UNIVERSITE
SCIENTIFIQUE
ET
MEDICALE
DE
GRENOBLE
.,.-.,-
Microthermométrie
des inclusions fluides
de cristaux
syncinématiques.
Application à la couverture
sédimentaire
du
Nord Pelvoux.
par Dominique
BERNARD
Thèse de doctorat de 3ème Cycle
Spécialité: sciences de la terre
Mention: géologie appliquée
Soutenue le
avril 1978
devant la commission d'examen: MM.
P. VIALON
Président
].P. GRATIER
)
A. PECHER
)
Examinateurs
G. PERRIER
)
B.POTY
)


A V A N T
PRO P 0 S
Au terme de ce travail, il m'est agréable de remerc~er Messieurs
P. Vialon o et A. Pécher o qui ont "pris le risque" de me confier un sujet
presque neuf à Grenoble,
J.P. Gratier o qui a montré une très grande disponibilité tout au long de
cette dernière année,
G. Perrier o qu~ a bien voulu participer au jury,
B. PotyOO enfin, qui a accepté de conseiller un travail déjà commencé et
m'a reçue au CRPG. Avec lui, je tiens à remercier toute l'équipe de re-
cherche sur les équilibres entre fluides et minéraux du CRPG (Nancy) qui
m'a très amicalement accueillie lors d'un bref séjour en 1977.
Je tiens également à signaler l'appui financier, pour le terrain et
le laboratoire, de l'ATP "Géodynamique" de l'INAG.
Comment citer tous ceux qui m'ont apporté aide, conseil et amitié,
qu'ils soient étudiants, chercheurs ou techniciens à l'IRIGM et à l'Insti-
tut Dolomieu ou "non géologues" ? Mes remerciements vont à chacun et plus
particulièrement à G. Alric et D. Virlogeux pour la fine CU1s~ne des di-
manches et la m~se au propre de certaines figures, à G. Merciéca et à
G. Vivier ooo •
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IRIGM - Grenoble
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CRPG - Nancy
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Institut Dolomieu - Grenoble


l N T R 0 DUC T ION
Dès le début de leur étude microthermométrique, les inclusions flui-
des ont été considérées comme des reliques du fluide minéralisateur présent
lors de la cristallisation (Sorby, 1858).
Les travaux expérimentaux et les applications de la micro thermométrie
des inclusions fluides à divers problèmes géologiques sont de plus en plus
nombreux. L'approche des conditions thermodynamiques d'évènements métamor-
phiques et tectoniques est une de ces applications.
Le but de ce travail est une tentative de reconstitution de l'évolu-
tion thermodynamique de la déformation d'une couverture sédimentaire.
Cette étude a porté sur la couverture sédimentaire des massifs cris-
tallins externes alpins de Belledonne, des Grandes Rousses et du Pelvoux
(cartes IGN au 1/100 000 Vizille, et au 1/50 000 Vizille et La Grave).
Deux régions ont été choisies (Fig. 1) :
- le synclinal de Bourg-d'Oisans, entre les massifs du Taillefer (extrémité
Sud de Belledonne) et des Grandes Rousses, dans une zone limitée au Nord
par Les Sables
et au Sud par le col d'Ornon;
- les environs de La Grave, du massif du Pelvoux (au Sud) aux Grandes Rous-
ses (à l'Ouest), dans une zone limitée au Nord par le pic du Mas de La
Grave
et à l'Est par le pic des Trois Evéchés.
Les inclusions fluides étudiées ont été prises dans les minéraux de
remplissage des fissures de la couverture sédimentaire et du socle proche
de la limite socle-couverture.
La toponymie utilisée ici est celle de la feuille IGN au 1/100 000
Vizille (Fig. 2).

- 2 -

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1.
CADRE
GEOLOGIQUE
Les séries sédimentaires appartiennent aux zones dauphinoise et ultra-
dauphinoise, respectivement autochtone et parautochtone (Fig. 3).
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Fig. 3. Schéma structural
Ces séries sont essentiellement d'âge secondaire. Leur socle est
constitué de terrains cristallins anté-houillers (granites, gne1ss et mica-
schistes), et de terrains houillers dans le massif des Grandes Rousses.

- 6 -
Les terrains sédimentaires rencontrés sont, d'Ouest en Est:
- calcaires dolomitiques et cargneules du Trias(épaisseur inférieure à 100 m),
calcaires plus ou moins argileux d'âge jurassique inférieur et moyen (650 à
1100 m au maximum) dans le synclinal de Bourg-d'Oisans. On ne trouve une
série du Jurassique supérieur et du Crétacé que dans le massif du Grand
Renaud (environ 200 m).
- terrains allant du Trias au Dogger dans les régions de Cuculet et de Bes-
se, à l'Est des Grandes Rousses. Le Trias est mince, d'une épaisseur sou-
vent très inférieure à 100 m, particulièrement sur le bord est des Grandes
Rousses ; le Lias est calcaire à sa base, plus argileux au sommet (Lias
schisteux) ; le Dogger est plus calcaire. L'épaisseur maximale du Lias et
du Dogger est de 1150 à 1200 m.
- à l'Est du chevauchement du pic du Mas de la Grave, la zone ultra-dauphi-
noise, chevauchante, montre une série d'âge secondaire (Trias à Jurassique
supérieur) d'environ 2000 m d'épaisseur, avec des redoublements probables,
sous le flysch tertiaire des Aiguilles d'Arves (1500 m au maximum).
- plus à l'Est, au voisinage du col du Galibier, on passe aux zones inter-
nes allochtones.
Ces terrains ont été fortement déformés. Le premier épisode de défor-
mation, antésénonien et attribué à la phase arvinche, d'intensité faible, a
donné des plis hectométriques de faible amplitude. Le flysch tertiaire (pri-
abonien) des Aiguilles d'Arves est discordant sur ces structures, ce qui le
met en contact soit avec le socle, soit avec des terrains sédimentaires
(Trias à Jurassique supérieur).
Les déformations les plus marquées sont sans doute dues à une défor-
mation progressive, d'intensité variable dans le temps, et reprenant au fur
et à mesure les structures antérieures (Boudon et al., 1976). Dans le cadre
de ce travail, il est cependant plus commode de distinguer deux "épisodes",
E
et E
2
(l "'épisode" El étant la phase antésénonienne), correspondant à
3
l'apparition de différents types de marqueurs de la déformation. Ces "épi-
sodes" sont d'âge tertiaire et affectent aussi bien les séries secondaires

- 7 -
que le flysch (Gratier et al., 1973).
L'''épisode'' E
est marqué par l'apparition de plis P
à schistosité
2
2
de flux de plan axial, que nous noterons 8 , Cette schistosité 8
est ver-
2
2
ticale dans la partie ouest du synclinal de Bourg-d'Oisans; elle est pen-
tée vers l'Est dans la partie est de ce synclinal et dans les environs de
La Grave.
La déformation continuant, la stratification 8
est souvent oblité-
0
rée par la schistosité S2 dans les flancs des plis P , et nous distingue-
2
rons l'''épisode'' E
qui se traduit par des structures différentes suivant
3
la géométrie des plis P
(Fig. 4) :
2
- dans les zones où S2 est verticale, il y a seulement une amplification
des plis et un étirement vertical, sans nouvelle schistosité (Fig. 4-2a)
- dans les zones où S2 est pentée vers l'Est, 1 '''épisode'' E
est marqué
3
par l'apparition de nouvelles structures: une schistosité de pli-fracture
8
ou des discontinuités de type Riedel, notées R (Fig. 4-2b).
3
Ces "épisodes" sont accompagnés d'un léger métamorphisme, anchizone
à début d'épizone (Aprahamian,
1974).
Les grands chevauchements, tels que celui du pic du Mas de la Grave,
sont sans doute contemporains de l'''épisode'' E , leur jeu étant accentué
2
lors de l'''épisode'' E .
3
Quant aux failles bordières du synclinal de Bourg-d'Oisans, à la fail-
le des Grandes Rousses et au chevauchement de la Meije, au Nord du Pelvoux,
il s'agit d'accidents anciens antéliasiques qui ont guidé la sédimentation
de la couverture. Ils ont joué successivement lors des trois "épisodes" :
chevauchement de la Meije
accentuation accompagnée de glissements sur les plans
de schistosité S2'

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Fig. 4. Evolution des structures apparues au cours de l'''épisode''E 2
et défonnées par 1 "'épisode" E3

II.
LES FENTES
CHRONOLOGIE ET REMPLISSAGE
II.1. CHRONOLOGIE DES FENTES DANS LA SUITE DE LA DEFORMATION
Au cours de la déformation, des fentes apparaissent; elles présentent
un remplissage essentie.11ement quartzo-calcitique. La cristallisation du
remplissage d'une fente débute dès l'ouverture de celle-ci et se poursuit
dans l'évolution de cette fracture au cours des "épisodes" tectoniques pos-
térieurs à celui qui a créé la fente (Fig. 5) .
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Fig. 5. Chronologie relative des fentes
et de leur remplissage
Nous distinguerons (Fig 6)
- les fentes FI dont l'ouverture peut être antérieure à 1 "'épisode" E
ou,
2
plus certainement, très précoce dans cet "épisode". Leur remplissage est
antérieur à E , et/ou contemporain de E
et E , et/ou postérieur à E .
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- les fentes F2 dont l'ouverture est contemporaine de l'''épisode'' E . Leur
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- les fentes F3 dont l'ouverture est contemporaine de l'''épisode'' E . Leur
3
remplissage est contemporain de E , et/ou postérieur à E .
3
3
L'évolution de toutes ces fentes au cours des "épisodes" postérieurs
à leur ouverture dépend de leur position par rapport aux directions princi-
pales des déformations successives.
II.1.1. Fentes FI, parallêles à la stratification So
Ces fentes sont actuellement des filonnets plissés et boudinés. Elles
se sont ouvertes avant ou pendant la formation de la schistosité de flux S2'
c'est-à-dire qu'elles sont précoces dans l'''épisode'' E . Cette précocité
2
n'est clairement mise en évidence que sur quelques affleurements (La Grave,
écho B23, B24 et B25).
Aux charniêres des plis P2' lorsque la schistosité S2 est verticale,
ces fentes sont plissées, avec glissement tardif le long des plans S2 (rou-
te de Villard-Reymond, écho B12), (Fig. 7).
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Fig. 7.
Fentes parallêles à la stratification So
Dans les flancs de plis, la stratification So se parallélise à la
schistosité S2' Les remplissages des fentes parallêles à So sont étirés et
boudinés, avec glissement sur les plans S2 (Fig. 7). Dans ces cas là, leur
précocité est plus délicate à mettre en évidence.

-
12 -
Lorsque la schistosité S2 est pentée, les remplissages des fentes
inter-Sa peuvent être déformés par des structures liées à 1 "'épisode" E3
(voir § II.1.3.), ce qui rend également l'observation très délicate.
Selon le choix de la section dans un remplissage inter-Sa, les cr1S-
tallisations étudiées par mierothermométrie sont antérieures à E
ou con-
2
temporaines de E
ou E .
2
3
II. 1. 2. Fentes F2, liées à 1 "'épisode" E2
De même que les remplissages inter-Sa sont étirés et boudinés au
cours de 1 "'épisode" E , les flancs de plis subissent un boudinage. Lorsque
2
l'étirement provoque la rupture des strates (bancs compétents), on observe
des fentes parallèles au plan YZ de la déformée. Sur la coupe d'un pli, les
cristallisations sont fibreuses et grossièrement parallèles à Sa ; sur le
flanc du pli, les fibres sont parallèles à la direction d'étirement X
(Fig. 8).
Sc:hi~~o.ibÎ
un DQnc.
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;"~.rbo... .li" ;,. ~·,b ....
c:r'sI,_II'''u 1'....... l\\i\\.~
à.:X.
Fig. 8. Remplissage des interboudins des strates
Dans les plans de schistosité (XY)2' l'étirement suivant la direction

-
13 -
X provoque la fragmentation des objets durs, bélemnites, par exemple. Dans
les interboudins, les cristallisations montrent des fibres orientées sub-
parallèlement à X (Fig. 9).
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Fig. 9. Cristallisations dans les interboudins
d'une bélemnite tronçonnée, dans un plan
de schistosité 52'
Ces cristallisations débutent dès la rupture due au boudinage, sont
contemporaines de l'étirement 2, et se poursuivent jusqu'à l'''épisode'' E3
(torrent du Gâ, écho B69).
Ces fentes sont parallèles à la schistosité de flux 52' Dès que la
schistosité apparaît, la contraction du pli suivant l'axe Z et l'étirement
suivant l'axe X provoquent des glissements sur les plans de schistosité et
une réfraction de ces plans dans les bancs compétents. Ce mouvement le long
d'un plan de schistosité réfracté entraîne une ouverture dans un baœcom-
pétent (Fig. IOa). Ces fentes sont sigmoides par défaut d'imbrication des
microlithons et amplification du plissement (Fig.
lOb).
Les cristallisations commencent dès le début de l'ouverture et crois-
sent donc pendant ou après l'''épisode'' E , jusqu'à l'''épisode'' E .
2
3
A la fin de l'''épisode'' E
et au cours de l'''épisode'' E , ces fentes
2
3
peuvent être étirées, boudinées, et de nouvelles cristallisations apparais-

- 14 -
sent alors entre les boudins provoqués par l'étirement du remplissage inter-
microlithons.
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'V'!~:-- cr, sl ... \\\\,...hon~
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i ..t.r..,;crolïtho .. -
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Mouv.",.,,~ lit 10ft:l .l'u.. pl.. "
b. r.n\\:. intum; c.roLH,on d.venClnt Si'3.....oïde pOl"
d• •d.is~o"'~. ,..Ç,...d. pro"o,\\uoft~
dé faut d'imbrication llt o.... pli!'i cabon du p\\\\ssem... nt;
"" ••j;\\ololio .. d"ft~ 1. bo"c c.o.. pel."t
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(d'oprh Ra"'$.Y, 1"7)
cristallisa'tions du n!m?\\iS5Q~e lI.ont si'3MO·'dlEs.
Fig. 10.
Formation et évolution des fentes intermicrolithons
II.1.2.4. Fentes d'extension en échelons
Il s'agit de fentes visibles en coupe des plis; elles sont liées à
des cisaillements internes dus aux mouvements relatifs des strates. Si la
fente continue de s'ouvrir après le début de la cristallisation, les cris-
taux premiers fO'rmés subissent une rotation et la fente devient sigmoide
(Fig. lIa). Les fibres cristallines du remplissage sont également sigmoi-
des (Fig. lIb).
Les fissures de tension a~ns~ formées dans une strate peuvent appa-
raître en même temps que des fentes intermicrolithons.
Par amplification de la déformation, l'un des plans (schistosité ou
fente d'extension) peut évoluer en plan de glissement. On observe ainsi:
- soit un décalage d'une fissure de tension par glissement le long d'un
plan de schistosité (Fig. 12a),
- soit le décalage d'une fente intermicrolithon par glissement sur un plan
parallèle aux fentes d'extension (Fig. 12b).

-
15 -
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Fig. 12. Fentes intermicrolithons et fissures de tension dans une
même strate avec glissement sur un des plans de fracturation
Dans les fentes selon lesquelles un déplacement a lieu, il y a dé-
formation des cristallisations qui sont parfois étirées et boudinées ; de

-
16 -
nouvelles cristallisations apparaissent alors dans les interboudins.
La chronologie relative de ces deux types de fentes et de leurs rem-
plissages ne peut être faite que point par point. Elles sont contemporaines
de l"'épisode" E
et peuvent rejouer jusqu'à l'''épisode'' E .
2
3
Lorsqu'il y a un étirement parallèle à l'axe Y, des fentes apparais-
sent, perpendiculaires à cet axe et parallèles au longrain (plan XZ),
(Fig. 13). Ces fentes peuvent être plissées dans les plis à plan axial ver-
tical, et même ce plissement peut être boudiné parallèlement à l'axe X ver-
tical. Certaines fentes de ce type peuvent être anciennes et liées à l'''é-
pisode" El'
D'autres fentes, parallèles au plan YZ, traduisent un étirement SU1-
vant l'axe X (Fig. 13). Ces fentes, non déformées, peuvent être tardives
dans l'''épisode'' E , mais sont généralement attribuées à l'''épisode'' E
2
3
(§ IL!.3.!.).
~ur
Fig. 13. Fentes liées à l'aplatissement-étirement
dans P2 - 82
11.1.3. Fentes F3 tardives, liées à l'''épisode'' E3
Dans ce cas, la déformation se traduit par l'amplification des plis

- 17 -
P2 et par l'ouverture de diaclases horizontales (Fig. 14).
On trouve de telles diaclases, non déformées, dans le synclinal de
Bourg-d'Oisans (éch. B8, B11 ... ).
y
Fig. 14.
Diaclases horizontales tardives
L"'épisode" E
se traduit alors par l'apparition soit de fentes type
3
Riedel (R), soit d'une schistosité de pli-fracture (S3)' (Gratier et al.,
1973 ; Gratier et al., 1977 ; Plotto, 1977).
II.1.3.2.1. Formation des fentes de type Riedel (R)
Dans les plis
à schistosité S2 pentée, les glissements sur les plans
S2 s'accentuent au cours de l'''épisode" E , avec une torsion et une réori-
3
entation des axes de plis parallèlement aux glissements. Ces glissements,
associés à un aplatissement non nécessairement perpendiculaire à S2' en-
traînent la formation de fentes de type Riedel (R), avec une torsion des
plans S2'
Dès l'ouver~ure de la fissure, les irrégularités de la nouvelle dis-
continuité et l'étirement dans la direction de glissement provoquent son
ouverture et la cristallisation du remplissage (Fig. 15a).

-
18 -
Les fentes d'extension banales ou de Riedel de second ordre associées
à l'apparition d'un cisaillement de type Riedel peuvent également être dis-
posées en échelons (à 45° ou 20°) le long de R (Fig. 15b).
~latiseement
..
;---_Penœ R
banc il'Kompttent
@
~_ _ banc compe!tent
Fig. 15. Apparition des fentes de type Riedel (R).
a.
Parallèlement à R.
b.
En échelons sur le plan cisaillant R avec crochonnement
d'une fente intermicrolithon (inter 8 ),
2
II.1.3.2.2. Formation de la schistosité de pli-fracture 8
. . . . . . • . . . . . . • . . . . • • . . . . . . . • . . . . . . . . . • . . .. . •. 3
Le mouvement de glissement sur les plans de schistosité 8
peut être
2
bloqué. Le blocage peut être dû à la présence d'une hétérogénéité
niveau
très compétent, fente à remplissage quartzo-calcitique, etc. Il y a alors
plissement de 8 , et apparition d'une schistosité de pli-fracture 8
2
3
(Fig. 16).
Les plans 8
et les fentes qui leur sont associées sont plissées ;
2
le mouvement sur les plans 8 , les irrégularités de ces plans et les hété-
3
rogénéités du matériau entraînent la formation de nouvelles fentes inter-
microlithons, parallèles à 8
(Fig. 16).
3
Le glissement le long des plans 8
peut provoquer l'ouverture de
3
plans 8
et le remplissage de fentes intermicrolithons, inter-8 , tardives.
2
2
Il est donc nécessaire d'être très prudent en établissant la chronologie
du remplissage des fentes à l'affleurement.

-
19 -
Fig. 16. Apparition des fentes intermicrolithons parallèles à la
schistosité de pli-fracture S3.
II.1.4. Les fentes du socle
Il est nécessaire de les traiter à part. Les marqueurs des déforma-
tions qui correspondent à celles de la couverture, tels que les clivages
schisteux, sont en effet absents. On ne peut donc pas utiliser des critè-
res tectoniques pour attribuer ces fentes à l'un des trois groupes FI, F2,
F3 définis précédemment.
Ces fentes seront attribuées à l' "épisode" E
qui semble être 1 "'é-
2
pisode" principal, c'est-à-dire au groupe des fentes F2. Toutefois, les
fentes horizontales pourraient appartenir au groupe des fentes F3. Cette
"datation" sera discutée chaque fois qu'il le sera possible (éch. B17, B83,
D275 ... ).
II.2. LE REMPLISSAGE DES FENTES
PARAGENESES ET CHRONOLOGIE RELATIVE
DES MINERAUX
Les deux principaux minéraux sont le quartz et la calcite. Ils sont
présents ensemble dans presque toutes les fentes étudiées, dont ils cons-
tituent généralement à eux seuls le remplissage. La calcite est cependant
absente des fentes prélevées dans le socle.

- 20 -
Les autres minéraux, déterminés par diffractométrie X, ne sont pré-
sents que localement et, le plus souvent, en quantité assez faible. Il s'a-
git de dolomite, ankérite, barytine, feldspath potassique, plagioclase,
ch1orite •..
Nous étudierons en premier lieu les fentes à remplissage exclusive-
ment quartzo-ca1citique, puis les fentes qui présentent des paragenèses
plus variées.
II.2.1. Fentes à remplissage exclusivement quartzo-ca1citique
Phi11ips (1974) distingue deux sortes de remplissages de ve1nes, ca-
ractérisant deux modes de croissance cristalline. Il semble que les deux
types de fentes soient présents dans les échantillons prélevés
- fentes à cristaux perpendiculaires aux épontes, présentant parfois un V1-
de tapissé de cristaux à terminaisons géodiques au coeur du remplissage. Le
remplissage est pur, c'est-à-dire qu'il n'y a pas de matériaux des épontes
mêlés aux cristallisations. Cette disposition semble indiquer une croissan-
ce cristalline centripète à partir des épontes de la veine. C'est le cas le
plus fréquent ici (Fig. 17a).
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b _Crisl:aIII'..3tion centr; ftJ~e li partir d'une. fi~
médiane d. m€me.
""1:1.1,, p~tro,g,.aphiqu" q~
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Fig. 17. Les deux principaux types de croissance cristalline

-
21
-
- ve1nes à remplissage fibreux à fibres parallèles aux épontes. Ces fentes
sont parcourues par une ligne de matériau des épontes parallèles à celles-
ci. Cette disposition, très rare ici, traduirait une croissance cristalline
centrifuge à partir du matériau des épontes (Fig. 17b).
Ce type de remplissage est rare dans le cas présent et se rencontre
toujours dans des matériaux incompétents. Cela permet d'envisager une cr1S-
tallisation par "imprégnation" de la roche, le fluide circulant à la faveur
de discontinuités préexistantes (plans de stratification ou de schistosité).
Dans les échantillons de ce type observés, il y a plusieurs lignes de
matériaux des épontes, sub-parallèles à celles-ci, et le quartz est tardif
par rapport à la calcite (Fig. 18).
ribr~s dc~
nllwrc que lc..
'Ponte.
Fig. 18. Fente à remplissage de calcite fibreuse et de
quartz tard if
Les cristaux se présentent généralement en baguettes trapues. Les
cristaux s'orientent perpendiculairement à la contraction maximale, et
l'allongement des baguettes est généralement perpendiculaire aux épontes
de la veine.
Cependant, quand les fentes ont subi une rotation ou sont le siège
de déplacement avec cisaillement simple, l'allongement des cristaux n'est

- 22 -
plus perpendiculaire aux épontes, ma1S il devient sigmoïde. On a alors l'i-
mage des déformations successives subies par le matériau : cristallisations
successives au cours de la rotation de la structure dans un champ de con-
traintes fixe (Fig. Il).
Dans les cas les plus simples, la calcite cristallise en premier et
le quartz en second. L'échantillon macroscopique présente un aspect massif;
le remplissage de la veine est complet et aucun cristal ne montre de termi-
naison géodique (Fig. ]9).
Fig. 19. Fente à remplissage quartzo-calcitique simple
(calcite primaire, quartz secondaire)
En lames épaisses polies, la calcite apparaît comme "sale" : les cli-
vages sont assez serrés et flous, les contours des cristaux sont également
flous; les cristaux ne s'individualisent pas nettement, les inclusions
fluides, lorsqu'elles sont visibles, sont très petites (1 ou 2~), très nom-
breuses, et le plus souvent décrépitées. Tous ces caractères traduisent les
déformations subies par la calcite.
Les cristaux de quartz se présentent en baguettes trapues
leurs ca-
ractéristiques seront détaillées au cours du chapitre III.
Certains échantillons montrent une deuxième phase de cristallisation
calcitique. En lames épaisses, les plages de calcite ont des contours nets
et sont plus limpides ; elles recoupent les cristallisations plus anciennes
quartzo-calcitiques (Fig. 20).
Enfin, certaines diaclases horizontales tardives (F3) du synclinal de
Bourg-d'Oisans montrent un ordre 1nverse de cristallisation, c'est-à-dire
un épisode quartzeux primaire et un seul épisode calcitique secondaire.

- 23 -
-----'.........-
cale; te. t
_-==-~_q~r~:t
Fig. 20. Lame épaisse montrant deux épisodes de cristallisation
calcitique séparés par un épisode quartzeux.
On peut essayer de corréler les successions de cristallisation et les
"épisodes" E
et E
de la déformation
2
3
- "épisode" E
calcite 1- quartz 1- (calcite 2- quartz 2)
2
- "épisode" E
(calcite 1)- quartz 1- calcite 1 ou 2.
3
Nous avons vu précédemment (§ II.1) que le remplissage des veines est
souvent boudiné. Lorsque l'étirement atteint la rupture du remplissage "pri-
maire", de nouvelles
cristallisations apparaissent dans les interboudins.
Le remplissage initial, souvent exclusivement calcitique, est parcou-
ru de filonnets de quartz (Fig. 21a).
a _Filonnets ~:gmoidefj ch quartz
b_ rilonnets de. ~uartz montrant une croissance
dans Un runpli5S~e. calciti"ue.
cr;"tall;n~ centri~b!. dan", les interboudins c*s
Pen~_
Fig. 21. Recristallisations dans les interboudins des fentes.

- 24 -
Dans les interboudins, la cristallisation se fait à nouveau de façon
centripète ; les baguettes de quartz sont grossièrement perpendiculaires à
celles du remplissage initial et montrent parfois des terminaisons géodi-
ques (Fig. 2Ib).
Si la rotation de la fente se poursuit, les interboudins seront S1g-
moides (Fig. 2Ia).
Cette disposition met encore en évidence le fait que le quartz est
généralement tardif par rapport à la calcite; d'autre part, cela souligne
parfois deux générations de quartz.
On observe assez fréquemment des filonnets de quartz en petits cr1S-
taux xénomorphes et globulaires. Au contraire des filonnets précédemment
décrits, ceux-ci ont des contours plus diffus et leur orientation est quel-
conque. Ils se trouvent généralement à la limite de calcite ou de quartz
déformé ou, plus rarement dans des cristaux déformés (Fig. 22).
~'i"lE,..----calcite. ------.,.
7t:t.~......It---+---qvart~ 2 ----,<--<'
Fig. 22. Filonnets de quartz tardif dans des zones broyées

- 25 -
Il s'agit sans doute d'une dissolution du quartz par broyage et de sa
remise en circulation dans la fente. Dans ce cas, les cristaux sont très
limpides et il n'a pas été possible de distinguer des inclusions fluides.
II.2.2. Fentes à remplissages variés
Les minéraux autres que la calcite et le quartz sont : dolomite, an-
kérite, microline (éch. D275), albite de basse température, chlorite, mica
blanc, barytine, pyrite.
Leur répartition géographique est indiquée sur la figure 23.
On rencontre principalement un mélange de dolomite plus ou m01ns fer-
rifère et d'ankérite. Très peu d'échantillons montrent seulement de la do-
lomite ou de l'ankérite.
Ces deux minéraux n'ont été décelés que par diffractométrie, de sorte
que la chronologie n'a pu être établie. Les quantités, toujours très fai-
bles, d'ankérite n'ont pas permis de déterminer la composition chimique de
ce minéral.
Dans un seul cas (éch. B54), un diffractograrnrne fait sur un monocris-
tal tardif de calcite a montré de l'ankérite et de la calcite. L'ankérite
a vraisemblablement cristallisé dans les clivages de la calcite; c'est un
minéral tardif, car on n'en trouve pas associé à la phase quartzo-calciti-
que précoce.
On ne trouve la dolomite et l'ankérite que dans les environs de La
Grave, dans des échantillons proches du socle ou proches des grands chevau-
chements qui font affleurer le Trias.

- 26 -
Le feldspath le plus représenté est l'albite de basse température. On
trouve plus rarement du feldspath potassique (microcline). Aucune des fen-
tes étudiées ne contient albite et feldspath potassique ensemble.
Là encore, il n'est pas possible de replacer le feldspath dans la SU1-
te de cristallisations, excepté pour un échantillon (AllI). Cet échantillon
a été prélevé dans le sédimentaire, tout près du socle, à la Grande Sure.
Il s'agit d'une fente ouverte tardive; quartz et albite sont mêlés en cris-
taux géodiques et sont sans doute contemporains de l'"épisode" E .
3
II.2.2.3. Chlorite et mica blanc
Ces deux minéraux ne se rencontrent qu'associés au feldspath. Le m1ca
est une muscovite lM ou 2M] ; la chlorite est de type lb.
On trouve ainsi dans plusieurs échantillons la paragenèse suivante
quartz- albite- chlorite- muscovite- (calcite- dolomite). Calcite, dolomite,
ankérite sont absentes des fentes du socle.
Un seul échantillon (D248), prélevé dans le flysch des Aiguilles
d'Arves, au col de l'Epaisseur, contient de la barytine. Dans cette fente,
la barytine se situe aux épontes, sous des cristaux géodiques centimétri-
ques de quartz.
Elle ne se rencontre, en quantité suffisante pour être décelée par
diffractométrie X, que dans un échantillon (D269) prélevé près du chevau-
chement qui est au-dessous du flysch. Elle est associée à la paragenèse
suivante: quartz- calcite- dolomite- ankérite- albite.

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III.
DESCRIPTION DES INCLUSIONS FLUIDES
Avant d'aborder l'étude microthermométrique proprement dite et les
résultats qui ont été obtenus, il est préférable de décrire les inclusions
observées et leurs rapports avec les "épisodes" tectoniques.
Nous avons vu que les inclusions sont considérées depuis longtemps
comme des reliques du fluide minéralisateur présent lors de la cristallisa-
tion ou lors de la microfissuration des cristaux. Les inclusions primaires
sont formées par avancement des faces, arrêtes ou sommets (par perturbation
de l'étalement des couches) ; les inclusions secondaires sont formées par
cicatrisation de micro fractures intracristallines.
Pour pouvoir les considérer également comme inchangées depuis leur
fermeture, il faut admettre qu'elles n'ont subi ni perte de fluide (Roedder
et Skinner, 1968), n1 variation de volume.
Or, dans un environnement déformé, et c'est le cas dans cette étude
puisque les cristaux de remplissage des fentes sont déformés, les varia-
tions de volume sont fréquentes (Kerrich, 1976). Les principales causes de
variation de volume d'une inclusion après sa fermeture sont (Fig. 24) :
- microfissuration des parois de l'inclusion par rupture fragile du cristal
hôte. Cette déformation, très fréquente dans le cas présent, s'qccompagne
d'une augmentation du volume de l'inclusion (Fig. 24a).
dissolution et recristallisation éventuelle des parois de l'inclusion
dans un cristal soumis à des contraintes. Sprunt et Nur (1977) ont effectué
des essais de déformation d'une plaque percée d'un trou circulaire; par
dissolution, ce trou s'agrandit et acquiert une forme elliptique, le grand
axe de l'ellipse étant perpendiculaire à la direction de compression maxi-
male (Fig 24b). Cet essai a été fait avec une circulation de fluide dans
la cavité ouverte. Par analogie, et bien qu'une inclusion soit une cavité

- 30 -
fermée, on peut penser que des inclusions pourraient se déformer de la même
façon dans un cristal soumis à des contraintes.
- déformation plastique du cristal hôte par déformation du réseau cristal-
lin (Fig. 24c). L'aptitude d'un cristal de quartz à ce type de déformation
dépend de sa teneur en eau
l'hydrolyse des liaisons si-o diminuant la ré-
sistance du cristal. Kerrich (1976), s'appuyant sur les travaux de Griggs
et B1acic (1965), Griggs (1967) et B1acic (1975), montre que la rupture des
inclusions et la libération du fluide peut provoquer une augmentation de la
déformation du cristal.
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-'1971')
Fig. 24. Causes possibles de variation de volume d'une inclusion
après sa fermeture
Les fentes et leur remplissage, qui font l'objet de la présente étude,
sont déformés (fentes sigmoïdes, boudinage ..• ) et les inclusions ont évolué
depuis leur obturation. Par exemple, elles ont subi une fissuration de leurs
parois et des variations de volume, voire même la perte totale de leurs
fluides par mise en communication avec des microfissures ouvertes du cris-
tal.
Enfin, Ingerson (1947) souligne l'importance des recista11isations
dans les ve ines déformées, qui sont souvent à l'origine de confusions l~ntre

-
31
-
inclusions contemporaines du remplissage initial et inclusions formées au
cours de la recristallisation.
Il est donc évident, et nous y reviendrons, que l'étude des inclusions
fluides de cristaux déformés doit être menée avec beaucoup de précautions ;
plus un cristal est déformé, mo~ns ses inclusions se prêtent à l'étude m~­
crothermométrique, à l'exception des inclusions secondaires tardives.
Nous décrirons d'abord la morphologie des inclusions fluides et leur
répartition dans les cristaux, puis les liens probables entre types d'inclu-
sions et "épisodes" tectoniques.
Il est à noter que les observations portent essentiellement sur les
cristaux de quartz.
III. J. MORPHOLOGIE ET REPARTITION DES INCLUSIONS FLUIDES DANS LES CRISTAUX
Ces deux crit~res sont pris en considération ici pour distinguer les
inclusions primaires, formées au cours de la cristallisation, des inclusions
secondaires.
La morphologie des inclusions, seule, ne permet pas cette distinction
(Deicha,
J955 ; Roedder,
1967a). En effet, les inclusions primaires n'ont
pas seulement la forme de cristal négatif {cavité dont les faces sont déter-
minées par le réseau cristallin du minéral hôte ; et les inclusions secon-
daires, qui jalonnent des microfissures tardives du cristal, acqui~rent tr~s
fréquemment cette forme par équilibrage entre fluide inclus et parois de
l'inclusion.
Le crit~re qui permet le mieux d'établir une chronologie relative des
inclusions fluides dans un cristal est la répartition des inclusions dans ce
cristal.
La morphologie ne servira qu'à distinguer les inclusions qu~ ont le
plus de chances d'avoir été déformées des autres.

- 32 -
Nous décrirons en premier lieu les inclusions vidées de leur contenu,
PU1S les inclusions fluides proprement dites :
- inclusions "en nuages", disséminées de façon apparemment aléatoire dans le
cristal hôte
- inclusions en "bandes" ou en lignes plus ou m01ns anastomosées
- inclusions jalonnant des plans de microfissuration isolés.
Ce classement correspond assez grossièrement à l'ordre chronologique
de formation des inclusions fluides.
Il est à remarquer qu'aucun fantôme d'accroissement n'a été observé,
même dans les cristaux géodiques ; il semble que de très nombreuses inclu-
sions soient secondaires, liées à des évènements tectoniques postérieurs à
la cristallisation du minéral hôte.
III. 1.1. Les inclusions "vidées de leur contenu fluide"
Ces inclusions ne présentent pas de phase condensée, même à basse
température.
Elles seront décrites rapidement, car elles ne servent ici qu'à ,ex-
pliquer l'évolution des inclusions fluides dans un cristal déformé.
On les observe surtout à la périphérie de cristaux déformés ou d,essi-
nant, à leur intérieur, des réseaux à maille lâche (éch. AI) (Fig. 25).
Kerrich (1976) interprète la présence et la disposition d'inclusions
similaires comme le résultat de la migration d'inclusions fluides, prirnai-
res ou secondaires, lors d'une recristallisation d'origine tectonique.
Il semble que ce soit également le cas dans les cristaux étudiés. Ces
cristaux montrent de nombreuses marques de déformation : broyages et recris-
tallisations intergranulaires ou intracristallins, désorientations optiques.
Lorsque ces cavités "vides" s'assemblent en réseau de maille assez
lâche, il est vraisemblable qu'elles marquent les limites de sous-grains
(éch. AI, B54).

- 33 -
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li la ~é("'~""éri.. a..
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cri"ta,,< déf....m..s
i .. dus·,ons "vieléa."
de.s·,na.nl: un réseau
ci ""0111. \\âà.a..
200.,..
'------'
Fig. 25.
Répartition des inclusions "vides"
111.1.2. Inclusions fluides proprement dites
Ces inclusions sont réparties de façon apparemment aléatoire dans le
cristal hôte ; leurs formes sont simples : cristaux négatifs, inclusions
sub-sphériques ou anguleuses à angles arrondis. Dans les cristaux de calci-
te, on rencontre également des formes très anguleuses ; les parois des in-
clusions sont rectilignes et grossièrement parallèle aux clivages (Fig. 26).
a_ ~ormes des. inclu.!:>ions e.n "nlla"ge!i>" de zone."" peu d~Ç-orfYlées.
b_ Répartition dans le cri&tal hôte des indus/on en "nva,.ge.s"
Fig. 26. Inclusions en "nuages", de formes simples.

- 34 -
Généralement, le cristal, ou la portion cristalline qui renferme de
telles inclusions est limpide et peu fissuré (en lumière naturelle). Les
cristaux optiquement uniformes en lumière polarisée sont cependant extrême-
ment rares.
Il s'agit sans doute d'inclusions précoces
dans des zones relative-
ment peu déformées. La déformation n'est toutefois pas complètement absente
car il y a presque toujours des inclusions décrépitées et les désorienta-
tions optiques sont fréquentes. En outre, le rapport Vb/Vt (volume de la
phase vapeur sur le volume total de l'inclusion) varie dans un même groupe
d'inclusions, dont certaines sont sans doute partiellement décrépitées (5 à
20 %).
Enfin, des figures d'étranglement traduisent une poursuite de la cr1S-
tallisation postérieurement à la fermeture des inclusions initiales.
Ces inclusions, bien que délicates à utiliser en microthermométrie du
fait des possibilités de déformation, sont les seules qui permettent l'ap-
proche des conditions thermodynamiques de l'ouverture des fentes. En effet,
le remplissage des veines commence à leur ouverture et les inclusions pré-
coces
sont "piégées" à ce moment-là.
C'est sur des inclusions de ce type que la plupart des mesures éL été
effectuée.
Leur répartition dans le cristal hôte est la même que celle des in-
clusions précédemment décrites (§ 111.1.2.1.).
Les formes sont beaucoup plus contournées et variées (Fig. 27). Les
rapports Vb/Vt sont également très variés dans un même groupe d'inclusions
Vb/Vt dépasse toutefois rarement 50 % et il s'agit d'inclusions partie,lle-
ment décrépitées.
La densité d'inclusions fluides dans un cristal est en général élevée,

- 35 -
ce qui contribue à donner une teinte laiteuse à l'échantillon macroscopique
et un aspect "sale" aux cristaux en lames épaisses polies.
La taille des inclusions est souvent faible (5 à 10~).
CI.
E,,~..... 'P\\e d' i .... du 50·'0,,",
pol~morpn.
Fig. 27. Inclusions polymorphes en "nuages"
Quelques inclusions de formes simples et à rapports Vb/Vt plus faibles
sont souvent présentes. Il semble donc que ces inclusions soient des inclu-
s~ons précoces dans des cristaux très déformés.
L'aspect "sale" de certains cristaux en lames épaisses polies paraît
être lié au taux de déformation des cristaux. Il provient en effet de l'a-
bondance d'inclusions fluides microfissurées, de microfractures intracris-
tallines.
Certains cristaux de quartz montrent un coeur "sale" et une bordure
limpide, apparemment moins déformée (Fig. 27b). Dans cette dernière, les
inclusions polymorphes sont rares, les microfissures presque inexistantes,
l'extinction assez uniforme. Deux explications sont possibles à cette dis-
position :
- soit il s'agit de deux phases de cristallisation séparées par un épisode
de déformation
- soit il s'agit d'une seule phase de déformation sur un cristal initiale-
ment zoné. Nous avons vu en effet que le taux de déformation varie dans un
même cristal en fonction de la teneur en fluides (Kerrich, 1976).
Les inclusions polymorphes paraissent être des inclusions déformées,

- 36 -
ce qui les rend impropres à l'étude microthermométrique
elles ont été
évitées le plus souvent possible.
111.1.2.3. Inclusions de formes simples en lignes ou en bandes
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Dans un même groupe, ces inclusions sont assez homogènes, tant E~n di-
mensions qu'en ce qui concerne leurs rapports Vb/Vt ; les formes sont sim-
ples (Fig. 26a).
Les inclusions sont groupées en lignes ou en bandes de quelques inclu-
S10ns d'épaisseur (Fig. 28) .
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C\\va. ...tfj
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Fig. 28. Inclusions fluides en bandes homogènes
Les bandes que forment ces inclusions fluides peuvent traverser un
cristal de façon rectiligne. Elles séparent souvent des plages de quartz
dont les angles d'extinction diffèrent de quelques degrés (0 à 10°). Compte
tenu de l'homogénéité des inclusions, cela permet d'affirmer qu'il n'y a pas
eu de déformation majeure après la formation de ces inclusions, dans la zone
considérée.
Ces bandes se rencontrent très souvent dans des quartz en baguettes
et elles sont sub-perpendiculaires à l'allongement des baguettes.
Dans certains cristaux de quartz, on observe des alignements d'inclu-
S10ns solides sub-parallèles à l'allongement des baguettes cristallines et

- 37 -
qU1 font un angle de 0 à 20° avec l'angle d'extinction de cristal. Dans pres-
que tous les cas, ces alignements sont interrompus et le cristal de quartz
est limpide à sa périphérie. Ces rangées d'inclusions primaires solides (phy~
lites ?) sont interrompues par des lignes d'inclusions fluides homogènes.
Lorsque la périphérie de la baguette de quartz est limpide, les lignes d'in-
clusions fluides ne la traversent pas (Fig. 28). Cela indique deux épisodes
de cristallisation du quartz (1 : quartz à inclusions solides; 2 : quartz
limpide) ; les inclusions fluides alignées sont syn à tardi-cristallisation 1.
Dans les cristaux de calcite, enfin, on observe parfois de telles in-
clusions, de dimensions très petites (~ 3~). Ces inclusions sont assemblées
en bandes fines (3 ou 4 rangées d'inclusions en épaisseur), sinueuses, par-
fois anastomosées et recoupant les clivages sans déformation (Fig. 29).
Elles traduisent sans doute une phase de déformation assez faible.
Fig. 29. Inclusions fluides homogènes dans la calcite.
111.1.2.4. Inclusions fusiformes en lignes plus ou moins anastomosées
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Ces inclusions ont des formes allongées parallèlement aux lignes
qu'elles constituent et sont souvent prolongées à leurs extrémités par des
microfissures du cristal hôte. Les rapports Vb/Vt sont variés.
Les lignes sont souvent anastomosées et forment des réseaux plus ou
m01ns denses. Elles sont en général sub-perpendiculaires aux baguettes de

- 38 -
quartz, c'est-à-dire sub-para11è1es aux épontes de la veine. Dans les cr1S-
taux tordus, leur direction varie de façon à rester toujours sub-perpendicu-
1aire aux baguettes cristallines (Fig. 30a).
Ces assemblages d'inclusions fluides traduisent une déformation par
étirement et flexion assez poussée, contemporaine de la cristallisation. Ils
se forment lors de l'ouverture de la fente et caractérisent les quartz àâme
ou à bande blanche décrits par Lernm1ein (1946), Mu11is et al. (1973), Mu11is
(1976) ...
Parfois; ces alignements sont parallèles à l'allongement des baguettes
cristallines, particulièrement dans les cristaux très flexueux et les rares
cristaux de feldspath observés (Fig. 30b).
'-,-
al~ntr/le.nts.. d'indv~ion~
Plvidu ÇV5,forme'!>
Fig. 30. Inclusions fluides "fusiformes" en lignes plus
ou moins anastomosées.
Il arrive parfois que l'orientation des alignements d'inclusions
fluides soit quelconque par rapport à celle des baguettes cristallines,
ma1S reste constante dans un échantillon, traversant plusieurs cristaux.
Cela tend à montrer une phase de déformation postérieure à la cristallisa-
tion ; on peut penser aux fentes qui évoluent en plans de glissement.
Ces inclusions traduisent le même type de déformation que celles dé-
crites au paragraphe précédent. Cependant, la déformation semble ici plus
continue et plus précoce, en général, dans l'histoire de la fente.

- 39 -
111.1.2.5. Inclusions de formes simples, alignées, en familles homogènes
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Il est classiquement admis qu'elles se forment par cicatrisation des
plans de microfissuration tardive des cristaux.
Toutes les inclusions d'une même "famille" ont la même forme, généra-
lement le même rapport Vb/Vt et approximativement les mêmes dimensions.
Les assemblages d'inclusions fluides sont de deux sortes:
- inclusions en échelons sur une fissurE virtuelle, plan de cisaillement
intracristallin (Fig. 31).
a _Une seule rang'e« d'''nclu~;ons f:/'J/I,es
filouS) idllnl:iqvu e.n/:re e/l~~ (éch.BB)
Fig. 31. ILclusions en échelons, cicatrisation de micro-
fissures d'extension sur un cisaillement intra-
cristallin virtuel.
- inclusions alignées dans un plan de microfissure. Dans le quartz, les 1n-
clusions situées dans un même plan sont plus nombreuses ; elles ont la même
forme et le même rapport Vb/Vt, mais on peut observer de très petites inclu-
slOns (~2 W mêlées à des inclusions de plus grandes dimensions (la à 1211) ,
(Fig. 32a). Dans la calcite des inclusions du même type se rencontrent avec
des rapports Vb/Vt variés et il n'y a souvent qu'une seule rangée d'inclu-
sions en épaisseur (Fig. 32b). Enfin, toujours dans la calcite, on observe
des inclusions tubulaires, de faible diamètre (1 ou 211)
; le rapport Vb/Vt
est constant dans une même famille. Ce type de cicatrisation de fissure est
plus rare que les précédents et la fissure se termine sans inclusion de prrt
et d'autre de la zone à inclusions fluides (éch. BIO, BII) (Fig. 32c).

- 40 -
,/
,/
,/
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\\
/
b _ Il'1duf>io,.,~ h4ti~
/
c _Inclusions
a _Ihdu~ion5 hom~nes
dan.
la calcite.
ho~nn tubulaires
dQns le qua,..tz. .
del'la 1. CII/ciœ
Fig. 32. Inclusions alignées dans un plan de microfissuration
intra.cristallin
Ces plans de microfractures partiellement cicatrisées traversent sou-
vent plusieurs cristaux ou plusieurs zones d'un même cristal sans déforma-
tion, ce qui souligne le caractère secondaire et tardif de ces inclusions.
Il arr1ve que deux familles de telles inclusions se recoupent ; on
peut alors parfois établir une chronologie des fissures, en particulier si
l'un des plans est déformé. Les figures d'intersection sont variées; les
principales sont :
- pas d'inclusion à l'intersection: les inclusions précoces sont oblité-
rées par la fissure tardive (Fig. 33a).
- une grande inclusion polymorphe dont le rapport Vb/Vt est supérieur à ceux
des deux familles qui se recoupent. Il s'agit sans doute d'une inclusion
précoce, partiellement décrépitée par la fissure tardive (Fig. 33b).
- un "nuage" d'inclusions très fines et apparemment homogènes (éch. BII)
réhomogénéisation et recristallisation tardives d'inclusions précoces
(Fig. 33c).
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8.- fa. d'indu&(On à l'i"tef'3ection cM"
deuX' ~.mll cSd'inclvaion.. _
Fig. 33. Différentes figures d'intersection de microfissures jalonnées
d'inclusions fluides

- 41 -
Les inclusions d'une même famille ont alors des formes, des dimensions
et des rapports Vb/Vt très variés. Selon leur morphologie, on en distingue
deux sortes principales :
- inclusions polymorphes en lignes flexueuses. Un certain nombre d'entre
elles sont décrépitées et aucune mesure n'a été faite sur des inclusions de
ce type. Elles jalonnent des microfissures déformées postérieurement à leur
cicatrisation (Fig. 34a).
- inclusions tubulaires montrant des étranglements qui traduisent la pour-
suite de la cristallisation et expliquent l'hétérogénéité du remplissage
fluide. Elles sont parfois difficiles à distinguer de certaines inclusions
fusiformes décrites au paragraphe 111.1 .Z.3. (Fig. 34b).
. /
. /
IJ
j b _Ind.,.;o..,Jo.w
moin~ tubu/airn
monénlnt: de!> F!gurcs
d'étrat\\glunenbo .
1
1
Fig. 34. Inclusions hétérogènes jalonnant
des microfissures intracristallines.
III.Z. CHRONOLOGIE DES INCLUSIONS PAR RAPPORT AUX "EPISODES" E
ET E
Z
3
DE LA DEFORMATION
On peut observer tous les types d'inclusions fluides dans chacun des

- 42 -
trois groupes de fentes: FI, F2 et F3. Il est donc illusoire de vouloir
établir globalement une correspondance entre type d'inclusions et "épisode"
El ou E
de la déformation.
2
La fréquence de certains assemblages d'inclusions fluides permet ce-
pendant d'envisager le taux de déformation d'une fente et de sonremplissag~
En corrélant cela à l'étude macroscopique de l'échantillon à l'affleurement
et microscopique des assemblages cristallins dans la veine, on peut espérer
établir une telle correspondance (type d'inclusions - "épisode" de déforma-
tion), non pas globale, mais sur un échantillon ou sur un affleurement.
Par exemple, les échantillons classés dans le groupe des fentes FI et
F2 montrent peu d'inclusions simples et de très nombreuses inclusions poly-
morphes microfissurées. Au contraire, ceux classés dans le groupe des fentes
F3 présentent des cristaux plus limpides et dont les inclusions fluides sont
apparemment moin~ déformés.
Nous allons revo~r les grands types d'inclusions en vue de discuter
plus précisément leur chronologie.
111.2. J. Les inclusions "en nuages"
Ces inclusions sont sans doute des inclusions secondaires, formées par
cicatrisation de microfractures provoquées par l'ouverture de la fente et,
donc, contemporaines de la cristallisation.
Leur âge est celui du cristal hôte, qui peut s'évaluer par l'observa-
tion macroscopique et par l'étude des assemblages cristallins.
Ces inclusions ont pu subir des variations de volume par fracturation
et cicatrisation des fractures, ce qui conduit à des mélanges de fluides
successifs. Cela nécessite la plus grande prudence dans l'étude microther-
mométrique.
Dans les cristaux géodiques observés ici, il n'y a pas d'inclusions
primaires en fantômes d'accroissement caractéristiques de reprises succes-
sives de cristallisation. Les inclusions fluides en "nuages" sont le plus
souvent au coeur de ces cristaux.

- 43 -
111.2.2. Les inclusions en bandes ou en lignes plus ou m01ns anastomosées
Ces inclusions sont m01ns fréquentes dans les fentes du groupe F3.
Dans ce groupe des fentes F3, il faut toutefois distinguer les diaclases
horizontales de la bordure occidentale du synclinal de Bourg-d'Oisans des
autres fissures, liées aux fentes de type Riedel (R) ou à la schistosité de
pli-fracture (53)' Les fentes horizontales ont un jeu cisaillant extrême-
ment faible par rapport aux autres et n'ont pas subi les rotations des fen-
tes sigmoïdes. Dans les diaclases, les cristaux sont peu déformés ; il en
est de même des inclusions. Dans les autres fentes F3, les cristaux subis-
sent des torsions et les inclusions fusiformes peuvent être "vieillies" par
cette déformation.
Les inclusions fusiformes et les inclusions en bandes homogènes et
non déformées semblent syn et tardi-cristallisation. Elles traduisent res-
pectivement une déformation par étirement et flexion des cristaux et une
déformation par étirement seul. Etant donné qu'elles subissent la déforma-
tion des cristaux (la direction des alignements d'inclusions est constante
par rapport au cristal, variable par rapport aux épontes de la veine), leur
âge est celui du cristal hôte.
Pour certaines fanilles homogènes cependant, on peut penser à un épi-
sode tardif et contemporain de E .
3
111.2.3. Inclusions jalonnant des plans de microfractures isolés
Les inclusions très microfissurées ont été rejetées et n'ont pas été
étudiées en microthermométrie.
Celles en familles homogènes, de par leur caractère tardif reconnu et
l'absence de déformation postérieure, semblent contemporaines de la fin de
l'''épisode'' E •
3

- 44 -
111.3. CONCLUSION
Il est donc possible d'avoir des données sur la formation des cr1S-
taux, grâce aux inclusions fluides du quartz. Cependant, la chronologie des
fentes n'est pas toujours évidente à l'affleurement et le quartz est rare-
ment le premier minéral cristallisé lors de l'ouverture de la fente.
Les inclusions mesurées sont secondaires. En règle générale, les in-
clusions en "nuages" et les inclusions fusiformes en lignes anastomosées
des fentes FI et FZ sont attribuables à un "épisode" E
respectivement pré-
Z
coce et tardif (âge des fentes et du remplissage)
; celles des fentes F3 à
l'"épisode" E . Les inclusions liées à un étirement tardif des cristaux et
3
jalonnant des microfissures isolées
sont attribuables, selon le cas, à un
"épisode" E
précoce ou tardif.
3

IV. ETUDE MICROTHERMOMETRIQUE DES INCLUSIONS FLUIDES
IV. 1. L'ETUDE MICROTHERMOMETRIQUE
IV.I.I. Principe
Si l'on admet qu'il n'y a eu n1 changement de volume, ni perte de flui-
de, le système cavité-fluide évolue à volume constant depuis sa formation ;
le coefficient de dilatation thermique du cristal hôte est en effet négli-
geable par rapport à celui du fluide.
Lorsque le fluide minéralisateur est homogène, c'est-à-dire constitué
d'une seule phase, liquide ou vapeur, l'inclusion évolue à densité constan-
te au cours du refroidissement (Fig. 35). Sur un diagramme P-V-T du fluide,
on peut représenter l'inclusion par un point se déplaçant sur une droite
d'égale densité, dite isochore. Lorsque la température atteint une certaine
valeur, une deuxième phase fluide apparaît.
Il
"'"'='
~
...,
.. 'b'"
o "
CJ"b
Il
1r,
'?-\\ - - - - - - - - - - - - - -::'
'1.- - - - - - - - - - - - -
L"nc:.l"'5ioft-t
.~~ "fi"é~·.n r\\'au \\i~uid. Q tct'fll'érature'1 j vnc SCc.o"~
phase. val'eur,
apl'a"dÎ~ a ~."'l'éra'tvr. "Th-i,( dt.".i~. du Fluid.: d~).
L' ilM:\\u~ion 2. ••~ ·p"S'.· ." ,,'na.. ~.l-...~Q à l::....p..ratur."T2.j ...n•••c.o..'"
r""se., \\\\qu.4_, atp.......'\\t cl t
fé ....\\: ... rc --n, 2. (d.".ie. du F1uid.: ds.).
'Par "'ic.ro~h&r"'o"'.~"' •. on dHe
i ne T\\'~ _t Th ~ ; !li 1'0 n connaît pa .. aill.u ...
11 d Tl. 1 on 0 bl:i.n~ Pi et P2..
Fig. 35. Diagramme P-V-T de H20 ; évolution d'une inclusion après sa fermeture

- 46 -
La microthermométrie consiste à faire suivre à l'inclusion le chemin
inverse sous le microscope, en la chauffant jusqu'à obtenir l'homogénéisa-
tion des fluides inclus. La température d'homogénéisation (Th), reportée
sur le diagramme P-V-T du fluide, donne à la fois la densité du fluide et
la valeur minimale de la température de formation de l'inclusion. Si par
ailleurs on connaît la température de formation, la mesure de Th permet de
connaître également la pression de formation (Fig. 35).
La nature du fluide est déterminée par cryométrie
on congèle l'in-
clusion sous le microscope de façon à observer ensuite la fusion des criS-
taux formés inclus. La température de fusion donne en effet assez précisé-
ment une teneur globale en sels dissous ainsi que des données sur la pré-
sence de gaz.
IV.I.2. Préparation des échantillons et appareillage de mesure
Les échantillons sont taillés en lames épaisses polies sur les deux
faces. Elles
ont une épaisseur de 100 à 300~ ; si l'échantillon est plus
épais, le gradient thermique dans l'échantillon n'est pas négligeable au
cours des mesures. Avec une épaisseur de cet ordre là, il est négligeable
(Poty et al., 1976).
Le microscope utilisé pour la microtherrnométrie est équipé d'une pla-
tine chauffante et réfrigérante. Deux installations microthermométriques
ont été utilisées successivement
- la première, réalisée à Nancy (CRPG) en 1972. Elle permet des mesures de
températures de -180°C à +400°C. L'indicateur galvanométrique "JUMO" donne
une précision de lecture de + 0.2°C entre -40 et +40°c et de + 0.5°C en-de-
ça et au-delà.
- la seconde, construite par la société Chaixmeca, permet des mesures de
températures de -180°C à +600°C. La lecture des températures est faite à
+O.loC.
Dans les deux cas, le chauffage est réalisé par une résistance placée
dans la platine; le refroidissement se fait par circulation d'azote gaz ou

- 47 -
d'air comprimé dans un serpentin plongé dans un vase rempli d'azote liquide
puis traversant la platine. La lecture des températures est faite grâce à
une sonde à résistance de platine (Fig. 36).
L'étalonnage de l'appareil est réalisé à l'aide de substances dont le
point de fusion est connu. Compte tenu des possibilités de variations de
l'appareillage, il est nécessaire de contrôler régulièrement l'étalonnage.
L'étalonnage de la première installation n'a pas varié au cours de deux an-
nées d'observation. La variation de celui de la seconde installation, utili-
sée quelques mois seulement, n'est pas estimée. Ces substances sont:
- inclusions à COZ pur (quartz de Calanda)
.
- glace fondante
.
- produit Merck
nO 9670
+70°C
nO 9700
+lOO°C
n ° 9735
+135°C
nO 9780
+180°C
nO 9800
+ZOO°C
nO 9847
+Z47°C
Nitrate de sodium (Merck P.A.no6537)
.
+306.8°c
Dichromate de potassium (Merck P.A. n04864)
.
+398°C
NJ
. 6
ou a,,.
cotnprim~
Fig. 36. Schéma de la surplatine chauffante et réfrigérante.

- 48 -
L'étalonnage doit être effectué dans les mêmes conditions que les me-
sures, c'est-à-dire au cours d'une élévation de température de IOC/mn, au
maximum, au moment de la transformation de phase afin d'approcher des con-
ditions d'équilibre thermique dans l'échantillon.
Les mesures sont reproductibles dans une fourchette de températures
inférieure à l'erreur de lecture. Sur 100 mesures effectuées deux fois sur
la première installation entre 70 et 200°C, 97 donnent deux fois le même
résultat, 2 montrent 3°C d'écart entre les deux lectures, 1 une différence
supérieureà 10°C; la lecture est alors refaite ou le résultat laissé de
côté.
IV.2. LES MESURES EFFECTUEES
TEMPERATURES DE FUSION ET TEMPERATURES
D'HOMOGENEISATION
Les résultats obtenus sont présentés en annexe, sous forme d'un ta-
bleau récapitulatif et de fiches plus détaillées sur chaque échantillon.
Les fluides inclils observés au cours de cette étude sont principale-
ment de deux types
- solutions aqueuses de sels alcalins (très vraisemblablenlent NaCl). Ce sont
les fluides les plus fréquents. Les salinités sont variées et un échantillon
présente des cubes de sels dans ses inclusions.
- fluides contenant du CO . Les inclusions à CO
sont assez rares. Un échmr
2
2
tillon semble également contenir du méthane.
La microthermométrie consiste à étudier les changements de phases qU1
se produisent dans les inclusions lorsque la température varie : fusion du
fluide congelé, homogénéisation de plusieurs phases fluides, fusion éven-
tuelle d'inclusions solides (cubes de sel, par exemple).
Nous verrons en premier lieu les inclusions à solutions aqueuses de
sels alcalins, puis les inclusions à CO .
2

- 49 -
IV.2.1. Les inclusions à solutions aqueuses de sels alcalins
IV.2. 1.1. Températures de fusion (Tf) et salinités
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Le point de fusion d'un fluide congelé est fonction de la nature de
ce fluide, ou tout au moins de ses constituants principaux. C'est donc a1nS1
que nous déterminerons la teneur en sels des solutions aqueuses (exprimée en
pourcentage pondéral en équivalents NaCl)
(Fig. 37).
B
11
NeCI
B }---''-=lX--{
SOt.UT/ON
1
1
1
...c1·211zO+50LVT-
1
-ION
1
N8CI'2~NICI
2i.oie
1
1
GL.ACE + N. CI' '1 ~o
--------~-
5
..Nacl
Fig. 37. Le syst2me H 0-NaCl (Int, Crit. Tables IV, p. 235, 1928,
2
in Roedder 1962, p. 1059).
La présence de KCl influe peu et on ne peut distinguer les solutions
de NaCl des solutions de KCl. Par contre, la présence de CaC1
dans le flui-
2
de abaisse la température de l'eutectique du système H 0-NaCl au-dessous de
2
-21.loC; l'eutectique du système H 0-CaC1
est en effet à -50°C (Bossi,1972).
2
2
Le gel se produit après une longue surfusion, généralement entre -20
et -35°C, parfois à des températures plus basses, entre -40 et -50°C. La so-
lidification du fluide est presque instantanée ; la bulle de gaz prend alors
une forme anguleuse ou disparaît complètement.
Au dégel, les cristaux de glace fondent progressivement dans une four-
chette de températures qui dépasse rarement 2°C. La température retenue pour
chaque inclusion est la température de fusion (Tf) du dernier cristal de
glace.

- 50 -
Les températures de fusion obtenues sont comprises entre -18 et -1°C
d'une part
entre -Z3.5 et -23°C d'autre part. Cette dernière fourchette
t
correspond à deux inclusions (Fig. 38) et se situe au-dessous de l'eulecti-
que du système HZO-NaCl ; il semble donc que le fluide contienne du CaC1 Z.
10
_c.h.
2.0
écho
éc.\\'.
B-12.
D2"S
.D 2.69
-1~
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..
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5
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20
D249
Fr_9u ..nce des
I:empéra'tun.. de.
-15
Fu~ion (Tf), un même f'igur& correspond
-10
QUJe
,,,c\\us\\ons
an \\'nuQ<Aes" d 'vn "".""c-
5
cri s.ca\\.
0
_Jo
-40
0
Fig. 38. Quelques exemples de dispersion des températures
de fusion (Tf) dans un même échantillon
Les températures comprises entre -18 et -1°C correspondent à des sa-
linités variant de ZO à Z % p.eq. NaCl.
Dans la majorité des cas, la salinité est identique pour res inclu-
S10ns d'un même type dans un même échantillon: fourchette de variation de
] à 1.5 oC.
Cependant, quelques échantillons (éch. BIZ, DZ48, DZ49
DZ69) mon-
t
trent des températures de fusion (et des salinités) variées (Fig. 38).
Dans l'échantillon DZ69, douze inclusions
dont les températures de
t
fusion varient de -Z] à -]7°C, présentent des cristaux de sel. Nous y re-
viendrons au paragraphe IV.Z.] .3. Cet échantillon montre par ailleurs des
inclusions sans cube de sel et de salinités plus faibles ma1S variées (Fig.39).
Ces inclusions sont toutes du même type (en "nuages") et semblent le
plus souvent appartenir à une même famille. Cependant
bien que la chronolo-
t

- 51 -
gie des inclusions n'ai pas été établie dans ces cas-là, la disparité des
salinités met en évidence plusieurs générations
de fluides.
Fig. 39. Températures de fusion
(Tf, OC) variées dans
un même "nuage" d'in-
clusions fluides
(éch. D 269)
L'homogénéisation du fluide se fait toujours en phase liquide, comme
le laissaient prévoir les rapports Vb/Vt relativement faibles (générale-
ment inférieurs à 20 %). Le rapport Vb/Vt est en effet directement lié à la
différence entre la température de dissociation des deux phases fluides au
cours du refroidissement et la température ordinaire. Il est bien évident
qu'il n'est pas tenu compte 1C1 des inclusions très microfissurées, à rap-
ports Vb/Vt souvent très élevés (jusqu'à 50 % ou davantage). Il faut d'ail-
leurs noter que le chauffage de certaines de ces inclusions met en évidence
des circulations de fluides entre des cavités qui paraissaient isolées ; des
inclusions polymorphes sont parfois reliées par des canaux en apparence fer-
més mais dans lesquels le chauffage montre des mouvements de fluides.
Les températures d'homogénéisation sont généralement très étalées
dans un même échantillon et dans un même cristal. Les mesures sont faites
sur un même type d'inclusions fluides (en "nuages"). Les inclusions jalon-
nant des microfissures isolées en familles homogènes donnent, au contraire,
des températures très voisines les unes des autres (Fig. 40).
Lorsque le fluide est homogène, c'est-à-dire constitué d'une seule
phase fluide, lors de sa mise en place, les inclusions formées au même mo-

- 52 -
ment ont la même densité. Elles doivent donc donner des températures d'homo-
généisation identiques, aux erreurs de lecture près.
2f)
&c.~.~ n
-l,
a
in c.lu s',o"' •
• n· nu.~&."
40
• ~ "c.I ... sioll"
•• , ... da i ....
Jo'o .. n.,,\\: ",n. Mic.roÇiu"..e
5
Fig. 40. Histogramme de fréquence des température
d'homogénéisation (Th)
dispersion des valeurs plus importantes pour
les inclusions en "nuage" que pour celles de microfissures.
A quelques exceptions près, toutes les inclusions d'un même type ob-
servées ont, dans un cristal, le même fluide et leurs températures d'homogé-
néisation
sont réparties de façon aléatoire (Fig. 41).
Les inclusions pourraient se former de façon échelonnée dans le temps,
le fluide restant le même. Une légère variation des conditions thermodynami-
ques peut alors faire varier la densité du fluide. Mais l'étalement des his-
togrammes de fréquence des températures d'inclusions en "nuages" est plus
vraisemblablement lié à des microfissurations successives et à des mélanges
de fluides de même nature mais de densités variées.
Fig. 41. Inclusions fluides en
IInuagesll : répartition
des températures d'ho-
mogénéisation (Th,oC)
(éch. B8)

- 53 -
Kennedy (1950) a construit le diagramme P-V-T de l'eau et Lemmlein et
Klevstov (1961) ceux des solutions salines à 0, 5, 10, 15, et 20 % de NaCl.
Nous utiliserons ces dernières pour déterminer la densité du fluide à par-
tir de la teneur en sels et de la température d'homogénéisation (Fig. 42).
~.----.....-----.------.-r--_--r-~-r----,IIïT--'..---r----.I
P~m
/!JX)
Fig. 42
Diagramme P.V.T. d'une ~~
solution aqueuse à 10%
NaCl (d'après Lemmlein
et Klevtsov, 1961)
150
o
~
SOO
550 Tt:
Il est à noter que
et de CaC1
modifier les
2
isochores du système H 0-NaCl ; cela peut conduire à une surestimation des
2
pressions lors de l'interprétation des mesures si l'on assimile toutes les
solutions aqueuses de sels au système H 0-NaCl. Les isochores, ou courbes
2
d'égale densité, des systèmes H 0-NaCl-KCl et H 0-NaCl-CaC1
ont en effet
2
2
2
des pentes plus faibles que ceux du système H 0-NaCl. Khitarov et Malinin
2
(1958) ont montré, de façon empirique, que les isochores de H 0 et H 0-NaCl-
2
2
CaC1
ne divergent qu'à partir de 250°C.
2
Nous verrons plus loin l'influence du CO
(§ IV.2.2.2).
2
La décrépitation est une fissuration des paro~s de l'inclusion qui se
produit lorsque le seuil de rupture du cristal est atteint par la pression

- 54 -
du fluide inclus. Elle est caractérisée par un accroissement du volume de
l'inclusion et donc une diminution de la densité du fluide.
Ce phénomène gêne parfois la mesure des températures d'homogénéisation
(Th), lorsque l'inclusion décrépite avant l'homogénéisation. Il peut être
très rapide (on observe une augmentation brutale de la phase vapeur au cours
du chauffage) ou très lent et conduire à une erreur sur la lecture de Th.
La reproductibilité des mesures indique que la décrépitation se pro-
duit rarement de façon imperceptible et toutes les inclusions qui décrépi-
tent brutalement sont laissées de côté.
IV.2.1.4. Les inclusions à cubes de sels
Elles n'ont été observées que dans une seule lame d'un seul échantil-
lon. Etant donnée leur rareté, nous ne les étudierons que pour mémoire et à
titre de curiosité.
Ces inclusions ont été observées dans l'échantillon D269 qui montre
par ailleurs des fluides de salinités variées. Cet échantillon a été préle-
vé dans des terrains secondaires, au voisinage du chevauchement qui est sous
le flysch des Aiguilles d'Arves.
Les inclusions. à cubes de sel forment des 'huages" isolés et distincts
des "nuages" d'inclusions à fluides seuls.
La température d'homogénéisation des phases fluides (Th) est inférieu-
re à la température de dissolution du cristal de sel (Ts).
Ces inclusions ont montré :
- des températures de congélation comprises entre -40
et -80°C.
- des températures de fusion comprises entre -21 et -17°C.
- des cristaux de sels fragmentés après la congélation.
- une inclusion à l'état fluide métastable
la congélation a provoqué la
précipitation d'un cristal de sel (phénomène déjà décrit par Prinz (1882) et
par Touray (1970)).
- des températures d'homogénéisation des fluides (Th) comprises entre 84 et
130.5°C.

- 55 -
- dans la plupart des inclusions, des températures de décrépitation compri-
ses entre 200 et 220°C.
- un début de fusion des cristaux de sel vers 180°C.
-dans deux inclusions non décrépitées, les températures de fusion totale du
sel (Ts) sont de 255 et 260°C (correspondant respectivement à Th = 96°C et
Th = 104.5°C).
Les cristaux de sel ne se rencontrent que dans les inclusions fluides;
il n'yen a pas en inclusions solides. Nous pouvons donc penser que la solu-
tion minéralisatrice était sous-saturée en NaCl. La température de formation
des inclusions est alors au m01ns égale à 255-260°C (la pression minimale de
formation est d'environ 1.9 Kb).
Cette température de dissolution du sel (Ts) permet également d'esti-
mer la teneur en sels du fluide (Keevil, 1942) (Fig. 43). Dans le cas pré-
sent, la solution a une teneur en sels voisine de 35 %.
1
1
/
1
1
1
1
/
1
1
30
Fig. 43. Composition de la phase liquide d'une solution
aqueuse saturée en chlorure de sodium (in Keevil,
1942) .

- 56 -
Un certain nombre d'inclusions contiennent des amas de petits cristaux
aciculaires. Cette phase solide pourrait être de la dawsonite (NaAlC0 (OH)Z)'
3
(Poty, comm. orale).
Les inclusions à dawsonite (?) sont des inclusions en "nuages", mêlées
dans un même "nuage" à des inclusions qui en sont dépourvues (Fig. 44).
Les températures d'homogénéisation sont étalées suivant les mêmes four-
chettes de variation, que les inclusions comportent ou non de la dawsonite(?).
Fig. 44. Inclusions fluides à cristaux
de dawsonite (?) et inclusions
sans cristaux dans un même
"nuage" : température d'homo-
généisation (Th, OC).
(éch. DZ75)
IV.Z.Z. Les inclusions à COZ
Quelques inclusions contiennent du COZ ma1S, compte tenu de leur fai-
ble nombre, nous n'en parlerons que très peu. Une compilation des données
antérieures à 1963 sur ces inclusions est exposée dans Ypma (1963).
IV.2.2.1. !e~p~r~t~r~ ~e_f~sio~ iT!CQ2)_e! !e~p~r~t~r~ ~e_dis~o~i~ti0E.~e
.!.'!:y~r~t~ iT~)
Les inclusions sont souvent triphasées à température ordinaire avec
une phase COZ gaz et deux phases liquides immiscibles, CO
et H 0.
2
2
Le point de fusion du CO 2 liquide congelé est à TfCOZ

- 57 -
La quantité de CO
liquide visible à température ordinaire dépend de
2
la teneur du fluide en CO
et de la densité du CO .
2
2
Cette seconde phase liquide peut n'apparaître qu'au refroidissement
de l'inclusion.
Lorsqu'elle est observée, le pourcentage volumétrique de CO
dans la
2
solution aqueuse est de 5, ce qui correspond à une teneur du fluide en CO 2
de 2 moles % (Haenvel, 1920).
Au cours de la congélation d'un fluide à très faible teneur en CO ,
2
celui-ci ne s'individualise que sous forme solide hydratée (CO
53/4H 0).
Z
2
Le dégel de ces inclusions s'effectue alors en deux temps: fusion de
la glace (Tf < O°C), puis dissociation de l'hydrate. Le palier marqué par la
fin de la fusion des cristaux de glace n'est pas toujours net; les tempéra-
tures de fusion (Tf) des inclusions à hydrate sont sujettes à caution. Par
exemple :
- fusion de quelques gros cristaux de glace entre -19 et -15°C.
arrêt de la fusion; l'inclusion ne contient plus que quelques petits
cristaux de CO .53/4H 0.
2
2
- dissociation de l'hydrate de CO
de +2 à +3°C.
2
La température de fusion de l'hydrate de CO
pur, CO .6H 0 est de
2
2
2
+10.5°C. Des températures Td inférieures à cette valeur sont dues à la sali-
nité du fluide (Larsen, 1956), des températures supérieures, jusqu'à 12°C,
sont dues à la présence de méthane (Deaton et Frost, 1946).
Dans la majorité des inclusions observées, Td est comprise entre +1 et
+9°C. La température de fusion du CO
solide est -56.6°C +0.5°C (mesures
2
effectuées à l'aide de l'indicateur galvanométrique "JUMO").
IV.2.2.2. !!.o~o~é~éi.s~ti.0~~e~ !l~i~e~ ~02 iT3_2)_e! !e~e~r_d~ !l~i~e_e!
!e~e~r_d~ !l~i~e_e~ ~02
Le point critique du CO
est à +31 .3°C. L'homogénéisation du fluide
2
CO , liquide et gaz, se produit donc à une température inférieure ou égale
2

- 58 -
à 31.3°C. Cette température, notée T -
' indique la densité du COZ dans l'in-
3 Z
clusion (Kennedy, 1954), (Fig. 45).
o,--*"---rh:-
iOo
!oo
Fig. 45. Diagramme P.V.T. du COZ (d'après Kennedy 1954).
Quant à la teneur du fluide en COZ' elle se calcule à partir de la
densité et du volume qu'occupe le COZ dans l'inclusion. Cette teneur en COZ
s'exprime en moles pour cent. Les volumes respectifs de HZO et COZ ainsi que
la densité du COZ sont des valeurs moyennes de plusieurs inclusions d'un
même "nuage" ou d'un même alignement (10 à ZO mesures)
- volumes respectifs de COZ (G+L) et de HZO (L) : VCO
(%) et VHZO (%)
Z
3
- T -
(OC) indique dCO
(g/cm )
3 Z
Z
3
- dHZO = 1 g/cm
- le volume de COZ dans le liquide HZO est de 5 %
- COZ
VCOZ.dCOZ + (5.VHZO)/100
(moles)
44
- HZO : (95.VHZO)/100
(moles)
18
- teneur en COZ
COZ (moles)
. 100 (moles %)
HZO (moles) + COZ (moles)
La teneur maximale rencontrée (éch. BZ6) est 4.8 moles % pour des in-
3
clusions où la densité du COZ est 0.65 g/cm
(T - = +Z9°C, homogénéisation
3 Z
en phase liquide).

- 59 -
Dans un même "nuage" d'inclusions fluides, les températures T -
sont
3 Z
souvent variées. Il est très vraisemblable que les inclusions en "nuages"
aient toutes été plus ou moins microfissurées. Ainsi le volume des inclu-
S10ns a-t-il pu varier légèrement; l'hétérogénéité des densités dans une
même '~amille" s'explique alors aisément. Pour l'échantillon BZ7 , par exem-
A
ple, les températures T -
sont comprises entre Z7.9 et 30.1°C.
3 Z
Il est d'ailleurs assez surprenant de trouver du COZ dans les fluides
de minéraux associés à la calcite. Poty (1969) montre, sur des cavités du
Mont-Blanc, que le COZ est plus fréquemment dans des fluides en équilibre
avec de l'ankérite. Par contre, dans les échantillons étudiés, les quelques
fentes à ankérite ne montrent pas de COZ (éch. B54 par exemple). Lorsque
l'ankérite est présente, il est vraisemblable qu'elle a cristallisé indépen-
damment du quartz ou que la teneur en COZ est trop faible pour être décelée
par cryométrie.
Les inclusions qui contiennent du COZ décrépitent fréquemment avant
l'homogénéisation des fluides. Cela est sans doute dû à l'importante éléva-
tion de la pression du COZ lorsqu'on augmente la température.
Pour des concentrations relativement élevées, les fluides HZO et COZ
ne sont miscibles qu'à hautes températures; la présence de COZ peut consi-
dérablement élever la température d'homogénéisation du fluide. Takenouchi
et Kennedy (1964) donnent un diagramme T-P-X du système HZO-CO ' de 0 à 3kb,
Z
montrant les conditions de miscibilité de HZO et COZ' (Fig. 46).
IV.Z.Z.4. Inclusions à méthane
Nous ne parlerons de ces inclusions que pour mémoire.
La présence de méthane abaisse le point de fusion du COZ au-dessous de
D'autre part, lorsque l'hydrate de COZ se forme en présence de CH ,
4
son point de dissociation peut atteindre +IZoC ou davantage.

- 60 -
Les températures de fusion du CO
sont toutes égales à -56.6!0.5°C,
2
dans le cas présent. Et seule une inclusion (éch. 0248) montre une tempéra-
ture de dissociation égale à +12+0.2°C.
3000
~
/"
It
0/
i~ ~.~/
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500
Fig. 46. Diagramme Température-Pression-Composition du système
CO -H 0 de 0 à 3000 bars (Takenouchi et Kennedy, 1964).
2
2
IV.2.3. Conclusion
Les fluides inclus sont presque exclusivement des solutions aqueuses
de sels alcalins; en l'absence de plus de précision, nous les assimilerons
à des solutions aqueuses de NaCl, en sachant toutefois que la présence de
2+
cations divalents tels que Ca
est probable.

- 6] -
Les inclusions à COZ sont beaucoup plus rares. La présence de méthane
n'est pas prouvée et nous la négligerons.
IV.3. VARIATIONS DES FLUIDES ET INTERPRETATIONS DES RESULTATS
Nous avons vu que les températures de fusion (Tf) et les températures
d'homogénéisation (Th) sont variées.
La salinité est généralement constante dans un échantillon alors que
la densité du fluide, obtenue à partir de Th, est plus fluctuante. Toutefois
la fourchette de variation des températures d'homogénéisation (Th) sur l'en-
semble des échantillons ou sur un affleurement est nettement plus importante
que celle observée dans un échantillon (fourchettffientre les valeurs extrê-
mes de Th : ZOO°C sur l'ensemble des échantillons,
IZ0 à 140°C sur un affleu-
rement, 30 à 100°C dans un échantillon).
Nous allons donc étudier les variations des fluides, en termes de sa-
linité et de densité, dans le temps puis dans l'espace.
Les températures d'homogénéisation (Th) seront souvent utilisées de
préférence aux densités pour des raisons de commodité, particulièrement pour
les histogrammes de fréquence ; il en est de même pour les températures de
fusion (Tf) par rapport aux salinités.
IV.3.]. Variations dans le temps
Quelques affleurements, qui présentent plusieurs fentes d'âges diffé-
rents, permettent d'observer une évolution de la teneur en sels du fluide.
Cette évolution se fait avec une diminution de la salinité au cours du temps.
Par exemple, sur la route d'Oulles (éch. B3, B4, B5 et BS), les fentes

- 62 -
F2 montrent des inclusions en "nuages" à salinité de 6 % p.eq. NaCl, alors
que les fentes F3 montrent, pour les mêmes inclusions, une salinité de 5 %
p .eq. NaCl.
A Cuculet, pour les mêmes inclusions en "nuages", la salinité est de
7.6 % p.eq. NaCl dans une fente FI, de 5.5 % dans les fentes F2 (éch. AI,
AI02 et AI03).
Aux Fréaux, deux générations de quartz (éch. D356
et D356 ), l'une at-
1
2
tribuée à l'''épisode'' E , l'autre à l'''épisode'' E , montrent le même sens de
2
3
variation: 4.5 % p.eq. NaCl pour la première génération, 3 % pour la secoroe.
La variation est parfois moins nette et la salinité reste à peu près
constante sur un affleurement.
Seul un affleurement donne un résultat inverse (fente inter-S
: 5 %
2
NaCl
fente inter-S
: 4.5 % NaCl). Nous y reviendrons plus loin (§ I~3.1.
3
1.2 et Fig. 47f). Il s'agit en fait sans doute d'une estimation erronée de
la chronologie des fentes à l'affleurement (route de Villard-Reculas, écho
BI4 à BI6).
Le seul affleurement qui permette d'étudier la variation de la teneur
du fluide en CO
montre une diminution de cette teneur avec le temps. Il
2
s'agit des échantillons B26 et B27
prélevés à La Grave. B26 provient d'une
A
fente FI et ses inclusions en "nuages" ont en moyenne 4.5 moles % CO
; tan-
2
dis que les inclusions de B27 , provenant d'une fente F2 tardive, ont 2.8
A
moles ~. CO .
2
Dans l'échantillon D249, certaines inclusions présentent de l'hydrate
de CO . D'autres montrent un point de fusion de la phase aqueuse inférieur
2
à l'eutectique du système H 0
-NaCl, ce qui traduirait la présence de CaC1
2
2
dans le fluide.
Enfin, l'échantillon D269 montre une famille d'inclusions contenant
des cristaux de sels. Les autres inclusions présentent des salinités très
variées.
Aucune chronologie des inclusions n'a été mise en évidence dans ces
échantillons. Des mesures faites sur des inclusions de même type indiquent

- 63 -
parfois des variations de salinité dans un même cristal. Aucune observation
n'a permis d'établir une diminution de la salinité dans le temps sur ces é-
chantillons, ni d'établir la chronologie des inclusions à hydrate de COZ par
rapport aux autres.
IV.3.I.I.Z. Densités
Les affleurements qU1 ont permis d'appréhender la variation de la na-
ture des fluides au cours du temps permettent également d'étudier la var1a-
tion des densités, par l'intermédiaire de celle des températures d'homogé-
néisation.
On constate que les températures d'homogénéisation diminuent dans le
temps (Fig. 47).
Cela est particulièrement net sur les échantillons de la route d'Oulles
(Fig. 47a). Dans ce cas, les fentes F3 sont des dialases horizontales, ou-
vertes, à jeu cisaillant extrêmement faible, et non déformées.
Sur les autres exemples (Fig. 47b, c, d, e), la diminution des tempé-
ratures d'homogénéisation existe, mais la distinction entre les trois grou-
pes de fentes, FI, FZ et F3, définis au chapitre II, est moins apparente sur
les inclusions qu'à l'affleurement. Cela est dû aux repris~s de cristallisa-
tion au cours de la déformation postérieure à l'ouverture et au remplissage
initial des fentes.
Il est d'ailleurs bon de rappeler certaines difficultés décrites aux
chapitres l et II. Nous avons vu que la déformation est continue et la dis-
tinction entre "épisodes" E
et E
plus théorique que réelle. Les fentes FI
Z
3
se forment bien souvent au début de l'''épisode'' E
de la déformation; les
Z
fentes FI et FZ peuvent se succéder relativement rapidement dans le temps.
Aussi est-il probable, dans certains cas, que le quartz cristallise simulta-
nément dans des fentes FI et FZ. Il en est de même pour les relations entre
certaines fentes des groupes FZ et F3. De plus, une déformation tardive peut
provoquer la réouverture et le remplissage nouveau de fractures "précoces"
par leur géométrie (voir Fig. 5).
Un affleurement montre en effet des résultats légèrement différents

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e. La Grave (éc hanlillons B26, B2.7R. P>2 lB et :&28) . Même aFFleurement.
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f. Rou~e de Villord-Recula!> (éc.hanbllons B14.E>15 el: B1~ L Même afFIeurement_
Fi~.47.Hls~o~rQ",mes de fréquence des tempéralures d'homo~énéi5Qbon (Thl. Sur chaque Çi~vre.on constate \\a diminubon de ces
températures dans le ~emps.

- 65 -
(Fig. 47f). Cet affleurement se situe sur la route de Villard-Reculas, dans
la partie orientale du synclinal de Bourg-d'Oisans. Une fente inter-5
pré-
2
sente des températures d'homogénéisation plus faibles que celles obtenues
dans une fente inter-5 , Il est très vraisemblable que, dans ce cas-là, ce
3
soit l'ouverture du plan 53 et le glissement le long de ce plan qui ait pro-
voqué l'ouverture du plan 52' La zone intermédiaire entre les deux fentes
montre des températures très voisines de celles de la fente inter-5 ,
3
Or, nous avons vu au cours du paragraphe précédent que ces mêmes échan-
tillons (B14 à B16) de Villard-Reculas montraient une évolution des salini-
tés inverse de celle des autres affleurements. La diminution de salinité dans
le temps est le résultat le plus constant de cette étude (voir également
§ IV.3.1.2.1.) et nous la considérerons comme un fait établi. La microther-
mométrie met donc bien en évidence une erreur dans l'appréciation de la chro-
nologie du remplissage des fissures à l'affleurement, même s~ la géométrie
est apparemment claire. Cela souligne encore la continuité de la déformation
au cours des "épisodes"
E
et E .
2
3
Pour connaître la densité du fluide, il faut tenir compte de la salini-
té de la solution incluse. La diminution de la salinité dans le temps ten-
drait à diminuer la densité, pour des températures d'homogénéisation voisines.
Cependant, la variation des températures d'homogénéisation est assez impor-
tante pour qu'on constate une augmentation des densités dans le temps.
Quelques anomalies restent partiellement inexpliquées dans cette étu-
de. Il s'agit des échantillons à salinités variées (éch. 0248, 0249 et 0269).
Pour chacun d'eux, les inclusions ont des températures d'homogénéisation très
semblables et appartiennent aux mêmes "nuages". Cela correspond très certai-
nement à des fracturations successives et à des mélanges de fluides ; la
chronologie relative des inclusions et des différents fluides n'a pas été
mise en évidence.
Le but de cette étude étant d'approcher les conditions de formation
des fentes et non de la microfissuration tardive de leur remplissage, très
peu de mesures ont été faites sur des inclusions de microfissures isolées.

- 66 -
Lorsque ces mesures ont été effectuées, les inclusions ont été choi-
Sles dans des familles homogènes jalonnant des microfissures non déformées.
IV.3.l.2.1. Salinités
Deux échantillons ont permis de comparer le fluide des inclusions en
"nuages" et celui de microfissures tardives isolées. Les salinités des in-
clusions en "nuages" et des inclusions de microfissures sont respectivement
- 5 % et 3.5 % p.eq. NaCI (éch. B13, route de Villard-Reculas)
- 4.5 % et 2.5 à 3.5 % p.eq. NaCI (éch. BII, Villaret).
IV.3.] .2.2. Densités
Si l'on compare les températures d'homogénéisation des inclusions
fluides en "nuages" et celles d'inclusions de microfissures isolées d'un
même échantillon, on constate qu'il n'y a pratiquement pas de différence.
Les températures du second groupe correspondent grossièrement au pic des
histogrammes obtenus avec les températures du premier groupe (inclusions
en "nuages").
Cependant, on observe toujours une diminution de la salinité dans le
temps, ce qui implique cette fois une diminution de la densité du fluide
dans le temps (Fig. 48).
b. éc.h. B 11
Fig. 48. Températures d'homogénéisation (Th) obtenues sur
différents types d'inclusions, dans les mêmes fentes.

- 67 -
Il Y a donc une contradiction apparente avec les résultats obtenus sur
des inclusions en "nuages" provenant de fentes d'âges différents. Nous ten-
terons de l'expliquer lors de l'interprétation des résultats en termes de
presslons et températures de formation des cristaux.
IV.3.Z. Variations des fluides dans l'espace
IV.3.Z.I. Variations horizontales
- - - - - - - - - - - -
On constate aisément, en reportant sur une carte les salinités, qu'el-
les augmentent lorsqu'on se rapproche du socle ou, plus exactement, du Trias.
Cette observation avait déjà été faite par Poty (1969), Gratier et al. (1973)
(Fig. 49).
Dans les environs de La Grave, la répartition est un peu mOlns régu-
lière que dans le synclinal de Bourg-d'Oisans. Cela provient de l'abondance
de chevauchements qui font affleurer le Trias ; ainsi les salinités sont-
elles localement élevées au voisinage d'un chevauchement.
Le COZ ne se trouve qu'au voisinage du chevauchement de la Meije, tout
près du contact chevauchant socle-couverture. Là, il est en quantité suffi-
sante dans le fluide pour qu'une phase COZ liquide soit présente dans les
inclusions.
On en trouve également, mais en très faible quantité, dans des échan-
tillons proches du hameau de Valfroide et près du chevauchement qui est à
l'Est de l'Echine de Praouat. Là, on ne l'observe que sous la forme d'hydra-
te solide (CO .53/4H O).
Z
Z
Quelques "anomalies" se rencontrent dans le flysch des Aiguilles d'Ar-
ves et près du chevauchement qui est sous le flysch (éch. DZ48, DZ49 et
DZ69). L'échantillon DZ48 pourrait contenir un peu de méthane (§ IV.Z.Z.4)
mais la présence de l'hydrate gêne l'observation du point de fusion de la
phase aqueuse et les salinités, variées, sont donc sujettes à caution. L'é-
chantillon DZ49 semble contenir du CaC1
et l'échantillon DZ69 présente les
Z
seules inclusions à cubes de sels (salinité voisine de 35 %).

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corr~spondant aux ·~pi50dc.s· E2 ~t E~ d& la d,Çormalio"
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b)

-
70 -
IV.3.2.1.2. Densités
Cette étude a porté principalement sur les inclusions en "nuages" et
nous avons vu (§ IV.3.1.1 .2) que le sens de variation des densités se dé-
duit directenlent de celui des températures d'homogénéisation, avant même de
faire les corrections de salinité.
Or, on s'aperçoit, en reportant sur une carte le p~c de chaque histo-
gramme des températures d'homogénéisation, que celles-ci décroissent lors-
qu'on s'éloigne du socle.
Cette décroissance est nette, qu'il s'agisse du groupe des fentes F2
(les fentes FI y sont jointes) ou de celui des fentes F3 (Fig. 50).
Malgré le nombre relativement faible d'échantillons prélevés dans la
couverture, les courbes d'égales températures d'homogénéisation se parallé-
lisent grossièrement à la limite socle-couverture. Les fentes alpines du so-
cle présentent des paragenèses zéolitiques très homogènes sur l'ensemble du
massif du Pelvoux (Le Fert, 1973), ce qui justifie le tracé des courbes
d'égales températures au voisinage du socle.
Lorsqu'on effectue la correction liée à la salinité, on constate que
les densités augmentent lorsqu'on s'éloigne du socle (ch. V, Fig. 51). La
présence des grands chEvauchements tels que celui du pic du Mas de La Grave
semble avoir une influence moindre sur les densités que sur les salinités.
N~us reviendrons sur ces résultats au cours du chapitre V.
IV.3.2.2. Variations verticales
Pour étudier cette variation, il est nécessaire de comparer des fen-
tes du même groupe. Les fentes les plus favorables sont les diaclases hori-
zontales tardives de la partie occidentale du synclinal de Bourg-d'Oisans.
Deux échantillons ont été choisis, l'un à la Tête des Filons (éch.
B77), l'autre au Pont des Oulles (éch. B75). La dénivellation entre ces
deux fentes est de 1300 m, B77 étant la plus élevée. Les inclusions compa-
rées sont des inclusions en "nuages" ; la salinité des fluides est la même

- 71 -
et égale à 3.5 % p.eq.NaCl. L'étalement des histogrammes de fréquence des
températures d'homogénéisation est de 100 à 150°C pour B75, 125 à 150°C pour
B77. Le "pic" de chaque histogrannne se situe entre 135 et 137.5°C, ce qui
correspond à une densité de 0.93.
Ce résultat, bien qu'obtenu sur un faible nombre d'inclusions et dans
deux échantillons seulement, semble indiquer le faible rôle de la variation
d'altitude, c'est-à-dire de la profondeur.
Cela pose le problème de l'origine des pressions mises en jeu lors
de la formation des fentes : la pression lithostatique ne joue sans doute
pas un rôle prépondérant; nous y reviendrons au cours du chapitre V.
IV.3.3. Conclusion
Les principales variations des fluides mises en évidence sont
- la diminution des salinités dans le temps et lorsqu'on s'éloigne du Trias,
ainsi que celle des teneurs en CO
dans le temps.
2
- la diminution des densités dans le temps entre deux générations d'inclu-
sions dans une même fente.
- l'augmentation des densités dans le temps entre des inclusions de même
type prises dans des fentes de générations différentes.
- l'augmentation des densités de fluides lorsqu'on s'éloigne du socle et
la faible influence des grands chevauchements sur cette variation.
- la variation des densités au cours du temps est mOins importante et mOins
nette que la variation spaciale (distance au socle), ce qui souligne la con-
tinui té entre les déformations des "&>isodes" E
et E •
2
3
IV.4. CONCLUSIONS A L'ETUDE MICROTHERMOMETRIQUE
Cette étude s'est heurtée à certaines difficultés:
- la chronologie des fentes et des cristallisations de leur remplissage est

- 72 -
délicate à établir.
- le taux de déformation des inclusions après leur fermeture n'est pas dé-
terminé.
Cependant, quelques points sont acquis
- la nature des fluides : solutions aqueuses, assimilées à des solutions de
NaCl, de salinité généralement faible ( < 7 % p.eq. NaCl)
; quelques inclu-
Sions à CO
(teneur du fluide en CO
~ 5 moles %).
2
2
- la répartition des fluides qui indique le rôle important du Trias et des
grands accidents
diminution de la salinité lorsqu'on s'éloigne du Trias.
- la variation des fluides dans le temps : diminution de la salinité et de
la teneur en CO
dans le temps. Ce sens de variation est prouvé en de nom-
2
breux points et nous le considérerons comme vrai, même dans les échantil-
lons où la chronologie des inclusions n'a pas été établie.
- l'augmentation de densité des fluides lorsqu'on s'éloigne du socle.
Un point reste à préciser
- la variation des densités des fluides dans le temps.

V. INTERPRETATION DES RESULTATS
LES FLUIDES,
MARQUEURS DES CONDITIONS DE LA DEFORMATION ?
Les cristallisations étudiées, nous l'avons vu au cours des chapitres
précédents, sont sans doute assez proches dans le temps de l'ouverture des
fentes.
Cependant le quartz, sur lequel l'essentiel des mesures a été fait,
est rarement le premier minéral apparu après l'ouverture des veines; sa
cristallisation suit généralement un premier épisode calcitique.
Peut-on assimiler les conditions de cristallisation du remplissage
quartzeux à celles de la fracturation de la roche, ou seulement à celles du
reJeu de fentes préexistantes ?
Pour chaque échantillon, les inclusions en "nuages" sont "datées",
c'est-à-dire attribuées à la formation des fentes FI, FZ ou F3. De telles
inclusions, situées à la base de baguettes cristallines, peuvent être pri-
maires, dues à un début de croissance rapide. Dans le cas présent, elles
sont plus vraisemblablement secondaires, liées aux mouvements des épontes
pendant l'ouverture des fentes. Ces mouvements entraînent les fracturations
et cicatrisations très précoces ou tardives que traduisent les mélanges de
fluides évoqués au chapitre précédent.
Nous traiterons les fluides comme marqueurs des conditions de la dé-
formation (plissements synschisteux et ouverture de fentes associées), en
précisant toutefois qu'il ne s'agit que d'une hypothèse de travail.
V.I. RESUME DES OBSERVATIONS
Nous avons vu (§ IV.3.1.1.1., IV.3.I.Z.I.) la diminution de la salini-
té du fluide dans le temps ainsi que celle des teneurs en COZ.

- 74 -
Les densités de fluide montrent une augmentation au cours du temps,
lorsqu'on compare des inclusions de même type prises dans des fentes d'âges
différents (§ IV.3.1.J.2.).
Quoiqu'il en soit, ces variations dans le temps, qu'il s'agisse de sa-
linité ou de densité de fluide, sont beaucoup moins importantes que les va-
riations dans l'espace. Nous nous intéresserons donc davantage à la diminu-
tion des salinités et à l'augmentation des densités avec l'accroissement de
la distance socle-échantillon (Fig. 51).
V. 2. RAPPEL DES DONNEES ANTERIEURES A CETTE ETUDE
En dehors des nombreuses études stratigraphiques et tectoniques effec-
tuées sur les régions de Bourg-d'Oisans et de La Grave, ainsi que sur les
régions voisines, quelques études thermométriques ou barométriques se sont
avérées très utiles pour le présenc travail.
V.2.1. Données microthermométriques sur les fentes du synclinal de
Bourg-d'Oisans
La diminution de ~a salinité qui accompagne l'éloignement au Trias est
l'un des résultats les plus constants des études de fluides dans la région
(Poty, 1969; Gratier et al., 1973).
Des mesures de températures d'homogénéisation des inclusions fluides
ont été faites par Gratier et al. (1973)
; elles montrent une diminution
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tion densité-altitude semble peu étayée.
Les résultats de cette étude sont reportés sur la figure 48 (échan-
tillons G... ).
D'autre part, Poty (1969) a effectué une analyse microthermométrique
à La Gardette, dans les environs de Villard-Notre-Dame.

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- 76 -
L'auteur a étudié des fissures liées à la schistosité et leur remplis-
sage, particulièrement dans l'Aalénien. Les résultats sont les suivants:
les inclusions présentent une salinité de 3.6. % p.eq. NaCI et des tempéra-
tures d'homogénéisation voisines de 175°C.
Cet auteur prend alors un gradient géothermique maximum égal à 50 o /km
et en déduit des conditions de pression et de température de formation d'en-
viron 1.4kb et 280°C.
Nous reviendrons sur ce mode d'estimation de la pression.
V.2.2. Données thermométriques
Poty et al. (1973 et 1974) donnent des températures de formation des
cristaux, calculées à partir du rapport K/Na des fluides inclus dans des
cristaux de quartz en équilibre avec deux feldspaths dans une même fente.
Les échantillons ont été prélevés dans le socle (Pelvoux et Grandes
Rousses).
A l'Alpe-d'Huez, la salinité du fluide est d'environ 17 %, la teneur
en CO
de 4 moles %, la température d'homogénéisation de 183°C (valeur moyen-
2
ne).
A la Rampe des Commères, les températures d'homogénéisation moyennes
sont de 180°C dans les cristaux de quartz et de 195°C dans ceux d'axinite.
Les rapports K/Na sont de 0.050 à 0.085 à La Gardette, 0.016 à l'Alpe
d'Huez, 0;096 au col de Maronne et 0.149 à 0.155 à la Rampe des Commères.
Ce qui donne à l'Alpe d'Huez une température de formation de 335°C
pour une pression de 1.7 kb, correspondant à une profondeur de 6.3 km. La
pression de fluide est assimilée à la pression lithostatique, ce qui est di~
cutable.
Les mêmes auteurs, en 1973, avaient déjà publié des résultats sur la
Rampe des Commères: 360 à 375°C et 2.35 à 2.50 kb (températures et pres-
S10ns calculées à partir des données d'Orville, 1963).

-
77 -
V.2.3. Cristallinité des illites dans le synclinal de Bourg-d'Oisans et les
environs de La Grave
Les cristallinités des illites du Lias et du Dogger du synclinal de
Bourg-d'Oisans et des environs de La Grave sont inférieures à 2.8, ce qui
traduirait un métamorphisme d'épizone (Aprahamian, 1974). Aprahamian décrit
de la paragonite près du lac du Chambon et près de La Grave ; la paragonite
est considérée comme un minéral d'épizone (Dunoyer, 1969).
Par contre, les cristallinités d'illite de terrains semblables au col
du Lautaret sont de 2.9 à 5.2, ce qui correspondrait à un métamorphisme
d'anchizone.
L'auteur en conclut qu'il s'agit d'un "effet de socle", en s'appuyant
sur les travaux de Kubler (1967) qui a montré l'effet déterminant de la tem-
pérature sur les variations de cristallinité.
Quant à l'âge de ce métamorphisme, il n'a pas été clairement établi.
Il serait :
- soit décomposé en deux phases dont l'une, antésénonienne, serait contempo-
raine de l'''épisode'' El et l'autre post-priabonienne.
- soit constitué d'une seule phase, post-priabonienne et contemporaine des
"épisodes" E
et E
de la déformation.
2
3
Dans le premier cas, il n'est pas sûr que les isogrades du métamorphis-
me se superposent et l'on ne peut rien en conclure. Dans le second cas, il y
a bien un "effet de socle".
V.2.4. Estimation du couple P-T dans le Pelvoux
L'association prehnite-pumpellyite a été décrite dans le Pelvoux
(Saliot, 1973); Cette association est caractéristique d'un métamorphisme de
très faible degré, la limite supérieure de stabilité étant 345°C/2.5kb,
370°C/7kb (Winkler, 1976). Ces pressions sont données pour P fluide =
P lithostatique.
Ces conditions semblent d'ailleurs un peu faibles, comparées à celles

- 78 -
données par Poty et al. (1973 et 1974) à la Rampe des Commères
360-37S o C/2.3S-2.S0kb.
Le Fort (1973) décrit, lui aUSS1, de la prehnite, dans des fentes al-
p1nes. Il déerit également des paragenèses à laumontite-prehnite, minéraux
qui ne sont stables qu'entre 200 et 400°C, pour des pressions toujours infé-
rieures à 4 kb (Liou, 1970 et 1971).
La région qU1 nous intéresse serait donc affectée par un métamorphis-
me de type d'assez haute pression et basse température.
V.3. INTERPRETATION EN TERMES DE PRESSION ET TEHPERATURE DE LA PRESENTE
ETUDE MICROTHERMOMETRIQUE
Nous avons un certain nombre de valeurs des densités de fluides. A
l'aide des données thermométriques de la littérature et de quelques estima-
tions faites dans le cadre de la présente étude, nous allons essayer de dé-
terminer les couples P-T de formation des inclusions.
V.3.J. Températures de formation des cristaux de quartz
L'un des géothermomètres utilisables avec de telles cristallisations
est le rapport K/Na du fluide inclus dans le quartz. Cela nécessite la pré-
sence de deux feldspaths (potassique et sodique) en équilibre avec le quartz
dans une même ve1ne.
Aucun échantillon étudié ne montre l'association du quartz et de deux
feldspaths. Cependant, le seuil de détection des minéraux par diffractomé-
trie X est de 5 % du minéral dans la roche et la méthode du rapport K/Na ne
nécessite qu'une quantité infinitésimale de chacun des feldspaths. Deux é-
chantillons ont donc été analysés (analyses CRPG, Nancy, 1977).
Ces résultats sont peu fiables car une seule analyse par échantillon
est insuffisante et l'un deux est en contradiction avec l'étude microthermo-

- 79 -
métrique et les données de la littératures.
En effet, l'échantillon D275, prélevé aux Fréaux dans le socle, donne
un rapport K/Na = 0.016. D'après les données de Lagache et Weisbrod (1977),
la température de formation serait d'environ 190°C. Or, cette température
est inférieure à la température d'homogénéisation des inclusions de cet é-
chantillon (environ 200°C). De plus, les températures trouvées dans le socle
(massif du Pelvoux) sont d'environ 360 à 375°C (Poty et al., 1974). Le rap-
port K/Na de la solution est donc trop faible et il y a sans doute une pol-
lution en Na, liée peut-être à la présence de dawsonite dans certaines in-
clusions.
L'autre analyse a été faite sur un échantillon prélevé dans le flysch
des Aiguilles d'Arves (éch. D249). Le rapport K/Na est de 0.040, ce qui in-
dique une température d'environ 210 à 240°C. Cette température paraît un peu
élevée. Bien qu'une seule analyse ait été effectuée (il est difficile d'éli-
miner une possible contamination en K) et que la paragenèse à deux felds-
paths n'ait pas été observée, aucun argument n'est vraiment susceptible d'in-
firmer ce résultat que nous conserverons pour mémoire, en l'attente de don-
nées nouvelles.
Et ce d'autant plus qu'un échantillon prélevé relativement loin du so-
cle (éch. D269) semble indiquer, d'après la température de fusion des cubes
de sels inclus, une température de formation au moins égale à 255-260°C
(§ IV. 2 • 1.4) •
Il est à noter toutefois que ces rapports K/Na sont hors du domaine
d'expérimentation de Lagache et Weisbrod (1977) et que les températures ont
été obtenues par extrapolation de leurs résultats.
Les températures d'homogénéisation trouvées de part et d'autre de la
limite socle-couverture sont très voisines :
- socle
IS0°C à la Rampe des Commères (Poty et al. 1973 et 1974)
190-200°C aux Fréaux (éch. D275).
- couverture
IS0°C à Cuculet (éch. AI)
190-200°C à La Grave (éch. B23).

- 80 -
Il n'y a donc pas de discontinuité thermique au contact du socle et
de la couverture.
Les températures (TformJ retenues pour la couverture proche du socle
sont donc celles données pour le socle (Poty et al.
1973 et 1974) (Fig. 51).
Ces températures sont en accord avec la présence de paragonite au vo~­
sinage du socle (Aprahamian, 1974).
En l'absence de données plus précises sur la couverture sédimentaire
dans les zones éloignées du socle, nous garderons les valeurs des températu-
res de formation précédemment (Fig. 52)
- environ 26üoC pour le Goléon (éch. D269)
- 21D-24DoC pour le col de l'Epaisseur (éch. D249).
Ces températures sont elles aussi en accord avec les données d'Aprahamian
(1974) qui décrit un métamorphisme d'anchizone pour ces régions.
Les résultats obtenus par l'étude des inclusions fluides sont en fa-
veur d'un métamorphisme monophasé post-priabonien, caractérisé par l'effet
de socle suggéré par Aprahamian (1974)
:
- les cristallisations ~wnt contemporaines des "épisodes" E
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de la dé-
2
3
formation, d'âge vraisemblablement post-priabonien.
- la variation horizontale régulière des températures d'hoMogénéisation ~n­
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- les faibles différences de températures entre les "épisodes" E
et E
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2
que la similitude des courbes d' isotempératures d'homogénéisation de ces
deux "épisodes" font plutôt penser à une suite de phases d'un même épisode
tectonique et métamorphique.
Cette hypothèse, évoquée lors de la description de l'évolution des dé-
formations (ch. II), était déjà considérée comme la plus vraisemblable
(Bocquet, 1974 ; Bernard et al., 1977).
V.3.2. Pressions de formation des fentes: estimation et répartition
Les données de la littérature (Poty, 1969 ; Poty et al., 1973 ; Gratier

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- 82 -
et al., 1973 ; Poty et al., 1974) sont reportées sur la figure 52. Seuls
sont cités les pr1nc1paux travaux utilisant la microthermométrie.
Pour l'échantillon D 249, prélevé au col de l'Epaisseur, nous obte-
nons une pression de 2.0 à 2.3 kb.
Pour les échantillons pr1S sur la route de Villard-Reculas, donc re-
lativement près du socle, on obtiendrait une pression de l'ordre de 2.5 kb.
Les pressions sont calculées à partir des données de Brigdman (1949),
Kennedy (1950), Lemmlein et Klevtsov (1961).
En se référant à la figure 52, on constate que la pression var1e peu
d'un point à un autre de la couverture.
V.3.3. Le couple P-T dans les enV1rons de Bourg-d'Oisans et de La Grave
répartition, origine possible
Nous venons de voir la constance des pressions et au contraire la va-
riation des températures suivant un modèle assimilable à un effet de socle :
absorption de la chaleur du socle par les terrains environnants (Fonteilles
et Guitard, 1964).
Le rôle de la variation de la pression semble donc pEU important par
rapport à celui de la variation de la température.
l'effet de socle est-il seul en jeu? Il semble maintenant clair que
son rôle est prépondérant. Mais il faut remarquer que, dans la région qui
nous intéresse, la limite socle-couverture est presque toujours marquée par
de grandes failles: failles bordières du synclinal de Bourg-d'Oisans, fail-
le des Grandes Rousses, chevauchement de la Meije. Seul le plateau d'en Paris
montre un contact normal et un ennoiement progressif du socle vers le Nord-
Ouest.
Reitan (1968) a montré l'importance de la chaleur de friction sur les
interfaces d'une discontinuité dans les phénomènes métamorphiques; cette
chaleur est indépendante de la profondeur à laquelle a lieu le glissement et

- 83 -
ne dépend que de sa fréquence (taux de déformation par unité de temps). Se-
lon cet auteur, un accident accompagné d'une élavation de température (cha-
leur de friction) de 122°C sur une bande de terrains de 0.5 km d'épaisseur
entraîne une élévation d'environ 60°C à 1 km de l'accident, 20°C à 2 km, O°C
à 6 km.
L'effet thermique d'une faille "enregistré" dans les inclusions flui-
des a déjà été décrit pour la faille de Miami (Schmidt, 1968).
La superposition des deux phénomènes, effet de socle et chaleur de
friction pourrait être illustrée par une coupe des Grandes Rousses à la Cime
du Rachas (Fig. 53). Le long de la faille des Grandes Rousses (accident o-
riental), le socle du compartiment est subit un fort abaissement puis remon-
te plus à l'Est. Cet abaissement n'apparaît pas dans la répartition des tem-
pératures (étant donnée la relative constance des pressions, on peut admet-
tre que les isothermes de formation se superposent aux isothermes d'homogé-
néisation). Or, près de la faille, les effets thermiques de friction et de
socle s'ajoutent, alors qu'à l'Est de Besse et au plateau d'en Paris, l'ef-
fet de socle est seul (le contact socle-couverture est normal). On peut en-
visager qu'à cet endroit, l'influence de la faille masque l'effet de socle.
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cksG.l\\l.
'""l',
2
, :
, :
0-'-------'
Fig. 53. Coupe schématique des environs de La Grave : variation des
densités plus nette au voisinage de la faille des Grandes
Rousses
(d'après carte géologique La Grave).
La superposition de la chaleur de friction et de l'effet de socle per-

- 84 -
mettrait d'expliquer d'autres faits:
- le resserrement des courbes d'isotempératures ou d'isodensités au voisina-
ge des contacts faillés socle-couverture.
- une température relativement élevée dans un échantillon proche du chevau-
chement du pic du Mas de La Grave (B7ü ; Th = 17üOC). Très localement, ce
chevauchement a pu influencer les conditions thermodynamiques de cristalli-
sation.
V.3.4. Nature et origine des presssions
Les pressions évaluées grâce aux inclusions fluides sont des pressions
de fluides (Pf).
La preSS10n des fluides lors de la cristallisation peut être reliée
essentiellement à
- la charge lithostatique et la pression hydrostatique, dans des conditions
d'équilibre,
- la résistance de l'encaissant (caractéristique du terrain) et aux condi-
tions de rupture, dans des conditions de déséquilibre.
Or, la formation des fentes et de leur remplissage est liée à la rup-
ture de l'encaissant.
V.3.4.1. ~r!mi:.è~e_h1.p~t!:è~e_:_f~~a!.i~n_d~.s_f~n!.e~
~a~s_d!s_c~n~i!.i~n~
~'~q~i.!.i~.r~
Dans des conditions d'équilibre, la charge lithostatique (Ps) et la
pression hydrostatique (P~ interviennent seules. Pf est la pression de flui-
des, estimée grâce aux inclusions fluides. On aurait par exemple:
Pf = Ps
Pour Pf = 2.0 kb et une densité de 2.7 pour les matériaux susjacents,
l'épaisseur de sédiments requise est d'environ 7.5 km. Or, nous avons vu
(ch. 1) que les séries sédimentaires sont peu épaisses (2000 m au maximum à
Bourg-d'Oisans). En admettant même qu'elles aient été replissées plusieurs

- 85 -
fois puis érodées, on atteint difficilement une telle épaisseur. La charge
lithostatique peut provenir également de nappes dont il ne resterait aucun
vestige. Mais, selon Barbier (1948) et Bornuat (1962), l'avancée de nappes
jusqu'à la région de Bourg-d'Oisans est très improbable.
Pf = Ph
Dans ce cas, il faut admettre une tranche d'eau de plus de 20 km ... , ce
qUi est impensable, même s'il s'agissait d'une nappe aquifère libre.
Pf = Ps + Ph
Si l'on envisage une certaine épaisseur de terrains sous une mer, on
obtient par exemple :
- 5 km de terrains sous
6.5 km d'eau
- 2 km de terrains sous 10.5 km d'eau.
Cette hypothèse est également très étonnante
cependant, on ne peut
envisager non plus une charge nulle.
V.3.4.2. ~e~o~d~ ~YE.0!h~s~.:.. !0E.m~ti.0~ ~e~ !e~t~s_d~n~ ~e~ ~o~di.ti.0~s_d~
~é~é.s.ui.li.b~e
De nombreux auteurs ont envisagé la possibilité de création de fentes
naturelles par fracturation hydraulique (Hubbertet Willis, 1957 ; Haimson,
1977) ; d'autres ont effectué des essais de fracturation hydraulique (Secor,
1965 ; Masson,
1972). Il s'agit d'une fracturation de la roche causée par
l'augmentation de la pression de fluide: la rupture fragile se produit lors-
que la pression de fluide (Pf) dépasse la résistance du matériau.
Lockner et Byerlee (1977) ont mis en évidence l'influence de la vites-
se d'injection du fluide
- vitesse faible (fracturation d'un milieu plein d'eau)
cassure pour a 3 -
Pf > O.
- vitesse forte (vraie fracturation hydraulique)
: cassure pour Pf = 2 a 3.
Par exemple,
a 3 = 1000 bars, Pf = 2000 bars (essai fait sur des grès).
Pour les fentes horizontales du synclinal de Bourg-d'Oisans, la pres-

- 86 -
s10n du fluide Pf est estimée à 1.5kb.cr 1 et cr 2 sont dans un plan horizon-
tal;
cr 3 a une direction verticale et correspond à Ps + Ph (terrains +
épaisseur d'eau). L'épaisseur des terrains est au plus égale à 2000 m (cer-
tainement très inférieure), d'où Ps = 0.54 kb pour une densité de 2.7. Pour
obtenir cr 3 = 0.751<b,il faut avoir Ph = 0.21 kb, soit au moins 2100 m d'eau.
Il est difficile d'envisager une telle hauteur d'eau. Toutefois, nous n'avons
qu'une estimation de la pression de fluide Pf et nous ne connaissons pas la
résistance des matériaux (les essais en laboratoire sont le plus souvent ef-
fectués sans eau et nous n'utiliserons pas leurs résultats). En définitive,
les valeurs de Pf et de cr 3 semblent assez compatibles avec la géologie ré-
gionale et un processus de fracturation hydraulique créant les fentes du
synclinal de Bourg-d'Oisans est plausible.
La pression de fluide Pf est liée à la perméabilité du milieu, à la
vitesse de l'écoulement du fluide dans la fente, mais aussi à la croissance
cristalline. Phillips (1974) montre en effet que Pf peut être considérable-
ment accrue du fait de la cristallisation dans une fente.
Il est possible d'envisager que des variations de la pression de fluide
dans une fente proviennent du glissement de deux plans rugueux l'un contre
l'autre. Si les "pointes" d'un plan sont face aux "pointes" de l'autre plan,
la pression diminue dans la fente; au contraire, si les "pointes" d'un plan
sont face aux "creux" de l'autre plan, la pression peut augmenter considéra-
blement dans la fente. Ce processus permettrait peut-être d'expliquer l'évo-
lution discontinue de, la pression lors de la croissance de quartz décrite par
Mullis (1975).
Tous ces phénomènes conduisent à des élévations de Pf qU1 peut alors
dépasser la charge et qui atteint une valeur maximale au moment de la ruptu-
re. De telles surpressions de fluides ont pu être "enregistrées" par les in-
clusions fluides, les Pf obtenues par l'étude des inclusions sont des valeurs
minimales de la pression au moment de la rupture. Il n'est pas nécessaire que
les surpressions soient de longue durée pour être ainsi "enregistrées" ; on
sait que la croissance du quartz est un phénomène quasi instantané à l'échel-
le géologique. Quelques heures suffisent pour le remplissage d'une fente dont
les lèvres s'ouvrent de quelques dizaines de microns (Regreny, 1975 ; Poty,
COnml.
orale).

- 87 -
Les pressions élevées et relativement constantes sur l'ensemble de la
région n'impliquent pas non plus une durée importante de surpression à l'é-
chelle régionale. Elles sembleraient plutôt indiquer que le processus de
création est le même pour toutes les fentes, au moins dans la zone étudiée.
V.3.5. Evolution du couple P-T dans le temps
Nous avons vu que la densité du fluide varie au cours du temps, ainsi
que la salinité; cela traduit une évolu~ion du couple pression-température.
Les températures de formation obtenues jusqu'à présent ne sont pas "ca-
lées" avec précision par rapport aux "épisodes" de déformation. Elles seront
toutes attribuées à l'''épisode'' qui semble le plus important, c'est-à-dire
E . Il en est de même pour les pressions. Nous n'avons aucune donnée sur l'é-
Z
volution de la température de formation au cours du temps.
Il nous faut donc faire une hypothèse sur le sens de variation de l'un
des deux facteurs P et T et voir comment varie l'autre facteur. Nous nous ~n­
téresseront d'abord à la variation de la pression, puis à celle de la tempé-
rature.
Le premier "épisode" de défonnation synschisteuse, E ' se traduit par
Z
l'apparition d'une schistosité de flux, tandis que l'''épisode'' E
est marqué
3
par l'apparition d'une schistosité de pli-fracture et de dissolution.
La schistosité de flux, plus pénétrante, semble requérir des contrain-
tes plus importantes que la schistosité de type pli-fracture et dissolution
(Gratier et al., 1973). La pression de fluides semble donc décroître dans le
temps, au moins entre les "épisodes" E
et E .
Z
3
Prenons maintenant quelques exemples pennettant de vo~r l'évolution
des fluides dans le temps. Nous utiliserons les abaques de Lemmlein et
Klevstov (1961) (Fig. 54). La salinité du fluide pennet de choisir l'abaque
à utiliser pour chaque échantillon; Th est la température d'homogénéisation

- S8 -
(les températures prises en compte sont supérieures à 150°C et nous ferons
une extrapolation pour les valeurs inférieures) :
~T est la différence entre
les températures de formation et d'homogénéisation; on en déduit la pression
de formation.
5T"
~OO.....--r----.-----t--;--,""""""
..
2. 50 '1----l-------'r--"..--tT-rtH.,
°450
1tJtJ
1St>
JOO
T-e
-10 °/0 Noe)
Fig. 54. Corrections à la pression des températures d'homogénéi-
sation pour des solutions aqueuses (Lemmlein et Klevtsov,1961)
Les températures de formation connues sont attribuées, dans chaque cas,
à l'échantillon le plus ancien; on en déduit sa pression de formation (P)
qui est considérée comme une valeur maximale de P de l'échantillon le plus
récent; avec la température d'homogénéisation (Th) de l'échantillon tardif,
on obtient son ~T maximal et sa température de formation (T) maximale.
- Cuculet (Fig. 47d)
écho AI - fente FI : début de l'''épisode'' E
- 7.6 % NaCl (assimilés à 10%)
2
Th = 170°C
} ~ ~T = ISO - 215 Oc
T = 350 à 375°C (Poty et al., 1973 et 1974)
... P = 2.4 - 2.6 kb.
- écho A102 - fente F2 : "épisode" E
tardif - 5 % NaCl
2
Th = 135°C
} ~ ~T < lSO°C ~ T < 350°C
P < 2.4 kb
- Route d'Oulles (Fig. 47 a)
- fentes F2 - "épisode" E
- 6 % NaCl (assimilés à 5 %)
2
Th = 150°C
P = 2 kb (choisie arbitrairement)
}

- 89 -
- fente F3 - "épisode" E
- 5 % p.eq. NaCl
3
Th = 100°C } ~
T
1:::.
<
150°C
~
T <
250°C
P < 2 kb
- P > P ~ T > T
F2
F3
F2
F3
- Route de Villard-Reculas: écho BI3 (Fig. 48a)
- inclusions en "nuages" (I) - 5 % p.eq. NaCl
Th = 165°C
}
P = 2 kb (arbitraire)
- inclusions traduisant un étirement tardif (II) - 3.5 % p.eq. NaCl
salinité assimilée à 5 % NaCl
Th
165°C
} ==) T < 330°C
P
< 2 kb
salinité assimilée à 0 % NaCl
Th
165°C
} ~ T < 130°C ==) T < 295°C
p
< 2 kb
>
Dans chacun des cas, on constate qu'une diminution de la pression de
fluides dans le temps implique, corrélativement, une diminution de la tempé-
rature.
On pourrait également envisager une évolution inverse de la preSS10n
de fluides. La déformation de l'''épisode'' E
(à schistosité de pli-fracture)
3
semble plus cassante que celle de 1 "'épisode" E
(à schistosité de flux)
;
2
la création des fentes de E
par fracturation hydraulique nécessiterait peut-
3
être des pressions de fluides supérieures à celles provoquant l'ouverture des
fentes de E . Cette hypothèse est moins convaincante que la précédente. En
2
effet, S1 la déformation E
est assez évoluée, au début de E , pour que le
2
3
clivage schisteux soit une discontinuité et non plus une simple anisotropie
(stade initial), la porosité (s.l.) de la roche augmente entre E
et E .
2
3
Nous n'étudierons que l'exemple de Cuculet :
- fente FI
{ T
350 - 375°C
P
2.4 - 2.6 kb

- 90 -
- fente F2
Th = 135°C
} ~ tJ. T > 260°C
~
T > 395°C
P
2.6 kb
......
PFI <
P
T
>
T
F2
F1
F2
Nous voyons qu'une augmentation de la pression dans le temps implique-
rait, elle aussi, une diminution de la température.
V.3.5.2. ~n.!.1~e~c~ ~.'~n~ ::aE.i~ti:.0~ ~e_1~ !.e~p~r~t~r~ ~uE.l'~v~l~ti:.0~~u
~o~p'.!.e_P.:.T
Divers auteurs s'accordent sur le fait que le métamorphisme affectant
la région est probablement monophasé et d'âge post-priabonien (Aprahamian,
1974 ; Bocquet, 1974).
D'autre part, l' "épisode" de déformation le plus important est l' "épi-
sode" E
et il semble logique de le corréler à l'épisode métamorphique post-
2
priabonien.
Dans cette optique, on ne peut envisager qu'une diminution de tempéra-
ture entre E
et E . Reprenons l'exemple de Cucu1et :
2
3
- fente FI
[ T = 350 - 375°C
P
2.4 - 2.6 kb
- fente 2
Th
135 Oc
}
T
< 350°C
Cet exemple ne permet pas d'estimer la variation de la pression. Les
autres exemples montreraient de même que l'on ne peut rien déduire d'une
baisse de température sans la quantifier, ce que nous ne pouvons faire ici.
Une augmentation de la température dans le temps est difficilement en-
visageable dans le cas présent et nous ne l'étudierons pas.

- 91 -
V.4. CONCLUSION
Compte tenu des données géologiques régionales, l'hypothèse la plus
vraisemblable, en ce qui concerne l'évolution du couple P-T, est celle d'une
diminution des deux termes pression et température.
Les températures et les pressions données dans la littérature ou dans
ce mémoire sont attribuées à 1 "'épisode" E
; les valeurs citées dans les
2
chapitres précédents sont regroupées dans le tableau ci-dessous.
T~pe
1
Méth 0 des.
Lieu
T (0 C)
1
1
~ ( k bar!i)
Ré Fé rence~
1
utilisée.!>
c1'éc.haliillon
1
La
f~n~
1
mic.rothermomé ~ rie
es.
~ 2.&0
1
~ ~. 4
+
"Pot~ . ~%9
9ràdien~ ~éo-
alpines.
1
Garde tte
1
thermique 5 '(/~'"
(covyerhltt)
1
1
BO\\Jr~-
fBnt es
1
miCr~hermo"'.~rit
G rab e. r et al.,
alpine!>
2.60 à 360
: ~d.8 à 2.6
+ ~raditn\\:. gao-
d 'Oisan!:>
(couver~ure.>
1
thermique
i973
1
1
MassiF
fentes
1
laumon tite- prd"itr.
1
Le Fort, 1913
du
alpines
200 < T < ~OO
,
<
+do Ilnée. de
1
'-+
Liou ,1910 d
'P e.lvoux
(~oc.l e)
1
~'11
1
MQf>sif
?
hmi ~ li
supérieure:
pumpel~ile-prellite
Saliol:,i9r3
du
345·C/2.5 kb
+donnaes Gt
(!oocle)
Pelvoux
370·(/7 kb
Winkler, ~916
1
Ripe d'Huei
fenle5
mic.ro \\:hertno..,,~~r·,e
~ 335
1
1
~
1.7
j ______________
_ _ _ _ _ _
o
_ _ _ _ _ _ _
+ rQppor~ K/Na
Pot~ el al.,
alpine!;
1
1
lf~';pi de-s·
du fluides du
1"3 e~ 1914
(... oc.le.)
1
3~O - 315
1
2.3 - Z.5
Commère!>
1
,
qUQr\\:~ (d'aprè ">
Orvil e. .~963)
le Chambon
'
.
ep'ione
parQ~onitt
e~
---------------------- -----
- ------------ Aprahamian,
La Grav~
covver~ur.
épi~one
c.riKallinité
~~74
C-;I- d~----
----------------------- ------
de ~ illi te ~
anc:hi~ol1e.
LautQre~
fe.nlt
1
mic.ro~hu"'ométri41.
Col
de.
1
échanbllon
alpine.
210 - 2.~O
1
2.0 - 2. 3
+KlNa (una
1
o"Ql~H CRPG.1~11)
D 2.49
l' Epo; 50 ~e.ur (couvr.r~ure)
1
1
~:'p';s Leiac;l., eH/.,l'17}
Trois
rcn~e.
1
microthermOlflétrit
1
échanbllon
Evé.c.,hé~
olpint.
255-260
1
~ 1. 9
tru!>ion de cub.,;
,
(couv.r~ure)
dli '!>e.1 inc.lu!>
D2b9
1
1

- 92 -
La press10n de fluide, estimée à environ 2 kb au cours de la présente
étude, semble très élevée en regard de la charge lithostatique envisageable
l'épaisseur de la couverture sédimentaire est souvent très inférieure à 2000 m
et des redoublements sont très probables. On peut invoquer des surpressions
de fluides au moment de la rupture des roches ; les fentes seraient alors
créées par un phénomène de type fracturation hydraulique.
Les valeurs retenues pour 1 !l'épisode" E
sont les suivantes et sont un
2
maximum pour l'''épisode'' E
:
3
T - 350°C près du socle
P - 2 kb
f T ~ 250°C près du flysch des Aiguilles d'Arves.

CONCLUSIONS
GENERALES
Le but de cette étude était d'approcher les conditions thermodynami-
ques d'apparition et d'évolution d'une déformation, par l'étude microthermo-
métrique des inclusions fluides de cristaux syncinématiques. Les fluides in-
clus ont été considérés comme des marqueurs des conditions de la déformation.
Les points acquis au cours de ce travail, corroborant le plus souvent
des données antérieures, sont les suivantes:
- diminution de la salinité du fluide lorsque la distance au socle, et sur-
tout au Trias, croît, et localisation des fluides à COZ au voisinage du che-
vauchement de la Meije.
- diminution des températures d'homogénéisations et accroissement des densi-
tés de fluides lorsqu'on s'éloigne du socle.
- compte tenu des températures de formation obtenues dans la littérature ou
au cours de cette étude et attribuées à l'''épisode'' E ' le modèle thermody-
Z
namique le plus vraisemblable est un "effet de socle" (effet thermique) à
pression relativement constante dans la région étudiée :
au voisinage du socle
près du flysch des Aiguilles d'Arves
- continuité dans la suite des déformations et l'apparition de marqueurs tels
que les fentes, de l'''épisode'' E
à 1 '''épisode'' E . Il en est de même de la
Z
3
diminution de la salinité, de la teneur en COZ et des températures d'homogé-
néisation.
- évolution du couple P-T la plus compatible avec la géologie régionale : di-
minution dans le temps des deux termes pression et température. Le coupleP-T
de l'''épisode'' E
est donc au maximum égal à celui de l'''épisode'' E
; on ne
3
Z
dispose pas actuellement de températures de formation pour l'''épisode'' E ,
3
- pressions de fluides, estimées à environ Z kb pour l'''épisode'' E ' relati-
Z
vement élevées compte tenu du cadre géologique (couverture sédimentaire d'une

- 94 -
épaisseur inférieure à 2000 m, avec des redoublements probables). La charge
lithostatique semble insuffisante pour expliquer les pressions de fluides et
on peut invoquer, au moment de la rupture des roches et de la formation des
fentes, des surpressions de fluides conduisant à un processus de type "frac-
turation hydraulique".
Cependant, les données quantitatives restent peu nombreuses et un cer-
tain nombre de difficultés ont été rencontrées :
- l'établissement d'une chronologie pour des marqueurs de la déformation tels
que les fentes est parfois difficile, voire impossible à l'affleurement.
D'autre part, la continuité dans la suite des déformations suggérait la pos-
sibilité d'un "épisode" thermodynamique unique, sans variation de P et T en-
tre E
et E
; plusieurs échantillons non "calés tectoniquement" ont été pré-
2
3
levés et pris en compte.
- les fluides ont été considérés a priori comme des marqueurs des conditions
de la déformation. Les inclusions manifestement décrépitées ou à parois très
microfissurées n'ont pas été mesurées, mais aucune autre précaution n'a été
prise concernant les déformations intracristallines et leurs répercussions à
l'échelle des inclusions. Or, il s'avère que le remplissage des fentes est
assez complexe, accompagné de recristallisations et d'une déformation conti-
nue des premiers cristaux de ce remplissage.
- l'échantillonnage, enfin, a été davantage orienté vers la recherche du
quartz que vers celle de paragenèses permettant de faire de la géothermomé-
trie; et la microthermométrie ne donne qu'une valeur minimale de la tempé-
rature de formation et une relation entre P et T.
En conclusion, pour obtenir davantage de précisions, particulièrement
dans le domaine des valeurs de P et T, un certain nombre d'études préliminai-
res sont peut-être nécessaires avant une application à un problème régional
- étude de quelques affleurements de géométrie simple avec une chronologie
des fentes nette et des relations précises des fentes et de leur remplissage
avec la déformation.
- choix, dans un premier temps, de fentes et de cristaux peu ou pas défor-
més : cristaux géodiques par exemple. Par ailleurs, ce type de cristallisa-
tion présente généralement des inclusions d'origine "sûre" : fantômes d'ac-
croissement, microfissures cicatrisées.

- 95 -
- essa~s de déformations, en laboratoire, de cristaux peu ou pas déformés et
étude de leurs répercussions à l'échelle des inclusions.
- utilisation systématique sur quelques affleurements de géothermomètres :
rapport K/Na de la phase fluide de quartz en équilibre avec deux feldspaths,
rapport isotopique de l'oxygène (ou du soufre pour les minéraux sulfurés).
- enfin, élargissement de l'étude microthermométrique à des échantillons plus
déformés, à des minéraux xénomorphes sans fantômes d'accroissement, en corré-
lation avec celle des processus de recristallisations dues à la tectonique.


A N N E X E
Les résultats obtenus au cours de la présente étude seront présentés
de deux façons :
- un tableau récapitulatif des principaux résultats, les échantillons étant
classés par ordre numérique
- un fichier où ils sont classés autant que possible par situation géogra-
phique, d'Ouest en Est. Les fiches sont faites sur le modèle suivant:
Coordon"' .....
lCl ... \\> ..r~
0. \\'" ....
d~~ 'à.. oup ....
(F1, F2, F3) (F.,. 6)
R~""o... '\\u.~ &~ é"e"tuellem."\\:
ci.lOlOin ci.. "'chQ"bllon (-.. '"ch",,,.
~v"\\
lO'o.~'\\: ci 'u". \\ o.fYll!. "'PQ"~s,,)
• No," '0
d';,,<:Iuio'ons. ~!:"di.elO
Un
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ch f,."1" .. " ....
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R&s.\\I'~Qh d.
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(Fij' 49,50,51)

- 98 -
Tableau récap',lulatiF des
principaux résv\\\\:Qt$

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-
-
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F2
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Lo.S
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D.'"
103
B43
F2
-
- -3
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- -
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è1 \\~ s.habÇ .cahon So -1="-1
. Ralé",,,n ~Chj~teu"
. rente boudiné" f'arallile Q ~22. -f"1.
. Ca\\c"lte . Quar~ ~
.Calcite. Ovart",
ten\\:.e
d'erw;ro n
20 c.rn
d'~l'",i,"'àeur
Fente bouai"ie de
-15 Q 20 c.rn cfipaiSoseur.
QVQd~ postérieur 0. la calcite.
Calc.itQ. précoc.e, t.rQSo
abonci ..n\\:.e
au" .. l'on\\:.....
e~ Jé ÇorméeCc.a\\c.ite "s.al."." larn.~ .pa·lue ..).
40~
ti/.@
. 44 'Inclusions
dans guatre crisb"u"
• 46
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cg q ~
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©_ Cce-ur de la veinL : cristol\\'footion& ~ordivefo
@~
©.Coe.ur cle la ",,',ne : cristallisa\\;ions tardive",
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Tf: -3 Q-2.°C - - 4.5%p.e~.NoC\\
Tf:: -3.5 à-3.0"C--5.5% p.Q~.NQCI
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Th= -175°C -d= 0.90
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Th::1L.5°C-à::o.93 ;Th::220°C-d:: 0.85"
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-140
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Th
Tf-:-L,.5 a-3.5 D
(pic..) =- -1S0oe -
ci= 0.90
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- + 6%p.e9·NaCI
5"
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.Raléni"n schisteux
.Fente p-arall~l" à SO~2. ~F1
. Ralénien &chisteu)C
.Fen~e inl:.ermicrol·,~hon (in~er S2.lplislIée.=+F2.
.CQ\\ci~c. Ouarl::~
I·,é.. Q l'"é p i500d..'E2.
Echant;\\\\o n
très b.àonis~.
déformé. .. lors cle .'''é,.i •...l.·E3 .
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• 2 2
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inclusiof\\S c:lcanlO d&ulC cristaux
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Th= 115°C-d: 0.90
Th:: 115 ° C -cl:: O.~O
~
Th:: 16SOC -cl:: O.9~
Th:: 160 oC -
cl: 0.52
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Th:: -1J; 5 OC _d= 0.93
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.Calcite _ Qvart~. Rlbi"" BT. Mvsco"i~e 2Mi. (hlori~e. Fe.. An\\céri~...
· Calcite. Quart~. A.., \\oc{ri t01.
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· 25 inclusion!> da"s u" c..is~ol
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Calci~. pra coSe \\:.c~o"is.ée, an \\ ......'b... vJC éti ..és
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Quar~~ ...,esur.~ r.\\ .. 'tiv....ent p.u défDrmé.. -t3?
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fen~e d ~n,,·.ro., 15 CAn ci'épa''ioseur.
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· R,,\\énien s.c.histeux
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· Calc.ite . Quart~
· Co\\c.i'te. Quart~
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• 2. 3 ;nclusions dans cro;.. cri.~oux
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.Toa.-cien
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. Fenb, inhr-S2 .... f2. ou F~ ?
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Fen~e ~ ..rdive non d;Frér .. nc·,é~ J d'"n"'ron 30 Q 1.,,0 CATI d'~pCl·\\1l5"ur.
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Çen~e eU.. -.... ê...e se.... \\,\\~ \\i'-e Q \\"éfisocl"e ~2. Mais \\et; \\'asue~"'"
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déFormée".
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ioO"~ peu clé Ço .. ""érs. CeH::.. fente. pourr.. \\~ a~re lard;""
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d= 0.9 4
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Th:: -150°C-d:0.92.
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•Aalénien schis \\; ev)(
. A. fente 'ié.. à un é\\:ireme.l'lt SU\\VQ,,\\: 52," F2. tQf'(live.
B. tente inter""cro\\ilhon (inter 51.) ~ F2
· CClb~e. Qucnt ~
. Ae~B : CQllci~e. Quort~
Ce H. F...k. lU\\. \\CI 'P\\u~ Qnc.ie'f\\'f\\8 d.~ çe'f\\\\."• .1. 1'Gfrl.ur~m'nt:.
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~. V.nl. liée .. "n ~l".r.",e"~ .ulvont Sl_FI ~a ..div~
· Calcite . Qvar~~
Ftn~e 1.. ,\\UI ..nc.".""e cl. ('..HI ...re",.n\\;.
~e t. ~ dR Formé..
Cr' ..~Qvx A.Çor", ... ; no'l'ft'brevs •• \\nc.\\uaions. tn'c:ro~~"~,,,"'••••t J.cr.~i\\'.QS
F \\:. 2> "'0'''. dé~or"'é..
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~\\iSE.e""'e"~ sur les ~\\Clns 52, ==$ F2 ov F3
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Ce~ tentes sont lé~ère...e"\\ S.i~",oïc\\es.
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Leur r., .... pli "!>ase ,ti\\:)Y·e.u>l,e ...1: é~Q\\. mh'~
rem pl;sSQS
.tO!>ité
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e&t boudiné. Las interboud"ns o"t uV!
pl i '!>s.é
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~i'àmoide.. Le. 'à1'So!>&m&"L svr \\&, ~\\Oons S
cale iti"l ue
Fe .. teçen
rernpLssa5~
,\\ua .. teux. QUCll'·t~· \\:.Qr~.. ç el:
e.~~ c.ontemporain du bovcli"o~e de
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· Calcile . Quart~
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E3 --F3
· 22 ioc\\usian~ dans, cÎng cristavx
.17 in<.!vlOions clans qua~re cri'!otav)(
f9.!:~~tl~~ _c1.~_ÇQ2-.5~~!"12..9 à basses
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. Rout. du hameau de \\/a\\f..oide.
Y: 3-17.900
B35
.Chal.ts .le Cha\\ Vachère.
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.Calcite.QuCllrt~ (rempli"'s~ e.....nt.'e.\\\\e",ent <\\..o...I:~e ux)
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Y: 3-10.800
B 37
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• fen~.!lo d'ul:enlOion en 'c.he\\ons _F2.
.l\\a~ ~up.r;"\\Jr
• F.'l'Ite inter-St,. qua ..t., 'to... à·,t ... f'2 el: ~3
• Caki~e .Quart J
•Cel\\c.i te. Qua..t,
fa",t_ 'n\\:.rmicrolithon (inter-S2,). R."'pl'ua,_ i",bell es.".nb.I\\Il ..... nl:
c.Q\\c:.i~.u" boudinés lori cA. E'5' In\\:e..'bov cl'n,. (~~) ci ..em'f'liSlIa,e ,\\va..\\:,.v•.
50l
Âc..... ~"',I;UQ"à .. \\":,t\\Q\\ ca\\<.i~.ult ~o .. à\\,,~
• 2. 2. inclusion!; dan. Cro',s c..i~~Qu.
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.Chale\\:.~ de Ckal Vachère
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D2'15"
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- - - - - -
'1: 31'2..')00
Z: 2..160
Z="\\.~50
.lial> co\\c.a...·e
.Fente
boudinée eor"'\\\\4\\e ài S0.:.22.~F1 out=2
• G.neisS
.tente du s.ode, non diFférenciés ....ç2,
• Quarl;~. C\\'lor·,te . !"\\·,c.rocline (L,he ASTM 1" l'\\vs proche ....icrocliM'nt",.,,,ediatel
· Cab~e. Quart~
~[ ~>.SL
• f\\n ..\\'à~ d" \\a p'hase Ç\\vide cl" ~vQrr~ (CR.?G.,Nanc~/lcH7),
KINa : 0.0-16
.• '
~one "s.s~nè;,,\\\\e",enl: calciteus~, ~ré(.oce \\ F1)
~': '~
----. T ré"lle '::! -1'30 0 • 'Pollu\\;ion "n Na
IIrais ......'t.\\a't.l"rncnt ciue
QUI<
c. .. ·'~'tav"
.., •. ~ ~one es.s&nt--"II.men\\: qu",rt~eu.s." tard'v€.
(f.2.)
de
dowso n',\\: é'lJinc Ivs.
· 50 ;nc\\u!;,io"s dQ"S \\:.ro·\\~ c.ris.tou",
• 2. 5 indus'Ions
dan 50 daUl< c:risl:aux
1",c:\\usions. trè.s. petil:ell ..1: s.ouvent s.ombres.
Tç:": -60 à 5.5°C -
7.S%p.aq.NaCI
é>
J::7
TF (02,
li
'10'1 mesur~.
~ ~j C!:.
Th: ~80°C-d~O.90
Troi. pha..... Fluides visibles dans pev d'Inclu ..i..,n"
t!!J 4::::'
S mnur,,!> de T?>-2: 28.0 ci 30.0 oc (~o~~~._,,!i'!a..Èi!,,!
TI, .. ~95·C -al: 087
~IO
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!.n_p!>,,-S! ligui 4,e1._-r~.d~~'id =: _2_~..:. ~ oC - d.CO~ .. o. 65'\\Jlcm·
Th: -155 0 ( - d:0.92
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-
~ 4.-1 moles. % C02,
Tou tes \\ li S "' e sure. ~ On 't é 't i
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Th (pic):: 175°C_d.. 0.90
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2-10
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"citation (Th) s.ont réparties. de çaç.on
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B 39
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. Chale.ts de C\\'al Vachère.
Y: 310.690
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-490.5'
C e r~Qines ;"cPvsions. prés.enC<,n\\' vne phase ~o\\·. J~ (dQ""soni~.:
Na RI Co'3 (OH)2. ). les i"dus,',ons cl J"''''Soon''tet?)d onnent \\es rn~",cs Th ",ue
les. ',,,c1usion~ 0,,,', .,,' sa",\\; clé?ovrvVe!ioi9vela,ve 50"\\; \\Cl " .....ta\\ cons.ic:lé.ré:
· 22 inclusions da"s l:roilô cristaux
• i"c:.\\vSions è. .l...... soni'te(?)
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Z= 1.760
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.Flal"n'en 5c\\'isl: .. ""
• Fente
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F2 ovF3
.Calci~e. OVQrl:~
• Calcite . OUQr\\;~
P.ernflis~a~e "luarl~o-calc.iti,\\ve très teàon,~é. Cri"t"'u" "sale~".. n lame ..
Cr,s\\:allisations
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.1ncerba"di" .le bélem"il. 'toron <;-on,,". _r2
.l',os mo:!e"
colcair"
.I=."t&
i"t~r-S2.J'\\.!!>'lo..e e.l bo"dinlie l'or R~F'2.ovF3
• Calcite ,QVQ.. I:~
. CQ\\C\\t~. QUQr\\:~. Ç\\,,\\c~ ...Ù:e.
Ouor\\;~ postér' .."r à. 1o calc.i\\:..
QVQr~} se....i-li""pid~ .mass'~. ~"rd;Ç. Qu ccell r cl" la V't!i ne..
le ",vart ~
T'r&\\ .... ;.
T'"v\\: it,..e \\',é.
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Ri~cl.e.\\ tR) et clone. à. \\·"él'i'loocl.e"E:~-F'5~
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· 25 i"c.lus'on~ da"~ vn cr',~~",1
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X:. 9010700
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1
Y:. 311.400
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· L,as svpé ...·,e.ur
.Fe"~e. ,,,t.. rm·'c.ro\\i~hon(i,,kRr-S2.)~p'ri,,,e. p'ar R ... F2
1. Jvras~."ua ",oyRn calca·'«'
oF ente
cl'''â~e'' no,", J.é.\\:~....... iY1"
ov F3
---~-----
• Calcite. Quarl:~
.Quart~
QlJar~~ post';,-;ev.. à. 10 c",Ic·.~e..
En \\amR
éf'",i~~R, \\. <-... v'- cle" \\'0'àu ... tte"
c.ri!:otal\\i ......
Fe.nte F2.
p\\;ssé.~ lors de \\'''épis.ode'' E'5.
de
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SOUvEnt
u ... a!:o'Pect "<;a\\~ *.
o
2.5
·,.,c\\USIO.,S
dans
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dons
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Tt _ -3.5 à -2S ·C---5% p.RqNaCI
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Th:. -150 ·C -
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lié .. à EL )~'Pr\\~e 'Pa" t:'5 ? ===+ F2 ?
• (Qlc;!:e . Quarl:~
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Quart~ en cri... I:QlJx ~éOdi'lues Je O.S
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\\0"3 ' d e.
JirQc.l:;"n~ "arié".,
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~bo"dur....,..O?.....N
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c.oeur "~"'\\e" rick.e en i.,duS.io(\\~
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LISTE DES FIGURES
Page
Carte de situation des régions étudiées
2
2
Carte de locali~ation des échantillons
3
3
Schéma structural
5
4
Evolution des structures apparues au cours de l'''épisode'' E2
et déformées par l'''épisode'' E3
8
5
Chronologie relative des fentes et de leur remplissage
9
6
"Ages" des fentes étudiées
10
7
Fentes parallèles à la stratification Sa
11
8
Remplissage des interboudins des strates
12
9
Cristallisation dans les interboudins d'une bélemnite tronçon-
née, vues sur un plan de schistosité 52 parallèle à la strati-
fication Sa
13
10
Formation et évolution des fentes intermicrolithons
14
11
Evolution des fentes d'extension en échelons et de leur rem-
plissage
15
12
Fentes intermicrolithons et fissures de tension dans une même
strate avec glissement sur un des plans de fracturation
15
13
Fentes liées à l'aplatissement-étirement dans P2-S2
16
14
Diaclases horizontales tardives
17
15
Apparition des fentes de type Riedel (R)
18
16
Apparition des fentes intermicrolithons parallèles à la schis-
tosité de pli-fracture 53
19
17
Les deux principaux types de cr01ssance cristalline
20
18
Fente à remplissage de calcite fibreuse et de quartz tardif
21
19
Fente à remplissage quartzo-calcitique simple
22
20
Lame épaisse montrant deux épisodes de cristallisation calci-
tique séparés par un épisode quartzeux
23
21
Recristallisations dans les interboudins des fentes
23
22
Filonnets de quartz tardif dans des zones broyées
24
23
Répartition des minéraux autres que calcite et quartz
27
24
Causes possibles de variation de volume d'une inclusion après
sa fermeture
30
25
Répartition des inclusions "vides"
33
26
Inclusions en "nuages", de formes simples
33

-
126 -
27
Inclusions polymorphes en "nuages"
35
28
Inclusions fluides en bandes homogènes
36
29
Inclusions fluides homogènes dans la calcite
37
30
Inclusions fluides "fusiformes en lignes plus ou moins anas-
tomosées
38
31
Inclusions en échelons ; oblitération de microfissures de
tension sur un cisaillement intracristallin virtuel
39
32
Inclusionsalignées dans un plan de microfissuration intra-
cristallin
40
33
Différentes figures d'intersection de microfissures jalonnées
d'inclusions fluides
40
34
Inclusions hétérogènes jalonnant des microfissures intracris-
tallines
41
35
Diagramme P-V-T de H20; évolution d'une inclusion après sa
fermeture
45
36
Schéma de la surplatine chauffante et réfrigérante
47
37
Le système H20-NaCI
49
38
Quelques exemples de dispersion des températures de fusion
(Tf) dans un même échantillon
50
39
Températures de fusion (Tf,OC) variées dans un même "nuage"
d'inclusions fluides
51
40
Histogramme de fréquence des températures d'homogénéisation
(Th) : dispersion des yaleurs plus importante pour les inclu-
sions en "nuage" que pour les inclusions secondaires
52
41
Inclusions fluides en "nuages"
répartition des températures
d'homogénéisation (Th,OC)
52
42
Diagramme P-V-T d'une solution aqueuse a 10 % NaCI
53
43
Composition de la phase liquide d'une solution aqueuse satu-
rée èn chlorure de sodium
55
44
Inclusions fluides à cristaux de dawsonite et inclusions sans
cristaux dans un même "nuage" :température d'homogénéisation
(Th, OC)
56
45
Diagramme P-V-T du C02
58
46
Diagramme Température-Pression-Composition du système C02-
60
47
Histog~ammes de fréquence des températures d'homogénéisation
(Th) : diminution de ces températures dans le temps
64
48
Températures d'homogénéisation (Th) obtenues sur différents
types d'inclusions, dans les mêmes fentes
66
49
Répartition des fluides
68
50
Répartition des températures d'homogénéisation (Th) corres-
pondant aux "épisodes" E2 et E3 de la déformation
69
51
Répartition des densités de fluides
75
52
Répartition des températures et pressions connues
81

- 127 -
53
Coupe schématique des environs de La Grave : variation
rapide des densités au voisinage de la faille des Grandes
Rousses
83
54
Corrections à la pression des températures d'homogénéisation
pour des solutions aqueuses
88


TABLE DES MATIERES
page
AVANT-PROPOS
INTRODUCTION
I.CADRE GEOLOGIQUE
5
II. LES FENTES : CHRONOLOGIE ET REMPLISSAGE
9
II.I.CHRONOLOGIE DES FENTES DANS LA SUITE DE LA DEFORMATION
9
II.I.I.Fentes FI. parallèles à la stratification So
II
II.I.2.FentesF2. liées à l'''épisode" E2
12
II.1.2. 1Remplissage des interboudins des strates
12
II.I.2.2.Remplissage des interboudins des bélemnites tronçonnées
12
II.I.2.3.Fentes intermicrolithons dans lèS bancs compétents
13
II.I.2.4.Fentes d'extension en échelons
14
II.I.2.5.Fentes liées à l'aplatissement-étirement dans P2-S2
16
II.1.3.Fentes F3 tardives. liées à l'"épisode" E3
16
II.I.3.I.La schistosité de flux S2 est verticale
16
II.I.3.2.La schistosité de flux S2 est pentée vers l'Est
17
II.I.3.2.I.Formation des fentes de type Riedel (R)
17
II.I.3.2.2.Formation de la schistosité de pli-fracture 83
18
II.I.4.Les fentes du socle
19
II.2.LE REMPLISSAGE DES FENTES : PARAGENESES ET CHRONOLOGIE RELATIVE
DES MINERAUX
19
II.2.I.Fentes à remplissages exclusivement quartzo-calcitique
20
II.2.1.I.Fentes à remplissage fibreux parallèle aux épontes
21
II.2.1 .2.Fentes à croissance cristalline centripète
21
II.2.1.3.Cristallisations dans les fentes à remplissage boudiné
23
II.2.1.4.Filonnets de quartz dans des zones broyées
24
II.2.2.Fentes à remplissages variés
25
II.2.2.I.Dolomite. ankérite
25
II.2.2.2.Les feldspaths
26
II.2.2.3.Chlorite et m1ca blanc
26
II.2.2.4.La barytine
26
II.2.2.5.La pyrite
26

-
130 -
III.LES INCLUSIONS FLUIDES
29
III.~ORPHOLOGIE ET REPARTITION DES INCLUSIONS FLUIDES DANS LES
CRISTAUX
31
111.1 .1.Les inclusions "vidées de leur contenu fluide"
32
III.I.2.Inclusions fluides proprement dites
33
III.I.2.I.Inclusions en "nuages",de formes simples
33
III. 1. 2.2. Inclusions en "nuages", plymorphes
34
III.I.2.3.Inclusions de formes simples en lignes ou en bandes
36
III.I.2.4.Inclusions fusiformes en lignes plus ou moins anasto-
mosées
37
III.I.2.5.Inclusions de formes simples, alignées, en familles
homogènes
39
III.I.2.6.Inclusions hétérogènes sur un plan de fracture
41
IIl.2.CHRONOLOGIE DES INCLUSIONS PAR RAPPORT AUX "EPISODES" E2 ET
E3 DE LA DEFORMATION
41
IIL2.I.Les inclusions en "nuages"
42
III.2.2.Les inclusions en bandes ou en lignes plus ou moins anasto-
mosées
43
III.2.3.Inclusions jalonnant des plans de microfractures isolés
43
III.3.CONCLUSION
44
IV.ETUDE MICROTHERMOMETRIQUE DES INCLUSIONS FLUIDES
45
IV. 1. L'ETUDE MICROTHERMOMETRIQUE
45
IV.I.I.Principe
45
IV.I.2.Fréparation des échantillons et appareillage de mesure
46
IV.2.LES MESURES EFFECTUEES: TEMPERATURES DE FUSION ET TEMPERATURES
D'HOMOGENEISATION
48
IV.2.I.Les inclusions à solutions aqueuses de sels alcalins
49
IV.2.1.I.Températures de fusion (Tf) et salinités
49
IV.2.1.2.Températures d'homogénéisation et densités
51
IV.2.J.3.Températures de décrépitation
53
IV.2.1.4.Les inclusions à cubes de sel
54
IV.2.1.5.Inclusions à phase solide autre que le sel
56
IV.2.2.Les inclusions à C02
56
IV.2.2.I.Température de fusion et température de dissociation
56
de l'hydrate
IV.2.2.2.Homogénéisation des fluides C02 (T - ) et teneur du
3 2
fluide en CO
57
2

- 131 -
IV.2.2.3.Température d'homogénéisation (Th)
59
IV.2.2.4.Inclusions à méthane
59
IV.2.3.Conclusion
60
IV.3.VARIATIONS DES FLUIDES ET INTERPRETATION DES RESULTATS
61
IV.3.I.Variations dans le temps
61
IV.3.1.I.Inclusions de même type prises dans des fentes d'âges
61
différents
IV.3.1.1.1.Salinités et teneurs en CO
61
2
IV.3.1.1.2.Densités
63
IV.3.1.2.Inclusions de types différents prises dans les mêmes fentes
66
IV.3.1.2.1.Salinités
66
IV.3.1.2.2.Densités
66
IV.3.2.Variations des fluides dans l'espace
67
IV.3.2.1.Variations horizontales
67
67
IV.3.2.1.1.Salinités et teneurs en C02
IV.3.2.1.2.Densités
70
IV.3.2.2.Variations verticales
70
IV.3.3.Conclusion
71
IV.4.CONCLUSIONS A L'ETUDE MICROTHERMOMETRIQUE
71
V.INTERPRETATION DES RESULTATS
LES FLUIDES, MARQUEURS DE LA
DEFORMATION ?
73
V.1.RESUME DES OBSERVATIONS
73
V.2.RAPPEL DES DONNEES ANTERIEURES A CETTE ETUDE
74
V.2.1.Données microthermométriques sur les fentes du synclinal de
Bourg-d'Oisans
74
V.2.2.Données thermométriques
76
V.2.3.Cristallinités des illites dans le synclinal de Bourg-d'Oisans
et les environs de La Grave
77
V.2.4.Estimation du coupleP-T dans le Pelvoux
77
V.3.INTERPRETATION EN TERMES DE PRESSION ET TEMPERATURE DE LA PRESENTE
ETUDE MICROTHERMOMETRIQUE
78
V.3.1.Températures de formation des cristaux de quartz
78
V.3.1.1.Estimation des températures
78
V.3.1.2.Répartition des températures
79
V.3.2.Pressions de formation des fentes: estimation etr~partition
80
V.3.3.Le couple P-T dans les environs de Bourg-d'Oisans et de la
Grave : répartition et origine possible
8Z
V.3.4.Nature et origine des pressions
84

- 132 -
V.3.4.2.Première hypothèse: formation des fentes dans des condi-
tions d'équilibre
84
V.3.4.2.~econdehypo-~h,èse : formation des fentes dans des conditions
':4edêséqui~ibrêf
85
,
/
V.3.5.EvoluÙOrr qu ','l~pl~
~,T dans le temps
87
. .
_
1
. ' "
V.3.5.I.Influence .d'~n§
ariation de pression sur l'évolution du
couple P-T/ .}J
87
.,/ i',,{J
V.3.5. 2. Influence~
e variation de température sur l'évolution
.
,.. " .•:>
du couole P-T
90
V.4.CONCLUSION
92
CONCLUSIONS GENERALES
93
ANNEXE
97
BIBLIOGRAPHIE
119
LISTE DES FIGURES
125
TABLE DES MATIERES
129

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vu
Grenoble, le
As- Fi,fIk.q 1'11/
Le Pr~sident de la thèse
Vu, et permis d'imprimer,
de l'Universit~
et M~dicale