R~PUBUQUE DE COrE-D'IVOIRE
UNION· DISCIPLINE· TRAVAIL
MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE
FACULTE
DE MEDECINE
ANNEE 1986 - 1987
CONTRIBUTION Al'ETUDE DES EDWARSIELLA TARDA
ISOLEES EN COTE D'IVOIRE
APROPOS DES 11 PREMIERS ISOLEMENTS
THESE
POUR LE
DOCTORAT EN MEDECINE
(DIPLOME
D'ETAT)
~
PRESENTEE ET SOUTENUE PUBLIQUEMENT LE
29 OCTOBRE 1986 PAR
FAYE YAOBLA Hortense
Née
le 17 Avril 1958 à TIASSALE ( Côte d'Ivoire)
Interne des Hôpitaux
MEMBRES DU JURY
PRESIDENT
Monsieur le Professeur YANGNI-ANGATE Antoine
DIRECTEUR
Monsieur le Professeur agrégé KADIO Auguste
Assesseurs
Monsieur le Professeur ASSI ADOU Jérôme
Monsieur le Professeur DODIN André


."

LISTE DU PEKSONNEL ENSEIGNANT DE LA FACULTE DE MEDECINE
1986-J987

LJ~'JI:: !JI] PEP~;O\\~';[L E\\SElG.'\\:'\\\\T DE L\\ F,.'\\CULJl: IlL :.:I~D[C]N[
1~86 -
19S7
Doyen : ~L YA~GNI -ANG.tI.TE Antoine
PROFESSEURS
~1\\1.
ALLA\\iGBA
J\\offi
Chirurgie
ASSI AIDU
Jérôme
Pédiatrie
ATIIA
Yao Roger
Hépato-Gastro-Intérologie
AYE
Hippolyte
Clinique de Maladies Infectieuses
BEDA
Yao Bernard
Médecine Interne
BERTRAND
Edmond
Clinique Cardiologique
BOHOUSSOU
Kouadio
Gynécologie-Obstétrique
BO\\TDURAND
Alain
Anesthésie-Réanimation
COR'TET
Lucien
Chirurgie Générale
COULIBALY
Nagbélé
Pneu~o-Phtisiologie
DIARHA
Samba
G~1écologie-Obstétrique
DJIBO
\\Villiam
Chirurgie Traumatologique et
Orthopédique
ESSOH KO)!EL
Paul
Pédiatrie
ETIE
Ambroise
O. R. L.
ETIE
Marcel
Anatomie Pathologique
GUESS~l\\TD
Kouadio Georges
Médecine Sociale
KEBE
~lémel J. B.
Anatomie-Chirurgie
LE QJYADER
Armand
Anatomie -Ch.irurg ie
SANG.AJŒ
Souleymane
Ophtalmologie
SX\\G\\RET
:·1alick
G)~écclogje-Obstétrj~~e
YA\\Gi\\l -~\\G:HE
Anto ine
Chirurgie
YAO-DJE
Christophe
Chirùrgie- Uro Icg ie
PI~Or:ESSEURS ASSOCIES
~1\\1•
CAB~"Ji\\"ES
Raymond
Hérnat o- Jnmmo lcg ie
GIORnAJ\\O
Christian
Neurologie
l-L\\EFFi'\\'ER
Georges
O. R. L.
H~ZEAA
~lax
Psychiatrie
l'HOFESSEUR EN SERVICE EXTRAORDINAIRE
BERaIN
Pierre
Dennatol agie

\\' dl' j
1.:\\.'.rl):\\
M:Sn;::i
O. R. 1.
BOLITROS-TO;\\)
Fernand
Biostat j st i quc ct Info nnat iquC'··j·:c: j .:~::'
BRETIES
Jean-PhiJippe
GynécoJogje-ObstétrjquE'
COFFl
Iii.ck Syl va i n
Anesthé s le - Réanunat ion
COUL 1B.t\\LY
André
Ch i rurg ie
CO\\\\l)PL l - BO~')'
Kwassy
Anat omie-Chi rurg ie Général e
DAGO AKRIBI
Augustin
Anatomie Pathologique
DELAFOSSE
Roger Char l es
Psychiatrie
DJEDJE
André
Radiologie
DJEDJE
Mady
Chirurgie Urologique
EHClJMA.N
Annand
Histologie-Embryologie-Cytogénétique
EKRA
Alain
Cardiologie
GADEGBEh1J
Anan i Samue 1
Stomatologie
1\\ADIO
Auguste
~Ialadies Infectieuses
KANG.A.
~1iessan
Chirurgie Générale
KEJTA
Cheick
Ophtalmologie
KETEKOU
Siè Ferdinand
Biochimie
1\\O\\'E
!\\ouhoun
Gynécologie-Obstétrique
KOUAME
Konan
Pédiatrie
KOUASSI
Manassé
Stomatologie
LA..~1BIN
Yves
Chirurgie et Traumatologie
LONSDORFER
Jean
Physiologie
r-lt\\.l\\'LAi'\\
Kassi
Hépato-Gastro-Entérologie
;,jOBIOT
~landou
Chirurgie
NI lORI
Raymond
Card iol og ie
1\\'DI<.1
koffi
Ane st hé 5 i.c- Ré anrmat ion
~ 1 GJlSSA\\'
Henr i Alexandre
Chi rurg i.c
J\\' GUESS:\\.\\
Konan Gabriel
Ana t onue-Ch i rur'g i e
NIA\\DŒY
Ez.ani Kodjo
l\\lédecine Interne
ODHlOURl
l\\oudou
\\b]adics Infectieuses
GDI
Assamoi
Cardiologie
OUATIAR4
Kouamé
Chi rurg ic Thoracique et
C3rdio-Vasc:ulairc
ROUX
Constant
Chil~rgie Infantile
SOUBEYRl\\:\\D
Jacques
~1édcc ine Interne
TEi\\
Da i.gnekpo
Inmuno-Héma tologie
h'AOTA
Cou l ibal y
Ch i rurg i.c Traumatologique ct
Orthopédique
~m~
héLFFENS-EK~
Chr i s tianc
Gynécologie-Obstétrique

Cl lUS
1)i.
TI~·\\\\'.\\tJ\\..
".1.
BESS.\\liJ )
CC' nua in
l'harJJl3CO log i C'
:·L:1'.'
]lC'S'-.;( L ]:FJ: ] ] \\
"ii rci l l o
l.ar t (rio logi C'
N' GUESSA.~
Isa îe
Biochimie
SANGARE
Amadou
Immuno-Hémat.o'l og ic
SO:,1BO
i'-lambo
Immuno-Hématologie
~tne
TI~ER 120L - FERLY
~·hdeleine
ParasitoJogic
ASSISTANTS DE FACULTE-CHEFS DE CLINIQUE DES HOPITAUX
t-'N.
ABY
Blaguet
Radio-Diagnostic
AD.Al\\t\\
Fany
Ophtalmologie
ADJOBI
Elloh
Gynécologie
AroH
Adoh
Cardiologie
ADZAXO
Kossi
Gynécologie
AGHEHOUNDE
Cosme
Chirurgie Infantile
AKA KRCû
Florent
Pédiatrie
ANQ\\1A
t-1athieu
Gynécologie
MDNGBA
Danho Simpl ice
Gynécologie
AOUSSI
Eba
~1aladies Infectieuses
ASSA
Alou
Stomatologie
ASSE
I\\'Dri Henri
Chirurgie Orthopédique
ASSOlJM)U
Aka
Parasitologie
BAH
Zézé
Chirurgie Générale
BASSIT
Assad
Chirurgie Générale
BENIE
Tha Michel
Gynécologie-Obstétrique
~ille BI~~IN-DADIE
Renée
Anesthésie~Réanimation
r--r-t
BISSAGNENE
Emmanuel
Maladies Infectieuses
BOA
Yapo Félix
Neurologie
BOUO-IEZ
Faul
:'Ilédccine Interne
CA\\1~RA
Benoît
Médecine Interne
DECH..\\\\1BE\\O JT
Gilbert
i\\eurologie
DIALLO
Amadou
~lédec ine Interne
DICK
Kobinan Rufin
Chirurgie
DJANHA.N
Yao
G)~écologie-Obstétrique
DJEHA
Djokouéhi
Dermatologie
DO REGO
Anicet
Pédiatrie ~~dicale
DRESSTh'N
Alice
Anesthésie-Réanimation
ECHIt-14J\\TE
Kouassi
Chirurgie Générale
BillA
Somian
Chirurgie
EHOUO
Florent
O. R. L.
FADIGA
Dougoutiki
Pneumo-Phtisiologie
Mlle
FAL
Arame
Chirurgie

ASSJSTA\\!JS DE Fl\\aJLTE-C1-IEFS Dl CLINIQUES DES HOPITAUX (SUITE)
~f\\1. GNAGNE
Yadou ~1aurice
Anatomie-Chirurgie
GNEBEI
Roger
Gynécologie
GNONSAHE
Apolinaire
Anesthésie-Réanimation
GUEDEGBE
Félix
Chirurgie Traumatologique
Mme HOUENOU
Yveline
Pédiatrie
~t\\1. HOUPHCUET
Kouakou
Gynécologie-Obstétrique
KACOU
Guikahué
Cardiologie
KADIO
Richard
Chirurgie Générale
KANGA
Jean-Marie
Dermatologie
KANGA
Diékouadio
Pédiatrie
KASSANYOU-·
Salami
Anatomie-Chirurgie
KATA
Kéké Joseph
Urologie
KEITA
Kader
Radiologie
KHOURY
Joseph
Chirurgie Générale
KOFFI
Konan Julien
~1édec ine Soc ial e
KOFFI
Kouakou
Anesthésie-Réanimation
KOFFI
Kouamé
Médecine Sociale
KONAN
Yao Lucien
Chirurgie Générale
KONE
Drissa
Psychiatrie
KONE
~1amourou
Gynécologie
KOUAKOU
Finnin
Gynécologie
KOUAKOU
N' zué ~larce1
Médecine Interne
KOUASSI
Beugré
Neurologie
KOUASSI
Jean-Claude
Chirurgie Générale et Traumatologique
KOUASSI
Kanga Michel
Chirurgie Thoracique et
Cardio-Vasculaire
KOUASSI
Konan Bertin
O. R. 1.
LOKROU
Lohourignon
0'léùec ine Int erne
MI\\LEQ'vIBHO
Jean-Pierre
Chirurgie
MAN ZAN
Konan
Urologie
MENSAH .
\\\\ïl1iam
Cardiologie
HIGNONSIN
David
Anesthésie-Réanimation
MOREAU
Jacques
~1aladies Infectieuses
N'DRI
NI Guessan
~1édecine
~tne
N' DRI -YQ\\1A..~
Aya Thérèse
Gastro-Entérologie
Mlle NIOUPIN
Emma
Anesthésie-Réanimation
~1\\1.
OJATTARA
Noël
Radiologie-Biophysique
OUEGNIN
Georges Annand
Urologie
OJHON
Jean
Parasitologie
OULAI
Soumahoro
Pédiatrie

ASSISTAI\\'TS DE FAQJLTE-CHEFS DE CLINJQUES DES HOPITAUX (SUlTE)
~r\\1.
PLO
Kouié
Pédiatrie
SAI'.JGill
Ibrahima
Chirurgie Générale
SAFEDE
Koné
Ophtalmologie
SEKA
Assi Rémi
Radiologie
Mlle SONAN
Thérèse
Neurologie
tv1me
TAGLIAN1E-SARACINO Janine
~~ladies Infectieuses
Mme
THUTE
Adj oua
Pédiatrie
~tne
TOURE
Kharidiata
Gynécologie-Obstétrique
MM.
TOURE
Stanislas
Chirurgie Générale
TOUTOU
Toussaint
Médecine
TRAORE-TURQUIN Henri
Chirurgie Générale
VARANGO
Guy
Chirurgie Générale
VARLET
Guy
Ch irurg ie
YAPI
Achy
Pneumo-Phtisiologie
YAPOBI
Yves
Anesthésie-Réanimation
Mne YOBOUET-YAO
Pauline
Dennatologie
l-me
YOFFOU-LAMBIN
Liliane
Ophtalmologie
ASSISTANTS DE FAaJLTE-ASSIsrANfS DES HOPITAUX
M\\1.
ABISSEY
Agba
Hémato-Immunologie
BOGUI
Pascal
Physiologie
DIE
Kacou Henri
Pharmacologie Clinique
EOOH
Vincent
Bactériologie
HONDE
Michel
Anatomie Pathologique
KPLE
Faget Paul
Immuno-Hématologie
ROL~\\1)
Georges
Anatomie-Organogenèse
SESS
Daniel
Biochimie
YAO
Toutoukpo
Immuno-Hématologie
ivIAITRES~ASSI STA\\TS ~lONO-APPARTENANTS
~me
DOSSO
Yolande
Physiologie
;'1.
KONt
~loussa
Parasitologie
M.
PALO;\\1BO
Robert
Biophysique
ŒEF DE TR4VAUX ~'()NO-APPARTB'iANT
Mme
BUERLE
}'1arie-France
Biochimie

ASSISTMTS ~10~O-APPARTENAl\\oiS
t-lne
FERNEY-SARIS
Laurence
Immuno-Hématologie
M.
N'KO
Marcel
Biochimie
M.
VALERY
Jean
Biochimie
mARGES DE COURS
Mme
AGOH
Bernadette
Chimie
M.
BOGUI
Vincent
Physique
M.
RANOJREL
René
Mathématiques

oEole ACES

JE DEDIE CETTE THESE, 1 Il 1 1 1

"OUI JE T'AI CONTE:',fPLE DANS LE SANCTUAIRE
EN VOYANT TA FORCE ET TA GLOIRE TA FIDELITE
VALANT MIEUX QUE LA VIE MES LEVRES TE
CE LEBRAIENT.
OUI JE TE BENIRAI MA VIE DURANT.A TON NOM~
JE LEVERAI LES MAINS ET MA BOUCHE CHANTERA
TES LOUANGES."
BE~I SCIS-TU S?I~NEUR.

A i"10NSI:::UR ET r1ADAME AMANY YAO
Cher Tonton
et
chère Tanti.
Aieux qu'un père et une mère
vous
avez
su m'entourer d'affection
tout au
long de
ces
Longues et dures
années d'études.
Cet travaiL est
La récompense de vos efforts.
Recevez-le en t ém o i q n aq e de mon
fiLial attachement.
Je n'ai que des mots pour vous dire Merci.
A MADAME KOUADJA N'GBESSO
Chire mire
tout ce
travail n'aurait pu
voir
Le jour si tu n'avais pas
été là.
Merci.
A MONSIEUR ET MADAME AMANY FAYE
Cher père
et chère Tante.
L'homme propose~ mais Dieu dispose.
Bien qu'ayant suivi ces études de
loin vous
avez su me témoigner une.grande affection
en des moments
difficiles.
Ce travail est
aussi
Le vôtre.
Merci.

A DÉ5IRË KETTE
Bien que
loin de moi pour des
raisons
professionnelles tu as BU m'entourer de
ton
amour et de
ta tendresse pour mener à
èien
ce travail.
Tu n'as pas hésité à courir dans
le tout
Paris pour me'~rouver la dernilre riffrenc6A
bibliographique.
Reçois
ce travail en témoignage de mon amour.
Puisse
le
tout puissant nous garder
ensemble pour toute notre vie.
A MONSIEUR KO~JA ADOU Fp.ËrEp.IC
Cher Oncle,
instituteur de
ton état
tu guidas nos premiers pas dans
cette école
que tu aimes tant.
Tu
as su nous
faire
aimer ce métier
d'enseignant.
Merci
pour tout.

A M~S FRERES ET SOEUPS
M.APGOT, EMMA, CHRISTOPHE AM~l.IC::, FAEIr::N~JE,
OLIVI=R, PEGHIF., SP,NPr.A ~T l'AH!A.
Que ce modeste tpavail soit un exemple
de
coupage poup vous.
A MES GRAND-PARENTS
In memopium.
A MES ONCLES ET TANTES
AUX FA~ILLES AMANY ET KOUArJA
À
BOUSSOUKRO
...
A TOUTE LA FAMILLE "ORGUAI" ET "MONONnIE"
~
A TOUTE LA. COMMUNAUTÉ VI LLAGEOI SE DE BOUSSOUKRO
AUX FAMILLES KONÉ, CURTIS ET KÉTÉ'
A LA FA~lLL~ AGCH

A LA FAMILLE ADJOUA
A LA FAMILLE SAWADOGO
A TOUS MES AINÉS DE MÉDECINE -
~ : ~
- Oocte-q,J:' TIMITÉ MAP.GUERITE
- Docteur SANGARË SEG.A.
- !Jocteut SANGARÉ AMADOU
- Docteur DIÉKACOU HENRI
- Docteur r~EN SA!-I WI LLI AM
Vous avez su diriger mes pas tout
au long de ces
études médicales.
Merci pour tant de sollicitude à
mon égard.
A MES AMIS(ES) DE LA FACULTÉ DE MÉDECINE
- Docteur AGOH SE~GE
- Docteur ADJOUA PASCAL
- Docteur ZEIN ABBAS
- Docteur SEVEDÉ DJIBRIL
- Docteur DIAPRA ALAIN
- Docteur ANELONE SAWADOGO
- Docteur CCULIRALY tJÉNEBA
- Docteur BONNY JEAN SYLVAI~,
Merci pour vos cônseils et votre soutien.

- KOFFI MARIE~AIMËE LOUISE
- KOUASSI GERTRUDE
- NAFISSATA TOURÉ
- TANO FELIX
- Or.SOT ELISABETH
Merci pour votre affection.
A TOUTES LES CM1ARADES DU LYCÉE DE JEUNES FILLES DE
BINGERVILLE ET DE FACULTt.
A TOUS LES AMIS(ES) DE L'INTERNANT DU C.H.U. DE COCCDY.
AU GROUPE DE PRIÈRE DU CAMPUS
Le Seipneur fit
Dour mo~ des merveilles.
Saint est son nom.
«
MAGNIFICAT »

NOS REMERCIEMENTS

A NOS MAITRES rE FACULTE ET t~ STfG~S HOSPITALI~RS
p(;u~ l lenseignemqnt ~eçu d'eux.
Hommage
reconnaissance.
AU PROFESSEUR YAO !)JÉ CHRISTOPHE
Professeur de Chirurgie Vrologique.
Pr~~onde gratitude.
AU PROFESSEUR AGP.ÉGÉ MANLAN KASSI
Professeur Agr~gé de Médecine Interne.
Sincères remerciements.
8U DOCTEUR DOSSO MIREILLE
Assistante de Faculté - Assistant des Hôpitaux
Chef de Travaux.
Chef du laboratoire de Bactériologie de la
Faculté de Médecine et fe l'Institut Pasteur de
Cocody.
Certains enseignants jouent~ probablement sans
s'en rendre
compte un
rôle important dans
le
choix
difinitif d'une
sp~cialit~ par
les
~tudia~ts dont
ils assurent
la formation.
Ainsi en ce qui nous
concerne~ notre désir
de
faire
de
la BactériolQgie
est né dès
l'instan~
où nous avons
commencé à travailler à vos côtés.
Aussi c'est avec beaucoup d'intér~t que
nous
avons effectué ce
travail que vous
avez bien voulu
nous confier.

Convaincue d'êtpe en de
bonnes mains, nous
souhaitons y rester le plus
longtemps possible.
Puissiez-vous retrouvep dans ce travail qui
est le v5tre,
une ibauche du
chercheur que vous
aimeriez faire de nous.
Nous vous sommes infiniment reconnaissante
pour l ' en s e i qn emen t que vous nous donne a ,
A votre ipoux et à votre accueillante famille,
nous souhaitons nos voeux sincères de bonheur et
de bonne e an t é •
AUX "COUSINS ET COUSINES" TECH~qCIENS (CIENNES) :
~1IAN, N'TAKPt, KOTCHI, BANGO, ~~e BARRV ~T PLUS PARTICU-
LIËR~MENT À KOFFI, À "MAMA~" GNAGNE ET h SON EPOUX,
Cette thèse se voudrait un hommage à
votre esprit d'équipe.
Merci de
m'avoir accueillie comme une
!lco usine".
A TOUT LE PERSONNEL DES LABORATOIRES rE EACTtPIOL0GIE -
SËROLOGIE D~ LA FACULT~ DE MËrECIN~ n'ABIDJAN ET DE L'INSTITUT
PASTEUR DE cocorv,
A TOUT LE PERSCNNEL DE STATION D~ PISCICULTURE DE LAVO
Qui a bien voulu nous aider dans notre enquête
sur le milieu extirieur.

A TOUS LES ~NSEIGNANTS DES DË?APTEM~NTS DE GËNËTIQUE ~T DE
BIOCHIMIE D~ LA FACULTË rES SCIENCES ET TECHNléuES r'AÉIDJAN
AU DOCTEUr ?IC~Ar~ CLAUDE DE L'INSTITUT PASTEur DE PARIS
Pour avoir bien voulu confirmer l'identi-
fication biochimique de nos souches.
A TOUTES LES PERSONNES au 1 NOUS ONT A1rÉE
t'MIS Ll.
RËALISATION DE CE TRAVAIL, ET !'LL'S Pft.P.TICUUÈREMENT
AUX rOCTEURS GERS~;Y DA.~ET ET KONÉ PEN.A.LI (INSTITUT PASTEUR DE
-
(OTE
D'IVOIRE)

A NOTRE MAITRE ET JUG~,
Monsieur: le Professeur
DOrHJ J'NrpÉ
- Chef èe service èu laboratoire èu choléra
et des Vibrions.
Institut Pasteur èe Paris.
Nous n'avons pas eu l'honneu~ de vous conna{t~e
mais nous avons maintes
fois entendu p ar l e r de vous
., par Madame l.e Docteur DOSSO'MIREILLE.
Malg~é vos innombrables occupations, vous
n'avez pas hésité' à v en i r jusqu'à Abidjan juge~ ce
t~avail,
ce qui p~ouve une fois encore votre lutte
acha~née cont~e les maladies dia~~héiques.
Nous vous exp~imons toute not~e g~atitude et nous
sommes fiè~es et heu~euses de vous compte~ pa~mi
nos Juges.

A NOTr.E MAITRE ET JUGE
A
Le professeur
ASSI APOU J~POME
- Professeur de P8èiatrie
- Chef de S9rvice de Pé~iatrie du CHU de Cocody
- Officier de l'ordre national ~e Côte d'Ivoire.
- Conwandeur de
l'ordre de
la Santé Publique de
Côte d'Ivoire.
Commandeur dé l'ordre de l'Education nationale
de Côte dl Ivoire.
- Officier èes Palmes Académiques.
Nous avons eu la chance de
travailler à
vos côtés pendant nos premières années de stage
d'interne
des Hôpitaux.
Nous ne reconna~trons jamais assez votre
dévouemen~ votre simplicité, votre esprit de
synthèse et votre extrême gentillesse.
Aussi est-ce avec spontaneité et avec un
réel plaisir que nous vous avons demandé d'être
un des juges de ce
travail.
Trouvez ici
Z'hommage de notre
r e s o e c t ,

A NOTr,E MAITR~ ET JUG~
DIRECT~UP D~ THËSE
Monsieur le Professeur Agrégé KAr
- Professeur Agr~g§ de ~aladies 1
- C~evalier de l'ordre de la Sant
de Côte d'Ivoire.
- Chevalier des Palmes Académique
Vous nous faites
le grand he
le Di re e t e u r de
ce t te
thèse.
Vous avez été pour nous le Uaftre
bienveillant et accessible ..
Vous symbolisez la discrètion et
dans
le
travail~ qualités que no~
cultiver en nous-meme.
1
Que ce t r av ai i
soi t
pour nOLI
vous témoigner notre profonde grc!
l
(
~
1
1
1
1
1
,
1
1

A NDTr.E MAITRE ET JUG~, Pr:ÉSIfENT :cU JUPY
Monsieur le Professeur Antoine YA~GNI-ANGATË
- Professeur de Chirurgie
- Doyen de la Faculté de Médecine d'Abidjan
- Officier ès l'ordre national de Côte d'Ivoire.
Commandeur de l'ordre de la Santé publique
de Côte d'Ivoire.
- Commandeur de l'ordre de l'Education nationale
de Côte d'Ivoire.
- Chevalier de la lêgion d'honneur
- Chevalier de l'ordre national èu mérite
Français.
- Commandeur des Palmes Académiques
- Commandeur des Ordres d'autres pays
. mérite :
Sénégal
. Officier : Tunisie.
Nous avons bénéficié au
cours de nos études
médicales~ de la clarté de votre enseignement et de
la richesse de
vos connaissances.
Nous aVons admiré la simplicité et la dis-
ponibilité avec laquelle vous avez accueilli ce
t.r av ai: l. .
En acceptant de présider le jury de
cette thèse
malgré vos multipZes occupations~ c'est un grand
honneur que vous nous
faites.
En retour recevez par ce travail l'expression
de
notre profonde gratitude et de
notre profond
respect.

A NOS MAITRES ET JUGES

Sommaire

- ] -
PA r-F ~
I,
IN"'!'rRODUCTION
,
4
II.
EDWARSIELLATARDA
:
8
RAPPEL BACTER l OLOG l QUE. • · • . · • · •..... • .. · · . . .. 9
- HISTORIQUE ..•..••.••••••...•.••..••• 10
- SITUATION [ANS LA TAXONOMIE;
13
- HABITAT
22
- POUVO 1R P.ATHOG ÈN E. . . . . . . . . . . . . . . . . .. 2R··
- tTUr~ BACTtRIOLCGIQUE
39
CARACTEP~S
MORPHOLOGIQUES
· CARAC~ERES CULTURAUX
CARAC~ERES
BIOCSI~IQ~ES
· CONS~ITUTION ANTIGENIQUE
· PRODUITS ELABOPES
SE~SI3ILITE AUX ANTIBIOTIQ~SS
· BARQUEURS EPIDEMIOLOGIQUES
· PATHOGENICITE ET TRANSMISSION
l l l .
MATER l EL ET METHODES .............••................?9
* MATE RIE L. . . . . .
60
1












1

,


1






- PREL~V~M~NTS r'ORIGINE HUMAINE
- PRÉLÈVEMENTS r'OPIGINE AQUATIQUE

- ')
il:
METHO:DES
67
1
• • • • • •
1

,
• •
1
1
• • • • • • •
A.- COPROCULTURES
69
-
PRELEVF.!ŒNT ET E~~1\\~1:SN DI r~CT
-
CUl.,TURE
-
IDEN~IFICATION
B.- A~ALYSE DES tCHANTILLONS PROVENANT
DU MILlEU FXT~RIFUR ..••.•.•...•.•.• 78
BI' POISSONS
-
PRELEVEl-l:SNT
- CULTURE
-
IDENTIFICATION
- ETUDE DE LA SENSIBILITE AUX .n,~1TIBIOTIQUES
ANTIBIOTIQUES.
-
RECHERCHE DE LA PRODUCTION D'EXOTOXINE
B
LES EAUX
2•
1V
RESULTATS
88
1
1
• • • • • •
,
• • • • • • • • • •
1
• • • • • • •
1
• •
1
• •
1
• • • • • • •
1
• •
,
,
• •
A. - COPROCULTUP.~ 1
·
90
A,l.
RESULTATS GENERAUX
A,2. NOMBRE PE EACTËPIES ENTËPCPATHOS~NES
ISOLÉ~S,
A.3. NOMBP.~ TOTAL r'ENTËRCBACTËP.!ES E~TËRO­
PATHOGÈNES ISOLËES .
.
.
A:~· NOTRE OBSEPVATION
* Sur le plan clinique
* sur le plan paraclinique
fi
Evolution

-
'2; -
• ~nalyse anatornopathologique
K
Coproculture
B.- PRELEVEMENTS D'ORIGINE AQUATIQUE ..... 100
E.l.- LES PCISSONS
-
RBSULTATS GENERAUX
-
ETUDE DES Em·]ARSIELLE TARDA
B.2.- LES EP,UX
VI - COM~ENTPlI RES
109
1
• •
1
• • • • • • • • • • •
1






















• •
A.- COMM~NTAIR~S GENERAUX
B.- NOTP.~ CAS CLINIQU~
C.- COMMENTAIRES EACTtRIOLOGIQUES PES
Il SOUCHES.
VI. ' CONCLUSION GENERALE
121
VII.
BIBLIOGRAPHIE.
123

1 ,
;
.. ' ,-:--
..,r
~
~\\t.'"
r;..;
.,.
LA VISITE
DES AUTORITtS Il L'HOPITAL DES CHOLéRIQUES
CAU"Ic.atu%"l' onU-eholérlque, pBr J. BU56 {Trtboul~',: 188'1
Les diarrhées o~t toujours constitué
un problème pour les autorités.!!!!!!!.

- 4 -
Introduction

«Le volume
des
diarrhées
en ~4 heures dans
le
monde est équivalent à 1 minute de chute d'eau du
Zambèze. »
< <
[lO.DI N > >

- 6 -
les ~iarrhées dans les pays en voie de développement
constituent un problème de santé publique.
La liste des microorganismes responsables de ces
syndromes diarrhéiques s'allonge d'année en année, au fur et à
mesure que les conèitions techniques s'améliorent. Les techniques
modernes ont permis d'isoler ~e nouvelles espèces bactariennes
possedant un potentiel antéropathogène.
,... côt.ë des classiques s a lmone l.l-ee ,
ShigelZesetE.
coli,
on peut rencontrer d'autres entérobact~ries entéropathogènes.
C'est la recherche systématique de nouvelles étiologies bac-
tériennes qui nous ont permis d'isoler chez une malane une
souche d'EdwarsielZa tarda.
Les travaux de VANDEPITTE et coll
(63)
au Zaïre et
au Mali laissaient présager l'éventuel rôle entéropathogène de
cette bact~rie en Afrique de l'Ouest.
L'isolement è'une seule souche humaine en trois ans
de recherche en Côte d'Ivoire, nous permet d'émettre les
hypothèses suivantes
1°) Soit EdwarsieZZa tarda est rarement isolée dans les
gastro-entérites en Côte è'Ivoire car elle n'existe pas dans le
milieu extérieur, auquel cas notre malade s'est contaminée ailleurs
qu'en Côte d'Ivoire.
2°)
Soit EdwarseiZZa tarda est rarement isolée car
elle exi.ste dans le milieu extérieur, mais la chaine fie con tami-
nation entre l'homme et ce milieu extérieur est interrompue à un
moment donné.
C'est dans le but de v~rifier ces hypothèses que nous
avons effectué l'enquête écologique que nous rapportons dans ce
travai 1.

- 7 _
Nous verrons successivement
- Un rappel bactériologique sur EdwarsieZZa tarda
- Le materiel et les méthoèes utilisés pour l'isolement
et le èiagnostic èe nos souches ~, EdwarsieZla tarda.
- Les résultats obtenus
- et nos commentaires.

Edwarsiella tarda

- -9 -
Ra ppel Bacter i010gique

- ~.o -
Historique

- Il -
II,- EDWARSIELLA TARDA
- HISTORICUE
Edwarsiella tarda a été reconnue comme une entité
nouvelle dès 1959 simultanément et indépendamment au Japon
(SAKAZAKI
(5'_
) et aux Etats-Unis (EWING et coll)
( 15 ).
En 1 962 SAKAZAKI et ~mRATA (52
) décrivent cette
bactérie comme étant une entérobactérie et la désignent sous
le nom de "GROUPE ASAKUSA" après une étude de 153 souches isolées
en majorité de serpents.
La même année HOSHINA reconnait cette bactérie comme
1
étant llagent causal d'une maladie chez les anguilles et llappellcl
Pa/tac.olobac.:{/tum
anqu i l. Zimortiferum.(;26)
f
1
KING et ADLER (1964)
(31)
isolent chez un malade
1
!
présentant une gastro-entérite fébrile une souche ayant les
l
mêmes. caractéristiques que celle décrite par les précédents
![
auteurs.
Ils décident de lui donner le nom de "GROUPE BARTHOLO'4EK",
du nom du département de l'Indiana (USA) dloù provient le
!
f
malade. Cette souche unique porte le numéro "1483-59".
Pendant ce temps EWING et coll (16 ) dans trois études
biochimiques échelonnées de 1962 à 1964 décrivent des souches
quI ils inclu ent dans le n° "1483-59" et qulils appellent
" Bac ter i um 1 483 - 5 9" .

- ,') -
1965, EWINr,
et coll. réalisent une étude sur 37
souches provenant en majorité de coprocultures humaines.
D'après leurs travaux, ils décident d'inclure ces souches dans
la famille des Entérobactéries.
Ils créent ainsi un nouveau
genre : Le genre Ed~apsiella (du nom du bactériologiste américain
P.R. EDWARDS) avec une espèce unique, E.
tapda.
Ici l'adjectif tarda est pris dans le sens d'inactif
- plutôt que dans celui de lent.
Selon le code international de nomenclature bactério-
logique (1953) le nom papacolobactpum anguillimoptifepum proposé
par HOSHINA est le nom légitime de ce groupe.
Cependant,
comme l'épithète anguillimortiferum est
prioritaire sur celui de tapda, SAKAZAKI et TA~URA (1975)
( 54
)
proposent le nom Ed~apsielLa anguillimoptifepum au lieu
d'Edwapsiella tarda, ce contre quoi FRA~ER et coll.
(1976) (16
)
s'élèvent et préfèrent garder Ed~arsiella tarda car ce dernier
nom est plus largement usité que le premier. Ainsi, les deux
noms scientifiques E.
tapda et E. anguillimoptifepum figurent
dans la liste de la nomenclature de cette bactérie (SKE~IA~ et
co l l ; , 1980.)

- J3 -
Situation dans la Taxonomie

A,~ DÉFINITION r~s ~NTER0PArTËRIf.S
E,- CLAS~IFICtTION rES EN!ËRn~ACTËRIES
B,l. GROl'PE r
p, 2 • GROUP::; II
E·3. GROUPE II!
B,4.
GROCPE
IV
B,5.
GROPPE V
C.- LE G~NRE EDWA~SIELLA
C,l.
CARJI.C'!'8 HES
CŒl'WN P TJ GEN~_'S
E Dw'AP5IE LLA

- 15 -
A,-n~FINITI0~ rES ~NTËROFACTEQIES
Les entérobactéries sont d6finies comme des bac-
téries
- gram négatif
- en forme de bâtonnet
- mobiles
grâce à ciliature p ê r i t r i c he ou immobiles
- non sporulés
- aéroanérobies facultatifs
cultivant sur milieu ordinaire à base d'extrait
de viande
- dégradant le glucose avec ou sans production de
gaz par un métabolisme fermentatif
- possedant :
Jt
une nitrate
réductase (réduction des
nitrates en nitrites).
Jt
une catalase à l'exception de ShigeZZa
dysente~iae du sérotype l
- ne possèdant pas de cytochrome oxydase
-
d on t
le contenu en :; + C D.
100
(:::;uanine + Cytosine)
de
l'ADN est échelonné
de
39
à
59 moles p.
100.
Cette définition exclut de la famille des Entérobactéries
d'autres bactéries gram négatif tels que : Pseudomonas~
Vib~io3 Ae~omonas et PZesiomonas.

-
:. r,
-
ces Hôtes ~~ tube di~estif, ~ cG leur ~ppejlatjon.
Ce p e n da n t
c e t t e
Loc c i i s a t i on n t e s t
pas ex c Lu s i v e
che: l'] i 'J'Dm t.~ etc he z 1es an im rtu X •
On isole éga1e~ent ces bactéries du sol et des
végétaux.
L'étude des caractères morphologiques et biochimiques
d'une bactérie permet de définir son appartenance à la famille
des Enté~cbactéricceae.
B.- CLASSIFICATION DES ~NTEROPP.CTER}ACEAE
On peut rassembler les différents genres Je cette
famille en 5 groupes.
p,1.- L~ 5ROUP~ 1
Les b~ctéries qui le composent produisent généralement
de l'hydrogène sulfuré {f-lZS(+)}. Ce sont
- La tribu des Salmoncllae
qui comprend 3 genres
le genTe Citrobacter
le genre Arizona

- 17 -
- la tribu des Ed~arriqllac
comprend un genre: le genre Edii ar e i e l l a qUI fait l'objet de
notre étude.
F,2.- L~ GROU?E II
Les bactéries de ce groupe sont généralement
indologène. On distingue
_
la tribu des Esaheriahae
qui comprend 3 genres
le genre Escherichia
le genre Alcalescens-Dispar
le genre Shigella
- la tribu des
Levineae
contenant un seul genre : le genre Le~inea.
E,3.- LE GRCUPE III.
Ce groupe contient les bactéries qui produisent
généralement de l'acetyl méthylcarbinol
dérivé du metabolisme
glucidique recherché par la Réaction de Voges-Proskauer CVP).
Ce groupe comprend une tri bu
: celle des KlebsiellaB avec
3 genres:
le genre Klebsiella
le genre Enterobacter
. le genre Serratia.

- 18 -
P,~,- LE SP'OUP~ IV
Ce groupe possède toujours une tryptophane désaminase
{TDA (+)}.
Il comprend une tribu celle des Proteae avec
2 genres :
· le genre Proteus
· le genre Providencia
Ce dernier groupe se caractérise par une intense
activité uréasique.
Il comprend la tribu des
Yersineae
avec un genre :
· le genre Yersinia.
C,- LE GENRE ED~~RSIELLA
Le genre EdwarsieZZa constitue un nouveau genre au
sein de la famille des Ente~obccte~iac~ce. Jusqu'~ ces derni~res
années une seule espèce ~ été décrite, l'espèce
tarda.
A présent le genre EdwarsieZZa compte 3 espèces
- EdwarsieZZa tarda
~ EdwarsieZZa hoshinae
- EdwarsieZZa ictaZura.

- 19 -
C·l. - CARACTËRES C(!W"'U~!S AU G::~~RE EDv'/\\RSIELLA
a)- Caractères morphologiques
Les Ediaa r e i e l l.a sont dc s bactéries :
- en forme de bâtonnets, droits
- Gram négatif
mes u r an t 0, 6 à ] ,2 ~ deI 0 ng
aux extrémités arrondies
- mobiles grâce à une ciliature péritriche
- asporulés.
b)- Caractères m!tabbl~ques
Sur le plan fonctionnel, les EdwarsieZZa:
- ont un métabolisme du type respiratoire
aéroanaérobie
-BlIes fermentent le glucose avec production
de gaz
leur conte~u en ~+ C % de l'Ar~ est échelon-
né èe 82
~ 95 moles p.
100.
C. 2. - CARACTÈRES DIFFËP~~ICl.A~IT
LES ESPÈCES D/EDWAP~LELLA,
. .
~ l'~spèce type,
E.
tarda;
.- est indologène
- produit de l'hydrogène sulfuré
- fermente le glucose avec production de gaz

- 20 -
- f~rmcnte au~si le m~ltosc
- nc fermente pas
le lactose
. le malonate
le citrate
~ Sur la-base de réactions hiochi~iques,
d'hybridation d'AD~ et de pourcentage en guanine et en cytosine
2 autres espèces d'Ed~apsiella ont été récemment découverte$·
Ce sont : E. hoshinae et E. ictalupa .

E.
HC8HINAF
(21
)
- est positif pour le test au malonate
- il fermente
le saccharose
le man n i t o l
. le tréhalose .
• E.
ICTALURA
(
24
)
- n'est pas indologène
- ne produit pas d'hydrogène sulfuré.

- 21 -
TABLEAU N°
l
CARACTERES D'IDENTIFICATION DES PRINCIPALES
ESPECES D'EDWARSIELLA
-
!
,
E. TARDA
1
\\11L JEUX
E.
E.
1
Caractères
g
0
(+)
g
HOSCHINAE
{_) 1
ICTALURA
0
!
,1
Indole
+
~9,()
0,6
+
-
1
Voges-Proskauer
-
,
n
-
-
f
H2S
(TSI)
+
98,6
1,4
+
(-)
1---
- Uréase
-
()
-
-
1
f1
Gelatinase
-
0
-
-
[
.Phenylalanine Desanu nase
+
0
-
-
1
Arglnine decarboxylase
-
-
0
--
,
-
l
Lysine décarboxylase
+
~()')
+
+
Ornithine decarboxylase
+
99,2
0,8
+
d
.r
Malonate
-
0
(+)
-
D Tartrate
-
0
-
-
Mucate
-
0
-
-
Esculine
-
-
-
0
..
ONPG
-
-
(+ )
0
Fermentation
Arablnose
-
2 n
'0,4
-
-
.'
Lactose
-
-
0
"Maltose
-
199 8
0,2
+
+
,
Raffinose
-
-
0
Rham nose
-
1
-
0
-
Saccharose
-
1 , ?
0,6
+
-
Trehalose
-
0
0,4
1
' +
-
Xylose
-
,
-
-
0
Adonitol
-
o
0
-
Dulcitol
-
0
-
-
Mannitol
-
+
-
0
.1,6 1
Sorbitol
-
r
Inosltol
-
-
- .
10
SallClne
-
1,8
0
\\0

- 22 -
Habitat

- 23 -
.,
A.- rA~S
L '~NVI RONN=M~NT
P.- CH~Z LES ANI~AUX
B.1.
LES P.NI~11.PX A Sl>NG FROID
B.2.
LES ANIMAUX A SA~G CHAUD
C.- CHEZ L/HOMM~.

- 24 -
A. - DANS L' E~!V 1RO~!~!~MH1T
FOURQUEr et coll.
( 17 ) 1975, dans une é t u de
effectuée à ~adagascar suspectent le rôle de l'eau dans la
transmission des infections à E.
tarda.
Ces auteurs incriminent l'eau dans la contamination
des reptiles et des poissons et finalement des animaux à sang
chaud dont l'homme.
Ce que les travaux de BAYLET et coll.
C 4
) confir-
ment en 1979, en montrant le rôle important que joue le milieu
hydrique dans l'écologie des
Edwarsiella
Déjà EWING et coll (1967)
( 16) ont signalé 16
souches provenant du milieu extérieur. Parmi ces 16 souches,
14 sont d'origine aquatique soit 87,S % des souches. 4 de ces
14 souches sont issues d'une eau qui héberge des tortues.
B.- CHEZ L~S ANIMAUX
B.1 . - L:::S AN IMAUX ,~ SANG FRa l D
Dans le règne animal E.
tarda est
l'hôte
normal de l'intestin des animaux à sang froid de la classe des
reptiles ; par ordre de fréquence on distingue ;
- Serpents
~ au Japon 248 souches (
52 )
~ en Australie 50 souches (27 )
~ au Tchad ( 14 )
Jt
aux Etats-Unis (16
)

- 25 -
- Lé z a r ds
]If
au Tchad (14 )
~ au Zaire ( 38 )
~ aux Etats-Unis ( 16 )
Crocodilles et alligators
~ en Australie ( 27 )
~ en Floride
- Tortues
]f
en Australie
]f
au Nord-Vietnam
- Varans
~ en Inde.
En outre une étude réalisée par VA~DEPITTE et coll
en 1972 à ~opti (~ali) a permis d'émettre l'hypothèse selon
laquelle E. tarda serait un hôte normal de l'intestin des
poissons d'eau douce.
En 1980 ces mêmes auteurs confirment cette hypothèse
après des travaux effectués au Zaire.
Quelques publications attribuent à E.
tarda un rôle
pathogène vis à vis du poisson (1, 26 ).
Les auteurs vietnamiens (43) voulant clarifier cette
dernière hypothèse pratiquent un examen bactériologique de
poissons sains au cours d'une étude épidémiologique des
diarrhées à
E.
tarda à Saigon.
Ils trouvent un taux de portage de 44,4 % comparabl&
à celui du Zaire.

- 26 -
La colonisation de l'intestin de poissons par E.
ta~da
permet d'expliquer la pr~sence de ce germe dans certaines
eaux tropicales
~ ~a~agascar (9) et à Tahiti (30).
Les crevettes d'eau douce du genre ·'1ACROBRA~CHU·' (30
)
et les batraciens (9 % en Inde ( 58 ) et en Arkansa s ( 27 )
1
sont porteurs dIE.
tarda.
1
1
1
R.2.- C~~Z LES ~~IMAUX À ~ANG CHAUD
1
1
1
!
Parmi les animaux à sang chaud sont r~servoir dIE. tardd
- Les mammifères marins
. Phoques au Japon (52
) et en Californie
· Otaties en Floride
(65)
- Les mammifères terrestres domestiques
· Porcs aux Phillipines (
3
)
au Tchad (14)
Boeufs au Tchad
(:!-4
) et au Etats-Unis.
- Les animaux sauvages
· panthères au Tchad (1t)
- Les oiseaux aux Etats-Unis
· mouettes en Oregon et poulets (
fi
)
Une ê t u de de BAYLET et Coll
(16)
chez les oiseaux
en Camargue a permis de retrouver 6 oiseaux porteurs dIE.
tarda
sur 60 soit une pr~valence de 10 %.

- 27 -
BERG
]972
(
5
),
KOURA:-.JY à Panama
(
32
)
]977 ont
trouvé respectivement une prévalence de 0,38 t et de 0,5 ~
chez les oiseaux.
/
C.- CHEZ L I-l('lM~E
Chez l'homme E.
tapda n'est pas une composante
habituelle de la flore intestinale.
E.
t.ar da est un parasite strict de l'hormne.
VANDEPITTE et Coll (63
) n'ont pas retrouvé
E. tapda chez 3 groupes de sujets témoins sains. Au Panama ( 32
et en Malaisie (18
) le taux de portage dIE.
tapda chez les
sujets sain5·est respectiwement de 0,4 ~ et de 0,8 ~.

- 28 -
Pouvoir Pathogène

- 29 -
A,- POUVOIR PATHOG~~E NATUREL
f,l.
CHEZ LES ANIMAUX
A, 2. CHEZ L 'HŒ-!!~
A,2.1.
Affections intestinales
A.2.2.
Affections extra intestinales
E,- POUVOIP PATHOGt~E EXPËPIME~TAL
C,- PATHOLOGI~ VËT~PINAIPE
r,- LE TRAIT~~ENT,

- 30 -
fi, POUI/O rr~ P·I\\.TH~5r;~JE WnU~EL
A,l, CH~Z LES A~I~AUX
F.
tarda peut être à l'origine d'affections patho-
logiques chez certains poissons comme Ictalarus punctatus
(channel catfish)
(41
), anguillules et mam~ifères marins
(phoque, otarie, dauphin)
( 65 ).
Chez Ictalarus punctatus des lésions du tissu
musculaire avec formation de pus nauséeux ont été constatées
tandis que chez les ma~~ifères marins on observe des abcès
mortels du poumon et des organes de l'appareil digestif.
A,t. CHEZ L'HOMM~
A'Z.1. AFFECTIONS INTESTINALES
E.
tarda est essentiellement un parasite intestinal
pour l'homme. EWING et Coll font état de 162 souches d'origine
fécale contre 64 extra intestinales.
Le rôle entéropathogène d'E.
tarda est soupconné au
Zaire où 51 cas de gastro-entérites
av e c isolement de cette
bactérie ont été denombrés en 7 ans.
Aux Indes (f) 4 cas semblables sont signalés en
3 ans.
Au Viet-Narn (43
) cette espèce est responsable de
8 % des diarrhées infectieuses.

- 31 -
Quelques cas de gastro-entérites à E.
t c r d a sont
remarquées
au Tchad (
14
)
et aux Etats-Unis ( 29 ).
D'une façon générale E.
tarda est isolée chez l'homme dans
les selles diarrhéiques. E.
tarda
est mise en évidence
selon ~AKULU et coll (38) soit:
- associée
~ à Salmonella et à
Sh~gella(3 cas)
~ à En~amo~ba h~~~olif~~ca (5 cas)
~ à divers helminthiases.
- seule dans 43 cas.
GILMAN et Coll (-Ul) font état d'une association
significative avec Entamoeba histolytica. 33 % des souches
dIE.
tarda isolées par ces auteurs l'ont été chez des amibiens.
~1ARSH et Coll 1981
(
40 ) rapportent l'observation
d'un homme de 36 ans, présentant depuis quelques jours une
gastro-entérite fébrile avec des selles glairo sanglantes.
A l'examen physique, ils retrouvent un abdomen qui se défend.
La rectosig~oidoscopie pratiquée, montre de multiples
ulcérations ovalaires de la muqueuse rectocolique de 1 à 2 mM
de diamètre.
Le lave~ent baryté en double contraste
montre une
muqueuse épaissie' à plusieurs endroits au niveau du colon et
des surfaces nodulaires au niveau de l'iléon. Le diagnostic
d'une maladie de Crohn est avancé. Et le malade mis sous
Prednisone
Les jours suivants le laboratoire rapporte
l'isolement dIE.
tarda dans les différentes coprocultures

1
-32-
1
effectuées. Le diagnostic d'une entérocolite invasive à E. t-arda
1
est posée. Le malade est mis sous Cotrimoxazole à raison de
l
2 comprimés toutes les 6 heures au bout de; 2 jours tous les
1
signes cliniques ont disparu. Une sigmoidoscopie pratiquée
r
r
9 mois plus tard· montre un colon sain.
1
f
~,. 2.2. AFFECTIONS EXTRA INTESTINALES
Quelques infections extra intestinales .à E. tarda
sont décrites. Ces infections sont graves et parfois mortelles.
Le plus souvent il s'agit d'infections profondes survenant chez
1
des sujets prédisposés, immunodéprimés. Les infections les plus 1
1
souvent rencontrées sont :
a) Les méningites
Il a été déjà décrit
~
- une méningite avec septicémie fatale chez un nouveau-
( 44 )
- une méningite chez une femme présentant un lupus
érythémateux (59
)
- une méningite chez un sujet porteur d'une
hémog1o-
binopathie ( 50
).
b) Les autres infections profondes signalées
sont
- des septicémies ( ~9
)
- une endocardite (34 )
- une péritonite (12
)
- une infection des voies biliaires (29 )
- des abcès profonds
(29)

- 33 -
c) une infection urinaire il E.
t ar d a
('st décrite en
France en
1975 par WITCIlITZ et Col] chez un hilharzien
~
d'or ig ine mauri tanienne qui
s'est surement contaminé dans son
pays. (6P)
d) E.
tarda peut aussi être responsable de
suppurations de plaies superficielles. (79)
B.- ~n~vdïR ~AT~nGE~E EXPERIMENTAL
Il n'a été pratiqué d'inoculation dIE.
tarda à ~ucun
animal de laboratoire afin d'en étudier le pouvoir pathogène.
C.- PATHOLOGIE VETERIN.AIRE
E.
tarda se révèle être une espèce pathogène pour certains
poissons. Des éoizooties d'élevage de poissons notamment
d'élevage d'anguilles C6? ) avec une forte mortalité ont été
constatés.
Différents travaux d'auteurs ont montré que les
souches responsables de ces épizooties hébergeaient des
plasmides de résistance à un ou plusieurs antibiotiques
D,- L~ TRAITEMENT
DI 1 • LE TRA1TEt~ Ef\\~T CURAT IF
Il repose sur l'antibiothérapie. Le choix de l'anti-

-34-
biotique dans les différentes affections peut se faire parmi
les béta-lactamines, les
aminosides, les tétracyclines, les
quinolones,les sulfamides
Les polypeptides surtout la,
colistine ne seront pas employés car
E.
tarda présente une
résistance chromosomique à cet antihiotique.
Il faut noter que E.
tarda est une espèce particu-
lièrement sensible aux antibiotiques. Ce qui assure un confort
de prescription.
D, 2. MODALITES THERAPEUTIQUES
a) Dans les g~stro-entérites
Dans ces affections1les béta-lactamines en l'occurence
l'ampicilline et ses dérivés peuvent être utilisées ave~ succès.
DODIN et Coll. 1982 proposent l'utilisation de la
Triméthroprime sulfaméthoxazole dans ces affections ( 13
)
Dans certains cas de diarrhée, cas d'une unité de
Pédiatrie où chez 5 enfants atteints de diarrhée
E. taAda'a été
isolée(J.9) j l a suffi
d'ur.
traitement symptomatique à base de
sels de réhydratation pour que la diarrhée régresse chez
4 enfants. Un seul enfant a nécessité un traitement antibiotique
devant la persistance des signes.
b) Dans les méningites
L'association béta-lactamine·aminoside ou l'utilisation

- 35 -
du chloramphénicol seul est préconisée
c) Dans les endocardites
Les septicémies, les péritonites les ostéites et les
infections des voies biliaires, on utilisera l'assocjation
bactéricide, béta-1actamine - aminoside.
D.3·TRAITEMENT PROP1-iYLACrI"aUE
l
Il repose surtout sur les règles hygièno-diététiques.
Pour l'instant il n'existe pas de vaccins mis au
point contre les infections à
E.
tarda. Cela s'explique par
le pouvoir pathogène limité dIE.
tarda chez l'homme.

- 36 -
AFFECTIONS EXTRA
INTESTINALES A EDWARSIELLA TARDA

r-,
t<\\
PATHOLOG lES
~1ALADES
TRAITEo1ENf
EVOLUTION
ASSOCIEES
,
AUTEURS
AGE
SEXE
DIAGNOSTIC
SON!\\[NNIRTH
31
ans
F
Mê n i ng i te
Lupu s érythémateux
' Sans
"1ort en 23H
et KI LLU S (59)
Septicémie
üKLJ BADEGO
Pên i
G
'1ort après
et ALAUSA ( 44 )
12 jours
F
'1én ing i te
Chloramphénicol
Sans
18 jours
septicémie
Sulfadiazine
Colistin
JOIHl;\\N et
Gastroentérite
Am p ic ill ine
Guéri
11,\\DI.EY ( 29
)
14 ans
F
Sans
abcès du foie
Chloramphénicol
Seoticémie
Kanamycine
PANKLY et
),1alad ie du
SESIlAL ( 45
)
83 ans
\\1
Sept icém ie
myocarde
~ort après
Pancitopénie
9 jour s
Céphalotine
d'étiologie
-i nc onnue
LE.FIWCI\\ et
Pénj G
Coll
( 34 )
61
ans
M
Septicémie
Alcoolique
Céphalotine
.
Guéri
chronique
Gentamycine
Chloramphéni
.
Le FROCK et
Endocardite
Cardite
Céphalotine
Guéri
Coll
(
35 )
41 ans
F
aiguë·
r hum a t ismale
Kanamycine
-
Septicémie
,
,
-
\\

00
tv\\
1
PATHOLOSIES
r.1ALADES
ASSOCIEES
TRAITEMENT
EVOLUTION
AUTEURS
AGE
SEXE
DIAGNOSTIC
SACHS et
Coll ( 50
)
1 7 ans
F
Méningite
Hémoglobinopatthie
Am p i c i Il ine
Guéri
HARSH et
Sans
Cotrimoxàzole
Guéri
Coll
(40 )
3 ans
\\1
Entérocolite
invasive
-
.
I\\'ITCHITZ et
.,
Céphaetrile
Guéri
Coll (68
)
26 ans
~
Infection
Bilharziose
urinaire
urinaire
RUFF et
Carbénicilline
Guéri
Coll ( '.49 )
58 ans
F
Ostéite
Fracture de la
Gentamycine
Jambe
.
CrARRIDGE et
Coll
(
12
)
46 ans
M
Septicémie
Sans
Ampcilline
Guéri
.,
CLARRIDS E
..
Chloramphénicol
et Coll ( 12)
42 ans
M
-
Péritonite
Alcoolique
"'tort
Septicémie
Gentamycine
-
,
CLARR l DG E et
52 ans
coll
M
Cellulite
Diabétique
Cephalotine
Guéri
(12 )

- 39 -
Etude Bacteriologique

- 40 -
A.-CAPACTtPES MORPHOL0GIQU~S
P.-CARACTÈRES CULTURAUX
- MI.LIEUX DE CULTURE
• nilieux ordinaires
~ Milieux d'enrichissement
* Milieux s81ectifs
C.- CARACTÈRES BIOCHIMIQUES
C.l. PROPRIETES ~E~ABOLIQUES
C.2. MILIEUX D'IDENTIFICATION
r.- CONSTITUTION ANTIGENIQUE
E.- PROrUITS ÉLABORËS
~ l-lérnolysines
* Bactériocines
!Il Entérotoxines
F.- S~NSIPILITÉfUX ANTIBIOTIQUES
G.- MARQUEURS ËPlrÉMIOL~GIQUES

- 41 -
A. - CARACTERES
r~0RPH()LOG 1GuES
E. t.anao:
- comme un court bâtonnet de 0,6 à 1,2 ~ de long,
les formes coccoi~es sont très rarement observ~es
-
isol~e ou en amas
- mobile grâce a une ciliature p~ritriche
__.WI'ICHITZ et coll
(48)
ont d éc r Lt; une forme immobile
~hez un bilhùrzien attein~ d'une infection urinaire 3
EdwarsieZZa tarda.
-
ne présente ni spore ni capsule
- et se'colore bien par les coloranuhabituels
- E. ta~da ne garde·pas la coloration de GraM :
elle est Gram négatif.
B.- CARACTERES CULTURAUX
E.
tarda cultive facilement sur la plupart des milieux
d'isolement en atmosphère a~robie. Sa température optimum
de
croissance est dt 37°c.
Le pH initial de croissance est compris
entre 5,5 et 9. Elle ne peut pas survivre à un pH en dessous
de 4,5 et au-dessus de 9,5.
Bac t é r ie
auxo t r oph e,E.
tarda exige pour sa crois-
sance en milieu minimum trois facteurs
: cyst~ine. +, serine . +-,
picotinamide + ( 14
).

- 42 -
E.
tarda ne cultiv~ pas sur milieu au cyanure de potassium
(KeN) .
B,l.- MILIEUX DE
CU LTURE
B,l.l.- MILIEUX ORDINAIRES
• Bouillon nutritif
En bouillon nutritif,
la culture donne en 24 heures
un trouble homogène
elle ne se recouvre pas d'une fine
pellicule. Au bout de quelques jours apparait
au fond du
tube un petit dépot blanchâtre.
La tolérance en sel est comprise entre 0 % et 4 %.
Certaines souches tolèrent jusqu'à 4,5 % de sel pour leur
croissance.
. Gélose nutritive
La culture de E.
tarda sur gélose nutritive est
plutôt lente. après 24 heures d'incubation les colonies
apparaissent uniformément
rDnoes, ayant environ l
mm de diamètre,
brillantes
translucides, convexes et
humides.
B,I.2. MILIEUX D'ENRICHISSEMENT
Le comportement diE.
tarda sur les milieux d'enri-
chissement est diversement apprécié.
Pour IVESON
( 27
),
le
bouillon au sélenite de Leifson lui est nocif ~ MAKULU et coll
(3B )
ont par contre isolé à partir de ce milieu 6 souches.

- 43 -
Colonies d'Edwarsiella tarda sur Gélose SS
Colonies d'Edwarsiellatarda sur Gélose Hoektoen

- 44 -
BERG et ANDERSON
(5
) ont utilisé avec succès aussi bien le
bouillon aU tétrathionate que celui au sélénite dulcitol.
Le bouillon au sél~nite constitue en :ait un bon milieu de
conservation, E.
tarda
s'y. muI t i p Li an t
peu.
* Milieux sélectifs
Sur gélose SS
(Sai.llorle..Ua
ShieeUa:), ou sur Mac
CQNCKEY ou sur Hoektoen apparaissent en 24 heures de petites
colonies lisses,
rondes,
translucides ayant un centre noir qui
apparait précocement au bout de 18 heures.
De petites colonies bleutées sont obtenues sur milieu Chapman
au tergitoI 7.
C. CARACTERES BIOCHIMIQUES
c. 1. LES F RePR 1ÉT~S METABeLIQUES
, .
Le métabolisme respiratoire
est de
type àéro-a'1aérohie.
. Métabolisme glucidique
E.
tarda ne fermente
de façon constante que le
glucose avec production de gaz,
le maltose et le mannose.
9,4 %
des souches attaquent l'arabinose.

- 45 -
. ~é~abolism~ protidigue
E. t~da
ne possède pas d'uréase,
elle est indologène:
elle ne liquéfie pas la
gélatine, elle possède une lysine de
carb~xylase ainsi qu'une ornithine décarboxylase .
. Action sur les sels d'acides organiques
L taJLda.· n t u t Lâ i ae-pas
le citrate de Simmons, de même
que le malonate et le mucate.
Equipement enzymatique
* Nitrate réductase
E. t~da
transforme les nitrates en nitrites.
Elle
possède unenitra~
de type B contrairement aux autres entéro-
bactéries qui ont une nitratase de type A.
* Tétrathionate réductase
E.
tarda
possède une tétrathionate réductase
* Thiosulfate réductase
E.
tarda possède une thiosulfate réductase qui lui
permet de dégager de l'hydrogène sulfuré
(H2S).

- 46 -
.. fytochrorne oxydas'":-
On désigne sous ce terme une enzyme intervenant dans
di ver s couples d' oxydo r
comme toute entéro-
é duc t i on.
E. tiuuia
bactérie n'a pas de cytochrome oxydase.
C, 2. - LES MILIEUX D'IDENTIFICATION BIOCHIMIQUE
C,2.l.-PORTOIR REDUIT DE LE MINOR
Ce portoir se compose des milieux suivants
- Milieu urée indole de Ferguson
-
Milieu mannitol mobilité
-
Milieu Klig er-Hajna
-
Milieu citrate de Simmons
-
Milieu lysine de Fer
(LDC)
ou lysine décarboxylase.
(voir
tableau page suivante)

- 47 -
CARACTERES BIOCHIMIQUES
r'EDWARSIELLA TARDA
MILIEUX
1
CARACTERES BIOCHHJIQUES
1
1
Urée
-
Urée-Indole
Indole
+
Mannitol
-
Mannitol-Mobilité
Mobilité
+
Lactose
-
Hajna
Glucose
+
H
+
2S
Klig er
Gaz
+
ONPG
-
Lysine décarboxylase
LOC
.+
1
!
1
.Citrate de Sirnrnons
Citrate
-
1

- q8 -
C.2.2.- SYSTEME APl
c'est un système moderne d'identification rapide.
Les caractères choisis dans la galerie API entérobactérie
(API 2üE)
sont comparables à ceux recherchés dans les méthodes
conventionnelles d'identification_ L'identification des bacilles
Gram (-). RU moyen de la galerie API repose sur deux principes
1.- Standardisation des tests biochimiques
Standardisation obtenue par la fabrication industrielle
des galeri~entrainant la constance de
leur composition confirmée
par des contrôles de qualité systématique.
Standardisation obtenue également par l'emploi d'une suspension,
d1une inoculation et d'une incubation uniques et d'une lecture
codifiée.
Cette double standardisation entrai ne une excellente
reproductibilité des résultats des tests, condition nécessaire
à de bonnes identifications.
2.- L'utilisation de données acquises sur ces
mêmes galeries dans les conditions d'emploi et qui ont permis
l'établissement:
-
d'un tableau de pourcentage des
réactions positives pour chacun desgroupes bactériens taxons qu'il
est possible d'identifier avec ces galeries.
-
d'un vademecum comprenant plusieurs
profils correspondant a des souches typiques et identifiées à un

- 4g -
seul taxon de façon précise.
-
dl un cêtalogue analytique et -La
disquette API
LAB présentant en plus des profils moins typiques
et d'identification plus délicate,
avec les commentaires
nécessaires.
Enfin un service d'aide au diagnostic
accessible PQr simple appel téléphonique.
D.- CONSTITUTION ANTIGENIQUE
E.
tarda possède deux fractions antigéniques
un
antigène somatique 0 et un antigène flagellaire H.
Les premières études anti~niaues ont été effectuées par SAKAZAKI.
En 1967 cet auteur
(52)
individualisa chez 256 souches 17 facteurs
0,
Il facteurs H et 18 sérotypes différents.
La même année Mc WHORTER et coll
(37)
ont proposé
un schéma antigénique qui comprend 49 facteurs 0,
37
facteurs H
et 148 sérotypes différents.
* Antigènes somatiques 0
Il est de nature lipopolysaccharidique et est
thermos-
table.

- SG -
. Il est de nature prot~ique et est thermolabile.
Il est d~truit par une temp~rature sup~rieure à 100 0 pendant
2 heures.
* La présence d'une capsule ou
d'antigène masking
(K)
dans les cultures d'E.
ta~da n'a pas
été demontré.
E,-PRODUITS ELABORES
* H~molysines
E. taxda
produi t une hémolysine
67
J thermolabile,
non inactivée par le formol.
Cette
'hémolysine donne une
hémolyse de type Béta pr incipalement v is à v is des globules
rouges de mouton.
* Bact~riocines
Hru~MON et coll ( 22 J ont trouv~ que certaines
souches d'E.
tarda
produisaient des bactériocines
(tardicines)
acti ves
sur
d'autres souches d' E: ta!I.da et sur quelques souches
(Yë r s i.n La l •

- 51 -
* Enterotoxinps
E.
tarda produir?it une enterotoxine
) aYé.nt des
dé terrni nants ant igéniquescornmuns
avec la toxine LT
dl E.
c.ot:c,
F,-SENSIBILITE AUX ANTIBIOTIQUES
E.
tarda est sensible aux antibiotiques usuels
de même qu'au composé vibriostatique 0/129(2,4 diamino -
6,
7- diisopropyl -ptéridine).
Elle présente une résistance
chromosomique à la
colistine de sorte que MUYEMBE et coll.
(42
) ont proposé
de l'inclure dans le milieu d'isolement pour
c . taJLtla.
Cependant en 1980, VANDEPITTE et Coll
(
63
ont
érni.s '
une réserve sur la résistance dIE.
tarda à la colistine.
En effet ces auteurs dans une étude au Zaire
et au· Mali ont trouvé 20 % de souches sensibles à la
colistine.
En 1985 REINHARDT et coll
(46
) en cherchant
11 action de divers agents antimicrobiens
sur E.
tarda ont
obtenu 10 % de souches sensibles à la colistine.
Ils ont en
outre mis en évidence une Béta-lactamase non caractérisée
chez l'ensemble de leur souche. La significatio~
clinique de cette découverte n'est pas encore élucidée.

- 52-
Dans leur étude ces auteurs ont montr~ que les
antibiotiques qui se sont montrés le plus actif sur
E.
tarda sont les nouv e Ll e s oxyqu inolones.
Elles sont
particul~èrement actives sur les souches E. tarda diorigine
pyogène
.
En 1977 AOKI et coll
(J.
)
ont dé c r i tune plas-
mi-de de résistance transférable d' E•coU '. à E. :taJtda.•.
Ces plasmides de résistance codent : pour les sulfamides
et la tétracycline,
ou pour les sulfamides,
la streptomycine
le chloramphénicol,
le tétracycline et la Kanamycine.
Ce même auteur précise que les souches utilisées ne sont
pas lysées par les phages
W-31,
Pl, Tl, T3, T3 et
~.
G.- MARQUEURS EPIDEMIOLOGIQUES
L'étude épidémiologique des infections a
E. ta~da
a rendu nécessaire la recherche d'une méthode de typage.
Actuellement seul le sérotypage des souches est réalisé.
Il est basé sur l'étude des antigènes d'E.
tarda.
Les premières études antigéniques ont été
réalisée
-
par SAKAZAKI
(1967)
faisant état de 18 sérotypes
différents.
-
par Mc WHORTER et coll qui avaient décrit 148
.'
sérotypes différents.

- 53 -
-
Déterrliination de l'Antiqène 0
SAKAZAKI
(56 ) a montr~ que pour la routine la
d~termination de l'antigène 0 d'E. taraa par agglutination
sur lame était la m~thode de choix. La méthode d'aggluti-
nation sur
lame utilise une culture de 24
heures.
Les
cultures chauff~es aussi bien que les cultures vivantes
sont a q q Lu f i né e s par un antigène 0 homo Loq ue chez toutes les
souches. Les cultures chauff~es donnent un r~sultat plus
fiable.
Un s~rum dilu~ au 1/10° donne en quelques second~
une agglutination difficile à dissocier.
-
D~termination de l'Antigène flagellaire (H)
Celle-ci peut être influenc~e par le pH du
bouillon,
l'agglutination de l'antigène H se faisant mieux
en tube. Un pH avoisinant 7 est souhaitable pour obtenir
une bonne agglutination H.
Les cultures traitées au formol donnent une
agglutination H r~duite
(SAKAZAKI,
1967).
Pour obtenir une bonne culture pour une aggluti-
nation
(H),
les colonies prises d'un milieu semi solide sont
mises dans un bouillon coeur cervelle à pH 6,6 -6,8-
auquel
on ajoute une volume égal d'une solution saline contenant
0,2 % de
~himerosal
,
incub~ à 35 Oc pendant une nuit.

- 54 -
Les variations de phase qui
se proàuisent avec
l'antig~ne H des Salmonella ne sont pas observées chez
E.
tarda.
Jusqu'ici toutes les souches,
toùtes les cultures
d'E.
tarda possèdent un antig~ne H monophasique.
La détermination de llantigène H se fait mieux
en tube.
Elle utilise un sérum dilué à 1/100° et Iml de
bouillon de culture le tout
incubé au bain marie à 50°c
pendant l
heure puis la lecture est faite.
L1agglutination peut être aussi effectuée sur
lame.
Elle utilise aussi des sérums dilués au '/100 u •
En conclusion,
il existe un schéma sérotypique
bien établi chez E.
tarda.
Cependant,
i l n'a pas encore été
établi de relation entre les différents sérotypes et les
infections humaines.

- 55 -
Pathogénicité et transmission

- 56 -
PATHOGENICITE ET TRANSMISSION
'A.- PATHO~ENI(ITt
Jusqu'à présent le rôle entéropathogène d' E. ~da
est établi mais le mécanisme de cette pathogénicité n'est
pas encore bien connu.
Quelques auteurs
( 8
) ont décrit la présence
d'une entérotoxine chez E. ~da
mais n'ont pas élucidé
le mécanisme de cette entéropathogénicité.
Plusieurs
hypothèses sont émises notamment l'adhésion et
la coloni-
sation par E.
tarda avec production d'exotoxine et ou péne-
tration dans les cellules intestinales avec désordres
Lon i qus s .
La pathogénici té d' E.
tarda pourrait
s'expliquer
par la production d'une hémolysine capable d'hémolyser les
érythrocites
de l'homme, du mouton et du pé Li c an,
B, - TRAN5f"11 551 ON
En région tropicale,
la contamination de l'homme
par les reptiles
(Afrique Centrale)
ou par ingestion de
poissons
(Extrème-Orient, Afrique Centrale)
est probable.
La liaison entre reptiles et animaux à sang chaud dont
l'homme doit très certainement s'effectuer par l'eau.

- 5'7 -
Maté riel et Mét hodes .

- 58 -
MATERIEL

B,- PRËLtVEMENTS D/0PIGIN~ AQUATIQUE
B,l. LA STA~IO~ DE LAYa
B,2.
LES POISSONS
B.3.
LES EAUX

A.- PRELEVEMENTS D'ORIGINE HUMAINE
De Janvier 1983 à Décembre 1985, 1440 échantillons
de selles ont été analysés en vue de rechercher des bactéries
entéropathogènes.
Ces selles provenaient :
- Soit du, service des Urgences médicales
(C.H.U.
de Cocody)
Soit du service des Maladies Infectieuses
C.H.U. de Treichville , Pro AYE).
- Soit du service de pédiatrie du C.H.U. de
Cocody et de la P.M.I. de Yopougon.
- Soit des habitants des villages lagunàires
(Songoté,
Songon Agban . . . . ).
B,- PRELEVEMENTS D'ORIGINE AQUATIQUË
B,l.-
LA STATION DE LAye
La station de Layo située à une quarantaine de kilo-
mètres d'Abidjan prend son site sur les bords de la lagune
Ebrié.
Créé depuis 1976 par le Centre de Recherche
Océanographique
(Ministère de la Recherche Scientifique) ,elle
a pour but d'étudier la biologie de différentes espèces de

"
'lé ~\\Oé
Eanè.ama
19neby
rio
Cavally
~
~1 zi
Sassanèra
OCEAN
J\\TI.J\\N'J:'IQUr..:
T-,ag U'18 S
.Tlhy
pt
""'(:"1'-'0
J.agune (le
! aq urie Ebrié
Grand-La~ou
Z(,"JES LASUNAIRES
n~ L.n.. (,OTE r' IVOIRE
'Tl
w·-&

- 62 -
poissons de lagune destinés a J e c on soruma t i on courante.
Cette station comprend plusieurs secteurs,
tous alimentés par de l'eau de lagune dont la salinité
varie de l
à 8 %0 selon les période de l'année.
En saison des pluies cette salinité se rapproche
1 % 0 alors qu'elle avoisine
les 8%0 en saison sèche.
Ces secteurs sont répartis comme suit :
-
Les
premiers bacs servent à la reproduction.
-
Les seconds habitent les oeufs éclos.
-
Les derniers servent au développement des alevins
obtenus.
-
viennent ensuite
les éta.ngs où les alevins se
développent jusqu'à l'âge adulte.
-
Enfin on a différents enclos de 50 mètres de long
sur 25 m de large où se produit l'engraissement des poissons.
C'est dans cette station que nous avons effectué
tous nos prélèvements d'origine aquatique
B.2.- LES POISSONS
De Janvier à Juin 1986, 127 échantillons de poissons
provenant de la station de pisciculture de Layo ont été
analysés.
Ces poissons étant ensuite destinés à la consommation
courante il nous a
paru intéressant de rechercher au niveau de
leurs branchies et de leurs viscères la présence de certaines

- 63 -
bactéries entéropathogèn'?s pour
l·h0f1I11I~. Da n s 1;:- c e d r e- d'ô: c e t r e-
recherche nous avons exa/lliné les échantIllons suivants
- 40 échantillons. de C hysichthys Walkeri (. :iT'3choiron)
- 35 échantillons de Saratherodon
melanotheron
-
32 échantillons de Tila.p~ Gtu:.11 el1·~.{/.)·
(carpe blanche)
- 20 échantillons de ·Tilap-i..a Vl.e.{).u.th-i..e:a
(Carpe noire)
Ces espèces sont tout particulièrement adaptées à la
~roissance en e.ux lagunaires. On les rencontre
toute l'année
dans ces eaux malgré les modifications du taux de salinité. Ces
espèces sont dites euryhalins
c'est-à-dire capables de supporter
d'importantes variations de la concentration en sel.
Il convient également de préciser que tous les échan-
tillons de poissons examinés dans notre travail sont des poissons
sains.
B.3.- LES EAUX
Au cours de la même période seulement Il échantillons
d'eaux ont été analysés en vue de rechercher plus particulièrement
la présence diE.
tarda. Ces échantillons d'eaux provenaient tous
de la station de Layo au bord de la lagune Ebrié.
L'origine de ces prélèvements se répartit comme suit
-
6 échantillons d'eaux de lagune prélèvés dans les·
enclos.

- ~ -
-
2 ~chantillons d'~~UX d~s ~tangs ou croissent
les alevins
-
2 échantillons d'eaux de rejet des bacs à'alevi-
nage
-
l
échantillon d'eau thermostatée
(20°)
pour
pour l'observation des femelles pr~tes à la
ponte.

- 65 -
METHODES

- ai -
1.- COPROCULTURE
Ail. PR:::LEVE~1E~~T
A,2.
EXA~EN ~ACROSCOPIQU~
A,3. EXAMEN MIC~OSCOPIQUE
A L'ETAT FRP.IS
A, 4. EXA!.fEN D' UN ETALE:t~NT
COLORE AU GRA-~
B,- LA CULTURE
B,l. lES MILIEUX DE CULTURE
B,2. LA CULTURE
C,- L/Ir~~TIFICATION
II.- ANALYSE DES ECHANTILLONS PROVENANT DU MILIEU EXTERIEUR
A. -
PO 1SSONS
A. 1. P RE LE'!":: '1.'S 1'1 ']'
A 1 2 . C'JI.TURE
.~ ,3. IDENTIFICATION
ft.• 4.
E'l'[!flE
DE LA SENSIBILITE AUX N'~IEIO'::'IQP~S
A,S. F~CHERCHE PE LA PRODUC~ION D'ENTSRO~OY.INE
B.- L.ES EAUX.

- 67 -
1.- COPROCULTURE
A.- PRELEVEMENTS ET EXAMENS DIRECTS
A.1. - FRtLtVEMENT
Les selles émises spontanément ont été recueillies
dans des récipients stériles. Elles sont ensuite acheminées
rapidement vers le laboratoire de bactériologie. Aucun milieu
de transport nIa été utilisé.
A.2,- EXAMEN MACROSCOPIQUE
Au moment du prélèvement on note,
sur les fiches
de renseignement l'aspect des selles,
c'est-à-dire:

la consistance,
la couleur,
la présence ou non de sang et de
mucus.
A.3.EXAMEN MICROSCOPIQUE À L'tTAT FRAIS
Il est pratiqué entre lame et lamelle
(22 x 22).
Il nous permet de noter la présence de protozoaires, de cham-
pignons
(levures ... ), d'oeufs d'helminthes, de vérifier la
présence ou non d'une leucocytorrhée et de préciser la mobilité
de la flore bactérienne
(polaire, péritriche ou immobile).

- 68· -
A.4.- EXAIYiEN D1UN ËTALEMENT COLORÉ AU GRAM
Il nous perm.et de juger de la proportion des germes
Gram positif et Gram
négatif,
d'évaluer rapidement l'existence
ou non d'un déséquilibre de la flore bactérienne et de noter
la morphologie des germes
(bacilles Gram négatif,
vibrionacÉes
par exemple).
B,- LA CULTURE
B,l.-
LES MILIEUX DE CULTURE
B,l.l.-
GENERALITES
Les milieux de culture doivent apporter aux bactéries
les substances indispensables à l'élaboration de leur protoplasme
pour leur croissance carbone,
azote,
hydrogène, oxygène doivent
leur être donnés sous forme assimilable. Ce sont des milieux
artificiels ou synthétiques coulés en boite de pétri.
B,I.2.- LES MILIEUX DE CULTURE UTILISES.
Dans notre enquête nous avons utilisés les milieux
suivants
-
Un
bouillon 'ou sélénite de Leifson et une eau
peptonée simple pour l'enrichissement des
cultures.
- et deux milieux solides
(milieu salmonella -Shigella,
milieu Hoektoen.

-69 -
a) -
LE S III il i EUX
J i gui él '=' S
a.l. Milieu au Selenite de Leifson
Le milieu au sélenite de Leifson ou selenite de
sodium est un milieu liquide utilisé pour l'enrichissement des
Salmonella à partir des produits pathologiques.
Il convient
aussi
pour l'enrichissement des
Edwarsiella.
Ces 2 bactéries s'y
,. développant plus vite qu~~les coliformes du fait de la présence
du selenite.
En effet,
le selenite inhibe la croissance des
coli formes et des entérocoques pendant les 12 h suivant le début
de l'incubation;
ensuite l'action inhibitrice diminue lentement.
COMPOSITION
- peptone spéciale
5,Og
-
L a c t o s e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
4, Og
-
Selenite de sodium
4,Og
-
Phosphate dipotassique
3,5g
-
Phosphate
monopotassique
6,5g
pH final
environ 7.
a.2.- Eau peptonée simple
L'eau peptonée est un milieu liquide qui permet la
croissance des bactéries sans exigences particulières.

- 70 -
C Oi·j POS r 'TION
-
eau distillée
l
litre
-
peptone trypsique
15 9
-Nacl
5g
b)
-
Les milieux solides
b.l.- Gélose Salmonella _ ShigeZla
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
La gélose SS est un milieu solide,
sélectif pour
l'isolement des Salm~nella et des Sh~qella
et par de conséquence
des Eqwa./t.6 ie.lla.
. Le déveIopoerrent;
de la flore seconda i re est
freiné par le vert de brillant,
les sels biliaires,
les fortes
concentrations en thiosulfate et en citrate.
Le lactose,
sucre réactif du milieu,
permet de déceler
la croissance éventuelle des coli formes
(colonies rouges).
En outre les bactéries capables de produire de l'hydrogène sul-
furé
(H
par réduction du thiosulfate donnent en présence des
2S)
ions fers
des colonies à centre noir.
COMPOSITION
-
Extrai t
de viande de boeuf
5g
-
Polypeptone...............................
5g
-
Lac tose
lOg
-
Sels biliaires
8,5
-
Citrate de sodium . • . . . . . . . . . . . . . . . . . • . . . . .
lOg
-
Thiosulfate de sodium
.
8,5g
-
Ci trate ferrique
.
19
-
Gélose
. 13,5g
-
Vert brillant
.
9,00033g
-
Rou9 e ne u t r e. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
0,025g
pH final 7

- 71 -
h.2.-
GéloSE
HektoEfJ
La gélose Hektoen est un milieu de choix pour
l'isolement des Entérobactéries pathogènes:
La présence
d'extrait de levures et de sucres,
la qualité des peptones
favorisent la croissance des
SatmoneLta,
des sh-<-fjel.ta
et des
Edwa~~-<-ella
mêmes fragiles
; des sels biliaires assurent le
pouvoir sélectif en_limitant le développement de la force
secondaire. L'orientation de l'identification des bactéries
isolées est
fondée
sur l'attaque de trois sucres,
lactose,
s~licine, saccharose, permettant un repèrage plus précis des
bactéries qui n'attaquent aucun de ces sucres.
Deux indications
permettent de visualiser la réaction
:
le bleu de bromothymol
qui vire au jaune à l'acidite et la fuschine qui se colore en
présence d'aldehyde.
Une différenciation supplémentaire reposant sur la
production d'hydrogène sulfuré
(H
est également possible
2S)
grâce à la présence de thiosulfate et de citrate de fer:
elle
se tradu~t par des colonies à centre noir, coloration due à la
formation de sulfure de fer.

- 72 -
COJ·1POSITION
-
Protéose peptone
~
12 9
-
Extrait de levure
i
3g
- Chlorure de sodium
.
5g
- Thisulfate de sodium
.
5g
-
Sels biliaires
.
9g
- Ci trate de fer ammon±acal. . . . . . . . . . . . . •
1,5g
-
Salicine
.
2g
-
Lactose
.
12g
-
Saccharose
.
12g
-
Fuchsine acide
.
O,lg
- Bleu de bromothymol
.
0,065g
-
Ag a r
. 14g
pH final 7,5 environ.
Il convient également de signaler que pour
completer
notre enquête nous avons utilisé en plus les milieux de culture
suivants :
* Milieux d'isolement
-
Une gélose TCBS
(Thiosufate citrate Bile sodium)
pour l'isolement des vibrionacées.
- Une gélose Sabouraud
(Candida)
Pour les enfants :
-
le milieu éosine bleu de méthylène
(E. coli des
gastroentérites infantiles)

- 73 -
-
la q e Lo s e co Lun.b i a s up Leme n t e e
(campylotacter
jejuni)
-
le milieu chapman
(staphylocoque)
* Milieux d'enrichissement
une eau peptonée alcaline
(1% de Nacl)
repiquée
sur TCBS.
/
B.2.- LA CULTURE
Au cours de nos travaux,
nous avons toujours utilisé
les mêmes milieux de culture à la même température et pendant
les mêmes temps d'incubation.
A partir
de l'inoculum réalis~ par une suspension
en eau physiologique, nous avons ensemencé les différents milieux
de culture. Ceux-ci sont ensuite placés à l'étuve à 37°c pendant
24 heures.
La gélose columbia est mise en jarre Gaspak sous
atmosphère anaérobie.
Le lendemain
* nous observons le développement des colonies
sur les milieux solides.
* De nouvelles boites ensemencées avec le
bouillon au selenite,
l'eau peptonée simple
et l'eau peptonée alcaline et mises à l'étuve

- 7g -
SCHEMA GENERAL DES
ANAT.Y5FS
FPPECTfTEES EN
\\J[jE
DE RECHERCHER
DES
BACTERIES ENTEROPATHOGENES.
Selles de malades
\\état frais
Culture
coloration
de Gram
Milieul
d'isolement
\\Milieux d'isolement
-j,
peptonee alcaline
Eau peptoné
Hektoen
à 37°c
Enfants
Milieu selenite
à 37~
1
Chapman
\\ Gélose
columbia
TCBS
à 37°c
sous CO2
SS -
Hektoen
Identification
Portoir Id~ntilcation
réduit de LE MINOR
API
20E

- 75·-
sont lues le je
jour.
L'eau peptonée ensemencée le 1 e r
jour est mise a
4°c. Le lOe jour,les milieux solides sont ensemencés et lus le
Ile jour.
C.- L'IDENTIFICATION
L'identification biochimique utilise les milieux
du portoir réduit de LE MINOR et de la plaque API 20E.

- 76 -
II.- ANALYSES DES ECHANTILLONS PROVENANT DU MILIEU EXTERIElIR.
A.-POISSONS
A.l.- LE PRtLtVEMENT
Les poissons ·sont prélevés vivants des enclos d'engraissement
et mis dans une glacière contenant de l'eau de lagune pour leur
maintien en survie. Dès l'arrivée au laboratoire,
les viscères
sont prélevés de façon aseptique et mis dans un bocal stérile.
On réalise alors une suspension en eau physiologique avec les
viscères. Un inoculum est ainsi obtenu.
A.2.- LA CULTURE
Les milieux de culture utilisés sont ceux précédemment
cités nous avons ensemencés spécialement
-
un milieu au selenite
-
une eau peptonée simple
-
une gélose 55
-
une gélose Hektoen

- 77 -
SCHEf'iA GENER!\\L D' E'T'(Jr'F DES
POl SSOr-\\S
- - - - - - - - - - - - - - - -
POISSONS
prélèvLent des viscères
5us ension en eau
ue
Milieux
Milieux d'enrichissement
55
-
TCB5
Hektoen
2L~h à
24h à 37°c
l'étuve
eau peptoné
s~le
à 4°
Identification
pendant
10 jours
Milieu sélenite
24h à 37°c
55
Antibiogramme
- 55
-- Hektoen
l
Identification
Antibi~ramme

- 78 -
POUR NOTRE ETUDE NOUS AVONS UTILISE LE SCHE~A SUIVANT A LA
RECHERCHE DE E.
~ARDA
POISSONS
-
TPrélèvement des viscères
r
Suspension en eau physiologique
/
\\
Milieu d'isolement
Milieu
stérile
d'enrichissement
SS - Hoektoen
bouillon
,
selenite a 37c
,~
eau peptonée simple
à 4°c
v
2° jour
colonies suspectes
Milieu d'isole-
ment
- -
H
( +)
SS - Hektoen
2S
"
"
3° jour
Identification
.
colonies suspectes
(portoir rédui t de LE MIOOR)
H2S (+)
API I20E
,
4° jour
E.
tarda.,!..
Identification
5° jour
Antibidlgramme
E .
""
tarda
6° jour
Antl
t
. b.logramme
•,

,II
10° jour
Milieu d'isolement
S S
Hoektoen

- 79 -
Tous C"-S n.i Li s ux I?rlSE:'liif:"nC~S sont ét.IJdiés à 37 Cc
pendant 24 heures,
sauf l'eau peptonée simple qui est mise
à 4°c pendant 10 jours.
A.3.-
L' IDENT IF- l CATION
Se fait à l'aide de portoir réduit de LE MINOR et
d'une plaque API 20E.
A.4.-
tTUDE DE LA SENSIBILITt AUX ANTIBIOTIQUES
.
DEFINITION
L'antibiogramme a pour but de définir
"in vitro" les
antibiotiques Le s plus act ifs sur l'agent pathogène isolé et
identifié au cours de l'examen bactériologique.
Cette détermination peut se faire selon des méthodes
de dilution
en milieu liquide ou solide, ou de diffusion en
gélose.
. PRINCIPE
Nous avons utilisé la méthode de diffusion en gélose ,
fondée sur
la notion qu'un antibiotique déposé à la surface
d'l milieu gélosé coulé en boîte de pétri et ensemencé va
diffuser suivant un gradient de concentration.

- ~o -
Les bactéries ensem~ncées ne se
développeront pas
pour des concentrations d"antibiotiques supérieures ou égales
a la concentration minimale inhibitrice
(CMI).
Après 24 heures
a 37°c,
nous observons une zone d'inhibition plus ou moins
grande selon la sensibilité de la souche et selon le poids
moléculaire de l'antibiotique.
MATERIEL
Nous avons utilisé le milieu MUELLER HINTON qui est
le milieu de choix.
Sa composition est la suivante:
-
infusion de viande de boeuf . . . . . . . • . . . . . 300g
-
hydrolysat
de caséine
17,5g
-
Amidon
1,5g
- Gélose A g a r . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
lOg
pH final
environ 7,4.
Sur nos souches nous avons testé
les antibiotiques
suivants
-
BETA-LACTAMINES
. Pénicillines
* Pénic i lline G chargé a 6 ~g
* Aminopenicilline
-
Ampicilline
(10 ~g
- Amoxicilline
(25
~g)
-
Amoxicilline T Acide clavulanique

- B! -
. Cephalosporin~s
-
Cefalotine
(30 u 9)
- Cefazoline
(30 U 9)
- Cefotaxime
(30
u9)
. Recherche de la Béta-lactamase
Nous avons procédé à la recherche de l'existence
,~ d'une Béta-lactamase enzyme qui ouvre le cycle Béta-lactame
et rend ainsi les Béta-lactamines inactives.
Cette Béta-lactamase
peut être de type pénicilinase
(inactive les pénicillines)
ou de type céphalosporinase(inactive les
éphalosporines} .
Nous l'avons recherché à l'aide d'un disque de Nitrocéphine.
- . AMINOSIDES
- Kanamycine
(30 u g)
-
Gentamycine
(10
u9)
- Dibekacyne
( 10
ug)
-
Netil mycine
( 30
ug)
-
Amikacine
( 30
1iJ)
-
PHENICOLES
-
Chloramphénicol

- 82 -
-TETRACYCLINES
- Tétracycline
(30 uq )
- Chlortétracycline
(30
Ug)
-
Doxycycline
(30
Ug)
- Minocycline
(30
1J.9)
-
POLYPEPTIDES
- Polymyxine
(300
I:1g)
- Colistine
(10 j.lg)
-
SULFAMIDES
-
Sulfametoxazole-trimetoprime chargé à 23,75 ug
de sulfametoxazole et à 1,25 ug de trimetoprime.
QUINOLONE
- Acide nalidixique
A.5.- REO-lERCHE DE LA
FRODUCTION D'ENTrROTOXINE
La production d'exotoxine par nos souches a été
recherchée par la technique de double diffusion en gélose
(méthode d'Ouchterlony). Nous avons utilisé 4 sérums de lapins.:
-
un immunsérum anti toxine ST de
E.
coli comprenant
13 amino acides.

-83
-un in~uns~rum anti toxin~ LT d~
E.
coli.
- un immunsérum anti toxine cholérique
(Pr.
DODIN)
-
un immunsérum anti facteur d'attachement
(CH +
l 2).
Une culture pure est réalisée sur une gélose Muëller-Hinton
inclinée. Après 24 h à l'étuve,
3 séries de boite de Pétri
contenant du Muëller Hinton ont été ensémencées comme suit
dJ7J'")4.-----\\-------- colon i e s
Boite de pétri--------~
La première série de boites est retirée de l'étuve
a 37° après 24 heures.
- La culture obtenue est lysée avec 1 goutte de
toluène pur
- 4 puits sont réalisés puis les différents immun-
sérums y sont déposés.
Immuns~rum antitoxine ~~
Im~un sérum
an ti facteur
Immuns~rum antitoxine LT
(l' a t tac"heIT'~n t.
Immun s~rum antitoxine
chol'?rique

Laisser diffuser
pendant 24 heures à la te~pérature
du laboratoire.
- après avoir lavé à l'eau physiologique,
sécher
la gélose et la colorer au bleu de coomasie et lire.
* La 2e
série de boîtes et la 3 e série sont
traitées comme la 1ère à la différence que sur le 2°
lot de
boites on travaille sur des cultures de 48 heures et des cultures
à 72 heures pour le 3° lot.
B.- LES EAUX
Les échantillons d'eaux recueillis dans des récipients
,
stériles de 1000 ml ont été analysés de la manière suivante.

-83
-un immuns~rum anti toxine LT d~
E.
coli.
-
un
immuns~rum anti toxine chol~rique (Pr. DODIN)
-
un immunsérum anti facteur d'attachement
(CH +
I
2).
Une culture pure est r~alis~e sur une g~lose Muëller-Hinton
inclin~e. Après 24 h à l'~tuve, 3 s~ries de boite de P~tri
contenant du Muëller Hinton ont ~t~ ens~menc~es comme suit
~i---.....;r_-----colon i e s
Boite de pétri--------~
La première s~rie de boites est retir~e de l'~tuve
a 37° après 24 heures.
-
La culture obtenue est lys~e avec l goutte de
,
toluène pur
-
4 puits sont r~alis~s puis les différents immun-
s~rums y sont dépos~s.
Immuns~rum antitoxine S~
Immun sérum
an ti facteur
Immuns~rurn antitoxine ~T
(l' a t; tëlc"he1T'~n t.
Immun s~rum antitoxine
chol~rique

Laisser diffuser
pendant 24 heures à la te~pérature
du laboratoire.
- apres avoir lavé à l'eau physiologique,
sécher
la gélose et la colorer au bleu de coomasie et lire.
* La 2e
série de boîtes et la 3 e série sont
traitées comme la 1ère à la différence que sur le 2°
lot de
boîtes on travaille sur des cultures de 48 heures et des cultures
à 72 heures pour le 3° lot.
B.- LES EAUX
Les échantillons d'eaux recueillis dans des récipients
,
stériles de 1000 ml ont été analysés de la manière suivante.

- 05 _
SCHEMA D'ANALYSE DES ECHANTI.LLONS D"EAUX
Eau a examiner
cc d'eau
0/ 0 0 de Nacl
laC
cc d'eau peptonée
à l
0/00 de Nacl~
900 cc d'eau
1----=-----1
900 cc d'eau
à analyser
pendant
24
heures
heures
tTCBS
Hoektoen -
TCBS
10 0 cc de
bouill~n seleni
100 cc de Bouillon
,
l
coeur \\0:,
/
cervelle
900 cc d'eau a
analyser
incuber a 37°c - 24 heures
- Mueller
-
SS
SS
-Hoektoen
- Hektoen -~
Identification des colonies
suspectes sur API 20E

- &) -
Résultats
,

- Pl' -
A,- PRELtVEM~NTS r'OPIGINF HUMAINE
COPROCULTURE
Ail. PESULTATS GENEPAUX
A. 2. NŒ1BRE DE BACTEF.IES ENTEROPA.THOGENES
ISOLEES.
A,3. NOMBRE TOTAL D'ENTEROBACTEPIES
ENTEPOPATHOGENES ISOLEES
A, 4. NOTRE OBSERVATION.
,
A,- PRELÈVEMENTS n/OPIGINE AQUATIQUE
B,l.
LES POISSO~S
B.2.
LES EAPX.

- 88 -
A,-PRELEVEI,'IENTS D'ORIGINE HW·1AINE
COPROCULTURE
A,l.-RËSULTATS
GËNtRAUX
Le nombre de coprocultures effectuées sur 3 ans est
résumé dans le tableau suivant :
,
1
ANNEES
1983
1984
1985
Nombre de
coprocultures
519
303
618
effectuées
Nombre de
85
81
coprocultures
260
positives
( 50 %)
(28 %)
(13,10 %)
...

- 8~
600
400
200
..
1983
1984
198
nombre de coprocultures effectuées
- - 0 - - 0 - -
nombre de coprocultures positives

-9q -
A.2.- NOMBRE DE BACTËRIES ENTËROPATHOGENES
Le nombre 2e bact6ries ent~ropathogènes isol~es se
répartit co~me suit:
<
Nombre total de
Entérobac- Vibrionacés
Autres
ANNEES
bactéries isolées
tér ies
90
*
1983
260
166
4
1984
85
38
43
4
1985
81
37
42
2
* Vibrion cholérique
Nombre de
bactéries
300
200
100
-
-,- - -----.1
1983
1984
1985 Armé e
autres bactéries isolées
- 0 - 0 -
Vibrionacées
_ _ _ En térobactéries

- °1
J~
-
A.3.- NOMBRE TOTAL D'~ENTEROBACT tR!ES
ENTËRO PATHO ct tES
1SOLËES
Le tableau du nombre des entérobactéries entéro-
pathogènes s'établit comme suit
ANNEES
E . TARDA
1
SALMONELL~ 1 SHIGELLE
E.
COLI
1
1
DES G.E.I*
1
1
,
1983
45
35
9
1984
0
27
4
7
1
1
1985
0
20
1 1
6
1
..
A,4.-
NOTRE OBSERVATION
* SUR LE PLAN CLINIQUE
Mme KE . . . agée de 28 ans,
domiciliée à Yopougon,
m~nagère de nationalité Ivoirienne~est admise aux urgences de
Médecine pour une diarrhée
avec émission de plus de 10 selles
sanglantes par jour,
L'examen physique à l'admission révèle une grossesse
diup-nviron 7 mois.Une Température à 37°9,
la langue est saburrale,
la tension artérielle est
à 14,5/9. Il n'y a pas de signes de
* G.E.1.
Gastro-entérite infantile

- 91 -
déshydratation.
La malade est mise en observation avec un traitement
à base d'antispasmodiques.
3 jours après son admission elle accouche d'un mort-né.
L'examen gynécologique effectué 2 jours après cet
accouchement montre un status gynécologique normal. Cependant on
note
la persistance de la diarrhée avec apparition d'une hyper-
thermie à 39°c, d'un météorisme abdominal et de vomissements.
* SUR LE PLAN PARACLINIQUE
- La
numération formule sanguine montre
3
· globules rouges
4.500.000/mm
3
· Leucocytes
12. aoo/mm .. avec 60 % de
polynucléaires neutrophiles
· HémoglQbine
l5g/l00ml
· Hématocrite 42 %
· Volume globulaire moyen 90
~3
· Concentration moyenne en hémoglobine 32g/dl
- L'urée sanguine est à 0,25g/l
- La glycémie- à 0,90g/l
- L' ionogramme sanquin
montre
· Sodium 142 m Eq/l
· Chlore 100 m Eq/l
· Potassium 5m Eq/l
- Le cliché de l'abdomen sans préparation effectué,
montre des niveaux hydro aériques de type jéjuno-iléal.

L'€xamen
p ar e s i t o Loç i que demandé est né o a t i f .
Devant ce tableau clinique,
un traitement est institué.
Il comporte
-
une aspiration gastroduodénale
-
ainsi qu'une réanimation hydro-électrolytique
* EVOLUTION
Malgré le traitement institué,
la diarrhée persiste,
l'état général s'altère.
. .
- La température reste moderement élevée 38°5.
-
L'abdomen demeure sensible le météorisme
s'accentue.

-
Le toucher rectal qui met en évidence un
sphincter anal peu tonique provoque une débacle diarrhéique.
-
Un 2ème cliché de l'abdomen sans préparation
montre la persistance des niveaux hydro aériques.
* DEVANT CE SYNDROME dysentérique non contrôlé
par un traitement médical. Le diagnostic d'amibiase colique aiguë mal.Lcne
est évoqué.
Devant les signes d'occlusion une intervention chirur-
gicale est effectuée.
Elle comporte une colectomie totale et une
Iléostomie. En post-opératoire,
une réanimation hydro-électrolytique
et une antibiothérapie massive à base de Pénicilline G.
20 millions
d'unités par jour sont prescrites.

- 94
Malgr~ ce traitement l~~tat g~n~ral s'altère, et la
malade déc~de le lendemain de l'intervention.
* L'ANALYSE ANATOMOPATHOLOGIQUE des pi~ces
opératoires donne les résultats suivants :
Au niveau du colon
Certains fragments sont enti~rement nécrosés.
D'autres montrent une muqueuse largement ulcérée,
une sous-muqueuse
épaissie oedemateuse et inflammatoire,
une muqueuse également
dissociée par l'infiltrat et uneséreuse
tapissée par un enduit
fibrino-leucocytaire.
Au niveau du grêle
Les lésions sont moindres au niveau de la muqueuse
et prédominent au niveau du péritoine.
La coloration par le PAS (Periodic Acid
Shiff)
ne permet
pas de mettre en évidence des corps amibiens.
En conclusion
Nécrose colique aiguë sans image spécifiques.
* LA COPROCULTURE démandée entre temps est
revenue avec les résultats suivants
1). Examen à l'~tat frais
permet de noter
la présence de nombreux leucocytes,
et de nombreux bacilles
mobiles l'absence de parasites.

2).
loa coloration dE;, Granl
montre une flore dés~quilibr~e et la pr~sence de nombreux bacilles
Gram négatif.
3).
L'ensemencement
Gélose Satmo»ette - Sh~getta (SS)
et sur gélose
Hoektoen donne
au bout de 24 heures à 37° nes colonies
mesurant 1,5 mm de diamètre .
. L'identification biochimique à l'aide
d'une plaque API 20E donne des caractères biochimiques communs
aevc Edwarsiella tarda,
identification confirmée par le Dr.
RICHARD
Institut Pasteur de PARIS .
..
4). Etude bactériologique de cette souche
f. ta~da
isolée est un baèille
- Gram n~gatif
-
assez court et trapu
- pr~sentant une mobilit~ péritriche.
Sur gélose
Satmo»etfa-Sh~getta (SS)
-
les colonies à centre noir sont lactose·
négative.
-
elles mesurent 1,5 à 2 mm de diamètre.

_ 95
. Ce r ac t
r e s biochiIT1iqùes
è
- - - - _ . _ - - - - - - - -
f. ta~da est une bactérie oxydase négative.
- Action sur le métabolisme
glucidique.
Les sucres utilisés sont :
. Le glucose avec production de
gaz
le mannose
. le maltose
Les sucres non utilisés,
le
dulcitol,
le xylose,
l'arabinose l'adonitol,
le rhaninose,
le mannitol,
le sorbose,
le sorbitol,
le saccharose,
le raffinose,
la
salicine et le
trèhalose.
- Action sur les substances azotées
E. tarda n'est pas gélatinolytique, et ne produit pas
d'uréase. Elle est par contre indologène, et possède une lysine
. dé:ar boxy lase et une or n i th ine
è..é::arboxy lase .
- Action sur les sels d'acides
Le citrate de Simmons n'est pas utilisé
pas plus gue lE
malonate et le mucate.
- Production d'enzymes divers
f.
ta~da isolée produii une nitr~te r~~uctase de type B
~~ une tbiosul~at.e réèuctase.

- 97
4)
Sensibilité aux antibiotiques
Les antibiotiques testés sur cette souche sont les
suivants
SENSIBLE
RESISTANT
t:O
~
Pénicilline G
+
~
Arnpicilline
++
1 Cefapirine
++
Cefotaxime
+++
~
H
Z
0
tn
Gentamycine
++
H
0
t':l
tn
..
,
t-3
t':l
t-3
~
o
~
Doxycycline
++
o
t"'I
H
Z
t':l
tn
(f)
C
r-
I-Ij
Sulfametoxazole
~
H
0
+
t':l
+++
tn
Trimetoprime
IQ
c
H
Acide
z
0
t"'I
Nalidixique
++
0
Z
t':l
(f)

~'8 -
5).
Il faut noter que notre souche
dIE. tahda était associée à un
Aehomona6 6obh~a.
B.- PRELEVEMENTS D'ORIGINE AOUATIQUE
B.1.- LES POISSONS
B.1.1.- RESULTATS GENERAUX
* Nombre total de poissons sains examinés
127
Nombre total de poissons sains dont les
..
intestins sont colonisés par des bactéries
entéropathogènes
: 23
Au total 18 % des poissons sains examinés
sont porteurs de bactéries entéropathogènes.
* Le nombre total de bactéries isolées se
répartit comme suit :
% PAR RAPPORT AU
NOMBRE TOTAL DE
NO~BRE TOTAL DE
SOUCHES ISOLEES
POISSONS EXAMINES
E. taJtda
10
8 %
Ae.homOl1a6
8
6,3 %
Vibhio paha-
5
3,7 %
he.mo.f.yUc.l1J.>
~~
23
18 %

-99
* les espèces de poissœs dans lesquelles
ces bactéries ont été isolées
donnent le tableau suivant :
V-tbJt-to
E.
taJtda
Ae.Jtomona.6
paJtahémo.tyt-tc.U.6
C. wa.tke.Jt-t
4
2
1
S.me..tanothe.Jton
2
4
3
T. ne.o.t-tth-tJta
2
0
0
T.
gu'<"ne.u.6-t.6
2
2
1
10
8
5
.
B.1 .2. -
ETUDE DES
E. ,TA~VA ISOLEES
* Selon les espèces de poissons
E.
taJtda se répartit comme suit
% par rapport au
E.
taJtda
nombre total de E. tarda
isolées.
c. wa.t/(,e.Jt'<"
4
40 %
S. me..tanothe.Jton
2
20 %
T.
ne.ol.<..th,(Jta
2
20 %
T. 9 u.<.. ne. U.6-t.6
2
20 %
10

-100 -
* Etude bactériologique des 10 souches cl' E. -ta!tda
a)- Caractères morphologiques
Toutes les 10 souches examinées sont des bacilles
- GP..N1
négatif
- mobiles grâce à une ciliature péritriche
- ayant des extrémités arrondies.
b)- Caractères culturaux
Toutes nos souches ont été cultivées en atmosphère
aérobie à 37 uc et ont été isolées soit après ensemencement sur
gélose SS et Hoektoen soit après enrichissement en bouillon
1
1
selenite, soit après enrichissement en eau peptonée à 4°c pendant
10 jours.
c)- Caractères biochimiques
Les souches isolées ont
toutes le profil biochimi-
que précédemment décrit.
Toutes les souches étaient arabinose négative sauf
une.
d)- Caractères antigéniques
Nos souches ont été envoyées au Pro SAKAZAKI
(Japon)
pour le sérotypage. Les résultats ne nous étant pas parvenus nous·
n'avons pas pu les inclure dans ce travail.

CARACTERES BIOCHIMIQUES DE NOS 10 SOUCHES COMPARES A CEUX DE LA SOUCHE
, .
DIE. TARDA DE REFERENCE.
Souche 1
Souche 2
Souche 3 Souche 4
Souche 5 Souche 6
Souche 7 Souche 8
E.
Souche 9 Scuche 10
t.onda
(P7)
(P10)
CP1?)
(P3?)
(P44)
(P48)
(P50)
(PS7)
(P58)
(P73)
OXYDASE
-
_.
-
-
-
-
-
-
-
-
-
UREASE
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
INOOLE
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
H2S
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
CNPG
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
. VQGE'S-PROKAUER
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Lysi..œ décarboxylase
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
ORNITHlNE DOCARBOXVT JI.~ R
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
ARGININE DIHYDROIASE
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
TRYP'IDPHANE DESAMlNASE
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
CITRATE (SIMM:NS)
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
GELATINE
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
GIU:::ŒiE
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
MANNOSE
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Inositol
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
SORBI'IüL
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
RHAMIDSE
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
SACCHAROSE
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
MELIBIOSE
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
AMYGDALINE
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
ARABINŒE
-
-
-
-
-
(+) *
-
-
-
-
-
1
\\->-
9

-le? -
e)- Etude de la sensibilité aux anti-
biotiques.
- Les Béta-lactamines
* La sensibilité aux Béta-lactamines
est
résumé dans le tableau suivant:
%·de sensibilité
Péni G
0 %
t':l
:z:
H
0
~
H
!2!
t"l
100 %
t"l
~
Ampicilline
H
:z:
~
t':l
H
tJ)
0
~
...
rn
Amoxicilline
100 %
o
t':l
"d
Céfalotine
100 %
::r:
0
t"l
0
tJ)
"d
0
C éfapirine
100 %
:xl
H
Z
t':l
tJ)
Céfotaxime
100 %
* Une Béta-lactamase
était présente
chez nos souches mises à part chez une souche.

-103
- Les Aminosides
La sensibilité de nos souches aux aminosides est
contenue dans le tableau ci-dessous
:
% de Sensibilité
Kanamycine
100 %
Gentamycine
100 %
Dibekacyne
100 %
Nétilmycine
100 %
-
Amikacine
100 %
- Les polypeptides
Les sensibilité aux polypeptides se répartit comme
suit
% de S~nsibilité
1
Colymycine
50 %
Polymyxine B
70 %

- l C4 -
Le phénotype des souches selon la sensibilité aux
polypeptides se résume comme suit :
S
S
Colymycine
Polymyxine
5 souches
R
S
Colymycine
Polymyxine
2
souches
R
S
Colymycine
Polymyxine
2
souches
Le phénotype Colymycine
S I '
R
Po ymyxlne
n'est pas retrouvé.
- Les phénicolés
Seul le chloramphénicol a été testé le pourcentage
de sensibilité de nos souches est de 100 %
..
- Les tétracyclines
La sensibilité des souches aux tétracyclines est la
suivante
% de sensibilité
Tétracycline
100 %
Chlortétracycline
100 %
Doxycycline
100 %
Minocycline
100 %

- 105 -
- Les quinolones
L'acide nalidixique a été testé. 100'% des souches
sont
sensibles à cet antibiotique.
- Les sulfamides
Nous avons utilisé l'association Sulfametoxazole-
Trimetoprime. Nous avons obtenu 100 % de sensibilité avec nos
souches.
f)- Recherche d'une exotoxine
entérotoxine
Sur les cultures de 24 heures,de 48 heures, comme
de 72 heures .ucune production d'exotoxine possédant des déter-
,
minants antigeniques communs avec la toxine ST ou LT diE.
eol~,
la toxine cholérique et
le facteur d'attachement n'a pu être
décelée.
B.2.- LES EAUX
Les 11 échantillons
d'eau analysés se sont
révelés positifs pour des bactéries entéropathogènes. Le
nombre de bactéries isolées selon le lieu de prélèvement
se répartit comme suit :

- J06
Nombre de
prélèvements
BACTERIES
ISOLEES
effectués
Autres
1
Vibrionacées
E•.:ta!tda
Entérobactéries
Bacs d'alevinage
2
0
0
3
Etangs
2
0
0
4
Enclos
6
0
0
12
Eau thenros-
tatée (20"c)
1
0
0
1
Au total : 20 vibrionacées ont été isolées des
11 échantillons d'eaux.
Nous n'avons retrouvé aucune souche dIE. tahda.
"

-lQl
-
. Commentaires

-108. _
..
A.- COMMENTAIRES GENERAUX
Depuis 3 ans,
le nombre de coprocultures effectuées
par le laboratoire de Bactériologie est en hausse.
On remarque cependant que le nombre de bactéries
entéropathogènes ne cesse de d~roitre. Cela s'explique sans datte
par l'existence ou non de
poussées épidémique à la saison des .'
pluies.
Les entérobactéries naguère
prédominantes dans les
gastro-entérites,se voient supplanter par les
vibrionacées.
En fait c'est la
recherche systématique de ces vibrionacées
dans les selles qui a permis de constater que les entérobactéries
n'occupaient pas le rôle prédominant que l'on pensait dans les
gastro-entérites.
Parmi les entérobactéries isolées, nous remarquons
qu'te ta~da occupe une infim.e place. Nous l'avons isolé une
seule fois en 3 ans.
Cet isolement permet de suspecter le rôle
d Edioave i e l-l-a
i a r da --Jans Les gastr~-entérites en Côte d'Ivoire.
ï
Cependant ces gastro-entérites semblent moins
fréquentes que celles dup~ à d'autres bactéries comme
les E. coli,
les Shigelia,
les Saimo»eiia et les
VibY'ionacées.

-109
Nous remarquons dans la littérature que les gastro-
entérites à
E. ta~da sont dans l'ensemble relativement peu
fréquentes;
comme nous l'indique le tableau ci-dessous
NOMBRE DE SUJETS
AUTEURS
(année)
PAYS
Examinés
Positif ( %)
. -
BHAT et coll
(1967)
INDE
(sud)
1491
4
(0,27 %
(
6
)
BOCKEMUL et coll ( 1971 )
Thailande
19
(
7
)
GILMAN et coll(1971)
Malaisie
208
29(13,9 %)
(
12
)
SAKAZAKI et coll(1971)
Inde
3433
7
(0,20 %)
( 53
)
(Calcutta)
MAKULU et coll
(1973)
Zaire
21000
51
(0,25 %)
( 38
).
Australie
IVES or: , (1973)
12807
40 (0,3 %)
(
28
)
CCcidentale
FOURQUET et coll(1976)
2398
3
(0,13 %)
Madagascar
( 1"7
)
FOURQUET et coll(1975)
Tahiti
3848
17
(0,44 %)
( 17
)
N'GUYEN-VAN AI et
Viet-Nam
Coll
(1975)
13947
186(1,33%)
(
'43 )
KOURANY et coll(1977)
Panama
10
( ~? )
Nos travaL:X (1986)
Côte 0.' Ivoire
1440
1 (0,07)

- 110 -
La fréquence
des gastro-entérites à
E.
taltda est
nettement plus basse dans nos travaux que dans ceux des autres
auteurs . Cela est sans doute dû: au fait que notre échantillon-
nage n'est pa~ grand et que nos travaux ne
couvrent que la
région lagunaire de la Côte d'Ivoire.Il conviendrait ultérieure-
ment d'étendre nos recherches à d'autres régions du pays afin
d'apprécier la fréquence exacte des gastro-entérites à E. ta~da.
Compte tenu de nos travaux et de ceux des auteurs
précédents, il apparait que le rôle
entéropathogène d'E. ta~da
quoique restreint ne doit pas être méconnu,
B.- LE CAS CLINIQUE
Dans cette observation i l apparait qu'E. ~aAda
est
responsable du syndrome dysentérique puis du tableau
"
clinique d'amibiase colique aiquë:maligne" qui a nécessité une
,
intervention chirurgicale.
Notre observation rejoint celle de MARSH et coll
(
40) qui décrivent un tableau similaire d'entérocolite massive
due à E. txouia ,
Des gastro-entérites à
E.
ta~da ont été décrites
au Mali et au Zaïre par VANDEPITTE et coll
(63 ) mais un cas
gravissime semblable n'a
jamais été mentionné.

-lll-
Dans notre observation en particulier le tableau
clinique faisait évoquer une amibiase. En effet GILMAN et
coll
(18 ) rapportent une
association de E.
ta~da et
d'Entamoeba hi~tolyt~~a dans 33 % des cas.
En ce qui concerne notre cas clinique ni l'examen
parasitologique des selles, ni l'examen anatomopathologique de
la pièce opératoire n'ont permis d'affirmer ni d'infirmer le
diagnostic d'amibiase. I·'i~munofluorescence et la s6rologie
amibienne n'ont pas ét~ pratiquées.
Il est probable dans ce cas particulier que l'on
soit en droit d'incriminer le rôle pathogène diE.
ta~da.
Devant un syndrome dysentérique,
le clinicien et
le microbiologiste doivent penser aussi à E.
ta~da comme agent
étiologique possible.
L'autre bactérie isolée,
à savoir Ae~omona~ ~ob~ia
peut être aussi responsable de diarrhée. En général le tableau
clinique se rattachant à cet agent entéropathogène est soit
celui d'un syndrome cholériforme soit d'une gastro-entérite banal(
Notre observation comparée aux travaux d'auteurs
Viet-Namiens
( 43
) nous suggèrent les commentaires épidémiologi-
ques suiva~~s
1°) Ces auteurs trouvent une fréquence des
ga~tro-entérites à E. ta~da relativement plus élevée chez la
femme que chez l'homme. Notre seul cas clinique est de sexe
féminin.
,

- 112-
2°)_ Dans notre unique cas la malade est âgée
de 28 ans alors que les précédents auteurs ont des malades
agés de plus de 40 ans.
3°)-Notre malade est sans profession.
Classiquement les diarrhées
sont plus fréquentes dans les
couches socio-professionnelles les plus défavorisées.
C,- EXISTE-T-IL EN COTE D'IVOIRE UNE EVENTUELLE
SOURCE
DE CONTAMINATION POUR LES GASTRO-ENTERITES A E, TARDA?
C,'. LES POISSONS
Compte tenu de la rareté des gastro-entérites à
E. ta~da en Côte d'Ivoire, il noùs a semblé intéressant de
savoir s ' i l y existait une éventuelle source de contamination.
Dans d'autres pays tropicaux, en l'occurence au
Zaïre, VANDEPITTE et coll
(
63
) émettent l'hypothèse selon
laquelle les infections humaines à E.
tahda pourraient être des
infections alimentaires d'origine
pisciaire. En effet ces
auteurs ont trouvé un taux de portage dIE. tahda de 45 % chez
les poissons d'eau douce.
Compte tenu des travaux de ces auteurs et de notre
observation, nous avons cherché à savoir,si les poissons
fortement consommés en région
lagunaire.
pouvaient héberger
ou non des E. tahda.

- 113 -
c'est pour cette raison que de Janvier 1986 à
Juillet 1986 nous avons recherché cette bactérie chez 127
poissons de lagune. De ces poissons nous avons pu isoler 10
souches soit une fréquence d'isolement de 8 %. L'isolement
de ces 10 souches nous permet d'affirmer que certains poissons
lagunaires sont succeptibles d'héberger des E.
~a~da.
Notre taux d'isolement dIE.
~a~da(8 %)chez les poissons est
nettement plus faible que ceux deVANDEPITTE et coll ( 63
)-
et de N'GUYEN et coll (43
) qui trouvent respectivement un
taux de 45 % et de 44 %.
La différence de
fréquence
viendrait peut être
du fait que ces auteurs ont travaillé sur des poissons d'eau
douce, alors que nous avons utilisé des poissons de lagune
où le taux de salinité est de 1 % à
8 % suivant les saisons.
La faible fréquence d'isolement des E.
~a~da dans
les selles humaines s'explique par quatre raisons
1 0) -
-Les - ,pois.sons étant {aible!!tent
parasités l'on a moins de chance de
rencontrer la bactérie
chez l'homme.
2°)_ Les poissons sont consommés après un
temps de cuisson suffisamment long ce qui permet; la destruction
des bactéries.
3°)_ Le plus fort taux dIE.
~a~da a été
isolé chez C. WALKERI
(L~choirbn
) poisson très apprécié pour
ses propriétés gustatives
et -de surcrott plus chergui n'est

- 114 -
consommé que par une petite partie de la population.
4°)_ En ce qui concerne les tilapia
(carpe)
le risque de contamination y est plus grand cal ces poissons
sont consommés braisés. Mais les souches d'E.
ta~da y étant
moins fréquentes cela limite le risque de contamination.
C,2.- LES EAUX,
E.
ta~da n'a pas été retrouvé dans les 11 échan-
tillons d'eau de lagune analysés. Le fait que cette bactérie
soit absente de ces échantillons ne nous permet pas d'expliquer
la contamination des poissons.
D,- COMMENTAIRES BACTERIOLOGIQUES
D,1.-
CARACTÈRES MORPHOLOGIQUES
Les 11 souches dIE.
ta~da (1 souche humaine et
10 souches pisciaires)
présentent les mêmes caractères mor-
phologiques. Ce sont tous de courts batonnets Gram négatif,
présentant une mobilité de type péritriche.

- 115.-
D,2.- CARACTËRES CULTURAUX
La plupart de nos souches y compris la souche
humaine ont été obtenues après l'isolement direct.
E. ta~da
pousse bien sur la plupart des milieux
d'isolement: Mac ca~~
et gélose SS
(SAKAZAKI (52
)
; et
-MAKULU et coll (
38)
, gélose au vert de brillant et gélose
au sulfite de bismuth (SAKAZAKI
(52
) .
Nous avons pour notre part utilisé la gélose SS
et la gélose Hoektoen,et aV0ns remarqué
qu'E. ta~da pousse
bien sur ces deux milieux.
Il faut souligner que comme FOURQUET et coll (17)
nous préférons la gélose Hoektoen qui
en 18 heures donne déjà
des colonies à centre noir.
Sur la gélose SS le centre noir des colonies
n'apparait qu'au délà de la
24 èrne heure.
D,3.- CARACTERES BIOCHIMIQUES
Du point de vue biochimique E.
ta~da est un
groupe très homogène. 10 de nos souches ont un comportement
stéréotypé et suivent le
caractère biochimique diE. ta~da
énoncé par EWING et coll (15
et par SAKAZAKI
51
une de nos souches fait parti
des rares souches qui attaquent

- 1~6-
l'arabinose. Notre fr~enc~ des souches qui
fermentent
l'arabinose 9,1
% rejoint celle de la litterature qui veut que
9,4 % des souches ferment~nt ce sucre.
D,4.- SENSIBILITË AUX ANTIBIOTIQUES
D,4.1.- LES BETA-LACTAMINES
Dans!l~nsernble
les arninopénicillines et les
Céphalosporines sont très actifs sur E. ta~da.
Nous notons la présence chez nos souches d'une
Béta-Lactamase· qui serait inactive.
Il conviendra ultérieurement
de l'étudier et de la caractériser.
D,4.2. LES POLYPEPTIDES
La résistance d'E.
ta~da à la colistine est de
règle.
De sorte que MUYEMBE
et coll
( 42
) ont proposé
d'inclure cet antibiotique dans les milieux d'ensemencement
pour accroître l'isolement de cette bactérie.
Ces auteurs ont dans leurs travaux trouvé 20 %
de souches dIE.
ta~da sensibles à la colistine.
Dans nos travaux 50 % de souches sont sensibles
à cet antibiotique. Notre pourcentage de sensibilité est plus
élevé.
Notre échantillonnage n'étant pas grand
(10 souches)

- 117 -
nous ne pouvons pas affirmer le caractère naturel de la
résistance dIE. ta~da à la colistine en côte d'Ivoire.
La sensibilité à la polymyxine et à la colistine
nous permet de dégager 3 phénotypes
:
R
-
colymycine
POLYMYXINE S
1
.
R I '
S
- co ymyclne
po ymyxlne
1
.
R I '
R
-
co ymyclne
po yrnyxlne
qui montrent
que
·les
souches ne sont pas les mêmes.
D,4.3. LES AUTRES ANTIBIOTIQUES
Des résistances aux tétracyclines et aux sulfa-.
mides ont été décri tes, nous ne lèS avons pas retrouvées chez
nos souches.
E,- LA PRODUCTION D'EXOTOXINES
La souche humaine ayant produit les caractères
cliniques d'une souche .entéroinvasive , i l nous a paru
intéressant de rechercher la production d'exotoxines ayant
des déterminants antigéniques communs avec les toxines ST et
LT d'E.
col~, la toxine cholérique et le facteur d'attachement.

- 118 -
Nous n'avons observé de production d'exotoxines chez aucune
de nos souches.
Cela est sans doute dû
:
1 0)
au fait Olle les exotoxines n ~ existent pas chez nos souches
2 0 ) ou Olle ces exotoxines existent mais qu'elles n' ont pas
de déterminants antigéniques communs aux fractions que nous
avons utilisées.
3°)00 que la technique que nous
avons utilisée
n'a pas réussi à détecter la production d'exotoxine.
BOCKEMUL et coll
(p,
)
ont trouvé dans leurs travaux 12%
de souches produisant de l'entérotoxine semblable à
la toxine ST
d'E.
eoti. Mais l'injection de cette entérotoxine purifiée dans
l'oeil du cobaye
(test de SERENY) n'a pas provoqué de signes de
Kerato conjonctivite.
F.- LE SEROTYPAGE
le sérotypage èes souches fiE.
tarda isol~es, nous
aurait permis (l'affirmer la contarrination èe notre ma Lade p a r
les poissons,
si
l'on avait retrouvé
le même s6rotype è'E;.
tarda
chez notre malaèe et chez les poissons analysés.

- 119 -
,
Conclusion

- 120.-
Ce travail permet de faire les conclusion suivantes
1 U ) -
E.
ta~da est une entérobactérie qu'il est
possible d'isoler en Côte d'Ivoire dans les selles.
2°)_ Cet isolement permet de
penser
qu'E. ta~da pourrait à l'avenir jouer un rôle entéropathogène.
3°)_ Les poissons couramment consommés"en zone
lagunain='
constitv2nt un réservoir de germe et peuvent être
à l'origine de contaminations humaines.
4°)_ L'étude bactériologique de nos souches
(3 phénotypes différents vis à vis de la colimycine et de la
polyrnyxine B) permet de savoir que plusieurs variétés de
souches
E.
ta~da . peuvent être isolées.
5 U ) _
Il est possible que cette bactérie soit res-
ponsable de diarrhées en Côte d'Ivoire, mais pas dans la région
lagunaire o~ les vibrions et les A~~omona~
prédominent.
Dans un travail ultérieur,il conviendra d'effectuer
une enquête systématique à l'intérieur du pays aussi bien au
niveau des selles, que des poissons d'eau douce, pour préciser
la véritable fréquence de cette bactérie en Côte d'Ivoire.

- 121 -
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-
Annexes

ANTRHIOtGRAllVIlVIE
Feuille de résultats
NOM
Cachet du laboratolra
EXAMEN DEMANDE PAR
\\t
REF.
NATURE OU PRELEVEMENJ.-
~
GERME ISOLE
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DATE
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0,25 -
Pen
Pénicillinos
(. Tét
S
16
Tétracycline

Amp S
Ampicilline
4·16
Clt
Chlortétracycline

Amo
Amoxicilline
4-16
Oxt
Oxytétracycline

Epicilline
Dmt
D.M.C.T.
30 U.1.

Carbénicilline
128
• .o0t
Doxycycllne
2· .
s
Min
Mlnocycline
2-
Ery
Erythromycina
t-
Cln Is
CtHlIloline
4·32
~-+--+--+--Ir---------l15 U.I.I----1--
,.
. .
Céfapirine
Olé
-
Oléandomyclne
Cfr
C6faiondine Cé facétrile
Spi
Spiramycine
100119

Clifradine
4·32
lin
lincomycine

Cex
Céfalexine
4-32
CH
Clindamycine
2 U.I.
Cfz
Céfazoline
4·32
f - - - - - . - - - -
Vir
Virglniamyclne
2
CÉFOTAXIA1E
Pri
Pristinamyclne
2
Str
ç
Streptomycine
10 U.1.
4·64
II
Afa
Rifamplclne
Néomycine
4·64
Nov S
Novobiocine
30 U.l.
Fr•
Framycétine
4·64
. - - - l - + - - + - + - - - - - - - - - - l 3 0 U.I.I---·I--'"
Fuc
Fucidine
2-1
Kan
5
Kanamycine
4·64
I./l
...
Par
Paromomycine
4·64
c
V)
o
z
Akn
S
Amikacine
10119 •
4-16
Bac
Bacitracine
10 U.I.
300
Uv
lIvldomvcine
60 119
8-64
Pol
Polymyxine B
U.1.
(\\
Gen ?
Gcntamicine
10 U.1.
4·16
Col
ç
Colistine
50 "9
ToL 15
Tobramycine
10 !J9
4-16
1
Suf
ç
200
Sulfamides
10
T1-4P 1>
Trimélhopri.m6
......
Chloramphénicol
8·32
~C>
.... '-'
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1.··.
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I<CN-
i
~ ~ -; !
MétabolJ ame des glucides
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ONPG (lIajna 31 0 ) _
Adonitol-
Hal tose +-
ONPG (llaj na 22 0 )
,
Rhamnose-
Sacchoroae-
Çlucose
):".
+ g az ""- 'fréhalose- a méthylglucoslde
~ ;
Mannitol-
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Cellobiose--
gaz
H·~ 1--"
Sorbo s e -
SaUcine-
Glycérol+ ~
g a z -
--"T-'"
.
Sorbitol-
Rafflnose-
MéUblose-
_ _
1- __ 0 __ ••
Ga\\LJOfit +
,
Catabolisme des substances azotécs
1>-·r 1
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Uréase (\\1-1)-
--'-'--;'" .
Indole -ftt
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.
,
'
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~
1
Action Bur les scls d'acides organiques
__1_..._ 1
Citrate Sirrmons --
C. Christensen
Acétate 'I'r abu l e t
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1
Hal onat.e -
Tartrate d
1
1
Cl
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Mucate---
Galacturonate
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Enzymes divers
JI,
1
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- _ . - --'1---
,
'
Nitratase -\\-
Il;S (Uajna)+
1l S (Gélose Plomh)
j Ï· ~ i
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2
y Glutamyltransf.
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TTR+
p Glucuronldose
\\
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Twecn 00 est~rase
IlNase
Il Xyloaidase
1
---_._.....-..
\\ I.Y.. par üac térlaphag ••
OIlJL.;"~ l lI'" r :
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J ...
01 Salmonella
lIofnia
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j
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i
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1
i
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j
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1
i
1
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'C 8 1
.
1

AINf'~IBDO~RAMME
Feuille de résultats
NOM
Cachet du laboratoire
EXAMEN DEMANDE PAR
~
NATURE DU PRELEVEMENT
CERME ISOLE
aJ t~
DATE .U .? . lC
NOM COMMUN
NOM COMMUN
Charge
CMI :
dl.que
l'olmi
0,25.
Pen
Pénicillinos
6110
Tét
IS
Tétracycline
16
1
Amp
<
Ampicilline
10 119
4· 16
Clt
Ch/ortétracycline
1
Amo
Amoxicilline
4·16
Oxt
Oxytétracycline
25 119
lit
....
Epi
Epicilline
z
4·16
::;
Dmt
D.M.C.T.
30 U.I.
..J
Li
Car
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Carb'nlcilline
100 110
128
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Doxycycline
4U
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lit
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S
Minocycline
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i
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.'
....
u
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Erythromycine
...
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Céfelotine
4-32
a:I
15 U.I.
. .
C'fapirine
Olé
Oléendomycine
Cfr
4·32
V)
..
1
1
Co falondmo Cé fBe étrilo
....
1
ii:
Spi
Spiramycine
100.,0
Cf.
Céfradine
30 U.I.
4·32
0
e,
V)
lin
Lincomycine
0
15 "9
Cex
Céfalexine
4·32
..J
ce
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...
Cii
Clindamycine
2 U.1.
.....
Cfz
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4·32
u
~
Vir
Viroiniamycine
CÉFOTAXINE
15 119
Pri
Pristinamycine

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" Origine
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-
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H'tabolisme des glucides
t_._ .. _;
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l
'
Mannose +
~
1
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Esculine
u
r·····-_···
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Lactose-
ONPG (Hajos 37°)-
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tJ
... f-··- .
AdonLtol-
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ONPG (Hajns 22°)
1
1 J
"
,
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Saccharose-
.....
r:;-~;
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Ce lloblose _
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Salic1ne-
Glycérol-t ~
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- . ,
Sorbitol-
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Méllblose_
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Catabolisme des substanccs azotées
G'lal1ne ft im-
LOC+-
000+
AI>I1
1'OA-
Ph. al OA
tlr aee ( u - t ) -
é
lndole~
Action sur les scls diacides organiques
Citrate Slnmons -
C. Chrietensen
Acétate 'l'r abu l s I
.'alonate-
Tartrate d
1
i
Ci
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~Iucate-
Galacturonate
!
1
;
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\\
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i :: r.~. ;,
Enzymes divers
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1 - > '
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Nltratase +
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y Glutamyltransf.
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1
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Cl Glucuronldase
--------
,
Twecn 00 esl'rase
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n Xylosldase
,
1.
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1 (fl
N
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......
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c
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Lyse par nactériophages
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1
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1
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ANTIBIO(âRAMME
Feuille de résultats
Cachet du laboratoIre
AEN DEMANDE PAR
REF.
~
AS.SC'
JRE DU PRELEVEMENT
ll{~'
fAE ISOLE
f1J. r~o-
DATE
NOM COMMUN
NOM COMMUN
0.25 -
Pénicillinos
6 IlO
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5
Tétracycline
2·16
16
piC;
Ampicilline
10llD
4·16
CIt
Chlortétracycline
2·16
p
Amoxicilline
4·16
Oxt
Oxytétracycline
2-16
25 119
'"
...z
Epicilline
4·16
Omt
::l
D.M.C.T.
JO U.I.
2·16
...
,!Ç.
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100 jlg
128
z
Dot
Doxycycllne
2·16
..u
1
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... Min
z
If
Minocycline
2·16
...
,
~
Cl:
1
.'
...
u
S
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... Ery
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1·4
...
1
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Céfalotine
4·32
m
15 U.I.
Olé
Oléandomycins
. .
Céfapirine
1·4
4·32
U)
...
1
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z
ce
Spi
Spiramycins
100119
2·8
1
Céfradine
30 U.1.
4·32
0
e,
- -
....
lin
Lincomycine
15 ...g
2-8
0
...
Il
C6falexine
4·32
Cl:
:r
e,
C\\i
Clindamycine
2 U.I.
1
t
Céfazoline
4·32
..u
u
r
Vir
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2
i
,
C~FOTAXI"'E
15 ...0
Pri
Pristinamyclne
2
1
1
S
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10 U.1.
4·64
Rfa
s
Rifampiclne
5 "'0
4
1
0
Néomycine
4·64
Nov S
Novobiocine
JO U.I.
2·16
Framycétine
4·64
JO U.I.
Fuc
Fucidine
10 jJO
2·16
Kanllmycine
4·64
'"
...
Paromomycine
4·64
c
Vi
0
z
Amikacine
10 jJg
4·16
Bac,
Bacitracine
10 U.1.
:s
.,
300
lIvidomycine
60 ...9
8·64
""
Pol
1
Polymyxine B
U.1.
n
S
Gcntamici!\\t
10 U.1.
4 ·16
Col
R. Colistills
50 Il!]
Tobramycine
10 119
4 -16
200
Su,
Sulfamides
Trlm étho prime
TNp
Chloramph'nicol
8·32
'P J'
Fur
- t - t - - + - - t - - - - - - - - - i 30 119 I---+-~
300
furane.
Thlophénlcol
8·32
119
urt
Nal
S
Acide Nalidixique
Pip
Acide Pipémidlque
Oxo
Acide Oxollnique
-----------~~Ltt.t:Jbtrldt+1tt ~lt",at~,w

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Origine '1)
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1
.
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é
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Métabolisme des glucides
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\\.~--'-
Xylose-
Dulc1tol-
Esculine
Arablnose-
Lactose-
ONPG (lIajna J JO)-
Adonltol-
Mal tose4-
ONPG (lIajna 22°)
Rhamnose--
Saccharose -
91ucoae +
soz +- Tréhaloae_
a métlaylslucoelde
Hannitol-
Inos1tol-
Cellobiose_ g a z -
Sorbose _
Saliclne -
Glycérol+ -;
gaz ......
Sorbltol-
RaffLnose-
Mél1blose-
GJ.do"- +
---.\\.---
---
Catabolisme des substances azotées
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LDC+
ODC .4-
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1'DA-
Ph.
al DA
Uréase (u-d ) -
Indole-'4\\-
Action sur le8 scls d'aci~e8 organiques
Citrate Sinmons -
C. Chr1stensen
Acétate Trobulsl
Malonate -
l'artrete d
1
i
Ct
Hucale -
Galacturonate
Enzymes divers
Nltratase +
II~S (J1ajna)~
11 S (Gélose Plomb)
2
y Glutamyllransf.
l"m ;-
~ t~f'C
o Glucuronidase
Twecn 80 eslérasc
J>Nase
f' Xylo9idas~
Lyse par Bactériophages
1
01 Salmonella
Hafnis
Tait de Sereny
-----~\\.J.----,_.'
-- .,-' ._.'
\\--\\
1
"
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Feuille de résultats
---------
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Cachet du labor'lolr
EXAMEN DEMANDE PAR
~S
REF. AÇ"yO
NA TURE DU PRELEVEMENT
lt.~.~b
GERME ISOLE
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OATE
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S
1
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NOM COMMUN
OUI
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NOM COMMUN
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0.25 -
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Pénicillinos
61'g
Tét
'6
le'
Tétracycline
Amp ç
Ampicilline
, 01'9
4·'6
CIl
Chlortélracycllne
\\
Amo
Amoxicilline
4-'6
Oxt
Oxytétracycline
\\
251'0
VI
....
Epi
Epicilline
z
4·'6
:::;
Dmt
D.M.C.T.
...
S
Li
Car
Carbénicilline
100/lO
128
Z
DOt
DoxvcvcUne
....,
Cl.
lit
... Min of
Minocycline
z
,.
Si
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.'
...
u
:s
ci
Ery
...
Ervthromyclne
Ctn
S
Céfalotine
4·32
lOI
ID
15
. .
Céfapirine
Olé
Oléandomyclne
Cfr
4·32
VI
1
C6faiondineCéfacétrile
....
100, \\
""
Spi
ii:
Spiramycine
Cfa
ClIfradine
30 U.I.
4-32
c
...VI
Lin
Lincomycine
c
'51'l
...
Cex
CHalexine
4·32
c(
x
1
...
CH
Clindemycln.
2 U.I.
Cfz
Céfuolin.
4-32
.....
u
-
~
Vir
Vlrolniemycin.
C~FOTAX'A.{é
151'0J
Pri
Pristlnamycln.
Str
5
Streptomycine
'0 U.I.
4·64
Afa
5::
Aifampicine
51'g
Néo
Néomycin.
4-64
Nov 5
Novobiocin.
30 U.I.
Fr.
Fremycétin.
4·64
1--+--+~-1----------l30
U.I.,!---I
Fuc
Fucidine
10/l0
Ken
Kanamyclne
4-64
Par
Paromomycine
4·64
Akn
)
Amikacine
4·16
Bac
Bacitracin.
10 U,1.
300
Liv
Lividomycine
8-64
Pol
Polymyxine B
U.1.
Gen
Gentamicine
la U.1.
4·16
Col
ç
Colistine
Tob
Tobramycine
4·'6
Suf
Sulfamides
....
::f
Cmp $
Chloramphénicol
8·32
o
.......
Fur
... -
300
Cl"'"
Furanos
Thi
Thlophénlcol
8·32
XX
1'0
.......
Urf
Nal
Acide Nalidixlqu.
301'9
s
Pip
Acide Pipémidiqu.
Acide Oxollnique

-1

;\\Slro
~ j~~~
- 138 .
Origine
j)\\'J)oS~a --:cr Coc..od.ï
l Etude conmcucée le 024'~''b'
Physiologie générale
).]0 .... \\. 42.
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1
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1
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l
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1 : '
- '
Mannose
,
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Dulc1tol-
Esculine
\\ 1 -,;
1
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ONPG (lIajna 37°) -
,..-.-_.- -
1 .
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ONPG (lIajna 22°)
,
l 'J r -... 1
ç--------
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Saccharose -
Ç;lucoae
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ex méthylglucoside
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t-Iannltol-
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i é'r.-: ~
r--·---_·· .--
Sor bo se L,
Sal1cine-
Glycérol-+ 3
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Sorbitol-
Raffinosc-
Méllbiose-
G~~o~ .+
Catabolisme dea substances azotées
1
;.. r
1
~T---i
Gélatine Cl 110-
1
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1 S·:;: !
r--:-'--- ~
Action .aur' les sels diacides organiques
\\--.~-_._. -
1
A
1
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C. Chrislensen
Acétate Tra~u18l
1
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!
Halonate - -
Tartrate d
1
i
Ci
r-s:-r--'- .
f
_. _ _ ~.
Mucate---
Galacturonate
1
\\
i
llo
,
1
1
Enzymes divers
~:l---
+-
i :O''. 1
1--;
tHlratase
II~S (lIajna) -Il-
11 S , (Gélose Plomh)
2
y Glutamyltransf.
; 3 i· S. t
dt. r~r-1>
Tl'R+
l
'
r~--
(\\ Glucuronidase
'ewecn 00 estér8ge
nNase
P Xylosidaae
Lyse par Dactériophages
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n ,
,
.
01 Salmonell a
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,
1
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1
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l
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1
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1 ('.' " !
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Feuille de résultats
NOM
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EXAMEN DEMANDE PAR
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NATURE DU PRELEVEMENT
GERME ISOLE
Ec\\w. ~~
DATE 21.). g(
l
Charge
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1 1 R
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1
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NOM COMMUN
Charge
CMI
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l'olmi
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Pen
Pénicillinos
6 Pli
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2 - ~
'6
Amp ç
Ampicillino
10 Il!J
4·'6
Clt
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2·1
Amo
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4·'6
Oxt
Oxytétracycline
2- ,
25
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119
...
z
Epi
Epicilline
4-'6
Dmt
D.M.C.T.
30 U.I.
~
2- ,
-'
t - - - - -
~
Ü
Car
Carbénicilline
100IID
'28
z
Dot
Doxycycline
2- ,
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l/)
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Minocycline
2- ,
z
..
-
1
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c.l:
t-
U
:5
ci:
....
Ery
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1 .~
...
Ctn
5
Céfalotine
4-32
c:l
15 U.1.
Olé
. .
Céfapirine
Oléandomycine
1··
Cfr
4·32
l/)
,
...
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1
i
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-
1
a:
Spi
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100 Il!J
2-é
Cfa
Céfradine
30 U.1.
4-32
0
D-
l/)
Lin
0
Lincomycine
15
_.
119
2-~
Cex
Céfalexine
4·32
c(
D-
Cli
Clindamycine
2 U.I.
.....
!
Cfz
Céfazoline
4·32
1
u
-
----
Vir
Vir\\)iniamycine
2
S
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15 119 t--- --
Pri
Pristinamyc/ne
2
Su
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'0 U.1.
4-64
Rfa
Rifampic/ne
5119
4
Néo
Néomycine
4·64
Nov
S
Novobiocine
30 U.1.
2·1f
Fra
Framycétine
4·64
30 U.1.
Fuc
Fucidine
10llg
2·1 .
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Kanllmycine
4-64
....
....
Par
Paromomycine
4-64
c
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Amikacine
10 119
4-16
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'0 U.1.
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8-64
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Polymyxine B
U.1.
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10 U.1.
4-16
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10 119
4·16
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8·32
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30 119
8·3.
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Pip
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8·3:
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Physiologie générale
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PROFESSEur A, YANGNl-ANrAT~
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LE RECTEUR D~ L'~Iv~pSIms
D'ABIDJAN
TOURE BAKARY
Par délibération,
la Facult~ a arrêté que les opinions
émises dans les dissertations qui sont présentées èoivent être
considérées comme propres 2 leurs auteurs et qu'elle n'enten~
leur donner aucune approbation ni improbation.

S E R MEN T
D' H 1 P poe RAT E
-------------------------------------
EN PRÉSENCE D!:S r~AfTPEs DE CETTE ËCOLE ET DE MES CHERS
CONDISCIPLES, JE PROMETS ET JE JURE, AU NOM DE L'ÊTRE SUPRÊME,
L~ÊTRE FIDÈLE AUX LOIS DE L'HONNEUR ET CE LA PROBITË DANS
'L'EXERCICE DE LA MËDECINE, JE DONNERAI MES SOINS GRATUITS
À L'INDIGENT ET JE N'EXIGERAI JA~AIS DE SALAIRE AU-DESSUS
DE MON TRAVAIL,
ADMISE À L'INTËRIEUR DES MAISONS, MES YEUX NE VERRONT
PAS CE QUI S'Y PASSE, MA LANGUE TAIRA LES SECRETS QUI ME SERONT
CONFIËS ET MON ËTAT NE SERVIRA PAS À CORROMPRE L!:S MOEURS NI À
FAVORISER LES CRIMES,
RESPECTUEUSES ET RECONNAISSANTE ENVERS MES MAÎTRES, JE
-, RENDRAI À LEURS ENFANTS L'INSTRUCTION QUE J'AI RECUE DE LEUR
.: PART,
QUE LES HeMMES ~'ACCORDENT LEUR ESTIME SI JE SUIS
RESTÉE FIDÈLE À MES PROMESSES, QUE JE SOIS COUVERTE r'OPPROBRE
ET MÉPRISÉE DE MES CO~FRÈPES SI J'Y MA~QU~,

"
NOM
FAYJ:
PRENŒm
YAOBLA HORTENSE
TITPE DE LA THES :«C0NTPIBUTION À L'ÉTUCE rES EdwarsielZa tarda ISOL~ES
nI CÔTE:: [" 1VO 1RE. > >
ANNEE
1986 -
1987.
TŒ1E
1
PJI.GINATI O~
141
VILLE DE SOUTENANCE
: ft,?· 1T'JNl
TYPE DE PPBLI CATI m-~ : THFSE
PAYS D'ORIGI~E
:
CÔTE r'lVOIRE
LIEU nE DEPOT
BIBLIOTH~QUE DE LA FACULTÉ rF. MËfECINE
STUDE n'L~ NOUVEL AGENT p~s GASTRO-ENTERITES IN~ECTIEUSES E~
SECTEUR D' INTERÊT
:
CO'l'E D' lVOI RB.
REsœm
Ce travail a pour but de d~montrer qu'en Côte d'Ivoire, Edwarsiella tarda
peut être considerée comme un agent étiologique possible des gastro-entérites,
malgré sa faible
fréquence d'isolement:
0,07 % des diarrhées en 3 ans.
Les poissons couramment consommés en zone la0unaire constituent un réservoir
de germes et peuvent être à l'origine de contaminations humaines. En effet 8 %
des poissons sains analysés sont porteurs d'EdwarsieZZa tarda.
MOTS CLES : Fdwarsiella tarda - Gastro-entérite - Poissons de lagune.