...
, ' ,
. .'
. "
~'.
"
THESE
présentée
à
L'UNIVERSITE
LOUIS PASTEUR
DE STRASBOURG
en vue de
l'obtention du
DOCTORAT
DE
SPECIALITE
(3°
cycle)
en
Sciences
biologiques
Option
PARE
CONTRIBUTION A
L'ETUDE
ECOPEDOLOGIQUE
DU
MASSIF
FOR.ESTIER
DE HAGUENA U (BAS - RHIN)
,
..
;
..
~
.1
MM. GQUNQT
Président
SOUc:HIER
-Examinateur
CARBIENER
Examinateur
·BOUDOT
Examinateur
'.-
. "
:," :

r~IVERSITE LOUIS PASTEUR
EDITION
FËVRIER 1977
STRASBOURG 1
Président
Professeur P.KAR LI
Vice-Présidents
Professeur Fr.MARCOUX
Professeur J.H.WEIL
Secrétaire Général
Mon~ieur G.KIEHL
PROFESSEURS, MAITRES DE CONFERENCES, DIRECTEURS ET MAITRES DE RECHERCHE
'DES U.E.R. RESPONSABLES DES DOCTORATS ES-5CIENCES
,dent honoraire
G.OUR ISSON.
ens honoraires
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re de Conférences honorai re
R.WEIL.
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(,
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Physique
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Muthématiques
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M.· .• ; GROSS
Chimie
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Mathématiques générales
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Physique
Ph;:. 'ROPARTZ
Psycho-Physiolog ie
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Torolog.ie
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l'hysicoch.des H ts Polymêres Industriels
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WEiL'L
Physique
J.
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Chimie macromoléculaire
CL4{/ss.
Chimie
C.
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Mathématiques
FOeL.EN/US
Zoologie
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Mécanique des Fluides
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Géologie
B.
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Mathématiques 1
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Biologie animale
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Physicochimie macromoléculaire
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Physiolog'ie
A UJf1ECHT
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Physiqlle nucléaire
R.
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PhYSique nucléaire
BECK
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Th.
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Physique
BECK
PI1ysioloqie
G.
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Physique
BIETH
I::IIZYllhJloYle (Pharmaciel
M.
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BONf~OMME
Géologie
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NICOLAIEFF
Virologie végr.tale
BRAUN
Physique corpusculaire
M.
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Physique corpusculaire
C"DEVILLE
Physique des solides
R.
PFJRSCH
Botanique
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Chimie
P.
POIX
Chimie
CANDAU
Physique
J.
POUYET
Biophysique
CHAMPAGNE
Biophysique
R.
RECHENMANN
Blophys.des rayon. (Médecinel
CHOUDHURY
Physique du Glube
B.
REES
Chimie
COFf'IN
Physique nucl. el corpusculaire
P.
REMY
Biochimie
CORET
. Pt,ysique
S.
RIMBERT
Géographie
CROISSIAUX
Physique nuclé"ire
J.
RINGEISSEN
Physique
DISDIER
Ptlysique nucléaire
J.P.
ROTH
S'Dir.Ir6l.œ Roch
Physicochimie macromoléculaire
DOUBINGER
G60logie
F.
SCHEIBLING
Spectrométrie nucléaire
DUMONT
Physique biologique (Médecinel
N.
SCHULZ
Physique nucléaire
EL KOMOSS
Physique
' . .~
;;
, ~
c..
SCHW.AB
Physique
VON' ELLER
Géologie
R.
SEl.,TZ
Physique nucléai re
~.
ELOY
Endocrinologie (INSERM.HteJ~ierr8);:i "'M:' . SENSENBRENNER
Neurochimie (Médecinel
FRANCK·NEUMANN
Chimie urganique
P.
SIFFERT
Physrayon.et Electron.nucléaire
FRANTA
Physicochirnie moléculaire' :.
. CI.
SITTLER
Géologie
1.
FRIEDT
Physicochimie atornique et ionique
CI.
STRAZIELLE
Physicochirnie macromoléculaire
FRIDMANN
Physique corpusculaire
M,
SUFFERT
8asses Energies
GALLOT
Physicochirnie macromoléculaire
Y.
TARDY
Géologie
GOMBOS
Biologie. (Médecine')
K.
TRAORE'
Physicochirnie atoll1ique et ionique
GRAMAIN
Physicochimie macromoléculaire
R.
VAROQUJ
Physicochimie macromOléculaire
GRUN
Physique
A.
VASSY
Botanique
HAFFEN-STENGER
Endocrinologie IMédecine)
J.J.
VOGT
Therrnophysiol (Ctre d'Etudes
HERZ
Physic6chimif! macromoléçulaire.
A.
WAKSMANN
Neurochimie (Médecine!
HOFFMANM
8 iologÎe anirnéJle
G.
WALTER
Phys.rayon.et Electron.nucléaire
JACOB
NCllrochimie (Médecinel
Fr.
WEBEh
Géologie
KAUFMANN
Chimie
J.p.
WENIGER
Zoologie
KOCH
PI1ysiologie
J.
WITZ
Biologie cellulaire
LAURENT
PhysioJ.comparée des régulations
R.
WOLFF
Chimie
LE RA Y
Physiol.comparée des régulations
R.
ZANA
PI) ys;coch'fTlie macromoléculaire
LEITNER
PI1ysiologie
J.p.
ZILLINGER
Physique
LLORET
Physique corpusculaire
,MAIRE
Chimie

.......
TABLE
DES MATIER ES
})ages
Pr'ernière partie: LEs données régionales
Introùuction
l
1. Histoire de la forêt
1
A) La "Forêt indivise"
1
13) Les actions anthropiques
1
C) Conclusion
2
II, Généralités sur la géographie physique du milieu
3
A) Situation géographique du massif forestier de Haguenau
3
B) Les donlltées climatiques
3
C) Le réseau hydrographique
5
III, Formations géologiques et géomorphologiques
5
A) Formations imperméables : marnes oligoc.'ènœ
6
B) Formations superficielles
8
Conclusion
15
IV. La végétation
15
A) Introduction
15
B) Description
15
1. La chênaie - charmaie et chênaie - hêtraie
16
2
La pineraie
17
3. L'aulnaie - frênaie
19
Conclusion
21
(.,~R/C4/--;',~
Deuxième partie: Etude stat:\\~~'f1~e ~%.:'
Chapitre 1 : Les statio!'s ·Sutil\\;;';"{~'1U~'peuépais
23
I. A) Données géOmOr~hOl(~)&:~q~~~\\
...~
23
1. B) ,Végétation
~.r;r'n::;,~."y~~
23
I. C): Les sols correspondants
24
Chapitre 2 : Les stations sur loess
28
I ..A) Données géomorphologiques
28
l, B) Végétation
28
L C) Les sols correspondants
29

Pages
1. St a t lO n sur 10 es s peu déc II c b 0 na té
29
2. Station suc loess très décarbonaté
31
:3. Station:34
35
Chapitre 3 : Les stations sur sables
40
'1
1. Les sables blancs pliocènes bien drainés
40
1. A) Géomorphologie
40
I. 13) Végétation
40
1. C) Les sols coc respondants
40
1. Station 89 a
40
2. Station 89
44
3. Station 73
46
II. Les sables quaternaires reposant sur l'oligocène marneux peu proiord 50
II. A) Géomorphologie
50
II. 13) Végétation
50
II. C) Les sols correspondants
51
1. St a t ion 12 7 b
51
Ill. Les sables mal drainés
53
Ill. A) Géomorphologie
53
III. 13) Végétation
55
III. C) Les sols correspondants
55
1. Station 28
55
2. Station 50
58
:3. Station 89 bi 89 a 2
63
4. Station 219
65
5. Station 2 b
70
Tr'oisième partie
Pédogenèse en Forêt de Haguenau
Introduction
73
Chapitre 1 : En condition drainée
74
1. Végétation et type de matériau
74
A) Evolution générale de l'humus
74
B) Développement des horizons humifères AI
77
C) DynanüCjue du fer, de l'argile et de l'aluminium dans les sols
sableux drainés
78

a) Génél'alités
78
b)En Forêt de Haguenau
78
..
Chapitre 2 : En condition d'hydromorphie quasi per'manente ou provisoire 84
1. Les podzols hydromorphes
84
A) Humus et processus de pédogenèse mis En cause
84
E) Développement des horizons rouilles
87
2. Les sols bruns et les sols podzoliques à pseudogley
87
A) Types d'humus et pédogenèse
87
a) Drainage moyen
92
b) Drainage médiocre
92
3 . .Les sols bruns "marmorisés" Sllr loess
92
A) Loess peu ou très décarbonatés
95
a) Mécanismes de pédogenèse
95
4. Les sols humifères à gley
95
A) Pédogenès e
95
Chapitre l : Discussion - Conclusion
100
1. Végétation
100
A) Chênaie - hêtraie et chênaie - charm-aie
100
13) Peuplements d'aulnaies - frênaies
100
2. Typologie des sols et mécanis mes pédogénétiques prépondéwnts
101
A) Sables drainés à hydromorphie profonde
101
13) Drainage défavorable
101
3. P L'oblème des "sols
climax'!
et certains sols en Forêt de Haguenaul02
Annexes
104
Bi bliogr'aphie
115

A
ma
mère

li erncrciemenLs
Je tiens à remercier Monsieurle Professeur GOUNO'l~ pour m'avoir enseigné
les cours d'Ecologie générale et, par la suite, accepté dans son laboratoire
d'Ecologie végétale.
Mes pl~enüer's pas sür le terrain ont été guidés par Monsieur BaUDOT
je
lui réserve la part de reconnaissance qu'il mérite.
Je dois entière reconnaissance à Monsieur le P !DfeSSEUr' TI aux et à toute
l'équipe de son laboratoire où j'ai trouvé compréhension et amitié . .J'y ai
achevé mes expét'ienœs entreprises et la rédaction de ce mémoire.
Ce tt'avail n'3urait pas encore vU le jour si je n'avais pas bénéficié du soutien
moral et actif de l'équipe de mon laboratoire. Je pEnse plus particulièrement
àYvan VERGNE, Patrice de RUFFRAY, Jean-"Michel WALTER, Jean-Luc
MERCIER, Philippe BRIANÇON, Marie FALK, Bernadette CLEMENT Et à
bi en d'autres agréables compagnies.
Je remet'cie Monsieur SOUCI-IIER, Directeur du Centre de Pédologie uiologique
duC.N.R.S. à Nancy, d'êtremembredujury. J'ai profilé, aucout'sd'une
tournée sur le te nain, des conseils de MM. GUILLET et GUHY, Maftre -
Assistant et Assistant à llUniversité de Nancy 1 ; je lES en remercie sincèn:ment.
A Monsieu t' le P ro[esseur C AH BIENER de 11 Uni versité Louis Pasteur de
Strasbourg est réservée une mention de gratitude pOlir les enseignements qu'il
m'a prodigués (écologie des pollutions) et la tâche d'être membre du jUlY.

PHEJVIIEHE PARTIE
.~
,~
LES DONNEES H EGIONALES

1
lNTHODUCT10N
En écologie végétale, de nombreux tra va ux ont été consacrés à l' ét ude des rap-
ports sol - végétation. Ceci est lié au fait que la nature et l'évolution du, tapis
végétal ne peuvent êtt'e appréhendées d'une façon complète qu'en rapport avec
l'étude du milieu où il vit réellement.
Dans une régiàn donnée, la diffé renciation d'" entités stationnelles" stables ou
transitoil'es est la résultante d'intéractions complexes, plus ou moins influencées
pat" l'homme, entre la végétation, la roche - mère et le climat régiona1. S'il
est démontré que ce climat et l'action humaine sont unifor-mes, la ségrégation
des unités ainsi différenciées résultent des relations d'interdépendance entre la
végétation et les facteurs stationnels (substrat, topographie, pédoclimat).
L'étude stationnelle nous renseigne alors sur- les propriétés des roches - mè.res,
le type de végét;a.tion, le pédoclirriat et liévolution des sols.
1. HISTOIH E DE LAFOB ET
A) La for-êt "ind~vise"
- - - - - - - ~
Le massif forestier de Haguenau est l'une des vastes forêts de plaine qui
subsiste sur le territoire français. Son histoire a
été étudiée par Huffel (1920
Elle est mentionnée dans les textes dès la fin du Xc siècle. A la suite d ll traité
de Westphalie, elle devient copropriété de la couronne de [l'rance et de la ville
de Haguenau et est explQitée en régie.
'.
.... \\
.
B) Les actions anthropiques
L'exploitation traditionnelle pour les besoins locaux comporte le ramassage
des myrtilles
(300 tian), du bois vert, l'enlèvement des feuilles mortes
(sudout sur la lisière nord du massif pour pallier à une pénurie J·u paille) et
le pacage des tr'oupeaux. Ce pacage concernait seulement un tiers de la fOll~t
et était réglementé (Chancelier, 1958 - 61).

2
A paFtir du XVll o siècle, les besoins en bois d'oeuvre et d'industrie se font
de plus en plus sentir. Selon Burg (1949), les premières coupes de d1ênes
séculaires (6 m de diamètre) remontent à l'année 1698. Les pl'emiers "gros
clients" étaient des Hollandais, d'où le term e llHollanderholz" pour les bois
du massif forestier. La commercialisation a porté sur le P in, l'Epic:éa et
surtout le Chêne, essence très recherchée pOUL' l'ébénisterie. Cette situation
a alors con,dult à l'amélioration des peuplements ou à l'introduction d'espèces
étr'angères au massif, comme l'Epicéa. En ce qui concerne le Pin sylvestl~e,
son caractère indigène est controversé. Signalons cependant, que la vente du
Pin a commencé pendant la période 1648 - 1699 (BUl'g, 1949) et que les textes
anciens datant depuis le XIVo siècle ne font aucune mention du Pin. Ces textes
font état du Chêne, du Hêtre, et comme - bois morts - Bouleau, Charme,
Epines et "Züneholz" (bois pour clôture). Toutefois, une certitude demeure,
c'est que le Pin (Fürlen) est signalé dans le Waldordnung (coutume de la Forêt)
depuis sa seconde rédaction en 1435 (Huffel, 1920).
C) Conclusion
C es actions syl vicoles ont eu des conséquenc es spEdac ula ires. L' ext ension
massive .du Pin sylvestre en peuplements denses remonterait peut - être au
XIV - Xvo siècle. Il occupe actuellement de très vastes surfaces et fait
l'objet d'interventions sylvicoles très intensives (y compris des tlaitements
herbicides à la régénération. Par contre, l'Epicéa joue un rôle très modeste.
Ces actions antrophiques ont fortement marqué cette forêt. En padiculier',
les substitutions d'essences chimiques ont considér,ablement modifié ou raréfié
la tapis herbacé. Néanmoins, des var,iations floristiques peuvent Enrore
être
observées et être mises en parallèle avec les variations des conditions écolo-
giques, le plus souvent liées au substrat.
Dans ce travail seront étudiés la composition floristique des stations et ses
mpports avec les données écologiques ess entielles : climat, géomorphologie,
drainage et pédogenèse.

3
II. GENJ~nALITES sun LA GEOCHAPHIE PHYSIQUE DU MILIEU
A) Sit uation géographique du massif forestier de Haguenau
1. La Plaine d/Alsace
Si les montagnes vosgiennes .sont occupées par de "belles" forêts à
déterminisme bioclimatique (température, pluviométrie, enneigement,
roche - mère), il ~'enest pas de même lorsque l'on descend des collines
vosgiennes et sous - vosgiennes, en direction de l'Est. Dans la Plaine
,;
d'Alsace, les for'êts que nous observons aujourd'hui, sont localisées le 10,
des cours d'eau et notamment le Rhin. Les seuls paysages végétaux encor
présents, sont les bandes étroites et discontinues des forêts rhénanes et
enfin les boquetaux de certaines plantes qui se maintiennent encore dans
le' 11 ied. Au sud de la plaine, la Forêt de la Hardt reste un échantillon
encore repr.ésentatif du paysage de la plaine.
2. La r'égion de Haguenau
-----------------------
La massif forestier de Haguenau constitue - lui aussi - un flot qui se
maintient de façon relativement confortable et cet état de conservation,
également relatif, dépendra de ce qu'aura décidé le génie humain: établil
l'équilibre entre le bien être de l'homme et la conservation de la nature
ou maximiser la rentabilité en faisant fi des risques écologiques présents
et à venir.
B) Les données climatiques
1. La pluviométrie jvpir tableaux en annexe)
-----------------------~~-_._~.~----------
Du Sud au Nord de l'Alsace, l'influence de la barrière vosgienne se mani-
feste par une variation dans l'intensité des précipitations et dans leur
répartition saisonnière. La pluviométrie moyenne annuelle, qui est de.

4
519 mm'à Colmar est de 750 mm à Strasbourg, passe à 750 - 800 mm à
Haguenau. Soumise à l'influence de la forêt, elle est augmentée de 5 %
au niveau du massif boisé étudié (Rempp, 1930, 1937). Puis Elle retombe
à GOa - 700 mm vers Lauterbourg. Ceci s'explique par l'abaissement des
Vosges au niveau de Saverne qui facilite la cirwlation des vents pluviaux
du Sud - Ouest apportant de llair atlantique relativement chaud et chargé
d 'h umidité. Les effets de foëhn sont également supprimés. Il en résulte
un climat moins continental qu'à Strasbourg et dans le Sud de l'Alsace.
Ceci peut êt re illustré parles données météorologiques.
Par ailleurs, le type de régime climatique est, selon SHAMSI, "EAPH"
dans la partie centrale de l'Alsace (classement des saisons suivant une
pluviométrie décroissante) (SHAMSI, 1968), puis" EAP" et "EHAP" vers
le Nord.
Le tau x de précipitation par saison est un facteur quI permet de diEtinguer
la région de Haguenau des régions voisines. Si les pluviométries estivales
y sont comme ailleurs supérieures à 200·mm, l'originalité du sœteur
étudié se manifeste par des précipitations hivernales supérieures à celles
que l'on observe ailleurs, dépassant bien souvent 100 mm.
Le caractère moins continental de Haguenau par rapport à Strasbourg peut
être illustré par le nombre d'années où la pluviométrie est maximale en
été (caractère continental). Po ur les 49 années où l'on a des données à
la fois pour Haguenau et Strasbourg, la pluviométr'ie est maximale En aé
36 années à Strasbourg contre 26 à Haguenau, ces dernières correspondan
toujours à un maximum estival à Strasbourg.
2. Les températures:et l'hlimidité relative (fig. 1 )
----------------------------------------------
Le régime thermique de la région étudiée se caractérise par une moyenne
annuelle a voisinant 100 et une amplitude thermique modé ré e au printemps
et en été (15 à 20 0 environ). L'évolution de l'humidité est plus régulière
et plus uniforme que celle des températures. Elle reste toujours relative-
ment élevée, même au printemps et en été (67 à 91 %).

5
Cet état de fait est probablement à mettre en relation avec l'existence
de la nappephl"éatlque "pliocène" qui est SOUVEnt très proche de la surfao
du sol.
3. Conclusions
Les caractères précités confèrent à la région étudiée une tendance atlan-
tique qui se retrouvera dans la composiÙon floristique des ~ssociations
végétales.
C) R és eau hydrographique
La Forêt de Haguenau est parcourue par deux grandes rivières coulant d'Oues
En Est, la Sauer au Nord et la Moder au Sud. D'autres rivières (Eberbach,
Zinsel, Brumbach) et de nombreux ruisseaux-dont certains prennEnt naissanc(
dans la forêt même, la sillonnent. Il semble (J.P. FHAUEL,
1961) que ces
ruisseaux parfois intermittents sont alimentés par 11 eau de la nappe aquifère,
constituée sur le toit
du fond marneux, oligocène imperméable. La nappe
phréatique imprègne la masse desalluviops sableuses ou limoneuses pbocènE
et quaternaires, à une ,profondeur qui varie en fonction de la topographie et
de l'épaisseur de ces sables.
Conclus ion
Par ces caractères, cette forêt est un milIeu où se juxtapos ent des zonES
~ ", 1; , ;
drainé es et des zon~?"engorgées à di vers degrés, allant de l'ennoiement
'~ ~".~. .'~.,)t.~~:;::' -
".:. C - --.
fugace aux inondations tem,p~raires sans parfois plus de 80 cm d'eau et à
llhydromorphie permane!üe.
III. FORMATIONS GEOLOGIQUES ET GEOMORPHOLOGIQUES
La plupart des observateurs ( HAAS,
J.O., .1922; G. JUNG, 19G2; GEISSEH
1962 et MOREL,G., 1972) sont unanimes sur l'extrême hétérogénéité des

G
formations supediciel1cs de la
Fod~t de Haguenau. Au cours de nos études
p ré~liminair'es, nous avons égalem ent pu consbter que, d'une pa rcelle focestiè re
à une autre ou même dans une parcelle, le matériau géomorphologique changœit
par-fois de nature et de texture. Ce sont là des observations dont il faut tenir
0Jrnpte pour conclure à l'homogénéité acquise d'une station donnée. Cependant,
la complexité de ces for mati ons ne nous a pas empêché de di stinguer trois
grandes unités géomorphologiques. Ce sont, par ordre d' e'xtension c l'Jfssante,
les formations sableuses, les formations loessiques et les marnes oligocènes.
A) Formations imperméables
marnes olîgocèpes
nar'ernent affleul'antes, sauf dans la par-tiC Nord du massif, les macnes
oligocènes constituent le support des formations superficielles sableusES ou
sablo - argileux du pliocène et du quaternaire. L'apparition de formations
imj)er'méables en position topographique haute, nous a quelque peu intrigué
au départ.
En fait, l'étude géologique (J.O. I-IAAS, 1922) de larégion a révélé que la
structure des marnes était bosselée. Dès lors on comprend aisément qu'un
affleurement du sommet imperméable en position haute, puisse
Être à l'ori-
gine de nos observations. La structure vallonnée
des marnes est aussi à
l'ol'igine de certaines cuvettes aujourd'hui comblées par des dépôts sableux.
P r'écisons que les formations imperméables (argiles) se trouvent égalemmt
sous forme de bancs discontinus, dans les dépôts sableux du plioc'ène. Il en
rés ulte que l'identification de ces fo nnat ions imperméables est pa t-fois clélica
sur le terrain. Si le risque de confusion existe au niveau des argiles pliocène
et des marnes oligocènes, notre expérience de terrain nous a permis de l'évit
Ainsi, au toucher le pliocène argileux contient des éléments de texture plus
grossière et est de consistance plus collante que les marnes oligocènes. Dans
l'argile pliocène, nous observons beaucoup dl élémmts (galets) gréseux et
quar'tzeux. Au toucher, les marnes sont moins oollantes et ne contiennEnt des
galets identifiables que lorsqu'elles sont mélangées avec les formations plio-
cènes ou quaternaires. Au niveau de la couleur, les aC'giles pliocènes présen-
tent une colol'ation bleue alors que les ,marnes oligocènes sont gr-ises (G Mor<
1972).

7
En rail, l'observalion de la teinle mérite des précisions cOlllplérnentain.s.
Nous avons vu, sur le terr'ain, que les argiles pliocènes sont parfois jaunes
rouille et que les marnes offrent parfois une c~loration sous forme detrafnées
gl'is verdâtres tirant sur le bleu ou de trafné es franchernent .ia une - ocres
(cf.
: station 127 b). Nous voulons surtout insister ici sur le fait que les cûndi
tions pédoclimatiques et l'état du fer, influenc ent forLement la coloration de
ces matériaux.
,Les travaux de Morel (1972) ont pu mettre en évidence dans l'étage oligocène
un faciès marin inférieur et un faciès saumâtre supérieur. Du faciès marin
au faciès saumâtre, on distingue successi vement
de bas en hauL :
les couches à Melettes (marnes grises - claires, micacé'es, sableuses
grès calcaires micacés, débris de plantes, schistes à poissons, marnes
schisteuses fréquemment bitumeuses, marnes à foraminifères) ;
- marnes à
Cyrènes
(marnes gris - claires, intercalation de grès Et de sable
- les couches de Niederroedern (marnes bariolées jaunes - ocres ou grises).
Les couches de Niederroedern constituent le toit de l'oligocène donL la profon·
deur d'apparition m9dule la puissance des alluvions qu'il supporte. Il sEmble
que des vallées miopliocènes ont été creusées dans les marnes oligocènes,
mais il n'y a pas de dépôts reconnus (Morel, 1972). Deux vallées fossilES ont
pu êt re identifiées par cet auteur. La première de direction N. W.
- S. E.
s'étend du village de Walbourg à la Maison ForestIère du: Gr'os Chêne, vallée
qui suivrait le Thalweg actuel de'la rivière Eberbad1 et s'incurvemit en
d ireetion d'Oberhoffen. La deuxième vallée fossile sui t le cours de la ri vière
Halbmuhlbach et il est avancé que son tracé correspondrait à l'ancim lit de
la Sauer.
A u Nord de Haguena u, l~substratum antépliocène a été très faiblemmt, ou
pas du tout, affecté par l'érosion. Il en résulte un plateau oligocène. Ce
plateau correspond vraisemblablement à l'actuel affleurement de l'oligocène
dans la partie Nord de la Forêt de Haguenau.
Après cette étude générale des formations oligocènes, nous abordons mainte-
nant l'étude des formations plio - quaternaires qu'elles suppol'tent.

8
_~_L!"o_I'mations s upe ['fic iel1es
En r'aison de la profondeur d'apparition variable du toit des mar'nES, les
for'mations supedicielles qui les recouvrent auront une puissance alluviale
en rappor't avec la structure géologique des matériaux sous - jacents.
1. For'mations sableuses ou sablo - argileuses
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Dans ces types de formations, nous distinguons les sables p1iO(J.~nes et
les substrats sableux quaternair'es anciens et recents. Mais nous tenons
à précis er qu'il y a eu des confusions entre les sables pli ocèncs
et cer-
taines formations oligocènes sablo - argileuses (comm. or. B. H. G. M.
Strasbourg, 1975). Surla carte géologique (1/50 000) de Baguenau, les
substrats sableux et argileux de la partie cmtrale de la Forêt sont consi-
dérés comme étant du pliocène. En fait, il s'agirait de l'oligocène (B. H.
G.M. comm. orale, 1975). Nous pensons que la confusion s'est produite
au niveau des marnes oligocènes à Cyrènes qui, effectivement, contiennen
des intercalations de sables et de grès comme l'ont confirmé les tmvaux
de Morel (1972). Il est donc bien probable que l'el' ceur d'interprétation
ait porté sur les assises de Soufflenheim (alternance d'argiles ligniteuses
et de sables fins, grossiers + graviers), de Hiedseltz (sables jaunES et
galets + argiles bariolés) respectivement somrnet et base du pliocène et l(
ma rnes à Cyrènes, oligocène supérieur. Sur la même carte les forrnCll:ion
sableuses Cjualifiées.d' allu vions anciennes seraient pl utât du pliocène.
Cette mise au point étant acquise, voyons maintenant quelles sont les
caractéristiques générales des dépôts plio - quaternaires.
a) Dépôts pliocènes
Du point de vue stratigraphique, le pliocène est fonné, semble-t-il
(lVI 0 rel, 1 9 72 ), d e deux as sis es:
- Assise de Biedseltz au sommet,
- Assise de Soufflenheim à la base.

9
L,'assi se de Soufl'lenheim, constituée dans des conditions s(~dlmEntolo-
giques culmes, offre des matériaux plus jjns(sablcs) aLtcl'nant avecdes
couches d'argile grise ligniteuse.
A la fin du pliocène, il semble que le pouvoic d'érosion, pLus intense, Cl
été à l'ocigine de la mise en place de l'assise de HiedselLz. Celte série
est formée de sables et de graviers plus grossier>s contenant des débt'is
végétaüx. Ces sables et graviers décolorés ont perdu une példie de leurs
pigments ferrugineux et sont alternés a vec des ar'giles bar'iolés (hi en peu
représentés par- r>apport à lEUrs homologues de Soufflenheim). Les caractère
sédünentologiques du pliocène sont les suivants (Mor'el,
1972) :
- sables de teinte claire, un peu micacés;
pas de ni veau gréseux ou calcaires, pas de marnes (calcimétrie néga-
tive) ;
- niveaux ligniteux ;
- ar'giles riches en korolimite.
Nos sondages à la tarrière et la morphologie des profils pédologiques
(stations 89, 8ga et 73) confirment l'observation gr'anulol1il:tl'ique et la
coloration des sables. Toutefois, sur le terl'ain, nous a vons vu des
galets altérés, qui appar'ernment, sont de nature gréseuse (station 89a).
Nous ajoutons également que les sables pliocènes pnSsentelJL parfois lin
aspect panaché (couleur l'tigrée") et qu'ilsmntiennent des gr'avicrs plus
grossiers (station 89).
Il semble que les sables blancs pliocènes proviennent d'arènes granitiques
remaniés de la Forêt Noire et Cl est probablement là l'origine de l' absmce
de niveaux gréseux dont la présence n'est pas tou.iours obligatoire. Dans
la région étudiée, nous savons que des remaniements superficiels fré-
quents ont affecté la plupart des matériaux. Il n'est donc pas étonn3J,lt
d'observer' des éléments gréseux - galets par exemple - dans les su!Jstr'at
pliocènes. Quant à l'origine des sables blancs pliocènes, elle peut paraf-
tre curieuse puisque, .iusqu'ici, les sables du massH forestiel~ de Haguen;
-
sont considérés comme des alluvions en provenance des Vosges du Nord.

10
il suffit alor's de se rappeler' qu'au pliocène, le Ilhin n'avait pas Je
mëme cour's qu'aujourd'hui et qu'il gagnait la Méditerranée pal' la
tcouée de Belfort et par le Sundgau (Simler L. et Millot G., J9G7).
Nous pensons que les matériaux pliocènes granitiques ont pu être ainsi
chalTiés depuis la Forêt Noire ,jusqu'en Plaine d'Alsace du Nord. Le
l~ hin coulait alo['s dans le sens Nord - Sud.
])'autce part, du point de vue pétrographique, ces sables blancs pliocènes
contiennent de la kaolinite et des intel'stratifiés de type illite - smectite.
Les pourcentages respectiFs, en ces éléments, sont de 40 et GO (8. n. G.
NI. comm. or., 1975).
En conclusion, nous insistons sur le caractère complexe des formations
pliocènes en F'ocêt de Haguenau. Il est fondamental de savoir que les candi
tions stationnelles dépendront essentiellement de la nature des matériaux
alluvionnés. Nous disons nature parce qüe l'ilTlportance des inclusions
argileuses clans les sables et graviers, créera parfois des contl'ainLes
aux possibiliLés de draina,ge. Dans ces conditions, les possibiliL0s d'éva-
cuation de l'eau excédentaire se trouveront amoindries. 11 est aussi évi-
dent que lor-sque ces sables sont bien d r-ainés, nous serons alors en pré-
sence d'autres staLions situées pourtant sur le même matér-iau géologique
et géomorphologique.
_ _ .~l":-~
'\\i\\ CAlfoi(,,~~
, \\>-
'1,.~
b) Sables quaternair-es
(~i(;V
-y~~\\
8 CAM E" '~."
'~-"
En dehor-s des dépôts pliocènes, nous~t6-L~;:~.\\.S>laforêl. cie llaguenau,
,...
';,~y
des formations quaternaires également s'a~t~~s. Elles proviennent des
Vosges septent rionales. Elles sont le rés ultat des phénomènes de gel et
de dégel qui se sont exercés sur les matél'iaux gr-éseux et de leur mise en
place sous climat périglaciaire. Les caradécistiques principales du gcès
vosgien sepLentrional sont les suivantes (Perrnux .J., 19G 1) :
- bancs épais et réguliers,
- couleur' brun - l'ouge clair à rose jaunâtre; intercalaLion LIe lits blancs;
nombreux nodules d'oxydes de manganèse à la pacLie inférïall'e ;

11
- p~tr'ogTap}Üe : quadz (85 %), ari.hose (15 %) ; muscovite ( 0 % à tracŒ)
quartz arrondis à façonnement éolien; peu de nour'rissage semlidaire
- galets abondants dans la pa t,tie inférieur'e.
Les alluvions quaternair'es constituent donc le cône de déjection des
r'ivières (Moder, Sauer) qui descendent des Vosges. La nature des
maté riaux ains i chariés dépendra dela lithologie du lit mineu r' de ces
cours d'eau. Il semble (Geissert, comm. or., 1974) que la Moder ait
déposé des substrats essentiellement sableux ci la Sauer', des dépôts
argileux.
Les sables quaternaires ne sont jamais blancs, mais plutôt rouilles ou
jaunes rouilles. ·c elte color'ation prête souvent à conf~s ion Cl. vec un proces
sus de différenciation pédologique des profils. Cependant, l'analyse et
l' interpr'étation des mécanismes pédogénétiques peuvent aider' à lever
c ett e é qui voqile.
p~lt'rois, ces sables quaternaires recouvrent les sables blancs pliocènes
qui - dans ces conditions - prenflent une coloration rouille pal' suite du
lessivage du substrat supérieur. Les sables quaternaires sont plus riches
en sesquioxydes (fer notamment). Les travaux de Mosset' (1968) concluenl
indirectement dans le même sens. En effet, cEt auteur est art'ivé à doser
les teneurs en [er dans les eaux des sédiments pliocènes (0, 075 ppm à
pH 6,4) et dans les eaux des sédiments quaternail'es (0,21 ppm à pU 7,4).
n aboutit à la conclusion suivante: les eaux pliocènes sont plus pauvres e
fer que les eaux quaternaires. Sur le terrain, nous avons constaté que
les sables quaternaires présentent un.e coloration rouille qui atteste la
présence du [er. Quant au dosage des teneurs en [er des eaux plIocènes
et quaternaires, il aurait apporté plus de précisions pour des conditions
de pH voisines ou semblables. Vu la profondeul' de ces sédiments, cette
étude serait du domaine de l'hydrogéologie et, dans le cadr'e de ce travail
il ne nous a pas été possible de vérifier les teneurs en fet' de ces eaux.
Dans certains sables quaternaires et notamment sur les bergES de œrtain
ruisseaux, nous avons pu observer de véritables concrétiol1l1anents [el'ru
gineux de dimensions variables (les plus gros atteingnent 30 - 40 cm).

12
Ces concl'étionnemenls sont vacuolaires. Après exploitation fOI'ESlière,
nous avons aussi observé des "cuirassenlents" ferrugineux aux enplace-
ments racinair'es d'arbres abattus. Notre curiosité nous a conduit à faire
des sondages pédologiques dans les secteul'S environnants, C'est Clinsi
que nous avons ,trouvé un 'cuirassement"
ocracé à moins de 50 crn de
pl'ofondeur (cf. station 28 Zinsel), sous un peuplernent végétal mixte. Les
garluches signalées sont semble-t-il, en voie ùe formation ct seraient
donc actuelles (Geissert, comm. or., 1974).
En conclusion, les sables quaternaires de la Forêt de I-laguenau sont
beaucoup moins diversifiés que leurs homologues du pliocène. Ils ronti en-
nellt rarement des niveaux argileux. Pour illustrer ceci, nous avons ci-
après un tableau schématique de la stratigraphie générale des ni veaux
pliocènes et quaternaires. Il s'agit d'une carrière déjà observée par
Geissed (1962) dans la région de Soufflenheim.
A u Nord - Est du massif
focestier, se trouvent des accumulations loessiques hétérogènes. Nous
en décei l''ons les caractères généraux dans les pages qui suivenl.
c) Loess et limons loessiques
Les dépôts de loess et de limons sont bien repr'ésentés dans la Plaine
d'Alsace. On sait que les formations loessiques sont contemporainΠcles
climats froids du quaternaire. li appelons que cette pé l'j ode géologique a
été marquée par des épisodes climatiques variables (chaud, fl'oid et sec,
tempéré froid). Ces épisodes ont, bien sOr, affecté la mise en place et
l'évolution des matériaux limono - loessiques. Il est devenu classif=jue, et
ce en dépit de quelques controverses parfois remarquables, de distinguer
les loess anciens des leoss récents. C'est la paléontologie et notammmt
l'étude de la faune malacologique qui ont, le plus apporté des solutions à
la détermination précise de ces formations.
En Alsace, il semble (Wernet, 1957 ; Mazenot, 1963) que l'on a des loess
récents terrestres essentiellement constitués de poussièr'(S éolimnes
(loess typiques) et des loess aquatiques génér'alemenl palustres (lOESS
sable,ux aquatiques),

Quaternaire
..
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1 -; - -i ') --,. .. ( :., (~ ,- i
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..
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_...
~
PUocène
Cacrièr'e de KNEPFLEH à Soufflenheim (d'apI'ès Gcissed, 1962:
Signification des sigles
SV
Sables vosgiens t l
"
purs
2
SV
Sables vosgiens lessivés
'-
1
Sr : Sables rhénans gris, t'iches en mica
. Ls : Lignite supér-ieur (tourbe)
Sg ; Sables grossiers
a : Surface d'altération
ALi : Argile ligniteuse (lignite inférieur)
Sb : Sables blancs fossilifères
Ar: A l~gile réfractaire

14
j\\ u Non\\ deLt Plaine d'Alsace
à Mothern, les loess t'écents (wür'Jniens)
J
de couLeur- gris - clail', jaune - brun, sont peu consislants el poudreux
(Nlazenot
19G3), A Mothern également, Geisser't (19GB) observe au-
J
d css us el es marnes June terrass e débutant par un sable rhénan gris
a vecune faune malacologique (P erfo r'atella bid.entata
C epaea ncmoralis,
J
~)is~':l~Jud~~~tus) qui atteste un climat tempéré. P l'ès de Niederbetschelolf
au Nord - Est de la Forêt de Haguenau, Geissert (1968) signale des
accumulations de loess würmien aquatique Et éolien.
En Forêt de Haguenau, les accumulations 10essiques
comme il a été
J
fait mention pj'écédemment
sont hétérogènes. Des bancs de sable s'obsel'
J
vent fréquemment intercalés dans les loess. Sou vent aussi J les sables
doriünent landis que les loess forment quelques placages locaux. D<:lI1s la
C<lTrière de Hatten, nous avcons pu observer (en 1974) que le loess altErne
d'une l'égu}arité remarquable a vec des sables rouges d'or igine éoli enne.
Précisons que l'ensemble des fa l'mations loessiques est pa r-fois recûu\\crl
d'une couche, cie sable jaune datant du der'nier' alluvionnernent tanligLJciair'
(Geisset'l, comm. or,) Ces loess contiennent des mollusques (Planorbe) -
et nous les avons vus sur,le ter'l~ain -
qui permettenl d'en retrouver les
conditions de dépôt (Geissert, comm. or,.).
I~n conclusion, les accumulations de loess sont des matériaux déposés
en milieu aquatiquè peu profond et temporairemenL asséché _ Ces loess
sont sudout localisés dans la partie Est du massif for'eslier. ToutEfois,
nous avons lrouvé à l'Ouest (région de lVledzwiUej:-) el au Centre Nord de
la Forêt (parcelles na 164 - 165) des placagœ de loess rnélangés avEC du
sable. Ces placages reposent sur les marnes profonds de qual'ante CEnti-
mètres.
Dans l'inventaire des principales structures géom.orpho10giques de ladite
Forêt, il faut faire mention - bien que moins étend us - des anciens
chenaux abandonnés
des ruisseaux en voie de disparition et enfin des
J
cuvettes. Ces microstations sont alimentés pal' des réalluvionnements
successifs. Le matériau de ces milieux sera en rappod avec les différen-
tes conditions qui ont présidé à sa mise en place. Dans ce cas, il n'esl pas
rare d'observer des substrats qui sont généralement stralifiés, ce qui
justifierait alors l'hétérogénéité des roches - mèr-es pédologiquœ.
f

15
Conclus ion gé né r'a le
Les observations mentionnées ci-dessus nous conduisent à pensEr, comm<
bien d'autr'es (Geissert, 1962, 1965 ; Morel, 1972), à l'extcèmc complexi
des formations superficielles de la Forêt Sainle. Les cornposantes essen-
tielles de cette complexité sont, nous semble-l-il, d'une part l'ol'igine de
matériaux (Vosges gréseuses d'Alsace du J'Jord, Forêt Noire) et . d'autre
pad la var'iabilité texturale du substrat. Nous pr'écisons, dès mainlcnanL,
combien est délicate l'interprétation des processus pédogénétiques qui
s'y excl'cent. Toutefois, ~l a été possible de chercher et de trouver des
condi tions d 'homogénéité pour certains s ubstrdl:s. C'est pa l' <:xemple, le
cas de cerlains sables pliocènes ou rouilles - jaunatrcs quaternaiJ'(s~
Après ce contact avec le " monde inerte", prenons -conlact avec le
" mon de vivant", nous voulons dire la végétation.
IV .LA VEGETATION
A) Introduction
En Forêt de Haguenau, nous avons déjà étudié les facteurs exogènes principaL
(climat, roches - mères et topographie). Si le climat est uniforme, il n'en es
pas de même pour les substrats inventoriés et la topographie. Ces considéra-
tions nous amènent à l'étude de la répartition spatiale de la végétation ..
B) Description
A u regard de la complexité des formations précédemment décr ites, l'étude
des relations sol - végétation devient un sujet passionnant. L' inte rêt réside
dans la recherche, l'anà.lyse et la compréhension du déterminisme de la
végétation qui s'offre ainsi à l'observation. Il est vrai que l'homme - par suitE
des besoins croissants en bois a mis en culture certaines essences que nous
qualifierons d,tlintr~ses". Mais il est aussi évident que les "intruses" ne
sauraient devenir vigoureuses et même parfois dominantes que si certaines

TG
conditions stationnel1es J le substrat en l' occur rmceJ ne le leur pennettmt,
En définitive, l'étude de la végétation doit prendre en considération J'existence
d'un "équilibre" si fragile et si éloigné du climax soH-il. C'est cet état d'équi-
libre actuel qui a été à la base de notre inventaire des principales unités
,écologiques de la région étudiée. Les grands types de peuplements lorestiel"S
observés sont les suivants:
- la chênaie - hêtraie et la chênaie - charmaie,
- la pineraie,
- l'aulnaie "
1/
pUt'e
et l'aulnaie - frênaie.
1, La chênaie - charmaie et la chênaie - hêtraie
a) En conditions favOl'ables
Dans la plupart de nos observations J nous nous sommes trouvés devant le
fait suivant: l'apparition du chêne pédonculé coïncide avec l'existence d'un
cet'taine humidité. Afin de pouvoir en déterminer les raisons justificatrice
nous avons fait une série de sondages à la tarrière. Ces sondages ont
révélé que le matériau géomorphologique est essentiellement de nature
argileuse. Si le matériau est sableux J il contiEnt toujours des éléments
miné l'aux fi ns (argiles et limons) favorisant une rneilleure rétention d'eau.
C es milieux sont soit des affleurement marneux oligocènes ou des sables
pliocènes ou quaternaires.
La chênaie - charmaie se trouve en association avec l'aubépine (C rataegus
oxyacantha) et souvent aussi avec le hêtre quand le substrat est sableux
et bien drainé. La chênaie - hêtraie constitue parfois un peuplement
bienvenant.
La chênaie - charmaie est généralement accompagnée par
un tapis herbacé de type "améliorant"J parmi lequel nous ne citErons que
la canche cespiteuse (Deschampsia cespitosa), le crin végétal (= herbe
à matelas) (Carex brizoïdes), la circée ou herbe de Saint Etienne (Ciraea
./yteliana), le genet (Arum maculatum), la stellaire holostée (Stelbria ho-
lostea), le millet (Milium effusum)J le houx (Ilex aqui[olium) et un
brachypode (Brachypbdium silvaticum). Ce type de peuplement peut être

17
rattaché à l'association du Stellario - c<JTpinetum, Oberd., 1949 - 1962
ou au _QueL~elo
- Carpinetum medio - europ~_~um de Tüxen (1960). Quand
les conditions de drainage deviennent meilleurES que précédemment et que
le milieu est plus sec, le chêne pédonculé (QUErCUS pcdunculat~~) fait place
au
chêne sessile (Quercus sessiliflora). CEtte situation est réalisée dans
la padie Ouest de la Forêt Sainte mais aussi dans la pactie
Sud (Bois
de Bischwiller).
b) En condit ions défa vor'ables
La r'emontée du plan d'eau (coupes répétées), le type de substrat et la
topographi e engendrent des conditions d' hydromo r'J)hie néfastr:s. Ainsi,
si le niveau imperméable est proche de la surface et que la position topo-
graphique est une contrainte à l'écoulement des eaux (dépressions), toutes
les chances sont réunies pour engendrer des conditions
d' hydromorphie
excessive. rci, le pin sylvestre (Pinus silvEStris), les bouleaux pubescents
et la fougère aigle (Pteridium aquilinum) prédominent. Précisons cependan
que le poet des arbres est défectueux et que l'on trouve des chênes chÉtifs
disposés en pieds épars. Le tapis herbacé a tendance à la monospécificité
qui joue en faveur de la molinie. Le term~ ultime de cette évolution est,
nous semble-t-il, la chênaie dégradée. La flore herbacée, précooemment
signalée, y est rare si ce n'est que quelques faciès de Luzula pilosa et de
Carex brizoïdes.
2. La pineraie
--------------
Nous a vons déjà posé le problème de l'origine du pin en Forêt de Haguenau
La solution définitive, pensons-nous, verra le jour quand confrontation
et l'interprétation des données paléontologiques (du pliocène au quaternain
ser'ont connues avec précision pour chaque période géologique. T'outefois,
les ira vaux de Geissert (1968) et la consultation des documents é111ciens
(cf.
: rappel historique) nous donnent déjà des résultats rod concluants. J)
est acquis que cette essence existe depuis le pliocène (Geissert, 1968) et

lB
que son intf'oduction date du XIV o siècle (à notre échelle de travail, ces
pé l'iodes, la l!ef'nière notamm ent, sont suffisanles pOU~I' que nous pUlssions
donner l'inter'prétation écologique du pin dans la Forêt Sainte.
a) Ji'or'êts de Pin en milieu 'drainé
Les forêts de pin sylvestre occupent une grande partie de l'étendue du
massif. Elles sont local isées sur des substrats sableux plioœnes ou
quater'nairœ souvent bien drainés. Le hêtre s 'y trouve associé au pin.
,
Il s.emble que la présence du hêtre est favorisée par l'homme (Leroy,
1952, 1956). Des anciens, comme Jung (1956) avancent que c'est une
essence introduite. Le hêtre (Fagus silvatica)
doit pouvoir, cependant,
tl'ouver sa place en Forêt de Haguenau, eu égard aux données climatiques
précisées plus haut. L'intervention de l'homme ne nous paraIt pas suffiSë:l11
te pour expliquer le maintien de cette essence dans la région. Nous dira..:
t-on que le facteur climat n'est pas la seule variable susceptible de four'ni t·
des indications sur l'écologie du hêtre. En nous référant à la géomorpholo
gic et au sol, nous voyons mal comment cette espèce peut être présel:te
et parfois dominante (cf. : station 89) si ces facteurs n'intervenaient pas.
Une autre espèce subatlantique (Ilex aquifolium) accornllagne les forêts
mixtes où se trouve le hêtre. Tout se passe comme si des conditions
préexistantes dans le milieu naturel, favorisaient la cohabitation hùre -
houx (espèces subatlantiques) ou même, peut-êtr'e, étaient à son origine.
C es conditions, pensons - nous, sont indirectemcnt réalisées pa r' la discon-
tinuité du massif vosgien, composante essentiElle du type génétique de
climat (tendance océanique) dans la région étudiée.
La végétation accompagnant les forêts de pin en milieu drainé est cons:i-
tuée dans la strate arbustive par la bourdaine (Hhamnu~ fr'angula), la
my l'tille (Vacciniuin myrtillus), le genêt à balais (Sarothamnus scoparius),
la callune (Calluna vulgaris). Dans la strate herbacée, on peut noter la
canche flexueuse (Deschampsia flexuosa).

h) l' ine l"a i e hyc1 l'om orph e
19
Si les b<:llterncnts de nappe phréatique se font sehlir jusqu'en sutfacc ou que
le niveau imper'méable est superficiel, un type de for'êl, la pineraie hydl'O'
morphe est observée. Nous y trouvons le bouleau, la bourdaine et surtout
la
1l.'loJinie
disposée. en touradons (cf. : station 2b).
3.
L..'aulnaie - frênaie
Dans les stations mal drainées (dépressions, anciens chenaux abandonnés)
l'aulne glutineux (Alnus glutinosa) y troUve son site préférentiel. lei, la
(ou les) différence (s) avec les secteurs hydromorphes p~'éœdents, porte (ni
essentiellement sur la finesse (argiles, limons) du matériau ct plus encore
sur sa richesse en éléments.minéra ux nutritifs disponibles. Les aulnaies
"pures" sont localisées dans les basfonds où le Substl'at alluvionnaire est
formé d'argile, mais aussi de sable stüvant les conditions de dépôt.:..
Là où l'engorgement n'est pas générateur de conditions asphyxiantES cons-
l:1ntes, l'a ulne est mélangé avec le Frêne (li' r'axi nus excels ioc). Ici., le frên
domine IX1I' suite de la richesse lrophique du milieu. Happelons que, surI,
plan nutritionnel, le frêne est une espèce plus exigente que l'aulne .. Le
tapis herbacé des forêts d'aulnaie - frênaie se compose de la canche
cespiteuse, du Carex brizoïdes (sol non calciare), de l'ortie (UrticadioiŒl)
cle'la cil'C.'É'e (Circea lutetiana), de la gr'ande fétuque (J"e~~~~~_gigan~ea),
cie l'impatiente (Impatiens nolj ...!.~ng~l·e), ete. Ce type de forêt, glâceà
l'identité des exigences des espèces qui la mmposenl, peul êtr'e rattaché
à l'association Alneto - F raxinelum.

où les condi~!Qns d'hydromorphie sont permanentes, l'aulne forme des
peuplements "purs" et denses quoique souvent moins vigoureux. La strate
herbacée est alors caractérisée par l'extraordinaire densité de Glrex
hygrophiles (Carex 4longata, C. pendula,' C. maxima). Ici encore, ce; grou
pement assez homogène se .rapproche de l'association (Carici elongatae
Alnetum, Koch, etc ... ).
Un excellent exemple d'aulnaie est celui de Forstfeld, située à la lisière
Est de la Forêt, dans la zone de raccordement entre la lel:rassc de
Haguenau et la plaine rhénane.

20
C:onclusions
L'étude générale de la végétation met en évidence deux f~-leteul's qui
semblent présider - comme il a déjà été signilïé plus haut - à sa lépalti-
lion spati Cl le : le matér ia ugéomorphologique et l' hyc1romorphie. Tl ne peut
en êtr'e autrement, la raison é"idente en étant l'unifor-mité du climéli local.
[l appar'aft donc que la structure d'ensemblede la forêt étudiée est essentiel
lement d' ot'igine géologique et géomorphqlogique. Cette structure a révélé
l'impor·tance des faits suivants:
- natur'e, épaisseur et localisation des matériaux,
-> hydr'omorphie de surface.
En Forêt de Haguenau, les composantes stationnelles semblent i1re les
fa ct eurs de hié rarchisation des principales unilés écologiques.
Le tableau p.21 illustre les relations structure - végétation et le schéma
ci-après explicite.la localisation mutuelle des associations en fonction
cie ces composantes.
< (3)
>
(4)
( 5)
,--
__ o. Oligocène
/" .
(1)
Chênaie - hêtraie acidiphile sur' substrat sableux. Pinel'aic - hêtrLüe.
(2)
Chênaie dégradée: substrat sableux.
(:3)
Aulnaie: dépressions.
(4)
Chênaie - charrnaie sur' affleurement oligocène.
(5)
Aulnaie - frênaie. Chênaie - frênaie sur loess.

:n
-------..--------~------- ---- ---------------- -.---- ---- -------------- ------------ -.------ ----------1
STn UCTUHE
VEGETA1'IüN
- - - - - - - - - · - - - - - - - r - - - - -
Substrat
Conditions de drainage
Types de 1'ol'êts
+ - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 1
Sables
Ji'avor'élbles
pjncr,)ie "put'e" ou
mixte
--------------_ ..- --_ _-----------------
. . .
Sables + limons +
Fa vOl'ables
Chênaie .. Chacmaie
a )'gile
1Jfi t l'a i (~ - C h ê na i c +
J)in sylvcstt,C
-------------------------i
Sables
Défa vorables
P incnt.ie hydromo r'phe
à molinie
Affleurement OhgOCÈrl
Favorables
Chênaie - Charmaie
mé langé a vec des
à Deschampsia cesp.
sab les
[i'onds de vallée
JI'avorables ou défa-
1\\ ul naie à carex hygro
a r' g i Jeu x ct s a b l 0 ..
vorables
philcs + quelques picd:
li n10neux
r-------------------. ---------..-.--------
de frêne
--_.~-
Loess
Peu décar'bonat{~
FI'ênaie .. Chênaie
Sub':>tl'at dt'ain{~
- - - - - - - , - - - - -
Loess
[·'t'ênaie .. Aulnaie à
1
T '''ès dC'carbonéüé
Dntinage moym à
Ca r'ex br iz ordes
faible
A ulnaie - Frênaie à
Carex data
~
..
L
~
Relations entre structure géologiro .. géomorphologique ct la végétation

22
Ces unitL~s écologiques ne peuvent être ducliées avec précision que
péll'
une approche plus appr·orondie. C'est. Ü]OI'S que l'étude stalionnelle
devient la méthode de travail adopU~e.

DEUXIEME PAHTIE
ETUDE STATIONNELLE
Végétation - Géologie - Géomorphologie - Sols

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23
Chclpitr-e 1
LES STATIONS SUH LllVIONS SABe,EUX PEU EPAIS
R appelons que les formations imperméables sont soit des bancs argileux des
substrats pliocènes, soit des marnes oligocènes, Les affleurements d'argiles
pures oligocènes sont rares; parfois ils sont recouverts par des dépôts quater-
naires (sables et limons non loessiques) peu épais,
1. A) Données géomorphologiques
Plateau de pente faible (l - 2°), incliné au Sud et à l'Ouest, Le substrat est
sablo - limoneux en surface, puis argilo - sablo - limoneux à partir de dix
centimètres. En profondeur, ce deuxième ni veau contient des galEts de quartz
Et d'autres cailloux de nature diver'se ; les marnes y sont donc remaniées. A
partir' de 70 cm se trouve le fond marneux également remanié, mais la textur
est plus argileus e.
1. 13) Végétation
Le peuplement végétal est une forêt de chênaie - charmaie bien venante
1
(chêne pédonculé et charme). Le chêne sessile et lehêtre y sont rares. Le
tapis herbacé est dominé par la canche cespiteuse d d'autres espèces amélio
rahtes. Parmi celles-ci nous citons la circée de Paris (Circea ll{tetiana), le-....
millet (Millium ei'fusum), l'oxalis (Oxalis acetosellLl), le laurier' jaune (Lami
galeobdolon), le brachypode des forêts (Brachypodium sil vaticum), la stellair
holostée (Stellaria holostea) et le glechome faux lierre (Glechoma hederacea)
et certains carex (Carex silv<:).tica, ~emota). Nous pouvons rattacher ce
type de forêt à la chênaie - charmaie hygrophile à Deschampsia caespitosa.
Précisons que nous rencontrons l'oxalis aussi bien sur les substrats sableux
faiblement argileux que sur les substr'ats argileux. Dans le premier cas c'ESt
la physico - chimie des roches - mères (substr'ats siliceux) et dans le semnd
la pr'ofondeur de décarbonatation des ar'gilcs calcaires qui, parallè1l:ment et
par des mécanismes différents, expliquent la présence de cette espèce, Les
deux caractét'istiques (substrats sableux acides ou roches mi'U'neuses décarbo
natées) concourent au même but: l'acidification du milieu.

24
1. C )L05 sols co lTespondants
1-, 1 , Etude stationnelle
a) Localisation: Parcelle forestière n° 145 b.
b) Description morphologique du profil :
A
(0-5cm)
l1
- Hydromull - moder de texture saplo - limono - argileuse.
- Consistance plastique - matériau~collant.
Structu['e bien agrégée. Couleur' brun - foncé. Nombreuses racinES et
quelques lombrics.
A
(5 - 10)
12
- Même texture que l'horizon lH'écédent. Consistance également plastiqu
- Horizon suintant le jour' du prélèvement.
- Couleur Jgris - clair. Struetur-e grumeleuse.
II I3
(l0 - 70)
GO
- 110rizon de texture sablo - argilo - limoneu.se (avec quelques galets de
quartz).
Couleur rouille bariolée, ont quelques taches gris - beiges et gris -
verdâtres. Présence de veinules noirâtres qui deviennent de plus en
plus nombreuses et discernables (oxydes probablement ferro - mangar
ques) vers la base de II B
'
GO
III Cg
(70 - 90)
l
- Horizon marquant une discontinuité texturale bien nette (marnES décarb
natées) .

25
Couleur' gris - blanchâtre avec taches rouilles et verdâtres.
- ['résence de concrétions noirâtres, de galets de quartz ct de particules
brilLantes qui semblent être des n'licas (muscovite ).
III Cg 2 (90 - 11 5 cm et +)
Marnes calcaires où s'observent des nodules al' r'ondis, de précipitation
des car'bonates,
- Couleur gris - verdâtre à taches rouilles mieux individualisées que
précédemment, peut-être du fait d'un mei11eur drainage et d'une aératio
plus prononcée,
- Présence de particules micacées .
.."
c) Analyses de caractérlsation (cf. p. 27 )
1,2. Commentaire et conclusion
- Au vu des résultats analytiques, la remarque qui s'impose est la
suivante: la morphologie de l'humus (hydr'omull - moder à structure
grumeleuse) est en discordance avec son activité minéralisatrice
(C IN : 20 à 15) et son taux de saturation (V : 38 à 27). La désaturation
du complexe absorbant et l'élévation du C IN en surface, seraient -
pensons-nous - en liaison avec l'acidité (pH= 4,8) et l'hydromorphie
qui s'exerce depuis l'horizon A
(aspect déLavé), Ces conditions sont
12
défavorables à l'activité biologique et, dans ce cas, les processus
d'humidification sont amoindris, LI hydromorphie serait également à
++
++
+
l'origine du lessivage des cations échangeables (Ca
,Mg
,K
) en
suface. Les faibles teneurs en ces éléments et la valeur du taux de
saturation en A
, semblent en être les preuves,
12
- On note, à partir de II B
' l'augmentation des teneurs en argile,
CO
sesquioxydes libres (F'e203, A1203) et en minéraux argileux altérés
(Al, Si). 11 est à noter que la répartition de l'argile semble bim plus
refléter un gradient granulométl'ique initial qu'un processus de LEssivag

26
qui ne peut cependant êlre écarté. La discontinuité textulale des maté-
t'laux, le type d'humus (mull - moder
acide), l'état du complexe
absorbant en surface, l'évolution des n,1atières organiques et minérales
et enfin les traces d'hydromorphi~, font rattacher ce profll au sol brun
faiblement les si à ps eudogley.

27
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M. F.' : matière fine
résultats non corrigé's par la teneur en eau de l'échantillo
à 105° C.
M. S.
matière sèche
résultats corrigés par la teneur en eau de l'échantillon
à 10So C.
DC : oC ; GO : horizons GO ; AG : Ag ; BG : Bg ; BGO : BGo ; CG : Cg ;
CGO: CG
; m : niveau à concrétion des horizons Bg ; b : niveau enfoui (fossile
O
rnV: MV ; CA : Ca ; MG : Mg ; * : signe de multiplication.

28
Chapitre 2
LES STATIONS SUR LOESS
Nous avons déjà mentionné le rôle que jouaient la texture et les réserves
minérales nutritives de ces matériaux sur la répartition de la végétation. A
celles-ci, il ne faut pas oublier l'hydromorphie dont l'influence est souv61t
déterminante.
1. A) Donné es géomorphologiques
nappelons que les substrats loessiques constituent la plus grande partie de la
composante Nord - Est du massif forestier. Ils se tr'ouvent en mélange de
proportion variable avec les sables quaternaires de la région étudiée. Les
conditions de drainage varient d'une part en fonction de la texture du matériau
et d'autre part selon la topographie des stations. Soulignons aussi que pour
des matériaux essentiellement loessiques, le bilan hydrique de l'épaisseur
des hor'izons décarbonatés. En effet, la dissolution des carbonates dES substra
calcaires Si accompagne géné ralement de la densité dl un tassement du matériE:
qui est à l'origine de l'hydromorphie.
1. B) Végétation
La remarque générale, c'est l'exceptionnelle richesse floristique des for-
mationsloessiques ~ Le tapis herbacé est plus dense que sur les autres
substrats étudiés. La flore herbacée est surtout de type "améliorant". La
végétation ligneuse est celle de l'aulnaie - frênaie ou frênaie quand le substra
est plus drainé. Cette dernière condition favorise également le chêne pédon-
Ollé qui s'y trouve alors en association avec la frênaie. Dans ce type de forêt
l'orme blanc (Ulmus montana) parvient à s'installer. Les espèces "amélio-
rantes" de la variante (frênaie - chênaie) sont généralement les mêmes que
celle de la chênaie - charmaie hygrophile, mais avec ici une diversification
plus prononcée. Parmi elles, nous pouvons citer la circée, deux carex

29
(C<uex remota, i-'-, silvatica), l'odie jaune et le lierre ter-restre.
Quant au cortège floristique de l'aulnaie - frênaie des stations peu drainées,
il est représenté par des hygrophiles strictes (le grand carex: Carex pendul
un iris: Iris pseudacorus ; un carex disposé en buttes touffues et denses:
.
A
le
Carex elongata ; la spirée: Spirea 9\\lmaria ; la balsamine des bois: lmpati~
noli tangere ; une primulacée = mille feuille d'eau; I-lottonia palustris) ou d(
espèces exigeant une certaine humidité du profil. C'est, par exemple, le cas
d'un carex (Carex brizoi"des) qui exige toujours une profondeur de décarbona·
tation supérieure à un seuil qui est, ici, compris entre 45 et 50 cm d'épaiss(
I. C) Les sols correspondants
1. Station sur loess peu décarbonaté (station 17)
1. 1. Etude stationnelle
Cl) Localisation: Forêt communale de Hatten. Parcelle forestière n° 17.
b) Topogl'é.lphie et substrat : Plaine locssique, substrat hétérogène,
station inondable en hiver.
c) Végétation: Forêt de chêne pédonculé et de [rêne. Le charme, l'aubé
pine et le noisetier se rencontrent cà et là. La strate herbacée ESt camp
sée essentiellement du brachypode des forêts (Brachypodium silvaticum
de l'arum ( A. maculatum), de la circée de Paris, du gléchome faux lie
et du laurier jaune. Deux carex (C. remC)ta et C. sil vatica) s'y rencantr,
également fréquemment.
d) Description morphologique du profil
A 1 (0 - 10 cm)
- Hydromull argilo - limoneux.

30
- Str'uctul'e grumeleuse et couleur brun - foncé.
- Oll obser've, à la base de l'horizon, quelques pLages rouilles diffuses.
- Présence de nombreux vers de terre (Lombrics).
- Feutrage dens e de racines.
A
(10-20)
19
- Texture argileuse.
Struct ure grumeleuse moins const ruite que précédemment.
- Couleur brun - clair. Présence de concrÉtions noirâtres.
- Présence de racines.
- Consistance plastique (à l'état humide) et compacte (à l'état sec).
B
(20 - 40)
g
- Texture argileuse.
- Concrétions noirâtres.
Tad1es rouilles nombreuses et bien individualisées
cà et là on observ
des taches verdâtres.
- H acines moins nombreus es.
- Consistance collante.
- Pas de calcaire
++
C
ca
(40 - 70)
GO
- Loess calcaire de texture limono - argileuse.
Couleur jaunâtre parsemée de nombreuses taches gris - beiges (textur
sablo - limoneuse) et verdâtres.
Zone de précipitation calcaire (nodules calcaires de dimensions varia-
bles : 1 mm à 20 mm).
- H acines pour ries
- Veinules noirâtres.

31
e) Analyse de car'aetérisation (cf. p. 32 )
1.2. Commentaire et conclusion
- I-lumus de type hydromull acide (pH = 5,6) et actif (C/N
10).
- Quasi-saturation du complexe absorbant de tous les horizons.
- Les nuxirnunlS de teneurs en fer libre et fi argile se situent en B g
où le C IN est bas. Il n 'y a donc pas de complexation organo - minérale
migration et précipitation du fer en B .
La forte teneur en fer de B
g
g
peut être due à son individualisation sous forme de taches rouilles,
phénomène lié à l'existence des battements de la nappe phréatique,
Le fait que les maximums de fer et d'argile se situent en B , laisse
g
également à penser à un processus de lessivage simultané des deux
éléments. Au vu de l' hété rogénéité texturale du substrat, ce processus
reste délicat à interpréter.
Le type d'humus, sa structure, le taux
de saturation (V) remarquablement satunÉ des horizons, l'évolution
des matières minérales et enfin l'hydromorphie présente depuis l'horiz,
A
, confèrent à ce profil les caractères d'un sol brun fortement
1g
marmorisé sur loess peu décalcifié.
2. Station sur loess très décalcifiés
2. 1. Etudes stationnelles
a) Localisation: Forêt communale de Rittershoffen. Parcelle na 22 .
. . . . . . . .. . . . . . .
b) Topographie et substrat: Dépression inondable en hiver.
Sables + loe
c) Végétation: Forêt de chêne pédonculé et de fr'êne où le charme ESt
relativement fréquent. La différence essentielle par rapport à la station
précédente porte sur le tapis herbacé: celui-ci est efl'ectivement constit
d'un tapis très dense de carex brizofdes ("crin végétal"), espèce calcifug
qui occupe les terrains temporairement inondés sur substrat suffisammel

32
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33
décarbonaté ou franchement acide, Au sein de ce gazon flexueux se
rencontrent surtout le millet (Millium effusum) et lloxalis (Oxalis
acetosella).
d) Description morphologique du profil
A 1 (0 - 5 cm)
.'
- Hydromull limono ..-argileùx .. Structur.e grumeleuse bien construite
(2 - 5 mm), parfois agglomérée en. éléments ,plus grossiers, mais de
structure toujours grumeleuse.
- Couleur noire. Présence de nombreux lombrics.
:; ~ acines nombreuses, Pas de calcaire.
A
(5 - 15) :
1g
Horizon de même textur,e et structure que l'horizon sus-jacent, mais lé
couleur (brun ~ noirâtre) est mouchetée de taches rouilles (zones de
précipitation du fer).
- Présence de racines, Pas de calcaire.
B
(15 - 35) ,
1g
- Horizon de même texture; la fraction argileuse présente dES facettes
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pas, de .calcaire,
B
(35 -50)
2 g
.
- Horizon de même morphologie que précédemment; toutefois, sa
maléabilité est supérieure à celle de B
,
1g

34
Couleur rouille; pr'écisons qu'à l'état sec, ce rouille est plus marqué
qu'en BI
. Pas de calcaire et peu de racines.
g
B
(50 - 66)
3g
Texture sablo - limoneuse. Structure massive.
- Couleur' plus rouille (à l'état sec) que B
.
2g
- Taches gris-beiges limoneuses.
- Prés ence de galets de quartz blancs.
- Présence de quelques concrétions noirâtres.
- Pas de calcaire.
B
(66 - 92)
4g
Même morphologie que B
, mais la couleur rouille est plus prononœe.
3g
- Les cailloux, plus nombreux, sont de taille et de nature diverses.
- Concrétions noi l'âtres plus nombreuses, Pas de calcaire:
II C
(92 - 130)
can
- Marnes calcaires avec des zones de précipitation locale du fer (txhES
rouilles) et du calcaire (nodules).
- Couleur jaunâtre mouchetée de taches gris-beiges et noirâtres.
e) Données analytiques (cf. tableau p. 36 )
2.2. Commentaire
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La- différentiation morphologique de ce profil est la conséquence de
l'hétérogénéité texturale du substrat. En surface, la couverture argilo -
limoneuse prédomine, alors qu 1 en p r'ofondeur la texture grossière devient
++
plus importante. Enfin, en II C ca
nous avons les marnes calcaires.

35
- L'humus de type mull à faciès hydromorphe j11"ésente - au vu des
résultats analytiques - des caraeté r'istiques J'a vorables à la formation
et au rnaintien d'une structure agrégée. Il s'agit, en ce qui conœrne
ces propt'iétés, du rapport C IN (de 9 à Il) et du taux de saturation V
(79 à 84 !Jo) qui est sat uré en profondeur. Nons avons volontairement
subdivisé l'horizon humifère
.en deux parties. La partie supérieure,
peu épaisse (0 - 5 cm) et la partie inférieure mieux développée(5 - 15 cr
ont toutes la: même structure grumeleuse; mais l'horizon inférieur
est plus sensible aux fluctuations du niveau de la nappe phréatiqùe,
témoins les traces d'oxydation du fer (taches rouilles), L'hydromorphie
se manifest ici donc, dès les cinq premiers centimètres (à partir de
A 1 ).
g
- Les minéraux altérés extraits à la solide, ont des teneurs en Al, Si
élevées dans les horizons B . L'évolution de l'argile, du fer Et de
g
l'aluminium libres sont à mettre en rapport avec l'hétérogénéité des
matériaux de cette sation.
- Le type d'humus, hydromull actif et acide (pH = 4 à 5), l'évolution des
m.atières minérales, les nombreuses traces d 'hydromorphie et la
morphologie générale du profil nous font rattacher ce sol au type brun
fortement marmorisé.
3. Station 34
3. 1. Etude
stationnelle
a) Localisation: Forêt communale de Hatten. Parcelle nO 34.
b) Topographie et subst rat : Chenal temporaire d'un ruisselet très évasé
substrat loessique remanié, calcaire dès les vingt cinq premiers cmti-
mètres.
cl Végétation: Aulnaie presque pure où l'orme de montagne (Ulmus
montana) et le frêne sont rares. Tapis de fougères très dens,ES, surtout

36
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37
[ol'rné par la rarissime Dl'yopteris thelyptcr'is A. Gl'ay l'cnfermant
divers carex ( C. gr'acilis, C
elongata, C. remota, ... ) et Solanum
dulcamara.
d) Description morphologique du profil
Al (0 - 10 cm)
- Anmoor en période humide et hydromull en saison sèche.
- Texture argilo - limoneuse. ,Consistance plastique.
- H acines nombreuses. Présence de lombdcs.
- Pas de calcaire. Couleur noire
A
(10 - 25)
1g
Borizon assez semblable, mais talus clair et moucheté de taches
rouilles.
Texture légèrement moins argileus e.
- 11 acines moins nombreuses.
- llolizon calcaire sablo - limono - argileux de consistance plastique Et
collante.
Couleur gris rouille parsemée de taches gris beiges.
- Encore des racines.
Horizon calcaire de mêmes caractéristiques physiques, mais de CDulew
gl"ls beige mouchetée de taches noirâtres.
- Présence de concr'étions ferrugineuses.

38
G Ca (inf. 55 cm)
r
- GIey loessique localement oxydé, de consistance collante et compacte,
calcaire.
- Couleur gris verdâtre à quelques taches rouilles et noirâtres.
- Présence de nodules calcaires arrondis.
e) Analyses de caractérisation (cf. p.39 )
3.2. Commentaire et conclusion
I1umusde type anmoor modérément acide (pH
G)etaetif(C/N< Il).
Quasi saturation du complexe absorbant de tous les horizons. En été,
nous avons observé que l'hydromull a une structure bien agrégée, eûntra
rement à ce qui se passe en hiver. Nous constatons donc que la structur
de l'humus est soumise aux conditions var'iables du pédoclimat de la
station. La connaissance parfaite de la durée de chaque périodè (saturat
par l'eau et dessication du profil) est d'un intérêt primordial pour la
compréhension des processus d'humification et de ce fait, d'une analYSE
plus fine des mécanismes pédogénétiques dominants. La forte épaisseur
de l'horizon GO (25 - 55 cm) révèle l'importance de l'amplitude de la
nappe phréatique.
Nous sommes étonœs par la proximité de l'horizon calcaire (à 25 cm de
profondeur) alors qulil est profond (à 120 cm de profondeur) sous un
peuplement de chênaie distant de quelques mètres de la station 34. Ce
fait ser.ait probablement à mettre en rapport avec l'apport de matériaux
plus riches en cet élément.
Le type d'humus, anmoor eutrophe à C IN < 13, les conditions pédoclirr
tiques (hydromorphie temporaire), l'évolution de la matière organique
(14 % m. o. en Al et 13 % en A
) et
la morphologie du profil (A GO Gr
1g
permettent de dire qu'on a afl'aire à un sol humique à gley calcaire.

39
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40
Chapilre:3
LES STATIONS sun Sl\\BL...JES
I) Sables blancs pliocènes bien drainés
1. A) Géomor'phologie
Nous avons déjà dit que les sables pliocènes ou quaternaires occupent une
grande partie de la Forêt de Haguenau. Indépendamment de l'épaisseur de
ces substr'ats, la topographie détermine aussi des types de structures géo-
morphologiques. Les variations que l'on obser ve au ni veau de ces structures,
concernent également les teneurs en matières minérales fines (ar'gile et limo
qui ont une part importante dans le bilan hydrique des stations, H appElons que
c'est le facteur bilan hydrique, qui est à la base d' une ségrégation de la végé-
tation sur les sables bien drainés.
!. B~égétation
Elle est essentiellement formée de forêts de résinEUx (Pin sylvestre) ou de
forêt mixte (Pin - Hêtre) lorsque l 'humidité est suffisante sans êt re eccessi ve
Quand le substrat est moins frais, le chêne sessile trou ve des conditions éco
logiques favorables qui lui permettent de s'installer, Le tapis herbacé est
généralement formé par des espèces acidifiantes (Œnche flexueuse, myrtille~
mais il est souvent assez pauvre. Les traitements forestiers et lES actions
anthropiques pour raient, en partie, en être tenus pour responsables.
1. C) Les sols correspondants
1. Station 89 a : Forêt ilidi vise
1. 1. Etude
stationnelle

41
a) Localisation: Houte Haguenau - Soufflenheim - Parcelle 89 a.
b) Topographie et substrat: Plateau sableux, entaillé par des valléES
encaissées par l'Eberbach (au Nord) et le Brumbach (au Sud). Substrat
argileux à partir de 5 m en profondeur (observation d'une carrière dans
le secteur).
c) Végétation: Elle est constituée de Pineraie presque pure dont le cortèg
floristique se compose de Canche flexueuse, Fougère aigle, Bourdaine,
Myrtille, On trouve cà et là quelques pieds de Hêtre et de Chêne sessile,
ct) Descr'iption morphologique du profil
- MOl'-moder sableux,
- Structure particulaire friable,
- Présence de graviers et de cailloux,
Couleur noire,
- Hacines nombreuses.
- 11orizon de texture sableuse + graviers de taille et de nature diverses,
- Structure padiculaire friable,
- Couleur brun 7"chocolatée qui rappelle l'horiwn A 1 de la station 50
située en milieu hydromorphe.
- H acines nombreuses.
B (30 - 52 )
Même texture que A J -
mais la couleur est br'un - l'ouille.
- Sables plus grossiers.

42
- St/'ueture particulaire friable.
ç à el là on observe quelques vieilles racines pou/Ties et quelques
taches dont la morphologie l'appelle l'horizon sous-jacent (Al -
).
Cl (52 - 66)
Texture sableuse grossière. Les graviers sont plus nombreux à partir
de 60 cm,
- Ici, les graviers et les cailloux de nature fer romanganique et mangano-
siliceuse, ont la particularité d'offrir une color.ation qui fait pEnser
à la 'couleur de peau de panthère" ; remarquons à ce sujet que cette
particularité est peut -être à l'origine d'une production, plus forte, de
minéra ux libres (fer notamment: 4,5 %0 Fe) dans un horizon C aussi
profond) ,
- Couleur: sables roses délavés.
C
(66 cm et +)
2
- Même texture que Cl' si ce n'est que les sables (blanchis ici) et les
gr'a viers (moins nombreux),
- Galels de qua rtz et de grès très alté rés. Cette altération explique, en
partie, la teneur relativement élevée (2,5 %0 Fe) en fer dans cet horizo
e) Analyse de caractérisation (cf. tableau p. 43)
1.2. Commentaire
Le type d'humus (mor - moder actif CIN < 30), le pH acide (3 à 4,5) des
horizons, l'évolution croissante, de bas en haut, de la fraction argileuse,
la diminution du C IN avec la profondeur, l'accumulation importante dl Ah
minium libre en B et enfin la morphologie du profil, sont des indices d'ur
sol oc l'e podzolique.

43
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44
2. Station 89 : Fod~t domaniale
2. 1. Etudes stationnelles
a) Localisation; Parcelle forestière n° 89 (Houte d' Esbach).
b) Topographie - Substrat: Sables pliocènes. Milieu de pente faiblement
c) Végétation: Peuplement mixte (Hêtre - Pin) à litière de feuillus prédo
minante. On y observe le Chêne sessile et la Canche flexueuse.
d) Descr'iption morphologique du profil :
A
(0-7)
O
- Moder sableux. Grains de sable blanchis. Structure particulaire friable
- Couleur noire. Chevelure
racinaire dense.
A
(7-10)
1
- Borizon de texture sableuse.
- Structure particulaire, moins friable que A
'
O
- Couleur' brun - chocolatée.
- R ac:ines nombreuses.
(E) (10 - 40)
- Texture sableuse + galets de quartz.
- Couleur brune.
- Structure padiculaire.
- n acines moins nombreus es.

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46
(B)/C (40 - 93)
- Même texture que Ilhorizon sous - jas cent précédent. Précisons que les
cailloux (2 - 3 cm) deviennent plus nombreux et plus grossiers (ceci
rappelle les dépôts pliocènes (cf : G. Morel, 1970).
- Horizon blanchi progressivement vers la bas e.
- Couleur brun - claire.H acines moins nombreuses.
C (93 à 150 et +)
Même texture que Bic, mais les sables sont blanchis (il s'agit -selon
Geissert, comm. orale - des sables pliocènes) et les éléments caillou-
teux moins nombreux.
P résencede quelques racines.
e) Analyses de caractérisation ( cf. tablEflu p. 45)
2.2. Commentaire
Le type d'humus, l'évolution des sesquioxydes libres et
des minéraux
fortement alté rés, la dynamique de l'Aluminium et l'évolution du fer Et
de l'argile, nous permettent de classer ce sol parmi les sols ocres pal zo-
liques. Le "ventre" pour l'Alumine
libre se situe en (B) où l'on note
égalemmt un maximum pour les minéraux altérés extraits à la soude
3. St a t ion 7 3 .
3. 1. Etudes stationnelles
a) l-Jocalîsation : Parcelle foresière n° 73 (Route des .Juifs, près de la
............ ......
"
Maison F'orestièce d'Eberbach).

47
b) Topogt'élphie et substrat: Plateau faiblement incliné vers l'Eberbach
à l'Ouest et le Brumbach à l' Est. Sa.bles pliocènes bien drainés.
c) Végétation: Le Pin sylvestre constitue le peuplement dominant. Çà et
là se trouvent quelques pieds de Chêne sessile, d'Epicéa, de Hêtre Et
de Bourdaine. La flore herbacée est formée de Canche flexueuse, de
Fougère aigle, de Myrtille et du Chèvrefeuille des bois (Lonicera peri-
clymenum). Pr'écisons que la Bourdaine, comme la Surelle, se renCDn-
tre dans des milieux de signification écologique différente (milieu hy-
dromorphe et milieu bien drainé).
d) Description morphologique du profil :
- Moder sableux.
Couleur noire, petits grains de quartz délavés.
- Structure padiculaire friable.
- Chevelu racinaire dense.
Al (11 - 20)
- Hor'izon de texture sableuse.
- Structure particulaire friable.
- Couleur brun foncé, fer plus important.
- Grains de quartz délavés.
Racines nombreuses, mais ici, elles sont plus développées qu'en AOI Al
(B) (20 - 35):
- Texture sableuse.
- Couleur bl'une ( mais cette teinte rappelle celle de l'horizon homologue
de la station 89 al' lequel horizon reste
néanmoins peu foncé).

48
Str'uct.ur'e pal'ticulaire ; gr'ains de quar'tz entouL"és d'oxydes bruns.
- Galets de quartz + autres éléments caillouteux de taille et nature di-
ver'ses.
- Hacines nombreuses.
(B)/C (35 - 45)
- Texture sableuse.
- Couleur brun - clair, plus clair vers la base.
- Structure particulaire.
- .Présence de quelques racinés.
C (> 45)
- Texture sableuse (sables blancs pliocènes) -1- quelques lentilles sablo-
limoneuses, dues à 11 état frais, friables à l'état sec.
e) Analyse de caractérisation (cf. tableau p. 49)
3.2. Commentaire
L'humus moder acide (pH::: 3,5) a une activité minéralisatrice faible
(C /N
24). Par contre, l' horizon d'accumulation organique (A 1) offre
un pouvoir minéralisateur plus élevé (C/N ::: 17,4). Il semble (Ovchinniko
1965 ; Duchaufour, 1970) que cette activité biochimique en Al est lié.e au
type de composés humiques qui s'y trouvent, composés définis par le typ'
d'azote (azote aminé) qu'ils contiennent.
La morphologie de ce profil rappelle le sol oc re podzolique de la station
89 a (Forêt résineuse) où la tendance ocreuse est peu prononœe. Les
analyses de caractérisation mettent en évidence une altération croissante
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de bas en haut pour les minéraux amorphes ext raits Q..H réactif combiné.
Cependant, la faible teneur en fer libre (en AO/A ) est probablemEnt le
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t'ésultat d'une pollution éolienne d'un matériau pauvre en fer.

49
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50
Les CDurbes de répartition des matières fines minérales font ressortir

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B
et pour l'Aluminium en Bic. La
dynamique des deux éléments nous semble être sous la dépendance de
processus différents.
Le type d'humus, la coloration ocracée de l'horizon (B), l'évolution dES
fractions fines minérales et surtout la dynamique caractérisée deI' Alumi-
nium (KAl = 3,3) font de ce profil un sol ocre podzolique.
II. Sables quaternaires reposant sur l'oligocène marneux peu profond
Les teneurs en argile des substrat.s sableux, dépassent rarement 7 à 8 %.
C.ependa.nt, ce seuil peut être dépassé (> 8 %)
sur certains substrats sableux
reposant sur les marnes oligocènes. Dans ces conditions, nous assistons à des
variations pédoclimatiques importantes. Ces variations concernent notamment
le bilan hydrique. Il en résulte des modifications au ni vea u du peuplement végéta
le type de peuplement rencontré est la hêtraie - chênaie - char maie à litière
l'améliorante" .
rI. A) Données géomo rphologiques
La station est à mi versant, au pied d'un plateau faiblement incliné (l - 30).
Le substrat est sablo -argilo - limoneux dans les horizons de surface (A 1)
et les horizons B , plus profonds. Le support de. ces matériaux est le substra
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tum oligocène (marnes).
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II. B) Végétation
La végétation est aujourd'hui constituée de chêne pédonculé et de hêtre. Le
charme s'y trouve associé. ç à et là se dressent peu majestueusement, quàqu
pieds de chêne rouvre (Quercus sessiliflora). La strate arbusti ve est essentil
lement formée de bourdaine (Hhamnus frangula). Il semble (comm. orale de
Ml' Muller, M. F. de Mattsthal) que le peuplemmt ligneux atteint 140 à 160 an

51
et que certains ch~nes sont plus âgés.
La flore herbacée se compose d'espèces indicatrices de conditions favorables
à l'activité biologique. Ii n'y a pas accumulation de matière organique non
décomposée. Parmi les espèces "!1méliorantes" nous pouvons citEr : Circea
lutetiana, Lamium galeobdolon, Glechoma hederacea, Brachypodium sil vatirur
Millium effusum, Fraxinus excelsior, Oxalis acetosella.
II. C) Les sols corTespondants
1. Station 127 b
1. 1. Etudes stationnelles
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a) Localisation: Parcelle. forestière n° 127 b. Route Haguena u - MErtzwill
b) Description morphologique du profil
AU (0 - 10)
- Mull sablo - argileux, légèrement limoneux.
- Matière organique bien incorporée à la fraction minérale.
- Présence de lombrics et de mille pattes.
- St ['ucture grumeleuse bien construite.
- Couleur brun foncée.
- Galets de taille et de nature diverses .
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Même texture que l' horizon sus-jacent, mais ici les cailloux sont
plus grossiers. Galets de quartz (peu altérés), de grès (très altérés).
- Structure grumeleuse; friable à l'état sec.

52
- Couleur brune uniforme parsemée de quelquES taches rouilles foncées
(zones locales de précipitation du fer).
- TI acines moins. nombreus es que précédemment.
Bg
(20 - 40) :
1
- Texture plus argileuse que A
; les galets de grès semblent plus
12
nombreux et plus altérés ; concrétions noires d 1o~ydes manganiques.
- Tendance au durcissement. mais reste moyennement friable.
- Couleur gris foncé'e à gris noire; présence de taches noirâtres (proba-
blement éléments gréseux très altérés ou anciens canaux racinaires).
- Présence de racines.
Bg
(40 - 70)
2
- Horizon suintant le jour du prélèvement (remontée de la nappe phréatiquE
- Texture sableuse plus grossière; cailloux et galets sont plus grossiers.
- Couleur gris claire marquant
une limite nette avec Bg
sus-jacent.
1
Plages rouilles à l'état sec.
Pas de tendance au durcissement
meuble.
- Présence de racines.
II Cg
(70 - 170)
1
- Horizon marqtlant une discontinuité texturale nette (marnes oligocènES
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décarbonatées) !.:,.:..,.'
Présence de graviers; de racines dispersées.
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- Couleur rouille ~on; uniforme; plages ver·dâtres (Fer réduit (Fe
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insoluble) et taches nàirâtres. Ces taches semblent être du grès très
altéré.
II Cg
(inf. à 170)
2
- Marnes gris
verdâtres; présence de nodules calcaires et de quelques
galets de quartz. Matériau collant.

53
c) Analyses de caractérisation (cf. p. 54 )
1.2. Commentaire et conclusion
- Nous sommes en présence d'un profil hétérogène constitué par la
super'position de deux substratums, sableux en surface et marneux à
partir de 40 cm.
- Humus de type mull grumeleux acide (pH = 5, 3). Evolution parallèle
des teneur's en fer libre et en argile dans les borizons de surface
(A 1 et Bg 1)' Nous constatons quelques indicES d' altération des argiles
en Bg
(augmentation de la teneur en Al (0,8 %) extrait à la sonde) et
1
en Dg
(baiss e de la capacité dl échange cationique). Les sesquioxydes
2
libres (Al, Fe) ont des teneurs élevées en II Cg
où le poucentage
1
d'argile est maximum; ceci est à mettre en rapport avec le type de
matériau (marnes).
- Faible teneur en eau (H 0 105° C) de II Cg l'
2
La discontinuité texturale du profil, le type d'humus et l'évolution des
matières minérales nous autorisent à considérer ce sol comme un sol
brun à pseudogley primaire.
III. Les sables mal drainés
III. A) Géomorphologie,
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Ici, le facteur eau jou~ 'un rôle de premier plan. Les stations mal drainées
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sont, soit des substrats sableux soumis à de fortes amplitudes de battement
de la nappe, soit des stations à position topographique en cuvette. L'hydromor
phie temporaire ou permanente résulte, soit d'un drainage des versants laté-
raux, soit d'une remontée de la nappe d'eau .. Les conditions réductrices y
sont fréquentes. Il faut également ajouter d'autres conditions géomorphologiqu
peu favorables au drainage des eaux; ce sont les substrats marno - sableux et
les anciens chenaux.

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56
d) Description morphologique du profil
A
(0 - 1 cm)
OO
- Litière mixte (feuillus + résineux) en décomposition.
A
(1 -10)
O
- Mor - moder sablonneux.
Structure fibreuse. Matière organique non incor'porée à la matière
minérale ess entiellement constituée de grains de quartz blanchis.
- Couleur noire.
- Limite nette avec l'horizon sous.;. jacent.
- Présence de fins chevelus racinaires.
A
(10 - 16/25)
2
Borizon humifère appauvri en matière organique. Texture sableuse +
cailloux de taille et de nature variées.
- Structure particulaire.
- Limite nette mais sinueuse.
'IL
- Hacines nombreuses.
- Couleur brun clair.
B
(25 - 45)
s
- Texture sableuse + cailloux de nature variée.
Structur'e particulaire friable.
- Couleur rouille.
- Limite non nette.
- Racines nombreüses dont certaines en voie de décomposition.

55
Lor'sque les sables sont soumis à des battements de nappe fréquents, la
végétation observée est constituée de bouleau pubescent et verruqueux, de
pin sylvestre, mais surtout de molinie, indicatrice fidèle de la persistance
de l' hydromorphie. On y trouve parfois aussi la fougère aigle qui tend à la
monospécificité parmi les espèces du tapis herbacé (station 50).
Dans les cuvetLes ou dans les anciens bras morts de r'i vi,èl'C, le type physio-
nomique de végétation est l'aulnaie. Dans ces aulnaies, l'activité biologique
est favori.sée par la présence d'une microflore aérobie et anaérobie. Nous
a vans (:onstaté qu'il n'est pas rare d'observer différents types morphologiques
d' humus suivant les saisons (hydromull en été et anmoor en hi ver).
La strate herbacée des aulnaies est surtout formée de di vers es laiches dont
le Cat'ex elongata, du prêle d'hiver (Equisetum bie111ale),
d'iris jaune (Iris
pseudacorus), mais aussi de surelle.
Dans les pages qui suivent, nous présenterons les stations soumises aux
ronditions d'hydromorphie temporaire ou persistante.
nI. C ) Les sols correspondants
1. Station 28
1. 1. Etudes stationnel1es
a) Localisation : Forêt domaniale. Parcelle forestière n° 28.
b) Topographie et substrat: Plateau sableux faiblement incliné vers la
Zinsel du Nord à llEst. Substrat soumis à de fortes amplitudes de batte-
ment de nappe phréatique.
cl Végétation: Pineraie - hêtraie avec Vaccinium 111.1 dillus, Dcschampsia
flexuosa, Ilex aquifolium, Pteridium aquilinum.

57
Texture sableuse + cailloux de taille plus grossière.
- Structure particulaire friable à l'état sec.
- Limite non nette.
Couleur gris claire parsemée de taches gris beiges. Présence de
veinules rouilles qui semblent être du grès altéré.
- R acines présen~es.
- Horizon de texture sableuse.
- Couleur rouille. Tendance au durcissement qui n'est pas continu.
- Présence de concrétions noires.
- Présence de galets de grès très altérés. Sur ces galets on observe un
"crépissage" de nature sablo- argileuse.
- l~ xines présentes, mais certaines sont en décomposition.
- Limite non nette.
Cet horizon remonte souvent jusqu 1 à 40 cm près de la surface (cECi ne
facilite pas l'interprétation des processus de pédogenèse car les
risques d' erreur de confusion avec B
sont possibles).
s
Il B
b ( 75 - 160)
s2
- Texture sableùse.
Couleur grisr:ouille à gris rose, mais à prédominance brun jaun2tre .
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- Présence de lentilles sablo - limono - argilEUses.
- nacines pourries. au niveau des nots sableux grossiers.
- Structure poudreuse à l'état sec; odeur particulière.
II C b (160 - 1 90 et +)
- Texture sableuse.

58
- Couleur' : sables roses délavés.
- Çà et là on observe des plages de l'horizon sus-jacent.
e) Analyse de cal'actérisation (cf. p. 59 )
1.2. Commentaire
La premièr'e r'emarque concernant ce profil c'est sa complexité morpho-
logiqlle. Précisons que le deuxième matériau à partir de II A b ESt plus
2
gl'avionnaire que le matériau de surface. Drux niveaux distincts de pro-
cessus pédogénétiques se dégagent. En surface, une pédogenèse l'récente ll
est padaitement décelable, témoins l'évolution du rapport C IN (= 31,3).
de l'humus et des horizons A
(C/N = 22,4) et B
(C/N = 17,8). Il Y a
2
sl
également lieu de rappeler qu'on assiste à une accumulation impodante
de bases échangeables en surface; ceci explique la relative élévation du
taux de saturat-iqn (V = 14 %) de l'horizon A
par rapport aux horiwns
OO
A 0 (V = 4, 4), A 2 (5 %) et B sI (10, 9 %).
En profondeur, l'édification d' horizons appau vris (ll A b) et Enrichis
2
(II B lb) en sesquioxydes libres (Al, Fe) semble être sous le contrôle
s
de mécanismes différents. Ces mécanismes, pensons - nous, sont plus
anciens et plus importants que ceux qui slex~rœnt aujourd'hui dans la
partie supérieure du profil.
Conclusion
Le type d'humus (mol" !poder inactif C IN = 31), l'évolution des éléments
Fer et Aluminium, de la fraction argileuse, de la matière organique et lES
traces d'hydromorphie nous autorisent à considérer ce sol comme un poclzü
hydromorphe complexe.
2. Station 50
2.1. Etudes stationnelles

59
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b) Topogr'aphie et substcat : Bas de pente; station inondable; substrat
sab leux--;, En pl'ofondeur set rouvent des sables rhénans l'ouillES verdât l'es,
riches en muscovite (mica blanc) ; nous les avons atteints à la tan-ière
en l'aisant un sondage dans un fossé de drainage.
c) Végétation: Il s'agit d' un peuplement de pin sylvestre en mélange avec
l'épicéa. Au dire du Chef de secteur forestier, Monsieul- Titzenthaler,
certains arbres auraient 93 à 100 ans. Le sous - bois est ESsentiellement
1'ol'mé de fougère aigle. Le tapis herbacé bien peu représenté, se CDmpose
de canche rlexueuse et de myrtille.' Çà et là se trouvent dES individus
isolés de chênes et de hêtres chétifs. Par contr'e, la fougère aigle se
maintient confortablement.
d) Description morphologique du profil :
A
(0 - 15 cm)
O
- Hydromor sableux.
- Structure fibreuse. Tendance plastique.
- Grains de quartz délavés + graviers quartzeux.
- Hacines nombreuses.
Horizon de couleur brun noire progr'essivement appauvl'i en matière
organique vers la base.
Bh (15 - 25 )
- Texture sableuse + graviers quartzeux.
Structure particulaire ; grains de sable enrobés de matière ol-ganique.
- Couleur brun foncée tirant sur le brun chocolaté foncé. Lirnite bien
visible, mais à contow' s irréguliers.
- Racines nombreuses.
- T.endance à la compacité par rapport à A '
O

61
IL C
( 25 - 45 cm)
GO
- Texture sableuse. Les graviers deviennent ici, plus grossiers et plus
nombreux.
- Couleur gris foncé avec taches rouilles. Limite nette avec l'horizon
sus-jacent.
lnf. à 45 cm
- 1-1 OJi zon non atteint.
- Les sables coulaient en raison de la remontée de la nappe phréatique.
Nous avons cependant remarqué que les cailloux sont de plus en plus
nombreux vers la profondeur.
e) Analyses de caractérisation (cf. p. 62 ).
2. 1. Commentaire
- Profil complexe formé par la superposition de deux matériaux, l'Ull
sablo - limoneux en surface et l'autre sableux et gravionnaire en pro-
fondeu 1'.
Humus de type mor humide et acide (pH = 3, 3), C IN élevé (> 30).
Horizon Eh moyennement hUmifère.
La couleur brun foncée de Bh et les pellicules brunes autour des matière
minérales, conduisent à penser qu'il y a eu romplexation du fer, migra-
tion, précipitatiç)/1 et édification de cet horizon; on y note un léger
maximum pour l'argile.
Le type d'humus, l'évolution des matières orgal1lques et minérales, la
morphologie du profil et enfin, le rôle joué par les battements de nappe,
pe'rmettent de considérer ce sol comme un podzol hydromorphe.

62
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63
:3. Station 89 b / 89 a 2
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3. 1. Eludes stationnelles
a) Localisation: Route Haguenau - Eschbach. Parcelle n° 89 b / 89 a 2.
b) Topographie et substrat: Plateau peu élevé. Sables pliocènes plus ou
moins argileux en surface; le substrat oligocène remanié et décalcifié à
moins d'un mètre de profondeur. Station inondable.
c) Végét~tion : Il s'agit d'un pineraie hydromorphe dont le tapis herbacé
est presque exclusivement formé de molinie. ç à et là on observe quelques
pieds de bouleau pubescent. Les conditions asphyxiantes sont fréquEntes
dans la station.
d) Descdption morphologique du profil:
A
(0 - 6 cm)
O
Mor humide. Couleur noire.
- Consistance plastique en hi ver. Grains de quartz blanchis, emprisonnés
dans la matière organique construite sur le type fibreux.
-Feutrage dense de racines (peu développées).
Al (6 -11)
- Texture sableqse ; présence de galets de quartz et de grès de dimensions
vadablcs (l - 2 cm).
- Structure particulaire.
Couleur gris - brun, mouchetée d'îlots brun - foncés (zones de précipi-
tation du fer en aérobiose). La morphologie de cet horizon rappelle
l'horizon Al édifié sur des substrats sableux bien dr'ainés.
- Hacines nombreuses.
- Limite nette avec l'horizon sus-jacent.

64
Uor'izon de texture sableuse plus ou moins limoneuse. Présence de
galets de quartz et de grès de taille variable (1 mm - 20 mm).
- Couleur gris
claire (délavé). Présence d'anciennes cavités racinaires
de couleur rouille.
- Hacines peu nombreuses.
Bg
/ II Cg
(32 - 100)
111
1
- Textur'e sableuse, légèrement limoneuse.
- Couleur gris beige avec des taches rouilles bien individualisées sont
pal'semées, par endroits, de taches roses de textur'e plus sableuse.
Présence de concrétions noirâtres (probablement des oxydes ferro -
manganiques). Matériau faiblement collant.
- ç à et là on observe des plages de texture sablo - limono - argileuse.
- llorizon suintant le jour du prélèvement.
II Cg
/ II Cg
(100 - 110)
1
2
- Texture plus argileuse.
- Structure massive.
Couleur marquée par des taches rouilles qui, ici, sont plus nombreus
Veinules noirâtres non identifiables.
- Sur les parties plus argileuses, on observe des particules brillantes
identifiables.
- ç à et là des taches d'oxydation du fer et des taches verdâtres (Fer
réduit insoluble).
11 Cg
(110 - 140)
2
l-Jorizon dont la morphologie est la même que l'horizon sus-jacent.
Toutefois, les particules brillantes sont plus discer'nables (muscovite).
- La présence du mica blanc n'est pas sans rappor't avec le type génétiqu
\\
de matériau déjà défini (cf. 1° partie: màrnes oligocènes: couches à
melettes) .

65
c)
Analyses de caractérisaLion (cf. p. 66 )
~, 2. Commentaire et conclusion
- P l'o[il hétérogène: discontinuité texturale bien nette en profondeur.
- Accumulation importante de matière organique dans l'horizon A a (39,9 %
m. o. ) ; humus acide (pH: 3,6 à 3, 9) ; le pH diminue a vec la profond eu!',
- Capacité d'échange élevé en Aa (T = 49,94 ; colloïdes organiques) et
clans les horizons profonds II Cg (T = Il,9 à 14,1
; colloïdes minéraux)
- L'horizon A
blanchi a un CIN élevé (24,6) et une teneur en argile rela-
2
tivement élevée (> 8 %) par rapport à Dg
III Cg ,
,
Dl
1
- Conclusion: Le type d'humus, la morphologie du profil (traces d'oxyda-
tion du fer, concrétions noirâtres), l'évolution des matières organiques
et minérales et enfin, la discontinuité texturale des matériaux font de
ce sol un sol podzolique à pseudogley.
4. Sta t i on 219
4. 1. Etudes stationnelles
a) Localisation: Forêt indivise. Secteur 'de Birklach. Allée c1u Hendel.
Par'celle n° 219.
b) Topographie et substrat: Dépression fer'mée inondable. Sables plus ou
moins argilèux et limoneux en surface.
c) Végétation:
Aulnaie avec quelques pieds de bouleau verruqueux (Betula
verrucosa) et des faciès de prêle d'hiver (Equisetum hiemale). La flore
herbacée se compose de Deschampsia caesp., Luzula pilosa, Iris pseuda
corus, Molinia eoerulea et Oxalis ae etosella.
d) Descl'iption morphologique du profil:

66
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67
A
(0-21cm)
1
- Anmoor (hiver) ou hyclromull (été) sablo - argileux.
- Structur'e grumeleuse. Couleur noire. Présence de lombrics.
- naeines nombreus es.
Ag(21 - 65)'
Horizon de texture sablo - argileuse
consistance plastique et matériau
collant.
- Couleur rouille jaunâtre foncé. Zone de précipitation du fer.
- Pl'ésence de racines.
Ag 1 GO (65 - 68)
- Horizon peu épais, sableux.
- Structure non construite.
Couleur gris rouille uniforme parsemée de plages gris beiges de
texture sablo - limoneuse.
- P eu de racines.
GO ( 68 - 90)
- Texture sableuse.
- Consistance pâteuse.
- Couleur jaunâtre rouille (plus rouille que Agi GO et plus clair que Ag où
la teneur en fer libre est forte). Présence d.e graviers.
C 11 (90 - 130)
- Textur'e sableuse.
- Structure non constr'uite. Consistance pâteuse.
- Couleur gris - l'ose clair.
- J:las de racines.

68
C 1 2 (130 et +)
- Textur'e sableuse.
- Couleur gris - beige à gris verdâtre clair.
- La color'ation gris verdâtre serait à mettre en rapport avec 1';:lp[Aroche
des marnes oligocènes situées plus profondément; ce qui confirmerait
l'hypothèse de la position topographique en cuvette de la station
e) Analyses de cat'actérisation (cf. p. 69
4.2, Commentaire et conclusion
Humus modérément acide (pH::: 5,9) et actif (C/N = 10,4). La rouleur
noire est le reflet de 11 acti vité des microo'rganismes responsables de la
synthèse des composés organiques mélanjsants ; le taux de saturation
V (::: 69,3) Y reste faible, début d'altération du complexe absorbant.
++
++
L'accumulation superfici.elle des cations échangeables (Ca
, Mg
)
nous semble être en rapport avec la biologie de la salion (aulnaie à
++
++
litière améliorante riche en Ca
, Mg
) et la physico - chimie
(réserves minérales argilo - limoneuses plus importantes) des horizons
de SUl'face.
- Accum ulation également importante dl argile et de miné ra ux amorphES
°
°
(l''e
, A1
, Si) en Ag.
2
3
2
3
- pH basique de tous les horizons. En C Il l'alcalinité est for'te (pB = 3,3),
la teneur ènmatière organique y est minimum (0, 03 %) ; il est possible
que ceci soit dO à l'appauvrissement en matière organique qui, il faut
.
+
le rappeler, constitue la source des ions H , et donc de l'acidité
(organique).
- Le type de matériau (sables argilo - limoneux), 11 importance des
battem ents de la nappe phréatique (les phénomènesd 'oxydo - léduetion),
\\;1
"bipolarité" de l'humus, le développement de A 1 (épaisseur> 20 cm)
cl enfin l'évolution des matières minérales, conrèn~nt à ce profil, les
caracièr'es d'un sol humique à gley (à anrnoor mésotrophe).

69
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70
5. Station 2 b
5. 1. Etudes stationnelles
a) Localisation: Forêt domaniale. Parcelle forestière n° 2 b.
b) Topographie et substrat: Dépression avec réalluvionnement argileux
........................
en surface et en profondeur, le support pliocène sableux.
c) Végétation: Jeune pineraie hydromorphe. Le port des arbres est très
.............
défectueux. Le tapis herbacé est presque exclusivement formé de molinie
disposée en touradons.
d) Description morphologique du profil ;
A
(0 - 16 cm)
O
- Bydromofr argileux.
- Stl'uctur'e plastique.
- Grains de sable déla vés.
Feutrage dense de racines.
- Couleur noire.
A
(16 - ~:l2) ;
1g
- Texture argileuse.
- Cons istance plastique.
- Couleur brun noire avec quelques taches brunâtres.
- Racines nombreuses.
,
IIGr
(32 - 84)
1
- Texture sableuse. Sables délavés. Présence de gravi ers.

71
U Gr
(84 - 120)
2
Même texture que précédemment
ici les cailloux et les sables sont
plus gr'oss iers.
Couleur brun clair
odeur particulière (putréfaction de composés
azotés et sulfurés).
e) Analys e de caractérisation (cf. p. 72 )
5.2. Commentaire et conclusion
Nous sommes en présence d'un profil complexe. En surfaœ, le substrat
essentiellement argileux, joue le rôle d'un frein à l'égard des proCESsus
d'entraf'nement vertical des éléments organo - métalliques. Dans ce cas',
nous pensons que les processus ayant présidé à l'édification des horizons
profonds, sont' différents de ceux qui s'exercent en surface.
Le pI-J (3,2) acide de l'humus (hydromoor), l'aspect délavé des grains
de quartz et le ta,ux de saturation V (= 7,1 %) en A ' nous conduisent
O
à penser à l'existence de composés organiques à caractère "agressif"
vis à vis des éléments minéraux. Le C IN est anormalement bas (16)
pour le type d'humus observé; rappelons qu'il est généralemmt \\oisin
de 30.
- Accumulation import.ante d'Aluminium et de Fer libres en surfaœ ;
elles serait. en rapport avec le type de mat.ériau (argile) et. la présence
de composés organiques qualitativement plus altérants.
- D ms l'horizon
II Gr l' 11 nous semble que l'odeur particulière '(putré-
faction de composés azotés et sulfur'és) est peut-être liée à une accumu-
lation "ancienne" de composés organiques. En effet, le Cl N Y ESt élevé
(3, 6).
L'évolution de la matière organique
34 % en A
et 9,41 % en A
),
O
1g
les processus d'oxyda réduction (à partir de A
) et le type d'humus
1g
(hydromor acide; pH= 3,2), autorisent à classer ce profil palmi les
sols humiques à gley (à hydromor).

72
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TH OISIEME PARTIE
PEDOGENESE
EN FOR ET
DE
HAGUENA U

73
INTHODUCTION
Rappelons que la pédogenèse résulte d'interactions entre la végétation, le climat
et la roche - mèr'e pédologique. Ainsi définie, toute élude pédologique doit prendr
en considération les aspects variés des facteurs mis en cause el en évaluer leur
importance relative. On sait que, dans les régions montagneuses, par EXemple,
dans] es Vosges, crest le climat, lié à Ir altitude (topoc1imat) qui influence l' évo-
lution des sols. On sait aussi que, lorsque les conditions climatiques sont unifot'-
mes, la t'oche - mère, la végétation et le pédoclimat ont, pOUI~ des raisons dif-
ré ['mtes, une pa ri déterminante dans l'édification des profils. Dans ce derniee
cas, les facteurs stationnels deviennent les composantes peine ipales des mécanis-
mes pédogénétiques.
En Forêt de Haguenau, nous avons déjà établi l'uniformité du climat régional. Le:
pr'incipaux types de sols observés dépendent essentiellement de la nature du
substrat, de la topographie et de l'amplitude de battement de la nappe phréatique.
Dans les pages qui sui vent, notre effort consistera à déterminer le rôle et
l'ampleur des facteurs ségrégatifs de l'évolution dES sols rencontrés. Mais,
d'ores et déjà, nous tenons à préciser que l'hydromorphie semble être l'une
des composantes dominantes de hiérarchisation des types morphologiques de
profils et crest pourquoi nous distinguerons les co nditions bien d rainées des
rondit iOl1s mal d t'ainé es.

74
Chapitr'c: l
EN CONDITION DnAINEE
1. Végétation et type de matériau
En FOt'êt de Haguenau, lorsque le substrat est bien drainé, les sols qui s'y
développent s'apparentent au type bl'un aussi bien sous résineux que sous
\\kgétation mixte. A première vue, ceci peut par'aftt'e pa.r;-adoxal à la lumière
des données sur le comportement de la végétation acidifiante (résineux). En
effet, dans les Vosges, sous
végétation acidiphile (landes de callune et
mYl,tille), les sols édifiés sur les matériaux pauvres en fer ont une évolution
pédogénétique à tendance podzolisante, Si le substr'at est suffisamment riche
en fer et en argile, les sols sont peu différenciés et donnent naissance à la
J
brunification sous végétation feuillue de type amélior'ant (chêne, fétuque, hêtre
Précisons que ces matériaux, dans les Vosges, proviennent de la désagréga-
ti on rnécanique de la roche géologique. Ils n'ont pas subi de transpOlt et sont
sans altération chimique significative. En conclusion, la teneur en fEr libre
actif et le type de végétation, orientent l'évolution des profils.
En :F'orêt de Haguenau, les sables de grès ont, par contre, subi un transport
élU cours duquel ils ont pu être altérés et appauvris.
La particularité de ces
rnatér"iaux repose donc sur leur pauvreté en ferro - magnésiens et en argile
(excepté la kaolinite et l'illite - smectite dans le::; sables pliocènes).
A) Evolution générale de l'humus
Rappelons qu'en condition drainée et en milieu acide, la pédogenèse "bruni_
fiante" est caractérisée par une teneur équilibrée en fer et en argile de la
roche - mère (Duchaufour, 1968, 1970; Souchier, 1970). Les substrats, en
Forêt de Haguenau, sont originellem ent pauvr'es en fer libre (l à 2,5 %0 en C)
ct en argile (0,5 à 1 %). Ils sont donc, a priori, peu susceptibles de donner
prise à la brunification. Cependant, la brunification existe, mais ses modalité
d'action sont apparemment indépendantes de la végétation.

75
a) J:J l'oj)eiétés physico - chimiques de la roche - mère
a. 1.
l~'er' et Aluminium
Sous végétation forestière résineuse (station 89 a : F'orêt indivise),
mixte (station 730u feuillue (station 89 : Forêt domaniale), les humus
formés sod: de type moder et les sols sont plus ou moins brunifiés rnor-
phologiquement. L'évolution convergente des humus est probablement
liée à la nauvreté initiale du matériel minéral et non pas à la végétation.
Le rôle de la végétation ne devient déterminant que si les teneurs en
élé ments fins, argile et fer, sont convenablement bien représ entés dans
1es matériaux de pédogenèse. En zone tempé rée, plusieurs auteurs
(Duthion, Chrétien, 1966 ; Guillet, 1972, Vedy et Jacquin,' 1972 ;
Duchaufour, 1973 ; Toutain, 1974, Vedy et Toutain, 1975) ont démontré
le rôle joué par le fer et l'argile dans l'orimtation des processus de
pédogenèse. En Plaine Lor raine, Guillet (1972) a réussi à montrer que
les climax stationnels sont liés à une particularité "physico - chimique"
de la cDche - mèce. Cet auteur distingue, sur des faciès bien pourvus en
fer et en argile, des sols bruns à mull (sous fmillus : hêtre, chêne) sous
climat 101-rain.
Lorsque la roche -mère est pauvre en [erra - magnésiens, lES sols sont
de type ocre podzolique à moder sous ces mêmes peuplements végétaux.
On voit donc que les espèces dites "améliorantes" n'induisent pas toujours
la formation des humus de type mull à strudure agr·égée. Ceci Ct é;gCllcment
été démontré par Vedy et Jacquin (1972) qui ont pu mont l'el' que si le
substrat est riche en fer libre "actif" et en argile, le mull prenait nais-
sance même sous litière "acidifiante", Toutain et Vedy (1975) ont démon-
tré, d' une manière remarquable, que dans un milieu donné, il existe un
seuil (pourcentage en argile et pourcentage en fed de teneur de la rodle -
mère en-dessous duquel la végétation n'oriente pas l'humification. et
élu-dessus duquel elle joue un rôle prépondérent.
Dans les Ardennes belges, Delecour (1972) a également établi des nuances
d'bumification dans les sols bruns acides, nuances liées à la lithologie ou

76
à la géologje des stations. Précisons que la liLhologie ou la géologie
intervient par les teneurs en [el' "mobilisable!' eL en fer "libre" des
hor'izons. Les teneui's en [el' "libre" diminuent des mulls acides aux
moders, baisse que l'auteur explique par une migr'ation des complexes
organo - métalliques
pseudosolubles formés au ni veau de l' horizon
"hémorganique principal".
Au regard des travaux antérieurs sur les proœssus d'humification, une
contrainte, la physico - chimie de la roche - mère, semble être à
l'origine de la formation des humus de type moder en Forêt de Haguenau.
Le pédoclimat, aération indispensable au maintien du [el' à l'état ferrique
insoluble et donc de la stabilité des agrégats (Muller, 1963), ne peut
êtr-e d'emblée mis en cause. E appelons que nous avons i<i:i"
des substrats
sableux bien drainés dont l'humidité (H 20 à 105 0 C) oscille, de C VErS A,
entre 0 et 25 %. Dans.la plupart des cas, nous avons remarqué, sur le
terrain, que lorsque les sables contiennent des éléments fins (argile et
limons), les humus formés sous forêt feuillue sont de type mull à st!'uctu-
re grumeleuse. Ce point de vue semble être en accord avec les données
analytiques de la station 127 b où les teneurs en argile des niveaux
sableux sont supéri8..lrs à 8 % et l'humus un mull à C/N < 15.
a. 2. Hôle de l'Aluminium échangeable
Si le fer et l'argile font défaut pour l'élaboration de complexes argilo -
humiques bien structurés, on peut aussi se demander s'il n'y a pas
++
3+
certains cations, Ca
et surtout Al
échangeables, qui rempliraient ces
rôles comme le suggèrent certains auteurs (Sd1wertmann, 1965 ; Juste,.
1965). Il semble, d 'aprèsSchwertmann, que dans certains milieux très
acjdes, l'Aluminium échangeable prend le relai du fer en tant qu' "agent
floculant" à pH < 5. Dans les Basses Vosges, Duthion et ChrétiEn (1966)
ont montré que la fraction argileuse renforçait l'action stabilisatrice du
fer et œ l'aluminium et que la pauvreté en éléments fins, Cünstitue le
déclenchement des processus de podzolisation. Les sables de la Forêt
de Haguenau sont, d'une part bien peu pourvus en argile et, ct 1 autre part,

77
tr'ès filtrants. On remarquera, que sur les couebes de répartition des
sesquioxydes libres (Al et Fe), 11 aluminium lib re est généralemmt mino-
ritair'e en surface. Ceci nous conduit à admettre l'existence d'un début
de migration de complexes organo - métalliques. On sait que lorsque
les migrations ne .sont pas nulles Ille complexe argilo - humlque et par
conséquent la st rudure ' 1 (Ducha ufour et Souchier, 1968), restent instables.
3+
On sait aussi que la forme active (Al
échangeable) de l'alumine libre
extrait, intervient dans l'acjdification de certains milieux. A priori,
nous sommes tenté de croire que les sables du massif fOI~estier, consti-
tuent un milieu favorable. Ceci ne paraft pas être le cas en ForÊt de
"""'"
Haguenau. En effet, ~ les horizons d'accumulation aluminique, rien
ne permet, au vu des résultats analytiques, de constater un quelronque
3+
'
abaissement du pH, suite à la présence d'Al
échangeable, fradion
"active" de la forme libre. Le pH est plutôt sensible aux teneurs en
matière or'ganique.
Conclusion
L'absence d'une structure bien agrégée serait à mettr'e en rapport avec
la pauvreté en éléments mi.néraux fins des matériaux sableux.
E) Dé veloppement des horizons humifères Al
Sous les horizons humifères, nous avons souvent observé des horizons
d'accumulation de composés organiques. La coloration tire SUL" le brun
, chocolaté ou le brun foncé, aussi bien sous les peuplements de [orNs feuillues
que sous les forêts résineuses ou mixtes. Précisons que leur épaissrur varie
sui vant les stations. Il est probable que nous ayons là, des différences de
mobilité liées à la nature des composés organiques hydrosolubles. nappelons
que les composés les plus solubles sont des" anions simples" et qui ils
Iloffrcnt le pouvoir complexant maximum (2/3 pouvoir total)" (Bruckert, 1970).

78
Concl usi on
Les horizons Al' à développement inégal suivant les stations, seraient des
indices d' un début de micropodzolisation de surface.
CL!~ynamique du fer, de l'argile et de l'aluminium dans les sols sableux
drainés
a) Génét"alités
En vued'''établir une définition géochimique synthétique des procESsus
pédogénétiques",
Lelong et Souchier (1970) ont pu déterminer le "bilan
d'altération dans divers sols vosgiens"
(des sols bruns acïdes aux
podzols). Ces auteurs sont arrivés à la conclusion selon laquellel'alté-
ration est plus forte dans les sols bruns acides que dans les podzols.
Happelons que ceci peut paraftre surprenant au l'egard des donnœs acquise
sur' les podzols (dégradation très poussée des argiles). Les substrats des
sols bruns acides sont, au départ, plus riches en minéraux altérables 'que
leurs homologues de podzols. La brunification, définie par Souchier (1971),
est une "altération croissante de bas en haut du profil, accompagnée d'une
argilogenèse également croissante de bas en haut". Dans les sols 'bruns
ocreux", l'argilogenèse commence à diminuer par suite de
"'"
l'agi'ssivité de
la matière organique à l'égat"d de certains nünéraux phylliteux, mais
surtout de la pauvreté de la roche - mère en ferro - magnésiens. A la
différence de ce qui se passe sur le granite, sur les grauwackes du'
Markstein (Hautes - Vosges), l'argilogenèse augmente de bas en haut
avec le degré d'évolution du profil (Baudot, 1976), Il semble (Boudot, 197(;
Clue c'~st la plus forte altérabilité des grauwackes, par rapport au granite,
qui soit à l'origine de cette tendance argilisante croissante sur les pmfils
"bruns oc l'eux" ,
Au 't'cgard de nos données analytiques et des courbes de répartition des

79
matières minér,jles, la tendance commune aux sables dl'ainés, c'esL
leu r exLrême pauvreté en fer «
3 %0) et en argile «- 1 %) dans les horizons
C, 11 est à noter' que la ft'action argileuse augmente généralement de bélS
en haut des profils.
La dynamique de l'alumine et du fer libres,meltent en évidence uneévolu-
tion dissymétrique des deux éléments. Le premier présente un maxium
dans les horizons (B) ou (B) je alors que le deuxième a des valeurs crois-
santes de bas en haut dans tous les profils. Tout porte à cl'oiee que les
deux éléments ont un comportement différentid et qu'il y existe un facieul'
favor'isant le maintien de llun en surface et l'entrafnement de l'autre en
profondeur ou sa libération avec accumulation in situ.
On peut penser à des processus de complexation ol'gano - rrlinér'ale avec
migration et accumulation pour l'aluminium. Les éléments complexants
,;
seraient aloes des composés organiques de faible poids moléwlai re
(acides aliphatiques et polyphénols peu condensés). Par contre, l' aé ration
favorise la précipitation du fer par oxydation et sa conservation dans les
horizons de surface.
L'étude des coefficients de redistribution (Souchier, 1971) de l'alumine
montre quelques différences suivant les stations (89 a : K
= ,2, 3 ; 89 :
Al
KA
= 2,0 ; 73 : KA = 3,3). Il est peemis de penser que ces valeurs tra..,
]
l
.
duisent diCfé rents mécanismes d' évolution pédogénétique. Il semble que
dans les sols ocres podzoliques le [-(Al oscille entre 2 :L 3,5 aLors que dam
les sols podzoliques et les podzols, ce coefficienL est compris (ntre 2,7
\\1
et 9 (Nys, , 1975). Le profil de la station 73 a donc les caractères forte-
ment marqués d'un sol ocre podzolique.
Conclusion
Au terme de llétude pédo10gique générale sur les sables bien drainés,
quels en sont les enseignements, pour l'inter'préLation de la position
génétique des profils rencontrés ?

STATION
89~
Forêt
indivise(Résineux): Sol
ocre-podzolique.
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Courbes
de
répartition
des
sesquioxydes 1ibres (AI, Fe).
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STATION 73 ; For~t indivise (Résineux et quelques FeUillUs): Sol ocre P?dzolique
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PrOf.
Courbe
de
répartition
de
"argile
Courbes de
répartition
des
sesquioxydes
libres
(AI, Fe)
co
N

83
- Le type d'humus est généralement le moder sableux à C IN > 15 dans
les horizons de surface. Précisons que le Cl N diminue avec la profon-
deur, baiss e qui rappelle les conditions d'une pédogenèse "brunifiante".
- Sous végétation acidiphile ancienne (depuis le Xvo siècle) ou sous
végétation climacique peu améliorante (hÊtre ou hêtre - pin), les sables
ne donnent pas non plus des podzols sensu stricto. Les sols qui se
développent offrent une parenté morphologique remarquable; ils sont
tous plus ou moin~,brqnif,~éset sont peu différenciés, hormis le A 1
constaté. Nous avons donc été amené à pEnser à l'existence de mécaniE;-
mes pédogénétiques où brunification et podzolisation potentielle roexis-
tent. L'étude des horizons Al a' révélé que l'imprégnation de ces hori-
zons ,par des composés organiques J varient suivant les stations; ceci
.
' .
.
pensons-nous, es1à mettre en rapport avec la nature de ces composés.
- L'évolution des sesquioxydes libres (fer et surtout alumine libre) a
également révélé que la parenté morphologique cachait un type de
podzolisation (podzolisation chimique) demeuré jusque là hypothétique.
- Le type d'humus (moder), la baisse du c/N a'vec la profondeur,
la
dynamique de l'argile et des fractions "libres" (Fe, Al) et enfin, la
morphologie des sols sur sables drainés, permettent de classer les
les profils étudiés parmi le sols ocres podzoliques.

84
Oupitre 2
EN CONDITION D'HYDnOMORPHIE QUASI PEHMANENTE OU
PHOVISOIRE
Ici, les sols sont soumis,. soit à de fortes amplitudes de battement de la nappe
phréatique (substrats sableux), soit à une saturation par l'eau des matériaux plus
. fins (oligocène remanié par'la pliocène ou le quaternaire et dépôts de loess). Les
sols rencontrés sont variés (podzols hydromorphes complexes, sols bruns à
pseudogley primaire, sols humifères à gley
et sols bruns marmorisés),
1. Les podzols hydromorphes (cf, stations 28, 50)
A) Evolution générale de l'humus et quelques processus de péd6genèse mis en
cause
a) En station mal drainée et en milieu sableux
L'humus est un hydromor rarement moder. Le C IN est remarquablement
élevé (> 30) dans les horizons A
des sols de peuplements mixtes ou
O
résineux. Dans certains cas, on note en-dessous des horizons A ' un
O
horizon d'accumulation organique (station 50) ou un horizon humifère plus
ou moins appauvri en matière organique, A
(station 28). Dans l'horizon
2
Bh, les grains de sable sont enrobés d'un enduit organique de couleur
brune; ceci
laisse présager, pour expliquer l'édification de Bh, Ilhypothè
se de complexationdu fer, de migration et de précipitation. De mcrne,
la baisi:)e simult~D~e.desteneurs en sesquioxydes libres (Al, Fe), l'appau-
.
'}~
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". ,;.
vrissement del'h'o~i~(H1A~ et la'formation de B
superficiel (station 28),
sI
permettent d'avancer l'hypothèse des processus de complexation organo -
minérale. Ces processus seraient renforcés par la remontée de la nappe
phr'éatique, car, en condition bien drainée, hormis les horizons Al' il
n'y a pas appauvrissement effectif en matière organique des horizons de
surface.

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courbe
de
répartition
de
l'argile.
courbe
de
répartition
des
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libres (AI, Fe ) •
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STATION 50: Podzol
hydromorphe.
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Courbe de
répartition de
l'argile.
Courbes
de
réIJartition
des
sesquioxydes
libres (AI,Fe ).
-------------------------------
co
Cil

Dans les zones de battement de la nappe, les horizons rouilles sont oouvent
indurés en véritables concrétionnements ferrugineux. IJs se développent
dans des matériaux dont la mise en place a été différente des substrats sus-
jacents. Lier la formation de ces horizons à une accumulation du fer en pro-
,
"
venance des horizons de surface, paraIt être une tache délicate. Le dévelop-
pement de ces horizons est à mettre a vec les battements de la nappe qui
Si exercent à différentes profondeurs.
On peut aussi suggérer des mécanismes
d'altération du matériel et d'accumulation des minéraux altérés in situ.
Conclusion
En raison de Ilhétérogénéité des matériaux, les podzols hydromorphes sont
des sols complexes. La station 28 en est un exemple. En effet, nous avons une
succession d'hori'zons dlaccumulation (B
' IIBs1b, IIBJ>2) morphologiquement
s1
et analytiquement différents. Des conditions pédogénétiques échelonnées dans
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..
..
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le temps et dans l'espace ,semblent en être responsables. Précisons que cette
succession ici, ne rappelle en rien une quelconque variation de la granulométril
qui "provoque un arrêt dans la percolation de l'eau" (Vendammeetall., 1968).
Elle n'est pas non plus l'une des séquences de sol brun lessivé ou sol podzolique
définies par Ameryckx (1960) sur matériau sableux. Ces remarques confirment,
une fois de plus, l'originalité de la pédogenèse En Forêt de Haguenau.
2. Sols bruns et sols podzoliques à pseudogley
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matériaux fins (cL'statiohs 145 b, 89 b/89 a 2), soit d'une nappe d'eau libre
constituée aux dépens d 'un substrat imperméable (discontinuité lithologique des
formatio,ns géologiql1e~(èL station'127 b).
A) Types d'humus et processus généraux de pédogenèse

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STATION '27~ : Sol brun à pseudogley primaire.
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STATION 145b : Sol
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Station 89 b/â9a2 : sol podzolique à
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140
i Courbe de répartition des sesquioxydes libre
j (Al, Fe)·
Courbe de répartition de l'argile,
1

92
Quand l'hydromorphie n'est pas excessive (station 127 b et 145 b), les
humus formés sous chênaie - hêtraie avec charme, sont des mulls actifs
plus ou moins acides (pH
6 ou 4,8). Cependant, l'acidification du milie
semble amorcer un process us de lessivage (station 145 b), processu s
dont la mise en évidence reste délicate sur des maté ria ux superposés.
L'évolution des.!ractio?~ granulométriques fines et des minéraux extraits
au réactif combiné, et à la~l.1_~.montre un~ disparité dans la répartition.
. de ces éléments à différentes profondeurs. La raison en est également
l'hétérogénéité des matér.iaux.
Lorsque l'hydromorphie est persistante (station 89 b/89 a 2), on observe
sous les horizons A 0 etA l' des horizons
superficiels (A ) délavés, ce
2
qui signifiequè, la nappe remonte jusqu'en surface. Ici, il est également
permis d'envisager l'hypothèse du renforcement, par la nappe, des
processus de migration et de précipitation du fer par complexation organ
mét~llique. L' élév~tion du C IN entre Al (C IN = 22,4) et A (C IN = 24,6)
2
révèle que certains composés organiques ont diffusé à partir de Al' humi
Fère et morphologiquement appauvri (délavé). Dans les horizons profonds
où se trouvent les concrétionnerrents (BgJ,IIg ), la discontinuité lithologi
1
que nous incite'~,des interprétations prudentes. Ici encore, on remarrJue
que la répartit~9ri:d~1'argile, du. fer et de l'alumine libres, semble
obéir à,;la,naiJ~>~{~~r~ri~io~é~~~\\qU,~,~,d~~<,difÙrentshorizons. Les taches
~
,
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rouilles observées·.~ont des zones de précipitation du fer et de son oxy-
dation après retrait de la nappe.
3. Sols bruns "maqnorisés" sur loess
Nous avons antérieurement posé le problème de l'hétérogénéité des loess de
lé!: partie Nord- Est du massif forestier. La superposition des niveaux sable

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Sol
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répartition
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des
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STATION,7
sol brun marmorisé
sur
lœss Peu décarbonaté.
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70.
Prof. en cm.
courbe
de
répartitIon
de., l'argile,
co u.rbes de
répa rtition
des sesquioxydes libres
(Fe, AI ).
CD
~

95
avec des niveaux de loess, ne rend souvent pas la tâche aisée quant à
l'interprétation des processus pédogénétiques .
..,
A) Loess peu ou très décarbonatés
, LUI'
~
les processus biochimiques d'humification sont favorables
les loess
"
\\'I)!
'lV~
1
et peuvent être mis enrapport avec la nature et la richesse en cations
~:~eW\\i2,.n~,,/r
~changeables de ~es matériaux. Les humus sont des mulls oU des hydrq-
mulls à C IN < 12 et à taux de saturation élevé (V > 80 %). Les ma nifes -
tations d'hydromorphie se font sentir dès les horizons hum~fères (A 19)
d,e surface, horizons qui marquent une- h~térogénéité granulométrique
avec l es horizons; Pfofonds. Dans certa.ins cas (station 17), l'allure des
courbes de répartition de l'argile~ du feret,de l'alumine libres font penser
à l'éventualité d'un lessivage simultané pour l'argile.et les sESquioxydES
libres.
Conclusion
La remarque qui ,s'impose est l'extrême variabilité des matériaux. Il est
à, noter que plus les matériaux sont stratifiÉS (station 22), plus nous
assistons à la .for11!ation des horizons B
caractérisés.
g
4. Sols humifères à'gl,ey,·,
,'>
"
~;o'~~s~usg:;~i~:tit;t;r~~1'~ff~~;~~:;;L,"";..'
A)
En Forêt de Hag,uen?-u,-, 1~s,.s91s~ à. gley .§ont s,oumis à des conditions dl hydro-
.~;
.1
morphie plus accentuées;-Les peuplements d'aulnaies offrent toujours une
".'-
litière à décomposition rapide. Par contre, s'il s'agit de pineraies, la décom-
position de la matière organique est fortement ralentie et les humus sont de
type hydromor. _Sous aulnaie, nous avons été étonné de constater que nous

96
n'avons pas tou.iours affaire au même type d'humus suivant les moments
d'obse~"vation. Ainsi, en hiver, l'humus est un anmoor plastique, quelques
[ois fondu, de couleur noire et d'odeur particulière (substances azotées en
décomposition). En été, c'est un hydromull de structure plus ou moins gru-
meleuse. Nous présentons, ci-dessous, une étude comparative des principaux
types de sols à gleys,
Sols àgley sous aulnaie
Sols à gley sous pineraie
- Humus de type anmoor ou hydro-
- Humus de type hydromorà structure
mull à st ructure grumeleuse;
plastique, fondue, très acide
a.cidité modérée (pH
6)
(pH
3)
>
- Teneur en matière organique en Al .'
- Acrumulation remarquable de m. o.
«
15 %)
en A
(> 30 %)
O
Horizons humifères très açi.des
Horizons minéraux loessiques
Horizons minéraux égalEment acides
(pH> 7)
(4 < pH < 5,5)
- AccumulationiIl)pq.rtél,!,1;~,d,e. cations
,.. Cations échangeables peu importants
échangeables en surface
en surface
- Saturation complète du complexe
- Faible taux de saturation en surface
absorbant sauf dans les horizons
humifères Al (station 219) plus
acide (V = 6g, 3 %)
.
- Bonne acti vité biologique: C IN <- 13
- Faible acii vité biologique : Cl N < 20
en surface; il baisse vers la pro-
en surface; ceci est peu classique
fondeur
pour ce type d'humus
- Horizons : A (A 19) Cfo Gr
- Horizons: A (A 19) IIGr
Conclusion
,
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.
.
LI évolution de ;l,a:;Jm§l.(i~r"èii~rgél:niqu~c·etla~morphologie générale des profils
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sous aulnaies ont les
g
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.
"
,
caractèr'es d'yn s61humifè!,e à gley eutrophe. En milieu très acide (station 2 b)
le profil évolue vers, le type's,oIhumifère à gley et à hydromor.
~'" -..•.•. "~.,;~. ,::':..
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STATION 34 : Sol humique à· gley calcaire (à anmoor eutrophe).
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100
Chapitre 3
DISCUSSION - CONCLUSION
L'étude éco - pédologique a soulevé un certain nombre de problèmes conCErnant
la vegétation et les processus de pédogenèse en Forêt de Haguenau.
1. Végétation
A) La chênaie - hêtraie et chênaie - charmaie
Ces forêts constituent rarement des groupements "purs ll • Toutefois, sur
certains substrats ( sables drainés à pédoclimat frias ou faible couverture
limono - sableuse remaniant l'oligocène), les forêts de chênaiè - hêtraie
offrent une physionOmie agréable. Les espèces généralement observées, sorit
la canche cespiteuse, le sceau de Salomon, le millet, la circée, la stellaire,
la luzule et une brachypode (Brachypodium silvatica). L'ensemble floristique
dont il est ici question représente l'association du Stellario - .CarpinEtum
d'Ob d. (1 942 - 1 962 ) .
En association avec le h~tre, le pin sylvestre forme des peupl'Enlents mixtes
parfois bienvenants. La flore herbacée est en général pauvre.
B) Peuplements d'aulnaies - frênaies"
Les aulnaies ,sontlocali~ées.dans les stations mal drainées; toutefois, les
., ;:<\\ ',:', :'.; .;;. '":,,,;,' ;
.
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substrats sont, ici~, ric~~s :en réserv~s minérales (notamment Ca
, Mg
, K
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Quand ~es S~,b~!~~~~;~i~:'~i~~~~~;';:iihi9:~~~):~~:?:&{;~\\i,i'll~drainés;ce qui n'exclut pas
l'hydromorphie tenjpopa,iye;.)~frê'naie faitsonappal'ition.
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Les forêts d' aulnaies et de frênaies font partie d'une association que nous
avons appelée Alneto -lf'.raxinetum. En fait, si nous raisonnons à l'échEile
stationnelle, il y éI. lieu de distinguer les associations du Carici elongatae -
Alnetum(Koch), du Circeo; - Alnetum (Oberd. ) et du Carici remotae -
F raxinetum (Koch) ..C eUe remarque rejoint la conception auto - écologique

101
des gr'oupes écologiques, définie par Duchaufour (1950) : " ... les caradéris-
tiques de station forment alors, grâce à l'identité de leurs exigenœs, une
association qui reflète fidèlement l'état du milieu".
2. Typologie des sols et mécanismes pédogénétiques prépondérants
A) Sables drainés à hydromorphie profonde
Sur leterrain, les sols observés ont des caractères morphologiques (horizons
Al' (B) et C) apparentés. Les analyses ont permis de montrer qu'il y a, en
fait, des différEnces dans les processus de pédogenèse dans ces stations. Nous
ayons établi que ces sols, de par le comportement de l'alumine libre, sont
le si~ge d'une podzolisCition chimique qui autorise à les classer parmi lES sols
ocres podzoliques. Ceci nous conduit à admettre comme certains autwrs
(Duchaufour et Souchier,1965, ; Nys, 1973, 1975), que la distinction entre
évolution chimique et évolution morphologique n'est pas souvent aisée.
La particularité des sables de cette forêt, Cl est que malgré certaines propriétE
physico - chimiques (pauvreté en argile et
fer, perméabilité, acidité élevée
pH < 5), ils ne donnent pas naissance à des podzols au s. s. La production
croissante dl argile et de l'er libre (de C vers A), mérite d'être ét udiée par des
n! ( méthodes d'investigation plus poussées. Des études géochimiques pennEttront,
l sans doute, des précisions sur la nature et l'évolution de la fraction fine argi-
leuse.
cl
r-
I
..
L' identification du typé"de cOil1posés organiques qui imprègnent les horizons A
,
offrira:'égil~ll1.eili 'de.,~::::~~'sultat~poû'r'élucider· certains processus pédogmétiquE
,
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Les podzols hydromorphes 'ont été édifiés grâce à l'action conjointe de l'eau
et d'\\.lne matière organique à comportement agrESsif vis-à-vis de la matière
minérale. Le blanchissement d~s horizons humifères de suface (A ' Al' A )
O
2
, est le signe révélateur du rôle joué par l'eau et la matière organique acide:

102
altération, solubilisation des matières minérales hydrosolubles et évacuation
Les horizons rouilles sont le résultat de mécanis mes de pédogenèse multiple~
Enfouis (II B
b èt II B 2 b) sous des horizons A
également fossiles (IIA b),
si
' s
'
2
2
ils semblent refléter des processus de pédogenèse anciens. En surface, la
,{
-,'---pédogenèse est actuelle: ces niveaux de pédogenèse différée dans le temps
,.......---\\
)
et dans l'espace mett~nt une fois de plus à l'ordre du jour, le problème des
\\.. /
,
sols andens (paléosols et sols polycycliques). Dans nos stations, les substra
/
de pédogenèse datent du pliocène et du quaternaire. Il est inutile de rappel,Er
ici la nécessaire et fructueuse collaboration entre le pédologue et le géomor-
1
1 phologue pour une meilleure compréhension des rapports pédogenèse -
1
\\,
morphogenès e.
'-.--
Dans les stations sur oligocèn~ remanié, les sols sont de type brun à
pseudogley primaire', ,brun faiblement lessivé ou podzolique à pseudogley.
Sur les loess, les ~ols sont bruns avec traces d'hydrophie (marbrures) dès
les horizons de surface. Les analyses de caractérisation ont confirmé l'extri
me variabilité .texturale des horizons de ces ,sols, modifications qui sont en
rapport al,€c
les .conditions de dépôts des
matériaux. Nous précisons que
l'hétérogénéité texturale se reflète au' niveau de la dissymétrie de la répar-
tition des matières minérales (argile, fer et alyminium). Ainsi, pour un
horizon donné, l'augmentation de teneur en éléments minéraux (algile, par
EXemple) ne peut être uniquement attribuée aux processus de lessivage avec
perte et gain.
Dans les sols humifères à gley, les différences portent essentiellEment sur lé
biologie des stations (type de litières) et certaines propriétés physico - chim
~:~.~.",,;:~,:;..'-"
.. 6,.
ques des matérial:l:X '(cati~'ns échangeables, pH), Il en résulte qu'on peut
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.
à anmoor eutrophe'oy;àhydronior ','
Il est d'habitude, dans les études écopédologiques, d'opposer lES "sols climax
aux sols dégradés. Précisons que les " sol s climax'! sont dans un état d'équil
bre bi 0 - dynamique r,elativement stable. Par mntre, lorsque l'homme inter-

103
vient, par suite d'une modification de la végétation primiti ve (feuillus et
tapis graminéen) en végétation d'intérêt vital ou de rente (cultures céréalière1
il1troduction. d'espèces à bois utile ou recherché), on assiste généralemEnt à
une dégradation des sols, suite logique de la dynamique nouvelle dont il a été
l' instigateur. Les exemples de sols dégradés sont malheureusement fréquerlt
(podzols "secondaires", sols lessivés à horizon Bt qui remonte en surface, .
mais nous -pensons que l'ignorance des uns et la volonté délibérée des .a_utres
ont beaucoup contribué àl'e.xte.!1si0!1 c:ie ces types de sols.
En Forêt de Haguenau, il ne seplble pas. que l'action de l'homme soit aussi
déterminante dans les processus de dégradation des sols. CepEndant, cette
action humaine est pO\\lr une bonne part, à l'originede l'appauvrissement du
tapis herbacé sous certains. peuplements forestiers. La podzolisation chimiql
EXiste, mais les 'risques d'une évolution pédogénét.ique plus avancée (migratio
de l'argile, du fer et de l'aluminium) existent également.
Ces risques se
i~1 Il concrétiseront le jour où des remontées fréquentes de la nappe phréatique se
\\'. 1
1
fer'ont sentir en surface. Il y a alors solubilisation plus intense de la matièrE
1
1
organique (en A ' AO/A
et Al)' séparati.on du fer et de l'argile, altération c
O
l
; \\
~ments minéraux et mise en mouvement des éléments ainsi libérés.
Conclusion
La podzolisation chimique s'est faite sous la dépendance des propriétés physi<
chimiques des roches - mères (pauvreté en argile ou éléments peu altérables)
de la végétation et de la géomorphologie:des stations (épaisseur de sable et
drainag~). :~es:.$.o~.§.:~çg.r)s;tit~enLd~s.:."cl~m;lx stationnels" qu'il ne fa ut confond
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..

104
ANNEXES
1. ETUDE DES PR OFILS
Les fosses pédologiques ont été choisies en fonction des matériaux géomorpho-
logiques, des conditions du drainage et de la végétation. Parfois, nous avons
été amené à utiliser la grande tarrière pour le prélèvement de certains horizons
inondés le jour du creusement de ces fosses.
A) Analyses physiques
Granulométrie
Après tamisage (tamis de 2
mm
), la détermination texturale de la
terre fine a porté sur les fractions granulométriques suivantes:
- sable grossier (SG) : 2000 à 200jJ-
- sable fin (SF) : 20.0 à 50;,-
- limon grossier (LG) : 50 à 20j-t-
- limon fin (LF) : 20 à 2JL
- argile (A) : inf. ) 2j1'-
B) A nalyses chimiques
a) Le pH est p:1e,suré à l'eau: il s'effectue, après mouillabilité, sur un
.
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Il1élaflg~~d1.i'~f.\\:2~;,~;,:çl~'7~~r~$Ufle,\\et:de25 ml d' H 0 distillée.
2
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b) Le carbonë;organicjue est obtenu par la méthode Anne.
c) L'azote total estdosé par la méthode KjàdÇl.hl.
d) Le complexe a.bsbrbant. ~es cations échangeables (S) sont détemlinés
après percolation à l'acétate d'ammonium puis, après lavage à l'alcool,
une deuxième percolation au chlorure de sodium permet d'obtEnir la
capacité totale d'échange (C. E.C. = T).

105
e) Extraction des sesquioxydes libr'E5 et des éléments (Al, SD dEs miràaux aLtt
e. 1. ) Les sesquioxydes libres (A1 ° , FC ° ) sont extraits par l
2
3
2
3
réactif combiné ainsi constitué. :
- réactif de Tamm (oxalate d'ammonium: 24,8 g/l ;
acide oxalique : 12,6 g/l),
- dithionite de sodium (1 g) (Duchaufour et Souchier, 196
Trois extractions successives de 20 mn à Gao C sont
nécessaires pour l'extraction des éléments rechermés.
e. 2. ) Les éléments (Si, Al) des minéraux altérés sont extraits
par la sQude (NaOH
1N /2).
e. 3.) Le dosage des éléments A1 0
, Fe 0
et Si, Al se fait par
2
3
2
3
a?sorption atomique (Jeanroy, 1967).
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2. DONNEES CLIMATOLOGIQUES (Voir tableaux et courbes pages suivantes) .
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