UNIVERSITE
DE
BORDEAUX
III
U. F. R. AMENAGEMENT ET RESSOURCES NATURELLES
-ANNEE 1986
THE51E N"
THESE
POUR OBTENIR LE GRADE DE DOCTEUR
(SCIENCES NATURELLES)
DE
TROISIEME
CYCLE
Présentée et soutenue publiquement le 3 Noverpbre 1986
:
'j
Par:
AMADOU IFATIMAi A
Epouse PALE
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C A
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CONTRIBUTION A L'ETUDE Eco'J:bGl'(!"iJl;
DES THEROPHYTES OU PLANTES ANNUELLES
DE LA VEGETATION DU BURKINA FASO
"1,
M. E. ADJANOHOUNl
Professeu'r
Président
r
M. J. KOIECHUNI
Professeur
Examinateur
M. J. EYME
Professeur
Examinateur
M. J. SECHET
Professeur
Examinateur

Je dédie cette thèse
A la mémoire de mon Père AMADOU SAIDOU SINARE,
A la mémoire de ma Tante AMINATA SINARE,
A ma Mère TRAORE FATI,
A Madame Andréa ADJANOHOUN,
A mon Fils YANN et
mon Epoux PALE FRAN~OIS.

AVANT PROPOS
*******
Le
Professeur
ADJANOHOUN
m'a
fait
l'insigne
hon-
neur
de
me
compter
et
m'accepter
au
nombre
de
ses élèves.
Je
n'oublierai
jamais
ce
que
cela
lui
a valu
de
peines,
de
soucis
et
de
sacrifices.
En
1982,
sa
venue
au
Burkina
Faso
fut
l'occasion
pour
Monsieur
GROUZIS
I~ichel
de
me
confier
au
Professeur
ADJANOHOUN,
dont
l a
grande
cl airvoyance,
sa
haute
compétence,
son
endurance
et
sa
rigueur
au
travail
ont
fait
de
lui
le
symbole
qui
inspire
ses
proches
et
ses
élèves.
Sa
grande
amabilité,
sa
constante disponibilité et
l'immense
intérêt
qu'il
porte
à
la connaissance des plantes
des
savanes
et
steppes
africaines
ont
permis la réalisation
de la majeure partie de ce travail.
Qu'il
trouve ici
le gage
de notre indéfectible attachement.
Madame ADJANOHOUN,
je voudrais ici
vous renouveler
mon
filial
attachement
et
vous
dire
simplement
merci
pour
tout le dévouement que vous m'avez témoigné.
Je
voudrais
redire
ma
profonde
gratitude
au
Pro-
fesseur ADJANOHOUN,
Président de ce jury de thèse.
A notre
Maître,
Monsieur GROUZIS Michel
au Centre
L.
Emberger C.N.R.S.
à Montpellier,
après nous avoir initiée
à l'étude
expérimentale
des
graines
du
Sahel
(Mare d'Oursi,
dans
l'Oudalan
au
Burkina Faso),
accepta de continuer notre
formation
après
le
D.E.A.
Sa
haute
compétence,
sa
rigueur

2
au travail, sa constante disponibilité et sa vision scienti-
fique
du
milieu
sahélien,
ont
permis
la
réalisation
de
ce
travail.
A lui
et à son épouse, nous disons simplement mer-
ci .
La partie expérimentale de notre travail
a pu être
réalisée grâce à
l'aide financière de
la Fondation Interna-
tionale pour la Science (F.I.S.) qui
nous a alloué une bour-
se
avec
laquelle
nous
avons
pu
nous
équiper
en
matériels
expérimentaux.
A la
F.I.S.,
nous disons toute notre recon-
naissance.
Nous
avons
eu
l a chance de rencontrer
le Profes-
seur EYME qui
n'a pas manqué de s' intéresser au déroul ement
de notre travail. Monsieur le Professeur, vous avez en outre
accepté
de
juger
ce
travai l
et
de
participer
à
ce
jury
cela nous va droit au coeur et nous vous disons sincèrement
merc i .
Le Professeur KOECHLIN,
Directeur de l IU.E.R. Amé-
nagement
et
Ressources
Naturelles,
a
bien
voulu
accepter
de juger et participer au jury de soutenance. Nous le remer-
cions infiniment.
Au
Professeur
SECHET,
que
nous
avons
l' honneur
de compter parmi
notre jury, nous disons sincèrement merci.
Il
nous
est
particulièrement
agréable
d'exprimer
toute notre reconnaissance aux familles:
VILLETTE à Fleury-
les-Aubrais
en
France,
PEHOURCQ
à
Bordeaux,
ROZIER
à
Bor-
deaux,
pour
tout
le
bien
qu'elles
nous
ont
fait
à
ces
trois familles, nous disons encore merci.
Nous voudrions remercier nos collègues enseignants
et non-enseignants de
'Institut
Supérieur
Polytechnique

3
(I.S.P.)
de
l'Université
de
Ouagadougou
au
Burkina
Faso,
qui
nous
ont
aidée
ou
soutenue
de
quelque
manière
que
ce
soit à la réalisation de ce travail.
A nos
co 11 ègues
de
laboratoire,
Dramane,
Traoré
Dossahoua,
Tchabi
Alphonse,
Houngnon
Pau l ,
Akouagana
Koffi,
nous
leur
di sons
merci
pour
leur
soutien
mor al
et
pour
l e
bon esprit qu'ils ont entretenu dan s l e laboratoire.
Nous
exprimons
notre
bon
souvenir
à
NIAMBI
Ma
gloire
Dieudonné
et Paul
Bakala.

4
SOMMAIRE
pages
AVANT PROPOS
l NTRODUCTI ON
8
CHAPITRE l : PRESENTATION DU MILIEU
LE BURKINA FASO
l l
1 - SITUATION ET CLIMAT
l l
1) Le climat sahélien
l 7
2) Le climat subsahélien
l 7
3) Le climat Nord-soudanien
l 7
4) Le climat Sud-soudanien
l 9
5)
Le climat subsoudanien
l 9
II - GEOLOGIE
22
1) Le socle précambrien
22
2) La couverture sédimentaire
23
III - GEOMORPHOLOGIE ET HYDROGRAPHIE
23
A - Géomorphologie
23
B - Hydrographie
26
IV - LES SOLS
29
- Les sols sableux
3 l
Les sols sableux puis argilo-sableux à argileux
3 l
- Les sols argilo-sableux à argileux puis argileux
31
- Les sols à texture variable puis gravillonnaire
33
- Les sols à faible drainage
33
- Les sols hydromorphes
33
Les sols gravillonnaires
33

5
v - LA VEGETATION
33
A - Les différentes formations végétales
33
B - Composition floristique des formations végétales
36
1) Les steppes
36
2) Les savanes
38
VI - LA POPULATION
44
VII - CONCLUSION
47
CHAPITRE II : PRESENTATION ET CATEGORISATION DES THEROPHYTES AU
50
BURKINA FASO
1 - INTERPRETATION DES RESULTATS
50
II - AIRES D'EXTENSION DES THEROPHYTES DANS LES DIFFERENTES
52
ZONES CLIMATIQUES EN AFRIQUE OCCIDENTALE selon un
axe N-S et S-N
III - AUTRES TYPES PROBABLES
53
CHAPITRE III : LES THEROPHYTES STRICTS
55
CHAPITRE IV : BIOTOPES PARTICULIERS
78
1 - REPARTITION DES THEROPHYTES STRICTS
78
1) Les Espèces cultivées
78
2) Les thérophytes rudérales - messicoles
79
3) Les espèces inféodées aux savanes et aux steppes
79
4) Les espèces affectionnant les berges des cours d'eau
80
5) Les espèces des sols engorgés ou humides
80
6) Les espèces af(ectionnant les sols hydromorphes
80
7) Les espèces saxicoles
81
II - REMARQUE CONCLUSIVE
81
CHAPITRE V : ADAPTATION ET CHOROLOGIE
82
1 - MODES OU PARTICULARITES BIOLOGIQUES DES THEROPHYTES
82
1) Leur organisation
83
2) Durée de vie
83

6
3} Thérophytes et adaptation climatique
84
4} Adaptation du port des thérophytes
87
5} Adaptation et morphologie racinaire
87
6} Adaptation et anatomie des parties aériennes
88
7} Adaptation et réduction de la surface totale de la
92
plante
8} Adaptation et mode de photosynthèse
93
9} Adaptation et mode de germination
93
10) Adaptation et reproduction des thérophytes
95
11 ) Remarque conclusive
.95
II - CHOROLOGIE
96
1) Les véhicules de la dispersion des thérophytes
les
96
graines
et les diaspores
2) Les mécanismes de la dispersion
96
a) L'anémochorie
96
b) L'hydrochorie
97
c) La zoochorie
98
d) L'autochorie
99
e) La polychorie
99
f) L'anthropochorie
99
g) Remarque conclusive
100
CHAPITRE VI : ETUDE PHYSIONOMIQUE ET DESCRIPTIVE DES GRAINES DES
107
THEROPHYTES
PREA~1BULE
107
l - QUELQUES DEFINITIONS: GRAINES, DIASPORES, SEMENCES
108
2 - VOCABULAIRE EMPLOYE POUR DECRIRE LES GRAINES
109
3 - RESULTATS
111
4 - REMARQUE CONCLUSIVE
119
5 - LA DORMANCE DES GRAINES
120
6 - ETUDE EXPERIMENTALE DE LA GERMINATION
122
7 - CONCLUSION PARTIELLE DE L'ETUDE EXPERIMENTALE DE LA
135
GERMI NAT! ON

7
CONCLUSION GENERALE
136
BIBLIOGRAPHIE
139
ANNEXES
149
1 - TABLEAUX DE RECENCEMENT DES THEROPHYTES AU BURKINA FASO
152
2 - TABLEAUX DE RECENSEMENT DES THEROPHYTES STRICTS
205

8
INTRODUCTION
*******
Durant les deux dernières décennies, la végétation
de
l' Afri que tropi cal e a connu un regai n d'études ou d' ana-
lyses
ralisées
par
les
spécialistes
de
la
Floristique,
de
la Phytosociologie et de la Phytogéographie.
Cela
a permis
une
bonne
connaissance
de
la
flore
africaine et le recensement d'un plus grand nombre de groupe-
ments végétaux dont
les déterminismes
écologiques sont plus
ou moins maîtrisés.
Grâce à quelques
bonnes études monogra-
phiques
régionales
ou
nationales,
une
nouvelle
édition
de
la
carte de
la végétation de
l'Afrique au Sud du Sahara au
1/5.000.000
a vu
le jour en 1981
grâce à l'effort conjugué
de
l'UNESCO/AETFAT/UNSO, de
même
que
la
carte de la vé-
gétation de
la Côte d'Ivoire au
1/500.000 a été
publiée par
1 ' a. R. S . T. a. ~1. e n 1974. D' aut r e sou vr age s son t e n cou r s d 1 é -
laboration, basés sur l'exploitation de la télédétection.
Ces
faits,
bien
que
très encourageants,
ne résol-
vent que très
partiellement les
problèmes posés par la con-
naissance de la végétation africaine qui
présente de multi-
ples
autres
facettes
ou
axes
de
recherches
dont
certains
sont encore intacts.
Les
études
que
nous
avons entrepri ses dans ce mé-
moire sont une contribution à la connaissance plus approfon-
die
des
formes
biologiques
intervenant
dans
1a
structure
des groupements végétaux en Afrique.

9
Notre choix a porté sur les thérophytes ou plantes
annuelles
de
la
végétation
du
Burkina
Faso
pour
plusieurs
raisons:
- Les
thérophytes
représentent
le
type
biologique
le
plus
évolué
de
la
série
et
un
matériel
de
travail
de
choix;
en
plus
de
leur cycle végétatif court â très court,
ils
regroupent
toutes
les
plantes
annuelles,
généralement
herbacées,
dont
1es
grai nes
sont
1es
seul s organes qui
sub-
sistent
de
l'appareil
végétatif
durant
la
mauvaise
saison,
sèche ou chaude (théros signifie en grec:
"saison chaude");
l'importance considérable de
la
graine dans
la vie d'un vé-
gétal
apparaît remarquablement chez les thérophytes.
- Le
Burkina Faso
est
situé dans
les zones soudanai-
ses
et
soudano-sahé1iennes
dont
le
climat
â
deux
saisons,
est marqué
par
une
saison
sèche
de longue à très longue du-
rée
(sept
à
neuf
mois)
qui
impose
chaque
année
un
repos
à
la végétation.
- Dans
le
spectre
biologique
brut
de
la
végétation
à dominance de savane,
les Thérophytes
(Th)
viennent en tête
avec
40,7%
â
leur
suite
on
aura
les
Phanérophytes
(Ph)
avec
30,5%,
les
Chaméphytes
(CH)
avec
6,3%,
les
Géophytes
(G)
avec
6,1%,
les
Hémicryptophytes
(H)
avec
5,3%
(confère
GUINKO,
1984).
- Le
cycle
annuel
des
thérophytes
présente
un grand
intérêt
pour
les
études
expérimentales;
on
peut récolter
chaque
année
une
grande quantité de
graines ou de
diaspores
dont
on
pourra
étudier
la germinatton, la dormance,
la
phy-
siologie,
les adaptations à la sécheresse ... etc.
- La
plupart
des
plantes
cultivées
pour
l'alimenta-
tion des hommes et des animaux
sont
annuelles
et
possèdent

10
des comportements
plus
ou moins
connus
ou étudiés, compara-
bles à ceux des thérophytes spontanés; on pourra se pencher
plus efficacement sur l'amélioration du potentiel
alimentai-
re
des
espèces
spontanées,
déjà
sélectionnées génétiquement
et mieux adaptées,
pour une meilleure productivité.
- Peu
de
travaux
relatifs
au
l-ibellé de
nos
recher-
ches
existent
au
Burkina Faso,
ou
dans la littérature;
si-
gnalons
toutefois
que
quelques
préoccupations
récentes
et
proches
des
nôtres
ont
été
entreprises
entre
1972
et
1977
par
BILLE
et
entre
1979
et
1984
par
LEGRAND,
GROUZIS
et
PALE.
- Enfin,
si
nous avons retenu le Burkina Faso comme
pays
et
centre d'accueil
de
nos
travaux, c'est qu'en dehors
des
raisons
évoquées
plus
haut,
nous
sommes natives du ter-
roir et espérons y poursuivre nos recherches avec nos collè-
gues de l'Université, en équipes pluridisciplinaires.
Dans le présent mémoire,
nous nous sommes attachée
à
recenser
les
thérophytes
du
Burkina
Faso,
à
les
classer
par
familles,
à
étudier
leurs
affinités
chorologiques,
et
leur
répartition
dans
les
différentes
zones
climatiques
ouest af r i c a i nes, à n0ter 1e urs bi 0top e s,_ e n pro c édan t à
.
t
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d -
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de tabl eaux d' ensembl e a permi s 1 a c(c(té~~:t\\~~.des théro-
- 1~4.
\\ I~'
phytes
dont
certains
sont
apparus
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con c e nt r é
n0t r e
a t t e nt ion
sur' 0~~d-e'rn~(è.,/ gr 0upe de
t:!rfJel7t su?9
thé r 0 phYtes
s tri c t s pou r
é t udie r
1 e s
b i '0~t"0'p'e~s
par tic u 1 i ers ,
les
adaptations
et
la
chorologie
la
dernière
partie
de
notre
mémoire
est
consacrée
aux
graines
et
à leur germina-
tion.
Nous
n'avons
pas
négligé
le
milieu
naturel
qui
fut
l'objet
de
notre
premier chapitre.
Les
considérations rele-
vées
ne
constituent
qu'une
présentation
générale
des
fac-
teurs exploitables nécessaires à la poursuite de nos travaux.

l l
CHAPITRE 1
PRESENTATION DU MILIEU : LE BURKINA FASO
******
l - SITUATION ET CLIMAT
Le
Burkina
Faso
est compris
entre
9°20'
et
15°05'
de
latitude
Nord.
Sa superficie est
de
274 200
km2.
Il
est
bordé a l'Ouest etau Nord par le Mali,
a l'Est par le Niger,
et au Sud par le Bénin,
le Togo,
le Ghana et la Côte-d' Ivoi-
re.
(Figure 1)
Le
pays
est
soumis
entièrement
a
un
climat
chaud
et
comprend
trois
zones
climatiques
principales:
l'une
au
Nord
correspond
au
domaine
sahélien et
qui
s'étend
au
Nord
du l 4ème
par a l l è l e cor r e s p0 ndan t
a l ' i s 0 hYèt e 6 0 0 mm,
l' une
au centre correspondant
au
domaine
soudani~n, délimité par
les isohyètes 600 et l 000 mm, et la troisième correspondant
au domaine
Sud
soudanien
qui
couvre
les régions bénéficiant
d'une pluviosité supérieure a l 000 mm.
(Figure 2)
Le
climat
au
Nord,
dans
la
zone
sahélienne,
pré-
sente une saison sèche qui
dure sept a neuf mois.
Les préci-
pitations
sont
inférieures
a
750
mm.
Le
climat
de
la sous-
zone centrale soudanienne correspond
a une
saison sèche qui
dure
quatre
a
sept
mois.
Les
précipitations
croissent
du
Nord au Sud et vont de 750 a l 400 mm.
La durée de la saison
des
pluies
est
moins
longue
dans
le
Nord que
dans
le Sud,
qui
est soumi s pl us longtemps
a
l' i nfl uence
de
l a
masse

l 2
d'air
humide
en
provenance
du
Sud
et
qui
pénètre
dans
le
pays
dès
le mois
d'avril.
Cette
masse d'air humide,
d'abord
par
intermittence
puis
régulièrement,
envahit
la
totalité
du
pays
dès
le moi s de
jui n.
La
sai son
des
pl ui es
commence
dans
l a zone
Sud
soudani enne
vers
le
25
avri l,
entre
le
25
mai
et le 1er juin et entre le 15 et le 30 juin dans le Nord.
L'installation
progressive des
pluies
est
relativement
len-
te,
et
s'étale
progressivement
sur
dix
à
onze
semaines
par contre,
elle
s'achève très
rapidement.
Pour l'étude des
propriétés
germinatives
des
thérophytes
stricts
rudérales-
messicoles,
le
Tableau
l
illustre
la moyenne des températu-
res relevées sur le terrain à l'époque des germinations.
Air
Sol (- 10 cm)
Moyenne
r~oyenne
~loyenne
Moyenne
Température
Co
Co
Co
Co
minimum
maximum
minimum
maximum
Année
1961-
1971-
1961-
1971-
1961-
1971-
1961-
1971-
1970
1980
1970
1980
1970
1980
1970
1980
Mois
Avril
25.8
25.8
38.4
39
30
32.89
39.03
40.97
Mai
25.4
25.5
37.3
37 . l
29.74
32.35
37.81
39.65
Juin
23.5
23.7
34.2
34.3
27.48
30.07
36.23
36. 19
Juill et
22.4
22.5
31.9
31.7
26.32
28.18
32.41
33.85
Tableau 1
Moyennes des températures à Ouagadougou-Aérodrome
par l'ASECNA (service météorologique) de 1961 à 1980
Conclusion:
Les températures de l'air et du sol varient entre 22° et 40° au moment des levées.
Compte tenù de ces observations et des difficultés à
maintenir dans l'étuve de germi-
nation,
des températures inférieures à 25°
(maintenue avec une climatisation de la
salle) les températures retenues sont les suivantes: 25°, 30°, 35°, 40°.

l 3
Le
déplacement
du
Front
intertropical
(F.I.T.)
est
responsable
des
variations
climatiques
saisonnières.
Le
F.I.T.
représente
le contact
entre
l'air maritime humide
et
l'air
sec
continental
du
Nord
(saharien).
Lorsqu'il
se
déplace vers le Nord,
les masses d'air humide pénètrent sous
l'air
sec,
et
la
saison
des
pluies
commence
(mars-avril).
Chaque année,
l'air sec provenant du Sahara,
est
chaud
pen-
dant
l a journée et frai s
l a nui t
: c'est l' harmattan.
L'ai r
provenant
des
hautes
pressions
océaniques
(atlantiques)
de
direction
Sud-Ouest à Sud,
est
porteur de nuages de saisons
des
pluies.
Le
F.I.T.
atteind
le
pays dès le mois de novem-
bre
et
l'harmattan
souffle
quotidiennement
pendant
quatre
mois
asséchant
l'air.
Il
est
chargé d'aérosols
minéraux et
organiques.
Son principal caractère est desséchant;
il fait
chuter l 'hygrométrie surtout pendant la journée et entraîne
de
fortes
variations
thermiques
entre
le
jour
et
la
nuit.
Son
action
desséchante
sur
les
végétaux et les nappes d'eau
peu
profondes,
provoque
la
défol iation
des
pl antes
vivaces
et
favorise
les
espèces
adaptées
comme
les épineux (surtout
les
Acacia).
A l'époque des feux
de brousse,
il
aide à leur
propagati on
en
embrasant
de
grandes
étendues.
Le
phénomène
de
brume
sèche
est
associé
à
ce
vent.
C'est
un
nuage
de
poussières constitué de particules très fines
s'élevant haut
dans
l'atmosphère
et
pouvant
être
portées
sur
de
longues
distances
par
les
courants
aériens.
La visibilité peut être
alors
très
réduite.
L'harmattan
est
un
facteur
climatique
de subdivision de la végétation en Afrique de l'Ouest parti-
culièrement
(Figure
3).
Outre
les
méfaits
physiques
qu'il
provoque
tant
chez
les
végétaux
(défoliation,
coagulation
de
la
sève
ou
formation
de
gomme
chez
les
Acacia et Khaya
senegalensis,
etc ... )
que
chez
les
humains
(gerçures
des
lèvres,
fendillement
des
talons
de
pieds,
dessèchement
de
la
peau,
etc ... ),
il
est
un
véhicule puissant des diaspores
anémochores
et
un
di stri buteur
à
grande
échell e de
germes
infectieux.
Par son balayage quotidien,
il
exerce une influ-
ence de dégradation des
sols
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Figure 2
Zones climatiques du Burkina Faso
(GUINKO, 1984)

16
VEGETATION
SECTEURS CLIMATIQUES

kw
OCEAN-A nA 'VTlOUE
Figure 3
Zonation de l'espace par l'harmattan en Afrique occidentale
entre le fleuve Niger et le littoral atlantique
(MONNIER, 1981)

l 7
de la formation du "bowal", cuirasse ferrugineuse,
de teinte
rouille et
rougeâtre,
parfois
noire,
qui
stérilise une part
importante des sols du pays.
L'abondance
des
thérophytes
dans
la
végétation
est
un
caractère
essentiellement
climatique
de
ce
fait,
le
découpage
climatique
(Figure
2)
récemment
proposé
par
GUINKO (1984) qui
a l'avantage d'être simple et se rapproche
plu s d e cel l e d e FON TES (1 98 3)
que d e cel l es d e BAR LET (1 98 2 )
et PALLIER (1981)
(Tableau n° 2),
permet de comprendre l'im-
portance de la place qu'ils tiennent dans ce pays.
Ce découpage comprend
1.
Le climat sahélien
Il
se
situe au
Nord du
14ème
parallèle.
Il
a,
en
année
normale,
une
pluviosité
maximale
de
l'ordre
de
500
à
600
mm.
La
saison
sèche
dure
huit
à
neuf mois.
C'est
un
climat
qui
ne
permet que
la culture
pluviale
hâtive du
mil
(Penissetumamericanuml,
base de
l'alimentation
de
l'ethnie
Peulh
l a culture de ce thérophyte est
adaptée
aux condi-
tions difficiles du climat dans cette zone.
2.
Le climat subsahélien
Il
se
situe entre
le
14ème et le 13ème parallèle.
C'est
un
climat
de
transition
entre
le
Sahel
(pays
de
la
ste p pe)
et
leS 0 udan
(p ay s de
l a s a van e ).
La
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année normale est comprise entre 600 mm et 750 mm.
La saison
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pra t i que
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la culture
pluviale du mil
(variété à épi
court et à grains
noi râtres).
3.
Le climat nord-soudanien
Il
est
situé
entre
les
latitudes
13°
et
11°30.
On note la présence d'un fleuve:
la Volta noire.
La pluvio-
sité en année normale
varie
entre
750
mm
et
l 000
mm.
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saison sèche dure six à sept mois.
La saison des
pluies per-
met
la
culture
pluviale
de
diverses
variétés
de
Sorghum
(Sorghum
bicolor),
une
variété
tardive
de
mil
à
épi
court
et
à
grains
blanchâtres
très
consistants.
On remarquera que
la
disponibilité
en
eau
plus
élevée dans
cette
zone
permet
de diversifier
les
cultures
céréalières
de
type thérophyti-
que.
4.
Le climat sud-soudanien
La Volta noire divise cette zone en deux ensembles
régionaux d'inégale étendue:
La zone Ouest ou le sud-soudanien Ouest
Elle
est
située
à
peu
près
entre
les
parallèles
12° et 10° correspondant aux régions où
la pluviosité norma-
le
varie
entre
000
mm
et
1 200
mm.
La
saison
sèche dure
cinq
à
six
mois.
Ce
climat
permet
la
culture de
plusieurs
thérophytes
dont
le
maïs,
le
fonio
(Digitaria exilis),
du
coton
et
l'entretien
d'arbres
fruitiers
(manguiers,
goya-
viers,
bananiers,
agrumes, etc ... ).
La zone Est ou sud-soudanien Est
E11 e
occupe
l a
bande
frontal i ère
si tuée
au
Sud
de
la
latitude
11°30'
et
qui
avoisine
le
Ghana,
le
Togo et
le Bénin.
La pluviosité normale est de
l'ordre de 1 000 mm à
1 osa mm.
La
saison
sèche dure
cinq
à
six mois.
La culture
pluviale
comprend
une
variété
de
mil
de
soudure,
et
d'un
tubercule:
l'igname (Dioscorea alata).
s. Le climat subsoudanien
C'est
le
prolongement
en
Burkina
Faso,
du
climat
de
la
zone
Nord
soudanien
de
Côte d'Ivoire.
Climat de tran-
sition
entre
le
climat
guinéen
à deux
saisons
de
pluies
et
le
climat
soudanien
à
une
saison de
pluies,
il
s'étend
sur
la bande frontalière située
à
peu
près
au
Sud
du
10ème pa-

20
rallèle qui
avoisine la Côte d'Ivoire.
La pluviosité en an-
née
normal e est
de
l'ordre
de
l 200
à
400 mm.
La sai son
sèche dure quatre à cinq mois.
Une courte saison sèche appa-
raît durant
les mois de juin-juillet.
On y pratique la cul-
ture
de
di verses
vari étés
d' ignames et de thérophytes dont
le malS.
Le
découpage
climatique
ainsi
décrit
montre
une
décroissance de la pluviométrie du Sud vers le Nord, relati-
vement régulière dans la moitié Est du pays, et dans la moi-
tié Ouest une particularité due,
principalement dans le cen-
tre Ouest, à la présence de chaînes de collines relativement
él evées
et
pl us
à l'Ouest
à
la
ligne
des
hauteurs formées
par les
plateaux de Bobo-Dioulasso et de Banfora ainsi qu'à
l'influence de la vallée boisée de la·AV.o'l~ta-,..noire. A latitu-

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jours
étalés
sur
cinq
à six mois dans
l'extrême
Sud-Ouest,
60 à 70 jours étalés sur quatre à cinq mois dans
le cen-
tre,
- 40 à 50 jours étalés sur trois mois et demi dans le Nord.
Un des caractères
le
plus
important du climat est
la
variabilité
inter-annuelle
des
précipitations
(Figure
5). Elle peut sembler peu forte:
inférieure à 20% sur l'en-
semble du pays; ce sont les années exceptionnelles, invisi-
bles ainsi
présentées, qui donnent en réalité une impression
de
grande
irrégularité.
C'est
au
Nord
qu'elle
est
maximum
("l'irrégularité augmente quand la hauteur annuelle diminue")
(RIOU,
1980). En fait la graduation Nord-Sud n'est pas vrai-
ment marquée et c'est au centre que la stabilité est maximum
(variabilité inférieure à 5%).

2 l
Figure 4
Nombre de jours de pluie moyen annuel
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Variabilité pluviométrique inter-annuelle
(coefficient de variation en X)
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( FONTES, 1983)

22
II - GEOLOGI E
Deux grands ensembles se distinguent
l - LE SOCLE PRECAMBRIEN
Il
correspond
au
bouclier
Ouest-africain
granito-
gneissique.
Le
plus
souvent
recouvert
d'altérites
parfois
cuirassé en
surface quand
il
s'agit de granites syntectoni-
ques,
il
apparaît
sous
diverses
formes
en
cas
de
granites
post-tectoniques.
Ce
bouclier
a
subi
plusieurs
périodes
de
plissement donnant
al"ors des
roches
métamorphiques
plissées
précambriennes de deux époques:
a)
Le précambrien moyen
Il
est
représenté
par
le
Birrimien
(de Birrim
au
Ghana) constitué de roches très diverses:
- schistes,
micaschistes,
quartzites
et
roches
d'origine
volcanique,
- des
chaînons
plissés,
le
principal
relief de ce socle est
situé au centre du pays.
L'Atacorien
(de
la
chaîne
de
l'Atacora)
formé
es-
sentiellement
de
quartzites,
se
situe
près
de
la frontière
béninoise.
b) Le précambrien supérieur
Le
précambrien
supérieur
n'est
représenté
au
Bur-
kina
Faso que
par
la
série
plissée du Tarkwaien
(de Tarkwa,
au
Ghana)
; ce
sont
des
grès
et
conglomérats.
Il
forme
des
bandes plissées au Sud-Ouest du pays.

23
2 - LA COUVERTURE SEDIMENTAIRE
Elle s'est déposée à plusieurs époques
- Au primaire,
par transgression marine,
il y a for-
mation des différents
plateaux Nord et Sud-Est - Sud-Ouest,
les couches sédimentaires donnent des grès et des schistes.
- Au
tertiaire,
dépôts
de
sédiments éoliens et flu-
vio-lacustres ("c'est le continental terminal").
- La
plus
récente
est
due
aux
sédiments
quaternai-
res donnant les cordons de dunes du Nord du pays et les for-
mations indurées.
III - GEOMORPHOLOGIE et HYDROGRAPHIE
A - GEOMORPHOLOGIE
Nous donnons
brièvement
la présentation géomorpho-
logique
du
pays,
qui
est
inspirée
de
G.
PALLIER (1981)
et
P. BARLET (1962).
(Figure 6)
Elle
tente
de
donner
une
zonation
le pays
a un
rel ief
généralement
peu
marqué
et
uniforme

deux
zones
principales se détachent.
a) Une pénéplaine centrale
Elle occupe la majeure partie du pays, son altitu-
de moyenne est de 300 m, mais on peut cependant y distinguer
plusieurs types de paysages, au nombre de deux:

24
-
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. . . . . . . \\..irN" d·~.al
Figure 6
Structure géologique du centre Ouest-africain
(extrait de BARLET, 1962)

25
- un
système
de
croupes
arrondies
et
de dépressions
à
fond
pl at sur l es roches cri stall i nes,
- un autre de glacis cuirassés à faible pente.
Au-dessus
de
ces
deux
ensembles
s'élèvent
diffé-
rents reliefs:
- Sur le granit,
ce sont des dômes,
pains de sucre et pitons
isolés
ou
non.
Un
grand
nombre
de
boules
de
déposition
encombrant
les
pentes.
Ces
reliefs
accusés
ne
sont
pas,
pour autant, élevés
(moins de 150 ml.
- Sur
les
roches
métamorphiques,
des
chaines
de
collines
ou
de
buttes
cuirassées.
Ce
sont
les
reliefs
birrimiens
de type appalachien au Sud-Est et au Centre-Nord.
Ils sont
plus élevés que les précédents
(500-600 ml.
- Des' alignements
dunaires,
Sud-Ouest,
sont
situés
au
Nord
du
pays
d'extension
réduite
et
sont
dus
aux
systèmes
d'erg.
b) Deux plateaux latéraux
Ils
dominent
tous
deux
la
pénéplaine
et
sont
si-
tués l'un à l'Ouest et l'autre au Sud-Est.
A l'Ouest,
ce
premier
plateau
est
limité
par
la "falaise
de
Banfora",
rectiligne
et
verticale entre
Bobo-Dioulasso
et
Bérégadougou,
plus
au
Nord
elle est érodée.
Il
est
le
plus élevé:
500 m en moyenne et en partie couvert de col-
lines
en
massifs,
parfois
cuirassés
(de
600 à 700 m dues
à des
roches
plus
résistantes)
parmi
lesquelles se trouve
le
point
culminant
du
pays
le
mont
Tenakourou,
747 m.
Ce
pl ateau
s' abai sse
et
s'estompe
vers
le
Nord-Est.
Il
est
composé de
grès
au
Sud
le système complexe de Bobo-
Dioulasso,
au Nord le système nigérien.
- Au
Sud-Est,
c'est
la
falaise
de
Goonan30u
qui
marque
la

26
limite
d'un
plateau
étroit
de
500
m d'altitude
moyenne.
Elle a la forme d'une muraille dentelée de 100 m de haut,
les grès de cette formation
appartiennent
au système vol-
taien.
B - HYDROGRAPHIE
Quoique
peu
élevé
et
relativement
peu
arrosé,
le
Burkina
Faso
a
un
réseau
hydrographique
assez
important,
surtout
dans
sa
partie
méridionale.
Pallier
met
en
évidence le tracé des rivières qui semble inférent au relief
qu' i l
ne
contourne
pas.
Il
permet
cependant
un
grand
épa-
nouissement des
végétaux,
dont certains
peuvent ainsi fran-
chir la limite normale de leur aire de répartition (GUINKO,
1984).
Ce
réseau
est
composé
essentiellement
de
quatre
grands
bassins versants dont
les principaux caractères sont
consignés
dans
le Tableau n°
3.
Les cours d'eau sont clas-
sés en trois catégories (Figure 7)
:
a) Cours d'eau à régime tropical de transition
Si tués
à
l'Ouest,
leur
écoul ement
est
permanent
et les hautes eaux durent quatre à cinq mois.
b) Cours d'eau à régime tropical pur
Ils occupent
le centre du
pays; l' écoul ement ces-
se pendant
la saison sèche,
ils
sont alors soit à sec, soit
fractionnés.
Les hautes eaux durent trois mois environ.
c) Cours d'eau à régime sahélien, a~ Nord-Est
Les
lits sont
secs
pendant
plus de sept mois, cer-
taines mares persistent; les différentes retenues d'eau ont

Les Bassins
BANIFING
COMOE
LES VOLTA
NIGER
Noire
Blanche
Rouge
PENDJARI
1
1
1
Situation dans
Ouest
Sud-Ouest
Centre
Est
le pays
Surface du
180 000
bassin versant
4 000
18 000
-92 000 - - - - -50 000 - - - - -la 000 - - - - -20 000 - -
72 000
(km2)
Source du
Plateau de
Plateau de
Région
Plaine
Nord-Est de
TANGUIELA
FOUTA-DJALON
fleuve
BOBO DIOULASSO
BOBO DIOULASSO d'ORODARA
centrale
OUAGADOUGOU
(BENIN)
(Sud)
(Est)
(Sud)
(plateau Sud-
(14 0 N)
(GUINEEE)
Ouest)
Longueur
totale (km)
l 025
350
880
4 200
N
........
Longueur en
Burkina Faso
950
575
300
880
Quelques
rivières asso-
LONGO
YANON
KOU
MASSI Ll
ARLY
Affl uent de
ciées et
GUMBO
Les LERABA
PENDIA
THOERBO
SINGOU
la rive droi
affl uents
Orientale &
WOUN-HOU
NOUKAO
KONGRI ENGA
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Occidentale
SOUROU
SISSILl
BEll -GOROVAL
TrAO
GRAND BALE
GOUDEBO
BAHE
BOUGOURIBA
FEREOL
PONI
SIRBA-FAGA
GOROUBI
TAPOA
MEKROU
Tableau n° 3
Caractéristiques des quatre grands bassins versants
(RHODAT, 1985)

l'J
Cours cl 'eau à régime
1
tr9pical de transition
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2
Cours d'eau à régime
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' 1
COTE
D'IVOIRE
Figure 7
Réseau hydrographique du Burkina Faso (GUINKO, 1984)

29
le
même
effet
sur
la
végétation
que les cours d'eau;
elles
sont
situées,
d'après
Y.
KOUSSOUBE
et
~ (1980) dans une
bande
Nord-Sud
comprise
entre
les
longitudes
3°30'
W et
0°30'
E et se répartissent en quatre zones,
du
Nord au Sud:
- La
zone
des
grandes
mares
naturelles
dont seules les plus
importantes peuvent être permanentes.
- La zone des grands barrages entre Dori
et Khaya.
Elle com-
prend
égal ement
les
lacs
de
Dem et
Bam,
de
Bourzanga qui
sont
semi -naturel s,
accompagnés
des
mares
permanentes
ou
temporaires
(pour
la
plupart)
comme
celles
de
l'Oudalan
(Djibo,
Markoye,
Dori,
Soum,
Oursi,
Darkoy, etc ... ).
La
zone
des
petits
barrages
au
niveau
de
Ouagadougou,
de
Bazéga,
Loumbila,
etc ...
Elle
est
constituée
de
petites
surfaces
sauf
quatre
exceptions
dont
le
barrage de
Loum-
bila
(la
plus
grande
étendue
du
pays).
Ces retenues d'eau
jouent
un
grand
rôle
dans
l'alimentation
des
villes
en
eau
et
dans
l'irrigation
des
plaines
situées
en
aval
des
barrages
(exemple Ouagadougou et Bazèga).
- La zone Sud est dépourvue de barrages.
IV - LES SOLS
Les
pédologues
de
l'O.R.S.T.O.M.
ont
dressé
la
carte des
sols
du
Burkina
Faso
(BOULET,
1966 à 1978)
(Figu-
re
8).
Les
grands
principes
de
la classification
de
BOULET
(1976)
reprise
par
FONTES
(1983)
ont
permis
d'établir
une
carte des ressources en sols.
BOULET tient compte de la pro-
fondeur,
très
décisive
pour
la
végétation
(possibilité
de
croissance et de nutrition des racines),
la capacité
hydrique
et la texture du sol
ou l'horizon selon son taux d'argile:
A

30
Les sols
fi .... ' uoaoo.
C
\\D
'~.'"
Sil, 1Ir'1iI1 .IIItU~ Ir.,.c......... 1It""'~ "'I*"
~ 5th '_"""n, ""''1•• lIN IIIIIMI Il 'nltt+t. lwr ""Il"'" ......,...titl·,..,,_•• Ilttl.·....MR•.
III: 5.1.1,,'tl'i"~u "''''''''''"UIII ,,,.. nI lN'tUIII
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5"1 Il.1.,,,,,,,/w, i 1''''l;llltt ,."....
S
"'U J.' ""ltJ~U ",d.. ulll..u • weI"'.
Figure 8
Les sols du Burkina Faso
(extrait de Jeune Afrique, 1975)

31
- Sol sableux
A <12%
Sol
sabl o-argi l eux
12%
( A < 25%
Sol
argi l o-sabl eux
25%
< A < 40%
-
Sol
argileux
A
<40%
Les
sols vont alors être caractérisés
par la tex-
ture
des
horizons
superficiels
(premier
qualificatif)
et
celle des horizons inférieurs (qualificatifs suivants).
a) Les sols sableux
Ce sont des cordons dunaires de l'erg récent, peu
évolués
et
fragiles.
Le
pédoclimat
est
très
sec.
De
même
pour
les
dunes
isolées
de
l'erg
ancien
de
l'extrême
Nord,
avec une tendance à l'encroûtement.
b) Les sols sableux
puis argilo-sableux
Ce
sont
des
sols
du
cordon
dunaire
ancien
ils
correspondent souvent à des ensablements de versant.
c) Les sols sableux puis argilo-sableux à argileux
Les Solonetz
Ils
dérivent
des
granits
et
migmatites
calco-alcalins.
Deux horizons contrastés
un
superficiel
sableux, l'au-
tre imperméable,
donnent à ces
sols de mauvaises caracté-
ristiques
physiques.
On
les trouve dans
le Nord, associés
à
des
sol s
bruns
ou
gravi 11 onnai res
et
parfoi s
pl us
au
Sud.
- Les sols ferrugineux lessivés
Dans
les
zones
des
roches
granitiques,
surtout
au
Sud
du
13ème
parallèle,
sur
latérites
granitiques
ou
collu-
vionnement sableux issus de
grès;
les qualités chimiques
sont médiocres.

32
- Les sols ferra1itiques
:
Ils
sont
peu
fréquents
et
n'existent
qu'autour
de
Bobo-
Diou1asso
et
Orodara.
Ils
sont
caractérisés
par un
maté-
riau
sédimentaire contenant
du
quartz,
de
l'argile kao1i-
nique
et
du
fer,
quelquefois
de
l'alumine.
Ce
sont
des
sols acides,
perméables, à potentialité chimique faible.
Les sol s argi 1o-sab1 eux à arg-j 1eux pui s argi 1eux
Les sols bruns subarides
:
On
1es
trouve
au
Nord du
14ême
para11 ê1 e sur des
maté-
riaux d'altération récente de roches cristallines, cris-
ta110phy1iennes
ou
même
calcaires.
Ce
sont
des
sols
à
bon profi 1.
Les sols bruns eutrophes:
Ils
existent
sur tout
le territoire mais en particulier
au
centre-Sud
et
Sud-Est,
sur des
roches
ou
colluvions
basiques
comme
les
collines
birrimiennes
et
parfois sur
granitogneiss.
Ils sont plutôt bons pour les cultures.
Les vertiso1s :
Ils
sont
représentés
par
des
taches disséminées,
liées
à
la
nature
du
substrat
roches
cristallines
basiques
ou
a11 uvi ons
argi 1euses,
notamment
dan~
1 a
va11 ée
du
Sourou.
Riches
en
montmori110nite,
leur
drainage
est
mauvais.
En effet,
ils sont caractérisés par des teneurs
en
argi 1e
é1 evées,
une
prédomi nance
des
argi 1es
gon-
flant de volume par rétention d'eau.
Ces argiles se prê-
tent
à
des
mouvements
internes
et favorisent
un
relief
d'effondrements et de bosses.
Elles ont une faible poro-
sité.
Leur
richesse
minérale
est
élevée,
mais des
fac-
teurs
physiques
limitant
la
compacité
de
surface,
as-
phyxie fréquente et relief de surface tourmentée rendent
doiffici1e le travail
du sol.

33
d) Les sols à texture variable puis gravillonaire
On
les
trouve mélangés
à d'autres
dans le Centre-
Sud.
Ils
sont
peu favorables
à
la végétation
car
l'horizon
meuble est très mince.
e) Les sols à faible drainage
Il
s'agit de
tous
les
sols
présentant un engorge-
ment.
On
les
trouve
dans
les
zones
basses,
près
des cours
d'eau.
f) Les sols hydromorphes
Ils
sont
près
des
mares sahél i ennes.
Ils sont peu
perméables
et
retiennent
l'eau
en
saison
pluvieuse.
On
les
trouve aussi
le long des talwegs.
g) Les sols gravi110nnaires
Peu
profonds,
ils
sont
présents
partout,
particu-
lièrement
dans
le
I~ord.
Ils
sont
pauvres
et
secs.
Les
cui-
rasses
affleurantes
et
les
sols minéraux
bruts
sont
stéri-
les .
v - LA VEGETATION
A - LES DIFFERENTES FORMATIONS VEGETALES
Différentes
formations
végétales
se
succèdent
du
Nord
au
Sud.
Leur
répartition
est
très
liée
à
la
zonation
climatique.
La formation
la mieux représentée est la savane,
ce qui
vaut au Burkina Faso d'être classée dans la zone sou-
danienne.
Cependant,
le Nord,
beaucoup
plus
sec,
est
recou-

34
vert d'une végétation plus ouverte et de composition diffé-
rente
la steppe
(sahélienne).
Nous rapportons les défini-
tions de YANGAMBI
(1956)
sur les différents termes de sava-
ne et de steppe.
a) La savane
C'est une formation herbeuse comportant une strate
herbacée
supérieure
continue
d'au
moins
80
cm
de
hauteur
qui
influence
une
strate
inférieure,
graminées
à
feuilles
planes,
basilaires
ou
caulinaires,
ordinairement
brûlées
annuell ement
pl antes
ligneuses
ordi nai rement
présentes.
On peut ajouter que la majorité des Graminées sont hémicryp-
tophytes et que la période de repos annuel de la végétation,
plus ou moins prolongée est due à la saison sèche. La strate
ligneuse
peut
être
d'importance
variable,
et
il
est
ainsi
possible de distinguer un certain nombre de faciès:
savane
herbeuse, savane arborée, savane boisée (CSA. YANGAMBI 1956-
UNESCO 1981).
b) La steppe
C'est
une formation
herbeuse ouverte,
parfois mê-
lée
de
plantes
ligneuses,
généralement
non
parcourue
par
les feux. Graminées vivaces largement espacées, n'atteignant
pas 80 cm, à feuilles étroites, enroulées ou pliées, princi-
pal ement
basi l ai res.
Pl antes
annuell es
souvent
abondantes
entre les plantes vivaces.
La
steppe
se
distingue
donc
essentiellement
de
la savane par la moindre densité de la végétation ainsi que
par
le
caractère
annuel
et
les
adaptations
xérophiles
de
beaucoup d'espèces.
Les
plantes
ligneuses sont
souvent épi-
neuses ou
succulentes et appartiennent à des ensembles flo-
ristiques distincts de ceux des savanes.

35
En
fonct i on
de
l' importance
et
de
l a
forme
de
la
strate
ligneuse,
différents
types
peuvent
être
distin-
gués
steppe
herbacée,
steppe
buissonnante,
steppe succu-
lente, steppe crassulescente, steppe arborée et arbustive ...
(CSA
YANGAMBI
1956
UNESCO
1981).
La
steppe
est
souvent
due
à
la dégradation
d'une formation
xéromorphe fermée:
le
fourré.
c) Le fourré
C'est un type de végétation arbustif fermé semper-
virent ou décidu généralement peu pénétrable, souvent morce-
lé, à tapis graminéen abscent ou discontinu (YANGAMBI, 1956).
GUILLAUMET et KOECHLIN
(1971)
ajoutent
plusieurs
précisions
complémentaires:
La hauteur est en général
faible
(moins de 4 m) mais peut
atteindre 10 m.
- Les fourrés biologiques sont très spécialisés: microphyl-
lie,
aphyllie,
formes
épineuses,
reviviscence
chez
les
espèces herbacées.
La
ramification
est
très
importante
pour
la
physionomie
de
ce
fourré.
Le
port
buissonnant
est
dominant
ainsi
qu'une structure particulière de rameaux
longs et courts.
d) La forêt claire
Elle
se
distingue
difficilement
des
savanes
boi-
sées
au
Burkina
Faso.
C'est une formation caractérisée par
un
peuplement d'arbres à feuilles caduques de taille moyen-
ne,
à cimes
plus ou moins jointives, surplombant une strate
arbustive
et
un
tapis
gramlneen
lâche,
souvent
discontinu
qui
permet
néanmoins le passage des feux.
La limite de re-
couvrement d'arbre pour constituer une forêt
claire est fi-
xée
par
l'UNESCO à 40%;
en dessous on
parle de savane boi-
sée (FONTES, 1983).

36
B - COMPOSITION FLORISTIQUE DES FORMATIONS VEGETALES
Les
travaux
de
TERRIBLE
(cf.
Tableau
n° 4)
et de
GUINKO
(Figure

9)
sont
précis
en
la
matière.
L'un
et
l'autre
décrivent
les
formations
végétales
en
fonction
de
la zonation
phytogéographique
(TERRIBLE)
ou en fonction des
climats
sous régionaux du Burkina Faso
(GUINKO). Ainsi, ces
formations se décomposent selon GUINKO en :
a} Les steppes
Elles
caractérisent
le
domaine
sahélien.
Elles
y
sont
présentes
sous
plusieurs
formes
herbeuse
jusqu'à
arborée,
parfois méme la végétation est
plus fermée et pré-
sente un
aspect de fourré.
Les forêts galeries sont présen-
tes
mais
deviennent
moins
nombreuses
dans
le
Nord,
plus
claires et floristiquement
plus
pauvres.
On trouve ici éga-
lement de la savane marécageuse dans certaines stations par-
ticulières.
C'est
sur les cuirasses ferrugineuses
de l'ensem-
bl e que
se
trouvent
des
steppes arbustives
allant jusqu'au
fourré
à
Combretum micranthum
et
Aristida adscensionis.
Elles
sont
particul ièrement
abondantes
dans
l a
région
de
Khaya-Koungousi.
Dans
ce
domaine
sahélien,
l'organisation
de
la
végétation est envisagée dans deux secteurs
- Le secteur sahélien
Il
se
situe
au
Nord
du
14ème
parallèle
avec
une
pluviosité (Pm)
<600 mm.
- La steppe arbustive à fourré sur sols drainés.
Ils sont minces, plus ou moins
sableux en surface et gr a-

37
villonnaires en profondeur avec un groupement à Pterocarpus
lucens et Aristida adscensionis.
- La
steppe
arbusti ve
à
épi neux
sur
sol s
bruns
eutrophes
tropi caux
sur
matéri aux
argi l eux.
Le
groupement à Acaci a
raddi ana et Schoenefel di a graci lis
Le
tapi s herbacé est
discontinu et la strate ligneuse très ouverte.
- La
steppe
herbeuse
et à arbri sseaux est présente sur des
sols ferrugineux tropicaux
peu
lessivés de cordons dunai-
res
sableux.
Le groupement à Combretuffi_91utinosum
et Cen-
chrus
biflorus.
C'est
une
formation
herbeuse
à
tapis
herbacé et strate ligneuse discontinue.
- La galerie forestière des cours d'eau éphémères et taches
boisées
dans
les
zones
inondables à sols argileux.
C'est
une
forêt
claire
de
taille
moyenne
dont
le
couvert
est
lâche. Le groupement est à Anogeissus leiocarpus et Acacia
seyal.
Le
tapis
herbacé,
lâche est consommé par les
ani-
maux.
- Le secteur subsahélien
Il est situé entre le 13ème et le 14ème parallèles
avec
Pm
=
600
à
750
mm,
une
sai son
sèche
qui
dure sept à
huit mois.
Dans ce secteur, on rencontre
Une
steppe
arbusti ve
à
arborée
sur
l es
terres
épui sées
des glacis à sols sablo-argileux peu profonds, sur cuiras-
se latéritique ou sur gravillons. C'est une fausse brousse
"tigrée"
: peuplement ligneux ouvert, parfois fermée, mais
toujours
pénétrable,
tapis
herbacé
maigre
et assez haut.
On y décrit le groupement à Pterocarpus lucens
et Loudetia
togoensis
et Combretum micranthum est en codominance avec
Pterocarpus lucens.

38
- Dans le cordon ripicole situé autour de grandes mares per-
manentes
(Lac de Bam, de Dem)
on peut voir des peuplements
pur s d e Î~ i t r a 9y n a i ne r mis
e t
d e
Crat e var 2 l i 9 i 0 sa.
- La
galerie
forestière
avec
groupement
à Anogeissus
leio-
carpus
et
Acacia ataxacantha.
Parmi
les
arbres
qui
les
accompagnent Khaya senegalensis
domine
nettement
les
au-
tres mais est souvent dégradé.
La
savane
marécageuse
herbeuse
des
basses
plaines
allu-
viales
le
long
des
cours
d'eau
importants,
sur sols allu-
viaux
plats
légèrement
en
pente vers
la rivière.
Groupe-
ment
à
Vetiveria nigri.tana et Panicum fluviicola
Absence
d'arbre
sauf
quelques Mitragyna inermis
mutilés
(témoins
d'anciennes
forêts
galeries).
Ce type de
végétation maré-
cageuse
s'étend
également
sur
le
domaine
soudanien
sur
ses
marges
cette formation
végétale est
suivie
par
une
variante
à
Hyparrhenia rufa
et
Anàropogon gayanus var gaya-
nus
..
Cette
zone
d'inondation
plus
exceptionnelle
peut
porter des savanes arbustives.
b)
Les savanes
Ell es caractéri sent
le
domai ne
soudanai s
dont
la
pluviosité va de 750 mm à l 400 mm ; la saison sèche dure de
quatre
à
sept mois.
Ce domaine
est
le
plus
étendu
et
com-
porte diverses
formes
de
savanes.
Celles-ci
varient de l'é-
tat
herbeux
à
l'état
forestier
clair
avec
la
latitude
et
suivant les types des sols.
Parmi
les
savanes
sur
sols drainés
dont certaines
s'étendent sur l'ensemble de ce domaine, on relève
- Les savanes arborées denses à
Butyrospermum paradoxum subsp
parkii
et
Andropogon pseudapricus des régions peu peuplées

ZO;~E NùP.D
ZO~l CENTRf-NuRD
ZONE CENTRE
ZONE CEI:1RE-SUD
ZONE SUD
l'mm
550mm
550nun
l'mm
700mm
700mm
i'rnnI
9001lllll
7CJOllllll
r"lI>
l OOvmm
lCJODIMl
Pmm
1200mm
forma~ions claires ou herbeu-
formations herbeuses ou liQn-
formations
11~'euses~hautes~
formations llqneuses.hautes.
formations liqneuses.claires
ses avec strate arbnrée A
euses.hautes.claires ou compl-
claires ou complexes à
claires ~ Parkla biQJobosa
ou denses A Isoberlin1a ~oka
Salanit~s aeqvptia=a & Acacia
ex es A Balanites Aegvp~iaca et
Butyrosoermum Daradoxum et
.et Butvrospermum ~aradoxum
sur sols ferruqincux ou rer-
radàiana.i-\\spect ùe steppe .. sur
Cf1mbre.twn mic: .. ünthIJm.sur sols
et Combret~ m~cri!ntnum.Sur
. Sols fe.rrugineux tropicaux
1 rall1tiques. (savanes boisées
$015 ferru91neux.halomorphes
ferruçnneux ces pentes et bas
sols ÏerruqlneUX croplcaux et
et çravlllonnaires. (savanes
i
ou forêts c1air~s)
et isohumiques
de pentes, sur sols qravi110n-
qravillonnaires.(savanes ar-
~rborées ou boisées)
nAires t:'t sols :.u"'r.l'1ue~.
borées parfoîs boisées)
(savanes arbon~es ou arbusti-
.
ves)
,
t--------.L...-------~
formatlons IJqneuses, basses à pterocarous
lucens accompaqne
formations IJqneuses,basses
de Commiphora africana,Boscia seneaa1ensis et Acacia seneoa1.
ou complexes ~ Detarlum micro-
sur CUlrasses ierruqineuses
1 sur cuirasses ferruqineuses
carDum sur cuirasses ierruqi-
et sols qravi llonnaires
neu5ëS et leurs rebords. et les
sols qravillonnaires.
formations liçneuses,basses à Combretum micranthum associé ~
formations liqneuses basses
1
é A '
1
Guiera seneqa1ensis et Acacia macrostactll::.!!..
'
~u comp exes
caCla s.eneaa
sols ferrugineux plus ou
1
cuirasses ferruqineuses
avec Butvrospenmum paradoxum et Annona senegalenSls sur
moins indures
cuirasses ferruq1neuses et
1
sols cuirassés
sols çravillonnaires
formations
liçneuses,hautes.claire~ou denses à Anooeiss~~
1eiocarous parfois avec Butvrosoermum Daradoxu~ et:
Adasonia ~iQi-::ata.Bombax
1 .;rzelia afrlcana.ste:-culia
!
costatum.SCle~ocarva Dl~~ea.
se=ioera.
tA)
Acacia oourmaensis
1
~
veçe~~ion relique ou àes zones peu dé9radées,s~ sois ier-
.
ruQineux ou rlches en hu:nus.
fa~=ions ripi=oles,liçneuses
:-onnat.ions :-ipicoies.liqneuse.nau:.es(plus 0-... D'lains cie:nses) â ~v::::-~cr.T.A ir::cI7:is
hau~es_ à Ber11nia a:-and~:lora
i:.s.ioc:..l' â o.~=f~ren:.s a:-C:~t:s: !C.::.a"·a ~~ileaai~r.s.!.s ..':".nnoelssus l~Jl~ce__'~.~ios'=""~;"~s
avec t.Iaels CUlneer.S1S.:".r:a·"a
~~soijifo:-m:s. L~ ionq àes co~s d·ea~.m~me ~empora~r~s.
seneoale~sls.et ceS espe~es
qulneennes.
1
f~rmat)ons he:-beuses des terrains inondès :eœporalrement..Les espéces varien~ avec '1a latituâe,le sul.Ja nature de 1· inondatIon .
.o\\::ar:ja nilo::tca.Pifiostimna r~tieuiaturn.
1 Khava senp.oa1ensis.Pakia bislobos3.Pilios':loma
1 Diosplrcs fl1eSOilifOrtnis,.Daniellia oiiver1.Khava
f'cr.H,:u1atum.
s~n~9.Jlensls.NôlJcJea 1a:lfoI18. pi ilOstiama
tnonn 1r,Q 1 i .
fo~acions herbeuses ou cla1r.es av~c
une straLe aroorèe claiJ'e et pf:tite à
Cnob~c~um o1~tino~um ~t parfois
baloni~cs a~uvptl.Jca (erq récent)
f~r~Lions Jcu~le~.herbeuses ou claires A na~anltes a~OïD(iaca et liqncus~
cOi'!'lp1cxe a Ad3r.snnia dlqi::ata.
':crcux de Juncs àe
i 'erq ancien).
Tableau n° 4
Zonation phytogéographique de M. TERRIBLE

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1
6 "
Domaine phytogéographique
po mil. i r. E' r 11 \\" t (1 ~ {. CO!2 r a l,b i CI lie
SOUd;'l.I::èn
:
sahélien:
Secteur s()uuallit'~n septen-
1 : Secteur sahélien
3
trional
2:Secteur subsahélien
Dis t Tl c [ C Ill"- E 1 - '.. 0 II a !\\ 0 i r ('
4
District de la Como~
5
Dj6trict f:st-\\'ül!a Noire
6
District de la Pl'nnÎilT"Î
7
l:= 4"~
Figure n° 9
Territoires phytogéographiques (GUINKO, 1984)

41
ou des zones protégées. La strate arborescente est consti-
tuée d'arbres utiles,
de relictes de formations anciennes
ou
d'espèces
pl antées.
Ell es
sont
composées d'une strate
arbustive
de
5 à
7 m et de deux strates herbacées
une
haute
(2 - 2,5 m)
composée en majorité de plantes vivaces

domine
Andropogon ascinoïdes
et
une
plus
basse
(30
50 cm)
consti tuée
de
pl antes
annuell es.
Les
savanes her-
beus e s e t
a r bus t ive s des
b0 wé
les es pè ces
les
plu s ca-
ractéristiques
sont
Loudetia togoensis
pour
les deux ty-
pes de végétations et Combretum micranthum
pour les sava-
nes arbustives. Cette espèce forme des buissons de couleur
rougeâtre durant
la saison sèche et participe vraisembla-
blement à l'éclatement de la cuirasse en plusieurs blocs.
- Les
savanes
prériveraines
sont
des
savanes
boisées
sur
sol drainé près des galeries forestières.
Elles sont cons-
tituées
de
groupements
à
Anogeissus leiocarpus
et
Hypar-
r he nia sm i t h i a na_.
El les c 0 mpre nne nt t roi s s t rat e s a r b0 r e s -
centes
(10
-
15
ml,
arbustives
(5 - 7 m)
et
herbacées à
graminées
pérennes
(2,5
m).
Leur
composition diffère
peu
des savanes proches
mais elles sont plus denses.
- Les savanes marécageuses, avec deux variantes:
une à Vetiveria nigritana et
Panicum fluviicola
l'autre à Hyparrhenia rufa
et Andropogon gayanus var.
gayanus se trouvent également sur ce domaine.
- Le secteur soudanien septentrional
La pluviosité va de 750 mm à l 000 mm ; la saison
sèche dure six à sept mois.
Il est situé au Nord et renfer-
me deux types particuliers de savanes:
- Les
savanes
arborées
claires
à
Butyrospermumparadoxum
subsp
parkii et Andropogon pseudapricus. Elles se trouvent
surtout sur sols drainés peu profonds sablo-argileux ou

42
gravi 11 onnai res
en
surface,
près
de
petits
villages

elles constituent en fait de vieilles jachères.
Elles sont
composées
de
troi s
strates,
l a
pl upart
des
arbres
sont
utiles et ont été préservés.
Les
savanes
arborées
à
Terminalia laxiflora
et
Loudetia
togoensis
sur
sols
squelettiques
des
massifs
gréseux,
en
particulier sur les falaises de Banfora et Gobnangou.
Cer-
tai nes
des
espèces
ligneuses
qui
l a
composent
ont
des
adaptations
au
niveau
racinaire
pour
la fixation
aux
ro-
ches.
Les
cours
d'eau
de
ce
secteur particulier,
bien que
généralement
temporaires,
sont
bordés
de
forêts
claires
qui
sont
très
souvent
fortement
dégradées
par
l es
cul tu-
res.
Ces forêts
sont ainsi
constituées de
:
Cordon ripicole à
Mitragyna inermis et Crateva religiosa
sur
l es
berges.
Il
est
propre
de cel ui
du secteur méri-
dional
et en constitue le prolongement.
Galerie forestière à
Khaya senegalensis et
Daniella oli-
ver;.
Elle
se
présente
sous
forme
de forêts
claires
ou
de
savanes
boi sées
assez
proches
des
savanes
préri ve-
rai nes.
- Le secteur soudanien méridional
La pluviométrie va de
l 000 à l 400 mm ;
la saison
sèche
dure
quatre
à
six
moi s.
Ce
secteur
comprend
quatre
districts.
En
plus
des
formations
couvrant
tout le domaine,
certaines
se
retrouvent
sur tout
le
secteur ou sur certains
districts.
Les
savanes
boisées
à Isoberlina dokaet Andropogon asci-
noides
se trouvant surtout sur les sols drainés des forêts
classées,
ou
des
zones
peu
peuplées,
cultivées en céréa-
les
avec
défrichement.
Cette
savane
boisée
pourrait
cor-
respondre
à
une
forme
secondaire
de forêts
claires deve-
nues actuellement rares.

43
- Ce sont
des
forêts
claires
à
Isoberlina doka et Hyparrhe-
nia subplumosa.
On
les
rencontre
dans
le
district
de
la
Comoé
sur
sols ferralitiques
drainés,
profonds mais aussi
sur
les
plateaux
latéritiques
à
sols
sablo-argileux
peu
profonds

l a
strate
arborescente
est
moi ns
haute
(7
à
15 m au
lieu de 15 - 20 m),
de même que la strate arbusti-
ve.
- La
savane
herbeuse
marécageuse
à
Acroceras ampl ectens
et
Leersi a hexandra:.
Ell e
se
trouve
dans
l es
zones
basses
inondées
pendant
toute
la
saison
pluvieuse,
sur
les
sols
hy d r omo r phes
r i c hes
en
a r g i l ~ go nfol a nte.
Bi en
q u" he r beus e
avec deux
strates
herbacées,
cette formation
peut compor-
ter
quelques
arbustes
dont
Entada abyssinica, Mimosa ..e....i-
gra.
On
rencontre
autour
des
cours
d' eau
troi s
types
de
galeries forestières:
Dans les districts Ouest Volta noire et Comoé
Le
groupement
à Cola cordifolia
et Manilkara multinen-
sis.
Les cours d'eau sont alors généralement permanents.
Cette
végétation
a
un
aspect
de
forêt
dense
mais
ne
présente
qu'une
seule
espèce
épiphyte
Calyptrochilum
christianum.
Dans les districts Est Volta noire et Pendjari :
Groupement
à Khaya senegalensis
et Daniella oliveri.
Forêt claire
se
prolongeant dans
le secteur septentrio-
n al.
Dans le district de la Pendjari
Groupement
à
Daniella oliveri
et
Borassus aethiopicum.
Il
se
situe
sur
les
zones
élevées
des
basses
plaines
alluviales,
le long de la Pendjari et de ses affluents.

43
- Ce
sont
des forêts
claires
à
Isoberlina doka et Hyparrhe-
nia subplumosa.
On
les
rencontre
dans
le
district
de
la
Comoé
sur
sols ferralitiques
drainés,
profonds mais aussi
sur
les
plateaux
latéritiques
à
sols
sablo-argileux
peu
profonds

l a
strate
arborescente
est
moi ns
haute
(7
à
15 m au
lieu de 15 - 20 ml, de même que la strate arbusti-
ve.
La
savane
herbeuse
marécageuse
à
Acroceras amplectens
et
Leersi a hexandra:.
Ell e
se
trouve
dans
l es
zones
basses
inondées
pendant
toute
la
saison
pluvieuse,
sur
les
sols
hydromorphes
riches
en
argile
gonflante.
Bien qu'herbeuse
avec
deux
strates
herbacées,
cette formation
peut compor-
ter
quelques
arbustes
dont
Entada_abyssinica, Mimosa ~­
gra.
On
rencontre
autour
des
cours
d'eau
troi s
types
de
galeries forestières:
Dans les districts Ouest Volta noire et Comoé
Le
groupement
à Cola cordifolia
et Manilkara multinen-
sis.
Les cours d'eau sont alors généralement permanents.
Cette
végétation
a
un
aspect
de
forêt
dense
mais
ne
présente
qu'une
seule
espèce
épiphyte: Calyptrochilum
chri sti anum.
Dans les districts Est Volta noire et Pen d ja ri
Groupement
à Khaya senegalensis
et Daniella oliverio
Forêt claire
se
prolongeant
dans
le secteur septentrio-
n al.
Dans le district de la Pendjari
:
Groupement
à
Daniella oliveri
et
Borassus aethiopicum.
Il
se
situe
sur
les
zones
élevées
des
basses
plaines
alluviales,
le long de la Pendjari
et de ses affluents.

44
VI - POPULATION
Elle est estimée à 5.638.200 habitants dont 334.715
émigrés
et
installés
à
l'étranger,
soit
une
densité
de
20,5 hab./km2.
La
population
est
constituée
d'une
soixantaine
d'ethnies,
regroupées
en
dix
groupes
(Figure n°
10)
et
ré-
partie comme suit:
Les
Mossi
occupent
le
centre
du
pays
(plateau
Mossi)
et
représentent 48% de la population totale.
- Les
Gourounsi,
local i sés
au
Sud-Ouest
du
pl ateau
Mossi
entre
les
Volta
blanche et
noire:
5,3% de
la
population
totale.
- Les Gourmantché,
localisés à l'Est,
rassemblent 4,5%.
- Les
Peulh
regroupent
les
Fulse
(Kurumba)
et
les
Rimaibe;
ils
sont
di spersés
dans
le
pays
mai s
sont
pl us
nombreux
au Nord Sahel; ils représentent 10,4%.
- Les
Bobo
(Bobofi ng
et
Bwaba
ou
B\\va)
occupent
l'Ouest
du
pays:
6,7%.
- Les
Senoufo,
Turka,
Tyefo,
Tussian,
Sembla,
Gouin,
Bolon,
Samogho,
Karaboro,
Komono,
etc ... ,
sont
à
l'extrême Ouest
du pays et regroupent 5,5%.
- Les Lobi,
Dagara,
Dyan, Gan,
Wile,
Birifor, Pougouli,
sont
situés dans le Sud-Ouest:
ils représentent 7%.
- Les Mandé (Samo, Marka)
sont localisés dans le Nord-Ouest:
La
population
est
essentiellement
rurale
puisque
90%
sont
des
agriculteurs
et
des
éleveurs
vivant
dans
les
villages.
Le
milieu
urbain
comporte
cinq
grandes
villes
(Ouagadougou,
Bobo-Dioulasso,
Koudougou,
Banfora,
Ouahi-
gouya)
et

vivent
10%
de
la
population
composée
d'ou-
vriers, de fonctionnaires,
de commerçants et autres citadins.

1
+:>
(.J1

let....
Figure n° 10
Les groupes ethniques du Burkina Faso

46
La répartition de la population n'est pas uniforme,
le centre
du
pays
est
le
pl us
peupl é,
les
densi tés
bai ssent
beaucoup
en
périphérie de cette
zone
(Figure
n° 11). Cette distribu-
tion
se
retrouve
dans
les
taux
d'occupation
du
sol.
Selon
REI~Y
(1970)
ils
se
répartissent
a-insi
en
1950-1956
(Figure

l 2)
:
- 16,4% du pays est inoccupé
- 18% très faiblement occupé
- 31,9% faiblement occupé
35,2% moyennement à fortement occupé.
En
e f f et,
l a
par t i e ce nt r ale du
pay ses t
l a plu s
fortement
exploitée
tandis
que
les
zones
situées
le
long
des
grandes
ri vi ères
sont
désertes,
pri nci pal ement
dans
la
zone
sahél ienne
ainsi
que
dans
différentes
régions du pays.
On
trouve
cette
zonation
dans
l'habitat
et
le
mode d'occu-
pation du sol.
Le
Nord
de
type
sahélien
est
faiblement
occupé
ou
occupé
de
façon
discontinue
car
la
vie
dans
ce
secteur
est
conditionnée
par
la
pluviosité
faible
et
erratique
l'aridité
du
climat
conjuguée
à
l'activité
pastorale
dans
ce
secteur
sont
des
facteurs
de
dégradation
de
l a
végéta-
tion.
Ici,
les
surfaces
cultivées
sont de
formes
géométri-
ques
et
les
dunes
proches
des
différentes mares constituent
le milieu
le
plus
recherché.
Contrairement
au reste des ré-
gions,
l'extrême
Nord
a
un
habitat
en
majorité
temporaire
et les formes
permanentes sont rassemblées en plusieurs grou-
pes
épars.
Il
en
est de même de
l'Est
du
domai ne
soudani en
à habitat
plutôt dispersé et même de quelques noyaux concen-
trés
: il
s'établit le long des talwegs.
L'extrême Sud-Ouest
du
pay s
pré sen t e
un
hab i ta t
gr 0 u pé
dan s
l a
par t i e
sep t e n -
trionale,
puis se transforme en grappes dans le sud.

47
VII - CONCLUSION
Comme presque partout en Afrique sêche,
les diffi-
cultés
liées
au milieu naturel
peuvent expliquer l'inoccupa-
tion
de
certains
sites
mais
les
derniêres
observations
sur
l'habitat
(GROUZIS,
1983 ; GUINKO,
1984)
sont inquiétantes:
la
mise
en
valeur
et
la
gestion
des
ressources
naturelles
(Figure
13)
ont
été conduites
de
telle
sorte
que les dégra-
dations
qu'elles
entraînent
sont
dues
à
leur
inadaptation
face aux caractéristiques d'un milieu déjà fragile.

48
1955
H
o
15 ..-.._ _~ -/_ _-jl
~ 25
OK
6/25
<: 6
km
1
1
o
200
Ko
Figure 11
Occupation du sol : pourcentages
(d'après RH1Y, 1970) (extrait de TERRIBLE, 1981)
1975
H

15 r----t-~---1
o
120 _ 50
oK
49.15
<
15
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.
1
,kono,
o
J
km
l
!
r
o
200
1(
o
Figure 12
Densités de population: hab. / km2
(d'après le recensement de 1975) (extrait de TERRIBLE, 1981)

Figure 13
Zones de
dégradation de la végétation au Burkina Faso
(GROUZIS, 1983)
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50
CHAPITRE II
PRESENTATION ET CATEGORISATION DES THEROPHYTES
AU BURKINA FASO
Le
catalogue
des
espêces
relevées
est
présenté
sous
forme
de
tabeaux
dans
l'ordre
al phabati que
des
fami 1-
les,
des
genres
et
des
espêces
de Dicotylodédones, de Mono-
cotylédones et de Ptéridophytes.
(cf.
Annexe n° 1)
1 - INTERPRETATION DES RESULTATS
La liste des thérophytes
i nventori és
comprend
493
espêces
(sans
les
Bryophytes)
réparties
en
227
genres
et
62 fami 11 es.
Les
Angi ospermes
(Di cotyl édones
et
~1onocotyl é-
don es )
représentent
99%
des
thérophytes
soi t
490
espêces
réparties
en
224
genres
et
59
familles.
Les
familles
les
plus importantes sont:
les Graminées avec 45 genres et 97 espêces,
- les
Légumineuses
avec
22 genres
et
94 espêces
(les
Papi-
lionacées
dominent
avec
21
genres
et 89 espêces,
les
Cé-
salpiniacées n'ont qu'un genre et 5 espêces),
- les Composées avec 23 genres et 30 espêces,
- les Cypéracées avec 10 genres et 34 espêces,
- les Acanthacées avec 11
genres et 18 espêces.
Les
Ptérydophytes
ne
comptent
que
troi s
fami 11 es
avec trois genres et trois espèces.

5 l
Ces
données
de
base
de
notre
étude
proviennent
essentiellement de la toute récente récapitulation floristi-
que
de
GUINKO
(1984).
Outre
nos
apports
personnels,
nous
avons
analysé
les
comptes-rendus
et
travaux
de prospection
effectués
par
de
nombreux
botanistes
et
systématiciens
de
l'Afrique de l'Ouest,
en partic~lier dans la région guinéen-
ne
et
soudanaise.
Notre
regroupement
des
multiples observa-
tions
recueillies
sur
les
thérophytes
du
Nord
au
Sud
nous
permet de dégager un certain nombre de remarques.
1.
En
ce qui
concerne
la
répartition
biogéographique
dans
le monde,
en Afrique en particulier, différents auteurs
consultés n'adoptent pas toujours. les mêmes qualificatifs
une
espèce
paléotropicale
pour
certains,
peut
être
afro-
asiatique pour d'autres;
exemples:
Blepharis maderaspaten-
sis,
Pupalia lappacea,
Heliotropium indicum, etc ...
De
même,
des
divergences
d'appréciation
sont fré-
quemment
relevées
une
espèce
pantropicale
pour
certains
auteurs
peut
être
qual ifiée
d' afro-asi atique
ou
cosmopol i-
te
pour
d'autres
exemples:
Alternanthera repens,
Amaran-
thus
graecizans,
Blumea
aurita,
etc ...
(cf.
colonne
du
Tableau général
de recensement, Annexe 1).
2.
L'examen
des
spectres
chorologiques
montre
un
pourcentage
élevé
pour
les
espèces
africaines
(39,2%)
mais
les
plurirégionales sont
dominantes
avec
un
pourcentage su-
périeur (59,6%).
De plus, on note que les espèces SZ (21,5%)
sont
aussi
nombreuses
que
les
pantropicales
(21,5%).
Les
espèces
afro-asiatiques
(19,3%)
viennent
ensuite,
puis
les
espèces
communes
aux
deux
zones
(15,6%)
(cf.
pourcentages
des affinités chorologiques, Annexe 1).
Pourcentages
des
affinités
chorologiques

52
SZ
l l 3 espèces soit 21 , 5%
GC-SZ
82 espèces soit 15,6%
SG
l l espèces soit
2 , l %
Am
20 espèces soit
4%
At·1 AS
9 espèces so it
l , 7%
Am Au
l espèce
soit
0, l %
As Au
6 espèces soit
l , l %
As
l 0 l espèces soit 19,3%
~·1
l 8 espèces soit
3,4%
~·1 As
8 espèces soit
l , 5%
M As Au
3 espèces soit
0,5%
~1 Au
l espèce
soit
0,2%
Au
l espèce
soit
0,2%
~'1 Am
2 espèces soit
0,4%
~1 As Am
2 espèces soit
0,4%
Oc
l espèce
soit
0,2%
Pt
l l 3 espèces soit 21 , 5%
Paléo
25 espèces soit
5%
Co sm
7 espèces soit
l ,3% .
II - AIRES D'EXTENSION DES THEROPHYTES DANS LES DIFFERENTES ZONES CLIMA-
TIQUES EN AFRIQUE OCCIDENTALE selon un axe N-S et S-N
La Figure 14 ci-dessous matérialise nos observa-
tions
sur
les
aires
d'extension
des thérophytes
(confère
Annexe n° l, colonne riO 2).
Les
flèches
indiquent
le
sens
d'expansion
des
thérophytes
entre
le
Burkina
Faso
et
les régions méridionales ou septentrionales. Un grand nombre
d'espèces
fréquentent
les
bords
de
route,
les
pistes,
les
biotopes défrichés,
remaniés,
les décombres,
les
abords des
habitations,
donc
antropophiles,
en
particulier
les espèces
intégrées à la végétation sahélienne se rencontrent jusqu'au
littoral en suivant les pistes à bétail.

53
Nord Sahe l
Steppe
Zone
6
sahélienne
sahélienne
:z
'Savane
>
Zone
:soudanai se
-
soudanienne
t'
c
Savane
guinéenne
Zone
forestière
Guinéo-
congolaise
, ,,
Zone
J[
littorale
Figure n° 14
Degré d'expansion des espèces
dans les différentes zones climatiques
III - AUTRES TYPES PROBABLES
Les constats
La colonne n°
4 indique les différents types bio-
logiques des espèces trouvées dans la bibliographie, et l'on
constate un certain nombre de variations ou transformations
du type thérophytique, suivant les auteurs au niveau du même
pays ou dans différentes zones.
Les cas suivants sont obser-
vés

54
- Trois
types
différents
pour
la
même
espèce
relevée
par
trois
auteurs différents.
Exemples:
Asystasia gangetica,
Uraria picta, etc ...
Deux types différents pour la même espèce relevée par deux
auteurs différents.
Exemples
Cyathula prostrata,
Merre-
mia herederacea, etc ...
Trois types différents
pour
la même espèce dans trois zo-
nes
climatiques
différentes.
Exemples
Sida
linifolia,
Sida alba, etc ...
- Deux types différents
pour la même espèce dans deux zones
climatiques
différentes.
Exemples
Cassia
occidentalis,
Indigofera marcocalyx, etc ...
- Le même type thérophytique pour différents auteurs, dans
toutes
l es
régi ons de l'axe N-S et S-N.
Exempl es
: Syne-
drella
nodiflora,
Aristida
adscensionis,
Schoenefeldia
gracilis,
etc ...
C'est
l'ensemble
des espèces de ce type
qui
nous intéresse.
(cf. Annexe n° 2)
Ce
sont
des thérophytes stricts, c'est-à-dire des plantes
annuell es
qui
persi stent
à
l'état
de
gr ai nes
pendant
la
saison défavorable quels que soient la latitude et le cli-
mat.
Bon
nombre
de
pian'ces
cuït'ivées
ou
introduites
n'y
figurent
pas
par
manque
de
données
suffisantes
sur
leur
biogéographie et leur type biologique.

55
CHAPITRE III
LES THEROPHYTES STRICTS
*****
Le
catalogue
des
espèces
recensées
est
présenté
sous
forme
de tableaux
dans
l'ordre
alphabétique des famil-
les,
des
genres
et
des
espèces
de Dicotylédones, de Monoco-
tylédones.
(cf.
Annexe n° 2)
Nous
avons
dénombré
182
espèces
thérophytes

dominent
les
Dicotylédones
avec
25
familles,
64
genres
et
117 espèces; chez les Monocotylédones on trouve 5 familles,
40
genres
et
75 espèces.
Les
familles
les
plus
importantes
sont
les
Graminées
avec
28 genres
et 50 espèces,
les Compo-
sées
avec
14
genres
et
16
espèces,
les
Cypéracées
avec
8
genres
et
21
espèces,
les
Légumineuses
papilionacées
avec
8
genres
et
16
espèces,
puis
viennent
les
Rubiacées
avec
4 genres
et
10 espèces,
les
Amaranthacées
avec
4 genres
et
8 espèces,
les Labiées avec 5 genres et 5 espèces.
La
prépondérance
des
Graminées
et
des
Composées
provient du fait qu'elles possèdent des moyens de dispersion
puissants (anémochorie et zoochorie).
En
ce
qui
concerne
les
affinités
chorologiques,
nous avons dénombré :

56
SZ
57 espèces soit 31 ,3%
SG
7 espèces soit
3,8%
GC-SZ
32 espèces soit l 7 , 5%
Am
l espèce
soit
0,5%
As
6 espèces soit
3,2%
As Am
4 espèces soit
2, 1%
~1
3 espèces soit
l , 6%
Cosm
2 espèces soit
1%
Paléo
35 espèces soit l 9, 2%
Pt
35 espèces soit 19,2%
Les espèces africaines (52,6%) sont bien en place.
Les
plurirégionales
(47,8%)
sont
néanmoins
aussi
nombreuses
et constituent la grande majorité des espèces antropophiles.
La
Figure
15
illustre
l'expansion
de
quelques
thérophytes
stricts soudaniens, sahéliens et soudano-guinéens.
Légende de la Figure 15 :
C'est la carte des différentes formations
végétales de l'A-
frique occidentale tropicale (d'après la carte de la végéta-
tion
de
l'Afrique,
UNESCO/AEFAT/UNSO
1983).
Les chiffres
romains indiquent:
l
Forêts
denses humides sempervirentes
II
Forêts denses semi-décidues
III
Mosalque forêts denses humides sempervirentes et fo-
rêts
denses semi-décidues
IV
Mosalque forêts denses humides et savanes gui néo-
congolaises
V
Forêts claires soudanaises à Isoberlina
VI
Forêts claires soudaniennes indifférenciées
VII
Formations sahéliennes.
Les abréviations correspondent aux espèces et signifient:
I.s
Indigofera senegalensis ; H.n : Hygrophila niokoloen-
sis
P.i: Pandiaka involucrata ; E.a : Epaltes alata ;

Figure 15
Aires d'extension de quelques espèces soudaniennes, sahéliennes, soudano-guinéennes
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58
M.b
Momordica basa1mina
; C.a : Crota1aria arenaria
t~.m
Me1iniel1a micranta; T.1
: Tephrosia 1inearis ;
S.r
Sesbania rostrata ; B. l
B1epharis linearifolia
H.p
Hygrophi1a pobeguinii
; A.m : Aristida mutabi1is
A. a
Ar i st i d a ad sc en si 0ni s ; A. F: Andropogon fa s t i 9i a tus
C.b
Cenchrus bif10rus
C.p
Cenchrus prieurii
E.e
E1ionurus e1egans
E.a
Eragrostis aspera
Z.g
Zornia glochidiata ; P.e : Polygala eri~ptera
C.b
Coreopsis borianiana ; I.c : Ipomea coscinosperma
C.d
Canscora diffusa; A.s : Aristida stipoides ;
0.1
Oigitaria 1ecardii
; P.m : Polygala mu1tif1ora
P. l
Panicum laetum ; A.h : Aristida hordacea ;
B.d
Brachiaria distichophylla.
Nous présentons dans les pages qui
suivent quelques
types morphologiques de thérophytes stricts.

59
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ARISTIDA ADSCENSIONIS Linn. (GRAMINEAE-ARISTIDEAE)
l - Port de la plante
2 - Diaspore
3 - Glume inférieur
4 - Glume supérieur
5 - Diaspore montrant le callus poilu et partiellement triaristé
6 - Fleur

60
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ELYTROPHORUS SPICATUS (Willd) A. Camus (GRAMINEAE-DANTHONIEAE)
l - Port de la plante x 1/2
2 - Bractée, x 15
3 - Epillet ou diaspore, x 15
4 - Epillet, x 15
5 - Palea, x 15

61
3
ERAGROSTIS ASPERA (Jacq.) Nees (GRAMINEAE-ERAGROSTIDEAE)
1 - Ligule
2 - Epi
3 - Portion d'épi montrant l'axe
4 - Glume inférieur
5 - Glume supérieur
6 - Lemma
7 - Vue de côté de la pa1ea
8 - Caryopse

62
flcun
jaunes
/
puis
pyxides
A
A - Port de Mollugo nudicaulis
B - Graine
PORTULACA OLERACEA
B - Port de la plante en zone
guinéenne

PENNISETUM AMERICANUM
PENISSETUM PEDICELLATUM
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L.LJ
L U
l - Epi de Pennisetum americanum
5 - Diaspore de Penissetum pedicellatum
2 - Caryopse
6 - Caryopse nu
3 - Diaspore
7 - Portion de la plante
4 - Portion de la plante

64
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4
1
J!~
SCHIZACHYRIUM RUOERALE W. o. Clayton
(GRAMINEAE-ANOROPOGONEAE)
l - Port de la plante, x 1/2
2 - Inflorescence montrant une partie du racème
3 - Inflorescence montrant l 'emboitement x 4
4 - Internoeud vue arrière, x 6
5 - Internoeud vue de face, x 6
6 - Diaspore pédicellée, x 6
7 - La même avec le glume supérieur
8, 9 - La même diaspore montrant la lemma inférieure et supérieure, x 6
10 - Vue de l'arête avec la lemma supérieure, x 6

65
SETARIA PALLIDE-FUSCA (Schumach.)
SETARIA VERTICILLATA (Linn.)
Stapf &C.E. Hubbard
P. Beauv. (GRAMINEAE-PANICEAE)
(GRAMINEAE-PANICEAE)
Figure
Figure 2
A - Ligule
A - Portion d'épi
B - Diaspore
B - Diaspore avec glume inférieur
C - Caryopse
C - Diaspore avec glume supérieur
o - Fleuron montrant palÉa et les
marges du lemma

66
THELEPOGON ELEGANS Roth ex Rocm. &Schult
(GRAMINEAE-ANDROPOGONEAE)
1 - Aspect de la plante
A et B - Diaspores

'-.
OROPETIUM ARISTATUM Pilger
l - Epillets grossis (Jacques
- Félix, 1955)
2 - Port de la plante

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A
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H,":"
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Q
AMMANNIA AURICULATA Willd. (LYTHRACEAE)
CHRYSANTHELLUM AMERICANUM (Linn.) Vatke
(COMPOSlTEAE)
l - Port de la plante
A - Feuille
A - Plante entière
B - Fleur
B - Bractée involucrale
C - Fleur partiellement ouverte
C - Fleuron
o - Pétale
o - Fleuron
E - Etamine vue de dos
E - Anthère
F - Coupe transversale de l'ovaire
F - Stigmate
G - Fruits
G - Tête fructifère
H - Graine
H - Akène

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POLYCARPAEA LINEARIFOLIA (OC.) OC. (CARYOPHYLLACEAE)
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l - Portion de la plante
A - Noeud montrant feuilles et stipules et un
stipule détaché
POLIGALA ARENARIA Willd. (POLYGALACEAE)
B - Feuille
C - Agrandissement d'une branche d'inflorescence
l - Portion de la plante
E - Calice
A - Portion de tige montrant des poils recourbés
F - Portion d'une fleur
B - Fleur
l - Etamines
C - Coupe transversale de la fleur
J - Ovaire
o - Sépale extérieur
K - Section longitudinale de l'ovaire
F - Sépale
L - Capsule ouverte par 3 valves
K - Ovule
M- Graine: coupe transversale et longitudinale
L - Graine
ou Oiaspore
N - Embryon
G - Pétale latéral
H - Portion d'étamines
l - Anthère à ouverture terminale
J - Coupe longitudinale de l'ovaire

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BIOPHYTUM PETERSIANUM Klotzsch (OXALIDACEAE)
1 - Port de la plante
F - Coupe transversale de la fleur
A - Feuille
G - Fruits avec sépales
B - Inflorescence
H - Capsule ouverte
C - Sépales
l - Vue de profil de la graine
o - Fleur
J - Graine vue de face
E - Fleur et vue des Etamines

71
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"'-',' -. '3
SPHENOCLEA ZEYLANICA Gaertn. (SPHENOCLEACEAE)
l - Port de la plante, x 1/6
2 - Inflorescence, x 1/3
3 - Calice,x 4
4 - Etamine, x 8
5 - Fruit, x 4
6 - Coupe transversale de l'ovaire, x 4

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73
MITRACARPUS SCABER

74
TEPHROSIA LUPINIFOLIA

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77
VOANDZEIA SUBTERRANEA

78
CHAPITRE IV
BIOTOPES PARTICULIERS
Les
thérophytes
sont
plastiques
mais
ont
une
préférence marquée pour un climat ou un sol 00 ils sont alors
en abondance. Les Thérophytes stricts sont surtout abondants
en zone sahélienne 00
ils constituent 50 à 70% des phytocé-
noses
(GROUZIS,
1982).
Cependant,
on
les rencontre répartis
du
Nord au Sud.
L'eau est le principal facteur qui influen-
ce
l'installation
de
ce
groupe
de
plantes
il
suffit
de
80 mm de pluies, pour voir la végétation thérophytique défi-
nitivement établie (BILLE,
1977). Mais
la contribution phy-
sique
du
sol
intervient
pour
la
qualité
d'eau
mise à leur
disposition
(ADAMS, 1960-1966).
1 - REPARTITION DES THEROPHYTES STRICTS
l - LES ESPECES CULTIVEES
Elles
constituent
le
cortège
des
céréales
grami-
néennes ou légumineuses (Papilionacées), base de l'alimenta-
tion
humaine
principalement,
dans
la
zone
soudanienne
et
sahélienne.
Parmi
les
espèces
cultivées,
on
note
le
riz
rouge africain (Oryza glaberrima), le mil
(diverses variétés
de Penissetum
dont Penissetum americanum), le grol mil
(di-
verses variétés de Sorghum), le Fonio (Digitaria exilis) etc.

79
Les légumineuses cultivées sont: Kerstingiella geocarpa
(pois
de
terre),
le
Niébé
(Vigna
unguiculata),
Voandzea
subterrana (Pois Bambara), etc ...
Diverses
autres
espèces
potagères
sont
cultivées
dans
les
jardins
ou
en
culture
dérobée
dans
les
champs;
ce sont:
Amaranthus
spp,
Gynandropsis gynandra,
Hibiscus esculentus,
etc ...
2 - LES THEROPHYTES RUDERALES - MESSICOLES
Ils
fréquentent
les
abords
des
habitations,
les
décombres, les endroits fertilisés par les déjections humai-
nes ou animales, les cendres.
Ils croissent dans les champs,
les
jachères,
les
friches,
les
bords de chemins,
les cime-
ti ères.
C' est
grâce
à
leurs di aspores
souvent dotées d' ap-
pendices crochus de poils,
de carènes, d'arêtes ou becs mu-
riqués,
de papilles glanduleuses,
de sécrétions visqueuses,
d'involucres
ou
de
bractées
séteuses,
que ces espèces peu-
vent suivre l 'homme autour de sa demeure. Les plus communes
sont les suivantes:
Acanthospermum
hispidum,
Portulaca
oleracea,
Heliotropium
indicum,
Amaranthus
viridis,
Monechllla
ciliatum,
Argemone
mexicana,
Aristida
adscensionis,
SChoenefeldia
gracilis,
Mollugo nudicaulis, Borreria stachydea, Amaranthus spinosus,
Setaria pallide-fusca, Mitracarpus scaber, Ipomea eriocarpa,
Brachiaria spp., Physalis angulata, Merremia spp, Eragrostis
aspera,
Fuirena ciliaris,
Sonchus oleraceus,
Acalypha sege-
talis, Pycreus macrostachyius, Synedrella nodiflora, etc ...
3 - ESPECES INFEODEES AUX SAVANES ET AUX STEPPES
Ce sont: Andropogon fastigiatus, Hyparrehnia spp,
t/le lin i e l l a III i c r a n,t ha
l nd i 90 fer a con 90 l e nsis,
l nd i 9 0 fer a ~
gricans,
Urelytrum
annum,
Loudetia
togoensis,
Pennissetum
pedi cell atum,
Coreopsi s
bori ani ana,
Di gi tari a
l ecardi i ,

80
Alysicarpus glumaceus, Aristida kerstingii, Espaltes alata,
Aristida adscensionis, Aristida mutabilis, Aristida funicu-
lata,
Aristida hordacea,
Aristida stipoides,
Rytachne tria-
ristata, Panicum laetum, Zornia glochidiata, Crotalaria are-
naria,
Chloris
lamproparia,
Digitaria
horizontalis,
Ipomea
coscinosperma,
Blepharis
linearifolia,
Diheteropogon
hage-
rupii, Tetrapogon cenchriformis, Schyzachirium exile, Hygro-
phila senegalensis, etc ...
4 - ESPECES AFFECTIONNANT LES BERGES DES COURS D'EAU
Ce sont: Coldenia procumbens, Ethulia conizoides,
Policarpea
eriantha,
Herderia truncata,
Rotala elatinoides,
Glinus
spp,
Thelepogon elegans,
Indigofera mummulariifolia,
Solenostem/on
monostachyus,
Sesbania
pachycarpa,
Sesbania
rostrata, Indigofera senegalensis.
5 - ESPECES DES SOLS ENGORGES OU HUMIDES
Ce
sont
Panicum
laetum,
Celosia trigyna,
Poli-
carpea
eriantha,
Chrysantellum americanum,
Oldenlandia her-
bacea, Fimbrystillis umbellata, Eragrostis cilianensis, Era-
grostis elegantissima, Ageratum conyzoides, Pandiaka spp.
6 - ESPECES AFFECTIONNANT LES SOLS HYDROMORPHES
a) Les hélophytes
Sphenoclea
zeylanica,
Canscora
diffusa,
Cyperus
pustulatus, Fimbrystillis debilis, Fimbritillis tisserantii,
Setaria spp,
Ammania auriculata,
Ammania baccifera,
Ammania
prieuriena,
Ammania
senegalensis,
Rotala
decussata,
Rotala
tenell a,
Jussi ae
erecta,
Bi ophytum
petersi anum,
Acroceras
amplectens, Hygrophila spp, Epaltes alata.

81
b)
Les hydrophytes
Lymnophyla indica,
Lemna pauciflaura,
Najas bald-
winii,
Najas liberiensis.
7 - ESPECES SAXICOLES
Aeol antus pubescens,
Sul bostyl i s col eotri cha,
Oropetium aristatum, Mariscus sguarosus.
II - REMARQUE CONCLUSIVE
Le
grand
choix
et
la diversité des
sols
influen-
cent
la
répartition
des
thérophytes,
en
relation
avec
la
quantité
d'eau
dont
chaque
type
de
sols
dispose.
Le
type
de
diaspores
produit
par
la
plante
lui
permet
de
conquérir
des espaces plus ou moins vastes, ou d'entrer en compétition
pour
l'occupation
du
milieu.
Mais
l'aridité
des
sols
qui
augmente
du
Sud
vers
le
Nord,
limite
le
développement
de
la
végétation
qui
est
fortement
adaptée;
l'adaptation des
thérophytes dans ces conditions est l'objet du prochain cha-
pitre.

82
CHAPITRE V
ADAPTATION ET CHOROLOGIE
*****
La
mauvaise
saison
au
Burkina
Faso
correspond
à
la
saison
sèche
de
durée
variable
selon
les
régions,
elle
interrompt
le
cycle
végétatif.
Tout comme
le froid,
la sé-
cheresse
paralyse
la
circulation
de
l'eau
dans
le
sol
et
dans
la
plante.
Au
facteur
climatique
déjà
défavorable
à
la
végétation
se
conjugue
un
facteur
anthropique qui
prend
de
l'ampleur
au
fur
et
à mesure que la pression démographi-
que augmente;
d'où la dominance des thérophytes, traduisant
la
meilleure
adaptation
de
la végétation
aux conditions du
milieu.
1 - MODES OU PARTICULARITES BIOLOGIQUES DES THEROPHYTES
A travers cette étude
nous
rechercherons chez les
thérophytes
stricts
les
structures
anatomiques
et
biologi-
ques
adaptées
à
l a vi e
en
mi lieu
sec.
En
effet,
nous
nous
trouvons dans une zone où le problème de l'approvisionnement
en
eau
se
pose
avec
acuité
aux
végétaux.
Il
ne
s'agit
donc
pas
de
définir
toutes
les
adaptations
des
plantes
à la sé-
cheresse,
mai s
de
donner
l'état
des
conn ai ssances
sur
le
comportement des thérophytes face à la sécheresse.
Selon LEVITT cité par VARTANIAN et LEMEE
(1984),
ils évitent
la sécheresse de deux façons possibles:

83
- en échappant à la sécheresse:
c'est le cas des thérophy-
tes
-
éphérémophytes
des
régions désertiques,
qui
ont un
cycle
court,
de
quelques
jours à quelques
semaines,
pen-
dant les rares périodes de pluies,
en développant certains mécanismes adaptatifs (anatomiques
ou physiologiques) selon qu'ils permettent
l' augmentat i on de l' absorpt i on de l' eau
la réduction des pertes d'eau
1e stockage de l'eau
d'autres mécanismes divers.
1 - LEUR ORGANISATION
Elle est caractérisée par
le faible
développement
des organes végétatifs comparé à l'importance de l'appareil
floral.
Les racines dont la seule fonction est d'absorber, n'offrent
pas
de
différenciation
particulière
(nous
donnerons
plus
loin quelques exemples).
Les
tiges
feuillées,
toujours
herbacées,
sont
diversément
confirmées dressées ou rampantes,
simples ou ramifiées (cf.
les
ports
des
thérophytes),
jamais
hautes,
souvent
naines
et grêles.
L'organisme des thérophytes,
dispensé d'économi-
ser
1es
réserves
nécessai res
à
une
croi ssance
végétati ve
prolongée,
consacre
à
la
formation
des
fleurs
la
totalité
des
métabolites
synthétisés
dans
les
feuilles
tous
les
rameaux
produi sent
des
fl eurs
; chez beaucoup de thérophy-
tes,
même tous
les bourgeons peuvent devenir floraux,
l'or-
ganisme entier est alors une énorme inflorescence.
2 - DUREE DE VIE
Tous
1es
i ntermédi ai res
exi stent
entre
1es
orga-
nismes à cycle relativement court (nanophanérophytes, chamé-

84
phytes,
hémicryptophytes)
et
les
thérophytes.
Le
tableau
de recensement des thérophytes montre des exemples de théro-
phytes "facultatifs" qui
sont thérophytes en zone soudanien-
ne, mais deviennent des vivaces en zone guinéenne où la sai-
son sèche est insignifiante: exemples: Bidens pilosa,
Ure-
na
lobata,
Eclipta
prostata,
Tridax
procumbens,
etc ...
En
fait,
ces espèces sont des
accomodats,
expressions phénoty-
piques
réversibles
d'un
seul
et
même
génotype
dont
la
di-
rection
sur
le développement très
souple,
est immédiatement
influencée
par
le
milieu
(MANGEI~OT, 1969).
Les thérophytes
stricts
ont
une
durée
de
vie
maximum
de
quelques
mois
à
quelques jours. Elle dépend d'un déterminisme complexe, dans
lequel
le photopériodisme parait impliqué (MANGENOT, 1969).
Chez
les
éphémérophytes,
l a durée de vi e est de l'ordre de
dix
jours,
ou
même
moindre
ils
se
reprodui sent à l'état
infantile ou néoténique.
3 -THEROPHYTES ET ADAPTATION CLIMATIQUE
Les Figures
16 et 17 illustrent d'une part la ré-
partition mondiale des pluies à la surface du globe et d'au-
tre
part
la répartition des zones arides dans
le monde.
De
part et d'autre de l'équateur, se situent les zones les plus
humides,
tandis
que
les
plus
sèches
se
situent
surtout
à
la latitude des tropiques. Le Tableau n° 5 présente le spec-
tre
biologique
de
quelques
régions
appartenant
au
climat
thérophytique.
Nb~e d'
Ph
Ch
Hc
G
Hy
Th
espèces
Région mediterraneenne
française (LEMEE, 1967)
-
7
13
29
8
0
42
Ghardai tSahara Nord)
(LEMEE, 1967)
300
6
16
20
3
0
38
Ni qer t SAADOU, 1Y84)
-
2~,YI
Il ,7
1,82
4,Y4
-
J8,59
Burkina Faso tGUINKO,
1984)
1054
30,5
6,3
6,7
6, l
2,3
40,7
Tableau n° 5
Spectre biologique de quelques régions appartenant au climat thérophytique

co
U1
....
..
..
..0'
,.,'
110·
10"
10'
.0'
'
JO'
J"
0"
...
10'
100'
IJ"
,.0'
'."
110'
_
>2m/an
_
lci2m
_
0.5àlm
~f.t 0.25ci0.50
l<f~~ <0.25
Figure 16
Distribution des précipitations annuelles à la surface du globe
(d'aprës RAMADE, 1974)

,1
,1
",.
\\
.- ~
-
. - - - . - '., - - - { ..
Il
..
(X)
en
~::::: Zones semi-arides
~ Zones arides
. . Zones hyperarides
Figure 17
Carte de la répartition des zones arides (d'après P. MEIGS)
(in LEMEE, 1967)
Quelques exemples
de régions arides
l - Nord-Est du Brésil
4 - Régions sahéliennes
2 - Mexique
5 - Sahara
3 - Madagascar (Sud-Ouest)
6 - Régions méditerranéennes

87
4 - ADAPTATION DU PORT DES THEROPHYTES
L'importance de
la
saison
sèche
amène
à
privilé-
gier
les caractères morphologiques
ou
biologiques,
capables
d'influencer
le
bilan
hydrique
les
différents
ports
de
thérophytes
au
Burkina Faso
sont
en fait des péinomorphoses
(aspect
rabougri
sur
sol
pauvre)
pui squ 1 en
zone gui néenne,
l es
ports
sont
différents
exempl e
Portul aca
01 eracea
est
prostrée
en
zone
soudanienne mais dressée
en
zone gui-
néenne
le
port
de Talinum
triangulare_
change également
du
Nord au Sud.
5 - ADAPTATION ET MORPHOLOGIE RACINAIRE
La diversité des conditions édaphiques condition-
nent
les
configurations
de
leur
système
racinaire.
SAADOU
(1984)
montre qu'ils ont essentiellement une racine pivotan-
te
plus
ou
moins
tubéreuse
et
peu
ramifiée,
une
extension
du
système
raci nai re
dans
l es
deux
sens
permet
aux
pl antes
de
survivre
dans
les
milieux

il
y
a
une
alternance
de
saisons
sèches
et
humides
(cf.
Figure
18), c'est un système
mixte ou intensif;
il
est développé par la plupart des Gra-
minées
et
certaines
Cucurbitacées,
qui
dans
un
volume
de
sol
réduit,
développent
des
racines
qui
peuvent
atteindre
une
longueur
totale
énorme
par
leurs
ramifications
nom-
breuses et très denses elles peuvent ainsi
extraire le maxi-
mum
d"eau
du
sol.
De
plus,
chez
les Graminées,
le
système
racinaire comprend de très nombreuses racines grèles et très
ramifiées;
la
plupart
de ces
racines sont traçantes et ab-
sorbent la moindre quantité d'eau qui
tombe sur le sol.
Au Bu r k i na Fas 0, GR 0 UZ1S (1 98.2) don ne les pro fil s
racinaires
de
quelques
unités
de
végétation
d'Oursi
(Nord
Sahel)
:
ces
racines
ne dépassent
pas les dix premiers cen-
mètres
du
sol
-
la concentrati on
du chevelu
raci nai re se si-

88
tue
sur
50
cm
avec
une
rupture
entre
l es
ni veaux
30-40 et
40-50 dans les formations de glacis à Schoenefeldia gracilis
et
Acacia
raddiana.
Ces
résultats
tendent
à
confirmer
que
la répartition des racines dans le substrat
est en relation
avec
la
distribution
de
l'eau
dans
le sol.
Néanmoins,
même
si
la famille
de
la plante
a une certaine
influence sur
la
configuration
du
système
racinaire,
ce qui
est déterminant,
c'est
la
nature du
sol
et
la disposition
des
horizons.
Par
exemple,
la
présence de croûtes
ou d'indurations en profon-
deur
ne
permet
que
l' extensi on
latéral e alors
que
l es
sol s
meubles
sont
favorables
aux
types
verticaux,
mixtes ou
su-
perficiels
selon
la
disponibilité
en
eau
(CANNON
cité
par
KILLAN et LEMEE,
1956).
La rapidité de croissance de la racine des jeunes
plantules des thérophytes est une condition de leur survie:
la croissance de la radicule est prépondérante dès la germi-
nation
et
assure
à
la
plantule
un
approvisionnement
suffi-
sant
en
eau
nécessaire
à
la
survie
pendant
la
première
pé-
riode de
sécheresse qu'elle
aura
à
subir.
La tigelle, elle,
se
développe
au
ralenti
pour
restre-indre
la transpiration,
mais
assez
toutefois
pour
fournir
à
la
racine
le
matériel
dont celle-ci
a besoin pour son développement (BIRAND (1962)
in GHARSA,
1985).
6 - ADAPTATION ET ANATOMIE DES PARTIES AERIENNES
Leurs
parties
aériennes
sont
moins
développées
que
leurs
parties
souterraines.
La raison
en est sans doute
que
leurs
parties
souterraines
sont moins
exposées
que
les
parties aériennes.
Pour
réduire
la
transpiration
due
à
l'élévation
de
l a température,
les
thérophytes
Si adaptent
en
rédui sant
l a surface fol i ai re par enroul ement
de feui 11 es,
ce qui
ré-

89
cm
0
cm
a
a
--/", ~
........... ,-
;
la
10
20
20)
30
m.
] ,
.
1
'~è>"r ~.tr ~-
fa
....'
50
1
10 cm
- ' - - 4
l
Figure 18
Différents types d'appareils racinaires
d'espèces de pelouses xérophiles
(in LEMEE, 1967, d'après GUITTET)
l - Système pivotant de l 'Armeria plantaginea (Plumbaginacées)
II - Système ramifié du Thymus serpyllum (Labiées)
III
Système à extension latérale superficielle du Sedum acre (Cras-
sulacées) (a, en coupe; b, en plan)

90
duit
considérablement
la
surface
évaporante
de
la feuille.
L'enroulement
des feuilles
de
nombreuses
Graminées de sava-
nes et des steppes appartenant aux genres Aristida et Loude-
tia,
est
lié
à
une
forte
sclérification
de
la
feuille
et
à
d'autres
caractères
anatomiques
xéromorphes
(KOECHLIN,
1961)
(Figure 19).
L'étude
de
l' anatomi e des
feui 11 es
des
thérophy-
tes
suivants
Andropogon
fastigiatus,
Aristida
adscencio-
nis,
Aristida
stipoides,
Cenchrus
biflorus,
Diheteropogon
hagerupii,
Elionurus
elegans,
Eragrostis
tremula,
Loudetia
togoensi s, Schoenefel di a graci lis,
a
permi s
de
séparer
les
espèces en deux groupes
- Le
groupe
des
espèces
à
structures
adaptatives
peu
mar-
quées,
sont
les
espèces
appartenant
aux tribus des Andro-
pogonées,
des
Pani cées,
des
Eragrostrées,
des
Arundi nel-
lées.
Elles connaissent leur optimum de développement soit
dans
la
zone
soudano-sahélienne,
soit
sur
sols
humides
(bords de mares). Ce premier groupe d'espèces peuvent être
considérées comme hygrophiles et mésomorphiques.
Le
groupe
des
espèces
moins
hygrophiles
mais
qui
s'adap-
tent
au
milieu
sec
par
des mécanismes divers, ce sont en-
tre
autres
Cenchrus
biflorus,
Elionurus
elegans,
Era-
grostis tremula,
Loudetia togoensis
(SAADOU,
1984).
Il
faut ajouter que certains auteurs ont attribué
cet enroulement de
la feuille
à
la perte de turgescence des
cellules
spéciales,
appelées
cellules
bulliformes
qui
se
trouvent
aux creux des
sillons
formés
sur ces feuilles
(cf.
Figure 19). Actuellement, on pense plutôt que les mouvements
sont également dus à des changements dans
les fibres foliai-
res car les mouvements peuvent avoir lieu même si
on suppri-
me ces cellules (BOUREAU,
1954,
in
GHARSA,
1985).
Pour

91
A
feuille étalée dans l'air
chaud et humide
B
Limbe replié en période de
de sécheresse
(d'après BINET, 1967)
C
détail d'une feuille enroulée
emplacement des
cellules bu11iformes
sclérenchyme
faisceaux conducteurs
(d'après KOECHLIN, 1961)
Figure 19
Enroulement des feuilles de Graminées

92
Pour KOECHLIN,
elles
pourraient
avoir
un
rôle
de
réserve
d'eau.
7 - ADAPTATION ET REDUCTION DE LA SURFACE TOTALE DE LA PLANTE
Les
thérophytes
sont
capables
de
réduire
leur
surface par rapport au volume en adoptant une forme générale
simple,
mais
surtout
en
devenant
nains
en
effet sur
les
pelouses
désertiques
ou
Acheb,
ils
développent
deux
types
de morphologies
adaptées
aux
pluies trop courtement et trop
parcimonieusement réparties.
Le Tableau n°
6 présente quel-
ques thérophytes capables de varier de taille.
Hauteur en cm à laquelle
Hauteur moyenne en cm
certaines espèces
des plantes en
Espèces
peuvent fleurir
conditions
et fruct ifi er
normales
(ADAMS, 1967)
(ADAMS, 1967)
Acanthospermum
hispidum
4
25
Achyranthes argente a
7
50
Blepharis
linearifolia
1
15
Borreria stachydea
2
30
Cenchrus biflorus
3
50
Gynandropsis gynandra
6
35
Indigofera
segalensis
2
15
Merremia pinnata
2
35 (rampant)
Vernonia pauciflora
2
35
Tauleau n° 6

93
8 - ADAPTATION ET MODE DE PHOTOSYNTHESE
Les
thérophytes
cul ti vés
(1 es
Grami nées
céréal i è-
res
principalement
mil,
sorgho,
mals,
etc ... )
sont
des
pl antes
en
C4
;
ils
possèdent
une mei 11 eure absorpti on d' é-
nergie
lumineuse
(point
de
saturation
réculée),
une
photo-
synthèse
activée
par
les
hautes
températures
et
ne
présen-
tent
pas
de
photorespiration
;
ils
sont
donc
particulière-
ment
adaptés
aux
milieux
chauds
et
xériques
des
Tropiques
(BLACK,
1971;
UNESCO,
1981).
9 - ADAPTATION ET MODE DE GERMINATION
Les
graines
des
thérophytes
ne
germent
pas
ensem-
bl e en
même
temps.
Il
Y a un échelonnement dans
la germi na-
tion
la
dormance
(état
d'inhibition
exercé
par
l'embryon
ou
par
les
enveloppes
séminales)
intervient
dans
la straté-
gie
d'occupation
du
sol.
Exemple,
chez
Cenchrus
biflorus
existe
un
dimorphisme
des
caryopses
se
traduisant
par
des
différences
au
niveau
de
la
germination.
En
effet,
les
ca-
ryopses
latéraux
plus
petits
que
les
caryopses centraux ont
une capacité de germination qui
augmente au cours du temps;
à ce dimorphisme des semences sont associées des différences
de comportement au niveau de la germination, c'est un carac-
tère d'adaptation aux fluctuations
aléatoires.
Par
ailleurs,
la
compétition
pour
l'absorption
de l'eau les soumet à une ségrégation en
- espèces
précoces
à cycle
court,
qui
apparaissent les pre-
mières et pouvant même fructifier.
- espèces
tardi ves,
qui
n' apparai ssent
qu 1 après
la maturi té
des
premières et l'installation régulière des pluies.
Parmi
les
espèces
précoces
levant
sur
substrat
dunaire,
après
20 mm de pluies, on cite:
Cenchrus biflorus,

94
Aristida mutabilis, Zornia glochidiata, cependant, ces plan-
tules ne se maintiennent pas.
Les espèces tardives apparais-
sent
dans
le site de Piémont,
après
75 mm de
pluies,
ainsi
que dans les formations de glacis (GROUZIS,
1982).
De
plus,
la
variabilité
interannuelle
des
pluies
agit
sur
la
germination des thérophytes.
En
effet,
les ob-
servations de BILLE
(1974)
dans
le Fété Olé (Sénégal), mon-
trent la disparition de certaines espèces (cf. Tableau n° 7)
pendant
les
années
sèches
(1970,
1971,
1972)
; la variabi-
lité
des
pluies
n'a
autorisé
que
de
rares
germinations
(quelques
Chloris
et
Blepharis)
et au fond
des dépressions
(Zornia).
~ 1969
1970
1972
1974
1975
Espèces
Aristida
adscensionis
C
R
0
R
A
Aristida stipoides
C
C
0
0
R
Blepharis
linarifolia
C
A
R
C
C
Chloris prieurii
C
C
R
A
C
Merremia pinnata
A
C
0
A
C
Schizachirium exile
R
R
0
0
0
Zornia glochidiata
A
C
R
C
C
Tableau n° 7
Variabilitê interannuelle de la germination
de quelques thêrophytes
A
espèce abondante
C
espèce commune
R
espèce rare
o
espèce absente

95
10 - ADAPTATION ET REPRODUCTION DES THEROPHYTES
Les
pluies
transmettent
leur
caractère
aléatoire
à
l'ensemble des écosystèmes,
les thérophytes
n'y échappent
pas et mettent tout en oeuvre pour assurer leur descendance.
La floraison
s'effectue dans
la première décade d'août pour
les
espèces
présentes
sur
sol
dunaire
ou
sableux,
et
dans
le
bas-fonds
hydromorphe.
La
maturation
de
la
communauté
est atteinte dès la troisième décade d'août et la dispersion
terminée
dans
la
deuxième
quinzaine
de
septembre
(GROUZIS,
1982).
On constate que Cenchrus
bif10r'us,
et Aristida muta-
bi1is,
dominent et fleurissent
abondamment
sur substrat du-
naire
sur
substrat de glacis ce sont Schoenefe1dia graci-
1i s
et
Pani cum
1 aetum
qui
domi nent
et
produi sent
abondam-
ment.
11 - REMARQUE CONCLUSIVE
Face
à
la
longue
saison
sèche
et
la
variabilité
interannue11e des pluies
les thérophytes ont érigé des sys-
tèmes d'adaptation.
Leur but est d'assurer
leur descendance
pendant
la courte saison favorable
(saison pluvieuse). D'où
ils s'organisent en :
élaborant
un
système racinaire
(racine pivotante,
traçan-
te ou mixte) adapté aux conditions édaphiques,
- réduisant leur système aérien en une inflorescence capable
de
produire
beaucoup
de
diaspores
ou
graines
lesquelles
par
les
phénomènes
de
dormance et
de germination permet-
tent à l'espèce d'occuper 1e sol.
Ceci
nous
amène à aborder le deuxième volet de cette étu-
de : la chorologie.

95
10 - ADAPTATION ET REPRODUCTION DES THEROPHYTES
Les
pluies
transmettent
leur
caractère
aléatoire
à
l'ensemble des écosystèmes,
les thérophytes n'y échappent
pas et mettent tout en oeuvre pour assurer leur descendance.
La floraison
s'effectue dans
la première décade d'août pour
les
espèces
présentes
sur
sol
dunaire
ou
sableux,
et
dans
le
bas-fonds
hydromorphe.
La
maturation
de
l a
communauté
est atteinte dès la troisième décade d'août et la dispersion
terminée
dans
la
deuxième
quinzaine
de
septembre
(GROUZIS,
1982).
On constate que Cenchrus
biflorus,
et Aristida muta-
bilis,
dominent et fleurissent
abondamment sur substrat du-
nai re
; sur substrat de gl aci s ce sont Schoenefel di a graci-
lis
et
Panicum
laetum qui
dominent
et
produisent
abondam-
ment.
11 - REMARQUE CONCLUSIVE
Face
à
la
longue
saison
sèche
et
la
variabilité
interannuelle des
pluies
les thérophytes
ont érigé des sys-
tèmes d'adaptation.
Leur but est d'assurer
leur descendance
pendant
la courte saison favorable
(saison
pluvieuse). D'où
ils s'organisent en :
- élaborant un
système racinaire
(racine
pivotante,
traçan-
te ou mixte) adapté aux conditions édaphiques,
- réduisant leur système aérien en une inflorescence capable
de
produire
beaucoup
de
diaspores
ou
graines
lesquelles
par
les
phénomènes
de
dormance et de germination
permet-
tent à l'espèce d'occuper le sol.
Ceci
nous
amène à aborder
le deuxième volet de cette étu-
de : la chorologie.

96
II - CHOROLOGI E
La chorologie
(chôreô = je marche,
j'avance)
étu-
die
les
phénomènes
de
dispersion et d'expansion.
Nous
pré-
senterons donc successivement les véhicules de la dispersion
des thérophytes,
les mécanismes de leur dispersion,
les con-
ditions favorisant leur expansion.
1 - LES VEHICULES DE LA DISPERSION DES THEROPHYTES
LES GRAINES
ET LES DIASPORES
Ce
sont
des
organes
de
dispersion
très efficaces
capables de résister à des intempéries prolongées. Les graines
sont
émi ses
i sol ément
ou
associ ées
à
des
annexes
assurant
la
dissémination
au
fruit,
ailé
ou
charnu ou à des élé-
ments
inf10rescentiels
ou
floraux
accrescents
(développés
exagérément après
la floraison),
soit les
préfeui11es, soit
un
involucre
(cf.
Figure 20
:
quelques types morphologiques
de graines et diaspores).
2 - LES MECANISMES DE LA DISPERSION
Les graines et diaspores sont construites de telle
sorte que
les vents,
les eaux
(rivières, courants fluviaux,
eaux
de
canalisations,
de
ruissellement,
etc ... ),
les ani-
maux et les hommes
les dispersent
à partir de la plante qui
les a formées.
a) L'anémochorie
Les
graines,
les
diaspores
légères,
peuvent
être
enlevées par les courants d'air et demeurées suspendues dans
l'atmosphère pendant très
longtemps.
Ell es sont ai nsi, par-
fois,
entraînées
très
loin
par
les
vents
(anémochorie,
anemos
=
vent),
L'harmattan,
vent
de
saison
sèche
est
un

97
véhicule
très
puissant
qui
souffle
quotidiennement,
provo-
que
le
dessèchement
des
herbacées,
favorise
la
dispersion
de
beaucoup
de
di as pores
anémochores.
Ce
sont
l a
pl upart
des diaspores graminéennes telles:
- les
diaspores
aristées
des
Aristida
(Aristida
adscensio-
nis,
Aristida hordacea,
Aristida funiculata,
Aristida mu-
tabilis),
les
diaspores
à
arête flexueuse
de
Schoenefeldia gracilis
ou celles de Loudetia togoensis,
etc ... ,
l es
di as pores
ou
les
grai nes
dont
le
tégument
est
garni
de soies longues et fines,
exemple:
Vernonia pauciflora,
- les diaspores
ou graines possédant des expansions membra-
neuses comparables aux plans d'un cerf-volant.
L'harmattan
par
son
effet
desséchant,
favorise
l'ouverture
des
di aspores
en
capsules
qui
éclatent et
pro-
jettent leurs graines.
Les
vents
de
saison
de
pluies moins
violents
que
l 'harmattan
sont
capables
d'emporter
très
loin
diverses
diaspores dont celles de Graminées, de Composées, de Légumi-
neuses
de
faible
poids
et
diverses
diaspores
munies
de
structures sustentatoires.
b) L'hydrochorie
Les
espèces
vivant
au
bord
des
cours
d'eau voient
leurs
gr ai nes
di spersées
par
'eau.
Les
di aspores di sposant
de
c e
po uv0 i r
de
dis pers ion ,
po s s è d e nt
un
té g umen t
0 u
un
péricarpe imperméable à l'eau, creusé chez certaines espèces
de lacunes aérifères ou mucilagineuses.
Ainsi
sont assurées
à
la
fois
la
protection
des
embryons
et
une
flottabilité
prolongée.
Les
eaux
de
pluies
également
peuvent
assurer
la
dispersion des graines qui
sont
tombées
au
sol.
Parmi
les

98
diaspores
susceptibles
d'être
hydrochores,
on
peut
citer:
Sphenoclea
zeylanica,
Jussiae
spp,
Utricularia
spp,
Fim-
brystil lis spp, etc ...
c) La zoochorie
Les
animâux
jouent un
rôle
capital
dans
le trans-
port de toutes les diaspores. Elles sont construites de tel-
le sorte qu'elles
peuvent être transportées
à de très gran-
des
distances
par
les
oiseaux
migrateurs
(sarcelles
par
exempl e),
l es
rongeurs,
l es
fourmi s,
qui
s'en
nourri ssent
mais
en
perdent
aussi
au
cours
de
leur
déplacement.
Ce
sont
les graines ou diaspores
alimentaires
caryopses de Cen-
chrus
biflorus,
Panicum
laetum,
Digitaria
spp,
Brachiara
spp, etc ... ,
les
graines
ou
diaspores
diversément
colorées
(rouges,
orangées, jaunes, noires) peuvent attirer les animaux (oi-
seaux
mange-mil,
fourmis,
singes,
etc)
par
leur
couleur
mais
aussi
parce
qu'elles
contiennent
des
substances su-
crées (mais, sorgho, mil, etc ... ),
- les diaspores
accrochantes
elles
peuvent être hérissées
de
pointes
accrochantes
(Cenchrus
biflorus),
ou
munies
de harpons (callus des Aristida, callus crochu de Loudetia
togoensis, etc ... ).
Les
excroissances
de
ces
diaspores
leur
permettent
de
s'accrocher aux
poils ou
aux
pattes,
et même aux semelles
des chaussures.
C'est
par
la
voie
des
pistes
à
bétail
que bon nombre de
thérophytes de
l a zone
sahél i enne attei gnent
l a zone sou-
danienne
et
parviennent
jusque
dans
la
zone
guinéenne,
singulièrement
le
cordon
littoral
exemples
Aristida
adscensionis, Cenchrus biflorus, Zornia glochidiata.

99
d) l'autochorie
Les
autochores
projettent ell es-mêmes
leurs
di as-
pores.
Les
parois
de
nombreux
fruits
secs déshiscents
sont
construits
de
manière
que
des
tensions
se
produisent
dans
l'organe
et
s'intensifient
à
mesure
que
celui-ci
mûrit.
A
mâturité,
pendant
les
journées
sèches,
ces
tensions devien-
nent
telles
que
les
parois
éclatent
brusquement,
ou
même
de
manière
explosive.
C'est
le
cas
des
diaspores
à
capsule
( Hi bis cu ses cul en tus,
Phl s a lis
s pp.,
etc ... ),
des
dia s po r es
à silique (Cleome spp, Gynandropsis gynandra).
Che z
les
Lé gumin eus es,
par
des s è che ment
des
g0 u s ses , l e s
valves s'enroulent et projettent à distance les graines.
e) la polychorie
Les
espèces
polychores
disposent
de
plusieurs
moyens
naturels
pour
disperser
leurs
graines.
L'anémo-
zoo c h0 rie
( d i plo c h0 rie )
pe r met
a u x
dia s po r e s
des
Aris t i d a
d'être dispersées;
elles
pénètrent dans le pelage des ani-
maux par le callus de la diaspore
(zoochor\\e) et sont trans-
portées
par
le
vent
(anémochorie)
grâce
à l'une
des
bran-
che s fil i for mes qui
don ne pris eau ven t.
LOr S que lad i a s p0 r e
vient
à
rencontrer
le
sol,
elle
s'y
pique
par
son callus,
mais
le
vent
continuant d'agir
sur
la
branche
plumeuse,
la
fait tourner, celle-ci transmet son mouveme~t à l'arête tor-
due
qui,
comme
une
vrille,
pénètre
plus
a'iant
dans
le
sol
et y enfonce le caryopse.
f) l'anthropochorie
L'homme
comme
les
animaux
poilus ou
à
plume,
est
un
très
important
facteur
de
dissémination
des
graines
et
diaspores
alimentaires
et
accrochantes.
Beaucoup
de
théro-
phytes zoochores sont aussi
anthropochores, cependant,
l'ac-

100
tion de l 'homme est beaucoup plus importante.
L'homme
manipule
en
quantités
massives
et
pour
ses besoins
alimentaires,
pour son
agrément
(horticulture),
une
multitude
de
semences
de thérophytes.
Parmi
les
intro-
ductions
volontaires,
on
cite
le riz
blanc asiatique,
le
maïs,
le
soja,
divers
haricots,
de
nombreux
légumes
pota-
gers
(poireau,
carotte,
tomate,
courgette,
concombre,
etc ... ).
A ces
introductions volontaires,
l'homme en ajoute
d'autres
qui
sont
involontaires
les voyages,
les cargai-
sons de marchandises, sont des voies par lesquelles arrivent
beaucoup
de
gr ai nes
ou
di as pores
cl andest-i nes
général ement
rudérales.
A cela,
il
faut
ajouter:
les défrichements,
les
feux
de
brousse,
que
l'homme
pratique,
et
qui
détruisent
les
formations
végétales
ligneuses,
mais
favorisent
l'ins-
tallation des thérophytes.
g) Remarque conclusive
Parmi
les voies de dispersion permettant la dissé-
mination des
graines
ou diaspores des
thérophytes,
l'anémo-
chorie est
la plus
importante
et intéresse principalement
les graines ou diaspores douées de dispositifs de sustenta-
tion
en
l' occurence
cell es
des Grami nées
et des Composées.
Ces véhicules de dispersion font l'objet de notre étude sui-
vante.

iUI
fi
c
c n
l' 1
(;
(
Aristida
T 1
funiculata
1
1
1
1,
1
1
j
1 1
c n
c' n
..,,. c
d
.!'.ristida
:::utabilis
Aristida
adscensionis
lI~
d
Panicum laetu;TI
j
ce
c
1,
Cenchrus biflorus
j
d
Aristida hordacea
Schoenefeldia gracilis
Légende
d
diaspore
c
caryopse
ce
centrale
l
latéral
n
nu
FiQure 20
Quelques types morphologiques de graines et diaspores de thérophytes stricts
(éche 11 e en mm)

102
Kohautia senegalensis
(graine) x 25
Borreria chaetocepha11a
(graine) x 25
Ipomea eriocarpa
( gr ai ne~ x 16
\\':\\
Œ
. \\
, :,
\\
1
....
Chrysanthe11um ômericanum
(graine)
Penissetum po1ystachion
Rytôchne
The1epogon e1egans
(diasjJore) )( 6
triaristôtô.
(diasp0f<:s)
(diaspore) x 12

103,
nygrophila senegalensis
(araine x 25)
-J
Sesbani a pachycarpa
(graine x 12)
Peristrophe bicaliculata.
(graine x 12)
Panicum subalbidu~
, t
\\
(caryopse x 12)
Fimbrystillis dichoto~a
(graine x 25)
Loudetia togoensis
(diâspore x 16)

104
Ipomea coscinosperma (graine x 12)
Euphorbia po1ycnemoides
(diaspore)
C1eome viscosa
(graine x 25)
Trianthema
portu1acastrum
(graines x 12)
Bu1bosty1is cho1eotrica
(graines x 25)
Spenoc1ea zey1anica
(Çlraine)
Portu1aca oleracea
(dias;Joi~e)

1
1
Synedre11a nodif1ora
Hygrophi1a
auricu1ata
(diaspore x 12)
(diaspore et graine x 16)
Amaranthus spinosus
Amaranthus viridis
(diaspore)
(diaspore)
Po1ycarpaea prostatum
(graine x 2S)

106
x12
Merremia pinnata
(graine x 12)
Zornia glochidiata
(diaspore et graine)
Mitracarpus sc aber
(graine x 40)
Gynandropsis gynandra
(graine x 40)
Coreopsis borianiana
(diaspore)

107
CHAPITRE VI
ETUDE PHYSIONOMIQUE ET DESCRIPTIVE DES GRAINES DES
THEROPHYTES STRICTS
PREAMBULE
En
savane,
1es
thérophytes
sont
1 argement
domi-
nants
dans
1 a
strate
herbacée
(GUILLAUMET
et
ADJANOHOUN,
1971)
ainsi
que
dans
la
steppe
(GROUZIS,
1982
GUINKO,
1984).
La
graine
étant
généralement
le
seul
lien
entre
les
périodes
successives
de
végétation
active,
il
est
logique
et
obligatoire
qu'une
attention
particulière
soit
portée
à
cet
élément
qui
représente
pendant
la
plus
grande
partie
de l'année la seule forme de thérophytes.
La graine
est
l'aliment
de
base
de
certains grou-
pes
d'animaux
sahéliens
insectes,
oiseaux,
rongeurs
et
il
est
probable
que
soit
par
diminution
du
stock
global
de
graines,
soit par raréfaction des graines d'une espèce végé-
tale
particulière,
l'importance
des
populations
animales
soit soumises aux conditions alimentaires.
L'aptitude à différencier les graines des diverses
espèces
végétales
peut
fournir
des
informations
dans
plu-
sieurs
domaines,
selon
qu'on
s'intéresse
au
régime
alimen-
taire
d'un
animal
granivore,
ou
qu'on
veuille,
à partir des
graines au sol
ou dans
le sol,
évaluer
le
potentiel
de
re-
production d'une plante.

108
La
faculté
germinative
des
espèces
entre
dans
le
second cas,
la longévité de semences, d'éventuels phénomènes
de
dormance
ou
d'inhibition,
les
conditions
propres
à
la
germination,
les
possibilités
de
parasitisme,
etc ...
Il
est
par
exemple
très
vraisemblable
que
le
spectre
biologique
qui
serait
établi
à
partir
des
graines
du
sol
serait
assez
différent de celui
de la végétation en raison d'apports nom-
breux,
et
il
est
certain
que
la
structure de
la
population
de semences est différente de celle de la végétation
(BILLE,
1972).
Or,
il
est
apparu
que
dans
les
flores
usuelles,
les descriptions de graines sont souvent absentes ou vagues,
car
si
la fleur
ou
le fruit
sont
fréquemment
utilisés
pour
caractériser
la
plante,
la
graine
est
peu
révélatrice
en
ce qui
concerne la systématique.
Par conséquent,
cette étude
n'a qu'un
intérêt
intrinsèque médiocre.
Mais
si
l'on consi-
dère
que
la
reconnai ssance
des
grai nes
est
i ndi spensabl e
à
la
poursuite
de
buts
divers,
et que la const,itution d'une
collection
de
référence
demande
à elle seule la
manipulation
de
plusieurs
échantillons
dont
la collecte et la détermina-
tion
représente
des
centaines
d'heures
d'activité,
il
ne
semble
pas
inutile de consigner
par
écrit un résumé de con-
nai ssances
acqui ses
dans
ce
domai ne,
avec
l' espoi r qu' ell es
peuvent faire gagner ailleurs un temps précieux.
l - QUELQUES DEFINITIONS
graines, diaspores, semences
La
graine
contient
à
l'intérieur
d'une
enveloppe
tégumentaire
plus
ou
moins
perméable
à
l'eau
et
aux
gaz,
un
embryon
et
les
matières
de
réserves
nécessaires
à
son
développement
pendant
la
période
germinative.
On
donne
le
nom
de
diaspore
à
ces
complexes
centrés
par
une
graine ou
contenant
un
nombre
plus
ou
moins
élevé
de
graines
et
qui
assurent
la dispersion
(diaspora = dispersion).

109
On
réserve
le
nom
de
semence
à
tout
fragment
de
végétal
capable
de
reproduire
en
se
développant,
l'espèce
dont
il
est
issu.
On
lui
donne
alors
le
sens
"d'unité
de
dispersion"
qui
peut
être
une
graine,
un
fruit
(simple
ou
composé),
un
bulbe ou
un
tubercule,
une
plante
entière.
Dans
la
suite,
aussi
souvent
qu'il
a été
possible,
la
des-
cri pti on
proposée
pour
une
grai ne
est
l a
synthèse
de
pl u-
sieurs échantillons.
En
ce
qui
concerne
l'étude
physionomique
et des-
criptive,
les
travaux
sont
peu
nombreux
et
récents
(CORBI-
NEAU,
1978 ; BILLE,
1978 ; LEGRAND,
1979 ; GROUZIS,
1979).
Il
ne
semble
pas
possible d'établir
une
classifi-
cation
des
diaspores
en
s'en
tenant
aux
subdivisions
clas-
siques
en
familles
et
genres.
En
effet,
des
rapprochements
inattendus
s'observent entre des
groupes
d'espèces
apparte-
nant
à
des
familles
très
différentes
(graines
de
Malvacées
et
de
Composées,
par
exempl e).
Il
exi ste
d'autres
types
de
classification
basée
sur
la
structure
interne de l'embryon,
comme trait de diagnostic
principal,
sa position et sa tail-
le (cf.
Planche 0, d'après MARTIN C.C.).
Nous
classons
les
graines
des
thérophytes
d'après
la forme,
la surface ou les éléments d'accompagnement.
2 - VOCABULAIRE EMPLOYE POUR DECRIRE LES GRAINES
Il
est basé sur trois séries de mots
- la forme générale:
sphéroïde,
quartier de
sphère,
tranche
de
sphère,
ovoïde,
cube,
parallélépipède,
pyramide
ou
tronc
de
pyramide
ou
tronc
de
cône,
discoïde,
réniforme,
enroulée,
fusiforme,
clavelliforme,
etc ... ,

110
Planche 0
; ')
,,------.,
'~(
.
-'1
"
1
1
\\~/
,""
"
1
2
3
4
5
Q7
8
9
10
11
12
Diagramme illustrant la typologie des semences, basée sur la taille,
la forme,
position de l'embryon vu en coupe longitudinale de semences
matures. La coloration noire correspond à la forme de l'embryon.
(d'après MARTIN, C.C., 1975)
1 - Fam i 11 e des Renonculacées
2 -
Nymphéacées
3 -
Cypéracées
4 -
Poacées (Graminées)
5 -
Chénopodiacées
6 -
Liliacées
7 -
Rosacées
8 -
Sax ifragacées
9 -
Orchidées
10 -
Moracées
11 -
Convolvulacées
12 -
Mimosacées

111
- 1a surface:
rugueuse,
granuleuse et
grenue,
réticulée,
crene1ée,
crê-
tée,
brillante, soyeuse, cireuse,
nue,
- les éléments d'accompagnement:
poils (ci1io1ésj, mucronée, spicu1ée, aristée.
Il
en
est
de
même
pour
1e
nom
des
di as pores
gousse, samare, capsule, akène,
baie, drupe.
Nous
avons observé les graines à l'aide d'une lou-
pe binoculaire, les dessins sont réalisés d'après nos obser-
vations avec quelques emprunts à la littérature (cf.
Planche
1 ) .
3 - RESULTATS
a) Groupe des graines (caryopses) nues ou â amandes nues
Eragrostis aspera.
Eragrostis tremu1a
(profil
plus
rond,
forme
presque discoi-
da1e, ornée tubercu1ée)
b) Groupe des grumelles coriaces
Acroceras
amp1ectens
(apex renforcé en bec,
stries longitu-
dinales, bandeau clair bordant la glumelle inférieure).
Panicum
suba1bidum
(profil
nettement
ovale,
sommet
obtus
ou
en
coin,
courtes
glumelles
portant seulement des
stries
longitudinales ou lisses discrètes).
Panicum
1aetum
(même
description
que
la
précédente,
mais
ovale, court et portant des stries).
Digitaria 1ecardii
(profil
ovale allongé,
sommet aigu, glu-
melle
inférieure striée et
à marges
ci1io1ées, l'amande dé-
cortiquée présente des stries nettes, environ
2 mm).

112
Planche l
Formes de base des graines
(BILLE, 1972)
/
'.
i
.- -- ---.-'::
!
l '
.;[1/
Sphéroïde
;';i~~j};fi}'
"Tranche" d'ovoïde
"Quartier"de sphère
_...---------...... """"-
"'
"-..
,r/'/
Réniforme
Discoïde
Réniforme "replié"
"Enroulé"
Fusiforme
Parallélépipédique

113
Setaria pallide-fusca
(ovale,
plan convexe nettement mucro-
né, glumelle supérieure nettement striée ou granuleuse,
lon-
gue ur 2, 5 mm).
Brachiaria
xantholeuca
(côtes transversales et
longitudina-
les, d'où un aspect grenu des deux glumelles).
Brachiaria lata (côtes transversales).
c) Groupe des glumelles foliacées
Thel epogon
el egans
(gl umell es
tubercul ées,
tubercul es
épi-
neux et soies basales, diaspore de 6 à 7 mm).
Loudetia togoensis
(glumelles
portant des
poils tuberculés,
callus
velu
recourbé,
diaspore
longuement
aristée,
arête
spiralée, caryopse nu : 3 mm).
Diheteropogon
hagerupii
(callus velu,
diaspore
aristée sou-
vent cassée, caryopse fusiforme,
apex de la diaspore bifide,
marges ciliées).
Aristida stipoides (callus basal
três petit).
Aristida
adscensionis
(arêtes
trifides
mesurant
a à 5 cm,
colonne de l'arête plate, caryopse mesure 2,5 mm).
Aristida mutabilis (arêtes trifides, caryopse
mesure 3 mm).
Aristida
funiculata
(arêtes
trifides,
caryopse
mesure
5
à
6 mm).
Schoenefeldia gracilis (ni ornementation, ni callus, glumel-
les soyeuses et ciliées, épillet brun,
long de 1,8 mm, munie
d'une arête flexueuse
d'environ
3
cm
de
long,
caryopse
translucide).

114
d) Groupe à élément annexe et glumelles
Cenchrus biflorus
(couronne
involucrale de poils ou d'épines,
bractées
épi neuses
él argi es
à
l a base
et ci liées en mél ange
avec
des
éléments
filiformes,
courtes
et
raides,
diaspore
mesure
2
à
3 mm
de
long,
poils
non
compris
et
contient
2
à
3
caryopses
disposés
de
chaque
côté
de
la diaspore,
les
plus
gros
sont
nommés
les
caryopses
centraux
et
les
plus
petits les caryopses latéraux:
0,6 mm de
long).
Cenchrus
prieurii (couronne
involucrale
de
poils
ou d'épines
longues et souples).
Penissetum
pedicellatum
(couronne
de
soies
ou
poils
abon-
dants,
plusieurs
arêtes
dont
une dépasse
nettement
les
au-
tres
toutes
ciliées,
l'amande
est
carénée
et soyeuse, mesu-
re 4 à 5 mm).
Penissetum polystachion (couronne de poils abondants,
amande
mesure 2 mm).
Peni ssetum subangustum
(couronne
de
poi l s
abondants,
amande
mesure 1,5 mm).
Penissetum americanum (sans soies ni
arêtes).
Chloris
prieur"
(diaspore
comprenant
l'épillet
fertile
et
un
épillet
stérile,
glumelles
fertiles
élargies
au
sommet,
arêtes présentes).
Chloris pilosa (pas d'arêtes,
profil
anguleux).
Urelytrum annum
(pédicelle élargie
au
sommet,
soies basales
et glumelles tronquées).
Rytachne triaristata (collerette transversale).

11 5
Schyzachyrium
exile
(arête
genouillée
et
demi-couronne
de
soies basales).
e) Groupe appartenant à l'hémisphère trigone
Cyperus
podocarpus
(profil
cordiforme, fragment
de
pédoncu-
le généralement présent,
la graine mesure 2 mm).
Bulbostylis coleotricha (pédoncule toujours absent).
Fimbrystilis
hispidula
(profil
cordiforme,
sommet
arrondi
ou tronqué).
f) Groupe appartenant aux graines aplaties
Pycreus macrostachys (granuleux,
2 mm).
Bulbostylis barbata (profil clavelliforme, symétrique, 1 mm).
g) Groupe appartenant à la graine ovale trigone
Cyperus iria (sommet aigu).
Cyperus amabilis (surface granuleuse,
longueur inférieure à
deux fois la largeur, 0,4 mm).
Cyperus pustulatus (surface lisse, 1 mm).
h) Groupe appartenant au hile terminal ou subterminal
Meliniella
micranta (hi l e termi nal
rond sur extrémi té recti l i-
g ne,
0, 5 mm).
Tephrosia l-inearis
(hile subterminal
allongé,
extrémité op-
posée aplatie, graine presque ovolde,
2,5 mm).

116
i) Groupe appartenant au hile "déporté"
5e s ban i a pac hy car pa (h i l e dép 0 r t é cou r t,
une e xt r é mité a pla -
tie, ovoïde et cireux, 3 mm).
Zornia glochidiata
(hile déporté nettement rond,
graine ré-
niforme,
une
extrémité
plus
aiguë,
aspect
cireux,
environ
2 mm).
Indigofera
senegalensis
(graine
plus
ou
moins
anguleuse,
aussi
large que longue, 2 mm).
j) Groupe portant au sonmet des épines ou une collerette foliacée
ou une couronne de poils
Acanthospermum hispidum (akêne entiêrement épineux, 5-6 mm).
Coreopsis borianiana (poils tuberculés).
Synedrella nodiflora (akêne côtelé, glabre ou quelques cils,
3-4 mm).
Ageratum
conyzoides
(soies
réunies
à
la
base,
corps
arqué
à côtes ciliées)
Herderia truncata (akêne au plus cilié, côtes hyalines).
k) Groupe à pappus
Vernonia pauciflora (akêne côtelé, 2 mm).
Vernonia perottetii
(akêne côtelé, 5-6 mm).
1) Groupe portant des stries longitudinales
Hibiscus
esculentus
(sphéroïde
à
surface
rugueuse
striée
transversalement) .

117
m) Groupe à graine à ligne méridienne
Acalypha ciliata (sommet aigu, surface grenue).
Euphorbia convolvoides (ovoïde anguleux, côtes transversales
et nombreuses l mm).
)
n) Groupe à graine vétue ou non
Ipomea heterotricha (graine velue à duveteuse,
2-3 mm).
Merremia pinnata (graine glabre à aspect rugueux).
Ipomea eriocarpa (graine glabre à aspect granuleux).
Ipomea coscinosperma (sub-réticulée).
0) Groupe des diaspores de formes diverses
Blepharis lineariifolia (pointe obtuse, fusiforme).
Peristrophe
bicalyculata
(graine
discoïdale
d'aspect
nu,
périphérie crénelée 2,5 mm).
Hygrophila auriculata
(graine ovale
plan convexe,
aile mem-
braneuse apicale ou périphérique, pas de crête, velue, 3 mm).
Hygrophila niokoloensis (idem, non velue,
2 mm.)
Hygrophila senegalensis (idem, non velue,
l mm).
p) Groupe à graine ayant un repli seulement amorcé, "évoqué"
Amaranthus viridis (surface brillante).
Celosia trygina (pointe au niveau du hile, 0,5 à l mm).

118
Pandi aka heudel oti i (surface noi re bri 11 ante).
Pandiaka involucrata (surface noire brillante).
Glinus
lotoides
(graine ovoïde côtelée,
soyeuse à réticulum
fin) .
~1 0 l l u9 0 nu di cau lis (g rai ne su b- 9 lob u leu se,
lis se,
l - 2 mm).
q) Groupe des graines dérivant de la sphère
Kohautia
senegalensis
(sphéroïde
irrégulier
d'aspect
spon-
gieux) .
Mitracarpus scaber (hémisphère irrégulier).
Borreria chaetocephalla (ovoïde aspect nu, sillon longitudi-
na l ) .
Borreria scabra
(ovoïde aspect
nu,
sillon
longitudinal
lon-
gueur 1,5 mm).
Borreria
stachydea
(ovoïde
aspect
nu,
sillon
longitudinal
longueur 2 mm).
Heliotropium indicum (quartier de sphère, côtes dorsales).
Limnophyla indica (ovoïde lisse,
sommet plat),
Coldenia procumbens (1/2 ovoïde, sommet aigu et sillon méri-
dien).
Portulaca oleracea (sphère,
l mm).
Trianthema
portulacastrum (hémisphère à tendance
enroulée,
l ,5 mm).

1:19
Ammaniania auriculata (quartier de sphère, surface hyaline,
0,5 mm).
Polycarpon prostratum
(quartier
de
sphère,
quelques
cils,
faces convexes, 1,5 mm).
r) Groupe des graines anguleuses et diverses
Physalis angulata (discoïde granuleux à bec, 2 mm).
Physalis micranta (discoïde granuleux à bec, 1,5 mm).
Cleome
monophylla
(enroulée,
côtelée,
évoquant
une
ammoni-
te, bec strié, ornementation transversale, 1,5 mm).
Cleome viscosa (idem mais pas de stries, 1,5 mm).
Gynandropsis
gynandra
(idem,
avec
ornementation
longitudi-
na le,
l, 5 mm).
Cleomescaposa (idem, 0,5 à l mm).
Polygala arenaria (tranche d'ovoïde, graine velue, 2 mm).
Polygala multiflora (tranche d'ovoïde, graine velue, 3-4 mm).
Polycarpea linearifolia (forme enroulée, graine granuleuse).
4 - REMARQUE CONCLUSIVE
La
présence presque constante des
pleces florales
permet d'identifier
les diaspores des Graminées.
Par contre
les
caryopses
dépouillées
de
pièces
annexes,
sont
souvent
voisins
ovoïdes
ou
sphères
aplaties,
rarement ornés,
ci-
reux ou hyalins, possédant éventuellement un sillon longitu-

120
dinal,
une
dépression
ou
encore
un
mucron
apical
fragile
qui
peut disparaître en cas de manipulation brutale, ou sus-
ceptible
d'être
brisé.
On
rencontre
diverses
formes
chez
les
autres
espèces,
ainsi
que
diverses
ornementations
de
l a surface des di as pores ou des
grai nes.
La tai 11 e ou l' em-
placement du
hile revêtent une
importance chez d'autres es-
pèces.
5 - LA DORMANCE DES GRAINES
a) Constatations expérimentales
Nous
en
avions
déjà
don né unb r e f
a pe r ç u dan s la
partie Adaptation.
Néanmoins,
les
auteurs
associent
la dor-
mance à la maturation de la graine
- MIEGE et TCHOUME
(1963)
constatent que des dormances plus
ou moins
prolongées sont dues en
partie à l'époque de ma-
turité des graines et fruits.
- GRANIER
et
CABANNIS
(1974)
constatent
chez
Heteropogon
contortus une inhibition tégumentaire.
- ROUSSEL (1978) montre chez Penissetum americanum une inhi-
bition tégumentaire liée aux enveloppes séminales.
- GROUZIS
(1979)
observe chez Aeschynomene indica une inhi-
bition péricarpique.
LEGRAND
(1979)
constate
une
inhibition
exogène
due
aux
glumelles
qui
entourent
le
caryopse
de
Panicum
laetum,
Schoenefeldia gracilis et Aristida mutabilis.
Ces
inhibitions
peuvent
être
levées
par
des
pré-
traitements.
Ils sont constitués
par
des
actions
physiques

l 21
(scarification,
chaleur
sèche),
par
des
actions
chimiques
(trempage
dans
un
acide)
et
par des
actions
mixtes
(immer-
sion
dans
de
l'eau
bouillante).
Ils
visent
à
diminuer
la
rés i st an c e
des
té g ume nt s
à
l a pé né t rat ion
de
l' eau
dan s
l a
graine.
Une exposition de semences au soleil
pendant trois
mois améliore la germination (GRANIER et CABANNIS,
1974).
LEGRAND montre que
:
- la scarification
acide
lève
l'inhibition
tégumentaire des
Légumineuses,
- la scarification et la dénudation lèvent l'inhibition exer-
cée par les glumelles des Graminées.
De
tel s
effets
sont
obtenus
dans
l a
nature.
Les
alternances
de
sécheresse
et
réhydratation
successives
des
glumelles
ou
des
téguments
diminuent
leur
résistance et fa-
cilitent la pénétration de l'eau.
L'action des microorganis-
mes
et
des
insectes,
le
piétinement
par
le
bétail
percent
ou
détrui sent
les
enveloppes.
Ce
sont
des
phénomènes
qui
ont
le même
effet
que
les
prétraitements.
Les résultats ob-
tenus par les différents auteurs montrent que les prétraite-
ments favorisent
la germination.
b) Action du milieu naturel sur la dormance
Dans
la
zone
guinéenne
(forêts
denses
humides),
les
graines
germent dès
qu'elles
tombent
sur
le
sol, car il
fait
toujours
chaud
et
humide.
Elles
donnent
naissance
à
une
génération
d'individus
dont
la
longévité
est
de
quel-
ques mois,
et
à
laquelle succède
aussitôt une autre généra-
tion.
L'espèce
est
ainsi
constamment
représentée
par
des
individus
en
activité
(exemples:
Ageratum conyzoides,
Phy-
salis angulata,
Physalis micranta).

122
Dans
la zone soudanienne et
sahélienne,
les géné-
rations
ne
se
succèdent
pas
sans
interruption,
mais
sont
séparées
par une
période de repos correspondant à la séche-
resse
ou
au
mois
sans
pluies
les thérophytes ont
ici
un
cycle
qui
est
en
accord
forcé
avec
celui
des
saisons.
Les
dormances ou inhibitions tégumentaires,
levées par la séche-
resse sont une garantie contre les germinations prématurées,
après
l esquell es
l es
jeunes
pl antul es
ri squerai ent
d' être
exposées
à
la
sécheresse.
Chez
les
Graminées
savanicoles,
il
n'y a pas d'inhibition qui
ne
soit
levée au cours de la
saison
sèche
qui
suit
leur formation
car les
semences ger-
ment
l'année de leur récolte;
la mâturation de graines par
exposition
au
soleil
et
à
la chaleur
prolongée,
améliorent
les
pourcentages de levées;
la protection tégumentaire est
d'autant
plus
forte
que
l'espêce
a
une
grande
extension.
De plus,
les espèces offrent des différences dans leur com-
portement
en effet,
la compèraison des dates de début de
germination fait
ressortir que certaines espèces ne présen-
tent pas de dormance alors que les autres possèdent des dor-
mances plus ou moins prolongées; exemple: Eragrostis
tremu-
~ germe
tout
au
long des saisons,
Cenchrus
biflorus offre
des germinations échelonnées sur' plusieurs mois,
correspon-
dant à divers types de graines.
6 - ETUDE EXPERIMENTALE DE LA
GERMINATION
Les
données
bibliographiques
sur
la
germination
des semences soudano-sahéliennes sont relativement récentes.
Si
les
études
in
situ
sont
assez
nombreuses
(BILLE,
1972-
1973 et 1977 ; GROUZIS, 1979 ; MIEGE et TCHOUME; 1963 ; MIEGE
et alii,
1966
PES,
1981),
la détermination des propriétés
germinatives
en
condition
expérimentale
est
par
contre
à
l'état d'ébauche.
Nous résumerons les
résultats acquis sur les pro-
priétés germinatives de semences d'après
LEGRAI~D, complétés
par nos résultats personnels.

123
6.1 RESUME DES RESULTATS ACQUIS SUR LES PROPRIETES GERMINATIVES DES
SEMENCES SOUDANO-SAHELIENNES au BURKINA FASO
6. l . l ~~atéri el végétal
Les
thérophytes étudiés sont des espèces dominan-
tes
des
phytocénoses
sahél iennes
et
sélectionnées en fonc-
tion de leur appétance vis-à-vis des animaux. Ce sont: Aris-
tida adscensionis, Aristida funiculata,
Aristida
mutabilis,
Cenchrus
bi fl orus,
Pani cum
l aetum,
Schoenefel di a graci lis,
Zornia glochidiata. A ce groupe d'espèces, nous avons ajouté
Penissetum americanum, espèce cultivée et qui
sert de témoin
dans le test du stress hydrique.
6. 1.2 Matériel expérimental
Deux
étuves
ont
été
utilisées
pour
réaliser
les
essais
- une
étuve
bactériologique
affichant
des
températures
de
a à 80° + 1° C
- une
étuve
Memmert
affichant
des
températures
de
20°
à
60° C + 1° C.
Ces
étuves
étant
aveugles,
tous
les
essais
sont
réalisés à l'obscurité. Les semences sont cependant exposées
à la lumière au moment du dénombrement quotidien des germi-
nations.
6.1.3 Méthodes communes à tous les essais
Pour chaque traitement,
les résultats représentent
la somme de quatre répétitions portant chacune sur 25 semen-
ces
et
correspondant donc
au total
à un échantillon de 100
semences.
Celles-ci
sont déposées
soit sur du papier fi ltre
imbibé d'eau (la
ml)
et
au
besoin,
soit
sans papier filtre

l "".1
{..
(condition asphyxiante). Une expérimentation dure dix jours.
En effet
le maximum de germination est atteint généralement
au bout de sept-huit jours d'incubation.
a)
Expression des résultats
Nous considérons qu'une graine est
germée dès que
la
radi cul e
perce
les
enveloppes,
ce
qui
correspond
selon
EVENNARI
(1957) à la phase finale de la germination.
Lorsque
les
graines
sont
scarifiées,
il
arrive
que
ce
soient
les
cotyl édons
qui
se
dégagent
les
premi ers de
l'al bumen.
Nous
avons
alors
admis
que
la
germination
est
terminée
lorsque
la radicule ou les cotylédons sont nettement sortis.
La germination étant très rapide,
les relevés sont
effectués toutes les 24 heures.
L'évolution
des
pourcentages de germination cumu-
lés
en
fonction
du
temps,
fournit
les
courbes
de
germina-
tion.
L'analyse
de
ces
courbes
permet
de
définir
le
taux
maximum
de
germination,
encore
appelé
capacité de germina-
tion (COME, 1970). ~ous exprimons éventuellement la vitesse de germina-
tion par
le
temps
nécessaire à la manifestation de la ger-
mination
(temps de
latence ou dél ai,
ou encore par le temps
moyen de germination (Tm) qui correspond à l'inverse x 100 du
coefficient
de
vélocité
de
KOTOWSKI,
1926
in
CORBINEAU,
(1978).
00 N
est le nombre de graines au temps Tl
l
N2 le nombre de graines qui ont germé entre le temps Tl et
le temps T2 ' etc ...

125
b) Viabilité des semences
Les essais portent uniquement sur des semences via-
bles,
c'est-à-dire celles
qui
sont d'aspect
normal
sous
la
loupe binoculaire.
c) Récolte et conservation
Les
récoltes
ont
été
effectuées
entre
septembre
et
octobre
1983.
Elles
sont conservées dans
les conditions
semblables à celles des semences soudano-sahéliennes, c'est-
à-dire
dans
des
sacs
de
toile
de
coton,
à
la
température
du laboratoire entre 25° et 35° C.
6.1.4 Résultats
L'étude
de
l'influence
de
la
température
sur
les
espèces
sus-citées
a
permis
de
souligner
les
faits
sui-
vants :
1) En général
la température la plus favorable à la germina-
tion est de 35° C.
2) Les
semences
germent
mieux
en
températures
constantes
qu'en alternance de température.
3) La Papilionnacée germe plus lentement que les Graminées.
4) On distingue deux groupes d'espèces:
celles qui germent bien
(capacité de germination supé-
rieure
à
88%,
délai
de
germination
0)
il
s'agit
de
Aristida
adscensionis
et
les
caryopses centraux de
Cenchrus biflorus (cf. Figure 21)
;
- celles qui germent faiblement
(capacité de germination
voisine
de
20%)
il
s'agit des caryopses
latéraux de
Cenchrus
biflorus
; et celles qui
ne germent pratique-
ment
pas
(capacité
de
germination
inférieure
à 10%),
il
s'agit de Panicum
laetum,
Schoenefeldia
gracilis,
Zornia glochidiata, Aristida mutabilis.

126
Figure n° 21
Influence de la température sur les variations du taux de germination
de quelques espêces sahéliennes (germination dans l'eau et i l'obscurité)
a) Cenchrus biflorus
C) ?anicü~ 1ae~u~
(j (";~j
G
:-,'.)
10
1C"l
~Q oC 1
-'
i
1
40'C
o
50,
t(idl
32/'0·C
!
J
r
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o-y-o-Q-o-u'--n-a--o-~
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1
»
T
1
i
r
r - i
f
1
s
10
1
S
10
Caryopse la~éral
Caryopse central
d) Aristida adSCE
G ,ol.}
100
rP-'--~~~
;' CY-
/ / / "
,;
.0- --0--o~ --e--C
sa
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-/
"/
:il
fi:'
if
L--.------.--,
10
.----rJ
5
0 J
h) Zornia glochidiata
()
COlo)
10 Q
40 oC nul
50
o : 30°
c:: 35°
* : 40°
_,: 32°/40°
Les barres verticales indiquent l'intervalle de confiance pour p
0,05.

127
Les
cap aci tés de ge r min at io n 0 bte nue s dan s l' exp é -
rimentation étant incompatibles avec les densités des levées
observées
dans
la nature
(4 à 5 000 plantules
par m2),
les
phénomènes de dormance ont été mis en évidence
- Le
prétraitement
à
l'acide,
par
son
effet
trop
brutal,
ainsi que le passage dans l'eau bouillante annulent prati-
quement
la
germination
de
Panicum
laetum,
Aristida muta-
bi lis,
Schoenefel di a graci lis
cell es-ci
présentent
une
inhibition exogène des glumelles.
Il
n'y
a pas d'inhibition
au niveau des
semences de Cen-
chrus biflorus, mais il y a une augmentation de la capaci-

de
germination
des
caryopses
latéraux
au
cours
du
temps
au
polymorphisme
des
semences
sont
associées
des
différences
de
comportement
au
niveau de
l a germina-
tion,
caractère généralement
interprété comme une adapta-
tion à un milieu aux fluctuations aléatoires.
Il
existe
chez
Zornia
glochidiata
une -inhibition
due
à
l'imperméabilité des téguments séminaux.
L'étude
de
l'influence
de
la
date
de
récolte
a
permis de montrer que toutes conservent
leur pouvoir germi-
natif pendant
au moins une
année sauf pour Aristida adscen-
sionis
qu'il
existe
une variabilité saisonnière des
pro-
priétés germinatives des semences, celle-ci serait imputable
à
la
levée des diverses
inhibitions;
qu'il
existe une va-
riabilité interannuelle liée à l'état des semences lui-même
engendré
par
les
facteurs
écologiques
qui
prédominent
au
moment
de
l a
formation
et
de
l a
maturation
des
fruits
(échaudage en cas de déficit hydrique prolongé), les averses
de fin
de saison des
pluies qui
peuvent provoquer la dissé-
mination de semences non mûres; que la capacité de germina-
tion augmente au cours de la saison sèche et devient optima-

128
le
au
début
de
la
saison
des
pluies.
Cela
s'explique
par
le fait que les semences présentent généralement une inhibi-
tion tégumentaire qui
peut être levée par l'action de diffé-
rents facteurs
du milieu
(ensoleillement,
alternance hydra-
tation - dessication, attaque des glumelles et des téguments
par
l'activité
microbienne
qui
démarre
avec
les
premières
pluies,
etc ... ).
Les espèces suivantes voient
leur capacité
de
germination
augmenter
d'octobre
1978
à
avril
1979
ce
sont: Aristida adscensionis (88% à 93%), Aristida mutabilis
(2% à 23%), Zornia glochidiata (0% à 15%).
Nous
avons
en
plus
étudié
l'effet
du
potentiel
hydrique sur
la capacité de germination de ces thérophytes,
puisque
la disponibilité en eau du
sol est un
des facteurs
limitants de
la germination et de
l'établissement des plan-
tules.
L'analyse
de
l'influence
de
ce
facteur
du
milieu
a
été
réalisée en utilisant des milieux d'incubation de dis-
férents
potentiels
hydriques
simulés
par
Le
PEG C400 ou Po-
lyéthylène glycol:
c'est un
produit qui
a été utilisé avec
succès
par
SAINT
CLAIR
(1980)
sur des
plantes cultivées en
zone sahél i en ne (mi l, sorg'ho).
Les résultats ont montré trois
groupes
de compor-
tement :
le
premier
groupe
est
formé
par
une
espèce
tolérante
au
stress hydrique:
Penissetum americanum, elle germe encore
à 80% du témoin au potentiel
-14,4 bars;
- le deuxième groupe n'est constitué que
par Aristida muta-
bilis,
elle
est
sensible
à
un
abaissement
du
potentiel
hydrique, elle ne germe plus à -14,4 bars;
- le groupe
intermédiaire comprend:
Aristida adscensionis,
Aristida
funiculata,
Zornia
glochidiata,
Schoenefeldia
gracilis, Cenchrus biflorus,
Panicum laetum
la capacité
de
germination
varie
de
2%
à
50%.
Expérimentalement
le

129
potentiel
hydrique
le
plus
défavorable
à
la
germination
est
de
-21,7
bars
cependant,
le
potentiel
-14,4
bars
est notre seuil
de comparaison des espèces.
En terme de stratégie d'occupation du milieu, Aris-
tida
mutabilis
est
plus
adaptée
que
Penissetum americanum.
En effet,
Penissetum americanum qui
germe en conditions très
marginales,
pour
des
potentiels
plus
bas
que
-14,4
bars,
subit
beaucoup
plus
les
conséquences
d'une
pluviométrie er-
ratique,
d'où
le
maintien
dans
ces
conditions
de
plantules
issues
de
cette
germination
est
pratiquement
impossible.
A l'opposé,
Aristida
mutabilis
qui
est
la
moins
tolérante
au
stress
hydrique
peut
être considérée
comme la plus adap-
tée
à
une
pluviométrie
aléatoire
puisqu'elle
attend
pour
germer qu'un certain seuil
soit atteint.
Cependant,
l'adaptation
aux
conditions
hydriques
au
moment
de
la
germination
est
assez peu liée à l'éèologie
de
l'espèce.
En
effet,
il
est difficile d'après
nos
essais
de
relier
la tolérance
aux contraintes
hydriques à l'écolo-
gie de l'espèce; on note d'ailleurs que Penissetum america-
num
et
Aristida
mutabilis
qui
représentent
les
deux extrê-
mes
sont
des
pl antes
de
terrai ns
sabl eux
(cf.
Fi gure
22).
Par
conséquent,
ce
ne
sont
pas
les
réponses
au
moment
de
la
germination
qui
permettent
de
préciser
l'adaptation
aux
contraintes
hydriques.
Il
faut
donc
tenir
compte du compor-
tement au cours de la croissance.
Au
terme de ces
données
sur
les
propriétés germi-
natives
des
thérophytes,
des
phytocénoses
sahéliennes,
nous
avons
entrepris d'effectuer
la même
étude
sur les thérophy-
tes rudérales-messicoles.

100j G",;
/
/
/
/
/
/
/
/
/
~------'1/
/
1
/
1
50
1
/
1
/
/
/
1
.,/
/
/
/
w
/
o
/
.,
_-w
1
i
20
17,5
15
12
10
7
(
o COl1c~ntration ~ PEG
C. '00 ~n ".4
-2\\7
_18,6
_1".5
_10.9
_&,6
_ 5,7
_',5
o Potentiel hydr~
en
bar,
Figure 22
Variation de la capacité de germination relative au témoin (GX)
en fonction du potentiel hydrique pour les différentes espèces
!
:Pennisetum americanum
b:Schoenefeldia gracilis
.:Aristida adscensionis
X Aristida mutabilitis
X:Zornia glochidiata
*:Aristida funiculata
~ :Cenchrus biflorus
o:Panidum laetum

131
6.1.5 Etude expérimentale des propriétés germinatives des semen-
ces des thèrophytes rurèrales-messicoles
a) Matériel végétal
Il
se
compose
des
espèces
suivantes
: Amaranthus
hybridus, Gynandropsis gynandra, Hygrophila auriculata,
Ipo-
mea
eriocarpa,
Loudetia
togoensis,
Hitracarpus
scaber,
Pe-
nissetum pedicellatum, Sesbania pachycarpa.
b)
Résultats
. Poids en grammes de 100 graines nues par espèce
Amaranthus hybridus
: 0,033 9
- Gynandropsis gynandra : 0,157 9
Hygrophila auriculata : 0,346 9 - Ipomea eriocarpa : 0,563 9
Mitracarpus scaber : 0,017 9 - Penissetum pedicellatum (ca-
ryopses non nus)
: 0,059g - Sesbania pachycarpa : 2,567 9
Borreria stachydea
1,042 g.
On
note
que
Sesbani a
pachycarpa
a
des
semences
plus
lourdes
que
les
semences
des
autres
espèces,
ce
qui
peut être un facteur défavorable au moment de la dispersion .
. Influence de la températbre (cf. Tableau n° 8)
L'étude de l'influence de la température sur la ca-
pacité
de
germination
des
thérophytes
rudérales-messicoles
permet de montrer que
deux
espèces
germent
bien
à
toutes
les
températures,
ce
sont: Amaranthus hybridus, Hygophi1a auriculata,
- une
espèce
ne
germe
à
aucune température,
c' est Borreri a
stachydea,
les
autres espèces ont une capacité de germination varia-
ble selon la température.

Tableau n° 8
Caractéristiques de la germination des différentes espèces en fonction des températures.
Les mini-maxi représentent les bornes de l'intervalle de confiance pour p = 0,05
25° C
30° C
35° C
40° C
Températures
Capacité
Délai
Capacité
Délai
Capacité
Délai
Capacité
Délai
de G%
(jours)
de G%
(jours)
de G%
(jours)
de G%
(jours)
Espèces
mini-maxi
mini-maxi
mini-maxi
mini-maxi
Amaranthus hybridus
68
0
94
0
96
0
79
0
57,7-77,3
89,2-98,7
92,1-100
70,9-87,1
Borreria stachydea
0
/
0
/
0
/
0
/
Hygrophila auriculata
94
0
63
0
84
0
88
0
W
89,2-98,7
53,3-72,7
76,7-91,3
81,5-94,5
J'V
Gynandropsisgynandra
3
0
5
1
14
0
28
0
0-6,4
0,6-9,4
7,1-20,9
19-37
Ipomea eriocarpa
5
0
13
0
1
9
41
2
0,6-9,4
6,3-19,7
0-3
31 ,2-50,8
Loudetia togoensis
9
2
48
1
31
0
68
0
(caryopses non nus)
3,3-14,7
38-58
21,8-40,2
58,7-46,7
Mitracarpus scaber
68
1
31
1
1
1
0
/
58,7- 77 , 3
21,8-40,2
0-3
Penissetum pedicellatum
56
0
84
0
49
0
37
0
(caryopses non nus)
46,1-65,9
76,7-91,3
39-59
27,3-46,7
Sesbania pachycarpa
3
1
1
1
2
1
2
3
0-6,4
0-3
0-4,8
0-4,8

Tableau n° 9
Influence des différents prétraitements sur les caractéristiques de germination des espèces.
Les mini-maxi représentent les bornes de l'intervalle de confiance pour p = 0,05
Températures
35° C
35° C
35° C
(Témoi n)
(Chaleur sèche)
(Scarification au
papier de verre)
Capacité de
Dé lai
Capacité de
Dé 1ai
Capacité de
Dé 1ai
Espèces
G%
(jours)
G%
(jours)
G%
(jours)
mini-maxi
mini-maxi
mini-maxi
Amaranthus hybridus
96
0
93
0
99
0
92,1-100
87,9-98,1
97-100
Borreria stachydea
0
/
2
6
0
/
0-4,8
Hygrophi1a auricu1ata
84
0
86
0
86
0
76,7-91,3
79,1-92,9
79,1-92,9
Gynandropsis gynandra
14
0
9
2
15
0
w
w
7,1-20,9
3,3-14,7
7,9-22,1
Ipomea eriocarpa
1
9
/
/
24
0
0-5
15,5-32,5
Loudetia togoensis
31
0
93
0
95
0
21,8-40,2
(caryopses non
90,6-99,4
nus)
(caryopses nus)
Mitracarpus scaber
1
1
1
8
0
/
0-5
0-5
Penissetum pedice11atum
49
0
95
0
1
1
39-59
(caryopses non
0-5
nus)
(caryopses nus)
Sesbania pachycarpa
2
1
21
0
2
0
0-4,8
12,9-29,1
0-4,8

134
A 25°C, quatre espèces germent mal, avec une capa-
cité de germination
inférieure à 10%
: ce sont Gynandropsis
gynandra,
Borreria
stachydea,
Ipomea
eriocarpa,
Sesbania
pachycarpa,
Loudetia togoensis.
Cette température n'est
pas
retenue
car
elle
n'est
pas
réalisée
au
moment
des
levées
(saison
pluvieuse),
mais
nous
l'avons
testée
pour
voir
le
comportement des espèces.
La
température
optimale
varie
avec
les
espèces
elle
se
situe
à
35°
C pour
Amaranthus,
et
Sesbiana,
à
30°
C pour
Mitracarpus sc aber et Penissetum
, à 40° C pour Hygrophjla,
Ipomea, Loudetia.
Cependant,
pour
harmoniser
avec
les
données
sur
les
espèces
précédentes
nous
avons
testé
l'influence
des
prétraitements
à
35°
C (cf.
Tableau
9).
Les
résultats
sur
l'influence
des
prétraitements
(scarification
au
papier
de
verre et chaleur sèche)
sur
la capacité de germination mon-
trent que :
- la dénudation et la chaleur améliorent la capacité de ger-
mination de Loudetia togoensis,
- la
dénudation diminue la capacité de germination de ~~
nissetum pedicellatum, la chaleur au contraire l'augmente,
- ces traitements n'ont aucun effet sur la capacité de germi-
nation
de
Borreria
stachydea
ils
la
diminuent
au
con-
traire chez Mitracarpus scaber,
la scarification semble améliorer
la capacité de germina-
tion
de
Ipomea
eriocarpa
l'insuffisance
de
graine
n'a
pas permis de tester la chaleur chez cette espèce.

135
7 - CONCLUSION PARTIELLE DE L'ETUDE EXPERIMENTALE DE LA GERMINATION
D'une
façon
générale,
la
température
optimale
de
germination se situe à 35° C pour les espèces des phytocéno-
ses
sahél i ennes,
mai s ell e vari e de
25°
C à 40°
C pour
les
espèces rudérales-messicoles.
Par
ailleurs,
la
dormance ou
les inhibitions té-
gumentaires
permettent
d'éviter
ou
de
l-illliter
les
levées
pré co ces
pou van t
ê t Î e
dé f a v0 rab les
à
l' é ta b lis sement
de
l a
pl antule.
De
même,
les
espèces
sahél iennes
sont
fortement
adaptées
au
stress
hydrique,
puisqu'elles
germent
pratique-
ment toutes à des potentiels hydriques bas.

136
CONCLUSION GENERALE
******
L'intérêt
porté
aux
thérophytes
dans
cette
étude
se
justifie comme
indiqué dans
notre
introduction,
par leur
vitalité
dans
la
végétation
puisqu'ils
représentent
40,7%
du
nombre
total
des
plantes
du
Burkina Faso.
De plus, c'est
chez les thérophytes qu'on trouve le maximum d'utilisati.on
:
ils interviennent
pour
une
grande
part
dans
l'alimentation
du
bétai l
les
thérophytes
spontanés
réputés
dans
l es
pâ-
turages
sahéliens
sont
Aristida
adscensionis,
Aristida
funiculata,
Aristida mutabilis,
Cenchrus
biflorus,
Schoene-
feldia
gracilis,
Panicum
laetum,
Zornia
glochidiata
les
cultures vivrières essentielles sont également des thérophy-
tes
dont
les
plus
importants
sont
le mil,
le
sorgho,
le
fonio,
le
riz,
l'arachide ... etc
;
bon
nombre de
thérophytes
sont
utilisés
comme
plantes
médicinales
par
la
population,
telles:
Argemone mexicana employée pour soigner les otites,
l'ictère et
les
plaies,
Gynandropsis
gynandra
est également
utilisée pour traiter les otites,
Solenostemon monostachyus
intervient dans les accouchements sans douleur,
etc ...
Cependant,
on
a
peu
de
données
sur
la
biologie
de
ce
groupe
de
pl antes.
Nous
avons
dénombré
493
espèces
de thérophytes
qui
se composent
de
39,2% d'espèces africai-
nes et de 61,9% d'espèces plurirégionales
; nous avons cons-
taté,
dans
une
première
analyse,
que certaines
espèces
va-
rient de
types
biologiques du
Nord
au Sud ou du Sud au Nord;
ces variations semble avoir plusieurs causes possibles:

137
- le changement de climat d'une zone climatique â une autre,
- la
difficulté
de
distinguer
deux
espèces
vicariantes
ou
la confusion entre deux espèces voisines mais taxonomique-
ment différentes,
- le problème de
l'estimation de
la taille de l'espèce pour
départager
les
nanophanérophytes ,
les chaméphytes et les
thérophytes.
C' est
pour
l imi ter
les
confusi ons
que
nous
avons
recherché et organisé nos recherches
sur les théro-
phytes stricts,
c'est-â-dire ceux qui
persistent â l'état
de graines
pendant la saison défavorable,
quels que soient
la
latitude
et
le
climat.
Ils
sont
représentés
par
182
espèces
soit
15% de la végétation,
et se répartissent en
espèces
africaines
(52,6%)
et
en
espèces
plurirégionales
(47,8%).
Nous
avons
présenté quelques types morphologiques
tel
Aristida
adscensionis,
Eragrostis
aspera,
Thelepogon
elegans, etc ... Les thérophytes stricts se composent d'espè-
ces
rudérales-messicoles,
d'espèces
inféodées
aux
savanes
et
steppes,
d'espèces
des
berges de cours d'eau,
d'espèces
hélophytes et hydrophytes et d'espèces saxicoles. Leur adap-
tation
se
traduit
par
les
différents
ports
qu'ils
présen-
tent,
les diverses configurations de
leur
système racinaire
selon
le milieu
(racine pivotante,
racine
pivotante et tra-
çante),
leur
système
aérien
peu
développé,
la
réduction
de
la
surface
totale
au
profit
de
l'inflorescence,
leur
grande représentativité par des plantes en C4,
leur répartition en espèces précoces,
indifférentes et tar-
dives
répond â la variabilité de
la pluviométrie. Leur cho-
rologie a permis de montrer que
leurs diaspores sont diver-
sement structurées et
peuvent être anémochores,
polychores,
hydrochores ou anthropochores.
L'étude
des
propriétés
germinatives
des
graines
a permis de montrer que la température optimale de germina -

138
tion
se situe à 35° C pour les thérophytes stricts des phy-
tocénoses
sahéliennes,
par contre celle des thérophytes ru-
dérales-messicoles varie de 25° à 35° C. Cependant, la tem-
pérature de 25° C a été maintenue artificiellement et n'est
pas celle réalisée au moment des
germinations dans la natu-
re.
La
dormance
des
graines
se
traduit
par
une
inhibition
des enveloppes séminales à la pénétration de l'eau, et peut
ètre levée par différents traitements
physiques
(scarifica-
tion,
chaleur)
ou chimiques
(acide).
La germination en con-
dition de stress hydrique simulé par
le Polyéthylène-glycol
(PEG)
C400,
ne
signifie
pas
que
l'espèce
est
adaptée
aux
conditions
drastiques,
seul
le
comportement
de
la plantule
dans ces conditions peut être déterminante.
Au
terme
de
cette
étude,
nous
avons
pu constater
que
des
travaux
complémentaires
restaient
à
entreprendre.
En
effet,
nous
pensons
que
le
problème
de
l'appréciation
du
type
biologique
demande
une
expérimentation
à
laquelle
nous allons procéder par des essais sur des substrats prove-
nant de biotopes différents.
Nos
essais
de
germination
sont
restreints
et
ne
concernent qu'un
petit nombre d'espèces;
nous comptons les
élargir sur un grand nombre de taxa afin de déterminer d'une
part
la ou
les températures optimales de germination, d'au-
tre
part
de
sélectionner
les
espèces
tolérantes
au
stress
hydrique.
En
compl ément
à
ce
travai l,
nous
tâcherons
de
constituer un catalogue des types morphologiques des espèces
intéressantes
en
biologie
ou
en
agronomie.
Par
le
jeu
du
travail
en
équipe
pluridisciplinaire,
nous
aborderons
les
protocoles d'essais culturaux conduisant à la sélection gé-
nétique et à l'amélioration de la productivité ou de la bio-
masse.

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Etude
expérimentale
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la
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Géographie
générale
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146
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méthodologique
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35
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9
phot.,
10
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Le
bassin
de
la
mare
d'Oursi
(Haute-Volta),
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et
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Contribution
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l'Etude
de
la
Flore
et de
la végé-
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des
milieux
drainés
de
l'Ouest
de la Répu-
blique
du
Niger,
de
la
longitude
de
Dogondoutchi
au
fl euve
Ni ger,
Uni versi té
de
Bordeaux
III,
177
p.
+
annexes,
36
phot.,
fig.,
tab1.,
bibliogr.
(Thèse
de
3ème
cycle,
Sciences
naturelles,
Bor-
deaux
III).

147
SAINT
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1980-
La
germination
du
mil
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à
la
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hy-
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développée
par
le
Polyéthylène
Glycol.
Com-
paraison
avec
le
Sorgho
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la
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Carte
de
végétation
de
l'Afrique,
Echelle
1/5 000
000
dressée
par
F.
WH I TE
au
nom du
Comi té
pour
la carte
de
végétation
de
l'AETFAT
(A.
AUBRE-
VILLE,
L.A.G.
BARBOSA,
L.E.
CODD,
P.
DUVIGNEAU
,
H.
GAUSSEN,
R.E.G.
PICHI-SERMOLLI,
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148
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131
(1),
pp.
7-15,
fig.,
bibliogr.
(33
réf. ) .

149
LEGENDE DES TABLEAUX
(CF. ANNEXE 1)
*****
Les indications concernant les espèces sont répar-
ties en six colonnes:
Colonne n° 1:
Répartition biogéographique des espèces dans
le monde tropical
les abrévations indiquent:
A
espèce africaine
SZ
espèce de la région soudano-zambézienne (Savanes,
Forêts claires ou Steppes de cette région)
GC
espèce de la région guinéo-congolaise (Forêts den-
ses humides, savanes guinéennes)
GC-SZ
espèce commune aux deux zones précédentes
SG
espèce endémique du
bloc soudanien à l'Ouest com-
prenant
le
Togo,
le
Ghana,
la
Côte-d'Ivoire,
le
Libéria,
la
Sierra
Leone,
la
Guinée,
la
Guinée-
Bissau,
la Gambie,
le
Niger,
le Mali,
le Sénégal,
le Bénin, le Burkina Faso
Am
espèce commune à l'Afrique et
à
l'Amérique tropi-
cale (Afro-américaine ou Afro-néotropicale)
AmAs
espèce commune à l'Afrique,
à
l'Amérique tropica-
le et à l'Asie
AmAu
espèce
commune
à
l'Afrique,
à l'Amérique
tropi-
cale et à l'Australie
AsAu
espèce
commune
à
l'Afrique,
à
l'Asie et à l'Aus-
tralie

150
As
espèce commune à l'Afrique et à l'Asie
Au
espèce commune à l' Afri que et à l'Austral i e
M
espèce commune à l'Afrique et à Madagascar
MAm
espèce commune à l'Afrique, à Madagascar et à liA -
mérique tropicale
I~As
espèce commune à l'Afrique, à l'As i e et à Madagas-
car
MA sAu
espèce commune à l'Afrique, à l'Asie, à l'Austra-
lie et à Madagascar
Oc
espèce commune à l'Afrique et à l'Océanie
Paléo
espèce paléotropicale, commune à l'ancien monde
tropical
(Afrique, Asie, Australie,
Iles du Paci-
f ·
"\\
l que)
Pt
espèce pantropicale, commune à tous les pays tro-
picaux du monde
espèce introduite ou cultivée
Bre
espèce provenant du Brésil
Cosm
espèce cosmopolite.
Colonne n° 2 : Aire d'extension des thérophytes dans les dif-
férentes zones climatiques en Afrique occidentale suivant un
axe Nord-Sud et Sud-Nord
*1
espèces recensées au Burkina Faso dans les savanes
soudaniennes
*2
espèces recensées au Burkina Faso dans les savanes
guinéennes de Côte d'Ivoire
*3
espèces recensées au Burkina Faso dans l'aire des
forêts denses humides de Côte d'Ivoire
*4
espèces recensées au Burkina Faso et atteignant le
cordon littoral de Côte d'Ivoire
*5
espèces recensées au Burkina Faso communes aux deux
zones guinéenne et soudanienne
*6
espèces recensées au Burkina Faso communes aux deux
zones soudanienne et sahélienne.

l 51
Colonne n° 3 : Ports des thérophytes au Burkina Faso
les abréviations indiquent:
Th.ér : thérophyte érigé; Th.g : thérophyte grimpant
Th.
pr : thérophyte prostré; Th ro : thérophyte rosetté
Hé.th : hélothérophyte ; Hy.Th
: hydrothérophyte.
Colonne n° 1 : Autres types probables
les abréviations indiquent:
Th.s : thérophyte strict; mp : microphanérophyte ;
np : nanophanérophyte ; CH
chaméphyte; H : hémicryp-
tophyte ; hé : hélophyte; G : géophyte;
L : liane;
Anp : nanophanérophyte érigé; An
: annuelle;
Per :
pérenne; h : herbe:
Hy : hydrophyte; abr
: arbris-
seau; s.abr : sous-arbrisseau
V: vivace; sl
sous-
ligneux; Suf.
: suffrutescent ; Fac.
: facultatif;
Sel: semi
ligneux; Adj. : Adjanohoun (récolteur)
;
AK.:
Aké Assi
(récolteur)
Gl.
Guillaumet (récolteur)
Tch,: Tchoumé (récolteur)
Hu.: Hutchinson et Dalziel,
référence de la F.T.W.A .• P : B. Peyres de Fabrègues et
,1
J.P.
Lebrun
(récolteurs).
Colonne n° 5 : Liste des espèces recensées dans l'ordre al-
phabétique des familles, des genres et des espèces
Colonne n° 6 : Quelques observations écologiques (stations,
milieux, etc ... ).

152-
ANNEXE I
TABLEAUX DE RECENSEMENT DES THEROPHYTES AU BURKINA FASO
I - Dicotylédones
Famille des Acanthacées
I
II
III
IV
V
VI
PT
1,2,3,4,
Th.ér.
Th . (G. )
Asystasia
Espèce de liaison-Rudérale,
6
Ch.(Tch.)
gangetica (Linn.)
des bords de chemins, li-
np (Ak.)
1. Anders
sières et clairières,
friches
As
l ,6
Th.pr.
Th.s
Blepharis
Psammophile formant parfois
lineariifolia
ces peuplements purs sur
Pers.
dune
As
l ,2
Th.pr
n p( Ak . )
Blepharis
Sols argileux ou argilo-
maderaspatensis
sableux à horizon concré-
(Linn.) Heyne ex
tionné (grès, latérite)
Roth.
sous les buissons (fourrés)
(A)GC-SZ
l ,2
Th.ér.
np( Ak . )
Dicliptera
Commune dans les dépres-
verticillata
sionsinondables, ombragées,
(Forsk) C. Chris-
à sol arg{leux ou sablo-
tens
argileux soudanienne-souda-
no-sahélienne-Rudérale des
bords de pistes et endroits
humides frais
(A)GC-SZ
4,5
Th.pr.
Ch (GI. )-
Dyschori ste
Bancs gravelleux des
Ch(Ak. )
perrottetii (Nees) grands cours d'eau.
O.ktze.
Fentes sablonneuses des
rochers.
Sables grossiers exondés
aux basses eaux-Ri picole.
SG
1,2,3,4
Hé.Th.
Th.s
Hygrophila
Endroits humides ou maréca-
afri cana
geux-Savane ; Steppe
(T. Anders) Heine.
Paléo
l ,2,3
Th.ér.
Th.s
Hygrophila
Endroits humides dans les
auriculata
savanes, steppes, abords
(Schumach.)Heine.
des cultures, jachères et
forêts, bords de mares et
marigots s'asséchant-Rudé-
rale.
SG
l ,6
Th.ér.
Th.s.
Hygrophila
Sols humides des zones
niokoloensis Berh. sèches
(A)SZ
l ,6
Hé.th.
hé (Ak . )-
Hygrophila
Lieux humides à inonda-
Th.s.
pobeguinii
bles
R. Benoist

153
Famille des Acanthacées
(suite)
l
II
III
IV
V
VI
(A)GC-SZ
l ,2
Hé.Th.
Th. (Adj. )
Hygrophila
Stations temporairement
senegalensis
inondées sur bowal. Croit
(Ness.)
après le retrait des eaux
T. Anders
mais commence sa végétation
pendant l'inondation -
Mares sur Bowé.Sols inon-
dables à momentanément
marécageux - Sur dalles
granitiques ou cuirasses
latéritiques
1
(A)GC-SZ
l ,2
Th.ér.
Ch. (Ak . )
Justiciae
Sols argileux ou argilo-
insularis
sableux, détrempés
i
T. Anders
inondables durant les
pluies (bords de mares)
1
(A)GC-SZ
l ,2,4
Th.ér.
Ch.(Ak.)
Justiciae
Savanes plus ou moins
tenella (Ness.)
cultivées -
1
T. Anders
Messicole-Héliophile
SG
l ,6
Th.ér.
np(Ak.)
Lepidagathis
Sols argileux, mal drainés
heudelotiana
Nees
(A)GC-SZ
l ,2,6
Th.ér.
np(Ak . )
Monechma ciliatum
Ubiquiste sur sols (surtout
(Jacq.) Milne
les jeunes jachères sous
Redh
500-600 mm de pluviosité)
Rudérale ou Messicole
Pt
1,2,3,4
Th.pr.
Ch. (Gl.) -
Nelsonia
Rudérale - Espèce de liai-
6
Ch.(Ak.)
canescens (Lam. )
son - Messicole (cultures,
Spreng
friches, bords d'habita-
tions) -
Héliophile
(A) 5 Z
l ,6
Th.ér.
Th. s.
Peristrophe
Sols sableux ombragés -
bicalyculata
Sur éboulis et banquettes.
(Retz) Nees.
Lieux humides mais non
inondés de manière prolon-
gée de la zone sahélienne
SG
l ,2,6
Th.ér.
np (Ak. )
Phaulopsis
Sol drainé - Forêt claire -
falcisepala
Forêt galerie - Savane gui-
C.B.Cl.
néenne préforestière (Li-
sière) , lisière de forêt
dense semi-décidue
1
1

154
Famille des Amaranthacées
l
II
III
IV
V
VI
(A)SZ
l ,6
Th.pr.
Th. s.
Achyranthes
Sciaphile recherchant l'om-
argentea Lam.
bre des arbustes en zone
soudano-sahélienne - sols
sablonneux - hauts de digue
Paléo
1,2,3,4
Th.ér.
Suf. ( P• )
Aerva javanica
Sols sablo-limoneux ou
(Burm.) Juss.
sableux. Sables dépression-
naires enrichis en argile
en zone désertique, où
s'accumule momentanément
l'eau des pluies éventuel-
les.
Répandue en zone guinéenne-
Rudérale des bords d1habi-
tat ions
Am Au
1,2,3,4,
Th'. pr.
Ch (Ak.)-
Althernanthera
Fréquente les lieux très
5
Ch (G, 1) -
sessilis (Linn.)
humides - Abondante en sol
Ch (Adj.)
R.Br.
lourd - hygrophile affec-
tionnant les lieux maréca-
geux d'eau douce - Rudérale
envahissante antropophile ;
Messicole des cultures hu-
mides , Postculturale
As
1,2,3,4,
Th.pr.
Ch (Ak.)
Althernanthera
Rudérale soudanienne (habi-
5
repens (Linn.)
tations, jardins) - Pénètre
Link.
dans la zone sahélienne à
la faveur de conditions
particulières
As
l ,2,3
Th.ér.
Th.s.
Amaranthus
Rudérale, nitrophile, af-
graecizans
fectionnant les sables
Linn.
humides - Messicole des
cultures sur sols lourds -
Jachères - Héliophile
As Am
i.
T h.ér.
Th. (Ak . )-
Amaranthus
Cultivée dans les jardins
Th.s.
hypridus Linn.
comme herbe potagère
Pt
1,2,3,4
Th. ér .
Th. (Ak . )-
Amaranthus
Rudérale et envahissante -
5
Th.s.
spinosus Linn.
Sur sable et décombres (ni-
trophile) -
Biotopes défrichés, culti-
vés, habi tés par l' homme
Pt
1,2,3,4
Th.ér.
Th.s.
Amaranthus
Anthropophile, rudérale
viridis Linn.
envahissante

155
Famille des Amaranthacées
(suite)
l
II
III
IV
V
VI
Paléo
5, i ,
Th.ér.
Th (Ak.)-
Celosia argentea
Rudéra le recherchant l' hu-
Th.s.
Linn.
midité - Nettement souda-
nienne (d'affinité) pénètre
dans la zone sahélienne à
la faveur des conditions
locales (habitations, jar-
dins)
As
5
Th.ér.
Th.(Ak.)-
Celosia trigyna
Rudérale et envahissante -
Th.s.
Linn.
Nitrophile
Hygrophile des lieux humi-
des.
Am
5
Th.ér.
LCh.(Tch.r Cyathula
Rudérale anthropophile,
np(Ak.)
achyranthoïdes
envahissante - Forêts, ma-
(H.B. et K.) Moq.
récages, lieux humides -
Héliophile
Pt
5
Th.pr.
Th(G)-
Cyathula prostata
Rudérale et envahissante -
np( Ak. )
( Lin n.) Bl ume.
Lisière de forêts - lieux
humides - Héliophile
Pt
5
Th.pr.
Ch (Ak . )
Gomphrena
Rudérale et envahissante,
celosioïdes Mart.
sur sols sablo-argileux
humides et sables humides,
au bord des cours d'eau
As
Th.ér.
Th. (Ak. )
Gomphrena gl obosa
Cultivé comme plante orne-
Linn.
mentale
(A)GC-SZ
1,2,4,6
Th.ér.
Th.(Adj.)- Pandiaka
Rudérale sur sol drainé.
Th.(Ak.)
heudelotii (Moq.)
Affectionne les sols secs
Hook.f.
en savane guinéenne - Par-
fois Messicole des cultures
de mil et sorgho -
Héliophile - Savanicole
SG
1,6
Th.ér.
Th.s.
Pandiaka
Rudérale psammophile visi-
involucrata (Moq.) ble seulement en saisons
Hook.f.
de pluies en zone souda-
nienne - Décom bres humides
M
5
Th.ér.
np( Ak . )
Pupalia
Rudérale des bords de route
lappacea (Linn.)
et Messicole des champs a-
Juss.
bandonnés en zone humide.
Sciaphile colonisant les
sols sablo-argileux de rem-
plissage sur éboulis ou
chaos - rocheux dans l a zone
sahélienne

156
Famille des Apocynacées
l
II
III
IV
V
VI
M
i
Th.ér.
Th . (G)-
Catharanthus
Anthrophile - Pousse de
np(Ak . )
roseus (Linn. )
préférence sur le cordon
G.Oon.
littoral
Famille des Asclépiadacées
Paléo
1
Th.ér.
G.;np;H.
Ceropegia
Forêts claires soudaniennes
campanulata
méridionales - sans spé-
G.Oon.
cialisation pédologique -
Héliophile
Famille des Boraginacées
(A)
1,6
Th.pr.
Th.s.
Coldenia
Sur le lit des fleuves,
procumbens Linn.
sols inondables argileux
des berges de cours d'eau
ou de mares. El1 e croît
à la décrue - Héliophile
As
5
Th.pr.
Th(G)-
Heliotropium
Rudérale anthropophile -
Th (Ak. )
indicum Linn.
Se
.·cantonne dans les
Th.s.
lieux humides où elle se
développe en saison sèche
en zone soudano-sahélienne-
Messicole des cultures mais
non gênante
(A)SZ
1,6
Th.pr.
Th.F
Héliotropium
Vivace des bords de mare ou
ov al if01 i um
de cours d'eau. Messicole
Fork.
non ou peu gênante pour
les cultures
Au
1,6
Th.ér.
Ch. (Ak.)
Heliotropium
Sol sableux, I~essicole
strigosum Willd.
des cultures fréquente
j
les lieux humides.
i
i

157
Famille des Capparidacées
l
II
III
IV
V
VI
(A)SZ
l ,6
Th.ér.
Th.s.
Cleome monophylla
Rudérale des sables humides
Linn.
et des sols pierreux au
Sahel
As
l ,6
Th.ér.
Th.s.
Cleome scaposa OC
Sables dunaires et de
vallées
Pt
5
Th.ér.
Th. (Ak. )-
CH~ome viscosa
Rudérale - Sol drainé -
Th.·s.
Linn.
Anciennes cultures -
Messicole
Am As
5
Th.ér.
Th . (GI. )-
Gynandropsis
Rudérale - sols sableux -
Th. (Ak. )
gy nand r a (L i nn. )
Plus ou moins nitrophile -
Th.s.
Briq.
Commun dans les terrains
vagues et décharges
Famille des·Caryophyllacées
Am As
l ,2,6
Th.ér.
Th. (Adj. )
Polycarpea
Sol drainé ou sol argilo-
Th. (Ak. )
corymbosa (Linn.)
sableux ou caillouteux -
Th.s.
Lam.Var.Corymbosa
sol sec, peu épais, alter-
nativement sec ou mouillé
de bowal - L'une des
pionnières de substrats
rocheux en zone guinéenne
préforestière
Am As
l ,2
Th.ér.
Th. s.
PolycarpeiJ.
Abords de mares et cours
corymbosa (Linn.)
d'eau
var. effusa
(A)SZ
1,2,6
Th.ér.
Th. (Adj. )
Polycarpea
Endroits non saturés d'eau
Th. (Ak. )-
eriantha Hochst.
Th.s.
ex A.Rich.
(A)SZ
l ,2,6
Th.ér.
Th . (Adj. )
Polycarpea
Sol drainé des savanes
Th. (Ak. )-
linearifolia
soudaniennes, surtout dans
Th.s.
(OC . )OC .
les trouées lessivées
Pt
5
Th.pr.
th. (Ak. )-
Polycarpon
Abords des mares et cours
Th.s.
prostratum
~ Forsk.
d'eau - Ripicole
Asch. et Schweinf

158
Famille des Ceratophyllacees
l
II
III
IV
V
VI
Cosm
5
Hy.Th.
Hyd.(Ak.)
Cerathophyllylum
Cours d'eau à courant
demersum
lent, lit mort des fleuves
Linn.
et des rivières, dans les
étangs et dans les parties
non profondes des lagunes
famille des Chenopodiacées
As
Th.ér.
Th.s.
Spinacea
Introduite et cultivée dans
oleracea
Linn.
les cultures maraîchères
Famille des Composées
Am
1,2,3,4
Th.ér.
Th. ( Gl) -
Ac a nt h0 s pe r mum Colonise les terrains va-
Th.(Ak.)
hispidum OC
gues - Rudérale anthropo-
Th.(AdjJ
phile., nitrophile -
Fréquente les décombres
voisins des habitations
ainsi que les jachères
récentes - Postculturale
Oc
l ,2
Th.ér.
Th.(Adj.)- Ageratum
Rudérale et postculturale
Th.(Ak.)-
conyzoïdes
Linn.
des savanes drainées sè-
Th. (Gl )
ches - sur sols peu épais
Th.s.
alternativement secs ou
mou i 11 és (bowa l )
SG
1,2,3,4
Th.ér.
np (Ak. )-
Aspilia africana
Savanes, marécages, gale-
Lnp(Tch. )
(Pers.) C.O.
ries forestières -
var. africana
Sciaphile en savane gui-
néenne
SG
l ,2,6
Th.ér.
Th. (Adj. )- Aspilia
Sols dégradés
- Espèces
np( Ak. )
helianthioides
de Forêt claire - Lisière
(Sc h. et Th.)
des forêts (contact forêt-
Oliv. et Hiern.
savane guinéenne préfores-
tière
(A)SZ
l ,2
Th.ér.
Th. (Adj. )
Aspilia rudis
Espèce de forêt claire -
np( Ak. )
Oliv. et Hiern
en savane guinéenne sous
ombrage et lieux frais -
Envahissant - Espèce de
lisière {contact savane

159
Famille des Composées
(suite)
l
II
III
IV
V
VI
gUlnéenne préforestière et
Forêt dense semi-décidue -
Relicte de la savane
(A)SZ
l ,6
Th.ér.
Th. (Hutch.) Bi dens bi ternata
Sols pauvres sableux ou
- Th.s.
(Lour.)
argileux mais souvent
Merr. et Scherff.
pierrailles - Fréquente
les jachères - Postcultura-
le
Pt
l ,6
Th.ér.
Th. (Ak. )-
Bl umea aurita
Croit après le retrait des
Th.s.
(Linn. f .) OC.
eaux sur les versants des
talus, pouvant devenir
envahissante - Rudérale
autour des habitations -
Fréquente les anciennes
cultures en savane -
Messicole
Pt
1,2,3,4,
Th.ér.
Th. (Ak. )-
Chrysanthellum
Rudérale commune des
6
Th.s.
americanum (Linn.) bords de route et lieux
Vatke
humides
(A)SZ
1,6
Th.ér.
Th.(Ak.)-
Coreopsis barteri
Sol drainé, anciennes
Th. O-utch.)· Cil i v. et Hi ern
cultures
- Th.s.
Savane graminéenne -
Messicole
(A)SZ
l ,2
Th.ér.
Th (HJtch. )-
Coreopsis
Sol drainé de savane
Th. (Ak. )
borianiana
Th.s.
Sch.Bip.
As
1,2,6
Th.ér.
Th. (HJtch.) Di coma tomentosa
Terrains vagues, jachères,
-Th.s.
Cass.
terrains abandonnés - Sols
a affleurements pierreux
ou sur éboulis, sols secs -
Rudérale et postculturale
(A)SZ
Th.ér.
Per(HJtch.) - Echi nops
Sol drainé en savane
H(Ak.)
longifolius
A. Rich.
Pt
1,2,3,4
Th.pr.
Ch(GI.)-
Eclipta
Savanes, souvent dans les
Th.(Ak.)-
prostata (Linn.)
dépressions humides, che-
Th.(Hutch.) Linn.
naux d'irrigation - Sur sol
sableux, argileux, momenta-
nément humides en zone sè-
che - Rudérale

160
Famille des Composées
(suite)
l
II
III
IV
V
VI
(A)SZ
l ,6
Th.ér.
Th.s.
Epaltes alata
Mares, flaques - Savane et
(Sond.) Steetz
steppe - Rudérale
As
1,2,3,4
Th.ér.
Th . (G 1) -
Ethulia conyzoides Bords de rivières - Sols
Th. (Ak. )-
Linn.
hydromorphes (Forêts maré-
Th.s.
cageuses) - Supporte des
conditions édaphiques as-
phyxiques, au moins tempo-
rairement - Hélophyte
Pt
l ,2
Th.ér.
An ou Per
Gnaphalium
Savanes, jachères, marais,
(Hutch.)
luteo-album Linn.
bord de piste, forêt de
montagne. Bord ou berges
des rivières - En Savane
périodiquement brOlée -
Rudérale ou Messicole
(A)GC-SZ
1,2,3,4
Th.pr.
Th. (Ak. )-
Herderia truncata
Ripicole - Berges argilo-
Th.s.
Casso
li meneuses des ri vi ères,
mares ou lieux vaseux
sableux
As
Th.ro.
Th.s
Lactuca sativa
Cultivée - Introduite
Linn.
Paléo
1,2,3,4
Th.ér.
np( Ak. )
Lagerra alata
Sol drainé, friches, sava-
(D.Don)Sch.ex
nes, jachères - Forêts de
01 i v.
montagne - Rudérale
(A) SZ
Th.ér.
np(Ak.)-
Melanthera
Sol drainé - Savane souda-
Per(Hutch.) elliptica
naise
Th.(Adj.)
O.Hoffm.
(A)SZ
Th.ér.
An ou Per
Sonchus
Espèce des sols de climat
(Hutch.)
chevalieri
soudanais
(O.Hoffm. et
Sols lourds, parfois
Muscl.)Dandy.
Messicole
Cosm
l ,6
Th.ér.
Th.(Ak.)-
Sonchus
Hygrophile - Rudérale et
Th(Hutch.)
oleraceus Linn.
Messicole des cultures hu-
Th.s.
mides
AmAs
1,2,3,5
Th.ér.
Th.(Gl)-
Synedre 11 a
Sols compacts, caillouteux
Th. (Ak. )-
nodiflora Gaertn.
ou même rocheux, mais non
Th.(Adj.)
cuirassés en surface ou en
Th.s.
profondeur - Rudérale en-
vahissante et postcultura-
le

161
Famille des Composées
(suite)
l
II
III
IV
V
VI
Pt
1,2,3,4,5
Th.pr.
Ch. (Ak. )
Tri dax procumbens
Sols sablo-argileux assez
Linn.
humides - Rudérale ubiquis-
te - Messicole des ancien-
nes cultures
(A)SZ
Th.ér.
np(Ak.)-
Vernonia camporum
Sol drainé - Savane
Per(Hutch.) A.Chev.
Pt
1,2,3,4
Th.ér.
np (Ak. )
Vernonia cinerea
Rudérale des boràs de
(Linn. )Less.
route, terrains vagues -
Adventices des champs
(A)SZ
l ,6
Th.ér.
Th. (Ak. )-
Vernonia
Psammophile des dunes
Th(Hutch.)
pauciflora (Willd. sahéliennes - Ubiquiste -
Th.s.
Less.
Messicole des anciennes
cultures
(A)SZ
l ,6
Th.ér.
Th. (Ak. )-
Vernonia
Savane sèche - Messicole
Th(Hutch.)
perrottetii Schb.
des champs
Th.s.
Bip.ex Walp.
(A)SZ
Th.ér.
np (Ak . )-
Vernonia purpurea
Savane graminéenne - Sol
Per(Hutch.
Sch.Bip.
drainé
(A)GC-SZ
l ,2,6
Th.ér.
Th. (Ak. )-
Vicoa leptoclada
Savane et steppe - A la
Th(Hutch.)
(Webb) Dandy
lisière des forêts - Messi-
Th.s.
cole des sols cultivés
Famille des Convolvulacées
,
Pt
1,2,3,4,5
Th.ér.
Ch. (Ak. )
Evolvulus
Formations végétales rema-
alsinoides Linn.
niées - Hygrophile -
!
Antropophile et Messicole
1
1
Pt
5
Hé.Th.
LnpHyd(Ak.)
Ipomea aquatica
Berges des mares et cours
Forsk.
d'eau - Hydrophyte
!
(A)GC-SZ
l ,5,6
Th.g.
Lnp(Ak.)
Ipomea
Lieux humides - Savanes
argentaurata
et steppe - Rudérale
Hallierf.
(A)SZ
l ,6
Th.g.
Th.s.
Ipomea
Sols sableux - Rudérale
coscinosperma
Hochst ex Choisy

162
Famille des Convolvulacées
(suite)
l
II
III
IV
V
VI
MAsAu
l ,6
Th .g,
Th . (Ak . )-
l pomea eri ocarpa
Sols argileux humides -
Th.s.
R.Br.
Bords de route humides -
Rudérale - Messicole des
cultures céréalières
(A)GC-SZ
5
Th.g.
Th . (Ak . )-
Ipomea
Milieux divers -
Th.s.
heterotricha F.
Rudérale et Messicole
Didr.
(A)GC-SZ
5
Th.g.
Th.(Adj.)- Ipomea
Sol caillouteux sablonneux
Th.(Ak.)
involucrata P.
ou humifère - Savanes -
Lmp( G1)
Beauv.
Rudérale et postcul tural e
(A)GC-SZ
5
Th .g.
Lmp (Ak. )
Ipomea rubens
Sols des berges temporaire-
Choisy
ment inondées
(A)SZ
l ,6
Th .g.
Lnp(Ak.)
Ipomea vagans Bak. Psammophile, parfois dans
les bas-fonds
Pt
5
Ln p(Ak . )
Jacquemontia
Milieux divers - Rudérale
tamnifolia (Linn.) et Messicole
Griseb.
Pt
5
Th .g,
Lmp (Ak.)
Merremia dissecta
Abords de marécages ou
(Jacq.) Hall.f.
d'autres stations relative-
ment humides. Cultivée
devenant subspontanée
Paléo
5
Th.g.
Lmp (Ak. )-
Merremia
Hydrophyte des fleuves,
Ln p(G 1.)
hederacea (Burm.
mais aussi des mares où
f. ) Hall i er f.
l'eau est assez profonde
(80 cm) - Abords des maré-
cages ou des stations rela-
tivement humides
Paléo
5
Th. g,
Lmp (Ak . )
Merremia
Abords de marécages
kentrocaulos (C.
B.Cl.)Rendle
(A)SZ
l ,6
Th.g.
An(Hutch. )
Merremia pinnata
Messicole des cultures sur
Th.s.
(Hochst.ex.Choisy) sols sableux et des jachè-
Hallier.f.
res
(A)GC-SZ
5
Th.g.
Th . (GI) -
Merremia
Messicole des champs et
Th. (Ak. )
tridentata (Linn.) jachères
Th(Hutch)
Hallier.f.
Th.s.

163
Famille des Crassulacées
l
II
III
IV
V
VI
(A)GC-SZ
5
Th.ér.
np(Ak . )
Kalanchoe crenata
Abords des lieux d'habita-
(Andr. )Haw.
tion - dans les champs.
Plante de rochers ou de
savanes Rudérale et Messi-
cole
(A)SZ
l ,6
Th.ér.
An ou Per
Kalanchoe
Plante de rochers -
l anceo l ata (Forsk .) Saxicole
Pers.
1
1
Famille des Crucifères
1
Cosm
i
Th.ro.
Th. s.
Brassica
Cultivée comme légume
oleracea Linn.
Co sm
i
Th.ér.
Th. s,
Raphanus sativus
Cultivée comme légume
Linn.
Famille des Cucurbitacées
Pt
5
Th.g.
L.
Colocynthis
Cultivée. Berges des
citrullus (Linn.)
rivières - broussailles des
O. Ktze
forêts dégradées - rare
en pleine forêt - En zone
sèche
As
i
Th. g.
Th.(Ak.)
Colocynthis
Cu lt i vée pour ses fruits
vulgaris Schrad.
Cosm
i
Th. g,
Th. s.
Cucumis melo
Cu lt i vée
Linn.
Pt
5
Th. g,
Lnp(Ak.)
Cucumis melo Linn. Psammophile sahélienne
var. agrestis Naud
(A)GD-SZ
5
Th .g,
Lmp (Ak. )
Cucumis
Lieux humides - Rudérale
metuliferus E.Mey.
i
ex. Naud
As
l ,6
Th.g
Per(Hutch.
Cucumis
Sur sable dunaire bien
An(P.}
propheratum Linn.
ensoleillé

164
Famille des Cucurbitacées
(suite)
l
II
III
IV
V
VI
Cosm
i
Th.g,
Th.s.
Cucumis sativus
Forme cultivée de Cucumis
Linn.
propheratum Linn.
Pt
i
Th .g.
Th.s.
Cucurbita pepo
Cultivée (Légume)
Linn.
Pt
5, i
Th. g.
Lmp(Ak.)
Lagenaria
Cult i vée sur sable humide,
siceraria (Molina) devenant subspontanée
Standl.
Pt
i
Th.g.
Lmp(Ak.)
Luffa cyl i ndrica
Cultivée pour ses fruits
(Linn.)
M.J.Roem.
AsAu
5
Th.pr.
Lnp(Ak.)
Melothria
Psammophile des lieux
maderaspatana
humides et ombragés -
(Linn. )Cogn .
Souvent Rudérale
Pt
l ,6
Th.g.
Th. s.
Momordica
Buissons, sables de dépres-
basalmina L-i nn .
sions un peu humides
1 Famille des Elatinacées
AsAu
l ,6
Th.ér.
h. ou abr
Bergia ammanioide~ Lieux humides
(Hutch.)
Heyne ex Roth.
Am
l ,6
Hy.Th.
Hy (P. )
Elatina triandra
Sols argileux inondables -
Schkuhr
Hydrophyte flottant dans
20-40 cm d'eau
1Fami lle des Euphorbiacées
1
i
1
(A)SZ
l
Th.ér.
arb. (HutchJ: Acalypha
Savane et Forêt claire
cerapunctata Pax.
As
5
Th.ér.
Th. (Ak. )-
Aca lypha ciliata
Rudérale
An. (Hutch .)
Forsk.
(A)GC-SZ
5
Th.ér.
Th. (Ak. )-
Aca lypha
Sols sableux bien alimentés
Th.s.
segetalis Mü 11 .
en eau - Rudérale
Arg.

165
Famille œs Euphorbiacées
(suite)
l
II
III
IV
V
VI
(A)SZ
1,2,4,6
Th.pr.
Ch. (Ak . )
Euphorbia
Sur sables même arides,
convolvoïdes
subsahariens - Savane et
Hochst. ex Benth.
terrains vagues. Rudérale
Pt
5
Th.ér.
Ch.(Ak.)-
Euphorbia hi rta
Sables humides, irrigués -
Th . (G1. )
Linn.
Rudérale et Messicole
Th.(Adj.)
(A) SZ
1,2,4,6
Th.pr.
Ch.(Ak.)-
Euphorbia
Sols sableux fixés ou sur
An,(:iutch.)
polycnemoïdes
éboulis - Rudérale et
1
T::1.s.
Hochst. ex Boiss
postculturale
AsAu
5
Th.ér.
np(Ak . )-
Phyllantus
Sur sables humides dunaires
an (Hutch. ) maderaspatensis
ou de dépression -
Linn.
Rudérale surtout Messicole
des sols cultivés
(A)GC-SZ
5
Th.ér.
np (Ak. )
Phyllantus
Rudérale - Plastique sans
sublanatus Schum.
spécialisation du sol
et Thonn.
Famille ces Ficoidées
Pt
5
Th.pr.
Th. (Ak . )-
Trianthema
Sur sols enrichis en humus
Th. s.
portulacastrum
près des habitations.
Linn.
Rudérale anthropophile
envahissante - Messicole
des riziêres
Famille des Gentianacées
MAsAu
l ,4
Th.pr.
Th. (Ak. )-
Canscora diffusa
Savanes marécageuses -
Th.s.
(Vah l ) R.Br.
Prairies marécageuses de
plaine et de montagne
,
1
i

166
Famille des Hydrophyllacées
l
II
III
IV
V
VI
I~
5
Hé. Th.
np(Ak.)
Hydrolea glabra
Recrues des formations
Th. (Ak . )
Schum. et Thonn.
marécageuses dégradées -
hé(Ak.)
Hélophyte
Famille des Labiatées
(A)GC-SZ
5
Th.ér.
Th. (Ak . )-
Aeolanthus
Saxicole
Th.s.
pubescens Benth.
(A)SZ
l ,6
Th.ér.
Th. (Ak. )-
Englerastum
Sols argileux ou argilo-
Th.s.
gracillinum Th.
sableux momentanément
C.E.Friez
inondables ("bTousse tigrée
sur l atéri te" )
(A)SZ
1,2,4,6
Th.ér.
np (Ak. )
Haumaniastrum
Sols sableux hydromorphes -
l i l ac i um (0 l i v. )
Savanes marécageuses -
J.K.Morton
Hélophytes
AmAs
l ,6
Th.ér.
np(Ak. )
Hyptis spicigera
Sols humides (bords de
Lam.
mares, dépressions sablo-
argileuses)
AmAs
5
Th.ér.
np(Ak.)-
Hyptis suavolens
Ubiquiste sur sols pierreux
Th. (G1. )
Poit
plus ou moins ensablés au
Sahel - Rudérale et
Messicole
Pt
5
Th.ér.
Th. (Ak . )-
Leucas
Rudérale, sciaphile -
Th.s.
martinicensis
sur sols drainés
(Jacq.) Ait.f.
Pt
5
Th.ér.
np (Ak. )
Ocimum canum Sims
Cultivée pour ses proprié-
tés médicinales
(A)SZ
th.ér.
H(Ak . )
Oc i mum i rvi nei
En savane saisonnièrement
J . K.I~orton
inondée
Paléo
5
Th.ér.
Th. (Ak. )-
Platostoma
Rudérale des lieux humides
Th(Gl)-
africanum P.Beauv. à marécageux. Bords de rou-
Th.s.
te
(A)GC-SZ
5
Th.pr.
Th. (Ak. )-
Solenostemon
Rudérale - Hélophyte
Th. (G n-
monostachus
Th. s:-
(P.Beauv. )Briq.

167
Famille des Légumineuses-Césalpiniacées
l
II
III
IV
V
VI
(A)SZ
l ,6
Th.ér.
np (Ak. )-
Cassia kirkii
Sol drainé - Rudérale
Th. (Adj. )
01 i v.
As
l ,2,4
Th.ér.
np(Ak. )-
Cassia mimosoides
Sols sablonneaux -
Th. (G1) -
Linn.
Rudérale ou Messicole
Th. (Adj. )
Paléo
l ,6
Th.ér.
np(Ak . )
.Cassi a nigricans
Sols compacts argilo-
Vah l .
ferrugineux - Rudérale ,
parfois Messicole des
cultures sèches (sorgho)
Pt
1,2,4,5
Th.ér.
np (Ak. )-
Cassia
Sol peu épais, alternative-
Th. (Adj. )
occiddentalis
ment sec et mouillé de
Linn.
bowal - Savanes - Rudérale
et postculturale
Pt
l ,2,5
Th.ér.
np(Ak . )-
Cassia tora Linn.
Sols sablonneux - Savanes -
Th.(Adj.)
Rudérale et postulturale
Famille des Légumineuses-Papilionacées
(A)GC-SZ
l ,2,5
Hé. h
np (Hy) (Ak
Aeschynomene
Hélophyte des zones inonda-
-np (Adj. )
afraspera
bles envasées - mares
J.Léon
Rudérale
(A)SZ
l ,6
Hé. Th.
An
ou
Aeschynomene
Sols boueux - mares et
vivace
crassicaulis Harm~ marécages - Zones inonda-
bles - Hélophyte - Rudérale
Pt
l ,2,6
Hé. Th.
np (Hyd) (Ak
Aeschynomene
Marécages - Lieux humides -
-Th(Adj. )
indica Linn.
abords de cours d'eau -
s.arb(H.)
sol hydromorphe - Hélophy-
te - Rudérale
Am
5
Hé. Th.
np (Hyd) (Ak
Aeschynomene
Mares et marécages - sols
sensitiva Sw.
hydromorphes -
Hélophyte - Rudérale
AsAu
l ,5,6
Hé. Th.
Th.s.
ALysicarpus
Savane soudanaise -
glumaceus (Vahl)
Hélophyte - Messicole des
OC.
cultures humides (rizières)
Pt
l ,2,6
Th.pr.
np(Ak. )
Alysicarpus
Solsdrainés relativement
ovalifolius
humides - en savane -
(Schum.et Thonn.)
Terrains vagues - Rudérale
J.Léon

168
Famille des Légumineuses-Papilionacées
(suite)
I
Il
III
IV
V
VI
(A)GC-SZ
5
Hé. Th.
Th. (Ak. )-
Alysicarpus
Savanes - Rudérale
Th.s.
rugosus (Wi lld.)
OC.
Pt(Bre)
Th.pr.
Th. (Ak. )
Arachi~ hypogaeus Cultivée pour ses graines
Linn.
sur sable fin ou tassé.
Parfois échappée des cul-
tures
Pt
Th.g.
Lmp (Ak.)
Canavalia
iAdaptable à tous les sols
ensiformi s (Linn.) cultivés
OC
Introduit et adapté au cli-
mat soudanien
(A)SZ
l ,6
Th.pr.
Th.s
Crotalaria
En savane sèche et sub-
arenaria Benth.
désertique. Sur sables
mal fixés
(A)SZ
1,2,6
Th.ér.
Th.(Adj.)- Crotalaria
Sur Bowa l - sol drai né -
np(Ak.)
atrorubens
Psammophile - Savanicole
ex Benth.
(A)SZ
Th.ér.
Ch-rh.
Crotalaria confusa Savanicole
Hepper
(A)GC-SZ
l ,2,6
Th.ér.
np(Ak . )
Crotalaria
Sols détritiques -
cylindrocarpa OC.
Saharienne ou périsaharien-
ne
(A)GC-SZ
l ,2,6
Th.ér.
Th (Adj.l-
Crotalaria
Sols sablonneux - sablo-
np( AU
goroensi s Gui 11.
argileux gravillonnaires
et Perr.
par endroits - Anciennes
rizières - Savanicole et
postcu ltural e
(A)SZ
Th.ér.
np(AkJ
Crotalaria
Savanicole - Rudérale
macrocalyx.Benth.
(A)SZ
Th.ér.
Ch(Ak.)
Crotalaria
Psammophile savanicole
microcarpa Hochst.
ex Benth.
(A)SZ
l ,6
Th.ér.
s arb
Crotalaria
Savane herbeuse
(Hutch.)
naragutensis
Hutch.
(A)GC-SZ
1,6
Th.ér.
np(Ak . )-
Crotalaria
Sol hydromorphe - Lieux
s arb
ochroleuca G.Oon
humides ou marécages
(Hutch)

Famille des Légumineuses-Papilionacées
(suite)
l
II
III
IV
V
VI
IV,
l ,6
Th.ér.
np(Ak.)
Crot al ar i a ononoides' Savane - jachères, bord s
Benth.
de marais, anciennes cultu-
res, clairières et endroits
fréquentés - en forêt de
montagne - sur rocher gra-
nitique - Saxicole - Ru-
dérale
et Messicole
Pt
Th.ér.
np(Ak.)
Crotalaria retusa
Introduite comme plante
Linn.
de couverture - Devenue
subspontanée - Rudérale
des bords de route humides
et pistes - Messicole
(A)SZ
l ,6
Th.ér.
Se. l
Crotalaria
Psammophile - sol sablo-
(Hutch.)
senegalensis
argileux - Messicole des
An (P. )
(Pers.) Bacle ex
champs
-
OC.
(A)SZ
1,6
Th.ér.
np (Ak. )
Crotalaria vogelii Sol drainé
Benth.
Th.ér.
np (Ak. )-
Desmodium
Savanes - jachères -
As
5
Th. (Adj. )
gangeticum (Linn.) endroits fréquentés -
s arb
OC.
Rudérale et postculturale
(Hutch.)
(A)SZ
l ,6
Th.ér.
An (P. )
Desmodium hirtum
Psammophile
Gu i 11. et Perr.
Paléo
1,2,6
Th.ér.
np(Ak.)
Desmodium
Sols plus ou moins décom-
laxiflorum OC.
posés, friables ou même
sableux - Rudérale
(A)SZ
l ,6
Th.ér.
An (P. )
Desmodium
Stations momentanément
ospriotreblum
inondables à sol argileux
Chiov.
Rudérale
M
l ,2,4
Th.ér.
Desmodium
Marécages ou sols hydromor-
sa l i cif0 l i um
phes
(Poir.)DC.
Pt
l ,2
Th.ér.
np (Ak. )
Desmodium
Sols sableux - Rudérale
tortuosum (Sw.)DC.
As
Th.ér.
Lmp(Ak.)- Dolichos lablab
Savanes - Cours d'eau -
Per (Hu t ch.) Lin n.
Cultivée devenant subspon-
tanée

170
Famille des Légumineuses-Papilionacées
(suite)
l
II
III
IV
V
VI
As
Th.ér.
Th.s.
Glycine max (Linn.)1 Introduite et cultivée -
Merri11.
Plastique en évitant les
sols trop lourds
(A)SZ
l ,2,6
Th.ér.
np(Ak.)-
Indigofera
Sols sablonneux -
Th. (Adj. )
astragalina OC.
Savanicole, Rudérale
postculturale de bowal
(A)SZ)
l ,6
Th.pr.
np(Ak.)
Indigofera
Sols drainés - anciennes
berhauti ana
cultures, psammophile -
Gi 11 ett.
Rudérale et Messicole
AsAu
l ,6
Th.ér.
np(Ak.)
Indigofera colutea Sols sableux, sols allu-
(Burm.f.) Merril.
viaux - Rudérale
(A)SZ
l ,2,6
Th.ér.
np(Ak.)-
Indigoera congesta Sol drainé - Savanes -
s.l(Hutch.) Welw. ex Bak.
Endroits
rocailleux-
Rudérale
(A)SZ
l, 6
Th.ér.
An.(Hutch.) Indigofera
Sol drainé - Savane
congolensis De
Wi 11 d.
(A)GC-SZ
5
Th.ér.
np( Ak . )-
Indigofera
Savanicole - Sur bowal -
Th. (Adj. )
dendroides Jacq.
sols alternativement secs
ou mouillés - Rudérale
postculturale
(A)SZ)
l ,6
Th.ér.
s.l(Hutch.) Indigofera
Sables secs fixés,
diphylla Vent.
psammophile des parcours
dunaires à Aristida muta-
bilis - Sol drainé -
Rudérale ubiquiste
(A)SZ
l ,4,6
Th.ér.
np(Ak.)-
Indigofera
Sol drainé, savane, champ
s.l(Hutch.) geminata Bak.
abandonné, jeunes jachères-
Messicole
As
l ,2,6
Th.ér.
np(Ak.)-
Indigofera
Psammophile, savanicole,
Th. (Adj. )
hirsuta Linn. var. postculturale de bowal -
hirsuta
sols drainés -Rudérale
(A)GC-SZ
5
Th.ér.
Ch. (Ak . )
Indigofera
Savanes, Rudérale des
kerstingii Harms
bords de route
(A)SZ
l ,6
Th.ér.
np (Ak. )
Indigofera
Sol drainé - Savane et
leprieurii Bak.f.
steppe - Psammophile

171
Famille des Légumineuses-Papilionacées
(suite)
l
II
III
IV
V
VI
(A)SZ
Th.ér.
h.(Hutch.)
Indigofera
Savane
leptoclada Harms
(A)SZ
l ,2,6
Th.ér.
Ch(Ak. )-
Indigofrera
Savanes drainées sèches -
Th. (Adj. )
macrocalyx
sols sablonneux ou lessi-
Gu i 11. et Perr.
vés - Savanicoles -
Rudérale
Am
l ,6
Th.pr
h.(Hutch.) Indigofera
So l argi l eux humi de -
microcarpa Devs.
Rudérale
(A)SZ
l ,6
Th.ér.
Th.(Ak.)-
Indigofera
Sol drainé - Rudérale
An(Hutch.) nigricans
Th.s.
Vahl ex Pers.
(A)SZ
l ,6
Th.ér.
s.l(Hutch. Indigofera
Bords de rivières - Sol
np(Ak.)
nigritana
drainé
Hook.f.
(A)SZ
l ,6
Th.pr
Th. (Ak. )-
Indigofera
Hygrophile, bords de cours
An(Hutch.) nummulariifolia
d'eau - sol drainé -
Th.s.
(Linn.) Livera ex
anciennes cultures -
Alton
Rudérale et Messicole
(A)SZ
1,2,4,6
Th.ér.
np(Ak.)-
Indigofera
Sol sablo-argileux -
h.(Hutch.) paniculata
Rudérale et postculturale
Th.(Adj.)
Vahl ex Pers
(A)SZ
1,2,4,6
Th.ér.
np(Ak . )-
Indigofera pilosa
So l sab l o-argil eux à
Th. (Adj. )
Poir
sablonneux lessivé -
Rudérale, savanicole et
postcu ltura le
(A)GC-SZ
1,2,6
Th.ér.
np( Ak. )-
Indigofera
Bowal, sol limoneux compact
Th. (Adj. )
pulchra Willd.
et sol sablonneux -
Rudérale et postculturale
(A)SZ
1,2,6
Th.ér.
Ch. (Ak.)
Indigofera
Sol drainé et sol graniti-
secundiflora Poir
que en savanes prélagunai-
res - Sur dunes à Aristida
mutabi"l i s au Sahel -
Rudérale et postculturale
(A)SG
1,6
Th.ér.
An(Hutch.) Indigofera
Sables humides - Rudérale
senegalensis Lam
(A)GC-SZ
1,2,6
Th.ér.
np(Ak.)-
Indigofera
Rudérale
s.l(Hutch.) simplicifolia Lam

172
Famille des Légumineuses-Papilionacées
(suite)
l
II
III
IV
V
VI
(A)SZ
l ,6
Th.ér.
np(Ak.)-
Indigofera
Sols latéritiques ou
p.l (Hutch.) stenophylla
argilo-gréseux - Rudérale
Gu i 11. et Perr.
(A)GC-SZ
5
Th.pr
Th . (Ak . )
Kerstingiella
Cultivée
geocarpa Harms
(A)SZ,
1,6
Th.pr
Th . (Ak . )
Mel in i e11 a
Savane et steppe
micrantha Harms
Pt
5, i
Th.g.
Lmp(Ak.)-
Phaseolus
Sol latéritique méridional
Per(Hutch.) adenanthus G.F.
cuirassé ou peu désagrégé -
W.Mey
argiles mal drainées
Cultivée surtout en zone
côtière, mais aussi sur
les bords des rivières
continentales (Dolique-
igname)
Pt
5, i
Th.g
Lmp(Ak.)
Phaseolus lunatus
Haricot de Lima. Bisanuel-
Linn.
le. Sols divers. Cultivée
(Gros Haricot)
Pt
5, i
Th.g
Th.s
Phaseolus vulgaris Haricot vert - Cultivé sur
Linn.
sol riche en eau - Bordures
de retenues d'eau importan-
tes
(A)GC-SZ
5
Th.g
Lmp(Ak. )
Rhynchosia
Savanes - Sans spécialisa-
buettneri Harms
tion de sol
As
l ,2
Th.g
Lmp(Ak. )
Rhynchosia
Lisière des forêts, bos-
densiflora (Roth.) quets xérophiles
DC.
(A)SZ
Th.g
L(Hutch.)
Rhynchosia
Savane
floribunda Bak.
(A)GC-SZ
5
Th.g
Lnp(Ak.)-
Rhynchosia
Sols pauvres, éboulis,
L( Hutch. )
minima (Linn.)DC.
pionnière en savane après
var. memnonia
le feu.
(De 1.) Cooke
Pt
5
Th.g
Lnp(Ak.)
Rhynchosia minima
Savane herbeuse. Eboulis.
(Linn. )DC .
Stations humides des zones
var. minima
inondables de décrues -
Sols sableux à argileux ou
argilo-sableux. Sur sol
drainé en savane guinéenne

173
Famille des Légumineuses-Papilionacées
(suite)
l
II
III
IV
V
VI
Hélophyte - Dépressions
1"1
l ,6
Th.ér.
Th.s
Sesbania
pachycarpa OC.
sablo-argileuses - Bords
de route humides durant la
saison pluvieuse, bords de
rivières et terrains maré-
cageux - Rudérale
M
l ,6
Th.ér.
Th.s.
Sesbania rostrata
Stations longuement inon-
Brem.
dées - Bords de mares argi-
leuses - Bourgoutières
exploitées - Rudérale
MAs
l ,2,6
Th.ér.
Ch(Ak.)-
Stylosanthes
Stations sablo-argileuses
Per(Hutch.) mucronata Willd.
sur sols caillouteux ou
squelettiques - Eboulis
des massifs gréseux
(A)GC-SZ
l ,2
Th.ér.
Th.(Adj.)
Tephrosia
Bowal, sols sablonneux à
np(Ak . )
bracteol ata
lessivés - Rudérale et
Gui 11. et Perr.
. postcu ltura le
(A)SZ
l ,6
Th.ér.
An(Hutch.
Tephrosia
Psammophile - Savane -
An (P. )
gracilipes
Steppe
Gui 11. et Perr.
(A)SZ
l ,4,6
Th.ér.
Th. (Ak . )-
Tephrosia
Sols sableux culturaux -
An (P• )
linearis (Willd.)
talus latéritiques - Savane
Pers.
herbeuse sèche - Rudérale
ou Messicole
(A)SZ
l ,6
Th.ér.
Per (Hutch.)- Tephrosi a
Sols sableux - Messicole
An(P.)
lupinifolia OC.
des cultures
(A)SZ
l ,6
Th.ér.
Suf. (P. )-
Tephrosia
Sols sableux profonds et
s.l (Hutch.
obcordata
dans des stations variées
(Lam. et Poir.)
Bak.
(A)GC-SZ
1,2,6
Th.ér.
Ch(Ak.)-
Tephrosia
Sols squelettiques ou
s.l(P.)
pedicellata Bak.
argilo-pierreux
s.l(Hutch.)
(A)SZ
l ,6
Th.ér.
s.l(P.)
Tephrosia
Psammophile - bords de
platycarpa
route - Rudérale
Guill. et Perr.
As
l ,6
Th.ér.
np (Ak. )-
Tephrosia
Eboulis - Sables humides -
An (P. )
purpurea (Li nn. )
Sols sablo-argileux
Pers.

174
Famille des Légumineuses-Papilionacées
(suite)
i
1
II
III
IV
V
VI
1
(A)SZ
Th.ér.
Tephrosia sylviae
Berh.
! Pa l éo
l ,6
Th.ér.
s.arb
Tephrosia uniflora Terrains vagues secs -
(Hutch.)
Pers.
Eboulis, promontoires
rocheux
(A)SZ
1 ,6
Th.g
np (Ak. )-
Teramnus
Sol drainé
l(Hutch.)
buettneri (Harms)
Bak. f.
Pt
5
Th.g
Lmp(Ak.)
Teramnus labialis
Savanes, bords de route,
(Linn.f.) Spreng.
haies - Rudérale
Am
l ,2,4
Th.ér.
np( Ak . )-
Uraria picta
Savane graminéenne, ancien-
Ch (G l )
(Jacq. )OC.
nes jachères, endroits
Th . (Adj. )
déboisés, savanes prélagu-
naires
(A)GC-SZ
1 ,2
Th.g
Lmp(Ak.)
Vigna ambascensis
Lieux humides - Psammophi-
Welw. ex Bak.
le - Savane graminéenne -
Rudérale et postculturale
(A)GC-SZ
l ,2,6
Th.g
Lnp(Ak. )-
Vigna filicaulis
Savane graminéenne - Sols
Th (Adj. )
Hepper
limoneux compacts, sols
seml-tourbeux, sols sablon-
neux - Rudérale et post-
culturale
(A)GC-SZ
l ,2,6
Th.g
Lmp(Ak.)-
Vigna racemosa
Stations sableuses ou
Per(P.)
(G.Oon) Hutch.
sablo-argileuses humides
et Chase
(A)GC-SZ
l ,2
Th.g
Lmp(Ak.)
Vigna reticulata
Savanes
Hook.
(A)GC-SZ
l ,2
Th.g
H(Ak. )
Vigna stenophylla
Savanes
Harms
Pt
5, i
Th.g
Th (Ak . )-
Vigna unguiculata
En cultures dérobées ou
Lnp(Gl)
(Linn.) Walp.
accessoires depuis les
savanes littorales jusqu'au
Sahel. Cultivée pour ses
graines
1
Am
5
Th.g
Lmp(Ak.)
Vigna vexillata
Stations sablo-argileuses
(Linn.) Benth.
humides
var.
angustifolia
(Sch. etTh.) Bak.

175
Famille des Légumineuses-Papilionacées
(suite)
l
II
III
IV
V
VI
f'1As
l ,6
Th.ro.
Th(Ak.
Voandzeia
Cultivée - Sans spécialisa-
subterrana (Linn.) tion de sol mais sensible
DC.
à la concurrence des mau-
vai ses herb,es - Pois Bam-
bara
Pt
1,2,4,5,6
Th.ér.
Th (Adj. )-
Zornia
Savanes, bords de pistes,
Th (Ak. )
gl ochi di ata
steppe - sols sablonneux
fl\\n(Hutch.)
Reichb.
Famille des
entibulariacées
~·1Am
5
Hy.Th
Hy( Ak.)-
Utricularia
Hydrophyte nageant des
Th (Ak.)
foliosa Linn.
milieux ouverts - Savanes
ThF ac( Ak.)
marécageuses, mares sai-
sonnières ou permanentes
de plaines ou de montagne
MAu
5
Hy.Th
Hy( AkJ-
Utricularia
Hydrophyte nageant des
Th. Fac (Ak.l inflexa var.
milieux ouverts
stellaris (Linn.f.)
P.Tayl.
(A)SZ
l ,6
Hy.Th
Hy(Hutch.)
Utricularia
Hydrophyte flottant, mares,
rigida Benj.
anses de quelques rivières
au cours lent, petits mari-
gots. Fonds sableux et
vaseux
1
Fami 11 e des Logani acées
Am
5
Th.ér.
Th(Ak.)-
Spigelia anthelmis Savanes drainées sèches -
Th (GJ . )
Linn.
sols sableux argileux, gr a-
Th (Adj.)
villonnaires par endroits-
Rudérale et postculturale

176
Famille des Lythracées
l
II
III
IV
V
VI
(A)GC-SZ
5
Th.ér.
Th (Ak.)
Ammania
Hélophyte, marécages
auriculata Willd.
découverts, rizières
AsAu
5
Th .ér.
Th (Ak.)
Ammania baccifera
Hélophyte, marécages
Linn.
découverts, rizières
(A)SZ
l ,6
Th .ér.
An ( P.)
Ammania prieureana Hydrophile des sables
Guill. et Perr.
humides et ombragés
(A)SZ
l ,2,6
Th. ér.
Th (Ak.) -
Ammania
Hélophyte, marécages
Th (Adj.)
senegalensis Lam.
découverts, rizières, sols
sablo-argileux ou argileux
inondables - plaine hydro-
morphe
(A)SZ
l ,6
Th. ér.
Th.s
Rotala
Marigots, chenaux aquati-
decussata Hiern.
ques, mares
(A)SZ
l ,6
Th.ér.
An(Hutch.) Rotala
Berges des grands cours
elatinoides (OC.)
d'eau - stations inonda-
Hiern.
bles exondées
(A)SZ
l ,6
Th .ér.
Th.s
Rota la tene 11 a
Marais, bords de pistes
(Gu i 11. et Perr.)
boueux
Hiern.
Famille des Malvacées
(A)SZ
l ,6
Th. ér,
arb(Hutch.) Cienfuegosa
Bas-fonds généralement
Ch ( P.)
di gitata Cav.
caillouteux, sols argilo-
sableux et argileux sur
éboulis ou en glacis de
piémont
Pt
i
Th. ér.
np(Ak.)
Gossypium
Cu lt i vée pour ses fibres
barbadense Linn.
var. barbadense
Pt
i
Th .ér.
Gossypium
Cultivée pour ses fibres -
hirsutum Linn.
sols argileux à argilo-
sableux, inondables ou
du moins irrigués

177
Familles des Malvacées
(suite)
l
II
III
IV
V
VI
(A)GC-SZ
5
Th .ér.
np(Ak.l-
Hibiscus asper
Rudérale des savanes.
np(G.)
Hook.
Echappée des cultures -
Th (Adj.)
Sol drainé (bowal) -
parfois sur les berges gra-
nitiques des grands fleu-
ves
Pt
Th .ér.
Th (Ak.l
Hibiscus
Cultivée en savanes
cannabinus Linn.
Pt
Th .ér.
np (Ak.l
Hibiscus
Cultivée
esculentus Linn.
I~As
l ,2,6
Th.ér.
np (AkJ-
Hibiscus
Sols sablonneux, drainés,
Th (Adj.)
panduriformis
galeries forestières,
Ch (Adj.)
Burm.f.
jachères, bords de piste,
rizières et lieux humides
après le retrait des eaux -
Rudérale et postculturale
(A)GC-SZ
5
Th .ér.
Lmp (Ak.)-
Hibiscus
Hélophyte, Rudérale
Ch (Adj,)
rostellatus
Guill. et Perr.
Pt
Th. ér.
np(Ak.)
Hibiscus
Cultivée
sabdarrifa Li nn.
M
l ,6
Th. ér.
L( Hutch . )
Hibiscus
Sables remués ou caillou-
sidiformis Baill.
teux sur éboulis
Pt
5
Th.ér.
np(Ak.)-
Sida acuta Burm.f. Rudérale
Th (Gl . )
Pt
5
Th. ér.
np (Ak.)-
Sida alba Linn.
Sols sablonneux, jachères,
Th (Adj.)
bords de cultures, souvent
Ch (Teh.)
sur décombres et sous ombre
Rudérale et Messicole des
cultures sur sols lourds
Pt
5
th. ér.
np (Ak.)-
Sida cordifolia
Pelouses, savanes, jachè-
Th (Adj,)
Li nn.
res, creux peu humides,
Ch (P.)
sables - Nitrophile,
Rudérale
Am
5
Th .ér.
np(Ak.) -
Sida linifolia
Sols très humides -
Th (Adj.)
Juss. ex Cav.
Rudérale et postculturale ,
Ch (P.)
sols caillouteux, sablon-
neux ou humifères

178
Famille des Malvacées
(suite)
l
II
III
IV
V
VI
Pt
5
Th .ér.
np(AkJ-
Sida rhombifolia
Sols inondables ou au
Ch(P.)
Linn.
moins très humides, argi-
Per (Hutch.):
leux , pelouses, savanes,
lisières de forêt, gale-
ries forestières, bords de
route et piste, sous bois
de savane - Rudérale et
Messicole (des rizières
après le retrait des eaux)
Pt
5
Th .ér.
np (Ak.)-
Sida urens Linn.
Bowal - Rudérale et post-
Th (Adj,)
culturale
Pt
5
Th .ér.
np( Ak.) -
Urena lobata Linn. Berges des mares permanen-
Th (Adj.)
tes, jachères, sols argilo-
sableux inondables -
Rudérale
(A)GC-SZ
1 ,2,3,4,6
Th. '§r.
np (Ak.)-
Wissadula
Sols argilo-latéritiques
Th (Adj,)
amplissima (Linn.) en savane et sur sols rema-
R.E.Fries var.
niés - Rudérale
rostrata (Schum.
et Thann.)
R.E.Fries
Famille des Menyanthacées
(A)SZ
1,6
Hy. Th.
H-Hy(Ak.)
Nymphoides indica
Hémicrytophyte hydrophyti-
(Linn. ) O.Ktze
que - Aquatique vivace -
nageante ; Mares
1Fami lle des Mo11 ugi nacées
,
1
Pt
1,6
Th .ér.
Th (Ak.)
Glinus lotoides
Hélophyte , berges des
Linn.
rivières , fond de mares
et d'oueds en période de
décrues , sols sableux
humides - Rudérale
,
Pt
5
Th .ér.
Th(Ak.)-
Glinus
Sols récemment exondés ;
Th (Gl . )
oppos it ifo 1i us
bords de rivières sableux ,
(Linn.) Aug.OC.
sols pauvres secs et sur-

179
Famille des Molluginacées
(suite)
l
II
III
IV
v
VI
chauffés des formations
littorales, sols sableux
humides - Rudérale
As
5
Th. ro.
Th (Ak.)-
Mollugo
Sols sableux compacts,
Th (Adj.)
nudicaulis Lam.
bowal - Rudérale
Famille des Nyctaginacées
Pt
5
Th. ér.
np(Ak,) -
Boerhavia diffusa
Terrains vagues, bords de
Ch (Tch.)
Linn.
route, lieux d'habitations
Rudérale
Pt
5
Th. ér.
np(Ak.)
Boerhavia erecta
Décombres, bords de route,
Linn.
lieux d'habitations -
Rudérale
._Fami 11 e des Nymphéacées
MAs
5
Hy. Th.
Hy (Ak.)-
Nymphea lotus
Géophyte hydrophitique,
Hy. Th.
Hy (Adj.)
Linn.
aquatique, pérenne et rhi-
zomateux , hydrophyte
nageant des mares, marigots
et mares saisonnières
(A)GC-SZ
5
Hy.G.-
Hy (Ak.)
Nymphea l1laculata
Géophyte hydrophytique,
Hy. Th.
Schum. et Thonn.
mares et marigots, mares
saisonnières
(A)GC-SZ
5
Hy.G-
Hy (Ak,)
Nymphea
Géophyte hydrophytique ,
Hy.Th
micrantha Guill.
mares et marigots -
et Perr.
Plante vivipare
.Famille
des Ombellifères
Cosm
Th.ér.
Th.
Daucus sativus
Cultivée comme légume
Hayek

180
Famille des Ombellifères
(suite)
l
II
III
IV
V
VI
Cosm
i
Th. ér.
Th.
Petroselinum
Cult i vée
sativum Hoff.
Famille des Onagracées
M
5
Hé. Th.
np (AkJ
Jussiaea
Hélophyte, marécages,
abyssinica
savanes marécageuses,
(A.Rich. ) Dandy et bords de mares, étangs
Brenan
(A)SZ
l ,6
Hé.Th.
h. (Hutch . ) Jussiaea
Endroits humides
africana Brenan
MAm
5
Hé. Th.
Th (AkJ
Jussiaea erecta
Hélophyte ; bords de mares
(Linn.) Hara
et des étangs
Pt
5
Hé.Th.
h.(Hutch.) Jussiaea
Bords de mares, vasques
linifolia Vahl.
rocheuses, rizières
1\\1
l ,6
Hy.Th.
h.(Hutch.) Jussiaea repens
Hydrophyte flottant ; mares
var. diffusa
(Forsk.) Brenan
(A)GC-SZ
5
Hé.Th.
np (Ak.)
Jussiaea
Hélophytes, mares, étangs
stenorraphe
(BrenaJl) Hara
subsp setnorraphe
~1
l ,6
Hé. Th.
h.(Hutch.
Jussiaea
Hélophyte, mares, étangs
suffruticosa var.
linearis (Willd.)
01 i v. ex O.Kze
,
Famille des Oxalidacées
1
As
1,2,4,5
Th. ér.
Th(Adj,)-
Biophytum
Sur micromarécages sur
Th (Ak.)
petersianum
inselberg; plante sensiti-
Klotzsch.
ve savanicole poussant sous
les tapis graminées (sava-
nes soudanaises, guinéennes
préforestières et prélagu-
naires

181
Famille des Papavéracées
l
II
III
IV
V
VI
Am
1,3,4,6
Th .ér.
Th (Ak.)
Argemone mexicana
Rudérale zoochore, bords
Linn.
de route, lieux d'habita-
tion, quelquefois dans les
champs
Famille de? Pédaliacées
(A)SZ
l ,6
Th. ér.
H(AkJ-
Ceratotheca
Anthropophile, champs
Th (G l . )
sesamoides Endl.
--
(A)SZ
l ,6
Th. ér.
An ( P.l
Sesamum alatum
Sur sables, en savane
Thonn.
sèche et en steppe
Pt
5
Th .ér.
np(Ak,)
Sesamum indicum
Cultivée
Linn.
Pt
5
Th. ér.
np(Ak.)-
Sesamum radiatum
Terrains vagues, bords
Th (Adj.)
Schum. et Thonn.
de route
Anthropophile et Rudérale
_Famille des Polygalacées
(A)SZ
l
Th. ér.
Arb( Hutch. ) Polygala
Savane soudanaise
acicularis 01 i v.
(A)GC-SZ
1,2,4,6
Th. ér.
Th (Ak.)-
Polygal a
Bowal, sol sablonneux, peu
Th (Gl .
arenaria Willd.
gravillonnaire ; sol gris
Th (Adj,)
compact humifère -
,
Rudérale et postculturale
(A)SZ
l ,2,4
Th. ér.
Th (Ak.)
Polygala bai kei
Savanes (soudanaise, gui-
Chodat.
néenne, préforestière,
littorale)- Rudérale
As
l ,2,6
Th .ér.
Th (Ak.) -
Polygala
Pelouses rases sur sols peu
Th (Adj.)
erioptera OC.
profonds, sables, éboulis,
sols drainés secs, savanes-
Rudérale et postculturale
(A)GC-SZ
1,2,4,5,6
Th .ér.
Th (Ak.)-
Polygala
Sol sablo-argileux, savanes
Th(Adj.l
multi fl ora Poir.

182
Famille des Polygonacées
l
II
III
IV
V
VI
AsAu
l ,6
Th. pro
h. pr (Hutch. Po l ygonum pl ebeum
Sols argileux ou argilo-
An(P,)
R.Br.
sableux de décrue, abords
de mares ou de cours d'eau
Hélophyte
Pt
5
Hé. Th.
np(Ak.)-
Polygonum
Hélophyte, vivace rhizoma-
np(Gl.)
salicifolium
teux, palustre. Formations
Brouss ex Willd.
marécageuses dégradées le
long de petits cours d'eau
découverts
Famille des Portulacacées
(A)GC-SZ
5
Th .ér.
Th (Adj,)-
Portulaca foliosa
Sols lim01eux compacts,
Ch (Ak.)-
Ker-Gauwl
rapides -e~ cascades des
Th (Gl . )
grands cours d'eau,
Ch (Adj.)
alternance de submersion et
d'émersion, capable de
xéromorphose pendant
l'étiage - Ripicole -
Espèce climacique : forêts
marécageuses, berges des
fleuves, dans le sable,
dans le lit après les dé-
crues , fentes des rochers
Am
Th. pro
Ch (Ak.)
Portulaca
Anthropophile - Cultivée
grandiflora Hook.
dans les jardins pour gar-
nir les parterres (Pour-
pi er)
Pt
5
Th. pro
Th (Ak.)-
Portulaca
Rudérale anthropophile ;
Th (Gl . )
oleracea Linn.
terrains vagues sableux ou
An(Hutch.)
sols humides sableux ou
argileux avec matière
organique
Pt
5
Th. pro
Ch (Ak.)
Portulaca
Terrains vagues, Rudérale
1
quadrifolia Linn.
anthropophile
AsAm
5
Th .ér.
np (Ak.)-
Talinum
Sols sableux humides -
Ch(Tch.)
triangulare Wacq.)'Rudérale anthropophile ,
Willd.
. parfois cultivée

183
Famille des Rosacées
1
11
III
IV
V
VI
As
Th.ér
Th.
Fragaria vesca
Cultivée et introduite
Linn.
Fami 11 e cies Rubi acées
(A)SZ
l ,6
Th.ér
An (P.l
Borreria
Sols sableux, champs de
chaetocephalla
céréales et les jachères -
(OC.) Hepper var.
Messicole ou Rudérale
chaetocephalla
(A)SZ
l ,6
Th.ér
An(Hutch.)
Borreria
Rudérale
chaetocephalla
var. minor Hepper
(A)GC-SZ
l ,2,5
Th.ér
Th (AU-
Borreria
Hélophyte
, basses
Th (Adj,)
compressa Hutch.
plaines alluviales des
et Dalz.
grandes rivières; savanes;
sols limoneux inondables,
sols tourbeux
(A)GC-SZ
5
Th.ér
Th (Ak.)
Borreria filifolia Stations humides, rochers
(Schum. et Thonn.) sur bowal - Sols argileux
K.Schum.
ou latéritiques de la zone
soudanienne , parfois
Messicole dans les champs
de céréales
(A)GC-SZ
5
Th.ér
np(Ak.l
Borreria octodon
Sols drainés - Savanes
Hepper
(A)GC-SZ
5
Th.ér
np(Ak.l
Borreria radiata
Sols drainés, savanes,
OC.
fréquente les jachères des
sols cultivés - Messicole
(A)GC-SZ
5
Th.ér
Th (Ak.)
Borreria scabra
Rudérale
(Schum. et Thonn.)
K.Schum.
(A)GC-SZ
5
Th.ér
Th (Adj.l-
Borreria
Rudérale - sols sablo-
Th (Ak-l
stachydea (OC.)
argileux, gravillonnaires
Hutch. et Dalz.
par endroits, savanes
1

184
Famille des Rubiacées
(suite)
l
II
III
IV
V
VI
M
5
Th .ér.
np (Ak.)-
Borreria
Rudérale
TH(Gl-;}-
verticillata
Ch (Teh.)
(Linn.) G.F.Mey
(A)SZ
l ,6
Th .ér.
An ( P.)
Kohautia
Psammophile, adventice des
grandiflora OC.
champs de cultures céréa-
li ères
( l )GC-SZ
5
Th .ér.
Th (Ak.)-
Kohautia
Rudérale
Th(Gl. )
senegalensis
Cham. et Schlecht.
(A)GC-SZ
5
Th. ér.
Th (Ak.)-
Mitracarpus
Rudérale et postculturale
Th (G l . )
scaber Zucc.
Paléo
l ,6
Th. ér.
Th (Ak.)
Oldenlandia
affinis (Roem. et
Schult.) OC.
Pt
5
Th. ér.
Ch (Ak.)-
Oldenlandia
Vasques humides - forêts
Th(Gl.)
corymbosa Linn.
marécageuses , savanes ,
marais; grèves sableuses -
Rudérale et Messicole
Paléo
5
Th. ér.
Th (Ak.)
Oldenlandia
Savanes, pelouses , sols
herbacea (Linn.)
engorgés durant les pluies;
Roxb.
endroits fréquentés -
Rudérale
Famille des Sapindacées
Pt
5
Th.g.
Lnp( Ak.)
Cardiospermum
Stations humides (berges) ,
halicacabum Linn.
biotopes défrichés, dans
les broussailles secondai-
res, bords de chemins -
Rudérale ou Messicole
1
1
i
Famille des Scrophulariacées
1
1
I\\~
5
Hé. Th.
Ch (Ak.)
Bacopa crenata
Rudérale ; abords des
(P.Beauv. ) Hepper
habitations; sols hydro-
morphes, sols marécageux,

185
Famille des Scrophulariacées
(suite)
l
II
III
IV
V
VI
sols temporairement inon-
dés ou permanents -
Hélophyte
l"1As
1 ,6
Hé. Th.
Ch (Ak.)
Bacopa
Sur sols profonds hydro-
fl or i.bund a
morphes
(P.~eauv.) Hepper
Paléo
1 ,6
Hé.Th.
Ch (AkJ
Bacopa
Sols argileux inondables
hamiltoniana
assez engorgés
(Benth.) Wettst.
var. hamiltoniana
Paléo
1 ,6
Hy. Th.
Ch (Ak.)
Limnophila
Lieux boueux, retenues
dasyantha (Engl.
d'eau stagnantes
et Gilg.)Skan.
AsAu
1 ,6
Hy. Th.
Hy. Th (Ak.)
Limnophila indica
Hydrophyte; mares saison-
(Linn.) Druce
nières ou permanentes
Pt
1,2,4,5
Th. ér.
np (Ak.)-
Scoparia dulcis
Abords des lieux d'habita-
Th (Adj.)
Linn.
tians; marules temporaires
Th (G 1. )
ou rigoles d'eau qui sil-
lonnent les savanes
marécageuses - Rudérale
Famille ~es Solanacées
Pt
i
Th.ér.
Th (Ak.)
Capsicum annum
Gros piment, cultivé,
Linn.
introduit
Pt
5
Th. ér.
np(Adj.l-
Capsicum
Petit piment, cultivé
np (Ak.)
frustescens Linn.
Pt
5, i
Th .ér.
Th (Ak.)
Lycopersicum
Tomate, cultivée,
cerasiforme Dunal
introduite
Pt
5
Th. ér.
Th (Ak.)
Lycopersicum
Tomate, cultivée
escul entum Mi 11 .
Pt
5
Th. ér.
Th(Ak.)-
Physalis angulata
Rudérale et postcu ltura 1e ,
Th (Adj.) -
Linn.
décombres
et déchets ,
Th(Gl. )
cultures irriguées

186
Famille des Solanacées
(suite)
l
II
III
IV
V
VI
Pt
5
Th .ér.
Th(Ak.)
Physalis
Décombres et champs ,
micrantha Linn.
Rudérale et Messicole
Am
5
Th .ér.
Ch (Ak.)-
Schwenkia
Rudérale et postculturale ,
Th (AdJ) -
americana Linn.
sols sablonneux
Th (G1. )
(A)SZ
Th .ér.
np(Ak.)
Solanum
Cultivée mais évite les
aethiopicum Linn.
sols sableux
(A)GC-SZ
5
Th .ér.
np(Ak.l
Solanum
Cultivée, introduite
melongena Linn.
(Aubergine)
va;'. rilelongena
Pt
5
Th. ér.
np (Ak.)
Solanum nigrum
Cultivée (Brède amère)
Linn.
Pt
Th .ér.
Th (Ak.)
Nicotiana rustica
Cultivée et introduite
Linn.
Pt
Th .ér.
Th (Ak.)
Nicotiana tabacum
Cultivée
Linn.
1
tamille des Sphénocléacées
Pt
5
Hé. Th.
Hy. Th (Ak.)
Sphénoclea
Hélophyte, sols détrempés,
zeylanica Gaertn.
boueux, recrues des forma-
tions marécageuses dégra-
dées , fréquente dans les
rizières
:Famille des Sterculiacées
Pt
5
Th. ér.
np (Ak.)-
Melochia
Zones inondables, subhumi-
Th (Adj.)-
corchorifo 1i a
des, lisières des villa-
np(Gl. )
Linn.
ges - Messicole des riziè-
res

187
Famille des Tiliacées
l
II
III
IV
V
VI
As
l ,6
Th. ér.
Th (Ak.)-
Corchorus
Bas fonds argileux ou
An ou Per
fascicularis Lam.
sablo-argileux bien alimen-
(Hutch.)
tés en eau, bords de ri-
vières - Rudérale
Pt
5
Th . ér.
np(Ak.)-
Corchorus
Anthropophile , sols meu-
CH(Gl.)
olitorius Linn.
bles travaillés dans les
champs de culture ; culti-
vée et subspontanée
As
5
Th .ér.
np (Ak.)
Corchorus tridens
Anthropophile ; cultivée
Linn.
souvent adventice dans les
jachères - Parfois Rudé-
rale
Pt
5
Th.ér.
np(Ak.)-
Triumphetta
Sols sablonneux et humifè-
Th (Adj.)-
rhomboidea Jacq.
res - Rudérale et postcul-
np(Gl.)
turale
-.
Famille dès Urticacées
Pt
5
Th. ér.
Th (Gl • )
Fleurya aestuans
Terrains vagues, lieux
H(Hutch . )
(Linn.) Miq.
humides, décombres -
Rudérale
Famille des Verbénacées
Pt
l ,6
Th. pro
H. pr( HutchJ Phyl a nodiflora
Sols inondables, argileux
(Linn.) Greene
des bords de mares -
Rudérale
Am
1,2,4,5
Th. pro
Th (Adj.)-
Stachytarpheta
Bowal, sol boueux ou
np (Ak.)
angustifol i a
limoneux compact -
Th (Gl . )
(t~ill .) Vah l .
Rudérale
:
rami 11 e des ZygophYll acées
Pt
5
Th.pr
CH(Ak.)-
Tribulis
Terrains vagues, bords de
}h. pr (Hutch. terrestris Linn.
route - Rudérale

188
II - Mocotylédones
Famille des Alismatacées
II
III
IV
V
VI
(A)SZ
l ,2,6
Hé. G.
H (Ak,)-
Burnat i a
Sur bowa l , mi cromarécages
Hé. Th.
Hé (Adj.)-
enneandra M.Miche-' saisonniers
H(Ak.)
l i
I~AsAu
l ,6
Hy. Th.
Hy(Hutch.) Caldesia
Marécages, mares de dépres-
reniformis (G.Don) sions profondes, bordures
Mackino
de lacs et retenues d'eau
permanentes -
Hydrophyte aquatique fixée
I~As
5
Hé. Th.
Hy (Ak.) -
Limnophyton
Berges, talus, marais,
Hy (Adj.)
obtusifolium
mares et petits cours
H( Ak.)
(Linn.)Miq.
d'eau
~1AsAm
l ,6
Hy. Th.
Hy (Ak.)-
Sagi ttari a
Mares - Hydrophyte aqua-
H( Ak.)
guyanensis Kunth
tique fixée mais sous eau
subsp. lappula
profonde
( 0 • Do n) B0 gin
Famille des Aracées
Pt
5
Hy. Th.
(Hy(Ak.)
Pistia stratiotes
Mares permanentes ou
Linn.
saisonnières - Hydrophyte
flottant
ramill e des: COnlDel i nacées
(A)SZ
l ,6
Th.ér.
CH (AkJ
Commelina aspera
Sol drainé - Messicole des
Benth.
jeunes jachères
Pt
l ,6
Th .ér.
CH(Ak.)-
Commelina erecta
Sols sablo-limoneux des
Per (Pol
Linn. subsp erecta dépressions très humides,
mais non inondées -
Rudérale
MAs
l ,6
Th. pro
CH (Ak.)
Commelina
Jeunes jachères, sables
forskalei Vah l .
dunaires - Rudérale et
Messicole
(A)SZ
l ,6
Th. pro
CH (Akol
Commelina
Bords de mares, sols dé-
nigritana Benth.
trempés - Rudérale
var. nigritana

189
Famille des Commelinacées
(suite)
l
II
III
IV
v
VI
As
1,6
Th .ér.
An(Hutch.) Commelina subulata Sols argileux détrempés -
Roth.
Rudérale et postculturale
(A)GC-SZ
5
Th .ér.
CH (Ak.)
Cyanotis lanata
Sables humides au bord des
Benth.
rochers, pierrailles,
saxicole; savanes sur sols
squelettiques rocheux -
Rudérale
(A)GC-SZ
5
Th .ér.
CH(Ak.)
Cyanotis
Saxicole des savanes sur
longifolia Benth.
sols squelettiques rocheux
var. gracilis
(bowal)
(Schne 11 . )
Schne 11 .
1
Famille des Cypéracées
(A)GC-SZ
1,2,4,5
Th .ér.
H(Ak.) -
Ascolepis
Sols hydromorphes, savane
H(Adj.)
capensis (Kunth)
graminéenne (herbeuse),
Ridley
micromarécages de dépres-
sions
(A)SZ
1 ,6
Th .ér.
Ascolepis pusilla
Adventices des rlzières
Ridley
et cultures humides -
Messicole
M
5
Th .ér.
H(AkJ
Bulbostylis
Solsdrai nÉS des savanes,
abortiva (Steud.)
sols cultivés, terrains
C. B. Cl .
vagues - Rudérale et
Messicole
As
5
Th. ér.
Th (AkJ
Bulbostylis
Sol sableux - Rudérale et
barbata (Rottb.)
Messicole
C. B. Cl .
(A)GC-SZ
5
Th .ér.
Th (Ak.)
Bulbostylis
Saxicole des sols rocheux
coleotricha
ferrugineux, bordure de
C. B. Cl .
route, sol drainé de
savane graminéenne
Pt
Th .ér.
Bulbostylis densa
(Wall.) Hand.-
Mass. var. densa

190
Famille des Cypéracées
(suite)
l
II
III
IV
V
VI
(A)GC-SZ
5
Th .ér.
H( Ak.)
Bulbostylis
Savanes
metralis Cherm.
(A)SZ
l ,6
Th.ér.
An(Hutch.) Bulbostylis
Creux humides lessivés -
pusilla (A.Rich.)
Rudérale
C.B.Cl.
Pt
l ,2,5
Th. ér.
Th(A~)-
Cyperus amabilis
Savane graminéenne , sols
An(Hutch.) Vahl.
cultivés, terrains vagues,
souvent sur sols sableux -
Rudérale
Pt
5
Th.ér.
Th(AkJ-
Cyperus cuspidatus Sols sableux, sur rochers,
An(Hutch.) Kunth.
généralement sur les lieux
humides
Pt
l ,2,5
Hé. Th.
H(Adj.)-
Cyperus
mares saisonnières,
Th (Ak.)
difformis Linn.
anciennes riztères, ter-
rains hydromorphes -
postculturale de cultures
sur sols drainés
Pt
1,2,4,5
Hé. Th.
H(Adj.)-
Cyperus haspan
Marécages - Va~ques humi-
H(Ak.)-
Linn.
des, sols hydromorphes
H(Gl.)
Pt
l ,6
Th. ér.
Th. (A k.)
Cyperus i ri a
Dépressions temporairement
Linn.
humides, dans les cultu-
res - Messicole
(A)SZ
l ,6
Hé. Th.
Th (Ak)
Cyperus
Mares temporaires, spêcla-
podocarpus Boeck.
lement sur les zones ro-
cheuses ou cuirassées sou-
daniennes, savanes humi-
des
(A)GC-SZ
5
Th. ér.
Th (AkJ
Cyperus
Marécages, étangs,
pustulatus Vahl.
marigots
(A)SZ
Th. ér.
Th (Ak.)
Cyperus reduncus
Savane, marécages,
Hochst. ex Boeck.
adventice des rizières et
autres lieux humides -
Messicole et Rudérale
i:1As
5
Th .ér.
Th (Ak.)
Cyperus
Hélophyte - Rudérale
tenuispica Steud
1
As
l ,6
Th. ér.
Th (Ak.)
Fimbristylis
Savane et marécages,
bisumbellata
spécialement sur retenues
(Forsk.) Bubani
d'eau latéritiques, sol
dralné

191
Famille des Cypéracées
(suite)
l
II
III
IV
V
VI
Pt
5
Hé. Th.
H( JI k.) -
Fimbristylis
Micromarécages de dépres-
H(Adj. )-
dichotoma (Linn.)
sions saisonnières -
H(Gl.)
Vahl. var. dicho-
sur bowal
toma
Am
l ,2,4
Th .ér.
An(Hutch.) Fimbristylis
Savane graminéenne , sols
hyspidula (Bahl)
sableux
Kunth subsp hispi-
dula
(A)SG
l ,2,6
Th .ér.
An(Hutch.) Fimbristylis
Sol hydromorphe - savane
tisserantii Cherm. graminéenne
I~As
5
Hé. Th.
Th (Ak)
Fuirena ciliaris
Dépressions humides,
(Linn.) Rottb.
rizières et cultures
inondables - Messicole
Pt
1,2,3,4,5
Hé. Th.
H(Ak)-
Fimbristylis
Marécages, rlzières ; ber-
H(A'd].)-
umbellata Rottb.
ges des rivières ou lieux
H(Gl. )
humides
AsAu
5
Th.ér.
H(Ak)
Lipocarpha
Abords de rlvières et au-
chinensis (Osb.)
tres lieux humides
Kern.
MAs
5
Th.ér.
H(Ak)
Lipocarpha
Bords de routes - lieux
sphacelata (Vahl)
sableux hydromorphes -
Kunth.
Rudérale
Am
l ,4
Hé. Th.
Th(Ak)
Mariscus
Milieux ouverts, savanes
squarrosus (Linn.) et cultures sableuses,
C.B.Cl.
affleurements rocheux,
cuirasses, saxicole
Am
l ,6
Hé. Th.
H(Ak)
Pycreus
Marais temporaires ou
flavescens (Linn.
grèves des cours d'eau ,
Rchb.
lieux humi des
Am
5
Hé.Th.
Th(Ak)-
Pycreus
Savanes faiblement inonda-
H(Adj.)-
lanceolatus (Poir
bles mais humides en per-
H(Gl. )
C.B. Cl.
manence, bords de cours
d'eau , marécages et autres
lieux humides ou hydromor-
ph es
Pt
Hé. Th.
Pycreus
Marais temporaires et cul-
macrostachyos
tures humides (rizières) ;
(Lam.) J.Raynal
sur sol de préférence ar-
gileux

192
Famille des Cypéracées
(suite)
l
II
III
IV
V
VI
As
l ,6
Hé. Th.
Th(Ak)
Sci rpus j acobi
Stations recouvertes d'eau
C.E.C.Ficher
entièrement, marécages,
retenues d'eau temporai-
res , étangs
As
l ,2
Hé. Th.
Th.
Scirpus roylei
Savane graminéenne maréca-
(Nees) Parker
geuse en eau profonde
M
l
Th. ér.
An(Hutch.) Scleria foliosa
Sols saisonnièrement humi-
Hochst. ex A.Rich
des - savanes hydrophiles
soudaniennes
As
1,2,4,5
Th.ér.
Th (Ak)
Scleria mï kawana
Sols marécageux
Makino
Famille des Dioscoréacées
As
Th .g.
G(Ak)
Dioscorea alata
Sol profond de savanes et
Linn.
forêts humides; cultivée
et introduite
Famille des Graminées
(A)GC-SZ
l ,2,5
Hé. Th.
An(HutchJi Acroceras
Sols argileux inondés ou
amplectens Stapf.
détrempés
Pt
l ,6
Th.ér.
Th(Ak)
Andropogon
Sols sableux, sol drainé
fastigiatus Sw.
Am
1,2,4,6
Th. ér.
H( Adj.) -
Andropogon
Bowal , sols argilo-
H(Ak)-
pseudapricus
latéritiques ou pierreux
H(Gl. )
Stapf.
Pt
1,2,4,6
Th.ér.
Th(Ak)
Aristida
Psammophile , sols bien
adscensionis Linn
alimentés en eau (bas de
pentes dunaires en parti-
cul i er) , très commun au
Sahel - Rudérale
(A)SZ
l ,6
Th.ér,
Th (Ak )
Aristida
Epandages à sols sablo-
hordacea Kunth.
limoneux ou sabla-argileux
humides. Très fugace (cyclE
étroltement lié aux plules)

193
Famille des Graminées
(suite)
l
II
III
IV
V
VI
Paléo
l ,6
Th. ér.
Th.
Aristida
Psa~TIophile (parfois sur
funiculata Trin.
sol fin), occupe les bas
et Rupr.
de pentes sableux et en
général tous les replats
(A)SZ
l , 2
Th.ér.
H(Ak)
Aristida
Savane graminèenne, savane
kerstingii Pilger
soudanienne
Paléo
l ,6
Th. ér.
Th.
Aristida
Sols sableux profonds et
mutabilis Trin.
pauvres caractéristiques
et Rupr.
des pâturages dunaires du
Sahe l
(A)SZ
l ,6
Th. ér.
H(A k)
Aristida
Savane
sieberiana
(A)SZ
l ,6
Th. ér.
Th.
Aristida
Psammophile des plateaux
stipoides Lam.
et sables lessivés, meu-
bles. Indicateur de l'épui-
sement des sols sableux
profonds
(A)GC-SZ
5
Th. ér.
H(A k)
Brachiaria
Marécages - lieux humides -
brizantha (Hochst
Rudérale
ex A.)
5,6
Th .ér.
H(Adj.) -
Brachiaria deflexé Terres cultivées, sols
Th ~k )
(Schum.) C.E.Hub-
remaniés; psammophile des
bard ex Robyns
sols humides et de fonds
de dépressions -
Rudérale et postculturale
(A)GC-SZ
l ,5,6
Th .ér.
Th (A k)
Brachiaria
Psammophile typiquement
distichophylla
sahélien, sols remués -
(Tri n.) Stapf.
Rudérale et Messicole
(A)GC-SZ
1,2,4,5,6
Th.p~
H(Adi)-
Brachiaria jubata
So 1- limoneux compact -
H(A k)
(Fig. et De Not.)
sol drainé et sur glacis -
Stapf.
sols frais humides -
Rudérale
(A)GC-SZ
1,5,6
Th. pro
Th (A k)
Brachi ari a l ata
Stations temporairement
(Schumach.)
inondées sur bowal. Psammo-
C.E.Hubbard
phile de la zone sèche;
cultivée plutôt dans les
bas-fonds, sols sableux
ameublis (cultures, jachè-
res) - Messicole

194
Famille des Graminées
(suite)
l
II
III
IV
V
VI
Pt
5
Hé. Th.
H(A k)
Brachiara mutica
Lieux humides - Rudérale
(Forsk.) Stapf.
(A)GC-SZ
5
Th.pr
H(Adj.)-
Brachiaria (Mez)
Sols remaniés, sol drainé;
H(A k)
Stapf.
Rudérale et Messicole des
cultures
(A)SZ
l ,6
Th.pr
An(Hutch.) Brachiaria
Vieilles jachères, sols
xantholeuca (Hack. sableux de formations du-
ex Schinz.) Stapf. naires - Messicole et
Rudérale
Paléo
1,2,4,5,6
Th.ér
Th (A k)
Cenchrus biflorus
Jachères, envahissante
Roxb.
sur les passages à bétail
très fréquentés , psammo-
phile des creux secs sur-
tout - Rudérale
Paléo
l ,2,6
Th .ér.
An(Hutch.) Cenchrus prieurii , Psaï.1moph·j le, commune dans
(Kunth) Maire
les formations dunaires
de la zone sahélienne
(A)GC-SZ
5
Th. ér.
H(Adj.)-
Chasmopodium
Sol drainé de savanes
Th(Ak)
caudatum (Hack.)
Stapf.
(A) SZ
l ,6
Th. ér.
An(Hutch.) Chloris
Sur sol de barre (argileux
lamproparia
ferrugineux ou sol rouge)
Stapf.
drainé
(A)GC-SZ
5
Th. ér.
Th(Ak)
Chloris pilosa
Rudérale des bords de
Schumach
route - Psammophile
Paléo
l ,6
Th. ér.
An(Hutch.) Chloris prieurii
Sols sableux, régions
Kunth
arides et subarides -
Rudérale
(A)SZ
l ,4,6
Th. pro
Chrysochloa
Sols saisonnièrement
hindsii C.E.
inondés et sols lessivés
(A)SZ
l ,2,6
Th. ér.
H(A k)
Ctenium elegans
So l sque l ett i que , bowa l ,
Kunth.
jachères
(A)SZ
l ,6
Th .ér.
Ctenium villosum
Sols marécageux, humides
Berhaut
Pt
1,2,4,5
Th .ér.
H(Adj)-
Dactyloctenium
Rudérale, ubiquiste
H(A k)
aegyptium (Linn.)
P.Beauv.

195
Famille des Graminées
(suite)
l
II
III
IV
V
VI
(A)GC-SZ
1,2,5,6
Th. ér.
H(Adj)-
Digitaria
Sol drainé, savanes -
Th (A k)
delicatula Stapf.
Rudérale et postculturale
(A)GC-SZ
1,2,5,6
Th. ér.
H(Adj.)
Digitaria gayana
Sols drainés, savanes,
(Kunth) Stapf.
sols argilo-limoneux ;
ex A. Chev.
sables battants, sols rema~
niés, jachères, indica-
trice des sols épuisés
(cultures) - Rudérale et
Messicole
(A)SZ
l ,6
Th. ér.
Th (A k)
Digitaria exilis
Sols sableux, cultivée
Stapf
Pt
5
Th. pro
Th(Ak)-
Di gitari a
Sables fins alimentés en
Th (Gl . )
horizontalis
eau - terrains vagues -
Wi 11 d .
Rudérale
SG
Th. ér.
An(Hutch.
Digitaria
Sol drainé, savane,
lecardii (Pilger)
Rudérale et postculturale
Stapf.
(A)GC-SZ
5
Th. ér.
H(Ak )
Digitaria
Sols hydromorphes -
leptorhachis
Rudérale
(Pilger) Stapf.
SG
l ,6
Th .ér.
An(Hutch.
Diheteropogon
Sol sableux ou gravillon-
hagerupii
naire
HHitch
Pt
5
Hé. Th.
H(Adj.)-
Echinochloa
Savanes marécageuses, hy-
Th (Ak )
colona (Linn.)
grophyte. Sols sableux ou
Link
faiblement argileux inon-
dés, mais ne restant pas
immergés - Rudérale et
postculturale
Pt
5
Th .ér.
H(Adj.)-
Eleusine indica
Sables humides, fréquent
H(.Ak)
(Linn.) Gaertn.
dans les jardins, lieux de
Th (Gl . )
passage, stations acciden-
tellement arasées; très
résistant aux piétinements-
Rudérale
(A)SZ
l ,6
Th. ér.
Th (Ak)
Elionurus elegans
Sols squelettiques ou sa-
Kunth.
bleux sur éboulis -
Rudérale

196
Famille des Graminées
(suite)
l
II
III
IV
V
VI
Pt
l ,6
Hé. Th.
Th (Ak.)
Elytrophorus
Sols détrempés à inonda-
spicatus (Willd.)
tion momentanée, sableux
A. Camus
ou sablo-argileux ,
vieilles jachères -
Messicole
Paléo
5
Th .ér.
Th(Ak)-
Eragrostis aspera
Vieilles jachères -
An(Hutch.
( J acq . ) Nees
Rudéra le et postcu l t.ura le
(A)GC-SZ
5
Th. ér.
H(Ak)
Eragrostis
Sols marécageux, sols
atrovirens (Desf. ) humides ou temporairement
Trin. ex Steud.
engorgés , abords de mares
ou dans les dépressions -
Rudérale
Pt
5
Th .ér.
H(Adj.)-
Eragrostis
Rudérale
Th(Ak)-
ciliaris (Linn.)
Th (Gl . )
R.Bi.
(A)SZ
l ,6
Th .ér.
An(Hutch.
Eragrostis
Sols limoneux ou argiio-
elegantissima
sableux, i nonslabl es ou
Chiova
au moins momentanément
engorgés
Paléo
5
T.ér.
H(Adj.)-
Eragrostis
Sols sablo-argileux ou
Th(A,k)-
gangetica (Roxb. )
argileux momentanément
Th (G l . )
Steud.
inondables (bords de mares
et cours d'eau)
Pt
5
Th. ér.
Th (Ak)
Eragrostis
Bords de routes et terrains
tenella (Linn.)
vagues. Adventice des cul-
P.Beauv. ex Roem.
tures humides - Rudérale
i
et Schu lt
et r~essicole
!
1
,
Paléo
5
Th. ér.
H(Adj)-
Eragrostis tremulé Sols drainés et remués ;
1
Th (Ak)
Hochst. ex Steud.
sables dunaires non tassés
bords de route et terrains
vagues - Rudérale
(A)GC-SZ
5
Th .ér.
H(AdJ)-
Eragrostis
Basses plaines alluviales,
Th (Ai\\)
turgida (Schu-
momentanément inondées ,
mach.) De Wi 11 d.
bords de route - Rudérale
As
l ,6
Hé. Th.
An (Hutch.) Erio:hloa nubica
Sols sableux bien alimentés
(S·~eud. )
en eau (dépression)
Hack. et Stapf ex
The 11 .
As
l ,6
Hé. Th.
Per (Hutch.) Eragrostis
Sols humides - Rudérale
meyerana (Ness)
Pllger

197
Famille des Graminées
(suite)
l
II
III
IV
V
VI
Am
l ,6
Th.ér
Th (Ak)-
Euclasta
Souvent à l'ombre -
An(Hutch.) condylotricha
Rudérale
(Hochst. ex Steud.
St apf .
Pt
5
Th.ér
H(Adj)-
Hackelochloa
Sols bien alimentés en
Th (AI<)
granularis (Linn.) eau, sols sableux ou
O. Ktze
argilo-sableux ; sol
drainé en savane, adven-
tice des cultures,
indicatrice des sols
épuisés par les cultures -
Messicole
(A)SZ
l ,6
Th.ér
Th (Ak)
Hyparrhenia
Sols minces ou secs de
involucrata
savane
Stapf var. brevi-
seta W. Clayton
(A)SZ
l ,6
Th.ér
An(Hutch.
Hyparrhenia
Sols minces ou secs de
involucrata
s av ane
Stapf var. invo-
l ucrata
As
l ,6
Hé.Th
Ischaemum
Berges des rivières
1
1
tallanum Rendle
1
i
Pt
l ,4,6
Hé.Th
An(Hutch.
Ischaemum rugosum
Sols marécageux
1
,
Salisb.
(A)GC-SZ
5
Th.ér
H, Hy( Ak.)
Leptochloa
Stations très humides
caerulescens
Steud.
(A)SZ
l ,6
Th.ér
An (Hutch.)
Loudetia annua
Sols humides des creux
(StapflC.E.
Hubbard
(A)GC-SZ
l ,2,6
Th.ér
H(AdJ)-
Loudetia
Sur sables lessivés très
Th (Ak.)
hordeiformis
pauvres, indicateur des
(Stapf)C.E.
sols épuisés
Hubbard
(A)SZ
l ,6
Th.ér
Th (Ak.)
Loudetia togoensi' Sols latéritiques -
(Pilger)C.E.
Rudérale
Hubbard
_ _ _ _---'-
-I--
----l
-+--
I--
I

198
Famille des Graminées
(suite)
l
II
III
IV
V
VI
Pt
l ,2,6
Th .ér.
H(Adj.l-
~li croçhloa i ndi ca
Pelouses des endroits
Th (Ak)
(Linn.f. )
secs, sols limoneux;
P.Beauv.
sableux, battants sur
lesquels elle pousse après
exondation (sols "glacés")
(A)SZ
l ,6
Th.ér.
Th (Ak)
Oropetium
Saxicole poussant dans
aristatum
les fentes des rochers
A.Chev.
(creux humides), sur
bowa l
(A)GC-SZ
5, i
Th. ér.
Th (A k)
Oryza glaberrima
Cultivée; riz africain
Steud.
de montagne; sols inon-
dables argileux, ou au
moins engorgés
Pt
Hé. Th.
Th (Ak.) -
Oryza sativa Linn.
Cultivée, introduite,
H(Adj.)
dans le lit majeur des
fleuves
(A)SZ
l ,6
Th.ér.
Th.
Panicum laetum
Sur sable des bas-fonds
Kunth.
et dépressions gorgées
dl eau - Rudérale
(A)GC-SZ
5
Th. ér.
Th(Ak)
Panicum pansum
Terrains vagues, zones
Rend1e
incultes - Rudérale
(A)GC-SZ
5
Th. ér.
Th (A k)
Panicum
Marécages, sols hydromor-
subalbidum Kunth.
phes. Sols sableux ou
argilo-sab1eux humides
Pa1éo
5
Th. pro
H(A k)
Paspa1um
Sols boueux humides
auriculatum J.S.
Pres 1.
Am
Th. ér.
Th (A:k)
Penissetum
Sols sab10-limoneux -
pedicel1tum Trin.
Rudérale bonne indicatrice
des sols partiellement
argileux, pas très bien
drainés
Pt
5
Th .ér.
Th (Ak )-
Penissetu~
Jachères et sols remués,
H(G L)
polystachion
(Linn.) indicateur des sols épui-
Schult.
sés - Rudérale
(A)GC-SZ
5
Th. ér,
Th (A k)
Penissetum
Sols sableux humides remués
1
subangustum
Messicole et Rudérale
(Schum.)Stapf et
C.E. Hubbard

199
Famille des Graminées
(suite)
l
II
III
IV
V
VI
(A)SZ
l ,6
Th. ér.
Th (A k)
Rhytachne
Sols remués (cultures),
tri ari stata
sableux ou peu épais sur
(Steud.) Stapf.
rochers.
Quelquefois sur berges
noueuses, rivières -
Messicule des cultures
Pt
5
Th. ér.
Th (A k)-
Rottboellia
Sols argileux ou limoneux
Th (G l • )
exaltata Linn.f.
bien alimentés en eau.
H(Adj.)
Indicateur des sols à haute
fertilité - Rudérale et
postculturale
(A)GC-SZ
5
Hé. Th.
H(Al)-
Sacciolepis
Marules , hydrophyte, hélo-
H(Adj.l
africana C.E.
phyte - Rudérale et post-
Hubbard et Snowden culturale
Pt
5
Th. ér.
Th(A_~)­
Schizachyrium
Lieux humides ou zones
H(Adj.) -
brevifolium Sw.
humides - Rudérale et
CH CG l • )
Nees ex Büse var.
postcu ltura le
brevifolium
As
5
Th .ér.
Th (A k)
Schizachyrium
Terrains durs argilo-laté-
2id l e (:-Iochst.)
ritiques ou sableux les
Pilger
plus tassés, mais bien
filtrants
(A)GC-SZ
l ,6
Th.ér.
Th (A k)
Schizachyrium
8owaT, bord de routes,
nodulosum (Hack.)
sols gravelleux minces,
Stapf
cuirasses, rochers-
Rudérale
(A)SZ
l ,6
Th. ér.
Th (A k)
Schizachyrium
Sol drainé - Rudérale
ruderale W.D.
Clayton
(A)SZ
l ,6
Th .ér.
Th.
Schizachyrium
Sols pierreux profonds -
urceolatum (Hack.) Rudérale
Stapf.
Paléo
l ,6
Th. ér.
Th.
Schoenefeldia
Psammophile typiquement
gracilis Kunth
sahélien; fréquent sur
sols sableux des terrains
et des bas de pentes dans
les dépressions interdunai-
res - Rudérale
MAsP.m
5
Th .ér.
H(AK,)-
Setaria barbata
Sols bien alimentés en eau.
H(Adj,)
(Lam.) Kunth
Rudérèle et postculturale

200
Famille des Graminées
(suite)
l
II
III
IV
V
VI
As
5
Th .ér.
Th (Ak)
Setaria pallide .
Abords de mares, sables
fusca
(Schumach. ) humides. Sols momentanément
Stapf et C.E.
inondables, bords de rou-
Hubbard.
te - Rudérale et postcul-
turale
Cosm
l ,6
Th .ér,
An(Hutch.
Setaria
. 30rds de ~ares sur sols
verticillata
sableux longuement ali-
(Linn.) P.Beauv.
mentés en eau. Terrains
vagues - Rudérale
M
l ,2,5
Th .ér.
Th (Ak)-
Sorghastrum
Sols drainés secs des
H(Adj.)
bipennatum
savanes - Rudérale et
(Hack.) Pilger
postculturale
SG
l ,6
Th .ér.
Per( Hutch.) Sorghastrum
Fréquente les plaines ri-
trichopus (Stapf.
veraines - Rudérale et
Pil ger
postculturale
(A)SZ
l,i
Th .ér.
Th.
Sorghum
Cultivée, sur sables
aethiopicum
irrigués, soit sur sols
(Hack.) Rupr. ex
argileux humides. Peu
Stapf.
exigent pour le sol
(A)GC-SZ
5
Th .ér.
H(~k)­
Sorghum
Savanes sur sol drainé sec
H(Gl.)
arundinaceum
Rudérale et postculturale
H(Adj.)
(Desv.) Stapf
AsAm
i
Th(érJ
Th(Ak)
Sorghum bicolor
Cultiv~e,introduite, peu
(Linn.) ~10ench.
exigente pour le sol mais
demande beaucoup d'humi-
dité
(A)SZ
l ,6
Th.ér.
H(Ak)
Sporobolus
microprotus
Stapf
(A)GC-SZ
1,2,5
Th. ér.
H(Ad.;.)-
Sporobolus
Pelouse des pentes, dans
Th(Ak)
pectinellus Mez.
les creux ou fissures de la
roche, sol caillouteux
ou humifère - Rudérale
Paléo
l ,6
Th .ér.
An(Hutch.)
Tetrapogon
Sols argileux caillouteux
cenchriformis
ou sur éboulis. Commune en
(A.Rich.) W.D.
zone ~ahélienne sur sols
vLD. Clay ton
sableux secs - Rudérale

201
Famille des Graminées
(suite)
l
II
III
IV
V
VI
As
l ,5
Th .ér.
An(Hutch.) Thelepogon elegans Berges des cours d'eau,
Roth. ex Roem. et
jachères sur sable et sur
Schult.
tous les sols remués -
Rudérale et Messicole
(A)GC-SZ
5
Th .ér.
H(Adj.l-
Tripogon minim~s_
Endroits frais non saturés;
H(A k)
(A.Rich.) Hochst.
substrats rocheux , bowal.
ex Steud.
Sols squelettiques sur ro-
cailles. Eboulis sur laté-
rite - Rudérale
Cosm
Th. ér.
Th.
Triticum
Cultivée en région tempé-
aestivum Linn.
rée mais aussi en Afrique
tropicale sèche.
Introduite
(A)SZ
l ,2,6
Th. ér.
Th (A k)
Urelytrum annuum
Sol drainé, sol mince et
C.E. Hubbard
rocheux
Pt
Th. ér.
Th(Ak.)
Zea mays Linn.
Cultivée, introduite,
sol fertilisé et très
humide. D'origine améri-
caine (Mexique)
.'
Famille des Hydrocharitacées
1
M
5
Hy.Th.
Hy(Ak)
Ottelia ulvifolia
Hydrophyte immergé; ruis-
(Planch.) Walp.
seaux profonds à courant
lent
Famille des Lemnacées
Pt
5
Hy.Th.
Th
Lemna
Hydrophyte nageant; mares,
paucicostata
anses de quelques rivières
Hegelm. ex Engelm
au cours lent, petits ma-
rigots
et bords de 1i-
mans - Rudérale

202
Famille des Najadacées
l
II
III
IV
V
VI
(A)GC-SZ
5
Hy. Th.
Hy(Ak)-
Najas baldwinii
Hydrophyte immergé, eaux
Th. s (Ak )
H.af.Rantz
douces, saumâtres, en
forêt ou en savane
(A)GC-SZ
5
Hy. Th.
Hy( Ak)-
Najas liberiensis
Hydrophyte immergé , eaux
Th. S. (Ak )
H.af. Rantz
douces saumâtres, en forêt
ou en savane
Famille des Pontédiéracées
Am
5
Hy. Th.
np(Ak)
Eich ornia natans
Hydrophyte ; mares saison-
P.Beauv.)
niêres ou permanentes ,
Solms-Laub.
fixée - Rudérale
(A)GC-SZ
5
Hy. Th.
CH(Ak)
Heteranthera
Hélophyte; boue ; généra-
-
callifolia
lement rampant - Rudérale
Rchb. ex Kunth.
,
,

203
III - Ptéridophytes
Famille des Adianthacées
1
II
III
IV
V
VI
Pt
5
Hy . Th.
Hy (Ak.)
Ceratopteris
En eau profonde des lacs
cornuta (P.Beauv.) et rivières ; maru1es -
Lepr.
Hydrophyte flottant
, Famille des Azollacées
Pt
5
Hy. Th.
Hy (Ak.)
Azo11a africana
Hydrophyte aquatique f1ot-
Desv.
tant ; maru1es et mares
Fami 11 e des Marsiliacées
~1
5
Hé. Th.
CH (Ak~
Marsi 1ea diffusa
Boue sèche des retenues
Lepr. ex. A.Rich
d'eau saisonnières. Riziè-
res. Sols spongieux -
Messico1e des cultures hu-
mides (rizières)

204
Légende
des
Tableaux
de
recensement
des
thérophy-
tes stricts.
(Cf.
Annexe II)
/'
Il
comprend
la
liste 'des
thérophytes
stricts
et
se
lit
de
gauche à droite
Colonne l
:
Les
affinités
chorologiques
des
espèces
dans
le
monde,
en
particulier en Afrique Occidentale
Colonne II
:
Les aires d'extension des espèces dans les différentes zones
climatiques.
Colonne III :
La
liste
par
ordre
alphabétique
des
familles,
des
genres
et des espèces.
Colonne IV :
Les
stations
écologiques
et
la
nature
de
l'espèce
(rudéra-
le, messicole,
saxicole,
héliophile, etc ... )

205
ANNEXE 2
TABLEAUX DE RECENSEMENT DES THEROPHYTES STRICTS
l - Dicotylédones
Famille des Acanthacées
II
III
IV
As
l ,6
Blepharis lineariifolia Pers. Rudérale - Psammophile formant
parfois des peuplements purs
sur dune
(A)SG
1,2,3,4
Hygrophila africana
Endroits humides ou marécageux-
T.Anders.) Heine
Rudérale - Savanes et steppe.
Paléo
1,2,3
H. auriculata (Schumach.)
Endroits humides dans les sa-
Heine
vanes, steppes, abords des
cultures, jachères et forêts,
bords de mares et marigots
slasséchant - Rudérale
(A)SG
l ,6
H. niokoloensis Berh.
Sols humides des zones sèches
(A)SZ
l
H. pobeguinii R.Benoist
Lieux humides à inondables
(A)GC-SZ
l ,2
H. senegalensis (Nees)
Stations temporairement inon-
T. Anders.
dées sur bowal - Mares sur
bowé - Sols inondables à momen-
tanément marécageux - Sur dal-
les granitiques ou cuirasses
granitiques
(A)SZ
1,6
Peristrophe bicalyculata
Sols sableux ombragés - sur
(Retz) Nees
éboulis et banquette - Lieux
humides mais non inondés de
manière prolongée de la zone
sahélienne
Famille des Amaranthacées
(A)SZ
l ,6
Achyranthes argentea Lam.
Sciaphile recherchant llombre
des arbustes en zone soudano-
sahélienne - sols sablonneux -
hauts de digue - Rudérale
As
l ,2,3
Amaranthus graciezans Linn.
Rudérale - nitrophile, affec-
tionnant les sables humides -
Messicole des cultures sur
sols lourds - jachères.
Pt
1,2,3,4,5
Amaranthus spinosus Linn.
Rudérale et envahissante - sur
sables et décombres (nitrophi-
le) - biotopes défrichés, cul-
ti vés, habités par 11 homme
Pt
1,2,3,4,5
Amaranthus viridis Linn.
Anthropophile - Rudérale enva-
hissante

206
Famille des Amaranthacées
(suite)
1
II
III
IV
As
1,2,3,4,5
Celosia trigyna Linn.
Rudérale et envahissante -
Hygrophile des lieux humides -
Nitrophile
(A)GC-SZ
1,2,3,4,6
Pandiaka heudelotii (Moq.)
Rudérale sur sol drainé -
Hook.f.
affectionne les sols secs en
savane guinéenne et forêt dense
humide semi-décidue. Savanicole
et postcultura le
(A)SG
l ,6
Pandiaka involucrata (Moq.)
Rudérale - psammophile visible
Hook.f.
seulement en saison pluvieuse
en zone soudanienne. Décombres
humides
Famille des Boraginacées
(A)SZ
l ,6
Coldenia procumbens Linn.
Sur le lit des fleuves, sols
inondables argileux des berges
de cours d'eau ou des mares.
Elle croit à la décrue -
Rudérale
As
5
Héliotropium indicum Linn.
Rudérale, antropophile, se
cantonne dans les lieux humides
où elle se développe
en saison
sèche en zone soudano-sahélien-
ne - Messicole des cultures
Famille des CapparidacéE.s
(A)SZ
l ,6
Cleome monophylla Linn.
Rudérale des sables humides
et des sols pierreux au Sahel
As
l ,6
Cleome scaposa OC.
Sols dunaires et des vallées
Pt
5
Cleome viscosa Linn.
Rudérale - sur sol drainé -
fréquent dans les anciennes
cultures - Messicole
AmAs
5
Gynandropsis gynandra
Rudérale - sur sols sableux
(Linn.) Briq.
plus ou moins nitrophiles -
commun dans les terrains vagues
et déchtl'ges

207
Famille des Caryophyllacées
II
III
IV
AmAs
l ,2,6
Polycarpea coryrnbosa (Linn.) Sol drainé ou argilo-sableux
var. corymbosa
ou caillouteux, sol sec, peu
épais, alternativement sec ou
mouillé de bowal. L'une des
pionnières de substrats rocheux
en zone guinéenne préforestiè-
re
AmAs
l ,2,6
Polycarpea corymbosa (Linn.) Abords de mares
Lam. var. effusa
(A)SZ
l ,2,6
Polycarpea eriantha Hochst.
Endroits saturés d'eau
ex A. Rich.
(A)SZ
1 ,2,6
Po1ycarpea 1inearifo1ia(DC). Sols drainés des savanes sou-
OC.
daniennes, surtout dans les
trouées lessivées
Pt
5
Polycarpon prostratum
Abords des mares et cours
(Forsk.) Asch. et Schweinf.
d'eau - Rudérale
Familles des Composées
Am
1,2,3,4,5
Acanthospermum hispidum D.C
Rudérale colonisant les ter-
rains vagues - Antropophile
Nitrophile - décombres voisins
des habitations - fréquente
les jachères récentes
Pt
1,2,3,5
Ageratum conyzoides Linn.
Rudérale et postculturale des
savanes drainées sèches - sur
sol épais, alternativement
secs ou mouillés (bowal)
(A)SZ
l ,6
Bidens biternata (Lour.)
Sols pauvres ou argileux mais
Merr. et Scherff.
souvent sur pierrailles -
fréquente les jachères -
Rudérale
Pt
l ,6
Blumea aurita (Linn. f. )DC.
Rudérale autour des habitations
fréquente dans les anciennes
cultures en savane. Croit
après le retrait des eaux
sur les versants des talus -
Pouvant devenir envahissante -
Messicole
Pt
1,2,3,4,6
Chrysanthellum americanum
Rudérale commune des bords de
(Linn.) Vatke
route et lieux humides

208
Famille
des Composées
(suite)
l l
III
IV
(A)SZ
l ,6
Coreopsis barteri Oliv. et
Sol drainé, anciennes cultures-
Hiern.
Savane graminéenne - Rudérale
et postcultural e
(A)SZ
1,2
Coreopsis borianiana Sch.Bir .Sols drainés de savane -
Rudérale
As
l ,2,6
Dicoma tomentosa Casso
Terrains vagues - jachères -
terrains abandonnés - sols
à affleurements pierreux ou
sur éboulis, sols secs -
Rudérale et postculturale
(A)SZ
l ,6
Epaltes.. alata (Sond.)Stutz.
Mares, flaques - Savane et
steppe - Rudérale
As
1,2,3,4,5
Ethulia conizoides Linn.
Hélophyte des bords de rlviè-
res - Sols hydromorphes (forêts
marécageuses) - peut supporter
des conditions édaphiques as-
phyxiques, au moins temporaire-
ment
(A)GC-SZ
1,2,3,4,5
Herderia truncata Casso
Ripicole fréquentant les
bords de cours d'eau
berges
argilo-limoneuses des rivières,
mares ou lieux vaseux sableux
Cosm
l ,6
Sonchus oleraceus Linn.
Hygrophile - fréquente les
cultures humides - Rudérale
ou ~le ssic 0 l e
Pt
1,2,3,5
Synedrella nodiflora
Sols compacts, caillouteux ou
Gaertn.
même rocheux mais non cuirassés
en surface ou en profondeur -
Rudérale envahissante et post-
culturale (également dans les
galeries forestières)
(A)SZ
l ,6
Vernonia pauciflora (Willd.)
Psammophile des dunes sahélien-
Less.
nes. Ubiquiste. Adventice des
anciennes cultures - Rudérale
ou Messicole
(A)SZ
1,6
Vernonia perrotteti Schb.
Fréquente les champs - savane
Bip. ex Walp.
sèche - Messicole
(A)GC-SZ
l ,2,5
Vicoa leptoclada (Webb.)
A la lisière des forêts -
Dandy.
savanes - steppe - Messicole
des sols cultivés

209
Famille des Convolvulacées
l
II
III
IV
(A)SZ
l ,6
Ipomea coscinosperma
Sols sableux - Rudérale
Hochst. ex Choisy
Paléo
l ,6
Ipomea eriocarpa R.Br.
Sols argileux humides - Bords
de routes humides - Messicole
(cultures céréalières) ou
Rudérale
(A)GC-SZ
5
Ipomea heterotricha F.Didr.
Milieux divers - Rudérale ou
Messicole
(A)SZ
l ,6
Merremia pinnata (Hochst. ex Messicole des cultures sur sols
Choisy)
sableux, fréquente aussi les
jachères
(A)GC-SZ
5
Merremia tridentata (Linn.)
Messicole des champs et jachè-
Hallier.f.
res
Famille des Cucurbitacées
Pt
l ,6
Momordica basalmina Linn.
Buissons, sables de dépres-
sions un peu humide - Rudérale
Famille des Euphorbiacées
Paléo
5
Acalypha ciliata Forsk.
Rudérale
(A)GC-SZ
5
Acalypha segetalis. ~~üll.
Sols argileux bien alimentés
Arg.
en eau - Rudérale et postcultu-
rale
(A)SZ
l ,2,4,6
Euphorbia polycnemoïdes
Sols sableux fixés ou sur
Hochst. ex. Boiss.
éboulis - Rudérale
et
postculturale
Famille des Ficoïdées
Pt
1,2,3,5
Trianthema portulacastrum
Rudérale anthropophile, enva-
Linn.
hissante. Sur sols enrichis
en humus près des habitations -
Messicole des rizières
1

210
Famille des Gentianacées
l l
III
IV
Paléo
l ,4
Canscora diffusa (Vahl)
Savanes marécageuses - Prairies
R. Br.
marécageuses de plaine et de
montagne
Famille des Labiatées
(A)GC-SZ
5
Aeolanthus pubescens Benth.
Saxicole
(A)SZ
l ,6
Englerastrum gracillimum
Sols argileuX ou argilo-sableux
Th.C. E.Friez
momentanément inondables (sur
latérite) - Rudérale
Pt
5
Leucas martinicensis (Jacq.) Sur sols drainés - Rudérale
Ait.f.
Paléo
5
Platostoma africanum
Rudérale des lieux humides à
P.Beauv.
marécageux - bords de route
(A)GC-SZ
1,2,3,4,5
Solenostemon monostachyus
Hélophyte - Rudérale
envahis-
P.Beauv.) Briq.
sante
.amille des Légumineuses-Papillonacées
Paléo
l ,6
Alysicarpus glumaceus
Savane soudanienne - Messicole
(V ah 1) OC.
des cultures humides -
Hélophyte
(A)GC-SZ
5
Alysicarpus rugosus (Willd.) Savanes - Rudérale
OC.
(A)SZ
Indigofera congolensis De
Sol drainé de savane -
Willd.
Rudérale
(A)SZ
l ,6
Indigofera nigricans Vahl
Sol drainé - Rudérale
ex Pers.
(A)SZ
l ,6
Indigofera nummulariifolia
Hygrophile de bords de cours
(Linn.) Livera ex Alton.
d'eau. Sol drainé - Anciennes
cultures - Rudérale ou Messi-
cole
(A)SG
l ,6
Indigofera senegalensis Lam. Sur sables humides - Rudérale
(A)GC-SZ
5
Kerstingiella geocarpa
Cultivée pour ses graines
Harms.

211
Famille des Légumineuses-Papilionacées
(suite)
l l
III
IV
(A)SZ
1 ,6
Me 1inie11a micrantha Harms. En savane et steppe
M
1 ,6
Sesbania pachycarpa OC.
Hélophyte - Dépressions sab10-
argileuses, bords de routes
humides durant la saison plu-
vieuse - bords de rivières et
terrains marécageux -
Rudérale
M
1,6
Sesbania rostrata Brem.
Stations longuement inondées
Bord de mares argi1 euses -
Bourgoutières exploitées -
mares - Rudérale
(A)SZ
1 ,6
Tephrosia graci1ipes Gui11.
Psammophi1e de savane et de
et Perr.
steppe - Rudérale
(A)SZ
1 ,4,6
Tephrosia 1inearis (Wi11d.)
Sols sableux culturaux, talus
Pers.
latéritiques - Savane herbeuse
sèche - Rudérale ou Messico1e
(A)SZ
1 ,6
Tephrosia 1upinifo1ia OC.
Sols sableux - Adventice des
cultures - Messico1e
Pa1éo
1,6
Voandzeia subterrana (Linn.) Cultivée pour ses graines.
OC.
Sans spécialisation. Sensible à
la concurrence des mauvaises
herbes
Pt
1,2,4,6
Zornia glochidiata Reichb.
Savanes, steppe, bords de pis-
tes - sols sablonneux -
Rudérale
Famille des Loganiacées
Pt
5
Spige1ia anthe1mis Linn.
Savanes drainées sèches - sols
sableux argileux, gravi110nnai-
res par endroits - anthropo-
phi1e - Rudérale
Famille des Lythracées
(A)GC-SZ
5
Ammani a auricu1ata
Wi 11 d.
Hélophyte - Marécages découverts
rizières - Rudérale ou postcu1-
tura1e

212
Famille des Lythracées
(suite)
II
III
IV
Paléo
5
Hélophyte - Marécages décou-
1
Ammman i a baccifera Linn.
verts - rizières - Rudérale
ou postcu ltura 1e
(A)SZ
1,6
Ammani a pri eureana Gui 11 .
Hydrophile des sables humides
et Perr.
et ombragés
(A)SZ
1 ,2,6
Ammania senegalensis Lam.
Hélophyte - marécages décou-
verts -rizières - sols sablo-
argileux ou argileux inonda-
bles - plaines hydromorphes
(A)SZ
1 ,6
Rotala decussata Hiern.
Fréquente les marigots, les
chenaux aquatiques, les mares
(A)SZ
1,6
Rotala elatinoides (DC.)
Fréquente les berges des cours
Hiern
d'eau - Stations inondables
exondées - Rudérale
(A)SZ
l ,6
Rotala tenella (Guill. et
Marais, bord de pistes boueux -
Perr.) Hiern
Rudérale
Famille des Molluginacées
Pt
l ,6
Glinus lotoides Linn.
Hélophyte - Rudérale des berges
des rivières. Fond de mares et
d'oued en période de décrues -
Sols sableux humides
Pt
1,2,4,5
Glinus oppositifolius
Sur sols récemment exondés -
(Linn.)
Aug.DC
Bords de rivières sableux -
Sols pauvres secs et surchauf-
fés des formations littorales -
Sols sableux humides -
Rudérale
Paléo
1 ,2,5
Mollugo nudicaulis Lam.
Sols sableux compacts - Bowal -
Rudérale
Famille des Papavéracées
Pt
1,3,4,6
Argemone mexicana Linn.
Fréquente les villages, quel-
quefois les champs - plus
abondante en zone soudano-zam-

213
Famille des Papavéracées
(suite)
l
II
III
IV
bézienne - Pénètre
dans la
forêt dense semi-décidue -
Rudérale épizoochore
Famille des Polygalacées
(A)GC-SZ
1,2,3,4,6
Polygala arenaria Willd.
Sur bowal - Sol sablonneux,
peu gravillonnaire - sol gris
compact humifère - Rudérale
et postcultural e
(A)SZ
1,2,3,4
Polygala baikei Chodat
Savanes - Rudérale
Paléo
1 ,2
Polygala erioptera DC.
Pelouses rases sur sols peu
profonds - Sables, éboulis -
sols drainés secs - savanes -
Rudérale et postculturale
(A)GC-SZ
1,2,3,4,5
Polygala multiflora Poir.
Sols sablo-argileux - en sava-
nes marécageuses - savanes
soudanaises - savanes prélagu-
naires et littorales- savanes
herbeuses
Famille
des Portulacacées
Pt
5
Portulaca oleracea Linn.
Rudérale, anthropophile -
terrains vagues sableux ou sols
humides sableux ou argileux
avec matière organique
Famille des Rubiacées
(A)SZ
1 ,6
~.rreria chaetocephalla
Sols sableux - champs de céréa-
(DC.) Hepper var. chaeto-
les ou jachères - Rudérale ou
cephalla
Messicole

21 i:j(.
Famille des Rubiacées
(suite)
l
II
III
IV
(A)SZ
l ,6
Borreria chaetocephalla
Rudérale
var. minor Hepper
(A)GC-SZ
l ,2,3
Borreria compressa Hutch.
Hélophyte des basses plaines
et Oalz.
alluviales des grandes riviè-
res - savanes - forêts claires-
sols limoneux inondables -
sols tourbeux
(A)GC-SZ
5
Borreria filifolia (Schum.
Stations humides, rochers sur
et Thonn.) K.Schum.
bowal - sol argileux ou latéri-
tique de la zone soudanienne -
Parfois Messicole des cultures
sèches (Céréales)
(A)GC-SZ
3,5
Borreria scabra (Schum. et
Rudérale ou adventice
Thonn.) K. Schum.
(A)GC-SZ
5
Borreria stachydea (OC.)
Rudérale sur sols sablo-argi-
Hutch. et Oalz.
leux gravillonnaires par en-
droits - savanes
(A)GC-SZ
5
Kohautia senegalensis Cham.
Rudérale
et Schlecht.
(A)GC-SZ
5
Mitracarpus sc aber Zucc.
Rudérale et postculturale
Paléo
l ,6
Oldenlandia affinis (Roem.
Savane herbeuse - Rudérale
et Schult.) OC.
Paléo
5
Oldenlandia herbacea (Linn.
Savanes en général - Pelouses -
Roxb.
Sols engorgés durant les
pluies - endroits fréquentés -
Rudérale
Famille des Scrophulariacées
Paléo
l ,6
Limnophila indica (Linn.)
Hydrophyte - Mares saisonniè-
Oruce
res ou permanentes de la région
soud ano-. zambéz i enne
Pt
3,5
Physalis angulata Linn.
Décombres - déchets - cultures
irriguées - Rudérale et post-
cu ltura le
Pt
3,5
Physalis micrantha Linn.
Décombres et champs - Rudérale
ou Messicole
~
...L-
L - -
...L-
I

215
Famille des Sphénocléacées
l
l l
III
IV
Pt
5
Sphenoclea zeylanica Gaertn. Hélophyte - recrues des forma-
tions marécageuses dégradées
-
Fréquente les rizières - sols
détrempés boueux -
Messicole

216
II - Monocotylédones
Famille des Commélinacées
l
II
III
IV
Paléo
l ,6
Commelina subulata Roth.
Sols argileux détrempés -
Rudérale et postculturale
Famille des Cypéracées
Paléo
5
Bulbostylis barbata ~ottb.)
Sols sableux - Rudérale
C. B. Cl .
(A)GC-SZ
5
Bulbostylis coleotricha
Saxicole des sols rocheux
C. B. Cl .
ferrugineux - Bordure de route-
Sol drainé de savane graminéen-
ne (herbeuse)
(A)SZ
l ,6
Bulbostylis pusilla (A.Rich~ Creux humides lessivés -
C.B.Cl.
Rudérale
Pt
l ,2,5
Cyperus amabilis Vahl.
Savane graminéenne - Sols cul-
tivés - terrains vagues souvent
sur sols sableux - Rudérale
Pt
5
Cyperus cuspidatus Kunth.
Sols sableux, sur rochers,
généralement sur les lieux hu-
mides
Pt
l ,6
Cyperus iria Linn.
Dépressions temporairement hu-
mides;dans les cultures -
Messicole
(A)SZ
l ,6
Cyperus podocarpus Boeck.
Mares temporaires, spécialement
sur les zones rocheuses ou
cuirassées soudaniennes
(A)GC-SZ
5
Cyperus pustulatus VahL.
Marécages, étangs, marigots -
Rudérale
(A)SZ
l ,6
Cyperus reduncus Hochst.
Savane, marécages, adventice
ex Boeck.
des rizières et autres lieux
humides - Messicole ou
Rudérale
Paléo
5
Cyperus tenuispica Steud.
Hélophyte - Rudérale
Paléo
l ,6
Fimbristyllis bisumbellata
Sol drainé - sols engorgés
(Forsk.) Buban i
saisonnièrement
(A)SZ
l ,6
Fimbristyllis debilis
Savanes et marécages - Spécia-
Steud.
lement sur retenues d'eau la-
téritiques
Sols drainés

217
Famille des Cypéracées
(suite)
II
III
IV
Pt
l ,4
Fimbristyllis hispidula
Savane graminéenne - sols
(Bah 1) Kunth. subsp hi spi-
sableux
dula
(A)SG
l ,2
Fimbristyllis tisserantii
Sol hydromorphe - Savane
Chern.
graminéenne
Paléo
5
Fuirena ciliaris (Linn.)
Dépressions humides - Rizières
Roxb.
et cultures inondables -
Rudérale ou Messicole
Pt
Mariscus
squarrosus (Linn.) Saxicole - sur affleurements
C. B. Cl .
rocheux, cuirasses - milieux
ouverts - savanes et cultures
sur sols sableux
Pt
l ,6
Pycreus macrostachyos (Lam.) Marais temporaires et cultures
J.Raynal
humides (rizières) sur sol de
préférence argileux
Paléo
l ,6
Scirpus jacobi C.E.C.Ficher
Stations recouvertes d'eau
entièrement, marécages, rete-
nues d'eau temporaires sur
latérite (étangs)
Paléo
1,2,4
Scirpus roylei (Ness)
Savane graminéenne marécageuse,
Parker
en eau profonde
M
Scleria foliosa Hochst. ex
Sols saisonnièrement humides -
A.Rich.
savanes hygrophiles soudanien-
nes
Paléo
1,2,4,5
Scleria mikawana Makino.
Sols marécageux
Fami 11 e des Gram; nées 1
(A)GC-SZ
l ,2,3
Acroceras amplectens Stapf.
Sols argileux inondés ou dé-
trempés
Pt
l ,6
Andropogon fastigiatus Sw.
Sols sableux - sol drainé
Pt
1,2,4,5,6
Aristida
adscensionis Linn. Psammophile des sols bien ali-
mentés en eau (bas de pentes
dunaires en particulier). Très
commune au Sahel

218
Famille des Graminées
(suite)
l l
III
IV
(A)SZ
l ,6
Ari st id a hordacea Kunth.
Sur épandages à sols sablo-
limmeux ou sablo-argileux
humides. Très fugace (cycle
étroitement lié aux pluies)
Paléo
l ,6
Aristida funiculata Trin. et Psammophile (parfois sur sol
Rupr.
fin) - occupe les bas de pente
sableux et en général tous
les replats
Paléo
l ,6
Aristida mutabilis Trin. et
Sols sableux profonds et
Rupr.
pauvres, caractéristiques des
pâturages dunaires
(A)SZ
l ,6
Aristida stipoides Lam.
Psammophile des plateaux et
sables lessivés meubles -
Indicateur de l'épuisement des
sols sableux profonds (auquel
le mi,l est beaucoup plus sensi-
bl e éfu el' ar achi de)
(A)GC-SZ
l ,5,6
Brachiaria distichophylla
Rudérale psammophile - Typique-
(Tri n.) Stapf.
ment sahélienne - sols remués
I~ess i co le
(A)GC-SZ
5,6
Bracharia lata (SChumach.)
Stations temporairement inon-
C.E.Hubbard
dées - sur bowal - Psammophile
de la zone sèche, plutôt dans
les bas-fonds - sur sols
sableux ameublis (cultures,
jachères)
(A)SZ)
l ,6
Bracharia xantholeuca
Vieilles jachères - sols
(Hack. ex Schinz.)Stapf.
sableux de formations dunaires
Messicole ou Rudérale
Paléo
1,2,4,5,6
Cenchrus biflorus Roxb.
Rudérale - Jachères - Envahis-
sante sur les passages à bétail
très fréquentés. Psammophile,
sables, surtout les creux secs
Paléo
l ,2,6
Cenchrus pri euri i (Kunth)
Psammophile, commune dans les
~1a i rel.
formations dunaires de la zone
sahélienne
(A)SZ
l ,6
Chloris lamproparia Stapf.
Sur sol de barre (argileux fer-
rugineux ou sol rouge) drainé
(A)SZ
l ,6
Digitaria exilis Stapf.
Cultivée sur sols sableux

219
Famille des Graminées
(suite)
II
III
IV
Pt
1 ,6
Digitaria horizontalis
Sables fins alimentés en eau.
Wi 11 d .
Terrains vagues - Rudérale
(A)SG
Digitaria lecardii (Pilger)
Sol drainé - Savane - Rudérale
Stapf.
et postcu ltura 1e
(A)SG
1 ,6
Diheteropogon hagerupii
Sol sableux ou gravillonnaire
Hitch.
(A)SZ
1 ,5
Elionurus elegans Kunth
Sols squelettiques ou sableux
sur éboulis - Rudérale
Pt
1 ,6
Elytrophorus spicatus
Sols détrempés à inondation
(Willd.) A.Camus
momentanée) sableux ou sablo-
argileux - Vieilles jachères -
Messicole
Paléo
5
Eragostis aspera (Jacq.)
Fréquente les vieilles jachères
Nees
Rudérale et postculturale
Pt
1,6
Eragrostis cilianensis (All. Bords de route - Psammophile sur
Lut.
sol relativement bien alimenté
en eau - Rudérale
(A)SZ
1 ,6
Eragrostis elegantissima
Sols limoneux ou argilo-sableux
Chiov.
inondables ou au moins momenta-
nément engorgés
Pt
5
Eragrostis tenella (Linn.)
Rudérale - bords de route et
P.Beauv. Roem. et Schult.
terrains vagues -
Adventice des cultures humides -
sables humides
Paléo
1 ,6
Eriochloa nubica (Steud.)
Sols sableux bien alimentés en
Hack. et Stapf ex Thell.
eau (dépression)
Pt
1,6
Eucl asta condyl otri cha
Rudéral e souvent à 1 'ombre
Hochst. ex Steud)
Stapf.
(A)SZ
Hyparrhenia involucrata
Sols minces secs de savane
Stapf var. breviseta W.D.
Cl ayton
(A)SZ
Hyparrhenia involucrata
Sols minces secs
de savane
Stapf var. involucrata
Paléo
1, 4,6
Ischaemum rugosum Salisb.
Sols marécageux
(A)SZ
Loudetia annua (Stapf.)
Sols humides des creux
C.E.Hubbard
(A)SZ
Loudetia togoensis (Pilger)
Sols latéritiques - Rudérale
CE.

220
Famille des Graminées
(suite)
II
II l
IV
(A)SZ
l ,6
Oropetium aristatum A.Chev.
Saxicole poussant sur les
fentes des rochers (creux humi-
des) - sur bowal
( (A)GC-SZ
5
Oryza glaberrima Steud.
Cultivé - Riz africain de
montagne - Sols inondables
argileux, ou au moins engorgés
(boueux)
(A)SZ
l ,6
Panicum laetum Kunth.
Sur sols de bas-fonds et dé-
pressions gorgées d'eau -
Rudérale
(A)GC-SZ
5
Panicum pansum Rendle
Terrains vagues - Zones incul-
tes - Rudérale
(A) GC-SZ
5
Panicum subalbidum Kunth.
Marécages - sols hydromorphes-
sols sableux ou argilo-sableux
humides
Pt
l ,6
Penissetum americanum (Linn.)Cultivée principale de la zone
Schum.
sèche. Psammophile
Paléo
5
Penissetum pedicellatum Trin Sols sabla-limoneux - Rudérale
sous ombre. Bonne indicatrice
des sols partiellement argileux
pas très bien drainés
(A)GC-SZ
5
Penissetum subangustum
Sols sableux humides remués.
Schum.) Stapf et C.E.Hubbard Messicole ou Rudérale
(A)SZ
l ,6
Rhytachne triaristata
Sols remués (cultures), sableux
Steud) Stapf.
ou peu épais sur rochers. Quel-
quefois sur berges noueuses des
rivières. Messicole des cultu-
res
Paléo
5
Schizachyrium exile (Hochst.)Sur terrains durs argilo-laté-
Pilger
ritiques ou sableux les plus
tassés, mais bien filtrants -
Rudérale
(A)GC-SZ
5
Schizachyrium nodulosum
Sor bowal - bords de route -
(Hack.) Stapf.
sol gravelleux minces, cuiras-
sés, rochers - Rudérale
(A}SZ
Schizachyrium ruderale W.D.
Sol drainé - Rudérale
Clay ton
(A)SZ
1,6
Schizachyrium urceolatum
Sols pierreux profonds -
(Hack.) Stapf.
Rudérale
....l--_ _-----J
- - ' -
+--
I

221
Famille des Graminées
(suite)
l l
III
IV
Paléo
1 ,6
Schoenefeldia gracilis
Psammophile typiquement sahé-
Kunth.
lien
- Fréquent sur sols
sableux des terrasses et bas
de pente dans les dépressions
interdunaires - Rudérale
Pal éo
5
Setaria pallide-fusca
Rudérale - bords de route -
(Schumach. )
abords des mares - sables humi-
des - sols momentanément inon-
dables - Postculturale
Cosm
1 ,6
Setaria verticillata (Linn.) Bords de mare sur sols sableux
P.Beauv.
longuement alimentés en eau.
Terrains vagues - Rudérale
(A)SZ
1,6
Sorghum aethiopicum (Hack.)
Cultivé: sur sables irrigués,
Rupr. ex Stapf.
soit sur sols argileux humides,
peu exigentepour le sol
Paléo
1 ,6
Tetrapogon cenchriformis
Sols argileux caillouteux ou
(A.Rich.) W.D.Clayton
sur éboulis - Commune en zone
sahélienne sur sols sableux
secs - Rudérale
Paléo
1 ,5,6
Thelepogon elegans Roth.
Berges des cours d'eau. Jachêres
ex Roem. et SChult.
sur sables et sur tous les
sols remués - Rudérale ou Mes-
sicole
(A)SZ
1,2,6
Urelytrum annuum C.E.Hubbard Sol drainé - sol mince et ro-
cheux
Famille des Lemnacées·
Pt
5
Lemna paucicostata Hegelm
Hydrophyte nageant dans les
ex Engelm.
mares et anses des riviêres au
cours lent, petits marigots et
bords de limon - Rudérale
Famille des Najadacées'
(A)GC-SZ
5
Najas baldwinii H.af.Rantz
Hydrophyte immergé, eaux douces
saumâtres en forêt ou en savane

222
Famille des Najadacées
(suite)
l
l l
III
IV
(A)GC-SZ
5
Naj as liberiensis H.af.
Hydrophyte immergé ; eaux
Rantz.
douces saumâtres en forêt
ou en savane