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RESUME
AVANT PROPOS
Une étude structurale systématique. appuyée,sur un lever au 1/10 DODe
entre Névache et la ligne de partage des eaux Arc/Durance (crête Thabor-Rochilles)
a permis de mettre en évidence les déformations superposées suivantes:
1/ Schistosité ancienne. discrète et souvent invisible autrement ,qu'au
VaM to ut tNl.vaÀ.i., .ü'. 6au..:t Iteco nn<Uttr.e te 6JtJ.L<.t d' Wle é.f.a.b o!l1l.t-i.o n
microscope. Elle fait toujours un angle faible avec 50 et l'on peut. pour cette
pe!t6 onnette, ma..W IlLLM.i.. coUect.i..ve, 11lU>~.i.. c' ~t, a ce ~te QU'au. tvune
raison envisager qu'elle résulte d'une déformation par cisaillement de la pile
de cette étude j' a.d!t~~ e ma plt060nde ,teconna..W~ance a tOf.W ceux Qui.. m' on-t
des couches lors des charriages briançonnais principaux. Toutefois. aucun
iUdé u enc.ou/r.a.gé, ~Û-t- ce pa.Jt te.wr. a.ccu.e.ü'. aU. ~ o.ur. 'd' Wle Mde j oWlnée de.
accident de chevauchement parfaitement caractérisé n'a ëté rencontré dans ce secteur
tlta.va.d, ou même pa.Jt u.ne ~.i..mpte pc.i..gnée de ma.i..n a.66ectu.e~e.
2/ Structures principales: plis hectométriquw.; avec nombreux replis parasite!
Je ltemeJtci.e en pltenKeJt t.i..eu. te Plt06~~eWl J. VEBELMAS Qui.. m'a. ~a..i..t
t'honne~t
décamétriques, associés au développement d'une schist?sité régionale.
U
te p~.ur. de m'a.ccepteJt ~ ~on ta.boJta.to.ur.e de géotog.i..e
à pendage W.
largement prédominant. plus ou moins serrée suivant les niveaux lithologiques,
a.tp.i..ne pOWl ce Lta.vaÀ.i. de ltecheJtche.
Ces plis à tendance isoclinale. sont relativement serrés (SOO m d'espacement moyen
.lia. gJta.titu.de va. tout pa.Jtticu.t.i..èltemen-t au. P,to o~,), eWl M. GTVON pOWl
entre les plans axia~x majeurs) et ont des rapports dysharmoniques avec les plis
m'a.vo.ur.
co.v.,e.i..Ué U gui..dé, pOu./l a.vo.ur. Itepw U colt/L.i..gé ce man~C!t.i..t, U
plus ouverts et plus lâches affectant l'e Mésozoïque.
_ /
~aM Qui.. cette th~e n'a.t.LJu:l.i...t pM ,),a. ooJtme a.ctu.ette; je tui.. doÀ...), 11lU>~.i.. de
Leurs plans axiaux sont subverti caux dans les secteurs les plus profonds
m'a.vo.ur. a.i..dé ~ Wl te teJt!t<Utt iUM.i.. Que d' a.vo.ur. 6a..i..t p,teuve de bea.u.coup de
(vallée et rive ouest de la haute Clarée) mais deviennent tout progressivement
con6.i..a.nce a mon éga.Jtd pWQu'.ü'. m'a. toujOu.!t6 ~outenu U pa.Jto0À...), même a.i.dé
de plus en plus déversés à l'Est dans la partie haute de l'édifice (crêtes au N
6.i..nanci.èltemel1.t ~ mo n tNl.vaÀ.i..
de Névache). Cet accroissement du déversement est dû à un ploiement d'ensemble
Je ltemeJtci.e te Plt06~~eWl M. LEMOTNE de 6a..ur.e paJL.t.i..e de mon Ju./llf de
tardif, dit phénoméne de "surdéversement", qui s'accompagne d'un cisaillement
th~e. ClLt ·;U tNl.va.u.x, U ,;U!ttout ~e<!> COu.!t6 de V.E.A., donl1é.; a t'IMLi.tut,
d'ensemble d'W en E des parties hautes de la zone briançonnaise par rapport à ses
m'ont tOUjOLL~ pM~.i..onné U con6.i..Jtmé ~ mon dé.!..ur. de 6a..i..te Wle thiUe en
parties basses. Ces structures sont à rapporter au "rétrocharriage" des auteurs.
géotog.i..e a.tp.i..ne.
3/ Structures synschisteuses. liées à un cisaillement de sens opposé
J'a.d!tUH de même me<!> ltemeJtci.emenU au. PM6u,),eWl P. TRTCARTpou./l a.vo.ur.
(transport relatif vers l 'W des parties hautes): plis ouverts. décimétriques à
a.ccepté de ~'.i..n-téltu~eJt a mon Lta.vaÀ.i., u pOu./l a.vo.ur. b.i..en voLLtu. me gLLi.deJt wv.,
métriques. à plans axiaux marqués par une schistosité de crénulation moyennement
~on éta.bo!l1l.t-i.on ma.tg,té tu cLWLa.nce.; Qui.. te ~épa.Jt<Uen.t de t' IMLi..tu./:.
pe?tée vers l 'E .• fréquents dans les formations permiennes à lithologie peu
Je ltemeJtci.e te P,t06UHWl J. PERRTAUX U .\\Ion..;.i..eWl J. P. USELLE de m'a.voù
contrastée mais absents ou représentés de façon douteuse dans les alternances
a..i..ma.btement COM e.i..Ué U gui..dé daM t' Ua.boMLi.on de ta. pa,tLte .; éd.i..men-totog.i..Que
schistogréseuses du Houiller.
de mon Lta.vaÀ.i..
Ces structures synschisteuses tardives sont particulières à notre secteur
J'a.dJt.e<!>H me; pM v.i..o~ .temeJtci.emenU a Jectn- Lou..i..<!> TANE u a ~a. 6emme
d'étude. et sont uniquement visibles dans la formation stéphano-permienne du
Ann..i.e Qui.. m' on-t a..i..ma.btemen-t hébeltgé ~ teWl cWu de R.i..cou où. ta. ,), oupe
massif de Rochilles -Roche Chateau.
chau.de du ,),o.i..!t m'a. toujOu.!t6 6a,i.t.t/tiU pta,i.,),.ur.: ltemeJtci.ement.; 11lU>~.i.. a ta. .;oe.wr.,
a ta. glLaJld-mè.te. au.x en6a.nt,; u au.x beJtge!t6.
5

R,S
Fig l
S€A\\l
OR,O-HYOR..OC1R,APHIQUe
.~
Ces phases de déformation synschisteuses plicatives ont toutes
une direction subméridienne N 159 0 à N 175°.
"",rThohor'
4
4/ Fractures tardives qui sont successivement subméridiennes (fais-
ceau de la Clarée, J.C. BARFETY et H. GIDON 1975), puis N 110°; elles s'organisent
en couloir de cisaillement à décrochements sénestres avec leurs fractures conjuguées
de Riedel (familles de failles du Lautaret, C. BRAVARO et·~l. GIOON, 1979).
P.oc.hc. dv Chord.or.ne, t
Ajoutons enfin l'existence de bombements tardifs N 70° à N ao o

N
attribuables aux réajustements isostasiques fréquents dans les Alpes occidentales.
e:CH' -:125000
En dépit d'une disposition évoquant de prime abord l "'éventail
briançonnais". naguére classique. les caractéres structuraux observés permettent
donc d'étendre au Paléozoïque de ce secteur du Briançonnais les principales
conclusions obtenues. plus au S au niveau du Mésozoïque (P. TRICART, 1980) concer-
nant l'origine polyphasée de ce dispositif et l'enchainement chronologique des
déformations qui l'ont engendré.
Le métamorphisme ré3ional alpin HP/BT à prehnite-pumpellyite et
accessoirement lawsonite ne peut être raccordé avec certitude à la phase tectonique
ancienne. Il est en tout cas probable qu'il débute à cette époque, sans qu'il soit
possible de savoir s'il se poursuit pendant les autres phases synschisteuses.
L'étude lithostratigraphique de la série houillére n'a pas permis
d'établir une chronostratigraphie plus précise que celle établie antérieurement
(J. FABRE. R. FEYS, Ch. GREBER, 1961-1963), on a seulement pu confirmer l'âge
Westphalien C du Houiller, rive gauche de la Clarée. L'analyse sédimentaire montre
que les dépôts houillers correspondent à une sédimentation de plate-forme
littorale alimentée par un lacis de chenaux divaguants.
Cette sédimentation
rythmique présente, en définitive. toutes les caractéristiques d'un faciès "Molasse
sans toutefois montrer des dépôts marins calcaires.
Au StéphanO-Permien les termes lithologiques deviennent diversifiéS
hétérogènes et témoignent l'indice de mouvements tectoniques synchrones des
dépôts (discordance Dl. 02, etc.) ou post -dépijts (réduction rapide vers le Sud
de la série permienne. Au Stéphano-Permien on ..Observe un changement des conditions
paléogéographiques qui deviennent proches d'~n\\~ilieu deltaïque à torrentiel.
Ce travail a permis en
outre ~'établir un lever précis au
1/10 DODe de la zone houillére brianço~~Nord de Névache et jusqu'à la
limite de partage des eaux Arc/Durance (envi ron :72 km2).
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Fi~,II
SITUATION GEOLOGIGUE
PREMIERE PARTIE
10
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3O~",
INTRODUCTION - PRESENTATION DU SUJET
l - BUT DE L'ÉTUDE
Ce-ue Uude <l'..:N.cM..t d.aYu. te ca.dJt.e de eonveiLtion.<l pa<l<l~U entIte
secteur
e tudié
e.' IM.tau.t VolDmi.eu {La.boJULto-Üte de G~olDg-<'e nO 69 a.<I<IOuê. a.u C.N.R.S.I
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te 6.R.G.M., pOuJl.
t'Uabü<l<lemen.-t de ta. lM.e éeü.t.<..on de ta. 6eLLWe
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Neva.che de ta. c.a.lLte géolDg-Uiue de ta FJtaftce a.u 1/ 50 OOOe.
C'ut donc <luJl. ta. ba.<le de nouvea.ux tev~ c.aJt.toglUlplU.quu (e66ec-
mu a.u 1/ 10 000 e1 entIte ta vaUê.e de La. Ua.Il~e u ta vaUé. e E.tJr.ode qu.' a
ut entIteplÙ.<le t '~mde <I.tIt.u.c..twta..ie du teJlJta-ÙU> pvuno-CJlIlbon-i.6M.u.
Ce <leueuJl. COu.VlLe envwn 12 k.m2 de ta. 6eu.-<.Ue Nevache.
Ce .tJLa.va.-<.t <le pIlopO<lad dtliu, un plLem.LeJL tempo de JLeconna.UJLe ta.
g~omUM.e du d~601tn'a-Ü.OM qu.-i. ont a.66eca cu t~ <I~dûnen.ta..Ut.e.<l a(\\.Ut
d'UMUJeJL, d.aYu. un deu.U~e tempo, de p~WeJL t'a.gencemen.-t Who<l.tJLa..t-<.gJLa.-
ph-ique du ba.<lûn <lé.cüm~ PeJu7lo-c:aJLbon-i.6M.e avant t· OlLogê.nÙo e atp-ine.
Will, CJz Q3 ~.
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FIG
1. - Schema sl'uc!u/~1 ae5 Alpes franco·",,/,el'lt'les.-
1.
Ch<1ines subalp,nes
sepl..-nll,onale-s
-
2.
ChOljnes subalpines meridionales
3 M,ns.Is crrSlathns ... ,..-rnes el bôll:'>sms permo-hoUlllers ~ 4, Zon~ ull1adOlluph,noise
5 Zone
~oJl.a's"np' - 6 Zone subb'IOIInçonnaise. - 7. Zone hou.Uere b"al"lçonnalse.
e.
Zone VanOtse
Morl\\ PQurr! (Permo·HOUllief
b,iançonn.ais
mel~morphlq\\.l~l.
9 Mesolo,oue bl'."çont'l<t.io - 10. M~ss"s c:uslaJl'na ;nlernes plêmont~Js. - Il. Zone
des SCh'iol~S tUSJ'l:$ p'cmonl~ls - 12. Nllppes du Flysch ~ Helm,nlho;'des el Flysc:h
(je l~ S·mme sr
13
lon.! S,!",,)
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Zone d·huee. -
I~. Jura - 16 Ba!!os,"s
l"OI"5 .. ,q ... ~!> Pt.·/'·"'p,n5
9
8

CARTE !JE LOCALlSATIO·\\I DES NO.IIS GEOGRAPHIQUES CITES VANS LE TEXTE
2 - SITUATION GËOGRAPHIQUE ET ASPECTS MORPHOLOGIQUES
DU SECTEURËTUDIË (fig. 2. 3)
Situé dans le département des Hautes Alpes. au Nord de Briançon.
il se trouve bien délimité au point de vue topographique:
- au Nord. par la ligne de crête séparatrice entre Briançonnais et Maurienne.
depuis l'Aiguille Noire (Massif des Rochilles) jusqu'au Col de la
Vallée Etroite;
- au Sud. par la rivière de La Clarée qui arrose Névache avec une direction
E-W;
- à l'Ouest. par les imposantes crêtes calcaires du Massif du Queyrellin et
du Massif des Cerces;
- à l'Est. par le Grand Vallon au Nord de Névacne et plus au Nord-Est par
la Vallée Etroite qui le sêpare du Massif des Rois Mages où se
situe la frontiére franco-italienne.
Du point de vue du relief on constate que dans ce secteur d'étude
les structures géologiques ont guidé. l'érosion glaciaire et fluviatile.
puisque les deux principales vallées (Clarée et Vallée Etroite) s'écoulent
suivant la même direction méridienne que celles-ci.
Il en est de même à la limite sud du terrain où le changement de
direction (de méridien. il devient E-W) de La Clarée est guidé par une zone
de failles.
L'altitud~ de la région étudiée est comprise entre 1 650 métres
(altitude de Névache) et 3 170 mètres (sommet du Mont Thabor). si bien que la
zone de couvert forestier est étroitement limitée au bas des vallées: vers
2 100 mètres environ débutent les alpages qui occupent les hautes pentes des
versants et tapissent les fonds des vallons morainiques.
Des crêtes rocheuses de directions E-W à N-S délimitent des vallons
qui abritent d'abondants éboulis et. au-dessus de 2 800 métres à 3 000 mètres
(suivant l'exposition du versant) de nombreux petits néves persistants dont le
plus important correspond au névé glaciaire du versant nord du Mont Thabor.
11

LOCALISATION
DU SECTEUR ETUDIE
SUR
LE
SCHEMA
STRUCTURAL
DU
BRIANCONNAIS
~ flG.4
E:::::3I MASSIFS CRISTALLINS EXTERNES]
Dans cette région. en outre, l'activité du glacier di;! la vallée
ZONE DAUA-lINOlsE
de' Névache a 1ai ssé au cours de 1a derni ère phase de refroi di ssement (Würm)
COUVERTURE
MUPHI~.oISE
EJ
d'abondants matériaux morainiques qui rendent souvent difficile l'observation
ê3 COUVERTURE ULTFlADAUPHINQlSE
]
du Bed Rock.
ZONE ULTRADAUPHINOISE
F : )
FLYSCH
DES AIC>UILLES D'ARVE
Pa r contre. en d'autres endroits 1es poli s gl aci ai res des fonds
LCNE
SUBBRIANCONNAISE
E3
de vallon' (anciens verrous glaciaires) permettent d'étudier dans le détail
SOCLE
PERMO-HOUILLER
]
CJ
les structures de la roche.
ZONE
BR~NCONN~SE
COUVERTURE
Io'.ESOZOIQUE
E23
D'un point de vue morphologique le paysage de la région briançon-
ZONE
PIEMONTAISE
o
napse. façonné par l'érosion glaciaire et fluviatile, développe
en outre
deux types de reliefs structuraux qui sont liés respectivement aux deux ensem-
bles lithologiques majeurs de la région.
Le premier ensemble lithologique correspond au soubassement anté-
.~
alpin; il affleure largement depuis le fond des grandes vallées jusqu'à des
altitudes moyennes variables (2 5DD m à
2 9DD ml. et engendre le plus
souvent
un relief de croupes molles. Il correspond aux formations schisto-gréseuses des
terrains permo-carbonifères.
terrains dans lesquels se fera l'essentiel de
notre étude structurale.
Quant au deuxième ensemble lithologique. qui surmonte le précédent.
il! es t constitué par 1a couverture mésozoi"que bri ançonnai se représentée pri nci-
palement par les calcaires dolomitiques -triasiques que développent de puissantes
crétes. très saillantes dans le relief (Massif des Rois Mages. Massif des
Cerces). Ces formations ont déjà fait l'objet d'études structurales et strati-
graphiques relativement poussées. (R. CABY, 1964). aussi de notre étude n'abor-
derons nous ce deuxième ensemble lithologique qu'en nous référant aux travaux
antéri eurs .
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12
13

LLI
3 - CADRE GËOLOGIQUE
(voir fig. 4. 5 et 6)
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Situé dans la zone interne des Alpes occidentales franco-italiennes
notre terrain d'étude appartient à la "zone briançonnaise" définie par sa
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un front (plan de charriage) à vergence interne qui la délimite de la "zone
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plus ou moins isoclinaux déversés à l'Ouest.
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G~rnD~~~
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14
~
o
+

suite de la légende
FlG.5 page 19
- Dans sa partie orientale (Massif des Rois Mages, col de la Vallée
Etroite) par des plis à vergence interne. dits encore "plis en retour", qui
ZUj::; ULT2.:'"·.IJ;"TJ?~iIjiOIS3
renversent la zone briançonnaise sur la zone piémontaise.
.3
2
=:Jr:-,-o? + e
+ e
,
m-eF
Flysch des Aigùilles à'Arves
(Pri~bonien)
e':>
En général. on attribue à cette tectonique plicative à vergence
Schistes à Globicérines
2
e
Calc~ires i Hummulites
interne '.n âge relativement tardif car elle replisse d'anciens plans de
Schistes du Li~~ (Do2Érien-Aalénien)
charriages; on lu; applique l'appelation de "rétrocharriage".
3L.:; + Lc
Ls
:::::::l
Lc
Calc"ires àu Lias
(llettanilien-Carixien)
C'est dans ce cadre géologique que se situe notre étude tectonique
ZO,:=: D,,\\!;'HI1:CI.SS
dét~illée du Houiller au Nord de Briançon.
=:J J,/(
~:arno-cQlcaire5
sableux du ~ajocien
IV
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L::::;~::JE JI] scm::::.". S'?'JC!Cf?AL DS LA C:.RT=: GECLCGlé'D=: S1:-:::>L1:EE
='1 ZO~/=: r;;;U?:iI;lOISE
c::::J
ZOIΠSUB!)R1 ~JIC0i:::.:.1SE
3
ZO:/E ULT?AD'U?'iIi:CiISS
c=J zcr:E 3'11.'11CO;:;/1I1S:::
--.:tl '·;'..S::; FS C?IS!' ;;LLr::5
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ZOI:E n21:üN'r.'.ISE
E:XTErt:;ES
( ? ~:':V(Ui:
)
16
17

:::;:J::: .Jo; Lh
-:??: GLÜLUGI.~Uj·:
SI!:?Llr'L~:':
DU
BRIAUCui:iiAI:..5
FIG. 5.
1
!ZOI;E i;I:::;':üriT /\\ISS
~S chis tes lustrés
ZOUE BRI .";;C0Ii11 ;,IS~
Terrains oe couverture
~:n + (e-c) + (e-c 3); Fn
Flysch noir d'abe lutetien
e-c
Calschistes planè.tonic.ues( Crétacé sup.
à Paléocène)
Il
marbres en olaouette.s Il des auteurs
e-cB
Calschistes plan~to~iques avec brèches
illIJ C-Js t Js + ,Tbr + Jm ;
C-Js: Calcaires fins au sommet et calcaires noduleux à la
base" r.>arbres de Guillestre" ( Jurassique sup.=Js)
Calcaires à zones siliceuses du Néocomien ( C )
J3
: Jurassiaue SU:l.
J'or:
Brèches -j urassiques du r.lassif de Tête Noire
.Tm : Calcaires organo-détritiques du Do~ger, trans5ressifs
sur le Lias et le Trias
(
transgression bathonienne
)
=:J
--::-;n tG" K
::::r:::J
,'" \\.
Gypses et car[neules du Trias en position
tectonique
r-1us ou ~oins &nor~ale
Calc~ires dolo~itiques et dolomies àu Trias
~tHI
o
~t
+
t'Ill,
Schistes noirs ou colorés à petits bancs de dolomies
.:..:....J lU ...
t," ...
et locale~cnt des oasses de gypses ( Werfénien sup.)
t,u b
Quartzites bla~cs du Werfénien in!.
<>
Socle Per~o-caroonifère
M
'rl
0
~ ~·t + r .;. hp ~ h;
rt
Grès conglo~ératiques grossiers à galets de roches
Z;
éruptives ( Perë.ien sup.
)
.Dans notre secteur d'ét~~
de cette formation est reDrfsentée
dans le massif àe
ffil
<>
r i
r i
'rl
Rochachille,
c'est le Neo~ermien de R. Feys et J.:abre
"-'
r
~
--'
Série multicolore de pchistes,
grès,
arkoses et bancs
0
de calcaires dolomiticues
( Permien inf.
) • Dans no-
""
::J
" l
tte secteur d'étuàe c~tte formation apparaît dans la
l..i.J
H e Clarée (massif Rochachille-Roche Chateau ),
c'est
"-'
l..i.J
::J
Cl
l'Eopermien de R Feys et J
:abre •
1.L
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Conglomérats stériles èe Roche Château ( Stephanien )
8
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h
Gr~G et schistes à niveau charbonneux d'age namurie~
0....
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à westphalien A,B ou C. Dans notre secteur d'étude
<.:>
2:
i l est daté du Westphalien C.
"-'
175
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C~~::: su B3R l Ar:COr·lN ':,ISE

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Flysch noir d'~ge lutétien à priabonien
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3
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Calschistes planctoniques' ( Crétacé sup.
"-'c:;<
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Calcaires gris ~ ~ones siliceuses du Nêocomien
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Calcaires clairs à pate fine du Jurassique sup.
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Schistes noirs à microbrèches ( Oxfordien )
i
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U
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Calcaires organo-àétritiques du Dogger
l..i.J
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Calcaires gris noir .spathiques ( Lias inf.)
et cal-
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sc~istes àu Li~s sup.
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+
b"G ."
Gy~~~s et car~neules du T;ias
U : .
r" ,;:0
18
i
19

En 1890. W. KILIAN envisage pour la zone houillère une structure en
4 - HISTORIQUE DES TRAVAUX ANTËRIEURS SUR LA ZONE HOUILLÈRE
éventail dont l'axe passerait entre les synclinaux du grand Aréa et du
BR1ANCONNAISE
Queyrellin.
A la fin du XV111ème siècle. de nombreux auteurs ont laissé des
En 1892. E. HAUG met en évidence l'existence de nappes de charriage
écrits sur les "grès a anthracite" (monographie de Ch. LORY. 1860) entre
dans les Alpes.
Briançonnais et Tarentaise. notamment des ingénieurs et des savants de
l'Ecole pratique des Mines de Peisey qui donnèrent les premiers des descrip-
En 1893. W. KILIAN. à l'occasion d'une coupe
transversale des Alpes
tions sur les exploitations des mines de charbon.
entre la vallée du Grésivaudan et 5ardonnechia. décrit l'anticlinal de Roche-
Chateau (vallée de La Clarée) qui "au Sud se suit par les chalets de Fontcouverte".
Jusqu'à nos jours. l'essentiel des travaux situés dans la zone
Il décrit aussi l'anticlinal houiller de la Vallée Etroite. le synclinal du
houillère à porté sur leur chronostratigraphie sans qu'il en soit donné des
Thabor et son accident cassant qui fait redoubler la barre de quartzite au NW
coupes géologiques précises et minutieuses.
du Tha bor.
En 1900. parait la première édition de la feuille Briançon au
Nous donnerons ici un résumé des principaux travaux des géologues
1/80 DODe dont l'auteur est
P. TERMIER.
qui se sont confrontés aux problèmes particuliers a la zone houillère, aussi
bien en Briançonnais. qu'en Maurienne ou en Tarentaise. ceci afin de situer
En 1903. P. TERMIER lors de son étude géologique des montagnes entre
les étapes de l'acquisition des connaissances antérieurement à notre travail.
Briançon et Vallouise confirme la structure en éventail du houiller.
Dès 1803 HER1CART de THURY remarque le premier l'existence de charbon
De 1904 a 1918. Ch. LORY. A. FAVRE. P. TERMIER. ARGANO. LUGEON ....
dans la mine de Chalanche (zone interne) qu'il rapporte à des plantes ...
définissent les grandes structures des Alpes et ARGANO introduit la notion de
"zone axiale"; LOR Y et FAVRE remarquent à leur tour la disposition en éventail
En 1B08, BROCHAN de VILLIERS .(élève de Dolomieu) établi un
de la zone houillère. Des discussions s'engagent alors sur la genèse de cette
rapprochement entre les mines de charbon de la zone houillère et celles du
structure.
Valai s ..
En 1929. SCHOELLER. lors de son étude du Carbonifère de la vallée de
En 1855. Ch. LORY publie la première carte géologique du Dauphiné et
l'Isère donne une bOnne description des types lithologiques (Westphalien
du Briançonnais (Isère. Drôme, Htes Alpes). Il aboutit à la première esquisse
productif. Stéphanien stérile et Permien).
des grands ensembles structuraux des Alpes au 1/250 DODe; l'âge des "grès à
anthracite" est hypothétique (Houiller probable ?).
En 1933. parait la deuxième édition de la feuille Briançon au
1/80 DODe dont les contours sont de O. SCHNEEGANS en Briançonnais et ne modifient
En 1860. A. FAVRE lors du percement du tunnel du Fréjus fournit des
que peu ceux de la première édition.
notes et des rapports sur la tectonique du
Houiller. et montre l'existence d'un
grand anticlinal au Freney (rive gauche de l'Arc).
Dès 1950. J. OEBELMAS et M. LEMOINE entreprennent une étude systéma-
tique du briançonnais calcaire, améliorant ainsi considérablement notre connais-
En 1860 - 1864. Ch. LORY donne une série de coupes. fort bonnes, du
sance de la tectonique alpine, et surtout de l'éventail briançonnais; cependant
Houiller briançonnais et il établit définitivement l'âge carbOnifère des
qu'en 1952. Ch. GRE BER décrit les principales subdivisions stratigraphiques du
"grès a anthracite".
Houi 11er entre Briançonnais et Maurienne..
20
21

5 - PROBLËMES POSÉS AU MOMENT OÙ SiEST ENGAGÉE CETTE ÉTUDE
En 1956, B. TISSOT, dans son étude géolo9ique du Grand Galibier et
des Cerces, fournit une description fondamentale pour nous de la tectonique
de la bordure occidentale de la zone houillére â l'Ouest de Nevache.
Les connaissances et les données recueillis par les anciens auteurs
laissaient dans un assez grand flou la tectoni.Rue qui affecte la série houillère
De 1961 à 1963, J. FABRE, R. FEYS tenninent l'étude stratigraphique
au Nord de Briançon.
et tectonique de la zone houillère en Briançonnais en en Maurienne.
Seul s que 1ques rares secteurs, trèS di ssémi nés
où l a couverture des
quartzites werféniens
a
été préservée de l'érosion
avaient pennis de déchif-
En 1962, M. G1DON montre en Haute Ubaye que la notion d'éventail
'frer localement le style tectonique, ainsi que décrire et dessiner quelques plis
b riançonnais ne correspond pas à l'organisation réelle, celle-ci témoignant
au dé tour d'une cré te.
de l'effet de "rétrodéversement" sur toute la 1argeur de la transversale
bri ançonna i se.
Par contre, les récents travaux de B. TISSOT, R. CABY et J.C. BARFETY
sur les formations post-houil1éres des secteurs voisins fournissaient des données
En 1964, R. CABY publie une étude 9éologique de la bordure orientale
précises; celles-ci portaient à conclure que la zone briançcnnaise devait cons-
de-la zone houillère, entre Modane et la Vallée Etroite, qui apporte notamment
tituer grossièrement un éventail à double déversement: la structure de la zone
des êléments importants pour la connaissance des rapports tectoniques entre
houillère, proprement di te, entre Nevache et le Mont Thabor posait donc de nombreux
la zone houillére et les schistes lustrés de la zone piémontaise.
problèmes qui seront 'abordés au cours dt! ce travail.
Nous les passerons rapi dement en revue ci -après:
En 1965, J.C. BARFETY,
par son étude géologique des environs de
Monetier-Les-Bains, apporte de nouvelles données stratigraphiques et tectoniques
5.1. CONSTITUTION PRECISE DE LA SERIE STRATIGRAPHIQUE
qui nous concernent surtout par ses nombreuses coupes dans le Houiller de
ANTE-WERFENIENNE
bordure des massifs calcaires qui intéressent son êtude.
L'abscence de connaissances suffisantes sur l'organisation tectonique
En 1973. P. SALIOT établit une zonation du métamorphisme en Briançonnais.
du Houiller ne pennettait pas d'établir entre les affleurements et les divers
fragments de coupes stratigraphiquement exploitables des corrélations réellement
En 1980, P. P1ANTONE preClse l'étude du métamorphisme en Briançonnais
fondées. De la sorte, la position des niveaux repères essentiels (sills volcaniques
et étudie
en détai l le magmatisme pa1éozoi'que.
notalTTT1ent), les variations lithostratigraphiques verticales et horizontales. et
l'évaluation des épaisseurs restaient totalement du domaine de la spéculation.
Enfin, en 1980 P. TRICART présente une analyse structurale trés foui11~e
des régions situées au Sud de Briançon; il y définit la chronologie des diffé-
Un des buts de ce travail était donc de fournir le canevas structural.
rentes phases tectoniques depuis la zone dauphinoise jusqu'à la zone piémontaise.
notanunent sous fonne de coupes mul tiples construi tes avec toute la précision
et récuse définitivement la notion suivant laquelle les rétrodéversements se
possible, pour servir de support à une étude stratigraphique impossible avant
cantonneraient il un domaine interne, situé à l'Est de l '''axe de l'éventail"
cel a.
des anciens auteurs.
23
22

méridionales conduisent à la conclusion que cette structure résulte de la super-
5.2. LA TECTONIQUE A VERGENCE INTERNE ET LE ROLE OES .. CHARRIAGES
position de deux ou même trois phases de déformation.
AU SEIN OU MATERIEL PERMO-HOUILLER
La question se posait donc de savoir si une conclusion analogue ou
Dans un premier temps il s'agissait de savoir si la tectonique, à
différente pouvait étre tirée de l'étude des structures propres au Houiller dans
vergence externe de déplacements vers les zones plus occidentales, qui s'exprime
le secteur au Nord de Briançon.
en briançonnais au niveau du Mésozoïque par une superposition de charriage
était ou non présente au sein du Penmo-Houiller.
5.4. LES CARACTERES DE LA DEFORMATION ET SON INTENSITE
L'ampleur d'affleurement, en une bande continue de 5 à 8 kilomètres
Bien que quelques plis ou charnières aient été observés par endroits.
de formations de cet âge, laissait espérer rencontrer de tels charriages encore
on n'avait aucune idèe (sinon une approximation déduite) du style tectonique et
non décelés dans le Houiller; sachant que de telles nappes ont été effectivement
de l' intensitè de la déformation du Houiller briançonnais au Nord de Briançon.
reconnues dans le Briançonnais méridional (M. GIDON. 1962 )
L'amplitude du plissement, le type géométrique et génétique des plis,
leur direction et leur modifications précises du Nord au Sud étaient totalement
Toutefois. on pouvait aussi envisager que
ce charriage vers l'Ouest
ignorés;
ne se soit manifesté au niveau du Houiller que par des glissements interbancs
C'est l'analyse des caractères de la déformations à toutes les
sur l'ensemble de la pile stratigraphique. En effet, un tel mouvement généralisé
échelles qui va permettre de reconnaitre le nombre et la genèse des différentes
par déformation cisaillante parait fort cohérent et vraisemblable dans de telles
phases de déformation qui se sont succédées dans la région.
formati ons à ni veaux schi s teux et charbonneux propres aux gl i ssements. De plus.
un tel modèle de tectonique cisaillante, controlée par la lithologie, et sur
5.5. L'EXISTENCE EVENTUELLE DE TRACES D'UNE TECTONIQUE ANTE-ALPINE
toute la pile stratigraphique (Norien à Crétacé) a été mis en 'évidence plus au
Sud de notre secteur d'étude dans la nappe de Peyre-Haute (P. TRICART, 1980).
Entre le Briançonnais, la Maurienne et la Tarentaise, les travaux
pour trancher entre ces deux interprétations l'analyse fine des déformations doit
antérieurs ont montré l'existence d'une discordance de "mapping" entre les
s'adjoindre
à l'analyse régionale des structures.
di fféren ts étages du Ca rbonifère et 1es forma ti ons s téphano-permi ennes ; ce la
laisse supposer l'intervention d'une tectonique fini-hercynienne.
5.3. LA DISPOSITIO~GEOMETRIQUE,
EXACTE ET PRECISE DE
" L'EVENTAIL BRIANCONNAIS"
On a considéré jusqu'à ce jour qu'il s'agissait de grands bombements
ou affaissements généraux d'un bassin en voie de migration du

vers le NW,
Bien que l'on ait mis en évidence de façon claire l'opposition des
,j .
FABRE, 1961.
sens de déversement entre les deux bordures de la zone houillère briançonnaise,
ce qui évoque la disposition en èventail du plissement admise de longue date,
Cependant, il n'est pas exclu, à priori"qu'un plissement fini-
aucune étude suffisamment détaillée n'avait été entreprise afin de reconnaitre
hercynien plus accentué ait laissé des traces dans certains secteurs en dépit
l'agencement géométrique des plissements à l'intérieur du matériel permo-
des bouleversements dus à la phase alpine. Toutefois. ce n'est que dans les
houiller: ce sera un des buts principaux de notre travail.
rares secteurs où le premier repose encore en partiel sur le houi 11er que de
telles structures peuvent-étre caractérisées.
En ce qui concerne l'interprétation de cette tectonique à double
1 ----------------------------------------------------------------------------
NB.
Nous verrons, dans notre région,
que la tectonique alpine a désolidarisé
déversement, les différents exemples démonstratifs présentés (J. DEBELMAS et
ces deux ensembles lithologiques et que le premier repose sur le Houiller
M. LEMOINE. 1962; M. GIDON, 1962; P. TRICART, 1980) dans les régions plus
par suite d'une déformation
tardive.
25
24

!
5.6. LA PRESENCE EVENTUELLE D'ACCIDENTS CASSANTS ET LEUR RDLE.
6 - DIFFICULTÉS RENCONTRÉES ET MÉTHODES MISES EN OEUVRE
Aux abords de notre terrain d'étude. de grandes cassures ont été
reconnues au niveau des déformations mésozoïques, tant à l'Ouest que du côté
6.1. INTRODUCTION
est (M. GIDON, Cl. KERCKHOVE et J.C. BARFETY, 1975) depuis la Vallée Etroite
jusqu'à la vallée de La Clarée.
Pour l'essentiel donc le problème posé au
début de ce travail était
doubl e:
Le tracé de ces cassures n'a jamais été véritablement suivi dans le
a) dégager le schéma d'organisation structurale des assises paléozoï-
Houiller: il convenait donc de déterminer si ces cassuress'y poursuivent bien
ques de ce secteur briançonnais;
ou si la fracturation du Houiller et celle du
Mésozoïque sont plutôt différentes.
b) dégager un schèma de la succession stratigraphique des terrains
ca rbon i f ères.
5.7. LA PLACE ET LA CHRONOLOGIE DU METAMORPHISME ALPIN PAR RAPPORT
Cette succession étant totalement inconnue. nous ne disposions
AUX
DEFORMATIONS TECTONIQUES
d'aucune indication permettant de procéder par une approche cartographique
classique. c'est-à-dire en localisant et en
suivant sur le terrain une succession
Le métamorphisme alpin de la zone houillère dans notre secteur d'étude
de niveaux repères ou d'étages d'âges relatifs con~us.
est maintenant bien connu, P. PIANTONE (1960) y a distingué deux zones à miné-
rau~ de métamorphisme, contenus dans les
sills d'intrusion. Un faciès à pumpel-
Le levé des coupes stratigraphiques se heurta
par ailleurs à l 'intensité
lyite-prehnite (Lawsonite) qui recouvre l'ensemble de notre secteur d'étude. et
des reploiements souv.ent peu perceptibles au premier exarœn • car marqués par
un faciès lawsonite-pumpellyite (prehnite) au Nord. Par contre aucune relation
des hiatus d'affleurements qui interdisaient de se livrer à ce travail avant
précise n'a été établie au plan chronologique entre l'apparition de ces minéraux
d'avoir décidé la disposition géométrique des assises.
de métamorphisme et les différentes phases de déformation alp1ne'dont nous nous
Il fallait donc mener de front:
proposons de faire l'inventai re et l'analyse.
a) une analyse gèométrique aussi serrée que possible en suivant au
mieux chaque niveau lithologique en dépit de la ressemblance
Ce travail impliquerait l'étude. sur de nombreuses lames minces. des
li thologique;
différents minéraux qui accompagnent la ou les schistosités; celui-ci n'a toute-
b) une analyse des successions lithologiques à travers leur répé-
fois pu être poussèe. pour des raisons matérielles. jusqu'au niveau qui aurait
ti tion due au reploiement, en espérant voir peu à peu se dégager
été souhaitable.
une organisation lithostratigraphique repère au sein des monotones
séries gréso-schisteuses houillères.
Disons de suite qu'au terme de deux campagnes d'été cet espoir a été
déçu et que la cartographie réalisée a dû rester au
stadè le plus analytique
du repérage individuel des multiples niveaux lithologiques.suffisamment importants
pour être repérables.
Ce travail réalisé au 1110 DODe et
complété par des coupes construites
avec le maximum de précision permettra. nous 1. 'espérons. à nos successeurs, de
disposer d'une base structurale solide pour appuyer d'ultérieures recherches
s tra ti grap hi ques .
26
27

Dans la pratique., nous avons été amené à procéder en plusieurs étapes
complémentaires, à savoir:
Ce n'est qU'à la suite de ce travail analytique, fort long, que l'on
a pu aborder un étude comparative mettant en évidence les variations subies
- l'inventaire cartographique des dispositions structurales;
d'un versant à l'autre, et
d'une crête à l'autre, pour chaque structure et
- l'analyse des affleurements.
pour l'ensemble de l'organisation.
6.2. L'INVENTAIRE CARTOGRAPHIQUE DES DISPOSITIONS STRUCTURALES
6.3. L'ANALYSE DES AFFLEUREMENTS
Les premiéres explorations ont rapidement révélé que la di rection
Outre l'étude des objets tectoniques
sous l'angle de leur géométrie
prédominante des plis étai t proche du NS, et que pour cette raison les meil-
et des dispositifs microtectoniques. cette analyse a complété l'observation
leures coupes naturelles étaient offertes par les versants de crêtes orientées
de nombreux affleurements, plus ou moins isolés. et ne montrant pas de change-
E-W: la structure parfois peut y être observable sur des hauteurs proches de
ment de pendage. Pour chacun d'entre eux, la question était systématiquement
500 mètres, bien que dans beaucoup de cas, les charniéres des plis se trouvent
posée de savoir quelle était sa position structurale dans l'édifice plisSé.
cachées par les placages d'éboulis et de moraines.
En d'autres termes s'agissait-il:
Les vallons par contre, sont trop encombrés de Quaternaire, et ce
§,J,l, __ ~_fl~Qç~_Q~~~!_Q~_~~!, par rapport aux charniéres de
n'est le plus souvent qu'au prix d'un lever très détaillé que l'on arrive à y
plis antiformes non observables, voisiQs.
déceler plus ou moins indirectement l'existence des plis
(portion de charniére,
portion de flancs est ou ouest, etc .. ).
§~~,L_Q~_fl~QC:LQQ':1!'~~~_Q~_iQY~[~~~(base à l'Ouest. ou
On a donc procédé de la façon suivante:
base à l'Est en cas de couches verticales).
a) un repérage à distance. depuis les crêtes voisines, des structures discerna-
§~J~J,_SQ_Ç~_g~!_ÇQQç~[Q~_l~_Qr~~!~r~_g~~~!iQQ,les explorations
bles dans
les versants; ce travail a servi de base a une
première ébauche de
ont rapidement montré que la grande majorité des plis possédaient un plan axial
lever Sur le fond au 1110000e;
penté vers l'ouest et par conséquent deux flancs également pen tés vers l'Ouest
pour peu que le pli
soit assez déversé. Ainsi, tout panneau de
roche pentée
b) un examen des affleurements repérés a
été ensuite effectué pour contrôler
à l'Ouest pouvait à priori, être considéré comme un flanc est ou ouest
et préciser leur organisation;
d' anti forme.
c) un relevé des di rections structurales établi à cette occasion
a servi de ba-
Pour lever cette ambigüité, on a utilisé les critères microtectoniques
seaux correlations avec les structures visibles dans les versants opposés
q~i concernent essentiellement dans la pratique les rapports schistosités/
des vallons. La cartographie détaillée des affleurements de ces vallons a permis
couches.
d'étayer de place en place ces corrélations grâce à la mise en évidence de quel-
La figure 7, ci-après, rappelle ce que sont ces rapports dans le cas
ques dispositifs affleurant en continuité d'une rive à l'autre.
où 1a schi s tos i té es t appa rue en même temps que 1a forma ti on du pli.
Il n'est malheureusement pas possible. à priori, d'affirmer que l'on
Ce travail n'a pu être mené à bien qu'après d'assez nombreux retours
se trouve dans ce cas: seul l'examen des rapports de la schistosité avec le
de vérification pour confirmer les observations locales avec
celles faites à
plan axial du pli (même orientation à la charnière. disposition en éventail
distance. En effet. si ces dernières montrent mieux les intercalations des
de part et d'autre. etc ... ) peut amener à cette conclusion.
éléments structuraux (schistosité, pendage, polarité) elles sont aisément sujette$
à des erreurs. du fait de la part d'interprétation qui les entache inévitablement.
28
29

1 - - - - - - - - - -
1
SOH'ATISATlaJ [ES ŒUX mSPOSITIFS TEGUJlQlfS POSSIBLES nA'lS LA SERIE
Ra.ppo'tA: el1_Vte Il clu.; tOIl -<..-té U: co uclte_l
PEll'O-CARBalIFEfL
1
A PARTIR DES CRIlERES ŒPOLARIlE
.\\U,t Wl
&ÛInC
d.-U:
".lJOR.\\'AL"
SEDIM:NTOUX;JQlE ET TECTŒlIQLE
FIG.8
.....
SiJ,,~.
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( MË1E MOTI F POUR LES DEUX Dl SPO'i lTl FS
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Ra.ppo-'l-t e,!-t,te 6clU-il-c06.üé u COUclleA
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Ilu-t W1 6tanc d<..t
"I,lJVERSE"
VI
S i l cJl-w<:iJ6-<..-té
So .;-tt~l.{.c~OI1
E
---
---
,......---,--
~E DU CLIVAGE DANS UN PLI COUCHE 1 FIG.7
5
CAS ΠL'INFE~ET
[1
s'est heureusement avéré que la schistosité la mieux visible à
1° DISPOSITIF: plis déversés et basculés ver~ l'C~est
Les anticlinauh sont
f~~~;s vc~s l'Cuest et les
j'échelle microscopique "schistosité principale" Sp, était très généralement
synclin~ux ouverts è l'~uest.
cogénétique des plis principaux (Pp) de dimensions au moins décamétriques_
C'est ce qui a été présumé vrai dans tous les cas douteux, et, bien que locale-
ment quelques doutes pui ssent subsister. la cohérence des conclusions obtenues
\\.
--------"
tend à affirmer la validité de cette manière de procéder.
.,.......
1
.....
/
On remarquera toutefois (figure 8 )que la disposition en
plis à plan
\\N
E
axial penté
vers l'Ouest, qui s'avére très prédominante dans la région étudiée
ici, s'accommode de deux interprétations opposées quant au sens de déversement.
\\----
et 'qui ne se di fférencient aucunement
par le seul examen des rapports schisto-
"" ..... /
sitél couches_ Il était donc essentiel pour, déterminer le sens réel du déverse-
ment (qui ne correspond en fait qu'exceptionnellement au modèle 2) de connaître
la polarité sédimentologique des couches_
CPS GENERAL
ZO 'DISPOSITIF: nlis déverÛs ou couchés vers l'~st
ê~~~1~_b~~_çri~~r~~_~~gi~~Q~Q1Qgig~~~_QQ~_gQQÇ_~~~ systématique-
Les anticlinaux sont fermés vers l'Est et les
ment recherchés pour déterminer la polarité des couches et lever l'ambigüité
synclinaux ouverts à l'Est.
pour tous les affleurements.
Oeux groupes de critéres ont été couramment utilisés. compte-tenu
A:
M'ITI CU NAUX
des caractéristiques du matériel lithologique. ce sont:
1
S:
SYNCU NAUX
:
+ POLARITE SEDIM:NTAIRE (NORI-'ALE : FLEO-tE VERS LE BAS )
a) les figures sédimentaires que l'on rencontre essentiellement dans
1
s : schistosité coc.te~~oraine èu ~lissement
les bancs gréseux (granoclassement, figures de base de bancs, stratifications
entrecroi sées).
1
1
30
1
31

PRESENT/\\TION
DES
CRITERES DE POLARITE
SEDIMENTAIRE
DANS
LA
SERI E
HOJILLERE
i
Si dans les grès houillers le granoclassement ne peut fournir que
Œ!§IJ
rarement des indices de polarité, par contre les litages obliques y sont
fréquents et souvent significatifs. De même, dans
certaines conditions d'affleu-
rement les bases des bancs à gros galets (conglomérats de base) et les troncs
flottés sont de bons indices (voir figure 9).
1
!
,
b) La dispositions de la séquence sédimentaire. de part et d'autre,
fic:;ures de base
d'une veine de charbon (rapport entre mur et toit d"une veine de charbon).
1
:ort0 CGnc~ntration en
àe banc
1
.~~ '_ i~· r€
c~ca~iq·J.e
'.,"
Cette méthode serait de loin la plus fiable si son utilisation ne
... :
"
....
début d'une séquence
grèseuse à galets
demàndait beaucoup de pratique et de précautions; en effet, les caprices de
la sédimentation houillère font souvent qu'un mur à stigmaria (voir figure 9)
\\
schistes du toit
ne présente aucune racine pennettant de. la reconnaitre et que très souvent
schistes ! grèseux
la ~eine de charbon centimétrique passe inaperçue (elle est bien souvent absente).
Lorsque la série houillère està polarité sédimentologique normale, on la repré-
~ ~=J. .
,11$ __ .. 1
4 - veine
de charbon
sentera, dans tout ce qui va suivre, par une fl èche tournée vers le bas ( , ).
j!'.ur à sti~::-.t.!"'i2
( ou radicelles)
c:e lé;idophytes
~~~~~~_SQ_9~fiQi!iY~l_l~~!ili~~!iQQ_9~~_9iff~r~Q!~~_~~!~Q9~~
Q~_~Ql~ri!~_~~9i~Q!QlQgig~~ont toujours
permis d'aboutir, par recoupements
DE PART ET D'AUTRE D'LNE VEINE DE Q-lARBOO
1
1
successifs, et sur un méme affleurement. à la même polarité sédimentaire. La
validité de ces méthodes n'est
donc plus à mettre en doute; elles sont fiables.
Les cas dits douteux correspondent toujours aux affleurements où il
n'a pas été possible de
déterminer la polarité des couches, éta~t donné
qu'aucun des critères sédimentologiques connus ne s'y appliquait. Ainsi, et
~
de façon générale, il n'a jamais été retenu. de cas où ces méthodes se
contredisent.
str2tifications entrecroisées
dans une séquence gréseuse

( grés fins)
6.4. CONCLUSION
Le recoupement entre polarités sédimentologiques et critères micro-
DANS LNE SEQUENCE GRESo-PELI TIQUE
tectoniques montrent, que dans la série houillère et exclusivement dans celle-
ci. on peut appliquer le dispositif 2 de la figure 8, ce dispositif
correspond
au CAS GENERAL suivant lequel les plis qui affectent la série houillère du
Nord de ~évache ont des charnières anticlinales fermées vers l'Est, et les
synclinaux ouverts à l'Est. Si maintenant on examine le Stéphano-Permien. on
~ La 1tèche.'<'tlc.e.ùlée. Ve.M te. bM '<'tlcUque. 'me. pota-u..U ôécWne.I1.-totog'<'Que.
rJOJU71ate.
constate que le dispositif 2 s'applique encore, sauf dans le cas particulier
des affleurements permo-werféniens du Rocher de l 'Infernet. (Voir dispositif
"Cas du Rocher de l' Infernet n ).
32
33

DEUXIEME PARTIE
7 -; CONCLUS 1ON
APERCU SUR LA STRATIGRAPHIE DU PERMO CARBONIFERE
,
Elt d~6.&U.t<.ve.. c' u.t dOltc u.ne. dUCJt,i.pûolt .teuon.i.que. pJL~we à .tolUl
lu !uveaw( d' ob<'>e.JLva..ti.olt (JLé.g-i.oltal local • e.t rn<.C/tO<l cop.(.que) qu-i.
manqluu:-t dan.6 ce <le.Ue.uJl. de la zolte bJL-i.ançoltlta-t<le. e.t ce1.a CO lt<I ti-tueJLa.
l ' lU <1 e.ntie.t de ce. .tlta.vail.
i
A paJLtiJL de ce.t.te. ba<le. Olt POU/Vlo. aloM e.Hv-i.<lage.JL de. JtépOrIdJLe.
aux. tuVe.MeA quu.t-tolt<!> qu-i. v-i.e.rJlteJt.t d'ë.ote. e.x.arn<.n~u.
Au COUM de. ce. ,{",'l.LIva-i.! rIOlUl avolt<!> potr-t~ Ito.{...te. G.t.tIUU:i.OIt
.tou.te. patr-t-i.CJlliiVte. à l' ~.àLde. Ut!to<l.t.-'l.LItigllaplUque. de. .ta <I~JL-i.e
!lOlL-i.UèJLe. de. la valUe. de. la eta/té.e.. de.pu-i.<!> Névache. jlUlqu'à .ta ü.m.<..te.
rIo,td de. Ito.{...te. ·H.e-te.uJl. (e-tite. de. la !Aa.de.tulte.. col de. Né vache e.t Ro che.
du Cfta.Jtdo.11te.t1.
Pa,t co.t-CJLe.. 'tOU-~ '1' aboJLde.JLOIt<!> que. JLap-i.de.me.nt .ta du c.-upÛOIt
<I.{...'l.LI.t.-i.gJLaplUque. de. la <léJL-i.e pO<l.t holL-i.UèJLe.. ca,t ce..t.te.-c.-i. a déjà 5a,i..t
l'obje.t d'u.ne. é..àLde. M<le.Z dé.ta,i..t.tée. (1961-1963).
lu .t~1t<I po<l.t-we.JL6én.i.e.1t<I rI' ont pM été. é.-tud-i.é<l.
35
34

CHAPITRE /1 A /1
2 - BIOSTRATIGRAPHIE
Aux principaux gisements fossilifères de cette vallèe, dècouverts
et datès par R.
FEYS en 1961. il faut ajouter deux
nouveaux gisements ~ plantes
(voir carte de localisation. fig. 10
).
LE HOUILLER PRODUCTIF OU Il ASSISE DE LA MADELEINE /1
Ces deux gisements sont localisés sur les coupes sériées du
Houiller de la vallée de La Clarée • voir figure 177. p.Z99 ; le gisement 2
est situé sur la coupe 1ithostratigraphique du vallon de la Cula.
Ces gisements ont livré les associations de plantes suivantes:
(détermination de Madame SARROT-REYNAULD).
2.1. GISEr~ENT n O l DE LA COTE DU JAS - ALTITUDE Z 615 m (Fig.lO)
1
l - iINTRODUCTlON
MCL'l.-<-optew ~plténopteJ(.0'<:dq..6
Le~queV,~c.Me Westpha 1ien C;
1
Le. HouilleJt p!toduà<.6 Mt 60lUllé d' !J.i'le ép<LWJ e couche mono.tone
.'.!a.Alopte'LW l1e,'l.Vo~a BJ'..ong'ua.J(..{. fréquen t au Wes tpha 1i en C
don.t le~ .{,'l.0-LI piWtupaux cotu>.tu:uo.nu. ~on.t ll!.<.\\ gtt~. tu. ~chwteJ et leJ
mais commun au Westpha1 ien 6; s 'étend jusqu'~ la base du Westpha1 ien 0;
congtomélUlU;
ta couf.w/t
géHé/Ulte va du gw cJ.a.Ur. au. no.<A et au. b:uJ.Jl 60ncé;
Sur un spécimen on observe deux belles pinules basilaires bilobées.
il. 11' Y a j amw de c.atciUAe; deJ IWchu -<.n.tJu.u,'<'vu y ~ on.t 6ttéque.'l1men.t .<.nteJtcatée,~
Au lobe supplémentaire de la pinnule correspond le faisceau basilaire:
VI
6-ce.o~ couchu {S~ 1. en 6do~ ttecoupan.t (VYRM 1 ou ,~OM 6ü!l.'11e de Lacco-
- fragmen t d'écorce de Lép'<'dodel1et'l.Ol1 Lyeopoeti.o'<'du SteJ[Jlbg.
ü.the~ !Cé e H=te en :t-i-ve dM,iJe de ta etMée) .
Du Namurien C au Westphalien C. parfois au Westpha1ien D.
- Lep.i.dodenMon illLtéCLtum SteJtJlbg, Fréq uen t au Wes tp ha 1i en A. B.
L'abondattce du gJ(.i1A, pa/t IUlppOJ(..{ au. n.(.veau.x~~teux ou an.th/ta-
et C, parfois Namurien C et Westphalien D.
c.i-iè,'l.e,~ fu.(. a va.W t'a.ppe.e.a.u.on de "gitèh a i1J'l.tIvul.cd:e" • cepel1d=.t daM 110,{,'l.e
pé~Utte d' é.tude tu. n.(.veau.x chMbol1lle,lJ.x ,1 o.u: exceJ,I'<'ve.men.t J(.MU, et tu
attUelli'le6 exptodaliotU> ~èttu ~e ümUen.t a du glUlUa.gu l'OM tu beJow
Fig. 10:
Localisation du gisement
iocaux 1expiodaliol1~ aAtw eIi'la.tu ) .
du gise~ent n01
de
la Cote du Jas.
Celui-ci est situé sur
la carte
~011 ép~~eU/(.
au 1/2S.000e de la figure
12.
peut ~'l.e évertuée a p~ de 1 000 mUtte~ daM
l1o.t-'l.e J(.égÙH; ,Ion a..ttIUbutiol1 au. We~tphaUen C Mt é-ti1Jjée pM t' ewtel1ce. daM
ta. vaUée de La. etaMe, de piU,\\'<'elJ.,.'l.,\\ g~e.men.tJ 60Mili6èJtu. et notammen.t ceux
du col'. de ta. Madetei.ne. ce qlL-i. tlL-i. a. va.fu ta. dénom-enalion d' "AM~e de ta
,\\Ia.detune" (J. FABRE. R. FEYS et C. GREBER.
796/-1963).
Le Houille'l. occupe. deplL-W La CtMée jU<lqu'a ta Vatiée E.t-'l.ode.
tolL-te~ lM c....Üe,j '"a.jelL'l.e~ E-W et N-S qlL-i. bottden.t le vat.e.on de~ MUCUldM. de
ta Cuf.a et du GMdi-otM.
300",
1
1
FIG.~O
36
37

Il
Nf
!1
Fig. II : Localisation du gise:nent n(l2
du vallon de la Cula.
T2
Celui-ci ~st situé sur la
2.2. GISEMENT n02 DU VALLON DE LA CULA - ALTITUDE 2 615 m
carte au
1/25.000e de la
:: igure 1~.
. Atiop~e~ ~~~tnbeAg~ ~g~h. Fréquent au Westphalien A, B et C
. NeuAilp~e~ hé~é~ophytta. Fréquent au sommet du Westphalien A,
Westphalien B surtout, peu au Westphalien C.
2.3. LES GISEMENTS A ESTHERIA
'~
L'
Ces derniers découverts dans le Houiller par PUSSENDT (1930) et
300.
,
F'O."
R. FEYS (1963) entre le Lac Long et la pointe de Névache permettent surtout
de préciser le milieu de dépôt des couches où ont été récolté9 ces crustacés:
il correspondait à des étendues d'eau saumâtre, situées à la frontière d'une
A N
ED-lE UE 1/25 cm
vaste plaine côtière, en bordure d'un lac ou d'une lagune, où ces animaux
aquatiques devaient vivre en eaux peu profonde (tranche d'eau inférieure
\\.
â 1 mètre), à la faveur des crues ou lors de la migration des cheneaux
hL~~
divagants.

y'Lon;]
----
6S
"
pe;S
MUAN0
~
...-./
- .
c.,..~,\\~.---._.--.-.//
.......,
"
2.4. CONCLUSIONS CHRONOSTRATIGRAPHIQUES
i - - '
"
-;;
~
~
\\~
La datation précise des terrains carbonifères pose des problémes
\\
\\
,
car les gisements ne sont pas nombreux, et les associations de plantes permet-
,
\\
,,
tant de les dater sont parfois discutables.
\\
,
~
,
1
i
"\\
,
'.
;
\\
1
"
,
C'est ainsi qu'au gisement du Chardonnet, en rive droite de La
1:'/
Q
i 1
,
~
"
f
CI!.
J"~
\\
Clarée, la datation par les associations des plantes donne des âges westphaliens
- ,
/ / ""\\:':--- •••o'"
. (
ù"'!" ./
......./_;--7'-
/ , /
po. c.. ,/"
pour certaines associations, et namurien pour d'autres (C. GREBER, 1952).
"......
'
\\1
t. \\.. / /
... .:
J ,
< 0
/
.'?-;.
~;~v
____
Il·paraît donc nécessaire de reprendre toutes les anciennes datations
~ ';.-_.-._.,
Lf" ./.-"
-"ï
/ . /
. /•.l'\\J
powr faire un inventaire biostratigraphique plus fiable. Toutefois, l'âge.
J
1
westphalien du Houiller. rive gauche de La Clarée (GREBER, 1962) semble
-.---._/
)
/"
..JJ
..'."
(
confirmé par le gisement (1).
• ChU,
1
",.......:=-~..:
de.
Quant au gisement (2), il ne permet pas, 'par son association de deux
L~w.1
'\\\\
plantes seulement,un calage précis sur l'échelle
chronostratigrilphique.
l;
,,-"
\\"
FIG.12
Fig.12:
Localisation des âeux nouveaux gisements du vallon âe la CUla.
39
38

:!
/
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.........
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Il
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/
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THA
1
Mon~,,~
i
3 - LES SUCCESSIONS LITHOSTRATIGRAPHIQUES
R~c~ /
our\\
Chateau,t(
/
La lithostratigraphie de la slrie houillère sera abordêe par
'"
'
. . - '
J
'"""
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1'Itude de quelques coupes lithologiques continues. et choisies dans les
~
,/
"'-,
.
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,:-'
secteurs les moins déformés.
\\...."------
l
n.
~
,
1"
l:'
Cette êtude 1ithostratigraphique comprendra:
/
\\
. /
\\
~
(~
- une analyse slquentielle d'une coupe fondamentale d'environ 750 mètres
d'Ipaisseur ou coupe de la
crête des Gardioles;
'"
®.-.~)
- une comparaison de cette coupe avec diverses autres coupes et leurs apperts
(/
~, )
successifs 1 l'analyse slquentielle. Les difflrentes coupes que nous allons
~
~
J \\
'1
\\
dlcrire ici sont localisles dans le schéma figure 13.
\\;
',~----/\\,\\
/
'
,
-
,o"L,
or
)R
M"~,
G
- /
R I . .
. ,
. .
~5
3.1. COUPE DE LA CRETE DES GARDIOLES
\\
'-:
J---......... crêl0~·~......... f.0 \\ .......
Blanc
J
\\.
----..:.......
" V
---1
'_,'-
"
y-
(Ô\\,-,<

~cLl,,_~~çt:iE!iQQ_g~Q~!:~l~
(voi r $i g. 14)
\\
~ ~ ~\\o/\\
.......,
,\\,
I V ,
0--\\ \\'\\
Les grès et les passles conglomératiques de cette coupe reprl-
"
-
c'f
\\
~ .
.
\\0 ) .
,
" . \\ / )
, "
sentent plus de 80 :;; de l'ensemble du matlriau lithologique, et ils se subdivi-
,,~Cerc~~,
sent en mésoslquences de 60 1 80 mètres d'Ipaisseur. dont certaines peuvent
/ ; ; ' ' : : /
CD ' \\ \\
1 - . / '
' , \\ .
- ' , . / {
\\
atteindre parfois 250 mitres.
/
"'--
\\ ,/
/
/
\\
1
'.
',-
. /~,./
Ces mlsoslquences dlbutent. en glnlral. par des grès grossiers 1 moyens
/
~\\
/ "
---\\
et se terminent par des grès homogènes fins. Les lentilles conglomlratiques ne
"-..
/ , - - , \\
dlpassent que rarement 1 mètre d'Ipaisseur .
)
\\
~,,
7·---
N
\\
./
\\
\\ "'-,
Ces grès s'agencent le plus souvent suivant un litage entrecroisl qu'il
/
\\
Cri le
\\
.../......
f2\\ \\--',~
n'est pas toujours facile d'observer. car l 'homogênéitl globale de ceux-ci cache
\\
\\!:.)
k
l'architecture de dlpôt.
\\
i~
/ ..
Ces litages entrecroisls ont en glnlral une faible extension horizontale
\\
et verticale, d'ordre mltrique. et deviennent horizontaux au sommet de la mlso-
~
1
i l
slquence.
FIG.13
Quelques points particuliers sont signalls, ci-après. soit parce qu'ils
o
3km
'~
sont assez reprlsentatifs des agencements lithostratigraphiques de la slrie
houillère. soit parce qu'ils oot
don ni matière à une Itude pltrographique.
LOCALISATION DES
COUPES
LlTHOSTRATIGRAPHKJ.UESI
Névach
(voir plus loin paragraphe 5).
' .
. i 1
1-
~~: Li::: L'~ C~2'l'~ D:.3 C";-'.. 2::):OLZS
4- cou;-
DES R;rs DE LA ptite TE:?ETL
'
2-
C7J":-
ù::: L.~ CE:"'E =.>: 1.':'. ~U:::Y"î.J.
5- CCU?
DU L;"C ::':'.~·~C
3
'U-
...·u \\'0"
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.~

~e21QL~
Schistes gréseux massifs, trés indurés qui se tenninent par des
J;1;J;_ÇQQçl~~iQQ_~~r_l~_çQ~Q~_9~_1~_ç~!~_9~~_§~r9iQl~~
schistes francs au contact des grés grossiers.
Celle-ci montre la prédominance ( > 30 ;':) du matériau gréseux
=e21Q~=lQ
Pass~e
fin à moyen. parfois conglomératique, par rapport au niveau des schistes phyto-
schisteuse dans des grés fins.
génes.
~e21Q~=U
Schistes gréseux massifs.
Les veines de charbon sont absentes. et les niveaux de schistes noirs
sont toujours gréseux. ce qui leur
vaut cet aspect induré et massi f.
=e~1QL1~~1~: Intercalation de niveau de schistes noirs dans des grés fins à
stratification plus ou moins entrecroisée.
Les litages entrecroisés sont abondants, et ne présentent pas de
directions de chenaux préférentielles, ce qui indique des apports variant dans
=e2~QL1~
Conglomérat de base ravinant les couches schisteuses sous-jacentes.
tous les sens dans le bassin de sédimentation.
=e21Q~=1~ : Présence d'un niveau à galets mous de sch~stes noirs dans les gres
Les galets sont, soit dilués dans les grés fins predominants, soit
fins à moyens.
présents sous fonne de lenti lles congloméra tiques . La nature pétrographique de
ces galets est essentiellement quartzitique, mah on y trouve aussi des galets
~e21Q~=1~
Passée schisteuse épaisse sans mur et sans toit.
centimétriques de micaschistes. de gneiss. de roches phylliteuses vertes et
de grani te à deux micas. Les galets mous de schistes montrent un remaniement
=~21QLH : NÏ'ieau de schistes noirs indurés de part et d'autre d'un mur et
des ni veaux phytogènes lors de leur sédi menta ti on.
~'un contact de toit avec intercalation d'une lentille gréseuse.
Malgré
l'existence de ravinement à la base des mésoséquences. les
=e21QL1~ : Epais niveau de schistes noi rs à plantes sans mur ('loir description
surfaces de base de bancs sont généralement régul iéres et planes.
pétrographique o. 58).
Sur cette coupe d'envi ron 750
métres, on reconnai t 16 mésoséquences
=e21QL12
Voi r descri pti on pétrographi que p. 58
Jébutant par un conglomérat de base. ou par des grès grossiers à moyens. et se
terminant par des grès fins.
=e21QL~Q : Ravinement d'un niveau schisteux par des grés grossiers
cong10mératiques.
Cette coupe présente toutes les caractéristiques sédimentaires
particuliéres à l'épandage clastique
de la série houillére; nous en retrouverons
=e21QL~1 :
les di fférents aspects au cours de la description des autres coupes.
Important dépôt de grès grossiers au sein desquels on reléve un gra
granoclassement en miniséquences centimétriques.
3.2. COUPE DE LA CRETE DE LA QUEYTA -. DESCRIPTION GENERALE
=E21QL~~
Intercalation d'une lentille de gréS schisteux (accident sédimentaire).
ET COMPARAISON AVEC LA COUPE FONDAMENTALE (voir fig. 15).
Elle pennet d'observer sur 250 mètres d'épaisseur une succession de
couches attribuées par les auteurs précédents au Houi 11er conglomératique.
d'âge stéphanien, et par analogie de faciés avec les conglomérats du col du
Granon qui affleurent plus au Sud (R. FEYS. 1963).
44
45

C(}i.i: ::
c:: .._.. ~l: l,. ...UZY·,:'':'.
(~"itc)
FIG.15
CI..U::-:' D: LI. S:-.::::'!'::' r:~ L :~
:) S·.:.·-~·;\\
·.:v;;~ ü::: ;::;:'1 ;,S::::: ).
FIG,15
.
. '.' ~'.
5r~s [~~~~icrs con~lo~~ratiqucs â Ealets de liparite =
faciès Verrucano
-r~~
:ins ~icac~5
.~~'
:.~::;~;;.~~~.~~.~.~~.·î
s~~~ fi~c vc~t$ claire
...'.1.'.
~aSS0e de sc~istcs nQir~
~ass;e cO~Glo~6rQti~ue ( ~~lets àe qua~tz blancs)
cont~ct de toit Sâhs conslo~~r~t àe o~se
crès îins Gris clairs
nivc2u de schiste~ noirs ~~s~~~t 13t~rale~~ent 3 des
.: ~':. .t;..~.,,'.
~ès Îi~s IT~is-noir
schistes crèseux
-
.
schistES r.oi~s
schistes noirs et beiges
[rès fi~s ~ris ve~t ~icncés
°
S~~s fins ~icac~s
paSG~~ èe schistes noirs
scr.i.s::es :lci::--s et 'ocic-cs :;;cve::ê..'1t gr~.3eu)= .: leur ";:;ase
altern~:ces èe grès fin~ à Doyen5,v~~ts ~ Sric so~ores
contact è~ tcit entre ar. E~~S conG~o~é~atique(banc sup,
G~~s fi~s avec àes.gslets ce~tioétriqucs àilués
et le ~ivenu àe schistes inf.
Scilis:es ::ci:,s ci ~lantes
sc~ist~s ;~èseux
sc :ristes oe: ges de':ena.o: t srèseux il let.:.r ba:3e
Gr6s [;:'1S sOr.'.o:-e ::1icc.c~s avec un niveau à galets
Gris fins ~icac~s
~~~s ii~s Gris ':ert
contact èc tcit avec ra~ine~e~t àes assises inférieures
20",
schistes ~oirs à ?lantes
~raC!lets cie ;ale:s centi~:itriques ( ~uartz 1e.i tet.:.x ,
;~r;?:",:i ~e 1 ::a2.~ts i7.Q s èe s~~i:3tes •• )
gr~s sç~i3teux beige ~ racii:elles = ~ur
"'3
sulet~ de q~~rtz ~~i~
~~cndQr.ts
troncs cie cala~ites àans les 3chi~tes
;r~s fi~s â -:oye~s ~vec ~ss 5alets ~ilu~s
cont~ct de ~Ur avec radicelles
~~2
~:::.:i2?~:~>:~!
crachées
gr~s IlnS ~ ~o~ens avec ~uelques
de galets ce~ti~étriqu~s
'.' .
: ~ ."':'. ',:'
grès îi~s avec g~lets dilu~s
~·B·
~rès con&lo~ératique à~ b~se à salets surtout de ~uartz
schistes .'02:-S, g-rèseux à. leur base l
Sê..'1S r.;ur
bl~cs,G~is noir, et galets àe roches acides Microgre-
nues
absence èe ~ur e~tre schistes et Grès
····k,·~~····
Gr&s :l~S ~ ~oyens ~icac~s
avec des crac~ets ce G~lets
g~ès fi~s gri~ 2vec un con8lo~0~Gt ce baGe revinant
ba'1c UE- srès schistcu:-: dans un !'"!.i·teau de schistes
:.~~~ ..
Gr~s f::;,5 G:;is à p~ti!1c rouille
M,
~ont~ct de ~oit e~:~e le :~'1c ce G:'C3 sU!1. et les SCilis
t'7 -
gr~s !ins Qvec g2lets dilués
.. :;..;
.... ..
-
'
.~..
crès fins à ~oye~s ~vec des cr2c~et5 cie galets ( quartz
pasJées 5c~isteuses
12itcux et ~cirs , ~e ~€~~ ~uc èe no~~~eux Galets mous)
.. ;.-;.,.'
sc i.::'es :-:.oir~
sc i5tC::: bei:es p<J.ss~~ à àes 5:"f:S schiste:..::::
.~'~~'-:"",,:,
.
.......
;-r !;
~i!1:
46
47

IvIv'V;':"
~)i-: L:\\ C::.;-'_':" .. ::-: l./·. ,::";::;'Y'..'i',
(:3uite:)
FIG.1S
Pour ma part je n'ai pas trouvé de raisons valables de les séparer
du Houiller productif. car le pourcentage des schistes, Il)§me s'ils sont plus
gréseux, est peu différent de la coupe type de la crête des Gardioles.
~----_.
'-:~: -ï...
:.". . . • " ,
~<Ç<-~
Grès fin~ à 5a1ets àilués
~~
Les niveaux conglomêratiques ne sont pas plus abondants. ce sont
o
5chiste~ ct [r6s schisteux bciBes
r
plut6t des grès moyens.
q
e~ès fins ~ ~oJe~s
La coupe montre que les niveaux schisteux, ainsi que les quelques murs
avec
c:.e
110~.'::J!"euses
à radicelles visibles sont concentrês vers le
somnet de la coupe.
crnc!lets de galets
i~"
ce~ti;::étric:.ues
En fait. les 250 mètres de coupe sont corrélables. d'après leur posi-
tion stratigraphique et tectonique. avec la partie terminale de la coupe des
.~
l20.." •
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Gardioles (dont la couverture quaternaire ne permet d'ailleurs pas d'étudier
~.':d
. " ' '"
... " ....
:-'-......-.......:.. ....
le contact avec le
faciès "Verrucano"). Aussi la coupe de la Queyta prolonge
niveau cie 5ci1istes noirs sans un contact de mur
i1l5'~
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.' ... ~
;-:'";ec
l~s c;rès fins à.u ba..'1c sous-jacent
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et complète vers le haut la coupe des Gardioles.
~ .~.......':::.•.
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t':?
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[ri:s
fins
Sur les 40 à 50 derniers mètres (au dessus du mur M3) un important
chenal ravine les couches sous-jacentes. et les grès deviennent ici progressi-
~
vement vert tendre. jusqu'au contact du "Verrucano". Le passage houiller/
verrucano est progressif. et ce faciès de grès verts est assimilé à
l'Eo-
permien de Valmeinier.
début de la coupe vers le so~~et de la cr~t2 de Mome
Cette coupe est
représentative de la sédimentation houillère
avec
abondance de grès fins à moyens. dans lesquels se
diluent des galets de quartz
et des passées conglomératiques qui sont fréquentes à la base des mésoséquences
décamétri ques.
3.3. LES AUTRES COUPES
Toutes ces coupes confirment l'allure monotone de la lithostratigra-
phie du Houiller au Nord de Névache. (voir coupe du vallon des Muandes. ~g.16).
On remarque que les quelques niveaux charbonneux sont en général
presque totalement remplacés par des
intrusions volcaniques sous la forme
de si Ils (porphyres verts).
Vers le sommet des mésoséquences. on observe bien souvent que le
passage des grès fins aux schistes noirs se fait sans mur à sol de végétation
bien défini.
48
49

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FIG.16
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gris noir
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passage
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.........
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Echantillon
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Voir fi9.
i.lassifs
contact de
~ :,r_':~itC'J:':
bris sO;:Jore
3
toit
il :"loirs
~rès fins schisteux
cr'~s :i.::s ':::"/E-C èe :!.C~:.:"::--::-t.iX
Eale:s ce~ti~6~riques
cnistes noir,j
.:::chistes noirs
~i~:i~~:r~que3 tr~5 dil~~s
e.lte!"'nan ts avec
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sr~s sc~~isteu.
des schistes s::-èseu
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s~~is :)ci Ge
nne couche de char_
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des éalets(cr.1"
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r;rès fins
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c~~s :ins ~~3:ifs
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~ic~c~s car.tè~a~ts de
nombreux galets,
entre
'""::-ès fi!"",.::;
1-.:'-.
-~
~~.. ::~
autres de~ galets de
r-
3c!~i~t~~ ( ca~ct~ 7.ous)
5 !

Dans le cadre d'un dépôt aussi monotone. sans niveau repère effectH
4 - LES THÈMES D'ORGANISATIONS DES DÉPÔTS
il est impossible de proposer des corrélations précises et fondées d'une coupe
a l"autre. On peut seulement constater que du Nord au Sud du terrain aucun
4. 1.
AL' ECHELLE DES COUPES :"LES MESOSEQUENCES" (voi 1" fi g. 20)
changement lithologique sérieux n'est venu perturber la sédimentation du
Houil1er étudié ici.
Les différentes coupes lithologiques du Westphalien C montrent une
Ces coupes l ithostratigraphiques ne sont pas représen.tées dans le prés-
organisation en cyclothèmes d'aspect assez uni forme. où l'on retrouve en
ent document malgré leur localisation sur la fig. 13.
permanence la succession lithologique suivante 1. 2. 3. A. 5. 6 caractéristique
des cyclothèmes.
Ô
-F~ _____~=--5
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3
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Tm i\\~~[-~~~r
00 à
FIG.2D LA MESOSEQUENCE
et ses
di fférents
termes
lithologiques
6
Schistes noirs
5
Vei ne de charbon
4
Grès schisteux
3
Grès fi ns
2
Grès moyens a fins
1
Grès grossiers a moyens avec une base:': conglornératique.
Cette succession de mésoséquences cyclothématiques ne présente que
très rarement des érosions de
"wash out". et sur l'ensemble de la série les
contacts des différents termes lithologiques sont bien parallèles et continus:
les surfaces de bases de bancs sont relativement planes et
régulières. Ainsi
un tel arrangement cyclothématique a surface de base de banc régulière indique
d'un point de vue paléogéographique une unité avancée (ou frontale) de l'aire
d'épandage du bassin sédimentaire. Les bancs sableux obliques dans une strati-
fication ambiante horizontale témoignent de dérives de courants a apport variable
dans une aire sublittorale.
52
53

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(2.3) sont plus discrètes et de faible épaisseur.
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été admis (PRUVOST. 1951).
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taire du Nord et du Pas-de-Calais. l'interprétation des caractères de ces
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récurrences sédirœntaires s'appuie plutôt sur la notion de vitesse de subsidence
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critique: celle-ci correspond à la vitesse que l'enfoncerœnt ne doit pas dépasser
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pour éviter la destruction de la forét houillère (tranche d'eau inférieure ou
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à quelques décimètres). (voir fig. 21 a et b. ci-contre).
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sident. et que la vitesse d'enfoncement de celui-d (V) est égale à la vitesse
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critique (Vc), l'enfoncement est alors compensé par les apports de
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disparaît, et l'on passe d'un mur (avec sa couche de charbon) à un apport phyto-
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gène. type schistes du toit. Ensuite. la subsidence continuant le bassin va
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1
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••
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55

Ces couches, composées presque exclusivement de matière organique
recevoi r de nouveauX apports détritiques gross i ers qui permettront éventue 11 e-
et d'argile, terminent le cycle sédimentaire de chaque cyclothème; au-dessus
ment la reconstitution d'un sol de végétation.
de ces schistes, en effet, le début d'une nouvelle séquence est marquée pour
un dépôt détritique grossier souvent conglomératique (conglomérat de base).
c'est ce type de sédimentation que l'on rencontre le plus souvent
dans la série westphalienne étudiée ici, avec cependant une durée relativement
On appelle "contact de toit" le passage brutal
de schistes noirs
courte des conditions où V = Vc comme l'indique la rareté des couches de
sous-jacents aux grès grossiers conglomératiques qui les ravinent parfois par
charbon.
des chenaux de creusement et des "wash out".
4.2. A L'ECHELLE DES BANCS
4.3. A L'ECHELLE DES LAMINES: " LES MICROSEQUENCES "
Les limites entre niveaux schisteux et bancs gréseux répondent donc
A l'intérieur du matériau gréseux, il existe souvent des interlits
à deux cas selon qu'il s'agisse d'un mur ou d'un toit.
millimétriques d'argile, d'argile sableuse ou de schistes gréseux. De tels
interlits, contenus dans un litage oblique, térooignent de possibles remaniements
1;f;!;_Ç2r2ç!~ri~!i9~~~_~~9i~Q!2i~~-~!_e~!rQgr22~ig~~~
d'un fond vaseux par l'arrivée de sable fin. Il s'agit d'une vase dérangée
ü!!u)~r
avant compaction.
Le mur est un ancien sol de végétation et supporte la couche
Sur l'ensemble de la série houillére, les grés d'une mésoséquence
de charbOn; il ne contient génèralement pas de débris végétaux bien conservés,
présentent ~ l'échelle millimétrique une superposition de lamines cl. calibres
mais il est perforé et taraudé en tous sens par des
racines et radicelles qui
identiques, qui correspondent en fait cl. de mini-cicatrice d'érosion dont le
oblitèrent la stratification. Dans le carbonifère, ces racines désignées du
joint de stratification passe bien souvent inaperçu. Cette homogénéité d'un
nom de stigmaria sont des rhizomes de Lépidophytes.
matériau détritique, à l'échelle millimétrique, établit un mimétisme d'une
lamine sur l'autre, alors qu'à l'échelle métrique il n'y a plus mimétisme,
Le faciés des grés est fin, peu ou pas schisteux, massif (sans strati-
car le joint de stratification oblique est net.
fication vraiment visi ble) et présente presque toujours un aspect bioturbé,
une teinte plus ou moins rouille.
Ces lamines sont autant de figures d'érosion ou de remaniement sous
un régime faible, vu la taille des grains et l'absence de chenaux unidirection-
Il passe progressivement cl. des schistes noirs, et quelquefois à la
ne l S,
veine de charbon sus-jacente.
Seuls les niveaux argileux lenticulaires, les passées plus grosslères
1~f;f;_Ç2r2ç!~ri~!ig~~~_~~9i~Q!2ir~~_~!_e~!rQgr22~ig~~~
et les alignements de galets mous en lits millimétriques ou centimétriques,
peuvent témoigner de cette cicatrisation sédimentaire quelque peu érosive.
9~~Q_!Qg
Le toit est constitué par les couches qui recouvrent les veines
de charbon; il est formé essentiellement de débris végétaux, bien conservés,
dans lesquels se trouvent les fossiles utilisables en chronostratigraphie.
Il est donc formé d'une épaisseur variable de schistes sombres, bien
lités (litage sédimentaire).
57
56

li
inclusion,de bulles
gazeuses ~ans un
" ' -
grain de quartz
" ' -
chlori te
5 - ETUDE PËTROGRAPHIQUE DE QUELQUES ËCHANTILLONS
paillettes de
dans un grain
feldspath
potassique +
Au cours de cette étude, la pétrographie détaillée des minéraux schis-
:1. O. en
alté ré
teux et charbonneux ne sera pas abordée, car
celle-ci a déjà fai t l'objet
inclusion
dans
les
d'analyses chimiques et pétrographiques (R. FEYS et J. FABRE. 1961, 1963).
néoformations
intersticielles
des grains
5.1. ŒNE RAL! TES PE-rnOGRAPH IQUES
Que l ques échanti 11 ons représentati fs du matéri au gréseux de 1a série
houillère pennettent de présenter les principaux types de grès rencontrés: ils
ecristallisation
seront étudiés sous l'angle pétrographique et granulométrique.
dans les cassures
(néoformation)
Ce sont essentiellement des grès fins qui représentent plus de 70%
cristaux de chlorite
du matériau détritique gréseux des coupes lithologiques.
néoformés dans un grain
de quartz
Parmi ces derniers Qn distingue:
"Ac
- des grès fins quartzitiques
nu"
,
,
- des grès fins micacés
- des arkoses riche en plagioclases
F7G.ZZ GRES MOYEN A FIN
(~ep~é~e~6 d~ po~nth de~
des grès fins feldspathiques, plus ou moins bréchiques
6~g.14,lJo« t~ po~nth 6 et 1 9 . '
M.O. dans les joints du
- des arkoses bréchiques
litage sédimentaire
- des grès fins schisteux.
quartz abondants
Ces grès fins. dont la taille des éléments est comprise entre 0,2 et
dans une microsé-
millimètre. ont la méme composition pétrographique que les grés moyens (taille
cristauxiorientés lors
quence
du dépôt
"~.~".-';~" ... :b-.~".~~·!_·~
comprise entre 1 et 2 mm) qui constituent le restant du matéri au détritique
l i
(20 - 25 %).
tage sédimen-
tai re
Quant aux éléments centimétriques à décimétriques, ils sont
le plus
souvent disséminéS ou dilués dans les grès; ils forment parfois des lentilles
congloméra ti ques d' e xtens i on mé tri que.
Sur l'ensemble des coupes les niveaux contenant de la matière organi-
que sont des grès schisteux, des schistes gréseux et rarement des schistes·
charbonneux.
D'une manière gènerale, les niveaux riches en matière organique sont
~ristaux de quartz et de .
assez rares. celle-ci est presque toujours associèe à du matériau grèseux
muscovite sédimentés dans
F7G.23
SCH7STE N07R GRESEUX
un fond de M.O.
fin ou argi leux.
I.~dem 6~g· 14 ,pt; 7e.t/81
-1,.,.
1
!
POlARITE OU DEPOT
1
(flèche vers le haut, pola.rïté normale),
;8
59

micas rétromorphosé
~~l~l~_E~irQ9r~eb!~_~~_~Qre~Q~~Qei~
• • 0",00'0.
\\
Quelques uns des principaux types de grès rencontrés sont décrits
en lame mince (voir .les figures 22 a 25).
quartz de 'néofonnation
grain de quartz détritique
~
néoformation de
par nourrissage des
fracturé
Le plus souvent les grès ont subi une importante transfontlation
quartz et de
grains de quartz détritiques
~icas
(mé 1 ange)
envi ronnants· (on remarque
diagénétique avec un nourrissage en silice a partir des grains de quartz contenus
l'em:,oitement en mosaique
dans ces derniers: c'est ce qu'on appelle "le phénomène de quartzitisation".
de ces grains néoformés au
cours
de la mise en place
de 1. schistosité)
Hontlis le pourcentage très élevé en grains de quartz ( > 60 %)
de ces grès. les autres minéraux constitutifs sont les micas et les feldspaths.
Les principaux micas rencontrés sont la muscovite (5-20 X). la
phengite et la biotite (2 - 5 X). fréquemment rétromorphosée en ch10rite.
Sur l'ensemble des échanti 110ns de grès. ces procédés de colora-
tion sélective des feldspaths en lame mince montrent:
- que les 3/4 des échantillons contiennent des plagioclases dont le pourcentage
varie de 5 à 20 %, de ce fait il est fréquent de rencontrer des grès arkosiques ou
des arkoses.
- que les feldspaths potassiques sont assez rares. mais lorsqu'ils sont présents,
ils représentent entre 5 et 10 % de la roche.
de quartz détritique
auréole de cristaux
orientês de quartz
La mati ère organique est présente dans les grès sous forme de nombreuses
1.mm
auréole de nourrissage
concrétions ovoïdes ou effilées variant du 1110e millimètre au millimètre.
Les oxydes soulignent les joints sédimentaires ou les plans de la
schistosité: c'est essentiellement 1 'hématite.
FIG. 24
GRES QUARTZITE
La tourmaline détritique en grains millimétriques est fréquente.
On ~ema·~ue te dév~oppement du phénomène de qu~~~on
du g!tè-l pM néo6oJtmalion de. e.tU..6ta.u.x. de qu~z à pClJl..t,0\\ du glI.ltùW dé.tJtiliquu
e~.tan.tJ. Ce phénomène
L'étude morphoscopique du degré d'usure des grains de quartz (utilisa-
de qu~z~alion ut en ~~on avec ta dé6oJtm~on de
ta ~oche. La !toche ut ".U un g!t~ moyen a Mn et ilOJun<...!. tu gJtiUJw de q~z J.
tion de la charte visuelle de KRUMBEIN et SLOSS. valeurs d'usure de J. PERRIAUX)
if a 6eutement du rn"-Ca6 dé.t,~quu (mU6cov"-.te 'a.Ué~ée en ch.e.owe).
révèle un fort pourcentage. pour les
grains inférieurs au millimètre, de grains
anguleux (80% ) ou fai b1ement émoussés
(15%).
Toutefois lorsqu'on analyse la morphoscopie des éléments dont la
ta i lle est décimétrique à centimétrique (galets) on constate par contre que les
grains ou galets sont toujours très. émoussés (plus de 80 %) et jamais anguleux.
61
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Ces galets très èmoussés sont formès à la base des bancs débutant une mésosé-
quence et ils ont une orientation quelconque suivant les lits centimétriques
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des lenti lles congloméra tiques : ce sont les conglomérats de bëse des mésosé-
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quences .
1
Les aspects pétrographiques et morphoscopiques du matériau _détritique
trés induré du Houiller briançonnais au Nord de Névache appellent déjà certaines
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réflexions quant à son ori gine et à son mode de transport.
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En effet. la présence de micas (5 à 20 %) et de feldspaths plagioclases
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(5 à 30 %) relativement frais dans les matériaux détritiques de la série houillère
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révèle une altération chimique peu poussée sur le continent d'ori9ine de ces
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matériaux. Le faible émoussé de ces éléments fins indique un transport fluvia-
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tile, mais l'émoussé relativement poussé des drigées de quartz assigne une durée
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importante de ce transport.
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Ces grès étant le plus souvent quartzifiés. la distinction du contour des grains
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s'est révélée délicate; aussi pour réaliser cette étude dans les meilleures
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conditions. il a été nécessaire de choisir des échantillons ne présentant aucun
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de ces inconvénients.
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Ces courbes granulométriques ont été construite
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série houillère. et concrétisent une répartition polymodale du matériau (voir
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fig.-26, 27. 28) variable d'un échantillon à l'autre.
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Pour les
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fins le diamètre moyen du sédiment 02 (ou médiane)
a des valeurs comprises entre 75 u et 130 microns.
Pour les grès fins à moyens le diamétre de la médiane 02 est d'environ
1
420 mi crons .
L'hêtérométrie (He) assez forte (0.55)à forte (1,25) est caractéris-
tique d'un dépôt de type fluviatile ou deltaïque.
62
63

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LES FRACTILES
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1 :
La très faible assymétrie (5) comprise entre 0.02 et 0,071 jointe à
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l'allure parabolique de la courbe granulométrique cumulative indique une lévi-
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gation des parties fines après le dépôt du sédiment, ce qui est fréquent
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dans un dépôt de plage ouvert, soumis à la turbulence des vagues.
N~î=r~!~~r~'~~I;~-~~E:.;~hDSf·,·pf7~t+~I;;i..~··+
6 - CONCLUSION SUR LA StDIMENTATION HOUILLËRE _
':"!,,1~2:llijlj i~-Fc1rf~f~;lrsfj:œ'·
LE CADRE PALtOGtOGRAPHIQUE
(VO.0t 6-<:g.291
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"Mota.Be" J<Ul4 -tou.teSo.w mon-t.tVl de d~pô-t mM.ÛtJ ca.tca.Vtu ou ca.lCaM-Mg-ileux,
J-<:11011 au JOtmllÙ de ta Jé.ue (M. LEAW LVE, 1952).
~: ~~F.~ .:~~~~~f:~ ~:}> :~J::: ::7~ ::X:: :~:::~.;":~: ::~ <i:::~ L:<I~~::: :~l=:::j~=.:}::~ :~:2~'~
L'é-tude pé-tMgJtapluque e-t t' ana.tYJe gJt.aJlu.(.omé.tlUliue du
ma-téJL(au gllé-
~~'~ti~~;~~',"J~tf~~~,~~;i~.:,f,~:~,~::]~~~~i~ Jeux mo/l.Ùten.tul1e Jéd<:m~oll de pta.te S01Urle Ut-toJt.a.te , VM-te e-tpWe,
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(EJ-théJL(u 1 c0116~etLt .e.' .(mage d' llfle Va.6-te pta.<.ne co-C<:èlle paJLOem~e d' ~-tangJ e-t
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le houiJler de la CLAREE est
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fIG. 3D
VUE PANORAMIQUE DE LA COUPE DU STEPHANO-PERMllN DANS
LA POINTE PUSSE.tiQ.I..
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Niopermien ou asaise de Rochachille
r'
Eopermien ou assise multicolore infirieure
h'
Stephanien ou assise de Roche Chateau
h
Houiller productif du Westphalien C. Les couchea sont visibles nu '·plan
h= assise de la Madeleine
~
Trace de l'accident des Drayères dans la topographie. Celui-ci est en grande
partie recouvert par la moreine, et il est jalonni par une mylonite de quartz
jaunâtre à ilements anguleux variés, notamment par un filon himatitique.
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1
2 - LE STËPHANO-PERMIEN
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Nou.!> dM<.gYlVlOIU> ,g.t.obale.men.-t. <lOu.!> ce .tvune. l' en.oe.mble de<! a.o<l~e<!
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compM..6e<! eJ1-Ùle le CaILbon<.6~e pltodueti6 et; .ta bClllJt.e qu.aJt.tùü'que ma.o<l<.ve
'~"
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qu."- .teJunÙle la. <ll!tUe dUM-Uque <liliceu.!>e du BJt.Û1nÇOYlYllUA .
.,
L
::J
~
2.1. REPARTITION DES TERMES STRATIGRAPHIQUES
~
III
La composition du Stéphano-Permien ainsi défini varie considérablement
::J
"ole:::;
à l'intérieur même des limites du terrain ici étudié:
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. . - / '
a
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-
.....
- à son angle NW. dans le massif des Rochilles. il est puissant. diversifié,
0III
, / ' / / -
et permet la distinction de plusieurs formations superposées;
. /
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0
/
U
./
..Q
- à son extrémité NE,. dans le massif du Thabor, il est localement représenté
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par une formation unique, l'assise de Valmeinier;
1
/
~~~
\\
"
/'"
- ailleurs. ad Sud d'une ligne chalets de Laval - chalets du Banchet. il y a
lacune totale des formations stéphano-permiennes.
\\.......<//"
1 3 \\~ __._._._
2.2. LA STEPHANO-PERMIEN DES ROCHILLES
U
~
".
_.........
0'0
'.
",
0: ..c.
\\.~
La coupe de base est fournie par l'arête qui court vers l 'W depuis
le Col de la Madeleine jusqu'à la Pointe
Pussenot (panorama fig.30).
1/)
E
.::t.
~ W
\\\\>l
-:__
(1) ..c.
/'_._
-~=- 6(1)Z
Elle permet de distinguer (M. LEMOINE. 1952. R. FEYS, 1963) trois termes
"U
N
U ' -
en fonction de différences de lithologie et de discordances internes. à savoir
1Il&;~
(1)
1 / ) _
de haut en bas:
'1"O..Q
,
2:
a:
l'assise de Rochachi lle ("Néopermien");
:;z
~~--:.
(1)W
J 0"0 0....
l'assise multicolore inférieure (" Eopennien");
-
1
l'assise de Roche Chateau ("Stéphanien").
~~O
o
û)::JZ
/ '
'\\
/
---l . g- «
/
/~'\\ (1) (1)
,
Nous avons résumé les successions et les corrélations au sein de cette
~
\\ -
.~
./
« ~I
. -Q"l a
/'
série en quatre colonnes lithostratigraphiques échelonnées du NE vers le
'-r
.«- z ._./'
~2frJ
SW (fig.31 et 32). Elles permettent de se faire une idée plus précise de la
.=J':=;
z
tri
-'-'-
! 1
composition des différents termes et de leurs variations, tant d'épaisseur que
de constitution, En raison du pendage général vers l'Ouest, les termes supérieurs
1
1
70
71

VERRUCANO
~.:-. .~~:/~~...;.~.
5#iir
'sw t
-Il
:-"i·~·:.,,:··;.·~~.::.
OJRRELATIONS
STRATIGRAPHIQUES
DANS LA
II)
Cli
SERI E
STEPHANo-PERlV1lENNE
flG.32
TI
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~~~?Jf IL
coupes
serIees sUI\\<lnt
les
1ignes de crête J 0) Q) Q)[) de
,t:~~~~
1 '-
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#f"'"D•.
°
la
figure; fig 31.
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~~ès Grossiers
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schistes verts à violacées
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.1 _'F-I:I
~"D
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+ bancs de grès verts
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banc calcaiÏ-e__
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COUPE
SOU S
COUPE DE
COUPE
DE LA
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CD
1
LO AIGUILLE NORE
ROCHACHILLE
BAUME NOIRE
Il
COUPE ENTRE
ROCHE CHATEAU
ET
72
73
1
1
LES ROCHERS DU
LAU
1

s'observent en totalité seulement dans les coupes les plus occidentales
Vérs le sommet de l'assise on trouve plusieurs bancs métriques
(coupe 4. fig. 32). tandis que les tennes inférieurs sont seuls observables
de brèches intra-fonnatipnnelles ~ ciment calcaire (J. FABRE, 1963).
dans les coupes orientales (coupes 1 - 2 )
A la base de cette successsion le passage avec le Stéphanien se fait
~~~~!~_~~~~~i~~_9~_~QÇ~~_ç~~~~~~_:_~:_t~~~e~~Qi~Q_Il
en continuité. sur
40 a 50 mètres. par une succession de bancs de dolo~ie
(0.50 m d'épaisseur) altemants avec des schistes verts tendres et des schistes
Elle est formée de conglomérats polygéniques beiges très clairs
noi rs i dentiques ~ ceux du Houi 11er'.
alternant avec des niveaux de schistes gris et son épaisseur est ici de
250 ~ 300 m.
On décèle à l'intérieur de cette formation, l'existence d'une
discordance angulaire Dl (coupe 1). Vers le sommet de cette assise. il
Plus au Nord. au pied de la Pointe de Pissine (J. FABRE, 1963) sa
existe localement un niveau repère de schistes verts tendres rouilles notés
pui ssance es t de 500 ~ BOO mètres.
svr. voir coupes 3 et 4.
Les conglomérats sont polygéniques, en bancs décamétriques pouvant
atteindre 50 mètres de puissance. et constituent plus de B5 :t de la succession.
~~f~1~_~~~~~i~~_çQQgIQ~r~~ig~~_9~_~Qçb~çbill~_:_r:_t~~Qe~~i~Q)
[ls contiennent des galets centimétriques a décimétriques de quartz blanc ou
noir. de micaschistes et de
phtanite gris. de grès noir ou vert et de même que
Au sommet de la Pointe Pussenot elle est seulement représentée
des galets de schistes. Un galet de roche verte de 30 cm s'est révélé être
un
par un gros banc de grès grossiers verts. discordants (discordance 02. voir
fragment de tuf volcanique.
fig. 32) sur ,l'assise multicolore inférieure r'; mais elle passe progressivement
(vers le Sud) ~ un conglomérat vert et lie de vin que l'on retrouve encore
Les passées schisteuses sont plus minces et varient du gris noir
mieux développé plus ~ l'Ouest de Rochachille (coupes 3 et 4).
ou gris argenté. du vert au violacé dans le ravin du Lau.
On peut en fait y distinguer trois membres (coupes 4):
Cette formation a été attribuée au Stéphanien par R. FEYS et
G.'GREBER (1952) en
raison des faits suivants:
1/ un membre inférieur de 150 m avec schistes. grès grossiers et conglomérats
verts, rarement violacés avec galets 'de houiller. de permien et de
- elle surmonte. par sa position actuelle le Westphalien C de l'assise
roche érupti ve;
de la Madeleine;
- on y a découvert. au Nord du massif de Roche Chateau. et dans un
2/ un niveau supérieur de 150 mètres de grès, schistes et conglomérats violets
niveau déjà élevé des troncs de Gymnospermes silicifiés;
a galets de roches éruptives identiques aux intrusions de microdiorites
- c'est l 'homologue pétrographique de l'assise conglomératique de
et de porphyre du houiller;
on observe aussi des galets vol caniques de
Courchevel. qui repose plus au Nord en discordance,
sur le Westphalien O.
lave et de tuf;
3/ au pied de l'Aiguille Noire et au:somnetde l'assise de
Rochachille on
f~f~f~_~:~~~i~~_~~l~içQIQ~_!~f~ri~~~_:_r~_tsQe~~i~Ql_tfig~~fl
trouve enfin 50 mètres de grès. schistes et
conglomérats notés r'"
par
R. FEYS et J. FABRE. qu'ils appellent "grès livides".
C'est une succession puissante d'environ 350 mètres. de schistes
multicolores verts a violacés décamétriques altemant avec des bancs métriques
Cette assise verte et surtout violette de la pointe de Rochachille
plus durs de grès gris a noirs. de calcaire brun jaune. et de
dolomie grise
atteint plus de 650 mètres entre le pied de
l'Aiguille Noire et le col
a pa ti ne rous se.
2 720 mètres. plus a l'Est.
14
75

CORRELA1l0NS
L1ll-10STRATIGRAPHIQUES DU
PERMO-
Il 1
WERFENlEN sur la oordure EST de la zene houillère
i 1
1
...... \\, ,1,.,-, ,"
ffiill
C.9~~~~ ,:\\_, .....-ï.'~':"'~Ï'"
.--...............
verts:"
Certains auteu~s (M. LEMOINE) ont voulu voir dans cette assise une
1
extension verticale du ·Verrucano" dit "Verrucano dilué".
<C
:~~*
N
lie de
Sur la colonne lithostratigraphique (coupe 4). j'ai toutefois
:JL
vin=livi
r 00
distingué le Verrucano véritable de cette assise de Rochachille qu'il .recouvre.
:J
'Dm
_0-
liv vt
av!
2.3. LE STEPHANO-PERMIEN DU MASSIF DU THABOR
,<li~
"D
blanc
(l}<li
Le Roc de Valmeinier est constitué par une fonnation stérile de grés
o
3't ...
"DE
<----------1
liv
conglomératiques massifs gris très clair que R. FEYS a rapporté à l'assise de
~S
Courchevel reconnue dans la Vanoise occidentale. et qu'il a donc attribué au
:Jill
o o
vt
local isat ion
des
U
\\~
Stéphanien.
i.~~· ~ ~
.•
..
Vers le sorrrnet de la formation les
bancs de grès verts qui deviennent
1S0m
progressivement gris clairs vers le NW sont ravinés par un gros banc de grès
vert à galets rosés (faciés Verrucano ?) (fig. 33. coupe nord du Roc de Valmeinier) .
. Cette discordal1ce minime peut étre prise corrrne limi te stratigraphique
QUARTZITES
-----
WERFENIENS
--
sornnitale arbltraire de la formation du Roc de Valmeinier: le "Verrucano" serait
---
galets de quartz
représenté ici par une épaisse formation de schi stes versicolores qui se poursui t
~~~--------------
jusqu'à la base des quartzites.
schistes verts,~~~
FACIES
1
• - rooges~ et
t....." ... :
Sur la créte nord du lac Blanc (fig. 33-coupe intermédiaire) on observe
VERRUC,ANO
vIOlaces
1
également, une discordance angulaire entre le "Verrucano". fonné par des grès
5Chi~tes oonolés +
grè s rroyen5 vert s .
~,
a ets Œ
... '" r.g l.1
.
grossiers
verts ± conglomératiques et à galets noirs, et le Houiller productif.
XL-:'J:î -- lpartte-j-
FJ:.'·::.: ;:.:{
,.0____--... cl
100mm a grossrers
.i:~·;-;·:.0:~:"';,
Ici. on ne retrouve plus le Stéphanien du Roc de Valmeinier. ce qui
f7"'-=~ -- - ------ 1
'~:~'·:'.;;)7~:"~
argumente une lacune stratigraphique avec discordance. Cependant. la discordance
gres Fins
/ 'd . _:
%:@
--"'STEPHANIEN
•...,;.
n'est pas assez nette ici. et peut correspondre à une dysharmonie au cours de
verts =1=
"
sericiteux.../
1a dé fonna ti on al pi ne majeure.
:ii/C:
R. FEYS
...--
r~': .:;~~;.~...;.~:
-. -:::. ~ ,
2.4. LE STEPHANO-PERMIEN DE LA VALLEE ETROITE
o
WESTPHALIEN C
En vallée Etroite et au Nord du Banchet, on ne trouve entre le
CDUpe sur le versant 1
Houiller productif et les quartzites du Trias qu'une assise de grés-quartzites
coopedu LAC
coope du ROC
BLANC
de VAUv1EIN 1ER
EST.du Grd VALLON :1
clairs. très laminés et sériciteux. qui en raison de sa position et de son
faciès "Verrucano" sporadique a été attribué par R. FEYS au Néopennien. On ne
(intermédiaire)
20
( Nord) 1 ..
(SJd)
3G>
1
1
peut toutefois exclure que cette assise puisse avoir une ancienneté plus
.
.
1
grande .
.... m."eou calcOire
1
J
'
75
77

3 '- LE PERMO - WERFENIEN
On attribue traditionnellement cette formation au Werfénien inférieur
et on rapporte au Werfénien supérieur un ensemble
de 1 à 10 m, de schistes
Constanunent présent et relativement monotone, il montre deux faciès
pé1itiques noirs ou colorés, de bancs de dolomie grise ou jaune souvent
superposés bien connus dans tout le Briançonnais et dont
l'épaisseur peut
cargneu1i sée (on y trouve
localement des masses de gypse
conune au col des
varier entre 100 et 350 mètres. Leur limite étant en général transitionnelle
Thures et près du col du Va 11 on, au Nord de Névache).
il parait tout à fait artificiel de séparer aussi nettement que l'on a l'habitude
de 1e faire ces deux fa ci ès.
3.1. LE FACIES "VERRUCANO"
On désigne
ainsi des grès cong10mératiques grossiers à galets de
quartz blanc à rosé et de rhyolithes (liparites) violacées qui, passant
progressi vement vers le haut aux quartzi tes peut porter à les consi dérer conrne
4 - CONCLuS ION
les conglomérats de base de ces quartzi tes.
Cependant on lui attribue traditionnellement, sans preuves paléonto-
Lu tVLlta.ÙW ôtéphano -pvunÙ.M mon.tlte.n.t une cüvvw-Ué et une 'tap.«L<..té
logiques, un âge permien supérieur et non triasique. Entre ces grès congloméra-
du pMôagU la.té.ItD.LLX deptU.ô lu teltmu l-Uholog.<.quu cüvvw'<'6'<'é.ô et épa.i.o du
tiques s'intercalent souvent des passées schisteuses bariolées qui peuvent
RocJUU.u jUôî/u'au. tVtme flfl.Û/ue et de 6iUble épa.i.oôeWl. de la Va.Uée E.tlto-Ue.
atteindre plusieurs dizaines de mètres.
L'.<.mpolttante épa.i.oôewt du dépôtô p06t-hou..i..Uvw au. NoJtd du tVtJLa.Ut é.tu..cüé
.té.mo'<'gne.n.t peut ê.Ote d'un dép.ea.ceme.n.t vvw le NoJtd de l'axe de ôubô'<'denc.e du
Le Verrucano a une épaisseur générale de 20 à 50 mètres dans
ba.6ô.ut mtlte la 6-ùt du Hou.il.lVt et lu tempô ôtéphano-peJUn.<.enô.
1a régi on étudi ée ici.
Cela poWtltiU.t ê.Ote m.<.ô en Itela.ii.on avec lu .<.nCÜC.M de mouvementô
3.2. LE FACIES QUARTZITIQUE CLAIR
tec..ton.<.quu ôljnclutOrtM du dépôtô (CÜôc.oltda.rtc.e 01'
02. etc. .. 1 ou poôt-dépô.u,
Iltéduc.lion lta.p-<-de vvw li!. Sud de la ôéJt.<.e de
Rochac.h.<.lie).
De couleur blanc massif, ces quartzites sont bien stratifiées avec
des ripp1e marks et de nombreuses stratifications entrecroisées.
PM oppoô<'.-t.<.on, la monoton.<.e du Peltmo-{jJV\\6én.<.ert -ùtd.<.que une ôtab.<.lÙa-
.ti.on de .ca ôWl.nac.e du ôol (dépôt WU:601tme de qua.Jt.t:.<..tel en p.téfude à. i' '.ùtva.6'<'on
La polarité stratigraphique 'de la succession se reconnait assez bien
maithte i11.l TJt.<.M.
grâce à la progressivité de la variation du faciés entre la base, à faciès
"Verrucano" et le sommet
rubéfié et verdi. garni parfois sur le tout dernier
CM teltltiUM ô.té.phano-pVlm'<'enô '<'ncüquent pM Itappoltt i11.l Hou.il.lVt
banc d'un encroûtement carbonaté brun.
un changement du c.oneü.t.<.oM pa.léogéoglta.ph.<.quM qu.<. dev'<'enne.n.t pluô ccrt.t.Ù1e.n.ta.lu
(.ti11.lx d'oxljcftt.tion) et pltOchM d'un m.<.Ueu deUa.<:que à toltlten.t.<.e.e labona'antô
cong.eoméJta..t1J 1 •
78
79

CHAPITRE" A"
TROISIEME PARTIE
NOTATIONS ET CONVENTIONS GËNËRALES' CONCERNANT LES ËLËMENTS
TECTONIQUES
Dans ce chapitre introductif a la description tectonique (ou structurale)
régionale. nous nous fixerons des conventions de
notation pour les différents
DESCRIPTIONS REGIONALES
marqueurs de la déformation (schistosité. plis. etc.); ces conventions se .réfèrent
aux différents cas de figures de plissement que l'on a discuté et précisé dans
la première partie au cours de la présentation des méthodes de travai l mises
en oeuvre (cri tères sédimentai res et cri tères tectoniques).
Varu. ceLte. pa.:ct<.e. noM comme.nce.AolU> pa/!. UIle. ù1-Otoducû.on
Ichap.U!Le. AI où. .Ie.Ao/l.t p~w~u .tu convlZ..l'l-UolU> de. no.t:a..tiolU> a.dop.t~u
1. DIRECTION. PENDAGE ET PLONGEMENT
daM la. de..lCJuption e..t .te. d~.tJU..e. du p.f.an de. ceLte. dvuU.èJte..
La mesure dela direction et du plongement des plans de stratification
lu cha.p.(..tJtu ~tUv<l.l1Ll donne.Ao/l.t UIle. duc.M.ption ~OIlln1<UAe.. l71lU..l
ou de schistosité. ainsi que celle de la direction et du plongement des diverses
(lU<\\~'<' pJt~we. que. po~ûb.te. du 6cU..th d'·O~e.Ava..tion Jte.c.ue.ilL{),. PouJt cela.
linéations. se fera en adoptant les conventions habituelles corrme suit;
nOM ~u.<.vJtOIU> UIl p.tan ba.6~ ~uJt UIl d~coupa.ge. g~ogJt.a.ph.{.que. e.n paJL.ta.nt du Sud:
- pour un plan de direction NE-SW ayant un pendage de 50° vers le N-W.
.'tOM comme.nce.M1U> (Chap.U!Le. B) pa/!. e.x:amWe.A le. ~ e.c..te.uJt ~.{..tu~ .te. ptM au SW
on notera ce plan" N 45.50 NW";
daM la. valUe. de. la. ClaJt~e., p~ 1Chap.U!Le. C) ce.lu.<. du cha-<-llOn Jtoche.ux:
pllur une linéation de direction NW-SE plongeant de 20° vers le SE.
de. la. Jt.{.ve. gauche. qu.<. H
.te.Jtm<:ne. V!Z.M le. Sud a N~vache.. Varu. .tu chap.(..tJtu
on notera cette linéation " N 135,20 SE".
~u.<.v<l.l1Ll, nOM e.x:amWe.AOIU> lu ~e.c..te.uM ~e.p.te.n.tJt.{.o= qtU .touche./l.t a la.
c.JtUe. de. paJr..ta.ge. du = AJtc/VuJtllIlce., e.n cOIU>.<.dVullLt e.n pJteJn<:e.A (Chap.U!Le. VI
Cette notation est de rrême valable pour un axe de pli.
.te. pJto.tonge.me./l.t V!Z.M .te. NOM de. ceLte. dOM ale. ho tU.e..e. èJte.. p~ e.n paJt.tan..t de.
i
.6 u
boJtcfwtu ~.t~phano-we.A6~n.{.e.nnu: ma.6û6 du RocJr..i..U.u e..t du Ce.ACU
D'autre part. l'orientation dans l'espace des di fférents éléments
a i' Ouu.t (Chap.<...tJte. E), ma.6û6 du ThaboJt e..t valUe. E.tJto.{..te. 1Chap.(..tJte. FI.
structuraux, planaires ou linéaires
est visualisée par projection stéréogra-
phique méridienne de l 'hémisphère inférieur (canevas de Wulff).
Au COuM de. cu CUc.M.ptiCIU>. chaque. po'<'/l.t d' aM e.Ava..tion d~c.Jt.<..t
dOIllle.Jt.a. Ue.u a
Suivant les objets analysés on ajoutera des notations supplémentaires
UIl paJt.a.gJt.a.phe. numéJto.t~
de. ~oJtte. que. .te. numéJtO coJtJtuponda.n.t
P~6e. UJte. .te..tJtouv~ 6uJt la. c.aJt.te. de. loc.a.e.wa..tion d' 1Z.Il6e.mb.e.e. dOM~e. au
spécifiques au secteur étudié.
d~bu..t de. chaque. chap.(..tJte.. CeLte. méthode. a paJtU la. p.tM 6MCe.ptib.te. de. pe.Jtme..t.tJte.
ta. .toc.a.e.w ation e.x:ac..te. du po'<'l!.t.I analIJ6 é6 •
2. NOTATION DES OBJETS TECTONIQUES (fig. n034)
.g~!~_~~~!~~~_g~_g~~Q~i~~!iQŒ~
La description tectonique pose pour chaque affleurement le problè-
me de la dénomination des objets révélés par l'analyse et le classement des
objets comparables (diverses schistosités etc.). Il n'a pas paru adapté d'uti-
liser une numérotation chronologique, qui implique que, la synthèse et l'interpré-
tation ayant été menées à bien. on sait de façon définitive quelle est la
80
81

flG.34
1
w
E
première étape de défonnation: ce serait pour' le moins prématuré au niveau
d'une description analytique et ce genre de numérotation utilisé par diffé-
Pp
rents auteurs conduit finalement à une grande confusion dès que (comme il
est inévitable) les phases de défonnation distinguées par un auteur ne corres-
pondent pas à celle distinguèes sous les mêmes numéros par un autre.
Il serait donc préférable de se référer au caractère des objets à
désigner; toutefois, comme certains aspects de ces objets peuvent changer
d'un point à un autre sous l'effet de facteurs très secondai res (passage d'une
même schistosité du type flux au type fracture suivant la lithologie, etc.)
o
lOM
il n'a pas été.possible de s'en tenir rigoureusement à ce critère. On a donc
principalement mis à profit le fait que la tectonique de la région est
dominée
par l'existence de plis décamétriques à hectométriques qui sont de loin les
A
plus visibles. et que leur grande homogénéité d'aspect conduit à ranger cer-
o
lCOr~
tainement dans une même famille: c'est par rapport à la formation de ces plis
que les autres objets ont été classés selon leur apports chronologiques.
' f~f ~ __ ~Q~Qçl ~!\\!r~_g~~çriQ! h~
Nomencbture des structures
et des éléments
tectoniques
En définitive, la nomenclature descriptive utilisée distinguera
analysés
donc:
,'"
/ '
"
a) des structures principales qui sont les plis décamétriques à
w
, /
?? hm.
(~SYN E
hectométriques. ou "plis principaux", notés pp. et
la schistosité qui leur
?,/'
'
est associée (disposée en éventail dans les charnières), ou "schistosité princi-
"
pale", notée Sp. En outre, ces plis principaux s'organisent en anticlinoriaux et
FW n
FEn
synclinoriaux; les anticlinaux formant la voûte des anticlinoriaux seront
~
qualifiés de plis majeurs. notés A (Al. AZ. etc.).
:
:.'\\\\:
. .
..
-:
.
.
On peut ajouter que Sp représente alors la schistosité régionale, seule
évidente si l'on se contente d'un examen superficiel mais que localement les
".
..
al
autres schistosités sont plus apparentes et peuvent étre confondues avec elle
cl
si l'on n'y prend garde; la recherche préliminaire de Sp a donc été dans chaque
Cf.S D'LN PLI
DROIT
affleurement cbservé considérée comme fondamentale avant toute interprétation;
Cf.S D'LN PLI
DEVERSE A L'EST
Notation des
flancs de plis
A
flG.35
b) des structures antérieures à la déformation
principale. Au terme
des recrerches. elles se limitent à l'existence d'une schistosité qui est
tordue par les plis Pp et crénulée par Sp: cette "schistosité antérieure.
notée Sa. n'est pas forcément liée à la première étape de déformation. mais
représente seulement la première reconnue.
R?
Rl

c) 'des structures postérieures A la déformation principale. On verra
Les autres exemples des cas b et c (figJ5 ) montrent par un méme agen-
que plusieurs types de structures déforment 1es'plis Pp et la schistosité SPi
cement géométrique de pli (ici pli déversé
avec plan axial A faible pendage
on a distingué:
ouest) une interprétation différente suivant que la polarité sédimentaire du
flanc ouest soit A l'endroit cas b, ou renversé cas c.
- une schistosité qui tord ou rompt le feuilletage Sp selon des cou-
Dans le cas b, ou le flanc ouest est A polarité sédimentaire à
loirs de cisaillement espacés de quelques centimètres: en raison de
l'endroit on notera ce dernier FWn, cela indique clairement que l'on est en
ce caractère on peut l 'ap peler "schistosité crénu1ante" et la noter Sc;
présence d'un
anticlinal vers l'Est.
- elle est associée à des plis le plus souvent métriques et d'impor-
Dans le cas c, ou le flanc ouest est A polarité sédimentaire renversée
tance tr.és subordonnée par rapport au Pp; ces plis par crénu1ation
(ou inverse) on notera ce dernier FWi, on est alors en présence d'un synclinal
seront notés Pc;
ouvert à l'Ouest.
d'autres plis sont de tai lle supérieure aux Pp et les enroulent
Dans la description régionale enfin les anticlinaux majeurs seront
en leur conférant souvent un déversement accentué. Pour cette raison
désignés par la
lettre "A" et les synclinaux majeurs par la lettre "5", suivi
ces plis d'ampleur kilométrique seront désignés du nom de "plis de
du numéro correspondant.
surdéversement et notés Ps.
Ainsi A6, désigne le sixième pli anticlinal de la série houillère en
Comme il est d'usage, d'autre part, la stratification sera notée 50;
partant de la. bordure ouest de celle-ci (bordure rive droite de La Clarée).
les 1inéations d'intersections seront désignées par l'association des notations
des deux clivages correspondants (par exemple So/Sp désigne l'intersection de
Seules les structures majeures "A" et "5" feront l'objet d'une telle
la 5chistosité principale et des couches).
nomenclatùre, car elles sont les seules A être ainsi inventoriab1es sur une
transversale E-W de la zone houillère.
~1~1_~Q~~~iQQ_9~~_fl~Qç~_9~~_Eli~_EriQçiE~~~
En ce qui concerne la notation des flancs des plis principaux Pp
(qui sont parmi les objets les plus nombreux étudiés) et pour faciliter la des-
cription structurale qui va suivre et tradutre clairement nos observations,
nous choisirons' quelques conventions de notation qui prennent en compte
à la
fois les critères de polarité tectonique (rapport entre 50/51) et les critéres
de polarité sédimentaire (série A l'endroit ou A l'envers).
Ces notations conventionnelles sont schématisées par les trois cas
de figures (voir fig.35) les plus fréquelllTlent rencontréS
sur le terrain. Ainsi
dans le cas d'un pli droit (cas a), on notera ce flanc ouest FW avec indication
de sa polarité sédimentaire (ici série A l'endroit) symbole (n), soit FWn.
84
85

LE HOUILLER DE LA VALLEE DE LA CLAREE ENTRE LE CHARDONNET ET LAC LONG
i.C:t\\LI~N';'·I(··:~ L~:;; !\\r~-T ::'J:"::::~:Er:TS DU TEX'L'Z.
CHAPITRE
B "
Il
fiG. 36
N
'~~;'l~\\\\·---·-----"-.----.
LES AFFLEUREMENTS HOUILLERS DE LA VALLEE DE LA CLAREE ENTRE
1
.
\\022'1
\\
.
Sur cette figure sont répertoriés, par
leurs numéros de paragraphes, les
CHARDONNET ET LAC LONG
différents affleurements cités
\\ \\,
;; 22
~
,~. ,. ,.....
3\\.
/,\\
l - EN RIV~ DROITE DE LA CLARÉE ENTRE LE TORRENT DU CHARDONNET
ET LES CHALETS DE LAVAL
\\ \\.
L'analyse des structures de ce versant est de la Clarée nécessi te une
""~
.J
observation systématique de tous les affleurements, car
l'importance de 1a
linr.no·t
,....;.do
~
couverture morainique et de la végétation cachent une bonne partie du dispositif
lac ê.es
~-
J6r2.u;ùes
tectoni que.
,o:<ochcr5 ùe
COr.1bè
11 A.u~on
1.1. EN RIVE DROITE DU RUISSEAU DU CHARDONNET
o
1~m Le" Lz:u:oes
Affleurent des gros bancs de grès fins massifs, épais d'une quizaine de
mètres, ils sont affectés par une succession de replis plus ou moins déjetés
Chlts de
vers l'Est (fig. 37, coupes 1 à 6).
-
Ricou
Ces
replis décamétriques sont des plis droits ou des plis en genoux
dans les basses pentes du Chardonnet; ils deviennent plus comprimés et presque
LES
isoclinaux vers le sommet de ce versant (alt. 2 396 m) (voir fig.37, coupe 1).
Ces plis sont numérotés d'Wen E de (1) à (10), et plus.
Quelques points particuliers peuvent être signalés:
!~l~l~_~_l~_ç~~ç~Q~_Q~~_ç~~l~!~_Q~_l~_~~ill~
En bordure de la 0 301, un FWn de pli en genou s'observe
cl ai rement.
!~l~f~_~_~:~l!i!YQ~_f_QQQ_œ
En rive gauche du ruisseau du Chardonnet, un niveau schisteux
Ref-..:Cc du
Charàonnct
permet de déterminer la polarité sédimentaire normale des couches qui se géné-
ralise sur l'ensemble du versant (voir fig.37, coupe 3).

86

00
00
COU,'l';.', :,,';IlH:f::;
DU 1I(·UI:,<'iOH j';11 RPii !IRuI'l'E OU lWJ:i.i·;"U
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;~U Cll.iRIXJIH!ET
c=J
qUi:1rtzi tes
CLl1 1 VcrruC:lno 1
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nlluvion~-'~~centes
U ! )
mornine
= gréa
J houiller
~
.scili~;te6
~liGsement de terrain
lJ3a
lII1D
ai 11s
...~
2396m
wsw
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5001
2396.
ENE
FONCOUVERTE
CLAREE
1
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....... -:"'.'
~
lH,:-tie h'lUte du pli
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AIr
totolenlent déver::;,;e
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;)·1.CoSC
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CL"'~ee~
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,'1î~'10Ul'l~lïf:'llt:-; ÙU lieu
di.t Lo COmbe.
PA
E
w
FEn
o
300m
Fm.39
1800m
LES AFVLEURE;;F.1ITS DE I.' AtiTICLINAL A'f DE.', CIIALr;rS DU QUEYHELLH, EI~ IlORDUHE DE LA CI ..·\\HEE.
~Ci-dessus, au Nord du lieu dit
La Combe, on observe la vout'e anti-
SW,
1
les Chalets de Queyrellin
clinale érodée de AI' Sur cet af fl-
,'1
/
\\... -
eurcment AI
a le prdfil d'un pli
droit concJntrique,
alors que 200 m
plus haut et dans le verDant W de ln
vallée ce pli est totalement déversé
~ l'Est. (voir la coupe transverDnle
~- / ;."(' (.~
..
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1
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c~-cùntre)
JIt Extr::.it de coupe montrMt l'al-
lure de plu[; en pluD dével'sée de Al'
Affleurements de l "lJlticlinaÏ •
~ [;OUe; 1"5 chalet::; du Queyrellin.
f
On dist:inr,ue la vou te érodée de
direction Il 16:.;, ainsi que Ge::; flanc::;
\\! (FU ) etE (F E ).
n
n
FUi,38
00
10

éboulis
'"
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fi!:iJ mur ....l.ine
r:r'::s
]
=
houiller
~Chlstcs
=
!lol:lril.(~ 6édiment~-iiè·
C)
~)
.1.. norr.':,lc
T
inver"e
/ '
w~~
~--
d..)
200m
(('(r;"
o
N
flG.40
~t
AHLEU HEl :EII'l'S DU Gl'NC LIN AL S3 Er DE L' ANTIe LIN AL Alf
~
DES CHALETS 'DE LAVAL.
a)
Sur le croqutG ci-deuDus le premier dOme rocheux (.)
. .
+
D.U cantre est constitué ùe crès masaiÎG plongeantG fortement
vere 1 11:1.
On y obGcrve une schistosité de charnière :Jubhori-
zontale S 1 ce qui permet d'affirmer que les Crés forment le
+
FE. d'un R;,ticlinal ( anticlinal A., de notre recensement,
voir
i
0
0 0__
ouf fic.
)
J
_T
9--g---
E
La partie orientale du croquis laiaae apercevoir les
coucheo d~ FH
de l'anticlinal A ' ouiv:Ult, qui sont ici ployées
n
4
par un ph r .
----------
EntrcGccG ùou;,: anticlinilu;( GC localise le Gynclinal :..J.
,
.IS
non vi~iblc ~ur le croqlliD ci-dcGsun, mai::; qui pent G'ob:Jcrv6r
plus au 1I0rd en bordure H du verrou du lac Lone.
JI
.cr
b)
Schéma montrant l'allur'e
"coffrée" du FW
de A}.
c)
Détail de la di<lpo,:li tian de la S
GUI'
lesnflancJ des plis
p'
+
d)
!;ur le canevac de Hulff in!.
ci-contre a été construit:
o pÔleG de Sa
+ pllleG de S
d)
• peles des c.:-tCGurc::; il la voute du 1",.[
de A,.
P
~ pille:; de::: fentes à qu,1rtz
n '
5
~ axe dil pli P~.
ÇiJupr;, !j);;RH;!';" DU
H()I)ILU~H
DI'; LI, CL,IiH:I': EI'I'I'}«: LES
."
1
CII'I\\.E'J'~; 1),; UV,IL l,:,!, 1,1';:; CIIALP"\\'S DI': '11):';Yllt1.1l1i.
~
e;lissement de
tcrrnin
i2il
cnlca~res ~riQ5iqucs
cnrp;neulcs
=
G:J
éh01l1is
quartzites
=
[fl!I
moraine
1
~]
Verrucano 1
-L
polnri té
E3
houiller
rien aérics
r.hlct:Jdc
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L"vLll.,~
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500m
II<
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Loc.:l1i~;"t ion des COUIlCG
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6

26
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Il existe un pli majeur dont le FWn se situe à l'emplacement
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des chalets de Queyrellin : nous '1 'appelons "anticlinal des chalets de
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Queyrellin" (fig. 38).
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c::
o
1.2. ENTRE LES CHALETS DE QUEYRELLlN ET "LA COMBE" (voir fig.39 et 41)
t"'1
Le s structures reconnues i ci poursui ven t ce 11 es vues p récéde!11l'ent. et
Cl
t"'1
,...
1'on peut les repérer facilement par rapport à l'anticlinal A4 des chalets de
>
Queyrellin (voir fig. 41).
o
~
rJ
~
6i
'"()
L~~L_Ç~U!IJ!is!ilJ~!est profondément érodé
par la Clarée
sous le lieu ditles Faous. où il est déjeté vers l'Est (fig.41. coupes 8 et 9).
'"g
c::
H
L~~~~_~!!_!i~\\L9iLbLÇQ~Q~. ce l ui -ci se déverse progress i vement
""
.~
t'l
vers l'Est (voir fig. 39). On remarque que ce déversement du pli est en liaison
ül
avec une inflexion de son plan axial.
g
>
t"'
Cette inflexion plicative du plan axial est notée Ps.
2J
c,
->
Les coupes sériées des figures 37. 40. 42 résument du Sud vers le Nord
Cl
'"
M
ce déversement progressif du dispositif tectonique. ainsi que son ressèrement
t"'
>
<
vers le Nord.
>
~
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------.-
LES MFLEURE';EHTS HOUILLER AU-DESSUS DU CIIEl,III DF.S DRA;mi/ES:
a)
Sur le versant W de la vGllée de la Clarée on observe une
succession de charnières décamétriques répétitives des plis A
et
7
A4 1 dont les plr'fls ru:iaux suivent approximativement la penteJùu
versant. Sur la fiG ci-dessus est représent&la trace topo~raphi­
Clue de chacun
de CC::i pIanG axiaux. On remarque nus,si Gur cc v~r­
s:mt un Grand nombre de sills, dont deux mGjeur.:; 'lui permettent de
suivre les plis A ct A, du Sud vers le 1I0rd.
7
Suivant leJniveaJ d'érosion <lu versant on <liocerne • t.".ntüt
un FW
de pli,
tantOt un FE
ou un FE. de p l i . Suivant la coupe 17
on apUrcoit,
GU v"rrou dn Inc Lonr.,
ln chGrnière synclin:üc de :J,.
'lui affecte l'important si Il de cc lGc.
J
b)
Tectonor;ramme interpr~tatif du croquis G).
c)
Tectono/;r:lmme montrGnt la dysharmonie de rlisGement du pli
S,., .entre les c~uches inféri"nres (ChaletG de L.•v.-ü) ct 1er' concheG
Gdpérieures (lac LonG).
C)

CHAPITRE" C "
2 - EN RIVE GAUCHE DE LA CLARÉE ENTRE LES CHALETS DE LAVAL
LES AFFLEUREMENTS HOUILLERS DES CHAINONS COMPRIS ENTRE
ET LE LAC LONG
NEVACHE ET LES GARDIOLES
Sur l'ensemble de ce versant W les couches houillères formées d'une
alternance de bancs gréseux épais d'une dizaine de métres et
niveaux schisteux
plus minces. présentent des pendages Wdont la variation indique autant de
1 - PRÉSENTATION
FWn que de FEi de plis déversés à l'Est.
Ce 6ectelUt c.OMupond à. t' e;ctJt.émaé 6ud de .ra. gJta.nde c./lue, de CÜJtec.-
2.1. ON OBSERVE AINSI ENTRE LA CLAREE ET LES CHALETS OE LAVAL le
tion N-S, qLU. va /lejo.{.nd!le veJt.O te NOlld t' Mue Roc.hil1.e - Tha.bo/l (c.!lU:e
FEi de A3 (voir fig. 40).
du GaJt.d.{.olu J •
A celui-ci succède le FWn de A4. qui présente une forte inflexion
enpliPs.
Il. c.OrUl.tU:u.e .f.' edJt.émill .ra. pl.U<l méJt..{.d.{.onal.e du ~eJLtr.a.AJl é.w.d.{.é,
eX. ne mo~e darU> 6a majeUlle p~e que du Ho~e.,t.
2.2. PLUS AU NORO. ET AU DESSUS OU CHEMIN OES ORAYERES. les plis
A3 et A4 se déversent progressivement avec des plans axiaux tangents à la
pente du versant (fig. 42-43).
Sur ce versant W. on observe (fig. 44):
2 - DESCRIPTION RÉGIONALE
g~g~L_~_l~i!Hi!\\!Q~_g_~gQ_~: la charnière du pli A3 avec son
plan axial subhorizontal (fig. 4~.
La localisation des différents affleurements de ce secteur est
répertoriée par leurs numéros de paragraphes sur la carte figure 47.
g~g~g~_~_1~i!Hi!\\!Q~_g_1QQ_~:la charni ère du pl i A4 (fi g. 46)
2.1. VALLEE OE LA CLAREE ENTRE NEVACHE ET LA BASSE SAUSSE
Ces deux charni ères seront appelées charni ères de surdéversement.
(fig.48. coupe 1)
car elles correspondent aux parties hautes" des plis Ps.
Ceux-ci sont abondants. mais discontinus, et donnent seulement
On remarque que l'aplatissement de ces charnières augmente lorsque
quelques jalons qui permettent difficilement de reconstituer l'organisation
l'on va vers les parties hautes des plis Pp.
structurale.
Toutefois. ils constituent déjà un exemple sur ce mode de
raisonnement adopté pour l'étude des séries houillères.
g~!~l~_~_l~_~Qr!i~_Q~_~~~~çb~_(~Qir_fig~_~§l
a) Immédiatement à l' Wdu Grand Vallon on observe
une arête saillante des grès houillers en position stratigraphique nonnale
(recouvert par le verrucano et les quartzites) et sur lesquels la schistositê
recoupe la s;tratification. selon des rapports de FEn d'un
anticlinal à
déversement est.
96
97

ICA~TE DE LOCALISATION ŒS AFFlEUREMENTS 1
0
LOCALISATION DES COUPES SERIEiS ,NUMEROTEE DE
1
à
5
_
r/\\ _
LE f-QJILLER ENTRE NEVACI-f: ET LES GAROIOLES~
,
5 p - -
s:::v-- b
,.,
211
NUHERO DE PARAGRAPHE §
DANS LE TEXTE
-'-'~
~----- ~il.
.-.. --- (y
LES
~ c;r-d VALLON
,
\\
-',
w
E
300m
o
FIG.49
b) Ce FEn se renverse plus haut avec une schistosi té qui
dans un tel déversement indique un FEi.
/
/
\\
..
~o1~~~_ÇQ~!~!~_Q~_~~ÇQ~_~!_Q~_Y~c~~!_(f!g~C~_~~_!_ÇQ~~~_J
__ l
"
~\\ ~"
~
,
i,----~--_-~:.:··
\\
~",. 27b1m~------'
.~._
,
/ , . . . . .
1
8ancs de grès fins massifs qui pré5entent des rapports So/Sp
. " l ' f ' ' ' L ' - ' , ; ' '
,2645m
1
,
./
..-l Q"
1
de flanc normal, F~ln • visible en bordure de la route.
l
'
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251
...'" \\ ~,.
1
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27
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~o1o~:_ê~??~_~~~~~~_(f!g~r~_~~1_çQ~~~_1_1
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1
(Extrèmi tè W)
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Rapports de flancs inverses entre So/Sp. ou FWi d'un synclinal
,.
LA RA
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1
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ouvert à l'Est.
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Malgré la discontinuité des affleurements. on voit que
N
- -
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1
.....
_....... ... /\\\\
,leur analyse permet de mettre en évidence une structuration en plis vraisembla-
V
--
\\
,--S 211 b \\
,/-~
blement déversés à l'Est que l'ètude du reste de ce secteur va permettre
,--' \\
\\
'"
.......,
, />-'_ --1-
de préciser.
\\211 ,., \\
2.2. AFFLEUREMENTS DU BASSIN DES LACS LARN~ON ET DU SERPENT (figure 48
FIG.47
coupes 4 à 7)
Le surcreusement glaciaire de ce secteur a déterminé de5 replats actuelle-
CIIlI~t,
ment occupé5 par des lacs qui sont bordes par des escarpements rocheux.
o
1km
NEVACHE
L'arète nord de ces' lacs permet de déchiffrer les structures de la
sé,·je hou; 11 ère. et on y observe d 'W en E
99
98

0li..:;;;c:,::1t~ 0::,(: i:e.:-::-:-.i::s
~
CRETS D:::,s
COU!'i':S SERI2S ~; RIVE G.\\UCilE DE LA CL,'.RES:
GARDIOLSS,
CO".1vcrturc
;.;or.:..inîfJ.ue
~
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W5\\N
Ir
i':NTRE jiEV;'C;lE ET Lw
GAilDICL;:;~
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fJ.illds
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\\
---_.._-,)
,
quo..rt:.i tes
polar~:~ nor~~le des couches
c:;::J
~·rerîénie~l.j
flèches vers le bas
\\. ..•
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_ / " , , -
~ V6rruca':o
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:'jcï~iste3
L.:::,s 8,\\2 J JOLE:;
- houiller ,'"..;~C~~3~eulcs àu col
du Gr"-,,,d Vallon
La Replate
.:: ....-
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".... '-}
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13.C
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Lar~r::on
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- - - - - - }
1
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...,-
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Pied de
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crête de
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LA CRETE DES GARDIOLES (figures 51 et 52)
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2.4. LA CRETE DE LA qUEYTA ET LA CRETE DE MOME
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coupes 2. 3. extrémité est des
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par une cassure de direction approximative N 110 injectée de
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102

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de::; GardioleG.
er@te des ~ardiole6
'::;ur cc:": lcv{:[; 1::'olo:~i'luc::; "ont report,"n 1,:,::
traces topof7T;"phiquc::; du ';11:.\\:1 :J~:l.,l rJn. l ' .....nti-:lin: ~
.
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mnj~ur du ruiG::;c~u (ln:; (;1rrliolc~. Le rl··vcr~crlrnt Ile ~ntl~ ~i:ructur0
'._~
AS
montre,
::;lliv,)nt :;nn F'I': , une v011::;::;urc de:::; COllchc~
qui 'Peut Ge ~;uivr('
-t-N
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par .':ion
tl'.lcé cc' 1 ;,llr 1., r.01.lpC CC'
ct GUl" 1:, c,'rtc corrcr;pon c1.""111tc.
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Cette von~:~urc cnrrc~rond ~llX r1iG P
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respectives des couchee
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PLI III/JEUR P
DE LA CRETE DES GARDIOLES
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de
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ûffleurement::; Gur le vcrG.:lnt N.. ùu prolonrcr,l(~!lt ::ud de cette
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Inc des
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(alt. 2?4Om) sc dessine à nouveau le prolonGement
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100111.
PLIS PARASITF.S DECA~IETRIQUES SUR LE VERSI\\NT NORD
DU
ROCHER DES AUPETTES.
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= c'lrr:neules = moraine
!!ml qu.,rtzi tes
=
eboulis
Iii])
1 V~rrucano 1
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polad té
= h = houiller
normale
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..- FIG. 54
FIC.55
LES AFFLEUREMENTS DU
VEl1SA/IT SUD DI, LA CRETE DE
LA 'otUEYTA.
EXISTI:;NCE D'UNE CASSURE A REI1PLISSAGE
DE CARGNEULES.

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2.6. LE GRAND VALLON (figure 48, coupes 6-7 extrémité est)
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2.7.
LE VERSANT SUD DE LA VALLEE DE LA CLAREE
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Les quelques affleurerrents discernables sont représentés sur les
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:::';-?~;C:ü~U,L r;'J l:.:JUIL~.:-::
G/.UCi:E l.'!: LI. CL:~~;::Z.
tracé: des plans a..:-:iLlUY.
dc~ pli~ visiblcs ou dé-
daits:
3 - BILAN DE L'ÉTUDE STRUCTURALE DU HOUILLER ENTRE NÉVACHE ET
~..,,-trccé des ~J1ticlin"u:"
.. ~ tracé ùes 5ynclin~u::
ET GARDIOLES
"tracé nrobnble
/l a:1ticÜnau::
t;sJ'Tlclinau::
c::J flancs nOr,.,iJ.U:: oa F,';
Les données structurales tirées de ce secteur
et traduites par le
Ea fl.:J.1lc.:J i;.·;(,;r:~!~::;
:'E::
lever cartographique au 1/10 OOOe. permettent de construire une coupe transversale
J ,)lis r.,incur:; T'~
:1.
ENE-WSW, d'environ 4 km, donnant une vue synthétique du style tectonique
par
1\\.
,Y'~ ~c:::::J série ho,:-ilHre
recensement des structures
tant héctométriques que décamétriques (fig. 57).
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La coupe synthétique de la figure 57. montre que les plis majeurs A6 et A7
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disparaissent vers le Sud lorsqu'on descend dans la topographie. alors qu'au
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Nord. ils ont une amplitude hectométrique.
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ment par son déversement général vers l'Est. déversement qui affecte aussi les
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LES GARDIOLES ET LA ROCHE DU CHARDONNET
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Nous étudierons dans ce paragraphe une série d'affleurements suivants
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les lignes des crêtes principales (crête des Muandes, crête de la Cula. etc .. )
et les diffêrents vqllons qui les séparent (vallon des Muandes. vallon de
la Cula) (fig.59).
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• Les coupes les plus détaillées sont fournies par les lignes de
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2 - LA CRÊTE DES MUANDES
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de part et d'autre des versants de la crête.
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2.1. L'ANTICLINAL DEVERSE
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(figure 60 versant sud. et figure 61 versant nord)
FIG.59
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1
CARTE
DE
LOCALISATION
On a là un exemple de pli couché à plan axial tangent à la ligne
de crête et incurvé de façon sigmoïde; sa charnière étirêe implique des glisse-
ments dysharmoniques couches sur couches.
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L'inflexion de la schistosité indique des glissements couches
sur couches (fi gures 62 - 63).
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ouest ont une schistosité Sa subhor;zontale avec des
charniéres N 165 plus
ou moins courbes (N 165° ± 30°).
Bien qu'il n'est pas été possible d'observer la schistosité
principale Sp sécante sur ces plis, ces derniers sont la conséquence d'une
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tectonique plus ancienne, et nous en aurons des preuves ultérieurement.
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(voi r p.
). Nous noterons ces plis Pa et leur schistosité associée Sa.
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2.2. ANTICLINAL DU LAC DE LA CULA A6 (figures 66-67)
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vers l'altitude 2 B70 m, et sa présence est surtout déduite de l'analyse
de ses fl ancs .
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2.3. L'ANTICLINAL DES SELLIERS (AZ) (figures 68 et 69)
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2.4. LE SYNCLINAL INTERMEDIAIRE ENTRE A6 et AZ (figure 68)
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2.5. LE SYNCLINAL DES ROCHERS DE LA TEMPETE (S7) (figures 69-701
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Il présente dans le vallon de la Cula (altitude 2 600 m) lieu
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dit le Sellier, un plan axial subverti cal qui confirme l'incurvation en plis
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2.6. LA CRETE DE LA CULA (fig.74)
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2.6.1. Entre les altitudes 2 400 met 2 550 m des plis mineurs
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Sur ce schima Gont reportés les points de mer,ures
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ainsi que le sens dans lequel elles ont été relevées.
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~ axe construit du pli conique vu sur le flanc
Est de l'anticlinal A •
7
'1ESURES rHCROTECTONIQUES SUR LES PLIS A
ET S7 DE LA CRETE DE LA cuq.
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3- ENTRE LES ROCHERS DE LA TEMPËTE ET LE ROCHER BLANC
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de la Petite Tempête ( plis parasites de flanc
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p8les de Sp
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axos do ces différents plis
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banc dc crès massif, avcc sa
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bien marquée et bien rëglée;
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20 . Ces microplis d'entrainement ou "Drag fold" rësultent du mode de plissement
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par flexion, glissement et aplatissement (voi r fig. 81).
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132
133

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La charnière de celui-ci est visible depuis le lac du Lavoir;
on remarque que son flanc F\\oln forme le replat morp/lOlogique, alt.2850 m, sous
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clinal se prolonge, par son FEi, jusqu'au quartzite du Rocher Blanc. Celui-ci
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a une direction axiale N 0° à N 18°.
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quartzites du Rocher Blanc.
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et le Penno-Werfénien; cela se manifeste par:
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(écart de 30° à 40°);
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- des écarts d'axe de 30° pour un mêrre pli entre le Houiller et le Verrucano .
1
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Côté Sud, ail verrou du lac Blanc, le contact entre le Houiller et
ca
w
les quartzites se fait par l'intermédiaire d'un Verrucano laminé, affecté
z
-::
d'une schistosité subparallèle â la stratification (schistosité N 160°, 40 ° ENE)
et de linéations N 30· à N 40: Le contact quartzites-Verrucano présente en outre
135

3.2. L'ARETE SEtONOAIRE DU LAC DE LA PETITE TEMPETE (fig.86)
un mi roir N 120". 35" NE .tstries orientées N lUo.
On reconnait sur celle-ci le prolongement nord des
plis analysés
,
De part et d:autre de ce contact. il y a discordance des pendages
sur la transversale de l'arête principale.
entre quartzites et Houiller. discordance qui se vérifie aussi cartographiquement
pour ll'azimut des deux ensembles lithologiques.
Cependant. ils prennent ici un style de déversement différent puisqu'ils
forment une succession d'anticlinaux et de synclinaux pratiquement identiques,
La figure 84 représente l'état dispersif des axes des pli s majeurs
et fortement déversés avec des fl ancs oues t longs et des fl ancs es t courts à
de l'arête principale.
rega rd es t.
Sur la figure 86, les profils 1 et 2. respectivement de l'arête princi-
pale et secondaire. montrent. bien cette variation de style du Nord vers le Sud
pour un même pl i.
N
Cette dyshannonie du plissement est en liaison avec
des glissements
10'
interbancs gréseux. C~ux-ci sont parfois identifiables et" s'observent à la
-trPI
base d'un banc de grès par des stries très serrées localement inscrites sur
/
des cristallisation à quartz. Ces placages à quartz ou "tectoglyphes" indiquent
le sens du dép)acement (voir figure 85. ci-dessous):
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• 4
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Fig.as Schématisation de tectoglyphes
~diquant le sens du déplacement
Fig.54 Dispersion des axes de plis
sur W1. banc de grès.
de l'arête principale. Les
axes des plis sont synbolisés
par les rn~rnes signes que sur
la fig. 82
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1
1
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137
136

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Sud
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D' ENSEMBLE
SUR LA
CRETE CU ·LAC ŒS
MUANDES ~ versants Nord et Sud}
voir CŒ.Jpe corresPJllclante
fg 89
•. ~-~- ---
( ,
1
Rochera
CRETE
DES
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VERSANT DE LA
VALLEE ETROITE
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FIG.H9
COUPES SERIEES EN RIVE GAUCHE DE LA CLAREE ENTRE LA CRETE DES HUANDES ET LA ROCHE
DU, CHARDONNET ( VALLaN DES HU ANDES )
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4 - LE 'VALLON DES MUANDES ET SES CRÊTES BORDIËRES
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des cretes bordières que l'on arrive il poursuivre vers le Nord les structures
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reconnues sur 1a crete des Muandes.
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4.1. SUR LA CRETE DU LAC DES MUANDES, A7, S7, A8 il três fort
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c:: .LI .ri 0 r-I ::s
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déverserrent (voi r fi gures' 88, 89 et 90).
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On remarque ici aussi la naissance d'un pli par flexion et
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glisserrent (voir figure 91).
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4.2. SUR LA CRETE DE L'AQUILA, le prolongement nord de la structure
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A7 (voir coupes sériées, figure 89).
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w
4.3. SUR LA CRETE SEPARATRICE ENTRE BRIANCONNAIS ET MAURIENNE, on
;1
observe de même le prolongement nord de la structure A7 avec un flanc FWn
w
très long (voi r aus si fi gure 89, coupes sêri êes".
/
01
On constate que les plis mineurs de ce FWn qui affleurent dans le
vallon des Muandes, disparaissent rapidement vers le Nord au niveau de cette
crète, ce qui implique pOur ces derniers une allure de"'p1i conique.
NZ O
Suivant cette crete on reconnaît il son extrémitê ouest le pro10nge-
rrent nord de l'anticlinal AS de la crete des
Muandes depuis le ravin de Lau
z
li)
jusqu'au col de Nêvache ,( voi r fi g. 89, coupe au Co 1 de Nêvache).
Le flanc FEi de celui-ci présente plusieurs plis mineurs visibles,
jusqu'au SOlllTlE!t de la crete de la Madeleine, depuis l'altitude 2 350 m.
~,.,..
Ces plis mineurs rontrent (fig.90) une assez forte dispersion axiale
0
depuis le N 155 • N 160'(altitude 2 500 m de la crete de la Madeleine) jusqu'au
sorrrret de la pointe de Nêvache. avec une direction N 20°.
:3
142
143

1
r
CHAPITRE Il E Il
A l'extrêmité est de cette crête, .Roc de Valmeinier, il se développe
une série de replis d'amplitude variable,· analog-ues· par leur stY.le aux plis
LES STRUCTURES DU STEPHANO PERtllEN DE U, VALLEE DE LA CLAREE
rencontrés plus au Sud au niveau des quartzites du Rocher Blanc. Ces
derniers s'amortissent rapidement contre la formation permo-werfénienne
plus rigide.
l - SITUATION GËOGRAPHIQUE
rde
E
crête Est des j·\\uandes
G
Te::lpl!te
(0.1 ••.
'vJ
1
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Le Stéphano-Permien affleure en rive droite de la Clarée, à
partir de 2 250 métres, au niveau du refuge du Chardonnet, sous un faciès
Luc de la P~t;
~
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rr'PMnlSt_p: ~~:::--
arête secondaire du
r-:::::::::
.....
....
.;::........
mol
"Verrucano" (de 15 à 20 métres d'épaisseur) jusqu'au ravin de l 'Infemet.
....
Au delà, i) prend une extension stratigraphique et cartographique
1700
grandissante pour occuper en définitive tout le massif de Rochilles-Roche
Chateau sous forme triangulaire.
C'est ce triangle permien que nous allons étudier jusqu'au ruisseau
Corrélation entre les
des Béraudes. Les affleurements permiens de l'extrêmité sud (secteur Crépin -
crête Est des Muandes
du Lac des Muandes.
Ruisseau des Réraudes) feront l'objet d'une étude plus détaillée au
Tous les affleurements qui vont étre décrits sont rêpertoriés par leur numéros
F16.92
de paragraphe sur la figure 113.
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ROCHE CHATEAU
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LE TRI ANGLE
PERMI EN
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NEVACHE
144
145

·CHATEAU
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2 - DESCRIPTION RË610NALE
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2.1. ENTRE LES ROCHILLES ET LE COL' DE 'L'AIGUILLE NOIRE
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\\
flG.94
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/
\\
\\
\\
AlGUILLE~/,\\ \\ \\
\\
\\
Dans ce secteur l'ensemble lithologique stéphano-permien décrit au
NOIRE
/ \\
\\
\\
\\
\\
\\
chapitre B ,p. 67
(coupe del'Aiguille Noire) présente des couches a fort
. 1 \\
, \\
\\
\\
pendage H qui sont affectées par des plis centimétriques dont on peut observer:
~._._.--"'"
\\
\\
\\
\\
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\\
\\
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\\
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~;~;~;_~_1~~1~i~YQ~_g_2QQ_~, sur des grés et schistes verts
,
,
\\
\\
tendres:
\\
21
\\22 \\24 \\23 \\
2S \\26\\ 27
a) une schistosité Sa confondue avec la stratification viSible
\\
\\
\\
\\
\\
\\
en lame mince ( fig.95);
"
\\
\\
\\
\\
\\
\\
"'
\\ \\ \\ \\
\\
b) une schistosité crénulante Sc qui vient recouper le tout et
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\\
\\
\\
s'accompagne de plis centimétriques.
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\\
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\\
\\
\\
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\\
\\
g;J;?;_t!_lL~[l)g_!!HH~Q~,on observe sur une série d'al ter-
~
\\
\\
\\
.
\\
\\
nances de schistes verts et orangés. un feui lletage tectonique ancien Sa recoupé
\\.
\\
\\
\\
et crénulé par Sc (fig.96).
\\
\\
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\\
\\
\\
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II~;·:·::
~.:i/ .,;
11euilletage
5
tectonicn.'e ;':"
'
e"
- ,,': :::. :;
Si 5:
\\
Fig.' 95
Fig.
96
Ces observations tectoniques se généralisent à l'ensemble du secteur
21 par des plis décamétriques qui sont les plis mineurs Pp à regard est, plus
ou moins déversés, d'un grand FWn. Leurs caractéristiques microtectoniques
s' i denti fient:
CE
LOCALISATION

u
Ir
Il 1,.,
g~l~~~_B_b~~HH~g!Lg_§QQ_~! par- la schi s tos ité Sp du FWn
qui est recoupé par Sc (fig. ,97).
f~l~~~_B_l~~l!i!~g~_f_êlQ_~.sur la même arête, par une
charni~re synclinale d'un pli mineur dont la schistosité Sp principale en
éventail est recoupé par Sc (fig.98).
Il
!~
2.2. LE GRAND ANTICLINAL DES ROCHILLES (Al) (figure 99)
~ 1
Il a, une amplitude rect6métrique et sa voûte se situe de part et
",
d'autre du col 2 713 m, â l'Est de la pointe des Rochachilles, où les coucbes
,,
/ , / /
sont boulversées par la schistosité Sc, en ondulations métriques â décamétriques
'vJ
,
E
ce qui conduit J. FABRE (1961) â supposer en ce point le passage d'une cassure
~)
~
('!oir figure 113). Ce pli A1s'identifie en bordure du lac Biron avec les
Fig. 101
~-
mêmes caractéristiques IjJicrotectoniques (figure 100) sur sa charniêre.
s·-~s"
w
E
A 1
Fig. 102
LAC
BIRON
FIG.99
~sp
COUI'E SCHEHATIQUE REGROUF ANT LES
AFFLEUR::;;:ENTS :lES ROCHILLES ET DU LAC
ôIRON.
/'Sc.
Sur ce schéma ~ont representés les différents rapports microtectoni-
s.
ques rencontrés et cités dans le texte des § 21
et 22.
Ces affleurements sont décrits dans les para~raphes du texte portant.
~
la m@me numérotation.
Fig. 100

pille de S.
FIG .lD3
-+' pille de S,
f~g~!~_~lti!~~_f_§lQ_~, rapports microtectoniques entre Sc
0(
plan moyen
et Sp identiques des paragraphes 2.1.1. et 2.1.2., mais ici sur 'le'FEn de Al.
Q,. axe de A,
E
f~g~'~_BHHyg~_'_êfQ_!!V FEi de Al dont la Sp et la So
w
sont crénulées par la Sc (figure 101).
f~f~~~_~l!i!~~_f_~QQ_~, pli mineur décamétrique du FEi
de Al dont SO,Sp sont crénulées par la Sc (figure 102).
Représentation de la charnière de
l'anticlinal A.4ans son prolongement
v
g~f~~~_BHH~~_L~2Q_~.
Sud.
prolongement sud de Al par une
charni~re â profil de pli semblable dans la formation supérieure des conglomérats
lie de vin (Néopermien)(figure 103).
148
149

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- - - . - - - - - - - - ~ - - - - - - ~ - -
1
w
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Re!,récentntion Gur Cn,-"';",", cl~ ,':ulrf inf. de:,;
Al
rapports microtectoniqu"~ "ur ce FEi de "2
Sô:~.s~
e
o pôles (le So
* ,,61c de ln Si'A de 0<-
+
FW~~,
pôles de S p
*" p61e de ln Sr" de ~
\\!l
pôles de Sc
i
qui affecte S p Gur ce (FIE).
,
450 ...
,
~ axe de A2
cL
axe deJ3( §233
axe de 0«
\\i23 ~
.,.-,<~~~::::S~
" .
':-c
~"-~:~~~..
"'~
---«--
"
~'"
;-
~ lineation d' axe b pour 111. charniè~e 0<,.
,
axeG des microplis nffectcmt S1' et dus à Sc
//>~y~~~-:<
b
....
'\\ A2,
~---.--/ /~
/
FE
~
.:. HtJlI5.
~
0
LE PLANC EST DE: LIANTICLIN"L DE BAU~IE NOIRE (A )
2
a)
Localisation des charnières (<<) et (~) décamétriquea
0
des "rfleurements §23 3 et §23 4'sur le FEi de "z.
b)
Affleurement §23 3 d'e la charnière décomé'trique (a()
•• .+ 1~
JE
++
sur le flanc Est inverse ( FEi) de "2 • Cette charniè-
--.::b
IS
oC,
re s'inscrit sur une alternance de schistes pournres
0
(i) et de bancs de dolomie (c) qui accusent une r~rra­
0
ction de 1., schi"tosité (S~ conforme à cette charniè-
re.On remarque aussi l'év~ntoil de schistoaité de cclle-
ci entre Gon flnnc Ouest court (FW
) et SOn flnnc Est
\\"
long (FE.) ainsi que ta valeur moy.rnne de (S,~ au coeur
du pli (~.
,
c)
Représentation de l'éventail de schistosité de cette
charnière (a() sur Un banc de dolomie (c)
1.r
NB: On remarque sur cette charnière une repriae de sa sc his-
tosité (S ~ par une autre schistosité (Sc) crénulante •
.....
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( ' \\ j '
N
2.3. ANTICLINAL DE LA BAUME NOIRE (A2)
ce pli hectométrique se dessine dans le versant nord du Col de
QI
la Baume Noire. et il peut se suivre en direction du Sud le long du ravin
C-

(de mème nom) par ses deux flancs dont on distingue:
Z
1
QI
~~~~L_~_l:~HH!!~_L§ZQ-IJ!~en ri ve droi te du ravi n 1e FWn
E
:J
fonré. d'une alternance de bancs de dolomies dans lesquels on retrouve la
o
OJ
~
Sp, et des niveaux de schistes bariolês dans lesquels s'exprime la Sc qui
<{
1
..Q
re~oupe un ancien feuillage tectonique Sa (fig. 104 a).
,
QI
-%
g~~~g~_~_l:~l!i!!!Q~-g_§QQ_IJ!~ en rive gauche et sur le FWn.
'.1:
8
u
la schistositê Sc qui crênule et reprend So, confondue avec Sa. par des petits
o
L
plii
u
S en chevrons
dêcimétriques (figure 104 b. c).
o
0:::
lI)....
~~~~~~_~_l:~l!i!!!Q~_g_§§Q_IJ!_-charnière dêcamétrique (B)
QI
"TI
de pl i mi neur du FEi de A2 (voi r fi gure 105).
.il!
(L
~~~~1~_~_h:~1!i!!!Q~_~_~2Q_IJ!.nouvelle charnière dêcamétrique
(a) du pli mineur du FEi de A2 (voir figure 105).
2.4. LE SYNCLINAL SI DU MASSIF DE ROCHACHILLE
Il est reprêsentê sur la coupe E-W de la figure 106. et l'on
remarque que ces deux flancs sont rebroussês'par la ·sctlistositè cr.énulante Sc.
2.5. L'ANTICLINAL DE ROCHE BENOIT (A3)
Cet anticlinal rectométrique se dessine par la formation supêrieure
~
â Roche Benoit. avec un style presque isoclinal très redressê (P.A. plongeant
B50 W) et une 'schistositê principale Sp parallèle â So sur ses flancs.
Vers le Sud. il s'observe dans la formation infêrieure où il prend
un style de pli en genou dêjetè vers l'Est. (voir figure ll4. coupes sêriêes).
Quelques observations microtectoniques montrent sur celui-ci:
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§ 251
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Sur la formation conglomératique supérieure se développe
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§252
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la schistosité crénulanta S
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§251
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c) Représentation sur canevas de Wulff infêrieur de l'êtirerœnt des galets sur
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2.5.6.)(voir localisation des affleurements 254, 255 et 256, sur la fig. 113.).
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On remarque pour chaque affleurerœnt un bon regroupement des pôles
des fentes d'extension, ce qui penuet de dêduire pour ctIacuns d'eux une valeur
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moyenne de l'étirement. On constate une forte dispersion de celui-ci d'un
nl
affleurement a l'autre.
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2.6. L'ANTICLINAL DU ROCHER DES LAUS (A4)
On observe bien dans le versant nord du premier Col, irrmêdiatement
à l'Ouest de la Pointe Pussenot, où il s'inscrit dans la fonnation infêrieure
(Eopennien) avec un axe de direction NO: et une allure de pli en genou à
regard est (figureslllet 114, coupes sêriêes).
Cet anticlinal s'observe dans le ravin du Laus dans la formation
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159
158

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LEGENDE DE LA FIGURE· 113: CARTE DE LOCALISATION DES AFFLEUREMENTS DU TEXTE
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Sur cette figure on a seulement distingué deux termes lithostratigraphiques
au sein de la série permienne.
NEOPERMIEN:
Niv.eauxà faciès de conglomérats lie de vin décolorés
passant à des grès fins verts sommitaux (r"). C'est
la formation supérieure ou assise de Rochachille.
EOPERMIEN:
Niveaux à faciès de schistes verts et pourpres avec
niveaux dolomitiques (r'). C'est la formation inférieur
ou assise multicolore.
Les trai ts st-ructuraux de cette assise permienne sont représentés par:
Plans axiaux des anticlinaux majeurs
/
Plans axiaux des synclinaux majeurs
~
, Anticlinal
~
Synclinal
C/
Pendage normal
'l'-
Pendage inverse
l
Plis parasites
Al. S2 ••••
Numérotation des plis décrits dans le texte.
On remarque l'obliquité qu'il existe entre les plis et la lithostrati-
graphie. particulièrement dans la partie NE de la carte.
Les "V" topographiques décrits par la trace des plans axiaux des plis
témoignent bien du déversement de ceux-ci vers l'Est.
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160

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mUPES CO~IPARATIVES DE LA SERIE STEPIlANO-PER,:IENNE DU MASSIF ROCH ILLE-ROCHE CHATEAU.
A partir ~es observations faites dans ce chapitre il a été etabli une coupe
fondamentale de référence de la série stéphano-permienne ( coupe a ), sur la-
quelle oont recenoés les differents plis vus jusqu'ici (A~; S1; Azetc ••• )ainsi
que les schistosités décrites dans le texte c ( Spet Se).
On remarquera que l'allure '1 coffrée '1 de l'anticlinal de Baume Noire(A.)
est due àla superposition des deux phases tectoniques observées tout au lonr,
de cette étude.La coupe b établie par J.FABRE (Hem. BRGM 1961 ) est citée ici
à titre comparatif avec la' nouvelle coupe a. Cos coupes sont dans l'ensemble
identiques, mis à part l'existence d'un réseau de cassures subverticales discuta-
bles.
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Cl
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COUPES C-EOLDGIQUES m'lS LES FOPJ1ATIŒlS STEPIV\\~O-PE~'18f\\ES ifS ~1ASSIFS
DES FDCHILLES-f{)CHflCHILLES-fffi-lE l1lATEAU, Df\\lS LA VI\\WI lI. LA HfI.lfTE CLArtE.
RnCHE
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F
Celui -ci correspond au prolongement sud du Permo-,Jerfénien du
massi f des Rochi lIes étudié précédenment.
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'\\t~~
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--l39Jr1"i
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NW
Le long du versant W de la Clarée. affleure une bande de quartzites
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"
triasiques du massif des Cerces correspond, à première vue, à celle d'un simple
FEn du synclinal à coeur mésozoïque du massif des Cerces. (voir B. TISSOT, 19S6).
~ SE
Des observations au Nord et au Sud du torrent des Béraudes ont
8e,.~ ~
"o'ts
en -définitive montré une tectonique plus compliquée et difficile à discerner
par endroits. sinon par une suite d'indice, vu l'importance de la couverture
morainique.
e c\\:lco..i!"c.s tria::;i~lle'"
3.1. LES OBSERVATIONS AU SUD DU TORRENT DES BERAUDES
~ Verrucono
~e~ 80<; h~ r~ Qe_I~A\\!pQn (fig. liS tectonogral11œ). Les quartzites
~ perr;.ien
qui forment ces rochers présentent quelques affleun,ments permettant de
houiller
reconnaitre la polarité sédimentaire, et par voie de conséquence la disposition
tectoni que des couches.
On distingue ainsi (figure llS):
~~LL_~_I~Q\\!~~!_~_1êQ_f!l'
au sommet du cône d'éboulis alimenté
accidenl de
par les Rochers de l'Aupon, lieu dit
le Bellot, on observe le faciès "Verrucano"
él..)
l' Infernel
(IS m d'épaisseur environ) en contact stratigraphique sur les
quartzit.es avec
A 1
un plongement est de 60 0 , et un azimut N 16S o •
Bellot
Aussi contrairement à ce que l'on croyait (B. TISSOT, 19S6), ce
FiS.115 L~.s ftFFLEL'RE,:;;;:TS j,U j!O?D E:T AU SUD DU TOrtR:ëJ:T DES oER!lüDES.
Permo-Werfénien de l 'Aupon est en série renversée.
a)
Tectonograr.H!1e in tcrpréta ti f
de ces affleuremen ts, mon tran t
un houiller en série norDale et chevauchant le perr..o- "Ierîénien
~~L~~_~I}_~Q~Q\\!~~_Q\\!_~~Yil}_Q~_I~!l}f~rr!~!'alti tude 2 200 m à
Wi
pe:-,,~o-\\'Je!"fénien en série renve:-sée sur tout le versant
u~e succession de plis P
affectant ce dispositif tectonique
2 290 m, on constate que la paroi verticale de la falaise des Rochers de
un acci~ent tardif àe di~ection N 110-120 décalant dans un r.1ouver:lent
l 'Aupon correspond au contact stratigraphique très redressé. entre les quartzites
dextre ces plis.
( Accident de l'Infernet )
supèrieures verdâtres et les calcaires vermiculés. Cette surface de contact
b)
Sch~:~atisation du mouvement dextre le lonE de cet accident, avec cro-
cl1onne;~ent ~C3 axes de plis
normal s'enroule suivant unesynfonne ouverte à l'Est et d'axe N 4S'.
167
166

~~!~~~_~~_!!~~_9!!_!~_~~t~~I!~~. altitude 2 250 m. sur
normale. alors que le Permo-Werfénien est lui à polarité sédimentaire renversée
le replat de l'Aupon le Verrucano recouvre les quartzites subhorizonta1es
pour un même pendage.
suivant un contact stratigraphique. Ici
encore le Permo-Werfénien est en
Il s'agit là de deux attitudes totalement opposées. avec polarité
série inverse.
sédimentai re contrai re entre le Permo-flerfénien et le Houi 11er.
ces troi s affleurements permettent de montrer que le Permo-Werfénien
Dans ces conditions il n'est pas possible d'admettre. convœle
du versant E de la C1arée. au-dessus des chalets de Laval est en série renversée.
faisait les précédents auteurs. que ce contact houiller / permo-werfénien
et qu'il est plissé par
une succession d'anticlinaux et de
synclinaux dont le
est stratigraphique.
dispositif tectonique correspond au dispositif 2 de la figure 8. Les plis
correspondent aux anticlinaux AI et A2 de notre numérotation d'W en E des plisse"
Voyons plus en détail l'étude de ce contact dans toute la vallée
ments (voir figure
généra1e,carte structurale). Ce sont des plis hectométri-
de la C1arée.
ques déversés vers l'Est. dont les anticlinaux sont ferll"és à 1'W. et les
synclinaux ouverts à 1 'W. Ces plis ont une direction subll"éridienne N 165°.
sauf à proximité du ravin de l' Infernet où les axes s'infléchissent vers le N 45°
par suite d'un grand accident. dit "accident de l'Infernet" (voir paragraphe
plus loin).
3.2. LES OBSERVATIONS AU NORD DU TORRENT DES BERAUDES
be~ Boçh~r~ geJré~iŒ Uig~1~5J
]~~~!~_~_!~~~!~'!1i!Ln_o-,:.d_Q~_Ç~L!'2çhers.
on observe
seulement des affleurements de quartzites dont les changements d'azimuts et
de pendages permettent de reconnaître les flancs des plis Al et A2. d'axe
variant du N 165° au N 30°.
3.3. LES RAPPORTS ENTRE LE HOUILLER ET LE PERMO-WERFENIEN DE
CE VERSANT
Nous venons de voir que dans l'ensemble le Permo-Werfénien du versant
ouest de la C1arée. en aval du Refuge des
Drayères. est en série renversée
avec un pendage moyen vers l'Est.
Mais nous avons vu aussi. p. 101, fig:40 et 41
• que les couches
houilléres qui affleurent imll"édiatement plus à l'Est. notamment celles des
chalets de Laval (FEi de A3). sont subvertica1es et viennent recouvrir le
Permo-Werfénien des Rochers de l'Aupon avec une polarité sédimentaire qui est
168
169

4 - ,RAPPORTS ENTRE LE HOUILLER ET LE STËPHANO-PERMIEN DE
Ce n'est que plus au Sud, au lieu dit l 'Arisan. que ce contact
prend un très fort pendage ouest qu' i 1 va conserver le long de la C1arée
, LA HAUTE CLARËE
(coupe b) (voir aussi coupes A et B, fig,
118 p. 174).
Cette limite cartographique entre le Houii1er et le Stéphano-
Ces deux affleurements permettent. ma1grè un hiatus de contact
Permien peut se suivre depuis Roche Chateau jusqu'au ruisseau des Béraudes
dans le vallon du Lau. de dèduire l'allure géométrique
de celui-ci.
suivant un tracé t.opographique sinueux. d'environ 5 kilomètres. avec une
di recti on grossi èrement méri dienne.
Nous étudierons ce contact:
/>
/
C.OlJpc...L .
N
1/ entre Roche-Chateau et la ri ve droi te du torrent de Brune
(secteur nord);

, / /
2/ depuis la rive gauche du méme torrent jusqu'au lac des
/ /
,/ /
\\\\D~ J.
Béraudes (secteur sud).
, /
~.
c.owpt. b
/ 0 / / /
4.1. LE SECTEUR NORD
/ /
~:~
.--.
/
/000
c,il. d 1 1
.
/
" N <
~~!~!~-~~!~~-Q~-ÇQQ!~ç!
J/ / /
'd.,••.
-'00_
Celui-ci est jalonné par un important filon de quartz discontinu
/
.......- Y .
.
et c~nstitué par un mélange de fragments de séricito-schistes quartzeux, plus
ou mèins ta1cqueux et souvent de couleur rouille, dans lesquels sont emballés
des blocs décimétriques de quartz jaunâtre très corrodé (aspect de cargneu1es).
Ce mélange est une my10nite.
Fig.l16STER'::OGI1Af'j-:E DE LA SURfACE DE COI/TACT ENTRE LE HOUILLER
ET
LE STEPHANO-PER~:IE:;
(Depuis
ROCHE CHATEAU
jusqu'au lieu dit L'ARISAN.)
1
En outre en ri ve droi te du torrent de Brune, alti tude 2 330 m),
ce contact est injecté d'un petit filon d'hématite autrefois exploité.
~~U~~_E~QQ~g~_Q~_l~ _~ ~!:f~ÇEU~_ÇQQ!~ç!
Sur cette figure 116, on remarque que le plan de ce contact
(fi g. 116)
my10nitique s'incurve depuis Roche Chateau jusqu'au torrent de Brune
Au pied de Roche Chateau, il Y a un faible pendage W (15-20°)
(lieu'dit 1 'Arisan) en une demi-voûte anticlinale.
proche du pendage des couches stéphaniennes, alors qu'en dessous de 2 650 m
ce tracé my10nitique prend un fort pendage loi (coupe a).
~~!~2~_h~~g~Qç~~Q!_Q~~_ÇQyÇ~~~_Q~_E~!:!_~!_Q~~~!!:~_Qy_ÇQQ!~ç!
Plus au Sud, â l'extrémité inférieure de la créte de
la Madeleine.
La disposition et la polarité des couches sont schématisées
altitude 2 530 m. le contact dessine le long du ravin du Lau un "V" topographique
sur la figure 117, ci-après:
qui permet de lui attribuer un très fai b1e pendage W.
170
ln

~I
...--.-
'
,
;,~
----
E
W
.z. t,.~o ....
Iv.;
/1"
E
~-
.2~oo.
1
El
W
A+
COUPE B
~I
..~~ =:::
Stephano-
permien
Houiller
COUPE A
100_.
FIG. ID
'===~-~===-
On voit que la série permienne reste dans la majorité des cas
en polarité sédimentaire nonnale avec un pendage W variable, Par contre le
Houiller. si
l'on fait abstraction des changements de pendage dûs aux plis
Fi g, 118; LEGENDE
mineurs pp. est dans î 'ensemble en position renversée avec un fort pendage .1.
Extrait du levé cartogra-
phique au 1/10 DODe
Au total, l'angle que font les couches avec le contact reste faible.
Sa valeur est difficile à apprécier du fait des conditions d'observation; il
est toutefois clair que l'opposition de polarité des couches de part et d'autre
E:3 morai ne
du contact n'autorise pas à considérer cette discordance angulaire comme strati-
graphique. mais implique l'existence d'une importante fracture que nous
assise de Rochachi lle
-~/-
appelerons désormais "l'accident des Drayères"
(~).
~ formation conglomé-
ratique
-r9~~ "
4.2. LE SECTEUR SUD
as sise de Rod-e
c=J Chateau-Stéphanien
congl omérati que
Ici
le tracé du contact devient presque rectiligne jusqu'à la
beige clair
Clarée qu'il recoupe à l'altitude 2 130 mètres. en bordure du chemin des
c=J houiller
Drayères,
;:,:',~ ~,:.j
bréche mylonitique
Dans ce secteur des' données complémentaires viennent éclaircir
1
les rapports entre les deux ensembles stratigraphiques.
contact chevauchant
/
(les barbules sont du
côté du compa rti ment
~~LC
. .
~:?:l:_~~_ei~~~~!~g~_Q~~_fQ~~!iQ~~_eQ~!:bQ~ill~~~
(fig.IIB)
chevauchant
/
plis parasites
v\\~
Si plus au Nord on trouvait entre le Houiller (à l'Est du
contact) et le Permo-Trias (à l 'W) du Stéphanien, par contre lorsqu'on passe
pli majeur A4
o
;7
en ri ve gauche du torrent de Brune, le Houi 11er vient en contact franc avec les
axe des plis
conglomérats pourpres de la formation permienne par biseautage progressif
-2 500-
courbe ae ni veau
FIG ,118
du Stéphanien.
173
-+----+-
torrent

~~~~~~_~~ee2r!_~Q!~_1~_!r~ç~_9~_1~~ççiQ~Q!_9~~_~r~~~r~~_
~!_!~~_~!r~ç!~~~_eliç~!iY~~(A4, AS)
A l'altitude 2450 m on suit, sur les deux rives du torrent
de Brune, l'anticlinal qui s'exprime:
dans le Stéphanien en rive droite;
dans le Houiller en rive gauche.
On reconnait de méme la continuité, plus confuse (dysharmonie) sur
ces deux rives, du pli AS.
A partir de ces observations on est tenté de croire que les plis
principaux (A4, AS) se poursuivent de part et d'autre du contact, sans modifica-
z
tion, et sont obliques par rapport 1 celui-ci avec une direction N 155 0 - 165°,
~
alors que le contact est subméridien.
L'accident .des Drayéres pourrait donc être de formation antérieure 1
la tectonique plicative; en ce cas. il doit être plus ou moins enroulé autour de
..,
l'axe de A4. Sur le levé cartographique et les coupes qui l'accompagnent, on
Il>
<>
'0
"
remarque un léger enroulement de celui-ci. mais il est difficile d'en faire
l-<
.., <>
" ....
une démonstration rigoureuse (fig. 118).
~.:i
Cl
'.-1 ~
:>
U,-;
"
U
<:
1~~~~~_~:~~!r~~i!~_~~9_Q~_1:~ççi9~Q!_9~~_~r~~~~~
:>
<:
(voir figures 119. 121 et 114. coupes sériées).
tO
E:
GO
Dans sa partie sud la surface de contact n'est plus marquée
[-:
c::
:>
par une I1\\Ylonite et présente un trés fort pendage W 1 partir du lieu dit
Lo;

" , , ,
l'Arisan; mais plus au Sud. lieu dit le Gap, il change brusquement de pendage
~ ~j
f:.., ~
<::>
et de direction pour monter dans le versant le long du ruisseau des Béraudes.
<:
r3 ~
Son pendage passe de ve rti ca 1 dans 1a va Il ée 1 su !:fiori zon ta l dans 1e ve rsan t
""'"
~ ti)
(lieu dit les Brusas).
." ~
~Cl
Ici le Houiller couvre le Permien suivant la voûte anticlinale du pli
(§~
<:"l
A2. de direction N 155 0 dont la charniére est visible dans le premier en rive
HU)
ClU)
H
gauche du ruisseau des Béraudes 1 l'altitude 2 120 métres. (voir figure 114,
0:>
qo:
coupes sériées).
<Q:>
Cl
~
D'autre part le Houiller se révèle disposé en série normale à la
voûte du pli A2, alors que le Permien qu'il recouvre est en série renversée
(fait général à l'ensemble du versant est des Cerces).
174
175

- -
N
Ici on constate donc clairemént que le Houiller et le Permien.
(J.:.
\\.'
',/
1
bien que dotés de polarité sédimentaire opposée. sont tous deux plissés ensemble
ii
. . "tJ"~
r~"'''~
n enmêmetempsqueleursurface.decontact.Sanslescritéresdepolarité
Sédimentaire, ce contact passerait inaperçu. et serait assimilé à un contact
./
stratigraphique d'autant que les pendages dans la formation permienne (conglorre-
rats pourpres) sont di ffi ciles à observer (vair figure 120).
Gap
J'AlI/vii.
w
E
houiller en serie
.-
norrraie
(LAREE
50.10 ..
1
SOOm
~
-
Fiç.120: Coupe du versant est du massif des Cerces le long du ruisseau àes
Béraudes.
Cette
coupe montre que le contact est nettement repris
par la charnière anticlinale A2. En pointillé est représenté l'hypothé-
tique synclinal qui rétablierait le Permien en série normale vers
le
Lu ,.'"
Nord
(Rochille - Roche Chateau)
.. ~
,i, ~
4.3. INTERPRETATION OU CONTACT (fig.122)
N \\
~i
"1'"
\\1
\\) I.\\\\\\l'
\\
i{,,1
\\ i'
1
\\\\
\\ ,";
Si l'on récapitule les données obtenues sur la surface de contact

'::4
...... acèident séparant le
houiller{à l':t:st), .~
;';'\\'~ "Xl~
qui sépare le Houiller (à l'Est) de la formation stéphano-permienne (à l'Ouest)
"';'
de la Haute Clarée. on doit souligner plusieurs faits significatifs qui sont:
de la série post-houillére(à l'Ouest) étu-
" .
~~I~
\\.
à.iÉe ici.
'~
~(xe des a,ticlinaux (A"A.,A.,A~).
II l'existence d'une mylonite injectée d'un filon de quartz et d'hématite;
2/ le biseautage général des di fférentes formations post-houi llères contre
FI6.121
le Houi 11er;
CA:lTE: ST~UCTURALE DES SERIES POST-HOUILLER:::S
(STEPHANO-PER'<IENNES)
DU
31 les polarités opposées des couches de part et d'autre
de celui-ci;
r,;SSIF DE ROCHILLE-ROOHE CHATEAU.
On
remarque des directions de plis N 160 à
165 qui se poursuivent
4/ l'enroulement en hélice de ce contact le long d'une direction N 165°-170°
en continuité dans
l~ série houillère, de part et d'autre de l'acci-
autour des plis majeurs Al. A2. A3. A4 affectant les assises;
denl
5/ les structures plicatives (Al. A2 . . . ), qui recoupent obliquement ce contact
semblent bien se poursuivre de part et d'autre de celui-ci dans des formations
d'âge diffèrent sans subir de modification de direction axiale (fig. 121).
176
177

,'te Pu"senot
Roche Chllteau
"!'te de <iochach{lle
Si les trois premiers faits démontrent la nature tectonique du contact.
1
1
les deux derniers portent en outre à envisager que cette fracture (accident de
des Drayères se soit fomée avant les plis majeurs du secteur.
Au Sud des rochers de l'Aupon, ce contact n'est plus visible entre
la formation permienne et la sèrie houillère. A Queyrellin et au Chardonnet
le contact houiller/permien redevient stratigraphique, et à pendage W variable.
L'ai;titude cartographique et l 'agencerrent spatial du contact anormal
est reprèsenté par l a fi gure 122.
4.4. L'ACCIDENT TRANSVERSE DE L'INFERNET (N 110-120) (fig. 115 et 119)
Sous le nom d'accident de l' Infemet. B. TISSOT et R. FEYS ont
représenté un accident transversal E-W qui affaisserait le
compartiment nord
(BRUSAS-MOUTET), et qui passerait
par le ravin de l 'Infernet ..
Pour ces auteurs l'accident correspond à la 'fâllaise
des quartzites
de l 'Aupon où R. FEYS, cite un miroir
de faille avec stries. On trouve en effet,
un tel miroir avec stries subverticales de friction, à la base de cette falaise.
mais celles-ci correspondent selon toute vraissemblance à des glissements entre
les calcaires vermiculés et les quartzites;
ce miroir à stries n'est autre que
l a surface s tra ti graph i que du sorrme t des quartzi te s.
En fait cet accident cassant. nécessaire pour expliquer la répartition
des affleurements de ce secteur à un tracé différent de celui
supposé par les
auteurs.
Il s'agit d'une faille subverticale de direction NIlO-120°, qui met
G
Soo_.
.
.
en contact le Houiller du ruisseau des Béraudes avec l 'Ani sien du haut ravin
BLOC DI AGRAl'1l·lE DES SERIES STEPP. ANO-PERNIENNES
de l' Infernet.
GE LA HAUTE CLAREE.
~ quartzites
Cet accidenta ainsi fonctionné .par .abai.s.sement du compar.timent
~ formation suoérieure: COnglOmérats]
.
~ formation inférieure: schistes
perm1en
nord et a conservé de ce fai t le promontoi r de Houi 11er du rui sseau des Béraudes,
~ formation stéphanienne conglomératique
alors que celui-ci est presque entièrement décapé sur les quartzites de l'Aupon
E3 série houillère
qu'il devait recouvrir tectoniquerrent (voir paragraphe 4.2.3., l'accident des
F16.1Z2
Drayeres (et de mème fig.
115 et 119).
178
179

D'autre part, plusieurs indices de part et d'autre de cet accident
Ces deux dernières hypothèses, bien qu'elles ne puissent vraiment
montrent:
être exclues, paraissent moins vraissemb1ab1es qu'un décrochement et affaissement
- qu'i 1 existe le long de la faille un léger décalage dextre du plan
le long de l'accident de 1 'Infernet qui par sa direction s'intègre bien avec
de chevauchement
(ou acci dent des Drayères);
la tectonique cassante de la rêgion (N 110).
- qu'il existe de même un décalage dextre entre les axes des plis
(A2, A3, A4) et dont la torsion (N 45°) de Al surtout pourrait résulter d'un
Ici le sens du décrochement est toutefois opposé au mouvement en géné-
tel mouvement dextre décrochant le long de l'accident.
ral sénestre dans la région.
Si ces faits d'observation vont dans le sens d'un mouvement p1utbt
dextre le long de l'accident de 1 'lnfemet. ils n'en .sont pas moins critiquables.
. / Axes des plis Pp
(mouvement sénestre de l'axe de
Al). car les décalages cartographiques observés
/
peuvent tout simplement être dus à l'affaissement. important et vérifié du
....
compartiment nord (rejet vertical dépassant la centaine de mètres). Ainsi les
légers décalages dextres. des axes des plis A2, A3, A4 et
sénestre de l'axe
r
~ Faille (b
~ aff'
arbules d
...
a,sssé)
u
côté
N
"
du pli
Al. seraient la conséquence d'une rotation des blocs de part et
A3 A/., ......
.'
E:J Calcaires
d'autre de l'accident de l' Infernet. Ces jeux de blocs sont schématisés sur la
figure 123.
s
_ __.,.<
rmo-Werfé
.
EnJud
, , ' .
"'0"
Notons que dans le massif des Cerces, B. nSSOT (1954-1955 a mis en
es
",fi
. '
CJ
évidence un affaissement du compartiment nord dans le Mésozoïque par une faille
8
~. ~~ Pe
bcde
\\
orientée ENE-WSW (ou faille des Béraudes) dont le rejet dépasse 200 mètres.
~~
mdle des
;
«.
Houiller
Accident de
Ainsi il y aurait un affaissement général du
compartiment nord le long
de ces deux failles de directions différentes qui fonnent un coin rentrant du
Bera~"'"
~
.
.
\\1
\\

\\
\\ \\
l ' InFernet.
compartiment sud dans le compartiment nord affaissé.(voir fig. 123)
mérotation des
~
!
·mpart iroen ts de
"
-~----
rt et dl autre d e s ' ,
3
Ajoutons enfin
deux autres hypothèses pouvant expliquer le dispositif
U~ fractures
2
tectonique des plis à proximité de l'accident de l'lnfemet.
1
1/ il peut correspondre à une cassure syntectonique du plissement principal
(Al. A2. A3. etc.) que l'on peut rapporter à une faille de déchirement,
2/ cette inflexion N 45 de Al dans le secteur de l' Infernet peut aussi être la
conséquence d'une dyshannonie du plissement consécutive à la reprise d'un
lambeau de série renversée héritée de la phase chevauchante (ou accident des
Schématisation àes mouvementS possible~
le
Ions de l'accident àe l'Internet et
DraYères). Auquel cas, l'inflexion de l'axe de Al est antérieur et non syntecto-
de
la
faille des Béraudes.
nique de l'accident de l' Infemet.
Fig.
123:
L'accident de
l 'Infernet
(N
110-120)
Le
long de celui-ci On
remarque un décalage dextre des
axes des plis,
ainsj
qu'un
affaissement du compartiment N
(ou
J).
HIO
181

MONT THABOR
LE OiEVAL
ROCHE DU
BLANC
CHARJ;)()f:I.NET
)
_____ "2900
2900:::
"
.<'~:1::"".) ~/
COL' ~- L-~-'-r 2700
~LLEE~TROITE---12500
~
2300
l'bo';)o~ MORAINE
EI:a CALCAIRES TRIASIQUES
I:,':~'.'J CARGNEULE
o
QUARTZITE
WERFENIEN
~ QUARTZITE A GALETS
ROSES
= VERRUCANO
1; ;: 5! GRES EOPERMIEN
1600
_
§
GRES
ET
SCHISTE
HOUILLER
AG. 124
o
2
3
4Km

CHAP JTRE
F "
Il
LE MASSIF DU THABOR ET LA VALLEE ETROITE
Do.nl>
c.e. l>euelUt .fA. l>é-ue hotUilèJLe 0. c.oMl'.Itvé
pM l>u..Ue d'lme.
élto.~.Lon ptLu. oiUbtc., Wle parvUe de. l>o. c.ouveJt.twte .t!Ua.6'<'que qu..<. ta lte.c.ouvlte
depu"-l> te. /,10n1 Tha.bolt ju.oqu' à ta Roc.he de. Lanoo!..
cc.-t-te. c.ouve.n..twte. .t!UM'<'qUe. e.l>1 e.l>l> w.tie..t.tc.men-t c.on.~û.tuée d' LU1e
da.Ue de qULl.!l.tu.t~ oiUbtc.men1: .Lne..t.<.née de 10- 15' Vl'.M te SSf, o.vec. une
d.<.JtecA-<:.ol1 N 165', ~lUt R.o.que..t.te Olt .tJtouve dl'. nomblte.Ulll'..l bu-Ue.l> .témo'<',t.6 de.
ca.tea.Utl'.l> ;IJ.ùL6-<-qUe.l> p-tul> ou mo.Lnl> gWl>él> depLcW te l>omme.-t du Mont Thabor,
(wmbell11X
déc.amé.t!Uque.l»
jUllqu' au Roc du GltaJ1d Sl'.Itu (b./'.oc he.c..tomé.tJt.<.que.
de ca.tc.a..<.Jte o.n.u..'<'e..n - .l'.a.d.<.n.<.e.lt) .
Cc.-t-te da..tR.e. de. quar..tu.tu e.l>t ltec.ouver...te
pM d' abondantv> C.Mgl1e.u.tv>
l'tUf> ou mow éc.ou.tée.l> d
en pOl>.<.-t.<.on l> t.Jta.,tigltLlpiu:.que. nolUl1a.te. eJtbt.e. ce..6 dvuu.é.ltl'.l>
e.-t eV. cai.ea.Utl'.l> .tJt.Uu..i.q uv> .
SlUt c.~ bOltdlUtu ut e.-t oUe.l>.t, c.iUte. da..tR.e. de. quar..tUA:M u.t
oOlLte.mel11 lteMe.l>M, c.e qu..<. .tu.i. donne. ./'.' a.t.tuJte. généJta.1.e. d'une gou.tûè,te ~ ynilil1a../'.c.
é./'.odée. ~U/t wt Hou..Ui.erc v~..i.bte. dl'. pa.JL.t e.-t d'aub,e. de. cille.-c..<..
La .tec..to,u.que. généJta.1.e de. c.c. mMû6 u.t dé.tlUUée pM tv>
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l - LE MASSIF DU THABOR ET SA BORDURE OUEST ENTRE LA ROCHE
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DU CHARDONNET ET LE ROC DE VALMEINIER (FIGURE 125)
Sur cette bordure ouest le Houiller est fortement plissé et
continu le style tectonique en plis isoclinaux vu sur la crete de l'Aquila.
Cette tectonique plicative est seulement observable sur le versant
sud de la crête du Chardonnet au Roc de Valmeinier.
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quels on distinr,ue
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une schistosit&
et le col de la vallée étroite. Les différents plis de
crénulnnte S
et
cette coupe sont accompagnés de symboles 0 0 e""qui per-
Ilnc GCllictocîtê nlus ancienne S
mettent de les reconnaitre sur le canev~s de wulff fig
confondue avec la stratificatio~ Sa

2 - LA BORDURE EST DU MASSIF DU THABOR (FIGURE 126)
Si "l'on prend.l 'exemple du premier pli isoclinal (AI4) qui
affecte sous le Cheval Blanc la série houillère, on remarque que son
0
2.1. LE VALLON DE TAVERNETTE
axe varie du N 145
au N 30° (voir Wu1ff), sans qu'il soit possible de savoir
si cette dysharmonie axiale est contemporaine du pli (cela semblerait être
le cas) ou dûe à une phase ultérieure.
La rive droite de ce vallon est occupée par un anticlinal isoclinal
de Houi'ller essentiellement gréseux. sur lequel on distingue surtout une schisto-
sité de plan axial
On observe Sur cette coupe une série de cassures verticales, notées
à fort pendage ouest qui masque, en partie, la stratification.
(F), subméridiennes qui traduisent un affaissement du compartiment Est et qui
sont reprises dans un serrage surtout visible au Col de la Va11êe Etroite.
Cette schistosité de plan axial est orientée en moyenne N 170 0 à
Ce serrage manifeste un torsionnement tant en coupe qu'en plan (voir cartogra-
N
0" et plonge 40 à 45 0 vers l'Ouest.
phie) des failles (F) et un ancrage, non négligeable de la charnière de l'anti-
!
clinal de la Tavernette (rive droite).
1
Au niveau du Pont de la Fonderie, cet anticlinal A19 est affecté par
un certain nombre d'accidents qui font redoubler le Verrucano à l'intérieur des
quartzites werféniens, et dont il est difficile de savoir s'ils correspondent à un
,
Cette tectonique de serrage s'accompagne d'un réseau assez dense de
réseau 'de cassures subverti cales observables plus au Nord (col de la Vallée Etroite)
CilS sures con jugées dont l'étude et l'analyse est détaillée dans le chapitre
ou bien à un accident à caractére chevauchant reconnu dans le Houi 11er au pied
sur la fracturation (v,oir partie 4
,chapitre B p.201).
de la Combe de la Mine, au Sud du Pont de la Fonderie, à l'altitude 1 500 m
(figure 126).
2.3. DETAILS MICROTECTONIQUES
2.2. UNE COUPE TRANSVERSALE E-W ENTRE LE CHEVAL BLANC ET LE
Sur le flanc normal de l'un de ces plis isoclinaux (figure 128)
COL DE LA VALLEE ETROITE (voir figure 127, coupe de l'arête)
on constate qu'une schistosité crénu1ante fruste accompagnée de cristallisation
à quartz n;prend la stratification, en ondulation décimétrique. Cette schistosité
Cette arête (E-W) limite au Nord le bassin versant de la Vallée
est analogue à la schistosité (Sc) rencontrêe en d'autre point (Roche Chateau)
Etroite, et constitue la seule coupe naturelle permettant de reconnaitre le
et elle affecte ici encore la schistosité Sa visible en lame mince et confondue
avec la stratification.
style tectonique du Houi 11er de cette vallée.
A parti r des observations du versant nord et sud de cette aréte,
on constate que le Houiller est fortement déversé à l'Est suivant des plis
presque isoclinaux avec un flanc normale subhorizonta1, et un flanc inverse à
pendage ouest moyen. L'allure de ces plis
et le très faible pendage ouest de
leurs plans axiaux traduit incontestablement un cisaillement général subhorizonta1.
1
-------::-
FIG .129
P.ep~~scntation du cisaille~ent général
du
hO',lillcr de la cr~te du Chev"l Bl,mc
188
189

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~,~!~'r~~ficntation ~ur caneV~$ de wulff infl.~icur des ~~rincipaleG ~irections de 111i5 dans
houiller ( cr@te du
col de la vnll&e étroite
J. Ces plis sont firurés par leur ~ym-
L Le :.;ur 1" coupe
(
voir
fiG
127
).
UJ.
note une forte dis)ler:;ion
(
)
pour un m{\\r;1c
C•

pÔles de la Sn des plis
3 - RAPPORT TECTONIQUE ENTRE
HOUILLER. PERMO-WERFËNIEN ET
o nôles de la S'
?
pÔles deE fen{es à quartz accompaGnant la S
'\\ axe d'un pli décif'létrique
c.
N
TRIAS CALCAIRE
accomnal'nan t
la S
e

~
C
Dans ce secteur le Houiller est déformé dans une tectonique
~:~
plicative à déversement est qui s'amortie rapidement contre les quartzites
'%
T;e@
~
.
/
werféniens. mais qui affecte toujours la bordure ouest du massif du Thabor.
/
Il semblerait qu'il y ait malgré tout une désolidarisation entre les
'\\.,..fI. .~/~vv/d'
///
quartzites \\véferniens et grès houillers. puisque de part et d'autre de la plate-
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. . " "

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E
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forme monoclinale du Mont Thabor, le Houiller est entièrement plissé comme si
..
la tectonique houillère avùit !jlissée sous cette dalle de quartzites sans
FIû.131
la déformer.
!
Plus haut dans la série. les quartzites et les lambeaux calcarèo-
.~
dolomitiques du Trias témoignent
une légère dysharmonie. à partir des gypses
I~
intermédiaires (voir figure 130); les lambeaux calcaires semblent avoir glissés
IJltèrieurement Sur la dalle de quartzite.
ep~ésentation sur canevas dt ~Nlff in:érieu~ des prlncip~les dlrectlons àe plis ôans
quartzites werf~niens du H Thabor.
Ces ?lis sont figurés
par leurssyrnooles sur les coupes 5éri~es de la fig
E
w
axe moyen de la Goutti~re
syntlinale du
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1·\\
1'habor
$\\
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axe du synclinal
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ElG.13D
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flG.132
\\
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et les calcai res triasiques
\\.
'0
~\\
191
190

Ils ont. dans l'ensemble une direction N 170° à N 0°, avec des
QUATRIEME PARTIE
dispe~sions parfois importantes sur la bordure ouest (Grand Adret, axe synclinal
o
N 120 ;dans les quartzites) ou sur la bordure est (sous le Cheval Blanc, charnière
anticl'inale N 30'- N 145°) (voir canevas wulff, figures 131 et 13c.).
1
Sur la figure 133 est représentée le stérogramme de la dalle de
quartz,ite du Mont Thabor avec la fai lle subméridienne de sa bordure ouest,
et celle N 110' de sa partie sud.
i
On remarque la tectonique de plis en début de déversement sur sa
bordure ouest, et le début d'ancrage du synclinal qui borde à l'ouest la faille
submé d di enne.
LES CARACTE RES DES DEFORt1ATI ONS
z;; N
FIG 133
2Km
StiriograrnQe de la dalle de quartzites
du Mt Thabor avec la raille
submiri-
dienne de Sa bordure Ouest
193
192

1~?"1"_e!i~_~r~Q~12Q!~_e~, tardifs par rapport ci. la tectonique
principale: ils déforrœnt les plis Ppet la schistosité Sp associée.
CHAPITRE Il A /1 - DIVERS TYPES D'ACCIDENTS RECONNUS
Ces plis tardifs liés ci. une schistosité Sc se localisent au NW du
terrain d'étude (massif des Rochilles) et sont d'ampleur centimétrique ci.
décamétri que.
1"?"?"_eli~_~~!rig~~~_~!_~i~rQ~!i~_2~~iQ~Q!~I~_~_Q~Y~r~~~~Q!
La dM cM.ption ltég-<-ono.R.e 0. peJUnÙ, de me;Utte en é v-<-denc.e dM
2QQr~1 au sein des flancs normaux des plis Pp.
<I.ttw:~e.ô d-<.tJe.N>M qtU pelLvent ê-ttte -<-nvento/Ùée.ô c.omme <ltU..t:
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1~?~~~_~~_~i~rQ~li~_~_Q~Y~r~~~Q!_2QQr~21_2Y_~~iQ_Q~~_f12Q~~
1
iQY~r~~~ des plis Pp et
l -
ci. proximité de la charnière
'PLIS
Ils peuvent étre répartis au moins en deux catégories.
1.1. LES PLIS Pp A DEVERSEMENT EST PLUS OU MOINS ACCUSE
Ils représentent la tectonique plicative principale qui régit
2 - FRAClURES
ci. toutes les échelles la déformation de la série houillère.
Nous en avons vu, dans le chapi tre précédent, di fférents exemples
depuis les plis droits ou déjetés
On reconnait plusieurs accidents cassants d'importance et de carac-
de la vallée de La Clarée jusqu'aux plis
tères di fférents.
couchés de la crête des Gardioles.
Les relatives variations dans leur déverserœnt, leur plongement et
2.1. L'ACCIDENT DES DRAYERES
leur direction axiale sont synthétisées en détail au Chapitre C.
L'existence d'un contact tectonique entre la série houillére et la
1.2. LES PLIS INDEPENDANTS DE LA DEFORMATION Pp_
Série stéphano-permienne a été mise en évidence dans le massif Rochille-Roche
Chateau;
Outre les plis principaux communs ci. l'ensemble du terrain. on
En effet, cet accident subméridien qui traverse les trOis-quart de la
rencontre des plis millimétriques, métriques. parfois decamétriques dans cer-
longueur du terrain étudié, soit environ 6 Km. est souligné pratiquement partout
certains secteurs, qui ne peuvent leur
étre rattachés.
par l'opposition des polarités sédimentaires entre la série houillère et la série
stéphanocpermienne.
Au cours de l a des cri pti on régi ona le (chapi tre B et C), nous en
avons signalé différents exemples.
Cet accident désigné sur nos schémas par le symbole ce ' est le
mieux individualisé que nous ayons observé. Son tracé cartographique indique
En définitive, ils se rapportent ci. trois cas qui seront envisagés
qu'il est probablement antérieur aux plis Pp, puisqu'il serait repris et enroulé
ci-après:
par ces derniers autour d'un axe méridien (voir 3éme partie-chapitre D).
194
1C"
"J

Nous pensons que si l'on tient compte de cette déformation tardive.
on est amené à conclure qu'il s'agissait initialement d'un chevauchement vers l'
2.3.
LES DECROCHEMENTS TRANSVERSES
l'Ouest et le Nord Ouest.
Ils sont constitués par une fami lle de fractures N 100 à N 110 dont
Un lambeau de flanc inverse appartenant à la série permienne. associé
le rejet coulissant sénestre est démontré par les torsions en crochons des
à ce chevauchement s'individualise en rive droite de la Clarée: il se singularise
couches et surtout des axes de plis.
par des plis Pp dont la direction axiale est N 45: ce qui résulti! sans doute de
l' interférence géométrique des di spos i ti fs des deux phases superposées (voi r
Nous verrons plus en détail les caractères de ces accidents dans
chapitre D. figure 119, et planches IV-V carte des polarités de couche).
l'analyse de la fracturation (Chapitre B). Le mieux individualisé est
l'accident
de l' Infernet qui présente une composante verticale de rejet de l'ordre de
Sur la rive droite de la Clarée
(au-dessus cïes chalets de Laval)
100 m.
l'accident des Drayeres a conservé sa position originale avec un pendage est
moyen) alors que plus au Nord (début de la crête de la Madeleine). il est totale-
2.4. LES FAILLES TRANSVERSES A REJET VERTICAL
ment basculé vers l'Es t (fi g. 114).
Dans le val:on des Muandes. plusieurs failles E-W ont été mises en
évidence par leurs crochons indiquant un rejet vertical. Elles présentent
2.2. L'ACCIDENT DE LA CLAREE (J.C.
BIIRFETY et M. GIDON. 1975).
localement un remplissage bréchique à matrice hématitique.
Il s'agit du deuxiéme accident majeur de notre secteur. Plus
Au col du Vallon une ces failles est
injectée par une veine de
qu'un accident unique. il s'agit d'un faisceau de failles verticales subméridiennes
quartz filonien
jaunâtre.
Ces injections ou minéralisations pourraient ètre rattachées à des
Ces failles sutrnéridiennes sont surtout visibles. dans notre secteur
minéralisations hercyniennes (surtout l'hématite). Ces failles seraient alors
d'étude. en vallée Etroite où elles affectent les plis Pp en une succession de
d'anciens accidents (anté-alpins) qui auraient rejoué lors de l '
compartiments. qui traduisent le long de ces derniers un affaissement des com-
or0 genése
alpine.
partiments est avec un rejet dépassant la centaine de métres.
Elles font par conséquent redoubler ou tripler le Verrucano et la
barre des quartzites au milieu de la série houillére.
Dans le Houiller. elles sont plus délicates à reconnaître (voir figure
127, chapitre E. 3éme partie). et c'est seulement sur l 'aréte rocheuse du col de
la vallée Etroite que l'on arrive à en observer.
Ce faisceau d'accident de la Clarée se poursui t jusqu'à Briançon avec
les mêmes modalités.
196
jC-

-..:\\
~
seCTEUR 1
o
N
\\
\\
CHAPITRE Il B"
- LA FRACTURATION
l - PROCESSUS D'ÉTUDE
La fracturation mise en évidence par l'étude régionale cartographique
a été étudiée plus en détail au niveau des affleurements et d'une façon synthétique.
à partir de photos aériennes.
Les divers
types de failles qui affectent la série houillère. ont été
soumises à des mesures statistiques
par secteurs
de la fracturation à l'échelle
~
locale.
t
Ces secteurs ont été choisis et délimités en
fonction des conditions
d'affleurement entre vallons et crêtes.
o
1
Les mesures de fracturation. à l'intérieur de ces secteurs, ont été
effectuées par stations de plusieurs mètres carrés.
\\0:o
230 mesures
For..te deYL6dé de.6 pôl.e.6
de ôJW.C-t11Jl.e.6
wbve.Jl.tic.a.l.e.6
pl.onaemlt de 75' à 90'
vë!L<l le N/.!JI
FIG. 134
199
198


o
SECTEUR 1,
'0--
1
I~
\\
2- ÉTUDE DE LA FRACTURATION DANS LA VALLÉE DE LA CLARÉE
r-....":JÇ)
\\5'\\
/
SECTEUR 1 (fig. 134) (voir localisation du secteur planche 1. p 300).
Dans ce secteur les valeurs de la fracturation sont représentées par
230 mesures de fractures réparties entre plusieurs stations prises au hasard entre
le refuge du Chardonnet et le ravin de l' Infernet.
Ces mesures. reportées sur canevas de SCHMIDT" • montrent l'arrangement
en dens ité de
poi nts des pë les des fractures sui van t plus i eurs fa mi lles .
De l'analyse de ce canevas. il ressort par ordre de densité des familles de
fractures qui sont pratiquerœnt toutes verti ca les (voi r canevas).
\\
Une première évaluation permet de localiser quatre grandes familles
~
de failles dont les pendages varient de 75° à 90°.
\\
1
1/ Famille N 70° à N 80° forte densité, pendage N et S.
2/ Famille N 60° - 70° forte dens i té. pendage N;
1
densité moyenne, pendage S.
3/ Famille N BO° - 90° forte densité. pendage N;
~~
N 80° - 90° densité moyenne, pendage S;
4/ Famille N 110°-120°. densi té moyenne, pendage N
N 110°-120°. densité faible, pendage S.
tJ
SECTEUR 2 (fig. 135 ) (voir localisation du secteur planche I. p 300).
Sur l'ensemble rive gauche de la Clarée. entre les chalets de Laval
et le Lac Long, 160 rœsures de la fracturation réparties en 5 stations ont
permis de retrouver à peu près les mërœs familles de cassures subverticales;
~5"G
" les pëles des plans de fractures se répartissent toujours sur la bordure du
canevas de SCHMIDT
entre Te N 40° et le N 100°.
\\ ""'~
Dans la vallée de la Clarée, une étude par photos aériennes de la
~
fracturation (entre les chalets de Roche Noire et le Cros d'Arnaud) montre que
5
la répartition des fractures se fait selon les mémes azimuts (voir figure 136.
\\ \\ \\
rosace des directions de fractures par photos aériennes) N 40 0 à N 120°. que
160 mesures
CP
CP
-..:l
(;l
0
lT'
sur le canevas de
SCHMIDT.
FIG. 135
201
200

(J\\
U
....:,
.....,.
U'
cr
o
U'
\\ \\
\\
/
N
/
\\
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SOOm
ETAT
GENERAL DE
LA
FRACTURATION
PAR
PHOTOS AERIENNES
périmètre
de mesure
5COm
LOCAU~TION DES MESURES
DE
FRACTURATION
Fig.
138:
Localisation 'du périmètre
des sa mesures effectuées de part et
d'autre de l'accident de l'Internet
(voir canevas de SCHMIDT
(fig.
137).
)
/
50 mesures.
\\
<&
....:,
\\
lJ'
CP
(ft
FIG. 137
èS
202
203

ETUDE CE LA FRACTURATION DANS LA VALLEE DE LA CLAREE
,
1
(entre le~ Chlet5 de la Roche Noire et le Cro5 d Arnaud.)
,
On en déduit que ces deux méthodes d'analyse se recoupent parfaitement
puisque les mesures de terrains dénombrent et classent les différents types de
fractures. alors que la photo-aérienne fait apparaitre l'agencement de celles-ci
et leur signification tectogénétique.
Fir.135 :r~ctur~:ic~ li~e ~ une zone de àécrochement
,;e"e:strc :: 100 ( é~ns ?:l"~;:;T et VIALOr;,
1976 )
N
Cette complémentari té entre deux méthodes d'ana lyse penret de montrer
que la plupart des cassures qui affectent le Houi 11er de la Clarée sont liées à
oS>
30%
~
un réseau de couloirs cisaillants décrochants rapportables à un modèle de
o:j
~
r
20%
'Y ~ç;,C)
RIEDEL avec R.T.P.D.
..-
.'
()~
, / / /
---
".,
'\\'
/
'
N 80
-
/ ,
Le coulissement sénestre a pu se véri fier sur le terrain sur les bancs
crochonnés de la stratification .
~~
-D
..N /00
........
/
On constate par exemple que l "'accident de l'Infernet" de direction
N 110° - 120° correspond à une fracture P, fractures relativement peu nombreuses,
/ ' Iv'<o.
alors que les fractur;es comprises entre le N 80° et N 100° (fractures T)
FIG. 136
/ . / / .
sont les plus fréquentes.
---"0~ .
-z:?p.'
N 1
De part et d'autre de cet accident quelques mesures de la fracturation
Sfd.Uon. do.
......---// ..
S
(50) confinrent (fig. 137) encore une fois l'organisation selon un réseau de
mesure .
.-::..-::::- -
*
I i
RIEDEL avec:
b 136 Rosace d ec
--.......... ~
ç,
----
èirections de
~~.-.-
entre 60-70° des fentes T
~-;..~
-
~
fractures de ce
(
-
!
secteur ..
70-80° des fentes R
1
P
:
.
go-100° des fentes D
.:.~-/
----------.. ace 1den t de
.~~~ .
100-120° des fentes P
l'infemet
D
~=
Parmi ce réseau de cassures en RIEDEL s'associe un réseau de fractures
plus anciennes qui sont liées aux phases tectoniques souples (P2 essentiellement);
,.,
" --"
cela explique l'importante dispersion des cassures.
lIodt. OIlt...w
y· ....1 T,4.ab~
,.......
./
/"
;'
,.../
,_..........
Ainsi sur les canevas de SCHrllDT
les pôles de ces cassures sont à
, /
\\
rapporter en grande partie à la tectonique cassante N 110°, et pour une plus
localisation
faible part à la tectonique souple de la deuxième phase (plis P2).
o
o
1km
FiG 136 Ca:--te: ëe ln f:; .... cturn ion de la Vallée de
la Clarée qui présente toutes les c~r\\1
téristiques d'une zone de d crochement senestre N100.
On distinGUe la disposition
e~
rcl.:=.is Il et " en échelon Il
cs différentes fa~illes àe frnctures(D,R,R,T,P) associées ~
cette zon~ de déc~oche~er.ta
;1
205

E TUDE DE LA FRACTURATION DAN 5 LE VALLON
i
DE LA TAVERNETTE
(entre le: Pont de la Fonderie et le col de la Vallée
Etroite.)
3 - ÉTUDE DE LA FRACTÜRATI ON DANS LE VALLON DE LA TAVERNETTE
(VALLÉEÉTROTTE)
N
"C)
30 'l,
"4
NI
Depuis le Pont de la Fonderie jusqu'au Col de la Vallée Etroite
""
-.-.......-....c':---~
20 'l,
1 /
~ ~
1 -~/
'of:)
(vallon de la Tavernette)
l'observation par photos aériennes penret de
/
'/
-
~
/
~
-
...
...............
dessiner un important réseau de fractures qui s'organise en familles et dont
la 'l,
"
~~ \\ NBO
/
, /
\\ -
.
~
/
~--:-~--<Y ~ ~--
l'arrangement est apparement compatible avec une zone de décrochement.
---
',' ....:~,:'-::---1-- N /00
~
~-~-~
D
", .... j" ........ ....-- ... -/-
-
...
Du Nord au Sud de la vallée de la Tavernette, cette fracturation
-......
affecte les quartzi tes lilerféniens et le "Verrucano" qui sont tous deux en
'"
" "
-Ivl lo
FiG139 Fracturation liée à une Zone de décrochemer.
senestre J; 110
(dans ROBERT et VIALON,
1976 )
position subverticale puisqu'ils fonrent le flanc est de l'anticlinal A19
"'" , / ' ,y1<'0
(à coeur houiller) de lavallée Etroite.
/1-
' .
~
,
0
Le pendage vertical de ces quartzites penret de déterminer le sens du
5
déplacement le long des différents plans de cassures, car les couches de ces
'i8M2 Rosace de3 directions de
dernières sont crochonnées à plus ou moins grande échelle (décamétrique à
ractures entre le Pont de la fon-
hectorilétri que) .
crie ct le col de la Vallée Etroi-
e.
ie
Distribution des fractures
Ces différentes observations (depuis la photo-aérienne jusqu'au
acsociies de cisaille~ents de aua-
tre orà~es successifs à partir -dl
terrain) concrétisent une zone de décrochement à mouvement sénestre (voir-
~'- décrochement senestre N 110.
figures 139. 140, 141) puisque l'on y retrouve le modèle cinématique de
--
RIEDEL avec:
- les cisaillements parallèles "0" qui accompagnent le décroche-
F,
ment et qui présentent une méme di rection N 105° avec un mouvement sénestre
le long de ces couloirs de faille;
- les cisaillements conjugués de RIEOEL qui s'organisent en
échelons (R et R').
R. est de méme sens que le décrochement D. et fait avec ce dernier
r
un angle 'lJ/2 (13 étant le coefficient de frottement interne du matériau affecté).
R' à un sens de mouvement inverse au décrochement et fait avec ce
dernier un angle
11/2 - 'lJ/2.
î'ilS141
Carte cie la fracturation
èu vallon de la Tavernette.
Disposition en relais et en
echelon des fractures
o
D.R.R~T et
r' li!-ec .-i la ZO::le de décrocherner;t
207
::-enestre li 110.

Ces di fférentes fractures R, T, R', D ne coinci dent pas toujours
- les cisaillements P, de direction symétrique de R par rapport
avec 'le modéle théorique, car leur condition d'apparition dépend aussi et
au décrochenient sont de méme sens que ce dernier;
essentiellement des condi tions aux limites et à la vitesse de la déformation.
C'est pourquoi l'on constate la trés faible proportion
de cassure P par
- les fentes d'extension T, de direction paralléle à l'axe de raccour-
rapport au cisaillement conjugué de Riedel Ret R'.
cissement maximal Z, et faisant avec le décrochement un angle
1I/4.
D'aprés VIALDN.
(1979), lorsque la dilatation d'une zone de cisaillemer
On en dédui t pour ces di fférentes cassures les di recti ons sui vantes:
est importante, il y a création de fractures de Riedel. avec aplatissement de la
N 110° pour la fracturation D;
zone concernée.
N B5° pour les fractures R;
N 25° pour les fractures R';
Dans notre secteur d'étude c'est essentiellement l'association
N 55° pour les fractures T;
de tension T, dont
R. R' et D qui prédomine, ainsi que d'abondantes fentes
N 125° pour les fractures P.
le compartiment sud
certa nes prennent une ampleur hectométrique comme dans
Ces valeurs théoriques correspondent au modéle cinématique de .ROBERT
des lacs Sainte-Hargueri te.
1
et VIALON (1976) pour des conditions idéales dans un cisai llement simple.
L'une de ces fentes de tension présente un tracé sigmoïde qui dénote
des rotations des blocs et des changements des conditions aux limites.
Dans notre cas de fi gures, les angl es
théoriques entre D et R (15°)
D et R' (75°), T et D (45°) ne sont pas toujours constant est des écarts types
Dans l'ensemble l'organisation de la fracturation en Riedel
de ~ 10° s'observent le plus souvent.
montre (fig. 143) :
- arrangement en "relais" des cassures D (N 110°)
Ces écarts types s'expliquent aisément si l'on saitque le matériau
_ arrangement en "échelons" des cassures· T (55°), R (B5°) et R (25°).
ici déformé, en l 'occurence les quartzites, est très hétérogène puisque avant de
subir le dècrochement N 110°, celui-ci a été plissé et fracturé par des tectoniques
souples plus anciennes (Plis Pp).
De fait, la valeur du coefficient de frottement interne de cette roche
est variable d'un secteur à un autre, toutefois sur l'ensemble du relevé
lN
6Jt.a.e..t.wt.M D
e.n tte.ta.<..6
cartographique par photo-aérienne (fig. 140) on reconnait toujours R, R', D, Tet P.
Notons entre D et R des valeurs de 9°, 14°. 16°, 20°, 24°
6Jt.a.ctU/LM T eA:
entre D et R' des valeurs de 67°. 70°, 72°. 74°
e.n éche.ton
entre D et T des va leurs de 3Bo, 47°. 50°.
Dans le vallon de la Tavernette. on relève aussi des fractures de
directions N BO° qui font un angle de BO° avec les fractures D, et qui peuvent
s'assimiler à des cassures de deuxième ordre conrne le montre la figure 141.
Fig.
143: Organisation des Fentes D,
T et RI
dans le vallon de la Tavernette
209
20B

1N
La rosace (fig. 142) de la fracturation déduite de la photo-aérienne
montre encore une fois des valeurs de fractures pratiquement identiques à celles
obtenues par des mesures statistiques sur le terrain (voir canevas deSCHMIDT
fig. 144).
Sur ce canevas deSCHMIDT. 363 mesures de fractures. entre le
Pont de la Fonderie et le col de la Vallée Etroite, réparties en huit stations
pennettent de concrétiser et d'appuyer les observations de la photo aérienne,
On note par exemple. que les fractures D. très abondantes en photo-
aérienne et qui sont à l'origine des couloirs cisaillants de la vallée n'apparaît
que peu sur le canevas de SCHMIDT. Ceci s'explique. si l'on sait que les fractures
C)
D sont moins nombreuses que les autres (donc moins visibles en mesures statistiques
sur le terrain). mais par contre de trés grandes longueurs (donc trés visibles
sur la rosace des pourcentages de fractures calculées en longueurs cumulées
à parti r de l a photo aéri enne) .
lèj
1
FIG. 144
363 me5ures
210
211

lj - 'AUTRES STATIONS DE MESURES (voir planche 1 et planche Il en annexe).
5 - CONCLUS 1ON
Une étude plus générale de la fracturation a été menée sur
L' e.no emble. du tVtJta..<.n hotU.UVt e.lt-tlLe. Névac.he. et le. Mont Thabor.
l'ensemble du terrain en le divisant en plusieurs secteurs, secteurs dans
les-
mon..ttr.e. l' e.Wte.nce. de. couloÙL.O de. wail1.eme.nt N J JO' (~ 10') ave.c te.uJt
quels le nombre de mesures variede 50 à 350 suivant leur importance. (voir carte
6yotème. de R<.e.de.l, conoée.u-t.t6 à un oeMa.ge. ltég'<'ona.f.
N 70' - N 80'.
de localisation des secteurs de mesure de la fracturation en annexe p 300).
Ce..o co uloÙL.O de. wa..<.ileme.nt .tJt.a.du.ù> e.n.t W1 mouv eme.n.t dé ClLO c.ha.n.t
Dans l'ensemble (voir planche
Il) on constate, comme pour
oéne..o.tJLe. qu-<- e..ot m.<.o e.n év'<'de.nce. pM le..o nomblte.u~ c.Jt.oc.hono de. la. o.vcil.Û.Mc.aT.A.on
l'exemple de la vallée de la Clarée ou du vallon de la Tavemette, une prédomi-
e.t de..o ~e.o de..o plio p«nupaux Pp.
nance de fai lles subverti cales variant autour des azimuts N 70 à N 100, et qui
correspondent à la tectonique tardive des couloirs cisaillants N 110°.
Ùn ltema.ItQ ue. a.u.oo.<. d' a.u..:tlt.e..o 6Jta.etuJLe.o Ué e.o a.u~ phao e..o te.eton.<.q ue..o
J,ouple..o qu-<- ont donné nwoance. aux plio Pp (VO.<.1t. 'le.uJt ana.lyoc au Chap.<..tJLe. Cl.
Encore une fois, la carte de la fracturation dressée par photo-
aérienne confirme les mesures de terrain par secteur (voir canevas SCHMIDT, p 301)
Le.o a.u..:tlt.e.o man.<. 6e..o.t.a..t.<.o no de. ta. te. etorU.q ue. e.a.o 0 a.n.t e., "6 a..<.Ue de. ta
de. la Cla.itée.", vVLlic.a.le. et oubmé«d.<.e.nne., ou le..o 6a..<.Ue.o E-W du vallon du
Inversement dans les secteurs peu favorables aux observations
Muande..o oont de..o 6wç.e.a.u~ poo locau~, qu'û e..ot d.<.66'<'c.de. de d.<.6linguVt e.n
aériennes, seules les mesures de terrain permettent d'étudier la fracturation.
photo-aéit.<.e.rttte. ou pM me..ouJte. ouJt le. tVtJta..<.n. EUe..o oont oeuleme.nt piuo compltéhe.n-
6'<'ble..o à ta. fum.<.èlte. de. ta. c.alLt:og!Laph.<.e. dé.tail1.ée. du tVtlta..<.n.
Il Y a une complémentarité entre les deux modes d'analyse.
L'é.t.u.de. généJULte. de..o 6Jta.etuJte..o Uée..o à une. zone. e.n déCJLOc.heme.,t-t
IN 770') a pe.tunU de. dtte..ooVt ouJt t'e.noemble. du teNl.lLÙt (75 k.m 2 ) une c.alLt:e.
de. la 61lA.etw<.a.t.<.on e.n..ttr.e. Névac.he. et le. Mont Thabo!L 1vo-Ut ptanc.he. JI, p. 306) .
Ùn !Lema.Jt.Que. que. te..o c.aMuJte..o le..o poo v.u.'<'bte..o (zone..o oil la de.nodé de..o 6JLa.etuJLe..o
e..ot ta. poo 6oJL.te.) oe. .tJLouve.nt toc.a.Uoée..o da.no ta. vallée. de. ta. Cf.a.JLée. et
dano ta. vallé e. E.tJi.ode..
212
1
213

CHAPITRE" C "
1.2. CARTE 'DES TRACES DE PLANS AXIAUX DES PLIS Pp (planche VI
en annexe)
On y a représenté le résultat de la coordination longitudinale
L'ORGANISATION REGIONALE DES PLIS PRINCIPAUX PP
des plis observés qui font ainsi apparaître la continuité des structures et de
leur organisation en plan.
Ces traces cartographiques, .limitées (pour ne pas surcharger
la figure) à ceux des plans axiaux des anticlinaux, permettent de se faire une
L'eMe.ILUe.! de l' ottgo.JUL,a.t.Wn ~tltuc:tuJta.te de .fA. Jtég.i.on
idée de l'attitude des plans axiaux par les chevrons qu'ils dessinent au passage
.{.cA- étu.d.i.ée ut gOLlVeJU'lé
pM la ~tltuctLlJta.t.i.on ptic.a.t.i.ve de .fA. phMe Pp/Sp
des accidents topographiques (crétes principalement).
(lu au.:tJtu dé6olLma.t.i.olU> n'ont qLl' W1e .i.mpoJt..tanc.e .tJtÙ ~LlboJtdonnée).
Pour préciser cette attitude, on a indiqué pour chaque pl i
C'ut c.e..t.te 6amde.e de pw qu.i. d'apJtV> lu c.onc.ep.t.i.olU> ~h.i.qLlU
les valeurs successives de l'azimut et du pendage du plan axi al.
~LlJt .fA. ~tltuctLlJte de .fA. zone bJt.i.ançonn~e. do.i..t mon.tJteJt W1e oJtgo.JUL,a.t.i.on
en "é ve.ntaA:.l. Il •
1.3. CARTE DES POLARITES DES COUCHES (planche V en annexe)
Ce c.hap.i..tJte H
pltOpOH d' ex.a.rr0teJt c.e qLl' i l en ut.
De part et d'autre de la trace topographique des plans axiaux
des anticlinaux et des synclinaux, les couches sont alternativement en position
normale ou inverse dans la plupart des cas (en raison du déversement généralement
accusé) .
l -
ceci est à la base de la carte synthétique des polarités de couches
LES DOCUMENTS DE BASE
dans la zone houillére. fondée à la fois sur les critères sédimentologiques et
tectoniques.
Les données recueillies dans ce travail sur l'ensemble de la
déformation Pp/Sp sont présentées par le moyen de trois cartes structurales
Dans les secteurs peu déversés, les flancs est inverses des plis
basées sur des principes de représentation différente:
principaux ont une largeur d'affleurement équivalente ou inférieure aux flancs
normaux, alors que dans les secteurs fortement déversés les flancs inverses
1.1. CARTE DES AXES DES PLIS P.e. (planche III en annexe)
affleurent sur des distances plus importantes (voi r schémas de principe, fig.145).
Sur cette carte sont représentés ponctuellement les axes des
A ce titre. l'extension de ces polarités de couches traduit bien
charniéres appartenant aux plis majeurs et mineurs de la tectonique principale.
ainsi de l'importance du déversement des plis.
ils ont été déterminés en direction et en plongement par une construction sur
D'autre part. les flancs de ces plis principaux seuls représentés
cane vas de Wu l ff .
ici présentent des plis d'entrainement mineurs associés au pli principal dont il
n'a pas été tenu compte ici .
De ce fai t très loca lement des couches de pol ari té opposée peuvent
exister dans les secteurs qui sont dans l'ensemble à l'endroit ou à l'envers
et figurés comrœ tels.
215
214

2 - RËPARTITION GËOGRAPHIQUE DES PLIS
SCHEtv\\t\\
COtv1PLEtv1ENTAIRE .A LA
PLA!JCHE II 1
Le5 coordinations de coupe à coupe (planche IV et planche V)
du Sud au Nord du terrain permettent de mettre en évidence l'existence d'un
A
faisceau régulier de plis, relativement continus et bien réglés, constitué
d'environ 20 plis pour environ la km de transversale E-W.
On constate qu'ils montrent un espacement moins important au
Sud du terrain (secteur des lacs Laramon et du Serpent) qu'au Nord
où ils sOnt
plus lâches, moins serrés et
présentent méme dans le secteur du col de
Névache, un style en plis onduleux que R. FEYS (l963) avait appelé style "en fond
de bateau".
A1L
On remarque aussi la disparition de certains de ces plis, tant
que dans les secteurs où le plissement est très serré que H où il est plus
PU PEU DEVERSE
PU
COUCHE
lâche; celle-ci se fait de deux manières différentes qui peuvent exister dans un
mème pli, par exemple, si au Sud du terrain l'anticlinal A6 s'atténue et disparaît
Aiet A~représentent la
largeur du
flanc inverse
rapidement, cela est dù à ce que l'on descend dans la Série, et correspond à une
du pli dans
\\0
topographie
variation dysharmonique en fonction du niveau stratigraphique.
0 ( 0
pente du versant
Par contre, dans le secteur nord-(secteur du col de Névache}
ê3 seri e Inverse
l'anticlinal s'atténue et disparaît (Est du col) par une véritable terminaison
péric1ina1e (pli conique) visible à l'échelle hectométrique lorsque l'on suit le
mème niveau stratigraphique (il possède donc une allure générale de pli en
"gousse t") .
FIG. 145 Ce schema mootre que b
largeur du
flanc
Inver5e dans
la
topographie tradui t
l'importance du deversement
C'EST CE PRlt-.CIPE QUI PERMET DE VISUALISER LES Sl'CTEURS OÙ LES
PLIS SOIfT LES PLUS DEVERSES (VOIR
PLANCHE III ).
l
216
1
217

3 - LES DIRECTIONS AXIALES DES PLIS PP
Si l'examen de la carte (planche III
page
307
) fait
apparaître une nette prédominance des axes orientés suivant une valeur moyenne
N 165° à N 170°, des écarts à cette direction sont à relever.
Ceci ressort également du report sur canevas de Wulff (fig. 146) qui fait apparaitre
une importante dispersion en direction et plongerœnt.
Cette dispersion est un fait imputable à trois causes distinctes:
1/ Variations d'attitude de l'axe selon le niveau stratigraphique
considéré, c'est-à-dire du coeur à la voûte d'un même pli sur une
méme transver-
sale.
Ainsi le long du plan axial du pli A14 des débuts W de la crète du
Vv
E
Cheval Blanc (voir cha,pitre E, fig.
127-131) on remarque une variation d'azimut
des charniéres, entre l'altitude 2 700 m et l'altitude 2 BOO m, de plus de 60°
(N 145 à N 30°) et ceci sur une longueur de plan axial n'excédant pas 200 métres.
De telles dispositions sont imputables aux importants glissements
;;/
entre bancs gréseux par l'intennèdiaire des niveaux schisteux; glissements
plus ou moins hétérogénes et propices à de tels écarts.
Ces glissements provoquent parfois dans les flancs des plis majeurs
la naissance de pli d'entrainement dont l'amplitude va en augrœntant vers
l'intérieur- de celui-ci. Cette nucléation mêtrique devient ainsi hectométrique
à kilométrique (voir 3ème partie, chapitre C, fig.
79 et 91).
FIG.146
REPORT SUR CANEVAS DE WULFF INFERIEUR DES AXES DE PLI Pp
2/ Variation d'azimut et de plongement des plis aux flancs des
plis majeurs. Ces types de variations sont visibles sur le
FWn du pli A6 des
débuts de la crète des Muandes (voir 3ème partie, chapitre C, fig.66 et 67).
Sur ce Floln on relève pour les plis d'entrainement mineur Pp une dispersion axiale
Ce.6 mMWLU JtegltOupe>u l.a plupa/L.t du axu de.6 pw Pp vu6 au COUJ"..6 de l.a
de.6 vUptiOtl Jtég-[Olta.te. Lu é c.a/LÙ JtepJté6 en.té6 6 c.héma..t.J., e'l.t l.M vÙLgcùA.0I16
de 20° autour de leur direction moyenne N 165°, et une direction de plongement
Ilual.e.ode l.a. 6euie tec..torùque puc.ative Pp (IPp • Spi.
axial de 15 à 20° entre le N et le S.
Les dispersions axiales des plis mineurs prouvent l'existence
de terminaisons périclinales (plis concaves ou plis en goussets) et témoi gnen t
d'une longueur axiale plus faible que la structure principale.
218
219

SCHEMATISATION PAR SECTEURS
DES DIRECTIONS AXIALES
DES PLl~ Pp
c::=:J
TERRAINS POST-WERFENIENS
LES VIRGATION,s. AU
NE DU SECTEUR DE LA
'~, CHEVAUCHEMENT
Grde TEMPETE EN LIAISON AVEC UN
RESEAU
DE
___
FAILLE
CASSURES
N 110.
\\
\\
AXE DE
PLI
"'''FAILLE
...
...
.
\\
~
o i
"
f . '
J
~ .~
pte DÈS
,_..A'CtRCE
......
,. ...'.,
N
N
FIG, 148
~ PERMO-WERFENIEN
~ TERRAINS POST-WERFENJENS [==:J HOUILLER
FIG.147
....
...... ligne de
-:J
cre~
\\.. \\
- \\ \\ \\
~
<.L----~~=~
\\ -
\\ NEVAq-E
o
3 k m ,
,
221
220

~
N
LE
SECTEUR \\tj
L' iNF~XION Nt;S DES PLIS Pp
Ces écarts types sur- le FWn du pli A6 se retrouvent et se
véri fient sur l'ensemble des autres structures.
TERRAINS
POST-WERFENIENS
PERMO-WE:RF~NJEN E!::!) VERRUCANQ
31 Variations régionales homogènes de toutes les directions
HOUILLER ~
SER lE
RENVERSEE
des plis; il s'agit de véritables virgations localisées à des secteurs précis
(voi r fig. 147. carte des di rections axiales par secteurs) que nous allons
1/ AX E DES PLIS Pp
exami-ner successivement.
! AXE PLONGEAN T VERS LE NE
_~ FAILLE NORr-1ALE
~l_~~~!~Yr_~s (fig.148)
N
Au Nord Est virgations N 30~ du Houiller de la Tempête.
et
~)
l'
N 120" de la bordure ouest du massif du Tha~or coi'ncident avec un crochonement
1-~- ~~
sénes~re le long d'un réseau de cassures N 110 de la vallée Etroite.
Ce mouvement se vérifie par ai lleurs en di ffêrents autres points
de la vallée Etroite (col de la vallée Etroite. replat du Diner).
FIG. 149
_~~
1
\\ ' ,
HYPOTHESE
D 'UN
COULI SSEME"'T
CRETACE
SUP
DEXTRE LE LONG
DE
L'ACCIDEm
~1_~~_~~~!~Yr_~_(fig.149)
DE L' INFERNET
AVEC AFFAISSEMEN"
Cs Br_
DU
COMPARTIMENT
NE.
Dans ce secteur on note entre 1a Roche de Crépin et les
Rochers de l'Aupon, et plus particuliérement dans le ravin de l'Infernet, une
importante inflexion
de l'axe du pli Al du N 165 0 au N 45° qui serait en accord
avec un basculement à décrochement dextre le long de l'accident de l' Infemet
de direction N 110"-120° (voir 3éme partie - chapitre D, figures lIS, 119 et 123).
<l VUEENCOUPEDESDIFFERENTES
Cf
J6 FDRMATIONS RENCONTREES DE P;"R,
/1
----~ ET D'AUTRE DE L'ACCIDENT DE
',,,,
"
L' INFERNET.
1
,
~L~~_~~s:!~Yr_~
~
/
Dans ce secteur la direction axiale des multiples plis de la-
1
ff/
t 1
C
crête de la Madeleine jU5qu'au SOlllTet de la pointe de Nêvache passent respective--
, 1
1
"
'J
ment du N 170° au N 20°.
fo
ACCIDENT DE
Cette inflexion d'azimut n'est pas à rapporter à un système de cassure.
mais plutôt la conséquence d'un déversement accru du pli kilorrétrique AS.
~I
/
L' INFERNET
Cela expliquerait à l'Est de celui-ci l'existence de plis hectométriques majeurs
en gousset (plis A6 et Al) qui seraient ainsi limités dans leur développement au
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1 \\
~ VUE EN COUPE AVEC UN
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profit de AS.
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TRANT NOTAMMENT LA
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SE RIE RENVERSEE.
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223
222

CARTE
DU
STYLE
DE
PLI S SEM ENT
DES
PLI S
Pp
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Au-dessus de Névache, le pro10ngerrent sud de la crête de la
Queyta est affecté par des plis de direction N 20 dont il est difficile de
ROCHE ...2808
savoir s'ils correspondent à un crochonnement le long d'une cassure, ou à une
CHATEAU if ..... 1."
1
inflexion syntectonique du plissement
principal. Les conditions d'affleurement
ne pennettent pas de se prononcer.
4 - LE DEVERSEMENT DES PLIS PP ET SES VARIATIONS
Si le déversement des plis est en général marqué comme cela apparaît
à l'exarren des planches IV et V (avec prédominance presque exclusive du déverse"
rrent à l'Est) l'intensité de ce déverserrent subit néanmoins d'importantes
) te DEs.
variations qui ne se disposent pas de façon anarchique.
ACEReE
~3097
4.1. OBSERVATION CARTOGRAPHIQUE (fig. 150)
Une première approche de ces variations consiste à examiner leur
répartition horizonta1e cartographique.
Elle fait apparaître l'existence de plusieurs zones qui sont:
N
~l_b~_~QQ~_QQQ_eli~~~~._!2Q~12irg._Q~_~2~~if_Q~_I~PQ[_~!_Q~_
Çb~Y2Lêl~Q~: elle correspond à la prédominance, à 1'aff1eurement,du matériau
rigide et compétant constitué par les quartzites werféniens.
Ql_~2_~QQ~_Q~~_eli~_QQQ~1~~~_Q~_~Q[Q_Q~_1~_Çl~~~:(secteur
du col de Névache et du va110n des Muandes) les plis y montrent une grande
FIG. ISO
longueur d'onde (ki1ométrique) et une amplitude relativement faible (centaine
de mètre).
TERRAINS POST-WERFENIENS
LIGNE DE CRETE
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LAC
225
224

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4.2. INTERPRETATION DE L'ORGANISATION
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En effet, les secteurs où le Houi 11er réapparait par érosion .au bord
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227
226

Vers l'Ouest le passage à des plis droits s'effectue par un bascule-
me~t des plans axiaux au sein des mêmes niveaux lithologiques et ne peut donc
CHAPITRE" D ,.
être attribué à une dyshannonie.
Il n'y a pas en particulier de différences substantielles de style
CARACTERES DE LA DEFORMATION DES ROCHES AFFECTEES PAR LES PLIS Pp
ni d'amplitude de plissement lorsqu'on passe de la série houillère à la série
stéphano-permienne du massif des Rochi lles - Roche Chateau.
Si le déversement y devient moins marqué. c'est parce que l'on entre
là dans la zone occidentale à faible déversement de bordure du massif des
Ce'rces.
l - ANALYSE MICROTECTONIQUE D'EXEMPLES REPRËSENTATIFS
4.3. ORGANISATION EN "NIVEAUX STRUCTURAUX"
Nous montrerons ici les différents aspects de la schistosité
En fait. l'analyse en trois dimensions du degré de déversement. à
orincipale Sp que nous choisirons dans des charnières et des flancs de plis
la faveur du jeu de l'érosion qui permet d'observer les. parties hautes des
de classe et de déversement variables.
structures sur les crêtes. et leurs parties basses dans la vallée. révèle
que le dessin cartographique résulte de l'intersection par la topographie
Nous n'aborderons qu'ultérieurement (voir paragraphe 2. p 244)
d'une disposition stratifiée des domaines de déversement (fig. 151. coupe
la liaison entre la schistosité et le pli. et on se limitera à une analyse
synthétique des ni veaux structuraux).
des caractères de la Sp sur des échantillons exemplaires.
En effet. le basculement progressif du plan axial d'un même pli.
1.1. DEFORMATION MICROTECTONIQUE DANS LES CHARNIERES
souvent observable le long des versants orientaux de la vallée de la Clarée
(voir 3ème partie. chapitre B. figure 40) qui aboutit à un surdéversement
C'est dans les zones de charnière couchées vers l'Est que le dévelop-
d'Ouest en Est du pli. correspond en fait à une zonation verticale qui apparait
pement de la Sp est le plus clairement défini (observation mésoscopique).
sur toutes les coupes.
A ce titre. la charnière du pli couché hectométrique A9. visible
au col du Grand Cros (voir fig.167- Localisation - chapitre D
) en est un
Schématiquement. et en conservant les distinctions précédemment
bon exemple.
introduites. on peut distinguer trois niveaux:
- le niveau profond à plis droits;
- le niveau intermêdiaire à déversement peu accentué;
±~±~±,_~~~~çt_glQ~~l
- le niveau superficiel à plis couchés.
A l'oei l nu les bancs gréseux métriques de cette charni ère
présentent une Sp dense. bien réglée avec un très faible pendage W. comme
sur toutes les charni ères de pl i couché (fig 152 a et 167).
Une lame mince montre au faible grossissement que cette schis-
tosité s'organise en couloirs large de 50 à 100 ~ environ (avec des surfaces
gauches et sinueuses) se recoupant suivant un tracé anastomosé ou amygdalaire
( fi g. 152b ).
228
229

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1
MICAS BLANCS MATERIAL lSANT
E 1
MICAS BLANCS DETRITIQUE DEFORr~E
LA PRE~HERE SCHICTOSITE
S
Entre ces couloirs de schistosité se dessinent des microlithons
AU COURS DE LA MISE EN PLACE DE LA
a
en amandes souvent effi lés à leurs extrémi tés.
SCHISTOSITE PRINCIPALE
Sp
!~l~g~_~!~QLQ~U,Q\\!lQir~_QILIL~e(fig. 152 b et c)
Cette foliation en couloi rs gàuches organise et réoriente 'la
structure intirre des grés. Elle correspond à une zone en compression et aplatisse-
rrent par dissolution de la roche qui favorise une néorfonnation de micas blancs
clivÉ:
orientés dans son plan.
quartz dé:or~é par la schistosité
Le tracé de ces couloirs de schistosité est souligné en lumière nature
princip21e (5 p )'
naturelle par des minéraux opaques (essentiellerrent de l'hématite).
En génèral ces couloirs philliteux enrobent ou contournent les grains de quartz
schist~sité principale avec
C
détritiques plus résistants. cependant. dans les secteurs des plis défonnés. il
néoformation de ~ica5 blanc
arrive souvent que ces grains prennent une fbrrre allongée dans Sp.
S
ET
S
DANS UN ECHANTILLON
REPRESENTATION DES DEUX GENERATIONS DE SCHISTOSITE
p
a
(recristallisation). Il arrive souvent que la courbure des couloirs de la Sp
DE GRES PRIS A LA CHARNIERE DU PLI Cl-DESSOUS.
ménage. dans les secteurs d'amortissement de celle-ci, des zones en distension
E
w
et cristallisation de quartz et de micas.
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(fig, 152 c et d)
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couloirs de schistosité
les micas blancs s'orientent obliquement ou mèrre trans-
P
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versalement par rapport à la Sp qui
les recoupent. Ces micas sont surtout visibles
au voisinage des grains de quartz
détritique
~SITUATION DE L'ECHANTILLON
DE GRES DANS LE PLI.
d
Le problème se pose alors de savoir si ceux-ci sont d'origine
S 1ft,",
b
sédirrentaire (micas dètritique) ou tectonique (micas de nèoformation).
0bservôtion au faible grossissement de
11~chantillon de grés sur lequel se
r..i c rc charn i éres
dessine le tracé sinueux de la schisto-
Or l'examen systématique des micas de cette larre mince a pennisd'en
affect2nt 5 •
,
a
sité princip~le (5 ) contemporaine du
identifier deux sortes:
pli. On remarque lR structure amygda-
5
laire induite par cette schistosité.
a de
des micas très allongés. par rapport
à leur èpaisseur avec un
,
clivage interne espacé. bien parallèle à leur bordure: ce sont des micas dètriti-
ques assez rares au derreurant et qui sont parfois tordus ou pl issotés;
Représentation des deux
- des micas formant des amas à feuilletage "fibreux", très serrés et
générations de 5chisto-
sités accompagneés par
enchevétrés: ce sont des micas de néoformation très analogues en fait (mis à part
les micas blancs Cmb) de
leur localisation et leur orientation) à ceux contenus dans les plans de Sp.
1° et 2° générationCmb1
et mb2).
fracturé
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quelconques qui ne réorientent pas les portions du minéral protérogène brisé.
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La déformation cassante est qualifiée de "déformation fragile froide"
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dans J.P. BARD (1980).
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2/ Des grains de quartz allongés et réorientés dans le plan de schistosité
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à l'intérieur de ces grains (secteur 3, fig.
153 et 154).
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de la déformation liée à la Sp. Cette déformation s'effectue de façon plastique
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par flexuration et polygonisation (J.P. BARD, 1980) des grains de quartz entre
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les couloirs de la schistosité.
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Ces grains de quar'tz plus ou moins al!1Ygdalaires ont une "instinction ro -
/;/ <,/;:';J_ p /:/ ~~/
lante" et se décomposent en sous-grains tabulaires intraschisteux ou en petites
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tablettes finement engrenées et orientées dans la Sp ("quartz en ruban").
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Ainsi la déformation plastique induite par la schistosité Sp
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~ituation de l'échantillon
provoque une cristallisation des minéraux protérogénes (surtout les grains de
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_
~ur le r:!;i A10
quartz).
(voir situation exacte
sur la fig, 82)
FIG. 155
~1_~~_9~fQ~~!!QQ_9~~_~!Ç~~_9~~ri~!g~~~- Ils sont en
général trés allongés par raoport
à leur épaisseur, parallèlement à leur feuil-
W
letage, ce qui les rend très sensibles à la déformation principale.
E
Sp
Ces micas détritiques sont sujets à des p1rocessus de translation et
glissement qui donnent naissance en premier
lieu à des
microfractures obliques
t7~
sur les plans de clivage (voir fig. 155), et
qui facilitent par la suite des
So
d
distorsions du réseau le long des surfaces
(001).
schérnatisatior. èes rB?ports qu'il
,
qSmm
Différents cas de figures se présentent et sont surtout visibles
b
existe entre schistosités et stra-
représentation sur àes micas àe
tification sur un
:"!.anc norr'21~
dans les microl'ithonssépar.ant les couloirs de la schistosité principale.
néoforwation rie la S
et de la S
avec concentration
A l'intérieur de ces demiers les micas détritiques logés entre
d~ 17latière or~anique Ho dans Sp
les fragments des grains de quartz, sont tordus ou brisés par la Sp. Certains
W
E
subissent un début de rotation et se déforment en plis en genou (fig. 153);
micas néofor~é au
cours de la dislocation
puis une fois plissés, se voient affectés, en zone abritée, par une syncristalli-
sation à quartz-micas qui efface le clivage originel de celui-ci.
~icas àé~ritique
détri tique
Sp
Ainsi, les micas détritiques enregistrent, du fait de la Sp, des
déformations liées à celles des quartz (microplissement), pouvant aller jusqu'à
Sp
/
/
des recristallisations (en zone abritée) se surimposant ultérieurement au micro-
plis existants.
Dans le cas du micas détritique de la figure 153 on constate que
ce dernier a été affecté par des glissements dans les plans de clivage, avec
ouverture des feuillets du micas lors de sa rotation synschisteuse.
!~!~ê~_Qr9~Q!~~~iQQ_9~~_~iç~~_Q~QfQr~~
Nous avons vu plus haut que les schistosités Sp et Sa (qui
So
s'orientent différemment dans la structure de la roche) sont toutes deux souli-
qSmm
1
1
gnées par des micas blancs de néoformation.
c
P,;'.??OilTS J:ICROTE:CTül:I:!UES 1\\ PRCXEITE: D'UJŒ C;iARi:IE:,Œ DE: ,'LI Pp
Observation à èifférentes échelles àes ~ar:ueurs de la défo~bat~on G
~rQ~i~ité de la cllarniére d'un uli P • Ces ~~rqueurs corresponde~t ~ la
~chi.stosité 0rir~cipale S
et une schrstosi té plus ancienne S_ oolique
nar raonort
~ cette dernr~re. On re~arque en outre un rnicropïisse~ient
~e Sa ~~r Sn et la dislocation de certains :..icas ribtritiques, le long
èes :-l=s dE- 12 Sp'
234
235

Suivant les plans de la Sp. les micas néofonnés, orientés selon
1.2. LA DEFORMATION DANS LES FLANCS DES PLJ~.
ce lle-ci, sont des muscovi tes. accessoi rement ées phengi tes (aucune étude à la
microsonde ne permet de le confirmer ou de l'infirmer). Ils remobilisent les
On a étudié des échanti 11 ons prélevés à des distances \\ariables
anciens micas de néoformation liés à la Sa (ou micas dit de 1ère génération).
de la charnière des plis (Pp). et donc affectés à des degrés différents par la
Dans les couloi rs de la Sp. la Sa est en effet souvent très effacée,
Sp.
mais reste visible au plus fort grossissement.
l~fd~_~f~~Q!illQ!)_~!)fQ~_e[QftrU!~!!QILfb~rQHr~(fi g .155 a..b, c)
Par contre, à l'intérieur des microlithons. cette dernière est
Cet échantillon de grés fins montre en lame mince un fin litage
concernée sans torsion lorsque l'on se trouve à l'abri des principaux grains
sédimentaire assez discret, souligné par des lits plus ou moins quartzeux de
de quartz (qui ont fait obstacle à la pénétration de la schistosité principale
0.1 mm en moyenne; on note la prédominance d'une schistosité Sp de FVln à surface
Sp; voi r fig. 152. 153 et 154).
rectiligne bien réglée et soulignée par des micas blancs néoformés et concentration
En dehors de ces secteurs l'ancienne schistosité Sa est reprise et
de matière organique (surfaces de dissolution).
microplisséc le long de surfaces peu obliquesaux couloirs de néoformation selon
Ces couloi rs de schistosités sont espacés de quelques dixième de
Sp. Les surfaces qui s'anastomosent avec les couloi rs principaux confèrent à la
millimètre et présE;ntent un tracé analogue' à celui observé dans. les charnières.
roche un aspect amygdalaire (voir fig. 152b) même à l'échelle microscopique.
A l'intérieur des fins microlithons ainsi déterminés, on observe encore une
Sur les microplis affectant la schistositè ancienne (représentée par
fois des micas néoformés, feuilletés obliquement par rapport à la Sp: il s'agit
des micas de néorformations) on rencontre une néoformation de micas (phengite)
du litage tectonique qui correspond à la Sa.
en paillettes très allongés qui épousent ou n'épousent pas la forme de la charnière
Ce n'est que localement que l'on peut observer ici des microplissements
décrite par la Sa.
lt
de Sa par Sp; ces microplissements affectant Sa étant bien moins importants,
Ces paillettes de phengite se raccordent alors en "arc polygonal"
]'altHude moyenne de Sa devient déterminable; elle se révèle légérement oblique
à phyllosilicates et correspondent plutôt à des minéraux post-cinématiques de
par rapport à So (fi g. 155 d).
la mise en place de la Sp.
On dédui t de cette étude des mi cas néofonnés. troi s on gl nes généti ques
1~f~f~_~f~~!)!!11Q!)~_e~1~Y~~_lQ!!)_9~~_fb~rQ!~~~
par rapport à la mise en place de la schistosité principale. On distingue ainsi:
Si l'échantillon précédent pennettait d'observer à l'oeil nu une
- des micas protérogènes antécinématiques de la Sp (ou antè-schisteux). Ce sont
schi stosité très bien réglée, par contre loin des charniéres la schistosi té Sp
les micas néoformés de 1ère génération associés à la Sa;
des flancs est plus difficile à voir et on distingue seulement le
litase
- des micas syngénétiques syncinématiques de la Sp (ou synschisteux). Ce sont les
sédimentaire par la présence de passées plus ou moins schisteuses.
micas néoforll'és de la 2ème génération qui sont essentiellement dela muscovite et
Seule une observation mi croscopique de la roche pennet de con fi nner
peut être déjà des phengi tes (?);
l 'exi stence de la Sp.
- des micas hystérogènes post-cinématiques de la Sp (ou post-schisteux). Ce sont
les paillettes allongées de phengite probable.
~l_~ç~~!)!i11QQ _g~ _9 r~~ _~ ÇQ l!~ _g~Q~ _!!Q _fl i!Q f _iQ y~ L?~
Signalons dans ce dernier cas que les pai llettes de phengite s'accom-
(fig. 156 a,b,c) -
L'intersection entre la Sp et la stratification détermine
pagnent de cristallisation d'autres minéraux, telles (je la calcite en rhomboèdre
une structure amygdalaire évoluée (cette structure traduit probablement des
et rarement de l'albite.
cisaillements plus importants que dans les flancs normaux) dont la taille unité
(u) est conditionnée par la taille originelle des minéraux détritiques du ~rès
l
notion d"'arc polygonal" tiré de J.P. BARD, p. 95 (1980)
(surtout par les grains de quartz, les plus rési stants).
236
237

E'
1
Ainsi chaque microlithons de cette structure losangique contient un
grain de quartz au moins, quelquefois un micas détritique, qui sont déformés
dans les plans de la Sp.
300m
Cela se traduit dans les cas extrêmes par un allongement et une
b
migration des quartz (recristallisation) suivant Sp, ou par une fracturation
b) Si tuation de l 'échanti llon
recristallisation trés dense en mosa~que de ceux-ci (les quartz).
sur la coupe de la crête
de Mome.
Lorsque le quartz est allongé (quartz amygdalaire) on distingue à
ces extrémités un chevelu de recristallisation à micas blanc, chlorite et quartz
c) Chevelu de cristallisation
en tablette intra-schisteuse. Les cristallisations sont des "ombres de pression"
en zone abritée, "queue de
c~istallisation" aux extrémités
ou "queue de cristallisation" en zones abritées.
d'un grain de quartz.
Quant aux micas détritiques originels, ils sont le plus souvent
déformés ou disloqués à l'intérieur des mailles (ou microlithons) par des
Grain de
plans de cassure secondaire liée à la mise en place de Sp (fig. 156 d).
quartz
?
Ces plans de cassure font. comme les plans de Sp, l'objet d'une
O,5mm
~So
remobilisation syncristalline de micas et de quartz néoformés.
w c
lE
A l'intérieur des mailles on reconnait toujours la schistosité
ancienne (Sa) tordue, plissée et crénulée par Sp.
E
w
~1_~~~~Œ!!!!QŒ?_~bQ!~!~_9~Œ~_9~~_~!~~~~~_~~~!~!~~~_~~_!}~Œ~
!~~~!:~~ (voir fig. 157 a et b)
- Ils montrent un fin litage sédimentaire
séquentiel qui s'organise en couches à micas blancs détritiques (de taille <
1/10 mm)
orientés dans le plan de 50, et en couches à micas blancs sans orienta-
tion préférentielle.
~ .....~
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E
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'OO]O~;
d) Micropl"
1
lssement
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Sp d,p, OP
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~emobilisation et _ de clsaillement
w
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neofonnation
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b
Fig.157
Sp
a) Situation de l'échantillon sur le FEi du pli AB {prélévement au ruisseau
des Gardioles.
Sp
b) Hypothése peu probable de glissements intraschisteux.
micas détritique dans un couloir de la Sp.
235
e)
23B

C'J..iv:!r-c de
fr~;:: tH re ei en
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0:~~_ " J
[~E\\
Il es t p robab le que l a di sposi ti on désordonnée des mi cas soi t la
conséquence d'une sédimentation turbulente. puisque dans le cas des glissements
couches sur couches. il y aurait eu une réorientation
unidirectionnelle des
si tuation de l ' écha!lti llon sur le :>li
micas. chose que l'on observe jamais.
schistosité locale nccompagna..'lt
Ainsi dans ces niveaux schisteux la Sp ne s'exprime pas, pas plus
les rr.icroplis
d'ailleurs que la Sa. On constate donc curieusement ici une forte atténuation
//:~~:T F
de la schi s tos ité.
'::"".~~'';;;'''d
:.:.~;o#.;;:_";,~._-,_~ - ~
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50
çl_ss~2~~illQ~_S~Qi~i_~~r_~~_f12~S_~Q~21
c
c
En fait l'importance de la schistosité sur les flancs de plis
dépend, outre de la distance à la charniére, également du pli lui- mème
(ou choisi); c'est ce que va nous montrer l'exemple suivant (prélèvement sur le
flanc nonnal du pli A6 concentrique du vallon des Muandes - voi r fig. 158).
Des lames minces prélevées ici montrent que le litage sédimentaire des schistes
est plissé et
défonné par un réseau de "Kink band" qui donne naissance le long
de leur plan (F) à un 'clivage (voir fig. 158 b, c. et fig. 159) par microfrac-
turation perpendiculaire bien réglée et très serrée (fig. 158 d).
On observe
en outre, localement, l'existence d'une schistosité de
,,
mème type,parallèle aux plans (F), qui est visible sur certains lits des microplis
2mm
,
accompagnant le réseau de "Kink band".
b
schistosité locale
F
/
/
concentration de I~o
conccI1tration de ~ica5 en
1
début de néoformation
1
50
,
1
.I!:===~----50
1
~
h ../.....
crofr~
cl i vage par mi
.r
"'-turatlon le long d'un
./'
..",..
plan de fracture
du réseau de
/
"kink band"
'j'_"
Fig.159: Représentation d'un réseau de "kink band" sur un échantillon de
0(
schistes prélevé sur le flanc nonnal du pli concentrique du
vallon des Muandes.
réseau de
l"ractures
conjuguées
boudinage d'un l i t
quartzeux
sur un ffiicas détritioue avec
ouverture ("'<'1 des
ie",illets.
A6.158
SUR LE FU.l~C NOR::AL D'VE PLI CQ;/C:::I':TRIQU
i,2S DL'n:RSI:TS :. ;,;1:;U i:J ï~S DE U, D:::'0R: AnüN
;X.I
VALL0i:
DSS I;U ;j:!lES.
241
240

En définitive cet échantillon de schistes ne montre pas nettement
de dissolution sous-pression et de cristallisation en zone abritée. Ces processus
la Sp. à moins que celle-ci
soit représentée par ce réseau de Kink band
permettent de matérialiser l'aplatissement et l'élongation de la matière.
conjugué
Cette absencè de Sp ne doit pas surprendre si l'on considère que
Il y a donc complémentarité entre des mouvements cisaillants discontinus
cet échantillon a été prélevé loin de la charnière, et surtout sur un pli con··
le long de la Sp. et des mouvements de glissements continus par fluage à
centrique dont la déformation des bancs gréseux avoisinants se limite à une schis"
l'intérieur des microlithons (voi r J.P. CARON et D. JEANNETTE, 1975)
tosité fruste du type "clivage de fracture" espacée.
Dans certains secteurs peu déformés la Sp revêt des caractères très
En d'autres points de la même lame mince (vpir fig. 158 f) on observe
discrets, parfois méme inexistants (zone de flancs éloignée de la charnière,
des amas nodulaires de quartz détritique qui présentent sur leur pourtour une
pl i concentrique).
ségrégation sectorielle de la matière organique (Mo) et des micas détritiques.
l~~~s~_b~_~çbi~!Q~i!~_~Qçi~QQ~
Il est difficile de rapporter cet arrangement minéral ségrégatif à
Sur la plupart des lames minces on distingue nettement la présence
la suite
de la sédimentation; aussi 1 'hypothèse d'une origine tectonique est à
d'une schistosité ancienne Sa, oblique par rapport à la Sp, et qui présente des
consi dérer d'autant que certai ns des mi cas di sposés en houppes aux extrémi tés
caractères minéralogiques semblables à cette dernière.
de ces amas de quartz montrent un dèbut de feuilletage par recristallisation
plus fine que leur litage originel: on serait en présence de boudinage d'un
L'attitude initiale de la Sa a pu se déterminer de façon assez
lit quartzeux dans le plan de So. et ce boudinage pourrait être dû à un étire-
précise, étant donné que l'on connait la polarité sédimentaire des couches.
ment lié à la Sa.
Après remise à plat des couches on constate que l'angle entre la Sa et la So
ce lui -ci peut auss i se rapporter à un phénomène de compacti on synsédi-
varie de O·à 45· suivant les lames minces avec en permanence un pendage est.
mentai re du dépôt schisteux.
Le fait que la Sa soit souvent voisine de So expliquerait:
Le probl ème reste posé et aucun argument ne peut pennettre de trancher
- l'absence apparente de microstructures associées (plis, écaillage.
avec
certitude sur l'origine du boudinage.
etc ... )
- que les muscovites détritiques correctement orientèes dès le départ
1.3. CONCLUSION ET INTERPRETATION DES MICROSTRUCTURES
(soit à clivage subparallèle â Sa) n'ait été que sensiblement déformées
par la Sa.
l~~~l~_b~_~çbi~!Q~i!~_QriQçiQ~l~
Dans son expression la plus marquée (zone de charnières ou de
flancs proche de celle-ci) la schistosité principale Sp montre
un certain nombre
de caractères microsctructuraux et minéralogiques dont l 'exi stence est liée à
pl usieurs mécani smes qui sont:
- un mécanisme de fluage par dissolution-recristallisation â l'intérieur
des microlithons en amande (structure amygdalaire);
- un mécanisme de cisaillement,assez peu marqué au demeurant, qui dans le:
coul oi rs de las chi s tos i té détermi ne des mi crop lis syns ch i s teux.
De fait l'apparition de la Sp et la répartition des minéraux de
néoformation (quartz-micas) qui l'accompagnent, peuvent être interprétées comme
les indices d'une redistribution du matériel constitutif de la roche à partir
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243

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2 - tNFLUENCE DE LA VARIATION D'ATTITUDE DES PLIS Pp
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et les plis couchés (à flanc est francherrent penté vers l'Ouest) avant d'examiner
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les conclusions que l'on peut tirer de leur comparaison.
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2.1. PLIS PRESQUE DROITS
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(fig. 161) est de ce type. La forrre des surfaces de bancs perrret de le classer
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une schistosité assez fruste du type clivage de fracture qui sur certains bancs
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est mérre absente et remplacée par un réseau de diaclases.
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76 :;

RE: t::-;~:····'J.';::'l,,-::
ii:~ Li. C;L·.~'l!1 ERr: nu CR\\..:S D! ;\\RJ:;\\l.JD
2.2. PLIS MODEREMENT DEVERSES
\\
Ces plis (qui sont en fait les plus nombreux observés dans le Houiller)
se daractérisent par l'apparition générale d'une schistosité Sp plus serrée
qui irevH, même dans les bancs de grès massifs, l'aspect d'un clivage bien réglé
d'es:pacement centimétrique. Dans certains cas, ce'clivage est tellement serré
qu'ii1 est presque impossible à distinguer macroscopiquement du litage stratigra-
phiq'ue qu'il oblitère complètement (affinité avec la "schistositè de flux").
;'l~~/ ~
~4
.
g~g~!~_b2_çb2rQiê~_Q~_ÇrQ~_Q:~r02~Q (altitude 2 200 m, en rive
droi~e du talweg de ce nom) est caractérisée par un épaississement des bancs de
~//>
grèS; à la charnière (voir fig. 162). ce qui indique un taux d'aplatissement et
T
1.162
Llle présente un profil de pli semblable nVec une schistosité de flux
une 'tendance au pli sembiable.
bien marq~ée • Cette schistosité conserve son faible pendaEe Ouest sur
les deux fl~~cs du pli
1
On y trouve égalerrent de nombreuses fentes d'extension à quartz qui
correspondent à des fractures transversales et diagonales droites. Enfin sa
N
schistosité est subparallèle au plan axial dans tout le pli, sans changerrent
notable de pendage entre la charnière et les flancs ainsi qu'il convient dans
un pli semblable véritable.
e
~
III

g~g~g~_b2_çb~r~i~~_Q~_!:~r~~_Q~_BiQ~
(altitude 2 250 m) appar-
tient au mêrre pli, mais est dessinée par des bancs un peu plus élevéS stratigra-
phiquerrent (fig. 163). Sa forine caractérisée par la mesure du taux de ta/to de
l
défonnation de quelques bancs de grès, la range entre la classe 1C et 2 de
0 0
RAMSAY, c'est-à-dire qu'il s'agit d'un pli presque parfaitement semblable.
w
o 0
0
""Ii
L'étude des clivages donne des indications intéressantes; en effet.
t
0
~E
0
pilles de Su
*'"
on y observe 1a coexi stence de fentes à quartz disposées en éventail di vergent
'" -~
"
pilles cie la Sp
de charnière (à la façon de la schistosité des plis isopaques) et d'une schisto-

pilles cies diaclases

~
l'li
sité serrée (de flux) en éventail beaucoup moins ouvert: ceci indique qu'a une
• ~
œ
pilles des ferJtes d'extension
..
:z
à quartz
étape de flexion avec apparition de schistosité de fracture a succedé une étape
.
:;
d'aplatissement génératrice de la Sp (ces indications sont confirll'ées par le
b
axe du pli
~b ~
décalage des fentes a quartz (Fqtz) par la Sp sur d'autres exemples).
L
S
En outre, la torsion de la Sp observable dans un lit schisteux du
Canevas de Wulff inf. montrant la répartition des diaclases
FWn de ce pli indique un mouverrent relatif vers la charnière des bancs de grès
contemporaines du pli P . On distingue parmis ces diaclases
les plus extérieurs; c'est là un phénomène que nous observerons avec plus
des fractures transvers~les (T) et des fractures diagonales
(Dd),
d'ampleur dès que s'accroit le déversement.
1-
246

REPRESENTATION D'UNE CHARNIERE DE PLI P , avec ses marqueurs de la déformation
(Vue d'aprh photo et rRport Sur canevas de Wulff inf.)
·;t
crtie' vi ;i ;,le C·U!" le clic!>é
1
F~tz
lE
'vi
j-'! :',
A4
Schématisation des marqueurs de la
:ir:.164
Re?:-ése~t:l.tion de l';;:.fflcurer.Jent àe la char!'ii~re "4 au revers H du lac Lo:"
Représentation de la charnière de l'Arbre
o,
déformation sur la charnière ci-contre.
pt.
coti 2427 '.:. Elle r..o::tre le dtverse"ent p:-oCrcssif du pli
le long de
son
du Riou sur des bancs de grés fins massi fs.
~l"'n a....d al, èC';"~i,::: dC3 ch:.r!1ières peu dé\\·er~[cs au coeuJ;" (type pli concentric!~e
i!:o?:J.::~\\c), Vel"':; f.cs Ch~llii'rcc couchée~ à l'e)::'~!"icl!r (tY!Je ]:li concentrique
r.:l",ti à sec··;;l;."'le :;:.:ive:.t la nature et l'i,.:,.ort<:r.cs :Ou ""té:-iel considéré)
positions respectives des
deux charnières.
h· 163
charnière du
Cros d'Arnaud
N
Report sur canevas de Wulf! inf.
Il
des marljueurs de la déformation
,
Sur la charnière de lArbre du
Il
Riou.
~
. ~.:.~ :.,
Il :;~.
o
.....
~o
EII :-.~...'
0
pôles de So
pôles des diaclases
Il
• pôles de la Sp du pl811 axial
c_:\\~~~~
• (Fqtz)
.11
• pôles des fentes d'extension a
~ pôles d'un clivage sur le FEi
(F)
Il ~-

'.
-,,-~~~--
. .~ ·-"';·.X~·.... .. ' ~-
Il
~ sens de glissement du banc supérieur Bur
!
le FW n • suivant le plan de So
5
Il -'-<~
.
_,"\\....
-,
',~ -',:: ',b:""'"
~~-r~
,.. ,
~-
1
- - - -

g;g;~~_~:~Q~i~liQ21_~1_Q~_~~ç_bQQ9 (au revers nord du point
côté 2 427 m) montre .précisément le .passage .des .charnières à dessin modérément
déversé. de type concentrique isopaque (classe lB) au coeur. à des charnières
plus déversées en même temps que plus aplatis (classe 1C à 2) à l'extérieur.
La coupe naturelle (fig. 164) permet d'observer le basculement progressif vers
le haut du flanc inverse et du plan axial (surdéversement); ici les niveaux
schisteux .intercalaires
entre bancs de grès montrent une torsion sigmoiëe
de Sp qui traduit le glissement des bancs extérieurs vers la charnière dans une
étape relativement tardive de fermeture du pli.
2.3. PLIS COUCHES
Ils montrent un accroissement de l'importance des phénomènes de
glissement couche sur couche vers la charnière. et de l'épaississement de
celles~ci: le dessin du pli te·nd à présenter un "étirement horizontal Il qui
le. conduit à déborder loin vers l'Est par rapport à son coeur moins déversé.
2.3.1. Plis de ]a crête de la Madeleine (altitude 2 600 m. à
----------------------------------------
llextrémité inférieure de la crête. pli mineur du FEi de A5).
La fréquence et l'épaisseur des lits schisteux métriques à
?écamétriques y occasionnent un important épaississement des charnières par
"bourrage" au niveau de ces lits (fig.165).
Les glissements couches sur couches des flancs y sont importants
comme en attestent le gaufrage en microplis écrasés de So et les fines cristal-
lisations de remplissage quartzeux entre les interlits schisteux. D'autre part.
on remarque un enchevêtrement en amande des feuillets de So relatifs à de tels
glissements.
Cette charnière dessine ici un faux pli semblable consécutif à ce
phénomène de bourrage et glissement sur les flancs.
g;~;g;_Eli_g~_lsf_g~~_~~sng~§_(Plimineur du FWn de A7. fig. 166)
~ci au contraire. la répétition des lits gréseux peu épais (moins
de deux mètres). séparés par de minces joints schisteux a permis
par glisse-
__o.
-
.
__
._ .. "
. __
-
.._
-
ments bancs sur bancs un dessin de faux pli se~b]able dans lequel les bancs de
grès ne subissent que peu de déformation par aplatissement. Cet aplatissement
est tout de r~rre ressenti dans les plans de la Sp qui découpent les bancs de
50

:li:,~.s(': Cl1t:.' ::~·ll:_rl:i::Jc'èt::: ~ur un b'::.::ç
jeint, C.c ten::ion li,:c:.l;:nt une
,-;;':::: "'.1:': 1 :1 VCC cl é:vr:'J é);'; c; ,(:11 t de j oint~
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E
w
E
w
50
2m
w
?iG.166
idfleurc:,;cnt c.::e 1:\\
d'UL pli ~inetir du FW
de A
n
7
(ê.i':~le',(re;,.C',:t LÎe l~ crete .sud du lé:lc des l'~uandes, voir situation sur fig.l
. ' .
- ,
~
o · ,

Charnière è-e:::: Ù2::...;,t::; de 1:1 crête d·:; la J:'ad'eleine. Phéno:':'lène de
:r iC.165
bourra.::;e -:'L\\Tl::; un él):::.is ni vc<;.u schisteux,
avec glissements,
.
1"
t '
('
t
.
t
Il"
t .
,
t
r.acro:J ~s:..;e:cr: _ne '"'0'
e
c=-~s.c..
~sa ~ on a quar z.
w
E
3m
FIG ••54
E
3ch~r",at:i:-sati6n du dispositif tectonique
)Dvironroant la charnière du lac LanG
3JJm
::ollc ùe la crêtc de 1éJ. J·:~::elei!1e.
251

grès en microlithons décalés par cisaillement synthétique. Le fait que des
glissements se transposent de'la stratification 'à la Sp traduit une accentua-
tion du plissement (àpparition d'un aplatissement).
A l'intérieur des microlithons on observe des joints de tension en
échelon en relation avec un décalage de ces derniers. Ailleurs on remarque sur
le FWi de ce pli des fentes d'extension, tantôt cache-tout recoupant,
tantôt reprise par celle-ci. Il y a donc au moins deux générations de cristalli-
sations à quartz, contemporaines du plissement; celles-ci traduisent encore une
fois différentes étapes au cours de la déformation liée à la Sp.
g~~~~~_Eli_Q~_@rêDQ_ÇrQ~ (ou pli A8 de la crête des Gardioles
~ltitude au col 2 848 m,
voir fig.167).
Il s'agit d'un anticlinal de pli mineur dont la charnière a ici
un plan axial subhorizontal, tandis que plus bas dans le versant (au niveau du
ruisseau des Gardioles) la charnière majeure de ce pli est seulement déversée.
Il. s'agit du phénomène de "surdéversement" type, cOlTUTIun à l'ensemble de la
séri e houi 11 ère (voi r coupe de l a fi gure 167).
C'est suivant le plan axial de cette charnière slbhorizontal du sommet
2 914 mètres qu'une' lame mince a permis d'analyser la schistosité Sp dans son
expression la plus marquée (fig. 168 a, b, c, d,). L'observation détaillée de
cette charnière en surdéversement montre de nombreuses dysharmonies qui se
tradui sent:
sur le FWn du pli par un cisaillerœnt général des bancs gréseux
supérieurs vers l'extérieur de la charnière. Celui-ci s'accompagne de cristal-
lisationsàquartz dont certaines dénotent le sens du cisaillement (veine de
quartz en forme de pli en genou, fi~. 167);
- par l'existence de complications microtectoniques sur un niveau
schisteux et le développement de plis centimétriques en chevrons (fig. 167)
le long d'une schistosité courbe qui affecte le litage sédimentaire,
(fig. 168 b. c, d).
Le caractère particulier de cette schistosité posait le problème
de savoir
si elle était bien contemporaine du pli; or, une analyse microtec-
tonique de celle-ci permet de constater qu'elle microplisse 50, mais aussi
une_schistosité an.clenne q.ui devient commune à tous les échantillons, la Sa
(fig. 168eetfJ.
i2

..- ---
FID.187
LES DEFORMATIONS DE LA CHARNIERE DU COL DU GRAND CROS ET SA LOCALISATION SUR COUPE.
i
cisailldment G~n~ral des bancs Gréscux
Gupéricurs sur le FU n de la charnièrc
fenten d'cxtcnnion ~ qunrt~ montrant
du col du r,rd Cros.
le Gen" du ciG~illcm0nt.
w
o .
o '
E
allure sigmoide du plan
axial du pli.
enroulement de la schistoGité S
n;1!1S
lin
niveau nchistcux. Celle-ci pren~ un car~ct~re
crénulant et dp.veloppe des plis en chevrons
qui affectent la stratification.
Schématisation dcs différentes déformations rencontrées sur la ch~nière du pli
couché du col du Grd Cros. Ces déformations rCGroupent les observations des versants
Nord et Sud du sommet d'altitude 291~, sommet immédiatement au Sud du col.
On remarque la dissymétrie du plissement,
aussi bien sur le F~
qu'au coeur du pli.
L'ensemble de ces déformations
est interprétées comme liées à Une accentuation du
déversement des plis P
; ce phénomene est appelé "surdéversemcnt".
p
sommet 291'1m
--- ------
---
":. \\
.-0 ,-,. _.-'-
--
---- ....---- /'
-
"...-
Ruisseau des Gardiol;s
, , / r /
;1'
-
_
,..0
E
,.'
w
.'.
1\\~01
/'
/
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,,'"
/
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"
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~ ,2914 m
...
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5DO ...
..
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{
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\\
'"
\\
N
ct'
\\
/ /
~
_La~ du SCrpUlt
\\.
".
Coupe de la crêtc des G~rdioles depuis le ruisseau des Gnrdioles
....,./.""
jUGqu'au col du Grd Cros; on remarque Gur cette coufle l'incurvation
SOOm
.
,
,
du plan axial du pli, nppelé "~mrdévcrnemcnt"
LocailSJtionG)

N
V1
;'i~.168 ObscrvGtion,. à différentcG éC:1011eG
J::-
a deG cOI:lplicn.tions rnicrotectoniques a
proximité dc ln cll<1.rni8r~ du rJ.i du Gr CroG. voir aU;';Gi fiC.167.
C I
]0

0
t
t
0
t '
t'
o .
9G COr,ll'·_J.ca J.onG 1~J.cro cc onJ.ques Gon
rcprcsen CCG J.CJ.:
~ par J.C d6ve10ppement ~C plis centim~triqucG en chevrons sur un nivenu
w
E
3chiGteux, lc lon(; d'un pl::1n de Gchisto:ü té û,Gimilé à la S
,
- par l'enroulcment relGtif de cette schistoGité
P
1
par l'existence d'une schistosité pluG ancicnne S a
1
Obscrv~tion des rapports cntre S f S ,
'vJ
x:X~4m'
E
et S
dans un échanti110~ de grèsOpriE
a. l' gxtrados d'un banc gréseux.
,30cm,
~/~y~~
I~Jb
B
tocGlisation de plusieurs Inmcsdminces
la charnière du pli couché du cr
Cros.
5~f-
f
2mm
1
1 0
1
d
3cm
1
Détûil de 1û S
qui affecte les
Ech~nti1lon d~s pli::;
lits centigétriques de la S
en chcvrons centim0triqu0G
o
e
,flh~~(:rv;lt·i.on ele 1;:1 :~chi"to:;:it(. S

Celle-ci s'observe d'ailleurs sur un échantillon prélevé à la
charnière et dans le banc de grès inférieur, cet échantillon a d'ailleurs
permis d'analyser la Sp dans son expression la plus marquée et la plus dense
("schistosité de flux").
INTERPRETATION
==============
Ces dysharmonies tectoniques particulières à ce pli couché permettent
de matérialiser sur le FEi de A8 d'importants glissements cisaillants qui ont
induit des déformations hétérogènes entre niveaux schisteux et gréseux. Ces
particularités semblent liées à des déformations tardives surajoutées (enroule-
ment de la Sp) aux déformations initiales du pli, et donc contemporaines du
phénomène de "surdéversement".
Hormis ces complications microtectoniques liées au surdéversement
de plis préexistants (voir 4ème partie, chapitre C), on constate ici que la
schistosité ancienne (remise à plat) présente une vergence interne (voir fig.
168 e et f) alors que partout ailleurs on l'a observée à vergence externe.
Devant ce fait accompli unique, nous ne tirerons.aucune conclusion et le
problème reste posé de savoir quelle est l'explication à donner à cette
schistosité ancienne qui traduit une tectonique locale à vergence interne.
2.4. CONCLUSIONS
Au :tvune. de. c.e.:t:te. an a1.yfJ e. de. .ta. dé 6otuna:tl.o n. .d.oJ.u, le.!> eU66éJte.n:t6 :type.!>
de. c.ha.Jtn.i..èJte.!> p.tu..5 ou mo.{./1.6 déveJL6ée.!>, on. pe.ut :te.n-teJt de. c.ompJte.n.dfte. l' Oft.{,g-<-n.e.
e.:t le.!> modaLUté.6 du "fJuJtdéveJL6eme.n-t" de.!> pLU> Pp.
1/
En e.66e.:t on. a pu C.O/1.6:ta.:teJt que. l'augme.rJ.-ta:tl.on. du "déveJL6eme.rJ.-t,
qui a66e.c.:te. le.!> :tvune.!> fJ.t.Jta.:t,i.gJta.pru.que.!> le.!> p.tu..5 Ue.vé.6 1c. 1 e.!>:t-à. -cLUr.e. le.!>
c.ouc.he.!> le.!> p.tu..5 e.x:téft.{,e.uJte.!> J de. c.h~ue. pu, fJ 1 ac.C'.Ompa.gn.e. de. moeUMc.a:tl.o/1.6
d.an.6 .ta. dé 6oJtma.Uo n. qui fJ orJ.-t :
al
- augme.n.ta.:t.i..on. du :taux d' ap.e..a.t.i6.h eme.n.:t fJ e..f.on. deux pJtoc.e.!>fJU-h
don.:t la. pant Jte.la.:t.<.ve. pa.Jta.l:t fJOU-h .ta. dépe.n.danc.e. de. la c.ompofJ.<.:t.<.on.
de. .ta. .h éque.n.c.e. J.>:tJta.UgJta.plU.que. (pfuJ.> ou mo-<-/1.6 6-<-n.eme.n-t Wée.,
pfuJ.> 0u m0-<-/1.6 ft.{,c.h e. en. M ve.aux J.> c.IU.J.> :te.ux J ;
- .t~ct.é\\.Je.l.oppeme.n.:t d'un.e. J.>c.~:toJ.>m de. 6wx au J.>un. de.!> banc..6
.te.!> pfuJ.> duM (paM ag e. aux pw J.> emblab.te.!> VJta..<.f.»;
- le.!> 9W fJ e.me.n.:tJ.> c.ouc.he.!> fJ UJt c.ouc.he.!> ave.c. b aJVta.g e. de. c.hMn..<. èJte.!>
(pw pfuJ.> ou mO.{.11!J ~op~ue.!> Jtépétiti6-6=6aux pw fJemb.ta.ble.!>J.
25~

b)
- l' ac.CJLo-iA.6 e.me.n-t de. la vaJUété du -Dt.ac.u de. 6oJuna.tion.o e.:.t
de. .ta. dé60JunCtÜ.on
de. c.V!.ta.{.n.o mMque.uM (J.>c.hMtO.6.aéJ.J, e.:.tc. .. )
Uéu au
pWJ.>e.me.nt lOMqUe. le. pü de.v,[e.11.-t pU c.ouché: .6ch-iAto-
.6.aéJ.J .6 éc.a.Jitu e.ntJte. e.Uu J.> a.n.o l' itAe. pM ILa.ppoM:. au pla.tt cvU.al.;
.6 ch-iAtO.6.au ba.J.> c.ui.éu pM du wa.{.lie.me.rz.:t6 non J.> yn-thé:ti.quu
du pW.6 e.me.nt, e.:.tc..
Cu c.o.v.,~o tt.6 6wu non .6 e.u..te.me.n-t .6 W!. du e.x. e.mplu dé CJL.L:t6
ma.{.J.> 9énélLa.U.6 ablu é9a..te.me.nt à. l 1 e.nI.> e.mble. du .6 .tJw.c.tW!.u étud-<.éu, a.mène.n-t à.
pe.n.J.> VL que. l'ac.CJLo-iA.6 e.me.nt du dé ve.M e.me.11.-t u tune. d-<.J.> pO.6 ..u-<.on .6 UlLa.jouté e. , ac.qu.-<.J.> e.
pM dé6oJunCtÜ.on de. pw -<-tt..u-<.a..te.me.nt dAoŒ, da.n.o lu tt-<..ve.aux. lu pfu.6 éle.vé.6.
2/ Le. .6 c.héma é vo.eu..t<:.6 du pa.J.>.6 ag e. du pw dAo.i..t.6 aux. pw c.ouchéJ.J
tel qu' i l Jtu uLte. de. no.6 0b6 VLvCtÜ.o ni.> .6 e.mble. itAe. le. .6 u.-<.va.n-t (vo-<..Jt MgW!.e. 769) :
a) Va.n.6 une. pJte.m-<-èJte. étape. lu pw JtUu.Ua.I1.-t ,d' une. c.ompJtu.6-<-on .6-<..mple.
pJtu e.nte.11.-t une. .6 ch-iAto.6..i..té de. 61La.c.tW!.e. e.:.t un ·Jté.6 e.au de. d-<.ac..ta..6 U où.
pJtédomUte.nt lu :tJr.a.n6vVL6a..tU; W
on-t-une. 6oJtme. c.onc.e.n..tJU.que. -<...60Pa.que.
(da.J.>.6 e. 7B - vo-<..Jt 6-<-g. 769 ( 7) ) •
bl Va.n.6 une. étape. p.f.u.6 évoluée. (Mg. 769(2)) .ta. c.ompJtu.6-<-on du palttiu
hau-tu du pU u t p.f.u.6 -<-n-te.n.o e. e.:.t ap.e.a.tL:t..i.e.-6 c.haJ!YL.i.èJtu qu.-<. ac.qu.-<.èJLe.n-t
a.i.n6 -<- une. .6 ch-iAto.6i l i de. 6lux. e.:.t une. 6aM1e. .6 e.mblable. ou pl.> e.udo -.6 e.mblable.
.6 elon l' -<..mp0M:.a.ttc.e. du gW.6 e.me.nt.6 c.ouchu .6 W!. c.ouchu da.n.o lu 6la.ttc..6.
Cette. 60JtmCtÜ.on .6 1 ac.c.ompagne. d'un W cu:.il..e.me.n-t d' e.n6e.mble., lu
paJtÜu ha.u:tu éta.nt Jta.ba.:ttu.u Ve.M l' ut pM ILa.ppoM:. aux. palttiu
bQ..6.6 U .6 elo n .ta. .6 W!.6ac.e. .t-<..m..ue. .6 éPaJta.n-t n0.6 tt-<.. ve.a.u.x. .6 -tJw.c.tuJLa.u.x.
-<-n6éJt-<..e.uJLJ.> e.:.t moye.tt.6.
c.J La dé. 60Junati0 n .ta. p.f.u.6 é. v0lué. e. du pw, ac.q u.-<.J.> e. da.n.o no.t'te. tt-<..ve.au
.6 .tJw.c.tuJLa..t .6 upéJt-<..e.W!. (Mg. 769, ( 31) c.Ott.6-<...6 te. e.n un ILa.ba.tte.me.nt à.
l' hoJt-<..zon.ta...e..e. qu.-<. .6 e.mble. 6a.{.Jte. -<-n-tVLVe.tt-<..Jt en ou.tJte. une.-<..n-te.n.o e. dé. 60Jt-
mation wcU.lia.Yl.-te. du .6.tJw.c.tuJLu a.I1.-téJt-<..e.W!.e.me.11.-t 60Junéu: gW.6 eJile.tt.t6
de. pa.ttneaux. du 6la.ttc..6 de. pw (.6 wz..tout da.n.6 lu FWn), ba.J.> c.ui.e.me.n-t
de. Sp au vo-iA-<-nage. de. .ta. c.ha.Jttt-<..è.Jte. pM m-<-glLa.Ûon de. c.ette. dVttt-<..èJte.,
e.:.t daJi6 le. 6la.ttc. -<-nvVL6 e. pM Wa.{.lie.me.nt c.ouc.hu .6 W!. c.ouc.hu de. .6 e.IUl
oppO.6 é à. ~c.e.ux noJtma..te.me.nt liu à. .ta. 6e.June.:.tuJLe. du pw.
Il appa.JLa..-U a.-<.nJ.>,[ du pw "évoluéJ.J" da.n.o luquw lu" gW.6e.me.tt.t6
c.ouc.hu
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(importants Gli::;scncntG ci::;5i.
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Ln
1
'-J
\\
FVOI {Jl1üN 0
UN
PLI
\\


le. wcUUeme.n-t généJta.f. (vo-Ut Mg. 110).
Ce. .type. de. dé6oJuna.:ti.on évolué (même. .6e.n.6 de. wcUUeme.n-t .6Wl. lM deux
6.tane6) a déjà. été ob.6eJtvé e.n Haute. Savoie. (Région de. Me.gève.) pM
B. PI JO LAT (1918), mCLi6 dan.6 lM p.tan.6 de. la ~ cJU.6to~ilé du pw.
3/ L'inte.~~étation génétique. - A p~o~ on pouvait e.nvi.6ageJt de.ux
in-teJtpJc.éta.:ti.On.6 pOWl. e.xpUqueJt
l' oltg~a.:Uon du ~:tJz.uctuJtM pJt.incipalu Pp
(voiJt. 4ème. paJt.Üe. , c.hap-UAe. C):
- une. fupo~ilion e.n éve.ntail ltéaWée. e.n une. ~e.u.e.e. pha.6e. de.
dé6oJtma.:Uon;
- une. ~upeJtpo~ilion de. dé6oJuna.:Uon.6 teUu que. lu mêmu pw ~oient
"eJ1JLou.e.~" pM d' a.u.:tJtu ~ :tJz.uctuJtu notéM P~ ave.c. une. diJt.e.mon
~ubméJt.idie.nne. e.t axiale. du pltéc.édentu.
. L' inteJtpltétation monopha.6 ée. ~ e. he.wr.te. à du cü.6 Mc.J.J.f;t~ de. deux.
oJLdJt.u:
1/ no~ avon.6 c.On.6taté que. le. "~Wl.déVe.Meme.nt" l,emblait ltél,u.tte.lt
du. c.umu.e. du dé6oJtma.:Uon.6 ~upeJtpo~éu, c.e. qui .implique. au mow du é:ta.pu
l,uc.c.u~-i.vu;
2/l' oJt.g~a.:Uon e.n éve.n..:ta-i..t monopha.6é .impUqueJtait un 1,eJtJt.a.ge.
p.lu6 ..i.mpolLta.n:t dan.6 l'axe. de. l' éve.nta...i..t c.aJtac.téw é pM ~ U
p~: c.' Mt le.
c.ontJt.aiJt.e. que. no~ ob~ eJtVOn.6 •
. Une. in-teJtpJt.é.ta.:Uon po?ypha.6ée. du. l,WtdévVL6ement ut p~ ~a-tJ..6­
6~an-te.; eUe. C.On.6~te. à adme..t:tJt.e. e.n dé6initive. que. lu pw Pp initialement
peu ~eNr.U on-t été:
- e.nJLOu.e.~ pM une. c.haJtnièJr.e. de. ~ Wl.dévVL6 ement
- ci.6aLUéA: lu paJtilu hautu étan-t .tILa.n..6poUéu ve.~ l' E~t
pM ILClpPOU aux paJtilu ba.6~u .
En d' a.utJr.u te.Jtmu à .ta. pha.6 e. de. p~~ eme.nt initial 1J 'ut ajoutée.
une. pha.6e. de. lte.ploieme.nt (p.ti.6 de. "~Wl.déve.Mement" P~) ac.c.ompagnée. ou ~uivie.
de. ci.6ail.teme.rz.-t1J oJt.ie.nt~ e.n ltUJt.oc.h.aNUage.; l'a:t:t{;tude. -i.nUiale. ltée.Ue. du
pW Pp ut cU66ic.ile. à déte.Jr.ntUteJt, mCLi6 c.oMupondJr.ail ~an.6 doute. à du pw
pe.u déVe.MéA à i' Ouut.

for.nïtion tl "111 1~li mincur
Gur le Y',;
(l'un pli .p
n
1J
charnière de pli
concentrique opl~ti,
d'un pli semblable
'vii
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de
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su~d r:"'l.rscncn t
charnière de pli
concentrique isopaque
rotation de la S
sur
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formation de faux pli semblable sur le
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(,\\.]:'
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l,,.,·:-.r'''u-c··'n··t
' ...L .L .LI..
.'
. ,''- _.1
FE., en liaison avec des Glissements
de la crêt" de ::0::-:0)
].
importants dans les'niveaux sch-
isteux métriques.
Fig.17ü.- Schématisation des déformations interprétées comme liées en partie au
plissement hectométrique à kilométrique Pp (plis d'entrainement, schis-
tosité, etc ... ), mais aussi liées au phénomène de surdéversement kilo-
métrique (plis Ps) et à ses déformations centimétriques (plis en
chevrons, enroulement de la Sp, formation de microplis antithétique du
mouvement général, etc .. ), Cette schématisation regroupe les observations
N
\\J1
des plis A4, A5, AB, ainsi que l'affleurement de la crête de Morne (fig.56).
~O

CARTE DE LA TECTONIQUE
Pc
FH":\\ "1"";)1
Iii;:;],
:.l:/
CETTE TECTONIQUE SE LOCALISE DANS LA
FORMATION STEPHANO-PERMIENNE DU MASSIF
DE ROCHE CHATEAU-ROCHACHILLE, AILLEURS
., ...
MONT
.
LA SERIE HOUILLERE MONTRE DES SCHISTOSITES
THABQR·:..····· .
PARFOIS COMPARABLES MAIS DE GENESE
/: . :
DIFFERENTE; CE SONT LES POINTS NOTES.
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LDCA L\\SATION DE LA TECTONIQUE
Pc
o
3km
,:'HEVAUCHEMENT '''-fAILLE
t

CHAP lTRE " E "
LES STRUCTURES PLICATIVES ADEVERSEMENT OUEST
1
APERCU GËNËRAL
En dehors des plis Pp déversés vers l'Est, et des déformations micro-
tectoniques qui leur sont associées (qui sont, nous l'avons vu très largement
prédominants dans cette région), notre étude nous a conduit à observer des'
structures qui ne peuvent être rattachées à ce type de déformations.
On peut l es réparti r en troi s groupes:
- Plis est schistosités affectant une.schistosité Sp, bien exprimée,
qui s 'en ~rouve crénulée: ce sont nos "plis de crénulation" Pc et leur schistosité
associée (voir fig. 171);
- Schistosités et microplis décimétriques à déversement ouest
rappelant ceux de la tectonique Pc/P.s, mais dont les rapports avec cette
dernière sont peu clairs;
- Plis hectométriques à déversement ouest, c'est-à-dire de sens
opposés au sens général des plis Pp: ils n'ont été observés que localement
dans les affleurements de l a ri ve droi te de l a Cl arée (secteur de l' Infernet-
Béraudes); ces derniers correspondent au dispositif n° 2 (cas particulier)
de la figure 8 (1ère partie)o
-=-=-
261

2 - LES STRUCTURES SUPERPOSËES A LA Sp: LA TECTONIQUE SC/PC
Au contraire dans le Houiller nous n'avons jamais observé de
schistosité ou de plis déformants Sp, de sorte que l'existence de telles
déformations tardives ne peut être prouvée malgrè la présence locale de
disposition (voir paragraphe 3 de ce chapitre) qu'il serait tentant
dl interpréter comme telles.
Cette tectonique se manifeste par des plis et une schistosité aSSOCleej
les plis Pc sont centimétriques à décamétriques, assez ouverts et déversés vers
l 'Ouest, en général en genou plus ou moins bien dessiné, et le plus souvent ils
tordent So et Sp suivant une cascade d'ondulations enchainées (voir 3ème
partie,'chapitre 0).
La schistosité Sc est bien réglée, d'espacement centimétrique, et
présente un pendage est plus ou moins accentué voisin de 20°.
Entre les plans de schistosité, les litages de So et de Sp sont
fréquemmen~ basculés, ce qui aboutit à un dessin de plis en chevrons centimétriques-
(voir 3ème partie, chapitre D, figures 104, 106 à 108).
Au microscope, elle montre des caractères qui sont bien illustrés
sur l'échantillon (échantillon prélevé sur le FWn de Al; voir situation dans
3êrne partie. chapitre D. fig. 113 paragraphe 2.1.2.) que nous avons choisi
de" représenter figure 172: dans cet ancien sédiment volcano-détritique ryoli-
tique, il y a une alternance de lits quartzeux et micacés millimétriques qui
correspondent à une ségrégation tectonique; cette schistosité ancienne Sa est
recoupée et rebroussée par la schistosité Sc (plans de cisaillement).
La
schistosité ancienne Sa s'accompagne d'une prédominance de plan de
-
-
dissolution suivants lesquels s'aligne une néoformation orientée à quartz et
à micas blancs. Dans ces zones à compression, les quartz sont pour la plupart
recristallisés sous forme de tablettes finement engrenées et allongées dans
Sa (voi r fi g. 172 a, b. c,).
- ------- - - --- ----Par contre--aux extrémités de certains grains détritiques de quartz
plus résistants à la compression on reconnait des cristallisations en ruban de
quartz qùi sont disposées orthogonalement aux plans de la Sa (fig. 172c).
62

E
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~\\ :;.

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1,
souliGné par
'.' ,5c." )
')
<
anciens lits de micas détritiques
,
200m
maintenant néoformés
,
Renrésentation de la schistosité S
sur à"s schistes verts tenàres de-la formation
permienne de Roche Chateau. Cette scgisto~ité crénule la schistosité S
qui est
confondue avec le litage sédimentaire. Cet echantillon a été prélevé sftr le flanc
normal d'uu anticlinal P •
P
chevelu de
~uartz nourricier
Icristallisation à qtz+micas
b)
ou
Il
ombre de pression Il
Sc? _
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C)
Représentation des cristallisations au cours de la mise en place de la 6chistosité
ancienne S
• Cette cristallisation se fait autour d'un minéral protérogéne, ou
grain de q~artz détritique.
----qu-aI'tz.. en r.uban à cristallisation
Drthoeonale à la S a
0,'3 ,"m.
J
263

Ces cristallisations de zones abritées slintercalent à llintérieur
du long chevelu quartzeux situé de part et d1autre des grains détritiques.
Le plan d'orientation général de cette schistosité ancienne
se trouve être
confondu
avec le plan de stratification de la roche.
Quant à la schistosité Sc elle est soulignée par une concentration
de minéraux opaques dans les plans de dissolution. de même que par un début de
néoformation de paillettes de micas (probablement des phengites). La schisto-
sité Sc tord llancien litage tectonique Sa suivant une succession de microplis
q'espacement millimétrique du type IIbnk bands ll •
Sur cette lame mince la Sp n'est pas visible. car on est en présence
d'un pli droit. et qui plus est loin de la charnière.
-=-=-

En ce cas la schistosité locale est ici bien tardive par rapport au pli pp. et ne
peut être contemporaine de la tectonique Pc/Sc du Stéphano-Permien, bien que
le cisaillement général en soit différent.
-=-=-
4 - LES PLIS HECTOMËTRIQUES nËVËRSËS À L'OUEST DU PERMO WERFËNIEN
.
DE LA RIVE""DROITE DE LA CLARËE
Ces plis ont fait l'objet d'une desc~iption détaillée de leur dispositit-
déversé et même basculé vers l'W. (voir fig. 115-119, 3ème partie. chapitre 0).
Rappelons simplement qu'ils se situent sur
la marge ouest du Houiller
rive droite de la Clarée, et
qu'ils s'expriment sur la formation permo-
werfénienne des Rochers de l 1 Infernet de la Roche Crépin.
Ces plis hectométriques sont en fait différents des plis Pc puisque
leurs plans axiaux plongent faiblement vers l'Ouest et qu'ils ne présentent en
aucun cas une schistosité Sc associée, dense et bien réglée.
D'autre part, ils affectent des successions renversées que l'on
retrouve ni au Nord et ni au Sud du secteur.
A ce détail près, ils se rattachent plutôt par leur géométrie et
par l'attitude de leur schistosité (en éventail convergent à leur charnière),
aux plis Pp.
Ainsi ces plis d'allure et d'ampleur géométrique identiques aux plis
Pp peuvent s'assimiler à ces derniers en considérant que leurs particularités
résultent de ce qu'ils ont repris et plissé une succession renversée préexistante.
Cette hypothèse est d'autant plus satisfaisante que l'on se
trouve
~---~---au~~conta-ct-du chevauchement-précoce (de direction subméridienne) de l'accident
des Drayères; accident qui au cours de sa mise en place aurait rebroussé. puis
renversé, un lambeau de son compartiment ouest (chevauché) sous son compartiment
est chevauchant.
8

~~~~1~_~~r_l~_E~Q_Q~_1~_çb~rQi~r~_~1_9~_~~f_~Q~9_(vo;r fig. 173
et fig. 171 point 4)
w
E
F"Wn
SCHEMA DE LOCALISATION D'UNE SCHISTOSITE
SUBHORIZONTALE SUR LE
PLI COUCHE DU LAC
fi .173
LONG.
3.3.2. Sur le FWn de la charnière A4 des chalets de Laval
---------------------------------------------------------
(voir fig. 171. point 5 et fig. 41)
On peut être tenté de voir dans ces schistosités une manifesta-
ti on de Sc. Toutefoi s. cette derni ère affecte très généra lement un pendage
plus accusé vers l'Est. D'autre part. aucun indice nia jamais été révélé. dans
les cas ci-dessus observés. d'un recoupement de Sp par cette schistosité anormale.
Au contraire. dans le cas de la charnière du Lac Long. les bancs concernés
semblent ne montrer qu'une schistosité très discrète; aussi peut-on
aussi bien
envisager qu'il s'agisse là de cas où le faible développerœnt de Sp permet
localement de percevoir plus facilement la présence de la Sa (ailleurs perceptible
seulement au microsocpe à l'intérieur des microlithons de Sp).
Si cette schistosité s'assimile à la Sa on constate encore une fois une
vergence externe de la tectonique associée .
...__._
.pc>.u.r ce 9!lL.c::()ncel"ne llaffleureme':lt. des chalets de Laval. la schis-
t6sité locale a une disposition en éventail divergent qui s'accorde parfaitement
avec un reploiement du FWn de A4 par un pli Ps en grand (ou pli du surdéversement)
26

3.2. PLIS COUCHES A SCHISTOSITE DE PLAN AXIAL SUBPARALLELE
Il s'agit de plis métriques visiblent sur le FWn du pli A5 (point 3
de la figure 171; voir aussi figure 64). Ces plis subisoclinaux couchés à axes
courbes sont localisées dans Un niveau schisteux plus ou moins charbonneux et
ne se dessinent pas dans les bancs gréseux qui les encadrent: ils sont donc
lié·s à des gl i ssements couches sur couches. Si le sens du ci sai llement corres-
pond bien à celui de
la tectonique Pc/Sc on doit souligner que jamais les
plis. certainement attrlbuables à cette dernière. ne se manifestent par de
~elles dispositions; l'attribution de ces plis à la tectonique crénulante
tardive Pc/Sc est donc à exclure.
D'autre part. la courbure et la torsion importante des axes autour
d'une valeur moyenne N 165°. montrent l'existence de glissements différentiels
au cours de leur formation. ce qui indique une obliquité entre le plan de
glissement et le plan axial du pli (voir J.M. CARON. 1973).
De tels plis métriques seraient plutôt à associer par leur allure
isoclinale couchée. à vergence externe. à la tectonique ancienne Sa que l'on
observe bien souvent dans les grès sous forme d'une schistosité ancienne
Sa subparallèle à So.
3.3. SCHISTOSITES SUBHORIZONTALES AU FWn DE PLI Pp
En quelques points nous avons noté la présence de schistosités
dont le pendage subhorizontal plus faible que celui des bancs ne permet pas de
les attribuer à la Sp puisqu'elles affectent des
flancs occidentaux (FWn) de
plis pp. où Sp doit avoir un pendage ouest plus fort que celui du banc.
Un tel dispositif s'observe:
~66

3-PLIS 'ET 'SCHISTOS 1TESD'ATTITUDECOMPARAB LE À CEUX DE LA
DËFDRMATIDN PC/SC
Comme il l la été dit plus haut. certaines dispositions de plis et
de schistosités rencontrées au sein des séries houillères (et inventoriées
fig. 171) peuvent être comparées avec celles de la tectonique Pc/Sc du Stéphano-
~ermien des Rochilles: il s'agit en effet de plis métriques déversés ~ l·Ouest
présentant une schistosité organisée en éventail de charnières plus ou moins
o~vert. pentée vers l'Est. Nous en citerons quelques exemples:
3.1. PLIS DEVERSES A EVENTAIL OUVERT
~~!~l~_b~~_~Q~_~ff~~~gQ~_Q~~_E~_g~_Eli~_EEi
C'est le cas des
pli's métriques ouverts visibles sur le FWn du pli AS, lieu dit "l a Replate"
(point 1 sur la carte. fig. 171; voir aussi description de l'affleurement
fig. 50. 3ème partie).
Ces plis et leur schistosité asso~ié traduisent dans ce niveau schisteux
une tectonique locale à vergence externe antithetique du FWn. de AS. Le fait
que leur schistosité ne présente pas un aspect crénulant et qu'elle se dispose
en éventail autour des charnières ne permet pas de considérer' ces plis comme
liés à la tectonique Sc/Sp.
Un seul exemple a été noté à la crête de Môme (voir fig.56) et il
témoigne dans un niveau schisteux du FEi de A10 d'un cisaillement interbancs
à vergence interne. Cette tectonique locale est donc. par sa disposition plicative
et sa vergence différente et opposée à la tectonique Pc/Sc.
Celle-ci a déjà été interprétée et assimilée (fig. 170) à un
évènement tardif du plissement Pp (" pli évolué"). dit encore phénomène de
"surdéversement ll •
265

COUPES SERIEES DE LA BORDURE OUEST
1
1
DE LA
ZONE HOUILLERE 1
1
1
FIG .174
D'après B. TISSOr pour les terrains post werfêniens.
i
ZONE BRIANCONNAI5E
Gre! Gallbler
cr, Cerces
f>
.
/
lac
.... ,-///
; '
,_, ;9-99
,_
",,"
v" .~--
.......
__
~T
...
~OOm
crê~e des Mua ndes
"
)--f-'
1900 m
1
........... ...._-
ZO\\lE 9JB-
/
....,
BRv\\NCONNAlSE
\\
,
1900 m
9
~
~~m
?
,
N
cr-
entre le massif des Cerces
et le Grd
I.D
Galrbier

ail
Les coupes sériées interprétatives de la Clarée vont dans ce sens et
montrent que de part et d'autre de l'Accient des Drayères les plis Pp se poursui-
vent en continuité; ils enroulent même le plan de chevauchement (voir figures
118 et 122, 3ème partie, chapitre D).
-=-=-
5 - CONCLUSION
L' anaty.6e. de..6 .6:tJr.u.ct.uAe..6 pUc.a.tiVe..6 a dëvVLôeme.n-t OUe..6:t. c.on6..0tme.nt.
tu ob.6Vtva.;ti..ot1.6 eX le..6 anai.y.6e..6 mtCJlOte.c.:t.o.uqUe..6 a.n:t.ê..rUe.Wte.6 pu-i.6qu 1 e.ilM
.6 e. Jta.p polLte.n:t:
.. .60a a une. :t.e.c.:t.onique. wa.<na.n.te. a veJLge.nc.e. e.x.:t.eMe. (po.-i.n:t.:o l, 3,
4 de.' la MgU.ll.e. 111) pM i' e.w:t.e.nc.e. d' une. .6 c..h-i..6to.6aé ancie.nne. Sa daM le..6
banc..6 gJt.é.6e.ux ou pM i' e.w:t.e.nc.e. de. pw mé.tJU.quu- c:la.rt.6 le.6vU.veaux .6c..h-i..6:t.e.ux;
_. .6 oa pM une. tec.:t.otUque. de. Jt.e.plo-i.eme.n-t :taJr.d,[6 de..6 pLW Pp (po-Ut:t. 5)
ou pM de..6 waUleme.n:t.6 an-tUhë.ilqUe.6 de. la 6eM1e.-tU1l.e. du pU (poin:t. 2).
A c.e..6 ob.6vw.a.ü.ot1.6 ponctu.e.t.e..e..6 on ne. Jt.e.c.onna-tt nu.e...e..e. .tIta.c.e. c:iaJ1.6 la
.6~ILie. houU.e..è/te. de. la :t.e.c.:t.otUque. :t.aJr..d.i.ve. Pc./Sc.. ce:t:te. de.Jt.tU~e. .6e. loc.aU.6e. a
la 6oJtrna.t.i.on . .6téphano-pVtmi.e.nne. du ma.6.6-i.6 de. Roc.h-i.Ue. eX de. Roc.he. Chate.au.
Ajoutot1.6 e.n6.<.n que. le.6 p.RM he.c.:t.omé.tJU.que.6, dévVl.6é.6 à. l'Oue..6:t.
(dan.6 la ooJt.ma.tion peJt.mo -we.Jt.6e.nienne. ) ne..6 0 n:t. a.u.:tJLe. que. dM pw Pp a66e.c.:t.an:t.
un PeJt.mo -We.Jt.6énie.n Jt.e.nvVt.6 é a.ntëlLie.uJt.eme.n-t (lambe.au de c.haJt.M.a.ge.) .6 OUll le. che.vaLL-
c.heme.n:t il ve.Jt.ge.nc.e. e.x:t.e.Jt.Yl.e. de. i' ac.ciden:t. du VJtaJjMe..6.
r.e. n' e..6t donc. pa.6 e.xc.lu que. la :t.e.c.:t.onique. ancie.nne., qu.<..6 e. man-i.6e.ô.te.
pM la Sa dan.6 le..6. gJt.è.6 et. pM de.s pw mé.bri.que.,~ dan.6 le..6 Mveaux .6 c.lUA.teux
.6 oa c.ont.empoJUUn.e. de. la mi..6 e. e.n plac.e.
du che.vaucheme.nt. houil.e..e./t (a.c.cide.nt. de.6
'~'--~iiAijêJri'u )._~ Wi-le. Stéph-ano- PeiWti.ën de. la Cf.Mée.
)

',.
CHAPITRE " F "
RAPPORTS ENTRE DEFORf1ATIONS, CRISTALLISATIONS ET r1ETA~10RPHIS~1ES
1 -'LES CRISTALLISATIONS DE LA SËRIE HOUILLËRE
L'étude microtectonique des différents phases synschisteuses qui
ont déformé la série houillère a permis de reconnaître les deux paragenèses
minérales suivantes:
1.1. UNE ASSOCIATION A QUARTZ - MICAS - CHLORITE
-
Celle-ci est associée aux schistosités Sa et Sp jusqu'ici reconnues
dans la série houillère et dans la formation stéphano-permienne de la Clarée.
Elle varie qua1itativement et quantitativement suivant la nature et la géochimie
dé la roche considérée.
Sur certaines lames minces de grès houillers on 'constate que la chlorite
provient de la rêtromorphose d'une ancienne biotite détritique.
1.2. UNE ASSOCIATION A QUARTZ-MICAS-CHLORITE-PHENGITE (?)-CALCITE-
EPI.DOTE
Cette dernière association présente la particularité de s'organiser
di fféremment dans le Houi 11 er et 1e Stéphano-Perm; en de Rochachi lle.
1.2.1. Dans le Houiller
-----------------------
Celle-ci est indépendante de tout marqueur de déformation. ce sont
des micas et des cristaux de calcite hystêrogènes. En effet. dans les grès la
.... ·,----c'a:Tëfte se-p-resente-s'oiTs" forrœ de cri s taux automorphes (rhomboèdres parfai t) .à
croissance
intergranulaire tardive des déformations Sa et Sp qui ne l'affectent
pas.
271

Elle accompagne la schistosité crênu1ante Sc. tardive aussi
par rapport aux schistosités Sa et Sp.
Ma1grè l'absence de schistosité tardive Sc dans le Houiller. il parait
cohêrent de considérer cette dernière association minérale comme partout contempo-
raine de la schistosité Sc du Stéphano-Permien. Cette association minérale
permet ainsi de reconnaitre le prolongement de la tectonique Sc/Po dans la
s~rie houillère. L'absence du marqueur Sc dans le Houiller concrétise la différence
des déformations (et de leurs caractères mécaniques) entre deux ensembles 1itho1o-
g1ques (le Houiller et le Stéphano-Permien) au cours d'une probable même phase.
Retenons que cette hétérogénéité mécanique a déjà été constaté po~r
la tectonique synschisteuse ancienne Sa puisque cette dernière s'exprime dans
le Houiller par du cisaillement couches sur couches. et dans le Stéphano-Permien
par "des 1inéations d'étirement et un rebroussement p1icatif (lambeau renversé
de s affleurements de l' Infernet et des Béraudes -voi r fi g. 119).
En dehors de ces deux paragenèses minérales. il nia jamais été observé
dans la série permo-carbonifère de minéraux caractéristiques d'un faciès métamor-
phique poussé.
Enfin. la deuxième association minérale montre la prêsence probable de
phengite (?) bien qu'aucune certitude ne soit garantie à la seule analyse des
arguments pétrographiques et des caractéristiques minérales.
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2- LES CRISTALLISATIONS DANS LES SILLS D'INTRUSIONS: LE
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MÉTAMORPHISME ALPIN
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Dans notre région. la présence d'un métamorphisme régional alpin. avec
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ses minéraux caractéristiques. a pu être constatée grâce à l'analyse des
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paragénèses minérales contenues dans les sills d'intrusions (porphyres verts) de
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Ces sills présentent en effet. l'avantage. du fait de leur géochimie
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Ainsi, les récents travaux de P. PIANTONE (1980) (après ceux de P.
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SALIOT. 1978) sur le métamorphisme alpin ont permis de démontrer. sur une région
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comprise entre la vallée de la Durance (Briançon) et le Mont Thabor, l'existence
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d'une paragenèse minérale caractéristique d'un métamorphisme à haute pression et
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basse température. celui-ci est représenté par l'association à:
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Le problème se pose alors de savoir si ce métamorphisme à prehnite -
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pumpellyite et accessoirement à lawsonite. "est en liaison avec la tectonique
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principale Sp/Pp, ou avec les deux autres phases Sa/Pa. Sc/Pc. ou bien s'il
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leur est postérieur.
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Il est difficile de répondre avec certitude. car peu de lames minces
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fournissent des données significatives à ce point de vue.
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cependant une lame mince prélevée aux chalets de Laval par P. PIANTONE (échantillon
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u
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de por-phyre vert) montre, dans un couloir de la Sp (dense à cet endroit et souli-
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274
1

Au seul vu de cet échanti llon. il semblerai t donc que le métamorphisme
j
régiohal à HP/BT soit plutôt antédeur à la phase principale Pp/Sp et peut être
conte~porain de la tectonique ancienne Sa. Pa.'fa; il faut toutefois rester
CINQUIEME PARiIE
prudert. car rien ne permet d'affirmer que ce métamorphisme soit vraiment limité
à la ~ectonique ancienne; ce dernier a pu s'étendre jusqu'à la phase de rétroc
cha rr:; a ge ,
,
Il est de toute évidence contemporain des phases synschisteuses et
probablement de la plus ancienne.
1
Pour confi rmer les conclusions de cette observation ponctuelle. il
1
faud~ait étudier sur un grand nombre d'échantillons les rapports entre les
1
minér.aux de métamorphisme (des sills) .et les schistosités Sa et Sp. Cet échantil-
lonnage a été effectué dans des sills.disposés à la charnière des plis Pp. Il
CONCLUSIONS GENERALES
s'es~ avisé qu'aucun minèral de métamorphisme n'a pu étre observé dans les plans
de la Sp. la schistositè Sa n' y a jamais étè vu.
3 - CONCLUSION
;
Le mUamoILph.i..6me HP/BT à pJLe.hn.de. - pumpeU.yde e.t a.c.c.u~o-ùt.eme.n.t
à iawo'onde de .ta. lLé.g.<.oll Ile peut é.Vte 1La.c.c.o!Ld~ a.vec. c.eJ<.ÜtLLde à .ta. phal. e .tecto-
/Ùque a.nc..<.elllle.
I.e. u.t en .to~ C.M plLOba.ble qu '.il. êi~bute à. c.e.t.te ~poque e.t lu
pa.JLa.genù u
m.<.JtéJt.a.lu ILenc.onbt~u, .tant da.M .ta. ~éJL.<.e hou.il.lèlLe que da.YL6 lu
~.<.m d''<'~'<'oru. d~llo.r:eILa..<.en.t d'un ma..ùt.t::.i.en de .te.Uu C.OIldd.<.Oru. 1 .tout a.u c.ollM
du phMU ~!fru.c.hW.teMu.
La. c./vLOllolog'<'e de c.u MMc..<..a..û.Oru. mUt~JLa.lu pM ILa.ppofL.t a.ux.
d.<.66éILen.tu .tec..torU.quu ISa./Pa./'fa..; Sp/Pp; Sc./Pc.) u.t .tILa.dude ~U!L lu
.tablea.ux. du 6.<.gU!LU 175 e.t 176.
1
1
276
1
277

. .,.'~
,
Au teM1e de ce tJLa.vail. Ul>mûeU.vnen.t axé. l>Wt la. ter..tolÛque
du: paUozo,Zque bJU.ançoll1ta.Ûl, Le C'.Oltvien.t de dégageA lu C'.OItcem.ioltl>
cw.x.quillu lto.tJt.e ana.tyl>e ItOUl> a C'.OItdu.Lt.
CHAPITRE" A "'- STRATIGRAPHIE
Contrairerrent il notre espoir, il ne nous a guère été possible
d'apporter une contribution substantielle dans ce domaine.
Si
nous avons précisé
la constitution 1ithostratigraphique
des fonnations étudiées, il n'a pas été possible d'en étayer mieux que
nos prédécesseurs l'âge exact. Sur ce pl an, nous confi nnons l'a ttri buti on
au Westpha1ien C de la partie supérieure du Houiller de la Haute C1arée, et
probab1errent de la majeure partie de ce dernier.
On peut formuler l'espoir qu'une étude ultérieure disposant de
nos résultats tectoniques et de nos levés détaillés sera en rresure de pousser
l'analyse séquentielle et biostratigraphique plus loin que nous et d'aboutir
il un découpage de ce Houiller: il y faudra une grande patience .....
279

tHAPlTRE"B"':c.STRUCTURED'ENSEMBLEETCOMPARAISONS
Comme nous l'avons rappelé en introduction, la disposition
tectonique des assises paléozoïques de la zone "axiale" briançonnaise
était largement énigmatique lorsque nous avons abordé ce travail. Il était
en particulier assez probable, au vu des structures
en synclinaux perchés
(Gra~de Aréa; Roche Noire; Cerces) qui affectent la couverture mésozoïque
qu'~ dispositif de large ondulation correspondant à l' "axe de l'éventail"
des ànciens auteurs devait y être réalisé.
Nos explorations et notre analyse des données de terrain n'ont
pas tardé à nous révéler que la tectonique était au contraire caractérisée
par des plis multiples et peu ouverts: sans rapport
avec les plis larges et
rares du Mêsozof~ue. En outre, ces plis que nous avons qualifié de plis
principaux (Pp) se sont montrés dans leur grande majorité déversés à l'Est.
Seuls les plis les plus occidentaux, en fond de vallée et surtout
en rive droite de la C1arée présentent en définitive des plans axiaux subverticaux.
Ainsi l'impression qui aurait pu prévaloir dès lors était celle d'un dispositif
en é~entai1 qui ne montrerait que sa moitié orientale, son axe étant reporté vers
l'W aux confins de la vallée de la C1arée et des crêtes de Cerces.
En --tait, l'étude plus poussée des plis Pp a montré que l'accentuation
de l'inclinaison du plan axial n'était pas fonction de la seule situation
géographique, mais serait !lU contraire fonction du niveau de profondeur d'obser-
vation permis par l'érosion (voir 4ême partie, chapitre 4). Les parties hautes
des plis ayant systématiquement tendance à se "surdêverser" progressivement vers
l'Est: ainsi nous est-il apparu que le "rétrodéversement" était une disposition
surajoutée, dûe à une déformation p1icative très ouverte (Ps) relativement
tardive, de structures qui étaient peu déversées à l'Est initialement.
Cette conclusion converge remarquablement avec celles des autres
auteurs ayant étudié la zone briançonnaise (principalement, pour la plupart;
au niveau de sa couverture mésozoïque, et dans les régions plus méridionales)
281

:!f~·:~~:
et s ngu1ièrement avec ce11es examinées récemment par P. TRICART. Une
D'autre part, notre surdéversement correspond a un ploiement plus
comp raison rapide entre l'organisation structurale du paléozoïque au Nord de
comparable, par le jeu d'ouverture de sa charnière, â celui observable dans
Néva he et celle décrite par cet auteur dans les chainons mésozoïques au Sud
les flancs Wdes anticlinaux du Gui1 et du Cristillan: on peut envisager qu'i1
de Bri ançon, fait en effet ressorti r des correspondances frappantes.
ne représente que 1e flanc W d'un grand anticlinal du même type dont le flanc
E serait situé en Vallée Etroite.
La tectonique II de P. TRICART ( 10 1ère phase briançonnaise, â
schistosité locale SIlO) est caractérisée par les charriages principaux du
Au tenne de cette comparaison on constate donc qu'il est aisé, â des
Briançonnais et le développement d'une schistosité parallèle aux couches. Sur
différences de détail près, de trouver une adéquation entre les faits observés
notre terrain, la s'chistosité Sa répond à ce dernier caractère, et nous avons
i ci et le cadre tectogénéti que proposé par P. TRICART.
envi~agé qu'elle puisse être contemporaine de l'accident, sans doute ancien et
Une diffi cul té notable toutefois concerne notre défonnati on Sc/Pc dont
initialement chevauchant â l'W,des Drayéres.
les caractères à la fois tardifs et de tendance au cœvauchement vers l'Ouest
trouvent mal leur place dans ce cadre.
Il parait probable que les écai 11 ages repris par des basculements
vers l'Est qui existent â l'Est du Thabor dans les crêtes des Sarrazins
(R. CABY, 196B) soient également â rapporter, comme ce dernier à cette étape
de défonnati on.
La tectonique III de P. TRICART ( 102ème phase brtançonnaise") se
traduit par une repri se pli cati,ve vi goureuse des premi ères structures avec
une vergence variable des plis.
Ces caractères' sont tout â fait ceux de nos structures principales
(p1i~ Pp à schistosité Sp crénu1ant Sa) dont l'analogie est particulièrement
frappante avec la structure du massif du Béa1 Traversier.
La tectonique IV de P. TRICART ( 10 3ème phase briançonnaise") est
cene de rétrodéversement généralisé et notal11lÎ1ent du pli en retour Infernet-
Cl apiêre de Ce il 1ac.
Notre "surdéversement lO (charnière Ps) présente un caractère analogue
de grande charni ère très ouverte. Toutefoi s, nous n'avons guère obse rvé i ci de
schistosité associée â ce ploiement (la schistosité Sc outre qu'elle n'est déve-
loppée que dans les niveaux supérieurs crénu1e Sp selon un sens de cisaillement
opposé â celui affectant les plis Pp dans la zone des torsions selon la
charni ère ~S).
283
.282

CHAPITRE" C ".;. EVOLUTiON TECTOGENETlQUE
En dêfinitive, les évènements tectoniques qui ont successivement
imprimé leur trace dans notre ~gion sont d'abord des déformations génératrices
des plis et schistositês (superposées en 4 phases), des dêformations cassantes
(coinportant trois phases successives), enfin une phase de bombement ~giona"
On reconnait donc trois phases de dêfonnation bien individualisées
dont nous allons rappeler dans les grandes lignes les caractères principaux en les
les, examinant selon l'ordre de leur succession chronologique.
1 - LES ETAPES DE DEFORMATIONS PLICATIVES ET SYNSCHISTEUSES OU
(TE CTONOGRNoIME )
!~!~_E~~~_l_:_h~_Pêç!Q~ig~~_~_çi~~ill~~~~_~~~bQri;Q~~~l~_~!.
l~~_Q~œi~~_çb~rri~g~~_pri~~~Q~~~i~ (Sa,~a, Pa)
La plus ancienne des phases tectoniques est rep~sentée à
1 'é~helle microscopique par une schistositê su!:parallèle aux plans de stratifi-
cation faisant avec eux des angles pouvant varier de 10° a 40°. C'est
la schistosité ancienne Sa.
Celle-ci conc~tise une dêfonnation par cisaillement simple subhori-
zontal sur l'ensemble des couches de la pile stratigraphique du Houiller.
Le sens du cisail lement se reconnait dans les bancs de grès par 1 '.inclinaison
de la schistosité (faible pendage Est moyen) et dans les niveaux schisteux
par des replis isoclinaux plus ou moins couchés vers 1 'ODest, (pli d'entraine-
ment mêtri que) •
Cette phase tectonique à vergence exteme traduit la première manifes-
tation des charri'ages briançonnais, puisqu'on lui reconnait a l'échelle méga-
structurale l'existence du plan de chevauchement de la Vallée Cla~e; il
correspond à "1' acci dent des Drayères" qui fait chevaucher .le Houi 11er ri ve gauche
(al 'Est) sur la formation penno-werfénienne, chevauchée, sous le Houiller.
285

~i:~~
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.::~)
1"
Dans son expression la plus marquée. la schistositê Sa prêsente
Dans notre rêgion. ces plis sont actuellement rêtrodéversés. si
une association minêrale a quartz muscovite chlorite oxyde.
bien qu'il est difficile de savoir s'ils êtaient droits ou bien dê~à renversês
vers l'Est. Si l'on tient compte du ploiement tardif Ps. ces plis devaient étre
Il sèmblerait que la lawsonite lui soit associée. mais aucune preuve
droi ts.
tangjble ne pennet de l' affi nner.
i
A l'Ouest de la Clarêe. le synclinal kilométrique du massif calcaire
Sur 1a fonnati on
permo-werféni enne de Rochi lle-Roche-Chateau
des Cerces reprêsenterait donc la manifestation la plus concrète des plis Pp
on cbnstate que la schistositê Sa s'accompagne d'une importante linêation
au sein de la couverture briançonnaise. Ce synclinal est actuellement lêgèrement
d'êtirement que l'on ne retrouve pas dans la sêrie houillère crevauchante.
dêjetê vers l'Ouest ou subverti cal , alors que plus à l'Ouest (créte de la
!
Ponso nière) les plis isoclinaux qui affectent le Houiller sont toujours déversés
\\
On rel i e cet êti rement au plan de chevauchement 'f a qui enduit
vers l' Oues t.
UII aplatissement plus important sur la formation sus-jacente à cet
accident
1
que ~ur la sêrie houillère.
Au Sud de Briançon on attribue a cette phase un âge oligocène supêrieur.
!
Cette première phase tectonique serait à relier avec les premières
1.3. PHASE 3 - LE RETROCHARRIAGE (PSI Ss) PLIS D'AXE N 170 - N 0
s truhures syns chi s teuses qui affectent plus au Sud l a nappe de Peyre-Haute
puis9ue l'on y retrouve des phases tectoniques anciennes de même vergence et
Cette troi si, ème phase de dêfonnation correspond à un renversement
de même caractère cisai 11 ant.
gênêral vers l'Est des parties hautes des plis Pp hectomêtriques prêexistants;
il s'ensuit a l'échelle cartographique une courbure des plans axiaux de ces
Elle est liêe a la mise en place des nappes briançonnaises et on lui
derniers par des charnières dites de "surdêversement" que l'on a noté Ps.
attribue au Sud de Briançon un âge proche de la limite êocène-oligocène.
Ce phênomène de "surdéversement" engendre une augmentation du taux
1.2. PHASE 2- - LA TECTONIQUE PLICATIVE Pp. SPI PLIS D'AXES N 160 - N 175
d'aplatissement des parties basses des plis (les vallées). vers les parties
hautes (les crêtes). ce qui a pennis d'êtabltr une carte d'intensitê du
,
Dans un deuxième temps le serrage devient plus intense dans la zone
phênomène.
briahçonnaise mêdiane et externe. il se produit alors un plissement gênêral de
la sêrie houillère suivant une succession de plis sans doute dêversês vers l'Est
Localement ces charnières Ps sont affectêes d'une schistositê Ss en
(plis Pp avec sa schistosité Sp en êventail):
êventail. sêcante par rapport au pli prêexistant qu'elle défonne. Dans le détail
cette structuration surajoutée aux plis hectomêtriques entraine dans les secteurs
Ces plis hectomêtriques affectent de même la fonnation permo-werfênienne
les plus dèfonnês de ces derniers (parties hautes) des rejeux cisail lants. aussi
du massi f des Rochi lles - Rocre Chateau où ces derniers montrent un style procre
bien dans les flancs nonnaux (cisaillement dysharmonique suivant Sol qu'au coeur
des plis semblables du fait de l'accentuation du serrage et du rejeu probable
des plis (courbure de schistositê Sp).
du plan de crevauchement'of a sus-jacent.
Dans les flancs inverses on lui rapporte un rejeu cisaillant, antithê-
Au Sud de Bri ançon. ces deuxi èmes structures sont 1i êes à un rejeu
ti que de celui acqui s lors de l a forma ti on des pli s (gl i ssemen ts coucres sur
cisaillant vers la zone externe de la pile des nappes brianqonnaises.
couches. pli par flexion).
Ces structures accompagnent le chevauchement vers l'Ouest de la zone
1
briançonnaise sur le subbriançonnais et sur la couverture dauphinoise: c'est le
chevauchement briançonnais frontal.
1
287
286
1

Cette structuration est générale dans l'ensemble de la zone
2 -
bri;ançonnaise entre Gui llestre et Bri ançon et correspond à un reploiement
LES ÉTAPES DE LA TECTONIQUE CASSANTE
avec plissement à vergence interne des nappes et des digitations briançonnaises;
ée :sont les divers types de "pli en retour" du phénomène de rétrocharriage.
On en reconnait trois genérations qui sont:
On lui attribue. au Sud de Briançon
un âge
miocène.
2.1. PHASE 5 - FRACTURATION SUBMERIDIENNE
Dans notre région. il est difficile de savoir si cette phase tectonique
Elle se manifeste au NE de
notre secteur par un important faisceau
est vraiment contemporaine du phénomène de rêtrocharriage reconnu plus au Sud.
de failles subméridienne verticales qui traduisent un affaissement des comparti-
ment est.
1.4. PHASE 4 - LA TECTONIQUE CRENULANTE A VERGENCE EXTERNE.
Ce faisceau de cassure, de plusieurs kilomètres se poursuit plus
DIRECTION SUBMERIDIENNE Pc. Sc
au Sud dans la vallèe de la Clarêe "faille de la Clarêe" de
J.C. BARFETY et
M. GIDON (1975).
Cette phase tectonique est intermédiaire entre la dernière déformation
souple et les premiers accidents cassants. Elle se
trouve liée à la formation
Ces fai lles sont postérieures au rétrocharriage. puisqu'elles affec-
stéphano-pennienne du massif de Rochille - Roche Chateau, puisqu'elle n'a été
tent de grand pli couçhé vers l'Est (à coeur houiller) de la vallée Etroite.
reconnue que dans cette derni ère.
Elles hachent ce dernier en une série de blocs effondrés que l'on peut
reconnaître jusqu'à Briançon (L'Infernet) au n;.veau du fort qui domine la ville.
Elle est représentée par une schistosi té dense à faible pendage est
(15° - 20°) qui hache les plis Pp en provoquant une reprise plicative de ces
2.2. PHASE 6 - DECROCHEMENTS TRANSVERSES'
derniers 1e long des plans de schi s tos i té Sc. La repri se pli ca ti ve traduit 1e
long des plans de la schistosité Sc Un déplacement du compartiment supérieur vers
En vallée Etroite le faisceau sutrnéridien de la "faille de la Clarêe"
l'Ouest: soit un cisaillement local à vergence externe.
es t repri s par une tectoni que cassante qui s' organi se en une successi on de bandes
1
hectométriques, ou couloirs de cisaillement de direction N 100° à N 110°, qui
Cette phase tectonique (Sc, Pc), spécifique au Penno-Werfénien du
sont autant· de zones de décrochement sénestre.
massif de Rochi lle Roche-Chateau revét un caractère crênul ant très marqué qui
efface en parti e les tectoniques antéri eu rés .
A l'intérieur de ces couloirs majeurs se dessine un rêseau de cassures
identiques au modèle de fractures en Riedel avec R, R", T et dont la direction
pri nci pa 1e N 100° - N 110° représente 1es fractures D.
L' importance du dècrochement ne dépasse pas 1a di za i ne de mètres d'un
bloc à l'autre: cependant sur toute la longueur N-S de la vallée Etroite. la
di stance cumulée des différents décal ages conduit à envi sager un décrochement de
plusieurs centaines de mètres. Il s'ensuit un découpage et une torsion du faisceau
des "fail les de la Clarêe" suivant un tracé cartographique sinueux (col de la
va" ée Etroi te - col oues tdu Mont Thabor).
288
289

il
Il
1 J
Cette tectonique tardive correspond 4 une compression a peu près
1
0
N 700~ N 80 et doit être mis en relation avec le grand décrochement sénestre
N 110;qui sépare. au·Sud du terrain étudié le synclinal calcaire du massif des
Cerce~.
BrBLlOGRAPH lE
de celui du Grand Area. L'apparition de ces failles décrochantes serait
induite par la présence du môle cristallin du Pelvoux (3 l'Ouest) qui a permis
un poi:nconnement régional lors des demières co~ressions (surrection du Pelvoux)
ANDRIEUX J .• LANCELOT J.C .• ( 1980).- Les plis "transverses" post priaboniens
dans la zone des brèches de Tarentaise.
et 10rls de la mise en place des nappes briançonnaises avec freinage et inflexion
C.R. Acad. Sc. Paris. t. 290. série D. p. 1059-1062.
des axes de plis de la couverture dauphinoise du Sud du Pelvoux (M. GIDON. 1979).
Association des Géologues du Sud-Ouest (1976).- Dynamique des bassins sédimen-
taires.
2.3. PHASE 7 - BOM8EMENTS TARDIFS
8ull. Centre Rech. Prod. Elf Aqui taine.
BARFETY J.C .• GIDON M.,(1975);- La place des failles longitudinales dans la
L'établissement de la carte d'intensité du phénomène de rétrocharriage
structure du Briançonnais oriental (Alpes occidentales, France).
C.R. Acad. Sc. Paris, t. 281. p. 1677-1680.
a permis de subdiviser différents niveaux structuraux (en liaison avec la
topographie). qui montrent cartographiquement l'existence d'un bombement régional
BARfETY J.C.,-GIOON M., KERCKHOVE Cl., (19 .. ).- Sur l'importance des failles
10n9itudina1es dans le secteur durancien des Alpes internes fran-
ce la "zone houillére dans le secteur étudié.
çaises.
C.R. Acad. Sc. Paris. t. 267. série D, p. 394-397.
Ce bombement régional. non visible à l'échelle des affleurements a pu se
BARFETY J.C. (19 .. ).- Etude géologique des environs de Monestier-les-Bains
vérifier lors de l'analyse microtectonique puisque les pôles de la schistosité
(Hautes Alpes). Zone subbriançonnaise et briançonnaise.
Thèse 3ème cycle. Grenoble.
Sp se trouvent être repris suivant des axes de direction N 80~
BARRABE L. (1965).- Géologie du charbon et des bassins houillers.
229 pages.
On peut penser que de tel s bombements tardifs sont consécutifs à des
réajustements isostasiques
qui sont fréquents sur la transversale pe1vousienne
BERNARD F•• BIENNER F., ETIENNE J. (1961).- Essai de nomenc'ature des roches
sédimentai res.
des A1!pes occidentales.
Comité des techniciens-commission exploration-sous commission-
1
Laboratoire de stratigraphie.
Edit. Technip1an. Paris XV. 78 p.
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