UNIVERSITE DE LA SORBONNE NOUVELLE
(PARIS III)
INSTITUT D'ETUDES LINGUISTiQUES ET PHONETIQUES
LE FRANÇAIS ET L'ARABE
EN HILIEU SCOLAIRE "ZAGIIAWA"
AU TCllAD
THESE
POUR LE
DOCTORAT DE 3E CYCl.E
PRESENTEE PAR
ZAKAHIA FAIJOUL Khi dl 1."
SOUS LA DIIŒCTlüN 1Jl~
11. .J EAN -1' 1ERIΠCAI'IU LE
4 SEl'TEHIHΠIl) S 7

11 E f'1 E 11 C l
B t1 l'; [1 rp S
Je voudrais remercier ici, plus par-
ticuli~rement, mon Directeur de th~se M.
J.-P.CAPRILE et Mlle M. LAPLACE dont l'aide
intellectuelle et matérielle m'a permis de
réunir la documentation nécessaire et 'ache-
ver la rédaction de ma th~se.
Je remeroie également les autorités
et le personnel de l'Université du Tchad
ainsi que toutes les autorités d'Abéché, de
Biltine et d'Iriba qui m'ont témoigné une
grande compréhension et une aide logistique
lors de mes missions d'enquête sur le terrain.
Je ne voudrais pas non plus oublier tous
mes professeurs de Paris III et.l'équipe du
Laboratoire de Phonétique qui n'a rien ména-
gé pour me faire bénéficier de la pratique
des sujets que j'abordais.
~
~ue les uns et le~ autres reçoiv~nt
toute ma grat i tu de et ma reco:rimalssance.

-
1 -
AVANT -
PROPOS
La communauté linguistique improprement appelée
"Zaghawa" par les Arabes
vit à cheval sur la frontière tcha-
do-soudanaise, dans les sous-préfectures d'Irlba (Préfecture
de Biltine) et de l'Ennedi (Préfecture du B.E.T.)o Mais en
réalité, les "Zaghawa" ne sont qu'une portion de la communau-
té Bèry dont la langue est le bLr:~ (cf. Zakaria Fadoul, Mé-
moire de DoEoA., Paris III , 1984, ppo 5-19). Toutefois, dans
l'analyse du problème que nous avons visé, nous tiendrons com]
te plutôt de la langue et non de ses dialcctcG.
Les "Zaghawa" furent colonisés par la France qui,
trois années après l'occupation d'Abéché (Ouaddaï), s'empara
militairement du Kobé en 1912. Et il fallut dès lors s'initieJ
à une nouvelle civilisation, celle de la tradition écrite avec
ses formes institutionnalisées dont l'école, l ' hôpital, la mOl'
naie fiduciaire et ses corollaires,etco, et changer de mode de
vie, de mentalité.
En effet, une école fut créée en 1950 à Iriba, chef
lieu du Sultanat
des "Zaghawa", avec une
vingta.ine.
d' en-
fants venus de tous les coins de la région.
En ce temps-là, les "ZaghaV/a" n'aimaient pas beau-
coup l'école, c'est pourquoi en 1951, le nombre d'enfants. sco-
larisés (par ordre du commandant) avait diminué de presque dell
tiers : les écoliers s'évadaient ou bien leurs parents les en-
levaient ou les Têichetaient ; mais chaque fois qu'un écolier
manquait, le commandant donnait l'ordre de le ramener ou de re
mener un des siens o C'est ainsi qu'en 1952 "X" fit.alors:son E'
trée à l'école d'Iriba venant d'~ village situé à 40 Km de Il,
en remplacement de son grand frère qui s'était réfugié au Sou-
''l': A. ':.'
dan après avoir fui le milieu scolai~o
j~~....
Le nouvel arrivé tenta lui aussi de s'extraire de
cette institution des blancs mais on le prit d~ sa cachette et
le ramena à Iriba, une ann~e après son évasion, malgré son re-
fus et la complicité dont la famille fai$ait preuve, non seule.
ment contre le colon, mais
aussi contre le père qui cnnsentai·j
"
i~
\\:," .

-
2 -
la scolarisation. Il y fit ~ses études tusqu' en 1958, date à
laquelle il dut quitter sa régio-n natale pour entrer à -1 '~co]
de- Bil'tine (à 20:0 Km) qui, -elle, comportai t un cycle complet.
En 1960, "X" entra en 6è au Lycée Pranco-arabe d' A-
béché ; en 1968 il passa l'année du baccalauréat au Lycée Fé-
lix Eboué (N'Djaména) et après l'obtention d'un bac C, il s'o
rienta vers les études médicales,
(mais après plusieurs annér
de vain acharnement, il abandonna cette carrière).
En 1978, il passa un D.E.U.G. de Lettres Modernes.
En 1981, il obtint à Brazza.=-ville, une licence ès
Lettres et en 1982, un Certificat d'Aptitude Professionnelle
à l'enseignement dans les Lycées (CAPEL ). Il décida alors dr
4
revenir dans son pays pour travailler comme professeur. Il 0.-
vait alors 37 ans et avait effectivement accompli 30 années ~
scolaritéUfrançaise~
Pendant toute la durée de cette longue scolarité Il'
a v6cu loin de ses parents ; il a toujours été à la charge dJ
.
""," -=-'_.~,
.
son Etat (De 1952 à 1982)0
Il y a ainsi lieu de réfléchir sur la durée de l'er
treprise et les dépenses engagées. Il s'agit là d'un cas typi
que apparemment aberrant où les structures culturelles et lin,
guistique, la qualité des programmes en usage, les méthodes (
moyens d'apprentissage pourraient être concernés d'une maniè 1
ou d'une autreo C'est tout un problème dont la réponse ne doi
être cherchép. que partant d'une connaissance aussi sûre que
possible des situations impliquées. Ainsi, nous avons pensé
qu'un travail linguistique et sociolinguistique est nécessail
pour soit prévenir soit résoudre de tels cas. Nous avons aloJ
choisi un sujet que nous avons ~titulé Le français et l'aral
en milieu scolaire "Zaghawa" au Tchad, car ces deux langues
étaient simultanément enseignées dèm le CP~I, en 1952. (L'en-
seignement au Tchad reste toujours pilingue).
Nous remercions ici tous ceux qui, de près ou de 10:
ont contribué à la réussite de notre travail, plus particuli~
rement M. J.-P. CAPRILE, Maitre de recherches au C.N.R.S. et
chargé de cours à Paris III qui n'a ménagé aucun effort pour
le dur travail dont la direction lui incombe.

- J -
PRlDSENTATION DU' PROBLEtm
Mon projet de thèse s'intitulait "LE FRANCAIS ET L'A-
RABE FACE AUX LANGUES ~~TERNELLES EN MILIEU SCOLAIRE TCHADIEN";
le titre a été enregistré au Fichier Central des Thèses à l'Uni-
versité de Paris-X-Nanterre le 07 Mai 1985 sous le nO 8408997N,
ma première inscription pour le JO cycle étant prise à la Sor-
bonne Nouvelle-Paris III, le 06 Juillet 1984.
A la suite d'un entretien avec mon Directeur, M.J.-P.
CAPRILE, Ma1tre de recherches au C.N.R.S. et chargé de cours à
Paris-III, nous avons jugé qu'une telle formulation de l'intitulé
p~raissait peu précise et trop vaste pour être bien exprimée et
achevée dans la portion de temps imparti à la rédaction d'un doc-
torat de JO cycle; nous nous sommes aperçus que s'il fallait
maintenir l'intitulé tel qu'il était énoncé et enregistré initia-
lement, l'enquête et la recherche linguistique comporteraient né-
cessairement deux importantes phases :
1~ - Une étude formelle et fonctionnelle du français
et de l'arabe et celle de toutes les langues tchadiennes;
2~ - Une étude contrastive des structures en présence
à partir des données recueillies dans les établissements scolairef 1
au moyen de
tests et observations directeso
~
!
f~
t,
Quelle serait alors l'ampleur d'un travail ainsi conçu,
t
si nous devions nous pencher, sur, outre le français et l'arabe
classique, plus de cent langues réparties sur notre territoire!
Aussi, mon 4irecteur de
"
th~se m'avait-il conseillé une
reformulation du projet de la manière su~vante : "LE FRANCAIS ET
IDr.ARA.BE EN MILIEU SCOLAIRE "ZAGHAWA" AU TCHAD" ; ce qui me per-
mettrait de réduire mon domaine d'application et de recherche aux
établissements scolaires où des enfants "ZAGHAWA" sont scolarisés,

- 5 -
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l'r';colier "7,'1 ;l1nrro," perçoit micl,lT ou m(ün~~:, p.t (11.10110.8 en son~
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nOl..rvcc'.U=~ ou (le non:-:J cn (l.es po:::;:Ltions (b.ffrSrel';tr;s (le celles de
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11.l:L-m2'r,1E';, i")8,n un locutour natif de JJ:'. ntructlll'c (lU ' i l el1seir;ne,
e:
Oi1nl1
'Cl;'.r rapJJOrc ê:.'Jl (:L~coun) cle l'(':lève~ i l ne nous importe pas
moins de savoir la part de l'un et de l'autre des milieux alter-
:'.'l,n'tn c'é',llii lé', vie ele l'enfant scolr1,Tis'.;,
(lui Cion.t 18. famille et
1 'c~colo,
ot ce Cluo ledit C;nfn1,1; :'ai t
du françf1is ou de l'arabe en
dehors d.e l'école. lors qu'il se trouve à l'abri du regard contrai-
gnant de son maître.
U.011CJ
ri' :;,nnrelüins?"r;C
comptent clav:~l;1l;8,:;C cluO l ' (},npr-entj.ssQc;e lui-
!:10mc el; 10 I)roi'üor
eC':Cor'[; Ù ["ire ::c'::1'::,:1.1; (l'o;:':~\\iCr
(e mieux con-
n:'.îtrc cc;-; candi ~i()ns, c' e8t-~l-cHre c;(~ 0.,ü touche à 1 'univers
cul tur8l cics e llf[Llltf;o. 0"
(r;lt\\nt~l._~~~._~i.n.~::i~_!~_g~e appliquée 'r.1,
oU'n:'~':8 collcct:L:f, '!.'el:l.~;rave, 1 ')7 r) , ~)o GSi)o
J.J8.
P,I~ n l:t. OU (';1'0118 ('l.l ;~ ".nt que possible
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;;I):l~ ou c'eé~ ~tructllre;:: (le,s l;::ul;;nc;;-: e.'l pr~i;"1.1ceo :.Irüo la jux-
.!
r")i)o'--·r~i ·l··i ')~'l ·~rr>l· 0~ Pl"'i1C
('~r'ril~)l('(' 1Jn -1-1"l'··"'I:TnJ"l l)J"I ..'.~J "1)1'"
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-
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u . .
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SubstJ.tll:L1Jlen ou. lo[) no:~c;j.ld_Li.:;'~n '~o~;:ub;~t:i tu:::iun"
(I~O l'ietri,
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- 10 -
. .
.
~
.
COnSJJ2!di.ATION3 SOCIO;l;.PEDAqQGIQUES ET
'_~_QCJ.Q.IŒt!9.QIQ!f_Q.1[~~
l - VllJè cl' e;l;èJemble (le 1'" ,r'i hUJtj_on f;Golro.ire du Tchad
-_._.-_._----- .._--_....... - --._.__.- _.----_..•-~--
La République du Tchad comporte, en 1984 - 85, vingt-
neuf (29) inspections de l'Enseignement élémentaire (IoEoEo),
dont 4 principales, reparties sur une superficie de 1 284 000 Km2.
0
0
Les
_ in3pections de l'Enseignement Elémentaire sont : Logone
Occidental, r.landoul (Koumra), Mayo-Kébbi-Est , Mayo-Kébbi-Ouest,
Ngour-Kossou (Benoy-Logone Occidental), Nya-Pendé (Goré)
, Ouad-
daï , Logone Oriental ou Pendé , Salamat , Tandjilé , Tchiré
(Kélo), Zah-Soo (Léré), Batha , Barh-Sara (Hoïssala) , Banh-K8h
(Sarh rural), B.E.T. (inspection itinéraire), Biltine , Chari-
Baguirmi urbain, Chari-Baguirmi rural, Chari (Sahr urbain);
Guéra , Kanem , Kabbia-Illi (Gounou-Gaya), Lac (Bol), ~e Lim
(Baïbokoum) 0 Les 4 principales sont : L,PoE.Eo de Moyen-ehari/
Salamat, loP.EoE. des Logones, I.PoEoEo de Mayo-Kébbi/Tandjilé,
IoPoE.Eo du Chari-Baguirmi/Kanem/Lac.
Quinze (15) IoE.Eo des vingt cinq sont placées dans
le Sud du pays; sept (7) se trouvent dans le centre et trois(3)
seulement dans le Nord dont une itinérante (B.EoTo)o
Cette inégalité s'expliquerait par divers facteurs
dont :
1°) Des conditions physiques: le nord du Tchad est
pratiquement désertique et sémi-désertique où toute vie est dif-
ficile à mener sinon impossibleo L'étendue du territoire et le
déplacement incessant auquel sont ~umises les populations de
cette zone (nomadisme ou semi-nomadisme) ne l~ur permettent pas
une scolarisation normale de leurs enfahts ;
,
2 0)
Des 'condi tions ébpnotl}iqueÎl c,:
les habitants'
des régions désertiques et semi-désertiques sont essentielle-
ment des éleveurs; dans cette-économie d'autosuffisaiiee ou de
subsiotance, l'enfant participe presque à tous les travaux:
1

-
11 -
avant même cinq ro~s, il est déjà berger ou gardien de palmeraieso
La famille 'nomade ou semi-nomade voit dans la scolarisation de
son enfant, une action néfaste à son économie o
3°) Des conditions socio-culturelles : le Tchad a une
population très inégalement r~partie avec une densité décrois-
s8l1te du Sud au Nord" Le recensement de 1976, le dernier en date,
donne les chiffres suivants
(Service des Statistiques) •
_
......
.. - - - - - - - - - - - - - - - - - - )
(
! Population!Population ! Population! Taux de sco-
Préfecture
(
_J au 30/6/76!scolarisablë scolar~s~e_'e~!~l~a~r_i~s~a~t~i_o_n~o
__)
(Batha
350.000
70,,000
30354
4,8%
)
(BoEoT"
84 0000
16 0000
1 0384
8,0%
)
(Biltine
1,54.000
30 0000
1 0653
5,4%
)
(Chari-Bac; "
552 0000
110 0400
30 0618
27,7%
)
(Guéra
189.000
37 0800
6 0229
16,5%
)
(Kanem
202 0000
40 0400
2 242
5,5%
)
0
t
(Lac
136 0000
27 0200
1 0505
t
5,5%
)
.. , ... -.-:00""_..-_"
(Log. Occ o
t
268 0000
53 0600
23 0680
44,2%
)
(Log Or.
206 0000
59.200 t
280890
40,8%
~
(Mayo-Kébbi
592 0000
118 0400 t
36 121
0
30,5%
)
(Moyen-Chari t
454 0000
900000
40
45 ' %
)
0 869
(Ouaddaï
!
367 0000
730400 t
40713
6,4%
)
)
(Salamat
t
99 0000
190800 t
2 0041
t
10,3%
)
(Tandjilé
!
287 0000!
570400 t
20 02 6 5 !
35,3%
)
-----------_._-------------------------_._----------------------)
~Tchad
! 4 0030 0000 t
8060000! 203 0528
t
25,3%
)
Le sud, c'est-à-dire les 2 logones, le mayo-kébbi, le
moyen-chari et la tandjilé confondus compte' . une population sco-
larisée de : 1490825 élèves sur un total de 2030528 élèves pour
l'ensemble du territoire tchadieno
~
Cette population scolarisée r~présente une moyenne des
taux de scolarisation de 40,76;b (taux d~ scolarisation national =
25 ,3;~) 0
Tandis que le nord et l'Est c'est-à-dire le B.EoT.,
Biltine~ le Kanem et Ouaddaï confondus, comptent seulement
90992 élèves soit une moyenne des taux de sC,olarisation 'de 6,32%0

12 _
Pour le céntre (Batha, Salamat, Lac, Chari-Baguirmi,
Guéra) nous avons: 430747 élèves; la moyenne des taux de sco-
,
Inrisation est de : 12,96% : la scolarisation chez les gens du
nord, éleveurs et nomades est donc très faible,tandis que chez
les gens du sud, cultivateurs et sédentaires, elle est relati-
vement assez élévéeo Dans cette faiblesse de scolarisation, il
faudrait encore noter un autre facteur. culturel et'idéologique :
La population du Nord"
totalement musulmane, a long-
temps résisté à toute influence occidentale; elle avait mis du
temps pour s9 apercevoir et comprendre que l'école n'est pas sy-
nonyme de christianisationo Pour ce qui est du Sud les 1ères
évangelisations avaient commencé avant la colonisation propre-
ment dite;et là. où les missionnaires s'installaient, ils y fon-
,~--
daient une écoleo C'est ainsi que le Sud avai t, d'abord de fa-
o
0
çon moindre bien sar, accepté l'école en même temps que la re-
ligion du blanco
Economie assez bien bâtie (culture du coton etc.),
sédentarisme, christianisme d'une part, 6conomie de subsistance,
nomadisme et islamisme d'autre part, voilà à quoi tient cette
disproportion de scolarisation entre le nord et le sud du Tchad
que les chiffres de 1976 reflètent. Nous assemblerons dans ce
qui suit quelques données montrant
C!aV'antage ce.tte.disproportion
Enseigne~~nt primaire public et privé au Tchad1 évolution des
effectifs par préfecture de 1966 à 1975 :
.P~~66-67!67-68168-69169-70170-71171-72172-73173-74 174-75
~aZ! 2256! 2946! 2343! 1951! 2003! 2238! 2640 2632 2932
-
~
BoEoTo! 1162! 16041 1255! 1080! 1287! 1393! 1421
1:17-30 ! 1348
Bil tine?
810! 1186! 1504! 11161
t 2152
18'2'9f'T84'2'f"'1948"T2'0~-6~2--r~~-
Cho-Ba~1767J!18431!19129!18362123387!27~85!27763129739 !27982
Guéra
73111 89161 8486! 47641 61371 4991 1 4778
4592
4730
Kanem
1580! 1598! 1611! 1522! "1 598! 18901 1792
1842
1987
Lac
1020! 11751 1294! 1~10! 1576! 1177! '1287
1324
1522
LoOccol22623i24064124516122461 !24706!
!24912 !26893 !22014

- 13 -
LoOroI2651QI25384!263~3125a9412804}150792 125719 1286®ê 127742
- - - --.-_.._----------. , - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
M-Keb&27782!30731 !29417127738131292!31580 131688 !33099 135237
- - - --_._---.-- ...--- - - - - - - - - - _ . _ - - - - - - - - -
Tvloy-Cl139029 136381 137001 IJ3955 138964139527 136958 !40118 138915
Ouadc1o! 2064! 2299 ! 21891 2641 1 21591 3325
4084
4350
4456
Salam~ 1288! 1273! 16041 13641 1;,6991 1927 1 1902
1803
1869
Tdji~17529!19008!18936115609!18570116229 118651 119244 119839
To tal 1168637!17 4g9)1 175~! 15~67t 1832501 182396 ! 18558311980301192725
__ • _ _ ~ ... , o ~ . ,

Source: JoP o CAPRILE (éd o) Contacts de lan~es et contacts de
cultures, SELAF
1978 - ppo 78 - 121 0
Effectifs dans les écoles primaires publiques du Tchad
en 1974 - 75 (par sexe)
Source: (Jo-P. CAPRILE (éd.) .QP~_~.~~o
-
Préfecture!
Garçons
Filles
Total
1 Nbre de
IEffectif-m'
!
! classes
Iyen par cL
!
!
1se.
Batha
2 102
830
2 932
99
30
BoE.T o
1 102
246
1 348
35
39
" Bil tine
1 692
460
2 152
40
54
ChoBaguiro!
15 281
10 085
25 366
330
77
Guéra
2 573
965
3 538
108
33
Kanem
1 461
526
~ 987
49
41
Lac
1 078
444
1 522
61
25
.~l
Logo Occo
16 261
4 833
21 0~4
259
81
Logo Oro
20 260
6 148
26 408
495
53
Mayo-Kébbi!
27 931.
1
5 591
33 522
454
74

- 14 -
Préfecture
f
, .
Garçons !
Filles
Total
!Nbre de
! Effectj
!
!
!classes
! moyen r
!
!
!
! classe
L~oyen-ehari
26 010
10
0
401
36 411
537
68
Ouaddaï
3 195
1 075
4 270
87
49
Salamat
1 332
537
1 869
33
57
Tandjilé
15 835
3 188
19 023
224
85
Tchad
136 113
45 329
! 181 442
2 811
65
Hous constatons lCl une inégale répartition scolaire su.:i
vant les régions, les sexes et les différentes classeso
Répartition par niveau et par sexe pour l'ensemble du
Tchad en 1975 - 76
Cours
Garçons
Filles
Total
CoPol o
50 560
!
20 582
71 142
CoPoII.
27 215
10 955
38 170
C.Eol o
22 030
8 473
30 503
CoEollo
14 806
4 903
19 709
CoMol o
13 482
4 130
17 612
CoMoII.
20 734
4 310
25 044
To'rAL
148 827
53 353
! .
202 1,80
Source
Direction de l'Enseignement Elémentaire du Tchad, N'Dja-
.
ménao
~
La disproportion des- chiffres concernant les deux sexes
tient sans doute de la différence de sta~iut social entre la femme
et l'homme, en Afrique en général et au 'Tchad en particulier.
Pour comparaison, nous dOlli10ns, les chiffres de la sco-
larisation de 1975-76
Source: J.P o CAPRILE, Cédo), 0Eo 'cita, PPS.\\;,
78 - 121.

-
15 -
Scolarisation par préfe9ture
.-_ ..
_.- ..--_._-
~ ._~
_..• ~-----
PréfecturejPopulati~Population!Population!
Taux de
% élèves
! au 30. 6075 ! scolarisa~! scolarisée! scolarisab. !
Batha
! 350.000!
70 0000
!
2i932
4 , 1 !
1,5
-- ------_._----_._-----
84.000
16 800
8,0
0
1 348
0,7
---_._-~-_._-_._-------------------------
Biltine
l 154
30 800
2 152
1 , 1
0 000
0
ChoBasuirm! 552
1100400
0 000
29 739
14,5
Guéra
189.000
370800
4 592
12,1
2,5
Kanem
202 0000
400400
1 842
4,5
1
~-------
Lac
136 0000
27.200
1 324
4,8
0,8
Logo Occ.
268.000
53.600
26 893
50,1
14,4
-----------------------
Logo Orientl 296 0000
29 0200
28 602
48,3
11 ,4
Mayo-Kébbi! 592.000
118.400
33 099
27,9
18,3
Moyen-Ch.
454.000
900800
40 118
44,1
20,2
._-----------------------------
Ouaddaï
367 0000
73.400
4 350
5,9
2,3
Sal8l11at
99.000
190800
1 803
1
---_
!
9,1
... -_.- _.. _----~----------------------
Tandjilé
! 287.000
570400
19 244
33,5
10,3
TOTAL
!4~300000
806 0000
!192 725
23,9
Population scolarisable : 20% de.la population totale (taux de
l'UNESCO) 0
Population scolarisée primaire: 5 à 14 ans
Un e~~~~~e d'une répartitio$ inégale des effectifs dans
les différentes classes: en 1964-65
:1
CoPoI
CoP 2 ! CoEo 1
! C.E
0
02 ! C.Mo 1
C.M o 2
!
!
!
Nbre/Elèves !68 329 . !27 482
! 18 73-5
118' 8)$ !10 111
9 364
Pourcentages}
46 , 2Hb l 18,59% i12,67%
1 9,36%
6,64%
1
6,33%
respectifs
.
1
!

- 16 -
Un exemple des dépercli tian (passage de CP. t
au CP 02)
cf. L'Essor du Tchad, Sous la Direction G. Diguimbaye
et Lill~gue Ro, P.UQF., 1969, po 330.
(Amlée scolo!Elèves du
!AlUlée scol.
IElèves du
!% de perte
(
I CoP o 1
CoP.2
,lors du pas-
(
isage du CP1 al'
(
1
.CoP 02
(
(1 959 - 19601
27 0052
1960-1961 1
13.873
1
51,2%
(
(
(1963 - 19641
640404
1 964-1 965 1
270482
1
57,3%
(
\\!
i
La déperdition des effectifs due aux redoublement (ou à
\\
des abandons) aurait pour cause, d'après cette analyse, la lassi-
tude des élèves, des questions économiques et psychologiques.
\\"
(
D'après la direction de l'enseignement élémentaire du
Tchad, la Hépublique du Tchad compte en 1984 - 85,
- 1 0170 écoles,
[
1;
- 3550932 élèves de CPI au CM.II
tl
- 40 910 classes pédagogiques
1
- 30965 enseignants sur le terrain
t
- 1 0200 agents bénévoles dont 753 payés par l'Etat, le
li,•...;
restant étant payé par l'Association des parents d'élèves (A.P.E.)

r
L'évolution des chiffres d'élèves de 1967 à 1985 est la
r
suivante :
1
t
----_._.__
___-_._--_._
.
._~-
..
..
~
Année
! 1967- ! 1968-!1969- !1970-!1971-
1972-1 1973- ! 1974- i,~
! 1968
1196911970
11971
!1972
1973! 1974
11975
t
Effectif !157025711594241147926!167917!16958B!188439!19800301192.72 1
~
?
i'
Année
! 1975- 11976- 1 1977-1 1978-!-1979- 11980- 11981
1 1982-
! 1976
11977
! 1978 ! 197911980
11981
11982
1 1983
Effectif 1202180 12167681229191!
1261259 1282398

-
17-
( - - - - - ---------- - - - - - -
)
(Année
_1_9_8_3
._1_9_8_4
1_9_8_4
1_9_8_5_ _ )
~=-_~f-fcctif
2730188
3_5_5_.9_3_2
~
Les interruptionsde 1979 à 1982 sont dues à la guerre
civileo
Source: Direction de l'Enseignement Elémentaire,Service des
Inspections et des rapports scolaires, N'DJaména.
Il faudrait ajouter qu'il existe des institutions pé-
daGogiques pour la formation des instituteurs de l'enseignement
primaire (IoPoPo)o
- un loPoPo à N'DJaména (Chari-Baguirmi)
- un l.PoP o à Abéché (Ouaddaï)
- un loP.P o à Sarh (Moyen-Chari)
Au suj et de l '.arabe, la Direc tion de l'Enseignement
Arabe nous a donné les renseignements suivants :
- 70 à 80 écoles arabes privées réparties sur l'en-
semble du territoire tchadien;
- Plus de 30 0 000 élèves dont presque le tiers est eODr
posé de filles fréquentent ces écoles;
- Le programme est le même que celui des écoles laï-
ques officielles, mais il comporte en outre, un enseignement
religieux identique à celui de l'Université Al-Azhar du Caire;
- L'Etat assure à ces écoles une assistance en four-
nitures et en personnel enseignant ~vec supervision pédagogi-
que ;
- Les diplBmes délivrés par c,s écol~s sont le Certi-
ficat d'Etudes Primaires Arabe, le BoE~PoC. ara.beo Certaines
de ces écoles délivrent déjà le BAC 0 Avec l'officialisation
de la langue arabe, le BAC sera généralisé dans toutes ces é-
coles
- Après l'obtention du diplBme arabe, le lauréat as-
sumera toute fonction à laquelle le diplBme équivalent du sys-

- 18 -
tc:nne :[r':'.n ais donne droi to Pour les bacheliers arabes, ils peu-
vent 01Jtenir des bourses pour étudier soit à l'étranger soit à
l'Université du Tchad, Faculté des Lettres, Langues et Sciences
Humo.~Lnes qui corroorte un département d'arabe ;
- Il existe actueller:lent une cinquantaine de maîtres
arabes mais le quota de recrutement est de 100 maîtres: il
reste encore à recruter une soixantaine d'auxiliaireso
~e territoire tchadien couvre une superficie de
10284 0 000 Km2 (la bande d'Aouzou comprise)o
D'après les estimations de l'O.N.Uo données par
le
Uinist~re de l'Education Nationale, Inspection de l'Enseigne-
ment Elémentaire, en 1985 la population tchadienne passe à
4.960 0 000 habitants soit une densité d'environ 3,8 ha/Km2, avec
une population scolarisable de 9920000 enfants et une popula-
tion scolarisée de 273.288 élèves (écoles publiques = 2710798
élèves; écoles privées =
1 500.élèves), soit un taux de sco-
0
larisation de 28?56%o
En somme, la faiblesse de la scolarisation traduit,
outre la faiblesse de la population elle-m@me d'une part et sa
reticence à l'éducation institutionalisée d'autre part, plu-
sieurs obstacles dont l'étendue du payso
,1

19 -
R.é~bJ..igue du Tchad: les .:25 inspections de l tensei~
§nement élémentaire (I.E.E.)
./If e
-f 'i C'
.~lt _1_
-f-
iJource:
JAcende
Pour le tr2c6 deo fronti~res
tcho.dienncfl : J .Chapelle,
~
= chef-lieu de l'IEl
Le DCll.fllc tcl~2,clien, l'IIar-·
""'--
mattal1,A~-ë
= routes reliant le[
oC .T., 1980
IoE.E.

_._-". _.- --------.,...-------
Leo 25 I.EoB.
1 - IoE.Eo de Batha chef-lieu Ati
' )
L
- IoE.E. de Ballr-s8.rl1 chef-lieu LIoïssala
3 - I.BoE. de Bahr-kôh chef-lieu S8.I'n rural
4 - IoE.Eo itin~raire de BoE.T. chef-lieu Biltine
5 - I.E.Eo de Diltine chef-lieu Biltine
6 - I.EoEo Chnri-BaC;11trmi urbain chef-lieu N'Dj aménr
~
7 - I.E.E.
_11_
rural chef-lieu s/p rurale
S - IoEoE. de Chari rl1ral chef-lieu Sarh urbain
9 - I.EoEo de Guéra chef-lieu LIonc;o
10 - I.E.Eo de Kanem chef-lieu l.Iao
~.."' ........-'~- ..
'
11 - I.EoEo de Kabbia Illi chef-lieu Gounou-Gaya
12 - IoEoEo de Lac chef-lieu Bol
13 - IoEoEo de la Lim chef-lieu Bo.ïbokourn
14 - I.E.Eo de Logone Occident (=Lo.c Wey) ch-lo Mounè
15 - I.E.Eo de IJandoul chef-lieu Kournra
16 - IoE.E. de LTayo-I:ébbi-Est chef-lieu Bongor
17 - I.E.E. de Mayo-Kébbi-Ouest chef-lieu Pala
18 - I.E.Eo de NGour-Kosoou (Denoy) ch-lieu Log. Occo
19 - I.E.Eo de Dya-Pendé chef-lieu Goré
~O - IoEoEo du Ouaddaï chef-lieu ,'\\béché
21 - IoEoEo de Logone Oriental (=Pend6) ch-lieu Doba
' ) ' )
1- ,,--_
- I.E.Eo de Salamat chef-lieu Am-Timan
' ) ' )
L • .,)
- I.EoEo de Tandjilé chef-lieu Laï
24 - I.EoEo de Tchiré chef-lieu Kélo
25 - IoEoE. de Z0.11 Soo chef -lieu Ijoré
1 -
I.PoEoEo du Hoyen-Chnri/Salamat
2 - I.PoE.Eo deo Loconc~
3 - I.P.E.Eo de r.1ayo-K6bbi;rrandjil~
4 - l.P.EoBo du Chari-BaC;l1.itlmi/Kanem/Lac
(5 - Une I.P.E.E. dU.OuaddaI/Biltine vient d'être
créée en 1987).
N.B.:
- I.E.E. = Inspection de l'Enseignement Elémentaire
I.P.E.E. = Inspection Principale de. l'Enseignement
Elémentaire.

-
21 -
.
1~2. Enseignement secondaire :
D' t après la Direc tian Générale du Ministère de l'Edu-
cation Nationale, l'enseignement secondaire renferme un ef-
fectif global de 1 230 enseignants de tous ordres en 1983 dont
168 du tcchnicieno Nous n'avons pas pu obtenir les chiffres de
1985 concernant le personnel enseignant.
Nous avons relevé à la Direction de l'Enseignement
Seconclaire (D.EoSo), les effectifs d'élèves par année et par
préfecture; ainsi que le nombre d'établissements en 1984-85 :
- Nombre d'établissements: - 38 collèges d'enseignement général
publico
5 CoEoG o privés
- 13 Lycées
- Effectifs d'élèves par préfecture:
tEtablissemnts
Garçons
Filles
Total
Lycée Félix Eo
3 949
694
4 643
C.E.G o nO 1
1 464
265
1 729
CoE.Go nO 2
1 804
690
2 494
1~ Chari-Davl C.EoG o Massaguet
60
5
65
CoEoG o Bousso
386
51
437
Collège Sacré- 1
395
195
590
Coeur (Privé)
t
TOTAL
8 052
! 1 900
9 952
Lycée F-Arabe
429
35
459
2~ OuadclQï
CoE.Go Abéché
28"
2
30
"\\\\
C.E.G o d'Adré
1
34
7
4'
,-'
TOTAL
486
44
530
Lycée de Mao
123
7
130
3~ Kanem
CoE.G o Moussoro!
150
20
170
TOTAL
273
27
300
4° ..
1 Lycée de Faya
1
Fermé à oause de l'oocupation
1
1
Libyenne _~

- 22 -
4Q.L
IEtablissements
Garçons
Filles
Total
a c
!
!Lycée de Bol
143
7
150
ILycée de Mongo
307
51
358
5a. Guéra
!CoE.Go Bitkine
159
13
172
!
6a. Batha
!CoEoGo d'Ati
120
16
136
!
7a. Salama t
!C.E.Go-Am-Timan
91
14
105
,·C.EoG. Al-Hadj
75
1
8a. Biltine
'
. H · '
J.ssene Hab '
19
94
....
re
' ......-_.~~.,
'
1
!
!Lycée Ahmet-Meng!
1 734
398
2 132
!
! Lycée de Koumra
963
208
1 171
!CoEoG. de Sahr
1 086
394
1 480
ga. Uoyen-Chari!CoEoGo de Moïssala
114
59
173
!
!C "EoG. de Bédeya!
220
42
262
!CoEoGo de Bédiondo
299
75
374
,·CoEoGo de Marc
398
138
1
536
!
tC oEoGo de Kyabé
139 1
89
228
!TOTAL
5 129
1 403
6 532
!Lycée de Kélo
1 333
153
1 486
1
de Lai
798
151
849
10a. Tand;j ilé
C.EoG o
1
t C• E• Go de Béré
397
45
442
ICoEoG o de Guidari
294
42
336
!TOTAL
. !
"
~ 759
391
J 14J
,
,
"Lycee Do Garandi!
1 33fP
293
t 1 631
!
tC .EoG o Bébédja
650
110
760
!CoEoG o de Goré
409
54
463
,
Ba!bokoum!
414
11 a. LOgoOrient;C.E.Go
88
502
!C oEoGo de Bessao!
378 ! .' ·44
422
!C aEaGo de Béboto!
357
46
403

- ?J -
! C.B.G. Bodo
1(56
1
: - - , .
47
f
5°13
TorrAL
682
6 002
4 684
! Lycée A.Dalleh
3 531
327
3 858
! - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
C• E. Gode Moundou 1 li 73
291
1 464
! C.E.Go Baïnarnar!
206
12
218
- -".........-.....--..-.
12Q. J-lOCo Occ! C.E.G o Krim-Krim 272 !
34
306
C.EoG o de Bénoye!
522
66
588
TOTAL
5 704
730
6 434
Lycée J.Moudeïna 1 815
!
195
2 010
Lycée de Léré
1 368
!
152
1 520
Lycée de Pala
1 895
152
2 047
C.E.G. Fianga
1 1.48
73
!
1 221
C.E.G. G-Gaya
576
39
615
!
13Q. L1ayo-Ko ! CoE.G o Torrock
856
22
878
C.E.G" de Kim
234
36
270
C.E.G o de Binder
255
11
266
C.E.G o de Gagal!
6
180
174
CoE.G. Guelendeng
16
261
245
! TOTAL
! & 566
702
9 268
To'rAL GEIJERAL ••••.•••••• 0 • ·B7 0859 '·1· 54 999
~~§~§
-=-=-=-~~-=-=-=-=-=-=-=-=-:~-~-=-=-=-~-~--.~-~-~-
--~-=-=-=-=-=-=-=
DVune façon approximative, les données se résument ain~
si :
1°) ~g-~~g~_êQ~S§.g§~ê~ (g~osso'rnodo, le Chari-Baguir-
mi + le Moyen-Chari + les deux Logones)
- superficie = 1640820 Km2
.1
- nombre d'établissents secondaires = 27 établissementr
- nombre d'élèves = 27.602 élèves
d'où: 1 établopour environ 10022 élèves et pour une
superficie de 6.104,44 Km2

_ 24_
2°) ~g_~2g~_~~hê~~g~~ (crosso modo, la Tandjilé + le
Nayo-Kébbi + le Guéra)
- ouperficie = 107.100 Em2
- nombre d'établissements secondaires = 16 établisse-
ments
- nombre d'élèves = 12 0931 élèves
d'où: 1 établ.pour environ 808 élèves et pour une
superficie de 6 0693,80 Km2
3°) ~g_~2g~_~~~~ (grosso modo, le Ouaddaï)
- superficie = 760240 Km2
- nombre d'établissements secondaires = 3 établisse-
ments
- nombre d'élèves = 350 élèves
d'où ~ 1 établ.pour environ 176 élèves et pour une
superficie de 250413 Km2
4°) En zone zaharienne (grosso modo, le B.E.T. + le
------------------
ICanem + Bil tine)
- mlperficie
= 759 0 820 Km2
- nombre d'établissements secondaires = 3 établisse-
ments (soit 5,88%)
- nombre d'élèves = 394 élèves
d'où: 1 établopour environ 131 élèves, pour une su-
perficie de 253 093,33 ICm2
0
5°) ~g_~2g~_§~~i~ig~~ (grosso modo, le Batha + le
Salamat)
- superficie = 151.000 Km2
- nombre d'établissements secondaïres = 2 etablisse-
~
ments (soit 3,92%)
"
- nombre d'élèves = 241 élèves
,1
d'où : 1 étable pour environ ·120 élèves, pour une su-
perficie de 75.500 ICm2
NoBo:Lcs chiffres des superficie~ sont de Chu Bouquet, le Tchad.
56nèse dVun conflit~ po 166 0

- 25 -
Voici enfin quelques chiffres statistiques donnés par
J.P o CAPElLE (éda), opo cit.
.' ...._......---." ..
Evolution des effec tif~~J:..t_PnseignementSecondaire
de 1947 à 19750
,
1\\nnée~
,
, (.['"a-FaI,
'
,Total 1Tate
!6ème 1,
"
3eme
'1'
scolalres!
!5emei4eme i
i1°cyc1Ï2nde i ere iTerm.j2 0cycJJglob
1947-48
74
- 1
!
74 1
- 1 - 1 74
1948-49
44
29
73 1
1
- !
1
73
1949-50
32
15
47 1
1
1
... 1 - 1 47
1950-51
42
28
7
77 1
1
1
... 1 ... 1 77
1951-52
57
28 1 24
7
116
1
1
- 1 ... 1 116
1952-53
49
43 1 24
22
138
1
- 1 - 1 138
..
195.3-54
55
44 1 34
29
164
1
- 1
1 164
1954-55
77
55
39
42
213
....
.. 1
1 213
1955-56
105
66
54
1 33
1 263
18
... 1 18 1 281
1956-57
!34
82
51
t '40
1 307
6
15
- 1 21 1 ,328
1957-58 _..t. ~t8.6-LJJ 8
78
1 51
1 433
14
15
- 1 29 1 462
1958-59
! 349 ! 174 1114
1 73
710
20
23
- 1 43 1 753
1959-60 _ !~ .J~_6__U.16 1166
110,3
971
33
20
... 1 53 11024
1960-61
! 391
1355 1264
1162
11172
58 .
23
3 1 84
11256
1961 -62
! 532 1406 135t
1280
11569
51
49
10 1110
11679
1962-63
11070 1516 IJ82
IJ42
12310 ! 143
55 1 15 1213
12523
1963-64
11332 110451577
1436
IJ390 1145
98 1 19 1262
IJ652
1964-65
! 1452 111021827
1470
IJ851
1155
117 1 50 IJ22
14173
1965-66
! 1773 113901101,3 1725
14901
1177
1 122 1 46 IJ45
15246
1966-67
!2860 1180911345 11061 1707~ IJ01
1
89
91 ! 481
17556
1967 -68
12098 1231511467 11267 171:47 !J21
175 11 08 1604
17751
1968-69
!2197 1211411815 11252 17378 1482
174 1154 1810
18188
1969-70
12187 11921 11679 11261
17048 1504
·1197 1181 1882
17930
1970-71
12446 1204911704 11218 17417~1575
273 1219 11067 18484
1 971-72
12247 125831191,3 11502 18245 151 9
347 !J16 11173 19418
!
1972-73
!2460 1237912493 12065 19397 1762
604 1494 11860 111257
--_..• --- '.--.- - -
1973-74
!2500 !221912115 11900 18734 1696
472 1393 11561 11 02 9~
1974-75
!3015 !257512408 12287 ! 102851601
415 1351 11367 11165~
-=-:':-:-=-=-:=-=-=-=-:::;:-=-:=-:=-;-:-:-,:-=-=-=:-:.-:-=..-==-=-=-=-=-=-:=-:=-=-=-=-=-=-

- 26 -

-
27-

--...._------.,..
- 28-


- JO -

-
31-

..
·~_
_._-~~
t
- .32 -
En analysant les chiffres des admis par centre d'examen
et en tenant compte des appréciations pédagogiques,~l r.~~ô~t des
tableaux les résultats génér.aux suivants:
1°) Répartition par centre Q'examen
ANNEE
!N'DjamoISarh
IMoundouIJ3ongortKélo
Pala 1 Léré IDobatTot
1974
30
1975
64
.
. __-_ _ . .
..l.i.C
_
1976
43
1977
52
1978
63
t
1979
163
179
24
6
1
!
37
1980
1981
260
53
52
46
4
1982
462
280
110
~,:
1983
522
173
275
61
!
! 1 OJ
__ 1984
818
353
246
86
1'2
38
17
52 1162
_..._..
.. - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
1985
470
79
44
1 5
'8
15
4
7 ! 64
TOTAUX!
2532 ! 1101!
906
!
236!
26!
54
!
21
,
)....>-
. 59
'<1~~,
!
!
!
!
!
!
!
- - - - - ' -
!
r J ..]

2°) Les considérations pédagogiques
- - - - - - - - - - - - - - - -
ANHEE
!H'Djamo!Sarh !I\\Toundcu!Bongar! KéIo! Palar LéréIDoba r-TeRAI'
rTB!
!
o
1974
!p !
221
1975
!D !
2
! AD:-!----:-----:---~---:-----:----:----=-----,,--3=-7
_
!:I? !
! - - -
240
-----:-!;;;"TT'! ---:-----::--'--r----f~-
_--'
._~:---.__:__-~_-_:_-~--__:_-..;:...o
!D --r- -
4
1976
"
--~---:-----Îo--
°ABo
35
rpr
398
----=-,---r·--·-~---=-·_-
°TBo
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1 5
8
15 4 !
7
1 606
Bien qu'il n'existe pas, en matière de correction une for-
mule scientifique objective qui soit totalement fiable puisqu'une
notation ne fait pas seulement intervenir le critère de barème ou
échelle de notation mais éGalement beaucoup de considérations extra-
textuelleG dont l'humeur même dJ correcteur, ces résultats susci-
tent quelque peu l'intrigueo
En fai t, que signifient ces notes? Les anriotations pédago
ques, conformément au barème dVappréciation sc présentent comme suit,
si x reprécente la note de l'élève:
L
10
x
<:. 12 ---->
Pasflable
..'.
_._~
12 Z.
x
~ 14
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Assez Bien
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Bien
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x
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Trè~ bien

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n.13. : Le ::ügn,e<:, signifie "inférieur" ; ~,l "inférieur ou égal";
,) "Gupérieur" et ,) "supérieur ou ég~l"o
.
;"
Il découle des diJférents tableaux que sur l'ensemble du
territoire tchadien douze (12) aru1ées successives n'ont donné que
11 promotions avec, au total, 7,,475 pr'omus au bacce.lauréat, toutes
séries confondues" Nous pouvons alors établir-ie tableau génér~l
sui vant .:

-
35-
(Nous signalons qu'il existe une différence entre le
nombro c',e3 promus et la somme des mentions du fai t que certainE
sérioG ne comportent pas de mention; et jusqu'à 1979 nous n'a-
vona que des chiffres globaux)e
NOTESCx)
ANNEES
CENTRES
INOMBRE D'ELEVES
11981-85
N'Djaména 12 309 = 91,19%
! 1979 et 1981-85
Sarh
802 = 72,84%
!
!
1
! 1979 et 1981-85
Moundou
~. 1
796 = 87,85%
11979 z198 1,1983-85
Bongor
1
208 = 89,65%
10<: x< 12
.....
"
!1979,1984-85
Kélo
1
25 = 96,15%
1
1
1979 et 1984-85
Pala
51 = 94,44%
1
1
: ! 1984 - 85
Léré
1
18 = 85,71%
(1984 - 85
Doba
1
54 = 91,52%
1
!1974-79, 1984-85
1
TCHAD
! 6168 = 82,25%
====:': .: :=========================f============:;;r-==:::;======-=---==
!1981 - 85
.
N'Djaména
306 = 12,08%
1
1
1 - - - - - - - -
!1979 et 1981-85
Sarh
1
= 14,07%
!1979 et 1981-85
Moundou
1
109 =
11979 ,1981,1983-85
Bongor
24 = 10,34%
1 - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
12< x< 14
! 1979, 1984-85
Kélo
0=0
"
! 1979, 1984 - 85
Pala
! 1 984
1985
Léré
1
3 = 14,28%
1
- ! - - - - - - I - - - - - - - -
!1 984 - 1985
!
Doba
1
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11974-79,1981-85
l '
TCHAD
1
871 = 11,65%
=====~=======~-=-==-=-=-=--=-=--t---=-=====-=-J=====-=-====-===
11981-1985
1
N'Djaména 1
6 = 0,23%
!1979 et 1981-85
Sàrh
1
7 = 0,63%
14~x(16
!1979 et 1981-85
Moundou
1
1 = 0,11%
11974-79,1981-85
TCHA D
t
29 = 0,38%
========:~====i===========~==~===l=============J=============~==
16.( x
11977
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TCHAD'-'
1
1 = 0,01%
"
----------=--t----=-=-----=----=---=-=====-====-==-=----------=

-
)6 -
Sur la base des statistiques, les notes sont, comme
nous le constatons, bas8es ; autrement dit, les élèves sont fai-
bles en principe.
Ces résultats peuvent-ils être interprêtés au moyen
des considérations linguistiques ou socio-linguistiques ? Si
nous subdivisons le territoire tchadien en zones linguistiques,
nous obtenons, la répartition suivante pour les huit (8) centres
d'eX8.men :
1°) g~~~§ill~g~ : c'est une ville cosmopolite mais si-
tuée en
- zone linguistique barma (sara - bongo - baguirmi)
- zone linguistique peul (ouest-atlantique)
2°) §~Eg :
-- zone l~nguistique sara (sara - bongo - baguirmi)
- zone boua
3°) Kélo :
---_.. -- .
- zone nancere et mesme (tchado-hamitique)
4°) ~Q2ê :
- zone sara (sara - bOl1[;o - baguirmi)
5°) ;ê2~2E :
- zone massa (tchado-hamitique)
- zone sara (sara - bongo - baguirmi)
- zone sara (sara - bongo - baguirmi)
- zone toupouri et moundanc (adamawa - oriental)
Sur les douze groupes principaux des trois familles
l:LnG1.üst:Lqt~es représentées au Tchad, les huit centres d'examen
en couvrent seulement quatre •

-
37-
D'une part, la'scolnrisQtion ne se fait pas toujours
clans 1'1. région natale ni dans la famille et d'autre part, l'exa
men se passe pour beaucoup d'élèves hors du lieu d'étude habi-
tuel, en zone linguistique étrangère, ce qui peut conduire à
adnettre que ces chiffres ne font que traduire une situation
impropre à l'apprentissage et à l'enseignement. Ladite situa-
tion se revèle encore d'autant plus inadaptée si on sait que
l'apprentissage et l'enseignement s'opèrent dans une langue en
Gc;nc5ral' étrangère et aux élèves et à leurs professeurs et que
ces derniers, par surcro~t, n'appartiennent souvent pas à la.
langue maternelle des enseignés.
~.".J. Enseignement supérieur
L'Université du ~chad, fondée le 27 Décembre 1971,
da fermer ses portes en 1979 lors des événements qui ont affec-
té la capitale N'DJAMENA. Sa réouverture a eu lieu en 19830
Elle est dirigée par un Recteur secondée d'un Secrétaire Géné-
ralo
Elle compte actuellement trois Facultés, .un Institut
universitaire des Techniques de l'Elevage et deux Instituts au-
tonomes qui lui sont rattachéso La fonction première de l'Uni-
versité du Tchad est d'assurer l'enseignement et la recherche.
elle est dirigée par un Doyen et comporte, en 1985 - 86.
- Un département de linguistique
- Un département de litt~rature
- Un département d'Arabe
- Un département d'anglais
~
- Un département d'histoire,
- Un département de géographie
- Deux laboratoires, de cartographie et de langueso
Elle ne compte que six (6) p~of~sseurs permanent~ don'
le Doyeno

- J8 -
par un Doyén nommé par Décret Présidentiel, et comporte :
- Un département de Droit
- Un département des Sciences Economiques et de Gestion
Elle. compte huit (8) professeurs permanents.
30) :g:§9.~!!~_~~~_§9.!~!!9.2!L;g~§9.!~ê_~!_~1212!!9.~~~f!: dirigée
par un Doyen et comporte :
- Un département de géologie
- Un département de chimie
- Un département de physique
- Un département de sciences naturelles
- Des laboratoires
Elle compte douze (12) professeurs permanents dont le
Doyen o
4°) ~llê~f~~~_li~~!2g~1_~~§_§~!~g~~§_~g~g1g~~: dirigé
par un Directeur et comporte six (6) sections de recherche dont
les sections de linguistique et de tradition oraleo
5°) fg§~~!~!_Qg!Y~~§f~g~r~_~~§_T~2gg!gg~§_~2_!~~!~y§g~
dirigé par un Directeur, il dépend étroitement de la Faculté des
Sciences Exactes et Appliquées.
6°) ~22!~_~2~~g1~_§g2~E!~~E~_1§~g~§~2: c'est un éta-
blisr:>ement supérieur autonome dirigé par un Directeur nommé par
Décret Pr'':sidentiel, dont la
"
vocation se limi te, pour le moment,
à la for~ation des professeurs des C.E.G. et des conseillers pé-
,1
dagogiques. Elle comporte six (6) sections, une direction et une
direction des études :
- Section de conseillers pédagogiques à orientation
pratique
- Section de biologie-géologie-chimie
- Section de maths-physiques
- Section de frança~s~histoire-géographie

- 39 -
- Section de français-anglais
- Section de français-arnbe
Presque tout le personnel enseignant y est vacataire.
Les effectifs des étudiants inscrits à l'Université
du Tchad en 1983-84 et en 1984-85 sont les suivants:
Section
Etudiants
IEtudiants
1
Total
FACULTES
(1 ère année)! boursiers
Inon bourse !
D.ToJ .. l
40
161
!
201
Faculté de
-"'-'-~~"
Droit et des
GoT.Eo 11
44
123
1167
Sciences Eco-
!
nomiqucso
TOTAL
84
284
368
!
SoN 01
53
Facul té des
3
1
56
Sciences Exac-! MoP.C ol
71
2
73
tes et Appli- 1
quéeso
TOTAL
124
5
129
LoMo 1
17
20
37
Facul té des
SoHo 1
19
39
58
Lettres, J-lan- 1
!
gues et Scien-"
ces Humaineso 1 LoVo 1 Arabe 1
00
8
8
LoV';l Anglo 1
15
51
66
TOTAL
51
118
169
TOT A U X
;
i
259
;
407
;
666
-=- =-=.-. :::- ;::-=.:: -=~ :=-=- =-::-:::-=- =- :::-==-:=-:::-:=-= -:!:-= -=- =-=-==-=-=-=-=-=-=-=-
- En 1984 - 82,
------ ----
~
Section
! Passage en
FACULTES
,
(:lè année)
Pourcentages
1 2è 8Jl.l1ee
DoToGol
'45
1
8,09%
GoToEol
107
!
23,30%
!
TOTAL
152
!
14,56%
..

- 40 -
LoMo 1,
25
45,58%
lïlacul té des
! S .H.1
39
t
38,17%
Lettres ~odernest
Langues et Scien- LoV.1 Anglais
41
t
44,55%
ces Hume.ineso
!
t
L. Vo 1 Arabe
6
85,75%
t
TOTAL
111
t
41,70%
Facul té
S.N .1
38
des
t
39,05%
Sciences Exactes!
t
39
45,88%
et Appliquéeso
M.PoCo1
t
---~-----..~,. .
TOTAL
340
t
28,51%
TOTAL
GENERAL
-=- ~ =-:=- =-=- =-:=- =-=-=-=- =- =:- ;;':-:.::-:-':"~=:-=-=- =-==-::::-=-=-=-=-=-=- =-=-=
Source: Service général de la scolarité et des examens de l'Uni
versité du Tchado
:1

II
_ .
- Vue dtènsemble de la situation
.
i
scolaire
dans la préfecture de Biltine
La préfecture de Biltine couvre exactement une su-
perftcie de 6Q,000 Km2. (supérieure à celle donnée par Ch.
Bouquet) 0
Selon des sourcès du ministère de l'éducation na-
tion::J.1e (Inspection de l'Enseignement Elémentaire), au re-
censement de 1976, la population de Biltine ~tait de 154.000
habitants sur un total de 4.030 0000 habitants reparti sur
l'en:1emble du territoire tchadien (1.284.000 Km2)0
La population scolarisable pour cette pr~fecture
en 1376 éhüt de 30 000 enfants et la population scolarisée
0
de 1.653 élèves soit un taux de scolarisation de 5,4%K(on
compto.it pour l'ensemble du Tchad une population scolarisable
de 806.000 enfants et une population scolarisée de 2030528
élèves, soit 25,3%)0
En 1985, les estimations de l'O.IT.U o pour la préfec·
ture de Biltine sont :
- Population totale = 1q90472 habitants
- Population scolarisable = 37.894 enfants
- Population scolarisée = 2.295 élèves
-
Taux de scolarisation = 6,06%.
Les rapports de l'Inspection de l'Enseignement El~­
r:1ent:::d.. re de Bil tine (IeEo E.B) indiquent que ladite Inspection
dont le siège est à Biltine couvre une superficie de 60.000
Km2 0 Los situations de l'enseignement en 1984 et en 1985 sont
les
,,~
müvantes :
- ~~_1~ê4
L'I.EoEoBo comtte six (6) écoles avec
un effectif de 1 0 474 élèves dont 1 062 garçons et 412 filles.
0
Le rapport de fin d rann';~e établi t cependant le ta-
bleau ci-après dont les chiffres sont legèrement inférieurs à
ceux précités, ce qui serait dû à des abandons au cours de
l ' ann'~e 0

- 42 -
!
Ecoliers
Biltine
Tchad
!
Garçons
679
76.516
!
Filles
295
.32,,269
Garçons
143
42.144
C.PoII
Filles
30
J5.119
Garçons
Filles
27
10.407
Garçons
67
20.156
CoE.II
Filles
Garçons
Pilles
4.753
Garçons
36
15.}09
J?illes
6
-,3 .. 399
Garçons
1 065
0
200.635
t
Filles
371
72.203
!
TOTAL
GLOBAL
1
188
0 436
273 0
-=-:.=- .: -. '--. :--=-~.-
---:- ..::- -.,;.---=- =-=:-=- =-=:-=:- =- =-:.::-:- =- =-=-=-=-=-=-=-
G = garçon; F = Fille; CoP. = Cours préparatoire ;CoEo = Cours
élémentaire;
CoM. = Cours moyen o
Le nombre du personnel enseignant s'éleve à :
- J instituteurs dont 1 arabe et 1 bilingue (français-
arabe)
- 5 instituteurs adjoints bilingues (français-arabe)
- 3 instituteurs stagiair~s adjoints
- 3 moniteurs dont 1 supérieur arabe, et 2 brévetés
-24 bénévoles
~
- ~g_!~ê2 : L'I.E.E.Bo compte 9 écoles: Biltine, Ab-
toboye, Arada, Iriba, Guéréda, Am-Zoer, Ere, Ahnabak, Tiné.
- L'école de Biltine est une école mixte (garçons et
filles), urbaine à cycle complet ; le nombr_e' de classes, six (6)
en 1983 passe à sept (7) en 1984-85.

- 43 -
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-' 44 -
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.~~, ..., ~~-,
.
- L'école d'Abtoboye Cs/préfecture de Biltine) est
une école mixte de villsge avec deux classes en 1983 et trois
en 19840
- L'école d'Arada est une école mixte rurale à cycle
complet avec six classes en 1983 et sept en 1984.
- L'école de Guéréda est une école mixte rurale à
cycle complet avec six classes en 1983 et six en 1984.
- L'école d'Iriba est une école mixte rurale à cycle
complet avec cinq classes en 1983 et six en 1984.
- L'école de Ere Csous-préfecture d'Iriba) est une
école mixte de village avec une cle.sse en 19840
- L'école d'Ab-Nabak Cs/préfecture d'Iriba) est une
école de village avec une classe en 1984.
- L'école de Tiné Cs/préfecture d'Iriba) est une éco-
le mixte de village avec une classe en 19840
- L'école d'Ourba Cs/préfecture d'Irib~) est une éco-
le mi:.;::tc de village à cycle incomplet.
- L'école de Kouba Cs/préfecture d'Iriba) est.une
école Mixte de village à cycle incomplet.
- L'école d'Andononon Cs/préfecture de Biltine) est
une école mixte de village à cycle incompleto
La préfecture de Bil tine compte également un collèg.e
d'enseiGnement général (C.E.G.) installé ~ Biltip.e ceÏltrè,~vec
un eiff:;c tif de
85' élèves, 15 en 3 è ; 12 en 4è ; 23 'en 5è et 35
en 6è. Quatorze filles fréquenteüt, en 1984 le C.E.G. de-Biitinc
Le nombre du personnel enseignant en 1984 s'élève à huit dont
deux titulaires et six contractuel~ bachelierso
~
Les effectifs d'écoliers pour l'I.E.E.B., tirés du
rapport de fin d'année, sont les suiva~ts Cl'école d'Ourba ~ui
a ouve:d receMment ses portes n'a pas été mentionnée dans le
tableau ci-après, il en est de même pour les écoles de Matadjano
et de Bordoba qui sont également des écoles mixtes de village
à cycle incomplet}o

1
\\
,
,
1
1
1
1
Etillisse- 1
. :Xotaux
. Total
C.PoI 1 C.PoII
CoBol
1 CoEoII
1 Co [,1 0 l
1 C 0;,10 II
me:1ts o
1
I?e.:rtiels 1 global
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1
,
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,
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,
· Go 1 F • . G. 1 Fo . Go
1 F o . Go 1 Fo . Go 1 F • . Go 1 F o . Go 1 F o .
Biltine
1 2201105!
951 21
! 42 !
7! 48 1
7! 32 1
1 r 2-7-1 - 6 T 4641 147-1
611
- - - - 1
,
!
,
!
!
!
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!
,
!
f
!
Abtoboye
1 100: 52 1
22:
9 1 19 , 2 ! 11
:
0 1
0 :
0 1
0 :
0 1 152 :
63 1
215
.
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.
.
.
- . - -
.
-
-
- -
-
-
-
Arada
1 164
96!
22! 11
1 12 ! 3 ' 1 12 1
2 1
5 1
1 1
5 1
0 1 220
1
1 1121
332
Iriba
13231135!
42111
1 1014
!
0 1 0 1
5 1 1 :-0-1-5 1 38511511
526
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L
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_
L
_ _
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,

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1

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1
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1
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1
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135
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-
1
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1
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-
1
-
1
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1
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1
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1 100 1 .56 !
156
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,
1
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1
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- , 117'
41,
158
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1
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..
..
.
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801
38, 11
1 10 , 0
1
7 ,
2 1 11,
1 1
8 ,
2 1 274,
961
370
_. ..
..
.
..
..
..
..
,
,
,
,
,
,
,
,
Am-Zoer
. 1471
85'
431 74 . 191 3
.
5 1
2 '
6 1
1 .
7 1
O' 2271 165'
392
L _
,
,
'-
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J

,

,

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,

,

,

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Andononon,
48;
57,
- ;
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; -
,
-
i
-,
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-,
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-,
48,
57,
105
..
..
..
..
..
..
..
..
..
..
..
..
..
..
..
Totaux
11554! 789 1 262 1137 111 2 1 19 1 83 1 13 1 5 9 1
4 1 47 1 13 12 122! 970 1 3092
~=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=--=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-
=-=-=-=-=-=-=-=-;-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=

- 46 -
.. ~--:c-..--,.
II~~ Les'donnéesde ltengu~te sur le terrain
L'enquête a eu lieu du 7 Janvier 1985 au 24 Janvier
1985 clf'l1s1e Ouaddaigéographique, c '-èst-à-dire lê! ,Ouaddaï' pro-
prement dit et la préfecture de Diltineo
,
_~_..
,
~~{_----L----.;.::--_---------;.--------
E c o
l e s
Classes
Effectifs
·Ages appro-
,
tximatifs
Garçons·
Filles
6
1
t 12 "a 16 ans
9
4
!10 à 15 ans
Iriba centre
C.PoII
39
10
8 "a 14 ans
271
144
7 "a 12 ans
,
Ourba
n
o
!n
r
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c
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s
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,
,
,
Tin6
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1
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,
LIa to.dj nna
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,
Dordoba
n
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Ere
96
65
11. b-Ihbr:.l:
,
C • P • l
,
78
t
55
, 4 à 14 ans
_;:-.-;;;-=-","--=-__;=:--=.- -=.:.=-=-::-;:::- :=-;..;':' ... ·-:"·"_;-c;·· t:-- ..:, .;.:'0. ;.4=_ ..:':"::_:.:_=_=_=_=_
1
Tous les écoliers sont des bèry sauf deux
dont un mal
~ Iribn et un guimir à Ereo
Centre d'Iriba :
·t·
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C
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!
°




ciale rie la
1Lieu
1Langue
t Age ap-t Date
1Tuteur 1classee,'
famille (pro-,d'origi- maternel,proxi- ,d'entré
1
r
lreprise (
fession cle~
ine
,le
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parC?nts)
i
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i cole
i
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1
1 (fils de)
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maba
1 12 ansl 1978
Iparentsl
CoPal
c hem f._f_e_u_r_....:t:-(~O;..:u~a~d;.;..;d~a;;;.:ï)~':..._ _
1__. _.4 .__..__-:...1
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_
....
...
+---~
"'.''':'.-

- 47-
-1-. (ofil s (;;)- ._-r - - · - l - - - - ---r" _
.._".-
enseiGnant
Iriba
bèrya 1
!
1
ar~'.be
centre
?
1977
Iparents!
C.P"I
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~
_ = _ _ _
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,
1 (fils ~e)
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,
At
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13 ans' 1976
. mara re'
C.P.I
ccf de CO.n-
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1
1
1
ton.
--~---,-' !
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2
(fils 0u)i 1 !~~~~~e
1
bèrya i
14 ans; 1978
:parents~
,Sultan
!-+.
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!-----+
!
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! 21Iriba
!
bèrya ','. 15 Bns!! 1977
Iparentsl
!
! c en tre
1
1
1
2 ornhélins,1~
Ere
1
bèrya 1 16 ans 1 1978
Imère
1
~
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!
!
!
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1
cl e pere
;"',~,.-----;....-----';,..._---;_---_=_---_:_-----
1
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1
(combatt2.n-t)i 2jIriba
'.
bèrya 1 15 ans'. 1975
Ifrère
1
.
. centre

, . .
!
!
' 1
!
1
1
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8'11
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JJ.



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RI







*L'âge approximatif des écoliers est avancé par eux-mêmes ou par
leurs ma!treso
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4 (fils cl')! 1 1Iriba
b è r y a ?
?
Iparentsl
enseignant !:..,,.,...-:!_c_e_n_t_r_e_...:.....
-.;:....-
!.-!
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I
_
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' "
.
'Iriba
bèrya
10 a n s ' ?
'parents'
,(f), centre
! !
1
131Iriba
bèrya
14 ans! 1979
!parents 1 C.P.l-CP o2
!
! c entre
!
1
1
! 4 ! Iriba
1
1
1
"~
bèrya
12 ans,.
1979
'. parents,. CoE.l
.(f] cen'ure
1 (fil s 'd;r--l Ir;b-a----,,.---b-è-r-y-a-~1-1-o.-n-s--:-!-'-1-98-2-----:-!-p-a-r-e-n-t-s~!------
assesseur
1centre
1
!
du tribunal
! -
2 (fils de)!1 !Iribta
bèrya
10 ans! 1982
Iparentsl CoP.I-e.P o2
maçon
1cen- re
!
1
1
!2
--y-I-r-i-b-a--------------.~'-"
- - - - 1 - - - - 1 - - - - - -
bèrya
13 ans' 1981
parents
_ _ _ _ _-II-+l..;;.c..;;e..;;,n_t..:;;r..;;e_+.
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'!-.
--+-!_:--_-+!
_
,1
1 (fils d')
,
,
aide infir-
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bèrya
15 ans· 1979
Iparentsl C.P.II
mier.
!centre
1
! .
" 1
,
~;;..:..::;~~----=------:_--~---~-----
1 (fille de)
IIriba
bèrya
13 ans· 1981
!parents I CoEol
sultan
!centre
1
1
1
1, (fils (le)
, "
,
,
,
'Guemeba
bèrya
13 ans' 1977
. parents·
commerçant
!
!
-1
1
1 (f~ls. de)
1 Iri ba
bèrya
13 ans! 1981
1parents 1
secret~lre dc,centre
bureau
.
!
1
!

- 48 -
, ,
--!
!
!
2 (fils !~;. Iri ba
bèrya
! 14 ans
1981'
!parents
C.P.II
de)
! 1centre
, .
-------
paysan . 2 ,
,
,,- . I . 1
_rl)a
bèrya
! 15
1
ans
1978
'parents
C.E.I
1 !centre
!
!
!
Condition sociale (profession des parents) :
4 fils de commerçant
1 fils de combattant
- 44 fils de paysan
Lieu d'oricin~ ~
- 44 ~coliers sont d'lriba centre
1 de Sunu tagun
1 de Sarh (Moyen-Chari)
1 de Fada (B.E.Ta)
1 de Ere (environ JO Km d'Iriba centre)
1 de Guéméba (environ 5 Km d'lriba centre)
Nous n'avons pas fait ici un recensement par sexe a
LanGue rnRtcrnelle :
Tous les écoliers du CoP.lI sont des bèry.
C. P. l.
Sur les 415 élèves recens~s, je n'ai pu établir de
fiche incH vic1uelle que pour 16 élèves.
~~
-------- --- - ------- -------------'------
C
d't'
!1ieu dIori-fLanque mcHAge ap- !Date d'en~T t
IClasses
on ~ ~on !eine
1ternelle !proxirna-It~ée à
! u eur
!reprises
_s_o_c_i_e_.l_e_._--:1___
!
! tif
Il' é col e __=__
--:.1
_
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4 (fils; 1 ! Iri ba
1
bèrya
1 10 ans
1980
parents 1
-
de)
i 2 Icentre
-t------~----.-.-!_----4-----
commer-!
!Iriba
!
bèrya
! 10 ans
198J
t parents 1 CoP.I
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1
! centre
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"J '1 'b
bèrya
!
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1
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8 ans
19SJ,. parents '.'
-- ...,..-,--.-'~.'
!centre
f-i4-:-,1"::"1;;b;-c----.-----.--
-----.--
bèrya
7 an s
1-98-J---'--p-a-r-e-n-t-s"'T11-c-.P-.I -
f
• centre
---_.
..=....:=---_:..-_---~------=-----

- 49 -
,
...__
.
...---.-'~.
!1 1Iriba
bèrya
! 12 ans
1981
-Parents
! !centre
!
!2!Iriba
bèrya
10 ans ~!
1983
!Parents
centre
9 (fils de)!
!
,3 Iri ba
bèrya
10 ans
1983
l
!Parents
paysans. . . centre
!4!Iriba
bèrya
G ans
1983
!Parents
C.P.
,
!
!centre
-
t5tIriba
bèrya
8 ans
1983
!Parents
C.P.
, ,centre
;6;Iriba
bèrya
8 ans
1984
tParents
- - centre
!7!Iriba
bèrya
11 ans
1984
tparents
,
! tcentre
-
!8!Ere
bèrya
11 ans
1983
tParents
,
!9!Iriba
bèrya·
14 ans
1984
-Parents
! ! centre
,.
1 (fils d')! Iri ba
bèrya
10 ans
1983
!Parents
d'aeent P.AM;J.centre
~
\\
\\
\\
\\
\\
-=-=-:::- =:- =-=-=-:::-::-:- =-=-=:- :::-=.-:::-=- =::-=-=:-=-':':"::-=-:-=-=-=-=-=-=-=-=- ':'
(p oA~LI. = programme alimentaire mondial)
NoB.: Il f~ut signaler que le centre d'Iriba manque de classes (
C.M.2 et CoE.2 o Toutes Classes réunies, le centre d'Iriba
compte 484 élèves. D'après le recensement effectué par la
Sous-Préfecture en 1984/85 dans l'agglomération d'Iriba en
~le de la distribution des vivres (Aide du Programme Ali-
mentaire Idondial), il Y avei t 5.785 enfants. L' administra-
tion locale n'a cependant pas 6tabli le nombre d'enfants
scolarisables ni noté la répartition par sexe. Nous pouvon
toutefois admettre que plus d~ la moitié de ces enfants se
~\\
rfÜ t
en âse d'aller à l'école· donc plus de 2.892 enfants :
environ 8,36% seulement des 5.7851 enfants recensés sont sc'
l~risés, ce qui donnerait 16,73%,des enfants scolarisables
d2ns le centre d'Iriba.
- Pour le centre d'Iriba
1°) bâtiments: 5 batiments en terre battue ~ 3 servenJ
de cln8~c8 dont 2 seulement sont en état d'utilisationG

- 50
- Les ) b~timents utilicR~les comportent 6 classes
dont ~. r;r;~dement en Éitat d'utilisation
-
D8.nn chacune des 4 cl086es, une În,çade de mur pein-
te Q,U noir (soit à l ' ardoisine soi t au. charbon de bois) sert
de table::rn. La peinture s'est effritée par enc'.roi ts sur beau-
coup de tableaux et la craie ti.ent mal au mur ~ écriture à
peine visible ou lisibleo
- Une salle sert à la fois de magasin et de bureau
au directeur.
La cuisine consiste en une construcbion d'à peine 3
mètres de côté et inutilisable depuis 10ngte!ilpSo
- Il était prévu un bâtiment pour l'internat mais i l
est actv.cllement dans un état inutilisable.
- Il n'y a pas de logement pour les enseignants, même
pour c eu:: étrangers à la région, ce qui J1' étai t pas le cas il
y a quelques ~r~éeso
2;")) Tables et bancs :. Sept tables métalliques avec
des bancs en bois tr~s usés pour les CoMoI et CoE.l. Les clas-
ses ùe C.PoIl et C.P.l sont munies de caisses de thé vidés, en
guise de bancs ; certains élèves s'asseyent à même le solo
)0)
Fournitures: Pas de fournitures, ni pour les en-
seignall"bs,' ni pour les élèves: par; de livres, pas de cahier,
pas de craie etco
r:~~2Q~~_9:~!È=~~È~1f (voir carte scolaire de l'I.PoEo
de Biltine)o
L'école consiste en un haDPar en tiges de mil dressé
~
à l'intérieur d'un enclos en branc;ws d' a'cacia, construit par
la bienf:l.isBnce du Chef de villaGe.
~l
Aucunetableo Trente caisnes ~e thé vidés servent de
bancs pour les 170 inscrits: Cent quarante (140) élèves ne peu-
vent que s'asseoir à même le solo
Il n'y a pas d'internat mais, d'apr~s le ma1tre, on
distrihl1.o nux élèves, depuis hier (9/1/85),une bouillie faite
cl ~ eau et de blé (don du ProGramme Alimentaire I.Iondial), à la

- 5-1 -
1i
1
sortie Ides classes, î1 midi.,
1
i
' l
1
1
~'y a ni table2~, ni livre., En tout et pour.tout
1 :: 0 e.rélo i [; ~ ~ et une bofJce ' de craies données à l 'o'~lverture
(~e l' cGdole.
Je n'cd rie'l p'J. noter pour les autres?coles (Ovrba,
i
=:Iordoba, ;,;atsdj ana) .,
1
!

1 In8t~tuteur!C.A.P.
sara
! frança~
C .1'.1.1
i,
..
1 -[
t ." t
d . t' (' -)/n' 1 'J"
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b'
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. l1S' 1 01,. J
. "j,,!:
.Jl
. '
'lb:~cne
o r y a ' rançaJS
!
! !
!
et
! C. P
1
0 1
! 1 971
1
t ,
,arabe
-1-r.l-on-J.-·~eur
; 3 ° _ ; Le Caire~!-b-è-r-y-a--';~a-r-a-b-e -"-!C-;-;l-1-'-C-E---"....1-9-7-1---
1
! CP2 ' CE
1
1 !
--_.-l--_'~I---- I-------J-------+.!----+.!-----+!-----
1 :.I[St~e
,5°
,Abéché
bèrya
!françei~ C.:-;.,1 !1985
bénévjole
,,.
1
,
...
u_
,
,
1 ~jaf·LYle
'4°
·C.,E.G.de·
bèrya
! Françro..s! C• P. II ! 1984
,
béné ole
!
!:Biltine !
!
!
1 :.:aftr e
'4°
!J, b~ché
bèrya
! français! C" E. 1
! 1 981
bénévjole
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('l e'1 .L re I,rl' '[i'-"'e
~~r ~.L
• ,
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1
1 ".lEt1LJI1e
!C(,l-~.~?I~r.!I~ibc:
bèrye.
! français'C ~p" 1
! 1984
1
bénévole
Centre
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Ce volume est le même pour toute l'Inspection de l'En-
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Jeudi
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30 mn/semaine
2 - Lecture
= 120 mnl sem2..ine
3 -
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=
90 mnl semaine

-
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4 - Arithmétique
= 60 mn/semaine
5 - Grammaire
= 90 mn/ s el7l aine
6 - Jessin
= 60 mn/semaine
7 - Hygiène
=
30 mn/semaine
8 - ('
"
"
vonJugalson
= 30 mn/semaine
9 - Sciences Nato
= 60 mn/semaine
10 - Vocabulaire
= )0 mn/semaine
11 - Histoire
=
30 mn/semaine
12 - CrlEt:1t
= 30 m:'J./semaine
13 - SGor:l3trie
= 30 mn/semaine
14 - Géographie
= 30 mn/semaine
15 - ~edaction
=
60 mn/semaine
16 - Compte-rendu
= 30 mn/semaine
17 - Système-m~triqe= JO mn/semaine
18 - Récitation
=
30 mn/semaine
19 - Elocution
= JO mn/semaine
20 - Elevage
= 30 mn/ semaiIle
21 - Problème-Pratique JO mn/semaine
22 - Travaux-Pratiques 60 mn/semaine
23 - Agriculture
=
30 mn/semaine
24 - Civisme
= 30 mn/semaine
25 - i.lorale
= 30 mn/semaine
26 - Ecriture
= 30 mn/semaine
Ces calculs sont effectuss à partir des emplois de
temns officiels de l'Ins)ection de l'Jnseignement :Clémentaire
de ~illtine.
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! Ecri ture
! Lecture
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! Orthot'i:raphe ! Llorale
!Grammaire !Dictée
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!Vocabu-
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! he.
!Réci t .tion
i\\Iorale
!Récitation!Récitation!Chant
1
Horaires :
Les classes commencent à 7h30 et finissent à 12h30. Les
élèves pre~~ent deux récréatio~s de 15 mn et 10 mn. Les durées
des le ons sont les suivantes ~
1 - Conjugai son
=
20 mn/semaine
2 - Lecture
=
120 mn/semaine
3 - Calcul mec.tal
=
60 mn/semaine
4 - Contruc-cion de phrases
55 mn/semaine
5 - .8duc 8.tion-PhysiqèJ.e=
30 mn/seme.ine
6 - Arabe
=
111 / semaine
7 - rravaux-Pratiques =
30 mn/semaine
8 - Géométrie
=
40 mn/semaine
9 - Hygiène
=
15 mn/semaine
10 - Orthographe )
=
75 mn/sema ine
11 - Dict(5e
)
=
25 mn/semaine
12 - Système-métrique =
80 mn/semaine
:1 J - Leçons de choses
=
55 mn/semaine
14 - Vocabulaire
=
85 mn/semaine
15 - H()ci tatioll
=
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L"J
mn/semaine

- 55 -
16 - Grammaire
=
55 mn/semaine
17 - Ari tbmétique
=
80 mn/semaine
18 - Ecriture
=
JO mn/semaine
19 - Elocution
=
50 mn/semaine
20 - :.:orale
=
25 mn/semaine
21 - Dessin
=
30 mn/ seme.ine
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Arabe
Arabe
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Arabe
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10h30-10h~51 Dessin tEcritureIDictée
!Ecriture!C.écrit !Ecriture
10h45-11h
1 Copie
Chant
!Vocabul.! Chant
Dictée ! Copie
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11h15-11h~0!Récita-
Dictcie
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Dessin !Conjugai+ Chant
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'Ecriture Lecture
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!Vocabu- !Récitation
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ILes durées des enseignements sont sensiblement les sui-
vantes : 11
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60 mn/semaine
1
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I,ecture
1
=
225 mn/semaine
3 - Ecriture
90 mn/semaine
=
4 - ;'Iygiène
=
60 mn/semaine
5 - Language
=
180 mn/ ser.laine
6 - Vocabulaire
=
65 mn/ sem nil1e
7 - Calcul écrit
=
30 mn/ semairte

8- Calcul mental
=
30 mn/semaine
9- Copie
=
105 mn/semaine
10- Conjv.gai son
=
95 mn/semaine
11 -
::r:ravp.il manuel
=
30 mn/semaine
'12 - Ec1uco Physique
=
60 mn/semaine
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90 mn/semaine
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Inspection de l'Enseignement Primaire
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(1984/85)
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Idate de l'édi-
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tOuvrage col+Istra,Paris,1967
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tHachette,Par1s,
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1964
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reLecture)
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à 100 0000"0
1975
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t"Le livre uni- 1 Lecture
"Ouvrage co}) Istra/Hachette,
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!Paris 19650
l''L'école efri-
!lJa than, (France?) ,
t caine"
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l''Science cl 1 ob- 1
"Hachette,Paris,
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11972
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!G. Lagoutte!Fo Nathan,Paris,
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!L. Dumas et' l
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!Paul Collin!te, (France?)
1 çais~t!
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Calcul
"Ouvrage coll
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!Class~que Hachet-
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La seoonde miRs10n d' enqu'te et de reoheroa qui
lOIl~ 1:1 condui tlJ à. Iri ba du 14 au )0 avril 1987, noua par.--
'lis, (le rI1.8·qernbla,,:, ml I3srtain nombre da doou.ants p~o­
giqt~es et sooioliI1b"Uist1ques noua permettant de cOllbler
les :lacunes que nous avons oonstatées lors de la première
:i."~d~,ctiOll ùe no·tre ·trll)se •
i
i
Ces doouments nous donnent la poos1bilit4 4. 8U1-
VJ."e \\1' évolutioll. des effectifs depuis 1950,
date de la oréa-
tiOlt de l'éoole d'Irlba., d'appréoier le degré d'ass14u1td
de~ (éooliers au moyen des taux de présenoee mensuell.s et
an~elle8. d'établir les CRueea den abooncco ~t de donner
le ~apport graçona/ftlles s'il y a lieu.
1
1
1
Nous rp.RnAfll'blons eee ditférentes données daDa le.
tab~eaux qui suivent par aIlJlée scolaire et par niveau 4. &00-
lal'iISa. tian.
1
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Le pourcentage (C) est obtenu en multipliant par
100 ~e résul tat <:le let (IIi v1 ai.on d.1..1. nombre des préselJOes att.c-
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(Pt) par le nombre total des présenoes possibles par
1/2 ~our de olasse (Pt). soit.
1
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Le total des présences pos31bles (Pt) palt 1/2
jour,de classe est c~lculé en multipliant le nombre total
des présences possibles du mois par le nombre des éoolier.
tréqiLentant la classe oonsidérée.
1
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L~ soolarité en milieu "ZaghawaM étai t une scolar1té periu1'-
bée d'abord! par la rétiscence de ce milieu à intégrer dans son mode de
vie la nouv.lle struoture sociale • celle-oi, à ses y.aux. p-.turb. aoa
1
évolution pW-squ'elle lui prend les enfants qui, jusqu'ici étaient de..
tinés à gar~e.r les animaux ou à. aider les parents dans leurs divers••
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activit~1J ensuite par le fait que les parents n'avaient pas
confianc~ aux enseign2nts h qui ils devaient c~der leurs fils:
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~es eYUJel,[rnéults ne pr1t'1-",ient ni l'arabe ni le bèrya (jusqu'en
~9GO les maîtres nr~taient pas de la r~gion et ~taient des res-
sortissants d88 zones m~ridionales: Moundou, Fort-Archambault).
L'~cole d'Iriba (Iriba ~tait en ce temps-là un Poste de
~oTItr81e ~d~inistratif: F.C.A.) avait ouvert ses DOTtes en 1950
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linguistique, ~ais du poi~t de vue p~dagoGique, ce nombre aurait
form~ une
18s~e id~Rle si toutes les autres conditions j'en-
seignement ~taient r~unies.
En 1950 l'ann~e scolaire n'avait duré que 5 mois et elle
~tait fo~tement marquée par des évasions, des maladies et des
absences sans motif. IJa scolarité devenait désastreuse en 1951,
avec ('ies
de présence très faibles et même nuls: une année
..
apres 8':1,
r~ation, l'~cole devait fermer ses portes en mars, a-
mois de classe, puisque to~s les enfants étaient ab-
-'-
sel1l-S
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e adés
ou malades). L'Administration Coloniale devait a-
lors pre dre en main la situation scolaire: elle exigeait sans
ambages le retour ou le remplacement de tous les enfants évadés
de l ' écoli~3 et veffillà à ce que l'année scolaire f!t normalement
1
rerr.plie; len TC) 52, bien que le nombre d'enfants scolarisés se si-
tu~s8e tCiljours autour de 26 ~ l'ouverture des classes, les é-
coliers se virent contraints à accomplir une scolarit~ de 9 mois.
rais malgré tout, quelles que fussent les conditions,
certains enfants quittaient définitivement l'~cole sans aucune
raison é~idente; d'autres, une fois inscrits, regagnaient la
brousse ~our ne revenir qu'au debut de l'année suivante, au mo-
ment des :inscriptions (en portant leur nom sur le registre sco-
laire, le,urs parents ~vitaient la punition du Commandant). La
possibilit~ de s'inscrire ~tait toutefois offerte aux enfants
à n'impo~te quelle ~poque de l'ann~e scolaire. Les absences é-
taient d~nc très fréquentes, souvent sans motif apparent, mais
parfois ~ues à des maladies (dysenterie, oreillons, paludisme,
fracture ';le membre, etc.).

-
74
Les fluctuations étaient très accentuées durant
le
prerüères ann{es de la création de l'école mais elles
S'8_,;ténwüent avec; le temps: il arrivera un moment où les
e~'[',:~tifs 'lugmenteront sensiblement, les parents envoyant
3. l'école leuJ's enfants de leur propre chef~ et les enfants
eux~mê!!1C's,"le mettant en quête du savoir, fuyant la garde du
troppeau et surtout enviant leurs frères qui, devenus fonc-
tio~~aires de l'Etat,mènent une vie aisée dans les villes.
Jusqu'en 1960, à juger par leur système scolaire,
les; Bèry appa.raissent comme une communauté traditionnelle
isolée, peu ouverte aux cultures étrangères: l'école est
exctusivement fréquentée par les garçons natifs de la région.
Lesl échanges linguis~iques en dehors des classes se faisaient
1
dans la langue maternelle des enfants, ce qui ne favorisait
ni le développement d'autres parlers spontanés,ni l'assimi-
lat~on rapide et correcte du français et de l'arabe eAsefgné
à 11' ~cole.
1
!
1
Un seul des enfants inscri~s a ce~~e éco~e surmon-
~erf ~es oostac~es e~ arr1vera au ~veau du baccalauréat en
19b~ ~inscrit a ~'éco~e a.'~r10a .le 17 janvier 1952, cet en-
fan~; nt 0 bti endra son bac qu'en Juin 1968). Quand on sai t que
i
l'O(I:cupation du Dar-Zaghawa par les Français avait eu lieu
en 1912, une telle situation scolai~e apparàrt très problé-
l
'
mat~que à tous les yeuxo
1
i
Cet aspect du problème éducatif a été d~l pos~ par
Ù3S~ Hasaane Khayar dans un livre intitulé I!~_E~!~~_~~_!~~~2~
!~~1g2~!~!~~!!2~_~_!~~!~~~-~~~_~~2~!~~~~-~~-~~~~~~~~!2~_~h~~
!~~j~~~~!~~~~_~~_Q~~~~~!Li~~b~~2,~dit~ chez ~aisonneuve,et
par ii'larie-José Tubiana dans un article intitulé "Problèmes de
scol;:iT'j_sation dans le Nord-Est tchadien et perspp.ctive'l
DU-
, ~
bli~ dans ~~_~Q~~_~~_!!E~g~~ (cf. bihliographie)

'1
- ;~ -
D 1 Tl X· I
1
Ji E
PAR 'r l E
-=-=-~-=-~-:~-=~-=-=-=-=-=-=-=-=
fI. H le LYS E
TIIEOHIQUE
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1
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l
o .
.01',S ne prr:; (,e~'lu.ons pas
alre lCJ_ ul}e -'"',,une orl[';lna e
i
c',-~ co' ::;'12)1';10 lin(~lü;::;ti,~uo françaiso Au,r~si, notre so'ù.ci n'est-il
i
'!"c1 C (~~(I::::po~~cr de.:"','] ce (rUe nous appelons "les ha'Ditl1des a~~oticu­
i
1
'~oLC'1~:·?rG,!--:.ç::'.i':;", lu; <l/:-:1e~-:ts de ::,en,seigne:-:1ents n=ces-
;:;' il::-'2 ri,
sc::" (';',1 ti fi ql),c::~c:,-t p cl'tine:1ts, qui puiss ent servir à si-
-~""-~ c:::. -, c: -1:
des
O ~·
",~0·~:2.:~Oï..n·C c.~ -v'e de la Droduction des sons s~)[cifiqucs.
~ ....
','1""(':1',
.-l
.
,.
~
- ' .
,
J-,o. première :S'tape de ce chapitre sera consacrée à la
cl(~fil1i ;ion (~Co vo~relles françaises ; au besoin, nous ferons re-
C0 11Ts ,1 l'Ll;;}~,8.bet ";--lonrStioue International C\\.oP .. lo) pour leur
transc ~ipt::"on
~
Dhon~tioue.
_
L
TJnc cr:CO;'l(J,C: / +,,9,') C ser:~, cO:'1.sacré e à l'établissement
1
C
( n
COj)'cs' CJl'ld".:'"ces
;
Al-: '~rc
1-:, !;rn.:':.script::"o21 phoné"::iq-...:e dont le
:J!':;_~1c.:..I]e es~ ·'0 !'2)r:,c.3o":lJccr lLl. 80n peir un se'.:.l ;:çmbole, et la
;r::'-l'lscj:'i~~'~::..::". or.!~Logr8.p~üque ql.... i ne cor!'espo:::.d P?,S sO:J.vent à
le r'; nl:it< ".cm'Cci ':ce8 ]J ürç'-' c.
1
<,-:'il 8 1 .'1.:::;i::,".50 (eG vO~Tolles~ des consonnes ou des
1
.,

~
1-,-,
'~'
' - r "
'01
rr;lercrons,
cünquc ~OlS qu l
se-
...J.-

~ .c.,
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i'·Y'O"'O'·l("ï.C"
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_~ \\.._
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. 1
k....
"Olln
.•
" 1 )
·..,ou'"
liQGuisti~les fiableG, ant~rieure-
101. Les habitudes articulatoires des sons vocaligues
1g101 0 Le no~bre des voyelles du francnis
!
JAC'.
lé;.:.. n;;v,e française
compte des v,ni t6s voc2.1iques dont
le nombre varie selon Que l'on se place à un niveau phonétique
i
Pour T'iorre et :.Ionique Lf;~on, il existe, pOl).r la lan-
gue
(:r;;;
vu ·cJ..L(~~' (['d iJOilL c;:;:r~:IUcll(;:] 11. Il'. COIIII'ltUl1-

1
_ -
- 76 -
cation et d'autres qui ne le sont paso Les voyelles essen-
tielles sont: i, e, 0, ou, u, eu,in, en, on=(i, e, 0, u, y,
/J,I , il, 0) - (Introd"L~.ction à la phonétigue corrective, Ha-
chette/Larousse, 1971, pp. 8-9)
Pour Henriette VIal ter, "si l'on tient compte des po-
sitions d&13 lesquelles chac~ne des oppositions peut appara1-
tro, on se rend compte que le nombre d'unités parmi lesquelles
existe un choix varie d'une position à l'autre 000 On envisa-
gera donc successivement les quatre positions'
:
- en syllabe finale absolue ;
- en syllabe finale couverte ;
- en syllabe non finale libre ;
en syllabe non finale couverte.
(cf.
a phonologie du français, P.U.F., Le linguiste, 1977,
pp. 3 S-40) 0
L'auteur donne les tableaux suivants
du système mo-
français, le français moyen étant considéré comme celui
forme, se façonne et se transfonne tous les jours dans
irançeise entre des sujets d'origines diverses:
!!l.nt8ri eur;~-- ! Antérieures
::?03térieures
Inon arrondies! arrondies
-!_._--!- " !
.-.....;!i-----.~-_..
10. de,;re c.'ou-
i
y
u
!
ve:Hure
. !
!-_._-_.,
, --_._-_.-
20. dei;re d'ou-'
e
!
ve -·ture
!
o
!3'l de'lré d
!
vou-
!
ve 'ture
!
f---+------,.--------~---------:----------
°4'l de 'ré d'ou-O
a
J
ve ture
!
~=-=-=+=-=-=-=-~-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-~=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-
1
1
'"

1:
- 77 -
1
Longue (Antérieures
'Antérieures
Postérieures
!non arrondies!arrondies
de:-ré
u
,
i
y
u
d' OUVe •
, !
degre
d 'OUVe !
o
,
1
•J.c. d~gré .
[:
,
d !ouv. !
!
t--.....,!r-----~--------~-------r--------
! 4.c. d gré !
!
a !
!
d ouvo,
'
1=_=_::_ =_:.:i=_=_:::_= _l._c=_...
-~-;:::-1-;:::-=-=-=_=_=_1_=_=_=_=_=_:::_=_=
:hO :.:_:::
'Antérieures
f Antérieures
Postérieures
!non arrondies! arrondies
f 1.c. dgré d'ouver-
i
!,
y
u
!
tire
! 2.c.
d' ouver-
e
o
!---+-----__-.,.
0_- _ .• _ _ ~:__--
! J.c.
cliouver-
!
!
1
)
,
!4.c. d !gre d'ouver-
a
CA.
!
!
tl~re
!
-=-'=.: -; :.....:.:-:.:.:- :'::-:.: - _.:- --..;- -:;- _.; .... ......; "'~....: -~ ~ - .. ,;.- .-.1: '.~ ._=_=_-=_=_==_!_ =_=_=_ =_=_=_=_=
- ~g_ê~11~~~_g2g_f!g~1~_22~Y~~~~ : L'auteur indique
que "+es locuteurs semblent montrer une tendance à se comporter
comme/pour la finale couverte, en maintenant la distinction pour
toute4 les opposi tians sauf lei"'" 1l"1, pour laquelle on ne ren-
contr1 q:'le des réalisations ouvertes rf_7" (p" 47) 0
r
L'''e muet" n'est pas traité
dans ces tableaux; une
place lui a été faite à parto
Une analyse qui sera plus intéressante encore est .
celle Ide Cathêrine Brichler-Labaeye dans son étude intitulée
1

"Le s +o.yel.l~s françnise S ' __IIl.Q.uvement s et posi tionl[ articula toi-
res à ~la lumière de la rac1iocin6m8:.~êJÙlie, publiée à Paris,

- 78 -
aux éditions Klincksieck en 1970.
H.. Bric:l1er-Labaeye définit la voyelle comme étant
1
une ,succession cl 'inaces, une réalité articulatoire dont la
i
prorlIT.J.ctio~l (::st car..-:;.ct5ris r5e par trois phases, successives :
1
1
- une ph.ase
préparatoire ou de mise en place des
org8.J::l,es ;
- une phaSt
centrale ou phase
de la tenue vocali-
que ou encore phrase de la production proprement
dite de la voyelle; mais l'auteur indique que
toutes les voyelles ne réalise~t pas cette phase
(ex: les voyellestr~s br~ves);
- une phase
finale ou phase
de l'abandon progres-
sif de la position précédente occupée par les or-
ganes ..
l' Elle définit 16 voyelles du syst~me français et les
clas. :es, selon leurs carac t(;ristique s communes et différentes,
en :
voyelles palatales non labialisées~i, é, è, à = i,
e, ~, a (en il.. P • l • )
- voyelles palatales labialiséestî, d" ~ ,é = y, 41 ' œ,~
Il
' 1 '
"" ~1
~
"
,
]
- voye
es ve a~re'1-.~' 0 ,0 , a = u, 0, J, a
- voyelles nasales =[è, ci, ,
0,
1
aJ
1
!
!
1.1 2. Les habitudes articulatoires
0
Il convient de signaler ici la technique mise en
il',
oeuvr~ par cathérine Brichler-Labaeye
pour décrire le com-
porte~ent des organes phonateurs lors de la phonation, établir
(,
des c~lculs de leurs mouvements pour pouvoir définir avec pré-
cisior les réalisations vocaliques ..
1
L'auteur a réalisé des radiofilms sur des spécialis-
tes d~ la langue française (considérés comme représentant la
meill~ure prononciation), avec le concours d'un médecin radio-
logis~ie des H8pi taux.. Le travail a été effectl,l,é. le 5 Février
1JG4 ( ~ le 23 Jnl11e ~ 1JG40

- 79 -
Sa technique consistait à "exécuter plusieurs ra-
diofj.lms dé' JO r.1ètres chacun avec des sujets différents", cha-
ql.J.e filn cor:lpor-'cant lEle cinQua~lta:Lne de phrases de 4 ou 5 syl-
120e8, lorsque le c1(~bit du suj et est moyen, llde sorte que, dans
le mesu~e du possible, chacune des 16 voyelles du français s'y
trouve dans la cyllabe accentuée libre et entravée et dans cette
dernière brève et lOnGue et cela plusieurs fois de façon à pou-
voir déGager ce~taines constantes"
L'analyse des unités concernées: a été possible par le
fai t qu' "après avoir répéré sur le film les différentes phrases
;Jrono:ncées et après les avoir séparées et numérotées sur la pel-
licul,e ~, l'aide d'un crayon gras de couleur", l'auteur a déli-
mité les mots et enfin les phonèmes concernés Cp.17). Pour ré-
soudr-ie le nroblème de la délimitation de la voyelle, l'auteur
prend en compte l'environnement consonnantique de celle-ci ;
elle,_e sibnale dans ces lignes :
- "dans le cas oll elle (voyelle) était précédée d'une
occlu~ive nous avons décidé Qe choisir comme première image de
la vorelle, la première image sur laquelle l'occlusion était
rOŒpui~ : lèvres disjointes après une occlusion bilabiale, pointe
de la langue d1tachée 6e la region alvéolaire après une alvéo-
- llsi la voyelle est précédée d'une constrictive, la
déli':l.~tation devient beaucoup plus difficile; on ne peut voir
net'~e; lent à quel momer.:.t a lieu la détente de la conson.:'1e, puis-
que c i :;te do'tente est proGressiveo nous avons choisi comme pre-
mis're limage vocalique, dans ce cas, la première ima{;e où la cons-
trictive se relache suffisamment pour qu'on puisse supposer que
la col..sonne est terminée.
1
j
!
-
"si la voyelle est orale et en finale absolue nous
avo~siconsidéré qu'elle était terminée lorsque le voile du pa-
l,
lais q~ittait la paroi pharyngale, marquant ainsi le passage
!
des o~canes de la position de phonation à la position de respira-
tion. 1
i
- "sila voyelle est nasale, toujours dans le cas où

80
elle [!;e trouve en syllabe libre, on remarque~ voile, abais-
s~
~ Tant la phonation, s'abaisse encore plus ~ la fin de la
voyel~e : il se d~tend compl~tement et la luette vient pres-
que toucher le dos de la langueo Nous avons pens~ que la voyelle
,
étai t finie ct
ce moment.
- "si la voyelle est en position ant~consonantique,
~OU3 l~i assi~Gons CODée terne, la dernière imace avant la fer-
meture du passa~e buccal, si elle est suivie d'occlusive, ou
b:tE.:n, 's'il s''J<:;it d'une constrictive, la dernière image où la
constriction ne paraît pas encore assez forte pour produire la
friction consonantique" (pp. 18-19)
L'auteur a également calculé la dur~e des articula-
tiO:1S : el},,:, a u-:;ilico une camera qui prend 50 imaces ~, la se-
CO:1(0,
une i:".lC'.CO représent8.nt "théorique:::ent" ur..e dur6e de :::
centi~mes de seconde (cso); par exemple une articulation de 12
imaces durera 24 CSo
Henriette Bruchler-Labaeye a établi, outre la duroe
des articulations, des mesures à différents endroits de la ca-
vi tés ,bucc;2.1e lors de la phonation comme le montre le croquis
81..1.i vant
:
l
Figure établissant les différentes mesures
(Henriette Bruchler-Labaeye, opo cito, p.,115)

- 81. 1_
l'
1
1°) Distance des incisives superleures et inférieures
,
r:1eS ;œce
entre le1).:C~s -7; ranche..:.'1 ts : angle des maxillaires (Ligne 1.
2°) 1istance entre la langue et certains points du
nlarfoneJ buccal situés :
"
~
i
1
2 0 1. au niveau alvéolaire (Ligne CD)
2.2
au niveau palatal ou vél~ire,suivant le lieu
0
d'articulation de la voyelle étudiée (ligne EF
ou GE)
2.3. au niveau pharyngal, lorsque le passage est le
plus étroit entre la langue et le paroi pharyn-
gal (ligne IJ)
Les tangentes à l'os palatal aux niveaux alvéolaire
et B,alatal 01...' au voile, permettent d'obtenir les distances aux
dift6rents niveaux considirés, la distance entre ces points et
let J\\e":'1.g ue éta:1t mesurée sui va:'1t un angle de 90 degrés;
3°) Pour établir les voyelles nasales, l'auteur a
~eslré le diamètre du passage rhino-pharyngal à l'endroit où
II J
-st le plus étroit (ligne KL).
!
Cette technique nous montre la complexité d'une ana-
i
lyse! phonstico-phonologique des sons d'une lar"i3ue.
Voyons maintenant comnent peut-on établir les habi-
articulatoires pertinentès qui caractérisent chacune: des T
16 v·. yelles' du français.

-
82 -
nous tenons de Henriette Bruchler-Labaeye les mesures
suivantes :
--------T-------T------T----- --T-----T------T------T------T------,
,
,
1
1
l
,
,
,
1
Syllabe 1Exemple 1Voyel . l Nb. d ' i-l Angle llang. -1;Lang. -1 Lang .-1 Tenue ,
,
1
l
,
,
,
t
,
,
:
Ile
Images
Ides
lalvéo-lpalaislparoi-:voca-:
!
,
,
,
,
,
,
,
,
:
:
:
1maxil-lles
1
: pharyn-I lique "
,
,
,
'
t
,
,
,
,
--------t------~t------+-------+1~!E~$------+------t'~~1---+------1
,
,
,
,
"
t
t
Libre
:(tant):
i
:19 ima-14,5mml 6mm
14,5mm l18mm
14cs
:
: E~~
1 bref Iges=I8cs
1
1
:
1
!
--------t-------t------t-------t-----t------t------t------t------,
Entra- ~(ctest:
i
:5 images4,5mm: 6mm
13mm
l15mm
14cs
1
v é e : ma)
:
: =10 cs 1
:
1
:
1
:
~nine'
,
,
,
,
,
,
,
f 0;;:_0;;:_
l
,
,
T
,
,
,
,
~-~::~-~t~::-~:-!::::::t~-:::::t~:-~~!::~:-;t:::-ë~t:~:~:-t~::~::J,
---------._-------------------------------------------------------,
;n phonétique articulatoire, pour définir le [i], nous
tenOTlf: crlmpte des facteurs suivants :
: la voie suivio par l'air provenant des poumons
[iJ
Pf]t
une '~()yel1e oTale
i
la position de la langue par rapport au palais : Ci]
est une ,'oyelle antérieure
. la forme des lèvres pendant son émission: [iJ est u-
ne voyelJ~ ~tirée (ou écartée)
. le degr~ d'ouverture de la bouche (aperture)
[i J
est une
oyelle du premier degré d'aperture.
~ous pouvons observer ces quatre caractéristiques sur
1
l'orthod~agramme suivant:
1
~~~!EE~~ : [iJ de "pi", "scie"
Orthodiagramme tir~ de :
O. Petit, ~b2~~!!~~~_f!~g2~!~
~!_Eb2~~!~~~~_~E~~~, BELe,
T'JG?, nOIn~o

- 83 -
i Pour se faire une id{e exacte de la complexit~ des mou-
vemen"'üs
les o=,zo.nes phO"1F',tCU.rs cor~_stitual't v.ne SO::lme d 'habitudes
":lotricesi (;JO,T' e::e'~lplr::,
co',",-cerna:it l ' ar-:~iculation de IT_7 dans
"pis", nous rapportons ici les observations de IIenriette Bruch-
Ip.r-:!:Jo.baeye ({lÜ note qu' aprbs la réalisation de l'occlusion bi-
labiale qui pr':5cède la voyelle 5_7 dans "pis", les lèvres se
deo[;errent leGèrement (relâchement consid~r~ :comme l'explosion
du P), l'anc;le des maxillaiJ:'e diminue, "la langue se rapproche
de la voute palatine" ; elle avance l~gèrement sa pointe der-
rière les incisives inf~rieures ; "elle avance et monte dans sa
partie antérieure, diminuant l'espace qui le s~pare du palais
dur et d~limitant 3.insi un passage assez étroit".
, Le mouveme~t se réalise ainsi en deux temLos : "tout
1
d'abord la pointe avance, puis la partie ant~rieure se rapproche
des alvé les"o
lJa :-:artie 3,ntlSrieure du dos de la lanGue "reste immo-
~)ile, e:1 de Sic~Ol~3 de la reeion al v801aire u
i
li
Cette phase d' immobi-
l i té qui 'détermine pra tiqllemclit la voyelle dure 4 cs. "La langue
atteL::t
l.
ce lTIOme~lt le sor}:;wt articulatoire et l'anGle des maxil-
le,ires 0 Î:t aU3:::ü le lJlus ouver:; perme-',;-';arlt à la voyelle de réa-
l .
l '
. -'-
'
_lseT sa p snluuae sonore~
La langue, par sa position, détermine la forme des
deu.x l)rl :clprr:-:x résonatelTs, un r6sonateur antérieur ou buccal
très st:, >iJe; e-~ un réSOl12.tcur post6ricur ou p~laryngé',l très large"
(lienriet;e Bruchler-Labaeye, op. cita, pp .. 26-27)
Toute voyelle qui, articulatoirement, ne répond pas
à la déftnition qui vient d'être donnée, c'est-à-dire: voyelle
or"le ani;~rieure, étirée et de 1 ère ape:;.... ture, n'est pas
le fJ._7
du françp,iso
C;ous nous renà.ro2:1s notal'nment compte à la sui te de
1
notre sui] et que le b(;r~7e" cor;l~)orte une vOJTelle
qui se si tue entre
le 1I_7 ~t le 1ë_7è_u frcLilçais, vO~7elle qlJ.e nous définirons com-
00.
un II 7 lâche d~ point de vue acoustique)
t 10102020 La voyelle 1ë_7
, m.ll· CI.') 1; /le,OIl;llj qlif'ill l ' ilt tOJ1cluü cOll1mo 11'1 voyolle LiJ:·i'
r , ' ( ,
VO,l;:'vrlln'~:
(l'(-'-:~rirp, c'est - ~l -
(lire qu'elle pst carac-

-
nt}
-
térisée (par rapport à sa correspondante 13.che)i' par "une )lus
grande tension musculaire de la langue,
aes paJ:lois mobiles du
chenal vocal, de la glotte"
(Die tiOIh'1.aire de linGuistique, 1Ja-
rousse, p. 484).
fë_7 est une voyelle brève puiscJu' ellie: ne se trOl.1.ve
i
qu'en syllabe libre p par exer:1}le dans "fée",
"b~é", "arai:;;'lée" a 00
1
j
Dans f~e par exemple, nous avons les nesures sui-
vantes
--_.__.._._._._--- -_.- -------
Hature
! ~xem.- IVo~Tel-!H ombre! :"1101e ! Lal1[;ue"1 Lan ..:;ue-i !Ja110Ue~I'enue
de 18..
!ple
Ile
!d'ir.m-!c'Les ma-lo.lvcSo-!pal'J.is!paroi-!vocrl-
syllabe !
!
!ges
!::::illo.i+les
!
!phoryn';'lique
1
! (
!
.. !
-_y 1:'C s __!
.L__~_-lGél1e
;
l e ' est r
e
! 7 irilél-! 7 ,5 mm! 1 2 iT.l ! 4 , :.:; r:1T1! 1 0, 5 mm;
1
,une)
bref Iges =
! !
'.
·f~e
14 cs
! - - - !
f
-~---
Voici dôcrites p2.r lI.
3~uchler-L2.bo.E:çr (op.cica p031),
les étapes successives des ll'llü'~lL('es Motrices r-:rS or~·;.:le;:; ~lho-
nateurs lorsqu'on prononce po.r e"er.l~le "["e"
1
-
"La langue reCJ-ce ii:lnob:tle dé'.;] 38. prH'"~ie éllltcSricu'e
,
sous le palais dur; l'angle des maxillaires re~te constant, les
1
lèvres ne boueent paso
-
"La langue effectue une montée versl1a votlte pala-
tine, retrecissant ainsi le passage entre elle ~t le palais dura
-
"La langue se rapproche dans sa parleie post~rieure
de la paroi pharyngale et reste relativement im:nobile dans sa
partie ant~rieureo
-
"L'angle des maxillaire commence à te refermer et
le voile s'abaisse considérabler;lGl1t, ouvrant uni pass'IGe de 6 mn
i
entre lui et la paroi.
1l
,
-
"La langue s'~lève dans sa partie afterieure vers
l
la region alv~olaire et s'éloi0 ne de la paroi dt. ns sa nartie
~
postérieure.
-
"L'an{sle ci_es maxilJ_aiI'88 :-je r,-~,ferrne e:::lcorc ll.1'l "'JCl~

1
- 85 -
- "La langue se dirige, dans sa position postérieure,
vers le palais mou qui s'en rapproche.
- "La langue dirige cette fois sa partie antérieure
vers la région alv~olaire, tandis que le voile vient pres-
q1le au contrl.ct (lE:' la part ie postérieure, qui se dirige vers
1 'ava:ît .
"La bouche se referme tout à fait"
(fin de la voyelle)
row, pouvons observer les différents organes phona-
teurs entrant en jeu dans la production de la voyelle [eJ,
selon: O. Petit (Q~~~~!~), sur l'orthodiagramme suivant:
"1
1
!!~~!:!]E1~ : [eJ dans "fée","dé"
1
1
cf. O. Petit, 2E~~!~.
1
\\'
.j
En somme, la voyelle [eJ est réalisée, comme [iJ,
avec
es lèvres étirées, la langue massée vers l'avant de la
cavit' buccale et se rapprochant du palais de telle sorte que
la pe~ite aperture dans le système français après l'aperture
de [il soit la sienne.
La voyelle Ce] répond donc à toutes les caractéristi-
ques
le [iJ sauf au degré d'aperture. On dit que [e] est du
e
2
de, ;ré d'aperture; on la quaI if ie aus s i de [e J fermée.
Elle est, du point de vue phonétique, l'une des voyel-
~
les ~Ii se rapprochent le plus de liJ (lâche ou tendue). Elle
est d~nc susceptible d'être confondue à celle-ci par le débu-
tant ~endart son apprentissase, soit à l'intérieur du même
systè~e linguistilue, soit entre deux systèmes linguistiques
distitcts mais en contact.
1
1.1.2.3. La voyelle [e] : C'est la correspondante
lâchelde-[~J~-~~t;~;~~t-dit~-~~;stune voyelle réalisée avec
"une décharge d'énergie expiratoire plus faible", c'est-à-dire

- 86 -
avec !"une tension musculaire moins forte que son homorgane
~el1du" (:Sic tio~ll'laire de linGuistiGlue p" 274)" Il faudrait
e~ltendre par homorganes, 2 sons distincts dont les organes
qui les produisent sont les mêmes (:2ernand Carton, Introduc-
1-'
v l 0 n
'tJ.1,a p 'no n '-'-'
c ~ l_q....l_lC_, _n.ranc:al"
_ _
:-le,
---";;I.~~-_
-J".J'ora'>-lQ
~ _
e~tl:lùeQ
-
»
JOJ, l.)arl"
-
s,
1 974, p" 71)"
Le français distingue un r-é_7 bref comme dans
"achète", d'un D:J long comme dans "mère" (cette distinction
n'est pas retenue comme pertinente du point de vue phonolo-
gique) :
1
Les ~tanes successives des habitudes motrices pour
l'articulation de cette voyelle sont:
-"1'angle des ma:::dllaires s'agrandi t
-"::~a pointe de la langue qui étai t assez avancée
recule" I.Je dos, lui aussi s'abaisse et on peut
cEre (~ue l ' orEjane tout entier se contracteo
-"L'angle cles mo.xille,ires se referme (et la fin de
la voyelle se fait sentir)
-"J~a partie antérieure de 18, langue reste immobile
sous la r~;ion alv~olaire, délimitant ainsi un ca-
nal au:: dimensions provisoirement fixes par où
s'écoule l'air phonateur"
-"Les lèvres et l'angle des maxillaires se referment.
-"J.Ja langue se dirige vers la vonte palatine dans sa
partie antérieure"
-"La langue, dépassant le point
d'articulation at-
teint durant la phase centrale,
se dirige vers la
r~Gion alvéolaire" (pp" J2-JJ)

87 -
-
"La laneue s'éloiGne è,e la rèr=i(~n al véol2.i1'e dans
sa partie antérieure,
(nuis devient)
immobi]eo
~
i
i
-
"Le voile qui étai t abaissé fortlement,
amorce une
reLlon tif e vers la paroi 'phar~~-n~~~üe, mc',i s I ' e:-::b ?,c e rhino-pharYYl[~2'
est encore tr~s larGement ouvert et ln voyel~o est nasalis6e ~
son d~but (espace de 6 Dm entre le voile et ~a puroi) - (la na-
sc,lisation est le fai t
d'une assimilation de; la voyelle par la
conso~~e nasale)o
1
1
1
-
"La langue "commence à se mOUVOif (se contractant)
dans sa partie postérieure et se prépare à a Qilcer.
-
"Les lèvres et les maxillaires 8'l~~,nt ,":.tteint leur
écartement maximum ne bougent plus o
1
-
"La la:-:cue aV3.I:CC vers le" r,:::gi.on al vsol",ic'C dans ::JE..
pe,rtie antérieure, retrecissaEt ainsi les di.1e:Clsio::s dL: 1'530-
nateur buccal,
tandis que le voile du ~alais se rapproche encore
de la paroi et rédui t l ' espace rbino-pharync ü
èt un cCl,nal de
J mm de diamètre.
"La partie 8,nt~rj.cuI>e de le, If.!,TI[;'le reste imnobileo
"La partie posterieure de la la~~e s'él~ve vers
le palais mou.
"L'angle des mo.:;-:illaires dininue
-
"Le voile se rapproche de la parci i phE.rYl1l:o,le"
i
"Seule la langue devient active. 1
"Elle opère un mouvement aSrêJez lent d'arrière en
avant.
-
. Pui selle "se dirige len tel~lent vers l'arrière,
pour r final,
tandis que l'angle des ma::illaires se referme
un p eu et que le voile arrive presque 8,U c ontac t de la paroi"
(pp. 33-)4).
~Ton seulement la voyelle brève f!_7 se distingue de
12. 10.l1Gue par S'3. durée totale (~e r~Qlj_2,;c-:;ion (1 C cs!:'4 cs) m2.i:::
sGalement par 18. dur·{e ('e Ir:. ~~:"..(se cel1trc~le
C~lu;,~ ·nfv~e pOè.T
~:). -Totons (lue la vO:,-ellc r: 7 longue. est pl11s ouverte que la
1)I'~ve.
!
i
Lez mesures des cavit~z de r~sonan&e h la 'phu3e cen-

- 88 -
traIe son-
les suivantes :
-------T-· ------T------T-------~------T------T------~------~-----~
Nature 1E.1emplesIVoyel-INb.d'i-fAngJ.e rLang.-rLang.-rLang.-rTenuel
de la
:
:le
Images
Ideslalv~o-Ipalais'paroi-:voca-:
syllabe:
r
1
1
1maxil- fles
1
1pharyn-Jlique :
,,
.
,
,
,
l
'laires
,
',
,l .
'
, g a l '
',
----- -t-T------+------+-------f------+------f~-----+------f
-----+
~~~ 1')
:
E
: 5 images
6mm:7, 5mrn'
6mrn 1'7, 5mm r 4cs 1
lachète
:
brefl=IO cs :
:
1
:
1
1
, - . , . - - - - ,
l
,
,
,
l
,
,
Entra- t--:-------+------+--------f------f------+------+------+-----+
vée
:(11 ai-:
E::
tI2 ima-: 7,5mrnlI3,5rnmlI2rnm
IIO,5mml 8cs :
: rn cl: sa)
: ( long )g e[) = :
:
:
:
:
:
,
~
l
'24
'
,
,
,
,
,
1 ffi5:re,
1
c s ,
,
,
,
,
,
-------~:+::_---+------+-------~------~------~------~------~-----~
1
1
si nous nous référons à Georges Straka dans ~l~!~~~_~~~
~~r~!~~~_i~_f~~~Ç~~ê_~2g~~~~,cité par F. Carton (2E~2!!~, p~.36-37),
nous pouvtns établir la d~finitjon de la voyelle [EJ qui est un
~on oral, iselon trois caract~ri8tigues constituant des traits per-
~j,je!11,c; l'f c"]j;,tir:cu::n'. de;:; autre~, vnyelles du même 8y~)tème lin-
'::11 1. s t i que 1 :
_)3 e degré d'aperture (=c1istance entre la langue et la
voûte pa11,tine où le canal buccal est le plus ~troit).
-1,J.Jangue ma.ssée vers l'avant de la cavité buccale
-ILèvres ~tirées (ou écartées)
N~US pouvons observer ces c8ractéristiques sur l'ortho-
i
diagrammelsuivant
-_._ ..- 1
\\
\\
\\i!
[E] dans "achète", "mère"
cf. O. Petit, 2E~2!!.
A~nsi [E] répond ~ toutes les caractéristiques classifi-
catoires 4e [e] sauf au degré d'aperture.
1
1
!

Elle
st par conséquent suceptiole d'être co~fondue à sa par-
!
tel1':.i: te tendue 1ë_7 ..
1 .. 1 .2 .. 1 .. 1~ voyelle ;a 7 (antérieure) : Ici égale-
'~e:'lt 10-'- la,-'ue fral1CEÜ,Se dis'cL,~ue un ra 7 a'ltérieur bref
' - - ' . . .
'-
- -
com::le
r
dtl.l'.iJ
"P8.PO.",
ê "l1. 1'
,7
'.
0-
a~1.térieu:;:' long cor:lr:1e dans "lave",
1
m2.is cet'!~e op~)o:3i tion 11' est pr2.s pertinente, non plus, du point
de VUE); phonologiqueo
-j
1
Dans les deux exemples que nous venons de citer les
1.
habi tlldes articulatoires observées sont :
inf6rieur s'abaisse, ainsi que la
i
lèvre tnférieure.
-
"La langue s'abg,isse et recule dans sa partie an-
~~ricu~e et so rapproche ~e la ]aroi pharyngale dans sa partie
JI 0 :·;t6r LelL!:e oUle n.ugmente ".insi le volume du résonateur anté-
r'J'- e11....'.. T'
~ 0 1:.,
toil'C,: S1-l.r ='n'C;-JQè).e tO',l:; son :-;ourtouro
1
-
"TJ'an:;lc (es :.12.::ille.ires et l'aperture varient con-
. l '
l
-'-
Ble era:,
eIileIl u.
"I.Ja lèvre in:!>"rieure et le nl2.xill'?.ire inférieure
1
-
s'abailsento
1
: .
1
l
"Tou t d'abord, la pointe et la partie postérieure
rcculell~t et l'orC2.ne tout en~ier se retire vers l'arri~re. ?uis
le cenJre s' cLffaisseo 0 0'
si bien que là aussi, 12" langue at-
teint ~ peine le niveau des crosses molaires.
i
!
-
"La pointe (ele la la.!.1Gue)
s'abaisse encore un peu,
ce qui 1;[2.i t re::1onte::' très 18Gc:rellent le dos en direction de
i
la parfie post6rieure ~e la r6cion v61aireo

,
- 90 -
-"1 'or~o:8np artiC'lJl;l~')'r c
reste pratiquement immobi18 dans
""""+'l'ô
~.
", .•.
'J
'C"-:-
~1',"tr~'r.';plJ~'EJ
'.
Il ~,
,
.1.
'.
,
,
1·'_.i.è',l·;c
.
C!');-

-'p_
,-'Oi'lf'lE'?t
~
_
s'abaisse IpgÀrer;ent.
_
...;:
..,
1
-""fi'éci1;·te:T0''l'
lç:oc
:-':;{iJ,L:.irps et des lèvres reste inva-
riable.
-"~~ langue foit un mouvement ~e remont~e vers la région
'1
.
i . , b .
... l '
t
di
l

'le curc;, pl1-lS :::: q
~usse,
8L.,a pOlnte avance,
an
s que
es
-
vre2 se ra.~:proc:hent, surtout par la mont~e de la lèvres inférieu-
r"'"
et que :1 'angle des maxil1 aire se referme"
(2J2~2.!!. pp. 37-38)
~§_Y2~~!!~_[§lJ_i!2~~~~2se distingue de sa partenaire
brève par la dur~e Je sa phase finale (6 cs / 4 cs) et par l'im-
mobilit~ absolue de tous les organes pendant cette phase centrale.
Elle est e~ g~néral plus ouverte que sa partenaire brève.
Le~ mesures des cavités de résonance A la phase centrale
Gant
1
1
---------------------r--------T-----T------T------T------T------,
:1"'·'I'r"'7xerrl·,,~le'Uoyel-'~:n.,
,0..

,
,
'.' ;-.-1.- Lt ~
~,.LJ
l,
1-'........
, ' y ,
,
i ' IJ
$
d'l'-'~Y"':"le'Lanrr
,
l'1.J...Lb
1
.1.
b . -'TanO'
,.J...J
(:) • -'L~lng -'Tenue'
«>",
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.A-
_
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• '-"_
,
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l
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':~('<;
,
. . .
-
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"11véo-'palai<:""p8roi-'voca-'
, c~
,
~,_ ,
. . ,
'-
,
2.'>J1-:1.1)('
' :
:
:m'1xil+ l e s :
:pharyn+ lique;
------~----,---i---,--~- ------~!~!~§~------~------~g§!_--+------~
,
,
,
"
,
,
,
,
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,
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'
,
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'I95mrm'IBm"'"
,
,
,
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mm
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,
,
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,
,
,
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,
,
"
,
,
,
,
'na~\\~':,
'
brefr
"
,
l
,
,
1 ~_,t:':"
,
"
,
,
,
,
------+----~--+------+--------+-----+~-----+------+--- ---t------;
1';ntra-:(ilpe);
a:
:9 irraC8s;IO,5mTfl 2Imm : IBmm : 4,5mm; 6 cs :
,
, la' ,,- ,
, (l
\\ ,
"
,
,
,
,
vCP
,
vt.::
, .
oy,,," l ,= TB c s '
,
,
,
,
,
--=---~===:~--~_:_~~~~_._------~-----~------~------~------~------~
La voyelle orale [a], brève ou lo:ngue, se définit comme
11n8 voyell el d'aperture maxima, ant ét ieure et ét irée (écart~e).
Voici l'ort~odia8ramme qui nous montre ces caractéristiques:
["
'1
LaJ dans "papa",
"lave"

-
91 -
;
L8> voyelle ra_7r'?90nd~?J.-!..t ÈJ> toutes les caractéris-
';ir:~::::8 !.l,e rE_7 s:':,_lf 2.1.1 "::::_;ré d'r:.')erture etQ.ue les deux de-
::.;rls d'iaper"c;u.re é-;;~;.n-'c i;n:i1<diaterl'lent voisins, les 2 voyelles sont
suscep·l:ibles d'être conÏondues l'une à l'autre.
:
l'Jous venons cl' examiner ainsi quatre voyelles proches,
1
ne se cl:istinguant les unes des autres que par un seul trait per-
tinentol Elles créent, de ce fait, des incidences phonétiques au
cours qe l'apprentissaGe de la langueo Ces voyelles sont toutes
des or~les antérieures et ~tirées (~cartées).
i
Les
1
risques théoriques de confusion au niveau des vo-
qntérieures étirées sont donc entre :
yelles lorales
1~ aperto2~ apert.3Qapert.4~ap,
1Q.
ri_7 et reJ
~
.JI
~
.J.
'Je re_7 e'~
rE_7
~ ri 7~re 7~rE 7f4 fi 7
- -
- -
- -
- -
3 e rE.....? et ra_7
Le choix d'exercices d'initiation ou de correction
1
,
'
,

" . . 1 -
l
pnon8 -;;1 que ne ueVT2cl u C one pas omettre de tenir compte de ces
facteur 13 e.rtic~J.la toire s 0
Pov.r compléter l ' e:::-ame~ de.']. orJ.les a:,-t/rieures, nous
abordo .s mai~l~enant le.::; vo~~(;;lles antérieures et arrondies :
Comme nous venons de l'annoncer, la voyelle 1Y_7 est
orale, ,:lais contrairement 2 c ell es que nous avons dscri tes jus-
quVici,
elle est une voyelle labialisée, c'est-à-dire que les
lèvres 13e protrac tent lors de sa r~alisation et s' arrondiss ent,
la protjraction ayant "pour e~1et d'amplifier le r;sonateur buc-
cal en. ~10lli1.ant plus de .:;ravi té au son" CDictiof1_l1aire de linguis-
1
tique, ~arousse po 399)0
phonologi~ement. br~ve/
1
L'opposition, non pertinente
loneue '~:st é[;o.ler,1ent observ:Ce au ni veau de cette voyelle. Elle
est, pc:!~ exemple brève dans "bu", "buste"" •• et longue dans "pure", '
l
~
" l ' l I " (\\ Il
~
....J
~

1 • •
,

-
92-
Les habitu&es ~otrices articulatoires, pour les ex-
emples choisis sont :
-
"Durant la tenue de b, la langue se dirige vers
la p os:l- tion qu'olle OCCl1.p 0 II our y, de sorte que J lors de la
ruptur~ de l'occlusion, elle se ~rouve dans une position ~lev~e
e~ sonidos es~ Droche d~ ~alais dur (l'occlusion de b, est re-
,
'"
'
1
lachee~.
-
"Ensuite, les lèvres se séparent davantage en s'é-
cC1.l°-~an: l'une de l'au~re e-~ l'angle des maxillaires s'agrandit
(~nc()'.'e ,(c'er:;~, le )a;~s~,cc c~e b à Y qui se traduit ainsi), tandis
~r,
.. ,~
l,'"'--" :1 <:)","'le
_"-"'_~~{--,L.~
~"r,
.-'-v_ ..... 'ce
_~
("'O:~C"'
·_.c....~;..~J
"'a
De
1"\\al'l-';e
.î!
_v...L.
ant(~r';e"""e'
_~...L.
vt..J..
vers la r~gioD
' - ' -
-
"Ile';' la_~:r;lU~ ;.,-'atteint une position stable qu'après
une? ;::;r~: 'ie de mOUVeJ;ler~_ts successifs d' avanc~e et de recul ;
l ' 2.'-1[;1'1 des :'12.:-::illc,i:ccs ne varie pas, 18. labie,lité est moins
pronon!6e que (par excuple) pour busteo
-
"La lèvre inîcSrieure s'arrondit l~gèrel':1ent vers
le nQ,u
m2.is elle ne ,se proje-:~te pas en avanto
-
"IJa la~-:.[;uc n'est imnobile q"LIe pour une petite par-
tie de son pourtour o
-
" L'angle des maxillaires se referme régulièrement,
tandis que 10. lanGue quitte le lieu d 'articulation par un ~(;ùve-~
mènt davancée, puis de recul de sa partie ant~rieure.
labi~li~6, faible pendnnt la phese centrale,
:~lL~s îor'ei:H'--'- vers la Î in : les lèvres se rap-
1(;'11'0
j_-";Sr:!.r-,~::L'E; ,':Je proje-:~tE: en .9,7[0t (la vo-
~-elle
8~1::' ,'JC~"Ll, C':;.~ le '/,)i2.c: c'u D2~13.is Qlü-z-':e la paroi pha-
r;/:lGal !" 0) C)p" 4': - 4-3)
-
"I:< è: 3 l? opve;'ture (le l ' acc lusion du p, la lahgue
OCC\\ll(; "tpl)ro=~ilil:IL.Lvel.lL'1;1; -Ln !H)s:Lcion (le y C'>lol'G (lLle dans "rnoc"

- 93 -
par exemple, elle doit passer d'une positi6n tr~s postérieure,
,
.
1
qui es!t celle de r, ~l une posi tion très antérieure).
"Les lèvres se projettent, après s'être disjointes;
- "La lèvre inférieure se rapproche des incisives su-
(Puis) "elle s'en éloigne, tandis que la lèvre supé- ';
rieure s'abaic8e jusqu'à produire, avec la lèvre inférieure,
un rét~éciscement de l'orifice très prononc6 g
"L'an,"';le des maxillaires se referme très légère-
1
-
ment a/:rès l'e::plo:Jion du. po
- "(.,Jll.",;:'"lt :, lc~ lél,~ue,
ses mouvements se réduisent à
dc s18~les oscillations autour d'une position.
- "Il Y a clélabüüisL:tion (d.ans la phase finale) par
-re :~r':ü'~ ê.e 113. lèvre inférieure, descente du sommet de la lal'l..!3ue
c·~ ~~r 'cont~lG-cOUp,
~.vanc6e ;~e la pointe ; puis rocule de la
pl?tie antiri2u?e et nouvelle d scente du sommetg
- "La Ibvre inf~rieure se retire en nlusieur mouve-
1
ments 1uccessifs 0
- "L'angle des maxillaires s'ouvre à l'avant-dernière
image
n vue de r g
- "La langue ne baisse dans sa partie antérieure et
ne s' alhproche de la paroi pharyngale dans sa partie postérieure
qu' 2~ If image oJ. l'on voit D..llGsi la luett e se rapprocher notable-
1
ment drk son dos, prod,üsant à cet endroit une constriction im-
,;Jortante" (pp 0 43 - I1r 4)
Pour comparaison des 1Y_7 dans des contextes environ-
nants q:~ posi tionnels différents, nous reproduisons ci-dessous
1
les di~ension3 des cavit~s de résonance durant la phase centrale
(:;:-cppelons que:: ce"';:;(0 )hase es~c celle qui détermine pratiquement
1
1[:;, voydlle) 0
1i
~
,
,
" ' 1 1 l' e i , e'" r"l
_" ,~, u v~
: .
~:...C;l.-
!'I o~-c1- !~:o:~ bre ! A1'"1.01e ! Lan-=ue+J~anguc-1 Langue-l Tenue
de la
l,ple8
,lec
,d'ina-,des
,alvéo-,palais,paroi-, voca-
syllab .
.
;ge
;ma~il-;les
i
;pharyni lique
.
'lnJres'
'gale
----1--------------
............
_
! (j_l ,'1)!
Y
!Cl ina-!(-; n1"1
! 7 , 5 mm! 6 mm ! 16, 5mm! 2 cs
! ~ J.>JJ~'
! (I),L' (; 1.' ) , ,<: C LJ = ! _
'
,
,
,
!
!
!1 6 cs
l
,
"
;
'!
• • . • _ . . . .
_.~__

. :
_.
_ . ' .
_ . _ _'.w
-J _• • 0'_"'.
' F '
a;. __ ~ __'_'
~ .........
.•.
" -
_

- 94 -
'(il fait:
y
16 ima-I 4,5mm : 9mm
4,5mm: I5mm : 4 csl
!son)
,'bref 1
:
:
,
1
:
1
lbuste
1
:
:
1
1
:
:
:
~:===:_--t-----+------+-------+-----+-------+------f-----:
En-l(elle
1
y:
1I4 i- : 4,5mm : 6,7mm 6rnm
1 I2mm 1 4 cs:
tra- lest)
1(lone t
1
:
1
1
:
:
' u e '
,
,
,
l
,
,
,
vpe__ ,E_!:_
J
,
~
:'~
,
1
l
,
,
,
,
_~
~
~
~
~
~
D'une façon générale, [yJ est une voyelle orale anté-
rieure ar:rondie dont le degré d'aperture est sensiblement i-
de~tique
celui de [iJ. Son orthodiagramme est le suivant:
~!~~E!~ : [yJ dans "bu",
"buste", "pure".
+---
~a voyelle lyJ correspond ainsi ~ toutes les caracté-
ristique~ de liJ sauf à l'étirement (ou écartement) des lèvres.
C'est l' ne des voyelles qui se rapprochent le plus de [iJ et
qui, par conséquent, sont susceptibles de créer des risques de
cmnfusio
avec celui-ci. Ces incidences phonétiques peuvent,
comme no B l'avons déjà dit, se produire soit ~ l'intérieur
d'un mêm
système linguistique, soit entre deux systèmes lin-
guistiqu 8 différents.
1
~~1~~~§~_~~_~~r~~~~_[QJ_~ En français, nous le rencon-
trons da~Fj "bœ ufs fi, "meute", et c. Elle est cons idérée comme
un [œJ f~rmé. Il en existe une longue et une brève. Les habi-
tudes ar~iculatoires observées sont :
~ ~2~!:_~~_~~r~~1~_[~J_~!:~:!~ (exemple dans "bœufs")
'1 IJ' angle
des maxillaires s'ouvre (après la cons onne )
très peu
1
11

- 95 -
-
"10s lèvre:.:.; 0,ccentuent ce mouveme11t e •• puis la
18vre i1t;féri o~)re se proj ette en avant et se relève lsgèrement,
créant ~.insi un ;JaSS~Clbe c:llo.ogé et étroit.
i
"13. langue gaGne le lieu d'articulation propre à
1
_
cette v yelle Jar des mouveme~ts assez différents ..
-
"IolE) mouvement de la langue se résume ZJ,. 'Llne ascen-
sion co: ltinuo : d' 2.borcJ, la partie postérieure se soulève en
directir n du palais mou, puis la partie centrale s'élève l~gè­
re;no::lt
ters le, vollte p2.1atine,
ensui te i l se produi t un nouveau
soulèver ont ~e la partie post~rieure vers la région vélaire et
de la P' .rtio centrc.le vers le palais dur,
enfin, la partie an-
'~Srieur' effectue encore un tout petit mouvement vers la région
alvéola reo
i-1
"JJI'l phase centrale est alors atteinte très tardi ve-
ment PU:.sque le voile D. comnF':llcé b. se détacher de la paroi par
sa face!sunériüure et que la luette s'ab~isse (à l'image sui-
V~'.l ~o), 'si,~ncs ('1e l", Lï.rc de la p}lol1ation"
i
-
1_ 12, Jhase finale
":'?ermeture cabrale et se relève
~,
i.L
. ..
' . L
~
t
. .
. I l .
l
_:3[;e:c'er:~bl v 8.1):-:: lms.:;es SV.l VO,r'.. ves crean
alnsl un max~
8J..re,
1
montée t.e 18. lancue sur tout son pourtour, chute du voile".
. ~
La différence entre le ~_7 bref de boeufs et le ~:_7
1011['; de meute peut être const8.tée selon l'environ.'1.ement ou la
jJositio~i:l méüS éc;aleDent seloll l'individu qui, prononce la vo-
yelle" 'far cxenple le su;j et de Ho I3ruchler-Labaeye a abregé le
~ de mette et proloD~é celui de boeufs, anormalement:
- - - - + - - - - - - - - - - - - - - - - _ .. -,_._-----------
nature
Exem- !Voyel-!lTombre 1Angle 1Langue-! Langue-! 1an,gue+ Tenue
de la
Jples
,les
,d'im2-,des.
,alvéo-,palais,paroi-, voca-
syll8.be l
"
"c;es
":n2.x~l-"les..
"
"pharyn~ lique
_ _....
!
--'-
--'-
-=-!l....:....;,;o.;,:...,i_r-:e s 1
1
! gale
1
1 (ce~
!
~
!8 ima-!6
! 1:-'--:: fin ! 10, 5r.1m 11J , 5mm 1
2 cs
Libre
t
)
!:1r:1
, rO~D ,(~~ ~),ges = T
!
1
1
!
"boeufs"
"_e..L
'16 cs .
}------,
,
!
!
t(un
1
~:
16 ima-!4,5 rnn ! 1 0 , 5mm 11 0 , 5mm 11 0, 5mm 1
2 cs
Entra- 'chien)!(10D
1
. 1
!
1
0 )1Ges = 1
v é e m e u t e !
112 cs !
!
1
!
1
!----- !
1
_ _
-... _.
. __.
-__ ..
-, .._.... -... _.._ _..-.--
-_._--- +---_._--_._---_.-
. z . . - . ~ - _ . _
!
,
1
!
!
,.
...

-
96-
~.:i...•;.O•...
. I . ·
"1"e;~
, Les Dositions ~cs organes phonate~rs lnrs do l'!mis-
1
cl e D_7, telle s qll e :nontr6c ~ par l' o.rthod1af,rr'~ntnF· {!1 ,-: ~l :.nt
sont
1
1
. -
aperture r:lOyenne (celle de U_7)
-
lC'.bialisation (comme p.Jur 0_7)
-
ant(~riori té de la position de la la.ngue
"
'Cette voyelle r6pond b toutes l e s :
-
caractéristiques clnssj.ficatoires de fë_7,. ::~~'l1l.f à
l ":c~.rtel~tJnt : lë_7 est {)cnrtc~(' tamlis que 10_7est O:"J(F::1jr' •
. -
c2ract6risti1.uns c e 1Y_7 sauf au dcgT's Cl 'r:,"(·r~l'.re
:
'
C_7 est ]u 1er deCT'cj cl' 2DcrtUl'C tar:dis que D_7c3t GU .,r.-c0ncl..
Ainsi les caractéristiques articulatoires fO:îG 'J.c D_7
'i
llne voyel. e apparentée à fë_7 et à 8_7 : les risques (~~e confu-
. \\-;.
I~
sion sont donc plus probables entre lfJ_7 e~ Lé_7, 0_7 ql"cntre
;~
11_7 et a:ttres voyelles du même système linguistique:
:~
1Y7
-t-
li
fë_7 <--t 0_7
iiil''1'
Qualifiée d'ouverte par rapport à'la voyelle D_7qu1,.
l'
1 :,
1
i i
elle, est fermée,
la voyelle /Œ_7 peut se réaliser brève, comme
i .~
da!'~s "boe.lf", "seul" ou longue comme dans "beurre".
,11
.~ ·\\i

- 97-
Les habitudes articulatoires concernant _1œ_7sont :
;[;2!!E_1~LY2l~n~ ;œ_'Z_2E~Y~_: (
1
exemple dans "boeuf")
.~.
A la phase préparatoire :
"Les lèvres se sont séparées, elles augmentent en-
core ]a distance entre elleso
" La langue s'abaisse sur tout son pourtour.
- "Les lèvres se rapprochent légèrement et le maxil-
laire \\inférieur s'abaisse, tandis que la langue s'élève sur
1
tout son pourtour vers la voüte palatine.
1
A la phase centrale :
- "La langue ne bouge plus, si ce n'est pour s'af-
faiss r légèrement sous la région vélaire.
- "La lèvre inférieure se retire, préparant la cons-
trict"on labio-dentale du f final.
A la phase finale :
" La voyelle se termine plus rapidement par une
CO''.st iction labio-dentale très prononcée, tandis que la la.'Yl-
gue s'abaisse en èdn:centre, se dirigeant vers une position
neu tr~ en "lue è.e l ' articulation de f" (pp. 49-50)0
!:~~;r_l~_yg:l~Ih.ê LClLZ_1Q.~~~!(exemple dans "beurre"j,
A la phase préparatoire :
- "Au moment de l'explosion labiale de b, la l811gUe
aocuse oncore l'articulation de u précédent; elle présente en
effet !un profil très convexe, orienté nettement vers le palais
dur, et il eli. sera ai:'lsi ju,squ'à l'im8.[;e 7 (qui marque la fin
1
de ce~te phase ; la voyelle comDte au total 14 images).
"Elle perdra ce profil par une série de mouvements
1
-
sucoe~sifs d'abaissement et de glissement de la partie anté-
rieurel et de la pointe vers l'avant.
1
- ",\\ l'image 7, elle atteint une position semblable
à cellh nu'0.11e ]l~.'0.nè pour /œ_7bref ..

- "L' a:1.gle d es maxillaires s'ouvre après l ' explo-
sio'l du b, puis après une période stationnaire, i l se re-
ferl.î1e"
-
" Le processus de labialisation est le m~me que
pour /œ_? bref: éC2rtement des lèvres après l'occlusion bi-
l,'J,biale, puis montée de la lèvre inférieure h son avancement.
:
- "Ainsi, les organes atteignent le sommet articu-
latpire après 12 cs de phonationo
A la phase centrale :
1
1
-
Il se produit "une délabialisation à l'image 8.
La ~ùvI'e inférieure se retire, diminuant ainsi le volume du
1
r(~sl:é12telr labinl (ce; '~e l8.bial:_té est plus intense pour ;œ:7
1
Ion']; q'J.e pour rœ_7 bref 0
A la phase finale
-
"La langue se dirige vers la ré[;ion vélo-pharyn-
::[1.11' pCT è.c;s mouve"lel1ts èe balancier : sa partie antérieure
recile, lnlis elle 2,vance vers la rÔGion alvéolaire.
-
" La langue est immobile ~ l'image 12 ; et à l '
ima:;e 13, elle s'e,baisse de.ns sa partie antérieure et s'élève
:'1
..L.
+ ' .
Ga.n; sa par vle pos "erlE!1. re"
-
"L'angle des maxillaires se referr:le et le vofie
comrj1ence à s'abaisser" (pp.50 - 51)"
1
La voyelle /Π:7(10ngue) est plus ouverte que la
1
vOY$lle /Œ_7(brève) quant ~ l'angle des maxillaires et quant
i
~ Itaperture dans la réCion alvéolaire; et sa labialisation
i
-
estlnettc8c~t plus forteQ
i
1
Los mesures des cavités de résonance à la phase
1
cen1rale sont les suivantes :
i
iJat~'rë-'! T~:;:em- tVoyéT=!liombJ.1 e! An..gle tLanguë"lLanguë"'tLanguë'OlTenue
(le
:Ife.
! ~)les !les
!dVüna-!des
-Y' .._.. - -r--'-'-'-'---'- - r
l
_.
!alvéo~!parais!paroi~!v0calcJ
[J~TlI1',be!
!
!Cje8
!na:dl-!
!
!pharyri-!-
I !
!
!
!lajres!
!
!r;ales !
-_._-\\ ·--·T'·-- -- -r-'--" . -r "H'_'_
1

- 99-
(c ' e.3 t !
œ
! C; im2-! 6 mm
y1 5 mm ! 1 5 mm
! 1 0, 5mm y 2 cs
':lIn)
",:;e3 =
IOllboeuf'l (bTef) '12 cs
of
-----Y
y
!
Entra-
Kc ' ·2:: t
! œ:
! 14 ime.f7 , 5 mm! 16, 5mm ! 13 , 5mm ! 13 , 5mm! 4 cs
véeu
jùu)
,
,ecs =
l "b
long) ':c.: 8 c s
0
,
, ;
(
l -~::;~!
!
---1---:.-..---.:...----=-----=------=----.:...-----::---
(L'o',positio;; ce /œ:
n'est pas phonologique)
Ln voyelle ;--~7 est une voyelle orale a~t{rieure,
arronGie et de 3è degré d'aperture
1
;,.
Exemple : ~_7 dans "beurre"
"
~.,
'~lle r~~on~ ~ toutes les caract4ristiques de :
fl 7,
1
-
SE'.i.d
élU
(e:;r6 d'aoerture : f0 7est du 2° de-
...
--
"~r(j (1.' atextv.-;::e~ t'~.nc' ie clue ;œ_7
d
3 ' d
'
est
u
c
el~re.
1 -;--1:. 7, se."Ll.f \\ l'r5c2.r:,cnel:.t
est une voyelle
!
- -
,
, ' :
d
r-
7
;C::·.rt2e t t").~1 ls (r;e L œ_
est arrondie.
Les sèlcep~ibili.!.:;;;s Ge confusion sont donc entre rœ_7
et r~-l d'une part et ;--œ_7 ét ~~7d'aut~e part.
1
1
i
i
;'.

-
100 -
Nous pouvons établir comme suit un second tableau
théorique d'incidences phonétiques entre antérieures étir~es
.
et antérieures arrondies •
Etirées
arrondies
Entre 3_7 et
IY_7
lJ._7 ~
.. 0_7 +-+ 1è dO
1Co
1
1
2g, _ni_
0_7 et 0_7
8_7 •
~
0_7 ~
t; 2è dO
~
1
1
3g,
-"- 0_7 et lŒ_7
L'=..7 ..
~
&7~
p 3è dO
4g, _"1_
D_7
et
LéJ
Sg, -"!- LŒ_7
et
0_7
~,
1
l'
1 0 1 0 2 0 80 La voyelle LV :
,
Il existe dans l'orthographe français une voyelle
qui Jccupe généralement la position finale du mot qui la con-
tien~ et rarement la position interconsonantique, mais jamais
la polsi tion initiale. C'est le "e" muet ou ne" caduc notée
~~7 honétiquemento Nous la rencontrons, par exemple dans
"ref is-le"p "premier", "fen~tre", "parce que" etc.; elle
est généralement longueo
Comment se présentent ses habitudes articulatoires,
par e emple, dans "parce que", refais-le"(où l'"e" est ac-
centu~)?
A la phase préparatoire, pour l'"e ft de parce que:
>ii
J
- "Après l'occlusion vélaire, la transition est très
.~
longue entre la consonne et le centre de la voyelle (S images
pour ~a phase préparatoire contre 2 pour la phase centrale et
2 pour la phase finale)o
- "Descente de l'organe articulatoire et mouvement
vers ~'avant, ainsi qu'une labialisation progressive.

- 101 -
- "Abaissement de l'organe articulatoire considéra-
bleme1t sur son pourtour.
"L'angle des maxillaires se referme très légère-
ment et les lèvres se rapprochent (pour l'''e'' de "le", la
pointe de la langue s'abaisse nettement et la partie anté-
rieure' recule pendant que l'angle des maxillaires s'ouvre).
A la phase centrale
- "La langue recule légèrement dans sa partie posté-
rieure!, préparant le mouvement vers l'avant-bouche qui appa-
ra~t sur l'image suivanteo
- "Le voile commence à baisser flans quitter cependant
la paroi pharyngale o
l'
_ "La partie antérieure de la langue reste immobile
sous l~ région palatale, délimitant ainsi une cavité assez
grandel (pour l'''e'' de "le" la phase centrale dure 4 cs, l'ne"
de "qu~" ne dure que 2 cs - il se produit une labialisation
par abissement de la lèvre supérieureo La partie antérieure
de la
angue reste stable sous la région palatale, tandis que
le somret monte et descend successivement).
!
La présence de Lk_7 fait que l,ne" de "parce que"
,
présen1t.e un plus grand résonateur antérieur, ce qui le rend
plus ppstérieur que le "e" de "refais-l~".
1
A la phase finale :
- "Dans les 2 cas (qu~ et l~), l'organe articula-
toire ~vance vers la région alvéolaire et le voile du palais
qui s'etait affaissé (image 7) quitte la paroi pour ("e" de
1
"que);1 il commence à sVaffaisser pour "e" de "le" (à l'image
5) 0
'
i
Les mesures des cavités de résonnance, à la phase
centrate se présentent comme suit:
1

1
-
102 -
Nature," ! Exem- !Voyel-tNombre!Angle !La~e+Langu~Langu~ Tenue
de la
Iples
,les
td'ima-,des
talveo-tpalais,paroi-, voca-
syllab:e
.
ges
·maxil. les.
.phary~ lique
!
!laires!
!gales !
---i--..-.-----.---!----+----~~--_+_---_!_--_+--­
, (par-
, 7 ima-,
,
,
,
ce)
0ges = 0
o
,
,
,
'07 , 5mm ;16,5mm;13,5mm~7,5mm
2 cs
·"fŒ~" . (long)014 cs
!
!
!
Libre
'.( re fO'
BJ-s"
'6 0

~ma- '.
!_)
!
!ges = ! 6 mm
18mm ! 12mm
!7,5mm
4 cs
!"1~"
!(long)!12 cs
!
t
!
!
t
t
!
i
. Si nous comparons la voyelle t::a_7 à D_7 et à Ca:..7J
elle ~ppara~t aussi, sinon plus ouverte que les 2 autres quant
à l'~le des maxillaires et la cavité antérieure au-dessous
des a~véoles. "En revanche, sous le palais dure, la distance
entre lIa langue et la voüte est plus grande pour ~7 que pour
~_7m~is plus petite que pour L}Ë_7 de sorte que ~7 est inter-
médi~'re de ce point de vue entre ~_7 et ~_7. La langue se
retir nt plus vers l'arrière que pour ces 2 voyelles, le retré-
cisse ent maximum du canal buccal se situe donc pour ~_7nette­
ment ~ans la région palato-vélaire, alors qu'il a lieu dans la
régio9 palatale pour ~_7 et fŒ_7. D'autre part le recul de la
langud, qui augmente de f7/J 7 à 7 et à 191, produit pour
1
- -
- -
- -
La_7 ~n retrécissement assez sensible de la cavité pharyngale.
En somme, le la7 est la plus postérieure des trois voyelles;
--
,
il pa~a~t presque aussi fermé que 1J_7, mais ce retrécissement
se si~ue plus en arrière que pour ~_7 et pour ~7••• , (~_7
est) '1une voyelle pleine, tout aussi bien différenciée des au-
tres que n'importe quelle autre voyelle"eo. (Cathérine, op.cit.,
pp. 53!-54) 0
Mais si L~7 est plus postérieure que ~_7 ou ~_7,
cette voyelle n'est pourtant pas aussi postérieure que
LU, 0 p ...!!,.7e

-
10) -
On la définit en principe, comme une centrale dont
l'apterure se situe entre celle de ~_7 et c~lle de 1Œ7; mais
parfois cette aperture se si tue entre celle cie ;œ 7 et celle
i
- -
de ;a 7, comme le montre l'ortho~iagramme su~vant :
-
-
1
t
.
Exemples
1- ~_7 dans "boeufs"
2- [Œ7 dans "boeuf"
J- 1&_7 dans· "refais"
1
1
1
"
Le "en caduc est une voyelle qui, dlans un enonce
donné, peut appara1tre ou en dispara1tre sans en modifier le
sens o Mais, "cependant - Remarque Henriette V~alter - dans cer-
tains cas exceptionnels, la réalisation de celtte voyelle ap-
porte une modification au p<·'....,ssage, par so.n ~bsence ou sa pré-
sence dans l'énoncé : "plage" est un monème dlifférent de "pe-
lage", "le h~tre" n'est pas "l' ~tre", "dehorsl" ne se confond
pas avec "dors".
i
A part ces rares cas, où 16. voyelle! joue un rôle dis-
tinctif, sa présence ou son absence dans la chaTne parlée est
conditionnée phoniquement : si le mot précédant "melon" (par
exemple) se termine par une consonne, la voyelle est prononcée
("sept m~lons"), s'il se teIïnine par une voyelle, elle peut être
omise ("un m~lon")" (Henriette Walter, opocit.~ ppo 49-50)
Phonétiquement parlant, la voyelle V_7 est apparentée
à ~ _7 et ~~7t et même lointainement à Lë_7~ et L1_7 par le
degré d'aperture: ce qui donnerait comme inc"dences :

-
104 -
1.1 2.90
0
La voyelle f.ü_7 :
Nous parlerons maintenant d'une catégorie dite de
"voyelles vélaires" comportant 4 unités dont le 1ü_7.
f.ü_7 est la voyelle transcrite "ou" orthographique-
ment •. Elle est soit brève comme dans "pou", "poupe", soit lon-
que COll'une dans "ouvre" (1 'opposi tion u/u: n'est pas pertinente
phonologiquement).
Ses habitudes articulatoires sont:
A la phase préparatoire :
.
- "Après la rupture de l'occlusion bi-labiale,
1
lèYre~ et machoires tendent à diminuer l'orifice buccal; les
lèvres se rapprochent et l'angle des maxillaires se referme
légèr'ment.
1
-
ItLa langue qui s'était dirigée, pendant 1 'occlu-
1
sion ~e p, vers la position de u, se trouve tout entière mas-
sée d1ns l'arrière-bouche.
"La langue hausse son sommet et sa partie posté-
1
_
rieure vers la région vélaire dont elle se trouve très proche.
- "Aux images J et 4 (la voyelle compte 9 images),
,
la la~6ue n'a pas encore atteint de position relativement sta-
1
ble et: elle s'élève vers la région vélaire, retrécissant en-
1

core uF passage déjà très étroit entre le Voile et son dos.
ItLa lèvre inférieure qui montait vers la lèvre
1
-
supérii~mre à l'image J, se retracte à l'image 4 et se projette
à nou~eau à l'image 5, tandis que la lèvre supérieure s'abais-
1
se à s~ rencontre ; il Y a une modification perpétuelle du ré-
,
sonateur labial~n
1
1
A la phase centrale (cette phase est atteinte à
l'image 5 ; elle dure au total 2 cs)
- "L'organe articulatoire reste un moment immobile
sous l
région vélaire, produisant à cet endroit un retréc1a-
~
sement important qui sépare nettement les 2 cavités de

-
105·-
L
résonance, buccale et pharyngale. Le plus grand retrécisse-
ment s$ produit sous le voile du palais.
è
A la phase finale (4 images au total: 6è ,7 è ,Sè,9 )
- "La langue se dirige par mouvements successifs
vers l'avant boucheo
- "A l'image 6, elle s'abaisse dans sa partie pos-
térieuFeo
1
1
"A l'image 8
elle avance de nouveauo
1
-
1
'
i
-
"A .1 'image 9, le voile commence à bouger, amorçant
son motvement de descente.
!
-
"L'angle des maxillaires se referme".
1
1
!
- ~21dr_1~LY2;yg11~ /iïJ_7_!2~~~ (exemple dans "ouvre")
cette voyelle dure 20 cs (= 10 images)
A la phase préparatoire (1è, 2è et Jè images)
J - "Labialisation par mouvements des 2 lèvres à l'ima-
ge 2, Tt de la lèvre inférieure seule à l'image J.
i
"Diminution de l'angle des maxillaires (image J).
1
i
-
"Recul de l'organe articulatoire dans sa partie
antéri~ure (images 2 et J) et montée de sa partie postérieure
1
vers la région vélaire (image 3).
:
A la phase centrale (3 images : 3è, 4è et 5è)
- "La langue ne bouge plus dlu touto
- "L'angle des maxillaires se retrécit encore et la
lèvre inférieure se projette en avanto
1
- "La partie postérieure du dos de la langue ne bouge
pas, e~ le retrécissement ainsi produit sous le voile du palais
1
reste cionstant (images 3 à 6) 0
i
1
-
"La partie antérieure de la langue avance légèrement
en dire?tion des alvéoles (à la 5è image) et la projection de
la lè
e inférieure s'accentue.

-
106 -
"Le dos de la langue s'affaisse en dessous de la .,é,-
.) ion vélàire (6è image) début de la phase finale).
A la phase finale (6è, 7è, 8è, 9è et 10è images)
- "L'aperture au niveau vélaire augmente (passe de
6 mm à 9 mm à l'image 6) par suite de l'affaissement de la
langue dans cette portion de son pourtour.
, - "Les lèvres et l'angle des maxillaires restent in-
changés (~ la 6è image)o
1
"Diminution de l'angle des maxillaires, descente
1
-
de la par~ie antérieure de la langue (à la 7è image).
"La langue s'abaisse en son centre (image 8) puis
1
-
sur tout ~on pourtour (image 9); à la m~me image il se produit
une ferme~ture de l'angle maxillaire et un retrait de la lèvre
inférieur':>.
- "La contriction labio-dentale est très forte à l'i-
mage 10 (fin de la voyelle).
l' La voyelle ffi.l7, longue, est plus fermée que la vo-
yalle /ü t, brève,. s'agissant aussi bien de l'angle des maxil-
- -,
laires qu~ de l'aperture.
i
1
! Avec 1,5 mm comme angle des maxillaires, Lü~7 est la
i
voyelle q~i a le plus petit angle des maxillaires parmi les vo-
1
yelles qu~ nous avons vues jusqu'ici.
1
1
1
'La labialisation est plus forte et le retrécissement
de l'orifice labial plus sensible pour Lü~7 que pour ~~7.
!Les mesures comparatives des cavités de résonance ~
1
la phase ~entrale sont :
-----1------------------------------
Nature 1E
IVoyel-INombreIAngle 'ILangueJLangu~Langue-1Tenue
syllabe
r.emp-
de la
IP ,es
,les
Id'ima-Ides
lalvéo-Ivoile Iparoi- 1 voca-
'
.
Iges
Imaxil-Iles
1
Ipharyn-I lique.
,
1
!
1
1~aires 1
~._I
j.s;e:,l es
li"""'-_ _
----:-i"r(11--' est
TJibre
!u i)
i ~ i9 ~ma- i4, 5: mm ~2.5mm ~4':5mm ! 15 mm 1 2 cs
,(ln e r) ,c; C 8
" ' ,
,
,
1
1
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!Eou"
.
• 18 cs
.
.
.
.
-·1 ---
1

- 107 -
r(c'est 1
u
17 ima-I
1
1
1
1
là la)
!(bref)l ges =
2,2mm 22,5mm 7;5mm
1
I
I
119 , 5mrn 1
2 cs
"E,0uEe"
114 cs !
t
1
1
1
Entra- I
-- --1
,
1
vee.
,
1(il lui)!
u
110 ima+
1
t
.
t
tto vr tt
- t 1,5 mm 22,5mm 6mm
t
t
119 , 5rnm 1
6 cs
t u e '(1
),ges-
-----
ong
.
"20 cs
1
t
t
t
t
D'une façon générale la voyelle orale Lü_7 se définit
comme une postérieure arrondie d'apterture minima. Nous pouvons
l'observer sur l'orthodiagrarnme suivant:
Exemple :f5i_7dans ttpou ", "poupe",
"ouvre"
C'est une voyelle qui s'apparente à~ entre aut~es,
LY_7 par l'aperture et la labialisation, d'où une possibilité
d'inciience phonétique entre ces 2 voyelles.
1
1.1.2.1.0. La voyelle 10_7 : Elle se trouve dans la
m@me catégorie que la voyelle 1ü_7. Elle est dite fermée par
rapport à un autre 0 plus lâche qualifié d'ouvert et noté ~_7
phonétiquement.
La voyelle LQj'connaît une forme brève comme dans
"peau" et une forme longue comme dans "fauve".
1
Notons les habitudes articulato~es de 10_7 dans ses
2 forme.) :

-
108 -
A la phase préparatoire :(1è, 2è, 3è et 4è images)
- "Après l'ouverture de l'occlusion bilabiale, les
lèbres s'écartent encore ~ l'image suivante :(2ème) et se rap-
prochent {3ème image), labialisant ainsi la voyelle.
"L'angle des maxillaires s'ouvre légèrement.
- "La langue recule dans sa partie antérieure et
monte vers la région vélaire dans sa partie postérieure (ces
mouvements se poursuivent jusqu'à l'image 4 qui marque la fin
de deite phase) 0
!
A la phase centrale (ne dure que 2 cs)
- "La langue reste rigoureusement immobile sur tout
son
ourtour (à l'image 5).
- "La lèvre inférieure se projette fortement".
La voyelle LO_7 est plus postérieure que
Lü_7 (ce
qui ,se dégage des mesures des cavités de résonance).
1
i
A la phase finale (comporte 5 images : 6è, 7è, 8è,
,t

1 Oè) 0
- "Labialisation par à-coups (6è image).
- "Fermeture des maxillaires (8è image)
- "Mouvement continuel de la langue, mais sans ga-
gner de position très différente de celle qu'elle occupait
durant les images précédentes. De 5 à 6, elle s'élève sur tout
son rourtour vers le palais et de 6 à 9, elle descend.
i
,i.'''Le voile commence à s'abaisser (image 10); il se
séPare de la paroi image 11 (fin de la voyelle).
1
i
1
!:Q~!'_1a_YQ;Y~11~-Lo.!.7;!:2~~ (exemple dans "fauve")
A la phase préparatoire (4 images, de 1 à 4)
1
"La langue effectue une montée vers la région vé-
1
lair
et se bombe dans sa partie postérieure.

- 109 -
- "La langue ne bouge plus sous le voile du palais
mai~ sa partie antérieure se contracte encore (image 5).
- "La labialisation se produit après f par un mou-
i
vemr:nt de descente d'abord de la lèvre inférieure, ensuite
de 12.a lèVre supérieure 'images 2 et 3) Q
1
1
i
"Projection des lèvres à l'image 4.
i
1
A la phase centrale (dure 4 cs; images 5 et 6)
1
- "Le lieu d'articulation c'est à-dire l'endroit
1
1
-
du plus grand retrécissement, n'est pas le même que pour le
LO_{ bref : il semble plus reculé. Il y a donc un déplace-
men; du lieu d'articulation vers l'arrière de LU_7 à LO_7et
* la phase finale (6 images soit 12 cs)
1
1
1
"Les mouvements de l'organe articulatoire sont
1
-
ind~cis : la langue oscille légèrement au fur et à mesure
que l'angle des maxillaires se ferme et que la lèvre inté-
1
rie~re se rapproch des incisives supérieures pour v.
1
"La constriction est très forte à:l'image 12,
1
_
i
momfnt où la pointe de la langue glisse en avant"e (pp.58-60)
Le ~:7 de fauve dont l'aperture est de 3 mm est
plus fermé que le 1U_7 de pou qui a 5 mm d'aperture e
Tous les [0_7 se distinguent des 1U_7 par, outre
leu
lieu d'articulation qui est plus postérieur, surtout
un
etrécissement plus grand de la cavité pharyngale qui va-
rie de 7,5 mm à 12 mm pour les LO_7 et de 15 à 19,5 mm pour
les iJi_7o

-
110 -
- "La langue ne bouge plus sous le voile du pala.is ,.
sa pal:,tie antérieure se contracte encore (image 5).
- "La labialisation se produit après f par un mou-
vement de descente d'abord de la lèvre inférieure, ensuite
de la lèvre ~~périeure (images 2 et 3)0
- "Projection des lèvres à l'image 4.
A la phase centrale (dure 4 cs ; image 5 et 6)
- "Le lieu d'articulation c'est-à-dire l'endroit du
plus (;rand retrécissement, n'est pas le même que pour le [0_7
bref !: il semble plus reculé 0 Il Y a donc déplacement du lieu
1
d'art~culation vers l'arrière,de Lu_7 à Lo_7 et de Lo_7 à
LO:]r
1
A la phase finale (6 images soit 12 cs)
1
1
-
-Les mouvements de l'organe articulatoire sont
indéc~s : la langue' oscille légèrement au fur et à mesure que
l'angae des maxillaires se ferme et que la lèvre inférieure
se ra)proche des incisives supérieures pour Vo
,
i
- "La constriction est très forte à l'image 12,
1
1
momenrt où la pointe de la langue glisse en avant".
(pp.58-60)
Le LO~7 de fauve dont l'aperture est de 3 mm est
plus
ermé que le ;-u 7 de pou qui a 4,5 mm d'aperture.
Tous les ro_7 se distinguent des Lu_7 par, outre
leur ~ieu d'articulation qui est plus postérieur, surtout un
retrécissement plus grand de la cavité pharyngale qui varie
,
de 7,? mm à 12 mm pour les ;-0_7 et de 15 à 19,5 mm pour les
ru 7b
-
-
1
i
Voici les mesures des cavités de résonance prises à
1
i
la pha.se centrale :
i
Nature IExemp-!Voyel-INombreIAngle !LangueiLangu~LangueiTenue
de la
Iles
Ileso
Id 'ima~ldes
lalvéo-lpalaisIParoi-lveca-
syllabe!
l I g e s
Imaxil-Ilas!
!pharyn lique
1
!
!
!
flaires!
!
!gales 1
- - - I - - , - - !
!
!
!
!
1
f
.
f

~

1
La voyelle ;-0 7 orale est postérieure arrondie et
i
- -
son d1gré d'aperture vient immédiatement après celui de ~u_7
(2è d~gré d'aperture):
i
Exemple: /:0_7 dans "peau",
n fauve" •
1
!
Elle répond à toutes les caractéristiques de Lu_7
sauf ~u degré diaperture ; elle est apparentée à ~_7 par son
lieu d'articulation (postérieur) et par son degré d'aperture
(2è degré) 0
.
Nous pouvons parler d'incidences phonétiques possi-
i
bles ~ntre ces voyelles :
1
10102011 La voyelle LJ_7:
Elles est appelée "0" ouvert par opposition à la
1
vOyel~e que nous venons d'étudier et qui, elle, est fermée.
Mais ~~ transcription orthographique ne fait en général pas de
(ljrf6]lpn~(' ((1(' r':l'nphj(') ('nl.r(' lAs? vO,VAl.lflAu
1
1

1
~J_7 se rencontre généralement en syllabe entra-
vée pt conna1t une forme brève comme dans "poste" et une
forme longue comme dans "port".
Les habitudes articulatoires sont:
A la phase préparatoire,(] images = 1è, 2è et ]è).
"Les lèvres se disjoignent et le maxillaire infé-
1
rieUr s'abaisse, tandis que la langue recule dans sa partie
anté:~ieure et se rapproche dans sa partie postérieure de la
paro>. pharyngale (mouvement qui se poursuivra à l'image 4) 0
1
A la phase centrale (1 image seulement.= 2 centiè-
mes '11e seconde) 0
1
i
A la phase finale (1
image seulement durée: 2 cs).
1
1
Ici la description est rendue incommode par la pré-
1
senc(J du r qui pourrait être vocalisée (auquel cas, sa durée.
pourrait s"ajouter à celle de la voyelle)o
A la phase préparatoire (6 images : de 1 à 6)
"Ouverture de l'occlusion 9.baissement et projec-
f
tionide la lèvre inférieure, tandis qu'ouverture de l'angle
des ~axillaireso
i
!
- "La langue s'abaisse dans sa partie antérieure et
en m$me temps, elle s'élève dans sa partie postérieure vers la
régiGm vélaire.
1
- "La langue s'abaisse à l'image 6 sur tout son pour-
tour'et reste immobile à l'image 70
"La labialisation atteint son maximum à l'image 6".
A la phase centre (7è image):
elle dure seulement 2cs.
A la phase finale (7 images; de 8 à 14 );elle dure
14 cs.

1-
-
1 1 3 -
- "La langue s'élève sur tout son pourtour en direc-
tion du palais et l'angle des maxillaires se ferme légèrement
- "Le dos de la langue s'abaisse, puis la partie an-
téri eure.
,
- "Le mouvement se poursuit à l'image 11 et la par-
tie pO;:ltérieure se rapproche de la luette (12è image); celle-
ci s'abaisse d'ailleurs comme pour aller à sa rencontre.
1
- " Le voile quitte la paroi pharyngale, mais la lan-
1
gue ne bouge pas (image 14); (fin de la voyelle) pp o 62-63.
Les mesures des cavités à la phase centrale nous per-
1
I
mettenrt de comparer les 2 voyelles, brève et longue :
1
1
Naturel !Exem- !Voyel-!Nombre!Angle-! Languei Langu&f Langue! Tenue
de la ! !ples
Iles
Id 'ima-Ialvéo-Ides,
1voile Iparoi-! voca-
syllab~
geso
les
max1l-
pharyn- lique
!
1
!
I
Ilaires!
Igale
I
1
-- --'-~---~---'7'"""----:~----.-----:----;,-,----:,----
!
I I I
I
!
(Va à ,
:>
,5 ima-,
,
1
fla)
, (bref)'ges = ' 6 mm '20,5mmt12 mm
9mm
2 cs
!"E2§!~~
!10 cs !
!
!
1
,
,
Entra-:
vée
!
. . -~-""----""";'----------------
(
,
" 1 1 · '
! c'est'
j :
1ma-:
, u n ) !
!ges = !7,5mm !20,5mm!13,5mm! 6 mm
2 cs
'"port" (long) 22 cs !
!
!
!
!
,
La voyelle 13_7 est une voyelle postérieure, arrondie
de Jè degré d'aperture :
,.-.--..- .._---_._-----"--
Exemple : 8_7dans "poste",
"port"

-
114 -
Elle répond à toutes les caractéristiques de 10_7
sauf ~u degré d'aperture; elle est apparentée à !Œ7 par la
--
,
labialisation et le degré d'aperture. D'où les incidences
phonétiques hypothétiques ffilivantes :
C'est une voyelle en voie de disparition dans le
franç~is courant et parfois, seule la présence d'un signe dia-
criti~ue comme l'accent circonflexe peut rappeler son exis-
1
tencet, par exemple, âme pâte etc.
1
i
1
Elle est souvent perçue comme une voyelle longue,
1
par r~pport à la voyelle ~a 7 antérieureo
1
-
-
!
Voici la description articulatoire de ~d_7 dans
"p~te~l LPtJ.t?Q
1
i
i
A la phase préparatoire (durée = 10 cs; de l'image
1
1 à sj:
1
"Ouverture des lèvres et de l'angle des maxillaires
i
"Recul de la langue vers la région vélo-pharyngale
"Après avoir reculé, la langue s'abaisse dans sa
parti~ postérieure et antérieure, puis elle recule encore dans
sa partie postérieure vers la paroi pharyngale et s'arrête en-
fin dh bouger sur tout son pourtour o
A la phase centrale (2 images, 4 cs).
C'est la voyelle qui a le plus grand résonateur buc-
cal jusqu'ici rencontré:

î
- 115 -
Nature !Exem-
!Voyel-!NombrelAngle lLa~&iLangueiLanguei Tenue
de la
,pleso
,les.
,d'ima-,des.
,alveo-,voiles,paroi-
voV'a-
syllabe"
j
"
"ges
"max~l-"les"
"pharyn
lique
!
!
!laires!
!gales !
!
,
,
"(Elle
G
! 11
1
ima.:.
Entra-
,
!fait de!
! 9nun
!JOnnn
15nun !4,5mm 1 4 cs
vée
"ges =
t la)
!
122 cs 1
1
1
"Eate"
1
---
1
1
!
!
!
!
Les lèvres sont légèrement arrondies, mais cette la-
bialité est beaucoup plus faible que pour ~_7, quant à l'an-
gle des maxillaires ; il est à peu près le m@me que celui du
~a_7 antérieuro
A la phase finale
(4 images = de 8 à 11
; 8 cs)
- "L' aD.t'"';le des maxillaires continue son mouvement
de fermeture.
- "La langue s'abaisse de plus en plus jusqu'à s'éf-
facer complètement derrière les dernières molaires inférieures.
- "La pointe (de la langue) avance et se relève d'un
mouvement brusque pour t ; à l'image 11, la langue s'élève et
1
avance sur tout son pourtour" (pp. 64-65)
1
1
Il se produit
curieusement une légère nasalisation
de l~ voyelle par un léger abaissement du voile.
1
Le ~~7orale est donc une voyelle postérieure, ar-
1
rondie d'aperture maxima:
-1 Exemple :ra_7dens "pâte",
,
"&ne" etc.

C'est une voyelle qui répond a toutes les carac-
tériEj'tiques d.e :
- lS_7 sauf au degré d'aperture
- ~a_7 sauf au lieu d'articulation
Ce qui donnerait:
[?7
t
La_7·..
? L4_7
Nous c18turons ainsi la série des voyelles posté-
rieures, labialisée ou voyelles vélairesG
Il est démontré que les 12 voyelles orales que nous
venons d'examiner cons ti tue~1t également 12 phonèmes du système
1
fran~ais.
Le tableau récapitulatif théorique des incidences
tico-phonologiques se présente donc comme suit, concer-
l'ensemble des palatales ou'antérieures, de la centrale
et d s postérieures ou vélaires :
1-, ·
·fi]
• !Ji]
~~-_-
-+._j~~ //~~ Ct7
[ë_7
-_-
__ - - - - _ -
__
l
__-i-/la];:~____ l
!
__
ly!T----
·ffi7 (
-"î]
rV(
)~J
,
Nous constatons qu'il existe dans le système fran-
çais quatre degrés d'aperture aussi bien pour les voyelles
antérieures que pour les postérieure et qu'il existe au moins
une r Iprésentante pour chaque lieu d'articulation (position anié-'.•

-
117 -
riet:re, centrale ou postérieure de la langue; ce qui n'est
pas .le cas, comme nous le verrons, pour les 2 autres langues
qui!nous concernent aussi 1 le bèrya et l'arabe classiqueo
Pour complèter l'ru1alyse des voyelles de la langue
.~rançaü:;e, il nous res te à examiner enfin les voyelles na-
saleso
Lorsque~lors de la phonation~l'air venant des pou-
mons trouve la voie des fosses nasales libre, le voile du
palais étant rabaissé, le son qui en résulte est dit nasalo
Les voyelles nasales d'après Cathérine B~~chler-La­
baeye, "représentent une particularité du français qui est la
seule langue indo-européenne, avec le polonais et le portug&,is,
à P9sséder une s(5rie de nasaleJ', d'ailleurs incomplète en face
de ~a série orale.
i
Les voyelles nasales sont des correpondantes des
ora~es ; elles sont catégorisées en palatales ou antérieures
et
n vélaires ou postérieureso Les correspondances se pré-
sen ent comme suit:
- - .----------------------------
!
1 Voyelles orales 1
Correspondantes nasales
!
!
1-------.,--------------
1
i
--------r-----------+ -
!
!Pal tales
e --------~-----------+ e ou ç
- - --,.
'"
1
---!---
1
f - - -
!
!
!
a _
!---:--
!
a
-----
l
.:-_--:.,;;i>-. à
!
1
!
J
IVélaires
1
--------T-----------. J ou 0
- -- - ~
1
o - - - - - - -1--
1
!
1
,
u --------~-----------+
1
1
---_--.:.._----_---:..._------------
Etablissons, comme nous l'avons fait pour les voyel-
1
les
'lrRleEl,
le comp, ;.tement den orennes phonateurs lors de l'é-

- 118 -
1.1.2 13 La voyelle nasale ~7 : Il y en a qui no-
0
tent
mais l'opposition è/i n'étant pas pertinente, nous
n'en tiendrons pas compteo
La voyelle L 6_7 connai t une forme brève comme dans ~painn
et une forme longue comme dans "pince". Les habitudes articula-
toires sont :
A la phase préparatoire
(4 images, durée = 8 cs)
- "Les lèvres s'ouvrent (rupture de l'occlusion bila-
biale de p).
- "Elles s'écartent encore et la luette commence à
s'abais ero
- "Les lèvres continu-ent· leur mouvement (et) le voile
qui ferl,ait jusqu'alors l'entrée des fosses nasales se détache
de la p Lroi pharyngale.
- "La langue recule dans sa partie antérieure et s'a-
baisse. Ce mouvel:1ent se poursui t d'une manière très accentuée
(à la 4' image) tandis que le voile, lui aussi,
s'abaisse consi-
dérablellent.
- "Dès lors le passage rhino-'pharyngal est de 6 mm et
la voye~le est pleinement nasale".
à part+ A la phase centrale (J images; durée = 6 cs
commence
de la 5è image)
1
!
,
"Le voile s'éloigne de la paroi pharyngale à une

1
dlstance de 10,5 mm.
"La langue reste immobile sous la région palatale
(jusqu'à la 8è image), délimitant avec le palais dur un canal
(dont n~us donnerons les dimensions dans les lignes suivantes)
i
- "Le voile continue de s'abaisser durant la phase
central~ (7è image), d'abord par son extrémité, puis toute sa
masse dl!SCend ; le pa:::lIlgc VP.T'O lOD fosses' nasales e.ttGi·nt un
diamètr 1 de ~)1 mmo

-
119 -
A la phase finale (durée = 8 cs)
- "L'angle des maxillaires diminue à la fin de la
phasE! centrale.
- "La langue se rapproche de la région alvéolaire
p';
dp
la rée:ion pr:ùatale ; en même temps les lèvres se rap-
prochent.
- "Le voile s'abaisse encore et la luette apparatt
tout près du dos de la langue (l'organe se trouve en position
de respiration, la voyelle étant déjà terminée)"o
Du point de vue de l'aperture et de l'angle des maxil-
-
laires, ~ est plus ouvert que E •
- rQ~±_1~_YQX~11~_g~§~1~_12ug~~ LZ:_7 (exemple dans
"pince")
C'est une voyelle qui dure 22 centièmes de seconde
(= 11 images)
et dont les organes phonateurs se comportent
comm
suit, lors de son émission,':
A la phase préparatoire (qui dure 10 cs)
- "Après l'ouverture de l'occlusion bilabiale, les
lèvreH s'écartent davantage et le voile commence à se détacher
de la paroi pharyngale.
- "La langue s'abaisse dans la partie
antérieure.
"Le voile qui ne fermait plus tout à fait l'entrée
1
-
des fl:tsses nasales, s'abaisseo
i
-
"Par sui te d'un mouvement simultané d'abaissement
1
du voile et de retraction de la paroi pharyngale, l'entrée des
fosse~ nasales passe de 3 mm à 7,5 mm.
"La langue passe par une série de positionscontrai-
res :
o sa partie postérieure se rapproche de la paroi pha-
ryngale et sa partie antérirure de la région alvéolaire : elle
semb1
alors gonfler en quelque sorteo
f

-
1~O -
• c'est l'inverse qui se produit à l'image suivante
i
la la~gue se retracte.
o
puis elle s'abaisse en son centre: le voile s'a-
baisse encore (l'entrée des fosses nasales atteint alors 9mm)".
A la phase centrale (qui dure 4 cs,
de la 8è à la
11 è image).
- "Le voile s'abaisse encore un peu plus après la
phE_se centrale.
- "La langue se dirige vers la région alvéolaire pour
S"
(fin de la voyelle) pp. 67-69.
Les mesures de comparaison entre ~~7 et LEi7 :
t Exem- -IIoyel-!Nomb:œ! Angle 1LanguJ LangUJ Langulvoil;J Tenue
e!ples
! es
!d'i- Ides
!alvéo+pala~paroi~paroiivoca-
,mages,maxil,les.
,pharyqphary~ lique
!
. _
'laireè
. gale 'gale..
!-
! !
! ! !
,
,
,
, (donne-'
' .
.
.....
f
'11"
.
~ - . 7 5mm '. 1 5mm
'15mm ;7,5mm'21mm
6 cs
Libre
IUl
du)
,
!
!(br f)!mages!
!
.
!
"nain"
e
= 22~
,.. -=----- ,..
,
..
- ,..
4 cs
i
La voyelle fl:7 est plus ouverte que [J.:7 tant au ni-
veau ~alatal qu'au niveau alvéolaire, mais le résonateur pha-
ryngal est plus petit pour /1:7.
;
La voyelle /ï:~7 se défini t, en somme, cormne une nasa-
le antérieure écartée de degré sensiblement égal à celui de sa
corretpondante orale (Jè degré)o

- 121 -
~'
Exemple : 0_7 dans "pain",
"pince" etc.
Les conséquences en sont que ~-7 pourrait être
dénasalisée en ~~7, comme ;-~7 pourrait être nasalisée en
L~7. De ce fait, ~~7 est susceptible de créer des inciden-
ces Dhonétj co-phonologiques, non seulement avec rl:. 7, mais
.
- -
également avec toutes les voyelles susceptibles d'être con-
fO:1.d1~es à Lz_7o Ces incidences seraient au 1 er degré entre
~[7 et /[_7 et au second degré entre ;-17 et ;œ', e, a, _7:
L~7 ~(----+) Cl? " - - - ~ [œ:, e, a,
_7
~.102~ 14 La voyelle nasale r~7:
C'est la correspondante nasale de /ë€7.
Elle con-
nait une forme brève comme dans "défunt" et une forme longue
cornrnJ dans "défunte".
- r:~_ys!~~!!~_g~§§.!~_~E~Y~ ~7 (exemple dans "défunt")
Elle dure 16 centièmes de secondes et conna1t une
1
tenuh de 4 cs.
A la phase préparatoire (de la 1è à la 2è image)
- "La langue recule dans sa partie antérieure qui
s'élOigne de la région postérieure.
- "La langue se rapproche légèrement de la paroi pha-
ryngrle dans sa partie postérieure.
1:
1

-
1?2 -
- "A l'image suivante, sa partie antérieure ne bou-
!
ge pJ.lus 'tandis que sa partie postérieure se rapproche encore
de la paroi pharyngaleo
- "Pour la contriction labio-dentale (tr~s forte),
l'incisive supérieure touche presque la l~vre inférieure. (et
:1
l'image sui van te), il se produit un important abaissement du
maxillaire inférieur qui agrandit l'ouverture buccale; le voi-
le baisse; il se produit une retraction de la paroi pharyngale,
qui participe ainsi à la nasalisation comme pour [ •
- "Le passage rhino-pharyngal est de 10,5 mm"o(pPo70-
71).
A la phase centrale (de la J~ image à la 4~) • .
- "On ne peut pas parler d'une véritable labie.lisa-
tionide œ. Néanmoins, l'écartement des l~vres n'est pas tout
à fa~t le même que pour l: d~s la phase préparatoire on re-
l
marqlle un léger abaissement de la l~vre supérieure, et à la
p~as~' centrale, les 2 l~vres sont plus rapprochées pour œ0
1
1
- "La langue est plus retirée vers l'arri~re et l'e.-
p ertl re plus grande pour œ" p. 71
- A la phase finale (.ui dure de la 5~ image à la
8~,
oit 8 cs).
- "Fermeture labiale et maxillaire
"Montée de l'organe articulatoire vers la région
pala ale.
- "Détente et abaissement du voile" (p. 72)
- La voyelle nasale longue ~7:(exemple dans ndéfunte~'
Elle dure également 16 centi~mes de seconde mais con-
na1t une tenue de 2 cs seulement o
A la phase préparatoire (durée : 4 cs)
La position type, caractérisant la voyelle intervient
apr~s,4 cs c'est-à-dire 2 imageso

- "La langue recule et s'abaisse dans sa partie an-
- "Elle reste parfaitement irrunobile à l'image 3 en
dessous de la région palatale.
- "L'angle des maxillaires s'ouvre (images 2, 3).
- "La lèvre supérieure s'abaisse un peu (image 3).
- "Le voile, qui ava.i t déjà quitté la paroi (à la
1ère image), s'abaisse régulièrement (2è image)o
- "Le passage rhino-pharyngal atteint sa dimension
maxima
7,5 mm (4è image)o
- "Néanmoins ce passage est déjà de 6 mm, donc large-
ment suffisant pour permettre une nasalisation pertinente (2è
image) 0
A la phase centrale
(Jè image ; durée = 1 cs)
1
!
i
Cette phase dure 1 image (la Jè) c'est-à-dire 2 cs ;
i
nous bn donnerons les dimensions du canal buccal dans les li-
f;nes !mivan tes.
!
A la phase finale (durée: 10 cs)
"La langue se m'eut pour gagner la position du t
Tout d'abord elle recule légèrement dans sa partie an-
térielre, et le centre de l'organe s'élève un peu vers la ré-
gion
élaire (à la 4è image), puis par un mouvement inverse,
elle
vance dans la partie antérieure et le centre s'abaisse
par c)ntre-coup (à la 5è image)
; enfin, par un mouvement brus-
que, F.lle monte et avance considérablement (à la 6è image) pen-
Qant fue le voile commence à se relever.
1
- "L'angle des maxillaires se rétrécit (5è image) et,
en même temps, il se produit une labialisation jusqu'à la fin
de la: voyelle ; il y a donc un retard de la labialisation sur
l'articulation.
- "La pointe de la langue s'avance (7è image) et son
centre s'infléchit, préparant la montée de la pointe vers les
al véol es (8è image).
-
"T10 PFlSf1rtp:e rhino-phRrynp;fü n'est plus que 5,5 mm
a cet e imr·tr~p'n.

-
124
-
.Les mesures de comparaison entre LŒ:7 et @ 1.7 sont
les suivantes :
;1
-i
NatureIExem-1YOyel!NombrJAngle'Lan- ILan-
1Lan
!Yoil€JTenue!
de la Iple
Ile
Ides
Ides
Igue- Igue- Igue-~ Iparoi1voca-!
sylla-
l
,imagf4m~il'i"alvé°lpala~paro},pha- 4lique,
1
be
°
°lalres les
pharjrriryng~
°
1
1
I I !
!
! gale i !
!
!
1 (un
œ 18 ima1
i !
Libre I ho mmeft.(brefjges =!7 p 5mmI18mm !16,5 !7,5mr(1!9mm
4 CS!
l"de- 1
116 cs!
!
mm
li!
1 fun t'j
1
!
!
1
1
1 (La
œ: !8 imaJ
!
·1
!femm~!
!ges =!7,5mm!16,5 !1',5 !6mm
!6mm
2 CS!
!"dé- r(long116 cs!
mm
mm
I!
1fun tel
1
1
1
1
La voyelle nasale Lfë:7 se définit comnte une antérieure
1
arrondie de 3è degré d'aperture :
1
i
i
ExemplE! : /'027 dans "dé fun t", "br1..<n" etc 0
1ëiL7 dg,ns "défunte", "hè.lmble" etc.
Elle ne diffère de n'7 que par la labialisation et de
IΠ7
L\\S._
que par l'ouverture rhino-pharyngale : /ëi?
_
_ 7:1 est nasale c' est-
à-dire que l'abaissement du voile du palais est assez considéra-
ble pour laisser l'air pénétrer dans les fosses ~asaleso
1
1

l'
La voyelle .@7 est ainsi susceptible de créer des
1
incide~ces phonético-phonologiques au 1er degré avec œ et ~
et au second degré à toutes les voyelles confondables à ~7
c'est-à-dire Lt..., J/J, a et même ;)_7. Ce qui donnerait:
~"'-
a
~
.'"
'~.J,.
B ~(-~,i ~
~ œ-+-------+:>
..........
",.II
. /
--------
1 1.2.15 La voyelle nasale Lô_7 : on peut la noter
0
également ~_7 mais l'opposition 0/3 n'est pas pertinente.
C'est la correspondante nasale de 1O,~7. Elle conna1t une for-
me brève comme dans "mouton" et une forme longue comme dans
"bombe". Le comportement des organes phonateurs est:
- ~QSE_1§_YQ~~11~_~~§§1~_2~~Y~ ~97: (exemple dans
"mouton" ; durée = 10 cs)
A la phase préparatoire (3 images ; durée = 6 cs)
- "L'angle des maxillaires s'ouvre (2è et 3è images)
et les lèvres, en se rapprochant, rétrécissent sensiblement
l'orif .ce buccal (3è image)
- "La langue recule nettement dans sa partie anté-
rieure (2è image) et se rapproche de l'extrémité du voile du
palais dans sa partie postérieure (3è image)o
1
- "La langue effectue un mouvement très important
vers l arrière-bouche.
"La langue est immobile sous le voile du palais
1
-
1
et dant, la partie qui se trouve près de la paroi pharyngale
(4è im4~ge).
i
"Le voile se sépare de la paroi (2è image) et
s'abai.se notablement (3è et 4è images)"o
1
A la phase centrale (4è image ; durée = 2 cs)
- "Le plus grand rétrécissement entre la langue et
le paL j n nt"; trouve S011n lA. T'l~p;j on vélaj re. TJA. lFmp;lle est sta-
ble ,\\ (et endroit,
tnnd:iA que SR partie nntpripure recule à

-
1?6 -
l'imai e 3, agrandissant ainsi le résonateur antérieur.
- "L'angle des maxillaires est donc très petit,
plus :retit que pour [0_7 dans "peau"o
A la phase finale (5è image ; durée = 2 cs)
- "La pointe (de la langue) recule encore, et le dos
de la langue s'élève davantage vers le voile du palais, sans
le toucher néamoins~
- "Le voile se détend: la luette s'allogne au milieu
de l'espace pharyngalo
"La fin de la voyelle est marquée aussi par un
rétrécissement de l'angle des maxillaireso
- ~2~E_!~_Y2~~!!~_g~~~!~_12~~ ~:7 (exemple dans
"bombe" ; durée = 24 cs)
A la phase préparatoire (durée = 12 cs)
- "Après l'ouverture de l'occlusion bilabiale à la
1ère
mage, agrandissement de l'orifice labial et de l'angle
des m~xillaires et un recul très net de la langue qui s'accen-
tue à:l'image 3 et s'accompagne d'une montée de la paroi pos-
tériel..l.re de la langue vers le voile du palais Q
- "Le voile commence à diminuer sa surface d'accole-
ment ~.vec la paroi-pharyngale, sans la quitter encore; la na-
salisrtion est en retard sur l'articulationo
l
"Le voile se sépare de la paroi (4è image) mais
le paFsage ainsi ouvert, de 4,5 mm, est suffisant pour pro-
duirelune nasalité pertinenteo
i
-
"La langue poursuit son mouvement vers l'arrière-
1
bouch~ ; elle se contracte à l'image 5, et la partie antérieure
i
reculr~ encore un peu à l'image 6"0
-
A la phase centrale: 5 images
(7è à 10è images)
durée = 10 cso
l,

-
1?7 -
"La langue reste stable sous le voile du palais,
l'angle des ma::cillaires se ferme doucement à partir de l'i-
maé~e 9', 1er) lèvres s'arrondissent à l'image 70 Cet 0 est lé-
gèrement labialisée".
A la phase finale:
(2 images 11 et 12 ; durée = 4cs)
"La langue quitte le lieu d'articulation (image 11)
- "La pointe glisse en avant et le dos s'éloigne de
la région vélaire. En même temps l'angle des maxillaires se
ferme.
Les mesures de comparaison sont les suivantes :
Natur~Ï~em-!VoyelJNombDJAngle!LangutLan- !Lan- !Lan- tVoile!Te-
de la yple
Ile
!d'i- Ides
!alvéo~gue- !gue- !gue- !paroi~ nue
sylla :!
,mages ,maxil, les
,palailfvoile ,paroi,pha- i
be
. .'
~laireê
.
.
·pha- ·rynga voca
,
,
,
,
,
,
~'.I
,li-
.
.
.
.
.
.ryng~
. gue
" (~
.
l
,~
, 5 '
,
!
. l.Ja1Œ
0
.
1ma":'
Libre !de)
!(bre~!ges =!4,5mm!
!19,5 !3 mm
6mm
6mm !2 cs
mm
J"mou-!
!10 cs!
!
, ton"
:!
!
,
, -
,
,
!
!
!
'(c'est: 0:
·12 i-· 6mm ,3 9mm ,27mm
! 1 Ocs
Entra- lune)
!(
n@ !mages!
vée.
1!"bOm-! 10
!=24c s!
, be" ,
,
,
l'
,
...__.:....-~:--_--:..-----=---=------=--------=---
1
La voyelle nasale ;-~7 est une voyelle postérieure
1
arron4ie de 2è ou 3è degré d'aperture:
Exemnle
;-0 7 dans "mouton"
- -
,
"bon", "bonbon" etc.

-
128 -
Elle répond à toutes les caractéristiques de ~_7sauf
à la
:Osition de la langue (elle est postérieure) et à toutes
les c
ac téristiques de r 0, :;) 7 sauf à l' orali té (elle
-
-
est na-
1
sal~).
Les susceptibilités d'incidences phonético-phonolo-
giques sont :
101 02.16 La voyelle nasale ~à_7: On peut la trans-
crire également fâ_70
Elle constitue la correspondante de L?,~7et conna!t
une f
brève comme dans "suspend" et une longue comme dans
"fréq
Le comportement des organes phonateurs lors de son
émiss
sont :
- ~2~E_1§'_YQ;Y.§;11.§;_ggêê:1.§;_2E~Y~ (exemple dans "suspend";
7 images ; durée = 14 cs) : ~ià_7
A la phase préparatoire (durée = 6 cS)o
-"Après l'ouverture de l'occlusion bilabiale à la
1ère i tage, les lèvres s'écartent encore aux images suivantes
(2è, 3 ), l'angle des maxillaires s'ouvre, le voile du palais
quitte la paroi-pharyngale à laquelle il était encore accolé
aux images 1 et 2 0
- "L'atteinte de la phase centrale est signalée à
1
IVimag~ 4, par l'immobilisation de l'organe articulatoire sous
!
la rég~on vélaire, tandis que la partie antérieure recule en-
1
core e~ que le dos se rapproche un peu plus de la paroi-pharyn-
gale.

-
129 -
- "Le voile s'abaisse, portant de 1 mm à ,6 mm la
i
larg ~r du passage rhino-pharyngal. Les lèvres continuent
de s écarter".
A la phase centrale (4è et 5è image ; durée = 4 cs)
- "L'angle des maxillaires s'agrandit encore un peu,
la lèvre supérieu~'e s'abaisse, rétrécissant ainsi légèrement
l'orifice buccal.
- "La langue recule dans sa partie antérieure pen-
dant que le centre et la partie postérieure sont immobiles.
- "Le voile descend encore à l'image 5 et le passage
rhino-pharyngal atteint alors la largeur de 7,5 mm"o
A la phase finale (6è image ; durée = 2 cs)
- "Le maxilla.ire inférieur se relève et les lèvres
se r,prochent à l'image 6
La langue se dirige, sur tout son
0
pourtour, vers la voûte palatine et le voile se détend.
- " La luette s' abai::.:se et 8' allonge dans lespace
phary"lgieno
- ~Q~E_1§_YQ~~11~_g~ê~1~_1Q~~~ Li:? (exemple dans
"fréquente ll 12 images; durée = 24 cs).
A la phase préparatoire (1ère à 5è images; 10 cs):
1
-
IILa langue abandonne la posi tion occlusive de k :
elle est très proche de la région vélaireo
- IIElle s'abaisse en reculant (de la 2è à la 5è ima-
- "Le voile du palais commence à se détacher de la
paroitpharyngale (2è image) ; il s'en éloigne davantage à l'i-
mage 4.
i
- liCes mouvements se poursuivent et l'espace rhino-
1
pharyngal est alors de 6 mm à la 5è imageo
- IILa langue se stabilise sous la reglon vélaire.
11 se produit alors une légère montée de la lèvre inférieure

-1)0 -
et un
diminution de l'angle des maxillaires (6è image) (début
de la phase centrale)o
A la phase centrale (6è et 7è image; durée = 4 cs):
- "L'angle des maxillaires se rétrécit durant la
phase centraleo
- "Les organes se préparent déjà pour t final à la
7è image: la pointe de la langue avance, l'angle des maxil-
laires se rétrécit; la partie postérieure de l'organe reste
immobile sous la région vélaire"o
A la phase finale (8è à 12è image ; durée = 10 cs) :
- "Il Y a un moment de stabilisation de la langue
après'un glissement vers l'avant à l'image 6 et l'ouverture
1
bucca e devient également si petite qu'il n'est pas possible
que c
soit encore a de sa phase centraleo
- "Le voile se relève pour t à IVimage 10"o~pp.78-80)
Les mesures de comparaison entre là7 et f[~7 :
Natur
Exem- Voyel-Nombr Angle LanguJLanguJLangu~L~Tenuef
de la t~le
Ile
!d'ima-fdes
!alvéo-fpalai.:!voile!paroi-ivoca-!
sylla!
,ges
,ma::::il, les
,
,pha- fliquer
b e ·
°
°lalrelj
°
°ryng.
°
!
! !
! ! !
! (i l a ! 7 ima-!
!
le)
.
Ob!
T
(b
~!ges.
9
24
22
1..Jl
r e "
!
r e 1,1 14
!
mm!
mm!
t 5
6mm
6mm
4 csI
,
sus-
cs
.! pend!
!
1
mm
- t
!
t la) 1 a:
!12 i-I 6mm
24mm!
6mm
6mm ! 4 csI
1
E!}trarItlfré-! (long)!~':~
!
!
!
vee.
! qu~n-!
1
1
!
1
!
1
. ! te
1
!
!
!
!
!
!
La différence entre ~_7 et ~~:7 se situe ~c~ au
nivea~ de l'angle des maxillaires qui est plus réduit pour
L-a :: 7.
,-
En règle générale la voyelle nasale LB. _7 est une
voyeL.e postF5ricure, n.rronrlie d'aperture maxima:

Exemple: L-à_7 dans "suspend", "cent" etc.
"fréquente", "pente" etco
Elle ne se distingue de ~s_7 que par la nasalisa-
tion.ée ~a_7 par la position de la langue de 0 par le degré
d'ouv ~ture de la bouche. Ce qui donnerait:
.....
E ~(--------+-)
1
i
Nous venons ainsi d'examiner les voyelles du système
franç J~s. Ces voyelles ne constituent que 16 phonèmes vocaliques
(i,
e'If:' a, y, 1l5, œ,a, u, 0, 0' a, f, œ, 5,a):
Nous pouvons nous résumer dans le tableau classifica-
1
toire !suivant, montrant les sUsceptibilités d'incidence phonéti-
1
co-phonologiques entre les voyelles françaises :
!

-13? -
i
1
1
Ainsi nous voulons montrer par ces descriptions que
1
l'ap~rentiSage d'une langue n'est pas la simple répétition des
sons !OU phonèmes, en apparence, c'est plutôt l'acquisition
d'un !ensemble d'habitudes motrices qui se résument en, comme
le dit A. Martinet, "un ensemble de traits pertinents qui se
r~alisent simultanément".
Nous avons largement insisté sur la description des
voyelles et avons voulu descendre dans les d~tails en nous ser-
vant des r~sultats des travaux scientifiques modernesG Mais il
nous faut noter que les mesures portant sur une voyelle sont
variables, non seulement d'un individu à un autre, mais égale-
~ent d'un contexte à un autre (un environnement occlusif n'est
r'as le même !J.U 'un environnerr,ent fricatif, par exemple, et une
voyelle en syllabe libre ne donne pas toujours les mêmes ré-
sultats que si elle eStait en syllabe entrav~e). Ce qui veut
dire que les exemples que nous avons choisis dans notre exposé
1
ne do~~ent qu'une idée de la réalité vocalique très complexe,
tout ~n nous permettant également d'énoncer les règles généra-
les d .. s définition d'une voyelle, conformément à la posi tion
de la langue dans la cavité buccale, la forme des lèvres et au
degré d'ouverture de la bouche.
Si nous insistons sur les voyelles (nous n'insterons
pas a'tant sur les consonnes) c'est que d'une part, les su~cepti­
bilit~s d'incidences sont plus nombreuses pour les voyelles que
pour
es consonnes et d'autre part, "un désaccord règne parmi
les l~ing~istes à propos ~e l'inventaire des voyelles françaises
plus
u'a propos de celu~ des consonnes" (F o Carton 0pGcit.
p. 62· : En 1935 Go Gougenheim en comptait 144 (18x2x2x2),par-
tant t1u raisormernent que toute voyelle peut-être en syllabe
librejou entravée, accentuée ou non et intense ou non. Tandis
que lram~ricain Trazer lui, n'en comptait que 11 car pour lui,
les v~yelles nasales sont d~composables en voyelles orales + n.
1
Quant au système phonologique d 7Ao Martinet, il ne
compt~1 que 13 unités "10 non nasales définies par l'antério-
rité, lIa labialit~, l'aperture et 3 nasales définies par la
nasalité, l'ant~riorité et la labialité" (F o Carton op.cit.,
p. 62) 0

l'i
...,')
-
I~.) -
Et H. Halter, trouve, dans sa phonologie du français, que
l 'oppofi tion [tl f.. :J est une opposition pertinente en système
du français moyen, ce qui donne 17 phonèmes vocaliques au
total.
Ces détails nous permettrons d'être bref quand nous
parlerons d'une même voyelle dans une autre langue bien que de
petites variations peuven~ par exemple, exister entre un r-i_7
du système français et un r-i_7 du système arabe ou "Zaghawa".
Pour finir l'analyse des voyelles, voici quelques don-
~8es complémentaires sur les caractéristiques physiologiques
et les caractéristiques acoustiques des voyelles du français:
(cf. l,l. Carton, op.~i.~o p. 39,49 et 50)0
j
l!
j
1.
1
h
t1~.
t

.. 134
,
• :, l
~
.:0<::,'-"
Avant
Arflprf)
,.
---J"-
non-labial
Labi.tl
labial
e
o
eG
FIG. g. -
Trapézoide des voyelles françaises. Certains signM A.P.I
IK'nt inadr'-
quall. Le e retourné n'cst pas neutre en Ir., mais labial, alors que le e sourd de
l·anc. fr. était .ans d"ute une sorte de é plus central. Il faudrait donc inl<T" .... 'ir
ecs ligncs.
.<:vv
r---;.-------_u
300
400
Il
000-
GOO-
'/00
a
000
,. 1
1
1
1
3000
2001
1000
500
F2
.'
,
1J. -_. Triangle acoUitique de voyella françailes synlh~liques (d'apra P. Deumrc) •
•1.,
i·-.·
i
.1
1
!

135
i
,
1
PilON (.:nSIIU:
Dl'
FRANI,:AI.' CON1",MI'OJ{A)l':
1!)
~
----
c:
o
f1
Il
.'
~ 135U HI---_1. fOlm''''
te]
dB
'1
.~ nlil Hl
1. f orm,lnl
u.
d~t~ . r"r
o bOO 1000 1000
HI
1
1

dB
~ 12500 Hl=:"----::: 7, fonn.lnl
nJ fi
""
:J,
'10~ 1\\.
f1 f!!(
?"I
4ulr;~.
U.12.~O HI.
I" [.1.''',101
u ~,uu IOUU 201J1l
HI
i
1
Fu;. 1 1. ~._. "'Ol'nH~ du t:allitl vOl:al ct IIp(~('tr(~s fUrrrl'IX>luJanls
pOUl' ,1.:,,< \\"lJydl~s isolées.
1le droite il galleh~ : mllpc sagillal<" useilloll,allllllc,
int("nsilrlrréqUI'Ilr:~. rréqul·lI~e/l...mp~.
270012800_
ll00l15û~-
1
1lœ_j
J1l11-
.. _-f---=.
1l110-
----- -.....
800/900-
10lI/1lOO_
~
6001100-
6~0I100-
.
550/600---:-~,~
________
400/500-
- ......
1 5 0 -
' ! l O -
u
u
'.
1<'I'III,:.'.CII!;tIIlIH SI )""IIl;lliquI' lit- Jlllln:UlI!t \\ l1LtIitpll'!\\.
[-II .1 ka.
,1 Il,,,,,, ph."," iqlle. l' 1. :,~l.)
.;iI
....f ...·.'o..·.


-
116 -
1 2. Les correspondances orthographiques des voyel-
0
les du f}'ançaiso '
Avant d'aborder l'examen des consonnes, nous allons
établir les différentes correspondances orthographiques des
voyelles que nous venons d'analyser; ces correspondances peu-
vent nous éclairer quant à la connaissance des sources de fau-
tes multi~les commises par les enfants à l'écoleo
Il s'agi: ici de relever, dans un mot donné, autant
qu'on le sache, l'ensemble de la tranche phonique dont l'arti-
culation est perçue comme un seul sono
1~~~1~_~~ê_~2ff§ê~2g~~~~ê_2f~g2gr~~g!9~~ê_~~_!~_YQ­
:L~11~ ri_7:
Il art i " ,
"ami s"
Lâmi_7 ---------- i, is
1
"mje"
. _. , "mies"
.uni_7
---------- ie,
ies
,
- "s:r'llabe"
lSila:b_7---------- y
Il
"r~z"
Ifh7
---------- iz
1
- "t"·"nids"
[!ii_7
---------- id, ids
"l,t", "lits"
ni7
---------- i t, its
,
1
- "r~ent"
!Ri_7
---------- ient
- "fllt"
/fi7
---------- 1t
1
r
ri_7 correspond ainsi à au moins 13 transcriptions
1
orthdgrap hi ques. :
i, is
ie, ies

l~C~~~_~~§_~QEEg§2QQS~g!g§_Q~!hQgE§2h!g~§§_g§_~~
vovelle re 7
--"'----- -
-
- "blé", "blés"
/ble7
-------------- é
- "poupées"
LPupe_7 -------------- ée, ees
- "fromager", "fromagers"
/fRomaze7------------- er, ers
rne _7
------------- ez
- "créent"
rkRe7
éent
- "clef"
/kle7
------------- ef
~e_7 correspond à au moins 10 transcriptions ortho-
Télp'i1iques
,
/:e, ees
~et. ets
r e 7~---
ers
-? er,
-~ez
~éent
ef
"pié.ÜX"
!P€7
---------------
aix'
,
1
"pilaie", "plaies"
1P1~7 ---------------
aie, eies
-~
-
- "f~ü t", "f ai t s"
[fl. 7
---------------
ait p aits
- "s ep t"
lSt.t7
---------------
ep
/PK!::.?
---------------
êt, êts
r;"tR7
'"
---------------
e
- "m:1i tre"
;m'i-t Yi7
---------------
ai
"ma.i", "mais"
;mL_7
---------------
ai, B.is
"e..,t"
-
l'
0_7
---------------
est
[Pl
,
i x7
---------------
(>
-
• (> 1 l ('i~
i '(,1 1 (', 8(' l , ('
1

-
1)8 -
([_7 correspond a au moins 14 formes orthograpÀiques
aix
aie, aies
ait
aits
n7~:~"@ts
--~~î
~ai' ais
est
è
Des formes telles que texte /t!kS17 ne donnent pas
de correspondances exactes pour la raison que le ;-k_7 pour-
tan~ prononcé n'est pas transcrit: on peut donc considérer
que Ile -e- de "texte" correspond aussi à un r'i:...7.
1
i
1~~~4~_~~ê_~QEE~§2Qg~~~~~~_QE1hQgE~~h!g~~§_~~ ~a_7:
- "papa" , "papas"
rpapa_7 ----------- a, as
- "ehat" , "chats"
Cfa_7
----------- at, ats
- "d ap" , "drap Sil
ffiP·a_7
----------- ap, aps
;-a _7 correspond a au moins ~ formes orthographiques.
/ a , as
~at, ats
_7.
_ -;. ap, aps
COUS
"
"
L-ku_7 ------------
~u,
ous

- 1Jj -
,
- " ù"
Lu_7
-------------- ou
- "'out", "bouts"
lbu_7
-------------- out, outs
- "boue", "boues"
f5u_7
-------------- oue, oues
- 11 toux"
/1u_7
-------------- oux
- "coup", "coups"
rku_7
-------------- oup, oups
- "coût", "coûts"
Lku_7
-------------- oat, oats
ru_7 correspond à au moins 12 formes orthographiques
ou, ous

out, outs
ru_7
oue, oues
oux
oup, oups
oat, oilts
-
"( iC ho ",
" écho s "
Iëko_7
0,
os
- "nLot", "mots"
rmo_7
ot, ots
" ;aut", "sauts"
/:so_7
aut, au ts
" u", "aux"
.1:0_7
au, aux
" au", " eaux"
10_7
eau, eaux
Il
roc", "crocs"
!YS{E.7
oc, ocs
1
-
Il iirop"
Itr07
op
!
"
:A
-
!jO t " ,
"rôts", "rP]
.! - c"
!Jf.07, IRol 1---------------- ôt, ôts
ro_7correspond à au moins 15 formes orthographiques:
. 0,
os
_..---A ot,
ots
__/"--~aut,
auts
.........---
---
ra 7~
>au, aux
-~-------
"', .....~~. eau, eaux
'--..
~
,
~
'-.
~OC,
oeo
"~op
ôt, ôts

-
140 -
- "sol"
ISJl_7 ------------- a
- "alcool"
[alk~lJ ------------- 00
/3_7 correspond à au moins 2 formes orthographiques
07~o
--~oo
...
- "pâte"
------------- a
-------09~ "â"
-
,
"nu , "nus"
rny_7
--------------- u, us
- "fil 1-"
" , "fûts"
!fy_7
--------------- ilt, ûts
-
r,-
"eu
_
7
1; "
:J_
--------------- eut
- "eil ·tt.
ry_7
--------------- eüt
- "ru ~", "rues"
/R.x7
--------------- ue, ues
ry_7 correspond à au moins 8 formes orthographiques:
~u, us
~ftt, ilts
ry 7----~
)eut
- - ~'-'--
----.
..~ eût
---..........~ue, ues
-
"f ell"
!fil ------------------- eu
- "de1Ix"
.[diT
------.------------- eux
- "r1lu \\;"
[Plll
------.------------- eu t

-
141 -
~~_7 correspond au moins à 3 formes orthographiques:
- "coeur"
/kœP;.? -------------- œu
-
"sev.le", "heure"
/hœR_7 -------------- eu
(aL7 corresnond a au moins 2 formes orthographiques
e
- "le
- "premier"
- "banc~', "bancs"
rba_7
--------------- anc, ancs
- "sang l', "sangs"
rsa_7
--------------- ·ang, angs
-
" c amp ~',
" c amp s "
rka_7
--------------- amp, amps
i
- "an"", "ans"
ra_7
--------------- an, ans
i
- "en"
rà_7
--------------- en
- "contEI'l'lt'"
"contents"
/kotè__7 --------------- ent, ents
"enfar 't", "enfants"
r
ffi:B._7
--------------- ant, ants")
tn
-
n empI'l
fl.:)Rœ7 --------------- em
-" -
:.11'
1
,

-
1-4;:> -
~â_7 correspond au moins à 14 formes orthographi-
ques ~
~ ane,
anes
//::::
~an. ans
~à_7
~ en
'~ent, ents
ant, ants
em
- "don", "dons"
rd~7 ---------------- on, ons
- "foqt", "fonts"
rf3_7 ---------------- ont, onts
- "bOrrel" , "bonds"
:rR3_7 ---------------- ond, onds
- "tre ne", "troncs"
rtR'S_7 ---------------- one, ones
"plombs"
/Pl 3_7 ---------------- omb, ombs
- "lor: J''', "longs"
[15_7
---------------- ong, ongs
j;:7eorrespond à au moins 12 formes orthographiques:
on, ons
onts
onds
ones
ombs
ong, ongs
!~~~!2~_~~§_~~E!~~E2~~~g!~~_~E~g2~E~E~g~~~_~~;-i-7
Synchrone - - - - - - - - - -
yn
"fin~'
, , "fins"
rfiJ ----------- in, ins
"maih", "mains"
IITiU
----------- ain, ains
"
"rein", "reins"
rRIJ ----------- ein, eins
- "vinj~;t", "vingts"
rvU ----------- ingt, ingts
"faitn", "faims"
l1iJ
------.-----. aim, aims
,
- "tei~t", "teints"
[f.fJ
----------- eint, eints
•.
",,,d rt". "sn:Lntn"
8(J
----------- nint, nJ.ntfl
!

- 143 -
~:7 correspond à au moins 14 formes orthographi-
que:::
in, ins
!'fain, ains
~ein, eins
I:Z7~
~ingt, ingts
-
~aim, aims
~~eint, eints
aint, aints
- "ln", "uns"
r
L
œ
""_7
- - - - - - - - - - - - - - un, uns
- " mprunt", "emprunts"
fjpRœ7-------------- unt, unts
~_7 correspond à au moins 4 formes orthographiques':
~un, uns
LΠ7----
-~unt, unts
D'après P. et
1
;;1.
Léon, "certaines voyelle~ présen-
teint des nuances - que !"le respectent pas tous les français
- ::1ai8 qui consti tuent l 'originalité du français standard.
Parmi les voyelles orales, 18s voyelles E, EU, 0,
A,:peuvent présenter les variations de timbre suivantes
feirmé, ouvert, moyen, antérieur, postérieur".
!
r e_7 "dé" voyelle fermée,
/Ë+-7"-...~rl_7 "tête" voyelle ouverte
1
l'
,

- 144 .;..
"deux" voyelle fermée
"le" voyelle moyenJle
"soeur" voyelle ouverte
"auto" voyelle fermée
"bol" voyelle ouverte
"table" voyelle antérieure non labialisée
"âne" voyelle antérieure labialisée
(/ia_7 et r-a_7 sont neutres du point de vue projection "des
lèvres)
1
Pour les voyelles nasales, nous avons les nuances
sui vantes :
antérieure étirée
antérieure arrondie (labiale)
Ainsi nous résumons nos voyelles à
0
Petit (Op.cito) donne un tableau articulatoire
0
qu':t1leal l 'c-même tiré de M. Straka, Album de Phonétique, que
nou's reproduisons ici :

r
PalaiS dur
1 Voi le
1
,
..,- t
1,~ 1
1 11) ~
, ri' 1
, r. t
1 ri' 1
t ~ ,
l ,. ,,
,
1
,
1
----.
, ,
l
,
\\
1
,
,
1
1
l
,
1 3 1
t 0 t
'c...e. :
l..0
(D,
~~-
1
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1
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1
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1
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1
1
1
,
1
1
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1
l
,
1
1 t.O
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,
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1
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1
: ~: --
------.---. --. ---..----·-a-- ----. -.---..-----!
1
Q
1
1----,
1

,~~.--_... ----------------- ---------r---------------------
----
~
:~: palatales anter\\e\\.-Ares
i véla'r~~ roftterieures(phQr)n~ée.,) l
l~ ~-------------C-.--Ë--Ü----D-ï-,~-- p,---l r ë- LA-ï..-ï,-yro -N-------------i
r - - - - - - - - -'- - - - - - - - - - - - -- - -- --- - - - - - - ---.- - - - ... ~..- - _. - - _... - - - _. - _. - - - - -- - - - - - - -,
1
R~PRÉSENTATioN ~(HÉ:~(Ti<i.li: DES Rf\\P'?ORTS i:.,<Tf\\E LES ZONES ARTÎC.UlATOÎRE5 1
1
j
-
-
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Fermées
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1

[0] 1 auto
1
1
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Moyennes
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[E]: sept 1 [ce] i cœur
[~1 ! botte
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..._~~
u!
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1
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J
.----- ----------- ...------------------~--- - --------,
Trés ouvertes
lJ~) ~~_b_I~_j
tJ~J~~~J--L[â ]<_ cent

-
147 -
Conune le dit O. Petit (op.cit.), "pour faire des
correction phonétique, il faut également tenir compte d'au-
tres facteurs linguistiqEes ; notamment de la répartition
r'les 7Jhonèmes et de la fréquence de leur emploioo.
Conna1tre les phonèmes les plus utiles dans une
langue, permet de procéder économiquement à la correction
phonétique". Nous établirons donc la fréquence et la distri-
bution des voyelles françaises.
1 0 ). Fréquence (absolue)
(cf. Léon, Prononciation du fran-
çai.sJ?tan<:1:~;r;_ÇlJ et O.Peti t (~
ci t.)
!Exemple !Fréquence(%)IVoyelle 1 Exemple IFréquence
r 7
1
nat t e l
8, 1
t
7 ~ 7 f
pneu
!
0, 6
a
-
-
, -
1
!
I l !
,--------------------------------------------------------------
! J:e 7
!
nez
!
6,5
1 /JXi 7
!
brun
!
0,6
,----~---------------------------------------------------------
i r' 7
!
ami
!
5,6
1 ~7
1
beurre 1
0,3
! _ l , !
!
I l !
----~---------------------------------------------------------
,
,
·
' !
'
,
l
,
! rE.L7
!
lait
i
5,3
i L,,_7 1 pâte
i
0,2
!----I----------------------------------------------------------
,
' . '
1
i
i premleri
4,9
1
,---- --------------------------
. ,
1
! ra'7
i vent
,
3,3
1
!----,----~--------~------------
, r
7 '
,
1
! L U i loup!
2, 7
1
;-;::f~---!--p-:~---!----;-;-----I
· -
1 - !
! '
!
!----1-- -------------------------
! r : 7 !
!
!
, _ YI
, v e n u ,
2, °
!
._---'-----~--------~------------
,
i

. . J '
,
1
! r J~7
i bon
i
2, °
!
!---~---------------------------
' r I 7 '
,
1
i - =>j-
i or
i
1 , 5
1
---~---------------------------
J
,t.
,
. '
1
i L 't-7
i paln
i
1 ,4
!

1.4. Distribution des voyelles:
(c- Voyelle
P. initiale
M~diane
Finale
~
C- - -
. _ - J - -
----+__-------......
~
?
)
C
[i_7
idéE~
pi tre
a m i )
C
Le 7
été
série
été
j
~
-
)
~
LE_7
excuse
élève
père
j
~ J::a_7
.§lpel
natte
. la
j
C
)
C
)-y 7
ustensile
futur
v e n u )
C
-1'
-
)
~ f!0_7
eux
heureux
feu
~
(
)
( ΠL 7
oeuf
fleur
c e )
(
1
)
(
)
( u _ 7
ou til
g011ter
m o u e )
(
)
( 0 _ 7
auto
moto
a u t o )
(
)
(
ortie
bol
)
(
)
~
indiquer
tinter
p a i n )
(
)
~
enfant
tante
c e n t )
(
un
emp~te!
emp~t
)
~
! )
( J-~7
onde
fonte
!
don
)
(
)
( "-a 7
âne
pâte
!
appât
(
-
-
! )
(
j
)
(
T;} 7
premier
le
-
(
-._--_.
)
Quantité ou longueur vocalique
Pour ce qui est des orales,O.Petit dit que "les vo-
yell~s ont en général à peu près la même longueur. Certaines
voye :les /-0_7, /-u_7, r i_7, [y_7, /-f._7, r~_7, L') _7, r œ i,
ru_7~

sont légèrement plus longues lorsqu'elles se trouvent en syl-
llabe accentuée devant certaines consonnes finales prononcées,
notamment rR_7, r z_7, r3_7, ou r v_7 0
Exemple:
rose, r@ve, rive, peur, rage etc •••
ro_7 est légèrement plus longue en syllabe accentuée
dev~1t consonne finale prononcée ;
~i_7 est légèrement plus longue en syllabe accentuée
1
1
devan
consonne finale prononcée (cf. po 58),
rY_7 est légèrement plus longue en syllabe accentuée
devan
rR_l,rz_7, rJ_7 ou r v_7 finale
~u_7 est légèrement plus longue en syllabe accentuée
clevan~; ïl~_7, L2_7, 13_7 ou L"v_7 finale;
1!-_7 est légèrement plus longue en syllabe accentuée
devan"' rR_7, Iz_7, 1.3_7 ou Iv_7 finale;
r~_7 est légèrement plus longue en syllabe accentuée
!
devanf, rz_7, r3_7 finale ;
r~_7 est légèrement plus longue en syllabe accentuée
devant rR_7, rz_7, rJ_7 ou r v _7 finale
ra_7 est légèrement plus longue en syllabe accentuée
devant CR_7, -
, rz _7 ou Iv_7 finale ;
rœ_7 est légèrement plus longue en syllabe accentuée
devan~ IR_7, - - ou Iv_7 finale;
"De toute façon - toujours d'après O.Petit - la lon-
gueur de la voyelle ne peut changer le sens du mot" Cp. 26).
ü. Petit note d'autre part que "toutes les voyelles
nasales sont plus longues en syllabe accentuée devant toute con-
sonne finale prononcée; exemple: lande, onze, Inde, défunte ••• "
rroutes les voyelles françaises ont "un timbre pur (net).
en ~;y lalJt~ acceIILu'~c cOlllme <.ltl ~1,Yl1Ilbe !Jon Ilccentwjü" ..

1 05 .Harmonie vocalique
Lorsqu'une voyelle accentuée et une voyelle inac-
centuée se trouvent en syllabes contiguës, la voyelle accen-
tuée a tendance à assimiler le timbre de la voyelle inaccen-
tuée :
"aimer" Iëme7
"saisir" JSe:tir7
M2is cette assimilation est trop minime pour altérer
profqndément le timbre vocalique.
l.
-L'accent: l'accent de la langue n'a aucune fonction
rU st 'nc ti 'le. Nous distinguons
-L'accent tonique: définit par Monique Léon dans
rononciation fran aise (Hache~te/
Laro~sse, 1964
II)- comme étant l'accent normal du
fran ais, lorsqu'on ~p~a~r_l_e~s~a~n~s émotion, sans affectation, sans
insi~tance expressive •••
L'accent tonique est toujours placé sur la dernière
syll 'be prononcé e. exemple
Paris, Administration, Immensité,
choc
Lorsque la voyelle finale est un ;-a 7 (muet) dans un
1
-
-
mot '11' accent tonique est sur la voyelle avant l' e muet-.
Exemple:
Aime, Entre, Table, Quatre, Prennent (M.
Léon
opocito po2)o
L'e muet ;-~_7 n'est jamais accentué sauf dans le
seul
cas du pronom personnel "le" /I~_7.
Exemple
Prends-le
[Tn mot entrant dans un groupe pert son accent au pro-
fit ê l, g ro u p e:
~ c rrn c: 7
j,armez tien vite

,
-
151 -
-f~~22~g!_~~_g~2~E~_2~_1~_g~2~E~_~~!g~~g~~= M. Léon définit le
gr0Upe rythmique comme étant "un groupe de mots qui représente une
j d c": e.
Il f (T'me 'J ne un j t é des !'ns . "Dans "voulez-vous me donner /
"c.
, " ,
<lS
,jjr;t:;();c1~§.l~~/ql;j 0St :=onr la table", nous distingons 3 idées
:nn~ "3 g:""O'lpe~:~
rythmiq1J~s '~_a ':'=trre oblique délimite le gr,oupe t'yth.)
JJe groupe ryihn:.L~u,)
est essentiellement terminé par un
8~cent.(cf. exemple précédent).
::,01'8(1'.1' '.ln ou
'":1 usieurs groupE(E} de mots est terminé par une
:2.1..],;"(',
U
Je';jf·>;t
un grO:JfJ8 ,:.
souffle, la pause étant indiquée.par
'.:"pl')nO':··l":)+-.]··.·!·
'''j'
,
'_.'
~-
, ,_
..A.. "
\\,
• _'
. ;
('riI',-::rI"Lç,
"......
r _' ~~ __
'··oi
~,,_
t
etc.)', Ir:>.CJ.. pause peut
_
également
Être" imrlosée '08 r' la 1 nnf.;ueur cles groupes prononcés".
::a un groupe rythmique s'allonge,"par adjonction d'un ou de
plusieurs mots, ses mots perdent leur intonation du fait du dépla-
ce~ent de l'accent tonique, par exemple:
- un jeune enfant noir a dansé
- un jeune enfant noir a dansé cette nuit
Ainsi, les habitudes mélodiques
(accent, rythme, intona-
tion),
les habitudes articulatoires, peuvent avoir une por-
tée pra ique primordiale dans l'apprentissage d'une langue: les
néglige
serait incontestablement une grosse et véritable lacune
dans l'acquisition des schémas mélodiques significatifs, intonatifs.
;r.7. ~~_1~~~~2~ : La liaison est un enchatnement (la paro-
1 e es t ~ne chaîne l iné,"!.ire ••. ), mais d'après Mo Léon, "on ne fait
!
de liai~~n, d~ns le fr~nçais parlé courant, qu'à l'intérieur d'un
groupe de ITots, c'est-à-dire d'un mot inaccentué à un mot accentué,
ou entre mots inaccentués"o P.R. Léon parle du mécanisme de liai-
son dans ~E2~2g2~~!~2~_~~_fE~~Ç~~~_~!~~Q~~~(cf. bibliographie)

- 152 -
1 6. Les habitudes articulatoires des sons consonan-
0
tiques.
Du point de vu.e phonétique, le français présente :
- d(~s consonnes sourdes, c'est-à-dire des consonnes
do~t l'émission ne nécessite pas une vibration sensible des cor-
des vocales
- des consonnes sonores, c'est-à-dire des consonnes
dont l'émission nécessite une vibration sensible des cordes vo-
cales ;
- des consonne~occlusives, c'est-à-dire des consonnes
dont I:'émission s'accompagne d'une fermeture totale (occlusion)
et mombntanée en un point ou en un autre du chenal phonatoire ;
- des consonnes crotg tr-jetives, c'est-à-dire des conson-
nes d01t l'émission s'accompagne d'une friction de l'air prove-
nant
- des consonnes orales, c'est-à-dire des consonnes
qui,
de leur émission, entra1nent l'air provenant des pou-
la éavi té bu~cale, .le P$SS88e des fosses na~e:lè's étant
la luette
- des consonnes nasales, c'est-à-dire des consonnes
qui, l~rs de leur émission, font passer dans les fosses nasales
la quali totBlit~ de l'air provenant des poumons.
Nous verrons successivement les habitudes articula-
toires françaises concernant ces différentes consonnes.
Nous le rencontrons, par exemple, dans "papa" [papa?
Comme pour toutes les consonnes dites occlusives ora-
les, "ie voile du palais est totalement relevé et fermement ap-
pliqué :contre la paroi postérieure du pharynx, obstruant l'en-
trée d s fosses nasales, de telle sorte que la totalité de l'air
expiré prtnr:c pR.r ln houcho" (cf. J.M"C. Thomas, L. Bouquiaux et

- I53 -
F. Cloarec-Heiss, Initiation à la phonétique, PoU.F. 1976,
p. 140).
La production de Lp_7 se passe"sans voix" c'est-à-
dire sans vibration des cordes vocales: "Seules les cavités
joua:t;lt le raIe de résonateurs entrent en jeu "0 Autrement dit,
;-p_1 est une consonne sourdeo
i
La lèvre inférieure prend fermement contact avec la
1
,
1
l evr
supérieure et forme une occlusion momentanée : ;-p_7 est
une
onsonne bilabialeo
Nous définissons donc ;-p_7 comme une consonne occlu-
sive orale sourde bilabialeo
Observons te ;-p_7 sur l'orthodiagramme suivant:
Exemple
\\
Toute consonne ~p_7 qui ne répond pas à ces 4 carac-
téristiques constituant les traits pertinents de définition de
1
;-p_7, n'est pas le ;-p_7 du système français.
Nous le relevons dans "beau" ~bo_7; "bol" ~b:)1_7;
;-ba_7 etc.
"bani"
Cette consonne répond à toutes les caractéristiques
de ~p_7 sauf à la sourdité : lors de l'émission de ;-b 7 les
cordes vocales se mettent à vibrer; c'est une consonne "avec
voix"" ou sonore ;-p 7 constitue donc l'une des consonnes qui se
- -
"
rappjo. chent le plus de Lb_7 et est, de ce fait, susceptible
d' ~tle confondue avec elle:
LP_7 ~
~ rb_7
1
1

_ 154 _
Exemple
Nous la relevons dans "mot" rmo_7
"ma" r
L ma 7·
_ ,
"mie" rmi_7 etco
rm_7 répond à toutes les caractéristiques de 10_7
sauf à l'oralité: lors de son émission "le voile du palais
est,plus ou moins abaissé, de façon qu'une partie de l'air
expLré puisse pa.IJser par les fosses nasales, l'autre partie
,
paS!3ant par la bouche"" C'est une consonne nasale dont l 'oc-
,
,
clu$ion nasale, en principe, continue après l'occlusion'buc-
cal~ qui, elle, est momentanée. C'est une consonne apparentée
à _ b_7 par la sonorité et à Cp_7 et ~b_7 par son point d'
!i
art~culation : les risques d'incidences phonétiques sont comme 11:'.
Ci-res sous indiqué s :
_ _ _ _
l
~--
----~
1
rp_7 ..
Lb_7 ~
>LID_7
1
L'o~thodiagramme de rm_7 :
(Les pointillés indiquent
: . ~
les risques possibles au
second degré)"
Exemple
rm_7 dans "mon" etc"
nous la relevons dans "t&t" ~to_7; "tas" rta_7;
~t l~ t_7 etc"

155 -
~t_7 répond à toutes les caractéristiques de
f:p_7 sauf à la bilabialité:lors de son émission "la pointe
de la langue prend contact avec le bourrelet formé par les
gencives internes (alvéoles) comme dans le cas des bilabia-
les, cette occlusion est momentanéeg f:t_7 est donc .une con-
sonne occlusive sourde et apico-alvéolaire".
L'orthodiagramme de f:t_7 :
Exemple
rt_7 dans "tôt" etc.
1.6.5. :
Nous la relevons dans "dos" / do_/
"éditer· Ledite_7, etco
t Cette consonne répond à toutes les caractéristiques
de rt:7 sauf à la sourdité : rd 7 est sonore. C'est l'une
des-co sonnes les plus proches-de-rt 70 Elle ne se distinque
égalembnt de rb 7 que par le point d~articulation : rd 7
est ap~co-alvéol~ire tandis que rb_7 est bilabiale. Les-sus-
ceptibilités d'incidences phonétiques sont donc entre rd_7
et LtJ..7 et entre Ld_7 et Lb_7 :
mais l~s chances de confusion sont plus élevées entre rp_7
et rbL7 d'une part et entre rt_7 et rd_7 d'autre part.
1
L'orthodiagramme de rd_7 se présente comme suit
..

1
1
_ 156 _
Exemple
rdJ dans "dos" etc.
I\\: ous la relevons dans "année" f: ane_7, "bonne" r b:Jn_7.
La confonne f:n_7 répond à toutes les caractéristiques de ;-d_7
,
sauf a :l'oralité et a toutes les caractéristiques de f:m_7 sauf
,a la b labialité t rn_7 est une consonne occlusive nasale et
apico-flvéolaire. . Les risques de confusion sont donc entre ••
1:
Mais il faut cependant admettre que, dl! p.oint de VUe ~
ticulatibn, rd_7 et ;-n_7 présenteraient des risques de
confu-
1
sion
fOindres.
!
L'orthodiagramme de f:n-7 :
Exemple
LnJ dans "nid"
ir:
1

- 157 -
Nous la relevons dans "cou" rm_7; "coq" Lk fJ k_7;
"cas" Cka_7 etc. C'est une conson.."1e qui répond à toutes les
car8.ctéristique:3 de Lc~_7 sauf à celle du point d'articulation:
10l1 S
de sa réalisation, "la pointe de la langue reste appuyée
derrière les dents du bas, c'est la partie postérieure du dos
de la langue qui prend contact avec le palais mou ou voile du
palais"~ c'est une consonne vélaireo
Exemple
1.6.80 La consonne rg~7 :
Nous la relevons dans "gai" r g f, 7· "bague" rbag 7·
-
- '
-
- '
"aigu" ligy 7 etc.
'-
-
Elle répond à toutes les caractéristiques de ~k_7
sauf à: la sourdi té : L 6_7 est une vélaire sonore, donc l'une
des corsonne.s les plus proches de ,rk_7. Les susceptibilités
de confusion sont :
k
4:,,------,. g
L'orthodiagramme est :
Exemple : rg_7 dans "gai"
etc.,
'.;.,.

- I5D -
1.6.90 La consonne r-~_7:
nous la relevons dans "pagne" r paJ1'.J; "agnelet"
;B:JL3le_7 ete.
La conso~~e r-~_7 ne se différencie de r-n_7 que par
le point d'articulation: r-n_7 est apico-alvéolaire tanàis
que /yv_7 est palatale c'est-à-dire que lors de sa réalisation
"l a pointe de la lano,:sue étant dirigée vers le bas, appuyée con-
tre le. face interne des dents inférieures, le dos de la langue
prend contact avec le palais dur". Les risques de confusion
sont :,.
m "''''--~, n
(r,,----t;J1'
Son ortho diagramme est :
Exemple
rJL_7 dans "pagne" etco
Cette consonne n'est pas française mais on la trouve
i
tout de même dans des mots empruntés surtout à l'anglais.
Exemple : "p arking" r-paRki9_7, "camping" lIëàpi,2.7 etc.,
et ne [se trouve qu'en final de mot.
Elle ne se distingue de r-~ 7 que par son point
1
d'art~culation : elle est vélaire comme r-k_7 et r-g_7.
1

- 159-
Les risques d'incidences phonétiques seraient en sens unique
avec
r~_7 et avec Lb_7o
Son ortho diagramme est :
Exemple : ra. 7 dans "parking"
etc.
Rema
ue : Le son ~h_7 que l'on trouve transcrit dans l'ortho-
grap k française par exemple dans "hache", "hanche" n'est prati-
quemert pas prononc~ dans l'articulation. Nous n'envisagerons
donc pas son étude du point de vue phonético-phonologique.
Nous la relevons dans "fait" r f f.._7; "fer" [rf.-i! ;
"fort" D:.l'R... 7
etc.
La réalisation de cette consonne est tout autre que
celle: des consonnes que nous venons de voir: tandis que rp 7,
,
- -
rb 71, rm 7 etc. s'accompagnent d'une occlusion totale et mo-
-
-

-
-
rnentapée, ~f_7 réalise des "frictions de l'air dues à un re-
tréci~sement du chenal par un passage médian~•• Les bruits de
frict~on qui donnent rf 7 sont réalisés par le mouvement de la
lèvrel inférieure qui ~nt;e en contact avec les dents supérieures,
en pet~mettant un passage central de l'air" : r f 7 est donc une
consotme fricative, sourde, orale (comme p, t: k), et labio-den-
tale. Par son point d'articulation, elle s'apparente aux bila-
biales que nous venons de voir: rp_7 et rb_7o Les possibili-
tés d'incidences phonétiques sont entre:

-
16(}..
!'
L'orthodiagrarnme de ~f_7 :
Exemple
Nous la relevons dans "veau" rvo 7- "vie" rvi 7-
-
- '
-
- '
"vou l' r vu_7 etc 0
,
rv_7 est la partenaire sonore de ~f_7; elle ne se
diffé~encie donc de celle-ci que par un seul trait pertinent.
r v
est ainsi la consonne la plus proche de r f 7. Elle est
- -
-
- -
égal ment sonore comme rb_7 de laquelle elle ne se distingue
que par le point d'articulation.
Les possibilités d'incidences phonétiques sont entre:
r """'"'--~~ t
b
~"'~---~> v
Son orthodiagramoe est :
Exemple : rv_7 dans "vie" etc.

-
161-
Nous la retrouvons dans "seau" rso 7- "scie" r s i 7-
- -'
-
- '
"sang" rsà_7 etco
C'est une fricative comme rf_7 mais elle est une
pré-dorso-alvéolaire c'est-à-dire que "la partie antérieure
du dos de la langue, la pointe étant dirigée vers le bas", en-
tre en co~tact avec les alvéoles, "le retrécissement se fai-
sant toujours centralement". <rs_7est aussi articulée apico-
alv~olaire par certains locuteurs).
1i
,
Il se produit ainsi un bruit de sifflement d'où le
1
nom Ide sifflante.
rs_7 est une consonne fricative sifflante, orale,
pré-dorso-alvéolaire.
Les possibilités de confusion avec les labio-den-
talels qui sont des fricatives comme elles sont envisageables
mais les possibilités de confusion peuvent @tre moindres.
Son ortho diagramme :
Exemple
Ls_7 dans "scie"
etco
1 06.140 La conso~~e rz_7 : Nous la trouvons dans
"zone" rz~n_7; "zèle" rz E 1_7; "gaz" f:ga:z_7 etco

C'est une consonne qui répond à toutes les carac-
téristiaues de ;-s 7 sauf à la sourdité
.
- -
;-z_7 est sonore.
Les possibilités de confusion entre ces 2 consonnes sont très
Grandes :
Son ortho diagramme est :
Exemple
etc.
Nous la relevons dans "chaud" ;-"/0_7; "chat" I:Ja_7;
II
II
ï
/'.a""_7
champ
1
J i
etc.
Elle répond à toutes les· caractéristiques de L s_7
mais ~andis que Ls_7 est sifflante, ;-~_7 est chuintante c'est-
à-di e que, alors que, "d'une part, la forme du passage médian
est plate ?our ;-s_7, tandis que qu'elle est plus arrondie
pour ~J_7; ;-J_7 s~ppose d'autre part un arrondissement des
lèvrelG : ;-.}'_7 est donc labialisée, tandis que 1:s_7 ne l'est
pas" .i
1
1
,
I:J~7 se définit comme une consonne fricative chuin-
tantel sourde pré-dorso-al véolaireo Les risques de confusion
sont iCtrè s) grands avec ;-s_7 au 1 er degré et avec ;-z_7 au
seconld degré :
1
i
i
;-s_7~(-----.. L J,-7
~

_
163_
J'
Son ortho diagramme :
Exemple
~\\
etco
1 6.16. La consonne ;-3_7 :
0
Nous la relevons dans "joue" !3u_7
1
"j eu' L3~_7 etc.
Elle répond à toutes les caractéristiques de ~~_7
sauf ià la sourdi té. Elle est la partenaire sonore de ~J _70
Les
ssibilités de confusion sont entre:
Son ortho diagramme :
Exemple : ;-~!l7 dans "jeu"
etco
1;
1
1
1 .6.170 La consonne ;-1_7 : Nous la relevons dans "lit"
;-li t7 ; "lait" LI 1,_7 ; "la" rla_7 etc.
1
1
l,
1

,
- I6{ _
11
Le mode de réalisation de cette consonne est tout
aut~e que ceux des occlusives et des fricatives.
1
Lors de sa réalisation "la pointe de la langue entre
en contact avec les alvéoles" mais "la langue laisse l'air res-
piratoire passer de chaque c8té : ce passage produit une sorte
de friction qui est précisément ce bruit que nous identifions
comme Ll_7" : Nous disons que 1:1_7 est une constric ti ve la-
térale qui n'a pas de partenaire du point de vue de la vibra-
I
tion des cordes vocales;autrement dit, on ne peut la qualifier
ni de sourde ni de sonore. Il peut arriver que l'on confonde
Ll_7 et rn_7o
Son ortho diagramme :
1
-_..
~._-----------r-
l
F:x:emple : flJ dans "loup l1 etc.
Nous la rencontrons dans "rouge" !Ru:)...7; "rue" l:R:!._7
etc ..
Cette consonne conna1t des variantes régionales:
el14 est prononcée soit apico-alvéolaire, soit vélaire, soit
1
uvutaire mais les différences phoniques ne sont pas pertinentes
en te sens qu'elles ne produisent pas de différences de sens o
Nou$ pouvons donc considérer une seule forme représentant le
phomème français qualifié de constrictif
,
t
"1·
.
e
uye S.J.Te que noa·
1
0 > ·

/
,
; . . ,
. . . . . .
:
,
. . . . "
: pouvons transcrire rR_7, (Français parisien),' comme ~~la
con~ient. Les constrictives n'ont pas de correspondantes n8~
salés ..
/.

Les possibilités d'incidencejpho-
néti~ues sont entre :
1
Son ortho diagramme :
Exemple : LR_7 dans "rouge"
[Ru:1..7
1
Toutes les consonnes que nous venons d'étudier cons-
titurnt également des phonèmes du système français (le pho-
nèmelJR/ conna1t trois variantes régionales et L'J_7 n'est pas
attefté chez tous les français)
1
1
Un premier tableau de susceptibilité de confusion
ou d'incidences phonétiques peut @tre établi comme suit:
Ll~\\<:(r~--- 4Cr<---------->CfJ
rv'
rb 7" - - -~rd 7 iP--------~ rg 7
-- -r -r -r
rm_7
rn_7<
JorJlo~(rD....7)
CL7
~J

-
'166-
Il existe dans le système français, comme dans les
2 autres systèmes (arabe et bèrya) des sons qui ne sont ni
t~talement consonnes ni totalement voyelleso
1
Nous convenons de le-s e.ppel~r .dans'notr~-enal~
1
des semi-consonnes.
1:
Du point de vue phonétique, ces réalisations sont
e~fectivement des transitions entre réalisations vocaliques
e~ réalisations consonantiques, mais pas en phonologie.
1
1
i
la relevons dans "pied" rpje_7j "oeil" IŒ;L7;
"~rux" n;~;~ "paille" [jaj_7 etco
Pendant sa réalisation, "bien que se rapprochant
'f ·
considérablement de la partie supérieure, l'articulateur n'en-
t~e cependant jamais en contact"o (cf. La phonétique et ses
applications, Delagrave, 1975 - Ouvrage Collectif T.2 p. 37)
Le point d'articulation de rj_7 correspond à celui
de la voyelle Ci_7o
On la prononce généralement dorso-palatale. De ce
fait, les susceptibilités de confusion ou d'incidences phoné-
tiques sont entre rj_7 et Ci_7 d'une part et entre Lj_7 et
la consonne palatale r~_7 d'autre part~

_ +61 -
En général on considère les semi~consonnes comme
de.a sons à "voix" (sonores), bien qu'elles n'aient pas de
partenaires sourdeso
est donc une semi-consonne orale dorso-pala-
!
1
tal~ et sonore.
Nous pouvons comparer l'orthodiagramme de ~j_7 à
celui de ~i_7 (cf. O. Petit op,cit., p. 36).
Exemple : "scie" /:si_7
1.6 200 La semi-consonne ~4_7 : Nous la releyons
0
"hui t" L<..ii t_7; "nui t" ~nyi_7; "pui ts" ~Plfi_7 etc.
C'est une dorso-palatale qui ne diffère de ~j_7que
par!la labialisation. En éffet, r'1_7 est une labiale corres-
pon,ant à la voyelle /-y_7. Elle se produit avec friction de
l ' ·
ro
~4~7 se définit comme une semi-consonne fricative,
or
e, dorso-palatale et sonore : elle ne se distingue de LJ_7
que par l'arrondissement des lèvres (Labialisation).
Les susceptibilités de confusion ou d'incidences
1
1
-
Phofétiquessont donc - entre 1:4_7 et l:y;..7 d lune- part et entre
L'IL7 et Cb_? (ou peut-"3tref:'p-_7 à cause du 'lieud;articula-
tioh) d'autre part.
i

Ï68-
\\.,
Comparons l'orthodiagramme de ;-~_7 à celui de ~y_7
(cf. 00 Petit., op.cit.)o
Exemple : "lune" Llyn_7
Exemple : "hui tIf ~'f i t_7
1
"dj~!lt" 106021. La semi-consonne ~w_7 : Nous la relevons dans
rdwa_7; "bois" rbwa_7; "toit" ;-twa_7 etc.
Elle est une "dorso-vélaire labialisée" et a pour
co respondante la voyelle ~u_70
;-w_7 est aussi une frica-
sonore.
Les susceptibilités de confusion ou d'incidences pho-
nét~ques sont entre rw_7 et la voyelle Lu_7 d'une part, et
ent e rw 7 et la vélaire sonore rg 7, ;-w 7 et la labiale
- -
- - - -
sore ;-b_7, de l'autre.
- - - - - J
VOfCi les orthodi~rammes comparatifs de ;-w_7 et de /-u_7:
1
1

-
-I6,9_
~mple : "douze" /du:z7
- -
Exemple: "doigt" f.O.w~7
Un tableau général des susceptibilités de confusion
ou d'incidences phonétiques entre les sons consonantiques (et
semi-consonantiques + les voyelles correspondantes) pèut @tre
éte.bli comme sui t :
r::~~~r----------~j ~-------------------~ 1
v1
).i. b
+-------:--:~d 'r-------------------.. g
·
L
J."--~t. ~,
JI- ---';9)
I:
J
1 1
1 1
l
1
1
1
/ 1
1
1
R
1
1
1
/
1
S~---;)
z
rj_7 -
rf.{_7 -
Lw_7.~--"
r---
Li
l
--1- -----"
J ...:--:!>-'3
Li_7-Ly_7
En! français, "il n'y a pas de consonnes pharyngales ou laryn-
gales, l'articulation se faite.vec la bouche et les lèvres"
(O. Petit., op.cit., p. 69)

-
170-
19~9ft L~~ correspondantes orthographiques:
Après avoir établi les habitudes articulatoires des
!
consf,nnes du système français, nous examinerons maintenant
i
leurs correspondantes orthographiques et leur distribution.
Les correspondantes orthographiques des consonnes et
semi-conso'Taes du français. Nous procéderons de la m~me ma-
nière que précédemment, concernant les voyelles.
. . L....
_
1 6 ·20 1
Le(s) corregnondante(s)
:;.1;,
_
orthographiques
_
_
_
de c.p
_ _
7
"paix"
1 .6. 2~: .2. Les cor.respondante (s) orthographique6s) de Lb_7:
"beau"
.6.22.3. Le(s) correspondante(s) orthographigue(s) de Lm_7
"mot"
( , . - - ' ' ) . / l
Les correspondantes orthographiaues de rt_7
.,-, . . . (...,1-.
" tôt"
"méthode"
rmetod 7 ------rt 7
-
-
- -
~t_7 correspond a au moins deux formes orthographique:
.6.22.5. L~lcorrespondant~lorthographigu~)derd_7
"des"
"
/1
d

..
]71-
1
ILe(s) correspondante~s) orthographigue(s) de ~n_7
,
"no s"
L'no_7
---------- Ln}
l,
6
6 IlL,e(s) correspondante(s) orthographigue(s) de ~k_7
1 • • 22 • •
1
"cas"
L'ka_7 ---------- ~k_7
" quel"
rk f 1_7--------- rk_7
"kép i"
"choléra
Lk_7 correspondant à au moins 4 formes orthographiques
î.6.?2.8. ~es correspondantes orthog~aphigues de rg_7
"gai"
L g t_7 ------- L g_7
"digue"
rdig_7 ------ ~g_7
"second"
Lsag5_7------ ~g_7
Cg 7 correspond à au moins 3 formes orthographiques
I l
,\\
Ce son

1
- I72 -
s1 rencontre, par exemple dans le parler régional de Mar-
s~ille : "pain" rp f,,!}_7, "lapin" ['"lapi!?, ou dans des em-
prunt s soit à l'anglais : "camping" rkapi~7 soit au chinois:
1
-
-
"H9ng-ICong" rho,~kà.27 0
!
'1
1
L'orthographe qui lui est assignée est générale-
ment celle de l'anglais
camping
1/
---------~)-g ou -ng
1.6.2.2.10.Le(s) correspondante(s) orthographique(s) de ~~_7
"pagne"
\\\\
l ,
l\\
/1
L'p-_7 ----~) - gn ; (- gn -)
1.6.22.11.Les correspondantes orthographies de ~f_7
"fer"
rf f: R_7 -------{f]
"phare"
LfaR_7 -------- J:'f_?
;-f_7 correspond à au moins 2 formes orthographiques
,,\\
r,
~ f
/
1.6.22. !?
LeCs) formeCs) orthographigue(s) de Lv_7
"vie"
î.6.2?
3. Les correspondantes orthographiques de Ls_7
"seau"
L 80_7 --------- tGJ

"caisse"
~kis_7 ---------
"sceau"
Lso_7 --------
"douceâtre"
LdusatR_7-------
"ration"
"cent"
~sâ_7
-------
~s_7
"leçon"
~lf-sô_7 ------- Ls_7
"dix"
Ldis_7 --------
;-s_7
;-s_7 correspond à au moins 8 formes orthograp l~liques.
1
!
1
"s"
1
"ss"
~"x"
1.6.22~14. Les correspondantes orthographiques de Z-z_7
"zone"
;-zJn_7 ---------
"phase"
;-fa:z_7 --------
"deuxième"
[O.. ziJf.m_7-------
~z_7 correspond à au moins 3 formes orthographiques
i
" Z"
Lz_7~' s "
~, X "

-
174-
1
1. (j. 22 .11'5. Les correspondantes orthographiques de r .1_7
"champ"
"schéma"
~j~7 correspond à au moins 2 formes orthographiques
~"Ch"
rJ7
-
-
~"sch"
1 .6.22.16. Les correspondante(s) orthographique (s) de f:'j_7
"jeu"
"page"
~3_7 correspond à au moins 2 formes orthographiques
" ·U
_______
J
L.5_7_____ "g"
1.6.22.1 .Les correspondantes orthographiques de ~1_7
" elle"
L z.1_7 ------- Ll_7
"lait"
Ll1.._7
------- Ll_7
1:1_7 correspond à au moins 2 formes orthographiques
rI 7~"-11-"
-
-
----------.,." 1"
i
1.6.22.1~. Les correspondantes orthographiques de / R_7
"riz"
I:Ri_7 --------- rR_7
lffym_7 --------- rn_7
1.
l'

- 'I75-
correspond à au moins 2 formes orthographiques
1. 6. 22~ 19. ILes correspondantes orthographisues de ej_7
"oeil"
L'œ;L7
---------- ~j_7
"yeux"
L''/J
J _7
---------- Lj_7
"paille"
Lpaj_7
--------- r'
_
7
J_
~j_7 correspond à au moins 3 formes orthographiques
';-j_7 a~para1~ devant n'importe quelle voyelle.
1.5.22.20.
,
• • • • III b
, . . . "
ft
"ué", apparatt surtout devant voyelle antérieure
r~] = s~uf ry_7.et ;-œ_7 (O.Petit, op.,cit.)
1
1
1. 6022.21oreS corresEondante (s) orthograEhigues de rw_7
t'doigtes)"
rdwa_7 ------ /W+a_7= "-oigt; -oigts"
"boi s"
/Dw~7 ------
/W+a_7= " -ois"
j'boites)"
/Dw~7 ------
/W+B_7= "-oit; -oits"
'noix"
LnwA~7 -----
[W+A._7-- "-oix"

- 176 -
"soie (s)
[Sw§:7 -----
[W+a_7= "-oie; -oies"
"loi (s)
fJ-w§:7 ----- jJv+a_7= "-ai; -ois"
"bouée(s)
LOwe7 -----
[Jt+e_7= '~ouée ; -ouées"
"oui"
Lwi_7----- Lw_7 = "ou!.!
En général rw 7 "peut appara1tre devant presque
-
-
r
toutes les voyell~s sauf r y_7, rœ_7, ro_7 et ru_7, sQu.f
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.
1.6 23.Distribution des consonnes du français
0
1.6.~3. Fréquence absolue (cf. La phonétique et ses ap~
plications, ouv~ col. T.2)
ConSOillle
' , '
,
. Prequence· Consonnes·
! F
'
requence
: et
, Exemple
semi-con-
(%)
,et 1/2con,Exemples
. consonne
!
sonne
1
r r 7
...
"riz"
6,9
"hache"
0,5
i
-
:
"loup"
6,8
"glace"
0,3
" scie"
5,8
"pagne"
0,1
_7
'tôt"
4,5
Lv_7
"vous"
2,4
,
"classe" .
4,5
r3-7
"jeu"
1 ,4
,
p 7
!"passe"
, 4,3
!
rf_7
! "ferll
1 ,3
,
-1
!
!
!
1
/:d_7
"dans"
3,5
Lb_7
"bras"
1,2
!
!
Lrn_7
ll rno nll
3,4
r'
_
7
J_
"oeil"
1 ,0
--f-
t
t
t
J;n_7
"no un"
;~, li
! rw_7
! "oui"
!
0,9
!
1
1
1:

- !77 -
"lui"
0,7
!
"zone"
0,6
1
1
1.6.2).2. La position
Consonne
Po initiale
Po interne
Po finale
p
"Eaix"
"allât"
"graue "
b
"bon"
"bonbon"
"robe"
m
"mot"
"maman"
"aime-
1
-
~ t
"tôt"
"auto"
"tarte"
i d
"don"
"dindon"
"ode"
n
"nous"
"année"
"cane"
.Il-
@on(popu-
"a~eau"
"pa~e"
laire; signi-!
fie "coup") r

_

',h
. .
k
"cas"
"écurie"
"kayak"
g
",gai"
"é,g,ayer"
"Da~ue"
f
"fait"
"effet"
"chef"
v
" vie"
"avis"
"rive"
-
s
".§.ous"
"assis"
"tasse"

- '118 -

J
J
J
z
"zone"
ga~on
ga!
--r
!
!i,
l
"lot"
élu
pelle
. f
"chant"
en.2.hanter
fra~che
-
3
"jeu"
dé,âeuner
pa~e
R
",riz"
arriver
terre
j
".leux"
paillotte
maille
y
"hui t"
l~ huit
w
"oui" rwi_7
bois /bwa7!
. 0 . = 3 • • • • •3 • • • • • • • & • • • • • • • • • • • • • •
aR • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
m
• •
Nina Catach avait publié, en décembre 197J dans
Langue Française nO 20 qu'elle dirigeait, des travaux con-
sacrés à l'orthographe française dans lesquels on notait
quarante-cin~ (45) graphèmes de base "qu'elle appelle le
"code minimal de notre communication écrite" et qui sont les
sj.gnes 3. transmettre en priori té aux enfants" 0 Mais ce nom-
b 'e a été réduit à 18. sui te d 'p:n "filtrage encore plus sé-
v' re", qui le remèna à trente-trois (JJ) archigraphèmes "per-
de couvrir 80 à 90% de la communication orale".
Nous reproduisons ici la notation et la production
d un point de vue pédagogique de ces archigraphèmes.
Les plus productifs sont :
A qui couvre
92% des graphies de lai
l
-"-
98%des graphies de Iii
0
... ".
75'}iJ dot! fiS %' l!iP h:1. • I!I d. /0/
(~, 2 1 ~... )
ui
-"-
1Oo~S des graphies de Iyl
~l -"- 98% des graphies de lui
-"-
92,8% des graphies j'j'"!
-"-
100% des graphies de Iwal
OJ!N
-"-
100% des graphies de Iw 1
Ensuite il Y a
E,
EU,
N~,
IN,
UN,
ILL,
Y

-
179-
"Le.,. archigraphèmes consonantiques présentent moins de pro-
blè es (en déhors des cas de doubles consonnes) à l'exception
de
s (s + ss) qui couvre 69% des graphies de /s/(c+ç,26%)
J
qui couvre .49% des graphies de /J / (g+ge, 51%)"; les i
archigraphèmes consonantiques sont donc :
P - B ; T - Do;
C - G (notation des auteurs)
F - V; S - Z;
X; CH - J;
L - R ; M - N; GN.
Il faut ajouter qu'il existe parmi les graphèmes des
digrammes, c'est-à-dire des ensembles dont aucun membre ne peut
fonctionner séparer:lent (exemple c et h ; 0 et u dans "chou"),
"dont la plupart correspondent à un seul phonème : "ai" / e/ ou
/E/; "oult/u/; "on"/ô/ etco Certains toutefois correspondent à
deux phonèmes comme "oi"/wa/o Le digramme "ay" joue un rôle
par~iculier car il associe à sa valeur /e/ la valeur de base
de
ion 2è élément dans ~/pei/ ou la valeur de position dans
pay r /peje)" (cfo La phonétique et ses applications op.cit.
p. 133)0
;1.6.23.3. Les groupes de consonnes
O.Petit note que les groupes de consonnes sont en-
par la liaison de mots
mais cette affirmation est à
avec réserve car les mots tels que ;-~c:vR7, ;-palp_7
exception 0
Ces groupes de consonnes
sont articulés avec fermeté
san
voyelles intermédiaires: blanc, a]latir, comEEendre "etc.
Les groupes de consonnes sont nombreux ; ils sont
de 21 ou même de 3 consonnes 0 On les trouve soit "comme groupes
pridaires, exemple : sCI7u:oule, ~abe."" soit comme groupes se-
daires (après la chute du e muet), exemple: une penti-Eaide -
un hornmi seul".
1
!
L'auteur ajoute que "les groupes les plus courants
If-
sonjv du type ••• consonne + R (C + R) ou du type cons •. + l(C+I),
1
l';'J\\I)1 Le
bÜlllC
- droit ••• " Cp. 62)

_ 180_
Il x'existe pas de groupe:
- z + R en initiale
- n + R en finale
Toujours d'après le même auteur "il existe quel-
q 'es group es de consonnes gémisées dans la prononciation
affective et dans certaines oppositions phonémiques et par
suite de la chute du e muet:
Exemple : Ce qui m~ manque
t
courait/couEEait
cou.ti::E,ap ier" . (p 0 62)
,
Pour ce qui est de la graphie, voir le passage in.'
t~tulé "orthographe", dans la deuxième partie de notre ana-
l
IJ'\\se.