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REPUBLIQUE DE COTE D'IVOIRE
UIll0N - DISCIPLINE • TRAVAI~
UNIVEilSITE N/\\TiONALE
DZ COTE D'IVOIRE
Institut d'Odonto. Stomatologie
THESE
POUR
le Doctorat en Sciences Odontologiques
Docteur
né en 1951 à Satama· SokoTo
CONTRIBUTION A eETUDE DES TRAUMA TISMES
DU BLOC INCISIVO - CANIN SUPERJEU[s_.~-_·_--\\
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__. --d..N ET NlALG.r..CHl:: i
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COTE D//vOIRE\\ c. A. M. -.'
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" Enregistre SOUS . - =
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Jury:
Président
:
J. VILASCO
Assesseurs :
M. BAMBA
E. I>ROU

L
CONTRIBUTION AL' ETUDE DES TRAUl1ATISMES
DU BLOC IHCISIVO-CANIN SUPERIEUR EN COTE D'IVOIRE
-=-=-=--=-~-=-=-=-=-=-
l
-
Introduction
II - Rappel anatomique
II.7. Le maxillaire superieur
II.2. Les éléments de soutien des dents
La région gingivo-alvéolo-dentaire
11.2.7. L'OS alvéolaire
IL2.2. Le ligament alvéolo-dentaire
IL2.3. La gencive
III - Rappel histologique
111.1. L'os alvéolaire
111.1.7. histologie
'. ';-'::'1..
111.1.2. histophysiologie de l'os
alvéolaire
111.7.3. Conclusion
111.2. Le ligament parodontal
111.2.7. structure microscopique
111.2.2. histophysiologie du ligament parodontal
.~-- ..
•"' \\\\ A l'\\ '.... 4h;~
IIL3. Les gencives e,t~.]:~attach~>~pithéliale
,':, /
'\\ s.,~
111.3.1. Les ~e?c7~~~
, ~\\
~: 1 --...:.../1-1 r.--
1 u
III.3. 7 .1\\.cAnateifute macroscopique
' \\
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III.3.1.2~'Structuré
mfcrosco~iQUe
"
1
.......~--
\\:jv~/
..
"
'
.
<.,.\\
,,-
111.3.2. Attache ép1théIlale
111.3.3. Conclusion
IV. Particularités anatomiques du bloc incisivo-canin de
l'africain.
IV.1. Méthode d'analyse de Steiner

,.
IL
IV.l.1. étude des bases squelettiques
IV.1.2. étude des rapports denture-squelette
IV.1 .3. étude du mouvement man,.ibulaire
IV.2. Analyse céphalométrique d'un échantillon d'africains
IV.2.1. matériel d'étude
IV.2.2. Conclusions de notre étude
V. La traumatologie du bloc incisivo-canin superieur
V.1. Généralités
V.2. Etiologie
V.2.1. Les causes accidentelles
V.2.2. Les causes fonctionnelles
V.3. Les traumè.times dentaires dé l'adulte
Les fractures coronaires
V.3.1 .1. Les fractures non pénétrantes
V.3.l.2. Les fractures pénétrantes
V.3.2. Les fractures radiculaires
V.3.3. Les fractures corono-radiculaires
V. 3 .4. Les fractures communi ti. ves
V.3.5. Le~ cun~u~ions - subluxations-Iuxations
V.3.6. La thé~apeutique classique générale des
fractures dentaires
V.3.6.l. La réaction des tissus aux trauma-
tismes
V.3.6.2. La thérapeutique
V.3.7.
matériel d'étude
V.3.8. Co~nentaire de nos observations cliniques
et de nos thérapeutiques
V.4. Les formes de traumatismes chez l'enfant et leurs
conséquences
V.4.l. Ana~omie pathologique
... / .....

III.
V.4.l.l. La dent temporaire
V.4.l.2. La dent permanente
V.4.2. Hatériel d' étude
V.4.3. Commentaire de nos observations cliniques
et de nos thérapeutiques
V.S. Les fractures alvéolo-dentaires
V.S.l. Etiologie-pathogénie
V.S.2. Anatomie pathologique
V.S.3. Clinique
V.S.4. Diagnostic
V.S.4.l. Examen clinique
V.S.4.2. Examen radiologique
V.S.4.3. La vitalité des dents
V.S.S. Conduite à tenir
V.S.S.l. Conduite à tenir envers les
lésions osseuses
V.S.S.2. Conduite à tenir envers les
lésions dentaires
V.S.S.3. Conduite à tenir envers les
lésions des parties molles
V.S.G. Matériel d'étude
V.S.?
Commentaire de nos observations cliniques
et de nos thérapeutiques
VI. Conclusion
VII. Bibliographie

1-)
Il 1) on épouse
toi qui m'a fait savourer la joie de la vie à deux
- toi qui m'a fait partager la chaleur du foyer conjugal
- toi qui m'a entouré de toute affection
- toi qui est l'artisan de ce travail
- toi qui a su me suppléer dans l'éducation de nos enfants
- trouves ici le fruit de tes efforts
-
toute mon affection.

A mes enfants
- C. Marie Rose
- T. Ahmet
- T. Maïmouna
- T. Lamine
- vous qui avez souvent souffert
de l'absence de votre père étudiant
- vous qui avez apporté la joie dans la
cellule familiale
;
- A vous mon amour paternel.

A ma mère
A mon père
A ma belle mère
A mon beau père
Vos exemples nous ont guidé dans notre vie
Nous vous rassurons de transmettre fidèlement
le témoin à vos petits descendants afin que
votre oeuvre soit éternelle.

1-)
Il Il onsieur J. VILASCO
-=-=-:=-=-=-=-:-
- Professeur agrégé à la faculté de Medecine et Chef de
Service de Stomatologie CHU de Cocody
- Directeur de l'Institut d'Odonto-Stomatologie de l'Univeristé
d'Abidjan
- Médaille du Combattant Medecin Capitaine des Reserves
- Medecin de Vermeil de l'Académie de Medecine de Paris
- Commandeur de l'Ordre de la Santé Publique de Côte d'Ivoire
- Chevalier de la légion d'Honneur Française
- Officier de l'Ordre Nationale de Côte d'Ivoire
- Officier de l'Ordre du Mérite Sénégalais
- Commandeur du Mérite de l'Education Nationale de Côte d'Ivoire
- Commandeur des Palmes Académies Françaises
- Docteur Honoris Causa de l'Université de Lille II.
-=-=-=-=-=-=-=-=-=-
- Vous qui nous avez accueilli dans votre service
- Vous qui nous avez guidé, conseillé, orienté dans ce travail
et nous a pas ménagé les marques d'intérêts
- Vous qui nous avez transmis votre savoir au cours de notre
étude
- Vous qui ne cessez de fournir un immense effort pour la
formation des futurs praticiens et des formateurs
- Nous lui sommes reconnaissant de l'honneur qu'il nous fait
en acceptant de présider notre jury
- Puisse t-il trouver ici le témoignage de notre respect
et notre gratitude.

1-)
Il Il onsieur
Mema
BAMBA
Professeur agrégé à la Faculté de Medecine
de l'Université d'Abidjan.
Pour le grand honneur qu'il nous a fait en acceptant
de juger notre travail
;
Qu'il trouve ici l'expression de nos sentiments res-
pectueux et de notre reconnaissance.

/-)
/I/Ionsieur E. BROU
- Docteur en Chirurgie dentaire
- Docteur en Sciences Odontologiques
- Maître Assistant à 1'1.0.5.
- Responsable du Service de Parodontologie et du Centre
de Soins de 1'1.0.5.
- Sous-Directeur. de 1'.1.0.5
Qui nous a fait l'honneur de participer au jury de
cette thèse
- En témoignage de notre considération.

/-)
( ) uattara Tièba
toi qui me guida dans cette voie
toi qui reste pour ma famille et moi
un recours sans jamais te dérober et
toujours avec désintéressement.
Trouves à travers cette page nos chaleureux
remerciements.

/ - )
/)/)onsieur & /)/)adame Gon COULIBALY
Nous avons trouvé auprès de vous soutien moral
- Votre exemple nous a galvanisé au cours de nos
années d'études
En témoignage de notre reconnaissance et de notre
estime.
o

A Monsieur Gon COULIBALY Dolo
A Monsieur COULIBLAY Tiémoko
A Leur épouse respective
Vous nous avez entouré de votre chaleur familiale en
nous ouvrant la porte de vos foyers.
Qu'ils trouvent ici toute la reconnaissance de ma
famille et toute notre gratitude.
-
,
..
~:--

A
Monsieur Irié Bi Ernest
A son épouse
Votre geste nous restera gravé à jamais
dans la mémoire.
- A vous toute notre affection.

/ - )
Monsieur & ~)/)adame AZODA
Vous nous avez conseillé, orienté dans la vie active.
- Nous avons trouvé auprès de vous de la sympathie.
- En guise de notre sincère amitié.


/-l
Il/les Confrères,
- Ly Ramata
- Touré Séydou
Ahmet
- Assi Koffi Delman
- Djaha
- Pour votre entière disponibilité à notre égard
- En souvenir de nos années d'étude.

-. .....
1 N T R 0 DUC T ION
-=-=-=-=-=--:-=-=-
1
Dès notre prise de service à l'Institut d'Odonto-
"
ltornatoloqie nous nous so~es demandé quel était le devenir des
1
,rganes traumatisés de la région qingivo-:alvéolo-dentaire dans
1un.pays qui détient le triste record des accidents de la voie
publique.
Au terme d'une enquête de quelques mois nous nous
sommes aperçu que la thérapeutique des organes traumatisés était
essentiellement l'extraction systématique. Le geste radical
était-il imposé par les praticiens qui épousaient les idées de
certains auteurs à savoir le pronostic des fractures alvéolo-
dentaires est sombre? ou par la "volonté" de la majorité de nos
patients qui pensent que la meilleure thérapeutique d'une dent
cariée est l'extraction à plus forte raison d'une dent traumatisée 1
A la recherche d'éléments de réponse à nos question.,
nous avons été frappés par deux faits
- le premier fut la découverte fortuite d'une consoli-
dation spontanée che~ une dame qui était venue en consultation
ri"'!
pour une ooloration anormale d'une centrale superieure gauche.
c
'
- le deuxième fait fut la psychose créée chez un enfant
l de 9 ans due à la raillerie de ses camarades en.raison d'une
fracture'coronaire partielle d'une incisive centrale.
Ces deux faits marquants nous ont conduit à se pencher
j
"
sur notre sujet.
J
Notre objectif n'est pas de chercher l'étiologie des
traumatismes dento-alvéolaires, ni de proposer une panoplie de
moyens thérapeutiques mais d'amener nos confrères à réfléchir
sur la conduite à tenir devant un traumatisé.
Dans cette optique nous aborderons dans la première
partie un rappel anat~mique du m~Yi.llaire superieur, des, éléments
de soutien. des: dents et de la région
.
gingivo-alvéolo-dentlilire.
.../ ....
).,. '
......

,-
2,. '
Dans la seconde partie nous ferons un rappel 'histo-,
logique de l'os alvéolaire, du ligament parodontal, des' gencives
et de
l'attache épithéliale.
La troisième partie sera consacrée aux particularités
anatomiCNes du bloc incisivo-canin de l'Africain. Nous essayerons
d'analyser si ces particularités exposent l'Africain plus aux
traumatismes alvéolo-dentaires que d'autres races d'une part et
si ces particularités peuvent constituer un handicap pour la
mise en place de certains systèmes de contention d'autre part.
La dernière partie sera l'objet de la traumatologie du
bloc incisivo-canin. Nous verrons les traumatismes dentaires chez
l'adulte, puis les traumatismes de l'enfant et leurs conséquences,
enfin les, fractures alvéolo-dentaires et la conduite à tenir
d~vant ces traumatismes.
-"-

,.
,
3.
, . ,
Le maxillaire superieur est un os volumineux mais l~ger
en raison de la presence du sinus maxillaire ou antre de Highmore.

. :
l I a la forme d'une pyramièe triangulaire à sommet
externe tron-
qué avec ùne base formant la paroi externe des fosses nasales ;
une face orbitàire ; une face antéro-externe jugale ; une face
postéro-externe
ptérygoIdienne.
,1
Il comporte des apophyses
l'arcade alvéolaire, l'apo-
physe palatine, la branche montante.
i
. i
Cette·face est concave dans son ensemble, elle est assez
irrégulière. Elle présente en son centre la fosse canine qui répond
à l'extrémité des raci.nes des deux prémolaires. A la partie haute
de 'la fosse canine s'insère le muscle canin, à sa partie basse
le muscle buccinateur.
Au dessus de la fosse canine, le trou sous-orbitaire
par où émerge le nerf so;.:s· c:.-:.::' ::cürc.
Au dessus de ce trou, l'insertion du muscle élévateur
propre de la lèvre supériee~e, le muscle élévateur commun de la
lèvre supérieure et de l'aile du nez.
Dans l'épaisseur de la face jugale sont creusés de
petits canaux.
1) le canal du nerf dentaire antérieur
2) le canal dentaire ffioyen
3) des canaux vasculaires de PARI NAUD
Cette face postéro-externe constitue la tub~rosité
maxillaire.
A sa partie supérieure et interne" une gouttière obl'ique .
en haut et en avant dans' laquelle passe le nerf maxillaire
supérieur.

, 4.
A sa partie inférieure et interne, une empreinte rugueuse
répond à la face
antérieure de l'apophyse pyramidale du palatin.
Elle forme une grande partie du plancher orbitaire.
,1
Elle est creusée par la gouttière du nerf maxillaire
supérieur qui fait suite à l'échancrure du bord postéro-externe.
A 5 mlm de l'éme=~ence so~~ crbitaire, se détache le
canal dentaire antérieur et supérieur, par où passent les nerfs
et ,vaisseaux des iIlcisives,de la canine et
de la première prémo-
laire.
Le bord antérieur de cette face est le rebord orbitaire.
Le bord interne s'articule d'arrière en avant avec le
palatin, l'os planum de l'ethmoïde et ùvec l'hamelus lacrymalis,
apophyse
de l'unguis en avant duquel il forme une échancrure qui
constitue le bord externe de l'orifice du canal lacrymo-nasal.
Le bord postérieur forme la lèvre inferieu~ de là fente
sphèno-maxillaire.
Cette face représente une partie importante de ,la paroi
externe des fosses nas~les. De forme à peu près quadrilatère elle
est limitée en ,bas par l'apophyse palatine, elle présente àsa
partie moyenne le sinus maxillaire.
En'avant de ce sinus se trouve une surface lisse limitée'
en bas par la c~~te turbi~ale inféLieure, sUL laquelle s'articule
la partie antérieure du cornet inférieur. Au dessus de cette
surface et' en regard du sinus se trouve la gouttière lacrymale.
Cette gouttière est bordée par deux lèvres : une postérieure et
l'autre antérieure. Les deux lèvres de cette gouttière s'arti-
culent avec les lèvres opposées de la face externe de l'unguis
formant le canal lacrymo-nasal.
Au dessus de l'orifice, la base présente deux ou trois
demi-lunes que complètent des demi-cellules de l'ethmoïde.
En arrière la surface osseuse est divisée en deux parties
par une gouttière.
... / ...

5.
Les deux parties s'articulent avec la face externe du palatin
qui transforme la gouttière en canalpalatin.postéiieur.
Celui-ci donne passage au nerf palatin antérieur et à l.'artère
palatine descendante.
En dessous de l'orifice, l'angle que fait ce dernier
voit la pénétration de l'apophyse maxillaire du palatin.
Elle
forme la partie antérieure la' plus grande du plan-
cher des fosses nasales par sa face antérieure et par sa face
inférieure du .plafond buccal. Chez le sujet dont la denture es~
normale, le rempart alvéolaire circonscrit en avant et en·
dehors cette apophyse de telle sorte que les deux maxillaires
étant accolés la table interne du rempart alvéolaire se poursuit.
sans limitation formant la voGte p~latine. Par son bord interne
l'apophyse se réunit à celle du côté opposé f';rmant la suture
,
intermaxillaire. A la partie antérieure de cette suture se trouve
le trou incisif qui conduit au canal palatin antérieur. La
suture intermaxillaire s'articule au niveau de la face nasale
avec le vomer.
2) ~:~!S~9~_~!Y~Q!~!r~
Elle constitue la partie la plus labile du maxillaire
puisque son existence est conditionnée par l'évolution et la
. présence des dents. Ce rempart est creusé par maxillaire de
huit alvéoles. Les alvéoles des prémolaires sont parfois bifides
lorsque les racines sont doubles alors qUe les alvéoles des
molaires sont trifides pour repondre à l'implantation de leurs
trois racines.
3) ~:èEQE~Y~~_~Q~i~~~~
Elle est située à l'angle antéro-supérieur des faces
gériienne
et nasale. ç'est une lame quadrilatère qui s'articule
en· avant avec l'os nasal, en arrière avec l'unguis et en haut
avec la partie externe de l'échancrure nasale du frontal .
../ ...
. ,

6.
Sa face externe présente la crête lacrymale antérieure qui
borde en avant la demi-gouttière du sac lacrymal.
Sa face .in-
"
terne fait partie de la paroi' externe des fosses nasales. Sa
partie postérieure est marquée d'une gouttière qui répond au:
canal lacrymo-nasal.
II.2.- LES ELE~mNTS DE SOUTIEN DES DENTS
---------------------------------
Les dents sont unies au reste de l'organisme par des
tissus qui constituent leurs tissus de soutien: l'os alvéolaire,
le ligament alvéolo-dentaire et la gencive.
II.2.1. L'os Alvéolaire
Le rempart alvéolaire constitue le prolongement vers la
cavité buccale de la portion profondément enfouie des maxillaires
ou portion basilaire.
On lui décrit une table externe en rapport avec le ves-
tibule et une table interne en rapport avec la cavité buccale.
Ces deux parties 'sont réunies par des cloisons inter-alvéolaires.
II.2.2. ~~_Hg:èJ!!~!}Lè:hY~Q!Q:c:!~!}!:è!!:~
Il est le véritable moyen de fixation de chaque dent
au sein de son alvéole osseuse. Appelé autrefois périoste
alvéolo-dentaire, c'est Malassez qui lui attribue sa qualité
de ligament, ; des considérations d'ordre anatomo-clinique le
font appeler aus~i périodonte, eu encore desmodonte
lA. CHAPUT). Constitué de faisceaux fibro-élastiques qui forment
une gaine périradiculaire, le ligament donne au système
alvélo-dentaire le caractère d'une articulation.
La gencive est un épithélium muqueux, épais et
résistant, adhèrent au périoste qu'elle recouvre, et protège
l'os alvéolaire.
Elle présente à l'image de l'os alvéolaire, deux
faces
- l'une vestibulaire, en continuité avec la muqueuse
labio-jugale ;

:1
7.
- l'autre buccale, en continuité en bas avec la mu-
queuse du sillon gingivo-lingual ;en haut aVec la muqueuse
palatine. Le bord dentaire de cette gencive circonscrit le
pourtour de chacune des alvéoles et sertit chacune des dents,
ne laissant normalement aucune solution de continuité avec le
ligament alvéolo-dentaire.
Au niveau où la gencive quitte son support osseux pour.
devenir du côté vestibulaire, muqueuse labio-jugale, celle-ci
se double d'une mince couche celluleuse, en continuité avec le
tissu celluleux des joues et des lèvres par les interstices que
laissent entre elles les insertions des muscles faciaux.
Sur son versant lingual, au niveau du sillon alvéolo-
lingual, la gencive à sa limite inférieure est directement en
relation avec l'espace celluleux
sus-mylo-hyo!dien.
Au niveau de la voûte palatine il n'y a pas d'espace
celluleux au voisinage immédiat de la gencive.

8.
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1 .
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2,
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3.
4 .
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6
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11 .
8 .
14
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0
10.
os maxillaire sIJ~~rieur. Vue ont~rieure
1.
branche montante
2.
muscle orbiculaire des paun.eres
3. muscle él~vateur com. de
la
lèvre sur.
& de l'aile du nez
4.
muscle orbiculaire des nauni~res
5.
muscle élévateur pronre de
la
lèvre
supérieure
6.
trou
sous-orbitaire
7.
muscle canin
8.
érine nasale antérieure
9.
muscle myrtiforme
10.
bosse canine
11. muscle masséter
14.
muscle buccinateur

9.
...-
1
1:1_-,\\-__ 2.
IIhl'}--+_3.
1 5 --f.îrl+\\i~
14._--+....c
os
Vue
externe
1.
branche montante
2.
muscle orbiculaire des naupières
3.
muscle ~levateur com.
de
la
lèvre sup.
et
de l'aile du
nez.
4.
muscle orbiculaire des oauDibres
S.
muscle ~l~vateur ~roDrc' de' la l~vre suo~rieure
6.
trou sous-orbitaire
7.
muscle canin
8.
épine nasale ant~rieure
9.
muscle myrtiforme
10.
bosse canine
11.
muscle masséter
12. muscle ptprygoÏdien externe
13. muscle ptprygoïdien
interne
14.
muscle buccinateur
15.
sommet de
la ryramide du maxillaire superIeur

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1.

.
2. cret e
,t urbl na l e ant 'è r leLJ~Se,=": __:n~~ leu re
3.
goutt ière
lacrymale
~ ~
4.
cr~te turbinalp ont~rieure ~t
inf~riellre
5.
épine nasale antfrieure
6.
canal palatin antnrin.ur
7. apophyse palatine
8.
canal
palatin post~rieur
9. antre d'highmore
(sinus maxillaire)
10.
demi-cellule
11.
lunule lacrymale
12.
trigone palatin
13. méat
inf0rieur.

·1
11.
III - RAPPEL HISTOLOGIQUE
. l,
-~-=-=-=--=-==-
111.1. L'os alvéolaire
Constitue le véritable support osseux de la dent.
. .
C'est entre la racine de la dent et la paroi interne de l'os que
sont insérées les fibres desmodontales.
111.1.1. Histologie
Après l'éruption des dents, les procès alvéolaires sont
constitués d'os mature; ils ont leur structure adulte. Ils
sont constitués par une couche externe d'os compact (la corticale
externe), une couche intermédiaire d'os spongieux et une couche
interne d'os compact (la corticale interne).
La corticale externe alvéolaire est continue avec la
corticale maxillaire ou mandibulaire. Elle est recouverte de
périoste. Cet os est constitué de lamelles osseuses denses
appliquées les unes contre les autres. Il contient de nombreuses
cavités: les ostéoplastes, d'aspect étoilé, :égulièrement
disposés. Ces ostéoplastes contiennent des cellules: les
ostéocytes. Entre les lamelles, on trouve des espaces médullaires
très réduits.
b) ~:Q~_~EQ~S!~~~_Q~_~Q~~~~_!~!~E~~9!~!E~
L'os spongieux est présent entre les corticales
.externe et interne partout où l'épaisseur est suffisante. Il
occupe également les septa et les régions interradiculaires.
R~diologiquement, il est caractérisé par sa trabéculation. La
disposition des trabécules osseuses est sujette à de nombreuses
variations. De façon générale le nombre de trabécules diminue
avec l'âge et diminue aussi au niveau de l'alvéole des dents
fonctionnelles. Les auteurs supposent que l'arragernent des sys-
tèmes trabéculaires est la résultante des forces masticatrices,
.transmises par les dents.

12.
c'est ainsi que la disposition trab~culaire du corps de la man-
dibule serait liée aux forces appliquées par les muscles masti-
cateurs à la surface d'insertion.
L'os spongieux qui constitue les septa inter-dentaires
etinterradiculaires renferme les canaux perforant de ZUKERLAND
et HIRSCHFELD, 'qui conduisent les nerfs, les vaisseaux sanguins
etlymphâtiques
inter-dentaires ,et interradiculaires. Les
canaux aboutissent à la crête alvéolaire livrant passage aux
nerfs et aux vaisseaux.
____________________ L
_
cl La corticale interne
lamina dura
La corticale interne est constituée en partie par 1'06
à.disposition lamellaire et par l'os fibreux.
Cet os fibreux représente un type très primitif de
tissu osseux. Il doit sa structure au fait que les principales
fibres du ligament
parodontal s'y insèrent et y pénètrent
profondément.
Avec l'âge, du fait du déplacement mésial des dents,
la lamina dura présente, du côté mésial
des zones do
résorp-
tion, tandis qùe du côté distal des appositions de lamelles os-
seuses ; ces lamelles sont séparées par des "lignes de repos".
Du fait des remaniements constants de l'os alvéolaire
la couche corticàle, primitivement constituée par un tissu
osseux très dense à caractère lamellaire, est peu à peu rem-
placée par l'os harvesien.
Dans les conditions normales, c'est-à-dire en l'absence
de parodonpathie 1 ·la forme de la cr~te alvéolaire dépend :
- du contour de l'émail;
- du contour de la
. jonction cément-·émail
- du dégré d'éruption de la dent
1
des relations m~sio-distales avec la dent voisine
"
- du diamètre bucco-lingual de la dent.

L'os alvéolaire èst 'l'objet de rernaniemen~s constants par le
j~ des ostéoblastes et ~cs
ostéoclastes'.
Les ostéoblastes sont des cellules mesenchymateuses qui
p~éBentQnt des aspects icnctionnels particuliers :
en p4rlode de repos ce sont des cellules fusiformes 1 en p~riode
active elles prennent unedis~osition 6pithélëïdales'en bordure
des travées osseuses.
- les
ostéoclastes sont des cellules multinuclées
dont les dimensions varient grandement. Ils sont caractérisés
par 1
~ l'D~ondance de mitochonnries ;
- la présenoe de nombreux noyaux
-Pexistence d'une bordure en brosse au contact cle l'os
en voie
de résorption.
Les ostéoclastes qui ne sont pas en contact direct ~e
l'osnG possèdent pas de bordure en brosse.
III.1.2. HistophYBiologie des procès alvéolairos
al ~:Q~_g~!_gO_~~m~~!~~~U!_ÇQU~!~U!
L'os alv801aire est le moins stable d~s tissus du pa~"
donte. Sa, structure est en état de remaniement constant.T,'os
se résorbe dans les zones de pressions et se forme dans les
eonE8 de traction. Il y a équilihre entre la formation et la
rd80rption des zones extrômernent p=0~~_~S les unes des autres.
Cet équilibre est soumis à des influences A la fois
générales et locnles. La hauteur, la forme et la densité de
1'0& alvéolaire dépendent' de cet équilibre physiologique qui
se manifeste au niveau de quatre zones.
,
1)
au contact du desmodonte ;
2) au contact du périoste vestibulaire ;
3) sur la paroi des espaces médullaires
4) sur les parois des ostéoplastes.
bl stimulation fonctionnelle
-------------~-----------
Les procès alvéolaires Qnt une structure qui ~st to~·
tion des atimulations fonctionnelles qui 9'exe~cent ~ur les
paroh.

10\\\\ •
Les trab~cules osseuses alvéo~aires sont disposées de façon
à produire le maximum de resistance aux
for~es occlusales.
Les trabcicules subissent une restructuration cons~ante pour
s'adapter aux forces occlusales variables. L'os se rêsorbe
au niveau des zones où il est plus ntcessaire et se forme au
"
niveau d'autres zones pour répondre'a de nouveaux besoins.
Le nOlrDre et l'épaisseur destrabécules augmentent si la sti-
.
\\
mulation fonctionnelle aU'J",ante.
Les trabécules diminuent en nor.ilire et en épaisseur au
niveau des dents sans antagonistes fonctionnelles. Dans ce cas
on dit qu'il y a
~onction ou atrophie diffuse. On rencontre
ùe l'os spongieux partout où la fonction nécessite la transmission
de forces de tension ou de pression.
Les trabécules sont alignées dans le sens des forces
de tension et de pression maximales. Les chocs sont· aussi sup-
portés avec le 'maximum de volume de tissu osseux.·'
Quoi que les. forces mécaniques apparaissent importantes
dans l'organisation de la struc:tuJ:e osseuse. D'autres facteurs
interviennent: les conditions bio-chimiques locales, l'anatomie
vasculaire et l'état général de l'individu.
Pour compenser l'usure des dents et maintenir la dimension
verticale, l'éruption se poursuit durant toute la vie. La dent
subit une égression : eruption passive.
Le cément et l'os
alvéolaire. participent au comblement du vide ainsi créa. Le
cément s'appose à l'apex de la racine, l'allongeant; des travées
osseuses de leur cOté se déposent au fond de l'alvéole.
La couronne clinique augmente de hauteur. tandis que la
,racine clinique diminue. Pour compenser la perte de longueur
de la racine clinique, il faudrait.que le rebord alvéolaire se
surelève ?arallèlement mais, si il y a une certaine surélévation,
elle est irrégulière
et toujours insuffisante.
Il s'établit donc un d~séquilibre progressif.
c'est le début de la régression senile. Il y a diminution
de hauteur et d'épaisseur des procès alvéolaires ..

. '
1
15.
1
Outre la régression de la hauteur alvéolaire, des modi~
1.
fications surviennent au niveau de l'os alvéolaire, analogues
à celles du reste du squelette :
- ostéoporose 1
,
- diminution de la vascularisation
- diminution du métabolisme 1
- diminution du pouvoir de réparation.
Si la résorption est plus importante que la formation,
il en résulte une
ostéoporose. La capacité de l'os alvéolaire
à résister aux forces occlusales est diminuée à partir de 30 ans.
dl U~gE~~~2~_E~Y2~2!29~S~~_~~2~~!~
La structure des septa interdentaires varie en fonction
de la migration physioloqique des dents. Dans les zones de pres-
sion des surfaces mésiales radiculaires, l'os, présente des
zones de résorption lacunaire. Au niveau des surfaces distales
radiculaires, où il y a traction l'os s'organise en lamelles
séparées par des lignes d'apposition' parallèles à l'axe vertical
des dents. Cet os nouvellement formé contenant de nombreuses
fibres de sharpey est appelé os fibreux.
III.1.3. Conclusion
La plasticité de l'os permet son adapt"!tion·
aux condi-
tions fonctionnelles ainsi que l'institution de thérapeutiques
orthodontiques. Le mécanisme biochimique intime qui aboutit à
la résorption et àl~aFPosition n'est pas plus connu au niveau
,
.
des ?rocès alvéolaires qu'au niveau des autres os.
III.2. Le ligament parodontal
Le ligament parodontal ou desmodonte est le tissu con-
jonctif dense qui entoure les racines dentaires et relie princi-
palement les dents aux procès alvéolaires.
III.2.1. Structure microscopique
Comme les autres territoires conjonctifs, le ligament
parodontal' est composé de cellules qui avec les fibres, les vais~'
,seaux et les nerfs baignent dans une substance fondamentale •.
.../ ...

16 •
La' gelée qui constitue la substance fondamentale con-
jonctive est un véritable"milieu intérieur. L'eau est retenue,
par la substance fondamentale qui ne la laisse pas exsuder
- c'est de l'eau liée.
Les fibroblastes 'sont les cellulès les plus nombreuses
du desmodonte. Ces cellules sont' responsables de la formation
des fibres parodontales et, de la plupart des composants de la
substance fondamentale.
En moins grand ,nombre que les fibroblastes on rencontre
d'autres cellules.: des ostéob1astes, des ostéoclastes, des cemen-
toblastes, des cellules sanguines à l'intérieur des vaisseaux,
des histiocytes, quelques lymphocytes et mastocytes.
1)
-
Les fibres de collagène
Il est habituel de classer les faisceaux de fibres paro-
dontales suivant les differentes zones du dèsmodonte depuis la
gencive jusqu'à la région apicale: on distingue ainsi les
fibres gingivales, les fibres interdentaires ou transeptales,
..
)
les fibres alvéolo-dentaires, les fibres interstitielles et les
fibres intermédiaires.
2) - Les fibres de réticuline
Ces fibres sont rares ou absentes là où abondent les
fibres de pollagène. Elles sont abondantes au début de l'histo-
, genèse dentaire et osseuse. Dans "le ligament parodontal adulte,
elles' se rencontrent au voisinage de l'épithélium gingival et au
niveau des canaux vasculaires.
, .

17.
3) -. Les fibres élastiques préélastiques et " oxytalan"
, .
Les fibres élastiques sont rares dans le parodonte
humain. Les fibres élastiques sont liées au système vasculaire.
Les fibres oxytalan apparentées aux fibres élastiques ont
été assimilées
à des fibres préélastiques.
d) Les débris épithéliaux paradentaires
Au cours de l 'histogénèse dentaire ,la f~'.sion de' l' épi-
thélîum externe et de l'épithélium interne de l'organe de
l'émail constitue la gaine d'Hartwig.
Avant la formation du cément, cette gaine adhère
étroitement à la dentine néoformée.
Après la formation de la dentine radic~laire la gaine
de Hertwig se disloque et il n'en subsiste dans le desmodonte
adulte que des vestiges appelés débris épithéliaux de
MAL1\\SSEZ.
111.2.2. Histophysioloqie du ligament parodontal
Les fonctions du desmodonte sont mul t'.. ples et les plus
importantes d'entre elles sont incomplètement élucidées.
Le ligament parodontal fixe la dent dans l~alvéole
il étaye les tissus gingivaux 1 il exerce une fonction de
défense, une fonction g6nératrice 0t une fonction réparatrice
par son pouvoir d'adaptation, il maintient les relations intcr-
dentaires et les relations d'occlusion., il joue un rôle encore
mal définï dans le contrôle de la mastication.
111.3.
·Les gencives et l'attache épithéliale
111.3.1. Les gencives
Les gencives constituent l~ pa~tie superficielle du paro-
donte qui est directement au contact du milieu buccal. C'est la
partie de la muqueuse buccale qui entoure le collet des dents
et recouvre les crêtes alvéolaires, l'existence des gencives est
liée à celle des dents.
- .~ .

18.
[
III .'3.1 .1 . - Anatomie macroscopique
Les gencives sont un tissu mou d'aspect rose pâle, la plus
grande partie des gencives fait corps avec le périoste, sur
lequel on ne peut· la déplacer.
Une ligne festonnée, 'la jonction muco-gingivale sépare
la gencive de couleur rose pâle de la muqueuse buccale de couleur
rouge. Au pa~ais seulement, il n'existe aucune démarcation
entre la gencive et la muqueuse palatine qui est fixe.
Les gencives peuve~t être sub-divisées en
. 1)
gencive' papillaire, la papille interde~taire
2)
genc'ive libre, la gencive marginale des faces labiales"
buccales,et linguales,
31 la gencive fixe.
a)
~~_g~~SiY~_E~E!11~!E~_2~_E~r!11~
g!~g!Y~1~_!~E~i9~~!~!E~
C'est la protubérance gingivale qui occupe les eGpaces
interproximaux sous les surfaces de contact interdentaire.
Chaque papille interdentaire a une forme pyramidale dont la crête
est formée par la gencive libre commune aux dents adjacentes le
sommet et les bords sont en continuité avec la gencive marginale
des dents adjacentes. En l'absence de dent proximale, la gencive
'papillaire diGparaît. En cas de diastème, la gencive papillaire.
est émoussée, horizontale ou mêm'2 concave.
,.
Elle est située au contact de la dent qu'elle entoure
comme un collier. Entre elle et la dent s'étend le sillon
gingivo-dentaire ou sulcus.
c) ~~_g~~S!Yê_~!~~
Cette gencive est caractérisée en partie par l'aspect
piqueté, granité, de sa surface. La gencive fixe est ferme at-
tach~e au cément et aux procès alvéolaires. Elle est continue
avec la gencive marginale libre.
, '

'20.
III.3.1.2. Structure microscopique
a) gE!~2!!~~_g!~g!y~!
L'épith~lium gingival est du type pavimenteux stratifi~
et présente à ,des dégrés variables des phénomènes de desqua-
mation et de kératinisation.
, '
1)
~~_~Q~~~~_~~E~E~!~!~!!~
Selon l'aspect de la surface épithéliale on distingue
quatre types d'épithélium gingival 1
èans 15% des cas environ, l'épithélium est bien
kératinisé 1
dans 50 % des cas environ, l'épithélium incomplètement
kératinisé constitue une surface cellulaire bien déli-
mitée à cellules aplaties, à noyau picnotique
dans 25 % des cas 'environ la\\(~~jféiatose est incom-
/~\\~ /-~
-:,
,
pIète. La coloration de Mt~lory révèl~0~ne surface cel-
lulaire fai~ de deux coudhe~~Üne)prbfondeet 'l'autre
1
,1
superficielle.
\\G~,~'-.,,~
'
"
- dans 10 % des cas environ ~~~qest dépourvue de
cellules kératinisées 1 la coucne superficielle est-
constituée de cellules aplaties qui conservent leur
.:
noyau.
Située sous la couche superficielle, elle est faite
de cellules aplaties qui renferment des granules de kérato-
hyaline et des noyaux picnotiques.
Est constituée de plusieurs assises de cellulespolye~
driques, unies par les tonofibrilles .
.:) ~~_~Q~~~~J?'Qê.Q!~
Est formée de cellules fréque~~ent en division 1 cependant
la division cellulaire s'observe aussi dans la couche épineuse.

"
Parmi les fibres de collag'ène du chorion gingival on
distingue des fibres gingivo-dentaires, des fibres ginqivo-
alvéolaires et des fihres gingivales circul~ires.
1)
les fibres gingivo-dentaires, s'insèrent dans le
cément et aboutissent à la lamina propia.iElles
solidarisent la gencive et la dent.
2)
les fibres gingivo-alvéolaires s'insèrent dans la
crête alvéolaire et aboutissent à la lamina propia,
reliant la gencive aux nrocès alvéolaires.
3)
les fibres gingivales circulaires s'entrelacent avec
les autres fibres et constituent un système ligamen-
taire complexe, qui sertit chaque dent.
Dans la gencive cliniquement normale, i l existe toujours
daris le chorion des petits foyers de plasmocytes lymphocytes et
de mastocytes.
c'est la portion gingivale située au contact de l'émail
ou du cément. C'est une mince couche d'épithélium malpighien
formé de trois ou quatre couches cellulaires et capable de
s'épaissir avec l'âge. Entre le liséré gingival et la surface
dentaire se· trouve le sillon gingivo-dentaire ou sulcus.
La profondeur du sulcus varie avec l'âge, La profondeur
moyenne est de 0,5 à 1 rn/m.
Gottlieb et Orban&,tinf.uent quatre étapes dans les
..
rapports gingivo-dentaires.
-
1ère étape: le fond du. sulcus est au contact de,l'émail
tandis que l'attache épithéliale se fait·à la jonction émail-':
c4ment
-
2èrne étape
le fond du sulcus est encore situé au
contact de l'émail mais le sillon est plus profond 1
.. '

-=-,-
,
22.
- 3ème étape: c'est un stade transitoire très bref pendant
,lequel le fond du sillon est situé à la jonctionémail-.cément,
pendant que l'attache épithéliale se fait entièrement sur le
~1
. cément.
4ème étape: l'attache épithéliale est tout
entière sur
le cément dont une partie est en contact avec la salive •
... 0./ ....

23.
anatomie m0croscooi~ue de
la gencIve.
1.
gencive riquetre
2.
gencive rlcne
A.
gencive fixe
3.
languette
interdentaire
4.muqueuse buccale
5.
jonction muco-gingivale
6.
gencive
fixe
7.
sillon gingival
libre
8.
gencive
libre

: E. -- -
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3.
4.
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2.
-",
".
Ç'L.
,
\\
"
,;.
.
"
Les differentes étapes dans les rapports gingivo-dentaires
selon Gottlieb et Orban

25.
Nous dirons avec Kérebel
"que la jonction O:;Ü"i!::'vu-
dentaire est un complexe dyu2.mique qui ne peut être assimilé à
une attache épithéliale fixe, une fermeture du parodonte, dont
la seule solidité mécanique aS3urerait la protection. Certes
la protection souvent invoquée contre l'invasion microbienne
tient à l'intégrité anatomique de l'attache épithéliale, mais
surtout au dynamü~'·.2 du co;;\\plexe gingivo-de,ltaire, à sa faculté
d'auto-nettoyage et à ses propriétés physiologiques encore mal
connues".
. ,

Q)
<II
~CIl<:cl ..
<0
Q)
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Q)
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Q)
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:>.:
~

27.
Les dents sont situées par rapport à ~'autres lignes
de référence que la ligne générale SN mais qui sont cependant,
reliées à celles-·.:i. Chaque structure est décrite par une mesure
linéaire et angulaire, pour obtenir une grande précision. C'est
ainsi gue l'angle de l'axe de l'incisive supérieure est mesuré
par rapport à NA et que la distance de la face vestibulaire de
cette dent par rapport à la même ligne NA est également enre-
gistrée. Il en est de même pour l'incisive inférieure par
rapport à la ligne NB. L'axe de cette dent est égulement mésuré
par rapport à GO GN. De plus les positions de l'incisive infé-
rieure et du point gonion par rapport à NB sont comparées l'une
à l'autre (rapport de Holdaway). Cette dernière mesure est liée
à l'aspect esthétique de la denture.
Les positions mandibulaires en occlusion et au repos
sont tracées sur un
calque. Un deuxième tracé mandibulaire
en occlusion est ensuite superposé .au premier en l'enregistr~~t
au centre du condyle en position d'occlusion mais en lui donnant
l'axe d'inclinaison de la mandibule au repos. Il est alors
possible d'observer l'importance du déplacement mentonnier et
la direction du mouvement d'ouverture.
,
J
, 1
.

29
IV.2. /-)NALYSE CEPHALOMETRIQUE
D'UN ECHANTILLON D'AFRICAINS
-=-=-=-=~-=-=-=-=-
Dans ce matériel d'étude deux critères sont retenus
- le premier est l'âge: tous les sujets doivent
avoir au moins 20 ans car à cet âge on pense que. la croissance
des structures osseuses est stabilisée
- le second critère
les sujets ne doivent pas be.né~
ficier
de traitement orthodontique.

IV - PARTICULARITES ANATOMlQUESDU BLOC
INCISIVO-CANIN DE L'AFRICAI~
-=-=-=-=-=--=-=-=-=-
VI.l. La méthode d'analyse de Steiner
La méthode d'analyse de Steiner présentée en 1953 et
modifiée en 1959 a tiré beaucoup de ses éléments œs travaux de
Downs, Wy1ie, Riede1, Ricketts et Ho1daway. La synthèse qui en
est ainsi faite présente cependant des particularités très inté~
ressantes.
La ligne de référence générale de l'analyse est 1ad~oite
SN qUI
symbolise la partie antérieure de la base du crâne. A
partir de cette référence sont établies trois études distinctes
1)
études des bases squelettiques de la face
2) études des rapports denture squelette ;
3) étude dynamique du mouvement de fermeture mandibulaire.
IV.l.l. Etude des bases squelettiques
L'analyse des structures osseuses de la face est bâtie
à partir de la ligne de référence SN. Les angles SNA, SNB et
ANB de Riede1 sont calculés ainsi que l'angle GO GN_SN quï est
l'équivalent par rapport à SN de l'angle de Francfort plan mandi-
bulaire de Downs ou de Tweed.
La structure mandibulaire est étudiée de deux façons :
La première mesure, dérivée de l'analyse de Wy1ie consiste en
une projection de la mandibule sur la ligne de référence distance
(SL et SE).
Elle donne une appréciation de la longueur mandibulaire.
Ce renseignement est comp1èté par la mesure de l'angle
SNB qui situe la partie antérieure de la mandibule dans 1e'sens
'antéro-postérieur en évitant de tenir compte du pojnt B sujet à
des remaniements consécutifs aux déplacements dentaires ou du
point Fg qui évolue beaucoup en fonction de la croissance du
menton. L'importance de ce dernier est ensuite appréciée en
mesurant la distance Fg-1igne NB.
... / ....
, ,

., . ,
/-INALYSE CEPHALOMETRIQUE N°1
-=-=-=-=--=-=-=-=-=-
sujet : Ao KABORE
.,.
AI Analyse du sguelette
- SNA = 94 °
- SNB = 90 0
- ANB = 4 0
BI Rapport denture-squelette
angle des axes des incisives superieure etinferieure
+ = 98°
angle des incisives superieures plan Francfort = 126°
angle des incisives inferieures plan mandibulaire =98,5 0
- protrusion des incisives superieures = 11 m/m
position des incisives inferieures par rapport au
profil
position bord incisif ligne A-Pog = +8 m/m
angle incisif ligne A-Pog = 35°
CI La ligne esthétique de Ricketts ou ligne E
pointe du nez Pogognon cutané
lèvre superieure = .+ 4 rn/m'
lèvre inferieure = + 10 m/m

31'.
ANALYSS CEPHALOMETRIQUE N°2
-=-~-=-=-=-=-=-=-=-=-
suje~ : H. hOUAKOU
A- Analyse du squelette
- SNA = 84°
- SNB = 80°
- ANS = 1°
B - Rapport denture~squelette
angle des axes des incisives superieure et inférieure
~ = 113°
1
angle des incisives supérieure plan Francfort = 116°
angle des incisives infe~i8ure plan mandibulaire = 94°
- protrusion des incisives superieures = 11 m/m
- position C"', i.ncisives inferieures par rapport au
profil
:
position bo~d incisif ligne A-Pog
+ 10 m/m
angle incisif - ligne A~?Gg = 27°
C -
La ligne esthétique de Ricketts ou ligne E
pointe l'tl nez Pogognon cutnné
lèvre superieure = + 0,5 m/m
lèvre in~erieure = + 7 m/m

ANALYSE
CEPHALOrlETRIQUE N°3
-=-=-=--=-=~=~=-
sujet
O. KOUADIO
A -
Analyse du squelette
_ SNA = 84 °
- SNB = 81 °
- ANB =' 3°
B - Rapport denture-sguelette
angle des axes des incisives superieure
et inferieure
l
"'i
= 122 °
angle des incisives superieures plan Francfort = 111°
angle des incisives inferieures plan mandibulaire = 95 0.
- protrusion des incisives superieures = 12 m/m
- position des incisives inferieures par rapport
au profil
:
position bord incisif ligne A-Pog
+ B m/m
angle incisif ligne A-Pog
: 25°
C - La ligne esthétique de Ricketts ou liqne E
pointe du nez pogognon cutané
la lèvre superieure = ',0,5 m/ro
- la lèvre inferieure = + 3 m/m

33.
ANALYSE
CEPHALOMETRIQUE N°4
-=-=-=-=-=-=-=-:-:-=-=-
sujet
A. KOFFI
A - Analyse du squelette
- SNA = 96°
- SNB = 90°
- AMB = 6°
B - Rapport denture-squelette
- angle des axes des incisives superieure et inferieure
l
= 124°
i
angle des incisives superieures plan Francfort = 105°
angle des incisives inferieures plan mandibulaire = 97°
-protrusion des incisives superieures = 15 mlm
- position des incisives inferieures par rapport au
profil
:
position bord incisif ligne A-Pog -
+
llmlm
angle incisif ligne A~Pog = 31°
C'- La ligne esthétique de Ricketts ou ligne E
pointe du nez pogognon cutané : invisible sur la
téléradiographie.

,. ,
34 ~
ANALYSE CEPHALOMETRIQUE N° 5
-=-=-=-=-=-=-=--=-==-
sujet : O. KOUN4E
A - Analyse du squelette
-
SNA = 80°
- SNB = 77 °
- ANB = 3°
· ,
B - Rapport denture-squelette
angle des axes des incisives superieure et
inferieure
l
= 135 °
i
angle des incisives superieures plan Francfort=104°
angle des incisives inferieures plan mandibulaire=39°
- protrusion des incisives superieures = 7 m/m
- position des incisives inferieures par rapport
au profil
:
position bord incisif ligne A-Pog =+ 3 m/m
angle incisif ligne A-Pog =
23°
C - La ligne esthétique de.Ricketts ou ligne E
pointe du nez Pogognon cutané
la lèvre superieure =
3,5 m/m
la lèvre inferieure = -
4 m/m

35 0
ANALYSE CEPHALOMETRIQUE N° 6
-=-=-=-=-=-~-=-=-
,
sujet
G. i'loustapha
A - Analyse du squelette
- SNA = 87,S'
- SNB = 82,S'
- ANB = 50
B - Rapport ,denture-squelette
- angle des axes des incisives superieure et inferieure
l
i
angle des incisives superieures plan Francfort = 106 0
angle des incisives inferieures plan mandibulair~
=96 0
- protrusion des incisives superieures = 6 m/ro
- position des incisives inferieures par rapport
au profil :
position bord incisif ligne A-Pog =+ 9 m/m
angle incisif liqne A- P00 = 29 0
C - La ligne esthétique de Ricketts ou ligne E
pointe du nez Pogognon cutané
lèvre superieure = +
6 m/m
- lèvre inferieure = + 10 m/m

36.
ANALYSE CEPHALOMETRIQUE N° 7
-=-~-=--=-=-=-=-=-~-
sujet : T. lCABORE
A - Analyse du squelette
- SNA = 93 °
SNB = 90 °
- ANB = 3°
B - Rapport denture-squelette
- angle des axes des incisives superieure
et inferieure
~ = 100°
J.
- angle des incisives superieures plan Francfort = 129,5°
angle des incisives inferieures plan mandibulaire = 107 0
- protrusion des incisives superieures = 15 miro
position des incisives inferieures par rapport au
profil
position bord incisif ligne A-Pog =+ 14 miro
angle incisif ligne A-Pog = 37 0
c - La ligne esthétique de Ricketts ou ligne F.
pointe du nez Pogognon cutané
lèvre
superieure = + 6 miro
lèvre inferieure = + 10 miro
/

37.
ANALYSE CEPHALO!1ETRIQUE N° 8
-=-=-~-:--=-=-=-=-=-
sujet : B. OUEDRAOGO
A - Analyse du squelette
- SNA " 86 °
- SNB " 84 °
- ANB " 2 0
B - Rapport denture-squelette
angle des axes des incisives superieure et inferieure
l
i
" 126 °
angle des incisives superieures plan Francfort" 108 0
,
angle des incisives inferieures plan mandibulaire " 98 0
- protrusion des incisives superieures = 14 m lm
- position des incisives inferieures pra rapport au profil
position bord incisif ligne A-Pog = + 8m/m
angle incisif inferieur
ligne A-Pog = 28 0
c - La liqne esthétique de Ricketts ou ligne E
pointe du nez Pogognon cutané
lèvre superieure
= + 8 mlm
lèvre inferieure " + 10 ffi/m

'38.
ANALYSE CEPHALOMETRIQUE N' 9
-=-=-=--=-=-=-=-=--
sujet : K. RONAN
A - Analyse du squelette
-
SNA; 84·
-
SNB = 82·
- ANB = 2·
B - Rapport denture-squelette
- angle des axes des incisives superieure et inferieure
l
- i -
= 121 0
angle des incisives superieures plan,Francfort = 110·
- angle des inciSives inferieures plan mandibulaire = 85°
- protrusion des incisives superieures = 11m/m
- position des incisives infiéures par rapport
au 'profil :
position bord incisif ligne A-Pog = + la m/m
angle incisif ligne A-Pog = 26 0
C - La ligne esthétique de
Ricketts ou ligne E
pointe du nez Pogognon cutané
lèvre superieure = + 1 ,m/m
lèvre inferieure = + 9 m/m

39.
\\
/-)NALYSE CEPH~LOMETRIQUE N°l0
-=-=-=-=--=-=-=-=-=-=-
sujet : H. KOUAKOU
A) Analyse du squelette
- SN~_ = 84 0
- SNB = 80 0
- ANB = 4 0
B) Rapport denture-squelette
- angle des axes des incisives superieure'
et inferieure
--*- = 113 0
J.
angle des incisives superieures plan Francfort = 116"
angle des incisives inferieures plan mandibulaire = 94 0
- protrusion des incisives superieures = 11 m/m
- position des incisives inferieures par rapport au profil:
'position bord incisif ligne A-Pog : + la m/m
angle incisif;li'lnq ,.;..:.trory = 27 0
C) La ligne esthétiq11e de Ricketts ou ligne E
pointe du nez Pogognon cutané
lèvre superieure = + 0,5 m/m
lèvre inférieure = + 7 m/m

ANALYSB CEPHALOMETRIQUE N°11
-=-~-=-=--=-=-=-=-
sujet : K. DIAKITE
A - Analyse du squelette
- SNA = 85 °
- SNB = 85 °
- AND = 0°
D - Rapport dentùre~squelette
- angle des axes des incisives superieure et inferieure
~ = 111°
~
angle des incisives superieures plan Francfort ~ 119°
angle des incisives inferieures plan mandibulaire = 90°
- protrusion des incisives superieures ~ 13 mlm
- position des incisives inferieures par rapport au profil
position bord incisif ligne A-PDg ~ + 11 miro
angle
incisif ligne A-Pog = 24°
c - La ligne esthétique de Ricketts ou ligne E
pointe du nez Pogognon cutané
lèvre superieure = + 1 mlm
lèvre inferieure = + 4,5 mlm

41.
"ANALYSE CEPHALOMETFIQUE N° 12
=-=-=-=-=-=-=-=-~-~-
sujet: B. Mansandjé
A - Analyse du sguelette
- SNA = 96 °
- SNB = 95,5°
- AND = 0,5°
B - Rapport denture-squelette
- angle des axes des incisives "superieure et inferieure
î = 122,5°
angle des incisives superieures plan Francfort = 121,5°
angle des incisives inferieures plan mandibulaire =99,5°
- protrusion des incisives superieures = 9 m/ro
- position des incisives inferieures par rapport
au profil :
position bord incisif ligne l,-pog =+ 8 m/ro
angle incisif ligne A-Pog = 33,5°
C - La ligne esthétique de Ricketts ou ligne E
pointe du nez Pogognon cutané
lèvre superieure =
1 m/m
lèvre inferieure = + 2 m/m

42.
ANALYSE CEPHALO!{ETRIQUE N° 13
-~-=-=-~-=-=-~-=-=-=-=-
sujet: B. Josephe
A- Analyse du squelette
- SNA : 88 0
- SNB : 90 0
- ANB :_2 0
B - Rapport denture-squelette
- angle des axes des inCisives superieure et inferieure
I-
~ 109 0
i
- angle des incisives superieures plan Francfort: 109 0
angle des incisives inferieures plan mandibulaire_: 93 0
- protrUsion des. incisives superieures: 11 mlm
position des incisives inferieures par rapport
au profil :
position bord incisif ligne A-Pog~+ 15 mlm
angle incisif ligne A-Pog : 37 0
C - La ligne esthétique de Ricketts ou ligne E
pointe du nez pogognon cutané
la lèvre superieure =- 1m/m
la lèvre inferieure :
+ 6rn/m

\\
43.
ANALYSE CEPHALOMETRIQUE N° 14
-=-=-:-:--=-:-=-=-=-
sujet
K. Antoinette
A - Analyse du squelette
- SNA = 94 °
- SNB = 91,5 °
- ANB = 2,5 0
B - Rapport denture-squelette
- angle des axes des incisives superieure et inferieure
-!-=110°
~
angle des incisives superieures plan Francfort = 101 0
- angle des incisives inferieures plan mandibulaire =96,5°
- protru~ion des incisives superieures = 13 rnlm
- position des incisives inferieures par rapport
au profil
:
\\
position bord incisif ligne A-Pog =+ 11,5°
angle incisif inferieur
ligne A-Pog = 34 0
C - La ligne esthéti~Je de Ricketts ou ligne E
pointe du nez
Pogognon cutané
lèvre superieure =+ 2,5 mlm
lèvre inferieure =+ 4 mlrn

ANALYSE CEPHALO~~TRIQUE N° 15
-~-=--=-=-=-=-=-=-
sujet
[J.
l\\11osso
A - Analyse du squelette
- SNA -= 34 °
SNE = 00°
- ANB = 4°
B -
Rapport denture-squelette
~ angle des axes des incisives superieure et inferieure
-:s- = 115°
1
arigle des incisives superieures plan Francfort = 109 0
angle des incisives inferieures plan mandibulaire=107°
- protrusio:l des incisives superieures = 12,5 m/m
- position des incisives inferieures par rapport
au profil
:
position bord inci,if ligne A-Pog =+ 10 m/m
angle iI1~;isiE J..i~~ine A-Pog =33,5 0
C - La ligne esth~tique de Ricketts ou ligne E
pointe du nez
Pogognon cutané
.. Jèvr-·, s\\!per'.Emre =+ 4,5 rn/ID
lèvre inferieure =+ 7 m/m

15 0
ANALYSE CEPHALOMETRIQUE N° 16
-=-=--=-:-=-=-:-=-
sujet
Ko Komenan
A -
Analyse
du squelette
- SNA = 100 0
- SNB = 97°
- ANB = 3°
B - Rapport denture-squelette
angle des axes des incisives superieure et inferieure
l
= 110,5°
i
angle des
incisives superieures plan Francfort = 1"36 0
- angle des incisives inferieures plan mandibulaire=1000
- protrusion des incisives superieures = 9 m/m
- position des incisives inferieures par rapport
au profil
:
positicn bord incLiif ligne A-Pog"+ 7 m/m
angle incisif ligne A-Pog =30°
C - La ligne esthétique de Ricketts ou ligne E
pointe du nez
Pogognon cutané
lèvre
superieure=+ 5 m/m
lèvre inferieure =+ 8 miro
, ":

46 •
ANALYSE CEPHALOMETRIQUE N° 17
-=-=-=~=-=-=-=-=-
sujet
J. OUEDRAOGO
A - Analyse du squelette
- SNI, = 84°
- SNB = 83°
- ANB = 1°
B - Rapport denture-squelette
- angle des axes des incisives superieure et inferieure
l
1""
angle des incisives superieures plan Francfort = 109°
- angle des incisives inferieures plan mandibulaire =100°
- protrusiondes incisives superieures = 12 m/m
- position des incisives inferieures par rapport
au profil :
position'bord incisif ligne A-Pog =+10 m/m
angle incisif ligne A-Pog = 32°
C - La ligne esthétique de R~cketts ou ligne E
pointe du nez Pogognon cutané
lèvre superieure =+ Sm/m
lèvre inferieure =+ 10 m/m

.
. .
Angle incisive
Angle 1nC1S1ve
Protrusion
des
Sujets
SNA
SNB
ANB
I I i
supérieure
inférieure
incisives
Plan-Francfort
plan mandibu-
supérieures
laire
1
Kaboré
94"
90
4 0
98 0
126 °
109 °
1 1mm
.. - - - - - ---_._.
1
H.
Kouakou
84"
80
4 0 _
1 1 3 °
1 1 6 °
94°
1 1 mm
~ 1
O.
Kof fi
8 1
3 0
122 °
1 1 1 °
95 0
1 2 mm
47 .
A.
Kouamé
96 0
90
6 0
124 "
1 05 0
97°
1 5 mm
-
D.
Konan
80°
77 °
3"
135 °
104
89°
7 mm
G.
Mou s ta ph a
87 ° 51
82°5

120
106
98°
6 mm
Tableau recapitulatif N°l

-
angle
incisive
angle incisive
protrusion des
Su jet s
SNA
SNB
ANB
IIi
supérieure
inférieure Plan
incisives
plan Francfort
mandibulaire
supérieures
1
Kaboré
0
0
0
0
0
93
r
90
3
1 00 0
129 5
107
15
mm
0
Ouédraogo
0
0
0
0
86
84
2 0
126
108
98
14 mm
0
K.
0
0
0
Kùnan
84
82
2 0
121 0
48.
1 1 0
85
1 1 mm
K.
Konan
0
0
90
88
2,0
9 r
129 0
109 0
1 1 mm
- - -..
-
"
K.
Diakité
0
85
85 °
0
0
0
111 0
1 1 9 0
90
1 3 mm
.~
- - - - ---_.
B . ManSandj:~~-O-
0
0
95
5
a J 5 0 125°5
121 05
99
5
9 mm
,
Tableau récapitulatif N°2

angle incisive
angle incisive
protrusion des
supérieure
inférieure
Plan
incisives
Sujets
SNA
SNB
ANB
1/ i
plan Francfort
mandibulaire
supérieures
0
. 0 .
0
B •
Josephe
88 0
90 0
_2 0
109 0
125
93 0
1 1 mm
K.
Antoinette
94 0
91 05
2 ~ 5
1 10 0
1 0 1 0
96 0 5
1 3 mm
N.
Ahosso
84 0
80 0
4 0
1 15 0
109 0
107 0
12 ,5 mm
49.
Komena n
100 0
97 0
3 0
1 10 05
136 0
100 0
9 mm
J.
Ouédraogo
84 0
83 0
1 0
0
122
109 0
100 0
1 2 mm
Tableau
récapitulatif N°3

Position bD rd .
Angle
incisif
La
ligne
esthétique de
Sujets
incisif
1 igne A-PDg.
Ricketts
ligne A-Pog.
lèvre supéri eure
lèvre
inférieure
Kaboré
8 mm
35°
4 mm
la mm
H.
Kouakou
1a mm
27°
0,5 mm
7 mm
50.
a . Koffi
1
8 mm
25°
0,5 mm
3 mm
A.
Kouamé
1 1 mm
3 1 °
-
4 mm
D.
Konan
3 mm
23 °
3 ,5 mm
10 mm
G.
Moustapha
9 mm
29°
6 mm
1a mm
Tableau
recapitulatif

4.

position
bord
angle
incisif
La
ligne
esthétique de
Sujets
incisif
ligne A-Pog
Ricketts
ligne A-Pog
Lèvre supérieure
Lèvre
inférieure
f
Kaboré
14 mm
37 °
+
6 mm
+
la mm
-- - - - -_...-
--- -....."
Ouédraogo
8mm
28°
+ 8 mm
'1-
1a mm
-
51 •
K.
Konan
la mm
26°
+
1 mm
+ 9 mm
K.
Diakité
1 1 mm
24°
+
1 mm
4,5
1
i K. Konan
12 mm
41 °
+
1 mm
4 .5
B.
Mansandjé
8 mm
33 ° 5
- 1 mm
2 mm
Tableau
récapitulatif

5

position bord
angle
incisif
La
ligne
esthétique de
Sujets
incisif
ligne A-Pog
Ricketts
Ligne A-Pog
-
lèvre
supérieure
lèvre
inférieure
B •
Josephe
1 5 mm
37°
- 1 mm
+ 6 mm
K.
Antoinette
1 1 ,5 mm
34 °
2 ,5 mm
4 mm
N.
Ahosso
10 mm
33°5
4 ,5 mm
7 mm
52.
Koménan
7 mm
30°
5 mm
8 mm
1
J.
Ouédraogo
10 mm
32°
8 mm
10 mm
1
1
Tableau
récapitulatif

6

Africains
Européens
SNA
88° ,5
80 ° ,8
SNB
86° ,4
78°
ANB
~ 2 0 , 7
2°8
Angle
des
axes
des
incisives
supérieures
& inférieures
115°,3
1 35 °
Angl e
incisives
supérieures
plan Francfort
115°,5
107 °
Angle
incisives
inférieures
plan mandibulaire
98°,05
90°
53 •
Protrusion des
incisives
supérieures·
1 1 ,32 mm
2 ,7 mm
Position bord
incisif
inférieur
ligne A-Pog
9 ,7 mm
+0,5
mm
Angle
incisif
ligne A-Pog
30° , 9
22°
La
ligne
esthétique de Ricketts
lèvre
supérieure
+ 3,5 mm
- 1 à-2
lèvre
inférieure
+ 6 ,9 mm
- 2 à-4
Tableau comparatif
des
moyennes
observées
des
africains
et
européens.

54.
,
IV.2.2. Conclusions àe notre étude clinique
--------- ..
, 1:) B
\\,
1
le point A est en protrusion chez
"
l'africai-n~p~a~r~"rapportà l'européen
- on retrouve le même phénomène avec le point B donc nous avons une
avancée simultanée
;
- le fait qu'on retrouve ANB similaire chez l'européen montre que cette
bipotrusion n'est pas pathologique.

55.
aL~le des axes des incisives sup~rieure et inférieure.
la vestibulo position des incisives entraîne une fermeture
de l'angle.
b)
angle des incisives sup~rieures plan Francfor~.
Cet angle est plus grand chez l'africain que chez l'europ~en.
Cela est dû à la position vestibul~e des incisives supérieures.
ff-l
1'1

56 •
1\\
La protrusion des incisives est encore une fois trouvée car la
distance chez l'africain est de 11,32 mm
alors gue chez l'européen elle n'est gue de 2,7 mm
/
;

57 •
La position vestibulée des incisives inférieures entraîne une
ouverture de l'angle plan mandibulaire axe des incisives.
/
1
(
(
1
1
(
1
1
1
1
(
.-
.1
.1

58.
A la lumière de notre analyse nous pouvons tirer un
certain nombre d'enseignements:
- la biproalvéolie et la biprotrusion incisive de
l'africain ne sauraient être considérées conwe de la patho-
logie. Ces caractéristiques constituent une entité qui déter-
'mine le type facial africain.
- la biprotrusion incisive n'expose pas plus
l'africain au traumatisme alvéolo-dentaire que l'européen. Les
procès alvéolaires constituent chez toutes les races humaines
le premier «
pare-chocs»
protégeant le massif facial.
- contrairement à ce qui a été écrit par certains
auteurs nous pensons que la protrusion africaine ne saurait
être un handicap pour la mise en place des moyens de contension
tels que les arcs, les gouttières préfabriquées et les ligatures.
-
la prochélie ne saurait rendre l'africain moins
«
beau»
que d'autres types raciaux car i l y a une ·harmonie
de l'ensemble ostéo-muqueux.
En
outre la notion d'esthétique de RICKETTS est
remise en cause par de nombreux orthodontistes.

59.
v - LA TRAUMATOLOGIE DU BLOC
INCISIVO-CANIN-SUPERIEUR
-=-=-=-=-=-=-=-
La traumatologie du bloc incisivo-canin est l'étude de
l'ensemble des blessures de cette unité anatomique et de leurs
conséquences.
Selon J. C. HESS le trauma ou blessure peut être
défini
comme la lésion produite par un vecteur agressif. La consé-
quence est appelée traumatisme. C'est l'ensemble des troubles
locaux et régionaux résultant du trauma.
En traumatologie i l existe des interactions entre l'en-
dodonte et le parodonte. Il convient donc d'envisager dans la
tràumatologie de l'endodonte les conséquences sur
le parodonte
Cet endodonte peut devenir dans certains cas l'agent trauma-
togène des tissus parodontaux.
Une lésion qui se situe au niveau de :"a zone d'appli-
cation du vecteur externe est appelée primaire ou directe :
elle s'adresse directement à l'endodonte ou parodonte; .Elle
est secondaire ou indirecte si le vecteur traumatogène bien
qu'intercepté par une partie de l'organe dentaire transforme
cette dernière en un vecteur de deuxième ordre.
Le traumatisme se fait souvent par contre-coup
quand les dents du maxillaire inférieur viennent heurter c311e du
maxillaire supérieur.
Les variations de l'intensité de l'agent traumatogène,
son unicité ou sa répétition, la situation de son point d'appli-
cation, la nature et la rési·stance des tissus touchés déter-
minent des complications traumatiques qui prennent des formes
anatomiques différentes: contusion, luxation, fractures etc •.••
Il nous semble donc normal d'étudier l'ensemble des agents trau-
matogènes dans une étiologie générale puisque les mêmes causes
peuvent engendrer des lésions différentes
;
..... / ......

elles sont à l'origine de réactions inflammatoires, aigues ou
chroniques qui se manifestent par une symptomatologie pulpaire
et desmodontale très importante.
Dans le cadre de notre travail sur les lésions trauma-
tiques nous passerons sous silence les dysmorphies traumatiques,
les usures, les contusions
nous retiendrons les luxations,
les fractures alvéolaires et dentaires qui présentent un maximum
d'intérêt endodontique, pathologique et thérapeutique.
Dans
les cas graves, les lésions dentaires s'inscrivent dans un
cadre plus général de fractures div~rses (maxillaires surtout)
et le malade peut-être choqué.
Nous allons regrouper les divers agents traumatogènes
en deux catégories selon qu'ils ont une origine extérieure à
l'individu (agents exogéne) ou qu'ils résultent de rapports
anormaux des dents entre elles
(agents endogènesl.
La première
catégorie comprend essentiellement des causes accidentelles,
la seconde des causes fonctionnelles occluso-articulaires.
Il existe aussi un certain nombre de causes préàisposantes parmi
lesquelles il convient de retenir
:
- la situation des dents
: les incisives supérieures
sont les dents les plus exposées, d'autant plus qu'il existe
une proalvéolie ; de même l'angle incisif mésial est plus
fragile que le distal parce le premier est aigu et que le second
est obtu
- l'existence de troubles dentaires qui rendent les
dents moins résistantes: caries, alvéolyses, obturations volu-
mineuses etc . . . ;
- l'âge du malade: un choc violent sur une dent de
lait peut engendrer un traumatisme du germe sous-jacent, la dent
temporaire jouant le rôle de vecteur agressif de deuxième ordre .
.../ .. ;

61 •
Le même .choc sur une dent en voie de résorption n'aura pour
effet que de produire une chute prématurée de la dent. De plus
i l peut entraîner un arrêt de l'édification radiculaire. Chez
un malade âgé la réduction de l' élastici téc'e s
tissus, l'hyper-
calcification des tissus minéralisés rendent la dent plus
sujette aux fractures.
Par contre l'émoussement des cuspides et
la diminution de la force :o1aticatoire réduisent les traumatismes
articulaires.
On retrouve parmi elles
:
al
chez l'enfant
-
les méfaits des cours de récréation
-
les chutes
- les coups
- les corrections corporelles
bl chez l'adulte
- la pratique de certains sports violents
(boxe-rugby
acrobatieletc
cl
à tous les âges
les accidents de la voie publique
- les habitudes
p~ofessionnelles détestables
tapissier
met'
nt ses clous dans la bouche ;
manoeuvres opératoires intempestives
: au cours de
l'anesthésie générale, contusion des incisives due au maniement
brutal du laryngoscope lors de l'intubation trachéale par voie
buccale, ainsi que la pose de l'ouvre-bouche.
- déscellement trop rapide et non contrôlé d'une
couronne ou d'une dent à ténon qui peut occasionner une fracture
coronaire ou radiculaire.
-
les bagarres de rue et les scènes de ménage.
V.2.2. ~~~_~~~~~~_ÉQ~~~!Q~~~ll~s
- les malocclusions primitives telle la supraclusie.
incisive.
... / ....

62.
- les malocclusions iatrogènes consécutives à des
extractions, des restaurations dentaires inadéquates:surocclusion.
- les parafonctions telles que le bruxime dans lequel
i l existe un déséquilibre entre la force occlusale et le système
denture-articulation temporo-maxillaire. Les conséquences peuvent
être entre autres une distension ligamentaire, une usure des
couronnes, une dégénérescC':l,::e ci'!l.cique de la pulpe.
Une fracture dentaire se définit comme une solution de
continuité de tissus durs de la dent.
Elle peut intéresser la couronne, la racine ou les
deux à la fois, aussi est-elle coronaire, radiculaire ou corono-
radiculaire.
Elle est ouverte si elle met la cavité pulpaire et la
pulpe directement en rapport avec le milieu buccal, au contraire
elle est fermée quand il n' e;:iste aucune communication entre eux.
Elle est pénétrante si le tri'!it de fracture intéresse
la cavité pulpaire ; elle est Eon pénétrante dans le cas contraire.
Nous allons illustrer- par 18 cC;1c;ma et le t.ableau ::;uivan~ les
différentes variét~s de fracture.
V.3.1 .1. Les fractures non pénétrantes
Il s'agit le plus souvent d'une fracture de l'angle
incisif, mésial surtout. :Ll Y a perte de substance, et- la forma-
tion d'un éclat d'émail.
Il n'existe aucun signe fonctionnel sinon une lé~ère des-
modontite liée à une contusion concomitante ; les arêtes vives des
bords de la fracture peuvent gêner, éroder la langue, la lèvre
ou la joue.

63.

64 •
Direction
Rapport avec Rapport avec
S ièg e
du
trait de
la cavité
le milieu
f~o~e,,~n
nul na ire
buccal
1
\\
fermée
obl ique
non
,
pénétrante
2
oblique
indirecte-
(
ment
coronaire
3
transversale
ouverte
• •

,1
4
oblique
pénétrante
ouverte
5 J
transversale
"
6
~
ouverte
1 - -
1 transversale
générale-
7
pénétrante
radicu-
ment
fermée
~
lai re
fermée
8 .1
j
J
9
corono-
oblique
pénétrante
ouverte
radiculaire.
Tableau des
differentes variétés
de fractures
d'après J.C.
Hess.

65.
bl
Les fractures de l'émail et de la dentine
-----------------------------------------
Au niveau du bloc incisivo-comin, le trait de fracture peut
prendre deux directions différentes
:
1)
transversal, à peu près horizontal, allant d'une face
proximale à l'autre, se situant à l'union, du tiers moyen
et du tiers incisif de la dent.
2)
oblique partant du bord incisif pour rejoindre une
face proximale.
La morphologie de la dent fracturée est modifiée, elle
présente une surface plus ou moins plane, réalisant une véritable
coupe de l'émail et de la dentine. Les arêtes sont vives et
coùpantes.
Les signes qui constituent le syndrome dentinaire sont tous
présents. La contusion associée à la fracture est à l'origine
de la desmodontite, il existe une douleur spontanée, continue,
qui débute dès la sensation de craquement ressentie par le
malade, pour s'atténuer assez rapidement.
Souvent une blessure de's tissus moUs'
(lèvre)
accompagne
la fracture c'est fréquemment le cas avec les fractures obliques
des incisives.
Cette fracture, ouverte indirectement dans le milieu buccal,
permet une
inoculation septique de la pulpe, l'invasion micro-
bienne étant réalisée par l'intermédiaire des tubuli
denti-
naires, d'autant. plus facilement que la dent est jeune. Très
rapidement une pulrites'installe. Il faut craindre une nécrose
qui peut survenir à la suite de la rupture du paquet vasculo-
nerveux accompagnant la contusion.
Ce type de fracture ressemble en tous points à la fracture
émail-dentine seulement le trait de fracture est plus profond
et la différence entre eux provient de la découverte de la
pulpe.
Le trait de fracture, horizontal ou oblique, affleure ou
coupe la pulpe.La fracture est ouverte.

• • /
• •
<>

66.
Quand i l Y a perte de substance, la pulpe apparaît
comme une masse sanguinolante au milieu de la pulpe.
Il arrive, pour les fractures horizontales que le petit
fragment soit maintenu en place, attaché par la pulpe coronaire.
Ce fragment est très mobile et sa mobilité déclenche une douleur
exquise, le trait de fracture est rougi du sang de l'hémorragie
pulpaire.
En plus du traumatisme du parenchyme pulpaire, son
infection massive est immédiate. La pulpite aigüe existe d'emblée
et le syndrome pulpaire peut se superposer au syndrome desmo-
dontique d'o!igine traumatique.
Souvent une plaie cutanée ou muqueuse accompagne la
fracture.
V.3.2. Les fractures radiculaires
Ces fractures radiculaires transversale,
horizontale
ou oblique se regroupent en trois catégories selon la situation
du trait de fracture.
- basses près du collet ;
- moyennes
;
- hautes au voisinage de l'apex;
Nous allons les considérer les unes après les autres.
Elles ressemblent par certains côtés aux fractures coro-
naires pénétrantes.
Si le trait de fracture est cervical i l y a perte de
substance, av~c élimination de toute la couronne de la dent.
La racine apparaît en coupe transversale ; la pulpe est un point
rouge qui saigne
la sertissure gingivale est arrachée et
hémorragique. On a affaire à une fracture ouverte. La gencive et
la pulpe saignent très rapidement. La gencive enflammée à tendance
à enfouir la racine. Une pulpite infectieuse totale s'installe
instantanément.



/

0


67.
Si le trait de fracture n'est que paracervical, le frag-
ment coronaire peut rester attaché par la gencive ; sa mobi-
lité est très grande. Cette mobilisation constitue un symptôme
et chaque mouvement coronaire occasionne une douleur vive.
Cette fracture est généralement ouverte, quand la déchirure
gingivale fait communiquer la zone de la fracture avec le milieu
buccal.
D'une manière générale, il n'y a pas de perte de subs-
tance. Le fragment coronaire reste
maintenu par ses at-
taches alvéolaires et gingivales, mais i l est mobile, et peut
être déplacé, luxé. Cette modification des rapports anatomiques
s'accompagne très souvent d'une fracture de l'os alvéolaire,
toutefois la lésion reste souvent fermée et l'hémorragie qu'elle
suscite se.traduit par une écchyrnose gingivale importante.
La mobilité du fragment est douloureuse, elle est possible
dans un plan horizontal, mais il est impossible de le refouler
verticalement ce qui permet de différencier ce type de fracture
d'une luxation partielle.
Les douleurs spontanées sont intenses, entrainant une
impotence fo~ctionnelle et une "non fermeture de la bouche.
L'infection peut s'ajouter à la nécrose des tissus
dilacérés.
Le trait de fracture est situé près de l'apex. La frac-
ture est toujours fermée, aseptique. Le grand fragment constitué
de la couronne et d'une grande partie de la racine est peu mobile
car i l reste solidement attaché à l'os alvéolaire sur une grande
longueur. Il n'y a ni déplacement ni hémorragie.
Il faut avoir à l'esprit que
- i l n'y a pas comme dans une fracture osseuse soudure
entre les deux masses dentinaires car la dentine n'est pas
vascularisée.
..... / ....

68.
- l'existe~ce d'une in~sc~icil éve~tuelle à rétro ou d'une
lOobili té m~me réd:l1i~:'?", sonrce,
ci 1 in.f lam.:-nat ion :interdisent la
formation d'un cal mi~8~ùlis~.
v 0 3.3. IJ::-~s Frar.:'L:11re.s cc'lT.'ono-:;:-adicula.ires
-_._...__.._--"----~._-----"~
sur le bloc incisivo-
canin mais intéj:-esse a'..!.ssi t:..·è::; sou",,~el1"i.: le$ c'Uspides linguales
des prérr.olai:-c.s ~"': ~:::::.:"~:,.,>:"(-,~"'" L2. ~:~1x:).';.~':'~. r~:: ~~~:;Tp2 I?énétrante,
toujours ouvert ~ (ài::-e::·~.E'"!I~el1t ou i:~dii·ect(.~~ü8n.t, cet. te fracture
qui intéresse la CC·~i.r0n~:(~ e·t· 13 rG:.cine e~;~.: di.te ha~te ou basse
selon que l'cxtrém:'.té rd.:'li.culair-e àu tl"aL;: de f~acture est plus
proche de I l ap'e:~ ou à1J. coL:"et.
- Souve~t le frRS~2nt ~u~erfi(:j.el est éliminé et il y a
perte d~ substancE. Dan~ ce cas l~ lésicn re2se~ble à une fracture
coronaire péné·ï.:!:ë:ll1te ~T'":lic 2.ve,\\::, ([L1el~(\\",es c2.ractéris'i:iques parti.-"
cul ier "s :
al
l'aspec-i.: t~.·:: l:::::x~ de f)~l:.·:':8 de la frë\\r::ture c'est-à-dire
le trait de fract.1l}~8 r:'.o:ntan.";: plu~ ':;",) mO:ül:3 u.~ dessus du collet.
- Si le r:î~:_l~fj,~:8rlt ~.:5-~ J' ,:ir:t.c:;nn f
:Ll es";: r:10biJ.e .. Cette
mobili té est àO"J.lc:-:~,,:!,,'t~\\1s~: l~:.j.....; ~:;~~':.::.:(:.:::~s ';..1:1e hér....::'::"::-,~:;:"9" et une
impotence f0:1cti.onn81]_~~"
La fract~:ce ~~an~: ~0UjOU~f; ouv2r~er il y a infection et
aucune consoli(l.ati,'~;'"71 n le,sJl " ~~:':':S7Jj,~.ilt~
La pulpite l-adiculaire est
0
une sui te inévi t;-:,:;J(~ d~~ 17'J~!;":e f:::ii CC:'~) cl ~ élimina"tion du fragment
mobile, la pro'. ;>'.~.<.' ;.> r.·:i,;-,,-,:l.-....~~~,,;"
Il s I ng i-c cl 'Ul'l ':;.'é:cltable [r'ô.ças èientùire .. Le choc a
été violent, rn~ssi ce gel~:':';~ r](-? f:cactl1re :::, lills-:::r.~t dans un cadre
de traumatism2:; associé:;; -:':oujOl1:r.:~ iL\\i?c>rtà:lt, qui Gominent généra-
lement le tableau clinique.
Le p.:lt:.ï.e!".I::': ni est. ~ru qu 1.:t~')1:'(:~r.; l; éta.J'Jl:i..ssernent des fonctions
vi tales. La radiog:t:iJ.p'1:'.e p2r-c,e'~ de >Je fêti.~e une idée du nombre de
fragments.
..
..
0
/
. . . .
e

69.
L'extraction de tous les fragments sous couverture antibiotique
constitue la seule thérapeutique.
V.3.5. Contusion-Subluxation-Luxation
Dans la contusion i l se produit un écrasement d'un nombre
considérable
de fibrilles ligamentaires ainsi que des hémor-
ragies locales d'importance variable. Les ruptures vasculaires
peuvent être limitées aux capillaires ligamentaires.
L'inflammation post-traumatique entraîne une légère extru-
sion de la dent. Le paquet vasculo-nerveux peut-être comprime
par l'hémorragie interfribillaire au niveau de l'apex et par
l'inflammation, ~ette compression entraîne une hyposensibilité.
Cette inflammation locale ne reste pas toujours aseptique,
des micro organismes peuvent y intervenir, par voie sanguine, les
phénomènes inflammatoires s'intensifient alors momentanément pour
passer ensuite à la chronocité.
Les ruptures vasculaires peuvent ne pas résider seulement
dans le'ligament mais on peut voir aussi des hémorragies pulpaires
qui seront peut-être à l'origine des granulomes'internes ou pulpo~
l i thes.
Si l'hématome se résorbe et si la pulpe reprend sa fonction,
la conséquence anatomique en sera une anomalie de forme ou de struc-
ture
de la racine en voie de
calcification.
La mortification pulpaire est de règle pour les sujets
adultes où âgés dont l'orifice apical est très réduit.
Dans la subluxation, i l y a une dilacération et un arrache-'
ment d'un grand nombre de fibres ligamentaires donc des risques
d'infection plus grands' d'où la nécessité de traiter la subluxation
comme doit être traitée la luxation car l'évolution des lésions
amène l'expulsion immédiate de la dent subluxée non traitée ou
l'élimination plus tardive par l'infection pulpaire et alvéolaire.
Dans la luxation i l se produit une dilacération portant sur
l~ensemble des fibres ligamentaires et le paquet vasculo-nerveux.
Des lésions osseuses peuvent affecter soit la table alvéolaire
interne, soit
l'ensemble
des procès alvéolaires.

700
V03060- f~_~b~f~~~~~!g~g_9~~~f~~~_~1~22!g~~
des fractures dentaires
-----------------------
- avant d'aborder la thérapeutique à proprement parler des
fractures, nous croyons utile de connaître les réactions des
tissus aux traumatismes.
Cette connaissance des réactions tissulaires nous permet
une meilleure approche thérapeutique 0
Sous l'action d'un traumatisme les tissus dentaires
(émail,
cément, dentine, pulpel, le ligament et l'os vont réagir de
deux façons différentes
:
II
chacun aura sa réaction propre soit par voie réflexe,
soit par voie de conséquences inflammatoire ou infectieuse.
21
la lésion de l'un entraYnera les réactions des autres.
Ainsi, une pérb dontite traumatique entraînera une mortification
pulpaire, non par sectionnement traumatique du paquet vasculo-
nerveux à l'apex de la dent, mais par oedème du tissu parodontal;
celui-ci.entraînera un étranglement du pédoncule et une dégéné-
rescence du tissu pulpaire par arrêt brusque de la circulation
sanguine 0
a)
les tissus dentaires
1)
l'émail
L'émail fracturé ne se régénère pas car l'amélogénèse
est terminée
21
la dentine
La dentine issue des odontoblastes se régénère. La denti-
nogénèse est un processus continu: dentine secondaire, dentine
réactionnelle ou tertiaire, ostéodentine sont les témoins de
cette activité des odontoblastes.
31 Le cément
Le cément surtout le .cément secondaire se dépose de façon
continue sur la racine tout au long de la vie. Les fibres. liga-·
m~ntaires subissent un évolution qui nécessite leur rempla-
cement continuo
~ ; . 1 ~ 0 0

71
Les nouvelles fibres ainsi formées sont enchaînées alors'dans
une nouvelle couche de cément à cémcntocytes jeunes qui se
dépose sur la couche précédente dont les cellules ont perdu
leur vitalité. (Gottlieb
, Yronfeld).
C'est le dépôt continu de cément qui compense le
mouvement occlusal passj.. f et continu de la dent
(Loss).
C'est encore un dépôt ~le cément qui repDre ' les resorptions lo-
cales' provoquées ~
.. ;5 traumatismes subis par la dent. Le
cément peut réparer aussi lUi-même, ses propres fractures par
arrachement.
4)
La pulpe
Selon Douniau une pulpe traumatisée peut réagir de
·trois'façons différentes:
1) modification de la sensibilité;
2)
troubles métaboliques tels que la minéralisation
3) des anomalies trop2üques et morphologiques comme
la résorption radiculaire, les arrêts de croissance, et les
incurvations radiculaires.
En ce'qui concerne les modifications en hyper ou
hyposensibili té, elles peuven~: être '.:.ransi toj.. res et reversibles.
Aussi
il ne
,
faut
. pas
se hâter de-t, ... '~~;GU~r
,_1.l,...~:J.
~_
.....
u.~
,.
•. _
"'.:'n.'·'--,,'l·;"'tl.'on·
'.-çvJ.I,..U
..... .::la

Pour l'auteur le pronostic d'une hyposensibilité sera toujours
meilleur pour ùne dent à apex ouvert que celui d'une hype,rsen-
sibilité. En présence d'une hypersensibilité pour se faire une
opinion exacte i l est utile de recourir au test à la fraise car
une sensibilité nulle au tc,,~ thermique
peut se réveler nette-
ment positive au fraisage dentinaire. Le test à la fraise P?ussé
jusqu'à l'effraction de la chambre pulpaire a permis de vérifier
la
persistance d'une certaine circulation, preuve d'une vita-
lité "végétative" dans les dents traumatisées hyposensibilisées:
La persistance de cette circulation serait à la base
de la 'minéralisation ou de la lyse radiculaire.
Chez les suj.".ts jeunes en cas d'atteinte d'une dent
au cours de la croissance radiculaire, on constate un arrêt de
croissance au stade atteint au moment du trauma.

, '
A ce
stade l'apex est l~.r("c;J:lent ouvert et on assiste avec
,
le temps à la fermeture de la racine et à la calcification pul-
paire sans complication.
Cette minéralisation est conditionnée par l'apport
sanguin et favorisée par le ralentissement
de la circulation.
En résumé chez les jeunes en réponse à un traumatisme
trois modes. de réactions pulpàires peuvent se rencontrer :
la nécrose pulpaire totale définitive, la récupération de la
sensibilité thermo-algésique traduisant une restitution intégrale,
la persistance ,d'une vitalité pulpaire végétative liée à la circu-.
lation plus ou moins perturbée. C'est dans l'éventualité de la
persistance d'une vitalité pulpaire que se rencontrent surtout les
résorptions non infectieuses, les minéralisations pulpaires et
les hypogénésies.
b) Le l~gament alvéolo-dentaire
Le 'ligament à un pouvoir de réparation cicatricielle
démontrée par Kronfeld,
dans une étude d'arrachement cémentaire.
Après une fracture traumatique d'un morceau de cément, la fissure
consécutive' futrempl'ie de lymphe; A partir du tissu' périodontal
les ,fibroblastes 'et d'autres cellules ont progressé dans cet
espace. Les fibroblastes ont,formé un tissu nouveau à partir duquel
-
'
' .
'.
. '
'
.
du no~veau cément ,et du. nouveau ligam~nt,ont,été,construitspour
.
.,
-
' ~ ' . ,
-
' .
réparer la fracture.
Kon~ considère que la consolidation des
fracturesrad'iC;;ulaires reiève exclu~ivem~nt du ti~su pé;i~dontal
qui élaDo~e ~n tissu fibreux d'abord, pui~ un' tls~u o~téocémentord0.
c) L'os aLvéolaire
.
.
, .
,c'estu~ des tissus les plus su~ets à cha~gerne,nt~ C~est
le ti~su"plastiquepar eJ;tcellence, pour preuve, il n'est que ,de
voir comment les orthodontistes modèlent un maxillaire.
~.
\\.

.c,
_
L'os se
forme; se déforme et se détruit pre~qu'à la demande. Pour
le f?rma.~~o.n quatre phases se succèdent
11
la. formation d'une matrice protéIque:
2)
L'évolution de cette matrice permettant la fixation
des se Is calciques .:
,
i
... .. .. / ....
'

, .
7 3
31 la précipitation 'des combinaisons phosphocalciques ;
41 leur 'intégration dans la substance osseuse.
Pour la destruction osseuse, nous trouvons deux 'processus
de résorption :
11
l'ostéolyse qui résulte de la disparition des sels cal-
caires sous l'influence de processus humoraux.
21 l'oétéoclasie qui résulte d'une phagocytose par les ostéo-
clastes.
En conclusion nous dirons que toutes les activités répara-
trices diminuent lentement avec l'âge par suite de phénomènes
atrophiques frappant tous les tissus dentaires et plus spéciale-
ment les éléments du parodonte. Ces pL'nomènes biologiques
doivent être pris en compte dans le pronostic et la thérapeutique
des lésions traumatiques.
V.3.6.2. - La thérapeutique
.al les fractures coronaires:
Que la fracture soit ou non pénétrante, trois ordres dé ren-
seignements nous semblent importants :
'11 la date, dutraumàtisme : ce qui nous permet d'avoir une
idée de l ' évo'lutionde la santé pulpaire ;"
,21',la ,~ymptomatologie,: la dent traumatisée doit être testée
mais, nous avons signalé
qu'u,le dent en état de choc répondait
négativement aux tests.
c' Donc ,lors de ,la première' viéite il faudra adopter une at-,
,titude ',~expeçtative,;
,,31 l'état de l'édification apicale: chez les enfants:dont
l'ap~x n'est pa,s e~~ore édifié il faudra tenter l'utilisation
de:' proc~dés ~~li per:mettent en conr'Orvant la vitalité pulpaire
~'
,
~
, .
. . .
d'obtenir cette ,fermeture biologique.
,bl Les fractures coronaires non pénétrantes
Chez ,l'enfant notre préoccupation première est d !assurer "
',l'e maintien de la, ,vi tali té pulpaire. JJa restauration de l'organe
dentaire se fera plus tard sauf s'il y a un problème de psycho-
logie. Chez l'adulte, la restauration se fait immédiate~é~t.
11 Le maintien de la vitalité
.~
,..,
.
'.
,
Pour éviter' l ' invation microbienne des tubul'i' dEmtinair'es
. ' ~
.
il est nécessaire de metfrp en place des systèmes ,qe, ~rotection.
l,,,

74.
Pour Marmasse si la zone dénudée est petite il faut se contenter
d'une cautérisation avec le nitrate d'argent de Percy-Howe.
Cette ,cautérisation sera suivie d'une application réductrice
d'eugénol. Par contre si la zone dénudée est vaste et,proche de
la pulpe i l faut envisager un pansement dentinaire avec la pâte
oxyde de zinc-eugénol. Cette pâte est maintenue en place pendant
des mois avec une coiffe métallique.
Il est nécessaire d'exercer une surveillance très at-
tentive pendant les deux mois. A chaque visite la dent est testée
et dès qu'il y a suspicion d'atteinte pulpaire, i l faut faire
une amputation vitale précoce pour assurer l'édification apicale
complète.
2)
Restauration de l'organe dentaire
Cette restauration ne doit être entreprise que tradive-
ment. Si la lésion est réduite Marmasse conseille de faire un
meulage de régularisation; c'est-à-dire tous les six mois on
pratiquera ,un meûlage des dents antagonistes pour favoriser
l'égression de la dent fracturée.
, c)
Les fractures coronaires pénétrantes
Si l'enfant est vu précocement et si l'apex est ouvert,
tous les auteurs préconisent l'amputation vitale qui permet
l'édification de
l'apex et l'obturation néo-dentinaire au niveau
de la section pulpaire. Le produit de coiffage sera de l'hydro-
xyde de Ca. Ce traitement permet la restauration de la dent avec
une jacket.
Si la visite est tardive et qu'il y a des signes pul-
paires Marmasse et Hess conseillent une amputation vitale que
de faire une pulpectomie totale.
d)' les fractures radiculaires fermées
En présence d'une fracture radiculaire deux faits dominent
le pronostic et le traitement
:
- la vitalité pulpaire ;
- la fermeture de la fracture qui assure la stérilité •
.../ ... ·

75.
1)
la vitalité pulpaire
En cas de fracture la pulpe reste t-elle vivante ? Les
observations cliniques de Bouchon, Marmassc Dechaume
Hervé
abondent dans ce sens. Les examens histologiques pratiqués par
Konig ; Sicher
; Percy-Howe montrent que la dent reste vivante.
2)
l'espace interfragmentaire
Pour.Marmasse cet espace est entouré par un ligament sain.
Ce ligament joue un rôle protecteur contre l'infection. A l'abri'
donc de ce ligament, la pulpe reste vivante et saine
le caillot
sanguin qui dès la fracture s'est infiltré entre les fragments
reste aseptique. Ensuite l'organisation conjonctive du caillot
interfragmentaire se fait.
A la lumière de ces observations cliniques et des examens
histologiques on peut dire que si la pulpe reste vivante, si
le trait de fracture ne communique pas avec le milieu buccal un
processus réparateur ou de "tolérance" est mis en route.
Nous n'aborderons pas ici la thérapeutique des fractures
radiculaires fermées mais l'évolution, le mécanisme mis en jeu
par la guérison et les facteurs qui interviennent dans la conso-
,
.
lidation.ou colmatage ostéo-cémentaire
Les facteurs qui interviennent dans la consolidation.
- l'âge du sujet
Tous les cas présentés par les auteurs, il s'agissait de
jeunes qui avaient vieilli avèc leur guérison ou
avec leur
pseudarthrose.
- la fermeture de la fracture.
Cette fermeture permet la conservation de la vitalité.
pulpaire et le non envahissement du foyer par l'infection orale.
- l'immobilisation du fragment coronaire: tout traite-
ment de fracture débute par une immobilisation et touS
se
terminent par une guérison avec cal. L'immobilisation ajoute un
bénéfice antia1zique.Cependant des cas de fractures n'ont pas
été immobilisés
il y a eu guérison par cal ostéo-cémentaire.
- le mécanisme biologique mis en jeu.
... / ...

:1
Les r.léca"isrnes mis 0n jeu dans la génèse des réparations
par cal osseux ont été décrits paL Leriche
:
Pour cet auteur la région du trait de fracture est
envahie par une héffiOl:;:-agie, cui va former un caillot qui réunit
la pulpe et le périodonte. Ce caillot se transforme en conjo .nctif
jeune, puis en tissu de bourgeonDe~ent dans lequel se déve~oppe~t
des capillaires. Le t.issu de bourgeonnement ùpporte une rés~rPtlon
ini tiùl~ qui se:;:~Jl'3<.T,·Es~,ensableau dépôt séc::mdaire de tlSSU
dur ostéo-cémento-'dei1tinaL:'e, qui ne se produira que dùns une phase
de déconges~ion, et sera l'oeuvre de cellules moins évoluées que
les cémant.oblas·ces ou odontoblastes
: on parle alors de différen-
ciation cell~laire, qui ~xplique l'aspect anarthique du cal
ostéo-cémentaire.
Si le cal ne se fait pas le conjontif interfragmentaire
ftevient fibreux et s'interpose en~re les fragments pseudarthrose.
Il se forme au. niveau ne l'e;:trémité du fragment coronaire un nou-
veau foramen apical et. l'épaisseur du ligament reflète l'activité
fonctionnelle des deux fragffi2nts.
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souder" les 'deux f:>:agments en un cal.
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.. ':":Eilès;é;;~1'1ènt p~{. ,. : ···c
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".
..·
...
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' . . . .
'.:'
;
.. " l~.~on§olidation avec restauration d'un manchon continu
2)
formation de cals de scelfemel1t (bouchons pulpaires)
,.~
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avec 'ou" sahs c'~');'lsolidetion'Bouyss'ou/Chanchus''''Bader.''et'''Vives')'''';'' .
. \\. ;;'
.~.; '3) 'è6nso'l'i'èlàtion: ir:~::a·.i.é·· avec 'oblitéi:aÙ6n"t'éit'al~;:oU:';;- :!'C
. :: . :-....
, .."

77.
4) absence de consolidation vraie
5) formation d'une pseudarthrose (Marnldsse et Kronfelù).
Pour notre part nous ne pouvons émettre aucune opinion
sur nos cas faute d'examen histologique.
. :
e) Les fractures corono-radiculaires
1) les fractures corono-radiculaires non pénétrantes.
Ce genre de fracture comporte un grand fragment fixe
et un petit fragment plus ou moins mobile. Ce petit fragment
n'adère au maxillaire que par son attache épithéliale. Ce petit
fragment est condamné car il n'y a pas de possibilité de conso-
lidation à ce niveau, en outre ce type de fracture est ouverte
parce que en contact avec le milieu salivaire et le foyer n'est
pas stérile.
2)
l 3 fractures corono-radiculaires pénétrantes
C'est une fracture oblique qui comporte un fragment
radiculaire immobile et un fragment coronaire important qui est
largement mobile, provoquant des douleurs par tiraillement de
la pulpe. Ce fragment coronaire sera éliminé, la conservation du
fragment radiculaire sera fonction de sa longueur et des possi-
bilités de retention d'un ténon.
f)
les fractures corono-radiculaires communitives
Pour les auteurs le pronostic est sombre et l'extraction
est systématique.

\\
70.
V.3.?
MATERIELS D'ETUDES
cas nO 1
Nom et Prénoms
: O. Bintou
- âge: 20 ans. sexe: féminin. et hnie
senoufo
- lieu d'habitation: yopougon
- circonstance du traumatisme : accident de la voie publique
- délai écoulé depuis la survenue de l'accident, la victime a
été évacuée par les sapeurs pompiers au CHU de Cocody
alors qu'elle avait perdu connaissance.
traitement subi avant la consultation : pas de soins
- examen stomatologique
a)
examen exobuccal
- as symétrie faciale due à un oedème péri-mandibulaire gauche
- déformation du menton qui est anormalement élargi
-
plaies contuses superficielles au niveau
+ l'angle externe
(supérieur et inférieur)
de l'oeil gauche
+ de la lèvre supérieure qui est oedematiée
+ de la
joue droite
+ de la mandibule
-
la palpation du rebord basilaire difficile à cause de la
douleur
b)
examen endobuccal
- ouverture buc~ale limitée à un doigt et demi
- articulé dentaire' anormal
béance incisive
- vestibule gauche libre
fracture alvéolaire au niveau des 43 et 44
- mobilité anormale et douloureuse de la mandibule
- mobilité anormale de toute l'hémi-arcade gauche supérieure
c)autres appareils
plaies multiples sup8rficielles au niveau.
+ des poignets gauche et droit
+ de l'épaule gauche
+ de la hanche gauche
... / ...

79.
dl examen radiologique
- face basse et maxillaire défilé gauche et droit
- fracas de l'arc antérieur de la mandibule
AU
total il s'agit d'une jeune fille de 20 ans qui après
avoir sauté d'un car ayant pris feu a été victime d'un trauma-
tisme maxillo-facial avec :
- un élargissement du menton douloureux
- des plaies multiples au niveau de la face, des poignets,
de l'épaule.
- une mobilité anormale de l'hémi-arcade supérieure du maxillaire
et chez qui les clichés radiologiques ont œontré un fracas
de l'arc antérieur de la. mandibule.
- thérapeutique
al Odonto-Stomatologique
- pose de 2 arcs de duclos haut et bas pour une contention avec
traction inter-maxillaire élastique car persistance d'une
béance incisive.
bl Médical
Antibiothérapie
Anti-inflammatoire
Antalgique
Sérum antitétanique.

79 BIS

1
(JU.
-
Cas n02
- Nom et Prénoms : C. Georges
- âge: 35 ans. sexe: masculin. ethnie
M'Batto
- lieu d'habitation: Yopougon
- circonstance du traumatisme : scène de ménage
- délai écoulé depuis la SUrvenue de l'accident: le patient dès
les premiers signes de'la douleur s'est rendu dans le cabinet
du camp galliéni d'où i l fut reçu par le Dr TERRASSON.
- traitement subi avant ia consultation : une ligature en
échelle de la 13 à là 23
+ une antibiothérapie : prbpiocine
+,un anti-inflammatoire: Nifluril
+ un antalgique Doio Adamon '
- perte de substance qur les lieux de la scène
angle més1ël
de la 11.
- examen stomatologique
a) examen exobuccal
- oedème de la lèvre superieure
plaie linéaire de la lèvre superieure
bl examen endobuccal
- articulé dentaire normal malgré une légère intrusion de la 21
-fracture de l'angle mésial de la 11
- mobilité anormale de
la 21 et 11
- le cliché rétro-alvéolaire nous revèle une fracture corono-
radiculaire de la 21, une fêlure au niveau de la couronne de
la 11, une fracture du fer de" lance alvéolaire entre la
21 et la 11.
cl examen des autres appareils
Il n'y a pas de lésions postraumatiques d'organe.
Au total il s'agit d'un jeune homme après une scène de ménage
présente une fracture coronoradiculaire de la 21
; une luxation de
la 11 - 12 - 21 - 22 ; une fracture du fer de lance alvéolaire
entre la 21 et 11
; un élargissement de l'espace desmodontal de la
11.
- Thérapeutique.

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81.
al Odonto-Stomatologique
- b1.opulpectomie de la 21 enbrochage pour aligner des fraglllent:s
corono-radiculaires.
- m1.se en place d'un arc de duclos s'étendant de la 24 à la 1~.
b) Médical
- anti-inflammatoire : surgam
- antalgique : novalgin
- après ce traitement d'urgence le patient est revu tous les
15 jours pour un test de vitalité, un contrOle de l'arc de
duclo6
- après 65 de contention l'arc est déposé et l'on a procédé à une
obturation canalaire de la 21 et à la reconstitution définitive de
l'angle m6sial de la 11.

_._-
. j .'.'
".. '.; ..
i '

" 1

82.
- Nom et Prénoms : K. KOUASSI
- âge : 9 ans. sexe : masculin. et.hnie
: Baoulé
- lieu d'habitation
Abobo-gare
- circonstance de traumatisme: au cours des jeux d'enfants
Kouassi a reçu un projectile sur la bouche ;
- traitement subi avant la consultation: l'enfant a été adressé
à une infirmerie d'Abobo où il ne lui fut prescrit que
de l'aspirine;
- délai écoulé depuis la survenue de l'accident: 5 jours
- perte de substance sur les lieux de l'accident: perte d'une
partie de la couronne de la 21.
- examen odonto-stomatologique
al examen exobuccal
+ pas d'assymétrie faciale ni plaie cutanée;
+ on
note un léger oedème de la lèvre superieure.
bl examen endobuccal
+ ouverture buccale normale pas de déviation sur le trajet de
fermeture ;
+ pas de trouble de l'articulé dentaire;
+ fracture coronaire de la 21, on note un aspect verdâtre de la
pulpe dans le foyer de fracture qui est un signe de la IllOrti-
fication pulpaire.
+ la dent fracturée présente une mobilité importante
+ la radiographie nous révèle un élargissement de l'espace deslllO-
dontal. Il n'y a pas d'atteinte radiculaire; une légère
fracture du fer de lance alvéolaire.
+ pas de lésion de la muqueuse endobuccale.
cl autres appareils
Il lY.'y a pas de lésions
postraumatiquel d'organe
- thérapeutique.
al Odonto-stomatologique
- pulpectomie et mise en place d'un pansement provisoire;
- à la seconde
séance obturation canalaire 1
- à la 3è séance reconstitution coronaire au composite après
avoir constaté une disparition de la mobilité.
. . . 1. ..

, ,
, 83.
bl Médical
+ T.A.O
une cuillèrée matin midi et soir pendant 4 jours
+ ponstyl: une cuillèrée matin et soir pendant 4 jours.

84 •
Cas nO 4
- Nom et 2rénoJr.8 : N. A!COUA
- âge: 17 ans: sexe féminin: ethnie
Abbey
- lieu d'habita~ion 1 Binserville
- circonstar.ce du trauwatisme : bagarre de rue
- délai écou16 depuis la 'lUrvenue du traumatisme 30 minutes
- trai tementc f3EDi avan'.: la consultation
+ liga~:ure '2:1 8ch.e}10 ef":ec'i.:.:.:.éE: par Dr l'.,.ssi KOFFI
+ antibiothérapie : Rovèmycine 500
+ anti"inflammat'::lire
: Su;:gam
+ antalgique
: Glifanan
- perte de Sl.\\br,i:anc8 sn:;: les lieux de la bagarre
Il n'y a
pas d~, pe;~te d' orsane postraumatique
-
examen ~t.o~~1B.".:ologic11Je
oedème d~ l~ lèvre sDperieure
- bouche e:,·:::rL'UV2;:~,·3 i:vec une hypersiallorée
-
plaiez cc~tu~es au niveau de la face
b)
~:{::~L~;~!1 endobucc:"...l
--~.'~"-
. - -
- lu:ca·i:.ion parti.elle de la /"1 et 11
- ext::usiO:l Qe
la 7.1
pas de lésion "".1 ni,veau de la muqueuse buccale
- articulé no;~;,vll ir",l,iré la légère extrusion de la 21.
- mobilitG de J.a ;1 et 21
s'étenda~t èe ~a 12 à la 22.
C l
~U{·,.,~~
-n"~"e;l~·

_r._ _
~·.7~·U~_~
_ _
-
plaj,es co,,-';ur.;::>:: au p.iveau des coudes et des poignets
- Au tot,\\l :;.J. s'agit à'une fille de 17 ans présentant une frac-
tur.e alvéoléJL~e au nj.veau de l'i'1.rc antérieure du maxillaire
supe~ie~rc i'1.7eC uns ~obilité de la 21 et 11 à la suite d'une
bagarre de rue.
.~o .. / •••

B5.
- Thérapeutique
al Odonto-stomatologique
+ après le dépôt de la ligature en échelle, nous avons posé un
arc de duclos de la 16 à la 26.
.i
Nous avons associé à l'arc de duc los une ligature en berceau
au niveau de la 21 dans le but de la remettre dans son alvéole.
bl Médical
- la patierti3 a continué pendant quelques jours son antibio··
thérapie, son anti-inflammatoire en outre nous lui avons
prescrit un sérum anti-tétanique.
la patiente a été vue tous les 15 jours ;
- test de vitalité au niveau des 11 et 21
serrer les to=ons si nécessaire ;
radio d~ contrôle g après une contention de 65 jours nous
avons déposé l'arc.

85 BIS

86.
Cas n05
- Nom et Prénoms A. Adaman
- âge: 22 ans; sexe: féminin. ethnie
SOUSjOU
- lieu d'habitation: Yopougon
- circonstance du
traumatisme
chute dans les marches de
l'escalier
- délai écoulé depuis la survenue du traumatisme : une heure
- traitement subi avant la consultation : aucune médication
- perte de substance sur les lieux du traumatisme: 11, 21
- examen od0nto-stomatologique
al ex~man exobuccal
- plaie transfl.xiante au niveau de la lèvre inferieure
- plaie linéaire au niveau de la lèvre superieure
- oedème au niveau des lèvres
hémorragie au niveau des plaies
b) examen endobuccal
+ perte traumatique de la 11, 21
- articulé normal : pas de béance incisive
'-'le cliché rétro-alvéolaire nous revèle une fracture au niveau
des parois,alvéolaires de la 11 et 21.
,
'
cl" autres' apj2areils
pla~~s su~erficielles au niveau des poignets et des genoux
;
. .
. '
.~
- au total il s'agit d'une dame qui présente des' plaies au
" ..
niveau des lèvres ayant entrainé un oedèm?, une perte
'1
.
.'
.
• .
.
. .
. , . '
,
traumatique de la 21 et de la 11.
,
- Thér~pe~tiq~e
'
. ,
.
',a)., Odonto-Stom~tologique
- suture au, niveau des lèvres
- curetage
des . paiois illvéolàir'es8t 'sùtii-re· des bergtls' de la plaL,
" ,,
bl Médical
.
Chymocyè line' .'
Glifahan
Nifluril
... / ...
..
.'
-.

86 Elle;

,
•• 1
37.
- Nom et Prenoms: P.
Z. Bita
- âge
: 21 ans. sexe
: mascu 1.in" ethnie
Gou.co
- lieu d'habitation: Zénoula
circonstance du traumatisme
chute au cours de la décharge
d'un véhicule
traitement subi avant IG consultation
Glifanan
Nifluril
sérum anti-tétanique
- délai écoulé depuis la survenue de l'accident: 48 heures
- perte de substance sur les lieux de l'accident:
Il n'y a pas de perte postraumatique d'organe
,.1
examen odonto-stomatolügique
, •
.,
al examen exobuccal
plaie superficielle de la lèvre superieure
.plaie superficielle au niveau du menton;
- pas d'assymétrie faciale;
bl
examen endobuccal
- articulé dentaire anormal en raison de la mobilité et de
l'extrusion des 2 centrales sup~rieures ;
- bouche'entrouverte d'où s'écoule un liquide fétide
fracture coronaire pénétrante de la 21
-
luxation et:extrusion de la
11 et 12.
- thérapeutique'
al
Odonto-Stomatologique
- pulpectomie d~ 13. 2'1 ,,,:; üb~U1.é..~:i.0j·, canalaire
- extraction de la 11 et 12 en raison du délai écoulé depuis la
survenue de liaccident, curetage alvéolaire et suture des berge~
de' la plaie :'
- reconstitution au composite de la 21.
bl
I1édical
Antibiotique
: T.A.O .
. " .

88 .
. Anti-inflammatoire : Nifluril
. Antalgique ~ Glifanan.

89.
Cas n° 7
- nom et prénoms T.
issouf
- âge : 22 ans,
sexe : masculin. ethnie
rnalinké
c_
lieu d' habi tation : Dimbokro
circonstance du traumatisme : chute à vélo.
- délai écoulé depuis la survenue de l'accident:
le patient
après la chute a été conduit à l'hopital de Dimbokro ou i l
fut reçu par le Dr Chapuis Philippe qui lui a prodigué les
premiers soins;
48 heures après i l a été adressé à notre
,,
service.
traitement subi avant la consultation
<-
~
antibiothérapie , totapen
chymotryps ine
Dolo-Adamon
- perte de substance sur les lieux de l'accident
pas de per'~s
de substance
d' organe.
-' examen odonto-stomatologique
al ~xamen exobucal
~, plaie superficielle au niveau des arcades zygomatiques'
-
plaie linéaire du rebord orbitaire gauche ayant entrainé
un ce dème des paupiŒres.
-
plaie superficielle de la lèvre supérieure.
-
plaie cutanée de la branche montante gauche de la mandibule
, :
bl examen exobucal
fracture coronaire pénétrante de la 11 et 21.
-
fracture c0ro~aire non pénétrante de la 22
-
luxation et extrusion de la 32
- articulé dentaire normal
- plaie de la pointe de la langue
cl autres appareils
- plaies contuses au niveau des genoux du coude et des orteils
- Au total: il s'agit de Monsieur ISSOUF qui après avoir été
victime d'une chute à vélo présente des fractures coronaires
pénétrantes de la 11 et 21, une fracture non
pénétrante de
la 22, une luxation totale de la 32.
- -

,
90.
- Thérapeutique
al Odonto-stomatologigue
- extraction de la 32 sortie de son alvéole, curetage alvéolaire
- pulpectomie -des. 11 et 22 obturation canalaire reconstitution
temporaire au composite par moule oddus.
bl Médical
- le patient a continué sa prescription de Totapen de
chymotrypsine et de Dolo-Adamon.

91.
Fiche d'observation n08
- Nom et PrénomsG. Léon
- âge: 24 ans. sex&:
masculin. ethnie: Aujoukrou
lieu d·'habitation : campus universitaire
circonstance du traumatisme : le patient a reçu un violent coup
de coude au cours d'un ma~~~ de handball.
- traitement subi avant la consultation: dès l'incident le patien~
a été conduit au cabinet dentaire par le Dr Brissi qui a pratiqué
une pulpectomie de la 21, et a mis en place d'un pansement
provisoire d'eugenate, ensuite il lui a été prescrit du Novalgin
et de la Chymocyèline.
- perte de substance sur le terrain de jeux: perte d'une partie
corono-radiculaire décapitée.
- délai écoulé depuis la survenue de l'accident
48 heures'
- examen odonto-stomatologique
al
examen exobuccal
On ne note rien de particulier
bl
examen endobuccal
léger oedème au niveau du frein
labial superieur da à une
déchirure ce qui a nécessité 2 points de suture.
- articulé normal : pas de béance incisive
- fracture coronû-~aàiculaire de la 21.
- thérapeutique
al Odonto-stomatologique
A la première séance nous avons obturé la 21 et mis en place
d'un pansement provisoire d'eugenate
à la seconde séance : nous avons procédé à une large gingi-
vectomie au niveau de la 21.
Nous avons mis en place une couronne provisoire pour guider la
cicatrisation, et établir l'esthétique afin de prévenir le
problème psychique de notre patient.
(

92.
Cas n09
- Nom et Prénoms : A. Agnès
, '
- âge:
15 ans. sexe: féminin. ethnie
Attié
-
lieu d'habitation: Yopougon Routé
- circonstance du traumatisme
: chute à la
suite d'une crise'
d'épilepsie.
- délai écoulé 1epuis la ~urvenu~ du traumatisme
~ 18 heures
traitement subi avant la consultation : les parents qui accom-
pagne~t la pntiente ne s'en souviennent pas
- perte de substance sur les lieux de la crise
pas de perte
de substance d,'organe
a)
examen exobuccal
- oedème de la lèvre superieure
- plaie trauma'tique des lèvres superi~ure:
et inferieure,
b)
examen endobuccal
- fêlure de la 21
- intrusion de la 11 répondant positivement au test thermique.
cl autres appareils
- plaies contuses superficielles au niveau du coude gauche et deE'
poignets
- Au total i l s 'i",gi t
ct 'une fille qui à la suite d'une crise d'épi'"
lepsie présente des plaies traumatiques au niveau des lèvres
superieure
e't inferieure,
une intrusion de la 11, une
fêlure au
niveau de la 21.
Thérapeuti(j\\~'~
a)
Odonto'-stomatologique
L
, '
-
suture des plaies labiales
b)
Médical
sérum anti-tétanique
A Gram 500
Nifluril
Solution de Dakin 1 litre
... / ....
,
,

1
..u.
93.
Nous avons fixé un rendez-vous aux parents pour
suivre l'évolution de la d2nt ingressée les parents ne l'ont
pas respecté.

9~.
Cas nO 10-
- Nom et Prénoi~: Ù. ~a~dta
- âge: 35 ans. sexe féminin. ethnie
Malinké
-
lieu d'habitation: Cocody
- circonstance du traumatisme
accident de la voie publique
la patiente a été évacu~e par les sapeurs pompiers aux
urgences du CHU de Cocody où elle a reçu les premiers soins.
- délai écoulé depuis la survenue de l'accident: 48 heures
-
traitement subi avant la consultation
pénicilline par voie intra-musculaire
colimycine par voie intra-musculaire
anti-inflammatoire : Tanderil
antalgique : Dupéran longue durée
suture de la lèvre superieure et de l'arcade sourcillière
,
'
au fil de lin
- examen odonto-stomatologique
a)
examen e;wbuccal
-
assyœétrie faciale due à l'oedème de l'arcade sourcillière
oed2me de la lèvre supexisure
- bouche entr'ouverte d'où s'écoule un liquide fétide
bl e'·""TT''::>"-'
"'I.c.~~,. __ .,_
..........
,.. .l .. 4~,.• ..... 1··u"~a'
,_,,_
..........
• 1.
- - -
- ouverture buccale limitée à un doigt
- béance incisiv'~
mobilité anor~ale du bloc incisivo-canin superieur
mobilité de la 34 et 35 complètement sorties de leur alvéole
le vestibule est litre
- déchirure de la pointe de la langue
-
le cliché rétro-alvéolaire : fracture alvéolo-dentaire
s'étendant de la 13 à la 22
; fracture corono-radiculaire
de la 21, fracture du 1/3 coronaire de la 32
sans atteinte
pulpaire, déchirure du paquet vasculo-nerveux de la 11.
c)
autres appareils
Il n'y a pas d'atteinte d'autres organes.
... / ....
.
1
1

95.
Au total'il s'agit d'une dame qui a été victime d'uri accident
de la voie .publique présentant une fracture alvéolo-dentaire
"
du bloc incisivo-canin superieur.
al Odonto-stomatologigue
- extraction de la 35 et 34 sorties de leur alvéole
curetage de la cavité alvéolaire pour ramener les débris
osseux ; suture des berges de la plaie.
- dépuipation de la 11 et obturation canalaire
- mise en place d'un arc de contention de la 16 à la 26.
b) Médical
+ la patiente hospitalisée recevait une perfusion de glucose
à 9 % avec ~~.pénicilline et colimycine.
. . -

96 •
Cas n °11
- Nom et Pr~noms : K. N'Da Akissi
- âge: 21 ans. sexe: féminin. ethnie
BC\\oulé
- Yieu d'habitation: Anono
circonstance rlu traumatisme
chute sur une caisse dans
l'obscurite.
- délai écoulé
depuis la survenue de l'accident: 5 ans
- traitement subi avant la consultation: la patiente ne s'en
souvient pas
_. perte de substance sur IGS lieux du traumatism0
pas de perte de substance d'un organe
al-examen exobuccal
- pas d'assymétrie faciale
b)
examen endobuccal
coloration anormC\\le de la 21
; 22
: 23 et de la 11 signe d'une
mortification de ces dents, abcès palatin en regard de la
21,22et23.
- pas de mobilité de la 21, 22, 23 et
11.
- le cliché rétro-alvéolaire revèle un énorme kyste s'étendant
de la 11 à la 23, soufflant la table interne et externe de
l'os alvéolaire.
- Au total i l s'agit d'une femme qui s'est présentée à notre con-
sultationpour un abcès palatin consécutif à un traumatisme
du groupe incisivo-canin superieur.
- Thérapeutique
a)
Odonto-stomatologique
- après une couverture antibiotique de Rovamycine 500 de
48 heures : nous avons incise
l'abcès et trépané
les dents.
A la deuxième séance nous avons
obturé les 11
:
21
; 22 et 23
pratiqué la résection apicale de la 11
,
21
; 22: et 23 :
procédé au curetage du kyste.
• •• 1•• ·

,
97.
bl Médical
- la patiente à continué son antibiothérapie, en outre nous avons
prescrit un anti-inflammatoi=e, des antalgiques
- la patiente est revue tous les 15 jours pour un contrôle.


·,
98.
Cas n012
- Nom et Prénoms: F. Anani
- âge: 20 ans: sexe fémimin. ethnie Baoulé
_. lieu d' habi tation : williarnsville
- circonstance du traumatisme : chute avec un bic dans la cavité
buccale
délai écoulé depuis la survenue de l'incident
4 ans
- traitement subi avant la consultation: la patiente n'a pas
suivi de traitement
- perte de substance sur les lieux du traumatisme
perte d'un
fragment coronaire
- examen odonto-stomatologique
al
examen exobuccal
- on ne note rien de particulier
bl
examen endobuccal
- développementd~n bourgeon charnu dans la fracture
-
à la pression digitale nous avons un écoulement de liquide
purulent
-
le cliché rétro-alvéolaire
- une fracture corono-radiculaire avec la
nrésence d'une zone
radio-sombre due à l'infection. Ce qui est curieux il no' y a pi:.'"
de kyste ni de granulome apendu à l'apex donc notre patiente
se défend bien.
cl
autres appareils
Il n' y a ::pa"s dp. lésigns d'autres organes
- Thérapeutique
a)
Odonto-stomatologique
- notre premier geste consiste en l'élimination du bourgeon charnu,
à éliminer le fragment corono-radiculaire, à pratiquer une
large gingivectomie, à ouvrir la dent et à la trépaner
- à la deuxième séance
après une séance de désinfection nous
avons obturé le canal pulpaire
- à la troisième séance : nous avons taillé la dent et mis en place
une prothèse provisoire.
... / ....

99.
b) Médical
· une antibiothérapie A Gram 500
· un anti-inflammatoire : Brufen 400
• un antalgique Dolo-Adamon.

100.
Cas nO 13
- Nom et Prénoms
: K. Ladji
- âge : 46 ans , sexe masculin. ethnie : Malinké
- lieu d'habitation: cocody
- circonstance du traumatisme : accident de la voie publique
- délai écoulé depuis la survenue de l'accident: 72 heures
- traitement subi avant la consultation
anti-inflammatoire : Nifluril 700 mg
antalgique
: Dupéran
, ,
examün Odonto-stomatologique
a)
examen exobuccal
- on
ne note rien de particulier
b)
examen endobuccal
- coloration anormale de la couronne de la 21 et 11 consécutive
à une hémorragie pulpaire ayant entrainé une infiltration
probable de la dentine.
- luxation de la 21
- pas d'atteinte de la muqueuse
- test de vitalité négatif
- le cliché rétro alvéolaire nous revèle un 81argissement dES
espaces desmodontaux au niveau de la 11 et 21, un début de ,
formation tumorale à l'apex; une lyse du fer de lance alvéolai.2'·
entre la 21 et la 11.
cl
autres appareils
- on ne note aucune lésion
- Thérapeutique
-
f
... 1
1
a)
Odonto-Stomatologique
dépulpation de la 21 et 11
- obturation canalaire
- reconstitution au composite après la contention de la 21.
b)
l1édical
- nous n'avons pratiqué aucune prescription.

101
- Nom et Prénoms: K. AKANDE
- âge: 37 ans. sexe masculin. ethnie: Yoruba
- lieu d'habitation Adjamé
- circonstance du traumatisme : le patient a reçu un coup violent
au cours d'un entrainement de karaté
- délai écoulé depuis la survenue de l'accident
24 heures
- traitements subi avant la consultation
Rovamycine 500
bain de bouche : Eludril
- perte de substance sur les lieux de l'incident
on ne note
aucune perte de substance
- examen odonto-stomatologique
al examen exobuccal
- oedème de la lèvre superieure
- plaie post-traumatique de la lèvre superieure
bl examen endobuccal
- mobilité coronaire de la 11 et 21
- la radio rétro-alvéolaire
fracture radiculaire totale. de la
11 et 21.
cl examen des autres appareils
- on ne note aucune atteinte
- thérapeutique d'urgence
+ extraction des fragments coronaires
+ traitement radiculaire de la 11 et 21
+ Nous n'avons plus revu le patient après cette thérapeutique
d'urgence.

1
-

102.
Cas nO 15·
- Nom et Prénoms
C. Awa
- âge: 26 ans.
sexe féminin. ethnie
Malinké
- lieu d'habitation: Abidjan
circonstance du traumatisme: la patiente alors âgée de 10 ans
a été victime d'une chute à vélo. Une dent en l'occurence la
21 présentait une mobilité importante. La mère S3ns se rendre
compte de la portée de son geste chaque matin et soir faisait
la "réduction" de la dent. La dame s'est présentée en notre
consultation pour des
motifs esthétiques car la 21 présente
une coloration jaunâtre qui serait due à l'infiltration des
tubuli dentinaires par l'hémorragie. A l'examen clinique la
dent ne présente aucune mobilité. Les tests thermique et
électrique sont n6g3tifs.
Au fraisage la dent ne répond non plus.
La radiographie rétro-alvéolaire nous revèle une réduction de
la hauteur de la dent, une fracture du tiers apical avec une
consolidation spontanée, on note une calcification spontanée
".
1
du canal pulpaire.
- Thérapeutique Odonto-stomatologique
-
1ère séance :
- taille de la 21
- prise d'empreinte
- mise en place d'une prothèse transitoire.
2è séance :
- essai de la piè~e prothétique coulée
3è séance :
- scellement de la restauration définitive.

103

103815

104.
Cas nO 16
Nom et Prénoms
: O. Kouassi
- âge: 30 ans. sexe: mùsculin. ethnie
Baoulé
- lieu d'habitation: Abidjan
- circonstance du traumatisme
chute à la suite d'une crise
d'hypertension
- délai écoulé depuis la survenue du traumatisme
: B heures
- traitèment subi avant la consultation : Le patient ayant eu
sa chute dans un centre hospitalier universitaire au cours de
sa garde a été vu par le stomatologue qui a extirpé les pŒque~c
vasculo-nerveux de la 11 et 21. En outre le patient a été
mis sous antalgique et anti-inflammatoire.
perte de substance sur les lieux du traumatisme
- le moignon coronaire de la 11, le tiers coronaire de la 21.
- examen stomatologique
al
examen exobuccal
- tuméfaction
de la lèvre superieure
bl
examen endobuccal
- pas de lésion de la muqueuse buccale
articulé dentaire normal
: pas de béance incisive
- pas de mobilité des fragments radiculaires
- fracture coronaire de la 21 et 11 ayant entrainé une exposition
probable de la pulpe.
-"pas de lésion alvéolairef~_."
cl
exam8~~~t~~utres appareils
- on ne note aucune lésion
- Au total il s'agit d'un homme qui après une chute pennant
une crise d'hypertension présente une fracture coronaire
de la 21 et 11."
Thérapeutique
al
odonto-stomatologique
taille d'une richmond de la 11 et mise en place d'une
prothèse transitoire.
... / ..

105.
taille d'une COuronne ëoulée dé la 21 et m~se en place d'une
prothèse transitoire. Ces prothèses d'attente ont été mises
en pInce pour des raisons économiques.

, '
106.
Cas nO 17
- Nom et Prénoms: N. Mamadou
- âge: 19 ans. sexe: masculin. ethnie
B'ssa
- lieu d'habitation: Abobo-gare
- circonstance du traumatisme : le patient a reçu un coup
violent au cours d'un entrainement de judo
- délai écoulé depuis la survenue du traumatisme : 18 heures
- traitement subi avant la consultation : le patient ayant
été évacué sur le CHU de Cocody i l a été reçu par l'interne
de garde du service de stomatologie qui lui a administré
de la ~énicilline et de l'adrenoxyl.
- perte de substance sur les lieux du traumatisme
perte des deux tiers de la couronne de la 21, de la 22
perte de la couronne de la 31.
- examen odonto-stomatologique
al
examen exobuccal
-
léger oedème de la lèvre superieure
bl
examen endobuccal
- plaie de la sertissure gingivale en regard de la 11, 21, 22.
- Au niveau dentaire : nous avons une fracture en biseau de
la 21 et 22 sans exposition pulpaire ; la couronne de la 31
est décapitée avec un point sanguinolent al-. milieu de la
racine; une luxation de la 11 qui est par ailleurs en lin-
guo-position,· elle a subi une ingression: l'exploration
clinique et radiologique ne revèle pas une fracture de l'os
alvéolaire de la 11.
Le patient présente une béance incisive cette béance est
due à l'ingression de la 11.
cl
au niveau des autres appareils
Il n'y a pas de lésion
Au total i l s'agit d'un patient qui après avoir reçu un coup
au cours d'un entrainement de judo présente des fractures de
la 21, 22 et 33, une luxation, une ingression et une linguo-
position de la 11.
- Thérapeutique :
..
.,.; ......
../ ....

al l'urgence
- biopulpectomie de la 21, et 22 et 31 et obturation canalaire
dans la même séance.
bl trois jours après le patient est revu et nous avons
mis en place des prothèses transitoires.
cl Après trois semaines à l'aide'de nos confrères ortho-
dontistes nous avons mis en place des systèmes de brackets
pour ramener en position normale les dents.
. ,-

.' r
. \\
( ,-.
"

107 BIS

108.
Cas n° 18
- Nom et Prénoms
'E. Hélène
- âge : 17 ans. sexe : féminin.
ethnie : Agn~
-
lieu d'habitation: Williamsville
- circonstance du trauraatj,sme : accident de la voie publique
- ~élai écoulé depuis la survenue de l'accident: la victime a
été évacuée par les s~pcurB pompiers au CHU de Cocody où elle
fut'admise en urgence médicale d'abord pendant quelques heures
ensuite elle a été adressé en stoma'cologie
-
traitement subi avant la consultation
suture du frein labial superieur
suture de la face dorsale de la langue
suture de la muqueuse labiale inferieure
extraction de la 22
chymocycline
Hextril solution
examen stomatologique
. 0
a)
examen exobuccal
- plaie linéaire de la lèvre inferieure ayant entrainé un oedème
- plaie de l'aile droite du nez
- oedème de la lèvre superieure
b)
examen endobuccal
- plaie de la muqueuse l~~iale inferieure
déchirure du frein labial.
superieur
- plaie de la face dorsale de la langue
- béance incisive
- fracture coronaire pénétrante de la 21 et 11 avec
exposition de la pulpe.
- luxation partielle de la 21 et 11
cl autres anpareils
- plai~s contuses au niveau
de la hanche droite
du coude droit
du poignet droit
.. / ...

1O~ •
d)
examen radiologique
Le cliché rétro-alvéolaire ne révèle pas de fracture de
l'os alvéolaire, par contre l ' esrace desmodOiltal au ni veùu
de la 11 et 21
est très élarqi.
Au total il s'agit d'une fille victime d'un accident de la
voie publique qui présente une fracture coronaire pénétrante
de la 21 et 11
; une luxation partielle de la 11 et 21
;
une fracture communitive de la 22 ayant nécessité une extrac-
tion ; des plaies de la sphère-odonto-stomatologique.
- Thérapeu tique
al
odonto-stomatologique
_. 1ère visite
pulpectomie de la 11 et 21
-
2ème visite
obturation canalaire de la 11 et 21
3ème visite
après avoir constaté la diminution de la
0 -
mobilité de la 11 et 31 nous avons reconstitué les dents
au composi b".
bl
Médical
- serum antitétanique

Par ailleurs nous avons mis la patiente sous antibiotique,
anti-inflammatoire et antalgique, la patiente a également reçu
une dose de sérum antitétanique.
- 3 jours plus tard nous avons proc~dé dtune part au
test de vitalité qui était positif et d'autre part à la sup-
pression des élastiques car la béance était réduite.
- 15 jours plus tard la patiente était revœpour un
contrôle.
- 3 mois plus tard l'exploration clinique et radiologique
nous rassurait d'une contention satisfaisante et nous avons
débloqué la patiente.
Intérêt de l'observation
L'expérience semble prouver qu~une fracture alvéolo-
dentaire peut se consolider et les dents dans le foyer de
fracture peuvent conserver leur vitalité.

110.
Cas nO 19
- Nom et Prénoms: T. Mohamed
- âge: 18 ans. sexe masculin. ethnie Peulh
-
lieu d'habitation: Cocody
- cisconstance du traumatisme : accident de la voie publique
- délai écoulé depuis la survenue du traumatisme :
dès la survenue de l'accident le patient a été conduit à
l'Institut d'Odonto-Stomatologi2
par le conducteur du
véhicule.
- examen ouonto-stomatologique
al
examen exobuccal
, :
On note rien de particulier
bl
examen endobuccal
- petites ecchymoses des faces vestibulaires des lèvres
inferieure et superieure
-
fracture coronaire partielle non pénétrante de la 11, 12, 21.
-
légère mobilité de la 11.
- une fêlure du fragment coronaire de la 11,
cette fêlure ne communique ras avec le parenchyme
pulpaire.
- les tests de vitalité pulpaire pratiqués au niveau des dents
sont frustres.
- pas de béance incisive
cl
autres appareils
plaies superficielles au niveau
des genoux
des coudes
,dl
examen radiologique
,
Le cliché rétro alvéolaire ne revèle ni fracture radiculaire
ni lésion osseuse.
Au total i l s'agit d'un élève renservé par un conducteur qui
présente une fracture coronaire partielle non pnpénétrante de
la 11, 21, 12 : une légère mobilité de la 11, de petites
ecchymoses des faces vestibulaires.
- Thérapeutique
8
• •
/
• • • .
/

..1
1 11 •
- Odonto-Stomatologigue
pansement dentinaire avec la pâte oxyde de zinc-eugem.l.
Ce pansement est maintenu en place grâce à une prothèse
provisoire
pendant 45 jours
Hédical
- Novalgin
- Sérum ~ntit~tanique
- Eludril

112.
V.3 8.- Commentaire de nos observations cliniaues
.
et de nos thérapeutiques.
V.2.8.1.
Tableau récanitulatif
---------------------
Nous donnerons dàns ce tableau ;
la fréquence des lésions
selon le sexe, les causes,
les organes atteints et s ' i l y a
lieu une perte de substance sur les lieux de l'accident.
féminin
9
:
Sexe
masculin
10
Causes
A.V.P.
8
:
Sport
3
Bagarre
2
cause de maladie
2
chute
4
:-----------~------------------------------------,._--------------~-
organes
couronne
:
20
atteints
racine
5
couronne + racine
6
os alvéolaire
7
la muqueuse
13
------------------------------------------------------------------
perte de subs-
couronne
5
tance sur les lieux
1.
du traumatisme
,
racine
2
racine + couronne
3

1 13.
A tré".'lerS ce tableau nous pouvons tirer ',111 certain nombre
de renseignemen'l:s
- les fellù'11es SOTIe ô~issi biê'n exposées au tl"aumatisme que les
hommes,
l'étiologie est aus~;i va..t"iée que possible mais avec une pré-
dominance au,: acciden'cs de la vole publique, aux chutes et
aux bagarres de l'1.1e ;
- en ce qui COi1cern," les organes atteints la fréquence des
fractures àcnt:2.ires est plus elévée que celle de l'os alvé-
laire. Donc la dent constitue un rempart contre les fractures
de l'os ..
En for,c'cion de l' ini·,ens!.b~ ('~u veC'teu:: t::al1matoCJène :.. ~: 3 avons
soit une fracture .::or,)'c,aire soit !.me fl"acture radiculaire ou
les deux.
Nous avons reCj>:auper ce'cte t.llérar,su tique en traitement
d'urgence, et en re::;'C:3.uraU.on pro'chû'cique et en traitement
orthopedique.

1,14.
al
Traitement d'urgence
.
- traitement chirurgical des parties molles
11
- extraction des dents condamnées
12
1
- curetage des parois alvéolaires
5
~----------------------------------------------------- ------:
traitement conservateur endodontique
16
contention des dents mobiles
4
embrochage
3
~----------------------------------------------------- -------
- traitement de l'os alvéolaire
6
bl Restauration prothétique
- prothèse transitoire
10
- prothèse amovible
o
- prothèse fixe
1
:
cl
traitement orthopedique
- appareillage amovible
o
- traitement multibague
1
:
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

115 •
Devent l'urgence nos patients se rendent en consultation
pour recevoir les soins conservateurs ou chirurgicaux dont
leur état de santé nécessite. Hais dès l'instant où il
s'agit de financer une partie des frais pour une restauration
prothétique, les patients ne reviennent plus au rendez-vous.
Cette attitude dénote t-elle que nos patients accordent peu
d'intérêt à leur état bucco-dentaire ou s'agit-il d'un
problème économique?

116
V.4. LES FORMES DE TRAUMATISME CHEZ L'ENFANT
ET LEURS CONSEQUENCES
Chez l'enfant le traumatisme revêt un caractère parti-
culier puisqu'à la croissance des maxillaires s'ajoute
la
croissance des deux systèmes dentaires successifs.
La constitution du premier de ces systèmes permet .le pas-
sage de l'alimentation liquide du premier âge à l'alimentation
solide. Cette denture temporaire permet la maturation progres-
sive du système dentaire de remplacement d'une part ;c et d'autre
part elle constitue un "bouclier de protection contre les trau-
matismesde faible intensité. Par contre un traumatisme de forte
intensité peut transformer cet élément de protection en vecteur
agressif de second ordre pour le germe sous-jacent.
,.
Les risques de traumatismes s'accroissent au fur et à
mesure que l'enfant grandit. Quelle que soit l'origine de ceux-
ci plusieurs facteurs vont intervenir.
1) r,e choc qui est caractérisé:
- par-sa nature plus ou moins brutale suivant qu'il s'agit
de choc sur, une surface dure i
- par sa force c'est-à-dire son intensité avec laquelle
le coup est reçu ;
- par sa direction, qui peut être directe (coup de poing)
ou indirecte (chute sur le menton) •
2) Le maxillaire de l'enfant
Selon l'âge de l'enfant le maxillaire est plus ou moins
calcifié et les dents se trouvent à un 'stade d'évolution déter-
miné. Le fait que les dents temporaires qui sont sur l'arcade
coexistent avec des germes des dents permanentes qui sont à
l'intérieur des maxillaires contribue à la f rag il ité du maxillaire <
3) Le système ligamentaire
Il consiste en un réseau complexe de fibres ligamentaires
qui se forment lorsque la couronne fait son apparition sur l'ar-
cade. Ce système ~erait considéré comme un facteur de résis-'
tance aux chocs.


a /
• • '"

117.
V.4.'
Ana-tomie pathologique
0
-
Nous ferons ce~te é~ude en fonction d~ l'âge dentaire
qui est l'élément capital car il ~odifie les résultats du
traumatisme et détermi::l2i"';: ncs gestes thérapeutiques.
V.4.1.'. - La dent temporaire
Le germe dentaire est p~éservé des chocs par le sac
folliculaire ainsi quep~rlmince corticale osseuse et par de
la fibro-muqueuse gingivale. Au cours de la croissance la dent
se forme, la fibro-muqueuse s'amincit jusqu'au moment de l'érup-
tion. A ce stade le germe dentaire ne peut être atteint sans
effraction de la gencive donc les lésions sont rares au niveau
du maxillaire du nourrisse::!.

118.
traumatisme de la dent
tcmnoroire
- -
---
-,--_......'
--- -
.- ,
- -
.......
/
-,
-. -
- --
W --
///(/II! (/(!k.:---
Ichacl- effraction ,.
malformation
effraction
accidentelle
malrosition
physialoqique
expulsion
erurtion pr~c()ce
't naissancel
J 5
- 6 mo i s 1

119.
c'est l'âge buccal et les chutes sont
fréquentes.
L'enfant fait une chute avec un objet dur dans la
bouche ou
bien il tombe sur un corps dur. La cOTIséquence de tels trauma-
tismes est parfois un déplacement du germe à l'interieur du
maxillaire et il s'ensuit une malposition du germe. Si la fibro-
muqueuse a été lesée le germe peut au cours du trauma, être
expulsé d'emblée ou bien secondairement à la suite d'une infec-
tion éventuelle.
Lorsqu'il y a déformation du germe nous pouvons assister
soit à un retard d'éruption soit à l'apparition précoce des dents
très mobiles et peu minéralisées.
c'est la période au cours ds laquelle la dent lactéale
édifie sa racine ou bien lorsqu'elle est sur le point de fermer
son apex.
C'est le moment des premiers pas et l'enfant est mala-
droit par conséquent les chutes sont nombreuses.
Les conséquences des trau~atismes sont peu graves du fait
de la laxité ligamentaire e-c ",e la tolérance de l'os alvéolaire.
Ces chocs se traduisent par des luxations totales ou partielles,
par des ingressions, et r&rement p&r des fractures.
Ces enfants son~ le plus souvent adressés au pédiatre
plutôt qu'aux odontologistes. Si nous avons la chance d'être
consulté en cas de réinclusion pathologique l'abstention théra-
peutique doit ê~re àe rè~le car le plus 30~vent l'incisive
temporaire fait sa réapparition sur l'arcade en quelques semaines.

120.
traumatisme de
la o~riode labile
constructive
Ichocl
oblique de bqs
1r,;sultatsl
-rpinclusion
f'qthologique
en haut
-
bl9ssure du germe
Itraitement 1 -
radio
-
abstention
- antibiotiques

121
Le ligament est plus dense, l'os alvéolüire est plus miné-
ralisé, les apex fermés. L8S risques de luxation diminuent par
contre ceux des fractures ~ugmentent surtout chez nos sujets
présentant une proalvéolie importante avec le palais ogival
(les suceurs de pouce).
c'est le moment où la dent temporaire se résorbe physio-
logiquement, le tableau clinique est dominé par les luxations
et subluxations.
Lors de déplacement d~ntaire
d'origine traumatique les
apex des dents temporaires en partie résorbés peuvent causer
des lésions plus ou moins importantes aux bourgeons des dents
permanentes.
1)
si l'éphtélium adamantindu bourgeon est atteint même
légèrement au moment de l'éruption de la dent permanente celle-
ci peut présenter une tâche ou une cupule disgracieuse de
couleur blanchâtre ou jaunâtre.
2)
s ' i l y a ingression des dents tempor2.ires au cours du
choc et compression dano:; 2c;~ o:::e du germe de la dent permanente,
des coudures radiculnires peuvent apparattre et i l s'ensuit
une rétention de la dent.
3) si le germe est dilacéré et comprimé contre les parois
osseuses nous aurons de multiples déformations.
a)
La dent définitive à l'état de «germe»
Nous avons signalé que la dent temporaire pouvait être un
vecteur de second ordre pour traumatiser la dent définitive à
l'état de germe. Cette action sur le germe peut se traduire
- au niveau coronaire
: par une malformation dystrophique
superficielle
(tâche superficielle de l'émail), ou profonde
(tâche de l'émail et de la dentine).

122.
traumatisme aU
COLlrs de
la nciriode
labile
destructive.
erme dent
pp.rmanente
germe dent
r"'1rrnanent0
lacement
cal Dar
rlsqLJan
d' être
Ins(~ par
ct ion
déplncement
G:Jical.
dent
temnoraire
direction~oc

.'
123.
- au niveau radiculaire : un déplacement du germe
entraîne une coudure radicula~re, un trouble de la croissance
de la dent définitive (aent incluse, dent retenue e~c)" Ces
anomalies de croissance entrainent en général des malpositions
des dents voisines et parfois des dents antagonistes.
- au niveau du sac péricoronaire : une simple irritation
peut provoquer une hyperplasie de ce sac ou un véritable kyste
péricoronaire avec pou~ r.onséquence une position ectopique du
germe.

1 2 L1 •
traumatisme de
la dent nermonentq
à l'état de germe
choc
r~su1tats =
couronne
r<iïa 1 f 0 rmot ion
~stroahiC'ue
raCIne
Œ
ar d~olacement du
germe coudure
maloosit io?il... anomalie
IncluSIon ~-
de
crOIssance
sac
\\hVneralasie
kyste fol~iculaire
kyste perlcoronalre
sa
aosition ectorique
du germe

125
Chez un enfant de B à 9 ans, la charr~re pulpair8 et le
canal radiculaire sont trois à quatre fois plus lar~ffi que dans
la dent adulte. A l'extrémité encore non édifiée de la racine
l'élargissement semble encore plus marqué et pourtant la couronne
dentaire occupe sa place déf i~.!_tive.
1)
~~_9§:n~_~1f ~,!!!:!:!:!~ _~j,~:-:!!§:_J§!:::~!!:L !~_ f~E!!!~!:!~!!
9~_.!LL.~E!~~! )
Un traumatisme accidentel surven·.~t ilwmt 1·;). formation
de ce tiers apical peut provoquer une réingression de la dent.
Plus tard, la racine peut présenter des malformations dystro-
phiques de ce tiers apical.
En cas de lux3tion complète d;une dent dont la racine
n'est pas encore édifiée, on doit tellter la réimplantation.
La dent étant maintenue en bonne position pendant environ un mois
par un système do contention monomaxillaire. La surveillance
clinique et radiologique s'impose dans les mois et les années qui
suivent. En cas de mortificat on secondaire la dont est dépulpée
et obturée.

126.
traumatisme de
la dent
d~finitive Iljeune'l
(avant
la
formation dl' 1/3 anicnl)
choc
largeur c~nsidé­
1/3 anical
non
formé
rable du canal
radicu~
la ire.
système
ligamentaire
loche
horizontal ~
vertical
résultats
es chocs
ligamest<
·Ü~?lUxati?n +++
relngresslon
".
extrusion
luxation
couronne
If~acture très rare
l.!.elures
racine
fTracture très rare
19nomalie du 1/3 apical
surveIllance de la
vitalité nulnaire

127.
2) La dent définitive adulte
c'est la période où la fréquence des fractures est élEc'lée.
On rencontre les mêmes tableaux cliniques que chez l'adulte.
Les fractures coronaires
Le paquet vasculo-nerveux est le plus souvent atteint à
cause du volume considérable de la chambre pulpaire. La conser-
vation de la vitalité pulpaire est donc notre préoccupation.
Divers procédés de coiffage pulpaire ont pour but de préserver
cette vitalité et de provoquer ensuite la formation d'une dentine
secondaire.
Les fractures radiculaires
Pour ces formes le problème est dominé par l'état du
système ligamentaire. Une destruction du ~ystème ligamentaire
ouvrant une communication entre le foyer de fracture et la
cavité buccale consti.tue un élément défavorable.
En cas d'intégrité du ligament Marmasse préconise l'abs-
tention.
Les fractures corono-radiculaires
La conservation du fragment coronaire restant dans un
but prothétique est fonction de l'importance de la perte de
substance radiculaire.

128.
traumatolonio dGntoir~ et
stomntolc~i0 infantile
incisive
centrale
sun~ri~llr~ ~'~finitiv0 t'adulte"
traits
de
frr.ctures
et
C("H'lS0r:'lP.0.C0~
(schJmo
slm~l:flé)
rncturesl
conservntion
1 tr("literoent 1
rcdicul,.,ir~s
de
ln
r(":cinflo
fc:-.>stC'nt ion +.../....
r~section
G0i~G10
1/3 apical ___
,.p.
fovoroble
IOhstr.ntion ++
1/3 moyen
-
~P. r6serv~
(
nntibiotinlJPS
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-+-
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+ +
r:nr,roc:f'-,r;r;0
0.
rP-Serve
"
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\\d0 n ulnatlon ++
nrot~0s~ ~ifficil0.
corona
[d~:-"Ulnntion ..+
.
.
'
radi<IuJ.oire
~roth~s8 = fOC110
coronc
0r.101.Jtat i on
v~. t nIA
pulpaire
d~ ln nu~oe corc~airc~~'
d"'olJl.:·.]tlorl
~
coronaire . -
coiffno~ diffici10
simp le
[
orothùse
,:ccnstitution coronaire
fractures
tests de vitolit/.
coronalres
C à r~r)âtcr ++

129 ..
/)/)ATER:EL
/ ) 'ETUDES
Cas nO 1
G. Olivier 11 ans.
L'enfant examiné 30 mn, après une chute dans une piscine
présente un oedème de la lèvre superieure, une plaie de la mu·-
queuse gingivale, une déchirure du frein labial superieur,
une fracture coronaire pénl~trante de 1'1 21, a""'c une lux:ltion
importante.
La radiographie rétro-alvéolaire, nous revèle une légère
fracture de la paroi alvéolairo<
Nous pratiquons une suture du frein labial superieur, une
biopulpectomie de la 21 avec obturation c~nalaire dans la même
séance, une réduction et une contention du reste de la 21.
Après 1 mais de contention la consolidation est satisfaisal~e
et nous réalisons une prothèse provisoire en résine pour résou( .ru
le problème
"psychologique" lié à la perte de la pùrtie coro-
naire de cette dent.
Intérêt de l"observation
Une dent luxée peut être consolidée même en cas de fracture
partielle de l'os alvéolùire. La conservation du fragment
coronaire nous a permis de faire une restauration provisoire el
attendant l'édification de l'apex, ce qui nous Cl évité l'ex-
traction systématique.

.' r
. \\
( ,-.
"

130.
Cas n° 2
O. Sounandjou 9 Qns.
Cet enfant nous est présenté à ln suite d'une chute élU cours
de la récréation 6 heures après le traumatisme. A l'examen
,;linique nous décelons une plaie au niveau de la lèvre supé-
:ieure, ayant entrainé
un oedème important.
Les parents
pensen~ que la 11 et la 21 ont été expulsées
" t perdues. La radiogre.phie nous revèle qu'elles ont été
,mfoncées et leurs "lpex 21' atteignent pas le plancher de la
ëosse nasale. Par ailleurs on note un élargissement de l'espace
,lesmodontal sans effraction ligamentaire.
Nous décidons d'intervenir en urgence avec les précautions
1abituclles
(tétanos, antibiothérapie par voie intra-musculaire)
crois points de suture sont faits au niveau de 1"1 plaie de la
Lèvre superieure. Nous
nous abstenons d'intervenir au niveau
jes dents réingressées. Le patient est revu un mois après et nous
remarquons que les dents ont commencé leur reegression.
Six mois plutard les dents étaient
dans leur position
normale.
Intérêt de l'observation
Notre expérience semble confirmer l'abstention préconisée
par Marmasse. Ces dents x'eingrossées conservent leur vitalité
pulpaire car après un an les àents répondaient positivement
aux tests thermique
et électrique.

\\~

131 •
Cas nO)
F. Yavo
2 ans 8 mois
L'enfant nous est adressé trois jours après une fracture
corono-radiculaire de la 61 à la suite d'une chute au cours
d'un jeu d'enfant. La 61 présente une mobilité importante et
elle est dans son aivéole 1 l'enfant présente un oedème de la
lèvre supérieure dû à une plaie traumatique. La radiographie
montre une fracture duseptuo inter-dentaire.
Nous décidons une couverture antibiotique et a:ntitétanique'
notre prescription est completée par une médication sédative
en raison de l'état agité de l'enfant.
Notre première séance d'intervention fut un échec malgré
notre patience l'enfant refusait notre thérapeutique nous
décidâmes alors :de 'renvoyer, le patient'et un rendez-vous fut
fixé pour 48 heures.
' .',
La seconde séance fut un échec aussi et nous constatâmes
des signes de nervosité des parents.' Pour eux une dent de lait
est appelée à être remplacée pourquoi ne pas opter pour l'ex-
traction:
. La troisième séance. fut également un écnec et avec le
concours des garçons,de salle nous déci?âmes l'extraction de
la dent car à, cette séance. la nervos~té de~ parents était
évidente. Nous Ûmr avons expliqué l a nécêssité 'cÎ'un mainteneur
ci 'espac~ et ils ne sont'plu~ revenus à notre reI1c1ez-:-v~us-. -
.~ .
" , ..
Intérêt-de'~'observation
Les parents doivent comprendre' la nécessité des soins des
dents lacté ales • Nous pensons'- que s'iis avaient cooperé' nous
aurions pu faire un soin conservateur·: une reductionetune
contention de'la·61.- ta'chute prematurée de cette dent entrai'"
nerait une éruption précoce d'une-dént iinrnature;et des'troubles
locaux'. ' ·

132.
Cas nO 4
K. Kouassi 9 ans
L'énfant, examiné cinq jours après avoir reçu un projectile
au cours d'un jeu d'enfant, présente une fracture coronaire de
la 11 avec perte de la partie coronaire une exposition de la
pulpe de couleur verdâtre signe de la mortification pulpaire.
La dent fracturée présente une mobilité importante sans
déplacement.
La radiographie ne montre aucune lésion osseuse.
Nous pratiquons un traitement canalaire immédiatement et laissons
en place un oBomoi
et un pansement provisoire. Par ailleurs
l'enfant est mis sous une couverture antibiotique.
Une semaine plus tard nous procédons à l'obturation
canalaire de la dent et nous constatons que la mobilité est
moins imF~rtante.
Un mois plus tard, la consolidation de la dent est
parfaite et l'attachement ligamentaire normal. Nous procédons
alors à la reconstitution du fragment coronaire au compositive
à l'aide d'un moule oddus.
Intérêt de l'observation
La consolidation d'une luxation sans déplacement et sans
atteinte osseuse et ligamentaire peut se réaliser spontanément
sans système de contention. Nous devons savoir observer souvent
l'abstention devant les luxations dentaires chez les enfants
d'autant plus que nous pouvons avoir recours toujours à la
réimplantation et aux moyens de contention.


133.
Do
Yûcine 10 uns
Il nous est adress~ 45 mn après une chute à la récré,"ltion' n n·. (.
une décapitation des 2/3 de la partie coronaire de la 11 et 21
avec une mise à nu de ln pulpe.
LGS
fragments corono-radiculajres
sont solidement implantés dans l'alvéole. La radiographie ne
revèle aucune fracture de l'os alvéolaire.
Intervention sous anssthésie locale et prémédication
sédative pour pratiquer une pulpectomie suivie de l'obturatior
canalaire.
Après trois semaines nous proc~dons à la taillG de Richemend
et à l:aide d2 dent en r8sine nous confectionnons une prohtèsé
provisoire en ëlttendant l'édification complète de l'apex'
Nous avons demandé aux parents de nous conduire l'enfant s ' i l
y a descellement.
Intérêt de l'observation
La prothèse provisoire û rétablit l'esthétique et résolu
le problème psychologique car l:enfant faisait un complexe vi.,-
à-vis de ses camar3.d2s cela 5,,, repercutait sur son rendement
scolair2.



134.
Cas nO 6
s. Chantal 6 ans
Nous avons reçu en urgence cet
enfant 15 rnn après un
accident de la voie publique.
Elle
présente une plaie gingivo-labiale avec une section
du frein labial superieur ; une mobilité de la 51 et 61
la
radiographie nous revèle une fracture radiculaire de la 51
et une fracture ùu tiers apical de la 61.
L'intervention est décidée en urgence sous anesthésie
locale. Nous procédons à la suture gingivo-labiale au fil
de lin, et à l'extraction de la 51 et 61. La patiente est
mise sous couverture antibiotique,
antitétanique et anti-
inflammatoire.
Intérêt de l'observation
Nous avons procédé à l'extraction des dents pour éviter
des risques aux dents permanentes en voie
d'évolution car
une infection des dents lactéales atteindrait facilement
ces. dents soit
par voie radiculaire soit par voie liga-
mentaire.

....
en"
135.
Kouyaté A. 4 ans
Cet enfant nous est présenté une semaine après à la
suite d'une chute dans les escaliers.
A l'examen exobuccal nous ne décelons rien de particulier
A l'examen endobuccal on note une collection purulente
au niveau de l'apex de la 51
; une luxation importante de la 51.
La radiographie rétro-alvéolaire nous revèle une rare faction
osseuse au niveau de l'apex de la 51, rarefaction due
certainement à la collection purulente ; la résorption de la
51 est beaucoup plus accentuée que celle
de la 61.
Notre intervention consiste à extraire la dent en cause
et à prescrire des bains de bouche.
Intérêt de l'observation
Nous avons opté pour l'extraction systématique pour ne pas
mettre en danger la dent définitive. Cette dent en période
labile destructive aurait été sauvée si le patient nous
était adressé tôt. Néanmoins nous exerçons
une surveillance
encore afin d'intervenir en cas de désordres' occlusaux.

i 36,
V.4.3. COI~IENTAIRES DE NOS THERAPEUTIQUES
-~-=-=--=-=-=-=-=-=-=--
. Au cours de notre étude nous n' avons p~~.s rencontré· beau-
coup d'enfants traumatisés. Cela ne veut pas dire que la fré-
quence des traumatismes infantiles est plus réduite dans notre
pays, mais les enfants sont les plus souvent soit adressés
aux médecins généralistes, soit ils sont laissés pour compte
car la majorité des paren'cs
. ne s'inquiète pas pour des lésions
des dents lactéales appelées à être remplacéès. Lorsque cer-
tains parents adressent leurs enfants à l'odontologiste ils
le font de manière tardlve à un moment où tout traitement con-
servateur de la vitalité pulpaire est compromis. Il importe
donc d'informer les parents que tout traumatisme même bénin
..
d'une dent lactéale peut avoir des conséquences sur la dent défi-
nitive, des conséquences sur l'occlusion.
L'étiologie des traumatismes est dominée par les méfaits
des cours de récréation (5 cas sur 7), nous n'avons noté qu'un
seul cas d'accident àe la voie publique, un cas de chute dans
les escaliers. Ces enfants seraient-ils épargnés par les acci-
dents de la voie publique ? ou les traumatismes des enfants
s'inscrivent dans un cadre de trauITiltisme général ou l'odonto-
logiste est mis à l'écart? Nous ùvons l "espoir que nos con-
frères en pédodor.cie r.O:':3 i.>pï;orj~erons des éléments de réponse
à ces questions.
Nous n'avons pas rencontré de fractures alvéolaires de
la dentition lactéale. Cette absence est-elle due à la pl~sti­
cité de l'os alvéolaire où à la faiDle intensité des chocs?
Les frac'cures dent:ai:.:es 30nt les plus souvent associées
à une subluxationqu'à une luxation totale c'est-à-dire avec
expulsion des dents. Quand nous sommes en présence d'une luxation
moins importante nous pratiquons une réduction manuelle et la
contention se fait naturellement sans recours aux systèmes de
con~ention
ma~s nous exerçons une surveillance post-trauma-
tique car la dent peut se mortifier secondairement avec toutes
les conséqu.ences infectieusEs.
.. .... / ......

117.
Lorsque la subluxation se fait par pénétration de la racine
dans l'os et que la couronne disparait dans la plaie gingi-
vale seule la radiographie nous ,permet d'objec'tiver cette
ré inclusion traumatique. S'il n~y a pas ,de fractures associées
nous avons procédé
.à l'expëètative
préconisée par Marmasse.
Nous avons été surpris par là reégression des dents. Néanmoins
nous avons prescrit des antibiotiques p6~~ prév~nir les risques
infectieux et de~ antisepÙque~ locaiixsoii~'forme de bain dé
bouche. Ici encore ia surveillance est de rigueur; deux fois par
semaine pendant le premier mois, ensuite une fois toutes les
semaines jusqu'à ce que la dent atteigne la hauteur d'occlusion
normale.
Si le patient est vu, très tard avec une fracture de
dents lactéales en période labile destructive notre geste vise
à protéger le germe sous-jacent et à permettre à la dent perma-
nente de prendre normalement sa place sur l'arcade. Dans ce
cas notre thérapeutique fut l'extraction.
En présence des traumatismes des dents permanentes nous
avons procédé au traitement canalaire et mis en place des
prothèses fixes transitoires. Ce geste thérapeutique fut guidé
pour des raisons physiologique, psychique et économique.
- raison physiologique: attendre l'édification com-
plète de l'apex à 18 ans, maintenir l'espace, éviter les dé-
sordres occlusaux
- raison
psychique : à cause des railleries de leurs
camarades, les enfants se sentaient diminués et leur rendement
scolaire en était atteint
- raison économique: les parents n'étaient pas en
mesure de financar
une prothèse fixe définitive pour les
enfants ;
Après la pose de cette restauration le patient était
revu tous les six mois pour un contrôle clinique en vue de modi~
fier si cela était nécessaire la restauration prothétique 'fixe.'
Certaines de nos prothèses transitoires nous ont guidé
dans la mise en place d'une dent en linguo~position chez un
sujet de 17 ans.
../ ·

138.
V.S. - LES FRACTURES ALVEOLO-DENTAIRES
Les ,fractures alvéolaires sont très fréquentes, mais
elles jouissent d'une mauvaise ré nommée qui les fait négliger
par un grand nombre d'odontologistes ; leur consolidation
est discutée et la conservation des dents situées dans le '
foyer de fracture semble aléatoire. Pourtant nos cas cliniques
,
montrent que cette conservation est souvent possible et souhai-
table'.
Deux buts doivent
nous guider dans notre geste conser-
vateur
le résultat fonctionnel et le résultat esthétique :
1) le' résultat fonctionnel puisque la perte des rapports
normaux d'occlusion cause souvent une gêne définitive, et la
formation dé brides cicatricielles au niveau du vestibule peut
gêner l'établissement corr8ct d'une prothèse;
, 2) le résultat"
esthétique qui est capital puisqu'il
s'agit du secteur antéri~ur. Chez l'édenté incisif les lèvres
sans soutien, s'effondrent et les commissures labiales tombent
mo'2:'..~'iant fâcheusement la physionomie.
Le traitement conservateur est souvent entravé par
l' infecti~ et son corollaire la sequestration osseuse. 'C'est
la raison pour laquelle l'extraction systématique a toujours
été considérée comme une loi thérapeutique.
V. 5.1. Etiologie - Pathogénie
Les fractures alvéolaires sont des fractures partielles
localisées au point d'ilpplication du traumatisme.Elles sont
dues presque toutes aux accidents de la voie publique comme
une chute de moto, une chute de b~cyclette, une collision de
voitures. Certaines plus rares ont
pour origine la pratiqÙe
sportive comme c'est le cas pour la boxe, foqtball etc •••
Le plus souvent elles sont dues à un choc direct sur
une dent ou' un groupe de dents. Au maxillaire supérieur, elles
succèdent à un choc indirect, les dents inférieures viennent
heurter leurs antagonistes et les brisent en fracturant la
table osseuse externe.
... / ...

139.
,
Il.existe de nornbIeux facteurs favorisants locaux ou
généraux :
1l Les facteurs locaux sont
les proal véoUes
, et les
malpositions.
2) Dans les facteurs généraux :
l'état bucco-gingival avec parodonpathie profonde
'peut parfois entraîner par diminution du bras de lévier intra-
osseux une fracture ;
", -'
,.,(" -;"J'; .•-,.
'. ~; '.: -'

les traitements par agents physiques amènent des
ostéo-radio-nécroses.
V.5.2. Anatomie pathologique
Les fractures alvéolaires engendrent des lésions
osseuses, des lésion" muqueuses et des lésions dentaires.
La portion alvéolaire des maxillaires joue un rôle
capital dans la nutrition et ia vitalité des dents, mais elle
a peu de facu~té de régénération. Néanmoins la vascularisation
du maxillaire superieur du type pédiculaire, est plus favorable
à une réparation que la vascularisation terminale de la mandi-
,
bule. A la mandibule la fractureest le plus souvent localisée
aux bo"-rgeons incisifs, englobant les incisives et les canines.
Par contre au maxillaire superieur, la fracture est généralement
plus importante et le choc peut déterminer un enfoncement
du massif osseux qui supporte les quatre incisives.
Toutes les fractures qui intéressent le rebord alvéolaire
,.
s'accompagnent d'une déchirure de la fibro-muqueuse gingivale.
Nous devons savoir si la fracture est ouverte ou fermFo en
faisant une exploration minutieuse de la région ligamentaire.
Notre geste doit être mesuré pour éviter accidentellement la
transformation d'une fracture fermée en fracture ouverte. Ce quf
exposerait notre région clinique à l'infection.
... / ...

140.
Tous les auteurs admettent la mortificati'on dentaire
comme fatale mais certaines de nos observations prouvent que
ces dents peuvent rester vivantes. Les dents peuvent donc
être mortifiées ou
vivantes. En cas de fractures dentaires
peut-on espérer une consolidation des fragments ? Cette question
est encore cont=overs~e At l'accord n'est pas encore fait ainsi',
qu'en témoignent les récentes co~~unications de Marmasse et
Délibéros. Il y a discussion non seulement sur l'existence
de la consolidation maj3 surtout sur son mécanisme éventuel.
Pour notre part nos obr.,~vations nous permettent d'affirmer
qu'il y a colmatage dentinaire. Quant aux processus mis en
oeuvre pour la formation de cal nous ne pouvons rien avancer.
En ce qui concerne les traumatismes chez l'enfant souvent
négligés nous avons signalé qu'ils peuvent être causes de
dysplasies des dents permanentes par action directe sur le
germe. Ces dysplasies pe~vent entraîner la rétention ou l'évo-
lution ectopique de la dent. Par conséquent, la présence des
germes dentaires chez l'e~fant cOimnande une surveillance rigou-
reuse pour éviter leur ex;:mlf" '.on ou leur dév!.ation.
V.5.~ Clinique
A la sui te d 'tm i:.~:::,u,"atisme le blessé accuse :
.1)
une impotence foncticnnelle et une douleur intense et spon-
tanée ;
2) A l'examen clinique on note
- que l'arcade dentaire n'a pas sa courbure normale;
- qu'il existe une béance incisive plus ou moins marquée
- que la ~uqueuse est souvent déchirée mais elle maintient
les dents en place. La pression de la langue imprimè
une mobilité au b~oc dentaire luxé.
- que la
dent es~ en général douloureuse à la mobili~
sation ou au c~oc.
La mobilisation faite entre le pouce et l'index doit être
'aussi, douce que possible pour éviter tout risque de rupture du
paquet vasculo-nerveux. Les dents voisines doivent être exa-
minées, car les fractm:cs peuvent intéresser plusieurs dents
isolement.
., ., .1., .,'.

141 •
V.5.4. Diagnostic
Avant tout acte thérapeutique il faut dresser un bilan
des lésions alvéolaires et dentaires par l'examen clinique et
les examens radiologiques en outre il faut préciser si les
l
'
dents sont vivantes.
Les fractures alvéolaires se manifestent surtout par des
signes dentaires les dents sont douloureuses, mobiles, parfois
déplacées mais s'agit-il d'une fracture alvéolaire? ou plutôt
d'une luxation incomplète? ou d'une fracture ra'diculaire ?
S6ule la radiographie nous
aidera à trancher.
- l'examen clinique doit toujours être complété par un
examen radiographique systématique:, mais .dépêchQn's "nouS de signaler
qu'un trait de fracture est difficile à décéler sur un film surtout
si·
l'enfant est en dentition mixte. Aussi pour objectiver
le trait de fracture est-il
parfois nécessaire de pratiquer
diverses incidences intra et extra-buccales.
Le"mordu" occlusal
Cette incidence permet l'exploration du maxillaire
supérieur et de la mandibule dans un plan perpendiculaire aux
images habituelles, obtenues par le film rétro-alvéolaire.
AU maxillaire supérieur, la pointe du cône localisateur
est placée contre les os propres du nez, si l'on désire découvrir
toute l'étendue du palais, dans ce cas le film sera strictement
médi·an.. Il est possible. d'explorer une' région latérale en
pointant le cône localisateur devant la pupille et en déplaçant
autant le film.
. ,1

142.
tube Rx
film mordu
tube Rx
Le
"mordu" occlusel

143.
bl Le rétro-alvéolaire
La radiographie rétro-alvéolaire donne -une image précise
mais limitée en étendue de la région alvéolé<lre et péri-apicale
des dents.
- Principe : le plan du film appliqué sur la voate palatine,
forme avec le plan de la dent un angle aigu. Pour limiter
une déformation de l'image, le rayon principal doit être per-
pendiculaire au plan bissecteur de cet angle :
(règle d' isométrie de Cieszinski) .
- Technique ; la position de la tête est verticale, le plan
de la mastication supérieur
horizontal.
- la position du film et du cône localisateur : pour les inci-
sives centrales deux procédés peuvent être utilisés.
* premier procédé : appliqué sur la
voate palatine, centré
sur les incisives son bord infé~ieur dépassant légèrement le
bord libre des dents, le film est maintenu par le pouce ou
l'index du patient. Il est souvent utile de placer un rouleau
de coton sous le film pour redresser son axe et éviter de le
déformer. Le cône localisateur est pointé' au contact ou à dis-
tance du lobule du nez dans le plan sagittal médian . Son
inclinaison sur le plan hori~ontal est de 4' 0. Souvent l'opé-
rateur localise approximativement le plan bissecteur film-dent,
et pointe le cône perpendiculairement à ce plan.
* deuxième procédé : on utilise un porte-film angulateur muni
d'une tige-guide maintenu par le patient entre ses dents
serrées. Le cône localisateur est axé sur la tige, son bord
inférieur, placé au Ùe8G'~;3 de cc';:'.:e '.:1ge, lui est parallèle.
Ce procédé a l'avantage de reduire les risques d'erreurs,
d'éviter les maladresses du patient et l'irradiation de son
doigt ou du nôtre.

144.
-
R~gle d'isom~trie d~ cieszynski

145.
c) Le bite-wi.ng ou cliché rétro-alvéoliiire
Cette incidence est une variante de la radiographie
r~tro-alvéolaire. L'on obtient sur un même film l'image des
couronnes et du premier tiers
(parfois de la première moitié
des racines d'un groupe de dents superieures et inferieures.
Technique : le film ne doit pas être plicaturé :
la moitié
inférieure est placée parallèlement aux faces linguales
des dents inférieures. L'on contient le film dans cette
position en maintenant à l'aide de l'index la languette
médiane sur les faces occlusales des dents infe~ieures, Le
patient ferme ensuite progressivement la bouche jusqu'au
contact interdentaire pendant' que l'on retire l'index.
La pointe du cône localisateur centr~ sur la oules
dents examinées sera orientée de sorte que le rayon incident
Fr~ncipal traverse le plan d'occlusion en faisant avec
celui-ci un angle de + 0°.,

146.
cône
- -
fil m ----:---t--.:::~~:::::::.--------=:::=-----~
longuette m~~ione
techni~ul? du hi t0-v/inrJ

147.
B - Les incidences extra-orales
al le maxillaire défilé
Cette incidence permet d'obtenir une vue d'ensemble
d'un hemi-maxillaire.
- principe : le rayon incident principal passe entre le
bord postérieur de la branche montan~ et la colonne cervicale,
suit un trajet oblique d'ar.rière en avant dans le plan
horizontal et légèrement oblique de bas en haut dans le
plan vertical.
- Technique : la tête du patient sera maintenue droite ou
légèrement inclinée latéralement du côté examiné. La mandibule
sera propulsée vers l'avant pour libérer le maximum d'espace
devant la colonne. cervicale.
La cassette sera maintenue plaquée contre l'arcade zygomato-
malaire par la main du malade, le bord inférieur de la
cassette se trouvant légèrement décallé de la branche hori-
zontale de la mandibule.
La pointe du cône localisateur sera placée du côté opposé
dans la région de l'angle mandibulaire, à un centimètre
environ en arrière de ce dernier et au ras du rebord basilaire"

148.
Techni0ue du maxillaire d6filé

149.
bl Le Nez - Front film
Cette incidence même effectuée avec un appareil puissant
ne donne pas de bons résultats parce que les deux premières
vertèbres cervicales de for~e densité osseuse viennent se
superposer au maxillaire et ren6ent difficile l'interpretation
du cliché. Cet écueil
est évité en partie par la technique
de "l'incidence de contact de Dautrey.
- Technique : la cassette est maintenue par le patient
dans un plan frontal, bien appuyéesur le front et le nez
qui peut être déprimé, le cûne étant déposé, l'ampoule est
rapprochée au maximum de la nuque,
sous l'occipût de manière
que le rayon
principal se dirige vers l'épine nasale ou la
région des incisives per?endiculairement au film.

150.
v"
v'
Incidence de
contact
d~ Ooutrey
le
foyer
radio~~ne F ~tant ronproch4 oU maximum
des
vertèbres' V,
leur
imoge
WII,
o']rondie
et
floue,
sera comme
effnc0e
alors
qU'3
l' irnn(1e H'~i41
du
maxillaire ~,
tr~s nroche du film sera nette et oeu
déformée.
(loi
des nrojections côniques).

151 •
c- Vertex film ou incidence de Hirtz
Technique: Le rayon principal entre sous l'arc mandibulaire
et sort par le vertex.
Il est perpendiculaire au plan de
Francfort et donc parallèle au plan vertex-bi-auriculaire.
Les trois étages de la base du crâne sont.vus de face,
sans déformation. La région mentonnière se superpose aux sinus
frontaux. Les orbites et les sinus maxillaires sont également
superposés. Latéralement les arcades zygomatiques apparaissent
dans toute leur étendue, mais pour les mettre en évidence, i l
est nécessaire de sous-exposer le cliché de façon importante
en raison de leur faible épaisseur.
Conclusion : si nous avons tenu à faire un rappel des
incidences extra-orales c'est que très souvent les fractures
alvéolaires ne sont pas isolées et s'inscrivent dans un cadre
général de traumatismes cranio-faciaux. L'odontologiste par sa
prescription radiographique doit pouvoir poser un diagnostic
et orienter son patient vers les services de stomatologie.
Pour R. Bataille et J. Kolf la recherche de cette vita-
lité est un acte important avant l'instauration du traitement.
Nous ne négligeons pas cette recherche mais nous pensons que le
plan de traitement des fractures alvéolo-dentaire8 ~e doit pas
être établi
en fonction de cette vitalité car les tests peuvent
être négatifs sur une dent en état de choc d'une part et
d'autre part i l est toujours possible au cours de nos contrôles
de revenir sur les éléments dentaires.
V.S.S.
Conduite à tenir
Le bilan des lésions alvéolaires et dentaires étant fait
i l faut maintenant les traiter. Nouspensons qu'il est inutile
de donner une liste de thérapeutiques. Il faut que chacun applique
aux cas qu'il a à resoudre les techniques qu'il possède le
mieux. La règle impérative est que la réduction et la contention
doivent être réalisées le plus rapidement possible.
.. .... / ......

152.
Cette réduction doit être manuelle et immédi.te, si cela est
possible. Sinon elle doit être réalisée sous neuroleptique ou
anesthésiques généraux. L'anesthésie locale surtout avec adre-
naline est déconseilléo. Elle risque d'entrainer un décol-
lement fibro-muqueux qui peut être la voie de propagation d'une
infection et
d'une ischémie.
V.5.5.1.Conduite à tenir envers les lésions osseuses
------------------_..-----------------------~
A) - La fracture est sans déplacement
Nous avons utilisé deux systèmes de contention dans le'
service. La ligature en échelle et l'arc de Duclos-Farouz.
La ligature en échelle ne fut utilisée qu'accessoirement lorsque
nous manquons d'arc de Duclos-Farouz.
1)- La ligature en échelle
C'est un excellent moyen de contention; elle peut être
plus ou moins longue donc intéresser l'ensemble d'un maxillaire
ou un groupe de dents. Les montants de l'échelle sont constitués
par une anse dont un chef est vestibulaire et l'autre lingual.
Ces deux chefs sont réunis pür des échelons constitués de
petites anses interdentaires. Les montants .de l'échelle sont
en fil d'acier de 4/10~ de diamètre, alors que les échelons
sont en fil d'acier de 3/10è de diamètre.
Pour qu'une ligature en échelle soit efficace:
al on doit serrer successivement les échelons en commençant
par celui qui est le plus proche du sommet de la boucle.
b) il est impératif d'utiliser des fils de diamètres
différents ;
Cette ligature en échelle est suffisante s'il n'y a pas
assez de mobilité. Le seul inconvénient est son manque de
solidité.
2) - L'arc de Duclos-Farouz
C'est un arc vestibulaire préfabriqué plat et malléable mulÜ
de crochets pour la mandibule et de crénaux pour le maxillaire •

4

/
• • •

153.
lIsera fixé à la face vestibulaire du collet de
chaque dent en suivant la sertissure gingival~ par des ligatures
simples. La mise en place de cet Gre est simple, mais il
nécessite une surveillance attentive et prolongée.
Pour Bénoist-Chikhani cet arc présente plusieurs incon-
vénients :
a) la forme aplatie ne permettant pas de le modéler
que dans le sens vestibulo"lingual il est impossible de lui
faire suivre le contour du feston gingival et la surface de
contact avec la dent s'en trouve réduite;
b) la disposition des moyens d'amarrage fixe et régulière,
est parfois gênante car certains crochets ou crénaux blessent
la gencive, d'autres peuvent se trouver en regard d'une dent très
bombée ou en vestibulo-position et ulcérer la muqueuse jugale.
Pour certains auteurs cet arc favoriserait une égression
de la dent aussi conseillent-ils l'adjonction d'une ligature
en berceau au niveau des dents traumatisées.
B- Il existe un déplacement
Si le patient est vu assez tôt nous faisons une réduction
manuelle, les ligatures en éc!:elle:
réuniss''ll't un bloc dentaire
de deux ou trois dents de chaque côté dü fragment mobile sont
misœen place ou d'embl~e nous mettons en place un arc de Duclos-
Farcuz.
Si le patient est vu tr~s tù.rd plusieurs tableaux cliniques
peuvent se présenter :
- le déplacement se fait en dédans : on utilise l'arc de
Duclos-Farouz les dents sont ramenées en place par l' inter:-'
médiaire d'une traction élastique jusqu'à ce que la réduction
soit faite. Après cette réduction les dents sont fixées à l'arc
par des ligatures métalliques.
_. le déplacement se fait en déhors : nous faisons tou-
jours la réduction par l'intermédiaire de traction élastique
tendue d'une hémi-arcade à l'autre du même maxillaire.
- le déplacement se fait dans le sens vertical :
Nous utilisons l'arc de Duclos-Farouz. Nous faisons une
réduction manuelle pour placer les dents dans leurs alvéoles
et
nous les contenons à l'aide d'une li ']ature' ",n berceau.

Quel12 fut '10. durée d8 nos contentions '1 Cette durée
était ~onction d'une part de l'état clinique du patient ~t
d'autre part (Ill dégré de coopération du patient qllilnt à son
hygJène bucco-dentaire. La durée de la contention variait
entra quarante cinq jours et deux mois. Il est bien.évident
q~e le patient était re~l deux fois par semaine pendant les
trois premières semaines et ensuite tous les dix jours. Ces
rendez-vous rEpotés nous ~ermettaicnt'de faire un contrôle
clinique et radiologique des dents et de la consolidation de
la' fracture'.
Cl
- Traitements adjuvants
a) iln"tibiothérapie
Nous avons prescrit systématiquement des antibiotiques,
pour les risques infectieux locaux m~me si nous savons qu'une
fracture alvéolaire peut se consolider sans antibiotique et ce
malgré l'axistenc~ de foyers apicnux anciens, afin de mettre
toutes les chances de notre côté.
bl vaccin antitét0nique
A l'interrogatoire les patients ignor~ient s'ils
avaient une immunité contr~ le tétanos. Ceux qui avaient effectué
la s(;rie de troisinjeçtions avec un rappel dans l'année qui
suit ne s'en souvenaient p,'ls. Alors nous Zlvons décidé de pres-
crire le vaccin.
cl
Les collutoires
Dès que nous rec8vions les patients nous COll'.lllençons la.
désinfection de la cavité buccale. Cette désinfection est cOnti-
nuée par le patient avec soit une solution de
Dakin soit
avec Eludril ou Hextril.
d)
Les anti-inflammatoire
et antalgique
En fonction de l'état de choc du patient nous prescrivons
des antalgiques; PAr contre la prescriptiOll des anti-inflam-
matoires est assez limitée.
C~nd\\l~t,~ à ~~n·l'r 0n'I~I-~ ]o~ ll~SJ'r)ns
_~ ~ ... ;-;~.~,~ -!..:~::.:: _._. __ .:.: :;;:~ :...;~__ ;: _.~ :-,;: .:.~:._,,~ :;.~2._ :..: ..: _.. ..:;...~.-
... 1...

1
155.
Devant les lésions dentaires nous avons été conser-
vateur car nous croyons q~e nous avons toujours 1<'1 pos s ibil i té
d'intervenir en temps opportun.
Plusieurs tableaux cliniques s'offrent à nous
a)
les dents vivantes ou du moins celles qui répondaient
"positivement" à nos tests thermiques et électriques ont béné-
ficié d'une surveillance minutieuse. Elles sont traitées à la
moindre modification de leurs réactions thermique et électrique.
b) Les dents fracturées
- les fractures ouvertes
Dans ce cas nous procédons à l'extirpation pulpaire et
à l'obturation canalaire selon les procédés habituels.
les fractures fermées
en présence des fractures radiculaires fermées nous
avons pris en
compte deux paramètres
la vitalité pulpaire
La situation du 'trait de fracture et la mobilité du frag-
ment.
1)
La vitalité pulpaire
Pour Bouyssou, les fractures peuvent gu,irir spontanément
par
pseudarthrose
ou par cal cémentaire si le foyer de
fracture reste stérile.
La meilleure protection de cette stérilité est la présence
d'une pulpe vivante.
Quant à f'larmasse, Langeland, Baume, Hess, la pulpe
exerce une activité de protection et de répa:ration des fractures
le traumatisme est susceptible de déclencher un processus
constructif intense du côté pulpaire dont le terme est l'obli-
tération complète du canal. Ce processus postule la vitalité
pulpaire. Une de ses conséquences est souvent le jaunissement
de la couronne. La dent perd ses réactions vitales, elle doit
être considérée comme vivante mais vieille prématurément.
Le respect de la vitalité pulpaire est très important
donc nous devons exercer une surveillance pulpaire postaccident
très active pendant des mois.

"156.
1
2)
La situation du trait de fracture et la ·mobilitédu
fragment. Tout traitement de fracture doit débuter par une
immobilisation. Cette immobilisation apporte
ln effet antal-
gique immédiat.
-
les fractures du tiers apical
Elles larssent une longueur appréciable·de racine en
continuité avec la couronne. La mobilité est faible. La dent
fracturée est vivante, i l faut la mettre en observation. Si
cette vitalité est menacée, la solu~ion d'extirpation pulpaire
reste à notre disposition et la dent peut alors bénéficier
de l'embrochage des fragments. Si l'aseptie et l'immobilisation
sont maintenues, elles
peuvent guérir par colmatage dentinaire.
- les fractures du tiers moyen
Elles ont l'inconvénient de présenter un fragment corono-·
radiculaire mobile, et elles ne sont pas réparables par un
artifice prothétique d'où la nécessité de tout mettre en oeuvre
pour obtenir une consolidation deux tableaux cliniques s'offrent
à nous,
Si la vitalité pulpaire est conservée, une immobili-
sation de longue durée nous offre la chance d'une éventuelle
consolidation.
en présence de symptômes de pulpite
La dépulpation aseptique est de règle. Elle est suivie
de l'immobilisation interne par embrochage. I,'embrochage con-
siste à réunir par une tige métallique scellée dans le canal
des fragments d'une racine fracturée.
Il a un caractère défi-
nitif. L'intervention comporte trois actes.
- l'obturation de l'extrémité du fragment apical'par
l'hydroxyde de calcium. Cette pâte r6sorbable est favorable au
niveau du foyer de fracture.
-
l'élargissement du canal et embrochage
Cet élargissement du canal à un calibre de 1,6 ou
1,7 m/m présente des difficultés si l'un des fragments est,
mobile d'où une immobilisation préalable en bonne position est
indispensable. L'élargissement du canal est manuel ou est
exécuté avec un réducteur de vitesse, La· broche de vitalium
est essayée et ajustée.
./ .·

'157 •
.- Le Scellerncmt
Pour ~viter lap~6ject:1_on ~an3 ).~ foyer de fracture
G. 'un cJ.ment mal, toléré qu.i risque;; Cl(; former un c0x:-ps ~tranger,
nous enrobons la broch(, c1' hyd:t:oxydc de caJ.ciuT:1 et lël mettons
en pla.ce ~
Lorsque 18 patient pr6sente une infection apicale et une
. infection du foyer r nous faisons une r6sGct.ion apicale qui
consiste à supprimer le fragment apical par voie vestibulaire
.ensuite nous combattons la mobilité. du fragment coronaire
par l'insertion d'une broche endodontique car nous n'avons
pas ,d'implant transdcntaire.
- fracture du tiers coron~ire
Pour la majorité nes auteurs c'est une chance d'obtenir
rles consolidations vrnies à ce nj.veau b3r 10 risque ~louver­
ture de ces fractures est grand et la st~rilité du foyer est
aléatoire
dans la mesure o~ la distance qui sépare le foyer
de la bDuche n'est que de deux il trois milJ.imè,tres. En. ëlccor-
dant une chance il. un.'
de nos pat.ients par une im!TIobiliséltion
externe et une immobilisation interne nous avens obtenu une
consolidation.
,
\\

, ,
158
V~5.5.3. Conduite à teniJ: devl~.nt: le;.:: lésion~, des ~a:t-ties mollé~
---_._-------------------------------------------- -_._---------
Lors des tr~umatismes outre les fractures alvéolo-dentaires
nous pouvons observer des plaies des parties molles. Les plaies peu-
vent si,éger au niveau de la sphère odonto-stomatologique ou au
niveau d'autres organes. Nous ne donnerons ici qu'un bref aperçu des
facteurs de gravité et la conduite à tenir. Il est bien évident que
notre intervention ne s'est limitée qu'à notre sphère. En CaS de pl~ie
importante grave nous devons assister le malade, assurer la surveil-
lance clinique et le diriger vers les services spécialisés.
Les facteurs de gravité
Ils sont liés essentiellement
al
auX qualités propres de la plaie
- son siège
(visage, thorax, membre
- son étendue, sa profondeur
- ses caractères propres
: plaie franche, déchiqu~tée, avec
ou sans perte de substance tissulaire, liée en particulier à l'agent
causal (forme, diménsions, septicité, caractère tranchant etc ... )
b)
aux lésions associées survenues, simultanément au cours àu
traumatisme causal
(fractures, brdlures etc . . . . }
En présence de lési.ons traumatiques des parties molles nous
devons faire un bilan rapide des facteurs de gravité et des risques
iwnédiats ; ce qui nous permet de déterminer les priorités. Ces
priorités sont dominées
- à court terme, par le danger hémorragique, ou par la lésion
d'un organe vital profond;
- à moyen terme, par le risque infectieux;
- à terme par des séquelles diverses telles que les cicatrices
cutanées, la perte de substance;
. .
-
les lésions de la sphère odonto-stomatologique .
. . . ./ ....

A- Lésions exobuccal.es
Devant une, plaie peu profonc"c et peu étendue, portant (lUr
le revêtement cutané il faut
:
- procéder à une désinfection des abords de la plaie à
l'aide de compresses stériles, avec un agent antiseptique non
agressif
(cétavlon, mercryl-laurylé, savon acide) .,
- procéder à la limitation de l'hémorragie par compression
ou à l'aide d'un pansement compressif sec
- assurer la suture de la plaie soit à l'aide d'une suture
de collage soit de rapprochement des berges à l'aide de point
de suture.
- envisager une' protection antitétanique en fonction des
caractères septiques de l'agent et de l'état de vaccination du
, sujet.
B .- l,es lésions endobuccales
/
- dévant une perforation du plancher ou du sinus au cours
de la chute avec un objet dans la cavité buccale.
Il faut
procéder à une exploration minutieuse et à une surveillance
régulière.
- en présence des lésions, du frein labial, du décollement
de la muqueuse du vestibule, après la désinfection ct,la limi-
tation de l'hémorragie i l faut réaliser qucl1ques points de
suture.
- si au cours du trâmatisme les dents ont été extraites
~ on lave correctemGnt l'alvéole,
• on s'assure qu'aucune fissure osseuse n'exiète ni au
niveau de l'une des tables ni,au niveau des septa inter-radi-
culaires ;
+ on diminue légèrement de hauteur les septa à la pince-
gouge ;
+ on émousse' les bords de la cavité
,à l'aide d'une fraise
fissure
;
+ on vérifie qu'il n'existe ni
saillie ni épine osseuse
susceptible de nuire à une rapide cicatrisation ou de retarder
une restauration prothétique éventuelle; on fait une suture.
-
En présence d'une·pl~ic mucco-gingivale
La suture de ces tissus de recouvremcIlt est loin d'être
une obligation lorsque la plaie rcst minimo:c , '-car -très rap~dem0n';,c
on la voit se combler d'un caillot.

160.
Néanmoins en ra.ison des risques hémorragique~ secondaires,
des risques infectieux on a souvent intérêt à placer sur une
plaie mucco-gingivale deux ou trois points de suture. Ces
points seront de siJ~ple rapprochement et affrontement sans
qu'aucune traction anormale ne soit exercée. On peut utiliser
dor.c soit des aiguilles serties demi-courbes de soie rioire
gui sont conservées en tubes stériles soit des aiguilles à chas
ordinaire qui sont montées et stérilisées par l'assistante et
qui ont l'avantage d'être plus économiques. La suture sera
faite comme l'indique la planche ci-jointe.
En conclusion nous dirons qu'un point de suture est une
précaution. En aucun cas il ne doit être serré trop énergique-
ment.

96. Sl.IhU. Il l.I{ili •• , d.n. 1•
.
CI"'t" buec.l.

162.
V.5.6o ~ MATERIEL
D'ETUDES
C. Coulibaly
45 ans
Le patient se présente en notre consultation 12 heures
après une scène de ménage.
- à l'examen exobuccal on note une plaie linéaire de la
lèvre superieure ayant
entrainé une oedème de la lèvre
supérieure.
- à l'examen endobuccal ; l'articulé dentaire est normal
malgré une légère intrusion de la 21, une fracture de l'angle
mésial de la 11, une mobilité de la 11 et 21
; la translumina-
tion permet de déceler une fêlure de la 11 ne mettant pas en
danger la vitali té pulpai:,~ ; l'exploration radiologique revèle
une fracture corono-radic'·,.1-cüre de la 21, et une fracture du
septum interdentaire entre la 11 et la 21, un élargissement de
l'espace desmodontal de la 11.
- Au niveau des autres appareils il n'y a rien à signaler
- Au total il s'agit d'un homme qui après une scène de
ménage présente une fracture corono-radiculai·re de la 21, une
fracture de l'angle de mésial de la 11, une luxation de la 21 et
11, une fracture du fer de lance alvéolaire entre la 21 et 11,
un élargissement de l'espace desmodontal de la 11, le patient
lors d'une consultation chez un médecin
il lui a été prescrit
de la propiocine (ATB), du Nifluril (ATI) et du Dolo-Adamon
(Antalgique) 0
Notre intervention consiste en 2 points de suture au
niveau de la plaie labiale; une pulpectomie de la 21 suivie d'un
embrochage canalaire avec alignement des fragments, une ligature
en échelle de la 13 à la 23.
- 72 heures après le patient est revu, la ligature en
échelle est déposée au
profit de l'arc de Duclos.
- deux mois plutard, la consolidation est satisfaisante
au niveau de la 11 et 21 et on note un cal entre les fragments, les
autres dents ont conservé leur vitalité, une consolidation de la
fracture du septum.

163.
Intérêt de liobservation
)
Il peut avoir une consolidation des dents luxées même
si le rempart alvéolaire est partiellement fracturé. En
Itabsence de
foyer d'infection une fracture du tiers coronairë
peut s,ubir un colmatage dentinai.re même si la dent ~st
dépulpée.

164.
Cas n° 2
K. Germaine 17 ans
Cette patiente nous est adressée par notre confrère
A. KOFFI qui l'a reçue en urgence pour un traumatisme alvéolo-
dentaire à la suite d'une bagarre de rue. Le docteur ASSI
avait mis en place une ligature en échelle de la 13 à la 23
et avait prescrit à la patiente de la Rovamycine 500, du
surgam et du glifanan.
- A l'examen exobuccal on note un oedème de la lèvre
supérieure; la bouche légèrement entr'ouverte d'où s'écoule
un liquide fétide
; des plaies contuses au niveau de la face
- A l'examen endobuccal
i l y a pas de lésion de la
muqueuse buccale:
on note une béance incisive : une luxation
de la 21 et 11 avec extrusion de la 21. L'exploration clinique
permet d'observer une fracture alvéolaire s'étendant de la 22
à la '12. L'exploration radiographie ne nous permet pas de voir
un trait de fracture.
Les tests de vitalité sont frustres.
- Au niveau des
autres appareils on note des plaies
contuses au niveau des coudes et des poignets.
- Au total i l s'agit d'une jeune fille de 17 ans pré-
sentant une fracture alvéolaire au niveau de l'arc antérieur du
maxillaire
"
avec une luxation de la 21 et 11 et d'une
égression de la 21
à la suite d'une bagarre de rue.
- Notre intervention consiste en un dépôt de la ligature
en échelle et à la mise en place d'un arc de Duclos-Farouz
s'étendant de la 16 à la 26. Nous associons à l'arc de Duclos
une ligature en berceau au niveau de la 21 dans le but de la
remettre dans son alvéole. Outre la prescription de notre con-
frère nous prescr~ons' un sérum anti-tétanique et de la solution
Eludril pour des bains de bouche.
La patiente est vue dans les 48 heures qui suivent pour
un test de vitalité. A cette séance tout~s les dents du bloc
incisivo-canin repondaient positivement aux tes~ thermiques.
Toutes les sbmaines : la patiente était vue pour un test
de vitalité pulpaire, et serrer les torons si nécessaire

165.
Deux mois plus tard nous avons obtenu une consolidation
satisfaisante nous avons déposé l'arc.
Intérêt de l'observation
Les dents peuvent conserver leur vitalité en cas de
fracture alvéolaire. Une fracture alvéolaire peut se consolider
en l'absence d'infection.
Une dent sortie légèrement dans son alvéole peut con-
server sa vitalité et .se consolider à condition qu'{l ni y ait
pas de manoeuvre iatrogène lors de sa mise en place dans son
alvéole.

166.
K. Karidja 7 ans
L'enfant
admis dans les services de chirurgie du CHU
de Cocody à la suite d'un accident de la voie publique nous
est adressé après 12 jours pour un examen odonto-stomatolo-
gigue.
A l'examen exobuccal on note une assymétrie faciale, un
oedème de la lèvre superieure.
A l'examen endobuccal on note: une déchirure du frein
labial, une plaie linéaire au niveau du vestibule; une ouver-
ture buccale subnormale
avec ün9 légère déviation ; une béance
incisive; au niveau des condyles i l n' y a ni craquement ni
crépitement ; au niveau de la mandibule on note un décalage de
niveau entre les incisives centrales inférieures
l'explo-
ration clinique revèle l'existence d'un foyer de fracture alvéolo"
dentaire, les dents présentes
dans le foyer de fracture sont
localisées au fond du vestibul€,
cette fracture alvéolo-
dentaire confirmée par l'incidence de profil s'étend de la 53
à la 63 ; Cette incidence permet de nous rendre compte d'une
fracture des os propres du nez
: le maxillaire défilé de la
mandibule revèle une fracture symphysaire . fracture consé-
cutive à l'intubation trachéale au cours de l'anesthésie géné-
rale.
Par ailleurs on note un état infectieux des tissus.
ostéo-
muqueux.
- Au niveau des autres appareils on note une douleur au
niveau du membre inférieur gauche en rotation, cette douleur
ayant entrainé une impotence fonctionnelle
; une plaie trans-
fixiante au niveau de la face interne de la cheville gauche.
Au total i l s'agit d'un enfant qui après un accident de la voie
publique présente une fracture alvéolo-dentaire de la 53 à la
63
; une fracture symphysaire, une fracture des os propres du
nez, une impotence fonctionnelle du membre inférieur gauche.
Devant le tableau clinique complexe le service de stomatologie
intervient immédiatEment ;
- réduction et contention monomaxillaire de la fracture
symphysaire ; réfection des os propres du nez
; ablation de la
portion d'os alvéolaire.

Int~rêt de l'observation
Le traitement.conservateur de la fracture alvéolo-
dentaire n'a pas été tenté car les conditions locales et géné-
rales étaient défavorables.
Ces conditions défavorables seraient liées au manque de
coordination entre les services. En cas de traumatismes
cranio-
facial outre les lésions neurologiques qui constituent l'urgence
immédiate i l faut penser aux lésions de la sphère odonto-
stomatologique qui si elles ne sont pas traitées très vite
entrainent des séquelles.

..
168.
O. Salimata 20 ans
La patiente a été évacuée par les sapeurs pompiers au
service de stomatologie du CHU de Cocody où elle fut
admise.
- A l'examen exobuccal la patiente présente une assymétrie
faciale due à un oedème péri-mandibulaire gauche, une défor-
mation du menton anormalement élargi ; des plaies contuses
superficielles de l'angle externe de l'oeil,de la lèvre supé-
rieure qui est oedematiée de la joue droite et de la mandi-
bule, la palpation du rebord basilaire reveille une douleur
intense.
- A l'examen endobuccal on note une ouverture buccale
limitée à un doigt et démi, une béance incisive; le vestibule
est libre ; une mobilité anormale et douloureuse de la mandi-
bule, une mobilité anormale de tou~ l'hémi-arcade gauche,
l'exploration clinique permet de déceler une fracture alvéolc-
dentaire de la 13, 12, une fracture alvéolaire au niveau de
la 43 et 41,
Les clichés radiographiques
(face basse et maxillaire
défilé gauche et droit)
rcvèle un fracas de l'arc antérieur
de la
mandibule, une fracture alvéolaire de la 43 et 41.
Au niveau des autres appareils on note des plaies
superficielles des poignets gauche et droit, de l'épaule gauche,
de la hanche gauche.
Au total il s'agit d'une jeune fille de 20 ans qui aprè~
avoir sauté d'un car ayant pris feu a été victime d'un trau-
matisme maxillo-facial avec un élargissement douloureux du
menton, une mobilité anormale de l'hémi-arcade, une fracture
de l'arc antérieur de la mandibule, une fracture alvéolaire
de la 13 et 12.
- Thérapeutique , notre intervention cor.siste à réduirE
manuellement les fractures et à poser deux arcs de Duclos-
Farouz haut et bas pour la contention. Nous avons réalisé unr
traction intermaxillaire à cause de la béance incisive.

1
M-
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.! r:'··
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Par ailleurs nous avons mis la patiente sous antibiotique,
anti-inflammatoire et antalgique, la patiente a également reçu
une dose de sérum antitétanique.
- 3 jours plus tard nous avons proc~dé dtune part au
test de vitalité qui était positif et d'autre part à la sup-
pression des élastiques car la béance était réduite.
- 15 jours plus tard la patiente était revœpour un
contrôle.
- 3 mois plus tard l'exploration clinique et radiologique
nous rassurait d'une contention satisfaisante et nous avons
débloqué la patiente.
Intérêt de l'observation
L'expérience semble prouver qu~une fracture alvéolo-
dentaire peut se consolider et les dents dans le foyer de
fracture peuvent conserver leur vitalité.

170.
Cas nO 5
K. Yao 28 ans
est conduit
à notre consultation 30 mn après un', accident
de travail.
A l'examen exobuccal on ne note rien de particulier.
A l'examen endobuccal le p~tient présente une plaie de la ser-
tissure gingivale une mobilité de la 11 et 21
complètement
sorties de leur alvéole, ce qui entraine une béance incisive.
A l'examen radiologique on note une fracture du tiers apical de
la 11 et de la 21, sans déplacement, une fracture du septum
interdentaire. L'intervention est décidée en urgence.
:
Biopulpectomie de la 11 et 21 obturation canalaire avec de
l'hydroxyde de calcium et scellement de broches de Kerr à demeure.
Réduction et mise en place d'un arc de duclos-farouz
complété par deux ligatures en berceau au niveau de la 11 et de
la
21 pour les remettre dans leur alvéole.
Une semaine plus tard le patient est revu la plaie de la
sertissure gingivale est cicatrisée et les torons sont serrés
Trois semaines après le patient est revu et on note un
début de consolidation satisfaisante et une formation d'un cal
au niveau des traits de fracture de la 11 et 21. La 12 conserve
toujours sa vitalité.
Trois mois plus tard la consolidation est satisfaisante et
l'on dépose l'arc.
** Intérêt de l'observati.on
Une réductj.on de grande amplitude n'a [u être effectuée
qu'au prix d'une compression de la dent contre les parois de
l'alvéole ce qui a entrainé peut être une déchirure du ligament
alvéolo-dentaire. Nous avons pris le risque
et i l y a formation
et réattachement du ligament alvéolo-dentaire. La consolisation
s'est faite aussi également au niveau du septum.


, ,
. 171 .
Cas n06
Bo Coulibaly 16 ans
Le patient a été transféré au CHU de Cocody trois jours
après avoir été admis au CHR de Bouaké à la suite d'un ac-
cident de la voie publique
Lors de son séjour au CHR de Bouaké
0
le patient a reçu du sérum antitétanique, du Totapen, de la
Chymocycline, du Dupéran longue durée o
A l'examen exobuccal on note une assymétrie faciale
due à une tuméfaction mandibulaire gauche, une plaie trans-
fixiante de la lèvre inferieure ayant nécessité une suture
au fil de l i n ; la bouche est entr'ouverte d'où s'écoule une
salive fétide 0
A l'examen endobuccal ; une limitation d'ouverture buc-
cale à deux doigts une béance incisive ; une fracture du bloc
incisif inférieur avec nécrose au niveau des foyers de frac-
ture ; une mobilité anormale au niveau de l'arc antérieur de
la mandibule
; Au niveau du maxillaire on note une fracture
alvéolo-dentaire allant de la 11 à la 26, pas de lésion de la
muqueuse endobuccaleo
Au niveau des autres appareils le genou droit présente
une plaie linéaireo
Notre intervention consiste en
avulsion des dents de
la 11 à la 26 complètement sorties de leur alvéole et infec-
tées
; en alvusion des incisives inferieures. Après les alvu-
sions nous avons procédé au curetage des cavités alvéolaires
pour ramener les débris osseux, ensuite nous avons fait une
suture des berges de la plaie au fil de soieo Le patient
est hospitalisé i l reçoit de la perfusion glucosée à 9 % et
de la péni-colL
** Intérêt de l'observation
Si nous avions eu la chance d'intervenir tôt nous
aurions tenté la réimplantation des dents en les immobilisant
avec une armature métallique ; Au moment ou nous intervenions
les cavités alvéolaires étaient infectéeso Donc nous étions
dans les conditions défavorables pour un traitement conservateur,

172.'
Cas' n °7
- Nom et Prénoms
: Co Adjoua
- âge: 11 anso sexe féminin ethnie BF~ulé
- lieu d'habitation: Marcory
- circonstance du traumatisme: la jeune fille a étérenservée
par un taxi alors qu'elle se rendait à l'école.
- délai écoulé depuis la survenue de l'accident 20 rnn
- traitement subi avant la consultation : aucune médication
- perte de substanc~ sur les lieux du traumatisme : le
tiers
coronaire de la 210
- examen ~donto-stomatologique
al examen exobuccal
oedème de la lèvre superieure
plaie traumatique de la lèvre superieure
bl examen endobuccal
déchirure du frein de la lèvre superieure
- plaie gingivo-muqueuse
- béance incisive
- égression de la 11
- légère intrusion de la 21 avec une fracture du tiers coronaLreo
~ l'exploration clinique nous permet de suspecter une
fract~re alvéolo-dentaire de la 11 à la 23. Cette
fracture alvéolo-dentaire est confirmée par'l'examen
radiologique 0
Autres appareils
- plaies contuses au niveau des genous et poignets
- au total i l s'agit d'une jeune fille qui après avoir été
victime d'un accident de circulation présente une fracture
alvéolo-dentaire du bloc incisivo-canin superieur, une
déchirure du frein labial superieur une plaie de la muqueuse
gingivale.
- Thérapeutique
Odonto-stomatologique
..... / .....

l 1
173.
1
Après les précautions habituelles de couverture
antibiotique et antitétanique nous avons posé'
deux arcs de
Duclos Farouz haut et bas avec traction inter-maxillaire
pour une réduction de la fracture pendant une semaine.
Après la réduction nous avons déposé l'arc mandibulaire et la
contention maxillaire est restée en place pendant trois mois.

173 BIS

174.
V.5.7. - COl~1ENTAIRES SUR LA THERAPEUTIQUE
DE NOS OBSERVATIONS
-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-
Au cours de notre étude nons avons eu à traiter 7 trau-
matismes alvéolo-dentaires. Nous avons opté pour 5 traite-
ments conservateurs car les patients s'étaient présentés
ràpidement à la consultation, quant aux deux autres ils
présentaient une infection.
Le traitement conservateur a aboutit à la consolida-
tion.osseuse. Cette consolidation alvéolaire a amené la
conservation des dents situées dans les foyers de fractures.
Le système de contention utilisé fut l'arc de Duclos-
-Farouz associé souvent à une ligature en berceau. Cet arc
est un moyen de contention sûr, efficace, d'emploi facile
à la portée de tous les praticiens. Instaùré rapidement il
donne de très bons resultats. Il doit être maintenu en place
entre deux et ~rois mois et parfois plus. Bien utilisé il
est esthétique et non encombrant pour les patients. Nous
avons relévé seulement quelques inflammations gingivales
localisées chez une patiente dont l'hygiène était insuf.-
fisante.
En conclusion nous dirons qu'il existe toute une gamme
de systèmes de contention. Chaque praticien doit utiliser
le système auquel i l est habitué.
En cas de fracture alvéolo-dentaire. Il faut intervenir
le plus rapidement possible, i l est impératif que l'immobi-
lisation soit sûre et de longue durée, ensuite laisser faire
la nature et n'intervenir que s ' i l apparaît des signes
infectieux.
Notre thérapeutique médicale a consisté d'une part en
une couverture antibiotique pour éviter les phénomènes
infectieux ,.
, en une couverture antitétanique car
l'état de vaccination de nos patients n'était pas à
jour
d'autre part.

....................
175.
VI - CON C LUS ION
._~-=-=-=--~-=-=._=-
Les fractures alvéolo-dentaires jouissent ct 'une mauvaise
ténomméc pour deux rnisons
essentielles :
- La premiè:r.e est due au phénomène infectieux mais
nous pensons qu=o.vec l'avènement des antibiotiques nous
avons des arm(,s efficaces pour le
cornbé\\ttre.
La seconde est qu'avec les progrès de la médecine
dentaire l'odontologiste est plutôt tenté à 'réaliser des
restaurations prothétiques sophistiquées que de chercher à
,
consolider des fractures dont les résul tats semblent incertains
\\.
au départ.
Nous espérons que cotte étude incitera nos confrères
à . être nlus conservateurs aue d'être "extra ticlhnistes" dons .
. .
,
un pays où la majorité de nos patfê;~ne semblent pas corn·'·
/< '-"
r
~,
.
prendre l'importance de nos a~~~~~~a;é~_tiqUes. Notre
d
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\\r~,.
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evo~r est
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aH.-e compren rie' ':'~VT7:- pOPLl'"a tJ.on que
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traitement conservateur des fractures a~v~Olio-dent~i:r.es ne
\\
'
/ ';1'
g'inscrit pas dans un contextè\\~~thétiqU?i~~maisconstitue une
"-
-
_ loe
mesure nécessaire v la së'~uveg(\\-rde:j1onS:se lèment de llorgùne
de mastication m,lis aussi et surtout à la santé physique et
psychique des hoœ~eso
Si nous parvenons à ce but nous remplirons notre
rôle profe~sionnel social et humain.

· .
1.
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TOU~ESiaka -' Contribution à J'étùde des traùmatislnes du
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.bloc incisivo-canin supérieur' en Côte d'Ivoire.
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Rubrique de classement
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mots clefs :,
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- parti~ularités du bloc incisivo-canin de l'africain'
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traUmatologie - de l'cndodoate
fractures alv&;laires'
théra peutique des fractures alvéolo-dentaire.
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TOURE Siaka
Contribution, à l'étude des tra\\lmalismes du bloc i!"!cisivo-
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canin, supérieur en Côte d'Ivoire.. '
Thèse ,de Doctorat en' Sciences àdontoiogiqu'es.
Abidjan 1984, N"
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la, première partie de la tli.èsè ~st' consacrée aux, rappels anatomiques du "
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la deuxième partie aux rappels histologiques dé l'os alvéolaire, du d
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donte gencive:attache épithéliaief'
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là. troisième partie aux particularités anatomiques du bloc incisivo-canin de ~
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l'africain'-
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la quatrième partie à la traum:atologie 'd,u bloc incisivo-canin.·
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la cinq'ùième p~rtieà la conclusion,
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Jury ';
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J. VllASCO
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Assesseurs
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