RÉPUBLIQUE DE COTE D'IVOIRE
UNION· DISCIPLINE - TRAVAIL
MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE
CHARGE DE L'ENSEIGNHlENT
SECONDAIRE ET SUPERIEUR
FACULTÉ DE MÉDECINE
Année 1987 . 1988
Thèse nO
.
THESE
préselltée Cil l'lie de l'obtelltioll dit
DOCTORAT EN MÉDECINE
(DIPLOME D'ÉTAT)
Par
TOURE MANAGBE
née le 26fél'rier 1954
CO NTRIB UTI 0 NAL' Él'UD E
DESPNEUMOPATHIESAIGUES
BACTÉRIENNES DU NOURRISSON:
IN'fERET DES ANTIGENES llAC1'ERIENS
(APROPOS DE 50 CAS)
Solltelllle publiquement le 29 jllill198S
Composition dlljllry :
Frésidellt:
Monsieur le Professeur ASS [ ADOU Jérolllè
Assesseurs:
Monsiellr k Profèsseur Agrégé KOUAf\\'IE Konan
Monsieur le Professeur Agrégé AI3l3Y l3lagllct
Monsieur le Professeur Agrégé SANGARE Amadou

LISTE DU PERSONNEL ENSEIGNANT DE LA FACULTE DE MEDECINE
1987 - 1988
-=-=-=-=-=-

Doyens honoraires :
P. PENE - E. BERTRAND - Th. Koffi ALLANGBA.
Professeurs honoraires :
J. BADOUAL - J. BONHOMVE - F. BONNET de PAILLERETS -
A. BOURGEADE - M. BOUVRY - J.P. BRETTES - J.P. BUREAU - N. C~ERC - G. DANO~ -
P. DELORNAS - J. DOUCET - M. DUCHASSIN - H. GALLAIS - M. LEBRAS - R. LOUBIERE -
D. METRAS - G. MORLIER - J.D. RAIN - R. RENAUD - J. RITTER - N. SANGARET -
J.
VILASCO.
DOYEN : A. YANGNI-ANGATE
ASSpSSEURS : F. KETEKOU Sié - A. KADIO - J. SOUBEYR;\\t\\ll.
PROFESSEURS
1. - PROFESSEURS TITULAIRES
Î'1.M. ASSI ADOU
Jérôme
Pédiatrie
ATTIA
Yao Roger
Hépato-Gastro-Entérologie
AYE
Hippolyte
Maladies Infectieuses
BEDA
Yao Bernard
Médecine Interne
BERTRA!"rD
Edmond
Cardiologie
BOHOUSSOU
Kouadio
Gynécologie-Dbstétrique
BONDURM'D
Alain
Anesthésie-R~animation
COR.t~T
Lucien
Chirurgie Générale
COULIBALY
André
Chirurgie Thoracique et Cardio-
Vasculaire
COULIBALY
Nagbélé
Pneumo-Phtisiologie'
Co\\-JPPLI - BONY
Kwassy Phil ippe
Anatomie-Chirurgie Générale
DIARRA
Samba
Gynécologie-Obstétrique
DJEDJE
André-Théodore
Radiologie
DJIBO
\\oJilliam
Traumatologie et Orthopédie
ESSOH NÜl\\IEL
Paul
Pédiatrie
Em
Ambroise
O.R.I..
Em
t>1arcel
Anatomie Pathologique
l
GUESSE~'ND
Kouadio Georges
Médecine Sociale et Santé Publiq~
KEBE
~~mel Jean-Baptiste
Anatomie-Urologie
KETEKOU
Siè Ferdinand
Biochimie
LE GUYADER
Annand
Anatomie-Chirurgie Générale
ROUX
Constant
Chirurgie Infantile
SANG.o\\RE
Sou l e)1Tlane
Ophtalmologie
YANGNI-ANGATE
Antoine
Chirurgie Générale
YAO-DJE
Christophe
Urologie

~~!~T~T~_Q~~_~Q~!I0h~:çe~~~_Qê_Ç~!~!g~~~_Q~_f~Ç~~I; (Suite)
Mlle
k\\10N
Tanoh Flore
Pédiatrie
f\\l. ~1.
A\\10NKOU
Akpo
Anesthésie-Réanimation
ANQ,\\1A
f\\lathieu
G)~écologie-Obstétrique
A.~ONGBA
Danho Simplice
Gynécologie-Obstétrique
AOUSSI
Eba
Maladies Infectieuses
PSSA
Alou
Stomatologie
PSSE
N'Dri Henri
Traumatologie Orthopédie
PSSOŒ-IOU
Aka
Parasitologie
BAH
Zézé
Chirurgie Générale
BANA
Abdoulaye
Chirurgie Orthopédique
f\\1me
BANKOLE -SANNI
Roumanatou
Chirurgie Pédiatrique
Mlle
BASS 1MB lE
Jeannette
Immuno-Hématologie
t-1.~1.
BASSIT
Assad
Chirurgie Générale
BENIE
Thà f\\lichel
Gynécologie-Obstétrique
Mlle
BIN"LIN-DADIE
Renée
Anesthésie-Réanimation
t-L~1.
BISSAGNENE
Emmanuel
Maladies Infectieuses
BOA
Yapo Félix
Neurologie
BONI
Ehouman
Gynécologie-Obstétrique
BOUCHEZ
Paul
Nédecine Interne
CPJ.IARA
Benoit
Médecine Interne
.
Mlle
DANGUY-VANGAH
Elisabeth
P.P.H.
t-lme
-DASYLVA-ANQ\\1A
Sylvia
Chirurgie Infantile
t-1. ~1.
DECH.ll,MBENOIT
Gilbert
Neurologie
DIALLO
Amadou
Médecine Interne
DICK
Kobinan Rufin
Chirurgie Générale
DJANHAN
Yao
Gynécologie-Obstétrique
DJEHA
Djokouéhi
Dermatologie
DO REGO
Anicet
Pédiatrie
DRESSENN
Alice
Anesthésie-Réanimation
ECHI~1ANE
Kouassi
Chirurgie Générale
ErnJA
Somian
Chirurgie Générale
EHOUO
Florent
O.R. L.
ELOI FLIN
Banga
Anesthésie-Réanimation
FADIGA
Dougoutiki
Pneumo-Phtisiologie
Mlle
FAL
Arame
Chirurgie Générale
M:M.
GNAGNE
Yadou ~laurice
Anatomie-Chirurgie Générale

~~!~r~_Q~~_~QElr~~:ç~E~_Qê_Ç~!~I9Yê~_Q~_f~Ç~~Tê (Suite)
~LM.
GNEBEI
Roger
G)~écologie-Obstétrique
GNONSAHE
Appol inaire
Anesthésie-Réanimation
~l1le
GROGA-BADA
Nicole
~lédecine Interne
-
GUEDEGBE
Félix
Traumatologie et Orthopédie
~1me
HOUENOU
Yveline
Pédiatrie
M.M.
HOUPHOUET
Kouakou
G)~écologie-Obstétrique
KACOU·
Guikahué
Cardiologie
KASSANYOU
Salami
Anatomie-Chirurgie Générale
KATA
'Kéké Joseph
Urologie
KOCOUA
Alexandre
Anatomie-Chirurgie Générale
KOFFl
Konan Julien
~1édecine Sociale et Santé
Publique
KOFFI
Kouakou
.~esthésie-Réânimation
KOFFI
Kouamé
Médecine Sociale et Santé
Publique
KONAN
Yao Lucien
Chil~rgie Générale
KONE
Brahima
Chirurgie Orthopédique
KONE
Drissa
Psychiatrie
KONE
~1amourou
G)~éco~ogie-Obstétrique
KOUAKOU
Firmin
G)~écologie-Obstétrique
-KOUASSI
Kanga Nichel
Chirurgie Thoracique et
Cârdio-Vêscula~re
KOUASSI
Konan Bertin
O.R.L.
1'11 le
LOHOUES
~1arie- Jeanne
Médecine Interne
~1.M.
LOKROU
Lohourignon
Médecine Interne
Wù.EO~1BO
Jean-Pierre
Chirurgie Générale
~1ANZAN
··Konan
Urologie
~lENSAH
\\~illiam
Cardiologie
~lIGNONSIN
David
Anesthésie-Réanimation
~10REAU
Jacques
Maladies Infectieuses
Nme
NN\\1A-DIARRA
Jeanne
Médecine Sociale et Santé
Publique
N.
N'DRI
N'Guessan
Médecine Interne
~1me
N' DRI -YO:\\lAN
Aya Thérèse
Gastro-Entérologie
M.
N'GBESSO
Roger
Radiologie
mIe
NIOUPIN
Emma
.~esthésie-Réanimation
~LM.
OUATTARA
. Doignon
Médecine Intrrne
OUATTAR.J\\
Noël
Radiologie-Biophysique

~1. ~1.
OUEGN.IN
GE'orges Annand
Urologie
OULAI
Sournahoro
Pédiatrie
PLO
Kouié
Pédiatrie
RICHARD-KAD 10
Nichel
Chirurgie Générale
SAFEDE
Koné
Ophtalmologie
SEKA
Assi Rémi
Radiologie
SISSOKO
Jacques
Anesthésie-Réanimation
~nle
SONAN
Thérèse
Neurologie
~1me
TAGLIANTE-SARACINO Janine
Maladies Infectieuses
M.
TANAUH
Yves
Chirurgie Thoracique
Mlle
TANOH
Laure
Gynécologie-Obstétrique
M.M.
TOTO
Amani
Médecine Interne
TOURE
Stanislas
Chirurgie·Général e
TOUTOU
Toussaint
Médecine Interne
VARA.~GO
Guy
Chirurgie Générale
VARLET
Guy
Chirurgie Générale
YANGNI-ANGATE
Koffi Hervé
Chirurgie Cardiaque
l'API
Achy
Pneumo-Phtisiologie
YAPOBI
Yves
Anesthésie-Réanimation
~tnes
l'OBOUET-YAO
Pauline
Dennatologie
YOFFOU-LAt-.ffiIN
Liliane
Ophtalmologie
ASSIST~~S DE FACULTE - ASSISTANTS DES HOPITAUX
-----------------------------------------------
ABISSEY
Agba
Hémato-Immunologie
DAH
Cyrille
Physiologie
DIE
Kacou Henri
Pharmacologi\\ Clinique
DIo.'1ANDE
Isidore
AnatomiE' Pathologique
DJESSOU
ProspE'r
Biochimie
EDOH
Vincent
Bactériologie
FAYE
Yaobla Hortense
Bactériologie
l]ONDE
Michel
Anatomie> PLlthologique
KPLE
Faget Paul
Illununo-HélTlDtol og ie
OUHON
Jean
Pé:rasitol ogi <-
SANOGO
Ibrahima
Jnununo- Hématol og iE'
SESS
DaniE'1
Biochimie>
l'AO
Toutoukpo
Immuno-Hématologie

MAITRES-ASSISTANTS MONO- APPARTENANTS
BOGUI
Pascal
Physiologie et Exploration
Fonctionnelle
~hne
DOSSO
Yolande
Physiologie et Exploration
Fonctionnelle
M.
PALot-lBO
Robert
Biophysique
CHEF DE TRA.VAUX MONO-APPARTEN..\\l\\l'"f
~hne
~10NFORT
Marie-France
Biochimie
ASSIST~lS MONO-APPARTEN.~S
M.M.
N'KO
Marcel
Biochimie
VALERY
Jean
Biochimie
CHARGES DE COU~
~fme
AGOH
Bernadette
Chimie
~1.M.
BOGUI
Vincent
Phvsique
RANCUREL
René
Mathématiques

VEVANT UN ENFANT
JE ME SENS PRIS VE TENVRESSE
POUR CE QU'IL EST
ET VE RESPECT
POUR CE QUIIL PEUT VEVENI~.
[PASTEUR) .

JE
DEDIE
CETTE
THESE ....

A MA
MERE
Je ~e~te convaincue de ta bienveillante p~é~ence
à me~ côté~ et ~e~te convaincue que tu m'a~ tou-
jOU~-6 pDJr.té.e a~~i-6tance dan~ cette mi~~ion di66icile
qui
exige beaucoup d'humilité.
Repo~e en paix.

A MON
PERE
Pou~ toute l'a66eetion que tu n'a~ ee~~é de
témo~gne~ à te~ en6ant~.
Ce t~ava~l e~t avant tout le t~en. Pu~~~e-t-~l
~ep~é~ente~ la ju~te ~éeompen~e de te~ pe~ne~
et de ta pat~enee.
A MA
SOEUR
AINEE:
MARIAM
Je n'a~ peut-ê~e pa~ toujou~~ été à la hauteu~
de la p~o6onde a66ee·ti~n que tu m'a~ toujou~~
man~6e~tée. Ma~~ ~aehe que tu ga~de~ une plaee
de eho~x dan~ mon eoeu~.

A MES
FRERES
ET
SOEURS.
Pou~ ftot~e cohl~ion 6amilialL
A MES
BELLES-MERES
A MES
COUSINS
ET
COUSINES
A MES
ONCLES
ET
TANTES
A MES
NEVEUX
ET
NIECES
A MA
GRANV-MERE
HAVJA SOUMAHORO Ma~iam
Pou~ tout l'amou~ dont vou~ m'avez
toujou~~ entou~l.
A TOUS
LES
VEFUNTS
VE
LA
FAMILLE
Repo~ez en paix.

A MES
BEAUX
FRERES
FANNY MOu.6.6a
- A:i.daJe.a VAOUVA
- TOURE Abdoulaye
C'e.6t Je.a.6.6uJe.ant de .6avo~Je. que l'on
a quelqu'un .6UJe. qu~ eompteJe..
A MES
COUSINS
TOURE S~d~k~
TOURE Sékou (PETROCI)
TOURE Amadou (C. H. U.)
TOURE Vaeaba (E. N. S.)
SAVANE Va.6.6~Je.~k~
Qu~ m'ont toujouJe..6 a~dée .6an.6 eompteJe..
Sent~ment.6 a66eetueux.

A MON
ONCLE
TOURE
Abdoulaye
lu.
S.
o.)
Que not~e pa~6a~te entente
~e pou~~u~ve a jama~~.
A MON
ONCLE
KONATE Lane~né
En témo~gnage de mon a66eet~on.

A MONSIEUR
OLLO Gab~ie~
Ami de ~a 6ami~~e dan~ ~e~ bon~ comme dan~
~e~ mauvai~
jou~~
- en témoignage de ma-
p~o6onde a66ection.

A FAVIGA
LAKIKA
ET
A SA
GRACIEUSE
EPOUSE
A FAVIGA
Ama.!la
POU.!l toute la ~oll~c~tude
que vou~ avez toujOU.!l~ eu à mon éga.!ld.

AN' GOAN
AKA
Math-ia.6
J'o.6e e~o-i~e que long e.6t le ehem-in
qu-i ~e.6te eneo~e à 6a-i~e.
A
- LY Ramata BAKAYOKO
- KOUASSI Ma~gue~-ite RENAUT
- KONATE Fanta
- FAVIGA Nam-inata
- FAVIGA Ka~-id-iatou
- LAVOVRAMA Ph-ilomène
"L'on ne peut alle~ lo-in dan.6 l'am-it-il,
.6-i l'on n'e.6t pa.6 d-i.6po.6l à .6e pa~donne~
le.6 un.6 aux aut~e.6 le.6 pet-it.6 dl6aut.6".
Jean de la B~uifè~e

A MONSIEUR
BOURGOIN
HENRI
J~ ne ~au~ai~ jamai~ vou~ ~eme~Qie~ a~~ez pou~
vot~e ine~timab~e Qont~ibution dan~ la ~éali~a­
tion de Qe t~avail.
"Le~ G~and~ Homme~ ~ont Qomme de~ athllte~ qui
pe~dent a êt~e vu~ Qouve~t~ de~ plu~ beaux habit~,
Q'e~t nu~ qu'il 6aut le~ voi~ pou~ jUge~ de leu~~
belle~ p~opo~tion~,
Q'e~t dan~ l'adve~~ité qu'il
~aut jUge~ le~ homme~ que le ~o~t a mi~ au-de~~u~
de,~. aut~e~".
Cab~iel SENAC de MEILHAN.

A tOU6 le6
Inte~ne de6 H8pitaux d'Abidjan.
-------------,-.--~-----~------~-----~-.---~.
A tou6 me6 Ami6 ( e6 ) de la Faculté de Médeein~
-------------~,~~,-~-~-~~-----~----~-~-.~~~-~.-.-.~--
-----------------~-~~-~~-~

A
TOUS
CEUX
QUI
DE
PRES
OU
DE
LOIN
ONT
CONTR IBUE
A L'ELABORATION
DE
CETTE
THESE
ET
A
MONSIEUR BANGO KOUASSI
Se~v~~e de Ba~té~~oiog~e
INSTITUT PASTEUR
C. H. U de Co~ody
A
MADAME DIABY Emma
Se~v~~e d'Immuno-Hématoiog~e
C. H. U de Co~ody

A TOUS
NOS
MAITRES
DE
LA FACULTE DE MEDECINE D'ABIDJAN
Pou~ ~'En~e~gnement
d~~pen~é.
A TOUS
LES
CONFRERES
A TOUS
LES
AUXILIAIRES
de~ ~e~v~ce~ de Péd~at~~e
et de phy~~o~og~e du C. H. U de Cocody
Pou~ ~eu~ am~t~é et ~eu~ dévouement.

AU
PROFtSSEUR Ag~~g~ KANGAH VIEKOUAVIO
Ma~t~e de CO~n~~e~ce Agn~g~ de P~d~atn~e
Vot~e pond~~at~on et votne n~ali~me nou~ ont
toujoun~ imp~e.~~ion~ê..e.. f.le.~ci pou~ tou~ le~
con~eil~ que.
vou~ n'ave.z ce.~~~ de. nou~ p~odi­
guen.
AU PROFESSEUR Agnlgf TIMITE-KONAN Adjoua Ma~gue.~ite.
Vine.ct~ice. Adjointe de la Médecine Ho~pitaliè~e.
C'e.~t aup~è~ de. vou~ que. ~ou~ avon~ app~i~ à nou~
~et~ouve~ da~~ le~ labyninthe.~ de. cette ~pécialité
~i di66icile. mai~ combie.n exaltante. qu'Mt..fa.. PédiatlUe.
Vot~e e~p~it d'équipe. a toujou~~ c~éé u~e. ambiance.
ùavo~able. au t~avail bie.n 6ait .
Vot~e déte.~mination co~~titue. poun nou~ un exe.mple.
B~e6, le.~ mot~ ~ou~ manque~t pou~ mie.ux e.xp~ime.~
tout ce. que. vou~ ~ep~é~e.~tez
poun ~ou~.
Soyez a~~u~ée de. notne dévoueme~t.

AU
VOCTEUR
VOSSO MIREILLE
A~~i~tant de Facult~ - A~~iitant_ de~ H5pitaux
Che6 de T~avaux.
Che6 du Labo~atoi~e de Sact~~iologie de la
Facult~ de M~decine et de l'In~titut Pa~teu~
de COCOVY.
Acceptez not~e in6inie ~econnai~~ance pou~ nou~
avoi~ pe~mi~ de ~~ali~e~ ce t~avail dan~ vot~e
~e~vice.
Vot~e con~ta~te di~ponibilit~, la ~igueu~ de vo~
jugement~ 6o~m~e ~u~ la den~it~ de vot~e ~avoi~
ont c~~~ le~ condition~ 6avo~able~ à ~a conception.

A
NOS
EMINENTS
PR OFE SSEURS
QUI
ONT
ACCEPTE
VE
JUGER
CE
TRAVAIL .•.
Nou~ ~oll~c~ton~ leu~ m~n~uétude.

A NOTRE
MAITRE
ET
JUGE
Mon~ieu~ le P~o6~~~eu~ Jé~ôme A~SI AVOU
- A9~é9é de G~nétique et Pédiat~ie
- P~o6e~~eu~ Titulai~e de Pédiat~ie
- Chen de Se~vice au C. H. U. de COCOVY
- Che6 de Vépa~tement de Pédiat~ie a la Faculté de M~decine
d'ABIVJAN
- Expe~t a l'O.M.S. : Coo~donnateu~ du P~o9~amme de
Reche~che de l'O.g.S.
- P~é~ide~t de l'Union de~ Société~ et A~~ociation~
Nationale~ de Pédiat~ie en A6~ique
- P~é~ident de l'A~~ociation de~ Pédiat~e~ d'A~~ique
Noi~e F~ancophone
- P~é~ident de la Société Ivoi~ienne de Pédiat~ie
- Sec~{tai~e Géné~al de la SOCIETE MEVICALE VE COTE V'IVOI~E
- Rédacteu~ en Che6 de la Revue Médicale de Côte d'Ivoi~e
- P~é~ident du Con~eil d'Admini~t~ation du P~o9~amme
National de Lutte cont~e le~ Maladie~ Via~~héique~
- 066icie~ de l'O~d~e National de COTE V'IVOIRE
- Commandeu~ dan~ l'O~d~e de Santé Publique
- Command~u~ dan~ l'O~d~e de l'Education Nationale
- 066icie~ de~ Palme~ Académique~.
Nou~ vou~ ~eme~cion~ pou~ l'honneu~ que vou~ nou~
6aite~ de p~é~ide~ "cette thè~e. Nou~ ne loue~on~
jamai~ a~~ez la p~ovidence qui nou~ a pe~mi~ de
t~availle~ a vo~ côté~ et d'avoi~ accè~ a une pa~­
celle de la den~ité de vot~e ~avoi~.
Recevez ici, Che~ MaZt~e, l'exp~e~~ ion de not~e
p~o6onde admi~ation.
" I l Ij a quelque cho~e d'au~~i beau qu'un G~and
Homme, c'e~t un Homme d'honneu~".
Al6~ed de VIGNY.

A
NOTRE
MAITRE
ET
DIRECTEUR
DE
THESE
Mon~ieu~ le P~o6e~~eu~ Ag~ég~ KOUAME Konan
Nou~ vou~ ~eme~eion~ de la eon6ianee que vou~ nou~
avez 6aite en nou~ eon6iant ee t~avail.
Cela nou~ a donné le p~ivilège de vou~ app~oehe~
et de ~enti~ en vou~ eet ~quilib~e 6~agile de
man~uétude et de ~évé~it~. Noù~ vou~ ~eme~eion~
pou~ la pa~t non négligeable que vou~ avez appo~tée
à l'élabo~ation de eette thè~e. Pui~~e-t-il ~ati~­
6ai~e en pa~tie vo~ e~pé~anee~.
"p()u~ tout homme dont la e~ainte de l'e~~eu~ p~éeède
la ~eienee, ~a ~eienee ~e~te, et pou~ eelui dont la
~eienee p~éeède la e~ainte de l'e~~eu~, ~a ~eienee
ne ~e~ te pa~ fi •
Chapit~e de~ pè~e~
Ile ~ièele
Nouveau Te~tament.

A
NOTRE
MAITRE
ET
JUGE
"~on.6,[e.ult .te. PltO 6e..6.6 e.UIt Agltég é SANCARE AMADOU
Ma2tlte. de. Con6élte.nce. Agltégé d'Hémato.t09,[e.
a .ta Facu.tté de. Méde.c,[ne. d'A3IDJAN.
tue. pU,[.6-je. d,[lte. de. VOU.6 qu~ n'a pa.6 e.ncolte.
été d'[t ?
"De. tOU.6 .6e.nt,[me.nt.6, .te. p.tU.6 d,[66,[c,[.te. a 6e.,[ndlte.
c'e..6t .ta 6,[e.ltté.
I.t n'e..6t pa.6 au pouvo,[1t de..6 âme..6 vu.tJa,[lte..6 de.
.t',[m,[te.1t : dan.6 .t',[n6olttune. e..t.te. .6out,[e.nt .te.
coultage. e.t donne. .ta-d,[Dn'[té, d~n.6 .ta plto.6pélt'[té,
e..t.te. Ite.nd a~6ab.te. e.t contlta.6te. ave.c .t',[n.6o.te.nce.
de. .ta ba.6.6e..6.6e. paltve.nue.".
VUC DE LEVIS.

A NOTRE
MAITRE
ET
JUGE
f.laZtJte. de. Con6 ~Jte.nc.e. AgJtégé de. Radiologie..
Vou~ ave.z toujouJt~ témoigné à notJte. égaJtd une.
c.ouJttoi~ie.,
une. di~ponibilité e.t une. amitié
paJt ti c. uli è-Jt e. •
Pui~~e. c.e. tJtavail êtJte. le. témoignage. de. notJte.
pJto6onde. Jte.c.onnai~~anc.e..

/ - SOM MAI RE - /
PAGES
INTRODUCTION
1
1 1 1 . 1 . 1 . 1 ' , 1 1 " 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 " , , ' 1 1 , .
CHAPITRE
l
E T UDE GE NE RALE .. ,........
2
1.1. -
EP1DEM1OLOG 1E
3
1 1 • • • • • • • • • • • • • •
1 1

1.2.-
RAISONS DE LA GRAVITE PARTICULIERE
DES INFECTIONS RESPIRATOIRES AIGUES
CHEZ LE NOURRISSON
7
I l
I l
I l
I l
1
I l
I l
I l
I l
1
1.3.-
DIJ\\GNOSTIC CLINIQUE
'" "
10
1
,
• • •
1.4.-
DIAGNOSTIC RADIOLOGIQUE ,
13
I l
• •
1. 5.-
EXAMENS DE LABORATOIRE " '" ,
.
16
1.5.1.-
1 , h'
...
emogJz.amme ••.•••...••••••.••.•.•.••.•
1.5.2.-
Vonnée..6 bac.tVz.iologique..6 ........•.......
1.5.2. 7.-
Méthodes classiques . . . . • . . . • . • • • . • • ,
1.5.2.2.-
Métho de..6 immunologiq ue..6 . . • . . . . . • • . • •
17
1,5 2 • 3 .-
Le..6 p~inc.ipaux age.nt.6 bac.té~ien.6 ~e.nc.on-
1
t~é.6 au c.ou~.6 de..6 Pne.umopathie..6 •.••••••
23
1.6.-
L'ANTIBIOTHERAPIE
27
I l
I l
I l
1
I l
I l
I l
I l
I l
I l
I l
1
1.7.-
LA PREVENTION
1.
30
CHAPI TRE
II
NOT RE E T UDE
32
1 • • • • •
1 • •
1
. 11.1.-
MATERlEL ET METHODE ....
33
1
"
"
• • • •
"
I l ' ' '
II.l.1.
MATERIEL
:
Population étudiée •.•..••••.•.
11.1.2.-
METHOVES : P~otoc.ole. d'étude .•••••• , •••• ,"
34
1 •
1 /
,
1

PAGES
11.2.-
RESULTATS 1111111111111111111111111.,11111
36
11.2.7.-
VONNEES EPIVEMIOLOGIC-UES .'••••••••••••••••
11.2.2.-
VONNE ES CLINIQUES 111.11 •••••••• 1' •••• 111
40
11.2.3.-
ANOMALIES V'IMAGERIES •••••••••••• ,. "" 1
~3
11.2.4.-
RESULTATS HEMATOLOGIQUES .,. 1 Il Il " " " "
46
11.2.5.-
RESULTATS BACTERIOLOGIQUES •.• , 1 Il 1 " Il''
11.2.5.1
Reche~che de~ ant~gène~ bacté~ien~ ~oluble~
11.2.5.2.- Cultu~e~ Il'1'1'111'1'1'1''''1111''''11111
52
11.2.6.-
L'ANTIBIOTHERAPIE
53
1 '
• • •
1 1 1
• • • • • • • • • •
1 1 1 1
• •
11.2.6.7.- Le choix. ' ••••• , •••• 11 •••••••••••• 11111111
11.2.6.2.- Evolut~on 1""11111111111111"'1""11111
55
11.2.1.-
LE PRONOSTIC
57
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 . 1 . 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 .
CHAPITRE
III
C0 MME NTAI RES
58
• • • • •
1 '
• • • •
1
• •
1 1 . '
• •
1 1
CHAPITRE IV
PRE VEN T 1 o N •••••••••••••••••••• 11111. 80
CONCLUSION •••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• 82
SIBLI0GRAPHIE ••• 1111111111111.11.1"1,1'11111.111111111. 87
ANNEXES •••••••••• '1 ••••••••••••••••••••••••••• 111, •• 1111 104
________12
_

-
l
INTRODUCTION
Les infections respiràtoires aiguës représentent la
seconde cause de morbidité pédiatrique dans les pays en dévelop-
pement derrière les maladies diarrhéiques
(13 -
50) • C'est dans
les pays en développement que l'on observe les conséquences les
plus désastreuses des infections respiratoires aiguës
(47 -
48 ~
50 -
72 -
79). C'est donc à
juste titre que les organismes de santé
ont commencé à prendre conscience de l'ampleur du problème et à
inciter des actions de lutte pendant ces dix dernières années
(13
50 -
79). CHez le nourrisson, les pneumopathies aiguës sont d'ori-
gine virale dans 90 % des cas. Dans 10 % des cas elles sont d'ori-
gine bactérienne soit primitivement soit compliquant secondairement
une infection virale à l'origine
(19 -
77 -
87).
En pratique quotidienne, on attend rarement le résultat
d'investigations bactériologiques devant une pneurnopathie aiguë
d'allure bactérienne avant une prescription d'antibiotique
(19 -
27 -
53 -
85). Par ailleurs, i l nous a été donné d'observer souvent chez
des jeunes nourrissons, des infections respiratoires aiguës basses
avec des images de comblement alvéolaire bien systématisé comparables
à celles décrites dans la pneumonie à pneumocoque et cela nous a
intrigué étant donné l'âge de ces malades.
Il nous a donc semblé utile de préciser dans ce travail
non seulement certaines données épidémiologiques et cliniques mais
surtout quels pourraient être les agents bactériens fréquemment
rencontrés pour en arriver à des déductions pratiques.

-
2
-
/
-
CHAPITRE
l
-
/
E T UDE
GE NE RALE

3
1.1.-
EPI DEMIO LOG l E
1.1.1.-
Incidence
Les infections respiratoires aiguës font partie
des principales caus.es de morbidité pédiatr~que dans le
monde
(6 -
13 -
23 -
19 -
47 -
48 -
50 -
77 -
78 -
79 -
80).
Dans les pays en développement elles tiennent la
2ème place après les maladies diarrhéiques. Néanmoins on
ignore leur incidence exacte encore moins la part qui revient
aux pneumopathies bactériennes dans ces pays
(47 -
48 -
50 -
80) .
1.1.2.-
Age
L'incidence des infections respiratoires est sur-
tout élevée chez les enfants de moins de 5 ans
(19- 47 -
48 -
76 -
77 -
78). Pour :
SALOMON J.L.
(77), LORRAINE BEARD et Coll.
(6),
COUVREUR J.
(19), BERCHE P.
(8), LONG S.
(53)
chaque enfant fait en moyenne 7 à 8 infections respiratoires
aiguës plus ou moins apparentes contre 2 à
3 chez l'adulte
qui est partiellement protégé par ses contacts antérieurs.
Il s'agit dans plus de 90 % des cas d'infection
virale. La place qui revient aux pneumopathies bactériennes
est relativement modeste
(19 -
21 -
77 -
87).
Le jeune âge imprime toute sa gravité à la maladie
(5 - 6 -
7 -
19 -
21 -
22 -
26 -
29 -
32 -
51).
l .1. 3 •-
Sexe
On note une surmorbidité masculine
(78 -
85).
",/'"

4
1,1,4.- Terrain
Plusieurs facteurs entrent en ligne de compte dans
l'éclosion d'une infection respiratoire aiguë basse d'étiologie
virale et notamment viro-bactérienne chez le jeune enfant (G -
19 -
21 -
60 -
79).
a)
-
Facteurs environnementaux
Misère -
surpeuplement
Habitat insalubre
Conditions socio-économiques défavorables
(19 -
21 -
50).
b)
-
Facteurs acquis
Malnutrition
(21 -
23 -
GO -
78) même si une
corrélation n'est pas formellement établie pour
DAVID MORLEY
(60).
Certaines maladies infectieuses comme la rougeole
qui ont un effet potentialisateur
(61).
c)
-
Facteurs génétiques
On connaît la susceptibilité du drépanocytaire
aux infections à pneumocoque
(19 -
85).
La mucoviscidose.
Le déficit en alpha_l_antitrypsine •.
Le syndrome de Kartagener.
qui se caractérisent par des épisodes aigus de
surinfections sur fond d'infection respiratoire
chronique
(19 -
21 -
64).
... / ...

5
d)
-
Facteurs immunitaires
Les d~ficits immunitaires et d'autres facteurs
encore non précisés qui expliquent la gravité
des infections rèspiratoires aiguës chez cer-
tains sujets
(6 -
7 -
19 -
21 -
53).
1,1.5.- Influences saisonnières
Dans les pays tempérés, on note une recrudescence
hivernale .des infections respiratoires aiguës virales ou viro-
bactériennes
(19).
En zône tropicale,
l'incidence des infections respi-
ratoires aiguës est élevée pendant les saisons pluvieuses
(78).
1,1,6.- Léthalité
Selon SHANN
(80),
15 millions d'enfants meurent
chaque année d'infection respiratoire aiguë dans le monde, ce
qui fait un enfant chaque 2 secondes -
97 % de ces décès sur-
viennent dans les pays en développement.
L'Organisation Mondiale de la Santé .(0. M. S.)
estime que 25 à
33 % de mortalité infantile dans les pays en
développement sont imputables aux infections respiratoires
aiguës.
Pour l'UNICEF
3 millions d'enfants meurent chaque
année de pneumopathie.
Selon PRESTON
(74)
dans les populations avec une
espérance de vie en-dessous de 45 ans et une mortalité infan-
tile de 206 0/00,
20,2 % de ces décès sont dûs aux infections
respiratoires aiguës et 14,5 % aux maladies diarrhéiques, alors
que dans les populations où l'espérance de vie est supérieure
à 70 ans la mortalité est de 21 0/00 et seulement 11,2 % sont
imputables aux infections respiratoires aiguës .
.../ ...

6
Quoiqu'il en soit l'on n'a pas une idée fixe des
différents agents responsables de ces décès~
On pense que la plupart des décès dans les pays en
développement seraient dUs aux bactéries contrairement aux virus
dont la responsabilité est retenue dans les morts subites chez
les jeunes enfants dans les pays industrialisés
(
47 -
48 -
79 -
80 -
81 - 88).
~our SHANN (80) et CHRETIEN J. (13), les chiffres de
mortalité sont probablement plus élevés que ceux rapportés par
les organismes de santé, les taux de mortalité étant très peu
rapportés par les pays en développement.
Cela nous permet de juger de l'étendue du problème
des infections respiratoires aiguës qui constituent pour CHRETIEN
J. et Coll. un véritable problème de santé publique
(13) .
.../ ...

7
1
1.2.- RAISONS DE LA GRAVITE PARTICULIERE DES INFEC-
--------------------------------------------------"
TIONS RESPIRATOIRES AIGUES CHEZ LE NOURRISSON
-------------------------------------------------
Certains ·facteurs expliquent à la fois la fréquence,
la symptomatologie et la gravité des infections respiratoires
aiguës chez l'enfant.
1,2,1.- Facteurs anatomiques (5 - 15 - 21 - 29).
L'infection survient sur un organisme en pleine
maturation. L'évolution des éléments du poumon loin d'être
accomplie à la naissance se poursuit chez le jeune enfant
(15 -
21 -
29). La maturation des alvéoles est l'élément
dominant,
le chiffre définitif n'est atteint que vers l'âge
de 8 ans,
allant de 24 millions à la naissance à 300 millions.
Cette multiplication est surtout rapide avant l'âge de 3 ans
(21). Bien que le surfactant soit ma~ure à la naissance, les
fibres élastiques ne sont pas bien développées si bien que
les alvéoles ont tendance à se collaber.
Les bronchioles sont très réduites ce qui explique
leur obstruction plus facile à la suite d'a~gression.
Les communications inter-alvéolaires (pores de Kohn
et canaux de Lambert)
sont encore peu fonctionnelles chez
le tout petit ce qui explique la fréquence des troubles de
la ventilation
(atelectasies)
dûs à une moins bonne ventila-
tion collatérale.
Les glandes à mucus sont plus nombreuses et le mucus
de composition différente
(29)
cé qui favorise l'encombrement.
Les voies aériennes sont plus molles et plus dépres-
sibles donc plus facilement obstruées par une hypervasculari-
sation .) une expiration forcée, un oedème .
.../ ...

8
Enfin,
la trompe d'Eustache courte, large et béante
communique largement avec le rhinopharynx ce qui peut être un
facteur supplémentaire dans la genèse des infections descen-
dantes
(15 -
22 -
26).
I. 2~. 2. L'immunité humorale (5 - 51)
Elle est liée aux 3 classes d'immunoglobulines
IgG,
IgM et IgA.
Les IgG : représentent 80 % de l'ensemble des immu-
noglobulines du sérum humain normal,
soit une concentration
de 8 à 12 g/l de sérum. Elles sont capables de traverser la
barrière placentaire, àussi à la naissance le taux des IgG
chez l'enfant est égal à celui de sa mère.
L'enfant est ainsi transitoirement protégé par les
anticorps IgG transmis par la mère.
Puis il y a décroissance de ces anticorps pendant
la période de 3 à 6 mois.
C'est pendant cette période que
l'immunité passive est relayée par l'immunité active encore
imparfaite jusqu'à 1 an.
Du fait des sollicitations dont cette dernière fait
l'objet,
le risque d'infection chez l'enfant est très impor-
tant.
Les IgM :
6 % soit 2 g/l de sérum chez l'adulte.
C'est la 1ère des immunoglobulines qui apparaît au cours de
la réponse immunitaire. Elle ne traverse pas la barrière pla-
centaire.
C'est la 1ère des Ig
qui est formée chez le nouveau-né:
Son taux chez le nouveau-né est de 0 à 10% par
rapport à celui de l'adulte, puis i l augmente pour atteindre
60 à 100 % du taux adulte à
1 an.
... / ...

-
9
Les IgAs
(Secrétoires).
Les IgAs constituent 10 à 15 % des immunoglobulines
sériques soit 2 à 4 g/l de sérum. Elles ne traversent pas la
barrière placentaire.
Les IgAs s'individualisent par leur présence non
seulement dans le sérum mais aussi dans les secrétions exocrines
larmes, salive, colostrum, secrétions nasales,
intestinales et
bronchiques.
Les IgAs opposent une barrière extrêmement efficace
à la pénétration des agents infectieux dans l'organisme par
l'intermédiaire des muqueuses
(21 -
51 -
64) .
Le colostrum riche en IgAs contribue à
transférer
l'immunité maternelle 'au nouveau-né. (32 -
51).
Les taux d'IgAs n'atteignent ceux de l'adulte
qu'entre la 5ème et la 10ème année de la vie
(51).
On sait par ailleùrs que chez le nourrisson les
formations lymphoïdes associées aux bronches (B. A. L. T.)
n'arrivent à maturation qu'à l'âge de l an. 4eur rôle essentiel
consiste en la production d'immunoglobu~ines IgA secrétoires
(21 -
51 - 64).
Le complément sérique,
système complexe de protéines,
est présent dans tout sérum normal. Non spécifique, il existe
en dehors de toute immunisation (52 -
64).
Le taux est bas à la naissance environ 20 % plus
faible que chez l'adulte. Il augmente ensuite légèrement en
fonction de l'âge.
Il joue un rôle important dans la défense de
l'organisme.
... / ...

10
1.3.-
DIAGNOSTIC CLINIQUE
Les pneumopathies aiguës du nourrisson réalisent
un tableau clinique polymorphe dominé par la symptomato-
logie respiratoire.
L'évolution est le plus souvent simple, mais i l
existe des cas mortels.
Il faut savoir évoquer devant une affection sévère
une infection bactérienne justifiant une antibiothérapie
adaptée.
Symptoma.tologie
Le diagnostic est porté le plus souvent sans
difficulté devant un tableau associant
Un syndrome infectieux avec altération de l'état
général : faciès toxique, pouls rapide, cyanose
des extrémités (difficile à objectiver sur pea~
noire),
troubles digestifs, parfois trouble
de la conscience.
Un syndrome respiratoire avec polypnée,
tirage
intercostal, battement des ailes du nez.
La toux est inconstante au début.
Ce tableau est de survenue
tantôt primitive :
comme dans le cas de la
pneumonie franche lobaire aiguë
(19 -
40).
tantôt secondaire
surinfection d'une
bronchopneumopathie virale
(19 -
60)
notam-
ment une bronchopneumopathie morbilleuse.
L'examen physique du thorax objective
soit de nombreux râles bronchiques disséminés
dans les deux champs pulmonaires témoignant de
la présence de secrétions dans les bronches,
... / ...

Il
soit un foyer de condensation avec matit€
ou
submatit€
localis€e,
diminution à ce niveau
du murmure v€siculaire,
foyers de râles secs,
cr€pitants
ou sous cr€pitants
perçus surtout en
fin d'inspiration.
Le diagnostic peut être difficile
Lorsqu'il n'existe aucun signe fonctionnel ou
physique respiratoire i. la pneumopathie est
alors de d€couverte
radiologique devant une
fièvre.
Devant une diarrhée f€brile
occupant le devant
de la scène
(19 -
40 -
74).
Devant un syndrome neurologique. Il faut
cependant se méfier d'une association morbide
pneumopathie-méningite purulente (8 -
18 -
74).
Il existe des formes atypiques avec signes
g€néraux
atténu€s
chez un enfant présentant
depuis quelques jours Une toux avec rhinopha-
ryngi te
(40).
Les formes pseudo-appendiculaire,
pseudo-typhoïdique, _
pseudo-méningée
sont l'apanage du grand enfant (19 -
38).
Il est également décrit des formes
selon le terrain :
L'on connaît bien la gravit€
des pneurno-
pathies aiguës bact€riennes
chez le drépanocy-
taire, particulièrement susceptible aux infec-
tions à pneumocoque
(19 -
20) .
.../ ...

12
La même situation est retrouvée chez l'immuno-
déprimé où l'on note le caractère récidivant et
surtout la responsabilité de certains germes. notam-
ment les entérobactéries et les pseudomonas aeruginosa
(18 - 40 - 43 - 55 - 77 - 85 et 86).
Les formes compliquées de pleurésie métapneumoni-
que sont rares depuis les antibiotiques.
L'otite est considérée plutôt comme une asso-
ciation
(5 -
7 -
12 -
19 - 22 -
26 -
46 -
58 -
et 60) .
. .. / ...

13
1,4,- CIAGNOSTIC RADIOLOGIQUE
La place de la radiologie est importante, elle
permet de
déterminer le siège de l'atteinte pulmonaire,
suivre l'évolution,
déceler les éventuelles complications et les
séquelles.
En principe, deux bons clichés face et profil en
inspiration suffisent (5 -
15 -
19 -
29).
Les techniques plus spécialisées comme la tomogra-
phie, la bronchographie, la scintigraphie,
l'échotomo-densi-
tométrie sont d'indication restreinte dans les pneumopathieE
non compliquées.
Deux aspects sont classiquement observés
la bronchopneumonie,
la pneumonie.
1,4,1.- La bronchopneumonie ou pneumonie lobulaire
Est de survenue :
tantôt primitive,
tantôt secondaire
surint"ection d'une pneumo-
pathie virale
(15 -
19 -
37 -
63 - 77 -
85 -
86).
A la radiologie, la bronchopneumonie se traduit par
des foyers d'opacités à bords flous,
peu étendus, localisés
dans un ou parfois les deüx champs pulmonaires .
.../ ...

14
Ces foyers d'opacités sont séparés les uns des
autres par un poumon clair, ce quï donne à l'ensemble un
aspect bigarré
(5 -
15 -
29 -
37).
Selon la localisation anatomique de ces foyers, on
décrit
la bronchopneumonie à foyers disséminés et
la bronchopneumonie à foyers confluents pseudo-
lobaire mais i l n'y a pas de bronchogramme aérien
(15 -
29 -
37).
L'évolution est favorable dans la plupart des cas
sous traitement.
1.4,2.- La pneumonie lobaire ou bloc pneumonique
---------~--------~---~-----------------
L'image classique est l'opacité lobaire bien systé-
matisée, triangulaire à sommet hilaire et à base pariétale
touchant par ordre de fréquence,
les lobes inférieurs,
le
lobe moyen,
le sommet droit.
L'atteinte du sommet gauche,
les doubles localisa-
tions et l'atteinte de tout un poumon sont rares.
Le bronchogramme aérien est constant,
son absence
doit faire douter du diagnostic de pneumonie. L'agent le
plus fréquent est le pneumocoque.
La présence d'une ligne bordante témoigne d'un épan-
chement pleural peu abondant associé souvent à la pneumonie.
Il est aseptique.
L'opacité peut ~tre mal systématisée. L'atteinte
peut être segmentaire notamment chez l'enfant (5 -
15 -
19 -
29 -
62 -
37 -
77 -
85).
... / ...

l
15
1.4.3.-
L'aspect de pneumonie ronde
dont le siège de pré-
dilection est le lobe inférieur droit est rare (15 -
29 - 54).
L'évolution est le plus souvent favorable sous
traitement. Les complications sont possibles dans
certaines conditions épidémiologiques et de terrain
(6 - 19 -
21 -
60 -
61 -
62 -
78).
si l'on tient compte de l'âge
La bronchopneumonie à foyers disséminés est la
variété la plus rencontrée chez le nourrisson
(5 - 15 - 19 -
29 -
37 -
39 -
63 -
77 - 85 -
86).
Le bloc pneumonique se voit essentiellement chez
l'enfant au-delà de l'âge de 3 ans,
traduisant une
réaction hyperergique
(19 -
37).
Il est exceptionnel chez le nourrisson (5 - 15
29 -
37 -
39 - 60 -
62 -
63 -
77 -
85 -
86).

16
1.5.-
EXAMENS DE LABORATOIRE
1.5.1.- L'hémogramme
Dans les pneumopathies bactériennes on constate
1
habituellement une hyperleucocytose à polynucléaires neu-
!
trophiles
(68).
La présence de formes
jeunes
Myélocytes,
1
Métamyélocytes ,
témoigne de la nature infectieuse.
Parfois dans les pneumopathies sévères du très
1
jeune nourrisson, on peut constater une leucopénie
(19
68 -
77 -
86).
Une thrombopénie est quelquefois notée. L'anémie
est fréquente,
elle est à la· fois d'origine inflammatoire
et infectieuse
(60 -
67 -
68).
i
Le diagno~tie baeté~~olog~que fait appel à diffé-
\\1
rentes méthodes· :
Méthodes classiques
1
Méthodes immunologiques.
1
1,5.2.-1 -
1
Méthodes classiques
1
Certaines sont spécifique? :
mais peu sensibles : hémoculture
(19 -
46 -
57 -
77 -
85).
sans équivoque :
identification du germe à
partir du liquide de ponction d'une pl~urésie
purulente
(18 -
19 -
43 -
46 -
57 -
85).
r
fiable à condition d'être bien interprêtée
1
le crachat lavé
(49).
1
!
...
~,
/ ...
f'll'i'
1

17
D'autres sont délièates et controversées :
étuà~
cytobactériologiquè des secrétions bronchiques
(49 -
55 -
75 -
85).
Enfin, certaines du fait de leur agressivité
sont réservées à des circonstances exception-
nelles et particulières
(la -
16 -
19 -
27 -
35 -
49 -
55 -
80 -
85).
.
Il s'agit de
la fibrobroncho-aspiration
(16 - 19 - 49 - 85) .
la ponction transtrachéale
(la - 19 - 49 - 85) .
la ponction biopsie
(19 - 35 - 80) .
Quelle que soit la technique utilisée,' i l est indis-
pensable que la mise en culture soit faite aussi rapidement
que possible après le prélèvement (49 -
62 -
71 -
85).
1.5.2.-2
Méthodes immunologiqu~s
Depuis quelques années un progrès est intervenu
grâce aux méthodes immunologiques dans le diagnostic bàcté-
riologique des pneumopathies bactériennes'.
Ces méthodes autorisent le diagnostic avec une
grande fiabilité même lorsqu'un traitement antibiotique a
précédé le prélèvement ,(27 -
36 -
53 -
62 -
65 -
71 -
70 -
75 -
87).
En effet,
au cours de l'infection certaines bacté-
ries libèrent dans les milieux biologiques des antigènes de
nature polysaccharidique qui peuvent être mis en évidence
par des techniques irnmunologiques
(8 -
42 -
62 -
71 -
73 - ~7) .
.../ ...

18
Actuellement les liquides biologiques les plus
couramment utilisés sont le liquide céphalorachidien, le
liquide pleural,
le sérum,
les urines
(27 -
56 -
62 - 71 -
73 -
75 -
83 -
91) •
-..
Eventuellement : le liquide synovial-, le liquide
péritonéal ou les sécrétions bronchiques.
Les liquides doivent être prélevés stérilement
afin de supprimer la possibilité de réactions croisées avec
d'autres antigènes bacté~iens (73 - 92).
L'antigène est de nature polysaccharidique, d'origine
pariétale ou capsulaire
(8 -
11 -
42 -
62 -
64 -
73).
Actuellement ces méthodes sont utilisées pour
détecter
les pneumocoques,
les méningocoques A et B,
l'Escherichia Coli,
l'Hémophilus influenzae,
le Klebsiella Pneumoniae,
le Serratia ~arescens
le Listeria Monocytogènes.
P~~ne~pe
c'est une technique qui combine une
électrophorèse et une précipitation en gel.
Teehn~que
la réaction s'effectue sur plaque d'aga-
rose dans laquelle sont creusées des paires de puits
où seront déposés l'antisérum connu d'une part et
le liquide biologique d'autr~ part.
L'ensemble est soumis à une charge électrique
(10 vol t
s/em).
... / ...

19
La migration s'effectue en tampon véronal de
PH
8,2 pour l'ensemble des antigènes, "excep-
tion faite du méningocoque B qui nécessite des
conditions spéciales.
Les antigènes bacté~iens polysaccharidique sont
chargés négativement et migrent vers l'anode.
Les anticorps beaucoup moins électro-négatifs sont
entraînés vers la cathode par le courant d'endos-
mose.
Rét. (Li ta tt.
La concordance immunologique entre antigène et
anticorps se manifeste par l'apparition d'un arc
de précipitation entre les 2 puits.
La lecture est faite après 45 minutes de migra-
tion et renouvelée en cas de négativité après
avoir placé les plaques une nuit à 4-.
La lecture délicate pour le menlngocoque B néces-
site presque systématiquement la coloration et
retarde par conséquent les délais de lecture de
12 à 24 heures.
b).- L'agglutination t.u~ lame lou tet.t au latex t.ent.ibilit.éJ
P~incipe
i l s'agi~ de l'utilisation de réactifs
constitués de particules de latex sensibilisées
par des antisérums spécifiques permettant, par
une technique d'agglutination rapide sur lame de
détecter l'antigène correspondant dans le liquide
biologique pathologique.
.../ ...

20
Les réactifs permettent la détection de
- Haemophilus influenzae type b
-
Streptococcus pneumoniae
- Neisseria meningitidis A
- Neisseria mèningitidis B
Il existe un réactif pour chaque bactérie :
- Un réactif témoin positif permet de contrôler
chaque résultat.
Ma.téJt-i.e.l
-
Pipettes pasteur
- Bac désinfectant
Te.c.hn-i.qu.e.
Les liquides biologiques pathologiques sont préalable-
ment chauffés à 80·-100° pendant 5 mi~utes.
Puis centrifugés pendant 10 minutes à 2 000 tours minutes.
On récupère le surnageant.
Après avoir bien homogénéisé les réactifs latex
l,
2,
3, 4, on dépose sur la lame dans les emplacements prévus
à cet effet :
l goutte de chacun des réactifs latex
l goutte de surnageant.
On mélange le tout avec un agitateur en prenant soin de
changer d'agitateur pour chaque produit pathologique.
On imprime à la lame un léger mouvement de rotation. et
on observe l'apparition d'une agglutination en moins de
2 minutes.
... / ...

21
La lecture est faite en général en moins de 2 minutes:
une réaction négative se traduit par une suspension
homogène.
Une réaction positive est marquée par l'apparitio~
d'une agglutination nette et rapide en moins de
2 minutes
(en général en 50 secondes).
Inteltpltéto.t-Lon
L'apparition d'une agglutination avec l'un des réactifs
latex témoigne de la présence dans le liquide biologiquE
de l'antigène correspondant.
c).- Commentaire
Bien que la contre-immunoélectrophorèse
(électrosy-
sérère)
ait été la première de ces techniques de diagnostic
immunologique et la plus utilisée,
l'agglutination au latex
sensibilisé est en train oe gagner du terrain du fait de
sa plus grande simplicité, de sa plus grande sensibilité
et de sa capacité de détecter l'antigène capsulaire plus
précocement au cours de l'infection
(56 -
83 -
90).
Contrairement à la contre-immuno-électrophorèse où lë
notion de seuil intervient (27)
et. qui méconnaît les séro-
types 7 et 14 du pneumocoque
(Streptococcus Pneumoniae) .
(27 - '42 -
62 -
73 -
75),
l'agglutination au latex sensi-
bilisé
permet pour sa part l'identification de tous les
sérotypes du pneumocoque y compris le sérotype 7 dont on
connaît la responsabilité dans les infections pneumococci-
ques de l'enfant avec 4 autres sérotypès:
4 -
6 -
18 -
19 -
(62).
L'agglutination au latex sensibilisé est surtout inté-
ressant sur l'urine par rapport au sérum
(27 -
71 -
75) •
.../ ...

22
En effet,
l'excrétion urinaire d'antigène capsulaire
intacte ou partiellement dégradé se poursuit à des taux
sériques très faibles
(71).
L'urine est normalement stérile et elle peut être
aisément concentrée du fait de sa faible teneur en macro-
molécules,
tout en conservant les molécules de masse molécu-
laire supérieure à la 000 daltons qui ont des chances de con-
tenir les constituants microbiens antigéniquement actifs (71).
Ce sont les protéines présentes dans les urines en dehors
de toute protéinurie pathologique qui sont à l'origine de réac-
tions faussement positives dans la méthode d'agglutination au
latex sensibilisé. Sous faible concentration elles entrainent
des réactions croisées avec l'antigène bactérien d'o~ la néces-
sité d'une bonne filtration de l'urine avant le test (92).
L'excrétion urinaire d'antigène capsulaire peut se pro-
longer la à 15 jours après le début de l'infection (87).
Les antigènes bactériens sont retrouvés dans les urines
même après 48 heures de traitement antibiotique,
ce dernier
ne modifiant que très peu la réponse obtenue
(27).
Ces méthodes de diagnostic immunologiques sont exception-
nellement positives en l'absence de foyer infectieux (27 -
75).
Les études déjà réaliséés montrent que le plus grand nombre
de résultats positifs est obtenu pour les liquides biologiques
récoltés au site d'infection
(56 -
71).
Aussi pour PILLOT (71), c'est là que l'antigène doit être
recherché en priorité.
Contrairement aux méthodes classiques de diagnostic bacté-
riologique, ces méthodes immunologiques permettent l'identifi-
cation de l'agent infectieux en l'absence de sa viabilité (36 -
71) .
... / ...

23
Enfin, ces méthodes de détection d'antigènes capsu-
laires polysaccharidiques semblent intéressantes du fait de
leur reproductibilité
(27 -
75).
Le diagnostic microbiologique des agents bactériens
comme
- Mycoplasma pneumoniae
- Chlamydia trachomatis
- Pneumophilia legionella
fait aussi appel à la sérologie par dosage des anticorps sur
sérums précoce et tardif à 15 jours d'intervalle
(9 -
17 -
20
26 -
34 -
53 -
65 -
77 -
85).
1,5,2.3.-
Les principaux agents bacteriens rencontrés au cours
des Pneumopathies.
st~eptococcu~ pneumon~ae (Pneumocoque) est rencontré
dans plus d'un tiers des cas (5 - 12 -
19 -
27 -
28 -
34 -
53 -
65 -
81 -
85 -
87).
C'est un àiplocoque capsulé Gram (+),
saprophyte des
voies aériennes supérieures.
Le pouvoir antiphagocytaire de sa capsule conferre à la
bactérie sa virulence
(42 -
62 -
65).
Le type capsulaire a permis de distinguer 83 sérotypes
(28 -
42 -
62) .
Cette connaissance a contribué à la composition des
vaccins
(42 -
61) .
Staphylococcu~ au~eu~
Cocc~ g~am {+l
C'est un germe très ubiquitaire. L'homme est le
réservoir essentiel
(30).
. .. / ...

24
Son aptitude à fabriquer des toxines et des exoenzymes
(B~ta-lactamases), sa richesse en antigènes de surface sont
des supports de sa virulence potentielle
(30 -
53).
staphyloeoeeu~ au~eu~ est en cause notamment dans les
pleuro-pneumopathies du jeune nourrisson de moins de 6 mois
(19 -
29 -
30 -
85), au pronostic parfois redoutable avec une
léthalité de Il à 24 % (7 -
19 -
46 -
57 -
59 -
70).
Haemoph~lu~ ~nnluenzae ou Bae~lle de Pne~nne~.
c'est un bacille gram (-).
Haemoph~lu~ ~nnluenzae est un commensal des voies aérie~es
supérieures qui peut devenir pathogène dans certaines circons-
tances
~18 - 64).
L'antigène capsulaire de nature polysaccharidique permet
de distinguer 6 sérotypes : a, b, c, d,
e,
f.
Le sérotype b est retrouvé dans les infections graves
de l'enfant de moins de 6 mois
(8 -
19 -
34 -
53 -
77 -
85 -
86 -
87).
On ne connaît pas la fréquence exacte d'haemophilus
influenzae b dans les pneumopathies bactériennes (38 -
65 -
8l!.
Enté.~obaeté~~e~
P~otéu~ m~~ab~l~~
E~ehe~~eh~a eol~
Se~~a~a ma~e~een~
Ente~obaete~ eloaeae
Kle~~ella pneumon~a
sont des bacilles Gram (-)
saprophytes du tube digestif et des
voies aériennes supérieures
(Klebsiella pneumonia).
Ils sont répandus dans la nature et sont en cause surtout
dans les pneumopathies du sujet débilité
(19 -
38 -
43 -
65 -
77 -
85).
. .. / ...

25
P~eudomona~ aé~ug~no~a • Pyoeyan~que
Bacille Gram (-)
C'est le type même du germe opportuniste, peu pathogène
en lui-même mais responsable d'infections gravissimes chez le
sujet aux défenses amoindries
(19 -
29 -
43 -
65 -
77 -
85).
Chlamydia T~aehomati~
Chlamyd~a T~aehomat~~
est responsable d'une pneumonie
interstitielle des premiers mois de la vie
(17 -
20 -
26 -
29
65 -
77).
Il peut également jouer un rôle dans la pneumopathie du
sujet immunodéprimé
(17 -
20 -
65).
Son diagnostic repose sur la bactériologie classique
et
la sérologie par immuno-fluorescence
(17 -
20 -
26 -
34 -
65 -
77).;
Myeopta~ma Pneumoniae ou agent de Eaton
Cette espèce bactérienne peut exister à l'état commensal
des voies aériennes supérieures
(65).
Surtout rencontré chez le grand enfant et l'adulte,
Myeopla~ma pneumon~ae détermine chez le nourrisson des infec-
tions des voies aériennes supérieures ou des pneumopathies
infracliniques
(29 -
34 -
65 -
77).
les formes comportant certains tableaux de foyers
systématisés peuvent poser des problèmes diagnostiques avec
l'infection à pneumocoque
(77).
La culture est difficile.
Le diagnostic repose sur la sérologie .
.../ ...

26
Leg..i..onello.
Bacille Gram (-)
de culture difficile
(5 -
65 -
77 -
85)
Des 6 sérogroupes décrits le sérogroupe 1 :
Leg..i..onello.
Pneumo?h..i..lo.
est le plus fréquent
(34 -
65).
Il est rare chez
l'enfant (65 -
77).
Son diagnostic est surtout sérologique par immuno-
fluorescence
(34 -
65 -
77 -
85).
. .. / ...

27
1,6,- L'ANTIBIOTHERAPIE
L'antibiothérapie systématique est proscrite par
de nombreux auteurs dans les pneumopathies aiguës du nour-
risson dominées par l'étiologie virale
(19 -
21 -
33 -
53 -
64 -
77 -
87).
Cependant, elle reste indiquée dans certaines
circonstances:
(33 -
53 -
77).
Etat général très altéré voire toxique, pouvant
faire suspecter une infection bactérienne.
Fièvre persistante depuis plus d'une semaine ou
réascension th~rmique pcuvant faire craindre une
surinfection bac~ériepne.
Malade très fébrile âgé de moins de 3 mois.
Déficit immunitaire surtout que le tableau peut
être atypique et l'évolution rapidement progressive.
En fait,
le recours à l'examen bactériologique avant
une prescription d'antibiotique est rare devant une pneumo-
pathie aiguë d'a_lIure bactérienne
(35).
Aussi,
la stratégie antibiotique est fondée le plus
souvent sur les données statistiques de responsabilité et
de sensibilité aux antibiotiques des agents infectieux par
rapport à l'âge et aussi en fonction du terrain, du ta~leau
clinique et radiologie
(19 -
53).
Pour de nombreux auteurs, streptococcus pneumoniae
(Pneumocoque) et haemophilus influenzae
(Hémophilus)
sont
les agents bactériens les plus souvent en cause
(5 -
8 -
12 -
19 -
27 -
28 -
34 -
42 -
65 -
77 -
81 -
85 -
87) .
. . ./ ...

28
Mais rien ne distingue ni cliniquement, ni radiolo-
giquement une pneumopathie à streptococcus pneumoniae d'une
autre à Haemophilus influenzae
(1 -
19 -
29 -
37 - 77 -
85).
La Pénicilline G demeure l'antibiotique de premier
choix dans les pneumopathies bactériennes quand on sait que
streptococcus pneumoniae est l'agent en cause dans plus d'un
tiers des cas
(1 -
19 -
53 -
60 -
69 -
85 -
91 - 94) .
La Pénicilline est active sur 1/3 d'Haemophilus influ-
enzae
(1 -
8 -
38 -
53 -
69 -
85 -
91 -
94).
Certains préfèrent l'Ampicilline chez le nourrisson
eu égard à son large spectre mais 10 % d'Haemophilus influ-
enzae y présentent une résistance du fait de la production
de Bêta-lactamase
(1 -
8 -
38 -
53 -
69 -
91 -
94).
L'Erythromycine est une alternative intéressante en
cas d'allergie aux pénicillines ou lorsqu'on hésite entre
pneumocoque-hémophilus et mycoplasma pneumoniae
(19 -
38 -
42 -
53 -
77 -
85 -
91 -
94).
Le Chloramphénicol,
en dépit de ses risques toxiques
peut être d'un grand secours à l'encontre de la résistance
par production de Bêta-lactamase
(8 -
19 -
38 -
42 -
53 -
69 -
82 - 91 -
94) .
L'association trimétoprime -
sulfametoxazole active
in vitro peut être utilisée dans le traitement des pneumo-
pathies aiguës bénignes
(8 -
42 -
53 -
69 -
91 -
94).
Les céphalosporines et dérivés,
actifs sur haemo-
philus influenzae b -
streptococcus pneumoniae et staphylo-
coccus auréus peuvent être utilisés dans les situations où
on a la preuve de leur efficacité
(8 -
38 -
42 -
53 -
85 -
91 -
94).
.../ ...

~9
Dans les pneumopathies aiguës bactériennes dues aux
~acilles Gram (-) comme E. Coli, Klebsiella P. - Enterobacter
cloacae - Serratia Marescens -
Protéus Mirabilis -
fseudomonas
aéruginosa
il faut proposer une association synergique - Amino-
f
side -
Pénicilline
(ou Ampicilline)
du fait aussi de la coexis-
tence possible de Streptococcus Pneumonia ou autres agents résis-
tants aux aminosides
(la -
19 -
41 -
42 -
53 -
55 -
69 -
85 -
91- 94).
L'association synergique dans les infections bactériennes
sévères ou à pseudomonas aéruginosa par exemple est plus efficace
que la monothérapie du fait de l'fmergence rapide de résistance
aux Bêta-lactamines
lorsque ceux-ci sont utilisés seuls
(30 -
53 -
77 - .91 -
94).
VOIE V'AVMINISTP.ATION
La voie parentérale, lM ou IV est indiquée pour les
malades hospitalisés et sévèrement atteints, dans les cas de
pneumopathies compliquées ou d'association morbide
(53 -
69 -
91 - 94). Ce qui permet d'atteindre des concentrations tissulaires
élevées (8 -
42 -
53 -
69 -
91 -
94).
La voie orale est indiquée dans les pneumopathies de
moyenne gravité et lorsque l'agent bactérien suspecté est très
sensible à un antibiotique du reste bien absorbé (53 -
91 -
94),
elle peut servir de relai à la voie parentérale.
LA VUREE VU TRAITEMENT
Elle est fonction du tableau clinique, de l'étiologie,
de la réponse du malade au traitement (8 -
19 -
33 -
42 -
53 -
85 -
91 -
94).
Dans les pneumopathies non compliquées la durée du
traitement est de 7 à
la jours
(19 -
53 -
85 -
Sl) .
. . ./ ...

30
Il faut dans certains cas rechercher d'autres foyers infë:-
tieux extrapulmonaires
(ORL - Méningé, Génito-urinaire) pouvant
modifier la démarche thérapeutique
(19 -
53).
Les critères d'efficacité du traitement antibiotique son~
essentiellement l'amélioration de l'état général avec disparitio~
de la fièvre
(19 -
33 -
53).
Si au bout de 2 à
3 jours d'antibiothérapie bien conduité,
la température ne s'est pas normalisée on peut considérer que
l'antibiotique est mal adapté et recourir à l'analyse bactériolo-
gique ou modifier la prescription en élargissant le spectre d'ac:ion
(53 -
91 -
94).
Le nettoyage radiologique doit être de toute évidence
eXlge comme critère de guérison mais celui-ci peut demander
plusieurs semaines
(15 -
19 -
29 -
33 -
53).
La durée du traitement est plus longue dans les pneumo-
pathies compliquées et dans certaines formes bactériologiques
3 à 4 semaines dans les pleuro-pneumopathies à staphylocoques
(30 -
53 -
91 -
94).
1,7,- LA PREVENTION
~e n'est que depuis cette dernière décénie que l'Organis:-
tion Mondiale de la Santé
(OMS) et d'autres agences de santé avec
la participation de plusieurs pays en voie de développement ont
commencé à donner aux infections respiratoires aiguës, la priori~é
accordée depuis toujours à deux autres fléaux les plus meurtrier:
de l'enfant:
(Malnutrition et Maladies diarrhéiques)
(13 -
50 -
79 -
81). Les actions de lutte ont débuté en 1976
(48).
Des programmes speclaux pour le contrôle des infections
respiratoires aiguës ont été échaffaudés dans les pays en déve-
loppement dans le but de réduire la mortalité
(13 -
48 -
72 -
79 -
80).
... / ...

31
Ceux-ci ont 4 objectifs principaux
L'amélioration des méthodes thérapeutiques par
l'éducation sanitaire des professionnels de santé
primaire.
La vaccination.
Le développement de nouveaux vaccins.
La lutte contre les agents bactériens et d'autres
facteurs associés.
... / ...

-
32
_
CHAPITRE
I I
NOT RE
E T UDE

IIll,~ MATERIEL ET METHODE
ILL 1• -
MA TE RIE L
Population étudiée
Ce travail prospectif réalisé dans le service de
Pédiatrie du C.
H. U. dE COCODY avec la collaboration de
l'Institut Pasteur du C.
H.
U. de COCODY concerne 50 nourris-
sons âgés de
2 à 24 mois.
Cette tranche d'âge constitue 78,95 % des enfants
admis en hospitalisation pendant la période d'étude pour infec-
tion respiratoire aiguë.
L'étude s'étend sur une période de 10 mois
de
juillet 1986 à avril 1987.
Les critères de recrutemEnt sont à part l'âge, l'exis-
tence de signes tels que la toux,
la fièvre,
la dyspnée,
les
signes sthétacoustiques et radiologiques.
Ont été exclus,
les nourrissons atteints de pneumo-
pathies bulleuses et les pneumopathies dyspneisantes sans foyer
radiologique
Les parents des malades ont fait l'objet d'un inter-
rogatoire tendant à préciser leur lieu d'habitation,
les condi-
tions de logement et leurs ressources financières.
Les antécédents pathologiques du malade de même que les
conditions d'installation de l'affection ont été notés.
Tous ces malades ont reçu une antibiothérapie .
.../ ...

- 34
Il.1.2.-
METHODES:
Photocoie d'~tude
Outre les examens courants effectués chez tous les
malades du service et comportant :
Numération Formule Sanguine
(NFS)
Vitesse de Sédimentation (VS)
Electrophorèse de l'Hémoglobine.
Chaque patient a bénéficié
d'une uroculture
d'une hémoculture
de recherche d'antigènes solubles par agglutina-
tion sur lame
(test au latex sensibilisé)
à partir
des échantillons d'urine, de sérum, de li1uide
pleural, de liquide céphalorachidien.
Dans ce cadre,
nous avons utilisé les réactifs Bio
Mérieux
Slidex méningite -
Kit,
référence
58802
Slidex Strepto -
Kit,
référence
58811.
Latex sensibilisé pour la détection des antigènes
libérés dans les liquides biologiques pathologi-
ques
(L. C.
R., urines et sérum).
Haemophilus influenzae type b.
Streptococcus pneumonia 83 sérotypes
Neisseria méningitidis groupe A
Neisseria méningitidis groupe B .
.. ./ ...

35
Slidex méningite Strepto B -
référence : 58831
Latex sensibilisé pour la détection des antigènes
des streptocoques du groupe B dans les liquides
biologiques (L. C. R.
, urines,
sérum).
. . . / . . .

36
II,2,- RESULTATS
Au cours de cette p€riode
de 10 mois,
sur 4156
admissions,
537 cas de pneumopathies aiguës ont €t€
observ€s
dans le service,
soit 12,92 % des hospitalisations.
Parmi ceux-ci,
424 patients répondaient à la tranche
d'âge d~ 2 à 24 mois, soit 78,95 % des cas de pneumopathies
aiguës.
Cependant,
50 nourrissons ont été retenus pour deux
raisons
d'une part,
ils réunissaient à la fois le critère
d'âge, de symptomatologie clinique et radiologique, d'autre
part du fait du stock limité de nos réactifs.
II,2,1.-
VONNEES EPIVEMIOLOGIQUES
aJ
~
2 -
6 mois
la patients
20 %
7 -
12 mois
18 patients
36 %
13 -
24 mois
22 patients
44 %.
bl
Sexe
27 garçons :
54 %
23 f i l l e s :
46 %.
el
Te!l..!l..ain
Nous avons retrouvé un état de malnutrition protéino-
caloriq;i.e chez 27 patients (54 %)
dont
... / ...

- 37
6 cas de malnutrition frustre type marasme •
• 19 cas de marasme.
2 cas de Kwashiorkor.
Une rougeole compliquée chez 10'patients (20 %)
avec
marasme associé chez 8 nourrissons
(16 %).
dl Lieu de ~é~idence
Zônes résidentielles:
3 patients
(6 %).
Zônes à habitats économiques ou quartiers populeux
42 patients
(84 %).
Autres :
5 patients
(~O %).
el O~igine géog~aphi~
Ivoiriens:
32 patients soi~ 64 %.
Non Ivoiriens:
18 patients soit 36 %.
61 Condition~ de logement
Dans tous les cas le nombre de personnes par piècE
est de 5 en moyenne,
atteignant 12 parfois.
Dans 84 % des cas,
les conditions de vie sont
médiocres
(pas d'eau courante et/ou d'flèctricité~.
Il s'agit de familles indigentes dans 88 % des cas:
mère sans profession ou gérant de petits commerces.
père sans profession, en chômage ou exerçant des
emplois temporaires peu rémunérés.
les agents de bureau sont classés de conditions
socio-économiques moyennes,
ils représentent 12 %
de nos cas.
Nous n'avons pas de cadres supérieurs.
.../ ...

38
Cette appréciation reste difficile dans notre
étude sur une période de 10 mois à cheval sur deux
années.
Cependant, à titre indicatif, nous avons essayé
d'établir un rapport entre la pluviométrie et les
infections respiratoires aiguës de juillet 1986 à
juin 1987. Pendant cette période,
705 cas d'infec-
tions respiratoires aiguës ont été recensés sur un
effectif de 5183 hospitalisations
(incidence de 13,60 %).
GRAPHIQUES 1, 2 et 3
• I.n6ec.tion.6 Re.6pDz.a.toiJte.6 Aiguë..6
et pluviométJtie de juillet 1986
à juin 1981.
10 / le gJta.phique N· 1 nous do~ne une idée de l'incidence
des infections respiratoires aiguës pendant la période
de juillet 1986 à juin 1987 et pendant la période
d'étude.
20 /
Le gJta.phique N· 2 objective la pluviométrie de la
zône ABIDJAN COCODY s'étendant sur une latitude de
50 km ; de juillet 1986 à juin 1987.
On distingue 4 saisons
une grande saison des pluies
mars -
avril
mai -
juin et juillet.
Une petite saison sèche en aoüt et mi-septembre.
Une petite saison des pluies en mi-septembre
octobre -
novembre et mi-décembre.
Une grande saison sèche en mi-décembre -
janvier et février.
. .. / ...

i
,
20l il d'enfants
181
16,
1
J
4
121~ I~
':jl~I~~1
:~IIIII
J~IL Aout SEPT: OCT} NOV:
GRAPHIQUE N°
Incidence des infe t'
de Juillet J986 a' JC :ons respiratoires al"g ..
Uln 1987 ( tous â
,ues
ges confonC1us )
Hois
GRAPHIQUE N° 2
Pluviométrie de Juillet 1986 à Juin 1987.
22l Enfants
2(j-J
i
,
16-':
1él
14~ -r
~I-----------------------'----------'--------
1'"
1
+
10-J
+
aJ
.
1
:jO~----__;_2;r~----;5dJ----_;:!':__--_;~:--~~,--------
7~
1
lÜl)
1
12'1
~----
15(\\
j
05.
Pluviomêtde
GRAPHIQUE N° 3
Relation
1
"
Inf
"
P uVlométriClue
ectlon
"
respJrat" '
.
de Juillet 1986
,o:re ~lguë
a
JUln
1987.

39
3°/ - En superposant les deux graphiques
(Graphique N° 3),
il apparaît que la pluviométrie n'influence pas net-
tement l'incidence des infections respiratoires aiguës.
La pluviométrie la plus élevée est observée en juillet
(170 mm). Nous enregistrons 59 cas d'infections respi-
ratoires aiguës pour 481 admissions.
Le mois de janvier connaît la pluviométrie la plus
faible au cours de la période considérée
(3 mm). Nous
enregistrons 59 cas d'infections respiratoires aiguës
pour 418 admissions.
x2 = 0,67 ; ddl = l, la différence n'est ~as signifi-
cative au seuil = 0,05.
... / ...

40
II,2,2 . -
VONNEES CLINIQUES
al
Mot~6 de eon~ulta~on
,-----------------------ï-----------,-------------,
,
' 1
1
1
SIGNES
1
EFFECTIFS 1 POURCENTAGE
1
l
' 1
1
1-----------------------L-----------~-------------1
Toux
45
90 %
Hyperthermie
40
80 %
Dyspnée
25
50 %
Troubles digestifs
Il
22 %
Convulsions
3
6
%
TABLEAU N° 1
=
Motin de eo n~ ulta~o n
La toux, l'hyperthermie et la dyspnée ont
constitué le motif le plus fréquent de consultation .
.../ ...

41
el
Examen phy~~que
Les signes sont résumés dans le tableau ci-dess ous
r-------------------------r------ ------r----------------,
1
f
1
%
1
:
:
NOMBRE DE
~ DU NOMBRE TOTAL:
~ SIGNES PHYSIQUES
:
PATIENTS
:
DE PATIENTS
:
1
L
1
L
1
~
1
~
1
1
·
1
1 Râl
b

t/
1
1
1
es
ronc lques e
ou
1
1
1
1
: alvéolaires
;
50
100 %
1
1
f
1
Submatité ou matité
1
14
28 %
1
1
1
1
Murmure vésiculaire
1
1
1
,
diminué
10
20 %
1
1
1
1
Silence à un Hémi thorax
,
6
12 %
1
1
_________________________ J
L_r
~
... / ...

- 42
Elle est variée comme l'indique le tableau N° 3
~--------------------------r-' ----------r-----------------,
1
1
1
%
1
: SIGNES ASSOCIES
:
NOMBRE DE:
DU NOMBRE TOTAL :
:
:
PATIENTS:
DE PATIENTS
:
1
1
1
1
1------------------, --------t-----------~------·-----------1
Rhinopharyngi te
J
22
.1
44 %
Stoma ti te
13
26 %
Laryngite
7
14 %
Otite moyenne aigu~
5
10 %
Conjonctivite purulente
5
10 %
Emphysème sous-cutané
3
6 %
L
~
... / ...

43
11.2,3
ANOMALIES V'IMAGERIES
r-------~--------------T-----------r--------------
1
1
NOMBRE DE '
%
1
1
1
: IMAGES RADIOLOGIQUES
: PATIENTS
:
DU NOMBRE
,
1
1
TOTAL DE
1
J
~
PATIENTS
~----------------------~-----------
1
.
--------------
: Comblement alvéolaire
1
: systématisé
20
40 %
1
,
1
: Bronchopneumopathie
21
42 %
1
1
1
: P1europneumopathie
9
18 %
1
1
1
1
L
- - - - - - '
~
~
... / ...

44
La répartition selon le siège des lésions donne
le tableau suivant :
ï------------ï--------------T------------ï-------~---· ---,
:
:
SYNDROME
DE
:
BRONCHO-: PLEUROPNEU-
:
: SIEGE
:
COMBLEMENT
:
:
:
1
1
ALVEOLAIRE
1
PNEUMONIE 1 r·!OPATHIE
1
1
1
1
1
1
1
1
SYSTEMATISE
1
1
1
1
1
1
1
1
.------------r--------------T---------- -I~--------------
1
1
1
1
1
1
1
1
1 Droi te
1
17
i
1
8
1
Gauche
3
l
Bilatérale
21
TOTAL
20
21
9
------------------------------------------~------------~-
Plusieurs aspects de syndrome de comblement alvéolaire
ont été retrouvés dans notre série.
2 cas de pneumonie segmentaire hiloapéxienne droite
l
cas de pneumonie ronde du lobe supérieur droit
16 cas de pneumonie franche lobaire aiguë dont
7 du lobe supérieur droit
4 du lobe inférieur droit
3 du lobe moyen
l
du lobe supérieur gauche
l
du lobe inférieur gauche et
- 1 cas de pneumonie massive gauche
Les bronchopneumonies sont bilatérales.
Les pneumonies et pleuropneumopathies sont nettement à
prédominance droite
(25 fois à droite contre 4 fois à
gauche) .
. .. / ...

45
Si l'on tient compte de l'âge,
les images
se répartissent comme suit :
------------------------~-----------------------------
1
1
---1
1
1
1
1
1
ASPECTS RADIOLOGIQUES
1
1
L
1
L
~
1
1
1
1
1
1
: TRANCHE D'AGE:
BRONCHOPNEU- 1 PNEUMONIE:
PLEUROPNEU-
1
L
l
L -
J
~
1
MONIE
1
.
1
~10PATHIE
1
1
1
1
2 à 6 mois
5
3
1
2
1
1
J
1
7 à
12 mois
10
5
1
4
1
1
1
~3
1
à
24 mois
66
12
1
3
1
1
1
1
1
1
TABLEAU N° 6
= Image~ ~ad~olog~que~ en 6onc~~on de l'âge
------------
-----------------------------------------
. .. / ...

OBSERVATION N° 15
==
&--====
OBSERVATION N° 15
=================
- BRONCHO-PNEUMONIE.
- BRONCHO-PNEUMONIE
15 JOURS APRÈS TRAITEMENT .
BSERVATION N° 23
=================
..
OBSERVATION N° 45
- BRONCHOPNEUMONIE AVEC
================2
DIMINUTION DE LA TRA~'s­
1
',{
-
PNEU~10N! cA
PARENCE PULMONAIRE DE
LA BASE GAUCHE.



- k
1.~~t
b
~
OBSERVATION N° 23
OBSERVATION N° 23
=================
=================
PLEUROPNEUMOPATHIE
- APRÈS LA PREMIÈRE
À L'ADMISSION.
PONCTION.
",,~
.r"
..
J l
I~
"
~~g~~~~rl~~=~:=~~
OBSERVATION N° 23
-----------------
-----------------
- APRÈS 8 JOURS DE
- APRÈS LA DEUXIÈME
TRA 1TEMUiT.
PONCTION TROIS JOURS
PLUS TARD.

Il
J
OBSERVATION
N° 31
==================
- PNEUMONIE DU LOBE
SUPÉRIEUR DROIT,
OBSERVATION N° 20
OBSERVATIONN° 31
=============----
==============:=.'=
- PNEUMONIE RONDE
- 17 JOURS /\\F"'l:S
DÉ EU T DE j.) EiTT '..

46
II.2.4.-
RESULTATS HEMATOLOGIQUES
Au cours de cette étude nous avons analysé les paramètreE
érythrocytaires chez les enfants malnutris,
une étude comparative
a été effectuée dans le grou?e des enfants ayant un bon état nutri-
tionnel.
Les résultats sont mentionnés dans le tableau N°
7
~------------------------T--------------------~-----------------~
....
1
l
,
......
l
,
1
...... .......
Etat Nutri-
1
1
1
......
,
1
1
......
tionnel
1
Malnutris
1
Bon état
1
......
..........
:
n :
27
(54 %)
:
nutritionnel
:
Paramètres
...... ......
:
:
n :
23
(46 %)
:
Erythrocy-
..........
1
1
1
-!~~~~ê---_------------~~t--------------------~-----------------~
1
1
1
Hémoglobine
1
1
1
N : 12g/100 ml
:
4,9 à
10,4g %
:
6,2 à 11,lg % :
,
1
1
- -
L
L
~
,
1
1
l
,
1
Volume globulaire
1
1
1
moyen N :
85 à 95 fl
:
49 à
80 fl
:
55 à 76 fl
:
1
1
1
-------------------------T--------------------~-----------------~
,
1
1
Concentration corpus-
1
1
1
:
:
25,5 à 36, 4g %:
culaire moyenne en lib
27,7 à
34,9g %
(CCMHb)
1
1
1
1
6 on tune
1
4 on tune
1
N :
32 à 36g %
i
CCMHb
32g %
! CCMHb 32g % l
-------------------------T--------------------~-----------------~
Teneur corpuscu-
:
:
16 à 27, 8 pg
:
laire moyenne en Hb
:
13,6 à
25 pg
:
l nourrisson à
(TCMHb)
N :
27 à
31 pg
:
:
une TCt-iHb 27pg:
L
~------
1
~
1
1
~
TABLEAU N° 7
=
PARAMETRES ERYTHROCYTAIRES ET ETAT
~JU TR. l TI c.' t:!J EL
fl
= fintolitre
pg
= picogra~~e.
1°/ - Ainsi,
chez les 27 enfants malnutris
-
l'anémie est constante avec un taux d'Rb ~ 12g %
atteignant parfois.4gjlOO ml.
... / ...

47
c'est une anémie microcytaire.
L'hypochromie franche:
CC~.Hb abaissée,
TCMHb abaissée
est observée chez 21 nourrissons soit 42 % du total
de notre série.
L'hypochromie débutante:
CCMHb normale
TCMHb abaissée
est notée chez 6 nourrissons soit 12 % du total
de notre série.
2°/ -
Chez les 23 enfants ayant un bon état nutritionnel
(46
%)
l'anémie est aussi constante: Hb
<: 12g/100 ml.
Cette anémie est mi crocy taire : VGM
<85 fintolitres.
l'hypochromie franche
CCMHb abaissée
TCMHb abaissée
s'observe chez 19 nourrissons soit 38 %
de notre série.
L' hypochromie débutan te
CCMHb normale
TCMHb abaissée
s'observe chez 3 nourrissons soit 6 % du
total de notre série.
. La normochromie
CCMHb normale
TCMHb normale
s'observe chez un nourrisson soit 2 % du
total de notre série.
AU TOTAL
Tous les nourrissons de notre série souffrent
d'une anémie
.../ ...

48
Hypochromie microcytaire dans 80 % des cas
(40 nourrissons) .
Hypochromie débutante avec microcytose dans
18 % des cas
(9 nourrissons) •
Normochromie microcytaire dans 2 % des cas
(1 nourrisson) .
bJ
Pa~amlt~e~ leueoeytai~e~
et ~l~ultat~ d'antialne~
baeté~ien~.
Nous avons étudié les paramètres leucocytaires,
d'une part, chez les nourrissons dont la. détection d'antigènes
bactériens solubles a été positive
(25 nourrissons soit 50 %).
D'autre part, dans le groupe de nourrissons chez qui
cette recherche a été négative
(22 nourrissons soit 44 %) et
dans les cas oü les résultats sont d'interprftation difficile
(3 cas : 6 %) •
Les résultats sont mentionnés dans le tableau N° 8 .
.../ ...

" "
;..;-
-
-"'1 -
- -
-
_ _
~
- -- - -
-
- -
-- "- -
-
- - -J -
-
-
-
-
.
_
1
1 1
,
1
:-. ~
1
1
i~~4:".C -;L RIE:\\S
,
A!\\lI GE:--:ES
-
A."JTIGENES
1
1
1
1
BAC':c-ERIENS
BACTERIENS
1
1
PAP-N-lETRES
POSITIFS
NEGATIFS
1
1
1
1
LEUCOCY-
1
1
n
==
25
n
==
25
1
'1 .!._l FE S
1
1
1
~-------------------------
-------------------,------------- -------,
1
1
1
1
1 Globules
blancs
1
1
1
1
1
1
1
3
: N :
5 000 à
12 OOO/m 3
: 9 à
31 x 10
:
7,7 à
28,1 x 10':
:
t1----
1
1
1
----------------------~--_. ---------------~--------------------~
1
1
1
: PN
7 000
:
PN
7 000
:
1
1
1
1 n
:;: 13
1
n:;: 13
1
Polynucléaires
1
1
1
3
:
I
l
750 à
6
750/mm
J :
l
892 à
5 915/:nrn 3 :
~
Neutrophiles
(PN)
1
1
1
3
N :
1
1
1
1 500 à
7000/mm
.1
PN
7 000
1
PN
7 000
1
1
1
1
1 n
= 12
1
n -
12
1
1
1
=-
~
: 8 255 à
23
250/mm 3 :
7 310 à 15 300/inm 1
1
1
1
~---------------------
J~
J
J
.1
1
1
: L
4 000
:
L
4 000
:
1
1
1
1 n:;:
7
1
n:;: 13
1
1
1
1
Lymphocytes
(L)
3
: 3 975 à
4 064/mm
:
962 à
3 667/
3
:
N
:
1 500 à
1
l
-
J 1
.
J1
4
1
1
1
000/mm 3
1 L
4 000
:
L
'4 000
:
1
1
1
1 n
= 18
1
n = 12
1
1
.
1
1
'1
1
3 . 1
.
3 1
1
1 4
475 à
9
288/mm
1
5 250 à 9 690/mm
1
.1L
J
~
1
~
1
J~
1
~.
Il n'y a pas de leucopénie.
N
:;:
valeurs limites
n
==
nombre de patients
el Plaque.tte..6
Les valeurs se si tuen t
entre
199 000 et 427 '00 chez
38 :Jourrissons
(76
%) .
., ) ':'
.
~..-l _J
C)'JC}
ct 98C
JO cl,>_' z
1.2 .'
.. r ~- l S S ;:1 n 5
(~ 4 %)
. . ./ ...

50
dl
Vite~~e de ~édimentation
(VS)
34 nourrissons
(68 %) ont une VS à la 1ère heure
située entre 12 à 50 mm~
16 nourrissons
(32 %) ont une vitesse de sédimentation
1 à la 1ère heure entre 50 et 128 mm.
el
Eleet~opho~è~e de l'hémoglobine
13 nourrissons
(26 %) .6nt le trait drépanocytaire
EbAS
7 autres nourrissons ont une Hémoglobine AC.
11.2.5.- RESULTATS BACTERIOLOGIQUES
II.2.5.7.- Reehe~ehe de~ antigène~ baeté~ien~ ~olu.ble~
al
Au. niveau. de~ u.~ine~
50 échantillons d'urines ont été examinés.
La recherche des antigènes bactériens solubles par
agglutination sur lame
(test au latex sensibilisé)
a été positive dans les urines de 25 nourrissons
(50 %).
Les germes se répartissent comme suit
Streptococcus pneumoniae
23 cas
(46 %).
Haemophilus influenzae b
2 cas
(4 %).
Nous avons eu 3 résultats d'interprétation diffi-
ciles
(6 %).
La recherche d'antigènes bactériens a été négative
chez 22 nourrissons
(44 %).
... / ...

51
b)
Au n~veau du ~~~um
50 échantillons de sérum ont été examinés.
La recherche des.antigènes bactériens solubles
a été positive dans les sérums de 2 nourrissons
(4 %).
Il s'agit d'Haemophilus influenzae b dans les 2 cas
en concordance avec l'examen d'urine chez les mêmes
patients.
48 échantillons de sérums
(96 %)
ont été négatifs.
el
Au n~veau du l~qu~de eéphalo~aeh~d~en
La recherche d'antigènes bactériens solubles a été
positive chez un nourrisson de 5 mois présentant un
foyer pneumonique net avec méningite purulente.
Le.germ~ détecté a été Haemophilus influenzae b,
non retrouvé dans le sérum et dans l'uri ne
(ou strep-
tococcus pneumoniae a été détecté) .
dJ
Au n~veau du l~~u~de pleu~al
La recherche d'antigènes bactériens solubles a été
positive dans 2 échantillons de liquide pleural
(4 %).
Les germes se répartissent comme suit
1 Streptococcus pneumoniae
(détecté également dans
les urines du même nourrisson) .
1 Haemophilus influenzae b
(alors que Strepto-
coccus pneumoniae a été détecté dans les urines du
même nourrisson) .
... / ...

52
En R~.6umé
Un germe a été
détecté 27 fois.
Il s'agit de :
Streptococcus pneumoniae
23 fois
(46' %).•
Haemophilus influenzae'b
4 fois
(8 %).
I--------------------~---------------T---------------r
-----------,
,
,
1
l
,
:
ASPECT
: STREPTOCOCCUS
1
HAEMOPHILUS
1
TOTAL:
: RADIOLOGIQUE
:
PNEUMONlAE
:
INFLUENZAE:
:
:--------------------~---------------t---------------t -----------:
,

1
l
,
1
, Pneumonle
1
Il
1
l
1
12
,
1
1
1
1
1
I--------------------+---------------+---------~-----t -----------:
1

1
1
1
1
1 Bronchopneumonle
1
9
1
l
1
10
1
1
1
1
1
1
:--------------------t-----~---------+---------------~-----------:
1

1
1
1
1
1 Pleuropneumopa thle
1
3
1
2
1
5
1
1
1
l
,
1
:--------------------1---------------t---------------~ -----------l
1
1
1 . '
1
1
TOTAL
1
23
1
4
1
27
1
1
I
1
L
L
,
~
1
1
1
TABLEAU N° 9 =
~~e~~i~i~q~_~~~_g~~~~~_~~~~~
~~~~e~~i_~~~~q~qg~~~~
II.2.5.2.-
CULTURES
Sur 50 échantillons d'urines,
la culture a été positive
dans 3 cas
(6 %).
Les germes se répartissent comme suit
Escherichia Coli :
2 cas
(4 %)
non en concor-
dance avec les antigènes solubles.
Streptococcus non groupable
l
cas.
La leucocyturie importante associée dans les
3 cas témoignait d'une infection urinaire associée
à la pneumopathie.
... / ...

53
b)
Le. .6ang
Sur 50 hémocultures pratiquées,
2 hémocultures sont
positives
(4 %).
Les germes se répartissent comme suit
Pseudomonas aeruginosa
l
cas
Entérobacter Cloacae
l cas.
48 hémocultures Sont restées négatives.
Au total
Des agents bactériens ont été identifiés 29 fois.
• Pseudomonas aeruginosa :
l
fois.
Entérobacter Cloacae
l
fois.
Haemophilus influenzae b
4 fois.
Streptococcus pneumoniae
23 fois.
II,2,6.-
L'ANTIBIOTHERAPIE
1l ,2, 6. 1. -
Le. c.ho.i.x
Le choix des antibiotiques a été guidé par
la présomption bactériologique selon l'aspect
radiologique mais aussi par les disponibilités
hospitalières du moment.
... / ...

54
Les posologies employées correspondaient aux
données classiques et ne présentaient donc aucune
spécificité particuLière .
.~----------------------------T----------~-r---------------,
1
1
.
1
1
Il
ANTIBIOTIQUES
1
EFFECTIFS
1
POURCENTAGE
1
1
1
1
1
1
1
1
r----------------------------T----------~-r----------- - --,
1
Pénicilline G
33
1
66 %
1
1
Lincomycine + Gentamicine
5
1
10 %
1
1
1
Oxacilline + Gentamicine
6
1
12 %
1
J
Céfacetrile + Gentarnicine
l
1
2 %
1
J
J Am
'
1
1
'
OX1Cl I l '
l n e
+ Gentamicine
5
10 %
1
1
1
1
1
.1
1
1
TOTAL
50
1
100 %
1
J
J
1
J
1
~------------------------------~--------------------------~
TABLEAU N' 10 = ~~e~~~~~{~~~~~~_~66~~~~6~_~~~en_~~_~~e~~
~~~~~~~~~!!~-=
Les associations antibiotiques ont été proposées
dans les pneumopathies avec réactions pleurales et dans
les infections avec très mauvais état général dans la
perspective d'une staphylococcie pleuropulmonaire du
nourrisson ou d'une infection à entérobactérie.
Il a été utile d'associer aux antibiotiques,
le
traitement local des épanchements pleuraux.
Ponctions pleurales itératives au trocart
8 cas.
.
.
Drainage aspiratif continu à l'aide d'un
drain de joly :
l
cas après échec de la ponc-
tion.
.../ ...

55
Des mesures générales comme :
L'oxygénation par sonde nasale.
La rehydratati~n veineuse
Les transfusions lorsque le taux d'hémoglobine
était inférieur à 7 g %.
ont été entreprises.
Les corticoïdes dans le traitement des laryngites,
c~mplications de la rougeole ont été administrés
à base de dexamétha~one 0,5 mg/kg/jour pendant
2 à
3 jours.
Des contrôles radiologiques ont pu être faits rêgu-
lièrement durant l'hospitalisation.
II.-2·,6.2.-
Evolution
Tous nos enfants ont été traités et surveillés en
milieu hospitalier.
La durée moyenne du traitement en milieu hospitalier
est de 8 jours avec des extrêmes de 2 à 20 jours.
La plupart des enfants sont sortis avant leur guérison
complète, notamment dans les cas de bronchopneumonie ou de
pneumonie non compliquée, lorsque l'état général était
amélioré et les signes respirat?ires fonctionnels sem-
blaient s'être amendés.
L'antibiothérapie a été poursuivie sous forme orale
8 à 10 jours après la sortie.
. .. / ...

56
Les enfants ont été revus en consultation 8 jours
après leur sortie. Cependant, beaucoup ne sont pas
revenus à la 2ème consultation lorsque l'évolution
radiologique l'imposait malgré l a guérison clinique.
Nous avons déploré 4 décès
(8 %).
Dans 2 cas il s'agissait de bronchopneurnonie
sévère.
Dans l
cas il s'agissait de pneumonie compliquée
avec méningite purulente.
Dans l autre cas i l s'agissait de complication
de rougeole.
Ces décès sont survenus avant le Sème jour d'hospi-
talisation.

- 57
II.3.1 _ LP PRONOSTIC

La léthalité se chiffre à 8 % (4 décès)
dans notre
étude, ailleurs: elle .n'est pas négligeable
6,1 % à BRAZZAVILLE (78).
-
12,3 % en MALAISIE en 1981 (48).
-
43 % à PAPUA en NOUVELLE GUINEE sur un total
de 666 décès de 1979 à 1983 (81).
Quand l'on sait par ailleurs que d'une façon géné-
rale les infections aiguës des voie~ respiratoires représentent
la deuxième cause de morbidité pédiatrique dans les pays en
développement,
il faut
envisager la prophylaxie .
. . ./ ...

- 58 -
CHAPITRE
III
C 0 MME NTAI RES

- 59 -
CP- travail prospectif vous a permis d'étudip-r Ip-s aspp-cts
épidémiologiques, diagnostiques et thérapeutiques des pneumopathies
aiguës bactériennes du nourrisson.
L'étudp- p-st réalisée sur un échantillon comportant 50 nour-
rissons âgés dp- 2 à 24 mois. Nous avons utilisé la méthodp- de détp-ction
des antigènes bactérip-ns solubles dans l'approchp- bactériologiqup-.
L'analysp- dp-s résultats nous amène à faire quelques commen-
taires.
111.1.-
L'EPIDEMIOLOGIE
Les infections aiguës des voies respiratoires bassp-s sont
fréquentes chez l'enfant:
- 12,92 %des hospitalisations pendant la période de notre
étude ;
- 26,7 % des admissions à BRAZZAVILLE de Janvier 1980 à
Décembre 1981 (78) ;
- 16 % des motifs de consultations en dispp-nsairp- rural
au BURKINA-FASO en 1986 (23) ;
- 17 % des consultations au MAROC en 1986 (23) ;
- 29 % dp-s admissions à l'Hôpital de GOROKA à PAPUA en
NOUVELLE GUINEE de 1970 à 1979 (81) ;
- 3 % des admissions à SEATLE WASHINGTON en 1973.
S'il apparaît difficile de situer l'incidence réelle des pneumo-
pathies bactériennes, notre étude qui n'a aucune prétent ion stat is-
tique permet de noter cependant qu'elles sont loin d'être rares chez
le nourrisson, notamment avant l'âge de 1 an.

- 60 -
Plusieurs raisons
semblent
justifier cette vulnérabilité
du nourrisson.
III. 2. 2. -
INfLUENCf Of L' AGE
Al' instar de BEARD et Coll.
(6), COUVREUR (19 et 21),
DEBORNE (25), LONG (53), SALOMON (77), SENGA et N'ZINGOULA (78), nous
pouvons dire que c'est le jeune âge qui imprime à la maladie toute
sa gravité. Comme nous l'avons vu, 56 % de nos malades ont moins d'l
an et sont parmi les plus graves.
La malnutrition
protéino-calorique est observée dans 54 %
(27 cas) de nos observations.
BEGUE et Coll. (73), COUVREUR et Coll. (19 et 21),
DEBORNE et Coll. (23) et KONAN (46) notent une corrélation positive
entre les infections respiratoires aiguës et la malnutrition.
Nous sorrunes du même avis que ces auteurs dans la mesure
où plus de la moitié de nos patients (54 %) sont atteints de malnutri-
tion.
La sensibilité des enfants malnutris aux infections bactérien-
nes est un fait d'observation mais dont l'explication n'est pas très
claire dans la mesure où l'on sait que c'est l'immunité cellulaire
qui est perturbée. Le taux des irrununoglobulines étant sensiblement
normal.
La surinfection bactérienne de la rougeole est bien établie
par de nombreux auteurs. Nous la retenons dans 20 % de nos observations.
Celle-ci est d'autant plus à craindre que l'enfant présente un état

- 61 -
nutritionnpl médiocrp (7, 21, 23, 46 et 61).
III. 1. 5. INFLUENCE OES FACTEURS SOCIO-ECONlJI,AIQUES
84 % dps nourrissons dp ne'trp sérif-' sont issus dp familles
dp conditions socio-économiques très modpstps, résidant dans Ips
quartiprs populeux dp Yopougon d'Abobo pt d'Adjamé.
Lps 12 % qui résident à Cocody vivent pn fait dans les
habitats spontanés qui ceinturent ce quartier résidpntiel. Il s'agit
d'habitats surpeuplés, sans confort, dans des conditions d'hygiène
déplorables et (sans eau courante, parfois ni latrine, ni élpctricité)
habités
par des domestiques aux revenus mensuels excédant rarement
30.000 F CFA.
Pour COUVREUR et Coll. (19 et 21) le surp~uplement, les
conqitions socio-économiques défavorables, l'habitat insalubre ont
un effet potentialisateur sur les infections bactériennes.
Pour MORLEY (60), malnutrition et infections respiratoires
aiguë~ se retrouvent souvent dans les mêmes familles aux ressources
limitées.
Pour BEGUE, SONDa et ASSlMADI (7), les infections respira-
toires se surinfectent d'autant plus que les conditions d'hygiène
sont précaires.
III. 1. 6. - INFLUENCE SAISONNIERE
Il pst difficile d' apprécipr l'influpncp saisonnièrp à
partir dp notrp échantillonnage qui couvrp unp périodp dp 10 mois
allant de juillpt 1986 à avril 1987 à laquellp il manqu p la grande
saison des pluips. Toutpfois, en prpnant en comptp toutes Ips infections
respiratoirps aigups hospitalisées dans le sprvicp sur la périodp

- 62 -
d'un an, nous nous ap~rc~vons qu'il n'~xist~ aucun~ corrélation sta-
tistiquement significativ~ ~ntre la pluviométrie ~t la survenu~ d~s
inf~ctions r~spiratoir~s aiguës comme cela a déjà été r~levé par
MORLEY D. (60).
C~tte constatation ~st ~n contradiction av~c cell~ de
SENGA et NZINGOULA (78).
L'hôpital ne rec~vant que les enfants sérieusem~nt atteints,
il y a là probablement un biais de recrutement. Nous pensons qu'il
serait intéressant d'entreprendre une étude plus exhaustiv~ impliquant
les consultations d~s centres de Protections Maternelle et Infantile (~fI)
et d'autres formations sanitaires de la zone concernée (ABIDJAN-COCODY).
L'étude clinique effectuée selon un protocol~ bien défini
a permis de faire les remarques suivantes
- la mère n'a consulté qu'après
plusieurs jours d'évolution
de la maladie, 8 jours en moyenne; l'enfant ayant fait l'objet de
soins
. soit traditionnels (cataplasmes - scarifications, potions)
(90 % des cas),
. soit prescrits dans une formation sanitaire périphérique
antitussif, antipyrétique, parfois antibiotique
(50 % des cas).
Ainsi le retard apporté au diagnostic cliniqu~ et à la
mise en route d'un traitement adapté expliquent la gravité des infec-
tions respiratoires aigups basses, ch~z c~s nourrissons débilités
par leur malnutrition et l~s parasitoses diverses dont ils sont victimes.

- 63 -
Le début est le plus souvent progressif étalé sur 3 à
4 jours avec febricule, rhinopharyngite retrouvée dans 44 % des cas.
Ce début progressif constitue le mode de début de la plupart
des pneumopathies aiguës bactériennes ou virobactériennes chez le
nourrisson (19, 22, 24, 37, 39, 60, 77).
Pour BAUDAIN (5), COUVREUR (19), DEBRAY (24), FAURE (29)
les rhinopharyngites constituent la porte d'entrée des infections
respiratoires descendantes.
Dans 6 cas, observations n° 2, 3, 15, 31, 40 et 46, il
nous a été possible de situer approximativement le jour, voire l'heure
des premiers signes. Ce début brutal nous a fait suspecter d'emblée
une infection bactérienne de type pneumonie comme il est classiquement
décrit.
Parmi les principaux motifs de consultation, nous retrouvons
- La Toux retrouvée dans 90 % des cas.
Sèche, quinteuse, grasse ou aboyante (rougeole compliquée)
La toux est classique dans toutes les atteintes de l'appareil respira-
toire inférieur où elle traduit la faillite des moyens normaux d'épura-
tion des voies aériennes (14 - 19 - 64).
- L'hyperthermie 80 %
Elle est des plus variables :
tantôt modérée 38°
- tantôt élevée : 39° - 40° chez 48 % de nos nourrissons ;
- mais la température peut être voisine de la normale. La
fièvre traduit l'atteinte inflammatoire de tout l'arbre
respiratoire et une réaction de défense de l'organisme
contre l'agression bactérienne (19).

- 64 -
- La dyspnép et les signes de lutte ventilatoire
La dyspnée à type de polypnée et les signes de luttp ventila-
toirp avec battement des ailes du nez, tirage intercostal, geignement,
très souvent rencontrés dans les infections respiratoires aiguAs
basses de l'enfant et notamment du jeune nourrisson s'explique par
les particularités anatomiques du poumon de l'enfant face à l'infection
(S, 19, 21 et 29). Elle est observée dans 50 % des cas.
- Signes digestifs
Dans 9 cas (18 %), on a noté l'association malnutrition
et diarrhée. Dans ces cas, le diagnostic de pneumopathie bactérienne
a été fait à la fois devant la discrète note respiratoire et au vue
de la radiographie pulmonaire pratiquée de façon systématique chez
tous les malnutris.
Autres motifs de consultation
3 nourrissons (6 %) ont consulté pour convulsions et hyper-
thenrtie avec note méningée. Un cas authentique de méningite purulente
chez un nourrisson de 5 mois a été retrouvé. Ailleurs, il s'agissait
de méningisme non exceptionnel dans les pneumopathies bactériennes
(19, 35, 39 et 77) qui se caractérise par une raideur de la nuque
et un liquide céphalo -rachidien clair.
L'examen physique pulmonaire a objectivé: des'râles ronflants
disséminés dans les deux champs pulmonaires avec des sous-crépitants
et parfois des sibilants, témoignant de la présence de sécrétions
dans les bronches dans 40 % des cas.
Des râles crépitants et sous-crépitants alvéolaires en
foyer dans 30 % des cas, surtout à droite avec :

- 65 -
- matité franche dans 10 %des cas,
- sub-matité dans 22 %.des cas. Elle n'a pas été facile
à objectiver du fait de l'agitation incessante des enfants.
Le murmure vésiculaire était aboli dans 20 %avec matité
franche, hémithorax légèrement bombé et ampliation thoracique diminuée
en rapport avec une collection liquidienne dans 9 cas. Dans un cas,
il s'agissait d'une pneumopathie massive.
Tous ces signes d'examen n'ont rien de spécifique, ils
sont classiquement retrouvés dans toutes les infections respiratoires
aiguës basses.
Les symptômes associés sont variés
· rhinopharyngite notée dans 44 % des cas précède classi-
quement les infections respiratoires aiguës basses ; elle en constitue
alors la porte d'entrée (19, 22, 24, 39, 60 et 77). Elle peut être
une complication de surinfection dans le contexte de la rougeole
(19, 58 et 61).
· La stomatite est observée dans 26 % des cas (13 cas), doit
9 cas sur terrain de rougeole. Elle peut être cause de difficulté
d'alimentation chez l'enfant avec aggravation conséquente d'un état
nutritionnel déjà précaire (19 et 61).
· La laryngite 14 %est fréquente sur terrain de rougeole.
La laryngite oedémateuse infectieuse avec dyspnée inspira-
toire, signe de lutte ventilatoire, cornage, toux pénible aboyante
et syndrome infectieux constitue une complication de surinfection
bactérienne de rougeole grave (19, 39 et 58). Elle est décrite dans
14 % de nos observations.

- 66 -
L'otite est présente dans 5 cas (10 %). Dans le cadre des
pneumopathies aiguës bactérienne~, l'otite moyenne aiguë est plutôt
considérée comme une association (S, 15, 19, 22 et 24).
Sur terrain de rougeole (2 cas), l'otite moyenne aiguë
est une des complications les plus fréquentes (22, 39, 58 et 61).
Elle est dQe à une surinfection bactérienne.
La conjonctivite est une surinfection de rougeole (58 et
61). Elle est notée dans 10 % de nos observations.
L'emphysème médiastinal et sous-cutané cervical et thoracique
haute (6 %), constitue également une complication de rougeole. Il
est en rapport avec l'emphysème bronchique sous-jacent.
Les troubles digestifs (24 %) sont classiques dans les
infections du nourrisson.
En conclusion
Malgré le caractère polymorphe des pneumopathies aiguës
bactériennes, le tableau clinique reste dominé par la symptomatologie
respiratoire, à savoir la toux et la dyspnée.
111.3.-
LES ANOMALIES D'IMAGERIE
L'étude radiologique a permis de noter:
- un aspect de bronchopneumonie dans 42 % des cas (21 cas),
- un aspect de syndrome de comblement alvéolaire systématisé
dans 20 cas dont 16 cas de pneumonie franche lobaire aiguë
(32 %) ;
- un aspect de pleuropneumopathie dans 18 % des cas, sans
spécificité particulière (9 cas).

- 67 -
La fréquence des deux premiers aspects radiologiqups est
diversement appréciée par les travaux de la littérature.
l~us les auteurs s'accordent sur le fait que l'aspect de
bronchopneumonie est la plus fréquente chez le nourrisson (5, 15,
19, 29, 37, 60, 62, 63, 77, 85 et 86).
La quasi totalité des travaux affirme la rareté de l'aspect
de syndrome de comblement alvéolaire de type pneumonie franche lobaire
aiguë chez le nourrisson.
Pour FAL~ (29), l'atteintp d'un lobe se voit surtout chez
l'adulte. Un ou plusieurs segments sont atteints chez l'enfant, mais
rarement un lobe entier.
Pour de nombreux auteurs (S, 15, 19, 37, 39, 62, 77), la
pneumonie franche lobaire aiguë est exceptionnelle chez le nourrisson.
Elle s'observe essentiellement après 3 ans. Pour expliquer cette
rareté de la pneumonie franche chez le nourrisson, certains auteurs
font intervenir la notion de réaction de type hyper-ergique. Plusieurs
contacts et une certaine sensibilisation seraient nécessaires (19 et 31)
à la réôlisation de la pneumonie franche lobaire aiguë.
Si
l'on considère
les aspects
radiologiques
en fonction
de l'antigène bactérien détecté (tableau n° 9), l'on s'aperçoit que
dans les 25 observations pour lesquelles nous avons une preuve bactério-
logique par le test au latex sensibilisé,
streptococcus pneumoniae
a été mis en évidence dans 23 cas, soit 46 %de l'ensemble des observa-
tions. Parmi ces 23 cas, Il cas correspondent à une alvéolitp systéma-
tisée soit 22 % de l'ensemble des cas et 47,82 % des infect ions à
streptococcus pneumoniae identifié par le test d'agglutination au latex
sensibil isé.

- 68 -
C'pst dirp quP lp pnpUffiocoqUP pput réalisf>r unp inff>ction
pulmonair~
avpc
dps
imagps
radiologiquf>s
dp
condpnsation
lobairf>,
contrair~m~nt à CP qui pst communémpnt écrit. ~Iais Cf>S résultats
méritprai~nt d'~trp confirmés par dps étudps plus étendups.
111.4.-
LES RESULTATS HEMATOLOGIQUES
Tous Ips pnfants de notrf> série souffrf>nt d'unf> anémi~.
Cettf> anémie est microcytaire dans 100 % df>s cas.
- Microcytaire et hypochrome dans 80 % df>s cas
(40 nourrissons).
- Microcytaire avec hypochrome débutante dans 18 % des cas
(9 nourrissons).
- Microcytaire et normochrome dans 2 % des cas (1 nourrisson).
Cette anémie constarrunent rencontrée dans notre étudf>
amène
quelques commentaires.
* - Concernant la réalité de cette anémip, les normes de
références de notre travail sont des normes européennes (12).
M~me en nous rapportant à c~rtains travaux africains notamment
cdui de BASS1MBlE
(4)
qui trouvp des taux d'hémoglobine plus bas
chez l'enfant noir, nos valpurs rpstpnt basses puisque seul un nourris-
son a un taux d'hémoglobinp = 11,1 g %.

- 69 -
*.- Concernant le mécanisme, il aurait fallu doser le fer
sérique et la capacité totale de fixation de la sidérophilline ;
ces deux paramètres permettraient de trancher d'une part entre une
carence en fer d'origine nutritionnelle; et d'autre part une inflamma-
tion liée à la pneurnopathie (19, 59, 67 et 68).
Dans un cas le Fer sérique est abaissé et la CTF est augmentée.
Dans l'autre, le Fer sérique et la CTF sont abaissés.
*.- Concernant la corrélation entre l'anémie et la pneurnopa-
thie bactérienne, la présence d'antigènes solubles bactériens est
inconstante dans notre série, l'anémie par contre y est constante.
Cette anémie peut-elle être considérée comme un stigmate biologique
fiable des pneurnopathies bactériennes ? Les examens sus-mentionnés
auraient permis de répondre à cette question.
III . 4. 2. - LES PARAMETiES LEUCOCvrAIRES
----------------------------
L'analyse des paramètres leucocytaires a donné les résultats
suivants
*.- L'hyperleucocytose supérieure à 12 000 %mm 3 s'observe
dans 30 % des cas dans le groupe des nourrissons ayant des antigènes
bactériens et dans 26 % des cas dans le groupe des nourrissons où
la détection d'antigène bactérien a été négative.
*.- Les polynucléaires neutrophiles sont augmentés (supérieurs
à 7 000/mm3 ) dans 26 % des cas, chez les nourrissons ayant des antigènes
bactériens et dans 26 %des cas dans le groupe de nourrissons chez
qui cette recherche a été négative.

- 70 -
*.- Les lymphocyte~ (supérieurs à 4 OOO/mm3 ) ont été observés
dans 36 %des cas, dans le groupe des enfants ayant des antigènes
bactériens et dans 24 %des cas dans le groupe de nourrissons chez
qui cette recherche a été négative.
Ces résultats suscitent quelques commentaires
*.- Concernant la corrélation entre leucocytose et antigènes
bactériens solubles, il n'a pas été noté de corrélation positive
entre ces deux paramètres.
*.- Concernant la lymphocytose dans une pneumopathie bacté-
rienne, classiquement la lymphocytose est rare dans les infections
bactériennes (exceptée la tuberculose).
La lymphocytose physiologique est classique chez les enfants
de 2 à 24 mois.
Faut-il considérer la lymphocytose de notre série comme
physiologique ?
Au total les paramètres leucocytaires très variables dans
notre série ne sont pas correlés à la présence d'antigènes bactériens.
Ils paraissent donc d'un intérêt limité dans le diagnostic des pneumo-
pathies bactériennes.
Dans notre série nous notons :
un taux de plaquettes normal dans 76 % des cas
une hyperplaquettose dans 24 % des cas
- aucun cas de throniliopénie n'est observé.

- 71 -
,
1 es commentaires :
Ces résultats suscItent que qu-
h
bopénie dans
o
*._ Certains auteurs mentionnent une t rom
'
les pneumopathies bactériennes (19. 60. 77).
é 'e et qui n'est
Cette hyperplaquettose notée dans notre s Tl_,
'ttérature serait-elle le fait du syndrome
pas retrouvée d
S la Il
an
h '
?
inflammatoire noté dans les pneumopat les 0
111.4.4. - LA VITESSE Of SEVINENTATJ~~_!~:_~:!
-------------------------
La vitesse de sédimentation est située entre 12 et 50 mm
dès la première heure chez 68 % des nourrissons. elle est supérieure
à 50 mm dès la première heure chez 38 % atteignant parfois 128 mm.
Référence faite aux normes européennes. nous pouvons affirmer
qu'il existe une accérélation de la vitesse de sédimentation chez
la quasi-totalité de nos enfants. Il faut cependant prendre avec
une certaine réserve cette affirmation. Les travaux effectués chez
l'Africain noir de plus de 15 ans affirment une accélération physiolo-
gique de la vitesse de sédimentation (SANGARE A. et Collaborateurs -
travaux inédits).
111.5.-
LES RESULTATS BACTERIOLOGIQUES
Il ressort de notre étude que les agents bactériens les
plus souvent
isolés dans les pneurnopathies aiguës de l'enfant et
plus précisément du nourrisson sont
- Streptococcus Pneurnonia
isolé 23 fois (46 %).
- Haemophilus influenzae : isolé 4 fois (8 %).

- 72 -
"
Ce sont habituellement des germes commensales des voies
aériennes
supéri~ur~s qui
deviennent
pathologiqu~s dans
c~rtaines
circonstances (49, 53, 65, 80).
La fréqu~nc~
de ces germes dans les infections r~spira­
toires basses de l'enfant est également corroborée par les travaux
de la littérature.
,
Certains
auteurs
notent
une
corrélation
positive entre
l'âge et la fréquence de ces agents bactériens dans les pneurnopathies
aiguës bactériennes de l'enfant.
FRANK SHANN note que Haemophilus influenzae B et Streptococcus
Pneurnoniae ou les deux associés, sont le plus souvent une cause dans
les pneurnopathies des surinfections de
l'enfant dans les pays en
développement.
Pour BAUDAIN Ph. BARJHOUX J.
L.
(5)
d'une part et pour
B. ECHENNE et Collaborat~urs (27) d'autre part, Haemophilus influenzae B
et
Streptococcus Pneurnoniae sont les germes les plus fréquemment
responsables des pneurnopathies.
PHILLIPS et MASSEMBE (70) ont isolé Streptococcus Pneurnoniae,
Haemophilus influenzae type b et Staphylococcus aureus à l'autopsie
d'enfants décédés de pneurnopathies bactériennes aiguës.
OFFREDO HEMMER C. (65) affirme que Streptococcus Pneurnoniae
est le chef de file des principales bactéries en cause d~s les pneurno-
pathies ai!~ës bactérieru1es, les principaux sérotypes étant
1 • 3 - 4 - 5 - 7 - 19, puis vient Ha~nophilus influenzae dont la
proportion est plus faihle .
.
....'.

- 73 -
Pour BURKE (62), 5 sérotypes : 4 - 6 - 14 - 18 - 19, repré-
sentant 78 % des 71 souches étudiées, sont en cause dans les infections
pneumococciques de toutes localisations chez l'enfant.
En COTE D'IVOIRE, les sérotypes de Streptococcus Pneumoniae
les plus fréquents sont d'après une étude de l'Institut Pasteür
d'ABIDJAN (28) :
1
22 %
23
14,36 %
6
Il,7 %
19
9,04 %
14
6,9 %
7
1,06 %
Pour TOURNIER G. et GARCIA (87), dans plus d'un tiers des
cas, le pneumocoque (S. Pneumoniae) est le plus souvent responsable
des infections respiratoires aiguës de l'enfant. La place d'Haemophilus
influenzae b paraît modeste dans les pneumopathies primitives.
BURKE estime à 33,8 % (62), la fréquence des pneumocoques
dans les atteintes des voies respiratoires basses.
Selon TOUATY, FOURNIER, PARIENTE , (85) Streptococcus Pneumo-
niae domine largement dans l'étude de la fréquence des germes respon-
sables des pneumopathies bactériennes
- Haemophilus influenzae b
est responsable surtout de broncho-pneumonie chez l'enfant.
Selon HORAUD - HORODNICEANU (8), Streptococcus Pneumonia
est le principal agent de la pneumonie bactérienne.
LONG S. (53), Streptococcus Pneumonia est l'agent bactérien
le plus en cause dans les pneumopathies bactériennes de l'enfant
au-delà de la période néonatale, suivi de loin par Haemophilus in-
fluenzae B et Staphylococcus aureus.

- 74 -
Pour GINSBURG pt Collaboratpurs d'unp part (38) pt
BASSIN 1. ASMAR pt Collaborateurs (1) d'autre part, on np connait
pas la fréquence exactp dp Haemophilus influpnzap D dans lps pneumopa-
thies aiguës bactéripnnps, probablempnt dOe à ses exigencps culturalps.
Certains autpurs notent une absencp de corrélation entre
l'âge et la fréqupnc p dp ces agents bactériens dans lps infpctions
respiratoires aiguës basses de l'enfant.
Selon SALOMON (77), l'infection à pneumocoque est rare
chez les nourrissons chez lesquels il détermine une broncho-pneumopathie
sévère.
La conclusion de toutes ces observations est que S. Pneumoniae
est l'agent pathogènp le plus souvent mis en évidence au cours des
pneumopathies aiguës bactériennes de l'enfant. Nos résultats positifs
constatés au-delà du 3ème jour d'hospitalisation malgré le traitement
antibiotique confirment tout l'avantage de cette méthode de diagnostic
immunologique qu'est le test au latex sensibilisé.
* 54 % de positivité globale soit :
46 % pour Streptococcus pneumoniae
8 % pour Haemophilus influenzae b.
Les rares données de littérature en notre possession nous
rapportent :
* Pour TURNER pt Coll. (75)
5 % dp positif pour Strpptococcus Pneumoniae
21 % dp positif pour Haemophilus influenzae b.
* Pour GESLIN pt Coll. (36)
27 % dp positivité global p.

- 75 -
Pour ECHENNE et Coll. (27)
. 35,4 % de positif pour Strepcoccus Pneumoniae
. 28,2 %de positif pour Haemophilus influenzae b.
Nous ne pouvons pas comparer nos résultats à ceux de ces
auteurs pour 2 raisons :
D1une part, le contexte environnemental climatique et proba-
blement socio-économique n1est pas le même. En effet, dans les pays
industrialisés la quasi-totalité des pneumopathies aiguës de l'enfant
est d'origine virale. La surinfection bactérienne étant la plupart
du temps prévenue grâce à un environnement plus salubre.
Dans les pays en développement, la mortalité élevée pour
les infections respiratoires aiguës basses, est pour une grande part
liée aux bactéries (70, 74, 77, 79, 81, 87 et 88).
D'autre part, ces auteurs ont fait appel à la contre-irnmuno-
électrophorèse technique relativement peu sensible (56) et dont llinté-
rêt semble limité en fait (27).
Le test d1agglutination au latex sensibilisé a permis de
mettre en évidence une corrélation positive, hautement significative
entre la bactériémie et la fréquence de la détection d1antigène capsu-
laire au cours de llinfection.
Nous avons donc affaire à deux méthodes d'étude bactério-
logiques de sensibilité différente. Nos résultats corroborés par
les données de la littérature permettent donc de retenir le diagnostic
de pneumopathie aiguë à Haemophilus influenzae b chez deux nourrissons
dans la mesure où cet agent a été détecté à la fois dans le sérum
et les urines.

- 76 -
Notrp hypothèse rpjoint cellp de TURNER pt Coll. (75).
Pour cPt auteur l'antigènp est généralement absent lorsque l'infpction
pst dOp à unp autre bactérie.
La rpsponsabilité dp St[f~ptococcus Pneumoniap a été retenue
dans Ips cas où l'antigènp bactéripn a été détecté dans Ips urines
(46 %). CP qui pst en concordance avpc certainps études antérieures
(27, 36, 62, 71 pt 84).
Pour DAVID W. TEELE et Coll. (84) m~me si cela signe une
infection pneumococcique avec libération d'antigène capsulaire lors
d'une bactériémie, on ne peut pas formellement écarter unp infection
urinaire dans certains cas.
Nous avons été conforté dans notre 'position devant les
anomalies radiographiques de pneumonie ou de bronchopneumonie.
Pour PILLOT (71), l'antigène capsulaire est exceptionnelle-
ment détecté en l'absence de foyer microbien.
Dans 3 observations (n° 23, 32 et 48) une infection urinaire
authentique a été notée à l'uroculture et le germe était différent
de celui mis en évidence par le test.
L'association des deux agents bactériens avec -Haemophilus
influenzae b dans le liquide céphalorachidien et Streptococcus Pneumoniae
dans l'urine chez le même nourrisson (Observation W 1) peut trouver
deux explications possibles :
soit une association effective des 2 agents bactériens
Lp
maladp peut avoir fait dans les jours précédents
une pneumopathip aigup à Streptococcus Pneumoniae, et lors d'une
bactériémip l'antigènp bactérien de cet agent a été détecté dans
l'urinp alors qllP Hapll10philus influenzap b est responsabl p d'unp
infpclioll localisée, d'ot'! Sil détection ilU sitp mPme dp l'infection (71)

- 77 -
• soit une parenté antigénique :
Le malade fait
une
infection à Haemophilus
influenzae b,
mais du fait de l'existence de parenté antigénique entre l'antigène
capsulaire d'Haemophilus influenzae b et celui de Streptococcus
Pnemnoniae,
l'agglutination sur lame révèle deux agents différents
au lieu d'un seul. Le typage capsulaire nous aurait permis de tran-
cher (8).
Cette même explication peut être retenue dans le cas où Streptococcus
Pnemnoniae a été détecté dans l'urine et Haemophilus B dans le liquide
pleural (Observation N° 30).
Pour nos trois résultats d'interprétation difficile (Obser-
vation N° 23, 25 et 33), nous pouvons les rapporter à une réaction
croisée avec d'autres bactéries ayant un antigène commun avec Strepto-
coccus Pneumoniae et/ou Haemophilus influenzae type b (36, 71, 92).
Concernant les 22 résultats négatifs (44 %), tout en retenant
l'éventualité d'une étiologie virale, nous ne pouvons pas écarter
formellement une infection bactérienne pour trois raisons :
- Possibilité de faux négatif,
- Pneumopathies dUes à des agents bactériens non détectables
par la méthode utilisée,
- Résolution clinique rapide sous traitement antibiotique.
L'hémoculture a été d'un apport très limité dans l'approche
bactériologique (4 % de positif).
En définitive, il convient de souligner une fois encore
l'intérêt de la recherche des antigènes solubles, notamment dans
les urines par le test au latex (25 positifs/50 - contre 2 positifs/50
au niveau du sérum).

- 78 -
L'inconvénient est d'ordre financier. Les réactifs sont
onéreux. Il est donc difficile d'en faire un examen de routine dans
les infections pulmonaires eu égard à nos difficultés matérielles.
111.6.-
LA THERAPEUTIQUE
ET
L'EVOLUTION
La pénicIlline Ga été prescrite 33 fols avec succès.
Ailleurs nous avons proposé des associations antibiotiques
afin d'élargir le spectre bactéricide en présence d'une atteinte
pleurale ou d'une infection avec très mauvais état général dans la
perspective d'une staphylococcie pleuro-pulmonaire du nourrisson
ou d'une pneumopathie à bacille Gram négatif redoutable.
Ainsi les associations suivantes ont été utilisées
Oxacilline + Gentamicine
6 fois
Lincomycine + Gentamicine
5 fois
- Amoxicilline + Gentamicine : 5 fois
- Céfacétrile + Gentamicine : 1 fois.
4 décès (8 %) ont été observés dans ce groupe de malades.
En fait, nous pensons qu'en dehors d'un aspect de pleuro-
pneumopathie où il est tout à fait légitime de redouter l'éventualité
d'un staphylocoque aureus, la Pénicilline G doit être l'antibiotique
de premier choix
dans les pneumopathies aiguës bactériennes du nourris-
son en raison de la grande fréquence ~u Streptococcus Pneumoniae
comme agent responsable: (46 %de nos observations, mais 85 % des
germes détectés).

- 79 -
La pénicilline G a le double avantage d'Ptre peu onéreuse
et efficace, m~me si des cas de résistance ont été signalés (8, 53
et 24).
Elle peut Ptre associée à un aminosidp.
Selon WITCHTZ (94), la synergie de cette association s'pxpli-
que par l'inhibition de la paroi cpllulaire par la Pénicilline, ce
qui permet à l'arninosidp de pénétrer dans la cellule, d'atteindre
sa cible et d'exercer son pouvoir bactéricide.

- 80 -
1 -
CHAPITRE
IV
-
/
PRE VEN T ION

- 81 -
Si l'on veut éviter les nombreux décès en Afrique malgré
la richesse considérable de l'arsenal thérapeutique, si l'on veut
réduire les dépenses de santé par la réduction significative de la
morbidité, nous pensons à l'instar de certains auteurs comme:
- LEOWSKI (50)
- CHRETIEN (13)
- SHANN (80 et 81)
- SHAH (79)
- LANCET (47 et 48)
- DEBORNE et Collaborateurs (23),
qu'il y a lieu de mettre un accent tout particulier sur la prévention.
Cette prévention passe par
- l'éducaiton sanitaire des familles et surtout des mères
d'une part, et celle des professionnels de santé d'autre part. Le
problème revient alors de reconnaître les cas sévères d'infections
aiguës respiratoires justiciables d'une antibiothérapie adaptée.
Pour l'utilisation rationnelle des antibiotiques, l'OMS a élaboré
des schémas thérapeutiques standardisés (23, 48).
- La lutte contre les agents bactériens responsables et
les autres facteurs associés par l'amélioration des conditions socio-
économiques et des conditions d'hygiène.
- L'éducation nutritionnelle et l'assainissement du milieu.
- La vaccination : il faudrait mettre un accent particulier
sur le programme élargi de vaccination. Il serait souhaitable que
des moyens soient mobilisés pour ~e ce programme à d'autres agents
pathogènes en particulier les sérotypes de Streptococcus Pneurnoniae,
les plus fréquemment rencontrés dans les infections respiratoires
aiguës, l'hémophilus influenzae, le virus respiratoire syncitial.

- 82 -
/
-
CON C LUS ION -
/

- 83 -
CA travail qui n'a aucune prétention statistique avait
pour but de faire le point sur les aspects épidémiologiques, diagnos-
tiques et thérapeutiques des pneurnopathies aiguës bactériennes.
Nous avons à cet effet sélectionné 50 nourrissons âgés
de 2 à 24 mois. Au terme de cette étude nous pouvons tirer les conclu-
sions suivantes
Nous constatons que les pneurnopathies aiguës bactériennes
sont loin d'être rares avant l'âge de 1 an : 56 % de nos malades
sont âgés de 2 à 12 mois.
Plusieurs facteurs favorisent la survenue des pneurnopathies
aiguës bactériennes chez le nourrisson. Au cours de notre étude,
nous avons noté une corrélation positive entre pneurnopathies aiguës
bactériennes et certaines circonstances.
Le terrain :
- 54 % de nos enfants souffrent de malnutrition protéino-
énergétique. Des relations négatives entre malnutrition protéino-
calorique et infection bactérienne sont rapportées par de nombreuses
études.
Dans 10 cas (soit 20 %), l'infection vient compliquer
une rougeole. 8 de ces cas présentent une malnutrition protéino-
calorique.
- Les conditions socio-économiques jouent un rôle détermi-
nant : 84 % de nos enfants sont issus de milieux socio-économiquement
défavorisés.

- 84 -
Il s'agit de familles d'indigents avec des ressources
financière? très limitées, vivant dans des conditions d'hygiène
médiocre. La fréquence des infections bactériennes croît avec l'insa-
lubrité.
SUA le plan d~agno~~que
La toux (90 %), l'hyperthermie (80 %), la dyspnée (50 %)
ont été les signes généraux et fonctionnels les plus constants.
Dans 44 % des cas,
l'infection bactérienne est précédée
de rhinopharyngite qui peut être considérée comme la porte d'entrée.
L'examen
physique
a
objectivé un syndrome
bronchique
et/ou alvéolaire dans tous les cas. Dans 12 % des cas, il a été
noté un syndrome d'épanchement pleural, liquidien.
La radiographie nous a permis de noter 21 cas de broncho-
pnemnonie, 9 cas de pleuropneumopathie et 20 cas de pneumonie dont
16 cas de pneumonie franche lobaire. Les pneumonies sont à prédominance
droite.
A l 'hémogramme, la leucocytose à polynucléose neutrophile
est retrouvée dans 56 % des cas. L'anémie est quasi-constante
(100 % des cas)
; il s'agit d'une anémie hypochrome microcytaire
en rapport,
soit avec une hyposidérémie soit avec l' inflanunation
pulmonaire uu des deux.
Al' étude bactériologique des agents bactériens ont été
isolés
29 fois,
Streptococcus Pneumoniae
représente
79,31 % des
agents bactériens identifiés.

- 85 -
Malgré dAs images radiologiques en tout point dA vue
semblables. à celles de la pneumonie franche lobaire aigu~, le tableau
clinique n'est pas superposable à la description classique de celle-ci.
Nous dAvons ici insister sur l'intér~t diagnostique du
tASt au latex sAnsibilisé sur des échantillons d'urines (50 %de
résultats positifs).
Il s'agit par aillAurs d'un examen non invasif, simple
et rapide. Ce qui limite l'application de CAtte méthodA séduisantA
est lA prix dAs réactifs, la rendant inaccessiblA au plus grand
nombrA de biologistes et trop lourd pour le budget national de santé.
SuA le plan thékapeu~que
La grande fréquence de Streptococcus Pneurnoniae commA
agent bactérien explique l'efficacité des Pénicillines At lA pronostic
généralement favorable de ces pneumopathies aiguës bactériennAs
du nourrisson : 92 % de guérisons dans notre étude.
On peut donc en première intention, prescrire la Penicilline
efficace et peu onéreuse surtout que l'on a affaire à une population
indigente.
Les 8 % (4 cas) de décès que nous avons enregistrés auraient
peut-être pu être évités si les enfants avaient été admis précocement
à l'Hôpita~.
Il Y a lieu par conséquent, à l'instar de l'O.M.S et d'autres
organisations de santé, d'insister sur l'éducation sanitaire des
responsables de Soins de Santé Primaires, des familles et notamment
des mères.

- 86 -
Il Y a également lieu dl insister sur la lutte contre les
agents microbiens par l 1amélioration des conditions socio-économiques,
l 1éducation nutritionnelle, 11 assainissement du milieu, le renforcement
du programme élargi de vaccinations (P. E. V.) si nous voulons réduire
de façon significative 11incidence des infections respiratoires
aiguës qui restent un problème de Santé Publique dans les pays en
développement.

- 87 -
/ - B 1 B LlO GRAPHI E - /

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203

- 104 -
/ - ANNEXE - /

IUJ
-
TABLEAU S~OPTIQUE
N° 1
RESULTATS BACTERIOLOGIQUES
Cu1t.ures
Antigènes bactériens
ABREVIATIONS
- L.e.R. = Liquide Cêphalorachidien
-
L.P.
= Liquide Pleural
-
Strepto-Pneumo = Streptococcus Pneumoniae
-
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108 -
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I~AGES RADIOLOGIQUES - AGENTS BACTERIENS
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ANTIBIOTIQUES ET EVOLUTION
---------------------------
ABREVIATIONS
------------
- LSD
Lobe lupérieur Droit
- LM
Lobe Moyen
- LlO
Lobe Inferieur Droit
- LIG
Lobe inferieur Gauche
- LSG
Lobe Supérieur Gauche
- Strepto- Pneumo:
Streptococcus pneumoniae
- Haemo Infl b
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Haemophilus influenzae b
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t Strepto-Pneu. AmoxicillineJ 3 jours ~décedé
1
1
L.S.D
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b
1
2
112 mois
Pneumonie
Strepto-Pneu
Péni cilline
14 jours
Bonne
1
L.S.D.
mo
G
1
1
3
12
.ois
Pneumonie
Strepto-Pneu
Pénicilline
5 jours
Bonne
1
L.S.D
mo
G
1
1
4
120 mois
Pneumonie
Strepto-Pneu
Pénicilline
6 jours
Bonne
1
1
L.I.D
1110
G
1
1
5
112 1I0is
Pneumonie
Enterobacter
Pénicilline
5 jours
Bonne
L.S.G
Cloacae
G
6
4 1I0is
Broncho-pneuIStrepto-Pneu • Péni cilline
7 jours
Bonne
1I0nie
1 mo
1
1
G
1
1
1
1
7
10 1I0is
Broncho-pneulstrepto-pneu 1 Pénicilline
7 jours
Bonne
1
.onie
1
1110
1
G
1
1
1
1
8
7 1I0is
Pneullonie
1
1
1 strepto-Pneu 1 Pénicilline.
B jours
Bonne
L.M.
1 mo
G
1
1
9
112 1I0is
Broncho-Pneu~strepto-Pneu
Pénicilline
6 jours
Bonne
1
monie
1
1110
G
1
1
1
1
1
10
112 1I0is
Pneumonie
1
-----
Pénicilline
5 jours
Bonne
1
1
1
1
G
1
1
1
1
11
111 Illois
Broncho-pneu~
-----
Pénicilline
5 jours p ~80Me
1I0nie
1
G
1
1
1
12
8 Illois
PleuropneWllot Haemophilus .. Cefacetrile
jours
1. 16
Bonne
infl. b
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1
1
1
13
6 .ois 1/2 IBroncho-pneu
streptopneulDolpénicilline ~ 4 jours
Bonne
1
1
1
1
1
1
14
118 1I0is
IPneulDonie
Streptopneu
: Pénicilline ~ 8 jours
Bonne
1
1
mo
1
1
1
1
1
1

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~ Pneumonie
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~ P~nicilline
4 jours ~ Bonne
L..S.D
G
16
24 mois
Broncho-pneu
Amoxicilline
2 jours
Bonne
monie
+Gentalllicine
17
21 mois
Pneulllopathie
Lincomicine+ 19
lIIassive gau-
Gentamicine
jours
Bonne
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1B
14 mois
Pneullonie
Amoxicilline 10 jours
Bonne
L..S.D.
+ Gentamicine
19
21 mois
Pleuro Pneu-.
• Oxecilline +,19 jours ~ Bonne
I
mopathie
1
Gentamicine
droite
1
1
20
7 mois
Pneumonie
1
1
Pénicilline
3 jours
Bonne
Ronde L.SD
1
G
1
1
1
21
20 mois
Pneumonie
.~trepto-pneu. Pénicilline
7 jours
Bonne
segment api- ~o
G
cal gauche
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1
1
22
9 mois
Broncho pneu 1
Oxacilline + 12 jours
Bonne
monie
1
Gentamicine
-----
1
1
1
23
24 Illois
Pleuropneu
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• Lincomicine
12 jours
Bonne
1
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24 1D0is
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G
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9 Illois
Pleuropneu
II ninterprè-
Oxacilline+
13 Jours
Bonne
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1
table
Gentamicine
che
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1
1
1

26
5 Illois
Bronchopneu-~
Pénicilline
5 jours
Bonne
Ilopathie
1
G
1
1
1
Istrepto-pneu~. Lincomicine
10 jours
Bonne
27
12 mois
Pleuropneu-
Ilopathie
1 mo
+Gentamicine
droite
1
1
1
1
28
19 mois
pneumopathie~
base geuche 1 Haemo infl
• Pénicilline
et broncho- 1
b
G
6 jours
Bonne
pneumonie
1
bilatérale
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.Bronchopneu- Istrepto pneut.Pénicilline
6 jours
Bonne
29
13 mois
'llonie
1 1110
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G
1
1
1
1
30
24 Illois
Pleuro pneu- Istrepto pneu~. Oxacilline+
15 jours
Bonne
1I0pathie
1
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4 mois
Pl euro pneu 1Strepto-
Oxacilline +1 20 jours
Bonne
mopathie
i
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Pneumo
Gentamicine
droite
1
33
11 mois
Broncho pneu~ Ininterprè-
Pénicilline.
10 jours
Bonne
monie
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table
G
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34
1B Illois
Pneulllonie

Pénicilline
4 jours

L.I.D.
G
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24 Illois
pneu~ 5trepto
Péni cilline
4 jours
Bonne
Alonie
pneumo
G
36
B mois
Broncho pneu
Pénicilline
10 jours
Bonne
monie
G
37
4 mois
Pl euro pneu
Amoxicillinet 16 jours
Bonns
mopathie
Gentamicine
droite
3B
9 mois
Pleuro pneu
Lincomicine
17 jours. Bonne
1II0pathie
Gentamicine
•1
droite
•••
39
23 Illois
Broncho pneu ..
OXacilline+
15 joursl Bonns
Alonie
~
Gentamicine




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17 Illois
Pneumonie
Strepto-
Pénicilline
B joursl Bonne
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Pneumo
G



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17 mois
Pneumonie
Strepto
Pénicilline
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Pneumo
G

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B Illois
Broncho Pneu
Strepto
Pénicilline
10 joursl Bonns
monie
Pneumo
G
1


43
2 Illois
Broncho pneu
Strepto
Pénicilline
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·

Joursl Bonns
lIonie
pneumo
G
•,


44
3 mois
,
Broncho pneu
Strepto
Pénicilline
B joursl Bonne
monie
1
pneumo
G
1


45
2 mois
Pneumonie
Pénicilline
B
·

Joursl Bonns
Segment
li

apical


droit
1


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46
14 mois
Pneumonie
Strepto
Pénicilline
joursl Bonne
L.I.D
Pneulllo
G
••1
47
5 mois
Broncho pneu
Strepto
Pénicilline
4 joursl Bonns
monie
Pneumo
li
1
•1

48
15 mois
Broncho pneu, Pseudolllanas • AlIloxicillin~
4 joursl Bonns
monie
aeruginosa
+Gentamicine
1
1
49
16 mois
Broncho pneu
Pénicilline
O ·
1
B
1
Joursl
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1
monie
li
1
1
50
12 mois
Broncho pneu
Pénicilline
B jours: Bonns
1II0nie
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-
III -
TABLEAU S Ytt)p TIQUE
N°l
RESULTATS BACTERIOLOGIQUES:
- Cultures
- Antigenes bactêriens
ABREVIATIONS
- L.C.R. c Liquide C~phalorachidien
- L.P.
= Liquide Pleural
- Strepto-Pneumo = Streptococcus Pneumoniae
- Haemo-Infl. b = Haemophulus
influenzae b
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1
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1 Pneumo
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Strepto
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S E R MEN T
D' H l P P 0 C RAT E
En présence des Mal tres de cette Ecole et de mes
chers condisciples, je promets et je jure, au nom de
l'Etre Suprême, d'être fidèle aux lois de l'honneur
et de la probité dans l'exercice de la Médecine. Je
donnerai mes soins gratuits à l'indigent et je n'exigerai
jamais de salaire au-dessus de mon travail.
Admis à l' intér ieur des maisons, mes yeux ne
verront pas ce qui s'y passe, ma langue taira les secrets
qui me seront confiés et mon état ne servira pas à
corrompre les moeurs ni à favoriser les crimes.
Respectueux et reconnaissant envers mes Mal tres,
je rendrai à leurs enfants l'instruction Que j'ai reçue
de leur part.
Que les hommes m'accordent leur estime SI Je suis
resté fidèle à mes promesses, Que je sois couvert d'oppro-
bre et méprisé de mes Confrères si j'y manque.

LU
ET
APPROOVE
vu
œ PRESIDENf DU JURy
œ DOYEN DE LA FACUL'Œ
J. ASSI ADOO
YNnn-Af«iA1E Antoine
vu
LE RECI'EUR DE L' UNIVERSI'Œ
TOORE BAKARY
La Faculté de Médecine d'Abidjan déclare que les opinions
lmises dans
les
dissertations
qui
lui sont
présentées doivent
être considérées COIIIIIe propres à leur auteur.
qu'elle n'entend
leur donner ni approbation. ni improbation.

NOM:
TOURH
PRENOM:
MANAGBE
TITRE DE LA THESE : CONTRIBUTION A L'ETUDE DES PNEUMOPATHIES AIGUES DU NOURRISSON: INTERET DES ANTIGENES BACTERIENS
CA PROPOS DE 50 CAS).
ANNEE 1987 - 1988
NUMERO:
TOME :
PAGINATION :
VILLE DE SOUTENANCE : ABIDJAN
TYPE DE PUBLIC : THESE .
PAYS D'ORIGINE: COTE D'IVOIRE
LIEU DE DEPOT : BIBLIOTHEQUE - FACULTE DE MEDECINE
SECTEUR D' INTERET : PED lATRIE
RBSUNE:
L'ETUDE DE 50 CAS DE PNEUMOPATHIES AIGUES BACTERIENNES DU NOURRISSON PERMET LES CONCLUSIONS SUIVANTES :
- LES PNEUMOPATHIES BACTERIENNES SONT FREQUENTES DANS LES MILIEUX PAUVRES OU SEVIT LA MALNUTRITION
PROTEINO-ENERGETIQUE.
- LEUR ETIOLOGIE EST DCl4INEE PAR STREPTOCOCCUS PNEUMONlAE. CETTE BACTERIE GENERALEMENT INDENTIFIEE
DANS LES URINES PAR LE TEST AU LATEX SENSIBILISE, DONNE VOLONTIERS CHEZ LES ENFANTS AGES DE
MOINS DE 3 ANS, DES ASPECTS TYPIQUES D' ALVEOLITE SYSTEMATISEE CONTRAIREMENT A CE QUI EST CCl4MUNE-
MENT ECRIT.
- ELLE JUSTIFIE L'INDICATION DE LA PENICILLINOTHERAPIE EN FREMIERE
INTENTION DANS LES PNEUMOPATHIES
D' ALLURE BACTERIENNE.
CET ANTIBIOTIQUE A PAR AILLEURS L'AVANTAGE D' ETRE PEU ONEREUX ET CELA
EST IMPORTANT POUR UN
PAYS EN VOIE DE DEVELOPPE~,iENT.
M1I'S CLES : PNEUMOPATHIES BACTERIENNES - NOURRISSONS - TEST AU LATEX SENSIBILISE - STREPTOCOCCUS PNEUMONlAE - ALVEO-
LITE SYSTEMATISEE - PENICILLINO-THERAPIE.
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OBSERVATION
N° 31
==================
- PNEUMONIE DU LOBE
SUPËRIEUR DROIT.
OBSERVATION N° 20
OBSERVATIONN° 31
==========
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- PNEUMON E RONDE
- 17 JOU
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ÉBUT DE
ETTOY GE.

~OBSIERVAT
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1R(»NCI~-PNE~UM()N1E
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OBSERVATION N° 45
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OBSERVATION N° 23
OBSERVATION N° 23
===========
-----------------
- PLEUROP EUMOPATHIE
- APRÈS LA PREMIÈRE
À L'ADMISSION.
PONCTION.
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OBSERVATION N° 23
======--==========
- APRÈS 8 JOU S
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- APRÈS LA DEUXIÈME
TRAITEME 'T.
PONCTION TROIS JOURS
PLUS TAR •