REPUBLIQUE DE COTE D'IVOIRE
UNION· DISCIPLINE· TRAVAIL
MINISTEnE DE L'EDUCATION NATIONALE
CHARGE DE L'ENSEIGNEMENT
SECONDAIRE ET SUPERIEUR
INSTITUT D'ODONTO-STOMATOLOGIE
Mars 1987
N° .....
THESE
présentée en vue de l'obtention du
DIPLOME D'ÉTAT DE DOCTEUR
EN SCIENCES ODONTOLOGIQUES
(Troisième cycle)
par le
Docteur ASSI KOFFI DELMAN
0--.-------------....".----------------.-,--,--.-.,
.•... t ()&~fiïBb~i~ij::;::>~:;;l';;i:::j:
A L'ÉTlTDEljEt'AXE CHAfiNflf~EMOYÈN' '.
DANS LES popULÀ.fI6NSN~(;R.(j2x'îfI~lINEs····
.: ·'DE e6TBb\\f\\i6tR~ill)i:jl:lj:;:;JJjl;:;;; 'l
.............• .•.•.. .•.••..••••.•..••.....................................
............•...••••••••;.••••.•••.•••••••••••••••••••••••.••••••••••••••..•••••..•••••••••.•••••.••.•.• ]...........................................
........•.•.••....
L..-.
soutenue publiquement le 29 mai 1987
COl11llosiLion du Jury:
Président: Monsieur le Professeur Honoraire J. VILASCO
Assesseurs: Monsieur le Professeur S. KLElNFINGER
Monsieur le Professeur agrégé K. EGNANKOU
Monsieur le Professeur agrégé E. BROU

CONTRiBUTION A L'BTUDB DB L'AXB CHARNIBRB MOYEN
DANS LBS POPULATIONS NEGRO-AFRICAINES
DB COTB D'iVOIRE

••\\
~. - Af)f"H!ISTRJ\\TIO~1
!lJfHLITlfH
l'n)FcsscII)" I\\grégé ECN/\\NKO[J KOUJ\\;\\IE JO:lnnès
Dl fŒCIUJH I\\DJOINT
~===~~=~=========
Professeur I\\grégé nlWu ElllTT1<'lnucJ
SECRETI\\IRE PRINCIPAL
BI.I\\Y Koffi
Sr:UU:TI\\ IIŒ DE nI IŒCf ION
ELOUAPRIN Njndjin
LISTE DU PERSO~t,IEL
ENSEIGf\\WIT DE
L' INSTIlill D'OOO~.fTO - STat1ATOLOGIE
1986 - 1987
FN,t;L[ CN;\\NTS p!:RMI\\NLNrS
tv~\\ lTRIS ilE CONfERENCES AGREGES
IJEPI\\RI1JvŒNT
BR( JlI
Fmnanue J
Parodontologie
ECNi\\NKO[j
KOUf\\I'.U:
Joannès
Biologie et ~~tières
Fondamen ta 1cs
,,~\\ ImrS-I\\SS [SrJ\\N['s
1\\ll1KO
Eyholand
Odontolo,p, ie conserva-
trice endodontie
I\\RON
Marie-Christine
Odontologie conserva-
trice endotontic

F.W;I:ICNi\\NfS ilE LA FAOJIJ'E DE ~IEI)ECINE APPORTANT LEUR CONCOURS
AL' [NST 1Tl n' 1)' OIX1Nro- STC~Ii\\TOJ DG 1E
l'I~()ITSSFlms
11.IUl.IF
André
Rad io logie -I~ i ophvs i qlle
EITE
Ivla l'ce 1
i\\natomie l'arholo~~iqtl('
(;tIESSJ:NNI)
KOUAIlIO
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Anatomie
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max 1110 - fé1 C i ale
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I.oNS! XmFm
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Physiologie
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Odontologie Conse'rvatrice
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Orthopédie dento-Eaciale
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Odontologie cOllscrva-
tr îce-enJodont if'
, Kil 1';1·\\ l '11.,\\
Biologie ct f'vbt ières
Fond;lInen ta le s

A Monsieur le Professeur Jacob
VILASCO
Professeur Honoraire de la Paculté de f'.fédecine
* Ancien Directeur de l'Institut d'Odonto-Stomatologie
* Ancien Chef de Service de Stomatologie et de
Chirurgie Maxillo-Faciale du C.H.U. de Cocody.
*
Ancien
Président
du
Comité
Consultatif
Inter-
Africain
(Section-Médecine-Pharmacie-Odonto-
Stomatologie-Vétérinaire) du CAMES.
o
Médaille du combattant 1939-1945
o
Médaille
de
vermeil
de
l'Academie
de
Médecine
de Paris
o
Commandeur de l'Ordre Natlonal de COte d'ivoire
o
Commandeur de l'Ordre
de la Santé Publique de
COte d'Ivoire
o
Commandeur
de
l'Ordre
de
Mérite
de
l'Education
de COte d'Ivoire
0
Commandeur des Palmes Academiques Françaisp,s
0
Officier de la Légion d'Honneur
0
Officier de l'Ordre du Mér ite du Sénégal
0
Officier de l'Ordre du Mono du Togo
+
Docteur
Honoris
Causa
de
l'Université
de
LILLE
II
Qu'ii trouve ici l'expression de notre
reconnaissance
1a
plus
vive
pour
ce
qu'ii
a
fait
pour
la
promotion
de
l'Odonto-Stomatologie en Côte d'Ivoire.
et
pour
avoir
bien
vou1u
juger
notre
t ravai1
en
acceptant
d'en
assurer
la présidence.

A ~1ons ieur 1e Professeur Agrégé Joannès Kouamé BGNANKOU
* Docteur en Chirurgie Oentaire,
* Docteur en Sciences Odontologiques
* Professeur Agrégé de Biologie et Matières Fondamentales
* Directeur de l'Institut d'Odonto-Stomatologie
*
Secrétaire
Général
du
Groupement
des
Associations
Dentaires des Etats Francophones (G.A.D.B.F.).
Depuis
notre
première
rencontre
dans
les
locaux
de
t'Institut
d'Odonto-Stomatologie,
vous
avez
été
et
resté
pour nous ce
que
les
premiers rayons d'un
soleil
levant
peuvent
signifier pour un"
DESO[CHADO"
C'est
poùrquoi
vous
devez
voir
l'achevement
de ce travail que vous allez juger comme votre
propre
oeuvre,
car
elle
l'est
pour
bien
de
raisons .....
Trouvez
ici
le
temoignage
de
notre
estime
et de notre reconnaissance.

A NOTRE DI RECTBUR DE rlmSH
Monsieur le Professeur Samuel KLBINFINGBR
Docteur en Sciences Odontologlques.
Professeur à la faculté de Chirurgie
Oentalre de l'Université de Paris VIt.
Memhre
da
la
Soc iété
de
Gnathologie
Européenne.
Vous
avez accueil1 i l ' inconnu
que
nous
étions
avec
gentillesse
et
simplicité
dans
votre
service
de
prothèse
de
la
faculté
de
chirurgie
dentaire
de
Paris VII.
Vous avez
Initié l'étudiant
Que
nous
étions,
à
la
lourde
tâche
Qu'est
l'enseignement;
vos
conseils
et vos documents personnels ont large-
ment
contribué
à
l'élaboration
de
ce travail.
Nos
rélations
Que
vous
n'avez
jamais
vouiu comme les relations entre Maître
et
élève,
nous
ont
permis
de
trouver
au près de votre famiile tout le recon-
fort moral. Soyez assuré de notre grande
reconnaissance et de notre vive admini-
ration.

f\\
~'()nslenr le Professenr Agrégé
EII1ll1alluel
nROU
* DocLeur en Chirurgie 1l81lLafre
* J)ocLeur en Sciences Odontologlqlles
* 11 r 0 r e s s e II r Agré g 6 de Par 0 cl 0 Il toI () g l. e
* Cher du Service de Parndolll.ologie
* Di recteur-Adjoint dp. l' TnsLtLut. d'Oc!oIlLo-StoIl13Lnlogle
d'Abldjall.
C'est
un
grand
honneur
que
nous
fril tes
en
acceptant
de
juger
ce
ttavatl.
Soyez
assùré
de
Ilot re
profonde
grrtUtude
pour
la
dispoilib1l1té
dont vous avez loùJours tait preuve
vot.re
ouverture
<l'espri.t et pOIrr votre
devouement
à
l'égard
de
tous
vos collègues.

A S. lBTBXIBR
Vous
qui
avez
guidé
nos
premiers pas en
axiogr~ph~e.
soyez
remercié
de
tout
ce que vous avez fait pour
nous; car si l'expérimenta-
tion clinique
de ce travail
a
été
.ené
à
bien
c'est
bien grâce à vous.
SOYEZ
ASSURB
DE
TOUTE
MA
SYMPATIlIB.

A celle qui par la force des choses
S'en est allée au petit matin
Sur la pointe des pie~s
De peur de réveiller ces petite5 ftmes
Qu'el te
a
jusqu'alors
entourées
de
tant de tendresse
Peut-être
parce
qu'elle
n'aurait pas
pu
supporter leurs pleurs ?
Qu'elle apprenne ici.
Qu'en dépit des intempéries.
Ses arbres ont porté leurs fruits.
Ht que si
jamais.
elle restait absente
pour longtemps encore.
Les
frui ts
tomberaient
et
seraient
alors. à celui qui les ramasserait.
Qu'elle
apprenne
qu'ils
en
ramassent
autant qu'iis te peuvent.
mais ne sont
jamais
satisfaits
car
chacun
veut
en
faire sa propriété privée.
Ht
comme
cela
semble
impossible.
11
faut
d6truire
la
souche
afin
qu'elle
ne
porte
jamais
plus
de
fruits
pour
personne.
Hais qu'elle ait l'assurance que malgré
les
intempéries
les
arbres
porteront
toujours leurs fruits.
t "IN MEt-«)RIAM"

A mon Hpouse.
A nos chers fils.
Soyez assurez le soleii brillera
Un jour dans notre demeure ...
A tous .es Amis.
A tous mes collègues
A
tous
tes
étudiants
de
l'Institut
d'Odonto-
Stomatologie d'Abidjan
A tout le personnel
Qui
m'ont
soutenu
dans Mon travail Qu'Ils
trouvent ici le temolgnage
DB TOUTB MA RBCONNAISSANCB ...

-1-
INTRODUCTION
CHAPITRE 1. POSITIONS ET MOUVEMENTS MANDIBU-
IAIIŒ
PllRMETTANT LA DETERMINATION
DE L' AXE cltARNIERE.
4
1. Relation inter. maxillaire permettant
la localisation
et la reproductibilité
de J'axe charnière.
,9
Introduction
1.1. Relation
centrée
9
1.1.1. La
position la plus
haute.
la plus réculée.
()
1.1.2. La position la plus recùlée.
]0
1.1.3. Position la plus haute eL
la plus antérieure
t 1
1.1.4. Position la plus haute
I l
1.1.5. Maneouvre amenant
les COTl-
dyles dans leur position
17
centrique.
1.2. Position en avant de la relation
20
centrée.
1.3. Fixité de la position de charnière
23
1. 4. Conc lusion
30
II. Le mouvement axiAl terminal de la
33
mandi.bule
III.
Intérêt du mouvement axial terminal
37
IV. Relation entre l'axe charnière cinématiqllP-
et la positi.on des condyles après
enregistrement de la relation
centrée.
39

-2-
CIIAPITRB
2. AXH CHARNIHRH
HTUDH BIBLIOGRAPHIQUH.
42
Introduction
43
r. Oéfinition

Il. Utilité de l'axe charnière en traitement
et en diagnostic.,
48
2.1. Arguments
~éométTtQues
4R
2.7.. ArgumenLs physiologiques
S2
2.,). Argu ments cliniques
.14
Ill. I3voluLion dans la conception du mouve-
mellt d'ouverture eL de fermeture de la
63
mandihule
3.1. Premières notions du mouvement de
fermeture et d'ouverture.
63
3.2. Apparition de la notion d'axe chanière
69
3.3. Fondation de l'Ecole Gnatologique
7U
3.4. La cinématique mandibulaire
74
IV. Méthodes de localisation de l'axe charnière
77
4.1. Méthodes arbitraires
78
4.1.1. Technique par palpation
l8
4.1.2 Technique anatomo-cinétique
8U
4.1.3.Technique conventionnelle cutanée
8(j
4.1.4. Technique auriculaire
02
4.2. Méthodes réelles
9S
4.2.1 Technique cinématique
96
4.2.2. Technique photographique
106
4.2.3. Technique radiographique
108
4.2.4. Technique graphique
109

-3-
v. Analyse des différents facteurs
qui
influent sur la détermination et
lA
transfert de l'axe charnière.
117
5. 1-
Facteurs liés au patient
UR
5. 2.
Facteurs li. é s au praticien
1.35
5.3.
Facteurs liés à la technique
choisie.
139
5 . 4 • Facteurs liés aux intruments
utilisés pour la localisation
146
5. 5.
Facteurs liés au transfert.
147
Discussion
'-48
Conclusion
t56
3. BXPBRIMBNTATION cUNlQUB
. t64
I. Objectifs et hypothèses de recherche
164
Il. Matériel et méthode
165
2.1.
Les sujets
165
2.2. Protocole expérimental
170
2.2.1.
Informat ion interrogato1. re
171
2.2.2. L'examen clinique
171
2.3. Méthode
177
2.3.1.
Le matériel
177
2.3.2.
Localisation et matérialisa-
tion de l'axe charnière.
178

-4-
III. Les résultats
Présentation. études statistiques
190
I.V. Analyse des résultats-
223
Discussion
4.1 Analyse des résultats
223
4.2. Discussion
226
4.2.1. A propos du matériel
22fi
4.2.2. A propos du protocole
expérimental
228
4.2.3.
A propos des résultnLs
232
CONCLUSION
257
BIBLIOGRAPHIB
262

INTRODUCTION
I l e s t
r (~ con n u d e p u i s l 0 n g t e mp s que ] a 1 0 cal i s a t ion
cl (' l' a x(~ c 11 a r n i ère est 1e pré al ab 1e in dis p en sa b 1eau po s i t i on-
ncillent des modèles maxillElirc et mandibulaire sur articuJa-
t('ll[ afin que los rayons de déplacement des arcades dentaires
cl Il Pa ti e n t (~t des m0 d è 1e s ln 0 n tés s Il r art i c Il 1 a t e u r s 0 i e n t
i d (' n t i que s.
En e f f e t c ' est à cet t e s e u 10 con dit j 0 n que l' 0 n
rH' li t 0 b j cc t ive r él v ccp ré c j s ion los con tac t sin ter den t air e s
existants rê(~llement en bouche ou encore construire des
occlllsions comptatibJes avec
la physio1ogiedu système stomato-
gl1<ltiquo.
Si
le choix des principes de rigueur nécessite
la clermination réelle de l'axe charnière,
il n'en reste
pilS moins qu'en présence des difficultés liées à la méthode
c i n 6111 il t i que
deI 0 cal i sa t ion del'a x e rée l , l e s mé t 11 0 d es
dites arbitraires sont largement utilisées
dans la pratique
quotidienne.
Cep (~n d él n t
l c dés j r d 1 é val uer 1 a pré c i s ion des
méthodes arbitraires afin d'on proposer de meilleures ou
d'ilmêliorer celles déjà connues
dans le but d'accroftre
leur fiabilité,
reste la préoccupation majeure des chercheurs
car Lous sont unamimos pour reconnaître qu'il n'existe pas
é't
l'l1('uro actuelle de meilleure méthode arbitraire.

- 2-
C'est pour apporter notre contribution à la réalisation
de ces nobles objectifs que nous avons voulu savoir par notre
étude, quelle était la situation moyenne de l'axe charnière
dans les populations Négra-Africaines de COte d'Ivoire par
rapport à certains repères
anatomiques externes ut i 1 isés
dans la pratique courante pour localiser l'axe charnière
arhitraire dans les populations d'ex.périmentation, générale-
men1. cc'lucflsiennes.
l'près qœlques aJl5idératlm5 sur l'axe charn ière et ses di f férelltes
méthodes de détermination, nous nous sommes attachés à effec-
tuer une recheche clinique qui
nous a permis d'apprécier
les valeurs statistiques enregistrées.

CHAPItRB
l
tBS MOUVBMBNTS BT POSITIONS MANDIBULAIRES

-4-
POSITION BT 140UVIU4BNT MANDIBOLÀIRB PBRMBTTANT LA DHTBRMINATION
DB L'AXB CHARNIBRB
1 N T ROU U C T ION
Les mouvements mandibulaires sont l'expression même
de lu physiologie des articulations temporo-mandihulaires
ils sont le résultat de l'action des muscles masticateurs.
113
Pour MOSS cité par MARGUELLES et Coll.,
l'articulation
temporo-mandillulaire fonctionne comme diarthrose avec certaines
caractéristiques originales.
Toutes les diarthroses sont constituées de surfaces
fonctionnelles concaves et convexes.
La particularité de cette articulation est
de présenter
essentiellement deux surfaces osseuses convexes: le condyle
manrlihulaire et l'apophyse du temporal. Le menisQue figurant
les parties réciproques concaves, garnit le fond de la cavité
gléonlde. Comme toute diarthrose,
les surfaces fonctionnelles
sont recouvertes de cartillage et l'ensemble est enclos dans
une membrane synoviale. (Fig Aet B).
Classiquement,
les mouvements de la mandibule au niveau
de l'articulation temporo-mandibulaire peuvent se décomposer

-5-
h_--~~~,.....--..++--k
J-------.::::::-::l~.
1
d-·--
Fig -,\\
VUE SAGITTALE DB L'A.T.M.
(Schéma d'après MAHAN)
a
Pied du ménisque
h
Zone amincie avasculaire du ménisque
c
Partie postérieure du ménisque
d
chef inférieur du muscle ptérygoldien externe
e
vaisseaux sanguins
f
Chef supérieur du muscle ptérygoldien externe
g
membrane synoviale supérieure
h
zones de fibres de collagène orientées dans les trois dIrections
i
Surfaces articulaires (fibro-cartilage
j
Fibres parallèles de coliagène
k
Plexus vasculaire
1
Frein supérieur de la zone bilaminaire
ln
Tlssu conjonctif lâche, vaisseaux et nerfs
Il
rrein inférieur de la zone bilaminaire
o
Membrane synoviale inférieur.

-6-
en 2 mouvements de hase
* un mouvement de rotation au niveau de l'articulation
inférieure sous meniscale ou ménisco-condylienne
95
(LEJOYEUX 1976), 0U encore mouvement ginglimolde
pour certains.
* un mouvement de translation au niveau de l'articula-
tion temporo-méniscale ou susméniscale.
Le double jeu d'une telle diarthrose ou ginglime arthrol-
te autorise tous les mouvements physiologiques de la mandibule.
es mouvements
complexes que peut exécuter la mandibule résul-
ent de la combinaison des mouvements simples suivants : décrit
ar PBRRBIN (1744) puis d'autres:
- mouvement d'abaissement et d'élévation,
- un mouvement de propulsion et retropulsion,
- mouvement de latéralité et de diduction
- mouvement de retrusion.
Toutes les positions et les déplacements de condyles
ont harmonieusement coordonnés, à tout moment, par les prioprio-
écapteurs du complexe neuro-articulaire.

-7 -
T
1
..'
..1
Fig, B
M,crophorngrap/),e rf'unp COUIJP saqlrrale ri,' l'arl,,:ul"'I"" It'I"IJO'"
m"",Mwld"" IP,el''''''
!Ion P CARPENTiER el P DALlANT Facull'; d" Chlffl"/I" rle",a,o' P.'05 vif l "'",,alr'Ir" ·1,' lf,rI",rc!>,'
orllliJppdIQflf!. Lilob0l5Iere-Sa/llI,LofiIS. UIJ/verSlle Pa"S viII
Slrllclures osseu:ies
CI
Condyle temporal.
Cm
Condyli' "'''/I,hlmla lf ''.
Sa
Surlau' .flllculdlre
:'"UJ(/verte de fibro,carldage. F
Facette de remodelage " " li' VI'rçanl noslPro e.lerne du condyl"
'1/.J"r/fl)UI.1/1(' "n 'egard du I"bercule lygomatlQue (}OSIP"'>'"
I\\PP(lreill'lp.IIISCO
Capsula
Musculaire
'ne
Men/\\(/tlc cpnstltué par un enchevp(rel71enr <le rt!sea/lx de fI/J'e,;; de co//"qell" dont rOf/enta(',," cr
'a dP./151re sont le reflet des lones de con(rrlIfJ(P5
1) OIl(',,(d(I(1n 'lay'/(r1Ie dans la partiP c{'n,ralt'
r
,'1 Orlcntatlon transversale en ppnphi!ne, nnrarnr'rlf'nf au ",Vf'dll (/11 t)p(/rre/~( flos(pneu
! ,!( b
ln/le bllaln;na;re
1
n1f~'Jlsc;,1
ff!!IfJ
pOSfrlfleUr constitue dp. I,hrps p/as(u/u('.<; ((JIT'/)(lru 'TI,·",<;,:,?/p." I",·"pnldn( r!ps rpoll" r'f
'"nl(,1n( la ,-avl(é (elnpnrn· rni:nlscale
"
Flores rnp.nrsco-rnandl/)ulalfes s"rlseran( sur fa parr/e pns,,!rteure du r. 01 du r:()ndyj,~
'
v
Flërnen(s vasculalfes cornpns entre les f,nres Cri/'C;(J/(Hres Ihasl rrarllo·,r'andlhul;"r(J<;) p( rt'llrs rlr 1"
lone bdamll1air e
pis
Pteryyoirliell laterai. InserSl()n mèl1lscale du clIPI sU{J""eur
,,1, Rupture de l'inserlion condylienne du chef ,,""neur du plPryqol(lien lal"ral PI de celIf/IneS Ilbrt·~
,/(/ rhpf f;unpnPflr

-8-
Parmi toutes les positions que la mandibu16 peut occuper
un~ seule va retenir notre attention pour la suite de l'exposé:
la relation maxillo-mandibulaire de relation centrée ou position
axlHle terminale. Dans cette position. le seul mouvement permis
par los articulations temporo-mandibulaires : est le mouvement
de rotatlon pure ou mouvement axial terminal.

-9-
1. LA RELATION INTERMAXILLAIRE PERMETTANT LA
LOCALISATION ET LA REPRODUCTIBILITE DE L'AXE
CIlARNIERE
1.1. RELATION CENTRBB
La relation centrée est la clée de voOte de l'occlu-
sinn et son importance est considérable pour le bien-être
\\e foncLionnement ct la santé de l'appareil manducatcur"
41
(DAWSON).
Les termes relation centrée et relation axiale
t('rminale sont sujets
à de nombreuses définitions et
inter-
pr{~tilLions. l,es différentes définitions et concepts peuvent
{\\tre regroupés sous ces titres principaux:
1. 1.1
LA POSITION "LA PLUS HAUTE LA PLUS RECULEE
16
95
149
BOUC1\\ ER (1 974). LBJO YEUX Cl 976). RA MF JO RD (1 97 3) •
ont déFini cette relation comme étant la relation entre
li! mandibule
ct le maxillaire.
lorsque les condyles sont
c1alls leur posil.ton la plus réculée.
la plus haute ct la
,
plu s
mé d i él ne dan s 1e li r s f 0 s ses gl6Uldes r es pe c t ive s .

-10-
C('tt(' relation se caractérise par (BOUCHER et
17
JACOBY, 1961)
:
- son existence pendant différents degrés d'ouverture
mandibulaire,
son établissement très tOt, dès la naissance
ct reste relativement constante au long de la
vic,
- son indépendance de la présence ou l'absence
des dents,
- sa position limite, donc reproductible.
1 1.2. LA POSITION LA PLUS RECULEE
Beaucoup d'autres auteurs s'accordent à définir
la relation centrée comme étant la relation maxillo-
mandibulaire lorsque les condyles sc situent dans leur
position la plus reculée dans la cavité glénoide. Cette
position permet l'exécution de mouvement d'ouvertllre et
dl'
fermeture de rotation pure autour d'unaxe unique.
Cl'tte définition est défendue par
de nombFe~x auteurs dont
56
Mc NAMARÀl~1974) et GRASER (1976).

-11-
198
Cc~ Pc' n dan t, WEI NB ERG (19 7 5 ),
cri ti que 1 a po s i t ion
Iii plus reculée,
car,
selon
lui,
cette position n'est
toujours
pas
la position idéale ou correcte pour traiter tous
1(' S Pil t i en t s .
1. 1.3.
LA PLUS HAUTE ET LA PLUS ANTER l EURE
30
CELENZA (1978);
du point de vue anatomique,
consi-
cl ô r ('
que p (' n da nt 1 are 1a t ion ce nt rée,
1c s con cl y 1c' s cl 0 ive nt
0lr(' placés dans
leur position la plus haute,
la plus anté-
r i c' u r (' pc r mis e par 1 e s d i f f é r e nt s é 1 é men t s d e i ' art i cul a t ion
temporo-manclibulaire.
Cette situation pcrmet aux condyles
cle sc' placer contre le versant postérieur du condylc' du
[C'mporal.
LUCIA ct CELENZA estiment que cette position
dellleure une réferencc valablc
pour le traitement.
1.1.4. LA POSITION LA PLUS HAUTE
42
201
199
Pour DAWSON, WILLIAMSON et WEINBERG (1976) l' inter-
cllspidation maximale des dents doit avoir lieu lorsque
11' complexe ménisco-condylien estœns
sa position la plus
haut!' de la cavité glénoïde.
car
la position la plus reculée
conduit les condyles en bas ct en arrière à partir de la
situation la plus haute.
Cc résultat est provoqué par la
[orme anatomique de la fosse glénoïde.

-12-
WEINBERG souligne l'obligation de placer
les condyles
sYlnôtriquelnent dans la partie médiane.
haute de
la cavitô
glénoide pour éviter les
troubles algo-dysfonctionncls.
tt
D'après GUICHET (1978).
"la position
idéale
(théoriquement)
serait située quelque part autour de
la
[('lation centrée.
en raison de la présence d'une certrain(~
[olérance physiologique chez
tous
les patients".
S('lon GUICHET,
l'amplitude de cette tolérance est de
l'ordre
dl' 0,25 Inm.
Pour GUICHET.
en accord
avec DAWSON ct GOLIHlAN.
l('S condyles sc situent dans
leur position centrée
lorsqu'-
ils son t
p , il C é s
cl éI n s
1i:l po s i t ion
1 il P 111 S h é1 ut (' dan s
1il
r0 s sC'
1)'
1
g1(~llOïd('.
cité par
ABDAL
HADI
113
* POlir ~lARGUELLES-130NNET (1984). cett(' [('Iation
doit
' répondre
sinultilnemcnt
à c1('IIX critères
- etre physiologiquement acceptable,
-
ct (\\trc
techniquement
réa1isabl('.

-13-
178
* Pour SMITII
(1975)
la
relation centrée est
ph\\siologique.
lR9
Elle est non
forcé(' selon TRAPOZZANO ct LAl,ZARI
( 1() (J 1) p li i s Cl LI c l ' i n div i d u p (' u t
3 t t e i n d r e
cet tep 0 siL ion ,
vol () 11 t air e me 11 t
r a r 1 f a c t ion ri (' sam u sc u l a Lure.
194
* V l NeE [,L, 1
distingue nettenwnt
cIeux positiolls
reproùllctibl('s:
-
l'une postérieure forcée correspondant
seloll
lui
au
trajet
Umite de rotation,
l'autre,
plu s h au t (' n c peu t
ê t r e a c q Il j S (' q LI e s i l (' s con d y 1(' s
s 0 Il t
fer me men t mai n t e nus e n po S i t ion il x i il 1('
terminale,
permettant un mouvement cIe plus grande
(Jill pli Lu de
fi LI ('
d a Il s
1a p 0 S i t ion l a plI' s r ecu 1é (' .
114
* MARTIGNONI
, delloncc aussi
la position
la
pl\\ls réculée.
53
* ne SOIl côté GERBER (1971) incrimine la position
li\\
Illlls recuJé(' ùe
la mandilnlle qui provoque un déplacemC'llt
Ilon physiologique des condyles,
cc qui entraine une aLigmenta-
tioll <11' la dillwnsion verticale cIans la région molaire et

-14-
110
Illle
reduction dans
la région prémolaire.
~Ic NAMARA el IfENRY
( 1(n 4) COll f i r men t cet t (~ a u g mC' Il t fl t ion deI éI d i men s i 0 Il V (, ft i c él 1('
qlli
provoqu(' selon eux,
l
i
b'J'
d
Ine exc
ta
]
llé
es muscl(,s
temporal
el. lllilsseter.
L(' S au t r (' s a r g li mc nt s con c c [n a Il t
l' Il 1. i 1 i t<' (Ir-
1n
r('lilt ion centrée dans
le
traitement
cl
le diagnostic
sont
1(",
sui v él n t s
:
* l' 0 Il r ST ALLA RD e t S1JT ART ,la s (' u 1C' réf é r (' Il (('
qlle nOlis ayons
pour
faire
coïncider les dents,
est
Cl'ltc
[elnt ion.
E11('
doit
fltre
recherchée ct
déterminéc
pilr
1
un
i I1strulllel1l. (ché par ABI1/\\U1AIJI)
143
198-199
* PO SSELT (1 9 71 ), WE J NBER G Cl 9 7 5 , 19 7() ), m0 Il t r (' n t
qlle
si
les condyles ne sont
pas symétriquement
rl<'ICés dans
les
fosses
glénoïdes dans
leur position centrée,
nous ;11 Ions
;1\\'011
unc dysFonction
de
l'articulation
temporo-rnilndihulairC'.
1,( 'III
replacern('nt
dans
leur
rositioll
centrée
rédllit
1('s
c..jJilSIIl('S
IllUSClllilires,
le cril(juentcllt
el
IiI doul('I1[ 011
!li('ll
1(' c.. é' 1 i 111 i nec 0 111 P 1è t c III (' nt.
153
* REYNOI,DS (1970) l'Il s'apPIlYéllll sur ceLLc idée,
11011\\'('
(jlll'
l' inciclC'ncc des filLettes d'ilhr;lsion étai l llloindr('
c. 1)(' 1
1(' Sil;II i l' n t s d (J n t
1(l
r l' 1a t i 0 Il d 1 i Il ter CliS P i d il t i 0 Il rn il x i -
111 il 1 ('
c 0 ï Il C. i cl e a v e c 1a r e 1a t ion c e Il t rée .
130-131
* OSBORNE (1966,19ô9), du point de vue
Ilcuro-
pllysiologi(l\\JC cOllsidère qu'une
liberté de
1-2 mm ('n avant
d('
Iii
relation centrée doit
0tre utilisée
pour
l'inl('r-
C Il :, Il i cl an t i 0 Il
cl C scie n t s.
POU r t a li t , l a dé ter nt i Il a t ion
cl e
Cf' t t ('
1 iil('rté n'est
pas facile
par
les méthodes cour;lntes d'cnregis-
trcment
(circ . . . etc.).
Il conseille J'utilisation de la
J('lation axiale
terminale comme
une
référence.

1 r
.. ;.. -
]
!50
Cq III Ill<' pOU r I e s pré c é den t s,
IU\\ ~I FJO Rf) e t 1\\ S" (1 9 7 5 ) ,
('n prothèse complète,
considèrent que
l'occlusion centrée
('la!>] ie ft
2-3 mm Cil avant
de
la
relation centréc',
provoque
d('s
Sj)ilSlTleS musculaires ct des douleurs musculé1ir(~s, malgré
]'éllllélinralion de
la mastication.
115
Pour MI\\RUYI\\MA,
MIYI\\UCHI ct U~fEKOJI (1982),
la
I,rômaturité existant
lors de
la fermeture en
relntion axiale
\\('rminale constitue un des
facteurs
étiologiques
du
syndrome
;lll~()-(lysronctionTlel. Car, (,I.1e entraine un glissement des
(·olldyJes vers
la position
d' intcrcuspiclalioll Illaximille.
S('lon ('UX,
une aire
de
liberté entre
les dc'ux
posilions
( r (' 1il l ion c e n t rée,
i n ter c Il s f1 i d a t ion III a x i III il 1e)
s' il V (\\ r e
née e s -
-. ,1 i r ('
p () U r
ré po Tl cl r e (l u b li t
f i lléI 1 cl e l ' 0 ccl Il s i () Il.
C(' l l ('
,liT('
de
lih('rté ne doit pas dépasser n.3 Illlll.
201
D'après WILLIAMSON (1983),
J'ulilisation de
la
r (' ] a t ion c c n t rée
p e r met
cl' 0 b t c n i r I e \\Il e i Ile li r
rés u 1 t il t
pOli r
t r il i ter
1(' spa tic n t s.
Car c (~ t t e r (' 1a t ion s t il t i que
('l dynamique,
crania-mandibulaire,
fournit
au
patient,
t\\'U1J('
part,
une
fonction
musculaire
idéale d'autre
part,
(']le
réduit
la contraction musculaire pendant
les mouvements
il il r il f 0 n c l i (1 n n e 1s .

-16-
-
Q\\J a t r CilS pcc t s d 0 i v l' n t
car él c t é ris (' r
1él r (' 1i.l l ion
113
( l ' I l l r-ée
(Mi\\RGUELLES- BONNET, -~1984)
1.
i\\NATO~llQIJE : le rapport des pièces doit ôtrc considéré
ri il Il S
t 0 u s I e spI ans d e l ' e s p éI cee t
li nec 0 i:l P t<1 t ion
c () n ri y 10 _
III (~11 i sc é! 1 ('
do i t e x i st cr.
11;\\l1S
le plan sagittal,
sc
référant à
REES,
1(1 hnnr1(' posté-
rieure du ménisquc occupe
la zone la plus profonde de
lé!
r () S S ('
g 1é no ï ri e
;
1a cr éI t (' d Il con d yI l'se
t r 0 U v (1 nt
i us t ('
i1U dessous dans une position haute ('n
contact
intime i1vec
1l' ménisque.
A noter que
le condyle mandibulaire illl cours
(Il'
1a ni as tic il t ion est d él n s u n (~ po s i t i 0 1\\ P 1li S r (' cul é e
pr1sitioll d'appui
fonctionnelle'.
J)nns
le
plan
frontal,
l'anatomie des
';llrfilU's
ilrliculi1ir<'s n'admet
qU'Ullc
position hilutt'
sÎ1lI\\llli111néc
1Hl \\1 r
1(' s ri l'II X C on d y 1es.
1
2.
IlYNi\\~11QUE : rOle d'ull point d'appui
(1(' m(~nisqu(' répresC'lIl('
l 1 i llll 0 r t j s s (' \\1r vis co - é 1éI S t i que) .
3.
l'IIYSIOLOG[C)U[;
:
position nc nécessitant
pas 'JIH' augmentation
rll'
l'activité
ncuro-musculaire.
4.
CTNHli\\TTQIlE
mouvement
rl'ouvc'rture cn ilX<' cllilrnir\\rc.

-17-
La reproductibilité ct
la
stabilité de
la r('latioll
82
Cl'nl rô\\'
ont été confirmées par KANTOR,
SILVERMAN et
GARrINKEL
63
56
(11)72)
IIELKIMO,
INGERVALL ct CARLSSON
(1971),
et GRASER
( 1 <) 7 () ) .
1.1.5 MANOEUVRES AMENANT LES CONDYLBS DANS
LEUR
POSITION CENTRIQUE
Di f ré r e n tes ln Cl n i p u l él t j 0 n s e t ln an 0 e li v r e s
son t
pro po s é (' S
pOllf
i1SSllrer
]a situation ccntriquC' des condyles dans
leur
cilvité glénoïde pendant] 'cnrc'gistrcl11ent
dc'
la
r('lation
C \\' Il l f é ('.
Ces ln él n i p u lat ion s
r é po n den t a u x d i f f é r e n t: s
con cep t s
cOllu'rnant
1il s ituat ion condyl iennc.
non c,
pOli r a s s \\l r (' r
cet t ('
r e ] a t ion,
Mc LE AN P(1 r l (~
dt'
ln
position
la plus re'culée que
le patic'Ilt puisse assurer
av\\'c conrort.
214
POlir 7,lARART 6L KNAP (1973) l'amplitude de r~trusion
rnanclihulaire est la même lorsqu'elle est obtenue par le gui.d(ige
manuel
ou forcé du prati.cien ou par la patient lui-même. par
l'iHILo-rétrusion.
I l '
lJ'nprès Mc MIl.LEN (] (72)
;
I NG ERV AL L,liE L K H10
12
182
el
CARLSSON
(1971
; TEO (1977),
lé!
position de
la mandibule

-18-
sem () cl i r t (' (' Il
f 0 n c t ion deI a pre s s ion a p pli q ué e e n cl ire c t ion
dis t (l 1('.
C(' pen cl an t
1éI ré p é lit ion deI a po s i l ion C (' il t rée
('st significnlive,
pour
unC' m(\\me force utilisée pOlir pOllsser
J (l
111 (1 Il d i b u l (' .
149
R"M FJO RD (1 9 7 3 ),
~1T CH BL, T0 (1HO L
117
e t
Il li ~1 I NIL (1 9 7 6 ),
con sei Ile n t
10 r s d C'
1a r é t rus j 0 n d e
J il 111 (ln cl i b u l e I ' a p pli c a t ion
d' une for c e dan s 1a ] i mil (' n a t u -
relie.
C('tt('
force
IwJlQt-kpJls.:~J1I-·(Ü~;QQ:aer des sensations
douloureuses chez le
patient,
Des manoeuvres favorisant
la mise en place des
COll cl Yl (' sen
r (' 1a t ion c (' n t r é C' 0 n t été i n d i q u é e spa r
1(' s
dirrérents auteurs parmi elles,
quatre méthodes sont
les
pllls utilisé('s:
-
la manipulation bilatérale de la mandibule,
-
] 'aulo-retrusion de la mandibule par le patient
lui-m~me après le port d'un plan de morsure,
-
la manipulation par deux doigts du menton,
-
la manipulation du menton plus
l'utilisation
d'un
jig
de LUCIA
ou jigs canins.
128
OrvlAR cl WISE
(1981) démontrent
l'existence d'une'
rlexioll mandibulélire lors dC' l'enregistrement de la relation

-19-
u'nLrée par
l'application de force musculaire du patient
1Il i - m\\' Jl1 C'.
C(' c i
s e t r a cl u ; t
p (] r une au g men t a t ton fi ('
1i.I
1 a r g eu r
dl'
la mandibulC'
(0,073 ~ 0,028 mm). Une réduction d'environ
(0,093
~
0,44 mm)
('st C'nrégistré au niveau de
la
1nrgeur
dl'
la mandihule pendant
la grande ouverture manc1ihu1air<'.
Ils con c 1u c n t
Cl u (' l'e n reg i s t rem c n t
d e 1 fi r (' 1il t ion
cenLrô(' par
le guidage manuel
du praticien produit
la moindre
vélrinLion de
la
larg('tlr de
la mandibule,
donc
moins
d'er-
rl'tlr élU niveau de
la relation centrée.
La
relation centrée montre
des variab; lités selon
-
1(' s
d i f f é r e Il t s t e III p s cl' c n reg i s t rein C' n t
( SIl i\\ Fi\\ Ci Il ,
16'5
d
THAYER,
1975).
-
t,a techniquc d'C'nregistremeIlL
27
70
CALAGNA, SILVERMAN et GARFINKHL, :HUE (1979).
La
posturC' du patient mais à I1n faible degré
06
((
(1IELKIMO,
1971). Cependant,
cette variabi] i té
n'est que de
l'ordre d(' quelques dixièm('s de
mil 1 j mè t r (' .

-20-
1.2.
POSITION RN AVANT DE LA RELATION CI3NTREB
CerLains auteurs considérant qu'une position en
ilV<1lll
de
la relation centrée est souhaitable.
et m(\\m('
p 1Il S Ph y s i 0 log i que.
pou r
cl é t c' r ln i n crI ' il X C cha r n i ère c' t
COll S t r IJ ire
1<' S pro t h ès cs Cl di () in tes e t c 0 n j 0 i n t <' S •
Leur hypothès<, sc base sur des
résultats neurophysio-
logiques et élc'ctromyographif]ues
121
MOYERS (195b1.
d'après une étude' électromyogra-
plliqllC' montre que
32 % des patients édentés ont une re].q-
)«(lLion musculaire et un équilibre lorsque 1e's condyles
sollt
situés dans leur position
axiale terminale.
147
Selon PRLJZANSKY (1.960).
au cours de l ' interclIspic1a-
t iOIl 1Ilélximalc,
il existe une' contraction égale du masséter
et
dll muscle temporal.
Ccpendant,
l'activité du masséte'r
esL
réduite d'une manière' significative en relation centréc
26
BUXBAUM,
PARENTE,
et RAMSEY (1982),
élU
contrairc,
trollvent une' augmentation de
l'activité musculairc pendant
la relation centrée.
Selon cux,
cette augmcntation est
il priori
duC' à
]'augmcntation relative
cl<' l'<,xcitabilité

- -21-
dl!
che'f éllltériclH des musclcs temporaux.
D'Après GERBER (1971),
la position la plus reculée
de 1<1 mandibule provoque un déplacement non physiologique
d<'s condyles.
Rn conséqucnce,
elle entraîne une augmC'l1tation
cl ('
1il cl i mC' n s ion v C' r tic ale dan s 1a ré g ion mol air e c t
une
1
rédllction dans
la région prémolaire. (cité par ABOAL HA01)
110
Mc NAMARA et HENRY (1974),
confirment cette élugmen-
tilLîon dans
la dimension verticale.
Selon eux,
clIC' provoque
lill e
(' xci ta b i 1 i té cl C' s mus cIe s t e mpro ra 1 C' t mas s é ter.
·111
Pour WEINBERG
(1976),
"la présence d'une failllC'
q U1111 t i té d c pro p rio ccp te li r s sus ccp t i b 1e s cie capter 1a tells i on
cl il Il s
1(' mu s cl (' pt é'r ygoï die Il ex ter ne par ra p p 0 r tau x il ut r e s
II1U5(1('5
(masséter,
temporal,
pterygoidien interne).
nOlis
incitC' i\\ conclure que le changement de ]a eJjmC'nsion
v (. r L i c il 1e
est p 1II S r e s p 0 n s a b 1 e des pas me mils cu] a j r (' q Il C'
1il r (~ t r Il s ion con d y 1 i e n ne.
Car,
0 n
sig n ale 1a pré s C' n cc' d 1 1111 e cor-
rélat.ion
(' n t r C' 1e nom b r e cl (' pro p rio c é pet. e 11 r s e t
1il con-
t r il C 1 i () n mu 5 Clll il ire" .
D'autres auteurs conseillent] 1 incorporation d'une
cerLaine 1 iberté sagittalC' (long cel1tric) ou horizontale
(wide cc'Iltric) entre les deux relations
(relat.ion cent.rée

-22-
el
Inlercuspidation maximale).
131
OSBORNE (1969)
l'estime entre 1-2 mm.
AGERBERG (1971)
trouve une aire de liberté entre
1il r (' 1él t Ion a xi ale ter min a 1(' e t
1 'in ter c u spi d a t ion mil x 1mal e
15
d'cllviron
1,04 mm (cité par BOSMAN).
75
JANKELSON (1973)
considère qu'une' aire de liherté
de (),5-2 mm en avant de la
relation
axiale terminale est
physiologique.
Cette conception de
] iherté est aussi
acceptée
12
]lilr
I\\EYIWN
150
I~A~1f~JOIW et ASII résument les différents
concepts
OCC]IISilllX
;
"1111
rétablissement occluso-
prothétique selon
les principes gnathologiques
de manière que la relation
('t
1'()ccll1sioll centrées coïncident,
est bien
toléré s'il
(' s l
cor r e c t (' me Il t con d li i t.
Cep e Il d il nt,
une
c e r t a i n e a dil P t a -
tian t]('uro-Inllsculaire s'avère nécessaire
de plus on
peut s'attendre A voir â
la
longue,
avec la migration des

-23-
cl (' Il t s,
réa p par a î t r e
u n g 1 i s SC' men t.
Par con s é (lIl C' Il t,
ce
L YP (, cl C'
r (' COll S t r u c t ion n (' pré sen t e p é1 s d' é1 V a Il t él g C' a p pré c i ab] C'
pnr
rapport
élUX
reconstructions établissant une
1ihération
cl" ChillTlp d'articulé sagittal
(long centric)
qui
sont plus
ril cil (' à r é él lis C' r. Ccp e Il cl a n t cc' s P0 s i t ion s (l 0 n g cc' Il tri c ,
11111 sel ('
c (' n tri c.
po we r
c (' nt r i c)
mal
dé fin i cs.
par il i 1 1(' urs.
li i r re ici 1 (' s à e' TH e g j s t r C' r.
n (' sem bIc nt
pas pré sen t (' r cl C'
V il 1('" r
p r él t i q u (' cam ni C' pas i t ion der é f é r e n cc" .
Car,
leur
reproductibilité est contestéC' d'après
un c
s è r i C' (T' exp é rie n c e' s
fa} t C' spa r
( Il ELKIM 0 •
1NGER VAI, L
6~
56
cl
CARLSSON.
197J.
GRASER.
] 976).
En outre cette' posi tian
pr('scllte unC' certaine' varinbilité d'un
individu à
l'illltrC'
63
("
('Il
fonction
de
]a posture
(/IELKIMO . . . ).
1)01lC.
toute relation en avant de
la relatioll cc'ntréC'
11('
P('ut pas 0tre considérée comme une
référence va1ab1('
p n u r l ' ('lU (' gis t rem e n t
d e
1 a r c 1a t ion
i n ter ma x i lIa ire e t
(' Il
con s é q u (' n CC'.
l' a x (' cha r n i ère .
1.3.
FIXITE DE
LA POSITION DE ClIi\\RNIERE
Les différents constituants du
système stomélto-ghathi-
q 11 (' cl 0 i v (' nt as sur e r
à
l a
f 0 i.s 1 a p r ê ci s ion et 1 arC' pro d li C t i -
hilité de
la position axiale
terminale.
Dans cette position.

-24-
1il cl Ô t (~ r min a t ion d e l ' a xe cha r n i ère d e v r a a v 0 i r lie u .
Dans l'énoncé de la première loi concernant
les
co\\\\(li t ions
idéales de détermination et de transfert rie
95
lil
reléltion centrée,
LEJOYEUX (1976)
d i t :
"la locill isa-
tioll et le
transfert de 1 'axl' charnière sont
indissociables
d ('
J il
cl é ter J1l i n a t ion c t
cl li t r il n s fer t
d l'la rel a t ion c (' n t rée -
ils ('n constituent le préa1ahle insdispcnsahle".
C'est
l'existence du mouvement de rotation pure
dilns Cl'tte position axiale terminale qui
est de grnnd('
illli>0r[nnce,
la fixité l't
la reproductibilité en sont
les
COli S (~ li u (' n Cl' s .
Cependant cct aspect mécanique,
sans ûtrl' renié
175
('st contesté de point de vue physiologique.
SLf\\VTCEK (1982)
par 1(' plu t () t
cl' une rel é\\ t i 0 TI S t ab] e que d ' un c r (' l é\\ t i on f i xé .
L(' ri n gni (' d' Il n e r c ] a t ion c e n t rée
j mm u ab 1 en' é tan t
ras sou t (' n a -
111('
d'flprès
lui dans un système biologique,
et cette' stahi-
litè n'est
ohtenue qu'à
ln fin du traitement;
pendant
Iii durél' du tfédtement
initia],
la relation ne pouvant
Pil S {> t r l' st il hl ('.
La rel a t ion ce n t rée cl é fin i t ive
(\\ P r è s
trili\\('llH'ntinitjo]) est stahll' dans Il' cadre physiologique,
bien que tout système
biologique soit soumis à des modiLi-
cations adaptativ('s.

-25-
30
De son côté CELENZA ayant établi chez 32 patients
des rapports
occluso-prothétiques dans la
situation mandi-
hulnire préconisée par l'école gnathologique c'est-n-dire
ln position
la plus
postérieure,
a pu ayant
réeXélminé
c (' 5 pat i en t s avec un recul s' é t end a Tl t
en t r e 2 à 12 éI n s
m(' t t r e e n é v i cl e n c e une s i tua t ton
e n cor e p lu s p 0 sté r jeu r e .
TT
l'mIt
toutefois préciser que les contacts prématurés
recpncés auprès de 30
des 32
sujets l'ont été
après
cl é COll cf i t 0 nJl(' III e n t
n eu r 0 - mils cul air e e t
n' 0 n t
e nt rai né
au -
cllnp
pathologie.
Donc
l'intérêt immédiat pratique d'une relation
fixp,
reproductihle,
transférable,
doit être recherché délns
1(1 rel fI t ion c e Tl t rée. Clas s i que men t, plu sie urs thé 0 rie s
ont
été proposées pour expl i fluer cc phénomène.
1- 'T'IIEORIE OSTEO-fIBREUSE
: élaborée par MEYER,
elle mC't
('Il
jeu Tes tissus mous rétro-articulaires lâches ct
fibreux
q\\li
en s'opposant à tout déplacement distal
agissent comme
till1lpOn" coussin rétro-articulaire de ZlNKER".
SlCIIRR (cité
28
pdr C!\\RPENTTEn ) a montré que cette zone est
mal adaptée
p () \\1r s u p p 0 r t (' r c (' s con t rai n tes .

-26-
2.
THEORIE MEN1SCALE
: cette conception basée sur
le' rOle
156
cl Il mè n i s que a été d é v e 10 p p é e par SAI t A~ Cl 9 7 1 ) ; i 1 par 1('
d'llI1('
crête bordant
la limite postérieure du ménisque qui
il S sur ('
1a s t ab i 1 i t é (' t
1 a pré c i s ion d (' 1 a r e Li t ion
c e n t rée .
Ct' L t (' thé 0 r j ('
est
t r è s dis c u t é e .
EII e
s (' heu rte
à que l que s
don née s de
l' a n a tom i e co mp n ré (' .
28
CARPENTJ.ER
(1984)
,
considère
cette théorie satisfaisante'
pou r
cl ('u x ra i sons
elle donne en premier li('u l'avantage
<1 Ulle structure qui
semble adaptée à c('tte fonction ('t
111 i
semble en deuxième
lieu la seule à proposer \\ln double
cillngp qui
soit à
la fois
antéro-
slIpôrieur
(coaptation de
l'articulation) et postéro-
S II Il é r i (' u r t rad LI i san t I c
c ôté r é t rus J f
deI a r e lat i n c en t r é (' .
De plus,
('Ile est en accord avec
les travaux de
ytlNG
qui
montrent
la présence de nombreuses [ilnes d(' c01-
1 ngc'n(',
pouvant
donner une signification fonctionnel le
il C (' t t ('
z n Tl (',
c n a c cor d a u s s i
a v e c I e s t r a vau x cl e ~1lJ Rr" y
.2R
Sil r I ' é Il ais se ur
du f i b r 0 - car t i 1 age
(c i té par CAR r BNT r ER) .
3 . Til EOR 1E 1\\10 SCLI LAI RE:
Cl' tt e t h é 0 rie COli S i d ère
q II e
1a r e 1 a t ton
1
cpntré('
n'est qu'un reflexe de défense en réponse à un('
poussée distale de
l'ensemhle méTlisco-condylien,
1(' ptéry-
5
goidi('n
('xt('rnc en est le responsable
(ATWOOD.
190R).
212
Les travilUX de WOBLFEL,
RJNEAR,
IIICKEY ct STACY
(1960),

-27-
r l' r- 11 tell t c(' t t e con cep t ion
; e n rel a t ion c e n t rée
l' il Ct i vit é
des ptérygoidiens exterrl('S est minimale.
MAC 1I0RRIS (1982)
113
(cité par MARGUELLES -BONNET)
considère que
le ptérygoidien
l'xt('rne est
incapable
de s'opposer seul à l'action des
]lllissants élévateurs en particul ier le temporal.
KOIINO
85
("
Col.
confirment cette pensée
en 1981 par UIH' étude
(!cctromyographique.
Nous pouvons reprocher cl cette théorie.
un manque
dl'
reproductibilité et une position très avancée.
4.
TllEORIE LIGAMENTAIRE:
C'est FERREIN qui
le premier à
souligner le rOle des ligaments t.emporo-mandibulaires.
186
Certains auteurs comme SICHER ont soutenu
cd te
théorie qui suppose que les différents éléments ùe
l 'ilrticuliltion sont
soutenus par les ligaments
qui] imitent
1(' li r mou v cm ('Il t e t
In éI i n t i (' n Il e n t
d 011 C l a man cl i b u 1e en rel a t ion
18 -
C ('Il t ré (' . BOU Cil ER
(1 9 Ci l - l 96 2 )
a r c ma r q u é Que
cet t (' po s i t ion
11'('St pas modifiée par la section
des ligaments.
De plus
1il d ire c t ion des
f i b r c s du l i g a men t
lat é raI
e x ter Il e s (' mil 1e
III il i n tell i r
1(' con cl y 1e s II r I e ver? an t
z y g 0 mat i que art i cu] air e
(' 1 Il 0 n s' 0 p po s c r
à
Il Il
que 1COll que mou v e men t
dis t al d (~ l a
III il n d i b LI 1e .

-28-
Dilns une étude effectuée cn 1952 sur 3 patients;
140
POSSEJ:t
'.
il
obtenu le tracé du mouvement
limite postérjeur
d('
Iii mandibule dans le plan horizontal;
utilisant à cet
('l'l'et un apparciliagc
intril-oral
pour obtenir des arcs
g () 1 Il i CI li es,
j 1 réa lis a
cl e s (' IH e g j s t rem e n t s a van t
e t
a p r è s
ildmillistration d'un anC'sthésiquc général et de curare
. N'ayant
COllstilté aucune différ('nce ni
dans
Ifl configurfltion
ni
délllS
la position des tracés,
i l a conclut que' la position
1 imite postérieure de la mandibule n'était pas déterminée
pélr
le lTluscles.
Ccci croyait-il prouvait que' cesont 10s
1 igil1n('nts f\\11Ï déterminent anatomiquement cette position,
IJllisqu'ils n(' sont
influencés ni
par l'anesthésie générale
ni
par 1(' curnre.
Plus récemment
(1965),
en an('sthésiant
139
ln célpsule ext0rne,
POSSELT et THILANDER,
n'ont pas obtellu
li 11('
position plus rétruse de IR mandibule.
214
5.
TIIEORIE OSSEUSE:
en 1963, ZOLA deveJoppe sa théorie'
S li r
1il S t i1 h i 1 i t é (' t
l arc p 0 r 0 duc t i b i lit é cl ('
l are 1él t i 0 Il
c<'lltrée ('Il s(~ re[érant il des facteurs anatomiques osseux
hi Lltéraux.
Les têtes des condyles butent postérieurcm0nt
d il Il S 1Ill(' pet i te dép r e s s j 011 [) S sur a Il tep. t Les Lab i 1 i té e Lep. t te
122
reproductibilité des rapports osseux.
MURPHY (1965)
soutient
cette théorie.

-29-
ô.
T"EORIE NEURO-MUSCLILAIRE
:
le développement de la neuro-
physiologie
tend à donner au
système neuro-musculaire
le
rflle prépondérant dans
la
fixité et la reproduction de
ln rC'lation centrée.
32
Pour CELENZA,
les structures d'arr6t sont consti-
LIl {~ e s p il r 1 cs III é c a n i s mes n e u r 0 - mus c ttl air e sas soc i é s a u
support élnatomique de la forme de l'éminence
articulair(',
de
la pression
intra-synoviale,
de la situation du ménisque
et des attaches méniscales.
Grâce au mécanisme rC'flexc
ries boucles gamma,
les fusC'aux neuro-musculair('s protègent
l('s muscles d'une contraction cxcC'ssive ct maintiennent
llll
c('rtain équilibre du tonus
musculaire avec
un contrôle
constant du système nerveux central.
Les ligamenLs ne sont
plus que
le deuxième
rf'mpart de défense;
les différents
r{~C('pLeurs Lendineux ne répondent que tardivement (lUX ('xicita-
t i 011 s.
17 .
En 1961, BOUCliER et JACOBY ont
publié l(·s résultats
d '111](' (' X Pé r i TIl e n t a t ion a u cou r s deI a que 1 l e i l s u t i 1 i s è r (' n t
lin lrnceur extra oral
sur un échantillon de 12 suj(·ts.
Ils 0 n t
t r 0 u v é que sou san est hé sie g é n é raI e e t c u r (\\ r c ,
des mouvements plus postérieurs de 2 mm étaient possibles
et ont donc conclu que c'ét<lÎent
les muscles,
qui
déterminent

-30-
1<1 position
limjtf' postérj('ure mandihulaire.
111
McMILLEN
(1972),
dans son expérimentation,
a
fait
Il 0 r t (' r à C(' s s uj (' t 5 une g 0 u t t i ère pen dan t
1c s 3 j 0 urs
qui
ont précédé
la local isation de la
relation centrôe.
Aprôs un pr('mier enregistrement,
il
utilise l'ancsth6sie
g(~nôrill(' f't 1<1 succinylcholine pour prouver
une
laxité
muscillaire
complète avant
d'effectuer un deuxième cnrcgistrc-
ment;
il
Cl
trouvé que sous anesthésie générale et
avec
1
utilisation dc' succinycholillf',
les condyl('s n'occupC'llt
1
)1IIIS
leur position
la plllS haute dans
les cavités glénoidf's.
Il
il constaté 011 plus que
la
limite postérieure du mOIlVC'1I1ent
lIIilIHlibu]airc' reculait
chez
tous
les sujets de 0 à
1 mm.
II, cOllclut donc que la tonicité musculaire est responsél-
b 1e dIl mai n tic' n des con d y les en tel a t ion cc n t rée.
1.4. CONCLUSION
Les critiqu('s émis('s à propos
de
la rf'lation
cc'nt r(?e comme réfc'rénce maxi Il o-mandibul aire se basent
sur
Iii conception classique de cette r('lation.
Notrf' étude
s'pst
('[rorcée de dégager à
la lumière des études et des
recl1erches
récentes une nouvelle définition de cette relation.

-31-
Cepe~dant quelques
remarques
concernant la
r~lRtion centrée méritent d'être soillgnées avant:
1.
Li! relation centrée ne correspond pas cl 1(1 position
1il plu s r é L rus e dei a man d i b ul c .
2.
l, il po siL ion cl e s con cl y1es en rel a t ion cc nt rée nec 0 r r C' s p0 n d
pilS
li une position limite mais à une position de départ
(1<-
lous lC's mouvements.
- MouvcmC'Tlt d'ouverture en rotation pure dC' la
lllilllrlihul(']C' plus ample.
- Mouvement de latéralité
les
plus amplC's.
- mouvements de propulsion ct de rétrusioll.
- La seulC' limitation est dans le plan vertical
par
1<1 cOélptation dC's piècC's articulaires.
3.
Li! re]aUon centrée n'('st pas unC' relation fixC',
immuable
dilllS ]e temps,
mais une relation stable au sein d'un système
hiologiquc en constante évolution.

-32-
4.
L'occlusion en relation cc'ntrée est une occlusion théra-
peutique physiologique ne nécessitant
aUCl1IlA augmentation
cie 1 'acUvité normale du systèm(' Ileuro-musculaire.
Cette
occlusion est
très bien supportée par le patient.
s. Dilns 1('S cas pathologiques de dysfonct ion de l'appareil
milllducatcur.
aucune recherche de la relation centrée ne
doit pas rtre envisagée avanl ulle mise en condition neuro-
nlllsculaire et
(ou)
ncuro-articulairc et parfois psychique.
La définition qui
répond à ces remarques pourrait
('Lrt'
la suivante:
, 1 La
r é 1a t ion c e n t rée est u Tl cre 1 a t ion cl e réf é r (' n c ('
Illilxillo-mandibulairc symétrique.
stable.
reproductible.
Ilôcessitant une coaptation condylo-méniscale intime.
Ull
état de
tonus musculaire normalisé.
et permettant
le seul
mOIlV('mellt ell rotation pure de
la mandibule dans
cette
position".

-33-
Il-
LE MOlJVEMENr AX 1AL TERMINAL DE LA MANO 1BULE
En position de relation centrée.
le seul mouvement
I)('rmis par
les articulations temporo-mandihulairc dans
le plan vertical est Je mouvement d'ouverture ct de fermeture
(' Il
rot a t ion pur e .
Lo.r s cl e 1a cl é ter ln i na t ion de l' a xe cha r n i ère.
no us
devons guider
le patient pour qu'il exécute un mouvemenL
de rotation pure
sans translation dans la posiLion axiale
termirlille.
La condition de cette rotation mandibulaire
est
la relaxation ncuro-musculaire.
113
MARGUELLm (1984)
souligne que si ces conditions
cliniques ne sont réunies.
il n'ya pas d'axe charnière
il
localiser.
L'amplitude de l'arc d'ouverture et de
fermeture
111<' sur é e
cl iln s 1 a r é g ion a n t é rie ure à r a r Li r d u p 0 i n t i n f r a -
dental
ou supra-dental
est
variable selon les iJllLeurs
:
Pou r Mee 0 LLUM (1 93 9 )
: 1 a s é par a t ion
pen cl an t
1e
11I11uvement de chanièrc osci] le entre 13-25 mm.
ANGLE (1948)
l'estime entre 2-15 mm.
1
(cité par ABDAL HADI)

-34-
S(' Ion ULRrCil,
FIS CHE R,
CJ\\ MP J 0 N,
l'a r c d ' 0 u ver tu r e
lIlilximal
de
rotntion pure est dt'
l'ordre de
20 mm. (cité par
1
J\\BDA L 11AD 1)
15
C('pendant
BOS~1J\\N (] 974)
,
et d'autres
l r 0 u v (' n t
q u ('
1a dis tan c c il uni v eau cl e p 0 i n t i n f r fi d c n t a 1
+
('st égfllc il 27,4 -
0, l
mm pour les femmes et
les hommcs.
140
POSSELT estimc cet <:Ingle entre 13°-17°
93.
LAVIGNE
(1972)
trouve
qu'elle est
très vilfiahle.
il
trouve des valeurs allant de 4°,10'
à 17°,25',
car
il
exisle Ull rnpport entrc cette
quantité de rotation pure
('l
lé! présence ou non de spasme musculaire.
En (,f[pt
1es
i'''leurs ont pu mettre ('n évidcnce que
l'angle de rotation
[)Ilr(' é1ugm('ntait avec
le dégré de relaxation neuro-musculair(',
La traduction de ces distances en dégré angulairc
gr9ce
<lU
triangle de BONWILL dont
la hauteur est de R6,ô mm nous
oonne
les résultats suivants
(voir
tableau
W 1 )
15
POlir BOS~1J\\N, la rotation maximale sans translation
s('rnit
égal(' il
la moitié de
l'ouverture maximale d,c
la
!louche.
C('rH'ndant,
cc résulLat est une déviation de celui
l rr)llVvé
pnr
FISCIIER qui
indique lin
rapport
de 2/3 à
l'ouv('r-
l u r (' ma x i mil 1(' .

-35-
Tableau n° 1
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - r - - - - - - - - - - - - - -
CUl'
Arc de rotation
Degré
~Ic CO LLUM
13
-
2S mn

- 1 7 °
- -
1\\ Nt: LE
2 -
1 S mn
10°
- - - - - - - -1----
-
j'OSSE LT
19,2-25,6 mm
13°
-
, 7 °
- - - - - - - f---
II Ll~ J ,II
C
- - - - - - - - -
rISClI ER
20 mn
1 :; °
(MIPI ON
- - - - - - - -/------
l -
BOS~IAN
KNJ\\P
27,4
- 0, 1 rnn
1 7 , 5 °
- - -
+
Z l [BE RT
t;,SP r NOZA
LUClA
23 mn
1 5 °
- -
BJn~KK E
20
-
30 mn
13°
-
20°
- - - - - - - - -1 - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -t - - - - -
111\\ YI; K
25
-
30 mn
1 7 °
- 20°
R:\\~IFJ ORD,
0
1\\SII
20
- 25 mn
1 3 °
-
1 7
--
\\,AVIC NE
6
-
25 mn

-
1 7 °

-36-
Donc.
la rotation maximale lors de la Joca1 lsation
de
l'i1xe charnière c10h osci1JC'r entre
la moitié et
]es
cieux-tiers de l'ouverture maximale.
Ou alors,
e]le est
égalC' à une c1istance de 27,5 mm d'ouverture soit un arc
de
18° chez un sujet dans un état de relaxation neuro-
lTluscu1aire parfait.

-37-
111-
INTERET bu MOUVEMENT AXIAL TERMINAL
LC' ln 0 uv C' men t
d' 0 U v (' r t U r (~ il U t 0 u r d ' u n a x C' cha r n i è r ('
horizontal C'st
intérress<lnt à plus d'un titrC'
(TOUBOL
117
~lICIIE[' , DIIMENIL 1976).
Pour
LUCIA c'est
la provül('llu'
113
d Il chi r u r g i C' n d C' n s l i ste
c i t é par MAR GUE LLES 1 9 8 4 ) .
1.
1 1 (' s t
f(~ pro duc t i b 1 c
à volon t é s u r
uns u j (' t
d 0 nn é .
Et
il
nC'
variC' pas,
à conditions physiologiques
semblables
Ce cnrilctère
repétitif ('st
lié aux différents facteurs
de
1 imitation postérieure du mouvemcnt
condyliens
U1ARGUELLES-
ln
117·
BONNET 1984).
Pour
l'OUBOL et Col.
1976),
cette rép/t i tivi.té
s e r il i t lire
a 11 car a c t ère 1 j g a ln e n t air e cl e
1 a p 0 s i t ion e t
El
1<1
r.ixité du lnénisquC'.
2.
Il
C'st enregistrable:
C'est B.B.
COLLUM qui
fut
un des premiers à c1éter-
minC'r cliniquC'Jncnt
l'axe du mouvement de rotation pur('
g r i\\ c (' A un arc
f a c i al.
Al' h C' LI r e
a c t LI C' lIe,
i J (' x i s t C' cl C'
nomhreux dispositifs qui
pC'rJl1C'ttent dC'
localisC'r cliniquC'-
IIH'llt
cC't axe.
Citons parmi
les plus utilisés,
l'arc d'ALMORE,
"SA~1"
de STlJART,
C]<'
DENAR, déHANAU TELEDYNE,
l' élX iographe
l'

-38-
).
1]
est
lié cl
la position centrée des condyles.
Pendant
tOlite
Iii durée du mouvement de rotation,
les condyles occupent
l('llr position àxiale
terminale dans les cavités g]énoid('s
o Il r c ] fI t ion U' n t r é (' .
Lorsque c('tte position condyl ienne coincid(' avec
'int('rcuspidation maximale des dents,
occlusion centrée
('t
T('lillion centrée sont réuniës clflns une m~me position
Jnilnd i hu] ni r('.
4.
L'axe de rotation horizontale peut ~tre transféré
sur un arLiculateur
autorisant son
transfert.
Cela permet
d (' p0 s i t ion n e r I e ln 0 d è l e s u p é rie u r
par r a p p 0 r t à cet a x('
cllilrnière ('t par rapport à un plan de référence pris sur
]e Illilssif facia].
Dans ces conditions,
lorsque le moulage mandibulaire
est monté en relaUon centrée par rapport à celui
du mélXil-
liti re,
l'arc de fermeture cie J 'articulateur sera superposa-
\\) 1('
il
]' arc cl (' fer met ure c n rot a t ion d u pat i e n t
c t
les
rilpports
interdentaires,
c1alls le plan horizontal ne seront
pns Illodifiés par l 'articulateur qui pourra ~tre considéré
COIllIlH' Ull
instrument de travail
fiable.

-39-
IV- RELATION
ENTRE L'AXE CtiARNIERE
CINEMATiQUE
ET LA rOsITtoN DES CONDYLES APRES ENREGISTREMENT
DE LA RELATION CENTREE
Si
la rotation mandibulaire est
le seul mouvement
il li 1 orisé
par l'articulation tc'mporo-mandibulaire,
pc'rmcttant
l'cnregistrcment de l'axe charnière et
de la relation
centrée,
la coincidence entre l'axe charnière cinémnlique-
l11ent enregistré et
la position des condyles après enregistre-
mc' n L cl c' 1are 1 a t ion c en t rée n' est pas t 0 u j 0 u t s v é r i fié e .
Cet t e
divergence dérive directement de
la définition attrihuée
A cette re1nLion maxillo-mandibulaire par cllaque auteur.
r: Il (' r rc' t ce r lai n s
1 a v e 1J 1en t
la plu s po sté rie ure cl' il li t r e s
ln plus supérieure ou la plus supéro-antérieure.
D'autre
encore,
les [oncLionnalistes,
accordent peu d'importance
au p()sitionncment des condyles dans les cavités glénoides,
"
lit relation mandibulaire-
crane étant déterminée par
1c's
muscles
mandibulajrc~ au niveau desquels la contracture
78
a
cl i spa ru"
(JEANMONOD,
1918').
Ainsi
de nombreux travaux sur la localisation
des
t(lLes condyliennes en relation centrée ont pu mettre
('n ôvidence
ces divergences;
les variations pouvant aller

-40-
jusq1J'È1 2 mm par rapport à
l'axe charnière cinématiques
(' t
d iln s cl i f f é r e n t e cl ire c ti 0 n selon les tee h n i que s cl r e IH (' -
gis l r (' men t
cl e J a relation centrée. Des
a ut eu r seo mm ('
103
69
IIARRY
, LlJNDEEN
SIMON &NTCHOLLS
.(LAVIGNE
LlJCCH 1NI .&
98
SPIRGI)
ont abouti è
la môme conclusion.
154
.6-

P 1Il S r:â:ammt
RIFAI KALDHOUN
(1986)
après lin
contrôle axiographique des positions des t(\\tes condyliennes
('Il
relation u'ntrée à
la sllite de
l'utilisation de trois
s () rL (' s d c J 1G
concluait
. " il est certain que le comporte-
mellt des condyles cn réponse à un JIG
ou à une méthode
d (' rel' h e r che
d ' en reg i st rem en t
dei a r e Lü ion l'en t ré (' Il' es L
PélS
le même ch('z tous
les
individus".
Il
trouve que la moyenne des positions
induites
par un .HG antérieur incliné se situe entre celles induites
pilr un JIG horizontal
(la plus éloignée de l'axe charnière
cillémaLique) el
Ics JIGS canins bilatéraux
plus prochc·
(](-
l'ilxe charnière
96,7 %
dans un
rayon de
Imm)
;
la
direction du déplacement
des
têtes condyliennes étant
anU~ro-supérjeure par rapport à l'axe charnière cinématique.
NOliS
pouvons cependant conclure que
les variations
deI il po s i t ion con d y 1 i en n e (' n r e J a t ion c en t rée peu ven t
0tre
tolérahles pourvu que ces positions se trouvent
sur
le
l r i:l jet de pro p u 1 s ion ch la "lï'iIf1d Hule
sur une fa-Ible amplitude.

-41-
Les précédentes études montrent Que la relation
Ct'lltrée est une entité clinique
variable mais reproducti-
h1('. Car,
la situation des condyles
dans leur cavité
g 1éno ï de re spect ive 'se' justifie
en fonction des facteurs
el des conditions cliniq\\ws.
Aussi, nous soulignons que le guidage mandibulaire
reste un procédé cl inique' et. de choix pu[(~ment personnel
dép('ndant surt.out
de l'expérience cl inique du praticien
(' trie 1a c 0 0 p é rat ion éI pP0 r t é C' par 1 c pat i e n t
lui - m(1 me.
En résumé,
pour assurer la reproductihilité,
amél iorer
la précision ct prévenir les erreurs lors de la détermi-
niltion de' la relation centrée et de l'axe charnière, nous
devol1s
- assurer une même posture du patient,
app] iquer une force constante lors de la manipu-
lation mandibulaire,
- choisir toujours un m@mc moment dans la journée,
- entraîner le patient.
- choisir une méthode cie manipulatton mandibulaire n'éIlUkJlt
pas
les cond yles trop loin de leur position de l'axe charnière
C' (' s t se u lem e nt dan s cet tep 0 s i t ion que no u s pou von s
élvoir le maximun d'amplitude du mouvement axial terminal,
ra c t (' U r d(' 1él pré c i s ion cl e 1a 10 cal j s a t ion deI' a xc cha r n i ère .

-42-
CHAPITRE
2-
1.' ÀXE CHARNIBRE
ETUDE BIBLIOGRA~IIQUE

-43-
AXE CItARNIERE
ETUDE bIBLIOGRAPHIQUE
1.
INTRODUCTION
L'axe charnière
demeure un des principes fondamen-
taux
de l'occlusion.
La simlJ1ation du mouvement mandibulaire,
à l'aide d'articulateur ou d'autres systèmes mécaniques
semblables, nous oblige à déterminer l'axe de rotation
de la mandibule dans une position reproductible pour rendre
à notre diagnostic ct à notre plan de traitement une rigueur
l 1 i Il i que,
h a sée sur les p r i n c i p e s b i 0 log i que s, ph y s i 0 log i ques
et hiomécaniquQ; afin de restaurer et de préserver l'intégrité
des différents composants du système stomatographique.
95
Selon
J.
LEJOYEUX,
l'utilisation de l'axe charnière,
permet de résoudre
au laboratoire les cas les plus difficiles,
aussi bien en prothèse
complète que dans toutes les autres
disciplines depuis
la prothèse fixée jusqu'à l'orthodontie
Cil
passant par la parodontologie.
La complexité ct la variété des mouvements mandibu-
111ircs et
le souci de les reproduire sur une machine ont
contraint les praticiens
à décomposer ces mouvements en

-44-
des composantes simples de rotation et de translation.
Pour LUCIA,
la rotation de la mandIbule permise par l'articula-
ln
tion est la providence du praticien.
(cité par MARGUBLLBS)
L'apnlj~ation
des lois mathématIques et des principes
géométriques conduit A la notion de l'axe de rotation de la
mandibule. Depuis sa
découverte. cet axe fut un sujet de polé-
mique. On doit
à l'école gnathologique l'obligation de déterminer
l'axe bicondylien de rotation. afin de reproduire.
lors de
la mise en articulateur des modèles, le mouvement mandibulaire
exact dans sa position axiale terminale.
Cependant il existe certains auteurs qui sont pour
l'utilisation de cet axe. et d'autres qui en sont contre.
Le premier groupe insiste sur la localisation absolue
ou arhitraire de l'axe charnière.
Ses partisants
et ceux de l'école gnathologique
s'accordent
pour affirmer l'existence d'un axe transverse,
localisable. précisément oU arbitrairement.

-45-
- Le deuxième groupe, au contraire
soutient qu'il
est
Impossible de déterminer la position axiale terminale
avel
exacti Lude et de plus, que l'axe charnière
ne peut
r<'v(>t ir (ju'une utilisation théorique et non pratiquC'.
- Les membres du troisième
groupe défendent la
théorie du "split axis"
qui exprime ]a nécessité de déter-
miner l'axe de rotation de chaque condyle indépendamment
l'un de l'autre puis de les transférer sur un articulateur
ÈI
dcux conc!ylC's indépendants (transographe).
La
recherche de précision dans le diagnostic
ct dans le traitement, nous incite à choisir les principes
de rigueur proposés par l'Ecole Gnathologique.

-46-
1-
DEFINITION
L'axe charnière est la ligne imaginaire unissant
95
les centres de rotation de chaque condyle
(LEJOYEUX, 1976
LUCIA
1983), dans sa position la plus médiane, la plus
haute et
la plus réculée, dans la cavité glénolde, ajoute
95
LEJOYEUX.
32
CELENZA
a préféré le terme d'axe horizontal de rotation,
il estime que le terme d'axe charnière est incorrect parce
que axe et charnière signifie la même chose.
On l'appelle aussi axe de rotation, axe
transverse,
axe
horizontal.
Cet axe horizontal est un axe de référence à partir
duquel se font les mouvements mandibulaires. Il doit colnci-
der avec l'axe de rotation de l'articulateur
qui est censé
102
reproduire les mouvements mandibulaires (LUCIA).
Cet axe charnière, ou axe de rotation, se distingue
des axes instantanés de rotation dont GYSI et les autres
avaient fait une des théories de mouvement. C'est un axe
stable, alors que les axes instantanés de rotation sont

-47-
mobiles et ne peuvent être localisés que par des voies
mathématiques, lorsque le mouvement s'arrête.
"L'axe charnière reste solidaire à la mandibule
pendant les différents mouvements. Car le centre de rotalion
de chaque condyle est constant par rapport au condyle et
en conséquence à la mandibule. Donc, l'axe qui unit ces
centres, est aussi situé dans une relation constante par
rapport à la mandibule et ses dents".
~ La mandibule est susceptible d'exécuter un mouvement
de fermeture de rotation autour de l'axe charnière dans
102
n'importe quelle relation olt situation" (LUCIA 19~3).
La détermination de l'axe charnière nous permet
d'enregistrer ses différentes positions pendant
les différents
mouvements mandibulaires. Donc, eile facilite la duplication
de toute combinaison possible entre les mouvements de rota-
102
tion et de translation du patient sur l'articulateur (LUCIA).
"S'il était possible de travailler à une dimension
verticale constante (enregistrement de l'occlusion sans
cire),on
n'aurait pas besoin d'enregistrer un axe de rotation,
32
ce qui est malheureusement impossible" (CELBNZA, 1974).

-48-
L'utilisation de l'axe charnière nous permet l'emploi
des dents anatomiques postérieures lorsqu'elles sont
indi-
') li
Cl6
quées avec une équilibration occlusale minimale (LEPERA,1964-)
11-
UTILITE DE L'AXE CHARNIERE EN DIAGNOSTIC ET
TRAITEMENT
2.1. ARGUMENTS GEOMETRIQUES
La construction géométrique des différents points
de la mandibule qui se déplacent pendant le mouvement d'ouver-
ture et de fermeture dans la position axiale terminale,
constitue des cercles ou des arcs des cercles concentri-
ques. Leur centre serait le centre de rotation de la mandi-
bule représenté par l'axe charnière.
"Si l'on ignore systématiquement l'axe charnière/
les rayons
de fermeture séparant les dents antagonistes
vont être changés. Ils provoquent une prématurité de Gontact
sur l'articulateur dès le retrait de la cire de transfert
d'occlusion. En effet, les arcs d'ouverture et de fermeture
ne sont identiques que si l'axe charnière du patient coincidde
95
avec l'axe charnière de l'articulateur"
(LEJOYEUX,1976
~
102
'
)2,
LUCIA ,1983 ; CELENZA 1914).

-49-
Pour l'école gnathologique, l'axe charnière
consititue le préalable indispensable à toute détermination
et à tout transfert de la relation centrée.
"pour qUe la relation entre l'axe charnière et
les dents maxillaires et mandibulaires
soit stable, fixe,
et répétable, le centre de rotation de chaque condyle doit
9';
coincider avec le centre de chaque fosse glénoIde" (LEJOYEUX).
96
102
Selon LEPERA (1964) , LUCIA (1983, nous pouvons
changer la dimension verticale d'occlusion sur l'articulateur
sans un nouvel enregistrement de la relation centrée, si
nous utilisons l'axe charnière. Ce changement s'avère néces-
saire pour répondre aux bésoins esthétiques et fonctionnels.
Des méthodes géométriques sont avancées pour expli-
quer les conséquences dans l'ignorance ou de l'erreur de
l'axe charnière sur l'occlusion.
44
Pour BROTMAN (1960), l'enregistrement de l'axe
c harn ière
nous autorise à enreg i st rer 1a re 1at ion axi al e
terminale à une dimension
verticale plus grande
que l'habi-
tude, ceci pour éliminer
les contacts des dents.
Après
la mise en articulateur
des deux modèles, la dimension
verticale d'occlusion va être réduite dès le retrait de

-50-
de la cire de transferl.
44
BROTMAN ~ropose une
~olution théorique pour évaluer
les erreurs au niveau occlusal en cas de l'utilisation
d'une méthode arbitraire pour localiser l'axe charnière.
Il établit une équation pour calculer
l'erreur antéro-
postérieure au niveau occlusal en fonction de l'épaisseur
de la cire de centrée
t'erreur antéro-postérieure au niveau occlusal =
L'épaisseur de cire de morsure
X L'erreur au niveau de
l'axe
100
R4
FOX (1967), par une méthode semblable, constate
que l'amplitude d'erreur au niveau de l'occlusion
est
la même dans la région molaire et la région incisive.
Pour estimer les erreurs maximales au niveau occlusal
qui peuvent avoir lieu pendant la localisation arbitraire
de l'axe:
e = r x v
a

-51-
e = r x v
a
(e)
représente l'erreur au niveau occlusal en
mm,
(r)
l'erreur dans la localisation de l'axe en
mm,
(a)
la distance séparant l'axe bicondylien de
l'articulatetir et le point incisif en mm.
(v)
l'épaisseur de cire de morsure
62
Les travaux de HAREL (1975), nous petmettent d'éva-
luer l'erreur occlusale grâce à une mise en équation mathéma-
tique du problème.
Il est possible de faire calctiler par ordinateur
tous les
écarts possibles en fonction de différents facteurs
variables
B - B' = 00' x e
étant donné que
DA
(B-B')
l'erreur au niveau occlusal
(0,0')
représente l'erreur au niveau de l'axe
(0 A)
: la
distance entre l'axe de l'articu1ateur
et la région où nous voulons calculer
l'erreur.

-52-
Au niveau de la région molaire OA = 50 mm
Au niveau de la canine
OA = 100 mm
Ce)
c'est l'épaisseur de cire de transfert.
2.2. ARGUMENTS PHYSIOLOGIQUES
Les arguments physiologiques en faveur de la relation
centrée sont d'origine réflexe:
- réflexe d'origine occlusale
- réflexe d'origine fonctionnelle
2.2.1. REFLEXE D'ORIGINE
OCCLUSALE
L'ERUPTION DES DENTS PRESIDE A LA
CREATION D'ENGRAMES D'ORIGINE PARODONTAL
"La relation centrée est la position de la mandibule
déterminée par le premier réflexe acquis quand
les dents
121 ~ 1 1
temporaires viennent en occlusion" MOYÈRS.

-53-
Cependant FERNEX souligne que "pendant toute la
p(>riode de la denture mixte, l'occlusion est instable.
Par contre, dès la
mise en place de la denture définitive,
l'occlusion est fixée" .(cité par ABDAL HADI)
Ceci est discutable à l'heure actuelle des connaissances.
Cependant ces deux constatations sont à mettre en parallèle
140
avec les conclusions désormais classiques de POSSELT.
90 % des patients présentent une occlusion d'intercus-
pidation située en avant de la relation centrée. Les engrames
qui en découlent sont donc ceux d'une positon inexacte.
Mais
si les déséquilibres de la denture qui prési-
dent
à l'établissement de réflexes erronés sont supprimés,
les premiers
réflexes purs de l'enfance réapparaisent.
2.2.2. REFLEXE D'ORIGINE FONCTIONNELLE:
DEGLUTITION
EST UNE FONCTION REFLEXE
ENDOGENE OU ACQUISE
- Endogène: chez le foetus et l'enfant sans dent,
la déglutition est du type viscéral et dépend essentiellement
des muscles innervés par la septième paire de nerfs crâniens

-54-
- Acquise: l'apparition des dents sur l'arcade
transforme la dégluthion
en un réflexe acquis sous la dépen-
dance de la cinquième paire de nerfs crâniens.
Cependant, après la perte des derniers organes
dentaires, la déglutition est à nouveau dominée par les
muscles innervés par le Facial, et l'activité électromyo-
graphique du masséter n'est pratiquement pas modifiée par
70
la présence de prothèse (cité par HUE, 1979).
2.3. ARGUMENTS CLINIQUES
46
Selon FEINMANN (1982), l'axe charnière peut-être
utilisé comme un signe vérifiant le progrès de l'état de
santé de l'articulation temporo-mandibti1aire. Si nous avons
taloué l'axe charnière même s'il n'est pas l'axe terminal
en cas de spasme musculaire. ALors, nous avons une référence
,
valable indiquant le début du traitement. La comparaison
de ce point avec le nouvel enregistrement de l'axe charnière
nous indique
le ptogrès du traitement de réhabilitation
de l'articulation. Cela s'avère très important pour la
vérification clinique de l'améliorationde l'articulation.
Car la guérison
de l'articulation temporo-mandibulaire
ne peut être
considérée complète que lorsque les points

-55-
d'ômergence
de l'axe charnière restent stables plusieurs
mois au minimuin.
105
LUPKIEWICZ, GIBBS, LUNDEEN,(19~2) ~t d'autres
proposent une méthode nouvelle pour le diagnostic et la mise en
plélcr~ d'un plan de traitement de l'articulation temporo-
/1
mandibulaire : le système ordinateur
"GNATHIC -REPLICATOR.
Cette méthode est basée sur la détermination de
l'axe charnière instantané dans les trois plans de l'espace
par l'utilisation
d'un ordinateur. Cet ordinateur analyse
les irrégularités dans le mouvement de charnière.
Ils étudient
la reproductibilité de l'axe charnière, son utilisation
comme
une méthode
valable pour le diagnostic des troubles
algo-dysfonctionnels de l'articulation.
Des résultats intéressants sont obtenus par cette
technique : (voir schémas
- Méthode axiographique : c'est un moyen simple à mettre
(Il œl.NTe qui
permet de visualiser au niveau de chaque condyle
les mouvements fonctionnels
et parafonctionnels de mastication.
Elle représenœun moyen
intermédiaire par rapport au système
précédent.

-56-
RESULTAT DU SYSTBl'-tE ORDINATEUR
GNATHJC -RBPLlCATOR
~1.
....-;
flf'
J'!,
~
-
\\ ;1
\\
~.
'1
'CO
1
1A
.~
('i
J
Schéma décrit par l'ordinateur du
:;.r-
mouvement de rotation pure d'un
r-
'('1
modèle mécanique.
S D
Il écart-type
: ~.
. ,
Il)
50 ,02
10
,
C'I
0,05
l,OS
2,05
f. ·1 g.

2
Le schéma chez un sujet aduite
~vec une occlusion normale.
.}
,
r
S D;
l'écart-type un peu
<
~.
C'uqmenté.
f·~· •.

>
.. ". ....
.
,...-.-!.
)
',,': .
.. ~
"-'": -
'~.'.'

-57-
PlG
3
Enfant avec une occlusion croissée
IcrnsshitFl ) ~vant traitpment.
5D
l'ocilrt-type •
.. '.. ' '.~, .'
J
• • '
. . .
:
! .
'.
-
6,)
,'.\\.
'"
SJ
.r,
1" mpme Flnfilnt après un
t rai tement
dn son occlusion.
,
,
Nous voyons ici que l'écart-type
r '
qst
dimunié et rapproché de celui
dos sujets normaux.
..
"
"
"
50,054

-58-
'~~...~~,~.--,-- -"-.-.. _... -
- ,~
"
-"" ~ .' \\
., '"
,
.
Un Ildu 1te Ilvec mBlocc luslon
accompagn60
"..::.' .
·r·
d'une artlculéltlon tnm~ro-~ndlbulolre
l1oulou r eusfl •
. 1
SO :
l 'OCllrt-l:ype est ougmenté d'environ
5 toi S pB r
r Il ppo r t
é'I
111 no r mal fi.
. . ~
50,129
Un p.."tlent atteint d'une
II\\I'llconsol i-
dot ion de trocture de la bronche
montllnte Ilccompllgnée par une mal-
occlusion.
5D :
l'ocart-type est nettement
élugmenté par rapport à
III nor~le.
50,437
- - - -

-59-
; 77
- SLAVICEK (1983) utilise l'axe charnière (point
rouge de SLAVICEK) comme référence pour analyser ses tracés
axiographiques et proposer des diagnostics ~n fonction
du positionnement des tracés des trajectoires :condyliennes
par rapport à ce point.
- L'axe charnière permet aussi le contrôle des
positions
condyliennes dans la cavité glénoïde après en-
1'54
registrement et transfert de la relation centrée (RIrAI
1986).
L'axiographie peut -être
considérée actuellement
comme un moyen d'anal YsP. !l i ngnost iquerlu système stomatogna-
88
tique (LALUQUE et "BROCARO 1986).
COMPARASION RELATION CENTREE-POSITION D'INTERCUSPIDIE
,1er cas: la mandibule est forcée
vers le bas
et peut entra1ner une
surcharge au niveau articulaire.
rc - - )
.
• plm
Il faut quo le patient puisse attein-
dre ce point sans interférence
et il faut donc une déprogrammation
des muscles (groupe ptérygoldien,
temporal, sushyoidien et digastrique).

-60-
2ème cas: en position d'intercuspi-
dation,
le patient charge sa mandibule
plnl
en compression (abrasion des dents
rc . - - ~
postérieures). En général il n'y
a pas de problème musculaire mais
une mise en tension des tissus
avec possibilité de déformation
de l'os en tension (déformation
et remodelage des condyles et de
l'éminence à longue échéance).
3ème cas: la position d'intercus-
p idat ion est située
sur le t raj et
de protrusion. Ce ca~ entre dans
le schéma naturel et
s'agit de
"'1
"cas sains" sur le plan position.
Il est alors nécessaire de savoir
où se situe le guidage de RETRUSION
pour équilibrer ces cas :vision
de l'occlusogramme.

-61-
o
/
a
b
c
a
,'llè.'!JI\\[,,'ml'll<
b m(IUV('menO maIlC"b(d.a~.Aeô
C ,nou veme.1I t.\\ ml1/ld dxLi' il c ~;>. ~
Ill' "~(l f
ri r ~
,f 'lUI ad of'. ('. ') C' (')1.( ') al1.\\
avec 'lLi"lp<C'I<J11
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mn Il(f, -
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0
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d
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f
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,')LL0p~uon de
rnLiU Verneil t'l
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d
'lUbtuxa(ü'll
éIL'('C
Oaubf.e,') mlv,c.uia.-Ute'l
1 é...(:<.'1 e.m en.(:
1 mOi) 'l tant')
lil(IILv('.nen t
de- dëNIJETT
g
h
i
mouve.me.n-t,') ave.c
ceaque.men (0
mouve.ment t~~at
( tuxa.ti-.Olt 1
du c.ondljf..e.
Fig N°I0 Touo f..eô !Jc.hémiVJ d'apltu SLAVlCEK

-62-
TRACES PARTICULIERS (figure 10)
L'enregistre~ent des tracés
des
mouvements limites
(latéralité) ou caractéristiques (protrusion, ouverture)
donne la possibilité ~e voir les séquences pathologiques
..
;:
que développe le p~ticnt : quand et à quel endroit se proqui-
sent les claquement~, degré de laxité de l 'é;\\·\\.icll at ron,
t
information sur 'l'incpordin9tion musculaire.
La mesure du mouvement que fait le condv' e
lon
travaillant (angle de BENNETT) est aussi t nE! (Ion: 1\\ e 1mpor··
~
tante. quand il y a un début.de pathûlogje de l'articulation
temporo-mandibulaire, c'est cette valeur qui Qonne le plus
d'indications: ce trajet est
plutOt
et davange modifié
que la pente condylienne (BENNETT négatif)

-63-
III-L'EVOLUTION OANS LA CONCEPTION DU MOUVEMENT D'OUVERTURE
ET FHRMBTURI1' DE tA MANDIBULE
3. 1 PRR~fT rmes NOT [oNS DU MOUVBMENT D' OUVBRTURIJ
ET FBRMETURB :
L'anatomiste MONRO (1737) décrit le mouvement
d'ouverture de la mandihule comme un mouvement simple
d<, charnière ressemblant à d'autres
articulations du
15
corps humain,
(BOSMAN).
PERR8IN (1744) distingue quatre mouvements prin-
cipaux mandibulaires:
- Le mouvement en avant,
le mouvement en arrière,
le mouvement latéral et
le mouvement de dépression
ou
élé'vation.
Il estime que la mandibule
tourne autour d'un
ax<, véritable qui passe par la branche montante ou un
pell en arrière. Si la mandibule est forcée pour faire
une grande ouverture, cet axe s'élève jusqu'aux condyles.
15
Tl est donc instantané et variable.(BOSMA~)
HUNTER (1771) ajoute que
"au cours de l'ouverture
de la mandihule,
le condyle
tourne sur lui-même en sc
mouvant lin peu en avant pour augmenter cette ouverture,
ainsi
le centre de celle-ci sc localiserait au-dessous
des condyles,
sur une ligne allant du condyle à l'angle
15
de la mandibule".
CBOSMAN)

-64-
LANGER (1860) remarque sur les cadavres lors de
] 'ouverture de la
bouche,
l'absence de translation des
condyles mais
la présence d'une rotation.
Ils pivotent
en erret, dans leurs cavités glénoidiennes sur les disques
arLiculaires.
LANGER localise la position arbitraire cie
l'axe cie rotation dans le condyle. Tandis Que LUCE (1889)
critique l'utilisation
des cadavres pour démontrer le
mouvelllent de ] 'articulation temporo-mandibulaire.
LANGER
analyse, cependant,
sur les vivants les trajectoires
de mouvement des différents points de référence de ]a
Illillldihule. Ces trajectoires de mouvement
sont légèrement
cllrvi lignes ou rectilignes
de
façon à ce que leur centre
dc' rotation
se situe en arrière de la branche montante.
Il conclue que
ce mouvement d'ouverture mandibulaire
esL un mouvement combiné d'un mouvement de rotation ct
15
d'un mouvement
de translation en avant.
(BOSMI\\N).
BONWILL (l88?) est le premier à souligner l'impor-
tance qu'il y a
à relier d'une façon géométrique les
deux modèles par rapport à l'articulation de son articula-
teur construit en
1958, pour produire le mécanisme mandi-
bulaire d'après une expérience faite sur 2 000 crânes
eL l'examen de 4 000 cadavres et de 6 000 vivants,
il
en déduit que la mandibule forme un triangle équilatéral
d'environ 10,4 ~
1,25 cm de côté. Ce triangle est .représenté

-65-
pilr
les deux centres
des condyles postérieurement ct
1c [Joint de contact des incisives centrales mandibulaires
Cil
avant.
En conclusion,
lC' modèle inférieur doit fltre
oricllté sur 1 'articulateur de façon à ce que le point
dC' contact des incisives centrales inférieures (dental: )
sc situe à 10,4 cm du centre
de l'articulation de chaque
15
dl l (~.
(BOSM/\\tJ).
LUCE (1889), MAREY (1894)
et ULRICH (1896) utilisent
]a technique photographique pour enregistrer les trajectoires
dC's mouvements.
Ils concluent
à l'absence d'axe transversal,
fixC',
du mouvement car les condyles se meuvent vers l'avant
lors
de
mouvement initial d'ouverture et môme lors d'une
15
ollverture
de faible degré. (BOSMAN)·
Pour GRAY (1864), llOFFMAN et SCIIWALBE~(1877),
CIIARLES TOMES (1889),
lors du mouvement d'ouverture de
faihle amplitude,
l'articulation temporo-mandibulaire
fOllctionne simplement comme une charnière, et c'est seule-
ITTcnt lorsque la dépression
de la mandibule s'accentue
que les condyles glissent de la fosse glénoIdienne vers
l'éminence arUculairc.
Pourtant, CONSTANT (1900) et GRAY
(1897),
rC'futèrent cette conception en ajoutant qu'un
mouvement simple d'ouverture de la mandibule est impossible
15
sans un mouvement simultané en avant.
(BOSMAN).

-66-
MORA (1895), GODON (1907),
PRENTISS (J923), FRANK
(1956),
en étudiant la position de l'axe d'ouverture et
d(' 1(1 ferm('ture d'un point de vue
anatomique
affirment
qu(' celui-ci doit être situé au niveau du canal dentaire
inféri('ur. Cette position permet d'éviter toute compression
15
ct tout
traumfl.tisme du paquet vasculo-nerveux.(BOS~fAN)
KOSKI
(1962)
critique cette hypothèse. L'axe de
rotation ne peut se trouver ni dans les condyles ni dans
1l' C il na 1 den t a if e i n f é rie ur, car, a 10 r s l a rot a t ion en t ra j -
n l' rai t 1e s con d y 1e s
con t rel e s é min en ces au dé but de
mouvement.
Par ailleurs,
la région du canal dentaire se
meut comme
les condyles
mais, avec une amplitude moindre.
Donc,
si la présence d'un axe fixe est contestée, celle
d'un axe mobile s'impose en raison de la variabilité des
mouv('ments mandibulaires, elle-même fonction du temps
et de l'état nerveux et physiologique du
patient.
Selon lui,
la région mastoidienne pourrait être
1(' site de l'axe du mouvement d'ouverture non forcé.
Pourtant,
KOSKr
reconnait l'existence d'un axe fixe p:n:1Ent
le mouvement
d'ouverture ou de fermeture contrôlé.
D'autres évoqueront des axes différemment situés.
C('s
axes représentent le centre du mouvement d'ouverture
15
1 ;
et cie fermeture mandibulaire.
(BOSMANJ.

-67-
D'aprés WALKER (1896),
l'axe se situerait en arrière
df' la branche montante à environ 15 mm et au-dessous de
la surface supérieure du condyle.
Pour TOMES et DOLAMORB(1901),
le centre serait
situé 2,5 - 3,8 cm en arrière et au dessous du condyle.
Pour [RANK (1909), BREUER (1910), GUMPBL (1911),
111\\ l, l , (1 9 20),
1 ' axe de rot a t ion se local i se à ] 1 extérieur
à quelque distance au-dessous du condyle.
CHISSIN (1906) remarque par palpation chez les
individus minces que les condyles partent vers l'avant
et cn bas immédiatement après l'ouverture.
Il considère
cc mouvement d'ouverture comme la résliltante ~'un nombre
infini de petits mouvements chacun d'eux ayant un axe
instantané de rotation situé au niveau d'intersection
des ]Jf'rpendiculaires aux trajectoires enregist~rées du
mouvement du condyle et du point du menton.
Il divise
cC' mouvement en trois parties égales dont les trois axes
ne colncident pas.
BENNETT (1908) arrive à la même conclusion, c'est-
à-dirf' celle d'un axe instantané pour chaque partie du
mouvement d'ouJcrturc. ScIon lui,
le premier centre de
rotation local isé au-dessous et en arrière du condyle,
est très impor~ant.

-68-
GYSI (1910),
PROTHERO (1908,1916), TURNER (1909)
s'accordent pour dire que le mouvement de tharrlière a
1 iell au début de l'ouverture
et que le centre de ce mouve-
ment se situe dans l'axe qui passe par les .deux condyles.
GYSJ (1912, 1915, 1926) reconnait qu'il y ft un glissement
antérieur immédiat de la mandibule pendant .le mouvement
d'ouverture. Comme CHISSIN,
il divise les mouvements d'ouver-
tllre en trois parties, chaque partie
a son propre axe
de rotatiort ; la première partie ayant son axe situé à
1 cm en arrière du condyle au niveau du plan d'occillsion.
GYSJ IIti lise
ces centres instantanés de rotation pour
15
construire son articulateur (SIMPLEX).(BOSMAN)
60
Pour GUASCO et BIAGGI (1972)
: si toutes les expéri-
encC's donnent le même centre, i l s'agit bien d'une rotation.
Si
le centre trouvé, change à chaque expérience;
il
s'agit
alors d'un mouvement quelconque et le centre dépend du
couple de position repéré. Tous deux pensent que lors
d'ull mouvement imposé,
l'abaissement de la mandibule dans
le plan sagittal est une rotation.
En réalité, c'est un mouvement quelconque.
Il
Vil
de
m~me du mouvement de fermeture,
car l'abrasion dentaire ne s'accompagne d'~dcune
abrasion sur l'apophyse zygomatique transverse.
Le fait
a éLé mis en évidence par une étude portant sur 208 cranes
47'
réalisée par OORIER, SPIRGI et NICOLAS.

-69-
Il faut donc imaginer une sorte de roulement à
hi 110s.
Ils concluent que le
mouvement d'abaissement
de la mandibule est un mouvement (plan) quelconque qui
nécessite deux guidages.
3.2 APP/dUTION DE LA NOTION
D'AXE CHARNIERE
ELTNER (1909,1911,1912), affirme que le mouvement
c1ilns
la parL e inférieure de l'articulation temporo-
méllHlibulairc'est un mouvement de charnière pure, effectué
aulour d'un axe transversal appelé "l'axe charnière".
Cel axe passe par les centres des
deux condyles. ScIon
lui, chaque individu peut exécuter le mouvement de rotation
purc.
L'exécution de ce mouvement commence de l'intercuspi-
dation maximale des dents jusqu'à ce que le bord postérieur
d0 Ja branche montante touche
la partie antérieure du
processus mastoïdien. Elle nécessite la manipulation de
la mandibule du patient par le praticien. En outre,
le
paL i e 11 t
do i t
rétrcd.er
sa langue en arrière vers le palais.
Pour ELTNER,
le mouvement de rotation pure est différent
1'5
de l'elui d'ouverture normale (cité par BOSMAN).

-70-
3.3.
LA FOImATION DE L'ECOLE GNATHOLOGIQUE
L'école gnathologique a été fondée en 1926
par
15 m0mbres parmi eux : Mc COLLUM, STUART, WIGTMAN, Mc
QUEI;N. f'.k LEI\\N, THOMPSON, et d'autres. Son objectif majeur
étallt la reproduction exacte des mouvements mandibulaires
grnc0 è la grande précision des nouveaux instrüments d'enre-
gisLremcnt comme l'articulateur "TRANSOGRAPHE" développé
par ~k COLLUM (1930) et le "PANTOGRI\\PHE" construit en
aSSOt i ation
avec STUART, Mc QUEEN et WIGHTMAN (1934).
Mc COLLUM ct son groupe (1939) reconnaissent l'impor-
tance de la détermination de l'axe charnière et de son
transfert sur 1 'articulateur car:
* il constitue le centre mécanique autour duquel
s'effectuent les mouvements de la mastication (Mc COLLUM,
1929). Donc sa détermination permet de reproduire les
mouvements mandibulaires du patient sur l'articulateur.
Du fait que los mouvements mandibulaires influent sur
tout traitement de la cavité buccale pour rétablir ou
maintenir ses fonctions vitales.

-71-
* il est nécessaire pour faire changer la dimension
verticale d'occlusion sur l'articulateur.
* il est considéré comme l'axe de la fermeture
('Il
occlusion centrée. Cela veut dire que l' intercuspidation
maximale des dents doit ~tre établie lorsque la mandibule
est en relation axiale terminale.
* la localisation de l'axe charnière est considérée
comme l'enregistrement le plus important (Mc COLLU~1,
1929).
* il constitue la base fondamentale pour les autres
enregistrements.
107
Pour Mc CaLLUM
(1960),
pendant tous les
mOllvements d'ouverture et de fermeture mandibulaires,
les condyles tournent sur les disques de la même manière
que l('s condyles des articulations des doigts dans leurs
fosses lors de l'extention
et de l'inflexion,
l'axe de
rotation de la mandibule.
Il reste
solidaire à la mandibule
en gardant ]a même situation dans les condyles, même si
la mandibule est en relation centrée ou excentrée. Si
1(' mouvement de charnière est combiné à un glissement
des condyles,
il aura alors son centre dans le lobe de
l'o[('ille.

-72-
La position de ce
centre
dépend de l'amplitude
du mouvement en avant des condyles, de l'amplitude de
l'ouverture ainsi que du dégré de la courbe de la trajectoire
condylienne.
14.1
POSSELT (1955), étudie le mouvement mandibulaire
dans le plan sagittal.
Il affirme la présence d'un axe
charrl ière autour dUfluel s'effectuerait un mO'Jvement de
rotation pure lorsfluc la mandibule est dans ia position
ln plus reculée. Affirmation due à l'utilisation des enregis-
trcments cinématiques et dcs radiographies.
167
Il est approuvé par SHANAHAN '(1962)l f1ui
conclut
él
J'absence d'axe naturel pendant la masUcation. Cependant,
un axe charnière artificiel peut être produit, soit par
\\
]c patient lui-même lorsqu'il récule volontairement sa
mandibule le plus loin possible,
soit par le praticien,
en poussant la mandibule en arrière.
Plus tard,
les auteurs critiqueront l'idée d'un
axe unique intercondylien en s'appuyant sur le fait que
lcs deux condyles ne sont pas alignés symétriquement:
l'Cl i
en raison de
leur différence en taille et en forme
ct mûme de leur position relative,
l'un par rapport à
l'autre.

-73-
De cc fait,
ils pensent que chaque condyle possède
son propre axe transversal Qu'il convient de déterminer
individuellenent, celui-ci doit être perpendiculaire au
p1nn de rotAtion
rette hypothèse est soutenGe Dar PAGE
(J9S1,
1955,1958), MESSERMAN (1963),
SLAVEN$ (1961),
1
1I0FH1AN (1958) ·(cité par ABDAL HADI)
69
HJORTSO (1954) et d'autres, proposaient l'idée
de deux axes transversaux indépendants ou non colinéaires,
scIon cC'tte théorie.
la mandibule tournerait autour de
dC'ux axes de rotation transversaux,
l'un passant par les
C (' Il t r c s
des con dy1e set l' au t r e par l' é min en c e art h~ u 1air e
dc chaque côté du crâne.
. '89
Lors de la localisation de l'axe charnière, TRAPOZZANO
(1961) aurait découvert chez 57,2 % des cas. plusieurs
l"(~nLres de rotation sur le, ou les deux côtés
du visage,
cL
un centre seulement sur chaque côté du visage chez
98
6
42,8 % des cas.
rependant AULL (1963), LBPERA (1964),
9
1()2.
BEARD ct CLAYTON (1981),
LUCIA (1983), confirment la présence
d' lIll cenL re de rotat ion de mouvement mandi bul ai re local isé
sur chaque côté du visage.
Enfin,
l'école gnathologique et d'autres auteurs
onL prouvé d'après une série d'expériences,

-74-
la présence d'un axe, unique, transversal, lors du mOQvement
de charnière. Cet axe est un
fait et son utilité en diagnoslc
et traitement ne peut plus être mise .en question (LUCIA,
102
1983).
3.4.
LA CINEMATIQUE MANDIBULAIRE
Pour l'école gnathologique,
la configuration articu-
l'lire conditionne les mouvements mandibulaires, de plus
clIc permet la rotation
pur~ ainsi
sa topographie
guide les mouvements.
Pour expliquer la cinématique mandibulaire,
la
grande majorité des gnathologistes (SHARRY, LEE ... ) sc
réf6rent à trois types d'axes de coordonnées orthogonales
- un axe charnière terminal transverse,
- deux axes verticaux,
- deux axes horizontaux.
Selon SHARRY, quand la mandibule se déplace dans
une
latéralité droite, l'axe
sagittal tourne
et se
visse· dans l'espace. A ce moment, l'extremité gauche
de l'axe charnière se déplace en avant et médialement.
1
cité·par ABDAL HADI)

-75-
38
Cependant, COTTE, appliquant
l'idée originale
de SHARRY Qui est celle ci; chercher les axes horizontaux
ct verticaux pantographiQuement et stérosta~iQuement,
affirme l'inexistance de ces axes. Mais,
en poussant
l'investigation dans les 360 0 de la sphère,' l'expérience
montre, sur des
cadavres, Qu'il existe deux axes obliques
de pure rotation pendant le mouvement de latéralité.
Ils sont
appelés "axes obliques" car ils font
avec le plan de Francfort, un angle de 45°-60°, suivant
les cas. Ils passent par la tête du condyle dans sa fosse
sous-articulaire et se croisent soit
à
l'intérieur, soit
à l'extérieur du crâne à l'aplomb de l'angle symphysaire.
53 -
Ces observations également confirmées par GIBASSIËR,
Qui, travaillant sur des patients, a localisé l'axe oblique
dans le condyle. Ces axes obliques
ne sont deux axes
vrais Qu'en l'absence de mouvement de BENNET (déplacement
immédiat).
Le mouvement de latéralité serait un mouvement
héll-
coidal
lorsqu'il y a déplacement immédiat puisque composé
d'une rotation associée à une translation.

-76-
Quel que soit le mode de pensée et les théories
nombreuses de différents chercheurs,
il est un fait indénia-
ble :
La mandibule est susceptible d'effectuer des mouvements
complexes associant des rotations et des translations
dans un espace de mouvement où les guides articulaires
dento-dentaires et temporo-mandibulaires établissent-des
limites anatomiques. Les comportements cinématiques de
la mandibule revêlent, à l'intérieur de ces limites, d'acti-
vités neuro-musculaires, réflexes ou volontaires, modifiées
par des reflexes conditionnés nécessaires à la réalisation
d'une congruence fonctionnelle entre des éléments anatomiques
distincts par leur nature, leurs origines, leur évolution
et 1eur mode de
vieillissement.

-77-
N-
METHODES DE LOCALISATION DE L'AXE CIIARNIERE
La localisation de l'axe charnière fait appel
deux grands groupes de méthodes
.1. METHDOES ARBITRAIRES
Comportent les techniques suivantes
1. Technique
parpalpation,
2. Technique conventionnelle cutanée
3. Technique auriculaire
.2. METIIODE REELLES
Réparties cn quatre groupes
1.
Technique cinématique
2. Technique photographique
3. Technique radiographique
4. Technique graphique

-78-
4.1. METHODES ARBITRAIRES DE LOCALISATION DE
L'AXE CHI\\RNIERE
4.1.1. Mé t hode
par palpation
Cette méthode est basée sur le
fait que l'axe
de rotation passe par les centres
des deux condyles.
Le condyle est local isé par l'index. Quand
le cent re
de la partie palpable du condyle est supposé 5tre localisée,
ce
point est matérialisé par une coloration sur la peau.
42
Pour DAWSON (1974),
la palpation s'effectue dans
une position en arrière du patient,
l'index placé sur
lu zone de l'articulation,
le praticien demande au patient
d'ouvrir grand sa bouche
lorsque les condyles sc dépla-
CC' Il t
(' n a van t , l a pu 1pe des i n de x d roi t
c t g au che est
introduite dans les dépressions provoquées par le dépla-
cement des condyles. Ensuite,
le patient sera prié d'execu-
ter lin mouvement de fermeture
dès que les condyles sc
déplacent distalement, dans leur position centrée.
leur
position pourra ~tre localisée par le doigt en demandant
au piltient de répéter un mouvement d'ouverture et de ferme-
ture en rotation pure, selon DAws6~, nous pouvons sentir
la rotation des condyles et en conséquence,
localiser

-79-
I~ur centre de rotation. Le centre approximatif du condyle
est réDéré dans une
incertitude de 2 à 3 mm de rayon.
SCHLOSSBR, GERBER, défendent toujours cette méthode
S4 _
(G 1PCII,
1977).
SNOW tente de déterminer la position de l'axe
d~ roLation des condyles placés en relation centrée, par
une palpation douce de la région cutanée prétragienne.
lS
Pour nOSMAN (1974)
la méthode de palpation est
lIloins reproductible que les autres (conventionnelle cutanée
al!
éluriculaire), en outre, l!étendue
de dispersion, par
cette méthode, se monte ~.xinHtivatalt
à 15 x 19 mm.
24
Pour BUSKPAN (1976) cette méthode ne
piésente Qu'un
intérCt historique
car on ne peut déterminer qu'une surface
d'action et non un point de rotation réel.
95
LEJOYEUX considère cette technique trop soumise
à
l' (' r r e ure t à l' hab i 1e t é tac t i 1e d e l ' 0 p é rat eu r .
84
Cette idée
est appuyée par KLEINFINGER (1982).
Il constate que cette méthode dépend:

-80-
- de l'expérience, de la compétence du praticien
de son habileté tactile,
- type morphologique du patient,
-de la physiologie du patient,
- du caractère somatique du patient (maigre ou
embonpoint).
KLBINrINGER, avec LBJOYEUX, considècnt cette méthode
lror subjective
et de cc fait l'éliminent.
2
Par contre, ABDELRAZEK (1981) trouve que cette
m(lll1c
méthode donne des résutats plus satisfaisants Que
les autres techniques
arbitraires.
Il conseille donc
son uti 1 isation, combinée avec celle des autres méthodes
arhilraires lorsqu'il est
impossible de localiser l'axe
charnière cinématiquement.
Pour augmenter le dégré de précision de cette
129
méthode ORTHELIEB ct SOUMEI~
(1982) ont proposé une
mélhode dite "Anatomo-cinétique
que nous allons décrire
4.1.2. Méthode anatomo-cinétique
Pour palier à la difficulté de localiser les emminences
condyliennes lorsque
la mandibule est en rélation centrée
ces auteurs proposent dans leur méthode une localisation
condylienne par palpation en ouverture maximum, sa matériali-

-81-
séJtion à l'aide d'un arc facial solidarisé à la mandibule
par une gouttière de fixation et la mise en relation centrée
cie J'ensemble mandibulaire ct local isatcur dont les répères
condyliennes matérialiseront l'axe charnière du patient.
Pour eux le dégré de précision obtenu sera très
lilrgcment satisfaisant,
la manipulation extrement simple.
4.1.2.1. Le matériel
- un arc facial type HANAU - 131 SN
ou tout autre
n 1 ayant pas d'embout auriculaire.
-un
clutch
ou gouttière de fixation mandibulaire
muni d'une tige d'au moins la cm (fig "13-14)
Cc cluth est réalisé à l'aide d'un porte-emprunte
métallique
sur lequel
on a soudé une tige-support
(manche de miroir).
Los parties distales du porte-
empreinte sont sectionnées au niveau des premières
premolaires. Cc dispositif ressemble au clutch
de l'arc d'ALMORE mais possède une tige plus longue
permettant
d'adapter n'importe quel arc facial
et son prix de revient est modique.

-82-
verte>" rondv1ien
~~9'"' 17
RNf.
F"
.
L'axe de ,:otatÎon ne saI/rait être ext
. ra-condylien.
Ig'U2 Ver/ex condylien
Fig.
Fig.14

-83-
- un matériau pour fixer la gouttière: silicone
lourd rebasé à l'Ozn-Eugenol type impression paste
de KERR.
- un crayon dermographique bien taillé.
4.1.2.2. Le protocole opératoire
- le patient est en position allongée,
- mise en place du clutch
à la mandibule,
- par palpation digitale on recherche la position
d'ouverture
dans laquelle les condyles sont
les plus faciles à reperer (fig
15)
- on repère l'éminence condylienne ou vertex condy-
iien et on plaque la mandibule dans cette position
à
l'aide d'un ouvre bouche.
- on positionne l'arc facial
au niveau des deux repères (fig 16)
- on libère l'ouvre bouche pendant le mouvement
de fermeture,
les tiges de l'arc facial suivent
les éminences condyliennes dans
leur déplace-
ment.
- si l'on guide la mandibule dans la position
de relation centrée,
l'extremité des tiges

-84-
Fi/g .1S C'est en Ouvetlure maximalr (en hachuré)
ql e les condvles sont le filus facilement repélables
11
1
Fig.1 6 La mandl'bul" esr bloqui:e (Jill I·ouvre-bouche et le locali
t
.
sa eUI pst IIUS en 1)lace
Fig. l.8on guide la mandIbule en Relation Cen-
Fig 1] L"mdex condylten (1) SUIvra le déplace-
trée. . ..:s tiges du localisatAur suivent les émi-
I1Il'nt.du condyle vers la R C (3) lors de la fer-
nences condyllNII/eS et viennent marquer l·émPl-
I1Il?t (If/! mandl/)ulatrp (2).
gence de l'axe de rol.Hion
Tous le~ schémas d'après OBTHELIBB et SOUMEIRE

-85-
matérialisent l'émergence de l'axe charnière
qui sera marqué
à l'aide du crayon dermographique
(fig 17-18)
Ces auteurs concluent,'''on peut considérer que
cptte méthode réalise un compromis acceptabl~ entre la
localisation
cinématique
et la méthode arbttraire standar-
dis6p. Elle s'inspire en l'améliorant de la technique
de palpation décrite par DAWSON et permet d'obtenir une
précision
très acceptable".
Pour notre part. nous pensons qu'en déhors du
prix de revient
modique du matériel.
les difficultés
de mise en oeuvre peuvent être comparables à celle des
méthodes cinématiques utilisant un localisateur d'axe
charnière
qui permet aussi le transfert sur articulateur.
Quand à la précision. aucune étude dans la littéra-
ture ne fait mention du dégré de précision par rapport
aux autres méthodes arbitraires.

-86-
4. 1·3 . METHODE CONVENTIONNELLE CUTANEE ou STANDP.RD 1 SEE
C0tte méthode de détermination de l'axe charnière
reposp sur la situation moyenne statistique soit des points
cillômatiques, soit des condyles,
(estimés par la méthode
de palpation), relative à des
repères anatomiques cutanés
ou à des plans de reférences.
La situation arbitraire de l'axe est déteminée
par rapport à certains repères anatomiques externes comme
l'orpjJ]e,
le tragus,
l'oeil ( l'ectocanthion).
Ils sont décrits
par les auteurs de la façon
suivante
- le conduit auditif externe,
son bord supérieur,
porion,
- le tragus
: est la petite saillie triangulaire
cartilagineuse qui surplombe l'orifice du conduit
auditif externe,
il a une
hauteur variable
f.
de' - 10 mm.
Cc point de référence' postérieur est inexact,
imprécis, pourtant,
l0s auteurs l'utilisent toujours.

-87-
Même pour le tragus,
différentes parties sont
désigné('s comme point de départ postérieur, mais r'arement
1(' point de départ de la ligne est désigné a'/ec précision.
MONSON, VAN LOON (1915) utilisent la partie supéri-
15
cur(' du tragus.
( BOSMAN).
PERNKOPF (1963) sa partie médiane, et BERGSTROM
(1951),
BOUCIlER (1963) utilisent un point sHué directement
15
cn-dessous du tragus. (BOSMAN)
2n,
YOHN (1974) conseille l'utilisation d'un point
localisé à l'intersection d'une ligne verticale tangente
ail
hord antérieur de l 'helix ct du bord antérieur du tragus,
('t d'une ligne horizontale allant du canthus de l'oeil
à
la
jonction de l'helix ct du bord supérieur du tragus
(1 '('ntaille antérieure de l'oreille). (Fig.
19).
Cc point de référence localise la surface
articu-
lair(' du condyle pendant sa relation la plus proche avec
la fosse articulaire,
lorsque les dents s ont en intercuspida-
tion maximale. Selon lui, cc point de référence postérieur
('st valable pour déterminer le centre du condyle et pour trans-
fArt même
la
relation existant entre l'axe charnière
('t le modèle supérieur.

-88-
'-----~-
le
point
décrit
par YOHtl est
re~)l'ésenté par +
Fig
19

-89-
Pour localiser l'axe charnière par cette méthode,
nOlis utilisons une règle flexible,
alignée entre les deux
points de référence anatomique (le tragus ct l'ectocanthion),
ou d'autres points ou plans
de référence.
Dans la très abondante littérature existant sur
cc sujet, on constate de ~
divergences. aboutissant
;1
une large dispersion de la localisation par cette méthode
(Tab.
1.2.).
95
Pour LEJOYEUX.
la situation de l'axe charnière
arbitrairement localisée est fonction de la largeur du
visage.
Il
propose pour une femme une distance de 10 mm
ct pour un homme au visage moyen : Il mm. et plus de Il
mm pOlir un homme au visage large.
Selon lui,
i l est fréquem-
ment
remarqué que plus la prothèse
est parfaite. plus
la rnise en condition neuro-musculaire ct neuro-articulaire
a été bien conduite ct plus cette distance tend à décroître
en dessous-de 9 mm. Son point axial arbitraire dans la
pratique sc trouve à 5 mm au dessous de la référence hori-
zonlale.

- 9{) -
Tableau n° 2
Tableau montrant les différenLes méthodes arbitraires
proposées par les auteurs.
Reférence
Référence
L'Auleur
Distance
postérieure
Antérieure
Ectocanthion
13 mm en avant
GUlCHET
Bord sup. du
5 mm en bas
tragus.
GYSl
Bord sup. du
Ectocanthion
13 mm
1(1914 )
C.A.E.
TIIOMAS
11 mm en avant
Sommet du Tragus Ectocanthion
5 mm en bas
(1971)
PROTHERO
En face du C.A.E
12 mm
(1928)
BOS~It\\N
Bord sup. du
.Ectocanthion
12 mm
C.A.E.
. Orbital
9,7 mm en avant
(1974)
Porion
1,4 mm en bas
Bord sup. du
12 mm en avant
\\~ALKRR
tragus
Ectocanthion
5 mm en bas
10 mm 0
11 IlUTl 0
la pointe du
LEJOYBUX
Ectocanthion
13 mm 0
tragus
5 mm bas
BRANDRUP -
Bord sup du
12 mm
Tragus
\\WGNSBN

1
Référence
Référence
11.,' AtJ.t e ur
1
Distance
1
Postérieure
Antérieure
1
1
1
1 MaNSON
IMilieu du tragus
Ectocanthion
12 , 5 mm
1
l-
I
1
1
ISCIILOSSBR
1Bord sup. C.A.E
Bctocanthion
13 mm
1
1946
1
1
1
1RAM FJORD
1
&
1
r ASII
1 Bord
postérieur du
1 nE YRON 1952
1mil ieu du tragus
Bctocanth ion
13 mm
ISCIILOSSBR
r
1957
1
1
1
T
1
1
1
HANAU
1
Cond. aud.
1
&:tocanthiœ
13
1
Bxte·1
mm
1
1
1
1
1
1
rBBRGSTROM
Mil ieu
du lra-
1
B:tocanthiœ
10,9 mm en avant:
1
1951
gus
et 1, 1 bas
1
1
1
1
1
GRADDOCK
1
Bctocmthiœ
1
la mm
1
1 furd &!p. du 1'ragu5
1
1
1
1
1
1
1
FISCHBR
1
Tragus ?
Bctocanthionl
10 mm
1
1
1954
1
1
1
1
1
1
nECK (l959)lcentre du C.A.B.
Orbital
110 mm et 7 mm
t
lau dessous F.1l
1
1
1
1
1
~I\\lJR 1Tl EN 1
Porion
B::tocmthim
la mm avant et 2 mm
,1l0DNBR
1
bas
1
1
:LAZlARI
Sommet du tragus
Ectocanthion
11 mm
1
1955
1
1 SWENSON
Bord sup d~ C:/\\.E.
Ectocanthion
Il nnn
1
6 mm en avant
1TETmRlICK
&
~,UNDEEN
C.A.E.
2 mm au ries sous
(1966)
olive auricu-
Orbital
1111 CKEY (1968)
laire
(sulte tableau n° 2)

-92-
4. 1-. 4. ~1ETIIODE AURICULAIRE.
Cettc méthode de localisation
arbitraire,lltilise
des instruments dont le point de référence postérieur
est le conduit auditif externe. Car,
selon
certains auteurs,
il existe une relation stable entre le conduit auditif
externe ct la position du condyle, donc
des axes charnières.
Le conduit auditif externe a un
diamètre d'environ la
III 111
e t une d ire c t ion ver s I ' ex té rie ur duc 0 n d yI e .
De plus,
il est difficile de mesurer avec une
p r <, c i s ion a bsol ue dan s cet tep 0 sHi 0 n ,
à cau s e d(' 1il
ln 0 b i -
1 il6 de l'appareil.
- Le marqueur de RICHEY.
Il s'agit d'une pièce de métal comportant un embout
auriculaire d'un diamètre de 10 mm qui s'adapte dans le
conduit audiUf
externe, et un crayon latéral placé dans
un (' par t i e mé t a Il i que
sou dé e à l' e mbou t au r i cul air e .
Le crayon
est dirigé vers la partie antérieure du visage.
L(' 1) 0 r cl i n f é rie u rd' 11 nc r ê g1 e t t e fié x i b 1e est pla c é con t r e
Il' bord supérieur de l'embout auriculaire et passe par
l'eclocanthion. Nous
traçons la droite ainsi matérLl1isée.

-93-
Le marqueur de RICHEY est alors mobilisé entre
le pouce et l'index de l'opérateur, de telle sorte que'
le crayon trace une sécante è la droite précédemment déter-
minée et cela à 13 mm en avant de la partie antérieure
de l'embout auriculaire.
- L'arc facial de BERGSTROM
BERGSTROM en 1950, pour la première fois,
a utilisé
un ilrc facial muni de deux sphères insérées dans le conduit
auditif externe. Le point de l'axe charnière était supposé
s i t 11 é è 1Omm e n a van t duc e nt r e deI a s phère e t 7 mm (~ n -
dessous du plan de Francfort et l'emplacement
de l'axe
lJé1sé sur l'investigation de BEYRON.
- L'arc facial de WlIIP-MIX
Cet arc facial comporte deux olives auriculaires
en miltière plastique placées dans le conduit auditif externe.
En effet,
les orifices percés dans les extremités
auriculaires en plastique sc trouvent 2 mm plus haut et
6,5 mm en arrière de l'axe charnière de l'articulateur.

-94-

-95-
164
TETERUCK et LUNDIJBN (1966),
ont fait
une étude
sllr cet arc facial et ont corrigé la position
de son
trou
de mise en articulateur
:
lorsque
le
boîtier condyliell
('s t
régI é à 30°,
l'axe charn ière se trouve à 6 mm Cil avant
d 11 ce n t r e de
l' 0 l ive au rie 11 lai r c e t à 2 mm plu s bas.
-
Autres
arcs faciaux conçus de la même manière
Bar peace de HANAU-TRLBDYNE,
DENAR D S AB,
SM1,
FAGMATIC.
(Fig: 20)
4.
2.
METHODES REELLES DE LOCALISATION DB L'AXE
CHARNIBRE
Afin de clarifier les principes sur lesquels les
dirférentes méthodes de détermination de l'axe de rotatioll
lIlé1ndibulaire (ou axe charnière)
sc basent,
quelques concepts
fondamentaux de cinématique sont à préciser d'emblée.
La rotation d'un corps autour d'un axe unique,
est UI1 mouvement
dans
lequel
deux points de ce corps
restent au repos
ainsi
tous les points situés sur une
droite passant par ces deux points sont également immobiles.
Cette
droite s'appelle:
l'axe de rotation.
Tout point
non situé sur cet axe,
décrit,
pendant
la
rotation du
corps,
un arc de cercle dans le plan perpendiculaire à

-96-
l 'élXl' et parallèle
à
tout plan
défini
similairemc'nt
par
la trace de tout autre point
n'appartenant pas il.
l'a x('
; d e t e 1 spI ans s 1 a p pel] en t
des pla n spa raI 1è les.
Le centre
du cerclc décrit par chaque point en
rotation sur des plans parallèles,
est un point situé
sur
l 'ax(' ('t reste
donc,
au repos,
pendant
la rotation
du corps.
On peut déterminer
le centre d'un
tel cercle
géométriquement,
par la construction de pej-pendiculaires
au point médian de deux
cordes quelconque~) du cercle.
L(' point d'intersection de ces deux perpendiculaire sera
le lcntr(> du l"<~rcle et ainsi,
un point appartenant à
l'axe
pré-supposé de
rotation.
par
la répétition de
ce procédé dans un autre
plan parallèle on obtient un second point situé également
sur "l'axe de rotation",
donc,
l'axe de rotation du corps
l'sL défini comme une ligne droite pasant par ces deux
points.
Les différentes techniques cliniques sont
4.2.1.
Technique cinématique
15
il)
AND ERSON (1912),
LEIINE
(1920)
( ci té par ROS~1MJ)
107
eL ~k COLLUM (1939, 1960) décrivent une méthode purement

-97-
cmpirique
uti1iséC' pour la détermination de l'axe dC' rota-
107
tian mandibulairC'
McCOLLUM l'appelait "l'essai et l'C'rreur".
EnsllitC', e.l1e fut appelée méthode mécanique-empirique"
ou lC'chniquC' cinématique.
107
Pour cette méthoclC' Mc COLLUM utilise deux arcs
faciaux séparés, attachés d'une
manière rigide au maxillaire
el A la mandibule avec un drapeau lui-même
attaché à l'arc
facin1
supériC'ur qui sert de plan parallèle sur lequC'l
1es
(' IH C' gis t rem C' n t s peu ven t ê t r e e f f cet ué s .
L'autre arc facial,
adaptable, est solidemC'nt
sol idarisé à la mandibule.
L'arc fé1cial
inférieur, C'st
formé cie dC'ux barres sagittales adaptables et muniC's à
l<'lIrs extrémités dC' deux stylets enregistreurs positionnés
el1 regnrd dC's drapeaux supérieurs.
Chaque
abaissement ou élévation de la mandibule
fail décrire au stylet enregistreur un arc de cercle.
Le praticien rapproche alors la pointe du stylet
progressivC'lIlent vers] 'axe réel, étant entendu que cet
il X ('
S ('
s i tue à l' i n ter i eu r cl e l ' arc (c 0 t é con c a ve) déc rit
pnr 1e stylet,
sur la bissectrice perpendiculaire à la
corde de cet arc.

98-
C('s I11AnOeUVres sont répétées jusqu'à l 'obt('ntion
d'un point visiblement fixe.
L(' stylet tournant alors sur
lui-m0me sans rotaUon circulaire.
Puis,
la m{'\\me procédure est répétée sur l'autre
cOLé du visage du patient Afin de trouver l'autre point
de rotation et définir ainsi
l'axe charnière.
b) METHODE DE LAURITZEN
Le principe consiste à enregistrer les mouvements
de
rotation pure de la mandibule au moyen du local isateur
d'ALMORE.
(Fig
21-22)
91
C'('st à LAURJTZEN, que nous devons la systématisa-
Lion
d(' la méthode de la localisation rigoureuse de l'axe
charnière.
Le système d'ALMORE comporte
- soit un porte-empreinte court ou soit une gout-
t i ère rI e f i xa t ion ace 1usa 1e, po s s é dan t Il net i ge
axiale.
-
IIlle
barre adaptable portant le stylet enregistreur
s'adaptant sur la tige axiale par l'intcrmédi-

-
- 99-
~
/J
~~
Fig
22
~,c dl' local>
'
..
'}If'''' "Il pl,ICp
,sarlO" rfaxl' Ch,l'
!J
[1'\\
~~
\\\\,\\
1
~.

-100-
médiaire d'une barre horizontale.
La fixation se fait solidement à la mandibule
au
plan sagittal,
soit par l'alginate extra-dur pour le
jlorLe-empreint('
ou soit par le
plâtre en cas de l'utilisa-
tion r\\C' gouttièreocclusale . . Le patient maintient (soit
le norte-empreinte,
soit la gouttière occlusale) avec son
arcade supérieure alors que l'opérateur guide la mandibule
cn relation centrée. La barre horizontale est fixée à la
tige sagittale de la gouttière de fixation parallèlement
à
la 1 Igne hi-pupillaire.
Ensuite,
le bras localisateur est placé de façon
à Cl' ~uc son aiguille de localisation soit placée au niveau
du centre approximatif des condyles.
Pour cela, nous réglons
la longueur de la barre sagittale à environ 12 mm en avant
du Lragus.
un carré de papier millimétré de 1 cm x 1 cm imbibé
d'l'illI
est placé sur la peau, dans cette région, en regard
dc'
]'édguJl1e.
Le patient doit être complètement relaxé et placé
<'Il
posi tion de
barbier.

-101-
Guidé
par l'opérateur,
le patient abaisse sa
mandibule selon un trajet court (15-20 mm) sans translation.
On localise
l'axe du côté droit en premier.
Si
la pointe de l'aiguille décrit un arc de cercle
SE (fig 23) dans le sens des aiguilles d'une montre du
cnt~ droit pendant le mouvement d'ouverture et du côté
gauche pendant le mouvement de fermeture,
l'axe charnière
doit ~tre recherché sur la médiatrice de l'arc SE dans
ln direction ,du centre imaginaire de l'horlo~e et à environ
quatre fois la longueur de l'arc de cercle.
Cette figure
est correcte si l'angle de rotation
de la mandibule est égal à 14°20, puisque cet angle est
compris dans l'intervalle (10°-20°) dans lequel.
selon
1<1 plupart des auteurs,
la mandibule est capable d'C'xécuter
91
unt' rotation pure.
La proposition de LAURITZEN peut donc
0trc considérée comme une aide pratiquement utile.
on recommence toutC's ces opérations de l'autre
côté du visage du patient.
Les points localisés sont considérés comme les
poinLs d'émergence de l'axe charnière.

-102-
12
11
1 -",
E
r.-/
\\
s
\\
"', ,""',
1
9
3
,
,
'"' ...
"-j
~ < (
\\.
4 /
/
,
7
6
'j
/
Fig
23 Fig ure
d'a p r è s L,D, URI TZEjJ
S
lt: pCJ~r,~ cie conrJ;encement de la pointe de l'aiguiile
E
le ~ain: de la fin de mouvement de l'aiauille
p, . ~ .
l 1 P. i '? Cfi a r ni è 1- e .

-103-
C~tte technique peut être utilisée sur un édenté
toLal.
Pour cela,
il faut solidaris~r la base d'occlusion
0\\1
ln prothèse à la mandibule grâce à un "clamp mandibulaire".
Plusieurs localisateurs d'axe fonctionnent sur le même
principe. Parmi eux, l'axiographe SAM qui peut-être utilisé
avec
une gouttière para-occlusale.
C- METHODE DE DENAR
Elle est plus complexe. Elle
impose à l'opérateur
un~ première
mise en articulateur des modèles supérieur
et
inférieur dans
une relation intermaxillaire correcte.
Des bases
en résine acrylique bien
adaptées
sont néc~ssaires. Elles seront utilisées pour la fixation
d ' 1III S ys t ème de po i n t d' a pp u i c en t raI cap ab 1e d' as sur e r
simultanément et successivement le support du localisateur
d ' iJ X C L" h a r n j ère e t 1e pan t 0 g r a ph e .
Le système de DENAR comporte trois parties princi-
pales
* un~ partie supérieure attachée au maxillaire
supérieur. Cette partie
porte un drapeau
pointil-
lé dans la région prétragienne,

-104-
*
une partie inférieure attachée à la mandibule
qui
comporte
le stylet enregistreur,
* un système de point d'appui central.
Les maquettes de support de localisation sont
misC's en bouche,
les barres transversales inférieures et
supérieures sont verrouillées;
sur ces barres transversales,
le drapeau ct le localisateur d'axe charnière sont fixés
[<>rmemcnt.
La recherche d'axe s'effectue ensuite de la façon
classique et après la détermination de l'axe réel,
le drapeau
est alors relevé afin que le tatouage puisse intervenir.
Dans cette méthode de localisation,
la détemination
de J' fi XC' s'effectue sur les deux cotés simul tanément.
d) LOCALISATION AU MOYEN DE
LOCALISATEUR DE LO~1A
152
LINDA modifié: RENNE, VIRGIL, LAU (1976) décrivent
cC'tle méthode pour la détermination de l'axe charnière
des sujets
édentés à l'aide d'un porte-empreinte de com-
mercc modifié par un matériau d'empreinte plastique (pate
tl](>rmoplastique).
Les autres étapes de la localisation
ne sont pas différentes de celles de la méthode cinématique
de LAURITZEN.

-10 S-
e) METHODE DE
DI STEPHANIS
Le procédé de DI STBPIIANIS s'utilise avec les
nrcs de l'appareil de STUART.
DI STEPHANIS a mis au point un système de moires
trallsparentes qui,
lorsqu'elles sont superposées, non concen-
triqlles, ct en mouvement produisent des interférences opti-
que' s .
Lorsque ces moires sont réglées de telle
mani~rc que ]e interférences aient complètement disparu,
c'est qll'elles sont alors concentriques et tournent
donc
autollr d'un mCme axe
(l'axe transverse de rotation inter-
condylien).
Si le résultat obtenu est incontestablement d'une
parfaite précision,
la manipulation est, elle
rendue plus
co J1l P l (' xc. car i 1 f au t r é g 1ers i mu 1tan é men t I c s de u x b ras
anléro -postérieurs d'un m~me cOté qui portent les moires
sUflPrposées.

-106-
4.2.2. TECHNIQUES PHOTOGRAPHIQUES
a)
METHODE DE FISCHER
Pour FISCHER la détermination
de l'axe charnière
néc('ssite le tracé des trajectoires des mouvements de deux
ou plusieurs points de la mandibule.
Il attache à la mandibule un cadre en fil circulaire,
métallique, auquel plusieurs grains d'acier brillants sont
fixés.
Pendant
l'exécution du mouvement de rotation
pure mandibulaire,
une exposition photographique est faite
par un(! illumination stroboscopiQue.
Par un nombre d'expositions instantanées, on obtient
l'illdlcotion des déplacements de chaque grain.
L'axe charnière se détermine par la construction
des perpendiculaires aux cordes des trajectoires obtenues
15
(BOSMAN).

-107-
b)METHODE
DE CI-IICK (1960).
33
CHICK expose
une technique photographique semblable
c)
Iii méthode de FISCHER.
Il emploie un cadre large en balsa
qu' j 1 attache solidement à l'arcade inférieure.
Un papier noir, criblé, couvert d'un grand nombre
de petits points ( plus de 1 500 points) est
fixé au cadre.
"
Quand le patient exécute un mouvement de rotation
de lA mandibule, une exposition de 1-5 secondes est faite
par II Il a pp are i 1 ph 0 t o. Lalo n gue
ex po x i t ion fait que 1e ~
poillls vont apparaître, sur les épreuves négatives,
sous
forme de tracés curvilignes.
De la configuration concentrique de ces lignes,
l'fixe de rotation peut être déterminé comme le point qui
reste fixe lors du mouvement de rotation.
Cependant,
la méthode n'est pas simple à appliquer
el le volume de l'appareil est un autre désavantage.

-108-
4.2.3. TECHNIQUE
RADIOGRAPHIQUE
ScIon GREGORY, SHRYOCK et SAlIM (19GB) un mouvement
simple de rotation pure de la mandibule est obligatoire
pour déterminer l'axe.
Une pellicule radiographique de (5 x 4 cm) est
allAchée à l'arc facial supérieur au niveau de l'articulation
temporo-mandibulaire.
Aux extremités du bras de l'arc facial inférieur,
est Fixé un drapeau de plomb.
Ce drapeau est muni de per-
forations distantes de 1 cm les unes des autres.
Lorsque le patient exécute un mouvement de rotation,
la pellicule radiographique est exposée de chaque côté
pendant deux secondes selon la technique du long cône.
Les zones exposées à travers les perforations
vont
apparaître sur la pellicule, comme des arcs de cercle
concentri.ques. Le centre de rotation se trouve dans le
mil ieu
ct se manifeste comme un point. S'il est apparu
plusieurs points
uniques exposés restés au repos, alors
il esl possible d'estimer la localisation de l'axe avec

-109-
une précision
raisonnable entre les points qui ont produit
les arcs les plus petits.
Dans son application clinique, cette technique
i nd ire ete, n'offre
pas une précision suffisante. Le dévelop-
j)cl1wnt
de la pellicule puis
son
positionnement dans
l'appareil, peuvent facilement provoquer des pertubations
dans l'ajustement de cet appareil.
4.2. 4 .
TECHNIQUES GRAPHIQUES
a)
METHODE DECRITE PAR FISCHER
FISCHER
enregistre le mouvement de plusieurs
points graphiquement.
Il a attaché un drapeau, au maxillaire
supérieur dans le plan sagittal
et trois stylets enregis-
treurs
à l'arc facial
inférieur,
lui même fixé à la mandi-
bulc.
Comme pour la technique photographique,
l'axe
charnière est localisé par la construction des perpendicu-
15
laires aux cordes des trajectoires obtenues.
(BOSMAN).

-110-
h)
METHODE DE LEPERA
96
LEPERA propose une technique indépendante de la
Célpilcité du patient à exécuter un mouvement de rotation
précis.
Il fait des enregistrements graphiques des mouvements
mandibulaires sur
des drapeaux placés sur les deux cOtés
du visage. Pour procéder, il emploie
un arc facial attaché
à
18 mandibule et un arc facial fixé au maxillaire.
L'arc
facinl
supérieur est muni d'une plaque enregistreuse dans
1c pla n sa g i t ta 1 sur cha que c Ôté d li vis age. ·un s t y 1ete n reg i s -
treur est attaché
à
l'arc facial mandibulaire.
Par ce moyen,
les trajectioires de deux mouvements
disLincts d la mandibule, peuvent être enregistrées dans
le plan sagittal :
* mouvement d'ouverture normale, dans lequel les
mouvements
(rotaion et translation) ont lieu,
* mouvement de protrusion, dans lequel le mouvement
translation principalement a lieu.
96
LEPERA suppose que l'enregistrement de deux mouve-
menLs différents va être le mGme, si la pointe du stylct
enregistreur est située à l'axe charnière. En ce cas seule-
ment une ligne curviligne va apparaître comme un enregistre-
ment de la déviation de l'axe.

-111-
Le
point

cette ligne commence,
indique la
local isation de l'axe charnière. Ce point reste au repos
!)(>lH!nnt le mouvement de rotation pure.
Si,
la pointe du stylet enregistreur n'est pas
située sur l'axe, alors les enregistrements de deux mouvements
différents vonL être changés. Sur cette base,
selon LEPERA,
la localisation de l'axe
de rotation peut ~tre
déduite
avec une plus grande précision que
par les autres méthodes
à cOlldition que les deux mouvements de translation soient
les m~mes, alors
le point de commencement sera correct.
Cet auteur commente que cette méthode est au
moins
cinq
fois plus précise que les autres
techniques, malgré les
enregistrements approximatifs faits par lui-m~me.
METHODE INDIRECTE DE LOCALISATION DE
L'AXE CHARNIERE
97 bis
LONG (1970) utilise un articulateur modifié
(BLJlINBRGRAPHE)
pour localiser l'axe charnière. Le principe
est ~'cnregistrer la relation centrée à deux différentes
dimensions verticales d'occlusion à l'aide d'une circ de
c<'IILrée. Lors de chaque enregistrement de la relation centrée,

-112-
un point
est inscrit par les stylets enregistreurs qui
s'attachf'nt
aùx extrémités d'un arc en forme de U lui-
m0mf'
solidarisé à la branche inférieure de liarticulateur.
C(, point
est inscrit sur un papier graphique se trouvant
il ln place
d'éléments cOl1dyUens enlevés précédemm('nt.
Si c('s deux points coïncidenL, alors on peut assurer qu'ils
sont situés sur l'axe charnière.
s'il sne c (l l ncid c n t
p " s,
ils son t con s i dln é s c 0 fil me
df'uX points d'Lili arc semblable à celui que le
stylet d8crit
10 r s cl f' l a d t'~ LL' r mi TI a t j 0 n c in é mat i que de" a xe c iw fil i th e
dIl JI il t i l~ n l. 0 ans c e cas, l' a xe
et l'lB r n i ère
est s i tué à
]' illtcrsection
de la perpendiculaire -bissectrice à la
1 i gnl'
qui
relie les deux points déjà enregistrés par la
cire
de
centrée à deux
hauteurs différentes, et de la perpendi-
culaire bissectrice à la ligne qui relie deux
nouveaux
points enregistrés.
Cette méthode peut présenter des
diffieultés à
cause de la faible amplitude
des arcs du mouvement ct
des instruments relativement imprécis utilisés pour cette
locillisation, m6me si le principe semble correct.

-113-
METHODE DE TOUBOL
Le système
de TOU801 comporte trois parties
* une partie mobile,
* une
partie statique,
* un dispositif d'analyse des tracés graphiques.
La partie mobile s'apparente aux localisateurs
Cliissiques. Une gouttière solidaire de la mandibule supporte
une Lige frontale et un bras latéral antéro~postérieur.
L'extremité postérieure de ce bras comporte un dispositif
traceur muni d'un contrôleur d~ pression.
La partie statique est solidarisée au massif cranio-
racial, sans mobilité,
lors des mouvements mandibulaires,
par un tube frontal prenant appui sur le nasion auquel
sont
fixés deux tubes latéraux antéro-postérieurs prenant
appui sur le crâne du patient au moyen de sangles élastiques.
Les tubes latéraux supportent au niveau de la région para-
condylienne
des plaques destinées à recevoir une carte
sur laquelle s'effectuera l'enregistrement graphique.
La carte d'enregistrement est amovible et par
un
système de taquets,
retrouve à tout instant sa position
initiale.

-114-
Le dispositif
d'analyse des tracés est constitué
d'une plaque
de verre de 1 mm ~'épaiseur
et de 10 cm de
cOté, et de cercles concentriques ~spacés de 1 mm.
La méthode débute, comme pour les méthodes classiques
par la solidarisation de la gouttière mandibulaire et
de son arc attenant.
Le bras antéro-supérieur de l'arc
mandibulaire est muni d'un stylet inscripteur.
Ensuite,
la partie statique du système est mise
en place
prenant soin de
positionner le centre perforé
de la plaque porteuse des enregistr.ements dans la région
proche de rotation.
La carte d'enregistrement
est alors
insérée
dans la plaque support et fixée,
grâce aux taquets de position-
nement ; le stylet
inscripteur est amené au contact de
la carte dans une position
aussi éloignée que possible
de l'axe recherché.
L'applicateur du stylet (élastique
ail ressort) est alors activé de manière à maintenir le
contact carte-stylet.
Le patient est alors en mesure d'effectuer le
mouvement
axial terminal pendant lequel un arc de cercle
va se tracer sur la plaque d'enregistrement.
Lorsque ce
premier arc est tracé,
le bras antéro-postérieur de l'arc

· 115-
mandibulaire est alors déplacé dans une autre région de
la cArte d'enregistrement et un deuxième arc est tracé,
ct ainsi de suite.
Avant chaque enregistrement d'arc,
le patient
est ramené en relation
centrée. Pour cela,
il suffit de
lui faire propulser le menton en ordonnant en avant, puis
de lui fatre reculer la mandibule en ordonnant en arrière.
Il va de soi que, plus le nombre d'arcs enregistrés
sera grand, plus la localisation effectuée à l'aide de
la mire sera fiable.
On essaiera autant que faire sc peut
de tracer des arcs éloignés du centre supposé.
Les arcs ainsi obtenus, puisque faisant partie
de la mOrne rotation,
sont donc concentriques.
Afin de déterminer le centre de cette rotation,
] '<')Hcgistrement graphique est retiré de sa plaque s1lpport
la mire
transparante lui est superposée de manière
à
e quc tous les arcs soient
inscrits dans les cercles
onccnLriques gravés sur celle-ci.
Le centre de la mire
est alors situé au centre
e li! rotation mandibulaire.

-116-
A travers la mire, ce centre
est repéré sur la
larte d'enregistrement ct celie-ci est réinsérée dans sa
pliJflUC-support. Le bras local isateur est amené au centre
dl'
la
rotation ct , par la méthode habituelle, celui-ci
C'st vérifié.
Cc procédé à l'avantage de permettre d'une part
I(' contrôle,
du fait qu'il s'agit bien d'une seule ct m{\\me
rotation purC'
; la rotation mandibulaire en relation centrée,
d'autre part,
il permet de connaître, par une mesure simple,
la valeur angulaire de l'ouverture en relation centrée
('t
par
conséquent son évoJution.
Il semble que cette méthode élimine
un certain
Ilomhrp des causes d'erreurs contenues dans
la méthode
tradi tionnelle. En effet,
les tracés obtenus ne peuvent
pas laisser d'équivoque sur la nature du mouvement
mandibu-
laire
effectué par le patient et par conséquent, assurent
1a r i él h i 1 i t é ct c l ' 0 pé rat ion .
De fait, ou bien les tracés seront parfaitement
<IrliformC's C'tpar conséquent s'inscriront
aisément dans
Iii mirc' C't la localisation correspondant bien alors au
mouvement axial
terminal. Ou hien,
les tracés ne sont pas
dC's élrcs de cercles purs ct ils ne traduisent pas le mouvement
a x i il 1 t C' r mi n al.

-117-
v- ANALYSE DES DIFFERENTS FACTEURS QUI INFLUENT SUR
LA DETERMINATION
ET LE TRANSFERT DE L'AXE CHARNIERE
Durant le procédé délicat de la localisation de
l'axe de rotation
transverse de la mandibule. plusieurs
facteurs peuvent intervenir. augmentant la marge d'erreur
attachée à la détermination de l'axe. sur des patients.
Ces facteurs sont :
1. Facteurs llés au patient
2. Facteurs liés au praticien
3. Facteurs liés a la technique choisie
4. Facteurs liés aux instruments utilisés pour
la localisation
5. Facteurs liés au transfert

-118-
5. 1.
FACTEURS LIE AU PATIENT
5. 1.1. LE TYPE MORPHOLOGIQUE DU PATIENT
Selon TERSIN (1970). il existe une différence
statistiquement significative entre les cas de heutro-clusion
(classe 1 d'ANGLE) et les cas de distocluslort
(classe
II
d'ANGLE) qui ont leur axe charnière légèrement plus posté-
rieur que les précédents à partir de l'intercuspidation
maximale.
(AID\\IlWH)t
95
LEJOYEUX trouve aussi que
: " dans les classes
II ou retrognathie~ mandibulaire5.1a position habituelle
de la mandibule et des condyles est toujours antérieure
à la position axiale terminale de rotation pure" .
.'Dans les classes III ou prognathies mandibulaires.
la relation centrée coïncide sans difficulté avec la relation
axiale terminale".
175
SLAVICEK (1982) dit à ce même
propos "dans le
domaine
physiologique_. les relations des condyles avec
la cavité glénoïde varient d'un individu à l'autre. tantôt

-119-
par la position de la mandibule par rapport au crâne, en
fonction des différents types squel1etiques, tantôt par
]0
type d'occlusion du groupe incisivo-canin". Cette possibi-
lité de variation positionne11e pourrait être attribuée
à la morphologie des surfaces articulaires en fonction
des classes d'ANGLE, ou en fonction de causés locales telles
que la morphologie dentaire, les habitudes masticatoires
ou l'étendue de l'edentement.
Pour notre part, nous faisons remarquer que la
retrognathie mandibulaire ou classe II
d'ANGLE est rarement
observée voire exceptionnelle dans les populations noires
de Côte d'Ivoire, la tendance des malrelations allant vers
le prognathisme. Le profil protrusif l'atteste.
95
Différentscas peuvent se présenter selon LEJOYEUX.
- Lorsque les versants cuspidiens des dents
sont
biens marqués dans une classe l, ils se traduisent au niveau
des condyles par un relief correspondant qui sera convexe
avec un ménisque en position physiologique.
- Dans les classes II d'ANGLE, les surfaces articu-
laires auront un profil applani par les propulsions
incessantes, spécifiques de ce type de ma1relation, une

-120-
échancrure
signoide ouverte apparaîtra au niveau mandibu-
laire
et le ménisque sera en position plus antérieure.
Dans les classes III d'ANGLE, le condyle est
très
arrondi, logé dans une cavité glénoide concave et
l'échancrure signolde
est moins ouverte.
Une altération des condyles peut apparaître
su He à une di onct ion unilatérale pronlogée. Le condyle
travaillant ou pivotant à une forme convexe
et l'échancrure
sigmoide est peut ouverte. Le condyle équilibrant
ou orbitant
est applati par la fréquence du même mouvement diagno-
transversal, l'échancrure sigmoide est plus ouverte et
le ménisque est en 1eger proglissement.
Ces variations morphologiques peuvent avoir une
insidence sur la position axiale terminale et expliquer
en partie les 1égeres assymétries souvent observées entre
la positions des points axiaux à droite et à gauche.

-121-
51.2. ETAT NBUROPHYSIOLOGIQUE ET CLINIQUE DU PATIENT.
~
Pour KLEINFINGER (1982), les muscles, les
ligaments ont un certain degré de to1érence physiologi-
,
que. A
cela s'ajoutent des stimuli
externes comme la
douleur, le tonus musculaire, le poids de l'instrumenta-
tion, la pr~sim
exercée par le praticien, le psychisme
du patient également, mais surtout, son aptitude à effectuer
un mouvement de rotation pure avec une amplitude suffisante,
donc son état
clinique neuro-musculaire.
Généralement, la localisation
de l'axe
est précédée
par un stade de mise en condition en la présence de spasme
musculaire
ou de difficulté d'avoir un arc d'ouverture
suffisant pour enregistrer l'axe
charnière.
Il est nécessaire de faire porter systématiquement
un plan de morsure avant toute détermination de l'axe de
rotation ou enregistrement de la relation centrée et de
n'effectuer des enregistrements que sur des patients relaxés,
car les spasmes musculaires derangent le système stomato-
49
gnatique (FEINMANN,1982).

-122-
125_
Pour NICOLAS (1969), il existe une variation dans
la localisation de l'axe charnière, après le port d'un
plan de morsure chez les patients présentant des troubles
algo-dysfonctionnels. Il a conclu à
- l'existence d'une corrélation entre
la sensibi
lité du muscle Ptérygoldien Externe à la palpation et la
variation de la localisation de l'axe charnière.
- en l'absence de disfonctionnement des articulations
temporo-mandibulaire : le port d'un plan de morsure
ne
produit
aucun
changement dans la détermination de l'axe
charnière.
207
WILLIAMSON, EVANS, BARrON et WILLIAMS (1977) approu-
125
ent
les idées de NICOLAS, en ajoutant que l'axe charnière
recule et s'élève après le port d'un plan de morsure occlusal
chez les patients avec troubles algo-dysfonctionnels.
Ils montrent la nécessité d'une mise en condition
euromusculaire avant la détermination de l'axe charnière
inématiquement.

-123-
176
- SLAVICEK (1982) a pu mettre en évidence sur
des tracés axiographiques les différentes formes cliniques
des dysfonctionnement des articulations temporo-mandibulaires
et depùis l'axiographie ou l'analyse
instrumentale fait
partie d'un
des moyens de diagnostic sur des troubles
88
de L'ATM.
(BROCARD et LALUQUE) 1986.
Les troubles
algo-dysfonctionnels de l'articulation
temporo-mandibu1aires se manifestent par =
- la douleur lancinante, irradiante dans les muscles
43
et les articulations temporo-mandibu1aires (DE BOEVER 1973
89
LAMBERT 1978). La douleur est fréquemment sentie au niveau
des insertions des muscles masticateurs, suivie par les
articulations et moins fréquemment dans les
oreilles.
- la sensibilité musculaire est attribuée au spasme
sculaire. Les muscles ptérygoidiens externes et les ptéry-
gotdiens internes présentent l'atteinte la plus fréquente
suivis par le masséter, le temporal et le digastrique
207
(WILLIAMSON, EVANS, BARTON, WILLiAMS, 1977).
- la limitation du mouvement avec déviation (DE
43
,n,."n",r.R) ,

-124-
- le symptôme du craquement et dela crépitation
43
dans l'articulation
(DE BOEVER),
- les symptômes dans les oreilles se traduisent
par : des vertiges et des bourdonnements. Ces manifestations
sont moins fréquentes que les autres syptômes précédents.
73
JARABAK (1956), d'après une étude électromyogra-
phique, démontre que les patients atteints de troubles
algo-dysfonctionnels présentent des activités musculaires
anormales.
Plusieurs théories sont proposées pour expliquer
l'étiologie du syndrôme algo-dysfonctionnel. Parmi elles:
1. Théorie du déplacement mécanique des condyles
De nombreùx auteurs pensent que le déplacement
distal des condyles après la perte des molaires et prémolaires
provoque une compression du nerf auriculo-temporal oUde la
trompe d' fustache. Cependant, cette conception anatomique
décrite
par COSTEN
demeure incacceptable en raison de
la caractéristique anatomique de la
fosse glénoide. Mais
la réduction
de dimension verticale d'occlusion demeure
un facteur étilogique actuellement.

-125-
GERBER et TEMPEL ajoutent que le changement de
la position condylienne peut être le résultat:
* de
la perte des molaires et premolaires,
* de l'insuffisance des contacts occlusaux dans
la région molaire,
43
* de la présence des contacts prématurés (DE BOEVER).
2. Théorie musculaire
Le déséquilibre entre les exercices musculaires
inadéquats et la sur-stimulation provoquée par la vie quoti-
dienne, contribue à créer des
maladies s'appelant "hypoc.thétiqes".
Le syndrOme algo-dysfonctionnel est un d'entre eux. Son
facteur étiologique primaire se situe dans les muscles
de la tête et
de la nuqùe.
Selon cette théorie, les
problèmes de l'articulation temporo-mandibulaire ne sont
pas reliés à l'état occ1usal ou aux troubles dentaires.

-i26-
3. Théorie neuromusculaire
L'absence
d'une harmonie fonctionnelle entre
l'occlusion dentaire et l'articulation temporo-mandibulaire
est considérée par plusieurs auteurs comme le facteur étiolo-
gique le plus acceptable dans ies troubles algo-dysfonctionnels.
Toute
tnterféren:e
en relation centrée ou en latéralité
peut provoquer
des mouvements parafonctionnels. La présence
de tension psychique, contrainte et nervosité constitue
la
C'élllSP
principale nécessaire pour le déclenchement âu syndrOme.
Alors, les mouvements
parafonctionnels vont entrainer des
spasmes mùsculaires et douleurs dans les articulations
et les muscles. La déviation et la limitation des mouvements
mandibulaires sont les résultantes de l'action
protectrice
du muscle Qui inhibe le mouvement mandibulaire vers l'aire
douloureuse.
4. Théorie psychophysiologique
Selon cette théorie, le facteur principal pour
le déclenchement des troubles a1go-dysfonctionnels
est
le spasme des muscles masticateùrs. Ce spasme musculaire
est pro v0 qué JE" la sur -- ex t en s ion, fa sur con t ra ct ion 0 u
1a fat i gue
musculaire. En outre, certaines restaurations dentairesles
prothèses traumatisanteset la perte des dents postérieures

-127-
peuvent aboutir aux spasmes
musculaires. Les habitudes
orales comme le serrement et le grincement des dents en
trainent des fatigues musculaires. Selon ce concept, le
spasme musculaire
produit la malocclusion en raison du
changement de la position mandibulaire par rapport au maxil-
43
laire (DE BOEVER).
5. Théorie psychologique
Des
études des facteurs psychologiques comme
la personnalité, la réponse à la douleur, la réaction sous
la contrainte et la tension musculaire, sont faites chez
des patients sans
troubles organiques de l'articulation.
Aussi des méthodes psychiatriques et psychanalytiques sont
utilisées pour l'analyse de la personnalité de chaque patient.
tes études
ont montré qu'il existe une caractérisQue commune
pour un
groupe de patients donné.
MOULTON et LUPTON pensent que l'origine de la
douleur est principalement psychique. Alors que le trauma,
les traitements dentaires etloutes les ~odifications patholo-
iiques de la cavité buccale peuvent déclencher le syndrOme
algodysfonctionnel chez les patients déjà prédisposés psychi~
43
Quement (DB BOEVER).

-128-
Le diagnostic et le traitement du syndrOme algo-
dysfonctionneL
nécessitent l'enregistrement de la relation
intermaxi11aire
et son transfert sur un articulateur.
Ces procédés ne sont corrects que lorsque l(~s patients
sont relaxés sans douleur ni contrainte.
Donc, selon la théorie mécanique, la présence
d'un contact prématur~entraihe une contraction partielle
ou complète des muscles masticateurs. Ces contractions
continuelles des muscles
aboutissent aux spasmes musculaires.
En conséquent, l'à réponse dù musc1e affecté varie en fonction
43
du site ou de la nattire de la
malocclusion (de BOEVER,WILLIAM-
207
SON
et Co 1. )
Si les muscles ptérygoidiens externes sont spasmés
les condyles vont se déplacer en avant dans la fosse glénoide.
En revanche, tout changement de la situation des
ondyles se traduit par un changement au niveau de la situa-
207
ion de l'axe charnière (WILLIAMSON,
et Col. 1977).
Des méthodes thérapeutiques sont adoptées pour
raiter les troubles algo-dysfonctionnels et arriver à
a relaxation musculaires. Parmi elles :

-129-
1. Les moyens mécaniques
Ces moyens sont
jig de LUCIA, plan de morsure,
gouttière occlusale , plaques de HAWLEY et de SVED. Les
gouttières occlusales présentent des avantages par rapports
aux plaques de HAWLEY et de SVED, car elles :
- solidarisent toutes les dents de l'arcade dentaire
au niveau de
laquelle elle est insérée (mandibulaire)
mais, de préférence (maxillaire),
- évitent l'extrusion des dents
latéro-postétieures
qui se manifesLe
lors du port des plaques,
- maintiennent toutes les dents, de l'arcade dentaire
qu'elle englobe, dans une position stable (VAUTHIER et
193
SPIRGI, 1977).
Le port de la gouttière occlusale a pour buts
essentiels
- de supprimer
les douleurs
et les spasmes muscu-
laires dans les cas de troubles algo-dysfonctionnels des
articulations temporo-mandibulaires,

-130-
- de permettre de réaliser une analyse fonctionnelle
et par conséquent un ajustement occ1usa1 correct, dans
le cas d'occlusion traumatisante,
- de stopper le bruxisme par l'élimination des
contacts prématurés et des interférences occlusales non
travai11antes (les plus nuisibles), travaillantes et protru-
sives,
- d'éviter l'abrasion occ1usale.
~7
D'après WILLIAMSON, ét Collaborateurs
l'utilisation
du plan de morsure permet :
- la normalisation du schéma neuro-musculaire,
- le repositionnement physiologique des condyles
dans la fosse glénolde,
- la guérison des tissus affectés de l'articulation.
Après le port du plan de morsure par les patients
atteints des troubles algo-dysfonctionnels, il y aura (VAUTHIER
1~
ot SPIRGI).

-131-
* une disparition des douleurs et des spasmes
musculaires,
* une augmentation de l'ampleur de l'ouverture
maximale,
* une diminution de la déviation latérale,
* une diminution sensible des bruits articulaires,
* une normalisation de la reproductibilité
des
8
tracés pantographiques (BEARD et CLAYTON, 1980).
HUFFMAN
et REGENOS montrent que la disparition
des sympt6mes (douleur, spasme ... ) se manifeste après trois
heures
environ dès l'initiation du port du plan de morsure
207
(WILLIAMSON
el Col.)
.8
Cependant, BEARD et CLAYTON
trouvent que la durée
du traitement avec une gouttière occlusale varie en fonction
de la sévérité des troubles algo-dysfonctionnels. De plus
l'utilisation de la gouttière
occ1usale doit être suivie
par une réhabilitation
occlusa1e et élimination des contacts
prématurés sinon les troubles réaparaissent dès la suppres-
sion de la gouttière.

-132-
2. Les moyens chimiques
Des différentes médications chimio-thérapeutiques
sont utilisées pour soulager les douleurs et les spasmes
musculaires, ces médicaments sont :=
- anesthésie générale et locale,
- sédatifs - hypnotiques,
- tranquillisants majeurs et mineurs,
- analgésiques, anti-inflammatoires et anti-pyrétiques.
4
D'après
AMIR, SAKUDA et MIYAZAKI (1978), les
relaxants musculaires sont efficaces pour le soulagement
des douleurs musculaires et le craquement de l'articulation.
Tandis que les différents plan de morsures sont actifs
dans l'augmentation de l'ampleur d'ouverture et dans la
diminution de la déviation mandibulaire.
3. La physio et myothérapie
Ces procédés thérapeutiques s'adressent aux muscles
affeclés . Elles consistent principalement en :
physiothérapie,
77
- exercices myothérapeutiques (JEANMONOD, 1982),

-133-
- restauration de la longueur normale du muscle,
- thérapie de chaleur pour les muscles faciaux,
- diathermie ultrasonique pour les muscles ptéry-
goidiens externes,
myomonitor ou stimulation électrique fonctionnelle
cette méthode est préconisée avant chaque ajustement occlusal
pour décontracter les muscles innervés par les branches
ôu
V et du- VIL.
4. La psychothérapie
Ce mode de traitement peut être efficace dans
le syndrôme algo-dysfonctionnel, car il reduit la contrainte
psychique du patient. Donc, il va diminuer le tonus musculaire.
Par conséquent les muscles seraient relaxés permettant
le retour des condyles dans leur situation normale.
Chez les édentés totaux,
la mise en condition
préprothétiQue se traduit par l'ensemble des mesures théra-
peutiques suivantes :
- suppression ou modification des prothèses existantes,
- exercices musculaires de tension prolongée suivie
de rélâchement,

-134-
- exercices musculaires conduits avec des maouettes
70
porteuses d'un point d'appui central (HUE),
- confection d'une prothès~ transitoire.
Donc, avant toute tentative de détermination et
d'enregistrement de la relation
centrée, le patient doit
être placé dans des conditions idéales d'équilibre physiolo-
gique et psychique. Ces conditions
optimales seront réunies
grâce aux préalables suivants :
- équilibre parfait de tout le complexe musculaire
cranio-cervico-hyo mandibulaire,
- état psychique favorable,
- diagnostic et traitement des lésions patholo-
giques,
- abolition éventuelle du passif de réflexes acquis
de positio~ ou de mouvements mandibulaires
95
(LEJOYEUX).

-135-
5.2. FACTEURS LIES AU PRATICIEN
LE RESULTAT OBTENU DEPEND!
5.2.1. OB L'EXPERIENCE, DElLA COMPeTENCE ET DE LA
1
r"
.
J
CONCENTRATION DE L'OPERATEUR
5.2.2. DE L'AIDE APPORTEE PAR L'ASSISTANT AU FAUTEUIL
5.2.3. DE L'ACCUITE VISUELLE
15
BOSMAN (1974) pense qu'il existe une relation
entre la
dispersion et l'accuité visuelle. Selon lui,
seul le problème de l'acuité visuelle du praticien est
la cause de la baisse de précision. (Tableau
n 0 3)
En effet, à une distance de 15 cm l'oeil peut
distinguer
- Pour une rotation mandibulaire de ISO, un cercle
de rayon de 0,17 mm.
- Pour une rotation mandibulaire de 10 a
un cercle
de rayon de 0,25 mm.
- Pour une rotation de Sa, un cercle de rayon
de 0,5 mm.

- 136-
r----------.---------------r-----------~
L'auteur
Arc d'ouverture
Di:Jmètre de
lil
en degré
zone dispersion
'"
L 0 0
BOS~IAN
5 -
10 -
1 5
0, 17 -
0,4 mn
- - - - - -
--------------~-----------
o
WINSTANLEY
1 5
2,4 mn
f - - - - - - - - - - - - - r - - - - - - - - - - - - - - - - - - - j - - - - - - - - - - - - - - - - j
LAURITZEN
0, 4 11\\11
WOLFORD
-----~--
-----------~---------__l
KURTII
2 mn
1;r:TNSTEIN
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 1 - - - - - - - - - - - - - -
SCI rAL LI (ORN
1 ,5 mn
- - - - - - - - - + - - - - - - - - - - - - - - - - - ; - - - - - - - - - - - -
IIENDIU KSON
1 ,5 mn
-- - - - - - - - - - - - + - - - - - - - - - - - - - - - t - - - - - - - - - - - - - - - - -
BORCl!
1- 1 , 5 mn
POSSELT
------------~ - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
T ab l eau N° 3

137-
Donc, le facteur de baisse de précision n'est
pas la faible amplitude d'ouverture mais l'acuité visuelle
90
du praticien. En outre, LAURITZEN (1974) conseille l'utilisa-
tion d'une loupe et un éclairage suffisant pendant la locali-
sation de l'axe charnière afin d'améliorer la précison.
5·2.4. LA PRESSION EXERCEE
Pendant l'enregistrement de l'axe charnière, il
est essentiel de retenir que lorsqu'on rencontre des dif-
ficultés à mettre la mandibule en relation
centrée, il
est impossible de déterminer un axe charnière correctement,
d'où les nécessaires mises en condition neuromusculaires
et ooIID-artial1aires.
Des pressions variables en direction et en intensité
peuvent être aussi source d'erreur.
182
Pour TEO (1977), l'application d'une grande force
musculaire pendant l'enregistrement de la relation centré
provoque un grand déplacement vers le haut de l'axe charnière.
72
INGERVALL, HELKINO et
CARLSSON
(1971), par l'uti-
lisation de différentes pressions distales, remarquent

-138-
quc' l a man di bu 1e ses i tue en arr i ère à des dis tan ces qui
différent en fonction de 1 a pression appliquée.
Par l'application d'une pression postérieure,
de 2,5 kg, la mandibule recule d'environ 0,06 mm de plus
qu'avec une force distale de 1,5 kg, qui elle-même provoque
un recul d'environ 0,16 mm d8 plus
qu'avec une pression
de 0,5 kg.
Ils concluent à une reproductibilité significative
de la position antéro-postérieure de la mandibule quand
la même force est appliquée.
La mandibule doit être dans sa position axiale
terminale.
Pour assurer cette position,celle du doigt du
84
praticien doit être centrée sur la mandibule (KLEINFINGEI{).
113
- MARGURLLHS-BONNrn fait remarquer qu'une pression
trop imporLanL8 ou brusQue risque de provoquer une réponse
musculaire du ptérigoidien externe.

-139-
5.3. LES FACTEURS LIES A LA TECHNIQUE CHOISIE
S.
3.1.
METHODE CINEMATIQUE
Pendant la localisation de l'axe charnière fL)1
localisateur attaché à un articulateur, les résultats
obtenus sont plus précis que sur des patients. Le tableau
montre la zone de dispersion selon différents auteurs
on fonction de l'arc d'ouverture utilisé.
Cependant, la dispersion des points de l'axe char-
nière estimée par cette méthode sur des patients se localise
15
dans lin carré d'environ 2,89 mm 2 (BOSMAN, 1974).
S.3.2.
LES METHODES ARBITRAIRES
La dispersion occupe un rectangle de 198 mm 2 pour
la méthode conventionnelle cutanée et de 285 mm 2 avec
15
la méthode par palpation condylienne (BOSMAN, 1974).
La précison des différentes méthodes arbitraires
de la localisation de l'axe charnière dépend

-140-
- du point de référence. Ce point, dans la plupart
de ces expériences de comparaison, est localisé
cinématiquement. Il est pris comme point d'origine
et de mesure,
de la taille de l'échantillon,
- de la situation des points à comparer,
- de la wéthode et des instruments utilisés (WALKER,
205
1980).
- aussi des caratères éthniques propres aux popula-
tions constituant les échantillons de comparaison.
Le tableau (
t1)
qui montre les pourcentages
de dispersions
des
différentes méthodes
arbitraires trouvées par différents auteurs
succite quelques remarques:
(Voir 5 discussion)
S.3.3. LA
MARGE D'ERREUR ACCEPTABLE
Le problème qui se pose est de savoir Qu'elle
est la marge d'erreur acceptable et qu'elle est sa répercus-
sion
au niveau
occlusal.
Pour de nombreux auteurs,
il est impossible d'obtenir
uno précision absolue dans l'enregistrement et le trans-
fert de l'axe charnière vrai. Leurs calculs statistiques
et mathématiques, leurs conceptions de la phsyologie leur

- 141-
__
---
--_._._.
. _ - - - - -
Distance Je
%
%
ni rcction par
L' autCIi r
Le point
point réel
dél11s 5nm
clans 6J1ll1
ri1pport au point
rayon
rayon
a van t ct
SOlA LLiIORN
CYSI
-
98
-
dessous (réel)
-
- - - - - - -1---
- -
CYSI
10, 7
-
-
-
BECK
BYRON
5 , 7
-
-
-
BEI\\.GSTROl\\!
4,1
-
-
-
-
- - - - - - - - - -r - - - - - - - - - - - -
LAURJTZI:N
lU CJIEY
-
33
-
-
BODNI:R
- - - - -
-CYS-r- - - - --
TETRU(~K--
-
-
33
-
LUNIJEI:N
WIIIl' -M IX
-
-
57 , 4
-
LAU II. -\\300
-
-
75,5
-
- - - - -
PALPATION
7 , 5
17
-
ANT
- INF
CONVI:NTIO.
2, 9
45
-
ANT
- SUI'
- - - - - - - - - - -' - - - - -
1 - - - -
~I [CIIE L
CYSI
-
-
-
-
TOUROL
BEYIWN
-
-
-
-
DU~l J NIL
BERGSTROH
-
-
-
-
CUICIIET
la plus IProchc
-
-
-- ~-
--f--
TI 101\\.]1
CYSl
6,23
-
-
1
S~!ITII
L-B
5,44
-
55
-
NTCIIOL[,S
porion->12
5,28
-
-
f - - - - - - - - - - - --
- -1 - - - - - - f----
1 2/5 BAS
-
34
-
-
IVALKFI~
GYSl
-
20
69
-
BOSl\\IAN
-
31
-
-
l
TABLEAU
4
(voir suite page suivante)

-142-
..- - . - - - - - c - - - - - - - - - - - - - _ . - - - - - - - - - - - - - - - ~--.- ------ - - - - - r ; - - - - --
- - - - - -
Dis tance
%
%
Direct i on pa r
l,' <lutell)'
Le point
de point
c\\;ms 5 mm
dans 6 mm
rapport au
réel
r8Yon
r8yon
point
- - . - - - - ------.-- -. - - - - --~-------.- - - - . - - - - - - I - - - - - - - - - I f - - - - - - - - - - I
BEYRON
(; y SI
-
87
<t0
-
-
c...------L
- - - - - - - - - - - - 1 - - - - - - - - - -
--
BIŒ\\lJK/\\
(;U 1CIIET
-
1
40 % dans un
rayon cIe 41l1m
de cen tre c&pha lamé trique
--------------- - - - -
---- - - - - - - - - - + - - - - - - - - r---
FlSClum
BEHGSTHOM
I\\BLlH 1(t\\;~EK
(1 gR 1)
1W1.1;JOHD
12-13 111111
1/3 s. de
Tragus
PALPATION
2
La plupart de pOlnts se trou ve
dans
rayon de 4 JIlin
- - - - _ . _ - - - -
- - f
--------~------- --
.-
ABDEL IIADI
GYSI
7,25 0î
27 , 1%
36,5%
ANf -SliP
(1984 )
LAU RITI. 6N
2,39 %
57,3 %
75 %
!\\Nf -SliP.
BanNER
J
2
3_%~
J.EJOYEll_X-----L
_,_4_4-----'__5_8_,
_ _7_2_'_9_%--,-
i\\NT S_L_rp_.-,-

-143-
font rejeter
la détermination
cinématique pour n'utiiser
que l'arc facial simplifié.
Par contre, d'autres auteurs insistent sur le
besoin de précision.
En général, une erreur d'environ 6 mm autour de
l'axe charnière dOe à la techiQue ou aux éléments humains
peut être tolérée.
40
195-200
CRADDOCK et SYMMONS (1952), WRINRRRG
(1959. 1961), démontrent Qu'une erreur de 5 mm après trans-
fort sur l'articulateur à l'aide d'une cire de centrée
de 6 mm d'épaisseur au niveau incisif,
répercute une
errour horizontale d'environ 0,2 mm sur la deuxième molaire
et de 0,10 mm au niveau vertical.
2:5
51
14
BROTMAN
FOX, BOSMAN et DERKSEN, : avec une
cire de centrée de 5 mm au niveau
occlusal et une erreur
de la mm au niveau de l'axe charnière, trouvent au maximum
0,67 mm d'erreur sur le plan horizontal et 0,45 mm sur
le plan vertical.

- 144-
24
BUKSPAN et MOREAU, ont calculé Qu'avec une erreur
de 5 mm au niveau de l'axe charnière, associée à une cire
dû 1 mm d'épaisseur, l'erreur occlusale serait de 0,07
mm.
Si la cire est de 0,5 mm, l'erreur
ne serait
que de 0,035 mm, ce qui est, d'après ces auteurs, négligeable.
D'après SLAVICEK, les erreurs verticales et antéro-
postérieures de 4,2 mm au
tour de l'axe charnière réel
se
LraduisenL par une erreur de 0,52 mm au niveau occlusal,
en direction bucco-linguale. Ce résultat montre Que les
erreurs en direction verticale par rapport à l'axe charnière
provoquent la plus grande erreur
aU niveau de l'occlusion
202
(WILLIAMSON, 1981).
Ces résultats sont approuvés par PASTANT, BRENDER,
136
SPIRGI et FERRAZZINI (1979). Ils ajoutent
Que dans un
cercle de 6 mm de rayon, l'influence du changement de
l'axe charnière
est moindre Que celle de l'effet de l'épais-
sour du mordu en cire pris en relation centrée. Ils conseil-
lent l'utilisation d'un axe réel en cas de montage avec
une cire épaisse.

-145-
C'est pour cette raison qu'une erreur de 6 mm
au niveau de l'axe charnière est considérée comme une
limite maximale.
La répercussion sur l'occlusion dépend de la direction
de l'erreur et des cas cliniques. Toutes les erreurs antéro-
inférieures sont à éviter, car elles se traduisent par
une distalisation des rapports interdentaires, sans possibi-
lité de correction, pouvant
comprimer les tissus articulaires.
Elles s'accompagnent également d'une augmentation de la
dimension verticale.
Par contre, les erreurs supérieures, provoquent
des ~rreurs plus grandes au niveau molaIre et incisif
84
, .
mais mésialement. Elles sont corrigibles (KLEINFINGH~
1982).
Donc, pour réduire les erreurs au niveau de l'occlu-
sion lors de l'utilisation d'une méthode arbitraire de
localisation de l'axe charnière, nous devons:
- employer une méthode auriculaire telle que l'arc
202
facial de WHIP-MIX (WILLIAMSON, 1981),

-14 ô-
- transferer la relation centrée à une dimension
verticale très proche de celle de l'occlusion
49
(FEINMANN).
5.4. FACTEURS LIES AUX INSTRUMENTS UTILISES POUR LA LOCALISATION
15
Selon BOSMAN (1974), ces facteurs sont
5. 4.1.
LA PRECISION MECANIQUE DU MODELE
s. 4.2. LE MOUVEMENT DE LA POINTE DU STYLET ENREGISTREUR
à cause de la longueur de l'arc facial et en conséquence
sa fléxibilité.
5. 4.3.
LA STABILITE RELATIVE DE L'APPAREIL ET
L'IMPRECISION
conséquente du stylet, et de l'instabilité du drapeau
augmentent la marge d'erreur.

- 147-
5.4.4. LA RIGIDITE DE L'ARC FACIAL
s. S.
FACTEURS LIES AU TRANSFERT
Pour éviter les erreurs, il faut que le matériel
de Lransfert et les moyens techniques maintenant l'ensemble
du dispositif soient rigides et
fixes.
Il faut
d'autre
parL contrôler en permanence
le transfert.
187
Selon THORP, SMITH el NICHOLLS (1978) l'arc facial
de HANAU produit une rotation lègère autour de l'axe
vertical, alors que l'arc facial auriculaire de WHIP-MIX
ne montre pas de différence significative lors de la mise
en articulateur. Cependant, l'utilisation du plan d'orienta-
tion prothétique de mise en articulateur de NEW-SIMPLEX,
montre une déviation antérieure significativement différente
des autres.
Donc, le choix d'un arc facial auriculaire réduit
la marge d'erreur lors du
transfert.

-148-
DISCUSSION
Lorsque nous
observons le tableau (4) nous
constatons que les résultats
obtenus par les différents
auteurs divergent
significatement assez souvent.
Lorsque le même point arbitraire est choisi :
exemple
du point de GYSI : 13 mm en avant du bord supérieur
des tragus.
158
- Pour
SCHALLlIOHN (1957) 98 %. des points
de
gysi SB trouve dans lIn rayon de 5mm autour du point axial
moyen.
la
- Pour BaJ(
(1959) la moyenne des P9ints de gysi
se Lrouve A 10,7 mm du point clnématiqu~ moyen.
187
- THORP, SMITH, et NICHOLLSle situent à 6,23 mm
do point axial moyen.
205
- WALKER (1980) trouve que 20 % seulement des
points de gysi se trouvent dans
un rayon de 5 mm.
-BEYRON
(1942) trouve par contre que 87 % se
trouve dans un rayon de 5 mm.

149-
1
- ABDALHADI (1984) trouve que 27,1% seulement
des
points de gysi sont dans un rayon de Smm.
De ces 6 études citées en exemples pour le
point
d0 iYs! , nous constatons que deux seulement penchent
158
en faveur de ce point ( SHAL[J{)RN et BEYRON ), les 4 autres
rejetent
ce point comme point abitraire idéal.
Ces constatations sont valab ks, pour la plupart
des nutres points irbritaires.
Pour expliquer ces diverg~nces,
le.s auteurs ont souvent incriminé des racteurs pouvant influencer
les résultats de ces études comparatives : ce sont :
- le point de référence,
- la taille de l'échantillon,
- la situation des points à comparer,
- de la méthode et les instruments utilisés,
- des aptitudes des sujets d'expérimentations
et du praticien etc ....
Nous pensons
pour notre part que si ces facteurs
ont inévitablement une incidence sur la précison des résultats,
ils ne suffisent pas à eux seuls
à
expliquer ces diver-
gonces parfois notoires qui font que les auteurs ont tendance
à conclure
peut-être trop hativement qu'ils n'existent
pas de méthode
arbitraire
idéale pour localiser l'axe
charnière. A part la méthode auriculaire qui semble faire

- 150-
l'unamité parceque
s~s résultats semblent relativement
meilleurs par rapport aux autres. Nous
pensons que cela
est dO
propablement
au fait
que cette méthode utilise
des rapports osseux intimes entre la paroi antérieur du
conduit auditif externe et le condyle mandibulaire comme
qs
l'a monlté LEJOYEUX. donc
indépendan~de la morphologie
externe'
des tissus mous de revêtement.
Pour nous. ce s divergence s peuvent êt re 'exp 1 i Quée s
aussi par les types morphologiques et éthniques propres
aux populations d'expérimentation
qui ne sont pas toujours
les mêmes. Et c'est souvent le cas. car ces différentes
éludes
ont été
effectuées
sur des sujets issus de zonEtS
géo-
graphiques
différentes donc de type morphologiques différents
à la lumière
des travaux d'orthodontie. et d'antropologie.
Si dans notre propos. nous ne pouvons pas enumerer les
diverses
populations d'expérimentation des différents
auteurs
cités. nous allons rapporter les résultats
de quelques études de céphalométrie ~ui prouvent Que notre
hypothèse , peu t êt re retenue comme f act eur de var i at ion
dans les résultats obtenus surtout s'il s'agit de popu-
lationsnoires d'Afrique ou d'ailleurs.

· 151-
En effet les différentes études cephalométriques compa-
ratives effectuées sur les sujets de race noire et blanche
(caucasien).
corroborent pour dire qu'il existe certaines
différences significatives. entre les deux groupes en
plus du caractère le plus évident, la couleur des
téguments.
Pour étayer notre affirmation nous citérons quelques
unes des plus récentes
39
COTTON 11951)
en utilisant l'analyse de DOWNS
pour comparer les Noirs à 3 autres groupes ethniques dont les
blan::s
s' apercevaiL
déjà qu'il y avait des différences
entre la Race Blanche et la Race Noire.
Il trouvait un profil
convexe, une protrusion
bi~axillaire, un plan mandibu-
laire abrupte. des incisives
supérieures et inférieures
très inclinées en avant. Les autres
études mirent d'autres
l R()
détails en évidence et 9H1m1~
concluait au terme de
son étude que les différences entre les deux groupes
sont
tellement significative
que les normes blanches ne sont
pas applicables aux Noires.
Des études plus recentes effectuées sur des ivoiriens
respectivement par NEMBELESSINI (1971~)DJAHA (~s,:-~~1 1984)
confirmentt les études antérieures. une autre plus récente
(1985) effectuée sur des Noirs Américains par CONNOR et
37
MOSIJT R konfirment les autres
.
l311e nous apparai t

-152-
r, ., {l
1 \\~
ro
.Po F. H
~....----';';"":-----
(
\\
. \\,
\\
\\
\\ ,
\\,
"',1
1
,
J
"
......
1
,
1
\\
1
1
1
\\
,
\\ ......
", ,
1
1
,,
1
1
"
--
Fig 3:3
Comparaison cephalométrique. D'après CONNOn. et coll.
Sujet
Cancasien mâle
Sujet Noir-Americain
Remarquer; La Position des Tête condylienne par rapport
"
au Plan
f. Il.

-153-
plus intéressante car elle donne une superposition de
cli-
chés
Qui met en évidence la zone de l'A.T.M.; cette
superposition
nous montre Que:
Fig 33.
- Dans le secteur antérieur, le profil du Noir
ost plus en avant et
dans le secteur posterieur, la branche
montante est déjetée plus en arrière.
- Dans le plan vertical, nous observons, un rl~v~lnp­
pomont
de l'étage inférieur de la face plus importante
chez le Noir, mais
ce Qui retient surtout notre attention,
c'est la position du condyle mandibulaire par rapport
au
(onduit auditif externe.
En effet, on observe sur cette superposition
.: chez
le caucasien, que dans le
plan
vert ical, le pOle supérieur
du condyle est légèrement plus bas par rapport au porion
osseux ce Qui nous amène à dire Que le pOle
supérieur
de condyle en position d'intercuspidation se trouve
plus
souvent au dessous du -plan de -FRANCFORT et rarement au
lfI~mB niveau Que lui.
Par contre dans la race Noire, le porion
osseux
50
trouve situé légèrement au dessous du pOle supérieur
du condyle. Par rapport au plan de FRANCFORT
1
le pOle

-154-
o
Fig
34. Téléradiographie de profil du sujet Ivoirien Noir
d'après DJAHA.
Rq: Observer la position de la tête du condyle
par rapport
au plan de FRANCFORT.

-155-
supérieur du condyle
(en intercuspidation maximale)
se situe dans la majorité des cas
au dessus du plan.
,
CeLte position relative du C. À. E. par rapport au pMe supérieur
du condyle mandibulaire peut-être indicative pour nous
lorsqu'on sait que la plupart des méthodes arbitraires
utilisent
le conduit auditif externe comme repère anatomique
postérieur pour détermination de l'axe charnière.
(Fig.
34).

-156-
CONCLUSION
Les études faites nous conduisent à énoncer les
conclusions suivantes:
1. Le
mouvement de rotation pure est possible
du point de vue anatomique et physiologique
- anatomique,
il s'accorde avec la configuration
anatomique de l'articulation temporo-mandibulaire
- physiologique,
il s'accorde avec le fonctionnement
du pterygoidien externe.
Ce mouvement de rotation pure s'effectue autour
d'un axe imaginaire. unique représentant le centre géométrique
de ce mouvement. Cet axe est matérialisé cliniquement par
un point unique sur chaque cCté de visage ; il en represente
le point d'émergence.
2. Le mouvement de rotation axiale terminale n'est
pas un
mouvement naturel.
Il doit être appris
par les patients avant tout enregistrement
de l'axe charnière.

-157-
3.
L'enregistrement de l'axe charnière constitue
l'étape
fondamentale et préalable avant tout
enregistrement de la relation axiale terminale.
Il est le point du commencement des rengistre-
ments pantographiques et axiographiques.
4. L'axe charnière doit être déterminé dans la
position axiale terminale pour être une référence
valable et reproductible.
5.
La détermination de l'axe charnière permet
grâce à l'utilisation d'un arc facial le trans-
fert d'une part, de la relation existante
entre le modèle supérieur et l'axe charnière
et d'autre part, la relation reliant le modèle
supérieur au crâne.
6. L'utilisation de l'axe charnière permet de
changer la dimension verticale d'occlusion
sur
l'articulateur sans un nouvel enregistrement de
1are 1a t ion
axtale terminale
Ce cha n ge men t s' a v ère
nécessaire pour répondre aux besoins esthétiques
et fonctionnels.

-158-
7. Le transfert de l'axe charnière du patient
sur
l'articulateur aide à la reproduction des mouve-
ments mandibulaires d'ouverture et de fermeture
dans la position axiale terminale.
8. L'enregistrement de l'axe charnière peut être
utilisé comme un
signe vérifiant le progrès
de l'état de santé de l'articulation temporo-
mandibulaire après un traitement de réhabitation.
En outre. l'analyse des irrégularités dans le
mouvement de charnière et l'enregistrement de
de son axe instantané de rotation contribuent
au diagnostic des troubles algo-dysfonctionnels
de l'articulation en association avec les autres
méthodes de diagnostic.
9
Au niveau des différentes techniques de la
localisation de l'axe charnière:
* Les méthodes réelles sont les plus précises.
Parmi elles. la technique cinématique de LAURITZEN demeure
la plllS pratique et la plus facile A réaliser du point
de vue clinique. De plus. elle nécessite peu de temps.

_ 159-
Donc, elle est moins désagréable pour les patients.
Cette techllique se pratique sur des patients relaxés. Rn
cas de
présence
de'
spasmes musculaires ou de
difficultés
A avoir un arc d'ouverture et de fermeture suffisant, il
esL
nécessaire d'exécuter une mise en condition préalahle
011
d'utiliser une méthode arbitraire d'enregistrement.
* Les méthodes arbitraires sont ,couramment utilisées.
Pa TIn i e Ile.."
1 a mé t ho de par pal pat ion;
no us no us Re cor don s a ve c
95
JOYEUX U976) que cette méthode dépend de l'expérience
cllnique dll praticien, de son habileté tactile, du caractère
somatiquc (III patient. Cependant,
les résultats des travaux de
?
mEL M7,RK ~981) canee rnan l i a mé t hode par pal pat ion déc ri te
ar DI\\\\vSON lIOIIS incitent à la considérer comme une aide
,
favorable aux autres méthodes arbitrajres comme l'ont conseillé'
21
,160
enains autpllrs (BRANDRUP,-WOGMDBN , SCHLOSSER et Co1.
35
HRJ~~nENSEN
) dans les années 50.
* Aucune
des méthodes arbitraires conventionnelles
li
ilrl)itraires ne semble
parfaite. Cependan!. la méthode
91
uriclllaire décrite par LAURIZBN et BODNER parait plus
iahle.

-160-
10
La présence d'une corelation entre la largeur
du profil du visage et la situation antéro-
postérieure du point d' émergence de l'aie
charnière est observée. Cette correlation per~~tLraiL
9'améliorer la précision des
méthodes arbitraires
utilisées couramment dans la pratique quotidienne:
Il. Pour réduire la marge d'erreur, au niveau
de la
localisation et le transfert de l'axe charnière,
il faut
tenir compte des caractères morphologi-
ques du patient
- Transférer la relation axiale terminale
à
une dimension
verLicale proche de celle
de
l'occlusion.
12 . Aucune différence statistiquement significative
n'est signalée entre le cOté droit et le cOté
gauche du visage~
pour les différentes techniques (cinématique
et arbitraire).

-161-
De cette étude bibliographique, nous pouvons retenir
que les différentes estimations des points arbitraires
dépendent vraissemblablement :
- du point anatomique de l'origine des repères
anatomiques pour localiser le point arbitraire,
- de
la taille de l'echantlllon
- de la méthode et des instruments utilisés
- de la
loi de
probabilité
- des aptitudes du praticien
et du patient
- du type morphologique et ethnique des sujets
entrant dans l'échantillon.
Et c'est surtout pour cette dernière raison que
nous pensons qu'il est nécessaire d'évaluer la situation
moyenne des points d'emmergence de l'axe charnière dans
nos populations noires de Côte d'Ivoire à la suite de
nos constations sur la situation relative des têtes condy-
liennes
par rapport au conduit auditif externe ou par
rapport au plan de FRANCFORT.

-162-
L'expérimentation clinique qui constitue le dernier
volet de notre travail nous permettra de confirmer ou d'infir-
mer l'hypothèse selon laquelle les points d'emergence de
l'axe charnière pourraient être différemment situés dans
les populations Noires en particulier Negro-Africaines
COLe d'Ivoire.

CHAPITRH
3
H X P H R l M H N T A T ION
C LIN l Q U fi

-164-
3. EXPERIMBNTATION CLINIQUB
1. 1. OBJECTIFS-HYPOTHESBS DB RBCHBRCHE
L'objectif de cette
étude est d'évaluer la situation
moyenne de l'axe charnière dans les populations Noires Negro-
Africaines de COte d'Ivoire. par rapport à certains repères
anatomiques couramment utU isés dans les
méthodes de localisa-
tion
arbitraires de l'axe charnière.
Cette évaluation va nous permettre de dissiper un
certain nombre d'inquiétudes
qui sont les nOtres. chaque
fois que nous devons localiser et transferer l'axe charnière
par les méthodes arbitraires.
Nos interrogations sont les suivantes.
1.
peut-on se sF.:rvir comme base de référence dans l'estimation
moyellne de l'axe charnière. des valeurs issues des populations
célllcnsiennes chez les sujets ivoiriens
Sflns risque d'accro1tre
la marge d'erreur qui existe déjà du fait de son caractère
arbitraire?

-165-
2. Si une différence était observée, dans Quel
sens
1

se ferait l'erreur et comment y rémedler ?
3. Les données de notre étude seront-elles en accord ou
en contradiction avec nos observations sur téléradiographie
de
DPJ[i 1 à
propos
de la position des têtes condyliennes
par rapport au plan de FRANCFORT
?
C'est à cet ensemble de Questions
'que se propose
de répondre cette recherche.
II. MATER[EL ET METHODB
2. l •
LBS SUJGTS
Les sujets entrant dans notre échanti110n sont
tous issus des populations Noires de COte d'Ivoire donc
du type négrolde par opposition aux populations hlanches
du type caucasien sur lesquelles
sont effectuées.la majorité
des études . Nos sujets sont donc du type Négro-Africain.
En déhors du caractère, le plus évident
Qui est
la cOllleur
des téguments, d'autres caractères typologiques
cral\\Îo-faciaux
peuvent être mentionnés:

-166-
- le "biproalvéolie
avec légère fermeture de l'angu-
latlon de la base du crâne,
,
.
- la dollchocephalie,
- la forme
platirhinienne du nez, .
- l'angle fronto-facial
de Muzj plus plat
(voir figures
24,25, .26, 27, 28 ).
La population
ivoirienne noire, malgré le grand
nombre d'ethnies (70 environ) reste assez homogène, compara-
45
ble ~ la population française (DJAHA 1981).
Il faut noter que la Côte d'Ivoire est un pays
qui ahrite une forte proporlion d'étrangers venus d'Afrique
el d'ailleurs. Ceci
permet de prévoir la possibilité d'un
brassage des populations par conséquent des caractères
racLaux, définissant de nouvelles formes typologiques.
Notre étude n' a porté cêpendant que sur des sujets
Noirs, sans distinction de groupe ethnique
Les sujets
mélisses issus de couples blanc-noir sont
cépendant écartés.
Notre échantillon est composé de 82 sujets dont
62 du sexe masculin et 20 du sexe feminln.

- 167-
SUJET CAUCASIEN
ri~. 24

-168-
Ne~ Leptorhinien
Nez pla~irhinien
::rROPEEN
JAL"NE
NEGRE
Fig. 25 - ORIFlCE~$ DES NARI~;ES
(d'après G.
LE:P.OC)
NOl:Z
FIG.
26 Hl.XILLAIRfS INFEF.IECRS
(d 1 aprè~ IL
HERPIN)
(Lef~c'_~!

_ ,-169-
LtTrltS 1lI1Dce.
Lh're. ép1l1,.es
S11100
n 3 5 0 -
Sillon
n:uo-
Sil ] 0 n n ,." 5 0-
labial
droit
1 abl.l
eonTexe
I:lbl:l!
conc:lTe
CI.UC..\\S IEN
NOIR
Fig. 27
(Schéma
de P.
~10REL)
B
Fi:?
28
AI Ouverture nasale du nez leptorhinien de la race
blanche (~ comparer ~ celle du nez platyr~inien
en 3/, du Noir).
(Schérn2
àe
P.
HOREL)

-170-
Ils ont été selectlonnés dans notre service de
prothèse
le grand nombre est constitué d'étudiant de 2è et 3è
années de l'l.O.S. d'Abidjan. L'âge des sujets varie de 21 à 26
ans. Cette tranche d'âge nous permet d'avoir des sujets
ayant
terminé leur croissance et présentant à la fois
un équilibre occluso-arbitraire acceptable. Tous les sujets
Sll spec t s
de
dysfonction
des art icul a lions t emporo-mand i bu 1aires
ont été écartés systématiquement. Tous les sujets ne présen-
tant pas une bonne mobilité mandibulaire c'est à dire suspects
des troubles musculaires sont assignés au port d'une gouttière
occlusale.
.2.2. PROTOCOLE nXPERIMENTAL
Pour chaque patient,
les étapes suivantes ont été
abordées :
informations -interrogatoire,
- examen clinique de l'occlusion dentaire et rles mou-
vements de la mandibUle,
- confection et mise en place du système de relaxation
musculaire,
- localisation cinématique de l'axe charnière et matéri-
alisation des points d'émergence cutanés,
- relevé des coordonnées de
ces points.

- 171-
2.2.1.
Informat ions-Interrogatoire
Nous avons informé les sujets soit par groupe,
soiL individuellement sur la nature
des opérations et
les objectifs fixés.
Ils ont
~té ensuite instruits des
différentes manoeuvres visant A les rendre occluso-conscients
après apprentissage des différents mouvements mandibulaires .
. 2.2.2. L'examen clinique de l'occlusion
Nous
avons cherché des contacts dentaires dans
la position axiale terminale et dans la position d'intercuspi-
dalion maximale. Puis dans les positions excentrées.
Puis les mouvements d'ouverture et de fermeture
posLérieurement sont appréciés.De même que leur facilité d'exécution~·.
Cet examen nous a permis de classer les sujets en deux
catégories
- sujets assignés au port d'une gouttière,
- sujets assignés au port d'un jig de LUCIA (du
type
horizontal).

- 172-
Certains sujets présentant une très bonne mobilité
mandibulaire ont subit l'enregistrement sans jig. Leur
nombre est limité car seul le premier de chaque serie est
concerné.
Donc
l'objectif de cet examen clinique est
de détecter d'éventuels spasmes musculaires et de les traiter
aftn de préparer les sujets à l'enregistrement de l'axe
charnière.
Pour atteindre cet objectif,
nous avons utilisé
deux systèmes de relaxation musculaire.
* la gouttière occlusale,
* un jig de LUCIA.
a). Le jig de LUCIA
( Fig:
2~
Elte a. été utilisée
pour améliorer l'état de decontrac-
tian neuro-musculaire chez les sujets présentant une bonne
mobilité mandibulaire et en attente pour subir l'enregistrement.
C'est une butée en résine auto-polymerisable placée
au niveau des incisives centrales maxillaires et qui laissée
en place pendant 30 minutes au moins,
joue deux rOles :
physiologique et mécanique.

-173-
Fig 29 La butee d'/'nre(/Istrement ou
"Jlq" conçu par LUCIA
Fig JO L'effet de bras de levier cree par la buree antenel"e permet le
","usl1lonnement des condyles en direction crânienne

· 174-
1. ROle physiologique
L'inocclusion postérieure supprime la proprtoception
piuooontaie et empêche le renforcement des engrammes de
t: () Il L il C t s pré mat u rés .
Il en resulte une diminution de l'activité neuro-
mu~culaire qui ne pourrait être obtenue par la seule volonté
du patient. Cette butée tend A. "effacer de la mémoire"
le chemin adaptatif de fermeture.
2. ROle mécanique
En fournissant un point d'appui dans la.
région
antérieure, la btitée permet aux condylei de retrouver leur
rapport
anatomique
le plus crânien. Le levier ainsi
cr{~,ç favorise le repositionnement en direction crâniènne
192
(fig 30
) VALENTIN
et MORIN
(1977) conse1tlent
une phase
d'apprerltissage du mouvement d'ouvertdre et de fermeture
sous le guide du praticien.
L'état de relaxation neuro-musculaire sera ressentie
à travers
*.. la facilité du mouvement
* sa régularité
* son caractère rep~tittf obJectivJ sur la butée.

-175-
Confp-ction
Ces butAes ont été confectionnées directement en
bouche et réglées selon la tp-chnique directe décrite par
113
MARGlJl3LLI3S et Col.
(1984).
Une zone d'appui de 2 à 3
mm
avec
les incisives centrales inférieures est conservée,
réalisant le point antérieur du tripode condyles~dentalé.
C'est un Jig de type horizontal.
b) . La gouttière occlusale ou plaque de surélevation
occlusale.
Nous avons
recours aux gouttières occlusalp-5
chaque fois que l'examen clinique revèle des signes de
spasmes
-musc1l1aires. Des contrôles sont effectués
toutesl/;:s 48 heures ou 72 heures. Dans·
la moJorité des
cas, 8 jours de port
étaient largement suffisant. Majs
il nous est arrivé d'aller au delà de cette limite chez
des sujets qui ne portaient pas de manière assidue leur
gouttière.

-176-
Confection de la gouttière
Nous les avons confectionnées sur des moulages
issus d'empreintes à l'alginate et mont~ en articulateur
FAGMATIC QUICK;
après enregistrement de la relation
centrée.
- La maquette en cire est préformée sur l'arcade
supérieure :
* en relation centrée ~nous avons cherché un contact
généralisé avec
toutes les dents mandibulaires
* en propulsion nous avons recherché
les contacts
avec les dents antéro-~irtférieures
* en iatéralité :
- côté travaillant: contact avec la canine
inférieure est requis
- côté non travaillant
aucùn contact.
* Puis la gouttière est po1yméryséeen résine
trans-
parente.
Elle est polie. essayée
en bouche et équilibrée.
Le port des goùttières est conseillé aux patients
le plus possible
en déhors des heures de repas.

-177 -
.2.3 NOTRB METHOnE
.2.3.1 Le matériel
.2.3.1.1. Matériel accessoire
- un bol à plâtre
- une spatule à plâtre
- du plâtre type SNow-wiTE de KERR
N°2
- une cire "EVESH
très fine pour protèger
les dents et faciliter la désinsertion du
clutch. après l'enregistrement.
;-
- une 10upe : pour verifier l'immobilité
effective des aiguilles.
- une solution à tatouer. verte. obtenue à
partir de la poudre d'une mine de crayon
dermographiQue.
- un ROTRING "2000" N°0.35 pour bien tatouer
le point déjà marqué et faire des tracés
des
répères.
une règlette métallique "SAM" permet de
faire
les mesures.
- un cahier permet de
récenser les relevés
des
mesures pour chaque patient où l'âge et le
sexe sont indiqués.

178-
.2.3.1.2. Le matériel d'enregistrement de l'axe charnière
l'axiographe "SAM"
.2.3.2.
Localisation et:materialisation de l'axe charnière
La mise en oeuvre du système est effectué~en respectant
le mode d'emploi de l'axiographe "SAM" qui accompagne le
matériel et que nous rapportons fidèlement
"LA TECHNIQUE DE LOCALISATION DE L'AXE CHARNIER13"
\\\\ 1.
informer le patient sur le but de l'axiographle. Faire
des exercices d'ouverture -fermeture
et de latémHté
gauche
et droite, propulsion.
2. Mettre au fond de la gouttière
de fixation, trois minces
bourrelets de cire molle, de manièreà scinder
la charge
de plâtre et de faciliter ainsi la dépose ultérieure.
3. Recouvrir les bords incisifs des incisives inférieures
préalablement assèchées, de cire molle préformée en toit.
4. Remplir
à moitié la gouttière
de fixation de plâtre à
empreinte
à prise rapide. Effectuer ensuite la mise en
bouche suivant une orientation dorso-caudale.

PhotQS n° 1 et 2
MATERIEL UTILISE

180-
Photos 3 et 4
AXIOGRAPHE SAM EN PLACE

- 18 t-
S. Orienter le manche dans le plan sagittal médian et abaisser
le cluLch jusqu'au contact
occlusal, afin de réduire aux
maximum l'espace vertical. Le patient mord fermement en
relation charnière terminale.
6. Chez les édentés complets, on remplacera la gouttière
de fixation par la pince mandibulaire de LAURITZBN et la
fourchette spéciale ALMûRB. Utiliser dans ce cas la pince
douhle adaptée aux normes U.S. et qui se trouve dans l'axio-
graphe et la fixer sur la barre transversale.
7. Pendant la prise du pIatra, et, tandis que le patient
"mord" la gouttière de fixation,
mettre, en place l'arc
porle-.drapeauxu Adapter par rotation, le rouleau nasal
à la glabelle du pat ient d.
l'aide de son index gauche,
calui -ci maintient le rouleau sur la base du nez.
8. Adapter les bras porte-drapeaux à la tête du patient.
Ils doivent reposer sur les oreilles, tels des lunettes
el sans hiatus.
9. Les bords postérieurs des drapeaux doivent correspondre
aux rebords postérieurs du lragus.
la. Le règlage en longueur des bras doit être identique
des deux cOtés. Serrer fortement les pinces cruciformes
des hras.

_ 182-
Il. Faire passer la bande élastique en arrière
du crâne
el la fixer
sans tension
excessive
dans le prolongement
exact des hras.
12. Mesurer
à l'aide de la règle,
la distance entre les
faces intérieures des hras et en
porter la valeur sur la fi-
, che axiographique
en regard de "distance".
13. A l'aide de l'extr~mité arrondie de la règle, et du
cOté gauche, repérer le point le plus déclive du rebord
osseux de l'orbite. Veiller à l'inclinaison de la règle,
qui rloit, dans son prolongement, passer par l'axe charnière.
14. Amener l'index sous-orhitaire au contact de la règle
et le glisser
jusqu'au contact du nez, le bloquer. Marquer
ce point de référence ansi déterminé.
15. Bliminer tous les
restants de plâtre pouvant interférer
en bouche.
16. La tête du patient doit reposer en légère extension
de manière à éviter un déplacement de la hande élastique
passant derrière le crâne. Un appui plan et ferme est souhai~
table.

- 183-
li
17. Tandis que le patient continue à mordre en O.R.C. sur
la gouttière de fixation, glisser la double pince droite
de l'arc d'enregistrement préalablement préparée sur le
manche de la gouttière de fixation, tout en laissant
pendre
les hras sur la barre transversale.
18. Relver les bras latéraux pour les amener par glissement
au contact des drapeaux. Par une pression des doigts sur
les orifices, le patient maintient les bras au contact
des drapeaux.
19. Paire glisser la pince double sur le manche de la
gouttière de fixation,
jusqu'à ce que
l'extremité postérieure
du hras coinclde avec le
bord postérieur du drapeau.
20. Paralléliser les bras de l'arc d'enreglstrement avec
les drapeaux. par rotation de la barre transversale. ce
qui fi aussi pour effet d'éliminer les tenslons mécaniques.
21. Vérifier le parallélisme des barres transversales en
vision frontale et serrer fermement la pince double.
22.
Faire glisser vers l'ext~rieur les deux bras latéraux
et les laisser
pendre librement
sur la barre transversale.
O.R.C.:OOCLUSION DE RELATION CENTREE

- 184-
23. Mettre en place et fixer douille et aiguille sur l'un
des hras. Veiller à l'idendité de la couleur entre la douille
d'une part et la vis de serrage à l'extremité du bras d'autre
part. La vis de la douille
de l'aiguille doit être orientée
vers le bas.
24. Après desserrage de cette vis, faire glisser l'aiguille
jusqll'à faire disparaitre la rainure de celle-ci- dans
la douille.
25. A l'aide de l'index, soulever le bras de manière à
ce que l'aiguille
se trouve approximativement sur le haut
du tragus.
26. A l'aide de l'autre main, repousser le bras jusqu'à
faire apparaître, et le rendre tout juste visible, le
cran oe l'aiguille. L'espace entre le bras et le drapeau,
nécessaire pour permettre la mise en place ultérieure du
comparateur, est ainsi parfaitement déterminé.
27. Tout en maintenant cette position du bras, solidariser
les bras à la barre
transversale.
28. Remettre l' aiguU le dans la douille.
29. Répéter la même procédure de l'autre côté.

- 185-
30. Procéder maintenant à la localisation cinématique
de l'axe charnière.
L'opération achévée. rentrer l'aiguille dans la douille.
la bloquer et déposer l'ensemble douille et aiguille.
31. Retirer l'aiguille de la douille rouge et en garnir
l'extremité d'un produit de marquage. Mettre la douille
en place sur un bras et marquer le point axial de relation
Il
centrée. Déposer douille et aiguille.
Quelques remarques c~pendant :
- au niveau de la fixation de l'arc supérieur (dans
la majorité des cas). lorsqu'un enregistrement axiographique
complet n'était pas prévu. nous
évitons de positionner
1e ré père
a r b it rai r e à muse œ la g=n9
qu'il entraine au
niveilu de l'oeil gauche. Cette gene vient du fait que la
con f igu rat ion du repè re nasal n' e st pas
adaptée au re 1 ief
facial de nos sujets où
l 'enselure nasale estcplus plat
el moins prononcée. Le répère nasal se rapproche de fait
exag~rement des paupières et on a du observer chez certains
patients des larmoiements. Dans ces conditions. dès le
positionnement du répère orbitaire. nous tatouons rapidement
le point de contact avec le nez et nous decalons
le repère
vers la gauche pour soulager le patient.

186-
- la stabil ité de l'arc
supérieur
est quelque fois
compromise pour les mêmes raisons. Donc pour palier à
C0t inconvenient
qui peut être considéré, comme majeur
dans les cas d'axiographie complète. nous utilisons une
mousse ou une petite compresse au niveau de l'enselure
nasAle pour stabiliser le système.
- la salivation excessive de certains patients
la présence du plâtre entraine chez certains sujets
une hypersalivation qui perturbe le déroulement normal
des opérations. La gêne vient du fait qu'il faut s'arrêter
à tout moment pour l'aspiration de la salive. et le temps
s'allonge et
le sujet se fatigue; ce qui rend plus diffi-
cile
la localisation.
Avant tout enregistrement. nous vérifions la rigidité
de l'arc mandibulaire surtout au niveau du clutch car
tout jeu peut influer sur les résultats.
Nous éliminons tous les excès de
plâtre débordant
au niveau des faces occlusales des dents postérieures.
Nous ne recherchons
le contact qu'avec la surface de
cluLch.

- 187-
nous avons dO solidariser
le clutch à la mandihule
qu'après avoir fixé l'arc s.upérieur
pour limiter le temps
dl inconfort lié à la présence du plâtre. Nous avons pris
en considération la requête
des sujets ayant déjà subit
l'enregistrement. Cela ne nous a p~s p,Ané dutout
au contraire,
nOllS
flvions le temps de surveiller la prise du plâtre
dans la position de la mandibule souhaitée.
- Après
la localisation de l'axe charnière par
la "méthode des cadrans
de l'horloge nous vérifions à
la loupe l'immobilité des points dans les
deux mouvements
ouverture et fermeture de chaque c6té. Le blocage des
vis de serrage des bras latéraux est constaté avant la
dépose de l'arc supérieur.
- Le tatouage des points d'émergence
de l'axe
charnière ~
Le dossier du siège est redressé presque à la
verticale.
La tête est bloquéesur l'appui tête, et le
patient
est guidé en position axiale terminale. Les aiguil-
les
enduites de la solution de tatouage sont amenées
au contact de
la
peau et y
laissent une marque de chaque
côlé.
- L'arc mandibulaire est alors déposé à son
tour.

-188-
Figure 31
*
NOS REPERES ANATOMIQUES EXTERNES
X = distance horizontale à partir du bord supérieur
du tragus
y
distance verticale Jusqu'au point charnière C.
C
point axial.

-189-
- Les tracés des répères sont alors effectués à
l'aide du "ROTRING 2000" et la reglette " SAM".
- La lecture des mesures est effectuée en
millimètre
ôns décimale avec la reglette "SAM".
- Les mesures sont consignées
dans un cahier avec
'age et le sexe du patient.

-190-
l J J -
LES RESULTATS
3.1 .: PRESENTATION DES RESULTATS
Le tableau n° 5 nous donne le relevé des mesures
de notre enqu~te qui rappelons-le a porté sur 82
sujets de 21
à 26 ans dont 62 garçons et 20 filles.
Les coordonnées des points cinématiquement enregistrés
sont représentés par X et Y.
X,
représente les valeurs horizontales determinées
sur la ligne allant du Tragus vers Vectocanthion
Y,
représente les valeurs verticales mesul"Œes sur la
perpendiculaire ~ la première ligne (Schéma n° 31
)
Le tableau n° 6 et
7
représente la table des données
statistiques calculées à partir des valeurs du tableau
n ° 1 •
3 .2.
LES METHODES STATISTIQUES UTILISEES.
La distribution des points axiaux enregistrés a été
étudiée selon deux méthodes
:
- une méthode "graphique" avec des histogrammes
- une méthode "mathématique".
Ces deux méthodes nous permettent une interprétation
plus objective des
résultats.
"
, 1
Les diagrammes 1 à 12 représentent les histogrammes
des variables X et Y du côté droit et du côté
gauche, chez tous les sujets ensemble, chez les
garçons et chez les filles.

-191-
TAULEM
N'
5
RELEVE nES ŒonnONNEES
X n
y
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DROIT
COTE
GAUCIIE
COlE
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COTE
GAUCIIE
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X
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"

_194 -
TABLEAU
N° 6
"TABLE DES DONNES STATISTIQUES"
COTE
DROIT
COTE
GAUCHE
FILLES
+
GARCONS
FILLES
+
GARCONS
NB OBS
82
82
1. V.
",,.,,
6
+ 17 mm
7 - 20
X
11 ,60
mm
11 ,34 mm
-
cr
2,24
mm
2,01 mm
cr,,- , =s
2,26
mm
2,02 mm
\\f
0,24
mm
0,22 mm
I. LIl- l 1 , 1L.<X<12 , 0 8mni
10 , 90( X< 11 , 7~ mm
-
X "!. 2s l'{;l 11 ,60 + 0,08mm
11,34. 0,44mm
NB OBS
82
82
I. V.
2 - 13 mm
2 - 15 mm
.-
y
6,93 mm
8,13 mm
2,25 mm
2,36 mm
cr
f - - . _ -
cr n-l=s
2,27 mm
2,38 mm
s
0,25 mm
0,26 mm
r--?-z
•>
Y;t~
6,93 ±
0,50
' 8 j 13 ± 0,5 2m1n
f - - - -
l. E•tI. 6,45 < Y< 7 ,4mnj
7,bl<Y< 8,65 mm
,
1. V.
INTERVALLE DE
VARIATION
1.
E. M.
INTERVALLE D'ESTIMATION DE LA MOYENNE
/

-195-
"
1/
TABLEAU W
7
TABLEAU DES DONNEES STA1'ISrIQUES
COTE
DROIT
COn:
GAUCHE
GARCONS
FILLES
GARCoNS
FILLES
N.
OHS
6'L
20
62
20
I. V.
6 - 17
mm
8 -1t>
mm
7 - 20
mm
8 -
17
mm
X
11,5t>
mm
11 ,75
mm
11 ,43
mm
11 ,0S
mm
a
2 ,
24
mm
2,23
mm
1 ,98
mm
'L,0t>
mm
a n-1 ~
2,26
mm
2,29
mm
2,00
mm
2 , 11
mm
5
0,28
mm
0,51
mm
0,22
mm
0,47
mm
vn
X ~ ~ :?
11 ,56 ~ 0,48
11 ,75
+
1 ,02 11,43 ±
0,44
11 ,OS
+ 0,U14
vn
-
-
E X 2
8605
,
2861
8353
l ~- .z t
E
X
717
235
709
'2L.,f.
I. E. M.
11,08<X<12,U4 10,73<X<12,77
10,99<X<11,95
10,11.(X<11,99
7 , °8 <.X.(1 6 ; G. 4
7,3UX<16,18
7,47<X<15,39
H,-9Û-X<1~,17
I. C.
N.
O\\3S
62
20
62
20
I.
V.
2 - 13 "'"
2 -
1 1
mm
2 -
14
mm
4 -
15
mm
y
6,87
",,,,,
7 , 1 5
mm
8,04
mm
8,40
mm
2,22
a
/III"'
2 , 32
mm
2,33
mm
2 , 4 3
mm
a n-1=5
2 ,24
mm
2,39
mm
"'2.,..35
mm
2,50
mm
~
0,
28
mm
0,53
mm
0,25
mm
0,55
mm
1
V'n
y +2
S
6,87
+ 0,56
7 ,15 ~ 1 ,06
8,04 ±
0,50
8,40 + 1 , 1(
vn
-
1.
E. ,,1-
6,31~YO,43.
6 , °9(Y<8 , 2 1- 7,46(Y(8,62 ....... 7,30<Y«9,50 -
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4355
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426
143
499
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2,S1<Y<1l ,79
3,38<Y.(12
70
,3.54<Y < 13 26
1.
C.
INTERVALLE DE CONFIANCE A 95
\\

· 196-
-Le diagramme n"
13 répresente
la
dispersion des points axiaux enregistrés du
c6t~ droit et du c6t~ gauche. Il 'a
permis de
rechercher le taux de concentration des points
axiaux enregistrés autour du point axial moyen
calculé de coordonnées Xet Y.
Il
a
permis ~ la recherche éventuelle de corr~-
latlon entre les variables X et Y.
Le tahleuu
8
est un tableau comparatif des valeurs
moyennes X et q trouvées dans les populations
Ivoiriennes et Egyptiennes.
Le tableau 18 r~capitule toutes les variables sta-
tistiques utilisées pour nos différentes inves-
tigations et qui
se définissent comme suit:
~ Paramètres de tendance centrale :
La moyenne de l' échan ti lIon
: X
C'est ]a moyenne arithmétique de N ohserva-
tions Xi d'une variable X. Elle est ~gale
à la somme des valeurs distinctes
prise par
la variable X multipli~e chacune par sa
fréquence.
i
N
E Xi
i
X
N
Le mode
:
C'est la valeur la plus fréquente observée
dans un échantillon. Elle représente l'Abs-
cisse Maximum de la courbe de distribution.

- 197-
La Mediane M est la valeur M
telle Que
50 %
des valeurs de la variable aléatoire X
sont inférieures ou égales à M et 50 \\
supérieures ou égales à M : 50 \\ xi,~ ,50\\ Xi
La Moyenne~
le Mode et la Médiane peuvent être égaux
dans les cas oG les populations ou les échantillons
sont parfaitement sy~étriques ou unimodaux .
. L'intervalle de variation
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
c'est l'intervalle représenté par les
deux valeurs extrêmes, à l'intérieur duquel se
distribue la variable aléatoire.
El1 e
ne donne aucun renseignement sur le
mode de distrihution.
C'est la moyenne du carré des écarts à
la moyenne j
étendue aux N observations de Xi.
Elle se note
- 2
~(Xi -X)
N
S'il s'agit de la variance d'une population
estimée à partir d'un échantillon on la note :S2.
S2
UXi -X) 2
N -1

-198-
Fréquence
~
T3
Filles + Garçons
(Côté DroIt)
n
82
X
11 ,60 .±
0,48
a
2,24
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- 199-
Fréquence
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T4
Garçons + Filles (Côté droit)
n
=
82
24
6,93
y
=

0,48
2
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16
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(Filles + Garçons)
23
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62
22
21
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0,48
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6
T
Côté gauche (Filles+Garçons)
N
82
y
8,13+0,48
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HISTUGRM-I~lc W
4

202-
Fréquence
T
7
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2 1
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-203-
Fréquence
T
8
Garçons
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62
2 4
6, 87
+
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- 204
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205
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Fréquence
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- 207
Fréquence
T
12
Filles Y
(Côté droit)
n
==
20
Y
7 , 1 5
-± 0,48
a
2,32
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1 7
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HI ::;TOG RAMME

·208-
FREQUENCE
T: N°l 3
Filles
X
lCôté gauche)
2 8
X
11 ,OS
+ 0,92
2 7
2 6
cr =
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2 5
n
==
20
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2 l
2 2
2 3
2 4X ~m)
'\\
Histogramme N°ll

-209
Fréquence
T
14
FIlles
Y
(Côté Gauche)
::
8,40
a
2,43
1 3
12
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HISTOGRAMME

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~Î"
.I~ """
X:IJ,ir3.
x; Il)60
~1l1\\fn
Diagramme N°13
La dispersion des points cinématiques enregistrés
x = filles
= Garçons

- 211-
TABLEAU
B
:' COMPARAISONS DES MOYENNES IVOIRIENNES ET EGYPTIENNES"
-
HOM M E S
F E M M E S
COTE
DROIT
COTE GAUCHE
COTE
DROIT
COTE
GAUCHE
X
Y
X
Y
X
Y
X
Y
1
B
11- 20 10-18 14-22 8-20 12-18
9-12
13-18
7-15
1. V.
1
6-17
2-13
7-20 2-14
8-16
2-11
8-17
4-15
16
13
Moye E
16
1 4
10
11
16
11
nne
1
11 ,56 6,8ï
11 ,43 8,04
11 ,75
7 , 15
11 ,05
8,40
a n-~l6
2,9
2,96
3
5,24
2,2
0,33
1 , 17
2,86
=s
.1
2,26
2,24
2,00 2,35
2,23
2,32
2,06
2,43
=
N.
E' 60
60
60
60
60
60
60
60
EH.
t
62
62
62
62
lO
20
20
20
-
1. v. = INTERVALLE
LE VARIATION
E
EGYPTIENS
l
IVOIRIEN
N
EffECli F

212-
La 'varifmce
!lCfTJ.et de mesur8r 1;-1
v;-ori:d:Ilité des
N quantItés Xi autour de };I r:oyclll'e X.
,,2
2
.'
-# 0
;'our lèS grands éch;-lntillons.
52 donne une estimation plus juste de la popu-
lation.
2
C'
1
.
" ; J ]
.
cr 2
r
est . a r:lClne c:lrrr~e {le
a V:lrl;mC8
0\\1 .,

L'écart-type d'une distribution normale est la distance
le long de l'axe des X, entre la moyenne (densité de
probabilité) et les points d'inflexion.
o
Cette valeur va permettre de définir l'intervalle
de fluctuation de la variable aléatoire autour de la
moyenne X.
L'intervalle de confiance
C'est l'intervalle de fluctuation de X qui
regroupe un pourcentage des NXi observations.
Ondistingue :
L'intervalle de confiance à 95 % qui regroune envi. l'on
95 % des observations: Il corresponc1 : {X-2a - X+2 0}

213-
L'intervalle de confiance à 99%: {X-2,6a- X+2,6a} qui
regroupe 99 % des observations.
L'intervalle de confimlce à 99,9%: {X-3,3j, X+3,3a} con-
tenant 99,9 %.
Intervalle d'estimation de la moyenne m d'une population à partir
d'un échantillon :
L'observation d'une moyenne Xsur un échantillon d'effectif
n permet d'assigner à la moyenne de la population m in-
connue un intervalle de confiance à 95 % pour un risque
correspondant à 5 %
F: == 1,96 H 2== valeur
m == X + 1,96
5

l'écart réduit
m
X + 2 5
- --
r-
5
estimation de l'écar-
n
type
De
façon générale cet intervalle se note
m = X +
pour un risque
co(
corres-
pondant .
. m E(X + 25_ )dans l
d
d
~ h t'Il
30
es cas
e gran s ec an Ions
; -
n
. m E (X-
t
+
5 ~)
r-
n
t
valeur lue sur la table pour un dégré de
liberté égale à n-1
= d.d.l.

- 214-
3.3.: ETUDE STATISTIQUE DES RESULTATS
3 .3 . 1.: Te s t sut i l i s é s
Nous avons utilisé deux sortes de test pour vérifier
la validité des résultats obtenus
- Le test E valable pour la comparaison des moyennes
de valeurs quantitatives.
Ce test nous a servi ~ comparer les distances moyennes
des coordonnées i et ~ des points enregistrés au sein d'une même
population et aussi avec les valeurs X et V d'autres populations.
Pour être valable, il faut que l'échantilloh d'où viennent les
sujets soient tous grands c'est-à-dire supérieurs ou égaux à 30.
La comparaison de 2 moyennes mA et m
observées sur
B
nA et
nA cas est fondé sur la loi de l'écart-Reduit:
.; s1 + S~
2
2
on SA et SB désignent les variances estimées de
a A et
a B
n -1
,
ou
.-
(Xl-X) est l'écart à la moyenne .
. Si IEI<1,96 (ff 2)
la différence n'est pas significa-
tive.
(à 5 %) •
. Si
1
E l > 1,96 (# 2)
la différence est significative,
et le risque ~ correspondant à E,
lu dans la table de l'écart Réduit,
fixe le degré de signification.
Le test est d'autant plus significatif que ~ est plus
petit ou que E est plus grand.

215
- Test t
(Paramètre de Student)
Ce test n'est valable
pour la comparaison des
illoyenncs que,lorsque au moins un des échantillons est petit
c'est-à-dire inférieur à 30.
Nous l'avons utilisé dans le même but que précédemment
cha(]ue fois que les moyennes à comparer sont petites.
Ce test t est fondé sur la valeur de : t
t
=
où SZ désigne l'estimation de la variance supposée
commune par la formule
:
Z
Z
S2
[(X-mA)
+
[(X-m B)
(n \\-l)+(n -l)
J
B
ou encore
Z
Z
SZ
={
T _(Tl)
} +{T _(Tl)
}
Z
A
Z
--
B
nA
n B
nA + n
-
Z
B
ou
T,
= f, xi
. Z
T Z
f, Xl

- 216-
- Si
1 t 1
est inférieur à la valeur lue dans la table
de t, pour un degré deliberté
(d.d;l) = ni\\+n -2 et le
B
risque
d< = 5 %, la difFérence n'est pas significative.
- Si
ItJ'> t.pour dd1 = ni\\+n -2, la différence est
B
significative et le risque ~
indiqué par la table
pour la valeur de
Itl
trouvée fixe le degré de signi-
fi ca ti on.
Rq
Ce test n'est utilisable que si le caractêre étudié
est distribué dans les deux populations d'où viennent
les échantillons, selon des lois normales de même
variance ce qui est notre cas.
Le risque
5% est celui adopté en Biologie
médicale.
3.3.2.: Nos comparaisons des moyennes
comparaisons des moyennes i
du côté droit et
du côté gauche
(sens horizontal) dans
l'ensemble de l'échantillon ivoirien
Nous avons repertorié dans le tableau n° 7(page195
)
toutes les données nécessaires à nos calculs:
m
= X = moyenne
D
du côté droit
D
mG = Xc
moyenne du côté gauche
n
= 82
Imd-mgl
111 , 60 -11 , 341
=
0, 77 <E:o
-1
96
I
lê2,26)2+(2,02)2
-
,
S 2 + S 2
~
-g-
82
-gZ-
au risquede 5%
n
n
No.significatif-

- 217-
Comparàisons des moyennes verticales Y entre
côté droit et le côté gauche de l'ensemble
de l'échantillon: n = 82.
Imdy - mgyl
= 3,30
1 ~~+ 8
1(2,27) 2 + (2 ,38) 2
n
n
82
82
3,30 > Eg,
= 2,576 au risque
= 1 ~ lue
sur la table ,,,
Donc significatif.
Comparaison des moyennes horizontales X
chez les garçons entre c5té droit et côté
gauche : n = 62.
IExl garçon =~~
_
111.56
-
11,431
=
I S"'· + S2
1 i.
_cl
~
+ (2,26)2
n
n
62
62
Exg = 0,339<~ = 1,96 au risque de 5 ~:
)) 0 nc
Tl Q Ils i g n i [ i ca tif .
Comparaisons des moyennes verticales Y entre
côté droit
et côté gauche chez les garçons
:
n = 62
IEyl
Jmd - mg L
16,87-8,041
= 2,837
I 2
S d + S2
1(2.1 24 )2+(2,35)2
_-.E_
n
n
62
62
1 E)' 1
=
2 ,83 7 ~ Eo
2,576 au risque de 1 ~. ~ignificatif.
, .

- 218-
Comparaison des moyennes horizontales droite
et gauche chez les filles.
n = 20.
Itxl = Imd - mgl
111,05-11,751
= 0,206
1S 2+ S 2
12 x 5,75
n
n
20
2
{T
-
!.1}
2
n
=
n+n-2
5,75
0, 206 < ta'
2 1
ddl
38
.
=
, 9 pour
=
au rIsque
de 5%; Non significatif.
Comparaison
des
moyennes verticales droite
et gauche chez les filles
n
= 20
Ityl
=
17 1 15 - 8,40 1
1
-
-
2 x 5,980
1,616.
n
n
20
S 2
5,982
Itxl
1,616 < to=:2,19 ddl
: 38 au risquede.
5 % Non significatif.

- 219-
7 a)
Cas
Comparaison des moyennes verticales entre
filles et garçons du côté droit
ng = 62
nf = 20
Ityl
I~~I
= 8,04-8,40
=
0,477
I
2 _ S2
/-
S
iL
ng
194 + 5, 194
nf
6-2-
20
S 2 = 5,194
1 ty 1
= 0,477<ta= 2,00 ddl = 80 au risque 5 %.1
Non significatif.
Comparaison des moyennes horizontale entre
filles et garçons côté droit.
ng = 62
nf = 20
I~~I =
111,56 - 11,751
1 txl
0,325
/S2_ S2
15,16 + 5,16
mg
nf
6 2
2 0
Itxl
0,325 <ta
2,00 pour ddl = 80 au risque
de 5% Non. significatif
Comparaison des moyennes horizontales entre
filles et garçons du côté gauche.
Itxl
Img-mfl = 111,43
11,051
/S2_ S2
1 4 ,127 + 4,127
0,727
mg
mf
- ( j 2
20
S 2 :::0 4, 1 27
1 tx 1
= 0, 727 <ta'" 2,00 pour ddl
: 80 au risque de. 5% .7
Non l significatif.

-220-
10 0)
~
Las
Comparaison des moyennes verticales entre
filles et garçons du côté gauche.
ng = 62
nf = 20
Ityl
1mg
- mf 1
18,04 - 8,40L
=
0,585
I
1
S 2 + 52
5,72 + 5,72
mg
mf
62
20
5 ,72
1tyl = 0,585 <to = 2,00 pour ddl = 80 au risque
de. 5 %; ,::N=o=n==s=i~g=n=i=f=i=c=a=t=i=f.
Comparaison des moyennes horizontales
(R)
ent re Egypt i ens et Ivoi ri eDsde sexe mas culin
côté droit.
(Tableau n° 17)
nE = 60
nI = 62
mE = XEgyptien ml
X Ivoirien
1€ xl
=-' mlx - ml
116 - 11,561
x 1
.;
.; 2 _ S2
2,92 +2,26 2
SE
l
nEx
nlx
60
62
9,41 > €p
2,576 au risque de 1 %.hauternent
'=======
Significatif.

221
Comparaison des moyennes verticales (?) entre
Egyptiens et Ivoiriens de sexe masculin
cat~droit
Tableau n° 8
n
::=
60
E
1 Ey 1
,1 mEr - ml
113-6,871
12,867
=
=
=
1
1
2
S2
2
2
2, 96
2 , 24
SE +
+
1
nE
nr
60
- 6 2
12,867
7
2,576 pour un risque~t1 %.
Hautement significatif.
13°) Cas
Comparaison des moyennes horizontales X entre
IVOIRIENS et EGYPTIENS de sexe masculin du côt~
gauche.
nE = 60
nI = 62
IExl
ImE - ml 1
116-11,431
=
9,867
1 S2
S2
1 32 + 22
E +
1
- -
- -
60
62
60
62
l '- xl::: 9, 86 7 > (0
2,576 au risque de 1 %
Hautement significatif.

· 222-
Comparaison des moyennes verticales Y
entre IVOIRIENS et EGYPTIENS de sexe mas-
culin du côté gauche.
IEyl
1mE-mIl
114 -8,041
= 8,06
=/
/
2
2
2
2
5 24
+
2,35
~E + SI
nE
nI
60
62
IEyl
=
8,06 >fo = 2,576 au risque de 1 %
Hautement significatif.

-223-
4. ANALYSB DBS RBSULTATS
4.1. DES RESULTATS OBTENUS IL EN RESSORT QUE
* La dispersion
des points d'. emergence de l'axe
charnière enregistrés dans les populations noires de COte
d'Ivoire
est sensiblement
la même
du cOté droit et du
cOté gauche dans l'échantillon
global
diagramme N°13
* Les intervalles de variations s'étendent des
2 cOtés sur
13 mm avec quelques points qui s'écartent
de cette limite. (voir tableau n~6)
* Les intervalles de confiance' à 95 % sont reduits
pour toutes variables
x et y tant du cOté droit que du
cOté gauche et dans les 2 sexes: 2vmaximums= 2 x 2,38 = 4,76mm
inférieur à 5 mm. La valeur de 5 mm de rayon est la valeur
, ,
1
avancée par WEINBERG et d'autres auteurs comme limite d'erreur
tolérable au niveau de l'axe charnière.
Cet
intervalle de confiance à 2v regroupe 93 %
de nos enregistrements. Donc 93 % de nos enregistrements

224-
/
se trouvent dans l'aire de tolerance définie par ces auteurs.
* Une lègère assymétrie caractérise nos enregistrements
du côté gauche et du côté droit :
le
point moyen gauche est légèrement plus en arrière et
plus bas que celui du côté droit dans l'échantillon
global.
Point moyen
gauche
(xg
yg )
= (11.34
8.13)
Point moyen droit
(yd
yd )
= (11.60
6.93)
Cette assymétrie est significative dans le plan
vertical mais pas dans le plan horizontal.
Dans l'échantillon
des garçons ivoiriens, il
y a une différence statistiquement significative entre
le côté
droit et le côté gauche au niveau des variables
verticales::yd
=
<
-
6,87
yg
= 8,04
* Chez les filles cette différence n'est pas signi-
ficative entre les 2 côtés.
* Le point axial moyen gauche des filles a tendance à être
plus bas et plus en retrait que celui des garçons.

· 225-
Alors que du côté droit,
il a une position antéro-
inférieure par rapport à celui des garçons.
Cette différence n'est pas statistiquement signifi-
cative.
xgF
11,05 <,11,43
xgG
xdF
=11,75 > 11,56
xùG
ygF
8,40 >
8,04
ygG
ydF = 7,15
>
6,87
ydG
* Tous les histogrammes confectionnés à partir
des coordonnées
x ou y sont du type GAUSSIEN ou "loi de
LAPLACE -GAUSS" donc les distributions des variables x
et y sont normales.
* Aucun de ces histogrammes n'est parfaitement
symétrique.
* Les dispersions droite et gauche des points
axiaux enregistrés se présentelltsous forme .cfiessaim d'abeilles très
groupé
autour du point moyen calculé ce qui prouve qu'il
n'existe aucune correlation entre les variables x et y

-226-
* Il existe une différence statistiQument signifi-
cative dans la situation des points axiaux moyens dans
les deux
populations de comparaison (Egyptiens et Ivoiriens).
4.2. DISCUSSION
4.2.1.
A PROPOS DU MATERIEL
Nous l'avons déjà dit. Quand l'enregistrement
ne se limitait Qu'à la détermination de l'axe charnière
nous
ne laissions
pas le repère orbitaire
en place pour
cause de gène
du patient.
D'autre part certains patients avaient la hantise
du
maLêriel Qui pour eux~embl~~it ~ sophistiqué et Qui de surcroit
pouvait engendrer des douleurs surtout au niveau de l'enselure
nasale à cause de la traction à double élastique.
La présence du plâtre dans la cavité buccale n'est
pas bien supportée par tous les patients.
Nous pensons Que ces
divers éléments peuvent avoir
une incidence sur l'état psychique du patient par conséquent
sur l'enregistrement. car nous savons tous l'influence

- 227-
du psychisme sur le système neuro-musculaire. Chez bon nombre
des patients
présentant un signe de dysfonctionnement
de l'A.T.M. il y a une participation neurveuse •
Nous avons observé que chez un certain nombre de
nos patients,
les plaques supports de i'enregistrement
s' écartaient prAcn(,~IOp.nl~ dans la zone prétragienne.
Ce phénomène est lié" au fait Que les procès zygomati-
ques de nos patients sont assez proémil1l~nts. Et .après
suppression dé l'arc supérieur, les tégu~ents' re.s.taient
asse z é 10 ingé s des pointes a.]ciales.
La corl~lllrnCp. cl in iqœ est le p1Hl.arèle de parallare mise œ éviet:n:e par
176
SLAVICEK (l982)qili prend toute son importance. Un localisateur
d'axe Qui utilise des supports d'enregistrement directement
collé dans
la zone prétagienne serait plus précis.
La précision de la localisation.
Nous avons résolu au mieux le problème de l'acuité
visuelle par l'utilisation d'une loupe à la phase terminale
de la localisation, pour apprécier'
Ir immobilité des aiguilles
axiales.

- . - 228-
4.2.2. A PROPOS DU PROTOCOLE EXPERIMENTAL
4.2.2.1. Le choix des sujets
Notre méthode de selection des sujets nous a
permis d'avoir des patients plus ou moins aptes à subir
l'enregistrement ce qui nous a permis d'avoir moins de
problème le jour de l'enregistrement.
Néamoins dans 3
cas nous avons dû interrompre l'enregistement et proposer
le port d'une gouttière occlusale.
Notre méthode a consist~~ à pr~selectionner les
sujets presque tous des étudiants,par une campagne d'informa-
tion sur le sytème stomatognatique, l'axiographie, les moyens
de relaxation
du système neuro-musculaire. Si bien
qu'à
l'examen dentaire et de
'.
la mobilité mandibulaire, nous
avons eu des sujets avertis capables d'effectuer correctement
les mouvements démandés.
4.2.2.2. Le
temps opératoire
Bien que l'essentiel de l'examen clinique n'ait
porté que sur l'interrogatoire et l'examen de l'occlusion,
ce qui semble insuffisant d'après
certains auteurs, nous
n'avons pas rencontré de difficultés majeures lors des
enre-

- 229-
gistrements à part les 3 cas. Le temps moyen du déroulement
de toutes les opérations est
40 minutes maximum, rélevés y com-
~ompris. Mais dela mise en place à la fin de la localisation
le temps mis est souvent 15 minutes maximum pour localiser
les points. Le
temps de 40 minutes parceque nous prenons
les sujets par groupe de 3 et lorsque le premier patient
est au fautell. les autres doivent suivre attentivement
le déroulement des opérations et en déhors de la phase
de
localisation. nous
leur donnions
les renseignements nécessaires
avant qu'ils ne passent au fauteuil. C'est ce qui allonge
le temps total de l'opération.
~)ans la phase la plus importante représentéepar la recherche
de l'axe charnière. nous mettons notre concentration sur
le déroulement des opérations. Les étudiants
viennent
juste constater l'immobilité des aiguilles qui prouvent
que l'axe charnière
existe hien
Il est cépendant
évident que le temps opératoire n'est pas le même pour
tout le monde en raison des difficultés particulières qui
peuvent survenir.
,-
4.2.2.3. Le matériel de decontraction
Nous avons utilisé soit des gouttières occlusales portées
au moins
8 jours el équilibrées' . tous les 48 ou 72
heures.

- 230-
Nous avons aussi utilisé des jigs de LUCIA portés
au moins 30 minutes avant des enregistrements.
Aucun contact inter - dentaire n'était toléré
depuis la mise en place du jig ou de la gouttière dans
la séance avant la dépose
de l'arc mandibulaire. Nous
demandions aux patients
de porter leur gouttière au moins
une heure avant de se présenter à la séance d'enregistremeDt
s'ils avaient une raison Quelconque pour ne pas le faire
plus tOt . A propos du temps
de port du jig, les opinions
des auteurs
divergent, pour certains 10 minutes ~Jffisent
d'autres 30 minutes ou
plus.
De toute façon, nous n'avons pas hésité à reprendre
nos enregistrements ultérieurement Quand les conditions
de relaxation n'étaient pas satisfaisantes.
4.2.2.4. La position du patient
nous avons adopté "la position du barbier" préconisée
113
par MARGUELLES et YOUNG
comme nous l'avons signalé précedem-
ment.

_231-
4.2.2.5.
Le nombre de point axial terminal enregistré:
de chaque côté du visage.
Le mouvement de rotation pure dans la position
axiale terminale que nous avons exécuté chez nos patients
nous il donné Qu'un
seul point de chaque côté, ce qui est
en accord avec les conclusions de l'Ecole Gnathologique.
4.2.2.6. Mobilité des tissus
Les manoeuvres Qui consistent à mésurer directement
les coordonnés sur la peau seraient à l'origine d'une grande
variation en
comparaison avec la méthode utilisant. des
cartes placées
la région prétragienne (THORP, S~fITH
187
1
et NICHOLLS 1978). ABDALHADI, propose la photographie des
points.
Nous nous somme s cépendan t conten t ,~s de la mensuration
direcLe sur la peau,
les téguments de nos patients étant
suffisamment tendus et avec
la reglette métallique délicate-
ment appliquéesur les différents repères anatomiques
nous
n'avons
pas eu de mobilisation des tissus
pouvant influencer
les résultats ( nos sujets ont entre 21 et 26 ans maximun
donc re 1at i vemen t jeunes}

_ 232-
4.2.3.
A PROPOS DBS RBSULTATS
Nos conclusions et nos résultats sont
fondés
sur un principe
de hase
l'unicité de l'axe horizontale de rotation pure
de la mandibule confirmé~par plusieurs auteurs en son temps
BRANSTAD
GARVEY
et OKEY (1950), LAURITZBN (1957), LUCIA
et CELBNZA (1959), Le comité d'axe charnière de la grande
Academie de prothèse de NEW YORK (1959) et plus recemment
,
9
par BEARD et CLAYTON (1981),
4.2.3.1. SUR CHAQUE COTS DE LA FACE
Nous avons déterminé les coordonnés horizontale
(x)
verticale
(y)
du
point
axial
enregistré cinématique-
ment par rapport à deux repères anatomiques déjà utilisés
, '61
par un cerulÎn nombre
d'auteurs:
GUICHBT. WALKER,
21
BRANDRUP-WOGSEN
à savoir:bord supérieur du tragus-ecto-
cant.hion. Nous insistons sur le repère posterieur qui pt~te
souvent à confusion et qui est une des causes de la variabi-
lité des résultats.

-233-
4.2.3.2.
A PROPOS
DB LA RBFBRENCE POSTERIBURE
CHOISIE
- Le bord supérieure du traglls.
Tro1."
raisons
* dans l'examen
du tragus de nos sujets
nous
il von s
con st a té que parmi 1e s nomb reux repères .P roposés
par les
auteurs,
le sell1 qui nous semble facilement identi-
fiahle sans hésitation-
même
par un étudiant débutant,
est la
scissure 011 si lIon
ou encore entaille
antérieure
de l'oreille qui sépare le pavillon de l'oreille du tragus.
,,-
Donc, ce point
represente pour nOlis un rèpere anatomique
facilement identifiable.
* Nous avons cherché à avoir une ligne
de reférence
la plus haute possible afin que la cordonnée
verticale
(y)
que nous enregistrons soit d'un signe unique (positif).
* Ar,o;ument cépholO1ùétrique
qui représente
une de nos
hypothèses de recherche, c'est que après examen
de la position
des têtes condyliennes sur des télé-radiographies
comparatives de sujets
caucasiens et négroides
.. ,
il
en ressort que le pOle
supérieur du condyle mandibulaire

_ 234-
dans le type négroide est presque toujours ~;itué au dessus
du plan de F~ANCFORT
alors que dans le type
caucasien,
45 -46
37
il atteint rarement ce
plan DJAHA. (1981.1984). CONNOR
124
(1985). NEMBELESSINI (1979).
na
Donc si l'axe
charnière ne neut-être extra,-condy1ien (ORTHELIBB
197B). il ya des chances qu'il soit plus haut situé dans
les populations noires que dans les populations caucasiennes
d'où sont issus les échantillons des différents
auteurs
qui se sont penchés sur le sujet.
4.2.3.J.A PROPOS DE LA COMPARAISON DES DIFFERENTS
POINTS ARBITRAIRES
Nous pensons que la comparaison des coordonnées
ne peut se faire que si les points de repère
utilisés
sont les mêmes et si de plus nous avons des informations
sur les populations
d'où sont
issus les échantillons.
C'est pour cette raison que nous n'avons
fait qu'une
seule et vraie comparaison statistiquement. Elle concerne
2
le travail ~'ABOELRAZBK
en 1981.
Ses sujets au nombre
de 120 dont 60 garçons et 60 filles sont des Egyptiens r
Notre
étude a porté sur 82 sujets ivoiriens noirs. dont
62 garçons et 20 filles.

1 - 235-
L'une c:e de nos hypothèses est de savoir si certains
caractères
moiphologiques propres
aux différents groupes
ethniques. mis en évidence
par de nombreux orthodontistes.
ne pouvaient pas expliquer en partie
les
:nombreuses
divergences observées dans les différents travaux sur
l'axe charnière. Mais cela nous semble impossible au stade
actuel de notre investigation pour deux raisons:
,
1.
toutes les études menées en vue de tester
la fiabi.lité des différents points axiaux arbitraires
1
proposes dans la littérature. se sont attaché~soit à recher-
cher le pourcentage
de poin~ cinématiquement localisés
qui se trouvent dans un certain rayon de-S ou 6 mm (aire
de tolérence) par rapport au point
arbitraire
ou
alors
c'est la demarche inverse qui consiste
à choisir le
point
cinématique moyen localisé comme
repère et
à mesurer la dispersion des différents points
arbitraires autour de ce point:
Dans les deux cas le résultat
est le même et
les clonclusi.ons des auteurs l'attestent~"il n'y a pas
de point arbitraire ou de méthode arbitraire idéale".
BEYRON (1942) trouve que seulement 87 % des points
de gysi se situent dans un rayon de 5 mm autour du point
cinématique.

- 236-
158
-SCHALLHORN (1957 estime que 98 % des points
réels se trouvent dans le même rayon de 5 mm mesurés à partir
du point de gysi.
la
- BECK (1959) montre
que la distance séparant
la moyenne des points de gysi du point cinématique, est
égale i\\ 10,7 mm.
91
- D'après
LAURITZBN et BODNBR (1961), les points
cinématiques situé dans un rayon de 5 mm à partir du point
arbitraire
proposé par SCHLOSSBR ,(le point gysi réprésentent
33 % du total
. En outre i l
estime que la plus grande
concentration des points réels, soit 70 % se trouvent à
12 mm en avant du centre du conduit auditif externe et 2
mm an dessous de porion.
184
- TETBRUCK et LUNDBn.N- r'(196l)
an f1.rment le rapport
trouvé par LAURITZBN-,
concernant le point de gysi
mais dans un rayon de 6 mm
autour du point cinématique.
De plus
ils montrent que 75 % du total des points de LAURITZBN
BORNrm se situe dans le même rayon.
15
Pour BOSMAN (1974), seulement 45 % des points arbi-
traires (12 mm en avant
de la partie 's~périeure. du CAB)
se placent dans un un rayon de 5 mm du point cinématique.
"
187/
TlfORP,
SMITH et
NICHOLLS (1978) J'estiment égal à 55 % dans

.2 3 7-
un rayon
de 6 mm.
205
WALKBR (19RO) fait une étude sur 222 sujets et
estttne que seulement 20 % des points de gysi se situent
dans un rayon de 5 mm autour du point cinématique. Tandis-
15
que 31 % du total des points de BOSMAN sont dans l~ même
rayon.
1
ABDAL HADI (1984) trouve que 75 % des points de
LAUR ITZ EN - BORNE R
se s it uen t
dan s un .rayon de 6 mm .auLour
du poinL cinématique. Ce résllitat est comparable à celui
184
de TG TER UCK
e t LU NIJ IW N
(7 5 %) dan s LI n r a yon de 6 mm.
Ses estimations
des points arbitraires
se trouvent dans
un rayon de 5 - 6 mm et s'accordent avec
celui de
BOSMAN
Le point moyen cinématique de BOSMAN trouvé après son expéri-
menLaLton sur 30 cas se situe
à
9,7 mm en avant du C.A.E.
et
1,4 mm au dessous du plan de
FRANCFORT.
Nous voyons donc que dans les 2 cas de figure.
les résultats sont les mêmes
puis que leur conclusion
atteste qu'aucun des points arbitraires choisis n'est idéal.
Nous pouvons faire remarquer aussi que le point
cinématique de référence est' un point moyen calculé à partir
des enregistrements obtenus sur les sujets de l'échantillon,
enregistrements qui présentent donc une certaine dispersion
autour du point
moyen calculé;ce qui peut justifier ces
divergences.

-238-
2.
Notre
deuxième raison (argument céphalométrique)
Nous constatons que les estimation5 des points
arbitraires ne tiennent pas compte du type morphologique
e t (~L hn i que des su jet s .
39
Alors.que depuis longtemps lss .orlhodon~iste~ comme COrrON (1951)
.
45.-"6
ALEXANOaR el Col. (1978) NEMBELESStNI (1979) DJAHA
37
(19111, 1984) CONNOR et Col (1'9-"5) ont fait la preuve qu'il nefaut
pas négliger
ce caractère 1
lorqu'il s'agit d'évaluation
statistique dont les résultats peuvent être influencés
par
ce dernier. C'est ainsi que ces auteurs ne traitent plus
les patients de groupes typologiques différents sur les mêmes
bases, chaque groupe ayant ses références propres.
Oonc les larges dispersions et les divergences
attestées par les résultats des différents travaux sur l'axe
cha rn i ère peuven l êt re en part ie irop,utées' à 1a di ff érence
des échantillons au point de
vue
cartactères typologiques
et éthniques, 011 a leur hétérogénéité.
D'autres paramètres
entrent en jeu dans _ I~xplication
possible de ces divergences :
- le point anatomique de départ pour localiser
les points arbitraires,
- la taille de l'échantillon,

la méthode et les instruments utilisés.
- la loi dela probabilité.
- la manipulation de la
mandibule etc ...
4.2.3.4 .. A PROPOS DU SYSTEME DES COORDONNEES
205
WALKBR (1980) utilise les coordonnées
y et x.
Il
désigne par X
la longueur horizontale séparant le point
de référence postérieur à la perpendiculaire issue du point
axial enregistré et y
la distance verticale Qui separe
le point à la ligne horizontale. Ce système est aussi utilisé
2
pa r ABDELRAZEK qui
remp 1ace
x
et y re spec t i vemen t par
L et P.
Nous avons utilisés le même système de coordonnées
et x et y sont de valeur positive, compte '. tenue du sens
de déplacement chosi
: d'arrière en avant et de haut en
bas. Nous partons du point de référence postérieur
vers
le point axial à déterminer.

- 240-
4.2.3.5: REMARQUES SUR LBS RESULTATS
Nous observons que 92,6 % (au risque de 5 % )des
po in L s (l' l~mergel1ce
de l'axe charnière du cOté
droit
se
lrouvpnL
~ l'intérieure d'un cercle de 5mm de rayon et
97,4 % dans un rayon de 6 mm. Oeux points seulement sail
2,4 % sont
à l'extérieur du cercle de 6 mm de rayon;
ce qui prouve bien que
le regroupement des points axiaux
local isés dans notre
expérimentation.
La valeur
de 6 mm
est considérée comme la 1 imite
maxim:lle d'erreur acceptable au niveau de l'axe charnière
arbiLri:lire.
Du cOté
gauche, 77 points soit 93,9 % sont situés
à l'intérieur d'un cercle de 5 mm de rayon et
95,1 % dans
un rayon de 6 mm centré sur le
poin~ axial moyen. Ce pour-
cenLage est légèrement inférieur à celui du cOté opposé
(97,4%). En effet 4 points sont situés au
délà de 6 mm.
Celte
constatation est en accord avec nos calculs
qui nOlis ont donné des intervalles de confiance réduits
Qui illlesterit rle
l'h9mo~énéit~
de notre échantillon.
3
En effet nous ohservons que
par rapports
2®_
2
aux éLuries de \\~ALKER (1980) et ABDELRAZEK
(1981), notre
dispersion est moins importante:

- 241-
d'
,
COLé droit
COte gauche
,
tlj( mm
Oy
mm
!
~x mm
<fy mIT
NoLr~ étude
2,24
2,35
2,01
2,36
ELude de \\~ 1\\ LKR ,
3;52
4,77
3,5
4,25
~~2
(1980)
_.-_._--_.~-_
.. -.-.
Etude de
AJ3DRJ~
?
RAZRCK (1981 )
2,9
2,96
3,00
5,24
..
L'écart type trmesure le caractère homogène de
l'échantillon.
4.2.3.6. A PROPOS DE L'ECHANTILLON
Notre échantillon global est constitué de 82 sujets
dont ~o filles
soit 24,3% de l'échantillon global et 62
garçolls soit 75,7% de total de l'échantillon.
Ce désiQuilibre entre le nombre des sujets des
deux sex:es est dO au
fait Que les filles étaient moins
motivées.

- 242-
Ce déséquilibre peut avoir une incidence sur la
mallif~station de certaines caractéristiques d'un sous-groupe
au niveau de t'expression générale de l'échantillon global
(lol du nombre)
: les caractéristiques du sous-groupe le
plus important sont la tendanc'~
générale de l'échantillon
et rie la population d'où est tiré l'échantillon. Dans
notre cas,
la tendance générale des résultats sera en faveur
du s~xe masculin qui représente 75 % de l'échantillon.
4.2.3.7 .. A PROPOS DES MOYENNES OBSERVEES
..
Nous observons que les moyennes horizontales
x
des cOtés droit et gaucht
sont sensiblement les mêmes
La légère différence de quelques dixièmes de millmètres
n'est pas statisquement significative.
Par contre les moyennes verticales
Y
des cOtés droit et gauche, présentent un écart significatif
statisLlquement, mais ce dégré de signification reste
assez faihle
"Xd = 11,60 mm
y = 11,34 mm
yd=6,93 mm
Yb= 8,13 mm
Cette différence est surtout observée dans le
sexe mi3.sclllin
L y = L,87
>
E o
= 2,576 à 1 %
ydG = 6,87 mm < ygG = 8,04

_ 243--
c~t éCRrt n'0st pas significatif dans le sexe féminin
- d r = 7, h
(
- g F = 8 40
Y
y '
Il faut cépendant remarquer que les points axiaux
moy~]ns rll! cOté droit sont plus hauts situés dans les deux
sex0S que ceux du cOté gauche. Le dégré de signification
dans l'échantillon global vient du nombre plus important
de s1l.j'~L de sexe mascul in
comme nous l'avons signalé plus haut
(4.1.1 .6)
La loi du nombre joue ici en faveur du S0xe
mascll1ill.
Cette assymétrie verticale des points d'émergence
de l'axe charnière serait probablement 1 ié à deux phénomènes
interdépendant5chez nos· sujets d'expérimentation.
Premièrement : le développement assysmétrique
des hémi-faces
: l 'hemi-face gauche
semble
plus développé.
Deuxièmement
la mastication ~nilatérale-gauche.
En effet, au vu des résuitats de nos calculs
nous avons mené une petite enquête chez
les sujets étudiants
qui présentaient cet écart de mesure entre le cOté gauche
et le cOté droit.

-244
Nous leur avons posé les questions suivantes
"Etes-vous droitier ou gaucher" ?
Ils ont tous répondu "droitier"
EnsutLe : "De quel cOté mastiquez-vous de préférence"?
Réponse
: De préférence du coté gauche.
" Pourquoi du cOté gauche" ?
A cette question, certains ont répondu
" C'est plus confortable".
D'autres
ont évoqué des problèmesde lésions carieuses,
qui
les génaient. Mais souvent, même si la carie était
située du cOté gauche,
ils préféreraient
mastiquer de
ce cOté. lR
gène étant moindre que si c'était le cOté
,
droit qui était concerné.
Nous pensons Qu'une
enquête plus poussée nous
permettra d'en savoir plus sur ce point. Pour l'instant
nous restons
au stade d'hypothèse.
A propos de cette assymétrie des points d'~mereence
de l'a~e charnière. nous avons not4_ dans la littérature


-245
qu' e 11e P- Lai L (l'Hl s 1 con s Lan t 8 rn a j s
n'était pas significative
1~
205
2
BOS~I/\\q (1974) IoJ/\\LKBR (1980),
ABnSLRAzEK···· ·1981) ~IJCIIBL
188
1
TOUBor,
(1977)
ABDEL HADI (1984)~ Cetteas~y~étrie peut s'expli-
~uer r ar le caractère assimétrique du développ~ment des condyles
197
signalé par WEINBERG (1978) et d'autres bien avant, Qui· se
hasent sur céttehypothèse pour soutenir la théorie du "spI i l
ax i s"
ou de deux fixe s cha rn i ères indépendant s non supe rposé s •
Dans notre étude, nous pensons qu'on doit retenir le
caract.ère assymétrlque de l'axe charnière par rapport aux
références anatomiques choisies mais, nous émettons
quelques
reserves en raisoll du dégré de signification faible observé.
En
effet si on regarde l'écart des moyennes verticales
entre le côté droit et le côté gauche, on observe qu'il
est rI(:~ 1,2 mm : 8,13 mm - 6,93 mm = 1.2 mm. ne plus cetLe
a s~; y :111~~ L rie n' est pas sig nif i ca t ive c he z 1e s fi Il es.
On peut donc retenir pratiquement que les points
ll'(;';mer';ence
de l'axe charnière moyen, : peuvent se localiser
dans les populations ivoiriennes
à Il ou 12 mm en avant
sur une ligne
~
"
bord supérieur du tragus_cauthus et environ
à 7 011 8 mm au dessous sur la perpendiculaire abaissée
de cette dernière.

246-
4.2.3.8 • . COMPARAISON ENTRE FtLLRS BT GARCONS
Toutes les valeurs du test
• que nous avons trouvé
à la sl1it~ d~s comparaisons des valeurs moyennes entr~
filles et garçons tant du cnté gauche que du cOté droit,
sont inférieures à la limite dn signification statistique
ce qlli nous permet de dire qu'il n'existe aucune différence
entre filles el garçons, ceci est en accord avec les conclusions
l
d'ABI)f~L RAZECK en 1981 el d'autres.
4.2.3.9 •. COMPARAISONS AVEC QUELQUES ETUDES SUR
D'AUTRBS POPULATIONS NON IVOIRIENNBS
2
. Avec l'étude de ABDELRAZEK
(1981)
D'après nos calculs statistiques, les tests de
comparaisons sont hautement significatifs: en effet les
valeurs de E
enregistrés entre le cOté droit et le cOté

gauche des garçons tant pour les valeurs horizontales
x
-
que pour l~s valeurs verticales
y
sont
El ..~
8, 18
Qui sonL
largement supérieuresà la valeur limite de signifi-
cation
E o
2,576
au risque de 1 %

-247-
Les résultats montrent que l'axe charni~re des
populations ivoiriennes est situé plus haut et plus en
,
arrière par rapport à celui des populations egyptiennes.
4.2.3.1.0
COMPARAISON ENTRE LES ETUDES DE Al3r}fH~
2
15
RAZECK (1981) ET BOSMAN (1974)
Ces deux allteurs ont pris la même
référence
le plan de
FRANCFORT
15
BOS~Ii\\N
en 1974
dans son étude sur des
sujets hollandais
avait utilisé au depart une ligne
bord supérieur
du conduit auditif externe- cauthu~.
Il
termine cépendant en se référant au plan de FRANC-
FORT e_t propose une correction de la moyenne des points
d'(.1I1(~rgence
de l'axe charnière arbitraire.
Il trouve que ce point
se trouve à 1.4 mm an
dessous du plnH de
FRANCFORT
et à 2,3 mm en arrière
du
point.
moyen
arbitraire
choisi
qui est de 12 mm en
aVé1I1L du bord supérieur du conduit auditif externe; soit à
9,7 mm.
C'est surtout la distance verticale de 1,4 mm
par
rapport à ce plan
qui nous int~resse car nous émettons

- 248-
une r{~serve Quant ail répère horizontal.
ABDBLRAZEK
lui (1981) trouve sur
ses sujets
que son point moyen se trouve situé à 17
ou 18 mm en avant
du C.h.B et entre 1 et 4 mm au dessous de ce plan.
On remarque la valeur vertlcale de BOSMhN par
rapport élU
plan de PRANCFORT
est situé entre
les valeurs
2,
verticales mjnim.ale :1 et
maxlmale = 4 d'ABDELRAZI:.:IC
1mm ( 2 , .) mm < 4 mm (voir talheau
8) .
Bnef f e t s ion reg a r de 1a t al b eau : ..8
, on s'apperçoit
que les valeurs Xsont 1mm,2~m,3~m,4mm ) 1 et 2 pour les
filles ~ droite
et gauche
3 et 4
pour les garçons à
droite et à gauche.
La moyenne de ces 4 val0urs moyennes
2,5
m
~
2,5 m
ft 2 ,J m = ~ hollandaise
0gypt
1
i ~nne
De ce résultat, nous pouvons dire Qu'il n'existe pas
15
de différence entre les points charnières de BOSMAN et
d'ABDEL-
'1.
RAZECK dans le plan vertical.
De cette conclusion nous pouvons avancer que par
15
rapport aux sujets de BOSMAN (Hollandais), la position

-249-
des ])nints d' emArgence
de l'axe charnière des ivoiriens
se LrouvenL
iiinsi plus haut situés 6
Cette constatation est en parfait accord avec
noLre constatation sur la position relative des têtes condy-
1ienne ~-
des i vo i r ten s pa r r appor t au plan de . FRANCFORT
à savoir que le pOle supérieur des têtes
condyliennes
se Lrl)uvent souvent au dessus de ce plan; el que si
l'axe
charn i~re passe A. travers les condyles .• sa p'osition devrait
ê'tre relativement plus haùte par -rapport à celle des populations
causiennes de comparaison. Ceci reste sans doute à confirmer
par des études ultérieures qui doiv.ent allier méthodes céphalo-
métriques et axiographi~ues.
4.2'.3.1.1 A PROPOS DES [NCIDENCES CLINIQUES
DE NOS RESULTATS
Nous avons trouvé que les points moyens dl~mereence
l' aXI~ charnière dans nos populat ions étaient situés plus_ haut
que li rI ns 11; s pop u lat tons de COin par ais 0 n .
une de nos hypothèse de recherche était de savoir
quelle serait l'incidence au niveau
occlusal. si l'h~pothèse
d'une différence éventuelle entre la situation des axes
chHrnières
était constaté dans les populations de comparai-
son ?

-250
Au vu de nos résultats et conclusions, cette hypothèse
est
cOllfirmée. Ce qui nous permet d'émettre Quelques remar-
ques
1. R, n Il 1 rl i S i:l ri t
des val eu r s 0 b se r vé e s dan sIe s
autres populrlttons pour le repérage de l'axe charnièrearrhftrairr'
dm
nos sujets, nous faisons inévitablement des
errel15
plus importantes au niveau de l'axe charnière puisque
ces valeurs moyennes
s'écartent des nôtres. Ainsi,
l'aire
de tolérence de 5 ou 6 mm de rayon centré sur le point axial
moyen de référence se trouve partiellement depassé de la
valeur de l'écart qui existe entre les points axiaux moyens
des de u x: g r 0 upe s de pop u1a t ion s (s c hé ma 32)etc e cid ans 1e
sens du point
axial moyen des populations~ivoiriennes.
2. Le sens du déplacement du point axial des ivoi-
riens par rapporl à celui des populations égyptienneS·
se fait vers le haut et vers l'arrière
= direction
postéro-
supérieure).
Par rapport aux populations hollandaises, le déplace-
ment
se fait
essentiellement vers le haut,
la direction
horizontale n'étant pas définie faute d'éléments de comparai-
sons fiables.

- 252
3
1
1
2
31 5 4.
2
't
,
\\ ,
\\
\\
\\
\\
\\
\\
\\
\\
'\\
\\
\\
\\
'\\
'\\ \\
\\
" ,,\\ \\
'\\
,,\\ \\
" ~\\ \\
" ~\\ \\
',~~
"~1\\
' l
• Point axial moyen des PopulationJ
Ivoiriennes
* Point axial moyen des populations
caucasiennes
Fig
32
Inc idence au ni vea u des mola i re s et des inc i s i\\ves, d'une
erreur de localisation et de transfert de l'axe charnière.

-
253-
15
Donc si on se réfère au schema de BOSMAN (1974);
les erreurs au niveau de l'axe charnière commises dans les
populations de COte d'Ivoire, lorsqu'on se sert des valeurs
caucasiennes, se localisent dans les quadrants inférieurs.
3. Que se passe-til au niveau occlusal ?
lorsque des erreurs sont commises au niveau de
l'axe 111ornlère, cela se traduit par des erreurs au niveau
d ccl US;! 1
qui son t 10 i ses en é v i dIê~ 11(: e. par 1e s d i f f é r e n t s
195-200
202
auLellr:; comme \\olIHNBERG. (1 1)S9 19(1)
WILLIAMSON (1981)
15
M
D'après BOSMAN (1974)
KLHtNFINGER (1982), les
erreurs cie localisation dans les quadrants supérieurs se
traduisent certes au niveau occlusal par des erreurs plus
importantes, mais
elles sont mésiales donc corrigibles.
Par
contre toutes
les
erreurs dans les quadrants inférieurs
se tradllisent
par des erreurs occlusales distales avec
augm0tltatlon de la dimensions verticale entrainant la distali-
sation de la mandibule pouvant provoquer
une compression
des ti.ssus articulaires.
De cette conclusion, nous pouvons émettre la remarque
sui.vallte

- 254-
L'utilisation des arcs-faciaux conçus à partir
des valeurs caucasiennes, ou l'utiisation des valeurs cauca-
siennes pour localiser l'axe charnière chez les sujets
ivoiril~l1s rioit nous inciter
à la prudence. La situation
h1:tlllr>
de
·l'axe charnière dans les populations ivoiriennes
SUppOSI~ que les erreurs commises au niveau de l'axe charnière
ont tendance à se localiser dans les quadrants inférieurs.
Or les erreurs les plus néfastes pour les tissus articulaires
sont les erreurs antéro-inférieurs suivis rIes erreurs postéro-
)5
M
infériellres d'après BOS~f"N et KLRINFINGRR.
4.2.3.1.2 A PROPOS DBS CORRBCTIONS A APPORTER
plllsque nous avons manqué d'éléments de comparai-
son fiahles
dans les études ménées sur les populations
caucasiennes d'Burope et d'Amériqtie. nous n'avolls pu proposer
de corrections pouvant permettre d'obtenir des résultats
plus précis lors de l'utilisation des instruments conçllS
à partir des normes européennes ou d'ailleurs. Actuellement
les arcs-faciaux avec des embouts ou des olives auriculaires
sont très employés pour te transfert des modèles sur articula-
leurs.
Leurs références se font par rapport au plan
-FRANCFORT
et le conduit auditif externe. Donc seule
une
élude ilxingraphique associée à une étude téléradiographique
peut permettre de proposer des corrections si besoin était.

CON C LUS ION

257-
CONCLUSION
Le hut de notre travail
est
r:le contribuer à l'évalua-
tion de la situation moyenne de l'axe charnière dans les
populations Négro-Africaines de COte d'Ivoire.
Les études faites nous conduisent aux conclusions
suivant.es :
1. Les points moyens d'émergence de l'axe charnière
dans l~s populations Négra-Africaines
de COte d'Ivoire se
situent à 11 ou 12 mm en avant du tragus et à 7 ou 8 mm vers
le has sur une perpendiculairedla ligne de référence allant
du hrnd supérieur du tragus vers le cànthus·.
2. Une lègère
assymétrie caractérise la situation
des points moyens droit et gauche dans le plan vertical, le
point gauche étant légèrement plus bas dans le sexe masculin.
3. Aucune différence significative n'est observée
entre les sexes.

- 258-
4. La comparaison des valeurs ivoiriennes avec
2
celles enregistrées par ABDBJ.RAlHK
sur les égyptiens
revèle "np, différence hautement significative dans les
plan
vertical
et horizontal.
Le point axial moyen des ivoiriens se situe plus
haut el plus en arrière que celui des égyptiens.
5. Ce point axial moyen des ivoiriens occupe la
même position haute par rapfJort au point axial cinématique
15
moyen des sujets de BOS~fAN (1974)
6. Cette position haute est en accord avec nos
constatations sur les
tél~radiographies de comparaison
entre noirs
et caucasiens.
7. Donc la morphologie cranio-facialefait
bien pnrLie des différents facteurs pouvant influencer
la posiLinTl de l'axe charnière
par rapporL aux fépères
a na Ln ln j qIl e s e xter nes.
8. L'utilisation
de la méthode arbitraire basée
sur les valeurs caucasienncSclltraine chez les sujets ivoiriens
inévilahlement des erreurs au niveau de l'axe charnière.

-259-
Ces erreurs
se localisent dans les directions
inFérieures où les conséquences sont les plus néfastes
pour les tissus articulaires.
9.
Toute méthode de comparaison_ ou de recherche
pour évaluer la fiabilité des différentes méthodes arbitraires
de <1 é ter min a t ion dei' a xe
cha r n i ère t 0 U pou r dé ter min e r
des valeurs moyennes dans une population donnée, qui négli-
gerHiLles
aspects morphologiques et éthniques pouvant
caractériser cette population peut-être considérée comme
non objective.
Nous devons reconnaitre cêpendant que notre étude
reste incomplète. car elle ne nous permet pas d'expliquer
totalement au niveau des résultats obtenus, certaines
(.;OllU t, Lt<.-~.t iOnf-3 cOlluÎle:
* Le caractère assymétrique des points d'émergence
droit
et gauche de l'axe charnière,
serait-il Hé - cl une mastication unilatérale?
- cl un hyper..développement
héréditaire ou acquis
de l'hémi-face gauche?

- 260-
- ou encore serait- ce une fausse assymétrie lié
au
déséquilibre entre le nombre de sujets de
sexe
masclll in et de sujets
de sexe fiminin clll,HS notre
(; tant illon_?
* Au niveau des correct.lohs
à proposer
Pour que cela soit possihle, il aurait fallu évaluer
la situation des
points
d'émergence de l'axe charnière
à part i r
t1 'autres referenCCD: monl;iormées dans
la 1 ittérature , surtout ceux qui ont servi à la confection
d'arcs-faciaux 011 d'articulateurs et faire une analyse
céphalométrique associée à l'analyse instrumentale.
PERSPECTIVES DE RECHBRCHB
Notre étude consititue un maillon important d'une
serie de recherches
qui permettront de cerner
les différents
aspects du problème épineux qui est celui de l'occlusion
dentaire dans leo populations ivoiriennes. Les critères
de normalités des différents composants du système stomato-
gnatique chez le sujet ivoirien de race Noire nous sont
à ce jour
inconnus.
C'est
pourqoùi nous pensons que
les études
ultérieures tout en approfondissant les recherches
sur l'axe charnière doivent
s'intéresser aux différents
déterminants de l'occlusion
dans nos populations afin

d'étahlir des critères de normalité qui serviront de hases
pour 110S investigations cliniques futures.
A propos de l'axe charnière
Les études ultérieures doivent rechercher l'existence
de corrélation entre la situation des points
d'émergence
de l'axe charnièrB et certaines
références anatomiques
cranio-faciales
I)U
certai.ns
caractères somatiques des sujets
dans le plan vertical et horizontal :
Exemples
* largeur du profil du visage,
* hauteur des étages de la face,
* les classes squelettiques,
* plan mandibulaire etc ...
La mise en évidence de ces corrélations peuvent
permeLtre d'accroître la précision des méthodes arhitraires
en individualisant plus ou moins la recherche de l'axe
charnière arbitraire.

B 1 B LlO G R A PHI E

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l:J \\
,\\1I1,TI~S
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; U Ille
ph)' ~~ i J 0 g i c
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of cp,ntrjc :IJJd
other
, ';1\\\\
rcl;1 t i 0 Il
" I I I ,
1'1'o<.;tl1,
Dent
(,
:
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12 ~
" \\1111 ( ,'II Y (T. 1<' , )
"h·' 1l1IH'erl)('llt 01' translation :lt tClIlpol"orn:lndibllla1' joint
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""
ABIDJAN
ASSI KOFFI DELMAN. -
CONTRmUTION A L'ÉTUDE DE L'AXE CHARNIERE MOYEN
DANS LES POPULATIONS NEGRO-AFRICAINES
DE COTE D'IVOIRE
Thèse 3e Cycle Scien. Odontolo. I. O. S. - ABIDJAN ( 1987)
RUBRIQUE DE CLASSEMENT : PROTHESE
.
MOTS CLES : AXE CHARNIERE
\\ "
~
- LOCAliSATION CINEMATIQUE
- LOCAUSATION ARBITRAIRE
Après des rappels anatomiques et
physiologiques
succints sur les articulations temporo-mandibulaires, puis quelques
considerations sur l'Axe Charnière, ses méthodes de localisation et
sur les facteurs de variabilité des résultats, une recherche ciné-
matique de l'axe charniè~ sur 82 sujets négro-africains de Cote
d'Ivoire est effectuée. Les rés~ltats ont permis de proposer une
valeur moyenne pour ces· populations. La localisation supérieure
ou postéro supérieure de l'Axe Charnière dans les populations
Négro-Africaines de Côte d'Ivoire autorise à recommander la
prudence lors de l'utilisation des valeurs caucasiennes pour monter
les moulages sur articulateur car les erreurs occlusales qui en
résulteraient ne pourraient être corrigées.
JURY:
President
: Monsieur le Professeur Honoraire 1. VILASCO
Assesseurs: Monsieur le Professeur S. KLEINFINGER
Monsieur le Professeur agrégé K. EGNANKOU
Monsieur le Professeur agrégé E. BROU
Adresse de l'auteur: ASSI KOFFI DELMAN
BP
ABIDJAN
République de Côte d'Ivoire