ACADEMIE
DE
PARIS
UhIVERSITE RENE
DESCARTES
(PARIS V)
FACULTE
DE
CHIRURGIE
DENTAII:E
Anné.e
1985
Thèse ND

T fi E S
E
,
POUR LE DIPLOME DE DOCTEUR
DE 3 e
3 CYCLE EN SCIENCES ODONTOI..OGIQUES
Présentée et soutenue publiquement le :
PAR
•,1
L Y
Ra.ma..:ta
ETUVE
EPIVEMIOLOGIQUE
VE
L'ETAT
BueeO-VENTAIRE
VE
LA
POPULATION
SCOLAIRE
VE
LA
REGION ABIVJANAISE

JURY
PRESIDENT: M. GASPARD
ASSESSEU~ : tL GUILLAIN
MMrs.
ASSESSEUR: R. NEJAR
INVITE
: M. SCHOUKER



A MONSIEUR LE PROFESSEUR MARCEL GASPARD
PROFESSEUR DE CATEGORIE EXCEPTIONNELLE DE BIOLOGI
EX-ASSISTANT AU MUSEUM
DOCTEUR EN BIOLOGIE HUMAINE D'ETAT
DOCTEUR EN CHIRURGIE DENTAIRE ET EN SCIENCE
ODONTOLOGIQUES
DOCTEUR EN SCIENCES ECONOMIQUES (ECONOMIE POLITIQ
DE LA SANTE)
LAUREAT DE L'ACADEMIE NATIONALE DE MEDECINE.
Qui nous a fait le très grand honneur d'accepter la
présidence de cette thèse.
Qu'il veuille trouver ici le témoignage de notre profonde
gratitude et de notre très haute considération.

A MONSIEUR LE PROFESSEUR MICHEL GUILLAIN
DOCTEUR EN CHIRURGIE DENTAIRE ET EN SCIENCE ODONTOLOGIQUE
CHEF DU SERVICE DE PEDODONTIE-PREVENTION A LA FACULTE
DE CHIRURGIE DENTAIRE DE PARIS V
C~EVALIER DE L'ORDRE NATIONAL DU MERITE
Vous n'avez jamais manqué de nous prodiguer votre aide et
vos conseils tout au long de ce travail.
Nous tenons à vous remercier pour la chaleur et la sympathie
que vous nous avez toujours témoignées.
Nous vous assurons de notre profonde reconnaissance et
de notre respectueuse considération.

J
,.
A MONSIEUR ROLAND NEjAR
DOCTEUR EN CHIRURGIE DENTAIRE ET EN SCIENCES
ODONTOLOGIQUES
CHEVALIER DE L'ORDRE NATIONAL DU MERITE.
Vous nous faites l'honneur d~: pattieiper au jury de
cette thèse.
Nous vous pri~ns de trouver ici l'expression de nos
remerciements et de notre respectueuse gratitude.
:. 't., --··i
>\\
.:

A MONSIEUR MICHEL SCHOUKER
DOCTEUR ~ CHI~URGIE DENTAIRE.
Nous vous remerel.ons de nous avoir accueilli
,
dans votre service àl'H6pital St-Vincent de
Paul (PARIS) ..
En plus, vous nous faites l'honneur dtaccepter
..
notre invitat'ion au jury de cette thèse.
Profonde reconnaissance,.
),
.'
'., ...;.
.
, l , , "
..1

A MONSIEUR ROLAND NEJAR
DOCTEUR EN CHIRURGIE DENTAIRE ET EN SCIENCES
ODONTOLOGIQUES
CHEVALIER DE L'ORDRE NATIONAL DU MERITE.
Vous nous faites l'honneur de,pa~ticiper au jury de
cette thèse.
Nous vous prions de trouver ici l'expression de nos
remerciements et de notre respectueuse gratitude.

A MONSIEUR MICHEL SCHOUKER
DOCTEUR EN CHIRURGIE DENTAIRE.
Nous vous remercions de nous avoir accueilli
,
dans votre service à l'H8pital St-Vincent de
Paul (PARIS).
En plus, vous nous faites l'honneur d'accepter
notre invitation au jury de cette thèse.
Profonde reconnai8sanc~•
reconnai8sanc~
.'

A MONSIEUR LE PROFESSEUR JACOB VILASCO
DIRECTEUR DE L'INSTITUT D'ODONTO-STOMATOLOGIE d'ABIDJAN-,
CHEF DU SERVICE DE CHIRURGIE HAXILLO-FAClALE ET
DE STOMATOLOGIE DU C.H.U. DE COCODY.
,.
Pour les efforts que vous ne cessez de fournir, pour le
développement de l'Institut d'odonto~stomato1ogied'ABIDJAN
qui est votre oeuvre et votre souci.
Nous vous prions de trouver ici;.!;,l ',expression de notre
,.~~~};:.;,~.'-.::
entière ~ratitude.

A MON PERE LY MAMADOU
en témoignage de mon attachement et de ma
profonde affeetion.
A MES FRERES ET SOEURS.
A TOUTE MA FAMILLE.
en témoignage de mon affection.

A HON MARI BAKAYOKO IBRAHIMA
A MON FILS BNKAYOKO PAPA MAMADOU
Qu'ils trouvent ici le témoignage de mon profond amour.

REMERCIEMENTS
.
,
- MINISTERE DE L'EDUCATION'NATIONALE
";:"!/''1,t~;;:'~'L}''1 __i',.'
ET DE LA RECHERCHE SCIE~TIFIQUE DE LA COTE D'IVOIRE •
." ;:>.:,.
.,,->.:," ,
- SOCIETE DE DISTRIBUTION D'EAU DE COTE D'IVOIRE (SODECI)
- MISSION D'AIDE ET DE COOPERATION FRANCAISE.
".:.:~:~~~Jj';::
.. ,;:",:;
.' .." ~"
, " l.

PLAN RESUME
.....------
.....
/INTRODUCTION!
1 --
PRESENTATION DU PAYS
1.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE
1.2. CARACTERISTIQUES DEMOGRAPHIQUES
1.3. SITUATION ECONOMIQUE
1.4. SCOLARISATION
1.5. LA VILLE D'ABIDJAN
II -
GROUPES ETHNIQUES ET HABITUDES ALIMÈNTAIRES EN COTE D'IVOIRE
ILL
GROUP~ETHNIQUES EN COTE D'IVOIRE
1
II. 2.
HABITUDES ALIMENTAIRES EN COTE D'IVOIRE
II .. 3.
RESUME ';
III - ODONTOLOGIE EN COTE D'IVOIRE
III.1.
ODONTOLOGIE TRADITIONNELLE
III. 2.
HYGIENE, 'BUCCO-DENTAIRE TRADITIONNELLE
III. 3.
ODONTOLOGIE MODERNE
IV -
ETUDE DU FLUOR,DANS LA REGION ABIDJANAISE
IV.1.
GENERALITES SUR LE FLUOR
IV.2.
MECANISME D'ACTION DU FLUOR DANS LA PROPHYLAXIE
DE LA CARIE
IV.3.
METABOLISME DU FLUOR
, " _...
_ ·'CAINE
.." ~(
IV.4.
MODES D'APPORT DU FLUOR~UÂ~~~~'D~k~
CARIE
'
N /
,
"-" ( CAM
ETUDE DU FLUOR DANS LA'R~89M~~J~~ISE.
V -
IRE DE LA,
V.l.
INTRODUCTION
V. 2•
PLAN DE SONDAGE,.
V.3.
CARACTERISTlQUES DE LA POPULATION ETUDIEE
V.4.
ORGANISATION DE L'ENQUETE
V.S.
CONCLUSION

VI -
RESULTATS DE L'ENqUETE
VIoL
RECAPITULATION PAR L'O.M.S. DES DONNEES RECUEILLlES
AU GOURS DE L'ENQUETE· , ;, .
VI.2.
ANALYSE DU QUESTIONNAIRE POSE AUX ENFANTS
VI.3.
INTERPRETATION DES RESULTATS ETABLIS PAR L'O.H.S.
VI.4.
ETAT DENTAIRE DE L'ECHANTILLON
VI.S.
SEQUENCE D'ERUPTION DES DENTS PERMANENTES
VII - ETUDES COMPARATIVES
VII.L
INTRODUCTION
VII.2.
RESULTATS D'ENQUETE
VII. 3.
ETAT COMPARATIF.DE LA CARIE EN DENTURE TEMPORAIRE
VII.4.
ETAT COMPARATIF DES PARODONTOPATHIES
VII. S.
CONCLUSION
/CONCLUSION!
/BIBLIOGRAPHIE!
/

PLAN DETAILLE ,I
...----------
/INTROOUCTION!
1 -
PRESENTATION DU PAYS
1.1.
SITUATION DU PAYS
1.2.
CARACTERISTIQUES DEMOGRAPHIQUES
1.3.
CARACTeRISTIQUES ECONOMIQUES
1.4.
SCOLARISATION
1.4.1.
L'~nseignement préscolaire
1.4.2.
L'enseignement primaire
1.4.2.
L'enseignement secondaire
1.4.3.
L'enseignement technique et professionnel
1.4.4.
L'enseignement supérieur
1.5.
LA VILLE D'ABIDJAN
1.5.1.
'H~st~rique
. H~st~rique
1.5.2.
Caractéristiques démographiques
1.5.3.
Les quartiers de la ville d'ABIDJAN
11 -
GROUPES ETHNIQUES ET hABITUDES ALIMENTAIRES EN COTE O'IVOIRE
11.1.
GROUPES ETHNIQUES EN 'COTE D'IVOIRE
11.1.1.
~!Lg~2Y2!..
~!Lg~2Y2! t!~tfQ~"
Il.1.1.1:
Les HANDE du Sud
Il.1.1.1.1
Le sous~groupe DAN
Il.l.1.1i 2
Le sous-groupe KWENI
,

0
Il.1.1.2.
tes MANDE du Nord ou MANDING
Il.1.1.2.1. L~soMAKINKE
Il.1.1.2.2. Les DIOULA
Il.1. 2.:'~.~~..
2.:'~.~~ g~2Y2~_YQ~,!,!!gg~
g~2Y2~ ..YQ~,!,!!gg~
Il.1.2.1. :~;~~~~~~NOUFO
"
' ...
....,.,.,',
,'''''' , ""1'1'
Il.1.2.2.
~.,' Les~iKOULANGO
". ,"', ",,;"~~~. ;
11.1. 2.,3.
Les,:tOBI
2.,3.L~';~i.OBI et leurs voisins
Il.1.3.
~~_g~2Y2~_~~~tf
~~_g~2Y2~..~~~tf
11.1. 3.1.
Les'AKAN Frontaliers
, :~./~~~"~~l~~:~';/
•·.....
r
"·'---<'c'
-
...i.. .:,. __~~[f::';~~'~
~~[f::;~~'~ .~_,~,~:__ ',_.:_~";L.::.i.:'-,_w,'_~ ,~t ..;.. ..'.__._.-'--~..... ._~'_~--,':"'-~"",",-~.bi~
.

11.1.3.2.
Les AKAN du Centre
11.1.3.3.
Les AKAN Lagunaires
11.1.3.4.
Organisation culturelle et sociale
des AKAN
11.1.4.
1o~_gE2~2~~~!Q!!
11.2.
HABITUDESAL~MENTAIRES EN COTE D'IVOIRE
II~2.1.
Habitudes alimentaires traditionnelles
--------------------------------------
II. 2 .1.1:~;"
,Habitudes alimentaires chez les MANDE'
"
';:;~,~\\
,du Nord et les SENOUFO
11.2.1.2.
Habitudes alimentaires chez les AKAN
11.2.1.2.1. Habitudes 'alimentaires en pays B~OULE
11.2.1.2.2. Habitudes alimentaires chez les AGNI
et les Lagunaires APPOLO, AKYE, ABOURE,
ABE, etc •••
11.2.1.3.
Habitudes alimentaires chez les MANDE
du Sud
II.2.1.4.
Ha~itud~s alimentaires chez les KROU
.,.,
II.2.2.
c~ Tendances actuelles de l'~vo1ution des
,," ,;~d~i;;-;ii;;~~;i;;;-;~-COTi-D;ivoiit-
,;~d~ï;;-;ii;;~~;i;;;-;~-COTi-D;ivoiit-
..f,';'~;~~'~;t
..
.,~- - - - - .• - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
11.2.2.1.1:?JConsomtnation
11.2.2.1.'!,:?JConsomtnation des produits viviers
II. 2. 2 .1~ 1.,;:ë~nsà~mation
.1.1.,;:ë~nsà~mation interne et externe
,';< ~)~~!,,~. ""~!l<~:t""'l
11.2.2.1.2.:~C~psC?mmation
totale des produits viviers
11.2.2.1.3. 'Cat"~ct~ristiques de la consommation
régi9na1e des produits viviers
11.2.2.2.
T~nd~~~;s-a~tue11esde l'~vo1ution
alimentaire en COTE D'IVOIRE
;,
",';t·~·;:~',·i
11.2.2.2.1. ZoneS,rura1es
'<~;.,:~,l~"<':~',..
11.2.2.2.2
,Zones' urbaines
11.3.
RESUME
III - ODONTOLOGIÈ EN COTE D'IVOI~~J~ ,
111.1.
ODONTOLOGIE TRADI~&~A~~LLE EN COTE D'IVOIRE
111.2.
HYGIENE BUCCO-DENT
~TRADITIONNELLE
, '
ilf", '
111.3.
ODONTOLOGIE MODE•
~TE:DtIVOIRE

-}.r;
-
Ih.3.1
Ih.3.t - L'ellseig~e.m,.~
L'ellseig~e.Iq.~
'ntait'e en COTE D'IVOIRE
""~,,~~,,
,,"
.
,
III.3.2 - La démographie professionnelle dental.re
.-l ''",;, ',-Jor.'
·i ~~. ' . ;

en COTE D'tvorlE

IV -
ETUDE DU FLUOR DANS LA REGION ABIDJANAISE
IV.l.
GENERALITES SUR LE FLUOR
"i',
IV.2.
MECANISME D'ACTION DU~FLUOR DANS LA PROPHYLAXIE
DE LA CARIE
.
'
IV.2.1.
Action directe
IV.2.2.
Action indirecte
IV.3.
METABOLISME DU FLUOR
IV.4.
MODES D'APPORT DU FLUOR DANS LA PREVENTION DE
LA CARIE
.
'
IV. 4 .1.
b!L~2!~'~g~!!~;:!!~
IV.4.1.1.
Fluor~t~~ion de l'eau de boisson
"''''~?'::'~'''~â:'~:':~~;""
IV.4.1.2.
Utilisation
Utitisation des comprimés de fluor
,
"'~~"'" ,"!'-:;
IV.4~1.~.
Autres formes d'utilisation du fluor
... , ).~ .
IV.4.2.
La voie' locale
_._-----------
~
IV.5.
ETUDE DU FLUORJDANS LA REGION ABIDJANAISE
V -
ENQUETE EPIDEMIOLOGIQÛitb.~·'
EPIDEMIOLOGIQÛitb.~" L'ETAT BUCCO-DENTAIRE DE LA
POPULATION SCOLAIRE DE'LA'REGION ABIDJANAISE
""l~illl~Y' .
V.1.
INTRODUCTIONh;'lf-;):t!:'L(,
V.1.
INTRODUCTIONh;'lf-;):t!:'i(
V.2.
PLAN DE SONDAGE::1,
'
" '~,"':~•.t •
V.2 •1.
JIb P!1.1a tion étudiée
".":"
'.
\\
"y-....
"y-
'*.;·,t
....
V•
V 2 •.2.
. ',
" B,as'i~" de sondage
V.2.3.
V
" Echantillonnage
V.2.3.1.
i1ch~f;~de la taille et erreur
·~~\\;1.~i~~nli
'~~\\;1.Ui~~n llonnage
V•
V 2.3. 2 .'~:;;Tità&e de l' échan tillon
'~-d';A~;\\~'"
V.3.
CARACTERISTIQU '
,E: LA POPULATION ETUDIEE
V.3.
V
L"':'i~, He: de l'échantillon
;'
"~'~#' .,.:
".:
'
V.3.2.
Age\\,dela
Age\\,de ,la population étudiée
-
'
',l-J;c(:
V.3.3.
Sex~de la population étudiée
.
)."
V.3.4.
,NiveaiJ socio-économique
-
';,.;.,-,.\\.-:
V. 3 •5 •
" Groupe ethnique
V. 3.6.
·'Ré;;rÜtion
·'Ré;;rtltion géographique de l'échantillon
V.
V 4.
ORGAN ISATION;.!DE:ti'"ENQUETE
ISATION;,!DE:ti'"ENQUETE
...<·:\\':tt-;,t~-· "'~-"" .~,~!..
.~,~! '
V.4.L
'}1:Prise\\de contact
,
.. ,;. ~',:~:1.;;\\<~,v·~";':f<,':;:t.
~',:~:1.;;\\<~,v'<,";':f<,':;:t.

"
V. 4.2.
"i,..;;.;,Ai
"i,.';;';'Ai
' ténelle et technique
,t,~
"'1,J!;
_ ;,;.,z~-"
~
V.4.3.
ettd'examen
.~~":iit·"·
.
V.4.4.
,t'amen'
V.4.5.
V.4.5.L
enfants
'. " ~

V.4.S.2.
Utilisation de la fiche d'examen :
formule de l'O.H.S. pour l'évaluation
des Indices Fondamentaux de l'état de
santé bucco-dentaire
V.4.S.2.l.
Renseignements d'ordre personnel et
démographique
V.4.S.2.2.
Affections de la muqueuse buccale, de
~a denture, du squelette et des autres
troubles
V.4.S.2.3.
Anomalies de~to-facia1es
V.4.S.2.4.
Etat du parodonte
V.4.S.2.S.
Caries dentaires
V.S.
CONCLUSION
k-':~';"" •
VI -
RESULTATS DE L'ENqUETE
,
, 1
VI.l.
RECAPITULATtON PAR L'O.H.S. DES PONNEES RECUEILLIES
AU COURS 08:,"L' ENQUETE
'
VI. 1. 1.
,Résulta ts globaux
,1
"1
, iJ
VI.l.2.
Résultats par groupe ethnique
i
!
VI.l.3.
Résultats par catégorie socio-profes-
", sionnelle
1
VIol. 4 . , ' Résultats selon le sexe
1
VI.l.S.
Résultats selon le type d'école fréquen t'e '1
VI.l.G.
' ,Résultats par localité
1
1
VIol. 7. , ' I.Résulta ts des groupes d'Age 6, 12 et 15 ~t1fi
1
!
VI .1. 7.1 ":D~;Z;'i~~!!!H!~!!~&!2~!~~
VI.l.7·~~~~~~~!Y!~!~!_e!!_&!2~E~_!~~~!9~!
"i~
4.~
VI .1. 7•2~J.·t,Gt'oupe KROU
""
",l':"
'
.. '
,,'
VI .1. 7.2.;2.'
7.2.;2,' Groupe AKAN
VI.l.7.2.3. Gr~upe MANDE
VI .1. 7•2 •4 • ""ETaANPERS
,
,
L'o~~"Fi;"~:'i."··
. VI. 1. 7 .3.·,~!!YH!~!_E!!_!!!!!
VI.l.7.3.1:iSexe~féminin
VI .1.7.3. 2~';;;'S:~'~,~:: m a s c u l i n l
VI.l.7.4.
!~!Y!$!~!_!!!2n_!!_~Xe!_g~~~2!!_!~!gy!~~!!!
.'
"
1
VI.l.7.4.1. Eco1~s publiques"
1
VIol. 7 •4.2. Eco,1.~!":pdvées
1
vr~ 2.'
ANALYSE DU QU~.~MW~.~~IRE POSE AUX ENFANTS
1
VI.2.1.
Hy~ià~~~généra1e
!
VI. 2.2.
HygUn~:bucco-dentaire
'
VI.2.3.
Enquête alimentaire
j
VI.2.4.
Type d'eau consommée
1
.~
_~, '~"-""'_~' _'''_~''' ~ _.~
""0""
, C , _ . ._~,
'~'.-.,"._~..,_.o" _'"_~'''''..~.......o o.._,~
. , • • •" "
, C , _ . .
. . . , _ • •
,
• . .

VIL3.3. -
com~araison avec les pays socialistes
de
'EUROPE DE L'EST
VIL3.4. -
Comparaison avec les pays d'AFRIQUE du
- Comparaison avec les pays d'AFRIQUE
NORD et du NORD-EST
VIL3.S. -
Comparaison avec les pays d'AFRIQUE NOllE
- Comparaison avec les pays d'AFRIQUE
VII.4. ETAT COMPARATIF DES PARODONTOPATHIES
VII.4.t.
Comparaison avec les pays libéraux
lib~raux de
l'EUROPE OCCIDENTALE LATINE
VlI.4.2. -
Comparaison avec les pays d'AFRIQUE du
NORD et du NORD-EST
VII.4.3.
Comparaison avec les pays d'AFRIQUE NOIRE
VII.S. CONCLUSION
/CONCLUSION!
/BIBLIOGRAPHIE!
,

VI.3.
INTERPRETATION DES RESULTATS ETABLIS PAR L'O.M.S.
VI.3~1.
Distribution par Age au sein de l'échan-
tillon
VI.3.2.
Distribution en fonction du groupe eth-
nique
VI. 3.3.
Distribution en fonction de la profession
VI.3.4.
Nombre moyen de dents temporaires et de
dents permanentes présentes
VI. 3. S.
Nombre moyen de dents permanentes
, incluses et de dents exclues de
l'évalua tion
VI.3.G.
Les affections de la muqueuse buccale
VI.3.7.
Les affectiohs de la denture
VI.3.8.
Les affections précisées se rapportant
à la denture
,
denture
VI.3.9.
Les anomalies dento-f~cia1es
VI.3.1O.
Etat du parodonte
VI.3.10 •.1.
•.
Influence de l'Age
VI.3.10. 2.
Influence du groupe ethnique
VI. 3 .10~3.
Influence de la catégorie socio-profes-
sionne11e
VI.3.10.4.
Influence du sexe
VI.3.10.S.
Influence du type d'école fréquentée
VI.3.11.
Situation vis-à-vis de la carie en
denture temporaire (moins de 9 ans)
VI.3.11.1.
Nombre et pourcèntage de sujets ayant
une ou plusieurs dents temporaires
cariées, absentes ou obturées
VI.3.11.2
Nombre et pourcentage de sujets ayant
une ou plusieurs dents temporaires cariées
VI.3.11.3
Nombre moyen de dents temporaires cariées
ou obturées (co)
VI.3.11.4
~ombre moyen de dents temporaires cariées,
absentes ou/obturées (cao)
VI.3.11.S
Nombr~ moyen de dents temporaires cariées
(c)
VI.3.1LG
Nombre moyen de dents temporaires obtu-
rées (0)
VI.3.11.7
Nombre moyen de dents temporaires absentes
VI.3.12.
Situation vis-à-vis de la carie en den-
ture permanente
VI. 3.12.1.
Nombre 'et pourcentage de sujets ayant une
ou p1usieurs.dents permanentes cariées,
absentes ou obturées .

VI.3.l2.2.
Nombre et pourcentage de sujets «vant
une ou plusieurs dents cariéês:.
VI.3.12.3
Nombre moyen de dents permanentes
cariées, absentes ou obturées (CAO~
VI.3.l2.4.
Nombre moyen de dents permanentes
cariées
~c)
VI.3.l2.5.
Nombre moyen de dents permanentes ob-
/
turées (0)
VI.3.l2.6.
Nombte moyen de dents permanentes
.absentes (A)
VI.4.
ETAT DENTAIRE DE L'ECHANTILLON
VI.4.l.
Dents temporaires
VI. 4 .1.1.
,D.en ts, temporaires prés en tes
VI. 4.1. 2.
(Dents temporaires cariées
VI.4.1.3.,· Den,ts temporaires obturées
VI.4.1.4.'. ,'Dents temporaires absentes
VI.4.l.S.
~'Etude comparative' entre c8té droit
- et c8té gauche maxillaire et mandibu-
laire.
VI.4.1.6.
Comparaison entre maxillaire et mandibule
'VI.4.2.
De!, ,t~permarien tes
VI.4.2.L.
Dents permanentes présentes
VI.4.2.2.
.Dents permanentes cariées
VI.4.2.3.
Dents permanentes obturées
VI.4.2.4.
Dents permanentes abstentes
VI.4.2.5.,
Etude comparative en~re c8té droit et
c~té gauche maxillaire et mandibulaire
VI.4.2.6.
Comparaison entre maxillaire et mandibule
VI.4.2.7.
", Fréquence d'a t tein te des premières mo-
: la.ires permanentes
VI.4.3.
····Etude des indices mixtes de l'éch~ntillon
VI. 5.
SEQUENCE D'~RUPTION DES DENTS PERMANENTES
VII - =E.::.TU;;.:D:;.:E::;:S;......;::.CO;;.:M~P~A:.:.:R~AT.;:.;I::.;V;.::E=S
VII.l. iNTROnUCTION,
VII.2. RESULTATS'D'ENQUETE
VII.3
ETAT COMPARATIF DE LA CARIE EN DENTURE PERMANENTE
VII.3.1.Comparaison avec les pays ANGLO-SAXONS
et SCANDINAVES
>
VII.3.2.
Comparaison avec les pays libéraux de
l'EUROPE OCCIDENTALE LATINE.
j
t'fkif_


-1-
1 N T R 0 D U,C T ION
"
" , . , '

-2-
Dans ce travall,
nous nous proposons Il partir d' une enqu@te
épidémiologique,
de
déterminer
la
prévalence
des
affections
bucco-
dentaires
(caries,
parodontopathies,
anomalies
dento-faciales,
etc ••• )
de la population scolaire de la région abidjanaise.
Conjointement
a.
cetté
étude; épidémiologique,
nous
avons
mené
une enqu@te
diététique aUn de' voir
la
tendance
de l'évolution
alimentaire et de mettre en évidence les corrélations possibles entre
habitudes alimentaires et principales affections bucco-dentaires.
Une
étude
sur
la
teneur
en
fluor
des
eaux
de
boisson
a
également
été
effectuée
aUn
d'établir
une
cartographie
du fluc..r
de
la région abidjanaise.
Les résultats obtenus pourront dans l'avenir permettre 1
d'aider a. définir l'étendue des affections bucco-dentaires
ainsi que leur évolution.
d'effectuer des études comparatives.
de contribuer a. la mise en place d'un programme d' édu-
cation sanitaire bucco-dentaire.
Notre .enquite
a
porté
sur
un
échantillon
de
1279
enfants
d' âge scolaire de la région abidjanaise.
...
. / ...

- ) -
Diverses raisons nous ont amené à choisir le milieu scolaire,
11
représente non seulement un groupe
vulnérable mais également très
réceptif et favorable à une action d'éducation et d'information.
Après un bref aperçu de la situation géographique, démogra-
phique et économique, nous présentons les différents groupes éthniques
de
la COTE D'IVOIRE et faisons
l'anal yse des
habitudes alimentaires
ainsi que de leur évolution.
En
effet,
pour
mener
une
action
éducative
au
sein
d'une
collectiv ité,
11
est
primordial
de
tenlr
compte
du
contexte
socio-
culturel
(croyances,
habitudes
allmentaires,
religion,
etc ••• )
dans
lequel vit ce groupe.
Une
connaissance
approfondie
dèS
conceptions
du
mode
de
vie permettr'a d'induire une psychologie du groupe ainsi que la sensi-
bilité de celui-cl aux apports éducationnels extérieurs.
Nous
abordons
ensuite
l'évolution
de
l'odontologie
en COTE
D'IVOIRE, de l'indépendance à nos Jours.
L'étude du fluor effectuée dans la région abidJanaise p~écède
l'enquête épidémiologlque proprement dite •
... / ..".

-4-
Les
différents
résultats
établis
par
ordinateur
4
l'O.M.S.
puis par nous même (mini-ordinateur ORIC-l) sont présentés
e"t
comment~s.
La
dernière
parUe
de
ce
travail
est
consacrée
aux
études
comparaU ves
de
l'état
dentaire
et
parodontal
en t r 6 cdiffêrents
pa ys
industrialisés, e;t en cours de développement.

-5-
PARTIE
l'
PRESENTATION DU PAYS
<
DU
<
. ' :
, \\

-6-
1.
1
SITUATION GEOGRAPHIQUB
2
Avec une superficie de 322 500 Km
,
~ peu près
~quiva1ente ~ celle de l'ITALIE, de la GRANDE BRETAGNE
ou du JAPON,
le
territoire ivoirien repr6sente
1% de
l'ensemble du continent africain.
Il est 1imit6 ~ l'Ouest
par le LIBERIA et la REPUBLIQUE DE GUINEE,
au Nord par
le HAL~ et le BURKINA. FASO
(ancienne HAUTE VOLTA), ~
l'Est par le GHANA,
riverain au Sud du Golf de GUINEE.
Le pays est g6n6ra1ement plat avec quelques collines
dans
la zône occidentale.
Le point culminant de
la COTE
D'IVOIRE, situ6 au Nord-Ouest, est le ~ont Nimba,
1752 m;
La COTE D'IVOIRE possède quatre fleuves principaux
qui coulent dans
le sens Nord~Sud :
-
le BANDAMA (950 km) .1
c'est le seul f1e~ve qui a
son bassin entièrement situ6 en~COTE D'IVOIRE.
C'est sur ce fleuve qu'a 6t6 construit le barrage
(
de KOSSOU, uti1is6 pour la production d"lectricit'
ainsi que pour l'irrigation d'une partie de la
r'gion du centre.
le COMOE
(900 Km)
: coule dans
la partie orientale
de
la COTE D'IVOIRE.
-
le SASSANDRA (650 Km)
: prend sa source en GUINEE
près de BEYLA, et se jette dans
l'Atlantique à
~ASSANDRA, 1 l'Ouest du pays.
• .• 1 ••.

-7-

-8-
-
le CAVALLY (600 km)
prend sa source en GUINEE
et constitue, par une partie de son cours,
la·
fronti~re entre la COTE D'IVOIRE et le LIBERIA.
..
La COTE D'IVOIRE est divisEe en trois zônes clima-
tiques
:
1. La zône sub-Equatoriale, tout au long de la rEgion
côti~re, avec des tempE ratures variant entre 21°C et
,
33°C, et un haut pourcentage d'hu~iditE (entre 80 et
90°).
Lps pluies sont abondantes et peuvent se répar-
tir sur environ 140 jours.
On peut distinguer quatre
saisons
la saison s~che entre décembre et fin avril, avec
des températures dépassant 25°C et quelques pluies;
-
la grande saison des pluies entre m~i et mi-juillet;
-
une petite saison s~che entre mi-juillet et fin septembre;
-
une petite saison de pluies entre octobre et novembre.
2.
La zône tropicale humide, qui correspond a la zône
des for@ts
et l
la partie. méridionale de la ~&ne des
savanes.
Les
températures ~arient entre 14°C et 39°C
avec un taux d'humidité d'environ 70%. On retrouve
également quatre saisons
:
-
la grande saison des p1~ies qui se situe entre mi-
juiÜet et fin octobre':
"
-
la petite saison des' pluies entre mi-mars et mi-mai,
-
la grande saison s~che entre novembre et mi-mars,
-
la petite ~aison s~che de mai a mi-juillet •
• • • 1• ••

-9-
3.
La zône de
climat
soudanais
(zône des savanes l
l'exclusion de la partie mfiridionale)
est caractfi-
risfie par deux saisons
-
une saison de pluies de juillet l
novembre.
-
une saison slche de dficembre l
juin avec des pluies
au mois d'avril.
L'HARMATTAN. vent frais
et sec
provenant du nord-est. souffle de dficembre l ffivrier.
A ces
trois grande~ zônes climatiques co.rrespondent
globalement trois zônes de vfigfitations
1
1.
Un fitroit cordon littoral alluvionnaire isolant des
lagunes. dans
la moitifi Bst de.la côte.
Cette rfigion
est le domaine du cocotier. du bananier. du palmier l
l'huile et de l'h€v€a.
2.
La for~t de type €quatorial.
parsem~e de plantations de
caf€.
de cacao. qui voisinent avec 1eR culture. d'ananas.
d'ignames.
de manioc.
etc.,
3.
Plus au Nord.
la savane dOllline.;'d',abord occup€e
de
for~ts
.':. ';:+<~,~,;~f~~S:~':·· ,~,,\\+~ \\
.
galeries~ elle de~ient' pro~r;~~(~e.ent plus herbeuse.
.,,' :.
4
,;~':lf;:?:.r~\\~~~{f:~~" .,,'
1
c' es t la dgion de l'nè,~;~.~",~~~:~"·dell cultures de mil. dl!

l~ ~~.:;r.· :t1. ·).~i '
coton et de riz.
. ~..
. ~-'
••• 1.••

-10-
I.
2
CARACTERISTIQVIS DEMOGRAP8~QUES
La population ivoirienne,
d'apr~s les rEsultats
du premier recensement effectuE en 1975, s'Elevait l
6.638.483 habitants: soit une densitE de 20,6 habitants
2
au Km .
En
1980,
cette population est ivaluEe à
2
7.543.141,
soit une densiti de 23,4 habitants au Km

alors que
la moyenne africaine est de
la habitants
2
au Km • Cependant, Ja COTE D'IVOIRE est
l~rgement sous-
peuplie car,
pour des superficies comparables,
le JAPON
"
a
110.000.000 d'habitants, l'ITALIE,
le ROYAUME UNI entre
..: 50 et 60.000.000 d'habitants. Le tableau 1 rEsume les carac-
tEristiques de
la population de
1975 à
l'an 2000 •
. /
.
"
En 1980,
la rEpartition de la population selon
l'habitat est
la suivante:
ABIDJAN et sa banlieu,e ••••••••••••
17%
",...
",.. ......-.-~.-


"
.,Ir ""_
-
le reste du ml1~~.u:,~~~~in/".•
ml1~~.u:,~~~~in/" "_!~','" >20,5%
-
le milieu rural,',';;':';~;J}~~W~'I~
~l,:,5%
••• , •••••
••• , •••••
'"
..~'
'," c
'-~__ "' -,'
'-~J
Ce qui
ur-banis;t'ton/d'8j' 37 ,5%.
,:";, ,":,
/
, , ' ",
L'urbanisation progresse rap~c1ement,'~'f~~~~de
rap~c1ement;,'~'f~~~~
la
" .
,
-"":~ :-nf;:'.~" ,':'
jeunesse de'la population'u'rbaine, ~ï:l'·~·i~eloppement et de
o

,_<
la modernisation.
Cette populàtion comprend 22,5%
.>\\: ;~~ }'''',
.

~,---"--,.--~
~;--_.-.-~
lj
i
-11-
.,
STRUCTURE DE
LA
POPULATION
'EN
1980
65-69
6.0-64
55~59
50-54
45-49
40-44
35-39
3~3.t
25-29
20-24
15-19
i
,
1
10-14
J-9
0-4

- - - - - - - - - - ---~-----~--~--------~~----
---~-----~--~---
-12-
CARACTERIStIqUES DE LA POPULATION DE IW75 à L'AN 2000
CARACTERIStIqUES DE LA POPULATION DE IW75 à L'AN
ANNEES
TOTAL
T B N
T B M
1975
6.6'8.483
-
-
-
1980
7.543.141
47,25
21,73
;
.
20,45
1985
8.547.459
45,42
1985
8.547.459
-
1990
9.666.552
43,86
19,28
,
1995
10.917.0"
42,51
18,21
2000
12.307.342 .
41.19
17,211
• • • , • • • < . . . . . . ._ _ •
TBN <\\5>
TaUK Brut_de Natalité en p. 1000
TBM (\\5>
TauK Brut de Mortalité en p. 1000
!
----~._---- _.-. -
----~._---- _.-. ----_._._----~

-H- ,
La COTE D'IVOIRE,
terre d'immigration,
a une
population constitu€e
de forts contingents d'~trangers
africains 1 savoir VOLTAIQUES, MALIENS,
SENEGALAIS,
TOGOLAIS,
BENINOIS,
CAMEROUNAIS, etc.
Il faut €galement
ajouter deux importantes colonies non africaines
:
les
LIBANO-SYRIENS qui sont pour la plupart des commerçants
r€partis
dans tous
le pays,
les EUROPEENS fix€s
essentiel-
lement à ABIDJAN.
Les
€tranger~ repr€sentent
en 1980 :
- 38,2% de la population Abidjanaise
- 30,8% de la population des autres vi l1es
- 19,5% de la population rurale.
La population ivoirienne pr€sente
donc trois
caracté-
ristiques essentielles,
communes d'ailleurs 1 la plupart
des pays en voie de d€veloppement
:
Elle a une progression rapide
:
4% de progression
moyenne annuelle de
1965 à
1975, 4,07% depuis
1975.
Elle a tripl€
en 30 ans et doubl€
dans
les vingts
dernilres
ann€es.
En l'an 2000,
la population de la COTE D1
D IVOIRE est
estim€e
1
12""307.342
~abitants (110) cette r€volution
d€mographique
s'accomp~gne d'une baisse de la mortalit€
g€n€rale
et de la f~condit€. ,La mortalit€
infantile
reste tout de même €levEe
138%0
de
1975 1 1980.(115)'
... /: ..

-1Il-
c'est une population jeune
50% de la population
a moins de 20 ans.,
ans.
Elle est l
dominante rurale, mais tend l
s'urbaniser
un tiers des
ivoiriens
vit
dans
les agglomfratioris
de plus de
10 000 habi~ante. ~insi, bien que la
tendance actuelle soit "'1 l' urbanis atio!',
la population
rurale reprfsente encore 62,5% de la population
totale en
1980, alors qu'elle ftait de 75% en 1965.
I .
3
SITUATION ECONOMIQUE
L'~èonomie ivoirienne est principalement basfe
sur le dfveloppement industriel du caff et du cacao, et
sur l'exploitation forestilre qui constituent les deux
tiers de ses ventes l
l'extfrieur.
Dans
le cadre des fchanges extfrteurs,
la COTE
D'IVOIRE a
toutes les conditions rfunies pour que se
dfveloppent entre elle et le reste du monde de vastes
courants d'fchanges de marchandises et de capitaux.
En
effet, elle poss~de
-
une fconomie
en dfveloppement rapide qui doit faire
appel aux pays
industrialisfs pour satisfaire ses
besoins en fnergie
(pftrole)
et e~ biens d'fquipements
et de consommation.
. •. 1 •.•

-15-
-
une politique Economique dElibEr~ment axEe sur un
dEveloppement des Echanges avec le monde extErieur.
-
une agriculture en pleine expansion, grosse produc-
tion de denrEes tr~s recherchEes sur les marchEs
internationaux (cafE, cacao, bois, agrumes, etc.)
et qui sont exportEes en quasi totalitE.
Les principaux clients ou pays demandeurs sont
:
les pays de la C.E.E.
(FRANCE, PAYS BAS ••• ),
les pays
de l'U.H.O.A.
{TOGO, BENIN, BURKINA FASO, NIGER,
SENEGAL),
les ETATS UNIS,
l'ALGERIE.
Les importations ivoiriennes se composent essentiel-
lement
de produits pEtroliers
• de matEriel de transport
• de produits a1imentaires
(riz, sucre
raffinE,
produits laitiers, etc.)
• de produits pharmaceutiques.
La COTE DIIVOIRE a pour principaux fournisseurs
les pays de la C.E.E.
(FRANCE. R.F.A., PAYS BAS, etc.)
les ETATS UNIS.
les pars. de l ' U. H. O. A•• et l'ESPAGNE.
,:.,..
,:., :
L'Agriculture/es t .·lesupport du dEveloppement
.,' ~~~,-t
industriel qui se f:~'t',r~:~a~~' l la valorisation sur place
.;
. ...., '.';".~.~" ' ,'".
des ressources agricoles locales
(cafE, cacao, bois, coton ••• )
-"
.
. ".. 1• ..

-16-
EVOLUTION DE LA PRODUCTION DES CULTURES VIVRIERES
(En Tonnes)
-
PRCDJITS
1965
1975
1976
1977
1978
RIZ
PADDY
-----
496.000
460.CXJO
477.000
504.000
MAIS
EN
~IN
200.000
264.000
247.000
258.000
264.000
MANIOC
500.000
938.500
990.000
977.000
1.056.000
IGNAMES
I.JOO.OOO
2.172.000
2.032.000
1.893.000
1.984.000
-
BANANES PlANTAIN
600.000
1.168.000
1.118.000
1.058.000
1.123.000
ARACHIDE
28.000
·48.800
49.000
48.800
49.800
TARO
160.000
263.000
257.000
26O.ŒXl
274.500
~ ~
MIL
33.500
45.JOO
40.400
41.500
44.600
SORGHO
11.000
30.200
30.700
30.800
31. 700

-17-
On distingue deux types
d'agriculture correspondant
en gros
à
deux
types
de production
:
les produifs vivriers
et
les produits destinés
à
la transformation industrielle.
Les
productions vivri~res (cf Tableau 2) concernent
les cultures
réalisées
par
les paysans en vue de
leur
propre subsistance,
ou pour
les seu,.!s besoins
du mar"ché
national.
Elles
représentent une production annuelle
de
5.
000.000 de tonnes, soit en quantité, deux fois
l'ensemble
de
la production des cultures
lndustrie11es
et d'exportation,
production qui joue cependant un rôle plus
important dans
l'économie de
la COTE d'IVOIRE.
Les principales cultures
vivri~res sont l'igname, leml[lnioc,
le taro,
11 arachide,
le
fonio,
le maTs,
le
riz paddy,
le sorgho et
la banane p1atain.
Parmi ces cultures
deux font
l'objet de préoccupations
particulières de
la part des autorités
agricoles;
elles
sont au centre d'une P91itique dynamique qui
vise à
augmenter
et à
améliorer
leur production.
Il s'agit du
riz et du
maïs.
En effet,
la consommation de riz se développe en
COTE d'IVOIRE a
un rythme accéléré sous
l'effet de
l'urbani-
sation et
d'un prix de
consommation
tris
avantageux par
rapport à
celui des
féculents
(igname,
banane plantin).
La demande de
riz qui élait de 315.000 tonnes a atteint
... 1. ..

-18-
la quantité de 504.000 tonnes
en
1978.
La production
locale n'a.' jusqu'! présent.
pas pu suivre
l'évolution
de
la consommation.
Cela entraîne un développement
considérable des
importations qui on~ dép~ssé 200.000
tonnes
en
1979.
dG surtout ~ l'échec de la culture de riz
..
pluvial.
consécutif à la sécheresse •
..
L'igname est
la culture de base.
la plus
répandue
dans
le ~ais; elle est cultivée dans tout le pays avec
toutefois.
une prédominance nette dans
le centre.
La
banane plantain joue ~galement un rôle important dans
l'alimentation ivoirienne.
Elle'est cultivée dans
la
zône sud du pays.
la zône
foresti~re.
Les cultures
industrielles et d'exportation.
qui
ont
réalisé des
progr~s spectaculaires au cours de la
derni~re décennie. se divisent en trois familles qui
sont
fonction de
la destination finale des
productions
productions destinées directement à la consommation
banane.
ananas ·(pro.duits pour lesquels
la ·COTE D'IVOIRE
est premier producteur africain) •

productions destinées directement
l
la
transfor-
mation ~~dustrielle : café. cacao,
palmiste.
noix de
.
coco.
etc •
.
productions agricoles destinées exclusivement à une
utilisation iAdustrielle
café.
cacao.
palmiste.
noix de
coco.
etc •••
.......

-19-
Comme nous
l'avons d~jl dit,
le café et le
cacao font partie des cultures industrielles qui ont
~t~ l
la base de
la prosp~rit~ de la COTE D'IVOIRE.
Le caf~ introduit en 1880 en COTE D'~VOIRE
, n'a vu
sa production prendre son plein e~sor qu'à partir de
1930, pour atteindre
18.000 tonnes ~ 1939. Depuis
la fin de la deuxi~me gue~re mondiale elle n'a cess~
. ~.""'.' '
de se d~velopper pour atteindre aujourd'hui le taux de
't"",,,,
300.
000
tonnes par an.
Le cacao est une plante amé-
ri~aine introduite ~galement en 1880 sur le territoire
ivoirien.,
De quatrUme mond.~.~t\\f#~~ COTE D'IVOIRE
est
pass~e au rang de premier p~.()dt1.c:t,~':Ir de cacao en 1978.
·.?~r~'~::~~~t~~",~,
.
Elle se situe au deuxi~me rang:potir l'hu1le de palme.
:.' ,,~.~~;}::,:, ~-..~·_~t:
.
Il faut encore ajouter qu'un vaste programme
de culture de canne à sucre et d~~nstallation de complexes
/
" .,.~;::.~:~
sucriers
i
0
a ~t~ mis en place en;:G t.973.
La production

"'i~~~!>
nationale,
de
4 700 tonnes,~'en;';H974 -
1975, est pass~e
ti"~~'!, t4~
.~;<
à
53.702 tonnes en
1918-1879/
ableau 3)
". ~ '1
En 1980, elle devaitiattelndre 130 000 tonnes,
·)~r~.;\\tt'ih'.i,~;:;;!.}
·)~r~.;\\tt'ih'.i,~;:; ,'.
mettant la COTE D'IVmIRE en position d'exportation pour
la premi~re fois.
o
Les six complexes sucriers sont ~ '·FEWSSE DOUGOU l, FERKESSE DOPGOU II,
. ,.; " ····~J:tl~i
BOROTOU-KORO, SEREBOU, KATIOLA,:,,~~~AsSA,
ZOUBNOULA.
':~,;:\\:~~~~~~1\\' ''',
. . 1•
1 ..

-20-
La production de croisi~re des six complexes
sucriers est estimi!e il 270.000 tonnes pour 1985 avec une part
exportable de 190.000 tonnes.
EVOLUTION DE LA PRODUCTION DE SUCRE
ANNEES
PRODUCTION DE SUCRE
", (en tonnes)
1974 - 75
4.700
1975 - 76
2 1 • 600
- 76
2 1
/$;~'éAlNEe~
?-,,,,~,.'l '\\
y '
...
,',
.
~
,
l':)
CAM E
1976 - 77
,
31.513
'""k
l':)
CAM
'""k
v
\\
v
.
~
1976 - 77
31.513
~'--- .,
~~~
/ Il>,ç
/
~IDnE:(I'\\~
1977 - 78
32.453
- 78
1978 - 79
,53.702
..

-21-
Il est 1 noter que cette augmentation de la
production de sucre n'est pas sans cons€quence
sur les
habitudes alimentaires de la population ivoirienne,
l,
cons€quences
que nous aborderons dans un prochain
chapitre.
Avec 46% de son territoire situ€
en.z8ne de
.'
~..
~ ~',.'
..
for~t dense, la COTE D' IVOIlŒ,,, poss~~,e un potentiel
forestier
important.
L'exploitàtion foresti~re a une
part non n€gligeable
dans l'€conomie
ivoirienne
(en
1978 les ventes de bois repr€sentaient
13% des exp or-
tations).
Parall~lement l,cette exportation, s'est
d€velopp€e,~ne puissante industrie du bois qui repr€-
;;-)::';':'
.
;;-)::';':'
'
sente un des principaux secteUrs ,industriels du pays.
:.:i::~f\\;~.::~';~~,,
Cette riches~e n'€tant
pas~iblpuisable, les autorit€s
~'-<;' ... ::~J<':'), " ::"
.
~:':''';io~;~ ':'-'
1
prennent conscience de deux:probl~mes essentiels
';·~"·:'.~'~·.';;:t~J'':~ .'
.
actuellement
: celui du renou~ellement du patrimoine
forestier et celui d'une plus grande valorisation des
ressources existant en ce domaine.
Les produits de l'€levage
et de la p~che ne
suffisent pas encor. pour satièfaire les besoins du
pa1s.
La consommation moyenne n'ltait couverte en 1980
qu'l 43% par la production nationale.
Aussi,
faut-il
~
, ,.:./ ~.;:.,+~:~?' .. '
recourir 1 d~ grosses rmportati~ns (100.000 Tonnes de
, ~.~.
viande en 1980).

-22-
Pour risoudre ce problême. un vaste programme a i t i
mis en place tendant à divelopper les potentialitis
ivoiriennes.
Sur le plan touristique.
la COTE D'IVOIRE a connu
un viritable essor stimuli par la criation en 1970 d'un
ministêre du tourisme.
L'attrait des sites naturels.
la prisence de nombreuses plages entre la mer et la
lagune.
la richesse culturelle des diffirentes popula-
tions
(sculptures. poteries. danses.masques ••• ).Les
efforts de l'Etat ont permis en quelques annies de doter
le pays des
infrastwuctures d'accueil indispensables
(hatels. villages de vacances.etc.).Les touristes sont
en majorit€
des europ'ens
(59% en 1978). mais
le nombre
de touristes africains ne cessé d'augmenter (plùs de 40%
entre 1977 et 1978).
1.
4
SCOLARISATION
.-,
L'enseignement constitue une des priccupations essen-
tielles de l'Etat tvoirien qui y consacre une part impor-
tante du budget giniral de fonctionnement
(6.7% du PIB
en 1980 pour le secteur ~ducatlob-formation). En effet.
il connait depuis quelques ann~e
une ivolution notable.
L'expansion dimographiqueet la croissance €conomique
.. __J

-23-
que connait la COTE D'IVOIRE n~cessite un 'd~veloppement et
une am~lioration de l"ducation
l'~ducation et de l'enseignement.
L'enseignement primaire est totalement assuré par des
nationaux tandis que l'enseignement secondaire et sup~rieur
est ivoirisé à 50%.
r. 4. 1
L'enseignement Pr'scolaire
Réserv'
Réserv~ aux enfants de moins de 6 ans, l'enseignement
pr~-scolaire accueille 2085 él~ves en 1977 et 6300 e~ 1980-81.
Du fait de leur valeur peu ~lev'e,
~lev~e, les effectifs de
l'enseignement pr'-scolaire
pr~-scolaire s~nt inclus dans les cartes seo lai-
res de l'enseignement primaire.
1.
4.2
L'enseignement Primaire
Constitue la base même de l'enseignement et repr'~ente
repr~~ente
un secteur assez privilégi'
privilégi~ en COTE D'IVOIRE. Les programmes
enseign's
enseign~s ont pour but principal de pr'parer
pr~parer les 'l~ves
~l~ves à
entrer dans l'enseignement secondaire. Ainsi,
dans le souci
d'obtenir une scolarisation totale, des efforts ont été faits en
ce qui concerne les effectifs des ~l~ves et des enseignants,
ainsi qu'au niveau des structure d'accueil
(~tablissements)•
(~tablissements)
/
,
• • • 1 •••

-24-
Le
tableau N-
4 donne
l'~volution du taux de scolari-
sat~on des ann~es 1975-76 et 1976-77 (en pourcentage).
TABLEAU 4
---------
TAUX DE SCOLARISATION
Ann~es 1975-76 et 1976-77
(en pourcentage)
TAUX DE SCOLARISATION
TAUX DE SCOLARISATION
REGION
1975 - 1976
1977 - 1978
NORD
'9,2
46,5
'9,2
EST
47,0
57,6
EST
47,0
CENTRE
69,4
72,9
CENTRE
69,4
.'
CENTRE-OUEST
68,8
71,5
CENTRE-OUEST
68,8
.
SUD
(
SUD
)
69,2
7',1
SUD-OUEST
76,'
79,2
SUD-OUEST
76,'
OUEST
56,1
72,7
OUEST
56,1
ENSEMBLE
67,0
68,9
,
ENSEMBLE
67,0
68,9
( ) Sans
le GRAND ABIDJ~N.
~< .:"
Ministère de l'Economie,
des Finances et du Plan.
,'-;
";
Direction du DEveloppement REgional.
f

-25-
En 1980-81, le taux de scolarisation primaire a atteint
82,3%.
Il existe une disparit~ entre les r~gions foresti~res
fortement
sco1aris~es et les r~gions du Nord on le taux de sco-
larisation resteinf~rieur à 50%.
Le tableau 5 indique,l'~~olution des effectifs de l'en-
,
,
seignement primaire de
1959 a 1980.
EFFECTIFS DE L'~NS~IGNEMENT
PRIMAIRE
DE 1959'.'"1980
Enseignement
.
TOTAL
Année
Pub/ie
' Enseignement
seo/llire
1----......------1 "
seo/llire
1----......------1
Privé
Totll/
G +F
F
,19~9·1960
..
135.151
200.046
49.250
. 1960-1961
.
164.271
. 238.772
63.093
1961·1962
..
188.545
261.753
67.533
1962·1963
.
224.692
310.820
95.044
1963·1964
.
235.851
330.551
104.695
1964-1965
..
251.401
347.133
, 113.489
1965-1966
.
255.551
353.745
120.127
1966-1967
..
277.260
381.452
133.401
J9.67·1968
'
302.089
407.609
144.504
1968-1969
.
322.701
427.029
153.811
1969·1970
.
357.161
464.817
168.650
1970·1971
"
393.479
502.865
182.950
1971-1972
..
415.286
527.615
193.711
1972-197.3
.
451.201
566.689
210.603
1973-1974 ..•.......
485.915
606.263
225,474
1974·1975
.
516.192
641.369
238.996
1975·1976
.
547.383
672.707
253.582
1976-1977
.
601.552
735.511
277.846
1977·1978
..
673.992
815.277
313.750
1978-1979
.
746.839
888.728
344.407
1979·1980
..
814.877
963.246
379.520
Minist~re de l'Education Nationale
Direction de la P1annification et des
Investissements.

-26-
Pour l'ann€e
scolaire
1982-83,
les effectifs de
l'enseignement primaire sont les suivants "
-
Enseignement Public
1.006.218
-
Enseignement Priv€
136.426
-
Soit au tbtal
: '1.142.644
La scolarisation des
filles~ faible au d€part,
est en
progression continue. Dans de nombreuses familles',africaines,
seuls
les garçons .avaient le droit d'aller à
l'€cole,
les
filles
€tant
appel€es
l
se marier et à assumer leur rôle d'€ducatrice
des
enfants et de gardienne du foyer.
Il est certain,que le niveau d'i~struction entraineQne
transformation du rôle de la femme dan's
la soci€t€
africaine.
Ce changement a un impact sur la vie ~conomiqu~ du pays par une
baisse du taux de f~conditf, une meilleure information sanitaire
(r€duction
du taux de morta1it~ infantile) et une contribution
de la femme dans
le m€nage.
La scolarisation reste tout de même supérieure chez les
garçons
(59% chez les garçons contre 41% chez les filles en
1982-83) •
En
1979-80 (Tableau 6), l'enseignement primaire est
dispens€
par 24.609 inst~tueurs dont 3.711 dans le pri~é, tandis
... / ...

- - - - - - - - - - - - - - - -
-27-
qu'en
1980-81,
la COTE D'IVOIRE compte 27.100 enseignants dont
3.780 dans
le privé.
EFFECTIF DES ENSEIGNANTS DU PRIMAIRE
Année
1979-80
Enseignement Public
. fnseignement Prive
TOTAL
Categorie
H
F
Total
H
F
Total
H
F
Total
-
Instituteurs ...
7.431
574
8.005
,:<442
319
761
7'.873
893
8.766
-
Instituteurs
Adjoints .....
10.500
2.049
12.549
.1.796" 440' 2.236
12.296
2.489
14.785'
-
Moniteurs ....
370
91
461
·,359 .. 238
597
729
329
1.058
. '-..•'-,,,
..•
"
.-"
~{l '
TOTAL
.... 18.301 2.714 21.015 2.597' 997 3.594 20.898 3.711 24.609
Minist~re de l'Education Nationale
Direction de
la P1annification et des Investissements.
I .
4.3.
L'Enseigne.ent Secondaire
Il est dispensé dans cinq types d'établissements
-
Co11~ges normaux
-
Co11~ges d'enseignement général
-
Coll~ges
-
Ecoles normales
-
Lycées
... 1...

-28-
Seuls
les
lycées et écoles normales ont
le cycle com-
p1et de
l'enseignement secondaire
(1er et 2èm cycle).
Le 2ème cycle qui va de
la Seconde à la Termina1e,mène
au Baccalauréat et à
l'enseignement supérieur.
L'évolution du taux de scolarisation par région dans
l'enseignement secondaire pour les années
1975-76 et
1977-78 est
indiquée dans
le tableau 7.
TAUX DE SCOLARISATION
Années
1975-76 et
1977-78
(en pourcentage)
TAUX OE SCOLARISATION
TAUX OE SCOLARISATION
REGION
1975 -
1976
1977 -
1978
NORO
12,2
12,8
EST
7,1
7,9
CENTRE
14,8
16,1
CENTRE-OUEST
9,2
10,2
SUO
( * )
11,1
11,5
SUO-OUEST
7,9
8,0
OUEST
6,3
7,0
ENSEMBLE
12,2
12,8
(.) Sans le GRAND ABIDJAN
Ministère de ~1 'Economie, des Finances et du Plan
Direction du Déve1oppe~ent Régional

-29-
Le tableau 8 r~sume l'évolution des effectifs de
l'enseignement secondaire par cycle et par type d'ensei-
gnement de
1959 !
1980.
EFFECTIF DE L'ENSEIGNEMENT SECONDAIRE
DE
1959 !
1980
Annee
Enseignement Public'
Enseignement Privé
Annee
Enseignement Public'
Enseignement
Totlll
scolaire
1er cycle 2d cycll!
Total
1er cycle. 2d cycle
Totlll
G+F

1959-60
6.052
673
6.725
' 1.519
82
1.601
8.326
1.197
1960-61
8.388
757
9.281
.2.024
82
2.174
11.251
1.447
1961-62
10.896
987
11.883
2.232
126
2.358
14.241
1.796
1962·63
13.359
1.287
14.6~6
2.812
165
2.977
17.623
2.440
1963·64
15.196
1.334
16.530
3.507
192
3.699
20.229
2.824'
1964-65
16.718
1.583
18.301
4.153
228
4.381
22.682
3.410
'9~~·~6
~Z.ÔC4
1.872
20.476, ' 7.413
277
7.690
28.166
4.503
1966-67
21.902
1.977
23.879· '.8.431
280
8.711
32.59Q
5.433
, O/::"'7. 1:: Q
" _ ... 1
_....,
26531
2.086
28.617
9.662
277
9.939
. 7.402
" _ ... 1
_....,
26531
2.086
28.617
9.662
277
9.939
38.556 .
1968'69
31.477
2.889
34.366
11.360
287
11.647
46.013 ' 8.849
'SÔ9·70
36.537
3.904
40.441
13.955
442
14.397
54.838
11.411
1970-71
42.569
5.453
48.022
15:333
623
15.956
63.978
13.717
1971·72
48.136
7.500
55.636 18.843
884
19.727
75.363
17.248
1972·73
53547
9.276
62.823
21.980
1.006
22.986
85.809
19.601
1973·74
55.806
10.291
66.097
21.885
923
22.808
88.905
20.812
1974·75
58.285
10.677
68.962 25.436
1.079
26.515
95.177
23.m'.7
1975·76
62337
11.370
73.707
27.717
963
28.680
102.387
25.207
~9ïô-77
ô6.818
12.637
79.455
31.615
1.071
32.686
112.141
28.133
1977-78
74847
14977
88.924\\ 35.745
1.080
36.825
125.749
32.836
1978·79
85.293
15.753
101.046 42;273
1.286
43.559
144.605
38.282
1979·80·
102073
18.592
120.665 49.926
1 818
51.744
172.409
-
"><'
:'
\\
~
·Chiffres provisoires
Minist~re de l'Education Nationale
Direction de la Planntf1cation et des
Investi~sements.

-30-
De
1981 !
1984,
l'€volution
des effectifs de
l'ensei-
gnement secondaire dans
le secteur public est la suivante
:
"
ANNEE SCOLAIRE
1er CYCLE
2ème CYCLE
TOTAL
1981 -
1982
126.251
23.484
149.735
1982 -
1983
127.454
25.411
152.865
1983 -
1984
134.024
28.044
162.068
Ministère de l'Education Nationale de COTE D'IVOIRE
Comparativement! l'enseignement primaire,
l'effectif
dans
le second degré est ·beauc·oup plus r€duit
0.142.636
€lèves
du primaire et
172.409 €lèves
du secondaire).
Diverses raisons pourraient expliquer c~ pb€nomène
-
Après
l'obtention du BEPC. de nombreux €lèves
entrent
en formation professionnelle ou encore dans la vie
active.
-
Le taux des abandons et des
redoublements est très
€levé
dans le 1er cycle.
La scolarisation des filles est toujours
inf€rieure
A
celle des garçons.

-31-
La plupart des établissements de
l'enseignement
secondaire sont situés dans
les grands centres urbains
et plus particulièrement dans
les villes d'ABIDJAN et de
BOUAKE
Le personnel enseignant
(Tableau 9)
est constitué
par
-
Les
cadres nationaux
Les
assistants
techniques
(Français,
Belges,
Américains,
etc . . . )
Les
agents
temporaires
étrangers
(enseignants non
Africains et ressortissants des autres
pays Africains).
ENSEIGNEMENT SECONDAIRE
PERSONNEL ENSEIGNANT
1975176
1976177
1977178
1978i79
1979/80'
CADRE NAtiONAL.
-
D.fection .....,...............
.....
72
84
118
127
144
-
Enseiynemenl "U.r.ire . . . . . . . .
452
617
825
t.115
1.328
-
Enseignement scientifique
178
248
272
304
327
-
Musique. Dellin. Enseignement
ménlger
55
64
58
58
57
. -
EclucaUon physique ••••••.••..
.222
247
270
287
293
SOUS·TOTAL .... :.........
979
1.260
1.541
1.891
'2.149
ASSISTANCE TECHNIQUE
-
Direction
44
46
48
42
39
-
Enseignement lillAraire
'. . . •
785
728
652
535
427
-
Enseignemenllcientifique
564
'570
652
758
900
-
Musiq\\Je. Dessin
2
2
2
2
1
-
Educalion physique • . • • • • • . • . •
30
23
19
20
16
SOUS· TOTAL
1.425
1.369
1.371
1.357
1.383
AGENTS TEMPORAIRES
ÉTRANGERS
-
Direction
. . . . . . . . . . . . . .
2
6
7
8
6
-
EnseignemenlliU'r.ir. .. . . . . . .
535
487
452
480
518
-
Enseignemenl scientilique .....
301
293
268
275
496
-
Musique. Cessin. Enseignement
ménlger
:....
5
8
8
10
12
-
i':ducalion physique • • . • . . . • . . •
-
6
5
5
SOUS·TOTAL
843
794
740
778
1.037
TOTAL ENSEIGNANTS............
3.247
3.423
3.652
4.026
4.569
SOURCE
------
Ministère de
l'Education Nationale
------
Ministère de
l'Education
Direction de
la P1annification et des
Investissement~

-32-
1. 4.4
L'enseigneaent Technique et Professionnel
Est dispensé dans
les centres de formation suivants
-
Etablissements publics
dépendant du Hinist~re de
l'Enseignement Technique et de la Formation Profes-
sionnelle
:
Lycée techniques
Co11~ges d'enseignement technique, industriel et
commercial
Centres
techniques
ruraux (réservés
aux é1~ves du
1er cycle)
Centres de formation et de perfectionnement du
personnel d'encadrement
(cadre technique et adminis-
tratif,
etc ••• )
-
Etablissements dépendants d'autres Ministères Techni-
ques
(Agricu1t~re, Public, etc ••• )
-
Etablissements privés d'enseignement commercial
-
Etablissements conventionnés et formation en entreprise .
. Le tableau 10 donne l'évolution des effectifs d'é1~ves et
étudiants en formation de
1975 l
1980
... / ...

-:n-
EFFECTIFS D'ELEVES ET D'ETUDIANTS E~ FORMATION
DE
1975 il 1980
STATUTOES
'975·76
'976-77
'977·78
'978·79
'979·80
tTA8L1SSEMENTS DE
f'l
FORMATION
G
F
T
G
F
'T
F
G
F
T
G
F
T
~t.bll•••m.nl' publ;c.
dip.nd.nt du METFP ...... &.033 q38
8.371
8.470
1.588
8.038
7.311
1.882
9.179
7.713
2.191
9.904
9.938
~I.bli...
~I.bli
menl' pub/;c.
dépend.nl d•••ulr••
Minilté'.1 tlC:,hniquI' ..... 8.241
1.864
7.905
7.640
1.771
9~311 8.776 2.288 11.083 7.&25 1.968 9.483 13.735
121
~••bli...
bli
mentl
...
conventionnAs
et 'ormations ln ,ntr.pri'i ..
941
278
1.219
2.194
485
2.879
2.886
493
3.178
2.684
880
3.444
4.100
~I.bll•••
~I.bll
m.nl' privA. ....... 3.950 4.850
8.800
4.198
7.017 11.215
5.211
8.3118 1~.65S
8.398 10.149 18.547
18.708
TOTAL ........ ........ 16.185 8.130 24.295 20.402 10.841 31.243 23.988 12.991 36.97S 24.220 16.158 39.378 44.481
111 Donnée. provI'Oor e.
121 A Cil ellecUl•• il convient cr.iouler c.ux de r~duc.'lon N.tlon.I.12.891' qui dl.poi.....c
..... rENS crun 't.bll..emenl d. rarmallon••xclu du
pré••nt décompte alin d. n. pe. leif. double .mploi .".c le••tatlatlquea du MEN.
SOURCE
------
OFFICE NATIONAL DE FORMATION PROFESSIONNELLE
------
OFFICE NATIONAL DE FORMATION
DIRECTION DES ETUDES ET RECHERCHES
L'ensemble des mo~ens de formation (publics et priv€s)
,
e~registre pour l'ann€e
1979-80 un effectif de 44.481
€l~ves,
~tudiants et stagiaires contre 39.378 en 1978-79.
1.
4.5
L'inseignement Supirieùr
Est
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qui
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regroupe
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de
Droit,
Médecine,
Sciences,
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et des
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Nationale de COTE D'IVOIRE.
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MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE
DIRECTION' DE LA PLANNIFICATION ET DES INVESTISSEMENTS.

-35-
LA VILLE D'ABIDJAN
1.
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5. 1
Bistos:ique
1
En 1900, Abidjan n'êtait cp~stituêe que d~
quelques villages de pêchetirs (ADJAKE, LOCODJRO, COCODY,
TRECHVILLE) d~spersés sur la cOte de la Lagune EBRIE.
Lors de la crêation de la colonie de la COTE
d'IVOIRE en 1893, GRAND-BASSA~, premier centre commer-
cial, fut choisi comme chef lieu administratif.
En 1899, à la duite d'une ~pid~mie, de fi~vre Jaun~ qui
décimait la population, la capitale coloniale fut trans-
f6rée à ADJAHE (futur BINGERVILLE,: nom donné en
hommage au premier gouverneur de la COTE D'IVOIRE: :BINGER).
,
Le site d'ABIDJAN, appropriê pour la crêation d'un
d
port et pour le point de dêpart de la principale voie
l,
ferroviaire de l'Afriqué Occidentale 'Française (AtO,l,)
devient lé chef lieu colonial en' 1934.
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Au d€but
de la 2~me guerre mondiale ABIDJAN ne
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comptait que
22.000
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En 1950, le percement
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-3'4-
L'Univerait' d'ABIDJAN a ' i t ' cr'e officiellement en
octobre
1963 par transformation du Centre Supirieur d'ABIDJAN
qui
fonctionnait depuis
1958,
Il regroupe
les
facultés
de
Droit,
Midecine,
Sci~nces, Lettres et 'galement divers Insti-
tuts.
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12 illustrent respectivement
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lution du personnel enseignant
et des
€tudiants
1 l'universiti
Nationale de COTE D'IVOIRE.
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UNIVERSITE NATIONALE DE COTE D'IVOIRE
PERSONNEL ENSEIGNANT:
Ann'e
1918-79
Nalion.lilës Leltres Sciences Droit
Sciences
Mëdecintl
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Pharmacie .TOTAL
Economiques
Stomalologie.
'voiriens
60
65
26
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5
1
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50
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TOTAL
110
143
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DE 'COTE D'IVOIRE
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HINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE
DIIEC'TION' ~E LA PLANNIFICATtON ET DES INVESTISSEMENTS.
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-35-
1.
5
LA VILLE D'ABID~AR
1._
5 _ 1
Historique
.i
J
En 1900, Abidjan n'ftait cp~s~itufe que d~
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quelques villages de pêcheurs (ADJAHE, LOCODJRO. COCODY.
j
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TRECHVILLE) dispersfs sur la cate de la L.gune EBRIE.
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Lors de la crfation de la colonie de
la COTE
i,
d'IVOiRE en 1893. GRAND-BASSA". premier centre commer-
cial.
fut choisi comme chef lieu administratif.
,1
En 1899. l
la suite d'une fpid'mie de fiêvre jaunè qui
dicimait la population.
la capitale coloniale fut
trans-
1
1
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ADJAME (futur.BINGERVILLB : nom donnf en
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:1
hommage au premier gouverneur de la COTE D'IVOIRE: :BINGER).
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Le site d'ABIDJAN.
approprif pour la crfation d'un
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port et pour le point de dfpart de la principale voie
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ferroviaire de l'Afriqué Occidentale Française (A.a.F.)
devient lê chef lieu colonial en 1934.
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Au d'but de la 2ême guerre mondiale ABIDJAN
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comptait que
22.000
h·abitants.
En
19~0. le percement
1
percement
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.1

-36-
changement
profond
:
le développement
de
la ville
est
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rés ide n t i e 1 s,
us in es,
in dus t r i es . . . )
' e t
s'accompagne d'une explosion démographique. (immiiration,
exode
rural).
1.
5.2
Caractéristiques Déaographiques
La
structure de
la ville d'ABIDJAN
reflète
sa
croissance
rapide
liée
au développement économique et
aux mouvements
migratoires.
Le quart
des Etrangers
vlvant en COTE D'IVOIRE,
résident
à ABIDJAN.
En
1979-80,
ils
c9pstituent
38,~7.
de
la population Abidjanaise.
Les VOLTAIQUES et
l~s MALIENS
sont
les
plus
nombreux.
Selon les
statistiques ,établies
par
le Minist~re
du PLAN
et
des
Finances (109)
"la croissance de' la ville d'ABIDJAN se maintient
au
rythme
de
10% par an depuis 30 ans".
De
330 000
habitants
en
1965,
la porulation
Abidjanaise passe à
950.000 en
1975. Elle est estimée
à 2.400.000 habitants
en
1985 (23% de la population totale)
et a 3.400.000 en 1990.
L'accroissement
rapide de
la ville
d'ABIDJAN
posent
de nombreux problêmes
transports,
scola-
risation,
logements,
etc.

-37-
1.
5.3
Les Quart iers de la Ville d'ABIDJAB
La ville d'ABIDJAN com~rend diff~rentes communes
PLATEAU, TREICHVILLE.
COOCODY; ADJAME,
MARCORY,
PORT BOUET,
ATTIECOUBE,
KOUMASSI.
ABOBO etYOPOUGON
La répartition de
la population dans
les
diff~rentes
communes
est la suivante d'apr~s le recensement de
1979 -
80. (8)
PLATEAU
16.094
TREICHVILLE
102.059
ADJ AME
199.548
PORT-BOUET
113.893
ATTIECOUBE
97.919
KOUMASSI
200.007
MARCORY
134.625
COCODY
97.646
ABOBO
241.015
YOPOUGON
219.630
Les
quartiers de banlieue
(ABOBO et YOPOUGON
en particulier)
ont une population tr~s dense.
Ceci
s'explique par la saturation des quartiers d'habitats
"écQnomiques" et "traditionnels".

-38-
La ville d'ABIDJAN est caractérisée par plusieurs
types
de quartiers.
un quartier commercial et administratif,
qui
occupe
le centre de
la ville:
commune du plateau
-
des
quartiers
résidentiels
composés
de différents
types d'habitats
(villas,
habitations économiques)
-
des
zônes
industrielles
-
et enfin des quartiers
·'traditionnels".
La commune du PLATEAU est sur
le plan historique
le
quartier
le plus
important de la ville pour avoir abrité
toute
l'infrastructure politico-administrative de
l'époque
coloniale.
De nos
jours,
i l
reste un centre commercial
et
administratif où siègent
le Parlement,
les
Ministères,
Ambassades,
banques,
grands magasins,
etc.
Les
vieilles
constructions coloniales ont été pratiquement
rempla-
cées par des
buildings,
tours,
et grandes surfaces.
Actuellement,
on note un souci de décentralisation
de
la part des autorités afin de résoudre
les problèmes que
posent
une
telle structure qui
impose aux Abidjanais de
grands
déplacements
pour se rendre au PLATEAU.
Les
zônes
industrielles,
peu habitées,
sont principalement situées dans
les
localités de VRIDI,
ZONE 4,
KOUMASSI et de YOPOUGON.

Les communes de COCODY
COCODY-DEUX-PLATEAUX
RIVIERA et MARCORY
résidentiel
et
une partie de
la
ZONE 4 constituent
les
quartiers
résidentiels aisé"

dominent
les
villas
et immeu·bles
d.e haut standing.
L'assainissement
de
ces
quartiers est bien réalisé
avec un,système de voirie bien structuré.
Les
communes de PORT-BOUET,
VRIDI,
des
secteurs
de KOUMASSI, YOPOUGON,
et ABQBO représentent
les
quartiers
résidentiels
à habitat
économique.
Ces
quartiers
forment
une
transition entre
les quartiers
résidentiels
et
les
quartiers
traditionnels
"ADJAME, TREICHVILLE,
une partie
de MARCORY,
KOUMASSI,
ABOBO et YOPOUGON" 'lui
sont
caractérisés
par des
"entassements d'habitations",
La densification de ces
quartiers,
où la voirie ~st
médiocre,
pose un véritable problèmE
d'assainissement.
Les
quartiers
de TREICHVILLE et d'ADJAME sont
des
quartiers
populaires dont
l'int{rit
réside dans
leurs
marchés et
leur vie nocturne.
Dans ces
marchés
règne
une animation
intense où se
côtoient vivres et objets
d' ar t.

-40-
PARTIE
II
(OUPES
ETHNIQUES
ET
HABITUD~S
ALIMENTAIRfS
EN
COTE
D'IVOIRE

-41-
II.
GROUPES ETHNIQUES EN COTE D'IVOIRE
Le
territoire
ivoirien est habité
par quatre
grands
groupes
ethniques
présents
également' dans
les
pays
voisins.
Ce sont
-
le
groupe MANDE
-
le
groupe VOLTAIQUE
-
le
groupe AKAN
le
groupe KROU
II.
J. J
t.e Groupe
MANDE
Il
s'étend
largement
du SENEGAL à
la COTE n'IVOIRE.
Il
comprend
deux grandes
familles
en COTE P'IVOIRE
:
les
MANDE DU SUD qui
sont
les
plus
anciennement
installés
les
MANDE DU NORD ou MANDING,
qui
sont
des
soudanais
typiques,
liés
aux grands
empires médiévaux de
la vallée
du NIGER.
II.
1.1.)
Les MANDE du
Sud
Ils
se subdivisent
en deux sous-ethnies
les DAN
et
lesKWENI
(GOURa).
Le
sous-groupe DAN comprend deux
peuples
étroitement
apparentés

-42-
-
les
DAN
ou YACOUBA
-
les WEN
ou TOURA
Outre ces
principales
ethnies,
d'autres
MANDE
DU
SUD existent à
l'état de
groupes
résiduels,
ce
sont:
-
les
GBAN ou GAGOU
-
les
BEN ou NGEN
II.
1.1.1.1
a; ~~~_Q~~_~~_X~gQY~~
La religion des
DAN repose à
la
fois
sur
le
culte des
esprits du
terroir et sur celui
des
ancêtres
dont
le
rôle
est
fondamental.
Ces
esprits sont
représentés
par de nombreux masques.
La
formation
des
citoyens
repose
avant
tout sur
l'initiation,
organisée autour de
la circoncision qui
est pratiquée chaque année.
Les
WEN oU TOURA pour
les
MALINKE ont une
organisation
sociale et
une
culture matér~elle presqu'identique à celle
des
DAN.
Par contre,
leur système socio-religieux assez
différent,
est marqué par une
grande
fête
annuelle de
l'igname
(YADELE)
et par une importante société d'initiation"

-43-
(le
GBAN).
Le
grand
rituel
de
celle-ci
n'a
lieu que
t 0 us
1. e s
d eux
ans.
II.
1.1.1.2
Il
comprend
les
KWENI
(ou
GOURO)
et
également
deux petites
ethnies
-
les
M~ANU (ou MONA)
les NGWANU
(ou OUAN)
Ils
ont
établi
des
relations
commerciales,
fondées
depuis
de
siècles
sur
le
commerce
de
la kola,
et
de
ce
fait
se sont
mélés
à
de
nombreuses
lignées
d'origine
DIOULA qui
ont
influencé
leur
culture.
Ce
sous-groupe
s'oppose
aux DAN
par
les
rites
religieux,
le
style
de
sculpture,
certains
aspects
de
l'économie;
pourtant
les
structures
sociales
de
base
tp.lles
que
la
langue
restent
extrêmement
proches.
La
religion
présente
deux
aspects
le
culte
des
ancêtres
et
celui
des
esprits
de
la nature.
Ce dernier
prend
l'aspect
Ge
grandes
sociétés
dites
secrètes,
dont
les
masques
ont
beaucoup
influencé
l ' a r t
BAOULE.
L'artisanat
est
considérable,
composé
essentielle-
ment
de
tisserands
qui
fabriquent
de
remarquables
tissus
avec
des
motifs
symboliques,
et
de
forgerons
qui
travaillent
le
fer
acheté
aux
MALINKE.

-44-
Les
MANDE DU SUD sont
tous
organisés
en
lignages
patrilinéaires.
Ils ont été repoussés
vers
le Sud-Ouest
par
les
BAOULE et
les
MALINKE.
II.
J.1.2
Les MANDE du Nord ou MANDING
J.1.2
Les MANDE du Nord ou
Ils sont
représentés
par
les
DIOULA,
les
MALINKE,
P.t
les
BAMBARAS qui
forment un groupe ethnique dont
l'unité est
remarquable, malgré
les
différences
régionales.
naturelles.
Ils
occupent
un immense
territoire
de
la
CASAMANCE à
l'Ouest VOLTAIQUE,
et, du SA.HEL aux rives
de BANUAMA.
Le développement de
ce peuple est
lié à
l'empire médiéval du MALI,
si bien que son berceau ne
se
trouve pas sur
le territoire ivoirien,
où certains
de ses
éléments
se sont
installés
très
tôt.
II.
I.I.2.!
Les MALINKE
comme
les BAMBARA occupent
l'extrémité
Nord-Ouest de
la COTE D'IVOIRE
jusqu'à la
limite de
la
forêt.
La différence entre ces
deux groupes est uniquement
d'ordre
dialectal.
Les
BAMBARAS sont peu nombreux,
et
n'occupent
que quelques
villages entre ODIENNE et TENGRELA.
A ces
peuples
i l faut
rattacher
le clan des
FOULA d'origine
PEUL
qui sont de grands
éleveurs.
CeS
FOULA se sont
intégrés très tôt
aux
paysans
BAMBARA dont
ils
parlent
la
langue et partagent
la culture.

-45-
Les
MALINKES
se
sont
mêlés
aux SENOUFO,
tout
en
s'étendant
au maximum
le
long de
la
frange
forestière,
dans
la
zône
des
marchés
de
la kola.
Le
terme "maninka"
est
r€servé
aux habitants
de
la
région d'ODIENNE qui
ont
une
langue
très
proche
de celle
des
habitants
de KANKAN
(en
GUINEE).
Plus
au Sud,
les
MALINKE
du MAOU,
du
OUOROnOUGOU et
du KOYARA parlent
au contraire des
dialectes
très
particuliers
moins
faciles
à
comprendre.
La société MALINKE
est
une
société de
tradition
monarchique
divisée
en groupes
sociaux hiérarchisés
et
en castes.
Ces
castes constituées
en grande majorité d'arti-
sans
tels
que
les
forgerons,
les
teinturiers
et
les
griots.
Les
esclaves
sont
nombreux parfois
même
le
tiers
ou
la moitié
de
la population.
Il
existe également
une
organisation militaire
forte,
fondée
sur
la garde
d;un
chef
traditionnel
appelé
"faama".
La
religion des
MANDING reposait sur
le culte des
ancêtres
et
surtout
sur
celui
des
grandes
sociétés,
régis-
sant
notamment
l'initiation et
évoquant
les
esprits
de
la nature.
Le passage
à
l'ISLAM de
la majorité
des
MALINKE est
un phénomène
récent,
amorcé
au
temps
de
SAMORY.

-46-
Ce
peuple a
une
inten~e activitê commerciale avec
les
DIOULA basée sur
la kola.
La vie sociale eSt marquée
par
des
marchés
hebdomadaires.
II.
1. 1.2.2
Ils
constituent un groupe
MANDING,
installé
depuis
le XVlllème siècle
dans
la région
de KONG,
spécialise
dans
le
commerce
et
le maraboutage.
Le
par-
ler
de KONG fut
longtemps
considéré comme
la seule vraie
langue
DIOULA.
A l'époque
coloniale,
on désignait
sous
le nom
de
"dioula"
les
personnes
originaires
du
Nord,
MANDING
ou non,
qui
occupaient
en masse
les
villes
et
les
plantations.
Ainsi
donc,
le
DIOULA devint
un mélange
entre
le
parler de KONG et
celui
d'ODIENNE.
C'est
la
langue
véhiculaire
la
plus
utilisée
en COTE
D'IVOIRE.
Les
DIOULA se
rencontrent partout
regroupés
en
quartiers
ou en villages
isolés;
ils
occupent
quelques
villes
comme BONDOUKOU,
BOUNA et
SATAMA.
L'organisation
sociale
et
culturelle
de
ce
peuple est
presque identique
à
celle
des
MALINKE musulmans.
Ils
sont en effet
tous
is lamisés.
Ce
sont également
de
grands
commerçants
et
d'excellents
artisans,
maîtres
notamment
du
tissage.
L'agriculture
n'est par
contre
pas
très
développée.

-47-
Tous
les
MANDING sont
organisés
en
lignages
patrilinéaires
caractérisés
par
la polygamie.
II.
1.2
Le
Groupe
VOLTAI QUE
Il
n'occupe
en COTE D'IVOIRE
que
le Sud-Ouest.
d'un
vaste
domaine
comprenant
presque
toute
la HAUTE VOLTA,
(actuellement BURKINA FASO),
le
Nord du GHANA et
du
BENIN.
Il
existe deux grands
peuples
Voltaïques
dont
la majorité
réside
en
COTE D'IVOIRE
les
SENOUFO et
les
KOULANGO
(de
part
et d'autre
du
COMOE).
Les
LOBI
et
leurs
voisins
constituent
également
un noyau
important
de
ce
groupe.
II.
/.2. 1
Les SENOUFO
Installés
en COTE D'IVOIRE depuis
de nombreux siècles,
ils
ont

reculer devant
l'avancée des
BAOULE
au Sud et
des
MALINKE
à
l'Ouest.
Le
terme
"SENOUFO"
est
d'origine
Mandingue
ils
s'appellent eux-mêmes
Syenaon
(Syenambele
au pluriel)
dans
leur
langue
(le SYENAN).
C'est
le peuple
le
plus authentiquement
paysan
de
la COTE
D'IVOIRE.
Ce
groupe se
subdivise en
trois
sous-groupes
les
PALLAKA
(région de
FERKESSEDOUGOU),
les
TAGWANA
(région de KATIOLA)
et
les
DJIMINI
(de
DABAKALA où
les

-48-
villages
de
DIOULA sont nombreux).
A ceux-ci
s'ajoutent
ericore
les
NAFANA,
pr~s
de
BONDOUKOU,
venus
au XVII~me
siècle
prospecter
les mines
d'or.
La majorité des
SENOUFO en COTE U'IVOIRE sont
organisés
en
lignages
matrilinéaires,
à
l'exception du
groupe demnurant
à
BOUNDIALI
qui
& peut-être
subi
l'influence mandingue.
Ces
lignages
sont groupés
en
villages
(KALA), eux-mêmes
rassemblés
en cantons
,TAR)
Le TAR constitue
l'unité politique de base et comprend
un chef
religieux.
Cette société est
foncièrement
démocratique et égalitaire
les
esclaves y sont
peu
nombreux et
les
castes
inex~stantes.
Mais,
l'influence
mandingue
a bouleversé cette
organisation
un
royaume
militaire
s'est crié
et
les
castes
apparaissent
ches
les
SENOUFO.
Le
commerce
est
le monopole
des
DIOULA qui vivent
au
contact des
cultivateurs.
Dans
la
religion des
SENOUFO,
le
culte des ancêtres
a
fait
place
aux sociétés ,~ecrètes qui
portent
le
nom de
paRa en COTE D'IVOIRE.
.
.:,.
. .. ;
En effet,
la culture
SENOUFO repose
essentiellement sur
le
paRa qui
régit
l'existence
avec un
rituel
très
riche dans
lesquels
statuts et masques
jouent
un
rôle
considérable.
Par
ses
différentes épreuves à'initiation
(sacrifices,
fêtes
ri-
tuelles,
etc . . . ); il
constitue une
forme
d'éducation qui
règle
la vie
politique,
sociale et
religieuse
du groupe.

-49-
II.
1.2.2
Les KOULANGO
#"
..
Ils
occupent
la moitié Nord-Est du
pays.
L';p'pe~
',""
lation "KOULANGO"
semble
avoir
été
donnée à ce
groupe" par
les
princes
DAGOMBA qui organis!rent
le
royaume
de
BOUNA
vers
1600.
Auparavant,
ils s'appelaient
LORON.
Leur
domaine s'étendait
largement dans
l'actuel
territoire
VOLTAIQUE.
Cette société sans
Etat
s'est
trouvée
profondément
transformée
par
les
nouveaux venus
avec comme conséquence
l'apparition de
chefferies.
Ils
ont vu
leur
territoire
réduit à
partir du XVIIIème siècle,
à
l'arrivée des
LOBI
et des
BIRIFOR.
Les KOULANGO sont
également
organisés
en
lignages
matrilinéaires
CBIN).
Comme
les
SENOUFO,
le
culte des
ancêtres
est nette-
ment dominé par celui
des
esprits
de
la nature
qui
s'exprime
par des
sociétés secrètes
chargées
de
l'initiation.
Les
masques
utilisés
dans
ce culte sont un élément
important
de
leur culture.
L'artisanat
est
réalisé
par une
minorité
de DIOULA
ou de MOSSI.
Ici
encore. le comme rce
es t
entre
les mains
des
DIOULA.

-50-
II.
]. 2.3
Les LOBI et leurs Voisins
Les
peuples
du
"rameau LOBI"
constituent selon
LABOURET,
un ensemble de peuples
qui
ont
certains
caractè-
res
communs
dans
la structure
sociale t t
la civilisation
matérielle,
mais
qui
parlent
des
langues
très
différentes.
En
COTE D'IVOIRE
on distingue
trois
de
ces
peuples
sur la
bande de
savane
sèche qui
s'étend au Nord de
BOUNA.
Ce
sont
les
TEGESIE,
les
L0BI,
et
les
BIRIFOR.
Ces
peuples,
essentiellement
guerriers
et
excellents
cultivateurs,
n'ont
pas
de
villages.
Leurs
habitations
sont
dispersées
et
consistent
ende
grandes
maisons
familiales
.
, ~
~so~ees.
Organisés
en
lignages
matrilinéaires,
ils
s'unis-
sent
par des
mariages
patrilocaux et
se
regroupent
en
quelques
grands .clans
(TYAR,
BAL0).
Dans
cette
société
sans
chef,
les
castes
sont
inconnues
et
les
esclaves
peu
nombreux.
Leur
religion
est dominée
par
le
culte des
ancêtres
et
les
tombes
anciennes
qui
font
l'objet
de
cultes
périodiques.
La
grande société
d'initiation,
le DYORO,
est peut-être
le
seul
élément
de
la structure sociale qui
dépasse
le
lignage.

-51-
Ces
peuples
sont
de
bons
forgerons
et
possèdent
une
grande
tradition d'orpaillage.
~~.
Ils
sont
célèbres
~~.
11(" "
..~
aussi
pour
l'importance qu'ils
accordent
à
la nudité'
f '.',
.
~,I
~~
totale:
ils
y attachent des
valeurs
de
robustesse
et de
~~
totale:
franchise.
Il
existe d'autre$
peuples
VOLTAIQUES
en CafE
D'IVOIRE,
tel-s que
les
GOUINS
au
Nord
de
FERKE,
les
SIrI
à
l'Est
de
BOUNA et
les
DEGHA près
de
BONDOUKOU.
II.
J.3
Le Groupe AKAN
Ce groupe
déborde
largement
sur
tout
le
Sud
du
GHANA.
En COTE
D'IVOIRE,
i l
se
trouve
aU('Centre-Est
et
au
Sud-Est et
se
divise
en
trois
grands
groupes
les
AKAN
frontaliers,
ceux du Centre
et
les
AKAN
lagunaires.
II.
1.3.1
Les AKAN Frontaliers
Ils
sont
appelés
ainsi
parce
qu'ils
se
trouvent
de
part
et
d'autre
de
la
frontière
entre
le
GHANA
et
la
COTE D'IVO,IRE.
Il
s ' a g i t :
-
des
ABRON
des
JUABEN
-
des
AGNI
des
ESSOUMA
-
des
NZIMA

-52-
II.
1.3.2
Les AKAN du Centre
Au centre de
la COTE D'IVOIRE,
c'est
la grande
famille
des
BAOULE
(OUAREBO,
AGBA,
NGBAN,
FAAFOUE,
NZIKPRI,
AITOU,
NANAFOUE,
SAAFOUE,
GOLI,
etc.)
II.
1.3.3
Les AKAN Lagunaires
Dispersés dans
la forit
du Sud,
ils
sont
installés
a'ltou r
du vas te
complexe
formé
par
les
lagunes
EBRIE,
ABY,
POTOU,
AGHlEN,
et celle de GRAND-LAHOU.
Ce sont
les ABE,
les ABOURE,
les AKYE,
les ADIOl!KROU,
les EBRIE,
les
EWOTIE,
les AVIKAM et
les
EGA.
A ces
trois
grands
groupes,
nous
pouvons
rattacher
les
TCHOKOSSI et
les
YAOURE.
Les
premi~rs sont des
ivoiriens
immigrés au TOGO.
Islamisé,
cc peuple a conservé sa
langue
d'origine avec quelques
apports
linguistiques MANDE.
Les
seconds
sont
des AKAN établis de
longue date
en COTE
D'IVOIRE,
bien avant
les
BAOULE.
II.
1.3.4
Linguistiquement,
les
groupes qui
se comprennent
plus
ou moins
sont
:
-
les AGNI-BAOULE
-
les AKYE-ABE
-
les AVIKAM
(ALLADIAN et AVIKAM)

-53-
Le
système
de
parenté
est
fondé
sur
la doublé
filiation.
Dans
un
tel
système,
l'enfant
garde
des
liens
solides
aussi
bien
de
son
matrilignage que
de
son
~atr~-
lignage.
Généralement,
l'enfant

dans
le
mariage,
demeure
membre
du
clan de
sa
mère. En effet,
la
coutume
AKAN
accorde
une
importance
primordiale
à
la
mère
et
sacralise
la
transmis-
sion de
la
vie
par
celle-ci,
à
tel
point
que
le
mariage
d'une
fille
entraine
un
droit
d'héritage
pour
sa
famille.
Dans
tout
le groupe AKAN,
l'or a
une
valeur
symbolique
considérable.
Dans
chaque
famille
i l
est gardé
sous
forme
de
statuettes
et
de
bijoux
(bouc:es
d'oreille,
bagues,
bracelets . . . ).
Les
AKAN
disposent
de
petites
figurtnes
en bronze
communément
appelées
"poids
à
peser
l'or"
obtenue
par
la
technique
de
la cire
perdue.
Du
point
de
vue
religieux,
ils
sont
animistes
mals
n'adorent
que
les
divinités
naturelles
(divinités
des
cours
d'eau,
des
montagnes,
et
des
forêts);
ainsi
queides
êtres
surnaturels
(géants
et
nains).
Ils
connais-
sent
également
le
culte
des
ancêtres.
Dans
la
société AKAN,
l'igname
occupe
une
place
importante
et
donne
lieu
à
une
fête
appelée
"fête
des
.ignames " .
Cette
fête
est
une
manifestation
culturelle
.
Cette
fête
est
une
manifestation
connue
qui
indique
la
fin
d'une
année.
L'origine
de
cette
cérémonie
n'a
pas
été
établie
de
façon
satisfaisante.

-54-
Selon
J.F.
AMON
D'ABY
elle
vise tro~s objectifs
Elle
est
avant
tout
une
ac~ion de grice rendue par
les
vivants
aux
espri~s b€n€fiques,
esprits
auxquels
la
terre
doit
la
paix
et
la
f€condit€.
Elle
est
ensuite
la
comm€moration
des
morts
qui
ne
cessent
de
veiller
sur
les
humains
et
leur
procurer
tout
ce
qui
est
n€cessaire
pour
vivre
heureux.
-
Enfin,
elle
est
pour
ces
derniers
une
occasion de
purification
et
de
r€jouissance
dans
la
paix
et
l'abondance
retrouv€es.
Pour
d'autres
l'igname
fut
apporté
par
les
AKAN dù
GHANA et
les
préserva de
la
famine
pendant
la
traversée
de
la
Grande
Forêt
Le
pays
AKAN connaît
aujourd:hui
une
profonde
modification
à
tous
point
de
vue
du
fait
de
l'immigration,de
l'indépendance
et
du
developpement
économique.

-55-
II.
J.4
Le Groupe KROU
Le
groupe
culturel
KROU
occupe
su~ le
lit;Qral
. i :
a t 1 an t i que
une spa c e g é 0 g r a phi que
à chie val
sur 1~~
LIBERIA et
la
COTE
D'YVOIRE.
Tr~s morcelés,
••••
les''''KROtJ
comptent
en
COTE
D'IVOIRE
une
qui~zaine 'd:ethnies, dont
chacune
est
subdivisée
en
une
constella~ion de' petites
communautés
groupant
quelques
villages.
Ils
ont
cependant
en
commun
une
société
de
type
lignager,
à
filiation
patrilinéaire.
Parmi
ces
ethnies,
les
principales
sont
-
les
DIDA centrés
sur
DIVO
-
les
GODIE
occupant
le
triangle DALOA-GAGNOA-SOUBRE
-
les
WE
(GUERF
et
WOBE)
dans
la
région
de
GUIGLO.
-
les
BAK~E au Nord de
SAN-PEDRO
-
et
les
KROU
(KFOUMEN)
proprement
dits,
installés
dans
l'extrême
Sud-Ouest
(TABOU)
Dans
cette
société
la
parenté
joue
un
rôle
important,
avec
comme
seule autorité
inconstestée,
celle
de
l'aîné
du
lignage.
Le mariage
est
également
déterminant
en
tant
que
créateur
d'alliances;
mariage
dont
la
forte
polygamie
et
l'existence
d'une
compensation matrimoniale
ou dot
font
la
clé
de voûte
de
l'organisation
sociale.
L'activité
artisanale
est
reflétée
par
la sculpture

-56-
de
masques
et
de
statuettes
dans
laquelle
excellent
les
WE.
La
religion
est
sensiblement
identique
d'une
population à
l'autre.
Le
peuple KROU
reconnaît
un
dieu
unique,
créateur de
toute
chose.
Mais
ce
dieu
étant
très
éloigné
des
humains,
la
présence
des
dieux
secondaires
représentés
par
les
génies
est
nécessaire.
Ce
sont
des
génies,
vivant
soit
dans
les
arbres,
soit
dans
les
rochers,
soit
dans
l'eau,
qui
décident
du
devenir
de
l ' ê t r e
humain.
Les
ancêtres
n'occupent
qu'une
place
insignifiante
dans
cet
ordre
religieux.

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-58-
II.
2
HABITUDES ALIMENTAIRES EN COTE D'IVOIRE
2
Arrès
un aperçu
sur
les
habitudes
alimentaires
traditionnelles,
nous
ferons
une analyse
de
l'évolution
alimentaire
en COTE
D'IVOIRE.
II.
2.\\
Habitudes
Alimentaires
Traditionnelles
2.\\
Les
comportements
alimentaires
traditionnels
sont
liés
à
leurs
déterminants
agro-naturels
et
cultu(els.
Ainsi
donc,
nous
aborderons
l'étude
des
habitudes
alimentaires
traditionnelles
suivant
une
démarche
ethno-
géographique.
En
COTE
D'IVOIRE,
dans
a
société
tradition-
nelle,
un
repas
est
généralement constitué
d'un
plat
unique.
L'aliment
de
base
varie
selon
les
régions;
i l
peut
s'agir
de
féculents
(manioc,
igname,
banane
plantain)
ou de
céréales
(riz,
maïs,
mil-sorgho).
La
plupart
des
plats
principaux s'accompagnent
de
sauces
contenant
du poisson,
de
la viande
et
des
condiments.
Le
repas
est
servi
dans
un
plat unique
pour
des
groupes
distincts
de
personnes.
Généralement,
les
hommes
adultes
mangent
avec
les
enfants,
les
femmes
avec

-59-
les
jeunes
filles
et
les
très
jeunes
enfants.
Cependant,
dans
certaines
grandes
fa~illes,
les
grands
enfants
man-
gent
à
part
ainsi
que
les
jeunes
filles.
Le
re pa s
est
rarement
achevé
pa r
des
fruits,
par
contre,
ils
sont
consommés
à
volonté
entre
les
repas.
L'enfant
est
nourri
au
sein
jusqu'à
l ' âge
de
deux
ans
en-
viron,
ensuite
il
prend
part
au x
r e pa s
familiaux.
Au
cours
des
six
premiers
mois,
les
besoins
du
nouveau-né
sont
par-
f3jte~ent couverts
par
l'allaitement
maternel.
Les
nouris-
sons
ont
un
développement
staturo-pondéral
très
satisfaisant
pendant
cette
période.
Toutefois,
le
sevrage
est
tardif
et
réalis0
d'une
manière
brutale
car
l'enfant
passe
sans
transition,
'alimentation
liquide
à
'alimentation
solide.
Assez
souvent,
les
aliments
de
supplément
n'apportent
pas
à
'enfant
la
quantit'
de
protéines
nécessaire
à
son développement.
Les
interdits
alimentaires
sont
également
répandus
et
varient
d'une
ethnie
à
l'autre.
Ils
portent
le
plus
souvent
sur des
animaux
de
brousse,
certains
poissons,
des
fruits
et
des
oeufs.
Ces
ta-
bous
alimentaires
concernent
surtout
les
aliments
riches
en
protéines,
indispensables
à
une
bonne
croissance
de
l'enfant.
Il
n'est
donc
pas
rare
de
voir
des
enfants
atteints
de
mal-
nutrition
(Kwashiorkor,
Marasme)
due
à
l'ignorance
des
parents.

-60-
II.
2.1. J
Habitudes Alimentaires chez les MANDE du Nord et les SENOUFO
Les
MANDE
DU NORD
(DIOULA,
MALINKE,
BAMBARA),
et
les
SENOUFO vivent
en
zône
de
savane
et
ont
à
peu près
les
mêmes
habitudes
alimentaires.
Ils
culti
2nt
principalement
le
riz,
le
mil-sorgho,
le
maïs,
le
riz
et
l'igname;
secondairement,
le
manioc,
l'arachide,
le
fonio
et
la
banane
plantain.
-
la
viande
ou
le
poisson
peuvent
être
séchés
ou
fumés.
-
les
céréales
sont
conservés
en grains
dans
les
greniers.
-
les
haricots
sont
séchés
et
stockés
au
grenier,
non
décortiqués.
-
les
fruits
sont
consommés
au moment
de
leur maturité
seul
le
tamarin
se
conserve
très
longtemps.
-
le
couscous
de mil,
de
maïs,
de sorgho
ou
de
fonio
qui
s'accompagne
d'une
sauce
à
base
de
viande
ou
de
poisson.

-61-
le
tô:
pâte
à base
de
farine
de
maïs,
de
sorgho
1;'
011
de
manioc.
I l est
le
plus
souvent
accompagné
d'une
sauce
préparée
à base
de
gombo
(sauce
gombo)
- le riz blanc; il s'accompagne également de sauce.
c) Sauces
Les
sauces
suivantes
sont
les
plus
consommés
-
sauce
gombo
-
sauce
arachide
-
sauce
tomate
-
sauce
à
base
de
haricots
niébé.
fo'
,
,
1>' ,.:.~.
li\\.:
4';",,..
";.~ ,
le
"dégué"
séché
(dégué
j ala)
i l
se
prépare
à
partir
de
la
farine
de
mil
le
couscous
sec
(~assi jala) obtenu également à
partir
de
la
farine
de
mil
la
bouillie
de
riz
la
bouillie
de
mil
(môni)
les
haricots
niébé
qui se servent souvent en
purée
avec
du
beurre
de
karité
ou
en beignets.
-
le
maïs
frais
braisé
ou
bouilli
à
l'eau
salée.
les
beignets
de
mil.
le
dolo
c'est
de
la
bière
de
mil.

-62-
-
Le
"niamakoudji" se
fait
à
base de
gingembre.
-
Le
"tomidji" est
obtenu à
partir de
tamarin
II.
2.1.2
Habitudes Alimentaires
chez
les
AKAN
Les
habitudes
alimencaires
des
BAOULE
(AKAN du
centre)
diffèrent
de celle
des
AKAN
frontaliers
pt
lagunaires.
II.
2.1.2.1
Les
BAOULE cultivent principalement
l'igname,
le
mais,
le
riz,
la banane
plantain et
le
taro.
L'arachide,
le
manioc
et
le
mil
occupent une
place secondaire.
le
fout ou d'igname
l'igname
cuite
dans
l'eau
salée ou "N'GBO"
l'igname
braisée ou "KPANDO"
le
ragoût
d'igname
ou "allouboué" qui
se
mange avec
de
l'huile de
palme.
le
foutou
de
banane (banane
bouillie
et
pilée)
la
banane
braisêe
le
riz
blanc cuit
le
foutou
de
manioc
le
foutou
de
taro
le maïs
grillé ou braisé

-63-
Les
plats
de
foutou
et
de
riz
s'accompagnent
d'une
sauce
1
base
de
viande,
de
poisson et
de
condiments
selon
les
moyens
dont
dispose
la
famille.
Le
surplus
de
viande
et
de
poisson est
fumé
et
conservé.
Les
principaux
légumes
qui
poussent
dans
la
région
sont
le
gombo,
l'aubergine,
la
tomate,
l'oignon
les
feuilles
comestibles
et
le
piment.
Ces
légumes
sont
utilisés
pour
la
préparation
des
sauces
telles
que
la sauce
aubergine
-
la
sauce
graine *
la
sauce
gombo
c)
Les
Fruits
----------
Ce
sont
les avocats,
les
oranges,
les
mangues,
le
papaye
etc . . .
Ils
sont
consommés surtout
pendant
leur saison.
d)
Les
Boissons
Les
boissons
traditionnelles
sont
les
vins
de
palme,
de
rônier,
ou
de
raphia.
* Sauce préparée â base de graine de palme.

-64-
11. 2. 1.2.2
~~9i~~~~~_~li~~~~~i!~~_~~~~_1~~_~~~!_~~_1~~_~~~~~~!~~§
(~~~Q~Q,
~~9i~~~~~_~li~~~~~i!~~_~~~~_1~~_~~~!_~~_1~~_~~~~~~!~~§
~~~~~_~~9_~~gL~~~~_~~~~~~)
Les
cultures
principales
de
ces
peuples
sont
-
la banane
plantin
-
le
taro
l'igname
le manioc
Le
maïs
et
l'arachide
sont
cultivés
secondairement.
Les
peuples
lagunaires
sont de
grands
pêcheurs
ainsi
le
poisson entre
dans
la
composition de
la
plupart des
sauces,
et
il
est
souvent
accompagné
de
crabes,
de viande
ou d'escargots.
Le
manioc
constitue
l'élément
de
base de
nombreuses
préparations
l '
" at tiéké"
se
fait
avec du manioc
rapé,
fermenté
et
cuit
à
la vapeur.
Il
se
consomme
soit
avec
du
poisson
frit
soit
avec de
la
sauce.
-
le
" p l a kali"
(Ebrié)
est
de
la
pâte de
manioc.
-
le
"bédékouma"
(APPLLO,
ABOURE,
AGNI)
-
l '
"atoukpou"
(ABOURE)
est de
l'attiéké moulé
en
galettes
épaisses
cuites
à
la vapeur.

-65-
Ces
préparations
à
base de manioc
se
mangent
surtout
le
soir avec
de
la
sauce
tomate,
sauce
graine
ou sauce
aubergine.
Le manioc
se
cc~somme également sous forme de
manioc
bouilli
et
de
bouillie
de
manioc.
La
banane
est
consommée
sous
différentes
formes
le
fout ou de
banane
(AGNI,
APOLLO)
le
foufou de
banane qui
n'est
pas
de
la banane
pilée,
comme
précédemment,
mais
de
la banane
bouillie
écrasée
à
laquelle
on ajoute
de
l'huile de
palme.
Le
foutou
comme
le
foufou
se
mange
avec
une
sauce.
la
banane
bouillie
l'alloco,
banane mûre
coupée
en
rondelles,
ou
en dés,
et cuite
dans
l'huile.
le
krako
se
compose
de
banane
mûre
écrasée,
mélangée
à de
la farine
de
maïs,
le
tout
étant
f r i t
dans
l'huile.
-
le
riz
remplace
souvent
le
manioc
comme
plat
princi-
pal
le
soir et
se
sert
également
avec
une
sauce.
l'igname
est
consommé
sous
les
formes
suivantes:
ragoût
d'igname,
foufou
d'igname,
foutou
d'igname,
igname
bouilli,
purée
d'igname.
-
le
taro
se
consomme
en bouillie.

-66-
Elles
accompagnent
la
plupart
des
plats
et
contien-
nent
des
poissons
frais,
des
crusbacés,
de
la
viande
de
brousse
ou
des
escargots.selon
les
possibilités
des
familles.
Les
principales
sauces
sont
sauce
aubergine,
sauce
graine,
sauce
gombo,
sauce
feuille
et
sauce
pistache.
II.
2.1.3
Habitudes
Alimentaires
chez
les
MANDE
du
Sud
(YACOUBA en
particulier)
Les
MANDE
DU SUD
sont
un
peuple
d'agricultèurs
dont
les
produits
de
base
sont
le
manioc,
le
riz,
la
banane
plantain
et
le
mars.
La
conservation
de
la
viande
et
du
poisson
se
fait
par
séchage.
La
viande
peut-être
bouillie
mais
cette
forme
de
conservation
n'est
pas
durable.
Le
riz
et
l'arachide
sont
conservés
respectivement
en
paddy
et
en
grain
dans
un
grenier, alors
que
le
manioc
est
préalablement
séché.
-
Le
riz
blanc
(Ya)
qui
s'accompagne
d'une
sauce
préparée
avec
de
l'hu1le
de
palme
et
du
gombo
frais
(Ya Kanmunle)
... / ...

-67-
-
Le
manioc
en
foutou
(manioc
frais,
bouilli
et
pilé)
i l
se
consomme
avec
une
sauce
sous
forme
de

ùe
manioc
(ou
Bée
tô)
i l
se
mange
avec
la
sauce
graine
frais
et
bouilli,
on
lui
ajoute
une
poudre
appelée
"dô".
La
banane
écrasée
et
mélangée avec
de
l'huile
de
palme
et
du
piment
"Déhé".
Banane
fraîche
écrasée
et
mélangée
ave·c
de
la
farine
de
maïs
ou de
riz,
salée et
pimentée,
empaquetée
dans
des
feuilles
et
bouillie
braisée,
elle
est
prise
au
petit
déjeuner
ou
entre
les
rep~s.
-
Le
maïs
est
braisé
ou bouilli
ainsi
que
l'igname.
-
Sauce
aubergine
-
Sauce
gombo
-
Sauce
graine
Sauces
feuilles
(de
patates,
de manioc
et
de
taro)
II.
2.1.4
Habitudes
Alimentaires
chez
les
KROU
a)
~i!!§!~~E~~_E!§E~!~Ei~~~
-
Le
riz
blanc
constitue
la
nourriture principale.
Chez certains
i l
est
finement
écrasé,
salé,
mis
en
feuille
et bouilli.
Toutefois,
chez
les
DIDA de
la
région
de
FRESCO,
l ' a t t i é -

remplace
le
riz.
Chez
ce
peuple
lagunaire,
la plupart
des
sauces
contiennent
du
poisson,
des
crustacés,
des
champignons,
etc

-68-
-
Le
foutou
de banane
-
Le
foufou
de banane
-
La banane braisé consommée surtout au petit déjeuner
-
Le manioc et
l'igname
sont également préparés en
foutou
L'ignallle,
le
taro et
la maïs
peuvent
se consommer bo '.illis.
-
Sauce graine
-
Sauce
arachide
-
Sauce
feuille
(feuille de gombo,
de patate,
etc . . . )
-
Sauce
aubergine.

-69-
I I .
2.2
(Ce
chapitre est
le
fruit
de
l'exploitation d'un
travail
de
la Direction Générale des Statistiques d'ABIDJAN)
Le
processus
de
développement que connaît
la
COTE D'IVOIRE n'est
pas
sans
conséquence sur
l'évolution
de
l'alimentation.
En effet,
de nombreux facteurs
tels
que
l'urbanisation,
la modification du rôle économique et
social
de
la
femme,
la commercialisation de
la pro~uction
agricole,
etc.
ont entraîné
des
changements
dans
les
comportements
alimentaires.
Pourtànt
cette transformation
n'est
pas
radicale
puisqu'elle
s'a~~uie sur les modèles
t-
alimentaires
traditionnels.
II.
2.2.2
Consommation de
Produits
Vivriers
Une
enquête menée
en
1979 par
la Direction de
la
Statistique sur 2160
familles
a permis
d'évaluer
la
consommation totale du pays en produits
vivriers.
Pour
cela,
la COTE D'IVOIRE a été divisée
en cinq grandes régions:
forêt-est,
forêt-ouest,
et savane
pour
le milieu rural.
ABIDJAN et
les
autres
villes
pour
le milieu urbain.
Nous
rappelons
que
la
forêt-est
correspond au domaine

-70-
du groupe
AKAN;
la forêt-ouest
à
celui du groupe MANDE
DU SUD et KROU.
Dans
la
région de
Savane,
se
trouvent
les
groupes
VOLTAIQUES,
les MANDE DU NORD et
les AKAN
DU CENTRE.
II.
2.2.1.1
Elle concerne
les
produits vivriers
consommés au
sein de
la famille
et à
l'extérieur.
Elle réprésente
977. de
la
consommation totale.
Cette
part
est plus
faible
en milieu urbain
(ABIDJAN 937.,
autres
villes
95,37.)
qu'en milieu rural
(forêt-ouest
95,6%,
Forêt-est 98,67"
Savane 99,1%).
Ces pourcentages montrent
que c'est dans
les
villes que
les habitudes
de
consommation
individuelle
(ou externe)
sont
les
plus
répandues.
Les
principaux produits de
consommation sont
essentiellement
l'igname,
le
riz blanc,
la banane plantain et
le manioc.
. r .'.
"
Elle comprend
les
produits
olt l.~s 'p~"ats pris
,·'t..
,·'t
individuellement,
en dehors
des
repas.
Cèt"te
consommation

-71-
r e pré sen te, env i r 0 n 3 % deI a con s 0 mm a t ion
t 0 ta le.
En
milieu rural
les
plats
les plus
consommés sont
les
beignets,l'''attiéké'', la banane
plantain,
la banane
braisée,
le
riz en sauce et
la bouillie de
banane.
En
milieu urbain,
on trouve
surtout l '
"attiéké",
les beignets
et
l '
"alloco".
La
consommation des
produits
pris
à
titre
individuel
est
faible
et
concerne surtout
les
arachides
décortiquées,
la ban a n e pla n ta in,
le ma ï sen épi s
f rai s e t
l ' a t t i é k é
I I .
2.2.1.2
Elle
se
compose de
la manière suivante
igname
34%,
manioc 21%,
le
riz
16%,
la banane plantain
15%.
La
répartition pour
l'ensemble du pays
est
de
26,57. pour
les
céréales
et
l'arachide
et
73,57. pour
les
f~culents.
II.
2.2.1.3
Produits Vivriers
(Tableau 3)
c'est en milieu urbain que
la consommation par
tête de
produits vivriers
s'avère
être plus
faible
car
l'alimentation y
est plus diversifiée et donc
le poids
relatif des autres
produits
est
plus
important

-72-
CARACTERISTIQUES REGIONALES DE LA CONSOMMATION
DE PRODUITS D'ORIGINE VI7RIERE
Caractéristiques
Forêt-
Forêt -
.-\\utres
Savane
Abidjan
Ensemble
Est
Ouest
Villes
:::onsommation de
447 439 t
185 266 t
254 465 t
147 954 t
198 215 t
1 233 299 t
?roduits vivriers
36 %
15 %
21 %
12 %
16 %
100%
Consommation par
tète
205 kg
146 kg
162 kg
113 kg
130 kg
157k~
Part des principaux
1. igname
1. plantain
1. igname
1. plantain
1.riz34%
1.igname
produits
taràif 52 %
32 %
tardIf 43 %
32 %
tardif 32%
entrant dans la
2. manioc 20 Sf 2. man~oc 30%
2. ~iz 15 %
2. riz 30%
2. igna.23%
2. riz 17%
consommation
3.plan. 13 %
3.riz 20 %
3. maïs 14%
3. man.18% 3. plan. 17OJ.
3.plan.160J.
Part des -:;éréa-
les et arachides
8,3 %
25 %
36 %
36,5%
46 %
26.5%
26,5%
Part de la Con-
sommation externe
1,4 %
4.4%
0,9%
7 %
4,7%
3%
Prinuipaux plats
l.riz en
l.banane
1. baignet
1. attiéké
1.attiéké
1. beignet
consommés indi-
s&.uce
braisée
viduellement
2. beigr.ets
2. boulliitl
2.banane
2. beignet
2. beignet
2. attiéké
biina:'1e
braisée
3. attiéké
3.attiéké
3. aUiéké
3. alloco
3.alloco
3.alloco
Principaux
1 . attiéké
1. plantain
1. d.rachide
1 . al'ach:ide
1.arachi.
1. arachide
produits
consommés
2. mars
2.mars
2. manioc
2. maïs
2. plant.
2.plant.
individuellement
3. mars
,ource
------
Sous-Direction de la Statistique d'ABIDJAN
1979
------
Sous-Direction de la Statistique d'ABIDJAN

-73-
Il en est de même
pour
les plats pris à
titre
indi-
viduel.
L'importance de
la consommation de riz
explique
la part
élevée des
céréales.
En milieu
rural

la
consommation par tête est
plus
élevée,
les
tubercules
prédominent
dans
l'alimentation.
Le
modèle de
consomma-
tion est
différent dans
chaque région avec une
faible
part
de
céréales,
sauf en Savane.
La consommation externe
est nettement moins développée
en milieu rural.

-74-
II.
2.2.2
Tendances
Actuelles
de
l'Evolution Alimentaire
en COTE D'IVOIRE
I I .
2.2.2.1
Zones
Rurales
-------------
En
Forêt-Est,
nous
sommes
en
présence
d'un modèle
alimentaire
·basé
sur
les
tubercules
et
plus
précisément
sur
l'igname.
En
Forêt-Ouest
alimentaire,
le
plus
répan-
du
est
le
riz
qui
est
une
céréale
traditionnelle
dans
cette
zône.
Enfin,
en
Savane,
les
céréales
dominent
sous
forme
de
riz, .maïs
et
sorgho.
De
même,
l'igname et
les
légumineuses,
les
noix et
les
graines
occupent
une
place
importante.
Ces
trois
régions
se
distinguent
nettement
par
leur
tradition
alimentaire
et
par
leur intégration au
processus
de
développement
et
aux
rapports
marchands~
(cf
Tableau
14)
Elle
brise
les
liens
étroits
qui
existent
entre
la production
et
la
consommation alimentaire, élargissant _
ainsi
les modlèles
alimentaires.

-75-
TAUX DE MONETARIATION PAR CATEGORIE
PRODUITS
FORET-EST
FORET-OUEST
SAVANE
%
%
%
CEREALES
53,1
30,1
22,1
FECULENTS
7,0
10,8
5,4
LEG. NOIX Gr.
14,1
11,0
23,9
LEGUMES FEUILLES
16,1
6,9
35,9
FRUITS
54,9
4,0
8,0
1
1
1
SUCRE
25,5
82,4
95,4
1
VIANDES
21,1
13,9
24,9
POISSONS
96,6
89,8
54,3
LAIT OEUFS
99,5
----
97,7
MAT. GRASSE
75,9
29,8
30,3
POISSONS
95,8
100
97,8
CONDIMENTS
57,3
0
58,3
TOTAL
33,8
33,4
27,8
Sous-Direction de
la Statistique d'ABIDJAN
1979

-76-
La Forêt-Est
regroupe
des
régions

le dévelop-
pement
des
cultures
d'exportation
(café,
cacao)
est
plus
ancien.
E 11 e
est
donc
familiarisée
de
longue
date
avec
les
rapports
monétaires.
Cependant
le
taux de
moné-
tarisation ne
semble
pas
avoir une évolution significative.
Le
développement
des
cultures
d'exportation en
Forêt-Ouest
est
plus
récent
mais
proportionnellement
plus
rapide.
En Savane,
le
taux de monétarisation
a
égaleme~t
progressé.
Cependant
les
céréales
sont
plus
~ommercialisés
que
les
tubercules
il
en
est
de même
pour
le
poisson
comparativement
à
la viande.
b)
§~!~~~~!~_~~_~~~g~!_~li~~~!~i!~
(cf
Tableau
15)
Quantitativement,
la structure du budget
alimen-
taire,
en
zône
forestière
Est,
donne une
impression de
stabilité.
Le modèle
alimentaire
était
caractérisé,
i l
y
a
vingt
ans,
par
le
poids
important
des
tubercules
qui
représentaient
plus
de
40%
de
la valeur
de
l'alimentation.
Cette
caractéristique demeure
encore
aujourd'hui
dans
cette
région.
Le
modèle alimentaire
en Savane,
n'a
pas
subi
de
profonds changements puisqu'il est toujours caract€ris€

-77-
STRUCTURE DU BUDGET ALIMENTAIRE DANS LES TROIS STRATES DE L'ENQUETE
PRODUITS
FORET -EST
FORET -OUEST
SAVANE
%
%
%
--
CEREALES
8,1
25,7
30,3
1
TUBERCULES FECULENTS
44,4
17,1
22,2
j
lEGUMINEUSES-NOIx-Gr.
2,7
5,1
1
7,6
1
i
lEGUMES FEUIllES
5,8
10,1
5,3
1
TOTAL PROO. VEGETAUX
61,0
58,0
65,4
ESSENTIELS
1
VIANDE
15,7
15,5
16,8
1
POISSON
11,7
13,1
7,3
1
1
TOTAL PROo. ANIMAUX
27,4
28,6
24,1
MAT. GRASSES
1,4
5,9
3,2
....
1
SOISSONS
6,9
3,7
t"
3,1
.,
t"
,
.'~~.:~,..;
CONDIMENTS
0,8
1,6
2,5
FRUITS
0,2
0,3
0,5
1
,
lAITAGE
0,1
4,7
1
SUCRE
0,3
0,2
0,9
,
TOTAL AUTRES PRODUITS
9,2
12,0
9,7
•..
".
'i
PLATS PREPARES
'" .t.
2,4
1,4
0,8
.t.
2,4
1
Source
Sous-Direction de la Statistique d'ABIDJAN 1979

-78-
(excepté
la région de BOUAKE)
par
la prédominance des
cér5a1es,
avec une importance
relative des
tubercules
et des
graines.
Cepenàant,
i l semble qu'il yait.
réduction de
la consommation
des
céréales et des
tubercules
au profit
des
noix et
graines
(arachide,
néré)
et des
produits animaux
(poisson et viande).
Ceci serait donc
en fav~ur d'une amélioration de
la qualité nutritive de
l'alimentation.
Il
est à
préciser que
les
produits
vivriers
l'emportent
largement sur
les
produits aniLaux.
c)
ç~~~~~!~iE~~
Nous constatons
une élévation du
taux d'échanges des
produits vivriers en zone de savane.
La consommation des
produits animaux augmentent
au
profit des
produits végé-
taux.
L'impression générale
que
l'on
tire de
l'étude
de
l'alimentation en zône
rurale,
est celle de
la sta-
bilité des modèles
ruraux
ivoiriens dans
leur diversité
géographique; mais
il
n'est
pas exclu que certaines évo-
lutions
apparaissent.

-79-
II.
2.2:E.2
(cf
Tableau
16)
Dans
l'évolution
de
la
structure
du
budget
alimen-
taire, il
se
dégage
une
poussée
depuis
une
vingtaine
d'année
de
la
consommation des
plats
préparés
pris
à
l'extérieur
du
domicile..
Ce
phénom~ne ~st lié à l'in-
tensité
de
l'urbanisation
puisqu'il
est
plus
important
à
ABIJJAN
que
dans
les
autres
villes.
Le
rapport
produits
animaux/produits
végétaux
s'est
lég~rement transformé au profit des
premiers.
I l
en
résulte
donc
une
amélioration
de
la
qualité
de
l'alimen-
tation.
Cette
amélioration se
traduit
encore
par
l'aug-
mentation
de
la
consommation
de
légumes.
L'urbanisation
semble
liée
à
une
augmentation
de
la
part
des
produits
animaux
dans
le
budget
alimentaire
et
dans
la
consommation quotidienne.
Le
poisson et
la
viande
d'élevage
prédominent
en ville
alors
que
le
petit
gibier
est
plus
répandu
en milieu
rural.
Dans
le budget
alimentaire
urbain,
nous
constatons
une
part
relativement
importante
des
produits
sucrés,
des
laitages
et
des
boissons.
Ces
produits
qui
sont
en
grande
partie
des
produits
agro-alimentaires
industrialisés
( l a i t
en
boîte
sucré
ou
non,
boissons
sucrées,
confiseries,
etc . . . )
marquent
l'emprise
du
mod~le alimentaire occidental

..~~:.:,
..
.. .~...
-,.~
-80-
-,
",
Tableau
16
----------
STRUCTURE DU BUDGET ALIMENTAIRE EN ZONE
URBAINE
----------
PRODUITS
ABIDJAN
AUTRES VILLES
%
%
CEREALES,
~~,3
19,7
TUBERCULES FECULENTS
11,7
11 ,0
LEGUMINEuSES-NaIX-GRAINES
3,0
4,8
LEGUMES FEUILLES
9,0
9,2
TOTAL PRaO. VEGETAUX
35,0
44,7
ESSENTIELS
VIANDE
17,2
22,6
POISSON
15,6
14,3
TOTAL PRaO. ANIMAUX
32,8
36,9
MAT. GRASSES
0,6
1,5
BOISSONS
1,7
0,8
CONDIMENTS
1,3
0,7
FRUITS
2,8
2,3
LAITAGE
4,8
1,7
SUCRE
1,5
1,9
TOTAL AUTRES PRODUITS
12,7
8,9
1
PLATS PREPARES
19,5
9,5
Source
------
Sous-Direction de la Statistique d'ABIDJAN
1979
------
Sous-Direction de la Statistique d'ABIDJAN

-81-
sur
l'évolution des
habitudes
ali~entaires en zone urbaine.
C'est
ainsi
que
la
consommation
d8 certains
de
ces
aliments
(sucreries,
boissons,
etc . . . )
se
développent
dans
toutes
les
couches
sociales
de
la
population au détriment
d'autres
pro-
duits
essentiels.
On
ne
saurait
en déduire
une
assimilation
co~plète au ~odèle alimentaire occidental.
En
ce
qui
concerne
les
produits
vivriers,
la
consom-
mation des
féculents
dans
les
villes,
particulièrement
à
ABIDJAN,
est
inférieure
à
celle
des
régions
rurales.
La
consom-
mation
céréalière
urbaine
est
essentiellement
une
consommation
de
riz.
I l
est
à
noter
éga12~ent la part
importante
du
pain en
zône
urbaine.
II.
3
RESUME
Dans
la
société
traditionnelle,
la
famille
constitue
l'unité
de
base
de
la
société
elle
est
assez
étendue
et
com-
prend
en
plus
de
la
famille
conjugale,
les
ascendants
et
les
descendants
du patrimoine.
Les
structures
sociales
sont
très
diverses
et
varient
selon
les
différents
groupes
ethniques.
Les
sociétés
sont
patrilinéaires
ou matrilinéaires
et
le
plus
souvent
polygamiques.
. .. / .

-82-
Les
sociétés
~ecrètes (PORO chez
les
SENOUFO,
GBAN
chez
les
WEN)
et
différents
rites
(circoncisions"
rites de mort,
danses
rituelles,
etc •.
tiennent .UQe ~làce très
importante
et
régissent
la
vie
du groupe.
Cependant,
le dév~loppement économique et
l'urbanisation
ont
entraîné
des
modifications
de
la
société ancienne.
Malgré
le
brassage
de
populations,
particulière-
ment
dans
les
grandes villes,
les
coutumes
et
les
traditions
forment
encore
un
fond
culturel
d'une
immense
richesse qu'il
convient
de
sauvegarder.
En
ce
qui
concerne
les
habitudes
alimentaires
tra-
ditionnelles,
elles varient
suivant
les
ethnies
et
reposent
essentiellement
sur
les
productions vivrières.
Dans
l'évolution des
habitudes
alimentaires,
nous
constatons
une
augmentation de
la
consommation des
aliments
protidiques
aussi
bien en ville qu'en
campagne
l'alimenta-
tion
est
donc de
meilleure
qualité.
Cependant
les
aliments
traditionnels'.occupent
encore une
place
prépondérante dans
l'alimentation; surtout
en zone
rurale.
Les
modèles
alimentaires
sont
profondément
liés
a
l'évo-
lution socio-économique
du
pays,
c'est-a-dire au processus
de
... / ...

-83-
développement
ils
peuvent
avoir divers
axes
d'évolution
certains
ne
sont
pas
positifs
ainsi
la
tendance
à
la con-
sommation des
produits
agro-industriels
de
type
occidental,
riches
en hydrate
de
carbone,
n'est
pas
sans
conséquence
sur
la
santé en général
et
plus
précisément
sur
la
santé bucco-
dentaire.
L'étude des
groupes
ethniques
et
des
habitudes
alimen-
taires
en COTE D'IVOIRE,
nous
montrent
l'importance
de
l'en-
vironnement
social
sur
le
comportement
de
l'individu.
La
mise
en place d'un programme de
santé doit
prendre
en compte
les
structures
traditionnelles
et
les
comportements
alimentair~s des différents groupes ethniques.

-84-
PARTI E III
ODONTOLOGIE
EN
COTE
D'IVOIRE

-85-
III.
EN COTE D'IVOIRE
Selon'les
experts
de
l'O.M.S.
au
cours
d'une
conférence
te,nue,
te,nue' à
BRAZZAVILLE,
en
1976
(131)
la
'médecine
trad~.t,ionnelle est "l'ensemble de toutes les
connaissances.et pratiques
explicables
ou non,
pour
diagnostiquer,
prévenir ou éliminer un déséquilibre
physique,
mental
ou social
en s'appuyant
exclusivement
sur
l'expérience vécue
et
l'observation
transmise de
génération en génération,
oralement
ou
par écrit."
La médecine
traditionnelle
fondée
sur la
connaissances
et
les
croyances
magico-religieuses; est
pratiquée par des
guérisseurs
traditionnels
qui
utilisent
la
pharmacopée
traditionnelle
pour
traiter
différentes
affections.
D'après
les
experts
cités
ci-dessus,
le guérisseur
traditionnel'~st une personne reconnue par la collectivité
dans
laquelle
elle
vit
comme
compétente
pour dispenser
des
soins
grâce
à
l'emploi
de
substances végétales,
anima-
les
ou minérales
et
d'autres
méthodes
basées
sur
le
fonde-
ment socio-culturel
et
religieux
aussi bien que
sur
les
connaissances,
comportements
et
croyances
liées
au bien-
être physique,
mental
et
social
ainsi
qu'à
l'étiologie
des
maladies
et
invalidités
prévalant
dans
la collectivité".

-86-
Avant
la conquête de
l'AFRIQUE
par
l'EUROPE,
les
populations
avaient
uniquement
recours
à
la médecine
tra-
ditionnelle
pour
se prémunir contre
les maladies
et
pour
se
soigner.
Elle
joue encore un
rôle
important dans
la
so-
ciété
actuelle.
En COTE D'IVOIRE,
il
n'est
pas
rare de voir des
malades
utiliser à
la
fois
les moyens
thérapeutiques moder-
nes
et
les méthodes
traditionnelles
pour résoudre
leur pro-
bème de
santé.
L'odontologie,
partie
intégrante de
la médecine
traditionnelle,
dispose de
nombreuses
pratiques
pour
traiter
les
affections
bucco-dentaires
(gingivites,
caries dentaires,
abcès
dentaires,
etc .•• ).
Elle utilise
surtout
différentes
plantes
(feuilles,
racines,
graines,
fleurs,
fruits,
écorces,
etc . . . )
en décoctions,
bains de bouche,
macérations,
etc •.•
D'après
le
travail
important
fait
par KERHARO et
BOUQUET,
(90)
nous
pouvons
retenir quelques
espècEs végétales
utilisées
en COTE D'IVOIRE
(Tableau 1) L'usage de
ces
plantes
thérapeutiques
n'est
pas
limité
au
seul
domaine de
l'odonto-
stomatologie
elles sont
indiquées
dans
de
nombreuses
autres
maladies
telles
que
helminthiases,
paludisme,
céphalées,
hémorragies,
etc ..•

-87-
J'J1bJS!J!.lJ_J_ : . .f:SPECES
VEGETALES
UTLISEES
COmlE tlOYEN
D'HYGIENE
BUCCO-DENTAIRE
TRADITIONNELLE
NOM SCIENTIF!QUES
FAMILLES
NOMS VERNACULAIRES
PARTIES UTILISEES
VERNON lA COLORATA
COMPOSEES
DIOULA : Brahia
Tige à bois succulent
BAMBARA: Ko Safouna
et spongieux
BAOULE : Aboué
GARCINA KOLA
GUTTIFERES
Tige à bois jaune
blanchâtre
DICHROSTACHYS GLOMERATA
MIMOSACEES
BAOULE: Ovié, Foufou
Tige à bois fibreux
BAMBARA
Glikigoro
BURKE A AFRICANA
CESALPINACEES
MALINKE
Siri
Tige noirâtre astrin-
geante
MAYTERRUS SENEGALENSIS
CESALPINACEES
Tige gris jaune amère
FAGARA XANTHYLOIDES
RUTACEES
MAL INKE : Wo, Ouo
Tige à bois parfumé
BAOULE
Tiendé, Kaingué
brun jaune clair
DALIUM GUINEE~.SE
CESALPINACEES
MALINKE : Kofina
Tiges
BAOULE : Krékré
AGNI
Warié
KROU
Badio
XYLOPIA AETHIOPICA
ANNONACEES
MALI NKE : GU 1LI
Tiges et racines
BAOULE : Sindian
AGNI
: Efoumou
ABE : Fondé
:ASSIA OCCIDENTALIS
CESALPINACEES
MALINKE : Saka Saka Nobrou
Tigelle
Manangbourou
BAOULE : Sangou, Srésré
AGNI
Ouamé
:OMBRETUM MICRANTHUM
COMBRETACEES
MALINKE
Bara Moussoma, Kolobé
BAMBARA
Singolobé
~UIERA SENEGALENSIS
COMBRETACEES
MALINKE
Koudiengbé
Tige et racine
SENOUFO
Koubélégelman
fERMINALIA AVICENNOIOIDES
COMBRETACEES
BAOULE : Koma
Jeunes tiges et
DIOULA : Waa Iri
racines
BAMBARA : Wolo
~ROSOPIS AFICANA
MIMOSACEES
Racines de jeunes
plantes et tigelles

-88-
De même,
les indications
thérapeutiques
varient
d'une
ethnie à
l'autre.
Les
plantes
ont
souvent
des
propriétés
médicamenteuses
et magiques;
à
cet
effet
certaines
sont
utilisées
comme
plantes
fétiches
pour
se
préserver des
atteintes
des
génies
malfaisants.
Le
tatouage
gingival pratiqué
ccuram@ent
dans.la
société Mandingue
en COTE
D'IVOIRE
vise
deux objectifs
ésthétique et
curatif. En effet, en plus de l'effet esthétique
recherché,
i l
est
préconisé
pour
traiter
et
prévenir
les
maladies
paradontales.
La médecine
traditionnelle présente,néanmoins
des
inconvénients
les
procédés
de
diagnos~ic très sommaires,
le
manque
de
précision
dans
les quantités
de
produits
utilisés,
l'aspect magiço-religieux/sont
autant
d'obstacles
à
son
évolution.
Nous
pensons,
tout
de même,
que
les
méthodes
théra-
peutiques
traditionnelles
ne
doivent
pas
être
rejetées.
Elles
peuvent
être
d'un apport
considérable
à
la méde-
cine moderne.
En
effet,
les
recherches
sont
actuellement
orientées
vers
l'étude
chimique
des
plantes
médicinRles.
afin
de mettre
en évidence
leur
réelle
valeur thérapeu-
tique
et
d'aboutir à
une
~édication plus rationnelle.

-89-
III.
2
HYGIENE
BUCCO-DENTAIRE TRADITIONNELLE
En COTE D'IVOIRE,
comme dans
de nombreux pays
africains
(GUINEE,
BURKINA FASO,
SENEGAL,
etc . . . )
le moyen d'hygiène
bucco-dentaire
le rylus
répandu
est
le batonnet
frotte-dents.
Obtenus
à
partir
de
tige,
de
racines
ou de
plantes
ils
servent
à
frotter
les
dents
et
les
gencives.
Le mas-
sage
gingival
stimule
la
circulation
sanguine
et
augmente
la kératinisation.
Diverses
appellations
ont
été
utilisés,
à
savoir:
-
bâton à @âcher ou
chewing-stick pour
les
anglophones
-
bois
à
frotter
-
brosse à
dents
végétale
(42).
Dans
les
pays
d'AFRIQUE
Francophone,
les
populations
ont
tendance
à
utiliser
le
terme
"cure-dents"
qui
n'est
pas
approprié.
En effet,
le
cure-dents
sert à
expulser
les
débris
alimentaires
"coincés" au niveau des
espaces
interdentaires.
Nous
préférons
l'appelation b9tonn~t
frotte-denis
donné
par KERHARO et
GRAPPIN
(67)qui
ont
fait
d'importantes
recherches
sur
les
méthodes
d'hygiène
bucco-tr.ntaire
traditionnelles
en AFRIQUE.
bucco-tr.ntaire
...<
~
.,
.
',t"

-90-
De
nombreux
travaux ont permis de classer
les
espèces végétales
susceptibles de
fournir
les
frotte-dents.
Le
tableau
2
donne
la liste de certaines
plantes dont
les
tiges,
racines ou écorces
sont utilisées comme baton-
net
frotte-dents
en COTE D'IVOIRE.
On
peut noter qu'outre
l'action de nettoyage,
d'autres
effets
sont
parfois
recherchés dans
l'utilisation du ba-
tonnet
frotte-dents.
En effet,
certains
sont utilisés
pour
leurs effets
thérapeutiques.
Les
batonnets
frotte-dents
sont vendus
sur
les mar-
chés
sous
forme
de
petits
fagots
constitués de
tiges de
même
espèce
les
tiges
ont une
longueur variant entre
25
et
30 centimètres.
Ils
comprennent deux parties
-
le manche
qui
se
tient comme un crayon entre
le
pouce et
l'index,
ou encore
en
pleine main.
-
la partie active obtenue
par mâchage d'une extrê-
mité de
la
tige.
Leur utilisation présente de nombreux avantages
En effet,
les
fibres
souples du batonnet
frotte-dents
ont une action comparable
à
celle d'une brosse à dents
de
plus certains
sont
très
riches
en principes
actifs.

NOMS
NOMS VERNACULAIRES
PREPARATIONS
1NO 1CATI ONS
INOICATIONS
GYMNOSPORIA
SE NOUFO
NANIENGA
Oécoction de feuilles en bains de
Odontalgies,
abcès den-
SENEGALENSIS LOES
MALINKI
MALlNKI
GUEKE
bouche
taires, gingivites,
GUEKE
stomati tes
MIMUSOPO HECKELII
AGNI
OUMOZI
Décocté d'écorce en bains de bouche
Odontalgies
BETE
GARE SU
GARESU
STRYCHNOS OINKLAGEI
BAOULE: AKATIAPOPO
Oécoction de racine en gargarisme et
Gingi vi tes,
Gingivites,
stomati tes,
stomatites,
MALINKE : COULE-COULE
en inhalations
aphtes
ALCHORNEA COROIFOLIA
CORDIFOLIA DIOULA : KOTIA
Infusion de feuilles pour bain de bouche
Odontalgies
BAOULE et AGNI
DIECA
CARICA PAPAYA
GUERE
VATRE, VAT OU
Macéré pour bains de bouche
Odontalgies
ABRDN
BOFRE,
BOF RE, BOFLE
BorL E
FAGARA XANTHYLOIDES
BAOULE: KAINGUE
Décoction d'écorce et de feuilles
Aphtes,
Aphtes.
odontalgies,
DIOULA, MALINKE : WO
pour fumigations et gargarismes
sialagogue
sialogogue
MANGUILERA INDICA
Décoction de feuilles riches en tanin
Aphtes,
gingivites
, .-
LINN
pour b.ins de bouche
f : . :
r--
1
MAYTENUS SENEGALENSIS
Décoction de feuilles pour bains de
Aphtes,
gingivites,
vapeur
stQmatites
stomatites
GUIERRA SENEGALENSIS MALINKE
KOUDIENGBE
Dédocté de feuilles
Gingivites,
stomatites,
odontalgies
ACACIA ALBIDA
MALINKE : BALENZA, BALANZAN
Ecorce en ma.tication
ma~tication
Ddontalgies
Odontalgies
ANNONA SENEGALENSIS
MALINKE
SOUNZOU
Décocté de racines pour bains de bouche
Ddontalgies
Odontalgies
SENOUFO
DAMDURANA
CASSIA OCCIDENTALIS
DIOULA : MANANGBDURDU
MANANGBOUROU
Décocté d'écorce pour bains de bouche
Ddontalgies
Odontalgies
LINN
SENOUFD : N'KONG
DISSOTIS ROTUNDIFDLIA
ROTUNDIFOLIA GUERE
: LOHDN
LOHON
Décoction de feuilles
Odontalgies
BETE : LOGO, LONGO
TERMINALIA AVILENNI- BAOULE
KOMA
poudre de racine en frictions sur l~,
nrinnt
l~,
;=11 n ; pç,
nnnnt::lln;pç,

-92-
Les
principales
substances
chimiques
sont
-
Les
tanins
et
les
tanoïdes
ces
substances
astrin-
geantes
procurent
à
la
muqueuse
buccale
une
sensation
de
sécheresse
et
de
constriction.
Elles
sont
également
hémostatiques
dans
le
cas
de
gingivorragies
et
favo-
riseraient
la
défense
contre
la
fermentation
microbien-
ne.
-
Les
flavanoïdes
-
Les
saponosides
qui
sont
anti-inflammatoires
-
Les
gommes
-
Les
anesthésiques
Ces
substances
ont
une
action bénéfique
sur
les
affec-
tions
de
la cavité
buccale
(gingivites,
stomatites . . . )
Ainsi,
l'action mécanique
du
batonnet
frotte-dents
est
parfois
doublée
d'une action pharmacologique.
C'est
le
cas
oe
MAYTENUS
SENE-
GALENSIS,
de
l'ACCACIA NILOTICA,
et
tout
spécialement
du
FAGARA
XANTHYLOIDES
(64).
Ce dernier
contient
à
lui
seul
tous
les
principes
actifs
cités
ci-dessus;
c'est
le
batonnet frotte-dents
... /' ..

-93-
qui
est
le
plus
utilisé dans
les
affections
douloureuses
et
infectieuses
de
la cavité buccale.
Une
étude
faite
par BROWN J.M.
et JACOBS J.W
(21)
sur
les
batonnets
frotte-dents
a permis
de mettre en
évidence
leur activité anti-bactérienne vis-à-vis
des
streptocoques
buccaux
(mutans,
salivarius
et
mitis)
qui
sont des
espèces
cariogènes
présentes
dans
la plaque
dentaire.
D'autres
recherches approfondies
permettraient de con-
firmer
cette activité anti-bactérienne.
Le
batonnet
frotte-dents,
contrairement à
la brosse à
dents,
est
peu
onéreux et donc accessible
à toutes
le.
couches
sociales.
Il
serait
souhaitable et même
nécessaire de
préconiser
son utilisation chez
les
populations
les
plus
démunies.
Nous
constatons
cependant une
nette diminution de cette
pratique
traditionnelle de
l'hygiène bucco-dentaire qui
n'est
pas
pour autant
remplacée,
systématique,
par les méthodes modernes.
Les
batonnets
frotte-dents
présentent évidemment
certaines
insuffisances
-
Le manque de conditionnement
des
batonnets
fr0tte-dents,
vendus
~
.
sur
les marchés,
exposés
à
la poussière,
peut
les
rendre
sept~-
ques.
. .. / ...

-94-
-
Leur Ôtilisation
excessive,
effectuée
de
façon
anarchique
est
égalem~nt une cause de parodontopathies .
...
-
Le
nettoyage
des
faces
vestibulaires
est
plus
soign€
que
celui
~.'
des
autres
faces.
En
effet,
la
longueur
et
le
manque
de
courbu-
re
des
batonnets
frotte-dents
rendent
difficile
le
nettoyage
ùes
faces
linguales
ou
palatines
et
des
régions
postérieures.
-
Certaines
croyances
telles
que
l'interdiction
de
l'utilisation
du
batonnet
frotte-dents
la
nuit,
vont
à
l'encontre
de
la
con-
ception
d'une
bonne
hygiène
bucco-dentaire.
Outre
le
batonnet
frotte-dents,
i l
existe
dans
la
société
traditionnelle,
des
moyens
adjuvants
de
l'hygiène
bucco-dentaire.
Ce
sont
-
Le
cure: dents
-
.~e charbon végétal
, .....
,
-·/ta
cendre
de
bois
-
Le
sel
de
cuisine
-
L'argile
La
noix
de
kola
Le
charbon végétal
réduit
en
poudre
s ' u t i l i s e
à
l'aide
de
la
pulpe
de
l'index
pour
frotter
les
dents
et
les
gencives.
Certains
enduisent
la
partie
active
du
batonnet
frotte-dents
de
poudre
de
charbon
pour: améliorer
son action
mécanique
de
nettoyage.
I l
en
est
de
même
pour
la
cendre
de
bois,
l'argile
et
le
sel
de
cuisine.
... / ...

-95-
La noix de kola
de
par son
importance
dans
la
société
traditionnelle mérite
une attention
particulière.
"Woro"
pour
les
MALINKE,"Ehoussé"
pour
les
AGNI,
la masti-
cation de
la noix de kola
est
très
répandue
dans
toute
l'Afrique.
Sa couleur blanrhe,
rouge
ou panachée
a
une
signi-
fitation
profonde
pour
l'Ivoirien ,(117).
La
noix
blanche
ou '!Woro .Dye" !MALINKE)
est
un
signe
d'aisance,
de
paix et
de
tranquilité
tandis
que
la
noix
rouge
ou
"Woro Oulé"
est signë d'impétuosité,
de
v i r i l i t é et
de
cou-
rage.
Elle
tient
également
une
place
importante dans
l'es
baptèmes,.
les
mariages
et
les
funérailles
dans
la
société Mandingue.
Plus
qu'un adjuvant
de
l'hygiène
bucco-dentaire,
c'est
un
fruit
très
apprécié
pour ses
propriétés
toniques
et
~timu­
lantes.
Les
principaux
constituants
actifs
de
la
noix
de kola
sont
les
alcaloïdes
dérivés
de
la
purine
(caféine
1,2
à
2,57.)
et
l,es
tanoïdes
(5
à
107.).
Les
tanins
(37.)
également
cont,enus
dans
la
noix de
kola semblent
avoir
une
influence
sur
la
carie
dentaire.
Effectivement,
i l
n'est
pas
rare
de
rencontrer des
caries
arrêtées
chez
les
masticateurs
de kola.
Cette
action,
selon de
nombreux auteurs(64,48)
serait
due
au
tanin cont~nu dans
le
fruit.
Sans
toutefois
rejeter
les
techniques
modernes,
nous
pensons
que
les
moyens
traditionels
d'hygiène
bucco-dentaire
utilisés
de
façon
rationnelle
restent une
solution
pour
l'Afrique.

-96-
III.
3
ODONTOLOGIE MODERNE EN COTE D'IVOIRE
III.
3.1
Les
études
dentaires
en
COTE
D'IVOIRE
ont
débuté
en septembre
1973 par
la
création de
l ' I n s t i t u t
d'Odonto-
Stomatologie de
l'Université
Nationale
de
la COTE
D'IVOIRE.
L'Institut
d'Odonto-Stomatologie
est un
établisse-
ment
d'enseignement,
de
recherches
et
de
soins
dont
la
direction
est
assurée
par
le Professeur
J.
Vilasco
(170,
172).
C'est
la deuxième
unité
d'enseignement
et
de
recher-
che
d'odontologie
en Afrique
Noire
francophone
après
celle
de
DAKAR
qui
fonctionne
depuis
les
premières
années
de
l'indépendance.
La première
année
des
études
dentaires
est
commune
aux études
médicales
et
s'effectue
entièrement
à
la
faculté
de
Médecine
d'ABIDJAN.
Seules
les
deuxième
et
troisième
années
des
études,
en
vue
de
l'obtention
du
diplôme de
docteur en
chirurgie
dentaire,
y
sont
assurées
à
cause
de
l'insuffisance
des
structures
d'accueil.

-97-
Ainsi à
partir de
la quatrième année,
les
étudiants
sont
obligés
de
poursuivre
leurs études
dans
les
facultés
françaises,
notamment
celles de Paris VII,
Clermond-Ferrand,
Nantes,
Lille et Bordeaux.
Compte
tenu du nombre croissant des étudiants
(cf
tableau.3)
il
est
certain que
le
transfert de ceux-
ci,
en dépit de
la bonne volonté des
facultés d'accueil,
posera de
nombreux problèmes dans
un
proche avenir.
L'organisation de
l'enseignement
à
l'Institut d'Odonto-
Stomatologie a connu de
nombreuses difficultés dues
à
l'insuf-
fisance
des
locaux d'enseigne~ent et du personnel enseignant.
Ce
qui
rend d'autant
plus méritoires
les
efforts
accomplis
par
le Professeur
J. VILASCO pour mener à bien la formacion des jeu-
nes ivoiriens.
A la rentrée
universitaire
1973-1974,
l'Institut
d'Odonto-Stomatologie comptait
1 J étudiants en deuxième
année
et
ne disposait que
de
7 enseignants
pour
les matières
den~
taires.
Les
enseignements des matières
fondamentales
sont
assurés
par
les
professeurs
des
facultés
de Médecine.
L'enseignement dispensé
suit
le
programme
français
pour

-98-
maintenir
la validité de
plein droit
en France
du niveau
des
deuxième
et
troisième
années de chirurgie dentaire.
L'Institut
d'Odonto-Stomatologie
a
eu à
organiser
en
1975-1976,
l'enseignement
avec
trois
promotions
(25
étudiants
en deuxième
année,
15 en
troisième
et
9 en
quatrième
année).
Les
problèmes
de
personn~l enseignant se posant
avec
acuité
de
nombreuses missions
d'enseignements
ont
été
organisées.
Compte
tenu des
difficultés,
les
enseignements
des
quatrième
et
cinquième
années
ont été suspendus.
Actuellement,
la
situation s'est
nettement
améliorée
en
ce
qui
concerne
le
personnel
enseignant.
(cf
tableau 3)
A la
rentrée universitaire
1982-1983,
i l y
avait
13 enseignants
odonto1ogistes
répartis
comme suit
-
deux maîtres
assistants,
chefs
de
travaux
(deux ivoiriens)
-
onze
assistants
chefs
de
clinique
(sept
ivoiriens,
quatre
français).

-99-
Tab leau' 3
:EVOLUTION DESEFFCTIFS
DES
ETUDIANTS
ET DU PERSONNEL
ENSEIGNANT A L'I.O.S.
ETUDIANTS
ENSEIGNANTS
ANNEE
SCOLAIRE
*
2è Année·
3è Année
4è Année
1973-1974
11
-
-
7
1974-197.5
16
7
-
-
!~/'-!~/b
25
15
9
-
!':IIb-!~1I
26
ZU
-
~
l~/~-!~tJu
31
2U
-
13
!~tJu-!~tJ!
,
1981-1982
32
27
-
-
1982-1983
32
25
-
13
1983-1984
34
27
-
16
1984-198.5
40
34
-
16
~ ENSEIGNANTS DDDNTOLOGISTES UNIQUEMENT

-100-
Pour
l'année
universitaire
1983-:984,
l ' I n s t i t u t
~'Odonto-Stomatologie compte
16
enseignants
titulaires
(cinq
français
et
onze
ivoiriens)
-
Trois
maîtres
assistants-chefs
de
travaux
(deux
ivoiriens
~t un français)
-
Treize
assistants-chefs
de
clinique.
Le
d~but de l'année scolaire
1984-1985
a
été
éga-
lement
marqué
par
un
évinement
important
dans
le
domaine
de
l'Odonto-~romatologie. Trois maîtres
assistants,
chefs
de
travaux,
tous
ivoiriens,
(deux
de
l ' I n s t i t u t
d'Odonto-
Stomatologie,
et
un
du
service
de
Stomatologie)
viennent
de
passer
avec
succès,
le
concours
d'agrégation
qui
s'est
tenu
à
BRAZZAViLLE.
Ce
concours
d'agrégation
est
organ~sé tous
les
deux
ans
sous
l'égide
du
Conseil
Africain
et
Malgache
pour
l'Enseignement
Supérieur
(C.A.M.E.S.).
Ainsi
pour
l'année
scolaire
1984-1985,
le
personnel
enseignant
se
ré-
partit
comme
suit
-
Deux maîtres
de
conférences
-
Un
maître
assistant
-
Treize
assistants
chefs
de
clinique.

-101-
L'Institut
d'Odènto-Stomatologie,,,en
tant
que
centre
de
soins,
joue
également
un
rôle
important
dans
le
domaine
de
la Santé
Publique.
Les
prestations
de
soins
sont
assurées
par
une
équipe
de
21
chirurgiens
dentistes
(enseignants
et
pra-
ticiens
hospitaliers).
Le
Directeur de
l ' I n s t i t u t ,
Professeur J.
Vilasco,
préoccupé
par
la
formation
des
étudiants
adapté
aux
réa-
lités
africaines
souhaite
-
L'extension des
locaux de
l ' I n s t i t u t
d'Odonto-
Stomatologie
afin de
pouvoir
organiser en COTE
D'IVOIRE
le
cursus
complet
des
études
dentai~es.
-
L' intr.oduction dans
l'enseignement
de
l'Odontolo-
gie
préventive
et
sociale,
ce
qui
permettra au
chirurgien
dentiste
ainsi
formé
de
répondre
aux
besoins
de
santé
publique
de
la
population.
Le
profil
du
Chirurgien-Dentiste
dont
l'Afrique
a
besoin a
été
à notre avis assez bien défini
à la Conférence
tenue
par
les
Chefs
de
Services
de
l'O.M.S.
en
ces
termes
10)
Le
chirurgien-dentiste
africain
devrait
être
formé
en Afrique
et
non
en
Europe

il
prend des
,...

-102-
habitudes
de
dentisterie
de
luxe.
2°)
Il
doit
être
formé
en
fonction
du
rôle qu'il
aura
à
tenir
dans
son
pays.
3°)
Les
programmes
de
cette
formation
doivent
comporter un enseignement
spécifique
et
des
questions
en
rapport
avec
les
besoins
des
pays
africains.
4°)
Les
moyens
employés
doivent
être
conçus
en
fonction
d'une pratique
difficile
(milieu
rural,
isolement).

-103-
III.
3.3
La Démographie Professionnelle
Dentaire en COTE D'IVOIRE
La
démographie
dentaire
constitue
un
élément
important
en Odonta-Stomato1ogie,
car elle permet
aux
responsables
de
la santé d'un pays
de
comprendre
les
problèmes
qui
se
posent
au
sein de
la profession et
orientent
ainsi
leur décision.
L'étude démographique a
pour but
de mener
une
politique
rationnelle
tant
sur
le
plan de
la distribution
des
soins
que
sur
la
formation
des
chirurgiens dentistes.
L'odontologie
en COTE
D'IVOIRE
a
été négligé
pendant
la colonisation et
même
des
années
après
l'indépendance.
En effet,
1
cette époque
les
p1annificateurs
des
programmes
de
santé étaient
préoccupés
par
les
problèmes
graves
posés
par
les
grandes
endémies
(paludisme,
tuberculose,
lèpre)
maladies
transmissibles,
(malnutrition,etc . . . )
qui
étaient
la
cause de nombreux décès.
A partir de
1960,
le
secteur de
la Santé a
connu
un
développement
rapide
en
COTE
D'IVOIRE par, la
mise en
place d'un appareil
complet de
formation
du personnel
(Faculté de
Médecine,
Ecoles
d'Infirmières,
de
Sage-Femmes,
etc.)
et des
infra~trutures sanitaires (H6pitaux, Maternités,
Centres
de
Santé,
P.M.I.
etc.)

-104-
Dans
un
tel
programme,
l'Odontol~gie a vu son r5le
minimisé,
pourtant
elle
constitue
un
secteur
important
de
la
santé
et
doit
occuper
une
place
dans
un
programme
de
santé
bien
conçu.
Avant
l'indépendance,
les
soins
dentaires
étaient
assurés
uniquement
par
quelques
chirurgiens
dentistes
étrangers.
Les
centres
de
soins
étaient
limités
et
ré par-
tis
comme
suit
(165)
-
Dans
le
Secteur
Public:
4
Centres
de
Soins
Dentaires
1951
Création
d'un
centre
de
soins
dentaires
à
l'Hôpital
Central
1953
Hôpital
de
TRECHVILLE
1955
Hôpital
de
BOUAKE
1960
Hôpital
de KORHOGO
-
Dans
le
Secteur Privé
3
Cabinets
Dentaires
dont
un
n'eut
qu'une
existence
éphémère.
Certains
médecins
faisaint
également
des
extractions
pour
soulager
les
malades. Gomme
nous
l'avons
déjà
dit,
la
population
avait
recours
surtout
aux
guérissuers
qui
pres-
crivaient
des
plantes
médicinales
sous
diverses
formes
(décoction
de
feuilles
ou
de
racines,
etc . . . )
pour
traiter
les
affections
bucco-dentaires.

-105-
L'arrivée
en
1950 en COTE D'IVOIRE du Professeur
J.
VILASCO,
médecin
stomatologiste,
marque
la
venue
des
Ivoiriens
à
l'Odonto-Stomato1ogie.
Ensuite,
i l
a
fallu
attendre
la veille
de
l'indé-
pendance
et
les
premières
années
de
celle-ci
pour assister
au
retour des
premiers
chirugiens
dentistes
en provenance
des
écoles
dentaires
françaises.
A partir de
cette époque,
on assiste
à
la
création
de
cabinets
dentaires
aussi
bien dans
le
secteur public que
dans
le
secteur privé.
A travers
les
données
statistiques
dont
nous
disposons,
nous
allons
faire
l'analyse
de
l'évolution de
la démographie
professionnelle,
de
1976 à
1983
Il
faut
tout
d'abord
préciser qu'il
existe en COTE
D'IVOIRE
deux
secteurs
d'exercice
de
l'Odontologie.
-
le
secteur public
constitué
par
les
praticiens
de
la
coopération et
leurs
confrères
ivoiriens
entiè-
rement
rémunérés
par
le Ministère
de
la
Santé
Publique.

-106-
REPARTITION GEOGRAPHIQUE
DES CHIRURGIENS
DENTISTES EN
197_6
SECTEUR
PUBLIC
SECTEUR
PRIVE
TOTAL
Institut d'Odonto-Stomatologie
10
(Centre d'Enseignement)
1. O.S.
Service Médical du Centre National des
Oeuvres universitaires
C.N.D.U.
1
Institut Nationales de Santé Publique
2
d'Abidjan
1.N.S.P.
ABIDJAN
13
Inspection Médico-Scolaire du Plateau LM.S.
1
Centre Hospitalier et Universitaire
1
C.H.U. de Trechville
Inspection Médico-Scolaire de Trechville
1
LM.S.
Hôpital Central du Plateau
2
Total d'ABIDJAN
18
13
.31
.3
ABDISSO
1
ABENGOUROU
l
BOUAFLE
l
BDUAKE
l
.0 l MBOKRO
l
Reste du Pays
GAGNOA
l
KORHOGD
1
OOrENNE
l
OOrENNE
MAN
1
MAN
YAMOUSSOKRO
l
YAMOUSSOKRO
DALOA
1
1
1
Total Reste du Pays
11
l
12
Total COTE O'IVOIRE
29
14
43

-107-
le secteur privé qui
regroupe
les praticiens
dont
les
prestations de service
sont rémunérées
soit
directement par
le patient,
soit
par
la
mutuelle générale des
fonctionnaires
et Ag~nts
d~ l'Etat, ou encore par des compagnies privées
d'assurance.
D'après
l'étude démographique
faite
en
1976
(47),
la couverture sanitaire était assurée
par 43 Chirurgiens
Dentistes,
29 du secteur public et
14 du secteur priyé.
Ils
se
répartissent
selon
le
tableau
ci-dessow5.
DENSITE DENTAIRE EN 1976
DENSITE DENTAIRE
ABIDJAN
1 1 29.
731,6
RESTE DU PAYS
1 1482.
686
TOTAL COTE D'IVOIRE
1 1156.
140

-108-
REPARTITION GEOGRAPHIQUE DES CHIRURGIENS DENTISTES
EN 1976
Ferkessedougou
o
Odi~~
K:nogO
t. ~.
"
Taube
o
K6tiola
Sé~éla
Biankouma
o

Bouaké
Mon
Donané

Donané
o

Doloo

Doloo
Aben~ur u
Dimbokro
Yamoussoukro

Yamoussoukro
Adzopé
Gagnoa
.
0
Agbov,lle

Divo
o
o
Abi
~ssandro
~o
o
villes
non
pourvues

villes
pourvues

-109-
Ces deux tableaux appellent quelques
commentaires
-
Le nombre des
chirurgiens
dentiste~ est insuffisant,
Compte
tenu des
besoins de
la population.
Il y a
43 chirurgiens dentistes
sur
l'ensemble du territoire,
29 dans
le secteur public,
14 dans
le secteur privé.
Il en est de même pour
les
centres de soins du secteur
public qui
sont au nombre de
17
(7
à ABIDJAN,
et
10 dans
le
reste du pays).
Il
faut également noter le nombre
très
réduit
des
centres médico-scolaires.
-
Les chirurgiens-dentistes
du secteur privé sont
essentiellement
installés à ABIDJAN.
En dehors
d'ABIDJAN,
il y a un seul cabinet
privé à DALOA.
-
L'Institut d'Odonto-Stomatologie compte à
lui seul
10 chirurgiens-dentistes,
ce qui
représente
le quart
de
l'effectif
total.
-
La COTE D'IVOIRE,
comme nous
l'avons déjà signalé,
a une population à dominante
rurale
(62,5 % de la
population vivent en z6ne
rurale)
Cette population rurale est défavorisée car il n'exis-
te pratiquement pas de structures
sanitaires bucco-
dentaires
dans
les
localités rurales.

-110-
-
Le
rapport
chirurgien
dentiste
/
population
est
de
/
156.140 habitants
pour
tout
le
pays.
Ce
taux déjà
faible
n'est
que
théorique.
Si
l'on
compare
ABIDJAN au
reste
du pays,
on constate que
la
répartition
des
chirurgiens
dentistes
sur
l'ensemble du
territoire
est
inégale:
i l y
a
1 chirurgien
dentiste
par
29
731
habitant
à ABIDJAN
et
chirurgien dentiste
pour
482
686
habitants
pour
le
reste
du pays.
La
ville
d'ABIDJAN est
donc
priviliégiée
par
rapport
au
reste
du pays.
Les
tableaux
6 et
7 indiquent
respectivement
la
répartition des
chirurgiens
dentistes
en COTE
D'IVOIRE
et
la
densité
dentai-
re
pour
l'année
1983.
En comparant
les
chiffres
de
1976 et
ceux de
1983,
nous
pouvons
faire
les
observations
suivantes
-
I l
y
a
eu
une
augmentation du nombre
d~ chirurgiens
dentistes
et
une
nette
amélioration de
la densité
dentaire
qui
passe
de
1/156
040 à
1/82
178.
Ainsi
donc,
nous
constatons
chez
les
responsables
de la
santé,
le
souci
de
faire
u~e meilleure répartition
dans
le
secteur
de l'Odontologie.
Depuis
1976,
quatre
villes
ont
été
dotées
de
structures
sanitaires
dentaires,
à
savoir: ADZOPE,
BINGERVILLE,
50F~;!)U.LI. et SAN PEDRO.

-111-
REPARTITION GEOGRAPHIQUE OES CHIRURGIENS DENTISTES EN 1983
SECTEUR PUBLIC
SECTEUR PRIVE
TOTAL
Institut d'Odonto-Slomatologie
J .0.5.
21
Service MédIcal du Centre National des
Oeuvres U'llversJlalres
C. N. O. U.
J
InsU tut National de Santé PubliQue
5
Inspections Médlco-Scolalres
(Plateau - TrechviJle)
J
ltBIDJMJ
rentre Hospitalier I,.hjversitaire
24
C.H.U. de 1rechville
Centre Médical
de la C.N.P.S.
l
IfÔpHal de la R.A.N.
1
r t')rmation
,.,rmation Sanitaire de K0U'T'l3ssl
4
Centre Médical des forces Armées
J
Tot ~l
flf310JA~1
46
24
70
c - - - - - - o - + - - - - - - - - - - - - - - - j - - - - - - - + - - - - - - - - i
,"N PEURO
1
flBUISSO
1
OOIENtlE.
1
flBE NLiJlJRnU
1
AUlOPE
1
IIINL[RVILI E
2
fAMOU':"~SOKP.O
J
HOUflK(
8
BOllNn 1 ALI
1
IHJllflV.[
1
!Jl\\l DA
2
LAGNL.l
1
KnRIH)CO
1
vf1t fJA
1
Jo4,(IN
1
UIHBOKRO
2
V(jHH(JLfJ
1
KOUAF1.Eo
1
lotal Restp do Pays
27
J
JO
Total Général pour
73
27
100
la COTE 0' IvOIRE
Tableau 7 :DEN5ITE DENTAIRE EN
1983
DENSITE DENTAIRE
ABIDJAN
1 /
28.
169
RESTE DU PAYS
1 /210.
000
TOTAL COTE D'IVOIRE
/
82.
178
1

-112-
REPARTITION GEOGRAPHIQUE DES CHIRURGIENS DENTISTES
EN
1983
Fer k essedou gou
o

Eloundiali
K~ogo
Toube
o
~tiolo
Sé~éla
Bionkoumo
o

Bouaké
Mon

Mon

Doloo

Doloo
Aben~ur u
Dimbokro
Yamoussoukro

Yamoussoukro
Adzopé
Gagnoa
Agbovllle

Agbovllle


Divo
o
o
Abi
o villes
non
pourvues

villes
pourvues

-113-
En dépit
des
efforts entrepris,
l'infrastructure
sanitaire bucco-dentaire ne
répond
toujours
pas
aux be-
soins de
la Santé Publique
29 centres
de
soins,
dont
10
à
ABIDJAN.
Le
nombre des centres médico-scolaires
est en-
core
insuffisant.
La
forte
concentration des
chirurgiens
dentistes dans
la capitale
reste
inchangée.
Du
fait
de
la démographie
galopante de
la ville
d'ABIDJAN,
malgré
l'augmentation du nombre des
chirurgiens
dentistes,
la densité dentaire n'a pas
subi
de changement
notable
(1/28.169).
Il
Y a
par contre,
une
nette
amélioration de
la
densité
dentaire
dans
le
reste du
pays
(t
chirurgien den-
tiste
/
210.000 habitants
en
1983,
contre
1 chirurgien
dentiste
/
482.686 habitants
en
1976.
Dans
les
localités éloignées,
les malades
ne
rejoi-
gnent
les
centres de
soins
qu'en cas d'évolutions
graves
(complications
cellulaires et osseuses
d'origine dentaire).
Devant
une
telle
situation
(insuffisance de
struc-
tures et de
personnel),
il
est
impossible
d'envisager
l'or-
ganisation de
services de
santé bucco-dentaire orientée
vers
une odontologie
préventive et sociale.
Le
taux de
per-
sonnel
dentaire
ainsi disponible
par
rapport
à
la population
ne
répond
pas
aux normes minimales
fixées
par
l'Organisation
Mondiale de
la Santé
(O.M.S.).
."

-114-
Les
chefs de service dentaire de
la région
africaine de
l'O.M.S.
à
Lagos
en 1969 ont estimé que
"tout
taux de personnel dentaire
clinique par rapport
à
la population,
inférieur à un chirurgien-dentiste/Ba 000
habitants ne peut rendre
les
services,
même
les plus
rudimentaires".
Le
tableau suivant situe
la COTE D'IVOIRE par rapport
au reste du monde,
sur le plan de
la démographie dentaire:
PAYS
DENSITE DENTAIRE
PAYS
DENSITE
(Nombre d'habitants / Chirurgien Dentiste)
U. S. A.
1 /
1700
/
ALLEMAGNE FEDERALE
1 / 2000
/
SUEDE
1 /
1000
FRANCE
1 /
2200
SZNEGAL
1 /
144 000
COTE D'IVOIRE
1 /
82
178

-115-
Ce
tableau montre
que
le
continent
africain
est
défavorisé
par
rapport
aux
pays
développés
(EUROPE,
ETATS-UNIS).
La
COTE
D'IVOIRE
comparativement
au
reste
du
continent
africain occupe
une
place,
que
nous
quali-
firons,
de
non
négligeable.
Sans
toutefois
prétendre
atteindre
le
taux de
ces
pays
développés,
il
faut
que
la
COTE
D'IVOIRE,
tout
comme
les
autres
pays
africains,
essayent
d'accroître
la
densité
dentaire
et
de
développer
les
structures
de
santé
bucco-dentaires.
Face
à
l'insuffisance
numérique
des
chirurgiens
dentistes,
ne
faut-il
pas
envisager
la
formation
des
au-
xiliaires
?
L'expérience
du
SENEGAL
ne
devrait-elle
p~s
être
un
exemple
pnur
le
reste
de
l'AFRIQUE?
Depuis
J970,
l'Organisation Mondiale
de
la
Santé
a
favorisé,
au
SENEGAL,
la
formation
de
deux
types
d'au-
xiliaires
travaillant
sous
le
contrôle
du
chirurgien
dentiste
(40)
-
les
A.S.O.
(Agents
Sanitaires
Odontologiques)
qui
assurent
les
urgences
dentaires,
les
extrac-
tions,
les
détartrages,
l'éducation
pour
la
san-

dentaire.
-
les
1.0.5.
(Infirmiers
Spécialisés
en Odontologie)

-116-
qui en
plus
des
tâches d'A.S.O.
font
de
la
dentisterie surtout
chez
les
écoliers.
Ces
structures de
formation
sont
intégrées au
sein de
l'Institut d'Odonto-Stomato1ogie
de DAKAR.
La
formation d'auxiliaire
peut
être
une
solution pour
l'Afrique,
mais
il
ne
faut
pas non
plus minimiser
les
problèmes de
compétences
qui
peuvent
se poser entre
chi-
rurgiens dentistes
et auxiliaires dentaires entraînant des
conflits
sociaux.

-117-
PARTIE
IV
ETUDE
DU
FLUOR
DANS LA
REGION
ABIDJANAISE

-118-
Les
recherches
sur
le
fluor
en
COTE
d'IVOIRE
sont
d'une
importance
capitale
pour
la
mise
en
place
d'un
programme
de
prévention ayant pour cible l'ensemble de la population.
Notre étude
s'intéressant à
la région ABIDJANAISE est certes
limitée,
mais
représente
le
début
d'un
travail
qui
projette
de
s'étendre à
l'ensemble du territoire.
Il
serait
en
effet
souhaitable
qu'une
étude
sur
la
teneur
en
fluor
des
eaux
de
boisson
(eau
de
robinet.
eau
de
puits,
etc ... ) soit entreprise dans toutes les régions du pays.
C'est
à
'partir
des
résultats
obtenus
qu'un
véritable
fr,.
programme de pr~yention
pourra être mis en place.
,.,: ',.
,",' '
.:q~'
.:g~'..:.
. :.r,'\\
' l '
IV.
GENERALITES SUR LE FLUOR
1
J .
1 n
(
,
, (: .)1
(
,
, (:
1
"
' 1
r.
,~
(} '"
i ..,.
C'est
à
la
fin
du
19ème
siècle
que
les
premières
observations
ont
conduit
à
démontrer
la
relation
entre
le
fluor
et la santé bucco-dentaire.
... / ...

-119-
En
effet,
STEFANO
CHIAE
a
observé
chez
les
enfants
nés
da ns
les
régions
vol ca niq ues
proc hes
de
NAPL ES,
des
tâches
sur
l'émail
(h ypoplasies).
Ensuite,
dans
de
nombreuses
parties
du
monde,
les
mêmes
constatations
ont
été
faites,
dont
celles
de
BLACK
en
1906
aux
U.S.A.
Il
a
été
prouvé
que
cette
affection
diminuait
en
fonction
du changement et de la
nature de
l'eau.
En
1931,
des
équipes
de
chercheurs
ont
montré
que
la
présence
de
tâches
sur
l'émail
était
due
à
la
concentration
relati vemen t
élevée de fl uorures da ns l' ea u
de boisson.
C'est
à
partir
de
1Q
1 37,
que
les
recherches
se
sont
véritablement orientées vers
la relation entre carie et fluor.
En
1942,
DEAN et
ses
collaborateurs
à
la
suite
d'une
étude
épidémiologiq ue
da ns
21
v illes
de
l'ILLINOIS
ont
démontré
que
10rsq11e
lorsq"e
l'eau
potable
renfermait
0,5
à
2
ppm,
on
observait
une
réduction
importante
de
la
fréquence
des
caries
dentaires
sans
que
le
taux
d'hypoplasies
de
l'émail
s'en
trouve
modifié
par
rapport aux autres régions.
... / ...

-120-
Par
la
suite,
de
nombreuses
études
ont
rapporté
des
observations analogues aux
précédentes.
Les
ETATS-UNIS
en
1945,
puis
le
CANADA
en
1946
furent
les
premiers pays à
réaliser
la fluoruration
de
l'eau
de
boisson.
Les
résultats
concluants
obtenus
dans
ces
pays
ont
amené
les
experts
de
l'O.M.S.
à
proposer
la
fluoruration
de
l'eau
de
boisson
dans
les
pays

le
taux
de
fluor
est
en
dessous
du
niveau
optimal
(1
ppm),
ceci
afin
de
prévenir
ou
de
limiter
le
développement de la carie dentaire.
Actuellement,
la
fluoruration
de
l'eau
touche
plus
de
130.000.000
d'individus
dans
plus
d'une
trentaine
de
pays
(ETATS-UNIS,
CANADA,
AUSTRALIE,
JAPON,
U. R.S.S.,
SUISSE,
ALLEMAGNE,
BRESIL,
etc ... ).
Le
fluor
est
un
métallolde
monovalent
appartenant
à
la
famille
des halogènes,
de symbole
"F" et de
poids atomique
19.
Il
ne
se
présente
jamais
à
l'état
naturel,
mais
sous
forme
de combinaison
(fluorures).
... / ...

-121-
Tableau 1 :
----------
DENREES ALIMENTAIRES
ppm = 1 partie par million
= 1 partie par
= 1 mg/kg
= 1
OEUFS
1,2
VIANDE
D,Dl - 7,7
POISSON
0,10 - 24
LAIT COMPLET
0,07 - 0,22
THE
32 - 200
.
200
CAFE
0,2 - 1,6
SUCRE
0,1 - 0,3
FRUITS
PAMPLEMOUSSE
0,36
ORANGE
0,34
CERISE
0,25
BANANE
0,23
POMME
0,22 - 1,32
POIRE
0,19
LEGUMES
CHOUX FLEUR
0,12
HARICOT VER T
0,15
BETTERAVE
0,20
CONCOMBRE
0,20
TOMATE - CRESSON
0,24
POMME DE TERRE
0,20
CAROTTE
0,40
RAOIS
0,6
EPINARD
1,8

-122-
C'est
un
oligo- élément
essentiel
qui
se
fixe
dans
les
os
et les dents.
Il se trouve dans
la
nature sous forme
de
spath fluor CaF .
Z
cryolithe Na ALF .
3
6
apatite Ca
10
(Po4)
6 Fr
Les
roches
volcaniques,
l'eau
de
mer,
l'air et
la
poussière
contien ne nt
des fluorures.
Les
fi uor ures
sont égaleme nt
présents
da ns
différe nts
types
d'aliments A des concentrations variables.
Le
tableau
suivant
donne
la
teneur
en
fluor
des
diverses
denrées alimentaires.
(Tableau
3)

-123-
IV.
2
MECANISME
D' ACTION DU FLUOR DANS bA
PROPHYLAXIE DE LA CARIE
L'action
du
fluor
dans
la
prévention
de
la
carie
est
double
une
action
directe
sur
la
structure
cristalline
de
la
dent
qui
devient
plus
résistante
à
la
diss.olution
acide.
u ne
action
indirecte
par
i nhi b i tion
des
réactions
enzymatiques au cours du métabolisme glucidique.
IV.
2. 1
Action
Directe
A
faible
concentration,
le
fluor
se
fixe
sur
l'émail
des
dents sous forme
de fluoro-apatite
suivant la
n'action
:
... / ...

-124-
Cette
réaction
est
limitée
et
reversible
(limitée
par
la
réaction
inverse
qui
a
lieu
lorsque
le
milieu
est
neutre
ou
faiblement
acide
seule
la
tra nsformation
d'une
proportion
d' hydroxyapatite en fluoro-apatite a
lieu en général).
Le
rayon
ionique
du
fluorure
(1,33
AO)
est
quasi
identique
à
celui de
l'ion
hydroxyde
(1,32 AO)
(S7).
De
même ces 2 ions ont
une charge
négative équivalente.
Ainsi,
dans
la
formation
de
la fluoro-apatite,
l'ion fluorure
(F-)
prenci
la
place
du
groupement
hydroxyde
(OH-)
et
joue
le
rôle
de
stabilisation
de
la
molécule
de
fluoro-apatite
ainsi
consti tuée.
Cette transformation
dépend
du
pH de la solution fluorée.
de la
température
buccale.
du temps d'application et de
la fréquence
d'exposition.
La
solubilité
de
la
fluoro-apatite
est
inférieure
à
celle
de l' hydroxyapatite.
... / ...

-125-
En
effet,
les
cristaux
de
fluoro-apatite
sont
plus
grands,
mieux formés et donc moins solubles dans
les acides cariogènes.
Ces
réactions
sont
différents
selon
le
stade
de
développement de
l'émail.
IV.
2. 2
Action
Indirecte
Le
fluor
a
une
action
inhibitrice
sur
la
synthése
des
polysaccharides
extracellulaires
(dextranes,
lévanes)
et retarde
ainsi
la formation
de plaque.
De
même,
le fluor agit en
bloquant ou
limitant les réactions
des
enzymes
salivaires
(phosphatase,
enolase,
lipase)
et
par
conséquent inhibe ou limite la formation
des acides cariogànes.
IV.
3
METABOLISME DU FLUOR
L'absorption
du
fl uor
est
rapide
et
se
fait
à
travers
le
tractus
gastro-intestinal.
La
plus
grande
partie
du
fluor
ingérée
passe à
travers l'estomac et le tiers supérieur de l'intestin .
• . • 1..•

-126-
Le
fluor
peut également
passer dans
le corps
par absorp-
'tion
à
travers
la
peau
dans
les
cas

l'hydrogène
fluoré
(HF)
est
à
haute
concentration
dans
les
villes
industrielles
ou
par
inhalation de fluorures contenus dans
la poussière.
L'absorption
de
fluorures. par
les.
poumons
est
également
très rapide et presque complète
(LARGENT 1970)".,
Une
fois
que
le
fluorure
est
passé
dans
le
corps
à
travers
la
barrière
in testi na le ,
les
poumon s
ou
la
peau.
il
est
tra nsporté
dans
le
plasma.
Certaines études
(SINGER et ARMSTRONG 1960) tentent d'expliquer
que
le
fluorure
total
du
plasma
est
différent
de
celui
contenu
dans l'eau de
boisson.
Le
fluor
est
stocké
dan·s
deux
compartiments
majeurs
du
plasma
l'un

il
est
mobilisable,
ce
qui
correspond
au
niveau
de
fluorure
échangeable.
l'autre
non
échangeable

les
fluorures
sont
prisonniers
à
l'intérieur
d'un
composé
de
poids
moléculaire
élevé
(TAVES 1971).
Il
ne s'agit pas de protéines plasmatiques .
•.. f • ..

-127-
Une
grande
proportion
de
fluor
(80/90
%)
est
contenue
dans
la fraction
non échangeable
(EKSTRANDT et COLL 1977)
lorsque
la
concentration
totale
du
plasma
est
faible
mais,
la
fraction
échangeable
augmente
considérablement
lorsque
la
propor~ion
de
fl uor
incorporé
est élevée.
Le
fluorure
total
du
plasma
est
habituellement
bas
(moins
de
0,1
ppm)
et
de
nombreuses
études
ont
montré
que
la
fraction
ionisée
de
fluor
contenu
dans
le
plasma
des
personnes
consommant
de l'eau à
1 ppm peut s'élever à
0,04
ppm.
Le squelette et les tissus dentaires se chargent en fluor.
Les
fl uorures
contenus
dans
les
os
augmentent
progressivement avec chaque étape du développement du squelette.
Le
taux
de fluorures
incorporés diminue
lorsque
le squelette
a
atteint
le
stade
de
maturité,
il
continue
cependant
à
se
fixer
à
un taux
inférieur durant toute
la vie.
La concentration
de fluorures
dans les urines est importante
car
elle
offre
un
moyen
de
détermination
du
taux
individuel
de
fluor
(MYERS 1978).
... / ...

-128-
.'
Mc
CLURE
et
KIN5ER
en
1944
ont
montré
une
relation
entre
le
fluor
contenu
dans
les
urines
et
la
quantité
de
fluor
dans
les eaux
de boisson.
Les
concentrations
sont
comprises
entre
0.3
et
0,5
ppm
dans
les
urines
chez
les
individus
consommant
de
l'eau
à
faible
taux
(0.8 à
1 ppm).
Avec
une
forte
concentration
de
fluor
dans
l'eau
(4,7
à
5.1
ppm).
la
quantité
de
fluor
dans
les
urines
varie
entre
4
et
4,3
ppm.
Les
valeurs
urinaires
des
fluorures
sont
sujettes
à
des
var ia tions
journalières.
C'est
la
raison
pour
laquelle
un
échantillon
des
urines
de
24
h
est
indispensable
pour
déterminer
la quantité
de fluor excrété.
Le
fluor
est
également
excrété
à
travers
les
glandes
sudor i pares.
mais,
l'importa nce
de
ce
type
de
perte
est
limitée
aux
situations où
l'individu
est
amené
à
faire
des
exercices
de force
dans les
pays de climat chaud .
... / ...

-129-
La
malnutrition
protéino-calorique,
aussi
bien
que
les
déficiences
vitaminiques
(A,
C
ou
Dl
et
les
déficiences
du
métabolisme
phospho-calcique
peuvent
affecter
la
calcification
des
os et des dents.
Ces
états
nutritionnels
sont
susceptibles
de
modifier
le
métabolisme
du
fluor
et
contribuer
au
développement
de
la
fi uorose.
Les
os
ont
un
mécanisme
qui
est
capable
de
réparer
et
de
remodeler
les
os
fl uorotiq ues.
Cependa nt
pour
l'émail.
il
n'existe
:lucun
mécanisme
de
réparation
et
les
défauts
dentaires
sont irréversibles.
IV.
4
MODES D'APPORT DU FLUOR DANS LA PREVENTION DE LA CARIE
Il
existe
deux
grandes
méthodes
d'apport
du
fluor
dans
l'organisme
La voie générale.
-
La voie locale.
... / .. ·

-130-
IV.
4. 1
La
Voie
Générale
De
nombreuses
études
effectuées
dans
le
monde
entier
ont
montré
que
la
fluoruration
des
eaux
de
boisson
à
1
ppm constitue
un
procédé
préventif
très
efficace
et
économique
contre
la
carie
dentaire.
Selon
le
professeur
MARTHALER
TH
(1971).
une
eau
potable
qui
renferme
1 ppm de
fluor
fait
baisser d'environ
54
% le
nombre
de
dents
CAO
par
rapport
aux
régions

le
fluorure
est
peu
abondant. (104)
C'est
incontestablement
le
moyen
le
plus
efficace
pour
atteindre
une grande
partie de
la
population.
IV.
4. 1.2
Utilisation des
Comprimés de
Fluor
L'assemblée
de
l'O.M.S.
(1974/1975)
et
le
Conseil
de
l'Europe
(1974)
ont
recommandé
l'utilisation
d'autres
méthodes
dans
les
pays

la
fluoruration
de
l'eau
de
boisson
n'est
pas
possible.
...f ...

-131-
A
cet
effet,
les
comprimés
de
fluor
dans
la
prévention
de
la
carie
présentent
un
avantage
certain,
car
la
posologie
peut
être
modulée
en
fonction
de
l'âge
de
l'enfant
et
du
taux
de
fluor
dans les eaux de
boisson.
Selon
ARNOLD
et
COLL,
l'administration
quo,tidienne
de
fluorure
(fluorure
de
sodium)
durant
toute
l'enfance
produit
un
effet inhibiteur comparable à celui obtenu
par l'eau
fluorée.
Le contenu en fluor
de
l'eau de
boisson
varie en fonction
de
la température.
Ainsi,
dans
les
pays
à
climat
tempéré
ou
froid,
la
dose
optimale
pour
prévenir
la
carie
dentaire
est
de
1
ppm,
tandis
que dans
les pays chauds,
elle
ne
doit
pas dépasser
0.7
ppm(6l)
Actuellement.
l'apport
du
fluor
chez
la
femme
enceinte
est sujet à de
nombreuses
controverses
C'est
ainsi
que
pour
certains le
bénéfice
est
plus
grand
lorsq ue le fl uor ure est ingéré
par
la femme encei n te.
De
ce
fait,la
prescriptionde
fluorure
pendant
la
vie
intra-utérine
(2
mg/jour)
procure
une
résistance
aux
dents
tempo-
raires et aux
premières molaires permanentes .
.../ ...

-132-
Pal
contre,
pour
d'autres auteurs,
il
n'est
pas
nécessaire
d'administrer
le
fluor à
la
femme enceinte.
du
fait
que
les concen-
trations
de
fluor
incorporé
dans
les
dents
du
foetus
sont
relati-
vemcnt
faibles (cf
tableau
nO 2 ).
(62)
Actuellement,
selon
de
nombreux
auteurs.
il
est admis
que
l'effet cariostatique du fluor
dépend surtout de
l'effet local.
Les
comprimés
de
fluorures
permettent
non
seulement
une
prévention
interne
ou
préérupti Vr'l,
mais
également
une
fi uoru-
ration
externe
post-éruptive
beaucoup
pl us
intense
que
celle obte-
nue
par
l'eau fluorurée.
_.....
_
(
Ainsi,
pour
obtenir
une
action
locale
des
fluorures,
il
faut
laisser fondre
les comprimés dans
la cavité buccale
Le tableau nO
3
donne les taux de fluorure suppléTentaires
(mg/I) en fonction de la concentration de fluor dans
l'eau et de
j'âge
de l'enfant
(56).
IV.
4. J .3
Aut~es Formes d'Utilisation du Fluor
Le
sel
de
c
"
l
l
.
u1s1ne,
e
a1t
et
la
farine
ont
été
utilisés
dans
certains
pays
comme
véhicules
du
fluor.

-133-
CONCENTRATION DU FLUOR DU TISSU PLÂ~ENTAIRE, DU SANG
FOETAL ET DU SANG MATERNEL PAR RAPPORT A UNE EAU PO-
TABLE FAIBLEMENT FLUOREE ET DE
1 PPM F
(
)
(
MATERIEL
EAU FAIBLEMENT FLUOREE
EAU A 1 PPM F
)
(
)
(
)
( PLACENTA
0,12
0 , 2 3 )
(
:
:
)
(-----------------------------------------------------------------)
( SANG FOETAL
0,16
0 , 1 7 )
(
:
:
)
ë--------------------:--------------------------------------------)
( SANG MATERNEL
0,15
0 , 2 3 )
(
)
Tableau 3
TAUX DE FLUORURES SUPPLEMENTAIRES
(mg/j)
---------
(
)
( CONCENTRATION DE
.
)
(FLUOR DANS L'EAU
:0"'"6 mois:6-18 mois:18-36 mois:3-6 ans;>6 ans)
- -
(
(ppm)
)
(
)
(
)
( 0 , 2
a
0,25
0,50
0,75
)
(
:
:
:
:
:
)
ë---------------------:--------:---------:---------:-------:-------)
(
0,2 -
0,4
a
0*
0 , 2 5 :
0,50
0,75)
(
)
~---------~---------~-~--------~~---~~---~---------~-------~-------~
(
0,4
-
0,6
0
0*
0
: 0,25
0,25)
(---------------------~--------~---------~---------~-------~-------)
(
:
:
)
(
0,6 -
0,8
0
0*
0
: 0
0,25
)
(---------------------~--------~---------~---------~-------~-------)
(
)
(
0,8
a
0*
a
a
0**
)
(
)
0*
0,25 mg/j
pour les
enfants qui ne sont plus nourris au sein entre
6
et
12 mo·is.
0** A ce groupe d'âge,
les chances de
fluorose
sont
faibles
et on ne
peut
se
permettre d'apporter des
fluorures
en supplément pour la
prévention de
la carie.
Cependant,
la fluoruration
supplémentaire
n'est
pas
souhaitable
lorsque l'eau de
boisson contient
plus de
1,1
ppm.

-13~ -
Selon MULEMAN
et
MARTHALER,
les
enfants
SUISSE
qui
ont
reçu
du fluorure
par
le sel
de
cuisine et
les
produits
laitiers
ont acquis une
protection contre l'activité de la carie.
Les
problèmes,
posés
par
ces
différentes
méthodes,
sont
les
variations
de
la
consommation
moyenne
de
ces
aliments
au
sein de la
population.
IV.
4.2
La
Voie Locale
Actuellement,
il
est
reconnu
que
le
fluor
agit
par
voie
locale après l'éruption des dents.
L'enrichissement en
fluor
s'obtient
dans
le
milieu
buccal
par contact direct avec la dent.
L' util isa tian
du
fl uor
par
voie
locale
sous
forme
de
solution et de
gel
peut
se
faire
en
pratique
pédodontique ou
indi-
viduellement.
...f ...

-135-
Il
existe
également
les
pâtes
dentifrices,
les
vernis
et les laques
fluorés,
ainsi
que les gommes à
mâcher fluorées.
Certaines méthodes de fluoration
par voie locale
ont
des
résultats
à
peu
près
équivalents
à
ceux
que
l'on
obtient
par
la fluoration
par voie générale.
C'est
ainsi
qu'en
POLYNESIE
FRANCAISE
la
généralisation
de
l'emploi
de
gel
à
haute
teneur
en
fI uor
dans
les
écoles
par
brossage
de
5
mn
tous
les
quinze
jours
à
entrainé
une
réduction
notable de la carie dentaire.(169)
De
même,
au
ROYAUME
UNI,
on
a
également
constaté
une
diminution
d'environ
35
%
des
caries
dentaires,
en
l'absence
de
fluoruration
de
l'eau,
pendant
une
période
de
10
ans
par
l'utilisation de pâtes dentifrices fluorées.
ROYAUME
UNI
Somerset
(12 ans)
1963 CAO
5,4
1978 CAO
3,4
... / ...

··1 36-
Bristol
(11 ans)
1970 CAO
4,2
1979 CAO
2,7
L'utilisation
de
vernis
fluorés deux
fois
par an
sur
la
dentition
temporaire
des
enfants
Suédo i s
d'âge
préscolaire
a
en-
traîné
une
réduction
des caries
de
44 % (HOLM A.K.
1979)
Une
méthode
récente
de
El uoruration
par voie
locale
vient
d'être
mise
au
point
par
des
chercheurs
de
l'Institut
National
de
Recherches
(BETHESDA).
Il
s'agit
d'un
"bouton"
qui.
placé
en
bouche,
libère
un taux constant de fluor
pour prévenir la carie dentaire.
Le
"bouton"
de la
taille d'un comprimé d'aspirine,
mais
d'épaisseur
moindre,
est
scellé sur
la
face
vestibulaire
d'une
mol"ire à
l'aide d'un
ciment.
Le
dispositif
contie nt
donc
un
mélange
de
fl uor
et
de
résine
qui
permet
aux
dents
d'être
baignées
constamment
dans
du fluor
pendant environ 6 mois.

-137-
ETUDE DU FLUOR DANS LA REGION ABIDJANAISE
Au cours de notre enquête épidémiologique, nous
avons effectué des prélèvements d'eau dans différentes lo-
calités de la région abidjanaise, dans le but de rechercher
les fluorures.
La ville d'ABIDJAN et certaines localités environ-
nantes sont desservies par la même nappe d'eau dont le de-
gré de salinité augmente au fur et à mesure que l'on s'avance
vers la mer.
Cette nappe présente une eau douce avec une forte
teneur en acide carbonique.
Elle est faiblement minéralisée, et contient du
fer en très petite quantité avec un manque total de manga-
nèse.
La distributi~n d'eau (eau de robinet), à l'excep-
tion de quelques chateaux d'eau privés (Bregbo, M'Batto-
Bonabé ... ), est faite par la société d'eau de COTE d'IVOIRE
(SODECI) à partir de différentes usines :
- NIANGON (YOPOUGON)
: qui dessert Port-Bouet II
et Yopougon (Niangon Sud, Niangon Nord, une partie
de la zone industrielle de Yopougon KM 17) ;

-138-
- ZONE OUEST (YOPOUGON)
: qui dessert Youpongon (Si-
cogi, Sogefiha, Toits Rouges, Bel Air, Nouveau Quar-
tier), Locodjroquartier bateau-bus et une partie
d'Adjamé ;
ZONE NORD (Route d'ABOBO)
qui dessert Abobo, ENSA,
Filtisac.
ANOKOUA KOUTE (route d'AUYAHA) qui dessert
Abobo,
- ZONE OUEST (GOBELE)
dessert Cocody deux-Plateaux
et ~~corly ;
- NORD RIVIERA (A~OUEDO)
: dessert Riviera africaine,
Riviera Golf, Marcory, Koumassi Aéroport
- PLATEAU
dessert le plateau et une partie d'~djamé,
- ADJAME
dessert Adjamé
Du fait du degré de salinité, toutes les zones (Treich-
ville, Marcory, Koumassi, Port-Bouet-Uridi ... ) situées après
la lagune sont desservies par les usines du plateau, Riviera
et Adjamé
par des grands collecteurs situés au niveau du pont
FELIX HOUPHOUET BOIGNY.

-139-
Ces collecteurs apportent l'eau dans les chateaux
d'eau des dits quartiers.
Les tableaux suivants nous ont été fournis par le
laboratoire de la société d'eau de Côte d'Ivoire (Sodeci
d'Adjamé)·S (Tableaux 4 à 11).
Ils concernent les résultats des analyses physico-
chimiques des eaux provenant des fucages de certaines usines.
Pour ce qui concerne la recherche des fluorures, nous
avons fait analysé 25 prélèvements qui se composent comme suit
- pour la ville d'ABIDJAN:
eau de robinet
7 prélèvements,
eau de puits
3 prélèvements.
- pour:la périphérie d'ABIDJAN
eau de robinet
4,
eau de puits
: 10.
- eau minérale awa
1
Les analyses ont été faites par le laboratoire spé-
cialisé d'analyse de biologie médicale CERBA (CERGY PONTOISE
FRANCE) .

-140-
TABLEAU 4
ANALYSE
PHYSICOCHIMIC.UE
DI EAU
"
~)
cjI1t:t~
Lieu de prélèvement
.ÙI">Z)!
Date de prélèvement
,.
AtJS([
.::ARACTERES PHYSIQUES GENERAUX
CONCLUSIONS
- Température en OIlC
- Couleur en mg/'
de sels de
Cobalt-Platine
'-,
(j, »
- pH électrom étrique
. r-<./
:"NALYSE
CHIMIQUE:
Titre hydrotimétrique total (TH)
Titre hydrolimétrique calcique
C1 U'
Ti tre hydrotimélri que magnésien
0; ?..
Titre alcalimétrique complet, (TAC)
(f)/)
- Chlorures
-<-ID
2 0
2
-
en mg/litre
{) f)g
- Fer
(Fe ++)
{)
- Fer
(Fe ++)
;
- Manganèse
(Mn ++)
J1Û
- GaZ carbonique libre
(C0 )
q'{/
2
, ,~
- Oxygène di ssous
(02)
U i)
- Matières organiques en oxygène
emprunté à MnO 4K à chaud en
. Milieu alcalin
. Mi lieu acide
- Azote ammoniacal
(NH:)
0;0
- A.lote nltrtlux
(NO;)
- Azote nitrique
(NO;)
- Silice
(Si0
)
'Ir.)
2
- Phosphates
(PzOSI
A,D
C t J lo r ~
r'~.'l! lJ u (: l
PH
d'équlliDre

-141
:.iOLJECI
TABLEAU 5
-------
ANALYSE
PHYSICOCHIMIQUE
DI EAU
Jt 130J3D (Jc)vup tA 0 .d)
Lieu de prélèvement

Date de prélèvement
~
.AgOt!
CARACTERES PHYSIQUES GENERAUX
CONCLUSIONS
T .:mpéra ture en ° "C
- Couleur en mg/I
de sels de
Cobalt-Platine
- pH électrom étrique
-\\NALYSE
CHIMIQUE:
1° - en 011 rronçols
Titre hydrotimétrique total (TH)
0/.6
Titre hydrotimétrique calcique
Ddt
,
Ddt'
Ti Ire hydrotimétrique magnésien
0/2....
Titre alcalimétrique complet (TAC)
0/ ;,-
- Chlorures
A,O
zo - en mg/litre
- Fer
(Fe ++)
~
(Mn++)
- Manganc:se
-
- Gaz carbonique libre
(COz)
- Oxygène di ssous
(OZ)
- Matières organiques en oxygène
emprunté à MnO 4K à chaud en
• MilieiJ alcalin
0/3
• Milieu acide
- Azote ammoniacal
(NH;)
0 0
1
- Azote nitreux
(1':0;)
.--
- Azote nitrique
(NO;)
. /
Si 1i
1 ce
(SiO
)
.{,,-ë,
Z
Phosphates
(p Z05)
.AIO
Ch l 0 rel' l~ 5 i due l
=
r
=
PH d'équilibre

-14L-
:..>OGEC 1
ANALYSE
PHYSICOCHIMIC.UE
DI EAU
Lieu de prélèvement
.·"?:.eN1X 'e:SL
.• -,r
Date de prélèvement
~
./q0
CARACTERES PHYSIQUES GENERAUX
CONCLUSIONS
Temp6rarure en OIiC
- Coul,-,ur en mg/I
de sels de
.-
Cobalt-Platine
- pH électron,,<Strique
Li, 7-
f
-\\NALYSE
CHIMIQUE:
1" -
L:n 011 Frdnç ... is
ritrc hydrotimétrique total (TH)
DI?
Titre hydrotimétrique calcique
D;-{.
Ti tre hydrotimétri que magnésien
0/2
ritrc alci.llim.2trique complet (TAC)
0 / )
Chlorures
~/:)
Zo -enmg/litre
- Fer
(Fe ++)
è
(Mn ++)
- Milngi.ln se
(Mn
- Milngi.ln se
- Gaz carbonique libre
(COZ)
- Oxygène di ssous
(OZ)
- Matières organiques en oxygène
emprunté à MnO 4K à chaud en
• Mi lieu alcalin
• Milieu acide
- Azote ammoniacal
(NH:)
- Azote nitreux
(NO;)
- Azote ni Iri que
(NO;)
Silice
(Si0
)
2
Phosphales
(P 205)
C rl l ù : U
1 l~ '" l U,_ l, l

-14J-
o.:OUECI
TABLEAU 7
ANALYSE
PHYSICOCHIMIC.UE
DI EAU
Lieu de prélèvement

Date de prélèvement
..
·:ARACTERES PHYSIQUES GENERAUX
CON C L'US IONS
') G'
_ T<::mpératurl
en oliC
')
_ T<::mpératurl
en oliC
~ L
-<.. ....,
-<.. .
.~ '.
- Couleur en mg/I
de sels de
CobiJ.lt-Platine
.J
- pH élcctrom étri que
4; 7-
':"NALYSE
CHIMIQUE
1" - en"" t=rQnç<.1l~
- lïtrc hydrotimétrique total (TH)
=D1
=D 6
Ti tre hyllrotimélri que calci que
01 L/
Ti tre hydrotimétri que magnésien
°1 ~
- Titre alcalimétrique complet (TAC)
(!.JI)
- Chlorures
Zo - en mg/litre
- Fer
(Fe H)
(!J, .3
M
'
(Mn++)
-
,angilnese
M
'
-
,angilnese
()
- Gaz carbonique libre
(COz)
7-D
- Oxygène di ssous

)
2
- Matières organiques en oxygène
emprunté à MnO 4K à chaud en
: Milieu alcalin
=
0/3
• Milieu acide
= .......
- .o..zole ammoniacal
(NH:)
- Azote nitreux
(NO;)
=
---
- Azote nitrique
(NO))
- Si lice
(Si0
)
2
- Pho~phatL:s
(PzOS)
(
~/C)
Ullofl:
l'8S1duel
/"
l'~I d'~qu~libl'l.:
~f,tJ

-144-
jODECI
ANALYSE
PHYSICOCHIMIC.UE
DI EAU
Lieu de prélèvement
Date de prélèvement
..
CARACTERES PHYSIQUES GENERAUX
CONCLUS IONS
Tt:mpéralure en oliC
. /
- Couleur en mg/'
d~ sels de
Cobalt-Platine
J.
- pH électrom étrique
7
étrique
'-f' 1 -.....
~NALYSE
CHIMIQUE:
1 0
1
_
en 011 Français
Titre hydrotimétrique total (TH)
b, D
Titre hydrotimétrique calcique
Ll" 0
Ti Ire hydrot imétrique magnésien
-Z-,O
- Titre alcalimétrique complet (TAC)
0,)-
- Chlorures
Al;J
2° - en mg/litre
- Fer
(Fe ++)
O/~
M
è
(Mn ++)
-
angan se
(Mn
-
angan se
0
- Gaz carbonique libre
(C0
)
80
2
- Oxygène dissous
(02)
",/
- Matières organiques en oxygène
emprunté à MnO 4K à chaud en
• Milieu alcalin
0/6
• Milieu acide
.--
- Azole ammoniacal
(NH:)
DIO
- A.lOle nitreux
(NO;)
. /
- Azote nitrique
(NO;)
..--
- Silice
(Si0
)
).{
2
/'
Phosphales
(P 205)
=
.21)
CI", l ü ~ lJ
l" l~ S ~ duc, l
---
PH d'~quilibre
ri if

-145-
;;ODECI
TABLEAU 9
- - - - -
ANALYSE
PHYSICOCHIMIC.UE
Dt EAU
Lieu de prélèvement
_
Zt:?'U eb j-{J/ ff/lj Go/1./ :' - j;;) ~ ,/f (! E AJ <> b)
Date de prélèvement
_
/f 3 J u'
(.J2aa h·2ati.-).
' -
::A.RACTERES PHYSIQUES GENERAUX
CONCLUSIONS
- Tt.:mpératur~ en OliC
Couleur en mg/I
de sels de
Cobalt-Pléltine
- pH électrom étrique
:-NALYSE
CHIMIQUE:
1 0
1
-
en 011 Français
- Ti t re hydro t i rnétr i que tota 1 (TH)
'"
(j;î
Titre hytJrolimétrique calcique
Olb
Ti tre hydrotimétrique magnésien
Ti Ir" alc<liimétrique complet (TAC)
- Chlorures
2 0
2
-
en mg/litre
- Fer
(Fe ++)
0,-1

(Mn++)
- Manganese
-
00
' - - - _..•...-
..•...
- Gaz carbonique libre
(COz)
8,3
- Oxygène di 5S0US
(OZ)
Ir, g
- Matières organiques en oxygène
èmprunt é à MnO 4 K à chaud en
• Milieu alcalin
0,3
• M'lieu acide
'"
- A.zote ammoniaca 1 (NH;)
0,0
- Azote nitreux
(NO;)
/ '
- Azote nitrique
(NO;)
; '
(NO;)
- Si lice
(Si0 )
//5"
2
- Phosphéltcs
(p 205)
A,ù
C nlor>.!
l"l~5icJurd
~rl d'équllibru

-146-
SODECI
TABLEAU 10
- - - - - - -
10
- - - - - -
ANALYSE
PHYSICOCHIMICUE
DI EAU
.J
_..
~ A (/ ~p H 0 g)'
Lieu de prélèvement
_
"L-GV"\\...e.
f'VO/"iD
v
-
. /
Date de prélèvement
-
~q ~ if
CARACTERES PHYSIQUES GENERAUX
CON C LUS ION S
T.:mpéralure en ollC
- Couleur en mg/I
de sels de
Coba Il-Platine
- pH électrom étrique
A.NALYSE
CHIMIQUE:
ritrc hydrotimétrique total (TH)
0(6
Titre hydrotimétrique calcique
v;è
Ti Ire hydro! imétri que magnésien
0; cl
Titre alcalimétrique complet (TAC)
.AI 0
- Chlorures
/i)S
Zo - en mg/litre
- Fer
(Fe ++)
- Manganèse
(Mn ++)
- Gaz carbonique libre
(COz)
- Oxygène dissous
(OZ)
- Mati ères organi ques en oxygène
emprunlé à MnO 4K à chaud en
• Milieu alcalin
• Mil i eu acl de
- Azote ammoniacal
(NH:)
- ALole ni treux
(NO;)
- Azote nitrique
(NO))
- Silice
(SiO
)
Z
- Phosphates
(P Z05)
C h l 0 r e
[" ,l 5 i due l
iJH
d'équIlibre

-147-
OGEC 1
TABLEAU Il
ANALYSE
PHYSICOCHIMIC.UE
DI EAU
/'l",,/}'l; Fôuw.rL tA C 3'
Lieu de prélèvement
_
=t-o nP
V<.<-l'-
-
l'-
Date de prélèvement
-
1.fl13fJ
:ARACTERES PHYSIQUES GENERAUX
CONCLUSIONS
T:::mp~ralure en ° "c
Couleur en mg/I
de sels de
Cobalt-Platine
pH électrom.étrique
lf 6
l
,NALYSE
CHIMIQUE
1° - en 0" Français
Titre hydrotimélrique total (TH)
A,O
Titre hydrolimétrique calcique
Dlh
Ti Ire hydrotimétri que magnésien
0, LI
rilre alcéllimélrique complet (TAC)
0/5"
Chlorures
A,5"
zo - en mg/litre
Fer
(Fe ++)
°rd
Mangan se
(Mn ++)
°r
è
(Mn ++)
Mangan se
0
GaZ carboni.:jue libre
(COZ)
b5
Oxygène di ssous
(Oz)
.3 2
j
Matières organiques en oxygène
emprunté à MnO 4K à chaud en
• Milieu alcalin
0,6
• Milieu acide
, , /
~zole ammoniacal (NH:)
0(0
Azote nitreux
(NO; )
...-
~zote ni tri que (NO;)
--
Si lice
(SiO
)
~o
Z
.-
Pho>iphates
(PzOS)
'-il,)
C Il l 0 r 12
C 8 s i d u « l
=
. / "
~h ~
PH
d'"quilibn:
~h
PH
d'"quilibn:

-148-
Les teneurs en fluor des différentes eaux étudiées
sont inférieures à 1 mg/l (1 ppm) et se répartissent comme suit:
0,0 à 0,2 ppm
22 prélèvements,
0,2 à 0,4 ppm
1 prélèvement,
0,4 à 0,6 ppm
1 prélèvement,
0,6 à' 0,8 ppm
1 prélèvemen t.
Aucun prélèvement, excepté celui du domaine de l'IRCAI
(forage), n'atteint la dose optimale-r~command~e dani l~s
pays chaud (0,7 ppm).
Pour la ville d'Abidjan, à part la localité de Locodjro
où la teneur en fluor dans l'eau de robinet est de 0,432 ppm,
toutes les eaux de robinet ont pratiquement le même tau~ de
fluor (0,016 à 0,020 ppm). (tableau -12).
Ce qui prouve bien que les eaux des différentes usines
de production proviennent effectivement de la même nappe.
La teneur en fluor des eaux de puits est comparable à
celle des eaux de robinet.
Pour les régions périphériques de la ville d'Abidjan,
les eaux contiennent également une quantité faible de fluor.
tab leau 13).
Le contenu en fluor des eaux de puits est cependant
plus élevé que celui des eaux de robinet.

-149-
TABLEAU 1"2
VILLE D' ABIDJAN
Teneur en fluor
:
Locali tés
:
Micro-g/l
:
mg/l
:
:
:
(p.p.m)
:
:
:
:
:
:
:
Abobo
:
16,30
:
0,016
EAU DE
:
:
:
ROBINET
: Loco djro
:
434,78
:
0,434
ROBINET
: Loco djro
:
434,78
:
:
:
:
:
Plateau
:
20
:
0,020
:
:
:
: Cocody-deux-pla-:
20
:
0,020
:
teaux
:
:
:
:
:
: Riviera Golf
:
70
:
0,020
:
:
:.
: Treichville
:
20
: Treichville
:
0,020
:
:
:
: Niangon
:
20
:
0,020
:
:
:
:
:
:
:
:
:
: Anoumanbo
:
16,30
:
0,016
EAU DE
:
:
:
: Locodjro
:
10,85
:
0,010
PUITS
:
:
:
PUITS
:
:
: Port-Bouet
:
21,75
:
0,021
:
:
:

-150-
Télbleau 13: PERIPHERIE DE LA VILLE D'ABIDJAN
LOCALITES
TENEUR EN FLU()I{
MICRO-g/I
mg/I (lppm)
BINGERVILLE
21 ,75
0,021
EAU DE ROBINET
M'BATTO-BOUAl<E*
10,85
0,010
BREGBO*
54,35
0,054
BASSAM
97,82
0,097
BASSAM
86,95
0,086
( loi n
de
la me r)
BASSAM
32,60
0,032
( ver s
1 a me r)
IRCA
1 **
684,78
**
0,684
(puits moderne-garage)
IRCA
11**
130,40
0,130
(puits moderne-forage)
M'BATTO
2
0,002
(eau de source)
BREGBO
184,78
0,184
(campemant 1)
BREGBO
152,18
0,152
EAU DE PUITS
(campement 2)
KM 17
86,95
0,086
KM 17 (puits moderne)
108,70
0,108
EAU MINERALE AWA
206
0,206
BREGBO
97,80
0,097
(campement 3)
**
I.R .. C .. A
Institut de Recherche sur le Caoutchouc silué après YOPOUGON
*
M'BATTO-BOUAKE et BREGBO disposent de châteaux d'eau privés

-151-
Le taux de fluor le plus élevé est celui du domaine
,J
"
'.
de l'IRCA I(forage) avec 0,684 ppm.
f
.'.
Au vu de ces résultats, la mise en place d'une pré-
vention fluorée s'avère indispensable.
Différentes solutions sont envisageables
Fluoruration par voie générale :
Fluoruration des eaux de consommation
Fluoruration du sel ou du lait ;
Prescription de comprimés fluorés
Fluoruration par voie locale :
Pâte dentifrice à haute teneur en fluor
Gel fluoré ;
Rinçage avec des bains de bouche fluorés
Application de vernis fluorés.
En ce qui concerne les comprimés fluorés, à titre
indicatif, le taux d'apport supplémentaire de fluor en fonc-
tion de l'âge et du contenu en fluor des eaux de consommation
peut être ainsi défini :
a) Abidjan ville
Le tableau de fluoruration supplémentaire découlant
des travaux du Professeur WEI est le suivant.

-152-
Tableau
14
----------
FLUORURATION SUPPLEMENTAIRE SOUHAITABLE
----------
(
)
(
:CONCENTRATION
0-6
~6-IB :.'IB-36:: 3-6 ::)6 ans»
(
:DU FLUOR DANS
mois
mois
mois
ans
)
(
: L'EAU (ppm)
(
2
2
2
2
2
)
(
)
( ABIDJAN et
sa
0,2
0 : 0,25:
0,50:
0,75:
)
( PERIPHERIE
)
(
2
2
2
2
2
2
)
(
. .
)
(
LOCODJRO
0,432
0 : 0*
0 : 0,25:
0,25)
(
2
2
2
2
2
2
)
(
)
( EAU MINERALE AWA
0,206
°
0*
0,25:
0,50:
0,75)
(
)
* 0,25 mg/j
pour les
enfants
qui ne sont plus nourris au sein,
Ce tableau est valable aussi bien pour les enfants
consommant de l'eau de robinet que pour ceux consommant de
l'eau de ?uits.
La prévention devra donc commencer dès l'âge de 6 mois.
La pos~logie sera la suivante
à partir de 6 mois : 1 comprimé de fluorure de sodium
(NaF) dosé à 0,25 mg.
- à partir de 18 mois
2 comprimés de fluorure de sodium.

-153-
- à partir de 3 ans
3 comprimés de fluorure de sodium
- à partir de 6 ans
4 comprimés de fluorure de sodium
Pour les enfants du quartier de Locodjro, où le taux
de fluor est ~e 0,434 ppm, la prévention fluorée n'est pas
indispensable avant l'âge de 3 ans.
b) Régions périphériques de la ville d'Abidjan.
Excepté le domaine de l'IRCA I, les eaux de robinet
et de puits ont des taux de fluor inférieurs à 0,2,
la supplémentation en fluor sera identique à celle
proposée pour la ville d'Abidjan.
Par contre, pour les enfants consommant l'eau du
domaine de l'IRCA I, l'apport supplémentaire en
fluorure sous forme de comprimés, n'est pas
indisp~nsable.
Cependant, l'apport du fluor peut se faire par voie
locale.
c) Eau minérale AWA.
C'est de l'eau mise en bouteille en Côte d'Ivoire
et agréé par le Ministère de la Santé Publique.
Sa composition est la suivante (en mg/l)
:
- Calcium
56,7
- Magnésium
2,7

-154-
- Potassium
4,3
- Sodium
21,5
- Bicarbonate : 21 ,6
- Sulfates
8,6
- Chlorures
8,7
- Nitrates
°
/FLUOR
0,206/
La recherche du fluor dans l'eau minérale AWA est im-
portante car de nombreuses mères l'utilisent pour la prépara-
tion des biberons de leurs nourrissons.
Les enfants qui consomment l'eau AWA jusqu'à 18 mois,
par exemple, l'apport supplémentaire en fluorures ne sera entre-
pris qu'à partir de cet âge.
L'enfant recevra donc 2 comprimés par jour de fluorures
de sodium de 18 à 36 mois.
Ensuite, 3 comprimés par jour jusqu'à l'âge de 6 ans,
et 4 comprimés à partir de 6 ans.
CONCLUSION:
L'étude de la cartographie du fluor dans la région
Abidjanaise a révélé dans l'ensemble des taux faibles inférieurs
à la dose optimale (0,7)

-156-
La fluoruration des eaux de boisson est souhaitable
mais peut être entravée pour des problèmes d'ordre économiques,
psychologiques etc ...
La distribution de lait fluoré ou de comprimés fluorés
dans les écoles maternelles et primaires et dans les centres
de protection maternelle et infantile (PMI) peut être proposée.
Les effets bénéfiques de l'ingestion du comprimé fluoré
sont indéniables.
Toutefois, une franche collaboration de la part des
parents et des éducateurs est primordiale pour que la prise
des comprimés fluorés soit continue.
Une information et une éducation sanitaire pourrait
aider la population à comprendre l'intérêt de cette prévention.
La prise des comprimés fluorés sera sous contrôle du
chirurgien dentiste, mais, il doit être aidé dans cette tâche
par les médecins et particulièrement les pédiatres.
Il est important de souligner que l'utilisation des
fluorures n'entraîne aucun effet secondaire lorsque l'apport
a été convenablement contrôlé.
Comme nous l'avons déjà signalé, cette étude doit
s'étendre à toute la Côte d'Ivoire afin que tous les enfants
puissent dans la mesure du possible bénéficier d'une prévention

-157-
fluorée.
Elle sera associée à l'hygiène bucco-dentaire ainsi
qu'à une alimentation saine et équilibrée.
Ces mesures préventives permettent également une
économie sur les dépenses de santé par la réduction des
besoins en soins et l'élimination des retentissements d'un
mauvais état bucco-dentaire sur la santé générale.

-158-
PARTIE
V
ENQUETE EPIDEMIOLOGIQUE DE L'ETAT BUCCO-DENTAIRE
DE LA
POPULATION
SCOLAIRE DE LA
REGION
ABIDJANAISE

-159-
v.
INTRODUCTION
Le but de
la présente enquête est d'évaluer l'état de santé
bucco-dentaire de
la population scolaire de 6 à
15 ans
de
la
région Abidjanaise.
Cette étude nous permet d'estimer la prévalence des
affections
bucco-dentaires à un niveau régional et également de faire des
comparaisons avec
les pays industrialisés et d'autres pays en
voie de développement.
Le choix de notre échantillon s'est porté sur les enfants
d'âge scolaire qui sont les plus accessibles et constituent
par ailleurs un groupe à haut risque.
V.
2
PLAN DE SONDAGE
Notre étude épidémiologique a été précédée d'une étude
statistique afin de déterminer un échantillon représentatif
de
la population étudiée.
V.
2. 1
Population Etudiée
c'est l'ensemble des él~ves des écoles primaires autorisées
par l'état de
la région Abidjanaise.

-160-
V.
2.2
Base de Sondage
Nous
avons
utilisé
la
liste des écoles publiques et privéps
dressée
par le Ministère de
l'Education Nationale pour
l'année scolaire
1982 -
1983 (108).'
V.
2.3
Echanti110nage
V.
2.3. 1
Choix de la Taille et Erreur de
l'Echantillonnage
La question de
l'effectif de
l'échantillon renvoie à celle de
la précision des résultats voulus par le demandeur.
Cette
précision ne peut s'évaluer simultanément pour toutes
les
variables,
mais par rapport à une seule,
considérée comme la
plus
importante de
l'étude.
Cela pourrait être ici par exemple
le nombre d'individus ayant au moins une dent cariée.
Soient
p et f
leurs proportions respectives dans
la population et
dans
l'échantillon
(f = estimation de pl.
Posons
écart absolu entre le paramètre inconnu p et
son estimation f.
La loi des grands nombres permet d'affirmer,
en première approximation que cet écart sera inférieur à
2 \\f p (1 p)/n' avec une probabilit;; (le 95% (n étant la taille de
l'échantillon):
Prob
(E.<2 Vp(l-p)/n) = 0,95.
2 V p(J-p)/n' représente donc l'erreur de l'échantillonnage
erreur résultant de
l'identification de l'échantillon à
la

-161-·
population.
On notera qu'elle
dépend de
la proportion
inconnue p.
Considérons
une proportion de
l'ordre
de 25%.
Si
l'on désire une
estimation f
de p avec une précision à
deux
poiI'ts près
(25%
~ 2%),
on é c r i t :
'_____
2
x il ~IOO
d'où
l'on
tire n~25 x 75
1875
Une
telle précision exige ainsi
un échantillon de
taille au
moins
égale à
1875.
Le
tableau
suivant montre
les
relations
entre différents
ordres
de grandeur de p(5%,
10%,25%,50%),
la
taille n de
l'échantillon et
la précision correspondante.
Val eu r
de [= 2 V p ( 1- p }7n

-162-
V.
2.3.2
Tirage
de
l'Echantillon
.,
La méthode choisie
consiste en un t·i"ake à 'deu~' d~lrés dans
la
populat;.on.
.'
Ce
choix est
dicté par sa commodité
et, son·i;~ono~ie.
Elle
consiste à
faire
un premier tirage de
30 unités
dites
primaires
dans
la population des
écoles par
la table
des
nombres au hasard.
Ensuite dans
ce~ échantillon
(échantillon du premier degré)
nous
procédons
à
un
tirage systématique de
l'échantillon
final.
En
1983-1984,
ces 30 écoles
(21 dans
le
public et
9
dans
le privé)
totalisent
évidemment
un
effectif "k" supérieur à
celui
de
1982-1983(9884
élèves)
du fait
de
la croissance
de
la population scolaire d'une année
sur
l'autre.
Comment
est-on parvenu à
ce
tirage systématique?
L'échantillon de
1er degré peut être
identifié à
une grande
liste obtenue par
la
juxtaposition des
listes
individuelles
des
différentes
classes constituant
les
30 écoles.
Supposons
que
l'échantillon comporte
9 884 élèves et que
nous
voulions
en tirer
1200;
nous
aurons

-163-
Si
on choisit
le
premier élève de
la
liste puis,
avec un
pas de
8,
on choisit
le
9°,
le
17°,
etc.
on est assuré d'obtenir
les
1200 élèves
à
l'épuisement.
Avec
le même
pas
et
un effectif k supérieur à -'9884
nOLIs
avons
abouti
comme cela était prévisible à un échantillon final
de
plus
grande
taille
1279 élèves.
9884élèves
9
°
25
9884
. l -----f-----f--~- - - - ! - - - f - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - l
Les
tableaux 1,2etJ
donnent
respectivement
l'échantillon du
premier degré
(unité=école)
et
l'échantillon final
(unité=élève).
v. 3
CARACTERISTIQUES DE LA POPULATION ETUDIEE
V.
J. 1
Taille de l'Echantillon
L'effectif de notre échantillon est de
1279 élèves obtenus
par
la méthode
de sondage à deux degrés.

-164~·
Tableau
1
ECHANTILLON DU 1er DEGRE (30 ECOLES)
(Unités Statistiques
Ecoles)
ECOLES
EFFECTIFS 1982-1983
EFFECTIFS 1983-1984
PUBLIQUES
Total
Total
CAMP AGBAN
166
114
280
169
116
285
(rh.
A""AMnr ?)
JEAN PORQUET 2
205
192
397
253
237
490
~lCOGI
EST 1
235
257
492
195
235
430
KANKANKOURA 1
159
167
326
191
208
399
LAGUNE 3
113
114
227
128
119
247
ANOUMAMBO 1
221
179
400
227
194
421
ANuUMANBO 2
188
200
388
229
228
457
MARCORY SICOGI 2
233
207
440
277
212
489
AEROPORT 1
169
108
277
114
153
267
LATRILLE
135
108
243
133
110
243
PET I T BASSAM 2
149
146
295
158
139
297
l '"'UR f- BOUET
COMMISSARIAT
A
193
161
354
19~
159
358
AGBEKOI 2
157
139
296
189
163
352
:;OOECI ZONE NORO
156
124
280
172
161
333
YOPOUGON SICOGI 2B
. LUU
LU~
2B
. LUU
401
212
200
412
'fUPOUGON
_.- jA
~.
_.- j
~.
169
172
341
196
154
350
LOCODJRO SANTE A
212
174
386
211
174
385
BREGBO
225
206
431
231
222
453
M' BA TTO-BOUAKE
ut!
t!:f
TTO-BOUAKE
ut!
217
116
86
202
BASSAM CAFOP
~.>..
1:lU
CAFOP
~.>..
254
142
124
266
YOPOUGON
SOGEFIHA
177
156
333
205
194
399
TOTAL ECOLES PUBLIQUES
3724
3334
7058
3947
3588
7535

-165-
Tableau 2
ECHANTILLON DU 1er DEGRE (30 ECOLES) (Unités Statistiques
Ecoles) suite
ECOLES
EfFECTIfS 1982-1983
EffECTIfS 1983-1984
PRIVEES
Total
Total
,
LE PETIT POUCET
113
119
232
88
74
162
EXTERNAT st PAUL
728
---
728
566
---
566
LfS ALLOUETTES
89
101
190
62
51
113
Annexes
tlUUlilllNVILLE
113
112
225
132
94
226
KONATE
ABOBO
341
270
611
278
257
535
AMANI
163
92
255
146
120
266
JEAN-PAUL II
120
101
221
187
llL
299
KONATE
Annexe
YOPOUGON
130
115
245
238
205
443
VOCATION II
77
42
119
67
47
114
TOTAL ECOLES PRIVEES
1874
952
2826
1764
960
2724
TOTAL GENERAL
5598
4186
9884
5711
4548
10259
(Ecoles Publiques + Privées)

Tableau
.'
~Ç~IINTlllON FINIIL
r:ULE.S !'lllJl 1QIIF "
F ("(11 1 S l'Il 1 vr.FS
IllllIL
1111111
IllllIL
Hw
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- . , - - - - / T....._-
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- - - " 7 ) - - 1 ' - " - •
Ir,
/lCO/lN
1 F PE' J 1 rllllCF 1
1/
·h.
ASSAlIO 1 2)
._- -_..~--~~_.- ---
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IllllIl
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- - - - - - - - - - -----

-167-
Tableau
4
ORDRES DE GRANDEUR P
TAILLE DE
P = 5% .
p = 10%
p = 25 %
p = 50%
L' ECHANTI LLON
n
250
2,76%
3,8%
5,5%
6,3%
500
1,95%
2,7%
3,8%
4,5%
1000
1,38%
1 ,9%
2,7%
3,2%
1500
1,13%
1 ,55 %
2,2%
. 2,6 %
2000
0,97%
1 ,3%
1 ,9%
2,2%
5000
0,62%
0,85%
1 ,2%
1,4%
10000
0,44%
0,6%
0,9%
1 %
Pour des n
ou des
p
inexistants sur le
tableau,
une
interpolation entre
les
lignes
et
les
colonnes
est
possible.
Nous
avons
retenu
1200 comme
taille de notre échantillon,
jugeant
que
cela constitue
un maximum pour un seul enquêteur.

-168-
Généralement
dans
le
choix de
l'échantillon,
i l
faut
tenir
compte dep
caractéristiques
telles
que
l'âge,
le groupe
ethnique ...·
... le
lieu de
résidence,
etc.
Dans
la m~thode que nous
avons
utilisée, les
principaux groupes
..
de
la population étudiée
sont
représentés
dans
l'échantillon.
V.
3.2
Age de
l'Echantillon Etudiée
La
répartition
en
fonction
de
l'âge de
notre
échantillon est
la suivante
:
6 ans
76
Il
ans
156
7 ans
149
12
ans
201
8 ans
181
13 ans
64
9 ans
14 ans
70
10 ans
171
15 ans
53
L'âge
considéré
est
celui
au dernier anniversaire.
Les
enfants
pour
lesquels nous
n'avons
que
l'année de
naissance,
nous
appr~cions l'âge d'après le développement physique et le stade
d'éruption.

-169-
v. 3.3
Sexe de la Population Etudiée
L'effectif des
garçons
est
de
706
et
celui
des
filles
est
de 573.
Ce qui
donne
un
pourcentage de 55,20% pour
les
gacçons
et de
44,80% pour
les
filles.
V.
3.4
Niveau Socio-Economique
Nous
avons
classé
les
enfants
enquêtés
suivant
le niveau socio-
économique de
leurs
parents.
Pour cela,
nous
avons
considéré
la profession du père parce que,
malgré
l'évolution du
rôle de
la
femme,
de nombreuses
mères
sont
enc~re au foyer.
Notre
classification tient
compte
du revenu des
parents.
1)
Cultivateurs,
ouvriers
agricoles,
pêcheurs . . .
2)
Ouvriers
de
l'industrie
(peintres,
mécaniciens,
électriciens,
maçons,
etc.)
3)
Commerçants,
artisans,
petites entreprises . . .
4)
Cadres moyens
(secrétaires,
instituteurs,
infirmiers,
techniciens,
etc.)
5)
Cadres
supérieurs
et professions
libérales
(chirurgiens,
dentistes,
médecins,
pharmaciens,
architectes,
avocats,
grands
entrepreneurs,
etc.)
6)
Sans
profession
(étudiants,
retraités,
chômeurs,
etc.)

-170-
v. 3.5
Groupe Ethnique
Comme nous
l'avons
vu dans
un chapitre précéden~, il existe
quatre grands
groupes
ethniques
en Côte d'Ivoire:
-
le groupe AKAN
-
le groupe KROU
-
le groupe MANDE
(Mandé du Nord,
et Mandé du Sud)
-
le
groupe VOLTAI QUE
Bien sûr,
nous
n'avons
pas
fait
abstraction des
étrangers
qui
représentent
un pourcentage
important
dans
la population Abid-
janaise.
Les
codes
suivants
ont
été utilisés
pour classer
les
enfants
selon
leur origine ethnique
:
groupe KR OU
4
groupe MANDE DU SUD
2
groupe AKÀN
5
groupe MANDE DU NORD
3
groupe VOLTAIQUE
6
ETRANGERS
V.
3.6
Répartition Géographique de
l'Echantillon
Not~e enquête a été effectuée dans dix localités de la région
Abidjanaise.
Le
tableau suivant
donne
la
répartition des
écoles
dans
les
différentes
localités,
ainsi que
les
codes
attribués
aux
localités.

-171-
CODES
LOCALITES
ECOLES
01
Commune d'ADJAME -
-
CAMB AG BAN CH.
ASSAMOI 2
ATTIECOUBE
- JEAN PORQUET 2
- LE PETIT POUCET
-
LOCODJRO -
SANTE
02
Commune de MARCORY
- ANOUMANBO 1
- AN OüM:.:llS 0 2
-
MARCORY SICOGI 2
- BOUGAINVILLE
-
ALLOUETTES ANNEXES
03
Commune de KOUMASSI
- KANKANKOURA 1
- LAGUNE 3
-
SICOGI EST 1
04
Commune de
- LATRILLE
-
PETIT BASSAM 2
PORT-BOUET-VRIDI
-
PORT-BOUET-COMMISSARIAT A
- AEROPORT 1
05
Commune d'ABOBO
-
AGBEKOI 2
-
SODE CI ZONE NORD
-
KONATE ABOBO
- AMANI
06
Commune du PLATEAU
-
EXTERNAT SAINT PAUL

-172-
CODES
LOCALITE
ECOLES
07
Commune de
-
YOPOUGON SICOGI 2 B
YOPOUGON
- YOPOUGON SOGEFIHA 2B
- YOPOUGON SIPOREX SA
- JEAN PAUL II
- KONATE ANNEXE
08 0
08
Communes BREGBO
- BREGBO
et M.BATTO-BOUAKE
-
M.
BATTO-BOUAKE
09 00
09 0
GRAND-BASSAM
-
BASS AM CAFOP
10 000
10 00
KM
17
-
VOCATION II
o
BREGBO et M'BATTO BOUAKE sont des
localités rurales situées
chacue àlOkm de BINGERVILLE.
0 0
GRAND-BASSAM est une petite ville située à environ une
quarantaine de kilomètres d'
ABIDJAN.
0 0 0
KM 17 est une localité rurale située près de YOPOUGON.

-173~
V.
4
ORGANISATION DE L'ENQUETE
V.
4 •.1

Prise de Contact
Après
avoir obtenu
l'autorisation de
mener notre enquête,
nous
nous
sommes
rendus
dans
les
différentes
écoles
tirées
afin de
prendre
contact
avec
les
directeurs
d'écoles
et
les
enseignants.
Nous
avons
été
très
bien accueillis
dans
ies
différentes
écoles.
Dans
chaque école,
nous
exposons
le but
et
la méthode
de notre
enquête.
Par
la
suite,
nous
demandons
la
liste des
élèves
de
toutes
les
classes
du CPi
au CM2.
Nous
procédons
alors
au
tirage
systématique des
élèves
à partir de
ces
listes.
Ensuite nous
avons
pris
rendez-vous
avec
les
enseignants
pour
le
jour de
l'enquête.
V.
4.2
Aide Matérielle et Technique
L'aide ~atérielle était assez
limitée
car nous
avons
effectué
tous
les
déplacements
à nos
frais.
Le matériel
d'examen nous
a
été fourni
en grande
partie par
l'Institut d'ùdonto-Stomatologie
d'ABIDJAN.

-174~
Le bureau régional de
l'organisation mondiale de
la Santé
(O.M.S.)
nous a délivré
les
formulaires
d'enquête proposés
pour l'enregistrement des indices de
l'état de santé bucco~
dentaire.
Durant notre travail, nous
avions un secrétaire
dont
le rôle était de remplir
les
fiches
concernant
les
questionnaires posés aux enfants.
Nous nous sommes
occupés personnellement du remplissage des
formules
d'enquête.
V.
4.3
Matériel d'Examen
Il était le plus
réduit possible et se composait de
-
15 sondes N°6
-
15 miroirs plans buccaux
-
15 précelles
5 sondes N°17
5 sondes parodontales
-
compresses
-
rouleaux de coton salivaire
-
cetavlon pour nettoyer les
instruments
alcool pour stériliser les
instruments
-
trois chaises
-
une
table

-175-
V.
4.4
~ieu d'Examen
Le
local r~servé pour notre examen ~tait généralement
le
bureau du Directeur d'école
ou encore une
salle de
classe.
Avant notre arrivée,
i l
était amenagé et comprenait
3 chaises et une
table.
S'il se
trouvait que
l'école ne
disposait
pas de
local bien éclairé naturellement,
nous
fai-
sions
notre examen en plein air dans
une
zone ombragée à
l'abri de
tout
rayon de
soleil.
V.
4.5
Déroulement de
l'Enquête
Le
tirage étant
fait
lors
de
la prise de contact,
chaque
enseignant nous
achemine
les
élèves
que nous
avons
tirés
dans
sa classe.
En présence du Directeur d'école
si possible,
et
de, l'enseignant,
nous
expliquons
aux enfants,
le but de notre
travail ainsi
que
le contenu du questionnaire auquel
ils
devront
répondre.
Après mise en confiance des
enfants,
en début de séance,
ceux-ci
réagissent
avec
enthousiasme.
Ils
sont ensuite
très
coopérants
et nous
ont ainsi
facilité
la
tâche.
Nous
remercions
les
Directeurs
d'écoles
ainsi
que
les
enseignants
dont
l'aide
très
a?préciable nous a
permis
d'effectuer
l'examen
des
élèves
dans
de bonnes
conditions.

-176..,.
V.
4.5. 1
Questionnaire Posé aux Enfants
Avant de poser les
questions aux enfants,
nous apprécions
l'hygiène générale
(cheveux,
ongles,
habillement,
etc.)
que nous
désignons
par Bonne,
Moyenne,
ou Mauvaise.
Le questionnaire était
libellé de
la manière suivante
Vous
nettoyez-vous
la bouche
?
Si oui,
avec quoi?
-
bâtonnets
frotte-dents
-
eau
-
brosse à dents
-
Combien de
fois
par jour?
A quel moment
a)
petit
déjeuner
(avant ou après)
b)
repas
de midi
(avant ou après)
c)
repas
du soir
(avant
ou après)
-
Combien de
fois
mangez-vous par jour à
la maison?
-
Que mangez-vous pendant
le
repas
?
-
du matin
-
de midi
-
du soir
-
Mangez-vous
beaucoup de
fruits?
-
Mangez-vous beaucoup de bonbons
ou autres
sucreries
?

-177-
-
Mangez-vous à
l'école?
- Quelle eau buvez-vous?
eau du robinet
eau du puits
eau de marigot
eau de rivière
V.
4.5.2
Utilisation de la Fiche d'Examen:'
Formule de l'O.M.S.
pour l'Evaluation des
Ind.ices
Fondamentaux de l'Etat de Santé Bucco-Dentaire
Cette
fiche d'examen est proposée par l'OMS pour enregistrer
les observations et
les données permettant de déterminer la
nature et
l'ampleur des maladies bucco-dentaires dans un pays.
Elle comprend six parties
la première est utilisée pour marquer l'année de l'examen et
le numéro matricule attribué à
l'enfant enquêté.
la deuxième sert à porter l'identification du sujet
(renseigne-
ment
d'ordre personnel et démographique).
la troisième partie est réservée à la description des affections
de
la muqueuse buccale, de la denture et du squelette.
La quatrième partie concerne toutes
les anomalies dento-faciales.
La cinquième partie sewt à noter l'état du parodonte.
Enfin la sixième est consacrée
à
la notation de l'état dentaire
(dents
cariées, dents absentes, dents obturées, etc.)

-178- '
Les
cinq premières
cases
(N°là5)
sont
réservées
à
l'identifi-
cation de
l'enquête et
du pays
dans
lequel s'est
déroulée
l'enquête.
Les
cases
6 à
7 sont utilisées
pour noter
la
date de
l'examen
(année)
et
les
cases 8
à
II
sont
destinées au
numéro
du
sujet.
Dans
notre
enquête
i l commence
à
0001
et se
termine
à
1279.
V. 4.5.2.1
Les notations
sont
les
suivantes
:
-
Case N°13.:
Sexe masaulin
N°l
Sexe
féminin
N°2
Case N°14
et
15
:
Age
en année au
dernier anniversaire.
Les
âges
de notre
échantillon vont
de
6 ans
à
15
ans.
-
Case
N°16
groupe
ethnique
:
groupe KROU N°
groupe AKAN N°
2
groupe VOLTAIQUE N°
3
groupe MANDE DU SUD N°
4
groupe MANDE DU NORD N°
5
ETRANGERS N°
6
-
Case N°17
profession.
Notre
classification va de
1 à
6;
- Case N°18 et 19
:
Loca li té
localité d'ADJAME-ATTIECOUBE
01
Localité
de MARCORY
02
Localité de KOUMASSI
03
Localité de PORT-BOUET-VRIDI
04
Locali té d'ABOBO
05
i
.J

~UHMUL~ U~ L'UMS PUUH L'EVALUATION DES INDiCES FONDAMENTAUX DE L'ETAT DE SANTE BUCCO.DENTAIRE - II ';1-
NOIe: 1. Ne changer aucun code
2. Barrer en diagonale les parties non utilisées
(1)
(5)
(6)
(7)
ITIIJ
D
(81 ITIIJ (11) Numéro de (12)
~
(81
(11) Numéro de
~
Date . . • . . 19
OJ Numéro
l'examen
OJ Numéro
matricule
(pour examen
Numéro de l'étude
en double)
l'étude
RENSEIGNEMENTS D'ORDRE PERSONNEL ET DEMOGRAPHIQUE
Sex M= 1
F=2 . . . . . . . . • . • . . . . . . (13)0
Nom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . • . . . . .
(13)0
Nom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . • . . . .
Nom de famille
Prénoms
mm)
Age en années . . . . . . . . . . . . . . . . . . • (14) ~15)
Localité • . . . . . . . . . . . . . . . • . . . . • . . . . . (18)
Age en années . . . . . . . . . . . . . . . . . . • (14) ~15)
Localité • . . . . . . . . . . . . . . . • . . . . • . . . . .
Groupe ethnique . . . . . . . . . • . . • . . • .. (16) D
Examinateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . • • (20) D
Profession . • . . . . . . . . . . . • . . . . . . . .
D
(17)
AFFECTIONS DE LA MUQUEUSE BUCALE, DE LA DENTURE
AUTRES TROUBLES
ET OU SQUELETTE
Désignation à inscrire selon les besoins d'après les résultats de
l'étude pilote
Absence = 0
Présence = 1
D
AFFECTION DE LA MUQUEUSE BUCCALE
AFFECTION DE LA MUQUEUSE
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (24)0
A préciser . . . ..
. . . . . . . . • . • . . . . . (21)'0
ALTERATIONS DENTAIRES
(21)
ALTERATIONS DENTAIRES
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (25)0
A préciser . . . . . . . . . . . . • . • • . . . . . . (22)
:R~r~c~s~~S. ~~S~~~
0
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (26)0
. . . . . . • . . . . . . . . . (23) 0
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . • . . . . . . . . . (23)
ANOMAliES DENTO·FACIALES
Absence =0
Présence = 1
APPAREIL COMPLET
PORTEUR DE PROTHESES COMPlETES
Critéres retenus par l'OMS
D
Affection (à préciser)
Affection (à
NEANT
0
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (27)
MAXILLAIRE SUPERIEUR
1
(29)0
0
Autres critères (à préciser!
Autres critères (à
MAXILLAIRE INFERIEUR
2
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (28)
LES DEUX
3
ETAT OU PARODONTE
Absence = 0
Présence =1
CARIES DENTAIRES
55 54 53 52 51 61 62 63 64 65
max.sup.
(30)
18 17 16 15 14 13 12 11 21 22232425262728
3
EEE (32)
DEPOTS MOUS
max. in!.
(33)
(35)
EEE
DEPOTS MOUS
max. in!.
(33)
(b ) 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1(2g1
1
85 84 83 82 81 71 72 73 74 75
max. sup.
(36)
48 47 46 45 44 43 42 41 31 32 33 34 35 36 37 38
max. inf.
(39)
ttfj (38)
TARTRE
ttfj
TARTRE
max. inf.
(39)
(41)
(45) 1 1 1 1 1 1 1 1 I l
1 1 1 1 1 1 1(60)
GINGIVITE
max.sup.
(42)
OENT
DENT
TEMPORAIRE
PERMANENTE
EEE (44)
CAR ACTE RISEE
max. in!.
(45)
(47)
EEE
CAR ACTE RISEE
max. in!.
(45)
SAINE
A
o
CARRIEE
B
1
PARODONTOPA·
max. sup.
(48)
OBTUREE ET EXEMPTE DE CARIE
C
2
OBTUREE AVEC CARIE PRIMAIRE
o
3
max. ml.
(51) EEE (50)
THIE AVANCEE
EEE
THIE AVANCEE
max. ml.
(51)
(53)
OBTUREE AVEC CARIE SECONDAIRE
E
4
ABSENCE D'UNE DENT TEMP. DUE A
UNE CARIE (MOINS DE 9 ANS)
M
ABSENCE D'UNE DENT PERM. DUE A
UNE CARIE (MOINS OE 30 ANS)
5
NB
les segments centraux comprennent les canines et incisives,
les segments droits et gauches les molaires et prémolaires.
ABSENCE D'UNE DENT PERM. POUR
prémolaires.
TOUTE CAUSE AUTRE QUE LA
CARIE (MOINS OE 30 ANS)
6
...
~
ABSENCE D'UNE DENT PERM.PDUR
!:!
QUElQUE RAISON QUE CE SOIT
~
(30 ANS ET PLUS)
~
DENT INCLUSE
-
8
:
DENT EXCLUSE
X
9
..
~
~L-
....L..
0
FICHE No
(80)
QJ
CARTE NUMERO (80)
~L-
....L..
FICHE No
(80)
QJ
CARTE NUMERO
--..J

-180-
Localité
du
PLATEAU
06
Localité de YOPOUGON
07
Localités
de
BREGBO
et de M.BATTO-BOUAKE
08
Localité
de
GRAND-BASSAM
09
Localité de KM
17
10
-
La
case
20 est
réservée
à
l'examinateur.
V.
4.5.2.2
Dans
les
cas où nous
observons
une absence de pathologie,
nous
marquons
le code
0 dans
la case correspondante.
Le code
1 est
utilisé
dans
le cas
contraire.
Notre examen a
porté sur toutes
les
muqueuses
à savoir
la
muqueuse
juga1e(
les muqueuses
labiales
supérieure et
inférieure,
le plancher de
la bouche et
les muqueuses
linguale et palatine.
Nous
avons
retenu
les
affections
suivantes
-
complications des
infections
dentaires
-
stomatites ulcéreuses
(aphtes.
ouranites • . . . )
-
candidoses
buccales.
etc.
b)
~~~~~~~~~~~_~~~~~~~~~
Dans
la case
22,
nous
avons
mentionné
les
colorations
intrinsèques des
dents
temporaires
et permanentes
dues aux

-18r-
antibiotiques
(tétracyclines). NOUS n'avons
pris en compte ni
les
les
troubles osseux,ni les autres
troubles se rapportant à
la muqueuse buccale
(CASES 23,
24 à
26).
Il faut
rappeler que nous avons
fait une étude pilote sur
un échantillon de 377 enfants avant d'entreprendre notre
enquête.
Ce qui nous a amené à utiliser ces cases à
d'autres fins.
La case 23 a donc été réservée aux altérations de
structures
dentaires
(hypoplasies,
dysplasies,
etc.)
et
les cases 24 et
25 ont servi à décrire
respectivement
la persistance des
dents
temporaires et
les fractures dentaires.
Nous notons une persistance à partir du moment où une dent
temporaire est présente conjointement avec
la dent permanente
de remplacement.
Les
fractures dentaires vont de la fracture
du bord
libre
(1/3
occlusal)
à
l'exposition pulpaire.
V. 4.5.2.3
Nous n'avons retenu dans notre examen que
les anomalies dento-
faciales définies
selon les critères de
l'O.M.S.
(Case 27)
Ce sont
les anomalies dento-faciales prononcées
répondant aux
critères suivants
défiguration grave du sujet
-
réduction notable de
la
fonction masticatrice ou respiratoire

-J82~
Les
principales
causes
de
ces
affections
sont
-
mésiocclusion grave
-
distocclusion grave
-
bec
de
lièvre
ou
fissure
palatine
-
béance,
surocclusion excessive,
chevauchement grave,
etc.
La case 29 n'a pas
été utilisée parce
que
dans
notre échantillon,
aucun
enfant
n'était
porteur d'appareillage prothétique.
V. 4.5.2.4
Pour
la notation
concernant
les
dépôts
mous,
le
tartre,
la
gingivite caractérisée
et
la parodontopathie
avancée,
la
cavité
buccale
est divisée
en
six segments
les
trois
segments
supérieurs
correspondent
au maxillaire
et
les
trois
inférieurs
à
la mandibule.
Les
segments
postérieurs
gauches
et
droits
correspondent
au secteur prémolo-molaire,
les
segments anté~ieurs
vont
de
canine à canine.
Selon
les
recommandations
de
l'O.M.S.,
nous
évaluons dans
l'ordre suivant:
dépôts mous,
tartre,
gingivite
caractérisée,
et
enfin parodontopathie \\vancée.
Pour
chaque
enfant,
nous
notons
l'absence
(0)
ou
la présence
(1)
de
ces
affections
en commençant
par
le maxillaire.

-18]-
CRITERES D'EVALUATION ET DE .CODAGE
a)
Q~E~!~_~~~~
Cases
30,
31
et
32
pour
le maxillaire
Cases
33,
34
et
35
pour
le mandibule.
Nous
utilisons
le miroir
plan buccal pour constater
l'existence
ou non de
dépôts
mous
secteur par secteur.
En cas
de présence de dépôts
mous,
nous
affectons
la
case
correspondante de
la note
{ I j et dans
le
cas
contraire nous
inscrivons
la note
(0).
b)
!~!E!~
Cases
36,
37 et
38 pour
les
dents
maxillaires
Cases
39,
40 et 41
pour
les
dents
mandibulaires.
La
présence de
tartre
est
également notée
(1),
tandis
que
l'absence
est représentée par le
chiffre
(0).
c)
~i~Bi~i!~_~2!!~!~!i~~~
Cases
42,43
et
44 pour
les
dents
supérieures
Cases
45,46 et
47
pour les
dents
inférieures
Nous
marquons
le chiffre
(1)
en présence de gingivite
caractérisée.
Nous
considérons
qu'il
y
a
gingivite
caractérisée
lorsque
les
tissus
gingivaux présentent
les
signes
suivants
modifications notables
de couleur,
de
texture,
ou des
saignements provoqués
La note
(0)
est
réservée aux segments
de
gencive qui ont
gardé
leur aspect granité
et
qui
ne présentent
aucun
signe
de saignement provoqué.

-184~
Case
48;
49.et
50 pour
les
dents
supérieures.
Case
51, 52 et53 pour les
dents
inférieu~es.
Les
critères
d'évaluation d'une paradontopathie avancée
sont
-
la présence d'un cul
de sac gingivodenlaire,
résultant
de
la
perte de
tissu osseux et
de
l'inflammation gingivale
-
denudation radiculaire
accompagnée
d'une gingivite'
caractérisée,
-
mo~ilté dentaire.
V. 4.5.2.5
Caries
dentaires
----------------
Nous
avons
recherché
les
caries
dentaires
à
l'aide d'un miroir
buccal plan et
d'une
sonde
d'exploration.
La sonde N°6
était
réservée
pour
le diagnostic des
caries
des
faces
visibles
tandis
que
la sonde N°17 servait pour dépister
les
caries
proximales.
Pour numéroter
les
dents
nous
avons
utilisé
le code proposé
par
l'O.M.S.
(II
à 48 pour
les
dents
permanentes,
51
à 85 pour
les
dents
temporaires).
Cette notation est celle recommandée
par
la Fédération Dentaire
Internationale
(FDI).
Le
tableau
ci-dessous
nous
donne
les
notes affectées
à
l'état
dentaire
(dents
permanentes
et dents
temporaires).

-185-
ETAT DENTAIRE
DENTS TEMPORAIRES
DENTS PERMANENTES
Dent saine
A
o
Dent cariée
B
Dent exempte
de carie
c
2
Dent obturée avec
carie
primaire
D
3
Dent obturée avec carie
secondaire
E
4
Absence
prématurée d'une
dent
temporaire par suite
de carie
(en dessous de 9 ans)
M
Absence
d'une dent permanente
par suite de carie
5
Absence d'une dent permanente
pour toute autre cause que
la
carie
6
Dent incluse
6
Dent exclue
x
9
Pour désigner l'état dentaire,
les cases utilisées sont
cases N°
13 à 28 pour le maxillaire
cases N° 45 à 60 pour la mandibule.
Le code alphabétique est réservé aux dents
temporaires et
le
code numérique aux dents permanentes.

-186-
A ou 0
Dent
saine ne
présentant
aucune
trace de
carie traitée
ou non
traitée.
B ou
Dent
cariée.
Une dent
est considérée cariée
lorsqu'elle présente
une
lésion caractérisée par un ramollissement
du fond
de
la cavité,
une perte de
substance surplombée par de
l'émail ou des
parois
ramollies.
Au niveau des
faces
proximales,
la pointe de
la sonde
doit pénétrer franchement
dans
la
lésion.
Ainsi
donc,
seules
les
caries décelables
à
l'exam~n
clinique
sont prises
en compte,
le stade initial de
la
carie ainsi que
toutes
les
autres
altérations
semblables
sont exclus
de
l'évaluation.
Les altérations suivantes
ne
sont pas
comptées
comme caries
-
Tâches
blanchâtres
et/ou crayeuses
-
Tâches colorées
ou rugueuses
-
Puits
ou
fissures
fortement
colorés
acçrochant
la
pointe de
la sonde,
qui ne présentent ni
un
ramollissement
du
fond,
ni
émail
surplombant une
perte de
substance,
ni
ramollissement
des
parois.
C ou
2
Dent
obturée et non carié~.
Ce sont des
dents
comportant des
restaurations
faites
aux moyen de matériaux
permanents
et qui ne présentent
aucune
récidive
de carie~
Une
dent
couronnée pour
raison de carie est
classée dans
cette catégorie.

-181-
Une dent
temporaire ou permanente couronnée pour
d'autres
raisons
(traumatisme,
pilier de briqge, etc.)
est
classée X ou 9.
D ou
3
Dent obturée avec
carie primaire.
---------------------------------
Dents
restaurées
présentant une ou plusieurs
régions
cariées qui ne
sont
pas en contact avec
la ou
les
obturations.
Toute dent
temporaire ou
permanente obturée provisoi-
rement
sera classée B ou
J.
E ou 4
Dent obturée
avec carie secondaire.
------------------------------
Dans ce cas,
la carie est
en contact avec
la ou les
restaurations.
M
Absence de dents
temporaires
par carie
(au dessous
de
9ans)
---------------------------------------
Concerne
les
dents
temporaires absentes
prématurément
(avant
leur date de chute)
5
Abspnce de dents
permanentes par
suite de
carie
------------------------------------------------
(au dessous
de
trente ans) .
6
kbsence de dents permanentes pour toute autre
raison
que
la carie.
Dents
permanentes absentes
pour des
raisons autres que
la carie
(absence
congénitale,
extractions dans un but
orthodontique,
traumatisme,
etc.)

.,.188-
8
Dent
enclavée.
- - - - - - - - -
enclavée.
- - - - - - - -
Code utilisé pour un espace
correspondant
à une dent
permanente dont
l'éruption n'a
pas
eu
lieu
et
dans
lequel
i l n'y a
pas
de
dent
temporaire.
x ou 9
Dent
exclue.
Dents
temporaires
en permanente restaurée pour des
raisons
autres
que
la carie
(traumatisme,
pilier de
bridge).
Dans
ce chapitre concernant
la carie dentaire,
nous
allons
donner un aperçu sur
les
indices
des
caries utilisées
pour
illustrer les
résultats
de
notre enquête.
"Un indice est
un
chiffre utilisé pour mettre
en évidence
l'exis-
tence
d'une
caractéristique ou pour exprimer de
façon quantita-
tive
la valeur de
la caractéristique"
(Baume -1969).
Il
doit être
le plus
objectif
possible,
c'est-à-dire
réduire,
voire même
supprimer
toute interférence de
l'examinateur.
n1fférents
indices
de
carie
---------------------------
Les
indices
suivants
sont
recommandés
par
la Fédération
Dentaire Internationale
(FDI)
dans
les
études épidémiologiques
de
la carie dentaire
:

-189-0
-
l'indice de fréquence
(cary frequency)
.
La fréquence de
la carie peut ~tre traduite ~ l'aide d'un
indice de fréquence
(IF) qui est le rapport en pourcentage
entre le nombre de sujets atteints par la maladie et
le nombre
de sujets examinés dans un échantillon représentatif d'une
population déterminée.
IF
Nombre d'individus atteints par la carie
x 100
Nombre total d'individus examinés
Cet indice permet d'envisager de manière prospective et pratique
les moyens administratifs, médicaux,
et sociaux à mettre en oeuvre
pour préserver la population.
Il est donc
indispensable à la mise en place de mesures préven-
tives entrant dans
le cadre d'une organisation de
lutte contre la
carie
(20).
-
l'indice C.A.O.
ou _(~~.:.~_.__
_(~~.:.~_. !~_dex.~_
Il exprime quantitativement le bilan de la carie des dents
permanentes.
Il comptabilise
les dents permanentes ou faces
dentaires cariées par personne
(C) absentes pour raisons de
caries
(A) ou obturées
(0)
au moment de
l'examen.
Chaque dent
ou face dentaire est comptée uniquement en C, A
ou O.
Les troisièmes molaires
sont généralement exclues de ce
bilan.
Les
résultats obtenus par un groupe d'individus sont exprimés
en moyenne selon les caractéristiques d'âge, de sexe ou de race.
Dans
l'indice C.A.O.
(face),
le nombre de face est choisi

-190...,.
et
on admet
souvent
trois
faces
pour
les
dents
postérieures
et
deux
faces
pour les
dents
antérieures.
-
l'indice c.a.o.
(d ou
f
index)
Il exprime
le bilan de
la carie en
denture
temporaire
et
représente
donc
la
somme des dents
temporaires
ou de
leurs
surfaces
cariées
(c),
manquantes
(a)
ou obturées
(0).
-
!.~i.ndic~~~index2.
C'est
l'expression quantitative de
l'état
de
la
carie des dents
permanentes.
Il
comptabilise
la somme
des
dents
permanentes
ou
faces
dentaires
cariées
(C)
et
obturées
(0)
rllpportée au
nombre
d'individus
examinés.
-
l~indi~~ilif.indexl
C'est
l'expression quantitative du nombre de dents
temporaires
ou faces
dentaires
cariées
(c)
et
obturées
(0)
par enfant ou
groupe d'enfants
examinés.
-
l'indice c.e.o.ou
(d.e.f.
index)
C'est
l'expression de
la fréquence
globale des caries
des
dents
temporaires.
Il
correspond à
la
somme
des dents
temporaires
cariées
(c),
à
extraire
(e)
et
obturées
(0).
Cet
indice
contrairement à
l'indice
c.a.o.
des dents
temporaires
fait
abstraction des dents
temporaires manquantes au moment de
l'examen.

-t91-
-
l'indice
de
morbidité
dentaire
(caries morbirlity)
définit
le nombre de
dents
permanentes
ou/et
temporaires
présentant des
caries non
traitées
par
rapport au nombre
d'individus
examinés ou par
100 dents
examinées.
-
l'indice
de mortalité dentaire~(tooth mortality)
définit
le nombre
de dents
permanentes perdues
ou
indiquées
pour extraction, quelle
que soit
la cause,
par
100 dents
examinées
ou
par
individu.
V.
5
CONCLUSION
Pour chaque
enfant,
après
le questionnaire nous
procédons
à
un examen exobuccal
et
endobuccal complet.
Puis,
les
enfants
présentant un état de
santé bucco-dentaire
que nous
jugeons
grave
(anomalies
dento-faciales
très
prononcées,
dépôts
tartriques
importants,
polycaries,
etc.)
sont
con~oqués
à
l'Institut
d'Odonto-
Stomatologie d'Abidjan.
Nous
sommes
frappés
par
la motivation des parents
venus
accompa-
gner
leurs
enfants.
Nous
tenons
à
remercier nos
collègues
des
différents
services,
particulièrement ceux de
l'orthopédie
dento-faciales qui,
malgré
la
lourde
tâche qui
leur
incombe,
ont accepté ce
surcroît de
travail.

-192-
PARTIE VI
RESULTATS
DE L'ENQUETE

-193-
Notre enquête
comporte
différents
types
de
résultats
- les résultats établis par l'ordinateur de l'O. M. S.
- les résultats obtenus par un mini-ordinateur (O.R.I.e.· 1)
Ils
concernent
l'analyse du questionnaire posé aux
enfants
et
le
comptage des
dents
afin d'évaluer
U état dentaire
et
les
séquences d'éruption
dans
notre échantillon.
Le
résumé des
résultats
fournis
par
l'O.M.S.
est exposé comme
suit
-
résultats
globaux
intéressant
tout
l'échantillon
(1279 élèves)
-
résultats
par groupe
ethnique
-
résultats
par catégorie socio-professionnelle
-
résultats
par sexe
-
résultats par
localité
-
résultats
pour
les
groupes
d'âge
6,
12 et
15 ans
de
l'échantillon
Nous vous
donnons
les
résultats
pour ces groupes
d'âge:
ce
sont
les
plus utilisés
dans
les
études
épidémiologiques
d'une
part
et
ils
réprésentent
les
trois
stades de
dentition chez
l'homme
d'autre
part.
En effet,
l'âge
de
6 ans
correspond à
la période de denture
temporaire,
l'âge de
12 ans
à
la fin
de
la denture mixte
et
l'âge de
15 ans
à
la période de denture
permanente
stable.
Pour ces groupes
d'âge,
nous
présenterons
les
résultats
globaux,
puis
par sous-groupes
(ethnie,
catégorie
socio-
professionnelle. sexe. type d'école fréquentée).

-194-
VI.
1
RECAPITULATION PAR L'O.M.S.
DES DONNEES RECUEILLIES
AU COURS DE L'ENQUETE
TABLEAU l
DISTRIBUTION EN FONCTION DE L'AGE AU SEIN
DE L'ECHANTILLON
AGE
N
POURCENTAGE
"
6
ANS
76
5.9
7
ANS
149
1 1 • 6
8
ANS
180
14 • 1
9
ANS
159
12. 4
10
ANS
171
1 3 , 4
1 1
ANS
156
12,2
1 2
ANS
201
15 • 7
1 3
ANS
64
5,0
64
14
ANS
70
5.5
15
ANS
53
4 • 1

-195':"
TABLEAU 2
DISTRIBUTION PAR AGE ET PAR SEXE
AGE
N
à'
%
N
9
%
N
"
6
ANS
46
6,5
30
5,2
7
ANS
85
12. a
64
1 l , 2
8
ANS
102
14 , 4
78
1.3 , 6
.
9
ANS
94
1 3 , 3
65
1 1 , 3
10
ANS
89
12,6
82
1 II • 3
1 1
ANS
90
12 , 7
66
1 l , 5
12
ANS
100
14 , 2
1 a 1
1 7 , 6
1 3
ANS
39
5,5
25
4 ,4
1 4
ANS
37
5.2
33
5.8
1 5
ANS
24
3,4
29
5 • 1

-196-
DISTRIBUTION .EN FONCTION DU GRon'E ETm~H{Ul<:
GROLf'E
GROUPE
GROLf>E
GROLf'E
GROLf'E
GROlJ'E
ETHNIQUE
ETHNIQUE
ETHNIQUE
ETHNIQUE
ETHNIQUE
ETHNIQUE
AGE
N
"1"
\\'2"
"3 I~
"'4 ,.,
.. 5'"
..6
.. ....'
....
N
%
N
%
N
%
N
%
N
%
N
%
19,74
6 ANS
76
14
18,42
30
39,47
-
3
3,95 14
18,42
15
13,42
7 ANS
149
33
22,15
70
46,98
4
2,68
1
0,67 21
14,09
20
40
22,22
8 ANS
180
19
10,55
94
52,22
4
2,22
12
6,66 11
6,11
40
9 ANS
159
21
13,21
65
40,88
8
5,03
11
6,92 27
16,98
27
16,98
16,98
27
33
19,30
10 ANS
171
27
15,79
82
47,95
8
4,68
é
3,51 15
8,77
33
10,26
27
17,31
11 ANS
156
26
16,67
76
48,72
7
4,49
4
2,56 16
10,26
27
11,44
23
11,44
12 ANS
201
37
18,41
101
50,25
6
2,99
11
5,47 23
11,44
23
14,06 16
9,38
13 ANS
64
12
18,75
33
51,56
1
l,56
3
4,69 9
14,06 16
14,29
11
15,71
14 lINS
70
10
14,29
34
48,57
3
4,29
2
2,86 10
14,29
11
3,77 6
11,32
6
11,32
15 ANS
53
14
26,42
23
43,40
2
3,77
2
3,77 6
11,32
6
. J

-197-
TABLEAU 4-
DISTRIBUTION EN FONCTI01; DE LA PROFESSION
PROFESSION
PROfESSION
PROFESSION
PROfESSION
PROfESSION
PROfESSION
AGE
N
"1 11
"1
"211
")"
"211
"411
"4
"5 u
"5
"6"
6 ANS
76
-
19
25,00 5
6,58
33
43,42 19
25,00
---
7 ANS
149
4
2,68 65
43,62 6
4,03
52
34,90 12
8,05 10
6,71
8 ANS
180
14
7,77 70
38,88 9
5,00
57
31,66 14
7~77 16
8,88
- -
9 AN';
159
11
6,92 72
45,28 15
9,43 48
30,19
9
5,66
4
2,52
-_.
10 ANS
171
15
8,77 68
39,77 12
7,02
47
27,49 16
9,36 13
7,60
11 ANS
156
6
3,85 61
39,10 10
6,41
58
37,18 15
9,62
6
3,85
.-
12 ANS
201
19
9,45 68
33,83 10
4,98
77
38,31 14
6,97 13
6,47
13 ANS
64
9
14,06 20
31,25 3
4,69
20
31,25
7
10,94
5
7,81
~._-~.---
14 ANS
70
13
18,57 28
40,00 9
12,86 15
21,43
2
2,86
3
4,29
15 ANS
53
9
16,98 27
50,94 1
1,89 11
20,75
3
5,66
2
3,77

-198-
TABLEAU 5
DISTRI"3UTION
5
mi FONCTION DU TYPE D' ECOLE FREQUENTEE
AGE
ECOLES
PUBLIQUES
ECOLES
PRIVEES
PUBLIQUES
ECOLES
N
%
N
%
N
%
N
6 ANS
19
2,0
57
16,7
19
2,0
57
7 ANS
100
10,7
49
14,4
100
10,7
49
8 ANS
118
12,6
62
18,18
118
12,6
62
9 ANS
116
12,4
43
12,6
116
12,4
43
la ANS
137
14,6
34
10,0
ANS
137
14,6
34
11 ANS
117
12,5
39
11,44
ANS
117
12,5
39
12 ANS
170
18,1
31
9,1
ANS
170
18,1
31
13 ANS
54
5,8
10
2,9
ANS
54
5,8
10
14 ANS
63
6,7
7
2,1
ANS
63
6,7
7
15 ANS
44
4,7
9
2,6
ANS
44
4,7
9

-199-
TA3LZAU 6
Nor~BRE MOYEN DE DENTS rrm~pORAIRES ET DE DEI~TS
PERMANENTES PRESENTES
AGE
N
NOMBRE MOYEN DE DENTS
TEWORAIRES
NOMBRE MOYEN DE DENTS PERMANENTES
6 ANS
76
18,1
3,7
18,1
.
8,6
7 ANS
149
14,5
8 ANS
180
11 ,8
11,3
,8
9 ANS
159
9,4
13,8
9,4
10 ANS
171
5,3
18,1
5,3
11 ANS
156
1,9
23,0
1,9
12 ANS
201
0,3
26,9
0,3
13 ANS
64
0,1
27,8
0,1
14 ANS
70
a
27,8
ANS
70
a
15 ANS
53
a
28,4
a

-200-
TABLEAU 7
NOMBRE MOYEN ~E DENTS PERMANENTES INCLUSES ET
DE DENTS EXCLUES DE L'EVALUATION
NOMBRE MOYEN
NOMBRE MOYEN
NOMBRE MOYEN
AGE
N
DE DENTS PERMANENTES DE DENTS TEMPORAIRES
DE DENTS PERMANENTES
INCLUSES
EXCLUES DE L'EVA- EXCLUES DE L'E-
LUATION
.VALUATION
6 ANS
76
0,2
a
a
7 ANS
149
0,4
a
0
BANS
IBO
0,3
0
0
9 ANS
159
0,2
0
0
10 ANS
171
0,9
0
0
11 ANS
156
0,5
0
0
12 ANS
201
0,1
0
a
13 ANS
64
0
0
a
14 ANS
70
0,1
0
0
15 ANS
53
0
0
0
.'
,.
.'"'.

-201-
TABLEAU 8
NOMBRE ET POURCENTAGE DE SUJETS PRESE~TANT DES
AFFECTIONS DE LA ~UQUEUSE BUCCALE ET DE LA DENTURE
AFFECTIONS OE LA
COLORATIONS
ALTERATIONS
MUQUEUSE BUCCALE
INTRINSEQUES DES
AGE
N
DENTS
DENTAIRES
N
%
N
%
N
%
.
6 ANS
76
7
9,2
4
5,3
8
6 ANS
76
7
9,2
4
5,3
10,5
7 ANS
149
19
12,8
10
6,7
23
15,4
8 ANS
180
17
9,4
11
6,1
39
21,5
9 ANS
159
18
11,3
12
7,5
29
18,2
10 ANS
171
11
6,4
13
7,6
22
12,9
11 ANS
156
6
3,8
10
6,4
23
14,7
12 ANS
201
12
6 0
7
3,5
25
12,4
,
13 ANS
64
4
6,3
1
1,6
4
6,3
14 ANS
70
2
2,9
2
2,9
4
5,7
15 ANS
53
0
0
0
0
7
13,2

-202-
TABLE1U 9
LOMBRE ET POURCENTAGE DE
SUJETS
PRESENTA;~T
DES AFFECTIONS
PRECISEES SE RAPPORTANT A LA
DENTURE
:
:
PERSISTANCE DES DENTS
AGE
;
N
FRACTURES DENTAIRES
TEMPORAIRES
:
N
%
N
%
:
:
6 ANS
:
76
2
2,63
2
2,63
:
:
7 ANS
:
149
6
4,03
5
3,36
:
;
8 ANS
;
180
16
8,88
9
5
:
;
9 ANS
:
159
18
n,32
9
5,66
;
:
12,87
9
5,26
10 ANS
:
171
22
10 ANS
:
171
:
;
9,62
11
7,05
Il to'JS
;
156
15
Il to'JS
;
156
;
:
3,48
22
10,95
12 ANS
:
201
7
12 ANS
:
201
:
:
6,25
9
14,06
13 ANS
:
64
4
13 ANS
:
64
:
:
1,43
6
8,57
14 ANS
;
70
1
14 ANS
;
70
;
;
0
7
13,21
15 ANS
:
53
0
15 ANS
:
53

-203-
TABLEAU 10
ANOMALIES DENTO-FACIALES (critères O.M.S.)
AGE
N
ANOMALIES
oEN T0 - F ACI
A
ALE S (C RITE RES
OE
L'OMs)
N
%
N
6 ANS
76
25
32,9
7 ANS
149
42
28,2
.
8 ANS
180
64
35,S
9 ANS
159
69
43,4
10 ANS
171
76
44 ,4
Il ANS
156
63
40,4
12 ANS
201
97
48,3
13 ANS
64
27
42,2
14 ANS
70
31
44,3
15 ANS
53
18
34,0

-204-
TABLEAU 11
KOMBRE ET POURCE~TAGE J~ SUJETS FRESENTA~T DES
DEPOTS MOUS ET DU TARTRE
.,
NOMBRE ~T
J~
SLJETS
~~Ot1Jlli ET
;~
Di
SUJETS
"
PRESENTANT JES DEPOTS
PRESENTANT DU :.".o..TIlE
AGE
N
MOUS
N
"
N
"
"
6 ANS
76
70
92,1
39
51,3
7 ANS
149
144
96,6
113
75,8
8 ANS
180
178
98,9
144
80
9 ANS
159
159
100
142
89,3
10 ANS
171
167
97,7
142
83,0
11 ANS
156
153
98,1
132
84,6
12 ANS
201
193
96,0
176
87,6
13 ANS
64
60
93,8
55
85,9
14 ANS
70
66
94,3
60
85,7
15 ANS
53
51
96,2
47
88,7

-205-
TABLZAU 12
NO~BRE ET POURCENTAGE DE SUJETS ATTEINTS DE
GINGIVITE CARACTERI3E:S ET DE PARODONTOPATHIE
AVANCEE
GINGIVITE CARACTERISEE
PARODONTOPATHIE AVANCEE
AGE
N
NBRE ET % DE SUJETS
NBrrE ET % DE SUJETS
N
NBRE ET % DE SUJETS
NBrrE ET % DE
ATTEINTS
ATTEINTS
N
%
N
%
6 ANS
76
47
61,8
0
0
.
7 ANS
149
123
82,6·
10
7 ANS
149
123
82,6·
6,7
8 ANS
181
161
89,4
13
7,2
9 ANS
159
146
91,8
24
15,1
10 ANS
171
148
86,5
26
15,2
11 ANS
156
137
87,8
19
12,2
12 ANS
201
168
83,6
27
13,4
13 ANS
64
53
82,8
7
10,9
14 ANS
70
52
74,3
9
12,9
15 ANS
53
45
84,9
7
13,2

-206-
TABLE;,.';..: 13
ETAT DU PAhODONTE
I~ONBRE t-IOYEN DE SEGMI:;NTS TOUCHES
DEPOTS MOUS
TARTRE
GINGIVITE
PAROOQNTOPATHIE
NCM3RE MOYEN DE
N(HlRE MOYEN DE
CARACTERISEE
AVANCEE
AGE
N
SEGMENTS TOUCHES
SEGIoENTS TOUCHES
NCM3RE MOYEN DE
NCM3RE MOYEN
DE
SEGMENTS TOUCHES
SEGMENTS TOUCHES
6 ANS
76
5,2
1,5
3,3
0
7 ANS
149
5,7
2,2
4,6
0,1
8 ANS
180
5,9
2,9
5,0
0,1
9 ANS
159
5,9
3,2
5,2
0,2
10 ANS
171
5,7
3,2
4,9
0,2
11 ANS
156
5,7
3,2
4,8
0,1
12 ANS
201
5,6
3,2
4,4
0,2
13 ANS
64
5,5
3,2
4,3
0,1
14 ANS
70
5,3
3,1
3,8
0,2
15 ANS
53
5,6
3,4
4,3
0,2
TABLEAU 14- Nm1BRE MOYEN ~E DENTS TEr'1PORAIRES PRENA-
TUREMENT MANqUANTES FOUR QUELQUE R4ISON
QUE CE SOIT (avant 9 ans)
AGE
N
NOM8RE MOYEN OE OENTS TEMPORAIRES PREMATUREMENT MANQUANTES
N
NOM8RE MOYEN OE OENTS TEMPORAIRES PREMATUREMENT
6 ANS
76
0,1
7 ANS
149
0,3
8 ANS
180
0,5

-207-
TABLEAU 15
NOMBRE MOY~~ DE' DENTS PERMAKENTES MANQUANT
PAR SUITE DE CARIE
(tous âges avant 30ans)
AGE
N
NOMBRE MOYEN DE DENTS PERMANENTES MANQUANT PAR SUITE OE
CARIE
(Tous âge en-dessous de 30 ans)
6 ANS
76
a
.
7 ANS
149
a
8 ANS
180
a
9 ANS
159
a
la ANS
171
0
11 ANS
156
0,1
12 ANS
201
0,1
13 ANS
64
0,1
14 ANS
70
0,2
15 ANS
53
0,2

-208-
TABLEAU 16
NOMBRE MOYEN DE DENTS PER~ANENTES ~ANOUANT POUR
TOUT AUTRE RAISON QUE LA CARIE
AGE
N
DENTS PERMANENTES MANQUANT POUR TOUT AUTRE RAISON QUE LA
CARIE
6 ANS
76
0
7 ANS
149
0
8 ANS
180
0
9 ANS
159
0
10 ANS
171
0
Il ANS
156
0
12 ANS
201
0
13 ANS
64
0
14 ANS
70
0
15 ANS
53
0

-209-
TABLEAU 17
SITUATION VIS-A-VI3 D"S LA CARIE l~I~ Dt:I'i"'l'UFŒ
TEMPORAIRE (avant 9 ans)
l
N ·e t
% de
:N et" % de
~E MOYEN DE
NŒeRE MOYEN CE
!Sujets ay-
s uj e t s
ayan t DENTS TEMPORAIRES DENTS TEMPORAIRES
AGE
N
ant
1 ou
1 ou +sieurs
CARIEES
CARIEES, ABSENTES
ITsieurs
dents
ternD ..
OU OBTUREES
OU OBTURES
cient~ cao
c.
co
cao
.
6 ANS
76
53
69,7
52
66,4
2,9
3,1
7 ANS
149
110
73,6
106
72,5
3,4
3,7
6 ANS
160
136
75,5
130
72,2
2,6
3,1

-210-
TABLEAU 18
SITUATION VIS-A-VIS DE Lr\\ CARIE EN D:il:t;-
TURE TEMPORAIRE (avant 9 ans)
II
NCMlIlE Io()YEN DE
N()ERE Io()YEN DE Nbre Io()YEN DE
NCMlIlE Io()YEN DE NCMlIlE Io()YEN
DE DENTS
DE DENTS
DE DENTS TEM"O-
DE DENTS
DE DENTS
AGE
N
AGE
TE~IRES
TEt-f'ORAIRES
RAIRES O8TlJŒES
TEt-f'ORAIRES
RAIRES
TEt-f'ORAIRES 08-
TEt-f'ORAlRES
CARIEES
C
O8TlJlEES
0
o ATTEINTES DE
lJlEES 0 DE CA-
ABSENTES
8
CARIE
PRIMAIRE RIES SECQMJAIRE
6 ANS
76
2,9
0,1
0,1
0
0,1
7 ANS
149
3,4
0
0
0,1
0,3
8 ANS
IBO
2,6
0
0
0,1
0,5,-
0,5

-2 J 1-
TABLEAU 19
SITUATION. VIS-A-VIS DE LA CARIE El~ jJzr..;'rUnB
FERHANENTE
l
NOMBRE ET POURCENTAGE DE
NOMBRE ET POURCENTAGE DE
SUJETS AYANT UNE OU PLU-
SUJETS AYANT UNE OU PLU-
NOMBRE MOYEN DE DENTS
AGE
N
SIEURS DENTS PERMANENTES
SIEURS DENTS PERMANENTES
PERMANENTES CARIEES,
CARIEES, ABSENTES
DU
CARIEES C
ABSENTES ~ OBTUREES
OBTUREES
CAO
CAO
6 ANS
76
18
23,7
17
22,4
0,4
7 ANS
149
56
37,6
56
37,6
0,8
8 ANS
180
84
46,6
83
46,1
1,0
9 ANS
159
95
59,7
95
59,7
1,4
10 ANS
171
108
63,2
108
63,2
1,5
11 ANS
156
127
81,4
126
80,8
2,3
12 ANS
201
145
72,1
145
72,1
2,9
ANS
201
145
72,1
145
72,1
13 ANS
64
48
75,0
48
75,0
2,6
ANS
64
48
75,0
48
75,0
14 ANS
70
58
ANS
70
82,9
58
82,9
3,1
82,9
58
82,9
15 ANS
53
40
ANS
53
75,5
39
73,6
2,5
75,5
39
73,6

-212-
TABLEAU 20
SITUATION VIS-A-VIS DE LA CARIE EN DENTURE PERMANENTE
II
"ût-flRE MOYEN [lE
NCHlRE MOYEN [lE
NOt-flRE MOYEN [lE
NOt-flRE MOYEN [lE
NCMlRE MOYEN [lE
AGE
N
iJENTS PERMANENTES
DENTS PERMANENTES
CENTS PERMANENTES
[lENTS PERMANENTES
[lENTS PERMANENTES
CARIEES
C
œTUREES
a
o ATTEINTES [lE
U ATTEINTES [lE
ABSENTES
A
CARIES PRIMAIRES
CARIES SECONOAIRES
6 ANS
76
0,4
a
a
a
a
7 ANS
149
0,8
a
a
a
a
8 ANS
180
0,9
a
a
a
a
9 ANS
159
1,4
a
a
a
a
10 ANS
171
1,5
a
a
a
a
11 ANS
156
2,1
0,1
a
0
0,1
12 ANS
201
2,8
a
a
a
0,1
13 ANS
64
2,5
0
a
0
0,1
14 ANS
70
2,9
a
0
a
0,2
15 ANS
53
2,3
0
a
0
0,2

-213-
t
V J.
1 2
TABLEAU l
DISTRIBUTION DE L'ECHANTILLON fAR GROUPE
ETHNIQUE
GROUPES ETHNIQUES
OISTRIBUTION DE L'ECHANTILLON
PAR GROUPE ETHNIQUE
N
% ,
Groupe Ethnique
213
16,65
\\\\ 1 "
Groupe Ethnique
608
47,54
'12 '
2
Groupe Ethnique
43
3,36
"3'
Groupe Ethnique
207
16,18
t( et ·5Q
·5
Groupe Ethnique
208
16,26
"6"

-214-
TABLEAU 2
NOMBRE ET POURCENTAGE DE SUJETS PRESENTANT DES AFFECTIONS
DE LA MUQUEUSE BUCCALE ET DE LA DENTURE
AFFECTIONS DE LA
ALTERATICtlS
GROlFES ETHNII).ES
N
COLORATIONS DENTAIRES
M..JQlEUSE BUCCALE
DENTAIRES
BUCCALE
N
%
N
%
N
%
!
GROUPE ETHN!QUE
:::3 i
'1
i
4::2
... .::.
:,::3
,~
.:.::5
... .::.
:,::3
,~
1
--
...(
1
-
...(
GROUPE ETHNIQUE
60S
47
7,73,
29
4,77
76
12,50
~21"
GROlf'E ETHNII).E
43
2
4,65
2
4,65
5
11,63
·3'"
GROLPE ETHNII).E
207
26
12,56
17
8,21
39
18,84
'4"'et·5"
GROlFE ETHNI I).E
208
12
5,77
10
4,80
31
14,9
'6'"

-215-
TABLEAU 3
NOMBRE ET POURCLNTAGE DE SUJETS PRESENTANT DES AFFEC-
3
TIONS PRECISEES SE RAPPORTANT A LA DENTURE
PERSISTANCE DE
GROLPES ETt+lIQŒS
N
FRACTURES DENTAIRES
DENTS
TEIof'ORAIRES
N
"
N
"
"
!
1
!
GROUPE ETHNIQUE
213
3
1,41
16
é,~5
~1'"
GROU?E ETHNIQUE
608
54
8,88
39
6,40
~ 2"
GROLf'E ETt+lIQLE
43
3
6,98
2
4,65
."3
GROLf'E ETHNIQŒ
207
15
7,25
18
8,69
'4' et '5~
GROlfE pt+lIQLE
208
14
6,73
12
5,77
6

-216-
TABLEAU 4
ANOMALIES DENTO-FACIALES (critères O.M.S.) .
AI01AlIES OENTQ-FACIALES
GROI.PES ETIt-IIQUES
N
CRlTERES
O.M.S.
i
r;
%
GROlPE ETHNIQLE
213
77
36,15
~{I
GROlPE ETIt-IIQLE
608
2S2
41,44
~2'"
GROlPE ETIt-IIQLE
43
18
41,86
~31t
GROlPE ETIt-IIQLE
207
87
42,02
O( et t 5..
5
GROlPE ETIt-IIQLE
208
75
36,05
'6~

-217-
TABLEAU 5
ETAT DU PARODOKTE: NOMBRE ET POURCE~TAGE DE SUJETS ATTEINTS
DE P~RODONTOPATHIE
NBRE DE SUJETSkBRE DE SUJETS
NCM3RE DE SUJETS
N:MlRE DE SUJETS
ATTEINTS OE
ATTEINTS DE
ROU'ES ETI-t-IIQŒS
N
PRESENTANT DES
PRESENTANT
GINGIVITE CA-
PARODO:nOp A.-
DEPOTS MOUS
DU TARTRE
RACTERISEE
TRIE AVANCEE
N
%
N
%
N
%
N
%
!
!
;!louPE ETHNIQŒ
213
211
99,06
186
87,32
183
85,91
21
9,86
• 1/(
iROLF'E ETHNIQUE
608
585
96,22
506
83,22
517
85,03
76
12,50
\\\\2 ......
iROU'E ETl-t-lIQUE
43
43
100
37
86,05
38
88,37
2
4,65
"34'
;ROLPE ETI-t-IIQLE
207
200
96,62
169
81,64
171
82,61
20
9,66
"Lt' et '5 ~
:;ROLPE ETHNIQUE
208
199
95,67
150
72,11
167
80,28
23
11,06
-6"

-218-
TABLEAU 6
SITUATION VIS-A-VIS DE LA CARIE EN DENTURE ~EMFORAIRE
(avant'!
ans)
NOORE CE SUJETS AYANT Lt-lE OU PLUSIElJ'lS
NOMBRE DE SUJETS AYANT UNE OU
GROUPES ETHNIQUES
N
DENTS TEMPORAIRES CARIEES, ABSENTES CU
PLUSIElJ'lS DENTS TEMPORAIRES
DBTlJ'lEES cao
CARIEES c
N
%
N
%
GROUPE ETHNIQUE
66
46
69,70
44
66,67
~1~
GROUPE ETHNIQUE
195
145
74,35
142
72,82
i 2"
2
GROUPE ETHNIQUE
7
5
71,4
4
57,14
'3"
GROUPE ETHNIQUE
62
50
80,64
49
79,03
'4" et '5"
GROUPE ETHNIQUE
75
52
69,33
51
68,00
\\\\6"

-219-
TABLEAU 7
SITUATION VIS-A-VIS DE LA CARIE EN DENTURE FEHt·:i\\lŒNTE
NilRE ec % DE SUJETS AYANT
~rl RE
et
% SUJETS AYANT
GROUPES ETHNIQUES
N
1 OU PLUSIEURS
DENTS
1 OU PLUS lEURS
DENTS
PERMANENTES c,
a,
o.
PERMANENTES c.
N
%
N
%
GROUPE ETHNIQUE
213
130
61,03
130
61,03
" 1 '
GROUPE ETHNIQUE
608
376
61,84
372
61,18
,,\\ 2"
GROUPE ETHNIQUE
43
26
60,46
26
60,46
\\' 3 /
3 /
/
GROUPE ETHNIQUE
207
134
64,73
134
64,73
,'fi
,1
/f
4 et 5
GROUPE ET HN l QUE
208
110
52,88
110
52,88
"6~

-220-
VI.
J. 3
RESULTATS PAR CATEGORIES SOCIO-PROFESSIONNELLES
TABLEAU 1
DISTRIBUTION DE L'ECHANTILLON PAR CATEGORIE SOCIO-
PROFESSIONNELLE
CATEGllUE
DISTRIBUTION PAR CATEGORIE SOCID-PROFESSIDNNELLE
SOCIO-PROFESSIONNELLE
N
%
Profession
100
7,82
\\\\l~
Profession
498
38,93
"2C:-
Profession
80
6,25
" 3"
Profession
418
32,68
''44-
Profession
111
8,68
~ 5'"
Profession
72
5,63
"6"

-221-
TABLEAU 2
DISTRIBUTIOI\\ DE
SUJI:TS PAR PROFLSSION ET
PAR ETHNIE
GROUPE ETHNIQUE
GROUPE
GROUPE
IGROUPE
GROUPE
IGROUPE
N
ETHNIQUE
ETHNIQUE
ETHN:QUE
ETHNIQUE
ETHNIQUE
PROFESSION
1
2
3
4 et 5
6
N
%
N
!II
N
%
N
!II
N
!II
PROFESSION"l"
100
13
13
68
68
4
4
10
10
5
5
PROFESSION ~2r
498
75
15,06
205
41,16 15
3
87
17,47 116
23,29
..
\\'
PROFESSION 3
80
3
3,75
17
21,25
7
8,75
24
30
29
36,25
" ~
PROFESSION 4
418
92
22
232
55,5
11
2,63
56
13,40 27
6,4'
1/ ..
PROFESSION 5
III
16
14,41
50
45,04
3
2,70
17
15,31
25
22,52
" ,
PROFESSION 6~
PROFESSION
72
14
19,44
36
50
3
4,16
13
18,05
6
8,33

-222-
TABLEAU 3
NOMBRE ET POURCENTAGE DE SUJETS PRESENTANT DES AFFECTIONS
DE LA MUQUEUSE BUCCALE ET DE LA DENTURE
AFFECTIONS
DE
LA
COL ORA TI ON S
AL TERATIONS
PROFESSION
N
MUQUEUSE
BUCCALE
DENTAIRES
DENTAIRES
N
III
N
III
N
III
PROFESSION+!"
100
2
2,00
3
3,00
16
16,00
," "
PROFESSION 2
498
46
9,24
21
4,22
73
14, J-6
-
PROFESSION ''3'
80
4
5,00
ï
8,75
13
16,25
PROFESSION "4H
"4
418
30
7,18
29
6,94
63
15,07
'-, "
PROFESSION 5
111
9
8,11
9
8,11
11
9,91
PROFESSION '6"
72
4
5,55
1
1,38
11
15,27

-223-
TABLEAU 4: NOgBRE ET POURCENTAGE DE SUJETS PRLSENTANT DES AFFECTIONS
PRECISEES SE RAPPORTANT A LA DENTURE
PERSISTANCE DE
FRACTURES ŒNTAIRES
PRCFESSIONS
N
PRCFESSIONS
DENTS
TEWORAIRES
N
%
N
%
PRCFESSION
100
15
15
4
4,00
"'1-1
"'1-
PRCFESSION
498
37
7,42
38
7,63
\\\\2~
PRCFESSION
80
5
6,25
9
11,25
~3"
PROFESSION
418
24
5,74
25
5,98
'4'
PRCFESSION
III
7
6,31
6
5,41
~ 5(/
PROFESSION
72
3
4,17
7
9,72
'6 11
'6

-224-
TABLEAU 5
ANO~illLIES DENTO-FACIALES (critères O.M.S.)
ANOMALIES DENTO-FACIALEs
PROFESSIONS
N
CRITEREs
O.M.S.
N
%
PRCFEssION
100
54
54,00
"l'
PROFESSION
498
177
35,54
~2 ,.
PROFESSION
80
32
40,00
"3~
PROFESSION
418
16
39,
""4"
PROFESSION
III
52
46,84
"'\\.s·
'\\.s·
PROFESSION
72
28
39,89
''6 Go

TABLEAU 6
ETAT DU PARODONTE: NOt:iBRE ET POURCEN'rAGE DE .";UJETS ATTEINTS
DE PARODONTOPATHIE
N:MlRE ET % DE SUJETS
fllJl-eRE ET % DE SUJETS
t043RE ET % DE SUJETS
~RE ET % DE SUJETS
AGE
N
PRESENTANT DES DEPOTS
PRESENTANT
OU TARTRE
ATTEINTS DE GINGIVITE
ATTEINTS DE
IOJS
CARACTERISEE
PAROOONTOPATHIE •
AVAM:EE
N
%
N
%
N
%
N
%
PRCFESSION
100
97
97
92
92
90
90
20
20
,\\...
,\\
PRCFESSION
498
488
97,99
433
86,95
432
86,75
67
13,45
'2'''
PRCFESSION
80
77
96,25
64
80
71
88,75
5
6,25
.. ...
..3
i
;
PRCFESSION
418
403
96,41
338
80,86
345
82,53
80,86
345
38
..
~
9,09
~4
PRCFESSION
111
103
92,79
61
54,95
77
69,37
2
1,8
~
f,
5
PRCFESSION
72
68
94,40
58
80,55
60
83,33
10
13,89
"6 .......

-226-
TABLEAU 7
SITUATION VIS-A-VI8 DE LA CARIE ZN DENTURE TEMPORAIRE
(avant 9ans)
1
NBRE ET % DE SUJETS AYANT 1
N.B RE ET % SUJETS AYANT
1
NBRE ET % DE SUJETS AYANT 1
N.B RE ET % SUJETS
i
OU PLUSIEURS DENTS c, a, o.
1 OU PLUS lEURS DENTS c.
1
PROFESSIONS
N
N
~
N
~
PROFESSION
18
11
61,11
11
61,11
h
' l
PROFESSION
154
115
74,67
113
73,37
f
l,
(,
2
PROFESSION
20
17
85,00
17
85,00
'JO'
'3"
PROFESSION
142
104
73,23
101
71,12
~Lt
PROFESSION
45
34
75,55
32
71,11
'5'
PROFESSION
26
18
69,23
16
61,54
'6"

-227-
TABLEAU 8
SITUATION VIS-A-VIS DE ~~ CARIE EN ~E~TURE FERM~,ENTE
NCMlRE DE SUJETS AYANT l.N:: OU PLUSIELRS
NCJt.eRE DE SUJETS AYANT l.N:: OU
PRCFESSIONS
N
DENTS CARIEES, ABSENTES OU OBTUREES CAO
PLUSIEURS DENTS CARIEES
C
N
%
N
%
PROFESSION
100
59
59,90
59,9
58
58,00
" lU
PRCFESSION
498
286
57,42
286
57,42
.. 2'1
PROFESSION
80
43
53,75
43
53,75
"3"
PROFESSION
418
265
63,39
263
62,92
"4"
PROFESSION
.
111
70
63,06
69
62,16
.
111
70
63,06
69
"5"
PRCFESSION
72
52
72,22
52
72,22
"6,1

-228-
VI.
J. 4
RESULTATS SELON LE SEXE
TABLEAU l : "DISTRIBUTION EN FONCTION DE L'AGE ET DU SEXE
AGE
N
(j
,
,
N
,
N
N
9
6 ANS
76
46
60,53
30
39,47
7 ANS
149
85
57,05
64
42,95
8 ANS
180
102
56,66
78
43,33
9 ANS
159
94
59,12
65
40,88
10 ANS
171
89
52,05
82
47,95
Il ANS
156
9C)
57,69
66
42,30
12 ANS
201
100
49,75
101
50,25
13 ANS
64
39
60,94
25
39,06
14 ANS
70
37
52,86
33
47,14
15 ANS
53
24
45,28
29
54,72

-229-
TABLEAU 2
DISTRIBUTION EN FONCTION DU SEXE ET DU GROUPE ET;jHIC~UE
GRO.PE
GRCU"E
GRCU'E
GRCU'E
GRCU'E
GRCU"ES ET~IQŒ:S
N-
ET~IQŒ:S
ET~IQLE
ET~IQlE
ET~IQLE
ETtf'lIQlE
ETt+lIQlE
"1 Ir
"2 fi
'\\3 If
\\ '
f (
,,\\
l'
If
\\ '
f (
,,\\
.... 6"
4 et 5
4 et
SEXE
N
%
N
%
N
%
N
%
N
%
a
706
106
15,01
342
48,44
23
3,26
115
16,29
120
17
<;(
573
107
18,67
266
46,42
20
3,49
92
16,05
88
15,36
<;(
573
107
18,67
266
46,42
20
3,49
92
16,05
88
TABLEAU 3
DISTRIBUTION EN FONCTION DU SEXE ET DE LA PROFE33ION
CFESSIONS
N
PRCFESSION
PRCFESSION
PROFESSION
PRCFESSION
PRCFESSION
'PRCFESSION
1
2
3
4
5
6
N
il>
N
%
N
%
N
%
N
il>
N
il>
a
706
50
7,08
255
36,12 51
7,22
242
34,28
71
10,06
37
5,24
573
243
42,41
9
50
8,7J
243
29
5,06
176
JO, 71
40
6,98
35
6,11
9

-230-
TABLEAU 4
NONBRE ET POURCENTAGE DE SUJETS PRESEN'l'ANT DE;) JU'}'EC-
TIaNS DE LA MUQUEUSE BUCCALE ET DE LA DENTUHE
AFFECTICJ'IS ΠLA
COLmATIONS
AL TERATlll'lS Œ
SEXE
N
~USE SU:CALE
DENTAIRES
STRUCTURES DENTAIRES
N
%
N
%
N
%
,..
d
706
53
7,51
42
5,95
87
12,32
d
706
53
7,51
42
5,95
87
573
43
7,50
28
4,87
97
16,93
9
TABLEAU 5
NOMBRE ET POURCENTAGE DE SUJETS PRESENTANT
DES AFFECTIONS PRECISEES SE RAPPORTANT
PERSISTANCE ŒS ŒNTS
SEXE
N
TEtoPCJlAIRES
FRACTURES DENTAIRES
N
"
N
"
"
~
706
57
8,07
57
8,07
~
706
57
8,07
57
9
573
34
5,93
32
5,58
9
573
34
5,93
32

-231-
TABLEAU 6
ANOMALIES DENTO-FACIALES (critères O.M.S.)
ANOMALIES OENTo-rACIAlES
SEXE
N
Critères O.M.S.
N
:li
cr
706
290
41,08
cr
706
290
573
38,74
222
9
TABLEAU 7
ETAT DU PARODONTE: NOMBRE ET POURCENTAGE DE SUJ~TS
ATTEINTS DE PARODONTOPATHIE
fOIlRE ET :li DE SUJETS
fOIlRE ET :li DE SUJETS
fOIlRE ET :li DE SU.ETS
fOIlRE ET :li DE SU.ET~
SEXE
N
PRESENTANT DES DEPOTS
PRESENTANT
CU TARTRE
ATTEINTS DE
ATTEINTS DE
MOUS
GINGIVITE CARACTERISEE
PAROOONTCFATHIE
AVANCEE
N
:li
N
:li
N
:li
N
:li
cr
706
688
97,45
583
82,58
614
86,96
91
12,89
cr
706
688
97,45
583
82,58
614
86,96
91
573
553
96,5')
467
81,50
466
81,33
51
8,9
9

-232-
TABLEAU 8
SITUATION VIS-A-VIS DE LA CARIE EN DENTURE TEMPORAIHE
(avant 9ans)
~E ET'X DE 5U:ETS AYANT
fOoeRE ET X DE 5U:ETS AYANT
SEXE
N
LtE
OU PLUSIE~S DENTS TEWO-
LtE
OU PLUSIE~S DENTS TEWffiAIRES
RAIRES CARIEES, ABSENTES OU
CARIEES
c
OBT~EES cao
N
X
N
X
a
233
180
77,25
175
75,10
a
233
180
77,25
175
9
172
119
69,19
115
66,86
9
172
119
69,19
115
TABLEAU 9
SITUATION VIS-A-VIS DE LA CARIE EN DENTURE Plmr':ANEN'fE
l'O'ElRE ET X DE 5U:ETS AYANT
~E ET X DE 5U:ETS AYANT
SEXE
N
LtE
OU PLUSIE~ DENTS PERMA-
LNE
OU PLUSIE~S DENTS PERMA-
•..
NENTES CARIEES, ABSENTES
OU
NENTES CARIEES
C
OBTUREES
CAO
N
X
N
il;
a
706
415
58,78
412
58,36
a
706
415
58,78
412
9
573
364
63,52
363
63,35
9
573
364
63,52
363

-233-
VI.
1.5
RESULTATS SELON LE TYPE D'ECOLE FREQUENTEE
TABLEAU l
DISTRIBUTION EN FONCTION DU TYPE D'ECOLE.
FREQUENTEE
AGE
N
ECOLES PUBLIQUE.S
ECOLE.S
PRIVEES
N
ECOLES PUBLIQUE.S
ECOLE.S
N
:li
N
:li
6 ANS
76
19
25
57
75
7 ANS
149
100
67,11
49
32,89
8 ANS
180
118
65,55
62
34,44
9 ANS
159
116
72,95
43
27,04
10 ANS
171
137
80,12
34
19,88
11 ANS
156
117
75
39
25
12 ANS
201
170
84,58
31
14,42
13 ANS
64
54
84,37
10
15,62
14 ANS
70
63
90
7
10
15 ANS
53
44
83,02
9
16,98

-234-
TABLEAU 2
DISTRIBUTION EN FONCTION DU GROUPE ETHNIQUE
GROJPE
GROJPE
GROJPE
GRCl.FE
GRCU'E
(},~'LIF'ES ETHNIQtES
N
ETHNIQtE
ETt-t-lIQtE
ETHNIQtE
ETt-t-lIQtE
ETt-t-lIQtE
"1"
l' 2'/
,l"
""
"1"
l' 2'/
" 3
"
"
4 et 5
"
• 6 "
ECll..ES
N
~
N
%
N
%
N
%
N
%
ECll..ES PUBLIQtES
938
169
18,00 454
48,40 29
3,09
140
14,92
146
15,56
ECll..ES PRIVEES
341
44
12,90 154
45,16
14
4,10
67
19,64
62
18,18
TABLEAU 3
DISTRIBUTION EN FONCTION DE LA PROFESSION
PRCFESSIONS
N
PRCFESSION
PRCFESSION
PRCFESSII)Il
PRCFESSII)Il
PRCFESSII)Il
PRCFESSII)Il
"1 1/
'-'2 ri
\\'3/1
\\'3/
" 4"
" 5 //
"6 "
ECll..ES
N
%
N
%
N
%
N
%
N
%
N
%
1
1
ECll..ES PUBLIQUES
938
90
9,59
403
42,96
58
6,18
296
31,56
35
3,73
56
5,97
ECll..ES PRIVEES
341
10
2,93
95
27,86
22
6,45
122
35,78
76
22,29
16
4,69

-235-
TABLEAU 4
NOMBRE ET POURCENTAGE DE SUJETS PRE3E~TANT DES AFFECTIONS
DE LA MUQUEUSE BUCCALE ET DE LA DENTURE
AFFECTIONS DE LA
CCLffiATIONS
ALTERATIrNS
ECCLES
N
KJQlEUSE BUCCALE
DENTAIRES
DENTAIRES
N
%
N
%
N
%
ECCLES
938
74
7,89
55
5,86
129
13,75
PUBLIQUES
ECCLES
341
22
6,45
15
4,40
55
16,13
PRIVEES
TABLt.AU 5
NOMBRE J:.T PCURCE;NTAGE Dl:;
SUJi.TS P!<LS1:;;:-.TANT DES AFF'ECTIüNS
PRECISEES SE RAPPORTANT A
LA DENTURE
PERSISTANCE DES DENTS
ECCLES
N
TE~AIRES
FRACTURES DENTAIRES
N
%
N
%
ECCLES
938
71
7,57
67
7,14
PU3LIQl.ES
ECCLES PRIVEES 341
20
5,86
21
6,16

-236-
TABLEAU 6
M~O~~LIES DENTO-FACIALES (critères O.M.S.)
ECO-ES
ANOMALIES OENTO-FACIALES
ECO-ES
N
Critères O.M.S.
N
X
PLeLIU5
938
367
39,12
PRIVEES
341
145
42,52
145
TABLEAU 7
ETAT DU PARODONTE: NOMBRE ET POURCENTAGE DE S~JETS
ATTEINTS DE PARODONTOPAT:IIE
~RE ET X œ: SUJETS
~RE ET X œ: SUJETS
N>eRE ET X œ: SUJETS
IOSRE ET X œ: SUJEr
ECCLES
N
PRESENTANT œ:S œ:POTS
PRESENTANT
OJ TARTRE
ATTEINTS œ:
ATTEINTS œ:
MOUS
GINGIVITE CARACTERISEE
PARCXlCMOPATHIE
AVPlCn
N
X
N
X
N
X
N
X
PLSLIQLES
938
915
97,54
815
86,89
BOB
86,14
120
12,79
PRIVEES
341
326
95,60
235
60,91
272
79,76
60,91
272
22
6,45

-237-
TABLEAU 8
SITUATION VIS-A-VIS DE LA CARIE EN DEr,TURE TEf(PORAIRE
(AVANT
9 ans)
NOORE ET ~ DE SU.:ETS AYANT
NCf.eRE ET lt DE SU.:ETS AYANT
ECCl..ES
N
LU:
OU PLUSIEURS DENTS CARIEES
LU:
OU PLUSIEURS DENTS CARIEES
ABSENTES OU OBTUREES
cao
CARIEES
c
N
lt
N
lt
PUBLIQUES
237
168
7C,89
160
67,51
PRIVEES
169
131
77,51
130
76,92
TABLEAU 9
SITUATION VIS-A-VIS DE LA CARIE E~ DENTURE PERMAKE~TE
/'043RE ET lt DE SU.:ETS AYANT
NCf.eRE ET lt DE SU.:ETS AYANT
ECCl..ES
N
lJ'E
OU PLUSIEURS DENTS CARIEES
lJ'E
OU PLUSIEURS DENTS CARIEES
PBSENTES OU OBTUREES CAO
CARIEES C
N
lt
N
lt
PU8L1QUES
1
938
583
62,15
581
61,94
PRIVEES
341
195
57,18
193
56,60

-238-
VI.
1.6
RESULTATS PAR LOCALITE
Pour les résultats concernant les localités, il est à
signaler que huit fiches ont été rejetées par l'ordinateur
de l'O.M.S.
-
une fiche pour la localité de KOUMASSI
(03)
-
deux fiches pour la localité du PLATEAU (06)
- une fiche pour la localité de YOPOUGON (07)
- une fiche pour les loca li tés de M. BATTO-BOUAKE et BREGBO (08 )
- une fiche pour la localité de GRAND-BASSAM (09)
- une fiche pour la loca li té de KM 17 (l0)-
17
une fiche pour la loca li té de Port-Bouet- VRIDI (04)
L'échantillon est donc de 1271 sujets pour l'étude des localités.

-239-
TABLEAU l
DISTRIBUTION EN Fm~CTION DE LA LOCALI'I'E
DISTRIBUTION EN FONCTION
LOCALITES
DE LA LOCALITE
N
%
Localité 01
167
13,04
Localité
02
213
16,64
Locali té
03
132
10,31
Locali té
04
144
11,25
Localité 05
185
14,45
Locali té 06
68
5,31
Localité 07
237
18,51
Localité 09
32
2,5
Localités rurales
93
7,39
rurales
93
08110

-240-
TABLEAU 2
NOMBRE ET POURCENTAGE DE SUJ~TS ATTEINTS ~E PARODONTOPATHIE
NeM3RE DE SUJETS
NOMBRE DE SUJETS
NOMBRE DE SUJETS
NOMBRE DE SUJETS
LOCALITES
N
PRESENTANT DES
PRESENTANT DU
ATTEINTS DE
ATTEINTS DE
DEPOTS tQJS
TARTRE
GINGIVITE
PARODGlTDPATHIE
CARACTERISEE
AVANCEE
N
%
N
%
N
%
N
%
Localité Dl
167
165
98,8
147
88,02
154
92,2
19
11,38
Loclaité 02
213
202
94,83
135
63,38
146
68,54
16
7,51
Localité 03
132
124
93,93
111
84,09
124
80,30
18
13,64
Localité 04
144
140
97,22
125
86,80
124
86,11
22
15,28
124
86,11
22
Localité 05
185
183
98,92
168
90,81
171
92,43
27
14,59
27
Localité 06
68
63
92,65
32
47,05
50
73,53
0
0
Localité 07
237
232
97,89
206
86,92
206
86,92
23
9,70
Localité 09
32
32
160
32
100,0
29
100,0
90,62
6
10,75
6
98,92
Localités
93
92
98,92
88
94,62
89
94,62
95,70
10
10,75
rurales 08/10

-241-
TABLEA.U 3
SITUATION VIS-A-VIS DE LA CARIE EN DENTURE TEKFORAIRE
(avant 9 ans)
Nl>eRE ET % DE SUJETS AYANT
NCM3RE ET % DE SUJETS AYANT
LOCALITES
N
UNE ou PLUSIELflS DENTS
LΠou PLUSIELflS DENTS
TEMPORAIRES CARIEES, ABSENTES
TEMPORAIRES CARIEES
OU OBTLflEES
cao
c
N
%
N
%
Localité Dl
65
46
70,77
44
67,69
Localité 02
71
50
70,42
49
69,01
Localité 03
17
14
82,35
12
70,59
Localité 04
43
31
72,09
30
69,77
Localité 05
66
52
78,7
52
78,79
Localité 06
35
31
88,57
31
88,57
Localité 07
74
56
75,67
53
71,62
Localité 09
5
3
60,0
3
60,0
Localités rurales
25
13
52,0
13
52,0
08110

-242-
TABLEAU 4
SITUATION VIS-A-VIS DE LA CARIE EN DEhT'.RE PERrt:ANEi:TE
NOMBRE ET % DE SUJETS AYANT
NOM3RE ET % DE SUJETS AYANT
LOCAL !TES
N
Ut-E ()J PlUSIEURS DENTS
UNE ()J PlUSIEURS DENTS
PERMANENTES CARIEES, ABSENTES
PERMANENTES CARIEES
()J OBTUREES
CAO
C
N
%
N
%
Localité 01
167
105
62,87
104
62,27
Locali té 02
213
116
54,46
116
54,46
Localité 03
" 132
88
66,66
87
65,90
Localité 04
144
83
57,63
83
57,63
Localité 05
185
115
62,16
115
62,16
Localité 06
68
47
69,12
45
66,18
Localité 07
237
146
61,60
146
61,60
..
Localité 09
32
23
71,87
23
71,87
Localités rurales
93
52
55,91
52
55,91
08/10

-243-
VI.
1.
7
RESULTATS DES GROUPES D'AGE 6, 12, 15 ANS
VI. /.7.1
Résultats Globaux
Tl·.ELE1·.U 1
JIS'I'RIBUJ.'::i:C~l PAR .1l.GE AU SL:.I~·; DE L'i.CHl-.NTILLON
AGE
N
%
6 ANS
76
23,03
12 ANS
201
60,91
15 ANS
53
16,06
TABLE~\\U 2
DI STIi l 3UTIO:; F;~R AG-=:: ET PAR GROUPE ETHNIQUE
ETHNIE
ETHNIE
ETHNIE
ETHNIE
ET~HE
.
AGE
N
AGE
.-
1
°2 "
• 3'
~,
3'
4
~,et '"
et 5
"6'
N
%
N
%
N
%
N
%
N
%
6 ANS
76
14
18,42
3D
39,47
0
0
17
22,37
15
19,74
12 ANS
201
37
18,41
101
50,25
6
2,99
44
16,91
23
11,44
15 ANS
53
14
26,42
23
43,40
2
3,77
8
15,09
6
11,32
TABLEAU 3
DISTRIEUT'ICI\\' El: Fm~CTION DE LI AGE ET Dl:: LA PROFESSIOli
PROFESSION
PRO'"ESSION
PRO'"ESSION
PRO'"ESSION
PRO'"ESSION
PRO'"ESSIDN
Q
AGE
"'1
'1-2 '
~3#
\\\\q-
a
'
~3#
"q-
5"
'6'(
N
4
5"
N
4
.N
%
N
%
N
%
N
%
N
%
N
%-
6 ANS
76
0
0
19
25
5
6,58
33
43,4'
19
25,0
0
0
12 ANS
201
19
9,45
68
33,83
10
4,98
77
38,31
14
6,9
13
6,47
15 ANS
53
9
16,98
27
50,94
1
1,89
11
20,75
3
5,6li
2
3,77

-244-
TABLEAU 4
NCEBRE MOYEN DE DD~TS TEMPORAIRES ET DE DENTS .
PERMANENTES·PRESENTES
NCMIRE MOYEN OE
NCMIRE MOYEN DE
AGE
N
OENTS TEMPORAIRES
DENTS PERMANENTES
6 ANS
76
18,1
3,7
12 ANS
201
0,3
26,9
15 ANS
53
0
28,4
TABLEAU 5
NONBRE ET POURCENTAGE DE SUJETS PRESLl'l'TAKT DES AFFECTIONS
DE LA MUQ1Jr;USE BUCCALE ET .::E LA DENTURE
AFFECTIONS DE LA
COLORATIONS
ALTERATIONS
-
AGE
N
MUQUEUSE BUCCALE
INTRINSEQUES
DENTAIRES
INTRINSEQUES
DE DENTS
N
%
N
%
N
%
6 ANS
76
7
9,2
4
5,3
8
10,5
12 ANS
201
12
6,0
7
3,5
25
12,4
15 ANS
53
53
0,0
0
0,0
7
13,2
TABLEAU 6
NOMBR~ ET POURCEKTAGE DE. SUJETS PRESENTANT DES AFFECTIONS
PRECISEES SE RAPPORTANT A ~. DENTURE
PERSISTANCE DE
AGE
N
DENTS TEMPORAIRES
FRACTURES DENTAIRES
N
%
N
%
6 ANS
76
2
2,63
2
2,63
12 ANS
201
7
3,48
22
10,95
15 ANS
53
0
0,00
7
13,21

-245-
TABLEAU 7 : ANOMALIES DENTO-FACIALES (critères O..
O M.S)
AGE
N
ANOMALIES DENTO-FACIALES
N
li:
6 ANS
76
25
39,9
12 ANS
201
97
48,3
15 ANS
53
18
34,00
..
TABLEAU 8
ETAT DU FARODONTE
NONBRE ET POURCENT,AGZ DE SUJZTS
ATTEINTS D2 PARODONTOPATHIE,
GINGIVITE
PAR()Q()jTCF'ATHIE
DEPOTS IOJS - NCMlRE ET li:
TARTRE - roERE ET li:
CARACTERISEE
AVANCEE
AGE
N
DE SUJETS ATTEINTS
DE
SUJETS
ATTEINTS
NCMlRE ET li: DE
lOElRE ET "
DE
"
SUJETS ATTE
A
INTS
SUJETS ATTEINTS
N
li:
N
li:
N
li:
N
li:
6 ANS
76
70
92,1
39
51,3
47
61,B
0
0,0
12 ANS
201
193
96,0
176
-87,6
16B
83,6
27
13,4
15 ANS
53
51
96,2
47
BB,7
45
84,9
7
13,2
ET~r DU PA~üDüNTE
i~m:Er,,::: ~lOYI:;N DE; S.l::GHl:;NTS TOUCHES
GINGIVITE CARACTERISEE
PI\\R()Q()jTCPATHIE
,
DEPors MClJS - NCMlRE
1'OERE MOYEN DE
MOYEN DE SEGIENTS
AVANCEE
AGE
N
AGE
MOYEN DE SEGIENTS
SEGIENTS TOUC\\-ES
TOUC\\-ES
NCMlRE MOYEN DE
SEGlENTS TOUCI-ES
6 ANS
76
5,2
1,5
3,3
0,0
,
12 ANS
201
5,6
3,2
4,4
0,2
15 ANS
53
5,6
3,4
4,3
0,2

-246-
TABLEAU ra
"TAUX DE MORTALITE DE
DENTS"(l) : NOrl:BR:t: MOYEN
DE DD~T TEMPORAIRES PREMATUREMII~T ~~NQUANTES
POÙ~ QUELQUE RAISO~ QUE CE SOIT (avant 9 ans?
NOMBRE MOYEN DE DENTS TEMPORAIRES
AGE
N
PREMATUREMENT MANQUANTES
6
ans
76
0,1
TABLEAU 11
NOMBRE ;·}OYEN DE DENTS PEm·:AHEI'TES MAl~QUAl~T
PAR SUITE D:t: CARIE (tous ~ges avant 30 ans)
NOMBRE MOYEN DE OENTS PERMANENTES
AGE
N
MANQUANT
PAR SUITE
DE.
CARIE
6 ANS
76
0,0.
12 ANS
201
0,1
15 ANS
53
0,2
TABLEAU 12
SITUATION VIS A '~:;:r.S :0E LA CARIE EH DENTURE TE1'i:fORAIR:t:
(avant 9 ans)
l
NQIoeRE ET 1lI DE SU:f:TS AYANT
NCM!RE ET 1lI DE SU:f:TS AYANT
NQIoeRE MOYEN DE DENTS
tOeRE MOYEN DE DENT~
IAGE
N
UNE ou PLUSIElflS DENTS TEM-
UNE ou PLUSIEURS DENTS lEM-
TEMPORAIRES CARIEES ET TEMPœAIRES CARIEES,
PORAIRES CARIEES, ABSENTES
PORAIRES CARIEES
c
œTUREES
c et 0
ABSENTES DJ œTUREES
DJ œTUREES
cao
cao
~ ANS 76
53
69,7
52
68,4
2,9
3,1
~
(1)
O.M.S

-247-
TABLEAU 13
SITUATION VIS A VIS DE LA CARIE EN DENTURE TEMPORAIRE
(avant 9 ans) 1.1
N()ERE MOYEN œ œNTS TEIoFCJlAIRES
N:MlRE MOYEN œ ŒNTS TEMPORAIRES
NCMlRE MOYEN œ œNTS TEIof'CflAIRES
N
CARIEES c
œT~EES
0
ABSENTES
a
5
76
2,9
C,l
0,1
TABLEAU 14 .. SITUATION VIS A VIS DE LA CARIE EN DENTURE PERl'JANENTE I.
NCMlRE ET :l: œ SUJETS AYANT
NCMlRE ET :l: œ SUJETS AYANT
NCMlRE MOYEN œ CENTS
N
lJ'E OU Pl.USIE~S œNTS PER-
lJ'E OU Pl.uSIE~ œNTS f'ER-
CARIEES, ABSENTES
OU
MANENTES CARIEES, ABSENTES
MANENTES CARIEES
œTl.REES
CAO
C
CAO
N
:l:
N
:l:
IS
76
lB
23,7
17
22,4
0,4
INS
201
145
72,1
145
72,1
2,9
WS
53
40
75,5
39
73,6
2,5
TABLEAU 15
SITUATIGN VIS A VIS DE LA CARIE EN Dffi~TUBE PERM~~ENTE Il
N<MlRE I«lYEN œ œNTS
NCMlRE MOYEN œ œNTS
NCMlRE MOYEN œ œNTS
N
PERMANENTES CARIEES
PERMAIENTES œTl.flEES
PERMANENTES ABSENTES
C
a
A
.\\NS
76
0,4
0,0
0,0
ANS
201
2,B
0,0
0,1
ANS
53
2,3
0,0
0,2

-248-
V 1.7.2.
RESULTATS PAR GROUPE ETHNIQUE
Pour les groupes d'âge 6,
12 et
15 ans,
nous vous
exposons
les résultats
des groupes ethniques suivants
-
groupe KROU
-
groupe AKAN
-
groupe MANDE
-
ETRANGERS
Le groupe VOLTAIQUE est très peu repr€senté
pour ces groupes
d'âge.

-249-
VI.
1. 7.2.1
GROUPE KROU
Groupe Ethnique
TABLEA.U l
DISTRIBUTIOK PAR AGE AU SEIN DE L" ECHANTILLON
AGE
N
%
6 ANS
14
21,5
12 ANS
37
56,9
15 ANS
14
21,5
TABLEAU 2
DISTRIBUTIOK
PAR AGE ET PAR GROUPE ETHNIQUE
ETHNIE
ETHNIE
ETHNIE
ETHNIE
ETHNIE
AGE
N
"l"
"2"
"3"
"4 et 5"
"6"
N
%
N
%
N
%
N
%
N
%
6 ANS
14
14
100
12 ANS
37
37
100
15 ~':S
14
14
100
TA-:BLEAU 3·
DISTIBUTIOl, EN FONCTION DE L'AGE ET DE LA FROFESSIU1'i
PRCFESSION
PRCFESSION
PRCFESSION
PRCFESSION
PRCFESSION
PRCFESSION
AGE
N
"l"
• 2/1
Il 3d
"4/1
1'5"
u61l
2/1
Il 3d
"4"
1'5"
u6
N
%
N
%
N
%
N
%
N
%
N
%
6 ANS
14
0
3 21,43
0
0
9
64,29
2
14,29
0
0
12 ANS
37
3
8,11
15
40,54
1
2,70
12
37,43
3
8,11
3
8,11
15 ANS
14
4
28,57
4 28,57
0
0
5
35,71
1
7,14
0
0
.J

-250-
TABLEAU 4
NOKERE MOYEN DE. DENTS TEMPO~AIRES ET DE D~~TS
PERMAKm~TES PRESENTES
NCMlRE MOYEN OE
NCM3RE MOYEN DE
AGE
N
DENTS TEMPORAIRES
DENTS PERMANENTES
6 ANS
14
17,0
4,7
12 f<NS
37
0,1
27,4
15 ANS
14
0,0
29,3
TABLEAU 5
NOl'ŒRE ET POURCENTAGE DE SUJETS PRE8ENTAl\\'I' DSS .
AFFECTIOKS DE LA MUQUEUSE BUCCALE ET DZ LA D~;TUrtB
ALTERATIONS
AFFECTIONS DE LA
COLORATIONS
AGE
N
MUQŒUSE BUCCALE
INTRINSEQUES
DENTAIRES
DE DENTS
N
%
N
%
N
%
6 ANS
14
1
7,1
1
7,1
2
14,3
12 ANS
37
0
0,0
1
8,3
1
8,3
15 ANS
14
0
0,0
0
0,0
2
14,3
TABLEAU 6
NOMBRE ET POURCL:NTAGE DE SUJiiTS PRESEI:,TAl'IT JES AFFECTIŒ;3
PRECISEES SE RAPPORTANT A LA :n'::!TU~
PERSISTANCE DE
AGE
N
DENTS TEMPORAIRES
FRACTURES DENTAIRES
N
%
\\J
%
6 ANS
14
°
°
°
0,00
°
12 ANS
37
0
0
3
8,11
15 ANS
14
0
°
2
14,29
°
2

-251-
TABLEAU 7
ANOMALIES DENTO~FACIALES (critères O.M.S)
AGE
N
ANOMALIES DENTo-rACIAlES
N
"
6 ANS
14
3
21,4
12 ANS
37
16
43,2
15 ANS
14
6
42,9
TABLEAU 8:: ETAT Dl' PA1WDONTE: 1~C:BRE ET POURCENTAGE DE SUJETS
ATTEnd'S DE PARO~œ/I'O?ATHIE
GINGIVITE
PAR~TCJ'ATHIE
DEPOTS MOUS - NOMBRE ET "
TARTRE - roeRE ET "
CARACTERISEE
AVANCEE
AGE
N
DE SUJETS ATTEINTS
DE
SUJETS
ATTEINTS
NCM3RE ET " DE
NCM3RE ET"
DE
SUJETS ATTEINTS
SUJETS ATTEINTS
N
"
N
"
"
N
"
"
N
"
"
6 ANS
14
14
100
12
85,7
la
71,4
a
0,0
12 ANS
37
37
100
35
94,6
35
94,6
4
10,8
15 ANS
14
14
100
12
85,7
12
85,7
4
28,6
TABLEAU 9
ETAT DU PARODONTE
NOMBRE MQ~Ç DE SEG~~\\TS TOUCHES
GINGIviTE CARACTERISEE
PAROOONTCJ'ATHIE
DEPOTS MOUS - NCM3RE
Nl:MlRE MOYEN DE
MOYEN DE SEG/oENTS
AVANCEE
AGE
N
MOYEN DE SEGMENTS
SEGMENTS TCU::HES
TOUCHES
NCMIRE MOYEN DE
SEGMENTS TCU::HES
6 ANS
. 14
,
6 ,0
2,8
3,9
0,0
12 ANS
37
5,9
3,8
5,0
0,1
15 ANS
14
5,8
3,3
4,5
0,4

-252-
TABLEAU 10
"TAUX DE MORTALITE DES DEKTS" (1) : NOMBRE r-lOYEN
DE DENTS TEMPORAIRES PRE~ATUREMENT MA~QUANTES
POUR" QUELQUE RAISON QUE CE SOIT (avant 9ans)
,
NOMBRE MOYEN DE DENTS TEMPORAIRES·
AGE
N
PREMATUREMENT MANQUANTES
6 ans
14
0
TABLEAU 11
NOMBRE MOYEN DE DENTS PER~.ANEr:TES r1AYQU/;.~;T
PAR SUITE DE CARIE (tous age avant30ans)
NOMBRE MOYEN DE DENTS PERMANENTES
AGE
N
MANQUANT&
PAR SUITE DE CARIES
6 ANS
14
0,0
12 ANS
37
0,0
15 ANS
14
0,3
TABLEAU 12
SITUATION VIS A VIS DE LA CARIE EN DEKTGRE
TD1PORAIRE (avant 9 ans) l
toeRE ET % DE SUJETS" AYANT
NOMBRE ET % DE SUJETS AYANT
l'OElRE MOYEN DE DENTS
NOMBRE MOYEN DE DENTS
AGE
N
lJIE ou PLUSIEURS DENTS TEM-
UNE ou PLUSIEURS DENTS TEM-
TEMPORAIRES CARIEES ET TEMPORAIRES CARIEES,
PQRAIRES CARIEES, ABSENTES
PDRAIRES CARIEES c
OBTUREES
c et 0
ABSENTES OU OBTUREES
OU OBTUREES
cao
cao
1
cao
71,4
71 ,4 "
6 ANS
14
10
10
2,3
2,3
(I)
O.M.S.

TABLEAU 13
SITUATION VIS A VIS DE
LA CARIE El. DENTURE TENPORAIRE
(AVANT 9
ans)
II
NOMBRE MOYEN DE DENTS TEMPORAIRES

N
NOMBRE MOYEN DE DENTS TEMPORAIRES
N
NOMBRE MOYEN DE DENTS TEMPORAIRES
CARIEES c
œT~EES
0
ABSENTES . a
S ANS
14
2,3
0,0
0,0
TABLEAU 14
SITUATION VIS A VIS DE LA CARIB EN lJENTUFE
l-'hRl·1ANENTE
lJhRl·1ANENTE l
NCHlRE ET % DE SU.:J::TS AYANT
NOMBRE ET % DE SU.:J::TS AYANT
I<lMlRE MOYEN DE DENTS
~GE
N
LJtE OU PLUSIE~S DENTS PER·
LJtE OU PLUSIE~S DENTS PER-
CARIEES, ABSENTES
OU
MANENTES CARIEES, ABSENTES
MANENTES CARIEES
œTUREES
CAO
C
CAO
N
%
N
%
6 ANS
14
4
28,6
4
28,6
0,5
12 ANS
37
28
75,7
28
75,7
3,0
15 ANS
14
13
92,9
13
92,9
2,9
TABLEAU 15
SITUATION VIS A VIS DE LA CARIE EN DENTURE
PERl~ANENTE
I I
NOMBRE MOYEN DE DENTS
NlMlRE MOYEN DE DENTS
NOMBRE MOYEN DE DENTS
AGE
N
;',
PERMANENTES CARIEES
PERMANENTES œT~EES
PERMANENTES ABSENTES
;',
PERMANENTES CARIEES
PERMANENTES œT~EES
PERMANENTES
C
a
A
6 ANS
14
0,5
0,0
0,0
12 ANS
37,
2,9
0,0
0,0
15 ANS
14
2,6
0,0
0,3

-254-
VI. 1.7.2.2
GROUPE AKAN : Groupe Ethnique 2

TABLEAU 1 :
DISTRIBUTION PAR AGE AU SEIN DE L'ECHAKTILLON
AGE
N
%
6 ANS
30
19,48
12 ANS
101
65,58
15 ANS
23
14,93
TABLEAU 2
DISTRIBUTION PAR AGE ET PAR GROUPE ETHNIQUE
ETHNIE
ETHNIE
ETHNIE
ETHNIE
ETHNIE
AGE
N
li 111
112 11
"311
"3
"4 et S"
"611
N
%
N
%
N
%
N
%
N
%
6 ANS
30
30
100
12 ANS
10
30
100
,
15 ~NS
23
23
100
TABLEAU 3
DISTRIBUTION EN FONCTION DE L~AGE ET DE LA PROFESSION
PROFESSION
PROFESSION
PROFESSION
PROFESSION
PROFESSION
PROFESSION
AGE
N
" l"
112'/
113"
114"
11511
l"
112'/
113"
114"
1151
"6"
N
%
N
%
N
%
N
%
N
%
N
%
6 ANS
30
0
0
8
26,67
1
3,33
13
43,33
8
26,67
0
0
12 ANS
101
14
14
31
31
2
2,0
44
44
5
5,0
4
4
15 ANS
23
5
21,74
12
52,17
0
0
3
13,04
2
8,70
1
4,3~

-255-
TABLEAU 4
NOMERE ET 7~ DE SUJETS PRESENTA:~T DES AFFECTIONS
PRECI SEES SE RAPPORT A~T A LA DENTURE
PERSISTANCE DE
AGE
N
DENTS TEMPORAIRES
FRACTURES DENTAIRES
N
%
N
%
6 ANS
30
0
~
'. -
D,DO
1
3,33
~
'. -
D,DO
1
12 ANS
101
6
5,94
12
11,88
15 ANS
23
0
0,00
1
4,35
. TABLEAU 5
ANOMALIES J~NTO-FACIALES (CRIT~I~3 O.~.S)
AGE
N
ANOMALIES DENTO-FACIALES
N
%
6 ANS
3D
14
46,70
12 ANS
101
46
45,54
15 ANS
23
8
34,80
TABLEAU 6
NO~BRE MOYEN DE DENTS TEr!,pORAIRES LT Dl:. DEi";TS PERr-:ANEN-
TES PRESENTES
NCMlRE MOYEN DE
NCMlRE MOYEN DE
AGE
N
DENTS TEMPDRAIRES
DENTS PERMANENTES
6 ANS
30
18
4
12 ANS
101
0,4
26,8
15 ANS
23
0,0
28,1

-256-
TABLEAU 7
NOMBRE ET % DE SUJLTS PRESENTANT DES AFFECTIONS
DE LA MUQUEUSE BUCCALE ET DE LA DENTURE
AFFECTI~ ')E LA
CCl.ORATI~S
ALTERATI~
AGE
N
MUUUSE el 'CCALE
INTRINSEQLES
DE DENTS
DENTAIRES
N
li:
N
li:
N
li:
6 ANS
30
5
16,5
2
6,70
2
6,70
12 ANS
101
5
4,95
3
2,97
14
13,B6
15 ANS
23
0
Cl:
a
0,00
2
8,70
TABLEAU 8
ETAT DU PARODONTE
NOr-':BFΠf<lOYEN DE SLGr--;ENT S TOUCHES
GINGIVITE
PARODQNTCPATHIE
DEPOTS MOUS - NOMBRE ET li:
TARTRE - NCHlRE ET li:
CARACTERISEE
AVANCEE
AGE
N
DE SUJETS ATTEINTS
DE
SUJETS
ATTEINTS
NCHlRE ET li: lIE
NCHlRE ET li:
DE
SUJETS ATTEINTS
SUJETS ATTEINTS
N
li:
N
%
N
li:
N
li:
6 ANS
30
2B
93,3
13
43,3
17
56,7
a
0,0
12 ANS
101
93
92,1
85
84,2
BQ
79,2
15
14,B
15 ANS
23
22
95,7
21
91,3
20
B7,0
2
B,7
TABLEAU 9
ETAT DU PARODONTE
:
NOMBRE ET ~ DE SUJETS ATTEINTS
DE PAROuONTOPATHIE
GINGIVITE CARACTERISEE
PARClDlJ'lTCPATHIE
DEPOTS MOUS - NDIeRE
roeRE MOYEN DE
MOYEN DE SEGMENTS
AVANCEE
AGE
N
MOYEN DE SEGMENTS
SEGMENTS TOUCt-ES
TOUCt-ES
NCHlRE MOYEN DE
SEGi'ENTS TOUCt-ES
6 ANS
30
5,3
1,3
2,9
0,0
12 ANS
101
5,3
3,2
4,2
0,2
15 ANS
23
5,6
3,B
4,3
0,1

-257-
TABLEAU 10
"TAUX DE MORTALITE DES DENTS" (1) :- NOMBRE MOYEN
DE DENTS TEMPORAIRES PREMATURE~ENT MANQUANTES
POUR QUELQUE RAISON QUE CE SOIT .(avant 9 ans)
NOMBRE MOYEN DE DENTS TEMPORAIRES
AGE
N
PREMATUREMENT MANQUANTES
6 ans
30
0,1
TABLEAU Il
NOMBRE MOYEN DE DENTS PERMAl~ENTES ~~NQUANT
PAR SUITE DE CARIE (tous âges avant 30 ans)
NOMBRE MOYEN DE DENTS PERMANENTES
AGE
N
6 ANS
30
0,0
12 ANS
101
0,1
15 ANS
23
0,0
TABLEAU 12
SITUATION VIS A VIS DE LA CARIE Ei DENTURE
TEMPORAIRE ( avant 9 ans)
l
NOMBRE ET % DE SUJETS AYANT
NOMBRE ET % DE SUJETS AYANT
NOMBRE MOYEN DE DENTS
NOMBRE MOYEN DE DENT:
E
N
UNE OU PLUSIEURS DENTS TEM-
UNE ou PLUSIEURS DENTS TEM-
TEMPORAIRES CARIEES ET
TEMPORAIRES
CARIEES
PORAIRES
CARIEES, ABSENTES
PORAIRES CARIEES
c
OBTUREES
c et 0
ABSENTES OU OBTURE~5
OU OBTUREES
cao
cao
ANS
30
21
70
21
70
3,2
3,3
(1)
O.M.S.

-258-
PABLEAU 13 : SITUATION VIS A VIS DE LA CARIE m~ Dm\\TURE
TEMPORAIRE
(avant 9 ans ) II
NCMlRE MOYEN DE DENTS TEIoFCRAIRES
NOMBRE MOYEN DE DENTS TEMPORAIRES
NOMBRE MOYEN DE DENTS TEMPORAIRES
~GE
N
CARIEES c
OBTlJ\\EES
0
ABSENTES
a
5 ANS
)Cl
3,1
0,1
0,1
TABLEAU 14
SITUATION VIS AVIS DE LA CARIE EN DENTURE PERt·i.:"':'Ei:,TE l
NDMBRE ET " DE SUJETS AYANT
NCMlRE ET " DE SUJETS AYANT
NCMlRE MOYEN DE DENTS
:lE
N
~ OJ PLUSIELRS DENTS PER-
1JI'E OJ PLUSIEl.RS DENTS PER-
CARIEES, ABSENTES
OJ
MANENTES CARIEES, ABSENTES
MANENTES CARIEES
OBTlJ\\EES
CAO
C
CAO
N
"
N
"
"
ANS
30
10
33,3
9
30,0
0,5
2 ANS
101
70
69,3
70
69,3
2,6
; ANS
23
15
65,2
14
60,90
1,8
TABLEAU 15
SITUATION VIS A VIS DE LA CARIE EN DENTURE PERMM~ENTE II
15
SITUATION VIS A VIS DE LA CARIE EN DENTURE PERMM~ENTE
NOMBRE MOYEN DE DENTS
f\\OoSRE MOYEN DE DENTS
NOMBRE MOYEN DE DENTS
DENTS
f\\OoSRE MOYEN DE DENTS
NOMBRE MOYEN DE
AGE
PERMANENTES CARIEES
PERMANENTES OBTlJ\\EES
PERMANENTES ABSENTES
AGE
PERMANENTES CARIEES
PERMANENTES OBTlJ\\EES
PERMANENTES
C
0
A
C
0
6 ANS
30
0,5
0,1
0,0
0,5
0,1
i
112 ANS
101
2,5
0,0
0,1
2,5
0,0
15 ANS
23
1,7
0,0
0,0
1,7
0,0

-259-
VI. 1.7.2.3
GROUPE MANDE: Groupes Ethniques 4 et 5
TABLEAU 1 : DISTRIBUTION PAR AGE AU SEIN DE L'ECHANTILLON
AGE
N
!II
6 ANS
17
28,81
12 ANS
34
57,63
15 ANS
8
13,55
TABLEAU 2
DISTRIBUTION PAR AGE ET PAR GROUPE ETHNIQUE
ET~IE
ETHNIE
ETHIIIE
ETHIIIE
ETHNIE
AGE
N
. " 1"
u2"
"3"
"4 et 5'1
"6"
N
!II
N
!II
N
!II
N
!II
N
!II
6 ANS
17
17
100
12 ANS
34
34
100
15 ANS
.8
8
100
TABLEAU 3
DIS~IBUTION ~ FONCTION DE L'AGE ET DE LA PROFESSION
PROFESSION
PRITESSION
PROFESSION
PRITESSION
PRITESSION
PRITESSION

N
'Il"
"2"
"3"
" 4"
"5"
"61\\
N
!II
N
!II
N
!II
N
!II
N
!II
N
!II
6 ANS
17
0
0
7
41,18
0
0
6
35,29
4
13,79
0
0
12 ANS
34
1
2,94
9
26,47
3
8,82
17
50
1
2,94
3
8,82
15 ANS
8
0
0
6
75
0
0
2
25
0
0
0
0

-260-
TABLEAU 4
NOMBRE MOYEN DE DENTS TEMPORAIRES ET DE DENTS
PERMANENTES PRESENTES
NCM3RE MOYEN DE
NCMlRE MOYEN DE
AGE
N
DENTS TEMPORAIRES
DENTS PERMANENTES
6 ANS
17
18,1
3,75
12 ANS
34
0,4
26,92
15 ANS
8
0,0
27,72
0,0
TABLEAU 5
NOMBRE ET POURCENTAGE DE SUJETS PRESENTANT DES AFFECTIONS
DE LA MUQUEUSE BUCCALE ET DE LA DENTURE
AFFECTIONS DE LA
CCLORATIONS
AL TERATIONS DE
LA
CCLORATIONS
AL TERATIONS
MUQLEUSE BUCCALE
INTRINSEQLES
STRUCTURES DENTAIRES
AGE
N
BUCCALE
INTRINSEQLES
STRUCTURES
AGE
N
DE DENTS
N
%
N
%
N
%
N
N
5,88
4
23,53
6 ANS
17
1
5,88
1
5,88
4
2,94
3
8,82
12 ANS
34
6
17,64
1
2,94
3
0,00
1
12,5
15 ANS
8
0
D,OO
0
0,00
1
TABLEAU 6
NOMBRE ET POURCENTAGE DE SUJETS PRESENTANT DES AFFECTIONS
PRECISEES SE RAPPORTANT A LA DENT13RE
PERSISTANCE DE
AGE
N
DENTS TEMPORAIRES
FRACTURES DENTAIRES
N
%
N
%
6 ANS
17
1
5,88
0
0,00
12 ANS
34
1
2,94
5
14,70
15 ANS
8
0
D,DO
2
25,00

-261-
TABLEAU 7
ANOMALIES DENTO-FACIALES ( critères O.M.S. )
AGE
N
ANOMALIES DENTO-FACIALES
N
%
6 ANS
17
3
17,64
12 ANS
3'21
21
61,76
15 ANS
8
2
25,00
TABLEAU 8
ETAT DU PARODONTE : NO~œRE ET POuHCENTAGE DE
SUJETS
ATTEINTS DE PARODONTOPATHIE
GINGIVITE
PAROOONTCPATHIE
DEPOTS MOUS - NOMBRE ET %
TARTRE - NOMBRE ET %
CARACTERISEE
AVANCEE
AGE
N
DE SUJETS ATTEINTS
DE
SUJETS
ATTEINTS
NOMBRE ET % DE
NOMBRE ET % DE
SUJETS ATTEINTS
SUJETS ATTEINTS
N
%
N
%
N
%
N
%
6 ANS
17
15
88,2
9
52,94
11
64,70
0
0,00
12 ANS
34
34
100
40
88,23
28
82,35
6
17,64
15 ANS
8
7
87,5
6
75,00
6
75,00
1
12,50
TABLEAU 9
ETAT DU PARODONTE
NOMBRE MOYEN DE SEGrŒNTS TOUCHES
GINGIVITE CARACTERISEE
PARODONTCPATHIE
AGE
DEPOTS MOUS - NOMBRE
NOMBRE MOyEN DE
MOYEN DE SEGMENTS
N
AVANCEE
l
AGE
DEPOTS MOUS - NOMBRE
NOMBRE MOyEN DE
MOYEN DE SEGMENTS
N
AVANCEE
MOYEN DE SEGMENTS
SEGMENTS TOUCHES
TOUCHES
NOMBRE MOYEN DE
1
DE
!
SEGMENTS TOUCHES
!
6 ANS
17
4,8
1,4
3,6
0,0 1
12 ANS
34
5,8
2,8
4,3
0,1
1
15 ANS
8
4,8
2,6
3,6
0,1
1
1

-262-
TABLEAU 10
"TAUX DE MORTALITE DE;? DENTS" (1) : NOMBRE MOYEN
DE DENTS TEMPORAIRES PREMATUREr~T MM~QUANTES
POUR QUELQUE RAISON QUE CE SOIT (avant 9 ans)
NOMBRE MOYEN DE DENTS TEMPORAIRES
AGE
N
PREMATUREMENT MANQUANTES
6 ans
17
0,0
TABLEAU Il
NOMBRE MOYEN DE DENTS PERMANENrES MANQUANT
PAR SUITE DE CARIE (tous âges avant 30 ans)
NOMBRE MOYEN DE DENTS PERMANENTES
AGE
N
MANQUANT PAn. SUITE DE
CARIE
6 ANS
17
0,0
12 ANS
34
0,0
15 ANS
8
0,5
TABLEAU 12
SITUATION VIS A VIS DE LA CARIE EN DENTURE
TEMPORAIRE ( avant 9 ans ) l
NCMlRE ET " DE SU:E:TS AYANT
NCMlRE ET " DE SU:E:TS AYANT
N()ERE MOYEN DE DENTS
NCMlRE MOYEN DE DENT'
AGE
N
lHO DU PLUSIEURS DENTS TEM-
lHO DU PLUSIEURS DENTS TEM-
TEMPORAIRES CARIEES ET
TEMPORAIRES
CARIEES.
PDRAIRES
CARIEES, ABSENTES
PDRAIRES CARIEES
c
œTUREES
c et 0
ABSENTES DU œTUREE5
DU œTUREES
cao
cao
1
6 ANS
17
13
76,47
13
76,47
2,7
2,9
(1)
O.t-:.S.

-263-
TABLEAU 13
SITUATION VIS A VIS DE LA CARIE EN DENTURE
TEMPORAIRE ( avant 9 ans ) II
NCMlRE MOYEN DE DENTS TE/oFORAIRES
tOERE I()YEN DE DENTS TEIoFORAIRES
t08RE I()YEN DE DENTS TEIoFORAIRES
AGE
N
CARIEES c
œTl.REES
0
ABSENTES
a
,
6 ANS
17
2,7
0,0
0,0
TABLEAU 14
SITUATION VIS A VIS DE LA CARIE EN DENTu~E ?ZRMANENTE. !
tOERE ET % DE SU.:ETS AYANT
t08RE ET % DE SUJETS AYANT
roeRE MOYEN DE DENTS
AGE
N
UNE OU PLUSIEURS DENTS PER-
UNE OU PLUSIEURS DENTS PER-
CARIEES, ABSENTES
OU
MANENTES CARIEES, ABSENTES
MANENTES CARIEES
œTUREES
CAO
C
CAO
N
%
N
%
6 ANS
17
3
17,64
3
17,64
0,3
12 ANS
34
29
85,29
29
85,29
3,9
15 ANS
8
6
75,00
6
75,00
3,1
TABLEAU 15
SITUATION VIS A VIS DE LA CARIE EN DENTURE PERMANENTE II
NOMBRE I()YEN DE DENTS
NOMBRE MOYEN DE DENTS
NOoeRE MOYEN DE DENTS
AGE
PERMANENTES CARIEES
PERMANENTES œTUREES
PER~NTES ABSENTES
C
0
A
17
0,0
6 ANS
0,3
0,0
ANS
12 ANS
34
2,9
0,0
0,0
ANS
34
2,9
0,0
15 ANS
8
2,4
0,0
0,5
ANS
8
2,4
0,0

-264-
VI.
J. 7.2.4
ETRANGERS
Groupe Ethnique 6
TABLEAU l
DISTRIBUTION FAR AGE AU SEIN DE L"ECHANTILLON
AGE
N
:li
6 ANS
15
34,09
12 ANS
23
52,27
15 ANS
6
13,64
TABLEAU 2
DISTRIBUTION PAR AGE ET PAR GROUPE ETHNIQUE
ETHIIIE
ETHIIIE
ETHIIIE
ETHIIIE
ETHIIIE
AGE
N
"1"
" 2"
1'3"
\\'4 et 5"
'1611
2"
1'3"
\\'4 et 5"
'16
N
:li
N
:li
N
:li
N
:li
N
:li
6 ANS
15
15
100
12 ANS
23
,3
100
15 ANS
6
6
100
TABLEAU 3
:3
DISTRIBUTIon EN FONCTION DE L'AGE ET DE LA PROFESSION
PRDF'ESSION
PRDF'ESSION
PRDF'ESSlON
PRŒ'ESSlON
PRDF'ESSION
PRDF'ESSlON
AGE
N
" III
N
"
"2 11
"2
t'3 11
t'3
11
1 4 11
4
"511
"5
"6Y
N
:li
N
:li
N
:li
N
:li
N
:li
N
:li
6 ANS
15
0
1
6,67
4
26,67
5
26,67
5
33,33
0
12 ANS
23
0
12
52,17
3
13,04
2
8,70
4
17,39
2
8,70
15 ANS
6
0
4
66,67
1
16,67
0
0
1
16,67

-265-
TABLEAU 4-
NOil.3RE MOYEN DE DENTS TEMPORAIRES ET DE DENTS
PERMANENTES PRESEN1'ES
NOM3RE MOYEN DE
NCHlRE MOYEN DE
AGE
N
DENTS TEMPORAIRES
DENTS PERMANENTES
6 ANS
15
19,1
L ~:;
12 ANS
23
0,6
26,3
15 ANS
6
0,0
27,8
TABLEAU 5
KO~BRE ET POURCENTAGE DE SUJETS PRESENTANT DES AFFECTIONS
DE LA MUQUEUSE BUCCALE ET DE LA DENTURE
AFFECTIONS DE LA
COLORATIONS
ALTERATIONS DE
AGE
N
MUI;lŒUSE BUCCALE
INTRINSEQLES
STRUCTURES DENTAIRES
DE DENTS

%
N
%
N
%
6 ANS
15
0
0
0
0
1
6,70
12 ANS
23
0
0
0
0
2
8,70
15 ANS
6
0
0
0
0
2
33,33
TABLEAU 6
NOMBRE ET POURCENTAGE DE SUJETS PRESENTANT DES AFFECTIONS
PRECISEES SE RAPPORTANT A LA DENTURE
PERSISTANCE DE
N
DENTS TEMPORAIRES
FRACTURES. DENTAIRES
AGE
TEMPORAIRES
FRACTURES.
AGE
%
N
%
N
6 ANS
15
1
6,67
1
6,67
12 ANS
23
0
0,00
1
4,35
15 ANS
6
0
0,00
2
33,33

-266-
TABLEAU 7
~~OMALIES DENTO-FACIALES ( critères O.M.S. )
AGE
N
ANOMALIES DENTO-FACIALES
N
%
6 ANS
15
5
33,3
12 ANS
23
11
47,8
15 At-.:S
6
2
33.3
TABLEAU 8
F~1-T DU PARODONTE : NOMBRE ET POUCENfAGE DE
SUJETS
ATTEINTS DE PARODORTOPATfiIE
GINGIVITE
PARODQNTCFATHIE
DEPOTS MOUS - NOMBRE ET %
TARTRE - NOMBRE ET %
CARACTERISEE
AVANCEE
AGE
N
DE SUJETS ATTEINTS
Œ:
SUJETS
ATTEINTS
NCMlRE ET % DE
NOMBRE ET % DE
SUJETS ATTEINTS
SUJETS ATTEINTS
N
%
N
%
N
III
N
%
6 ANS
15
13
86,7
5
33,3
9
60,0
0
0,0
12 ANS
23
22
95,7
19
82,6
18
78,3
1
4,3
15 ANS
6
6
lOD
6
100
5
83,3
0
0,0
TABLEAU 9
ETAT DU PARODONTE
NOMBRE MOYEN D~ SEG~~TS TOUCHES
GINGIVITE CARACTERISEE
PARODONTCFATHIE
DEPOTS MOUS - NOMBRE
NCMlRE MOYEN DE
MOYEN DE SEGMENTS
AVANCEE
AGE
N
MOYEN DE SEGMENTS
SEGMENTS TOUCHES
TOUCHES
NOMBRE MOYEN Œ:
SEGMENTS TOUCHES
6 ANS
15
4,7
0,8
3,2
0,0
12 ANS
23
5,6
2,7
4,3
0,0
15 ANS
6
5,7
3,0
4,2
0,0

-267-
TABLEAU 10
"TAUX DE MORTALITE DES DENTS" (1) : NOMBRE MOYEN
10
DE DENTS TEMPORAIRES PREMATUREMENT MANQUANTES
POUR QUELQUE RAISON QUE CE SOIT ( avant 9 ans )
NOMBRE MOvEN OE OENTS TEMPORAIRES
AGE
N
PREMATUREMENT MANQUANTES
6 ans
lS
0,1
TABLEAU Il
NOMBRE MOYEN DE DENTS PERHANENTES HANQUANT
l
NOMBRE MOYEN DE DENTS PERHANENTES
PAR SUITE DE CARIE (tous âges avant 30 ans)
NOMBRE MOYEN DE DENTS PERMA-
AGE
N
NENTES MANQUANT PAR SUITE DE
S!'.RlE
6 ANS
15
0,0
12 ANS
23
0,1
lS ANS
6
0,3
TABLEAU 12
SITUATION VIS A VIS DE LA CARIE EN DENTURE
12
SITUATION VIS A VIS DE LA CARIE EN
TEMPORAIRE ( avant 9 aùs ) l
NGeRE ET " oc SUJETS AVANT
NOMBRE ET " oc SUJETS AVANT
NOMBRE MOYEN oc DENTS
NOMBRE MOYEN oc OCNTS
N
UNE ou PLUSIEURS OCNTS TEM-
UNE OU PLUSIEURS OCNTS TEM-
TEMPORAIRES CARIEES ET
TEMPORAIRES CARIEES,
PORAIRES
CARIEES, ABSENTES
PORAIRES CARIEES
c
OBTUREES
c et 0
ABSENTES OU œTlIlEES
OU œTUREES cao
cao
S
15
9
60
8
53
3,3
3,5
(1)
O.~.S.

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - _ .__.-
-268-
TABLEAU l~
SITUATION VIS A VIS DE LA CARIE EN DENTURE
TEMPORAIRE ( avant 9 ans ) II
tOeRE MOYEN lE lENTS TE~/\\lRES
tOERE I<lYEN lE lENTS ~IRES
IOERE I<lYEN lE lENTS T~AIRES
AGE
101
CARIEES c
œTl.JlEES
0
ABSENTES
a
6 ANS
15
3,1
0,3
0,1
TABLEAU 14
SITUATION VIS A VIS DE LA CARIE EN DENTURE PERMANENTE l
I043RE ET " lE SU.:ETS AYANT
IOERE ET " lE SU.:ETS AYANT
IOSRE I<lYEN lE lENTS
AGE
N
iJ'E llJ PLUSIELRS lENTS PER-
iJ'E llJ PLU5IELRS lENTS PER-
CARIEES, ABSENTES
llJ
MANENTES CARIEES, ABSENTES
MANENTES CARIEES
œTUlEES
CAO
C
CAO
N
"
N
:li
"
N
6 ANS
15
1
6,7
1
6,7
0,3
12 ANS
23
14
60,9
14
60,9
2,1
15 ANS
6
5
83,3
5
83,3
3,5
TABLEAU 15
SITUATION
VIS A VIS DE LA CARIE EN DENTURE
PERMANENTE II
NCMlRE I<lYEN lE lENTS
IOERE ~YEN lE lENTS
IOERE I<lYEN lE lENTS
AGE
N
PERMANENTES CARIEES
PERMANENTES œTLREES
PERMANENTES ABSENTES
C
a
A
6 ANS
15
0,3
0,0
0,0
12 ANS
23
1,9
0,1
0,1
5 ANS
6
3,2
0,0
0,3

-269-
VI. ,.7.3
RESULTATS PAR SEXE
VI. 1.7.3.1
Sexe Féminin
TABLEAU 1 : DISTRIBUTION PAR AGE. AU SEIN DE L'ECHANTILLON
AGE
N
~
6 ANS
30
18,75
12 ANS
101
63,12
15 ANS
29
18,12
TABLEAU 2
DISTRIBUTION PAR ÂGE ET PAR GROUPi:; E::"~:~iI\\.ilfB
ETt-NIE
ETt-NIE
ETHNIE
ETt-NIE
ETt-N1E
AGE
N
~
N
1
2
3
4 et 5
6
N
~
N
~
N
~
N
~
N
~
~.
6 ANS
30
7
23,33
9
30,0
a
a
9
30,0
5
16,67
12 ANS
·101
21
20,79
53
52,48
1
0,99
16
15,84
la
9,90
15 ANS
29
9
31,03
la
34,48
1
3,45
5
17,24
4
13,79
TASLEAU 3
DI3TRI~lITION EN FONCTION DE L'AGE ET DE LA PROFESSION
PRCFESSION
PRCFESSION
PRCFESSION
PRCFESSION
PRCFESSION
PRJFESSION
AGE
N
1
2
3
4
5
6
N
~
N
~
N
~
N
~
N
~
N
~
6 ANS
30
0
0
11
36,67
0
0
36,67
0
11
36,67
8
26,67
0
0
26,67
0
12 ANS
101
6
5,94
36
35,64
4
3,96
40
39,60
8
7,92
7
6,93
15 ANS
29
5
17,24
14
48,28
a
a
6
20,69
3
10,34
1
3,45

-270-
TABLEAU 4
NOHBRE MOYEN DE DENTS TEI\\;PORAIRES ET DE DEl;TS
PERMANENTES PRESENTES
NCMlRE MOYEN DE
NCMlRE MOYEN DE
AGE
N
DENTS TEIoFQRAIRES
DENTS PERMANENTES
6 ANS
30
18,1
3,5
12 ANS
101
0,2
27,1
15 ANS
29
0,0
28,3
TABLEAU 5
NOHBRE ET- POURCENTAGE DE SUJETS PRESENTANT DES AFFEC-
TIONS DE LA MUQUEUSE BUCCALE ET DE LA DENTURE
AFFECTIONS DE LA
COLORATIONS
AL TERATIONS
AGE
N
K.Q..EUSE SU::CALE
INTRINSEQlES
DENTAIRES
DE DENTS
N
li)
N
li)
N
%
6 ANS
30
1
3,3
2
6,7
1
3,3
12 ANS
101
8
7,9
5
5,0
16
15,8
15 ANS
29
a
0,0
a
0,0
6
20,7
TABLEAU 6
NOMBRE ET POURCENTAGE DE SUJETS PRESENTANT DES AFFEC-
TIONS PRECISEES SE RAPPORTANT A LA DE~~URE
PERSISTANCE DE
AGE
N
DENTS TEMPORAIRES
FRACTURES DENTAIRES
N
li)
N
%
6 ANS
30
0
0,00
1
3,33
1..
-
12 ANS
101
2
1,98
7
6,93
15 ANS
29
a
0,00
3
10,34

-271-
TABLEAU 7
ANOMALIES DENTO-FACIALES (critères O.M.S.)
AGE
N
ANOMALIES DENTO-FACIALES
N
%
6 ANS
30
9
30,00
12 ANS
101
50
49,50
15 ANS
29
7
24,10
TABLEAU 8
ETAT DU PARODOIITE : NOMBRE ET POURCENTAGE DES SUJETS
ATTEINTS DE PARODONTOPATHIE
GINGIVITE
PARCDll'lTCPATHIE
DEPOTS MOUS - NeJERE ET %
TARTRE - NCM:lRE ET %
CARACTERISEE
AVANCEE
AGE
N
DE SU.ETS ATTEINTS
DE
SU.ETS ATTEINTS
NCHlRE ET %DE
NCJERE ET '"
DE
'"
SU.ETS ATTEINTS
SU.ETS ATTEINTS
N
'"
N
'"
'"
N
'"
'"
N
%
'"
N
6 ANS
30
29
96,7
16
53,3
17
56,7
0
0,0
12 ANS
101
94
93,1
85
84,2
78
77,2
11
10,9
15 ANS
29
27
93,1
24
82,8
24
82,8
5
17,2
TABLEAU 9
ETAT DU PARODONTE
NOMBRE MOYEN DE SEGMENTS TOUCHES
PARODONTE
NOMBRE MOYEN DE SEGMENTS
GINGIVITE CARACTERISEE
PAROOQNTCPATHIE
AGE
N
DEPOTS MOUS - NeJERE
N()oflRE MOYEN DE
MOYEN DE SEGMENTS
AVANCEE
N
DEPOTS MOUS - NeJERE
N()oflRE MOYEN DE
MOYEN DE SEGMENTS
MOYEN DE SEG/oENTS
SEGoENTS TOUCHES
TOUCHES
N()oSRE MOYEN DE
SEGoENTS TOUCHES
6 ANS
30
5,4
1,3
3,1
, 0,0
..
12 ANS
101
5,4
2,9
3,9
0,1
15 ANS
29
5,3
2,9
4,1
0,2

-272-
TABLEAU 10
"TAUX DE MORTALITE DES DENTS" (1)
:
NOMBRE MOYEN
DE'~~NTS TEMPORAIRES PREMATUREMENT
MANQUANTES
POUR QUELQUE RAISON QUE CE SOIT (avant 9 ans)
NOMBRE MOYEN DE DENTS TEMPORAIRES
AGE
N
PREMATUREMENT MANQ~ANTES
6 ans
30
0,0
TABLEAU 11
NOMBRE .MOYEN DE DENTS PERMANENTES MANQUANT
PAR SUITE DE CARIE (tous âges avant 30 ans)
NOMBRE MOYEN DE DENTS PERMANENTES
AGE
N
MANQUANT PAR SUITE DE
CARIES
6 ANS
30
0,0
12 ANS
101
0,1
15 ANS
29
0,3
TABLEAU 12
SITUATION VIS-A-VIS DE LA CARIE EN DENTURE TEMPORAIRE
( avant 9 ans)
l
NOMBRE ET il; DE SU.ETS AYANT
NOMBRE ET il; DE SU.ETS AYANT
NOMBRE MOYEN DE DENTS
NOMBRE MOYEN DE DENTS
AGE
N
\\JIE ou PLUSIEURS DENTS rEM-
\\JIE ou PLUSIEURS DENTS TEM-
TEMPORAIRES CARIEES ET TE/oflORAIRES CARIEES,
PORAIRES CARIEES, ABSENTES
PORAIRES CARIEES c
œTUREES c et 0
ABSENTES OU œTUREES
OU œTUREES cao.
cao
.
6 ANS
66,7
2,5
2,6
6 ANS
30
21
70
20
66,7
2,5
(1)
O.M.S.

-273-
TABLEAU 13
SITUATION VIS-A-VIS DE LA CARIE EN DENTURE TEMPORAIRE
(avant 9 ans)
II
lOeRE IoIn'EN œ lENTS T9f'ŒlAIRES
tOeRE t«lYEN œ œNTS TEM'ORAIRES
tDeRE t«lYEN œ ŒNTS TEIf'(JU\\IRES
AGE
N
CARIEES c
œTlJlEES
0
ABSENTES
a
6 ANS
30
2,5
0,1
0,0
TABLEAU 14
SITUATION VISA VIS DE LA CARIE EN DENTURE PEHN.ANENTE l
lOeRE ET 1 œ SlŒTS AYANT
tOeRE ET 1 œ SUJETS AYANT
lOt3RE t«lYEN œ ŒNTS
AGE
N
l.t€
ClJ PLUSIEIJlS ŒNTS PER-
l.t€
ClJ PLUSIELRS œtlTS PER-
CARIEES, ABSENTES
ClJ
MAlENTES CARIEES, ABSENTES
MAlENTES CARIEES
œTl.REES
CAO
C
CAO
N
1
N
1
6 ANS
:50
7
23,3
7
23,3
0,4
12 ANS
101
81
80,2
81
80,2
3,3
lS ANS
29
23
79,3
22
75,9
3,1
TABLEAU 15
SITUATION VIS A VIS DE LA CARIE EN DENTURE PERHANE~~E II
NCMlRE IoIn'EN œ ŒNTS
IOElRE KlYEN œ œNTS
IOERE NOYEN DE ŒNTS
AGE
N
f'ERMAtENTES CARIEES
PERMAtENTES OBTl.REES
PERMANENTES ABSENTES
C
0
A
6 ANS
:50
0,4
0,0
0,0
12 ANS
101
3,1
0,0
0,1
lS ANS
29
2,8
0,0
0,3

-274-
VI. 1.7.3.1
Sexe Masculin
TABLEAU l
DI~TRIBUTION PAR AGE AU SEIN DE -
L'ECHANTILLON
,
AGE
N
AGE
6 ANS
46
27,05
12 ANS
100
56,62
15 ANS
24
14,12
TABLEAU 2 : DISTRIBUTION PAR AGE ~T PAR GR0UPE ETHNIQUE
ETHNIE
ETI'folIE
ETHNIE
.
ETHNIE
ETI'folIE
AGE
N
" 11'
"2"
"3"
"4 et 5"
"6"
,
,
,
,
,
N
, N
,
N
, "6"
N
N
N
N
N
N
-
6 ANS
46
7
15,22
21
45,65
6
17,39
10
21,74
12 ANS
100
16
16
46
48,0
5
5
16
16,0
13
13,0
15 ANS
24
5
20,63
13
54,17
1
4,17
3
12,50
2
6,33
TABLEAU 3
DISTRIBUTION EN FONCTION DE L'AGE ET DE LA PROFESSION
PRCFESSI~
PRCFESSI~
PRCFESSI~
PRCFESSI~
PRCFESSION
PRCFESSION
AGE
N
Il ln
1t2"
N
Il ln
"3"
"4"
"5"
1161
116 1
1
,
,
,
,
,
,
N
, N
,
N
, N
,
"5"
N
, N
N
N
N
N
N
6 ANS
46
0
0
6
17,39
5
10,67
22
47,6
11
23,91
0
12 ANS
100
13
13,0
32
32
6
6,0
37
37,0
6
6,0
6
6
15 ANS
24
4
16,67
13
54,17
1
4,17
5
20,63
0
1
4,17

-275-
TABLEAU 4
NOMBRE MOYEN DE DENTS TEMPORAIRES ET DE DENTS
PERMANENTES PRESENTES
NCMlRE I()YEN DE
NCM3RE MOYEN DE
AGE
N
DENTS TEH'ORAIRES
DENTS PERMANENTES
6 ANS
46
18,1
3,9
12 ANS
100
0,4
26,7
15 ANS
24
0,0
28,5
TABLEAU 5
NOMBRE ET POURCENTAGE DE SU·"ETS
SU·;ETS PRESENTANT DES
DES AFFECTIONS DE LA MUQUEUSE BUCCALE ET DE LA DENT~RE
DE LA DENTURE
AfFECTIONS DE LA
CCURATIONS
ALTERATIOO DE
AGE
N
MUQLEUSE BUCCALE
INTRINSElU:S
STRUCTURES DENTAIRES
DE DENTS
N
li;
N
li;
N
N
li;
6 ANS
46
6
13,0
2
4,3
7
15,2
],2 ANS
100
4
4,0 .
2
2,0
9
9,0
15 ANS
24
0
0,0
0
0,0
1
4,2
TABLEAU 6
NOMBRE ET POURCENTAGE DE SUJETS PRESZNTANT DES
AFFECTIONS PRECISEES SE RAPPORTANT A LA DENTUR~
PERSISTANCE DE
AGE
N
DENTS TEMPORAIRES
FRACTURES DENTAIRES
TEMPORAIRES
FRACTURES
N
li;
N
N
li;
"
6 ANS
46
2
4,35
1
2,17
2.17
12 ANS
100
5
5,00
15
15,00
15 ANS
24
0
0,00
4
16,67

-276-
TABLEAU 7
: ANOMALIES DENTO-FACIALES <critères O.M.S)
AGE
N
ANOMALIES DENTO-FACIALES
N
:1:
6 ANS
A6
16
311,80
12 ANS
100
A7
A7,00
15 ANS
2A
11
A5,80
TABLEAU 8 : ETAT DU PARODONTE
: NOMBRE ET POURCENTAGE DE SUJETS
ATTEINTS DE PARODNTOP~THIE
GINGIVITE
PA !WO'ITCPATHIE
ŒPOTS IOJS - NCM!RE ET 10
TARTRE - NCMlRE ET :1:
CARACTERISEE
AVPK;(E

N
ΠSU.ETS ATTEINTS
Œ
SU.ETS
ATIEINTS
tOeREET:l:Œ
!OERE ET 10
Œ
SU.ETS ATTEINTS
su.:ETS ATTEINTS
N
:1:
N
:1:
N
:1:
N
:1:
6 ANS
A6
Al
89,1
23
50,0
30
65,2
0
0,0
12 ANS
100
99
99,0
91
91,0
90
90,0
16
16,0
15 ANS
24
24
100
23
95,8
21
87,5
2
8,3
TABLEAU 9: ETAT DU PARODONTE
NOMBRE MOYEN DE SEGMENTS TOUCHES
GINGIVITE CARACTERISEE
PARCXlCMCPATHIE
DEPOTS IOJS - NCMlRE
IOSRE MOYEN œ
MOYEN œ SEGENTS
AVf!IŒE
AGE
N
MOYEN œ SECI€NTS
SEGENTS TlU:l-ES
TŒ.CH::S
roeRE MOYEN œ
SECI€NTS
Tlp:I-ES
6 ANS
A6
5,1
1,6
3,5
0,0
12 ANS
100
5,8
3, "6
5,0
0,2"
15 ANS
2A
5,9
4,0
A,5
0,1

-277-
TABLEAU 10
"TAUX DE MORTALITE
DES DENTS"
(1)
:NOMBRE MOYEN
10
DE DENTS TEMPORAIRES PREMATUREMENT MANQUANTES
POUR QUELQUE RAISON QUE CE SOIT (
avarit 9 ans )
NOMBRE MOYEN DE DENTS TEMPORAIRES
AGE
N
PREMATUREMENT MANQUANTES
6 ans
46
0,1
TABLEAU 11 :. NOMBRE MOYEN DE DENTS PERMANENTES MANQUANT
PAR SUITE DE CARIE (tous ages a~ant 30 ans)
NOMBRE MOYEN DE DENTS PERMANENTES
AGE
N
MANQUANT PAR SUITE DE
-
CARIE
6 ANS
46
0,0
12 ANS
100
0,1
15 ANS
24
0,1
TABLEAU 12
SITUATION VIS A VIS DE LA CARIE EN DENTURE
12
SITUATION VIS A VIS DE LA CARIE EN
TEhPORAIRE (avant 9ans)
l
roeRE ET X DE SU.ETS .AYIWT
toeRE: ET X DE SU.ETS AYANT
toeRE: MOYEN IlE DENTS
tOeRE MOYEN oc DENr~;
~
N
lIE ou PLU5IEIJ'lS DENTS rEM-
lIE ou PLU5IEIJ'lS DENTS TEH-
IDf'QRAIRES CARIEES ET
TEM'ORAIRES
CARIEES,
~
N
lIE ou PLU5IEIJ'lS DENTS rEM-
lIE ou PLU5IEIJ'lS DENTS TEH-
IDf'QRAIRES CARIEES ET
TEM'ORAIRES
PORAIRES
CARIEES, ABSENTES
PORAIRE5 CARIEES
c
OBTIJ'lEES
c et 0
ABSENTES OU OBTIJlEES
OU OBTIJ'lEES
cao
cao
15 ANS
46
32
69,6
32
69,6
3,2
3,4

-278-
Tableau 13
SITUATION VIS A VIS DE LA CARIE EN DENTURE TEMPORAIRE (avant 9 ans) II
IOt3RE MOYEN DE DENTS TE~IRES
lOt3RE MOYEN DE DENTS TEIoPI~I\\IRES
lOt3RE MOYEN DE DENTS TEtoFœl\\IRES
-
N
-
CARIEES c
œTl.flEES
0
ABSENTES
a
.
ANS
46
3,2
0,1
0,1
Tableau 14
SITUATION VIS A VIS DE LA CARIE EN DENTURE PERMANENTE l
IOt3RE ET % DE SU.J::TS AYANT
IOt3RE ET % DE SU.J::TS AYANT
IOt3RE MOYEN DE DENTS
GE
N
LtE OU PLUSIELRS DENTS PER-
tH: OU PLUSIELRS DENTS PER-
CARIEES, ABSENTES
OU
MANENTES CARIEES, ABSENTES
MANENTES CARIEES
œTLREES
CAO
C
CAO
N
%
N
"
; ANS
46
11
23,9
10
21,7
0,4
.2 ANS
100
64
64,0
·64
64,0
2,5
l5 ANS
24
17
70,8
17
70,8
1,8
Tableau 15
SITUATION VIS A VIS DE LA CARIE EN DENTURE PERMENENTE
II
NCMlRE MOYEN DE DENT S
IOt3RE MOYEN DE DENTS
tOmE MOYEN DE DENTS
AGE
~
PERMANENTES CARIEES
fiERMANENTES œTlREES
PERMANENTES ABSENTES
C
a
A
6 ANS
46
0,4
0,0
0,0
12 ANS
100
2,4
0,0
0,1
15 ANS
24
l?è
0,0
0,1
(I)O.H.S.

-279-
VI. 1.7.4.
RESULTATS SEl.ON LE TYPE D'ECOl.E FREQUENTEE
VI.
J. 7.4. 1
Ecole Publique
TABLEAU 1 : DISTRIBUTION PAR AGE. AU SEIN DE L'ECHANTILLON
,
AGE
N
~
6 ANS
19
8,15
12 ANS
170
72,96
15 ANS
44
18,88
TABLEAU 2
DISTRIBUTION PAR AGE ET PAR GROUPE ETHNIQUE
ETI-tlIE
ETI-tlIE
ETI-tlIE
ETI-tlIE
ETI-tlIE
AGE
N
" 1"
"2 Il
1"
"2
" 3"
"4 "et"5"
\\'6 ((
3"
"4 "et"5"
\\'6
N
~
N
~
N
~
N
~
N
~
6 ANS
19
3
15,79
8
42,11
0
0
5
26,31
3
15,79
'.
12 ANS
170
34
20,0
88
51,76
5
2,94
23
13,53
20
11,76
15 ANS
44
12
27,27
20
45,45
1
2,27
7
15,91
4
9,09
TABLEAU 3
DISTRIBUTION EN FONCTION DE L'AGE ET DE LA PROFESSION
PRŒESSID-J
PRŒESSID-J
PRŒESSID-J
PRCFESSID-J
PRŒESSION
PRŒ"ESSION
..~
..
JO'
AGE
N
"10
"1
"2 '/
\\\\:; II'
\\,'4N
'/
\\\\:; II'
\\,'4
"S"

N
" N
"
"
N
"
" N
"
"
N
"
" N
"
"
6 ANS
19
0
5
26,32
1
5,26
11
57,89
2
10,52
0
12 ANS
170
19
11,18
62
36,47
8
4,71
62
36,47
8
4,71
11
6,47
15 ANS
44
7
15,91
21
47,73
1
2,27
11
25,0
2
4,55
2
4,55

TABLEAU 4
NOMBRE MOYEN DE DENTS TEMPORAIRES ET DE DENTS
P=RMANENTES PRESENTES
N()oSRE MOYEN DE
N()oSRE MOYEN DE
AGE
N
DENTS TEMPORAIRES
DENTS PERMAM::NTE5
6 ANS
19
18,0
4,4
12 ANS
170
0,4
ANS
26,8
1
1
15 ANS
44
0,0
28,4
----------------~-"--_._------
TABLEAU 5
NOMBRE ET POURCENTAGE DE SUJETS PRESENTJ.NT DES AFFEC-
T:ONS DE LA MUQUEUSE BUCCALE ET DE LA DENTURE
AFFECTICtIS DE LA
CCLCRATICtIS
ALTERATIOO DE
AGE
N
IUl.EUSE BLCCALE
INTRINSEr;p..ES
STRt.X:Tl.RES DENTAIRES
DES DENTS
N
X
N
X
N
X
".
6 ANS
19
3
15,8
1
5,3
2
10,5
12 ANS
170
10
5,9
6
3,5
21
12,4
15 ANS
44
0
0,0
0
0,0
6
13,6
TABLEAU 6
NOMBRE ET % DE SUJETS PRESENTANT DES AFFECTIONS PRECISEES
SE RAPPORTANT A LA DENTURE
PERSISTANCE DE
AGE
N
DENTS TEMPORAIRES
FRACTURES DENTAIRES
N
%
N
%
6 ANS
19
1
5,26
a
0,00
12 ANS
170
7
4,12
19
11,18
15 ANS
44
0
0,00
7
15,91

TABLEAU 7
ANOMALIES DENTO-FACIALES· ( critères ~.M.S.)
AGE
N
ANOMALIES DENTO-FACIALES
N
%
6 ANS
19
5
26,3
12 ANS
170
18
45,9
15 ANS
44
16
36,4
TABLEAU 8
ETAT DU PARODONTE :
NOMBRE ET POURCENTAGE DE
SUJETS
ATTEINTS DE PARODONTOPATHIE
GINGIVITE
HIE
CEPOTS IOJS - NtJ8lE ET "
TARTRE - NOMBRE ET "
CARACTERISEE
AVAN::EE
AŒ.
N
CE 5U.:ETS ATTEINTS
CE
5U.:ETS
ATTEINTS
NOMBRE ET " CE
NOMBRE ET "
CI::
"
5U.:ETS ATTEINTS
SU.:ETS ATTEINTS
N
"
N
"
"
N
"
"
N
"
"
6 ANS
19
18
94,7
13
68,4
13
68,4
0
0,0
12 ANS
170
165
97,1
153
90,0
146
85,9
24
14,1
15 ANS
44
42
95,5
39
88,6
36
81 ,,8
7
15,2
TABLEAU 9
ETAT DU PARODONTE
NOMBRE MOYEN DE SEGYiENTS TOUCHES
GINGIVITE CARACTERISEE
PARODQNTCPATHIE
CEPOTS IOJS - NtJ8lE
NOMBRE MOYEN DE
MOYEN CE SEGfENTS
AVAN::EE
AŒ.
N
MOYEN CE SEGfENTS
SEGfENTS TCU:~S
TCU:~S
NtJ8lE MOYEN CE
SEGfENTS TCU:~S
-
-
6 ANS
19
5,3
2,1
3,8
0,0
12 ANS
170
5,6
3,4
4,6
0,2
15 ANS
44
5,5
3,4
4,2
0,2

-282-
TABLEAU 10
"TAUX DE MORTALITE DES DENTS"
(1)
:
NOl-IBRE MOYEN
DE DENTS TEMPORAIRES PREMATUREMENT MANQUANTES
POUR QUELQUE RAISON QUE CE SOIT
(aVant 9pns)
NOMBRE MOYEN DE DENTS TEMPORAIRES
AGE
N
PREMATUREMENT MANQUANTES
6 ans
19
0,0
TABLEAU 11
NOMBRE MOYEN DE DENTS PERMANENTES MANQUANT PAR
SUITE DE CARIE
(tous âges avant 30 ans)
NOMBRE MOYEN OE OENTS PERMANENTES
AGE
N
MANQUANT PAR SUITE DE CARIES
6 ANS
19
0,0
12 ANS
170
0,1
15 ANS
44
0,2
BLEAU 12
SITUATION VIS-A-VIS DE LA CARIE EN DENTURE TEMPORAIRE
12
SITUATION VIS-A-VIS DE LA CARIE EN DENTURE
(avant 9 ans)
l
- t-OeRE ET ~ DE SUJETS AYANT t-OeRE ET ~ DE SUJETS AYANT NCM3RE MOYEN DE DENTS NCM3RE MOYEN DE DENT~
E
N
UNE OU PLUSIEURS DENTS TEM-
UNE ou PLUSIE~S DENTS TEM-
TEMPORAIRES CARIEES E
TE""ORAIRES
TEH'ORAIRES CARIEES
PffiAIRES
CARIEES, ABSENTES
PORAIRES CARIEES
c
œT~EES
c et 0
ABSENTES OU œT~ES
OU œTUREES cao
cao
19
12
63,2
12
63,2
2,7
2,7
ANS

-283-
TABLEAU 13
SITUATION VIS-A-VIS DE LA CARIE EN DENTURE TEMPORAIRE
(avant 9 ans) II
IGE
N
NCM3RE fo()YEN CE CENTS TEfof'ŒAIRES
N
NCM3RE fo()YEN CE CENTS
~ fo()YEN CE CENTS TEIof'ORAIRES NOMBRE MOYEN CE CENTS TEMPORAIRES
CARIEES c
œT~ES
0
ABSENTES
a
; ANS
19
2,7
0,0
0,0
TABLEAU 14
SITUATION VIS-A-VIS DE LA CARIE EN DENTURE PERMANENTE l
NOMBRE ET ~ CE SUJETS AYANT
NOMBRE ET ~ CE SUJETS AYANT
NOMBRE fo()YEN CE CENTS
l\\Œ
N
UNE ()J PlUSIEURS CENTS PER-
UNE ()J PlUSIEURS CENTS PER-
CARIEES, ABSENTES ()J
WlNENTES CARIEES, ABSENTES
WlNENTES CARIEES
œTUREES
CAO
C
CAO
N
~
N
~
6 ANS
19
2
10,5
2
10,5
0,3
12 ANS
170
120
70,6
120
70,6
2,8
15 ANS
44
32
72,7
31
70,S
2,4
TABLEAU 15
SITUATION VIS-A-VIS DE LA CARIE EN DENTURE PERMANENTE II
NOMBRE fo()YEN CE CENTS
~ fo()YEN CE CENTS
NOMBRE MOYEN CE CENTS

N
PERMANENTES CARIEES
PERMANENTES œTURE:ES
PERMANENTES ABSENTES
C
0
A
I6ANS
19
0,3
0,0
0,0
I6ANS
19
0,3
0,0
12 ANS
170
2,7
ANS
170
0,0
0,1
15 ANS
44
2,2
0,0
ANS
44
2,2
0,2

-284-
VI. 1.7.4.2
Ecole Privee
TABLEAU 1
DISTRIBUTION PAR AGE AU SEIN DE L'ECHANTILLON
AGE
N
~
6 ANS
57
58,76
12 ANS
31
31,95
15 ANS
9
9,28
TABLEAU 2
DISTRIBUTION PAR AGE ET PAR GROUPE ETHNIQUE
ETt-NIE
ETHNIE
ETHIIIE
AGE
ETHNIE
AGE
N
ET~IE
N
,\\ 1"
\\'2"
\\" 3"
\\'
"
...\\ 1 (
3"
\\'
"
...\\ 1
4 et 5
~6 "
N
~
N
~
N
~
N
~
N
~
6 ANS
57
11
19,30
22
38,60
- -
--
12
21,05
12
21,05
--
12
21,05
12
12 ANS
31
3
9,68
13
41,94
1
3,23
11
35,48
3
9,68
15 ANS
9
2
22,22
3
33,33
1
11,11
.1
11,11
2
22,22
c,
TABLEAU 3
DISTRIBUTION EN FONCTION DE L'AGE ET DE LA PROFESSION
PRCFESSI(JII
PRCFESSI(JII
PRCFESSION
PRCFESSION
PRCFESSI(JII
PRCFESSI(JII
AGE
N
\\' 1 (/
N
\\' 1
\\\\ 2"
\\' 3 "
,,\\ 4 ,,.
"
,,\\ 4
Il 5 ('
\\' 6 ./y
N
~
N
~
N
~
N
~
N
~
N
~
6 ANS
57
0
0
14
24,56
4
7,02
22
38,60
17
29,82
0
12 ANS
31
0
0
6
19,35
2
6,45
15
48,39
6
19,35
2
6,45
15 ANS
9
2
22,22
6
66,67
0
0
0
0
1
11,11
0
0

-285-
TABLEAU 4
NONBRE MOYEN DE DENTS TEMPORAIRES ET DE DENTS
PERMANENTES PRESENTES
NCMlRE MOYEN DE
NCHlRE MOYEN DE
AGE
N
DENTS TE~rnAlRES
DENTS PERMANENTES
.._-_.
~ ..
~
-.
--
6 ANS
57
18,1
3,5
12 ANS
31
0,1
27,3
15 ANS
9
0,0
-28,4
TABLEAU 5
NOMBRE ET POURCENTAGE DE SUJETS PRESENTANT DES AFFECTICNS
DE LA,MUQUEUSE BUCCALE ET DE LA DENTURE
AFFECTlCt6 DE LA
Ca..CJlATlCt6
ALTERATIONS
AGE
N
IoUllEUSE BU:CAl.E
INTRINSEQlES
DENTAIRES
DE DENTS
N
~
N
~
N
~
.-
6 ANS
57
4
7,0
3
5,3
6
10,5
12 ANS
31
2
6,5
1
3,2
4
12,9
15 ANS
9
0
0,0
0
0,0
1
11,1
TABLEAU 7
NOMBRE ET POURCENTAGE DE SUJETS PRESENTANT DES AFFECTICNS
PRECISEES SE RAPPORTANT A LA DENTURE
PERSISTANCE OE
AGE
N
DENTS TEMPORAIRES
FRACTURES OENTkiRES
N
:li
N
~
6 ANS
57
1
1,75
2
3,51
12 ANS
31
0
D,DO
3
9,68
15 ANS
9
0
0,00
0
0,00

-286-
TABLEAU 7
ANOMALIES DENTO-FACIALES .... (c;:r:itères O.M.S.)
AGE
N
ANOMALIES OENTO-f'ACIALES
N
"
6 ANS
57
2D
35,1
2D
12 ANS
31
19
61,3
15 ANS
9
2
22,2
2
rABLEAU 8
ETAT DU PARODONTE : NOMBRE ET POURCENTAGE DE SUJETS
ATToEINTS DE PARODONTOPATHIE
GINGIVITE
PAROOCJI/TlPATHIE
DEPOTS IO.JS - NCM!RE ET "
TARTRE - NCJoeRE ET "
CARACTERISEE
AVAIaE
"
CARACTERISEE
AGE
N
DE 5U.ETS ATTEINTS
DE
SU.ETS
ATTEINTS
ioeRE ET " DE
NCJoeRE ET"
DE
DE
NCJoeRE ET"
5U.ETS ATTEINTS,
SU.ETS ATTEINTS
N
"
N
"
"
N
"
"
N
~
"
N
6 ANS
57
52
91,2
26
45,6
34
59,6
0
0,0
12 ANS
31
28
90,3
23
74,2
22
71,0
3
9,7
15 ANS
9
9
100
8
88,9
9
100
0
0,0
TABLEAU 9
ETAT DU PARODONTE
NOIvlBRE MOYEN DE SEGMENTS TOUCHES
1
GINGIVITE CARACTERISEE
PARcx:orrlPATHIE
DEPOTS IO.JS - NCM!RE
IOeRE MDYEN DE
MDYEN DE SEGIENTS
AVAIaE
AGE
N
MDYEN DE SEGIENTS
SEGIENTS TaJCHES
TCl.CHES
NCJoeRE MOYEN DE
SEGIENTS TODES
6 ANS
57
5.2
1,3
3.2
0,0
12 ANS
31
5,2
2.5
3,7
0,1
15 ANS
9
6.0
3.8
4,9
0.0

-287-
TABLEAU 10
"TAUX DE MORTALITE DES DENT Sil . (1)
: NOMBRE
10
MOYEN DE DENTS TEMPORAIRES PREMATUREMENT MANQUANTES
~QUR QUELQUE RAISON QUE CE SOIT (avant 9 ans)'
,
NOMBRE MOYEN OE DENTS TEMPORAIRES
AGE
N
PREMATUREMENT MANQUANTES
6 ans
57
ans
0,1
TABLEAU 11
NOMBRE MOYEN DE DENTS PERMANENTES MANQUANT
11
NOMBRE MOYEN DE DENTS PERMANENTES
PAR SUITE DE CARIE (tous âges avant 30 ans)
NOMBRE MOYEN DE DENTS PERMANENTES
1
AGE
N
MANQUANT ~A~ SUITE DE CARIESi
6 ANS
57
0,0
12 ANS
31
0,1
15 ANS
9
0,3
..
TABLEAU 12
SITUATION VIS-A-VIS DE LA CARIE EN DENTURE
T~MPpRAIRE
(avant 9 ans) l
NCMlRE ET " œ 5U:ETS AYANT
lOeRE ET " œ SU:ETS AYANT
NCMlRE MOYEN œ œNTS
t-OeRE MOYEN œ ŒNT
AGE
N
LI\\E ou PLUSIElJlS œNTS TEM-
LI\\E ou PLUSIElJlS œNTS lEM-
TEM'alAIRES CARIEES ET
TEMPORAIRES CARIEES,
PORAIRES CARIEES, ABSENTES
PORAIRES CARIEES c
OBTlJlEES cet 0
ABSENTES OU OBTlJlEES
OU OBTlJlEES cao
cao
- ... ._----- ....._---------
16
54
41
71,9
40
70,2
3,0
3,2
16 ANS

-288-
TABLEAU 13
SITUATION VIS-A-VIS DE LA CARIE EN DENTURE TEMPORAIRE
(avant 9 ans)
II
IOeRE MOYEN DE DENTS TEfooI>CRAIRES IOeRE MOYEN DE CENTS TE~AIRES
tOeRE MOYEN CE DENTS T~IRES !
.AGE
.
N
CARIEES c
œT~EES
0
ABSENTES
a
6 ANS
57
2,9
0,1
0,1
TABLEAU 14
SITUATION VIS-A-VIS DE LA CARIE EN
DENTURE PERMANENTE l
tOeRE ET X DE SU.:ETS AYANT
lOeRE ET X DE SU.:ETS AYANT
tOeRE MOYEN DE DENTS
AGE
N
tH: llJ PlUSIE~ DENTS PER-
tH: llJ PlUSIE~ DENTS PER-
CARIEES, ABSENTES
llJ
MANENTES CARIEES, ABSENTES
MANENTES CARIEES
œTUREES
CAO
C
CAO
N
X
N
X
6 ANS
57
16
28,1
15
26,3
0,5
.!'
12 ANS
31
25
80,6
25
80,6
3,5
15 ANS
9
8
88,9
8
88,9
2,9
TABLEAU 15
SITUATION VIS-A-VIS DE LA CARIE EN DENTURE PERMANENTE·I
tOeRE MOYEN DE DENTS
tOeRE MOYEN CE DENTS
tOeRE MOYEN DE DENTS
AGE
N
PERMANENTES CARIEES
PERMANENTES œTUREES
PERMANENTES ABSENTES
C
0
A
6 ANS
57
0,4
0,0
0,0
12 ANS
31
3,3
0,1
0,1
15 ANS
9
2,6
0,0
0,3.
0,3

-289-
VI. 2
ANALYSE DU QUESTIONNAIRE POSE AUX ENFANTS
VI.
2. 1
Hygiène Générale
Mauvaise
187
soit
14,62%
Moyenne
809
soit
63,25%
Bonne
283
soit
22,13%
VI.
2.2
Hygiène Bucco-Dentaire
-
Aucune méthode d'hygiène bucco-dentaire
499
/
1279 soit 39%
Parmi ces
enfants qui n'utilisent aucune méthode d'hygiène
bucco-dentaire,
341
se rincent
la bouche 1
l'eau le matin
au réveil,
341/499 soit 68,34
%.
-
Méthode
traditionnelle
:
bâtonnet frotte-dents
238 /
1279 soit
18,60%
-
Mpthode moderne
:
brosse
à dents
520 /
1279 soit 40%
-
Méthode
traditionnelle et méthode moderne
22
/
1279 soit
1,72%
75% des
enfants pratiquant une méthode
d'hygiène bucco-
dentaire,
utilisent celle-ci
le matin au réveil.·

-290-
VI. 2.3
Enqu@te Alimentaire
Les
enfants sont classés SU1vant
le
type de petit d€jeuner
-enfants
qui ne prennent pas
de petit d~jeuner
-
enfants ayant un petit déjeuner de type occidental
ce déjeuner comprend généralement du chocolat ou du café
au lait ou du
lai~ nature avec du pain et du sucre.
La
consommation de beurre est fonction des possibilités
familiales.
-
enfants
ayant un petit déjeuner de
type traditionnel
celui-ci est constitué d'une bouillie de riz,
de milou
de mais
ou encor.e de "riz couché"
(reste du riz de la
veille) •
-
enfants
ayant un petit déjeuner de
type mixte
(type
occidental et
traditionnel).
a)
1
-
Pas
de petit déjeuner 1 domicile:
394 enfants ne prennent pas de petit
déjeuner 1 domicile,
soit 30,8%
Pas de Petit
Pas
de Petit
Pas de Petit
Déjeuner
Déjeuner
Déjeuner
Repas Midi-Soir
Repas
Midi-Soir
. Repas Midi-Soir
OCCIDENTAL
TRADITIONNEL
MIXTE
N
%
N
%
N
.%
1
0,25
361
9 l ,62
32
8, 12

-291-
a)
2 -
Petit d~jeuner de type occidental :
592
enfants ont un petit déjeuner de
type occidental,
soit 46,29 %
.
Petit déjeuner
Petit déjeuner
Petit déjeuner
OCCIDENTAL
OCCIDENTAL
OCCIDENTAL
Repas Midi-Soir
Repas Midi-Soir
Repas Midi-Soir
OCCIDENTAL
TRADITIONNEL
MIXTE
N
%
N
%
N
%
17
~,87
495
83,62 •
495
83,62
80
13 , 51
a)
3 - Petit déjeuner traditionnel:
236 enfants prennent un petit déjeuner de
type traditionnel,
soit 18,45%
lPetit déjeuner
Petl.t déjeuner
Petl.t déjeuner
TRADITIONNEL
TRADITIONNEL
TRADITIONNEL
Repas Midi-Soir
Repas Midi-Soir
Repas Midi-Soir
OCCIDENTAL
TRADITIONNEL
MIXTE
N
%
N
%
N
%
0
0
226
95,76
10
4,23

-292-
a)
4 -
Petit déjeuner de type mixte
:
57 enfants seulement,
soit 4,45%
Petit déjeuner
Petit déjeuner
Petit déjeuner
MIXTE
MIXTE
MIXTE
Repas Midi-Soir
Repas Midi-Soir
Repas Midi-Soir
OCCIDENTAL
TRADITIONNEL
MIXTE
N
%
N
%
N
%
0
0
55
96,5%
2
3,5
Comme l'a déj~ montré l'enquête alimentaire faîte par la
Direction Générale de la Statistique,
la COTE d'IVOIRE reste
un pays où les aliments
traditionnels occupent encore une
place importante dans
les habitudes alimentaires.
Si, dans notre échantillon,
236 enfants
(18,45%)
seulement
ont un petit déjeuner de type traditionne1,1
137
enfants,
(88,90 %),ont par contre les repas de Midi et du Soir de type
traditionnel.
Les plats traditionnels
les plus consommés
sont
le riz,
l'attieké,
le foutou de banane,
le foutou
d'igname,
le tô,
etc.
Ces plats sont toujours accompagnés de sauce~ (sauce
aubergine,
sauce gambo,
sauce arachide,
etc.)
L'assimilation du modèle alimentaire occidental se fait surtout
au petit déjeuner (46,29 %)

-293-
Les enfants de notre ~chanti11on qui ont une alimentation
complète de type occidental
sont les enfants des étrangers
non africains.
Nous avons
été surpris de voir que certains
de ces enfants avaient adopté une alimentation de type mixte
surtout au repas
de Midi
où l'attieké et même parfois le
foutou sont consommés.
De même
les enfants ivoiriens qui ont des habitudes alimentaires
strictement traditionnelles
se rencontrent surtout dans
les
loca1it~s rurales proches de la ville d'A db id jan.
Elle concerne les aliments
suivants
~
-
"pain-macaroni"
(pâtes alimentaires et
pain)
-
galettes
-
pain et avocat
-
sucreries
(confiseries et glaces)
Généralement
les enfants achètent ces aliments aux abords
de
l'école et
les consomment
~ l'heure de la récr~ation.
VI. 2.4
Type d'Eau Consommée
Le réseau de
la Soci~t~ d'eau de la COTE D'IVOIRE
(SODEeI),
est
très développé et dessert une grande partie de
la population
abidjanaise en eau potable.

-294-
CepenOdant
, dans certains quartiers
périphériques
ou
traditionnels,
et dans
les
localités
rurales,
les
enfants
consomment de
l'eau de puits
ou de
source.
1175
enfants
(91,9% de notre
échantillon),
consomment de
l'eau de robinet distribuêe par
la
SODECI et par des châteaux
d'eau privés pour certaines
localités
rurales.
264 enfants
(8,1%)
consomment de
l'eau de puits
ou de source.
VI. 3.1
Distribution par Age au Sein de l'Echantillon
Notre échantillon de 1279 élèves
se répartit en fonction de
l'âge comme suit
6 ans
76
1 1 ans
156
7 ans
149
12 ans
201
8 ans
180
13 ans
64
9 ans
159
14 ans
70
10 ans
171
15 ans
53
Il
reflète assez bien l'âge de scolarisation dans
l'enseignement
primaire.
En effet,
le nombre d'enfants
scolarisés à 6 ans est
faible par rapport à celui de
7 ans.
Dans
les écoles publiques,
la priorité est donnée aux enfants
de
7 ans
pour
l'inscriptionau cours
préparatoire première
année
(CP 1)

-295-
L'effectif baisse à partir de
13 ans parce que la plupart
des enfants à partir de cet âge sont admis dans l'enseignement
seco,.dai re.
VI. 3.2
Distribution en Fonction du Groupe Ethnique
Le groupe ethnique le plus représenté dans notre échantillon
est celui des AKAN
(groupe ethnique"t:
47,54%).
Ceci s'explique par le fait que
la région abidjanaise constitue
son aire d'h~bitat.
Vient ensui te
le groupe KROU
(groupe ethnique" 1".:
16,65%),

Il Il
suivi des
étrangers
(groupe ethnlque 6 :
16,26%).
"
Il
Le groupe MANDE
(groupe ethnique 4 et 5)
Le groupe MANDE
(groupe ethnique 4 et
et le groupe
Il Il
VOLTAIQUE
(groupe ethnique 3), représentent respectivement
16,18% et 3,36% de l'échantillon.
VI. 3.3
Distribution en Fonction de la Profession
La répartition. suivant le niveau socio-économique des parents
des élèves de notre échantillon montre que
les classes sociales
pauvres et moyennes sont
les plus importantes comparativement
à
la classe sociale aisée.
Ce qui n'est pas une caractéristi-
que particulière de
la population abidjanaise.
L'échantillon se compose de
la manière suivante

-296-
Cultivateurs,
pêcheurs,
ouvriers agricoles
etc.
100 /
1279
soit
7,82 %
-
Commerçants,
artisans,
petites entreprises,
etc.
80 /
1279
soit
6,25 %
-
Cadres moyens
(Instituteurs,
secrétaires,
techniciens,
etc.)
418 /
1279
soit
32,68 %
-
Cadres
sup€rieurs
et
professions
libérales
III
/
1279
soit 8,68 %
-
Sans
professions
(€tudiants,
retrait€s,
chômeurs,
etc.)
72
/
1279
soit
5,63 %
-
Employés
de
bureau,
de
commerce,
ouvriers
de
l'industrie,
etc.
VI. 3.4
_oabre Moyen de Dents Teaporaires et de Dents Peraanentes
Présentes
A 6 ans,
la moyenne
des
dents
temporaires
est
de
18,1 et
celle des
dents permanentes
de
3,7.
A cet âge,
l'€ruption
semble plus avanc€e
chez les KROU avec
17 dents
temporaires
et
4,7
dents permanentes.
Il y a
un
d€ca1age
entre
les étrangers
(19,1
dents
temporaires et 2,9
dents
permanentes)
et
les autres
groupes
ethniques.
A 7 ans,
la moyenne passe à
14,5 dents
temporaires
et 8,6
dents permanentes.
A 12 ans,
les
enfants
ont
en moyenne
0,3
dents
temporaires
et
26,9 dents
permanentes.
Il n'y a
pratiquement
plus de dents

-297-
temporaires en bouche.
C'est encore
les KROU qui présentent
le nombre
le plus élevé de dents permanentes:
27,4, avec
0,1
dent temporaire.
Les AKAN et
les MANDE ont un nombre équivalent de dents
temporaires
(0,4)
et permanentes
(26,8).
Les
étrangers sont légèrement en dessous des autres groupes
ethniques avec 0,6 dents temporaires et 26,3 dents permanentes.
A 15 ans,
la moyenne des dents temporaires est nulle (0)
chez l'enfant abidjanais.
Le nombre moyen de dents permanentes
est de 28,4.
Ce qui prouve que
les dents de sagesse apparais-
sent chez certains enfants dès
l'âge de
15 ans.
Le groupe KROU tient toujours
la première place avec 29,3
dents permanentes.
Chez les AKAN,
la moyenne est de 28,1
dents permanentes.
Les MANDE et les Etrangers ont un nombre identique de dents
permanentes
(27,8)
VI.3.5
Nombre Moyen de Dents Permanentes Incluses et de Dents
Excluses de l'Evaluation
Le taux faible des dents permanentes incluses dans notre
échantillon est tout simplement dû au fait que nous n'avons
par pris en compte les dents de
12 ans ainsi que
les dents
de sagesse qui n'ont pas fait
leur éruption.

-298-
La radiographie faisant défaut,
i l nous était difficile
d'évaluer le nombre de dents incluses d'une manière objective.
Les moyennes des dents temporaires et permanentes exclues
de l'évaluation sont nulles.
VI. 3.6
Les Affections de la Muqueuse Buccale
Les enfants abidjanais semblent présenter une ~ertaine
résistance face aux affections de la muqueuse buccale.
Le
pourcentage d'atteinte pour tout l'échantillon est de 7,50%.
La fréquence de
~,2 % à 6 ans, 6 % à 12 ans, s'annule à l'âge
de 15 ans.
D'une manière générale,
les groupes KROU, MOLTAIQUE .et
les
ETRANGERS sont moins touchés avec respectivement 4,2%,
4,65%,
et 5,77%.
Le groupe MANDE a la fréquence la plus élevée:
12,56%.
A 6 ans,
le groupe AKAN est le plus affecté,
tandis qu'à
12 ans c'est
le groupe MANDE.
La classe sociale n'a pas d'influence sur les affections de
la muqueuse buccale.
Les enfants des ouvriers et employés
viennent en tête avec 9,2%.
La prévalence est par contre
faible chez
les enfants des cultivateurs
(2%).
Le sexe également ne semble pas jouer un rôle significatif
sur la fréquence des affections de la muqueuse buccale.

-299-
VI. 3.7
Les Affections de la Den~ure
Les colorations intrins~ques dues aux médicaments présentent
un taux assez
important entre 6 et
II
ans
(5 à
7%), ensuite
il diminue pour atteindre une valeur nulle à
l'âge de 15 ans.
Cette réduction serait en corrélation avec la chute des
dents temporaires.
Ce qui voudrait dire fort
heureusement
que la denture temporaire est plus
touchée par les dyschromies
que la denture permanente.
L'absorption de certaines familles d'antibiotiques
(cyclines)
chez
la femme enceinte en est la cause.
Comme pour les affections de
la muqueuJI: la fréquence des
dyschromies
la plus élevée se rencontre chez
les MANDE (8,21%).
Les filles
et
les garçons
sont atteints de mar.i~re identique.
Sur l'échantillon de 6
12 ans,
les filles
sont plus atteintes
que les garçons.
La fréquence
élevée des altérations de structure entre 8 et 9
ans
(21,5% et
18,2%)
peut également s'expliquer par une attein-
te relativement importante des dents temporaires qui 1 ces âges
sont encore présentes sur l'arcade.
Le groupe MANDE est
le plus
affecté avec
18,84%.
Les enfants des
cadres supérieurs et professions
libérales
(CSP"'5"; :9,91 %)
présentent moins d'altérations
de structure
que ceux des autres couches sociales
(14 à
16%).
La prévalence est plus élevée chez
les filles
(16,93%) que
chez
les garçons
(12,32%).
(x)
~uccale

-300-
VI. 3.8
Les Affections Précisées se rapportant i
la Denture
3.8
La persistance des dents temporaires augmente progressivement
avec
l'âge jusqu'à ID ans
(2,63% à 6 ans et
12,87
à
ID
10 ans)
Ensuite elle baisse pour s'annuler à 15 ans.
La moyenne pour
tout
l'échantillon est de
7,11%
Les extrêmes
se rencontrent
chez les AKAN d'une part,
avec
8,88%,d'autre part
chez
les enfants des
cultivateurs et
ouvriers agricoles
(CSP"I
(CSP"1 ")
avec
15%.
La persistance des dents temporaires est peu marquée chez les
KROU avec
1,41% d'atteinte.
La persistance des dents
temporaires entralne des malpositions
en denture permanente
(éruption ectopiques, versions, migrations,
etc. )
On peut assister à un alignement spontané des
dents permanentes
après extractions des
temporaires persistantes.
Dans le cas
contraire un traitement orthodontique est nécessaire.
D'une manière générale,
les fractures
dentaires
sont en progres-
sion continue avec
l'âge
(2,63% à 6 ans et
13,21
à
15 ans)
et
intéressent
le plus souvent le bloc
incisivo-canin de la
denture permanente.
A 6 ans
2 sujets sur
76 présentent des fractures dentaires
soient 2,63%.
Les fractures
dentaires
sont peu
fréquentes
à cet âge.
Les filles
sont plus touchées
que
les garçons.

-301-
A 12 ans
22 sujets sur 201
sont atteints, soit
10,95%.
Le pourcentage d'atteinte est de 6,93% chez les
filles et de
15% chez les garçons.
A
15 ans
7 sujets sur 53
sont touchés,
soit 13,21% avec
10,34% chez les filles
et
16,67% chê~ les garçons.
Selon les normes européennes,
concernant
les fractures,
il y a
:
-
2 garçons atteints pour 1 fille avant
l'âge de 6 ans
-
3 garçons pour
1 fille
après
l'âge de 6 ans.
Dans notre échantillon,
les rapports sont les suivants
-
1,5 filles pour
1 garçon l
6 ans
-
2 garçons pour 1 f i l l e !
12 ans
-
1,5 garçons pour)
fille
l
15 ans

-302-
VI. 3.9
Les Anomalies Dento-Faciales
La moyenne régionale est de 40,03%.
D'une manière générale,
les anomalies
dento-faciales augmentent jusqu'~ l'âge de
12 ans.
32,91.
~
6 ans
35.5 % à
8 ans
44,4%
~ 10 ans
48,3%
~ 12 ans.
La fréquence diminue ensuite pour atteindre 34% ~ 15 ans.
Les anomalies
dento-faciales semblent donc
s'améliorer
spontanément avec
l'âge chez certains enfan~s.
Il n'y a pas
de différence
significative
entre
les filles
(38,74%) et
les garçons
(41,08%).
Il en est de même pour
la catégorie socio-professionnelle.
Le
taux maximum de 42,02%
se trouve chez
le groupe MANDE
(ethnie "4" et "5").
L~s KROU et les étrangers
sont
les moins
touchés avec respecti-
vement 36,15% et 36,05%.
Nous avons constaté une absence totale de
traitement ortho-
dontique dans notre échantillon.
VI. 3. /0
Etat du Parodonte
La fréquence des parodontopathies est
la suivante
:
Q7% des sujets présentent des dépôts mous

-303-
82% des
sujets présentent du
tartre
84,4% des
sujets sont atteints de gingivite caractérisée
11,1% des
sujets sont atteints
de parodontopathies
avancées.
Le nombre moyen de
segments touchés donne
les valeurs suivantes:
5,6 pour
les dépôts mous qui
recouvrent
pratiquement
toutes
les
dents
2,9,pour le ~artre, soit un peu moins de
la moitié de
la
cavité buccale.
4,6 pour les gingivites caractérisées,
ce qui représente
à
peu près
les trois quarts
de
la cavité buccale.
0,1
pour
les parodontopathies avancées.
Vi.
3.10.1
Influence de l'Age
3.10.1
Influence de
Il n'y a pas de liaison significative avec
l'âge aussi bien pour la fréquence que pour
l'intensité.
L'âge a par contre une influence sur la présence
du tartre.
En effet,
la fréquence
et le nombre
de
segments
touchés augmente à
peu près avec
l'âge
(avec des pics
à 8 et
9 ans).
A 6 ans
51,3% de sujets présentent du tartre et
le
nombre de
segments
touchés est
de
l,S.

-304-
A 12 ans
87,6% des
sujets présentent du tartre et le
nombre de segments
touchés est de 3,2
A 15 ans
88,7% des
sujets présentent du tartre avec
un nombre moyen de
segmentE
touchés de 3,4.
c)
Ç!~g!Yl;~_~~!~~;~!!~~~ :
Comme pour les dépôts mous,
l'âge ne semble
pas avoir une grande influence sur la présence
de gingivite caractérisée.
La fréquence
la
plus élevée se
trouve dans
le groupe de 9 ans
où 91,8% des enfants sont atteints et présentent
un nombre moyen de segments
touchés de 5,2.
Les enfants de 6 ans
sont les moins touchés
avec
61,8% et 3,3 segments
touchés.
La tendance générale est ~ l'augmentation en
fonction de
l'âge.
Les, taux élevés ~ 9 et 1·0
ans
(15%)
sont imputables aux parodontopathies
des
dents
temporaires.
Le nombre moyen des
segments
touchés
reste faible.
VI.
3.10.2
Influence du Groupe Ethnique
Les différences entre les groupes ethniques
sont peu marquées.
Toutefois,
le taux le
plus bas
se
rencontre chez
les
(groupe ethnique "6" avec 95,67%).

-305-
b)
Tartre
Les groupes KROU
et VOLTAIQUE
sont les plus
affectés
(87,32% pour les KROU
et 86,05%
pour les VOLTAIQUE
).
Les étrangers présentent également moins de
tartre
(72,11%).
c)
~~~&~Y!~~_~~E~~~~E!~~~
Elle est assez marquée
chez
le groupe
VOLTAIQUE.
Les
étrangers et
les MANDE
sont
moins affectés.
d)"Parodontopathie
avancée
Le groupe AKAN et
les Etrangers présentent
les fréquences
les plus élevées
(12,33%
et
11,06%).
VI.
3.10.3
Influence de
la G~~égorie socio-professionnelle
Le nombre moyen de segments touchés
suivant
la catégorie
socio-
professionnelle donne
le
tableau suivant:

-306-
CSP
CSP
CSP
CSP
CSP
CSP
CSP
ETA
"1"
"2"
"3"
"4"
"5"
"6"
PARODONTAL
DEPOTS
5,77
5,76
5,34
5,6
5,38
5,61
MOUS
TARTRE
4,03
3, 17
2,9
2,79
1 ,29
3
GINGIVITE
5,06
4,78
5,25
4,53
3,6
4,77
1
4,77
1
CARACTERISEE
1
CARACTERISEE
1
PARODONTOPATHIE
0,29
0, 1
0,07
0, 1
0,01
0,23
AVANCEE
La présence de dépôts mous est inférieure aussi
bien en
intensité qu'en fréquence,
dans
la CSP "5"
(cadres supérieurs
et professions
libérales)
par rapport
aux autres catégories
socio-professionnelles.
La différence
entre la classe sociale aisée
(CSP "5")
et
les
autres classes
sociales est beaucoup plus marquée en ce qui
concerne la présence du tartre.

-307-
En effet,
l'atteinte est de 54,95 dans
la classe sociale
aisée avec 1,29 segments
touchés
tandis
qu'elle varie entre
80 et 87% pour les
autres
clasees avec 2,7 à 4 segments
touchés.
Sont êga1ement moins
fréquentes
dans
la CSP"S"
<Cadre supêrieur)
VI.
3.10.4 Influence
du sexe
Le
tableau suivant donne
le nombre moyen de segments
touchés
en fonction du sexe.
~
ETAT
(j
9
~
ETAT
(j
PARODONTAL
DEPOTS MOUS
5,73
5,39
TARTRE
3,08
2,78
TARTRE
3,08
GINGIVITE
4,18
3,86
CARACTERISEE
PARODONPATHIE
0, 14
0,09
AVANCEE
La fréquence et
l'intensité des
dépôts
mous
sont
élevées
chez
les
deux sexes.
les filles
sont
légèrement moins
touchées
que
les
garçons.

-308-
La
formption
de
tartre est
plus
élevée
chez
les
garçons
aussi
bien en intensité
qu'en
fréquence.
A
6 ans,
les
filles
sont
plus
atteintes
que
les
garçons;
à
12
ans et
15
ans,
c'est
l'inverse.
Elle
est
plus
importante
chez
les
garçons que
chez
les
filles.
De même,
l'intensité est plus
élevée chez
les
garçons.
Dans
l'échantillon
des groupes
d'âge
de
6,
12
et
15,:ans,
les
filles
sont
également moins
touchées.
d)
~~E~~~~~~e!~~f~_!!!~~~~
Les
filles
sont
plus
épargnées
8,9% que
les
garçons
12,89%.
De même,
il
y
a
0,09
segments
touchés
chez
les
filles
contre 0,14 chez
les
garçons.
VI.
3.10.5
Influence
du
type
d'école
fréquentée
L'état parodontal
des
enfants
fréquentant
les
écoles privées
est meilleur que
celui
de
ceux des
écoles
publiques.
Une
alimentation plus
équilibrée,
associée à une
meilleure
hygiène bucco-dentaire pourrait
expliquer cette différence.
Dans
les
écoles
privées,
la plupart
des
enfants proviennent
d'une
classe sociale "privilégiée"
(enfants
des
cadres
supérieurs
et
professions
libérales
et
certains
enfants de
cadres moyens).

-309-
Les
affections
parondonta1es sont plus
fréquentes
chez les
garçons que
chez
les
filles.
La
coqu~tterie féminine
naissante pourrait expliquer cette différence.
La
catégorie socio-professionne11e a
une
influence
sur la
présence des
parodontopathies.
Les
enfants
des
cadres
supérieurs et professions
libérales
sont moins
touchés
que
les
enfants
des autres
couches
sociales.
Malgré
les
différences
entre
les sexes,
les
groupes
ethniques,
et
les
classes
sociales,
la prévalence des
parodontopathies
est
élevée dans
notre échantillon.
Pourtant 60%
des
enfants affirment
utiliser une méthode
d'hygiène bucco-dentaire.
Plus
que
la méthode d'hygiène
bucco-dentaire,
c'est
l'absence ou la présence des
différentes
affections
que nous avons
cotée.
L'importance des
gingivites
caractérisées
serait
liée aux chutes
des
dents
temporaires
et à la mise en place
des
dents
permanentes dans
des
conditions
d'hygiène buccale
peu favorable.
A partir de
l'âge de
12 ans,
la gingivite de
puberté pourrait également
accroître
la fréquence
des gin-
givites
chez
les
filles.

-310-
VI. 3.1 J
Situation vis-à-vis
de
la carie en denture
temporaire
(moins
de 9 ans)
VI.3.ll.l Nombre et
pourcentage de sujets ayant
une
ou plu-
sieurs
dents
temporaires cariées,
absentes
ou obturées
Dans
la région
abidjanaise,
nous
avons
299/405
soit
73,82%
d'enfants agés
de
6,
7 et
8 ans,
présentant une
ou plusieurs
dents
temporaires
cariées,
absentes ou obturées
(c.a.o.)
Le
pourcentage
des personnes
atteintes
augmente avec
l'âge:
53/76 soit 69,7% à 6 ans
110/149
soit
73,8% à
7 ans
136/180 soit
75,5% à
8 ans
L'atteinte est
plus
importante chez
les
MANDE,
comparativement
aux autres
groupes ethniques.
Les moins
touchés
sont le
groupe KROU et
les Etrangers
avec respectivement
69,7% et
69,33%.
De même,
les
catégories socio-professionnelles "1"
(cul':ivateurs,
ouvriers agricoles)
et
"6"
(sans
professions)
sont
moins
atteints
61, II % et
69,23%.
La fréquence est de
77,25% chez
les
garçons
et
69,19% chez
les
filles.
Les
extrêmes
se
rencontrent
dans
les
localités
du PLATEAU
(06)
et
de KOUMASSI
(03)
avec 88,57% et
82,35%.

-311-
La
fréquence
est
plus
élevée en zone urbaine
(60% à 88%)
qu'en z5ne
rurale
(52%).
VI.
3.11.2 Nombre
et pourcentage de
sujets
ayant
une ou plusieurs
dents
temporaires
cariées
Le nombre
de
sujets
atteint est de 290/405 soit
71,60%.
Il n'y a
pas
une grande
différence entre
le nombre
de sujets
ayant une ou plusieurs
dents
cariées,
absentes
ou obturées
et
le nombre
de sujets
ayant une ou plusieurs
dents cariées
seulement.
VI.3.11.3 Nombre moyen
de
dents
temporaires
cariées
ou obturées(co)
Il est
identique au nombre moyen de
dents
cariées
seulement
et montre que
les
soins
en denture
temporaires
sont pratiquement
inexistants.
VI.3.11.4~ombre moyen de dents temporaires cariées,absentes ou
obturées
(c a
0
La moyenne de
l'échantillon est de
3,3 entre 6 et
8 ans.
Les
facteurs
pouvant influencer le
(cao)
sont

-312-
GROUPE
N
NOMBRE MOYEN DE DENTS
TEMPORAIRES
ETHNIQUE
(6 à
8 ans)
CARIEES, ABSENTES
OU OTUREES
c a 0
OTUREES
c a
II~
66
2,3
"2"
195
3,6
"31\\
8
2,6
"4 /
511
5
62
3,7
"6"
75
3, 18
- -
Le
(c.a.o.)
en denture
temporaire est bas
chez
les KROU
(groupe ethnique "1")
et
le groupe VOLTAI QUE
(groupe ethnique "3").
Il est par contre élevé chez
les autres
groupes
ethniques
et varie entre 3 et 3,7.

-313-
b)
influence
de
la catégorie
socio-professionnelle
-----------------------------------------------
C.S.P.
N
NOMBRE MOYEN DE DENTS TEMPORAIRES
(6 il 8 ans)
CARIEES,
ABSENTES
OU OBTUREES
c a
0
'1 111
18
2,4
"2\\'
154
3,3
1
1/3"
3
20
4,5
1
4,5
1
"4"
4
142
3,2
1
IlS"
45
3,8
1\\611
1\\6
26
2,6
Le nombre moyen de
dents
temporaires cao est
élevé
chez
les
enfants
des
comme r ç an t s
(C S P" 3" ),
ai !I s i
que
che z
les en fan t s
des
G a cl r es
su-
p&rieurs(CSP "5").
Les
taux
les
plus
bas
se
rencontrent
chez
les
enfants
des
cultivateurs
(CSP "1").

-314-
Sexe
N
NOMBRE MOYEN DE DENTS TEMPORAIRES
(6 à 8 ans)
CARIEES, ABSENTES OU OB'lIUREES
cao
cf
233
3,5
9
172
3
Entre 6 et 8 ans,
le
cao
est plus élevé chez les garçons
que chez aes filles.

-315-
LOCALITE
N
NOMBRE MOYEN DE DENTS TEMPORAIRES
(6 à 8 ans)
CARIEES, ABSENTES OU OBTUREES
cao
01
65
3,3
02
71
3,5
03
1 7
3 , 1
04
43
3,2
05
66
3,7
06
35
4,4
,
07
74
2,8
!
i
09
7
2,7
1
08 /
10
25
2 , 1
Les
localités
rurales
(08 et
10) ont
le
taux de
cao le plus bas
de
toutes
les
localités.

-316-
Les
10ca1it€s
du PLATEAU (06)
et d'ABOBO
(05)
présentent
les taux de
cao les plus élevés,
VI.3
11.5
Nombre moyen de dents
temporaires
cariées
(c)
La moyenne des
dents
temporaires cariées
chez
les enfants de
moins de 9 ans
est de 2,9.
A 6 ans,
le nombre moyen de, dents
cariées est identique à
celui de la moyenne gén€ra1e.
A 8 ans,
il s'approche de cette moyenne
(2,6)
et à
7 ans,
il
est de 3,4.
VI.3.11.6'
Nombre moyen de
dents temporaires
obturées (0)
Il est négligeable dans notre échantillon.
De 0,1
à 6 ans,
i l s'annule à
7 et 8 ans.
Le nombre de dents
temporaires
obturées
(0)
est extrêmement
faible par rapport à celui du cao·
A 6 ans,
le nombre moyen de dents temporaires
obturées se
répartit en fonction des groupes ethniques comme
suit
:
o
dent obturée pour les
groupes KROU et VOLTAIQUES
0,08 pour le groupe MANDE
0,1
pour le groupe AKAN
0,3
pour
les Etrangers.

-317-
i
A cet
âge,
il y
a autant de
soins conservateurs
chez
les
filles
que chez
les garçons.
Dans
les
localités
rurales,
le
nombre moyen de
dents obturées
est nul.
VI.3.ll.7
Nomhre moyen de
dents
temporaires
absentes
(a)
Le nombre moyen de dents absentes est très
réduit
dans notre
échantillon.
La moyenne avant
l'âge de 9 ans est de 0,3.
La répartition en fonction de
l'âge donne
les
indices suivants:
0,1
à 6 ans
0,3 à
7 ans
0,5 à
8 ans.
Le nombre moyen de dents
absentes augmente avec
l'âge mais
reste
tout
de même faible.
Par comparaison avec
le nombre moyen de dents
obturées
nous
constatons
qu'à 6 ans,
ilya autant de dents
absentes que
de
dents obturées.
A 7 et
8 ans,
le nombre moyen de dents
obturées est nul
tandis que
celui des
dents absentes est
respectivement de 0,3 et D,S.
A ces
âges,
les
soins
en denture temporaires
se
limitent aux
extractions.
Ces extractions précoces
sont
la cause des
nombreuses malpositions
et mi~ration des dents permanentes.
Il Y a plus
de
dents
temporaires
absentes
chez
les
garçons
que
chez les
filles
avant
l'âge de 9 ans.

-318-
..
SEXE
N
NOMBRE MOYEN DE DENTS
(
6 li. 8 ans)
ABSENTES de
6 li. 8 ans
--
-
la
233
0,44
-
-
~
172
0,25
~
172
VI. 3. J 1
Situation vis-à-vis de
la carie en denture
temporaire
VI.3.12.1 Nombre et pourcentage de sujets
ayant
une
ou plusieurs
dents
permanentes
cariées,
absentes
ou obturées
Su
1279 enfants,
779 présentent une ou plusieurs dents
permanentes
cariées,
absentes
ou obturées,
soit 60,9%)
Le pourcentage des
sujets atteints
augmente avec l'âge.
Nous notons
toutefois
des
pics li.
Il
et
14 ans.
Cette
liaison significative avec
l'âge serait
en corrélation
avec les phénom~nesd'éruption qui se terminent aux environs de
12 ans.
Le groupe MANDE
présente
le pourcentage
le plus
élevé
(64,42%)
Chez les
étrangers,
i l est en dessous
de
la moyenne générale
(52,88%).

-319-
Tous
les autres groupes
se maintiennent autour de 60%
-
KROU
61 ,03%
-
AKAN
61,84%
-
VOLTAIQUE
:
60,46%
Les enfants
de
la CSP "6"
(sans profession),
ont
le
taux
le plus
élevé
:72,22%.
Les enfants
de
la CSP
"5" (cadres supérieurs et professions
libérales)
et
ceux de
la CSP "4"
(cadres moyens)
sont
ensuite
les plus atteints avec respectivement
63,06%
et 63,39%.
Les pourcentages
les plus faibles
se rencontrent chez
les
enfants
des
CSP "1"
(cultivateurs,
ouvriers
agricoles . . . )
CSP "2"
(employés de bureau,
employés de commerce, .. )
avec 57,4.2%
CSP "3"
(artisans,
commerçants,
petites entreprises ..
Contrairement a ce que nous avons observé en denture
temporaire,
i l y a plus
de
filles
atteintes
(63,52%)
en
denture permanente que
de garçons
(58,78%).

-320-
e)
Influence de
la
localité
En denture permanente également,
'es enfants
des localités
rurales
(08 et
10)
sont moins
touchés
(55,9%)
que ceux
des
zones
urbaines où le taux varie entre 54% et 71%.
En zone urbaine,
seules
les
localités
de MARCORY
(02)
et
de PORT-BOUET
(04),
présentent des
pourcentages en dessous
de 60%.
Les
localités
urbaines
les plus atteintes sont
celles
de GRAND BASSAM (09)
et du PLATEAU
(06)
VI.3.12.2 Nombre et pourcentage de sujets ayant une ou plusieurs
dents
cariées
Il est pratiquement identique au nombre moyen de dents C.A.O.
En effet,
775 enfants présentent une ou plusieurs
dents ca-
riées
,
soit
60,59%
VI.3.12.3
Nombre moyen de
dents
permanentes cariées,
absentes
ou obturées
(CAO)
La moyenne de
l'échantillon est de
1,8 pour tous
âges.
En période de denture permanente stable de
12 à
15 ans,
elle
est de 2,8.

-321-
Le C A O.
est en corrélation avec l'âge.
Il augmente de
6 à 12 ans de
(0,4 à
2,9) pour ensuite diminuer.
Il reste
toutefois élevé à l'âge de 14 ans
(3,1).
Q) !~!!~~~~~-~~_!:~~~~!~
Chez toutes
les ethnies,
le CAO
est bas à l'âge de
6 ans.
A 12 ans,
la il.imite inférieure est de 2,1 chez
les étrangers et la limite supérieure est de 3,9 chez le
groupe MANDE.
A 15 ans,
les étrangers sont en tête avec
3,5.
Le CAO
chez les autres groupes est de
2,9 chez les KROU -
3,1 chez les MANDE -
1,8 chez les AKAN.
En période de denture permanente stable (12 à
15 ans),
le
CAO donne.
les valeurs suivantes
GROUPE
N
NOMBRE MOYEN DE DENTS PERMANENTES
ETHNIQUE
12 A 15 ANS
CARIEES, ABSENTES OU OBTUREES 12-15 ANS
1/ 1"
73
2
"211
"2
191
2 ,5
113'\\
12
3 , 1
"4
"
ET 5"
66
3,5
"6
" 11
46
2,7

-322-
Le C.A.O.
de
12 à
15
ans
est plus élevé chez
les groupes
MANDE et VOLTAIQUE~
A 6 ans i l n'y a
pas
de différences notables
entre les
différents
groupes
socio-professionne1s.
A 12 ans,
la CSP "5"
(cadres~supérieurs et professions 1ibé-
ra1es)
présente
le cao'
le plus
important
(4,5).
Viennent ensuite
les
CSP "3"
(artisans,
commerçants,
etc.)
et CSP "4"
(cadres moyens)
avec un C/.A. O.
de 3,1.
Les
taux dans
les autres
groupes
socio-professionne1s varient
entre 2 et 2,5.
A 15 ans,
c'est
toujours
la CSP "5" qui
a
le plus haut
score avec
4,3.
CSP
N
NOMBRE MOYEN DE DENTS PERMANENTES CARIEES,
(12-15 A) ABSENTES ou OBTUREES de
12 A 15 ANS
"]"
50
2,3
"2"
143
2,6
"3 "'
23
3,4
1
3,4
"4"
123
2,8
"5"
26
3,9
"6"
23
3
Le cao en période de
denture permanente stable
dans
le
tableau
ci-dessus

-323-
Le _ cao
en période de denture permanente stable varie
entre 2,3 et 3.
Encore une fois,
la limite supérieure
est représentée par la CSP "5"
(cadres supérieurs, pro~
fessions
libérales).
A 6 ans.
1 e CA 0
est identique chez les filles comme
chez les garçons.
A 12 et 15 ans.
il est plus élevé chez
les filles que chez les garçons.
De même le cao en denture
perma~ente stable -(12 à 15 ans) est plus important chez les
filles:
CAO
.sie 12 à
15 ans
2.5
3,2
SEXE
N
NOMBRE MOYEN DE DENTS PERMANENTES
(I2
à
15 ans) CARIEES. ABSENTES OU OBTUREES
(12 - 15 ans)
(J'
200
2,5
9
188
9
3.2

-324-
N
NOMBRE MOYEN DE DENTS PERMANENTES
LOCALITES
(12 A 15 ans) CARIEES, ABSENTES OU OBTUREES DE 12-15 ANS CAO
01
41
3,5
02
64
2,6
03
56
2,7
.,
04
46
1 ,2
05
55
3,5
07
73
2,9
08 /
10
37
2,2
Nous n'avons pas pris en compte la localité du PLATEAU (06)
et de GRAND BASSAM (09), car l'effectif pour la tranche d'âge
12 -
15 ans est faible.
Dans la localité du PLATEAU (06),
les enfants à partir de
l'âge de 12 ans sont admis en classe de 6°.
Cette localité
reçoit la plupart des enfants de la classe sociale aisée.

-325-
Dans la ville de GRAND BASSAM,
située à environ 40 km
d'Abidjan, nous n'avons vu que dix élèves agés
de 12à
15 ans.
Le C A a
de
12 à
15 an$ est bas
dans
les
localités
rurales
(2,2)
et de PORT-BOUET-VRIDI
(2).
Il est par contre élevé dans
les communes d'ADJAME et
ATTIECOUBE
(3,5)
et d'ABOBO (3,5)
D'une manière générale,
le pour-centage de personnes
atteintes ainsi que
le nombre moyen de dents
CAO
sont
faibles
dans
les
localités rurales
par rapport
aux
localités urbaines.
La prévalence des
caries dentaires
est élevée en zône
urbaine pour diverses
raisons
:
-
les enfants des
localités urbaines
ont plus facilement
accès
aux friandises
qui se vendent aux abords des écoles
ainsi que dans
tous
les coins de rue . .
-
de même,
en zône urbaine,
l'alimentation de
type occidental
est plus
importante.
VI.3.12.4 Nombre moyen de dents permanentes
cariées
CC)
Il est pratiquement identique au nombre moyen de dents
cariées,
absentes ou obturées
CAO.

-326-
VI.3.12.5 Nombre moyen de dents permanentes obturées
CO)
Il est négligeable à l'échelon
régional
Nul dans
les CSP "1"
(cultivateurs,
ouvriers agricoles, pêcheurs ••• ),
CSP "2"
(employés ••• )
et CSP "6"
(sans profession),
i l est de 0,01
dans la CSP "3"
(artisans,
commerçants •.• ), de
0,02 dans
la
CSP "4"
(cadres moyens)
et de
0,14 dans
la CSP "5"
(cadres
supérieurs,
professions
libérales).
Les soins conservateurs sont en corrélation avec
le niveau
social.
En effet,
le taux le plus élevé de dents obturées
(0),
se trouve chez les enfants de la classe sociale aisée.
viennent
ensuite les enfants des
cadres moyens et des commerçants.
Excepté les
localités de MARCORY
(02)
et du PLATEAU (06)
avec
respectivement 0,04 et 0,2 dents obturées
(0),
le nombre de
dents obturées
(0) est nul dans toutes
les autres
localités.
Nous rappellerons que l'école située dans
la localité (06)
est une école privée qui reçoit la plupart des
enfants de la
CSP "5"
(cadres supérieurs et professions libérales).
Le nombre moyen de dents
obturées est nul chez
les KROU et
les MANDE.
Chez les AKAN,
i l est de 0,1
à 6 ans
de 0,1
à Il ans.

-329-
Chez le
groupe
VOLTAIQUE
0,1
l
I l ans
Chez les
ETRANGERS
0,1
l
8 ans
0,1
l
10 -ans
0,1
à
Il
ans
VI.3.12.6 Nombre moyen de dents permanentes absentes
(A)
Pour tout l'~chantillon, il est de 0,05.
En p~riode de
denture permanente stable
(12 à
15 ans),
i l est de 0,13.
Le nombre moyen d~. dents permanentes absentes est nul jusqu'à
It:âge de
10 ans,
ensuite il est de 0,1
entre
Il
et
13 ans et
passe à 0,2 à partir de
14 ans.
Il est faible mais augmente
avec l'âge.
Il y a autant de dents extraites chez
les garçons que chez
les filles
entre
12 et
15 ans.
SEXE
N
NOMBRE MOYEN DE DENTS ABSENTES
ENTRE
12 ET
15 ANS
r!
200
0,14
,.
188
0,15
9

-330-
VI. 4
ETAT DENTAIRE DE "L'ECHANTILLON
VI. 4.1
Dents TeaporaireB
Nous avons examiné 8 429 dents temporaires réparties
comme suit :
-
6 538 soit 77,56% sont indemnes de toute atteinte
carieuse.
-
l
832 soit 21,73% sont cariées.
-
59 soit 0,70% sont obturées.
Notre échantillon comporte également 152 dents tempo-
raires absentes pour cause de carie entre 6 et 8 ans.
Le schéma ~o 1 illustre l'atteinte en denture
temror~lr~.
SCHEMA 1
. 1,77
~sa1nes

-331-
VI.4.1.1.
Dents
temporaires présentes
!!~!!!~_! : DENTS TEMPORAIRES PRESENTES
DENTS TEMPORAIRES
TOTAL
CAORANS
1
II
III
"IV
V
1
:ADRAN MAXILLAIRE
123 238
667
578
703
2309
DROIT
2
ADRAN MAXILLAIRE
118 246
667
580
7lA
2325
GAUCHE
3
ADRAN MANDIBULAIRE
43 127
538
543
633
1884"
GAUCHE
,
4
ADRAN MANDIBULAIRE
44 126
536
552
653
1911
OROn
TOTAL
328 737
2408
2253
2703
8429
HISTOGRAMI''iE
Dents temporaires présentes
100
50
4-0
32,07
28,57
30
26 72
ZO
8,74-
10
E
1
Il
IV
111
V
Eeh: 1ein = 1<x6
j

-332-
Il Y a plus de dents temporaires présentes au maxillaire
qu'à la mandibule. Ce qui prouve que les dents temporaires
maxillaires sont plus rapidement exfolliées que leurs homo-
loques maxillaires.
Autrement dit, l'éruption des dents permanentes débute à
la mandibule.
VI.4.I.2 Dents temporaires cariées
1 832 dents temporaires sont cariées et se répartissent
de la manière 'suivante :
- Incisives latérales: 51 soit 2,78%
- Incisives centrales :54 soit 2,95%
- Canines: 78 soit 4,26%
- premières molaires
680 soit 37,12%
Deuxièmes molaires
969 soit 52,89%
Tableau 2
DENTS TEMPORAIRES CARIEES
DENTS TEMPORAIRES
l
II
III
IV
V
TOTAL
CADRANS
1
CADRAN MAXILLAIRE
25
20
22
130
217
414
DROIT
1
2
CADRAN MAXILLAIRE
26
26
22
i30
236
440
GAUCHE
3
,
3
CADRAN MANDIBULAIRE
2
2
18
201
253
476
GAUCHE
4
CADRAN MANDIBULAIRE
1
3
16
219
263
502
OROIT
TOTAL
54
51
78
680
969
1832
-.

-333-
gISTOGRAMME:: Dents temporaires cariées
52,89'
'59
40
;0·
20
10
li
1
III
IV
··V
Ech: lcm= 10%
L'étude par maxillaire donne les résultats suivants
Maxillaire droit: 414 dents cariées soit 22,6%
Maxillaire gauche: 440 dents cariées soit
24,02%
Mandibule gauche
476 soit 25,98%
Mandibule droite
502 soit 27,40%
rI y a
plus de dents temporaires cariées à la mandibule
qu'au maxillaire. On constate une prédominance d'atteinte au
maxillaire côté gauche par rapport au maxillaire côté droit.
On observe l'inverse à la mandibule.
La répartition au sein de chaque maxillaire peut se ré-
sumer ainsi :

-334-
- Au maxillaire côté droit :
incisive latérale temporaire (52)
20 dents cariées
soit 4,83%
incisive centrale temporaire (51)
25 dents cariées
soit 6,04%
· canine temporaire (53)
: 22 dents cariées soit 5,31%
• première molaire temporàire(54) : 130 dents cariées
soit 31,4%
~
deuxième molaire temporaire (55)
217 dents cariées
soit 52,41%
- Au maxillaire côté gauche
~~-----------------------
· canine temporaire (63) : 22 dents cariées soit 5%
• incisive centrale temporaire (61) : 26 dents cariées
soit 5,91%
incisive latérale temporaire (62)
26 dents cariées
soit 5,91%
première molaire temporaire (64)
130 dents cariées
soit 29,54%
deuxième molaire temporaire (65)
236 dents cariées
soit 53,64%
- ~ }_a__
}_a II!.a_~~i}~.u}_~
__
_<tB:.~c:.~e__
_<tB:.~c:.~e :
Sur 476 dents cariées ;
incisive centrale temporaire (71)
2 soit 0,42%
incisive latérale temporaire (72)
2 soit 0,42%
· canine temporaire (73) : 18 soit 3,78%
première molaire (74)
201 soit 42,23%
deuxième molaire (75)
253 soit 53,15%

-335-
- A la mandibule droite :
Sur 502 dents cariées :
· incisive centrale temporaire (81) : 1 soit 0,2%
· incisive centrale temporaire (81) : 1 soit
· incisive latérale temporaire (82) : 3 soit 0, 6%
· incisive latérale temporaire (82) : 3 soit 0,
· canine temporaire (83) :16 soit 3,19%
· canine temporaire (83) :16 soit
· première molaire temporaire (84) : 219 soit 43,62%
· première molaire temporaire (84) : 219 soit
· deuxième molaire temporaire (85) : 263 soit 52,39%
· deuxième molaire temporaire (85) : 263 soit
. HISTOGRAMME
Dents temporaires cariées par
maxillaire
100.
50
40
30
26,86
17,92
20
10
.' ...
;
;.
.~~.~~~.~~
.....;;::..;::'
..
"
1
4
Ech~" lcm= 10%

VI.4.1.3 Dents
temporaires obturées
-336-
!!~!~!~_~~_: Dents temporaires obturées
..
DENTS TEMPORAIRES
l
Il
III
IV
V
TOTAL
CAORANS
1
CAORAN MAXILLAIRE
0
0
0
2
7
9
OROIT
2
CAORAN MAXILLAIRE
0
0
0
2
8
10
GAUCHE
,
3
C~ORAN MANDIBULAIRE
0
0
0
5
13
18
GAUCHE
4
CADRAN MANDIBULAIRE
0
0
0
7
15
22
DROIT
TOTAL
0
0
0
16
43
5")
HISTOGRAMME
Dents temporaires obturées
50
40
...
30
20
10
IV
V
:eh: lem= 10%

-337-
59 dents temporaires ont été obturées et concernent uni-
quement le groupe molaire.
Les dents temporaires mandibul~ires sont plus soignées
que les dents temporaires maxillaires·-·( 67,8% de soins à la
mandibule contre 32,2% au maxillaire).
VI;4;l.4 Dents
temporaires
absentes
Tableau 4
:
dents
temporaires
absentes
..
DENTS· TEMPORAIRES
CADRAN~
t-
II·
III
IV
V
TOTAL
t-
II·
III
IV
V
1
CADRAN MAXILLAIRE
0
0
4
4
6
14
DROn
2
CADRAN MAXILLAIRE
0
0
8
8
5
21
GAUCHE
3
CADRAN MANDIBULAIRE
0
0
12
22
27
61
GAUCHE
4
CADRAN MANDIBULAIRE
0
0
11
20
25
56
DROIT
.
TOTAL
0
0
35
54
63
152

-338-
HISTOGRAMME
IDents temporaires absentes (avant 9 ans)
100
441 44
40
..
30'
23 03
20
10
\\.
r
,Ill
IV
v
Eeh: lem= lœ-6
Nous
avons considéré comme dents absentes les canines et
les molaires temporaires extraites pour cause de carie entre
6 et 8 ans.
Les molaires temporaires sont plus souvent extraites que les
canines.
Les molaires temporaires sont les dents les plus cariées
et par conséquent les plus obturées et les plus extraites
·a~ant leur date date de chute physiologique.

-339-
VI -4.1.5. Etude comparative entre côté droit et côté gauche
maxillaire et mandibulaire.
a) -
Comparaison entre côté droit et côté gauche maxillaire.
(schéma n02 )
D'une manière générale les figures montrent une simili-
tude entre le côté'gauche et le côté droit maxillaire.
De même,
les pourcentages des dents cariées ou obturées
présëntent une certaine symétrie.
b) -
Comparaison entre côté droit et côté gauche mandibulaire.
(schéma nO
3 )
On constate les mêmes observations qu'au maxillaire.
VI- 4.1.6. Comparaison entre maxillaire et mandibule.
al
hloc incisivo-canin.
-
bloc incisivo-canin supérieur
1?3/2 071
soit 7,39% de dents atteintes par la carie.
bloc incisivo canin inférieur:
o.
bloc incisivo canin
o.
65/1 437 soit 4.52% d'atteinte.
Au niveau du bloc incisivo-canin, l'atteinte est plus impor-
cante au maxillaire qu'à la mandibule.
b) groupe molaire:
- Molaires supérieures
7)5/2 53B
soit
29,6 %
Molaires inférieures
1 070/2 475
soit43,23 %
Les molaires temporaires inférieures sont par contre plus
atteintes
que
leurs homologues
supérieures.

-340-
MAXILLAIRE DROIT
MAXILLAIRE GAUCHE
51
61
52
o,.60 ~b
~,18 >::
>j
-arIdmIIIII 3 ,22~
.-.:lIIItiIifiiijD 3, 2b~ ..
63
53

-341-
§çtl~~~_~_: DENTS TEMPORAIRES (suite)
MAXILLAIRE DROIT
MAXILLAIRE GAUCHE
~2,33%
54
, 64
30~6o. ~
65
5'5
~I
~ ~riée-s
..-:
~ Obturées
Saines
Absent.es

-342-
MANDIBULE DROITE
MANDIBULE GAUCHE
4,65~~
2,
_ _ao:m::i:i:~
27ï~
ao:m::i:i:~
81
n.
2,3870
82
72
2,01%
2,18%
2,9-2%
..
3,27%
83
73

-343-
§ç~~~~_~_: DENTS TEMRDRAIRE
,
TEMRDRAIRE
(suite)
,
MANDIBULE DROITE
MANDIBULE GÀUCHE
35,~ï%
..... 38, :1.8%
84
74
4,09%
~ . cariées
~ (Obturée's.
~saines
~.
. ., ,~,·r..
.
Absentes
.
~.
. ., ,~,·r..
.

-344-
VI. 4.2
DENTS PERMANENTES
VI. 4.2. J
Dents Permanentes Pr~sentes
Sur 23 101 dents permanentes présentes
2 147 sont cariées soit 9,29%
44 sont obturées soit 0,19%
L'échantillon,comporte également
78 dents
absentes.
Le
schéma N°
4 résume l'atteinte en denture p~rmanente.
SCHEMA 4
0,37%
,19%
9,26%
.~ C'riées
~ Saines
Ob turées
E;;J
. .... ~ ..
~'.
Absentes
..
E;;J
..
"."f;;,.,.,._

-345-
VI.4.2.1.
Dents permanentes présentes
HISTOGRAMME
Dents permanentes présentes
50
40
30
21,11%
20
18.47-% 20,5%
20
11.68%
9.52%
10,83%
10
7.52%
10
0,10%
L'ordre de fréquence des dents présentes est
premières molaires:
4 876 soit 21,11%
incisives centrales
4 745 soit 20,5%
incisives latérales
4 269 soit 18,47%
premières prémolaires
2 700 soit 11,68%
canines: 2 503 soit 10,83%
deuxièmes prémolaires: 2 248 soit 9,73%
deuxièmes molaires: 1 737 soit 7,52%
troisièmes molaires: 23 soit 0,1%

-346-
VI. 4.2.2
Dents Permanentes Cariées
Tableau 5
Dents Permanentes Cariées
DENTS PERMANENTES
1
2
3
4
5
6
7
8
TOTAL
A
" .
le
I i 1
17
8
1
12
7
272
67
l'
385
,ADRAN MAXILLAIRE DROIT
2
:ADRAN MAXILLAIRE GAUCH
22
15
1
11
8
267
73
1
398'
j
:ADRAN MANDIBULAIRE
0
5
20
487
167
1
680
0
0
DROIT
4
~ADRAN MANDIBULAIRE
0
0
0
8
24
488
164
0
684
GAUCHE
TOTAL
39
23
2
36
59
1514
471
3
2147
HISTOGRAM~m
Dents permanentes cariées
70,50
;0
~Q
;0 '
~o
.0',
3
Eeh: lcm= 10%

-347-
La répartition des 2 147 dents cariées est la suivante
-
canines : 2 dents cariées soit 0,09%
- troisièmes molaires
3 soit 0,14%
-
incisives latérales
23 soit 1,07%
- premières prémolaires : 36 soit 1,68%
- incisives centrales: 39 soit 1,82%
- deuxièmes prémolaires: 59 soit 2,75%
- deuxièmes molaires
471 soit 21,94%
- premières molaires
l
514 soit 70,51%
Le bloc incisivo-canin est plus résistant (sain à 97%)
avec une nette prédomminance
des canines sur les
incisives.
En effet, i l est reconnu que les canines sont les dernières
dents à disparaître.
Les prémolaires sont également peu atteintes.
C'est le groupe molaire qui est le plus touché par-la
carie. L'atteinte des premières molaires est très importante
et représente 70,51% des dents cariées: elles sont d'appari-
tion
précoce et sont souvent considérées comme des dents tem-
poraires par les parents.
L'écart important entre les premières et deuxième mo-
laires est dG au fait qu~de par l'~ge de notre échantillon
nous avons examiné plus de premières molaires
?ermanentes.
L'atteinte faible des troisièmes
molaires s'explique
également par leur nombre réduit (23) dans notre échantillon.
L'étude par maxillaire peut se résumer ainsi
Maxillaire droit: 385 dents cariées soit 1~93 %
Maxillaire gauche: 398 soit 18,54%
Mandibule gauche
680 soit 31,67%
Mandibule droite
684 soit 31,85%

-348-
Sur 385 dents
cariées
1 canine soit 0,26%
1 dent de
sagesse 80it 0,26%
7 deuxièmes prémolaires soif
1,81%
8 incisives
latérales soit 2,08%
12 premières prémolaires
soit
3,12%
17 incisives
centrales soit
4,41%
67 deuxièmes molaires
soit
17,40%
272 premières molaires
soit
70,64%
.. Sur 398 dents
cariées
1 canine soit 0,25%
1 dent de sagesse soit 0,25%
8 deuxièmes prémolaires soit
2,01%
Il premières prémolaires
soit 2,76%
15 incisives
latérales
soit
3,77%
22 incisi".res centrales
soit.5,53%
73 deuxièmes molaires
soit
18,34%
267 premières molaires soit
67,08%
Sur 680 dents
cariées
1 dent
de sagesse
soit 0,15%
5 premières prémolaires
soit 0,73%
20 deuxièmes prémolaires soit 2,94%
167 deuxièmes molaires soit 24,56%
497 premières molaires
soit
71,62%
-
Mandibule droite
:
-----------------
Sur 684 dents
cariées
8 premières prémolaires soit
1,17%

-349-
24
deuxièm'es
prémolai~es soit' 3,51 %
164 deuxièmes molaires soit 23,98%
488 premières molaires soit 71,34%
HISTOGRAHf'o1E
Dents per~anentes cariées par
~
maxillaire
100
50
40
30
20
10
l
2
3
Ech: lcm= 10%

-350-
"
VI.4.2.3.
Dents
per.anentes
obturées
Tableau 6
Dents permanentes obturées
"
---------
De~ts
1
2
3
4
5
6
7
8
TOTAL
De~ts
1
2
3
4
5
6
7
8
r-.
CADRAN
CADRAN
0
0
6
1
0
0
0
0
1
5
0
0
CADRAN
0
0
8
2
0
0
0
0
0
8
0
0
-
12
CADRAN 3
0
0
0
0
0
12
0
0
CADRAN
17
0
0
18
4
0
0
0
0
1
17
0
0
ITOTAL
0
0
0
0
2
42
0
0
44
ITOTAL
0
0
0
0
2
42
0
0
HISTOGRAMME
Dents permanentes obturées
%
100
50·
40 .
,
. 30
20
10
5
6
Eeh: -lem= 10%

-351-
44 dents permanentes sont obturées dont
-
2 deuxièmes prémolaires soit 4,54%
-
42 premières molaires soit 95,45%
Les premières molaires sont les dents les plus at-
teintes et sont égaleme~t les plus soignées, particulière-
ment les premières molaires mandibulaires.
Il n'y a aucun soin conservateur au niveau du. bloc
incisivo-canin.
VI.4.~A. Dents permanentes absentes
Dents permanentes absentes
OENTS PERMANENTES
1
2
3
4
5
6
7
8
TOTAL
CAORANS
1
:AORAN MAXILLAIRE
0
0
0
0
0
3
0
0
3
OROIT
2
:AORAN MAXILLAIRE
0
0
0
0
0
3
0
0
3
GAUCHE
3
CAORAN MANDIBULAIRE
0
0
0
1
6
31
2
0
40
GAUCHE
4
CADRAN MANDIBULAiRE
0
0
0
0
3
28
1
0
32
DROI T
TOTAL
0
0
0
1
9
65
3
0
78
)
-

-352-
HIS':'OSPAI"HE
DentE permanentes absentes
%
10C
....
~. . .'
..........
::." .. '...
", .' .....
~:. ."
,:: ..
J
':','
'.'
. ,
50
';"
\\~;
~ ."
1
"
:. "
40
' .
O'

40
..
'.: .• <.

20
10
6
Eeh: lem= 1015
Encore une fois, ce sont les premières molaires qui sont
les plus extraites : 65/78.s9.i~ 83,~3%
L'ordre de fréquence/par maxillaire est le suivant :
3 dents absentes au maxillaire côté droit soit 3,85%
3 au maxillaire côté gauche soit 3,85%
4'0 à la mandibule
côté gauche soit 51, 28%
32 à la mandibule ·côté droit soit 41,02%

-353-
VI.4.2.Y.
Etude comparative entre côté droit et côté gauche maxil-
laire et mandibulaire.
Comme en denture temporaire, on note une similitude entre
côté droit et côté gauche maxillaire et mandibulaire (schémas).
Comparaison entre maxillaire et mandibule.
a) bloc incisivo-canin.
bloc incisivo-canin supérieur
64/5 386 soit 1,19%
bloc incisivo canin inférieur
0/6 131 soit 0%
Le bloc incisivo-canin semble présenter une grande résis-
tance à la carie.
b) prémolaires.
prémolaires supérieures
39/2 476 soit 1,57%
prémolaires inférieures
68/2 432 soit 2,74 %
Les prémolaires inférieures sont plus touchées que les
prémolaires supérieures.

-354-
SCHEMA 5
DENTS PERMANENTES
MAXILLAIRE DROIT
MAXILLAIRE GAUCHE
_:a:IIIIl'-U ,..90%.
21
11
--~'O~
22
12
---=1Et 0,18%
~,,=,IIII:I:IiI:lIIIlI
~,,=,
0,.18%
99,82%
99,8290
13
23
14
24

-355-
SCHEMA 5
: DENTS PERMANENTE~(auite)
MAXILLAIRE DROIT
MAXILLAIRE GAUCHE
0, 18~)
,.. ?Sc:r.
,-
_.,~.
?Sc:r.
_.,~.
15
25
0,25%.
-.. 21,81%
26
18.,16%
. 27
~ Obturées
~ Saines
~ Absentes

-356-
BENTS PERMANENTES
MANDIBULE DROITE
MANDIBULE GAUCHE
41
31
42
32
42
43
33
0,15%
0,74~
34

-357-
~ç~~~~_§~ DENTS PERMANENTES ~suite)
MANDIBULE DROITE
MANDIBULE GAUCHE
0,53%
~
0,1896
45
35
0,96 ~"
'~,49~
39~12;6
'~,49~
34,89%
36,38;6
47
37
~:";i:
.1••..•
""'1".
';'i 'l,.,:.:
Cariées
~:";i:
.1••..•
""'1".
';'i 'l,.,:.:
~ Ob~urées
~ Sâines
~
~ Ab:sentes

-358-
c) molaires.
molaires supérieures
700/3 274 soit 21,38%
molaires inférieures :
l
398/3 430 soit 40,76%
Les molaires inférieures sont deux fois plus atteintes
que les molaires supérieures.
VI. 4.2. 7.
Atteinte
des premières molaires permartèntes
7.
Atteinte
des premières molaires
L'atteinte au niveau des premières molaires donne les
valeurs suivantes :
l 621 dents atteintes sur 4 :141. prerni~res molaires
examinées soit 32,cl1 1.,
Ainsi, sur 4 921 premières molaires examinées
- 1 514 sont cariées ce qui représente 1· 514
= 30p4 ~
4 9 41
-
42 sont obturées ce qui représente
42
0,85%
4 941
- 65 sont absentes soit 1,3: -
Sur les 1 514 premières molaires permanentes cariées,
absentes ou obturées :
-
280 premières molaires supérieures droites
(16) sont

-359-
atteintes soit 18,49%
- 278 premières molaires supérieures gauches (26)
sont atteintes soit 18,36%
- 530 premières molaires inférieures gauches sont at-
teintes soit 35%
- 533 premières molaires inférieures droites sont at-
teintes soit 35,20%.
.
VI.
4.3
Etude des Indices Mixtes de l'Echantillon
Nous utilisons les indices mixtes définis par SITBON
157
) car ils'permettent de connaître ~e pourcentage de
dents cariées, absentes ou obturées par rapport aux dents
présentes.
a)
Indice C.A.O. Mixte.
a)
Indice C.A.O.
C'est le pourcentage de dents car5ées, absentes ou obtu-
rées par rapport au nombre de dents présentes et définitives
absentes (N).
Son expression mathématique pour un sujet est la suivante
somme de dents définitives, cariées, absentes ou obturées di-
visé par le nombre de dents présentes et de dents définitives
absentes.
C.A.O. Mixte = nombre.de dents
C + A + 0 + C + 0
= C + A + 0 + c + 0
nombre de dents
S + C + 0 + S + C + 0 + A
N
S
nombre de dents définitives saines
s
nombre de dents temporaires saines

-360-
Le C.A.O. Mixte est une caractéristique quantitative
pouvant varier'de 0 à 1.
1
Pour-tous âges le C.A.O. Mixte de notre échantillon est
2147 + 78 + 44 + 1 832 + 59
C.A.O. Mix~e =
= 4160 = 0,130
= 4160 =
23 101 + 8 429 +- 78
31608
La moyenne pour tous âges est de 13%, c'est à dire que
l dent sur 7 ou 8 est atteinte à des degrés divers par la ca-
rie (soit absente, soit obturée ,soit cariées).
b)
Indice C.A. Mixte.
c'est le pourcentage de dents cariées ou absentes par
rapport au nombre de dents présentes et définitives absentes.
C'est une caractéristique pouvant varier de 0 à 1.
C.A. Mixte = nombre de dents
C + A + C
N
Cet indice reflète plus spécifiquement les besoins en
/
soins de la population puisqu'il exclut les dents obturées.
Seules sont intéressées, les dents nécessitant une thérapeu-
tique.
+
+
c,A. Mixte
2147 + 78
1 832
Mixte
=
=
4 057 _ 0,128
=
4 057 _
31608
31 608
c) Le C. O.Mixte.
C'est le pourcentage de dents cariées ou obturées par
rapport au nombre de dents présentes et définitives absentes.

-361-
C 0
M· t
- ...:n:.;;.o;;.;m;;;;b=r.;;;e---",d...:e'---,;;d;;;.;e...:n.;;..t:;..s",--C~_+-",O_+----,c=--+_o;;....
• •

~x
M· t
~x e -
N
Cet indice
est un reflet plus spécifique de la carie.
2 147 + 44 + 1 832 + 59
4 082
C.O. Mixte =
=
0,129
31 G08
31 G08
Les indices mixtes C.A.O., C.A. et C.O.' sont pratique-
.
ment identiques, ce qui prouve que le nombre de dents obtu-
rées ou absentes est négligeable pour tout l'échantillon.
d)
L'indice 0 Mixte.
C'est le pourcentage de dents obturées par rapport aux
dents cariées et obturées.
o. Mixte = nombre de dents 0 + 0
_
nombre de dents C + 0 + C + 0
Le O. Mixte est un indice de soins (ou indice thérapeu-
tique) •
o
103
= 0,025
o Mixte =
44 + 59
=
44 +
2 147 + 44 + 1 832 .. 59
4 082
La moyenne est de 2,5% soit 1 dent obturée pour 40 dents
cariées.
VI. 5
SZQUENCE D'ERUPTION DES DENTS PERMANENTES
Afin d'établir l'ordre d'éruption dans notre échantillon,
nous allons tenir compte des dents permanentes présentes et
des dents extraites
pour cause de carie. Les dents de sa-
gesse ne seront pas étudiées; leur pourcentage d'apparition
est négligeable ; 23 dents de sagesse présentes sur 23 101
dents soit 0,1%

-362-
Le tableau suivant résume le nombre de dents permanentes
ayant fait leur éruption.
DENTS PERMANENTES
1
2
3
4
5
6
7
CADRANS
T:JTAL-
CADRANS
1
CADRAN MAXILLAIRE
1138
DROIT
999
556 685
561
1230
409
DROIT
999
556 685
561
1230
5578
:2
CADRAN MAXILLAIRE
1138
995
560 679
551
1224
401
5549
GAUCIiE
,
".
1
6014
CADRAN MANDIBULAIRE
1234
1138
686
674
577 1245
459
MANDIBULAIRE
GAUCIiE
Il
CADRAN MANDIBULAIRE
1235
1137
701
663 568
1242
470
6016
DROIT
4745
14269
2503 270C
224
4876 1737
23.157
TOTAL
La chronologie d'éruption suivante peut être avancée.
première molaire
incisive centrale
incisive latérale
première prémolaire
canine
deuxième prémolaire
deuxième molaire
troisième molaire
Lorsque nous analysons l'éruption par maxillaire, la sé-
qqence est la suivante
- Maxillaire supérieur droit.
6 - 1 - 2 -
4 - 5 - 3 -
7 - 8
- Maxillaire supérieur gauche.
6 - 1 - 2 - 4 -
3 - 5 -
7 - 8

-363-
- Mandibule gauche.
6 - 1 - 2 - 3 -
4 - 5- 7 - 8
- Mandibule droite.
6 - 1 - 2 -
3 -
4 - 5 -
7 - 8
De~
variations existent au niveau de l'ordre d'éruption
des canines et des prémolaires.
Au maxillaire supérieur droit, la prémolaire fait son
éruption juste après l'incisive latérale.
Pour le maxillaire supérieur gauche, la chronologie
d'éruption est celle constatée dans l'ensemble.
A l'hémimandibule gauche et droit, l'éruption des ca-
nines se fait avant celles des premières et deuxièmes pré-
molaires.
L'étude comparative entre Maxillaire et Mandibule
montre que
l'étvwtion des
dents mandibullaire est en avance
sur celle des dents maxillaires.
L'ordre d'éruption au ~axillaire ~
6 -
1
-
2 -
4
-
3
-
5
-
7 -
8
L'ordre d'éruption à
la mandibule
6 -
1 -
2 -
3 - 4 -
5 -
7 - 8

-364-
PARTIE
VII
ETUDES COMPARATIVES

-365-
VII. 1
INTRODUCTION
Nous
allons.
allons,
dans
ce
chapitre.
chapitre,
procéder à une
à une étude
comparative de
l'indice de
fréquence.
fréquence,
de
l'indice
de
CAO interna-
tional et de
l'état parodontal de différents
pays.
Cette étude:
nous est permise
grâce au
concours
de
~'Organisation Mondialè de la
Santé qui nous
a
fourni
de nombreux résultats
d'enquêtes de diver-
ses sources.
La plupart
des
études
ont été
effectuées à des époques
différentes et
portent sur des
groupes
d'âges
différents.
Toutefois.
Toutefois,
nous allons
tenter de
situer
la COTE D'IVOIRE par rapport à ces
pays pour
lesquels nous
avons
des
études semblables en notre pos-
session.
Les
pays
sont
-
Pour
l'EUROPE:
Les
pays
libéraux de
l'Europe
anglo-saxone et .
scandinaves:
SUEDE.DANEMARK.FINLANDE.NORVEGE.GRANDE-
SUEDE,DANEMARK,FINLANDE,NORVEGE,GRANDE-
BRETAGNE.
Les
pays
libéraux de
l'Europe Occidentale:
FRANCE.ITALIE.SUISSE.
FRANCE, ITALIE ,SUISSE,
PORTUGAL.
PORTUGAL,
ALLEMAGNE
(R.F.A.)
~
Les
pays
socialistes de
l'Europe
de
l'Est
LA POLOGNE.
-
Pour
l'AFRIQUE
Les
pays
de
l'Afrique
du ~ord et du Nord-Est:
L'ALGERIE.
L'ALGERIE,
LA TUNISIE.
TUNISIE,
LE MAROC.
MAROC,
LA LYBIE.
LYBIE,
l'EGYPTE.

-366-
Les pays d'Afrique Noire:
LE CAMEROUN,
LE
LIBERIA,
LE NIGERIA.LE SENEGAL,
L'ETHIOPIE,
LE KENYA,
L'OUGANDA,
LA TANZANIE,
LA REPUBLIQUE SUD-AFRICAINE,
LE LESOTHO,
LE
SWAZILAND et
LE MOZAMBIQUE.
Un moyen global
dO~pproche des ~jstèmes de santé nous a
été
fourni
par
le Professeur Marcel
GASPARD
(61)
pour les
pays
d'Europe.
Nous en avons
tiré
un modèle
s'accordant
au
particularisme africain.
Dans
les pays
de niveau économique élevé
(NORVEGE,
SUISSE
DANEMARK,
FINLANDE et SUEDE),
la dentisterie
a
atteint un
haut
degré
de
technicité.
Par
contre,
les
pays
de niveau économique modes~e (GRECE)
présentent une dentisterie
stagnant
à
un niveau relative-
ment bas.
Ces
deux types
de pays
disposent
d'un système de saaté
non organisé.
Les
soins
de
santé
bucco-dentaire y sont
assurés
essentiellement par des
praticiens
isolés,
de
ré-
gime
libéral.La politique
de
santé
repose
en majeure partie
sur
la dentisterie
curative reléguant au second plan
la
dentisterie
préventive.

-367-
Toutefois,
en SUISSE,
et
dans
les
pays
scandinaves
(SUEDE·
(SUEDE"
FINLANDE etc . . . ),
la dentisterie préventive prend de plus
en plus
d'ampleur.
c'est ainsi
qu'à
l'heure actuelle,
la
carie
dentaire est
pratiquement contrôlée dans
le système
suédois
par
la mi-
Se en piace des
services
d'hygiène
bucco-dentaire et de
fluoruration.
(82)
Dans
certains
pays
anglo-saxons
(ANGLETERRE)
et
de
l'Eu-
rope
de
l'Est
(HONGRIE,ROUMANIE etc . . . ),
le système de
santé est organisé et
social
avec un degré
de
technicité
moyen.
La plupart
des
pays africains
ont un
système quelque peu
calqué sur celui de
l'Europe
Occidentale.
Dans
ces pays
~
les moyens
de
santé sont
limités par rapport
aux besoins
et
la dentisterie est essentiellement
curative.

-""-'"'!
-~
COMPARAISON AVEC LES PAYS ANGLO-SAXONS
ET SCANDINAVE
VII. 2.
RESULTATS D'ENQUETES
DANEMARK
ANNEES
AGES
N
%
CAO
C
A
~
REFERENCES
~
1972-73
7
53.409
--
2,0
--
--
--
Hansen. Sundedstyre1sen
Sundedstyrelsen 17,
lI, 217
(data for 1972-73)
1972-73 )
(75)
(75)
1973-74
9
7.169
--
3,7-4,6
--
--
--
Hansen. Tandlaegebladet 79, 438
(data for 1973-74)
(76)-
(6)
12
2.223
--
5,8-9,9
--
--
--
Holst. Community Dent. Oral Epidem. 3
23
237, 1975
1975
12-13
762
--
10,4
4,2
0,5
7,2*
GRANDE-BRETAGNE
ANNES
AGES
N
%
-----
CAO
C
A
o
REFEREliICES
----
CAO
REFEREIilCES
1973
12
4,7
Child Dental Hea1th
Health in Eng1and
England 1973
HMSO TODD
FINLANDE
ANNES
AGES
N
%
CAO
C
A
o
REFERENCES
1972
12
5,7
National Chi1d
Child Dental Care Data
(132)
NORVEGE
ANNEES
AGES
N
%
CAO
C
A
o
REFERENCES
1975
12
9,5
Troms
Trams Country Data from public Dental
Services
1
co
ID
C""I
1

--,
SUEDE (Uméa)
ANNEES
AGES
N
%
CAO
C
A
0
REFERENCES
-
- - -
- -
-
1919
1979
8
152
--
2,1
2,7
--
--
--
Trams
Troms Country Data from public Dental
Services
13
548
--
3,4
--
--
--
Swedish Dent J. ~3 193
MANSON &
&: ALL
(103)
LEGENDE :
N
EFFECTIF DE L'ETUDE
%
POURCENTAGE DE SUJET ATTEINT
NS
NOMBRE MOYEN DE SEGMENTS TOUCHES
T
PRESENCE DE TARTRE
GC
GINGIVITE CARACTERISEE
DM
DEPOTS MOUS
PA
PÀRODONTOPATHIE
PARODONTOPATHIE AVANCEE
...-,,CI'>Dr'\\,

COMPARAISONS AVEC LES PAYS DE L'EUROPE LATINE OCCIDENTALE
ALLEMAGNE (Hannover)
ANNEES
AGES
N
--_
%
CAO
•.
--_ -
---
---
"
C
A
0
REFJ:.R~t-!~~
-
1973
8-9
1000
--
3,3
--
--
--
International Collaborative
Co11aborative Study of
Dental Manpower Systems -- Interim
13-14
1000
--
8,8
--
--
--
Report 1980 (WHO)
( 139)
(139)
FRANCE
ANNES
AGE
N
"%
CAO
C
A
0
DM
T
GC
PA
REFERENCES
-
_._-
--
- -
-- -
- -
--
-_.-
-- ..
-- -
- - - - - -
"
%
NS
"
%
NS
NS "%
NS
"
%
NS
B. Guillopé
Gui110pé (?'J.~
1980
15
55
96
7,3
3,8
0,6
2,9
76
2,6
33 0,5 16
0,3 0
0
18
35
100
9,5
3,4
1,8
4,8
29
1,3
43 0,8 --
0
-
0
5-19
243
99
8,5
3,8
·1,
3,7
52
1,9
36 0,6 15
0,300
0
ANNEES
AGES
N
"%
CAO
C
A
0
REFERENCES
~
1975
6
3.049
--
0,3
0.,2
0,1
0
9
15.758
--
1,8
1,1
0,2
0,5
Sitbon J.M
( I.'i?)
l',?)
12
14.719
--
3,5
1,9
0,3
1,3
15
11. 462
11.462
--
6,1
2,A
0,5
2,A
2,8
6-17
144.131
--
3,3
1,7
0,3
2,1
.~
'<l
1
cr"
-D
1"'\\
1

ITALIE
ANNEES
AGES
N
----
- -
"
%
CAO
DM
T
GC
PA
REFERENCES
-
- .1
.
- ---- - -
--
"""-----
- .1
------
"
%
NS
"
%
NS
"
%
NS
"
%
NS
Dr.
Or. L. STROHENGER (159)
1980
6
99
52
1
99
5,7
47
1,1
92
3,2
12
86
73
1,8
100
5,8
67
1,6
98
4,1
ANNEES
AGES
N
"
CAO
C
A
o
DM
T
GC
REFERENCES
"
NS
"
NS
"
NS
1978 (Milan)
6
198
40
0,7
0,7
o
o
97
5
16
0,2
52
1,1
Dr.
G. VOGEL
(OMS)
10
193
83
3,3
2,9
0,1
0,3
96
5
42
0,6
70
1,9
13
197
94
6,9
5,7
0,2
l"
f
98
5,2
53
0,8
79
2,4
SUISSE
ANNEES
AGES
N
- - - -
"
%
CAO
C
A
0
REFERENCES
- - - -
-----
--
--
--
1975 (Basle)
8
--
--
0,7
9
--
--
1,2
"
~:.:.
1,2
"
--
--
OMS
(I2])
( 127>
11
--
--
2,3
1975(Zurich)
12
--
--
3,9
1974 (VAUD)
12
--
--
5,4
1974 (GLARIS) 12
--
--
7
6
l '
C"\\
1

f.QBI.!:!~~.h
f.QBI.!:!.~~.h
ANNEES
AGES
N
%
CAO
C
A
a
0
REFERENCES
------'--
-------l...
1978
6
19 (48)
--
0,42 \\0,98) 0,42 (0,98) .0 (0)
(0 )
a
0 (0)
(0 )
OMS
( 133)
(133)
7
37 (82)
--
1,19
1 ,19 (l,96)
( l , 96)
1,16
1 ,16 (1,94)
( l , 94)
0,03 (0,02)
(0)
(0 )
8
28 (62)
--
1,62 (2,53)
l,57 (2,40) a
0 (0,03)
0,05 (0,10)
9
44 (78)
(78 )
--
1,83 (3,37) 1,80 (3,06)
(3,06 ) a
0 (0;21)
0,03 (0,10)
10
35 (30)
(30 )
--
3,26 (4,80) 3,14 (4,20) 0,06 (0)
0,06 (0,60)
11
18 (la)
--
----
----
2,89 (5,5)
( 5 , 5 )
0,39 (0)
() rural
1
-
....
,...
t"'I
M1

COMPARAISONS AVEC LES PAYS DE L'EUROPE DE L'EST
POLOGNE
ANNEES
AGES
N
~
CAO
C
A
o
REFERENCES
- -
- -
- -
-- -
-
1969
14
---
99
7
Herodyski Czas Stomat. 22, 823
(78)
(Bia1ystOk
(BialystOk province)
1974
15-19
962
99
9,1
W10ck
Wlock (OMS)
( IlS)
(Pozman province)
Pozman ville
15-19
997
99
8,3
WHO / ORH / J2 / 669 / 74
1977
13-14
---
---
6,8* 7,9**
OMS
* Urbain
** rural
1
N
,...
M
t"'l
1

COMPARAISONS AVEC LES PAYS D'AFRIQUE
O'AFRIQUE OU
DU NORD ET OU
DU NORD EST
ALGER lE
ANNEES
AGES
N
"
CAO
C
A
a
PA
T "
GC "
PA "
REFERENCES
- - -
--
- -
"
- -
-
- -
- -
--
- - '
- ~ - -
- - - - -
"
REFERENCES
- - '
1973-1974
5- 6
125
70
2,61
2,6
a
0,01
17,6
la
10
3,2
Or.
Dr. P. MATHaN
( 1'"(5)
9
79
47
l, 1
1,1
a
a
34
27
14
12
101
66
1,9
1,8
0,1
a
49
38
28
15-16
158
92
4,8
4,2
0,6
0,01
73
37
42
TUNISIE
ANNEES
.
' AGES
N
"
CAO
C
A
a
DM
T
GC
PA
---
- - --
- - --
- -
-
---
-----NS'
"
CAO
C
A
a
DM
T
GC----'NS
"
NS
"
"
-----NS
N'
"
"
"
REFERENCES
"-----NS
1982
6
354
29,4
0,6
0,6
a
a
98,6
5,7
43,5
1,4
53,1
1,4
3,1
a
ABIO A. (1)
A. (1)
12
353
68,3
2,8
2,7
a
a
98,8
5,8
65,7
2,7
76,5
2,5
6,8
0,1
15
354
76
3,5
3,4
0,1
0,1
97,7
5,6
79,9
3,7
79,9
2,6
11
I l
0,1
LYBIE
ANNEES
AGES
N
- ' - -
"
CAO
C
A
a
REFERENCES
- - - -
_..._- --
1979
6
19
----
"
--
-
---
--
1979
6
19
21
0,3
0,3
a
a
OMS
( 135)
1
C"'l
9
98
31
0,5
0,5
a
a
,...
....
C"'l
12
51
55
1 , 3
1
0,2
0,1
1
15
151
66
1,7
1,4
0,2
0,1
15-19
541
66
2,1
1,7
0,2
0,2

EGYPTE
ANNEES
AGES
N
"%
CAO
C
A
0
REFERENCES
- -
---
1979 (Province)
TANTA Gharbia
12
--
--
3,0
--
--
--
ZAHRAN REPROT
15
--
--
4,7
--
--
--
OMS
ALEXANDRIA
12
--
--
3,2
15
--
--
4,5
CAIRE
12
--
--
1,7
15
--
--
2,7
GIZA
12
--
--
1,7
15
--
--
2,5
ANNEES
AGES
DM
T
GC
P
REFERENCES
- - - -
1979
URBAIN
12
5,4
1,7
1,0
0,0
ZAHRAN REPROT OMS
15
5,2
2,3
1,3
0,1
RURAL
12
5,9
0,6
1,3
0,1
15
5,8
3,7
1,5
0,1
EGYPTE
ANNEES
AGES
N
-------
"
%
CAO
REFERENCES
- - - -
- - -
-------
---
1974
7
1027
26
0,5
ZAHRAN LONGITUDINAL STUDY
9
1027
60
1,5
EGYPTIAN DENTAL JOURNAL 13
1
~
,...
12
1027
75
2,6
(7500 6-13 year olds)
(176)
CI 76)
C"'l

f~~f~~~l~~~~_~~~f_h~~_f~!~_Q~~!~l~Q~_~~l~~
fQ~f~~~l~Q~~_~~~f_h~~_f~~~_Q~~f~l~~~_~~l~~
ETHIOPIE
ANNEES
AGES
%
CAO
C
A
a
T
GC
PA
REFERENCES
----
-_.-
- - --- - - -
REfERENCES
. _ - - . J
~
1974
6
8
0,2
0,2
a
0
a
29
52
a
0
13
56
1,5
l1 ,5
a
a
69
82
2
OlSEN
OLSEN (J2)
(124 )
15-19
53
1,6
l1 ,3
0,1
0,2
52
82
2
KENYA
ANNEES
AGES
%
CAO
REFERENCES
REfERENCES
_...
_..
-_.
~
_---.:..
-~
- -
----
--- ------
1952
6 -- 8
46
a
Mc KAY (OMS)
(Mambasa)
9 -la
54
0,1
,;~ ,
11-12
74
0,1
13-15
72
0,5
ANNEES
AGES
%
CAO
r:
r
A
a
T
GC
PA
REFERENCES
REfERENCES
--- - -
---
-_.-
- + - ~
- _ . ~
-----
- - - - ---
~.
-
~
1973
6
41
0,9
0,9
a
0
9
45
0,9
0,8
0,1
a
74
84
a
GAD' (OMS) (59)
12
57
1,7
l1 ,4
0,3
a
72
85
7
15-19
52
1,7
l1 ,4
0,3
0
83
91
20
LIBERIA
ANNEES
AGES
%
CAO
- -
REFERENCES
-
REfERENCES
1978
6
30
0,0
GRATTAEN (OMS)
(Monrov la) 12
15
0,4
1
'",...
"

-1
NIGERIA
ANNEES
AGES
N
~
CAO
GC
PA
REFERENCES
- - ~
- - - - - -
"
CAO
GC
PA
- - - - ' -
1973
10-14
81
70
2,9
62
56
(Kano)
15-19
73
62
3,8
Sokoto
5 - 9
41
46
1,1
10-14
79
81
3,2
73
47
15-19
46
63
3,6
67
52
HENSHAW DATA HELD WHO/ORH (72)
Jos
Jas
10-14
91
59
3,2
23
I l
15-19
52
52
1,7
54
50
CAMEROUN
ANNEES
AGES
CAO
REFERENCES
Rural
Urbain
1982
12
1,4
l ,8
O.M.S.
SENEGAL
SENE GAL
ANNEES
AGES
~
CAO
C
A
0
T
GC
PA
REFERENCES
-" --
_. -
REF~RENCES_
.
- -
-- ---'"-'- - - - - ---
--_..
-
1979
9
20
0,8
0,8
0
0
12
21
0,6
0,6
0
0
--
--
--
GRAPPIN
15-19
28
0,6
0,6
0
0
1974 (Dakar 9
74
0,3
0,2
0,1
0
--
85
--
DE PASQUALE (OMS) (36)
Ecole)
12
84
0,3
0,2
0,1
a
0
91
--
14
68
0,6
0,5
0,1
a
0
--
91
O.M.S.
1977
6
31
39
--
--
0
--
--
9
--
--
33
42
2
15-19
--
--
--
46
51
1
1
'!'

...
.... _,
- ),
OUGANDA
ANNEES
AGES
X
%
CAO
REFERENCES
- -
-
-
1966
5 -
9
--
0,1
MOLLIER ET AL
( 112)
10-14
--
0,4
15-19
--
0,4
1972
6
36
0,8
JENSEN (OMS)
(85)
9
38
1,5
12
30
2,4
ZAIRE
ANNEES
AGES
X
%
CAO
T
GC
PA
REFERENCES
-
1970 (Total)
12
27
1
72
87
28
Kinshasa
12
20
0,6
70
80
40
Kisangani
12
55
2,3
70
85
35
BARMES (OMS)
( 11)
Bukavu
12
18
0,5
60
95
15
Lumumbashi
12
0
0
M'Bandaka
12
55
2,3
1973
12
9
0,2
--
OWINSKA (OMS)
( 14 1)
(141)
15-19
27
0,8
MOZAMBIQUE
ANNEES
ÀNNEES
AGES
N
X
%
CAO
DM
T
GC
REFERENCES
le!«
NS
X
%
NS
X
%
NS
1978
6
823
55
0,3
99
5,4
5.4
42
1,1
97
4,8
MARTIN H.
HOBDELL
and JORGE R.
CABRAL
12
980
27
0,8
99
5,4
64
2,2
96
4,8
(79)
1
,...,
,....
,...,
,....

LESOTHO
ANNEES
AGES
N
%
CAO
C
A
o
DM
GC
PA
REFERENCES
%
NS
%
NS
%
NS
1980
12
121
39
1,3
1,3
o
o
87
4
54
0,1
o
o
KNIGHT/JE/WHO
15
164
69
3,3
350/LESOTHO
3,3
0,3
o
88
3,8
69
0,1
o
o
(92)
SWAZILAND
ANNEES
~
N
%
CAO
C
A
o
DM
E.L.
PA
REFERENCES
%
NS
%
NS
%
NS
1978
6
13
0,6
0,6
o
o
50
1,8
4
o
o
o
Dr. J.O.
9
ABINOSI OMS
9
31
1,6
1,4
0,2
o
49
1,8
2
o
o
o
(6)
(6 )
12
37
2,2
1,8
0,4
o
51
1,8
4
o
o
o
12-19
40
3,4
3,2
0,2
o
51
1'.7
1',7
15
o
o
o
REPUBLIQUE SUD AFRICAINE
T
Ge
PA
REFERENCES
ANNEES
AGES
N
CAO
C
A
o
-,-. -_
N
%
CAO
C
A
rt4
..
_o.
--.-.~
%
NS
%
NS
%
NS
%
NS
1978-79 Etude Scolaire
6
323
15
0.3
0.2
o
0.1
69
2.7
14
0.2
7
0.2
o
o
9
297
63
1.8
0.8
0.3
0.7
77
3.1
25
0.5
13
0.3
o
o
12
293
81
3.9
1.6
0.8
1.6··
1.6 ,.
76
3.4
41
0.9
18
0.4
o
o
15
492
'79
6.0
1.7
1.6
2.7
75
2.8
39
0.8
21
0.7
~
o
15-19
974
79
6.5
1.6
1.9
3.0
73
2.7
42
0.9
23
0.7
.1.3
,1.3
o
O.M.S (136)
6
154
21
0.4
0.4
NOIRS
o
o
91
4.4
23
0.4
15
0.3
o
o
9
143
68
1.6·
1.2
0.6
o
94
4.8
38
0.8
27
0.7
o
o
12
145
81
'3.6
2.5
1.0
o
96
5.1
57
1.5
35
0.9
o
o
15
244
84
5.3
2.9
2.8
0.1
88
4.0
45
1.1
40
1.2
2.0
o
15-19
470
88
6.4
2.7
3.4
3.Z-
0.5
87
3.9
49
1.2
43
1.3
2.6
0.1
1
ClO
co
,....
8I..AJl(:S
6
82
8
0.2
0
o
0.2
56
1.2
5
0.1
o
o
o
o
"
P"I
M1
9
80
60
1.9
0.6
0.2
1.2
65
1.8
14
0.2
o
o
o
o
12
97
97.
85
4.5
0.8
0.7
3.0
60
1.8
30
0.5
3.1
o
o
o
15
216
83
7.0
0.5
0.5
6.0
57
1.4
35
0.5
0.5
o
o
o

-379-
VII.
3
ETAT COMPARATIF DE LA CARIE EN DENTURE PERMANENTE
VII.
3.1
Comparaison avec les Pays ANGLO-SAXONS et SCANDINAVES
A 9 ans,
le
CAO en COTE D'IVOIRE
est de
1,4
tandis que
dans
les
pays
anglo-saxons, i l varie entre
2,5 et 4,6.
A 12 ans,
i l
est
de
2,9 en COTE D'IVOIRE et
les
pays
anglo~saxons ont un CAO variant entre 4,7 et 10,4.
Nous
pouvons
donc conclure
que
le CAO est faible
comparativement à ces pays.
Cette différence est imputa-
ble au mode de vie
alimentaire.
En effet,
malgré le
changement notable du modèle alimentaire vers
une alimen-
tation de
type occidental,
la consommation des
produits
vivriers
de base tiennent
encore une
grande place en
COTE D'IVOIRE.
A l'inverse,
le niveau des
soins
est
très
élevé
dans
les
pays
anglo-saxons
(0
7,4)
alors
qu'il est
pratiquement inexistant
en COTE D'IVOIRE.
La part de
la santé
dans
le PNB est
très
élevé
dans ces
pays
(6 à
8% du PNB)
par rapport
à celle des
pays africains
(2 à
4% du PNB).
Autrement dit,
les

-380-
moyens
de santé sont très développés
et la plupart de
ces
pays sont très
avancés
dans
le domaine de
la prévention.
VII.
3.2
Comparaison avec les Pays Libéraux de L'EuROPE OCCIDENTALE
LATINE
A 6,
7 et 8 ans,
le CAO en COTE D'IVOIRE est
comparable à
celui de
la France,
l'Italie et de
la
Suisse.
Ensuite, nous notons une augmentation progres-
sive dans
les
pays
occidentaux pouvant même atteindre
le
triple du taux constaté chez
les
Ivoiriens.
Le niveau des soins bien qu'inférieur à
celui
des pays anglo-saxons,
reste toujours
plus
important que
dans
les
pays Africains.
Il est tout
de même faible au
Portugal et en Italie où le système de santé commence
seulement
à
se développer.
VII.
3.3
Comparaison avec les Pays Socialistes de
l'EUROPE de l'EST
jous
disposons de
très peu de données sur les pays
socialistes.
Toutefois,
en Pologne le CAO est aussi élevé que
dans
les autres pays européens.
D'une manière générale,
les
pays
socialistes dispo-
sant d'un système de soins organisés,
i l est probable que

-381-
les soins conservateurs
sont plus importants que dans
les pays
africains.
VII.
3.4
Comparaison avec l~s Pays d'AFRIQUE DU NORD et du NORD-EST
La
situation dans certains pays d'Afrique du
Nord et du Nord-Est est semblable à
la nôtre.
Ainsi,
d'après
les études faites au MAROC (169)
l'indice CAO
jusq~'à
l'âge de 12 ans est presque identique
~ celtii rencontré en COTE n'IVüIRE. Ensuite~ il
devient plus important chez les enfants marocains~
AGE
COTE D'IVOIRE
MAROC
ALGERIE
LIBYE
TUNISIE
1984
1979
1973-74
1982
1973-74
j
1
6 ans
0,4
1
0,3
0,3
0,6
1
9
ans
1 ,4
1 , 7
l , 1
0,5
-
1
1 1 ans
-
i
-
-
1
2,3
2,3
-
i
-
1
i
1
12 ans
2,9
2,9
1 ,9
1
2,8
13 ans
2 ,6
3,3
-
-
-
15 ans
2,5
4,2
4,8
1 ,4
3,5

-382-
En Algérie,
l'indice de carie est plus
bas qu'en
COTE D'IVOIRE
jusqu'à
12 ans,
pour ensuite
le dépasser
et mêmeen être
le double
à
15 ans.
Par contre,
en Lybiefquel que
soit
l'âge,
le
cao
est nettement moins
élevé qu'en COTE D'IVOIRE.
TGutes
ces
études
rapportent un taux de soins
très
faible
par rapport
aux besoins
de
la population.
V:I.
3.5
Comparaison àvec
les Pays d'AFRIQUE NOIRE
A part
l'AFRIQUE DU SUD où
le
taux de CAO est
très
élevé et avoisine celui
des
pays
industrialisés
les
autres pays
d'AFRIQUE NOIRE semblent moins affectés
par
la carie
dentaire.
I.~ LESOTHO SWAZILAND COTED'IVOI- LIBERIA MOZAMBIQUE
AGE
I.~ LESOTHO SWAZILAND COTED'IVOI- LIBERIA
AGE
1980
1978
RE
1984
1978
1978
6
-
0,60
0,40
0
0,30
9
-
1,40
1,40
-
-
12
1,30
1,80
1
1,80
2,90
0,40
0,80
15
3,30
3,20
15
3,30
2,50
-
-
1

-383-
Tous
les pays
d'AFRIQUE NOIRE sont
caractérisés
par une
absence
quasi totale de
soins.
De surcrott, .le
peu de soins
prodigués
portent essentiellement sur les
'Î,
extractions,
vu
le nombre
limité
de
praticiens par rapport
à
la population.
Toutefois,
la REPUBLIQUE SUD-AFRICAINE se distingue
des
autres
pays
avec
une
pratique
assez poussi~ ~es soins
conservateurs
dépassant même
parfois
certains
pays
industrialisés.
Lorsque nous
analysons
ces
chiffres
en profondeur,
nous
constatons
que
ces
soins
sont réservés
en priorité aux
enfants blancs.
En revanche,
les
extractions sont plus
fréquentes
chez
les
enfants de
couleur.
L'indice CAO est
compris
entre 0
et 2 dans
les
pays
suivants
:
- MOZAHBIQUE"
- OUGANDA
-~AIRE
- iTIHOPIE
- LI:3ERIA
- SENE GAL
Dans
l'ensemble,
le CAO en COTE D'IVOIRE
(1
à 3),
est plus
élevé que dans
les
pays
africains
cités
ci-dessus.
Toutefois certaines
réserves
sont à
faire
puisque
la plupart de ces
études
ont une
dizaine d'années.

-385-
Le tableau suivant donne l'évolution du C.\\O
dans différents pays à
12 ans.
a) Pays en voie de développement
KENYA
0, 1
en
1952
1 , 7
en
1973
OUGANDA
0,4
en
1966
1 ,5
en
1972
ETHIOPIE
0,2
en
1958
1 , 6
en
1975
IRAK
0,7
en
1967
3,5
en
1976
0
0
INDONESIE
0,7
en
1973
3,5
en
1972
THAILANDE
0,7
en
1960
4,5
en
1975
VIETNAM
2
en
1959
6,3
en
1970
MAROC
2,6
en
1970
2,9
en
1981
COTE D'IVOIRE
2,6
en
1979
2,9
en
1984
0
0,7 = rural, 0
rural,
3,5 = urbain.
b) Pays industrialisés
ROYAUME UNI
5,4 en 1963
3,4 en 1978
NORVEGB
9,5 en 1975
4,5 en 1979
Dans
la plupart des pays en voie de développement
le CAO évolue de
très bas à bas ou-modéré,
tRndis que dans
les pays industrialisés il passe de
très élevé à élevé ou
modéré.

-384-
Des ~tudes plus r~centes (LESOTHO, SWAZILAND)
ont des valeurs comparables à celles. de la COTE D'IVOIRE
sauf pour le LIBERIA et le MOZAMBIQUE où les taux
restent faibles.
ETUDE COMPARATIVE A L'AGE DE 12 ANS
------------------------------------
D'après les donn~es de l'O.M.S. sur la pr~valence
de l'atteinte carieuse à l'âge de
12 ans,
la tendance
est à la diminution de l'indice CAO dans les pays industria-
lis~s (ETATS UNIS, ROYAUME UNI, CANADA, NOUVELLE ZELANDE,
DANEMARK, SUEDE).
Par contre on observe le ph~nomène
inverse dans les pays en voie de d~veloppement (KENYA,
OUGANDA, ETHIOPIE, INDONESIE, etc.)
L'O.M.S.
a établi une classification suivant les
valeurs de l'indice CAO à
12 ans.
INDICE
12 ANS
Très bas
0,1 -
1,1
Bas
1,2 - 2,6
Mod~r~
2,7 - 4,4
Elev~
4,5 -
6,5
Très ~lev~
6,6 et plus

-386-
VII.
4
ETAT COMPARATIF DES PARODONTOPATHIES
VII. 4.1
Comparaison avec les Pays Libéraux de l'EUROPE OCCIDENTALE
LATINE
L'état parodontal est nettement meilleur en France.
L'atteinte est moindre aussi bien en intensité qu'en
fréquence.
Par contre en Italie,
à
6 et 7 ans,
les
enfants présentent plus
de dépôts mous
et de
tartre que
les enfants
ivoiriens.
DEPOTS MOUS
ITALIE
(1980)
COTE D'IVOIRE
(1984)
!
6
99%
92,1%
7
100%
96,6%
TARTRE
ITALIE
(1980)
COTE D'IVOIRE
(1984 )
6
51%
51 ,3%
7
78, 1%
79,7%
-
Il en est de même pour la gingivite caractérisée
qui atteint
92% des
enfants
de 6 ans et 98% des enfants
de 7 ans en Italie.
L'atteinte en COTE D'IVOIRE est de
82,6 à
7 ans.

-387-
VII. 4.2
Comparaison avec les
Pays d'AFRIQUE DU NORD ET DU NORD-EST
La situation en TUNISIE et
au MAROC est
comparable
à
celle de
la COTE D'IVOIRE en ce
qui
concerne
les
dépôts mous
et
le tartre.
Les
gingivites
caractérisées
et
lesparodontopathies
sont moins
fréquentes
dans
ces
pays.
En Algérie,
par contre,
les
enfants
présentent
plus de parodontopathies
avancées
qu'en COTE D'IVOIRE.
VII. 4.3
Comparaison avec
les Pays d'AFRIQUE NOIRE
Nous
ne pouvons
établir une
étude comparative
sur la présence des
dépôts
mous
pour la simple raison
qu'elle n'a pas
été prise en compte dans
la plupart des
études effectuées.
Seuls
les pays
du Sud de
l'AFRIQUE
disposent
de
données
sur
la présence de
dépôts mous.
En REPUBLIQUE SUD AFRICAINE,
les enfants
noirs
présentent
autant
de
dépôts mous
que
les enfants
Ivoiriens.
tandis
que
la fréquence
est plus
faible
chez
les
enfants blancs.
La présence
de dépôts
mous
est plus marquée
au Mozambique
plus bas au LESOTHO et au SWAZILAND qu'en COTE D'IVOIRE.

-388-
A part
le KENYA et
le
ZAIRE qui
a
une
situation sem-
blable à
celle de
la COTE D'IVOIRE,
les
enfants
des
autres
pays
d'AFRIQUE
semblent
présenter moins
de
tartre.
Concernant
l~ gingivite caractérisée, apr~s le
MOZANBIQUE,
le KENYA et
la COTE
D'IVOIRE sont
les
plus
atteints.
Les
parodontopathies
avancées
sont
tr~s fréquentes chez
les
Nigériens et
les
Zairois
avec des
taux variant
entre
15% et
60%.
En COTE D'IVOIRE,
le
taux avoisine
ceux de
l'OUGANDA et
du
KENYA.
VII.
5
CONCLUSION
Dans
les
pays Africains,
on constate une
augmentation de
la carie dentaire
liée aux
changements
du mode de
vie
(urbanisa-
tion,
habitudes
alimentaires ..• )
La
fréquence
et
l'intensité des
caries
dentaires
en voie
de
diminution dans
les pays
industrialisés
restent
tout de même
élevées
comparativement
aux pays
africains.
Dans
les
pays
industrialisés,
les
syst~mes de santé plus
développés
permettent
de mettre
en
place des
programmes de
pré-
vention et également
d'effectuer un nombre important de
soins
conservateurs,
ce qui n'est
pas
le
cas
dans
les
pays
en voie de
développement.
... / ...

-389-
L'atteinte carieuse plus fréquente dans les pays
d'AFRIQUE du Nord comparativement aux autres pays africains
est imputable à une consommation importante de produits su-
crés.
Contrairement à l'état dentaire,
l'état"parodontal
dans les pays d'EUROPE est nettement supérieur à celui des
pays Africains.

-390-
C 0 oN C LUS ION

-391-
Notre
étude
épidémiologique
sur
1279
enfants
de
la
région
abidjanaise
a
permis
de
mettre
en
évidence
les
résultats
suivants
Les
affections
de
la
muqueuse
buccale
sont
peu
fréquentes
et
touchent seu'lement
7,5
%
de
l'échantillon.
L'atteinte
chez
les
filles est pratiquement identique à celle des garçons.
Les
colorations
intrinsèques
ainsi
que
les
altérations
de
structure
se
rencontrent
d'une
manière
préférentielle
en denture
tem-
poraire.
La
persistance
des
dents
temporaires
est
constatée
chez
7.11 % des enfants.
Dans
l'ensemble.
les
fractures
dentaires
augmentent
avec
l'âge et sont relativement plus fréquentes chez les garçons.
Les
anomalies
dento-faciales
présentent
un
taux
assez
élevé
(40 %) dans la population étudiée et ne montrent pas de liaison signi-
ficative avec le sexe.
Dans
notre
échantillon.
aucun
des
enfants
atteints
n'était
en cours de traitement.
... / ...

-392-
La fréquence des paradontopathies est la suivante
97 % de dépôts mous,
82 % de tartre,
84,4 % de gingivites caractérisées,
.':-"
Il,1 % de parodontopathies avancées.
Avec respectivement
5,6 segments touchés par les dépôts mous,
2,9 pour le tartre,
4,6 pour les gingivites caractérisées,
0,1 pour les parodontopathies avancées.
Les
enfants
de
la
classe
sociale
aisée
présentent
moins
de parodontopathies que ceux des autres classes sociales.
De même,
l'état parodontal des enfants fréquentant les écoles
privées est supérieur à ceux des écoles publiques.
Ceci
pourrait
s'expliquer
par
une
hygiène
bucco-dentaire
meilleure et une alimentation plus équilibrée chez ces enfants.
L'atteinte
parodontale
est
plus
importante
chez
les
garçons
que chez les filles.
... / ...

Le
groupe
éthnique
ne
semble
pas
avoir
une
influence
sur
la présence des parodontopathies.
La
fréquence
du
tartre
et
des
parodontopathies
avancées
augmente avec l'âge.
Nous
constatons
donc
que
la
prévalence
des
gingivites
est
élevée
chez
les
enfants
tandis
que
les
parodontopathies
avancées
sont moins importantes.
La
présence
considérable
de
dépôts
mous
et
de
tartre
avec
.les
phénomè:les
de
dentition
expliquent
la
sévérité
des
gingivites
chez l' enf ant.
Du
point
de
vue
cariologique,
en
denture
temporaire.
73, 82%
des
erfants
âgés
de
6
à
8
ans
présentent
des
dents
temporaires
cariées, absentes ou obturées.
Le
CAO
est
de
3,3.
L'atteinte
est
plus
importante
chez
,
les garçons que chez les filles.
Les
enfants
du
milieu
rural
sont
moins
touchés
que
ceux
du milieu urbain.
... / ...
-
)

-394-
Fait
caractéristique.
le
nombre
moyen
de
dents
obturées
est nul dans la population étudiée.
Les
soins
conservateurs
se
rencontrent
uniquement
chez
les
enfants de la classe aisée.
Le nombre moyen de dents absentes est également faible.
En denture
permanente
60.9
% des
enfants
sont atteints avec
un CAO de 1.8.
En denture
permanente
stable
de
12
à
15
ans.
le
CAO
est
de 2.8.
Contrairement
à
ce
qui
se
passe
en
denture
temporaire.
les filles sont plus touchées que les garçons.
La
catégorie
socio-professionnelle
n'a
pas
une
grande
influ-
ence.
Comme
en
denture
temporaire.
la
prévalence
de
la
carie
est
plus
élevée
en
zône
urbaine
qu'en
zône
rurale.
Cette
différence
est
due
au fait
que
les enfants
vivant en zône urbaine
ont une alimenta-
tion
plus
riche
en glucides.
Il
ressort
de
l'enquête
alimentaire
que
l'assimilation
du
modèle
alimentaire
occidental
se
fait
surtout
au
petit déjeuner.
... / ...

-395-
La
prévalence
de
la
carie
est
comparativement
plus
impor-
tante chez le groupe MANDE.
Le
nombre
moyen
de
dents
obturées
est
nul
pour
tout
l'é-
chantillon.
En
denture
permanente
également,
les
enfants
de
la
classe
sociale aisée sont pratiquement les
seuls à recevoir des soins conser-
vateurs.
Le
taux
relativement
bas
des
soins
dentaires
est

au
fait
que
la
densité
dentaire
est
toujours
faible
malgré
les
efforts
entrepris par les Pouvoirs Publics.
Les
recherches
sur
le
fluor
ont
montré
que
la
teneur
en
fluor
des
eaux
de
boisson
de
la
région
abidjanaise
est
faible
et
varie entre 0,002 ppm et 0,6 ppm.
Toutes
ces constatations
rendent
nécessaire
la
mise en place
d' un
programme
de
Santé
Publique
visant
à
améliorer
l'état
bucco-
dentaire.
L'information
et
l'éducation
sanitaire
doivent
être
menées
auprès des parents, éducateurs et des enfants .
.../ ...

-396-
Cette
action
devra
débuter
dans
le
milieu
scolaire
et
dans
les centres de
protection maternelle et infantile
(PMI)
qui constituent
des milieux favorables à 1• éducation.
La
solution
ré~ide en
la
prise
en
charge
de
l'enfant
de
la naissance à
l'âge de 15-16 ans.
Cette éducation sanitaire devra porter sur
l'enseignement
de
l' hygiène
bucco-dentaire.
La
pratique
de
la
méthode
traditionnelle
d' hygiène
bucco-dentaire
doit
être
encouragée
et
rationalisée.
Il
en est
de
même
pour l'utilisation de la brosse à
dents.
1 • hygiène
alimentaire
en
expliquant
le
rôle
important
de
l'alimentation
dans
la
génèse
des
affections
bucco-
dentaire (caries et parodontopathies).
Pour
espérer
un
changement
dans
les
habitudes
d' hygiène
alimentaire
et
bucco-dentaire.
il
est
important
de
situer
l'enfant
dans son environnement socio-économique.
En
effet.
tout
programme
de
Santé
qui
ne
tient
pas
compte
des
structures
tradi tionnelles
et
du
comportement
alimentaire
serait
voué à l'échec.
... / ...

(
-397-
Enfin.
sur la mise en place d'une prévention fluorée.
En
effet.
les
eaux
naturelles
étant
pauvres
en
fluor.
l'apport du fluor peut se fair~
Par voie générale :
• Distribution
de
comprimés
fluorés
dans
les
écoles", et
les
PMI
en
fonction
de
l'âge
et
du
contenu
du
fluor
des
eaux
de
boisson.
Elle nécessite
des
efforts continus
de la part des parents et des
éducateurs.
, Distribution de
lait
fluoré
Par voie locale
Différentes solutions sont possibles
application
du
gel
fluoré
elle
peut
être
effectuée
par un praticien ou un milieu familial.
rinçage avec des solutions fluorées.
brossage avec des solutions ou gel fluorés.
brossage avec des dentifrices fluorés.
application de vernis fluoré.
Il
faut.
de
même.
procéder
à
un examen
médical
de
dépis-
tage
systématique
des
affections
bucco-dentaires
par
des
visites
périodiques dans les écoles.
• •. 1•••

-398-
Ceci
permet
d'effectuer
des
soins
précoces
qui
constituent
également une étape importante de la prévention des affections bucco-
dentaires.
Pour que cette action soit possi bIe,
il faut
augmenter
la
densité
des
praticiens
de
l'art
dentaire.
En
effet,
le
nombre
réduit
de
praticiens
rend
difficile.
voire
impossible
l'intégration
et
la
plannification
de
la
prévention dans
les services de Santé
publique.
Peut-
être
serait-il
nécessaire
de
former
des
hygiènistes
den-
taires pour aider le chirurgien dentiste dans sa tâche?
introduire
dans
le programmu d'enseignement l'odontologie
préventive et &ociale et préparer ainsi
les
futurg
chirur
giens
dentistes
à
assumer
leur
rôle
d'éducateur
dans
la société.
améliorer
les
structures
de
Santé
dentaires
afin
qu 1 ils
puissent répondre aux besoins de la population.
Pour
cela,
l'accent
doit
être
mis
sur
l'importance
des
centres de soins dentaires médico-scolaires .
• • . 1•..

-399-
-"
obtenir
la
collaboration
des
pédiatres
et
des
autres
professionnels
de
Santé
qui
doivent
considérer
la
Santé
de l'enfant sous tous ses aspects.
Dans
cette étude,
nous
avons
tenté
d' apporter
aux
Pouvoirs
Publics des renseignements et d'attirer
leur attention sur la situation
de l'état
bucco-dentaire de
la
population scolaire de
la région abid-
janaise.
Les
moyens
dont
nous
disposions
ne
nous
ont
pas
permis
d'étendre l'étude à l'ensemble du territoire.
Nous espérons dans un proche avenir faire une enquête natio-
nale avec
la
collaboration d'autres confrères et l'appui des Pouvoirs
Publics.

B l B LIa G R A PHI E

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PEDODONTIE -
PREVENTId~
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SANTE ,BUCCO-OENTAIRE
EPIDEMIOLOGIE
,Mots clefs
Enquête
régiGnale' à
Abidjan
(COTE
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Altératirms
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ct "U 1" e é tu der:! u f 1u b r e f f c,r, r' ;. U é e
dans l~ régien Pb!~janaise.
En ~; ~I i te'
l'a Cl t eu r
expose,
et
commente
les
.résultats
épidémiologlque
'fai~e
sur
la
population
scolaire
de
la
Abidjanaise.
Dans
la
dprnièlc
partie' de,' ce
trava.ll,
l'auteur
conc,lut 'par
Qllelques
,réflexions
sur
1..1
prévention
des,
a ffet.:t lonsbucco-dentaires
clans
son
Pi;lYs.
-~~---------------------_._.-
MeSH
: Regional Survery
in Abidjan (IVORY COAST)
-
Oral mucosal
dl~e~ses­
Derects'
or
teeth
-
Oento
facial
anomalies
per'iodontal
status
Carif>s
stat~s - co~paraison~ studies.
JURY
PRESIDENT
Mr.
le Professeur M.
GASPARD
ASSESSEURS
Mr.
Professeur
GUILLAIN
"
Mr.
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le Professeur M.
Hr.
Le Professeur R.
NEJAR
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Mr.
M.
,SCHOUKER
H.
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BP V 166
I\\BlOJAN Dl
lN5rIlUT D'ODONTO STOMATOI.OGIE
COH: D'IVOIRE