REPUBLIQUE
DE
COTE
D'IVOIRE
UNIVERSITE
D'ABIDJAN
FACULTE
DE
MEDECINE
1979 -1980
+
N° 268
+
EE
Pour le Doctorat en Médecine
(DIPLOME
D'ETAT)
+
Ii=IRESENTEE
ET
SOUTENUE
PUBLIQUEMENT
LE
30
.JUIN
1980
PAR
NE
EN
1947
A
GOYA
(BLOLEGUIN)
Président
de
Thèse
Monsieur
le
Professeur
DOUCET
J.
Membres
du .Jury
Monsieur
le
Professeur
ASSALE
N'dri
monsieur
le
Professeur
DUCHASSIN M.
Monsieur
le
Professeur
BRETTES
J. P.

LIS TE
DU
PERS o,~ NEL
ENS E l C.\\,~ ,'d DF:"
L,~ F ~ CIJ L r EDE f·l ED[C l \\ E
1979
-
1980
DOYEN:
M.
YANGNI-ANGATE Antoine
PROFESSEURS
M.M.
ALLANGBA
Koffi
Chirurgie
AS5I ADOU
Jérôme
Pédiatrie
ATTIA
Yao Roger
Hépato-Gastro-Entérologie
AYE
Hyppoiite
Médecine
BERTRAND
Edmond
Clinique Médic~!e
BONDURAND
Alain
Anesthésie-Réanimation
CARRlCABURU
Pierre
Biophysi"ue
CLERC
Michel
Biochimie
CORNET
Lucien
Chirurgie
COULIBALY
Nagbélé
Pneumo-phtisiologie
DOUCET
Jean
Parasitologie
ESSDH NOMEL
Paul
Pédiatrie
ET TE
Ambroise
O.R.L.
ETTE
Marcel
Anatomie Pathologique
GUESSENND
Kouadio Georges
Médecine Sociale
KEBE
Memel
AnatŒmie Chrirgie
LE GUY ADER
Armand
Anatomie Chirurgie
LOUBIERE
Robert
Anatomie Pathologique
SANGARE
Souleymane
Ophtalmologie
SANGARET
Malik
Gynécologie-Obstétrique
VILASCO
Jacob
Odonto-Stomatologie
YANGNI-ANGATE Antoine
Chirurgie'
PROFESSEURS ASSOCIES
M.M.
CABANNES
Raymond
Hémato-Immu~olàgie,
DUCHASSIN
Marcel
Bactériologie
GIORDANO
Christian
Neurologie
HAEFFNER
C~orQes
D.R.L.
HAlERA
Max
Psychiatre
PROFESSE~R-EN
SERVIEEEXfRAQROINAIRE
M.
HEROIN
Pierre
Dermatologie

M~ITRES DE CONFERENCES ~CREGES
M.M.
AHOLI
PElul
Pédiatrie
;. 5 S:~ LE
N'dri
P8rasitologie
BE Dr\\
YüCJ Bcrn~rd
t1édec i ne
BOHOUSSOU
KnUAdic
Gynécolngie-Obstétrl: .
BRETTES
Jean-Philippe
Gynécnlcqie-ObstJtriqu~
COULIBALY
André
Chirurgie
COWPLI-SONI
Kwassi Philippe
Anatomie Chirurgie
DIARRA
Samba
GyriécGlllgie-Obstétr il::.'
DJIBO
WilliAIil
Chirur(]ie
G,.\\LLAIS
Hervé
Maladies Infectieus0s
KOUASSI
" Mannssé
Stomntologie
LONSDORFER
Jean
Physiolcgie
METRAS
Dominique
Chiru~gie Thoraciqu~ et
Cardi~-Vasculaire
001
AssamGi
Cardiologie
RAIN
Jean Didier
Immuno-hématologie
ROUX
Constant
Chirurgie Infantile
SOUBEYRAND
Jacques
Médecine Interne
Y;;O-OJ[
Christr,phe
Chirurgie-Urologie
CHEFS DE TRAVAUX
M.M.
BOUTROS-TONI
Fernand
Physiologie Explorct'
fnncticnnelle
DAGO AKRIBI
Augustin
Médecine Légale
EHOUt1AN
ArmAnc
His t C' log i e - Emb r y 01-; S ~
Cyt'Jgénétique
Mme
MORLIER
Geneviève
Hi6tologie-Embryol~gl~
Cy t-;g6n6 tique
Mme
RAIN
BernRdette
Anatomie Pathologiqü~
ASSISTANTS DE FACULTE - CHEFS DE CLINIQUE DES HOPITAUX
M.M.
ABY
Blaguet
Radio-Diagnostic
ANOOH
Joseph
Pédiatrie
BAMBA
Mema
O. R. l.
BENIE
Tha Michel
Gynécologie-ObstétriqG\\
BOUCHEZ
PAul
Médecine
BUROIN
Jacques
Cardiologie
CHAUVET
Jacques
C3rdi~logic
Mmo
CISSE
Geneviève
O. R. L.
CCt"FI
Sylvain
Anesthésie-Réanimati~r
Melle
C~ULIBALY
KharidiAta
Gynécologie-Obstét r iCi"

.~SSIST~NTS DE r4CUL TE - CHErs DE CLI~IQUE
DES HOPIT~UX
(suitLI
M.fi.
DELArOSSE
Ch<H les
Psychiatrie
DJEDJE
;' n c1 r G- ThÉ: Cl d 0 r e
R8~i,JloCJie
DJEDJE
~lQdy
Chirurgie
EKRA
Alain
Cardiologie
FADIGA
Doug.)utiki
Pneumo-Phtisiologie
FAK RY
Khéded
O.
R.
L.
GADEGBEKU
Samuel
Stomatologie
GAUDET
Djn
M6decine Interne
Mme
HOUOWU
Yveline
Pédiatrie
HOUPHOUET
Kounkeu
Gynécologie-Obstétrlou_
KADIO
Auguste
Maladies Infectieus0~
KANGA
Hiessen
Chirurgie
KANGAH
Oiékouedio
Pédiatrie
KASSANYOU
Salami
Anatomie
KEITA
Cheick
Ophtalmologie
KHOURY
Joseph
Chirurgie
KorrI Konan
Julien
Médecine Sociale
KONE
Nohou
Gynécologie-Obst6tl i, .
KOUAKOU
N'zué
Médecine Interne
KOU AME
Konon
P6diatrie
KOM1E
Ouettere
Chirurgie
KOUASSI
Jean-Claude
Chii:uDgie
LAMBIN
Yves
Chirurgie
MANLAN
Kas91
Médecine Interne
MGBAKO~
Antcny
Anatomie Chirurgie
MOBlOT
Mand6u
thirurgie
N'boRI
Raymond
Cardiologie
N'DaRI
KOrrI
Anesthésle-Réanim?ti ~
N'GUESSAN
Henri
Chirurgie
N'GUESSAN
Konan
Anatomie Chirurgie
NIAMKEY
Ezani
Médecine Interne
OOEHOURI
Kourjou
MaladiesInfectieusc~
OULAI
Soumahoro
Pédiatrie
PIQUEMAL
Michel
Neurologie
SANGARE
Ibrahima
Chirurgie
TIACHOH-KOUADIO
Georges
Gy né col 0 g i e - 0b 8 té tri .:; 'j , •
TICOlAT
Roger
Médecine Interne
"Ille
~~MITE
Adjoua
P~diotrie

ASSIST~NTS DE FACULTE - CHEFS DE CLINI0UE DES HOPITAUX (suite)
r·i • ri.
TRAORE TUnQUIN
Henri
Chirurgie
IoIAOTA
Coulibaly
Chirurqie
Mme
WELFFENS-EKRA
Christiane
Gynécologie-obstétI i;,
YAPI
Achy
Pneumo-Phtisiologi~
ASSISTANTS DE FACULTE - ASSIST~NTS DES HOPITAUX
M.n.
DUNAND
Jean
Parasitologie
KETEKOU SIE
Ferdinand
Biochimie
N'GUESSAIIl
.,
Isaïe
Biochimie
Si\\NGAR E
Amadou
f-Ialadie du Sang
SOI~BO
Mambo
IMMUNO-Hématologie
TEA
Daignekpo
Immuno-hématologi~
MAITRES-ASSISTANTS MoNo-APPARTENANTS
~lme
DOSSO
Yolande
Physiologie
r'lme
HOUVET
Danielle
Biochimie
M.
PALOMBO
Robert
Biophysique
M.
PANToUSTIER
Guy
Histologie
CHEF DE TRAVAUX MONO-APPARTENANT
Mme
8UERLE
Marie-France
Biochimie
ASSISTANTS MONO-AP~ARTENANTS
Mme
ALLE-ANDO
Louise
Biochimie
Mme
GARNIER
Eliane
Immuno-Hématologie
~'e Il e FERNEY
Laurence
Immuno-Hématologi2
M.
VALERY
Jean
Biochimie
M.
TOURE.
Kouakou
Bactériologie
CHARGES DE COURS
Mme
AGOH
Bernadette
Chimie
M.
COULIBALY KAFANA
Zoumana
Pharcologie-Toxic0~~~
M.
BOGUI
Vincent
Physique.

D E 0 ICA CES

A LA r·IU10IRE DE
r'lES GRANDS PARENTS
A ~10N PERE
A MA MERE
Pour tout ce que vous avez
fait pour nous,
mes
frères
et moi,
au prix de mille efforts.
En remerciement de toute l'affection dont
vous nous avez
entouré à chaque instant,
de
l'exemple de courage que vous
nous avez donné.
Je vous dédie ce Travail,
modeste
témoignage de mon amour
filial.
A MES FRERES ET SOEURS
Votre esprit de compréhension et d'abnégation m'ont permis
de
terminer,
en toute quiétude,
mes études médicales.
Trouvez ici l'expression de mes sentiments fraternels.
A MON COUSIN GBOHO Christophe Robert
.
Tu restes et resteras pour mol
le plus sOr des conseil~ers.
Tu m'as inculqué le courage,
la persévérance et la patience
dans l'effort.
En ce jour solennel,
les mots me manquent po~r t'exprimer
toute ma sincère reconnaissance.
Je t'offre ce modeste
Travail,
infime récompense de tout
ce que
tu as fait
et ne cesses de faire pour moi.

A MA FIANCEE.
Ta présence et tes conseils ne m'ont
jamais
fait
défaut.
Le moment est venu de te remercier de tous les sacrifices
que tu as consentis pour ce jour exeeptionnel.
Je te dédie cette Thèse avec tout mon amour et toute mon
affection.
A MES FILLES
SOLANGE,
SEVERINE,
ROSINE~ALICE.
Avec toute ma tendresse et toute mon affection.
A MES ONCLES ET TANTES,
A MES COUSINS ET COUSINES,
A MES NEVEUX ET ~IECES,
Veuillez trouver ici l'expression de ma profonde
reconnaissance.
A MES BEAUX-PARENTS,
A MES BELLES-SOEURS,
Avec toute mon affection.
AUX RESSORTISSANTS DE GOYA.
Pour votre souci constant et réel de voir arriver ce jour.
Avec ma sincère reconnaissance.

NOTRE MAITRE ET
Pn~SlUl~T DU JU~Y
MONSIEUR LE PROFESSEUR Jean DOUCET
Professeur de Parasitologie
Chef de Service de Parasitologie au CHU de Cocody
Officier de ~'Ordre National de la Santé Publique de
Côte d'Ivoire
Chevalier de l'Ordre de l'Education Nationale de Côte
d'Ivoire
Chevalier de la Légion d'honneur
Officier des Palmes Académiques
Nous ne saurions taire cet accueil
familial dont nous avons
été l'objet dès notre prise de contact avec votre service et
cette absence de barrière entre le plus "grand" et le plus
"petit" de cette maison.
Nous avons toujours admiré en vous votre bonté "paternelle",
votre simplicité et votre souci constant pour le travail bien
fai t.
Votre rigueur d'un grand chercheur et votre disponibilité d'un
grand pédagogue, nous ont été d'un secours inestimable pour
la réalisation de cette thèse.
~
La perspective de pouvoir travailler sous votre égide dans
l'avenir nous comble de joie et tout notre souhait est de ne
pas vous décevoir.
Profonde gratitude,
respectueux et fidèle attachement.

A NOTRE MAITRE ET DIRECTEUR DE THESE
Monsieur
le Professeur
Agrégé
AS5ALE N'rlri Georges
Vous nous avez
fait découvrir tout
l'intérêt de
la Mycologie
médicale.
Ce travail,que vous avez inspiré en est l'exemple.
Tout au
long de son élaboration,
vous n'avez cessé de nous prodigue~
sanS compter~vos conseils et vos sincères encouragement, avec une
infinie bienveillance.
Les deux années que nous
venons de passer à
vos côtés~
dans
le Service de Parasitologie,
ont été pour nous très enrichis-
santes et elles nous ont permis d'apprécier
vGtre sens humanitaire,
votre tolérance devant tout ce qui nous touche.
Nous ne saurions assez vous exprimer notre profonde
reconnaissance et notre
fidèle attahcement.

A NOTRE MAITRE ET JUCE.
MONSIEUR LE PROFESSEUR Marcel
DUCHASSIN
Professeur de Bactériologie
Officier de
l'Ordre National de la Santé Publique de Côte
d'Ivoire
Officier de l'Education Nationale de Côte d'Ivoire
Chevalier de la Légion d'Honneur
Chevalier de l'Ordre National du Mérite Français
.Croix de la valeur militaire
Vous nous avez
fait découvrir dès notre BI
l'intérêt de la
Bactériologie, discipline aussi
vaste que complexe,
intérêt que
nous avons pu apprécier au cour~ de nos stages dans les différents
hôpitaux d'Abidjan et de l'intérieur.
Votre tolérance,
votre disponibilité sans
faille nous ont
permis de mener à bien ce travail.
Les bienfaits
que nous retlron~ de votre enseignement sont
immenses mais nous espérons que vous serez
indulgen~ pour
les
élucubrations
d'un
jeune médecin sur les problèmes complexes
des vulvo-vaginites bactériennes et
vous exprimons notre sincère
gratitude et notre profonde reconnaissance.

A NOTRE MAITRE ET
JUGE
Monsieur
le Professeur Agrégé Jean -Philippe BRETTES
Pendant notre bref passage dans
le Service de
Gynécologie-Obstétrique,
nous avons pu apprécier
la densité de vos connaissances et l'art que vous
avez de
les transmettre aux autres d3ns un langage
clair et simple.
Nous restons séduit par vos qualités humaines,
votre ouverture d'esprit
et votre disponibilité
habitue11e.
Nous vous exprimons toute notre gratitude et sommes
heureux de
fier de vous compter parmi
nos
juges.
A Tous hos Maîtres de
la Faculté de Médecine
Pour
leurs expériences mises au service de notre
formation.

A Monsieur
le Docteur
Jean DUNAND.
La
minutie
que vous apportez
au moindre de vos actes
et la haute conscience que vous avez de
votre métier resteront
pour nous un exemple précieux.
Votre sincère collaborati6n et votre grande délicatesse
tout au
long de cette Thèse nous ont sincèrement marqué.
En témoignage de notre gratitude et de
notre amitié.
A Mon Ami et "Frère"
le Docteur BAH Bernard
Frère ou ami? Je ne saurai choisir,
le choix s'étant
opéré de lui-même pendant ces
longues années d'expérience passées
ensemble.
Le silence,
à
mon avis,
convient
ici mieux que
les
mots qui ne traduisent pas toujours ce que
l'on désire pas
au
fond de soi-même.
'.
Aussi tout simplement te prierai-je d'accepter ce
maigre travail en souvenir de TOUT ce que nous avons connu et
vécu.
A MADAME LE DOCTEUR
WELFFENS-EKRA
En témoignage de notre
reconnaissance pour
l'aide
précieuse que vous nous avez
apportée dans
l'élaboration de ce
travail.

AUX TECHNICIENS DES LABORATOIRES DE PARASITOLOCrF ~t de
BACTERIOLOGIE
Cette thèse se voudrait un hommage à votre esprit
d'équipe.
Les résultats exposés ici sont ceux de votre travail
quotidien.
Veuillez accepter mes sincères remerciements.
AU PERSONNEL DE LA
BIBLIOTHEQUE DE LA FACULTE DE MEDECINE
Pour votre disponibilité toute dévouée.
A MONSIEUR ZOZAN Emile,
Secrétaire du service de Bactériologie
Pour l'énorme sacrifice consenti pour la réalisation de
ce travail.
Tous mes sincères remerciements.
A MADAME MANGLE Rosinè-Alice,
Secrétaire du Service de
Parasitologie.
Votre gentillesse et votre aide désinteressée m'ont
été d'un secours inoubliable.
~
Acceptez Toute ma reco~naissance.
A Mon Ami AHDBA
DTCHOUMOU Jean Marie
Les mots ne suffisent pas pour t'exprimer ma sincère
reconnaissance.

A MES JEUNES CADETS
PLO KOUIE Jeannot,
DOHO Robert
A MA CADETTE
DOUKOU Josephine
Le courage est un remède à tout.
'.

A LA MEMOIRE DE MESDAMES DJIKE POUHO et
TIEHI.
A MESSIEURS DJIKE POUHO Richard et
TIEHI
Benoit.
Il Y a
des moments dans la vie d'un homme où les mots
lui manquent pour exprimer ses désirs.
Tel est mon cas
en ce jour que vous avez tant souhaité.
Vous avez été pour moi plus que des tuteurs,
vous avez
été de véritables parents,
et sacs votre compréhension
votre sens humanitaire,
je ne serais sans doute jamais
arrivé à ce stade.
En ce jour solennel et mémorable,
je vous dédie cette
Thèse,
maigre témoignage de ma gratitude et de ma recon-
naissance infinies.
AU 'COLONEL OULAI
Z.
Gaston.
Tes conseils pleins de sagesse,
ton aide morale et
matérielle ne m'ont
jamais fait defaut.
Ta présence à mes cOtés en ce jour exceptionnel me
procure une joie immense et un grand reconfort.
Je te dédie ce Travail,
gage de mon filial
attachement.
'.
A MESSIEURS
OIILOBO KOUID;
GUI:.-AI
Jean,
ESI.EL Angbangui,
BAHA Bonfils
IRAHOU Francis Kombo
Vous êtes plus des frères que des amis.
Avec tous mes sincères remerciements pour votre collabora-
tion
franche à
la réalisation de ce Travail.

A ~1 E5 5 1 EUR5
DOH Jean,
KOUADIO BI BATI
BAH Blaise
AHOUMA TEDJE Joseph
A tous les amis de promotion
Pou r ces Ion g u e.s an née spa s sée sen sem bIc •
A Tous les Ainés et Cadets de la 50u~-Plefecture_
BLOLEQUIN
A Tous les cadres de l'ancien Cercle de MAN
Pour cette compréhension et cette tolérance chaquefois
manifestée à mon égard.
'.

SOM MAI R E
Pages
INTRODUCTION •••••••••••••••••• ~ •••••••••••••••••••••••••••
1 k 3
CHAPITRE
1
LES VULVO-VAGINITES A T. VAGINALIS·"'·
4 k 7
A - Historigue.~~~~•••• •••••••••••••·••••••••••••
8 k 20
B - Epidémiologie·······························
1. Agent pathogène
2. Problème de la pathogénicité
3. Facteurs favorisant la contagion
C -
Méthodes de mise en évidence •••••••••••••••••• 21 à 28
1. Examen direct.
2.
Examen après colorations
3. Méthodes de recherche par auteur
4. Méthodes sérologiques.
D _ Etude ,cljnique •••••••••••••••••.••• •••••••••••• 29 à. 38
1. Formes typiques
2. Formes chimiques
3.
Diagnostic différentiel.
"
E - Complications •••••••••••••• ~ ••••••••••••••••••• 39 k 41
1.
Atteintes au-delà de l'exocol
2.
T.
vaginalis et stérilité
3.
T.
vaginalis et troubles psycho~soumatiQues
4 . T. vaginalis et cancer.
F - Bases thérapeutigues •••••••••••••••••••••••••• 42 à .46
1 -
Traitement curatif.
2 -
Prophylaxie.

Pages
CHAPITRE II
LES VULVO-VAGINITES MYCOSJQUES •.
A - Historique ••••••••••••••••••••••••••••••••••• 47 à 49
B - Méthodes de mise en évidence ••••••....... " " . 50 à 64
1. Agents pathogènes
\\
2 - Caractères morphologiques
3.- Méthodes immunologiques
C - Epidémiologie •••• 3~ •• > •••.••
b~ à 77
1. Sources d'infection
2. Conditions d'apparition des mycoses vulvo-vaginites
3.
Facteurs favorisant cette apparition.
4.
Pouvoir pathogène.
D - Etude clinique
78 à 84
1. Formes typiques
2. Formes cliniques
3. Diagnostic différentiel
4. Complications
E
Bases thérapeutiques
85 à 90
1.
Traitement curatif.
2. Prophylaxie.
'.
CHAPITRE III
: LES VULVO-VAGINITES BACTERIENNES
A - Principaux aspects clinigues selon les germes... 93 à 95
en cause
1. Leucorrhéès è Neisseria gonorrhoeae
2.
L~ucorrhées à ~roteus et à Klebsiella
3.
Leucorrhées ~ Corynebacterium vaginale
4.
Leucorrhées ~j gprmes dits "banals".

Pages
B - Diagnostic différentieL
95
C - Méthodes de mises en évidence
95 à 110
1. Examen direct à l'état frais
2. Examen de frottis colorés par la méthodes de GRAM.
3. Cultures.
D - Bases thérapeutigues ...•...•...•..• " ••....•..•... 110
CHAPITRE IV
MODALITES DE L'ENQUETE ....•••••.•..•..•.•.•. 111 à 124
CHAPITRE V
RESUL TAT S •....•..•...•...• ~ ..••••••.•....•.. 125 à 140
CHAPITRE VI
COMMENTAIRES ....••..•..•.••.•••••....•...•.. 141 à 188
CONCLUS ION _
189 à 192
B1BLia GH APHI E'. . . . . . . . • • . • '. • . • • • . . • . • • • • . . . . • • • • • • • • . . • . . . . 1 9 3 à 2 Il
'.

;
1 N T R 0 0 U ~ T ION
,

-
1
-
"p par t e n an t
;)
l a p ~ t h ,~ l () r1 if', j t' tOI J S
ll~ S
j our s ,le s vu l v:J -
vaginites prennent une importancp de plus en plus ~rande, tant
sur le rlan de leur auqment~tio~ que dans les conséquences
physiques, psychiques et les incidencès multipl2s qu'~lles
reuvent déterminer chez la pati~nte.
La leucorrhée,
l'un de leurs signes objectifs le plus
constant, isolée ou as~ociée h d'Autres manifestations cliniques,
constitue un motif fréquent de consultation aussi bien en gyn~co-
IGgie-obstétrique Qu'en médecine générale en passant par la
dermatovénéréologie et la néphrologie.
Cependant,
il convient de signaler Que, constituant
Bouvent un élément révélateur d'une pathologie gynécologique
mineure ou majeure,
la lcucorrh~c peut parfois n'avoir aucun
substratum anormal et être du do~ainc rurement physiologique,
constituée alors par les cellules desquam6es de la muqueuse
vaginale noyées dans une glaire cevicale d'aspect et d'abondance
variables,
Existant chez toute femme de la puberté ~ la méno-
pause, cette leucorrhée est sous l'influence exclusive des
oestrogènes.
Il s'agit là d'un phéno~ènc p~riodiqueJel1è ést'différente
du mucus vestibulaire, sécretion peu abondante mais permanente
qui assure l'humidité de la cavité vaginale.
Hautement septique, comme toutes les cavités n~turelles, le
1
vaQin se trouve nor~81ement protégé de la pullulation de germes
pathogènes diveers par son acidit6 naturelle (pH 4,5 - 5,5)
acidité liée d'une part à l'ir'portance de la charge glycog~nique
des cellules de l'épithélium vaginal et d'autre part, à la
richesse du vagin en bacilles de Dëderle~n dont la propriété

7
le qlycoC]ène en acidE lnctiqu'-.
r.r~cL· t2 cette ::Jcidit8 If~ milieLJ
vag i n a r d e vie n t mi c r ü bic i d ,~.
~ l
f li U t
n0 t i? r q u ~ 1 f: D H 5 U bit tau t E -
fois des fluctuations p6riodiqu"-'i qui sdnt en rélpport avec le cycle
menstruel:
très bas lors de l'ovulation,
il va atteindre le~
chiffres les plus élevés p<>nd,mt
la période menstruelle.
Sur le plan physiopatholoqique,
tous l~s facteurs qui
f6vorisent la product~on exc~ssiv~ de glycogène ou la diminution
de la flore vaginale normale,
vnnt
faciliter
lA pullalation de
nombreux agents pathogènes respons9bles de vulvo-v8ginites.
A cOté des germes bactériens, deux agents retiendront ici plus
particulièrement notre attention de par leur recrudesc~nce ces
dernières années
- le Trichomon2s vaginalis d6couvert par A. DONNE en
IBJ6 et dont le rOle pothoqène dans les vulvo-vA~inites h'a
6té envisagé que beaucoup plus tard ..
- le Cundida al~icans dont la responsabilité d~n9
certaines vulvo-vaqinites a été ét8blie pour la première fois en
1840 par WILKINSON.
Depuis ces travaux, ce nombreux auteurs ont étudié la
fr9quence des vulvo-vaginites du~s à ces à ces deux parasites.
Jusqu'à ce jour,
les recherches à la Faculté de r~decine
\\
~'Abidjan~ n'ont pas été suffisamment exploitées dans ce domaine
pour être publiées. C'est donc pour nous autant un privilège
qu'une lourde responsabilité de vouloir faire un pas quelque peu
timide, dans ce cadre, ouvrantainsi la voie è nos successeurs ôven~
tuels ~~i, eux b~néficieront certainement de moyens techniques

-
3 -
b~ducoup plus efficace~.
Sur 1er- l a n thé r ;1 p e \\~ ~ i q 118,
les r e S sou r c e <> a c t 1 e Il e s
sont no rh b r eus CS Qui' p e r me t t e n t
d ;ln s
;:' r e s q \\J ê
tous l es Cl S des
guérisons ou du moins de~ amjlioratinns co~sidér~bJes. Mais ceci
n'est possible qUE" dans 12 mesure OtJ l',.'tiolc.qie p:8cise de
l'infection est clairement définie dAns le cadre d~s 13borotoir0s
d'analyses.
C'est donc dire combien pAr:ii~sent utile~ les ex~men3
p<3rasitolo<Jiques et b~.ctériologLj:.Jes d.!ns ce domaine. Cependant,
.
ces examens biologiques n'ont d~ v3leur que s'ils ~linscrivent
dAns un contexte clinique dnnné i3SU des rens':igncnlents sars
fournis pur le médecin et pnr l' interrCJ~;~toir':l r.léticuleux des
malades à la recherche,
entre autre, des circonstances
d'ap-
parition et des symptOI':c3 8ssocL5s.
Dans le cadr~ de ce trovnil, nous ?llons d'abord rap~~ler
brièvement les données biologiques, cliniques, épidÉ~iolù~iques
et thérRpeutiques des vulvo-veginites narssit9ires et mycosiqups,
ovant de terminer,
non sans avoir dit qualques mots des vulvo-
vaginites bactériennes, par les mod;:;lités de notre er.C;I!ête et 1es
résultats obtenus.
..

CHA PIT R E l
LES VULVO-VAGINITES A T. VAGINALIS

-
4
-
A -
HISTOHIQUE
Connue depuis ùne soi:~ul1t.::Ji;:l d';)n~ées cnvirün,la
trichomonase uro-génitnle est Ufl-' affection vt5ro6ri('nne cos-
Iilopolit~, d'importance rr.ondinle,
félvoris0e p2r le .ji::~',:,lo~pement

la liberté sexuelle contemporaine.
L'agent responsable:,
l~ 1. vaginnlis, appartient
au gen r'r'
Tricho~onas dont o~;ne connHit octue]l~ment que 5 varittés oyant
chacune sa morphologie et s~ biologie propres.
Deux de ces v~ri~t~s -
T. g811in~~ pt T.
foetus -
vivent chez les animaux,
tandis q~e les nutrcs -
T.
tnr:<..x
(=T. buccalis),
T. homini3 (~T.intestinRlis) et T. vaginalis -
s'avèrent les hOtes spécifiques dp l'homme:
les essAis de
transplantation de l'homme à l'animal ou inverscffient, ont échou'~.
Le Trichomon~s
v~ginnli~ n'est pa~ de ddcouverte récente.
C'e$t lors d'une séance de l'~cadcmi~ des Sciences, le 19 sept2wbre
1836, que le français A. DONNE
en fit
le pre~ier 10 description
dans un communication è prop08 d'ani~acules observés dans les
matières purulentes et le produit des sécretions des organes
génitaux dA l'homme et de la fem~e"; une annde plus tard, ~ ces
animacules d'un genre nouveeu, DlIJARDI~ donnera le nom de
Trichomonas vaginalis : "élément ge r~p~rochant des Trichodes par
les cils et des Monas par la trompe".
* Depuis, les publications ont été nombreuse~ qui font
état de l'existence de ce par~site chez l'homme sans pour autant
lui attribuer le moindre rOle pathogène

-
5 -
- en 1884, KU\\5TLER à' Borde8ux ol.J:';t~r\\i,' c:n tr~s rr~r,de
abondance le flaqc11é chez pr;sql~',' toutes les fer.lr.',·:s l~xélnlin~l;~
er. clinique gynécolJgique
;
-
e n
1 9 l 3 t
13 R!J il PTe t
5 i\\ ~! Aie
t r ar i ~ l e d û cou vr f'; Il t c r. ~ z
les femmes ~pparemmEnt saines qui consultent en cliniq~e d'accau-
chement.
-
au Hondu~as et au Casta ~icat nE~NER
le trouve chez la
moitié de 32 femme~ examinées.-
* Ce n'est qu'en 1916 que 1.'s travaux de HUE:.f1NE, dans un
ouvrage intitulé "le T,
vaginalin agent pathogène d'une
vaginite purulente et fréquentE" ccnfir.iiant,
avE.C c~ux 'de RODECURT t
le rOle pathogène de ce fla1ellé.
* Quant è la possibiJité d'une éventuelle transmission
vénérienne,
la question ~ été soulevée depuis IB55 par KOllI~[~
ET SCANZONI, devant l'extrêm~ fr~quence de l~ trichomonase uro-
génitale : 50 % des femmes examinées ;
- en 1894 de nombreux autours d'horizon~ divers co~me
MARCHAND b ~8rburg; MIURA è To~yo ~t ~OCK d'Ann Arbor d~crivent
,
la présence de Trichomonas vagiralis dans les voies uro-génitales
masculines ;
\\
- en 1924, KATSUM~ 1p découvre dans l'urin~ de l~homme
et en 1927, CAPEK décrit pour la première fois l'uréthrite aigu~
à Trichomonas vagina1is dans le 6exe m~sculin
- en 1942, JIROVEC et coll. è Prague,
rEncortrent le
parasite chez 32 % des femmes ay~nt des troubles qénitaux divers,
8~ulement chez 14,3 % Jes fem~cs appar~~ment 5~ine~ et et n'er.

-
6 -
t :' a u ven t
fJ li s
che z 5 5 f i l l ê S \\; i t~ r ; Po S
* Les cul tu r e s je ce f J :1 ~ f; II é, ," 3 se z d ~ 1 i c 3 t ~ s, r'o nt
ét8 entreprises que beaucoup nlu,,: téJrd
:
- en 1915,
les premi~res 2ulturEs sont obtenu~s par LINCH;
- en 1929, ANDREWS, p~is DAVIS ~t COL~~LL
p~rviennent
à
cultiver le parasite.; 11 en pst de mfme da CORNELL
COOOMANN
..
~t de MATHIES en 1931;
- en 1935,uti1is3nt lin oi.lieu >8uvre en albumine, WESTPH.l\\L
réussit à conserver une culture vivante pendant
7 mois et 1/2
* les travaux français sur la trichomonase uro-génitale
n'ont réellement dé~arré qu'en 1942 avec
ln thèse de rllCHCJN-
ADJOUBEL; dès lors ItS plublications sc sont multi~liées, concré-
tisées par J symposiums :
- ~!onaco (1954)
- Reims (1957)
- Montréal (1159)
Lors du symposium de ~'!onE:1co, H. 8AU[f( d'Erl<lnqen a eu
le mérite d'établir le premier une statistiqu~ mondiale prouvant
que la fré~uence de la trichcmonuse masculine 8pprochc actüellement
de la trichomonase féminine.
\\ \\
..
De leur cOté, HARKNfSS, ùUR[L et SIBOULET arrivent à la
conception de la trichomonAse urn-Qénitale en tant que maladie
vénérienne.Une année plus tard CH~PPAZ peut affirmer devant
l'Académie de ~1édecine qUE.·' 10 t richomona~e est actuellement la
maladie vénérienne la plus ré;-.~hduf)·'

-
7 -
C'epuis
ce~; ~Ylllposiu;,,·~. d;
rlol,lbr':,l( tr~t\\.<IL:X. f:-vorisés
d'3flprofondir les connaissances $IJr lu ·;;or;~·h(JllJr:ip et la b.i.olc-
9 i e,
) a pat ho log i cet
1 ê
dia '4 ~ 0 5 ~ i c deI c II 0 r 8 toi r e du
Trichomonas vaginalis ct de ~réciser ainsi
l~ fr6quence réelle
des syndromes uro-génitaux
dlls è ce parcsite 5pécifiq~p..
Il convient de not,,;r :~n effet, que cht'lcun des TrichofTlon:.Js
isolés chez l'homme possbde son individllRlité proprp et son
"
écologie élective:
tous les essuis d'infestntion crois6e -
en changeont de type de Trichomonas et de cavité - ont échoué.
Cette théorie de la pluralité des souches a été confir~ée par
des résultats concrets (cités par ~IBOULrT, 1959)
- ~ESTPHAL (1936),
8pr~s ingestion de diversps souches
de Trichomcn~s vaginalis n'a ~oté ~ucun:> symptomGtaloqie buccale
ou intcsti~ale i mais avec des cultures de ~tp~~ et des sOu-
ches de T. hominis~ il a présenté resp8ctivem~nt une infestation
buccale sévère et une infestHtion intesti~~l~ assez im~ortante.
- STABLER, FEO et RAKGfF,
(194ù
-
1943).
inocuJ~nt des
cultures de T, hominis dans le va~in de 5U femmes dent la moitié
ét2it déjà contaminée par Tricho~cnas vaqinalis : aucune atteinte
..
nouvelle n'apparut. ; dix des femme5exemptes ,.Gle flagelles furent
a 10 r s 1 n f est é es fa cil e men t par a pp 0 r t d t! Tri c h 0 ni 0 n a :3 v_~ gin a 1 i s
et présentèrent de la vagInite.
\\1
Dans des conditions identiques,
50 fem~es reçurent rlans le vagin
une inoculation de T.
tena~: aucun~ infestation n'o été notéE.
- BAUER (1952),
a échoué ch~z 45 9uj~t5 dans ses tenta-
tilles de contamination du vagjn pl;r T. huminis et T.
t~na)(.
- S HU TCH (1958),
no r~us'3 i t pas non plus [1 t r,msplant er
T.
int~stinalis de culture df1r;<"; 1;:'1 cavit~ buccf'le de l'homme.

-
8 -
G - [PID~~IOLOCIE
1. Agent pDtho~èn~
? rot 0 Z 0 air foc f 1 2 Cl é Il é du q c n r e J Lie h 0';-> 0 r" ;, s , l e T.
v a Il i n a 1 i ~
<' pp art i en t
à l' 0 rd r €
dl? S Tri c h 0 m0 nad i n a E' ,et à l a f;) mi Il e des Tri -
chomonadidae.
1.1. Morpholoçie ~t structur~
ei en qu' ils Q i t l' un \\, e spI uB 3 ~1 cie n nc rn (? nt con nus des
."
Protozoaires - SB déc~uverte re~unta!\\t ~ ~r~s d'un siècle et
dBmi le T.
vaginalis est encore l'objet d~ descripticns fort
divergentes et parfois contradictoires 3n dépit do l'avènEment
du microscope électronique.
1.1.1. En microscopie ordinairp. ~
le T.
vaqinnlis
ü)paralt comme un élément Qpl~ti, arrondi OL piriforme, uu le
. plu 8 sou V E:' n t a val air e d (; lai, 30 mi c r a ri S dei 0 n ~I sur 7 à 1 0 n' i c r fi '1 S
de larg::.
1. e no y a u a 9 8 e z vol u nt i n eux et t 0 U jeu r S 0 v0 ï des u r l e s
préparations fixées, occupe Id 1/3 antérieur du parasite; il
est très riche en granulations chro~~tiques et dépourvu de
caryosorr·e.
le ~ytoplasme est inéqalement granuleux.
les color~tians ffiettenl ~~alement en évidence d~ns
'\\
le ~artie antérieure arrondie, un orqanite, le bl~pharoplasta,
qui donne naissance à plusieurs élé~ents ~
- les 4 flagelles ~ntérieurs libres, répartis
en deux groupes de 2
de longueur inégal~, mais les 2 flagelles d'un
f o p.''1e
groupe sont semblables UIOHENAS, 1947)
;

9
Frottis de leucorrhées à Trichomonas vaginalis
coloré au GIEMSA
" ~. .-
,
:' ..
.
.
:'....
.',
._~'..... ,,,.
."; '":.~"
..;.
..
.
.'
,~.',:"
. i
....

- 10 -
d'une baquette ehroif:.:.tique.
Trt>~ courte, cetle l:1e::.ùrdne ondul ... nt.-'
r.~ dép~ssc quère le 1/3 do l~ lon~ueur du co~~s c,;~lulaire (CAVI~
et coll. f
1965).
- enfin l'n~ostyl~. 'ormaLio~ c~r~ct6rigtiquc Ju
qenrc, sous formEl d'une baquette rilJidf' ~l~i tr3ver::.e tout le
.
corp9 du flagellé da~s sa plus grande 10~gueu= pour s'extérioriser
ensuite et sc terminer en s'am1nciGsnnt réqulièremcnt au niveau
du pGle postérieur p.ffilé.
1.1.2. En micro5cooie électronique:
la pre~ièrc étude
dans ce dOMaine remonte ~ une vint~ine C'~nn~œ ~vec les travaux CP
SHIMADA (1959) et d~ INOKI (196C).
Ils notent une !"ler.lbrsne nucléairE' !'crr'l(;~ de 2 Couches
distinctes et pourvue
d~ pores , un 8p~~reil de COLGI ü rrcxi-
.ité du noyau œt renferMAnt ces eon3titu~nts 18~el!airea d'envitun
constituée chacun da 10 p~lr~9 dp 'lbril1~g . 1 paire centr~le el
Ce SI t r 8 va u x 0 nt été r ep r i tJ fi tll!' l Il D~! 1CK (1 961) pOU t
q U j.
tes 4 flagelleu an!'~rieCll"8 sont de !onc'u,:-ur.- identique
(L5 tA
22 ~ierons) et formé
do ln ~ Il pef.r6>s de n.brl11ell\\!
'J Dérlohthiques lêntOtU':!nt l
ou Z l'Uailles centtel("s~ le tout··.. ·


-
11 -
TRICHOMONAS
VAGINALIS
Schema en microscopie
elp.ct ronique
(NE 1L SON et
Coll
1966 di_nsAdv. parasitol.\\

-
12 -
-,,
également les 4 fibrilles de la costa,
toutes se dirigeant ensuite
vers le centre du corps cellulaire.
L'axostyle forme à l'avant du corps cellulaire un épais
capitulum est se termine par une partie fine comme une épine au
pôle opposé.
,
':" ;:.
~.
Le corps parabasal se trouve dans la partie antérieure
du Protiste du côté dorsal.
La plupart des granules se répartissent
autour du noyau et le long de l'axostyle et des fibrilles costales.
NIELLSEN (1966)
précise quelques points de l'ultras-
tructure du
T.
vaginalis~
-
La membrane nucléaire est une membrane ordinaire faite
de
3 feuillets d'environ 7 microns d'épaisseur.
Le noyau contient
de gros granules qui seraient de~ amas de matériel chromatique.
-
Les ribosomes sont distribués également à l'intérieur
du cytoplasme.
Fréquemment à la périphérie,
on observe des vésicules
de tailles différentes.
Dans la partie caudale du corps cellulaire
sont situées des vésicules plus grandes et des vacuoles.
La même année,
SMITH et STEWART confirment l'observation
originale de INDKI concernant l'absence de mitochondries chez le
T.
vaginalis,
ce qui est certainement en relation avec le mode
de vie d!l' i'obie du Protiste.
L'axostyle apparait comme une structure
en forme de coupe formée d'une simple rangée de
35 fibrilles mésurant
o
chacune environ 200 A de diamètre et séparées par une distance
constante.
Par colorati6n différentielle,
des dépôts de glycogène ont
été mis en évidence au niveau du corps cellulaire.

-
13-
1.2,
:Üo lo0..!:2_
T.
va q i n a lis est u (1 par H s i t c J u t r 2 c t II sut 0 - 1-; ,5 n 1. LI l,
Et,
bic': n
qu'il ait Été retrouvé quelques r:Hes fC'Îs par certAin"
en
f)GBition intra-muqueuse et intr8-c€:11ulRirc,
le L_.Yi,JtjJ1ali_~'-J_ se
"
BE
nourrissant
entre autre de glycogè~~; vit gurtu~L BU
niveau des surfaces muqueuses et rarliculièrement de celles
.
qui possèdent un important pou\\toir desqlLli!letif et U08 yrande
facilité de cytolyse.
1.2.1.1.
Chez le femme:
le 1. veginnlis p?rasit~ plus
particulièremont le vagin et llur~thre (30-70 % des ~as).
présence est également ddcélée dans la vessie,
les y\\end8!
de BARTHDLIN et de SK[Nf. Ces dC'I~ dernières lccnlisations sont
d 1 une i Illp art an ccc api t al f: car
e 1 les C ù n s ti tue r) t
3 (} (; v (' nt
des
sources de récidivent
le .1_'_.Y.9.gip.a)lsi
RU
niiJûpu (1", ces
repair<:sJ
é:happantfacilement au diagnostic par prélèvement et à la
thérapeutique locale,
1.2.1.2. Chez l'homme'
1l" j..!J~~t!.9...!!!9~. ccloni.se surtout
l'uràthre (10 - 60 % des C8D)
t'infestation de lA ~rast8te
et des vésicules séminales C'(i:1sti hJl~ un
risque
df
récidives,
c.:'r le diagnostic déjD difficile chez l'homme duvL:.. nt QU3si-imD(lS-
sible lorsque le parasite SB réfuQie dans cee T2palres.
1.2.Z. Reproduction. [Ile est assurée pnr une siMple bir~r
titlan.
la division cellulai~e commence par le noyau; intéresse
n()~t 'l';''f1Y'
ensuite le cytoplasme, -\\
,. l
r
, ' j . L
,Jo c, .~ -
l
'1 1
uu
p.,
e
vers
e pi~-,-e
Qnt.~rieut',
pour p:li'in se terminer l'Jar
Ir.< mcubranc cidlu1<:dre.

-
14 -
enlier.
En effet, si to~s les auteurs
9'~ccordent sur
l'exis-
t~nce de la forme trùç';lOzoït'-.;,
l'un<'inirnit2
e3t
loin ,j'{tre f,1it~-
quant à celle de la forme kystiqU2.-
.<
.
1.2 . .>.l.le l.tichom0!1_~, sous Sel forme
troph'J~~ulte c19ssicgJ1:
- forme flagellée ~t mobile - s'avère très fragile in-vitro où
",
il ne paut rester vivant que 30 mn b
3 ou 4 heures selon les
conditions d'humidit~ et d~ temp~reture de l'~~périment8tlon.
~aiG celte forme véqGtative est souvent difficiie J
mettre en 6vidence vers le milieu du cycle menstruel 010r5 que,
en dehors de tout autre rapport Bexuel contaminant; elie peut
r(apparaitre en période pré- ou p0Bt-m0nstruellE : force est
donc d'admettre l'existence d'une forr:di! de ~;3intien et des
lieux de survivance.
1.2.3.2.11 semble exister ~n ~ffet , dans certains prélèvements
u~ginaux, des 616menis sphériques et iAwobiles,
BAns
flaqelloR
ni If.?mbrane kystique et oui f;ont ;\\i~\\nife5tef!1ent. di.ff,-~fl"nt.s des
cellules vaginales 0t des leucDcyt~S. Il s'3gil en qénéral
d'éléments arrondis de 6 ~ 15 microns de di8ruètrp, caractérisée
par des mouvements de rotation intracytoflasmique 3xiaux ou
pendulaires.La significntian de ces formes et diversement
interprétée par lee auteurs :
-
Pout'
HIC HON - ADJ 0 Il CEl.
l 9 39 -1 <..J 4 0 ~
( c i té P a :r-
ru. yh 0 ~iO 1 97 1 )
il s'agirait dp formes de d~f8ns~ dans un milieu défavorable et
qui,
placées dans des condition5 plus
favorables de d6veloppemen!.

-
15 -
-
Pour BOCCI et DURANDO,
( cités par SIBOULET,
1959), ce
seraient des
formes
de résistance responables,
dans
la majorité
des cas,
de vaginites spécifiques,
chroniques et
rebelles
aux
thérapeutiques.~..
'>
-
Pour CHAPAZ,
(cité par HAINAUX,
1972) elles caractérisc-
raient
les
formes
de dégénérescence que prennent
les
T.
v8qinalis
avant leur
lyse complète',
comme cela se constate en test3nt
à
l'état
frais
ùn
trichomonacide avec des doses progressives.
-
Pour d'autres encore,
comme
TRVOUX et Coll.
(1976),
ce seraient des pseudo-kystes ou
Trichomonas
à
forme
ronde.
En
faveur de ces hypothèses on peut avancer comme
argument la réapparition spontanée de
la
Trichomonase chez une
femme préalablement traitée et guérie
2.
Problème de
la pathogénité
2.~.Mode de contamination
2.1.1. Contamination directe.
Dans la grande majorité des cas,
la
transmission est
vénérienne si l'on
tient compte
de
la survie très précaire du
T.
vagiRalis dans le milieu extérieur.
Nombreux sont les arguments qui
plaident en
faveur
de
cette possibilité.
La trichomonase est exceptionnelle avant
la puberté
:
dans son service de Gynécologie
1 linf~ntile
à Prague,
PETER a mis
en évidel12e
(1940-1958) des T.
vaginalis chez chez 109
petites

-
16 -
filles
'.:ur 11500 eXOlllens
- [lIe est rare ~'lJr~ii la ;nénVlJu:';8.
-
l 0 r s quI u n h 0 mf'l' ,i e s l i n t'.:, ~ t ,~.
~; d par t e n air f- l' e 9 t
KOZLOWS~I (Pologne, 1954) trouve le ~atDsits chez
tClJtes les partenaires des 33 ItOln!,lCS aYé.;n·~ une uréthrite à
"
• 5IBDULtT
(france,
1970)
tl'OU\\I(>
le
r. \\Juoin8lis
.
- - : ' - - , " - _ . -
42 femmes partenaires de 42 homm~9 infcstjg.
- LOfaquiune femme est infest~el 90n partenaire l'est
8vec une fréquence qui varie Gelon les B~teure et leur obs-
tinetion dans leur recherche
• BEDOYA è Séville (1957) découvre 47 hommes porteurs
de J.
vaginalia pour 62 femmes infestées, soit 76 %
• A le Clinique uroloqique de l'HOpital COCHIN (1959),
perten~irG@ étaient infe8tée~;
- Noua pouvons encore citer comme argument
:
• l'apparitiun de 'l'uréthrite qasculine sprèe des
r eppor la sexü el S r.t IJec une nÜlj \\JE 1.t 8
P ~U·t!-' ri 3i re par teus e de
Rprès une rechute do la vaginite due à C2 parasite chez la
partennü'e.
2.1.2. Contamination indIrecte.
Cett~ possibilité niest pB~
à écarter
- contamination des bébés de sexe rcminin à la nsis-
sanC(~ pa!' des mèrea infestées
: !'L-SAlIHI et. Coll.
(1974)

-
17 -
. ~ontaminatjon ~~5 vieroes,dcs petites filles ~ar des
mnins ou des objets dE
tojlet.t~ f"l'Ct:!,r'mc;t
SOl:illés.
, ;.
Comme nous le sigr.alL:lr:s dan'; l'i;:::'ntnr-iqJe,
il. n'(Hit
~as possible de retenir l'hypnlh~s6 (!e l'infestation des VOi~B
uro-génitales à partir du tube ~ig~8tif. ln pff~t les autres
.
espèces de Trichamonps existant c~e7 l'I-,:..-\\me,
1,
t,"nax
parfois de pyorrhée alvéolo-dcnt&ire et T.
hnminis,
de diBrrhée~
SO/lt
totalement différents du ~~Jj2 tant sur le plan
.,
I/îorphologique que biGlogJ.que.
2. 2. Causes favorisantes.
Bicn qu'elle soit co~sirlér~e comme maladie vén~rienne, le
pr6sence de la trichomonase chez un des partenaires n'entraîne
pas nécessairement de manifest~tions cliniqu05 p2tentss chez
J'autre. On peut donc pen5t~r que le r.
vEi].i.nolis doit rbquérir
_.._.._-.__...._--
des cunditions particulières pour proliférer; parmi cel1B6-ci.
on peut citer les carences hutmDn~les dens le sens d'une tlypofol-
liculinie
les avitaminoses,
lu corticothérapie per os.
t
En règle gén{rale sont è ~~tcnir
- le déficit de récepteurs oe$troq~niqU!è'3 locau)(
responsables d'une muqueuse v~ginJle fragile pouvant être facilcfuent
traumatis6e et laisser transsuder le Béru~, f3ct9ur indispensable
o la croissance du T.
_
...
\\/8oinal.i.'3'
~
3
-
toutes les conditions qui p~r8ettcnt soIt une prolifé-
ration microbienne vegin~le soit une diminution de la flore
dû OOnCRLEIN.,
- une maûvnie8 hy~iène 6vec usage intempestif de solutions
olcali~93 pour la toilette intime.

-
18 -
3.
Facteurs
favorisant
la contagion
3.1.
L'extraordinaire mouvement de masses
à
travers
le monde est un
facteur
non négligeable dans
la propagation
deI' a f f e ct ion '.
; .~'
3.2.
La
libération des moeurs,
liée aux progrès de
la
science,
fait que
la vie sexuelle active commence plus tôt
chez l'adolescente.
En~effet, la propagation et la vulgari-
sation des méthodes anticonceptionnelles contribuent à faci-
liter
les contacts ou les
rapports sexuels sans crainte de
grossesse et font,
par ailleurs,
que
le partenaire utilise de
moins en moins de préservatifs.
C'est ainsi que SIBOULET suit de
1968 à 1975,
la
croissance régulière de la trichomonase urogénitale;
les sta-
tistiques concernent 2 groupes de filles
de 13 à 19 ans
1er groupes contitué de
filles
d'origines diverses
1968 = 6 0''0
1974 = 12 ?~
1975 = 15 ?~
2è groupe constitué d'étudiantes dont 85 % prennent
la pilule
1968 = 7 ?~
1974 = 2 2 ?~
1975 = 24 %
3.3.
Le nombre important de porteurs sains.
3.3.1.
Les
formes
asymptomatiques masculines
rpprésentent
plus de 2Q % des cas.
Ces porteurs sains,
véritables réservoirs
de par~sites, jouent un rôle considérable dans
la propagation du

-
19 -
flagellé
: nous donnons ci-dessous quelques résultats de nos
pré déc e S 5 e urs
(c .i tés par ,.5 l 8 aUU: T t
1 9 7 1)
;
- PALUSKI (1966), examinant systématiquement 226
travailleurs de 17 è 42 ans t
sans aucun signe clinique,
trouve
.h
des T.
vagina1is dans 6,69 % des cas;
- HOfFMAN (1968), examinant 511 hommes cliniquement
sains, mais partenair'es de femmes portelJSeS de l~ ~aginalis.,
trouve le parasite dans 23,8 % des cas.
- SIBOULET (1969-1970) 8 mis en évidence, par culture,
des T.
vaginali~ chez 58 hommes de 18 b 52 ans, pr~sentant
des urines claires, sans aucune manifestation clinique)
mais
dont toutes les partenalres étaient infestées.
Ces formes latentes, fréquentes chez l~hornme expliquent
certaines recontBminations féminine:
en effet,
le parasite
peut rester "ncn virulent." pendant ques années et être mis en
évidence uniquement au niveau d'une glande parB-uréthrale,
dans le sillon balano-préputüd,
de l'épidédyme, de le prostate, etc ...
chez un homme qui n'éprouve aucun incanrort particulier.
3.3.2. Chez la femme,
les formes asymptomatiques slavèrent
encore beaucoup plus fréquentes que chez l'homme:
voici quel-.
ques arguments (cjtés par SIBOULET, 1971).
- KOlICKU (1965) trouve le parasite chez 6300 des
12000 femmes saines examinées ;
- PALUSKI
(1966), examinant systématiquement 210
femmes
appare'1Hnent
saines,
trouve des
L
lIagin~).is dans Ilf~3 ~(;
des cas.

-
20
-
ARAI GH 1 (1 966)
in 0 nt tell u c
if, 4 ~~ dL' S 1 24 14 f e if. mes
exa~inées sont contaminées.
- NICOLl et coll.
(1968) trouvent le parasite dans
24:.48
-,
"

- 21 -
c
-
Il [ THO 0 ES 0 E rH SE EN
EV IDE NeE
Elles reposent sur
3 procédés de recherche essentiets
et un secoridaire,
de
valeur
très différente
-
examen direct à l'état frais
,
,:;:;
~.
examen de frottis colorés
-
méthodes de cultures;
-
puis,
recherches sérologiques de pratique encore
peu courante.
1.
Examen à l'état frais
C'est la méthode de choix et,
de
loin,
la plus facile.
Le prélèvement doit être fait
avant tout toucher
vaginal,
chez une patiente sans toilette intime la veille et
n'ayant fait
l'objet,
dans
les 2 ou 3 jours précédents,
d'aucun
traitement anti-parasitaire sous quelle que fofme ce soit.
Après introduction du spéculum non lubrifié,
le prélè-
vement s'effectue dans le cul-de-sac postérieur du vagin,
à
l'aide d'un écouvillon stérile,d'une petite curette de
verre ou
d'une ~nse de platine.
Une partie des sécrétions ainsi recueillies est
déposée dans une goutte de sérum ohysiologique et mise immé-
diatement entre
lame et
lamelle pour un examen microscopique
dans les minutes qui suivent;
l'autre partie des sécrétions
va servir aux frottis et aux cultures.
L'examen s'effectue avec un objectif x 10 ou 20 (ocul.8).

-
22 -
~st répérd pRr sn mobilité prlpre.
F, 0ff~t. à c0t~ d;s am~s
de polynucléaires ct des ccllt.les vapinal~3, on distinque porfei-
tement
le Protistt' animé
d·~ mouver.lcnt~; saccadés, se déplaçan~
r3pidement:. à l'aide de ses fl:,gelles C"t. de ~n mL"rnbr::;~18 ondulnnte.
,
Il 9pparatt ici contracté sur l~i-rnêmc ~t de~ien~ ~irjforme avec un
p61e antérieur arrondi è la diff~rence du pele opposé effilé.
-,
.Ces mouvements sont relntivement réduits lorsque le
mucus vaginal est directemont ex~min6 s~ns addition de sérum
physiologique. Dans cas conditions, lcèj Trichomo::.b~, arrondis
ou ovalaires, s'agglutinent GOu\\:Ü[)t. pour former des placards et
leur mobilité ainsi entravée se limit~ ~ux faiblea mouvements
des flagelles et aux l~gères vibrations de la membrane ondulante.
l'intérêt de cette méthode ré3ide dans la possibilité d'un
diagnostic sOr et facile, et d'un traitement rapide.
Hais, cette mise en évidence n'cst pas toujours aisée
surtout lorsque les sujets n'hébergent qu'un petit nombre de
parasiteé ou que ceux-ci pour u~e raison quelconque,
g'immDbi-
lisent. De plus, c'est une méthode qui ne permet pas de fixer les
détails morphologiques du Trichor,'onal9 à caUEe de ses constants
mouvements.
2. Examen après coloratio~ !u McrthibJRte-Formol (M.F.).
C~'est une méthode intermédiaire entre J.'examen à l'état frais ct
l'examen des frottis fixés ~t colorés.

-
23 -
Son avantage réside dans la conservation des prélèvements
au cas où l'examen direct ne peut être fait
sur place.
En effet,
dans un tube à hémolyse contenant du M.F.,
on
dépose les sécrétions vaginales prélevées.
Au hout de quelques temps,
on prélève à la pipette le culot de sédimentation
formé
pour examen
~.
..
; .:.: : ~
entre la~e et lamelle.
On peut ainsi retrouver les Trichomonas
frais
et intacts.
3.
Examen de
frottis colorés.
Il s'impose lorsque l'examen extemporané est négatif.
C'est une méthode qui permet,
en outre,
d'apprécier l'impor-
tance de
la flore
microbienne associée,
de rechercher
les bacilles de
DODERLEIN dont
l'absence semble indiquer la gravité de
l'affection,
et
surtout la densité et l'état des polynucléaires,
témoin de l'intensité
de la réaction inflammatoire.
3.1.
Le colorant de May-Grüwald-Giemsa en milieu
légèrement
alcalin:
méthode
proposée par SOREL.
Cette méthode nécessite une grande habitude de la part de
l'observateur.
3.1.1.
Description.
Sur un étalement fin rles sécrétions vaginales qu'on fait
sécher à l'air sans fixer,
on laisse agir pendant 3mn.,
15 à 20 gouttes
de May-Grünwald,
puis on ajoute autant de gouttes d'eau
légèrement
alcaline
(pH 7,2 -
7,5)
qu'on laisse agir pendant 2 minutes.
On jette
alors le May-Grünwal~ qui est sur la lame,
et sans laver,
on le remplac
par une dilution de Giemsa R.
préparée entre temps à raison de 2 goutte
de colorant par ml d'eau distillée légèrement alcaline
(pH 7,5).
Au
bout de 30 à 60 minutes,
on la laisse sécher sans usage du papier
Joseph.

_ 2q
_
contient un peu de sa~g.
3.1.2.
Asnect du parasite' p3f cette métt\\"ue.
l'examen de ln la~e s& fait à l' imm2rgi~n nprts evoir
éclairci la préparation en lu recouvrant d'une ;ince couche
d'huile di!
-,
- Cet examen peut permettre, mais T3rement, d~ voir le
Trichomonas avec tous ses c~ractèr8s: cellule ~v~loirc de la è
Jo microns de long sur 7 è 10 microns d2 large, caractérisée par un
cytoplasme bleu, un noyau rOufle~tre l')U pôle antùrieur flnnqué d'uri'
point rouge-vif,
le bléphoroplaste, d'Q~ partent l'~x0atyle se
dirigeant vers l'extrémité postéri0ure du porasit0 et les 5
flagel19s dont 4 ant6rieurs et libres,ct bordant 13 meDbrane
ondulante.
Au sein du cytoplasffiH. on peut constater 10 présence
de granulations chromatiques de colorùtion rouge GU viGlecée.
- Très B0uvent,
flagellGs et axcstylè ne peuvent être mis
~n évidence et l'on fera le diagnostic ~n idHntifiant unD cellule
à cytoplasme bleu avec un noyau ;Illongt at petit pt un bléphorc-
plaste rouge.
- ·Pnrfoia même,
le Lricho~ prend l'aspect d1un globule
bleu ensprré pRr un polynucl~~lir8 dont le noy~u lo~e s'étire à
la surface du parasite.
i:
<'

-
25 -
"
3 • L.
Dia u t r e <3 r:l é t h Ij (! t> s
~ F:" (' '1 1 0 r ;.1 t ion <.: x i s t c:rt
;] t ë· IlL' S
sont nOr.1br~us€s.
Pour mémoire 0n peut citpr:
la,colcra~~on de N~lIM ~ui dérive de 1~ préc~dentE mai3
.......
"-' .
.J V ecu n E:
sol u t ion f nit (; d e 2 vol U fllC n d e !1 ny - G.::- ij ri \\/') l rj fi.
pou r 1
volume de Gicmsa R.
-
la colorat~on à l'Hp~alum-[rythrosine-~Qfr~n 3ur les
pièces pr~alablement fixées par le Houin.
- 1 a col c rat ion 8 u lu q 0 1 q !j i
nie s t qUE: t e m0:- 0 r <1 ire.
EIl e
colore électivement 18s flaqelles en noir.
-
la coloration à l'h~matoxiline f6rriqul
sur frottis fixé
è
la v~pcur d'acide osmique. C'est un~ rn6thode tr~s d61icate.
Il convient d'éviter certains colorants q~i ne contrast~nt
pas assez comf·e le Bleu t
l'nrgont,
le Gram,
e:c ...
4. Méthodes ,de recherche par cultures.
En thé0ric,
les clJltl;res sont des procf~dés prûcis et
fidèles,
en particulier lorsq~e les Trichomonas sont rores dans le
produit pathologique.
[nréalité, ces ~éthorl~5 n'ont qll'un int~r6t fart limité,
en effet:
- c e r t a i n s rés u 1 t a t s s 0 Il t
f 8 U S sem e n t p G S i t i f s;
i l s ' agi r (1 i t
de la contamination du miJie~ de culture par des fl~gellés sapro-
",hytes,

-
26 -
-
t" t
d 1 Lut r e 5
f a Il S s,:.. ne n t
n é <J <1 tir oS •
ayer.t
d l' S C)( i g ~ nec 5 J.; h Y s i 0 l 0 (' i que s f r ~J S P <1 t tic LI l i è r L S .. ~; "~ r u ~ hum a in,
'0"
2 cid (-
P êI nt 0 thé n i Q U €,
a cid e lin r; l ,'. J que, f" Il ale <2 1i r, '";
.:' Il a é rob i 0 S (>
qui
ne SE
trouvent p~3 toujou~s r~~lis~es dan3 l~s ~ilieu)( de
culture habituels.
..
4.1. le milielJ de RnJ~01\\'-R,'\\T~'[H. L~ pies rC':Jr3ffilllent utilisé,
ce milieu répond à 13 CO!•. posit..ion s'Jivantu~
".
- bouillon de viande peptcnte
. 80 %
glucose :
- extrnits je fuie (Rolution s{mi-conc~ntré8 r~oay)
OtO~ ':0
- Acide escorbique ;
0, ID ~
- Phosphnte de Nu,.disodiq~~
D,lU Il
- Asparagine
~
0, 2G /1
- eau distillée q.
s. ~,
100 ml
Le tout est 9térilis'~ à J 'autoclave (3~) Mn ~ 115 0 C.).
Après refroidis9ument, on ajout~ ;
sérum de cheval st~rile ~
10 %
pénicilline G
10r. OvO lJ
- streptomycine
100 lTIQ
On répartit C~ mili~u ~ raison de 5 è
la ml d&ns des tubes è
bouchons à vis.
L'engemencem~nt ~e fait en plongcnnt dans l~ milieu l'é~ou-
villon qui a servi éIlJ prélèvement ct en l' y
l.nü;S;Jr,t.
le tube e~t ensuite placé à l'étuve è 28 - 29 u c pendant
48h, delai après lequel quelquea louttes sont pr61ev22s DU fond du
tube po~r un exa~en microscopiqus entra l~~e et ln~el10

_ 27
~ . 2. D' [3 ut. r 0 S l~ i lie u X c: nt'· t P :J r;; p û s é s qui n (, Cc' S si te nt,
l <.; sun s e t les au t r t: s,
des con· j i t i () n s d :,' r li é3 ! i s c. t i u r. s C) I.J ven t
.lifficiles.
-.
On peut citer:
-
le rrlilieu de 5~Rt:L,
-
l c
,~i li .: u de L ..~ r; y (, t
R r~; uX.
-
le :i·iliPtl de ~:UPFERBERr,.
-,
-
le "' i l i L U d e C.:.\\ VIE R,
(' t c . .
5.
t'léthodes sérologJ..9.ue~
Leur nécessité n'est pns p~ru primordiDlc chez la
f e mfil e d e v;j n t
l a f i'i cil i t ~ du d i B 9 n est i c r' :H ~ S i t; , l \\) n. i qu c. Pn r con t r e s
ce sont des méthodes qui seraient très utiles chez l'hum~e où
13 mise en évidence du parasite parait souvent difficile.
Certains 2~teur5 ont pu obtenir des résultats ~robants
avec ces méthodes
5.
1. La r6action de fix~tion d~ complém8nt (séro-diaqnosti~)
utilisée par HOFFMAN (1966),
a donné des r6sultats p~5itifs chez
8 0 ?-ci des f e mmes
e t 4 0 ~~ des h 0 rn in e spa r ;:j s i tés.
L,e; t i t r e d e la
réaction cst d'nutHnt plus é10vé qu'il s'agit de mnlad2s chroni~ues
5. 2.
La réaction d'agglutination, par TER~S(1965 - 1968);
a donné
des titres supérieurs <lU 1/200 chez les ma18des,
alors que c~:
titre ne dépasse guère 1/80 chez les sujets non parasités.
5.
3.
L'immunofluorcscence indirecte, Pa~
KUCERA et coll.
(1966),
donnerait des résultats supérieurs à ceux fournis par les
techniques de coloration.

28 -
Néanmoins, des ~ifficultés 0xistent auxquellns se
hf';urte la l'lise au point d •.: Cei'1 techniques et q'Ji tiennent:
-
à
l'exist~nce de nombreux sérotypes (environ une
dizaine) ;
- au fait que le Trichom:.>n;;s va:~lr·ali.:;
est rivant tout
u f' par a s i tee n doc n vit air e e t
.~ 1 S f; rai t
10 q i que q li e 1 n for IT' a t i Q n
d'anticorps soit peu importante d~~s l'&ffection qui nuus intéres-
-,
se ;
- enfin,
à
la pcssibilltv des réActians s0rologiques
croisées entre certaines souches de T.
vu~inalis ~t d~ T. hominis
DELLAMONICA et Coll. (1976.

D
[TUU[ CLINIQUE
Aux masqups si
vbriés,
il
n'y
~ rien de plus trompeur que
la trichomonase
f,:~min:ine.
..
1.
rorm~~ typl.~
Coml1le
toutes J~s infectj,]ns,
13 tr:ichonlon95B Ilro-génit:::1.e
évolue en plusieurs stades, ct c'est au parAsitologuE Tch~que~
Il.
JIROVEC
f
que nous devons le schéma ~volutif classique qui
éclaire remarquablement le dnroul~ment d'une affection de durée
~éterminée schéma dont le bic~-fündé a été reconnu pr-r tous car
constamment vérifié dans les tr~v3UX ult~rieurs
1. J. Forme ninub (TrlchumoniQsls ceuta).
--------------_.----_.--.-._._-----
pat i e n t e v 8 pré sen ter U rll~ i fi fla 1111:- a t ùm IJ agi n <-' le de t y il f,: C il t arr" al.
de OODERlEIN et des cellules vaginales. Rares au d~but, les
flagellés vont rlevenir de plus en plus nombreux, occasionnant
un afflux leucocytaire important.
A ce stade,
la leut:~':'rh,Sl: devient catBctéristique
:
faite de pertes
spumeuses~ jaun~tres ou verd~tres, cile frappe.
surtout pour son abondance et sa fétidité Bo~vent incommodanteG.
Elle 6'Bccompegne presque toujours dlun orurit vulvaire
plus ou moins intense avec brûlure3 locales rcspGnsables d'une
dyspareunic en qénéralSuperficielJE,
mals pRrfois profonde et
totale lursque l'irrilQtiJn vulvaire CD! instQl16e depllis longtemps.

30 -
- Ou~lques j8urs pl~s t~rd, se trouve r~21i~f le stRd~
dt.'
"Trichomoniasis cul,,-,in:,ns"
je JJr:c::VLC qui n::~ pt~lJt être st.'p<3r é
de la forme oigüe d0nt il est ln suite évulutive logique.
Ici,
les cellules vaginales d~viennent très rares et 105
bacil189 d~ DOOERlEIN abeents; les TrichomonAs très abonrionts,
associés à de nombreux germes ou champignons,
sont noyés dans une
véritable purée leucocytaire fsite exclusivement de pyocytes.
Ce stade aigu est plus eu moins long.
Il dure parfois
plusieurs semaines el est plus ou moins bruyant. Des états physio-
logiques particuliers(gravidité) sont susceptibles d'accentuer les
diverses manifestations.
Très souvent se trouvent associés d'~utres signes è type d~;
-
troubles urinaires:
brûlures mictionnelles, pollakiurie
cystalgie;
- douleurs de: localisations variables;
pelvie'lne ou
lombaire;
- troubles psycho-car?ctériels.
-;\\ l' inspectiono-n note une vulve
rouge,
très irritée et
oedematiée avec présence de sécr6tions crémeuses dnns les plis~
- L'exa~en au spéculum, souvent douloureux pAr l'irri-
t3tion et l'hyperesthésie vulvaire, montre:
- une muqueuse d'un rouge écar18te dans son ensemble avec
sur ce fond un piqueté plus foncé .

IJn
col d'aspect leucoplasique avec des taches ocellées
qui ne fixent ras l'iode et dont il faut vérifier la disparition
après traitement de la vaginite.

-
3 J
-
1.2. Forme
chronique (Trichomoniasis chronica).
C'est une forme très fréquente qui comporte la même symptomatologie
que ci-dessus mais sur un mode beaucoup plus discret.
/.l
En effet,
peu à peu
la
leucorrhée devient. fHojns ca:rac-
térislique:
peu abondante et pel! fluide.
l.es .IE.ict!..9.-12!.~ de\\iÏen-
nent plus rares,
les leucocytes moins nombreux ,
tandis qu'au fur et
à
mesure r~Bpparait la flore do DOOERlEIN et que les cellules épi-
théliales reprennent leur
importance normale.
Les pyocytes per-
sistent mais sont moins abondants qu'auparavant.
L1image microscopique tendant ainsi
vers la normale et
la clinique restant muette,
constituent des causes dterreurs
diagnostiques lorsque l'on ne tient compte que du simple aspect
de la leucorrhée.
Pourtant.
ce stade 16tent souvent accé]~ré par une thérs-
peutique insuffisante, constitue un ~t8de épidémiologique dan-
i]ereux:
les malades sont devenues des porteuses sainer, gardant
intactes leurs potentialités infestan1:.es.
P8rois i'.l l'occasion d'un
st r e B S endogène ou ex 0 9 è il e ,
1. a fl181 a ci J, f; peu t
de n [) U \\i e 8 li brut ;31 e tri e ri t
s'extérioriser: c'est la rechute de la trichomonase si désesprérante
que connaissent bien les praticiens et
dont
.1 'origi.ne est SGuvenr,
si discutée:
-
paer certains,
ce seraient des rechutes è
partir
d'un ,clone préexistant;
-
pour d'autres,
il s'agirait plutôt d'une réinfes-
tation exogène que d'une rechute due à un nouvel avatar sexuel.
Nous donnor1s ci-dessous
l
tableau réSllmant. les prin-
G~paux aspects cliniques précédenbdR la trichDmonase uro-génitale.

T.lU3LEAU N° 1
Variation de l'image vaginale au decours
de la
/
trichomonase uro-génitale
Feminine
:
abondance notée
o
à + + +
+
(NICOLI
et coll.,
1969)
(
_.. !- ..--- ..,.- --_._._- -!---
~
':----,
---,--
- ' - 1 - " ' - - - ' _. '/: - _._-,-
- - - _ . - - - ..
(
'TAD "<
mpI(YTI"O-"'O"TA""
C.tiJJLUDES·
.
. LACTOC:< "C1-"--'·
)
ù
.b;:,
u.
\\..dl 1 .. l,:::;
,
,
,
,v~1.
. .lJJ-'.,.:J,
'
(
; .
VA~7i~~AIIES ·IFùCOCY'.L'ES· PYOCYTES
.
.
1
.
!
!
,
, D'" DOD "'")Tï -'--;r
")YOGE"TI<,"
(
, R P I T ' t · T , : . , . 'AL1"c' ,
.
.
U
Dl\\..-,_ .~_.
. . L .
HU.;)

,
.u
U:J.l.J_~
Ù
t ,
,
1
-------------_.......- ..._--- ._-----. -_._-- .
.
"
.
(
! '----_.,,_......__..-: .---------, ---_.- ._._---, -----------:-~'-~---,-------------
(
8uj et indemne
!
0
i
+ + +
;
+
;
0
;
+ + + .
;
0
----------------_.----- --------- ---
.
.
l
(
! ! ! !
. ;
;
~
Incubat ion
;
0
; ----+-.~-:.----; ---+-+-----; --~--à-~---;-----;-;-+-._-----; --~--à--+------
l
!
1
;
;
;
;
( ---------------a3\\iI~---! -+-a-++---- t- ----++ ,,---- ;---++---- ;-----:+---- ;-------++_.-~-.--- ;-------.-+-.---- \\
rri chome"liasi sfculJnin'Ult-;-;-;-;---:---;..~ ;-----:..~.-:-;-~. :-~.-:-:-:-- :-------~ ...'.....-:._-:-:-:-:---) ~
..
.
.
"
.
1 N
(---------------ë;~roL;iëér-:;-+-~-+- -- !---:;:-;-+'.:t--- ! --:;:-:;--- !---:;:-~-O-- !--+-~-+-+-+--.---!-:;:+-~-O------;
(Trichornoniasis\\
!------------- !----..--...-. ---- ,--------- ,----------~ -----.--.--------~ ------------)
(
&.latente
0
!
+ + +
i
+
!
0
;
+ + +
i
0
)
(----------------------: ----------- ,-----...-.------ ,--------- ,----------ï -------. -~.------ 1-------------
('rrichomonase de
! + à +++
!
+ à 0
; + à +++
; + à +++;
+ à 0
;
++++
~ -
E.§.9E~~~
;
L
!
~
L-
...
!-------------
,Ju j et contaminé non
.
(
!
0
!
+++
!
+
!
0
!
+++
!
0
( réc'3Etif
,
,
--.
---_..-....-,---_. .
._---._._.- -
_---_ _----~---_
_-._~------

-
.55 .-
z. 1 Li r fi: es c 1 i ili qUE: S •
----_._--~~._-~----------~
A cOté de quelques formes assez rDras,
for~~s évoluant
sur un terrain névropathique~ i l
faut .insist.er surtout sur
les
formes douloureuse8(pseudo-chirurqicBle~
(pseudo-cancéreuses) qui sont d 1 exi~tence plus cour8ntf::,
2.1. leB formes dculcureuses.Elles sont représentées
particulièrement par les formes pseudo-8al~lingiennes caractérisées
par des douleurs ebdomino-palviennes avec défense de la DSfOi
abdominale) ejpAchBnt tout examen 8U spéculum.
la vaginite presque toujours associée permet,
Avec la mise
en évidence du parasite dans les sécrétions; de redresser le
diagrlostit::.
2.2.
les farmeB.h6wDrrBqi~ue8
2.2.1. Certaines peuvent se m8nifester par des hémorragi~s
e~ nappe fDisant discuter un canc"r du col DL du corps utérins)
ou tout simpleMent, une menac~ d'8~ortement chez une femme enceinte,
2.2.2. D'Butres, per ~eg saignements au contact ( après
les rapports sexuels DU un exam0n 1ynécolcgique), sans leucorrhée
ni dyspareunie, DU par des pertes irritantes Bouvent rougeAtres
pouvant faire évoquer!
uurtoilt
après la ménopause,
une c9rcinoffiRtose
in s.Hu.
Il faut signaler au pasB6gc ~ue les frottia ~2g1naux 8U
cours de la trichomonase! peuvent irlduire en erreur en montrent des
cellules t:~s 8uspecte~; ttiqueté~s classe III et même fJsrfois classe
l 'd" .

Force est donc de recol!rir ctans ces cas,
a
l n
biopsie
-,
cer\\Jicélle qU_l~ Sf.:U.le 'i
peI'met de fal.re
le (jiagc'1()stic (ie la t.richo--
manase en confirrnar1t Uf18 dysplasie de caractère le plllS souvent
benin ..
Mais è l~extrêmet
le diagnostic histo]oqiqi.:~ esi: parfois
difficile avec
l'épithélioma in situ.
Dans toutes ces formes,
l'examen parasiLologique est
diun SeCOlJfS inestimable, car il
va permettre le mi.se (~n é~idence
assez rapide (lu flageJlé
respoflsable des lési.ons.
Il
importeI'a évi(iemITient de StJivre,
pendsflt de nombrellx
ChOffii)naSe lJro-génitale est si fréquente que 8011 88saciati.orl avec
un cancer
8Ltthent.iqu:3
ne
doit pas P::~Tt~it.re ex~epti.onnelle..
,
El.1e3
S'one
formes chroniques:
affectIon
fOI"tnes
aigu~s. Mais en réalité, elle est diffici.le à pr0ciser dli

35 -
f ait
deI <l r.J r and e f r I~' ~l u C' n c (' d L 5
f Cl r ln e s
s u - 3 i (~ C SOU l c: t t !': n tes .
2°)
Phase aiguë
(TrichÙ'i,::miasis acula ou culminons)
,
; .. -:
correspondant
J~'lo vulvâ~vaginitc de HOrfliJE,
2 la vélCjirite de
PEREZ et aux diverses
formes cliniques (pseudo-cancéreuses,
pseudo-chirurgicales).
30) Phase chronique
(Tric~omoniosis chronic~ ), souvent
accompagnée de troubles psychosG~Qtiques. Elle correspond au stade
d'infestation latente ne JIROVEC,
phase susceptible dt se rech~uffer
brutalement de façon
imprévisible et évoluer sur un mode aigu.
3.Diagnostic differentiel
lwant d'aborder ce problèrlil' important
qui va consister surtuut à di~tinnuer les diff~rents types de
leucorrhées pathologiques,
il convient d'61imincr dans un 1er temps
tout ce qui n'est pas leucorrh0e et dans un 2e temps les leucorrhées
dites physiologiques,
3.1.
les écoulements non lcucorrhéiques.
Ils sont facilement reconn8issabl~s de pur leur simple aspect.
3.1.1.
Les hypersécr6tions glaireuses d'oriqlne cervicale;
faites d'un mucus transparent et
filant,
elles peuvent s'observer
lorsqu'il existe un ectropiop et s'infecter aisément.
3.1.2.
les hydrorrhées:
f2itcs d'écoul~mcnts s~reux,
abondant et brutal,
elles sont probablement en rapPPGrt 2vec 18
vidange d'une c8vité utérine ~athologique ou d'un hydrosalpinx
ou, chez une femme en grossesse,
a~ec un~ rupture pr~~8turée ou une
fis6uration des membrnnes.

ulérine au-dessus d'une sténose c~ruic~le pouvant souvent ~tre
synonyme de cancer de l'endomètre,
}.2. les leucQrrhéés.
3 . 2 , 1.
Les leu c (}~. rhé c s ph Ys i 0 l 0 q i Ci:J es,
"1 2: fC,;; 1 ri €:s
fI eu t s ,. de l'tAllf\\iAS.
O'origine tantot vestibu13irG ou vaginnle,
t8nt6t ~crvic21c
ou utérine
ce sont des pertes isolées:
t
ayant pu exister depuis de nombreuses cnnées ~éjè
- q~alQ~Bfols périodiques;
- non irritantes ;
- empesant le linqs;
-
jaunissant Btf bout dp quelqtles heures
;
la ~ériode prémer~8tru011.A~
ysqinal,
les cellules ~pith61iale8 desquamées et la s~cr(tion

37
-,
Ces p il'} r t. e s p e li ve if t
S 1 0 ti S " :r li e r ;
..
der; 5
LH1
mi j i e u '.il~ girls l
;1 ci de
(p fi 5)
r e :1 p 0 n 51 b l e d €

h t
..
• •
·h 'j' ',J t:"r ej e S 0 l;.arn;J t 1. 0 n.
~euc,)rr eas
laCtIques cu par
.
. l ,1
- dB~S les vaginites ~énij~9 comme le cas des vaginites
trophiques donnent souvent li~u h un écoulement ~urulent parfois
très important, pouvant, d9n~ certains cas
être strié de sang.
1
Mais il importe ici d'éliminer une lésion néoplasique corooréale
ou cervicale •
-
à
le limib:' di! physiolC!giqv€:;
el1
CoS
d'ectropion
congénital ou acquis.
3.2.2. Les leucorrhées pathologiques. Ce sont:
id,rangers.
Suspectés systé!cat.ique:nenr. chez touta. fi.J.1.ette 1:;résentant
grnndes personnes.
-
de papier de
toilette,
de dtbris de Ci)ton ou d0
fil de nylon,
~Bçinales de divers prod\\Jits détersifs qtJi détruisent la flore
physiologique de DODERtEIN, comme
~
las
aaVQf~S liquidesdilué$~
s cnnstiiusntsde gelées spermic.idos
.
.
~-.
propoGées avec ou sans prêservate~;r fe~lrlJ.n~

3 El -
b)
Les leucorrhées des cervicites chroniques.
Il s'agit là d'une circonstance clinique d'une extr~e banalité et,
pourtant,
il Y aura lieu de
leur accorder une
importance toute
particulière,
car c'est parfois parmi
la masse de malades examinées
,
.
présentant une
t~lle inf~btion qu'un oeil vigilant et perspicace
pourra dépister une
lésion dysplasique à surveiller,
un épithéliome
in situ,
ou parfois même une
lésion invasive débutante.
c)
Les leucorrhées bactériennes
(dont nous verrons
quelques aspects plus loin).
d)
Les autres leucorrhées parasitaires.
Elles sont occasionnées par des affections d'origine
diverses dues
:
-
aux levures
(que nous verrons plus loin);
-
aux amibes:
bien que rares,
les
leucorrhées amibiennes
ont été décrites chez certaines femmes porteuses d'ami-
biase intestinales
;
-
aux oxyures
les leucorrhées ici peuvent se rencontrer
surtout chez les fillettes porteuses de ces parasites.

1.
Les atteint~s au-delà de l'exocol.
Ces attentes
--------.'
du haut appareil uro-génital,
assez rares d'ailleurs,
doivent
être considérées comme tlne complication de la Trichomonase
vaginale méconnue DU insuffisamment traitée.
- cervicite,
- skénite qu bartholinite,
- cystite,
-
abcès périnéphrétique dont un cas a été décrit
très
récemment par SURIVANON et coll.
(1975),
- Pyosalpinx à 1~a9ina!is,
-
atteinte rénale à partir d1une cystite è Tricho-
manas,
tant chez la femme adulte - LEWIS et coll en 1928,
MAD5EN en 1933 (cités par SURIVANON et coll. 1975) - que
chez le nouveau-né de sexe féminin
:LI1TLEWOOD et KOHLER~1966
(cités par SURIVANON et coll. 1975).
- Selon KOLESOV (cité par SIBOUlET, 1959), le Tri-
Hais c'est l~ une hypothèse difficile à admettre
lorsque l'on tient compte de la différence des vitesses de pro-
gression de ces deux micro-organismes,
les Trichomonas rlé:
pouvant atteindre que les apermatazoIdas morts ou ondulants sur
place, donc déjà inaptes à la fécondation.
-
les causes essentielles à retenir semblent Se situer
à
deux niveaux de l'appareil génital.
au nivea~ du vagin Q~ la dysparéunia super'i-
ciel le
va antraver le colt et
le dépot du sperme ;

40 -
glaire vont etre pertubéea et les cryptes glGnduleirea endocer-
vicales devenir hostiles ou stockl,ge et ~ la survi0 des spermatu-
traitement trichoman~cide.
}) T. vaqinalis et t~ùuotes psychosom3tiques. Il est üssez
~ - - ~ _
..._""""... -'.~--..<_...--
...,-----_.-~---~
...
,
difficile de situer ce3 trouilles por raopart è la tcichomonase
la fBvorisent~ellB7Le8 avis de nos pr~déce5seurs sont assez
partagés.
Dès 1957. BlRNARD (citée par S18DUlET, 1959) affi~mQ
1~e~i5tence de la lrichomOflBŒ psychosomatique aveC une névros~
tiqua, et parfDis m4mG à une dyspareunie psychosomatique définitivs.
Qu~"t ~ N1COlI et c~ll. (1960). ils pensent que lB
trichomonase ne serait que le
té~oin d'une faillite psycho-a'fec-
la femme finit per stlffibre~ peu è peu dans un univers "6vrotique

-
41 -
4.
T.
vaginalis et cancer
Certaines lésions importantes,
comme les colpites punc-
tiformes,
les condylomes acuminés,
les lésions dysplasiques ou pseudo-
mosaiformes,
étant fréquemment
rencontrées au cours de la trichomonase,
one s t e n d roi t',. des e "d eman der s i l e T.
vag i n a lis
ne peut,
directement
ou indirectement,
être responsable de lésions néoplasiques.
A cette
question délicate,
les anatomopatologistes n'ont pas encore pu donner
une réponse formelle,
les recherches étant
actuellement trop
fragmen-
taires pour donner une conclusion précise.
Nous donnons ci-dessous quelques statistiques de nos
prédecesseurs.
Tableau nO 2 -
Coexistence de
T.
vaginalis et de lésions
cervicales.
~. KOSS (cité par NEU~'lANN (cité par ~ MAGI\\JIER et
Lésions
f"1AGNI ER et coll.
r'lAGN 1 ER et coll.l975
et T. v~inalis
~
1975)
Coll
(1975)
._----_._--------
Présent
Absent
Présent
Absent
Présent Absent
Trichomonas
227
1702
500
2858
150
600
Dykaridioses
3 soit
14 soit
25
soit
73 soit
8 soit Il soit
passagères
1,32 0'
0,80 0'
5 0'
2,55 0'
5,33 0' 1,83 0'
'0
'0
'0
,0
,0
'0
-
-+-
Carcinomes
Il soit
l
soit
I l soit
4 soit
4 soi tI
3 soit
in situ
4,84 0''0
0,05 0'
,0
2,2 0'
,0
0,13 0'
'0
2 '~Ll~JJL.JjJ..-JL_
1
Cancers
0 soit
2 soit
l
soit
5 soit
l
soit
2 soit
,envahissants
0 0'
0,11 0'
0,2 0'
0,17 0'
0,66 0'
0,33 0'
,0
'0
'0
,0
,0
;c l
Cependant,
il faut que de par sa très grande fréquence,
la trichomonase uro-génitale peut s'associer
très souvent au cancer
utérin et que devant une lésion néoplasique diagnostiquée,
les leucor-
rhées,
queille qu'en soit l'étiologie,
passent nécessairement au
second plan.

L'impottarce croisslnte de1a trichcmonase uro-génitale
considérée à juste titre ccmme J.8 plus fréfpente des maladies
vérériennes et les cc~nplica.t.ion:': part.iculières ru'elle paJt .5l1JVent
engendrer~ n(!Js trreHent à :rappeler bd èli€,oent
les principes thé-
r.apeuti rues et Dl'qJhy lacti eues actuell ement c cdi f:i~ E.
,
1. Le traitement prc~:H,.?!nent dit.-·
11 Joit CO'ilporter Q6JX volets e:ssenUel8 - l e tmHement médical s
preci s
- ê':,tre bien toléré et: faci-

-
4.3 .,.
-
l e T i nid () ;" (; l e
5 UU (r, s i 'J Yn e ) (J iJ )
a raison
cl f:
4
C 0 mp r i m~ 5
e n une s e u 1 2 l' ris (; il l a fin d 1 U n r (' l' :l S.
C' est
Clctuellement le traitement de' chut\\( de celt.e éf"fl,ct-.î.on •
. Soit à un d~ri~j du Thiaz~lc (Atrican), selon
l'une des modalités s~iNantes :
-
2 c" mp r i m~ s 2 -
3 foi:; par j 0 ur,
pene; an t
7 - 10
jours consécutifs
ou 5 c0mprimé~ en une prise unique 2 fois pAr
j our
à 5 Ir. n d' i nt e r v a Il c
le l e r
j 0 ur,
p u i s 5 C 0 mr r 1;;1 é sen une
prise unique par jour les 2 jours su.ivants .
.
Soit~ enfin, à un d6riv6 du Furanne (Nifuratel ou
O~nès)
2 dragées 3 fois par jour,
pendant 6 jours.
Mn i s à lad i f f é r e n c (. des t rai t l' ,1' E' n t 5
- mi q ~ te.
de
plus en plus préconisés par
les pratici8ns,
les traitements clas-
siques, dits traitements "'lrurdE""
,)n rais"n de
l.;;ur durée,
sont
en général mal acceptés et irr~qulièr~~2nt suivis, origine du
nombre élevé de récidives.
Il convient é(]8lemcnt de noter que
le traiterilent par
voie gén6rale n'est p6S sans inconvénIents,
quels ~ue soient les
modalités et le produit utilis~.
C'est ainsi que l'on peut observer
- des effets secondaires faits essentiellement
:
• de troubles digestifs n type de naus6es,
de vomissements.
de flatulence gastrique. de bouche p5teuse et

-
-'+ 4
-
. de trDubl~s neurolo~iques n3rfois
céphalées,
somnolence.
Ces effets Becond~ires d'intolérance disparaissant sans
lendemain avec l'a~r~t ~. tr8ile~ent.
- Et ~urtout, uhe incidence non néqliqeable de
,
par sa fréquence
l'appar.ition de T-ycose vaginnle, annoncée par
"
la modification du caractère des
leucorrh~e8 Gui deviennent
de plus en plus épaisses et 9'acco~pagnent de prurit vulvaire
intense, et confirmée par l~~ examens bioloqiques.
Il ne s' agi t p 8 S 1à d t un p r ob 1è nIe no li V e a LI car dé j à
abordé par plusieurs de nos ?réd~cesseurs Qui préci5~nt d'ailleurs
que cette incidence est d'autant Jlus élevée que le produit
utilisé est plus efficace. FAR! ct cclI (1977).
1.1.2. le traitement local
Il est souvent utile de l'associer au traitemer.t
qénéral chez la femm8 afin de tarir complètement et rapidement
les leucorrhées et de faire disparaître les manifestctions
locales 88sotiées.
Il peut s'agir d'un compri~é gy~écolcgique matin et
soir de certains dérivés de l'Imiuazole ou du rurann~.
Parallèlement, il faudrr. modifür 10 pH. du milieu
v~gi~nl par adjunction d'~cidifinntB.

d~finitive de répéter ces traitements dens le temps
une cure par mois,
3 meis dF suite.
Il est nécessaire de fAire observer aux malades sous
treitement quelques rtqles de réqirne et d'hygiène
~.
- proscription de bcissons alcoolisées pendant le
traitement et 2 -
:5 jou.,e après la fin de celui-ci ;
- suspension d~s ra~ports sexuels non proté0és avant
le normsliaetion des tests biologiquGS da cantrelc. En effet,
~u
15è et J5è jour après la fin du treitemcnt, des contrôles
rigoureux Dont pratiqués pour apprécier les tr.ois otape5 de la
guériaon ,
1°) Etape para9itoloqique qui va noter le prdsence
au l'absence des flaqel1é~; dans les pr~:l~vements effectués,
en fonction da l'efficacité du traitement.
Signalons qu'après le 15è jour on ne parle ploa d~
rechute mais de réinfestet1on.
Parfois un traitement complémentaire s'avère nécee-
~sire en fonction des 8BsDctatione pathologiques (mycQsique et/ou
bactérIenne).
2~) EtBpD clinique qui survient,en qénéral 15
ZO jQu~a spràs 1~ précéd~nte.
J@) ftapG anatomique caracté~iséa par le répars~
tion tis2ulaire des lésions "inflammatoires vaginales et/ou
cervic:J::'es récent.es,
spt1cifiqucs du T.;....._\\:3~.~linDl.is:.
Cette répcl'é1 4 '
tian se 'ait en principe BV8nt le , . c~ntrOle,

6. 6 -
1.1.3.
Traitement croisé.
Comme il a été signalé plus haut,
il est
absolument
impératif de traiter le ou
les partenaires sexuels -
toute maladie
1

.
vénérienne
supposant'1'existence d'au moins un ou une partenaire
seul moyen de pouvoir couper radicalement
la cnûînc-
de contagion.
1. 2 .
La psychotérapie
-
Devant la possibilité des
"p
troubles psychiques que peut engendrer la trichomonase uro-génitale,
il est souvent nécessaire de mettre en oeuvre une psychotérapie afin
de faire comprendre aux malades le caractère particulier de
leur
affection.
2.
La prophylaxie.
Elle repose sur quelques points particuliers.
2.1.
Le traitement systématique du partenaire,
même
sain,
d'une porteuse de T.
vaginalis.
2.2.
La recherche obligatoire de ce parasite chez
toute
femme
se présentant à la consultation de Gynécologie-Obstétrique
pour toute autre affection.
2 . 3.
L' 0 b s e r vat ion d e liu e l que s r è 9 les é l é men t air e s d 1 h Yg i è il e
-
utilisation strictement personnelle des objets
réservés à la toilette intime
;
-
emploi ~e l'eau simple, claire et non de produits
alcalins.
pour la toilette intime,
un pH entre 5,5 et 7,5
étant
très favorable
au développement du
T.
vaginalis.

CHA P l I ~ E
I l
LES VULVO-WAGI~]i[S
ftYCOSIQUES

47 -
A -
HISTORIQUE
Il est assez
fréquent de mettre en évidence,
dans les
......
"
sécrétions vaginales,
des filaments mycéliens divers.
Il peut s'aqir
tant6t de levures non pathogènes,
simples saprophytes,
susceptibles
de disparaître spontanément lorsque l'équilibre microbien est
rétabli,
tantôt de levurês pathogènes responsables de véritables
manifestations uro-génitales tenaces.
Or le Candida albicans
s'avère le plus pathogène parmi ces levures.
Cette acquisition n'est
pas récente,
en effet:
- en 1840, WILKINSON établit une corrélation entre une
vulvo-vaginite et la
présence de C.
albicans
;
-
en 1875,
HAUSSMANN prouve la pathogénicité du C.
al-
bicans pour les voies génitales féminines en provoquant,
par ino-
culation des pertes de malades porteuses de champignons,
une
vulvo-vaginite chez des témoins sains;
-
depuis 1909, de nombreux auteurs décrivent des cas
d'affection uro-génitale aiguë ou chronique en rapport avec la
présence de C.
albicans.
Il faut noter que jusqu'en 1928, époque o~ BRAYE confirme
l'action pathogène des champignons sur les voie génitales,
tous
les troubles observés sont attribués au C.
albicans.
Les différentes
espèces de Candida n'ont été distinguées que beaucoup plus
tard.
N~us donnons ici quelques résultats (cités par GATTI et
coll.,
1~(6).
Ainsi,
en 1938,
JONES,
MARTIN et DURHAM identifient les

4Ei -
les espèces suivantes,
isolées des sécrétions vaginales des femmes
gravides et non gravides :
C.
albicans
:
44 ~,
·
'0
C.
stel1atoïdea
43,7 0'
""
C.
tropicalis
l , 3 0''0
C. parakrusei
1 n'
'0
-.
Depuis cette date, de nombreuses publications
sont faites
,jans ce domaine,
notamment par:
· FE 0 e t DE l LET TE (19 S3 ),
· HALDE et AfU\\GON (1956),
· DROUHET (1965).
- en 1950, dans son livre "Non gonococcal urcthrilis",
HARKNE5S rapporte un nombre important dfuréthrites eux complications
les plus variées dues au C.
albicans.
A côté des facteurs endogènes, grossesse et diabète
surtout, certains facteurs,
en particulier iatrogènes, commencent
è
jouer un rOle de plus en plus
important dans les mycoses vaginales:
-
en 1955, PUNOEL et coll.
(cités par DHOUHET ~1957),
soulignent le rôle important des antibiotiques antibactériens dans
l'apparition des mycoses vulvo-vaginale •.,
- MOrFETT et MAC GILL en 1960, WHITEHOUSE et
PORTEOUS
ainsi que BEVERIDGE en 1962 (cités par SIBOULET, 1963) trouvent assez
fréquemment des candidoses vulvo-va~I'~alpQ
~,.
,
-, .....
après
le traitement par
certains
trichomonacides;
-
2 n
l 96 5,
YAF r Et e t
GR 0 TZ (c i t é ~-; par
DUC 0 15 et coll., 1 9 7 1 ) 1

- 4Y -
rapportent les premiers cas de vulvo-vaginites è C.
albicDn~
consécutives è
l'utilisation des contraceptifs oraux.
Ces dernières années,
la fréquence des mycoses génitales,
comme d'ailleurs celle de l'ensemble des mycoses,
à
tendance à être
en progression constante. Ceci peut s'expliquer par l'endémicité
propre de
i 'espèce
pathogène, par la multiplication et l'association
de facteurs favorisants.

B - METHODES DE MISE EN EVIDENCE
1.
Les agents pathogènes
Ce sont essentiellement les levures du genre Candida,
,.:.::
champignons se multipliant par bourgeonnement des cellules
isolées.
Dans ce groupe,
ils appartiennent,
selon LODDER,
et
comme les genres Cryptococcus,
Pityrosporum et Torulopsis
, à la
sous-famille des CRYPToc6tcnIDEAE formant
::vec les RhodotoruloIdeae
et les Trichosporoïdeae,
la famille des CRYPTOCOCCACEAE.
Ces CRYPTOCOCCACEAE
(Anascosporées),
n'ont pas de reproduc-
tian sexuée à la différence des ENDOMYCETACEAE (Ascosporées) ou
levures vraies qui ont une reproduction sexuée caractérisée par
la production d'asques renferment des ascospores
(=
spores sexuées).
Le genre Candida se caractérise par la production d'un
pseudomycélium ou d'un vrai mycélium portant des verticilles
réguliers de blastospores.
L'espèce la pnus p;,thogène et la plus couramment rencontré est
C.
albicans.
2.
Caractères morphologigues
2.1.
Examen direct des produits pathologiques.
2.1.1. Conditions de prélèvement
Au spéculum,
les prélèvements sont effectués à l'aide
d'écouvillons stériles,
sur la muqueuse vaginale ou cervicale
présentant des lésions suspectes de mycose ou,
à
défaut,
dans le
cul-de-sac
Jaginal postérieur.

-
51 -
2.1.2.
Examen direct proprement dit.
L'examen microscopique de sécf2tions vaginales étalées entre
lame et
lamelle,
dans une goutte d'eau distillée,
permet de
mettre en évidençe
-
des formes
levures:
petites cellules ovales,
isolées,
de 2 x 4 microns avec un bourgeonnement polaire et une paroi
;
mince
-
des formes pseudo-mycéliennes
courtes chaînettes
constituées de quelques levures;
-
des formes mycéliennes vraies formées d'articles de
longueur
variable,
à
extrémités arrondies,
mesurant de 3 à 4
microns de diamètre
,ou provenant de l'allongement d'une levure
isolée.
La coexistence de telles
levures avec des filaments ou
des pseudo-filaments évoque le genre Candida que
l'on peut dis-
tinguer des autres genres de levures
-
Torulopsis caractérisée par des
levures rondes ou ovales,
non encapsulées,non'
filamenteuses avec un bourgeonnement multilatéral;
-
Cryptococcus
:
levures rondes ou ovales,
encapsulées,
non
filamenteuses avec un bourgeonnement multilatéral.
L'examen dans
une goutte d'encre de Chine permet de mettre
facilement en
évidence la capsule.
-
Rhodotorula caractérisés par des levures ovales,
non
filamenteuses avec un
bourgeonnement multilatéral.
2.2.
Cultures
Certains milieux permettent l'isolement des levures et
d'autres,
l'identification de l'espèce.

~XAMEN DIRECT D'UN PRELEVEMENT VAGINAL.
. . . . . .
1 :.;:;
-,
1
Amas de levures et filaments mycéliens.
--

-
53 -
2.2.1. Milieux d'isolement des levures
Pour le diagnostic courant, deux milieux sont utilisés
2.2.1.1.
Le milieu ~~losé glucosé de SABOURAUD simple
Il assure le développement des champignons pathogènes
mais saprophytes et n'est pas à l'abri qes contaminants bactériens
2.2.1.2. Le milieu gélosé glucosé de SABOURAUD additionné
d'antibiotiques
-,
On utilise en général un antibiotique ou une association
d'antibiotiques à large spectre.
Il peut s'agir:
- du chloramphénicol (0,5g/1)
- de la kanamycine (19/1)
- ou de l'association Pénicilline Streptomycine (500 000 U
et Ig/1)
I l permet l'élimination des contaminants bactériens tout
en assurant le développement des champignons.
Ces milieux ensemencés et placés à l'étuve à 25 -
37 D C.
montrent eu bout de 24 è 48 heures
- sur le plan macroscopique, des colonies de levures
d'aspect
voisin~s; dans quelques cas, on peut seulement distin-
guer les Candida, à colonies blenchatrca ou crèmeus8s,
visqueuses,
luisantes ouexceptionnellement mates (C. kruaei), de certains
~r'yptococc~s à colonies muqueuses, parfois de couleur ocre et de
B..,"!odotor:.ul~ à colonies roses ou franchement rouges,
Cependant,
lorQue la culture est suffisamment âgée, on
peut
Ob::HHver
une
filamentation en profondeur des 'colonies
levuriform~s, visible à l'oeil nu. ce qui permet d'envisaqer le
cîJ.agnosti.c du genre .Landida.

-
54 -
- sur le plan microscopique:
l'examen entre iamc et
lamelle d'une colonie jeune et pure additionnée d'une goutte de
..
bleu lactique,
montre uni~uement des levures.
Parfois,
lorsque l'examen est effectué sur une
colonie de plusieurs jours, on peut voir à la fois des formes levu-
res et des formes mycéliennes ou pseudo-mycéliennes suspectes du
genre Candida.
"
Mais dans tous ces cas,
l'identification spécifique
ne peut être faite sans recourir à d'autres milieux.
2.2.2. Les milieux d1identification des espèces
2.2.2.1. Les espèces C.
albicans et C. stellatoIdea
a)
Chlamydcsporulation
* Le milieu P.C.8~
Clest un milieu pauvre à base de pomme de terre, de
carotte et de bile.
Lesicolonies
levurifcrmesoblenuessur un milieu d1isole-
ment est repiquée sur le milieu P.C.B.
au moyen de quelques
stries au fond du tube et diune strie terminale légér;ment en
profondeur.
Après Z4 à 48 heures d'incubation ~ 27°C, on prélève
un fragment de gélose dans le zone filamenteuse développée
légèrement en profondeur
Ecrasé entre lame et lamelle dans une goutte de bleu
lactique, ce fragment permet d'observer

55
TEST DE CHLAMYDOSPORULATION
SUR MILIEU R.A.T.
CRICE
AGAR-TWEEN)
.. ":. .
. ,~ ."
Jo.,..:.
I::r- ~:'
.'"
.'
\\ ~"
r\\
..'.;:
' :
. ',. ....
\\"'-
. " t., -
.......
Chlamydospores et protochlamydospores
'.
de Candida albicans.

c: ..-
_.
j
r:.)
.-
il'! YC é l i u mou
d f Li n If! ::-/ C é .1. i u in v r f3 j
p 0 r t Ci n t
d e- S
\\j e y" tic 3. l :J e s
r- é 9 u .1 i ,~~ r ;~~
de blastospores
;
...
l tes p è cee
a l b .t
6
C ans
présence
cfllamydospores :gl'QSSeS spores terminal.es ou lat6rale9~ réf~rin-
gentes
rondes ou ovales,
mesurant 6 à l2 microns de diamètre
è
l
l
paroi épaisse,
~ double contour. [Iles sent distinctes des levures
bourgeonnantes qui n'exc~dent guère 2 à 4 microns de diamètre et
dont la paroi est mince.
Il s'utilise da
la
façon suivante
surface d~tlnE IHme placée dans u~e bo.tte~ cje Fétri
st.éri.1e"
!~près
fJambée.
l'examen m,icroscopique de la préparation donne les m~me5 r6sls1tals
qu1avec
le milieu P.C.B.
D'autres milieux~ à la farine de malS au B l.s farine
de riz,
ont été proposés et persnettent les mêmes Dbservatjor~sr
supporté~s par des ç>rotoct~lzmydospGres~

-
57 -
b)
Le test de filamentation dens le sérum
(blastèse ou filamentisation).
Parallèlement à l'identification des C. albicans et
C. stellato1de~ sur milieux P.C.B. ou R.A.T. ,on pratique le test de
TASCHDJIAN basé sur l'émission par les formes levures de "germ-
tubes'.'
-.
Oans un tube à hémolyse contenant 1 ml.
de sérum frais
(humain,. équin,
bovin,
etc.), on ajoute une goute de suspension de
levures obtenue par homogénéisationi dans 1 ml. d'eau distillée
stérile, d'une colonie de 24 heures prélevée sur milieu de
SABOURAUD simple.
le tube est mis en incubation à 37 u C. pendant 3 è 4 heures.
Si le test es poaitif, l'examen microscopique entre
lame et lamelle d'une goutte prélevée dans le tube à hémolyse,
va
montrer une modification de la morphologie des levures : dans leur
!?ïdea, euront émis un"tube germinatif" mince, long,
fJ.exueux, sans
striction à sa sortie de la levure-mère. C'est le phénomène de
blastèse.
les tests de filsmentation et de chlamydosporulation
se complètent l'un et ]iautre pour le diagnostic d'espèces.
, 2.2.2.2.
Identificati.on des autres espèces de Candi~§!.
Si les levures isolées ne filamentent pas dans le sérum
et ne donne~t pas de
chlamydospores, sur milieux spéciaux, on
aura recou~s ~ une série de tests.

TEST DE fILAMENTATION DANS LE SERUM.
,
; .. -:
T
Test négatif.
e'5 t· po s i t i f .
r .~
i
1
0
0
-
...-
~
."
'.'
0
":
-
.. .
,
0
;
C':
........'
i
':9b


'"\\
,
.......
/ '
--
~
0
'.,
0
0,
-;
1-
,1;
./
-
cP
"
..
-
0
..r"
...
'-.
~~. -".
>::p~~ .~':~ ..0
"
• ,-.' •
; .
,
.;~~:;>\\;:~
'.
Production de tubes gèrminatifs
par les levures de Candida
albicans.

- 59 -
a)
Tests d'approche
Il en existe deux :
* La sensibilité à l'Act1dione : sur un
milieu gélosé glucosé de SABOURAUD additionné de 0,05g ~oo d'Ac-
t id 100ft
, on ensemence la culture levuriforme de 24 heures.
-,
la lecture se fait après 24 heures d'incubation à 27 -
30 De. On apprécie le développement ou l'absence de croissance des
levures.
En effet, ce milieu qui inhibe la croissance des champignons
saprophytes et de la plupart des champignons pathogènes, n'a
au cu fi e in f lue nces ure e Il e des C_.
al bic an s : C._ ste Il a toI cl e a; C.
Qseudotropicalis, C. guill~~m~l et ~_~anoïdes.
* la réduction du Tétrazalium : Bur un milieu
de SABOURAUD 'additionné de D,lOg de T~iphényl-tér2zo1ium incorpoé
avant la stérilisation, est ensemencée une colonie levuriforme
pure.
Après 24 à 48 heures diincub~tion à 27 - 30°1 on
note une pigmentation des colonies.
Dans ces conditions, toutes les levures poussent, mai~
certaines "incorporent" le produit,et la colonie prend alors la
couleur rouge du formez sn (par réduction du 1étrazolium). C'est
en gén~ral un rougè très nuancé qui varie scIon l'espèce de
Candida en cause.
C'est ainsi
que:
- C. 8tel1atoidr~
: donne des coloniea à coloration
rose ou blanche ;

-
60 -
C. tropicalis et C. pelliculcsa
rouge-violet
f-=-.9uillerrnond.:Li_
rouge J
- C. parakrusei
: rose-rouge.
Les sutres espèces gardent une coloration blanche.
l'addition à ces milieux de 0,59 0/00 de chloramphé-
nicol s'avère souvent utile pour éviter d'éventuelles contamina-
tions bactériennes qui r~squent de fausser les résultats, certaines
bactéries réduisant intensément le Tétrazolium.
b)
Les tests classiques.
Ce sont les auxanogramm~et les zymogrammes, définissant
respectivement les besoins nutritionnels et les pouvoirs fermen-
tatifs des levures.
* Les auxanogrammes : ils sont basés sur la
faculté pour .les levures d'utiliser tel ou tel sucre en milieu
azoté, l'élément azoté en milieu glucosé.
- l'auxanogremme du carbone: on utilise le milieu
gélosé synthétique, préalablement stérilisé~ à base de sulfate d'am-
monium de sulfate de magnésium, de phosphate monopotassique~ de-vi-
tamines et d1oligo-éléments mais privé de tout sucre.
Ce milieu est fondu au bain-marie puis coulé en botte de
Pétri stérile. Ramené à 45°e, on lui incorpore
une suspension
relativ~ment dense de levurés vivantes que lion répartit dans la
masse de gélose per agitation modérée. On laisse le tout
refroidir et gélifier complètement avant de disposer,
à égales
distances et en c?rcle,
à
la surface du milieu,
6 disques dont

-
61
chacun est imprégné du sucre à tester
Glucose,
Maltose,
L~ctose,
Saccharose,
Galactose et Raffinose.
Après élimination de l'excès d'eau,
la boite est placée
en incubation à 25°C,couvercle en bas;
pendant 24,
48 ou 72 heures.
J
,.
,"
Dans les cas positifs,
il y aura assililation du sucre
qui
va se traduire par
la prolifération de blastospores se
manifestant sous forme d~un halo blanchâtre autour du disque
de
ce sucre.
-
L'auxanogramme de l'azote
On utilise le même milieu synthétique que ci-dessus mais
additionné de glucose et privé d'apport azoté.
Le procédé de réalisation est strictement le même,
sauf qu'ici,
les disques sont imprégnés d'éléments azotés:
Sulfate d'ammonium,
Nitrate de potassi~et Urée.
Mais en général,
le seul composé azoté à proposer utilement à la
levure sera le Nitrate de potassium
(N0 K)
assimilé seulement
3
par C.
pelliculosa après 24,
48 ou 72 heures d'incubation à 25°C.
Si le test est positif,
on observe après
24,
48 ou
72 heures d'incubation à 25°L.un halo laiteux de blastospores
autour du disque de N0 K
3
* Les ~mogrammes : le
principe est basé sur
la fermentation du sucre par
la levure en anaérobiose.
On a Bouvent' recours à la technique de MARSELDU-KINTI
et VOURNOUS~ en milieu solide faiblement gélosé à 6 % avec

.. 62
-
addition du sucre è tester et d'un indicateur de virage
(réactif d'ANDRADE).
Les sucres utilisés sont
les
mêmes
que
précédemment.
La levure pure (obtenue d'une primoculture sur SA80URAUD avec
antibiotique) est ensemencée sur ce milieu que l'on place ensuite
en incubation à 2S oc.pendant 2 à 4
jours.
La réaction est positive si la fermentation a fait virer
le milieu BU rou~a.
Elle est positive Bvec gaz
lorsque la fermRn-
tat.ion.
se manifestanb'lous forme de bulles de
g.è2!:~ fait éclater
la gélose par endroits.
On peut utiliser la
technique en eau peptonées
mais
t
elle est
très délicate @t nécessite,
de la part du manipula-
teur,
une grande Bxpérience.
Ces tests permettent de técupérer lea quelques souches
de C.
albicans quit atypiques~ n'auraient donné ni "tubes
germinatifs",
ni chlamydospores.
les résultats rapportés sur une grille permettront le
le diagnostic d'espèce par comparaison avec un tableau de
référence.
Des réactions atypiques obligent quelquefois à renouveler les
examens. Pour ne pas aboutir à des résultats errûnés~ il convient
de se rappeler les 5 lois des fermentations par les levures :
lois de KLUYVER~D(KK(R :
- 1°) Toutes les levures assimilent le glucose (li ser~
ainsi l~ témoin de l'exécution correcte de llauxonogramme) ;

-
63 -
-
2°)
Toute levure qui
fait
fermenter un sucre, 1'88-
simile nécessairement
i
-
3 D )
Toute levure qui ne fait pas fermenter le glucose,
ne fait
fermenter aucun sucre;
~O) Toute levure qui fait fer.menter le glucose, fait
fermenter 6ussi le fructose et le mannose ~
-5~ Aucune levure ne fait fermenter en même temps le maltose
'.
et le lactose.
On utilise des tegt~ d'aller.gie ou de sensibilité cutanée
à la candidine
,les réactions sérologiques d'agglutination~ de
fixation du complément DU de précipitation (immuno-diffusion en
gélose et immuno-électrophorèse) ; les rdactiana d'immuno-
fluoreBcenc~ tuilisant le pouvoir antigénique des levures doivent
à notre avis~ être réservées au diagnost..ic des candidoses systé-
miques"

Tableau nO} -
Récapitulatia~ pour la
détermination des levures pathogènes ou non les plus
fréquemment
isolées.
(E.
DROUHeT)
-- - --- -
1
Réponse en
REPONSES
EN
24
-
48
HEURES
3 à
4 h
-
Sérum
AUXANOGRAMMES
MILIEUX
,-
+
E S P E C E S
levures
DU CAIIOONE
DE L'AZDTr
37°
P r B
ISabourauJ Sabouraud
glu-
mal-
lac- Sacctla- ra l ac~ ,lIaf- Ïll i t r a Sul-
... Ot+ Aclid.
+
.
_.
(filamen-
"
R.A.T.
(croi$a~cp
case
tose
to~e
rose
tas e flnose
te
fate
F
Tetrazol
ta tian =+) chtornydoo-+ inhik +
de K d'a 111-
mmiu:i
= +
C.
ALBICANS
+
+
+
blanc
+
+
0
+
+
0
0
+
-
C.
SlELLATOIDEA
+
+
+
rose ou
+
+
0
0
+
0
0
+
-
-
-
blanc
Ü'
P
rouge-
0
C.
TROPICALIS
-
+
+
0
0
+
0
0
+
-
violet
C. PSEUDO-TROPICALIS
rose
-
-
+
+
0
+
+
+
+
0
+
C.
GUILLERMONDII
-
-
+
+
+
0
+
+
+
0
+
rouge
..
--- -
C. KRUSEI
-
0
blanc
+
0
0
0
0
0
0
+
1
-
1
..
C. PARAKRUSEI
-
-
0
rose
+
+
0
+
+
0
0
+
T'ni
ge
C.
ZEYLANOIDES
-
-
+
b l;3nc
+
0
0
0
0
0
0
~
+
.-
,
C.
PULCHERRIMA
-
-
0
0
LJ
rose
+
+
+
+
+
C.
PELLICULOSA
rouge-
-
-
0
+
+
0
0
+
+
+
+
violet

-
65
-
C -
EPIDEMIOLOGIE
1. Les sources d'infection
, :.::;
1.1. Les sources endogènes
Elles constituent l'essentiel des réservoirs,
à partir
"
d'un foyer digestif (mycose intestinale ou buccale) ou cutané
(onyaxis, perlèche,
inter~rigo), les candida étant des saprophytes
habituels du tube digestif, de la peau et des muqueuses.
C.
albicans,
la seule espèce dont le pouvoir pathogène
est certain,
vit habituellement dans le tube digestif de l'homme
et de plusieurs animaux et n'a été,
à
la différence des autres
espèces de Candida, qu'exceptionnellement isolé en déhors de ceux-ci .
• Nous donnons ci-dessous quelques résultats de certains
auteurs(cités par DROUHET,
1957)
dans ce domaine:
la) BENHAM et HOPKIN (1933) montrent que le C.
albicans
se trouve dans les selles de 15 % d'invidus sains;
2°) SCHMOOR (1939),
trouve 32,6 % de cas positifs des
sujets examinés, cas répartis en
C. albicans
16,9 cv'0
C. parakrusei:
6 0'
.
'0
C. krusei
5, 7 0''0
C.
tropicalis
4
0'
,0
3 0 )
MARPLESS et DI MENNA(1952)
trouvent dans
les
lavages de bouche 33 % de cas positifs à C.
albicans chez les
enfants et 50 % chez les adultes;

4°)
LIPNICK et co]].
(1954)
tl'ùuvent
Ur"le
i,ncidence
Les
travi:.lux de HILTON et
coII.
(l9JS)
muntrcnt
qU(~
71,4 % des
femmes porteuses de car~didoses v;jlvo-va~inales ont des
Candida dans
les
fèces,
alors
Que ce taux n'est
que da
25,9 % les
témoin:'$,
. DE SOUSA (cité por PELISSE
1976) note les valeurs
J
re6pective~ de 3/4 chez )es porteurs de candido5e vaginale contre
1/4 chez
les
témoins ..
Par ailleurs 20 à 30 ~ de sujete normaux ont des Candida
dans la cavité buccale.
Habituellement,
l'incidence des
dans
les sellee est plus grande que celle dans les prélèvements buccaux
Ce qui
a fait considér~r Itintestin comme le principal réservoir
de ces le\\Jur-es.
bicarJS et cette levure devient pathogène lOI'sque les modiflcatiof)s
du terrain rendent possible le virage du saprophytisme BU pOf8ei-
tisme".
1 .. 2 ~. Les sources exogènes
Bien qU~611es jouent Un rOle m.ineur,
CeS possibilités \\
ne peuvent être excll~es totalement dans ces .contaminations:
-
Déjè en 1925, BENEDEK attire l'attention sur la
fré{luence
des
ir)fections conjlJgales
- RIMBAUD et RIOUX (19)8), SIBOULET (1966) et GREGORIU
(1976) attirent
à
leur tour,
l'attention sur l'importance des

-
67
--
rapports sexuels contaminants
- CATTERAll (]96t) cite 4 cas de balano-posthites aigu~s à
Candida 1
apparues 6 è 24 heurBs après un contact sexuel
avec une
partenaire infectée
i
-
SlBOUl,ET
(Symposium de flinst
1977)
affirme que,
dans
54 % des affections génitales masculines,
la partenairo était
contaminée.
En réalité,
on est frappé par le contraste entre l'ex-
trAme rareté de la candidose masculine et la grande fréquence
de lB c8ndidose féminine.
Ce qui
fRit penser que la candidoBe
nlest pas exclusivement une maladie vénérienne, probablement du
fait que le canAl uréthral ne constitue pas un milieu biologiquement
favorable au développement deS levures.
1.2.2. Objets ou mains souilléus.
Ceci surtout chez
le personnel hùspitalier~
Dans tous
les cas,
pout
se développer~ liinfection
demande chez
le sujet, une réceptivité particulj.bre~
Ceci noua aRlène è passer en revue les principaux facteurs
favorisant les mYCOSBS vulvo-vaginalea, après avoir dit quelques
mots des conditions g6nérales d'apparition dB ces dernières.
Elles découlent de la physiologie du mil.leu v8g.~.nal~ Il
de ca milieu
lui permettant de
se défend~e cantre
les
agents patho-

-
68 -
Il s'agit essentiellement comme il a été signalé plus haut
- du glycogène,
- de la flore de DÔDERLEIN
- et qe l'acide lactique.
1 :.::;
Cet équilibre naturel peut être rompu sans causes apparen-
tes ou sous l'effet d'un ou de plusieurs facteurs.
;
3. Facteurs favorisant l'apparition des mycoses vulvo-
vaginales.
Une vulvo-vaginite à Candida peut survenir sans aucune
étiologie décélable
; cependant,
il est assez fréquent que l'on
retrouve une cause ou une association de ca~ses favorisantes.
3.1. Facteur physiologique
C'est essentiellement l'état gravidique.
L'imprégnation de l'organisme dé la femme enceinte par la
progestérone va entraîner des modifications importantes au niveau
de la muqueuse vaginale.
Il se produit en effet,
une hyperplasie
de la couche intermédiaire avec surcharge en glycogène.
L'impor-
tante desquamation et la cytolyse libèrent du glycogène en abondanc
entraînant une pullulation de bacilles de DDDERLEIN et une baisse
du pH,
au-dessous de 4, qui est favorable au développement des
mycoses :
ainsi, de 18 % au premier trimestre,
le taux de vulvo-
vaginites mycosiques peut atteindre facilement 66 % au dernier
trimestre de gestation.

-
69 .-
3.2. facteurs iatrogènes.
Très nombreux,
i.j-è
seraient incriminés dans
3/4 des cas
de candidùse VlJlvo-vaginale (PANIEI. et coll.~ 1976)
3.2.1.
les antibiotiquBs.
l'usage très répandu
justifié ou non
dtantibiotiques
1
t
Bugmente de façon
inquiétante les mycoses vulvo-vB~inales.
Par
leur action ontl-infectieuse puissante,
les antibio-
tiquee vont inhiber DU détruire,
non seulement le8 agents pathogènes
contre lesquels ils sont prescrits, mais 8u95i la flore physiolo-
gique de l!organisme.
Il y aura ainsi rupture de l'équilibre
physiolùgiqlJC
cart cette flore,
normalement établie dans
cett~ins t~erritoirea qljfell e B pour rôle de défendre contre (iivers
agents patt)ogènûa,
est assez fragile
: une antibiothérapie générale
ülJ
ni~eau des territoires ainsi démunis,
des esp~ceg plus tenaces
et plus résistantes aux antibiotiqtJes comme l.8a
le~u~es~
tout contr~le nlédical~ sans diagnostic préci~) mais à la moindre
génital
~t font ainsi, de façon latente, le lit des mycoses.

-
70 -
.
Il en est de même des "couvertures antibiotiques': au
long cours dans certaines affections comme l'acné,
le rhumatisme
infectieux,
la bronchite chronique, etc ...
Dans tous ces cas, l'atteinte vaginale se fait éssentiel-
!
lement par voie hématogène.
Des hypothèses tentent d~expliquer ces phénomènes
-
l'inhibition;ou la destruction de la flore saprophyte
intestinale va entraîner une prolifération importante de levures
et leur traversée de la muqueuse digestive.
,assant ainsi dans la
circulation sanguine,
les levures seront alors aisément véhiculées
vers les organes cibles.
- De même,
l'inbition ou la disparition de la flore
saprophyte,cervicale et vaginale,va permettre la
prolifération
des
evures présentes dans le tractus génital.
3.2.1.2. Antibiothérapie locale
L'utilisation de comprimés gynécologiques,
à base d'an-
tibiotiques, entraîne les mêmes conséquences que celle d'anti-
biotiques administrés par voie générale. Mais ici,
introduits
directement dans le vagin,
les antibiotiques s'y trouveront à des
concentrations très élevées et détruiront plus rapidement et plus
complètement la flore physiologique, le Lactobacille acidophile,
favorisant ainsi le développement quasi-constant de mycoses vulvo-
vaginales.
. ~
Ainsi, comme le dit si bien BOURG (cité par MAGNIER et
coll., 1975) "les mycoses vaginales post-antibiotiques ne sont pas
uniquement la conséquence d'absorptions orales de ces derniers,

mais
réSelltent qlJssi-inélljctablement de .1'ir1tcodlJctiol1 d'2nti.bio-
tiques dans
le C(~ndlJit vaqir!al~ Il suft~it d~introduj.re dans le vagin
un comprimé dG Tcrramycine.pour déclencher automatiquement une
vaginj,te mycos5qlié aigué,"
3.2~2~ Les oestro-progeatstifs
Pris danG un but contr8ccptif ôu thérep0utique, Ces
produits sont souvent rê9pons3bles d'une surcharge de
l'organisme
en oeutrogêncs et en progestatifs et d~une Modification du milieu
vaginsl,
comparables à celles rencontrées lors de la grossesse.
Le risQue de développer une mycose vulvo-vaginale croit
DU fur et à meBure que la contraception est poursuivie; en effet,
sensiblement ~gal*
le première année,
è
celui diune population ne
pratiquant pas
la contraceptior)j
ce risque augmente régul:ièrement
à partir de
la deuxième année pour atteindre au cours des troisième
Selon JACKSON (cité par DUCOIS at coll .•
1~71)~ la
fréquence des mycoses
vu·lvo-vsginale9
Ber ait plus élevée avec
lee
que les premièresfournisscnt de
façon régulière des progestatifs
tout
a~j long du cycle menstruel,
l,es secondes ne
les apportent que
pendant
la d€u~ième partie selJlement da ce cycle$
imffiun.itaire
~.~ SOflt essentiellement. :
le$ corticoldes Qui
vont
favoriser
les sur-infectionS

-
72 -
bactériennes ou mycosiques par
la diminution de
la capacité de mi-
gration des leucocytes vers le foyer d'infection et par la baisse
de production d'anticorps et de macrophages avec
inhibition des
processus de phagocytose
;
-
les immuno-d~presseurs responsables parfois de candidoses
particulièrement graves par diminution du nombre de leucocytes.
En effet,
il suffit que le taux de granulocytes soit inférieur à
3
1500 par mm
pour que tout l'organisme soit envahi litteralement
;
par les champignons
-
les antimitotiques entraînant, comme dans les deux cas
ci-dessus,
une diminution des moyens de défense de l'organisme par
l'inhibition de la synthèse des acides nucléiques et par l'altéra-
tian des muqueuses digestives.
3.2.3.2.
Produits responsables de la modification du pH
vaginal.
Il s'agit de produits surtout utilisés localement:
-
les trichomonacides qui vont qui
vont avoir les mêmes
effets que les antibiotiques dans ces conditions;
-
les savons solides à pH acide ou certaines préparations
irritantes, pour la toilette intime
-
pire encore,
les injections vaginales de savon acide
dilué
: les Candida se développent en milieu acide,
et par ailleurs
les savons acides étant peu favorables au développement du bacille
de DODERLEIN,
l'utilisation de ceux-ci conduira inéluctablement
à
la mycose vulvo-vaginale.

"'" .;;
.-...
f;~
-
3~3~
Les facteurs pnthologiques~
Il
a été prouvé qQe tertüinee
nffections prédisposent
aux mycoses vulva-vagirtales.
3.3.1.
Les ét&ts diabétiques o~ prédiabétiques
119 sont re6pDnsabled d'une BugmentBtion de 18 quantité
de glycogène vaginal fB~orable au développement des csndidoses
vul vo··vag.i.nales.
état morbide ~ntraInant une déficience de
l'état général, comme
les hémopathies ffi311gne5
-
la tuberculose ;
-
certaines affections endocriniennes
• hypothyroidiame,
insuffisance surrénalianne ler)t~
~ les affections toxi-infectlcuaea sévères sens étiologie
Ainsi}
devant tOlIte mycose génitale,
doit-on faire un
invèotaira complet da ces facteurs afin de n~en laisser aucun
méconnu DU non trsit6.
3.4.
Facteurs
mécaniq~es
Ils 9Qr~t constit!.Iéa par le répéti~ian de certaine trsu-
i~Btism~s, même minimes et p~r des irritations preBql~e perffisnerlles

~ répétition des examens par ul~éthro3copie,
-
port de parltaloo$ trop serrés,
usages de sûu8~vêtementa en textile~ synthétiqu0s Ou
da
certûin5 tampons p6riodi~lae9.
Depuis longtempg~ compte ter\\u des données à la fois
Ceper1 dBnt,
lB valeur pathogène
CHndidü
-_ -
-~.
.. '....~.
doit tenir compte de certains éléments
:
aU
pl~j5 p~r
tube~

-
75 -
-
On retient
le saprophytisme lorsque l'examen direct
est négatif et qu'il n'y pas plus d'une dizaine de colonies ~e
levures par tube richement ensecemencé.
4.
2.
Pouvoir pathogène expérimental
,
~.:; ::.
Il varie selon les animaux de laboratoire utilisés et
selon les espèces de Candida.
On ne considérera ici que quelques cas (cités par
DROUHET,
1957)
4.2.1.
C.
albicans
-
Le lapin est l'animal de choix car
le plus sensible
à ce
test.
En effet,
l'inoculation par voie intra-veineuse de
souches de C.
albicans
entraîne la mort de
l'animml
en 3- 7 jours
selon la concentratioh de l'inoculum en l~vures.
-
On obtient une candidose vaginale chez la souris pendant
la durée de l'oestrus quand,
sous l'influence des hormones hypo-
physaires et folliculaires,
la muqueuse vaginale présente
une grande richesse en glycogène TASCHDJIAN et coll.,
1960).
-
On peut
induire une vaginite chez
la rate en castrant
l'animal qui est maintenu dans un oestrus permanent à l'aide de
la folliculine
(SCHELER,
1960).
-
On peut observer une balanite chez
la cobaye par un
simple traitement topique aux tétracyclines suivi de l'application
locale de C.
albicans.

7t
4~1.~
C~
(~0j.:ttef*ûr~~;j,i
...,"""',., - ..
,:;.~._
_~-....,....-
_ ~'"---~. ...":_ ;..,;
d ;:} 'C 1:i ~_..~ .(. i d ;:.~
........._._
...
-~-,"'_
.•.-..,..~

C..
_...-.._
C.~ gte.llato~lde~9
...
..-:
-
ft.!b
- ~
:iC~ins et -~'--~-""."~-.'---"'---"'--_
.. ~.-
ClI krus~i
.,.~-~~--~~
.<~

-
78 -
D - ETUDE CLINIQUE
Le diagnostic de mycose vulvo-vaginale peut être sus-
,
.
pecté,
dans les ~as ty~i~ues, dès le cabinet du médecin, par l'in-
ter rogatoire et
l'examen clinique.
Il sera confirmé plus tard par des examens biologiques.
-,
1.
Forme typigue .
Elle peut être mono ou pauci-symptômatique.
1.1.
Manifestations fonctionnnelles
Pouvant relever d'un tableau aigu,
modéré ou latent,
ces
manifestations sont assez caractéristiques.
-
Le prurit vulvaire:
il est quasi-constant.
Tantôt
intense,
accentué par des soins d'hygiène intempestifs,
il peut
entraîner d'importantes lésions de grattage;
tantôt discret,
voire
intermittent,il ne survient
que
lors de
la période ITlcntruelle.
-
Les brûlures et les algies vulvaires
: souvent le fait
des lésions de grattage,
elles sont exacerbées par les mictions
et les rapports sexuels.
-
La dyspareunie
: parfois majeure,
elle peut rester
isolée,
en déhors de tout prurit,
en particulier chez la
nul-
lipare.
Parfois,
il peut s'agir d'une gêne ou d'une irritation
vulvaire rlus accentuée lors de la marche,
de la position assise
o u d u ,p ù r t
d e pan t a Ion s é t roi t s .

-
79 -
Ces si~nes assez fvocateurs,
isolés ou diverse~ent
associés,
vont amener
la patiente à consulter.
1.2.
Examen physique
Pratiqué en dehors des règles et de toute toilette
,
.
vulvaire,
cet examen ~eut permettre de
suspecter fortement
le
diagnostic dans les cas typiques.
En effet, à la symptomatologie fonctionnelle ci-dessus,
correspondent
divers tableau.x cliniques précis.
1.2.1.
Vulvo-vaginite aiguë
-
Dès l'inspection,
l'origine mycosique des
lésions est
patente par l'atteinte à la fois muqueuse et cutanée.
La vulve est oedémateuse,
la muqueuse érythémateuss
et sèche avec un enduit blanchâtre la recouvrant par endroits .
.
Les grandes lèvres sont érythémateuseS les petites
apparaissent rouges,
oedémateuses •
.
La région péri-anale est rouge et parfois lich~nifiée.
Parfois,
on note dans la zone vulvaire de gros
nodules indurés sur une muqueuse oedématiée et particulièrement
hémorragique comme l'ont constaté SIBOULET et coll.
(1962).
Le périnée présente des placards érythémato-squameux
et de petites pustules apparaissent sur les faces internes des
cuisses et dans les sillons génito-cruraux.
-
L'examen au spéculum montre
. une vaginite intense avec une muqueuse sèche,
rouge,
tant au niveau du vagin qu'au niveau du col,
et parsemée de

petits pointe blanchâtres
blenchêtres, res8embl~nt b du lait caillé,
Qccup~nt toute 18

- 81 -
1.2.3.
Vulvo-vaginite latente.
L'e x a men c lin i que,
su sç i té P a J;' t des pou s sée s de p ru rit
vulvaire ou par une dyspareunie d'installation brutale,
ne montre
.
/
pas d' atteinte ~aginalk::,:: mais,. très sout'ent de rares leucorrhées
."
adhérentes aux parois vaginales.
2.
For mes c lin 1.,9 u es .
Ce sont essentiellement
2.1.
Les formes
récidivantes.
Elles sont assez fréquentes.
Cependant,
avant d'affirmer une résistance de la levure aux trai-
tements habituels,
il faut penser qu'il peut s'agir
d'un foyer
intestinal, urinaire ou cutané qu'il convient alors de traiter
par voie générale ou locale selon le cas.
r~ais il faut retenir que, la
coproculture révélant
normalement le C.
albicans,on ne doit considérer comme pathogènes
que les cas où la levure représente plus de 15 % de la flore
fécale.
D'autres atteintes peuvent être le fait d'un partenaire,
très réceptif aux Candida,
mais souvent porteur sain:
on parle
alors plutôt de réinfestation que de récidive véritable.
Les formes récidivantes sont surtout la rançon des
traitements de durée insuffisante et de la résistance propre de
certaines levures à la plupart des antifongiques actuellement
utilisés.

2.2. formes 9ssociées.
Association Bssei fréquente,
tous Is8 germas rencontrés
dans le milieu ~a9in~1~ ~ ]18~ception de ceux Qui constituent 1&
flore pnyiiologique. p08Bédant une pathogénlc1té BU mains latente.
interrogGtoire bien mené de 1. patiente permet de préciser.
levures
à l' ~ lia.Q.:~;)alis.
-..----.:'"""-~_...-....,~. ~
Qsul que eDit le tableGu clinique~ patent DU latent ,

-
83 -
4.
Complications.
Exceptionnelles chez
la la patiente non enceinte
elles
sont surtout à
craindre chez
les gestantes dont
les nouveaux-nés
peuvent
faire
u~e .candi~pse généralisée d'issue souvent fatale
ou une candidose localisée.
En 1875 déjà,
HAUSSMANN affirmait que les nouveaux-nés
dont
les mères étaient porteuses de Candida présentaient immédiate-
ment après la' naissance des Candida dans la cavité
buccale.
4.1.
Infestation après la naissance
Les travaux de nos prédécesseurs
(cités par DROUHET,1957)
confirment l'origine maternelle de l'infestation du nouveau-né.
Cependant,
les Candida ont été rarement isolés avant le 4ème jour
de vie.
-
loJ 0 aDRU FF etH ESSEL TI NE (1 9 3 8 ), ,t r 0 u ven t
d u mu gue tell e z
0,6 % des enfants hospitalisés contre
21 % chez les nouveaux-nés
dont les mères avaient une candidose' vaginale.
Ils
estiment donc
que l'enfant né d'une mère avec une candidose vaginale à 35 fois
plus de chance que les autres de contracter le muguet.
-
En 1948,
les auteurs finlandais,
RAURA~~ et
PENTTINEN,
trouvent que les prélèvements de bouche des nouveaux-nés,
une heure après la naissance,
étaient sans levures chez 26 enfants
dont les mères étaient porteuses de
candidoses vaginales.
-
De même MONEGUIER DU SORBIER
(1951~ effectuant des
prélèvements identiques 48 heures après la naissance,
aboutit
aux
mêmes résll~tats que ci-dessus.
-

-
84 -
- Mais 5 jours après la naissance,
les auteursfinlan-
dais
tlouvent C.
albi~ chez 24 ?é des enfants examinés.
De toutes ces observations, il résulte que la contami-
nation du nouveau-né, d'origine maternelle se situe surtout dans la
périodl . néo-natale.
4.2. Infestation au moment de la naissance
"
le rôle de la transmission del'infection au moment
du pasl age vaginal ressort des travaux récents de BREl et COUPE (1958).
Ces aul eurs constatent que 83 % des fe~mes ayant une candidose
vagina. e contaminent le nouveau-né au moment du travail et
dans
J
des ca:
exceptionnels, pend8~t les derniers jours de grossesse, au
moment de la rupture pathologique des membranes.

-
85
-
E - LES BASES THERAPEUTIQUES
Devant les complications néo-natales,
le caractère,
quelque peu vén~rien de cette affection et les récidives assez
fréquentes,
i l
c9.nvient. de proscrire formellement les traitements
• o . " .
.....
"- ':
soi-disant polyvalents, onéreux, dangereux et d'efficacité douteuse,
au profit de traitemenœ spécifiques guidés par les seuls résul-
tats d'analyses parasitologiques et bactériologiques rigoureuses.
-.
• Le traitement doit
répondre à plusieurs impératifs
comme pour la trichomonase uro-génitale.
Traitement ici,
essentiellement local,
le traitement
général n'intervenant qu'au cas de foyer digestif associé;
-
traitement bilatéral avec le ou les partenaires
sexuels
et traitement des foyers mycosiques cutanés pour éviter
des réinfestations ;
-
traitement suffisamment long (entre 15 et 20 jours)
et parfois répété dans le temps,
afin de se mettre à l'abri des
récidives et des résistances.,
-
traitement des cas associés à T.
vaginalis et aux
germes bactériens pathogènes.
• Les mesu tes p rdphy l ac tiques doi vent -ê t re r iqoureus r.s
-Traitement d'un diabète éventuel,
qui doit être sys-
tématiquement recherché;
rectification des erreurs d'hygiène .
• Contrôle des résultats thérapeutiques par
des examens
parasitologiques dès le 7ème ou le 10ème jour après la fin de la
première cure •
• Reprise des rapports sexuels non protégés en fonction
de ces r~~ultats.

-
86 -
1.
Traitement curatif
Une fois
le diagnostic posé,
le thérapeute n'aura que
l'embarras du choix dans un arsenal médicamenteux efficace qui
lui permettra dlassuref ..à sa patiente une guérison rapide et com-
.....
"-
,"
':
pIète.
1.1.
Chez la femme
",
1.1.1. Mycose seule
1.1.1.1.
Traitement local
On aura recours à l'un des produits suivants:
-
Amphotéricine B (Fungizone)
l
comprimé gynécologique
à
50mg par jour, pendant 15 à 20 jours consécutifs.
-
Nystatine (Mycostatine)
: l
comprimé gynécologique à
100 000 U par
jour pendant 15 à 20 jours également.
ou crème vaginale en application biquotidienne pendant
3 semaines.
Dérivés de l'Imidazole
• Le nitrate de Miconazole à 2 % (Gyno-daktarin)
:
à
l'aide d'une canule graduée en cm 3 , on injecte
3
5 cm
de gel dans la cavité vaginale tous les
soirs,
au coucher, pendant 14 jours consécutifs .
• Le Clotrimazole
(Canestène)
: l
comprimé gyné-
cologique à 100mg tous les soirs au coucher,
pendant 6 jours.
Le nitrate d'Econazole
(Gynopévaryl)
: l
comprimé
gynecologique tous les soirs au coucher,
pendant
3 jours.

-
87
Il est parfois utile de prescrire, dans les deux
derniers cas, une deuxièm~.~ure pendant 3 ou 6 jours selon le
produit employé.
Pour les manifestations locales, vulvaires,
périnéales
DU
anales il est conseillé de procéder, pendant 10 jours, à
l'applicatirin y matin et soir, après la toilette, de l'une des
préparations suivantes
Amphotérici'ne B crème ou lotion è 3 %
- Nystatine pommade ;
- Mlconazole crème dermique
'.
- Clot~imazole crème dermique.
*1ee rresures d'hygiène
Elles doivent être observées parallèlement au traltement
médicamenteux.
tlles vont consister essentiellement an des irrigations
vaginales et én des badigeonnages vulvaires pend@nt a à 15 jours,
à
l'aide de préparations alcalines
t e l s :
le bicarbonate de soude à raison de 2 cuillerées è
soupe pour l
l
d~eau~ pendant 15 jours
hydralin ~ 1 sachet pour 1 l dCeau bouillie, pendant
15 jOU!'tH
l'eau de Vichy
1.1.1.2·ïraftement général
Il n'est indiqué que si lion suspecte un foyer initial
digestif : en effet, tous les antimycosiques acturds ne sont pas,
ou sont illSuffis~mment absorbés par la muqueuse digestive : ce
qui expl5.que leur intilité dans les mycoses vulvo-vaginales isolées.

-
88 -
Habituellement, on utilise
- l a Nystatine
r~8 - 12 dragées à 500 000 U/jour pendant
15 - 20 jours avec un arrêt de 15 jours, suivi d'une
cure identique, à 2 -
3 ~u 4 reprises selon les
résultats des tests de contrôle.
1~1.2. Mycose associée à la trichomanase
'\\
Il est nécessair~ de donner simultanément
-
un antimycosique et
- un trichomonacide.
E~emple: - Clotrimazole :lcomprimé gynécologique pat
par jour, pendant 6 - '12 jours
Tinidazole : les 4 comprimés en une prise
unique.
o~ peut également utiliser :
~ ~n dérivé du Thiazole (le TC. l09.ou
Atrlcan)
- 5 cDmprimés, 2 fois por jour à 5 mn d'intervalle.
5 comprimés en une seule prise le Ze jour.
5 comprimés en une seule prise le 3e jour.
- el le Palygynai : un
o~ule le soir. su coucher:
p e ~'d B nt "3 se ru e i ne 8 •
1.103. Mycose associée eux germes bactériens pathogènes.
.
I l faut"un traitement associant
.,
- un antimycosique et
- un antibiotique spécifique (aprbs 8ntibiD~ramme).

-
89 -
Il est conseillé d'éviter les douches trop fréqüentes
pendant le traitement et de ne I-":'~; interrompr[> celui-ci même au
cours de la période menstruelle.
J
, ... ,:
l . 2 •-. Ch e z lé par te n air e .
-
On peut procéder à des
inst illations uréthrales en
raison de 2 à
3 instillations
à
48
heures d'intervalle:
",
soit d'une suspension de Nystatine à 100 000 U
3 '
par cm.,
soit d'une solution à 2 ou 3 0/00
d.'ammonium
quaternaire.
Ces instillations (5 à 6 ml) doivent
toujours être pra-
tiquées après un massage doux de la région prostique et la vidan~e
de la vessie.
- iEn cas de balanite associée,
on conseillera une
apllication matin et soir,
après la toilette
.
de
Nystatine pommade pendant 20 jours,
• ou de Miconazole crème dermique pendant 2 semaines,
ou encore de Clotrimazole crème pendant 20 jours.
Le traitement général est à envisager ici également
devant les mêmes circonstances que ci-dessus.
Un contrôle clinique et biologique est effectué 7 ou
10 jours après la fin de la première cure
: de ces résultats
dépendra l'arrêt ou la poursuite du traitement.
En effet,
s ' i l
n'y a pas rl'amélioration,
une seconde cure est à prévoir.

-
90 -
Et si, malgré un traitement bien conduit, respéctant
et la durée et la posologie,
les manifestations cliniques ne cèdent
pas et que l~s examens bi~ibgiques restent positifs, l'on est en
droit de suspecter une résistance et de changer de produit.
C'est d'ailleurs pour cettè raison que
nous sommes,
pour les traitements répétés dans le temps
comme pour la tricho-
manage uro-génitale.
Signalons enfin'qu'il ne faut point considérer comme
anodines les candidoses vUlvo-vaginales et avoir présent à l'esprit
que les agre9s~on9 vaginales et cervicales répétées, d'origine
traumatique ou infectieuse, constituent sQremerlt quelques unes
des cause~favoriaBhtés du cancer cervical.
Eiles d6coulent de la biologie des levures :
~Evlter les prépacations e~ Bsvon8 acides, et leur
préfér~r de l'eau simple ou; à la rigueur, des solutions alcalines,
pour la toilette intime.
-
iraiter les autres foy~rs myccsiques éventuels, ~ources
de réinfestat~on.
- Corriger certains factours prédisposants
traiter un diabète éventue~ ;
• prescrire systématiquement un antimycosique local
1 ou 2 fais par mois en cus d'antibiothérapie
prolongée, tout en équilibrant 18 flore physio-
logique intestinale, ou en cas de prise régulière
"-
d'oestro-progestatif •
. associer un antlmycoa~que uu traitement ~e la
trichomonsse uro-génitale.

- 91 -
CHA PIT R E
III

-
92 -
;.:.; :;
VULVO - VAGINITES BACTERIENNES

-
9.5 -
Toos le~ germes bactériens sont, à des degrés variables,
-.;;
capables d'engendrer des vulvo-vaginites et par conséquent. des
leucorrhées.
Nous ne citerons que quelques uns des ~gents pathogènes
les plus couramment rencontrés.
-.
A - PRINCIPAUX ASPECTS CLINIQUES SELON LES GERMES EN CAUSE
----_._---- ._--'---_._.._ - - - _ . _ - -
1. leucorrhées à Neisse ie oonorrhoeae
.,..\\
--
Ce sont des leucorrhées épaisses, purulentes,
irritantes
d1aspect jau~e avec inflammation de l'urèthre, des orifices des
glandes de BARTHDlIN et de S~ENE. le vagin et le col utérin porti-
cipent également à cette inflammation.
Elles peuvent'être bruyantes et s'accompagner de dyspareunie
orifficielle, de brûlures mictionnelles ou rester muett~et c'est
alors, comme le dit DUREl, l'existence d'une uréthrite gonococcique
chez l'homme qui va faire envisager le diagnostic chez la partenaire.
I l faut toujours préciser la notiDn de contage qui n'est
pas parfois facile à assur~r"
2. Leucorrhées à Proteus et KlebBiella
---._~----------
........_---------~-
l"écoulement fait ici d'un liquide gris-brun, souvent
d'odeur fécaloide,
est source de prurit et de brûlures vaginales
et/ou périneales.

-
94 -
J. Leucorrhées à Corynebacteiu~ vaginal!
Elles sont caractérisées par des pertes abondantes, fluides,
glaireuses et très filantes d'aspect clair ou gris~tre et d'odeur
alliacée.
Des douleurs locales et plus rarement un prurit d'in-
tensité variable, leur ~ont souvent associés •

Tout ceci survient lorsque le ,C-.\\Lagingle .existe en très
grande abondance dans le milieu vaginal ob il vit normalement en
saprophyte.
4. ~eu,corr~es è g,ermes çit~_~.ban.al~~.
5treEtococcus, ~t?~tloc~cc~~ et Escherichia coli sont
responsables de pertes isolées sans caractères particuliers.
Tous ces germes microbiens qui peuvent ne pas entraîner
de troubles graves ~hez la femme,
von~ dans la majorité des cas,
retentir sur les différents stades de la gestation et
sur l'6t~t du
nouveau-né
- au cours de la groBgesse~ plusieurs risques sont à
envisager :
• certains avortements tardifs infectieux spontanés
tenant à la présence de germes qui,psr voie. ascendante, gagnent'
la caduque et déterminent une endométri te p'lua ou' moins extensive.
source de métorragies ;
• les avortements tardifs par béance isthmique
consécutive ~ le déficience de l'appareil muscülai~e cervical par
l'ascension des germes vers le pOle inférieur de l'oeuf ~à nu" et
la disparition de la protection que constitue le bouchon 'muqueux.

-
95 -
""..
-
Au cours du travail,
l'infection constitue un d~~er
tant pour la parturiante que pour le nouveau-né
.
. Chez la mère,
il y a lieu de craindre
!..
*;lfinfection amniotique,
apanage d'accouchement
laborieux et prolongés,
volontiers après
une rupture prématurée des membranes ;
* l'ir.fection puerpérale toujours redoutable
",
malgré les antibiotiques •
• Chez le nouveau-né dont la pauvreté des moyens de
défense naturels fera une cible facile aux divers agents pathogènes
présents dans la cavité vaginale.
La contamination est à redouter lors du travail et surtout
de l'expulsion où sont alors particulièrement exposés la peau,
l'ombilic et les conjonctives par contact direct,
les voies
respiratoires et digestives par inhalation et ingestion du liquide
amnotique septique.
Ainsi,
vont s'expliquer en partie certains cas de ménin-
gites, de conjonctivites et de septicémies néo-natales précoces.
B - DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
(se reporter aux chapitres l
et 2)
C - METHODES DE MISE EN EVIDENCE
Les prélèvements sont effectués le matin avant la première
miction, s~ns toilette ni injection préalables.
Ils doivent
intéress~r, non seulement les culs-de-sac postérieur et latéraux
comme dans les cas précédents, mais aussi et surtout le méat uréthral ,

.-
96 -
le col utérin et l'orifice des glandes de BARTHOlIN (au 1/3 pos-
térieur de la face interne des grandes lèvres).
Ils sont réalisés
,.'
à l'aide d'un écouvillon siérile ou d'une pipette Pasteur.
Avant de passer au diagnostic bactériologique proprement
dit.
nous avons jug~ utile de rappeler brièvement
les différents
aspects de la cytologie vaginale normale selon les principales
étapes de la vie génitale.
-.
- Au cours du cycle menstruel normal, les frottis dits
"airophiques", extrêmement pauvres en cellules chez la fillette
impubère, s'enrichissent progressivement en cellules superficielles
à partir de la
puberté .
. au marnent de ls" phase fo\\liculaire, entre le 1er
et le 14ème jour du cycle, l~.Sfrottis vaginaux sont surtout constitués
par des cellules superficielles réalisant de vastes placards
• lors de l'ovulation, les cellules superficielles
sont isolées;
il n'y a~pas" de mucus ni de leucocytes. L'aspect
des frûtti.s est très "propre"
;
• 3~ cours de le phase lutéale. du 14èms jour jUBquf~
l'apparition de nouvelles règles
les cellules tendent à nouveau
f
è se grouper en BmBS plus DU mains volumineux 1 progressivement,
à l'approche des"
menstruations le mucus réapparBlt en
abDndBnce~ les leucocytes peu ou non 81t~rés augmentent en
nombre.
- Au cours de la grossesse.
Arpès quelques jours d'arrêt des règles,
à la desquamation
succède une hyperplasie des couches sous~jacentes. On assist~ alors
à l'apparition de plus en plus importante de cellules de type
intermédiaire, cellules naviculaires arrondies ou aVBlaires,
qui desquament en vastes placards.

-
97 -
Lorsque le terme arrive,
brusquement les frottis subissent
d'importantes modifications:
les placards cellulaires diminuent,
les cellules naviculaires disparaissent et font place à des
cellules isolées de type intermédiaire
et superficiel dont l'ap-
parition annonce la prpximité immédiate de l'accouchement.
J
1 .:; : ~
....
Les frottis dits de "regression" traduisent la diminution
de l'activité placentaire.
"
-
Au cours de la ménopause,
trois a~pects cytologiques
principaux peuvent être observés qui traduisent la diminution
de l'activité oestrogénique.
• Frottis de type prémenstruel : ils caractérisent
une ménopause peu avancée.
On y observe une desquamation importante,
en amas,
constituée surtout par des cellules intermédiaires. On
note par ailleurs un certain nombre de leucocytes.
• Frottis de ,la ménopause dite intermédiaire:
leur
aspect e~ celui d'une atrophie plus importante, caractérisée par
la coexistence de cellule intermédiaires avec des cellules basales.
Il Y existe de nombreux leucocytes donnant à la lame un aspect
inflammatoire.
· Frottis de la ménopause atrophique : ils sont
constitués essentiellement par des cellules basales ayant soo~ent
un aspect vacuolaire.
Revenons à nos méthodes de diagnostic bactériologique
proprement dites comportant
- un examen direct à l'état frais;
-
un examen des frottis après coloration par la
méthode
de GRAM;
- des cultures.

_.
'] 8 .,
1. Examen direct è l'état frais .
."_..._---_..-
Les sécrétions obt~nues par prélèvement sont mises en
suspension dans
quelques ml.
d'eau physiologique stérile. On
procède alors è l'examen microscopique entre lame et lamelle
d'une goutte de cette suspension.
Ceci permet d'aborder l'étude de lB cytologie et de la
flore bactérienne :
"
- présence (et type) DU absence de cellules vaginales ;
- densité et vitalité des germes baètériens observés;
- présenc~ ou absence d'hématies
- densité et degré d.'altération des leucocytes.
2.1, R6alisatio~
Après fixation à 1'8 chaleur cu à l'alcool d'un étalement
fin sur lame à partir de la suspension ci-dessus, on a recours
au protocole suivant :
- violet de gentiane phéniqué pendent 2mn. Rejeter et
laver très soigneusement ;
- solution de lugal pendant
JO secondes. Rejeter,
recommencer 3 fois
;
-
décoloration à l'alcool à 95° pehdant 10 à 20 secondes .

Laver. fuschine non diluée pendant 3 secondes.
2.2.
Lecture,
Elle
se fait à l'objectif è immersion et permet d'étudier
la nature approximative de la flore bactérienne.
Il peut s'agir:

-
99 -
- d'une flore monomorphe -
flore physiologique -
constituée essentiellement par des bacilles plus ou moins longs,
Gram positif,
les bacilles de DDDERLEIN ou Lactobacillus acidophilus.
Ils peuvent prendre l'allure de filaments très allongés quand le
pH
J
':.;:;
est acide ;
....... '
- d'une flore physiologique associée,
à
un degré variable,
à une
flore microbienne
;
- d'une flore·,microbienne ou plurimicrobienne constituée
exclusivement par des germes pathogènes qui peuvent être
:
• soit des cocci Gram positifs sous forme d'amas,
de
chaînettes ou de diplocoques,
• ou des cocci Gram négatif
dont l'aspect Classique
en diplocoque,
réniforme et la situation souvent intra-cellulaite
évoquent le Neisseria gonorrhoeae
;
• soit des bacilles Gram négatif,
trapus,
filamenteux
à coloration bipolaire parfois,
• ou de nombreux petits coccobacilles, en surface de
grandes cellules épithéliales,
associés à de rares leucocytes et
à
une absence quasi-totale de la flore physiologique
: ils
témoignent d'un~ affection à Corynebacterium vaginale,
Ces flores s'accompagnent très souvent d'une réaction
inflammatoire dont l'intensité est fonction de l'importance de
l'infection.
Mais ni l'examen
d ire ct, ne in ont r a ri t
que des
polynucléaires plus ou moins altérés,
des cellules vaginales plus
ou moins profondes,
des germes plus ou moins nombreux ou mobiles,
et
ni le frottis ne permettant qu'une appréciation de la densité et
du caractère tinctorial des germes bactériens,
ne peuvent suffire
à
eux tout seuls pour poser un diagnostic spécifique.
Aussi,
les

-
100 -
cultures s'avèrent-elles capitales dans ce domaine
3. Cultures.
Elles sont, dans tous ces cas, nécessaires tant pour
llisolementet l'identification du ger~e que pour le test de la
sensibilité aux antibiotiques.
Nous allons passer en revue les principau~ germes suscepti-
bles d'être rencontrés dans le cadre de ce travail et quelques
uns des milieux pouvant servir è leur isolement et à leur identi-
fication.
3.1. les cocci Gra~ positif.
3.1.1. Les streptocoques pathogènes
Aérobies et anaérobies facultatifs.
l'ensemencement du produit pathologique se fait sur bouillon
sélectif.
A partir de ce dernier, laissé 3 heures à l~étuve à 37°C
avec un pH. oplimum de 6,5 à 7,5, an fait des isolement
sur
g~lo3e eu sang de cheval non glucosée, additionnée DU non diacide
nalidixique ou de kanamycine et de nystatine pour avoir des colonies
isolées.
Au bout de 24 à 48 heures, an prDcè~e à l'isolement et
è la purification des petites colonies lisses, muqueuses ou mates,
transp~rentes en repiquent sur gélose au sang.
A la loupe binoculaire, il feut alors rechercher la zone
d'hdmolY5~ nette ou atténuée selon qul!l s'agit de strptocoque
bdta-
ou alpha - hémolytique.
r

.-
101 .-
la morphologie microscopique (cocci en chaînettes, Gram
positif), l'aspect des colonies et le type d'hémolyse conduisent
au diagnostic que l'on con,firmera par l'absence de catalase, de
lyse par la bile et les sels biliaires et par l'incapacité de
réduire les nitrates.
La sensibilité è la bacitracine rech~rchée par la méthode
des disques, peut aider au diagnostic de groupe.
-,
3.1.2. 1~Entéros~gue (StreEtococcu~~ecalis)
Aérobie et anaérobie facultatifs,
il pousse facilement
sur les milieux usuels à 37° C. et à pH optimum de 7,6 en donnant
une culture rapide et abondante.
L'identification ua se baser Bur :
-
les caractères morphologiques: cocci ovoides, souvent
allongés, disposés en chaînettes de plusieurs éléments polymorphes;
immobiles, Gram positif;
- caractères culturaux:
résistance à la chaleur (à 60° C
pendant 3D'), aOx conditions d'favorables de culture (culture sur
milieux hostiles) et à le bBcitracine ;
-
les propri~té9 biochimiques enfin : coagulation du lait;
fermentation d~ glucose, du mannitol, du sorbitol; réduction des
nitrates en nitrites, du rouge neutre· et du bleu de méthylêne
absence d'hémolyse sur gélose au sang et delliquéfactian de la
gélatine.
A coté de cette espèce type .. non protéolytique
non
r
hémolytique- on a noté J variétés :
~ la variété liquefaciens
protéolytique, non hémolytique;
- la variété haemolyticus
hémolytique, non protéolytique;
-- la variété zymQgenes
:
protéolytique,
hé~lyU.que.

-
102 -
3.1.3.
Les Staphylocoques pathogènes
Aérobies anaérobies facultatifs,
ils cul-
t ive nt
fa cil e me nt:
' :; :
sur les milieux ordinaires
• gélose,
bowillon
.
ou de préférence sur un milieu spécial,
le milieu de CHAPMAN qui,
en raison de sa forte concen-
tration en Nacl
(75%
o )inhibe le développement des bac-
téries Gram négatif
et de certaines bactéries Gram positif.
Sur ce milieu,
après 24 à 48 heures d'étuve à
37° C,
l'apparition de colonies pigmentées avec virage au
jaune du milieu de culture (témoin de la fermentation du
mannitol) est en faveur d'un Staphylocoque pathogène.
Si elle est
retrouvée, l~ cORgulas~
est un
élément important en faveur de la pathogénicité du germe
isolé.
3. 2 .
Les cocci Gram négatif
Il s'agit essentiellement de Neisseria gonorrhoeae
et des germes morphologiquement voisins.
Aérobie préférentiel,
mais anaérobie facultatif,
le N.
gonorrhoeae ne pousse pas sur les milieux usuels et
exige des milieux enrichis:

-
103 -
- gélose au sang,
b l'ascite ou au sérum.
- ·milieu de>·PfIllfR-Srrfr-EN à
l'hémoglobine -
plasma de cheval,
- milieu G - C médium au supplément B,
- ou milieu à l'hémoglobine-levure-foie, milieu
solide, plus récemment préconisé par MDLLER et REYN pour
l'identification.
".
Ces milieu~, préalablement rechauffés à l'étuve
à 37° C avant d'être ensemencés, sont mis à incuber à 36 Q C
en atmosphère enrichie de 10 % de CoZ.
La gélose nut!itive joue un rôle important, car
elle permet de distinguer N. 90~~L~oeae
des N. ~aEroEhites
(N.
flaves~, flava, su~-fla~~, p'8rfl~~) quit contrairement
au premier, poussent parfaitement bien sur ce milieu ordianire.
I l faut noter quelques cElractèr(~s biochimiques
i mpo r t sn t s po t.tr
!i:--..9E.!2Sl!l'J1~e :
- fermentation du glucose ;
- absence de culture Bans COZ, Bu-dessDus de 30 0 et
sur milieu ordinaire.
Elles sont aérobies strictes
le produit pathologique serà ensemencé à la fois
sur les milieux ordinaires et sur les milieux enrichis avec
.-1
du sérum; du sang ou de l'ascit6~ qui seront placés à l'étuve

-
104 -
Au bout de 24 heures d'incubation,
à
partir d'une" ~olonie
isolée,
on pratique un examen microscopique à l'état frais
(absence
de mobilité),
et une coloration par le GRAM qui
va permettre
d'observer soit des diplocoques ou des cocci Gram négatifs,
soit
des diplobacil~e~ ou ~~~ bacilles isolés Gram négatifs.
On procède ensuite à un repiquage sur une gélose -
sérum ou gélose
-ascite pour obtenir le germe à l'état pur en vue de son
;
identification.
Cette dernière va se baser sur les principaux caractères
biochimiques qui
vont contribuer à déterminer le groupe de
la bac-
térie en cause,
son espèce et sa variété.
En effet,
les Moraxella se répartissent en deux groupes:
-
le groupe l
comportant le genre Moraxella avec deux
variétés- variété lacunata et variété duplex
qui sont oxydase +
et nitrate réductase +,
-
le groupe II comportant le genre Acinetobacter avec
A.
calco aceticus variété
lwoffi
(non glucidolytica) et A.
calco aceticus variété anitratum (glucidolytica~. Ils sont oxydase_
et nitrate réductase -
Les Moraxella possèdpnt une catalase et sont incapables de
2
donner de l'indole et de l'H S.
A l'exception d'une seule espèce,
A.
variété anitratum,
elles ne sont pas glucidolytiques.

- 1b5 '"
3.4. Pseudomonas aeruginosa (bacille pyocyanique)
Aérobi~strict,_i~ P. aerug!n05! est un bacille très
mobile, Gra~ nég~tif.
Le~~roduit pathologique sera ~nsemencé sur les milieux
usuels
(gélose ou bouillon nutritif) o~ ce germe se développe
,.,
très rapidement à 37 Q C. et où il peut être isolé pur. On notera
l'odeur aromatique de$'cultures.
Si les produits pathologiques sont souillés,
on peut utilisercom~~milieuxd'isolement, le milieu de DRIGAlSKI,
leniilieu'S.S·ou un milieu synthétique gélosé et glucosé, sur
lesquels on obtient f8cilem~nt la sou~he de
B. pyocyaniques.
Outre lesc~ractères morphologiques, l'identification
sera basée sur
les caraclère,sçulturaux : ,pousse rapide ave,c élabora-
tion de pigments caraçtérfstiques ;
~ lespt~priétés ~iochimique9
liquéfactiori de la
gélatine~
2
absence d'indole et de 5H , oxydase +,;non acidifica-
t~on d~ IB~toée el généralement du glucose, réduction deanitrates
en ;nitr,Ites, absence~"uréase, présence d'une cat.alase, d'une cyto-
chÎ'ome-oxYdas~{~~'~t d,'üne'8rginine-dehYdrols'se
~ la prodtiétion de pigme~ts s~r de. milieux de culture
favorables comme lés milieux spéCIaux Po et B de KING.
Ces milieux per~éttent d'observer l'apparition des
pigmentsaprks 24 à 48 heures d'incubation à JOoC :
• en A : coloration bleue, la pyocyanine carac-
térist!ql.le de l'espèce, soluble dans l'eau et le chloroforme;

-
le 6 -
. en B : coloration jaune-verdâdre fluorescentï;~,· la
pyoverdine ou fluorescéine,
soluble dans l'eau mais
non dans le chloroforme.
3. 5.
[''-0 ry n e b a\\~ t é r i u m vag i n ale
Aérobie strict,
il se cultive difficilement.
Généralement on utilise la gélose peptonée additionnée de 10 %
.,
de sang défibriné de mouton ou le bouillon gélosé au thioglycola-
te.
Le germe se développe en 48 heures sur ces milieux,
lorsque,
largement ensemencés aussitôt après le prélèvement, ces
derniers sont placés à l'étuve à 37° C.
et en atmosphère enrichie
deI 0 ?~ d e C0 2 •
L'isolement à l'état pur sera obtenu par ensemencement
avec un important inoculum de la primo-culture sur les mêmes
milieux ou,
et surtout, sur le milieu de CA5MAN.
L'identification du germe isolé sera basée sur
- ses caractères morphologiques
: coccobacilles polymor-
phes,
immobiles,
Gram négatif;
- ses caractères culturaux
absence de développement_
sur des milieux au sang humain en atmosphère ordinaire ; pas
d'exigence pour sa croissance de facteurs
V et
X
- ses princ~pales propriétés biochimiques
non
protéolytique,
il ne produit pas d'indole et n'a pas d'uréase
il n'est ni hémolytique ni hémagglutinant et ne réduit pas les
nitrates en nitrites
il fermente,
sans production de gaz,
le
glucose,
le maltose,
le,xylose et l'arabinose.

-
107 -
..
3.6.
Le Bacille de OODERLEIN (lactobacillus acidophilus)
Il est le princiAsl constituant de la flore physiologique
du vagin.
l'examen bactérioscopique mo~tre des bâtonnets immobiles,
Gram positiF, souvent groupés en diplobacilles.
La culture sur gélose au sang sous C0 2 per~et ô'obtcnir
en 24 à 48 heures la pousse du germe.
L'identification fera intervenir, outre les caractères
morphologiques et culturaux,
les propriétés biochimiques :
catalase -, urée-, glucose esculine +.
3.7. Les Entrobactéries
Avant de passer è l'étude succinte de cette famille
bactérienne la plus vaste entre toutes,
il nous a paru utile de
donner un aperçu général des principa~x milieux d'isolement uti-
lisés. Ce sont tous des milieux qui doivent être cDulés en boite
de Petri de manière à obtenir des colonies isolées.
- Milieux non inhibiteurs ou saml-inhibiteurs. Ce sont
des milieux solides :
. la gélose lactosée au bromocresol pourpre (B.C.P.)
1
qui permet de décéler uniquement le caractère lactose + ou, lactose-
des colonies
la gélose éosine bleu de méthylène (E.M.B.)
lac-
tosée qui inhibe les Gram positif.

-
108
-
Milieux inhibiteurs.
Ils contiennent des sels biliaires
et des substances chimiques inhibitrices.
Ils sont nuisibles à
la culture des germes Gram positif et limitent celle de
Escheri-
chia:
gélose S.S.
<Salmonella -
Shigella) contenant du citrate
2
de fer et permefant la ;~ise en évidence de SH .
Sur ces milieux,
les colonies prennent des colorations
spécifiques selon l'espèce
-
sUr B.C.P.
les colonies lactose + apparaissent jaunes
et' les colonies lactose -,
bleues
- sur E.M.B .
• les colonies œ E. coli ont un aspect violet
très foncé avec un reflet métallique;
celles de Klebsiella et d'Enterobacter
sont roses,
muqueuses avec un centre à
reflet métallique
.
les lactose -
sont bleutées
-
sur gélose S.S.
les colonies lactose -
sont incolores
les lactose +,
fouge brique.
3. yI. Quelques caractères généraux communs aux Entéro-
bactéries
Il s'agit de bacilles Gram négatif avec une coloration
parfois bipolaire,
mobiles avec des cils péritriches ou immobiles,
aérobies et anaérobies facultatifs dont les cultures poussent à
la fois sur les milieux ordinaires et sur les milieux sélectifs.

-
109 -
Sur le plan biochimique,
ils fermentent
le glucose avec
ou sans gaz,
ils réduisent les
nitrates en nitrites et ils n'ont
,,"
pas
d'oxydase.
3.7.2.
Isolement et identification des principaux genres
rencontrés.
3.7.2.1. Proteus
Les sécrétions sont ensemencées sur gélose ordinaire,
sur gélose de DRIGAlSKI ou sur E.M.B. Le milieu S.S. est également
ensemencé pour l'inhibition du phénomène d'envahissement.
Arpès contrôle microscopique d'une colonie suspecte
(lactose-),on ensemence divers milieux d'identification:
- un milieu urée-indole,
-
un milieu glucose-lactase-fer (HAJNA-KLIGLER),
-
un milieu mannitol-mobilité,
- et un milieu au citrate de Na.
de 5IMMONS.
Après 24 heures d'étuve 37°C. 9
les résultats sur les dif-
férents milieux permettront de savoir si l'on a affaire. un
Proteus qui est un bacille mobile,
fermentant le glucose avec peu
ou pas de gaz mais non le lactose, hydrolysant l!urée et possédant
une tryptophane - désaminase.
3.7.2.2. Klebsiella
les cultures sont faites sur des milieux ordinaires et
sur des mil i e u )( se mi - s é le c tif s <

·
-
110 -
A partir des colonies suspectes,
on ensemencera les
milieux de diagnostic rapide comme pour le cas de Proteus.
Après 24 heures d'étuve à 37°C,
les résultats obtenus
vont orienter le diagnostic vers une Klebsiella si l'on observe
un bacille immobile,
~~fmentant le glucose, le mannitol et le
lactose avec ou sans gaz,
hydolysant l'urée et possédant une lysine-
décarboxylase.
3.7.2.3. Escherichia coli
Les cultures sont pratiquées sur les milieux d'isolement
précédents sauf la gélose S.S.
qui inhibe ce germe.
Après 24 heures d'étuve à 37°C,
on repère les colonies
lactose + à partir desquelles on pratiquera des ensemencement sur
les milieux de diagnostic rapide comme dans les cas ci-dessus
Si,
après ce delai,
on constate des bacilles
mobiles,
fermentant avec production de gaz,
le lactose,
le glucose et le
2
mannitol,
donnant de l'indole,
ne produisant pas de SH
, n'ayant
pas d'uréase et ne cultivant pas sur le milieu de SIMMONS,
il
s'agit d'E.
coli.
D -
LES BASES THERAPEUTIQUES
Le traitement se doit d'être le plus spécifique possible,
s'appuyant nécessairement sur les résultats de l'antibiogramme.
C'est un traitement à administrer par voie générale dans
presque tous les cas et auquel nous conseillons vivement d'associer
des antifongiques par voie locale et des reconstituants de la flore
physiologique du tractus digestif.

CHA P 1 r R E
IV
LES MODALITES DE L'ENQUETE

- I I I
A -
LE CHOIX DES MALADES
Cette étude a porté sur
300 femmes d'~ge varié,
exerçant
des métiers différents,
appartenant à des milieux sociaux divers,
,
~ ...
mariées ou non,
enceintes ou non,
sous oestroprogestatifs ou non,
mais présentant
toutes un point commun
l'existence de pertes
vaginales isolées ou associées à d'autres manifestations uro-
génitales.
Aussi avons-nous effectué des prélèvements
systématiques
chez toutes ces patientes,
dont les unes,
les plus nombreuses,
nous ont été adressées par
la consultation de Gynécologie-
Obstétrique du C.H.U.
de Cocody
(Dr WELFFENS,
service du Professeur
SANGARET),
les autres étant le
fait
des différents Centres de Santé
et des Services Médico-Scolaires et Universitaires d'ABIDJAN.
B -
L'INTERROGATOIRE.
Il a été le plus détaillé possible et nous a permis de
préciser certains points,
notamment
-
l'~ge de la patiente,
les leucorrhées pouvant être
induites par un épisode de la vie génitale comme la puberté,
la
ménopause,
les relations sexuelles,
le post-partum et le post-
abortum
-
les motifs de consultation
-
la profession
-
les caractères des
leuchorrhées
début d'installation,
ancienneté,

- 112
abondance,
éJspect, odeur,
rythme de survenue
et manifestations associées
(prurit,
brOlures locales ou mictionnelles,
dyspe-
reunie,
douleur pelvienne,
etc ... );
-
l~s autres affecti~ns de la sphêre génitale: ectropion,
bar th 0 1 in i te,
s ké nit e, "c e r vic i te,
fi b rom e, mé tri te,
saI pin g i te,
"
kyste ovarien~ cancer du col et/ou du corps utérin
-
les affections générales s ' i l y a lieu
- quelques épisodes de la vie génitale
:
date des premières règles,
date des dernières règles
;
l'état matrimonial
~ les habitudes de
l'hygiène intime;
-
les traitements en cou~s ou arrêtés très récemment :
type de produit (corticolde$,
horm~nes,
antibiotiques),
• dose,
• durée,
indications
la ~éthode de contraception
• hormonale
• mécanique.
Au terme de cet interrogatoire,
nous avons réparti les
patientes s~lon divers paramètres dont nous essayerons d'apprécier
le rÔl? dans l'apparition des leucorrhées.

- 113
1.
L'âge
Tableau n 0 4
Répartition selon l'âge
î
!
~.!; ~:!
!
~
!
!
~noins de!
,
!
!
!plus de'
Age!
!18 à 20!21 à 30!31 à 40!41 à
50
!
,
TOfAL
! 18 a n s !
!
!
!
!
50 ans 1
-------!--------,-------,-------!-------!--------!-------!---~----
,
13
!
72
! 165
!
31
!
14
!
5
'
Nombre;
! !
! , !
300
..,
!
! ! !
2.
L'état matrimonial
138 femmes étaient mariées
• et 162 ne l'étaient pas au moment de
l'examen.
Parmi les
femmes mariées,
la majorité avaient des co-
épouses.
3. La p~ofpssion :
sans profession
90
étudiantes
100
secrétaires
37
enseignantE's
34
professior'fS pm:.'a-médicaJ es_
12
autres professions
27
4.
Le nombre d'enfants
124 femmes-dont 8 vierges- n'avaient jamais eu
de grossesse,
.
76 avaient 1 enfant,
. 42 en avaient 2,
37
3

- 114
-
E3
4
3
5
et 10 femmes,
plus de 5 enfants.
5.
Le nombre d'avortements volontaires ou spontanés
avoués
·
57
femmes niaient tout antécédent d'avortement,
69 en avalent eu
l
28
2,
14
3,
5
4
et 3 signalaient 5 avortements et plus.
6.
Les habitudes hygiéniques
·
176 femmes pratiquaient presque quotidiennement des
injections vaginales avec divers produits
:
Bétadine,
Hydralin,
Lactacid,
Mercryl
laurylé.
Negatol,
Sanoformine,
Savon dermacide,
Septivon,
Solubacter,
Syntol.
Ces injections étaient parfois associées au port de tam-
pons périodiques:
Tampax,
, serviettes hygiéniques etc ..
·
124 femmes négligeaient totalement ces pratiques.
C -
CONDITIONS PARTICULIERES DU TERRAIN
Au moment de l'examen,
sur l'ensemble des 300 malades,
on notait
:
• 35 femmes avec grossesse,

- 115
·
52 sous oest.roprogestatifs dans un but
cont.raceptif,
12 avec 1 dispositif
jntra-utérin.
l 0 e n p é [;i 0 d e d e fT< é no p ô use
,
·
et 8 vierges.
Par ailleurs,
on relevait"plusieurs cas de
traitements
..
en cours ou arrêtés très récemm~nt. répartis en
:
-
70 cas d'antibiothérapie surtout par
voie générale dont
.,
25 infections urinaires d'étiologie non précisée,
3 infections urinaires è colibacilles,
7 pneumopathies,
3 syphilis,
1 toxoplasmose évolutive;
12 affections uro-génitales
* 2 exocerviciles,
"* 5 annexites,
li-
2 cY5t.ites~
* l métr.ite~
* l hartholinite,
* J vuluo-vaginiles
· 4 affections de la sphère O.R.L.
Il-
l
angine,
.1*
2sinusites J
1j.
l
otite;
l
furonculose
l
adénite ingunale aiguë
10 traitements post-opératoires

- 116
* 2 appendicectomies,
* 2 grossesses extra-utérines romp~es;
* l ablation .d'un lipome de la paroi
abdominale,
':.;::
* l curcl8qp avec pertes de substances
enfin 3 causes non précisées.
-
4 corticothérapies
-
et 3 hormo~othérapies de causes non déterminées.
L'"interrogatoire révelait également des affections
évolutives
-
l
asthme,
l
drépanocytose,lgastro-entérite,
l
oncho-
cercose,
l
protéinurie et l
ulcère gastrique
-
2 fibromes utérins
-
3 hypertensions artérielles,
et 22 stérilités dont 17 secondaires et 5 primaires de
causes non alors déterminées au moment de cette enquête.
Sur
le plan clinique,
on a pu relever chez
la plupart
des patientes diverses manifestations uro-génitales ou autres.
En effet
:
-
147 femmes signalaient un prurit vulvaire dont
:
63 à l'état isolé ou avec des
lésions de
grattage
(20 cas) .
.
28 avec dyspareunie,
. 20 avec pollakiurie,
16 avec douleur abdomino-pelviennes,
13 avec
brûlures mictionnelles,
et 7 avec douleurs lombaires

- 117
-
- 100 femmes faisaient état d'une.dyspareunie dont
9 à l'état isolé,
28,
comme ci-des~us, avec prurit,
.
28 avec pollakiurie et brûlures mictionnelles·,
17 avec douleurs abdomino-pe!viennes,
9 avec dysurie,
et 9 avec brûlures mictionnelles
-
35 femmes se plaignaient de brÛlures mictionnelles
isolées ;
et 12 enfin, de douleurs pelviennes,
associées è une
dy·surie dans un cas.
Chez le reste des patientes, aucune manifestation fonc-
tionnelle n'a été signalée.
Quant aux pertes vaginales, hémorragiques dans deux cas,
elles se trouvaient associées aux troubles ci-dessus et duraient
déjà chez la majo~ité des patientes depuis un certaIn temps,
remontant à :
.
- --' à "'J semaines (Jans 26 cas ~
,
l-
à .2 mois dé'ins 60 cas I
- .3 à 4 mois dans 60 c!:>'~
.. :;;...l_Jo 1
- 5 à 6
"
Il
~ ~
,.; .
,
.;
cas
_. ...J à 8
Il
I l
.25- cas ,
..
9 à
JO
Il
6 cas ,
..
I l à
j.2
"
14 cas ,
2.
à
3 ans dans 40 c El f:~ t
- t~ ~ <:::> ans dans 19 cas J
..
..
phiS de .5 ans dans 1 ~. cas

-118
Cette durée n'a pu être précisée dans
31 cas,
810rs que
.
dans 5 cas,
il s'agissait plut6t d'une exagération de la glaire
cervicale que de
leucorrhées proprement dites.
o - LES RECHERCHES alDLOGIQUES
1.
Les prélèvements
Ils ont été taits directement au laboratoire.
Ceci nous
a évité tout problème de transport,
dans la mesure où les deux
laboratoires -
parasitologie et bactériologie -
occupent les mêmes
locaux.
Nous avons effectué ces prélèvements selon les méthodes
précédentes,
mais toujours avec deux écouvillons stériles par
malades
:
l'un pour le service de Parasitologie,
-
et l'autre pour le service de Bactériologie.
Avec le premier écouvillon sont pratiqués s~ccessivement
-
un examen direct à l'état frais,
immédiatement après
le prélèvement.,
-
un frottis pour une coloration au May-Grünwald-Giemsa,
-
et un ensemencement sur 2 milieux d'isolement de
Sabouraud,
Le second écouvillon va servir aux différents examens
bactériologiques dont
:
-
un examen direct à l'état frais,
-
un frottis pour une coloration de Gram,
-
et un ensemencement sur divers milieux d'isolement.

- 119
-
2.1. Diagnostic biologique de Ja trichomonase&
2~1.1. Examen à l'état frais&
Comme mentionné ci-dessus,·cet examen e,t réalisé dans
les secondes qui suivent le prél~vement.
Une petite goutte des sécrétions vaginales est déposée
"
dans une goutte de sérum physiologique entre lame et lamelle.
L'examen microscopique au grossissement faible ou moyen
permet de noter divers éléments
le 1. y!ginalis qui. s'il existe dans le milieu, est
facilement répéré grâce à sa mobilité propre,
assurée par des
battements rapides des flagelles antérieurs et par les 'ondulations
de la membrane.
-
La présence de leucocytes et surtout leur abondance
qui est uri reflet fidèle de l'importance de l'infection.
2.1.2. Méthode de color.ation au May-GrÜnwald-Giemss.
ovale,
avec .un cytoplasme dlun bleu variable, un noyau et
un
blépharoplaste rouges.
Les flagelles sont très peu visibles ainsi que la
membrane ondulante.
Cette méthode ne nous a d'ailleurs donné que très peu
de satisfaction avec un taux de positivité inférieur ~ celui fourni
par l'ex~~en direct; en effet, plusieurs prélèvements se sont
révélés négatifs è l'examen des frottis alors que ces mêmes

-120
-
prélèvements avaient montré bel et bien auparavant, des T.va9inali~
à
l'examen extemporané.
Ceci est dQ au fait que les frottis colorés en matière
de T.
vaginalis sont souvent difficiles
à
interpréter .
.~
.
Aussi, devant une telle discordance des réSultats
des
2 types d'examen,
avons-nous pris en considération surtout les
résultats de l'examen'direct.
Quant aux cultures,
nous n'y avons pas eu recours.
2.2. Diagnostic biologique des mycoses.
2.2.1.
Examen direct.
Il est identique au précédent.
Les solutions de KOH et de NoOH à 5 % habituellment uti-
li sées en matière de mycologie et dont le rôle est de dissoudre
complètement en quelques minutes,
à
l'exception des éléments fon-
giques~ tous les constituants cellulaires, sont ici,
inutilisables.
l'examen direct permet une appréciation approximative
de la densité des filaments mycéliens et des levu~es s'ils existent.
2.2.2. Méthodes de cultures.
* Pour chaque prélèvement t des ensemencements ont
été ,effectués sur deux milieux de Sabouraud, pmH' j'i601cl:lent de
la levure :
- un milieu de Sabouraud,
~_an<,~ art"l"bl"'t)'qu r
,.,
~
r i .

t.
.
,
qui
vs
permett~e le développement des levures mais aussi des germes bac-
t.ériens.

- 1'21
-
- un milieu de Sabouraud,
additionné de chloramphénicol,
qui,
tout en inhibant le développement des contaminants bactériens,
reste sans effet sur celui des levures.
Après 24 à 48 heures d'incubation à 25 _
Jl fJ C:.,
l'une
des colonies' suspectes sur ces milieux (colonies blanches ou crèmes,
mates ou luisantes et visqueuses) est prélévée pour un examen
"
microscopique. Ce dernier est fait entre lame et làmelle, dans une
goutte de bleu
lactique afin de s'assurer de la présence réelle
de levures : blastospo~es de formes bourgeonnantes et colorées en
bleu.
Lorsque la colonie est assez âgée, on peut voir des formes
allongées évoquant un mycélium.
* La 'culture positive (nedH'.:;uses colonies isolées ou en
nappe),
va nous conduire à pratiquer toute une série de tests afin
d'aboutir à l'identification de l'espèce.
- Le test de filamentation
(filamentisation ou
blastèse) dans le sérum.
Il est réalisé dans un tube à hémolyse contBnant lml. de sérum
humain frais additionné d'une goutte de la suspension de levures à
identifier.
la préparation ainsi obtenue est mise en incubation à
3 - or
l
'-'.
pendant 3 à 4 heures.
l'examen microscopique, d'une goutte
de cette préparation,
va mettre en évidence, en cas de test positif,
la présence de
"tubes germinatifs" émis par les levures du milieu.
Il convient de noter que la plupart des levures du
genre Candida sont capables de filamenter à long terme,
aussi ne
sont' pris en considération que les résultats
de 4 heures d'in-
cubation au maximum qui,
seuls permettent de poser le diagnostic
de c. al~icans ou de C.stellatoldea.

- 122
-
- la formation des chlamydospores.
Nous avons eu recours, pour ce test au milieu R.A.T.
(Riz-Agar-
Tween) •
Sur une lame, placée dans une boite de Pétri stérile,
,;
on verse ce milieu préalablement fondu au bain-marie, de manière
à obtenir un film assez épais recouvrant
toute la surface de la
lame.
",
lorsque la préparation est assez refroidie et gélifiée,
une goutte de la suspension de levures est déposée è sa surface
et recouverte d'une lamelle préalablement flambée.
Toute cette manipulation doit s'effectuer dans
des conditions
parfaitement stériles.
La botte de Pétri refermée, est mise à l'étuve è 2S -
30 0 •
Après 24 à 48 heures d'incUbation,
la lecture de la culture est
effectuée BU microscope,
à
travers la lamelle et permet de noter
divers éléments
1°) La présence de pseudo-filaments DtJ de filaments
myc61iens portant des b188tospores, et surtout de chlamydospores.
Ce~ chlamydospores permettent de préciser 88ns ambiguité
le diagnostic de .f~j...?...;~U~. Parfois telles pelJuent évoquer un
C ..
stellatoIdea.~
--_ _.-----_
....
..-...._."........-.
2 0 )
la présence de pseudo-flaments ou de filaments
mycéliens seuls prouvant que la levure est du genre ~andi'!E.'
présence exclusive de levur~ indiquant qUf!
le champignon n'est pas du genre Candida.

- 123
Pour ce test,
le milieu P.C.B.
(Pomme de Terre-Carotte-
Bile) a été utilisé parfois avec des résultats identique~.
* Dans le~ deux derniers cas (présence de pseudo-
filaments ou de filaments et présence de levures seules) on poursuit
l'identification par une autre série d'investigations.
of
- Cul ture sur mi lieu de Sabouraud addi t io'",né d· Ac t id io.ne
Ensemencé; à partir d'une colonie de levures pure,
le
milieu est placé à l'é.tuve à 27 - 30 0 C.- pendant 24 seures.
t
Ce mi 1 ieu n r a aucun ef fet
i nhi.b i teu r sur. ·le d~veloppement (:Es
principales levures pathogènes surtout du genre_Candi~,
notamment :
C.
albicans,
C.
stellatoïdea, f.: pseydotropiçalJs., C. guill ermond~i
et C. z~~lanoides.
-
le test au Tétrazolium.
Le milieu au Tétrazolium ensemencé, est placé à l'étuve à 27 - 30 0 e.
pendant 24 à 48 heures.
L'examen microscopique permet de noter la coloration
acquise par la culture par réduction du Tétrazolium.
C'est une coloration fouge qui varie selon les levures. Mais les
colonies restent blanches avec certaines levures comme C.
albicans .
.;;...;.--'..;:;....;;,
- - '
C'est un test que nous avons peu utilisé car peu fiable)
llappréciation de ces colorations n'étant pas toujours facile.
- L'auxanogramme du carbone.
Signalons au passage le9 principaux caractères biologiques
d'une levure du genre l~rul"!.p~i.~ - I.' glab~ .~ Que nous avons
eu à isoler assez
fréquemment de nos prélèvements:

-124
-
auxanoaramme èt zymogramme
elle assimile et fermente
1 e glu cos €1 ,. s e u 1 ;
. croissance très ralentie en présence d'ActidionE.
2.3.
Diagnostic biologique des infectiops bactériennEs.
2.3.1. Examen direct.
2.3.2. Examen de frottis colorés par la méthode de GnAM.
'f
2.3.3. Cultures sur divers milieux d1isolement et d'iden-
tification.
Tous les détails ont été donnés dans le chapitre III.

""
,
,
..
.t.:; :~
;
CHA PIT R E
V
LES·RESULTATS

- 125
-
."
A - RENSEIGNEMENTS CLINIQUES
1
La clinique nous a permis de note~ quelques faits impor-
tants.
1. Dans les mycoses vulvo-vaginales
.- le prurit a été constant. Les autres manifestations
fonctionnelles lui étaient diversement associées ;
- les leucorThées ont été
peu abondantes dans la
majorité des cas et sont de couleur
blanc-ivoire;
- les lésions de grattage ont été relevées dans plus
de la moitié des cas d'atteinte mycosique.
2. Dans la trichomonase :
- la dyspareunie souvent superficielle, a été la règle
- nous avons pu
noter 2 cas de pertes hémorragiques
qui étaient manifestement en rapport avec le Trichomonas puisqu'èlles
ont cessé lors des examens de contrOle après la première cure.
3. Dans les vulvo-vaginales bactériennes
Aucune particularité vraiment
importante n'a été relevée.
B - EXAMENS BIOLOGIQUES
Avec les techniques d'examens parasitologiques et bac-
. tériologiques énumérées dans les chapitres précédents, nous avons
procédé à l'analyse des sécrétions vaginales provenant de 300
patientes.

1
' ) " '
-
.1 ,/..~ î.}
•.
Mais avant
de passer
à
l!étude détaillée des
3 grandr~
groupes d1agents pathogènes souvent en cause dans ces affections,
nous allons dresser une liste donnant en nombre et en pourcentage
les principaux germes le~ plus couramment isolés dans la
population de femmes examinées.
MISE EN EVIDENCE GLOBALE DES AGENTS PATHOGENES
ISOLES DES PRELEVEMENTS VAGINAUX EFFECTUES.
Ce tableau d'ensemble montre que dans 28 % des cas Bucune

- 127
-
évidence et que dans 72 % des cas existait une infection
d'étiologie précise; en effet:
- les levures ont été identifiées dans 166 cas au
total,
(soit 38,7 %) répartis en 102 cas à l'état pur ou
surinfecté et 14 cas en association avec le T.
vBginalis
Sur ces 116 identifications, 72 ont été précédées
d'un examen direc~ positif: mise en évidence de levures

associées ou non à des filaments ou à des pseudo-filaments
mycéliens.
~ LeT. vaginalis a été mis en évidence dans 58 cas
(soit au total 19,4 %) répartis en 44 cas à l'état pur ou
surinfecté et 14 cas, comme ci-dessus, en association avec
des levures. Nous avons noté deux cas de pertes hémorragiques
en rapport probablement avec une trichomonase.
-
Les germes bactériens ont été retrouvés dans 56 cas
au total (soit 18,7 %) consistant tantÔt en 1 seule espèce,
tantôt en une double ou une triple association après extraction
des cas associés au ~aginali~ et aux levures.
Parmi ellx~ .les "coccilt viennent largement en tête
de liste Bvec 32 isolements à l'état pur, soit dans 10,7_%
des cas,
suivis d'Entérobactéries retrouvées 12 fois~ soit dans 3
3,6 % des cas.
La reprise de chaque élément ~e ce schéma global va
nous permettre de dégager un certain nombre de caractère spé-
cifiques concernant les 3 grands types de causes infectieuses
mises en évidence au cours de ce travail :
-
les mycoses;
- .les in fes t at ions à .!....:-\\!..~ i nal is ,
- et les infections bactériennes.

- 128 -
''1
.;
1. Les mycoses vulvo-vaginales
1.1. Mycoses seules ou surinfectées
Les différents examens effectués ont permis d'observer
quelques
aspects.
cnractéristiques résumés dans le tableau
l..
.t.:': :.;
ci-dessous à propos de 102 cas ..
Tableau n06 - Aspect des vulvo-vaginites à levures seules ou
ass9ciées à des agents bactériens.
i.\\
, !
Résultats fournis
Existence d'une surinfection décelable
par l'examen des
par la culture.
frottis
- l
'.-4
l
en
+
0
- l
.-4
.D
N bre
III
Nbre
u
0
- l
III
1
.
~
C
C
'G)
u
0
- l
C
de
c
•.-4
'.-4
W
U
::.:::
w
.
"'"
.
III
III
III
de
0
.
- l
- l
- l
en
1:::J
+
w
+
+
.
::J
"'"
"'"
III
W
cas
"'"
III
III en
"'"
III
III
+
III
III
::J
1:::J
1:::J III
0
::J
::J
+
::J
::J
a.
:0
:0 "'"
o:-t
cas
CT
III
en
CT
III
CT
CT
Cl
Cl 0
lt-
0
::J
cu
al
0
::J
al
0
o III
....
ID
U
CT
- l
C
U
CT
- l
U
U ::J
....
C
III
llllt-
en
0
0
0
0
0
....
o ct OCT
....
0
1:::J
1:::J
III
U
'.-4
III
E
en
....
U
III
~
.... ~ 0
'.-4
en
"'"
>-
0
....
•.-4
0
::J
>-
0
'.-4
>- ....
>-u
~
III
III
III
~
.c
"'"
0
en
1:::J
III
.c
"'"
en
r.
a. r. 0
U
"'"
"'" "'"
::J
a.
'G)
U
.D
::J
~
a.
'G)
.D
0. .~
o."'"
al
0
O~
c:(
al
~
III
III
0
al
~
III
al
rJ
al
III
. ....
'G)
- l
- l
::J
~
C
en
"'"
~
C
- l
~
.o.J~
0::
L...
L... al
U'l
W
W
::.:::
Q..
Q..
(f)
W
::.:::
(f)
(f)
102
36
49
12
41
34
10
8
4
3
1
1
2
2
1
1
1
35,29 48,04 Il,76 40.12.
CIl
13,33'9 8 ?,8l ·3, 9; 2,911 0,9E 0,91 1,9t 1,9 0,9 BO,9 0,98
10

1
'
.
Ce tableau permet de noter quelques faits importants :
-
la réaction purulente n'est pas constantante et
lors-
qu'elle existe, elle, ést·· peu accusée dans le cadre d'une mycose
isolé~. Les polynucléaires, peu
nombreux, sont généralement peu
ou non altérés.

- 129
-
- La flore physiologique de type
DOD(/llEIN ,'xlste
dans une assez important~ proportion (50 % )., le bacille de
..
DDDERLEIN s'accommodant assez bien aux conditions de déve-
loppement des mycoses;
les 2 agents nécessitent en effet, pour
leur croissance, un pH. acide.
La surinfection bactérienne, présente dans environ
J3,3 % des cas,
se trouve presque identique au taux des réac-
tions purulentes (35,3 %) .
..
En effet, sur les milieux de cultures nous avons pu
isoler les germes bactériens pathogènes dans 34 prélèvements
sur ces 102 cas de mycoses.
Ces 34 prélèvements révèlent que le staphylocoque
doré vient largement en tête puisque isolé 14 fois dont 10 à
l'état pur et 4 en association avec d'autres germes bactériens.
I l est suivi par l'entérocoque avec I l isolements
au total: 8 à l'état pur et 3 en association avec d'autres
germes.
Ensuite vient I~~li dont les 9 cas répartissent
en 4 à l'état pur et 5 en association.
Enfin suivent ~lebsiella, Pseudomonas et Proteu.s..
retrouvés ] fois pour le 1er et 1 fois pour chacun des 2
derniers germes. Parmi eux, seule ~!àiella s'est trouvée
associée à l
autre germe dans un cas.
1.2. les mycoses associées à la trichomonase.
Nous avons diagnostiqué 14 cas dana c@ domaine; comme
précédemment, les principales caractéristiques des infections dues

- 130 -
à cette association de germes sont résumées dans le tableau
ci-dessous.
Tableau n07 :
Aspect
des vulvo-vaginites à levures
et à T.
vaginalis seuls ou associés à des
germes bactériens .
. '.:.;:;
Résultats fournis
Existence d'une surinfection
décélable par la culture.
par l'examen des
",
frottis
------
al
al
al
c:
:J
c:
N bre
tI)
+
Nbre
,(l)
co
cr
+ .QJ
al
C'l
..-1
0
C'l
~
c:
c:
de
'al
0
..-1
CJ
'al
0
de
c:
.~
.~
I-l
~
al
0
I-l
~
al
al
al
0
~
•..-t
~
0
~
.
..-1
..-1
..-1
cas
1:J
co
tI)
a.
1:J
co
cas
:J
I-l
I-l
tI)
a.
..0
al
a.
I-l
al
al
al
al
al
al
I-l
al
:J
1:J
1:J
I-l
I-l
:J
al
..-1
~
:J
al
a.
:0
:0
0
0
cr
:J
:::.::
li')
cr
:J
0
0
..-1
..-1
0
cr
al
0
cr
en
t0-
to-
•..-t
CJ
0
+
+
c:
CJ
0
c:
al
al
..-1
0
CJ
.QJ
0
CJ
0
1:J
1:J
tI)
tI)
0
..-1
0
•..-t
•..-t
0'1
..-1
0
•..-t
al
al
CJ
>.
~
..-1
..-1
0
>.
~
~
al
al
I-l
I-l
~
a.
0
0
~
~
a.
.
CJ
I-l
I-l
~
~
a.
al
CJ
CJ
~
a.
al
co
0
0
:J
:J
W
co
I-l
co
co
I-l
.
.
~
..-1
..-1
co
et:
~
~
a. ~
~
0::
L....
L....
li')
li')
w
w
li')
li')
14
7
3
4
7
6
l
l
l
l
l
l
01
10
~o ,fila 21,43 28,57 50, 00 42,.tJ6 7,.14
7,14 7,14 7,14 7,14 7,14
Ce tableau permet de noter également que
:
-
la réaction purulente est présente dans la moitié des
cas.
Les polynucléaires sont très peu altérés.
-
La flore lactobacillaire de Doderlein est peu fréquente
(21,43 % des cas).
~ La surinfection est assez fréque~te avec un taux
supérieur au précédent,
puisque 6 isolements - soit 42,86 % des
cas - ont été obtenus dont 3 pour
E.
coli
(1 à
l'état pur et 2 en
assoc:'ation),
3
pour
le
streptocoque pathogène avec les
mêmes remarques que pour E. coli,
enfin 2 pour le staphy locoque
doré

- 131
-
(1 è l'état pur et
1 en association) quant à Klebsiell~, elle
n'a été retrouvée qu'une fois et seulment en association.
Ici,
aucune prédominance microbienne
particulière nIa
été notée à la différence du tableau 2 où les cocci prédominaient
----
'
largement.
Les 116 levures diagnostiquées sont constituées essentiel-
lement par deux genres :
- le geni'e Candida
avec 112 cas répartis en
107 cas pour C=_ 81bica~;
2:pour C. tropicalis ;
2 : pour ~E!r~krusei
• et 1 cas pour C. krusei.
-
le genre l~opsis est représenté exclusivement par
L... 9.1~~rata isolé.. 4 fois.
Parmi ces 116 cas de levures identifiées, nous relevons
lins association avec .L._v.a9.inal~~ dans 14 cas dont 12 pour C. a1-
le tableau suivant nous donne les valeurs en pourcen-
tage
des différentes levures par rapport à l'ensemble des pr~lè-
vements effectués.

- 132
-
."
Tableau nO 8-TAUX DES LEVURES IDENTIFIEES PAR RAPPORT A
L'ENSEMBLE DES 300 SUJETS
~~ C AND IDA
TORULOP
----------------------
le ure
---ë~--
s e l
C.
c.
SIS
TOTAL

,t r 0 p i _ par 0-
krusei glabrata
alblcan~, .-.e...aUs krusei
!
.,,'
.... :
"'-
Nbre
107
2
2
l
4
116
de cas
0'
,g
35,67
0,67
0,67
0,33
------_... _------ -------- -------
37,34
1,33
38,67
Ce tableau permet de noter que le genre Candida s'avère le plus
fréquent
(37,3 % de l'ensemble
de notre échantillon)
avec une
nette prédominance de C. albicans (35,7 %), suivis de très loin par
C.
tropicalis et C. parakrusei (0,7 % chacun) et enfin par C. krusei
(0,3 ~~.
Quant au genre Torulopsis,
il n'est présent que dans 1,33 %
des cas
En rapportant ces cas à l'ensemble des levures identifiées,
nous obtenons le tableau suivant
Tableau nO 9 -
Taux des différentes espèces par rapport au
nombre total de levures identifiées.
Espèces
levures
~C1RU L0 P-
C A N 0 I 0 A
~ - -C-. -1 ~ --r ~. - - r-r.- -- r-ë: - _.
SIS
TOTAL
. ropl-
para-, ;
. glabrata
al bic ans c a l i s ' k r ~ s ~ i: . k rus e l
:
Nbre
107
,
2
2
l
4
116
(
d e cas
,
92,2
1,7
1,7
1
0,9
i
1
-
- - - 1- _ _ _ _ _
- - - -- _L ______
1
0'
96,5
3,5
100
'0
,
!

- 133
-
2. les trichomonases vulvo-vaginales.
Devant les difF'-tcultés de leur réalisation et surtout
devant les résultats très peu satisfaisants souvent obtenus dans
ces 2 domaines r les cultures et les frottis au MaY-Gr~3wald-Giemsa
ont très peu retenu notre attention au profit de l'examen extem-
porané à l'état frais.
Aussi, la qu~si-totalité de nos résultat sont-ils issus
,
de cette dernière méthode de recherche qui nous a permis de mettre
en évidence le T. vaginalis dans 58 cas au total.
Parmi ces cas, représentant 19;4 % de l'ensemble des
prélèvements effectués, 44 'css (14,1 1) sont à l'état pur ou
surinfectés et 14 cas (4,7 1) en association avec une levure.
Comme pour les mycoses, nous allons dresser Z tableaux,
l'un regr~upant les principales caractéristiques des vulvo-vaginites
à T. vaQinalis seul
ou surinfectées et l'eutre~cel1e des vulvo-
vaginites associant ~~~in81i~ et levure.
~.l. lrichomonsses vulvo-vaginale6 seules ou surinfectées.
les différents examens paresitologiques et bactériologiques
ont permis, ·à propos de ces 44 cas, de noter quelques traits
essentiels à éette infestation.
.-1:, •
J.
~.•

-134 -
'",
Tableau: nO 10 - Afl)ect des vulvo-vaginites à T. vagir.alis seul
w a ssocié à des agent s bacté riens.
Résultats fournis par
Existence d'une surinfection décélable
l'examen de frottis
' par la culture
J
.. ~.
1
~
~
~
Nbre
+
Nbre
Ql
CI)
~
+
Ql
c:
en
"0
Ql
Ql
Ql
::l
Ql
en
•.-1
:0
Ql
~
de
Ql
::l
~
Ql
c-
::l
de
.
Ql
Ql
Cl
~
0
::l
c-
C)
::l
0
c-
CI)~
~
...-l
...-l
c-
o
Ql
al
c-
C)
0
'.-1
c: c:
::l
Ql
~
Ql
~
cas
0
C)
c:
.D
0
0
C)
...-l
cas
o
co
Ql
"0
Ql
"0
C)
'.-1
0
41
0
C)
...-l
0
0
'.-1 ...-l
"0
+
en
0
P"i
~
Cl
~
0
>.
~
C)
~::l
Ql
:0
Ql
Ql 'r
~
0
0-
0
'(1)
~
L:.
'(1)
.
C)
~
~
0
~
c:
~
'(1)
C)
Ql
L:.
~
'(1)
0-
~
co ::l
0
0
'.-1
~
~
~
~
c:
~
co
c:
W
.
'(1)0-
...-l
P"i
Ql
::l
c:
~
co
w
c:
~
W
0::::
LL.
LL.
P"i
et
I.&J
W
Ul
0-
I.&J
Ul
44
24
8
5
31
18
9
5
1
1
1
1
0'
10
54,,54 18,18 1;,'~6 ï70,46 ~0,90 ~,46 11, ~6
2,27
2~27
2,27 2,27
Ce tabl eau mont re q,J e :
La réaction purulente faite de polynucléaires swvent très
a11té ré s, est assez fréQJente puisq,Je présente dans plus de la moitié
des cas (54,54 %).
- La flore de Dëx1erlein, dont la biologie est incanpatible avec
celle do-T. -vagi na li s, est rare car retrwvée
sF'l.J1ffi1ent dans 8 cas (18,15 %).
- La aJrinfection bactérienne, existant dans 18 cas (40,90 %),
est assez fréq,Jente par rapport à celle cbservée dans le cadre des-
mycoses· o
ct
. .
tt
réd'
d
. et
1
rt·
n n
e l.Cl. une ne
e p
anl. nance
es CCCCl.
pus pa
l. ~
culièrBllent de l'Entérœoq,Je isolé 11 fais aH les 18 èas, dont 9 à ,.
l'état pur et 2 en association avec d'autres gennes bactériens.

.~ 135
-
Il est suivi d'une
entérobactérie ,
E. coli,retrouvée
6 fois dont 5 à l'état pur et 1 en association.
~-, ~.
Ensuite viennent
le streptocoque pathogène isolé
2 fois avec 1 à l'état pur et 1 en association.
EnteriLbacter
iso lé 1 fois seulement à l' état pur· et le staphy locoque doré,
1 fois également, mais en association.
Il n'existe pas ici d'association bactérienne privilégiée,
"
2.2.
Les \\lU 1 \\10- vagini tes 5ssoci an t h_v 89 inal i8. et
levures •
. (Se reporter au tableau
nO 7.)
Mais ici, la c~mparaison d~s tableaux J el lO permet de relever
certaines similitudes :
- d'une part, les taux des réactions purulentes sont
presque identiques dans les 2 cas : 5~,OO ~ dans I~~ vulvo-
vaginites
par association ~~!~inali! - levures contre 54,54 %
pour les vulvo-vaginites à T~ va9~~al~s seul ;
- d'autre part~
,peu d'écBrb existe également entre les
taux des aurinfections bactérienne,
qui sont respectivement de
la culture revêt ici toute son importance car d'elle
seule dépendent un diagnostic spécifique et un traitement
approp~ié fondé sur l'antibiogramme.

- 136 -
,
Les infections bactériennes seules à l'exclusion de toute
mycose ou parasitose, ont été relativement fréquentes puisque retrouvées
56 fois soit chez 18,6 % de l'ensemble de nos patientes.
Lès principales caractéristiques, comme dans les cas précédents
sont réunies dans le tableau ci-dessous.
,... ..
Tableau nO Il Aspect des vulvo-vaginites bactériennes.
Résultats four..:.
nis par l'exame
Germes décélés par les cultures
des frottis
_.'--+--~--+------.-------r----~- ......\\-'-'- ~.-- _
......_..-..~. ,~- ..... -._.......,.......
...
. .•..
Nbre!
CIl
CIl
C
c
~
CIl
f-I
• .-j
~
• .-j
CIl
0"
r
~
co
CIl
! c
CIl
CIl
~
0
0"
~
~
1
CIl
~
1
i CIl
~
~
0"
U
0
~
U
0"
•.-j
~
f-I
f-I
o
0
•.-j
U
CIl
co
CIl
CIl
~
CIl
CIl
CIl
U
~
~
;
0
•.-j
.0
c
1
de
~
~
f-I
"0
0
o
>.
0
,
"0
CIl
~
CIl
co
CIl
~
~
:0
f-I
1
:0
f-I
f-I
.c
U
, 0 .
.0
•.-j
>.
~
a.
0
'Q)
a.
CIl
CIl
CIl
o~
o
U
U
~
~
co

'"'
~
f-I
CIl
.co
0
c
CIl
~
C
CIl
>.
cas
~
W
,~
::.c
Q.
CD
"0
co
0
"0
CIl
w
(/)
(/)
1
w
a.
•.-j
,
r
~
CIl
1
U
f-I
·
1
,
co
0
ri} se~tT;I;:rsI~s):-A.sj
'Q)
S 1 A Si
A
~
AJ-S ! A :
0::
1
!
1,
1
1
\\
56
26
I l
l
i
i
Il ;
1
0 0
l
8
37
18! 3
11: 4 i 8: 7 3 1 2: 6
3
1
1
i
32;1
19,61
[14;28;
5,13~
;3,~·
Il,7~
1,78;'
1
1
15,36
7,141
.. ~)2,5
;1,7~
:10711
~5,36
:-
-1 7 E
....._-_._-_.__....,_._\\...- ..- ...----~-_·.._-~.._..·-'-I-------:.',----- --. _.. ... -..-
· ,
i
1
r,,6fd19,6414;966jJ7i37,50
26,78
26,78
7,14
j
14,28
7,14
1,78
1,78
1
--.!-
•_ _
__,
..
~_..L-_--..!-
1
~
- . - - - - ~ - - ~ l
Ce tableau fait ressortir que
- contrairement à ce que l'on pourrait penser,
la réaction
purulente,
faite de polynucléaire assez altérés, n'est pas la règle,
puisque d~célée dans moins de la moitié des cas (46,43 %).

- 137
-
-
la flore de 06derlein est un peu plus fréquente que
dans le cas de .~~CLinal.Js seul, cal" présente dans 19,64 ~o des
cas.
Sur l'ensemble des cultures effectuées,
56 se sont
avérées positives et ont contribué à l'isolement de germes
pathogènes divers.
Signalons que le nombre de germes isolés se trouve su-
périeur à
celui des cultures pour la simple raison qu'une m~me
culture positive a pu donner une double ou une triple association
bactérienne.
Parmi ces germes,
les cocci pyogènes ont été les plus
fréquemment rencontrés avec 40 isolemenla
soit 71,43 % de l'ensem-
t
ble des cultures positives.
Ils sont repartis en ~
- 21 cas pour l'EnterocoquB dont lB à llétat pur et 3
en association avec d'autres germes bact~rienB
- 15 cas pour le staphylocDque doré dont Il à l'état
pur et 4 en association ;
- 4 cas pour les streptocoques pathogènes dont 3 à i'état
pur et
1 en association.
Sul vent
ensuite les Entérobactéries svec 27 isolements,
~
soit 48,21 % des cas, repartis en :
- 1.5 cas pOU r Le 0 Ji.
do n t
8 à l' é t a t
pur e t i
e'n
association
a cas pour ~.!~bsie~ dont. 2 à l'êtah pur et. 6 en
association
-
l~ c a's pou r P1'.' 0 t. e l~~ don t
l
à l' é t a t
pur e t
3. en as S 0 .•
ciation.

- 138
-
Enfin, en
dernière position,
arrivent
Enterobacter
et le Pyocyanique isolés chacun l
fois,
soit 3,56 % des cas
positifs: le 1er, uniquement à l'état pur et le second seulement
en association.
Les tps.sociàtd.ons d' éntérobactéries entre· elles ont
été assez fréquentes:
10 fois sur l'ensemble des 25 associations
dont 6 et 4 cas respectivement pour lrs tandems
E. coli-
Klebsiella et E. colL -
Proteus.
Quant aux associations des cocci entre eux, elles ont
été très peu fréquentes:
4 fois sur l'ensemble des cas.
En plus, nous avons noté une triple association com-
portant
~ntérocoque
-
staphylocoque doré -klebsielle!
Dans cette analyse,
une entérobactérie -
la klebsielle
nous a particulièrement par sa
fréquence probablement due au
fait que ce germe est généralement résistant à la plupart des
antibiotiques habituellement utilisés, comme nous l'avons pu
(
1
.
constater de façon regullère sur les divers antibiogrammes
effectués lors de ce travail.
4. Cultures sans germes pathogènes.
Au nombre de 84 au total,
soit 28 % de l'ensemble des
cultures effectuées, ces cas sont répartis en 2 groupes.
4.1.
Le 1er groupe.
Il comporte 23 cas, soit 27,38 %
de l'ensemble de ces cultures, ayant conduit à l'isolement de
germes saprophytes, habituellement non pathogènes.

- 139
-
4.2. Le 2e groupe avec 61 cas, soit 72,62 % de cette
ru~rique, est constitué essentiellement de cultures stériles
n'ayant donné lieu à aucun isolement suspect.
Comme dane
~s cas précédents, nous allons dresser un
tableau donnant
les principales caractéristiques de cet
ensemble de cultures.
Tableau l~
-
Aspect des frottis et de cultures des
leucorrhées
amicrobiennes.
j
Résultats fournis par
Résultats des cultures
--
Itexamen des frottis
Positives
,
Néça-
t· i..ll.el.: .
fD
rn
iZ)
iZ)
G}
::l
Ul
Nbre
m
c::
+ .~
k
Nbre
Ul
cr
'.-1
m e:u
.....
0
C
:::J
0
~
CJ
C
+J
<D
C..-1
.-1
.-1
ll'l
CJ
al
C
de
0
c::
....
ID
..-\\
ID ..... "-
"-
.....
..... ID
de
0
c:
al
1:1
s.o
"0 Q.l
.t::.
•-1
~
.....
.-!
61
.,j.I
..-i
Cl
.-lm
(Il
0..
al
.... U
CT'
..c
cas
CJ
:::J
Cl
"0
QI
k
~
Cl)
0
C
.t::.
C
co
.
[\\J
~
~
:0
~ (l.J
k
M
E
....
0..
llJ
:>
~
:::l
0
a
o"O~
.,j.I
cas
Ql
O'!
~
f""i
If}
.
0:::
a.
.-4
t-f:0 :J
:l
ID
(\\1
..... .D
i.>..
..... Ott!
ct
::r:
::>
l.f')
::r:
+
84
15
45
12
27
2.3
14
8
l
.
%
17,:~_6 ~ 3" 87 14,29 32, 14
27, JE 16,67 9,52
1,19
72,62
"
Ce tableau fait ressortir que
- la réaction purulente, contre toute sttente~ est
prés&nte et ce, dans 15 cas soit 17,86 = de l!ensemble des
84 cultures.

- 140
-
....
Ces cas s e r é par t i s sen t e n 6 e t
9 cas cor r e s p 0 n'd a.n t
respectivement aux cultures avec isolement de germes saprophytes
et aux cultures amicrobiennes.
Mais il s'agit ici de
réactions purulentes peu marquées
avec des leuc!ocytes ip~u nombreux et peu al térés.
- La flore de Doderlein atteint ici sa valeur maximale,
45 cas, soit 53,57 % du total,
avec 7 cas de cultures ayant
.,
conduit à l'isolement de germes non pathogènes et 38 cas de cul-
tures du 2e groupe.
- Dans 39 cas, soit 46,43 %,
nous
avons noté une flore
microbienne polymorphe isolée ou associée à une flore de Doderlein
assez diminuée.
16 de ces cas correspondent aux cultures avec isolement
de germes saprophytes alors que les 23 autres relèvent de cul-
tures stériles.
Quant aux germes saprophytes isolés,
il s'agit essentiel-
lement d'Haemophilus vaginalis (Corynebacterium vaginale) et
de staphylocoque blanc.
Ces 2 germes. ont été retrouvés respec-
tivement 15 et 9 fois dont 1 cas d'association entre eux.
Ces isolements représentent 23 cas, soit 27,38 % de
l'e~semble de ces cultures contre 61 cas de cultures st6ril~p

",
CHA PIT R E
II T
" ....
LES
C 0 M M f. N T A !
R f
~,

-_. - 141
-
Nous allons reprendre les trois principales cau~es de
ces affections en insistant particulièrement,
pour chacune
d'elles, $ur les facteurs -
âge, état matrimonial,
nombre d'enfants
et de faus~~s couches, habitudes hygiéniques, antibiothérapie,
contraceptionlhormon~~~, grossesse en cours - qui pourraient
avoir une influence sur sa fréquence.
Vu le petit nombre d'observations,
nous avons volontaire-
.,
ment omis de tenir compte de la contraception mécanique.
Avant d'abordet l'impact des différents facteurs,
il nous
paraît intéressant de comparer tout d'abord nos
résultats
aux
statistiques les plus récentes publiées par nos préd~desseur~ d~ns
ce domainp..··
Ces taux de 38,7 et 19,3 % que nous avons trouvés respec-
tivement pour les levures et pour T.
vaginalis, paraissent
supérieurs à la plupart de ceux publiés dans .les pays européens.
Par exemple: - en 1973, MUNRO note pour C.
albicans
et T. vaginalis, 15,6 et 7,3 % respectivement; de leur côté,
CASSIE et STEVENSON relèvent dans lemême ordre 22,3 et 8,9 %
- En 1974,
SCHNELL fait état de Il,3 et 9 % tandis que
NIELSEN et coll.
signalent 30,68 et 18,18 % pour C.
albicans et
pour T.
vaginalis.
- En 1975, ERIKSSON et WANGER trouvent, dans le même
orqre, 17 et 20 % pendant que MULLER avance pour sa part la
valeur de 40,3 % pour T.
vaginalis et que de son cOté, COUNIO
fait état de 15,5 et 17,8 % pour C.
albicans et pour T.
vaginalis.

- 142
.
-
En 1976,
CHNEL et VELENTOVA notent chez 870 patientes
de Il à 74 ans:
1,9 à 25,8 % pour
les levures et 6,5 à
38,2 %
pour
T.
vaginalis.
-
En 1978,
BA8LDW et PHILLIPS publient,
dans le méme
....
-
,"
' :
ordre,
18,7 et
35 %.
En 1979,
enfin,
BLASCHKE-HELLMESSEN et coll.
attribuent
au C.
al bic ans,
31, 6 ?~ ete s
cas des é cr é t ion s
vag i n ale s. e xami née s .
Cependant,
nos valeurs
concordent avec celles obtenues
par certains auteurs dans d'autres pays africains,
notamment:
-
HOPCRAFT et coll.
(Kenya,
1973)
trouvent C.
albicans
et T.
vaginalis chez 27,5 et 26 % de leurs patientes respectivement.
-
SARRAT et coll.
(Sénégal,
1974) notent en zone
rurale
3D %
et 15,9 % par C.
albicans et pour
T.
vaginalis,
et en zone urbaine
de Dakar les taux respectifs de 32 % et 26,6 %.
Avec les pays latino-américains et asiatique
, nous
pouvons relever également quelques similitudes
:
-
MARCANO et FEO
(Vénézuéla,
1973)
trouvent 21 et 19 %
pour les levures et pour T.
vaginalis respectivement.
-
REYES et coll.
(Chili,
1974) publient dans
le même
ordre 43,4 et 24,4 %
-
PUNJABI et DHAR (
Inde,
1977)
incriminent C.
albicans
dans 23 % des cas de l~ucorrhées
examinées.
Au cours de ce travail,
nous avons mis en évidence une
associatior entre les levures et T.
vaginalis
dans
4,7 % des
cas.

-
143
--
Cette valeur est très en-dessous des 25,4 % ,
10 %
à
IS % ; 13 et 12 % que trouvent respectivement DANEZIS et MARSELLOU
(1960), SIBOULET (1963), ERIKSSON et WANGER (1975) et MAGNIER
~
et COHEN (1976).
Mais elle est
très proche de celles de O~lEl et coll.(1972),
de SARRAT et col1~ (1974), d~REYES
~t coll. (1974) et de RUBIN(1979),
qui notent ~respectivement cette association dans 3 % ; 5,8 % ;
"
6 % et 4 % des cas.
"
Cependant elle se trouve très Bu-dessus des taux de
,.
2,2 %-; 1 % ; 1,3 % et 1,2 % que publient respectivement RECOULES
(1968) CALTAVUO-CAZAlES (1970), rURFARO et coll.
(197J)
, SCHNELL
et coll.
(974).
A propos de nos valeurs élevées, il convient, de signaler
que nos patientes ne constituent pas un échantillon quelconque
.~
de la population,
elle~ présentent toutes Des ~ertes vaginales.
Pour les vulvo-vaginites bactériennes~ le taux de 18,6 %
que nous avons obtenu se trouve très inférieur aux 46 % de
CRASSET (1957), 50 % en pratique privée et 73 % à l'hOpital de
LATRILLE ~t coll. (1969), 33,3 % de COUNIO (1975) et aux 50 %
de MAGNIER et COHEN (1976) .
./
S'lais cette valeur. se rapproche davaf)!;age des 20 et
16,7%' que
trouvent respectivement SIBOULET (1963), DARMAILlAC et SENTENAC
(1975).
Cependant,' elle reste superieu~e aux valeurs de 10 et 7 % que
publient respectivement RECOULES (1968),
CHARVET et coll.
(1970).

- 144
Il nous paraît utile de souligner
ici que peu d'auteurs
se sont réeLement intéressé
à
l'heure actuelle à des études
approfondies concernant l~s vaginites bactériennes. Cependant,
nombreux sont ceux qui se sont particulièrement penchés sur le
cas d'un seul germe dans ce domaine,
Neisseria gonofrheae
qui,
J>
malheureusement n'a été observé dans aucun cas de nos prélèvements.
Ceci, nous le pensons, peut s'expliquer par:
la discrétion ou la latence de l'infection gonococcique
,
basse chez la femme
;
- les exigences de N. 90norrhoeae qui rendent sa culture
très dfficile ;
- enfin et surtout!
le traitement systématique de la
femme en Dermato-Vénéréologie lorsque le partenaire présente une
uréthrite aigu~ dont l'origine gonococcique peut être précisée assez
aisément par un praticien expérimenté.
Dans ces conditions,
les examens bactériologiques vont
s'adresser plutôt à l'homme qu'à 88 ~artenaite.
l'analyse de ces résultats en fonction des
paramètres ci-dessus,
nous permet de faire certaines remarques.
1.1.
Influence de l!âg~
La liaison entre la présence de levure et l'age ne semble
pas significative.
En effet, parmi nos 116 femmes ayant une
vulvo-vaginite mycosique, nous avons relevé 4 femmes de moins
de
lB ans
;
26 de 18 à 20 ans
;
69 de 21 è
30 ans
;
12 de 31 è 40 ans;
4 de 61 ê 50 ans.
et l
femme de plus de 50 ans.

- 145
En rapportant ces
valeurs à l'intérieur des différentes
tranches d'~ge
correspondantes pour
lesquelles,
dans l'ordre
croissant de l'âge,
les chiffres étaient 13
;
72
165
; 31
5 nous obtenons le tableau suivant,
qui donne des
fréquences
2ssez
étalées dans
l'ensemb~e.
Tableau ND 13
-
Fréquences des mycoses
vaginales en
fonction
de l'âge.
"
~11ains
Plu s
de
18 à'20
de
21
à 30
31 à 40 ~l à 50
18 ans
Su jet s
50 ans
11 a lad es
4
26
69
l 2
4
l
TOTAUX
13
72
165
3 l
14
5
0'
,0
30,77
36,11
41,82
3A,70
28-57
20
Nous remarquons cependant les taux les plus élevés entre
20 et 41
avec un maximun dans la tranche de 21
à 30 ans
(41,82 ~).
Par ailleurs,
nous relevons parmi les deux groupes extrêmes,
2 filles vierges et l
femme ménopausée avec une mycose vaginale,'
'-'
ce qui cor r e s p 0 nd a u x
t. (> Il X r 'e ,~ p ~ c tif s d e 2 5 e t
l 0 ?~.
AINSI
L'INFLUENCE DE L'AGE NE SEMBLE PAS JOUER UN RDLE
DERTERMINANT DANS CES AFFECTIONS.
Cette affirmation se trouve d'ailleurs vérifiée par
la valeur
du X2 obtenue à partir des 2 tableaux suivants avec
les V?~êUrS ci-dessus
:

- 146
-
Tableau N° F
- Fréquences réelles.
1
1
r
Plus
1
21 à 30
20 an s
JTotaux
~
ge
!1Jusqu! à
Sujets
)gean <:
i-------~--.--_+-
..---.-_+_---.-+_----_I
Malades
JO
69
17
116
Sai ri S
55
96
33
184
TOTAUX
85
165
50
300
r..--
I
........._ _,---J,
........
. _ _.....
1
Nous pouvons alors calculer les proportions théoriques des
6 groupes de' femmes
(abstration
faite de l'incidence de l!~ge)
- jusqu 1 à 20 ans
malades
lUi
- x 85 :::
33
300
116
de 21
à
3D
malade;;>
x 165 ::: 64
-
ans
-~----,~
300
116
- plus de 30 ariS
!f,alades
-------x 50 := 19
300
.'
184
jusqu'à 20
85
<;'"
-
!:lns •.,
saines:
- x
= _l.
300
184
de 21
è
30 ans .-
saines
--_...-
)(
165 ::: 101
300
..
184
plus dé' 30
saines
x 50
31
-
ans
::
300
Ces données permettent de dresser le tableau suivant

147
-
Tableau nO 15
-
Effectifs théoriques.
..
i
Ai
Pl L! S de
Jus c;u ' à
TOT.AUX
21 à 30
30 a n ~
5 uj et s
' 20 ans
--
r"a lad e s
33 ~.
64:.;;
19
116
-..
5 Di n s
52
101
31
18~
_..
TOTAUX
85
16'5
50
300
2
Dès lors,
le X
s'établit de la façon suivante
2
(30-33)2
(55-52)2
(69_64)2 (96-101)2
(17-19)~ (33-31)2 = 1,42,
X0
r=:.. - - - - - +
+
+
+
,0..1
33
52
64
101
19
31
2
valeur très inférieure à celle du
X0 ,05 cl 0 n née par l a t ab l e qui,
pour
Id.d.l.
=[ (L -
1)
(C -1)
= (3 - 1) (2-lÙ= 2, est de 5,99
1.2.
Influence de l'état matrimonial.
Notre échantillon se répartit en 2 groupes
-
l'un, de 138 femmes mariées dont 49 malades
(avec une
mycose vaginale) et 89 saines (sans cette affection)
;
-
l'autre, de 162 femmes célibataires dont 67 malades
et 95 sain~g .
En comparant ces 2 groupes de malades,
mariées et celi-
bataires,
aux 2 tranches correspondantes de 11ensemble de 1'échan-
tillons,
pour lesquelles les chiffres étaient respectivement 138 et

- 148
-
162, nous obtenons le tableau suivant
Tableau nO
~
-
Fréqupnceschez les mariées et chez les
célIbataires.
~
1
t'laI'iées
Céliba~ai
Malades
!,j.9
67
/ - - - .
. .
._-,--
... ,..
T otault:
138
162
.
-
~
35.51
.U,3
""
",
_.
"'-
.
.
la différence entre les 2 valeurs n'est pas significative
2
comme le prouve dlailleurs le
X
suivant, obtenu selon la
même méthode que ci-dessus
Tableau nO 17.- Fréquences réelleS".
Tableau N'18.
-
Effectifs théorique:Oi.
2
Nous obtenons alors
X
~ ~ O~90
D,O.'
Poùr
l ddl
= 1, la table donne
X~fo5 = 3,84<
,
SUR CES t'lYCOSES.
j!
__
------_._-----------,
i
....
.~-

-
149
-
1.3.
Influence du nombre d'enfants.
Nos 116 patisQtes avec une mycose vaginale se répartissent
en 60 femmes sans aucune grossesse antérieure;
25 avec l enfanti
15 avec 2 ;
9 avec 3 '3 av~~c 4 ; l avec 57 et :3 femmes avec plus de
5 enfants.
là encore, en rapportant ces valeurs auk différentes
tranches de l'ensemble du groupe pour lesquelles les chiffres
correspondants étaient respectivement 124 ; 76 ; 42 ; 37 ; 8
,
"
3 , et 10, nous obtenons le tableau des fréquences suivant
t ~r
Tableau19 fréquenc~en fonction du nombre d'enfants
Nbre
~
!Pl~S
enfa n
s
4
5
d:.J
enfant ~
alades
3
1
}
"
1
T Dt 8 ux
76
l' 124
42
t
37
1 8
3
1
10
-r----1
-
1
1
--~
<li
10
48,39
32 n91
.,u
-~=; 71
~~, ..
i 24 32
l
,.
f "11.7
J
"0
.... ~
1 -P 13
30 00
1 ~Jt
;
,
!
1
1.--
" ' - -_ _ ...._ _-'--'
., L_---'---.-L~_J
Ces valeu~ ne suivent aucune loi statistique identifiable
et nous
t
ne saurions attribuer un rOle quelconque à ce facteur dans les
mycoses vaginales.
AIN SIL E'-N-o-t-"'lB-R-E~D~E-G-R-a-:::-::~~l--(-U-R-(-S- N-'[-.-S-E-M-B-j-_-:' ~:·~··1
1
INTERVENIR NON PLUS DANS CES AFFECTIONS .
.a-..
_ _
_ _.
e_..
" . ..
-.....J
~
~
~,
~
A partir des chiffres ci-dessus nous pouvons dresser
les
2 tabl~d\\Jx suivants commerens les C~g" préeé6ents"

- ISO
-
Tableau n02D
Fréquences réelles
Tableau n D 21
-
Effectifs théori
ques
_o..--.--. r------,.-----
--_..-
~
1
Plu s
0
l
2
3
de'" T etau
SUJ et
3
Malades 60
t- 15 9 7 116
1
--
1
-- .
j
1
Sains
64
51
27
28
14
Sains
.
,
1
-i~l
Totaux
124
76
42
37
21
300
1
i
1
1
1
'}
Nous obtenons ainsi X~o,o5 =- 8,95 au 1"
d
9?9
l
. leu
e
,4 ~ va eu~
2
du
X
O)~ d
é
O ,
onn e pFii'
la table pour 1 ddl
= 4 •
1.4. Influence du nombre d'avortements.
Les analyses vont porter
ici sur un total de 176 femmes,
au lieu de 300, dont
78 avec une mycose vulvo-vaginale,
les 38
autres patientes appartenant au groupe des 124 femmes nlayant
jamais eu de grossesse.
L'ensemble des 78 patientes se répartit er.
29 femmes
sans antécédents
abortifs 1 32 avec 1 avortement; 9 avec 2 ;
5 avec 3'~ 2 avec 4 et 1 femme avec 5 avortements.
En nous rdférant aux différentes tranches de l'ensembl~
des 176 femmes,
pour lesquelles les chiffres correspondants étaient
respectivement 57
;
69
28 ;
14
5;
et
3~ nous obtenons le
tableau des fréquences suivent

- 151
-
Tableau nO 22 -
Fréquenc~ en fonction du nombre d'avortem~nts.
... _----- -_.... "-.. _, '"~
. . ... - - -- ..- _..-,
I~
1
1
0
l
2
3
4
5
Su i et s
J
, :; .;
r'l a lad e s
29
1
32
9
5
2
l
1 ---- ....... - -.
T ot a ux
57
,
69
28
14
5
3
-- --
-- -
0'
.n
50,88
46,38!
32, U
35, 71
40,00
33,33
DEVANT DES· VALEURS SI ETALEES ET SI PHOCHES LES UNES
DES AUTRES,
NOUS NE SAURIONS ATTRIBUER UN ROLE FAVORABLE AUX
AVORTEMENTS DANS LA PROLIFE~ATION
DES VULVO-VAGINITES HYCOSIQUES.
Cette assertion est d'ailleurs vérifiée par la valeur
de X2
0,05
obtenue à partir des. 2 tableaux ci-dessous
Tableau nO~} - Fréquences réelles
1':;';'
'1 0 24
-
Ef f e c tif s thé 0 r i que s
~ 0
Plus
T ot a l
l
2
x
de
T ot al x
de
f~
Plu s
0
1
2
'Suiet~
1
S uj et
2
2
Malades
29
32
9
8
78
l'la lad e s
25
31
12
10
7a
----.-. ---_._-
1
S~i n s
28
)7
19
14
98
ISains-
32
38
16
12
98
._----.-.._... --_.._-
-_.-._.~_.
1
1
T ot a u x
57
1
69
28
22
176
1
!
T etaux
57
69
28
22
176]
!
1
!
!
1
~

-
1) 2
-
Nous obtenons ainsi
x2
2
5 = 3,24, valeur très
inférieure à celle de X
0 , 0
donnée par la table et qui, pour 1 ddl = 3, est de 7,82.
Ainsi
le nombre de fausses couches né semble pas jouer un rôle formel-
dans ces affections.
1.S. Rôle des injections vaginales associées ou non è
l'usage des tampons périodiques.
",
La répartition en 2 groupes de l'ensemble de notre
échantillon donne :
l'un avec 176 femmes, dont 77 malades et 99 saines,
pratiquant ces mesures d'hygiène
-
l'autre avec 124 femmes, dont 39 malades et as sai;Y":~:~~
n'utilisant ni
produits pour toilette intime ni tampons périodiques.
A partir de ces valeurs nous pouvons dresser, comme pour
les cas précédents,
les tableaux suivants
Tableau n025
- Fréquencœ en fonction des habitudes hygiéniques
r
LA DIFFERENCE ENTRE LES 2 VAL[URSf~T ASSEZ SIGNIFICATIVE
ET PRO~VE QUE LES MESURES HYGIENIQUES POURRAIENT JOUER UN ROLE
[ NOrABL~ DANS LA PROLIFERATION DE CES MYCOSES.

- 153
2
Fait que confirmed'ailleurs le X
obtenu à partir des chiffres
ci-dessus'
Tab l eau 26. -
Fr é q u en ces rée Il es.
Ta b l e au 2 7
- Ef f e c t i fu thé r.H i que s·
._-_.. -.- .__.-~---
··........~Jjets
Balades
Sains
TOTAUX
Hygiènè~ ...............
I~r'1alades Sains TOTAUX
,
-,
Hygiène
-----_ .....-.
--
+
77
99
176
+
68
108
176
-
- --"'----"_.
-
39
85
124
-
48
76
124
_. _. --_. .... _--_.. ..
..
--~
--- .._--.-
TOTAUX
116
184
300
TOTAUX
116
184
300 ---~
2
ce qui donne Xo ,o5 = 4 , 6 9 : valeur assez supérieure
2
à celle de
Xo ,o5 de la table
(3,84)
et prou~8nt le rôle des
mesures d'hygiène intime sur les mycoses vulvo-vaginales.
1.6.
Rôle de l'antibiothérapie.
Nous pouvons répartir ici également notre échantillon en
2 groupes
:
-
l'un,
comportant 70 femmes
avec
un traitement antibio-
tique en cours ou arrêté
très récemment
(moins d'une semaine),
dont
35 malades et 35 saines
;
-
l'autre, composé de 230 femmes sans antibiothérapie,
dont 81 malades et 149 saines.

- 154
Comme ci-dessus,
nouS obtenons les tableaux suivants
- Fréquences chez les patientes avec
antibiotiques et sans antibiotiques.
~ -
1
thérélpil
+
1
-
Sujets
,----,,-----,
Malades
,
35
81
--
TOTAUX
70
1
230
Cl'
~
50
1
35 t 22
i
...- ""-
1 •.•
.._... ---J
La différence entre les 2 valeurs est assez significative.
Nous aboutissons è la conclusion identique par le calcul
2
du X •
En effet"
• partir des mêms chiff~eB ci-dessus, nous
pouvons dresser les tablEaux suivants
Tableau nO 29 Fréquences rl"ielles
Tableau
n030
:
Effectifs théor:iqu:-::
Malades I--------·l
Sains
OTAUX
!-------....;~----}----...._...jf_--------!
l.
-+_J_5_-+-_J_5~~-+ ~_~-J
+
__
__
t_..
.J
- + - _
81,
1
l~ _ 230
1 TOTAUX
l~IH i 300 i
l .
~'
.J.,<-'-_~~'--_"""'_
=
..
..~~
'~',lo
Nous obtenons alors
X~;65 = 5,03 : valeur qui confirm0
le rôle important des antibiotjques dans ces affections.

155
-
Apr;'s omission des 12 femmes
(4 avec une mycose et- 8 sans
/
cette affection) avec un dispositif intra-uterin,
notre analyse
va porter sur un total de 288 femmes au
lieu de 300 comme dans les
au t r es c as e t 112 ma lad e s au
lieu rie 116
,
";,::
En répartissant ces 288 femmes en 2 groupes,
nous obtenons:
- un groupe, composé de 52 femmes sous oestro-progestatifs,
dont 28 malades et 24 saines;
"
.- un autre,
avec 236 femmes sans contracption hormonale,
dont 84 malades et 152 saines.
Comme pour les cas précédents,
nous obtenons les différents
tableaux suivants :
Tableau nO JI
Fréquences chez les patientes avec
bestroprogestatifs et sans oes troprogestatifs
~
Sujets
+
-
T'lalades
28
84
--
TOTAUX
52
236
0'
'0
53,85
35,59
r--------------------------------------- - .--
LA DIFFERENCE ENTRE LES 2 TAUX OBTENUS EST SIGNIFICATIVE
ET REVELE LE ROLE TRES IMPORTANT QUE JOUERAIT LA CONTRACEPTION
HORMONALE DANS CES MYCOSES.
Cette conclusion se trouve vérifiée par la valeur du X2
obtenue 5 partir des tableaux suivants :

-156
.-
Tableau 32 -
FréquencES réelles.
Tableau 13 ~Effec.tifs U,éori.que3
----r--,
!
-
1
r'= Su jets -r---~·-T--~~-----I
alades 1 Sains
TOTAUX
L
r
~t
pes
~,., li1alades l' Sains J TOTAUX 1
IOestropL
"
_rOpt ""~
1
l.
---'''+
1
+
1
+
,..-----~-_t_ ,----+----
~1
84
152
i
[~-O-T-A-U-X---+,,--1-1-2---+-1--7-6-_-_~:_-:_2~f3_aj r ~aT\\~X .bl_2J~ l~~:aJ
'f
2
Ce qui donne
Xo ,o5 = 6,34 : valeur très significative
2
lorsque comparée à celle de Xo,oS
de
la table (3 84) et qui ne
1
fait que confirmer la conclusion précédente.
1.8.
Rôle de la grossesse en cours.
La répartition des 300 femmes en 2 groupes donne :
- un groupe de 35 femmes,
20 malades et 15 saines,
avec
une grossesse certaine, confirmée dans des cas douteux par un
test biologique ;
- un autre de 265 femmes,
96 malades et
169 saines,
non enceintes.
Noua pouvons dresser) comme dans les autres cas, les
tableaux suivants
, f

- 157
-
LA DIFFERENCE DES 2 TAUX EST HAUTEMENT SIGNIFICATIVE ET
SOULIGNE~LE
ROLE ASSEZ PREPONDERANT DE LA GROSSESSE EN EVOLUTION
SUR LA PROLIFERATION ors MYCOSES VULVO-VAGINALES
?
La valeur du X~ confirme ce fait
Tableau 3.5, -
fréquences réelles
Tableau J6-Effectifs théoriques
1
r~a Isdes
Sains
TOTAUX
l
1
~
.,
IGrossess
~ Malades Sains TOTAUX
Grossess
1
..~
-----'--- 1
+
20
15
35
+
13
22
35
.~._-_.-
._---
'-'---
1
-
96
.169
265
-
103
162
265
1"'
_.
--
r----..--.-
1
1
TOTAUX
116
184
1 300
TOTAUX
116
t
1
1
18~ 300
,
L
' - -
1
ri
----J
2
Xo,oS = 6 r 77
De ces différentes analyses,
il ressort que ni l'état
matrimonial, ni les grossesses antérieur.es et le nombre d'avor-
tement~effectués n'interviennent de façon certaine dans la
...
fréquence des mycoses vaginales.
P~r contre, devant ces affections. la recherche des
facteurs suivants (sans oublier celle du diabète
bien que non
mis en cause dans ce
travail) doit être systématique:
1°) Les injections vaginales associées ou non
at/x tampons périodiques.
l'utilisation de façon intempestive, sans auçun
contrôle médical, de produits dont on ignore souvent le pH., peut
je~er un rOle important dans le déclenchement des mycoses
vulve-vaginales.

- 158
Les
t 8 U x d e 4 3 , 7 5 ?~ e t
3 l , 4 5 ?~ que n bus a '} ons ,. t ~ a LJ vé s
respectivement chez
les
femmes usant de ces pratiques et
chez
les témoins,
viennent appuyer cet argument.
2°)
Les antibiotiques .
.:.:::.
Leur rôle néfaste dans
la prolifération de ces my-
coses n'est pas à négliger comme le prouvent ces taux de
50 % de malades parmi nos
femmes sous antibiotiques et de
35,22 % parmi
les lemoins.
30)
Les o~stro-progestatifs.
Ils
jouent un rôle très important également dans les
vulvo-vaginites mycosiques.
Avec nos valeurs de 53,85 % chez les patientes sous
oestro-progestatifs contre 35,59 % chez
les
temoins,
nous
rejoignons le même ordre d'idée que la plu~art de nos pré-
decesseurs comme:
• THOYER-ROZAT et coll.
(1970) qui
trouvent la my-
cose vaginale ch~z 28 % des
femmes sous oestro-progestatifs
contre 17 % chez les témoins:
. BIRNBAUM et coll.
(1975) qui
la signalent chez 23,7
con t r e 9, 5 ?~;
BARDIAUX et coll.
(1976),
chez 40 contre 5 -
10 %
BELAISCH et coll.
(1977),
chez 31 %.
4 0)
La
g r 0 s ses sep. n c ou r s.
Son rôle est prépondérant.
La valeur de 57,14 % trouvée parmi cette catégorie
de
Femmes,
est assez proche des
taux de 54,5 % de CHARVET

- 159
-
et coll: (1969), de 56 et SI % de FRERICH et coll. d'une part.
de PUNJABI et coll.
d'autre part (1977).
Cependant, bien que nos conclusions soient iden-
J.'
tiques,
ce taux reste très
inférieur aux 61-ï. rJ(,0) de RECOULES
,
(1968)
et très supérieur aux valeurs de )'-'
_ .L
à 4 3 ~ ,de 32, de
7
31 6%et de 30 à 40 % que trouvent respectivement DRQUHET (1957),
t
-.
ORIEL et coll.
(1972)JHDlTORFr et coll. d'une part et
KRUSCHWITl d'autre part
(1976),
ainsi qu'aux taux de 30 et
24 % que publient respectivement RUBIN et BlASCHKE-HELLMESSEN
(1979).
5°) h' âge.
Dans ce domaine,
nous avons noté les fréquences les
plus élevées parmi nos patientes de 21 à 30 ans (41,82 %
et de 31 à 40 ans (30,70 %).
Cette remarque diffère de celle de RECOULES pour qui
les mycoses vaginales augmenteraient régulièrement de 20 à
60 ans,
mais elle rejoint à peu près celle de THABAUJ et coll.
(1974) qui trouvent 18 fréquence la plus élevée parmi les femmes
de 15 à 35 ans et la plus basse de 35 ans è la ménopause.
Cependant,
nous ne pensons pas qu'il faille attribuer
un rôle certain à liAge dans ces affections.
En cela nous
restons en plein accord avec DUGOIS et coll.
(1971) qùi affir-
ment que lIAge ne serait d'aucune influence sur les vulvo-
vaginites mycosiques.

- 160
-
Il nous parait utile de fair.e remarquer que très
souvent _ exception faite des oestroprogestatifs et de la
grossesse _ ces facteurs se tro~uent diversement assuciés,
créant alors chez la
femme J
que l
que soi t. son iJge, des con-
ditions très favorables pour faire une mycos~ vaginale.
Aussi
devant des facteurs dont certains sant d'usage
f
si courant que leS antibiotiques et les oestroprogestatifs,
sommes-nous pour une prophylaxie systtmatique des femmes pré
disposées :
-
enceintes 1
_ sous oestre-progestatifs,
_ sous antibiotiques,
etc ..

- 161
2
Les vulvo-vaqinites à Trichomonas.
2.1.
Influence de l'âge.
Sur l'ensemble des 58 malades
(avec une trichomonase
,
:
o .
- :
0
vaginale),
l "femme a-vait mCl_ns de 18 ans;
7 Je 18 à 20;
40 de 21
à
30;
7 de 31 à 40;
2 de 41 à 50,
et 1 femme de plus de 50 ans.
Comme pour les mycoses en comparant ces valeurs à
celles des différe~~es tranches d'âge correspondantes, pour
lesquelles les chiffres étaient respectivement 13; 72;
165;
31;
14, et 5, nous obtenons le tableau des fréquences suivant:
Tableau:37 Fréquences de la trichomonase vaginale
en fonction de l'âge.
'-
~ r1cins de 118à 20 21 à 30'31 à 40i41 à 50 Plus de
18 ans
50 ans
Su jet s
Halades
1
7
40
7
2
1
-- ----~--~..~-----
T ot a ux
' 3
72
165
31
14
5
,
0'
'0
1 7,69
9,72
24,24
22,58
14,28
20,00
.---..-
CE TABLEAU FAIT RESSORTIR UNE PLUS GRANDE FREQUENCE
DE CETTE AFFECTION ENTRE 20 ET 41 ANS AVEC UN MAXI-
MUM DANS LA TRANCHE D'AGE DE 21 A 30 ANS,
PERIODE
D'ACTIVITE GENITALE PAR EXCELLENCE.

- 162
Nous relevons un cas de cette parasitose parmi
les
femmes ménopausées et aucun parmi
les filles
vierges:
ce quj
correspond aux taux respectifs de 10 et 0 ~.
Ce, r ô l e d ~_ .1 ' ~ g e dan s
l a t r i c h 0 mon a s e vag i n ~~ J e se
.....
-"
2
trouve vérifié par le X
obtenu à partir d~ 2 t8bl.2~x ci
dessous.
Ta b l ea u 38
F ré qu enc e-s
ré ell es
Ta b l ea u
39 Effect.if2 théoric;ues
-
'---ï---·---· r----- - ------
~e Ju SGU ~
ru
,Plus
sQU
8 21 à Plu s
2Ç} an s, 21
e
akJe
20 an
30
T ot a u x
Sui e~
30
~
'0
3n
T ct a ux
,
Su i ef
>
1'-' a lad es
16
32
10
58
f-' al ace s
8
40
10
58
Sai n s
77
125
40
242
Sa; n s
69
1
13 3_~i~42__
1
T ot a u x 1 85
165
50
300
T ot a ux
85
165
1
50
1
300
---
2
Nous avons ainsi
X 0,05= 7,41,valeur
largement supé-
2
rieure à celle du X
5
0,0
donnée par la table et qui,
pour
l
dd.=2,
est de 5,99.
2.2.
Influence de l'état matrimonial.
L'ensemble de notre é œhantillon peut se répartir
en 2 groupes:
-
l'un avec 138 femmes mariées:
20 malades,
188
saines.
-
l'autre avec 162
femmes célibataires:
38 malades,
124 saines.
A partir de ces valeurs nous pouvons dresser,
comme
pour le cas des mycoses,
les différents tableaux suivants:

.. 163
Tableau
nO 40: Fréquence&" de 1'" Trichomonssc chez les
La différence entre ces 2 valeurs est assez signi-
')
fiestive comme le montre d'ailleurs J.e XL obtenu à partir des
tableaux ci-dessous:
Tb]eau 41 - Fr6quences réelles
Tableau nO 42 Effectifs Théoriques
,2 ~
.....
Nous
obtenons
ainf:ii
X IJ,lJ)::
4t13~ valeur super18llre a
celle donnée par la table:
3,84.
1·--.----·----·,.--··------....--·--·.----··-----·--------.-----~----
+
Il'
~
l fi
- '
TF{TCf i
,
,.~
• Of-1nNA':;"
...
........
/
"'-
••..
}I!·\\Rdr r
' "
. • .....
\\
i1;W~1
• ~
.. •.. 1 ~
Pl
0 ' _ lt\\~
_
~
CD,t-r:\\i'l'
r
t
. . . ,
,_ ._ "1"'['
~.~
f'1·!f.'7
t...
~_ I_
II
l
i
1
1 f~ c;
"Ie r···<n~ r S'
,., r:- 1 T Rn,' il r hl ,- C· jll) E'
-'l' r' Z l r- c
M '1 ," .. r r. -
1
.._-_~_!_.~:_ ..~.;~'_~_ _l:~~_-:..=-I~\\_i_,~.:..:.. r_ ;:-'-tL.-..:...J:~.:..!::..-..~_:~.!::..!:i.J.E:..:l.
.. _l.
2.3
Influen~e du nombre d'enfants
__._--_ -
-----~.....--.-_.._
....,------~"-"-'-- .....~--,-, ..~._,"'.-.
...
L'ensemble des 58 malades Se répartit en:
17 femmes
S8rlS qrossesse
~)Upar8vas·;t; 14 avec l Bnfarlt; 10 avec 2; Il avec
8 Vi?: C
S'I
et 3 f e nI en e 5
ct \\i e c
plu 8
de 5 en f (3 n t s ..

-
164 -
La comparaison de ces valeurs
3 celles des différentes
tranches correspondantes de
l'ensemble du groupe,
permet d'ob-
tenir
le tableau des
fréquences
suivant:
1 : . ; : ;
TableaL43~réquences en fonction du nombre d'enfants
~
Plu s
a
l
2
3
4
5
de
.
Su jet
5
enft s.
-
r-1alades
17
14
la
Il
2
1
3
T
ot aux
124
76
42
37
A
3
la
-
--~.
0'
'0
13, 71 18,42
23,81 29,73
25,00
33, 13
30,00
NOUS RELEVONS AINSI LES TAUX LES PLUS ELEVES PARMI
LES PATIENTES AYANT AU MOINS UN ENFANT, MAIS IL NE
SEMBLE PAS EXISTER DE CORRELATION CERTAINE ENTRE LE
NOMBRE DE GROSSESSES ANTERIEURES ET LA FREQUENCE DE
L'AFFECTION.
NOUS NE SAURIONS, PAR CONSEQUENT,
INCRI-,
MINER LES GROSSESSES PASSEES DANS LES VULVO-VAGINITES
AT Rl CHOI·l0NAS.

?
Le XL ü,05 obtenu à partir des tableaux suivants appuie
cette conclusion.
TableaUq4
fréouences réelles.
TableaU:L!5
Effect.ifs theoriques.
NOll8
avons
alors Y.~7>29, vaJellf lnférjeure a celle de
la tabl~ et qui!
pOUf
l-ddl~ 4
est ,de 9"l;9,.
J
Cet t e di f f ~ p- 'fiC €'!
en t r 8
les 2 Il é! leu T S C û n f i r me l a c 0 n -
clusion précédemment émise.
2~4",
Ir"!flucnce
____.._......_4 du nombre
"'_._.·__._...-...._... __""',...... ....._'_>..,· ...__,,_........_.''-
~~
dfa"'Jc;rterrn~nts
~~
Les
ar\\31yses vent porter- ic.i sur t_.:n
tGt:;~J...
de 176
femmes
et sur 42 malades,
les 16 autres patientes apPGttenant au groupe
des 124 femmes n;ayant
jamais eu de grossesse.
Ces 42 malades se répartissent en:
17 femmes 9ans aucun
antécédent abortifj
12 avec 1 avort~ffient~
l
Bvee 4, et l
autre avec 5 avortements

-
166 -
En nous référant aux différentes tranches de l'~n-
semble de ce groupe,
comme pour les mycoses,
nous obtBnpns
le tableau des fréquences suivant.
Tableau: 46
Fréquences en fonction du nombre d'avor-
tements.
.__.."
.~.
.: ;,
0
1
2
3
4
5
S uj e
1
r·l a lad e s
17
12
8
3
1
T ot a ux
57
69
28
14
5
3
_.
cv
10
29,82
17,39
28,57
21,43
20,00
33,33
CES VALEURS,
NE RESPECTANT AUCUNE LOI
STATISTIQUE
IDENTIFIABLE,
NE PERMETTENT PAS D'ATTRIBUER UN
ROLE QUELCONQUE AUX AVORTEMENTS DANS LES VULVO-
VAGINITES A TRICHOMONAS.
2
Fait vérifié par confirme le X
suivant.
Tableau 47 -
Fréquences réelles
Tableau 48 Effectifs théoriqu~s
-
1
~vort
0
1
2
Plu s
de 2
T ota J x
~. °
1
2
Plu s
T da x
fi uj e
J
SUj~~
de 2
~1 a 1 ad e ~
17
12
8
5
42
r" a lad es
14
16
7
5
42
1
-
..
!
~ains
40
57
20
17
134
Sai n s
43
53
21
l 7
134 1
Totaux
57
69
28
22
176
T ot a ux
57
69
28
22
1 - ,Î
_ / Q'
1
)
1
:
Nous obtenons ainsi
2
X 0,05= 2,52,
valeur très infé-
2
rif;llfe à celle du X 0,05 de la table et qui,
pour 1 ddl=3,
est de 7,82.

-
167 .-
2.5. B.Ôle des tr2..ïections
vaginales associées ou non
_~ Il usage des tampons .E~digues.
les 300 femmes peuvent se répartir en 2 groupes:
"
-
l'un avec 176 femmes.
33 malades et 14~ saines,
pratiquant ces mesures d'hygiène;
-
l'autre avec 124 femmes,
25 malades et 99 saines,

n'utilisant ni produits pour injection vaginale,
ni tampons
pédodiques.
A partir de ces valeurs nous pouvons dresser
les
tableaux suivants, comme pour les cas précédents:
Tableau: 119
Fréquences en fonction des habitudes
hygiéni.ques.
L~ différp~ce entre 1eR 2 croupes de femmes est peu
siqnificative.
----------
-_.-------------·------1
1CES MESURES D' HYGIEi\\J.( PARA.rS5ENT PAR CONSEQUUH SANS J
0:r
,~~\\~_~!:-
~}l.~!.!~.
F [ TS
5 stL~_.~_~ p R
A1J {) NJ?.I:L..L~~_~l Lf :-.__...._J
C
-
,. .
',/ e
y 2
'
L
e
qlJl
COr\\tlrme
_
~
SUlvanL:

-
168 -
Tableau 5a Fréquences réelles
Tableau 51:
Effectifs
r.lléoriques
l~'
'''-, ::JU Jet
Hab.
c 1'lalades Sains
TOTAUX
Ha~~ ["lal ades Sains Totaux ,
....
i
+
33
!j.43
;:.176
+
34
142
176
]
-
25
99
124
-
24
100
124
Totaux
58
242
300
Totaux
58
242
300
.,
2
Nous obtenons X 0,05= 0,10,
valeur très inférieure a
celle du X2 0,05 de la table (3,84) et qui confirme la conclusion
donnée par le calcul des fréquences.
2.6.
Rôle de l'antibiothérapie.
L'ensemble des 300 femmes peut également se reparti
en 2 groupes.
-
Le 1er comportant 70 femmes avec un traitement anti-
biotique en cours ou arrêté très récemment:
Il porteuses de
T.
vaginalis et 59 saines;.
-
Le 2ème composé de 230 femmes sans antibiotiques
depuis au moins 3 mois:
47 malades et 183 saines.
La comparaison des 2 groupes de malades,
avec et sans
antibiotiques,
aux 2 tranches correspondantes de l'ensemble de
l'échantillon,
qui sont respectivement 70 et 230 nous obtenons
le tableau suivant:

-
169 -
Tableau 52:
Fréquences chez
les patientes avec et sans
antibiotiques.
~
-
-
tiques
+
-
Sujets
- ~
- r-------
Malaess
_.
11
47
...
-
"-
Totaux
70
230
- - - -
G'
..a
15,71
20,43
- - . ,
",
,---_.-,-------------------_..
AVEC LES TAUX DE 15,71 % CHEZ LES MALADES SOUS ANTI-
BIOTIQUE CONTRE 20,43 % CHEZ CELLES SANS AUCUN TRAI~
TEMENTOE CE GENRE, CES PRODUITS NE SAURAIENT ETRE INCRI-
MINES DE FACON FORMEI.LE DANS LA FREQUENCE DE LA TRICHO-
MONASE \\1 J\\G 1 N~'\\LE •
-,-_._-,-----,------ '
2
Constatation que confirme d1ailleurs la valeur du X .
rfréquences r~elles.
•Tab) ee u 54:
e f f e c t i f 5
thé 0 r i Cl u es
'-'r~
r--:-r
C:ujets
_.~ Ma16d
1a
1---
+
Il
...... .
._-
~
---~t 5G1ns
Tc
11 .. 1
0
_-
,""~...
- . . -
-
.
59
70
. _ ~ _ . _ . ,
~
30
-
47
U33
2
.-
._.-
1-
,
otaux,
58
142
.3 Da
~. _... i
- - . -__ l .-",
- ...
-_._'"---
2.7. Rôle des oestre-prooestatifs.
"
-
En p~océdGnt
comme da ne le cas des mycoses, notre analyse
va pOTter ici sur 2BB cas au totai r Bi nous négligeons les 12
femmes avec stérilet el sur 57 femmes avec une trichnmonase
après o~ission d'Une patiente avec ce moyen mécanique de con-
tracep UOr!,

-
170 -
L'ensemble des 288 femmes se répartir en 2 groupes:
-
l'un de 52 f~mmes;
16 malades et
36 saines, sous
oestro-progestatifs;
- l'autre de 236 femmeB~ 41 malades et 195 saines,
sans contraception hormonale.
La comparaison des 2 catégrories de malades, avec
oestro-progestatifs.et sans oestro-progestatifs, aux 2 tranches
correspondants de l'ensemble des 288 cas, permet de dresser
le tableau suivant:
lableau~ 5~ Fréquences chez les patientes avec et sans
La diff6re~ce
entre les 2 valeurs est assez significative
comme le mo~tre d1aJlleurs
suivant:
Tableau 56
: fréquencea réelles

-
171 -
2
Nous obtenons X0,05 = 5,42.
CETTE VALEUR PROUVE,
PAR COMPARAISON A CELLE DE
3,8~
'.
DE LA TABLE,
QUE LES OESTRO-PROGESTATIFS JOUERAIENT
UN ROLE IMPORTANT DANS CES VULVO-VAGINITES.
",
Mais il pourrait s'agir ici,
à notre avis
d'un
raIe indirect lié avanta~e à l'origine vénérienne de l'affec~
tion qu'à un facteur exclusivement hormonal.
2.8.
RaIe de la grossesse en cours.
Nous avons ici également 2 groupes de femmes:
le 1er avec 35 femmes avec une grossesse:
6 malades
et 29 saines;
-
le 2ème avec 265 femmes non enceintes:
52 malades
et 213 sains.
Avec ces valeurs,
nous pouvons dresser, comme dans
les autres cas,
les tableaux suivants:
Fréquences chez les patientes
qrnvides et
non gravides.
Grossesse
Sujets
+
-
Malades
6
52
Totaux
35
265
0'
,0
17, 14
19,62

-172
-
Nous trouvons une différence peu significative-
entre les 2 groupes de femmes,
fait que confirme la valeur
de Xl suivante:
Tableau 59
Fréquences réelles
.!...abl~_8u 60
:
Effectifs théoriques
.
[~rossesse
--r=r:=
E-
l
,
l
~
~
.
'
1
Cuje~
Malades
Sains
Totaux
,
Malbdes
Sains
l otauxj
Grosses~
..----+-__...,.--+
-i.
.-
1
+
6
29
35
+
-.
±
7
2B ;
35
1
-
52
213
265
_.
_~-o
--
....,.-
or ;1~---2::-05~'l
Totaux
58
242
300
Totaux
58
.
24Z
1 300
1
~- ...
...1
~.-L.._"_l
,
_J
-
" - - - - -
2
Nous obtenons X
= 0,20; valeur très inférieure
0,05
B celle
de 3,84 de la table.
r~·~NAL~~E STATlS'~IQ;~~"-N[PERNE~ 'PAS DIArFIRM[R-;~~~'~1j
PUISSE V AVOIR UNE INFLUENCE DE L'ETAT GRAVIDIQUE SUR
1
1
LA FREQUENCE DE LA InrCHOMONASE.
1
r-
- - -
_.~
- Ainsi, ni les grossesses antérieures et les
avortements effectués, ni les habitudes hygièniquBs et
l'antibiothérapie ne jouent de rÔle vraiment déterminant
dans la fréquence de la trichomonBse vulvo-vaginale.

-
173 -
Cependant,
nous faisons remarquer que
les deu~
derniers facteurs,
le premier surtout par modification
du pH.
vaginal vers l'alcalinité et le second par des-
truction de la flore
vaginale normale,
peuvent être res-
ponsables d'une poussée aigüe de la trichomonase si celle-
ci existait à l'état latent.
,
, :.: ~'
-
La période d'activité génitale constitue,
avec
la pratique de la contraception orale et le célibat,
un facteur
favora~le à la prolifération du parasite .
. Le taux de femmes hébergeant T.
vaginalis,
assez
bas aux âges extrêmes dé la vie génitale (7,69 % chez
les filles de moins de 18 ans,
14,28 % et 20 % dans
les tranches de 41 à 50 ans et de plus de 50 ans)
atteint
ses valeurs les plus élevées entre 21 à 30 ans d'une part
et 31 à 40 ans d'autre part où il devient respectivement
24,24 % et 22,58 %.
Cette répartition des fréquences selon les tran-
ches d'âge rejoint celle constatée par BURCH et coll
(1959)
qui trouvent les taux les plus élevés chez les femmes en
période d'activité génitale et les valeurs les plus bas-
ses chez les 2 groupes de sujets jeunes et âgés,
tant chez
les Noires que chez les Blanches.
Il en est de même de RECOULES (1968),
qui note
la plus forte fréquence entre 15 et 45 ans.
Nous nous trouvons également en accord avec SIBOULET
et BOHBOT (1975) qui rapportent que la tranche la plus atteinte

-
17~ -
se situe entre 20 et 24 ans avec 22,4 %. C'est également
l'avis de GEBAS et c~ll. (1975) qui trouvent le plus haut
pourcentage entre 15 et 40 ans •
. Nous avons un taux d'infestation plus élevé chez
~
les femmes sous contraception hormonale que che~ les
autres:
30,77 centre 16,93 %.
En ceci nou~ iejoignons GYOREK et coll.(1975) qui
trouvent une fréquence de cette infestation plus forte
chez les femmes sous pilule que chez les temains: 31,8
contre 25~J %.
Mais nDUS sommes en contradition avec BIRNBAUM et Coll.
(1975) qui enregistrent au contraire un taux plus bas parmi
les femmes sous pilules que chez les témoins:
2,1 contre 6,8%
.Nous avons mis en évidence une fréquence plus grande
chez les célibataires que chez les mariées: 23,46 contre 14,49 %.
Cette observation rejoint celle de NICOll et Coll.
(1968)
qui trouvent chez les célibataires et chez les mHri~es, les
taux respectifs de 31,7 % et 15,9 %.
Quant à BURCH et Coll. ils ntont pas noté de différence
appréciable entre les 2 catégories de malades •
• le taux de 17,14 % chez les femmes enceintes èt de
19,62 % chez les témoins, nous rangent du point de vue de
GYOREK et Coll. qui trouvent dans le
mArne ordre, les taux
respectifs de 10,6 % et 25,3 %Q

- 175 -
Mais ceci diffère de l'avis de FURFARD (1975) qui
relève la plus forte fréquence
pendant la grossesse.
Cependant, il semble que les modifications biologiques
locales du vagin pendant la grossesse, devraient entraver la
pullulation des Trichomonas.

-
176 -
3.
Les vulvo-vaginites bactériennes.
3.1.
Influence de l'âge.
,-.
, :..: ;:,
Parmi les 56 patientes porteuses d'une vul~o-vaginitc
bactérienne pure,
nous avons relevé:
4
femmes de moins de 18 ans
13 de lB à 20 ans
;
30 de 21 à 30 ans
6
de 31 à 40 ans
; 2 de
41 à 50 ans et l
femme de plus de 50 ans.
Comme pour les mycoses et la trichomonase,
la comparaison
de ces valeurs à celles des différentes tranches d'âge correspon-
dantes de l'ensemble du groupe,
permet d'obtenir le tableau de
fréquences suivant
:
Tableau 61
-
Fréquences en fonction de l'âge.
f-:;;~~------t-----:------.--_---r--.-_._- ---.----.-.-.
Age
moins de
plus de
lB à 20 21 à 30 31 à 40 41 à 50
S
. t
lB ans
uJe s
50 ans
-----------"+-----+-- ------- -._._---._--- .--... - _.. ......
,
~'lalades
4
13
30
6
2
l
-.-.~--.---...- ....---.---.- --'--.'-'--"'- !
"f:'.- ..
(
TOTAUX
13
l 72
165
31
14
5
---"-·~~--T~~>~~I··•.~~~>.6t~~~~ 19,35 14,28 20,00
La fréquence assez élevée chez les patientes de moins de
LB ans,
ne semble suivre aucune loi identifiable.

-
177 -
-:-----....---------.--->-..,-----------...--.-.....-.-.--..
.....
....
-~----,.--
_---~--.-
_a;
1
NOUS NE: SAURIONS 1
PAR CONSEQUUH j
ÎJ.
i
r rH IButR !!f\\!f QUELCONQUE 1
1
INFLUENCE A CE FACTEUR DANS LES VACINTES MICROBIENNES.
1
1
!.._
.._-----~--
,-----_..
.
._-1
_---~-
2
Ceci se trouve d'ailleurs vérifié par le X
suivant
fableau 62
-
Fréquenc€S
réelles.
Tableau 63
-
Effectifs
théori.ques.
300~
"
Nous obtenons alors X'
= D~ll. valeur très infé~ieure
' 0 ~ 05
a celle de la table (5,99).
Nous relevons parmi les 2 groupes extrêmes.2 filles
vierges et 2 femmes mdnopsusées. avec cette inf0ction : ce qui
corrêspond aux taux respectifs de 25 et 20 %.

-
178 -
3.2.
Influence de l'état matrimoni31
Notre échantillon peut se répartir en 2 groupes:
-
l'un de 138 femmes mariées:
22 malades et 116 saines;
- l' a u~ re de; ï 62 f e mm e s c é lib a t air es: 34 mal ad e set 128
saines.
Avec ces valeurs nous pouvons dresser les tableaux suivants:
.,
Tableau: 64
Fréquences chez les mariées et chez les
célibataires.
~
niaI
~lariées
Célibataires
Sujets
r~alades
22
)4
TOTAUX
138
162
0'
,0
15,94
20,99
L'ECART EST SI FAIBLE ENTRE LES 2 CATEGORIES DE PATIENTES
QUE NOUS POUVONS ATTRIBUER UN QUELCONQUE ROLE A CE FACTEUR
DANS LES VAGINITES MICROBIENNES.
Cette conclusion est d'ailleurs vérifiée par la
valeur r

-
179··
Tableau 65
Fréquences réelles
Tableau 'f.
Effectifs théorique
( } .J
..,
Ce qui donne X~
~ = 1,41, valeur très inf6rieure à
0, (LI
3,84 qui est celle de la table.
3.J. Influence du nombre d'enfants_
Les 56 patientes se répartissent en:
16 femmes sans
aucune grDssesse auparavant;
15 avec 1 enfant;
9 BV~C 2; 10
avec 3; 2 avec â;
l avec 5, et 3 femmes avec pl~j8 de 5 enf8nts~
Nous obtenons le tab.l88u de fréquences su.ivr:nt
comparaison de ces valeurs è celles des tranches correspondantes
de l'ensemble des 300 femmes.

-
180 -
Tableau: 67
Fréquences en fonction du nombre d'enfants.
---
~nfants
;
plus
1
s~~ 0 1
2
3
4
5
de
5
...
~--------
flalades
1'6
;l5
9
10
2
1
3
- -
TOTAUX
124
76
42
37
8
3
10
12,90
19,94 '
0'
21,43
27,03
25,00
33,33
30,00
'0
\\
RELATIVEMENT BASSE CHEZ LES PATIENTES SANS ANTECEDENTS
GRAVIDIQUES,
LA FREQUENCE NE SEMBLE CEPENDANT SUIVRE
AUCUNE LOI
IDENTIFIABLE CHEZ CELLES QUI SONT MERES D'AU
1'-'10INS UN ENFANT.
Nous ne saurions donc incriminer le nombre de grossesses
antérieures dans ces infections.
Cette conclusion se trouve en accord avec la valeur
2
du X
suivante:
Tab le au 68 Fréquence s rée Iles
Tableau 69 - Effectifs théoriques
IS:
!ir lus : TO-; [S:1
plus t
de
OTAU>
0
1
2
3
de
TAU .'
3
3
0
1
2
3
Sujet
enfan
Sujets,
E n fan t
1'-'1 a 1 ades 16
15
9
10
6
56
Malade
23
14
8
7
4
56
244
Sains
101
62
34
30
17
244
Sains
108
61
33
27
15
1
-----
._-
i
TOTAUX
12!~ 1 76
42
37
21
300
TOTAUX
124
76
42
37
21
300
,
-
1
1

.- 101 -
2
Nous avons alors:
X
5 = 5,66, largement infé-
0,0
rieure au x2
~ de la table (9,49).
0,0 ....
3.4.
Influence du nombre d!avartements.
les analyses vont porter ici comme pour.les deux cas
précédents, sur un total de 176 femmes dont 45 malades,
les
Il autres appartenant au groupes des 124 femmes n'ayant jamais
.,
eu de grossesse.
Ces 45 patientes se répartissent en: 14 femmes sans
aucun antécédent
abortif;:
19 avec l avortement; 6 aVEC 2;
4 avec 3; 1 avec 4 et 1 femme avec plus de 4 avortements.
Lorsque nOU9 reportons ces valeurs aux différentes
tranches correspondantes de l'ensemble des 176 femm~s. no~s ob-
tenons, comme dans les autres cas, le tableau de fréquences
suivant:
.Table~~~.: 70
Fréquences en fonction du nombre diavrJr-
tements.
• SUj.t.~
1

t
1de 4
[~~~ 1.~:- 69+- _:~-L~__J-_~_'~
1 ~__!. 24.:~ ~7 's~J_~~~_4.3J 2=7 .iz~oo ln,n
..•
J

:.,.:
-
182 -
Ce tableau ne monlre aucune correlation entre le
nombre d'avortements et les fréquences de catte affec-
ti.on.
~}
Conclusion que vérifie
la valeur du X- suivante:
Tebleau71= Fréquences réelles
Tableau
72
Effectifs théoriques
2
Nous obtenons X
r
= 0,26. ualeu~ trbs inférieure
O,I)~

à 7.82 qui est celle du x2
de 10 lubIe.
p
.
o~o:;
_. ~ l Nt~l"8-r ~ N-';';--U
r. ~:-E~~-::-:;::'--D-;--E':: r R";·-;7~:~-~f~ IJ-;;:::;:-J~f-:-'--;O-'~, f R·-··---'1
M
.
..)
fi
... t. .
II
. 1... r; ! ~.l. ,"d J
.
. ''li.
(. ... ,-." .
• >.;).:J L , •
.!
I l " ' ! t
\\

1
!
DANS LES SUITES IMMEOIA1ES,UN ROlE INDISCUTABLE
l
1
DANS LES INFEtTIONS VULVO-VAGINALES
LES ACCOUCHE-
1
j
!"lENTS ET LES ~;VORrniO,;TSN( SU1BlUH PAS .~ LONG rU\\~Îf 1
AVOIR UNE INFLUENCE QUELCONQUE SUR CES AFFECTIONS.

-
183 -
3.5.
Rôle des injections vaginales associées ou non
à
l'usage des tampons périodiques.
L'éc~antiI1~A se répartit en 2 groupes:
-
l'un constitué de 176 femmes:
30 malades et 146
saines,
toutes usant de ces pratiques;
-
l'autre,
dJ 124 femmes:
26 malades et 98 saines,
négligeant totalement ces mesures hygiéniques.
A partir de ces valeurs,
nous pouvons dresser les
différents tableaux suivants:
Tableau: 73
Fréquences en fonction des habitudes
hygiéniques.
~ +
-
..-
Malades
30
26
TOTAUX
176
124
-
01
10
17,04
20,97
-
CES PRATIQUES PARAISSENT SANS INFLUENCE NOTABLE SUR
LES VULVO-VAGINITES BACTERIENNES.

-
18(+ -
Cette conclusi6~ se trouve d'ailleurs confirmée par
la valeur du;<2
suivante.
Tableau 74 Fréquences réelles
Tableau 75
Effectifs théoriques
Ce oui donne Xl
~ = O.Bl. valeur très inférieure a
.
0 , 0 ) - '
,
celle
( .) 1 8·4) ,
3.6. ROle des oestro-progestatifs.
Comme pour les mycoses et la trichomonsse. l'analyse
va également pOlter ici sur un total de 2BB femmes mals SBU-
lement sur 53 ~Blades~ les 3 restantes ~ppartenBnt eu gro~pe
des 12 femmes auec un dispositif intra-utérin.

-
185 -
Cet échantillon de 288 femmes peut être réparti
en deux groupes:
1..... -. l'u~~èvec 52 femmes sous oestro-progestatifs:
9 malades et 43 saines;
-
l'autre,
236 femmes sans contraception hormonale:
44 malades et 1~2 saines.
Comme pour les autres cas,
nous pouvons dresser
les divers tableaux suivants.
Tabieau: 76
Fréquences chez les patientes avec
et sans contraception hormonale.
~~t
+
-
Malades
9
44
TOTAUX
52
236
0'
'0
17,30
18,64
LA CDMPRAISON DE CES DEUX VALEURS NE NOUS PERMET
PAS D'ATTRIBUER UN ROLE FAVORABLE AUX OESTRO-
PROGESTATIFS DONNE LES VULVO-VAGINITES MICROBIENNES
Ce résultat est d'ailleurs confirmé par le X2
suivant.

- 186 -
Îableau 77
Fréquences réelles
Tableau 78:
Effectifs théoriques
.,
Nous obtenons Xl
5 = 0 , 14 , valeur qui, comparée au
0,0
2
X
de la table. g'avère non
0 , 05
'
significati~e.
),7. Rôle
_
..- - . . . de
_..
_-._..e.--
_
-......
la
....~.
nrossesse
la répartitiDn en deux groupes, des 300 femmes donne:
- un groupe de 35 femmes enceintes: 8 malades et 27
saines;
-
un autre de 265 femmes
-nen "ncei~tes: 46 malades
et 217 saines.
Salon
le3 mêmes ralsonneriiêrd:r-; que ci-dessus
les divfHS
. G
tableaux Buivants:
Tableau 19 rréquence~ chez les patientes gravide et non gravides

-
187 ."
La différence entre les deux valeurs n'est pas
significative.
', -,i~IETAT GRAV;DIQUE
[
NOTABLE DANS CES ArFECTIONS.
<~
r,
Ce fait est d'ailleurs confirmé par le X~ sui~ant .
.,
Tableau 8Q: Fréquences réelles
Tableau 81 Effeetifs t.héoriques
x2
~ = 0.91, valeur non Bi(.~nifl estive lorsque
O~O)
,
.
Î'
comparée ~ celle des Xh
~ de la table (3.84).
0Jo~
.

L'analyse des résultats fait ressortir que, ~ pert
les mesures d'hygiène intimn qlli peuvent être un fact~ur
quel~ue peu freinateur des vulvo-vaginites bactériennes et
l'âge,
un élément .Important pour leur prolifé:rHtion,· tous
léS
sutres facteurs ne semblent pas jouer un ~Ole vraiment dé ter-
minant àans ces infections.
Le rôle du dernier
facteur peut être lié à une mauvais2
hy~lène intime chez les petites filles.

188 -
Le taux de 30,77 % que nous trouvons est cependant
très inférieur aux 5Bt6'.. ~ et 34 % que publient respective-
ment HENGRAVE et coll.
(1975), et ORLEY (1977), chez les
adolescentes examinées.
~
Mais ceci diffère de llavis de RECOULES (~96B)
qui
note une proportion croissante avec l'âge des patientes: de
5 % à 20 Bns à 28 % à 60 ans.

;
CON C L U ~ ION 5

-
189 -
Cette étude a duré un an et demi et porté sur 300 prélèvements
d'exsudats vaginaux de femmes présentant des leucorrhées. <••
Les différents examens biologiques effectués
nous ont
permis d'obtenir les résultats suivants:
-
VulJo~vagiriites à levures: 38,7 % de l'ensemble des
prélèvements dont 35,7 % pour C.
albicans qui représente par ailleurs
92,2 % du total des levures isolées.
-
Vulvo-vaginites à T.
vaginalis
19,3 % de l'ensemble des
prélèvements,
dont 4,7 %
mixtes.
Vulvo-vaginites à germes bactériens
18,7 % de
l'ensemble des prélèvements.
Des cultures stériles ou ayant donné lieu à l'isolement
des germes saprophytes
: 28 %.
Ces taux sont assez voisins de ceux
publiés par nos
prédécesseurs sur d'autres continents et dans certains pays africains.
Quelques points méritent d'être soulignés.
1°) A propos de la démarche diagnostique
-
L'interrogatoire se doit d'être minutieux très
détaillé afin de situer le prélèvement dans un contexte clinique
précis.
-
Le prélèvement,
pour être exploitable,
doit
respecter des règles rigoureuses
:
. bon matériel (éclairage parfait,
écouvillons
et speculum stériles).

.-
19Q -
prélèvement en dehors des menstruations,
sans
toilette intime préalable et loin de tout
traitement
spécifique tant par voie locale que par voie générale.
- Les examens biologiques :
·
la mise en évidence du T.
vaginalis a été surtout
le fait
de l!examen è l'état frais,
l~ frottis étant
d'interprétation délicate,
les cultures de
réalisa-
tian difficile et la sérologie de pratique peu
cuurante.
· La nécessité des cultures sur des milieux spéciaux
pour llisolement des levures,
la pratique de certains
tests pour leur identification (filamentation,
chlamydosporulation.
auxanogramme).
l'obligation de recourir à plusieurs milieux de
cultures pour le diagnostic spécifique dans les
vulvo-vaginites bactériennes.
2°) A propos des principaux facteurs
prédisposants
:
-
Pour les mycoses, nous devons retenir surtout
~'~6té de.18
.
S~{-
'-r
f~cte-ur- l·.nt ...nOL~~.rlnp
."
qrosse,;:) ~
. l e ..; "
.~
>:t
":JI:
Le"'
·
la prise d'oestroprogestatifs,
l e t rai t e men t a n t i b lot l Cl U f." ,
i. m11\\ un 0 - f; LI Ppre s se \\j r 5
· certaines solutions pour injections vaginales.
Cependant la recherche d'un diabète ne doit pas être négligé

-
191 ..
devant taute mycose vulvo-vaginale.
Pour la trichomonase(ou trichomonose)
il ~;'agit avant tout
• de la prise d'oestroprogestatifs qui fait que les
con tac t s se xu e 15 ne S 0 ri t
plu seo nt r () l é.s '.
et de certaines déficiences hormonales dans le sens d'une
hypofolluculinie.
-,
- Pour les infections bactériennes, nous devons retenir
plus particulièrement la négligence de la toilette intime.
3°) A propos des complications éventuelles
- Oe nombreux travaux de nos prédecesseurs sur les mycoses
Gnt
montré que l'atteinte du nouveau-né est condttionhée par les :lésions
vulvo-vaginales de la mère : ce qui doit inciter à leur traitement
curatif ou prophylactique chez toute femme pendant les derniers
mois de grossesse.
- la trichomonase vulvo-vaginile. ne doit plus être considérée
comme une affection banale :
. devant les possibilités d'atteinte
~én~le à tout Age;
. et surtout compte tenu du rôle néfaste que peut
j 0 uer
1. e l.~_.~ê.9J n F.I l i 5 dan s I e dé il e 10 p p e il) en t
de d y spI as i e
ou d'un carcinome in situ.
Quant aux vulve-vaginites bactériennes elles doivent être
dépistées et nér.:essiter un traitement adapté et énerg.ique~ chez
toute femme enceinte, pour éviter des complications Bouvent
dramatiquds chez le nouveau-né comme les méningites,
les septicémies..

-
192 -
4°) A propos du traitement.
Le praticien dispose actuellement de toute une gamme de
produits aussi efficaces les uns que les autres;
l'essentiel est
que le traitement soit approprié et qu'il interess&, si possible,
tous les partenaires sexuels.
Devant tous ces faits,
les vulvo-vaginites doivent être
prises sérieusement en considération et nécessiter un traitement
spécifique guidé par les résultats des examens biologiques.

8 l B LlO G R A PHI [

- 193
-
1-
AGAR~;AL (S.), DEVI (~!.G.) 6: ~;AGRAJAN (S.).
IJa(]iral di. R:raI'0e in r:rrgrancy.
J. Cbstet. Gyreeecl. India, 1977,?1 (1),76-80.
2 -AL-SALIHI (F.L.), CUf:f~AN (J.B.) &VANG (J.S.).
\\jeoretal T richm.onas v8çinali s: reç'crt cf three
casesanc review cf the litE'rature.
......
.-.
~
Pediatries, 1974, ~~ (2), 196-200.
3 -APISRRTHANARAX (P.), SELP (S.J.), RWER (G.) & rlONTES (L.fe).
Oral c ont ra cepti ves a nd ca ndi dia Si Of.
Cutii ~, 1974, H (1), 77-<!J2.
4 - ASt-'IER (J.), VOLNA (L.)& PRH3YLKGVA (R.).
Trichanonia ti~ UrteraJchur>r,en im CS5R - 8f'ziri< Ddrava.
P-,nqEW. Paradtcl., 1971, !f (J) 168-173.
5 -BARDIAUX \\r~.), BO~·'HQfvil-1E (J.), CRHîAIL (P.), DARI':ON (~1.), GllILLAUmN (J.P.),
JULIE'J-LAFERRERE (P.), LE LEVRE (H.), LE LOUET
(J.fi.), LEROY (B.),
f'lARTI"J-DUPRAY (D.) 6: TORRE
(t-l.P.).
NQ.!vel appert da'rt f le trait Erilent de~ myc.o~s vulvo-vaginales:
l'écorezole.
San. H~. Tt-ér., 1976, ~f (9),493-499;
6 - BARLo\\·: (D.) 6: PHILIPS (1.).
Gcnorrhœae in 0If 0" En.
Diaç:r>..o â:ic clinical, and lab ('rat cry a :Pfft ["
lancet, 1978, ~QgI, 761-764.
'.
7 - BAUDET (J •f·i. ) •
r-ii œ au p ci nt. l~ ~ my CGH'S vu] vo-vaqiral e s.
Gaz. ~1éd. Fr., 1977, ~~ (JI), 3385 -338B.
8 -8ElAISCH (J.), COHEN (J.), DUPAY (A.), HERVET (E.), HEVITT (J.),
NETTER (A.), RAVINA (J.H.) 6: SUREAU (C.).
le traitBlïp.nt de 3 jcurs dE'E myeores vulvo-vaqinales.
Une innovati on er t rai t Bnent ayréeol coi nJe.
Gyrécol., 1977, fê (6) 557-561.

-
194
-
9 -
SERIC (8.) & BRCUCUN-ün;;GIC (N.).
Ln vulvo-vaginitE Ir.onilia lOi QJe chez les adole~èntes.
Cyrécol. PraL, 1971, ~§,321-325.
10-
BERIC (8.), BREGUN~RAGIC (~.), POPCVIC (O.) & STRETENOVIC (l.).
LiP ! Prctl ffil e El de la t ri ch ona st' u ro-qé ni ta 1e chez 1 es
fil! ett es.
Gyréc. PraL, 1970, f! (3), 217-222.
, :;::.
11-
BIRNBAUt1 (H.) & KRAlJSSCLD (E.).
Hauf"igkeit von Spros~ilz und T richanornden-irf8cti onE·n
bei Arwer.dur.Ç1 hormonaler urd intrauteriner Kontrazeption.
lb1- Gyriikol., 1975, ~f (26), 1636-1640.
1: - OLASCHKE~EL:'-i'1ESSEN (R.), SEEBACHER (C.) & EIL~~ES (H.).
V8gireler, oraler und rEktaler S~rosspilzbefa11
bei jlJl"X]er. F I<J~f"r. unter bf'scnderer 8rruck sichtigung
der P rrnd s<üitaaL
lb!. Gyrëkcl., 1979, è2é (14) 921-928.
13 - BONH()('1ME (J.) & BAYLE (G.).
La rec onstituti on de mili ru dans 1 e t raitenent des
vaginites.
Vie r·~éd.! 1974, (3), ~~ (11),
13.54-1364.
14 - BRANDSnA (Vi.A.C.), BRAAK9'lA (J.T.) & VANDER HARTEN (J.J.).
hllilature delivE:I)' aft€!
intrauterine Candida a1bicans
infeeti en.
Eur. J. Obctet. Gyrécol. Reprcp. Biol., 1975, ~ (6), 331-335.
15 - K~ET (J.) & COI Fr ARD (P.).
Vaqinites infectiruses: f~l1l(" adulte, petite fille, f61ime âq.:ç.
Rev. PraL, 1967, H (32),451.5-4528.
16 -BRET (J.) & COUPE (C.).
Vaginites tl Candiœ et infections réo-retales. Etiologie des
my c ose s du r ruv ea u -ré •
Pre5sett.;, 1958, §§, 937.

17 - BREl (.J.), TAPIE (M.) & CURIEUX (R.)
Contributicn li l'étude des infections ~o-nah\\les. Infretions
vaginale!> à Pr~eua.. Ve~inites à Proteus.
P fesse l''éd, 1960, ~~, 2091.
18 -BURBH(T.}, REES (C.~.) &REARDON (L.V.).
f pi der.! al tgi cal 6tu di e fi on t ri ch cm anis si B
Am. J. fIg:>. Héd. H~·g., 1959", ~,312-316.
19 -CATTrRALl (R.D.).
Candida elbicans et 10 pilule cent racepti\\Je.
~nl?et, 15 œt. 1966, ~ (7468), 930,-813.
20 - CATTERALl (R.D.).
T richOTIt'Jn9 5 infecti ons cf tiw cenite1 t reet.
"'€'d. Clin. North Amer., 1972, 26 (5), 1203-1204.
- - - -
-:
21 -CAVIER (R.), GEOP.GES (P.) llr SIWEL (J.).
Ccntribution à l'étud~ cytoqiqJE' de Trichcffi0N35 v8ginalia
Donre 1836.
Ann. Pa 1!'_s!.t••_t1l1m. C. r.mJ" f 1965, ~27 4 407 -420.
22 - CHACHAVA (lev.). ZJ~GAR[U (G.A.), KURll(HAllJA (\\J.A,) &
TERTOROVA (T.G.).
Efficacité du "Nsc Mi ror
dans le tmit0T1eni: de la vaginite
à T dchrJi1cnas.
Ml':... Sec. Mé~~ 197)~ H~ PL 49~'5Z
.,
23 - CHARVET (r.),
VINCENT (P.)t 5AINT-ARROHAN (.J.) ô
MUGUET (a~)
Lrue orrhées 2t infect! on wlginala chez la fanme enceinte.
(ah. Méç. Li' 0..... , 1910 {!€
s
(3l}), 2'767 -Z773.
24 - CH!N1ANA (T.), SUCHAR17 CP.), CHONCSUPHAJAI SIDDHI (T.).
TONGPRASOnH (N.) &, SUPHADT ANAPHONG5 (\\'.).
A ttudy
0"' thE' diaÇtnosU.c methode f cr 1 richanorm S v8CJi.reli s
infect.iw.
~OJth~~As.ia" J. T.r.2P. ..~"c. Pub!. Hlth. 1979, t20J. 81-84.

- 196
-
25 - CHI·IEl (l.) & VElENTOVA (t-l.).
Infections by yœsts of ft:rmle gcnitel frcm the ctandf:laint
cf conplex differer.tial diognor':.ics.
Dtœh. r;E'~1H'ctleit9'f(:,s, 1976, 31 (21), 967-969.
':': ;;
26 - CLITHEROE (H.J.).
1 s t richonia si e eav~E'~n:31 di Eea se ?
Clin.~1ed., 1973, ~Q (12), 13-14.
27 - COHEN (G.H.).
Ob ft rJetive
~ rcrathy causfd by ureteral candidia si s.
l.:.....Q.rol., 1973, H2 (3), 285 -287.
28 - CCHEN (J.) &. "TRGER (R.).
Ur. traitement min.Jte dE' la trichanorase vaginal~.
G}': ré c 01. 1975, ~ g (l), 27 -28 •
29 - COULAUD (J. P• ) •
L f S t rich onorn SE; S.
Gaz. ~iéd. r r. ,1971, lê, 3407 -3418.
30 - COUNIO.
Etude 'd'une nUJvellc thérareutiruf:' des affections vaginales
cl"urar,tes: le FH. 123 A.
r'1a rseille r~éd., 1975
H~ (4), 233..:z37.
1
'.
31 - DAJOUX (R.)
Cdpite punctHoD1l!: eLTrichŒion8~';.
PrClr.ieI'~ r~9-.:Hat.s thérapeutiqJes pnr le Naxoqyr:.
Rev. Fr. Gyréc~_. ,1974, g~ (2), 133-136.
32 - DANE1l5 (J.) & r'lARSELLOU (V.).
FreQj€ncc
dE' la ccexistence du Trichcrnonas vaginalis
avec 1.: Candida albicans
Presre t·jéd~, 1960, !~, 519-520.

-
19-'
-
3J - DARnAIlLACQ (R.) & SENTENAC (J.).
Actl;alité du f":ercryl laurylé en ÇlYrecal.c:gie.
Bordeaux t1éd., 1975, ~ (20)~ 2315--2316.
34 - fJELlAMONlCA (P.) f VEZOll[S (J.) & LE FICHeuX (V.).
Pouvoir pathogffie et phén(]'l'l~es séro-immunalogiQJee
de Ttich Q7l orm s vagi na1! 5.
J. Gy". Ohct. Bi<!. Repr., 1976, ~,47S-4aL
35 - OCllENBACH (P.) & MULLER (P.).
Tl'aHanent des trlchc:moreser. uro-<lénïtales par le rasigyne.
Intérêt du "traitement mirutell •
Rev. Ft. Cyrecal., 1915, 12' (5)~ 357-359.
DESïŒ"iSES (P.), SOUDEr (P.) dt BRI SOU (B.).
Oxyuroses if'rrati qJ€5
(JéniteJ. es et pé titoMal €'~o
Dia~)f'105tj.C hi ft opathal oui q.;e.
E.~..: Fmr;ç. 91..~ç.:." 1970, g~, 7-8, 4i:9--4JL
37 - DROUHET ([.).
Bi cl oçi f des infect:i. ons à Cendiœ.
2-SUT let> manifp.5taticfis pathologiQJes et les condHiros
étiolOf.iqJ€s
et ~~thogéf)iqJee dt 175 ceE de candidose.
2.S1l. Hbp. p.~ 1957, n, ac7..a28.
38 - DROUHET ([,) 15: DUPONT (8.)
l rf ecU OTIS my cesi QJes et pa ra si tai ft' s au c ru Hl de s' t mit €f!'lent s
,
immuno-supp ms&;;u l's.
Path. BioL
1976
24. (2), 99-116.
f
j
-
- - -
:::-
}9 - DRüUHEl (L) &. VIEU (M. l-
Bi ol oqi e des i rf ecU Cf~8 à Candida .,
1- Diaof1o&tic dE l::sb omt ai rt' (Etude de 342 sGlches de
Candida i sr-Jées de préH:'Janent s pathol O9i q..;es•
.5.Œ.... k.iDpc Pa 'ci
n)
fil,
1957 t
793 -B06.

- 198
-
40 - DUCOIS (P.), AMBL.I\\RD (P.), MANENT (J.) & DIGf\\!ICOURT (8. de).
Vul v o-vaC7i nit es morilia si Qjes et cont racE'ptif s oroux ••
EtudE stati tti QJE' è prqJos de 496 utili s t rices.
SEm. ~êp.
(Peris), 1971, ~f (49-50), 28D3-L806.
41 - EMANI (~,.), A5KARI (M.) & ALILOU (~1.).
J


ta 'preva1"é cP des infections è Candida et aux ch8r:pignc:ns
'
levuriformes chez lEs fanmes utiliœl1t des m~E'ros contraceptifs.
J. Gyrécal. Obstét. Binl. Reproo., 1975, ~ (3), 405-408.
42 - ENGEU-lANN (Ph).
Les leucorrhées chez la fanme E'n période d'activité
génital e.
Rev. PraL, 1974, ~~, 47, 4175-4178.
43 - ERI KSSON (G.) & ~:{\\NGER (L.).
r !'f)QJcrcy cf N. qonorrhœae, T. vaginali s, and C. albicans.
ir. fana1e venerdcgica1 p-'ltif:f"lts: e cr.e-year study.
Br. J. Vpner. DiE., 1975, 21 0), 192-197.
44 - FARI (A.), TREVOUX (R.) & VERGES (J.).
F ré q.:enre, pat hm( r.~S€' et p revenU Of' des c on pli cati ons
fu~i qJes des traitement s spécifi QJes de la t ri cher. ana se
génito-urinaire dE la femme.
Gy ré c al. , 1977, ~~ (4),319-328.
45 - FRERICH (!>J.) & CAr· (A.).
.
The frE:~ancy cf Candida infecfi. ons in pregnancy
8l1d thei r t reatment l'Iith cl ct. rimaz ale.
Curr. j·'ed. Res. Opin., 1977, ~ (9), 640-644.
46 - rURFARO (r'~.), fERRO (P.) & t-1ARACLIANO (G.).
Considerazionc 8Jlla freQJanza delle infezioni de
T richanoras vaginalis €
da r~onilia.
tlinerva Ginœol., 1973, f2 (3),160-164.

- 199
-
47 - GATTI (f.) & ACCIClIARO (G.).
Nete su r 11 éti al mie spéci fi QJP. des candièDoos
vagireles à Lécpolc:lville.
;l.nn. Sec. belC:Eq4~Ç_, tr9,E"
1966, ~§, 4,387-396.
48 - GEORGES (P.) & SAVEL (J.).
L'implantation vaginale de flaqellés du genre
Trichœonas dloricine intestinale et BeS crnséOJences
-
. '
SJ r 1 ( POJvai r i nf estant
de ces flagellé s.
f:nn. Para6Ï.L HlBtJ. CernE_
(ParisL, 1968, ~~, 2, 121-130.
49 - GIARD (R.).
j'1ycose~ u ro-cénital el:: de la f anme et de 11 hanme.
Pi èqes et erreurs thé rapeuti QJe~
~ull.:2~: Méd., Pelis, 1973, Hg,(7), 15-19.
SO - GOGOl (~1.P.), GOCOI (P.), AEGUH (F.) t1r I<AR (D.).
Vagi rel amoroie si 5.
l:.-Q..b st ft. Gy ra ec 0.1. l nille, 1978, G~ (6) 1 1142 -1144.
51 - GRASSET (J.), SfNfZE (J.) & GAUTHIER (R.),
Contributior è l'étudE' des mycoses vulvo--.isginales.
Séhi. t-ièp Paris~ 1957, ~~ 1326.
52 - GUILLON (.)l BORCERON (J.C.), LAUGIEP. (J.) & SOUTOUL (J.H.).
A lu recherche du rôle de la co.'"ltamination périf'l9t:Ble
œns la t ITH1Sni Bsi on df:'fi Cf.lfldidcses aux nouveaux-ré 5.
1
Etude su l' AOQ cc.upl es mère-€~fant.
R~v. r~ Gymccl., 1976, H (2) 1 145-14{L
53 - GYOREI< (N.), VUtllEHOl (P.) & LAZA P.Y (5.).
Etude de la fIéwtrce des .infecticns qénitûles
NH' le Candida albicanE et le Trichcrr.onas v89inaliso
~1éd. Hyr. (Suisse), 1970, ~!:J. 780-781.

- 200
-
54 - HAINAUX (H.).
Lf'ê' leucorrhées mépri reer, et les fonnes de résistance
du Tri ch cm ore:5 vaqi.nal i 8.
J. Cyr. Obst. Eiol • r~eP.!:..9 1972 (Suppl.:.~), 367-369.
55 - HENCP.AVE (~l.P.) & REY-GTOCI([R O.)·,
Da:x ans et dol!i
de cœ1:'UHaU on de 9yréêol.~le
infantile et jurénile ~ l' hbpitsl Cant0l'l91 iJniversiteire
de lausanre.
1L~U)( Iwléd.: 1973,:§ OS), 2293 -2297.
~6 - HILTON (A.la) &: ~!ARNOCI< (DY.).
Veçinel candi dia si s and the role of the diçe5tiv€'
troct es a H1..il'C{;' of infection.
Br. J. ObEteL G:ireeccl., 197), ~f (l1)~ 922-926.
57 -HOLTCRFT (J.), BLASCHKE .•HELL~îESSUI (R'n, SOnGER (C,).
Zur rrd:'l:matik en v8ùirell11yk t'sen in der Schw8nçerschaft
unter besonderer 8erücl( sichtiqlJ~; de r Gefshdurq des
NeuçP.b OJ:el1en.
~; GealnéhF.:H9'le..;?.:.-' 1976, ~! (21), 97;'-9'/5 .
.58 - HOPtR/l.fT Cf''/.), \\1ERHP!GEN (A. R. ), NGll;! (5.) & HACA (A. C.i~. ).
Geni tal i. nf E"t~U Cf1S in devel tiPir.q c runt ri er::; expc ri ence
in a family plar,ni no clinic.
Bull. !lHiL, 1:173, ~~ (5 L 581 ..586.
59 - HORVATH (G.), UJVARY CE.), BIRC (1.) & PfT[R (M.).
ft i cl agi ca l
ct: udi es i n U l"()(:li1=nit al i nf ecU Oïl s.
D~qr> Veneral'
.1976,H (1), 5}··J6.
1
60 - INOK! (S.), NAKANI5Hl (K.) & NAKAOAYASHI (T.).
[.la:-troo miçrl)~opic dJzervaUons cf T:richO'l'tonas
vagirnli s anpl oyi nç
the thAn $·~i on tK"hni QJE.
çyr.t'Çalggia, 1960, ~~, {5tJpll.), 48S4,

- 201
-
61 - JIROVEC (O.).
COl"'Ceptior. dyrnntiQJe dE' l'infection cauœe par
TrichCTiloras vacirelis et principe de la chimidhérapie
de la t ri ch on ore se.
Syrppos. Reims. 1957, 328-333.
,,.
62 - JOSEY (Io!.L), ~lcKEr-:ZIE (~I.J.), lx LM19E (D.i.I.).
COI)'n~actErium vagirele (HaElnqJhilus val)inalis) in
wanen with leukormea.
Amer. J. Dbsttt. GYl'"'ecci., 1976, H
(5), 574-578.
63 - JUSTIN (R.r.).
Do oral contraceptives need to bE' interrupted in order
ta treat vaqiral car.didiasis ?
J. Amer. Mf'd. \\':an. Assoc., 1973, ?~ (4),198-200.
64 - KAPOOR (O.).
Infection Gue to Cadida specips ir thE humar. vagina.
J. Obstet. r;ymecol. India, 1977, ~~, 304-388.
65 - KARAGEOSO\\l (I.) lx r:ISCHEV (D.).
Colpiti s anphy E'€IT1at 0&1 t rich an onali S.
Zb!. gyrakc1, 1974, 2§ (3), 78~4.
66 - KAUni;~JN (E.).
TrichanOf18s à fonne rOfiCe. Théorie path~niOJe et
'.
p05sibilité de t rzitmcrt.
Rev. Fr. Gyrécol. Cbstét., 1977, 72(1), 33-35.
67 - KRUSCH~;ITZ (5.).
Entwickluno der Therapie du VAginal rnyk osen.
Dtsch. Cesundheit9'IEs., 1976, n (21),970-972.

- 202
-
68 -LAPIERRE (J.) &HOllER (C.).
Notions épidémiologiQJ8a et cliniQJes é? parasitalcgie.
T richanonase~to-qénitale.
Concours ti~d. 1 1973 (5J~pl.), ~~ (45), 101-104.
69 - lATRIEllE (J.), VEAUX (R.), RIGOU (P..), DULONG de ROSN,W (C),
BOINEAU (J.) & PHOlOPPE (P.).
.f
les vaqirites infectiooœs.
Bordeaux ~~d.~ 1969, 19., 1981-2016.
70 - LE lORIER (G. > li BOUQUn (r.).
Tmitaftent des m)'CC'5eS vulvo-vaginales.
Ent.I'€tien~ Bicna.,h TMr.J, 1975, 111-113.
71 - LEROY (J.L.) a fRlICHART ..flAMfNBAU('i (A.).
Rrehcrche et idf'nUficati on d'une infection çénitale.
fœ'y'c1. Méd_~ .Chir.! Gyréc,oloqiet. la, 1978, n A-lO., 1-5.
72 - LI [VEAUX (A.).
l es pi ~(~S du Tr,ichonCiT'e s.
~ fral'.ç. G,Xréc: ~ 1910, g~, 7--8, 433-436.
73 - lOHHEVER (H.).
T reatmer-t of candiditHlJ. sand t ri eh r.1!lonie si €
cf the fanale çenitai t l'GeL
fosts-Ind. ~~.' J'
1974, ~~ (Supll), 18-79.
l
74 -:'iAGNIER (P.A.L RIGAl
(D.) &. COHEN (A.).
Le trichcr'forB~ uro-<]éritale et son traitement-mirut.e
pa rIe Ti ni da 7. cil e SaD.
Cyrécal., 1975, égt (41), 289-301.

- 203
-
75 - l'l/\\l1 NA S (Y.).
Le mal des fleurs ru les 1eucorItlées phyEio1 CX)i eues.
Conceurs h~d., 1975,97,(12)1944-1954.
76 - i'lALINAS (Y.).
J
Les "fleurs O-J mal" ru les leucorrhées patholCX)iq.;es.
,' ..:
..., .
... '.
Conccursr~éd., 1975, 97,(16)2665-2675.
77 - r':l~RCA~O (C.) & rEG ~1.).
Ip.vestigacion de 1evuèuras en vulva y vaçina.
l'-1ycepathol. Mycol. Appl., 1972, ~I (3), 275-283.
76 - MASTERTON (G.), NAPIER (I.R.), HENC[RSON (J.N.) & ROBERTS (J.E.).
Trf'e-day Clotrimazo1e treatment in candidal vulvOJaginitis.
Brit. J. Vf.~rer. Dis., 1977, 53 (2), 126-128.
79 - MATI (J.K.C.) & WALLACE (R.J.).
The treatmpnt of Trichanonas vaqirelis using a sinGle
dÜf€
of Tinidazale by mcuth.
East .-'fr. ~led. J. , 1974, 21 (12), 883-888.
80 - ~·mRENAS (L.).
RechETches moq:holoqicues et bio1~iQJes S.H le
Trich an ara s vaçi na l i s.
Bull. Sec. Path., [xot., 1947, 2~,105-114,
81 -;':OULIN (G,) & BONDET (V.).
'.
La çonœoccie féminine aujrurd'tui.
(ah. r'l~d.'.·/Cf'., 1974, 2Q,(9), 805-807.
82 - 11ULLER (\\-J.P.).
Die infd<tion mit Trichanonas vacünalis Donré 1836 bd
den Eirwchnern der StBdt Dresden.
Dtœh. GesundheiUwes, 1975, 2Q, (10), 467-471.

- 2DfL
-
63 - MUNRO (D.F.).
NHuratel in the t reatment ri vaginitis ln çeneml
practief:.
Practit!.5!}:_, 197~, H! (1262) t 228 -231.
84 - NAIDU (~j.l.), t'IURTHY (J.K.) &. RAO OLV.P.).
A ocud,. cf vsainiti 5 i ..... Anohra WDllen.
C1inician~ 1973, J7 (a) f 314':'931.
-
-.,...
==
85 -NICOU (fLI-l.), PlASSE (G.) & GAZANO (f"r.).
Les étapes de la TrichOTionaee uI'o-çénHale féminime.
Cmewrs i'iéd., 1969, ~! (23), 4945--4951.
86 -NICOll (R.ri.), PL,o.S5r:: (G.), P[NAUD (A.) & SEMPE (l..).
Epi~miC:Î.o.Jie et intideree psychosociale de la
T ri ch an one se urc-'Çérd tal e.
Re~~~ 1968. 17ï9-1782.
8i - NICOL! (R.M.), PlASSE (G.), SfMPE
E~.lCH
(r"Î.) &;
(P.).
Une i nIJestigation facile et ficHe :\\]' examen
extempoI:ané du contenu vaçirol.
Rev.~l!!!.~ Gyrécpl..::..L. 1969, g~~7~. }97-399.
Ba -NICOLI (R.M.), RUSSO (A.) &: CHOSTA.KOfF (F.L
La candicJoSt.~ vénérienne.
89 - NICûU (R.) &: TH10N ·DAVID (P.).
~.
la pmtiq..r.e en 9Y!~ccloqie micrd:d.oloJiœe:
le p!'cbUme de la Trichonorose.
He~I]'!J25.."-.Çi:~c":"f .1973. g~, 3, 113··104.
90 - NIElSEN (R.).
Trichancflas vêlÇ.iirnlit::. H.LaDmt01)' invesi:.igations
in tt'ichanoniBsis.
BrU. J. Ven!=.!. Dis,..L 1973, ~? (6), 531-535.

,,-
- 205
-
91 - NIElSEN (R.), SONDERGAARD (J.) te UUMAN (S.).
Simultanearus œcurence of Nd sseriB qooorxhœae,
Candide albicans, and Trichononas VaQiM1i 5.
~ Oexmat ~ene~ ....1. 1974, ~~ (5) t 413 -415.
92 - ONGON (V.l.), ~N!AOKl\\ (].\\I.'.), ONDONG (E.A.L) & i1AFIGIRI (J.) .
.,
A si nf)1 e oral duse t l'eatmer:t Gr Trich on Dr'8~' vaçi nali s
i!"lfocti on with Uni dBz de (r fi c.Jqy fi) i fi Uganda.
[ast Afr. Med. J., l'J7l~J 21 (12),878-882.-
93 - ORIEL (J.O.), PARTRlDGf. (LM.), DENNV (N.J.) & COLEMAN (J.C.).
Gero tal yœ st Inf ectj. 006.
BrU Méa., J., 1972. ~, (843L ï61 -ÎM,.
94 - ORl EV (J • ) •
Traitement des vulvo-vaginites infanti1ef Hspécjfi(~E.s
Nouveau champ dl L<tili mU Of' de 11 ac:idf.: exalini OJe
G~récol':.., 1977, 2B OL 259-261.
95 - PALSSON (L).
Trœtment cf t. ri chan t11~as C olpiti s \\.;th Ornidnz al e -one dJy.
Trmtment canpa rEd with d. ht r dOf:aC'€
reçimens.
(lru~~.h 1976, ?L (6) t 168-171.
96 - PANIEl. (S.J.) &: TRUC (J.B.).
Mf€cti
œs du vagin.
"
.tt_e,,:: !'1é..2.:.J. 1976, 17 (24), 1299 -1306.
97 -PEfTERS (1.), 9.IAU;"!{~[f;T (f:.), CurSH1 (Van.!.) & AMCRT (W.).
A ctJ()tl'alled trial with Hicer:azr.Je (R 1/~8(9).
in the prfOllf:ntiOf' of YMst ir.fections œcurirq
after l ff'atment
cf vaqinal trichcnoniasis.
Furq).J. Ob~t. Gyr.(,cc1. Rpf2rŒ:J. Bio1 ..J 1974 9 ~, (3)7 95--c's"'

- 206
-
98 - PElaS (L).
Lckalbt'handluOCi V~ Soor-4<olpitis mit. Econaz ale.
P taxi fi.\\. 1975 t ~ (JS') t 1261-1962 •
.-:-:~::-
99 - PEU SSE (M.).
Vul .... c--\\lagi ni te s cardidi om (!-lES.
Vie Héd., 1976 (3-04)p ~f,(ll-12). 637...038.
lOry- PCSTLETHWAITE (R.J.).
T richanoras vaoinalis 8pd (ocherichia ccli urinal)' infection
:i. n s. "'s'lib or,... infant.
Clin. Pediatr.,! 1975, H (9), 866-867.
101 - PO\\Œll (I-i. L • ) •
-Tricl1œOf"as vagil'l9.lis Donré IB36. !ts morphologie
cha 18teri stics, mit oci Si and epocific identit.y.
~~.J. Hya',l 1936, t~, 145-169,
102 - PROC.A (N.I.).
f'-ruveau r.lilit"l1 de cü1tu I"€
peur T ri ch on orn S \\Jaqinali H.
A
~
~
P t~
r."
'-l'
.~"
19'o '}
31
(-.)
7:1"
32 1
l'C, \\.
r; LUr. •
f1-!l~~~":':1S.!~.!..!-A.:...:
1 ... 1
;; ~ 1
• .:.
,
.J ... ;' -
.J. •
103 - PUMPL.ANSKI (R.) /5t GANOA (S.).
Vu1VCNSGir.al candidoai sand I.".iml cootroceptives.
MXk,~~ 1974,H UJ), 173-178.
104 - PUNJAGI (R.) & CHAR (G.),
JT'ci denc e cf moni l i01 Vu1 v o--v acü nil i 13 am 0l"'.'J
Ka ~i Ij ~I ar,pn.
1:.. Obtstet,:..Gyrneccl. In~l_Eln, §Z (l), 71-75.
105 - QUILI Cl (l-I,).
nUC~t des réactions ccl orées de di\\!€r~s 50JCneS
de Ca l'di da.

-
207
-
106 - C0I ST (C.) & CALES (D.).
Infecticn ~Jénitale et stérilii? féminine.
néo. AfriQJc Noirc, 1978, f~ (7), 457-465.
107 - RA YI-jONC' (A.).
Contrôle pa.ra~itolcgiqJE' des v8ginites dans deux
.....
.
....
consulSbions ho~italiÈ're~ trulcul':3ines.
Thhe (·léd. Ta.J1OJSf', 1971, nO 157. 54 pp.
108 - RECOULES (A.).
Lf'S exudats
vacireux.
[x81i'l"r. biolcgicuf m ~ratiQJe crurante.
Ar.n. Riol. Clin., 1968, f§,
(1-2),231-240.
109 - REYES (l':.H.), LINCH (r.B.), :,'0[1'11
(H.I.), [iIAZ (J.::.C.) &
SAU},t~ANCA (L.).
Study cr· Trichcmcna~ vüdrolis, Yf'8~F and bactEria in
EarT,pl es of \\i8c<inal di ser,(J rae.
F~fV. r'c·d. ChIe, 1974, !Ç~ (4),279-282.
110 - RIf'lBAlJD (P.) & RIOUX (J.h.).
La candidcsf génitale de l'honrr:e unl" maladie vérérienne
n:E-.C cnrUl'.
i·:or.tpdHn r·;éd. z 1958. ~~, 757-764.
111- RIS (H.t .• ) ~, CODGE (F.I!.).
Trichcmcras and yœct vaC1ir.Hi~ in ipstitutieralized
adol{'~f'nt oi rI s.
Ar~f'I. J. CiL Child., 1973, 125 (2), 206-209.
112 ~:UBlN (A.).
~'aqiml candidiasis in Black rrcc'naflt patientf'.
S. Ar r. r';f;d. J., 1979, ~Q (l6), 626.

- 208
-
113 - 5ANDRONT
(r"l.A.) & lAMBOTTE (R.).
Ccœeption ro..!vElle dE' la thérspeuUqJe des vaginites
à T riChOllona 5 yogi nal i s. l' rait 9l1E'r!t -mirute.
Rev,. fr. GYrH"'Col. Obftrt .. 1974, ~~ CH), 623--62S.
114 - SARR/i.T (H.) c
l nfecti cm: génitales féminines è Daka f.
BdJ. Sec. Héd., AfriOJe Ncir~.:...t 1974, !~, 1,29-32.
115 - SARRAT (H.), RIOn (J.) &: OEUBEl
(v.).
Résultat s d' UI"1è~ E'f'lQJfte éti 01 G.'i 0,JE: RIf les
i rfecU OT' f' gé nUaI es qémi ni fie f> er. z one ru ml e
~régelai st.
8ul1. Sec. f·lêd." AfriQ-!e ti,giJe.:_L)974~ ~~ (l), 76-79.
116 - SCHNEll (J.O.'.
The irciderce cf vaginsl Candida end T richanCf'as
i"fectiOPs ::Jn:J tr"'ntJ~,;rl:
cf' T'[:ict:cmom~ vacirelis
\\-'ith cl ri:. rimaz ole.
r()ctr.tT~d. f·~·t>d. J.:..L-..1974 , ~g (slppl). 79-61.
117 - SCHNELl (J.C.)~ ANORDiS (P.) &: PLEMPCl (H.).
Oie vaainale Kl.T'tarninetion dE:x' weiblichen
Bev'61kerurv.j ~~i na r rostadt ndt T riChOllorodèl' und Hefen.
r; mu Tt ~tlilf (> l rdn(.:..uh~~:.., 1972 ~ ~~ (12), 100'/ -1014.
110 - SCHUER~![GH (L) t t m/TIE (1'1.) l. SCHf·:If ~DUTOUR (A.).
'..
Le MicOf'e.!I:l1e dons lr traitement des mcrûliases
vacinaleri.
~.nfl. Sa:. Belge MflcL..Trop.: 1973, 2} (1),43-47.
119 -SEGRETAIN (G.). DROUHU (L) [, r"ARIAT (f.).
Diagnostic df' labolût ai te en wyccl OÇlie médicale,
3 i {cL "l echrJ. qJt:' 6 de ba se" .
.ra ri (;i r"el ai r:..e
1974, 146 pp.
l

-
209
-
120 "SER5IRON (O.).
121
- SIBOUlET
(A.).
I.t>S ~r>drOllet: uro··..qenitaux à T richonOPas vDC'inelie.
(pcj(cl. t-1éiLf hi ~ t~al. l \\Î~:J5 ~ 6, 1959, ~2g~, t -l0 ~ 1-12.
122 - SlBOULET (A.).
Les ~ndranes vro-génituux t:J r. vadnalie,1I et. à l'e. albic;.ir,~.
Ré rultBt fi dl t. lait Ement pa rIe TC 109 (At rican).
f ..!!ESe Mée., 1903, ~§ (71), 2779-2780.
123 - 5I801'LET
(A 0)'
CendidoEf'S u ro~ni tel es.
~oqroehie 5(}JJ.b~, 1965
(dt. Paris, 1-12.
J
124 - SIBOULn (A.).
T richanvros€'!:
uro-Qér>itales.
Ca1cours ;;é~..r 1971, 22, (17), 3125-3D4.
125 - SOYKA (E.).
Cas Prcbll'fn der T richar.Qlïiasis viHJiraU s bei kindem.
.S.c!"".!.i~~._ Rt!~r;..rl- ,t1rd, ~mAo, 19T1~ ~g,(J4), 1074-1079.
126 - SlJP.I\\JANON (V.), NELSON (:<.(.) & P,YUDHVA
(V.c.~J.).
T ri ch cm Of"a s vagi ral i s j f1 8 p€ ri neph l'Eb. t'
sb HL-:fS. fi Ct,l Sf.' report.
~-!U:..J. .1l(}?~... Î'; E'd_~..J_J:!yG .. t 1!J75. 24 (5), 776 -780.
127 - THABAUl (A.), DURûSO!r: (J.Co)1 C[U~CROI~) (P.) & ANGLADE (J.P.).
ta flore badérir:!nne d"d vaç.in à prr.:;pos d€'
995 pIélèJe,1H:;i~b.
~ ; 1974, ~ (6)~ 513-521.

- 210
-
128 - THOYER -f{GZAT (J.) & PEF1RE (R.).
Deux variétés reu conntit:S de vaqinite (à cébris·
cellulosiOJes ft par contraceptifs oraux).
Entretiens Bichat, Chirurg.
et. S~ 1970, 367-370.
129 - TF\\EVOUX (n.), rtif~I (A.), BRUX (J. de) & VERGES (J.).
~
1 •. .:
~.
Uril?'f Cffilf' pa Tticdi ère dE' T richm.cr-.a s va'Jimli s:
la f cnr.( ror.de OJ p:euco-ky ~te.
Ile'\\!. Fr. Cyrécol., 1976, n (1),27-31.
130 -VANEPEUSEGJ-i[~~ (R.), DE ',nOEY (Ch.) & TAJU\\SHIO U;.).
Cuice pratiQJ~ de mycola;;if~ médicalE et vétériroire
2 è éc.
Pa ri 5, na sson, 1978, 264 pp.
131 - VERDL:RAS (S.).
F re qJa rza ci "T Iich an cna s vaoi nal i s" nella c Dt 01 OJia
varünalE di maf.S3: validita dd depistage citolcgico
pEr la di8CJro::i la profilassi dElla trichanoniasi
vagi raI E.
1(1. t'iod., 1972, 65(11-12), 631-640.
132 - VOSKRfSrNSKAYA (C.A.) & NAFTQIEVA (LO.).
Urcx;enitnJ trich(JT1oniasi~ i" wonen-a Inultifccal
di f-ea se.
l,'prrn. Drnnatol. Vu~trcù., 1976, 1Q, 59-91.
'.
133 - \\,JALLH! (J.) &. Ci~.l1,P.PE (H.).
Pcssible irhititicn cf ~. cCTorrhœae by C. a1bicar:,:
8
cli ni cal
~t.udy.
8rH. J. Ver,et. (.'is., 1975, 210),174-175.
134 - ~:rN5TONSTON (fU·LL.).
The n18ti on betvnen sin. 8fld prnthOQenicity
cf
T richer,oro ~ var:ina1i s.
J. Ob~tf't. c.vrotcol. Brit. Carrrr.OO..,., 1974, el (5), 399-'J!"~

- 211
-
135 - ZAIOMAl\\: (H.).
Nycores vaginales: Recherche 8jetémstiQJe par culture
an miliev de NICtŒRseN-CATOR.
ConcQII:s Héd, 1965, ~r (lO), 1603-1606.
- -
A
'.

5 E R MEN T
D'H l P poe RAT E
--------------------------------------
, :.: : ~
En présence des Maltres de cette école, de mes chers
condisciples,
je promets et je jure sur ma conscience, d'être
fidèle aux lois de j'honneur et de la probité dans l'exercice ~f'
la Médecine.
Je donnerai mcs soins grAtuits à l'indigent et
n'exigerni jamais un salaire nu-dessus de mon travail.
Admis 2
l'intérieur des maisons, mes yeux ne verront pas ce qui s'y p8S~~
Ma langue taira les
secrets qui me seront confiés et mon ét~t
ne servirn pas n corrompre les meurs, ni à favoriser les crimoë,
Respectueux et reconnaisant envers mes Ma1tres,
je rendrai
à
leurs enfants,
l'instruction que j'ai reçue de leurs pères.
Que les hommes m'accordent leur estime si je suis rest~
fidèle à mes promesses.
Que je sois couvert d'opprobre et
mérrisé de mes confrères si j'y manque.

Vu le Doyen de la faculté
Vu le Président du Jury
VANGNI-ANGATE Antoine
J. DOUCET
Vu et permis d'imprimer
Le Recteur de l'Université d'Abidjan
CH. V. DIARRASOUB~
Par délibération, ln faculté 0 a~rêté que les opinions
émises dans les dissertations qui sont présent0es doivent êtri'
considérées comme propres ~ leurs auteurs et qu'elle n'entend 1_,
.donner aucune approbation ni improbation.