UNIVERSITE
D'ABIDJAN
FACULTE de MED.ECINE
Année 1979 1 1980
No
lA FIEVDE IYPHOIDE A ABIDJAN
A PROPOS DE" 213 CAS HOSPITALISÉS
AU SERVICE DES MALADIE·S I:NFECTIEUSES
DU C. HeU DE TREICH VILLE
Présentée et soutenue publiquement le 2 Juin 1980
par
DOREGO) ANICET ·HONORE FRUCTUEUX
Né le 17 Avril 1951 à ABI DJAN
PRESIDENT DE THESE
Monsieur le Professeur
LE GUYADER ARMAND
DIRECTEUR DE THESE
Monsieur le Professeur Agregé GALLAIS HERVE
MEMBRES DU JURY
Monsieur le Professeur DUCHASSIN MARCEL
Monsieur le Professeur
GUESSENND K.O.

LISTE DU PERSONNEL ENSEIGNANT DE LA FACULTE DE MEDECINE
1979 - 1980
------ .. ---
....
DOYEN .. ~~ . YANGNI - ANGATE ,I.l.ntoi ne
PROFESSEURS :
t4r1.
ALLANGBA
KOFFI
Chirurgic
ASSI ADOU
JF.Rm.1E
Pédiatrie
AnlA
YI\\O ROGER
Hépato-Gastro-Entérologie
AYE
HYPPOLITE
~~édeci ne
BERTRMID
F.DMOND
Clinique Médicale
BONDURI\\ND
l\\LMN
Anesthésie-Réènimation
CARRICABURU
PIERRE
Biophysique
CLERC
~lICHEL
Biochimie
CORNET
LUCIEN
Chirurgie
COULIBALY
NI;GBELE
Pneumo-Phtisiologie
DOUCET
JEM~
Parasitologie
ESSOH Nm·1EL
P/\\UL
Pédiatrie
ETTE
M1BROISE"
O. R. L.
ETTE
~1l\\nCEL
Anatomie Pathologique
GUESSENND
KOU.!4[lIQ GEORGES Médecine Sociale
KEaE
MEr1EL
Anatomie Chirurgie
'.
LE GUYADER
l'RW:ND
f\\
t
. Ch"
..
..na omw
lrurgle
LOUBIERE
RORERT
Anatomie Pathologique
Sfl.NGtl.RE
SOtILEY~;tt\\NE
Ophtalmologie
SANG!-',P.IT
r'1flL l K
Gynécologie-Obstétrique
VILASCO
J!\\COB
Odonto-Stomatologie
YANGNI-ANGATE
ANTOINE
Chirurgie
... / ...

PROFESSEURS ASSOCIES
MM.
CABANNES
RJ~ Y~:lOND
Hémato-Immunclogie
DUCHASSIN
MARCEL
Bactériologi~
GIORD:"INO
CHRISrrAN
Neurologie
Hr~EFFNER
GEORGES
O. R. L.
HI\\ZERA
Ml\\X
Psychiatrie
PROFESSEUR EN SERVICE EXTRAORDINAIRE
t1.
HEROIN
PIERRE
Dermatologie
MAITRES DE CONFERENCES AG~EGES
MM.
AHOLI
PAUL
Pédiatrie
ASSALE
NIOIU
Parasitologie
BEDA
YAO BERNJ\\RD
t·1éd~cine
BOHOlJSSOU
KOUADIO
Gynécologie-Obstétrique
BRETTES
JEl\\N' PHILIPPE
Gynécologie-Obstétrique
COULIBALY
AMDRE
Chirurgie
CO~!PPLI-BON-I
KHl'.:SY PHILIPPE
Anatomie-Chirurgie
DIIWRt\\
St~MBl\\
Gynécologie-Obstétrique
DJIBO
~JILUf\\M
Chi rurgi e
G/\\LU\\IS
HE[{VE
Maladies Infectieuses
KOUt~SSI
MANI\\SSE
Stomatologie
METRAS
DmUfUQUE
Chirurgie Thoracique et
Cardiovasculaire
001
ASS.!'\\~ml
Cardiologie
Rf\\Jt.l
JEJ\\N DIDIER
Immuno-Hématologie
ROUX
CONSTf."IT
Chirurgie Infantile
SOU8EYRMlO
Jr~CQII~S
Médecine Interne
YP,O DJE
CHRISTOPHE.
Chirurgie-Urologie
.../ ...

CHEFS DE TRAVAUX
r~~1.
ROUTROS-TONI
FERN.I'1ND
Physiologie-Exploration
Fontionnelle
DAGO AKRIBI
AUGUSTIN
Médecine Légale
EHOU~,1AN
ARr'lAN0
Histologie-Embryologie
Cytogénétique
LONSDORFER
JEAN
Physiologie-Exploration
Fonctionnelle
Mme
t40RLlm
Geneviève
Histologie-Embryologie
Cytogénétique
Mme
PAIN
BERNADETTE
Anatomie Pathologique
ASSISTANTS DE FACULTE - CHEFS DE CLINIQUE DES HOPIT,~UX
Mr:1.
ANDOH
JOSEPH
Pédiatrie
BAMBA
~1EMr-\\
o. R. L.
BENIE
TH.L\\ ru CHEL
Gynécologie-Obstétrique
BOUCHEZ
PAUL
fl,1édecine
CHAUVET
JACQUES
Cardi 0 l ogi e
Mme
CISSE
GENEVIEVE
O. R. L.
COFF!
SYLVPJN
Anesthésie-Réanimation
r4e lle
CO\\.lLIS;,\\Ly
KHARIDIATA
Gynécologie-Obstétrique
DELAFOSSE
CHARLES
Psychiatrie
Mme
DIOMANDE
DANIELLE
Gynécologie-Obstétrique
MM.
OJEOJE
ANDRE THEODDRE
Radiologie
DJEDJE
r~ADY
Chirurgie
EKRA
;\\LI\\.IN
Cardiologie
GADEGBEKU
SAr~UEL
Stomatologie
GAUD ET
DJA
~p.decine Interne
Hf\\DDAO
FAR ID
Pédi atri e
HOl/PHOl/ET
KOUAKOU
Gynéc0logie-Obstétrique.
KADIO
!IUGUSTE
~aladies Infectueuses
KANGf\\
rft.ESSAN
Chirurgie
KANr,r,H
DIEKOliAD 10
Pédiatrie
KEIT~.
CHEICK
Ophtamologie
KEITA
M/\\H/\\DOU
Gynécologie-Obtétrique
.../ ...

ASSISTANTS DE FACULTE" CHEFS DE CLINIQUE DES HOPITAUX (suite)
r,1r~ •
KOFFI
KONAN JULIEN
Médecine Sociale
KONE
NnHOU
Gynécologie-Obstétrique
KONE
ROBERT
Gynécologie-Obstétrique
KOUA~1E
OUATTARA
Chirurgie
KOUA~1E
KONAN
Pédiatrie
KOUASSI
JEt\\~! CLfiUDE
Chirurgi e
LAMBIN
YVES
Chirurgie
Ml\\NLAN
Kt\\SSI
Médecine Interne
MG8:~KOR.
ANTONY
Anatomie Chirurgie
W)BIOT
MANDOU
Chi rurgi e
NI D'ml
R,~Yr4nND
Cardiologie
N'DRI
KnFFI
Anesthésie-Réanimation
N'GUESSAN
HENRI
Chirurgie
N'GUESSAN
KONAN
Anatomie Chirurgie
tHAMKEY
EZANI
Médecine Interne
ODEHnURI
KOUDOU
Maladies Infectieuses
PIQUEMAL
MICHEL
Neurologie
TIAcnH KnUAOrn
GEORGES
Gynécologie Obstétrique
TICOLAT
ROGER
Méd~cine Interne
~1me
THUTE
,'\\DJOUA
Pôdiatrie
TRAnRE TURQUIN
HENRI
Chirurgie
WAOTr\\
COULIBALY
Chirurgie
r'1me
\\~ELFFENS EKRA
CHRISTIMIE
Gynécologie-Obstétrique
Yl\\rI
ACHY
Pneumo-Phtisiologie
ASSISTANTS DE FACULTE - ASSISTANTS DES H0PITAUX
nUNAND
JEAN
Parasitologie
KETEKOU SIE
FERD INtl.ND
Biochimie
N' GU ESSf\\.N
ISSAIE
Biochimie
SOMBO
Ml\\r·1BO
Immuno-Hématologie
TEA
DAIGNEKPO
Immuno-Hématologie
... / ...

MAITRE ASSISTANT MONO APPARTE~ANT
p,L\\NTnUST IER
GUY
Histologie
ASSISTANTS MONO APPARTENANTS
Mme
ALLE-tHIDO
LOUISE
Biochirr:i~
r~me
BUERLE
~'ARIE-FRANCE
8iochimie
~1me
onssr.
YOLANJE
Physiologie
Mme
GARNIER
ELIANE
Immuno-Hématologie
r·'1me
HOUVET
DANIELLE
Biochimie
r~e 11 e
PERNEY
LAURENCE
Immuno-Hématologie
~1N.
VALERY
JEAN
Biochimie
TnURE
KOUAKOU
Bactériologie
CHARS~S DE CnURS
Mme
AGOH
8ERNAnETTE
Chimie
MM.
COUL !BA.LY KAFANA
ZOU~1i\\NA
Pharmacoloaie-Toxicologie
BOGUI
VINCENT
Physique
PALOMBO
ROBERT
Biophysique

D E DIe ACE S

A MON PERE
IN MEMORIUM
Tu
nous a
donné la vie et as aussitôt
quitté ce mond
Durant toute ton existance tu
n'as
jamais cessé de
nous donner de sages conseils.
Tu as oeuvré
pour l'éducation et la réussite de tes
enfants.
Tu es le grand absent
ce
jour qui est en fait
la
consécration de ton oeuvre.
I~ais tu demeures éternellement
présent dans
nos coeurs.
A MA MERE
Profondement maternelle tu
nous as
donné le
jour,
tu
nous as suivi tout le
temps avec
tes bons conseils,
grêce
à ton courage sans défaillance et à ton amour.
Sois en remercié
et trouve
ici l'hommage à ton
dévouement,
ta
bonté et à ta
percevérance.

A l'iON FRERE
LErJNARD,
A MES SOEURS Madame DAKPO née DO REGO Perpetue,
DO REGO Félicitée (IN MEMORIUM)
[VI a dam e
DOS S[J LI - Y0\\/ (j née D0 REG 0 H0 rte nc e
A MES FILS
HARC-FREIJERIC
et
AUREL FABRICE
A CATHY
A LA FAMILLE
HONLIASSO
A MES ONCLES, TANTES, COUSINS, COUSINES, NEVEUX et NIECES
A rviES BEAUX
A Tous je dédie ce travail en témoignage de mon affection.

A Mademoiselle NIANGORAN REINE
:
Pour tout son soutien
et son aide qui nous ont
facilité la réalisation de ce travail,
toute mon affectio
et ma reconnaissance.
A Monsieur et Madame DORE GO AURELIEN ô COTONOU
A Monsieur et ~;adame
DO REGO LATIF,
pour leur soutien moral et
matériel.
Qu'il me soit permis lCl de vous témoigner mon indéfec-
tible reconnaissance.
A Monsieur et Madame AEOU ZOUNON UADIROU
J'ai toujours su apprecier la simplicité et la
chaleur de votre accueil.
A MES A~IS D'ENFANCE en particulier
KCUPAKI PASCAL à la E.C.E.A.O. à DAKAR
SANT'ANNA JEAN è COTONOU
GIBRILA GIERIL
Vous qui nous avez souvent reconforté dans nos
moments les plus difficiles,
trouvez ici l'expression de mes
meilleurs sentiments.

A Tous mes Camaraues de promotion et à tous mes compatriotes
de la Faculté de Médecine d'Abidjan en particulier:
PRINCE AGB8DJAN JOHN
VARAil! GOG Uy
jJI 1G1\\1 0 NSIN IJ A\\1 1D
AGUEHUUhlDE C05~:iE
Doc t e ur T:l 0 NIlO MJ 5 1 1J LAIS E
PERRIîJ REf'JE
EL 1AS DAR i,jQ R
ACHAFFA SEYDOU
Madame MENSSAN née CODJO\\lI SIDUNIE
Mademoiselle AGUE ISABELLE
ADJAXO C0551 PIERRE
Durant toutes ces années passées ensemble,
nos
rapports ont été plus qu'amicaux. Ceci n'est que le prelude
d'une longue carrière que nous aurons à faire ensemble.
A Tous les amis à la résidence universitaire Chateau d'eau
AU Docteur YEDUMON HUBERT à PARIS
AU Docteur BATAKAO GREGGIRE à TAhBU
Toutps mes amitiés.
A TOUS MES COM~ATRIOTE5
et AMIS DE L'UNIVERSITE D'ABIDJAN
A TOUS LES ANCIEN CAMARADES du COURS SECONDAIRE Mgr. 5TEINMETZ à
BDHICON en particulier
MADDDE BERNARDIN
DA DJ U il"~ AGL[j 1HE
HCiUDEFFO FLAVIEN
A Tous les pauples épris de justice et de paix en lutte pour
leur libération politique et économique,
je dédie ce travail
au nom de la justice sociale et de la solidarité internationale.

A N011.8.E PRESIDENT DE THESE
MONSIEUR LE PROFESSEUR LE GUYADJDB_ Ar11VlAND
Professeur d'Anatomie ee de Chiru:cgie
Chef de service de 18, clinique d'Urolo,",ie C.H.U. de Coco
Grand Officier de l' OL"clre National de la Côte d'Ivoire
Co~andeur de l'Ordre de la Santé Publique de Côte d'Ivo' e
Officier de Legion d' Hon..neuI'
Officier de l'Ordre Na-cional du Mérite Fraaçais
Officier des Palmes académiques
Tout le long de nos passages dans votre service nous ne
pouvons q. 1 admir8r votre bonté, VO-Cl~e humanisme et votre disponi-
bilité sans égale.
Vous avez toujours la soif de faire profiter votre
immense connaissance à vos élèves et ceci avec des conseils
paternels et ce n'est pas par hasard que vous avez été Parrain de
ma promotion d'Internes.
En acceptant de présider cette thèse, malgré vos multipl
préoccupations professionnelles e-c familiales, c'est un grand
honneur que vous nous faites.
En retour recevez par ce travail, l'expression de notre profonde
gratitude et de notre profond respect.

A NOTRE DIRECTEUR DE THESE
MONSIEUR LE PROFESSEUR GALLAIS HERVE
Chef de service des Maladies Infectieuses au C.H.U.
de Treichville.
Nous avons bénéficié au cours de nos études médicales,
de la clarté de votre enseignement et de la richesse de vos
connaissances.
Tout au long de ce travail qui porte votre empreinte
dans sa conception et sa forme, nous avons admirer
Votre claI,té d ' esprit
VOtT8 88ns de toujours mieux faire
La ri~:,ueu.T dans votre travail
Vo'tr8:)Tl_-i.~8 et votre sympathie naturelle.
Trouver ici le témoi':'na5e de notre sincère reconnaissance
et l'expression de notre profond respect.

A NOS JUGES
MONSIEUR LE PROFESSBŒ~ DUCHASSIN MARCEL
Professeur associé à la Faculté de Médecine d'Abidjan
Chef de service du laLo:,,'atoire de Bactériolo-:::ie clinique
Officier de l'Ordre dp la Santé Publique de Côte d'Ivoir
Officier de l'Ord~e de l'Educatio~ Nationale de Côte
D'Ivoire
Chevalier de la Légion. d' Honneur
Chevalier de l'Ordre rTa'cional du JVlérite Français
Croix de la valeur ilJ.ib.-caire
Médailles d'Outremer.
En reconnaissance de 1lensei2nement que vous nous avez
donné au cours de notre formation médicale et des conseils pour l
réalisation de certains chapi'cres de ce travail, trouvez ici
l' hommage de notre profonde g:c-a'citude.
MONSIEUR LE PROFESSEUR G~~SSEND K. G.
Professeur de Médecine sociale
Chevalier des Palmes académiques
Nous avons appris à vous connaître et à vous admirer
lors de nos stages de Médecine sociale à l'INSP et surtout au co
s
des 3 semaines que nous avons passées ensemble à BOUAFLE dans le
cadre de notre formation en matière de Santé Publique.
votre sans de l' org8~nisation
Votre adminiration po~ le travail bien fait et votre
spontanéité font que vous etes aimé de tous les étudiant •
En reconnaissance de J_lenseignement que vous nous avez
prodigué, nous vous exprimons nos sincères remerciements et somme
très honoré que vous ayez accepté de faire partie de notre Jury
de Thèse.

A NOTRE MAITRE
Monsieur le PROFESSEUR
ASSI ADOU J.
Professeur de Pédiatrie
Chef de service de Pédiatrie du C.H.U. de Cocody
Officier de l'Ordre National de Côte d'Ivoire
Chevalier de l'Ordre de la Santé Publique de Côte d'Ivo" e
Chevalier des Palmes académiques.
Nous ne reconnaitrons jamais aEJSeZ votre dévouement, votre simpl" ité
votre esprit de synthèse, votre amour du travail et votre extrèm
gentillesse.
Par ce travail, trouvez l'expression de nos plus vifs remercieme
s
et de notre profond respect.
AU PROFESSEUR ETE AMBROISE
Chavalier de l'Ordre de la Santé Publique de Côte d'Ivo' e
Chevalier de l'Ordre National du Mérite Français
Chevalier des Palmes academiques.
A peine, nous sommes arrivé dans votre service d'ORL comme Inter
que déjà vous nous avez adopté~ Vos nombreuses ~ualités humaines
et la richesse de votre connaiGs~îce, nous donne l'espoir d'un
bon séjour dans votre service~
AU PROFESSEUR CONST~~ ROUX
Professeur Agrégé de Chirurgie infantile et néonatale.
Le peu de temps que nous avons passé ensemble en tant que votre
Interne, nous avons eu à découvrir
Votre amour du travail
Votre volonté de toujo~n3 mieux faire
Votre sens de l'organisation et votre sympathie sans
e~

A TOUS NOS IVIAITRES DE LA FACULTE DE MEDECINE DI ABIDJk"i QUI ONT
BEAUCOUP OEUVRE POUR NOTRE FOlli\\UŒION.
Trouvez ici l'expression de notre profonde gratitude.
AU DOCTEUR GATEFF
Directeur-Adjoint de llInstitut National de Santé Publi
e
D'ABIDJAN
Nous exprimons nos vifs remerciements pour son concours
dans la réalisation du chapitre Epidémiologie et des calculs
statistiques de notre travail~ .
A TOUS LES ASSIST&NTS DU SERVICE DE PEDIATRIE, DE PPH ET d'ORL d
CoH.U. de COCODY,
A TOUT LE PERSONNEL DE PEDIATRIE DU C.H.U. DE COCODY et en
particulier AU PERSONNEL DE IIIIDTITE DE NEONATOLOGIE,
Trouvez ici notre sincère attachement et notre reconnai '
sance.
NOUS illill'1ERCIONS EGfwEMENT ICI LE LfillORATOIRE R07SSEL POUR SON
CONCOURS.


PAGES
1 NTRODUCT 1 ON
l à 2
=============~=========
PRE MIE R E
PAR T 1 E:
G E N E R ALI TES
============================
===============~=====
CHAP ITRE 1
HISTORIQUE .... , ........
3 à 6
~
o
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
CHAFITRE II ~ EPIDEhIOLOGIE . . . . . . . . . . . . . . . . . · · · · · · · · · · · · . 7 à 10
CHA~lITRE III
ETUDE BACTERIOLOGIQUE DE 5ALlVJO NE LLA TYPHI. Il à 20
CHAPITRE IV
ANATOljiIE-PATHULOGIE ....... , ...
21 à 24
0
• • •
"
• • • • • • •
CHAPITRE V
PHYSIOFJATHDLOGIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ··,·· . 25 à 29
CHr~PITRE
VI
CLHHQUE
30 à 36
0 0
. " " ° 0 : > " < > , ,
• •
.,<>""
• •
0 . 0
0
0 0
0
0 0
• • •
• •
1 -
FORME CLASSIQUE •
II -
FORMES CLINIQUES.
CHAPITRE VII: COfl'iPLICATIUNS
· .. · 37 à 4
CHM'ITRE VIII
DIAGI',JrJ5TIC
46 à 4
1
DIAGNOSTIC CLINIQUE
1 I
DIAGNOSTIC DE LABORATDIRE
III
IIIJE THODE S SE Cl; NUA HIE 5
CHAPITRE IX
TRAI TEi\\!i [ 1\\1 T. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 50 à 5
CHAPITRE
X
PROf-'HYL_AXIE
··· 56 FI 6
D EUX I E M E
PAR T I E : NOS
0 E S E R V A T ION 5
================
===========
============================~=
CHAPITRE 1
rj:ATERIEL D'ETUDE
63 à f)
CHAPITRE 1 I
ETUDE ETIOLOGIQUE ET EPIDEMIOLOGIQUE ..... 65 à 9
SYMPTO~ATOLGGIE CLINIQUE GENERALE
91 à 1 5
I
M~DE DE DEBUT.
A - MANIFESTATIONS A DEBUT PROGRESSIF
B - MANIFESTATIONS A DEBUT BRUTAL
II
TABLEAU CLINIQUE.
A - SYM~TDMATOLOGIE FONCTIONNELLE
B - SYMPTOMATOLOGIE GENERALE
C - SYMPTOMATOLOGIE PHYSIQUE

PAGES
CHAPITRE IV
Syr~ DR01''1 ES Eru LOG l QlJ E~) ET PAR AC Ll [~ l QUE S
GENERAUX
,
116 à 1,0
l E T UDEDE L' HE[Vi CGRAi· ,:VI E.
l l
VITE SSEDE Sl DH'; un ATl LJ N GLOB ULAI RE.
III
RECHERCHE DU GERME
A - L'HEMOCULTURE.
B - LAC C1" ROC LI LTURE
IV
LE SERODIAGNOSTIC :
A - LA TECHNIQUE.
B - LES RESULTATS.
C - ETUDE DE NOTRE SERIE.
1)
Introduction
2) Méthode d'étude
3) Serodiagnostic d'évolution clas-
sique
4) Sérodiagnostic d'évolution aty-
pique.
V
MODIFICATION DE QUELQUES PARAMETRES BIOCHIMIQUES
A - LE TAUX DE LACTINODESHYDROGENASE (LDH)
B - LE TAUX DE CHOLESTER~L TUTAL
C - LE TEMPS DE QUICK
D - LA CALCEMIE
VI
LES MALADIES ASSOCIEES
A - fJALUDISI'·iE
B '- LES PARASITOSES
C - LES HEMOGLOBINOPATHIES
CHAPITRE V
MANIFESTATIONS CLINIQUES PARTICULIERES
(Complications)
161 à
7
l
LES MANIFESTATIONS NEURO-MENINGEES.
A - LES FORGES MENINGEES
B - LES FORI':E5 UjC[fJHALITIQUES
II
LES MANIFESTATIDNS CARDIOVASCULAIRES
II I L E S (: ANI FE ST ATION S PL EUfW -f-' UUJj 0 [\\1 AIR ES

PAGES
IV
- LES hANIFESTATICNS HEfJATO-VESICULAIRES
V
- LES HEMORRAGIES DIGESTIVES
VI
- AUTRES COMPLICATIONS
A -
Cm'l Pi_ 1CA TIC fJ S R[ I~ i, L E. S
B - CDM~LICATIONS VASCULAIRES
C - COMPLICATIONS PANCREATIQUES
D - LES PAROTIDITES
E - AVORTEiENT
F - ABCES DE LA RATE
CHAPITRE VI
PROBLEHE DIAGI'JOSTIC."
"
188 à 1 7
1
DIAGNOSTIC POSITIF
A - SUR LE PLAN CLINIQUE
B - SUR LE PLAN PARACLINIQUE
II
DIAGNOSTIC DIFFERE~TIEL.
A - LE PALUDISME
B -
LA jV1UH NG 1TE
C - LES SFPTICEi'IES A GERr"ES BANAUX
D - LES SALMONELLOSES ET LES TOXI-
INFECTIDNS ALIMENTAIRES
E - DYSENTERIES BACILLAIRES
F - LES ENTEROCOLITES SPECIFIQUES
G - LES SUPPURATIONS FRDFDNDE5
H - LA TUBERCULOSE
1 -
LA BRUCELLOSE
J -
LES RICKETTSIOSES
K - CERTMINES AFFECTIDNS ~ARTI[ULIERES
CHAPITRE VII
IHLAN THERAPEUTIOUE 0.,
"
198 à 2 4
1
DI:....A ~J DU TRf,ITEi'iEfn FAR LE CHL[j RAIJI PHENI COL
Per OS
II
BILAN DU TRAITEi'iEr~T
Pf"lR LE TRI i\\JIETH 0 f) R1iVI E-
SULFAMETHOXAZCLE.
I I I
BILAN lJU TRAI TE i' 1E f\\1 T PAR L1 Mi PIC 1LLII'J E
IV
BILF,N DU TRAI TE i', Er\\1 T FJ AR LE PlV M1CIL L1 f~ AM
V
Il
Il
PAR LE BACACIL

PAGES
VI
- BILAN DU TRAITEMENT
PAR CORTICOIDE
ASSOCIE AUX TRAITEMENTS SPECIFIQUES
CHAPITRE VI II - EVlILUTHIN
.. .. .. .. .. "
215 à 2'4
• • • •
0 < :
. . . . . . . .
' 0 0 0
. . . .
0 0 0 0
• • •
1 - EVOLUTION FAvüRABI_E Sf\\NS CDlviPL 1CAT 1ON
II - EVOLUTION C0r,ii PLI QUE E
III - RECHUTES
IV - C;UlRISlJN
V - LEThALITE
VI - TAUX LA ~'Iowr AL 1TE SPECIFIQUE
CHAPIH<E IX
ETUDE Dr ,-
L::J
FACTEURS ~'RO[~OST 1CS . . . . . . . . . . . . 225 à 2 0
.,
CHM'ITRE X
MOYENS PRO f' HYLAC T1QUE S . . . . . .
231 à c. 2
0
0



,
0

0
0
0


CHA~'ITRE
XI
CG NC LUS 1Cr~ .. , .....
233 à 2 6
0

0
• •
0
• • • • • • • • • •
,
• • • • •
,
BIBLIOGRAPHIE
,
237 à 2 l

1 N T R 0 DUC T ION

-
1
Bien que décrite p2r plusieurs auteurs de notre
époque,
l'étude de 213 cas de Fièvre typhoîde,
qui est une
maladie infectieuse,
contagieuse et endemique dans nos régions
retrouve les notions classiques d'affection de l'adulte jeune
due le plus souvent au Bacille d'Eberth.
La symntomatologie clinique rassemble autour de la
Fièvre,
constente, des signes très variables d'un malade à
l'autre.
L'hémoculture assure le diagnostic le plus souvent
dans plus de 50 % des cas alors que la conroculture est rareme t
positive Bt que les sérodiagnostic de wieal et Felix pratiqués
dans de bonnes conditions ct dans les delais requis,
sont pres
que toujours Dositifs Gt quelquefois aV~C des formes atypiques
Des complications dig~stives, cardiBques ou méningées
etc et évoluant "our la plupê:1rt d,3S cas
favorab18"~erlt, fJ8Uvent
survenir.
at durant trois s~~aine3 ~ssur8 sa
supcl:'iurité pi..:;r~apuoT.t a
autres antibi.otiques.
Sur le pla:1 i~:Drldial, Lo~; i~~'12d~_8s infc:cti2us8s ,_,t
contagieuses sont de plus en plus rll~ctualité 8n raison de
leur f::éfluence,
cie 12~~r c.;i~fl;,::·i.rg·:
et c:,<, échanges internation
x
Ainsi,
LOl Fièvre Tyr;f-]oîci::: co;nr~e nous le: verrons dans
notre sErie derneurc un problèrT'8 d,::- éj'Jnté pubJique pour IGe
pays en voie de dévBloppem~nt ~u f~it du m~nqUB d'hygiène
publioue 2t individGell~.

-
2 -
Notre travail,
réalisé au C.H.U de Tr3ichville dens
le service des Maladies Inf2cti8u58S,
est divisé cn àeux
grandes ~arties :
la première concerne les généralités.
_ 1<3 seconde
concerne nos ::ropres observati.ons 2t comporte
XI
chapitrc:s.
ChaJi tre 1 ~ 1",at':ori21 d' ét,ude
Chapitre II
:
[t~de étiologique et ~nidémiologiqu8
Ch2pi tre I l l
:
5Y:;ltomatologie clinique g(~nt~rale.
Chapitr~ IV : Syndro~cs bioloqi~ucs ct paracliniqu2s
génér'Jux.
Chapi trc V : :1 2 ni feste'!tions clinic;u88 pArticulières
(complications)
Cha;-;itrc VI
:
F)."r 0 b l èrn u
diFlgnostic
Chapitre; \\III
ChaGitrc VIII:
Cvoluticn
Chapitre IX
Etude d8S f3ct~urs nronstics
Ch El ,) i t r [') >"
:
"fi 0 y~;n 5
pro p h Y12 C t i 0 u~; s
Chapitre AI
: Conclusions

PRE MIE .R E PAR T 1 E
G E N E R ALI TES

CH~~PITRE
1
HISTORIQUE

-3-
L'étude de l'histoire da la Méd8cine montrera que
bien que l'un après l'autre lss grnnds fléaux des générations
passé~s se s0nt rapport6s ~ l'ingeniosité ds l'homme, 125
organes causatifs da beaucoup dB ces m81adies se sunt revGl~s
être remArquablement hardis.
Dspuis 18 XVIIIe sièclo 8n ce qui
concarne la Fièvre typhoid8 la succession d~s découv8rtes
b i 0 l D 9 i q U ê s,
l ' in v (.:; nt;:; ire d,:: s d i f f é r ::è n t s sig n :: S
C lin i q u L" s , l a
progression des connaissanc25 0natomo~athologiou2s ~t physio-
prühologiques ont prmis ,?> lth.:::urc Actuelle de codifier 18
fièvre typho;de ~t dB bien circonscrire les étapes étiologues,
épid6miologiques et thér~p~utiqu3S.

EtaGe do la rGcherch22natomo-cliniguo
_ Déj~ En 1624 le ~rBmicr cas clinique do Tyohoido fut rap-
~lOrté [Jrlr ;::','IGHf=:LIU5 qui décrit 18s manifestations cliniques
st suivit 18 p2ti2nt jUsnu'~ l'~utopsic o~ il observe los lésio s
gangraineuSBs des n10ou~s de Pey~r.
_ Cinq é:;ns après 11Anglrtis T:C""iJii~S V1ILLIS à Landre f'1it la
différence antre l~ FièvrB typhoide ~t 18 Ty~hus qui rr~tait
souvent à confusion.
_ En 1739 HUXH~M isols du groupe d~s fièvr2s putrides un2
En 1753 deux Allemands RDEuERER
~t WAGLER font allusion ~
des "Fièvres muqu8uses".
Mais l'histoire de l~ définition m3mc du 19 fièVre typhoid
commence en France bien qU8 ~ROST en J.804 av~it démontré par
l'étude d8 2DO cas d'autonsie que lA fi~vr8 typhoid2 ~tait con
tamm~nt associée ~ das lésions intastinalcs. C'est un Médecin
d e TOU R5 ~'I ERR E B11 ET[) i01\\: E/Ül qui d é~: 0 ;, t r a q u L: hl lés ion n' é t Fi i t
à l ' 0 r i gin C c! 8 n s 12 m8 mbr i" n c'è :n '.J q U GUS C? d e I ' in t L; S tin mai s d ë} fi S

-
4
-
lymphatiques.
Ceci a D~rmis de différEncier clairc~cnt les
formes bntérit~s da toutes les autrGs.
_ Déj~ en 1813 BRETONNE~U ~v8it mis au Doint la oathog8nie
de la mQladiB m~is ne l'a 0~S publiée la trouvant incom~lètB
at c'ast un de ses élèvGS ~. 1RQUSSEAU qui Attira llatt~ntion
des chcrch,;urs c:n 1826 sur C8 que 1:Jr~CTiJ[\\Ji'E!\\L1 dcv:'Jit apPGler
Il}]UTHI~'lU\\lTU\\ITE" e;;n r'liSCHl d"os lésions follicuLürcs de
l'int2stin.
_ En 1829 ~IERRE LOUIS en France publia un compte randu
complet sur l'aspect anatomocliniquo de l'~ffaction.
_ Bien que PI~RRE LOUIS lui même ignorait le typhus,
il in-
flucnça p2r sa oublicBtion,
trois Am~ric~ins OLIVIER
WE0DELL
Hm;l E5,
Gt: J RGC 5 Hr~ TTli CK
.
i:O t,;: ILL l 1\\ JI
\\ 1
~"
en 1837 qui ont le m?rit2 ~~ séoRrsr définitivcm~nt typhus
ct FièvrG tyohoida.
avsit déj~ dfcrit l~s
'rincic~ux Eign~s dG l~ m6l2dia ct donne
li::;
n am
dé fin i t i f de
li r ii':' \\/J' l::
T y!"' nG l d ,~!I •
1'1 F] i s i l fa u t
(~ 9 é'::] Cl c:: n t d ( j à s "1 V 0 i r que i" FEI FFt~ Fl te; t
un
nh~nomèna d'agglutin~ti0n dt r.,connuEsnt la sp~cificité

-
5 -
-Etabliss8~8nt dE l'épidémiologie et da la prophylaxie
Des notions d'épid(miologie
permettEnt de mieux mettr
en
évidence le rôle
joué dans le détarminismo de
l'~ffection:
_ Les port~urs do gBrm~, les mAlades,
lbS
convalescents ct l
s
sains.
_ Ce r51e de la transmission
indirecte par des mesures de
salubrité mé]l
suivie~
_ ~ussi en 19U3 ROBERT KOCH soulignRit le rôle da la polluti n
_ Les racherchss de
CH~NTEME55E et WIJAL en 1888, ont permis
de mettre en
évidence
une
prévention vaccinale qui est devenue
oblig9toire dans
les
armées dGPuis 1914.

Et?pe de la compréhension ohysioesthologigue
Ceci est devenu depuis
l~s travaux de REILLY en 1933,
le support des découvertes
thérapeutiques dans la Fièvre
typha de
.voir Physiopathologie)
La découv~;rto de l'activité du chloramphénicol en 194
constitue
une
étape décisive d~ns la lutte contre la Fi~vr~
typhoidc o
Ainsi,
av~e les antibiotiques et l~s mesuros d'hygièn
l'incidence de la ma13die a diminué
s~rtout d~ns les pays dévc op-
pés.
Dans nos régions
la situation 2St différente
~t on
observe
encorG beauccup dG
cas de
typhoïde.
-
M. PAYET et Collaborateurs ~ DakAr ~ntrc 1953 ct 1963
décriY~nt 360 cas chsz l~ noir AfriCAin.
-
Au cours dB
CBS
20 derni&res
3nné~s. 2n zone tro~icale des
rech~rches sur les S~lmon811os8s ~n qénéra12 ont été entrapris s
~rincipalGment en A~ie ~t Gn ~friqu2.

-
6 -
_ Dès 1950 diverses obscrv~tions ont été signelécs on Inde,
I~~N, ThBilandc, M31nisie, 12s pays de l'hfrique du nord,
l'Afrique noire
fr~ncophonc ~t AnglophonG mais 18s r8cherch~s
aboutissent souv~nt sur des conclusions cliniques variées,
ct
les rap~orts épidémiologi1u8s oropres à chaqu8 région.
Ainsi donc
d8ns nos r~gions o~ lB Fièvra typhoidu
9
ast 8ncore fréqu~ntu 1G clinicien S2 trouve en orèscncc d'une
m21~diE bien connue ~Ais qui possède des Darticu1arit6s clini-
qucs
~t épidémiologiqucs.

CHAPITRE
II
EPIDEr1IOLOGIE

- 7 -
L ,r
. d r . l
.
d
1
F' ,
T ' "
,
t b'
,~
epl emlooglB
C
~
l8vrc
ypnolo2 cs
1~n
connue::
d é L; r min 2 r
l ' 0 r i CJ in c d t_, 1 i"1 con t i-J 'n in i"1 t i [) n •
La fréquence d~ IR Fièvre Tyohoide a b~AUCOUP diminué
d~ns les p~ys ~ niveau de vic 01~vé. LLs mesuras d'hygiène
coll~ctivc ct individuallc a~oliquG2s depuis des années cxpli-
quant l~ rclgr~ssion de cette m81ndia
(1051
c~s en 1975 en Fr~n e
9 2 9 ::; n l 9 7 6 ': t
:1 6 5 ..:; n l 97 7 .) !'! él i s 1:') Fi è vr i3 TYPh0 id 8 n' 23 t
pas an voiu d'extinction 2t des foy~rs épidé~ique
p2uvc::nt
S8
décl?lrcr.
-
8n
Fr?ncc ast 12gèrcm~nt sutp~ri~ur 2 2 en 1)75 pour 10U 0 0
hrlbi t,~nts
-
en
It~liD 13,3 en 1975
-
au Portugal L
1;
rJ , ~
-
eu iVlaroc 24
-
2n Tunisie 14
-
En ;\\ l 9 ...:0 rie
l 5 .
En zones tro0ic~lcs ~t d~ns 18 ti~rs mond~ il Gxistw
un fond
,.ndc:niqu6 p,r:né.:ncnt c.ntr;:;coup{; d'é~id6miê d'c::xt';flsicn
1° L~s sourC2S de contage
Si
3~lmDnslla typhi cst un germe

-8
-
~)L~ cont~minotion d'origine humsinc
Coci n'~st P?S limitée ~ux SGuls m~12dcs qui Climinen
des Bacilles dans 18ur m~tièr2S f(c~lGs.
Les con \\i ~ L: set:: n +. s l.; X cr è t c; nt", Li S s i cl :.: S
~'3 ;-Ll mon cIl c s
d~ns les solles. Lus urin~s ~t l~s vDmissamants oauvent ég01t::-
mant contsnir d~s B8cill~s mais ~ un digr0 moindre que l~s
Lep lus s 0 IJ V S n t
i l s t i:l 9 i t
rj';~ n cie n s in ,-: l '':: d 'e' s qui cl c v i (3 n n L: n t
portaurs chroniquas. l'issue de l~ typhoide ct en dépit du
tr~it8m6nt. ~ côté des ~nci~ns tynhiqucs il existe des sujets
d' épidcmü~ ou d," foy(~rs plus lirrli t,6s d::; lé] miü,"di8S' ils 8X8r-
cc n t
une pro ff" s sic n (c lJ i sin i cr, ;F~ t i s s c ur,; t c ), q Li i IL; S
oblig2 Fi rn,"lnioul,;r ciês ,.:;roduits :"lliP18!it,ircs.
L'incidt::ncc dc cctt2 cDntsmin~tion r~~tc imGrGciS8.
souillés O"lr un DorLwr de germes qui lC"s "1 rnnnipulés.

Les modes d~ CQntamin2tion
a)
[oni,c~:-;lir:;'1tior: diracte.:;
stcx~rca d~ns l'cntourogc
d ,; S fil ;CJ L, d ;:; s
p;'l r
l 1 in t" r Dl é ci i ;:ü r .:; d' 0 b j co t sou d c lin 9 c sou il é s
ou pRr dLS cnnt3cts m~nucls. Las m~uvRises conditions d'hygièn8
ou d'h~bit~t f~voriscnt l~ tr~nsmission des g.rmos.

b)
Contamination indirecte
EllE. est 2 l'origine des épidémies.
-
L'eau a lont8mps jou( un r61e essentiel plusiBurs 6pidémies
(par exemple celle de ZER"AT)
ont confir~é cette notion.
Les
eaux de boissons des agglch,(rc-tions peuvent être
souillées.
A côté d85 cont2min~ticns accidentelles d'une canalisa-
tion urbaine défectueuse,
lBs ruisseaux Et les
rivières peuvent
ê t r e e n c é·: u s 8
pi" r
le s i IT! m[1 n d i ces ci ( v ;:; r s é [: S 2
P 'c' r tir d [:; S li CI i S (J ns
river2ines.
L2s sources ne sont pas cx~mptEs de dangers égalcmcn
L ' lJ n a lys (; s y s t C fi! a t i que quo t i die ï\\ ne d [;' S [; o.' u x dis tri b u [; (' s cl ans les
agglomérations urbaines st 1[;s GIGSUrCS parm2nentcs de désin-
fection 8uxquolles ces CAUX sont soumisos expliquent la r81ativc
Dans les f.EYS en ciÉ'vcloppt>'i8nt l ' CE'U [st le V2ctewr
fondair:cnte:l dC3S sEdrrlClnclles {;mi3(~S ijf}r les :jortcurs de germe
Bt entretient d~ cc fEit l'endcmi8 typhique GVCC,
p2r pGriudc,
des poussees ~piciémiqu8s plus cu ~oiï\\s diffusEs.
-
Le lait ct ses d6rivés
sont dl c::xcc:11cnts Il1ilicux de cul-
turc pour les s~lmoncl18s. Le ~ollutiun peut so f?ire dès la
traite GU lB collect2 ~u 16it ou tcrdiv~mDnt au cours de mani-
pu12tion p2r 188 porteurs d~ garmos.
-
Les coquillegBs : ont un8 rusponsabil.~t6 de plus an plus
grEnde dans la survenue des FiLvrcs Typhoidus p2r contamination
dans l'é:f"lu.
-
Les
oeufs
~ liocc~sion d~ leur cQndition~cmcnt industriel.

-
l [) -
- La responsabilité dES l[gumes crus errosts 6VCC de l'82u
contaminée ou souill~c par do l'engreis humAin,
ost dsvanue
accesoire.
La Fi~vr~ tYDhoîdc cDnf~r8 une immunité solide et
durable v~s à vis cu ~__j(3rotyp8 qui l' f; !èro\\loqut:8. Il ne semble
pas y 2vo~r unE, immunitÉ' spontonfE de 1. 1 organ.i:3me humain vis-iJ-
vis dC3 salmonelles mais il est vr8isomblablB,
en pRrticulier
dans les zones d'ondcmic,
que beaucoup ds SUj8tS s'immunisent
- Le rôle du climGt : la recrudoscence estivD-automnale
dG la
t YPh 0 i d [; B S thE t: i i; 1.J f=: 1. ]. ::; en L LI r ::-.~ pc:' .! 0 r 5 c.; u 8 lé! :fI <? l 2. ci i Cc' r:; s t
cndemiquD dans l~3 pays chcu~.
[crt~in5 ft2ts
patholcgiqu2s tels que l~s h~2s1ys2s ~igucs
h
·
(.
,
J
'
\\ '
\\
ou c ron~ques
dr~ponDcycosC~;p21uu1sm~1
réticulo-cndothéli~l par 11~lytr~~h8gocytcSG9 les bilhorzlDs8s
digostives ct urin~irc3 sont susc~p~iblcs de favcriscr la sur-
venue des Fièvrsc Typhoides ou d'induire un pD~t2gC prolong6.
Il en ~st de mtmc dQS anonlali~5
congénitales de l'immunit~ cel-
lu12iro ou do l~ phagocytose ct des maladies acquises qui
déprin3nt l'irnmunittf
cellulE:irE
(HJDG:,rr~, n8ùplasiLOS ctc)
toutefois Ch8Z de tels m21ades,
IGS
3almcn~11o~DS syst0miqu8s
sont en prstiquB bGauccup plus fTéqu~nt~s quo lOB typhoides

CHA PIT R E
III
E T U D E BAC TER 1 0 LOG 1 QUE
DES A L r\\1 0 r~ E L L 1\\
T Y PHI
,.
,,"
Q',
. -, -,' ~ 51 \\f) ':-.,
q
"

I l -
1 - R/YPEL HISTOr~IQUE
Les f i è v 1.' [; s t y P h c; ï d C E: G t
P iJ 1.' 2 t YP h 0 ï d [; S C le n n u use n l ë 2 6
dt~puis la cicscripticn dL~ BFlETOf\\ii'.E,.U, le 98rmu E;n Cé;use n'2. été
mis e n Gv ide nc [) que 6 0 él n s plu s t,2 1.' den l D80 iJ crE 8 ERTH. . ~'è S
C2 1.' a c t ère s fur [:; nt cl E0 cri t s fi;:; 1.' t, PI FF;: y iJ .1 n TTi ê r'H:J P(' rio cl c c; p ~_ è s
isolumcnt en culture. Dcruis co temps plusieurs Auteurs nnt
décrit dB
nc:uV811c3 s8LJch3S d2 SC11i:lOnel12
:
En 15739 Hi:.:hi':Jl.ECHE. en UruguE'y attirc1it l'att.ention sur
le rêlc de plus en plus 1· l'go que joué1ient les souches Ge
salmonella d'origine 2nim81c dans la p~tholcgi8 humaine.
La compréhension de l~ structure ~ntigCniquG, lES trave x
du g8rmc SeblOncl12.
Dtjà on 1696 PFE1FFER ~t kGLLE rcprc~nont avec des bncjllos
typhiques les rcchGrchos irnmunDlcgi~LjC3 ct d6cnuvrcnt un phénG-
mènE d'agglutinaticn 8t reconnurent lA spécificité dE la réac-
tion.
Simultnntmcnt et à lA ~~m2 pGriode ~IDAL à Prris ct
GRU[\\lBi·UI, à LonrJru ndmL:ttcnt qUe; Cc;ttc l'(:r=1cticn c1'é'gglutinEltion
permet assez tôt ""u cC-:LJrs cio J' ('Jc,lution de- 1[0 maL:Jcic li l établir
un s6rGdiAgnostic c~ l'infection.
~2is 12 base de cette s~rclcgi
connue.; sur lu terme cc st::rLJcJù-:gncstic ;1'_-;6 \\l\\iicJé~l", a été j8tC8 pa
JULES bORDET.

- 12 -
En 1902 ALDO C,,5 TELL,,; f~ l pu bl ie une modi f icc:t ion dB la
m6thodB s€rologique
qui dcv~it rEndre plus sisCo l'int8rpr~tati [
du séroc~iagnostic ct 6c12iT8r le: problème des ilco-egglutininestl.
Cetts technique doviendra indis~Lnsab18 pour l'6tude des antigè
's
des salm,r811B Dt rbndit possible 18 sGrotypAgc des souches mic
Lss études 6pidémiolcgiques portent sur 18s modes dB
tr2nsmission da la maladio et 1~ d6c0ucouvartc des porteurs sai
ont permis à KOCH Bt ses élèv8s dL rendre possible une prophy-
lôxie.
efficace. La prévantion passive fut comple:t6e ~l2r l'im-
munisation active:
:
La VACCIN,TIUN. Lss premiers css~is d'immunisation ~CtiV8 contr
la fièvre typhoIda f~rBnt f~its -VLC succès sur les anlG6UX psr
BEU:ER ct ICI, ex (~n 1086.
CH(,;,TEiV]LSSE Gt ',;lD/,L cbti!uent un Tl:;sult2t re'T;crquc:blc en IB88.
C ' est I!,i f\\ l G T qui c n J. S57 6 ut i l i
1 ;
23 ~'
P[] U 2': l a p r i'.~;,; i è r 8
f c:: i sun v éJ cci n
anti-typhiquc chez l'h::"lnms.
De: !r:" ;[,; simul-tc"~;{i18nt f'FEIFFER et
KDLLE publient 18s mêmBs rCsu).t0te d~ l'2ppli~f·tiGn du v2ccin
chez lBS hum2ins.
I l ftJUt
noter que 188 ~;é;chniqucs ÎJé'C:i:€:riologiqucs
ont
typhiques
A, B ct C depuis lscG.
E
1 f' 17 lA A UC' t [ r
1" l ,-. 0: l'·'
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2.' a 9 glu tin é1 b i l i t É: •
o et H.

-
13 -
En lS34 FEL.. n: Dt FETIT JCcouvrunt l'Antigène Vi des
Eacilles typhiqUES.
De tcut 10 groupe ~cs EactCri8s,
lE grcupE des Salmone'
a
est probAblement celui qui Dst IG mlGUX
.... .J...
1 ·
~
l:; 1.- U Ci ll~ •
Les salnonallcs 8ppRrti~nncnt ~ l'ordre des EubAc-
,"
,
t ürlé'.CCS,
( IJ UCHi\\ i'~ ... 1\\'1 l 9l 7)
à
li:l
f El 1il i Il;:: cÎt:; 5 E nt:': r: c b ('j C t [; r ü: C e a (3
Q
(Rhn lY37). Les membres de cette f2mil18 r~pondcnt à la d6fini-
ticn suivGnto
-
B3cillcs gram nég.::tif de dirr:c:nsic.'ï18 i:'loYBnncs D,S,u sur 3u.
bOl
b'l
o
0
l!i,mO
l_ Cs
~.JU
mL.] - l
"L:S
rn~lS
ciliatura p:ritriche.
-
se d6vcloppcnt ciscmcnt sur ffill18UX
ordinAires
-
aérc-an2(robl~s f2c~lt~tifs.
-
ne ~csscJcnt f..F:s d' cxyd2S~.
-
r @d u i S ê; nt le s n i t l ;', t l; ~, LC n fi i tri t ,::; 8 •
Den c mh lO;:; U S [; 8
::: ~:, p ::; ces
sen t
:;,' ;'; :~ ré:: LJ \\j Ces è~' u n.l v L' é) U d c
l'inttjstio dl'; l'h:-:n;mc c.:t
Tl existe qU2trc tribus
1"
sl-..:; __ t.in
L r.:.,'
C'
r.' l' r~.
.
t
.:...; J' f·' r-: ..
' 0
_'IJJ,.,(.';,~
(
'_
.
:,,_':.
"!''; J
CL~i Jrnnc les grG~pos suivents

-
14 -
-
ll]s ED'vvnRD5IELLI\\
-
1GS
CITFWB"CTER
-
13 S
I~ Rl LON l,
c'est Cë dernier qUl fers
l'objet de notre 6tud~.
III - LES ShLMDNELLA
1)
\\',orphnlDgic
: Bacille gram nGgijt if 0,5 u sur 3 u
mobile 8V2C dss cils péritrichDs.
2) C3r~ctèrcs cultur8ux : poussant sur milieux ordinaires
en 24 h à 37~c è Ph voisin Je lA ncutralit5.
Bouillen ordinoirc
~Cl
-
los fGrmcs
S d~nnBnt en ~4 h un trouble homo-
1J8nc.;c-,vCc ries ,~ndt::s rnoirsc3 lr-,rs dG 1.' (gitiltic~n GU tu .... ,.
P2 S
d t3. v C i.1 c
en
su:r f C:~ C C ïilè-i i s
P'~ r f ~J i sun 0 C () 11 c rG t t 8 •
-, les
f':Jp;:c;s
R rJ,::nncnt
uns
culture grufi',,::luJsE
d6p~sé8 d~ns le fend d~ tube, le surnsgc2nt reste cla'
-
lbs form~8 M montrent un trouble intGnsc 2VBC
collerctt8 muqueuse en surf2c~ •
• •
0 0 . 0
...
• • • • • • • • •
..

..
• • • • •
Cc sont 125 milieux d~
hUL-L[R-k,.urFi··,'.~J (T L:!-::ri1~ric:l,:,tD + é,U v8rt brilléln 1)
LEIFSON (~u sslenitc d~ 6cdi.um)

- 15 -
b)
j"iilü;ux SGlidGS
r6pr{S8ntCs
p~r 12 gclosc nutru-
-
C. ,.·~l c. n ~.·.L-."-C;' C.
(l~ IT', ','..-, r~, +.~,'. ')
Il' c- ~. -. oJ ,. 1 r:
?,
~j n-.rc r'i r
(-"
- .j. ~
_
_ '. =-
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" <O., L' W
l .::
" j
D
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U ' " l
'..::l
.C 1. tJ 11 1 e " ... L;
b mn lJ j 8 S,
t i:-C: r: s lue i ~ L '':
c' \\/ :..,; cs'. : U \\J E n t
( j c,' ~ 1: ;] f 1 ,--' t s
b .1 C.' u t i s
-
Ce1cnics
R
(R:)Ug~l~. rugususcs, de: 1,5 à j i7'm de
tclé,
2SSSZ
pl2tSS
tr~nslu~i~8 grisftrs. Dons ce
9
C?S
~uto-2gg1utin~b1cs.
Mi1i8ux sole ct ifs scli~B3
S L;
C [' ln p c; s u
cJL
.1:- c -t (J S E, + Gc, sin c b l (0 U d 8
Tcutes .L.s r:::ntérr.:.,bactér:.i... 3 '::/
pc.C,i:;:;c:.. ',i:.
SU:':'
ct:; mili;:;u 1
s
tE.'int~c",.
l"cL'sc + sels bili~ir8s +
l ' i:J n \\/ 2 h i s s C~ i" ;.: nt p PT
1 C s
lt;S
r::Ll['ni~s cc:: 3 ë .1mcncll2

-16 -
sent rnugectres
Convient mal eux b2cille5 typhiqu
-
Gr::dosc
HEi<1OE!\\I
r8nferm2nt du lcctcsB
saccharcsc
9
si'ilicinc.
Ici LèS cc,J.cni:::,s JiJ .5",lfllulclle 31'nt vert
(sacch2TOSC
sa~lClnB lActcsa n[g~tifà ~ centre nUl
3)
C;:1r i3 C t ~ r E s
biG chi !"!l i :-;1 U (c 'i
Ils sont
CGnst~mmcnt
- L.,~ctos8 nCcg:::ti f
g~lactosid2SC n[s~tif
-
ces BscilJ.8s att~qucnt J.S ~luCQSO
~vcc lib6r~ticn
cle
g,=;z,
H" r-
,c ..J,
: ;! C
(J' ,C· :
'".
L."
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posit'
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- . --
L h
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_~..... l
0:
( • C'
~ "'-' )
\\
r:'"; ~~! n~: J
c~ccpticns SGnt nnt(~s on
rticuli~r p0ur salmonc
la typhi.
-
FI f~ U C U
P 2 S
d E;
l i ~; ,; r .- t:c, r; de gaz ·2 p r è !3 ? t t B que cl u
gl:Jcosc
-
Sim mC' ns
n C: 9 ? tif :::' u t:-.:;:' div:. '-,1 c: r', t
1.; t i n c c n s t a r:r men t

- 17 -
Aussi il existe des caractères per~ettant de dis-
tinguBr des biotypes à l'intfrieur des s6rotypes.
Les 2 biotypes de salmonella typhi sont
-
Xylese positif
-
Xylase nfgatif
U/
l.. !~,~;;tigèlil~
Û
----_ ... - --_.--
tf'nt.
LJ,5 L.
f ,', ct, I.J:S: .'3 :r:,;:' r .... :.. f'l t (~:
par des chiffres ~rabb~
Ex.. 1. 9
typhimuriurn.
au moins ::::n C:C:lI;T1Ui; lin L:ct:::ur C (fc"ctCLCT S;' ;Jour li: groupe D)
~,eut ,i ;C', i'. :! cr. :c l 1 ::. 9 9.l u tin ;;, b i lit :i: [J c t
ne
J E
rencontre qUt~ cheZ
sslffionclla parBtyphi ~ .
\\...

-
18 -
c)
L'antigène H :
-_
représente l'antig~n8 flagellaire des
.... _----------
salmonelles.
Il Bst thermo16bila,
dttruit per l'alcool p insen-
siblG .3 l' ,:ctiar. du FOE;;OJ.
(:3L:.ul snlmonelJ.A gé.ülinerum ct
C[-: :ct '. i n s Bac i 11 u s
p ['; U v Cc n t
ê:' V c.; i r
cJ ::; S
iJ 11 t i 9 t'~ n E. G
H cl i t s
en ;i!"Jhi3:5f:è 1 11 !jt dÉsignl"s p;.·:r des lettres minuscules
généralement 2t c~;'utrcs béo;cill<-:s rJc~s 2ntigènes H dits en "phé:.s
2"
et désignés le plus souvent par dE chiffreE ~rabas. Un8 bact§ri
donnée se t~ouvc an ph:s~ ] ou 2 ffidis de~s une même colonie les
l'interieLr c'.'::
.J. ~
,_~ • ."..
\\
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( :
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lJ
... !:
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l ,
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_ :
. J J 1
.J. _ ,J 1
15.s6s.
par FELIX ~n l~SS puis ~ j~
:~_~ t _-.. [:1 '.' ,..
porteurs 82ir:s ct (1;:, lTch·;;r::::hur ..L '.'.;::c:.:J.rJ; du ccntage dans les
milioux 8xt0=icUIG atc.

- lY -
Dxclusive~~nt pour l'hamm8 (c'est surtout salmonclln typhi)soi
plu s s [) U ven t
cl le'i f CJ i S
i:JO u r l i h Cl \\7: ,',; C
L: t
l ' F ri i m21 •
-
Ch D Z .1' hG rn n-: 8
fièvre
plu sr.:: r e;,18 nt. C.
gastroBnt(ritcs ;
salmonclla pouvant 50 compliquer
sur t [) ut che z l ' Ci rl f> nt.
Chc·z l ' ê~:l.ini''}·~
l
,
"
Col S
-r.;;·iCJ.,:;·.'":ux
sont v.clTiab.les
s~pticfmic duj~un8

C fi t é rit ~::::.;
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Sc ns ibil i t <3 ~-:ux i:'~ nti bic,ti:;uc.~;
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-
-
-
. . .
-
-
chlor~n~htnico.l.
Ccpen02rt t~us lCG ~ntioi~tiqu~s n0 sont pas
actifs au cours ou la fi~vrDty~hoId~ cpr souls sent efficaces
En g~n(r?l, toute5 IGS souch~s d2 B2cillcs d'EB~RTH

-20 -
retrouvées aux Indes,
en GrècB,
DO
Isr2~1, su Chili en AfriquG
Occidentale entre 1962 et 1969. Carteincs dG c~s souches 6t~i8
égc,lemcnt résist"ntc,s à l'f:mi::·icillin:',
':::üX
SUl':"'.fï:ides,
à le
Tétracycline. Pour 12 pl~~~rt d'ontrc clIcs 12 trcnsfcrt de la
r6sistcnce ~ étf possible CE qui crJnfirmc sen origine 8xtra-
chromosorniquG P,:I' l ' intcrrnécJi:,irc; d'un plùsrndc.

~ ~~
H {I; p, l T R r-
n!
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fi
~..~
T.
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0 "1!", 1 t - P J~ T H 0 L a ~ r

-
21 -
Lus l~sions anatomiques de 12 Fièvres Typhoide sent
dominé8s p~r des lésions int8stin~lDS.
1) Lésions du tube di~Gstif
5i~g8nt pu niVG~U du grè18 sur
tout.
sont constitu~8S p2r l'att8 nts
~18etiv8 dos formstions lymphoidcs, les plaques de P~yor st lES
follicules
clos,
qui sc tumtfiu~t PU1S sc
n6crCsBnt Et
peuvent
s'ulc(rc:r.
Ces altcrBt20ns des
f.l~Gu~s de ~cYGr s~nt p~rfois dif-
visi!Jlc.

-
22 -
.
.
-
Les
lésions r,l :'. c:: r 0 sec· p l que :3
3USSl
LÜ t é r ê:l t i Cl n s
dos
f é.! :C'li , 0: t i l'. n s ], y If') P h LJ ï d U ~3
i ÏI tes -t i n éÜ '::' S
f é r c. t i Co n c [3 11 u], c~ ire cl 1. F LJé' r~
suc c: è d ;:;
L:-.
ci ( 9 e n cre sec n c '-' d 13 :;::
61 é lE) t s
du
fnllicule
toujours
unu v~scul~r~te qui ~ff~ct~ 105 c0~jlJcjrcs, lus
vGinos ut surtout les 2ri8Ii~los do l~ mu~u~u~c
lcl
Sr:U3-
muqu2usc intGstin~lcs
d'h6morr8gic
intcstin~l~s.
b)
L 'l·n1"'_1.=-.-'r,[j·o·",+.·.· ·n. rl"", ''', 1-'- 0 '''I~~ ïT"<s ~.-. ~"I"IO'"
..
::: __ ~ ~ .~ _. __ ..-.. =:.. _2 ~_ ..:~~ =.: ~ ...: ':: _~ ~.:. :.:. ~~ ~ : ::. :: ~1 ~~::: ~
du ·:;rplc ct
tien d~ nCcrO~G caseouse
La r~srcGsion de l'~ttcintc u-.ngiionn;>i~~ d~but~ ~ p2rtir do l~
les
]6si~ns 0~uven
. _ - - - - - - - - - - - - - - - _ _-
..
Gtrl;}
nt
Etre
2ttBint~s mais ~volG~nt r2rsmont VErs l'ulc(rction ct la

-
23 -
n6crosa.
2)
Lésie:ns hépetigucs ct spl::5nigu'::;s
a)
Le foie 8t les voi~s biliaires.
-
Le foie ost modCrCment hypcrtrophi6 p Iss 21t(rations
h6pBticu~s 3Lnt presque toujours latsntes ~t l'ictèr
est très r:crc.
HisteJJ.ogiquGmcnt,
dnns !:JO %
des CnS c;
note d~ ~Gtits fDy~rs de nCcr~s8 des h§rntccytes ct
cellules d8 Kupffur.
La v6sicul~ biliair~ est SDUVGnt 18 sièg2 d'une
b)
La r2te
:La spl~nomGg~liG ~st hebitu811c 0U ~curs de la
de l ' é:bdomcil. Histc'lcqiqucmc:nt,
0.;.18 C:~: nsi~jt;: d' C1bord en un8
congcstiun st ~n~ dil~t~ti~n dos sinus,
puis un unD hypcrp12sia
2.igue réticul~-[;nd()theJ.i·:-12 rj,.o J.;- plJlpC rcugo qui tr:.:ldui t; le
prGsence d5 nombreusBs sQlmc~Dlles.
3)
L6 s i D n s d [.' S
C LI CL; H~ S
D H]2 ~ S..ê. •
a)
Le coeur Dt ses VG~SS8~LX
-
Esscntiellsr,;cnt le lnycc-'rde est les8.
L8s lésions
sent vRr12blc;s,
depuis 18S dcgcnarcscencœ Bn ilots GU homogènes
des myofCbriles jusqu'à un aspect optiqu2D8rt ncrMcl.
Los p~ricRrdit8s st lCE ~ndGcarJitGs sont excGptionnBl
s.

-
24 -
Les grDsses ~rt~rcs des 88mbre8 (f8morAls, tibi~le
processus d'2ndart8ritc nblitcrnntc,
cu niv~?u de IpquBl18 lus
b~cilleB typhiques rnt pu Ctr8 iso16s.
Lus thnJrl~bos8s vcin,-;usc:s, qui
att[;ign~~icnt préféren
ticlll2filcnt Ir
veille crurole ~3~'nt ci8vcnu::::s très rnres.
P8 U f r [. q uGnt [] s. r. <-' i s '-' n r C LJ t
P,- r
c :-~: nt I:' C ï:! El t t r C 8 n iS v ide nc ;::; 2 u
nivOéJU du
cortex,
dus altCrations congestives des capillcircs a
des artcriolcs,
une infiltr~ticn lymphomGrGcyt~ir8 C.t un ocdama
des sspc::cc;s
p8rticuli~rc. Ellc Su trnduit ppr 112ssoci~ti0n do 16sicns
d é 9 é ne rat i v L' S
di:,; s f i b L
S
st :r: i Cl.:' S
:. \\;
il li C
i Il f l ::1 mm i:': t 2.. CA1 dut. i s s U:Jf\\.t
;;ut J
d)
L. 1 Cl P PF: r Co i l
r ,:: 3 p i r " -: t" i:c [;
;
-----------------------.-
El18 S
sc nt cl 1 r3ill [' urs ri'I S S •
PilT ,:::pc'sition au ncphrotyphus
dur 8 i n il t L; n 5 i t :J i:: c,
1. '; ~;
ré::: r c '=1
Ïi ;~ ph.':' i 1. e s t y phi que s
di f fus c s cl c
la p6riodG d'{tat-sG cs=~ct~ris8~t p~x dos 16si~ns è pfGdD~inanco

CHA PIT R E \\ 1V
P H Y S 1 0 P ~ THO LOG 1 E

-
25 -
Los trav2UX de REILLY dès 1935 ont m~s an Cvidcncc le
r21c de l'endotoxine typhique d2ns la physiop?thologie de la
Fièvre typhcld8. Depuis,
il i:'\\ Gté dbilontré que le ncmbre des
germes ê,bscrbés cc:nditirnmùt li"] clun;8 do l'incubé'ticn ct l'8p-
p~riticn des m2nifcstatiGns cliniques. L2 typhcide comporte une
pénetri::tion muqu2usc Nr It:;s salriiDn8l1os snns [iue 18s germes sc
multiplient d~ns l~s c011ulus Cpithclialas, qu'ils sc cunt8ntent
d2 tr2vcrsar peur gagner les veies
ly~phEtiqucs ~ ~2rtir dcsqu81
18s ils eJr;nm::nt n2issé,ncu a une; sCfitiL;,:~mic.
L'endotoxine agit pnr l'int~rm6~i2irc du système nerveu
s Y,m pat hi q U:3 , mais ~ussi (jir8ctc~cnt sur 1 -l C' polynucl~~ircs ct le
..... C'-'
macrophages
; ct prnvc~uE l~ lib~r0tion d2 9crctrninc DU nlvcau
in tes tin al,
q LJ i
sen s i b il i sec 8 t. D :r;;j " :; c: ;'-; l 1 c·; c t icJ n,., ;::; s
16 s i<:Jn s
intestin?lcs nécr~jtiquGs.
Ingcr6s ~vcc les 21imcnts, l~s Brcil10S typhcp2ri:typhiq cs
qU2nti tC~ 3uffis":ntc; peur que;
fi~O\\l!:'c typncïc!t::.
2) Le' çremier G2ptcn~iro
suppurées s8ccndE~irc5 L.:3 cluos div",:rsus directement liCl's à lêc

- 26 -
pr6sGnce de Bact(rics. C'est le cas de le spl{nomB921iu riche
r c p ris 8 s pé: r l é.:; f c, i [] et les v [' il; s b i li;:: i r G s e t p éT les r E: i n s
urlncs.
La typhoide npp2rEit plus c~mm8 une b~ct[riemiu qu'une
septicemie euthcntique,
è d6but digestif.
L'hCmocultura est
positive à ce stade 8t lê
TLStc pand8nt tcutc le periode d'Gt~
ct Cl est l ' cnÔrt.oxinc qui, libèréc p:',r li""' lyse des gF2rrilcs é,U
ni v cau des 9 : n g l i u r. s ln (~ s r:; nt Cri que s, L; s t
r e s pen 8 Cl bl 8 d 8 S l Ci sir. ns
i nt est i n cl cs. L i i n j [; c t i ('n d' c:: nd é: t c': x i n8
c..; u
l ' i n c' cul é' t iCi n de
b~cillGS d'Eb8rth tu~s dans un g; ngli~n ~6s8ntCriqua
reproduit
f ide l e 1\\1 c n t
ces lés i c n s.
REl L LY 8
r!' r; nt r (
q U l; l ' c n cl c t (] ;<:1. n 8
t Yphi q
i3
une El f fin i t é ne r v ;~ usa p? r t j, c: u l i è. r ,.' C t
~3 G fi x 8 sur 18 s ( l é m[) nt
provoque des lCsi[:ns intostina183 c~rnct~ristiqucs 2insi que d~s
en t r.: r:': r r 2, 9 i c s dt) ms iTl c q u;; l,:: s les i - n.s dus pl ë: ~_~ U Cl S d [: :~ <3 y e r
plup2rt des m0nifcst~tinns gCn~T~lEs cbserv6cs ~u cours de le
12 c~ns(qu~nc8 dircct0 d8 ,Ir diffusion de l~ toxinu
r:u nivu"u dos nê'Y'-uX vCgét::,ti t'fi !::u:ic::ncéphpllè. Lus fermes musc -
c: G phi" l i que s
t G Il e s
Cl u 1 c: n c b S L r v c ''. U C éLiS cl <::: r:; t y Ph CJ i cl c s gré: v: C s
s'expliquent p~r l'pttointe toximiquc l!8S nDY~ux gris C8nt.r~uX.
pyrogènes p2r les pGlynucl(pircs ct les
m2s~Gphag8s, ILS ~nom~l cs

- 27 -
du rythma c2rdipque et de 1~ prOSSlcn ~rt8ri~11G, la frnto
muscul~irc et p8ut-2tro pussi cort"ins rccidonts pigus ron~ux u
cArdiov~sculpirGs, sent seccnd~ir8s è l'2tt8intc des centres
ncrvBUX vCg(t~tifs du rli8nccphple. QU2nt PU cnl1~psus vPscul?ir
cc mpli q u C~ nt c c r t "': i ne s fi r mes il l' ( sul t cd' u n c: p'e r ,=-' l ys i (3 V 2. sem [J _
tri c oC' i 9 U G (3 n r::: p pCi r t,'; v c c l ' Üi i' 1. '" g nêè tic n tex i que dus fibres
sympnthiquEs pCriohCriqucs.
L::: 18 uc r. p 6 n i [; est 811 t: - r.-; ê l'H,': S l'~, UsI," c~ i~; pen G-, ncc de
l'endctsxine CGmme l'ont preuve les 8xpCricnccs de DELAUNAY che
le l"èpin.
Au niv8~u de quolquos 1~siDn3 (ph16bitcs, cnt6ritcs)
l'acticn de 1~ tsxine semble s'exercer on mc~o temps quo 10 pre
vent d'un mCc~nismc sDmb10blL.
AUX
fryc;:r:5 rTliCL bÙ3::S.
I~'uis 1;'; fr;rmrtic'ii d', n ticc-;rps spCci fique
qui s \\] f i X c nt
sur l s S ," n t i 98 né~ s S c, r;l c. t H! U C '3 d 8 S s 21 men e Il G s Cl b G Ut
t
phagocytc:S(~ •
Cct t cd:', u bl '" inmu ni +;.; --\\ ,',t irl icrcb ic..: n ne; etC' ni it ~ xiquc
58 d6veloppc prcgressivemcnt.
EIJ,G 8xpliqUG qu'~v~nt l'èro dES
fJntihictiquc5 bc~uc()uP de typh~.ïji:~s gl/8rissei:è~nt. Lê1 :Jefcrvc:B
ccnce tn',rrniquo ét,~it r:l!':rs pr·(,;J!.":::;" i\\,,'c ; l,Ile r::nlisait le clE:JS

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s
dCch;'rgGs micrc:biEnncs.
Il
fj l ,~b3cr'v'c
cnc~~;r8 ·~u c,::urs [jos Typhoï' 's
tr2i técs tF'Iuivc:r:cnt.
Li] bru~3quc mcntCc thermique qUl inr.'ugurc
une
rBchutto
~ 12 m~mD significpticn ls discret ion habituelle
c'GS rOlani fcstéiticns
tr.xiqucs,
l ' ~bscnc,-~ l'je; tUi~t~·Os
r:sul tcnt alo
de l'immunitc~ ;:-.ntitc;xiquc acquise; p2r l'r~rg::nisme. J. REll.LY
ccllabGrateurs cnt rnontr6 qUd 12 rcchuttc est en rRpp~rt ~V2C 1
pc;rsisté'::nCE intr2ccllulF1ire c;c
g:érn1GS c:i:!ns .h.s gi?:ngliuns rnéscn-
tCriques 2U
niveau dBs
z~nC5 dG nccrOSG provo~uCDS p~r l'8ndcto
xin.: 8t insuffis:Jrnmcnt 'Je'lscul'L;:,isC,:;s.
Li" cic'trisatir.:n spcntr::mé'
gr,,;r.dc
circul"'ti:':'ï1.
i-ciur lr;s
i ns.l :·-S2XiPS,
1<:s
f::yr~rs lymphcïde:
n ive i1 u cJ csv· :i. c S
b i l iF' i I(': S.
L',
;1' .:: .:~ ü: t e p ,~ s
[Je;
l' U 1 ~ tic: n
c.: li t r [)
.1
d'une
rcchut-tc.
i'::~.s uns i.Î'3uffj.~ènc':o l;e l'irrrnunitC c;:;llulcire
lcc,"llG ÙU
niv8c:u mfr,lc;
d:_<3
gL,ngLi~:l~;
mCsuni.:"::riquus
(Jt des fcrmatic
lyrr'p he ide s
i ntu s t i n:--..l.::' s 9
rJ~: u:rr ::":i t e xpl ic, üLO r l,·', pers istn ncc <Je s
g~rmes 'Ji ltE:ur libL:n:"ti(:n scc:ncL ir13.
l'origine
bili2ir~, intra-
~ )

- 29 -
béJct'::"r ic ide n,orlilnl c ~ cs immu n~~ gl c buJ. .i n;.:.: 5 r: nt ic-rps :::(j 3 tYPfJS 1 9
(; u 1 g: "
h 2: i s i l Le St
t r è S v r ;, i s t3 r:: b 1 e b 1 e q U :J cl L 5 fé: c t c. u rs c c: Il u12~
8 S
intBrvicnncnt 2ussi.
trev2uX de REILLY ut los tr2v~UX 2nlCricains unt pGrmis uns moil
drcmbre pcrsiste:;nt
cc; qUl n'cst p2S s--ns s'tre irrit;cnt p,::ur
l
une aff~ctiGn 2ussi f2ci18 a circcnscrirB sur le pl~n clinique
ct biclcgiquc.

C• H ffI Fi ~1 T P C
• \\
1..
\\1 l
CLINIOUE

-
3[j
-
Depuis l'introdution des antibiotiques en th6rapeuti-
que,
les manifestations cliniques de la fièvre typhoïde ont
gardé leur polymorphisme et 123 t2blB2ux cliniques incomplets
ou ::1typic,uus .se.:;")blent [,181;":8 de plus en plus fr8(~uents.
l
-
FURi~,E
[Lf,~)S L]UE
S'observe d~ns lB moiti[ des ces enVlron.
===============
Le diagnostic clinique en est aisé.
1)
Incut:ê"tion
: hlil:;itue11E:,,:i3ilt silencieuse lU à 15 jours en
f~it les del~is d'incubation sont v~ri~blBs. Dans certEins cas 0
note des troubles digestifs inaugur~ux qui surviennent quelqu~s
heures apr~s l'ingestion,
(en cas de
contamination par les coqui
lages surtout)
et s'3ccompagn8nt d8 fièvre.
2)
Invasion ;
marou~e psr llinstalletion progresslve des
symptômes.
Ce sont
-
l'Asthenie
-
les C~phal~es d'int8nsit~ croiss2nte.
-
des v~rtiges
-
Epistaxis u nique cu ré ;.< t ~e
- Et,;t
nousGeux.
-
Anorexie
Que l que EJ f Gis \\1 iJ :,oi s se,:. 2 n t
8 t
ë: 0 li V c. :' t
con s t i PEl t ion
S:tV8iT:ent :-lOU~' atteinc:rc 4iJ'c en 5 ou 6 jours (Peh"se d s
o.scillE;tiCTl2 ascende,-;tw.:., ce j,':',CCL'UD)
-
Alors que 12 po~ls n'est que Mcd2rément acc21Ei~.

-
31 -
-
L:ex8men clini4ue est pauvre mais on peut dej~ palpe
une spl(nomégelie,
l'abdomen est QCU m6tCorisg,
la fosse iliaqu
droits est sensible et gargouillnnte.
iTilpOSi~·.nt deé, hb,wcul tUrE:s qui vont affin:).:;r d,cs ce sLide le
diag~QG~ic de Fi0vre Typhoid8.
signes Cl~S3iques d0crits
ce
stad8
na ~ont p2S toujours réuni •
L c;
f i ~:v:ce E :::;"1: cu ;",:~ ".;;.. li':,
,.: I~
;"
l,'., t(;,~: u ê.~'J 8C de f ~.: ibles
li ~
."
.J
( '-i 1
;iJ
uêS
CC':3 )
.. ,;'Yêl 9 ic
t: t
ert hI é,J .;; io
sujets mais lss troubls5 d2 la ccnscience sont parfoi
-
l nso:~~ni[;
par la diarrhé
succ9do~t scuvent ~ un~ ;hQ3~ de constipation. L~s
5B11;::;5
sc,r-,t iiquides f{t.ieJi,:s J," colo:r:.:ticJn ocre ou

' J "
-
J L
-
Abdomon météorisé cBci n'est pas constant..
Gargouillement de la fO~Js8 iliaque droite.
La spl:§nm;É;galie est fréquente 9
.:;118 c;st moderée E.:t
d e
COll sis tan C Q
t;j 0 Il c.
EIl (; peu t
s' a c c 0 Ïi1Pa g m; r d ' une
aug!1l:.::ntation discrète du volume du foie qut..: traduit
unes subme.tit6
de 12 b~S8 drcite
(signe de Lesieur)
Les tachGs rosées
1,:~tricu12ires sont s~écifiques
08 la typhoïde
L'ôngine de Duguet ESt. un s~gn8 évocateur mais elle
est inconstante.
LES signes rcspirntoires no sont pas abscnts au cour
de la Fièvre Typhoiu3. La toux et 1~5 raIes bronchi-
ques peuvent S'ObsDTvsr.
Led i 2, 9 n Cl:3 tic d~; F it'o \\1 r c T y P h 0 i d il 2 S t. f:::; cil Cl:ri en t
po s é m .1 S
cntr'J
3 et 5 JOu G
·
, .
L 2. "tL:ilPE:ci::lurc revenant progressivemer
Le tuphOs ct 1::;s ':Jutr,..'.s slgncfJ fonctionl1els cèdE:nt
r
.....
ï l e v l'C; •
-
Les signes dig~stifs st la s~10nom~g61iE rsgrcssent
un p6U plus lontcm8nt.
Le cicatrisation ds l'~nsin~ dG DU8UOt s'8ffcctuG
en six à huit jours.

-
33 -
QU2nd_Bux taches rDs~Bs, elles disperaisscnt au
moment du retour ~ l'apyrBxic.
Dans les ces favorables,
la conv21GsconcB rosta longue
mais l'.::;sthE;nie ct l' a!',?igrissen~nt sont bl'2uco'.JP ;noins marquÉs
qu'cutrefois. La reprise oss ~ctivit(s n'est ~nvisagé2 quo doux
à quatre somoines après l'2rrôt du trait8mcnt.
La fréquence
des
rcchutbS ost difficile à pr(ciser.
Ces complisations rGst8nt pcssiblcs bian que leur fréquence ait
beaucoup diminuÉe o,,",puis l ' USàÇjL; c.k~':;
r1"i:ibiotiquBS.
II - FDRrE5 CLINIWUE5 : La fi~vr~ ~vphoidc est li une des mala-
;====~=~======~=
~
dies inf~cti8usc8 lc~ plus polymGrrh2s.
Ec~ucoup d'2typi~s
l• )
A 1.3 [J
.....
_
1
h ,-' c.' ...'
••
Q
G
-1 i .; .'"'. i ,- c, .: " n
'-
._ . • .
' .....
. L l ...
toujours progr83~if.
Une ccmplic~tiDG p~ut rLv~18r l~ typhoide
:
cholDcystit~ i.igUB ~tc.
a t t e i 9 n ê: n -i:.
ci ~ ,: !TI b 1. c; 0
4 U Cl U -4 J_~'
C
::. Ii ccc: U
:; ar.n s
f ris son


-
34 -
Les slgncs dig~stifs qu~nd ils inaugurGnt le tableau
peuvent simulEr soit un cmbarras92strique f0brilc,
soit une toxi-inf8ction ~lim~ntcir~.
- Les ,typhoidos ~ d(but diph~si~u~ ont [té déjà
consommation d2 ~~quillr~cs.
Dans touttoS C,:;8 fGr;f1cs 12 di2~'j:lOstic risquE cl' €tr8
porté
~V8C r8t~rd.
IGUE:
.L~;c:; Cy'iliptEnf1':::s sont in~.:onst2nts
intcnsit6 ct ses c~~r2ctèr~s sont v2ri~blQs.
..... L.. C:'::J
qu~.ï. quü:~
:_ 1 r:: nt
r LI p pc r t é F.
.Î.i t~::: T ,liJ,
,-;-
",
...
'
~~: ~-', ~L .1. 8 ~~,' D T ._:-~ 'i: .::. LI T ~~~ Cl
J)
F0 r me:; s S LÜ Cl n ..iJl ':: l' ,: \\.' i t é,
dia\\! 2, -s c ul ,: ire s
n·-:·:L',.iGUX
conscience,
,.. ,J.
'-' ...
h é:iI 0 l' r éJ 9 i q u c: S •
Lr:
fi,:.' ..:.. .,:.:
à

-
35 -
Le pronostic do ces formes rQsto s~r12UX bi8n qu'al18s
soi~nt raras, 1!2ntibiothfr~pi~ y est particulièromBnt
diffici12 à mDni~r.
4)
.::;L~c-;:.;'s:;;:.'~f....:o::,;:;:;.!:'.:..:.;T':..::,"';:.;'S::.-.;:!:':..;;'2;;;,;.•C;.;:,_..:;+;..:,;i:~;T:;...;;;.-;~o:.;.;l9 G Ü: !J é~ : n ton t p 8 S d' i ndiv i d u a lit é
pcuticuliè:c;:; •
-
~c;s pé:r2typhoïclc3 B pé.uvcnt ccpcndnnt CG:iiportiJr qU81qwcs
éJtyplC;S.
Ces p~ratyphoidcs aurcisnt dQns l'ensemble un pro-
nostic banin. Les rochutes ct l~s complications
seraiont plus rares.
5) Formes selon le ~Grrpiu
l'abscnco cl~ v~ccin~ticn ~ c~t fg2.
souvent p1uG brutc.':l '~L..:l: chez .l; ,"dulte:. L':J~ n"lnif::.;sti'~tion6
fonctiunncl12s,
gCn~r~lcs ct digostives pouvsnt Cvoquor une
m6ningite,
unD ~ff~ction
chiruIgic~io
GbdoDinale une plouro-
pnBumopcthic ~iguo.
L'~volution 8St Souv2nt spcntan(m~nt b8nignc.
b)
Chsz 10 nourrison
------------------
L ·,
;:.1
typnoloc 8St r~rc:.
scr·:o.it en .cf·.pport f'V8C un

-
36 -
-
soit à un t~blcRU dB g25tro~ntérito
f6brilc
nV8C
ou sans déshydr2t2tion.
Tous les 2utr~s slgncs cliniqu8s sont inconstants.
Cc sont le
coproculture ct l~ s5rologi~ qUl cpportcnt 10
diagnostic.
c)
Chez l~ f2mms enceinto
: La typhoidc non tr~itéD risqu
de
provoquer l ' intGrrupticn de
le.
qrGsseSSl:.
d)
LB viaillBrd :
Contracte r2rsment 12 typhoidc.
L~ pronostic n8 dcpon
pas SGUlCI~Dnt dG l'infection mais ~ussi dos complicAtions C2r-
diov~sculcircs ou pulmcn~ir~s qui psuvont s'y ~ssocicr.
e)
Chi.'z le 'c',~ccin6 :

CHA PIT R E VII
C 0 MPLI C A T ION S

-
37 -
La Fièvro typhoIdo nl~ certes plus l~ gr2vitG qu'elle
éw::;i t
I:iVAnt l ' 2ppari tian des r:ntibiotiqucs.
i.,-is toutes If3s
complic2tions n'ont pns disppru.
prolifCr~tion d3S bpcilles typhiques,
sont devenues raros.
En rev~nch8, les Futras,
provoquees p~r l~ diffusiDn de l'en-
dot 0 x i n a b [: c t li rie n ne,
s' 0 b s t:. r v [; n t
t, n COI' ,]
f': v L C
U Il G
f r é q U 8 nc e n0
négligeable;
elles sent susccDtibl~s mGm8 d'ôtro f~voris6es
p~r l'~ntibioth{rRpie lorsque Ip posologie initiAle n'est pas
suffisamment prudente ni prcgressive.
1)
Coniplici:~tions dig::.stivLs : C'est l.::;s fl':'US /l-lotrm8ntes evec
.
~
le; col12t:sus cp.Œdi.o-v:--scuJ'ire, c:,r L
plupF'rt ont un l!I8c"':nism
iltoxiniquo li
s'OOS8rvent 2U cours
dG lA fièvre:; typruic::, qre.c.v8. L .. ur c;:::\\'i t,{ c~;t très v.sricblo.
Ellffi sc rCsumant SOUVGnt ~ l~ crC~~cc d~ qu~lquGS strius
sr:nglùntcs sur les sf;LLcs cu a un 1::~cll..;n:.'J
["i2is los hCmo
risction,
par 12 surv~nu~ ino~in~3
d'un m~12isG intcnsu
2ccop~gnC de vGrtiga 2t de lipothyniss.
Il existe une p~lcur,
10 pouls est 2ccclCxC.
L~ tomp~rrturG chute brusqu8ment de 40Q
à
37 Qc mois s'allu~e presque 2ussit~t.
Exceptionnéll':;i1':~nt .1! 1-<~110J.'::,.'git.;
est foudroy'o:nte 1::1:
E n t r .:". i n ü
l <:1 mCt r t
',,:1
C; u té J. que S
!Tt i. n u t. c~ s •
Le
pronostic dGS h{~o~r~giG5
~st fonction de leur
ùbondanco et de leur r(p:::tition.

- 38 -
b)
Les ~~rforations int8stin~lcs
considCr~DS
lontemps
.. _----------------------~_._--
comme IGS plus serieuses Bt grGv(cs d'une lourde mortalit6.
E11 c sne s \\ 0 b s c r ven t
p r 8 s q l..! e
fJ lus.
Ü c
rd, u S
roc G n n l..! 2 S tôt,
ellEs ont l..!n pronostic moins sorrbn: que j..-:dis. CÎcst une compl -
cption relativement t2rdive.
Les symptômes r6véL;tcurs SCJn'f; ceux d r unE péritonite
OigU8. 1,:1is .l' E.:xpression clinique d ··,c.. cetto complic2tion dcpcnd
surtout du retentissement gCn~r01 de 1:; typhoidc sur 18 malede
on distingue ~insi :
1

- La forme dite sthen.lque,
~YEnt una traduction clini
que fr~nchc, C~ ln typhoide p~bu~,atcirc uu du Sl..!jct rcc~v~nt
des ontibictiques.
~llo donne Ln~ dsu.lcur A~do~in~lo brutole
ou touchsr rectol.
L8 fcr~c asthCniqu~,
~:;UCQUP
plus sournoise ct dif
fic il G à r l; con m' ,i i: :r ~'~
dut y p h iJ-; U l; 1".' C (: n il U . L, rd i v U fil é3 n t
Q t
non
encore trcité. CL:"
c:;;t plL::;; ]:::~r-[,.
!:110 s'obsLrvc Ch'3Z les ty-
phiquus dont 12 malcdi~ ~'~~t p~s ~ncorc controlCe p~r las an-
t i b i. LJ t i q LIe s i l 8 r n 9 i t
,k Iïli":: Ü' des Si J:' \\i :::: 8,
f 6 b r il 0 s ch Q Z l Lê S Cl ue l
l L: t u p h~; '=0, r end mn12 i s ,S G l 1 i nt.] r )::, J: :. t,~ t i D n d 8 5 sig nc s d' c x n rn c; n .
La surV8nuc; d'une: hGr,!Orr2gie int~c::;l:,in~l::]; 1.' f1cccntIJ2tion des
sig ne s dige st ifs pt:: uv c nt pr;~ c~,<~,~:c l c.:é- prcn;i::;:cs sympt G:T1C S •
C1:': s s i que men t
l 2
t t.; [TI P ES r c; t ur (; c. ;1 u L:
LJ rus q u ~ fi: ;:; nt p u i s s' é l è v e
ensuite lcntment,
18 pouls est ~cc~16r6, 185 vomis~cm8nts, la
rÉ t en t ion d' uri ne,
l ' PT r ê t
de ,li :'::'i..c: r rh 80S c n1; di f fic il c s à
intcrprftcr.

- 39 -
L'examen montre une douleur é 18 pelp~tion de la
fosse iliaque droit8 ct de l'éibdo;,-:en,
cette dou18ur s'exAcorbe
lors du toucher rectol.
Il existe entre 8utre une hyperl~ucocytose superieure
è 10.000 loucocytes pAr
mm3 ~VBC une polynuclCosc neutrophile.
I:ois c'est surtout lê1 prés8nce do pnc:urnop(ritoine s'ur les clich
de l'abdomen snns pr6p~rnti[n qui p~rm8t d'affirm8r le diagnos-
tic.
sont moins fr€quontes
que les porfor8tions intcstin~les. CLrtsinus S~ traduisent
par un t~blDnu dG p6ritonitc ~igua typique. Ca siège nppendicu-
lairG do 18 purforction ~st une d~c~uvcrtc opGrctoirc. D'autres
n'6volucnt pns vers ~~ porfGr~tion. ['sst en p~rticuliur 10 cas
de l!appcndicul~-typhus initi~l qui p~ut 3trc difficiJe ~ dif-
peur.
sponto;nl32S ct
toucher rccti"l. C'est li.; t,':b.lcuu :.l'un:.: péritnnit;:,) P,'I pcrforé1-
tion mais ici les clichCs dG l'~bJ~0~n
o~ns Dr(o~r2tion G8 mct-
tunt p~s en 6vij8nc~ un pncumcp~r~t~i~L l,t il n'y R pAS d'hypcr-
IGUCLlcytoSD.

- 40 -
Ce syndromo pro pro à ln fièvro typhcidc correspond
à
l'exacerbation dES m~nifcstê:tiGns tcxiqucs s,;us l'influence
de 12 lyse microbienne prGV0q~CG por 113ntibictiquc.
e)
~~~_~~~e~~~~!~~~~_~~e~~~:~~~~~~~~~=~~sent dcmin6es
p2r 16s cholecystites.
Le
plus fréqueni:e 8st 17: chc'luc,',stitE: c2téurhc-üc qui
s e t :r 3 d Le j t
iJ:' r
ri c ~, rJ u ~ l r.:; u r: soc l! h'y p ':1 ch:; n Li r c d r ~; i t .
d'un~ cDntractur~ d r u_urcus8 d8 l'hypoch~ndrc droit
tronsitciru DU d'i[;t~ru infectieux plus durabl
= cxc2pti~nncl::n~nt lrict~rc grovc precoce lié

-41 -
a)
Les compliceticns 8~c6ph21itiqu8s : ravGtcnt divers
-------------------~-------------
asposts. Aux ph6ncmèncs ncurol~giquss s'associ8 toujGurs à
des d~grés divers,
l'impr6gnaticn t~ximiqu8 S1 pnrticuli~r8
dES formations v6g6tetivBs du troncc~r~br21 ct do l'hyp0thalamus
liles pauvent SB limiter à une saulD cxprBBsion :
L'obnubilation.
Ch8Z d'autres malades BlIes prennent une importance maj~ur8
et sc traduisBnt per des troubles plus prcfonos Je la cons-
cionce,
associ5s à du
dclire,
~cs hellucinationa, des mouvement
carpholoyiquBs cu môme è dus convulsions.
L'encéphalite peut
enfin lcser 61cctivomcnt c~rt~in2 ~cntros nsrV8UX ct !JTcndre
E Il es:::; tr2 du i t
:)::.::r U I":c; hype rt onic.; do t y pc
p"rk in-
.
,
de
tIcublcs V']SC-·fTlDt;..':urs 13t sphir·,ct:-,-;:icns.
L é: ccnSCl,2nc~
ou
malQde est souvent alt(r~c.
-
D'outrDs IGcnlisRti~~s ~JUS ~x~~ptlcnn~lles cnt 2t6
rë:Jppcrt6cs
cri".nicn.
Un é t c=: t
d' è! l J. U Tep sye h :J t i Ci US;:: ,_~ ,-,;; Le: p p -:: r 2": i t r c à t [' U5
S
st2dcs de le +yphoîda.

- 42 -
Elle peut :~rEndre l'aspuct de manifestôtions domentielles,
d'un état délirônt,
syst8matis~ ou non ct, rarement, d'une
hebephreno-catatonie aigue.
Ces· différents aspects de l'~ncéphplito typhique
rogrossent sous traitement.
b)
~~~_~~~~~~~!:~_~~2C~:~:~_
Sont ~cvGnuos excaptionnellcs moins rares s~nt los
méningites j
liquida clAir cccolnpagnant les marifBstptions encé-
phalitiques. Enfin 18s syn~romcs m:ningés cliniquss sans anomali
(lU
liqGidc ccphalorachiJi8n s'observent,
ils s'intè;ront dans
le cadre bien classique du m6ningisme de iJUF)RE.
3)
COffioliccticns c2r~in-vQscul~i=~s
Ici, 10 collapsus v2sculoirc Gst une ccm~lic0tion
car~iaquGs~ crt~riGllos 8t voin2uses classiquu~.
2;)
~~_~~~~~2~~~
C' cEd: If: ConSÔc.iu:.:-ncc directe c~u rôle.: ,1 8 l' cnrkt(~xin[;
peut appar:'Jitro [lU C,jurs i~CS t":ro:niors jours d'un tr"itoment
é: nt i b i {J t i que
c::-. t nj p r l S a une rJ C S (J:L C1 9 i c ,~' d ri) b.1. 6 c C: 18 V 6 e.
1 l
(3 st
marqué per:
- oltcrr::lti,:n subite C-:8 l ' é'Sic;ct c:u S~Jj~t
l c s c xt:r Cr;:.i t,~ S S ,=' nt frc. ir:!c S L t
f..'tŒ
l " suit c cyr.: nos ée
18 nez est

- 43 -
- lA temp~r2tura chute brusquement Ru-dessous de 37 Qc.
-
rouIs est nccc16r(.
Une telle complic~tiDn est mortelle d'ombl~e pArfuis,
l'6vGlution BSt également 18ntemcnt f2vorRble
jusqu'à l~ gucris
Sèns sequelles •
• Sent dominées p2r lus myocardites.
Ces myocnrdi tes s'observent surt,:'ut cl If', ph058 tr:rdive
des typhcïcles n[~n trêitéc:;s. ;',21.S li) tr:-itcment <,ntibic,tique no
les a pRS f2it ~ispar~itr8.
Elles serAient f~voris62s p~r une t~rc prCcxist~ntD toll~ que
le di8bètG ou l'éthyli3mGo
Les fermes graves ~ntraincnt
-
q U Lj l qu'.; s
pré c () r :; i ...0,1 fi i co s
l c; s ç:, il c:m ~) lie 5' ,~l cet l i. qUi:.: S S c' n t
c ~ , :1 S t -: nt cs. I.1. P[) u t
sei t
d c
t r ::. u b l ~ s
cl ury t h T;l c: •
Les formes mineures do ~(ccuv~rt2 systcm~tiquD p~r :
s cu l'dis seme nt clt: s bru i t~; i.J u c '-.~ ~r sc, i t
G nccre
p::Πs lJ UlCiil8 nt
unE
r:nc:m,üie Clectriqu8 (trcublc dG LI :::'DpolC"ris<'.ticn cu c~e l'cx-
citc:bilit6)
LeS péric'irdiL:;s et 18s
l.:nc:c;cRrditcs 21gUi3S ul,:e:::'G
végr0t2ntes Sc nt [;xc'-"pti.:r:nel.lc;s.

- 44 -
TcuchGnt presque cxclusiv81:ient la veine
crur:::le
92uche.
sont beaucoup plus rares quo les accidents veineux.
Il 5 1 agit dG cOfTiplü:8tions tc;rdives 2.U ccurs de Ir:
fièvre typhnidc grave Dt non tr2it6c.
4)
Complications
ostée-8rticu12ires
S'observent csscntiDllcm~nt ch~z l'8nf~nt ct
l'El dol e; sc 8 n-t.
EIl e s t eue h c r-; 1; L;.'3 CO .0:; L, n 9 s s
ë; n
F:- r tic ul i 8 r I e
t i b i a. L (; s 18 s i (j n S s l! nt uni ESC U b i.J. il -t :. r i':'l cs,
U il i q Ut.s
cu
multiples. Elles peuvent survenir très ~~t ct rCrlisBr ~insi le
classique ost6o-typhus.
Interessent surtc~t 11~t:g8 lDmb~irc. Ell~s surviennent
tardivGmant 2U cuurs dG la typhnide. Leur pr~nGstic est fpvcrabl
à long tE,rmc.
n'U<ît qU~J ri~rC:Jr,-:;lt un;:.' tr,-,ducti~Jl
cliniquu scus forme
loc21e .
d) los ~tt8intus 2rticul~ires
s;.. ;;t rer~s

-
45 -
5)
ccmplications respirAtoires
A l'inverse Jes bronchitos, les complications
plcurnpulmonaires sont peu fr(qucntes.
Elles peuvent Gtre pr6coces at reveler 12 maladie.
- EIIIJs sc tr2c~uiscnt par un foyer rncumnniquc ou par
un épanchement pleur,:;! Digu surtcut à 12 base drcit

leur physioratholGgie est imrrecisc mais ferait
intorvenir 10 rôle onti-inflamm~tDire de l'endctexine.
-
Elles peuvent ~g?lGm8nt S8 traduire por un fcyer de
ccn[~8nsation qui évolucré:i t
spont2nément vors l ' ab-
C 8 cl 2 t ion
sue n une plo ur (~ s i 0 cl [) In [; yen n[; 2 b c; n,~: p nec s CJ uven t
l 0 c [11 s é 0
à geuchc.
61 CnmplicAtions TonAlos ;t qcnit~lcs
éJ)
L:-t "lrlll1'-'ru' "'n'-' 11I' l'+'" +",',i·'·:I"'L.J'"
. _= _~_.:._~ __ =:~·_~t:... __ ~~~~_--:·~·::':~·~~",.~
SEl
gr fi vit é,
S Cj n
;; r G n.::: s tic ul t [:. r .i E: ure s t
bc ,'; •
Ln
ferme azotomiq 0
quant los typhoidcs gr~vos.
b)
Le n6phro-ty~hus,
ost un 2cciJcnt r8v81atcur mais ben n)
s o t r é' r~ u i t
IV~ r
une hG rw t uri Cl,
d r1 uleu r I , .mb,1 i:c 0 [3 t
fi è v r e •
infr:.rctus ronal,
cystite nigue,scnt oxccpticnnellcs.

CHA PIT R E Vr l l
DIA G NOS TIC

- 46 -
A - DIAGNOSTIC CLINIQUE
===================
1)
j,
la !Jéri,~d8 (',rinvi'1sic·n : scu18 l'hémoculture r;OIi11et
de pc,sor le
dicgnc:stic ,;s fièvre;
typhoïde.
Ccèr r n pBut 8trc 8n
f~CB de symrtfme clinique 6v~quent
-
une infection grip~218
-
une t(xi-infccti~n ~lim2ntBir8
-
Une m6ningitc etc.
2)
i,
l iJ
P~ rie rJ e d' r5 tEl t
;
cl ive r s LJ S
CL Usc s
(le
fi è v r [: 8 n pl ;=J t 8 '"
sent
3 discuter.
cl i ni q e men t
f' r li che
ci c
l ~ t Yr-; h;: ï cl 8.
Sc u les 18 s
h 8 m(j cul
Ici GGel c men t
l r hem::: c '.-' l t ure
L:. i t
l e ci i f1 9. n,', s tic
le diaçnostic ri' Cn(kCé~rdit.c b~1cturiunm, est éV(:qUL ,
seules les
fébrile
qui l.,,,:ut slmul'.::r une fièvre
typhc,ïd8.
-
Ln granulie rovGt
un t2blcau
~rGCh8 ~u ~r6c6(Bnt.
Dc.ns ces deux m;::;12,ic:;.;,
12 ncticm de
Cf ntnge,
l ' IDR
la radioGraphie
~ulmonair8 vent l~vGr le dsutc.

-
47 -
e) Certain8s rickettsioses
Sent suscaptiblGs dB sc traduire par une fièvre
d'allure typh6:de,
pAr dos m2nifest~tiGns cnc~phalitiqucs prnch s
du tu ph us ct par une sp16nnmCgclic.
Simule également la typhoidc. La g~utte épaisse apport
10 diagncstic pAr la pré:s8nc8 de plaslncdium.
h)
D'sutras maladies:
Peuvent déterminer une fièvre Gn plAteau mais on ne
s'aur0it les 6vcquor d l cmb16c.
Ce sent :
-
lus formcs f6brilos de
HODGKIN
Los néoplnsmes viscar~ux
Doit être syst6matiquemGnt 6vcqucr dcv~nt
-
une h6morrogio digcstivo ~~brile
-
une pcrfcratinn inte~tin~le
-
une myc:ccrc!i te 2igue ctc.
Los eX2mens dB 12bcr2t~ir8
srnt in~ispcnsAblcs peur le
diagnostic et pour la survoill~ncG ~o le maladie.

-
48 -
1)
L' hÉmo gn~mme
Est un 61Cmont d'sricntction puisqu'il met 8n 6vi-
usnce soit une leucnncutrnpénie soit une normoleucocytose
-
La lign6e rejuge n'ost que peu altCr6~
-
L2 thrombopCnic est frOqucntc
2)
LA vitesse de s6climentl'tinn
Est modéremont pugmunt6e entre 20 ct 40 mm à la
promi~re heure mais n'a ~ucun8 v~lcur prcnustiquB
3) Les exnmcns bBctGriologigucs
E1)
L' h(] i Il ecu l t u r Q
Av~nt tout tr~it8ment 2ntibictique permet d'isoler
les gcrmGs dGns plus cle GU ';0 1:;CS .C2S. i'IElis le fll:urcentege d' hé
rn ecu l t ure pc' s i t ive ,! {c Il i tau fur El t à
mes u r (; qu' [) n s' é loi 9 ne
du début (le ln mé11a:;ie
Est en principe positive ~ur2nt toute ln mn12die ncn
tr~it6e. Cepondnnt, môme avec les milieux ~'8nrichissem8nt
Cct eX2men est scuvcnt n6g[]tif.
4) Le serodiagnostic de Wi~al
Fc;lix :
Est positif au Cl:jUrS [Je la Fièvre typhcic:e dès le 80
jour. M2is ce sercdiagnrstic est susceptible de rester négatif
é'. U Cr· urs
cl e l a p I u El ,:, nt h e nt i qUI::; Li e s
F i è v r 8S t YPh(1 i r: c s
(une Ctude A 6tt f~ite dans notre serie)

- 49 -
5)
Mndifications de pcramètres biochimiques.
Elles ne snnt pAS pathognomcnique m2is 811GS semblent
précoces et suffis2mmont clnst8nto8 peur constitu~r un élément
ri' orientation pr6cieux lors ('e la r:iscussir~n
de l ' étir'lcgic
d'une pyrexie pigue. Ce s~nt
:
-
une ~ugm8nt2tiGn du taux Je la lactinc-dcshydrogene
seriqUE;
(L.D.H.)
-
Le chulcsterclemic tetaIs cst scuvont abaissée.
_ une hypocalccmic est fréquente [:U début cie l ' évolutn
_ Le temps de Quick est bas chez la mpjorité des
tyr;hiquiJs
Lu sCir.~ium ct lé' chlcru sériques s(jnt abi"':issés dU
début ct leur t~ux redevient ncrm21 dès 18 5e Jour
du trëôitement.

CHAPITRE
IX
T RAI T E MEN T

-SO -
A -
LES fVlOYENS THERM'EUTIrWES
================~========
1)
Certnincs mesures
hyqicnc-Giétctigucs
DGivcnt être respect Ces chez le typhique.
_ :"lirncnt2ticn liquide c,u sc:mi liqui::c
icn;'r:nt li".
périrde fCbrilc
_ les Aliments riches
en ccllulcsc DU en residus sent
à exclure du
regimc
jusqu'à 12fin de l~ crnvalcscencc .
_ Les mess ures
cl 1 hygiènG S[ nt destinées à éviter IR
ccnt,gicn ,;ens l'cntc'urAgc des typhiquos.
La meilleure
prophylpxie est r6AlisGe
r~r l'hospit21is2ti0n du malcdo.
2)
Tr0itement ~ntibiDtiguo
Son but est d8ublo
:
-
1:lrrG t er L, mul t i f,l ice. tic nf.t l a
ci is s orni na tic n des-
-
li 18 t t r 0
fin à l é' lib 6 r i? tic: n J! E n cL; t Cl x i ne à
pc: r t i r
d Cl S
9 ~ n 9 l i cm s mé sen t Gr i que s .:.; n Cv i h' nt t. ut c: L; i sun 8
lys 0
microbienne trop ri?pido.
Los
:~:ntib.iDtiqucs 18 plus c:-'urammcnt utilis6s Sr nt
Est 10 dérive ni~rcphenoliquE de l' acic~c chloreeetiqu€
Cc fut
le
premier antibictique
pLircsê peur 10 tr,~itement de l
fièvre
t~phoidc (WOODWARD 1948)
l,dministrC r~2r V:U3 buceulL:: i l c;st 2bsc:rbG p:-r la
muqu8usc intestinale ~2ns sa quasi-totAlité.

51
Sa r6scr~tiDn s'~ffcctue en
majour p~rtie prr voie
lymph2tiqu8 CG qui explique sn remGrqu8ble cliffusinn au niveau
des g~nglicns mCscnt6riquDs 0~ SA c~ncentr~ticn est superieure
~ cellc ~u sang circu12nt. Les injoctisns ~~r voie intramuscu-
laire nI élb(;utisse;tt qu' à [~es cc- ncentrnticns fpibles crntr2.i-
roment à 12 vcie intr~vsinGuse.
Le chloramph6nic21 est inactivé d~ns le foie oD il
subit une Çj ly:uro-cc~nj ug:::iscn.
Diff~rc du chlornmph6niccl par le substitution dun
groupement m6thylsulfcno 2U r~dicAl nitr6 ct per quelques
caractères mCtcbuliques : 2bscrptiGn digestive plus 18nte,
ccncentrntions snnguines ~t lymphotiqu~un peu mOlns élevées,
glycurccrnjug2iscn très mode rée 61imin2tion biliaire ct urinai
nctnble sous fGr~e active.
Il existe quelques Accidents h6matclogiques qui sent
induits pAr le thi~mph(nicGl :
-
l'insuffis~nce modulaire globale 8xcertionnellc et
rcv[;rsible.
- L'6rythrGb12st~p8ni8 est un incident b~nin
et
r8versible.
c) L' Ampicilline : ( '
. .
.
--------------
alpha-amlno-benzyl-penlcllllne)
introduite en 1964 p2r Sanders dans la thérapeutique de la
Fi~vre Typhoide. Ses dérives cnt ég21ement une excellente con-
centr~ticn s6rique et lymph~tiquB. DE ~lus il G une 61iminptic
bili2ire Élevée et réalise 2insi un cycle ent6ro-h6p2tique qui

- 52 -
rond
compte de l'inttrGt dos ~mricillines dpns le traitement
Jes foyers bili~ir8s.
lLe retour à lEJ tcmpér\\'ture ncrmnle est fJlus lent'. qu'
ec
1 es) ~,hC nicols de pl us le coût
du tri i t eme nt 8 st tS18v 6.
d)
L'amoxicillinc
(21 p he: -
cmi nc-hy cl roxy- bo nzyl- pB nic i
-
l inc)
Possèc\\e le: même é'.ctivité que l'élmpicilline mC:lS S8n
Bbsorpticn est meilleure et sn ccnc8ntr~tion songuine plus
élevée.
58 concentre (2ns les vnics lymr-h2tiqu8s 6 pertir de
l'int8stin.
Sa tGl~r~nce di90stive~ sc: gr~nde m2niabilit6~
sa
ben n :;; CL, nc B nt r 2 tic n b il i air 0 ~
s ~~ n :J r i x der c vie nt me d é r é ~ s l; n
effic2cit6 è peu près c~mpcré'.blc à celle des phénicGls ont
incit6 bCPUCDUP J'nutres à l'utiliser dans ln fièvre typhcide.
~e 100 mg/kg/j ~vcc dos r6sult~ts inCGnstAnts.
penicilline G~ CC~h21osp~rinD~ aminr sidcs~ tCtrn-
cyclin8s~ colistine~ n'nt r;l'S une cC'ncentr;o-'ticn lymphatique
suffisante môme utilisés à L,rte drs.:;.
3) La ccrticothcrapia
~our tn'Jitor lC! typhoic:e. ne s,ur,-,it être systGmetiquE.
ASSGciGs aux ~ntibi~tiqucs~ les cGrticcidos améliorent l'6tat
génér,l GOS malades <'":vac une c:éfcrvosconco thermique ri:r:. idc .

-53 -
LQ plup2rt dos ~utBurs resorvent le c[rticoth6rG~ie è de
doux circrnst2nces precises:
-
Au ccurs des premiers j~urs du tr~itement ~ntibio-
tioue en r~iscn, d'un CGl120SUS c3rdirv~scul~irc menaçent DU
c! Cj à
in s t ;~ 116, cl 0
t r CI u bl iJ S cl c 1::; c, nsei e nec n u ci G S mf1 nif 8 st El t
en s
E:nc6phalitiqucs.
-
il U CfJ S
C ù
l ' C Jo y r c x i.f. n' 0 st P2 s c C: fil pl è t 8
mal 9 r 6
les 2ntibi~tiqu8S.
B -
l NDI CATIONS THERf, PEUT IC!UE S
==========================
1)
Trcitement de la frrmo commune
• repos 0U l i t avec mesures hygienc-diGtétiques
antibioth6rapio
:
-
l~ vcie buccale Dst 12 meilleure
l'aoministr"tiun à dose prrgrcssive
.50 rng/kg/jC'ur ~cur le chL:ré1mjj/honiccJl Sens
do passer 39,
en 4 prises.
60 ~ 70 mg/kg/jcur peur le thiamphenicol
50 è lOG mg/kg/jGur peur l'ampicilline
s0it 4 ~ 6 g/jcur en 2 ou 4 rrisos chez
l ' éJ l! u l te •
• tJmc:xicillino 50 à 75 mg/kgf j c:,urs etc.
En cl 0 hc:rs (le s é:l Cme nt s ~e s urve illa nçe cli niq ues,
l'hemcgrammc, l'hematocritc, tcux rl'hemcblobinc d~iv8nt ttre
demandés I!CUX fcis p"r sUnl,'"'ino.

-
54 -
Après gucriscn,
doux coprccultures srnt f2itos à qU2-
rnnte-huit heures d'intorvelle,
~cur c~ntrc18r l~ guerisc'n bDC c-
2)
Treitemcnt des fnrmes gravos
Si le m818dc n'est pas enccre trpitC,
l'anti~icth~re-
plO
c!:'i t
ôtro commencée à unE; i Gsr:·logiEJ très f~ible. La
ccr-
ticcthCr~pic intr~vcin8usB est s~uv8nt prescrite.
Enfin une perfusiun voin8use hy~rcaclectr[lytique sorcit mise
en place.
Les typhrides dites malignes avac collapsus et coma,
béneficient des m6thocles de rtsnim2tion m6dicele.
3)
Trsitement ries complications
imposent ln ~aparo
mie, après un tr~itcmcnt m~~ic21 en milieu chirurgicel de
~, r :S f ( r e nce. é'1 SI: i r (' tic n cl i 9;::; s t ive, Pc nt i bü: t hL r f' pic à s pe c t r e
l~rge p8uvent suffir ~ cicctriscr 12 perfcratiLn.
ne nCcGssitent que
rarement des tr2nsfusicns sanguines. Le rlupart cèdent à
l'arr5t de l'alimentatic)n orale Gt à l'applic2ticn de vessie
glace sur l'8bccmen.
évr~lucnt presque
tcuje1urs f(~v,-'rab18mcnt sc,us nntibioth6r2pie. Le chlcr2\\Tl-
phenicol doit être oxclu. Les 2mpicillincs at l'amcxicilline
ou-
vent ici une plëce
de cheix.

-55 -
-
Le. rChyC!n"'.t2ti c n intrE'vcincusc vise à ccmpcnscr le
pertes hydro618ctr~lytiqu8s duos èU jeCnc,
~ 10
fièvre et QUX trrublcs digestifs.
-
L' c:ntibicthér'JpiE (kit ,-être Administrée pr::r vcie
intrGveincuSB ou intre.musculAirc.
-
La ccrticcthér::-pie intr(CiveineusG a été recommen-
dée.
e)
LB collApSUS
est trnité selon les m6thcdcs habituel us:
------------
rcmplissc:gc vasculé'lire,
ccrticci,\\es à fortes doses
(eut imposer l'cm~loi des tGnicar-
diûqU8S
4)
Traitement des rcchut~s
L'un picillinc [jt l'amoxicillinc sc-nt a6ntSrc:lclTient
rotenuBrj),
i":'V8C
ln même pcssclc'gie prrgressive que peur la
mnladio initi~le.
La
~r5vcntiDn des rechutes consiste en un trnitoment
,
entibictiqu8 précoce,
,
à doses crrrectos ct rendant une (iUree
suffisante (:8 l ' r-rc!re de
trr'-,is scm2i nos.
5) Tr~it8mGnt clos porteurs do C(ormes
ost cJifficilo à
cétorminor.

-56 -
La pr0l=hylaxie ~J8 1;::: Fièvre typhcï,.:c CJssccic
- la lutte cnntre les r6servrirs do germes,
- la lutte contre les ~g8ntp do transmission,
-
la uaccinaticn ~es sujets sains réceptifs .
h -
LES RESERVOIRS DE GERMES :
==~============~========
Cotto mesure prDphylcctiquc est essentielle, mOlS ell
n'est p~s exemrte Je difficult6 dans s~ r6elis0tinn.
1) Les m21ades :
Los Fièvres typhoides et paratyphnides sent des
maladies ~ déclaration obligatoire.
a) L'isolement des malades: est 6galement obligatoire
-
s:;it à dc)micile
-
soit do prGfCrencc ~ l'h~pital
sent obliga-
tciros en cours et en fin de maladie.
-
les excrcta s~nt dCsinfcct~s ~ l'cide d'un antisept'-
que
-
c~6sinf8cti~:n ces loc2ux
-
dCsinfectirn do la vAiselle
-
d6sinfocti~n des vütoments et do la literie.
l'incinGri··tir:n des ,'bjcts inutiles.
2)
Les sujets - cont~ct : Il n'y 2 pas ~'6victicn scrl~iro
pnur les 8nfents vivnnt eu fcycr cl' un tYi:hique. Les c(,r~rccul-
tures systématiques à 12 recherche ce Salmonelles sont recommpn
c~ées.

-57 -
3) Enquôte 6pi~6miclLgiquB
-
rc::herchc de l'crigine de l~ contaminnticn
-
'lne enquête brctCric,logiquo,
destinée:
.
è
mettre cn 6vidonce 12 gcrm8 au niveau do p
duits 21im~ntnircs sus~ccts nu de 0r61èvumen
cl' 82 u ,
. ~ d~ristcr ~cs porteurs de germes
• à déterminer l,' lysctyr:·ic cles différentes
souches de s21mcncllcs.
4)
L fJ
1 u t t ccc' nt r e l ' ex t 2 n 5 i c; n cl c l j (. j:' i, ' É mi c:
:
p;::: r
l ' 21] pli-
I:J -
LUTTE
[dH~E ,_:, TH ,i'~Si. l 5:-1 :: fI!
=====~===================:==:~
ct cc.llcctive.
-
hygièno fCcale AV~C inst2il~tiDns s2mit~ircs cnrrc
cs
-
cui :3 S c- n ~; :, -r f.i s:! n1; :.J li c C 8::' -':; à in S ill i men t s
(v i El r: c~ d ,
US62S
2)
L[) S mes ure s_; 1 h YlJ i f3 :l cc:' Il c :: ~; ive
L ntr:rtiü de la
rcglcmcnt,'1ticn snnité.ir::.;.
(; i~ u:.:: ": j,-- il
__ t
c,:

-
58 -
• installatirn rcticnnelle Bt dCsinfection de
piscines et ries b~ignRdcs
- Destructinn des Grdurcs m6naçères.
- Hygiène des legumes verts : intcrdictinn de cultiver
ces lCyumes ~n terrain d'6r2ndage et
de les Brrose
avec du purin ùu des a~ux usées.
Hyçiène du lait at des ~rcduits laitiers
stades do lour r;r[Jc~uction ut cle leur vente.
-
Hygiène du beurre : reposB sur IR 0~stourisaticn
de
crè~c ct sur la prCp~rticll Aut~mBtisCa
-
hY'Jiène [ks cc;quil1êJgcs
: elle SI apr;liquc è 12
prc,ductiGn,
~',U tr"IlS;icrt ct è. 18, vente. Les ser-
\\1 i C f3 s
c!' hYrJ i e Il 0 (; t
las S L: r vic 8 S v et,: ri Il.[ ire::; 5 C' nt
chorg6s de 12 Eurvcillcnce
; il ost de mm me pour
========~======~=~==~==~==:~~~==
Soule le v2ccin~ti2n ~cut ~rctGgDr le SUjLt r8co~tif.
Tous 18s ')i':ccin5c',ntityphr;!:'ê':r2+::YT'hiq'.Je~
sellt ccnstitués de
sus
ponsions microbiennes in2tivCc3. De non,br~ux vê'ccins injcct~bl s
par voie sous cutan(c ont CtC prC:J~rts
de~uis la premier VGcci
à l'ether de H. Vincent.
1) Le vAccin 1.A.B.
Le v",ccin T./\\.B. CiO l'Institut Pastour
renferme
750 mi 11 i (~ ns cl c b:'"1 C i I l e s t y::: h i que s
250 millinns do bacilles ~nrAty~hiqucs h
-
500 millions de b~cillc5 p~rnty~hiqu8s B.
Les germes scnt tués è Il' fris ;.'-X' le ph~_;n!Jl ct 12 chi".lc.;ur.

- 59 -
b) Mode d'cmrlni ct pcsclcgie
SGnt rr6cisés par
--------------------------
l'Institut Past8ur ~
injccticn l;-:r Vl"l8 seus-cutanée
00 ~référonc8 dans
,
.
rcgL::n
épineuse.
-
chez l'adulte,
3 injoctil ns st un r8ppsl ~8 0,5 ml
- choz l'enfant do 6 ~ 15, 3 inj8cti~ns de 0,25, 0,50 e
0,50 ml,
suivias J'un rappel dc n,5G ml
- chez l'enf2nt de 2 à 6 0ns, 4 injccticns et un rappo
de 0,25 ml.
Los intcrvAlles iJ res18ctcr entrE: les injecticns sent
s
suivantes
--I-N-T~-E-R-.V-,-·,-L-L-E-s-"l-.--i\\-1· [-~-,i~;",L·'·--\\--~-;
-T
,-,,:-,-1-:'v;-,,-L----·j
l--......,.--",.----lff----·-·-·,-·-~------------l
ontre Ion
1
2 '
l
sem,:ln:J
1
l
i,':'l-S
'
-t
C
injccticn
\\
entre 28 ct
l
SL:i;;'~ I:C
II
2 m: l8
1
.J [;
1 - - - - - - - - - + - - - - - -
i
v._
- - ' "
en t r c Je,: t
l
c; C Fi c' ~ ,', c
1
3 fi'; [ :c::;
4 [;
~ .: '..','
.,j..
.. _.
'
1
. - 4 -
2ntro ]cl:u4E:i
1
I
l __
c_u_r_;-_'~.:..r;..!.r.:_':;..:,l:__~\\.--l-i:~n
!
2 n Il S
!.
le maintien d'un,
lmmunlT6 correcte est ensuito
obtenu p,r une· inj~;cti(n [~8 r;~i:il,.C!, tc,us les 5 8ns
c)
Pr6cautirns d'utilisnti,n :
- ccnsoil12r l~ ra~nr 18 jcur DC 10 lendemain de l'in-
jectir'lI.

- 60 -
d)
Asscciations: le TAB Daut mtre associé nux anetoxin
ontidiphtC~I~~~-~~-~~~itet2niquB.
Il donne le vaccin DT- T~B qui sa pr6sente sous la ferme
d' Bmf,ou18s de Iml :
- anéJ.tuxine di~:htérique 3U UiF
-
nnatuxine tétanique 12,5 UiF
425 rnillicns
-
sEümcnol18 pé'.ratyphi f, 150 nüllicns
- S81m~nellA parôtyphi p~r2typhi B 275 millions
c)
Incidents et accidents de ln v~ccinati~n :
-- ----------- --- - - -- -- - - - - -_.- ._-- - ----- ---
Les incidents sont ralntiv8m8nt fr6qucnts
-
douleur cu pnint d'injection,
plus quolque fois
crythome st Gc~omc loc~lis6e.
Fièvre plus ou moins 61sv6e.
Ces incir,ents seraicn-c très ë:ttcnu:.':s i':t;·rès vôccin2tion
ThB p~r voie introdormiquo.
las ,1cci:~'cnt~J sent bu:-:uc::uj' r-lus r::]rcs
sert Essc;nticl
lumont rcnnux (0,03 % des vaccin6s)
-
los nlj!~hrcp,d:hi8S f,réc:-;ccs
: 2iparoi.ssent dans les
heure.s qui suivent J' ir',j C"~7,i.c;;-"
:-l.les semblent curre
Les nGi.:hrc:: ,thics t3r!i.v:;s : su:::,vicllnent une à deux
semaines roprès.
EIIC's cc:rres~cnéjent plus sc.uvent à
une "sensibilisetic.:n" nu v2ccin T i, B.

-
61 -
- D'2utres accidents s~nt dtcrits
phylDctiqu8
1'2rt ic ul iè rc:nc nt ,;r'·'vc
rC~ctinns al18rgiqucs mineures telles qu'urti-
c r: ire,
G C .z Cm ':~
crlsc ": i psthmc,
. m2nifcst~tinns h6~atiqucs (ictère), digestif,
ne u r c' le, 9 i que s
(i' ê' r ::': sic s I , c ,".1 i s C8 s,
c; c t y ;~ c i; Cri ph' -
riquc ct I~gressives)
f)
Contro inr!icati,jn (:8S vélccinatinns Ti.B
Les unes ne sent que tcm;rr~irc5 ce sent
mr:ladies c.igU8S
gr'Jssess,.::; ut r-J..l,,·i t,[;ïiknt
-
p r i me - i n f c.:: ccL ," fi Je u h ~ 1.'C U l 0 :J sec n CV C' lut i cne t
non
tr:ütéc.
isclCes '.U
bumirw urinê'irc
'\\J:,,;nt. la vê1ccin8tiGn
-
diab~t8 ncn ~quilibrC.
-
n~c~18sic3, hCmop~thi[s ~Bli0ncs, ~6ficits immunitaire.

-
62 -
g)
R6sultets de la vcccin~ti~n :
l'immunit6 ccnférCc po
la vaccination T~B dCbuto après le 28 injection puis est très
renforcée ~ar le premier rappel ct
h) In~ications do la vaccinAtion TAB :
Cos in cl i c a t ion snE s ( nt j.; i'1 sIc s mê mes p" urt Ci usIc s p~ y ,.
En Europe st en particulier en Fr~ncBp la voccination est nblig
tcirc
-
rcur 10 sarvice milit~irc
-
P11 u r l e s s u j 8 t s p r ::.; f css i c: Il n 811 U 111'2 nt El X li r: s cS s
mcnQc6c cu intercss(a ~~r une

1 . '

(_
l c.: L;:: l L •
l~:[;r::;isto
un;.:~

D EUX 1 E ME PAR T 1 E
NOS
OBSERVj~TIONS

CHA.PITRE
1
r1·~TERI EL
D'ETUDE

-
63 -
Nous avons rccQncé 213
cos
Je Fi~vrc TYIJh~idc dcns le
sc r vic (; cl 8 s
i'l a 13 th c s I n f cc tic use s
(; u C. H • U.
cl D T r c i c h v i Il c en t r
le 1er j f"nvicr 1976 ct le 31 c1éccmbrc 1979.
Les ~bSGrvAtic:ns c1iniquos ~nt 6t~ établies quotidien
ncmcnt dnns le service
d'hos~it21isatien.
L'archive a
été ccubléc
r'~r un fichier rnécanogrnphique
c
c2rtes i,crfcrét;s.
~J rJ s c e. s ri b s c r v 6 s, sen t l \\' i n [:[; c c; n s t i t u url ' c n sem bl e (~ e
cns de typhoiJc au C.H.U.
~8 Trcichvillc à la môme pCriodc c~r
n
ben nombre est hos~it~lis~ dAns lu service de Me[iecine généralo
et en Pédiatrie.
De
môme,
sur l'ensemble
~c ln ville d'AEIDJ~N, les
malades s(jnt c:riiinés in(-:iffiSrCfTIm8ntvers1:~::cuxC.H.U. lie lA
capitalB'(CGCC~y et Treichville) ~t vers les contres Jo sant~
p6ri~hériquos munis du service d'hospitalisAtion.
fI i n s i
d (J n c,
l c: i n ; , être
une
C: t u (!8
9 l c b ill c
des c c! s
rie
1
Fièvre tyr:hcïc'u à i\\bic~jé]n,
cre;st
plutôt d'une
étuc\\e cie
cps
GU
service des Maladios
Infectieuses
~u CHU de Trcichvillc ~ ABIDN
qu'il s'agit.
Lu
cl i Pl 9 nos tic
c1 e Fi è v r c t y r) h r.: ïc~ c ;; { t :~ n b t 8 nUl
En confr,-'nté:'nt l'cnsernblc;ITs
rcnsciljncmcnts cliniques
la
,ositivité cie l'un ,\\I:.;S cx,fTIùns bioloÇJiques suivë'nts
-
Hémc.cul t ure
-
Coproculture.
_ L' urocul turc
n'est
;;,"15.\\C
r.r3tiquc
cou~ntc (~;~ns ne s
services en cas c!e;
susiicicn
C;8
Fièvre typhoïc:e.

-.,64 -
Teus ne s mfJ l c cl 2 sen t
ri Ci nc b 6 nef ici G
_ d'un exnmen clinique c~m~lct,
d'une numur~ticn f~rmule s2nguine ~
-
D'une hémoculture,
_ ~'un nu rlusicurs scrrdiagnnstic de ~id21 ct
Felix;
_ l ' ECG é3 6tG très rr.:;u iJTFltiqué ct c'est surh,ut
chez les melarlcs sus~octs rl'attuinte cardiAque que
cct examen a 6tG rGolis6 caci ~u fait du defnut de
mAtériel propre à nGtrc service.
- l'EEG n' él iflS Gté rSAlisG F;,'ur les mêmes rflisc,n •
Par crnt~c certAins examens sp6cifiques ~nt 6tC rGaliss
. 2 n
fc nct ic.n (~C 1" symi:,t cmnt cle 9 ie ct.:: sr nt net élmmc nt :
-
la pcncti~n lcmbRire
-
bilAn héFatiquo
-
bilAn renGl
-
r2c'inc:.;r2phic
-
IoD.R.
- Le sr1snJgrammc
L0
[!urée c!' h:- S;. i t ?lisat ie n est en m:'Yc nne cie 3
sem::~in8s •
Très peu [';e mélle:lcs ,nt Gtr: revus nrl3s lour s":rtie
f~it quc~ probab18ment~
s
n'c,nt r',"~s ressenti le b8sClin r\\c SE présent8r en
c c, n sul t éJ t i ; n cl e c c n t r .~ l e s i
"t [; u t
v P.. b i 8 n" .

CHl'iPITRE
II
ETUDE
ETIOLOGIOUF
ET
EP1JDEr',1IOLOGIOUE

- 65 -
l -
INTRODUCTION
=============
Dnns ln Médecine; c:':"'ujeurcJ'hui, 18 rnliJ de l'ér:idémioli
CJl8
Gst universellement recc:nnu et i_rend chnque année l,lus d'i
~ortQnc8. Ainsi S8 trLuve verifiC le bien fende do 10 prise de
position adof·tCe ;2r
WHITE dès 1940.
"Lfl nt'ture 2. c: nduit idJnc:ant CG8 siècles
les cXi:-'~rimc 1-
tpticns ~i~Antesques sur l'action du clim0t, du trAvail, de
l'alimentation,
des mQIA~ies ; sur les hommes, les femmos,
les
enfants de tcutes 18s raceshum2ines.
Cos eXj:6rimcntE"ltic;ns s' ét,"'lont .:;cvant nl's youx ct nliUS n'Avens
qu'~ les utilisc~ psur obtenir les infrrmations bien rlus r2~i
rl 0 s (3 t
plu s c G mp18 tes q u [) C 8 Il e 3
que n;- u S Cl b ton ~ ns r:::-: r I e s
exp6rimentatinns rrGv0qu6cs r~2r nous mêmes sur l'homme,
bion q
certaines épreuves puissont ôtre ~j: ut6cs ~ l'8x~Crimontaticn
nGturclle [l'ur enrichir los trouvAilles"
{Iinsi l'ütude l.;ji~;émiclcgiquo constitue une do ncs
trois gr2nd8s sourccs d'inf:rmatirn après l'c'bservaticn anBtcmr
c lin i q u 8
ct l f.\\ r 8 che r che ex j; é r irn c nt f' l e : :r Ci p r G men t
dit e •
Dens nctre seriG nous 6tudirons succcssivomont
- L'étude des c~s dans l'csp~cD
-
L' 6 t uci 0
ci c s
c ~ 3 cl <: nsIc t 01111_; s
-
L'étude: des fé"\\ctL:urs do i-D[Jul:,ticn
Le contAge ct les c~s 8sscci6s.

-66
-
Il
fr-ut
8nccre
nc:tcr ici quc
nDUS
ne
SCmfill3S i·f'5 185 se
8
scrvices
iJ .'Jdmcttre lc:s
CilS
dG
tYi.:hoïdcs El i\\BIDJf,N
(vcir cha-
l ' i t rem ê] t (; r itd c:' ct u (~ c )
II - ETUDE DES C,IS DI,NS L' E:Ji-'"CE
============================
Sur les 213 rn."C11ac:cs 9
lUf
I,rovicnnc:nt
de 12. villa
cl 'f.BI
J;",r~
Gt Banlieue soit 86,38 % et 29 SGnt Cv~cu(s rles zones rur~18st
urbaines en dehc.rs
C!'f\\BIDJi\\~J soit 13 62 %.
9
1)
Fr6qucnce relntive
dos
CAS
0~r gU2rticr è ABIDJAN Bt
BanlieuE;
(TnblcGu
n~ 1)
1
NOlvlEjRE
T
QUf',RTICR
1
C1C
PROPORTION
j
1;
1
Cf, S
<:; n
%
1
I - - - - - - - - - - - + I - - - - · - - " l - !---------1
r-T_r_8_-'_i_c_h_V_i_.l_l_e
~
2 B
1
15 , 22
1
2_'3=~-1-1=======1=2=='
f-Î_\\(_J_j_a_n1_é
-+!.
=5=0=======
Zone
IV
2
l
09
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port-Bcu~t-Vr~~4---~7 .-+
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K(j u ma s s l
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2_3__
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1
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3
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f - - - - - - - - - + , - - - - - " " " j - - - - - - - - - -
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I - - - - - J - ,
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n2rcory
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L
1
I - - - - - - - - - - - i - - - - - - - f - - - - - - - - - - - - - !
2 !
1 . U 9 !
1
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1
!
t - - - - - - - - - - " t ' " ,- - - - - - + - - - - - - - - - - - 1
1
~:::'::~:: : 1::
0~5:2 1
!
i,utrc BiC·nlicuc
7
3 9 80
1
164
100

-
67 -
l'J Cl use r n s t ~ t en sun c f r é q u LJ n c e r 81 fi t ive é lev é 8
dé: n s I c s
qUflrtiers de
KGumassi,
r'liJrcc-:ry,
Trcichvillc Lèt i.:~jc'mé,
qUl
sent en çres les qU2rtie:;rs 1 q:ulcux c;c la c2.pitnlc où
l'entassement Jos
in~ividus
favorise l'6c18sicn de toute sorte
do molocji8s cc ntegicuscs c n c r t i c u l i c r Ir typhc\\ïdc.
2)
Répartition Jos cns 6vncuCs
Le
nombre de cas évpcués est faible
(29 ces en 4 ans)
et no ;_)ormot r:flS
une
étude
éridcmiologiquc fié1Dle>. (voir tablecu
Q 2)
LIE U D' EV f, C
r~OI'JiBRE DE [i\\-s-~*
i
lngcrvl
C
2
1
1
E Ci n 9 0 u c. n éJ u
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Suss2ndIr3
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Dimbokr[)
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Divo
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l
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l
Sikinsi
2
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2
/,uicPcuèdumé
l
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f\\lcpé
l
_ _ _ _ _ _1
_
i
1
2
1
1
29
1=
_
_--T-O-T-,.,-l----__

- 68 -
3)
LBS
tEUX ~'incid8ncc annuelle
UC
scl::cn les quôrti-
s
Le té'UX '-~' inci~'c;ne8 c:JrrCSpDnr! i"U ncmbre de nc.'uvcnux
2 une mb r c
de
pc r son n c s
(0; x \\:ë ~; sée s
'" u r i s que
p", n ' ; nt 1 ô
p é r i Ci d c
~'nbservatiDn retenue.
IIi ns i
le tL ux d' i neic!c ne c
de 10 F ièv r8 TyphDïde sel Dn
18s qU2rticrs d' (,EIDJMJ sc résum8
clcns 18 t"b18'èu
suiv(~nt
(tùble~~u n Q 3)
!Nof'lIBRE DE Ci-'S
1
T/,UX D'INCI-
i DEi'J CEl, f;;.; IIJ UEL L E
en fi
ôns
FOLIR 10 0
H{,EITi,IHS
Trciehvillc
107.031
28
1
65
;"
I\\c:
êlm é
!
lOfl.203
23
Zone
IV
162.217
2
1
31
!
Port-Br:;uct-Vri~'
87.07C,
17
t1.9
1
.
Kc:;umpssi
172.139
6/t
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1
\\iJ l LL l l'd'-;SV ILLE
33.928
3
22
!
1
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Cnecdy
f;.8.315
2
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1
1
92.061',
28
76
Il t t i é e Ci u b 6
i1
58.133
2
9
1
25.235
1
1
10
1
j
±_- 2319
L - _ 3 2
++
!
lB!;
39
1
:
:
+ = Rcpr:<scnto la IJCJpuL"lticn "EIDJ/,r':"ISE mcycnne 1976-77-78-79.
++ = Ile n sein bIc r: c s e r: s r b sc r v é s
3 f, B l DJ", Net BF! nI i c u C:
+++ = T~ux d'inei~oncc cnnuol1c du l'ensemble de la i~Qpulaticn
i\\EIDJi.r~f;ISE ct Banlieue.

-69 -
Nous constatons que 18 risque de la ma12~ic
(Fi~vre ty~cirle)
est ClovC ~ N~rccry, Koum8ssi, Trcichville
le risque annuel i (]ur 1 i ensemble de liJ ~\\OiulC1ticn
fiBIDJf.WdSE
est Ci8 39 ic'ur l.OOU.OOO.
c!'h~ê:bitEJnts.
III - ETULJE DES C'.S D/,NS lE TEfiiPS
====~======================
1) ~6p~rtition solen l'2nn6c ct les mois do l'ensemble des c s
obscrv6s (Teblc2u n Q 4)
- TElblc2u
I~ i
i
1
. MOIS
.
,
1
~79 !
1976
;
1977
i
TOTlIL
1
Janvier
2
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4
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Février
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Mai
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Juin
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Juillet
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Septembre
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Octobre
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l'A\\JX ~1~/i t~(:~ 'ICENC E b E A
1CJ 0-9
'[:11
r~lE\\lRle: et'Jrp,~\\O ~DE
\\0'" a.~
(lPo'l]I,~~b '1 O~' h)
l\\)- "'~
t;.C)" {,'~
dQ~r\\s ,«!os dl:ï {f'~:1f"'elnt S
~... ,,~
(~U~o~~t \\f!~'r" S ciJt~B\\b ,jA

- 70 -
2 ) l nc i con c e men s uG11 e m[) yon n_~
( l jVI fli] )
(T2bh~iJU f'<j!2 5)
Tab188u n!2 5
1
lINCI0E.!,jE TOT i,LE
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IVIO l 5
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Il',:fJI
(4 Ems)
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15
3,75 .
1
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1
Juin
11
2,75
Juil18t
13
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l,out
15
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..
Septembre
19
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i
1
1
Octobre
29
7 25
,
NCJvombre
17
4 ,25
Décembre
19
4,75
\\
TOT"L
213
53 25
1
9

GRA,PHiQUE
N~1
[NCTDENCE MEN SUELLE MOYENNE
~es cas de TYPHOIDE ob:,erves au CHU
b<t tr-eichville ser-vic:e des r1aladies infediN;:s
l""J
en tr-e 1 976 ~~t 1979
4~
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1
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" lA t1 J J A S a ft ~
r
i
1
1
1

-
72 -
Ce grAphique
(n 2 1)
nr:us pcrmGt dG ccnstater qu'il existe
u nc f nS que nc G cl e s c é3 S
é lev cS el.: c. ur 18 s men s d' 0 etc br e, ha r s, i: 2. i ,
5 8 r, t e mbr [;, Déc e mb r e. j, éÜ S e xi s t (3 - t - il une fI uc t uE1 t ion sai s Ci n ni è r G
réelle de le Fièv re typho ïds ? Pc ur ce fqire
nc~ us ~vc:: ns Ct ucJié
l~ correlAtion avec diff~rüntcs variables seiscnnières (pluvio-
me tric et température)
par le coefficient de correlation (r)
de
r
= l -
(
2
n
n
--1)
cl =
différenco entre Ips rangs attribués
lQ d'près la morbidité
2Q
d'nprès la variable saisonnière
n = n~mbrc de mois
IlL E •
-
Peur les v~leurs riG 12 pluvi~motrio nous avons cons~-
d6rC 10 tnux mensuel mDyen do 1978 (A5ECNh)
qui est sup
psrposnble 0UX VAleurs mGycnnes obtenues entre 1955 ct
1961 ct publiées on 1968 (Voir Tableau n~ 7)
De môme pour la tcmp~rnture ncus avens cnnsid6r6 les
v~lours moyennes entre 1977 - 197B (ASECNA)
(Vc;ir Tabloé'1.u n~ B)

- 73-
Tf"BLE"U f~2
6
,
-
1
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1
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.
/,
lOt,
0
16
26,2
68X
-2
l,
:
(
.,
Ii'!:M = Incidence mensuolle moyonne
P~'1 = Pluviometrie moyenne
RIV] = Rang morbidité
RP = Rang pluviometriG
RT = Rang t8mpératur8
T !! IV] = tomporiJture moyenne
~d2 = 310
2
"rd'
= 210

.1
-
7 1', -
ThBLE .. U NQ 7
T i,BLE/,U NQ
G
F'LUV1~ fEndE hL YENNE
TE MPEf\\ ,'. TUf~ E ~'l '..: YEf\\l NE
r, "BIDJJ,N en mm r~ 1 ~au
il
"BIDJi,N on DEGfiE c.
FU,NG
Fi/,NG
1S:S5-1S61
1970
+
1977-1978
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P
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J
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J
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l"1-:
F
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2
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fI
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C:
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1
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M
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2
j'Jj
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--
..
ll~;
1,~2sC
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u
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C
L.
N
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1[.[,,9
5
r~
27,5
5
D
9.1
lL..4
D
26,2
(;e:x
i.,
+', +
!TOTAL
2uC;G
2112,1
Ti"i
26,1
~
p +
=
pluvicmctrio
T ++
= tcmpc:;:,,~turc
Tf'irH + = tompcré'lturc
rncycnllo annuolle.

- 75 -
6(318)
r
=
1 -
= -O,OlllB
12(1[;3)
p[) U r
DDL = l ° [) t s cuiIde sig nif i c 2 t icj n .> 0, 57 •
La Jiff6rcncG n'est pas significative,
il n'y a dGnc
pas rie correlati~n significative entre la ~luviDmctrie
ct l'app2rition des cas de TYrh~Idc
b)
Correlation DVCC la tcm~cr2tur8
-------------------------------
6(216)
r
=
1 - - - - - - -
[1.23776
12(1l~3)
>
Peur DDL =: 10 ut seuil c:e::: significc:ticil
U,57
Lê: diff5re'icc n'est piJS si.;jnific::tive.
il n'existe (dunc
pas de ccrrclntinn significative 8ntrc l~ tcmrCrpturc Et
En rCsumé,
bien qu'il existe une lCg~ro pr6ricminancc
des cns aux mcis ;l'Octobrc,
Novembre et Decembre corrcspcnd2nt
cIEl 5 S i que men tel (\\ n sn,' s r 8 9 i " n s .3 l ;::; i G t i t e s ,-' i s ,_, n ;-~ l uvic u s (;,
p u i
en Janvior, f~vriGr, ~ors, Avril ct ~~i corrcspondRnt ~ la seiso
S 8 che
c t
il U
d 6 but l ~ cl,' (] r i-, n des é1 i s c' n l : tl S [-1 u i cs,
n r:: u 5
iA' U ven s
ccnclure qu'il n' FJxistc l'as uni] influr..;ncc s'isc nniÈ:re significet ·ve
sur les C2S cle tYr)hcïl~C
;-,bscrv6s ci('ns nr~tr8 service cntr8 1976 c
1979 (Veir graphique ne
2)
Nous rejeigncns d~ns ce sens:
G nt
ri ':: nt r é: ,,' u cc urs ci cIe; tl r s li b seI V é:. t i (J n s qu' il nIe xi ste au c une

-
76 -
influence s2isGnnière on cc qUl c~nC8rne ID Fièvre Typhcidc.
J.
F.
VIEU en FR"f\\!CE en 1975 trouve une répé'rtitLn
mensuelle ~lev6e peur le mGis d'Octobre s~ns t~utofois mettre en
évidence une influence s2isonnièrc.
oDl à i. BID J f\\N t r ["l uv 8 u n f' i con F6v rie r •
RICOS5E en H"UTE-VOLT .. rbsc.:rvo iJgiüCmGnt
en 1968 un
-lC
en Decembre
en 1969 un pic en Octobre
en 1970 en Jnnvi8r,
OctDhrB ct l'Jrvc:mbr8
en 1971 en Juillet /,,:,ut et Sq~tcmbrc•
Ccci ne permet p2S
ncn plus d'6t~blir de façen fnrmell
une influence sAis~nnièrc.
Vf.U./,RY et cclI.
cbsc:rvEnt
un nCT;lbrc élEvé de CGS en
p cS r i Gd c s è che c n Il É: ri: ri 0
r-l c
plu i 8 •
r';,YCT ct cclI.
rnt sifjnil16 en 1965 une
r6cruriesccnce
i-,cn'iror,t leS m~- is d' Octcbrc N:-v8mbre ...;t Decombre.
De même GUi,RD d Fmn -L"hY
ccnclut qLJ8 12 F ièvre tYi~hc:ïdD El une
rée ru cl c s c e ne 8
p ~ r. cl.ê) n t
l 2
S ~j i 3 r: n c: CS! -rem i ère s
j.J lui [; S J
SCHOEDER à 1./,D/,U,SCf,R le signc-üc 0Clëllof!l8nt i:,c.'ur les me s
chC'u~s ct humides (D6CE;mbrc-l,~rs).


-
78 -
I\\leus é1vc:ns consi:-:érC ici c' une r''''rt l' cnsemblo cles c':'>
Ci b 3 8 r v 6s
soi t
213 c :1 s,
c~, è U t r cc ~J ê: r t les c fj s Cl b s c r v cS 5 à i \\Bl DJ i, 1\\1
t
bonliouo
(104' cas)
r~ur 18squcls los 8nplyses C~idCmiclDgiquDs
s~nt pcssiblos. Ccntr2iroment aux cas CvacuCs pour lesquels le
nombre faible des cas
(29 cas)
ne permet pas une ~tude valable.
1) Etude de la répartition des cas selon les groupes d'5ge.
(voir Tableau n Q 9)
2)
Etude de l'êge
~
Nous constatons dans notre serie que la maladie se
rencontre à tous les âges
(en do hors dos cas des nourrlssons et
grands cnf2nts hospitalisés dans les scrvic8 de Pédiatrie) malS
il existe une prédominance entre 10 ct 34 ans soit 84 04 % de
9
l'ensemble dES CuS ct 83,7 % d~s c~s à ABIDJMN. Lü pic se situa t
entre 15 ct 19 ans soit 26,8 %' Les cas sont plus rôres d0ns la
population ABIDJ,.,f~"ISE,
-
entre J5 ct 44 2ns 7,U7 %
-
~près 45 ans 4,34 %.
(voir Tableau n~ 10)

-
79 -
T AELEp,U
n Q
9
RE P, ,RTl T l UJ 5 ELON U: GROU i' E D 1 t~ GEl T UJ F0 1\\1 [ TI UN
DU SEXE SUR L' [f"J3Ei-,BLE DES C,~.S
SEXE
1
Tri:;nchB
fV1ASCliLI N
FEMININ
TOT.b,L
1
d'5ge
0 - 4 ans
4
1
5
5 - LJ ans
2
4
6
"
10 - 14 ôns
10
13
23
15 - 19 2ns
28
35
63
20 - 24 8ns
18
19
37
~5 - 29 ans
22
16
38
30 - 34 nns
8
10
1
18
35 - 39 ans
3
5
B
-
40 - 44 ans
3
2
5
45 - 49 ens
1
1
2
50 - 54 ans
4
2
6
55 - 59 ans
/
1
l
60 - 64 ans
/
/
/
65 - 69 ons
/
/
/
70 - 74 ans
/
1
1
75 - 79 ans
/
/
/
80
' ns et +
/
/
/
TOTAL
103
110
213
1
!

k
1
1
- JO -
1
1
1
1
Ti-'BLE/.U p~ Q lCi
:
FREQU[i'~CE hEU, TI \\JE DES [,..S
1
SE LLd'~
r:
!_L
GRe Uf-'[ D' l"GE
1
1
TR;,NCHE
N[:~JiEnE
DE C:\\S
FrŒQUEr~CE
r~ ELi, T l \\J E (%)
D' (,GE
1
TUT/.L
i, BI DJ/,N
TLiT i\\L
DES C/IS
ABIDJAI\\l
,
~
, ,
:-.i
,- 4 3ns
5
4
2,35
2,17
5,17 21ID
4, c: J Iv
5 - 9
r
L,'
5
2 r C:2
2,72
\\JI
,
10 - 14
23
28
10,2L:
10, ~n
15 -
19
63
53
2S,5~
28,CO
04 , 04~~"
03,7 %
2G - 24
37
3i;
1
17,37
lC,{fCJ
25 - 29
33
33
17,lJ4
17,94
3D - 34
10
14
0,45
7,61
\\
v
35
39
Cl
cc
"7'H
1;,35
-
l '
-J,
;,
7,L7 ,A
6,11 ,:
J
Je
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5
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2,35
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,
.
..
'"
l15
49
2
1
il
[j,54
-
LJ ,
:,.; '-t
-
5U - 5Ci
G
5
2,[2
2,72
1
55 - 59
1
l
0,46
0,54
_.
4, H' %
LI ,34
Lt~
,
6U -
64
0
C'
-
-
1
65 - 69
[~
li
-
-
7lJ - 74
l
l
Li, 4 G
~J , 54
75 et plus
U
r
U
-
,
,~
TLTi,L
, 213
IG4 +
l' f' 1;;
1L,;:'; c-:
L \\.
j~.
\\
,
,
+
Plus les 2S ces évacués
=:
213

-Dl -
H.
~"i-'Rn,B[JURG observe 50 % des cas entre Il et 30 ans
65,5 ~ entre 10 ct 3D ans.
IJlLiP ct SU'v'J à D"K"R trouvent une prédominance entre 13
e::t 40 ans
La Fièvre typhoïde observée à travers los cas hospital"-
sés 8St donc une maladie de l'adolescent ct de l'adulte jeune.
Chez les vieillards la fréquence rc12tivc des cas est faible me.i
le risque est élevé comme nous le vorrons plus loin.
~ais la fréquence relative des CDS selon l'âge ne cons l~
tue qu'une 3nalyse incomplèto ct insuffisiènte de ce focteur.
En effet un groupe d'âge peut être relativement peu reprÉsenté,
parce que cc groupe d'êge est lui-même peu représenté cu sein de
la population exposée ~u risque. D'où la nécessité de calculer
les taux d'incidonce spécifiquo de ch2.quo groupe d'âgo pour
6veluar le risque réel do chaque grcupe d'ôgc.
b)
~~~~_~~~~:~~:~::_~~~~~~~~_=e~:~!~g~~_e~~_2~~~e:_~~~2e
6
pour lU
habitnnts
(risque réol)
-----------------
Cette 6tude nous permet d'évaluer le rlsqu8 de 18
m21 ad i e pi'. r
t r 2 nche d' iJ g 8
El use l n
cl 8
l éJ pop uln t ion il i3 l DJ' \\N" ISE
à partir dos cas observéS.
Le tùux d'incidence s'obtiGnt par la formule suive.nte
6
nombre de cas x le
T =
nG !Il b r c cl G S U j iJ t s c! c: r Gf te r e nc e
d2ns chnquc groupe d'ôgc

-
C!2 -
~
D2ns notre SGrle nous divisons le r6sult8ts cbt~nu
par 4 pour obtenir le t2UX d'incid~nce annuelle (c2r nos
Gbsarv,,~tions s'EStéèlcnt sur 4 ~lns)
-
Neus const~tnns que le risque est 61cvC pour la
tr~nch8 d'~ge allpnt de 70 è 74 ans 10 t2UX J'incidenc
annuelle sp6cifique Dst de lS2
- De memc pour IG tr~nchc
"
A
Cl
cgc de 15 à 15' c:~ns
nous avons un t~ux cl'inci~encc globèlc de III ct Jo 93
pou r
l u p [J P u l ? tic n ., b l DJ , \\r~ i , ISE •
Csci ost superposable uU pic ries fréquonces rel
t i v 8 S pc r t r en che c! 1 ~ 9cCLi c n c' V ,<"J i t
2 C, J % des c n s
entre 15 et 19 uns.
-
entre 2C ct 24 ans on a un taux ~c 40
-
entre 25 ct 29 ans un t~ux de 58
En gros 18 risque est élevé peur 12 tr2nche d'2ge
nllcnt de 10 à 34 ans
(Voir Table2u n Q Il)
Mois il est bon de noter que m21gré le nombre infirme
de C2S dans lA tr~nchB d'~ge de 7D à 74 ~ns le risque
est très 61~v6. (vcir gr"phique
n Q 3)

1
1
1
-03 -
TfiBlEi,U Nf!
Il : Ti,UX DI IiI, [ IDE (~C E i,[lJNUEllE 5f->ECIFIQUE
_ 6
P"R GilL UFT D' t,GE
P~,UR
lU
i
r
,
f~UI\\;iBR[ DE SUJETS
TflUX D'INCIDENCE
-
r
1
GRLUPE
+
f·j ~, l', BRE DE [:\\5
f,NNUEL
DE RE FEr; Ef\\1 CE
SPECIFIQUE
~I
,
D' i\\ GE
li
1
TeT f.l
f\\ BI DJf, N
HJTf,l
flB l DJ/,fJ
1
L.i
- 4 2ns
21G376
5
4
6
5
1
5 - SI
I!~1620
"c-
5
l l
9
IL' - 14
1[7964
23
2U
53
[i 6
15 - 19
If:I7[~7
63
53
III
93
-.
20 - 21',
17742L.
37
34
52
/>8
1
1
25 - 29
11.',22IS
3e
33
67
SC
3[; - 34
~J7
.,
le fd
F';
1 r,
51
4L'
35 - 39
C{739
n
il
3[,
u
,-,
3[;
4lJ - 44
43469
5
5
2)
29
45 - 49
20113
2
l
Hi
9
Su
51',
1535f
r:,
5
t")
r"'
';) :;
[';1
-
L..
55 - 59
026[;
1
1
3U
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60 - Gl1
1] SI CI
-
-
-
-
65 - ·r r--
1
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2599
-
-
-
-
-...... .....
,
7U - 74
129S
1
1
'!I,r.
).Q2
192
75 ct plus
Il :-;1
-
-
-
TliT, ,l
1.1u1. 222
213
1[4
"
+ = pcpu12tiun f~ Bl DJ I, N" l 5 E r01C1YBnnc
1976 - 77 - 78 - 79

1'Rc::\\NiOt\\c.ii. A'f\\\\\\ \\1'-\\\\t'
~~
GRAPHIQUE N· 3 J
- - - - S!"1è.(.\\~\\Q.ue.tAl.\\ A~I
"""
... N " lE!. tr.lW· l
l1I.."Tn·~.)l~,·c...

_i
1
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.
(... \\\\\\.0.
~ t3c~
f R'EQ~li:.H'""" ~~'<:. Tb,'"" v;":' ...
co ni Dara tl r ye (lJ l'''~H IJ-1." c~ -
. \\.~(;.""'"\\\\'& ....olM •
1'lt:.~ c..,'!>~ ..... ,..
f"elQr ive d~s cas et d(!' I,nelde n ce
,
t~c
~~
. .
.,
~,:iU
~~
anrfueUe Specifique par~tranCfîe /
e~
tto
1
d'ô9~ àab idjan et ban/leu e '//
jhil'O
.ifS
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~
/
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l
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d'
' , - - - - " " ,
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~_._....,.,.E;E~jit"
.. ;~ .
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~
~... ..J!
3~
3l~
u~()
~5
Sc
ss
'0 's ~'O ~s '0 &~t.~

-
C:5 -
3)
Etude de 18 r6partition des c~s selon le seX8
Dans nntrG surie ncus obS8rv'-ns 1~:3 hommcs (t,[, 3G %)
pour llU femmes
(51,04 ~)
dent
:
-
l[J4 cns pr,JVe:nnnt ri' I.BICJ(,N et banlicuB"'vcc 89
hcmmes e
05 femmes.
-
29 cas 6vacu~s ?VCC 14 hommes ct 15 femmes

a)
Fréquence relAtive des cas en fonction du sexe a
------------------------------------------------
/,BIIJJ"N
TABLE"U
Nf! 12
1
!
) FRE QUE NCE REL/, TIVE 'Il
SEXE
+
f',BIDJ/,N
EVf..CUES
~1/:'SCUL1 N
09
14
1~.!3
4C1 ,37
40,36
FC,II\\iIN
95
15
IlL
51,63
51,64
104
29
213
lce
TlT i,L
+ = le nombre f~iblc dos CAS 6VQcu6s no permot pas une CtuJc
fiable.
Ncus ccnstatnns que la maladie semble 3tt~indre d
mnnière presque égEllc los c~cux Sl!xes s,"':ns gr:-:ndc pnJclclmin2nc8
fcminino.
Mnis pour 6valuor le risque rtel solen 10 sexe il c~nv unt
de calculer le taux d'inci~8ncc sp6cifiquc selon le sexo.

-
86 -
b)
:~~~-~~~~:~~~~:~_~~~~~~~~_~E~:~!~9~~_2~~_~~~~
à ABIDJAN et Banlieue
(Voir Tableau n Q 13
TABLEi'.U w: 13
1
NOii,ERE DE
1
~JOI~,ERE
TAUX D'INCIDENCE
i
SUJETS DE
1
1
SEXE
f\\ N~J LI ELLES EL[i N LE
RATIO
F/~
1
RE FE REi'JCE
DE
CAS
SEXE PUUR 10 6
1
-..
1
1
l'i;ASCULIN
652.035
89
34
45/34=1,3/
FEf-: l Nl 1\\1
529.187
95
45
1
TOTAL
1.181.222
184
1
1
,
1
N.B =
Le Rf'ITIO
désigne Bn épid6miologie le rapport entre deu,
cntit6s possedant ch~cune des carêJctères distincts (ici on a le
Ratio de surmorbidit8 por Typhoïde selon le sexe)
En consid6r~nt
le t~ux d'incidence ~nnuelle nous observc~s
une 16g~re pr6dominance feminine.
En considérant la fréquence rulstivo des cas,
nous nous
réf~rons ~u
2
Test de X
comparatif (Tableeu n~ 14) et nous constc
tons qu'il n'existe ~ucun8 diff6rencB significntive entre les deL~
bien que le Ratio des t2UX d'incidence soit cie 1,32 en faveur du
sexe fcminin.
TI-\\. BLE i, LI
r~ Q ..!. 4
r~Oi<BRE DE CilS
TLTilL
M
89
651.~46
652.035
F
95
529.092
529.107
I----+------,-----!----------- -----+------------1
TOTi,L
184
1.181.U,38
1.181.222
v2
3
-
uDL = 1
1\\
=
,4LLu

-
87 -
En conclusion, dans notre serie il n'existe p8S de
différence significhtivc selon le scxe et on peut dire que le
r1squo de 12 Fièr~ Typhoïde est sensiblement le même chez l'homm
que lë:l fomme.
-
J.
Vi,Ll··!/,RY
sur 200 obs8rv2tions Lèit 11:1 même constDtot on.
- De même que DIII 1) et SŒJ à Df,Ki,R.
-
Pcr contre J.
H. RICOSSE en 1972 trouve une prédomi-
n2nce masculine 60 \\~ sur une seriE de 225 malades.
-
W~REKBOURG Ggalcment le rejoint CV8C 56 %
IV -
NOTIUN DE
CÜI\\iTi.5E
=================
Dans notre sorie il nous 2
ét6 très difficile de rctrou
ver par l'interrogation l ' .. gent contomin0tour. L' absencG d' hygièr
personnelle ct l'insuffisrncc dos mosurus d'ass2inisseloent sont
à la
bélse dG c8rt(~ins
fOYè~rs d'éclosion de Fièvre Typhoïde. Far
contre les épidemias mAssives sont rr~tiquemcnt ~teintas dcns
les pays en développement et l'nntibiothérepie n considGroblemen
attenué ln gr~vit6 de l'~ffection. Dans ce sens,
l'hypothèse
d'une contnminf'tion
hydrique peut être exclus CF1r cellij-ci
provoque classiquement des épidémies massives à diffusion rapide
La transmission des Fièvr~Typhoïdes se fAit donc de
m2nière continue ct essentiellement p~r cont~minction indirecte
mois l'6closion Ge certains fOY8rs sporadiques explique 10 gr2nd
difficult6 des onquôt8s 6pidCmiologiquBs ~ retrouver dG manière
ex~ctG l~ source de contege c~llc-ci rost2nt 10 rlus souvent
ignoréE.: 9
comme le disent 31 bien HU!M2EfiT et DEL-A,Ur·~AY.

sa -
-
Pour P[,YET à jj"K. ,R l ' insuffisence d' ass,,,inissemcnt est un
f2ct2ur clominent dAns l'~clo5ion de la Fièvre Typhoido CAr le
plus grQnd nombre d~s malades ~rGvicnn8nt das qU2rtiers cD lè
rBvitEillement 0n e~u ~st
minime,
ou l'on n8 dispose pas de
latrines ni de douches individuelles, et o~ l'hygi~n8 individuel.
~16mcntGire est ~bs8nte.
-
F' 0 u r
J. C. DL) Ufi y a u VIE Til;'.: ,
l e con t é1 ge i n cJ ire c t
p'.U l ' eau
ct les IBitBges repr6scnte probablement le mode c!e ccntamination
h8bituel lcrsque l'on connait les hAbitudos ~lim8ntcir8s lecales
soupes,
boissons diverses SOuv8nt pr6pRr6cs et consommées sur
le trottoir dans les conditions d'hygiène p2rticulièrament
pr6c~ircs,. mais Aussi 12 nouraturc riche en poissnns pnrfois
pèchés en rizière,
voire des coquillAges.
Il est b~n de ncter ~gclcment, selon les trcvaux de
HDRNICH ct WOOD WEAD,
que l'ingestion d'~lim8nts Eouil16s entrai
ne l'absurption d'une cert~in8 charge bRcttricnnc, une ch~rg8 de
3
l'Drdre de 10
germes typh~iqu~ n'induiraient Gucunc symptomato-
ck
7
log i e [; t
q uri l
f 2 u cl r é~ i t
une che r g 13 61 c v Cc d (; l' c rc~ l 0
I~ ,~ ur quo
5 [] 7~ ci 0 s su j 8 t s v c: le nt"" ire s
p r 8 s i3 nt c nt C! 8 S fil C! nif est é3 t i e n s cl in i q 8 S
de llinf8ction.
~ais il est difficile de dGtBrminar 18 seuil de
charge en SBlmnnello ~U-dCSS8US duqu81 le r~squ8 d'infection est
nul.
Signalcns éîussi quo le: ci'ntéJminc!ticn clirectE;,
ne jcuê1nt
plus qu'un r01B restreint
(0 ~ des c~s solQn HUMBERT et DEL~UN~Y)
16s porteurs de germes cgissont surtout p2r ccntaminBtinn indi-
recto on scuil12nt les rroduits 21iment2ircs qu'ils mRni~ulcnt

- 89 -
Mais il existe néanm=ins un cLnt3go direct ~2ns l'entnu
rage du malc:l.\\s rl-nt
n;-_us :cv, ns cbscrvé 8 C2S c!;::lns nntre: seriG
l
cas j'une mère ct de sa fillG
de 12 mois admises an hospital"
s,::: t i éJ n 18 mêfli e j c; ur pu i sun ni c i s n p r è s l 2. t éJ nt e est C9 21 C rD 8 nt
atteinte d8 la Fièvre Typhcidc
l
cas d'un frèr~ ct d'une sceur Gemis à 3 sBmaines d'intcr-
valle.
l
autre cas d'une mère ct ~e S2 fille hospit~lis68s à un mois
d'intervalle.
-
l
cas G~ deux frères cnt 6t6 admis è la môme ~Gri~dc.
l
cutre: cos c! r un (;ncle 8t SC'ri
nevou 2près un8 s8mé:inc cl' in-
tcrvolle
l
cas chez deux onfants ruspcctiv8mcnt de Il 6t 12 ons en
coloni8 dc vacance à BDU2ké.
-
l
cas dont le frère est hrspitolisé en PC~iatrie à la mOrne
pCricr:Jc.
Enfin l
ces 6go1cmcnt de deux fr~rcs dGnt l'un a étC tr0it6 à
tre externe
(nrèn hnspi tnlisS)
v - FWlE DE L, V"CCII\\!..TIOr\\j
=============~========
Il est impossible de f~ire une étude cu rôle CG le
vaccination car seulement un m21~dc A {t6 vaccine dans notre seri .
En c ( n c lus ion l ' 8t u d c 6 piC: é mie l c 9 i que r: e n(, t r e se rie met
on évidence
-
une fr6qucnco rclctive élov6e des c~s d~ns les quarti8 s

-
90 -
de Koumessi
(23,91 ~) Mnrcory (15,22 %)
ct Trcichville
(15,22Zè)
~vcc un t~ux d'incidenco 2nnuollc plus
élevé 3 Mnrcery 76 pour 1.OUO.OOO ct 39 peur 1.DuO.OUO [leur
l ' r:.; n s [":; mbIG dol ù
pc, p ul Cc t i lJ n ,\\ Bl .u J , N, , ISE •
-
Une incidence mensu811e m~YEnnu pr:~omin2ntc pour
les mois d'Gctotro à hai
(cGrrOSpGn~2nt è l~
petite S2ison des
pluies,
~ la salson sèche PU1S ~u ~0but de l~ gr2ndo scison des
pluies)
SF.ns une influenco saisonnière
réellement significctive
-
Une prtdcmin~nco
des cns ontre 10 ct 34 ans
(83,7 %)
~vec un pic untre 15 ct 19 ans (28,6 A)
mais en dcpit du nombre f~ible dos cas il existe un risque qui
s'accroit nvec l'~gc.
-
Une 2ttointe identique des deux sexes.
-
L2 notion do cGnt~ge Ctant Jifficile è prnuver il est
quand même importnnt de souligner l'insuffisance des mesures
cl' assainissl:JlTicnt
et l'abs8nco d' hygiène individuelle é16il:cn-
tnire dons les facteurs d'~clcsiGn rie la Fièvre Typhcido.

C. H API T R E
III
S y ro;l PT or"j (, T0 LOG 1 E
CLIN 1 QUE
GE~I E Rri LE

- 91 -
~V2nt d'2burcor les manifast2ti~ns psrticulières des
fièvres typhD-paratyphol~iqucs, il cunvient de ropp81cr nos
ccnstati8ns g6n6r21es ccnccrn2nt les 213 cas de Fièvro typhoide
e
d'étucier succossivement :
le mode do d6but de l'affection typhcide,
- les circonstances dG découverte,
_ ut la symptomstologie clinique commune proprement dito
l - LE [-,ODE DE DE BUT.
================
Les renseignements
anamnétiqu8sGtont aussi vari2blos
d'un malado è un ~utre, il nnus a été impossible de pr6ciser la
durée de l'incubation qui gén6ralement so dércule longtemps avant
l'admission du maloce à l'hôpital.
Peur cela nous avons jug6 ben étudior plut6t 10 do12i
d'hospitalisation du malade.
Ceci repr6sonte peur nous le cl~but
clinique de ln maladie.
Pour nos 213 malndos le d6but des troubles remonte à
- moins de 7 jours 50 cas reprGsentant 23,47 % des malades.
- de 7 à 14 jours 88 cas soit 41,31 %.
de12i superieur à 14 jrurs 75 cas
soit 35,22 %.
Ceci nous permet do constater que le diagnostic 2
6t6 posé avec
un certain retprd dans 163 cas soit 76,52 %.
Ccci est dû GU Lü t que c!"ns nos régicns cJ' cndemie pulu
tre,
t~ut 6tot f6brile est à ~ricri cDnsid6r~ comme un accès
palustre. Ce n'est que ln persist~nce GO C8t étut fébrile malgré

- 92 -
tcus les traitements antipBlustres 2ussi bien pharmaceutiques qu
traditionnels qui alprment 18 malade et le cGnduit en consul-
tntiCln.
Cc retard a Gté ccnstc::té égiüemcnt pAr P(.,YET à DhKf\\R
pour plus de la m:;iti6 ùes ces.
Par DDI à ABIDJAN ôV3C 68 % des
cas et par J~BER à ABIDJ~N avec 62,7 ~.
Toutefois l~ maladie semble se présenter de deux mônière
- sei t
par un début progressi f ~).lI/(Y/p(""d..e".5'",..c .
91,1 % des cas selen JABER
88 ~'~ sElon GDI
Dans notre serie CG d6but progressif est retrouvé dans
82,15 j, des cas.
scit un début brutal
Il 'if selen DDI
8,8 ~ selon JABER.
nctre serie neus drnne 17,85 % ries cas.
A - LE 5 [':;,N 1FE ST "T I ONS fI DEBUT PROGFIE 55 I F
C'est le c8~re classique d'une fièvre entcrple asthe-
niante à début progressif, d'ascension regulière, qui n'atteint
le plateau de 39 - 40 Q quo 6 à 10 j~urs plus tard accompagnée d
cephG16e persistante quelquefois de v~rtige, d'insomnie, de
troubles digestifs discrets à type u'Ancrexie,
de nausée,
(~'une
cDnstipati~n insclite r~rement d'une diarrh6c l'épistaxis signe
évocateur est rarement retrouv6.

-
93 -
L'examen clinique met en 6vidence des signes lncons-
tants 2t vori~s. Une 12ngue saburale,
une fLSSC iliaque droite
gorgnuillante,
parf~is unc splCnnmegolie discrète.
B -
MANIFESTATIUN A DEBUT BRUTAL
Il s'agit des fGrmes d'emblée f6briles avec une tem-
pérature ~ 39 2 -
409 et plus.
Ccci en mcins de 24 à 48 heures.
accompagn6e ou ncn de frissons,
d'hypcrsudatinn
Dt de manifes-
t~ti~ns Algiques diverses.
C'est en effet en cette occasion quo les manifestations
cliniques dG 18 TY1,hcide sent sc,uvent difficilos à dissocier
[;OS mani fost2ticms cliniques des ,ccès péüustres,
des pncumo-
pathies aigues, dus atteintes mCning6es.
II -
Tf,DLEIIU CLINIQUE
================
La symr-;toméüclcgie clinique de 10 fièvre typhcicle,
en
dehors ~'un certcin ncmbre de p~rticul~rit6s cliniques sur 18s-
quelles ncus ruvien::r:.;ns plus lc:in,
ccmpc:rte dans S2. ferme
cGmmune,
è i\\BIDJ~N cemme 2illeurs, le môme cycle 6volutif c12s-
sique réparti en septenniro.
[·"ur mtre serie l'étude clinique comprte ,~cux étapes :
la l~rc décrite ci-dessus puis succède la 2eme qui repr6scntc la
p6rirde (~'6tot. Ici le tableau ~8viBnt complet ct nous notons
_ de s t r( ubl e s c\\ig 8 st ifs [;ù Fré[~cimine nt
ln c:iêrrhée, 18s vCJmisscmGnts,
l' Ct2t soburnl
des vries c:igcstivos.

- 94 -
ries tr~ub18s de l~ crnscience 2112~t do la simple som-
nulence 2U tuphos.
les C81Jh21E':cs7
viJrtigcs et insomnie t:ujcurs inccnfor-
tables,
ci.nstitucnt également un mctif de consult2tion.
- 18s dculcurs :"'b[:'imin~lcs vaSJucs cu diffuses ;:,U 8ncnre
localis6cs ~ 12 f2SSC iliaque droite ne sont pAS r~rcs.
- la fièvre est constante, le pouls souvent dissocié de la
température.
-
la splenom6galic est parfois assnci~e è une hépatom6galie
-
Enfin 18s taches
lenticulAires et l'angine de DUQUET
n'ont pas 6t6 retrouvCes ~ans notre serie.
~près avoir parcouru brièvement les signes cliniques
de la maladie,
nous ~rGc6dons ~ une 6tuJe analytique des diffCre ts
61émentscliniques Lcnt la semme a une v21eur diagnostique ccrtai e
de 13 Fièvre typhoïrlc.
rJous verrens successivement:
les signes fonctionnels
- les ~iff6rents signes ;:n6raux Bt physiques
1\\ -
SYi,f-TUiv,i,TOLUGIE FONCTIUNf\\IELLE
Les slgnGS fCJnctiGnnels sent le rcf18t même du rôle
de l'endotoxine. Ccs signes sent ~nur la plupart lies è l'hyper-
thermie et 2UX d6sorrlres diencephelitiquBs.
L'affinité dG l'cn~DtGxine
peur le système ncurov6gé-
tetif ebdominal crée chez 18 mulade
-
des manifestations algiques vari0es.

- 95 -
-
des troubles neurcpsychiques dent ln première
manifestation est rcprCsent6e Far le c18ssique tu~hos.
-
Jes trGublcs digestifs dnmin6s por la diarrhée, les
vomissements et la constipation.
- certëüncs mAni festAt"tic:ns hémorragiques cc,nsé-
qUEl ncep 8 u t
ê t r e f,!' u n f~ h Cn r: r:l è ne li ur c; ni e nt v 8 som ,.1 t e ur ù v e c spa sm e
2rt6riclo-c?pillaire par cxcitatirn sympathique.
1) Les manfcstetiDns algigues
139 cas dans netre serie scit 65,25 %. Nous rejoignons DrUp et
crll. qui trcuvent 73,68 %.
5rn expressirn varie ~'un m21ade à un Autre. Elles vrnt
de la simplE~urdeur de tGt8 à le cc~ha16c fr2nche, tenace,
diffuse v:' ire pulsatilc et retroorbi tedre. Sc uv c nt ac C('mp2g née:
d'insrmnic 38,96 ~ des cas
ce vertige 30,98 /J 1UCS cas.
f ré que nt cs. E Il e s vin t
dos c [' u r b Pl t ure s 9 é nES r il! i s ES e s a u x my fi l gi e s
3 CAS dans n~tro serie, en passant par: - des arth·algies 9 cas
d!jnt 3 cas c:c p:-lyarthralgic L:cêüis6e surtcut au
"
1
nlVC8U GCS
src sse s a r t ic ulat ic ns, 18 rec h is ci' rs :li';m be ire 8t
cal.
2)
Le tuphcs : qui est une hyp~th212mitc typhique è
minima
(Cl e
ROGEI\\ 8t G/, 5T" UD) rq:ré so nte l' 8 xpre ssiL' n cl iniq ue la
plus 2chev6e d8 l'attointe cnd8tcxinique Jes f~ncti~ns c6rCbrale ,
qui [riante fcrtemcnt 18 ,~;ir:gn, stic.

- 96 -
Il ~pr8r~it c12ssiqucment ~ la p6ri~d8 ~'6tat au
deuxième ser:t8n?ire. Le millë::r:e pré:sentc, 18s tr,"its figés,
il
ost Rdynamique,
inerte,
indifférent ~ l'ontcurGge avec parfois
des manifcstctirns dGlirantes entrecnup6es de plaintes cccasion-
n60s ~~r les c8~ha16es. Cot état est 6g21ement accompagn6 de
mnuvement car~hGl~Qique (agiteti8ns invrlrlntpires des mains le
Inng du c'r~s GU 2u-dessus du lit)
Let u fi h 1-; ses t
r <:; t r ,- uv é dé: nsne t r B se rie c ho z 1 C0 me.l é3 de:
scit 50,70 % des CAS.
27 cas au rrcmior septen~irB
- 41 cas au deuxième scptenaire
_ 40 cas ou trisièmc sOj':'tenaire ct au-delè.
C8 Ci r e j : in t
1 a c [' ns t E1 t fl t i ;-: n cl fi s s i q U 8
d' e PIl a rit ir~ n cl u tu 1: hC S El U
28 septenaire et 2u-~olè.
CF, I~ [J f\\J NE
c~nstiltD
33 ~ dos cas de tuphrs
J~BER à ABIDJMN sur IG2 Gbsorvaticns crnstpte 37,2 % 2V c
une fJ r é cle-: min El n c a i'"1 u c~ L; U x i 8 mes 8 pte na ire.
DDI tr:uve LlU,7 ''h mais i:èVGC le diffC.rcnce que sur ses
4 2 mal a d 8 S t u p hc s i que s,
- 14 c 1:: s é! j~ iè e r 2 i s sen t
é, U
il rem i c r s 8 pt:.; -
naira seulement 0 élU (euxième ruis 20 cas au treisième septeni'1ir
3) Los m2nifestations (igcstives f~nctiGnnel18s,
dominées ~Qr la diarrhCc, los vGmissoments Bt la c~nstipatirn.
Le syn~r~me diarrh6ique est rl'in
tensit6 vé1riiJble,
frJit G8 sol18S liquic:l es r.u mc·,lles, cruleur GC
jus de mclcn fCtide.
Co syn~r~mc
ost rbservC chez III malades da s
notre s8rio soit 52,11 1.
25 CelS C" u ï:romiGr s;: ;:, t [) n2. ire
- 47 ces élU (~8uxièrne sCi tenrdre

-
97 -
-
39 cas ou trrisièmo scptenDiro Gt plus.
Cc fnible tf:UX de cas de di~rrhée eJbscrvés ,""U :;rcmicr sc;,tcnEJire
hosr;itAlisaticn au ~Buxi~m8 sc~tcn~iro et ~lus. CGr sur nos
213 c:;bserv,~ticns
- SC seulement s~nt cdmis 2U premier sertcnei
r' ,-,
J
• ,
t '
. t
'1 31 ,.1
-
G [;
il U (Ji] UXlem e
sep
G n ë: l r e
s l: l
,~,
/0
-
75 BU troisi~mc
so~tcn2irc et ~lus soit 35,
%
CANONNE ncte dans sos observations 66 % de cas de syn-
c!rr]mB diarr h éiq ue.
De môme UD l
à 1\\ Bl DJi, N ob s orve
59
j::, de
c ns •
J. V1\\ li'i il fi Y à Ti, Nil NMi IVE c b s L r v c sur 2 UL, mil l El :: e s t y p h 0 ici'
quos 49 J,; do ces de synl1rcmc :IiE:rrh6iquc.
Ainsi ~ans ,lus rie ln moitié des cas les mAla~cs typhoi'
qucs pr6scntcnt un syn~rrm8 ~i2rrh6ique. Leur {v~lution est
favorable le rlus s~uvcnt en mcins Je 3 jeurs scus trAitement et
S El n s
FUt roc c mpli CGt i c n ch 9 [3 s t ive •
Elle est rotr0uv6c chez 25 de
nos malades ccci rDr~rCsentc Il,73 % d8S cas, contr~ir8mcnt au ca
cIe s s i que,
c: f1 nsne t r e s [; r l C e Il e
ne r c i~T é sen t G ;-' f' S F' Cl ur b c i:' UCC UP
de malades un signe digestif in2ugur~1 Jo la môlnrlic
c n Ci b s [; r v e
s ( uven t
une c l ter niJ nceCi tJ ci i c: r rhé C 0 t
C! e c c n s t i ri2 tic n
ct m~m8 de vrmissement.
Nos c b s c r v 2 t i cm s r 0 j 0 i g non t
cclI c S CEle f. f\\J i.. NNE Ci u i
t r c· uv 8
III 'r do cas de cr:nstipc,tion de môme DI Cl.) à Df,K/.F( ruvèlo un t2UX
de H:,52 .:,l' •

- 90 -
c) L'anor8xie
: Pr6c~d8 souvent l'amoigrisscmont
c t
s c.; m2 nif est c c h 0 z l n jJ l u f; i'lr t
c: c n~, 5 mil l il cie s ; s' i3 ccc fil ~; illJ nc
de n~us6e ot do vomissement.
d)
Los vomis5ements
: SGnt d'intcnsitC v?riablc,
uni que s c u no i-- é tus dur i: nt plu sic urs j!:è urs,
s il ns p 6 rie cl ici t 6
pr6cisc. f'limentoires ou bilieux ils s' accC!JTJj"'ilc:;nBnt sc:uvc;nt cJe
nausée.
wf-\\t< E:.~ U1i G cl () n n0 u n b~ ux cl e 24 I-A e n Fra nc 8
CUJU NNE 3 7 '/; cl e n s s fl S 8 r i 8
cl c mê me UDl
[~ C, 7 7~ [; t J A1]ER
41,1 ~. Tan~is qU8 V~L~A~Y observe 56 % de C8S.
Dans notre serie ncus 2vcns observé 33 cas de vomisseme t
s CJ i t
l 5 , Li SJ %. C8 cie s t
[~Û f' U f ,'.Î t que nos mG lé: :; C S é t 2 nt a L:: mis
vomissements 6t~nt un signe rruccce, los m~ladcs oublient cette
notion ~ l'intcrrogntcirc surtrut si ces vomissoments ont 6t~
f,::'ibles.
-
sent souvent une ~Gu18ur Abdominale diffuse cbso -
v6e r'ans 13 cas suit 6,1l, /' accQ,1"lp,:gm,nt peur 12 ;'lurë'rt Ju tcmç;
-
l
CilS ,:: 1 h6m,-,rr2gio riigestivo à tYi_!8 de melcé1na
a 6to observé qui dCj~ est une cDmrlic~tiGn.
4) hutres mGnifcstations
S l Si n c
é v CCLI t E ur cJ e l,
fi è v r o t Yp h c ï lJ 8
.
surtout quanc il est ,c,\\ssDciC à 1-~'Dutr8s sil]n8S cités l,lus haut,
n'a 6t6 obs~rv6 dans n8trc serio ~ue chez 6 mnlades srit 2,01 %

- 99 -
DIdJ 0 D;,Kfi['{ n'ê1 r[;l[~vé aucun Ci:',S sur ses 30 cbscrvatio s.
P2 r c c nt r e Vr, L(-, fi Fi Y d (-, n n8
u n t (, u X r; G 2 ~ '/0 sur un 0 s [3 r i [; cl e 2 LL
observc.tü::ns. hEYf,UEY au VIETNi,i\\': rcvèlL:~ un tc~ux c~e 6,3'/.
D'autres ê1utcurs nnt 6gê11emcnt sisn21é cc f~ible t2UX
Tcujours de ~oY8nne obc'ndoncc l'6pistaxis Gst r21idemcn
c;uéri sens 2ucune tBm>--nC8 :~ la n';cicjivG.
b)
L'insGmnic
: très inccnforteble 2ccentue l'ê\\sthcn e
et cr6c 0ê1rfois cles troubles psychiques • Elle Q ~t6 obs8rv6e ch z
03 de nos malades soit 30,96 %ries Cê1S tout au c16but de la malad e.
[VI EYflU EY
t r c, u v 8
u n t ,i U X
rJ e 2 2 , 7 7~ c t
VI, Li ;,.,hY 2 El i',.
Tr,BLE, ,U N2 15 ~ Tl, ElLE 1\\ U [;ECi, :J l TULil TIF DES SIGNES Fc. f\\l CTl [, IM\\I EL5 •
1 3E SEPT
%
1er SE i'T .+
28 SEPT
.TOTAL
.
~'"~
1 at
plus
Cephalée
33
55
i
51
139
65,25 \\,
~t
Isomnie
15
38
3U
83
38,96
Vertige
lU
32
24
66
30,98
1
fntralgie
2
6
1
9
4,22
1
.,
.
,

Tuphos
27
[~ 1
4C
108
50,70
.
Diarrhée
25
47
39
111
52,11
Constipation
3
li,
8
25
11, 73
{:\\norexie
F r; E Q u [
~. 1
[
l'J
E
Vomissement
le
11
12
33
15,t:9
Douleur abdo-
')
8
minale
J
2
13
6,lU
Humorrrqie di- j
LJ
1
LJ
1
1
[,,46
®~'2tive maleana)
Epistaxis
0
2
4
6
1
2,81
1
1
1
Sert
=
spt8nc:irc

- ILL -
B -
SYI'il·'Tl.-'''',,'',H.;LC-:GIE GEr~!:.:i~;,LE
-----_.----
1) 1:..-Sl_ temperature
: La fièvr8 dans notre serie ne
montre aucun car2ctère particulier, mais son 8tude en fonction
du mode de début et des septenilires,
H)vèle quelques ilSpcCtS
singuli~rs qui peuvent aider au diagnostic.
En effet d~n5 le C8S de début brutal do la maladie la
fièvre depasse rôpidemcnt 39 Q signe c8r2.ctéristiquu essentiel de
cette forme.
Dans notre serie parmi les 5[: malades admis au luI'
septen~ir8 on notc une température superieure ou égale à 39 Q chez
45 rnalr:-:des.
Le même ~'2rmi 18s [jC malades Admis ,au 28 scptenairo,
71 présentent une temp~r~turc supcri8ure
ou ~g~lc ~ 39 2 ,
ct 7U
pour les 75 admis plus tard.
Cette forme classi~ue est observée donc dans 106 cas
soit 87,32 %.
~~ a u s r C J 0 l g i10 ns [Vi.
j-'; , y ET
'-.: t
c a Il.
qui 0 b s c r ven t
c e
d8but clc;sSlr.luC chez 4 rné-;lad8s sur cinq.
De m3rnc que cr,r~l.'[\\jNE
qui trouve 78 % de cette forme clAssi~uc.
Dans tous las putrcs cas l~ fièvre revet une allure
oscillante sauf pour un cas chez un m~l~de de 25 ans chez qui nou
ivons noté: une apyréxie à l ' ndmission "près un delc:i supcri8ur à
14 jcurs m2is l'hémoculture ~t le s8rcdi2gnostic de ~Jidèl se sunt
rcvclés pcsitifs.
En gros pour l ' uns2TTJblc de nos :ïl"ücdes 212
présentent dunc une pyréxic soit 99,~3 %.

-
11-.. 1 -
2)
Le pouls:
Son étude dcns nos obsorv2tions ne
révèle aucun int(rôt pGrticulior.
Seulement 3 cas de dicrotis-
me ont ét6 signal~s. Ccci nous amène ~ considérer l'étude du
pouls on comparaison avec un ~utre p~r2mètrc qui est ici la
température.
Il e donc 6té étudié en fonction ct parallèle à
12 fièvre.
Pour une te:mpérBturo entre 382
ct 39 2 ncus avens cr:nSl-
d6ré unclisscciation,
dans le sens d'un ralentissemont pcr rapp rt
à la température,
jusqu'è 9J pulsations por minute
ct superieur
à ll~ pulsations/mm dens le sens d'une accclcr tion.
Dans cc cedre r6 malades nnt pr6sent~ un ralBntissem~nt
et 23 une accclcration.
Do même entre 399.1 et 4"
la dissnci,--:tiun est cbtonue
dans le sons d'un ralentissemont p~ur une pulsation 211~nt jusqu à
lLO et dans le sens d'une 2ccolDr~tiDn pour 12L pulsatirns/mn.
Ainsi 41 mnl~~cs nnt prGscnt6 un ralentissemont et 5
Enfin pour le
t8mp~r2ture suporiGurG à (~Q le rAlentis
sement est obtenu jus~u'à Il •. pulsations par minute ot l'accclé-
rAtion à partir de 131 pulsaticns/mn.
Ici 22 malados ont pr6sent
un r81entisscment Dt 3 une 8ccc16rotion.
Sur tcutc la seria lL9
malad~s ont presente une disscciation d~ns lc sens du raluntis-
s [; mL nt sei t
51, 1 7 %f 31 l.' n t
~ u n[) Cl ccc 1 c r <"1 t i C' n s CJ i t l!~, 56 'la
(voir tablcDU n 2 16 et 17).
{~ i n si,! I~ ne l pel,', s sic; uL; br Fl cJ Yc i3 r die est c b t c n u c c h c z un
peu plus do Ip mDiti~ d~ nGS malades,
nous rojoignlns MEY~UEY qu

-
1[2 -
tr[;uvc 51,
3 %
\\J'i i, HA B
cJ é.1 n s
s a s cri c t r Cl u v c 79 7~
Par cccntrc l·DI
8
i,BIDJ"N en 1972 trC'uvc 33}El [rJ ..
De m8mo BEWfEYE 35 '/0 \\;;fMlniBl,U iiD 16 5S et V" LfVi r.r~ y à [ViADi',G, .5-
C~R donno un taux de 19,5 %.
ETUDE DU P;,Ul 5.
Tf,BlU,1j r~Q 16
TfIBlEi\\U 1\\1 2 17
_.
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3
3
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73
31
2 3
131-14[;
1
1
1
1141-150
1
1
1
1
15LI
-
-
1
-_. --
zif
51,17
3(~,27 1 /;,56 1 [j
,.)
l
L Ti,l
lU7
65
41
213 i
i
Tf! = T8mpér2ture
++ = r( 21 [] nt i s se fil 8 nt
+
= Pouls/mn
+++ = fouIs parallèlu
+++ + = i,ccGlcr2tion

-
ID3 -
3) b'amaigrisscmsnt_:
Particulièrement observ6 chez
ncs mé11~des hcspit:c;lisés après le lor septenf'ir8.
Il é1 ttÉo
c~nstEt6 137 fois d2ns netre serie s~it 64,31 ~. LB plupprt de
-s
mcladcs (·nt pr6scnt6 des trcublcs digestifs
; diarrhée ot
vcmissemcnt impDrt~nt CVBC anGrexio ct Asthenio. Le tGut d2ns
un tableau de dCshydr2t0ticn extr2ccllul::irc 2V~C
L~cie émaciE':
-
joues crcus~es
-
pli cut~n8 cvcc pEGU seche
- los yeux cernés.
Pour un cBrtnin nombre s'njoutent Iles signes de d6shydrodation
intr2cellulcire ceci du fait du cpr~ctèr8 ctlcltrifcrm8 de la
diarrhée ~ui cntrnîn8
-
unG scif intense
-
unG secheresse cc If' 18ngue qui ost
d'pilleurs dcpcpilléc,
rtugc Dt vermis6c
- les lèvr8S fuligineuses
-
une hyp8rtimic ClOS ',;lcJbos occulé.'ircs
et pFlrfcis tr~ublcs p3ychiLJu8s tels d~lire ou
Une hypco t;:.:nsü:n El 2,t6 cbservr:S8 chez L~ mrJladc;s
tcus é1U 28 scptBn~irc, ct pr6scnt~nt respec-
tivement une tLnsi~n artoricllc ê
9/6
(chez
doux m712dcsl,
9,5/6 ct 7/5 ~v~c Ctpt de cnllopsus, m~is t~us
c s
r,l '" l 0 d iJ sun t
e u une é v cl u tifj n L': ver i ble s 1 us t r .. ,i t -e m[; nt.
l, i ns i
cL nc l 1 8 X [\\ i ,-, LJ n c: G l ' C; t i' t
9 8 n 6 n.' l
cJ c s mc: l éJ des à
l'pdmissicn neus permet de conclure que
-
6[~ , 31 ri', c. nt un mù uv" i s é t c! t
9 [; n cS rel ct qui i ncJi qc

-
lC>4 -
tique efficêCC.
-
35 169 prLsGnL;nt un 6t;-:t Çjrncrl liii :y::::n cL',miné
sUrt~ut p0r l'psth~nic phvsioue Dt intell~c-
tuallo
~vcc ~~S petits m21~isDs g6nCr~lis~s è
,cv c:; l. U t'l c:
~
n T c: v l~ r 2. bl C
premiers
J:;urs du tICJitt.clnent.
TI.BLU.U NQ 18: Tt1ELEf,U FiEClH'ITULiITIF DES SIGf\\iE5 GUJEf~i.UX
1
30 SE i-T
1
It:;r SE~T
2u SEr'T
Ti. T. L
%
ct plus
-
1
Tomp6rcture
1
5C
80
7 If
212+
1
1
99,5
:
1
-._...
!
1
Pouls diss:'cié
35
,; 2
32
lü9
51,1
1,
i
,
\\
/lmAigrissement
24
;
51
! 62
137
1
6~,3
,
\\
1
1
Hypotension
1
r
4
C
4
l,El
i
u
i
1
1
i
+ = l m~12de 2pyraiiqu8 reçu ~u 3e sDpt2n~ir2.
c -
S YI, P n:·li i 1 T ~ L ~. GlE H' YS l i< UE :
L' CXflmcn clinique minutieux [,cC: n::s mé'lac!os,
à l ' admis5J en
appi'Hcil
p~r c:ppë::rc,i1 1 ncus permot de mettre 8n évidence 18S sic nus
les plus hpbi tucls dG li'"
typhrïde dr-ns
ne,trc
Pé:YS.
Cot cx,-::rr,cn clinique opp'rtc peu d' Drgument en peut cepe n-
c!<::nt cléjà [,bserver une:; l::nguc scburé:le 1 pc:lpcr une splé.ncmégali[,
une
htpc::ltcm{;galic 1 un métÉ: rismc 2ocJcrninL'\\11
une fesse
iliaciu8
c:Irni te sensible ct
g2rg:;:uil1E1 ntc;.
Quclqucfc,is dos signes rGspi-
r8tcir6s,cArdiovascu12ir8s,
qtnitc-urinnircs 1 n8rVCUX 1 sensoriBls

-
lOS
-
~t d'autres appcreils tels 12 peAu, les cs, lES muscles ct les
articul<'Jtir;ns.
1) La Inngu8 saburalc:
A
6tC retrtUvCc chez l~O
malé'Jdes l~:ns netre serie SL~;it 69,40 -:C. Elle est blélnchc à bord
rrugo et ôpp~r?it ch~rgCD, sèch~, rotic depnpil16e st quolquofsis
rnugeGtre 2vec les lèvres fissurCos.
MEYRUEY trouve une anomalie linguale ~2ns 53,~ ~ des
cas à lA pCricde d'6tat.
LDI observe 75,7 %
Par cntre V~L~~RY d~ns sc serio observe une anomalie
linguale d2ns 9 ~ Jas c~s.
sh:matito.
J,\\BEF~ trcuve 1,9 of, 8t ~DI trr'uve 3,El %.
2)
LA sp16nom(golic
:
Ello est classiquoment fr~qucntc
t::oujours mcdcrCe ct do ccnsistnncc melle. V,',L!'Jii,RY trouve 2ô, S 7;
cl cCP S che z ses mel a ,-18 s,
cl e mG IT-: C
IVE Yfi LI EY ::- b s (; r v G l 5 , G /,.
signalent respectivement un t~ux semblable '0,7 % ct ~O,l , !j) •
HUi", BE RT t r c. uv c 2/3 d [3 S
C 8 S •
Dans netre serio nuus c~nstatcns 76 splCnom(gplies scit
35,60 il clc:nt
: - Lf2 cps srit 55,l,6 c,', sent ,:0 typo 1 selen 12
C 12 S S i fic 2 t i ci n
do H1\\ CKETT (v ::i r
t c: bIc ë' u n Q l 9 L) t
2 ~ )
-
27 cas s~it 35,52 % typo II.
-
5 ces s,it 6,57 'h type III
-
c nfin 2 cas s: i t
2, 6 5 ~/; s'.: nt d 8 t YP8
IV,
éè U C une
rste de type V n'2 Ct6
bscrv6c.

- lC:6i -
Cette spltnom~gali8 est gCn~r218mDnt lisse, r6gulièrc
parfois 16gèrcment sensible.
Ello Dst apparue d~ns
- 17 cc:s s~iit 22,36 J.; dos cas au
101' scptenr.irc
_
3 3
c 8 S
S ~ ;i t
4 3 , [~ 2 >~ ~ u c..: 0 u x i ème
sc pte n ,ü r [;
[lt 26 s;'it 3 l1,22 r/o élU trc;isièm8 sptcnc:iro ct
tlu-d81à.
Ti', BLE,'. U
w~ 19 : [ Lh 55 l F l [ id L· ~J DES SPL lI\\iL [i EG,\\LIE S SEL, f~ H; \\[ KETT.
[i\\TEG~_nIES
U, [(/I[TEf~ l 5 TI QUE S
DE R'-,TES
Typo lj
l'etc normale non pôlpablc même cn
inspir2tion prnfcn~B.
Type l
rate palpable s~us 18 gril co~tel on
inspirc:,ticn prcfr'nde.
1 - - - - - - - - - - - + - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - . -
Typco II
r~tG palpLblc s'inscriv2nt ~u-dcssus
de l'hnriZGntnlc passant à 6gale
distance cntre le rDb~rrl costal ct
l ' :mbilic.
Type III
Tete desccnd~nt au-dossc'us de cotte
ligne mais na dcpassant pas l'hnri-
zcntc:lo passant p~r l'cmbilic.
Type
IV
rL'.te descende.nt ê1u-dcsscus de l'é·mbilic
malS ne dcpassant p~s une ligno pas-
sant è 6galo dist~nce entre l'cmbilic
ct la symphyse pubienno.
TYPE) V
r~tc d8sc8nr::'nt .=~u-('clà i~O 1'" limite

- lL7 -
RU'/,rnITL ~~ DES Sr'LEI~L:MEG/.LIES
SEL .... N
LE TY I-'E
j~
\\
l
II
l l l
IV
V
Tl T;,L
, SExE
__.--"-_
.
..
[VI
19
tL 5
-
l
-
35
F
23
12
5
l
-
41
_..-..-...
" ' _ . ' - '
Ti..'Tf~L
42
27
..
J
2
-
76
-
Il faut
noter que peur les 76 splGnomégalies,
Il
présentent une rate moyenne ont bénCficié d'un splCnogramme.
Pour ces Il observations nous avons pratiqué un
splunogramme avent traitement puis un deuxième spléno9ramme
après une semaine de trRitement ct nous ccnst~tons qu'il existe
une diff6rence de formule entre lBS sp18nogrammes f2its chez des
sujets tre.itus et non tr~ités.
Le t~ux de petits lymphocytes (~tLC) est de 69,54 ~
pour les non traités ct de 44,60 j
pour les troit6s.
Inversement
las polynucleaires neutrophiles
(PN)
re~r6s8ntcnt 17,7 ~ chez
les non trnit6s peur 31 % chez les tr2itGs. Un note p~r ailleurs
une légère 2ugmentGtion des lymphoblostos,
plasmocytes st monc-
cytes chez les sujets tr2it6s.
(Tableau n Q ~l)
L'hémogramme montre une lymphocytose mar~u6e chez les
sujets traités pDr rapport DU Fremiur grGupe.
Si nous cGnsidGrons
les valeurs abs81ues
(Tableau n Q 22)
de l'hémogramme 10 Jiff6rence

- 100 -
~st encore plus nette entre l~s tAUX de lymphocytes (Le)
(l6US Gnvircn).
\\
DISCUSSIGN :
L'etudo de lA variance met en 6vidcncc und dif-
f6rcnee
hautement signifieativ8 (d/sd' 3,25) entre los tnux
""
de PtLe dos rates traitCcs ct non trnit6cs.
Par ecntrG la
.',"
di fférence n'est sig ni ficative qu 1 à Si 5 71 (s/ sd) 2,29)
peur les
pclyruc18aires neutrophiles.
HIB,Lu.u NQ
21
: TfiBLE.·,U DES V"LEUf~S l';LJYUmES.
,
i
TYPHUIDES l'~ :~, l'~ H{,',ITEES
TH'H[nDES THi, l TEE S
TYPE
1,67 ± L, , (j 2
l
±
L,ül;
CfI
1,67 ± 1,e3
Lt , 4 [j +
5,32
.-
LBL
C,50 ± l.,55
2,25 .±
4,92
w
,-:::.
"-c
Lc
69,54 + 4,23
t,L',,6C +
9,29
,'~'-
L~
~
"~
F'tL
2,17 + G,75
5
+
2,65
z
-
w
."
~-
--J
CL
jVlc
2,33 i:. L,G2
5
3, li 0
±
U1
._-
PN
17,67 i:. O,7C
31
+ lU,54
.,j
w
.~
GE
4953
t. LU 5
G90~_)
+ 17lib
'-
...,;:
-
c::
PI\\]
L'l
53
+ L.,66
{~ 1 +
Il,07
-
l-j
-
';'-
w
Le
46 +
lC,37
50,2e + 12,:: 7
\\
~.~
-
Ci, = ccllul<:.;s rétieuléos
LBL = lymphcblé::ste
Le = lymphceytes
PtL= petits lymphocytes
rit r:i
=
menscytcs
GE = globules b12nes
PN = PrlynuelCairc
neutrophile
F ril'iUlES
L
S"i\\lGUHJE
(vélleurs abs, lues)
-
TYIJHi' IDES f'J,.N TrU, l Tr~ ES
TY f'Hl' l DE S Ti" ITEES
Pi"j
2tJ9
2C(.1
Lc
l
229L.
3922

A l'hémogramme il n'y a pas de diff~rence significa-
tive entre l[js pc urcontëJges cbtenus.
j'I:ais par centre la di ffcSrcn-
ce est significHtivo pour IGS taux de lymphecytes dr'nn6e en
valeur abs21ue.
Il semblerait donc que dans l~ Typhoidc nnn
tTic'itée la splCnom§gë:lic ost dU8 à une nccumuleticn dG lymphocyte:
dans l~ rate ct que s~us l'effet du tTaitcmcnt les Lc s~nt
chass6s de IR rate pour aller Jons le sang circulant.
La m;utrnp6nic c~nsté'\\téo FlU C:èurs de 1<J Typhoidc est
une nc,ticn classique mais cïui cl' 2près BUiHU,ND i,.
et cclI.
(l~n5)
est cGnstéJt6 au cr:urs du trc'1itGmcnt "1ntibictü~ue et ë',près colui-c·.
En cas d'6v~lutinn spontanée ct jusqu'au 210 jcur de ln maladie,
le t2UX dos neutrophiles n'est ras significativement diffCrent de
l 2
nc r mal e.
I l s c mb1er u i t
:J c nc,
l, n
f i ~ n c tic, n don CI t r e exp 6 r i m(; n-
tation que l~ nDutrep6nic nbservée est relative à la lymphocytose
prcicJui te poclr la cihié1sse sp16nü,ue lrns du trci tom8nt (',ntibii'tiquc.
Il serait intCrcssant de c~ nnaitro le mécanisme Je cc blocage
lymphocyt2iro intra sploniqu2.
N • B. Cet tee x p é r i m8 nt a t ion (3 é t G Lü t c C-! ë' n s
n r-, t :r 8 s [; rio 8 n c 01-
Inboration 2VEC 18 laborc't. ire ~o Cytr.lngie cliniquo Bt de Cyto-
9 é n é t i :::: u e
cl u fJ r 0 f 0 s s c ur
n 9 r é g é
J. P. DU1\\El, U à j \\ lJl DJ /, N •
3)
L'hépatoméo21ic
:
est peu frCquentc mais l~ présence
rl'uno hCpatc-sFlénLm6gRlic n~ ~but Gtr~ retonuc c~mm~ un argument
c;icgnr~,stic que si olle ust c1' 2:~rjcruticn
réc8nte C'I' en rlûhcrs de
la F i è v r [) TYPhe id 8 l ' hep c' t C~ s j: l é ne ln 6 g pli 0 est une a s s () c i i"J tic n
f r 6 c; ue nt c (: ,-, n sne. s
p '" y S 9
l; n
r :-- p p [) r t
ê'1 V 0 C
cJ' i' Ut r 8 SElf f e c tic ns •
Vf, LI .f, HY clP. n 5
S i l S cri 8
t r
u v cIe i
c.: 8 s c E: S
d 1 h ES PCl t cm 6-
g21io.
Iii; EYt, UEy a u VIE TNli l''i L: b sc r v e 2 3 , C ~~ cj 0 s cas 9
u n t C~ ux IJ lu'
61ov6 ~ue pGur la splénrmégnlie (15,2 ~).

- llu -
DGns netre serie,
9 cns cJ' h(;pQt[1mégé~liD
cnt Ct~ obsl:r-
v6s s~it 4,22 ~ (d! nt 6 s~nt dnulnurcu~cs)
-
GU
F:remier septcné'irc l
Cé1S.
-
au
deuxième scrtenair8 5 cas
puis 3 CAS AU trcisi~mc
sorteneire et plus
4)
rJ!ét éc:risme abc:omi n21
gtnGralement mnd6rC 8
ét6
r8tr~uvé Ch8Z 7 malBdes sc\\it 3,2u .,,7
VALMARY trouve 14,5 %
5)
Fossc iliaque droite gf\\rgcuillnnte :
Cotte c~nstat2tiDn est habituelle.
Nous retrouvons
dans notre sorle 113 cas scit 53,C5 ~.
JABER trouve 39,3 %et LDI 41,6 t
MfYFilIEY et VAUlilhY trouvent respectivement 42, C ;, et
36 %
~) ~8S t~ches ros6cs lcnticu12ires : sont sp~cifiques
do la fièvre typhoirle.
Cc sont de petites macules roses p?les,
arrr,ndies ou cVcüëJires c!,c: 2 à i~ mm de diL,mètre rê1rcmcnt pùpuleuse
s'attenuont t,;uj,)urs à 18 pression. Ellos ne sent pas prurigineus s
et seul un eXf\\men 'minutioux des tCguments permet de les d(couvrir
leur siège est surtout sur la pnrci ebdcminAle parf:~is cu nive2u
des f12ncs,
de lé' base du thC1r2x,
t:e la r6gi r1 n lrmbrire, de la
racine des cuisses. Elles 0PFéJr2isscnt en deux p~uss6cs succcssiv s
au c~urs du deuxième septen~irc elles sont peu nombreuses Dt
s'effac8ent en trcis c:u qUAtre jours sans lë'isser de cicatrice.
Il est bon dc c~nn2itro 18s C2rrct~rBs de ces t§ches côr bien
que Decrites classiquement reu rl'Auteurs ont observé un taux 61ov~.

-
111 -
Gf, L L ~ vJ, \\Y t r Cc uv c (' 3 /'; ri c mê mc B!, 5 TIN 51 j. HU:, BErn f; c> i'
C~NONNE 1/3 des cas.
a pAS rencnntr6,
mnis MEY~UEY ct Wi\\H~B tr~uvGnt rospactivement
6 ,3 7, e t
3 le.
Dans
nutrB
serie ~ucun cas n'a 6tC rapport6.
D' rq:rès DIOf' ct ccll.,
cos tAches
nr::;
sent
IF1S
visiblo
chez l ' ;:,fricain.
h:u cc'ntre c,n i)8Ut
:::bscrvor une crlcr;::tic'n
x:::nthochrcnique
jJùlr:1Cplf'ntrüro selon Pi,YET,
i-E~JE, Si,r~f(i\\LE ct
EJ EFi 1\\1 i .ri D •
Nous
n'Avens
p2S
ncn
plus cbs~rv6 cotte crlGr~ticn clAns notre
sorie.
7) L'angine do Duquct
ropr6scntc
Gg21cment
un signe
particulièrement
Evocateur mais 0110 ost
inccnst~ntB.
f \\.
BEI: TUY E l 2
r [) t r~ uv c che z 14 /l des t y l' h i que s. DIl} P
l
c éJ S
sur 3 li mu lori es HUI', E, Eri Té! 2 n s
m["' in scie 1L
l'
ri C S
CCl S •
I l s ' Agi t
d' une u l c é; r: t i i~ n s u p e r fic i s 11 e l. e 5 à ~; mm é~ e (1 iD mè t r 0
à
b['rr! net,
cVi31flirc qui siègc sur le
pilier llntcricur du vc,ile
du palais.
Elle est
10 ~lus scuvcnt uni~uc rnrement bilntGrolc
et symétrique.
Elle est
inc, lire et
n'ost CH.ci'uvorte
'lu' à
l'examen syst6mntiquo
du
phnrynx.
D~ns nrtro surie 2ucun cas n'a
éte: cbscrvé.
C)
Les
signes rcsj.,ir'tcires
:
ne snnt
r:iiS ;:,bs8nts élU
c(~urs de l~ typhoide. Ccrt8ins autours 2bserv~nt une t~ux sèche c
des rtJles
brrnchiquos ,'lUX C~8UX bi";scs.''''ns plus l~C 12 mr'itié dos
cas.

- 112 -
D2ns notre serie n~Us 0bscrvons 16 cns ssit 7,51 ,-
la plupart de cas m21adBs cnt ~r[sBnt6 une toux 2VCC cxpcctore-
tion ct r~les bronchiques.
l
s 8 Ul
é1
Pr { sen t ( u n [) DYs r; n C: [3 i nt c; ns 8 ;=> V 8 C cl 8 s s i b il r' nt s qui
cnt vite regressé Avec le trAitement.
~) Enfin les 2utrcs signes physiguGS rencGntr6s sc
r2f.lpcortcnt prur 12 plur_2rt c18S CGS à une ferme; pcnticulière rie le:
Fièvre Typhoïde que nr;us verrens r-lus L i n :
qu'il s'agisse
-
de m6ningGtyphus
-
de pneumctyphus
-
r'je
~jhn.otyphus
- cc mycpc;thic
-
c!' CJ sté cr: n t hie L: t e ' i':: r th r r iJ.3 t hie.
c. n"n u e sc' us 18 sig l c !TI é nr: the; chi Cl ue"e 1\\/ ET"
(c L'Ii hPt lé (3
;
in s r' mnie,
vertiae,
'~pist2xis st fièvre) 1 l'st l,'in (~' être: Cé~miüèt8 pc ur
chacun de n~s ma12des et c'est seulement les examens cnmplémen-
t?ires dcminés entre Autre p2r l'hém~culture, le s6rrdiBgn~stic
c.e Wir-!21 et lé\\ cq.rccul turc ,:uJ. f;ormett8nt cl' affirm8r 10 diElgnrs
tic rie lB Fièvre TY0h~ïde.

-
113 -
Tf,BLE/,U
~p
23
T/,LLE"L1
r,ECfJ ITIJL/,TIF DES
JIGI'~ES fHYSIL;L1ES.
2enSEP~ 3e: SEr'T
] 10r SEPT!
....
Ti_.TIIL
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ET
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Langue
ssbur21e
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5r:;1 énc.mé gal ic
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Hé pa t orné gé~ l ie
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- 114 -
Ti\\BLEr~ U ~p 24 : FFiEWLlENCE DES 5Yl' J' TL.., 1', E5 LE r-'LU5 S,-UV E~JT
F; EI\\J Cl, r'\\IT rΠ5 [1\\1d FlI'~CT L N DU 5 EJi TEN1\\ IRE
5Yi"1 F'T'_::"iE 5
1er SE F-'T 28 5ErT
38 SErT
TCT/,L
Î:J
ET I-LUS
Cephalee
33
55
SI
139
65,25
Inscmnic
15
3C
3~j
03
3G,S6
-
Vc;rtige
ICi
32
2L1
66
3l, , :; ~
Tuphos
27
1: 1

ILL;
5l.:,7l..;
Diarrhée
25
47
39
I I I
52,11
Ccnstipôtic'n
3
14
r,
u
25
Il,73
Vomissement
10
I l
12
33
15,L~9
_.,
Epistaxis
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2
4
6
2,01
Temrér~ture
5[,;
1:1 :-,
7li
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S9,53
Li ,_'
?culs dissocié
35
I f 2
32
lUS;
51,17
F\\mcügr isscme nt
24
51
G2
137
6 t;,31
5ignes respiratcires
3
~!
L;
16
7,51
Lë:ngue snburnle
36
60
52
11, li
69,4[;
Splénomég~li8
17
33
2(,
76
35,6u
Hér:-atomégnlie
3
5
1
9
1;,22
Î"16teor ism8 abc1Cimi-
2
3
2
7
3,2G
nal
FID gargcuillante
2 LI
50
35
113
53,L5
+ :::: 1 malade é'lr:;yretique reçu au 38 sCI;ten2irc
,

- 115 -
T;,f.;LEIIU NQ 25 : T"I3LE"U CLJ l'ii :' i , F, ,.TIF DES sn·[ T'-I'"IE5 D' /JT:f:::S
DIVEriS ;,UTEUI,S UJ ; 1. UF;CEfHI\\GE.
~ Ei,STI/\\ict :iDI ~~i,REi,L..UliGVi,L('':i,i';Y SEF;IE
SYï''if'TL:(;ES
D,-1':1, hT
1972
19 72
1979
pcrSCjn:-
en 1972
nelh;:
Cephalée
6S
61
5u
G6
65,25
Insomnie
1
19,4
2C
3C,S6
-
-
--
Vertige
-
-
-
-
3~,30
Tuphos
41
4Q.7
3!~
21.,5
5G,70
!
Diarrhée
6~
59
62
49
52,11
Constipation
32
3 r~J
14
10
Il,73
Vomissem8nt
33
40,7
24
56
15,49
"
Epist2Xis
20
1,9
4
22
2,01
_ .._-_.
.. _r·
Tempéri:iture
100
SiS
cr:
./ LI
CS;
99,53
. -
F'ouls dissoci8
60
-
16
19,5
51,17
f, miJ i 9ris sem [; nt
-
311
-
-
64,31
ilsthenie
-
6[,
-
57,5
-
v
Signes r8spirotl-ires
2L
32
22
10,5
7,51
Le,ngue saburë.lle
53
75,7
ln
C
' .
./
69,['J
. _ -
Splé ncmG 9.-:1 ie
57
40,7
12
20,5
35,SC
H6r:;ètcmégalie
-
3[;
-
ID
4,22
"
~·'ieteorism8 abcomin81
-
1/; , 51
-
IL; , 5
3,20
FID gergl- u illé1 nte
5 r'd
1;1,(1
26
36
53,05
D::ulcur abeJc:'minal0
33
-
3"
59
6,13
Tach8 rosée
51
'-1
-
Li
-
-
flngine Ge Duguet
-
-
-
7,5
-
.. - - J
1

CHA PIT R E
IV
S y N n ROM E S
BIO LOG 1 QUE S
E T
PAR A C LIN 1 Q U E C·..)
G E tl E R

- 116 -
Devant une L'rto sus~icicJn [10 fièvre typhoïde ct__c-n-"--"
générc':l
c!eVi-int tc:ute hYi:crthLrrnie ,.:cuvc:nt fé:iro i 'enser à un
processus infectieux,
certains CX2mcns c~mp16m~nt~ircs sent [leman-
d~s systematiquement d2ns nrtrc servico.
Ce SGnt un particulier :
-
un hémGgremm8
-
une hémoculturo
-
une cCi-:Jrc-::culture
-
un s6rodiagnGstic de Widal ~u-d81à du 1er scpt8nHiro
- ECG et 10 Garlicgr0phie pulmonAire sunt domandés en
f (-nc tic' n ci i::J l 1 G rie nt c' tic n c: i a 9 n r!s t i que •
1 -
ETUDE DE L'HE~CGR~~ME
=====================
fi -
LES GLLDULE5 DU,NC5
L ' é t u d 8
eus 91 r- b u1 c s b1 ;;1 nC sc' n s ici é rés c la s Si i q U8 fil e nt
comme un 61ément diagnrstic
qU2nd il existe surtr ut une neutre-
pénie,
El
ét6 ég r':18ment f,:ite ,';-:ns nGtrEJ s8rie cù 2J5 G8 ncs
malados cnt bénéficié GB cct 8XAm8n.
Nn", U 5
"
n C1 t :-'
~, n s- I
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'-' UC c. r. ,
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/-'.
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-
Une 18ucc-cyh sc Il, rm218 entre 5uL.:~, '3t IL L.Lu/mm .
chez 116 m21aJos s~it
56,50;.
-
5 e u1 G men t
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nt: ;r !~ S 13 nt é une 1 c uc c' c Ytus (3
sur:-erieure
-iJ l'L
"
L, .. "/
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mm 3 S~ i t
Si, 2 iJ
l ~
(vrir T~blG~u n 2 26)
CiIi'J,NNE et cell. c!nnncnt un t~ux de louccpénie--<,4_~_, /'
dans 3L 1 ~os c~s.

Il
Il
-
117 -
1
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tri' uvc nt
une le ucOCytOS8
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8ntre 2 000 et 4 0100 ,'>?ns 2:7,1 f.;
DIep è DhKAR 2~,31 ~.
1
1
1
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une
8UC[lCytc'sc in CrJ.8urc a
iL.l.
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>. des
1
cos.
3
'/'; entre SQOû et 10 OCô/mm
ct 10 /; superieure à
La neutro;JéniB est 2sscciéB I,eur la plupc:rt des C2S
à la 18uccpénie. Dens n~tre sorJ.B SO malades Gnt une ncutropCnie
3
relative scit 2C,29 h à un t8UX infBrieur à I;Sco/mm
avec unE lym-
phncytnsè relative ~Rns ~o ~ (Vair T2ble~u n 9 20).
De môme i;I\\lOf~G PIf,NKIJi,GUfJ, (à E"NGKi,K)
et coLl.
trcuven
une neutrcpénie (.,3000/mm 3 c\\t=lns 32,C
, entre 30DO et 6GCO d",ns
,
1
Sl , 7 '/e
El t.>
(' 0 00 d fi n s l S , S IJ
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1
T"ûLE;IU
N~ 26
:
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Il
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0 de nos malades n'~nt ras bénéficié de l'h6mogramme.
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TDThL
285
2 US ++
-
E -
LES GLLBULES R, UGES :
~JCJus cbserv,:ns un tfeUX c:r:, glcbules rrugus infCricur
~ 4.0GG.O~.J par millimatrB cube d~ns f5,3f j" dos cas ~'nt 2C,7D t
1~'r8sEntcnt une anem18 avec un të'JUX c~, hémetic ne l:2;.iê1SSF;nt j.é'\\S
3 • CI Cl) • [; U': r; a r mi 11 i mè t r c; cu b c,
d 2 n s
ce c El cl r c,
U mal a d8 s
Ci nt

- 119 -
prÉsenté un triUX inférieur à 2.~J;}L.• L;L.Lj d'hématies
(Vc,ir Table2u 2 c D
B. DILP tr~:uve une: anemie ç]E\\ns 52 63 ;~ des cas.
9
LDI observe fO ~ d'anomie dans sa SBrle
De môme JflDER ncte 55
Ces taux
élevés d' an/:mie
ne sc;nt
pas 12 co nsocjuence
directe ce l'infection tyr.;hoïdique mé~is SCJnt dus souvent à une
as sec i fl t ion dei; e rtE S p é r i p h (; r i Cl u e spa r
des
par a s i t 0 s (;.s,
les
htmclyses etc.,
et d'une certaine carence de r6~artitiDn. Mais
en consid6rant l'hémoglobine
pondérale uniquement
nous ccnsto-
tons que seulement 4.
-ri
1
'1.1
oes malades pr6scntent
une anémie evec un
toux
inf6riour à IGg.
(Voir tableau
n Q 3C)
H'BLEI\\U n Q 2:;
REFf,RTITI: N DES T,UX DE GL'.BULES RCUGE5
GLC'BULE S R,UGES/mm 3
NU'iURE DE CilS
i ,.URCEI\\lT(,GE
<2. i", '.~.r\\
f)
Loc 1. • L.... l, U
u
2U 7C
2 • (~L, ~ -; • L" ~_, l}
à
51
1. T
9
3.L;U~ .. CLU
JI
65,36
3 • L (L. [j • L~ \\ . ~:
à
4.Ll.C.L; .... G
75
\\.:,
) !t.~~fJ.L~L
71
34,64
T~.H'L
2[5++
leu

Il
- 120 -
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lCi à 12g
63
3 L.. ,73
1
) 12g
6LJ
29,27
n',Ti,l
205
1[) [J
C - lES Pl~QUETTES
n' o.nt las 6té étudi'Jes dans nus observé'!
tions.
C~N.NNE observe une thrombopénie moyenne de
120.lLC/mm3• Dans 22 % des cas, elle est inférieure à lLu.GUC/mm~
D
L "
'

f"
,
2"
r-- c' C" /
3
ans nb % el18 est ln cr18urc a
LL.U~J mm

Solen CLiNGY cotte thrombopénie 8st d'origine immunolc
gique due au dé~(jt d'immuns ccmplExes fixant le cCITq::16ment sur l
s
parois plaquetaires par l'interm6diaire du r6ceptEur C b. la
3
lib6rati~n de cette fraction C3b par l'endotDxine serpit à
l'origine de l'2ggrGgaticn plaquetairc les rlaquettos ayant un
récepteur C b ; cette aggreg~ticn n'e ~as €tC
démcntr6e chez
3
l'homme. De même Wf\\UTIEF~
rejcint CL.NGY en cc [lui cc-ncerne le
mécanisme de cette thrQmbop6nie au ccurs de la fièvre typhoide
ct qui n'est pos enCGre t()U~ è fait elucidé bien que plusieurs
a r 9 ume nt s pla ici 8 nt e n f a v e u r ' G' u nlE ,El t t e in t e r-: é r i ph É: r i que.

- 121 -
Tc, ut E3 fe! is, 1<"1 t hrumbr 1; cS nie c:-:nst i tus un sig ne biclC!-
gique éJssez c'.:mmun eu cl~urs d.es fièvres tYr-,h:..:ïdes.
Récemment DESTAING et GR~NGAUD ont nbserv6 86 formes
hémcrregiquDs f~~rmi t:CD cas cc fièvre typh: ide. Le t::ux de pla-
3
quottes Ctnit inférieur à lOO.COO/mm
d~ns 47 cas sur 63 où la
numérAtion des plaquettes n ttC prBtiqu~e.
fi N: NG n 1d\\J KI J AGU [ii (; t
c c: 11 •
(à BliN GK~ Ken l ); 7 7 ) t r Cl uv 8 n
sur 62 observations une thrombor6nio entre 2~~DDO et lUO.OGc/mm 3
chez 32 malades soit 51,6 % ct un taux de plaquettes sup~rieur à
3
lOG.DUO/mm
chez 3D malades SGit 40,4 %.
étudiée dAns n~tre serie. Dpns toutes les maladies infectieuses
il existe classiquement une Accélératir,n do lB VS. L' int6rêt
dir-,gnDstic de la VS est difficile à définir dans ce crntGxte.
CUSHMANN,
JUCHM~MM ct HEGLER, de même D~SSI, LGCAJANL,
Plf,GGIU LlilNCC ct SiINGUINETTI, Aclm8ttent l'nccélerBtil,n fiüble,
moyenne [lU fc;rte.
FOFŒSTIER ne crnstéJtc élucunc vAriBticn af~ij:D:éciable.
G[~ dJI TZ KY, Cf, j', i fi GNf~ CIe t SL LEri Ii"
ST ANZû NIn' r bs 8 r von t
q uc des ra 18 nt i s s cm e nt s
: 0 ncl :: nt le r; r cm i crs 8 i. te na i r 0 et u ne
accélératicn BU deuxième.
H. WAREMU,URG nets une VS - sU~8rieur à 9Umm a la l~rc
heure dans
des cas
-
entre ~L et S~ mm à la 1ère
heure cens 36 7 des CAS, ct inférieur à 4~mm Q la 1ère heure dans
5 6 [;~ d 8 S CAS.

-
122 -
i,insi,
cette ccntriCcictir,n entre t:'nt d '2utcurs
inspire à pri~ri un dcutb sur 12 vsleur diagnnstic et rrrnostic
de la VS dans la fièvre
typhc~8ratyphoidique.
Dl.:JI~uis 1:7/;1 L~n ne ).Jéule filus cie 1:1 VS d2ns lA fièvre
t YPh 0 ici e m2 i s,
[) n 1:; 6Li. Ri, n!" ULet CHi, l'·, L l MJ c- nt r [3 i" ris l ' 6 t u d [3 d 8
12 VS ct cnt [.rcuvé que cette étude est indescrij)tible quoique
sDit le
jcur L;U la f'éric:de
cr·nsidéréc.
i2r C[lntre,
~,lus récemmen
61ev6e et superieure à 2lmm à 121ère h8urc chez 160 mnladcs soi
III -
RECHU1CHE LI' GEr\\ll'iE
========~=========
f\\
-
L' HU:~,CULTURE
DAn s
n CI t r e se r vic e cl e s ['.', al é1 cl i cs
Infcctieusos tout lTJ81adc
~r6s8nt2nt uns hy~erthermie b6nCficie
systematiquement d'une
hCmeculturc et cd avant tr utc th6r2peuti
c
à base d' ê:.ntibiLtique.
Sur toute la serie,
89 malades ont prése
é
.
une hémocul turc [-osi tive ?J Salmcnella ty;;hi soit Lil, 7~ des cas
(voir Tab18élu ne:
31).
Cette ;,csitivité Cl été observée chez 21
i
malad8s dans
un ùelei d'hos;it,Jlisction inférieur à 7 jours sei
1
,
23,6eJ l; 3[1 ci?ns ,un delai sitUÉ: entre 7 st li; je,urq s-it /'2,70 j
1
1
enfin 3L cas d2ns un dolai superiBur ~ ln jours soit 33,70 ~.
Cl c::, s si q u [] men t
l ' h 8m0 cul t ur (3 est i cs i t i v 8
UCI n s :J C: :/' d
cas (:lU i-,rcmier s81-tcneire,
sen tDUX dE: i,Gsitivité diminu8 progr
sivement 75 h 2U d8uxi~me 0uis 40 i
au troisième enfin 10 t au
quatrième 8t au-del~. Ceci A (t6 d~crit {g21em~nt rar MODAl et
CGQUIN.

- 123 -
Notre serie ne rejoint ~as cette r6partition classique
de mgme en considérant le taux de posltivit6 en fonction du
nombre tctèl de mal~nes reçus à chôqu8 delai c\\'hospitalisation
nous obtenons les résultAts suivents
:
-
sur 50 malades reçus dans un delai inferiour à 7 jeu s
21 ont une hémoculture positive soit 42 f.
-
sur 8& dans un dclai entre 7 ct 14 jours 3i ont une
hémoculture positive soit a3,lD %.
-
Sur les 75 dans un r1elëèi su"erieur à 14 jours 3L
ont une hémoculture ~ositive soit {;u ~.
(vGir Tableau n! 32)
CANONNE dans sa serie trouve SE ~ de positivit6.
D. DE FiIC/dIJD observe 56 'i, de ;:ositivité sur une serie
de 69 observations pédii"1trique.
Par contre DILI' trouve une
positivité ~ 34,21 %, J~DEn 6çalement trouve 41,1 ~ de positivitt
Tf\\lJL["U W2 31 : ETUDE DE L' HEl L.CUL TUnE
~.
SEXE
f'iiS IT IVE
NEGf,T IVE
TL'TflL
M
4~
55
lu]
F
41
69
110
Tl:T f,L
C9
12[;
213
T}\\[;LU,U NQ 32 : HEfVl[iCUL TuriE i CSITIVE EN FL IIJCTIU~ DU DElI.I
d'HG5PITALIS~TI~N
%de positivitG
% de positi
LE Ltll il
HEji,L:CUL TU:-iE
1 Hl S d
TA-
NUi DfiE DE
sur los S9 h6mo-
vit6 per de ai
LISATILN
C~5 TCTAL
i:_SITIVE
cultures :)CJsitives d'hosr~itali ati~n
7 jours
50
21
23,6U
[;2
-
7 à 14 jours
00
3e
i; 2, 7 C
43,li
..
l/~
jours
75
30
33,7u
4C
~
TGTAL
213
f; SJ
lL:iU
1

1
- 124 -
1
D -
C~FnLCULTURE :
1
Les rCsultats obtenus s~nt beaucoup rI us d6cev8nts.
Sur toute la serie,
5L'
cupre.cultures se SGnt revelées
positives au début du traitement soit 23,47 %mettant an évidence
le salmonella typhi s8uf deux cas cLI nous avens observé:
- l
salmC'nella du grcupe r\\
- l
salmonella du grGu~a C
Il fout noter également que d'autres germes se sent associés
(voir
tab182u
n 9 34
En fin de t ré] i te fil 0 nt 7 mal a des r nt b;:5 né fic i é ci' une
c~procultur8 et elles sc sont revclCes toutcs négatives (vGir
tableElu n Q 33)
MC:Dfd
et Y. CUQIJIN Clbscrvent ég218ment un toux (Je
r [, s i t i vit ES clans 23 c/~ d <:; s c .:~ s. J 11}J ER 20, 5/,. D1[;r 2 l ,0 5 7s.
cr\\~JDI\\II\\lE puis hICOSSE trruvcnt resfcctivemcnt 22''h et
12,13 %' ScIon GICOSSE cc résultat [Jecsvent par ra~0ort ~ l'h6mocu -
ture peut dO ~ ~ivsrsBs
raisons
:
-
eortéüns malac)cs se,nt vus on clébut cl' éV:Jlution ct
seule; l! hémccul turc est ri: si tive. L.161iminatil-;n intestinale GCS
germes n'arparaissant ros enc:rc.
-
chez 18s sujets vus sn f;[Sr:'c,de d' ét~,t il est
possible que l'Elimination do s~lmrnclla demeure f~ible (selcn
MEYGUEY at c~ll.)
- {cut être 8xistc-t-il ,.::nfin une utSfcctuCJsité: dos
,
milieux CiC culturo.
flusicurs autours ~nt rcmnr~u6 cotte nette disparité dos r6sult~t
en l ' h6m,-eul turc et la Cc.I-.irccul turo.
GU.3ru ct DELPY au TCH/IL
signifiais nt co f8it en lS73.

- 125 -
LA R:_CHE ct cDll. le menticnneicnt pussi à D/\\NGUI on 1976.
Ainsi, la recherche de gorme un vue d'un diagn~stic
bactérinlogiquc do la fi~vre typhoidc neus a permis, dnns nctre
sorie,
d8 c;:nsiderer è 12 fris l'h6meculturo ct la coprcculture.
Cette 6tudc nous donne les r6sultets suivants :
- le diagnostic est cbtenu grâcE à l'homoculturc soule
chez 76 malades soit 35,6$ ~,
-
ccp roc ul t ure s 8 ule 2 7 c ê) S soi t
l~, 67 ,j ,
-
Hémoculture ct c~rprcculturB positives chez quatre
mala[j8s soit 1,&7 i;.
Soit un tetel do diagnostic b2ct6riclrgiquB chez lL7 ~alades soit
50,23 l"~ •
Un8 étude nnalogue à ét6 fc:it8 par VJ\\U;:fJ~Y qui cbscrve
u n cl i a gnest i c ~) c s i tif cl 0
f i è v r c t y i h Cl ir.: 0
-
gr2co ,; l ' hém,cul turo chez ~5 m21pdcs sur lES 2lL
de sa serie soit 42,5 ~,
-
gr8c8 ~ la cr~rcculture seule 20 C2S 5~it 10 t
-
gr~cc à l'h6m~culture ct l~ crrlrcculturo positives
16 cas soit 8 l,.
soit au tct21 6L,5 % dE dinçnostic bactCriolrgiquo do la fièvre
typhcirje.
l l
f:~ ut
n c t 8 r
Ci u0
l 1 ur Ci cul t ure n' G s t
r',cO: s
dei' r é1 t i que
c"ur'Jnte ~~j2ns ne,tre sorie.::
; s."~uf un CAS "ù 0110 met on évidence le
Bacille d'ELERTH.

12C -
T/\\DLfAU
NQ 33
:
ETULE ;:E Li. CLr R~CULTüFiE
CGPRG.
CC~RLCULTURE ~ISITIVE
CL:~'R~. EN FIN
Tl:TAL
SEXE
El\\] DEIJUT DE Tr\\ .. ITEi,UH ]jE Ti(i.ITEj\\'iENT
NE G/, TI VE
('-'1 as cul in
l i~ d Ci nt l
(~ u 9 r c u pcC
6
(négatives)
l[D
~
Feminin
36 Jont l
du groupe A
l
(néçative)
73
Ill)
c~
TOT I\\l
"'50
7
(négatives)
156
213
.. - - - l - - - - - - - - - - - - - - l . . - - - - - - - . . . . . . - l . - - - - - - l - - - - - - l - l
TALLE/,U n Q 34
:
GERMES ASSCJCIES SU IV/,NT L~UE LA CGi RUCULTUFŒ
seIT POSITIVE CU NEGATIVE
~DCULTURE CCfRlCULTUFlE
CL, Hi ,j CLI L TLI FIE
TOTf.\\L
. GERI\\liES ~ NEGATIVE
PGSITIVE
PFlUTEUS
2
2
KLED5IEL
l
2
3
2
3
5
fi NKIL OST [r'l E
l
l
TCT/\\L
7
Il

- 127 -
T/IULE/IU
NQ 35
: ;::If,GNCSTIC
TACTEHIULCGIQUE DE Li-, FIEVRE TYf'HGTDE
ClT i~ L CUL TU,\\ E
C~1 i n~: + HE[vi U CUL T • TUT/,L
HEi"LCUL TURE
SEXE
:
iLS1TIVE SEULE
F' [:S IT IVE SeULE
Pl.JS1TIVES
..
fJ]
43
le
[J
53
F
33
17
r;
54
7f.(35,6:
27
( 12,67 i~
li. (1 , L.: 7,J) Il:, 7
(5 C, 2 3~
TP.liLE/,U I\\J E 36 DIAGNLSTIC EJ\\CTEi~ILU::GIC1UE DE Li, F1EVRE Tyr HLIlJE
HEI',,'CUL TU hE
nJT r,L
,',UTEUriS
h:S1TIVE SEULE CUf'I"L. :"'siEv" 1 CG~"l:.,HE~I[
.
seule
i
LSITIVE5
+ - - - - - - - - l - - - - - - - - - + - - - -..- - - -
121
VAU,:/·Ü;y
CS
(42,5 'n
2[;
(10 n
(([.,5 {:)
en 1)79
l
sur 20Gci'JS
SERIE
lC7
,ERSC:NELLE
76
(35,C: (0)
( 5 Li ,23 l"

- 12G -
IV -
ETUDE DU SERODIAG C5TIC
=======================
L'isolement Liu germe en vue du c:iÔC'-H stic j:lsitif de
fièvre typh~irl8 pnr l'h6m~cultur8 ct 10 ccr:rcculture, ~~port8 une
p r 8 uv c in dis c u t El b l C II [3 t YPh,~ ïc: 6. j\\'] ais bic n suu V(0 nt ces (3 x El rn e ns
demeurent négatifs du f~it d'une Elntibiuth6rapie 0rCcoce avant
toute investig~ticn biologique.
four Arriver pu clicCJnc;stic clAns ces cps,
on a recours
aux méthDdes indirectes dIerdre immunnlngiques qui c~nsistent ~
rechercher les nnticorps sp~cifiqu8s vis ~ vis des germes responsc les
dans le sérum d58 malades. La méthe'd8 classique est 10 sÉ;T:'diagnc tic
de WIDAL et FELIX.
Cette méthode bien ~ue codifiée dAns sa ~rAtique
n'écha~p[; ~as AUX erreurs cemme ,our t~Ut8 r6action s6rclogique.
Sa fiabilité a fAit l'objat de ncmbreuscs discussions.
Il esite des ft:::il18s CIU s2roc:iegnrstic de ~"JiC:i.ll aV2nt
même la venue du chlDramph~nicDl.
En lS49 F. WI~AL lui meme dans sa serie de 177 Gbser-
vations eberthiennes,
L,bs~rvG un CAS de sér..-:-rJiagncstic négDtif.
A. LEMIERRE Gstim8 ~ J !
le nombr8 de cas dB sérrlcgie
négative.
ShCQUEPEE arlmet que ce pourcentage peut encore 16gèrent
augm8nt~ dans les infections ~ salmunella paratyphi ~.
DÈs 1950 A. L~iL'F\\TE et cDll. signalent l'action inhibi
trice de la chloromycetine sur l'61evntion du taux des agglutinine.
A la même 6~oque,
d'sutres E1utëurs
: [VI. hl:FnN,
R.
SACREZ csnstaten
que les agglutinines persistent mcins longto~ps qUE dans les
fièvres typhoïc:es non traitées.

-
12j -
La n~g2tiv8tion du sérodiagnostic 38 voit surtcut dan
l~s cas oD la prescription ries chlcramph{niccl est iJr{coce cu
lorsque cEtte thérapeutique est ~réc6~Ce ~e la ~irise d'2ntibioti-
que ~ 12rge spectre, associée ou non è la ccrticothéra~ie (selon
DASTIN)
Nous verrens successivement dans CG chapitre
:
la technique du sérodiagnostic ~e Widal telle qu'el e
est pratiquée dans le laboratoire ~u C.H.U.
de Treichville.,
-
les résultats classiques ~t enfin l'6tude dG notre
serie.
A - LA TECHNIQUE
Le classique s6ro~i0gnGstic TA[ selon la tBchnique
initiale de Widal était une rC~ctiGn d'agglutination de germes en iers
et ne detectait aussi qU8 les anticcrps corresrcndant aux antigèn s H
les moyens sp6cifiques.
Une technique plus précise a rempl~~c~ cet B
derni~re : c'est le sérodiaçnostic qualitatif DU ~issocié de Feli
qui est actusllLnlsnt la seule utilit~ et consiste ~ ruchBrcher
separement les agglutinines H et les agglutinines C apparues dans
le s6rum des ma12des,
ccrre8Fondant aux antig~nes H et 0 de la
Salmcnelle infectante.
a)
~~!~~!~! : pour ~ratiquBr un s~rDdiagnostic de Wid
et Felix le laboratoire d0it disposer de matériel suivant
-
des suspensions antig6niques
standardisées conser-
vées a +4 Q c.
TL
AD
ED
CC
TH
AH
LH
CH
Peur chaque Jerme
(typhique Bt partyphique)
on dispose de deux
suspcnsicns ne clntenant chacune qua l'un des doux antig~nes.

-
13l -
La suspension U est pr6parée en ajoutant ~ une culture de Salmcnel es
de l'alccel qui dÉnature l'antigBne H.
La suspen~on H Est pr6par6e en ajcutant du fnrmül qui inhibe
l'agglutinabilité de l'antiçènB O.
Les germes sont tués après ces additions.
-
9 tubes 3 hémolyse propres.
- l
pipstte propre.
l
centrifugeuse ou une étuve ~ 37 2 c
-
le sérum du malade.
de l'eau physiologique
a
C,(S %
b)
[Vi 8 t h 0 d e
en fera une dilution du s[rum du malede au l/lCe en
mettant dans un tube à hémolyse
2,7 ml d'eau physiolosique.
• 0,3 ml
de
sérum.
-
Ln dispose de 1 tubes ~ hfmolyse, on met dans ch~ru
cl 1 eux [), 1 ml
d [: S 8r um d i 1 u é a u l / l Li e p u i s
[) rl [1 j c; u t e CS,;) ml cl e
sus~ension de salcmonelles :
. dans le premier tube:
U,9 ml de TL
dans l~ d8uxième tube: L,) ml ~e AC
cians le -l-'
. ,
GT'.• lSleme
tube
L' (,
' , :J
ml de PO
cens le quatrième tube
C,Si ml (ie CO
dans le cinquième tube
u,9 ml cie TH
dans le sixi~rne tube
[j , S'
ml de i\\H
dans le septième tube
l. , s:
ml de EH
. Jans le huitième tube
L; , 9 ml de CH.
Le s6rum se trcuve ainsi dilué au 1/100e, on agite. La lecture se
fait de deux façons
:
• soit par m8thoG8 lente ~ l'ftuve
. soit par centrifugation.
(cette m~thode rar i e
est celle retenue pour l'ex~lication de la suite.)

-
131 -
-
Les tubes sont centrifug6s 5 ninutes ~ 3UDO tours/m
aussitôt après leur répartition.
La centrifugation en rapprochant
les Germes les uns des 2utre8 p8rmet à l'agglutin2tion de se pro-
duire rapidement.
-
Une fois les tubes
sortis cir:o la centrifulJeuse,
i l
suffira do remettre le culot ~n suspension psr une chiquenaude da
10 fond
des
tubes.
Un ccnstatera alors 13 ~résence ou l'absenCE
d'agglutinats.
L'agglutin~ticn 0 est difficilment dissociable,
l'agglutination H est floconneuse.
-
Si la réaction est positive pour un antig~ne L au
l/lLUe,
on fercit
alors trnis 2utres dilutions Jo
s6rum au 1/20e,
au 1/4GB puis au 1/000.
Ln rr3nd trois Butres tubes
~ h€molyse
dan
lesquels on met 0,1 ml de
ch~cunE de ces dilutions, en leur ajoute
L,9 ml de suspension de salmcnellss.
Les s6rums se trouvent dilués au l/2UGe 1/4UOe et l/GLGe.
On centr
fuge,
s ' i l y c agglutination au l/LUGe on continue les dilutions.
-
Si la r~action est prsitive ~our un antigène H au
l/lGCe on ferait
alors cinq ~utr8s dilutions 118 sérum au 1/208
1/ CB
l/eOe
1/1608 et au 1/320e.
On ~rendra
ensuite cinq tubes à hémoly e
dans lesquels on met 0,1 ml
Ue
chacune de ces ~ilutiDns. On ajoute
D,9 ml dB sus~ensicn
de salmonelles.
Les sérums se trouvent ainsi
cil utEs au 1/ 2lJ l: e l ; ' 4 [.!U e 1/ :j Ll' e 1/ lC~ uUe et 1/3 2 CÙ 8. iJ n ce nt ri f u 9 e
cinq minutes
~ 3LUC tnurs/mn et on lit
si l'agglutination est obtenUE
jusqu'au l/~C~e pour TD on met
TO = 1/400B.
four TH Sl l'agglutination 6St obtenue jusqu'~u 1/32Ue
on 8crit TH = 1/32UOe.
Cette mét: ode rcpide et
j:lus sensible
nÉocessite
pour s
r8alisation des conditions précises et toujours identiques.

- 132 -
L -
LES FIE 5 UL_ Tf, TS :
L'interprétation des rCsultats ost condi
tionnéB par la connaissance
du taux moyen des aSGlutinines naturelles existant
normalement dans le sérum de tout sujet sain non vacciné et n'aye t
jamais s.u de ~ fiÈ:vre typhoïde. F'ar exelî1ple : Ci = 1/408 H = l/eO
pour Salmonella typhi et paratyphi D.
-
Du moment de la maladie oD le pr~l~vement a été fai;.
- Des antécédents du malade notammant d'une vaccinati n
TAD antérieure et le temps séparant celle-ci du ~rÉlèvemBnt.
- De la th6ra~eutique reçue en particulier les antibi
tiques et les corticoïdes.
al Evolution des enticcrps :
--------------------~-~
-
Les anticorps U apparaissent les premiers vers le
Beme jour de la maladie. Leur taux s'élève proGressivement pour
atteindre des chiffres de l'ordre de 1/4CUe à la pfrioGe d'état.
i\\pr~s Çju§rison, ils ciminuent rapicier!lent et disl::-aruissent en quel
es
semaines. Le sérodiagnostic dc Widal et Fslix n'est d'aucune
utilit§ pour le dia0nostic précoce de la maladie du fait de
l'existence da ce temps de latence.
Les anticorps H app2ralsscnt vers le l~eme jour de
maladie. Leur t0UX aU0ment8 nettement pour atteindre 1/16GUe
1/13GOe et plus.
Ils diminuent lentement après gu~risGn Bt persis
nt
des années.
On 0eut donc cl6duire de ces constattations qua la seul
rrfsence d'agglutinines 0 ~ un taux significatif permet d'affirme
l'~volutivit6 de la salmonellose et que l'ExistBnce d'anticorps H
peut ne signifier qu'une atteinte 2ncienne.

-
133 -
GRlù' Hl QIJ E I\\J ~ 4
EVULUT l uN jj E5 i \\ l'JT l [ CFI; S 0 ETH
Taux limite
d'ag~lutinati[1n
"
16lii~
1\\ C H
000
--------
-1
---
400
(, C 0
200
100
.-- - - - --- - ..... 'Jil i
,,-
"', >
o 1 .. 2 ~ 4 5 6 7 u
14
21
JOu
Cette courbe classique est obtenue
grêce
~ un titre moyen
Mais i l existe
une srands dis~8rsi~n des r~sultats selon les
individus
peur des
examens effectués è la m~mB date.
Chez les vaccinESs,
les fi.:Jits
s,~jnt comparables.
~our REYNLLUS et coll. et YCUINLU st coll., le pr6sence
d'agglutinines H isols8s
n'a aucune voleur car i l faut
souligner
également que
ces agglutinines H ~euvent s'élever de façon transi-
toire ~ l'occasion de maladies intsrcurentes.
b)
Résultats
normaux
:
-----------------
-
Chez les sujets non v2ccinés la
réaction est consiûsrC8 comme
positive
pour les anticorps C ~ un taux de l/lUOe. pour les H 1/20 e.

-
1:>; -
-
Chez les
sujets vaccinés
d8~uis moins de deux Ans les résultat
sont
plus difficiles è interpréter du fnit
de la
parsistance
d'anticorps.
La r6action doit
ôtre ccnsid[r[e comme
positive
quand l'agglutination G (TC,
l,L,
LU)
persiste 2 des diluticns
su
pcricurcs
à 1/2UGe et quand H (TH,
I,H,
IJH)
persiste fJ des dilutio
supérieures à 1/4GUe.
=
Rés u l t ëJ t s
f El US SE [;Ie nt
n € ~j ê1 tif s
:
Certaines causes d'err8urs
sont facilement
évitables
-
un serédiagnostic
peut êtr9 faussement
négatif au
cours d'uhe typhoide certaine
Ai l'examen a [té pr8tiqué préco-
cement.
-
Les erreurs techniques
peuvent être
è l'oricine d'un
sérodiagnostic faussement
né0atif
:
• sus~ensions antig~niqu8s vieillies et peu 8g-
glutinables.
agslutination trGs fins
et reconnue.
En déhors de ces C~US6S d'erreurs,
certaines circons-
tances donnent
dB faux
n6gatifs.
• Ce sont les malades
hypo ou agama
globulinemiqu
(excepticnnels) •
• Différence cntigtnique entre l'agent
responsable
de la maladie et les soUchss utilis~8s au labor~toirB (selon
C~CSSNIER). cettE théorie est très contreversée.
• L'action inhibitrice des thérô~eutiqu8s antibio-
tiques et corticoiGes
(citée
plus loin)
peut
également intervcni
dans cc fE'ux
nÉijati f.
l'-lais i l faut
bien noter l'existence de
fièvres
typhoïdes autnentiqUEs8vec sérodiagnostic
n6satif,
connu

- 135 -
avant mgme les antibiotiques .
. Recemment encore ':':1 ~AgAT
~l[.}Ui,LLI il'iOUhID et
LEZIAN ont d6crit 5,7 % des c as sur une serie de 157 tyrhoides.
Il existe donc en d6hors des effets inhibiteurs des th~rapeutiqu8
et de toute faute technique,
des défaillances indiscutalbes du
sero6diagnostic de Widal et Felix.
= Les faux positifs.
-
Lhez les malades v2ccin{s il
PEut S8 produire une
rÉactivation des aggl!Jtines
;:réceuernment acquisE's 2J la faveur
d'une infection intercurente.
-
Les non vaccinés,
les fr~qu~nt8s communaut~s antigéni
ques existant entre diverses salmonelles expliquent facilement
certains rÉsultats déroutants.
l , u s si,
des i~ OJ r e n tÉs iJ n t i ç ( n i que s son t
con nue s
2vec des cermes n'appartenant pas è la famille des solmonelles.
['est ce qui s'obssrve au cours des candidoses,
da nickettsioses
et El Li ecu r s cl 1 i nf c: ct ion s à Lac i Il e -J e i\\': i \\Li- 5 5 EZ 8 t
Vl [,.I\\J f, L :
Pasteurella pseudo-tuberculosis .
. Enfin ces faux positifs peuvent s'observer clans
des maladies cliniquement évidentes qui cr6~nt un bouleversement
des i mmun 0 9 lob ulin es
(i c t È: r e,
pal u ci i s me è j~i las m0 cl i um f éë: Ici P2 ru m <3 c)
d)
~~~~!~~~~~_~~: son intérêt diagnostic dans la
typhoide,
est nul car il a~parait t~rdivemEnt vers le 2Ce jour
deI a mal a ci i e G t
son tau x d E' m,3 ure f éi i ble.
f ' arc c nt r e
0 n
lui
accorda un certain intérêt dans la recherche des portaurs de
germes qui gardent en gCn~ral un s~rodiasnostic Vi positif
(inf~rieur b 1/10Ge en g6n6r~1).

- 136 -
C - ETUDE DE N~TRE SERIE
1)
l ntrod uct io n
213 observations cnt etC recueillies en 4 ans de
Janvier 1~76 ~ .:écsmbre 1~7S au service des malaJies infectieuses
du C.H.U.
de Treichville. Tous CeS ces ont été confirmés soit
par hé mec ul tu r e soi t
l a c Ci f~ r u cul t ure
soi t
l e s É r Cl J i a g n [) s tic de
En ce qui concerne lE sérodiagnostic de WID~L et FELIX s
206 malades ont bénéficié de cet eX2.men 7 malades n'ont pas eu
d'&tude sCrolo0ique du f~it qua leur admission coinsidait avec la
rupture de stock en réactifs pour 18 dosage des Anticorps,
DGnS
le laboratoire de Dact8riologie du CHU de Treichville.
Les sérodiagnostics ont ét& répétés au ccurs de
l'évolution de la maladie pour sF:isir scit l'a::parutiun soit les
.
variations négatives ou positiVES ues é,:nticorps •
~ar rar~ort au début de la maladie, les pr61èvements
ont été classés en tranches chronolo0iques de cing juurs.
C
5 jours
6 -
IL.
jours
11 - 15 Jours
etc.
Il faut préciser ici qu'il s'agirû tcujcuru de typhoïd
Dacilles d'Eberth,
et qUE sur les 213 observations:
- 107 ont pr~senté une bactériologie positive soit
5L,23 f
- 1[j6 ont une bsct6riolos;ie né;ntive mais un serodia-
gnostic positif
confirmant l'infection bberthienne soit 49,77 %'

- 137 -
j,insi Vf'LU.~;Y obsr::rve 35/ de sérologie positive OlJ les hémocul-
tures et coprocultures sont négGtives.
2)
I,éthode d'étude
Les 2C6 sérodiagnostics
sont
repartis En deux groupes
:
- 1er groupe 167 malades dont le sérodi3gnostic est
d'6vDlution classique.
28 groupe 3S malades à sérodiagnostic d'tvolution
atypique.
L'étude des dilutions des sérodiagnost~s prfsente une
difficulté. Leur distribution n'est ni symétrique,
ni normale.
Par ailleurs il est impossible de construire un
histogramme utilisable a partir de ces données.
En vue d'exploiter au point de vue statistique
ces
résultats,
il a été n8cesseire de procéder 3 une transformation
actuellement classique qui consiste ~ considerer ncn le t2UX
de la dilution mais le logarithme de son inverse.
Si
X est le taux de dilution,
après transformation
on aura =
Z
=
lL9 Log l/X
~lors que la variable
X est décroissante de façon géométrique,
la variable
Z
est croissante de f8çon arithmetique.
f\\insi la distribution de Z sera approximativement symetrique par
Gxemple
S l
X
=
l/lCU
Z
=
2
X
=
1/2(j1J
Z
=
2,3[;1
X
=
1/4UU
Z
=
2,6U2
etc .
~
Cette transformation permet de calculer commodement la
2
moyenne
Z
ainsi que la variance
Sz.
Les comparaisons sont ainsi facilit&es à tout moment.

Il est possible de cl~terminer l'interv211e de confiance de Z
ave
un risque d'erreur consEnti
: p
= Lo U5.
t
Une trr:nsfürmation inverse de Z en X soit: l/X ::: lCz
perlTtlJt de
retrouver les dilutions avec l'échelle habituelle utilis6B.
3)
Sérodiagnostic d'évolution classique
Cette étude perte sur 167 malades de notre serie avec
au total 354 serodiagnostics. Les table3ux n~ 37 et 3D permettent
de calculer le taux moyen des dilutions et son intervalle de
confiance selon l'ancienneté de l'affGction par tranches chrono-
logiques de cinq jours pour les 2nticorps
C
et
H.
~~~~:_~:~_~~:~~~~2~~~~~=~_e~~:_~~~_~22~~~~~~~~~_~
~~~~~_~~~_~~~~~~~~~_=~~~~~9~:
Les données de d§part figurent au tableau n 9 37
un exemple de calc~l pour la tr~nche chronologique 6 ~ le jours
a été développé au tableau n f
30 qui mentionne ~ la première colo -
ne les dilutions X t
à la deuxième colonne les fréquences corres-
pondantes.
La colonne Z fornit le logarithme de l'inverse de la
diluticn
la colonne Z2
t
: le carré de cette diluticn
les cclonn
t
2
nz et nz
permettent de calculer la moyenne et la variance de
cette nouvelle variable.
Si Z
corres~~ond à la fTloyenr,e de la vfJriable dilutir'n
transform68
lU4 5SJ5
t
Z
=
=
2,134
La variance est donnée par la formule
=
- - - - - - - - - - - - - -
la formule dtvelcppée
n -
l

-
1:19 -
J-L-~j-:;-II'-S-_~_-Y+-~~~:-1_-1_~D_-~-;-!1-1-._-:~-1~~+---_L-:-~:-~_-2-0""--~_-~_-.~-_~-)-'-:-_2-t:-è-_-::Jl-~._""'-1]-1-_--à--~~-3 ~D~_-":-1-~_L--'_:5~r-1_>~-'4_-:_~-+'-~~~~-
r-.
6--è
!
--T11--+------1f-------+----I----+---+---+--------t--+---i---+r--i
1
1/100
4
l
2
-
2
l
-
l
11
··-~;to-0-;-f--~5--+--G-,--"1------+-- l
2
-
-
-
~
23
6
f-==-.II-----"1i-- -----;---+--__-\\- -----I~-._--.-l----_+---_+_-__t--_+_--+t--
1/foo
~2
1
17
7
6
4
5
3
3
57
--~!~o~Jt:-·-7'- 23 17
12
Si
7
1
L;
3
1
U3
1----1;lr--+---+-·---+-----I-·---+-----+----I------1----+----+---;+----
1/,600
6
19
23
16
9
9
1
6
6
1
0)5
1/~2(jO
3
20
12
3
1
65
Il
1
LI-l-/-;~~4-0-C-+--l---t----2-+--1-+---1-+----r-----"""IIirrr.--1--1-_--11---_·-+--1*~.
1 TOT ,JI, L
49
92
60
45
35
3 U
1
1 7
12
1
6
3
4
:
Il
i
1
i
Il
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n~ 30 EVEfHi,IL DES TIlUX r'LUR LES /,NTICUfnS H
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- 140 -
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La variance de la moyenne est égale à
S2 Z
1,5091
s~:-z
=
-=:- .
= 0,03079
n
49
sI
= 0,175
L'intervalle de confiancè est donné per la formule suivante
Z -tSZ.(Z .( Z + tSZ
avec
P(t) 1,96) ~ 0,05
niveau de signification ici rete u.
. " ,
(Lcrsque l'effectif est inférieur à
trente il est foit appel
à la table de
FISHER STU1;EI\\JT)
Dans le ces présent
1,791\\'(Z)r,477
La transformation inverse qui revient à calculer la puissance de
dix permet dE retruuver les dilutions sous la forme hubituelle
avec une dilution moyenne
X = 1/136.
Pour les autres tranches chronologiques seuls les résultats seron·
mentionnés et figurent au Tableau n Q 40

-
141 -
On remarque que l'étendue de l'intervalle de con-
fiance
est
proportionnelle à l'écart type de Z et inversement
proportionnelle è la racine
carr~ de l'effectif.
L'effectif pour les ~iverses tranches chronologiques es
variable,
aussi,
l'étendue dB l'intervalle dB confiance présen-
tera un
tracé avec des irrégularités.
RÉsultats
Il
faut
rem2rquer au tableau
n Q 40
que les anticorps 0 et H augmentent
progressivelr.ent atteignent le r
maximum aux environs du trentième
jour puis les hnticorps 0
decroissBnt tendis que les H gardent
un taux
presque constant
pendant longtemps.
Les
graphiques n Q 5 et 7
montrent que les courbes
moyennes vont
bien dans lE sens des données classiques i l faut
noter cepencant des taux assez élevés de ces anticorps.
Même au
niveau de ces s0rodiGgnostics d'évGluticn
classique i l apparait des anumalies
:
-
des
positivités tardives
pr'ur l'anticGrps 0
-
De fortes
positivités qui
n'existent
pas classique~en
~our l'anticorps
(1/3200
.0 1
\\1/6400e
-
i-our les anticorps H,
certains apparaissent dès la
première semaine de l'atteinte 3 des taux assez
é16v~s supérieur
1/200e entre le 6e et IDe jrJur d'évoluticn.
Cette précocit6 d'apparition a
été signalé déjà
par
MODAl.
Ainsi,
pour conclure,
les résultats de ces sfrodiagnost"cs
bien bien que
d'év(~lution typique ne rejoignent pas toujours les
données classiques.

- 142 -
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- 147 -
4)
Serodiagnostic d'évolution atypique
Son étude porte sur 39 malades et a ét~ faite de la
même manière que peur le sércdiagncstic d'évolution classique.
Ainsi donc seuls les tableaux,
les graphiques et les résultats
seront présentés.
Au tetal 90 sérodiagnostics ont été
repportés.
Les taux de ces serodiagnostics ont été repris et classés par di-
luticn croissante tout en c~nS8rvant la distribution p2r tranches
chronologiques de cinq jours.
(voir Tableau n 2 41 et 42)
Résultats:
a)
les anticnrps 0 paraissent reguliers dans leur
évcluticn mais on peut remarquer au tableau n~41 :
Du Ile au 15e jLur
5 sérGciagnüstics sont négatifs
Du 168 au 2ue jDur
3 sérodialjnostics sent né~Jatifs
Du 21e au 25e jDur
l
sércdii3gncstic est nég2tif
Du 26e au 30e j [,ur
2 sérodia gnc)st ic s sent nügatifs.
Ainsi, les anticorps D restent nCgatifs très lontemps. Les taux
moyens des sérodiagnostics Bunt dans l'ensemble beauccup plus
faibles que peur les sérodiagnostics d'Évelution classique
(Tableau n Q 43 et graphique nQO).
La courbe comparative n~ 9 met clairement en évidence
cette anoméJlie.
De plus dans 2 cas les anticorps 0 ne se positivent
jamais.

- 140 -
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\\
1
1
200

-
150 -
b)
Feur les anticorps H,
les taux des
s~rodiagnostics
ne sont significatifs ~ aucuna ~lériod8 de la maladie.
Ils sont
d'évolution irregulière,
18ur faible concentration est évidente.
-
Gans 21
cas,
les anticGr~s H rEstent négatifs tout au
long de l'{volution.
-
2 cas où
ils r8stent trss
bas.
Gans 16 cas les 2nticorrs H se n~g2tivBnt ce qui est
tout a fait
étonnant.
Ces résultats apparsmment
discord~nts,
sent retrouvés
par MERED qui signale
:
-
Une absence des anticorps H dans 70 ;
des cas au cours
du 1er septenaire.
-
Une absence des anticsrps H dans
27 ~ des cas au
2e septenaire,
35 ~ au 3e septenaire enfin 15 ~ des côs au 48 sep-
ten2ire.
Il est assez difficile de vouluir expliquer CES anomalie
on accuse
-
le laboratoire pour des erreurs de lecture mais cette
erreur Sl elle est
évidente intercsscrait également les Anticoprs 0
or dans
notre serie,
les troubles
portent
uniquement sur les antico
s
flagellaires
H.
- La technique
cette éventualité est G reietBr du fait
de son application rignurBuse.
-
Les r~actifs
périmés
cette éventuulité doit
69 ale -
ment gtre rejetée car les atypies sont
permahant~s et ne sont pas
limitées dans le temps.
-
Certains germes immobiles sans flagelle
p8uvent être
cause d'erreur mais ceci est exceptionnel et le bactériologiste
signale ~es souches quand elles existent.

-
151 -
Enfin cn a
~galement accDrd~ la pr~cocit6 d'un traitemen
antibiotique
qui agirait soit en ~lt{rant les 2ntigènes somatiquEs
st en particulier celle des anticurps,
soit en r6duisant l'inten-
sité du stimulus antig6;)ique
par l'intermédiaire de la réduc-
tion du
nombre
de
germes
(selon FGU~RIER et RJC[HIlLLI,
AMATD).
Dans
notre serie
nous
n'avons
pu établir un rapport entr
les anomalies du sérodiagncstic et la
prèscri/~iton prÉcoce G'un
traitement antibiotique.
De m§me ~ULAI et ~GLLARET n'ont trouvé
aucune correlation entre ces anomalies
et
un traitement antibiotiqu
précoce.
YUUlfJLU par contre affirme qu'il existe une correlation
entre une s6rologie faussement
n{gGtive et
un
tr~itemcnt précoce.
Selon LUV~L un tT~itmBnt ~récoce par le chloramphénicol
peut semble-t-il dans certains ces
freiner voir
m€me
empècher
l'apparution d'anticorps et
surtout des anticorps
O.
On ne constate
dunc
que des agglutinines
H iso16es.
Cette théorie
rejoint difficil
ment
nos résultats car les Gnomalies (lue
nous
avons retrouvées
pcrt~ t
essentiellement sur les anticorps H.
Au total,
i l
n'est
guère de maladie
infectieuse oD les
éléments biologiques de
diagnostic aient autant d'importance que d6
la Fièvre typhoide.
Le sérodiagnostic
de ~I0{.L et FELIX reste une
méthode simple bien codifiée et fidèle
de
diagnostic des
infections
typhoparatyphiques.
C'est une méthode
indirecte d'ordre
immunologi-
que mais comme
pour toute
réaction séTclc9ique i l
n'ost
pas dCpour-
vu d'insuffisances et d'err8urs
et la
rreuve
qu'il fnurnit
n'aura
jamais tout ~ fait la même val~ur que celle dunn6e par
exemple par
une hémoculture
positive.
~iilsi donc les r~sultats du sérodiagnostic
de Widal devrunt être
interprét6s en fonction
du contexte clinique 8

-
152 -
épidémio1ogique et il faut bien le reconnaitre comme le disent bien
VINCENT et HUMI:ERT que les thérapeutiques modernes : antibiotiques
~ large spectre et corticothérapie, par leur retentissement éventue
sur les mécanismes de d~f8nse de l'organisme,
nIent fait qu'accroit e
les difficult~s d'interprét~tion.
Ainsi dans notre serie,
powr 206 Typhoides confirmées
par la ~actériDlogie et, ou, la s~rologie, nous avons étudié
l'évolution dans le temps d~ sérodiaçnostic de Widal et Felix.
Parmi les le7 observations à Eactériologie positive,
15 fois le s6rodiagnostic n'aurait pas permis d'affirmer la maladie
(17,75 ~). ~Iais il fout noter que le sérodiagnostic e permis de
confirmer la typhoide 194 fois sur 206 malades qui ont bénéficié de
cet examen soit 94,17 %et 39 de l'ensemble ont pr~sentf une
évolution atypique du sérodiagnostic.

"~UJC &E:S Ac.
GRAPHIQUE N·t~
EVOLUTION DANS LE
TEMPS t>E5 AC 0
\\
........
(se rodioQn05t;c
avec intervalle de
confiance
. J
'<'00
d évolution atypique)
,-"OG
.J....
ltoo
\\
-1.6.,-,,,0
,-
0=-=5=
'-=-~~--5~-~-"'--'~A'
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~-clVl

-
155 -
v - MO]J l FIC ATION IJ E QUE LQUE S r i, FI i\\ i ,E TFΠS L 1L: CHI i\\ l Cl LJ ES:
=============================~==================
Divers travaux récents font 6tat de modifications de
paramètres biochimiques au cours de la Fièvre typhoide.
Elles ne ~
t
certes pas pathognomc~iquc
comme l'indique FflOTT l En J., lTiais
elles semblent
précoces et suffisamment constantEs pour constituer
un élément d'orientation précieux lors de la discussion de l'étio-
logie d'une pyrexie aigue.
Ces modifications portent sur:
fi -
LET i ; UX Ij ELA CTl I\\jQ - I; E5 HYDFI 0 GENte. SE ( LDH)
est augmenté.
Le taux serique atteint 350 è 3GOO UI c:~ns 75/,; des cas selon
rJ.
l3ECQ-Gli::;/,ULC:N, fI,. V{\\LUIS et Y. SIJj}iΠsur une serie de 32 malades
atteints de Fièvre typhoide.
Pou r fI Rl'lE LGi \\ UIJ e t c c 11. l a v .3 riEl tic n de l a l DH a p par ait
relativement spécifique de la Fièvre tyrhcïde.
D - LE T,\\UX DE CHOLESTEfWL TCTf,L
:
Il existerait une
==============================
diminution de la cholesterolomie totale au cours de l~ Fièvre
typhoîde 43,75 /; selon lJ. PECQ-GI FU.UUmJ et coll. avec un taux
inf~riBur è 1,30g/1;
C -
LE TEi'iiS DE QUICK:
est frE,1nchement abaissé dans iJ7, 5 le
======~==========
,
des cas selon D. DECQ-G IFi/.ULUN et coll..
et comme l! indique FhOn 1E
serait probablement la ccnséquence d'une malabsorntion de le vita-
mine K du fait de lB diarrh68 Bt des L8s~~ns intestinales GU
encore d'une coagulation intrav2sculaire disseminé8 latente.

- 156 -
D - LA CALCEi,IE
WAREMUDU~G observe une ~pocelcemie fr0quente au d~but de
l'€~ lution, jamais majeure meis se situe entre 00 mg dans 60 ~
des cas sur une serie de SU observations.
Vri Lh;; fn r e j Cl i nt \\,J /; iΠi ,~ CJ LI nG a v 6 c u n tau x de 6%, fJ '/.
Mais l'absence de toute mention de cette hypocalcemie dans les
publications anterieures,
interdit commo le dit WAREMDGURG lui-mêm ,
tout développement supplementaire,
seule une étude prospective
permettra de confirmer ou d'infirmer cette anomalie.
De même il existerait une hypokeliemie dans 31,2 ~ des
cas selon Vf\\U';AFiY ,
en rapport aVE":c 18 diarrhée et les vcmissements
Au s si,
s el 0 n li Fi 1\\: ENGr U1.1 l e s 0 d i um 8 t 1 e chIo r e s é r i que s
sont abaiss6s au début et leur taux redevient normal dès le Se
jour du traitement.
Il faut noter que ces modifications n'ont pas fait
l'objet d'étude dans notre serie nous publions ces données unique-
ment à titre d'information.
V1 -
LES [.J\\ LAD 1 E5 A5 sec 1EES
=========~=~==========
A -
LE PALUDISME
:
La pratique de lu goutte G~aiss8 8 la
recherche d'hématozoaires dans le sang périphérique se f2it de
mani~re systematique pour tout nlalade arrivant aux sBrvice des
Maladies Infectieuses avec une ~yrexie isolée. Elle a Été 7 fois
positive dans notre serie

- 157 -
D -
LES
A~~SITLSES
- 2 fois nous avons not6 une association Salmlnella typhi,
et Shigellose
-
l
fois avec KLELSIELLA
-
l
fois avec PRGTEUS
- l
cas de polyparasitisme avec salmonella typhi,
.seudomona ,
Proteus Morganie et KLED5IELLE.
-
l
ces avec Ankilostcme.
-
5 fois nous avons observé une association Fièvre typhoide
et amibiase intestinale.
Le cas le plus typique est celui de
NAW ... DIAKITE
10 ans,
de sexe feminin domiciliée a ADJAME,
admis dans nos services pour
-
asthénie
-
anorexie
-
hyperthermie et
-
diarrhée faite de selles glairo-sançlantes,
le tout évoluent depuis 3 semaines et traité au dispensaire sans
succès par une thérapeutique inconnue des parents.
L'examen clinique met en évidence
- Température à 40 Q c
-
Pouls à BG
- T A basse
-
une altération de l'état génér81
-
anemie clinique
-
Langue saburale
-
Douleur ebdnm~nale diffuse à la palpation
-
une fosse illiaque droite gargouillente

-
150 -
-
abdomen météorisé
-
IBgère déshydratation
-
un
gros foie
doul~ureux s?n~ spléncmégalie
-
léger trcuble de IG conscience à type de torpeur
Devant cette symptomatologie nous avons orienté nos examens
complémentaires vers uns infection typhoparatyphique
-
la NF5 donne
• 7200 globules blancs avec 63 /
de fiN
.
3.990.000 globules rouges 8vec 9,lg de Hb
• Hématocrite 20,4 h
-
l'hémoculture isole des Salmonella typhi.
-
coproculture positive ~ Salmonella typhi
-
examen parasitologique direct des selles met en évidence
des Amibes histolytica et des Trichomonas
-
sér8diagnostic de Wid81
positif:
0 l/OOOe H 1/16008
Le malade a
été traité -
au déhydroemetine 30mg/j
pendant
dix
jours.
-
au Totapen 3g/j.
Ce traitement a
entrainé une apyrexie après sept
jours.
Au cours
de l'évolution le malade a présenté une rectorragie importante
3
avec une anemie clinique et biologique
(GR 1.700.000/mm et 4,3g Hbl
qui a
necessité une transfusicin de 2 litres de sang isogroupe.
La numération formule
sanguine de controle est satisfaisante et
le malade sort après trois sem2ines d1hospitalisation.
Les qUôtre autres cas sont résumss au tableau n~ 44.
Par contre
nous n'avons pas observ6 d'association avec la
Bilharziose cemme l ' a décrit LAUALE.V.
en 1975.

'l'ABL'EALT
:NO 44
ASSOCIATIONS
'rrPHO-AMIBIBNNES.
--------r-------r------.---
----
.... ----
lifO
l
fU;TRES
N0
R
1
DOSSn R
SBXE
AGE
T 0
SERO 6"c COPROCULTURE
HElvIOCUL'rU:{CùlAITEMENT
à 37 ° EVOLU-
1 g~~i~~~
(an)
TION
.
----T
1
- -
---
-
SaI. typhi
'--Totapen
1
Après
Amibe bLstolytiJ.
-CiIa'yl
Rector-
i
Trichomonas.
Bonne>
+
';~~~~l~~f~SiO~
D43éO
F
7J
1
1
10
40°6
ra,:;.ie
+
1
1
1
1
1
1
1
H
_ _
1
1
1
1
1
1
. 1
+-.-
Tét.anos
f---t1l)42~8
1
1
F
)
.,.
DECK~
2
58
33 °5
+
rAiVlIBE
1
éI~l8.tophaF'e
-
J "SOLN.ICOL
Score 6
J
. _
_
1
-Fla "yI
~-
- , t - - - - -
.
'J'\\
,,:1
,-1
~.E.I._
D42'_ 2
M
14
390
+
r ' ,
ücu.ty,:>lÜ
.--
..
1
..
Bactrim
Après 1
'Z
../
. Aibe
~·F,qsigyne
6J
1 Donne
/
1
1
hématophage
-
~
1
1
funibe his-co-
,- BactriEl
Après
4
D42~5
lVI
IJtica
16
39 0 3
+
-·Cortancyl
-
IBonne
1
/
Klebsiella
-l'la~sl
4J
i
··Tifomycine
SELLES
5
1 D47S6
i F 1 44
39 0 5
+
RESUL'rATS NON PARV.GNUS
·-Flagyl
DECES
SANGL.-i~:­
t
1
1
1
1
l
,
TES
T °
= tel:tpcrature
,
P.E.I.
=
porte d'entrée iconnue
88:;:"0 ~,c = Sérodia[~nostic
'_."
w=a '){(}== --r~et'U't'lr=---a-)'r0---'---
'._......., -
. .
._-..
~ "."'"".'"
.--~~"'-
_",-".•_-",",,-,,~

- If 0 -
C -
HE ri; 0 GL 0 JIN f.J Hn HIE S
Nous avons observé deux cas avec
-
h8moglobin8 AC
-
hémoglubine 5AFA 2
Tous S2ns manifestations cli~iquBs spécifiques des hémoglobino-
pathies,
è
part une anémie.
+
+
+
CE tableau clinique et biologique que nous avons décrit
nous permet de mieux appréhendEr la Fièvre typhcirle dans sa ferme
classique.
Il convient maintenant d'aborder les fermes atypiques
qui vrBissemblablement ~cviennent de plus en plus fréque~tes.
+
+
+

~!
1
1
1
1
1
"1
1
CHA PIT R E V
MANIFESTATIOrS CLINIQUES PARTICULIERES
CC 0 MPLI CATION S)

-
161 -
Ces manifestations roprés8ntent
~ la fois :
-
Les formes
atypiques
par lesquelles
peuvEnt se
manifester les Fièvres typhoides
pour la
première fois.
-
Les complications
pour los Fièvres typhoides en évoluti n.
C'est surtout ces dernières qui nous
interesserons
plus car les
formes
franchement
ôtypiques n'ont
pas
ét~ rencontrées dans notre
serie.
l
-
LES MANIFESTATIONS NEURO-MENINGEES
==================================
A -
LES
FORMES MENINGEES:
L'atteinte méning~e est une com-
plication non rare de la Fière typhoiue.
Elle a
été observee chez
12 de nos malades soit 5,63
f.
-
Elle est r8trouv6e,
pour la
plupart des cas sous la
forme d'un simple méningisme avec
un LCR
sans
particularité.
(voir
Tableau ne
45)
Per contre nous avons observé deux cas avec atteinte
méningée réelle dont
un cas chez un enfant de 4 ans
présentant
une gastroentérite fébrile
et raid~ur méningée.
Le LCR 8st clair
avec
CS
élf~lents lymphocytaires G,B6g/1 d'albuminorachie et ü,3Ug/l
de
glucorrachie.
L'hémoculture et la cOiJroculture se sont revelées
négatives.
Le Diagnostic d'atteinte éberthienne a
été confirmé par un sérodia-
gnostic de Widal
positif
(0
1/6400e et H
1/320Ue)
réalisant
une méningite lymphocytaire a liquide cloir.
Traité
par chloramphe-
nicol et au
cortancyl,
l'hpyrexie
est obtenue
en 3
jours.
Le reste
de l'évolution a
été favDrabl~.

162 -
Le 2e cos est résu~é au tableau N~45
observation n Q 12.
VALi J~ RY È:J Tf, NAN Mil \\i E t r 0 uv e l , 5 rl. de m8 n i n 0 i t e de même
que M.H. ~EY~UEY 2 %
f-' arc 0 nt r e \\lJ ARE l': lJ CURG cl 0 n n e u n t i-JU X
plu s 51 G v r§ l 0 '10
L'hémorragie méningée rare et grave n'a pas été observée
dans notre serle.
D -
FeR ~i E5 E1\\1 CEf HAL IT l QUE 5
Individualisées par i\\,AY et I<füJLi.N en 1~29, elles revêtent
divers aspects. Selon la localisation, les manifestations cliniques
diffèrent suivant l'individu.
-
LAFAIX et coll. observent à Dakar 17 cas l'encephalo-
paH:ie sur une serie de 163 Fières typhoïdes soit 10,4 /J dominés
par les troubles de la conscience et des troubles psychiques.
VAL~ARY trouve 0,5 ~ sur 200 observations.
M.H.
MEYRUEY et coll. t~ouvent 1,5 ~ au VIETNAM.
G~IGNLUX 2 ~ sur 153L observations.
Par contre GULATI et WARE~DUURG observent respectivement
23,46 7~ et 14 7~.
Dens notre serie nous aV(lns observé 13 cas d'encéphalite soit 6,1%
Plusieurs constattations ont été faites
1)
En fonction de l'§ge
: nos malades atteints d'en-
cephalite typhique sont pour la plapart jeunes entre ID ct 34 ans
(04,61 f)
un seul cas à 50 ans. Mais il nous est difficile de faire
une étude de la liaison avec l'âge du fait du f2ible nombre de
cas dans l'ensemble de nos observations.

-
163 -
Dans l'ensemble
nous avons la répartition
9
suivante
10 ct III ans . . . . .
l
c a s -
ct
Q
0
..

0
"
15 à 19 ans . . .
6 cas
0 1 ) 0 0 0 0 0
• •
Il
cas soit 04 961 }~
25
3 29 ans.
.. 3 cas

<>
"
"
"


c
"
3Ll È1 34 8 ns ..

0
..

n
o



l
cas J
35 à 39 ans ..
. . l ces
0 0 0
• •
1 1 0 0
- 50 à 54 ans •.
l
cas
lt

"
..
..
.,
0



13 cas
2)
En fonction
du sexe
Il Y a 6 hommes pour 7 femmes.
3)
En fonction
du
Delai d'apparition
l
cas au 1er s8ptenaire
6 cas eu 25 septenaire
6 cas au 3e septenaire et plus.
4)
En fonction
de l ' é t a t clinique et
paraclinique
Üans l'ensemble l ' encephaloi,<:.thie a
Évolué dans
un con-
texte
f~brile 2vec des manifestations neuropsychiqu8s et neuro-
méningées.
Les divers signes neuropsychiques ont
8té ocservés en
détail avec la fréquence
suivante
-
agitation 5 fois.
-
Tremblement des extrémités 2 fois
-
mouvements anorr,laux l
fois
-
mouvements extrapyramidaux l
fcis
-
convulsion l
fois
-
confusion 2 fois

-
164 -
-
Prostration l
fois
-
Hallucination l
fois
Troubles majeurs de la conscience l
fois
-
delire 5 fois
-
Coma 4 fois
-
Paresie des membres inférieurs l
fois
-
Trouble général de la sensibilité l
fois
Les signes neuroméningés se resument à la raideur et
ont été observés chez 4 malades.
Le liquide céphalorachidien est rarement pathologique dan
l'encéphalite typhoidique notion cGnfirmée par CENHA~,CU 8t son
école. ~ans notre serie la ponction lom~aire a été pratiqu~e
5 fois toutes normales.
EEG
(électroencephalogramme)
:
bien qu'il soit un
élément dE valeur pour le diagnostic d'encéphalopathie typhoidique,
n'a pu être pratiqué chez nos 13 malades faute de materiel dans
notre service.
5)
En fonction de l'évolution:
La durée de l'encephalit
s'étendait de 2 à 30 jours.
Au cours de cette évolution un malade
a présenté
des troubles respiratoires ce qui a d'ailleurs entrainÉ
son décÈs.
Un autre s'est compliqué d'une myocardite ~ui a évolué favorableme
sous Tifomycine,
corticoide cedilanide et largatil.
four illustrer nos propos nous présentons l'observation
de MAG •.• FIO. de sexe masculin
âgé de 36 ans admis dans le servi
pour diarrhée ot vomissement évoluant depuis deux semaines avec
des cephalées nocturnes et des troubles de la conscience 3 type de
logorrhée,
étet confusionnel et agitation,
sans antécédent particu


lhS &
L'examen clinique
2. l'admission montre
-
hypertermie à 3909
-
un
pouls à 128 rapide et
bien frappé.
-
TA
15/10.
-
mauvais 8tat
général svec
état sabural de la langue
-
l'appareil
digestif Est sans particularité.
-
A l'auscultation pulmonaire on entend aux deu~ champs
des raIes
bronchiques et des sibilants.
-
Au
niveau de l'appareil
neurologique 9 on n~tc un coma
vigile,
une roideur de 10 nuque,
raflexes ost6otendineux vifs sans
babinski.~t une paresie des membres inférieurs.
-
L"appareil splénoganglionnaire est
sans
particularité,
de même que
tous les Butres appareils.
Devant cette symptomatologie associant
:
gastroent6rite
fébril,
troubles de la conscience
puis
coma vigile et
paresie des mambres
inféri8urs
-
une raideur méning6e
-
une dissociation du
pouls et de
la température
nous
9
avons
émis les
hypoth~ses diagnostic suivants
-
un neuropalusdisme
-
une méningite
-
une Encephalite virale
-
une forme
encephalitique de
Fièvre .typhoIde
Cette dernière
hypothèse a
été confirmée par
-
une
hémoculture
positive à Salmonella typhi
-
un serodiagnostic de Widal
positif avec TC = 1/1600e
CO = 1/400e
(forme atypique)

- 166 -
-
La numération formule sanguine est sans grande
particularit6
3
· 4UCO globules blancs/mm
,
J
· 3.0SD.00C globules rouges/mm
• 12,lg/lLOml d'hémoglobine
·
60 ~ de polynucléaires neutrophiles
l
~ de
"
éosinophiles
· 37 % de lymphocytes
• 2 t
de monocytes.
-
Une ponction lombaire ramenant un liquide lCgèrement
3
xanthochromique avec 7 éléments lymphocytaires par mm
0,22g/1 d'albuminorachie
et U,70g/1 de glucorachie.
-
la cOpTo~ulture est négative.
-
la goutte épaisse effectuée systématiquement est négat"
e
Le traitement a été institué juste apres les prélèvement
de laboratoire comportant
- Totapen lUg/jour
-
Hemisulcinate d'hydrocortisone 30Umg/jour en trois
injections.
Après 15 jours de traitement on note un assez bon état
de conscience. La guerlson totale sans sequelles est obtenue après
19 jours d'hospitalisation.
Les autres cas de notre serie sont résumÉs dans le
tableau n Q 46.

TABLEAU
Ne 45
RECAPITULATIF DES
COf1PLICATIONS MENINGEES
;------~.
. 1
b·------r-.
Si9'nes neuro-
---IT-.'-·-------··
IrRAITE-
,:
'Îf°
-c,
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1
- -
INo
~,-'" S.ëi-Vi-GE TO REMO. COPRo.j2eroAc DEL.D'A -,.,
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Il
3 E.L.
'l'IFO.
REMO. = héDoculture
COPRO. =
cop:coculture
Sero
c
=
Serodiasnostic de
Widal
DEL. D'A. = delai
d'apparition
E. Il. =
Eléillent . lymphocytaire
A
= Al1JlliJÜ10rachie
S
=
Glucorac1ie
TIFO. =
Tifouycine
CORTo
=
Corticoïde
"R~ "'à
JTo
-
- -.Retour .. à---")'7 0
EVO.
= Evolution
PNEU. = PneUQ,0p2:chie
A.C. =
autres complications.

TABLBAU -~o 4f:
TABLBAU RBCAPITULATIF DBS ENCEPHALITES TYPHOIDIQUES
.-
,
._-~
1

'1EiâY6 TO
HBlvlO.
SB- D:8L. SIG~-r:BS NEURO-
SIGWES NEU-
TRAITE-
EVOLU-
lL
COPRO RO
X-u l ,"
DIA.
LOR
R. à370
AC.
DOSSI~H
PSYCHIQUES
RO-IVlENI.NGES
.6c
Iv'I:tiJNT
TION
- - -------
Î
HU + TS +CONFU
7 E·-. L.
f·~:·~aIJ~n
- - -
,
1
D3674
IVI
35 39°
+
-
+
) ; 4j ACTI +COMA
RAIDEUR
0, 2AO 9 782/>:mC+V
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T~lMBLEMENT EXT.
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1
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14j
1
TR.PSYCHIQUES = 'rroubles psychiques
PlvII = Paresie des membres inferieurs
CONFU. = Confusion
TS. == Troubles sensitifs
AGI = Agitation
EXTRA-PYRAMI. = Extra-pyramic181.1X
EXT. = Extrémités
.. _. ------LARGA-.-:-I.argatj]---
~Bt~6-· - - -
-G
Ged-:El:a-n-ide= - T R
--Trou~±Tes--'
~ITO = Myocardite
HSHC = Hémisuccinate d'hydrocortisone.

- HiS) -
II -
LES ;,ANIFESThTImJS UIRIJIO-VASCULAIHES
=====================================
Ces manifestations n'ent pas été recherchées systematiq 8-
ment dans nos observations par lrELECTROCARLIUGRki,i"iE
(ECG)
du fai
du manque de matériel dans notre service.
jjar contre
BERTRAND et CARRE trouvent 66 ~ d'anomalie ~ l'ECG.
v[.., U,! AFi Y 6 Dib, 0 Dl 4 G 'A FER f'J 0D 3 5 ,5 '/.
[1] E f~ ICA GL l
l 2 '/c e t
li'; P, FI U lJCj Uh G I l
;L
Seuls nos malades présentant des signes suspects d'atteinte car-
diaque ont 6t8 retenus et ont bén2ficié de l'ECG.
Au total 4
malades soit 1,87 %
1)
Examen cliniquB et paraclinique,
de nGS malades
montre dans l'ensemble:
-
un pouls petit regulisr Bt rapide presque toujours
superisur a lZO/mm
,
-
un assourdissement Des bruits du coeur constant.
-
une tension arterielle bassG avec état de collapsus
pour l
malade
(TA
: 7/5)
-
un souffle systolique chez deux malades.
Ces signes cliniqques fai:,ant suspecter une atteinte cardiaque,
un examen radiologique du thor2x a été demandé et est normal pour
les 4 malades.
L'EeG est en faveur d'une atteinte myocardique chez 3 malades
dont
. le 1er avec un rythme sunisal ~ 66mn
PR
= 0,20 5
QT
0,36 S
Anomalies diffuses dE la repolarisation
(voir observation N~ l
tableau n~ 47)

-
17C
-
• Le second avec
un rythme sinusal è 135
AQr;S
= +60 9
FR
= 0,16
S
troubles diftus de la repolarisation
(voir ob3ervation N~ 2 Tableau NQ 47)

Le troisième avec
un rythme sinusal à 120
AQRS
= 60 9
PR
[J,19
S
troubles diffus de la repolarisation
(voir observation N2
3
Tableau
NQ 47)
2)
Traitement et évolution
Selon l'état des malades,
une th6rapeutiqua symptoma-
tique
(Tonicardiaques,
analeptiques,
réanimation hydroélectroly-
tique)
est associé au traitement spécifique de la Fièvre typhoïde
ceci a donné dans 3 cas unE évolution favorable
et un cas de décè
chez un malade
présentant en plus une encephalite.
L'ensemble des 4 observations est r6sumé dons le
Tableau
n 2 47.
Il faut
noter que les manifestations les
plus fr8quentes
seraient les troubles rrimaires de la repolarisation
plus rarement
des troubles de l'excitabilité.
r-ERI~lD implique le rôle de l' hYf.1okaliémie clans la
pathogenie des troubles de la repolarisation.
Alors que BERTRAND
retient
plutôt le rôle direct de l'infection,
les troubles dis-
paraissant sans administration de
~otasium glucosé mais par le
traitement de l'infection typhique.
Enfin,
et comme le disent
L. LATROUS ~t coll., le coueur typhique est pauvre en signes clini
ques et i l est rare de trouver un tableau clinique complet évoquan
i

- l7i -
d'emblée l'atteinte cardiaque mais les
perturbations électro-
cardia graphiques sont de loin les signes les plus fréquents
et
très souvent isolés sans autres
si9nes cliniques ou radiologiques

'fl*1fhj+A+f__! ' ~se~~~~I~.
f " = 4 T - : ~ =
_
------
"-_._- ._._.. . . . - - - -
HO
SIGNES
~~-14~~A
}rO
1 POUL S
IlliivlO q
COPHO. SERO Lc
CARDIA~UES
ï:)'.T
l.Lô.
BCG
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DOSSI~H
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1
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-
1
- - - - -
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2 1 D4544
lVl t,17139°1
10/8
128
+
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-
SOUFFLE
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ENCE.
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lVI 126 1 1!
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11/8
14
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-
+
BDC ASSOURDIS
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4 1 D2833
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-
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BDC ASSOURDIS N"
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j
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1
1
----,
TA
= Tension arterielle
BDC
= Bruits du coeur
N = Normal
BNJE. = Encephalite
TR =
TI'olIble de
la repolarisation

- 173 -
III -
MANIFESTATIONS PLEURC-PULMDN~IRES.
===========~======================
Les complications respiratoires de la Fièvre typhoïde
sont à l'heure actuelle très restreintes en Europe.
Les formes inaugurales d8ns notre serie sont difficiles
à mettre en 6vidence l
seul ces,par contre certains malades prése -
tBnt une symptomatologie pulmonaire rÉelle à type de toux,
dyspné,
expectoration etc.o
évoluant avec une Typhoïde déjà en traitement
G~IGNOUX et ~ARTIN observent en France entre 1963 à 196
l
% d'atteinte pulmonaire chez les typhiques.
j'.j ais
cIe s t
sur t 0 ut A.
J f\\ RNIC U et A.
HLi REP, U qui e n 19 56
codifient les manifestations pleuropulmonaires des Salmonelloses
et les classent en
:
1)
Manifestations pleuropulmonairesd'accompagnement
d s
Fièvres typha-paratyphoïdes,
sous les termes de
. Drochotyphus
• Pneumotyphus
• ~'leurotyphus
Ces manifestations sont toutes caractérisées par:
-
le.wr apparition avant ou rEndant le début de la malad'e
-
une symptomatologie physique riche
-
une localisation fr~quGnte à la base droite
-
leur fugacité radiologique
-
leur disparition complète au cours de la convalescenc
-
leur mécanisme pathogenique selon INGEGN~ et ALHURA
qUl est dû aux effets allergiques des cor~s bacillaires typhoïdiq es.
2)
Les complications vraies:
à type
d'infarctus
embolique évolua 'nt très souvent vers la suppuration. Elle sont
d'appartion tardive souvent vers la fin du 3e septenaire.

- 174 -
3)
Il existe ég~lement des complications non spécifique
'-------~--~--_.
où l'atteinte éberthienne n'est que la cause occasionnelle qui
permet ~ quelques germes 6trangers de se développer au niveau de
a
plèvre ou du parenchyme. Aussi elles ~euvent être une sim~le coin
cidence,
où l'infection typhoïdique évolue à côté d"une pathologi
bronchopulmonaire préxistante.
Dans notre serie nous avons observé 19 cas avec des
manifestations bron~hopulmonaircs, soit 0,92 ~.
- Tous ont un diasnostic positif d'atteinte éberthienne s it
par le sérodiag"ostic de vJidal E:t/ou Hémoculture et/ou coprocultu.e
positive.
Tous rrfsentent une symptomatologie IJulmonaire à type d
• Toux
• Dyspnée
• Exp e c t 0 r éJ t ion sim p l e 0 LI h 81ft 0 !] t 0 ï cl Cl u e
• dos râles crépitont ou sibilants à l'auscultation
(voir Tableau n~ 46).
La radiographie pulmonaire est normale chez la majori
sauf pour 2 malades où on constate pour l'un une opacité homogène
du 1/3 inferieur droit et pour l'autre une accentuation de la
trame vasculaire ct condensation lcarahil~ire droite et gauche.
-
L'Bxamen des crachats est négatif de même que l'IDR
à la tuberculine.
-
L'é v Cl lut ion,
;:00 u s
t rê~ i t [' r,~ en t
s 1-' é c i f i que B t
que l qUI::: foi
associé è une th6rap8utique symptomatiqu8
est en g~nér3l favorabl
p
sauf F'our un cas adli,is 3U 28 se;.ctenL';ire presque elî {;tat de détress,
respiratoire avec grOSSE hépatomégalio douloureuse.

[
1
- 175 -
1
1
i
Hémoculture positive sérodiaçnostic de Widal
positif TO 1/000
1
TH 1/600.
1
Traité par du chloramphénicCl et
Cortitoide.
Décédé avant l'ex-
ploration complète.
Pour illustrer ce chapitre des complications pulmonaire
nous
présentons
ici l'observation de TAP ..•
ANDRE
21 ans domicil'é
à KÙUi'iA551
admis dans
notre service pour
-
crachats hémoptoiques
précédés par la toux
-
vomissement
-
hyperthermie à 4U 2 3
anorexie et cephalée intense
puis asthenie
-
constipation
évoluant depuis 4
Jours sans ant6cédent
particulier.
L'examen clinique met en évidence
-
Pouls è 112/~n
- TA 13,5/7
-
Etat sabural de la langue
-
L'auscultation pulmonaire montre de
petits r§les
crépitant au champ droit.
-
l'appareil cardiovascu12ire est strictement normal
-
l'examen neurologique montre
une raideur méningée aVD
reflexes ostéotendineux diminués.
L'appareil splénoganglionnaire est sans particularité.
Devant cette symptomatologie nous avons er!1is
l' hypothèse
-
d'une pneumopathie.
-
d'une forme
pulmonaire de typhoïde compliquée d'attei te
méningée.
Cette dernière a
été confirmée
par:
-
un serodiagnostic positif.

- J1'5 -
-
L'hémoculture montre un staphylocoque malS 8118 est
négative pour Salmonella typhi de même que la coproculture
3
-
Leucopénie ~ 4UGO/mm
avec une neutropénie relative à
4 3 i~
Hematocrite 34 ~
taux d'hémoglobine ~ Il,5g %
-
VS è 80 ~ la l~re heure et 94 à la 28 heure.
-
PL donne un lCR clair
avec 93 tléments 0,30g/1
d'albuminorachie et 0,45g/1 de glucorachie.
-
La radiographie pulmonaire montre une opacité homogèn
du 1/3 inférieur droit
...
-
L'examen des crachats est
me me
la tuberculine
En conclusion il s'agit d'un malade de 21 ans présentan
une toux avec crachats hemoptoiquas,
2ncrexiB,
constipation et
cephalée intense chBZ qUl l'examen clinique met en évidence des
signes pulmonaires Bt une réaction méningée,
chez qU2 le s6ro-
diagnostic de Widal est p06ltif.
Traité par du Dactrim et par
l'AdrenG~yl, l'évolution a ~té favo
ble
après le 3e jour o~ on obtient une a~yrcxia. L'6volution ultérieu
a été favorable et le malade sert arr~s 3 seDlaincs d'hospitalisat"
n.
Las autres obSDTvations sont r~sumés au tabloau N~40
IrJ MiE h BLJ UF( G sur u n [; s E:' r i 8
d 8
5 0 0 b se r vat ion s t r 0 uv e 0 %
de complications pulmonaires.
EJ\\ 5 TIN Cl t
coll. if "
VAL~ARY observe 5 ~ de manifestations pulmonaires.
En conclusion il est bon dp noter que dans notre serie
véritable Pneumotyphus n'a pas été observé fréquemment mais un
seul cas de typhoide s'est manifeste au d~but par des signes pulm
naires.

- 177 -
La toux, les expectorations,
les r§les bronchiques à ty r
de Ronchus et de sibilants constatés lors de l'hospitalisation ep rs
le début clinique de la maladie,
peuvent être attribués à une bro -
chite banale.
Par contre les signes cliniques et radilogiques
(opacité homogène)
que nous avons observés chez deux de nos
malades,
sont ceux du Pneumotyphus ceci,
selon CHALIER st SEDALLI N,
est rare comme manifestation inaugurale de la typhoide,
et except on-
nel pour UIFLANE.

Q'lA:B;~.0-4&
R-Ee=A-P-T.LJlIffrAfP-W=ftE~~"ffil\\T=S--PH&l':JïBNüB·EB_
--
-_. -_.
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1
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t r I
1
1
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EC = Examen crachat
HM = Réaction méningée
ANG
= Angiocholite
ROU = Rougeole
._Bact__=__ Bactrim
.Adr_•.__=-=-~.Adr_enQx:v.:l
TOTA = To:tap~n
,'rTT - Traitement

- 179 -
l V -
MAr~ IFE STATl Ci NS HEf1JI T0 - VE5 l [ ULPI IRE S
============================~=====
. Les manifestations hépat~-vésiculaires sont bien connue
au cours de la Fièvre typhoide du fait de la f~rte ~llimination
des Dacilles par voie biliaire. Elles n'ont pas 6t~ suprrimées pa
l'usage du chloremphénicol qui ~git à des concentrations faibles
à co niveau.
Elles sent de formes variables.
Il peut s'agir
de cholecystite,
la plus fréquente
-
d'hépatitE;
-
d'abcès du foie plus rarement.
1) Leur patho~enie :
ne dépend pas d'un mécanisme unlq e
mals s'expliquE par plusieurs processus:
a)
sDit par cttcinte directe; du foie et Cies VOles
biliaires par le germe.
b)
soit par action directe des Toxines véhiculées par
vOle sanguine.
c)soit par un ~roc8ssuS r6actiannel,
non
,.
'..r:'
SiJeC:i.lque
rencontré au couis de toutes les infections sévères et qui repond
à Deux théories
:
-
Celle de 5lLYE fBisant appel 3
un mfcanisme hypoph so-
surrénal.
Celle de FŒ II_LY SFô rapportant <3 un mécanisme nerveux
qui,
par ailleurs procéderait de plusieurs facteurs:
• soit par irritation du s~lanchniquB et dES vaiss
ux
hépatiques,
entrainant des l~sions h~patiques dB dégenerescence
graissEuse
(réaction stéatosique modér(8),
de nécrose ou de cytol se,

-
100 -
aboutissant au développement d'lIBts lymphoides et d'hypErplasie
réticulo endotheliale,
avec infiltrats inflammatoires périportaux
.
soit par irritation nerveuse directe sur lES cel
Iules hépatiques .
• soit,
enfin,
par ph8nom~ne vaso-moteur,
avec
anorexie favoraisant le développement des germes anaérobies dans
es
voies biliaires intrah~pati~u~s.
2)
Signes cliniques et paracliniques
:
Ces signes
nous permettent de diffêr8ncier
la cholecystite
-
l'hépatite
-
l ' abcÈ~s du foie.
-
S'.J
'1ianifE:sto péèr un ictère
généralement tardif,
intonseou quelquefois discret
associé à
l'asthBnie,
l'insomnie etc.
une hépatom6~~lie dans 40 ~ des des cas sBlon
LEV Ar~ I: l Er': etc 0 J.l. au\\! lET N!, :': •
-
~8rturbation de tous les tests h§patiqu8s avec un
taux de ProthromLine bas.
C8tt~ forme n'a pas été observée dans notre serie
b)
~~~~~_~~_!~~: : est exceptionnel et réalise un
tableau de suppuration profonde avec syndrome infectieux séVÈre.
I l peut s'agir d'abcès uniques ou multiples.
Aucun cas
n'a été retrouvé dans not~e serie.
PAYET a DAKAR observe un cas sur 36U observations en
10 ans
(de 1953 à 1~63).
Li e fil ê mc Ii A[\\J e t c cIl.
déc r i v 8 nt u ri cas d é1 ns le s L r vic e d e
Pédiatrie è DAKAh en 1~50.

-
ICI -
c)
~~~~:=~~!~!~~ : crest les formes les plus rencontr
s
réalisant
-
soit une cholBcystotyphus
-
soit une chclecysti tE; dite autcnc:r:18 ici les symptêr"
spécifiques de la typhoîde sent absents et le diagnostic est uni-
quement bactériologique.
-
soit une cholecystite du 3e sept8nair8
; la plus
fréquente avec subict~re, dou18ur dB l'hypochondre droit,
nausée
vomissement,
le tout dans un contexte fébrile.
Une leucocytose è
polynucléose est souvent notée.
V;,U'if\\RY
observe 4,5 ;;iJ de cholecystite a u co urs de la
Fièvre typhuide ~ TANANARIVE.
.
·1
l' . ~ T 'r N'Ir" ' r ", T
Cf
iJ
peur
)A~J
J.Jul"'hli.
GAINGNOUX observe 2,66 ~ de cholecystite.
vJMIEi'<jLUFiG dans sa serie de 50 malades trouve 3 cas de
cholecystite.
Dans notrs serlB un seul cas a ét~ obsorvé c'est celui
KAE ••• i,riadelcine 10 ans dCfl'icil:iJc à Treichville préssntent
une hyperthermie ô
4C~3
-
des vomissements bilieux post-prôndiaux
-
ues cephalées intenses avec vertige
-
une toux productive.
Le tout évoluant depuis rrts de 3 s~malnes aVEC anorexie et asthe
e
sens antécédent particulier.
L'examen clinique montre
-
une TA à 13/6
-
pouls à l20/~n
-
une anémie cliniquo
-
un subictèrc
-
un état sabural de la langue

-
102 -
- au niveau de l'appareil digestif on note:
.
une douleur à la palpation de l'hypochondre droit
avec une 16gère defenso .
• une hépatom6galie debordant le rebord costal de
deux travers de doigt~ douloureuse ~ la palpation et à surface li'se.
-
l'eppareil ~lcuropulmQnaire pr6sentE de petits râles
bronchiques à l' 2!uscul tation du chal7l~ls gauche.
présence d'un petit souffle systolique à l'auscultati
cardiaque.
-
une sp16nom~galie type l
Par ailleurs l'examen clinique ~st nor~al.
Devant cette symptonlatclcyie l'hypothèse d'une cholecys
'te
a 6té évoquée de mêmE que celle d'une typhoïde. Co qui El sté
confirmé par :
-
une hsmoculture positive ~ Entérobactérie non identif"i'!
-
un s[rodiagnostic positif (TG
= 1/8000 TH = 1/4006)
-
NF5 donne 2.9LU.OUO globules rouges avec G,~g h d'Hb.
3
470C/mm
de globules blancs avec 7D % de ne tro.
taux d8 prothrombine à 50 ~
-
transBŒinases = 60IU pour GOT et 144 pour GPT.
-
bilirubine totale è 11mg/dL
-
cholestérol = IC3mg/dL
-
la radiagrphie pulmonaire est normale.
-
l'Antig~ne Austr~lien est négatif.
Traité pendant trois semaines par du chloramph8nicol et du
cortancyl l'évolution a été favorable.
L'apyroxie et l'absence de
douleur de l'hypochondre droit ont été obtenues après six jours de
traitement.

-
10 ~ -
Il faut signaler que la cholecystite typhique est une cause princ -
pale de rechute,
malheureusement notre malade n'a pas été revue
depuis sa sortie ccci nous permottrait d'avoir une id00 sur son
évolution ultérieure.
v - LES HEMORRAGIES UIGESTIVES
================~=========
On n'ignore plus depuis GRIESINGER, MURCHISON,
LIEIJER-i':1EISTER,
HLJrJîDLLE,
l'existence dcs petites cnterorragies de
la première période au cours dL l~ Fièvre typhoïd8 qui représen-
teraient 7 % des cas d'hémorragi2 solon A. RAYUAUD ct E. GARROUST •
Les manifestations cliniques sont plus ou moins discrèt s
at en fonction de l'effusion sanguine un tableau de choc peut
survcnlr.
L'OX3mcn clinique ne rovèlc rien de particulier pour la
la plupart du temps.
VALMAhY observe 15 ~ d'h8morragic digestives
GAIGNOUX trouve 0,42 % da m~m8 WAREMDOURG trouve un tau
faible dans sa serie 2 %.
Dans notre serie 10 malades ont présenté une hémorragie
digestive soit 4,6 %, sous forme
de Maclona seulement deux malad
ont présenté une r8ctorragiu import8ntB avec étet de choc,
ct ont
nécessité une transfusion en urgonce. Toutos les hémorragies dige
tives de notre s~ri8 ont un retentissement sur l'hémogramma bien
que souvent l'examen clinique ne met pas en évidence une anemie 8
sans rétentisscment sur la t~nsion artoriclle.

- lO~ -
L'évolution est en général
bonne après traitement en
4 ô 5 jours.
Il y un seul cas de décès chez un malade qui présenté entre
autre une encephalite ct un tableau de perforation intestinale
non confirmé avent 18 décès.
(voir Tableau n~ 49 pour le résumé do nos observations)
Il faut noter que l'hémorragie digestive n'a un intérêt
chirurgical au cours de la Fièvre typhoide que quand elle fait
craindre une perforation ou si elle n8 repond pas aux transfusion •
Dans notre serie aucun cas de perforation typhique typi ue
n'a été retrouvé.
Par contre M.M. EJhZY et G. S~'~Y ont décrit 31 ca3 de
perforation typhiques en AFGHANI5T~N en 1973.

'TABLEaù' Ne 49
: li.i:'Jl~lORRAGI.b0 DIGESTI V.r:;S ..t!l'1' HE'IiENTISS~lï'iENT
SUR L' HElvlOGRAlvlil1E
.-..---~--_ .._- ..,-_......
.
_.
_ . _ _ _ _ • • • 0 _ _ _ _ _ •
I---~
"
GR. en
Hl:;


TYPE:
EVOLU-
~::J
. _~_...L
DOSSIER r~;e S.t<'C8 EEMOCULTURE
COPRO.
,sE:R.O 6 c
~illion/mm3 :'/101)11' 'TRAITElVlENT
DI HEfI'lORRAG lE
'rION
- - -
'---
-----------
1
-
TOTAPEN
1
2+ F
D43
+
-
+
rectorraf'ie
1 9700
4 93
~'l'RANSFUSION
BONNE
,-_._-k,""'-
" - ' - - -
-.--_.
..
--_..
=4î~:--f
~. BACTRH1
2
H'
-
+
+
lVlOELENA
2 9260
6,2
·~TRAHSFUSION
f - - .
._- .__...._ - - - - - - -
.-
. ~ - .
"
·,,l'IFOMYCINE
3
D3002
17
J::ï
-
-
+
"
1,850
4 ~.
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~ .)
·.rrRA.J.'IŒFUSION ~_.
"
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~------~-_.
---f--- ----1
-
--------- ~._.. _ - - - - r--
1
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D4722
24
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Il
+
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+
3,790
10
... BACT'HU1
"
--- ------,._"
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---
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~_ WU C.L L.LÏNAM DECES
5
D4544
17
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-
-
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"
3 9270
797
+CORTICOIDE
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2,290
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7
:02606
11
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1,800
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8
D3037
30
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3,180
9 95
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- - _ ....
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...
._----1----_._---
.-'---"'- - - - - - - -r----- r----- --_..
-
9
D3456
23
"11):"
-
~J.
+
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3,700
11 96
···TIFOMYCINE
"
..
--.-
-- ;---
---
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PIVlYiICILLINM"
\\10 , D4-623
17
F
1
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-
+
1 rectorragie 1
3,800
10 ,~.
"
\\
1
1
1 +CEFRADINE
i
i
,
,
!
,
i
1

IG 6 -
VI -
AU TFΠS COi", fJL ICA TI 0 r~ s
====================
MEYRUEY a décrit 2,1 % de cas dans sa serie sous forme
d'insuffisance renale.
BA5TIN DOMART 2 %
VAL~ARY trouve un taux plus élevé
22,5 % le même que
IrJARU:LOURG 10 ;;
Il faut
noter que l'atteinte renals cst appréciée dif-
feremment en fonction des
paramètres biologiques COllsidérés par
l'auteur.
En ce qUl nous concerne aucune étude n'a été faite dans
ce sens et de plus aucun de nos malados n'a présenté une symptoma 0-
logis évoquant l'attGinte ronals.
1:J
-
LES COf,+LICATIiJNS VASC:UUdnES :Tel18s Phlebite ct Arter te
n'ont pas été retrouvés dans notre serie.
VAU'iAF1Y quand Cl lui trouve 0,5;; de phlebite.
C -
UJ t,f; LIe AT l ü r\\l S f-' P. Ne RfA T l QUE S
sont de connaissance recon 8.
Aucun cas n'a été decelé dans notre serie.
IRWIN J.
RUSSlLl 8t coll. ont décrit en 1~74 un cas de
Pancr€atita
au cours de la Fi~vIe typhoide avec une perturbation
des taux cl' Amylaséniie ot ri' Amyls3urie,
SiJns f;our autant retenir c
te
affection comme une complicôtion directe de la Fi~vre typhoide.

- lCJ1 -
Avant EUX,
05LER avait déj~ affirmé que la pancréatite
hémorragique survenait rarement En association avec les infection
typhoïdiques.
VALMARY
a systematiquement demandé dans sa serie une
amylasémie et une une alnylasurie chez 110 malades sans symptomato _0-
gis évocatrice
• 50 fois l'amylasémie est supérieurL~ 300 UI ave'
un taux maximum à 2200 UI •
• L'amylasllrie superieure è 2[100 UI dans 40 cas
avec un max~mum de 16000 UI.
D - LES PARUTIDITES
: décrites cemme com~lications rares de aa
FiC-vre typhoide par LA1'LAi~E a été retrouvé une fois dans notre ser le.
Chezun jeune homme de 31 ans ChEZ qui le diagnostic de typhoïde a
été confirmé rar le serodiagnostic de Widal et qui a présenté
une parotidite
bilatér818,
l'évolution a été favorable en 10 jou s
sous traitement
(Tifomycine + corticoïdes).
E -
AVl'RTE: ErH :
Un cas a té retrouvé dAns notre serie chez
une jeune femme de 26 ans en grQssesse de 4 mois.
F - ADCES LE LA RATE :
est une complication rare de la
t Yph 0 ï de,
i<. K. i UNAli Eau zr\\ l nE := n 19 7 C a déc rit un cas d' abc è s s p é-
1
nique de 2 litre développé au cours d'une fièvre ty~hoïde chez unE
femme dG 22 ans,
sicklémiqua,
port8use de malaria et
d'ascariJose. LE pus contenait d8S Salmonella typhi.
j"lais une étude faite au fHbU:IA par KPILAvJULE et riGHRER en 1973
sur l'abcfis splénique,
n'a pas mis en évidence le Salmonella typh •

CHA PIT R E VI
P R Q BLE ME DIA G NOS TIC

-
lu C -
Ces problèmes se posent toutes les fois qu'on se
trouve de vant un malade présentent p~ur la plupart du temps une
-
hyperthermie au long cours iSGl~e ou associée à des '
cephalées et des troubles psychiques GU encore associée à une gas
troentérite,
peur le~u8l il va falloir
1)
Confirmer urr-: Fièvre typhoparatyphique par un examen
clinique complet et des examens peracliniques.
2)
Discuter de certaines affections dans nos r8gions
pouvant entraîner une hyperth2rmie avec ou sans gestroEnt~rite. 1
peut s'agir
de palusdisme sous toutes ses formes
le nauropalud'
me
en particulier
-
de méningite
de septicemie 3
germes Lanaux
-
des salmonelloses en général et des taxi-infections
alimentaires à germes particuliers.
-
Dysenterie b~cillaires
-
des entéro-colites sr~cifiques
• tuberculBL..lES
• amibiennes
Dilharziennes
- Des suppurations profondes
-
de tuberculose
-
de Erucellose
-
de rickettsiose
-
de certaines affections particulières

- 189 -
• fièvres rhumatismales
réticulopsthies
.
hémopathies malignes.
1 - DIAGNOSTIC ~OSITIF
==================
A -
SUR LE
rlLhi~ CLUJIQUE
:
Dans notre étude,
la sym~tomat -
logie clinique classique décrite fait def0ut néanmoins certains
signes sont constants ou fréquemment rencontrés et peuvent se
manifester de manière brutale cu progressive
:
-
L'hyperthermie est cGnstante 99,53 % des cas.
-
les cephal~8s dans 65,25 ;
des C2S.
-
diarrhée 52, Il 'f';
6tat sabural des voies digastives hautes 65,48 %
-
gargouillement de la fosse
iliaque droite 53,05 %
-
dissoci2tion du 8ouJ.S ct de la t8mp~ratur8 51,17 %
tuphos 5[;,70 7J
f)ar contre cBltains Slgr.CS cGnsidérCs comme très évocat urs
de la Fièvre typhoïde sont 1.'ar8S ou même absents
insomnie ]fJ,96 js
-
epistaxis 2,01 ;
dans notre serie
-
Ira n gin t.: dl::; j u 9 u 8 t
c t
.L 8 S
t êj C he s r 0 sÉe s le ut i cul air e s
sont absentes.
Ainsi,
an raisnn de l'styrie des symptômes de dfbut de ·a
maladie,
ceci peut orienter vers unb autre
effection,
ce qUl con ir-
me une fois encore le rôle irrcmplaçab18 attribué aux examens bio 0-
giques en g6n~ral.

-
190 -
B -
SUR LE PLAN PARACLINIQUE
Ici il f2ut
noter le rôle
indis~8nsable de l'hémoculturs p du s6rodiagnostic de Widal et Fel
et de la co~roculture bien ~ue cette dernière soit trop souvent
négative dans notre serie.
En gros 60,5 % de cas de diagnostic
positif par la Bactériologie.
En conclusion éVOqU~B par la clinique C'8St la confron-
tation avec les ex~mens biologi~ues qui assure le diegnostic de
Fièvre typhoïde.
II ~l~~~~~rlS=~l~~~~~~rl~k : nous permet de faire une approche
s
autres affections fébriles infectieuses avec la Fièvre typhoïde
surtout sur le plan clinique p sur le plan du mode de vie,
sur la
notion cl c c ontêge et des 8ntécédents.
Seuls 185 exa~;!ens complémen
taires permettent de trancher,
saur pour c~rtains cas patents oG
déjè la clinique et l'interrogatoire assurent ]e diagnostic.
A - LE PALUSDIShE
:
est d'GP~crition fréquante dans nos
régions surtout chez des sujets qui ont une chimioprophylaxie lrr
gulière ou absente.
Il se rréser.te souvent sous trois formes
1)
Accès fé.brile typi~ue ou paludisme d'invasion
De
d~but brutal ou progressif. La Fièvre est souv8nt continue ~ 3B~
39 Q
avec fris2on,sL8urs.Quelques fois diarrhée ou constipation, vomlS
ment et anorexie.
Le
pouls est accelsré pari311èleT'lent à la tem-
pérature.
Il existe des myalgies ct des courhatures l'examen
clinique souvent pauvre peut montrer une sp16nomégalie discrets.
Ce diagnostic repose donc
sur la présence d'h6matozoaires dans l
sang périrh6rique. L8 traitement è la quinine entrains une bonne
évolution après 3 ou 4 jours.

- 191 -
2- Manifestations secondaires ou de
reV1Vlscence
Ici l'hyperthermie atteint 40 -
41~ avec frisson et
et
sueur' è debut souvent
brutal et l'accès dure quelques
heures.
A la courbature et la myalgie s'associent des cephalées,
des
arthralgies.
Les troubles
digestifs sont plus fréquents.
L'examen
clinique montre
-
une anemie modér~e,
-
une splénomégalie plus constante.
En général l'obnubilation qui a~parait quelques fois à
ce stage vient mettre encore
une
note d'hésitution entre le diagno-
tic de typhoïde et de
paludisme.
Ici encore c'est la recherche rep tée
d'hématozoaires qui assure le diagnostic.
3)
Le neuro-paludisme
comporte
un syndrome infectieux
fébrile
-
avec cephalées
des signes
neuro-~jsychiques à type oe torpeur agitMtion
ou quelques fois
Jélire,
-
des signes
neuro-méningés
discrets avec troubles
neuro-
végétatifs
(pouls variable,
arythmie respiratoire collapsus et com
parfois)
La splénomégalie est absente ou importante selon le
stade évolutif auquel
survient l'acc8s
pernicieux.
Dans ce context
la conduite ~ tenir pratique est une ponction lombaire qui,
si le
LCR est clair autorise la rechsrche d'hématozoaires dans le sang
périphérique.
Cette recherche
peut être négative en raison de la
multiplication élective,
dans les vaisseaux de la base du cr§ne,
("
hématozoaires
ce qui
justifira un traitement d'épreuve à la
quinine.

-
192 -
D -
LA MENINGITE
: La méningite,
pose un problène diagnostic
avec la typhoide dans la masura o~ elle fait appara!tre
des sign
identiques taIs
:
-
cephalEes
-
vomissements
-
hyperthermie
-
pouls dissocif quelquefois
-
troubles neuroméning~s ou neuro-psychiques etc.
Seule la ponction lombaire ramenant un LCR
;
-
Franchement purulent dans le cadre d'une m~ningite purulen
a germes banaux,
confirmée par l'examen cytobact[riologique et
biochimique de ce liquide,
-
clair mais où l'exEmen cytobactèriologiqu8 mot en évivence
des nombreux (léments lymphocytaires avec perturbation de la
glucorachie et de llalbuminorachie et quelquefois du chlore;
confirme le diagnostic de iéningite.
i':ais il ne faudrait pas
oublier les associations tY0hoi0ss avec r~8ctions méningées clini-
ques et biologiques.
C -
LES SE~TICEMIES
A GERMES LANAUX
Seule l'hémoculture rep6tée,
isolant le germe, assure le
diagnostic.
L'h~mogramme montre en ~6nér21 une hyperleucocytose av c
polynucléose et une vitesse de 3Edinentation globulaire acceler6e.
D -
LES SA U'i Li ~j ELUJ 5 E5 l~ T LES ï [j i\\I - Iî~ iT CT l mJ 5 ALI i', Ej'H 1-'.1 RES
1) Les salmcnelloses
:
peuvent revêtir une forme septi-
cemique et doivent ôtre Climinées au Premier abord. [lalore une
·0
incubation de b à 2â
hsures le début peut être progressif avec nau ée,
vomissement et douleurs abdominales diffuses intenses ~ type de

- 193 -
crampes discontinues,
diarrhée
profuse fétide
faites
de 10 à
20
selles/jour,
une
hyperthermie avec frissons
et
une asthenie im-
portante quelquefois avec délire
ou tuphos surtout chez les enfan
L'examon clinique demeure
pauvre,
seuls un état
sabural des VOles
digestives et
une
pesenteur abdominale
peuvent être notés.
Le
Diagnostic
est assuré
par l'hémoculture et la coproculture.
L'évolution est favorable
en 3 ou 4
jours sous
traitement.
2)
Les toxi-infections alimentaires
l'incubation est de l
à 6 heure
le début
est
brutal avec douleurs
abdominales
intenses,
diarrhée
profuse et vomissement.
L'hyperthermie est absente
par contre i l
peut exister un état lYj),'timique
pouvant entrainer un collar'sus.
La coproculture est souvent
négative car l'enterotoxique qui est
thermolabile agit en quelques
heures et est responsable
des diffé
nts
symptômes.
b)
~_~~~=~~~_p.~:!:~~~~~~: genre tp,llurique, très
abondant dans les dejections des
porcs,
des bovins,
des rats,
des
souris etc.
L'incubation est de 10 à 12
heures,
la douleur abdomina
à
type de colique et la diarrhée
sont fr6quentes.
Les vomissemnts
et la fièvre
sont absents.
Son diagnostic est assuré
par la
coproculture.
L'évolution sous traitement est favorable,
mais i l
existe une forme
grave
maladie de HAI-,;:UURG évoluent vers la mor

-
194
E -
DYSENTERIES ~ACILLAIRES (Bacilles de SHIGA ou FLEXNER)
C'est un syndrome dysentérique aigü et pur avec hyper-
thermie 3 39 2 -
40 2 et altération de l'état génér61.
Il existe un
ténesme avec émission de selles s6romuqueuses,
glaireuses ou
glairo-sanglantes. Le diagnostic repose sur une notion d'atteinte
collective,
ct la coproculture.
F -
LES ENTERO-CüLITE5 S~E[IFIQUE5
a)
Entéro-c81ite tuberculeuse:
est de diagnostic fac le
car survient chez les tuberculeux en principe.
b)
~~~~~!~~~~_~~~~~~~~~ : ici le diagncstic est assur
par
-
la rectoscopie qui montre des aspects de rectite ulcéreuse
typique ou de rectite hypertrophique
-
présence d'amibe dans les selles
-
Immunofluorescenc8 amibienne.
c) Bilharziose intestinale
: La symptomatologie clini ue
est m~ins caractéristique. Ce sont des troubles colitiques banaux
dyspepsie,
constipation chronique avec hépato-splénomég~lie
-
La rectoscopie avec biopsie de le muqueuse rectale et
rechBrche des oeufs de Bilharzie dans les selles de même que
l'immunologie" bilharzienne,
assurent le diagnostic.
G - LES
S U~J PLI RAT 10 IIJ S ~'I~ 0 Fli I~ nES
Certaines suppurations profondas,
ess8ntiellement la
cholecystite,
la salpingite,
l'amibiase hépatique,
infsctions
urinaires avec hYi)8rth8rmie ct frissons,
f-J8uvent être des causes
d'erreur diagnostic de typhoïde.
Seuls les signes locaux de suppuration et certains examens biolo-
giques spécifiques
orientent lB diagnostic.

- 195
H - LA TULERCULOSE
Elle est souvent évoquée après le palu~ s-
me et présente beaucoup de point commun avec la typhoide.
1)
La typhobacillose de Landouzy
A début progressif.
Elle r6alise une fièvre
de primoinfection avec ~~heni8, souvent
une splénomégalie,
des troubles digestifs discrets,
2vec une
leucopénie ~ lymphocytose. j~ais - l'anamnèse
-
la notion DE contage
-
le virage récent des tests
tuberculiniques.
-
La présence fréquente d'un cumplexe g8nglio-pulmonair
à la Radiogr~phie, écarte le diagnostic de Fièvre typholde.
2)
La granulie ~ forme typhoidc d'empis
Prête quelquefois è confusion avec la typhoide.
~ais
1C1,
en plus de la fièvre,
de l'arH:Jigrisseiile::nt rë;pide iJ
e~iste
surtout -
une dyspnse
-
une cyanose
et une raideur méningée.
La notion de contage,
J~ prfsence d'une miliaire ~ la
radiographie pulmon~ire, la pr~scrlc6 de tubercules choroidiens au
fond d'oeil,
la découverte d'un syndrome méningé biologique,
conf
me le diasncstic.
1 -
LA LRUCELLOSE
: rare ~2ns nos r§gions,
prGsBntB
-
une. fièvre ondulante sucloro-algique.
quelquefois une s8ptic~mie avec plusieurs localisatio
viscérales
(coeur,
foie).
ostéoarticulcires,
glanduloires.
rein,
c.
et neuromfningées.

- 196 -
Dans la forme de IItyphoae mélitococcique" décrite par
JAMBON elle peut se confondre ~ la Fièvre typhoide. Seuls les
examens biologiques permettent Je diagnostic.
Ce sont:
-
l'hémoculture
-
le sérociignostic ue WRIGHT
-
IDR de DRUÎ\\IETT à la l':clitine.
J -
LES RICKETTSIOSES.
En particulier la fièvre boutonneuse
méditeranéenne se rapproche de la Fièvre typhoide par ses manifes
taticns neurologiques. Le diagnostic est assuré par
-
la notion de contage 3vec les acarl8ns
-
des tests biologiques tel
la microagglutination de
GIROUD.
K - CERTAINES AFFECTIUNS PARTICULIERES
1) Les fièvres rhumatismales isc16es
L é'~ con fus ion es
-----~--------~-------
rare.
Le caractère clinique Je l'atteinte articulaire oriBnte déj'
le diagnostic.
2)
Les reticulopathiB5
- Le HODGKIN : dans sa forme leucopéniante fébrile peut
faire penser au debut è la typhoide.
j~ôis l'histologie par la mis
en 6vidence de cellule de Sternberg confirme lB diagnostic.
-
Réticulosarcome
: plus proche du HUDGkIN peut être
évoqué.
Cc diagnostic est également histologique.
De même pour la lympo-granulomatose bénigne ou maladie
de 8ESNIER-DOECK-SCHAU~ANN mais celle-ci comporte plusieurs local sa-
tions surt8ut ganglionnaires.

- 1~7 -
3)
Les hémopathies malignes:
Un les discute rarement
sauf peur la maladie de
KAHLER dans sa forme
fébrile
isolée.
Mais
les signes osseux et biologiques en font
facilement
le diagnostic
+
+
+
En conclusion,
i l faut
noter que cette liste d'affectio
est surtout donlinée
par -
Le
Paludisme pour lequel la recherche
d'hématozoaires assure le diB9nGstic.
-
La tuberculose
:
dont lB diagnostic est confirmé par
la notion de contage et le virage du test tuberculinique,
La méningite confirmée
par un synorome méningé
biologique.
-1-
+
+

CHA PIT R E VII
B 1 L ~ M THE R A PEU T 1 Q E

- 19 0 -
La parfaite compréhension de la physiopathologie de la
Fièvre typhoïde décrite par REILLY et son école,
permet d'envisag r
que seuls les antibiotiques ~ concentration lymphatique élevée
pourront être efficaces. Le chloramphénicol a été pendant longtem 5
le seul antibiotique actif dans le traitement de la Fièvre typhoï e
les seules divergences à propos de cet antibiotique concernaient
es
doses utiles du médicament et l'efficacité des formes parentérele •
Ces dernières années plusieurs antibiotiques ont été
utilisés avec des succès relatifs.
Dans notre serie, en d6hors du chloramphenicol, dont a
bénéficié la majorité de nos malades,
nous avons utilisé
- le Trimethroprimesulfamethoxazole
- L'ampicilline
notamment le Totapen
-
f' i v mie i I l i na m
- Dncacil (Dacampicilline)
- Cèfradine
En d~hors du traitement spécifique nous avons associé u e
corticothérapie en fonction
1) de la
gravité des symptômes,
2)
de certaines complications.
Enfin un trGitement symptomatique est instauré
- rehydratation hydroeclBctrolytique
- transfusion
-
des calmants etc.
I -
BIL.AN DU TRAITEI Er\\lT l'AR LE CHLm~i;i .F"rlENICOL PER OS
=============~===================================
1) Généralités:
Le chloramphenicol isolé en 1547 de
streptomyces venezuelae par DURKHOLDEf~, EHRLICH et GuTTLIER et

-
lSt9 -
synthetise en 1949 1 a été utilisé pour la première fois sur les
humains par WOOD\\r,hRD 1 St ADEL 1 LEY 1 GREEr~ et i',ANKIKAR. depuis,
il est devenu jusqu'à nos jour le traitement flspGcifique" de la
Fièvre typhoïde.
2)
l,ode d'administration
: Tous nos malades ont été tra" tés
par le chloramphenicol per os il est bon de signaler que ccrt6ins
auteurs utilisent la voie parentérale en cas d'impossibilité d'ut"-
liser la voie buccale 1 ou encorE' en cas de complications neuropsy hi-
ques et neurom6ningéEs graves.
3)
La posologie:
Elle est de 50mg/kg/jour. rOur
l'adulte cette posologie varie de 2 15 à 3g/jour.
Dans notre seriel
nous avons instauré -
soit une dose
initiale de 0159 le premlBr jour et une augmentation progressive
quotidienne de [,50 pour atteindre en moy9nna 2,5g/jour
soit une dose Tnexima.le d' 511 bléc 1 assCJciée é1 une
corticoth§rapiB afin d'éviter un collapus secondaire
au traitement et ceci dans les cas particuli~rement graves.
4)
Surveillance du trGita~Bnt : est double.
D'abord clinique:
-
température
-
pouls
-
tension artérielle
-
les signes fonctionnels et physiq es
08 d8Dut.
Puis biologique
: le traitement par le chloramphénicol
impose une surveillonce reguli~re de la numération formule san-
guine et
i~pose ~galément l'arrêt du traitement quand la leucopén e
3
devient infGrieur à 2500 globules blancs par mm
(voir les effets
secondaire~ du traitement au chapitre traitement de la partie gfnr~- )
Il és

-
200 -
5)
Résultats
Dans notre soric
140 malades ont été traités par le
1
chloramphénicol per os,
04
fois nous l'avons associé à une
Corticothérapie en fonction de la gravité.
- 4 fois nous avons changé le chloranphBnicol par le
trimthoprime-sulfamethoxazole pour défaut d'Apyrexie et l
cas
de resistance à l'antibiogramme.
-
3 fois
changé par l'ampicilline toujours pour défaut
d'Apyrexie.
- 4 cas de décès tous en association avec la corticothé
rapie.
- 129 cas de guérison
(dont l
cas d'évasion mais guéri)
soit 92,14 % de succ~s repartis comme suit erl fonction de la date
de l'Apyrexie
• retour à 37f
/
2 J lJ ure
l 9 CEl S
don t
7 El V i3 C cor t i _.
".
w
coïds,
· retour à J7~ entre 2 et ~ jours 38 cas dont Bave
corticoïde.
>
· r G t 0 ur
à
3 7 g
.'!
j 0 urs 7 2 cas don t
2 5 ev ccc 0 I" t i
coïde' voir tab18auxN~ 50 et 51).
l l
-
Ll l LAN DUT RAI T[ II E~J T rJ AF: LE nI l [Vi ETH C.W Rl il'; E- 5 ULFf-l 1\\; ETH 0 XA7 0 LE
================~==~==~==~=~=~====~===================
===
1) Généralités: l'utilisation de ce produit dans le
traitement de 12 fi8vre typhoïde est recente.
C'est la thérapeu-
tique de choix avec les ampicillin2s lors des résistancm§ èu .
chloramphérricol.

-
201 -
Sa concentration dans la bile sous forme active attein
d2s seuils élevés,
mais c'est surtout au niveau du rein où il
s'élimine que sa concentration est plus éleaée.
Il comporte comme tous les sulfamides,
les inconvénien
suivants
-
une intolÉrance sanguine
-
une allergie cutanée
-
une intolérance digestive
(gastralgie,
nausÉe,
vomis
sement).
2)
liode d'administration
La VOle bucale ost la seule utilisée dans notre serie
par contre actuellement il 8xi5tB urIe utilisation rar voie paren
térals.
J C.
l
0
\\1.'1 Li E. RT
8 t
coll 0
8 n
l 9 7 9 0 nt fa i t
des 8 S sai s
dan s
ce sens surtout en cas de complications neurologiques et digesti
ves
(vomissement important) 185 T8sultats sont satisfaisE'nts.
De même 5AMKALE ct DIUP ~ DAKAR sur 33 c~s n'ont connu
aucun échec.
3)
Le posologie
8 S t
d l:l f
co mpr i mÉ; s / j 0 ur cr: ['; z l' ad ul t e
Il n'y a pas dE surveillance particulière du truitement
n6anmoin
1
il faut craindre les intolérances.
~) Résultats: Sur le8 J9 malades truités au trimetho-
prime-sulfamethoxazole,
l'Évolution est très favo~able soit 100 %
L'Apyrexie est obtenue
-
en moins 08 2 Jours ~Gur 5 malades dont 3 cas en as-
sociation avec les corticoïdes.
-
entre 2 et ~
jours pour 14 ma18des dont 3 en associa-
tion avec les corticoïdes.

-
202 -
-
après 4 Jours pour 2U malades dont 7 ont reçu une
corticotherapie en association.
( Voir tableaux N~ 50 et 51).
III -
L'ANPICILLINE
==============
1)
Généralités
[test une pénicilline semi-synthétique
à spectre élargi active en particulier sur les salmonelles.
Sa co -
centration lymphatique est bonne aussi bien après administration
orale que parenterale.
Son élimination biliaire se fait sous forme active : t
l'antibiotique subit un cycle entérohépatique.
L'ampicilline est
donc particulièrement intéressante dwns le traitement des formes
à localisations vésiculaires et chez les porteurs de germes.
Elle a les mêmes réactions de sensibilisation que toutes les péni
cillines.
2) ~ode d'aministration
Voie p~rcnt(rale ou or~lu en
fonction des complic~tions.
3)
Posologie:
est en moyenne de 5~ mg/kg/jour s~ns
surveillanc~ particuli8re.
11)
Rés u l t a t s
:
20 malades ont été traités dont
-
2 cas de décè-:5
- lB gu~risons soit ~O % dont la défervescence thermiqu
est obtenue
·
en moins de 2 jours ~our 4 malades
· entre 2 et 4 joure pour l
malad8
· après ~ Jours pour IJ malad8s parmi lesqu~ls
~ ont eu une association avec 186 ccrticoid8S. (Voir tableaux 50
t
51) .

-
203 -
IV -
PIVMICILLINAM
=============
1)
Généralités
le Pivmicillinam est un nouvel antibi -
tique lié b la pénicilline mais qui serait plus actif que l'ampi
c i Il i nec 0 nt r e l e SaI mon e Il a Ty phi
(s e Ion F-. Li.
[ Li~ RI<E sA. 1\\ i.
GEDLI
!J.
i';c
GHIE,
J.C. WALL).
Le pivmicillinam est l'ester du ~écillinom qUl 8st un substitué
composé Formamidine.
2}
j·,ode r.l' administrotion
Le pivmicillinani est absor é
par voie orale alors que le micillinar., doit être administré par
Ole
parEntérale.
3)
Pbsologie
: a été en moyenne dans notre serie de 6
comprimés/jour chez l'adulte.
~) Résultats: 23 malades ont été traités dans notre
serie par le Fivmicillinam aVEC l'évolution suivante
l
dÉcès apr8s 8 jours de trGit~m8nt sans 8pyr8xie
-
." f û i s I e t rai t ['; ln e nt a cS t é c hLi n 9 é par s J. [;) Lac tri m (2
s )
et le chloramphénicol
(2 cas),
pour défr.::ut d'apyrexie,
après une
semaine en moyenne de traitEment.
-
18 cas de gu~riscn soit 7B,2C ~ dont le retour ~ 37~
s'est effectué comme s u i t :
en moins de 2 jours 3 cas
.
entra 2 et 4 jours 3 cas
. après 4 jours 12 cos dont 3 en association aV8C l
corticoïdes.
( Voir Tabl~aux NQ SC et 51 ).
l l
fa u t
n 0 ter Cl u e LJ. K.
il; Aj'J Df:, L,
;\\. [,.
l h 0 I~ S IDE,
J. FRE NNA 1
ont fait
des Bssais avec la forme
non Bsthérifiée
le Micillinam
par vois intr3veineUSE GU intramuscul~ire
et ont obtenu les résul ats
suivants $ur 12 obSErvations
:
-
3 malades apyretiqu8s entre 2 et 3 jours.

- 0 malades apyretiques entre 6 et 8 jours.
-
~ malades encore pyretiques après 8 à 9 jours et le
traitement a été changé per le chloramphenicol ce qUl entr2ine un
apyrexie entre 2 et ~ jours.
-
l
cas où la fièvre persiste jusqu'au 13è Jour mais
pas de signe de toxemie ni de bactériemie.
La ralson de cette fiè re
persistante n'est pGS retrouvé8.
De son côté P.U.
CLARKE et coll. trouvent 7 résultats
favorables sur Si malades traités au hicillinar:~o
chez 4 de nos malades.
Ce traitement a fté remplacé 2 fois
par le
chloramphénicol et 2 fois
par le 2actrim,
pour défaut d'apyrexie.
( Voir tableau N~ 50 ).
VI -
LA CEFRALINE
: a été utilisfe 5 fois malS en association
===========:.=
avec le r; ivmic illinarn.
( Voir t 2bl e8 u W! 50 ).
VII -
L' 1 LAN DU ThA ITE i-:E:"H Cu~n 1CL; 1DE ASSGC 1EAUX TH/\\! TE. l'lE NTS
========~====~=~=======~=~=======~====================
5 PEC1 ~. 1QUE 5
==::=:::======:..::==
1)
Gén6ralit§s
: L'~mploi d'une corticoth6rapie associé
aux traitements sp6cifiqu8s de 10 ti~vr8 typhoïde a été pré:conisé
au
U.S.P,.
depuis 1951 per Si';fjjj[L et coll.
puis par .:JURAr~D et KEr~ UX
en FR~NCE en lSS3,
qui conclu8nt que les corticoïdes améliorent t
ès
nettement l'~tat g5néral et per~ettcnt une apyrexie plus rapide.
Dans notre serie nous aVlons associ6 les corticoïdes su -
vant la grcvité des symptomes cliniques et 6galBment suivant les
complications telles:
collapsus cardiovasculaires, manifEstation
Encephalitiques,
Et Enfin dans lBS apyrexies prolongées.
2' Voies d'administrations:
Per os ou par voie vEineus
en fonction de l'état du iTié'}lade
(ex.
vomissements importants).

-
205 -
3)
Posologie
:
Quand les voies digestives hautes sont perméables et
qu'il n'existe pas de vomissement i;;;portant ~
nous utilisons le
cortancyl Pcr Os à raison de OsSO mg/Kg/jour chez l'adulte. Cette
corticothérapie est poursuivis 5 ~ 7 jours.
Quand il existe des vomissaments iffiportants~ nous admi-
nistrons l'hérnisucciriate
d'hydrocortisone par voie veinGuse~ 200 à
400 mg/jour en moyenne.
Cette dose peut être augmentse en fonctio
de l'état cerdiovasculaire notammsnt la tension artérielle.
4)
Gésultats
:
Il est difficile dans notre serie de t i r r
une conclusion en ce qui concerne 11 e fficscité de cette association
de corticoïde.
Nous relevons ici juste les cas d'association et
et l'évolution "globale du traitement.
Nous verrons plus bas le bi an
comparé dBs différents traitements.
Avec le chloramphénicol~ f~ fois nous aVlons associé le
corticoïdes dont 4 déc8s.
/wec l'afilpicilline5 fois~ avec Itô Eactri'TI 13 fois~ ave
le Pivmicillinam 3 fois.
(Voir tableau N~ 52)
Dans l'ensemble l'évolution est favorable.
ID fois l'apyrexie est obtenue en moins de 2 Jours.
Il fois entre 2 et ~
jours
PUlS ~O fois après ~ jours.
(Voir Tableaux N~ 53 et 54)

-
206 -
TABLEAU
NQ
50 TABLEAU RECAPITULATIF DU BILAN DES ANTIBIOTIQUES
UT ILl SE 5
- K :
ANTIBIUTIQUE
1
.
\\!
.
' . '
1
l
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1
CHLORAI,- Ah~ ICIL- iTR1\\'E-rH-: :'rJI ;:E
PIVIVIICIL- rACA ([FRA
1.
1
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Retour à 37 Q
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1
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Q
1
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J'
1 Retour
à 37
38__
11
J 2 à 4 jours
I------+-i- - - - - - - - t - - - - - + - - - - l - - - - - i l i t - - - \\
i l ,
'
IJ 1 Ret 0 ur
à 3 7 Q
20
12
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/
, 117
:.;l après ~ jours! 72
1
13
1
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/
/
/
1
~Il
1
EVADE
1
1+
!
/
1
l - - - I : . . . L - - - - - - - - f - - - - - - j - - - - - + - - - - - - - - - + - - - - - I - - - t - - - - - t r - - - - - t
++
39
23
4
5
231
1
TUTAL
1 140
20
i
1
:
:
1
,
1 + = Ce malade est
guéri mais évadé du ssrvice
1++ = 18 traitements ont été changés ce qu~ revient à 213 mais 2 malades
1
1
sont décédés avant l'instaurati(~n du traitamant.
Ce qui fait en gr·s
1
211 malades traités.
1
1
1

If
Il
-
207 -
1
TA~LEAU Nf: 51
5UCCE5 ET ECHEC 5ELUN L1ANTIE IOTIQUE
1
1
1
1
; -
. _ - - ' ; ' - - - - ' - -
i
·:E-
1
f'
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CHLORAIVlF'HE 1
I~RI~I~!HOPRli ZOLE PlVf'iICI LLINAr;] TOTAL
1
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_r,-II_-. NICOL ._1 M1PICILLl NE
..
li
1
iUCCE5
1
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1
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1
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1
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5 ***
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1
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1 OTAL
140
20
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1
1
1
_.
****
1
~r
(
Dont 4 décès
1* Les 2 décédés.
[11•• dont l décès
1*** dont 7 décès (Il faut rapPLleI
s~
ici que
r
c
L,èS
-/
r:lalades
rj
décédés 2 n'ont pa avoir un
'nt
traitomL
avant leur d,~cès).
1•••• ici Il fois lB traitement a 6té changé.
1
1
1
1

t
1
r
1
-
200 -
1
1
i
r
ITAULEAU NQ 52
ENSEMDLE DU TRAITEMENT AVEC OU S~N5
1
COHTICOIDES
Iii
AVEC CmiT 1COI ~~-li 5 AW~- COR TIC 0 1IJ E5
1
TOTAL
!
!

~
\\1
----+--------.-.--+-.,,--- ----.--------'
--.,-----...,
Il CH
96
140
LOHA~iPHE NICOL,
44 •
._+--~----t
li
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fi
Aj~lPI[ILLINE
5
15
20
1
I~f-------.---t---------.,--+----------.-------.....,
~
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BACTRIM
li
-~
Il PIV~,îICILl1NAIV]
3
20
23
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I f l - - - - - - - - - - l - - - - - - - - - - . J t - - - - - - - - - - - - / - - - - - - - - t
1
1
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I
1.
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6_5
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!
1
/* Dont 4 décès
l'.\\(;1( Il fois le traitement a ~té chan~é .
1
1
!TAliLEAU NQ 53
l
,
RETUlJR A 37 Q AVEC OU SANS CQRTICDIDES
1
1
f
AVEC CORTICOIDE5
SANS COfHICUIJJES
TOTAL
1
l'I-R-e-t-o-u-r-<-é\\-2-3-~-~---+-----1-0------+----··--~-··'-2·-1-·----+-~-3~-----+
-
-_. ------+-----------1------------+-------1
Retour à 37 Q
1.1
45
2
à I~
J.
--l-56
..-
~.
Rf)tour~à 37 2
,>4 J .
4 r-
77
.117
I
.J
,
TOTAL
61
143
20tî *
1
1
i
1
1
1
~ ensemble des malades guéris car il y a 9 déc~s CE' qui reviens à 213
cas.

-
209 -
1
!
1
ITAblEAU N2 54
RETOUR A 37 Q EN FCNCTIGN DES ANrlBIOTIQUE5
AVEC OU SANS CORTICOIDES
1
1
l
'
"
1
l i . "
~
D 1 [ 1li
1 1E' TR11; ETH 0 PR1liE -
PIVidCIl-
~NT 1DIOT1QUE CHL0[' Ar" PHE'Nl : t
0
T TAl
1
rI
' l i A I ' "
~ l I\\ SUlFAj',':ETHOX,\\ZOlE 1 llNAH
EVlJlUTION
_
:
- - - - - - - j - - - - - - -
1
I - - - - - - - + - t r - - -
- l
,.~ 70 i
1
hejj:our a ..; -
19
(7)
!
4
5
( 3 )
3
3
(10)
(2
1
J.
I---f."--~:...-_---+----------+------_l_-----·-------_+_--,---_+-H_--
1
Retour à
37 Q
'l'·
3 8
( 8 )
l
14
( 3 )
3
5
(11)
1
2
à 4J.
!---li-,-------+----------+---.---~r_----.-----__I~-------
f-----Hf----
9
Re:c.our à
37
72
(25)
13
(5)
20
(7)
1
12
(3)
11
(40)
>
1
4
J.
1
lit
T~TAL
20.
(61)
1
129 (40)
,
18 (5)
39
(13)
118 (3)
,
I_--ti~
--,I
....J-:- - - - - - " ' - - - - - - - - - -...---!------'I---H~--
( ) = nombre de cas avec corticoïdes associés.
* ensemble des malades gu~ris car il y d 9 décès ce qui revient
à 213 cas.
1)
Traitement Tonicardiaqu8
: Tous nos n;CJ1ades présente t
__
....
._._-----------
une manifestation cardiovasculaire évidente ~ssociéc ont reçu en
plus du trai tcmFmt antibiotique,
des analeptiques

tyf'C d' hepta
minol)
deS digitaliqu8s.
2)
Traitement associé,
par l~Q neuroleptiques:
ce sont
----".. ------------------------
surtout des neuroleptiques vagolytiques et sYï"ptholytiques et séd tifs,
Ils ont été utilisés chez nos malades pr{sent8nt des manifestatio.s
neuropsy~iquüs. C'est surtout 18 largactil qui a (té le plus uti isé
dons notra serie.
Sa posologie a 6té fonction du poids du malade.

-
210 -
3)
Réanimation
hydroé18ctrolytique
:
-----------~-,---
Les diarhé8s et les vomiss~m8nts importants entrainent
souvent chez nos malades une perte
é18ctrolytiqu8 importante avec
état de
dsshydrut8tion extra cu intracellulaire
plus rarement.
Les cas de dBshydratation extra cellulaire ont
b6néfici
d'une rehydratation 0 base d8
;
serum glucosé isotonique en
perfusion
avec
-
du chlorure ue sodium
-
chlorure de
pctassium
-
gluconate de
calcium
des vasopresseurs à type
d'heptamincl
Sérum salé isotonique è
7 % en perfusion intraveineuse
lente.
La
dur~e de ce traitement Bst fonction de l'état
d'hydratation du malade en moyenn8
2 ~ 4
jours.
4)
Transfusion sanguin8
:
c~rtains de nos malades
présentant
une anémie clinique Bt
biologique importante ont été
transfusés isogroupe isorhcsus.
Il s'agit plutôt d'un essai comparatif des différents
traitements en fonction
de l'évolution de la maladie.
Nous ferons
successivement la comparaison de l'efficaci~é avec le chloram-
phenicol,
l'ampicilline,
lB trimethoprime-sulfamethoxazola Et
2
le
pivmicillinam per le test dB X •

-
211 -
1)
Etude comparativB chloramphenicol et
t~im8thoprimE-
--------_.~--~---
~6ulfdmethoxazole.
----_._--
TADLEAU r~2
55
1
1 CHL0 h A[':i P HE NIC 0 L
.1--
SUC-CES
! 29
,3966
131
ECHEC
1
I l 8,6033
TOTAL
1
140
!
x2 = 4,061 après correction de YATES.
DDL= 1
0,025 /
P <. 0,05
"
.
La différente est significative Et on peut parlEr d'un
bilan plus positif pour le Trimcthoprimc-sulfamethoxazols que le
chloramphenicol mais le nombre faible des cas troités par le
trimethoprime-sulfamethoxazole ne permet pas d'affirmer qu'il est
plus efficace que le chloramphenicol.
2)
Etude comparative chloram~henicol 8t Ampicilline
TAELEl\\U NQ 56
..
~~_
J
CHLOR Ai": PH Er~ l COL
AhP IC ILL! NE
TOT fIL
,
.
..._"-
SUCeES
129
1: IB,m ~_l_:_:
128.625
1
-i
1
r
ECHEC
--t-
1
I l
1
+-
11237~
1
--
1.625
20-
-
t
160--
TOTAL
1
140
1
1
!
,
!
.•.--1....-_,_.
--'

-
212 -
Un des effectifs calculés 8st inférieur à 2 CCCl ne
2
permet même pas le test de X
avec correction de YATES
on a reco rs
9
donc au Ta bl eau de s
intel'v al es dG co nf iance l
j~ <.. P (2 /J. Pour DI ~L=~
ceci donne 9
pour un échec de 7, 8 'j~ pour le chloramphenicol et de
0 ,J
pour llampicilline
une diffirence qui n'est pas significative po
9
1/1. j\\:ais il faut noter qU(j le Bilan du traitement par le: chloramp
ni-
col est plus positif.
3)
Etude comparative chloramphenicol Pivmicillinam
TA[] LEAU [IJ 9 5 7
i CHLORA: P~1UJJCOL rPlVH1CIL.L1!IJA;"1 1T[jTAL
------j
,
1
SUCCES
1
129 12 1''''' 7 -
1
1 fJzr] -',' ')3
/147
~--L
t--
0 , LO
b
_c, (·1<
---2-;-
1~~3 -
TOTAL
140
-
_____L
--.J_____
___._'
-"
L
, , 2 ,
t '
Y'TE~
1
,
l
e Â
apres corr8C lon oe
K
~
est 8ga
à
3 5388
pour
9
La différence n'Bst pas significntivG bien que le Eilan
soit plus satisfaisant pour le chloramphenicol.
4)
Etude comparative Trimethoprim~-sulfamethoxazole
et Ampicilline
TABLEAU N2 -SB
1
+~I.,ETHOPI,I',L-.,_ÛL.~AI..E~:.;P,Z~ A',PI[ILLII'E 'TOTAL
+
1 SUCCES
1_
39 37,G779
18 19 ,3220
57
ECHEC
1
0
1
2
2
---.1-
l 9 3220
L.
0 , 6 7_7_9-+--
-+
TOTAL
1
1
1
39
1
20
59
1
• _ _~

-
213 -
Certains des effectifs calculés ne permettant même pas
a
corr,:ction de YATE5 nous ê;vons utilisé la table dES intervales cie
con fia n c e l ~; <P (2 i;,. DDL = l ci 0 nne pou r un é che c deI o::~ pou r
l'Ampicilline
et 0 % pour le Trimethoprime-sulfamethoxazole une
différence qui n'est pas significative pour l %'
?) Etude comparative Trimethopri~e-sulfamethoxazoleet
Pivmicillinam
TABLEAU n Q 59
i
l TR l rJ;E THOPHl i\\E-
PlV f"l ICI LLl f~ Ail;
TOTAL
SULF M'lE THOXA ZOLE
1 SUCCES
39
18
57
35,8548
21 1451
9
ECHEC
0
5
3 1451
i
5
1.85/.18
.
!
,
1 TOTAL
39
23
62
Les effectifs calculés sont faibles et n'autorisent mgm
pas la correction de YATES mais la table des intervalles de confi n-
ce l %<~'<2 ,;~ montre, pour DüL = l, pour un échec 88 22 % pour l
.
,
pivmicillinam et 0 ~ pour le trimethoprime-sulfamethoxazole, une
différence significative ~ l ~~ ce qui nous permet d'affirmer l'ef
ficacité du trim8thoprime-sulfal~othoxazole dans le traitement des
Fièvres typhoides par rapport au pivmicillinam.
6)
Etude comparative ampicilline-pivmicillinam
TAIJLEAU ~~Q 60
1
Al''i fJ ICI LLl 1\\1 E
PlV r'\\ ICI LLl fi] Aiv!
TOTAL
SUCCES
18
lB
36
16,7441
19,2558
ECHEC
2
5
3,255;:';
3 , 7,~:~ l
7
1
1
,
TOTAL
,
20
23
!
,
1
43
1
i
1
1
1
1
X2 après correction de YATE5 pour DDL = l
est égale; 1,2915
0,1 <P(;J,30
La différence n'est donc pas significative.

-
214 -
En conclusion,
comme M.J.
SNYDER et coll.
au U.S.A.
et
N.
PILLAY et coll.
en Afrique du Sud,
qui ont fait une étude campa ée
entre le chloramphenicol,
l'Ampicilline,
amoxycilline,
co-trimoxaz lIe,
dans le traitement de la fièvre typhoïde,
nous pouvons dire que le
chloramphenicol demeure le traitement de choix.
Dien que le Trime-
thoprime-sulfamethoxazole
Bi donn~ aussi de très bons résultats d ns
notre serie.
Le bilan de l'Ampicilline et surtout du Pivmicillinsm da s
notre serie est beaucoup plus difficile à mettre en évidence du fa_t
du nombre insuffisant de cas traités.
Four ce qui concerne le traitement corticoïde associé
nous ne pouvons tirer une conclusion valable car sur les 61 malade
guéris ayant reçu des corticoïdes 21 étaient apyretiques en moins
de 4 jours et 77 après 4 jours. Ceci ne s'accorde pas avec J. GUIU -RT
qui dit que la corticotherapie prescrit au début des traitements e
association avec les antibiotiques,
permet d'obtenir une apyrexie
lus
rapide et une amélioration nette de l'~tat gén6ral.
La corticothe a-
pie parait donc inutile dans les formes communes mais peut être en\\ i-
sagéc dans les formes graveS avec syndrome toxique,
sévère
colla -
sus cardiovasculaire,
tuphos marquÉ,
manifestations encephalitique

CHA PIT R E VIII
E V a L U.T ION

- 215 -
1 - EVrLUTION FAVORABLE SANS COMPLICATION
====~~===============================
Convenablement traitéB,la Fièvre typhoïde sans compli-
cation aucune,
est d'évolution favDrable rapide. Les malades
rentrent en convalescence en mcins d'une semaine.
Les principaux symptômes cliniques disparaissent dans
la même période sauf quelquefois pour les signes digestifs qui
trainent un peu plus longtemps pouvant atteindre une dizaine de
jours.
La Fièvre chute lentement en
lysis ou quelquefois brutalement ce
qui est rare.
En effBt sur toute notre serie 159 malades sans compli-
cation aucune, 157 soit 98,74 j~ ont prés8nté une évolution favo-
rable.
Le retour è 37 2 s'est fait
en moins de 2 jours pour 26 malades
-
entre 2 et 4 jours pour 44 melades
-
superieur à 4 jours pour 87 malades,
depassant rareme t
10 jours.
(voir tableau NQ
61)
II - EVULUTION COMPLIGUEE
=====~==============
Les complications au cours de la
Fièvre typhoïde ne sont pas rares, même sous antibioth~rapie. Déj
en 1965,
GAIGNLUX décrit 13 %
Par contre WAREI-';I3CURG
(en 1972). [;ULATI, EA5TIi'J DOi":ART
trouvent respectivement un tAUX plus élevé 56 %. 45 % et 32 %.

- 216 -
Dans notre ser~e nous avons observé 54 cas compliqués
soit 25,35 7;. Les différentes complications figurent au chapitre
des manifestations particulières (complications)
Sur les 54 cas nous avons recensé 7 dCc~s et 47 gueriso s
pour lesquels le retour à 37 Q s'est fait
-
en mo~ns de 2 jours pour 5 malades.
-
entre 2 et 4 jours pour 14 malades puis après 4 jour
pour 28 malades
(Voir Tableau N~ 61)
TABLEAU NQ 61 : EVOLUTION FAVORABLE ET COMPLIQUeE
.-
..
NOI\\BRE DE CAS 1 GUERISliN
1
i DECES
1
R_E_T_0_U_R_A_3_7_Q-;--_ _tt-_t
(2 jours 2 à , j
urs
1
>4 J
1
SAI\\lS
1
157
2
26
44
87
159
1
COMPLICATION
1
(9B,74'Js)
AVEC
47
7
5
14
28
54
1
COMF'l_ICATIONS
(87 j~ )
!
*
I l .
9
31
58
TOTAL
213
204
1
1
1
1
(4, ~:~21a)1
( 95 , 7
1
8'~~) 1
1
!
1
* l des malades s'est évadé mais gueri (apyrBtique)
II l
-
RECHUTES :
Clest souvent une réapparition brutale d'une
========
hyperthermie associée aux signes digestifs d'intensité variable.
Les examens biologiques se repositivent notamment l'hémoculture.
La fréquence des rechutes a considérablement diminue depuis
l'emploi des antibiotiques.
Dans notre serie nous avons observé deux cas de rechute
La 18~mBlad8,
une jeune fille de 23 ans est rehospita-
lisée un mois après la première hospitêlisation,
avec une hyper-
thermie et une gastroentérite. L'hémoculture Est positive de même
que la coproculture. Le sérodiagnostic est également positif
(To 1/3200e
TH
1/800e). L'antibiogramme montre une résistance aL

- 217 -
Chloramphenicol.
Traitée par du trimethoprime-sulfam8thoxazole l'évolution a été
favorable.
La 2eme malade est une femme de 49 ans rehospitalisée
pour hyperthermie. L'hémoculture est positive à Salmonella typhi,
sérodiagnostic de Widal positif (TO = 1/4008
TH = 1/6400e)
Traitée au trimethoprime-sulfemethoxazole l'évolution a été favo-
rable.
GULATI dans sa serie a noté 2 rechutes sur une serie
de 96 observations.
lî A5 TIN DOl'); RT 14 'jS d ë
rEl chu t e
G t
'vJ /, REl', ErJ URG 3 cas sur
50 observations
TADLEAU N~ 62 : RECAPITULATIF COMPARATIF DE l'EVOLUTION
SELON CERTAINS AUTEURS.
f\\,UTEURS
1
1
iDASTINi
StRIE
Il
GA
I l !
l Gr~OUX
IrJAREi',EOURG Il
GULF,TI
IIDO!\\iART JPERSCf'Jf~ELLEl
I-----------+----~--T+------+· ------t------+\\-------1111
NOfViIJRC
1538
D1 (J DSE RV ATl 0 I~
1
50
_
1
98
i 100
1
213
~JOrtBRE
DE
204
GUERISON
NOi\\iDRE DE
1
!
1
1
DE CES
!~3
!
_~ 1_3_---11 2 1
9
---~l---jl-
ii--
- -
.
\\~'-+---_,_---II
N
1
[11':113 RE TI E
1
f.COMRPLEcICHfu~TTEIO~* 203 i 28 1 41 32 54
,
-----J-
I---~+- .-
_
:
3
2
! 14!
2
,I,i
!
l
'
i
,
1
i
i

- 218 -
IV -
GUEfHSCN
======:::==
1) Taux global de gUBrlson
: sur toute la serie,
204
malades ont obtenu une gUBrison avec ou sans complication ,
sous
traitement spécifique soit 95,73 % .
2)
Guerison en fonction du sexe
Nous avons denombrC 101 hommes ~our 103 femmes,
ceCl
ns comporte aucun intérêt pronostic.
3)
Guerison en fonction da l'Sge
:
La môjorité de nos
malades SE situ~nt entre lU 8t J4 ans, le m~ximum de guerison se
trouve également dans la m@mc tr~nche
d'2gB.
~) Guurison en fonction des complications
Sur les 204 guerisons,
47 pr~s8nt2ient une complication
sur l'ens8mble des 54 complications
(veir tableaux Nl 61 et 63)
TABLEAU f~::'
63
1--
--l
- - ï
1
C[J [JW LI CAT IU~~S TlJTALE 5
t
54
~-
·---·------····1···-··--1
j GUF.: 1\\ ISO N /\\ FI fi [ 5 CLJ:'W LI Cln l [~ N
!
Li 7
:
~._.
.__...._.....-.-..-.-..-.-.---.--l----~
1
:
1
1
DE CES PoP RES [[J H' L. ICA TF~ Il,!
.
7
1
. '.'._~ _..._-_..),.,,-_ ...~._----- .....--]
L'ensemble des complic~tiGns ~t leur évolution est
d§taillt au tRble3u n f
64.

-
219 -
RECAPITULATIF DE L'ENSEMBLE DES COGPLICATIONS
ET LEUR EVOLUTION •
...... _---".
r-
r
r~Oj
1
C0 [Vi PLI CATIC N
1
1Jf1E l)E CAS
GUERISUN
1 DE CE 5

i
1
1
Cardiaque
!
4
3
1
l
1
PulODneixe
19
18
l
-
-+--_.._-_._--
13
1
i
J
Réact j.on méningée
12
----1-1
Encephalite
1]
10
1
1
··t~---1
1
1
Avortement
l
l
!
li
1
1
1
t Cholecystite
1
1
l
ù
1
1
1
1
i
!
!
~
,j-.
4-·.-·-----,
1
1
!
1
,
1 HemDrr3g1"
1__.__
1
J
d ~ 98 S t J.If e
1_o_'
-+-
9
1_ _
1
7
TOTAL
l
i
61 *
54 * *
1
.
1
1
-- _ -------_...' - - - -
* .- 7 malades unt r~résc:nté plusieurs complications a la fois
ce quJ. revient .3 5 ,.Lf complic2tions
1
.
\\ v;:J~r tableau 11 2 61)
* *: :::: Ces 7 mêmes malades ont gueri, ce qui revient à 47 (voir
tebleau n.9 (1).
5)
Guerison en fOllctioll du trc:ütBlneni:.
129 malades guuris ont §t6 traités au chloramph8nicul
dont 40 fois
nous avons associé UIl8 corticothérapie st 2 fois
nous
avons chEngé un traitem~nt par du Dacacil en cour pnr du chloram-
phenicol et enfirl 2 fois encerE; le trai tefTIsnt péU 13 ~Jivmicil.lillam
a été changé par le chlor2mrhcinico1 pour obtenir un~ guerison.

- 220 -
lB malades ont rBçu dES Ampicillines dont 5 fois les
corticoidcs ont 6té associ6s et 3 fois le traitement a ét~ modi-
fié après échec du chloramphenicol au bénéfice des AmpicillinBs.
39 malades trait8s au Gactrim dent 13 fois les corti-
coidcs ont été associés,
4 modifications de traitement après échec
du chloramphcnicol 2 autres modifications après échec au Dacacil
Bt ~ la Pivmicillinam.
lB fois
nos malades ont 6té trait~s ~ la Pivmicillinam
dont 3 fois
nous avons associé des c8rticoides ut 5 fois la
cefradine.
(voir tab12au suiv~nt n~65)
TAELEAU NQ
65: GUERISUN ~N FLNCTION DU TRAITE~ENT
l
'
lTliIME!HO~~Ii'JI~-:-
A1"1
.1
f.' ICI LL 1I~ E
SLi L F,A IV! ETh U/\\ f, L ULé.j
N.J!..
: Certains traitements symptCJi112~;iquE:s Dnt été ajoutés3t
ne figurent
pas sur cc tableau
v - LA LET /; LIT E
============
1) Taux de 18t21it~ qlobal
: correspund ici ou nombre
- - - - - - - - - - - - -
de décès pGr la typhuidc rarpcrt~B a 180 sujets au sein de nos
malades. Sur les 213 malades nous avons enrEgistré 9 décès CG qui
donne un taux de létalité du 4,22 ~.
2)
L~talit§ eil fonction du sexe. 7 f8mmes pour 2 hommes
----~----------~-
ont été réc~ns€s.

-
221 -
3) Létalité en fonction de l'âge:
Tous 125 5gos sont
intéressés bien que le maximum S8 situe entre 14 et 34 ans.
La répartition des cas de décè.s est la suivante
- 15 cl ns
2
cas
- 17 ans
l
c cos
- 18 ans
l
cas
- 24 ans
l
ces
- 3D ans
l
cas
- 35 ans
l
cas
- 44 ans
l
CûS
- 58 ans
l
cas
- _ . -
TuTAL
9 cas
bGlJ. : Le nombre pc~u élevé dE') Cé'l8 ne nous permet pas dr'] calculer
le taux ds létalit{ spécifique par tranche d'§ge.
4)
Létalité en fonction des complications:
Sur les 54
malades présentant une complicction,
7 cas de d6c~3 ont ét~ rBlev6 •
(voir tablcéJuxn~61 E;;t 63)
Li3 r 8 par t i t ion d 8 S déc i~ s 8 Il f 0 nc t ion ct c: 8 C CilTO pli. c 3 t ion s
est not6c au tdbl~~u n~
64.
En gros donc,
parmi 18s 9 déc~s 7 ont présent€
une complication.
5)
Létalité en fonctil"JrI du trait8;n~nt :
-
4 malad2s ont été traités 00r le chloramphenicol tous
en as soc i a t i Cl n ;:1 V cc des C o~' tic [J :L cL~ s .
-
2
ont ét~ trait~s çar les ampicil1in8s dont l
après
6chec du chloremphEnicol.
-
.1 méJlad8 a ~té tn;ité au f'iviTiiciJ.linéHll Bss'.Jcié aux
corticoïdes.

-
222 -
-
Il faut noter ~gBlement que 2 malades sont décédés
avant l'instauration de l'antibiothérapie
(voir tablEau suivant N~6 )
TABLE/iU i\\Ji.2 66
-r-~­
r CH LOR AIVi P HEId CLL
AMP ICI L LI !'!C---T-p-i'-v-,-,I-C-'IL LI I\\J\\I':
11 5A fJS
TüH,L
+ CliRTICGIDES
C RTrC T~r~'
CORTICOIDES
TRAITEMENT
2UCi~ l t-~-'---'-9--H;
+
lJ
______,__"
'.._"'_"_' ' _ _L,_~__
L
....-J----H:'
VI - TAUX DE ~ORTALITE SPECIFIqUE.
=========~===========~======
Représente ici le nombre da déc~s par typhoide pendant
une périodE d'ob~2rv2tion donn~c, rapporté à une population de
r6f6rcnce multiplo de cent.
1) Taux de mort~lité spécifique annuLl pour llcns8mblc
deI a vi 118 cl 1 t\\ I-J l il J f\\r'J G tUa fi 1 i [< U 8 •
Il faut
noter qua sur los 9 malades déc~dés un seul a
été évacué ",:1' dehors d'/\\LIlJJ/,N ct LanJ.ieue soit aJ.ors El décès à
ABIDJAN. Il sst impoGsitlG dG f3irs un0 étude du BBUI CBS éVAcué.
Le taux de mortalité sp~cifique (T) se calcu16 p~r la
formuls suivant~ :
nombre
'L'/
Ûl:';
. LI
T =0
nombr~
dt:: sujets cie ~~f6rGnce.
Ici le; pep ulat i 0 ,) d (; réf 8 r L; ne 8 rn ü y l3 n n C lé 0 lJ r
L_
v i Ile
d'ABIDJAN est dG 1.181.2~2
habitants.
(voir chapit~E ~pidémiolDsic)

-
223 -
6
B x 10
T =
= 1,69 pour 1 million d'habita
s.
1.1[11.222 x4
~:
-
Ici nous divisons 18 t;,;ux obtenu par 4 pour nVGir un ta
annuel car nos observations s'6cholonnont sur 4 ans.
- r~ 0 s cas n(; son t pas los s ëJ U l s d' /, ri l DJ i\\ N (v 0 ire ha pit r 8
matériel d'étude)
2)
Taux de mortalité annuel spécifique par tranche d'fige
~~~.~-------------------
Ù
i'-.bIDcJi,N et ]janJ.ieu8.
- Entr8 15 et 19 ans l~ taux 8St de 7,05 pour 1 million
d'habitants. C'est 18 taux le plus ~lGvés après la tranche d'§ga
de 55 à 59 ans oj lB taux est de JC,28 pour 1 million d'habitants.
-
Nous constatons
pAr la suite que le taux augmunte avec
l'âge.
(voir ÜJo18éJU n~' 67)
H.UX. ~JE ;'-Clfni,LITE f..NrWEL Si'ECIFIQLJE U.f\\ TRANCHE
D'AGE
A A=IDJAN fT BANLIEUE.
TAUX DE KDRTAL.ITE ANNUE
!
1
TRAr~[HE
NOPJiDRE DE SUJF.:TSi
rJOhIJRE
SF;ECIFIQU[ 1"f\\R TRANChE
D' f\\ [, E r- CU F: 1 i.i: l L. LIe, N
D'AGe
DE REFEREf'.!CE
~i DE CAS D' H.4DITf,~JT5•
an:t-14;:-;~~--·_-;_·-t---·~····'--'~-·~'-7-:~-5~--·----t
15 il 19
1
:
1
- - - - - - + - - - - - - - - - - , . _ - - - + - - - - - - - - - - - - - - -
~-~~~~-.~.::::::----r-~-t-·--_·- .~~::~~----,.~-. 1
-~.
---+-------+...-----
- --~.-__1
I-=~=O-à ~~:~. 4~_.4_6_9_--_~_1--~_---~-75.------J
__4._4_
55 à 59 ans 1
8.26B
1
l
1
30,28
!
,
._i .._~_._ •..._ . _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
1

"1 "
/-
-
L.L'''+
-
3) Taux de mortalit~ spécifique annuel par sexe.
----------------_.._.
Il est de 3,30 pour l
million d'habitants pour les femme
et 0,76 pour les hommes
(voir tableau n~ 68)
TAl1LEAU N~ 68
.~----~-
-
1
NU""I,RE
1
DE SUJETS
1'~OnjHE
T {AUX DE ;-::0 RTli LITE
t
1
SEXE
SPECIFIQUE ANNUEL PAn
nI:"
lJL
r~EFERUJCE
1 DE
CAS
SEXE PuUf-i l
i'il LL l or~
1
jj' HABI Tt.'.I\\jTS.
- - - .
~-
II/j
b52.035
2
(11 76
-
1
1
F
S?9.1ë7
7
3,30
1
!
~--'--_._-- ..- ' -
!
E xi:s t o-t --il une correlation Gnt~(; le sexe '.~t 18s cas de
2
décès ?
Peur 18 savoir noue.; :".vons utilisé 10 test cJ r;:,
.AC-
X
avec
correction de YATES car ici les cffsctifs calculés des classes
sont infériEurs à~.
(voir Tableau n Q 69)
TA2LEAU NQ 69.
DIlL = l
? /0 O?C;
" ' ._-
La différence Gst significative il existe donc une
r el a t ion 2 nt r 8 1 e s cas ci t) d (c G~~ c: t
L:. s e:; x e f e Fi ir 1in.

CHAPITRE
IX
ETUDE
DES
F rI,
PRO NOS TIC S

1.
r
V
T r="-" !! P.,.,
< ;
S

-
225 -
Nous avons choisid~ns notre étude certains facteurs
cliniques et biologiques présents au cours de la Fièvre typhoide
et pouvant entI2iner un pronostic defavorable en particuler un
décès.
Nous allons étudier successivffient
-
le sexo
-
l'âge
-
la latence d'hospitalisation
-
la splénomégalie
- 12 tempéréltur8
-
le tuphos
-
les complic2tions
-
l'anemie
- la leucopénie
Pour nos c;:ücule nous utiliserons le:: Tost d8 XL
simple
le: Test
9
2
de X
aV8C corrEction de YATES pour Jos effectifs cslculés infé-
rleurs ~ 5 ct sup8risurs ~ 2 et ~nfin la table dos intervalles
de confiance pour les effectifs inf(ri2urs è 2
1) LE f.lEXE
Tableau n~ 70
V l Vl', r~T S
lül
103
204
9i:L6d,O
lO~9J52.l
-------~---...-j..~--_-:...,~ "----/----
---_.-
DECEDES
1
2
7
9
.. . +_ 4 ?~921 --4t----4~'.;,.9_6_4.....;7_o_;---l--------+
T: fAL
f
103
1
Ile
, 2 1 3
---------_._-_.,_._..
_-----_.-
_~._._-_._-_ ....~._--_ .. ~._---~ ......_-_..__._.~-_._ ..
lJLL = l
DN5
(différence non significativs)

- 226 -
La différence n'est pas significative et le sexe ne
JOUG ras un facteur pronostic d8favorabls dans la typholde bien
que lAS cas dB décès soit pr~dominant pour ]8 sexe feminin comme
nous l'avons vu au ch2pitre EVCLUTIGN.
2) L'5ge : Nous avons vu déj~ au chapitr6 Cvolution
que la mortc:llité augmGnte 2,VOC i'âgc 8n GGhors dB cela,
il n'y a
pas une corrEJ1atiun entre; une; trBncile d' 598 donnée ct L1ne évolu-
tian oéfavorable.
3)
La latence d'hospitalisation
TABLEAU Nf 71
VIVANTS
2
X
= 3,0698
DDL = 2
La late.nce d' ad!!',ission des rn21ùdcs ne
joue pas un rôle
important dans l'évolution d6favorable da la maladie bien qU8 la
plupart d88 [n31ad85 soü:;nt Ddrüs ,:;ntre ., et ILl. Jours 8t plus.
Cela
est égalenant da au fait que CQS malades on dO reCLVOlr une théra-
peutique antibiotique
ambulatuire qui ont estompé la gravitt d8
la maladis.

- 227 -
4)
La splénomégalie
TAFJLEAU N9 72
r-
SPLENOMEGALIE
1
SANS SPLENOMEGALIE
TOTAL
1
----.-~----·-l:-·-------.--.~;---
VIVAI\\JTS
73
131
204
1--
-+
...-J71..:;2~7w8~8;:..7!__+.-----.-1=-3=12112
DECEDES
J
9
__ +-
-'3~=2.=1.:.1:.!:2=___
6~1
_+----~5
fJ 8-
~_ _+
r - - - ' -
. -
TOTAL
~f
1
1
76
1
137
1
213
i
~_.~
L__
-.__.
.
...
._'
x2 = 0,1767
DUL = l
La présBnce de la spltnomégalie au cours de la Fi~vr8
typhoïd2,
dans
notre
serie,
ne constitue
pas un factbur de
gravité.
Il faut
noter qU8 sur les 9 d~cès 3 seulement ont
pr~senté une splénomégalie.
5)
La tumpéraiurb
TABLEAU nf.' 73
TEr', F' E. Rli TU RE
Un des effectifs calculé est inférieur è
2 st ne permet
donc pas la ccrrection dG YATES.
La
table dus
intorv211Bs de
confié::,ncé'
l
%I.!.. (2 'A, pour un échec I13 r% pour ISE; températures
f
inférieures à 39 E
et 4,]
~ peur les températurEssupsrieures ~ 39 Q
donne
pour un DDL = l
une
diff~rcnce non significative è l %. ~ins',

-
228 -
la tBmpérature ne constitue pas un f~cteur de pronostic défavo-
rable dans la Fièvre typhoidB.
6)
Le tuphos
TAI::JLEi\\U N Q 74
'-'-"'-"-----1---
TUPHUS
5M~S TUPf-iOS
TOTp,L
V 1VA I\\JT5
103
101
204
103 i'J
IDe r:,-'
t--
---1,--.
=.:-L,...;-f..;;
~.---.-.....-~-~L?..2-...-.~..--
DECEDES
9
TDT AL-t--l-0-B-4_'._S_6-·_'_-r-~o-. s_·__::L,__4 3
_
213
1
1
,_J
: - - . - - - - - - - l i ' - - - - - - - -
~_
__..ll
.
_
2
x
= 0,2042
Dm. = 1
[j , 3 (J (P ~, 70 --: => DIIJ S
Le tuphos ou cours de la typhoide nicst pas un fac-
teur de proncstic défavorable.
7)
Les complications
.__..._--....
TAI3LU,U
f\\j 2
75
[ 0 I\\j jj L ICA T l UN~3
SANS COMPLICATION
HlTAL
---r--;S~--..---,---
2
1
OL~
VIVANTS
47
sy
________~--_-:5:::..;-1::=..z...:...7.=.:;1
l_j 2 ,2 Cl-L---t------f
DECEDES
7
1
2
1
9
1
_ _•__.
.

.:;;2.......;;:2:..,;;8='16
1
6 , 718 3
~
TOTAL
54
!
15~
T 2131
- - - - - - ' - - - - - - - - - - - - , _... _----_.__.-._---------
x2 _ 12.4958
DDL 0:-' 1
P(.(C,OlO
DH5
(différence hautement significative
La majorité de nos cas dB décès ont rr6senté uns
cu
plusisurs co~rlications.
avec correction da YATES

-
229 -
tre qu'il existe une relation Entre les complications et l~s cas
de
décès.
En Effet sur les 9 déc~s 7 ont uu une complication
suivant cette répartition
:
-
complication
-1 •
car LI la q U8 • .. .; ')
l
D
':>
Cl
Cl
Cl
CE:;
(>
Il
Cl





"


..


0
0

0
complication pulmonaire
(dyspnée intense + toux .• l
CE:;
-
hE!ïJorragie digestive
,
l
CE:;
-
encephalite
3
o
• •
"
"
• • • • • •
"
• • • • • • • • • • • • • • • • • •
CE:;
réaction méningée."" ... " ... ", ..
l
0
0
• •
,
• • • • • • • • • • • • •
CE:;
TOH\\L, ."
7 caE
G)
L'anemie
:
Ici nous avons considéré comme au tableau
n!è
29 un téJUX de globules Iouges i.nférieur ou égal à 3 rvlil1ions/rnrr a
TABLEAU N2 76
ANEl''jIE
t
TOTAL
.--,----------1----.-.....
VI'JAIH5
54
142
196
_ ---+
56
,____ 2 LHJ97_
_ _ _ _'"
139 L ~)902
-
_
--l-~,'
DECEDES
5
4
9
_ _ _-", 6 2 4 0.2L-+-----_l
TOTAL
59
146
* = Il faut rappelEr lCl que sur toute 10 s8rie 205 melades ont
béneficif de la NF5.
x2 = 2,9U50
IJDL = l
Il n'existe donc pas de liaison sntre le d6cès et l'anomie BU cour
de la Typhoïde.

- 23U -
9) La leucopénio ~ Ici 8galemGnt nous avons considéré
3
un taux dG ~lobules b1E:ncs infÉrieur à 5UOCI/mm (voir tableau n Q 26)
TAEiLEAU N!:! 77
-
,
LEUCOf-'E~JIE
s;~ I\\J5 LlUCuPEi'JIE
TOTAL
...~-._--------
-
- - -
1
VIVANTS
66
130
196
1
66.9260
129,0731
!
DECEDES
4
5
9
1
-
3.0731
5.9268--
TOTAL
70
135
205
x2 = Cl,4345
<
DDL = 1
[) , 30
P (0, 70 .~ DN5
La leucop6nie ne constitue pas un facteur du
pronostic défavo-
rable.
En conclusion,
en dehors des complicatiuns qui represen
tent un risque majeur dans l'~volutiun et le pronostic de le
Fi~vre typhoide, les autres facteurs sexe, §g8, lotence d'hospi-
talisation,
température,
splénomégalie,
tuphos,
anemie et leu-
copénie
ne reprtsent2nt
pas un facteur
pro~ostic Jéfavoreblc quan
à leur pr{sence au cours de la Fi~vrc typholde.
*"
"*

CHA PIT REX
MOY ENS
PRO P H Y LAC T 1 QUE S

-
231 -
Les moyens
prophylactiques concern8nt è la fois
l'hygiène
publique
,
l'hygiène individuelle et la prévention
vaccinale.
1)
Hygiène
publique
:
Elle
nE
peut être comprise de la
même manière dans
nos régions que Gens les pays développés.
Ainsi,
des mesures d'hygiène
publique doivent être pris8s à l'échelon
national et doivent concerner
:
-
Les contr6les reglementaires des aliments et des bois-
sons.
-
La distribution aux collectivités d'eau saine
• par la construction des
puits dans les localités
oG i l n'existe
p~s d'eau cuurante, aVEC contr61e trimestriel si
possible.
-
La construction des latrines,
en respectant les règles
générales,
et l'évacuation correcte des
Baux usées.
-
Une
éducation sanit~ir8 soutenue qui doit intéresser
tous les responsables:
le nlaire de la ville,
les chefs de village,
les chefs de quartier,
les instituteurs,
les fducateurs
en général,
les méd~cins, sagas femmes 2t infirmiers ctc.
De même les mss ses
Média doivent
partici~er è CEtte éducation.
-
Les campagnes de dépistages qui doivent êtro fréquente
2)
Hygiène individuelle
:
concerne
:
-
les prÉcautions d'hygiène
gé~2ralo du corps (lavage
d-
mains surtout)
et des aliments nutalnmcnt
pour 18B coquillages et
la pâtisserie 8tC . . .
Aucune
prophylaxie cull~ctivs cu individuelle n'est
possible si IGS cas observés
n8 sent pas d6clarés aux SErvices
d'hygiène.
(Maladie N~ l
de la nomaclature officielle des maladies

-
232 -
contagieuses à déclaration obligatoire)
3)
La prévention vaccinale
: En prévision des erreurs
et des failles possibles dans l'application des mesures collectivé
ou individuelles, la vaccination pourrait jouer un rôle important
dans la protection de la population. Dien que BLANCHER et DEPARI5
d6crivent des cas de typhoïde chez des vaccinés.
C'est surtout àle forme injectable du vaccin TAB que doit aller la
préférenc8.
E. NAHON, J. BAVAY et F. SIGWALD ont fait des essais ave.
le vaccin TAD intradermique à faible dose. Cette voie serait non
douloureuse et ne donnant pas de réactions secondaires.
Cette vaccination comporte 3 injections
: la première de
3
3
D,lcm 3 , les deux suivantes de O,2cm
avec un rappel de 0,2 cm
12 mois aprÈs.
Par contre la voie sous-cutanée telle qu'elle est généra
lament pratiquée est parfois dangereuse et implique de nombreuses
contre indications mais il est probable comme le dit MONNET que
l'on s'orientera vers l'utilisation de vaccins vivants administrés
par voie orale.
Aussi il faut noter que la vaccination anti-typho-para-
typhoïdique est négligée de nos jours comme 10 pense R. EA5TIN,
mais loin d'~tre abandonnée il faudrait l'améliorer.

'.
,
CHA PIT REX 1
CON C LUS 1 0 ~

~ 233 -
Nous avons obscrvé 213 cas de Fièvre typhoide confirmés
par le laboratoire,
Hospitalisés en 4 ans dans le service des
Maladies Infectieuses du C.H.U.
de Treichville.
Notre étude fait
ressortir
1) Sur le plan épidémiologique
-
Une fréquence relative des cas élevée dans les quar-
tiers de Koumassi,
Marcory ct Treichville, avec un taux d'inci-
dence annuelle plus élevé ~ Marcory 76 pour l million d'habitants
contrG 39 pour l
million d'habitants pour l'ensemble de la popu-
lation ABIDJANAI5E.
-
Une incidence mensuelle moyenne plus élevée pour les
mois d'Octobre et Mai sans toutefois relever une influence saison-
nière significative.
-
Une présominance des cas entre 10 et 34 ans
(83,7 %),
sans influence du sexe.
2) Sur le plan clinique
La forme classique est encore fréquemment observée, elle
est dominée par :
-
La Fièvre qui est constante.
-
Les troubles digestifs surtout la diarrhée dans plus
de la moitié des cas,
l'état sabural de la lanque
(69,48 %),
gargouillement de la fosse iliaque droite
(53,U5 %).

Par contre la constipation et les vomissements sont rare
de m6me que le météorisme abdominal.
-
L'amaigrissement qui est fréquent
(64,31 %)
Les cephalées ct le tuph05 qui sont retrouvés dans plu.
de la moitié des CGS
(65,25 ~ et 50,70 %)
-
La dissociation du Pouls et de la température
(51,17 Ci'ID •
-
La splénomégalie n'est retrouvée que dans 35~60 %des
cas de même l'insomnie
(38,96 %)
Certains signes considérés.,tomme patognomoniques sont
rares
(épistaxis 2,81 %) ou absents: Angine de Duguet, tâches
r 0 s é 0 s
(c e qui est cl B,S s i que che z l e s u jet der El c 8
no ire) .
3)
5ur le plan biologique
-
Le diagnostic bactériologique rar l'hémoculture et la
coproculture est obtenu d~ns 50,23 % des cas et le sérodiagnostic
de Widal et Felix est négatif dElns 17,75 % de nos cas à bactério-
logio positive
i
celle-èi étant olla même négative dans un nombre
non négligeable de cas,
cela sous entend qu'un certain nombre de
Fièvres typhoïdes ne peut être confirmé biologiquement et de ce
fait échappe
aux statistiques.
-
La leucopénie est retrouvée dans 34,14 % des cas avec
une neutropénie relative dans 28,29 % des cas.
-
L'anemie est présente dans 28,78 % des cas avec
un taux de globules rouges inférieur à 3 millions par mm~

-
235 -
4)
Sur le
plan dGS
complications
25,35 % de nos malades ont présenté une ou plusieurs
complications. Elles sont dominées
par les complications neuro-
méningées,
pulmonaires et digestives à type
de Moslena.
Les complications cardiaques,
fréquentes
dans la Fièvre
typhoïde sont rares dans
notre serie mais ceci est dû au manque
de moyens d'exploration dans
ce domaine
(ECG en
particulier).
5)
Sur le
plan thérapeutique
Le Chloramphénicol demeure le traitement de choix bien
que
nous ayons observé de bons résultats avec le Trimethoprim8-
sulfamethoxazole.
Le Bilan de l'Ampicilline n'a
pas été très
concluant,
mais du fait
du
nombre
restreint
de malades traités
par ce
produit,
on no
peut tirer de
conclusion;
de même que
l'association avec
des corticoïdes.
6)
Sur le
plan de l'évolution:
Elle a
été favorable
\\
Dans 98,74 % des cas do malades
sans complication aucune et de 87 % pour les formes compliqUÉes.
Dans l'ensemble 95,76 % d'évolution favorable et 4,22 % de décès
à
prédominance feminine.
Aucun facteur
de
pronostic
défavorable
n'a été mlS
en évidence.
7)
Sur le
plan
prophylaxie
:
L'hygiène collective et
individuelle peuvent,
par des règles strictes,
diminuer encore
l'incidence actuelle de la maladie
dans
nos populations,
sans oubli r
l'intérêt
non négligeable de la vaccination TAE dont
l'usage a
été

-
236 -
abandonné dspuis l'apparition de traitemen~efficaces ; cet
abandon à notre sens devrait être revu puisque la mortalité
de la Typhoïde reste non négligeable.

B 1 B LlO G R A PHI E

-
237 -
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fol éd.
Fra n ce,
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~ ~ , ( 3 4 ), 4 UC7 - 4 0 1 5 •
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CHAILLOU
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A propos d'un cas de
paratyphoïde B
Gaz.
~1 éd. Fra n ce, 1 9 7 7, ~ ~ , (1 7). l 8 0 5 -1 8 0 6
37 -
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du complement.

S E R MEN T
0' H l P poe RAT E
========================================
En présence des Maîtres de c~ttc Ecole et de mes chers condisciples,
je promets et je jurG~ au nom d~ l'être suprêm2 d'êtr9 fidèlo aux
i
lois de l'honneur 8t de la probité dans l'exercice de la médecine.
Je donnerai mes soins gratuits à l.'indigent et je n'exigerai jamais
de salaire au dessus de mon travail.
Admis à l'intérieur des maisons, mes yeux ne verront pas ce qui s'y
passe, ma langue taiera les secrets qui me seront confiés et mon
état ne snrvira pas à corrompre les moeurs ni à favoriser les crimes.
Respectueux et reconnaissant envers mes Maîtres, je rendrai à leurs
enfants l'instruction que j'ai reçue de leur part.
Que les hommes m'accordent leur estime si je suis resté fidèle
à mes promesses, que je sois couvert d'opprobre et méprisé de mes
confrères si j'y manque.

Il
Il
VU, le President du Jury
VU,
le Doyen de la Facul é
Il
de Médecine
PROFESSEUR LE GUYADER A.
Le Professeur A. YANGNI-A'GATE
1:
Il
,Ii1
1
Il
1
1
Vu et permls d'imprimer
Le Recteur de l'Université d'ABIDJAN
Monsieur Ch. VALLY DIARRASSOUBA
Par d~libération, la Facult§ a arrêté que les opinions émises
dans les dissertations qui lui sont présent88s, doivent être
considérées comme propres à leurs auteurs et qu'elle entend
leur donner ni approbation ni improbation.