu
13.
Lâche
Brave
14.
Ri che
Pauv re
15.
Sombre
Brillant
16.
Parfumé
Infect
17.
Honnête
Malhonnête
18.
Défraîchi
Frais
19.
Juste
Injuste
20.
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21.
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Malsain
22.
Clair
Flou
23.
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24.
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- 153 -
JUSTICE
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Mauvais
/.
Bon
2.
Beau'
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-
3.
Sale
Propre
4.
Bas
Haut
5.
Agité
Calme
6.
Cruel
Gent il
7.
Désagréab le
Agréable
8.
Blanc
Noir
9.
Malheureux
Heureux
10.
Féroce
Paisible
lI.
Sacré
Profane
12.
Tendu
Détendu
13.
Lâche
Brave
14.
Riche
Pauvre
15.
Sombre
Bri 11 ant
16.
Parfumé
l nfec t
17.
Honnête.
Malhonnête
18.
Défra'îchi
Frais
19.
Juste
Injuste
· 20.
Eloigné . -
Proche
2I.
Sain
Malsain
22.
Clair
Flou
23.
Répugnant
Alléchant
24.
Doux.
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25.
Indigne
Digne
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Plein
· 27.' tpouvantable
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- 154 -
APPENDICE F
Liste des 15 paires d'item sélectionnées
à l'issue de la deuxième étape
de la pré-expérimentation
1.
Don
Mauvais
2.
Beau
Laid
3.
Propre
Sale
7.
Agréable
Désagréable
9.
Heureux
Ma l heureux
11.
Sacré
Profane
14.
Riche
Pauvre
16.
Parfumé
Infect
17.
Honnête
Malhonnête
19.
Juste
Injuste
21-
Sain
Malsain
23.,
Alléchant
..
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Répugnant
1
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Doux
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25,J. Di gne,
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- 155 -
APPENDICE G
Etude destinée ~ la classification des 20 concepts d'Osgood
en termes de concepts métaphoriques et de concepts non
métaphoriques
CONSIGNE
SEXE
NIVEAU
Je suis candidat au doctorat;
ma thèse porte sur une étude critique d'un
instrument de mesure des attitudes développé par Osgood:
le Différenciateur
sémantique (O.S.).
V. Alexandre définit le O.S. comme une "méthode de me-6u/l.e de .ta. valeU!'L conno-
to..:t.ive qu'une. pQ,t~donne ou un gJz.oupe. de pe,,'!.J.lOt1I1e.-6 a.U.achen:t à un objet."
Tel
que conçu par Osgood, le O.S. se présente comme un ensemble d'échelles des-
criptives constituées de deux adjectifs opposés, séparés l'un de l'autre par
un espace divisé en sept catégories.
Dans l'exemple ci-dessus, l'ARBRE est
l'objet ou le concept ~ évaluer et ce, à l'aide de l'échelle descriptive,
BON/MAUVAIS'.
ARBRE
BON
' - - _ ' - - _ - ' - - _ - ' - - _ - ' - - _ ' - - _ ' - - - - - - - J i
MAUVAI S
Dans cette étude critique, je m'intéresse, entre autres, aux relations qu'en-
tretiennent certains concepts avec certains adjectifs.
Je me suis -rendu compte, en effet, que certains concepts étaient difficiles
:~ :évaluer' au moyen de certains adjectifs.
Prenons un exemple facile, d'abord:
on peut dirè qu'une BANANE est SUCREE ouAMtRE, BONNE ou MAUVAISE, qu'un HOMME
est BON ou MAUVAIS.
Maintenant, je vous donne le concept HOMME et les adjectifs SUCRE/AMER:
éva-
luez.
HOMME
SUCR E L-I_---'---_---1....__'-,-1_---I...._---'---_----L-_---', AM ER
':Vous me;dites qu'un hOITU11e peut être SUCRE ou AMER!, Qu'avez-vous fait?
A
:quoi avez-vous pensé quand-vous ditesqu'un HOMME est SUCRt ou AMER?
Une
"hypothèse veut que vous ayez fait plLitôtrHérence au sens connotatif des ad-
'>jectifs"SUCR,E et AMERqu'~ leur sens propre car, dans un contexte dénotatif,
'un ,horrme sucré ou amer ne signifierait rien.
Qu'avez-vous donc fait pour que
l i éva 1uation ;du concept -HOMME au moyen de la pai re d'adjectif SUCRE/AMER de-
':meure)ossi ble?

- 156 -
Vous avez tout simplement utilisé un trope
une figure de style appelée méta-
t
phore.
La métaphore
selon le Larousse
est un ··p'LOcé.dé. pM lequei on Vtan.6-
t
t
6Vl-t la û_grU..6-<'cation P'LOplte. d' W'l mot a une a.ut/te .6-<'grU..6-<'ca.:û.ol1 qu-i. ne lu-<.
conv-<'e.n:t qu'en ve.Jt:tu d'une compaJr..a.M.on MU.6-e.nte.ndue..··
Disons tout simplement
que la métaphore est une comparaison sous-entendue.
Dans l'exemple ci-dessus
un horrune amer peut signifier un homme méchant.
"Mé-
t
chant est un sens connotatif du terme amer. d'où la métaphore.
J'ai donc constaté, au cours de la pré-expérimentation. que certains concepts
ne pouvaient s'évaluer au moyen de certaines paires d'adjectifs du O.S. que
par le truchement de la métaphore.
C'est pourquoi je les ai considérées corrune
des concepts "métaphori ques" .
Ceux qui n'entrent pas dans cette catégori e
sont dits "non métaphoriques".
Voici 20 concepts, ceux proposés par Osgood.
VN.lE, ROCHE, PtCHt, PtRE, LAC, SYMPHONIE~ RUSSE, PLUME, MOI, FEU, BtBt,
FRAUDE, VIEU, PATRIOTE, TORNAVE, tPtE, ~itRE, STATUE, POLICIER, AMtRIQUE.
et 5 paires d'adjectifs:
BON/MAUVAIS. BEAU/LAID. PARFUME/INFECT, HONNtTE/MALHONNtTE. EPOUVANTABLE/
GENT! L.
Votre tache consiste donc à classer ces 20 concepts au moyen des 5 paires
dl adjectifs en termes de concepts. "métaphoriques" et "non métaphoriques" ..
Pour effectuer cette tâche
il est important de présumer que:
t
1.
la répartition des concepts n'est pas égale;
2.
le caractère concret/abstrait ou physique/non
physique n'entre pas en ligne de compte.
Maintenant
je vous suggère de prendre chacun des 20 concepts et de l'évaluer
t
au moyen des 5 paires d'adjectifs déjà mentionnées.
L'évaluation de chacun des 20 concepts au moyen de chacune des 5 paires d'ad-
jectifs devrait vous permettre de classer ce concept. encochant la catégorie
qui. selon VOUSt lui convient (cf. p. 3).
- ... ".
~-
.,
,-; ..:: --"
~'.-

. .<".
- 157 -
ADJECTIFS:
1.
Bon
/ Mauvais
4.
Honnête
/ Malhonnête
2.
Beau
/ Laid
5.tpouvantab1e / Gentil
3.
Parfumé / Infect
Métaphorique
Non métaphori~ue
l.
Dame - - - - -- -------------~----~-----~--
2.
Roche
- - - - - -------------~-------------
3.
Péché
----'-- -------------~-------------
4.
Père ------ -------------~-------------
5.
Lac
- - - - - - -----------~-~-------------
6.
Symphonie
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
7.
Russe
- - - - - ----------~~-~-------------
8.
Plume
- - - - - --------------------~--~---
9.
Moi
- - - - - - -------------~-------------
10.
Feu
- - - - - - ----------~--~-------------
Il.
Bébé ------ -------------~-------------
12.
Fraude ----- -------------~-------------
13.
Dieu - - - - - - ----------~--~-------------
14.
Patriote -----------------~-----------~~
15.
Tornade
-~--------------------------~--
16.
tpée
~ __ -~ _
.17.
Mère
~
~ :- __ -:- _ ....: _ -:- ~.
18.
Statue
'
~
~_ ~ _- -:-_.~ ~ ~
-'- _..::... ~
.
.
.
.
-
19.
Policier
~
~ _ :::.,_.:- __. _~"':._'::-' i"7
. .:..
~'.
20.· Amérique.:..:.
-~ _'
~ .,...:.:.:..-'-:-,_.....:~
~-'-.:.::._
. _.- - --':' _." .~
:: '~\\
...
-- - -
:.~ -~
.. . - ... ~--:::- .._-..::. .~._- -'
. '
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~',-.-.
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. _~_: . ~t.: ~ :.:
.,.,',j,,1i~~i!1,~~~~,:~I-~~~}I,;~;I~~
--
--
~
.

- 158 -
APPENDI CE H
TEST ExpERIMENTAL
CONSIGNE
GROUPE 1
SEXE
AGE
NIVEAU
PROGRAMME: -------
Le but de la présente étude est d'évaluer le sens que vous donnez a certains
concepts, A l'aide d'une série de paires d'adjectifs opposés (par exemple:
«grand - petit»).
La distance entre chaque paire d'adjectifs est divisée en
sept catégories de réponses.
-
Votre tache consiste a cocher l'une des sept catégories, celle qui exprime-le
mieux votre impression face au concept proposé.
Voici un exemple d'évaluation du concept ARBRE a l'aide de la paire d'adjec-
tifs BON - MAUVAIS.
ARBRE
BON_
X
MAUVAIS -
1
1
La personne qui a évalué ce concept a coché la .première catégorie de réponse,
celle qui est la plus proche de BON; _~ela signifie que, pour elle, l'arbre
est tr~s bon.
Si elle avait coché la dernière catégorie~ celle qui est la
plus proche de MAUVAIS, cela aurait signifié que l'arbre est très mauvais.
Si elle avait mis sa croix dans la catégorie du milieu, cette position aurait
exprimé la neutralité.
Toutes les autres positions sont intermédiaires.
Nous vous demandons d'évaluer ainsi les 6 concepts suivants a l'aide de 20
paires d'adjectifs:
Péché, Dame, Symphonie, Père, Feu, Russe.
Il est très important de:
1.
Choisir une et une seule catégorie de réponse;
2.
Vous'assurer,que'vous avez répondu a toutes les
questions.
Il n'y a pas debonne ou de mauvaise réponse.
Ce que nous cherchons, c'est
votre impression ,inmédi ate ou-spontanée face au : concept. __ ~e-vous--_attardez_:
donc pas indûment-sur une paire d'adjectifs et ne vousPr::éoccupe_~ __pas.de vos
réponses antérieures.
- ',<-
}
Merci de vôtre coi raboration.
. .; .
. - ."- - .-- --
. ':.--- -:- -.::~ -~

- 159 -
pECHE
ARIECTIFS
l.
Mauvais
Bon
1
2.
Rapide
Lent
3.
Beau
Laid
4.
Grand
Petit
5.
Sale
Propre
6.
Acti f
Pass if
7.
Agréable
Désagréable
8.
Fort
Faible
9.
Parfumé
1nfect
10.
Chaud
Froid
11.
Honnête
Malhonnête
12.
Lourd
Léger
13.
Juste
Injuste
14.
Dur
Mou
15.
Sain
Malsain
16.
Jeune
V.ieux
li
17.
Indigne

Digne
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18.
Aigu
1
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19.
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-160 -
DAME
'l)JECTI FS
1 --
1.
Mauvais
Î
Bon
2.
Rapide
1
Lent
1 .
3.
Beau
1
, Laid
4.
Grand
Petit
5.
Sale
Propre
6.
Actif
Passif
7.
Agréable
Désagréable
8.
Fort
Faible
_
..........-.1_--L.-----!._..J...-..-..L...-l1
9.
Parfumé
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10.
Chaud
, Froid
Il.
Honnête
Malhonnête
12.
Lourd
, -
Léger
13.
Juste
1
··1 njuste
14.
Dur
Mou
15.
Sain
_----'--_I-I_I---..J.--...Il-..--L-_I_<
Malsain
16.
Jeune
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1 _l..------L..--..:fl-..-.....L..-_I '
Vieux
17.
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18.
Aigu
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19.
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2()., Brave
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:- ~..".- .'

- 161 -
SYMPHONIE
ADJECTIFS
l.
Mauvais
Bon
. Lent
2.
Rapide
3.
Beau
1
Laid
4.
Grand
Petit
5.
Sale
1
1
Propre
6.
Actif
Passif
. 1
7.
Agréable
Désagréable
Faible
8.
Fort
Infect
9.
Parfumé
10.
Chaud
Froid
11.
Honnête
Malhonnête
12.
Lourd
Léger
13.
Juste
Injuste
··Mou
14.
Dur
15.
Sain
l'
Malsain
16.
Jeune
,
Vieux
1
17.
Indigne
1
,",Digne
18 .. Aigu
,
1
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19.
rpouvantable
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1
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- 162 -
PËRE
ADJECTIFS
l.
Mauvais
Bon
2.
Rapide
Lent
11-----1-_IL..,~_...l...-.__+__..!.--_
3.
Beau
Laid
1
4.
Grand
Petit
5.
Sale
Propre
Passif
6.
Actif
Désagréable
7.
Agréable
Faible
8.
Fort
9.
Parfumé
Î
Infect
_---'-_'---------'---------'----'------L.._
Froid
10.
Chaud
Malhonnête
Il.
Honnête
12.
Lourd
\\.....----1------JI---l-------'--_-'----------'---------'1
Lé 9er
Injuste
13.
Juste
Mou
14.
Dur
Malsain
15.
Sain
,
Vieux
16.
Jeune
17.
Indigne
1
Digne
1 "
1
18. '
1
Mgu
1
f
tmoussé -
1
1
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,
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1
Genti 1
19.
rpouvant~b le '
1
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-1
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- 163 -
FEU
ADJECTIFS
1-
Mauvais
Bon
2.
Rapide
Lent
3.
Beau
Laid
4.
Grand
Petit
5.
Sale
Propre
6.
Actif
Pass if
7. . Agréable
·Désagréab le
8.
Fort
Faible
9.
Parfumé
Infect
10.
Chaud
Froid
Il.
Honnête
Malhonnête
12.
Lourd
Léger
13.
Juste
Injuste
14.
Dur
Mou
15.
Sain
Malsain
16.
Jeune
Vieux
17.
Indigne
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- 164 -
RUSSE
ADJECTIFS
l.
Mauvais
Bon
2.
Rapide
Lent
3 . . Beau
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1
4.
Grand
Petit
5.
Sale
Propre
6.
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7.
Agréable
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- 165 -
APPENDI CE l
T.EST ExpERIMENTAL
CONSIGNE
GROUPE II
SEXE
AGE
NIVEAU
PROGRAMME:
Le but de la présente étude est d'évaluer le sens que vous donnez ~ certains
concepts,.~ l'aide d'une série: de paires d'adjectifs opposés (par exemple:
«grand -petit»).
La distance entre chaque paire d'adjectifs est divisée en
sept catégories de réponses.
Votre tache consiste ~ cocher l'une des sept catégories, celle qui exprime le
mieux votre impression face au concept proposé.
V~ici un exemple d'évaluation du concept ARBRE a l'aide de la paire dladjec-
t ifs BON - MAUVAIS.
ARBRE
BON
MAUVAIS
1
X 1
La personne qui a évalué ce concept a coché la premlere catégorie de réponse,
celle qui est la plus proche de BON;
cela signifie que, pour elle, l'arbre
est très bon.
Si elle avait coché la dernière catégorie, celle qui est la
plus proche de MAUVAIS, cela aurait signifié que l'arbre est très mauvais.
Si elle avait mis sa croix dans la catégorie du milieu, cette position aurait
exprimé la neutralité.
Toutes les autres positions sont intermédiaires .
. Nous vous demandons ~ 'évaluer. ainsi les 5 concepts suivants à 11 aide de 20
paires d'adjectifs:
Lac, Patriote, Plume, M~re, Policier .
. Il est très important de:
1.
Choisir une et une seule catégorie de réponse;
.
.
.
.
.
2. -Voùsassurer que~vous avez répondu a toutes les
questions.
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~ Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise réponse. Ce que nous cherchons, c'est
. votre .impression il1lTlédiateouspontanéeface au concept.
Ne vous attardez
doncpas·indûmentsur unè paire d'adjectifs et ne vous préoccupez pas de vos
. répon~es' antédeures. -
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- 166 -
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1
ADJECTIFS
l.
Mauvais
Bon
2.
Rapide
Lent
3.
Beau
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4.
Grand
Petit
5.
Sale
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Propre
6.
Actif
1
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7.
Agréable
Désagréable
8.
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9.
Parfumé
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Chaud
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Malhonnête
12.
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- 167 -

PATRIOTE
ADJECTIFS
l.
Mauvais
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Rapide
3.
Beau
4.
Grand
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6.
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7.
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8.
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9.
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- 168 -
PLUME
ADJECTIFS
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4.
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5.
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7.
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Désagréable
8.
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12.
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13.
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- 169 -
MlRE
ADJECTIFS .
l.
Mauvais
Bon
2.
Rapide
Lent
3.
Beau
Laid
4.
Grand
Petit
5.
Sale
Propre
6.
Actif
Passif
7.
Agréable
Désagréable
8.
Fort
Faible
9.
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10.
Chaud
Froid
Il.
Honnête
Malhonnête
12.
Lourd
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13.
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- 170 -
POLICIER
ADJECTIFS
Bon
Lent
Laid
Petit
Propre
Passif
Désagréable
Faible
Infect
Froid
Malhonnête
Léger
Injuste
Mou
Malsain
Vieux
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APPENDICE J
TEST DE CONTRÔLE
CONSIGNE
GROUPE l
SEXE
AGE
NIVEAU
Le but de la présente étude est d'évaluer le sens que vous donnez a certains
concepts, d l'aide d'une série de paires d'adjectifs opposés (par exemple:
«grand - petit»).
La distance entre chaque paire d'adjectifs est divisée en
sept catégories de réponses.
Votre t~che consiste à cocher l'une des sept catégories, celle qui exprime le
mieux votre impression face au concept proposé.
Voici un exemple d'évaluation du concept ARBRE d l'aide de la paire d'adjec-
tifs BON - MAUVAIS.
ARBRE
BON 1
X
MAUVAIS
1
La personne qui a évalué ce concept a coché la premlere catégorie de réponse,
celle qui est la plus proche de BON;
cela signifie que, pour elle, l'arbre
est tr~s bon.
Si elle avait coché la dernière catégorie, celle qui est la
plus proche de MAUVAIS, cela aurait signifié que l'arbre est très mauvais.
Si elle avait mis sa croix dans la catégorie du milieu, cette position aurait
exprimé la neutralité.
Toutes les autres positions sont intermédiaires.
Nous vous demandons d'évaluer ainsi les 8 concepts suivants A l'aide de 10 paires
d'adjectifs:
pêché, dame, symphonie, père, feu, russe, pendaison, chirurgie plas-
tique.
Il est très im~ortant de:
1.
Choisir une et une seule catégorie de réponse;
2.
Vous assurer que vous avez répondu A toutes les
questions.
11 n' y a pas de bonne ou de mauvai se réponse.
Ce que nous cherchons, Cl es t
votre impression immédiate ou spontanée face au concept.
Ne vous attardez
donc pas indDment sur une paire d'adjectifs et ne vous préoccupez pas de vo~'
. réponses antérieures.
Merci de votre collaboration.

- 172 -
prCHr
l.
Mauvais
Bon
2.
Beau
Laid
3.
Sale
Propre
4.
Désagréab le
Agréable
5.
Parfumé
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6.
Honnête
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7.
Juste
Injuste
8.
Sain
Malsain
9.
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10. Epouvantable
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- 173 -
DAME
l.
Mauvais
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1
Bon
2.
Beau
Laid
3.
Sale
Propre
4.
Désagréable
Agréable
5.
Parfumé
Infect
6.
Honnête
Malhonnête
7.
Juste
. Injuste
8.
Sain
Malsain
9.
Indigne
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- 174 -
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l.
Mauvais
Bon
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1 .
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3.
Sale
Propre
4.
Désagréable
Agréab1e
5.
Parfumé
Infect
6.
Honnête
Malhonnête
7.
Juste
Injuste
8.
Sain
Malsain
9.
Indigne
Digne
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- 176 -
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- 177 -
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-178 -
PENDAI SON
1.
Mauvais
Bon
2.
Beau
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Laid
3.
Sale
Propre
4.
Désagréable
Agréable
5.
Parfumé
Infect
6.
Honn~te
Malhonnête
7.
Juste


Injuste
8.
Sain
Malsain
9.
Indigne
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- 179 -
CHI RURGI E PLASTI QUE
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Mauvais
1
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Bon
2.
Beau
Laid
3.
Sale.
Propre
4.
D~sagr~able
Agréable
5.
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6.
HonnHe
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7.
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Injuste
8.
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Malsain
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- 180 -
APPENDICE K
TEST DE CONTRÔLE
. CONSIGNE
GROUPE II
SEXE
AGE
NIVEAU
Le but de la présente étude est d'évaluer le sens que vous donnez a certains
concepts, A l'aide d'une_série.de paires d'adjectifs opposés (par exemple:
«grand - petit»).
La distance entre chaque paire d'adjectifs est divisée en
sept catégories de réponses.
Votre t~che consiste a cocher l'une des sept catégories, celle qui exprime le
mieux votre impression face au concept proposé.
Voici un exemple d'évaluation du concept ARBRE A l'aide de la paire d'adjec-
tifs BON - MAUVAIS.
ARBRE
BON
MAUVAIS
1
X 1
.
1
La personne qui a évalué ce concept a coché la premlere catégorie de réponse,
celle qui est la plus proche de BON;
cela signifie que, pour elle, l'arbre
est tr~s bon.
Si elle avait coché la derniêre catégorie, celle qui est la
plus proche de MAUVAIS, cela aurait signifié que l'arbre est très mauvais.
Si elle avait mis sa croix dans la catégorie du milieu, cette position aurait
exprimé la neutralité.
Toutes les -autres· positions sont intennédiaires.
Nous vous demandons d'évalue~ ainsiJes 7 concepts suivants A l'aide de 10
paires d'adjectifs: lac, patriote, plume, mère, policier, torture, maternité.
Il est três important de:
1.
Choi~ir une.et u~e seule catégorie de réponse;
2.
Vous assurer que vous avez répondu a toutes les
questions •. -..
Il n' y a pas de bonne ou de mauvaise· réponse.· Ce que nbus cherchons ,c 1 est
. votre impression_irrmédiate ou spontanée face au ·concept.Ne vous attardez
, donc pas indûment sur une pa ire d' adjectifs-et ne vous ·préoccupez pas de vos
réponses antérieures.
Merci de votre collaboration •.
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- 181 -
LAC
-1
l.
Mauvais
Bon
2.
Beau
Laid
3.
Sale
Propre
4.
Désagréable
Agréable
5.
Parfumé
Infect
6.
Honnête
Malhonnête
7.
Juste
Injuste
8.
Sain
Malsain
9.
Indigne
Digne
10. E:pouvantable.
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- 182 -
PATRIOTE
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- 183 -
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Bon
2.
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Laid
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4.
Désagréable
Agréable
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Honnête
Malhonnête
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Injuste
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Malsain
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- 184 -
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Malhonnête
7.
Juste
Injuste
8.
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Malsain
9.
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Digne
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- 185 -
POLI CIER
1.
Mauvais
Bon
2.
Beau
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4.
Désagréable
Agréable
5.
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6.
Honnête
Ma 1honnête
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Injuste
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- 186 -
TORTURE
l.
Mauvais
Bon
2.
Beau·
Laid
3.
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Désagréable
Agréabl e
5.
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6.
Honn~te
Malhonnête
7.
Juste
Injuste
8.
Sain
Malsain
9.
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10. lpouvantable
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- 187 -
MATERNITE
l.
Mauvais
Bon
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2.
Beau
Laid
3.
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Propre
4.
Désagréable
Agréable
5.
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6.
Honnête
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