DIPLOME de DOCTEUR de 3:CYCLE
Ci.
L'UNIVERSITÉ PIERRE et
-
PARIS 6-
ECOLOGI E
CYCLE SAISONNIERdunECOSYSTEME PA1-'lJRÉ
du MASSIF CEN1-'RAL
M.
M.LAMOTTE
PJ'éJuL"Jl,t
M.
P.LO/SEAU
!<CLPPO ~'teu~'
M.
ELKAIM
Mme' G.RICOU
['CCmtIlc·1.J'JA.P0
M.
r.BLANDIN


J 1~c-2e. à mC4 1r("Jrp--Ir6LcnlQJ1~<'J. m. ç. 1/le.Ir.tc, ·t-<o.cfu1-CCWrt à ·en
Stwtt..on d' iJgrorlDmt.J-2- de- L'J ri f2 ); de Cfm'mon:t-Jd 0t Ii'l. 1J. Jcd.l.e.c
1
POW' leulr concoulrd oh corn6-CC'H P.~éCA.P.(1K dœ1<'J.&>, dé-Ir(lu)lpment d<2/). opé--
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IrCÛÂ..on6- de. fulrlJ'a·tft ; je. ·L-c(2J1<'J. à Dw-O' <?X(1-Irvne.1r rra g/J'CùtLtude. POUT -en.
1
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0i.ynpaA.h.W qu 1-0f..o. m 'on-t -ténnifp.ée. ; quo 1-0f..,6 <'J.o-1..-en-t cvY~.œM dc. mon amU-cé-.
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1
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SO MMAI i\\ E
,
INTRODUCTION 1
1
:
Composantes écolog~ques et histol'iques des parcours de montagne. ..•...
1
Problématique des ~a~cour~ à Nard et bases de l'étude ..
2
i
i
CHIWITRE 1 - PRESENTATIO~ DU M1LIEU
i : , 1
A -
Le site
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6
B -
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1mato
agi C ,1, ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
6
l
'
'
l, '1
1.
Te~péroturbset ~f,écl.pl.toll.onS
.
6
2.ETP-E~R .. ~: ...........................•.....•........... 10
,
a.
Importahc~ écQiogique des paramêtres
.
10
b. Calcul be l'Eejor et de l'ETH
.
10
C -
Aperçu pédo 1cg i bue ;: ................................••...........
13
l '
"
,.
1
1

'
1.
ProfL.l p~dpl'oglque
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . • . . . . . . .
2.
DescrL.pt~on ides profL.ls
.
3.
Cor oct é r Ls ~ L. que sp h y s L. c () - c h L. mL. que s
. . . . . . . . . . . . . . . . . • . . . . . •
,
1
i
o -
i
:
La véSlétat i onl en place
.
15
E -
Description du pâturage
16
~~.~ ...~
CHAPITRE Il - MATERI EL Bl METHODES D'ETUDE QUMHITÎ\\TIV8-·Dg:?C·~~GfhA~T~ON
i
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1
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Composi:tion ~otanlqu.e
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19
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1
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1
B -
Classement
~l an 1que
~ . ~ ·\\é:;:.,·.:·~.7~(fI·
.
C -
Mesures de b Ilomasses et des teneurs en el ements, ~<lJeurL~->'?Y';. . . . . . ..
23
"
' :
'
"~f)cm~
1.
Quelques qspects de
l' échontL.llonnoge
~O.............. 23
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a.
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.
eorlque
.
23
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c. ' Le ,plari cl' échantillonnage
23
ii
:
i
1
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2.
Métho~eetj procédure adoptées .....•....................••.....
24
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1
l
'
3.
Prélèvemerits et séchage
. . • . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . • . • . . .
25
,
"
J
'
~ ;
a.
fr~ctiJn1 ver~e, sêche et litiêre au sol
25
b.
Les co~lEits
25
c. Les raqines
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26
,
!
i
!
4.
Pesées et !O~OlYS:~.s chL.mL.ques
• . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . • . . . . . . . . . . .
26
ii i
o - Vitesse de d&~ompos!i:ti on et recyc 1age des éléments rn i nér'C1ux
27
1
l
,
1
L :
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.

e netto~Yq,9Ei pre:c!oce
27
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i
2.
La méthoid~ ges s:~ics
27
1
J
'
1
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l'id:

i'
E - Mesure de 1a r;,roduct ion P" 1ma 1re nette
.
28
,
1
1. Dons Les mLses, en défens',
28
l,
2.
En présencf du trpupeau i ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
28
1
1
CHAPITRE III - EVOLUTIO~ ~AISONNIERE DE LA VEGETATION
,
'
i
A - Etude de la c9m~ositiun botanique
.
30
i
'
1. Ana:L'dse fLtri..sti..ClNe
.
30
a. Fréquen8e spéb~r.ique
:
.
31
b.
Contribttion s,Réci tïque-présence
.
32
c. Volume fP$ci Ci19ue
.
32
i
,
2. VoLeur, pastoroLedes parceLLes étudi..ées . . . . . . . . . . . . • • . . . . . . . . •
32
!
3. Recouvreme~ti Li..nécii..re ..•..••........•.........................
37
i l . ' ; :
!
B - Cyc 1e des b iomasseset des teneurs en éléments majeul's
40
l i , ' .
,
,
1. EvoLutl.on ci:Je' La moti..ère verte . . . . . . . . • . . . . . . . . . . . . . • . . . . . . . . . .
4·0
i
2. EvoLut~on ?e La mati..ère morte sur pi..ed •.•.....................
i
3. EvoLuti..o~ de La LLti..ère ou soL
,!
1
a. Dans le1' placettes mi ses en défens
.
b. Dégradation de la litière par la méthode des sacs
.
c. L~ ~ecy~lage des éléments majeurs (N,P,K,Ca et Mg)
.
: i
"
4.
Les c o L L e t s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
51
,
1
a. Les collets de nard
.
51
b.
Les collets des autres espèces
.
57
1
1
5. Les' roc Ln e $ . '
.
60
, ,:
i
a.
Les' raClnes de Nard
.
60
~
i
.....
:
1
b. Les', raq.nes des ,autres especes
.
60
c. Dis~rib~tion de la masse totale racinaire en fonction de la
profondeur
.
60
,
l'
\\
:
1
C - Stratificatio~ de la biomasse et des teneurs en éléments biogènes.
75
1:
i l '
1. Di..stri..buti..0n spoti..aLe et temporeLLe de La bi..omassc
.
75
i
-
' 1
f
2.
Phenomenes de trans ert . . . . . . . . . . . . . . . • . . . . . . . . . • . . . . . . . . . . . . .
77
1
,
1
1
M b "l'
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a.
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l sf lon
.
77
b. Stopkagif
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.
78
!
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1
.
,
,
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1
D - Productio~ prim~ire
80
1. ModaLL.-té dt ~a p dducti..on prLmai..re .•..........................
80
,
"
.
2. AnaLyse, ge~ ~~ff ~ents termes du bLLan et évaLuati..on de La
produc~Lqn
p('Lma
80
1
Ire
• • • • . • • • • • • • • • • • • • • • . • • • . • . • • • . • • • • . . • • • • • •
i:
. :: 1
a.
Production pr maire ne t te épigée
.
80
!
1
1
b.
Production de collets et de racines
.
82
,
i
i
1
',Ii
3. Comparai..so~ ?vec ~a producti..on pri..mai..re mesurée dons Les cages
.,1
de végétat o~
;
84
~
. . . IO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

CHAP 1T1Œ 1V - FONer 1ONN.EÏI'tENT DE L' ECOSYSTEil1E PATUI\\E.
i
A - Pr i ne i pes de da m,)dé I.i sat i OG : ajustement à une fcnet ion détcrm i t'.ée
86
1
; .
B - Etude du sous.Jsy,stèmc'. el i rnat-végétdt i 011 ••••••••••••••••••••••••••
88
"
i
:
.
1

1

1.
Le facteur itemps
•.••••••.•..••.•••..••..•..•••.••••••..•••••••
89
i
.
a. Dynamiq~e ide la biomasse verte
.
89
l
'
cJ.... Phase idlj déve loppement végéta ti f et de la reproduction
.
89
11-. Période ,après la reproduction
.
89
1"'
, l ' i ' i
b. Dynamiq~e du. de~sèchement
.
90
i "
. ; i
c.
DvnamiqJeàe la: matière totale épigée
.
90
."
l ' ; : ;
d. Dynamiql1e Ide dégradation de la li tière,
des
recès et du
90
papier f:tHre
(cellulose bru te)
.
.
!
.
i
i
i
'
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1
2.
Le facteu:r ItE;mper'pi:ure
•.•..••••••••.••••••..••.••.••...•••..••
91
.' l :
i::;.
a. DynamlqLje de la' blornasse verte
.
91
!
1
1:"
~.Péri6de ,du d~veloppement végétatif et de la reproduction.
91
~.Pério~e ;aprè~ la reproduction
.
92.
,
1
b.
Dynami'que !du dessèchement
.
92
l '
.
c. DynamiqJe Ide la matière totale
.
,
92
l
,
d. DynamiqL}e' de la dégradation
.
93
3.
Le facteur iE T P (demande cLi..mati..que en eau)
..••.•••..••...•.•
93
1
a. Dynamiq~ede ~a biomasse verte
.
93
«JP~riodedu développement végétatif et de la reproduction.
9?
,
1
~. P~rioge après la reproduction
.
94
,
l , .
b. Oynamiqilie' du dessèchement
:
9/1
i
1
1
,
"
1
c. ,Oyriamiq~eide la matière totale
.
9~-
"
i '
C - Le sous système plantes - Ovins .....•....•.......................
95
'1
1 ;
!
1.
Act'i..on;' mécmnLque de
L' ani..maL sur son pôturage
•••••••••••••..••
95
,
l '
a.
Le piétinement
.
95
.1
.
i
b. ::La t:léf.ioiiation,
.
95
; ,
1 l,
2.
ActLon!! Chi..T' i..?ue ~e L'ani..maL ou pôturage
.
97
Il
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a. Les feces . . . . " • . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
97
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b . L urlnel··;···,·······
.
98
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Il
D - Modè 1e de" f~nct i onn~ment du système Herbe - An i ma 1 ••••••••••••••
99
'
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l
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l
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III'
CHAPITRE V - EVOLUTION lNTERANNUELLE DE LA VEGETATION
,
i:
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i
1
A - Sur une· pet 1t~ surfaGe
..•.......................................
104
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r.U niveau"
e i a', parc~ ll e ...........•.............................
104
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1 l,
1.
Exome?!' des !d,LOgr~rJ,tJmes de V. 5 ••••.••••.••••••.•.•.•.•••.••.•.••
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2.
Ano',Lids,e
tP,t ~StL, q, ,e ••••••••••.••••••••••..••••...•••••.....•..
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CONC LUS ION GEN ER:ALE!
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1

'"
CYCLE SAISONNIER D'UN ECOSYSTEME PATURE DU MASSIF CENTRAL
1
INTRODUCTION
!
l '
1
i
Cette ét~de repose sur des travaux expérimentaux entrepris dans
l
'
le massif de la B~nne d'Ordanche (Massif Central - Mont-Dore) entre 1350
et 1500 m d'altitGd~; Elle s'est déroulée pendant une année sur un p§tu-
rage d:ovins,exp~o~té.ertre le 15/5 et l~ 15/10 envi~on, en raison d~
l'enneJ.,Eement
[:lrplengeJ~n montagne: d'ou l'appeJlaclon locale d"'E'3tlve"
ou de "parcours!d~monta~ne'"
,
',!,
'i
Les rechFrCheSI!~ntreprises visent à une meilleure compréhension
du fonctionnement! d:e l,Jé~osystème,
dans le but d'une "optimisation"
qua-
litative et qua!1t~tativè"!de la production fourragère.
,
,
,
' " :
J
,
;
1 i:
Notre i:lémairchel1tepose sur l'examen des fl ux saisonniers de ma-
tière à travèrs l~s:div~~s compartiments de l'écosystème. Dans cette ana-
lyse, les paramèt~e~ st{uctural et fonctionnel, biomasse et productivité,
prennent toute ie~~ impb~tance. La productivité, taux de création de
matière organiquel p'ar la photosynthèse par uni té de surface et de temps,
:
1
n'est-elle pas lai d;imension fondamentale de tout écosystème? (WHITTAKER
1970). D'import~nk~ est ikgalement la vitesse de recyclage des éléments
minéraux incorp~r~~ dan~ la matière organique qui joue un l'Ble essentiel
dans cette produc~i~ité. Une autre approche, moins fondamentale, de l'ob-
.
,
'
jectif d'amé~ioration de la qualité fourragère est conduite en parallèle
(voir fascicule c~-joint). Il S'agit d'un essai de régulation de la pro-
duction d; r;erbe e;n rapport avec l'al li cude, sous des cond.i. bom; :';ta li on-
nelles différ,ente's. Les parcelles d'étude se situent sur des pi:lrcours
l
' 1
dégradés (~ey in~ensifiés), d'oG la commune pauvreté relative de leur
herbage. C ',est l~ une tentative visant à modifier le r'y thme na tun,1 de la
végétation ;par de~ ioupes et fumures conjuguées, de façon à obtenir une
plus grand~ proportion d'herbe verte tout au long de la saison, notamment
dans la pér~iQde e:stivale de défici t hydrique du sol.
. ,
i
i
!
l '
Ce probllème de la régulation de la croissance de l' herbe a en-
,
1
gendré des sôluti!ons partielles comme le "déprimage" qui consiste en une

L

1
coupe précoc~ de r~ végétation afin de retarder son cycle. Le feu a été
parfo~s utilAsé~ F~t~e derniè~~ pratique a engendré en climat tropical
certaIns ant~fop9-S~lmax (facles de savanes actuelles dans lesquels le
feu s'intègr~ d~~s Ile rythme saisonnier de la végétation et ses fluctua-
tions - (J :CE~,ARi elt jJ,.C .~ENAUT 1971). De ~ombreux travaux ~nt été r~enés,
notamment dans les ipays !:.Anglo-Saxons, mal s nous sommes 101.n d' aVOlr la
solution ; a~~si jun!, tell:~ssai nous paraît-il opportun dans le cadre d'un
programme,~e i~i~el' en' vaLeur régionale.
l'


1
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'
1
1
i
:
1
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C
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i · 1
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(Imposantes ecoloSlgucsi'ct histol~iqLlcS des pdl~COLlI~S de IrtO/ltdC/lJ('
. i
1
ii'
'1:
i
1
,
"
i:'
Dans la Ir~gion:.pu Massif Central Nord, les pratiques agricoles,
là où elles êxiptia~ent,!':!:mt engendré des zones dégradées, dont la végéta-
tion se cara.ctér~s~ de ~ps jours par un foisonnement de l' espèce r;a~0
-6-t;,-'.ccl.a. C'est Ltlle'lespè~~k sp?ntanée à E:'OO m d'alcitucic (étage Sllb,\\]pin)
1" i
: 1
l ' ! '
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,
"
1
!.
l '

-
2 -
et qui caractéris~ res Combes à Neige. Elle constitue l'alliance du Nar-
dion, connue sous ile~ nom:de "Nardaie Alpine", décrite pal~ BRAUN-BI~.'\\NQUET
et LUQUET en 1926.f Cettei:alliance se corr.pose de rtaroA/-J.0Â.r-i...eta,
Anemone?_
o)'p-01a i- &'1p a~-e..a et}]. aep-01a i- <Y'--P rry~~hi..d1..-f,-(J.e..w..
Elle se rattache
selon les m§mes aJteurs ~:l'ass~ciation du Nardeto-Plantaginetum Alpinae
dont le~ espèces dar~actér'istiques sont : P.f.mèt.ag.o dpi..na, L20rd~.DcL.")n py~­
n.aëcu.6,
mQ..Wrl atJtœrb-dÂ..c.um,
J ~L.fo.e.-i...um af.p.vwm, ~m M~l_-i...cLIJn, SQ).,i..nwn
1
(.J1op'PflO.ewn.
1
1
i
i
L'élargi s;se'ment ,de l 1 aire de l' espèce narrdu~ -6L~Œ.ta jusque dans
l'étage collinéen I( 1:000 ll]'1 d'al ti tude) dénote sa plus ou moins grande to-
lérance
: or. la l-eitrouvei::à 1000 m sur des sL:bstra ts vi'lri t§s, grani tiques et
volcaniques. Son' ep.et'ensi'o,b est sans doute favorisée par un passé agricole
déf&vorable aux e~bèces ,endémiques de l'étage collinéen et montagnard,
plus recherchées p~~ le ~~tail.
'l'radi tiç)lllnelllerne'~lt, le sys tème de c ul tUI~e éta j 1-, sous- tend u par
un pâturage gardie~~é, ai~ocié au parcage nocturne: chaque village,(sec-
tion d'une commune0 dispbsait de terrains sectionnaux sur lesquels p§tu-
rait le troupeau,cbVlectit ; les excrétats étaient expurtés, par le biais
du parcage de nuiG, ~ur d~s oarcelles privées destinées à la culture des
1
1
. '
céréales (orge, se~gle, blé, avoine ... ). Ce transfert de fumure depuis ks
zones de parcdur~ ~Jsqu'aux terres à céréales était régi par toute une
organisation sociale (LA~RERE 1977). Une telle pratique a nécessairement
'!
1
engendré ladégradiab on pl'ogressi ve des zones de pâ tucage au pro fit de
quelques ilc::ts de Ite'rre à céréales. Par la suite, les conséquences immé-
diates des de~x gr~ndes guerres (dépeuplement, intensification de la pé-
n§trRtion dJ capit~l dans les campagnes) ont favorisé l'apparition de la
spécialisation cro~s~ant? en élevage laitier qui devait supplanter le
système pri~itif. ~e~ élevage laitier s'eff'ectua de façon intensive sur
les terresia~orab~es. Les terres pauvres ou défavorisées (zones en pente
difficile d',~ccès bu ~ sol peu profond) étaient abandonn6es purement et
l
,
simplement, ,ou rec~viient un élevage secondaire d'ovins, spéculation 12
mieux adaptéle ià lai mise en valeur de ces surfaces pauvr'cs et difficiles à
mécaniser.
Je' !pays:agie végétal de ces parcours ainsi appauvris étai t pro-
grèssi vement domin~ par l' ~spèce naro)/;'). /~~Œ.ta.
"
1
1
1
:
i
Problématiqueides Iparcours à Nard et bases de 1 '~tude
i",
ii i'
,
1
La t~polo~i~ de~ prairies et parcours de montapne du Massif Cèn-
tral reflète' dans ~oh eny,emble les conditions d' exploi tation tradi tion-
nelle. Elle, a tai tl PObjft d'une étude, étendue à l'écologie des di verses
espèces, el")tre'prise par IL'.GACHON et F.X. de MONTARD dans la régi_on des
Monts-Dore. Ce~ aUfe~rs ~tablirent des niveaux croissants de dégradation
des p§turages ,d'es~i~e, ~epuis les prairies bien p§turées et entretenues
à trèfle blanç,
jusqjJ'aw(landes quasi abandonnées à Myrtille
cl:
Callune.
Les narjai~s ~cc~p~r~ienfune place intermé~iaire dans la série.évolutive.
Elles sont tres et~nidues !,en surface et representent un des premIers types
de végéi:ationsur ~esquel's pourrait ~:; 'exercer une r'ecollCjuêtè de l'espace
pastoral.
"
l'!
'
i li! i
l
" ,
1
Les concluslions çJes travaux de 1.GACHON et 1;'. X. de MOI\\J'I'/\\RD ont
:
i
1
1
,

\\.
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concluJ t à J.' é18büiration :d 1 un pCügramme de rüs8 811 Vi:.I/ CUI' cJl~::; n;H'di.l.i es par'
!
.'; 1

"
_
_
"
la pâture; Cl: jJl',ograrflm(~ s'Jm;ère déln~:; le cadre r/l.lc3 g,8'lcr;:t.i. du [onctLon-
nement et de l'éJorutio~! des c6uverts végétaux soumis brusquement à de
l '
l',·
nouvelles formes d'explbitation.
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\\
1
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Dês 197~, le programme était opérationnel et devait se poursui-
vre jusqu'en 198d. Il s~ veut pluridisciplinaire de par la collaboration
conjuguée de plu~ieurs ~entres de recherches, dont principalement le
laboratoire des dr~i~ie~, de l'Institut National de la Recherche Agrono-
mique (INRA) du Massif 'Central de Clermont-Ferrand qui
rn 'a accueil li, et
le Centre Natio~~l :de R~~h~rche Zoot~ch~ique et Vétérinaire (CN~ZV).de
Thelx. Le programme !I~Jardal.e" a donne J,leu a de nombr-euses publlcatlons.
Deux synthêses s~r 'l'év9~ution qui fait suite aux différents traitements
agronomiques ontlété 'fqf~ulées, notamment en 1978 101~S des jouI'nées du
Xême Grenier de ~h~ix. :t~s publications, ainsi que de ~ombreux résultats
acquis, constitu~nt 2.es<bases essentielles sur lesquelles nous nous ap-
puyerons
dans l'ianalYS,~: de l' écosystêrne; en effet, certaines expériences
fort coûteuses eri tempsii:et en matél'iel ne pourraient êtl'e reprises: c'est
l ,
,1.;
le cas des expér~~ent~tions sur l'analyse du fourrRge ingéré par la mé-
thode des' fistules !ainsi: que la quantification des excrétats pal' les sacs
à fécês et urine I(~oir lbISEAU et MOLENA'!' 1975).
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1 •
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r I~ ES ENT t\\ T ION DLI MIL 1EIJ
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S,i tuatip.n géographique des parcelles expérimentales:
au i:::ent~e, le iJâturage d'ovins.
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CH/J)ITRd'I,
PRESENT!\\T 1ON DU MIL 1EU
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A - L~ SITE
1
1
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Le pâtu~age se, déroule dans le Massif Central Nord, plus précisé-
ment dans le Mad~if de ta Banne d'Ordanche (Mont-Dore) entre 1350 et 1500
mètre~ d'altitud9.:Il )~ situe donc ~u-dessus d~ lalimi~e supérieure de
l'habItat permanent (1200m)
et relatIvement facIle d'acces
; les pentes
l '
,
n'excèdent guère 130 %. La pelouse s'étend sur une zone ass~z plate, dans
une dépression e~p~see lalu nord. Elle s'est installée sur un sol profond
(50-80 cm), rich~ ~n m~~~ère organique et développé sur un matériau vol-
canique.
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1
B - CLIMATOLOGIEl
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Le clim~t:généial est un climat axérique froid.
Il se caractéri-
I i i '
se par une périoq1e'froide de 4 à 6 mois et une influence océanique perma-
nente.
1
1
; ;
Un posté météo: installé sur le pâturage permet de sui vre, durant
la période'd'actlvité de la végétation,
les températures minimales et ma-
ximales ainsi qub l'évaporation et la pluviométrie, bref le climat local
ou mésocli~at, essentiel à connaître puisqu'il correspond aux conditions
qui règne~~ au lle~ oG vivent les plantes et les animaux qui leur sont
associés.
1
' !
1
1 - Tcmp~~a~urcsl et précipitations
1
i
Au l d,ébutl d~' printemps et jusqu'à la fin du mois de mai, les tem-
pératures ~6yennrsl journalières sont presque toujours inférieures à 5°C.
Elles représ~ntent~ avec l'enneigement, le facteur limitant la croissance
de l'herbe. :Cet fn~eigement couvre en général la période allant du début
du mois de n~vem~r~ jusqu'à la fin du mois d'avril. Sa répartition lo~ale
dépend à 15 Ifois! de la
pente et ùe l ' exposi tion.
En conséquence,
le
printemps
est, t10uj ours
tardif et ce ni est
qu f au début
du moi s
de
juin que '!co~~e~c~ la croissance accélérée de l' herbe. Les gelées sont
fréquentes ~\\; pe~vk'nt s'e produire encore un jour sur deux jusqu'au 15 JUIn.
C'est auco~rs;d~sl moi~ de juillet et aoGt que les températures atteignent
leur maximu~i., Le~ ~.elé~~ reprennent généralement autour du 20 septembre:
les températ~resl r~tombent alors au dessous de 5°C. On ne peut donc guère
compter que i~uatre: 'à ci~q mois de période active de végétation. Si les
température~ d~m~urentibasses en général, le site bénéficie d'une pluvio-
si té particu:lièr~m~nt ibondante
: la pluviométrie mensuelle reste toujours
élevée pendant l~ péri0~e active, avec des valeurs supérieures à 100 mm,
ce qui limi te ~ui mi:txim~m les déficits hydriques du sol et par conséquent
les riSquesde!s~c~ere~se (voir fig.2 et 5).
l~
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1
1
j
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TI\\BLEAU 1 - Tf'mpérùtul'e:-; m"Y(~l\\n(':-; rncnsuC'1 les d la RLlllllC d'Onlilllc/1f' de 197:? èt 19~O
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0,3
1,7
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Il,3
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-1,5
711
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4,2
5,7
8,9
1.0,8
12,2
7,5
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2,3
1, (,
75
1,9
1,7
-0,7
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5,1
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12,5
13,2
10,3
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-1
l , l
2,3
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7,8
13 ,3
13,4
12,74
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1,7
0,9
"
77
-1,5
1,6
4,6
3,8
5,45
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Il,26
10,18
8,9
8,13
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5,57
8,9
11 ,64
Il,32
10,13
6,35
3,3
2,0
-
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-12,-1-5-- . -9,-1-- --8-,83- -4-,-1-9- -+,8--=-- :--E}-,9-
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---
80
-2,5
1,8
0,2
2,2
4,1
4,76
6,68-
10,02 18;14
[-,30
0,5-
-2,83
--- ---
-
- -
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.
-
-0,65
0,32
1,88
3,13
5,92
9,14
10,90
Il,47
8,89
4,64
2,24
0,5'".
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8
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M
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Diagrammè omlJrothèrmiqllè
(1'c'80)
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Figure nOS -
Haule~rs de pluies en J980 par périodes de 3 jours
à l~ Banne d'Ordanche
,
1
,
1
i li
, '
1

- (0 -
1
) .
t
2 - Evapotl'anspi~~tior; potentielle (ETr)- Evapotr'anspir'ation l'éclle (ETR)
1
;;
i',
1
; ,
i,
'
a -
Imp0rton~~ ~co~bgLque ~es porom~tres
~---------T-------------------------
1
'"
1
Dans un ~cuci de synthèse des différents paramètres climatiques
et pour mieux interprét~r leurs incidences sur la production végétale,
de nombreux cher~h~u'rsiqnt proposé des indices climatiques tenant compte
de la transpiration etl~e l'évaporation du couvert végétal
(PENMAN 1948,
;
l ,
"
THORNWAITE et ~UfCI196~'i1 BOUCHET 1964, BROCHET et GERBIER 1970).
On défi~~i i'é~Jpotranspiration
d'un sol couvert de végétation
comme la quantit'~ d' ea0,iperdue par uni té de surface du sol pendant }' uni-
té de temps.
Ell~ borr~~pond à la somme de l'eau évaporée et de celle
transpirée par llens~m~je des végétaux. Sa comparaison avec la hauteur
des précipitationsi donn~ des indications sur l'irrigation ou les arrosa-
ges nécessaires. i Eh efi'~t "l'alimentation hydrique d'un couver t végétal
"
1
' ' ' ,
doit être envi~agé~ sè~ématiquement comme un équilibre,ou un déséquilibre,
entre "1 "offre',' ~n! eau !~ue peut assurer le végétal à partir des réserves
,
, :
!:'
disponibles dansll~ s01':et une "demande"imposée par le climat. Tout
problème agrlcole ~st d'amener l'offre au niveau de ~ demande (R~.BOUCHET
1964).
: i i
,
1
Il,, est'a~s~z difficile de preciser ce qui revient à la transpira-
tion des ,plantesi et à l'évaporation du sol mais,
en m6yenne, un sol cou-
vert de végé,tatibn émet 10 fois plus d'eau qu' un sol nu.
i
L,iévapot~anspiration potentielle ~E:n)f~~t?;;~~ perte globale d'une
surface donnée,
alimentée constamment en4;au .~-E-l-le· d'~cf'lend essentiellement
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la demandej'cJima~lqiue.
t:~? ~/. r:.. 'N\\ s· k\\
~.c:_ ~ Q)~
,
,
i "
L 'iéYlapotf~nsPiration réelle (Et\\~)corre~pon ~~ a s~mme de l'éva-
, i ';poratipn du sol et de la tran-sp'1ratio
cU;-~tJ'culaire et stoma-

t
"
' ;
'\\. <Je.
\\. ',#
,
tique d'une -'cul ture ou d'un peuplement s "alœmen aÇ\\~~a-vec la reserve
h d ·
'd:'
l i t : l
' . . t
t'
l ~':JSf'iQf.le _'..tfY
y rique ,U,iSO
f2:
es precipi a 10ns
es ",e~Pl'S en eau ne sont pas
forcément cdflverfts' en totalité.
L' ETR traduit donc l'effet global des
facteurs cl~matibues : température, ensoleillement, vent, précipitation
etc. .. Onl ,'i:expr~m;e en mm par unité de temps.
"
i',. 1 t,
,
b - CoL~ULdk ~IET~ et de L'ETR
---:i-T-r-i,--T------------
i
i l l ;
l,
i,,;
1
On ~~alu~ ~IETf;en réalisant une case lysimétrique : on limite
une part~e d~ terr~in par des cloisons étanches (1 m2) jusqu'à une pro-
fondeur SUff)S<;1nftej ~t i" on recueille l'eau de percola ti on. La différence
entre l ' eau':reçu~ let l iyau ayant percolé donne l' ETl~. Dans le cadre de
notre étude; nou~ ~'av~hs pas entrepris cette manipulation, le climat
n'étant abordé q~'bn t+ht que facteur déterminant la production végétale;
aussi avons--;nous!: elu re<tours aux formules proposées par PENMAN 19!18,
THORNWAITE et TUifW 196~ i etc ... La plupart de ces formules s'appuie sur
des ajustem~nts ~~atisttques empiriques entre les valeurs d'ETP mesurées
1
1
"1'1
en cases, lys,im~t!ri:quesi':et les différents facteurs climatiques. Certains
auteurs ~ro~~se~t II~~S t~rmes simplifiées pour répondre â certajns problè-
mes particuL1erSt (,BROClrJ,/>:T et GERBIER 1970, BOUCHl':T
/%!I).
,
!"
r
: ;:1

~1
,
,
1
Il:
~ ;
i:.
ii
!i

1.'

1
1
1
-
11 -
1
11
1 •
Notre c~bix s'est port~ sur la formule de TURC, qui
intègre tous
les paramètres de ~os ~~lev~s ~t qui s'exprime par
1
i:
,
1:
ETP (mm):
0,013 x n x t
( Ig + 50)
1 : ; :
t +15
ou
: ~
n'ombre ~e jours
l
'
t
temp~rature moyenne de la p~riode considérée.
Ig
Radiati~nisola~re globale directe et diffusée en Cal/m2/jour.
l
' , 1
Ig
(
'
h
'
)
IgA
0,~8:+__,iO,62
'1
'
11 i';'
l
,
"
avec
IgA == iE+ebgie i;~e la radiation d'après la table d'ANGOT
h == ,d1Ur~e d "~nsolation en heures.
H ==Dtr~eA~tronOmiqUe du jour en heures.
,
,l, l'
!:
li l ]
Nous av6n~ modifi~ cette formule en y ajoutant un facteur multi-

j
1
i
: ~ : .
plicatif de 1,151 (de MOI'JTARD corn. pers.)
qui correspond au coefficient
cul tural li~ au ~ype d~,:!culti var ou de peuplement v~g~tal.
, i '
i"
La formble devient donc
ETPmm == 1,15 x 0,013 x n_t_
(Ig + 50)
,
i !
t+15
l
,1
;,
L'~~alu~tion de l'ETR est étroitement reliée à la valeur de l'ETP.
Elle exige en ouFrr une bonne connaissance de la pluviom~trie (p) et de
a r~serv~ e~e~ul utilis~ble du sol (RU).
,
i
i i
!
'.
i
-
Si P >- ;ETP"
ill n"existe pas de contraintes climatiques et alors
ETR
'ETP,. C'~st le bas de la p~riode printaniêre
i
1
- Si P < :E!TP, deux cas de figure
se pr~sentent :
ï
1) ETR -, P + RU ~ ETP
les contraintes climatiques ne s'exercent pas,
\\ i
:
l'
la pluviométrie ~tant compens~e par la réserve
:'"
du sol
;
1
1
2)
ETR =1 P, +, RU <.' ETP
les besoins en eau ne sont pas couverts en
: i: '1 ,
totali t~ et il y a donc un d~ficit hydrique
, 1 i
~
égal à ETP-ETR.
1
Le "pas de cialcul Il; utili sé est de 3 jours, pour mieux cerner les contrain-
tes clim~ti~ue~.1 Er ef(et, sur une p~riode de dix jours, il suffirait que
la somme ,;de$l' plulies ' soit supérieure à l ' ETP pour qu'il n 'y ait pas de
d~ficit hYdr~quel apparent alors que l'examen des hauteurs de pluies jour-
nalières,(l'~v1èle parfois que cette somme de pluies décadaires est le r~sul-
'1
il:
i
tat d'une ou'iide tleux averses d'orage, auquel cas le volume d'eau sup~rieur
à celui ~e ~~ rébe~ve percole en profondeur sans être utilis~. Dans les
jours qui ~~~v~n~,i,si ii~ sécheresse s'installe, l'eau évapor~e provient
uniquement ok lai réserve et il y a de fortes chances pour que se manifeste
en fin d~, d@cadel uh: ceftain déficit qui n'apparaît pas si le calcul a ~té
effectué 'suri' 1: ersrmblf de la p~riode.
Pli.i~ieurs! hyp~thèses de r~serve en eau facilement utilis8ble du
sol
(RU) ont étél t~sté$s (RU = 0,10, 20, 30,
. . . . 200). Durant la période
allant d~ le'r ma~ ~u 2f octobre, il apparaît un d~ficit hydrique faible
pour les 'vali~u*sL d~ RU ~ 40 mm. Pour des valeurs de RU > 40 mm, il n' y a
pas de d~fiC'lt!h~driqUftout au long de la saison: ces valeurs (RU>40mm)
nous semblel\\~ I;>ep-ucoup l,plus probables sur la nardale, en raison de l 'hy-
.romorph~e ~.rr~~'re .oisol.
i
l"
1
.i'
Il
1
l
'i
l, i
, I!
i

TABLEAU 2 - Données cl imatiques de 1980, par interval le de temps correspondant
à deux mesures successives de biomasse
1/5
20/5
17/6
1/7
15/7
29/7
12/8
26/8
9/9
23/9
7/10
1
20/5
17/6
1/7
15/7
29/7
12/8
26/8
9/9
23/9
7/10
21/10
Température
4,69
5,25
2,58
4,60
8,42
10,61
9,53
7,89
7,72
6,8
-0,86
moyenne
Pluviométrie
66,5
84,8
49,33
67, Ll 6
33,3
17,76
35,33
66
68,3
17
127
ETP
26,3
40,62
7,LI
15,3
37,76
Ll2,33
40,58
28,2
25,54
27,19
0,89
ETP cumulée
66,92
74,32
89,62
127,38
169,71
210,29
238,39
263,93
291,12
292,01
127,28
169,71
208,09
259,13
286,32
287,21
ETH LlOmm. c.umulÉ
26,3
40,62
74,32
89,62
233,59 1
N
127,38
169,71
210,29
238,39
263,93
291,12
292,01
r-f
ETR 80mm cumulé
26,3
66,92
74,32
89,62
1
.
-+
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... ~ .,..
-==I::::="':~c~:-,.i:i-~Cct:c:=,==:-:,:::C=:'::C:.+ '.'.
cc.c====J':::::=·==-'-::'-=-' 'n~:·.· c::t=,·:::~cc.::~~-'C=·=r=:c,cn~. ··-E~~c~ -.c~=-=':=:
Df~~:%d·~~~eTC~-. ° c
0--· 1 -
°
°
°
°
2,2
2,53
0,07
°
°
. -,---- -~-.- ,-
.-_.
..... --~--~--'
.otr

-
13 -
c -
i
i,
1 - Profi 1 pédo 1bg'i que :,
1
:!i;
i
' ,
,cpupe schématique des
profils de sol
1
P1
P2
P3
1
o
v V V vv
vvA o v v
10
v V y v v
A 11
-1 11
20
"
Al:'.
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1
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B
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A'
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50
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60
70
A'
~:Œrt@JI
80
le
1
Cm
1
:
.1
i
'1
e
!
,1
!
1
1
1
,1
2. - Descr j'pt i on 8e~ profi 1s
,
i '
Ao
cqll~ts!e~ ~acines
pelon,
mal décomposées; horizon très spongieux,
mat. 5 à la lem i dl' épaisseur selon les endroits.
A11 Horizon brull~ i1?i[~i riche :n matière, or~anique et en racines. Struc-
ture gru~elî~sT r.1pe. ~O a 16 cm d~e~alsseur.
. ,
A12 Horizon~ruPI' ~o~n~ no~r que le precedent, encore humlfere ; racines
abondantes. i,Pt.r;Uftpre ~olyédrique amorcée i plus dense que A 11.
la cm d'épa~~sbu
~ri m~yenne.
B
Couleur qcr~;i i 'B r~ctute polyédrique ; présence de racines (Nard)
Pas ou p~u ~~ ya' fIoux f;~:
Ni veau noir; i;très ',frncé li: couche de cendres ? ou ancienn Ao ? Parfois
discontinue i,;; peul épai s'l': a à 5 cm dl épai sseur selon les endroi ts.
A'
Brun-noir ;: !,enyorei de~ }acines. Présence de cailloux roulés, polyé-
driques, 'plus <;:oiTIpacte 1':( moins friable) avec des microporosi tés.
Cet horizon l,est ~nrore 'triche en racines. On observe une tendance
d' hydromorp~,ief iL 'épai~~eur varie de 8 à 35 cm selon les endroi ts.
C
C'est la rocheim!è~e, btlJne, compacte, plus "collante", avec des
cailloux ,ro~:lér I~t; 1es Il"foches en place. Elle affleure dès 50 à 80 cm
de profonde~r.
1;
ii
1
1
' 1
Il'
"1
1 1"
ln
illi
ji:l
;"",
1
"II
1\\,
1·l
l'
i
li
!

TABLEAU 3 - Résultats des analyses de sol
SG = Sables grossiers
200 u -
2 mm
SF = Sables finp
50
-
200 u
,
L+A= Limons + argiles
° - 50 u
Granulométrie
M.O
C
N
C/N
Bases échangeables meq/100g
CEC
IPH
S/T
JP2Q;,
W
0100
1
Profondeur
0 / 0 0
0 / 0 0
0 / 0 0
Ca++
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mEq/1CDg
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SG%
SF%
L+A%
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1,134
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50 - 100
6
6
34,1
400,9
1 233,1116,89 113,8
1
0,9
1°,52
0,726
61,7
4,6
1
3,5
1 0,153
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100 - 150
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333,3
193,8114,35 113,5
0,6
0,35
0,431
58,1
4,8
2,4
0,124
3
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150 - 300
8
6,5
48,3
228,8
133
10,23 113
0,3
0,14
0,188
45,1
5
1,4
0,15,8
0...
c
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1,96
2,554
56,9
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23,8
0,828
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500,5
291
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......
......
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4,5
11
0,323
25 - 50
2
1,5
26,9
490,2
285
1 18,75 115,2
3,2
1,08
1,940
56,3
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(])
4,4
0,192
50 - 100
4,5
5
11
27,6
442,9
257,51 18,65113,8
1
0,56
0,923
56,9
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(])
4,7
2,6
0,158
100 - 150
5,5
6
38,3
369,3
214,71 15,78/13,6
0,5
0,37
0,596
56,8
150 - 300
8
9
45,8
261,8
152,21 10,94 1 13,9
0,2
0,13
0,224
42,8
4,9
1,3
0,116

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pendant 5 ~~~$ ~~ ~~anri~~ (du 15/~ au 15/10) 4 troupeaux de 40 brebis de
1
race Limousirl~c~ c~n~j~~1 s~ ~afa~térise par un broutage sélectif du mou-
ton avec -r~fJ'$ "sy ~~maq~~e'du N'ard ~ Cette espèce a pourtant une digesti-
!
b,ilité d 'etlVii.l7on!o, ,1%1' q~R~CHET ~(t ,~OISEAU 1975 - BRYNMOR et FAIRBAIRN
1956) maip11'~~ sp 'cul~,~ 1~le silic~,qui incrustent ses feuilles sont à
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l'origine ~ui'l*efu~; 1:' ! : ni!!
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turage a un ;riéi)le:
ssenji:.i!ffll. Parmi les différents modes d 1 exploitation
'
connus l'le! sY;~tè~ ,:~~'('~~,~~rage rota ti f (ou pâturage tournant) a été rete-
nu comme été7~t l~ p~us ,:9ili~e à inci te,r à une consommation "forcée" du nard.
l i. i:, l '.11 "';.'i'ir11j
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i.'19Qje'C~'iti'" vi'séi est d.' empêcher l'extension du Nard en le mainte-
nant dans t,a !,Üm~ ,e,';l'au-:ciffillà de 'laq~elle sa croissance gênerait les autres
espèces 1 du·1 :f1*i tl
~!J\\e! Id~i::lsa t;rès grande compéti ti vi té (enracinement pro-
.';.
fonq.par r1p~'A"rt '4u~"~Jt~'es espèces fourragères). Cet obJ'ectif est poursuivi
.
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1
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avec,;des m?,Y~' ,s m, ~est~~IIII~c,çessib)es
aux éleveurs locaux.
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Le l~ho'i'i ·du. 'mo~ton dans "cette expérimentation relève surtout de
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son peti t f;~r,r(l~t!1 ,qu:f: permet . d~ ,lin;li,ter la surface pâturée afin de mieu~;',)
contrôler, h?li~",o:~u,;t;ïq;~;':i,.cette ~u!',r,ace de 26 ha est clôturée et cloisonnée
e~ ~ ..~arc~t'W\\~iP~~~~~.u~~?,:, fun point"d' eau ce~tral ; chaque parcelle est
dl v:l;!5t~ ,:m ii9~rf~":i~g~,ù~1 en.yu~" de "~~ rot~tlon. Les. 4 parcelle~ ~orr~s­
pond~h;t>.q:i~EtS:!jitrFl,t~T,~f;\\(l:~ dlfr~renCles qUl font varler la fertlllsatlOn
PhOSHtl~~I?.~~f~S;1i.}iuF'I:~~;.ll:$;.,~~ar.g~me~~"ta fertili~a~ion vise à une stimulation,
des e9PE;lc~7':,1~9u;rrag~r:es Ca E;nql.pn~ment superflclel par rapport au Nard).et
à une am€I~4~i#i~d,~~riér~lede l'herbe offerte aux troupeaux. Les niveaux
différe'ri::tsil qdilic,ha~ge~ent:~s.ont, destinés à cerner l'optimum et les limites de:
pressÜm A,t·.i~~,t,u~E!, '~'o;mpatih~es ~vec des ;--ésul tats zootechniques satisfai-
sants/ '..Les:1 t
'H~~l~n.t~ :ipitiau.x,: ~,ont les suivants :
~":':. ï:"ljj,tl,j:;L:t',ll'
,'.
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/
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'.F : .'f,or1;e, ,~ha:ljige, ,'Ve.G>j ~et:tilis,atiqn
; 10 brebis ha. 50 kg P205 et K20 ha/an"
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. ment..~,. T,et: F. ,11~on~' rJ,~'t~s,' 1!!i!1c!}a'~gé~ i aussi nous intéresserons-nous parti-
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C'~sti~ne 'rêq4~q~e rel'tive. Sa dénomination varie selon les
auteurs. Ceritai'ns ip~l~I\\t.II~~ fr~CJuenc.e de rencontre t d' autres de pré-
sence relatfve~ d~a~t~~~h~~ cont~ibution spécifigue-présence. Nous
adopterops ~opf: l$. ~u;i tet~irappe11é1:tio,n de contribution spécifique ou
contribution \\spécif~q~J'":'p~~sence;'qui, indique bie.~" à notre avis l t im-
,portance re~~t~v~; d~t ~~1', ~~p~:e d<;mnée par rapport à l'importance de
toutes les :SPrce~
ni~~~jfr[~ees. _ .
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Une ;é~ude '1~~é9ri~ e'(~ACQUARD et al. 1968, J.POISSONNET. 1968,
P.et J .POIS~~~~~TI1S619.~ :1~?r:f' tre q';l,ti~' exist: une relation entre le p~ur­
centage des: esp,ecrs ,com~~\\I~\\. nt la communaute et les contributions speci-
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l~néair:! dU!;,~~.~.~tI::i~~el~:r::.:de_~..91Jf~es.de nar.d ~ur une longue~r de 2
metres .a\\ l'. tnt,~ MJ.1~.1.i,~ffi~.:P.~f~~~les ffilse~ en,,~e~ens. Il s' agl r de la
mesu:r;e de:.~ a.. ~r J~.~;~...,~lqm.I.. '.~~: ~oP:.,.:::...d.~.~ partles aerlennes de nard le lon~.. J/
d 'unEfH~i1El::'d~~' r~~h~,~:liEilJ ':'hàs~rdPar jets de de~x objets repérables
au sol.'H~ !r~c!o Y~~œ~~mÔ:~~S.d0~.~Rses autres ,especes confondue~ est
o1;>:t;enu. par!!31mp eii·~.e.:quë:t~Q,n.;(~~i,·D~Y a pas de terre nue) .
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sanc,e' des IP~tpt~,s, ,ti,~~~*i;r~,es': Il faut détermin:r correctemen~ à tous .',
les stad~sl ~,~jl ~~~[i.PI~''{:~L~pemEtnt ,~~ut~s les espec~s, ou du ~olns la
, .. "
plus petl tEfi)Yr~~~. ~:rSI1;1ml~~.;qU~. AU l' :SOl t morphologlqueme~t, dlscernable. "'J':"
C'est pqur! ".'~.tl!l.,l.t..e.~: 9:.e..tt.)~.Et1il·~..:~f.flCul.,.te. que. nous avons procede aux Observa::-.,: :,:.'."-
tions en j;u~:pe~" i;I?~~!~od'" où"·la ,,mé3,jorité des espèces est suffisamment, )i-i:,
déveloPPéeJ~.'.:.'.'l!J.i r.·.: .qé". ,~.~.'~.opp,~..d~'.f=...·n.t.. :ex:c~.~. sif peut aussi gêner la réalisationJ~/;'(i.:.'.
du trava'l' 11
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. c: qui l~ 1'~~~~,$,U.·~~'~~:f;~\\li~;::.'~fL~:~~rr~;~iqUede l 'o~érateur. ves:,s~atis~ici~~~~ "
demontrEi,n.;t, "H~~' ~.~ Pf'eSf,~k5?ni,;Èe.s··'mfsures effec tuees est en',ilal son. etro~.:te::··
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'avec ie ··~1m~f',~'.:;?:Jv,J;1}~f{I~,p~.e~Yé.e'~.f:~~(:po~nts),le temps d' exécu:ion ~g~le<:;~. :
ment, . qUl ,:~F'JlI} :~~~~e~9;I';~r:'ll~"(ne \\~;~'1~,~de de l'observateur, dl ou l' optlmum ~;'
"de pOlnts\\lrel'rlol,rplll~,t11~r;!,,9:~ri;;~90'·~;;;·::\\S~·!,::
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, J,~t~q~~~.~h~~?~i~'~:i~o~~·: ':'~'i~uées dans la Margeride et le Cantal, :.
a montré 9~~ i,~~"W\\\\';:!~q~,an~·~:;L,~.,~~.n~g,e.>:;p~~100 po~nts permettait de rec:nser
,. ;;.
.environ les[; 2!7~ i"e " o,~~q ;o? )":de,sj'iespec,es presentes
dans le releve (DAG,E'J',~:'
:': 'et POISS?~~~'tlt~.~~~ ') i~,i"un~~:'9,~'~pai;aiS,onl effectuée sur 8 statio'ns du Cantal ~_;,':~
... ', par..c,es ~~mks~,,;,~~;'!t'~f'~!' e,r;~f:~, .~~s:. ,c.ontributions spécifiques' (C. S. )obtenu.e,~·-;:,
. "avec 100 p.o~bl 's-Ie : gel1es.f,qu1 peu~ent être obtenues avec 33 points en
.~'.,
." :
prenant ~1b~i ~1~j~~~,.lp~~met de ~ettre en évidence (fig.7) que les CS.'
suP.ér,i~ur~~::·~i~;?~f.'~ten.U;~,;.~v;eç
'.t,
'\\3;3: points sont toutes comprises dans l' in-~ ~'"
;',' terva:iÎ:e~f~el:,~I6~l:('rib'e' ~~t= ~0.,:95)d:les C S obtenues avec 100 points ; en
'"c
; :'" \\iessous'_~~~:5~';~;lj~-i;,,ri:~,r· ~;'!'que:;5!~'ç;i~ts du graphique sur 83, (soit 6%) qui
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~,~:'::'~ \\ .:~. ,,·,~'~!je,:crYt,8IYe.,J~il'?-d~.JJ)~.n'j:;aJ]~'de la methode se sltue au mveau de \\
"::~~"
/~:'" sa" ju~tes~e: "Iilf:' P:#~ "";"~o.t.l ~1~~'S:~~i.8y~i6n de notes au lieu d'un'" simple comp~ ,.'fçt'f '
;. '::,
tage,. du. 'n~m~::re;l.i~; '~9ri:t~~.~à""i~,~,';:,ç.e:t;;te. insuffisance relève de la difficult~;i}~;:.'.l.. "
,
/..... objeçti ve ~eI1~lO,R~' ·~~Ef~;iI~~)1~~:a,è't~'.,~Jp~~r:s
1
une pelouse basse et dense ; Cepen':",
\\~;~l·'.·
,
. . . dant la: dis'ttl'Iibu,t ot:: '1:e~;f points~lide 'V.S. à chaque uni té d 1 observation"i~.
, ,.
II Il 1· rt"" ., 1 "
~
,
.' :;0,;:,;.
introduit ~ni"ibi~.i, :ilêYS.iF ~att.Que ~;, I):,n effet, une meme masse dl une espece
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',.' '.: : donné~,~,S'~i'~Yrl,a;"~~~:'ilqQ~~jl di:(i:ff§,~~:D:t~s selon l'importance de la touffe, ou
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cette methode a l' avantage ~e'
.. : "
. " .'}~'\\'" 'la:J~d~~'~i~~l! f4;,i', ,N~~,~( ëçt'~tt~fI,~,:s:O'~~.f,~r~~ctuées
p~r un même observateur dans
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{Iilli",;'::: '~'! ,·':??'t:i';<',< .
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26
1
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1 r
c.
Les (' 0 c L nie s,
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i
i
Le prélèv~ment
es racines s'effectue chaque fois après la
récolte de la pa~t~e a~rt~nne. La détermination de la biomasse racinaire
est bieh plCls déliba:te qù:~ cell~ de la partie aérienne. Elle se compose
d'organes viv~nt~ ~t dl~{ganes morts encore structurés et difficiles à
séparer. Par cons€~u~nt ~,.pus considérons la masse totale racinaire (ra-
cines mortes et vi a'ntes),' augmen tée de la masse des rizomes dont la
séparation occa:s~Q n!erai;t' des pertes de racines.
pré~è
t,~:1
Les
eimen
se font pa r excavation de carottes de sol à
;
"',1
l'aide d'une sond~ cylindtique de 15 cm de hauteur et 10 cm de diamètre,
soi tune capacité 'Ide, 1',117,75 li tre8.
'
"
:,
Il
,
1: 11
A chaque ~ate: ribLs prélevons S carottes de sol réparties comme
sui t sur chaq~e Jar~lelle!,:t et T :
. 2 carottes pre~e~ees s~Os touffe de nard
2 carottes préleivées ehtre touffe de nard
.
,
:
j
1
( ;
Les prélè:ve:ment~! sous touffe intègrent essentiellement les
racines de nard t~ndis que les racines diverses sont prises en compte
par les prélèvemèJts entre les touffes.
~ar~~~s
Les
pr!levées sont lavées sur deux tamis superposés
:
, ! "
à maill~s çar:r;~e;:; Ide 0,5 ,:t 1 mm, ,sous un filet d~eau, ~our en extraire
les raCInes iq,UI so:nt portees au sechage dans une etuve a SooC.
,
'
1
l ' '
;
Un :profil! racinaire établi à la mi-,iuill(;t: !,1'I'flIC't d'évalucT la
distributiOl~ des,rfcines Jusqu'à une profondeur de 80 cm. Il permet en ou tre
d'estimer à !SO% ~el' ;a biomasse total~,la bioma~se des 15 premier~ centi-
l
'
mètres concernés 9ar les prélèvements au cours de la saison, qui ne
tiennent co~pte qye ·de la croissance des radicelles au niveau du rhizome,
les é10ngat~ohs p~riPhériques échappant à l'échantillonnage.
i
i
i
4 -
PeséGs e~ analyses chimiques
!
i
Aprèi sé~lhage à poids constant, le matériel végétal est pesé à
0,1g près afin de ,déterminer la quanti té de ma tière sèche. Cette matière
sèche est ~ns4ite Ibroyée et réduite en poudre fine pour les analyses chi-
miques. Celle~~ci ~nt porté sur:
- la teneur e~ azdlt~ total exprimée en p.lOO de matière sèche et détermi-
née par la ~éth~d~ KHEfDHAL ;
les teneurs lien c,ationsi:inajeurs (Ca, Mg et K) exprimées en p.lOO de
Matière ~èc~e (~~~.) s~lon les techniques d'analyses suivantes
calcinatiJn d~ ]a mat~ère sèche au four à 450-500°C
dosage de Ca e:t IMg p~r complexométrie et photocolorimétrie
, !
1
d
d
K
i l h
:"
,
d
fI
osage
e,
par iP otometrle
e
amme.
il
1
.
1
i
, '
1
; 1
1" 1
, "

27
D - VITESSE DE DE~OMrOSITION ET RECYCLAGE DES ELEMENTS MINERAUX
!
La vites$e avec laqueLle la matière organique rnOJ"te se décompose
et s'incorpore daAs le sol en yi li béréln t ses éJ émen t:'3 rJlinéraux es L U!l
paramè~re d" importa~ce capi tal~ dans la compréhension ~Iu l'one t.ionnement
de l'écosystème. ~n effet la matière organique morte consLitue le point
de départ de la c~aine des détritivores et, de ce fait, sa plus ou moins
l
'
.
gl"ande accul1lulati<bn c'ons'titue un indice cw"actéJ'i~:;tiqut: de J'écusy::-;tèmc.
1
l
'
1
Les deuxlprinci~ales méthodes utilisées pour la mesure de la
décomposition de ~a mati,'~re organique sont le n.::tJ.oYélge jwécoce de I)Lél-
cettes protégées ~es animaux, variant~e de la méthode des placettes ju-
melles proposée p4r.EVANè et WIEGERT (196~) et la méthode classique des
sacs déposés au s<}l i
: :
1 -
Le nettoyage précoce
i
,1. 1
Cette méih6de ~~t sous-tendue par l'hypothèse que les placettes
nettoyées ne subi~sent pas d'apports nouveaux de 1 itière, les vieux chau-

l '

mes ayant été dégagés et l'herbe verte ne se c1ésséchétnt qu'en f'in de
période active ~o~r'ne tomber d'elle-m~me que l'année suivante.
1
!
Ceci é~a~t ~ la comparaison des prélèvemen t::-; ~;uccessi fs de .litière
,
i
.
provenant des placettes nettoyées avec Ct;L1X des p Lacette:s non nettoyées
donnent :
i
!
,
- une indication du taux de chu~p de ]a matière sèche sur pied dans le
compartiment Jit:i.ère au sol, quuique Cc pllérru/lIèJI'_' nuus {JGl1"aic;'"'.I ~lléa­
toire et soumis!aux conditions météorologiques instantanées;
- une indication àu potentiel de décomposition sur chaque parcelJe selon
.
i
le traitefuent f0rte ou faible charge.
:
!
1
2 -
La'~êtho~e des sacs
i
,
' .
Cette méth<bde est la plus employée et présente pour nous un
aspect complémeiltài~e ; elle pel'met la comparaison de plusieurs maté-
.
l
,
riaux du point de!vue de leur décomposition et préserve bien plus que
les placettes' jum$liès, de~3 apports extér.i.eurs, compte I:enu des condi-
tions du mili~u : Ivents fréquents, pluviosité abondante. L'intervalle
de temps s~pa~antldeux prélèvements consécutifs a été fixé à un mois

1
à cause des faibl~stempératures défavorables à l'activité biologique
du sol (B.N:R~CHAf'DI197~~.

1
Trois tY!Pe~ 'de imatériel ont été placés dans des sacs nylon à
mailles fines~ pltqyés ~N sol par des crampillons, après qu'on ait cou-
péla végétation.
iIl s'agit de matéri.els effectivement reçus en surface
par l'écosystème ilitiè~e et fécès)
- 30g exprimés en:m~tiè~e sèche (MS) de litière fraiche par sac (~eneur
en eau 18%)
I !
..
30g exprimés en :'M~ de ,fée ès fraiches de mou tom; p~II' SClC (tC:IICUC en
eau 67%)
, ,
1,7g dc papier f:ii.tre '(cellulose brute) {JréaJahlL'flICrll~ pél~;sé a J'ôtuvc
et étalé SOLIS c~a~ue
,
~dc.
"
,

Le,,; rIl;;,i l.~LB,S des sacs permettent: le paéosagc de;·; ver';~ Je l:ccrl'c' el:
de la mésofaune. Nous avons utilisé du matériel J'rai~ non pass~ ~ l'étuve
(liti~re et féc~sJ pour'éviter une éventuelle destruction d'organismes
actifs dans la dégrada ti on dc's ,matièl'cs o]'ganiques.
Au total! lLlLl sacs on t été déposés sur le pâturage, à ra~son de
72 par parcelle Fi et T. Çhaque date de préj~vement représente
1
:
~ sacs de liti~rc
-
sur F
lLI sac~, d~ litière
LI sacs de fécès
- suc T
LI
sacs de fécès
4 pap~ers fi,ltres
1LI papiers filtres
Les prél~vement~ sont ,,;échés à poids cons tan t dans une étuve à
SOGC, après qu' oni ai t' débarassé les sacs des cadavres cle la mé:30faunc et
l
" ;
,
des repousses d'h~rbe qui passent a travers les échantillons.
La pesée! Si' effectue avec une préc ision de 0, l mg puù; les échan-
tillons sont broyés: en poudre fine pour la détcr'llIill;;lt~'ion des tClkUl';" ,'n
,
l
,
éléments biogènes, N, P, 'K, Ca et Mg. fi. p,H,tir de~; 1:I'neurs ini tL'lle;·;, on
8val ue péri.odJ. q uJm~ n t 1 ~ s pe rte s pal' r'c l': p i.ra l: i 0/1 ',,' ['/ ,)U par mo!Ji l i :':;-1 Li. 0/1
au niveau sol, 04 dncor~ les apports par lessivage de la végétation avoi-
sinante et/ou pa~ fixation.
i
!
,
E - MESURE DE LA PFWDUCll ON I)I~ 1MA 1RE NETTE
1 - Dan~ les ~ises en d~fRns
Les mesures successives cie biomasse clans les divers cornpal'timents
de l'écosys~~me, ~insi que la vitesse de disparition cie la matière ocga-
nique permettent de déterminer à chaque intervalle de temps la quarltj té
de matière or~ani6ue' accumulée par unité cle surface; elle correspond à
l'estimation de l~ production primaire nette en l'8!Jsence du troupeau.
C'est un bilah de\\m?tière organique, résultant des processus de syrlthèse
et de décom~ositi~n~ La production primaire nette annuelle sera la som-
l
'
me des production~ primaires partielles des parties aériennes et souter-
raines confonduesl
2 - En préscn<::c du troupeau
1
l'
i :
C'est la méthode des cages de végétation qui est employée. On
,
'
emp~che les anima~xide manger l'herbe sur de petites surfaces protégées
par des cages!: (1,*0: x lm) et disposées ça et là au hasard sur le pâtu-
rage.
L'herbe,.ain$iicon~~rvéeest récoltée, séchée et pesée; puis les
cages sont dé~lac~e~. D~~x coupes sont effectuées au cours de la saison
,
l,
i
active de la végétation ':
la premièl'e a lieu à la mi-jui lIet, apI'è::; l'é-
piaison de la' plupalft de.s esp~ces ; la deux.ièrne coupe intervient à la
.
j . '
1
fin de la saison. iC~tte ~éthode des cages est très rapide mais sans clou-
te insuffi.sante parirapport aux fw,sures ,,;ucce:"3sive;:; de bionlas;~(·:;.i 1 e::;t
,
,
toutefois possibl~ ~'établir une r~latiorl entre les deux méthodes ainsi
présentées,
tout au;moins en ce qui concerne la parrie épigée.

-
29
CHAr" 1TI\\E
III
i
EVOLUTION
SAISONNIE/\\E
DE
LA
VEGETATION

1
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SA I~ONN lIRE DE LA VEGETAT 1ON
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,
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, '.
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.
"

-
31
i
Le taSiea~ floristique permet de voir le cortège floristique
c'est à dire la lis~e d~s espè~es rencontrêes sur les relevês, soit 25
espèces,
qui consti tuent à quel:ques espèces près l ' effecti f
total des
essences existantes dans la station.
i
1
a -
E~~9~~~~~1~e~~~!~9~~ (F5)
1
Les forte~ valeurs de FS (LFS~ 100%) indiquent une forte den-
sitê de la végêtation o~ s'enchevêtrent les diverses espèces: le nard
l
'
se dêtache nettement des: autres graminêes et impose à la végétation une
structure fermée ?~: nlap~araît pas de terre nue.
' i !
; ,
1
Un regroupement" ~es di fférentes espèces en classes de fréquence
permet de voir lai d~stri~ution de fréquence,
caractéristique d'un cou-
vert végétal donn~., Nous.! adopterons les classi fications suivantes :
classe! I! :
Fréquence 0
20%
soit 13 espèces
1
I~
,l,';'
20
40
"
6
"
I~r
"
40
60
"
3
"
IY
"
60
80
2
Il
fi
' I l
80
100
"
1
"
1
1
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!
i
1
1,3
.---
1
1
1
f - - - -
1
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i
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I l
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1"
l ;'
IT
]JI
N:
Y
F.S
li
!
i
!
1 ,
,
",
Figure n° 18 : t'Ii stogramme de di stri bution des fréquenc-::s
i
1
!
::'
On retrouve lai' courbe caractéristi.que en J de RAUNKlf'\\, qui
traduit une cert~i~e
l '
;
!i
ho~~généité floristique (GOUNOT 1964).
:"
,;
l,
i
Son 1 allJr
estjp.a même quel que soit le traitement F ou T
l"

3
l' ;
considéré. Le charge:ment::h'a donc pas d'effet sur la distribution de
fréquence des espèice's, re~c()ntrées. Dans les deux ca~;, le nard c,,; l~ 1;,11'-
gement représenté ~8 à 9~'%, puis viennent ensuite le Calium (G8 à
78 %) et l'Agrosti!s J62 ~: 78 %);
~
b
ContrLbuJL6n SP;CLfLqUe - Présence (CS)
- - - - - - - - -1- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
,\\ '
1 ; "
\\!I.
....
La nette ~qmlnanFe de quelques especes seulement sur l'ensem-
ble du tapis végétial' est~::reflétée par l'examen des valeurs de CS et VS .
ISurV"quatre espè11ce:s se\\1.iement, soit 17,L! % de l'effectif total, ont
,
'
l
'il
un CS cumulé de ~J,L! % ~rest à dire que 17,L! % des espèces contribuent
au recouvrement d~ 43,~ ~! de la surface totale.
:i!'!
1
.
l
'r l "(
1
Avec 5 ~~yètes ~r atteint déjà la moitié du recouvrement total,
soi t exactement ;5~,L!' %. ,qie même sur T, 5 espèces seulement soi t 22,7:2 %
de l ' effectif, tot:ajl ion;~:r. recouvre~ent cumulé de 51,5 %. Ph .DAGE'l' et
POISSONNET (1971),1 en et~dlant plusIeurs statIons dans le Cantal ont
montré que se~leinelnt 2;3 %" des espèces constituent 77 % de la végétation.
voir fig. nO 6 .• L;' Jti!li sa d,on des CS permet ainsi de mieux expr imcr les
simili tudes flori,tiiques H:le deux ou pl usieurs relevés.
c - ~2~~~~_~~~~~i~9~~_(VS) 2~_~2~~C~~~~~2~_~e~~~i~9~~_- voLume (cs-v)
Le ~olu~J ~péCi;iqUe exprime le volume relatif d'une espèce
donnée par,ra~por~ ~ l'e~semblp des espèces du tapis végétal. C'PRt une
variante de !la 'c S -1 contact (calculée com me la CS - présence mais en tenant
compte de tdus leS ~ontacts de la même espèce sur chaque verticale d'ob-
servation) dans l~s iform~tions herbacées denses et basses. Or il existe
une relatio~ liné~ire st~icte entre cette dernière valeur et le poids de
matière sèche.,exprjimé en pourcentage, relation qui, le plus souverlt, est
du type Y == ix~' Le IVS ipeut donc être considéré à une certaine approximation
près comme une ex~re~sion relative de la biomasse (Ph.DAGET 1971).
i
A· : :.:
d . 1
1
l
N
d
VS d
JI JI
3 DI

• f'
t
Ins~,
~r~ que
~
al'
a un
e ~~,
k
slgnl le que ce te es-
pèce contribuEf po~r :L!L!, 3 % à la production de la biomasse totale. Les
VS permettent,encqre mieyx que les CS-présence, la comparaison de plu-
sieurs relevé~ au ~{veau de la production primaire. La bonne corrélation
avec la bioma~se de~mettrait d'éviter les méthodes lourdes et destructri-
ce~i de la Yégî!Fa~iloni', "
'
Sur ~, (ae~pèce~ seulement soit 21,73 % de l'effectif, consti-
tuent 78,7,% 1e ~
~ioma~.~e totale (pour un recouvrement de 50,L! %). Sur
T, 5 espècei Soit 22,72 % de l'effectif constituent êgalement 72,9 %
. ,
" 1 "
(pour un r~,coivreTntde1,;?1 ,5 %).
Le charg0m~nt influerait sur l'efficience de la production végé-
tale; Les r§s~l~a~s ~e.v~! tr~uv§s s'accordent.mieux que ceux des CS-pré-
sence, avec 1:",II1mJrelsslofl:' VIsuelle de la domJ,nance du nard sur les autres
espèces, i~~r~ssf~r ~ui ~~ dégage a priori d'une observation globale des
surfaces étud~;ées .:,!
Il
'i:
. 1:'
Il',','
. j'
:
j: ''1
i;;
~.
1
?
2
Valeur pa~tor",l~ desiipa'~celles etud,ees (VP)
C 'es',t' un! el,!... eirxp'resi.:,.tl·on
~
synthe'tl'que qui permet de caractériser les
i '
\\:i!
i;:i
1
1
I i i
(
,
.
,ili
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I:il
:11
il l
1
,
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'Ln
i'

-
3
herbages pâturé~; pflr, les animéJU>;.
Il
s';)git d,,: traduiJ'"
J' inl:él"Ct J'c'LlI:if
des espèces d'un pbint de vue z~otechnique. La détermination d'Ull tel
indice doit tenir bompte de la composition floristique,
de la structure
et de la valeur ~e~ espèoès. Selon DAGET (1971), tet indice aurait re-
cueillii un consensfJs inte,rnational assez large
(ANDRIES 1950,
1954; KLAPP
et al 1953
; de BOER 1954
; WILLIAMS 1954
; AREU Y.PIDAL 1961).
l
"
1
"
,
Quoique c90cret\\'et pratique du point de vue agronomique,
cet:te
synthèse a ses lirnft~s :,],1a composition flor.lstique variant au CGurs des
saisons,
i l convier' drai t":l' pour les comparaisons de VP de deux ou p lu-
I
~I.
sieurs relevés,
dei tenir~ompte des da tes d' observati ons ou mieux des
:'iil
states phénologiqu~s, de ~'~ végétation.
i i ' ': 'i
La Vi=' d' uh herba~e peu t être éval uée de deux façons di Cfércn tes.
La première est fohd~e: sur le spectre de constitution floristique (de BOER
1954
; ANDRIES 1?5P ,1954 )'i;
Il s'agi t
d'une classi fication des espèces
consti tuant la praliriie e~,: bonne ou mauvai se valeur fourragère d'après leur
CS ou leur contrib~tion ~ondérale.
La deuxième évalu~~ipn, ~ue nous utilisons, est une approche par le calcul.
La vàleur relative: qes e$pèces se défini, t
en attribuant à chacune d'elle
un indice de quafi~é' spécifique 1s, encore appelé "coefficient de valeur",
variant de 0 à 5: (DE:LPECH 1960). Cet indice a été déterminé au CEPS de
Montpellier pour;uh ~ert~~n nombre d'espèces grâce à l'interprétation des
nombreuses donné~sl :i vi tesse de croissance, valeur nu tri ti ve, appéti.bili té,
saveur,
assirnilabilli'té,
digestibilité etc . . .
' , 1
'
1
1
i
TABLEAU N° 5 - Val~ur des indices de quai ité (Is) d'après ph.DAGET ct
POI~SONNET (1971).
i
1
CATEGORIES
1s
EXEMPLE
1
I I I
Grarrii niée s
1
excellentes
5
cfu-t-Lwn pQ,~'C2nnJ2
1
i
1
~onnes
4
.//rJ'rhcnaVw.rwn C21a-tùus
assez bonnes
3
~00-~ vul.g.Qp~
lT\\oyennes
2
']e-6A».ca. zrub ra
médiocres
1
Jhtho'(flyvtum 000 ra{.um
o
)./o-tCLM moU~
1
nulles
Wegurnineuses
oonnes
4
J r-Lt-o-tÙAmf:l~~
cJssezibonnes
3
J:.otu0- cornLc~
rrjoyennes
2
J r-L{-o-tÙAm ~rl2,
rriédioçr es
1
~P-0W~
nulle~
o
YÇ'J1dA-:n. Wlc/to ~'-La
. : l' 1
i:
"-
Dlve~ses
fourrageres
1
é\\ssezl:bonnes
3
S0J19U~rba 0 ff--Lcinatus
! nioyenhes
2
mQLI./n atf/OfYCLfûtv::.um
1
1
l,"
,
I! médioeres
1
Jl&::h~ta \\./ldcflr.vs
:
1
l'
1-
:: 1
b~veir:::ie~ non ~<;>urragères o
JJA2.ul.n C.QJ rl(20-~,trU\\
, ii
li
R,efu
o
8
li'!
'flardU6. &L~"illLa
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1)
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3Ll
Nombre d'espèCes
15
'i
5
3
o '-----'-_-'---------l.._....J.I__l.....-I~_ _....
1
2
3
4
5
15
Figure nog ~ Hist6gramme de distribution du nombre d'espèces
1
en fonction de l'indice de qualité fourragère
VP

:15
1
1
!
l'
-el'
TABLEAU N° 6
V.Ir. des parce 1Ifs ~tudiées au 5/8/80
1
1

i
1
1
1
l' ,
i,
l '
li
:
1
i
;'
PARCELLE
F
PARCELLE
T
1
ESPECE;S
1
1s
Cs
1s xCs
Is
Cs
1s xCS
i
;."
!
, i-"
l
1
Poa cJwXx:ü__
1
,
1 Il
4
7,6
30,Ll
4
6
24
\\
~o ~'Vlkf.
"
,,'
-9Q,0'~ 1
3
Il,9
35,7
3
9,3
27,9
y~ 0'Ub
!
ili!
1
~-a'
i,
2
7
14
2
7,8
15,6
Pot.l2J1lÂ-li.a <?_~:
2
3,7
7,4
2
4,8
9,6
!
meum cvtJWflY1.n~ :
2
3
6
2
7,8
15,6
JQhtuco oV'Lna 1 J
:
1
, 1
,
3
3
1
5,7
5,7
:h~a t--fp~-6d
1
3,Ll
3,Ll
1
3,9
3,9
An:tJ-w'GCi.rttum odp ~n
1
3,11
3,4
1
3
3
J!.eorvwdon- PY-~
1
6,4
6,4
1
8
8
Çe.n:u.~A:a p,Llo&i '1
1
0,6
0,6
l
0
0
-
'
1
na~ otO'-ëcta
i·i
i
1.
0
13,5
0
0
1.'1,7
0
CaO'Q)(. caO'ljO~
l'',
0
5,8
0
0
5,4
0
~
'.
a campe~'I11/.'1.
0
3
0
0
3,6
0
1
1
1
1
Çat'rl..UfTl
~
0aXa,
'
_ 1
0
10,4
0
0
11,7
0
Po.f.ygonum b~~w
0
5,2
0
0
2,1
0
Po.f'.yga}.a' œ.O'~f-fo.tw,
0
1,2
0
0
0
0
JJrw..JOOne. nemoO'O'6a
"
0
0,6
0
0
0
0
q

(ja/.:J,U)nQ
'niana i
mq
1
0
3,4
0
0
0,9
0
mo~ &VQJ'&:>A
0
1,2
0
0
0,6
0
Se--t-Lnum pYO'('JlDQ(j.um
0
1,8
0
0
1,2
0
Poknt..JJl..à ,QUO'eq
,
0
1,5
0
0
1,5
0
VQO'OrltLCa
Pt'
, 1
'
0LriwC
0;;(,-'0
~
0
1,8
0
0
1,2
0
:h~'roo~
0
0,3
0
0
0,3
0
Guph~!<w.
1
l '
0
0
0
0
0,3
0
Çl2J1Lwfla -Wte.a
,
0
0
0
0
0,3
0
i
1
,
,---
i
,
~ 1
i
!
L
-
100
107,3
-
100
113,3
1
!
i
1
1
1
1
,
,1
!l'
'1
l
,
. ii:
VP=107,3xO,2=21,46%
(
VP=113,3xO,2=22,66%
1
i i
l'
1
\\ !
' ,
i li
i
!: '
li
i
:
j:!l
• J'
Iii
,
Iii
, 1'1
QJoic~ue; ~!'O~
'ii!
meiWleures espèces
(Poa cha:;:..0..A.. et ./JgFoot-iA vutgaO'-iAJ
se développen-q plLjs !sur f, que sur T, le résultat de VP est plus élevé sur
T que sur F ion deJi dohF dire que globalement, le fourrage offert à l'a-
nimal est meijleu~ ~ur 1#: parcelle T. Le chargement fort tendrait à abais-
ser la valeur 'glP. ~?Ie del:il'herbe, toutes espèces confondues.
:
1
l"
li'
1
!
1
Il
:~
:
; ,i '
!i !
Il
i:1
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l,
1
1
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1
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,
,
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'Id!l','
illl
i,:!
~H
j fi!
1/
1',1
1':1

36
!
1
1
i
;
1

c.s cumulées 10
C.S cumulées
o
V.S
cumulés
V.S
cumulés

!;
40
1
. 1
.1
!
20
5
i
1
1.5
o
1
4
I.S
:,l
o
1
2
3
a -
B -
Parcelle T
'II
1"
il
i'
Specbtre
Indice de qualité herbagère
.
1
1
et contribution spécifique
(.)
1
'.1
i
1
et volumes spécifiques
(~)
i, .
i '
!
i j

- 37
! '
1
.' .
3 - Recouvrement 1inéaire
i
i
TABLEAU N° 7 + Recouvrement, 1i néa i re
1
PARCELLE F
1
1
1
Ligne
i
1
Ligne 2
Moyenne
;
espèces
,
!
i'
"
1
:
1;:
1
1
;i
narcluA 6JÛ'-i.cla.
67 %
61 %
64 %
.
:,.'
,
LDiverses e~pèc~s f:
33 %
39 %
36 %
1
l,
li 1
. '
1
!
,
i
!
1
,
\\
i:
PARCELLE T
espèces
,
!
,
1
1
1
1
narr::l.uo. 6JÛ'~
68 %
61,5 %
64,75 %
,
1
;
i
! ,
L.Diverses 'e~peces
32 %
38,5 %
35,25 %
i
!
1
i
:
,
i
C~s valeurs de recouvrement au sol apportent un complément
1
d'information suri la st~ucture horizontale de la végétation, tout au
moins pour !J..a: dominance du nard dans le tapis végétal. Le port en
touffe de ~~tte e~pèce facilite la mesure de la projection au sol des
couronnes. Les meSures de recouvrement des diverses espèces regroupées
ont été obten,ues bar' simple déduction (il n'y a pas de terre nue). Ils
représenten~,doncldes valeurs minimales; au contraire, les valeurs
relatives·.aG hardi s~nt surestimées: il existe presque toujours quel-
ques indi~idup d'espèces différents qui se développent au sein des
touffes de nard;1 il s'avère alors très difficile de mesurer la pro-
portion qu'oc~upei leur projection au sol.
Pou~ IJ ~e~ouvrement au sol, aucune différence significative
nlapparat~ en~re les par~elles F et T au seuil de 1 %, en dépit des
trai tement'sdiiffér~nts poursuivis depuis 1972. La morphologie des touffes
"
, I I I
de nard n ':a, P,'fl.s s?uffertde modifications profondes malgré la "forte"
pression d,e p~turf rxercj'~e par le troupeau.
:!
j .
,
l' 1
i '
!
i
1
1
i
l'

FTCHE D~ ~SUB.~.D.ES.C,ONTRIBUTIONSSPECIFIQUES
Date de la mesure
5/5/1980
OU DES VOLUMES sPECIFIQUES
Lecteur
cr /v'le.rLe_
Parcelle
F- /?'l/-!.l< ""ri .dcl~'lS .
.
Points tous les: 40 c.....)
Rep~ralle defi lipnes et lo~ue\\U bi~L')c"'~ 5~ - No /~r :lL:''''''''
j
Dernier passage des moutons
.../'
J'RéSf!VCéfL CP) /I},,,,r iI(.'t~ -+ / ril"
'lcMh~f rlv Conlq,c. t's(C) (II/ '7ott;.. .s(,l~ 6 (.ftl),pt.\\,. ?o;",i U
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1
9:10.
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1
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1
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1

FTCHE D~ b4ESURE.DES.C.ONTRIBUTIONS SPECIFIQUES
Date de la mesure
5/8/198,0
OU DES VOLUMES SPECIFIQUES
Lecteur
Û. Me ,..[e-
Parcelle T ~>e ~ ~p'.
.::;
,
Points tous les:
40 Cm.
Repéraee deq 11$ne8 et io~ue\\U! ~ra.L sé-N" ~'v ~/>'>'1'
Dernier passage des moutons
/
-.
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l'RéSfIYCE'5 i'PJ/1JCf,I"t}II t 'tS -t-, IKI···· 'l cfI1 hp.,e
</("
COHicH.t"5(C)/CJI/ 'lote.. .suit {fJV),1'D...... ?oirlr. P
COlJN
,
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.
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B - CYCLE DES"BI0MASSES,ET DES/TENEURS EN ELEI'~ENTS MAJEUf\\S
i
1.
Les me~ui;es de :::biomasses ont commencé le 20 mai, alors qu'il
existalit eAcore ~u~l~~~i plaq~es de neige: L'aspect du p~t~r~ge.est
alors un vaste tapI~ Ja~ne-grisatre. La bIomasse totale epigee a cette
date est de 2,09 It~h~ s,~,::r la forte charge F et 5,74 t/ha sur la faible
charge T.
i
, i
1
1
1
1 - Evo 1 ut i on de 'al mati ~l'e verte
:
~
1 LI: ;
Les cou~be:s' p ,~tolution de la biomasse de matière verte pré-
sentent une aIl u~e :géné:f?le en cloche dissymétrique (voir fig. n 0 11)
;
on peut distinguer~nep.remière jJartie ascendante couvrant la période
de mai à août,
p~is:' uneiiideuxième partie descendan te qui commence dès
la fin du mois ~'iadût e'tlse poursuit jusqu'à l'arrivée des premières
neiges
(fin oct09!'E;).
,i:i'
(
i:':
.1. l
,...
,
La prem~e~e par~le des courbes correspond uux périodes prin-
tanières et esti~a~es. ~~s cond~ti~ns climatiques f~v~rab~es (~empéra­
ture notamment)
permettent un reveli brutal de la vegetatIon des le
mois de mai. Au! 20 :mai , ':la biomasse de matière verte n'est que de
,
1
il'
0,29 t/ha sur F'" jcqntre.:'l ,04 t/ha sur T.
Cette biomasse augmente rapi-
dement jus~u'à 2~9~ t/ha et 2,71 t/ha respectivement sur F et T à la
date du 15 juillet; les 'teneurs en azote sont alors de 2,25 % de la
matière sèdh~ (M~) sur F et 2,28 % sur T. L'accroissement de biomasse
1
:
correspond!àla phase de développement végétatif de la plupart des es-
pèces,
qui entrerit :dès lors en période de reproduction. L'état repro-
ducteur se !c~rabtétise par l'apparition des fleurs, fournissant par la
suite des'~~ained qui assurent normalement la reproduction sexuée de
.
1
la plante. i QÛand Iles organes reproducteurs commencent à croître,
la
physiologie de l~ ~iante change complètement. Toute l'activité
inté-
rieure est'otien~ée de façon à subvenir aux besoins des fleurs puis des
jeunes graines.
~n :effet la floraison est une période très active
déclanchant ùne ~igration de substances nutritives vers les pièces
florales,
dOQt 1~ croissance s'accompagne d'une respiration intense qui
consomme bea~couR d~ glucides solubles (BARLOY, J.et B.BOUGLE 1964,
CASIMIR 1980 ... ~ .. Le stade reproducteur conduit à une augmentation de
la biomas~e 1~r~~ qui atteint son maximum le 26 août avec 3,9 t/ha sur
F (teneur:en!'kzo~e:~ 1,81 % de la M.S.) et 4,09 t/ha sur T (azote =
1,67 % de1la!!M.:S .!) i
(
li
i j !
Iii
La plup r~ desl:espèces 1 ayant alors achevé leur cycle biologique 1
connaisseht ~n p~é~omèn~1 de sénescence qui s'accompagne d'un dessèche-
,
;
,
! .
1'1
ment prog~es~i~ d~s org~nes aériens ; on entre alors dans la deuxième
partie de la ;:sai~o~ qui':se tradui t par l'allure descendante de la courbe
de biomasse vertE!. ;C' es~i aussi le début de l'automne, avec une baisse
1
1
l'
régulière des t~~pérat~res moyennes; la croissance s'atténue, mais on
assiste à undévJIJppem~~t des plantes qui se traduit par une intense
activité de tal~~~J, orlgine d'un nouveau cycle végétatif. Le tallage se
,
' . 1
l '
"
presente essent:lE~,llemen:t, comme une productIon de feuLlles et de bourgeons
,.
1

,
foliaires as~oc~~~ ,à un~ émission de racines adventives (BARLOY 1964).
Ce nouveau dépa:r1t: q,e 1al':végétation (début d'un 2ème cycle) ne peut compen-
ser la morta~i~éld1s vi~~lles talles florifères. La biomasse de matiêr~
I:i'!
;i
,
1
J,
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'41
i
lCycle
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d,·, L.\\ biul!l;':.::,: vc:r'L,,: ,·;,:L'JlI
1

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trai temènts
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-
42
verte tombe br~squ6~~nt à 1,15 t/ha sur F et à 1,22 t/ha sur T, au 21
.
" ! . '
],
octobre.
Les
teneu~s, d'az~te sont alors de 2,13% de MS sur F et 1,97%
1
1
1"
de MS sur T.
i
l'
i,
ii
i '
Discussions
1
<:
i "
Quel que ~oit l~ traitement considéré, placette F ou
nettoyée
ou non,
la biomass~ ~axi~Fle de matière verte est atteinte à la même date
du 26 aoOt.
Le cla~sement des traitements par ordre de biomasse maximale
décroissante donnei l'e sch,éma suivant
:
,
"
".
1
i
"I!I
To ~ 4,091 t/ha >;:TN = 4,04 t/ha) fo = 3,89 t/ha)
FN = 3,32 t/ha
:
;
",,1
;
'i
1
. "
On peut dione pep~er que le nettoyage "déprimerai t" la végétation;
il créerait un st~e~s phj~iologique en limitant la surface fol aire, para-
mètre important d~ns 1.' a~:kimilation photosynthétique. L' intens: té du dépri-
mage serait sans, doute lIée à la date de coupe.
~ I !
,. j ::;
En fin dd ~aisoh: active de la végétation, c'est au niveau des
!
: ,
placettes nettoYé~s lau printemps que l'on observe la plus grande masse
d' herbe verte
(vo~r :fig. i 11 ) :
l !
.
-
1,33 t/ha sur F~ sontre 1,15 t/ha sur Fo soit un supplément d, 0,18 t/ha.
-
1,35 t/ha sur T~ ~ontre 1,22 t/ha sur To soit un supplément d~ 0,13 Uha.
i
Le nettoyage exer~eiait un effet de retardement du dessèchement. Cette
régulation de l~ droissarice de l'herbe serait d'autant plus efficace que
le chargemeAt est:élevé,
jusqu'à un optimum de pression de pâturage compa-
tible avec le dévEfloppement des diverses espèces prairiaJcs.
1
2 - [vu 1ut,j bn de l'a mat j ère mOI'te SUI' p j cd
Au sorti~ d~ l'hiver, la prairie est pleine d'herbe sèche tou-
jours attach~e, l~ plus souvent soumise au phénomène de verse qu'a accen-
tué le poid~ de l~ meige. La fraction morte constitue alors 80 à 85% de
la masse totale dih~rbe, soit 1,8 t/ha sur F et 4,7 t/ha sur T (voir fig.
12 et 13). Ce~te ~i~ière potentielle correspond au dessèchement des chau-
mes anciens Pfodufts l'~nnée précédente. Durant les périodes printanière ct
estivale
de la s$i80n, la mortalité est négligeable. On observe surtou~
un effondremert idt ~a masse de matériel mort sur pied qui passe dans le
compartimè'nt !Litière, au sol. Au 15 juillet la biomasse morte sur pi ed
n'est pluS qU~ derO~6 t/~a sur F, avec un taux d'azote de 1,31% de la MS,
contre 1,14 tYha rut T 0.~eneur d'azote = 1,22%).
1
!l
l
,;:- 1
1
:
l ,
1>1
~ pa~t{r' d~ce~te date, il se produit une augmentation sensible
de la biomass:~ mOft~ 'sul:" pied. Ce début de dessèchement annonce la morta-
li té des talles fiLo~ifè17es après fructi [j,cation, ainsi que des vieilles
talles végétativeb'l Il s1agit surtout des talles aY::1nt poussé à l'automne
dernier et qui anho~çaii~t déjà le nouveau départ. C'est surtout après le
26 aoOt, après ~aipériod~ de reproduction des espèces que le phénomène
de dessèc~em~ntid~v~enti~répondérant.Il est à relier à la sénescence des
talles. Désormais l c', est iiJa courbe de la biomasse de Ilia tière morte sur
pied qui commandel'l'all~te générale de l'évolution de la matière totale.
:
Ji
:.:
, i
i .
A la finld
la Rériode de mesure c'est-à-dire au 21/10, b
ma~ère

!
-
43
1
l,
: i i :
morte forme les 14 )5 ide lâ; biomasse total e (sur les placettes non ne t-
toyées)
: ~'t/ha Ju~ T (beneur ~'azote = 0,93%) et 4,36 t/ha sur F
,
'!
l
"
!"
i
(teneur d'azote, = 10,96) .\\:
! l'
l,
"i'
1
!jl
Discus§ion;
l ,
li!'
',: '
1
Le phénomèf)e de::dessèchement es t plus précoce sur F que sur T
où il interv~ent', \\tn!moi~i:'Plus tard (12/8). Cette précocité pourrait
s'interpréter; COfllfT)e !une xelati ve précoci té des espèces
dans l'accom-
plissement de le'u1 cycle1::biologique. Une ordination décroissante des
'III
l
quantités de 'llati~è ,e 'sèch~, sur pied à l'automne donne le schéma sui vant
Fo = 4,36 t/ha>:'1'O:.=:4.~'~.',\\./ha>TN == 3,57t/ha> F'N == 2,85 t/ha.
! ,
'l'
i
li:ij

'
1'"
A: 8ette ElPoque :!:iil a fraction morte sur pied forme le 1/3 de la
1
l
li:,1
biomasse totale ~digé~ s0~ les placettes FN et TN ; elle
constitue
les
4/5
,da~si ~e~. par"~.lies non nettoyées. Cette observation s'accorde
avec l'effet regu~ateur~e la croissance de l'herbe indiqué plus haut.
:
i ,II
i
'li!
i
;':
1
3 - Evo 1ut i on ,dei 1: a ! li t i ~~e au sa 1
:
1
a -
Don 5 , L e!s !p Loc et te 5 mL 5 e 5 en dé f e n s
----~--~l-~----~~-----------------
La biom'3'~se de 'litière présente à la surface du sol fluctue tout
au long de ia.sai~o~ active de la végétation. Sa plus ou moins grande
accumulatio0 9ép~~d de la capacité de décomposition du sol, liée surtout
à son peuplement faunistique et aux conditions climatiques. Si l'on con-
sidère lesi~iomas~es du début et de la fln de la saison active, il sc
dégage une tendande :générale à une baisse sensible, selon les traitements:
1
"
'
Sur Fo, elle ';déc~~i~ de 1,35 t/ha à 0,92 t/ha.
· i'
Sur Fn, la:t~~ia~~00Iest'de 1,35 t/ha à 0,64 t/ha
i
i
i l
...
Sur TN, ellE?<fst de 1,7 t/ha a 0,89 t/ha et
~ "
:
i
Sur To, 1,7'tYha ~ 1:,10 t/ha.
~
Mais on'
,d pas' observé entre le 20/5 et le 21/10 d'accumulation
considérabie de i~tière ~u sol, ce qui signifierait:
'Ii
1
1
- soit que, l'~pp~Jt:a lieu penda~t cette période active et que la décompo-
l
,
1
.
sition lè résorbe :au fur et à mesure
soi t que: le:$ ,ap~o~ts eit la décomposi tion se produisent pour la plus
grosse pà~t lipendaf)t la::période de repos hi vernal de la végétation, c'est-
à-dire df:n~~em~llr~,à arril (sous la neige).
,
I l .
i
'"
Au p~in~ I?~' vuel:'des teneurs en azote, la tendance est également
à la baisse, sauf le~ finipe saison; cette remontée dépendrait pour une
large part del'anrivée p~ matériel nouveau dans le compartiment litière.
"
. !
l
'1 ..
,
t ' i l
Sur r;, ~ElS Iteneyrs en azote passent de 1,45% au printemps à 1,30%
au 7/10 avant:de! ~e~onteb à 1,42% en fin de mesure. La même évolution
:1
i
li'
s'observe sur;T avec desl
iations de teneurs d'azote de 1,46% à 1,28%
1
!
puis à 1,4?% au ~~/10.
·
!
!' i '

-
114
-
Fi n,llJ'e Il'0
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-
,:y\\~ld o'ai.s()nlli~r dJ
1
sur
la placette Fo
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Matière
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8
-
La c6mpa~aison des masses de litière mesurées au printemps et
à l'automne sur Iles' pla8e ttes rIe ttoyées et non nè t toyées perme r; de faire
une estimation dei~ qùanbi tés mlnimales de l i tière dégradées ou accumulées.
Sur F, la décomp~sitionde lit~ère pendant la saison active résorbe 0,43
tonnes! MS/l:Ja dans! l'a par,ti e non nettoyée Fo contre 0,71 t
MS/ha dans la
partie nettoyée FiN. Cette dernière valeur correspond Èl 52,6% de la masse
totale de litièrei au printemps; elle nous semble la plus acceptable,
le
l '
,
nettoyage ayant p:ou'r, bL!t la limi tation d' apports nouveaux.
Sur T IJ décomposition de litière est de 0,81
t/ha soit 47,65%
l '
1
de la masse ini tijale.
',1
:
li
Durant clette, pf~iode d: mesure, l'accumula tion ~oyenne d,e li tière
au sol est de 0, qS it MS~\\1a sur l' et de 0,21 t MS/ha sur 1. Ces resut ta ts
relativeme~t faidl~s pe~~ent s'expliquer par une résorption continue de la
litière au fur e~ ~ m~s~re de la chute.
1
! '
~!::
Le pourderitagei:~e décomposi tion de 50% trouvé sur la nardaie
s'accorde avec l~s résu[tats de F.J. TURC~K et V.SGSLIK travaillant sur
1
1
"
une pelouse à n~iden Tbhéckollovaquie. Quoique cette valeur soit relati-
l
,1
i
vement élevée, e~le dem~ure insuffisante pour la minéralisation de la
matière organiqu~ totale accumulée sur le sol. En effet, en fin de la
période active dd ia végétation, la moitié seulement de la litière pré-
sente au printem~s :aura 'été dégradée; il s'ajoute donc l'accumulation
"
1
1
interannuelle,
à !dOSe faible certes
(:#0,25 t/ha),
mais cumulative.
1
L'origitie de ce "retard de digestion du sol" proviendrait d'une
situation ~ien a~térieure 00 la presque totalité de la production primaire
n'était pas pâturée et alimentait le compartiment litière.
1
b - D~grada~Lon de La LLtLère par La méthode des sacs
-~-~---1-~1---~----------------------------------
La fig. :no 16 montre l'évolution pondérale au cours de la saison
de 30 g. MS ~e l~t~ère et de fécès prélevés sur la nardaie et consignés
dans des sacs impu~rescib,les. Les courbes sont di fférentes selon le
matériel considé~é :et le traitement. Elles sont toutes parallèles et de
la forme Y = 1.iA~~rtir de la date de dép8t (3 juin) une évolution dicho-
,
"x.' ,
tomique selon le itraitement F ou T s'observe pour les fécès alors que les
courbes de Ittiè~e :sont presque confondues. Un mois après les poses, on
note une chute de ~asse de 1/5 pour la litiêre (sur F et T), 1/2 pour les
fécès sur T ~t 2~3 !~our les fécès sur F. Cette chute s'atténUe par la
sui te.
A la ,fin: qe lIa saison de végétation,
1/3 de la masse ini tiale de
litière dépo~ée~ ~u~a' dib,paru soit 33,3%. Cette valeur reste en deçà des
50 % de d~CO~Pos~t~~n tppuvés dans l~s ~lacettes nettoy~~s.~N et TN ;
cela peut ,'s: l!n~~~pret~riipar un mauvalS etalement de La 1] tle~e dans les
sacs, ce qUl IlmlltEjral tl, son contact avec le sol et par le fa] t
que ces
deux valeurs:son~ des e~timations de deux méthodes différentes. Toutefois
' ;
l"
les 33,3% trouvé~ ~ar la' méthode des sacs sont à rapprocher de certains
résultats de décom~osition annuelle sur prairies p§turées, résultats
obtenus par la m~thode ~es sacs de li hère : D = 36%/an (WIEGER'I' et EVANS
1964). D = 33,1% i(ziLoTI~ 1970, MELONE et RErCHE 1970 cités par Anna KAJAK
1974). Sur la Nar,daiie é+.udiée,
le taux de dégradab 011 annuel des
Cécès
est nettement plu6 ~lev€:que celui de la litière: 93% sur F contre 73%
sur T.
Ces rêsui,t6tis SOilt contradictoires avec ceux de 1;'LOATE
L971 sur
:

1
l
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une nardai e p§ ülr:éel par :Çles ovi ns .
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1
l,
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. sur F.
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sur F
Papi.er fi.ltre
Litière
?- --. sur T.
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1
tir - ~r-;i'. "': 1."
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Sur'
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Fécès
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I~----; sur T
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4/8
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21/10/00
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Figure nO 16 -
Evolution pondérale de la litière, des récès et du papier filtre.

---
50
i
,
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0
e - ~g
L'évolut]_on sai'sonnière des
teneurs en NPK Ca et Mg dée:: organéc;
vivants
et
mortsimontré que le dessèchement des talles vivantes s'ac-
compagne presque toujours d'un~ baisse des teneurs; cependant cette
1
.
diminution de tenèurs reste largement inférieure à celle des talles vi-
vantes. C'est dirè qu'il existe une quantité résiduelle d'éléments
biogènes emprison~és dans les cellules mnrtes tuujours structurées et
qui
seront recyclés. dans
Le milieu par vuie exterm.:. On peut di:3tingUtc'r
trois grandes filtères de libération des c::lémentci dans le milieu et
leur retour au sol :
, i
- la dégradation ~e la l{tière et des fécès au sol,
1
-
la volatilisati~n,
. )
1
-
le lessivage de~ organes aériens morts.
:
1
~
Sans ccinfidérér a priori l'irnportance relative de ces
trois
voies, nous les aborderons les unes après les autres en
fonction de leur
occurence in si tu! : 1
,
,
.
. La volatilisatibn
Les tall~smortes sur pied sont le SIege d'une intense activité
bactérienne, accrue par la foule de microorganismes saprophytes qui
voient grossir l~ nombre des espèces dé'j-ô existanl;c::; (,~tTet ,)I-lyI100-;-
1
.....
t
,
phère). C:~tte "attaque" par les microorganisrne::c; (Ixlctériec; et <:llz'/llpi-
gnons) cr~e des'lésions, nouvell(~s ollvcrl;urc:CI qui :-;I;ljnul.cl\\l_ :111Y.
'Lu-
mates et par lesquelles vont s'échapper dan::c; l 'atillusphère de:; éJérnt'nl;s
labiles sous forme gaieux
(NH 3 notamment). Les éléments ainsi libérés
1
i
dans l'atmosphète ambiante seront ramenés au sol par l'eau des préci-
pitations. La vblatilisation est le premier phénomène qualitativement
observabl~ à la:mo~t des feuilles. Il n'a pu ~tre quantirié Faute de
méthode sbt~sfa~sante et d'appareillage adéquat. Cependant ces qualltj-
tés doivent, ~tr~ relativement faible::c;, comme l'indiquent C.V. Hf\\FlZEL
et P.J. ROSS (1973)
l
'
!
Le lessivage
1
L'eau de~ précipitations constitu~ l'agent principal de cette
forme de retourlau sol des éléments contenus dans
les organes morts.
Elle "lave;" les! lésions occasionnées par effet phyJlosphère, en c'mpor-
tant les él~men~slsolUb.les directement au sol. Les résultats d'analyses
chimiques d~ le~s~vats de plantes prairiales sont très peu disponibles
dans la littérature. DAHLMAN et al
(cités par BOKHARI et SINGH 1974)
indiquent d~s v~l~urs ide 0,5 à 1 g N/m2 drainé au sol par le lessivage
dans une
prairielhaute du Missouri.
l
'
Sur la narfJaie iétudiée, une estimatiun a él;\\~ [ai te à partir cie
l'évolution des! t~neur~ de la litière consignée dans des sacs imputre::c;-
cibles dépo~és auisol:
Sur la parcelle: T où le sol es t moi_Il::; élC Li r,
1a
t,,:neur en N
passe de 1,25% ~Si au m?rnent du dépBt (3 juin) à 1,~O% MS cn fin d.
saIson (21/10) .:P~\\rallqJernE:nt., la teneur de \\;a évolu,; ck D,II'X. ::1
!
1
!
,
,
,i
i

0,20% MS. Le K et le P sont très vite incorporés dans le sol et se pr§tent
mal à la mise en évidènce du lessivage de même que rVJg dont la teneur se relève
l
"
. _ .
_ .
très légèrcment:O;OIl à 0;,06% MS'. 11 cotlviendraJt I:oul;elois de [';:11re la part
des synthèses bactérienn~s, tout au moins pour l'azote.
1
Minéralisation de la matière organique
- - - - - -
!
L'incorpJr~tion'de la litière et des fécès dans Je sol constitue
la principale voi~ du re~yclage des éléments biogènes c'est-à-dire de leur
retour au sol, d'd~:ils ~eront remis en circulation dans les plantes pàr
l'intermédiaire d1s:rac~~es.
,
1
:
L~S,~i~ute~ n011:1~ et 19,mo~trent l 'évolution de~ teneurs,en %
MS de la Iltlere ~t des ,Deces consIgnes dans les sacs de decomposltlon,
,
1
entre le 3 juin e, le 2~,)octobre 1980. Sur toutes ces courbes apparaît une
baisse très sensil:i>le de~~r!teneurs dès le premier mois après le dépôt. Le
taux d'azote baisJe'de CJ'!!à 0,02% rlJs pour la litière et de 0,4 à 0,6% pour
les fécès.
Cette 6hùte t;Y:adui t
une libération des éléments dans le sol.
, l
','!
Par la :sl~~e le:~ teneurs augmen ten t len tcment et régulièrement
l ,
1-:
jusqu'à J'automne i Cetteé':lugmentation [Jour le N est de 0, 15% ~1S dar>s le
cas de !a litière!et de ;6,3 à 0,4% MS dans le cas des fécès. L'accroisse-
ment ~es teneurs ,n:N, q~el que soit le matériel déposé (litière ou fécèsl,
serait imputable à l'activité des microorganismes bactériens, doublée des
phénomènes de les~i~age des organes morts sur pied.
!
'
!
Leé éléménts très mobiles comme K et P subisser>t une chute
i
régulière de leurite0eur
- dans la 1~tière:0,13 à 0,1 % Dour P
!0,24 à 0,12% pour K
- dans les féçès
:1,50 à 1,10% pour P
1
1
10,28 2, 0,13% pour K
1
"
-
1
D'une façon generéle
* le niveau des teneurs est plus élpvé dans les
,1
fécès ~ue dans la11litière : les a0imaux joueraient un rBle de conce~tr2­
teur ries éléments biogènes
1
i
* la dégradation des fécès est 2 fois plus rapide
que celle de la Ittière : les animaux, par leurs enzymes digestives,
joueraient un rBl+ de pré-dégradation qui faciliterait par la suite l'ac-
tivité de la faun~ du sol.
,
l '
i
Ils ~sAu~eraient donc un r81e fondampnt~l dans le fonctionnement
de l'écosystè~e, ~naccélérant la remise en circulation des éléments in-
dispensables pour!là, production primaire.
1
1
4 - Les co 11ets
l
'
" i i
L'évolutJcon de lIa biomasse de collets est di fférente selon qu'il
:
1
:
s'agit du nard ou:~ès diverses espèces fourrag~res.
!
!
!.I
l ,
i
o -
Les coLLèts de !Nord
,
i
Dur3rt 'li?- bériode printanière et: estivale,
J 'augrnentatiOtl de la
flI;cJ!"'ôC
dc col 1(:1.;::; hst ? la roi,~ fi'l'.'ori::;ée piJI' /.(: 1'1 illl;ll,
Il'
1;,1 !;tr',I' d,:
p r i fi Lem p S
fJ u i :3
l e t ra nS il; cl CI s é 1 é rn <:: fi /., l,; nu tri t j l'!; :' LI i c i l' cul '~II 1 ~ é! 11:< 11.'
sens des organ'c;~-; lnypogé~ '.'ers les pa>'I:.ie:cO élérjl'IIIH'::-; (['ig. 11 U :J(1 l'l :)1).

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Fécès
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Féc:ès
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~ __ A!Ki Litière
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0-:'- _oi PoLi ùère
Figure nO 18 ao
~arce11~ F - Evolution d~s teneurs en P et K dans la litière
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f' é r: (?, Ci
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P.
Fécès
K.
Fécès
1
1
:K.
Li ti ère
A.., - --Al.
!.
P.
Litière
Fi.gure nO
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Ca. Fécès
~ .
,
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1
Mg.
Fécès
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1
t
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+ __ '- _+
Mg.
Li tière
Fig ure ri 0
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r' - r~ 'i 0 L\\.1 t l () Il J (,"; l. ':i 1el 1r:3 ,.. t1 .'.3 IC' L "1 g cl a ri c; LCi
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Ca
~'écès
i
i
1
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Mg
f<'écès
1

Litière
Mg
Litière
Figure na
19 b.
par:celLe T -
Evolution des
teneurs .on ,:'1 et Mg dans la
LLt'ière et
Les
fée ès en ciécofl\\posi ëi,Y[1

57
l
'
Cette masse d~ collets en JUln ft juillet est très variable selon les
traitements: en r~oyenne;-",2 à Si t de MS/ha. Le chargement ['ort agirait
dans le sens d'un~ diminLtion dè la masse de collets, contrairement au
l
'
nettoyage. A cett~ époque de l'?nnée, les teneurs en azote tendent a
être pl1us élevées (1,1%) . Fin juillet correspond en moyenne à un maxi-
mum de biomasse
:1 4,12 t/ha et 4,84 t/ha pour les trai tements Fo et
FN ; 3,8 et 5,24 ~/ha pour les traitements To et TN.
,
'
!
Ensui te lia imasse de collets diminue assez rapidement jucoqu'au
12 aoGt
: 2,4 à 3J5t MS/ha. Cette diminution interviendrait après la
mortalité des tal~es ayan~ fructifié.
La masse de collets se maintient
alors, à quelques lfluctua!ti,ons près, jusqu'à la fin septembre. Les te-
neurs en N sont a~ois au blus bas (0,9%).
i
"
l ,
, ,
Au début idu mois: d'octobre,
les masses de collets et surtout
leurs teneurs en ~ ten~ent à augmenter notamment sur T suite au tallage
d'automne. En fih Ide sais6n,
le nettoyage a une influence sur la masse
de collets
: supp~é~ent de masse d'environ 0,45 t MS/ha sur T et 0,02 t
MS/ha sur F avec }e nettoyage
,
\\
1
:
:
,
b
-
~~~_~~~~~!~_~~~_~~!~~~_~~e~~~~
Les coll~t~ des autres espèces sont caractérisés par une bio-
masse globale éle~ée à la mi-juin (voir fig.no20 et 21)
; en moyenne
3,4 t/ha sur li et 13,'7 t/ha sur T. Ce sont la reprise de l'activité
1
végétale de ,l'automne dernier et le tallage printanier qui en sont res-
ponsables. Un~ ch~te brutale se produit à la fin du mois de juin, ce qui
amène la biomasse de 3,5 à 0,7 t MS/ha. Cette chute esL compensée par
une croissance épigée accrue.
Il s'agit vraisemblablement d'un effet de
mobilisation des .réserves depuis les parties basses des plantes, notclln-
ment les ra2ines, !pour assurer la reproduction. Cet effet serait couplé
avec un phénomène :dE; icompéti tion, voire d' i nhibi tion, qui s'exercerai t
entre talles reprqductrices et jeunes talles végétatives. Les teneurs en
azote sont au' plus' fort du fai t de leur transi t
: 1,5% environ.
,
i
,
Puis on ~etrouve, comme dans le cas du nard, des valeurs de
biomasse élevées dn :fin juillet. Il s'agirait d'une reprise de la crois-
sance des parties ibasses des gramin(§es (plateau de tallage), à l'occa-
sion de la levée de l'inhibition par les talles reproductrices; mais
la présence de ta]l~s anciennes diminue les teneurs en N à 1,3%.
,
i,
1
i
1
Conclusion
i
1
'ii,
1
l,
Là d1minJtton des collets de nard ou autres espèces à partir
du mois d'~oG~ do~t s'in~erpréter parallèlement à ce qui se passe pour
les organes épigés, ipar une rnortal ité des
talles flori fères qUl
l' em-
porte en bilan su~ la croissance des jeunes talles. Les teneurs moyen-
nes en N sont faibl~s (l~l% pour les diverses espèces réunies et 0,9%
pour le nard).
:
!
La biornasse' tot"l,; cl,,:,; colll':i~:,; c:,;I: minim:"i" '.'11 ::,"pl;'.'lIliJJ"', 1':11
octobre, il ::oemble exclu qu'une Cort€:
éluglll(;ntaLion :.':e' IJr(jdui~i'-"
; (",;:,;1-
plutôt: un ta.L.Lagc:pr;intan:ier précoce (l'ill m:li, clél)"l
,jl,il') qlli
d,li 'Ill'
les valeurs élevée's ide biolJla,~e:;e à la mi-juin.
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58
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On note :~o'ut au' long de la période de mesure la dominance des
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collets de nard sur' l'e~sembledes autres espêce3 (en moyenne 2,5 fois
plus).
C' est au: l~:juin l:~ue la !compé ti tion interspécifique entre gra-
minées, pala ti'lblèsi 'paraî~l: la plL!s élevée.
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5 - Les racines
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miers centimêtr~slest c~tactérisée par deux maximums: l'un en été (fin
juin début juil+ejt)' et três marqué
(2,5 à 3 t
MS/ha),
l'autre en début
octobre (2,2, à ~,6 ~ MSJ~a (voir fig.no 23). Entre ces deux dates, la
biomasse racinair~ se m~~ntient à un palier de 2 t MS/ha, courant aoGt.
Un minimum est prpb~blè~ênt atteint entre octobre et juin (le 20/5 sur
la forte charge).1 L,e ch~tgement
fort provoque une croissance prin ta-
niêre plus précoce ,:et p+!us élevée
: 3 t
MS/ha à la mi-juin sur F contre
2,6 t/ha en débutl jùipet sur T. De même,
le pic d'octobre est plus
marqué sur F(2~56 ft/ha ,sur F et 2,2 t/ha sur T).
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Lei' premibr! maximum se produi. t
pendant la période
de la plus
forte croiss~nce be~ talles florifêres, à un moment o~ les teneurs en
N des racin~d son~ ~ un niveau moyen (1,1%). Il s'agirait donc d'une
phase d'él~ngatioh des racines déjà existantes plutôt que d'une période
de créatio~ ~~ss{~e. de jeunes racines adventives. A ce stade, la bio-
masse élevé~ des ~oilet~ et des racines correspond à l'arrivée à matu-
ri té de la ~classel de talles flori fêres. Le palier qui suit s'accompagne
d'une baiss:e Ides feneurs en N à 0,9%, ce qui traduit le vieillissement
et la mortailÙé de t1ette génération de talles.
l
!
1
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Le: pic di' o~tobre s'accompagne d'une augmentation des teneurs
de N jusqu'à :1,3%[:: cette'croissance de la biomasse racinaire correspond
à l ' installa~ion de: la génération de talles de remplacement, origine du
prochain cyc~e vé~é~atif.
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Les'ilnêmef b'icS "rencontrés dans le cas des racines de nard se
retrouvent, ~~ié ro~ns ~levés, et aux mêmes dates (17/6 et 7/10) pour
les racines' ~~s:a~t~es é~pêces. La courbe des biomasses racinaires de
la forte char:ge' évoQue ~arallêlement et au-dessus de celle de la faible
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centimètres '(12~Slg/~00i:çm2 sUl( li et 11,3 g/500 crn2 sur T), puis elle
tombe brusquementl pour Q'! être que de 2,5 g/500 cm2, au ni veau de la
straœ 10-15 cm.~L~s 15 premiers centimètres referment respectivement
73 et VS %,de la bibmass~ totale sur F et T.
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A p~rti~ de ce~te couche supérieure (15 cm), la biomasse
baisse lentement e~ FégJiièrement jusqu'à une profondeur de 70 cm
au-delà,
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Conclusion sur ie, cycle,;"des biomasses et les teneurs
,
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Les co~rrels Cl ':é\\rolution saisonnières des biomasses son t loin
d'être réguli~r~s ~~ coilits du temps. Elles subissent des oscillations
qui dépendent com'mei, nou~;] l'avons vu du cycle biologique des dj,fférentes
espèces,
lui~mêm~ ~onct~~n des variations saisonnières. On remarque la
succession de d~u~ ~ycl~~ de développement du couvert végétal, chacun
,
1.'
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comportant un dé~eloppe~Jnt des collets puis des racines,
!
J'
Un premier ~yclf ~omm~hce par un fort tallage de printemps avec un
maximum de colLets en fin mai
; puis vient une forte croissance ra-
cinaire "en: 'dé~ult !juin,' au détriment de la biomasse de collets, Le
maximum cie"raci!,nes est atteint Et la mi-juin;
il contribuera à un
,
1
nouveau:~aximu~ ~e collets le 29/7 puis à un maximum de biomasse
épigé le 26/S, !après la fructi fication qui marque la fin du 1° cycle
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,
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Un deuxi~m~ cydl~ commence dès la fin aoGt, avec une reprise du tal-
lage
: c ';es't le: nouve,:J.U "départ" de la végétation qui engendre une
forte cr~iisanc~ ~acinaire en début d'octobre. Il semble que la fa-
culté d'~m~ttr~ des racines adventives soit très développée chez la
plupart ci~s" gr~minées' prairiales et directement fonction de l'humi-
dité du~o'i (pAiV~YCHENKO 1942, WEAWER et al .. 1945).
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DJn~ leJ dompartiments épigés, cette période correspond à la
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commande 11allurS de la courbe de biomasse totale.
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1
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Si i'ori ~~mpare les biomasses de matière morte sur pied de
début et ,de ;Ünl ~e !la saison active de la végétation sur la parcelle
de fort c:har~em~rJt iF', 00 constate une di fférence assez sensible, aux
variation~ irtter~nriuell~s près. Cette observation laisse supposer
l'existen~e :~luh,pH~nomêne de "digestion" très important pendant la
période de ~~pok h~vern~i de la végétation. Ce phénomène s'explique
1
;'
,
!
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par une asti~ité m~crob~blogique persistante du sol sous la couche
protectrice de n~ige~ SÜr la parcelle T, cette activité serait très
atténuée,
~6~re; ~n~xistknte ; la disparition de la matière morte cons-
tituée et ac~umu~é~ en ~~n du 1er cycle ne s'effectue qu'au début du
printemps su'ivan~. 1
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Au ~iv!~~0Ides' ?~cines et des col.lets. on note une prépondé-
,
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rance du nard paY]i r;apPoft à toutes les autres espèces confondues.
Ce
résultat reflèt~Jp~rfai~~ment les fortes biomasses de nard rencontrées
dans la strate aEjrÏjennej.i Cependant les maximum de masse ne coincident
pas entre comparti~ents::~pigés et hypogés. En général le pic pri ntanier

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17/6
1/7
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2~/a
9)9
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7;10
2,,110
.i~
flg~re nO 30b - parcelle T - Evolution salsonniêre des tenpurs pn calcium
1
f
1
1
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Mg .... ""MS
0,15
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/
1
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1
.
,
17/6
1/7
15/7
29/7
12/8
26/8
9/9
23/9
7/10
21/10
~
·Figure nO 31a -
Parcelle F - Evolution saisonnière des teneurs en. magnésium

~~._".........:.-
1
1
Mg en %M5
1
0,22
+
,
l
0,16
1
1
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1,.
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Heroe ver Fe _
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o
17/6
1/7
15/7
29/7
12/8
26/8
9/9
23/9
7/10
21/10
.,>-
Figure nO 31b- Parcelle T -
Evolution saisonnière des teneurs en magnésium
t"·

-
75
!
1
de la masse racilDaire précède la crois,~allce de la partie épigée qu'elle
r'ourni 1: e/l éléme01ts illd:i'::;p(:nsablcé" ;] ,:0/1 dévL,loPP(:lrIcnl-,.
! ,
! l
"
i
Le ni ve~u des teneurs: en NPK Ca et Mg, a:3SCZ médiocre, rc,; te
cepenqant ~ormaliPour u~e pelouse dégradée telle la nardaie étudiée;
E.F'.HARZEL et P.J.ROSS (1973) citent des l:eneurscnN de l
à 3% sous les
tropiques et 1,Sià3,5% dans les régions tempérées, Le qui
expJ'ime des
rendements en N ~ei2D-~bo kg N/ha/an pour les tropiques et 30-350 kg
N/ha/an pour lesiherbages tempérés.
l '
, ,
l ,
1
Sur l~ fatdaie~ les teneurs en NPet K sur F sont légèrement
mais constamment!f~vori~ées,d'unepart par les fertilisations nitriques
et phosphopotassiques (~972-1979), d'autre part par le cumul des années
de pâture (LOISE~U; BR~~HET et RICOU 1978). Elles sorlt également liées
au stade physio19gique des plantes qui
fait varier ,la capaci té des
réservoirs.
'
C - STRATlrICATIQN:DE LA BIOMASSE ET DES TENEURS EN ELEMEN1S BIOGENES
,
1
l
'
Dans ~elparagraphe, nous n'aborderons que la stratification
j : .
,
.
,..
majeure entre cO~p?rtlments
epige et hypogé et son évolution saison-
nière.
1
i
Il est déjà établi que la croissance de la partie eplgée
induisait un dév~loppement concomitant de la partie hypogée, de façon
à maintenir Lill cèrtain équilibre relati r de la plante enbère. Cet
équilibre se, mod.Î.{'ie constallllilcilt '-lU cours cJe
Li
SiJi~:;OI), :·;CI.Ofl 1(,;::-; dil'-
férents stad~s p~énologiques des plantes et sous l'effet des facteurs
climatiques,': comr~e: l'ont montré TROUCHTON (1971), BROUWER (l906),
BOKHARI e~ SJNGH! (i974 ... ). Certains auteurs tels que KAZARJAN (1909)
avancent même qu~ l'intensité des corrélations racina-foliaires est
directement resp~nsable de la longévité des plantes perennes. Le rapport
Log Poids des ratines
inspiré des travaux cl", TROUGHTON nous
Log Poid~ (feuilles+ tiges)
semble le mi~ux iraduire la relation d'allométrie racina-foliaire.
Il représent~ laldensité moyenne de matière par opposition à la dis-
"
I !
!
tri buti an' réelle i des masses dans l'espace .
.
!!
'
I !
,"
'La ~igute i n025 'indique les varia ti o:'1S saisonnières de ce rap-
.
' 1
i l
port. Les: "pics" fa~inai!res observés les 17/6 et 7/10 sont décelables
sur les courbes. :L~ rapport diminue lentement et progressivement pen-
dant les période:;; de développement végéta ti f el:. de rr:,produc ti on.
f1
reste néanmoins da0s uri' intervalle rédui l: (1,2-1,Ll sur [" et. l ,2-] ,3~1
sur T), ce qui 'Pf,ut s'i'nterpréter comllle une tendancr'; au mainti(::ll d'un
,
1
,
équilibre stàble:e~tre la photosynthèse d'une part,
l'absorption d'eau
et d'éléments rnil~éraux ,d'autre part (TROUGHTON J~60, BHOUWER J9l~t;).
, 1
'
Selon TROUGH'l'ON, :,ce rap,port reste constant penclé,nt L()ul~e la p<0riode de
développelll(:nt végétatif et diminue lors du pas::::~ll~e?ci lél périucic- ]'('1)1'0-
ductive.
.. :
i
1
! .'
1,1
1
)

._-
--- ~-
76
Figure n025 - Evo:,lu'tion! du rapport épigé/hypogé
Fo
FN
1.5
.".. .... - -
,
.... -
_0-_-
-"..~1
-:~-
_~o
. •
, - - - - - - - .
-
-
-
-
-
.... -
-
-
-
-
_
.~ ; ,
-------'::0
'--
-----.:::... s':::----
1
a - Parcelle f.orte charge (F)
- .. To
2
..-- -.. TN
i
1.5
1
. . . ~
1
. . . . .
;,
...
1
./!
,- ......... _----..;:'--~.wc::t::t
..... .....
l,
.--..:..:-'- - ..
_=-
--....;=-:...~_-_-_-_-_~ __
'~i
t
!
!
l__~__~~i-~-__;l-_:~---~;';;------;;;;.----
'
17/6
1/7
29/7
12/8
-;;;------0~----2-1i1-0--
20/5
9/9
7/10
1
i
b - Parce~l~ ~aibl~ ch8rge
i .

77
i
L()~J j'cids MS rûCII\\VS
TABLEAU N° 8
Ev~)lutil)r; ,du l'clPP~)I't
Log Pt) i ds MS fcu i 1 les + t i ~l('S
; .
,
!
;
Parcelle
29/ 5
17/6
1/7
29/7
12/8
9/9
7/10
21/20
,
Forte charge non
1
1 31
1,38
1,30
1,23
1,25
1,18
1,2,/]
1. ,::'0
nettoyée (Fo)
Forte charge
1
'1 :,31
~;50
1,110
1 ,23
1 ,31
1,19
1 ,28
1 ,26
nettoyée (FN)
!
"
;
1
Témoin non
"
1
l' 21
1 ;28
1,26
1,2,1]
1 ,20
1,18
1,21
1,20
nettoyé (To)
~,
.
i
1
,,'
Témoin
1!,21
1;49
1,33
l ,23
1,23
l, El
1,21
1,21
néttoyé (IN)
:
;
,
1
La défol~a~ion porte les valeurs à un niveau légèrement supé-
rieur à ce qu'il
~st dan~ le cas des parcelles non nettoyées.
,
1
1
1
2
PhénomèIH'.~.s de: transfcl,ts
DAVIDSON et MIL'l'HOHI-'E
(1966 b)
ont 1II0ntré que si
l'on coupait
une plante de JJaclyl--iA ~ornQx'Q.A:.a à 2, ':.) cm du sol, en I)e 1 ai ssan t s ubs i s-
ter aucune 'limbe foliaire,
la
teneur en glucides solubles des racines
diminuait de ~olt~é environ.
L,'utilisatjon des réserves des racines est
fonction dei l ' int~nsité de la dé Colia tion ; s' i 1 reste beaucoup de tissus
chloropllyU:iens,
'La remobilisati.on des rééicrves est Célible
(BOKHArn et
,
1
SINGH 1974, BEATY: eit al 19711).
De nombr~u~ travaux de physiologie corroborent l'existence d'un
phénomène de migration,
no tammen t pend811 t
la période de reproduction de
la plante,' av~c dks' répercussions sur la l'hi zogenèse. Il s' avère clone
nécessaire de, quahtifier ces
transferts,
d'autant pLu~; que comparl:irnc:nts
eplgé
et,hy~ogé ~ohstituent de véritables vases communicants, oQ cir-
culent les éiémen~s~~u gré des conditions internes de la plante (repro-
duction,
senescen~e~ ou,des conditions externes du milieu (défoliation);
cette mesure permbt~rait de corriger les surestimations ou les sous-
estimations ~~ lai b~oma~~e aérienne et souterraine.
l
'
Nous avorsi estimé ces
transf'erts à partir de l'analyse des
teneurs en N P K ta; et Mg de La végétation au cours de la saison de vie
acti ve.
On distingu~
:
!.!
!
;
1
!
a -
~~~~~~~~~~e~
Un prem:ii:::ri Llu;(:printani0r est d:irig<2 dans 11,:' :o;cns J'a,--'i.;)e;~-l'cui!Los
en vue de L'augrnentatioq:de l'etf'icacitÉ: photosyntnetique par
L'c',UI';II,<::n-
,
:
tat.ion de:: 1<-1 :c;urfacp fol.laire,
pui~o dl-l'
1:·; cOll:·;Li l.uLi\\>l1 ci,::: piè,:,'::
i
'
,
,
; i,
: !

.............
78
l,
florales et des gr~ines par la suite: c'est la InobiLisation des réserves,
don t une bonne es t~.ma tior/ est d6nnée peîY' les masses de N l' K Ca et lVlg
dans les feuilles ~e'l'tes! au débù t du printemps, augrnen tées de leurs
variations positiv~s au cours
qe la période active
(voir tableau n09).
b ~ St~ckoge !
- - - - - - - -
1
,
Un deuxiè~ei flux dirigé dans le é;ens feuilles-racines intervient
,
.
.
à la senescence de~ ~alles, c'est-à-dire après la fructi fication. L'uti-
lisation de 15N a ~o~tré l 'exlstence d'Ull transfert substantiel de nitro-
gène du compartirneht, épig& vivant vers les strates hypogées avant senes-
cence
(CLARK 1975)! : c' e8\\; Je s l:ockage des réserves.
Des mesures 1) iOlllé-
l '
,
triques nous ont p~'rmi~ d'estimer à 21% MS les pertes globales des feuilles
au dessèchement.
Prr"ail~~urs, ] 'analyse chimique monlTe qu'au n:lveau
des feuilles vivan~es, les
teneurs en N notamment sont d'autant pJus éle-
vées que le matér.i~l' cons.ldéré es 1: jeune. Au~osi nOUé; é;ellJble-t-Î l
appro-
prié,
pour évaluer! l~ stockage dans les racines des éJémen ts provcnan t
des organes périph~riqucs aér:j.en~3, de ter;iT compte ck: J D lTIasse résiciuelle
d'éléments contenu~ dans les parties mortes sur pied:
,
1
Equations de transfert
i
i
I.D
Transfert global,aiJ dessèchementJ=-
(VI +
6V (î))
-
V2
1
1
\\
masée i d'éléments contenue dans les organes vivants au
temps
t 1
1
Il
-
t2
1
incrélnent posi.ti f signi [LeaU C
Accumulation: de masse d'éléments N P K Ca tôt rvlg clans les parties morl:0~;
S (î) = incrément positif significatif.
Stockage à l~ senescence =- Y -
6S (î)
:
1
:
Tf\\BLEAU W' 9 - TI~ailslcr't é1nnu(' 1 des mdSS('S de: N i' K CJ ('1; M~ ('1\\ Kq/Ild
a
=- Mobilisation dans le sens Racines-feuilles =- (VI + 6V (î))
= fl
b =- Stockage dans
;j
e: sens
feuilles-racines
=-
-
6S (î)
,
i
Mrl~~se Lü t~1 Je
d'éléments
Parcelle
i
N
1
1
P
K
Ca
Mg
!
transférés
!
a
95,lLl
9, , 57
73,5
13,82
6, Ll3
198,46 ( 100%)
1
F
;j
1
'7O,65
9,18
56,27
10,1Ll
5,16
151 ,il
,
b
3~ , Ll5
5 ,'Ll2
35,21
°
1,93
79,01
(39,8%)
1
;
,
a
72,31:
7'1 9
55,7
13,26
6,95
156,12 (100%)
j
i
;
T
L18,27,
1
5,1
39,97
LO,58
~-
') r=-
J,,~ ~)
109,16
i
b
Hi, 07 i'
2,22
20,],'2
Il,53
1 ,;~ =~
Il LI , l'7
(?8,3%)
1
,
l,
J

Si beaucbup d'auteurs sc sont al:l:achés à Jel In:i.se en évidence
des phénolflènef; de! migradon des' élément,:; déln~; .llo':'; pl;tnl:c:';, très peu de
résul ta ts chi ffré~ sont 'disponj':bles dans la littératllre,
tout au moins
pour les formations prairiales.
Cependant les valeurs de migration
calculées sur la ~ardaie nous iemblent faibles; cela peut s'interpré-
l
"
ter pat le niveau! des teneurs en général bas sur ce type de pelouse
médiocre.
Ces rés~ltats nous conduisent à une déduction de biomasse
racinaire de 1,5 t/ha et 0,55 t/ha respectivement sur F et T.
[
,
.
Conclusion
1
;
,
.!
La teneuJ" en N es t de loin supérieure à celle ùes autres
éléments.
L'azote! représJnte la principale source de protéine,
d'oLI
son rôle essentie~ tJ3~s:j.a qualité dei 'herbe orfl~rl:c aux aniIfiCluy..
la figurE":
numéro 26i'ret)~~ce la circulation de cet élément dans la
végétation pendan~ la'période d'étude.
!
'. i
Volatil isalioll,a
VO!JiÎ 1 isal ion JI
1
/
/
/
/
3L1,2
f-f----.:
v
s
4+-==a,--=;.-'..c:.]...::l...J.....:!I
--{,1
- . ~'-Q ~
S
(
f S I
L.-----'--n:é)rc6-,~i::.",-4"lL•••. 1
:J,f., ,'J . t,::> l(·~ss i vage l
('
1>' ,.0'
l
f.'-r:) lès;,ivd9~
1
1
1
1
1
\\
\\
\\
R
a.Forte charge
il.
c; hél r ge fa i b LC:'
,
Figure N G 26 -
Schérha de la circula Lion de:' N en k[l;/ha/an.
!
,
o Stock V Herbe vertt~
S
Herbe sèche sur pied
L
Litière au so]
R
Racines
----+ F.lu;{ qua,H,ti Ciés
,
1
-~-.Flux non,quantifiés
j.
,
1
.p
.p
1-
L
L
'
.~ t ! J
. 1" 'j
]
l '
.
L I ]
' I l L '
(l C:'
)
[.-1"'-2,t"J"Lla'D4b'1>5 SOI("
.8S
ux Céi .. Cll.e",. péll"
I n e r V é \\ ,
';
[I!:"
:(;IIIPS
'~l-',)
.) Jours
{-l= 95,2 =V +6V(i) =l2+:f3i
1
r2= t'l-!-J=( 6V(i) +V1 ) -, (hS(.i))
:f-
-
A
ç(i)
1':3 - <-,,-
-f..
(,f>
S'
'ILla='h3+1)
f
= 6Uil
Llb
P.
= (P
'1'
L])
-
(1. ,1
61)1),
L'l')
-
(i'~Ji
/, '5
Il b

80
1
!
D - PRODUCTION pRIMAIRE
La prodJction prim8.ire peut êl:re déCinie COIllme
Ja quanti té de
!
.
:
ma tièr;e végé I:a le :produ:i te en poids sec p:~r uni té de c;urfGlce et de lem ps
(génér1alemenl l
an).
On distingue la production pr.ima~re brute qui
intègre les phén~mènes respiratoires et la production primaire nette
qui ne tient pas icompte de La respiration,
que nom;
tenterons d'établir
sur les parcelLe~ ét~diées.
i
1
1 - Moda 1 i té dc'; lia ipr,',dlJht j, 1I~ pl~ 1mllll'C

1
A c l
i .
.
d
'
' t
t'
J '
laqu~ l nstant,
élns une vege -3 lon c ollnee,
se
'
manl
r
es
'
ten,~
1
simultanément, sQus l'action conjuguée du climat et des autres
facteurs
du milieu,
des p~é00mène~ de création, de mortalité et de dégradation
de la matière végétale;
tel ou tel phénomène J'emporte sur les autres
selon l'état d'k~a~cemerit de la saison ou du cycLe biologique des
diverses composa~tes de la végétation.
1
La prod0ction primaire apparaTt donc comme un bilan: c'est
la résultante de ':1 "accroissemf~nt
de la matière vivanl:e, de l'accumula-
tion de la rnatièf8 !mortc et de sa décomposi Lion. On peu t écrire le
bilan en ces ter~e~
p = :E.(AV +.6. M +:JJ J,où
P
est la production prjillai.rlc Ilctl:c
t>V l'accro:i!s::ocmcnt de la IIlatièrec; vi.v;.lIltc dan:::;
j'ilil:"'rvalJ,, cl.:
tClllp:.;
donné
t>M l'accumulation de la matiêre morte dans .le m~me temps
2 la quantité d~ matière morte dégradée dans le IIl~me temps.
Cette équation e~t aussi
valabl~ au niVldU rl0 la fraction végétale au-
dessus du sol qu '!au niveau des collets ct racines.

1
2 - Ana 1ysc des différents tCI~mcs du b i 1an et éva 1uat i ')Il de la pr'"d. pl~i m .
i
Dans, l'~t~de de la production primaire de la strate épigée,
nous examine~ons IP~; intervalles successifs de temps (tl - t2) corres-
pondant à la :,périjodici t~ de nos mesures, les di fCérentes dynamiques
V, S, J:, 0t :JJ lidéfi[niies comme sui t
:
V
Accroiss~~enJ de laimatiêre verte (incrément positif) = .6. V G
,
il
i
l';
S
Morta1jl~é de lia matière vivante; elle correspond à un transfert
de matière d~ qompar~iment herbe verte vers le cOIllpartiment herbe
sêche.
i
S
= (VI + .6.:V!G) - ::( V2 )
Tombée sur le,; stol de la frac ti on mor l:e sur p.Led.
El] e correspond à
un
transfert :de. mat~êre du compartiment herbe "è,:lle vers le compar-
timent litiê~e ~u s~l.
S
=
(S]
+ .6.IS iG)
-
(S2)
-
l,:
1
Dégradation de !La li li ère qu j ~c;' incorpore au :-;u 1.
1J
~ LI + L::. iL iG) -!, ( L ) •
2
i

1

-
81
,
TABLUU N~ 10 -, p'rcduction pr,lmalre épigée (en g/rn2)
i
i '
a -
e.9.e~~\\;.h:~ _! Q'e t~ _~ t]. 9.eg~
!
Intervalle de temps
: Accroisement de la
Mortali té
Tombée au so 1
Dégradation litière
1 Matière verte
1
ti...
V
S
l.
Jj
!
Parcelles
Fa
!
·1 FN
Fo
FN
Fa
FN
Fa
FN
1
1
20/5
17/6
1
1;18
117
0
0
33
0
0
34
-
1
1
17/6 -
1/7
i '58
40
0
0
12
1
83
27
1/7 - 15/7
91
46
0
0
76
42
0
0
1
1
15/7 - 29/7
9
45
0
0
0
0
51
51
,
29/7 - 12/8
1
0
1
43
0
0
31
1
0
1
12/8 - 26/8
1'27
83
0
0
0
0
0
0
;
1
26/8 -
9/9
0
0
126
66
0
0
93
31
,,
9/9 - 23/9
79
28
0
0
0
23
0
17
23/9 - 7/10
1
0
0
68
51
0
0
26
14
1
7/10 - ~1/10
0
0
159
11')
()
0
0
0
154 jours
482
360
396
22'7
121
97
254
174
b
-
~~~~~~~~_:~~~~~_~~~~2~
1
tA..
i
Parcel1e8
! Ta
TN
To
TN
To
TN
Ta
TN
,
20/5 - 17/6
104
104
0
0
332
0
0
39
17/6 -
1/7
41
125
0
0
0
Il
232
34
1/7 - 15/7
;22
29
0
0
27
0
0
35
15/7 - 29~7
20
89
0
0
0
0
0
0
1
,
29/7 - 12/8
!21
0
0
51
19
5
73
10
12/8 -26/8
97
108
j,
0
0
0
0
0
,
4
26/8 -
9/9
\\
0
0
40
18
0
0
18
36
9/9 - 23/9
0
0
58
71
0
0
5
0
23/9 - 7/10
0
0
71
6
0
Cl
0
0
7/10 - 21/10
0
0
118
174
0
0
0
0
154 jours
05
. 455
287
320
378
1
5
328
158
j

82
Il r~sso~~de llexamen du tableau nOlü que le matériel végétal
produi t
au cours' de il' année meurt en grande partie à l a
fin de la :3ai son
active,
mais res~~ ~oujoprs attaché. Par conséquent il n'est pas concer-
né par la chute,(9\\,l tl'ès" peu) , encore moins par la dégradation qui
n'affecte que la matière'imorte préexis tan U~. Ainsi la produc tian primaire
l ,
'
ne t~e. éipigée se r1s~~e-t":'~11e à la somme des :aria tion;,,; saisonnières
.
posItIves de la m~trere YIVante, d'autant qu'lI n'y a pas de consommatIon
par les ovins,
le~ 8arcelles étant mises en défens. Cette production est
sur la forte charge.
de·4.82 et J,6 t/ha/an respecbvement enplacel:te
non nettoyée
(Fo.) kt ne~t;byée
(FN).
Sur la faible charge, elle es t de 3,OS
et 4,55t/ha/a~ r~1pectiv~rent en placette non nettoyée (To) et nettoyée
( T N )
,
1
. Ii

,
i
':i
O(1cons~~te que;,,: si le nettoyar;c a un effet"dépressi f" de la
production' sur la If6rte:~harge, il se révèle stimulateur de la croi ssance
sur le chargement ifai bIe:.: Ce t effet contraire du nettoyage selon le char-
gement peut être: ~P8';-éhe.npé comme une sorte de rupture de seui l
; en effet
après plusieurs ~~n~es c~hsécutives de chargement en ovins plus élevée
sur F que sur T,i Jn !équilibre relatif se serait créé, avec un "optimum"
, 1
. ,
de production sur iF !: 4,82 tilla/an con tr8 .'3 , OS t/ha /all sur T.
Le Ilf~ ttoyage
aurait donc provo~ué suri'F une sorte de dépassement de la pression de
pâture compatibl(2 iaJec l'efficience de production i:dors que sur T iJ aurai t
ramené cette prek~iqn de pâture faible à un niveau plus proche de ce qu'il
devrait être pour !atteindre l'optimum de production (4,55 voisin de LI,82).
Toutefois cette h)p~thèse reste à vérifier.
1
!
b -
Prod~ctLdn de coLLets et de rocLnes
-----------------------------------
1
Au:nive~~ ~es c611ets et des racines, nous n'avons matériellement
pas pu ~onserver.~a mSme ~ériod~cité
de mesure que dans la strate.épi~&e.
toutefoIs, ses nI~ea~x dOIvent evoluer plus lentement que la partIe aerien-
ne,
plus sujette ~ui ivariations des conditions du milieu (température
notamment) . IDAHLM1N (1968),
DAHLMAN et KUCERA (1969) ont es timé le
l~emps
de renouvelten:ent id~ système racinaire
à 4 ans pour une prairie naturelle
du centre desEta~s~Unis.
i.
.
Il n ',est Ibien e~tendu pas possible pour nous de disti ngu81' les
di fférents stades ide sénescence des racin8s 1 pas même ce qui est vi vant
de ce qui est :mor-t! ;: par contre on a mesuré les variations de la masse
totale racinaire
IL~,som~e
r
des incréments positifs significatifs exprimée
en t/ha pour la p~r~ode de mesure nous donne une estimation de la produc-
tion prima~re~nef~l'e ~es ~~cines et des collets.
D~ns['les c611ets: de Nard on re trouve les mêmes effets du net-
'
toyage obs~rvês d4psla ~artie aérienne, à savoir la stimulation de la
croissance
sur ':\\, ~ 1,04; à 1,27 t/ha) et la baisse de la croissance sur
F (2,54 à 0,91 t/~al. Pan contre les collets des autres espêces (collets
di vers)
semblent ~e icomp;orter de façon inverse.
,
i
1;
l
,
, 1
·
Par ~ül!l~,ur,s, la' production racinaire sur F es t de loin supé-
rieure à ce qu'eli~'est Sur T. Cette différence, pour peu que l'on
1:
,
regarde l ' évolutiQ'n sais·onni.êre des biomasses,
88mbl e provenir de Ja
croissance printarh~re :I:l e fort chargem8nt aurait-il établi cette dif-
férence d'ac\\;ivit€::
lfaci.n,a:j.Lre au printernp:3 '?
!
,:
1
l'

TJ\\8LEi\\lj W'll --- l'r'"ducti"rl pr'imail'(' d('~; cI)llc,t:; d: r'élciJH's (eJ\\ t/hû/élJ,)
_.
Période de
r-·
j'IIi
'l'N
To
" 0
meSU1'e
Collets
ColLets
Racines
Collets
Collets
Colle cs
Collets
Collets
Collets 1 RClcines
ri
1
Nard
Divers
Nard
Divers
Nard
Di V~l'S
Nard
Di vers
;~O/5 -
17/Ci
-
--
1/1 L)5
-
-
-
-
-
-
°
16/7 -
1/7
1
°
°
6
°
1 '
~ .L
°
26
:)
36
1/7 -
29/7
178
31
0
68
89
1.,.,
) L
53
°
79
°
29/7 -
12/8
0
L
36
°
°
°
°
°
0
0
12/8 -
9/9
°
°
270
17
22
'O~
.)~
U
78
'J
3,17
9/9 -
7/10
75
29
il52
°
°
°
'7
°
22
159
C'J
_
7/10. -2,!-./10
-
-
°
-
-
-
-
-
-
°
OJ
?roduction
2,5,1)
0,61
22,53
0,91
l , l I
1,27
0,60
1 ,Ol\\
1,01
5, l12
ne ete
--
, ' 0 . - ' .
_ _
.
.-
--
Production
2,5!l
0,61
21,03
0,91
1,11
1,27
0,60
.1,04
l, Q!:
__ ..':l.,.S37 __
_
- . - - - -- --_ ..-
_.._.-
corrigée "
..
. -
-~--------'
_-0 ._
- --- ---
.
- .--
....._ - . . _._ --_o.
._____
-----~._.-
--~--
*
-P.
stockage d'éléments dans les racines à la senescence des organes aériens
ê 2
f
=
1,5 t/ha sur f
2
f
=
0,55t/ha sur T
2
, ....-
...

84

i
!
La production primaire nette totale des parcelles étudiées est
égale à la so~me des productions partielles épigée
et hypogée mesurées
pour la période .d'activité de la végétation (154 jours) et qui corres-
po~d à la production annuelle.
1
TABLEAU N° 12i-,Production primaire ~ette épigée et hypogée (e~ t/ha/an)
i
:
1
1
1.
. !
Fo
FN
Ta
TN
1
1
i
1
,
!
Feui lles + tiges
4,82
3,6
3,05
4,55
: \\
Collets
3,15
2,02
2,05
1,87
TOTAL
7,97
5,62
5,1
6,42
1
Racines
21,03
21,03
4,87
4,87
Production f t9talei
29
26,65
9,97
11,29
i
3 - Compara i son avec 1a pr,::>duct i on pr 1ma 1 rc mesuree dans 1es cages de
végétatiQ~
TABLEAUN°13 .,;. Résultats de production primaire épigée obtenus par 2
approches différentes (en t/ha/an)
Méthode des cages
Zones de prélèvement mises en défens
,
1
Parcelles
F
T

1
FN
TN
Fo
To
1
,
1ère coupe: 17/7/80 i
2,26
2,47
1
2ème coupe: 15/10/80
2,86
2,03
i
Productïon
!
5,12
4,5
3,6
4,55
4,82
3,05
1
1
i · .
D'une façon générale, la méthode des cages de végétation a ten-
dance à
~ure~t{mer la production primaire épigée. Il est vraisemblable
que la coLpe ~e!la végétation après la première récolte (période de fruc-
tificati00 etidébut de la senescence) ait stimulé la croissance des jeunes
bourgeons" si t~é~à l~ base des tiges, donc précédemment à l'ombre des
vieilles feuilles
j
la pâture légère peut être aussi la cause de cette
augmentation ~e!la prPduction.
La s0r~stimation est de 0,83 t/ha/an en moyenne par rapport aux
résultats des;mises en défens. Toutefois il n'apparaît pas de différence
notoire entre ;.lJs deux méthodes de mesure si l'on compare les résultats
des parcelles:T.et TN
: dans ce cas,
il n'v él pas (Ou d'influence de la
date de
coupe' d~ la .~égétation sur la produc tiün annuelle.
1.

1
i

-
8
CHAPITRE
IV
FONCTldNNEMENl
DE
L'ECOSYSTEME PATURE
1
i
Il
: ,
1
!
i
ii

86
CHAPITRE IV - FONCTib~NEMENT DE L'ECOSYSTEME PATURE
L'analyse du fonctionnement d'un écosystème prairial est très
complexe. Très peu derésu~tats complets sont disponibles dans la
li ttératJre scientifique
;:; nous n'avons donc pas la prétention ni les
moyens de faire une!étude ~xhaustive du fonctionnement du pâturage
étudié. Cependant l~sirésu~tats que nous avons obtenus n'auraient pas
toute leur signific~tio~ ~i nous ne faisons pas une analyse plus ap-
l
'
profondie au-delà dé la
~imple description présent§e dans le chapitre
précédent;
: 1 ' 1
l
'
')
,
i
1
1
Dans cette] deu;;iè~e étape, nous recherchons une "représentation
simplifiée" des divers prQc,essus qui interviennent dans l'écosystème
(productivité,
desstcheme~~ et dégradation de la matière organique),
c'est-à-dire un mod~le. :Il·;nécessi te une estimation quanti tative des
stocks et des flux, let la recherche de leur formulation mathématique.
"Le modèle a pourbilitide Q§crire ces flux entre les compartiments" .
.
"
"
M. GOUNOT et M. BOUCHE 1974)i.
!,
A - PRINCIPES DE L,\\IMODELISATION
AJUSTEMENT A UNE fONCTION DETERMINEE
!
1
i :
Le~ phénominès biologiques sont complexes et résultent pour la
plupart de l'intera~tion de deux ou plusieurs facteurs; ces phénomènes
obéissent à des' lois biologiques,
le plus souvent ajustables à des lois
mathématiquesirepré~entantdes fonctions linéaires, logarithmiques,
exponentielles ou p~issances. Des transformations de variables permet-
tent de linéari~er ies fonctions exponentielles et puissance, de façon
à rendre utilisable~ les méthodes générales linéaires.
"
1
i
1
.
; !
y
y
b> 0
b>o
m<o
b> 0
m ::>0
m>o
i
"
1
!i
m<o
b ) 0
'------------,.--'---,---p.ro x
Do X
Fonctions linéaires: 'y =0 m x + b
:::: ourbes exponentieUes y
b . ",In X
,
!,
1

i

y
y
\\ y<m<l
"-\\
l '
.
b
1
b
m <0
"
.
I l .
il
J
1
'---L.-~~---l------------."
l
x
l
X
1
i
Courbes puissanc~
Courbes logari thm:i.ques : y =b+m . log x
Un modèle rie pe~t s'appliquer 21 toutes le:3 ~.LLuations. f'iir exemple
la croissance d'une 'popula tùm en
fone t.i.on du
temps est Je plus souvent
exponentielle.
La !m~thode d'ajustement que nous utilisons est la m~thode
des moindres carr~s ': afin d'éviter tout jugement personnel lors de l'éta-
blissement des dr~i~es, paraboles ou toutes 811tres courbes d'ajustement de
données,
il est indi:spensable de c1éfirür la "meilleure dro.ite d'ajustement",
la "meilleure pal'~bole J'ajustement" etc ..
Afin d(~ justifier un'·~ cJ,)t'ini LilJ11 pu:.;:;iiJJ.:, ':UIL;idCrOII:'.
1.:1
\\1.15.11"",,:,'
ci-dessous où les :points donnés sont (Xl Yl),
(X2 Y2)
... (XN YJ\\l).
1
figure n032-
Régression dans l.
sens des
(XN 'IN)
moindres carrés.
1
c
DN •
1
/(X2~~~__~ -.-~ X
1
-+
..
i i
,
i.
Défini tion
!toutès les courbes qui
approchen t un cnsemh le de: don-
nés,
celle qu:i donne! le mclllèur ajustement est ccl](; qU.l
v~ri.l'i,; La pro-
priété
: DÎ + D~ +, .i .. D~
milümum"
(rV1.R.SI'IEGEL, 19'77).
IJC IIluclèJe choisi
est celui qui rédui t, donc. au minimum les écarts entrè .Les po.in l~s réel:3
(résultats de mesu'reh etiles points d'ajustement;
il
dépend de la r,èLation
existant entre leg paramètres.
:
1
1
j
1
:

88
L'aj~$te~ent (regression) pst un modêle mathématique reliant une
variable aléa toire !Y l "à expliquer", à K (K:;;:.l)
"variables expli Cd ti vcs",
aléatoires ou non. \\
j::
_ La variable expl ~guée y:es t cene qui est
déterminée par le phénomène
que lei modèle rel1résent~:.
_ Les variabl~s exJlica~i~es x sont celles qui permettent de reconstituer
cette variable.
~l~es ssnt choisies à partir de la connaissance théorique,
partielle ou simplifica~rice, que l'on a du phénomène. Dans cette étude
ce sont lès pararriè~res ,temps, température moyenne et ETP.
1
j
; ~ 1!
Le rnodè'lJ ~'ét~~rtll qu 1 une approche de la réali té, il exis te néces-
' 1
,\\:,1,
sairernent des résù1us,
expressions d' une variabli té \\1011 contrôlée par les
seules vari~bles ~~tnodu~~~s. Une analyse de variance de la régression
permet de préciser IlE! degré de fiabilité de la relation établie.
La méthode
utilisée ici, est Id calcul,l du coefficient de corréla tion (1') entre la
variable expli,Qué~ jY let' S,?l' estimation Y' obtenue péll~ ajustement. 1'2 définit
le coefficient dei ~étermi~ation, qui exprime le pourcclltage de la variabi-
l i té expliquée' par lIa régression.
,
l
",
-
')
Varilatioh: expliquée
~(Y estimé -
Y)-
+
- - - -
l'
='
+
V~ri'atioh totale
L(Y -
7)2
1
1
1
:
1
l'
mesure donc, 1:' ~fhcacité de l'ajustement.
,
1
Il
, l,
'
Toutefoi~ ":la valeur observée l' du coefficient de corrélatLon est
une estimation de lia valeür théorique ~.
Cette estimation n'est pas abso-
lument corre~t~, m~is l'erreur systématique qui résulte de son emploi est
d'une manière !généra:le sans grande importance pratique"
(l).Di\\GNELII~ 1969).
La table de distri~ution du coefficient de corrélation (1') définit le seuil
de significati~n (~) des régressions considérées.
1
1
!
1
B - ETUDE DU iSOUS-$YSTEME CLIMAT-VEGETATION
1
A i350 m Id'!al ti tU,de,
le cl ima t
est l ' un de~; f,lcteurs les plus
importants ~e ~a criofssance végétale ,sinon le plus important. De nombreux
travaux ont mis en ~vidence une relation linéaire par ajustement statistique
entre la produ~tio~ de ma~ière sèche et certains paramètres climatiques
(ROBELIN 1958 ,1969!, BOUCHET 1964, NIQUEUX 1979, SAUGIEH et E. i\\.
RIPLEY 1974 J
R.ARNAUD, F,.X.de MO!NT:ARD et M.NIQUEUX 1978).
,1
,
l
"
.
~~r ~a ra~~~ie.~tudi~e, nous nous proposons de caractériser l'ac-
tlon du cllma~ fur ~e~ dly~rses composantes de la production (croissance de
la biomasse ,verite, ~o~tal~~é et dégradation de la matière organique). La
méthode utilisée
(a~ulstemènt statistique) est basée sur la recherche du
.
:1
i
!.!
déterminisme de là ~rpduct1on en corrélant les variables climatiques: sai-
sons
(facteur t:empsj) ,;, température moyenne, ETP , avec les stocks de ma tière
organique exprimés ~n: matière sèche (MS) contenus dans les comparti.ments
épigés vert
(V)
et! s:ec
(:;;)
ainsi que le césiduel de litière et de
Cécès de
mouton mis en incub~t~on ~~ns les sacs.
i
Afin dec~rrer t9utes les particularités de l'évolution saison-
nlere du matériel v~g'étal ,! les mesures de bi.omasse ver t:c seront sépc:œées en
deux catégorie~ : i

89
i
i
i'
-
les mesures relatives à la période du développement végétatif et de la
reproduction
(périoèle du 20/5 a'u 26/8)
!
-
les mesures relatives à la phase de senescence de la végétab on après
,
l '
fructification
(période du 26/8 au 21/10).
i
'
: " :
Par ailletrs,
le~ ajustements à des fonctions linéaires, expo-
nentielles et puiss+n?es seront effectués,
d~ façon à retenir les plus
efficaces,
c'est-à-~ir~ ceux dont le pourcentage de variabilité expliquée
est le plus grand.
1
.
t
I l !
l - Le facteur ternpi> Ct) ; \\
i
.1
Les ajust~rnentsl;des biomasses mesurées en fonction du temp~~ en
nombre de jours fcouléJ,! correspondcn t à une
I~ürrllul dl: i 011 mathélllEi Li que
!
'
des courbes d'év~lutionsaisonnière de la végétation présentée plus
haut
(chapitre ,p~écédent) .
,
i
i !
',1:
a -
Dynamique dei l~ bid~asse verte: V = f (t)
V
stü~k deibi~masse verte exprimée en g de matière sèche/1II2
t
nombre df Jours
1
!
0(.-
phase dUI développement végél:atj r et de ]a reproduction
1
1
période,~u[ 20/5 au 26/8
,
'
Le nombr~ de couples de valeur n:6
Le! meilleur ajustement linéaire est obtenu par transformation
de! la fonction pui ssance .
1
Le~ diff~rentes placettes étudiées sont les suivantes
1
1
Fo:
Partelle for te charge non ne ttoyée
,
!
FN!
-11-
Ne 1: I,oyée
To.
Parbelle Témoin non ne t toy[
1
.
i
TN ~
1
-11-
Nettoyée
i
1
Parcelle
'
1
de la droite de régression
2
Equation:
r
l'
P en%
·1
1
i
i
i
:
1
Fo
Log V = 12,8 + G,67 Log t
0,91
0,82
0,01
!i
1
!
"
'
FN
Log IV = l2 12 +:0,78 Log t
0,98
0,96
0,01
c'
1
'
1
l ,
1
To
Log V , f,:6 +10,46 Log t
0,94
0,88
0,01
1
TN
Log V = ~,~2 +0,96 Log t
0,93
0,B6
0,01
1
1
l' 1
:
l'
1
,
i
~-
1
Période après ~a reproduction
période de senescence
i
'
du 26/8 au 21/10
Ajustements ~inéairés Y = mx + b
l
'
:
!
,
i
!
1

-
90
!
!
!
Parcelle
Equatio'n ,de la droitG! de régression
l'
1'2
P %
i
; ,
'i
1
:
1'0
i
V = - 3,,83 t -t;' 759,9
-0,81
0,66
0,1
1
FN'
V = - 3 t
+ 632,5
-0,88
0,77
0,05
To
V = - ~,02, t t 92:2,9
-0,97
0,94
0,01
TN
V = - J,39 t ,4; 863,3
-0,91
0,82
0,05
1
:
" 1
1
1
,
"
1
b - Dynamique dJ dess~Ghement S = f(t)
I l l . ~
Période du ] 5/7 au' 121/10
; n = 8
,
"
S = Stock d~ la biQmasse worte sur pied exprimée en g matière s~­
,
;
1
che/m2.:
, 1
' .
1
,
i
...
1
1'2
Parcelle
EQ~ati°0 de la! ,droi te de régression
r
P %
1
,
1
1
!
Fo
Log $
3,19 + 0,017 t
0,97
0,95
0,01
,
FN
Log S '
2 11 + 0,022 t
0,92
0,86
0,01
1
'
,
To
Log S
-0, ,49 + 1,22 Log t
0,87
0,75
0,01
TN
Log S == 2,96 + 0,017 t
0,95
0,90
0,01
i
.1
c -
Dynam~que de la matière totale épigée
MT == l-(t)
i
période' du 20/5 au 21/10
; n
10
1
MT == Stock ~e matière totale
,
i
1
1'2
Parcelle
E
.1
de la dJ'oi te de régression
fJ
quatlpn
r
1
1
,
i
1'0
Log MTI = - 0,96 + 80,22 Log t
0,92
0,86
0,01
,
,
i
FN
Log MT: =1 - 0,62 t 30,25 Log t
0,95
0,91
0,01
.... i
To
L~g MTI =1 - 1;25 + 129,68 Log t
0,91
0,83
0,01
i'
. i
!
"
:
TN
Lo~
!
MTI -, - 0,42 + 21,92 L,og t
0,92
0,84
0,01
,
!
'
.
, ,
l,
1
i
d -
Dynamique d~ ~égra~ation de la litière,des fécès et du papier
filtre
(celtlu:lose:'brute).
D t ( t)
période. du i3 /:6 au 21 /10 ; n
5
1
!
j:
D = Stock de li ti~re, réc~s au papier ri J tn; l'C~; [-.ant a chaque date
i !
..
de prél,èvement:
!

91
l '
,1
i
1
Equatil:m: de la droite de régression
! ;
1-
Li t~ ère
Parcelle
2. F'éc~s
,
r
1'2
P
'
3. Celtulose ,brute
1
l .
Log D F 3,64 - 0,13 Log t
-0,90
0,81
0,05
Forte
:
2.
Log D
,5,'89' -
1,07 Log t
-0,96
0,93
0,01
==
charge
1
3.
Log D
9,61 - 0,05 Log t
-0 , 9=~
0,86
0,02
1
!'i.[
l .
Log D t= 3,42
0,087 Log t
-0,98
0,96
0,01
1
Témoin 2.
Log D
fI,62
0,54
Log t
-0,97
0,95
F
-;-
°,en
1
,
3.
Log D
0,84 - 0,116 Log t
-0,95
0,91
0,01
!
i
1
!
i
,
Les ajus~ernent~" de biomasses avec le temps donnent en généra l de
bonnes corrélations ::
r
== 0,8 à 0,98
; cela signiric que 60 à 96 % de la
1
~

variabilité de la ~égression sont expliqués par le facteur temps qui expri-
me bi en l ' avancé(~ bans la sa i,son acti ve de: la végé ta t,ion (cl'oissancc du
stock de vert dans,! lk période printanière et estivale avec m>oet l'> 0
et
décroi ssance à l'aLtpmne avec m < 0 et r
<:: 0).
r l l'L'::; tl-' cependan t:, Il ~l LlO %
de résidus non exp~iqués par le temps
; ce dernier a une action globale à
la manièred'yn indice, masquant de cc
rait même l'action de la
température
qui est vrai'semblablement le catalyseur sinon le "moteur" de la croi ssance
végétale à 'ciette altitude. I l convient donc de dissocier cet indice en ses
diversess composan~es afin de mettre en évidence et séparément, d'une part
l'action de lIa t:émpératurc,
de l'aut]"'(; l' élC tion de:
L'ET!'
J:-
1
!
2 - Le facteu~ tempér~ture (g)
a -
Dynamique dei la biomasse verte
: V
:f
co
(g)
l
,
~ ~ périod~ du développement végétatif et de la reproduction
du: 1/5i au 26/8.
!
g ~(to~ai des g moyennes reçues par la végétation)
n
7
1
Parcelle
EqUati~n; des idroites de régression
1
l'
1'2
1
P
1
li
I ! , :
!
i
1
\\ !
i
Fo
'Lo~ V
0,83
0,70
0,02
-1
0,21 ~t 0,14 Log g
FN
V h ~6,0~ + 0,44 g
0,33
0,87
0,01
i
,
,
,
1'0
V
~09,6
0,41 g
r
+
0,92
0,85
0,01
, 1
:
TN
Log V ,j= :"0 Hl + 1,81 Log g
0,90
0,81
0,01
1
'
i
1
1
,
1
* E T P = E 1 R au cours
période d'ét~de pour une hYfJothèse réaliste de RU
'>/10 min
i
1

Période,après'la reproduction
l'
du ~6/8 au ~lJIO
~ =5
li:
1
G
total d~s'températures moyennes pendant la période séparant
:
1
.
2 mesur~s de ~tock
.
1
1
r 2
Parcelle
Equati~n des ,droites de régression
r
P
1
1
i
. ,
i
Fo
Log If
4 7,4- 112,20 G
0,97
0,95
0,01
i - ,
:
III
FN
Log V T - 4, S3 ii+ 112,64 G
0,99
0,98
0,01
To
Log V ~ - 4 7: 1+ 115,65 G
0,97
0,95
0,01
"
': Il
, .
'l'N
Log V le - 4,E3 !+ 133,08 G
0,98
0,97
0,01
.!
1
;
1
i Il
:f- (G)
1
1
période dy 15/7 au:21/10 .
.
;
i
i
,:
:',
G = total dfs; tem~eratures moyennes pendant la période séparant
deux me~ures de stock. n=7.
: i
:
1
1
r 2
Parcelle
Equatifn; des droites de régression
r
P
1
i
'
Fo
::B
,
I -
443 1 6 - 2,35 G
-0,95
0,90
0,01
FN
S = 304',2 - 1,72 G
-0,95
0,90
0,01
1
To
SI = "123 7 - 2,14 G
-0,93
0,87
0,01
TN
SI
1
-. 363 7
1;99 G
ï
-0,95
0,90
0,01
:
1
1
,
:
1
Le de~sèc~e~ent,survient dans la deuxième partie de la saison
active,
apr~s la fr0ctification. Les ajustements linéaires du dessèchement
en fonction de la t~m~érature indiquent une augmentation du stock d'herbe
sèche sur pied ~S) buand la somme des températures moyennes de la période
de mesure dimin~e. te résultat est à relier à la relation existant entre
1
: ;
stock de ve~t (~)et température (G) dans la phase de senescence de la
végétation
:' ap1fès hu~' la ,plupart des espèces ai t fructi fié, on entre dans
" ,
l '
la période auto~n~lf ?ui :ore caractérise par une baisse progressive des tem-
pératures. Cett~ ba~s~e l~~ite la croissance végétale; le stock de vert
(V) diminue pa~des~èbhem~nt et par conséquent S augmente. Mais on ne peut
pas dire que· leii'des~èi::hemerit résulte de la baisse des températures pério-
diques.
Sonexp'lica~ipn rJ).èverait plutôt de facteurs internes des plan tes
qui commandent ~e v~e~11{d~ement des talles après fructification.
f '
:::'
c - Dynamique de [a ~~tière totale M.T.
t (G)
période du i/b au!21/10
:.
1
:
M.T.
Stock ~e m~tjèrc totale
!'
!'!,
l,Ii
G
tempfr~tur~s moyennes cumulGcs
n
1.1

.
1
1
1
i
i
i

~
'"
-
'<
,
,
-
93
-
!
1
1
:
:
:
: ;
)
-
di!
,
1
1
1"
.
r 2
Parcelle
Equation ides proltes, de regression
r
P
ii!!
1 :
,,
lU
,
;:::.
1
1
0,94
0,89
0,01
Fo
Lqg MT = - ° 9 + 33,4 Log G
,., .
,
'i
j. ,
0,27 G
0,95
0,91
0,01
FN
Log MT = ,161,p +
)
ili:
0,89
0,80
0,01
To
Log MT = 31325 + 0,23 G
,
'''1
:
i
,ii!i
TN
Log MIT = ,192 ;I!}i + 0,33 G
0,80
0,6"1
0,01
:
:il:f
:
.
:(1
:
li':
d -
Dynamique
période du,
Stock de matière organique
températures moy~nnes cumulées ;n =5
i

!
1"1
Equatidms de :négression
Parcelle
j:!(
r
r 2
P
;
1
j
1. Li ti~re
2.~écès
3.Ce11ulose brute
1.
D, <4)89 - 0,005 G
-0,94
0,88
0,02
Forte
2.
0 -
:9~57­ 0;,008 G
-0,84
0,72
0,1
charge 3.
o = 'lj54- 0';00014 G
-0,977
0,95
0,01
i
1
1.
o i 22197 - 0,003 G
-0,94
0,89
0,02
Témoin 2.
~ - 16~53 - 0,0096 G
-0,97
0,94
0,01
3.
o
1f6 - 0,00028 G
-0,O70
0,9 /1
O,nl
1
1
On ~~trouteles
valeurs de r
variant de 0,8 à 0,98. L'action de
la températur~ équitau~rait à l'action conjuguée des autres paramètres qui
étaient réuni? dansile!facteur temps.
La température a elle seule explique-
rait 60 à 96 %:~e '14 variabilité exprimée par les régressions.
l '
' 1
On pourra~tis'attendre
soit à une amélioration du pourcentage
d'explication des Sy08ks mesurés en les corrélant avec L'ETP, soit au con-
traire à une altération de l'action de la température par cet autre indice
de synthèse.'
!
1
:
1
3 - Le facte,ur E T fi' (demande cl i mat i que en eau)
,
l ,
a -
Dynamique dé la biomasse verte. V = f
(ETP
ETR)
'!
1
- l,
1
"
0< - Période:! du
eveloppement végétatif et de la reproduction
du 1./5 au 2f~,"
"
V = f (E~P IC tmu1 ée ) '; ; n = 7
,
1
i
1
l'i
Parcelle
Equatio~ ~es d~oites de régression
r
r 2
P
l,
,
l"~
1
1
,
1
!
1: 1
Fo
Log V ,= l' [) , 15 :+
0,97 Log (ETP)
0,91
0,83
0,01
::
"
;
FN
Log V = ;' O,12 !~
0,95 Log (ETP)
0,95
0,92
0,01
,
l'
If';
To
Log, V l=i:-Q,5
!+ 15,88 Log (ETP)
°,~J7 0,94 0,01
!
!
1
TN
V
:=17~,93 +
l
59 (ETP)
0,88
0,79
0,01
, ' ,
1
'.
,
i
!
1
,
!i
',
1
i
1

-
94
Période'apr~~;la reproduction
du 26/8 au ~lYIO. ['V = f C,L.ETP dans la période enlre deux mesures); n= 5
1
1; ,
!
,
i
2
ParceLj.e
,Equa~i?n' des droites de régression
r
r
P
1
i
1'0
Log V 1
1
,3,;:j4
117,65 Log (ETP)
0,960
0,92
0,01
f
+
:
!
,
,
FN
Log V ;=
l,52 + 13S,2
Log ( G:Tf~)
0,9G6
0,93
0,01
1
i
, i
1'0
Log V 1;= - 3,4:) + 123,8
(ETP)
0,9i!
0,88
0,02
,
1
i i
TN
Log V f '- 1,29 + 138,2 Log (ETP)
0,98
0,96
0,01
!
1
'; ':
i
1
l ,
, .
1
1
::';
j
1
;
" .
b - Dynamique dl! dessèchement S
t- (ETP
ETR)
1
) i
!
du ,15/7 au pYlO
fi::
S = f
(.'â:ETf tlans Il;a période entre deux mesures)
n
7
i i
2
1
1
Parcelle
Equaü{m des droites de régression
r
r
P
l
, l '
1
, 1
Fo
S = ~3f,6 - 8,09 (ETP)
-0,97
0,95
0,01
FN
P = 297,06 - 5,85 (ETP)
-0,96
0,92
G,Ol
1
r
1
T'o
S
41:3,67 - 7,22 (ETP)
-0,<:14
0, 8~)
(),01
:
TN
p = 359,13 - 6,7
(ETP)
-0,95
0,91
0,01
1
i
, j:
c - Dynamique de la matière totale MT = f (ETP = ETH)
1
Période! du 20Y5 au 21/10 MT = {- (E'l'P cumulée); n
11
(1'0 et l'N)
l
,
n
10 ('1'0 et TN)
i
,
"
,
'
[
2
Parcelle
Equa tilrm des droites de régression
r
r
P
"
1
):)
1
' ,
Fo
Log: MT l
!
- 0,965 + 61,54 Log (ETP)
0,96
0,92
0,01
il
T
1
FN
ii MT f 159,,07 + 0,95
(ETP)
0,95
0,91
0,01
1
To
Log;l'MT
1
1
{:26
(ETP)
f
-
+107,81 Log
0,93
0,87
0,01
"
iJ,
d,I
1
TN
Log, MT
51
f i -
+ 18,44 Log (ETP)
0,87
0,75
0,01
l"~
"
,
i,
1
i
l,
1
Les valE:uFs de ~:observées corroborent le fai t que la croissance
végétale, représentÉèe par l'augmentation des stocks successifs d'herbe ver
te, est fortement1té
au ifacteur températurE: (G). Toul',l;f'oi~3 011 obLù'lll~ ulle
amélioration de,la 0a iabi'.!!i té expliquée par h:s régres~;_Lons avec l' E'l'P,
notamment dans, la iptr ode ;Printanière et e~otivale ; cette variabiLL té expli-
quée était de 70 à 87 % a~E:c la température, elle atteint 79 à 94 % avec
1
i

5
l'ETP, soit une am i10ration de 8 % environ. Cependant le niveau de déter-
mlnation demeure p u~ éle:vé <JVl~C: la tempéra ture pour ICI péri ode qui
~3ui. L
la fructification
95 à 98 % cohtre 88 à 96 % avec l'ETP qui alt~re donc
les résultats deI
'température.
;, ..
Po~r les istocks<de mat:i~re s~che sur pied, l'2:TP réduit sensi-
blement la valeur des résidus: r 2 passe de 0,87 - 0,90 avec la température
à 0,89 -
0,95 avec IIIETP ~~it une amélioration de 2 - 5 %. Dans le m~me
sens, l'ETP améliJre ia ~arjabilité expliquée par les ajustements de la
mati~re totale : , i ;
i
1
1
2
r 2 (avec G) = 0,6'Aià '0,9
J'
(avec
E'l'P)
0,75 L. 0,92
Gain d'explica-
tion d'environ 6 %J
1
C - LE SOUS-SYSTEM~ PLANTES-OVINS
,
'
!
j ' ;
!
! !
1 - Action méc~nique8c l'animal sur son pSturage
,1l
, ,
a -
Le p l.-é~ l.-neme nit
- - - - - - ï - ! - - - -\\-
LlobseJv~tion du comportement grégaire des ovins sur le pâturage
peut se résume~ p'a~ les a~titudes suivantes
: au repos, ils sont pour la
plupart du temps d~b9ut. àssis ou couchés ; sinon ils marchent ou gambadent
sur le taPis'herba9é! De ce comportement résultent deux types d'effet:
- un effet immédi~i qui e~t la déchirure locale des tissus végétaux en place.
Ces déchir~res e0gendrent des perturbations au niveau de la physiologie
des plantes ; toutefoi s, clIcs ne doivent pas a frec ter la produc Li. on glo-
bale de laipelouse.
1
l '
- un effet Gi,time dui se manifeste par le tassement du sol
; ce tassement
,
1
vient du fait que sur les petites surfaces recouvertes par les sabots, se
concentre to~t l~ p~ids des animaux, exerçant donc une pression importante.
Les zones iaèsée~ subissent une modification du drainage du sol, qui in-
flue sur lé ~roidsdnce racinaire et l'activité de la faune associée. Fina-
lement il en;résJlte un profond bouleversement du développement des pIan-
l
'
tes enti~resiet qe :l'évolution des biomasses.
Il
Cette inflyen'c~ est tr~s importante avec des animaux lourds au galop,
surtout ~i lé so] est mouillé ; le degré de dommage varie aussi avec la
'.,
' 1
'
structure' du!pe,u~le~ent végétal et la nature du sol" (C.R.W.SPEDDING 1971).
, I !
i
b - i La 1: cié!,fd L ~~tlob
--r-;-rr---~I
1
Le :,bro~t~ge de, l' herbe par les animaux pâturant crée un trauma-
tisme au niveaili de lIa cro~ssance végétale. Il se manifeste d'une part par
une augmentation ~~~ ipert~s respiratoires, d'autre part par une incidence
sur l 'évolutioA des bioma~ses.
l '
1
1
1 :
!!'
, 1
'
Sur la inardaie étudiée, on enregistre une baisse de 1 ci produc-
tion annuelle.,,,cor8é~utive'aux deux premières années de mise en pâture de
la pelouse ; c~tte ibciissei, résul terai t surtout de la défoliation par 1 es
ovins. Une situatiqn ide "srtabilité relative" n'apparaît qu'au bout de 3 à
4 années de ~â.~u~,e 'l' ~v~c des valèurs de production légèrement supérieures
aux valeurs IIlJ.tla~e9' (LQi[SEAU 19'77,1978). Toul; ~)'c~.;t passé COlllllle si après
1
1
:
!
i'
i
1
i
, i

",
96
"
i
le "choc" de la ,mi
en pâture,
l,es plantes s' étaient adaptées progressi ve-
ment à une nouvelle situation
(é~uilibre relatif).
l
"
SPEDDING ~ lSl71) '?éfini t, des facteurs de défoliation dont dépen-
drait l'influence du brout~ge sur la repousse et le total d'herbe à la
1
1
:"
récol te
; ce 'sont
: l'
,"
-
la sévérité (inte~l'sité du pâturage)
,
1
"
,
1
-
l a trequence
'
-
le recouvrement
,,1
: i
,
,
la sélectivité
, i
l'hétérogénéité.
i
l
'i
\\
L hétérog~n~i
1
té :d:e la pelouse après le passage des animaux
(refus)
varie avec la tai~l~ rela~tve des plantes ainsi que le type d'animal. fig.
n033
- Hauteur de :c~u~e de,') 1 herbe selon le type d'animal (d 1 après SF)EDDING
1971).
!.
i:
!
11111111111,111/1111:111,i", _ _....J.JJJ.LL.III,W..l.J..LU..LI..llLl-ll-
----lll.l
JllJ..W.lJ.JJ.J
IIIIIIW 111111111111111
""..lI 1\\ I l 1!lIIID
Sol
Bovins:
i
Equidés
Ovins
La coupe Jst d'autant plus rase que l'animal est affamé.
Les ovins,
,
1
par leur aptitude àicouper bas,
semblent indiqués pour les pelouses carac-
térisées par i'exte~sion du Nard. Toutefois ils opèrent un broutagc sélectif
des espèces tburrag~res au détriment du Nard qui est refusé (ou mangé acci-
dentellement);
La sélection alimentaire exercée par lès ovins sur les cons-
tituants du t~pis v~g~tal a fait l'objet d'une étude en 1972 et 1973
(P.LOISEAU et G.BECHET 1975). La technique des fistules oesophagiennes im-
plantées sur de~ brdbis a permis l'examen des bols alimentaires prélevés sur
le pâturage,
~t,la 4étermination de leur composition botanique.
Par aill~urs ~alconsommation moyenne a été estimée à 1,5 kg MS par
brebis et par jour. i
,
i
Au, cours d'Jn mê~e séjour, on observe du début à la fin, une baisse
de consommaiion;des (espèces diverses et une augmentation de la consommation
de Nard.
Le 0uméro q'ordre du cycle,
lié aux variations saisonnières, agit
fortement sur l~, ch9ix,des animaux: la quantité d'herbe sèche prélevée est
importante à l',arri,vée,sur"le pâturage début juin, puis diminue au 2° cycle
de pâture po~r èugm~n~er f~rtement en fin de saison ; la contribution des
e:pèces diverse$, d~ls Ile b~:l alimentaire d~m~nue,au cours de la saison de
paturage.
Ces d~rnl9rs ~or~~nt un groupe heterogene comprenant des plantes
différemment,'acgeptges par(üe bétai l
: le genêt pi leux,
seule légumineuse de
la pelouse,
est,rep~édenté:dans les ~ols alimentaires malgré sa rareté, et
cette espèce, mal aqaptée à la pâture par son port de chaméphyte
, disparaît
progressi vement.,
! i
1
1
\\
! ,i
, i
i
'
A l'intérie~r des' graminées fourragères,
il semble se produire au
cours du 2ème cycle id~ pât!Jre un report de consommati on des graminées à
feuilles fines
vers il~s gra~inées à feuilles larges. Au fd des deux pre-
mières années de pâ~u~age,: la proportion d'espèces di verses et de NEll'd dans
le bol alimenta~re ~i~inue au profit des graminées à feujlles larges.
i

7
Dans 'la t~ible charge qui, a priorI, permet les meilleures
pOé~sibilités de chJi~, les' groupes les plus consommés pélr rapport: à la
charge forte sont, l 'herbe1'verte,' les graminées à feuilles fines et les
espèces di verses' !; iquand 'te choix es t possi ble, il se fai t au dépens
de l'he~be sèche,' du,Nard'i,' et le' cas échéant, des graminées à feuilles
larges! legroupeldès graminées à feuilles fines resta~t le plus con-
sommé (40 à 66 %dt ~Ol a~imentaire).
2 - Action chi~i~ue de \\ 'animal au p~turage
'I
,.:1
! l'
Les
tech~iqu~si~e récupération des décès et des urines permet-
tent de contr81er ieflux !de matière et d'éléments minéraux dans l'éco-
sys tème .
!
'
'
::'j
1
1
i
'1
L' impor;t$m;e :des déjections sur le pâturage dépend surtout des
facteurs
!
1
.
1
-
chargement
(nombte de têtes/ha)
i
-
fréquence des émissions! ~
,
;
1
l
,1
; . ;
répartition des ~xcrétats.
i !
i l !
1
Selon MAJl{SK et ÇAMPLING
(1970) cités par J.LANCON (1978) ,"la
distributiündesfêcès et de l'urine suit une progression hasardeuse;
mais ici le hasardiest contrarié par certaines habitudes grégaires ou
tout simplement l'~ttraction des lieux préférentiels pour les animaux
(points d'ea~, bar~ières ou haies, abris offrant de l'ombre, aires de
repos
. . . ) ,,'.:
a -
Le~ Fécès
i
, 1
i
Le~ fécè~ s6nt essentiellement constitués d'eau, de résidus
de fourrage non ingérés, de produits endogènes, de microorganismes et
,1
'
des produits d~ leùrimétabolisme (MARSH et CAMPLING 1970)
1
i
!
L'ea~ est fonction de l'humidité des aliments consommés et
sujette à des ya~iftfons ,saisonnières. Elle constitue environ 83 % du
poids des fécè p chez les bovins et 70 % chez les ovins
(HERRIOTT 1967,
,
l '
FRISON 1967)."
i
:
i"
i l ,
La cbncentration en azote varie en moyenne de 2,4% de matière
sèche
(MS) ~hez ie~ bovi~~ (HERRIOTT 1967) contre 2,7 % MS pour les
ovins
(SPEDDIN~ i9t1~; E~le est de 3,5 % MS dans les matières fécales
que nous av,onsllr~cflt~es I~ur la nardaie.
~~ t~b]e~u' i4 J~dique la teneur moyenne des matières fécales
en minéraux
(en % ~S~ su~: la nardaie ainsi que des résultats ~btenus
par certains auteuh! (FR]SON 1967, HERRIOTT 1967
, COPPENET 1976).
.
t
il"
,
i
'i
La ten~u} ~n aiote élevée proviendrait des microorganismes
,
i
:
1.
:, ,
(bactéries mor~e~ ~ui vivantes) originaires en majorité du rumen ct
atteignant parfois[10 à 20 % du poid~~ des fécès (M/\\SON 19(9). Cct au-
teur estime que ch~zi les 'qvins, 60 % de l'azote se retrouve sous forme
bactérienne'.
'
l',!
, !

98
TABLEAU 1~ - Teneur, des fée ès en éléments biogènes selon le type d'animal
Cil
% (Je; mat i.ère sèéhe.
1
1
:
l'
1
\\
1.
1 .
1
Eléments biogènes 1
:1.Bovins.'
Ovins
Ovins sur la nardaie
i
1
1
"
N
2,4
2,7
3,5
P205
,
1,4
1 ,-
, ~
1,5
K2 0
1
},2 - 1,4
1,6
0,28
i
Ca °
2,9
-
2,63
Mg
,
°
i:
0,6
0,2 - 0,7
0,62
. '
Na
0,8
0,05- 0,45
-
1
1
,
i
l'!,
'....
,',:!
D' après, tes val,è',urs de digesti bi li té du fourrage offert aux
animaux sur la n~idaie (tOISEAU et BECHET 1975), nous avons estimé à
71,4 kg MS la qu~n~ifé d~matières fécales annuellement déposée
par
brebis sur le pâtu~age ; le tableau 15 indique les quantités de lIIatière
prélevée et rest~t~ée par les ovins sur leur pâturage.
,
,1
!
1
i
i
TABLEAU 15 -'Compa1a~son entre les quarltités ingérées et restituées.
____ . _1,--
,
CONSm1MATION
RESTITUTION
,
l
,
Mas~~s ~'éléme~tsl majeurs
Ouantité
Ouantité
Masses d'éléments majeurs
:(en kg/ha~
to tal e
totale
(en kg/ha)
1
i
' ,
consommée
excrétée
! P:
i
N
K
Ca
Mg
(en kg/ha)
(en kg/ha)
N
P
1
K
Ca
Mg
1
~
i,
i
,
,
Forte
,
1
charge
384,3 48,'3
23,1
2 100
714
25
10,7
2
18,7
4,4
26
(F)
i
1"1 fiS,]
l
'
(31,%)
10 br / ha
i
l'
i:
,
1
:1
,.
1
l'j
, 1
1
Charge

'j
1
,.
1
J,'
faible
95,55, 9 45
i58 8
14,r1,. 7,87
1 050
357
12,5
5,35
1
9,4
2,2
(Tl
' ' lii
r
5 br/ha
1
,
,
1
Il:
1
,
!
, Il
1
l'
1
,
i
j .
i i
b -
L'urLne
l',
- - - - - - - , -
.
i :1
C 'est l~ :"vqle d!'élimination de ce qui n'est ni excrété par les
fécès,
ni
assimilé ipar l'animal.
:
i
f
i
. !i i
: 1
L,' eau red~'êsent~: en moyenne 90 % de la masse l'es ti tuée soi t 92
à 93 % chez les bo~!i~s et:~7 % chez les ovin~3 (HERRJU'l"l' 1967, li'lUSON 1967)
: ;
! !
! Il
j:

99
WHITEHEAD (19'10) Jite une concentration Illoyenne dé.: O,(~ ';{, c]'a?ot(; uam;
r
"
'
l'uri,ne fraîche chez. les"bovi.n::.;' el: O,~J '}{, chez le:,; UVLIl:~. L,'imporL:trlcc
relative de la mati~re ~èche urinaire a été précisée par SPEDDING (1971)
pour les ovins etlpar divers auteurs pour les bovins (voir tableau 16).
l
"
:
TABLEAIJ 16 - Tene~r' en mi nél~aux dans 1es UI~ i nes de bov i ns et ov i ns en
mg p~ur 100 9 d'urine fraichc (1) en 9 pour 100 9 (2).
!
1
AUTEURSi
Ca ( 1 )
Mg (1 )
!
1
1
:
!
Ovins
.11l '
SPEDDING (1971)
6 à 1il
0,7 a 2
5
à /15
7 à lU
(),~J~~ à 50
!
"
F'HlSON (1967)
,
2
l
HERRTOTT ;(1967)
,
l
'
1
Bovins
l
KOSMAT (1965)
4
J ,04
100
i
1
PETERSON et al J 1956)
LI
0,96
1
i
PFITZENMEYER (19~3'
LI
à 8
1 à 1 "~
' i ,
FRISON-HERRIOTT(1967)
COPPENET (1976). Il . :
2
1
à ] ,25
Les quarititésde N, P, K, Ca, Mg et Na retournées au sol par les
animaux est' sous +a dépendance des facteurs climatiques et édaphiques ainsi
que des méthodes ~e fertilisation et de p§turage utilisées.
,
1
i
i
Comme n6us l'avions montré au chapitre précédent,
la voie du
recyclage des' élé~eQts minéraux et de l'azote par les excrétats (féeès
notamment) est plilis;rapide et plus importante que celle de la litière.
1
:
L'animal (bactéri$sdu rumen)aurait un effet catalyseur des réactions de
décomposition, de la'matière végétale. Les restitutions contribuent à une
augmentation ~e l~ production globale.
Forte fert,ilip,atJn-'-~ Forte production-%> Forte charge-l> Fortes restitutions
t!.
" 1
j'
,
/
\\..
'
i
'
. /
1
1
,
1
1
D - MODELE DCrON~T 1ONNBMENT DU SYSTEME HEI~BE - AN 1M/\\L
,
1
i'
La tent~t!ve de construction d'un modèle à compartiments décri-
vant les stocks et tlux 'saisonniers de la matière organique est faite à la
1
l
1.
lumièrede modèlesldéjà existants
(Mac FADYEN 196~, ROSS et al 1972, Anna
KAJAK 1974, OKUBOle~ al 1980) .
:
!'
i
:; 1
,
.
i i :
:.
Les com~artimdnts sont définis par les stocks d'herbe verte (V),
d'herbe sèches~r!pied (::)) et de la litière au sol (U. 11 s'agil~ d'lltl
~ l '
!. .
modèle descriptifl,dr la :partie aérienne de la végél:aLion, esqui~_::;e (j'Ull
modèle définitif ~ui fon ~ionnement de l'écosystème.
' 1
'
i
i
,ri

.'
00
1
1
La consommation des brebis est de 1,5 kg MS/brebis/jours dont
en moyenne 78 % ~'herbeverte et 22 % d'herbe sèche (LOISEAU et BECHET
1975) i La consommation totale du troupeau pendant la durée de l'estive
(140 jours) défi~it un compartiment, de même que les restitutions de
fécês et les gai~s,zootechniques. Les différents flux
1
. ,
(~~ SIl et ~)qui
font varier les ~tocks,~es compartiments sont déterminés par des ajust~-
ments linéaires des mesures de biomasse en fonction du temps, à l'excep-
tion de la dynamiq~e de~hute de la litière au sol (~), qui se prête mal
à une formulatio~ ~athé~atique. Cette chute en effet est surtout liée
aux conditionsc~imatiq~es instantanées (coup de vent, précipitations).
Les valeurs annuelles des
flux ainsi que les stocks initiaux seront por-
tés sur le modèl~ en g/m2.
!
o - ~9~~~~~~_~~~!~_~~9~2~ (10 brebLs/ho)
1
Expres~ibn des:flux saisonnièrs en fonction du temps.
,
V
Log V
2,8; +10,67 Log t.
avec r
0,91
p
0,01
S
Log S
3,19 + 0,017 t.
r
0,97
P
0,01
II
,
L"
Log L
3,64
0,13 Log t.
r
=-0,90
P
0,05
i
llF :
Log F
5,89 ;- 1,07 Log t.
r
=-0,96 et P
0,01
i
Figure nO 34 0 -
Diagramme des flux saisonniers de matière dans l'écosystème
(en g/m2/an).
164
r - - - - - - - - - -
_
1
,
He rbe ve rt,e
Consommation
V = 482
Gains
1
V
i
,
Herbe sèche
Zootechniques
s=
1
29
396
46
Poids vif:9,5
S
210g/m 2
10,3 agneaux/
180
1
ha/an
1
i
1
,
1
Fécès
Masse totale d éléments
~= 121
1
N P K Ca et Mg trj-ansférée
F
1
!
1"
1:
i
1
7l,4g/m2
:
Litière
,
1
"
au sol
L _
i
L
- -
- - - - - - - - - - - - J
19,85
7 9i
135
,
,
1
:
,
II ~254
1)
1
L
r
Collets
i
+
:.... ~ -;- -
Matière organique
1
du sol
Racines
-(1 l ,
(Nutric.'llts)
,
1
,
l,

i'101
b -
ParceLle faLbLe charge
(5 brebLs/ha)
-------~--------------
Expression des,flux s&isonniers en fonction du temps
,
'
i
Log
0,94
0,01
V
Log V
3,76+i 0,46
t.
avec r
l
,
0,87
0,01
S
Log S
-O,49~l,22 Log t.
r
1J : Log L
3,42 ~O', 087Log t.
r =-0,98
0,01
L
~0',54 .1
1J . Log F
4,62
L9g t.
r =-0,97
0,01
F'
Figure nO 34
Qiagramme des flux saisonniers de matiêre dans
l'écosys-
b
tème (eng/m2/anl
i
1 -
82
,
,
1
1
Consommation
Gains
Herbe verte
i
V= 305
,
Herbe sèche
1
totale
Zootechniques
V
1
S~
Poids vif:5,4
287
S
23
1
105
104
,
Agneaux 7/ha/an
,
470
1
i
,
1
1
1
1
1
Masse totale ci 'iiltrnents
c:...
-= 378
Fécès
,
N p K Ca et M,§ transferée
r
F
,
1
1
i
1
35,7
1
i
Litière
\\
,
,
au sol
1
L_
_ J
"
- -
- - - - - - - - - - - - -
15,6
4,4
S
170
i
i
1
i
1J L= 328
1J
,
F
Co lie ts
i
1
,
+
'- -'- --' -~
Matière organique du sol
,
i
, ,
Racines
rr:-.l--
(N ut rie n ts )
!
i
1
1
:
Surices idiagrammes de ffux,
le sol consti tue une sorte de "boi te
noire"
oG abouti~ ~a ma~ière organique produite; c'est aussi la source de
nutrients des ra~ines qu~ constituent avec les collets, les intermédiaires
entre 1e sol et Iia (ract'ion végétale appétable au-dessus du sol.
1
l
,
La consom~atio~
de l'herbe par le troupeau ne représente que
43,56 % de la prodJction sur la forte charge (F) contre seulement 34,42 %
sur la faible charge (T). Le reste de l 'herbe non consommée meurt et tombe
au sol où il est :d~gradé' et incorporé. Cette dégradation atteint sur la
parcelle F une v~l~ur annuelle de 44,09 % de la matiêre morte totale et
43,32 % sur T.
i

I l appall'aît donc qurc; Je chargclIlcllL Cort
C'Jvori:~t.: ;~l:n:c;ib.Li'lIlcIIL l:t
la consommation, et: la dégradatio'n de la mati.ère orgEiI1LquC.
Toutefois,
la
consomma ti on demeure
très in rérie,ure à ceLLe obtenue p:ir 1\\11113 Kl\\J I\\K i~11
1974
(86 % de la production)
dans les mont'3 des Carr)é1 Ule~; en Pol agile, sur
un pâturage d'ovins!où l'espèce végétale dominante él:ait Je Nard.
\\
il

103
1
:
1
CHAPITRE
V
i
:
i
i
EV OlU ri ON
1NT ERANNUE L LED E LA VEGET AT 1ON
! ,
, :

0/1
-
CHAPITRE V - EVOLUJION INTŒANNUELLE DE LA VEGETATION
!
i
Avant la fise eq,p§tur~ de la pelouse, la tormation végétale
en plac r était san~ doute'relativement stable, c'est-à-dire en harmonie
avec les co~dition:s écologiques de la station. L'addition du facteur
p§ture a provoqué 0ne remise en question de l'équilibre antérieur. Le
bouleversement ain1si1 créé: dans la struc ture tropl1i que de l' écosys tèmc
l
' , ;
va se traduire Dar: une évolution plus rapide de la Clore, d'au tant
plus que les anima~xl font' un choix et favorisent le Nard ainsi que les
espèces non moins ~dnsomm.§es, au détriment des espèces les plus appré-
ciées. La connaiss~nce d~ice phénomène et l'estimation de ses consé-
quences sont fonda~e~tales et indispensables à la poursuite et à l'amé-
lioration du progr!am'rre' d'i';'~xploi tation entrepris. L'appréciation du
processus d 'évol ut[i.On va 0épendre de l' éche Ile d' observation.
,
,
:
i
' :~
SUR UNE PETIJ~ SURFAdE
1
l'
A petit~ !éc:hell~'; (motif fondamental de LI végétation), cene
évolution apparar~ de façOn cyclique et commandée par le mode de propa-
gation du Nard, q~i détermine principalement la structure de la forma-
tion végétale: E11e Ise carac térise par une succession de stades en
1
.1'
perpétuel renouve~l~mentlsur des surfaces assez réduites: une j2une
touffe se régénère par des innovations centrifuges et la touffe grossit
par multiplicatib~ ~es rejets de la base (jeunes talles) ; puis, les
talles âgée~ ~u c~ntre de la touffe s'épuisent, meurent, et la touffe
prend une f6rme d',anneau ; la touffe continue à v'iei Jlir et J'anneau 1,,8
disloque (fig.no3;
). Cette évolution cyclique a une répercussion sur
la croissan~e de~ iaDtres espèces de la pelouse (compétition)
; elle
affecte pa~!consé~u~nt l'ensemble du p§turage majs le phénomène est
difficilement'disdernable à grande échelle.
.
J I '
l
'
,
.!
1
B - AU NIVEAU DE ~AIPARCELLE
A ll~chell~ parcellaire, projection de l'ensemble du p§turage,
on peut conce~oir!uAe éJolution linéaire de la flore; sa mise en
évidence néce~sitJ des mesures quantitatives de la végétation. Si cette
évolution tend ~efs:un groupement en équilibre avec les nouvelles con-
ditions écblogdqu$s:(sti~ulationdes graminées fourrag~res), c'est
alors une évolution )p)ogre~sive.
Si elle se tra.dui t par une détérioration
de l'occupati6n ;a~ $01 par la végétation (extension accrue du Nard),
on a une é~ol~tio~l' tégr~~sive.
i'!
!
'i
1
Exarilen!' des id i agrcimmes de V. S.
(va 1ume spéc i fi que)
1
Les diag}'aIhmes ,qe distribution des volumes spéci fiques
(VS)
par catégories d'~s+èce~,(fig.no36) montrent une certai.ne "jnerl'je" de
la flore:
en eff$ti.il n'iapparaît pas de variations spectaculaires;
cette "résistante" de l<:i;'végétation à l'évolution proviendrait d'une
persistance, ~oir~ ~'une, légère augmentation d'espèces indésirab18f:;
comme le N a r d . '
i
!
,1
"~i
1
i
Si 1"on' co~par ;eepcndant Le;; p,clreell",,:; p;::;turé'c:~ l' "LI' :', L:\\
parcelle non pâtuté~ TA ,;on aperçoi t très nettement une régress.ion des
j'
,
1
i'
1
i:

-
lOS
1
1
l '
!
,i,
i
1
1
1
1
i
1
1
1
1
"
1
1
1
1
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l '
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1
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_~_
11•
O'
_ if *_1
•.......... ...- - .
ri
~I[;"
~-
ft
..
..
1981)
. 1972
19'0
WIn
1!l6O
urn --
a .-
1S77
t9aIO
1972
o Gr,minées li fc'ui lles flne"
~ Diverses peu fourragères
t....:..:.-:I
[ZJ
:::
.
-
.: .. :
:
Dl vprsL:'S fourrag(!rcs
o.· .
~ Nard
E22:2l Grami nées à fcui II "" larg'~s
~ Ligneux
Fi,gure nO
l'évolution des volumes spécifiques
(V. S)
par catégorie
36
Diagramme montrant
d'espèces
-
..


,
\\ i i
ligneux sansdo0té irès sensibl~s au piétinement du bétail pour la
, ;
....
'!
'1
. , : ~ : ,
:
'
'"
plupart, ou tres rreçh~rq~es, co~me c'est le cas du genet pileux. L'aug-
mentationdes li'g~eux' suii-: la pa)--celle TA indiquerai t une évolution vers
"
l '
,
r .. '
la lande
;. elles~rrerai~ au dé~riment des autres catégories d'espêces,
le Narq y c~~pri,s j ~etteYtendance se confirmerai t au niveau même des
parcelles pâturée$ quicbnnaissent une hausse du V.S. des graminées de
,
l
"
la lande
(graminé4sà f~tiilles larges ,caractéristiques des zones mal
pâturées)
s~nori ~uiiçi,~ette
1
catégorie est consommée par le bétail,
faute de mieux.
1
l
,',
"
Ji
1
1111:
1 .
,l,
S~rlei ~a~cel~~s F et T les graminées fourragêres régressent
!
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1:11,
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pendant les premieres:arniees de pat ure
(1972-77) 1 avant d'amorcer une
augmentation qui '1e5: "ram~ne à leur valeur de V.S. initiale. Cette ré-
gression trouve :s~n :e;pii~ication dans la forte sélectivi té qu'exercent
les ovins "Sur;' leur pât;ur~~ge. Toutefois ces mêmes espèces semblent être
stimuHes pa:r:' une ip$,tJry'!::légêre comme le témoigne la hausse, faible
mais régu~ière, idislvai~~rs de ~.S .. sur ~a,parcelle de charge faible
(T)
; d' all1eurs; tOl,lte~ !!l:es categorles vegetales progressent sur T, ce
qui augmen~e Itr~~rp~oba~iement leur compétitivité vis-à-vis du Nard,
qui ne conha!i ~ai ici ~~ même performance que sur F.
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1
1
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C~s'~e~d~n~es d'évolution nous amènent à penser qu'un charge-
ment interméqi,aiir~ Dien s:.ondui t entre la brebis/ha et 5 brebis/ha 1
minimiserai tiles $ffets ,!négati fs de la forte charge
(première phase
de régress~bn~dBsle~pèce~ appétables) tout en maximisant les effets
positifs de, la valble ch~rge (augmentation lente mais progressive des
bonnes four~~gê~e~'par r~pport au Nard).
1
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1
"
:
~
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i
i
1

Si Il~s ;diagrammes de la figure nO 36
ont permis de visualiser
quelques tim~des év61utions, la question qui reste posée est de savoir
si l'on peGb!parlt~'d'une simple tendance ou d'une réelle évolution.
La réponse' à ,~ette qyestion nous amène à faire un tirai tement statisti-
que des do~t'fs rtc~eillies sur la végétation depuis 1972 à 1980.
2 - A~alyse statistique
; '
l , I i ,
. .
,
S~lq~ ~OtDET 1~78, ~l~ vé~étatio? d'un.pâturag~ peut être
asslmllee 'a upep~pulatlon heterogene en evolutlon perpetuelle par
suite des~ar~~~,i1ns climatiques et des diverses intensités de brou-
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. . !
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cbt~~ ~~,Il~iio~ipeut être suivie statistiquement par le test
de
X2~ en! ço,:r.~.p~,~~f'~~ ~.i,;,~pulation obse~vée à un~ population théorique
calculee, ,pa~~cte l'~lq~~ d'une populatlon homogene.
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' 1
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L:' uitli:s~,tton ~~,s fréquences spécifiques (F. S.) obtenues par
la mé~h~d~ d~~ ~o+nrs q~~drats alignés donne suffisamment de mesures
pour ellmlner:,: l ':effœ t
~14,!:'hasard.
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,
1
1
id!
~es ob~efv,tio~~ sont effectuées pour toutes les parcelles
pâturées, ~ i~ ~ê+eipér~~de pendant 9 énnées consécutives: 1972-1980.
Les relevés erfe~c)iurs à !~a même date (relevés du 15/7 1972, 74, 77 et
1980) sont: rete~u~ pour ~e test.
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FREQUENCES SPECIFIQUES
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Parcelle
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F
F
F
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T
T
T
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Année
1972
1974
1977
1980
1972
1974 1977
1980
1980
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N~d'~
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1
2
3
4
5
6
7
8
9
rele:vé
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CATEGORIES VEGETALES
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l'Narâ::
69
67
72
92
55
69
81
90
12
1

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.
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Graminées à 'f~ui+IFs: l?r$~s
160
126
126
158
147
122
83
159
84
.
1
j

1
l'!l
Espèces ligne~se~
12
2
2
1
4
2
3
1
20
1
1
:.[:1
1
Graminées àfkuiil~~ fin~~
51
79
103
116
97
101 100
99
56
! :
!
i

:
'l,:
Di verses fourr.agè r ies;l '
:;1
141
141
148
158
145
161 154
175
91
Î
' i
i
:':
Ji:i
1_,:
;1
'f
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l'"
Diverses PEfu ,ioufrlag;~resi
79
86
114
98
102
103 138
118
38
51
TI
45
65
68
64
54
98
43
Autres* eS;ècie,s i ! !
'
iii
,
,
i
, .
,
1
1 .
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* Ce sont i~~resp~c~s dont le volume spécifique VS est toujours inférieur
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à 0,9%.
! l '
,
' :
1
. ;
,
l
, i
i ,
,
1.Par~i les :6~ver~e~ espèces,on a les saisonnleres d:été (= diverses four-
rageres
t Icie
sont:: Pot..e.n;tU1.a ~, Po4Jgonum bV1.to~:ta, rlk.um ~'L­
~ etl~nt9do~~) et les diverses peu fourragères (Ca~~
rn'NJn~L.PP~'':;, JlI.zu,ea ~~~~~Aj-~ 0t Î'~P; ..~ oox.oÂLf.pJ.
~ :r-'(.P~
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l
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~"
1
1 :
.
~
• 1 •
1
i
i
1
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* Comparalson~des Ireleves pris 2 a 2
L1 ~~blb Id~ X2 ~onne pour 6 degrés de liberté
"
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X~ =i12:,59 'au seuil de 5%.
,
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XF =~le,~l :au ~euil de 1%.
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1
'
stX:~ca~c~ié e:~t supérieur au X 2 théorique, alors les 2 relevés
comparés 9,Pl}~ li Si~]i ffcati~ivement différents ; il Y a donc une di fférence
signi ficat,~ve if:( aiu sJuil, :ç,hoisi) entre leur composition floristique.
"
"',,,'
l ,
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L~:~~b~e uici-J~rès indique les valeurs de X 2 calculées pour les
di fférentes cbmb'i~i:üsons! 'des 9 relevés pris 2 à 2.
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109
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TARLU,U N° 19
stati~tique entre 2 relcv6s
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test de
Différence statls~~que engre 2 relevés
X 2
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- sur la parcelleF:or;t~ ,ch~r;ge (F)!
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ii l :
il existe une di fffrence :,f.igni fi,cative de composition floristique au seuil
de 1% e?tr:,l~s retevés qi~ 19:2 '~t.197~ - 1972 et 1977 - 1972 et 1980 .
Cette dlfference nrest pl~s slgnlflcatlve pour les relevés de 1974 et1977-
1974 et 1980.. '
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Ces irésul tatsi con:Nrment la régression des espèces fourragères
observées sur' ,le d~akramM!~
!
pendant les premières années de pâture
; mais
la remonté~ des ~a~e~rs 4~ VS consécutives à la baisse, n'est pas statis-
tiquement démont~é~ par ~~s fréquences spécifiques utilisées par le test.
1
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sur la parge~le Fa~b~e:c~trge (T)
les relevés de 197~ et!1974 ne sont pas statistiquement différents; ce
qui implique q~e:lb ~â~U~~ 2 été mieux supportée par la végétation. De
1972 à 1977 p~isid~ :1977ii,~ 1980, il Y a une différence statistique entre
les relevés au seulil' de' 1%, ce qui prouve bien une évolution comme le
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le dïagramm,e âes!! V. S.
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L' inte;prfit!atiiond~ l'évolution du couvert végétal demande une
certaine pr;ud,encf.j p:0ur ~',e faire, les deux approches (diagrammes et test
de X2 ) étaien'f' n~cles:sair~ls voire indispensables. En effet, pour les
relevés' de: 1,972,' ~udique':'1' on retrouve le même cortège floristique sur
toutes les ipai;ce~lles:, le~r composition botanique était signi ficati vement
différente:do~me'Ve .mont~e le résultat du test ci-dessus (F 1972 f T 1972).
Cette di ff~~e;~ce d;ersiste en 1980, et le test ne permet pas de voir le
sens d' une qu'~lconque évolution, qui est en définitive donnée par le dia-
,
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1 1
CONCLUSION
GENERALE
i:i
:·1
,
,
i,
, .
,..
i' ,
Il,
Le Massi il Centra'l correspond à une région écologique di te
"à vocaltion" past~rial!e'" ,pblLr la ~aison essentielle que les condi tions
climatiques a~ deslsus d'e :(:1000 m d'altitude sont rigoureuses et ren-
dent aléatoir~ to~te auttr activité agricole. Cependant l'élevage ne
s' y exerce pas sanis !aléas': : l ' exploi tation traditionnelle, quand elle
a été mal tondui tel (;exp'o.t~ations des excrétats sur les terres à
céréales) , : a eng~n;dr:é le,~!l faciès a~jourd'hui "dégradés" des parcours
dt:: montagne
; .no~l~ en. av.o;hs analyse une composante.
"
: '
" 1 111\\
"
, i :' :j::r
.
Le pâturàlge: étudié est constitué d'une seule strate herbacée,
floristiqu~meht ~~s~z ~V#~e (20 à 30 espèces) par rapport â certaines
prairies décr:i.tes [par philiDAGET et J. POISSONNET dans le Cantal. Cepen-
dant,
parmi ,~e 16~ d~esp~Fes offertes aux animaux, quelques unes
seulement son;t; cbrisdmmée~:! par le bétail ; le reste meurt et va alimen-
ter la chaîne;des.!détri t~i"0res .
"l,
:
! . 1 j',i
:
;'
i i
f,.
Jiit
Da~s :cerle!étud~! hous ~~ons ~enté de déterminer la product~on
nette et la dynarn~que de;1a matlere vlvante et morte pendant la duree
d'une saisonacti'-ie Ide' la végétation (du 20/5 au 21/10/80). Le pâturage
a été straÙf)~é~~l~n le ikhargement en ovins en
-
parcelle\\ iJ~te"1hdrge '~r) avec 10 brebis/ha
parcelle ;.~aible Icharge (T) avec
5 brebis/ha.
:
i:
!
:
'1
1·:'1
i
Le'r,échauffement printanier provoque un réveil brutal de la
végétation,ldJns~duiif~'la fonte des neiges. La croissance végétale se
po~rsuit jiJs6ul~à' L~ m'axim um de biomasse verte au 26 août: 3 89 t/ha s-ur F et 4 09
'
1
J I '
t

,
t/ha sur T .,' Dura0t i ce~te ,phase dp développement végéta ti f et de la reproduc-
tion de la,pl~par~ dés espèces végétales, le dessèchement est quasi
inexistant; Am a [au c,Ontraire une chute importante des chaumes de l'an-
née précéde8t~da0sIle compartiment litière au sol: 1,21 t/ha sur F
et 3,78 tira ;~ur' '~. [En même temps que l' abscission de la matière orga-
nique mor~~ s~r p~e~, un~ importante activité de dégradation se produit
au niveau du;$oll" là 1 l,a f.aveur de l'élévation de la température et de
l'humidité: ~~~.. ~~.ile 'du 861 .
. : l' "
,
Aprê~il Ile 12~,'août, la croissance végétale s'atténue progressi-
vement et ra~~ p~~céà i~ mortalité caractérisée par un dessèchement
accru qui\\"e \\éoUr~u~v:ra ~:USqu 1 à l'arrivée des premières neiges autom-
~ales. ~ne;c9.#.pe:...• ' e l'l,a lv~•.gétat~on au pri~temps ~ nettoyage), supprima~t
a la fOlS }es,:I,ap,e
q,e'st,ailles a..
montalson precoce et les refus qUl
gèneraient:' la ii cr:ü~SS8'ncel:;'végéta ti ve, a permis de mettre en évidence une
certaine régu:J,.ar;i ré dansl! le développement de la végétation
: les deux
phases précé~~mmerH décr~ltes (phase de mortalité succédant à une première
phase de crof~sa;n4e
app~lraissent alors de façon plus nette sur les
, , ;
' . '
1.. , .
courbes d'evolut~~n de l~ blomasse verte.
,
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l"
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1 ~
i~, ~
Q\\Jel.J:e :qJ!e soitl! :la parcelle considérée (F ou T), nettoyée ou
non, la biomasse! m!a;ÜmaHc~1 est atteinte le 26/8. La production primaire
nette épigée:~ é,têi ~stimll'~e à 4,82 t/ha sur F cont~'e 3,05 t/ha sur T.
:1'
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1
Si on effectué' la coupe 'de nettoyage, cette production n'est plus que
de 3,6 t/ha sur iF ~t ,4, ~~ t/ha ;sur T. Le nettoyage a donc un effet
stimulant de la :prp,duct~on d' herbe sur T et la coupe tendrai t à créer
une situation d~ J,~rpâtùfage sur F, alors qu'elle ramènerait la sous-
explic$.tion corlje$pbrid~ri:t à la charge faible de T (5 brebis/ha) à un
niveau d'exploitation plHs favorable à une stimulation de ill croissance
végétale.
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10utef9i~ ~neq~arge intermédiaire de 7,5 brebis/ha (LOISEAU
et al 1978) n'a!p~s! donh~ de résultats concluants.
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Q'une ~ari~r.ë ~~nérale, le pâturage fournit aux ovins une
herbe de qu~li téfépi0c~;$ : en moyenne la teneur en azote de l' herbe
verte est ide 2,04% mati~~e sèche et 1,10% MS dans l'herbe sèche. Herbe
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verte et herbe éèthe c6rlstituent respectivement 78% et 22% du bol
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alimentaire,,~a!cbniommition moyenne a été estimée à 1,5 kg MS par
brebis et p'a~ jJuL! soiti1une consommation totale de 357 kg/ha pour la
faible char,ge (T)I, cbntr~':i 714 kg/ha pour la forte charge (F). Cette
consommation~re~t~ ~aib~~ et ne représente que 43,56% de la production
primaire nette ep~g~e su~ F et seulement 34,42% sur T. Le reste de
l'herbeno~ man~é~ bons~~tue de la litière potentielle qui va ~tre
dégradée par,le$ inicroorganismes du sol. La dégradation de la matière
organique :pehdahtll~ péf,'iode d' étude représente respectivement sur F
l
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et T 44,1% l~t 43,~2(& de ,;la matière morte totale épigée (stock de la
matière m9ite syrl p~ed ~p pri~temps + dessèchement,annue~) ',11 ~p~a~art
donc un pr;oicessus:, d' accumulatlon,
toute la productlon prlmalre eplgee
n'étant p~~ ~bsor~ée par la consommation et la décomposition, de sorte
qu'au printemps on retrouve une masse importante d'herbe sèche sur
pied. Il~sit!tr~s! 'probaJ;lle que, m~me si l'on considérait toute ill période
de l 'anné~ I(~!ai~or :de végétation + saison morte), la consommation et la
décomposi ~iioij: n' altteind~aient pas la production . Cette constatation nous
amène à l~~y~~thè~ei ~ue la Nardaie étudife serait un système prairial,
de type dé~r~tus ~u sens d'DOUM (1963). Les principales causes de cette
accumulatio:n\\ !d~' l;i tlière seraient d' une part la faible consommation liée
au refus du Nard,i d!i autre' part la courte période de réchauffement qui
limi te le~ qJ'antiltéis dégradées.
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6et~'e, ~clcumi.l1a~ion crée un pelon très épais à la surface du sol,
ce qui gène ~'a germination des espèces dont la perenni té n'est pas
assurée pi~ ~,?e illuli~iPltcation végéta ti ve comme c'est le cas du Nard.
'gesi i!rec'~eJlChesI!:pur les processus
d' humi fication
(formation
d'humus j~U~.~.I,P~iS ~. 'hU~.US stable) devraient conduire, dans un proche
avenir, àj un~;i sblut;ion ~I~sant à la réduction, voire à la suppression
de l ' accurpul~tipl1j,del,la I:imatière organique qui asphyxie les jeunes pousses
de graminéesi;fouJlraigères, ; la "dissolution" de ce pelon pourra sans doute
limiter la cJmp~~iyion ~p Nard vis-à-vis des espèces appétables. Il ne
faut cependa~t p~s ~e f~ire d'illusions quant à l'éradication rapide du
Nard: au' bout d~ 9 annêes de pression de pâture constante, cette espèce
reste de loin l~ ~~us s~lidement implantée dans le tapis végétal, à en
1
juger par;son s~~t~me r~cinaire très dense (en moyenne 2,2 kg/m2 dans les
15 premie~s ~ent~m~tres~,i soit deux fois plus que les racines des autres
espèces r,éu0~e~) f!e t ,s' ~hfonçant jusqu 1 à l mètre environ dans le sol.
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Cette masse.racin~ te s~~ccroi~ au rythme de deux émissions annuelles
de racines ~rimai~e~, 1~0ne intehse au printemps, l'autre moins intense
et intervenant à i'~utonirie, corrime l'on montré TROUGHTON 1957, GARWOOD
1
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1967 et plus récemment ~:FEIDEL ,et WEISS 1974 ci tés par PICARD 1976.
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L~' pauvr~tére~'ktive des sols ainsi que la faible consommation
(gaspillage ~elai P~odu~~ion primaire) rendent le pâturage peu apte à
une évolution rapide., cé:tte relati ve inertie proviendrait de la sélec-
tion qui ~ng~n~rei u~ suf~âturage des bonnes fourrag~res, de sorte que
les animaux ~ont beG ap~~s à améliorer rapidement la composition bota-
nique des :zoneslh~rbeus~~ (NEWBOULD 1976 ; CAPUTA et CHARLES 1978).
L' affaiblisseme~lti?~ :ce~;ii esp~ces fourrag~res est toutefois moins impor-
tante qu 'on 'pour+ri tle'I:craindre. car
elles sont plus tolérantes à la
coup: et. ~on~ sù'ru~é~s:I;9ar l' ~c~é1é~a~ion d~ recycla~e de l'azote
consecutlv~ a une: plus. gwande lntenslte de pature et a une plus grande
quantité de'bêj~c~ibn~ ~himales (NEWBOULD 1974, WILKINSON et LOWREY
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De . ~972' ~ 9sô!ili on peut parler d'un arrêt de la dégradation de
la compositi~'n ~o~ani~u~:imais non d' une amélioration ni même d'un main-
tien de la pb~p~s~t~~n ~~itiale. Cependant, la diminution des masses
d'herbe et ~J litd~~eidQ~ à la consommation (quelque faible soit-elle)
crée une ~ens1:an~el dl' évol~tion de l' écosyst~me du type détri tus vers un
type plusp:rairia~ avec Itransit et dégradation accélérés de la mati~re
organique 'IP:a~ l' ahi~al (iféc~s).
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!
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1
,
1
1>
;
!

1
, 1
FASCICULE
surlia régulation de la
i
1
Production
fourragère des
i
1
1
Parc,ours
du
Massif
Central
! 1

ESSAI. DE !I;:EGULATION DE LA l"1;:ODUCTION FOUI\\\\~i\\CmE :
,
Ajustcme!~t du potent icI de prnduct i on ('1' funct i Oll
1
des cond i:t jOlis pédoc 1i mat i qucs
1~ITRODUCT ION
"La maîtr)ise de l'exploitation de l'herbe 8U pâturage doit aboutir
à mettre cllaque jJui à la! disposition de chaque animal, une quantité d'her-
he relativement c~nstante: et de qualité suffisante" (G.LEMAIRE et J .SALETTE
1981) .
; "
1
1
Le but v~sé dans cette expérience est d'atteindre au mieux cet
objectif
si l'aJlimentation du bétail au pâturage n'c~ü pas limLtéE:; dans
la période printarii~re et au tout début de l'été,
(période de la croissance
végétative et de ~a ,fruc;tification), elle le devient très vite au cours de
l'été. A cette épc{qye,
l"hcrbe atteint un stade
trè~·; ;C1VéJrlcé, se durcit et
baùjse considérab.'Cemcnt en qual.i té
(baisse de la
teneur en N notcill1men t) .
Pour la plupart d~s ,pâtu~ages d'Auvergne, situés en moyenne fllonb-'!3ne (jus-
qu'à 1000 m d'alt~tude), la courbe d'évolution de la production (l'herbe en
fonction dutemps ~résente une allure caractéristique, bimodaJe (voir fig.l)
avec un "creux" d~ produ~tion pendant la période estivéde (mi juillet-
mi aoat).
C~ creu~, ;qui correspond à une faible production végétale (crise
du tallage)
e~t sJrtout lié au déficit hydrique périudique du sol. (F.X.de
MONTARD 1981, M.G~LLET 1981 etc ... ). Pour l'éleveur local, ce ralentisse-
ment ùe la cro'issance de l'herbe se
tradui t par un lIIanque à gagner au ni-
veau de l'alimentation animale.
!
1
Notre dé~arche consiste â modifier le rythme naturel de la vege-
tation par iaconjugaison de coupes et fumures minérales,
de
façon à
retarder son cycld, afin de maintenir une herbe suFfisante et de bonne
i
1
qualité tout ~u l~ng de la saison active, notamment dans la période esti-
vale de déficit h~d~ique du sol.
Produc bon de'
rMatière; Sèche
l
,

1
1
!
Il
fii;,!l...':.1~i
,
,
,
1
J
)
A
5
o
l,
l'·i.gure 1'-, Pro(il s(;hématique de j'évoJul:iull l;ai'~On[lièrc cie
1
la hroduction végétale des pâturages d'Auvergne
jus~~là 1000 m.d'altitude.

1 -
SITES
1
,
Ce t te ét~de' s'est déroulée paral.Lèlernen l: dan::; trO:Ls si te::; d:i ['[é-
rents, correspond~nt à des conditions stationnelles distinctes, de Mai à
1
Octobre 1980. L'e'nS,emble de ces sites forment un gradient altitud,inal
assez ~eprésentat~f des différents faciès de pâtu~age que l'on rencontre
dans la région.
I~s se caractérisent par ailleurs par la commune pauvreté
relative de leur 60~, en rapport avec un passé agricole défavorable aux
~
/
l '
zones paturees.
a - r~ar.do!
i
Il s'agi~d'urii~âturage d'ovins situé à 700 mètres d'altitude.
1
l
'
\\
""
...
C'est une zone reilati vement peu arrosee en ete. Le sol, de pro fondeur
très variable
(3d-80 cm)" dépendant surtout de la
topographie, s'est
développé sur un ~assirgranitique. C'est un sol acide (pH = 5,~) de
rapport C/N égal là :11, ~:t qui entre tient une pelouse médiocre caractéri-
,
"
"
sée par une gran~e richesse spécifique (voir tableau 1).
1
b - Redon
i
1
Cette l~cali té se situe égalemc.:n t ::;ur un Illèl:3:,:j C grani tLquC, à
900 m d'al ti tude.! La pluviométrie y est abondan te
; le si te reçoi t
en
moyenne 960 mm d~ dluie par an. Le sol est acide (pH = 4,6) ct pauvre.
Son rapport C/N e1st de 14. Sur ce sol se développe une pelouse de quali té
fourragère !médioc:re (voir tableau 2), utilisée en pâturage d' ovi.ns.
c -
Banne d'Ordanchc
Cette s~ation est située en zone volcanique, à 1350 JI] d'altitude.
La formatiQn végétaie retenue pour l'étude est une pelouse à Agrostide et
Fétuque ro~ge, pgturée par des bovins. La pluviométrie est élevée: en
moyenne 1200 mm de 'pl uie par an.
Il es t plutôt rare qu'un déf ici t :lydrique
y apparaisse,; l~ déficience de production estivale serait plutôt de fait
de facteurs {nte~nes commandant la sénescence des talles qui ont alors
achevé leur cycld biologique.
i
i
Ce site Ise caractérise surtout par la courte période d'activité
de la vég~tationJ liée à un enneigement prolongé.
l
'
1
1
1
i

TABLEAU 1 - CLASSI FICA110N BOTAN lOUE - FLOI~E DE I~ANDOL
Graminées très bonbe fou~ragêre
l-ü-Lwm PC~(>J1I1P,
,
Graminées bonnes fourragères
Poo plf'at~li<),u:J.
1
,
JJaooJ1_~ 9'wmp_ro,ta
PhJ!I'j~m 41];
,
Alf'lf'hc~nwlj,~"If'Um 0fxt-tW/l
1
Graminées moyennesl
'JIf'-UY'Â-wn t,·wv~n,6
Jq/.).,tu_ca n.WIf'G_
AgIf'OM-~ tJ?.J:lI.Ao1A .
JJotai/s wna-tU/i
Ave/la nlrY'tQfl/,),Q
;"
1!3~·om,l-6. fme-fJ./S
, - ; -
1
)]VCJ1a pUb~
Graminées médiocre~ 1
J::od_Q.If';'Jl. clf'Wda
S~~uu:iA..a d(~cu.mbcn.ù
JQ~(.ca o0vIa
Jc&Cuca 9'tauca
An,th.o'«1J'Ltum od-ü lf'Q;tum
rB~·.u..a_ medéa
!
.1
CLjll0-6001.-&:) G··;jsloJ:u-6
i
!
Légumineuses bonnes fourragères
iIl~ 41.
'JIf'-èt'ot-éum 1f'Q{Jk'..rv.;
1
Légumineuses moyennes
J:.o~ co ô·;l-i.-cul.aALi-6.
'J~'Gf-o.f).JAJYI ochô·o.f_cu_cum
'J1f'-è?!-oE-u.H1l club-éum
Jl1A:hylf'U/J P~yz-l:(m ..y.;,_
'J1f'-è~-o'LLurr/ .Ln.camaÂLU'rI
lJl:"OW hi_lf'-6uAa

i
Légumineuses non f6urragères
ç<2n1A,t0lf+- ~ttaLé~
!
Di verses fourragèrès,
/L'- ' 0 0 _
L ~ '0.0 -t 0'
,'ICIlÂ.A.--1.k'.O
"M..A..A.-Q '" -0 -L1.-UrYl
P-fnrvtago 1.nnco.-ata-ta
1
i
i
'JOlf'OX.aC1ff11i 41.
.' ,
~:J.Olf'pa' 41· i
.
i .
.'
l
l
Diverses non fourragères i
Clf'hyng,{.J.l.mi CQm(J.<2-0.-f;..3'e
COIf'Q.'G calf'lJopnLj,f..lJ.!Q.
Cupholf'bu.1-i CiJPO-If'*~Q,6.
'JrtL.lfYU4 -6eIf'PIJ,Uum
Çwt-éum rrDf.1LlfjD
.
Po-tQ.nLi..,Uo VQ.lf'IlQ
Alf'm<2lf'w p1a)l_-t..ac~a
.1u:::u,w carrlf=./.'Ptô·;j~
jk,j'~wn;thCf'u'm I1Wmu1.alf'-Ulfll
l(;oU/Yw/.). 0t Cèc/n·n/.).
Ç/at;.JAfIl 0.-ètvC0tlf'Q.:
CU/.).CJ..(A~a -6p.
:Jh.r;vs,Lum <Jp.
: ,;

TABLEAU 2 - CLAS~lrIChTION BOTANIQUE - FLORE DE REDON
Graminée très bonlne fourragère
(ls
5)
loWAm PfU'.el1J1Q, '
i
.
Graminées bonnes /fourragères (2 ~ Is ~LI)
i
' ,
"
Poa P-O'atRJ1~ (4)
JQ~ 'D'U.bIJ'Q (2)
j%~tPnuAA. (3)
_-1v01a plJ'a-tcI1~~ (2)
,
1
.NotCU/'.;. ,Wl1.atu6.~~)
JJvcJla pLiDe/.lC.Qr!ù (2)
:
!
!:'i!
Graminées peu foJrragèreb
(18
1 )
l
"
AnthoJ(nrl..thum ddblJ'atum
:J,~ca -tct1LiJL{-otw
D '
: J .
;;, i
v..J IJ'-t.Za rrlBU-t.il-,
: "
Jçy.'Vtuca OV-Lna
1Janthon11. ~l2J1,Ô.
J<o('~tQ1J'W clJ'·i.AA:ata
"'_ . "_,-_1
1
1
. . J ) ' ":
dxv:v:J if.)J~ 'b--&::..xuo-6a
1:"hJ!.J2LIFfI bOQhnIQX',c
!
i. ~
1
:
Graminées sans valeur (~B = 0)
.
: !
:: i
na~ -6,tt:wt.CL'
1
,
1
Autres (0 ~ J;s ~i3)i
i ,
~fp.d ~Q.fot-U.u-n (2)
Pf'.anwgo .fmlCt20-f!.ata (3)
Campnnuia 'J"otoridL.[-oLt.-a
Po-4JgaJ'a vufJ]alJ"us
C~ ;vuf..galJ'~ .
PO.1pfUtLUn lié' "'na
c~.ea" bUIJ'-6a pao;{-DIJ'~
PO{ct1-.t-i~teû v<'nlû
CalJ'e-K- calJ'yo~U(>.-a
f<W'f'PX acx?"to-6a
ç+~~~urn v~fitum
St.r;:d_,falJ',La gbumiJl(~
C-l,-1J'OUlIYl i~
.'JabY1X.aCUm 0 t-f-LcU1atQ ( 3 )
Ç,riV)-um !vQ.~owri
.'J=..daJ.<:'a mui-ecauluù
' :

i
~ joylVQMIJ'Q_
.'Jhym.v.:,. ~.lJ'py.Uw-n
.NœfficUlm .p,L,e00l2tta
.'Jrf'-ei'-o.t-Lum pr;'r.vtÇ>J1~
Ç01--V:1ta :p,LeO-6a
.'JIJ'-ef-o~_-Lum IJ'epenù
~i~~
\\/Q.b"On-Cca <:.pQ~
Jlt:zuf.-a ~1p~IJ'-0~
V-ecW Crf'Qcca
l;rtlo~4" ,
,
1
1
,',
1
,
1
l,
1
!' ,
1
, ,
i
!,
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5
H.BLEf\\lJ .~ - CLASSIFICATION BOTANIQUE - FLOI~E 1\\ LA BAN~IE I)'ORDANCHE
i
Graminées bonnes fburragères
1
i
Poa- ~'1..;
, J0M:u.ca' o~.{.Jla
~~f~JaWôa
An.tho'<J:1ntV-m' od.o~n
,
'
1
Graminées moyenne si
'J '. /-.. __ ,IL:
v0'~, Ô'UV/f'Q.
/Lr'é'o-6-t~ ~
/"'.:}-
' 1i
Graminées sans valbu~
;
na-~ -6-t'w---1..-cla
i I i i 1;
. ! :
':;1
Diverses fourragères
;. i
i
1
Po~e.l.J;<. C'!-ri'cc.AJi
m(-!WTl
athairoJ1LL~m
(.Jo.(yg.oru..Jmj b-G6bJ ri'ta
j}-.JJnt.od.Qnl pYri'Q~
.r
j "
'
Diverses non fourrageres
l
'
Ca~'x: cari'yophyUw.
Jlduf.a ~ri'~
ÇJciti..Wfl 'Jq:flÂA.L?-
j
Autres espèc1es
1
!
Pof~Jgwf..a 0utgari'~
l /e.ô~()nL.ca 0 fi'-·iJ:-iIlQ,[,iA
l
,
J1nefOOrtJ2 ~nori'O-6a.
Ç}cn-ihta p·G(.y)û
dOhL.o.Yle. ~ntano.
1k.atûthuo. /jp.
motM/.\\C>./.:J
Guphll'Ci/:M-a
1
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S0f-énwn ~,r;-bnaeum
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1
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6
1
Il - PI(OTOCOLE EXI(mli>1EI~TI\\L
\\
L' l·.'xpérl In~ll ta ti~n Sl~ présen I 8 :;()UI,; IO]"IIIl:: cl ''':j:.',:.j i:~ l::n p,;·I. i 1.,.,,;
J
parcelles,
à J 'éc)'le118 des essais de
type. "rc:chl::rchc:" cl,; réC'érr:lll:e:s" ou
"colleC1tion~'.
:
i
Dans chadue s:i. te,
une surfacé rcla ti Velll(~11 L; Iloillogènc cil: 1::;111 x f.)ln
a été délimitée et 1I1ise en défens par une clôturé"
grj. .LJ~1gée. Cc pÉTirnèL:r'(~
d'essai a reçu un~ (umure de fond N P K dès la
fonte des neiges (21 f&-
vr.i cr à Ranclol et iRedon
; 29 mai
à la Banne cl' Ordanclle 1. Cc t te
C\\I III LJrL' cIL:
fond,
constituée, cie '50 pr,b,-:; + 50 K)Of llO N, (,~;t c1c::;tinéc à éC:'lrt"r'
1
~
~
~
toute i.nsufrisanc~ qe la inuLriLion lIIi.néraJ.,.', de lTIèlrlièr(~ iJ lIIieux Cl.'r'rlC:]'
les différences éJentuelies entre les divers
Lraitclllcnts
(voir
rig.n 0 2)
l
'
,.
1
Figure n02- Dispo~jtif e~périmental des 7 traitements consti tul..ifs cie
,
.
.l' eSSél i
-
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1
1
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1
1
1
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1
1
!
1
i
,
Sm
1
2
3
L1
5
li
7
,
~
1
,
<Ol(_l, 4m --. :
..
~-----~--;----.,--------- 10 m
- - - - - - - - - - - - - -
Placette l
'l'rai tement "Témoin absoJ u"
; pas de COIJI-W,
pas de
fUlllure,
exce~tée la fumure de fond.
Placet te 2'
Œraitement "Témoin + N"
; pas de coupeiniti.élle,
mais l"cçoi.t
un~ tu~ure azotée (40 N) le 27/5 à Redon et Randol le 1/6 à
, .
1
1
~a 'B~n~e d"Ordanche
"
l ,
"
Placette 3
'l'rai ~einent"lere coupe rase ,. N"
coupe rase
(0 cm)
.le 27/5
à Rebori et ~Randol, le 1/6 à la Banne d'Orclanche, + rumure
~zotée (40:N).
!
1
1
Placette 11
'j'rai tement '"2ème coupe rase + N"
j
coupe rase
(0 cm)
le 10/6
à Redo\\1 et !Randol,
le 15/7 à la Banne cJ'Orclanche,
+
rurnure
azot~ei (40 iN).
Placet te 5
'l'rai tement ;i'coupe à 5 cm + N"
; on coupe l'herbe de
Caçon à
1
: .
maintenir une hauteur de S CIII + fumure azotée
(L10 N) ;Je 10/6
à F1e~o;l et iRandol, le 1"\\/7 ;.] la BanlH: d'Ord;,inchi;.
Placette 6
'l'rai ~e~lent :,'!coupe à 5 cm +0" ; tr3i l.:rôlllcn l: iclel] tique au précé-
denti:s~uf ciue la placette ne reçoit pas de rl~rt:i.li::;atiorl
azotée! sui tq à la coupe.
Placette 7
Trai telnent i ,"coupe al ternée+N"
; cOUpe:: l""II,;e de J 'herbe,
par
,
l'
j
i .

bandes: alt~rnées parallèles à la largeur cie la placette + Cu-
l ,
'
mureiafèoté~; 10/6 à Redon et Randol,15/7 à la Banne d'Ordanche.
l"
:
1
1
iL
'

7
Les di li'ércn tes coupes reprÉ~'_;lèlil.,,;nt 18 ~il/luL'II~i Olt cl' une jJ;~ turc
plus ou moins lég~re ; la' f'::rtiJisation azotée consécutive il la coupe a
pour effet de stimuler la croissance de 1 'herbe.
Les diCférentcs dates
d'irnplantéltlon des tréli tements sont judicicouscrnenL choi:3ies p;.Jr rél'(;l'CnCl'
à dc~; travaux antérieurs sur Je' cycle de/a végél:ç, I:iun aux di lTél'('nl:c,,;
al ti tudes.
Une
fois
l~s essais rnis en place (début de Ja salson active de
la végétation),
dés récol tCé; ::wccet;si.ves ,30nt c fl'cc L,uécf" dans!~l péri oele
de déficit hydriqJe :du soJ à Randol et Redon
(mi-juillet -
mi août),
et
de sénescence accrjue des, italles [lori fôre::; à la U~'ir1ne d 'Ol'danchc (rrli -août-
mi-septembre).
Les prélèvements se fan t
pètr bande,~ cl,> ll) cm x '~ rn,
1iCt
largeur de la
tondeuse délr in i:_,~;an t: la LéiI'gcur de cuupc.
i
1
A chaque !récolte:,
deux répét:i ti ons par
trili l:ement nOU,3 ont paru
nécessaires pour amortir d'éventuels effets de microrelief du sul.
1
figure 3 -
Mode de ~rélêvement
Place ttes - - - . 1
2
3
h 7 T u - r - - - , - - - - , - - - - - r - - - - - - - , , - - - - - - - , - - - - - -
borduresL
U:::i~---'---'------'------"-------'-
-
-
-
-
-
l'I(
l et 11
les'2 répétitions
1
,
L'herbe ~insi prélevée est séchée à l'étuve à sooe jusqu'à sta-
bllisation du poids .afin de déterminer la matiêre sêche totale épigée.
Puis les échantil~ons sont broyés pour la détermination de leur teneur en
azote total par Id méthode Kjeldahl.
,
1
1
1
.
III - RESULTATS E] DISCUSSIONS
i
" i
.,
A -
Analyse flo~i~tigu&
l
Voi.r tahleau'x Il
i !ii
B -- Ev(,lutio:l qubn~itatlv:' des masses d'herbe Jisp(Hlibles d,ms Id période
est i va 1c
1:
:

]. Rùnd'.• 1
TABLEP.U 4 - BioiTIa::;se t(;l~dle èpi~léc cn ~I/fll:~
1
i
1
1
!
i
1
1
1
Traitements
i
JO/6
15/7
1/8
1/1/8
2/9
J.(S / ~J
1
1--
!
'L'émoi.n absolu
(0 ~)
,
:356
2'76
255
;'011
181
:~~~? :3
,
1
1
1
Témoin -1
40 N
i
i
392
3211
J14
3/1/
3113
J:?9
i
1
1
lèl'e coupe rase +'40 N
124
123
167
!)8
,- ':>
:::>,_.
96
1
1

i
2ème
20
40
119
'7,'"2
58
()()
coupe rase -Ii 40 N
j
1
1
i
Coupe à 5 cm +40 N
213
142
177
108
80
l Sb
1
:
Coupe à 5 cm +0 N!
-
-
]5:2
89
80
1 SJ6
1
1-;-
i
Coupe alternée + 40 N
10L
102
L~) ~J
'73
]113
120
,1
1
1
2. Redon
T/\\BLEAU 5 - Bi(~masse totale épigée en 91m2
r-
i
1
1
1
Traitements
i
30/6
l~n
1/8
14/8
2/9
16/9
1
i
1
Témoin absolu
(O;N)
386
400
470
297
263
310
!
,
"
1
1
Témoin + 40 N:
j
496
Ir10
,1)7]
1156
5H3
3211
1
1
,:
1
1ère coupe rase,
,
:1
: ~46
1
N
171
187
321
155
126
216
1
!
1
-1j~o
;
2ème coupe rase
N
'/2
65
112
1211
84
132
i
1
1
1
i
Coupe à 5 cm + 47 N
i
229
180
290
249
145
248
i
1
1
Coupe à 5 cm +,0: N
"
,
231
160
226
264
132
208
1
,
Coupe al tern'ée +:,40 N
230
208
]'52
Illl1
204
;:! [);:)
l,
1
i
!

1
?. Ratli1c d' Or'dcHlcll(~
TAB LEAU 6 - Bi l?maSSe tota 1e (:'~p i ~é(' L'II ~J/'m2
i
1
,
1
:
Traitements
i;
1
1
1/8
]ll/E3
2/9
1b/9
30/9
élI/JO
1
1
Témoin absolu
(0 N)
174
~)73
2L13
422
39~:l
379
1
1
1
,
1
,
!
Témoin + 40 N
i
,
281
1150
~)3B
4~Je
470
:l[)J
1
i
i
'- .. . _ - - -1--........-
:
] ère coupe rase + 40 N
137
17?
?Llij
:::!62
3 'FI
,
»:_·~/1
t
1
2ème coupe rase t ~O N
43
73
3L1]
262
256
259
;
1
Coupe à 5 cm + Ll0 N
192
]65
278
347
]/~;2
',;:=;2
1
,
1
i
Coupe à 5 cm +0 I}I
173
109
101
111
Jl2
164
1
! ! i
- '
1
Coupe alternée '+iLlÇl N
200
216
373
408
386
384
1
i
c) Ev,)iution qual'itative des masses J'herbe dispullibles ddliS Id pér'iode
est i va 1el
1
1. f~ando 1 - . I~edoll!!
;
1
RANDOL.
11E DON
Traitements
1/8 1 1L1/8
1/8
114/8
16/9
0,98
l,10
l ,:Q
0,93
1,26
1,65
1,49
1,52
1,65
1,44
Ni
l,55
1,82
1,77
l,55
1,89
!' '
i
Ni
2,15
1,83
2,17
1,87
2,02
l'
,
1,90
l,90
2,01
1,89
1 ,94
"
1
i: 1
1,41
1,16
l,52
1,24
l,51
l,59
1,35
1,91
1,8]
1,81
;:!;
i !
!j;
l,Iil'
l'
ii
i ;

10
')
Bail! le cl 1 Or·ddllchi.' 1
TABLEAU 8 - Tel\\CUI' en azote de, 11 hedw ('n %de mat i èr'c sèche'
1
l
1
Traitement::;
i
1/8
14/8
2/9
Lo/9
21/l0
1
,
1
1
,
!
Témoin absolu (0 N) ;
2,10
,
1,96
1,<Je)
l,69
L, !:"ï
!
,
Témoin
1
+ 110 N
1
!
2,89
2,11'7
1,77
1 ,80
1 , ~) ..;
1
;
~o
,
1ère coupe ra:~e +
N'
3,22
2,90
;;>, ,13
2.30
1,00
i
2ème coupe rase + 110 N
3,38
3, 'SO
2,111
:2,51
2,0')
1
Coupe à 5 cm + 40 N
2,82
2 ,~JL)
2,43
2,09
1 ,89
1
!
Coupe à 5 cm +0 N
,
2,10
2,/18
2,07
2,04
1,83
1
Coupe alternée +,4,0 N
2,83
2 ,~n
2,30
2,00
L ,68
D - DISCUSSION
De cette ~xpérimentation, il ressort que la majorité de la pro-
duction végétale a~rive au printemps,
tout au moins à Randol et à Redon
(700 et 900 m d'altitude).
!
,
1
A 1350 m d'altitude
(L38nne d'Ordal\\che), la péri.ode de proc.luc:tion
maximale est pl us tardive en raison de ]' ennei geroc:n t prolongé en mon l:êlgne ;
elle est atteinte ~ la fin du mois d'aoGt. A partir de cette date, c'c~t
le d~ssèchemen~ ac~ru de la végétation, accompagné d'une baisse des teneurs
en azote. Ce dessè~hement semble être commandé par des facteurs internes
des plantes, qui oni achevé leur cycle biologique et sont alors s~Jlescentes.
Le vieillissem~nt des talles florifères constitue un véritable frein de
la croissan~e végé~ale (les jeunes talles étant à l'ombre des vieux chau-
mes), agissantilàa,nJ ie mêhe sens que le déficit hydrique du sol aux pLus
basses altitud~s (~ ~edo~ ~t Randol).
"
! '
! '
I l :
i,
La coupe dé8ale Ile développement des jeunes talles, qui survient
, 1
,
alors
dans la période de s~cheresse oG normalement il y a crise du tallage.
, 1
,
Toutefois ce déve19P~eme~t est ralenti par le déficit hydrique du sol, ce
qui permet un alro~g~men~ de la phase végétative des différentes especes,
1
i
"
offrant ainsi à l'an~mal une herbe jeune, plus palatable et plus riche en
azote.
1
, i
Cependant il~ coup'e à elle seule IIC :~urr.iri,i.l, [lil:;:'J 1I1i:linLc:rlir' UII'.:
bonne qualité delihqrbe,', ce Ile -c i nécess.i te un a ppor t d' dZO te ./'al' él i.Hc.:Ul':-;
i
:
j
J
l '

les trai tements,. "cciupe rase" .Lai ssen t apparaître l ' exi.s I:ence cl 'un seu il
de défoli,jtLon 3u-def.,sous, uuqw::.1.: le nêcourt à
l..~ f'erl-i l. i.:.~;II-.iun dzul:é:c:
devient inefficace.; Quand, bien même la faible repousse après une coupe
rase offre une hero,e de bien meilleure qualité (teneur en N maximale =
3,5 % MS),
le rappdl'~ qualité
jouerait en défaveur de ce
traitement., et
i
1
quantité
cela d'autant que ~a coupe a été tardive.
1
1
Le
traitemer:t "coupe à 5 cm + LlO N" sembl'ê le plus concluélnt,
légèrement avantag~u~ par rapport à la coupe alternée. Ceci se tradui-
rait dans la prati~ue par une p§ture légère dans la période de mise en
place de ce
traitl~ITient , s~ivie d'une ferli1isati.on à Caible dose d'azote.
i
La coupe ~ 5 cm d~ la végétation autour du 10 juin suivie de la
fertilisation azot~e sembl~ constituer, avec le "fr'ein clirnati.que ou gé-
nétique" de la cro~ssance, un couplage efficace de forces opposées, de
sorte que l'on disdose d'une herbe en quantité et en qualité suffisante
pour l'alimentati~~ ~nimal~ dans l'épisode estival de crise (s§cheresse
du sol ou sénescehJe accr~e des talles). Dans ce système de "forces anta-
gonistes",
l 'azote ~a :pour, effet essentiel d'accélél'l:r la croissance de
l ' herbe
;
toutefoi.s cet te action de l'azote est largement dépendan te des
condi tions climat,idues
: "pour une même fumure azotée,
on peut obtenir
des vi tesses de crqissance fort di fférentes sur la mêlile prairie d' une an-
née à l'autre"
(G·.J.lEfI'1AIRE'et J.SALETTE 1981).
I l conviendrait ".lors de
,
1
définir une fourchette dans laquelle se situeront les
traitements souhai-
1

tab1es.
1
CONCLUSION
La gestion du pâturage est un domaine
très Vé.l:~te ; c'est lin vieux
problème à l~ résoiution duquel se sont consacrés de nombreux chercheurs.
Les résultat~ ~btenus ne sont pas toujours très concluants. De plus, il
convient de ie~ adapter en fonction de ln localité, du type de pelouse ou
de l'animal p§tura0t.;
par ailleurs les résultats obtenus sur une même
prairie sont s~scer:hibles de variations interannuellcs selon les condi-
tions climatiql,-les
;' les différences entre années sont eS:3entieJLcrncnl: lIIar-
quées en début' de qroissance
(GILLET et al 1980, C.
LEMAIRE et J. SALE'j"j'E
1981) .
i
Il

12
! '
Bl, BLlO GRA. 1"'1 HIE
1
GI LLET M.
HU~UET L
1
1
POSNY Ph.; le IWY A. ct BIΠ1SCH H. 1980 -
Peut-on ~oncLlLer p3ture et pleLn emploL des gramLnêes fourra-
gères? tpproche d'un vLeux problème -
Il
-
Problème d'exploL-
tatLon 'd~s ~ra~Lnêes en p3turage ratLonnê
les condLtLons d'un
système de i p3ture.
Fourrages nO 81
:3-20
i:
'
-
,
1
III - Quelques s,:!stèmes de
p3tura~plô dcu
arLêtês êtudLêes en PoLtou. Revue Fourrages nO
82
:
45-68.
,
1
1
- 1V -
Une technLque mLnL0-
t urL s ê e ?1 ê t ude! des ys t ème de p3 t ure. Re vue 1: 0 u rra 9 e S 1'1 ° 8LI :
8 7 -111.'
i
' 1
i
S
i "
GILLET M. 19 0 - Les 9ram~nêes ~~urragères - DescrLptLon, fonctLonnement, opplL-
catLons Ô la cJlture de l'herbe.
Coll.
':N~t\\-,re ~,t AgrLculture". GauthLer-VLllal's, ParLs, 306 p .
.
;
!.
,
~
GILLET M. 1981 - PhysLolo~Lè de l'herbe et p3turage.
R~vue ~o~rrages nO 85 : 7-21.
.
; l '
:,.
i
i
!'
LEMAIRE G. et SALETTE J. 1981 - Consêquences du rythme de croLssance de L'herbe
~
i
sur la c6nduLte du p3turage au prLntemps - PossLbLlLtês de prê-
vL6Lbn~.!
l
,
~e~ue F~~rroges nO 85 : 23-37.
LOISEAU P. et MERLE: G. 197671977 - Note sur les potentLalLtês pastorales et la
mLs~ en valeur des terres margLnales de Randol.
Prpgr. DjG R S T. Comm. pers.
!'I
"
"
;1 1
!I
"