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présentée
A L'UNIVERSITE DE PARI5-.SUD
C ENTRE D'OR SAY
pour obtenir
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LE
TITRE DE DOCTEUR DE TRDISIEME CYCLE
Spdcielité 1 Entomologie
médicale
par
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Soungalo
TRAORE
COMPARAISON
DE
DEUX METHODES D'ECHANTILLONNAGE
DES POPULATIONS ADULTES DE SIMULIUM DAMNOSUM 8.1.,
T
,
VECTEURS DE L'ONCHOCERCOSE EN AFRIQUE DE L'OUEST.
Soutenue
le
devant la Commission d'Examen 1
MM.
~. BERGERARD
Pr~sident
J. MOUCHET
Examinateurs
B. PHILIPPON
PARIS
1981

..
COMPARAISON DE DEUX METHOD~S ~IECHANTILLONNAGE DES POPULATIONS
APULTES
Dt SIMULIYM QAMNOS,U,M. .S.L., VECTEUR. 5 DE L' ONCHOCERr.Cl sr
EN AFRIQUE DE L'OUEST
=====c=:=============
pal'
Soungalo
TRAORE

S
0
M M A r
R
E
Pages
AVANT - PROPOS ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
1
INTRODUCTION .•••.•••.•••••••••••.•••••••••••••••••••••••••••
3
CHAPITRE 1
J
P~~sentat18n des zones d'étude •••••••••••••••
a
CHAPITRE II
1 Teohniques utilisées •••••••••••••••••••••••••
16
CHAP:rt.al: I.ll-le:~~nl.tive
des résultats du piégeage
sur plaques et des captU%s3 -sur homme. •••••••
26
CONCLUSIONS GENERALES
i;-:,'.t.........
60
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RE SUI~ E ••••••••••••••••••••••• '•••••••••• ; ••• ". " •••• \\ • '.-'" • • • • • •
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BIBLIOGRAPHIE ••••••••••••••••••••••••••••'~'.'•••,...,.~:'{'~.....•••
73
TA8LE DES MATIERE5 ... ,.... ............... . . ....... . .. 81


- 1 -
AVANT
-
PROPOS
-----------------------~
- ------- -- - - - --- - - -- ~~---
Il est de coutume de rendre hommage, dans un avant-propos de
thèse, à tous ceux qui d'une manière ou d'une autre ont permis à ce
travail d'~tre entrepris et r~alis6. Aussi, oette tradition me per~
met-elle d'exprimer, bien imparfaitement sans doute, l'amiti~ et le
d~vbuement dont j'ai été entouré tout au long de mon travail.
Il m'est donc particulièrement agréable de remercier ici:
- Messieurs les Responsables du r-1inistère de 1 1 Education Natio-
nale de mon Pays (Haute-Volta) qui, par l'octroi d'une bourse d'étu-
des, m'ont permis de préparer oette thèse.
- Monsieur le Directeur G~néral de l'ORSrOM, qui a bien voulu
m'aocepter à la Section "Entomologie médicale" de l'ORSTOM.
- Monsieur le Docteur CHEICK SOW, Seorétaire Général de
l'OCCGE, qui a accept~ que je prépare cette thèse à l'Institut de
Recherches sur l'Onchocercose de Bouaké (COte d'Ivoire).
- Monsieur le Professeur J. 8ERGERARD, qui m'a fait l'honneur
de présider mon Jury de thèse.
- Monsieur J. MOUCHET, Inspeéteur Général de l'ORSTOM, qui a
veillé
avec attention à ma formation.
- Monsieur B. PHILIPPON. Directeur de l'Institut deRe~~erches
Sur l'Onchooercose qui, malgré ses nombreuses occupations, a bien
voulu aocepter la direction scientifique de mon DiplOme d'Etudes
ApprOfondies et de mon DiplOme ORSTOM. C'est sous sa direction qu'a
été rédigé le présent travail. Qu'il me permette de lui manifester
lai toute ma reconnaissance et mon affection.
. . .1. . .

- 2 ...
~ Je tiens à remercier particulièrement Monsieur C. BELLEC,
Cherchèur responsable du programme "Echantillonnage" de l'IRD. Le
présent travail a largement bénéfici~ de ea comp~tence et il m'a
par ailleurs permis d'utiliser une partie de ses résultats. Qu'il
trnuve ici l'expression de ma profonde gratitude.
~ Je ne sauraia oublier Monsieur le Docteur R. LE BERRE, Entn-
mologiste m~dical de l'OMS (Genève) qui, en appuyant ma demande au-
près de la Direction de l'ORSTDM, m'a permis d'obtenir une place au
Laboratoire d'Entomologie médicale des Services Scientifiques Cen.
traux de Bondy (France).
Les r~sultats des captures sur app~t humain ont ~t~ acquis
par les captureurs du Programme de Lutte contre l'Onchocercose dans
le Bassin de la Volta (DCP). Aussi je prie Monsieur le Directeur de
ce Programme et tout son personnel de trouver ici la marque de ma
reoonnaissance. J'exprime particulièroment au Docteur C. GSDHD,
Chef du Secteur DCP de Bobo-Dioulasso, ma gratitude pour le secours
tant mat~riel que moral qu'il m'a opport~ pendant les ~tudes de ter-
r a.i n ,
- Mes remerciements vont ~ussi à tous les agents (chauffeurs,
captureurs, techniciens de laboratoire) de l'équipe "Echentillonncge"
de l'IRO. Qu'ils me permettent de rendre hommage à leur compétence
et à leur sens du travail bien accompli.
- A mes parents, frères, soeurs et amis, j'adresse mon affec-
tueuse gratitude pour les sacrifices que ohacun a eu à consentir
afin quo ce travail puisse ~tre entrepris et mené à bien.
---------------.......-...

-
3 ~
INTRODUCTION.
,
Pour l'entomologiste médical, i l n'est pas exagéré de dire
que c'est au début du siècle quo la famille des 5imuliidae (Diptero,
Nématocora) a commencé à prendre de l'importance. En effet, en 1915
ou Guatemala, ROBLE5 découvre 10 volvulose. 5 1il établit de façon
certaine une relation entre les nodules cutanés et les troubles ocu-
laires, i l ne fait que soupçonner los simulies d'~tre les vecteurs
de cette maladie.
En Afrique, si O'NEILL (187S) signale la maladie et LEUCKART
(1893) décrit le parasite Onchoceroa volvulus, c'est BLACKLOCK (1928)
qui, ou terme de ses investigations en Sierra-Leone, établit le r~le
vecteur de Simulium da~nosum Theobald, 1903 dons la transmission de
l'onchocercose humaine africaine.
De nos jours, nous savons que S.damnosum constitue en réali-
té un complexe d'espèces (UNGAR, 1966; VAJIME & DUNBAR, 1975; QUIL.
LEVERE et a~., 1977) aux caractéristiquos bio-écologiques et vectri-
ces particulières.
Aussi, dons le prés8nt travail, retiendrons-nous
l'appellation 5.damnosum 8.1. pour désigner l'ensemble du comploxe.
A l'excoption de la Mauritanie située en dehors de l'aire
de répartition du vecteur, tous los Etats de l'Ouest africain sont
concernés par l'onchocercose.
Dix millions d'onchocerquions entre les huitième et douziè-
me degrés de 12titude Nord, SOD.DDJ dont 10% d1aveugles en Haute-
Volta 1 ces chiffres éloquents montrent combien l'onchocercose méri-
te en Afrique de l'Ouest sa place parmi les endémies majeures. En
outre, clest en Afrique Occidentale que,de l'avis général, sont si-
tués les plus graves foyers.
Par sa prévalence élevée et ses oonséquences cliniques (lé-
sions cutanées et surtout oculaires), l'onchocercose de savone ~st
un dramntique probl~me de santé, d'outcnt plus qu'il s'agit d'une
maladie rurale, sévissant donc dons des zones reculées où l'infras~
tructure sanitaire est qU3si inexistante.
. .. 1...

_
l~
_
Dans les foyers de savane à forte transmission (vallées des
Dours d'eau à courant rapide), différentes enquêtes ont montré que
l'onchocercose affecte essentiellement les jeunes en age de travail-
ler 1 65 à 70% des onchocerquions sont des jeunes au-dessus de 20
ans (PHILIPPON. 1977). Ainsi, ceux qui par leur travail devraient
assurer la subsistance de la c orn.nun au t
se txouvent I3tre les plus
é
,
handicapés. Si l'on fait intervenir l'impact psychologique (la mala-
die est perçue comme un mauvais sort ou une malédiction) qui contri~
bue à isoler les "villages maudits fl •
l'on doit convenir que l'oncho-
ceroose engendre de graves problàmes Bociaux.
Lorsque l'onchocercose s'installe dans une région de savane,
la conséquenoe à long terme peut être le déplacement probable de la
population. Celle-ci abandonne les vallées fertiles et irrigables
pour s'entasser sur les plateaux pauvres et arides. C'est dire que
lfonohoceroose est un véritable froin à l'essor de l'agriculture et
portant de l'économie.
Certaines caractéristiquos do l'onchocercose (maladie rura-
le, maladie non mortelle, maladie dont l'évolution est lente et les
aauses inopparentes pour l'obsorvateur non averti) ont fait que ce
fléou est rosté longtomps à l'écart dos préoccupations premières des
jeunes Etats indépendants de l'Afrique du Sud du Sahara. De nos
jours, différentes études oyant montré 80S conséquences désastreuses
sur les pIons sanitaire, économique et social, l'onchocercose est
devenue un problème primordial pour les Autorités gouvernementales
des pays tropicaux. En effet, f~ce à une démographie galopante, un
apport nouveau de terres cultivables devient particulièrement urgent
ofin de permettre un déplacement de populations. Les vallées des
cours dteau à courant rapido offrent d'immenses possibilités, mais
l'onchocercose est un frein à leur mise en voleur. Aussi, dans le
contexte démographique et écbnomique actuel des pays de l'Ouest
africain. la lutte contre l'onchocercose oppnralt-elle comme une
impérieuse nécessité.
Pour le traitement individuel, qui vise à l'élimination des
porasites responsables des signes et symptOmes morbides, deux médi-
cements sont actuellement utilisés : la Notézine (= Diethylcarboma-
%ine) et 10 Suramine (= Moronyl).
.../ ...


... !' •
Les effets secondoires parfois dongereux euxquels ces médi-
coments exposent le patient font qu'ils ne doivent ~tre administrés
que sous contrOle médical; mois l'infrastructure sanitaire est tel--
le dons les pays tropicaux que la chimiothérapie est malheureusement
difficile et très limitée.
Les travaux entomologiques oyant montré la possibilité du
contrOle chimique officace des v~cteurs, les compagnes insecticides
sont de nos jours le seul moyen de lutte. Ainsi, depuis 1974 "un
Program~e de Luttecontro §,domnosum dons le Bassin de le Volte" a
été mis en place en Afrique de 110uest. Prévu pour 20 ons, il s'étend
SUT plus de 700.000 km2 et est exucuta par 110MS (Organisation -Mon-
diale de la Santé) dans sept pays t Bénin, COte dtlvoire; Ghana,
Houte-Volta, Mali, Niger et Togo. Ce programme, qui sera par la sui-
te désigné sous le sigle d 10CP (Onchocerciosis Control Program), ut1-
lise l'Abate (OMS 786) pour dûtruire les larves de S.domnosum s.l~
dons leurs g!tas.
Ces campagnes onti-simulidiennes nécessitent l'évaluation de
l'efficocitG des traitements. Compte tenu de l'anthropophilie
de
S,domnosum s.l., la capture des femolles sur appOt humain et leur
dissection selon la m~thode ducrite par LEWIS (1957), LE BERRE (1966)
et PHILIPf'ON (1977) permettent de suivre les fluctuations des popu-
lotions vectrices : identit6 et nombre des femelles, ~ge physiologi-
que moyen, toux d'infestotion par Onchocerca volvulus des populations
piqueusns--dS" §.damno6um s.l ••
Cette méthode d l6voluotibn ne s'odresse qu'à la fraction des
femelles de la populotion simulidionne qui piquent l'homme. Outre
cet inconvénient, la capture sur app~t humain présente bien des dosa-
gr8ments : l'impact de certains facteurs (état de santé, fatigue,
sommeil, préoccupations familiales ••• ) est tel que le rondement du
captureur peut varier notabloment ou cours de le même journée- ou
d'une puriode à l'autre. Il est en outre connu (CROSSKEY, 1955J BEL~
LEC, 1972, 1974) que l'attraction vis-à.vis des femelles de 5.domno-
sum verie Qonsidérablement d'un individu à l'autre. Quand entre en
ligne de compte 10 conscience professionnelle (respect des horaires,
du lieu de capture choisi, des conditions d'exposition) autre compo-
sante non nGgligeable du rendemont, lIon est obligé de convenir que
outre les problèmes d'éthique qu'elle soulève, la capture sur eppOt
humain est par trop tributaire du f~cteur "individu" •
.../ ...

- 6 -
Pour permettre d'échantillonner les outres composnntes des
populations simulidiennos (femelles non onthropophiles et femelles
non piqueuses) et pour pallier les djsBgrdments de la capture sur
app6t humain, de nombreux essais de piugecge ont ota testés.
LE BERRE (1966), BELLEe (1~74) et SERVICE (1977) ont passe
en revue les techniques de pidgoage des im~gos de S.domnosum s.l.
pièges coloras (disques: MARR, 1965; ASSIETTES: SELLEC, 1974;
ploques verticalos : WALSH, 1972 ot SELLEC, 1974) pièges silhouettes
imitant des app~ts humains ou animaux (SELLEC, 1974), pièges
lumi-
neux (LMîONTELLERIE, 1968; LE BERnE, 1966; i'~ARR, 1971; SELLEC, '1974),
pièges silhouettes ossoci6s ou C02 (FALLIS, 1968; SELLEC, 1972,
1974) ou NH4 (8ELLEC, corn.
pers.), pièges à 8pp~t animal (DDETOYINBD,
1970, DISNEY, 1972). Les conclusions suivantes sont à retenir 1
- Les rocoltos sur piègos cùlorGs sont d'un faible rendement
et ne pormettent d'échantillonner que los femelles noonotes, les
femelles gravides et les m~los.
Seul un très faible nombre de fomelles à jeun est récolté
sur les pièges silhouettes.
- quant aux résultats acquis sur pleges lumineux, ils sont
appréciables mois sujets à d'importantos variations selon les saisons
et les biotopes.
~ Enfin l'utilisation de e02 en association avec des pièges
silhouettes permet des r0coltns qui atteignent 25 à 70% de cellas
obtenues sur hommo. Malheureusement le caractère semi-automatique de
ce piège, sa difficultd d'utilisation sur 10 terrain et son prix de
reviont on limitent toutefois l'emploi (BELLEC, 1974).
Associas, ces pièges rU8liscnt un och3ntillonnage satisfai-
sant (SELLEC, 1974) puisqu'on y trouve dos femelles néonotes, des
femellos gravides, des femellos à jeun, des m~les. Mais pris s6paro-
ment, ces dispositifs do rucolte sont pou efficaces (rendements foi-
bles) et ne permettent qu'un uchantillonnogo portiel.
En 1976 le piégeage dos simulios 0 ndanmoins connu un regain
d'intdrôt ovec le mise au point à l'Institut de Recherches sur l'On-
chocercose de Bouaké d'une nouvelle méthode de piégBage constitu8e de
plaques d 1aluminiumBngluoes ogissent comma attractifs visuel.s (BEL-
LEC, 1976). Testé d'abord dons 10 centre de la COte d'Ivoire,
ce
.../ ...

-
7 -
piège permit la rdcolte en bon nombre ~on seulement de femelles à
jeun, mois aussi de m~les, do femelles pondouses et d'adultes nuo-
notes du complexe S.domnosum; des im8gos d'outres espèces (S,tri:
dens,
S.adersi) furent ous3i rucoltuâ~
Dans le codre d'oCP, divorses opGr~tions furent ensuite en-
treprises en vue do tester ce dispositif de pi~geoge dons difforents
contextes ucologiques et d8ns diverses situations pouvant survenir
en cours de compagne, et afin de compcror son rendement quantitatif
et qualitatif Gvec celui de 10 capture sur appdt humain.
ctest ainsi qu'en 1977, ou cours des oporations dites "Gr8-
chan" et "Ldraba", l'IRD et plus porticuli~rement son- 6quipe
"Echantillonnage" dirigue par C. BELLEC ont
t
amenas à r éa Lf s e r
é
é
les expurimentctions concernant les ploques d'aluminium engluaes
(SELLEC §t al., 1977),
Etant alors stagicire à l'IRD et intugr6 à cette équipe
Echantillonnage", il min Gtu donnu do participer pendant six mois
aux expurimentations de ces ploques ou cours des op6rations Loroba
et Gr6chan, l'exploitation et 10 comparaison des rGsultots de ces
deux opurations font l'objet du prUBant travail.
Lors do l'opurotion "Cruchon" qui 0 liou de janvier à mers
1977, les traitements Lns ec t i.c.Ld es sont moman t anüman t interrompus
uniquement sur le gîte Crochons Colà n~us a pormis d'otudier It6vo-
lution d'une population rGsiduolle et la repopulation du gîte. Par
la m~m8 occasion, en plaçant dos ploques sur des gîtes choisis, nous
avons pu suivre 10 dispersion de la nouvelle population depuis le
gîte Cruchon. Puis, suite à 10 repris8 des traitements, nous avons
pu suivre 6g01ement 10 regression de 10 population simulidienne du
gîte.
Lors de l'op~rction "Luroba" qui a lieu de moi à juillet
1977, nous avons testé 18 piège ploque d'aluminium dons le cadre de
10 rdinvasion des zones assainies par des simulies venant des z one s
non trait8es.
Les rdsultats ropportus ot discutjs ici ne concernent que
des r8sultots de piugesge; les rCsultots de capture, propriuté
d'DCP et exploités par ailleurs par ce programme, ne sont cit~s que
oomme éluments de ruf8rence.

-
8 -
CHA P IT R E
I.
==~=========~======
PRESENTATION
DES
ZONES
D'ETUDE

-
9 -
1. DE SC Rl PT ION GL08 ALE 0 U FOY Efi COi j 0E- LE RA 8 A•
Nos études de terrain S8 sont déroulées dans le Sud-Ouest
dG la République de Haute-Volta, 3ur 13 rivière Léraba, affluent du
fleuve Comoé qui marque la fronti8re entre la Haute-Volta et la COte
d'Ivoire. Cette région fait p~~tie du foyer d'onchocercose de la
Comoé-Léraba qui est contigu avec oeux de 5ikasso (Mali) et de Korho-
go
(COte dIIvoire).
Les d8ux stations d'étude corrospondent aux deux expérimon-
tations S8 situent rospectivomont à 10° 55 N - 5° W pour Gréohan et
10° 10 N - 5° W pour la Léraba.
1.1. Géologie et relief.
En Haute-Volta les mouv8~ents tectoniques ont été insigni-
fiant depuis le Précambrien.
Les roches sont très 8nciennes et arasées, ce qui explique
la monotonie du relief sur l'ensemble du pays. L'écart entre les
altitudes extrêmes est inférieur à 600 m3tres.
On distingue deux gr2nds domaines topographiques : une im-
mense pénéplaine préoambrienne, un m3ssif gréseux discordant conti-
nu. La zone Comoé-Léraba est cûractéris88 par un relief monotone.
Hormis la falaise de 8anfora
(limite septentrionale de la zone
Comoé-Léraba avec des hauteurs de î50m), l'altitude moyenne est de
300 - 400 mètres. La Léraba coule b u~e altitude d'environ 300 mè-
tres sur des formations graniti~ues archéennes et des roches méta-
morphiques plissées précambriennes.
Sur le parcours de la Lér2ba,
on rencontre 1
-
des sols ferrugineux tropicaux caractérisés par leur riche
teneur en oxydes et hydroxydes de f2r et de manganèse. La capacitt
de rétention en eau de ces sols est moyenne à bonne;
- des sols ferralitiques corBctéris6s par un matérielsédi-
mentaire oontenant quartz, argile kaolinique et fer. Ce sont des
sols perméables.
.../ ...

- 10 ...
1.2. Climatologie.
Le climat de la rGgion est de type 8oudanien, caractérisé
par l'alternance de deux saisons 1 une 8~ison sèche avec prédomi-
nance de l'anticyclone saharien responsoble d'un flux d'air ~ec
(l'harmattan: air chaud orientG NE -
SW), et une saison des pluies
en relation avec l'anticyclone austral. Les précipitations annuelles
sont généralement supérieures à 1250m~ et peuvent atteindre 1400m~.
La saison sèche s'étale de novembre à mai. On distingue:
- une saison soche froide (novomore,
décembre,
janvier) carac-
térisée par un hygrométrie basse (humidité relative moyenne : 20 -
30%) et des amplitudes journalibres de température élevées: tempé-
rature _minimale moyenne de 13 à 15° C et te~pérature maximale moyen-
ne de 33 à 35° C;
- une saison sèche chaude (mars, avril, mai) qui apparaît sans
transition. Les humidités relatives sont plus élevées (50 - 90%) et
le8 amplitudes journalières de tempér~'ture moins accentuées par le
fait des nuits chaudes. Les t emp r-rt ur e a minimale moyenne et maxima-
é
le moyenne sont respectivement do 20 à 21° C et de 36 à 37° C.
Lu saison des pluies couvre IG période de juin à octobre.
La ve Lc u r
des précipitations est certes prctiquement équivalente
(ASCCNA, 1976) d'une année à l'autre mois la répartition mensuelle
des pluies varie beaucoup suiv~nt los annéos. Si les amplitudes
journali~res des températures sont peu Qoe~~tD~~s (20-21° C pour les
,1 .'.

,....
rn LnLrnurn s moyens et 29-30° C pour les maximums moysns ) les humidités
relAtivos sont par contre très ~lov~os (GO~90%).
Pour 1977 les moyennes monsuelles des tempé'ratures et la
pluviométrie mensuelle sont c on s i.qn e si au. t ab Leau ci-dessous.
é
'~~=~~~===========~=~===T~===~l====l====l====l====ï====1====='
.
. Janv •. Fév •. MCJrs' Avr •. Mni
. Juin' Juil. .
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iMoyennes mensuelles des,
. t em p ES r r:: t ure s (0 C)
.
27
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,noyennes mensuelles de
'1 -96
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0
! 2
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ils pluviométrie (mm)
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I l ! 5,2:11,8:12,8; 14
1
================================================~===== = = = = = =-
.../ ...

-
11
...
La zone Comoé·Léraba 3
6tu peu arroS8e en 1977. L'année au-
ra néanmoins été marquée par la qUwntit6 de~ pluies tomb~es en jan-
vier.
Il est en effet exceptionnel quo ce mois soit si arrosé.
Nous évoquerons ultérieurement l'impact de la pluviométrie
sur le débit de 10 Léraba.
1.3.
Hydrologie.
Tous les cours d'eau principaux de la zone d'étude provien-
nent des nombreuses sources situées sur le plateau gréseux plus
septentrional. Ces cours d'eau descendent la falaise de Banfora,
traversent la plaine et forment les deux rivières permanentes de la
zone: au Nord-Est la Comoé, à l'ouest et au Sud-Ouest la Léraba.
La pérennité des affluents de cos cours d'eau en saison sèche dépend
essentiellement de la nature du sous-sol et de l'existence de nappes
phréatiques; les affluents (Monongo notamment) de la Léraba sont
pour 13 plupart temporaires et cèssent de couler de décembre 8 juil-
let c~r leur lit est creusé dans 10 socle cristallin antécambrien.
Tous les cours d'eau ont leur maxima en septembre-octobre.
En période de hautes eaux le3 innombr~bles supports vég~taux
immergés créent une ligne de gîtes continue. Avec la décrue, les
gîtes 8e situent au niveau des seuils rocheux précédemment i~mergôs.
Les accidents de terrain et surtout l'~ltornance des couches géolo-
giques distinctes déterminent une succession de rapides localisés
parfois très importants (gîtes Crùchan). Ces rapides sont séparés
par de vastes étendues d'eau c~lmG~ prGsque stagnante.
En saison des pluies, la Léraba ut ses affluents hébergent
ainsi d'immenses gîtes particulière~ent productifs au niveau des
chutes d'eau. En saison sèche por contre, aucun affluent de la Léra-
ba n'est capablo d'héberger S.dBmnosum s.l •• C'est dire que 108 va-
riotions annuelles des p opu La t ior s sont g,jnéraleffoont synchrones;
l'import~nce de la population étcnt fonction directe de l'état des
cours d'eau (LE BERRE, 1966).
L'écholle de crue plac~o au nivocu du pont routier a permis
do suivre les fluctuations de débit de la Léraba (cf. tabloau ci-
après). De j8nvier à juin 1977 le niveGu c rcroment atteint O,40m •
.../ ...

- 12 -
Cep8nd~nt lors de la crue 8xcoptionn811e de janvier (du 24 cu 28)
nous Qvons enr8gistr~ une hDut8ur d'~chelle de 1m; mais très rapide-
ment le nivoau est redescendu et il 0 fellu attendre 10 deuxième
quinzaine de
juillet pour que le niveau d'eou dépasse à nouveau 1m ••
La mi nLmum (0,04m) G été un r crji a t r
le 3 IDGrS et le maxi.murn (B,32m)
é
le 10 septombre.
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1.4. Végétction.
Elle répond QUX ccrcct~ri~tiqua3
d'une S2von3 boisée
du
type guinéen. Constitu~e por une dégrodotion de 10 forôt dense s~ro­
phile, cotte ao van e rio r qu o 10 limite rJord de 10 zono des "forôts
c Loi r e s " (ADJANOHOUN, 1964). Le vostige de ln v qé t.o t i.on d'origine
é
est une gclerio forostière qui,
bion que discontinue et ouverte au
nivGou du Pont routier, est tr~s dJvelopp6e en omont et ~n Dvol.
Cette gGlerie forestièro,
QUX
nrbres ù fouilles persistantes, tcntôt
étroite (5.15m de choque côté du cours d I8cu), tantôt large (plus de
50m. de port et d'cutre du lit d8 ln rivière),
détermine un micro-
climat totnlemBnt diff~rent dos conditions existnnt d~ns 10 SQV2ne
ovoisinonte (LE BERRE, 1966).
1.5. Peuplement humain.
La population de la zone Comoé-LércbG est concentrée sur le
plateau et surtout dons ID plaine de Oonforo.
Le peuplement des voll~o3 du co foyor compte parmi les plus
f2ibles de la H8ute-Volto. La d8nsit~ ost estimée à 7,9 habitcnts/
km2 contre 50 dons le Déportemont du Contre. Cette densité est tr~s
variable d'une zone à l'outre e t
c1;':.... s
Lo Sud du foyer, il existe de
vastes suporficies (7000 km2)
inhQbit~es. Non seulement les uillo~es
les pLus proches de le: Comoé et do Lr Lé r nb a sont peu nombreux,mcls
en ',Jlus, ils comptent très peu d'h,:!l:,itr;nts. Ainsi Dogoindougou qui
est à 7 km du pont routier, compte environ 200 hobitonts; le campe-
ment RAiJ, en partie a r t Lf'Lc Lo Ll nmnnt rao i n t anu situé à quelque 2 km
des ~J î tes RAr~ et RAr~ - 2 v,11 c 0 mpte 1 7 5 h0 ~ i t: ri t s ; en fin Ti e r k 0 u(3 ra qui
est à 27 km du gîte Gréchon compta une oinquontaine d'habitants •
.../ ....

... 13 -
1.6.
Epid~miologie locole de l'onc~osorcos8.
Le situation ~~idémiologique du foyor dtudi~ est typique
des zones do S3vsne.
Dcn s ce foyer il n'existe c:ue dos villages où le contact do
l' h crarno av sc les simulie8 est t8Ii,!JC1r::::.:Lrc. Co c on t ac t
est limi té à
la scison des pluies, période d'obo~dcnce mQximale dos fomelles et
seuls p~riode annuelle où les conditions écologiques autorisent une
dispersion radiaire importante dos femelles
(LE BERRE, 1966).
Le
contact homme-vecteur est donc d'out'nt plus étroit que le village
est proche du cours d'eou infost6. ~~r conséquent, plus on s'éloi-
gne des q ît os p r i mc q i nnux plus l'.i.ii1puct rio l'onchocercose sur 13s
é
populations humaines est fcible
(rHILIPPDN,
1977).
Dons le foyer,
l'onC!;l)corcose se c n r nc t
r i s e essentielle-
é
ment par los taux de prévalence extr~8emont oleves des lésions ocu-
laires graves et des cécités qui so r8ncontrent dans les villages
les plus proches des gîtes p r i mo q i naux (PHILIPPON,
Loc , c Lt , }, Ces
é
villages dit de première ligne sont hypor8nd6~iques, ceux de deu-
~ibme ligne sont méso8nd~miquo8.
~.7. Lutte contre les vecteurs de Itonchocersose.
Lo zone Comoé-Lérab2 est depuis 1969 l'objet de compagnes
l~rvicides antisimulidiens.
Ln p r erri
r e c arnpa qn a d,inor.l[î1(jc
è
Cur ip c qn o FED-OCCCE est nn t r u-
prise en
janvier 1969. [Ile p r éc t.ds L: Cnrap a on e Dr1S-0CCGE qui s'est
t a Lé e de moi
va Lue t i on s entomologiques de cos
é
à d8cembre 1973.
l.03
é
comp8gne8 ont été f8ites pcr LE DERnr (1969) pour la comp8gne FED et
p a r LE BEFIRE et al. (1973) pour 1: deuxL:me campagne.
Depuis 10 fin de 1974 c 6té ~is on plseo le Programme de
Lutte contre l'Onchocercose dons le Dossin de la Volta. Ce Program-
me utilise l'Abate 200 CE formulé par Procid3 pour détruire S.damno-
sum s.l. en t r a I t an t
les gîtes p r f.ua q.i rio ux ,
é
.../ ...

... 1(~ ....
Soumis au trGiten8nt l~rvicide depuis dBux ans, la zone
Como6-L6roba présente une situction Gntomologique satisfaisante
lors de nos travoux de terr~in. ~insi ou cours de llexpérimentation
Gréchon, hormis 10 popu Lot Lon Loc o I.e intontionnellement entretonue
BU
niveau du gîte Créchan, los cnptures sont pr~tiquement nulles
pDrtout ailleurs dans le foyor.
En out~o, il est admis (CARMS, 1976)
quo le recrudesconco dos famollos piquuuses enregistr6e ou pont l'ou·
tier lors de l'oxpjrimont:Jti':Jn Lérr~b[], 83:~ lu fait de s i mu.l Le s 8XO-
g~n88 3 10 zone tr8itée.
Mis à port quelquBs mouv~is ~pond8gos (ins8cticide dévers6
hors de l'eou) qui ont permis !;l r6colto de larves et le capture de
quelques femelles nullipores (9) nu pont routier,
les r6sultots
de capture et l'absence qUDsi-tot~le ds iorves dans les gîtes trDi-
tus, t r o du.i s on t l'efficGcité dus tr;:.iteri~ents d'OCP.
2. DESCRIPTION DES STATXDNS D'ETUDE.
2.1.
St o t i on Gréchon.
Le gîte Cr6chon tire son nom de l'ossociation du nom des
deux technioions de l'ORSTO~ et de l'JCCGE (Messieurs CREBAUT &
SECHAN) qui l'ont d6couvert; clnst le pl~s gr2nd gîte pr~imQgin31 de
S.d3~nosum s.l. oonnu d~ns l~ zono Comoé-L6r8bo. Il couvre on effet
uno superficie d'environ 15 km2 (FUnf~ & CHAUVIN, 1968). Notre s6-
jour (3 mois) nous ~ur3 permis ~8 CO~3t~ter que malgré cette étendue
énorme, GruchCln n'est f'r qu on tc
é
.ju e Iyr
r;uolqUGs r a r e s pêcheurs et
chasseurs qui nly séjournent quo [JOU de t eup s ,
Le L~rob8 (qui m3rqu8 10 fronti~re ontrn 12 H~ute-Volta et
la cete d'Ivoire) coule à cet vndroit sur les granites précambriens
qui formont un immense chaos rocheux dont los blocs innombrables
Idélimitent un d~dols de rapides (Cruchon I
Grochon II ou Créchan
J
ri no, Gr~ch~n III ou Gr6chcn DOme). Lo disposition de ces bras in-
rombrOb188 vorie oonsidérablemont avoc le niveou du cours d'eau mois
permet en toute saison l'étoblissenlont Je populations prjimoginales
68 S.domnosum s.l.
(PHILIPPON et cl._ 1968).
·../ ...

-
15 -
Elle est situ~8 à 45 km ~ vol d10iseau en omont de Créchon,
et à 150 km 8U Sud de Bobo-Dioulc18s0 ']lU 18 rivière Lé r c ba ,
_ Le gîte du pont routier (10 0
10,
5° W) est installé GU ni-
v 80 U d 8 spi lie l' s d f; l' a nc i en n 6 c l.c U 8'>(1e 8 u bm8 l' S i b l e d 8 l' 2 X e l' ou t i Elr
30bo - Abidjan. Les supports des Lnr v aa sont constitues ossontielle-
men t P'-' l' les rWJ t é ri Q uX ( coi 11 0U x deI ~ t fj rit e , 9 I.' ès, gr [) nit e) pro V8-
nont de 10 destruction de le choussde. Il S'89it d'un gîte artifi-
ciel.
- Le gîte RAN est situé à 7 kG un GVDI du pont routier (p~r 10
r i vi ar e ) et à 200m. environ [ln a.ion t du pont de l'axe f o r r o vLoi r e
Doba - t~bidjon.
- Le gîte RAN-3v:Jl ost à 3 krn on o vn L du gîte RAN. Au gîte RFIN
comme 8U gîte RAN-ovnl, c'ost uno rupture de p~nte qui entraîne une
accéldrotion du courant et 10 création do gîte; il s'ogit donc de
gîtes naturels.
La locolisotion de cos gîtes pr~imDginuux r6pertoriés est
reportoe sur 10 corte 1. Sur cetee corte sont reportés nussi le gîte
norguerite et 10 rivière Monongo.
Le gîte Marguerite est situé sur le Ldroba, à mis distonce
entre les gîtes Créchon et Pont-routior. En s~ison s~che l'e2u ne
coule que sur 12 dddale rochoux; les quolqu8s l'ores racines situées
ou nivc~w des chutes d'e~u servant 210rs do supports 2UX l~rves. Cn
s o i acn des pluies, L' ab on dc nc e rLs vûgCtoux imrnerg6s crée uno ligne
de gttes continue. Le gîte Mar9ucrite est un gîte nGturel.
hvcnt s~ jonction 2vec 10 flouve Cornoo, 10 L8robo reçoit en
rive droite le Monongo. Situé ou niveou du gîte Créchan, cet cf-
f Lu an t
t ernp o r n i r e c]t,:it à soc lors do l'oxpjriment2tion Créchant
En
soison dos pluies, le8 gîtas so 3ituont gjnéro1ement cu niveau dee
seuils rocheux qui jelonnent le lit de 10 rivière.

-
16
-
CHA PIT R E
II
=============~======~
TECHNIQUES
UTILISEES
++++++++++++++++
++++

- 17 -
1. TECf-IrHQUE DE RECDL TE DES SL,LJLIES
pi6geoge pcr les plaques
d'aluminium englu~es.
Ces ploques ont 6t~ mises ou point par SELLEC (1976).
1.1. Description du piègo.
Le pi~go (voir photo) consiste en uno sim~le plaque d'alumi-
nium de 1m x 1m et de O,7mm d'Jpais3eur. Une mince pellicule de glu
constitu6e par un m61ongo ~ partie3 6g01e8 de TWEEN 20 ot d'alcool
95° est appliqué à l'aido d'une brossu plate (BELLEC, 1976).
Ces ploques d'oluminiun agissont sur los insoctes et en par-
ticulier sur les simulios, par attractio~ visuelle. La diversité de
l'état physiologique des populations simulidiennos rdcoltues loisso
pensor quo los adult8s rGpondent à une simple stimulation de surfacos
rofluchissantes (SELLEC,
loci cit.). Cependant l'analyse des diffG-
rontas catégories d'imagos r6coltds montru une pr6dominance dos fe-
mollos gravidos (plus do 60% do 10 rGcolto) cor ces femelles sont
plus sensibles aux substrats à coefficients do r6flectance ulovus
(QOLINI & DAVIES, 1975).
La temp6raturo umise p~r les ploques ne semble pos intorfu-
rer car BELLEC
(1975) 0 montr~ quo dos fouilles de papier aluminium
fichuos sur une planche de bois Je 1m x 1m capturent autant de fe-
molles, bien que 10 température du piGge soit bien inférieur à celle
de 10 ploque d'aluminium soule.
1.2. Conditions d'utilisation du piègo.
1 • 2 • 1. f\\J 0 mbr e ete i1lplo C i:J men t
d 8 S Pl Q qU 8 S •
La condition essentielle pour une utilisation efficace et
rentable do 10 ploque est 10 choix dB son omplacement. Ce choix est
capital (BELLEe, 1976) : elle doit ôtro plocue d'une manière g~noro­
le à proximit6 imm~diat8 des zones de rcpides dos gttes p~uimogi­
noux, à 10 hauteur même de 12 rupture du plon d1eQu.
Dons la première phaso de notre trovail
(oxp~rimentotion
"GréchanJl )
nous avons posu les piùges 8s8entiellof7lont sur 10 rivière
principale (Lorabo) :
.../ ...

-
18 -
- Pont routier : 2 à 3 ploques;
- RAN
: 2 p Lo qu as ;
-
RAN OVQl : 2 ploques;
- Cite Merguerite : 2 ploquas;
Cruchon ~1inD
une dizeino ue gîtes, 4 à 6 ploques;
- Gruchon Deme
une dizaine dG gîtes, 4 à 10 ~18ques.
Deux ploques furent nG~nmoin8 ~locdes sur le Monongo, respec-
tivement à 1,5 km et 3 - 4 km du confluent.
Dans 10 deuxièmo phase de co travail
(expurimentotion "Lure-
bo"), nous avons t r o vo i Ll.é un i.quom en t
au r IGS gîtes des "Ponts do le
.
LurQbo ll
- Pont routier
2 plaquas;
RAN
2
p Lo quc sj
- RArJ Qvol
2 ploques.
1.2.2. Mode de rGcolte.
Les ploques d'21uminiu~ sont g~n6ralement enduites de glu;
cette substance ne somble PQS intorf~rer sur leur réflectonce
toute simulio qui vient 82 posor sur cellos-ci,
reste ongluue.
La technique de rûcolto ust très simple : 10 coptureur muni
d'une pince souple ou d'un petit bâtonnat offaté, prélève une à une
les simulies qu'il place dons un tubo 0tiquot~ (jour, heure). Deux
cas peuvent se prusentor
-
si les simulies doivent ôtro dissGquées, le prélèvement so
fait dons l'oou distil16o;
-
si los simulies ne doivont p88 ôtre diss~qu6es, le prulève-
mont se fait dons l'alcool à 70~~.
Lor s deI' ElX Pé3 r i ri' en t c t ion Il Lû rab QIl et s eu l 8 men t
à
pQr tir d u
6 juin, nous avons da utiliser un jeu de ploques rucouvertes dG Tree-
Tonglefoot
(substcnc8 hydrophobe) à 12 place des ploques à glu, lors
de chutes dG pluies et tous 108 soirs ~pr2s 18 heures 30. Les si~u­
lies rucoltues sur ces ploques à Troe-Tonglefoot, sont prûlovées
dcns 10 xylol
(dissolvant du Tree-T::J.iglofoot) et ne peuvent être
dissüquues.
.../ ...

-
19 ..
En règle gCnjr~le les r~coltos sont horcires et assurdes
chaque jour de 7 houres b 18 houres pond~nt toute 10 semoine.
Lors de l'oxpérimentoticJn "Lé r ntin" cette règle () ûté appl.i-
q u e , l-ln i s ou milieu de l' 8xpérü:o:ltation, lu volumo des récoltes
é
augmontant dur~nt los d8rni~r8s hour3s de 10
journûe, nous avons da
~odifier quelque peu le protocolo initiel en effectuant un dornier
prGl~vDment à 18 heures 30.
Lors de l'expérimentation Gréchon los récoltes ont 6tG fai-
tos à deS rythmes diffdront~ solon los points, pour des roison dB
disponibilitu du personnel:
-
Pont routier, RAN,
gîte Norguorite
rGcolte à 7 heures, 12
heures et 18 heures.
- Gîte Gréch~n Mino
rucolto à 7 houros.
~ Gîte Gruchon DOme : r6cultos hor~irGs du 17 jonvier ou 13
fGvrier
(sauf de 12 hourus à 13 hGures,
heure de pause);
puis d~ 14
février ou 28 mors,
rjcoltos à 0 heures, 10 heuros, 12 heures, 14
heures, 16 heures, 17 heures,
18 heuLGs.
1.3.
Analyse des rucoltes.
A l'arrivée des tubes dG prClbvement ou laboratoire de ter-
roin, 10 protocole suivi a dtG 18 ~§~O lors de toutes nos dtudos :
~ tri des
Simuliida8;
sGparotion-des-simulio.s de la ,c,êf:lG espèce .an môles,
femelles
(fnmeLlss non gravides, femolles gr<Jvides) et QdultGS n60nates (ima-
gos nouvüllement éclos);
-
dissection des f8~el183 de S.dQmnosum s.l ..
Outre les imagos du co~plexe S.domnosum, deux outres espèces
ont 6td rencontrGes lors de nos travaux de terroin~ Il s'agit ossen-
tiel18ment do S.schoutedeni Wonsan, 1~~7 et en moindre quantitG de
S.adorsi Pomeroy, 1922.
.../ ...

Les adultes du complexo S.dcnn08um se distinguent focilemont
dos deux outres esp~ces p~r lo~r grcnde toilla relctive et leurs
torses ant~rieurs forte~ont ~lorgie ot aplatis. Les pottes sont noi-
res avec une bonde blanc crGnBux sur lB bosit2rse postCrieur.
S. (Porneroyellum)
schoutud811i '.J'Jnson, 1947 est une petite
simulie de teinte grisdtro. Los ticits morphologiques retonus pour
t r i
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t
d ' r i
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un
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r ap i
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Le
a n i s p~r
,~r, I\\J
( l
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)
C
,
:Ji,I.ou,
oc. Cl •
J
- teille de 1mm à paine ~~is ~our 103 fomelles gravides il y
o distension de l'abdomen, ce qui peut accroître ljgèrement 10 t~il­
le G8 l'individu;
- antennes noires à pilositd grise;
- musonotum noir, couvort d'une fine pubescence dorCe;
- scutelleum noir à uCuilJes dorGos et longs poils dorés;
- ~iles tronsparentes ovec touffe de poils noirs à 10 boso;
- pottes gunGrolement joun~tres.
s. Ci '1 e i 11 0n e 11 um) ::J d 0 r si PDrl 8 r Dy, 1 9 2 ~ est un 8 pet i tes i mu l i 0
joundtre portant un revôtcment do soie3 crgont6e8 sur le thorax et
l'abdomen. Le scutum porte trois finGs lignes longitudin~18s sombres
plus nettes on vue lctJrc13.
Les coroctèrus morphologiques ci-dossus roppc16s, ont Gt~
retenus à partir d'ob3Grv2tion do fCGullos.
Pour le tri do ~asso une
distinction D ~td fcite Bss8ntiolle~unt antre S.dDmnosum et outres
8spbces do simulies. Pour lu tri dos ~elGs pot espèces, on 0 g6nGro-
lement recours ou mont2ge dos g~nitDlio. Lors do nos ~tUd8S, nous
Dvons surtout eu à foiro le diff~rencG entra les males de S.schoute-
don i
8 t
cou x de S. do [";jnos um. Pou r l [J:3 s.J il c r 0 r n 0 use von s p ris en C:.J n-
sid6rotion le teille et lu coloration dos pottos.
1.3.~. Tri des soxes.
fi Pr Gs
l G tri p .C r (J S P 2 CJ s, los il, cl i vi dus dol Cl mê me es Pè c e
sont regroupus en quctre cQtugorios : melos,
femelles non gravides,
femelles grovides et cdultos nGonotes.
.../ ...

... 21
-
Cl u 011 0
que soi t
l' G S P' cee o: l si (Jj r '..: e on no t e un di mol' phi 8 m8
sexuel oculaire: les melos sont ccr~ctGrisjs p~r des yeux holopti-
ques (obsence de front,
pr~8enc8 de deux plegos de fecettes : peti-
tes f o c ot t nc do n s lour 1/3 Ln f
r i aur et q r cn d e s f ac o t t e s dons les
é
2/3 Gup0ricurs) qui occupont toute 10 p~rtio sup6rioure do le t~to.
Les fo~elles ont les yeux dichoptiques. Los fomelles gravidos ont
l'obdomen distondu pel' dos cont~inos d'oe~fs plus ou moins visibles
pOl' tr8nsporence DU trDvers do colui-ci.
On nu trouve jamais de fo-
~ol18s semi-gravides.
Les adultes n~onotus du complexe S.domnosum so distinguent
focilement des outres adultes du complexe. L~ diff6renco entre los
de~x categories se situe ou niveau do 10 pigmont2tion. L'pdulte
nouvellement 6clos prdsento dos pottes à alternances cloires et
sonbros; sur le bositorsG postGricur le bondo blanc cr6meux
(coroc-
t~re typique des adultes non njonotos) Gst ancoro diffuse.
S.domnosum s.l. étant l'objGt p r Lnc Lpa L de cetto étude,
La s
fOlnolles de cette ospèce sont diss";QUG8S afin do duterminer leur
utot physiologiqu8 ot leur tnux -Itinfest~tion ~v8ntuelle pel' Oncho-
corca volvulus. Une fois leur 0Qo ~hY3iologiqu8 d~termint, les fe-
melles non infostdes ne prjso~tont ~~s d'cutrs intjr~t dens l'opti-
que da notro dtude. Cellos qui prCsontGnt une infostotion sont mi-
S88
de c t
et lGS an t erio e s c
os pour
ô
or.un e l
é
jS
mc x Lû Le s sont c on s er v é
10 d~ternin~tion ulterieure des cytotypos du complexe. Colo permet-
tre d'~tQblir une r81otion entra le cytotype du vecteur et ses tQUX
d'infestation pOl' Onchocorco volvulus.
1.3.3.
Dissection des fomalles du complexe S.domnosum.
La ddtermination dos osp~ces si~ulidi8nnes r~coltdes sur le8
ploques oinsi que 10 dissection dos fomelles de
S.dDmnosum s.l. sont
ru~lisues sous loupe binocul~ir8.
Un groupo ~lGctrog~ne ct un trcnsformatcur nous ont permis
do bGnuficier à tout moment d'un oxcel10nt écloircge rjflûchi per-
mettnnt une dissection rspide et officace.
• • 1' • • •

-
2::.' -
Toutes les femplles récolt~e8 au cours de la journée sont
8i,
principe disséquées le :,1É'!:n8 jour; il fout noter cependant que
lors de l'étude de la réinv~sion (8xpGrimentation Léraba) et les
jours cD la récolte a dépass6 1000 simulios, avec un maximum de
récoltes entro 17 heures et 18 heu~os 30, les lots dB 18 heures à
18 heures 30 étaient places au réfrigérateur pour être disséqués 10
lendemain matin.
La technique de dissection utilisée est celle de LEWIS
(1953,
1958). Elle consiste ~ dissocier dons une goutte d'eau phy-
siologique à 7% la tête, le thorax et llabdomen de chaque simulie.
Ces différentes parties sont minutieusemont examinées pour la re-
cherche de p a r a s i t e s éventuels (,_::urtout larves morphologique..m.ent
indifférerrtiables d'Onchocerca volvulus, Mermithidae).
Puis sur une fiche de dissoction on consigne: l'état du
tube digestif (présence ou absence de SGng frais,
sang résiduel,
jus sucré), des tubes de Malpighi (clairs cu sombres), de l'appa-
reil génital
(présence ou absence d10eufs résiduels). Enfin,
on no-
te l'absence, la rareté ou l'abcnd8nce du corps gras abdominal.
Devant l'impossibilité d'évaluer le nombre de cycles gono-
trophiques accomplis par une fQ~811e de S.dB~nosum s.l.
(LE BERRE,
1~66), seula une séparation en pares et nullipares peut être éta-
blie. Pour cette distinction, le cDr8ct~ro absolu est la présence
ou l'absence de reliques folliculaires.(LE BERRE, loc. cit.).
On
peut néanmoins retenir aussi
:
- chez la femelle nullipare
- abondance du corps gras abdominal;
-
présence de méconium dons l'intestin moyen;
tubes de Malpighi opaques ou semi-opaques en lumière
transmise •
• chez la femelle pare
- les tubes de Malpighi sont semi-clairs ou clairs.
1.3.~~ Détermination des espèces du complexa S.damnosum.
DUNBAR (1966) a pu ide~tifiur les divers cytotypes du com-
plexB S.damnosum à partir de l'oxam8n des chromosomes géants dee
gland38 ssricigènes des larves.
.../ ...

..
23

Par ailleurs l'étude ~orphologiqu8 et biométrique des adul-
tes permet de mettre en évid~nce d08 caroct~res distinctifs anten-
naires (taille et aplatissenGnt des articles antennaires), alaires
(couleur des touffes de poils à 18 base de l'aile) et maxillaires
(nombra de dents maxillaires) entre certaines esrèces du complexe
(CIUILL::::VERE et 2'1.,1977; GA(\\iiS, ;';:78; DP;l'~G & PETCRSON, 1979).
Lors de nos expérimentations (Créchan, Léraba) nous avons
eu recours essentiellement b lB micromorphologie pour déterminer
les cytotypes composant
la population simulidienne échantillonnée.
Pour cheque expérimentation, des antennes, maxilles et ailes de fe-
melles sont montées entre lame ot lomolle pour identification mor-
phologique au laboratoiro do Bouaké.
qUILLEVERE (1979) note qu'il roste prudent d'utiliser
l'identification morphologique des f8mollos en relation 3vec
IJidentification chromosomique des 1~rv88 présentes sur le gîte
étudié ~t sur les gîtes voisins. ~uG3i, choquo fois que cela 3
ét~
possible, des larves ont
t
c s selon la méthode de QUILLE-
é
é
r éc rLt ù
VERE (1975) pour identification chromosomique.
2.
C,l\\PTURES SUR APPAT HUf'îAHJ.
Depuis 1926 (BLACKLOCK) 10 procddé consistGnt à utiliser
l'hommo comme app~t a été employé pour 10 capture do S.damnosum s.l ..
Dons le cadre do nos ox~6ri~8nt~tiDns, nous rappellerons
que le8 captures ont été entitrom8nt rColiséos par IGS équipes
s p éc i a Li aé e s du Pr-ogr3mme F<8gional do Lutte contre l'Onchocercoso.
2.1. r·1éthode de capture.
Les équipes de copturus ont appli~ué 10 méthode décrite por
LE BERRE (1966). Choque équipe est compos~o de deux porsonnes qui
assurent lQ capture des si~uli88 à tour de r~le p8ndcnt 1 houre.
Il ost admis
(LE DEli,lE,
loc. cit.) que lus sirnulies piquent
de préférence aux membres inférieurs. Compto tenu de cotte locoliso-
tion bosse des piqOros des femolloc de S.d2mnosum s.l. seules les
jambes du coptureur sont dénudées et 8xposées (PHILIPPON, 1977).
Les simulies oinsi capturées sont on principo destinées à une étude
de leur infostation par Onchocerca volvulus.
Aussi PHILIPPON
(lot.
cit~) nots qu'il est absolumont indispensable que les femelles
qui
.../ ...

viennent piquer soient capturse3 8VQnt qu'elles n'entament leur
processus de piqÛre afin d'0viter los portes de parasites. Les si-
mulias venant piquer sont récolt~es dons un tube de verre (tube à
hémolys8 en pirex transparent),
~ raison d'une femelle par tube.
Les captures ont toujours ét~ 8ffectuées sur un seul captu-
reur à 13 fois.
2.2. Lieu de captures.
Nous avons eu recours aux critères de selection définis par
LE BERRE (1966) et PHILIPPO~J (1977).
Le point de capture est choisi à l'ombre et à l'abri du vent.
Le coptureur est placé de préf~ronco 8~ un ondroit accessible en tou-
te saison. Enfin, le point do capture ne doit pas être un lieu
do
rassemblements humains (poi~ts d'o8u ou voies de passage très fré-
quentés), cela p o ur éviter à 18 fois la "dilution"
(LE BERRE, 1966)
et 18 baisse d'attention du capturour
(~HILIPPON, 1977).
2.3. Rythme des captures.
Les résultats qui figurent rjnns cet exposé ont été acquis
sur la base d'une récolte journalitre continue: capture de 7 heures
à 18 heures tous les jours de la semaine.
Ainsi 51
et 85 jours de
captures ont ~té réalisés r o ap ec t i v utnen t
8U
cours de l'expérimenta-
tion Grt-1chan ot lors de l'
t ud o rla LJ
r,;iîlvasion (expérimentation
é
Lâraba).
?4 •. ExaLlen des. rée-oltes.
Les lots horaires c1es f818:.1Rs de S.damnosum s.l. c ap t ur o s
é
sur 0 pp 8 t
il u;; 1El i non t
été t r ,-:li tés P é-l r
[JCP
8 ~ Ion
l 8 s t e c h n i que sut i l i -
sées pour l'8xamen dos femelles ~écoltéGS sur pi~~es : cF. 2, 1.3.3
et ~~, 1.3.4 ••
3.
T':::CHîJLlUES D'ENREGISTRGiErH DES F,Cn=URS CLH1ATICiUES.
Ces facteurs sont dl~vent~Glles causes de variation du nOffi-
bre de femelles de S.dsmnosum s.l. c2ptur8es
(SELLEe, 1974). Il
s'est donc révélé nécOSS8irG de suivre les fluctuations journalières
de cert8ins d'entre eux ~ l'3idG de diff6rents procédés •
.../ -..

- 25 -
~Jous analyserons uLt r iour cracnt l'impact possible de ces
é
fRctouro sur le comportsmEnt des ~ir:luli8s.
3.1.
Température.
Lors do l'expérimentCJtion Crécll:Jn,
un thermomètre è. mercure
a permis d'assurer chaque jour de 7 houres à 18 heures une lecture
horaire de la température.
Lors de l'expérimentation Lér~~a, le thermomètre à mercure
relevé chaque heure par un ~aptur8ur a été socondé par un thermo~
graphe.
3.2.
Hygrométrie.
Si à Gréchan nous l'avons 8v~:lu8e gr~c8 à un p s y c n r orn t.r e ,
è
au pont routier nous avons f~it appol à un hygrographe.
3.3.
Vent.
En l'absence d'un anémo~3tre, il a 8té domandé au captureur
do notor la présence de vont.
3.4.
Pluviométrie.
c'ost au c2ptureur encoro qu'il est revenu de noter le jour,
l'heure et 13 durée des prGcipit(J~iDns. CCG données et celle8
enregistrées à Niangoloko par los sorvicos météorologiques do Hauto-
Volta, nous ont pormis d'établir la pluviométrio do la zone Comoé-
Lé r atia
(cf. 1,
1.2.).
3.5.
Hydrologie.
Les fluctuations hydrologiouos so~t enregistrées aussi par
les captureurs. ChaquD soir à 18 heurss 10 captur8ur note sur SB
fiche de capture la hauteur dB l'eau b l'écholle de crue placée au
pont routier.

- 26 -
CHA PIT R E
III
---------------------
ETUDE
COMPARATIVE DES RESULTATS DU PIEGEAGE
SUR PLAQUES ET DES CAPTURES SUR APPAT HUMAI~

- 27 -
1. RE SU LTrH S•
Les résultats sont présentés sous forme de tableaux et de
graphiques qui seront commentés lors de l'étude comparative des ré-
sultats du piégeage sur plaques et des captures sur appat humain.
1.1. Présentation des tableaux •
. Tableaux 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 : ils présentent chacun deux
volets :
- le premier volet résume la nature et le nombre des adultes
de S.damnosum s.l. et S.schoutedeni récoltés chaque semaine sur les
plaques;
- le second volet présente pour chaque semaine, le nombre de
femelles capturées par homme et par jour.
Ces différents résultats ont été obtenus lors de l'expéri-
mentation "Gréchan" (tableaux 1, 2, 3, 4) et lors de l'expérimenta-
tion "Léraba" (tableaux 5, 6, 7).
Tableau 8 : ce tableau présente les récoltes hebdomadaires
obtenues sur plaques lors de l'expérimentation Gréchan (gîte Gré-
chan) et lors de l'expérimentation Léraba (gîte pont routier, gîte
RAN). Pour chaque expérimentation l'efficacité des plaques (a) par
rapport à un oaptureur (b) fait l'objet d'une comparaison (~).
Tableau 9 : ce tableau 8st une récapitulation des S.damnosum
échantillonnées au gîte Gréchan. Récapitulation qui permet d'établir
la comparaison des pourcentages de femelles pares récoltées sur les
différentes plaques et sur les captureurs.
Tableau 10 : nous rapportons dans ce tableau le pourcentage
des femelle8 parasitées (quel que soit le stade larvaire d'Onchocor-
ca volvulus) par rapport aux femelles disséquées.
Ce tableau donne le taux de parasitisme enregistré par mois
(mai, juin, juillet) et par point de capture (pont routier, RAN,
RAN-aval); ceci permet d'établir différentes comparaisons •
.../ ...

-
28 -
Tableau 11 1 la comparaison des infectivités de S.damnosum s.l"
récoltées sur plaques et sur app~t humain est faite dans ce tableau.
Il ressort de cette comparaison une différence remarquable
entre les résultats des dissections des simulies de plaques et de
celles capturées sur appat humain au gîte Gréchan.
Tableau 12 : ce tableau récapitule le nombre et l'état
physiologique des S.damnosumrécoltées sur plaques et sur appat humain
lors de l'expérimentation "Léraba ll •
La récapitulation est faite par mois et par point de captu-
res,
1.2. Présentation des graphiques.
Graphiques 1, II, III.
Les graphiques l et II représentent les cycles d'activité
horaire des S.damnosum échantillonnées lors de l'expérimentation
"Gréchan" (graphique 1) et lors de l'expérimentation "Léraba" (gra-
phique II).
L'activité horaire des S,schoutedeni récoltées sur plaques
au cours de l'une et l'autre expérimentation est établie dans le
graphique III.
Chaque graphique comprend trois volets représentant les cy-
les d'activité horaire des différentes catégories de la population
échantillonnée. Les cycles d'activité des femelles non gravides, des
femelles gravides et des femelles piqueuses de S.damnosum s.l. sont
reportés
dans le graphique l pour les simulies récoltées en janvier,
février, mars et dans le graphique II, pour celles obtenues en mai,
juin et juillet.
Le graphique III fait état de l'activité horaire des femelles
on gravides, des males et des femelles gravides de S.schoutedeni
récoltées en janvier, février, mars, et mai, juin,
juillet.
Ces cycles d'activité horaire ont été établis à partir des
récoltes obtenues sur les gîtes Gréchan, pont routier et RAN. Les
différentes courbes d'activité horaire indiquent les heures de récol-
tes en abscisses, et les pourcentages ho~as des simulies par rapport
à
la capture mensuelle, en ordonnées.
.../ ...

- 29 -
Les cycles d'agressivit~ des femelles piqueuses de S.damnosum
s.l. sont donnés à titre comparatif; les résultats ayant permis d'éta-
blir ces cycles ont été acquis per les captureurs d'OCP.
Graphique IV.
La chronologie d'apparition des femelles de réinvasion est
établie dans le graphe IV.
Les S.damnosum récoltées sur plaques et sur appêt humain o~t
permis de tracer respectivemont los courbes IVa et IVb. Chaque courbe
présente les jours de récolte en abscisses et le nombre de simulies
récoltées dans la journée, en ordonnées.
2. ECHANTILLONNAGE DES POPULATIONS.
Il est admis (SOUTHWOOO, 1968; SELLEC, 1974) que l'échantil-
lonnage peut être défini comme étant le recours à un procédé quel-
conque permettant d'obtenir des individus que l'on veut étudier.
Suivant la classification de PHILIPPON (1978) on distingue
- l!échantillonnage écologique, qui est la récolte d'effectifs
significatifs de tous les groupes physiologiques composant la popula-
tion;
- l'échantillonnage épidémiologique, qui est une estimation des
quantités de piqeres et de transmission onchocerquienne reçues par un
individu considéré comme standard.
2.1. Nature des simulies obtenues.
La population simulidienne échantillonnée au cours de nos
expérimentations est composée de S.damnosum s.l., de S.schoutedeni et
de quelques exemplaires (9) de S.adersi.
2.1.1. Récoltes sur plaques.
Les résultats du piégeage (tableaux 1 à 7) indiquent que
l'utilisation du piège plaque d'aluminium (BELLEC, 1976) a permis de
récolter des simulies de toutes les espèces échantillonnées lors denos
expérimentations.
.../ ...

- 30 -
Lors de l'expérimentation GrGchanles récoltes sur plaques
ont permis de rencontrer les catégories d'adultes suivantes: mêles,
femelles gravides, femelles non gravides, adultos néonates. Sur
1243 S.damnosum s.l. récoltées,
la rép8rtition est : m~les néonates :
1%; m~les non néonates : 6%; femelles gravides: 43%; femelles non
gravides: 46%;
femelles néonates : 4~. Et les 102.649 imagos de
S.schoutedeni se répartissent entre les m~les (10%), les femelles
gravides (52%) et les femelles non gravides 38%).
La population simulidienne obtenue sur plaques lors de l'étu-
de de la réinvasion est composée pour S.schoutedeni (23.812 simulies)
desm~mes groupes physiologiques (mêles: 1%, femelles gravides:
93%, femelles non gravides
3%) que ceux rencontrés lors de l'expé-
rimentation Gréchan. Quant à la population de S.damnosum s.l.
(15.671
simulies)~ elle est composée essentiellement de femelles (femelles
gravides: 62%,
femelles non gravides: 37,8%). L'absence quasi-tota-
le d'adultes néonates et la présence de quelques rares males (0,2%)
traduisent le caractère particulier des imagos de S.damnosum s.l. de
réinvasion. Il s'agit de simulies exogènes arrivant en zone traitée.
De ce fait l'installation d'une population locale avec toutes les
catégories (adultes néonates et ~ales notamment) qu'elle comprend,
n'est pas possible.
2.1.2. Capture sur appat humain.
Lorsqu'on examine la population simulidienne capturée sur
appat humain lors de nos expérimentations, on se rend compte que
classiquement, les captureurs n'ont pris que des femelles de S.dam-
nosum s.l •• Ces dernières, compte tenu de l'analogie de la structure
des ovaires (BELLEC, 1975) peuvent ~tre rapprochées des femelles non
gravides récoltées sur plaques.
2.1.3. Comparaison des deux méthodes dl échantillonnage.
Il ressort de nos résultats (tableaux 1 à 7) que pour un
gîte donné, la plaque permet la récolte d'effectifs significatifs
de toutes les catégories d'adultes composant la population dudit gîte.
Clest dire qu'en raison de ses caractéristiques d'attraction (bril-
lance, coefficient de reflectance élevé) il semble que ce piège ne
fait pas de choix parmi les simulies à échantillonner; toute simulie
présente sur le gîte pouvant éventuellement se poser sur la plaque •
.../ ...

- 31
-
Par contra la capture sur appat humain, en ne permettant d'obtenir
que les simu1ies anthropophiles, apparaît comme une méthode d'échan-
tillonnage plus sélective que l'utilisation de la plaque. En effet
sans ce piège, nous n'aurions pas capturu S.schoutedeni qui représen-
te 82~ des simulies récoltées lors de nos expérimentations.
Llexamen micromorphologique d1un échantillon de 4030 simu1ie8
de réinvasion récoltées sur plaquas et sur appat humsin, montre qu'au
pont routier les espèces identifiées appartiennent en quasi-totalité
(95-100%) au groupe S.damnosum-S.sirbanum. Le reste de la population
est constitué d'individus du groupe S.88nctipauli-S.soubrense. Ces
idontifications révèlent que les captureurs n'ont pris que des simu-
lies d'espèces cytologiques de savano (5.damnosum-S.sirbanum). Par
contre la plaque, outre cos simu1ies de savane, a permis de mettre en
évidence la présence de S.soubrense (0-5% de l'échantillon) espèce
cytologique de for~t. Ce résultat est l'un des premiers qui établit
que les zones de savane traitées et assainies peuvent être réinfes-
tées par des simu1i8s d'origine forestiore. Quand on sait que pour ces
simu1ies les gttes les plus proches du pont routier se trouvent à plus
de 300 kilomètres, l'utilité de la plaque pour un programme de lutte
antisimulidien comme OCP n'est plus è démontrer car ce piège s'avère
~tre un révélateur efficace do la presence de S.damnosum s.l •• Par
ar11eurs, cette différence d'identité spécifique entre les S.damnosum
s.l. récoltées sur plaques et celles capturées sur appat humain, est
peut ~tre à mettre en relation avec l'existence du couple homme-vec-
teur. En effet QUILLEVERE (1978),
étudiant la composition de la popu-
lation do ~.damnosum s.l. venant se gorger sur des onchocerquiens
d'originesdiverses, a pu constater ~ue les femelles sont attirées de
façon préférentielle vers les onchocerquiens de leur zone d'origine.
Ainsi à Danangoro : 6210 des femelles gorgées sur onchocerquiens de sa-
vane appartiennent aux deux espèces de savane alors que 72,5% des fo-
melles gorgées sur onchocerquiens de foret appartiennent aux espèces
forestières. Cfest admettre qu'au sein du groupe physiologique des
femelles non gravides de S.damnosum s.l., l'existence du couple
homme-vecteur limite l'efficacité de la capture sur appat humain.
2.2. Etude quantitative.
2.2.1. Récoltes sur plaquas.
al Lors de l'expérimentation Gréchan 103.892 simulies ont été
récoltées sur un gtte non traité (Gréchan Dome) et trois gîtes traités
·../ ...

.. 32 -
(pont routier, RAN, Marguerite). Cotte population est constituée de
1243
S.damnosum s.l. et de 102.649 S.schoutodeni. Quel que soit le
gtte, l'analyse des récoltes (cf. tabloaux 1 à 4) indique, une nette
prédominance de S.schoutedoni par rapport à S.damnosum s.l •• Par
ailleurs il apparaît des diff6renc8s de pourcentage entre les simu-
lies récoltées aU gîte Cr~chan Dame (S.damnosum s.l.: 3%; S.schoute-
deni : 97%) et celles r~colté8s aux gîtes pont routier, RAN et Mar-
guerite (S.damnosum s.l.: 17~; S.schoutedeni 99%).
Deux points peuvent ~tre évoqués pour tenter d'expliquer ces
différences: - le cycle de développemGnt de S.damnosum s.l. étant
plus long que celui de S.schoutedeni, ,cette dernière espèce prolifère
plus vite;
- l'interruption momentanée (12 janvier - 13 mars) des
traitements insecticides sur 10 gtte Créchan Dame, a permis l'instal-
lation sur ce gîte d'une population de S.damnosum s.l ••
Alors que les rares eXem~laires de S.damnosum s.l. récoltées
sur les autres gîtes (pont routisr, ~AN, Marguerite) sont, soit des
simulies résiduelles (r~colt8 de S.damnosum s.l. au pont routier
avant le d~voloppement de la popu18tion de Créchan), soit des simu-
Iles de dispersion (récolte de S.damnosum s.l. essentiellement au
gtte RAN lors de 18 production maximale du gîte Gréchan).
= Du point de vue qualitatif, l'expérimentation Créchan aura
permis la récolte sur plaques de simulies (males, femelles) apparte-
nant aux espèces S.damnosum s.l., S.schoutodeni et S.adersi.
23% des males et 4% des femelles do S.damnosum s.l. récoltées
sont des néonates. Les femellos non néonates se répartissent en gra-
vides (48%) et non gravides (52%).
Pour S.schoutedeni, aucune détermination n'a encore permis
de s~parer de façon rigoureusB les néonates des non néonates. Aussi,
pour chaque tableau nous n'avons présenté que le nombre total de
simulies (mêles ou femelles) capturées chaque semaine. Mais pour les
femelles nous avons distingué les non gravides (42%) et les gravides
( 58,;) •
b/ Lors de l'expérimentation Léraba : une population de
39.483 simulies a été r~colté3 sur l8s plaques. Cette population
est constituée à 40% de S.damnosum s.l. et 60% de S.schoutedeni •
.../ ...

- 33 -
Comme lors de l'expérimentation Grochan, le nombre de
S.schoutedeni récoltées est plus impo~tant que celui de S.damnosum
s . l . ,
quel que soit le gîte: pont routior (S.damnosum : 44%,
S.schoutedeni : 56%), RAN (S.darnnosum : 39~~, S.schoutedeni : 61%)
et RAN aval (S.damnosum : 23%,
S.schoutedeni : 77%). Des 15.671
S.domnosum s.l. et 23.812 S.schoutedeni ~écoltées sur les trois gî-
tes, l'analyse des résultats fait apparaître pour chaque espèce un
maximum do récolte au pont routior· (S.d6mnosum : 70%,
S.schoutedeni
59%) puis au gîte RAN
(S.damnosum : 22%, S.schoutedeni : 22%) et en-
fin au g1te RAN aval (S.damnosum : B~, S.qchoutedeni : 19%).
= Du point de vue qualitatif, l'expérimentation Léraba aura
permis de capturer surtout des femelles. En effet, les pourcentages
des m~les sont
de 0,5% pour S.schoutedeni et 0,2% pour S.damnosum
Sil.. Pour cette d e r ni
r e espèce, ce très faible pourcentage et
è
l'absence quasi totale de simulies néonutes expliquent la particula-
rité des simulies récoltées. Cette question sera amplement examinée
lors~ue nous étudierons 10 problè~o de la réinvasion. Mais nous pou-
vons déjà retenir que ces femelles ne viennent pas des g1tes retenus
pour notre expérimentation (pont routier, RAN, RAN aval).
Sur les 15.638 femelles de S.damnosum s.l. récoltées, 62%
sànt gravides et 38% non gravidus. Quant aux 23.690 femelles de
S.schoutedeni récoltées, elles se répartissent en femelles gravides
(94%) et femelles non gravides (G%).
2.2.1.1.
Variations.
al Selon les plaques en un m~m8 endroit.
= Lors de l'expérimentation Gréchan, le3 résultats acquis sur
deux plaques (P1' P2) vont nous permettre quelques analyses et remar-
ques.
Nous r~férant à la carte 2, le8 plaques P1
et P2 sont placées
au m~me endroit mais la première est sur un bras et la seconde sur
l'autre bras de la rivière. Elles sont soumises aux m~mes variations
atmosphériques.
Les résultats révèlent quo du point de vue quantitatif il
n'y a pratiquement aucune différence entre la plaque P1' qui a captu-
ré 100 S.damnosum s.l.en 65 jours et la plaque P2' qui en a capturé
.../ ...

.. 3/.j. -
92 en 63
jours. Mais du point de vue qualitatif, la différence est
considérable. En effet, 15% des S.damnosum capturées sur la plaque
P1
sont des males contre 3% seulement de celles récoltées sur la
plaque P2. En outre, 41% des simulies oapturées sur P1
sont des néo-
nates contre 4% seulement des captures réalisées sur P2. Cortes 18
nombra de femolles gravides récoltées surP1
et P2 est respective-
ment do ~7% et 59%. Mais la nette différence enregistrée au niveau
dos néonates confirme que la ponte a oté plus importante au niveau
de P1
que de P2.
En conolusion nous retiendrons que: le8 conditions d'expo-
sition étant les m~mes pour los deux plaquos, le seul élément qui
puisse ~tre évoqué pour expliquer la différence qualitative enregis-
trée au niveau des captures, est l'écoulement de l'eau. En effet, la
plaque P1
a été plaoée sur le bras de rivière où l'écoulement renfor-
cé par une cascade y est nettement plus favorable à l'installation de
stades préimaginaux que sur le bras portant la plaque P2-
= Lors de l'étude de la réinvasion, une expérience a été réali-
sée au pont routier. Au niveau de ce gîte, la rivière se divise en
deux bras et nous avons placé une plaque sur chaoun d'eux.
L'écoulement de l'eau est le même pour les deux bras mais les
conditions d'exposition des plaques sont différentes. En effet, la
capture s'étalant de 7 heures à 10 heures nous avons noté que la
plaque Pg (placée sur le bras gauche de la rivière) est à l'ombre de
7 heures à 10 heures et de 17 heures à 18 heures. Quant à la plaque
Pd (placée sur le bras droit) elle est ù l'ombre de 14 heures à 18
heures.
Les résultats ont permis de constater que de 7 heures à 10
heures les récoltes (S.damnosum s.l.
uniquement) sont plus importan-
tes sur Pd que sur Pg; de 10 houres à 14 heures et de 17,heures à 18
heures les récoltes sont à peu prGs équivalentes entre les deux pla-
ques; enfin de 14 heures à 17 heures le8 récoltes sont plus impor-
tantes sur Pg que sur Pd. Autrement dit, la plaque la mieux éclairée
est celle qui a le rendement le plus important.
La répartition par categorie cJ'3dultes révèle que de 7 heu-
res à 17 heures les femelles non gravides constituent la quasi-tota-
lité des S.damnosum s.l. récoltées sur Pg et Pd. Par contre de 17
.../ ...

- 35 -
heures à 1B heures on récolte essontiellement des femelles gravides
sur l'une et l'autre plaque. C'est dire que pour une même tranche
horaire, on récolte la m~me catégorie physiologique sur les deux
plaques
b/ Variations sur un m~me site.
= Lors de l'expérimentation Créohan, 15 plaques ont été utili-
sées sur le gîte Gréchan Dome pour la récolte des simulies. Quels
que soient la plaque et son smpLac emen t
la population simulidienne
récoltée (S.damnosum s.l., S.schoutedeni) est marquée par une pré-
dominance des femelles sur les m~les.
Au sein de la population do femelles de S.damnosum s.l.
récoltée sur les quinze plaques on note que sur certaines plaques
(P1' P3' P6' PB' P10' P11' P15)' les pourcentages des femelles non
gravides sont plus importants que ceux des femelles gravides; l'in-
verse s'observe sur les autres plaques (P2' P4' P7' P9, P12' P13'
P14)' Enfin, seules les récoltes de la plaque P5 ont permis d'éta-
blir des pourcentages égaux entre les femelles gravides et les non
gravides.
La répartition par catégorie d'adultes des S.damnosum s.l.
de réinvasion récoltées au gîte du pont ruutier (tableau 5) et cel-
les obtenues sur le même site mais au gîte RAN (tableau 6) montre
que la différence essentielle entre ces doux populations se situe
au niveuu de la récolte des femelles gravides. En effet, sur 9177
femelles gravides récoltées sur 138 doux gîtes, le pont routier
regroupe 87% de cette population. C'est dire que sur un même site,
18
population simulidienne échantillonnée peut présenter des varia-
tions (nature des simulies, catégories d'adultes)non négligeables
selon le gîte choisi pour l'emplacement des plaques. C'est dire
aussi que pour une expérimentution portant sur l'échantillonnage
des simulies d'un site donné, les plaques doivent ~tre placées sur
un maximum de gîtes.
Il est évident qu'après quelques jours de
piégeage, les plaques peu productives (récoltes rares ou nulles)
peuvent ~tre supprimées de l'expérimentation.
= En conclusion des constatations ci-dessus mentionnées nous
retiendrons que pour chaque expérimentation on enregistre sur le8
plaques des variations quantitatives et qualitatives telles que
l'écoulement et l'ensoleillement ne peuvent les justifier toutes •
.../ ...

- 36 -
Pour un site donné il existe une certaine distribution de
la population simulidienne, distribution tenant compte du fait que
chaque catégorie (m~les, femelles non gravides, femelles gravides)
recherche les conditions optimums pour sa survie. Ceci explique pour-
quoi entre des plaques placées dans les m~mes conditions' (éclaire-
ment, écoulement do l'eau) on peut enregistrer des variations consi-
dérables au sein des populations éch2ntillonnées. Les m~mes varia-
tions peuvent ~tre constatées sur une m~me plaque selon les jours.
Ces différentes modifications ne sont pas liées aux plaques, mais à
la biologie des simulies.
2.2.1.2. Conclusion.
Il semble au regard des résultats examinés, que l'on puisse
définir un type de gîte pour chaque espèce (S.damnosum s.l.,
S.schoutodeni). Certes il n'y a pas toujours coïncidence entre les
caractéristiques (quantité, qualité) de la population échantillon-
née et le type de gîte. Cependant nous pouvons retenir que :
- S.damnosum s.l. fréquente les gîtes fortement éclairés. La
plaque est placée de façon à être bien visible. Il faut donc que le
gîte soit bien dégagé. Il doit en outre présenter des supports natu-
rels sur lesquels les stades préimaginaux peuvent se fixer.
- Les gîtes peu ensoloillas et sous couvert végétal sont pro-
pices pour la récolte des espèces autres que S.damnosum s.l ••
L'accélération de l'eau au niveau de ces gîtes n'est pas aussi
importante qu'au niveau des gîtes à S.damnosum s.l •• Bien que placée
sous couvert végétal, la plaque doit néanmoins ~tre bien visible.
Enfin, la présence de supports natur8ls est indispensable. La plaque
P3 (voir carte 2), placée dans ces conditions a permis la récolte de
13.762 simulies dont 13.639 S.schoutedeni et seulement 123 S.damno-
sum s.l ••
2.2.2. Capture sur app~t humain.
2.2.2.1. Résultats.
Sur los 11.777 simulies capturées lors de nos observations,
12% ont été capturés au cours de l'expérimentation Gréchan et 88%
lors de l'étude de la réinvasion. Toutes ces simulies sont des fe-
melles non gravides de S.damnosum s.l. venues se poser sur les cap-
tureurs. Si certaines femelles nullipares (28%) ont été rencontrées
au cours de l'expérimentation Gréchan, les femelles de réinvasion
sont toutes pares.
.../ ...

- 37 -
2.2.2.2. Variations.
Il est connu que certaines personnes sont plus attractives
que d'autres (CROSKEY, 1955; BELLEC, 1972, 1974). RAYBOULD (1967) et
BELLEC (1974) retiennent que les oauses essentielles de cette diffé-
rence d'attractivité vis à vis des femelles de S.damnosum s.l. sont 1
la couleur de la peau, la corpulence, la couleur des vêtements. Pour
componser ces facteurs de variations nous avons eu recours aux solu-
tions préconisées par HADDOW (1954), C8ISP (1956) et PHILIPPON
(1977) : multiplication des séances de capture, rotation des cap tu-
reurs, alternance des différentes dquipes de captureurs.
Lors de l'expérimentation Gréchan, 51 jours de capture au
gîte Gréchan Mina ont permis la récolte de 2127 simulies et en 57
jours, 1269 simuliBs ont été capturées au gîte Gréchan Dame; soit
une moyenne de 42 simulies p3r jour pour le premier gîte et de 22
simuliss par jour pour le second.
Les résultats de l'étude do la réinvosion montrent que los
équipes ont capturé en moyenne 77 simulies par jour au pont routier
et 96 simulies par jour au gîte RAN,
Quelle que soit l'expérimentation considérée, il apparaît
entre les sites une variation qU2ntitative de la population simu-
lidienne échantillonnée. Cette variation n'est pas liée aux captu-
reurs, car ils ont opéré dans les m~me8 conditions (méthode et ryth-
me de capture) sur tous les sites, La variation enregistrée traduit
la préférence des simulies pour tel ou tel gîte parce qu'elles y
trouvent les conditions optimum (température,
éclairement, écoule-
ment) pour leur survie. Ainsi les gîtes Gréchan Mina et pont routier
ont été préférés respectivement aux gîtes Gréchan Dame et RAN.
2,2,3. Rendement comparé des deux méthodes d'échantillonnage.
On définit le rendement comparé comme le rapport du nombre
de femelles non gravides récoltées sur plaques au nombre de femelles
piqueuses oapturées sur appà t hu.na i n ,
DELLEC (1975) a montré que le rondement devait être considé-
ré site par site. Aussi nous pré8enton~) dans le tableau 8 les rende-
ments obtenus sur le gîte Créchan Dame lors de l'expérimentation
Créchan, et ceux enregistrés sur les gîtes principaux (pont routier,
RAN) lors de l'étude de la réinvosion 1977.
.../ ...

... 38 ~
La rendement maximum de la plaque est enregistré à Gréchan
dans la troisième semaine qui suit l'arrêt dos traitements insecti-
cides. La population simulidienne alors présente sur 10 ~îte est une
population en très faible d3nsité. Dans lam~me semaine, l'échelle
de crue ost passée de 0,85m à 0,35
c'est à dire qu'il y a eu une
baisse importante du débit de la Léraba. Compte tenu de la configura-
tion du gîte Créchan, cette baisse a provoqué l'assèchement de cer-
tains bras secondaires de la rivitre, et entrainé la concentration
des simulies Butour des rapides.
Le rendement minimum de la plaqua Dst enregistré au cours do
la neuvi~me semaine (14 - 20 mars). Le pourcentage hebdomadaire des
simulies obtenues (récolte sur plaques et capture sur appêt humain)
en cette neuvième semaine est do 40~ ce qui suppose une densité simu-
lidienne relativement élevée par rapport aux autres semaines.
Ln tenant compte des hauteurs d'eou, nos résultats (cf. ta-
bleau 8 : expérimentation Gréchon) semblent indiquer que lorsque la
densité simulidienne est élevée, le rendement de la plaque est faible
(cf. tableau: semaines VI, IX ot X). Et lorsque la densité simuli-
dienne est faible,
la rendement de la plaquG est élevé (cf. semaines
IV,
V, XI, XII). Mais lorsque la densité simulidienne est élevée et
que le niveau d'eau est très bAS, cela entraine une concentration
des simulies autour des gîtes et la plaque a un rendement relative-
ment élevé (cf. semaines VII et VIII).
Les rondements obtenus sur 10 gîte Gréchan so rapprochent de
ceux obtenus par BELLEC
(1976) sur les gîtes secondaires de la Mara-
houé au niveau de Danangoro. QU8nt aux rendements obtenus au pont
routier et à la RAN, ils restent inférieurs à ceux enregistrés sur
les gîtes principaux à Danangoro. Cette différence vient du fait que
dans le premier cas, il s'agit d'une population locale et dans le
second cas, il s'agit de simulios de réinv8sion. Ces dernières sont
essentiellement gravides alors que seules les femelles non gravides
entrent dans le calcul du rendom8nt comparé.
2.3. Age physiologique.
Nous référant au tableau 9 il apparaît que 1565 simulies
r~coltées sur plaques (402) et sur app~t humain (1163) ont été dis-
séqu8es en vue de déterminer leur êge physiologique moyen.
~ .. / ...

-
39 -
La comparaison des différents taux de parturité des simulies
anthropophiles à ceux des femelles rjcolt8es sur plaques fait ressor-
tir une différence nette avec les résult8ts de SELLEC
(1976) qui,
sur
une population locale a obtenu des pouroentages de femelles pares
plus élevés sur plaques que sur captureur. Cette différence pourrait
résulter soit de la configuration do 18 Loraba (fleuve à bras innom-
brables) au niveau de Créchan, soit d'un mauvais placement des pla-
ques en raison du nombre élevé rlo gîtes (chaque affleurement rocheux
est un gîte potentiel).
Nos résultats nous permuttent do retenir que m~me en condi-
tions do placement tr~s difficiles, la plaque pgrmet do récolter une
quantité appréciable de femelles pares.
2.4. Infestation des femellos do §.damnosum s.l. par Onchocorca
volvulus.
Il est de plus en plus admis (rlHILIPPelN, 1977) que pour ap-
précier l'efficacité des traitements insocticides ou l'intensité
d'une réinvasion, il ost plus rGsliste de faire appel au P.A.T.
(Potenti81 Annuel de Transmission) c'est à dire à la quantité de
larves infectantes théoriquement reçues par l'homme par an
(DUKE,
1960), plutOt qu'au nombre de simulies capturées.
Aussi nous présentons dons le tableau 10 les pourcentages
des femelles parasitées (quel que soit le stade larvaire d'D.volvu-
lus) par rapport aux femelles di s s é quée s , Ce tableau montre que la
plaque permet la capture de femelles parasitées de S.damnosum s.l ••
Le pourcentoge de femelles parBsit68s est le plus élevé en juillet
alors que le nombre de simulie8 capturées est inférieur à ceux de
mai et juin.
Le tableau 11 qui met en comparaison les résultats des dis-
sections, fait ressortir une différence très nette d'infectivité
(stade III dans la tête) entre les femelles récoltées sur plaques et
celles capturées sur appat humain. Cette différence peut être due au
fait que la population simulidienne Bchantillonnée n'est pas la m~mo
sur les plaques (femelles pares piqueuses ou non, femelles gravides)
que sur l'homme (femelles pares piqueuses exclusivement). En outre,
deux autres oritères peuvent ~tre évoqués pour tenter d'expliquer la
différence d'infectivité entre les simulies des plaques et celles
des captureurs. Il s'agit d'une part, de la différence constatée au
.../ ...

nivoau des espèces du complexe S.damnosum (SELLEC et al., 1977) et
d'autre part, de l'abondance des porteurs de microfilaires dans cet-
te zone (Comoé-Léraba) où les femelles piqueuses sont essentielle-
ment anthropophiles (PHILIPPON, 1977).
3. ETUDE DE LA BIOLOGIE ET DE L'ECOLOGIE DES SIMULIES OBTENUES.
3.1. Etude des cycles horaires d'activité.
Le présent paragraphe so propose do suivre los variations
saisonnières dos différentes catégories do la population adulte de
S.damnosum s.l. ou S.schoutedeni à l'aido do la récolte sur plaque.
Los études ont été faites sur la rivière Léraba de janvier
à mars (3 mois de saison sèche) et do mai à juillet (3 mois de sai-
son des pluies).
3.1.1. Récolte de S.damnosum s.l. sur plaques.
Elles regroupent toutes les femellos dont les ovaires pré-
sentent une analogie de structure aVGC les ovaires des fomelles
capturées sur appat humain.
Les cycles d'activité sont établis à partir de 540 femelles
récoltéos en saison sèche et 5167 fomelles récoltées en saison des
p Lu l o s ,
al Saison sèche: Les femelles sont récoltées en majorité
à partir do 16 heures (70% des récoltes entre 16 heures et la fin
de l'après-midi) avec un maximum 8ntre 17 heures - 18 heures. Une
comparaison est possible avec les résultats obtenus par BELLEC
(1976) à Danangoro sur un échantillon de 30.012 simulies récoltées
on saison sèche. En effet, il ressort du graphe l une activité ma-
tinale de 8 heures à 10 heures puis oette activité décroît pour
arrivor à un minimum entre 12 heures - 14 heures,
et enfin e1lo
remonte jusqu'au pic de la journée qui se situe entre 17 heures -
18 hnur e s ,
DAns les conditions de saison 0èche (janvier-février-mars)
les courbes d'activité des femelles non gravides sont de type bimo-
dal.
.../ ...

bl Saison des pluies : Les femellos non gravides présentent
pour le mois de mai une activité S8ns pic prononcé. Le maximum de
récolte est obtenu entre 17 heures - 18 heures. Ce maximum ne repré-
sente que 39% et 27% des récoltes réalisées respectivement au pont
routier et au gîte RAN. On note une diminution des récoltes au milieu
de la-journée (12 heures - 13 heur.es au pont routier, 13 heures - 14
heures au gîte RAN).
Pour les mois de juin et juillet, llactivité des femelles
non gravides est permanente tout au long de la journée. La courbe
d'activité horaire est proche du type unimodal. Le cycle ponctué
de quelques sommets présente le pic le plus important entre 18 houres
et 18 heures 30.
cl Influence des facteurs climatiques: Les facteurs climati-
quos influençant la répartition des femelles non gravides sont d1a-
près les auteurs: llhumidité (GUIDICELLI, 1966; HAUSERMANN, 1969)
et la tompérature (LE BERRE, 1966; SELLEe, 1974; PHILIPPON, et al.,
1977; QUILLEVERE, 1979).
Il ressort de nos observations qulen saison sèche lorsque
la température est comprise entre 20° et 30° C,
l'activité des fe-
melles non gravides est moyenne. Lorsque la température est infé-
rieure à 20°C ou supérieure à 36°C, la récolte est faible (voire
nulle). Enfin, lorsque la temp8rature est comprise entre 31 et 33°C,
llactivité est maximale. Les minimum sont onrogistrés aux heures les
plus chaudos de la journée. En m~me temps que le hausse do la récol-
te entre 17 heures - 18 heures on enregistre la chute de la tempéra-
ture, lu baisse de la luminosité et la remontée de l'humidité.
En saison des pluies la température journalière est générale-
ment comprise entre 20 0et 30°C et les pourcentage horaires ne subis-
sent pas de grandes variations. Par contre llécart entre le minimum
et le maximum de capture est généralement important en saison sèche.
dl Conclusion : Le nombre de famelles non gravides récoltées
au cours de nos expérimentations est faible,
surtout en saison sèche.
Cependant les courbes d1activitô obtenues peuvent être mises en pa-
rallèle avec celles observées p~r plusieurs auteurs. En effet, les
cycles d1activité horaire des femellGs non gravides établis à partir
de nos résultats se rapprochent d'une part, de ceux obtenus sur
piège-vitre (BELLEe & HEBRARD, 1977) et d1autre part, de ceux des
.../ ...

- 42 -
femelles piqueuses capturées sur ~ppêt humain en saison sèche (WAN-
SON, 1950; DELLEC, 1974; PHILIPPON~ 1977; PUYELO & HOLSTEIN, 1950;
L[\\;J 1 S, 1 9 53; Cr~ 1 SP, 1 9 56 j LE BER RE, . 1 96 6) et 8 n sai son des plu i e s
(LEWIS et al., 1961; LE BERRE, 1966, GUIDICELLI, 1966; SELLEC, 1974).
3.1.1.2. Femelles gravides.
Il s'agit des femelles dont les ovaires sont au stade V de
Christophers (LE BERRE, 1966).
L'étude porte sur 493 femelles gravides en saison sèche et
9177 en saison des pluies.
el Saison sèche : Les femelles gravides sont récoltées en
majorité en fin d'après-midi (90% des femelles sont obtenues après
16 heures) avec un maximum entre 17 heures et 18 heures, Ces résul-
tats sont comparables à ceux enregistrés por BELLEC
(1976) à Danan-
goro aux m~mes époques (janvier-février-mars) avec un effectif de
27.138 simulies,
Le graphe 1 indique que l'8ctivité de ces femelles débute
à 14 heures en
janvier et à 12 heures en février. En mars des fG-
melles gravides sont récoltées dès 8 heures. Quel que soit le mois
considéré, le maximum de récolte a lieu entre 17 heures et 18 heures.
Dans les conditions de saison sèche, los courbes d'activité
horaire des femelles gravides de S.damnosum s.l. sont de type uni-
modal.
bl Saison des pluies 1 Le cycle d'activité horaire des fe-
melles pondeuses récoltées S8 traduit en mai comme en juin par une
courbe unimodale (graphique II ) • Le sommet du pic se situe de 17
heures à 18 heures et d'une manière g(jnérale les réc 01 tes de 7 heu-
res à 1 5 heures comprennent 6 à 1 Ol;~
1
des récoltes journalières.
Certes le cycle d'apparition des femelles pondeuses en
juillet se traduit aussi par une courbe unimodale (graphique II)
mais certaines particularités de ce cyclo peuvent être constatées:
- présence d'une activité matinale appréciable de 7 heures à
8 heures;
- activité pratiquement nulle antre 8 heures et 14 heures;
- maximum de récoltes entre 18 heures et 18 heures 3D,
... / ...

- 43 -
0/ Influence des facteurs climatigues : Il est admis (MARR,
1962; BALAY, 1964) que l'apparition massive de simulies est en cor-
rélation avec la chute de la luminosité. Les observations faites au
oours de nos expérimentations nous amènent à retenir que les femel-
les gravides apparaissent avant le crépuscule.
En saison sèche, lorsque la luminosité passe de 50 (luminc-
sité à 12 heures) à 2 lux (luminosité à 18 heures), le nombre de
femelles gravides capturées cannait un accroissement de 85%. Pour
les mêmes heures mais en saison des pluies, la luminosité passe de
34 lux à 1 lux et l'accroissement du taux des simulies est de 53%.
Quelle que soit la saison, le maximum de capture a lieu lorsque la
luminosité est comprise entre 1 et 2 lux. Ces conditions de lumino-
sité sont réunies entre 17 heures à 18 heures en saison sèche et
18 heures à 18 heures 30 en saison des pluies. Dans ce dernier oas
il est arrivé, au oours de journées orageuses (en juillet notam-
ment), que la luminosité atteigno 1-2 lux avant 18 heures - 18 heu-
res 30. Le pic marquant l'apparition maximale des femelles gravides
est alors précoce.
Il ressort des résultats qu1en saison sèche la température
intervient comme facteur limitant. Au dessous de 30°C et au dessus
de 37°C, l'activité des femelles gravides est quasiment nulle. La
récolte est maximale entre 31 et 32°C.
3.1.1.3. M~les et adultes néonates.
En saison sèche 71 m~les et 70 néonates ont été échantil-
lonnées. Pour la saison des pluies, seulement 33 m~les ont été ré-
coltés. Le faible nombre des récoltes ne permet pas de tracer les
cycles d'activité horaires de ces deux catégories. Certaines obser-
vations peuvent cependant être faitos :
- les m~les sont capturés essentiellement aux heures d'activi-
té maximale des femelles non gravides;
- il semble que les heures de récolte des néonates correspon-
dent au cycle des émergences défini par de nombreux auteurs dont
r~ ARn (1962) et THO MP SO N et aL, ( 1972 ) •
.../ ...

··'10 WlJLUre
totale
90'
·
80'
70
Mars N -::. 1567
Mars N:. 444
60'
· Mars NE428
50
·
40
30
10·
t - ,
_J'
r
1
ah
.....-
14h
·
·
·
·
Ferrier N =. SI
Fevrier N =85
Fevrier
N =- !>22
·
·
·
10
·
r-
I
1
-..
Janvier
aucune recolte
·
Janvier aucune recolte
-
Femelles non gravides
Femelles gravides
Femelles non gravides capturéei
recoltèes
sur plaques
recolte. sur plaques
sur appat - humain

%CAPTURE TOTALE
5
JUil lET
t
JUillET
JUillET
,
1
N=1941
N= 2100
1
1
1
1,,••
,..
'.
n
JUiN
JUiN
,
JUiN
1

1
N=2682
N= 5859
N= 5248
1
~
C


r
r
60
50
40
MAi
MAi
30
MAi
N=544
N= 1215
N= 1223
20
10
7h
12h
18h
FEMEllES
NON GRAViDES
FEMELLES
GRAViDES
FEMEllES NON GRAVIDE~
RÉCOLTÉES SUR PLAQUES
R~CQlTEES SUR PLAQUES
CAPTURÉES
SUR APPAT
HUMAiN
GRAPHiQUE][:
CYCLES D'ACTIviTÉ
HORAIRE
DE
S. DAMNOSUM.
(SAiSON
DES
PlUiES)

- 46 -
3.1.2. Capture de S.damnosum s.l. sur appat humain.
La seule fraction de la population simulidienne qui peut
~tr8 échantillonnée par capture sur app~t humain est celle des fe-
melles piqueuses.
al Saison sèche: L'activité uos femelles piqueuses de
S.damnosum s.l. au mois de février se traduit par une courbe unimo-
dale (graphique I) caractérisée par un soul sommet situé
dans
l'après-midi. Par contre en mors, il s'agit d'une courbe bimodale :
un pic matinal (7 heures - 10 heures) et un pic dans l'après-midi
(13 heures - 18 heures). Ces différents pios sont marqués par l'êge
physiologique (pares, nullipares) des simulies récoltées. En effet,
les résultats des dissections montrent que les femelles nullipares
sont capturées essentiellement dans l'après-midi, alors que les fe-
melles pares se présentent do préférence dans la matinée. Ce compor-
tement se retrouve dans les résultats obtenus sur appat humain à
Guéna (11 0 5 N - 4 0 5 W) par LE BEnRE (1966).
Quel que soit le mois, l'8ctivité est permanente toute la
journée. Elle est minimale aux heures chaudes (11
- 13 heures) et
maximale aux heures crépusculaires.
bl Saison des pluies : Le cycle d'activité horaire des fo-
melles non gravides n'est autre que le cycle d'apparition des femel-
les pares.
En mei, l'activité est décroissante de 7 heures à 18 heures
o'est à dire que les fomelles viennent de préférence piquer dans la
matinée. Cette courbe de capture (graphique II) peut être mise en
rapport avec celle de saison sèche des femelles pares présentée par
LE BERRE en 1966.
En juin et en juillet, l'octivité des femelles est maximum
au milieu de la matinée (10 - 11 heures). Ce phénomène est plus
sensible on juillet et la courbe d'activité des femelles se rappro-
che alors davantage do celle établie par LE BERRE (1966) à partir
de captures de femelles pares en suison des pluies.
cl Influence des facteurs climatigues : Nous avons pu cons-
tater à la suite de LE BERRE (1966) que la température joue un r~le
essentiel dans la répartition journalière des captures de S.damno-
sum s.l ••
. .. / ...

-
ft 7
-
La saison des pluies est caract6risée par des courbes à un
sommet. Ce dernier est enregistr8 dons la matinée, alors que la
température est comprise entre 2!~0 et 26°C. Lorsque la température
fluctue en dehors de cos limitas, los captures diminuent.
En saison sèche, lJactivitd des femelles est traduite par
des courbes à deux sommets, lesquels apparaissent aux heures les
moins chaudes de la journée. LE 8En~E (1966) note que plus la tem-
pérature journalière diurne est élevée, plus les deux sommets sont
écartés.
Quelle que soit la saison, pour expliquer l'allure généra-
le des courbes enregistr~e, il faut prendre en considération la
température mais aussi lf~ge physiologique. Il ressort des résul-
tats des captures que les femelles pares semblent moins sensibles
aux températures élevées que los femelles nullipares.
3.1.3. Récoltes sur plaques de S.schoutedeni.
al Saison sèche: Le cycle d'apparition des femelles non
gravides (graphique III) révèle que de janvier à mars on assiste à
un glissement de l'activité de ces femelles du matin vers l'après-
midi. Quel que soit le mois, la courbe enregistrée est une courbe
bimodale qui présente un minimum entre 12 heures - 14 heures c'est
à dire aux heures les plus chaudes de la journée (température = 36-
37°C). Le maximum de capture a lieu entre 8 heures - 10 heures en
janvier et entre 16 heures - 18 heures en février-mars.
bl Saison des pluies: En mai l'activité des femelles non
gravides est régulière. Le nombre de simulies récoltées est à peu
près équivalent pour les différentes houres de oapture. Il faut no-
ter cependant que 10 cycle d'activité horaire de ces femelles Bst
marqué par deux minimums: 7 - 9 heures et 14 - 15 heures.
En juin-juillet l'activité des femolles non gravides S8
traduit par des courbes bimodalos. Cos courbes dénotent une préfé-
rence très marquée des femelles pour l'uprès-midi (14 ~ 18 heures
en juin et 13 - 18 heures en juillot).
.../ ...

%CAPTURE Tf)l'ALE
JUillET
N= 174
JUillET
N= 1133
10
N= 101
10 JUIN
N= 7256
10
N= 5409
N= 87
40
30 MARS
MARS
MARS
20
N=4146
N=3302
N= 10884
10
30
FÉVRiER
FÉVRIER
FÉVRIER
20
N=7717
N= 1680
N= 7237
10
JANViER
JANVIER
20
JANViER
N= 1216
N=181
N=:880
10
8h
18h
FEMEllES
NON
MALES
FEMEllES GRAViDES
GRAViDES
GRAPHiQUEJI[ : CYCLES D'ACTiviTÉ HORAiRE
DE
S. SCHOUTEDENi

-
49 -
0/ Influence des facteurs climatiques : En saison des pluios
lo~sque la température est infériauro à 26°C ou supérieure à 30°C,
l'activité dos femelles est r édu i t o , .Lo maximum de récolte a lieu
entre 26° et 27°C. En juillet nous n'avons enregistré aucune acti-
v{t6 en-dessous dG 20°C et au delà de 30°C.
En saison sèche l'activité dos fomelles se situe entre 20°
et 37°C. Le maximum do récolte a lieu lorsque la temp~rature est
comprise entre 31 et 32°C.
Ces résultats sont partials et il serait hasardeux de vou-
loir en tirer dos conclusions définitives. Toutefois nos obsorva-
tions semblent indiquer que l'activité des femelles non gravides
de S.schoutedeni est largement influencée par les variations de la
température.
3.1.3.2. Femelles gravides.
a/ Saison sèche : On assiste de janvier à mars à une sorte
d'harmonisation de l'activité dos femelles gravides. Les pics sont
peu prononcés et les minimums peu accusés.
Il n'y a pas de période
aD l'activité est quasiment nulle oomme chez les femelles de S.dam-
nosum s.l •• Le maximum de récolte a lieu entre 8 et 10 heures en
janvier et entre 16 et 18 heures en février-mars. La présence de
ponte matinale rappelle les observations faites chez S.damnosum s.l.
par certains auteurs dont THm1PSOIIJ et al.
(1972) et CRISP (1956).
b/ Saison des pluies: L'activité do ponte des femelles
gravides de mai à juillet s'étale sur toute la journée. Les récol-
tes réalisées de 8 à 10 heures et de 16 à 18 heures sont certes
plus importantes que celles obtonuos aux autres heures, mais la
différence ne dépasse guère 10% de la capture totale. Les maximums
représentent environ 15% des récoltes et les minimums 5%. Quel que
soit le mois, le maximum de récolte n'apparaît pas brutalement mais
en 2 ou 3 heures.
0/ Influence des facteurs climatiques : Bien que soumis aux
m~mes variations climatiques, les cycles d'activité sont variables
d'uno espèce à l'autre. Les femelles gravides de S,schoutedeni
n'ont nullement les mêmes cycles d'activité horaire que les femel-
les gravides de S.damnosum s.l •• La température a un impact plus
important sur les femelles gravides de S.damnosum s.l. que sur celles
.../ ...

... 50 ...
de S.schoutsdeni. Les températures limites compatibles avec l'acti-
vité des femellos de S.schoutedoni sont 10°C
(température de jan-
vier) et 37°C
(température enregistrés en mars). Le maximum d'acti-
vité est enregistré lorsque 10 temp~rature est comprise entre 30 -
32°C en saison sèche et 26 ... 28°C en saison des pluies. l'accrois-
Remont des récoltes entre 16 - 18 heures est consécutif à la baisse
ds 10 t8mpérGture~ ln luminositd fluctue pondant ce temps entro 1
et 2 lux.
3.1 .3.3. Les mâ Los ,
al Saison s~che : Il rGssort un synchronismo frappant entra
l'activité des m~les et 00110 des femelles non gravides. En effet,
l'activité des m~los en janvier 8~ traduit aussi par une courbe bi-
modale (graphique III) présentant un minimum entre 12 et 14 heures
(heures les plus chaudes do 10 journée) ot un pic moins accentué qU8
chez le8 femelles non gravides, QUX heures matinales.
En févrior-mars il s'agit de courbos unimodales qui tradui-
sant le fait que le8 m~les sont récoltus essentiellement (plus de
60% do la récolte totale) entre 16 - 18 houres. Ces observations
rejoignent celles faites par BellEC
(1976) à propos de l'activité
dos m~les do 9.damnosum s.l ..
l'activité des m~les ost intonse aux heures où la lumière
est faible, la température en boisse (37°C à 14 heures et 31°C à
17 heures) et l'humidité relative en hausse. Les résultats des cap-
tures indiquent que ces conditions sont gdnéralement réunies dans
l'après-midi.
bl Saison des pluies: De mai à juillet, 122 m~les seule-
ment ont été échantillonnés. Ce tr~s faible nombre ne nous permet
pas d'établir, pour la saison ues pluies, le cycle d'activité de
cette catégorie.
3.2. Etude de la dispersion.
Au terme de ses observations sur 18 dispersion de l'imago,
lE BE~RE (1966) donnG une définition de la dispersion telle qu'elle
apparatt chez lB femelle de S.dBrnnosum s.l. : 1112 dispersion est un
phénomène provoqué par certains fucteurs intrinsèques, indépendants
.../ ...

-
51
-
des besoins végétatifs. Ces facteurs invitent les individus à sléloi-
gner de leur gîte originel et à 8e répartir activement à l'intérieur
des limitas créées par les facteurs écologiques extrinsèques qui in-
tervionnent par conséquent passivoment. Si los limites sont suffi-
somment écartées, la capacité do vol (facteur intrinsèque) constitue
le facteur limitant cette aire du distribution. Si ces limites sont
ressérées, la dispersion se huurto QUX barrières écologiques et les
facteurs extrinsèques deviennent 8101's limitants".
la citation in extenso de ce long passage se trouve justifiée
pour le8 raisons suivantes :
- d'une part, il définit l'étroitosse des relations du coupla
simulie-milieu d'une manière telle qu'il est superflu d'insister sur
cs point;
- d'autre part, Ce passage résume le pourquoi des nombreuses
variations rencontrées dans l'échantillonnage des simulies.
3.2.2. Résultats - discussion.
L'un des principaux buts visés par l'oxpérimentation Gréchan
était de confirmer ou infirmer llhypothùse selon laquolle les femel-
les de S.damnosum s.l. produites par le gîto Gréchan non traité pou-
vaient se disporser et envahir un bief adjacent traité (pont routier,
RAN en lloccurronoe).
Le tableau 13 indique que le maximum de simulies a été ré-
colté au gtte Gréchan entre la huitièmo et la neuvièmo somaine. Ces
m~mes semaines sont marquées au gîte RAN situé à 70 kilomètres à
l'amont de Gréchan, par des récoltes soudainement élovées : le nom-
bre de simulies récoltées par sem8ine sur les plaques passe de 1 à
20 entre la septième et la neuvième semaine. Les dernières récoltes
de S.damnosum s.l. remontant au 26 févrior et au 3 mars au gîte RAN,
cette présence soudaine de simulies à la fin de la huiti~me semaine
et au début de la neuvième peut donc ~trG 10 fait d'un mouvement do
dispersion à partir du gîte Gr8chan. Les récoltes sur plaques et la
capture sur app~t humain n'ont malheureusement pu se poursuivre en
zone traitée (gîte RAN, gîte du pont routier) aprè~ le 16 mars en
raison des problèmes de personnel et de logistique. Par contre sur
le g1te Gréchan, l'évolution de la population des S.damnosum s.l. a
été suivie jusqu'à la douzième semaine (4 au 10 avril). Mais les
·../ ...

'=======T==========~========================================1===================================================
. .
Gîte
Gréchan
Gtte
RAN
1
,
,
,
1

o '
1

1
ISemaJ.ne,Nombre de S.damnosum sol'INombre de S.dai!1l10sunl s.l.INombre de S.damnosum sol.,Nombre de S.damnosum s.l.,
.
-
lt -
1
capturées par homme et
-
lt -
1
. capturées par homme et

reco
ees sur p aques
1
.
1
reco
ees sur p aques
,
.
par JOur

par JOur
VII
119
43
1
o
VIII
319
62
5
o
IX
249
104
20
o
N
x
124
1
19
L.r\\
Arrêt du piégeage et de la capture sur appât
1
XI
115
8
.
1
h
,
1
1
urnaan
1
1 XII
i
36
1
2
1
1
~=============~=================================================~==========~=~===============--=~===========
Tableau 13 : Etude de la dispersion des S.damnosum sol. du g1te Gréchan vers le gîte RAN

- 53 -
traitements du gîte ayant repris le 14 m8rs (neuvième semaine), la
population a chuté très rapidement. Les quelques S.damnosum s.l.
enregistrées entre la dixième et la douzième semaine ont été récol-
tées sur plaques au niveau du gîte ou capturées sur appêt humain aux
abords immédiats du fleuve.
Le tableau 3 indique qu'au gîte RAN le nombre de piqCres par
homme et par jour est toujours inférieur à 1. r'1~me entre la huitième
et la neuvibme semaine, c'est à dire en pleine productivité du gîte
Gréchan, aucune simulie n'a été capturée sur appat humain au gîte
RAN. C'est dire qu'aucune étude de dispersion n'a pu ~tre entreprise
à partir des captures sur app~t humain.
S'il est possible de parler de dispersion le long de la Lé-
raba, les résultats ne permettent point de parler d'une éventuelle
dispersion le long du Monongo. En effet les récoltes faites sur le8
plaques situées dans le lit de cet affluent, à sec lors de l'expéri-
mentation, n'ont permis la capture que d'un m~le et d'une femelle
gravide de S.schoutsdeni sur la plaque située à 1,5 kilomètre du
confluent (BELLEC et al., 1977).
3.3. Etude de la réinvasion.
3.3.1. Définition.
La réinvasion peut ~tre définie oomme étant l'arrivée dans
un périmètre régulièrement traité et assaini, de simulies exogènes
au dit périmètre.
En 1975 la réinvasion a ôté constatée entre fin avril et
mi-octobre au niveau de la Léraba (g!te du pont routier, gîte RAN).
En 1976 le m~me phénomène s'est reproduit. Mais le réseau de captu-
res mis en place a permis de montrer que les femelles prises sur
captureurs sont exclusivement des femelles pares apparaissant 1 à 4
jours après les mouvements de vents orientés nord-nord ouest. Ces
résultats ont conduit à l'hypothèse que les femelles de réinvasion
se déplaceraient au stade gravide et effectueraient leurs pontes sur
les lieux de réinvasion avant de prendre un nouveau repas de sang •
..'./ ....

-
54 -
Il est prouvé (BELLEC, 1976; SELLEC et al., 1977) que la
plaque dlaluminium engluée permet 13 r6colte de femelles pondeuses.
Aussi pour llétude de la réinvasion de 1977 et surtout pour véri-
fier Ilhypothèse relative à llEStat physiologique des femelles de
réinvasion, six plaques ont été ~lacées sur des gîtes (pont routier,
RAN, RAN aval: 2 plaques par gtte) ou des simulies de réinvasion
ont été capturées sur app~t humain en 1975 et 1976.
3.3.2. Résultats et discussion.
al Nature, nombre de simulies de réinvasion : Le tableau
12 fait le point sur l'importance et l'état physiologique des
S.damnosum s.l. échantillonnées lors de l'étude de la réinvasion.
Les différents résultats obtenus ont été analysés par BELLEC et al.
(1977). Nous retiendrons i c i :
- le maximum de captures a été enregistré au pont routier
alors que les plaques du gîte RAN aval ont ét~ les moins productives;
- si la quasi-totalité (99,8%) de la population simulidienne
récoltée est constituée de femelles, celles-ci sont en majorité gra-
vides (62%). Considéré gîte par gîte, les pourcentages des femelles
gravides sont plus élevés au pont routier (73%) qulau gtte RAN (35%)
et RAN aval (42%);
- les femelles non gravides sont en quasi-totalité pares
(99,9~). La présence de nullipares est faible (9 simulies, 0,05%) et
accidentelle. Leur apparition, qui n'a eu lieu qu'en mai, est due à
lléchec local de certains traitements larvimides : en effet, pendant
cette période nous avons récolté quelques larves de S,demnosum s.l.
de septième stade au point de traitement;
- les captures sur appat humain ne sont pas numériquement aus-
si importantes que celles réalisées sur les plaques. En outre, parmi
les différentes catégories d'adultes des S.damnosum de réinvasion,
le captureur nia pris que des femelles piqueuses.
bl Chronologie d'apparition des femelles de réinvasion : Le
graphique IV
a, b (portant en abscisses le temps en jours et en or-
données la somme des récoltes faites sur plaques ou sur epp~t hu-
main) établit par BELLEC et al.
(1977) permet de retenir: en 1977
le phénomène de la réinvasion est apparu sur la Léraba à la fin du
.../ ...

CAPTURES
.OURNALIERES
120
_ _ _ _ _ RECOLTES
SUR
PLAOUES
16PlEGESI
1100 ••••••••••••• RECOLTES
SUR
HO""'.
12 l'E"SONNU)
1000
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800
700
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TRAITEMENT
DE
SASSANORA
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20
2
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10
"
AVRIL
~UILL.T
"UlM
.
Graphique IV
Chronologie d'apparition des femelles de réinvasion.
d'après C. BELLEC, G. HEBRARD, S. TRAORE & A. YEBAKIMA

- 56 -
mois d'avril et a atteint son maximum durant la deuxième quinzaine
du mois de juin. Les récoltes sont onsuite redescendues à un niveau
très bas. Entre le 23 juin et le 23 août l8s récoltes sur plaques
sont passées de 1176 à zéro et les captures sur appêt humain de 506
à zéro simulie par jour.
Les différents pics du graphique IV a, traduisent le fait que
le phénomène de réinuasion est discontinu et apparaît sous forme de
vagues successives. Les deux premières vagues ont été observées au
g!te RAN (29 avril et 4 mars) puis les pics ultérieurs ont été noté
eu pont routier. Lors des pics on constate que le pourcentage de fe-
melles gravides est généralement supériour à 70%. Et entre les pics
le pourcentage des femelles non gravides est plus important que ce-
lui des femelles gravides.
La courbe (graphique IV b) de réinvasion enregistrée grêce
aux captures sur appêt humain présente aussi une série de pics sépa-
rés par des captures en moins grands nombres. Le graphique IV a, b
permet d'observer que les pics de récolte sur plaques précèdent d'un
ou deux jours ceux des captureurs. Cette succession des pics et la
parturité (100% pares) des femelles prises sur captureurs, nous amè-
nent à penser que ce sont des femelles gravides de réinvasion qui,
après avoir déposé leurs oeufs vont à la recherche d'un repas de
sang et se font capturer sur homme.
Somme faite des données obtenues grêce aux récoltes sur
plaques et aux dissections, un comportement deS simulies de réinva-
sion peut être défini : les femelles gravides sont capturées sur-
tout l'après-midi avec un maximum après 17 heures. On constate une
analogie entre les cycles d'activité horaire de ces femelles et ceux
définis par BELLEC & HEBRARD (1977) et 8ELLEC et al.
(1977) sur des
femelles autochtones. Enfin, un repas do jus sucré a été trouvé dans
le jabot de bon nombre de femelles. Au regard de ce comportement,
il semble que les simulies de réinvasion ne sont nullement affectées
dans leur comportement malgré la distance (150-300 km) parcourue •
.../ .. ~

- 57 -
4. Corw ARAI SO N DES DE UX ['1 ETH 0DES EN TAr JT QLI E ~10 YEN S D' EVA LU ATI 0N DE
L'EFFICACITE DES TRAITEMENTS INSeCTICIDES.
Depuis février 1975 la zone Comoé-Léraba est soumise au trai-
tement insecticide visant à détruire les larves de S.damnosum s.~.
dans leurs gîtes. Hormis la période de réinvasion, l'efficacité du
traitement est telle que les populations adultes de S.damnosum s.l.
encore présentes dans le périmètre traité sont en faible densité.
4.1. Estimation de la densité résiduelle.
Des points de surveillance retenus pour l'expérimentation
Gréchan (Gréchan, pont routier, RAN, Marguérite), le gîte Gréchan
est le seul où les traitements insecticides ont été interrompus.
Les résultats des captures (tableaux 1 à 4) montrent que des
exemplaires de S.damnosum s.l. ont été récoltés sur plaques et sur
epp~t humain en différents points (pont routie~, RAN, Marguérite)
sous traitement larvicide. Les trois premières semaines de l'expéri-
mentation sont marquées par des résultats numériques particulière-
ment importants sur les plaques à la ~AN et à Gréchan Dome, avant
que ce dernier gîte ne soit productif. Il apparaît ainsi que la pla-
que est efficace dans la capture de simulies appartenant à des po-
pulations en faible densité.
4.2. Méthode de diagnostic de l'apparition d'une nouvelle popula-
tion.
La première nymphe de S.damnosum s.l. est récoltée à Gréchan
le premier février. Deux jours plus tard 17 femelles non gravides
sont récoltées sur les plaques. Malheureusement ces femelles n'ont
pu ~tre disséquées dans de bonnes conditions afin de déterminer leur
~ge physiologique. Le 7 février 70% des femelles récoltées sont des
femelles nullipares.
La nouvelle population qui a probablement fait son appari-
tion 25 jours après l'arr~t des traitements aurait due continuer à
croître. Mais bien que les plaques aient été maintenues aux m~mes
emplacements, le3 récoltes des semaines IV et V sont restées relati-
vement faibles. Le même phénomène s', est produit au niveau des cap-
tures sur appat humain (semaine IV : 23 femelles de S.damnosum s.l.,
semaine V s 6 femelles). Cette baisse a été le fait d'une crue impor-
tante: le 28 janvier l'échelle de crue indiquait 1 mètre, hauteur
qui est exceptionnelle pour l'époque (saison sèche). Certains gîtes
ont été noyés et nous avons eu d'énormes difficultés à bien placer
.../ ...

-
58 -
le8 plaques. Dès la sixième samaine la production simulidienne a
recommenc~ à croître. La population de S.damnosum s.l. récoltée sur
plaques pendant la septième semaine comprend 30% d'adultes néonates.
La présence de cette catégorie d'adultes indique qu'il s'agit d'une
population locale.
4.3. Regression des populations adultes de 5.damnosum s.l, après
traitement insecticide,
al Expé,rimentation Gréchan : Arr~té le 12 janvier, les trai-
tements du g!te Gréchan ont repris le 14 mars (neuvième semaine).
Llanalyse des r~sultats des captures surapp~t humain et des récol-
tes sur plaques (tableau 1 et graphe V a, b) montre que llune et
l'autre méthode d'échantillonnage ont permis de suivre la regression
de la population odulte de S.damnosum s,l ••
Les récoltes sur plaques sont passées de 249 à 36 dans le
m~me temps les captures journalières sur homme passaient de 104 à 2.
Un vieillissement de la population a été observé dans la m~me pério-
de
(cf. tableau 9).
bl Expérimentation Léraba
Du fait de leur proximité et de
leur importance, le Sassandra et la Marahoué (rivières de c~te
d'Ivoire situées en dehors du périmètre traité) ont été supçonnés
de produire des simulies de migration. Aussi, dans le cadre de
l'étude de la réinvasion en 1977, ces rivières ont été traitées le
22 juin pour la haute Marahoué et le 5 juillet le haut Sassandra.
Il s'ensuivit une chute spectaculaire des récoltes sur pla-
ques et des captures sur homme ù la Lôr8ba (pont routier, RAN) :
- 1er juillet 1 309 simulies récoltées sur 6 plaques et
406 capturées sur homme.
-
10
juillet
80
simulies récoltées sur 6 plaques et
71 captur60s sur homme.
- 15
juillet:
15 simulies récoltées sur 6 plaques et
11 capturées sur homme.
Le graphique IV a, b image des fluctuations des populations
simulidiennes récoltées sur plaques et sur app~t humain révèle
qu'aucune nouvelle vague de femelles n'a été observée après les
23 - 24 juin.

% CAPTURE TOTALE
REPRisE DES
TRAiTEMENTS
l
30
RET DES
TRAiTEMENTS
(~l{;\\ PI-l E Yh: CAPTURE DE S.
DAMNOS UM
SUR
APPAT HUMAi N
.
20
AU
GITE
GRECHAN
r - -
-
10
--
1
h
l
CP
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J
\\. APH LYa:
RECOLTE DE
S.
DAMNOSU M SUR PLAQUES
AU
l
1----
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20 1-
GiTE
GR ECHAN
10 1-
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1
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J
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1
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JI
Ul
IV
V
VI
VII
VIII
IX
X
XI
XII

- 60 -
/
CON C LUS 1 G N 5
G E N E R ALE 5
-----------------------------------------

-
61 -
Les différents résultats de nos expérimentations indiquent
que la plaque se révèle efficace dans bien des domaines auparavant
réservés aux captureurs.
= La quantité, la qualité (espèce, nature, sexe) et la conti-
nuité des récoltes réalisées en savane sont une confirmation dB
l'efficacité de la plaque dans la récolte des simulies, en particu-
lier du complexe S.damnosum vecteur de l'cnchocercose en Afrique de
l'Ouest. Sur un gîte donné, si l'homme ne peut ~tre concurrencé
dans la capture des simulies directement impliquées dans la trans-
mission de l'onchocercose, la population simulidienne récoltée sur
les plaques constitao le meilleur uchantillonnage écologique qui
puisse ~tre enregistré sur ce gîte.
= La population de S.damnosum 8~_~. capturoa sur appdt humcin
et celle échantillonnée à l'aide des plaques présentent de ncmbreu-
ses variations. Dans le cas de la capture Eur app~t humain, ces va-
riations concernent uniquement les femelles piqueuses anthro~c~hi­
les, seule catégorie physiologique échantillonnée par cette m~thod8.
Par contre l'utilisation de la plaque nous a permis de préciser ~ue
les variations multiples constatues au sein de la population simuli-
dienne vectrice sont en relation avec d88 éléments physiques (tempé-
rature, écoulement, ensoleillement) et biologiques (prédominance de
femelles gravides ou non gravides). Quand ceS éléments physiques ou
biologiques sont insuffisants pour expliquer certaines variations,
l'on est contraint d'admettre l'existence de facteurs et d'éléments
incontr~lés (éléments non encore mis en évidence).
= La diversité des fractions des populations simulidiennes
récoltées sur les plaques pe~met d'établir les cyclGS d'2ctivité dA
différentes catégories d'adultes du complexe vecteur et ceux de
simulies non vectrices. Les différents cycles d1ectivité do _$.~2l;nIJE··
sum s~.l. enregistrés en zone de savane présentent dos :imilitud8s
avec les observations effectuées en zone p~éforestière (8ELLEe,
1975). Il apparaît ainsi que l'activité de ponte des femelles gravi ..
des de réinvasion n'est nullement perturbéG par la dist3nce parcou-
rue (150 - 300 km). Outre S. damn~~s.l., les plaques ont permis
d'enregistrer pour la première fois les cycles d'activit6 des fomel-
les gravides, des femelles non gravides et des mêles de .É. s8ho~t.ed~nL

- 62 -
C'est dire que pour l'enregistrement do l'activité journalière ou
saisonnière des différentes catégories d'adultes des simulies
(S.damnosum s.l. ou autres espèces simulidiennes) fréquentant un
gtte, l'utilisation de la plaque apparaît comme une excellente mé-
thode oomplémentaire de la capture sur appêt humain.
= Lors de l'expérimentation Gréchan, la population des adultes
dispersifs récoltés sur plaques au gîte RAN me oomprend que des fe-
melles; la quasi-totalité (BOis) sont des femelles gravides de S.dam-
nosum s.l •• Nos observations indiquent par ailleurs qu'aucune étude
de dispersion n'a pu être entreprise à partir des captures sur hom-
me car même en pleine productivité du gïte Gréchan
(21
février - 13
mars) aucune simulie n'a été capturée sur appat humain au gîte RAN.
Dans le cadre de l'étude de la dispersion, l'expérimentation Gréchan
aura donc permis de montrer l'efficacité de la plaque par rapport au
captureur. Certes il ne s'agit que d 1un résultat partiel mais il
semble indiquer qu'il y aurait des cas où la plaque pourrait rempla-
cer le captureur.
L'un des résultats 18s plus positifs de l'étude de la réin-
vasion 1977 aura été que cette étude a montré le caractère complé-
mentaire des plaques d'aluminium lorsqu'elles sont associées à la
méthode de capture sur appêt humain. L'état physiologique et les
observations relatives aux pics d'arrivée des femelles de réinva-
sion montrent qu'une même vague de simulies est d'abord enregistrée
par les plaques (récolte de femelles gravides) puis par les captu-
reurs (capture de femelles pares). S'agissant de S.damnosum s.l.,
là où le captureur a pris des femelles non gravides d'espèces cyto-
logiques de savane, la plaque a réalisé le m~me échantillonnage. De
plus le piège a permis de récolter d'autres catégories physiologi-
ques (males, femelles gravides) de S.damnosum s.l. et quelques
exemplaires d'une espèce cytologique (S.soubrense, espèce cytologi-
que de for~t) non prise sur homme. Si la capture sur appêt humain est
restée longtemps la seule méthode pour apprécier l'importance de la'
réinvasion, eu égard aux résultats enregistrés en 1977, désormais on
ne peut ignorer la plaque dans l'échantillonnage des simulies de
réinvasion.
. ..1...

-
63 -
= Au d~but de l'exp~rimentation Gr6chan, la densit~ moyenne
de la population simulienne piqueuse évaluée sur trois semaines (l,
II,
III : 17 janvier - 6 février) et en trois stations (gîte Gr~­
ahan Dome, gtte du pont routier, gîte RAN) était voisine de 1 simu-
lie par homme et par jour. Néanmoins les plaques pr~sentent, pour la
m@me période, des r~coltes particulièrement abondantes au gîte Gré-
chan Dome et au gîte RAN
(cf. tableaux 1 et 'd. Autrement dit, la
plaque se rév~le efficace dans la capture de simulies appartenant à
des populations de très faibles densités. Aussi, bien qulil soit
n~cessaire de tester le piège sur un grand nombre de gîtes présentant
des biotopes vari~s et qu'il faille tenir compte du fait qu'en saison
des pluiesl'efficacit~ de la plaque diminue (SELLEC, 1975), il ne
semble pas utopique de dire que pour suivre le8 variations éventuel-
le8 des populations en faible
densité (élément caractéristique des
zones du programme sous traitement larvicide) la plaque d'aluminium
englu~e pourrait @tre envisagée comme technique d 1échantillonnage en
remplacement de la capture sur app~t humain.
= Lors de l'expérimentation Gréchan, les fluctuations naturel-
les (observations du 12 janvier au 13 mars) ou provoquées (observa-
tions du 14 mars au 10 avril) des densit~s des populations imagina-
les de S.damnosum s,l, ont ~té suivies gr~ce à la capture sur appêt
humain et aux récoltes sur plaques d'aluminium engluées. Bien que
les maximums n'aient pas été enregistrés la m~me semaine, les gra-
phes Va (image des r~coltes de ~damnosum s.~. sur plaques au gîte
Gr~chan Dome) et Vb (image des captures de ~A~amnosum s~~ sur
app~t humain au gîte Gréchan Dome) présentent une analogie remar-
quable.
L'arr@t des traitements (12 janvier) s'est traduit par la
récolte sur le8 plaques de catégories d'adultes (adultes néonates,
mêles) non prises par le captureur et pourtantcaract~ristiquesde
l'apparition d'une population locale. De plus l'installation pro-
gressive de cette population est enregistrée en premier lieu par
les plaques (le maximum de récoltes se situe à la Sème semaine) puis
par les captureurs (le maximum des captures se situe ~ la 9ème se-
maine). C'est dire que non seulement 10 plaque d'aluminium engluée
est capable de d~celer un quelconque d~faut de traitement et de
suivre l'évolution de la population locale ainsi cré~e mais de plus
ce piège signale le défaut de traitement avant le captureur. C'est
admettre que dans une campagne de lutte, la plaque seule pourrait
assurer efficacement le rOle de piège sentinelle. Il reste n~anmoins
.../ ...

- 64 -
qu'une fois la population locale installée et dans la mesure où
l'on veut entreprendre des études de nuisance ou de transmission,
il est indispensable de faire appel au captureur.
La reprise des traitements (14 mars) a amené une chute spec-
taculaire de la productivité simulidienne du gîte Gréchan. Cette
régression des populations adultes do S.damnosum s.l. a été égale-
ment enregist~par les plaques (graphe V a) et les captureurs
(graphe V b). La superposition des graphes Va et Vb indique que les
plaques signalent la baisse de la population du gîte Gréchan une
semaine avant que cette baisse n'apparaisse dans le résultat des
captures. La plaque serait par conséquent plus sensible que le cap-
tureur à une régression naturelle ou provoquée qui interviendrait
au sein d'une po~ulation de 5.damnosum s.l. fréquentant un gîte
donné. D'autres expérimentations apparaissent nécessaires afin de
tester la plaque sur une plus grande échelle (variation des bioto-
pes, observations aux différentes saisons).
5i nos observations se
confirmaient cela signifierait quo pour suivre la régression des
populations adultes de 5.damnosum s.l. après traitement des gîtes
préimaginaux, la plaque d'aluminium engluée pourrait être envisagée
non seulement comme technique complémentaire mais éventuellement
comme méthode d'échantillonnage pouvant remplacer la capture sur
appêt humain.
Dans Fétat actuel des méthodes disponibles, les résultats
acquis sur plaques ont le plus contribué à une meilleure connais-
sance de la bio-écologie des adultes du complexe S.damnosum. Nos
expérimentations ont permis de dégager bon nombre d'éléments qui
indiquent qu'en prenant quelques précautions (choix des gîtes, pla-
coment des plaques notamment) la plaque d'aluminium engluée pourrait
~tre utilisée comme autre méthode de contrele de l'efficacité des
traitements insecticides. Cette méthode est généralement complémen-
taire de la capture sur appat humain mais il apparaît que dans cer-
tains cas (estimation des densités résiduelles, apparition d'une
nouvelle population de S.damnosum s.l. et régression de celle-ci
apr8s traitement insecticide ••• ) la plaque pourrait remplacer le
captureur. Certes toute étude sur la dynamique de la transmission
onchocerquienne passera toujours par la capture sur app~t humain;
mais pour les autres études (études biologiques, écologiques, fau-
nistiques etc ••• ), l'utilisation de la plaque évitera d'exposer
inutilement des êtres humains à des risques de piqCres voire de
transmission du parasite.

65
R
E
s
u
M
E
=====================

-
66 -
En 1976 le piégeage des simulios a connu un regain d'intérêt
aveo la mise au point à l'Institut de Recherches sur l'Onohocercose
de Bouaké (République de C~te dtIvoire) d1une nouvelle méthode de
piégeage constituée de plaques J1aluminium engluées agissant comme
attractifs visuels.
Compte tenu de la quantité, de 10 qualité et de la continui-
té des récoltes réalisées sur los ploques en zone préforestière, di-
verses opérations ont été ontreprises on vue de tester ce dispositif
de piégeage dans différents contextes écologiques et dans diverses
situations pouvant survenir en cours de oampagne antisimulidienne,
et afin de comparer son rondement avec oelui de la capture sur ap-
p€tt
humain.
C'est ainsi qu'en 1977, il m'a été donné de participer pen-
dant six mois aux expérimentations de ces plaques BU cours des opé-
rations dites "Gréchan" et "Léraba"; l'exploitation et la comparai-
son des résultats de ces deux opérations font l'objet du présent
travail.
CHAPITRE PREMIER.
Ce chapitre est consacré à la présentation de la zone de
nos expérimentations. Pour mieux caractériser cette zone, différents
points sont successivement abordés 1 géologie et relief, climatolo-
gie, hydrologie, peuplement humain, épidémiologie locale de l'oncho-
cercose, campagnes antisimulidiennes entreprises dans la zone. Après
cette présentation globale, le chapitre se termine par une descrip-
tion détaillée de chacun des gîtes sur lesquels les expérimentations
se sont déroulées. Pour chaque gîte cette description précise 1 la
situation géographique, le type de gîte (naturel, artificiel),la
nature des supports larvaires.
CHAP ITRE DEUX.
Ce chapitre intitulé "techniques utilisées" fait le point
sur la méthodologie appliquée pour réaliser un échantillonnage qui
permette une exploitation rationnelle Des résultats obtenus. Les
méthodes décrites sont: la r~colto sur plaques d'aluminium engluées
et la capture sur app~t humain.
.../ ...

... r,'l •
La fin du chapitre est consacrée à une description de procé-
dés permettant de suivre les fluctuations de certains facteurs cli-
matiques (température, hygrométrie, vent, pluviométrie) causes éven-
tuelles des variations quantitatives ou qualitatives observées au
sein de la population simulidienne échantillonnés.
CHAf-:ITRE TROIS.
Ce chapitre est consacré Q l'étude comparative des résultats
du piégeage sur plaques et des c3ptures sur app~t humain.
Les résultats sont présentés sous forme de tableaux (1 à 12)
et de graphiques (1 à I V}. Pour choque t2 bleau ou grap hique nous
indiquons le lieu et la manière dont les résultats ont été collectés
et présentés.
La population simulidienne échantillonnée au cours de nos
expérimentations est composée de S.damnosum s~~., de S.schoutedeni
et de quelques exemplaires de ~.adorsi.
Les résultats indiquent que l'utilisation du plege plaque
d'aluminium El permis de récolter des simulies de toutes les espèces
échantillonnées, alors que les csptureurs n'ont pris que des femel-
les do S.damnosum s.l •• Il oppara!t ainsi que pour un gîte donné, la
plaque permet la récolte d'effoctifs significatifs de toutes les ca-
tégories d'adultes des espèces simulidiennes fréquentant le dit gtte;
par contre la capture sur app~t humain ne permet d'obtenir que les
femelles non gravides de S.damnosum s.l ••
La quantité, la qualité et la continuité des récoltes réali-
sées lors de nos expérimentations indiquent que la capture sur appat
humain comme l'utilisation de plaques d'aluminium engluées présen-
tent de nombreuses variations. Ces derni8res sont généralement en
relation avec des éléments physiques (température, écoulement, en-
soleillement), biologiques (prédominance d'une catégorie d'adultes)
ou incontrOlés (éléments non encore mis en évidence).
L'étude comparative des rusultats des dissections fait res-
sortir une différence très nette d'infectivité (stade III dans la
t~te) entre les femelles récoltées sur plaques et celles capturées
sur eppat humain. Cette différence d'infectivité semble due d'une
part, à la différence constatée au niveau des catégories d'adultes
et des espèces du complexe S,damnosum et d 1autre part, à l'abondance
des porteurs de microfilaires u8ns une zone où les femelles piqueu-
ses sont essentiellement anthropophiles.
.../ ...

- 68 -
La diversité des fractions de la population simulidienne
échantillonnée lors de nos expérimentation3 a permis d'établir los
cycles d'activité des différentes catégories d'adultes du complexe
vecteur et de simulies non vectrices (S.schoutedeni en l'occurrence).
Ces différents cycles d'activit6 sent lorQsment influencés par les
facteurs climatiques (température, humidité, l~minosité). Toutefois,
bien que soumis aux mêmes v3riations climatiques, ces cycles sont
variables d'une espèce è l'autre et d'une catégorie d'adultes à
l'autre.
Lors de nos expérimentutions diverses études ont été entre-
prises. C'est ainsi que les études sur 18 dispersion et la réinva-
sion qui ont été réalisées ont permis de montrer d'une part (étUde.
de la dispersion), l'efficacité de la plaque par rapport au captu-
reur et d'autre part (étude de la réinvQsion), le caractère complé-
mentaire des plaques d'aluminium lorsqu'elles sont associées à la
méthode de capture sur app~t humain. Quant à l'étude comparative des
deux méthodes (plaque, captureur) en tant que moyens d'évaluation de
l'efficacité des traitements insecticides, olle a permis de montrer
que dans bon nombre de cas (estimation do la densité résiduelle,
adultes de S,damnosum s,le après tr3itement insecticide) la plaque
pourrait être envisagée non seulement comme technique complémentaire
mais éventuellement comme méthode d'échantillonnage pouvant rempla-
cer la capture sur appêt humain.
Dans l'état actuel des m6thodes disponibles, les résultats
acquis sur plaques ont le plus contribué à une meilleure connaissan-
ce de la bio-écologie des adultes du complexe S.damnosum. Cette nou-
velle méthode de piégeage permet d'étudier de façon plus détaillée
la bio-écologie des adultes des différents groupes vecteurs et par-
tant, elle permet d'entreprendre des études visant à déterminer
l'impact de l'identité spécifiqlJe de ces vecteurs et de la souche
parasitaire (Onchocerca volvulus de S8vane ou de forêt) sur les dif-
férences constatées localement au niveau de l'épidémiologie de llon-
chocercose humaine en Afrique de l'Ouest.

-
69 -
A
B
S
T
R
A C T
----------------------

-
70 -
In 1976, intorest in trôpping techniques was revived when a
new Simulium trapping method wes perfected at the Institute of
Research on Onchocerciasis in EJouaké (Ivory Coast). Th-is new t r ap Ls
a sticky aluminium sheet acting basically as Cl visual attractant.
Considering the quantity, the quality and the continuity of
results obtained by thes8 aluminium sheets in preforest zone, this
devise was tried many times in different ecologic3l contexts and
diverse situations which might occur during campaigns against simu-
liids and to compare its yield with that of human
bait catches.
In 1977 l had the opportunity to participate in six months
of expériments with these aluminium sheets in operations known as
"Grechan" and "Leraba". The exploitation and comparison of results
of these two operations form the object of the present paper.
CHAPTEn 1.
This chapter is devoted to the description of our experimen-
tal area. Several geographical and human factors have been conside-
red to better characterize this zone 1 geology and relief, climats,
hydrology, human population, local epidemiology of onchocerciasis,
past antisimilium campaigns in the area. After this general presen-
tation the chapter is concluded with a d8tBilled description of each
breeding site where experiments have taken place. Finally a precise
description of the geographic situation, the type of breeding site
(natural and artificial) and the kinds of larval supports is given
for each breeding site.
CHAPTER II.
This chapter titled "techniques employed" is a review of the
methods applied in order to obtain a sampling which affords a ratio-
nal exploitation of results obtained. The methods described are col-
lections on sticky aluminium sheots and catches on human bait.
Finally a description of processes which can be used to
explain the fluctuation of some climatic factors (temperature, hygro-
metry, wind, rainfall) and which might be the causes of quantitative
variations observed in simuliid populations is attempted at the end
of this chapter.
.../ ...

- 71 -
.ÇHA:JTER III.
In this chapter W8 compare the results obtained on sticky
aluminium sheets with captures on human bait. The population of sam-
pIed simuliid comprises S.damnosum s.l., S.schoutedeni and few spe-
cimen
of S.adersi.
The rosults are presented in the form of tables (1 - 12) and
graphs (1 - IV) in this chaptor. In each table or graph WB simply
indicate where and how the results were collectod and prosented.
It is shown that sticky aluminium sheet attracts aIl species
of-Simulium while capturers only taks biting females of S,damnosum
s.l •• So,around a breoding sito the sticky aluminium sheet attracts
significant numbers of a11 categories of adults of the various simu-
liid species présent at the given breeding site; but a capturer can
get only non-gravid females of S,damno~um s.l,.
The quantity, quality and continuity of adult catches obtai-
ned during our experiments indicato thot oatches on human bait, 1ike
the use of the sticky aluminium traps, pr888nt severa1 variations.
The latter are gen8rally related ta physical factors (temperature,
f1ow, sunshine), bio1ogical (predominance of a category of adults)
or non-controlled factors (non clarificd features).
The comparative study of disseotions points out a cle8r dif-
ference in infectivity (presence of ~Jtage III in th8 head) between
females caught on sticky aluminium sheets and those captured on hu-
man bait. This difference in infectivity 988ms ta be due to the dif-
ference noticed between categories of adults and species of S.damno-
~ complex on the onn hand, and to the abundanc8 of microfilariel
carriers in the zone where biting fomales are mostly anthropophi1ic
on the other hand.
The diversity within the fractions of populations of Simu-
1iids samplgd during our exporinlonts en~bles us to establish the
cycles of activity of different categorisa of adults of the vectors
complex and other non-vector Simuliids (S.schoutedeni in the circums-
tance). These difforent cycles of activity are largoly influenced by
climatic factors (temperature moisture, luminosity). In spite of this
fact, however, these
cycles vary From one species to anothar and
From one category of adults ta another.
.../ ...

~ 72 •
During our experimentations different studies were underta-
ken. Thus, the studies carried out on dispersal and reinvasion have
deMontrated (by dispersal study) the efficiency of aluminium sheet
compared with the capturer on one hnnd, and (in the study of rein va-
sion) the complementarity of aluminium sheets when assoeiated with
the method of capture on human bllit. As for the comparative study of
both methods as a maons of evaluation of the efficiency of insGctici-
dal treatments, it was shown that in many cases (estimation of resi-
dual density, appearance of a new population, regression of adult
populations of S.damnosum s.l. following an inseetieidal treatment)
the aluminium sheet might be considered not only as a complementary
tochnique but eventually as a sarnpling method whieh could replace
captures on human bait.
Of a11 methods presently ovailable the aluminium sheet gives
results which have contributed most to a better understanding of the
bio-ecology of adults of S.damnosum complexe The new method makes it
possible to study in detail the ~oBcology of adults of di~ferent
groups of v8ctors. It also makes it possible ta undertake studies
aimed at defining the impact of spocifie identity of these vectors,
and of the parasitic strain (Onchoeerca volvulus from savannah) on
differences noticed 10colly in the epidemiology of human onehoeer-
eiasis in West Africa.

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c c t i on morphologique des f,j,wllos en CtJte dl Ivoire.
T r 0 pen me d.
P'cl r Cl si t • J
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R.,'\\ YB0 iJ Lf) ,
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1 9 6 7 -
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AmcJni, Tauz nn i n :
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Si If] u l i u m W0 0 d i
8 n d
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ding Simulium(EdwDrs(J11u::i)dGr;ln0i'~Tb oo br.Ld (DiptcHO : Sinu-·
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li :-, L S H (F. J • ),
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(0 b S (J r v 2 t i 0 Il S
S '.J l'
lus h c bit u des d a r G p 0 s d 0
~imulium domnosum d~ns los arbres pr~s d'un gîte lorvoirs
d~ns 10 seVGne d'AfriluD 0~cidGrtD18)~
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Soc.
belge [vlad. Trop., 2.Q (!~), 667-863.

-
81
TABLE
DES
[,1 AT 1 EP. ES
--------------------
----------~---------
Pages
AVANT PROPOS ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
INTRODUCTION.
•••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
3
C H.cl PIT REr.
1
PRESEN TAT ION DES Z 0~J ES DIE TU[)
.
.
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----------
8
1. DESCRIPTIOI\\J GLOBALE DU FOYER COi<OE-L.t:r:IABA.
.
.
9
1,1. Géologie et relief •••••••••••.••••••.• 0.............
9
1.2. Climatologie •••••••••••••••••
la....
10
Q
• • • • • • • • • • • • • • • • •
1.3. Hydrologie •••••.••.••••.•••.••...•••••••..•••••••••
11
la
.4. Végétation..........................................
12
1.5. Peuplement humain ••••... 0 •••••• o •••• ~. o ••••• ot ••••••
12
1.6. Epidémiologie locale de l'onchocercose •••.....•.••.•
13
1.7. Lutte contre les vecteurs de l'onchocercose ••••.. .••
13
2. 0 ESC Rl PT ION 0 ES STAT l mJ S D' ETUDE.
.
. 14

. .





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14

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• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
CHAPITRE II.
:
TECHNIQUES UTILISEES.
.
.
-----------
16
1. TECHNIQUE DE RECOLTE DES Sn~ULIES : PIEGEAGE PAR LES
PLAqUes D'ALur~INIUM••••••• ,. o............................
17
1.1. Description du piège ••••••. .••••••••••••••.•••••••••
17
1.2. Conditions d'utilisation du piège
17
1.2.1. Nombre et emplacement des pLa qu a s
17
1 • 2. 2. ~1 0 de der éc olt e ••••••••••.•••••.••••.•••.•.••.••
1 8
t.2.3. Périodicité des récoltes ••••••.•••.••••••...••••
19
1.3. Analyse des récoltes ••••••.••••••••••.•••.••.••••..•
19
1 • 3 • 1. Tri d 8 S
8 S P èc 8 S
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
1 9
1.3.2. Tri des sexes...................................
20
1,3.3. Dissection des femelles du complexa S.damnosum..
21
1.3.4. Détermination de6 espèces du complexe S.damnosum.
22
.../ ...

- 82
Pages
2. CAPTUfŒ
SUR APPAT HUMAIN.
23
• • • •
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0
• •
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2.1. Méthode de capture ••••....•••••••..••.•....•.•.... ~ .
23
2.2.
Lieu de capture
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..
..
2.3. Rythme de capture
24
2.4. Examen des récoltes •••.•• .••••.••.••••.•. ..... ....••
24
3. T[~CH~!IQUES DI ENREGISTRHiGJT DES f·-fKTEUiiS CLHiATIQUES.
3.1. Température ....................................................................
25
3.2. Hygrométrie
25
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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..
25
3.5. Hydrologie .•••...•.••••••..•• , . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
25
CHAPITf~[ III.
------------ : ETUDE COMPARATIVE DES RFSULTATS DU PIEGEAGE
SUR PLAQUES ET DES cp.fJTLmr~S SUR HOMME . . • . . • .
26
1. RESU LTtH S•
27
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• • • • • • •
1.1. Présentation des tableaux. ....•••....•......•.•..•••
27
1.2. Présentation des graphiques •••...• ..••••... .... .....
28
2. ECHANTILLONNAGE DES POPULATIONS.
o.ao,'~
• • • • • • • • • • • • • • • • • • •
29
2.Î. Nature des simulies obtenues •••.•.••.. .•• ..••••..•••
29
2.1.1. Récoltes sur plaques •••....•.•••.•.•..........•.
29
2.1.2. Capture
sur app~t humain •• .•.•.•••.. .........••
30
2.1.3. Comparaison des deux méthodes d'échantillonnage.
30
2.7. Etude quantitative •••.••.. o.........................
31
2.2.1. Récoltes sur plaques ••. ..••.. ..•...•.•. .•...•.•.
31
2.2.2. Capture
sur app~t humain ••••••.••••.• ...•..•.••
36
2.2.3. Rendement comparé des deux méthodes d'échantil-
lonnage •••••.••••••.••••••••••••••.••..•••.•..••
37
2.3. Age physiologique...................................
38
2.1~. Infestation des femelles de ,S.darnnosum s s L, par
Onchocerca volvulus ••••••••••••••••••••.•.•.••..••••
39
.../ ...

-
83
-
Pages
3.
ETUDE DE LA BIOLOGIE ET DE LtrCOLCGIE DES SIMULIES OBTENUES.
40
3.1. Etude des cycles horaires d'activité
40
3.1.1. Récoltes de S.damnosum s.l. sur plaques •....•..••
40
3.1.1.1. Femelles non gravides •.••.••...••..•••.••••
40
3.1.1.2. Femelles gravides •.•••.•.••..•..•••....•••.
42
3.1.1.3. Mêles et adultes néonates ••... ..••. .••..•••
43
3.1.2. Captures de S.damnosum s.l. sur appà t
humain .••..
46
3.1.3. Récoltes sur plaques do S.schoutedeni ....••••. •••
47
3.1.3.1. Femelles non gr~vid8s •••..•..•..•••.•••.•••
47
3.1.3.2. Femelles gravides •••..•••••••.••• .••.. .....
49
3 • 1 • 3 • 3. ~1 ale s
••••.••••.•.•• ~ . • • • . • • • • . • • . . . • • . • . • • .
5 0
3.2. Etude de la dispersion .•• ..•••...•.•••••.• •••..••.•••
50
3.2.1.
Définition
••••••••••••••••••••••••••••••.••••••••
50
3.2.2. Résultats - Discussion
51



G























3.3. Etude de la réinvasion ••••.•...••.••..••••••••••.••••
53
3.3.1 • Définition •••••.••••••••••••••.••••••••••...•••••
53
3.3.2. Résultats - Discussion •••.••••••••.•.• ..•••..••••
54
4. CO~PARAISON DES DEUX METHODES EN TANT QUE MOYENS D'EVALUA-
TICf~ DE L' EFFICAC ITE DES T;/fl.ITt:i:iErJTS H! SECTIC IDES. ••••••••
57
4.1. Estimation de la densité résiduelle: cas de gîtes
traités •..•....•...•.
57
0

0
• •
0
• • • • • • • • • • • • • • • • •
0








4.2. Méthode de diagnostic de ltapparition d'une nouvelle
population (cas d'un échec de traitement par exemple).
57
4.3. Regression des populations adultes de S.damnosum s.l.
après traitement insecticide ••••••••••••••••••..•••.•
58
CONCLUSIONS GEI\\IERALES.
60
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A8STRACT •
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TABLGhUX. ••••••••••••••••••••••• 0 ••••••••••••••••••••••••••••
84

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84 -
ANI\\JEXE
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Tableaux 000 Carte8 000 Photos 00'

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Tableau 1 : Récoltes obtenues au gîte Gréchan Dôme lors de l'expérimentation Gréchano
12 Janvier : arrêt des traitements insecticides.
13 mars : reprise des traitements.
Nep
= Nombre de plaques
l
17 - 01 au 23 - 01
VII
28 - 02 au
6 - 03
Néo
= Néonates
II
24 - 01 au 30 - 01
VIII
7 - 03 au 13 - 03
N.Néo
= Non néonates
III
: 31 - 01 au
6 - 02
IX
14 - 03 au 20 - 03
Ng
= Non gr-avi.de s
IV
7 - 02 au 13 - 02
X
21 - 03 au 27 - 03
G
= Gravides
V
: 14 - 02 au 20 - 02
XI
28 - 03 au
3 - 04
VI
: 21 - 02 au 27 - 02
XII
:
4 - 04 au 1°- 04

CAP T URE S
SUR
PLAQUES
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,
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Total
14 ALE S
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Total
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1
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Tableau 4 : Récoltes obtenues au g!te r:~guerite lors de l'expérimentation Gréchan.

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Tableau 9 : Comparaison do la parturité des simulies récoltéûs sur plaques et sur appât humain au gîte Gréchan.
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Tableau 11 : Comparaison des infectivitGs de S.ê~nnosilln récoltées sur plaques et sur appât humain.
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