ACADEMIE D'AIX-MARSEILLE
CONTRIBUTION A L'ETUDE
DE LA CONTENTION PERMANENTE
EN PARODONTOLOGIE ET UN DE SES EXEMPLES
LE S.M.S.~
r

r\\! (""_ ".. '
,-. . .,' .....'".
J.
'-'"
i .
THES,E
.
1
présentée et publiquement soutenue
devant la Faculté de Chirurgie Dentaire de Marseille
~.~:..':,"
( Doyen: M. le Professeur R. SANGIUOLO )
~
r.'·
Ge l·univ(;..~itG d'AiX·:V;ARSEILLE Il
( Président: M. le Professeur H. GASTAUT )
Û
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Le 04 Octobre 1977
"
,
par
l'
Marie-Christine ARON
. "
né le 26 novembre 1951 à PHNOM·PENH
pour obtenir le diplôme d'état
~'
de Docteur en Chirurgie Dentaire
\\l
Examinateurs de la Thèse
J
f
Président
M. le Professeur FOUREL
Assesseurs
M. le Professeur LEVY
M. le Docteur KOUBI
M. le Docteur SOUDRY
t
/
,:.

UN 1VE RSI TE DI AI X-MARSE ILLE II
Président: Professeur H. GASTAUT.
FACULTE DE CHIRURGIE DENTAIRE DE MARSEILLE
Doyen : Professeur R. SANGIUOLO.
Assesseurs : Professeur J. FOUREL
Professeur J. MIGOZZI
Professeur J. SIMON
Responsable des Services Administratifs:
M. B. NIARD - Attaché dlAdministration Universitaire.
Professeurs de catégorie exceptionnelle:
M. R. SANGIUOLO (Prothèse Totale)
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(Odontologie Conservatrice)
M. J. FOUREL
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M. 1. BELTRAMI
(Pathologie)
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M. E. ROCHE
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M. P. TINEL
(Prothèse maxillo-faciale)
Mme E. PENDARIES (Professeur Honoraire) (Odontologie
1_-
Conservatrice) •

- - - - - - - - - - - -
---~-----------,
À f'1ES GRANDS-PARENTS,
À MES PARENTS,
Leur vie est pour moi un exemple de bonté,
d'honnêteté, de sacrifices, de courage et
d'amour'.
Je leur dédie ce modeste travail en témoignage
de mon infinie reconnaissance
À f'1ES FRÈRES ET SOEUR,
À MES NOMBREUX AMIS 1

- - - - - -
-- - - - - - - - - - - - - -
MJ-.JS l ELR LE PROFESSEUR JEAN FOUREL,
Docteu~ en Chi~u~gie Dentai~e~
Docteu~ Es-Sciences Odontologiques,
Chef de Se~vice de P~odontologie
à la Faculté
de Chi~u~gie Dentai~e de Ma~seille~
P~
la cla~té et la ~ichesse de vot~e
enseignement, vous avez suscité not~e
inté~êt po~ la Pa~odontologie.
Nous vous sommes sincè~ement ~econnaissant
d'avoi~ ma~qué nos années unive~sitai~es.
Nous vous ~eme~cions vivement de nous aVoi~
fait l'honneu~ d'accepte~ la p~ésidence de
cette thèse.

, - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - ---------------
r-ŒS 1EUR LE PROFESSEffi GLN LEVY,
Docteup en Chipupgie Dentaipe,
Docteup Es-Sciences Odontologiques,

ppofesseup à la Faculté de Chipupgie Dentaipe
de Mapsei l le,
Qui n'a jamais manqué de nous faipe pPofitep
de son expépience clinique dans un climat de
fpanche copdialité.
Nous lui exppimons dans ce tpavail le témoigna-
ge de notpe gpatitude et de nos sincèpes
pemepciements.

ffiNS 1ELR LE OOCTEUR G,F 1 KOUBY,
Docteur en Chirurgie Dentaire,
Docteur Es-Sciences Odontologiques,

Assistant à la Faculté de Chirurgie Dentaire
de Marseille,
Qui a bien voulu accepter de nous aider avec
une grande gentillesse, à la réalisation de ce
mémoire.
Soucieux d'une exécution correcte, d'une inter-
prétation judicieuse, vous
nous avez chaleureu-
sement guidé dans ce travail par vos conseils et
avis pertinents.
Nous vous témoignons l'expression de nos sincère
remerciements, l'assurance de notre reconnaissan
ce et notre très respectueux attachement.

, - - - - - - - - _ .._.~-----~----
t'(X\\JS 1EL,R LE OOCTEUR SOlIDRY 1
Attaché d'Ens~ignement à la Faculté de Chirurgie
Dentaire de Marseille,

Qui nous a donné le meilleur de lui~ême dans
notre formation clinique et qui a toujours su
nous soutenir en toutes circonstances tout au
long des années d'études passées ensemble .
l0tre expérience et l'intérêt que vous portez
pour ce sujet font que vous êtes
un Juge
compétent pour la critique
de travail.

- SOM MAI RE-
1- INTRODUCTION
II - REVUE DE LA LITTERATURE
2.1. - HISTORIQUE
2.2. - ËVOLUTION DES TECHNIQUES
III - LA CONTENTION
3.1. - PRINCIPES BIOMËCANIQUES DE LA
CONTENTION
3.1.1. - Avant propos et généralités
3.1.2. - Principes de la contention
3.1.2.1. - Etude des forces
3.1.2.1.1. - Grandeur des forces
3.1.2.1.2. - Direction des forces
3.1.2.2 - Principes proprement dit
de la contention
3.1.2.2.1. - Principes de Roy
3.1.2.2.2. - Etude de Weinberg
3.1.2.3- Conclusion
- 1 -

3.2. - INDICATIONS DE LA CONTENTION
3.2.1. - Indications cliniques
3.2.1.1. - (PCH) Parodontites clini-
ques habituelles
3.2.1.2. - Parodontoses chroniques
3.2.1.3. - Parodontolyse juvénile
3.2.2. - Indications fonctionnelles et
biomécaniques
3.2.2.1. - Troubles de l'articulé
3.2.2.2. - Bruxisme et mobilité
3.2.3. - Indications radiologiques
3.3. - CONTENTION PROVISOIRE ET PERMANENTE
3.3.1. - Définition
3.3.2. - Contention temporaire
3.3.2.1. - Objectifs de la conten-
tion temporaire
3.3.2.2. - Classification de Ward
et Weinberg
3.3.2.3. - Propriétés nécessaires aux
attelles temporaires
3.3.2.4. - Contention temporaire
mobile
3.3.2.5. - Contention temporaire fixe
- II -

3.3.3. - Contention permanente
3.3.3.!. - Contention permanente
mobile
3.3.3.2. - Contention permanente
amovible
3.3.3.3. - Contention permanente
fixe
33331. - Attelles fixes sur dents
dépulpées
33332. - Méthodes classiques
d'attelles fixes sur
dents vivantes
33333. - Méthodes modernes
d'attelles fixes sur
dents vivantes
IV - TECHNIQUES DU SPLINT-MATE SYSTEM
4.1. - DÉFINITION
4.2. - PRINCIPE
4.3. - INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS
4.4. - REMARQUES ET DISCUSSION
4.5. - MATÉRIEL ET TECHNIQUE
4.5.1. - Matériel au cabinet au labora-
toire
4.5.2. - Réalisations des séquences
cliniques et de laboratoire
V- CONCLUSION
VI - BIBLIOGRAPHIE
- II 1 -

, - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
"Li~, non pouJt eontJtediJte ou Jté6uteJt,
ni pouJt eJtoiJte et admettJte
mai~ pouJt pe~eJt le pouJt et le eontJte,
-1-
' 1 ° '
h'
"
... e~ Jteu~ee ~Jt.
FRANCIS BACON

, - - - - - - - - - - - -- --------
l
l
N
T
R
0
v u e
T
I O N
--------- 0 --------
-
1 -

Etymologiquement, la contention est l'ac-
tion de maintenir en place par consolidation.
Clest ainsi qulen chirurgie réparatrice,
la contention consiste
à maintenir des fragments
osseux fracturés en bonne position, en attente
d1une
consolidation anatomique -permettant un rétablissement
de la fonction.
En parodontologie, on peut dire que la con-
tention permet de maintenir artificiellement certains
organes dentaires mobiles dans la meilleure position
anatomique et fonctionnelle possible:
- soit à titre temporaire: en attente d'une consolida-
tion naturelle par réparation tissulaire,
- soit à titre permanent: pour assurer la pèrénité de
la fonction occlusale lorsque les lésions parodonta-
les stabilisées et cicatrisées paraissent irréversi-
bles.
On peut donc considérer dans le cadre des
thérapeutiques que la contention n'est qu'un procédé
symptomatique qui peut stabiliser l'évo·lution de certai-
nes lésions parodontales, ou simplement rendre fonction-
nels des organes dentaires qui ne le sont plus.
. .. / ...
- 2 -

~.
1
i
Au cours des années passées, on a souvent con-
sidéré que la contention représentait un acte thérapeu-
tique majeur; mais à la lumière des connaissances ac-
tuelles, on se rend compte que les parodontopathies ne
peuvent être guéries qu1en éliminant les facteurs étio-
logiques.
Ce qui permet, lorsque
les soins sont
bien conduits, d'obtenir des réparations appréciables
en même temps que le rétablissement et le maintien
fl
d'une fonction normale.
1
}
!
1
La contention permet donc en réalité de
- prévenir les migrations pathologiques,
1
- maintenir les dents après un traitement orthodontique
1
et parodontologique,
1
- faciliter le détartrage, le curetage et certaines
1
chirurgies parodontales,
,
l
réduire les surcharges occlusales qui aggravent les
1
1
lésions parodontales,
f
J
- stabiliser les dents dans la meilleure position fonc-
rt
tionnel1e,
1
1
rassurer le patient et l'encourager à poursuivre une
1
thérapeutique étiologique efficace.
1
!:1
f
1
...
1
/ ...
!
[
- 3 -
1
rfi

~
--~--~~-----------,
L'objet de ce travail est d'approfondir
une technique originale de contention permanente rela-
tivement récente, et qui va nous permettre d'apporter
une solution rationnelle au problème souvent délicat
de la stabilisation définitive des dents antéro-
inférieurès : c'est l'intérêt du IIS plint Mate System ll
que nous nous proposons d'étudier.
- 4 -

II
- R EV U E
V E
L A
LIT TER A T URE
-------------- 0 --------------
-
5 -

~ - - - - -
~~---------------,
2.1. HISTORIQUE
La contention est une thérapeutique fort ancien-
ne.
La technique de l 'éclissage ne peut être considérée
comme une science nouvelle.
Il y a cinq mille ans les
Egyptiens maintenaient entre-elles, grâce à des fils d'or,
de vraies ou de fausses dents, comme en témoignent les
momies découvertes sur lesquelles de tels systèmes
étaient encore en place.
Plus tard, les Hébreux perfectionnèrent les
systèmes existants.
Las ur v i van c e mêIII e de cet t e mé th 0 de des ~ i Tl S jus-
qu'à nos jours, nous incite à penser qu'elle est effica-
ce.
Des raffinements ont été réalisés dans le domaine
des matériaux et des techniques mais toujours dans le
cadre de notre héritage.
En 1972, ISKANDAR découvre en Basse-Egypte un
crâne d'HELOUAN du Sème Siècle avant J.C.
On a observé
sur ce crâne qu'un fil métallique en argent part de la
21, faisant une boucle autour du collet.
Les deux brins'
torsadés pénètrent dans la Il et en ressortent vers la
12 et forment une nouvelle boucle.
Clest probablement
les plus anciennes ligatures en contention trouvées à
ce jour.
. .. / ...
- 6 -

D'autres fouilles effectuées sur des tombeaux
datant du 15ème Siècle avant J.C., ont permis de met-
tre à jour un II pon t ll de 7 dents réunies par un fil d'or.
De même dans les environs d'ORVIETO (Italie),
il a été découvert un appareil d'immobilisation confec-
tionné toujours au moyen de fils d'or.
Cette pièce se
trouve actuellement à l'Université de GAND (Belgique).
Toutefois, ce genre de procédé ne peut êt~e
considéré comme étant très fréquent, et la rareté des
documents archéologiques à ce sujet semble le confirmer.
+
+
+
... / ...
.__._._ .. __ . ----_...- .. -- -_.-
- 7 -

- - - - - - - - - - - - -
- - - - - - - - - - - -
L'immobilisation des dents par une technique
quelconque ne peut être considérée comme la seule thé-
rapeutique des parodontopathies.
Elle doit être consi-
dérée selon les propos de ROY comme lI un ensemble de mé-
dications qui par des moyens divers et en slattaquant
à des phénomènes divers, concourent à un même but:
la
guérison de la maladie ll •
En parcourant la littérature, on constate que
si les indications de la contention temporaire ont été
parfaitement définies, il n'en est pas de même pour la
contention définitive, les critères pour lesquels les
indications sont posées, apparaissent comme imprécis
et variables selon les auteurs. (1)
Certains auteurs
comme
WITKOWSKI (64) qui lui attribue une très grande va-
leur, la souhaite précoce et systématique.
NEUMANN (38) se fonde sur des critères osseux pOUl
en définir l'indication.
Si l'image radiologique montre
une subsistance de hauteur alvéolaire égale à la moitié
de la hauteur normale, la contention s'impose.
S'il
... / ...
- - - - - - - - - ---
- - - - - - -
- 8 -

ne subsiste que le tiers de la hauteur, c'est l'extrac-
tion qui est indiquée.
BUDTZ JOERGENSEN
ne tente la contention que si
toutes les autres thérapeutiques se sont avérées insuffi-
santes, et préfère recourir à l'extraction plutôt que
d'entreprendre une thérapeutique qui, à ses yeux, est
aléatoire. (39)
STILLMAN
attribue une place très limitée à la
contention définitive au sein des thérapeutiques paro-
dontales.
(48)
ROY, HAUPL, LONG, SACHS font appel à la conten-
tion lorsqu'il est impossible de supprimer un trauma oc-
clusal et lorsque toutes les autres thérapeutiques se
sont avérées
insuffisantes à supprimer une mobilité
dentaire. (42)
HELD
préconise l'immobilisation précoce pour
améliorer partiellement l'effet nocif d'une occlusion
traumatisante. (26,27,28,66)
D'autres auteurs la rejettent complètement
la considérant comme antibiologique et irrationnelle.
- 9 -

En effet. pour l'Ecole Scandinave la seule fi-
xation possible d'une dent est le fait de llos alvéo-
laire.
Si celui-ci ne peut remplir sa fonction. l 'orga-
ne dentiare nlest plus fonctionnel. la dent doit être
extraite.
Pour ces auteurs. la contention fixe aurait
entre-autre un rôle nocif sur le parodonte des dents in-
téressées car elle supprime la stimulation fonctionnelle
nécessaire à un équilibre harmonieux de ces tissus.
Nous pensons que cette position est sinon er-
ronnée. du moins quelque peu absolue. pour les raisons
suivantes :
10)
La contention ne supprime pas la stimulation
En effet. les résultats des travaux de
GLIKMAN sur les effets des forces fonctionnelles
accrues sur le parodonte de dents contenues. ont
montré que les attelles fixes procurent une dis-
tribution bénéfique des forces occlusales.
On
pourra i t même a vancer que l'impact de l a force
sur le parodonte des dents affectées est aussi
diminué.
En tout cas. cela pourrait réduire
- 10 -

-
-
-
- - -
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - ,
l'intensité des forces de telle sorte qu'elle
ne dépas~ pas la capacité d'adaptation du pa-
rodonte, et la destruction serait ainsi préve-
nue.
2°) La contention supprime ou atténue le trauma occlusal.
Le fait que la contention puisse sinon
supprimer du moins limiter les effets, nous
permet de la considérer non plus comme une thé-
rapeutique seulement symptomatique mais aussi
étiologique.
En effet, lorsqu'une dent subit une
force F, les tissus parodontaux dans leur en-
semble répondent par une résistance R qui équi-
libre la force F.
Si cette dent est normale-
ment implantée dans son alvéole, on peut con-
·d~
l
t
couronne clinique
t
S1
erer que
e rappor
racine clinique
es
de moitié, c'est-à-dire que si la force est
appliquée au sommet de la dent, la résistance
étant proportionnelle à la longueur de la ra-
cine, on peut écrire
F
x
1
=
R
x
2
soit
R
F
= -r
... / ...
- 11 .-

couronne clinique
Si le rapport
est modifié,
racine clinique
voire même inversé par une alvéolyse, pour que
la résistance équilibre la force, on doit
écrire
,
F
x
2
= R x
1
soit
R
= 2 F
f
1
C'est-à-dire que pour une force F éga-
le, la résistance du parodonte doit être 4 fois
plus importante lorsque l 'alvéolyse atteint
50 % de la dent.
Cette simple démonstration fait appa-
raitre comment une force physiologique pour
une dent saine peut devenir traumatogène sur
une dent atteinte.
t
En résumé, étant donné le rôle important joué
i
par l'occlusion traumatogène dans l'évolution des paro-
dontites complexes, nous sommes amenés à penser que tout
1
1
système mécanique susceptible de supprimer ou réduire
i
les forces aura un effet bénéfique sur le parodonte.
t
Il permettra, non seulement la stabilisation
des lé-
sions, mais dans certains cas une consolidation de cer-
1
l
tains éléments.
,
+
... / ...
+
+
f!
f
r
12 -
f~
1

2.2. -
EVOLUTION DES TECHNIQUES.
En ce qui concerne l'évolution des techniques
et des méthodes de la contention, la littérature est
assez abondante.
En effet, en 1723 FAUCHARD utilisait
de façon assez grossière les ligatures.
LITCH, en 1887
réalisait déjà d'importants bridges de contention et ne
faisait que s'inspirer en cela de ce qui avait déjà été
réalisé par
CHEMANT (1804), GARIOT (1807), DELABA-
RE (1802), MAURY (1828).
ANDREWS (1882), RHEIN (1888), OTZOLENGUI (1889)
préparaient des cavités dans les dents et stabilisaient
celles-ci à l'aide d'épais fils d'or fixés au sein de
ces cavités par du ciment ou par de l'or cohésif.
Ils
utilisaient également les ligatures métalliques qu'ils
essayaient de masquer pour des raisons esthétiques par
des ciments à base de celluloid.
WITKOWSKI, dont les travaux remontent à 1896,
écrivit un rapport sur le pivot horizontal dans son
ouvrage 1I1 a fixation des dents mobiles ll publié en 1912.
BRUCHARD (1895) utilisait la technique des
bandes soudées.
. .. / ...
- 13 -
f

Plus tard, TRUEMAN, WITKOWSKI et WOLF présen-
tent un type d'attelle de contention ancrée au moyen de
tenons horizontaux.
Ces tenons sont reliés à un ban-
deau lingual métallique.
Des écrous sont vissés sur la
partie vestibulaire des dents afin d'assurer leur mise
en place.
SCHEMA de l'attelle WITKOWSKI d'après
HELD et CHAPUT (1959).
Cette technique présente cependant quelques
difficultés
- difficulté du parallèlisme des puits,
- risque de fracture"s,
- peu esthétiques.
. .. / ...
-
- 15 -

Pour KOHlER G.
(31-32)
les vis et les écrous
sont remplacés par des pivots soudés parallèlement au
niveau des quatre incisives et deux pivots divergeants
au niveau des canines.
Enfin e n 196 5, WEI SSM AN Ber na r d ( 62- 63) met a u
point l'attelle type S.M.S. (SPlINT MATE SYSTEM) qui
présente de nombreux avantages.
Il décrit cette attelle
comme un bandeau ou ISPlINT" disposé lingualement au ni-
veau du globa incisiveau canin coulé en or spécial et
fixé au moyen de six vis horizontales, non parallèles,
disposées sur la face vestibulaire des dents.
En 1970, STANlEE et CAPUTO
se demandent si les
méthodes de vissages n'entrainent
pas de
désordres
dans les structures dentaires telles que fissures et
craqyelures, et conclu~nt
que celles-ci ne se produi-
sent
pas si la perforation est
en position exacte,
c'est-à-dire pas trop près du bord libre. (51)
Ena vr i l 1974, lEI BO,W 1ZCH ( 33
recon.-
nait le succès actuel évident et heureux de la méthode,
tant et si bien que plusieurs auteurs proposent
méme
des techniques personnelles.
...
;fi
/ ...
!1t
!t
i
- 16 -
!,
1

II 1 -
L A
CON T E N T ION
-------0--------
- 17 -

3.1. - PRINCIPES BIOMECANIQUES DE LA CONTENTION
3.1.1. - AVANT PROPOS ET GENERALITES
Le but de la contention est de répartir
uniformément sur différents éléments dentaires, les ef-
forts que certains ou chacun d'entre eux ne sauraient
supporter sans provoquer de lésions parodonta1es ou
aggraver celles déjà existantes.
Selon HELD et C~APUT (1959) (13) l/appareil
d'immobilisation tonstitue un système d'ancrage chargé
de s'opposer aux effets des efforts transverses, diago-
naux ou tangentie1s,et de suppléer a la fonction défi-
ciente du parodonte.
Contenir des dents consiste donc à les immobil iser en
les réunissant dans un système indéformable (36, 41).
ROY (42) a observé que les dents se dépla-
çaient initialement dans un plan vestibulo-lingual ;
chaque dent, selon sa position sur l'arcade, bouge
dans un plan bien défini.
. .. / ....
- 18 -

Il a aussi établi qu'il existait trois plans
de mobilité pour une arcade dentaire
- le plan sagittal pour les molaires et les pré-molaires,
- le plan frontal
pour les incisives,
- un plan bissecteur des deux précédents pour les canines.
Le principe de la contention consiste à réunir
entre elles des dents appartenant à des plans de mobilité
différente.
Pour être efficace, le système de contention
devrait donc réunir au moins des dents appartenant à deux
plans de mobilité différente.
Sa valeur sera d'autant plus grande que le nombre de plans
de mobilité
dans le systeme sera plus important.
Plus ce systeme sera étendu, meilleure sera son effica-
cité. De même, que la qualité de la contention sera pro-
portionnelle au nombre de dents incluses dans le système
et à leur fixité relative.
De plus, on peut considérer que les éléments extrêmes
inclus dans le système de contention doivent être parmi
les plus résistants.
La contention sera aussi d'autant plus rigoureuse que
l'appareillage sera rigide et indéformable.
. .. / ...
- 19 -

Da ns l a pra t i que, l a con te nt ion du .ft.!'" b up e i n-
cisif par exemple.
peut être bonne si
l'o:O:.'réunit lès
._"-,.:<
. , \\
dents de l'arcade intéressée de canin& à canlne
: elle
sera excellente si on inclus en plus les premières pré-
.°.0 ... 1
molaires.
f
!•t:111!
tti
!ll
t!fî
-
20 -

3.1.2. -
PRINCIPE DE LA CONTENTION
.1.2 .. 1-ETUDE DES FORCES
Cette étude, relativement sommaire, est emprun-
tée en grande partie à THIELEMANN, POSSELT, WEINBERG,
GLICKMAN (53,60,40,23,24?25).
Nous ne parlerons pas des surcharges occlusales
provoquées par des interférences, des malpositions den-
taires, des obturations ou des réalisations prothétiques
défectueuses .
Toutes l es sources de .. lés i ons i ndire c tes"
(THIELEMANN -
53) du parodonte, c'est -à-dire de lésions
s'exerçant par l'intermédiaire de la dent ayant été sup-
primée.
Nous sommes face à une denture où tous les fac-
teurs de trauma occlusal primaire ont été éliminés mais
où le parodonte est néanmoins déficient; dans ce cas,
les forces normales qui interviennent dans la cinémati-
que de l'appareil manducateur peuvent devenir traumato-
gènes.
1. Grandeur des forces:
(58)
Il est excessivement difficile, malgré de nmm-
breuses tentatives faites en ce sens, dlapprécier le
... / ...
- 21 -

moment où une force devient nocive quantitativement.
KEREBEL ( 27
) préfère, lui, parler de stress et -il
distingue
a) stress physiologiques: constitués par les
forces de mastication enregistrées sur l'en-
semble du parodonte sans changement de posi-
tian des dents.
Pendant ces mouvements, les
fibres parodontales sont alternivement ten-
dues et relâchées et transmettent aux procès
alvéolaires des tractions de très courte du-
rée.
Ce sont ces stress dits physiologiques
qui contribuent à entretenir la présence
du ligament.
b) stress anormal
: c'est ce qui se voit lors-
que la dent a subi un mouvement de bascule
dans son alvéole, après extraction d'une dent
proximale, par exemple, les forces reçues
ne sont pas transmises dans une bonne direc-
tian.
c) stress traumatisants: sont ceux qui se pro
duisent lorsque la cause d'un stress anormal
ne cesse pas.
. .. / ...
- 2Z·

~ ~2D~~YD~~r~mi~r~t~œg~~: il y a une réa-
tion de défense
une tentative de résis-
t
tance
face à 1 1 agression ; on observe
t
histo1ogiquement des phénomènes d'apposi~
tion et de résorption osseuse
une fi~
t
brose du ligament qui est une réaction de
défense pour que les dents ne devien-
nent pas mobi1es
des exostoses cémentai-
t
res afin de maintenir la largeur de 1les~
pace desmodonta1.
~ 92~~_Y~_9~Y~i~~~_~~~e~
lorsque la
cause ne cesse pas
il y a
t
· foyer de nécrose du desmodonte t
· résorption radicu1aire t
• disparition du procès alvéolaires
Dans le cadre de l'étude qui nous inté-
resse
toutes les causes susceptibles de provo-
t
quer des stress anormaux ou traumatisants ont
été préliminairement éliminées; il ne subsiste
que des stress physiologiques ou qui seraient
tels face à un parodonte sain; mais
face à un
t
parodonte déficient
ces stress
qui pourraient
t
t
être assimilés à des forces normales de masti-
.... / ...
- 23 ~

cation, sont susceptibles d'être à l'origine
d lun trauma occl usa l seconda i re. (56-)
2. Direction des forces:
Les forces de la mastication qui sont les résul-
tats de l'action combinée des muscles temporaux, masse-
ter, pterygoidiens internes et externes se décomposant
en
- forces verticales,
- forces tangentielles,
- forces raidales,
par sa configuration anatomique, sa structure histologique
et sa physiologie, le parodonte est en mesure de neutra-
liser certaines de ces forces.
sont celles qui s'exercent selon le grand
axe de la dent; elles sont
neutralisées
par
la morphologie du desmodonte : plus large
dans la région apicale et cervicale, le
desmodonte humain a une largeur moyenne de
200 microns; cet étranglement dans la ré-
gion du Iiers apical lui confère une forme
... / ...
- 24 -

en sablier décrite par KLEIN et par
KRONFELD (1936).
La constitution MULHEMANN (1967) fait
observer que le desmodonte est consti-
tué entre 55 et 75 % de son volume par
des fibres de collagène ondulées au re-
pos.
L'orientation des fibres desmodontales
qui fixent la dent dans l'alvéole et
tendent à transformer une pression en
traction répartie sur toute la paroi
alvéolaire (PIeTON - 1962) affirme que
l'existence de fibres transeptales qui
relient la dent aux adjacentes contri-
buent également à absorber les pressions
La vascularisation
les vaisseaux
sanguins représentent 1 à 2 % du volume
desmodontal selon GOTZE.
Il y a deux catégories de vaisseaux
. ceux qui entrent et sortent du
desmodonte et traversent obli-
quement la paroi,
... / ...
- 25 -

- - - - ,
- ' - - - - - - - ,
. les artères principales, à direc-
tion axiale, situées dans des sil-
lons peu profonds de la paroi al-
véolaire (KINDLOVA et MATTENA)
37
), donc en partie
sous-
traites aux pressions exercées sur
les dents par la mastication (KERE-
BEL) (27
) .
. Les veines relativement grosses
conduisent à des plexus vasculai-
res à proximité de l'apex et des
septums inter-raidcualires (KIND-
LOVA et MATTENA)(1962) et LENZ
(1968).
On attribue classiquement
a la configuration parodontale le
rôle de frein hydraulique (WESKI)
(61
) qui amortit les pressions
axiales exercées sur la dent.
Pour KER EBEL ( 27 )
l 1 existence
d'un plexus veineux profond fait
en sorte que lors de 11 enfonce-
ment physiologique de la dent dans
... / .
- 26 -

son alvéole, celui-ci tend à se
vider de son contenu sanguin et
stimulerait la circulation.
Pour RACADDT et WEILL (
65
intervient la notion de frein hy-
draulique.
La quantité de sang
contenue dans l es va i sseaux de l'es-
pace desmodonta1 ne peut être chas-
sée rapi dement lors de 11 enfonce-
ment de la dent car l'inextensibi-
lité des pertuis osseux s'y oppose
il se crée une pression répartie
de façon régul ière dans tout l'es-
pace et qui diminue progressive-
ment.
Cette théorie repose en par-
tie sur le fait que le fond alvéo-
laire présente de nombreuses per-
forations ; cette structure a été
mise en évidence par SIEGMUND (49)
et vérifiée récemment par BIRN
(1966).
. .. / ...
- 27 -

" ..
-
-
_._- ------_..... _._-----_._---------,
Nous rappellerons que déjà en
1833 Joseph FOX affirmait que la comple-
xité de la trame vasculaire indique que
les vaisseaux forment un système hydrau-
lique tendant à amortir l'impact initial
de la force.
/"t,lY"Cf!S
tangentielles
l ' ? dia. 1 f' S
b)
1~~_fQr~~~_!èQ9~Q!!~11~~
ce sont celles qui agissent le long de l'ar-
cade dentaire.
Elles sont normalement an-
nulées par les points de contact.
C'est ce
qui fait dire à MULHEMANN (1954) II que la
dent profite d'un support supplémentaire
par son contact direct avec les voisines" .
. . . / ...
- 28 -

Ceci est valable sauf au niveau
de la dent de sagesse.
c)
1~~_fQ~~~~_~~~i~I~~ :
perpendiculaires aux forces tangentielles
peuvent s'exercer dans un plan frontal agis-
sant sur les dents latérales mais non sur
les incisives.
pla n sa ggi ta l agi s -
sant surles incisives, pas sur les dents
latérales.
Il est admis que ce sont ces forces qu'il
faut neutraliser par la contention bien que
KORBER (1963) affirme que le parodonte ré~
pond de la même manière que les forces agis-
sant horizontalement, axialement, tangen-
tiellement.
Mais BODO dès 1922, s'opposant
aux théories de KAROLYE (49
et de GOTT-
LIEB (
24), a montré que bien plus que la
II quan tité
de force ll , ce sont les pressions
latérales qu'il fallait neutraliser .
. . . / ....
- 29 -

Ces forces radiales font basculer
la dent autour de son centre de
rotation. BOYLE '(1938) a établi
que ces forces radiales, agissant
dans un plan frontal ou sagital,
agissaient sur la dent en deux
temps.
1~!::_~~~!~~
Il Y a un déplacement de celle-ci
à travers le desmonte jusqu'à ce
que des fibres soient très tendues
d'un côté et excessivement compri-
mées de l'autre.
Si la charge augmente
f~~~_~~~~~
Les fibres déjà tendues transmet-
tent leurs tensions à l'alvéole
qui se déforme.
_1.2.2~PRINCIPE PROPREMENT DIT DE LA CONTENTION
_____
_
.
1. Principe de ROY
il s'agit d'un principe
fondamental dans lequel ROYa défini trois
plans de mobilité:
... / ...
- 30 -

un plan frontal pour les pré-
molaires et molaires
1
t
- un plan sagittal pour les inci-
1
sives,
- et un plan de mobilité intermé-
diaire droit et gauche pour les
canines
bissecteur des deux
t
1
plans précédents.
r
1
Ce principe apparemment simple et évident
doit
t
1
toujours être présent à l'esprit lors de la réalisation
1
d'un appa~illage
il faut solidariser entre-elles des
dents appartenant à des plans de mobilité différents.
1
t
!
1
!
- 31 -

des dents inférieures, créant ain-
si un effet de torque lingual pour
les dents inférieures.
Si l' overbi te est peu profond,
voire même s'il y a un bout à
bout, la résultante des forces se-
ra située vestibu1airement par rap-
port à l'axe de rotation des in-
cisives inférieures, créant pour
celles-ci un effet de torque ves-
tibulaire.
Il faut noter cependant que l'effet de torque
vestibulaire que l'on observe dans les deux cas au ni-
veau des dents antéro-supérieures est toutefois moindre
- 33 -

dans le cas d'overbite peu marquée, mais, dans tous les
cas, supérieure à l'effet de torque que subissent les
dents inférieures.
D 1
> D 2
ma i s, Dl et D2 sont eux-mêmes
> dl et d2.
Les effets du
stress et de torque sont identiques à ceux observables
au maxillaire supérieur dans le cas d'arcade antérieure
rectiligne avec toutefois deux exceptions:
- en fonction de l'overbite, la résultante des
forces sera située vestibulairement ou lingualement par
rapport aux incisives inférieures,
~ l'effet de torque sera généra l ement moi ndre
au maxillaire inférieur qu'au maxillaire supérieure.
Arcade inférieure incurvée:
Le mouvement
----------~--~------------
de bascule vestibulaire aura une direction plus apicale
et le pronostic n'en sera que meilleur.
- 34 -

1 - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
- - - - - - - - - -
- - - - - - - - - - - -
- - - - - -
Arcade inférieure rectiligne l'axe de rotation
passe par tous les centres de rotation du groupe incisivo-
canin.
,;~
. ..__ ._I--..
A,
;;
\\J
Arcade inférieure curviligne, l'axe de rotation
du mouvement vestibulaire de bascule est situé linguale-
ment et passe par les centres de rotation des deux cani-
nes, la résultante RI sera dirigée plus apicalement.
inférieure incurvée.
~--~~---~~-~~~----~
c
i
....; 0
/
i . 1
,;
&
c _ /
~.
" - -
, - - - , -
- - -
- 35 -

Cas d'un overbi te profond t l'effet de torque
est moindre au maxillaire inférieur qu'avec un
faible overbite ou un bout à bout.
La ligne de
force passe à proximité de l'axe de rotation C
et ainsi il y a moins de torque.
Cas d'un faible overbite
ou d'un bout à
t
bout la ligne de force passe à une grande dis-
tance de l'axe de rotation et il y a plus grand
effet de torque.
Précisons qu'il s'agit dans ~s deux cas
d'une arcade inférieure incurvée.
. .. / ....
-
36 -

, - - - - - - - - - - ----~~---
- - - - - - - _ . _ - -
- - -
- - - - - - - - -
- - -
- - - - - - - - - - -
- - - - - - - . - - - - - - - - ,
Au terme de cette étude, qui, nous le rap-
pelons, est toute théorique, différentes conclusions
slimposent:
elles viennent en complément du principe
de ROY (42
et servent de guide de construction
des dispositifs de contention.
1) Avec un support parodontal relativement fai-
ble, une arcade antérieure de forme rectili-
gne, nécessite plus de piliers distaux pour la
construction du dispositif de contention.
Une arcade antérieure incurvée n'en nécessite
pas autant et offre un bien meilleur pronos-
tic.
2) A résistance parodontale égale pour les dents
supérieures et inférieures, la construction
d1un dispositif de contention au maxillaire
supérieur nécessitera plus de piliers dis-
taux qu'au maxillaire inférieur car lleffet
de torque est toujours plus grand en saut
qu'en bas.
3) Dans une arcade incurvée, un overbite profond
... / ...
' - - - - - - -
-_..~---
- 37 -

-
----- - - - - - - - - - - - - -- - - - - - -
- - - - - - - -
- - - - - - - - - - - - - ,
cause un grand effet de torque au maxil-
laire supérieur.
4)
Dans une arcade incurvée, un bout à bout
ou un faible overbite cause plus d'ef-
fet de torque au maxillaire inférieur
que s'il y avait un grand overbite.
CONCLUSION
La contention est la plus ancienne des théra-
peutiques parodontales, destinée à maintenir ensemble
des éléments mobiles d'une arcade, elle doit inclure
des dents appartenant à plusieurs plans de mobilité dif-
férents.
Elle permet par ailleurs, une meilleure répartition des
charges occlusales sur les différents éléments contenus.
D'abord considérée comme une thérapeutique symptomatique
on peut estimer qu'elle participe au traitement étiologi
que, dans la mesure 00 elle neutralise ou atténue les
effets des forces traumatogènes.
. .. / ...
- 38 -

Cela justifie l'utilisation d'une telle théra-
peutique.
Si la contention est trop précoce, elle risque de limi-
ter la stimulation fonctionnelle du parodonte, trop tar-
dive, elle sera inéfficace et dan~eureuse pour des pi-
liers encore peu alvéolysés.
+
+
+
- 39 -

3 2-1 N V l C A T l 0 N S
V E L A
CON T E N T l 0 N
-----------------0------------------
- 40 -


- - -
-
- - - - - - - - - - - - - - - ,
3.2. - INDICATIONS DE LA CONTENTION
Pour éviter un certain empirisme dans la déter-
mination du moment où la contention définitive sera réali-
sée, on se basera sur des critères .:
- cliniques,
- fonctionnels et bio-mécaniques,
- radiologiques,
3.2.1. INDICATIONS CLINIQUES
L'étude des formes cliniques des parodontolyses
permet de distinguer
a)
l~~_~~rQ~Q~~!~~~_çbrQ~!g~~~_b~~!~~~ll~~.
où 1 Ion distingue une période de début do-
minée par le tableau clinique de la gingivite
Une période d'état avec présence de culs de
sacs et où 1 Ion distingue deux formes
les parodontites simples,
les parodontites complexes .
. ../ ...
- 41 -

b) !~~_E~~2~2~~2~~~_çbr2~i9~~~_2~_~~r2Ebi~_~~~i­
!~_~b~~i2!29i9~~·
c)
!~~_E~~2~Q~~2!~~~~_j~Y~~il~~_2~_~~~~Q~Q~~2~~~
Mis à part le cas très particulier des des-
modontoses, on peut affirmer que face à une
atrophie régulière et généralisée faisant
donc intervenir un facteur constitutionnel
sur lequel on n1agit pas, il est bon d'avoir
recours à une contention précoce et systé-
matique, dans le seul cas 00 la fonction se
trouverait entravée, 00 serait elle-même
aggravante
(10,11,12).
Par contre, face à une atrophie irrégulière et
localisée, il est nécessaire de supprimer la cause loca-
le déclenchante, d'instaurer une chirurgie parodontale,
une équilibration fonctionnelle, ces traitements se fai-
sant à l'appui d'une contention temporaire; si malgré
cela
il est impossible de supprimer le trauma occlu-
s al,
... / ...
- 42 -

- si la résistance parodontale est telle
que la seule équilibration ne suffit
pas à assurer la stabilité fonctionnel-
le, on fera appel à la contention défi-
nitive.
la contention définitive apparaît donc comme
étant un moyen d'induire vers la stabilité le résultat
des autres actes thérapeutiques, qui tous ensemble con-
courent au même bOt, pour reprendre l'expression de ROY,
à
la guérison de la maladie parodontale.
Il ne faut donc
pas la considérer comme étant réalisable précocement et
de façon systématique.
(20, 21)
3 . 2 .2. 1NOl CAT ION S FON CTION NEll ESET BIO - t1 ECA N1QUE S.
a) !rQ~~1~~_9~_1:~r~is~1~.
Ce sont ces troubles qui apparaissent lors
de dysharmonies inter-maxillaires provoquées
par des anomalies et de l'engrènement cus-
pidien,
Ces troubles se manifestent au sta-
de terminal du mouvement de fermeture .
. . ./ .. ;
- 43 -

Dans une denture en parfait équilibre,
lors du mouvement de
fermeture, la phase
finale de ce mouvement doit normalement
s'effectuer selon un mouvement de rota-
tion pur, sans aucune déviation et amener
les arcades en occlusion centrée vérita-
ble.
Rappelons qulil a occlusion centrée lors-
qu'il y a l e maximum de contact entre
les surfaces occlusales et que concomi-
tamment la mandibule se trouve en rela-
tion centrée.
La relation centrée étant la position
anatomique et fonctionnelle dans laquelle
sans effort, la tête des condyles mandi-
bulaires occupe une position haute et
reculée, symétrique dans les cavités glé-
noides, et d'où les mouvements de latéra-
lité peuvent être exécutés facilement,
on pourrait écrire
occlusion terminale + relation centrée
=
occlusion centrée .
.- 44 -

- - - - - - -
' - - - - - - - _ . _ - - - _ . _ ,
Si dans la phase finale du mouvement
de fermeture, il y a un obstacle anor-
mal, représenté par un contact prématuré
(BARRELLE)(
3
) ou une zone de con-
trainte (DARGENT)( 16 ), il Y a dévia-
tion de la mandibule qui se place en
occlusion paracentrée dite de convenance.
Quell e que soi t l'importance de cette
dysharmonie occlusale, elle conduit à
une occlusion pathologique qui peut de-
venir traumatisante s'il y a un facteur
constitutionnel prédisposant.
(13)
Ces troubles peuvent avoir des conséquences dif-
férentes suivant le degré de résistance parodontale.
Nous les schématiserons dans le tableau suivant
TROUBLES impor-
tants avec occlu-
ISion bloquant les ~ Effets
mouvements arti-
nuls
c u-l aire s .
t---------------
pas de
RESISTANCE PARODONTALE
mobilité
OPTIMA
Anomalies d'impor-
phéno-
tance moyenne
~ mènes
d'usure
créant
une sor-.
te d'a-
daptation.
- 45
-

Ce blocage crée un effet
de protection sur les
tissus parodontaux en li-
mitant d'emblée les mou-
occ1usion _ _","",,+) vements traumatisants.
bloquante
FAIBLE RESISTANCE
PARODONTALE
du fait que les mouve-
ments transverses sont
possibles, il y a mobi-
lisation.
Il faut pro-
anomalies
céder à une C. précoce
faibles.
-+)si toutefois le meulage
qui aura été préalable-
ment effectué n'est pas
suffisant.
Mais nous savons que ces prématurités peuvent
avoir un retentissement au niveau de la musculature et
de1 I A.T.M.
La contention définitive aura son indication
de posée quand la seule équilibration fonctionnelle sera
insuffisante à corriger les dysharmonies occ1usa1es .
. . . / ...
- 46 -

b) Bruxisme et mobilité.
~-------------------
Le bruxisme se définit comme un crisse-
ment et un grincement non fonctionnel
des dents.
Il faut différencier l'action non fonc-
tionnel de serrer passagèrement les dents
en occlusion contrée lors d'un état de
tension psychique aigue (répression d'un
état de colère), ou de tension physique
intense (pousser ou soulever un objet
pesant), qui ne peut être considéré com-
me du bruxisme, et l'action non fonc-
tionnelle de serrer de façon persistante
et habituelle les dents en occlusion cen-
trée sans tension physique ou psychique
et qui représente le bruxisme.
La combinaison d'un facteur psychique et
occlusal, comme étiologie du bruxisme,
fait qu'il peut être présent sur la base
d'une dysharmonie occlusale sévère et
d'un degré modérè de stress psychique
... / ...
- 47 -

- - - - - - - -
- - -
ou émotionnel mais inversement, il peut
être le résultat d'un état de tension
nerveuse très sévère et d'une dysharmo-
nie occlusale minime.
Une hypermobilité dentaire est souvent
associé au bruxisme sans atteinte paro-
dontale. HIRT et MUHLEMANN ont montré
que les dents de bruxomanes nocturnes
ont un degré mesurable de mobilité plus
élevé le matin que tard dans la journée.
La phase thérapeutique du bruxisme com-
porte dans un premier temps la mise en
place d'une gouttière destinée à obtenir
la suppression de l 'hypertonocité muscu-
laire, ce qui facilite la recherche des
interférences cuspidiennes par une re-
cherche plus aisée et plus précise de la
relation centrée.
Après suppression de
ces prématurités, on pourra envisager
une contention définitive des dents de-
venues mobiles.
- - - - - - - - - - - - - - - -
- - - -
- 48 -

- - - - -
- _ . _ - - - _ . . _ - - - -
- - - - - ,
3.2.3. INDICATIONS RADIOLOGIQUES
La radiographie est un élément important du
diagnostic des parodontopathies.
Elle permet de visua-
liser deux types d'atrophie: une horizontale condition-
née le plus souvent par un facteur endogène, l lautre ver-
ticale provoquée par une irritation locale.
La contention se trouve indiquée dans les cas:
a) alvéolyse horizontale généralisée à évolution rapide
Après stabilisation des lésions par une thérapeutique
parondontale appropriée si la radiographie montre une
perte osseuse supérieure à 50 % de la hauteur de la
racine.
b) dans le cas d'alvéolyse verticale, l'immobilisation
n'est indiquée qU'à titre provisoire pendant la durée
de la cicatrisation osseuse afin que la mobilité ex-
cessive de l'organe dentaire n'entrave pas le proces-
sus de guérison.
La contention est alors comparable à llimmobilisation
au niveau d'une fracture de membre pendant le temps
de formation du cal osseux.
Beaucoup d'auteurs fondent l'indication de con-
... / ..
-
49 -

tention, sur l'appréciation du degré de résorption hori-
zonta1e.
Certes, cela constitue un guide précieux mais
non exclusif car il est des cas d'atrophie osseuse hori-
zonta1e non accompagnée de mobilité et rien, dans l'état
actuel des choses ne permet de savoir la valeur de la con-
tention dans un tel cas.
On ne peut affirmer de façon
absolue que la contention est indiquée quand 1 'os alvéo-
laire est détruit sur la moitié ou les deux ziers de sa
hauteur normale; il faut tenir compte également de la
clinique et de l'aspect fonctionnel et bio-mécanique du
problème. Les renseignements fournis par la radiographie
ne seront là qu'à titre accessoire.
Face à une atrophie verticale, il est indispen-
sable de procéder à une mise à plat chirurgicale de la
poche et de supprimer le facteur local causal.
Bien sou-
vent cela s'effectuera à l'appui d'une contention tEmpo-
raire dans le cas où une mobilité entraverait, en créant
un trauma occ1usa1 secondaire, le processus réparateur.
Par contre, la radiographie nous sera d'une
grande utilité pour définir les caractères des dents que
l'on se propose d'immobiliser, ceux-ci conditionnant le
pronostic après contention.
. .. / ...
- 50 -

CROSS pense que le pronostic dépend de cinq
facteurs
- le rapport oouronne clinique-racine clinique,
- la longueur, la forme et le nombre des racines,
- le nombre des dents de support,
- la distance entre les dents de support,
- la capacité des tissus mous de support à rede-
venir hygiéniques, sains et à le rester.
Les deux premiers facteurs ne sont appréciables
que radiologiquement.
Les racines coniques, minces et
effilées sont défavorables.
Plus favorables sont les ra-
cines épaisses, lon~ues et divergentes.
Il n'est pas rare également de rencontrer des couronnes
larges, bulbeuses sur des racines courtes, coniques et
minces; dans ce cas, les affections parodonta1es sont
un problème grave.
+
+
+
- 51 -

- - - - - ~ ~ - - ~ -----~--------,
3.3.
-
CON T E N T ION
PRO VIS 0 IRE
E T
P E R MAN E N T E
---------o--~-------
- 52 -

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - ,
3.3.1-DEFINITIDN
La contention permet de maintenir artifi-
ciellement certaines organes dentaires mobiles
dans la meilleure position anatomique et fonc-
tionnelle possible
soit à titre temporaire,
soit à titre permanent pour assurer la
périnité de la fonction occlusale lors-
que les lésions parodontales stabilisées
et cicatrisées paraissent irréversibles.
La contention permet donc de prévenir les
migrations pathologiques, maintenir les
dents après traitement orthodontique, fa-
ciliter le détartrage, réduire les sur-
charges occlusales, et enfin de stabiliser
les dents dans la meilleure position fonc-
tionnelle.
La contention peut donc revêtir deux aspects
principaux.
Elle peut être
temporaire,
ou permanente et,dans les deux cas,
les appa-
reillages seront mobiles ou fixes.
. .. / ...
-
53 -

-
- - - - - - - - - -
- - - - - - - - - - - - -
3.3.2.-LA CONTENTION TEMPORAIRE
A/ OBJECTIFS DE LA CONTENTION TEMPORAIRE.
1. Soulager immédiatement le parodonte.
Une mobilité exagérée peut provoquer la
compression nuisible de certaines fibres
desmodontales et le déchirement d'autres.
Quant le rapport couronne clinique/racine
est défavorable à cause de l'existence d'un
bras de levier trop important, l'applica-
tion de la force de mastication peut excé-
der la capacité de résistance des fibres
desmodontales.
La contention temporaire
permet donc une mise au repos physiologique
et supprime le trauma occlusal secondaire
(POSSELT). (22)
2,
Permettre la réalisation des autres phases
du traitement.
Stabiliser et soulager le parodonte durant
le détartrage,
la chirurgie parodontale,
le réajustement occlusal
: face à ane
mobilité dentaire exagérée, il est
... / ...
-
54 -

impossible de localiser de façon préci-
se les zones de prématurité, dlinterfé-
rence cuspidienne, l'immobilisation fa-
vori sera cette recherche. (6, 7)
3. Contention temporaire utilisée comme es-
sais thérapeutiques:
C'est une solution
d'attente qui permet d'apprécier: (30)
a) la réponse des dents aux traite-
ments initialement réalisés,
b) la coopération du patient sur
le plan de llhygiène qui doit
être strict.
Aucune thérapeu-
tique parodontale ne peut être
couronnée de succès si le pa-
tient ne se soumet pas à une
discipline stricte dans le do-
maine de 11 hygiène bucco-den-
taire.
c) si les troubles fonctionnels,
les habitudes et autres fac-
teurs étiologiques ont disparu,
en aucun cas on ne doit passer
à la réalisation d'une conten-
... / ...
-
55 -

tion définitive si les indica-
tions de celle-ci se posent
avant de s'être assuré de tout
ceci au préalable.
(19)
4. La contention temporaire prélude aux
restaurations permanentes.
Immobilisation des piliers et protection
des tissus parodontaux durant la réali-
sation de la contention définitive. (18)
5. But psychologique.
Chez les sujets anxieux de la mobilité
de leur denture et la mobilisant davan-
tage par de fréquents IItests ll visant
à savoir si cette mobilité persiste.
C'est pour toutes ces raisons que les disposi-
tifs de contention temporaire ont été décrits dans la
littérature sous le nom d'attelles d'observation, d'at-
telles de transition, d'attelles provisoires, de diagnos-
tics, voire même d'attelles cicatrisantes. (4)
... / ...
- 56 -

BI WARD ET WEINBERG ONT ETABLI UNE CLASSIFICATION BASEE
SUR LA DUREE D'UTILISATION DE L'ATTELLE.
?Q_~i~~t~~_~_g~~!g~~~_jQ~r~
Bandeau de stents appliqué sur les dents.
soie floche.
1 à 6 mois
Fil métallique,
Fil métallique enduit d'acryl,
Bandes orthodontiques soudées entre elles,
Attelles temporaires de type coronaire
en acrylique ou en métal coulé non pré-
cieux,
Attelles internes type CERIA Zerosi,
Appareil de contention type HAWLEY (bite
plate),
Attelle acrylique de type IIbite guard ll :
clest un appareil temporaire qui recouvre
les surfaces des dents.
Pièce coulée à extrêmité ouverte de type
FRIEDMANN.
Clest un dispositif fixe .
. . 1 . ..
- 57 -

Attelle en forme d'agrafe continue mo-
bile,
Attelles fixes multiples.
C/ PROPRIETES QUE DEVRAIENT AVOIR LES ATTELLES TEMPORAIRES
- Facilité et économie de préparation,
- Rigidité,
- Résistance,
- Stabilité dimensionnelle,
- Bonne apparence esthétique,
- Bon ajustage,
- Facilité de pose et de dépose,
- Propreté de conception et de fonction,
- Non irritant pour la pulpe et le bord gingival.
De toute évidence, aucun type d'attelle, aucune
méthode, aucun matériau utilisé n'arrive à réunir toutes
ces propriétés.
C'est pourquoi, il n'existe pas de dis-
positifs susceptibles de détrôner tous les autres.
Cha-
cun a ses indications particulières en fonction de la gra-
vité, de la lésion, de la région à traiter, des conditions
articulaires, de la morphologie dentaire, des exigences
esthétiques et de la durée de la contention.
. .. / ...
- 58 -

DI LA CONTENTION TEMPORAIRE MOBILE.
1.
Appareil de HAWLEY
Il comprend un fil d'appui vestibulaire con-
tinu dont la tension est réglable, et qui
est relié à une plaque résine.
Les dents
sont bloquées entre ce fil et la plaque ré-
sine.
2.
Plan de morsure et gouttières
C'est une simple plaque de résine mais qui
recouvre également les faces occlusales et
linguales et très légèrement les faces ves-
tibulaires.
Cet appareil permet également de neutraliser
une occlusion traumatogène.
. .. 1 ...
- 59 -

3. Avantages et inconvénients.
Ces appareils sont simples et efficaces
et de plus, ils sont vite mis en place,
et pourront compléter des arcades par-
tiellement édentées.
Cependant, ils sont souvent encombrants
et peu esthétiques, et du fait qu'ils
sont mobiles, le patient aura toujours
envie de les retirer alors que leur port
prolongé est évidemment beaucoup plus
efficace.
El LA CONTENTION TEMPORAIRE FIXE.
1. Ligatures en fil de soie floche.
Les ligatures en fil de soie floche ne
sont utilisées que pour une utilisation
de courte durée (période n'excédant pas
5 à 6 jours selon HELD) et ceci compte
tenu de la nature du matériau utilisé
qui offre une faible résistance et qui,
... / ...
t
- 60 -
1
f

it
chirurgical t doublé d'un noeud simple
qui se placera très légèrement au-dessous
du point de contact et ainsi de suite
de proche en proche jusqu'à la canine
du côté opposé où la ligature redescend
pour sertir
la première prémolaire au
co lle t .
2. Les ligatures métalliques
Ces ligatures lorsqu'elles sont correc-
tement réalisées
sont susceptibles de
t
pouvoir être maintenues en place pour
une longue durée.
- Deux mois pour GLICKMAN.
Plusieurs années pour MILLER t
HIRSCHFELD et ORBAN.
- Et même indéfiniment pour BEURE.
On distingue différents types de liga-
tures
la ligature en échelle de GOBIL-
La ligature au point de machine
à coudre de BERLINER t
... / ...
- 62 -

ligatures de CIESCYNSKI,
ligature complétant un arc ajus-
té.
C'est la plus durable car la
moins vulnérable; c'est éga-
lement le type de ligature le
plus souvent décrit dans la
littérature, â quelques va-
riantes près.
TECHNIQUE DE MISE EN PLACE :
On utilise un fil en nickel
chromé mou: TARNO n° 721,
REMANIT de 0,3,
WILP n° 0,25
... / ...
-
63 -

---~~-
~~-~---~ - - - - - - - - ,
POSSELT réalise les montants
en fil d'acier inox de 0,4 et
les barres avec du 0,2.
INSTRUMENTATION
ciseaux, 2
pinces de PEAN, instruments
pour pousser les torons dans
les espaces interdentaires
(instruments d'orthodontie ou
que lion fabrique soi-même).
La ligature en échelle s'étend
d'une première pré-molaire à la
pré-molaire opposée de la même
arcade; elle est sus-cingulai-
re au niveau des canines et des
incisives, mais elle se fixe
au collet des pré-molaires.
La ligature se compose d'un
chef vestibulaire et d'un chef
lingual qui constituent les
deux montants de l'échelle.
Les barreaux de l'échelle sont
représentés par des fils réu-
nissant dans les espaces inter-
... ;.
- 64 -

----~------ - - - - - - - - - - - - - - - - - - - ,
dentaires ces deux montants ; ces
derniers seront serrés par torsade.
Il faut bien insister sur le fait
que la ligature est sus-cingulaire
Ainsi placée, elle ne peut glisser
vers le bas, endroit où elle per-
drait de son efficacité, irrite-
rait la gencive et favoriserait
l'extrusion rapide de la dent.
HERSCHFELD (29,) uti lise pour ce type
de ligatures, un fil double de
diamètre plus réduit qui offre
llavantage, selon lui. d'avoir
une meilleure résistance, sans
toutefois créer un plus grand en-
combrement ; il serait d'une mani-
pulation plus aisée et pénétre -
rait plus facilement dans les espa-
ces inter-dentaires.
De plus, cet
auteur ne fait pas partir la liga-
ture de la première prémolaire.
mais. de la canine et il reconnaît
que dans certains cas de canines
... / ...
- 65 -

coniques, la ligature ne peut res-
ter en place.
Pour y remédier, il
propose de relier la ligature prin-
cipa1e à une ligature annexe dite
d'ancrage qui, elle, enserrerait
le collet de la canine et dont les
extrémités libres serviraient
au
moyen d'une torsade à immobiliser
la ligature en échelle.
Cette so-
1ution ne nous parait pas aussi
satisfaisante que la ligature à
point de départ prémolaire telle
qu'elle est décrite initialement.
LES VARIANTES :
Elles sont liées à des particula-
rités morphologiques des dents ou
à
leur implantation.
Dans le cas d'un diasthème supé-
rieur a 1 ou 2 mm, ou s'il y a ab-
sence d'une dent, il suffira de
joindre les chefs vestibulaires
et linguaux formant les montants
de l'échelle afin de réaliser à
... / ...
- 66 -

cet endroit un toron de la lon-
gueur de llespace.
Dans le cas d'une dent extrusée
ou ayant un cingulum peu develop-
pé, on fait passer un fil
séparé
sur le bord incisif afin d'empê-
cher les montants de glisser sur
le cingulum.
On peut également
pratiquer une petite encoche sur
le bord incisif afin de fixer le
fil et éviter qulil ne se section-
ne au cours de la mastication.
. . ., . . .
- 67 -

INDICATIONS
Contention
temporaire de longue
durée,
Travaux préparatoires pour une at-
telle fixe,
Contention après traitement ortho-
dontique,
Fixation de dents fortement mobiles
INCONVENIENTS DE LA METHODE
Inesthétique,
Ne convient pas aux dents posté-
rieures quoiqu'HIRSCHFELD affirme
pouvoir les réaliser sur molaires
et prémolaires,
Necessité de vérifier fréquemment
car les ligatures, quel qu'en soit
le type, tendent à se relâcher dans
l es temps.
Risque de fractures du fil métalli-
que et la necessité de la refaire
plus ou moins fréquemment,
Peut présenter une gêne pour une
bonne hygiène,
... / ...
- 68 -

Difficulté à controler les forces
exercées sur les dents par le fil
serré.
C'est ce point qui fait dire à
SATUREN que IIl a ligature métallique
est une forme indésirable de con-
tention temporaire ll , qu'elle favo-
rise l'extrusion, l'enfoncement,
la rotation des dents que lion sou-
haite stabiliser car la ligature,
pour être efficace, doit être
II S0US tension ll
et c'est, toujours
selon l'auteur, cette tension qui
s'oppose à l'immobilisation recher-
chée.
En ce qui nous concerne, tout en ayant à l'es-
prit les remarques divergentes de ces auteurs, mais posi-
tives par les mises en garde qu'elles apportent, nous
nous rangeons plus volontiers du côté des appréciations
que nous avons pu relever dans la littérature sous la
plume d'auteurs compétents.
. .. / ...
- 69 -

ORBAN
IILa contention temporaire des
dents antérieures la plus satis-
faisante se fait à l laide de fil
métallique".
GLICKMAN
IILa ligature de fil métallique est
la forme la plus commune de con-
tention temporaire".
MILLER
IlLes ligatures de fil métallique
sont utilisées quand on désire
une attelle temporaire plus dura-
ble" .
GOLDMANN
"L'anatomie des dents antérieures
est favorable à la contention sous
forme de ligature en fil métalli-
que ll •
IIL'utilisation de ligature en fil
d'acier inoxydable comme moyen
de contention temporaire pour la
stabilisation des dents se révèle
comme extrêmement utile en théra-
peutique parodontale ll •
. .. / ...
- 70 -

IILa ligature en fil d'acier inox
est indiquée pour la stabilisation
des dents quand une telle fixation
est désirée pour une période co"r-
te ou de longue durée ll ,
Facile d'exécution, moins visible,
mais également moins robuste, durée
de mise en place inférieure à la
ligature en échelle, utile dans le
cas de mobilité de la classe 1 et
2,
(5)
INSTRUMENTATION
Fil de TARNO n° 719, 2 pinces de
Plean, 1 paire de ciseau
TECHNIQUE DE MISE EN PLACE :
Le point de départ de la ligature
se situe toujours au niveau d~une
première prémolaire au moyen de
deux tours de fil qui viennent
sertir le collet puis la ligature
, , , / ' .
- 71 -

devient immédiatement après sus-
cingualire ; elle présente deux
chefs, l'un vestibulaire court,
l 1 autre bucca l long.
:,J'0
Le chef vestibulaire sera recti-
ligne et près du bord libre de
canine.
Le chef buccal viendra,
quant à lui, dans chaque espace
interdentaire, reprendre le chef
vestibulaire pour ensuite repasser
du côté buccal de la dent qu'il
contourne à chaque fois pour venir
retrouver le chef vestibulaire
dans l'espace interproximal et
ainsi de sùite.
Au niveau de la canine opposée,
les deux chefs quitteront leur
position sus-cingulaire pour venir
se raccorder au niveau de la pre-
... / ...
- - - - . - - - - - -
- 72 -

- -
- - - -
- - - - - - - - - _ ~
__~-----._--._--'-----,
mière prémolaire.
Elle est analogue à la ligature
de soie floche.
Si elle est de
réalisation aisée à l laide d'un
fil de soie, il nlen est pas de
même avec un fil métallique.
d)
big~~~r~~_çQ~~lê~~~~_~~_~rç_çQ~lê
Q~_~j~~~ê.:
Une attelle linguale ou palatine
en métal coulé est maintenue en
place au moyen de ligatures sur
chaque dent intéressée .
. . ./ ...
- - - - - - - - - . -
- - -
- 73 -

L'arc est confectionné au lahora-
toire, en métal précieux ou non,
Deux petits étriers placés sur
canines ou prémolaires empêchent
l larc de glisser vers le collet.
Cet arc doit avoir une section
triangulaire afin de ne slappliquer
sur la dent que par une arête
afin de faciliter l'hygiène dentai-
re et d'éviter le développement
de caries.
3. Attelles à anneaux.
Ce sont des bandes métalliques utilisées
en orthodontie, adaptées à chaque dent,
... / ...
- 74 -

-
- - - - - - - -
,----~~-~ -
- - - - ~---
et qui, après soudure, forment une bague;
l'ensemble des bagues ainsi obtenues,
sont soudées entre elles de façon à cons-
tituer une attelle à anneaux.
Ce système de réalisation aisé offre
une bonne rigidité, mais présente des
inconvénients: la présence de deux
épaisseurs de métal au point de contact
entraîne obligatoirement un écartement
des dents que lion solidarise, et si par
la suite il n'y a pas de contention dé-
finitive, il sera nécessaire de resser-
rer les dents, d'où la création d'un
nouveau traumatisme.
A ce type d'attel-
les préconisé par BEUBE, pour immobili-
ser les dents postérieures, nous préfé-
rons les attelles métalliques coulées
découlant du système d'attelles métal-
liques ajustées élastiques de GOLDMAN,
SCHLUGER, FOX.
. .. / ...
- 75 -

- - - - - - - - - -
4. Attelles métalliques coulées.
Ce dispositif de contention dé-
cri·t par FRIEDMANN est utilisé
comme attelle temporaire posté-
rieure.
L'attelle est conçue de façon
telle qu'elle chevauche la ligne
de plus grand contour des dents
intéressées, ceci de façon à pro-
téger les dents aussi bien contre
les pressions latérales que verti-
cales, mais également pour assurer
l a ré te nt ion de lie nsem ble.
Pour permettre la mise en place
sous la ligne de plus grand con-
tour, cette attelle est ouverte
... / ...
- 76 -

à llextrimité antérieure et j'T1ain-
tenue en place par une ligature
que lion passe au travers de trous
réalisés avant la mise en place de
1 lattelle aux extrémités libres
de celles-ci.
Malgré son tracé qui en assure la
rétention avec l'aide de la liga-
ture, l'attelle est scellée.
5. Bridges en résine acryligue.
Ces réalisations ne sont pas spé-
cifiques à la parodontie, on les
retrouve de façon courante en pto-
thése conjointe; elles ne sont
effectuées que dans le cas où une
contention définitive sera effec-
tuée obligatoirement.
INDICAtIONS
Protection des dents après prépa-
+'
ra~lon,
Immobilisation: bloquer les dents
piliers pour éviter tout déplace-
... / ...
- 77 -

- - -
- - - -
mént, conserver le par-allélisme,
éviter l 'égression des points
d'appui,
Faciliter le réajustement occlu-
sal
: lorsqu'on doit rectifier un
olan occlusal, permet d'apprécier
la capacité neuro-musculaire d'a-
daptation,
maintenir la dimension verticale,
Protéger llanneau gingival en re-
constituant le galbe vestibulaire
et lingual, en rétablissant lES
points de contact, ce qui permet
à
la masse alimentaire d'être dé-
versée à distance de llanneau gin-
gival.
Permet d'apprécier les effets pho-
nétiques (POSSELT) et esthétiques.
INCONVENIENTS
La pose et la dépose dè ces bridges
pour essayer les préparations dé-
finitives entra~nent des fractures
la réparation de ces bridges n1est
... ; ...
- - - - - - - - -
- -
- 7B -

pas toujours aisée,
Les porosités de la résine peuvent
favoriser le dépôt des plaques
bactériennes,
Irritation de la gencive dans les
zones où celle-ci est en contact
avec la résine; c'est un inconvé-
nient lié à la nature du matériau.
Nécessité d'une vérification fré-
quente dans le cas d'une mise en
place prolongée pour vérifier un
éventuel descellement qui risque
par les infiltrations, de provo-
quer une destruction des prépara-
tions. De plus, quand un bridge
est partiellement descellé, il se
crée un mouvement de ressort de
haut en bas très nuisible à l'état
parodontal.
L'usure de la résine, dans le cas
d'une mise en place prolongée,
fausse l'ajustement occlusal.
L'usage de certains ciments tempo-
raires contenant de l'eugénol s'op
pose au durcissement compl~~.9~..
- 79 -

certaines résines.
+
+
+
... / ...
- - - - - - - - - - - - - - - ---
- 80 -

3.3.3 - LA CONTENTION PERMANENTE
Elle est utilisée lors de cas trop avancés où
la qualité, la quantité et la distribution de 1 'os res-
tant ne se prêtent pas à une stabilisation sans faire
appel à l'immobilisation définitive.
Parmi les moyens
de fixation définitive, on distingue
des types amovibles,
semi-amovibles et fixes .
. 3.3.1,.-CONTENTION PERMANENTE MOBILE.
1. Attelle du type ELBRECHT
En alliage chrome-cobalt-nickel est appelé
Ille crochet continu ll •
Elle enserre les
dents en s'ajustant sur le contour vestibu-
laire, lingual et proximal des molaires et
prémolaires, tandis qu'elle maintient les
canines et incisives avec des griffes inter-
incisives d'ancrage.
2. Attelle de GROHS :
Se place sur les dents antérieures grâce
à des onglets inter-dentaires, ce qui de-
mande un meulage léger des dents au niveau
... / ...
- 81 -

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
-
-
- - - - - - - - - - - - - - -
- - - - - - - -
o .

des angles proximaux. PREISECKER
préconise le principe suivant:
vérouiller l'attelle plaquée lin-
gualement au bandeau vestibulaire
à l'aide d'une charnière.
3. Attelle de VON WEISSENFLUTH :(61)
Amovible, comportant des pivots
qui slinsèrent dans des manchons
scetlés de façon rigoureusement pa-
rallèle à l'intérieur de puits
creusés dans les dents intéressées.
4. Attelle de STRIGER :
Composée d10nlays successifs sou-
dés les uns aux autres, ce qui de-
mande une préparation minutieuse
des dents.
Chaque onlay comporte
deux crampons qui s'insèrent dans
deux tubes sur chaque dent.
5. Attelle nocturne:
appelée "an ti-
bruxisme" : résine entourant les
dents (face occlusale vestibulaire
e+ linguale) qui empêche le frot-
- 82 -

tement des faces occlusales.
3.3.3.2-CDNTENTIDN PERMANENTE SEMI-AMDVIBLE.
Ce sont des attelles fixées à l'aide de vis
pouvant être périodiquement retirées
Système de deux attelles, une linguale et une
vestibulaire maintenue par deux vis dans la partie dis-
tale de la dernière dent concernée:
1. A'telle de NEUMANN:
Demande une préparation sur chaque dent;
une rainure continue comblée par un rail
maintenue par une vis (vis sort de la
dent et écrou dans le rail),
2. Attelle de HADERUP
Système semblable au précédent, mais
qui demande la dévitalisation des dents
car la partie mâle vissée pénètre dans
la dent.
3. Attelle de solidarisation :
de deux ponts latéraux par une barre
... / ...
- 83 -

I----~--- --------~---~'-----~~
-
~ - - ~~
linguale vissée,
pour les dents délabrées: taille en
moignon avec ~jacket" par dessus, entre
les deux une attelle, c'est-à-dire des
anneaux successifs maintenus les uns
aux autres .
. 3.3.3- CONTENTION PERMANENTE FIXE.
Ce sont des attelles posées définitivemen~ et
qui immobilisent un groupe ou Ta totalité des dents d'une
arcade, afin d'avoir une contention efficace dans les
trois plans de l'espace.
Ces attelles doivent satisfai-
re au principe de ROY.
Elles peuvent se réaliser sur
des dents vivantes ou dévitalisées.
1) attelles fixes sur dents dépulpées.
Pour des raisons évidentes, il est pré-
férable de conserver les dents vivantes
mais, parfois, les dents sont déjà dé-
pulpées ou trop atteintes et nécessi-
tent une dépulpation.
Lors de conten-
tion, il peut y avoir, à la fois, des
... / ...
- 84 -

dents vivantes et des dents dépul-
pées à immobiliser:
- attelles constituées de RICHMDND
solidarisées
- attelles constituées d'inlay-
core, faux moignon solidarisé
- attelles constituées d'inlay-
core, faux moignon et de IIjacket ll
solidarisés,
- attelles mixtes: dents vivantes
et dévitalisées dans un même
ensemble à contenir.
Toutes
les combinaisons de tous les
systèmes décrits avec prothèse
sont possibles.
2) Les méthodes classiques d.'attelles fixes
sur des dents vivantes.
Atelles de FRIEDMANN-WITKOWSKI-WOLF
Il s'agit d'un bandeau coulé en or et
ajusté sur les faces linguales et les
bords incisifs du bloc incisivo-canin .
.../ ...
- 85 -

- - - - - - -
- -
- - - - - - - - - - - - -
- - - - - - - - - - - - - ,
Ce bandeau est maintenu par des
vis soudées à ce bloc et passant
dans les conduits creusés horizon-
talement dans les dents (conduits
parallèles au niveau des 4 inci-
sives) et bloquées par des écrous
sur la. face
vestibulaire dans
une logette aménagée.
Au niveau
des canines, oD ~s conduits ne peu-
vent être parallèles à ceux des
incisives, c'est l'inverse: la vis
vient se loger dans un pas de vis
aménagé dans l'attelle (principe
S.M.S.). (14, 44)
Attelle de KOEHLER
(31,32)
Attelle de contention pour dent
antérieure avec ancrage par pivots
horizontaux.
Les pivots incisifs
font corps avec l'attelle car pa-
rallèles entr'eux ; les canins di-
vergeants sont indépendants.
Cet
ensemble est scellé. (17)
... / ...
- 86 -

- - - - - - - -
~!!~ll~_~~_~QX : (42)
Même principe que la précédente
avec conduit dirigé obliquement
dans le sens occlusal-apical et
lingual- vestibulaire sans traver-
ser le côté vestibulaire (esthéti-
que meilleure).
~!!~ll~_~~_ê~gI~_~Q~~§~~~~~ : (39)
Ne tient pas compte du parallélisme
ce qui facilite le travail du pra-
ticien.
Elle est constituée d'une
attelle transpercée d'un orifice
au niveau de chaque dent; cet ori-
fice correspond à un conduit creusé
sur la face linguale des dents en-
tre la pulpe et le bord incisif et
n'atteignant pas la face vestibu-
laire.
Grâce à un ciment de scel-
lement, un pivôt est introduit
dans chaque conduit de l'orifice
de l'attelle (principe général re-
trouvé dans le S.M.S.) (57)
... / ...
- - -
- - - - - - - - -
- 87 -

Attelle de WEIGELS :
------------------
Il s'agit d'une série d'onlays
palatins ancrés sur les bords in-
cisifs par des pivots axiaux para-
pulpaires.
Attelle de JEANNERET :
-~------------------
Ressemble à la précédente par le
principe.
L'ancrage de cette at~
telle est réalisé par une barre
métallique s'insérant dans un sil-
lon creusé le long de la crête in-
cisive et complétée par deux petits
axiaux parallèles et para-pulpai-
res (pivots parallèles gr!ce au
principe d'isodromie imaginé et
mis au point par Max JEANNERET).
Série d'onlays linguaux a double
gradin, invisibles du cOté vesti-
bulaire et comportant chacun 4 pi-
vots para-pulpaires filetés, légè-
... / ...
- 88 -

rement obliques, de 2 à 3 mm de
longueur.
Attelles à coiffes:
Toute une série d'attelles est dé-
crite ; il est facile de les ima-
giner d'après toutes les tailles
possibles en prothèse fixe.
Il
suffit, après avoir taillé plusieurs
dents parallèlement, de solidari~
ser tous ces éléments ou même de
couler le tout dans un bridge.
Nous en citons ici quelques unes
pour mémoire.
Ces méthodes peu-
vent être utilisées individuelle-
ment ou associées :
- coiffe II qua tre cinquième ll de
West,
coiffes de Tinker et ses varian-
tes,
- onlay quafriface de Le Huche,
- onlay quadriface à clavettes,
- onlay incisifs et canins (systè-
me de Steiger)
... / ...
-
89 .-

différents moyens sont utilisés
inscrustations soudées
masse d'amalgame ne formant
qu'un seul bloc (selon Cross)
amalgame inter-proximaux
anneaux soudés et scellés.
3) Les méthodes modernes d'attelles fi-
xes sur dents vivantes
(35)
Attelles collées:
----------------
un microclavetage est réalisé à la
face linguale des incisives et des
canines
par de l'acide orthophos-
phorique pour permettre à la résine
d'adhérer aux dents.
Au niveau de
l'attelle en or, l'adhésion est
favosirée par un agent couplant
de fuslon silanique.
Ce système
permet une contention sans aucune
pe r for a t ion 0 u ta i lle .
~---~""----
- 90 -

En associant les principes des at-
telles de TRUEMAN-WITKDWSKI-WDLF
de KDEHLER et de BUDTZ JOERGENSEN,
nous arrivons à une attelle main-
tenue par un système de fixation
transcoronaire non parallèle, con-
çue par Weissmann (Research Tech-
nician of Long Island Collège Hos-
pital - Broolkyn New York - USA)
que nous nous proposons d'étudier
plus en détail dans le chapitre
suivant.
(55)
Ce système de contention prévu
pour toutes les dents peut
in-
téresser
le bloc incisivo-canin
du maxillaire. L'attelle, dont la
place est aménagée par meulage
se loge à la face palatine des
dents; elle est fixée par des vis
non parallèles.
La préparation
1
- - - - - - - ' ..__. _ - - - - - - - - - - - - - - - -
- _ . - - - - -
- 91 -

_
..
_ - - - - - - - -
sur chaque dent est la suivante:
un conduit parallèle (â ceux
des autres dents),
deux conduits non parallèles
dans lesquels se logent les
vis.
Les conduits sont per-
cés sur la face palatine,
ce qui garde l'esthétique ves
tibulaire intacte.
~.~.l: (54)
Clest aussi un système de conten-
tion prévu pour toutes les dents
utilisé très souvent au niveau du
bloc incisivo-canin du maxillaire.
Mais les trois points forés dans
chaque dent sont parallèle entr l
eux, ce qui demande de la prépara-
tion dlune gouttière aménagée de
conduits parallèles qui, placée
sur le bloc incisivo-canin supé-
rieur, permet le forage parallèle.
i
... / ...
+
1
_ 1
.
_
-92 -

CONCLUSIONS
Il faudra toujours bien poser les indications
de la contention, qui est le point le plus difficile à
définir.
En effet, trop précoce, elle risque de limiter
la stimulation fonctionnelle du parodonte; trop tardive
elle sera inefficace et même dangeureuse pour des dents
beaucoup trop mobiles.
Il faut savoir également que, si la contention
peut être une solution très avantageuse, ce n1est pas
pour autant la solution lIidéale ll car elle implique bien
souvent des mutilations importantes et réduit les sti-
mulations physiologiques de l'organe dentaire.
Elle di-
minue donc une partie de ses capacités réactionnelles.
Aut,ement dit, comme le dit BARELLE,
1I1 a contention
ne guérit pas les parondontolyses mais elle peut, sous
ses aspects temporaires, faciliter les thérapeutiques ll •
-
93 -

l V
TEe H N l QUE
v U
S PLI N T
MAT E
S y STE M
------0-------
- 94 -

4 -1
DEFINITION
Le "SPLINT MATE SYSTEM" est une technique de
contention qui utilise des "vis transcoronaires
non
parallèles mais horizontales"dont
le filet terminal
es~ dans un bandeau métallique lingual.
Pour les bridges et attelles de la région an-
térieure, les moyens d'ancrages traditionnels relèvent
essentiellement de deux types de techniques
- l 'une utilise les préparations périphériques pour cou-
ronnes, forcément très mutilantes,
llautre, relève de la technique des onlays avec pins
et rainures
leur
réalisation est toujours déli-
cate en raison des problèmes posés par le parallélis-
me et le volume pulpaire.
La vis transcoronaire peut apporter une solu-
tion beaucoup plus simple, car elle est peu mutilante
et nécessite peu d'entra'nement mais le matériel reste
particulier.
+
. .. / ...
- 95 -

4 - II
PRINCIPE
Tige filetée
","",
"
Tête de la vis
Bandeau métallique~--
plus large que
la vis.
La vis transcoronaire est une tige filetée
cylindrique en acier inoxydable terminée à l lune de
ses extrêmitées par une tête cylindrique dlun diamè-
tre légèrement supérieur au diamètre de la vis.
Elle permet de fixer un bandeau métallique
sur la face linguale des dents.
Pour cela, sa tête
s'appuie dans sa logette intra-dentinaire crée à la
face vestibulaire.
Son fût passe librement dans un
pertuis transcoronaire, intradentinaire et parapul-
paire, et ses filets passent dans la pièce métalli-
que linguale.
. .. / ...
- 96 -

Après serrage de la vis, on obtient un véri-
table IIboulonnage ll qui bloque la dent entre la tête de
vis et le bandeau.
L'herméticité est assurée par du
ciment oxyphosphate.
Le bandeau est une pièce métallique obtenue
par coulée directe sur un modèle en revêtement.
Pour
avoir des filets s'adaptant aux vis dans le métal, on
crée des préformes en nickel-argent ayant le même pas
que les vis, que l'on place dans la maquette en cire.
La pièce étant coulée, on se débarasse du nic-
kel-argent par attaque à l'acide nitrique chaud.
+
... / ...
- 97 -

4-111 - INDICATIONS ET CONTRE-INDICATIONS
AI CONTRE-INDICATIONS
~11~~_~2~!_~~r!2~!_9:2r9r~_~~~!2~ig~~
Le volume de la pulpe ou le degré d'abrasion
de la dent sont extrêmement importants, car ils permet-
tent de savoir s'il existe une masse dentinaire suffi-
sante pour forer le pertuis, sans risquer d'être trop
proche de la pulpe, du bord ;ncisifli 'Autreme.nt dit
les contre-indications sont les suivantes:
Pulpe trop volumineuse,
Couronne dentaire trop mince dans le sens
vestibulo-l ingual,
Perte de substance au niveau de la face
vestibulaire.
Dimensions des barres,
Difficulté d'accès,
Conditions de la prise d'empreinte, du
serrage des vis.
. .. 1 ...
- 98 -

- - - - - - - - - - - - - - _ . _ - - -
- - - - - -
Tout cela implique que la technique
du S.M.S. (Splint Mate System) est difficilement appli-
cable au-delà de la
canine.
BI INDICATIONS.
Ce sont surtout les réalisations d'attelles ou
d'attelles-bridge au niveau du bloc antérieur mandibu-
laire, dans trois sortes de cas cliniques
(52,
59,
66)
Pour celles-ci, la retraction de la
pulpe est un facteur très favorable.
De plus,
l'exigence esthétique est moindre. (34)
Cette technique permet deux remarques
très importantes
l'étendue des attelles,
le respect des embrasures: parce
que le métal s'arrêtant nettement au-dessus
de la muqueuse.
Enfin, dernière remarque accessoire
leur prix est nettement moins onéreux que les
bridges complexes.
-
99 -

--_~~_---_~~_-_~
facial
Avec perte de dents dans la région
mandibulaire.
Généralement, les dents bor-
dants l'édentation sont saines.
On évite ici
la réalisation de prothèses compliquées sur
les piliers sains tels que onlay ou puits
dentaires parallèles qui demandent générale-
ment des séances longues avec ouverture bucca-
le souvent difficiles chez les patients.
Le S.M.S.
est ici une technique rapi-
de, et aisément acceptée.
NOTA
Le S.M.S. (vis transcoronaires) peut
s'appliquer pour le bloc antérieur du maxil-
laire supérieur.Leg seuls
inconvénients
en-
seront
l'esthétique.
Il ne faudra pas oublier de meuler les
faces linguales pour éviter une surocclusion,
... / ...
- iOO -

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
ni de masquer les têtes de vis sous une
obturation (de type composite par exemple).
Cependant, ce ciment ne donne jamais de
résultats parfaits et risque de briser
la tête de vis.
Le S.M.S. peut aussi s'appliquer à la répa-
ration d'une rupture de soudure ou à la
solidarisation de deux bridges scellés pré-
cédemment (selon ROCHETTE) ou d'une manière
plus générale comme moyen supplémentaire de
rétention d'un onlay ou moyen d'ancrage en
prothèse conjointe. (43,44,45)
+
4-4
- REMARQUES ET DISCUSSION
1) êriQ9ê~_Q~_~ttêll~~:~riQgê-~~~Qi~~I~irê~
Nous avons vu précédemment que les moyens
d'ancrages étaient de deux types:
· .. / ...
- 101 -

soit une préparation corono-périphé-
rique qui est très mutilante,
soit la réalisation d'onlay avec puits
et rainures.
Leur réalisation peut
parfois être délicate.
Cependant,
il faudra faire attention:
- au répérage de la pulpe qui
parfois est difficile,
à la prise d'empreinte
éviter de tordre les barres,
pratiquer une rétraction
gingivale avant de prendre
l'empreinte ches les pa-
tients porteurs de culs de
sacs gingivaux, car l'air
emprisonné par le thiocol
remonte sous la pression
le long de la face linguale:'
cela provoque donc une bulle
et rend l'empreinte inuti-
lis a ble.
(8, g)
... / ...
- 102 -

maxillaire.
Ici, il est nécessaire de masquer la
tête de vis sous obturation esthétique:
- dans ce cas, ROCHETTE préconise de
creuser une logette vestibulaire et
dlen mesurer sa profondeur, de façon
à ne pas détruire la tête de vis sa-
chant qu l i1 lui faut conserver 1/4
à
1/2 mm de longeur.
puis, avec une fraise cône, renver-
sée Tungstène, nous réalisons une
cavité rétentive.
- pour masquer le métal au fond de
la cavité, nous utilisons du composi-
te opaque ADAPTIC.
- Nous re aillons les bords pour faire
dispara'tre les éventuels excès et
nous terminons avec du composite.
Si cette technique est acceptable
pour le bloc incisivo-canin inférieur, elle
1 lest moins pour le bloc antérieur-supérieur
qui est plus souvent découvert par le sourire.
- 103 -

- - - - - - - - - - - - - - - - - -
Si un démontage est nécessaire pour
une raison ou une autre, il faudra sacrifier
le bandeau.
La portion intracoronaire des
vis sera laissée en place.
Bien que n'étant pas anatomique, le
relief crée par le bandeau, ne provoque aucune
gêne pour le patient.
Il s'agit de tenons cingulaires cyl in-
driques et parallèles de deux millimètres de
profondeur, et de 0,70 mm de diamètre, qui
sont inclus dans chaque élément du bandeau.
+
... / ...
- 104 -

- - - - - - - - - - - - - -
4 - 5 -
MATERIEL ET TECHNIQUE
4.5.-1- LE MATERIEL NECESSAIRE EST SIMPLE
Il se compose de
AU CABINET
- fraise ronde turbine n° 1/2,
----------
- fraise ronde n° 6 pour contre-angle,
- cône de Gutta Médium,
- ciment provisoir IITrial ll ,
- le kit de la firme WHALEDENT : Foret
de 0,7 mm de diamètre, longueur par-
tie active
10 mm, manche vert.
fraise à rectifier 0,78 mm
de diamètre,
fraise pour avant-trou 0,90 mm
de diamètre, butée réglable.
barre métallique cylindrique,
pour empreinte 0,75 mm de dia-
mètre, 4 cm de long.
des vis en aciers de même diamètre
et de même pas.
- 105 -

AU LABORATOIRE
Nous avons besoin de
==============
barre métallique cylindrique, pour modèle
de contrôle
0,80 mm de diamètre, 4 cm de
long (possédant un méplat à une de ses extré-
mités),
vis S.M.S. en acier inoxydable 0,75 mm de
diamètre, tête plastique,
- tige filetée en nickel-argent 0,75 mm de
diamètre, l cm même pas que les vis S.M.S.,
clé pour serrage des vis S.M.S.,
taraud de 0,75 mm de diamètre, même pas que
les vis S.M.S.,
- des barres métalliques mais de 0,80 mm de
diamètre,
des tiges filetées en nickel de l cm de
longueur et de 0,75 mm de diamètre, solubles
à l'acide nitrique à chaud,
un taraud de mêma diamètre et de même pas,
enfin, une clé
à section carrée qui permet
de serrer les vis.
- 106 -

4.5.~.-TECHNIQUE : REALISATION TEMPS PAR TEMPS DES SEANCES
CLINIQUES ET DE LABORATOIRE :
1 - Choix de la teinte slil existe une éden-
tation intermédiaire.
2 - Radio de chaque dent pilier.
Avec si pos-
sible une radio (long cône) qui donne une
image sans distorsion.
3 - Détartrage et
polissage
4 - Prise d1empreinte pour la réalisation d'un
modèle d'étude destiné au laboratoire
PREMIERE SEANCE DE LABORATOIRE
1 - Confection d'une porte-empreinte indivi-
duel, sur le modèle d'étude, on place de
la moldine sur la face linguale des dents
intéressées, sur toute leur hauteur et sur
une épaisseur de 1,5 cm.
On recouvre les
bords incisif et les faces vestibulaires
d1une épaisseur de 4 mm.
Application de
... / ...
- 107 -

~-
- -
- - - - - - - - -
résine autopolymérisable sur ce modèle.
Après durcissement et démoulage, la por-
tion de la face vestibulaire du porte-
empreinte qui correspond aux dents desti-
nées à recevoir une vis est supprimée sur
toute sa
hauteur.
2 - Choix et ajustage
éver.tuel de la dent
-qui
correspond
à
l'édentation (15).
1 - Essai de la plaque-base supportant la dent
correspondant à l'édentation.
2 - Marquage au crayon gra,sur l'émail des dents
du profil pulpaire d'après les radiographies.
On fixe cette marque grâce à du vernis Copa-
lite.
3 - Réalisation des pertuis transcoronaires.
C'est la partie la plus délicate. On devra
faire attention à traverser le maximum d'é-
paisseur de dentine tout en restant loin
de la pulpe et
du bord libre de la dent,
nous pourrons
passer:
... / ...
' - - - - - - ~---~--~--~--~---
- - - - -
-
- - -
-
108 -

--
-
FIGURE N°
1
--
FIGURE N° 2
S. fL S.
R- 3
FIGURE N° 3

- - - - - - _...- . _ - - _ .
soit entre la pulpe et le bord in-
cisif,
soit entre la pulpe et la paroi
proximale pour les canines ou les
centrales supérieures.
(F.-i.guJte.. yt0
1)
Par ailleurs, les deux axes des pertuis ne de-
vront pas converger dans la région vestibulai-
re, sinon, ils empêcheraient la mise en place
des vis.
grâce à la fraise ronde 1/2 montée
sur turbine, on perfore llémail ves-
tibulaire,
(F.-i.guJte.. yt0
2)
puis, avec un foret Kodex vert, on
perfore la dentine à basse vitesse
(utiliser un instrument neuf, pour
éviter toute usure).
La basse vitesse permet une opéra-
tion indolore si l Ion passe à dis-
tance de la pulpe bien sûr.
(F.-i.guJte.. yt°3)
... / ...
-
109 -

-
F'taJ..6e 'tonde 7/2
FIGURE N° 4
S.M.S.
E-4
FIGURE N° 5
FIGURE N° 6

- - - - - - - . -
--------------~-
On ne perforera pas la face linguale avec ce
foret. Pour cela, on introduira dans le per-
tuis un foret de 0,70 mm jusqu'au contact de
l'émail lingual, puis par transparence à l'ai-
de d'une fraise 1/2 montée sur turbine, nous
perforerons en regard du foret.
0
(F,lguJte. 11
4)
NOTA :
Si l'émail n'est pas suffisamment
transparent, ROCHETTE préconise l'util isation
d'un étrier obtenu par coulée au laboratoire,
qu'il place, perpendiculairement par rapport
à
la dent afin de percevoir le point d'impact
sur la face linguale.
Alésage du pertuis transcoronairè : il se fera
à
l'aide d'une fraise à rectifier S.M.S. (0,78
mm). (F,lguJte. 11 0 5)
Avec une fraise ron~e n° 6 à basse vitesse,
nous élargissons l 'extrimi~é linguale du pertuis
en un légèr avant-trou destiné à renforcer
le bandeau métallique au point où la vis trans-
coronaire s'engage dans le métal.
0
(FiguJte. 11
6)
... / ...
~~---- - - - - - -
- -
110

Th..toc.ol
Po~te-emp~e..tnte ajou~ê
Tige mêtall..tque
a 0,75 mm
qu..t vient bute~ c.ont~e le
ro~te.- emtJ~e..tl1te.
PRISE D'EMPREINTE

4 - Prise d'empreinte:
[Figufte. nO
1)
On procèdera auparavant à un polissage pour
évi ter de fausser l' emprei nte.
Nous utiliserons les barres métalliques cy-
lindriques de 0,75 mm de diamètre et de 4cm
de longueur, que l'on introduira dans les
pertuis dépassant 2 mm du côté lingual.
L'empreinte sera prise avec les barres ain-
si placées ce qui explique la forme origi-
nale du porte-empreinte.
Le matériau à em-
preinte est un thioco1, car nous tirerons
deux modèles de cette empreinte.
De plus,
nous adopterons la technique du double mé-
lange.
C'est-à-dire que nous chargerons
le porte-empreinte de "heavy-bod y " pendant
que l'assistante chargera la seringue de
"Light bodyll.
Puis, nous injecterons le "Light"
dans les avant-trous linguaux et sur
toutes les faces vestibulaires. En-
suite, nous placerons correctement
le porte-empreinte chargé de "h eavy "
... / ...
- 111
-

en veillant à ne pas accrocher une
barre.
Enfin, nous veillerons également à en-
foncer les barres lIà fond ll du côté
lingual jusqu'à ce que celles-ci ren-
contrent le porte-empreinte.
Tandis
qu'au niveau vestibulaire, nous rabat-
tons le thiocol sur les barres.
Dix minutes après, nous retirons les
barres, suivant leurs axes sans dé-
chirer le thiocol.
Cela nous permet-
tra de retirer l'empreinte.
Il ne
faudra pas oublier de repositionner
ces ba rres dans l' emprei nte.
5 - Enfin, dernier temps
nous appliquerons
dans les avant-trous du vernis copalite ou
du Ca(OH)2
liquide à l'aide d'une mèche de
papier, et nous obturerons avec des cônes
de Gutta scéllés avec du ciment Trial (d'O-
POTOV) afin de retirer celles-ci d'un seul
bloc.
Les cônes de Gutta seront sectionnis à la
spatule chaude.
. .. / ...
- 112 -

- - - - -
- -
Tige.. à. 0,15 mm
On le..~ ~e..mplaee.. pa~ de..~ tige..~
à. 0,80 mm
~u~ le.. modèle..
eo nt~ole...
RETRAIT OES TIGES SUR LE MOOELE EN PLATRE.
FIGURE N° 8

~
...."jodèle en Jtevêtement ou maltJte-modèle
ViJtole pla6tique 6ixle a la ciJte duJte
en banne p06ition.
Tige en nicRel-aJtgent.
HISE EN PLACE VES TIGES FILETEES EN
NICKEL-ARGENT.
FIGURE N° 9
Attelle en ciJte dont l'lpai66euJt 6eJta
celle de la viJtole.
Tige en NicRel-aJtgent
On 6'en dlbaJta66e apJtè6 la coulle en
tJtempant la pièce dan6 un bain d'acide
nitJtique puJt non 6umant.
Rl6lJtence : pJtolabo nO 20-413-29
AVANT LA COULEE
FIGURE N°
10

1 ~ Coulée de l'empreinte :
(F~gu!Le nO 8)
Les barres sont lubrifiées avant de
couler l'empreinte.
On vérifie égale-
ment si elles coulissent bien dans le
thiocol (sinon recommencer l'empreinte).
Le premier modèle sera coulé en IICYMO-
DIE II et sera un modèle de revêtement
appelé le II ma ître-modèle ll •
Une fois
sec, environ une heure et demie après,
on retire les barres et on démoule (si
on attend trop le Cymo-die risque d'adhé-
rer au thiocol, et donc de le déchirer).
Puis, on coule une deuxième empreinte
JI de
m0 dè l e - con t r ô l e Il, mai s cet t e foi s -
ci, on remplace les barres de 0,75 mm
par des barres de 0,80 mm ; cela parce
qu'une fois le bridge coulé, nous per-
dons le maître-modèle et il est néces-
saire d'avoir un modèle de contrôle dans
lequel les vis puissent librement cou-
lisser.
. . . j ...
-
11 3 -

2 - Confection sur le maître-modèle de la maquet-
te en cire de l'attelle-bridge
Tracé des limites du bandeau: il est
supra-gingival et il respecte les embra-
sures.
Positionnement de la dent intermédiaire
(slil existe une édentation).
Les tiges filetées en nickel-argent sont
mises dans les pertuis et doivent dépas-
ser de part et dlautre.
(6igu~e »0 9)
Llarmature en cire est exécutée selon
le tracé en maintenant une épaisseur
de 0, 75 mm.
(Fig u~ e »0 10 )
La jaquette préfabriquée étant retirée
(si toujours il en existe une), et tout
est mis en revêtement dans un cylindre.
3 - Coulée
Le revêtement est placé dans un four
chez lequel on augmente la température
jusqulà 600 0 C, pendant une heure.
Il ne faut pas dépasser 650 0 C sinon
les vis en nickel-argent seront abîmées.
La coulée se fera en or-platiné .
. . ./ ...
- l 14 -

Le maZt~e-modèle di~pa~ait ap~è~ la mi~e en ~evêtement.
Attelle ~oulée en o~ platiné.
Vi~ S.M.S. t~te pla~tique
S-11 C.
1
1
.,-- ..
.....
- ........
E~~ai de la ba~~e ho~izonta­
Vue t~an~ve~~ale
le, et de~ vi~ ~u~ le modèle
de l'attelle, vi~
~ontôle
en pf.a~e.
Le~ ~ouleu~~ ~ont notée~ ~u~
la 6i~he labo.
FIGURE N°
II

4 - Démoulage:
Le revêtement est détruit.
Le nettoyage est terminé par trempage
dans un bac à ultra-sons.
5 - Suppression des tiges en nickel
:
La pièce est plongée dans un bain dIaci-
de nitrique chaud pour dissoudre les
tiges.
Puis, on vérifie le pas de vis ainsi dé-
gagé au moyen du taraud S.M.S.
6 - Finition et polissage par les moyens habi-
tuels :
Puis on positionne le bandeau métallique
sur le modèle controlet on met en place
les vis définitives.
Ces vis possèdent un manche coloré qui
permet de les reconnaître et de les
replacer dans le même ordre (doit être
noté sur la fiche de laboratoire).
(FiAUJte. nO
11)
... / ...
- 11 5 -

Tige guide S.M.S. C-S
P~épa~ation de ta togette
v e.6tibutai~e.
FIGURE N°
12

- - - - - - - - - - - - - - -
- - -
- - - - - - - - - -
1 - Détartrage avant scellement.
2 - Préparation des logements vestibulai-
res destinées à recevoir les têtes
de vis.
Cela permet à l'émail de ne pas
se fracturer
: en effet, c'est
la tête de vis qui supporte les
forces de serrage, c'est pour-
quoi on ménage ces logettes ves-
tibulaires grâce à la fraise
à "tige guide et butée réglable
S.M.S. CS".
La fraise est ma-
noeuvrée à la main plutôt qu'
au tour et est montée sur un
porte-fraise. (F-iguJte nO 12)
3 - Essai en bouche
On met en place
le bandeau lingual et on introduit
les vis que lion doit visser sans
efforts.
En cas de résistance:
repasser dans le filetage un
taraudS.M.S. nlayant jamais
servi, CS neuf.
. .. / ...
- 116 -

Il e~t i»di~pe»~able que le ~~elle­
me»t de~ vi~ à l'i»té~ieu~ de~ pe~­
60~atio»~ ~oit e66e~tué ave~ la
plu~ g~a»de atte»tio», ~a~ ~'e~t e~­
~e»tielleme»t le ~~elleme»t qui im-
mobili~e~a la vi~ a l'i»té~ieu~ de
la de»t.
- E» e66et, la pa~tie 6ilet~e de
la vi~ »'éta»t que de 1/100è mm
plu~
60~te que la b~ai~e E-4 qui
a ~e~vi à alé~e~ la pe~60~atio»
SCELLEMENT
0» »e peut ~o»~idé~e~ que la vi~
~~ée ta~audage da»~ la denti»e
la p~tie »0» Siletée de la vi~
FIGURE N°
13
éta»t plu~ 60~te de 11j100è mm
que le 6iletage, et ~ette pa~tie
»0» 6iletée »e pé»ét~a»t que t~è~
peu da»~ la pe~60~atio», o»»e peut
pa~ ~o»~idé~e~ »0» plu~ qu'elle
joue le ~ôle d'u»e ~ete»tio». Ce~i
explique le ~oi» qui doit êt~e ap-
po~té au ~~elleme»t.
FIGURE N°
14

I-~-- ---~---------
- Après serrage, il faudra s'assu-
rer que la tête de vis est bien
dans sa logette et non le man-
che en plastique.
- Il faudra également respecter
l'ordre des vis notées sur la
fiche labo.
- Puis, on démonte tous les élé-
ments et lion passe au scelle-
ment. (F.iguJte 11° 73)
4 - Scellement
Celui-ci est relativement long,
c'est pourquoi il faudra utiliser
un ciment oxyphosphate à prise
contrôlée.
Après avoir rincé et séché
les dents piliers, nous pas-
sons unldrying-agent"(Prep-
Dry) sur les faces linguales
et proximales.
Nous atten-
dons trois
... / ..
- 118 -

-----~----- .. - - - - - - - - ,
minutes et nous séchons à l'air
chaud.
- Nous préparons le ciment et nous
le déposons sur le bridge et
dans les pertuis.
Puis nous
replaçons tous les éléments en
place.
- le blocage et le serrage d'une
vis ne se fait jamais en même
temps mais progressivement.
- Dès la prise du ciment, nous
sectionnons à l'aide d'une frai-
se montée sur turbine les ex-
trimités de vis qui dépassent
du côté lingual comme du côté
vestibulaire. (F-iguJte n. 0 14)
5 - Polissage
Puis nous effectuons un polissage des
extrêmités à l'aide d'une pointe ARKAN-
SAS blanche et d'une cupule en caout-
chouc.
. .. / ...
- 119 -

V~~ SYNCRON ave~ ~a tête
auto - ~a~ ~ able.
FIGURE N°
15

Si le patient le désire, nous faisons
disparaître sous une obturation au composite
l 'extrêmité vestibulaire des vis pour amé-
liorer l'esthétique.
REMARQUES :
Pour un meilleur résultat esthétique, la Firme
WHALEDENT préconise l 'utilisation des vis SYNCRON à la
place des vis à tête plastique comme précédemment.
On
réalise alors un blocage mécanique de l'attelle à la ma-
nière "d'un boulon et écrou".
Cette vis SYNCRON possède en effet un épaulement qui
prend appui sur la dent du côté vestibulaire.
La techni-
que reste la même.
Avant de procéder au scellement, on crée à l '·ai-
de de la fraise C-5 un contre épaulement sur la
face vestibulaire de la dent, sous la forme d'une
petite logette à l'intérieur de laquelle viendra
s'appuiyer l'épaulement de la vis SYNCRON (figu-
... / ...
re 15).
- 120 -

Section de ta tête de ta vi~
à t'aide de ta cté SYNCRON.
FIGURE N°
16
FINITION à t'aide d'un ciment
type compo~ite.
FIGURE N°
17

Elle sera scellée de la même manière que les
vis â tête plastique, mais, possédant une tête
auto-sectionnable ; cette dernière se cassera
et restera dans la clé SYNCRON après déblocage
(figure 16).
La logette est ensuite comblée par un composite
(figure 17). (46,47)
- =-TZT - --~

SEQUENCES CLINIQUES ET REALISATION
DES TEMPS DE LABORATOIRE
- 123 -
~---~~-~-~--_.~-

PREMIERE SEANCE CLINIQUE
FIGURE N° 1
RAVIO PRE-OPERATOIRE pe~met de déte~-
mine~ ta hauteu~ de~ ehamb~e~ putpai~e~.
--
putpai~e~.
VETARTRAGE ET POLISSAGE avant ta p~i~e
d'emp~einte à t'atginate pou~ un modète
d'étude de~tiné au tabo~atoi~e.
- 124 -

~IGURE N° 1
FIGURE N° 2
-
125 -

DEUXIEME SEANCE CLINIQUE
AI
Réalisation des pertuis.
BI
Prise d'empreinte.
FIGURE N° 3
L 1 AMORCE DES PERCEMENTS dan~ t 1 é.ma-<'l ~s t
6a-<.t au moyen de la 6~ai~e ~onde 1/2
pOU~ C.A.
FIGURE N° 4
a COMPLETER LE PERCEMENT DE LA DENT jU6-

FIGURE N° 3
FIGURE N° 4
-
126

FIGURE N° 5
Pou~ p~~ce~ ta nae~ tinguale,
on i~t~o­
duiha dan~ le pe~tui~ un ~o~et de 0,70 mm
Que lion voit ici pah t~an~pa~ence du
e 0.té lin 9 lt Ct e.
F[GURE N° 6
Pui-5,
à i'aid\\'. dJu~e 6hai.6e
1/2 monté.e
é{t~ tuJtb.ine,
YlOtt-6
peJt6oJteJtorî-6 à i1emp-ta-
cement e~act en h~ga~d du 6oJtet.

FIGURE N° 5
FIGURE N° 6
- 127 -

FIGURE N° 7
Oïl ut-<-l,üe eYl-6lL-<-.te la nfLaJ..-6e E-4 pOl.lll
ELARGIR LES PERFORATIONS a la d-<-men-6-<-on
llequJ..-6e pOUh hecevoih le6 tJ..ge~ de po~-<-­
tJ..ortne.nlent.
Suit
la
6a.c.e IJ..Ylguale. de.-6 deYlt-6,
avec.
la
6ha.i..~e honrl~ nO 6, nou~ clleu6ellon-6
un l~uell conthe-~paule.meYlt POUll pe.llmet-
the. une
bonne. a-6-6;-6~ et dOYlYle.ll une ~pa.i..6~
~ ('.{(ft -6 U 66-ü
6
a11.l e. d' Oll au po -<-11-t où. la v.i..~
.lita
" '/Le. -6' eYlgage daYl.6
le. mU:at.

FIGURE N° 7
FIGURE N° 8
- 128 -

FIGURE N° 9
ESSAVAGE EN BOUCHE VU PORTE-EMPREINTE
po ~ .i( -i...o IH1 ('.nI e nt.
FIGURE N° 10
ESSAYAGE V:S BA RES METALLIQUES de 0,75 mm
ULX.
N • B.
f. a -fT )1 1 a. p a. ~ b U. 6'<' d e. pILé pa !z. al i0 YI
caIL ef.te doit êtILe extILa~te.

-FIGURE N° 9
FIGURE N° 10
-
123
-

FIGURE N° 11
PRISE V'EMPREINTE AUX ELASTOMERES ou a.u
SILICONE 6uivan~ ta ~eehniQue du doubte-
métange..
NOU6
ve..Lf...te.11.0Yl-'.J
égaf.emertt à
e.n 6onc.cJr. le.6
bak!l.e.6" à tond"
du c.ôté {'<'n-
guai ju,!'ql('à ce. que eef.f.e.6-c.~ Jtenc.on-tlLert-t
le pOILte. empJr.einte.
FIGURE N° 12
ApIL~J nuo~!l. !1.~t~Jr.~ le6 t.Lge6 de p06.Ltion-
neme.l'lt,
POUIt
entc..
entc vc.Jt f.'elllplte'<'n.te de la. bou-
c.he dIt i'at.Le.n.t,
110((.6
ftepo(:,.<.t.LoI1l'IOI11,
ce.e..e.e.6-
c.~ déf'<'c.a.tetneJ1..t dan!) f.'emplte.<.,·tte.
B'<'en
c. x am"<' n e.1t f.
t
1 Ùl
ha do.6
de f.' em p 'L e.{, YI.t e : .6 .(
te.../) emplacement.6 deJ t'<'ge..6 ne <sont pa6 net6,
Itep'lend;le
t'e.mp)'le."i.nte .ban,!' h.é.6~te.Jt.

FIGURE N° 11
FIGURE N° 12
-
130

FIGURE N°
13
On obtuh~ le6 p~h6a~at;on6 a l'aide d'un
Ca!OH}2
~.~ d'un eôn~ de Gutta.
FIGURE N° 14
Se~tionne~
Se~t;onne~ ~~ Gutta à i'aide d'une ~pa~ule
c hau~ c...

FIGURE N° 13
FIGURE N° 14
- 131 -

TRÛISIEME SEANCE CLINIQUE
FIGURE N° 15, 16 et 17.
L'ATTELLE, telle que nou6 l'envoie le la6o-
la 17 .
- d'un b/t-i.dge 6lt/t Ol1lay .6uIL
la
/ 4, 5, 6, 7 .
FIGURE N° 17
Le. S.M.S.
(SPLJNT MATE SYSTEM)
pILoplLenlen.t
d..i t
qu.[ no 1I.6 .<.rit. éIL
élt. e./.lJ.6 e..

FIGURE N° 15
FIGURE N° 16
FIGURE N° 17
132

FrGURE N°
18
Ap~~~ avoi~ p~~pa~~ le~ logem~nt~ ve~tibu­
ta~~e~ de~tin~~ à ~ecevoi~ lc~ t~te~ de ui~.
nou~ rnetton~ en place le bandeau lingual.
I l 6aud~a ~9aiement ~e~pecte~'l'o~d~e de~
ui.6 noté 6W. la 6ic.he-labo.
FIGURE N° 19
On int~oduit ie.6 vif.> Qu'il 6aud~a vi66e~
6ano
e66o~;t".
Sinon,
~epa.6~e.!L da.>H le 6ile-
tage. un ta~aud c-s.
Ap~è.6 ~e~~age, ~'a.6~U­
~e~ que. la té.te de vi6 e.6-t bien darl6 .60-
1'. t) [] ettr? .

FIGURE N° 18
FIGURE N° 19
-
133 -

FIGURE N° 20
SPLINT MATE SYSTEI\\f,
vue. .e-<"l1guafe.
Rem a1l. ct li (! z. f e.-!>
emb1l.
m
a -6 (Lit e-6
dé gag é e -6 •
FIGURE N° 21
ES
E S/. y M; E 0 E. LAC ERA
R Id 1 QLI
Q E A GLIS S 7ER
E E
oU1l.
Ra 1 / .

FlGURE N° 20
. FIGURE N°
21
- 134

FIGURE N° 22
SCELLEMENT a l'aide d'un ~im~nt a pti~e
lente qui 6e~a malax~ 6U~ une plaque 6~oide
c aJt i l DaudJut
D
~ e.itl pli~ l e,~ pe"L 6(] 'La tio rI.5 ,
el'1dLLi'LL'
et -<·.lltlLodu-zll.e le.!) vi.6,
le ..tout
(2.)1
((l'le ,H.uf.e 60i6.
Le. blocage et le 6e.~­
.IL a 9 e 6 e
6(Jlt
6 0 11.f. p~ 0 9lt {J. -6.6 ,( v e. me j' t .
FIGURE N° 23
Ap~~.6 plti~e compl~te du ciment,
nou-6 -6e.c-
tionnon6 a l'aide d'une 6ltai6e tung6t~ne
o1L diam e lit é. e l C.6 paJtti e,~ qui dé pa.t; -6 e nt
\\1 c.5 t i b[d'a.,(JL em c. J1-t
n.t 0 U l i I1g [(al e.1tI ent.

FIGURE N° 22
• FIGURE N° 23
-
135 -

FIGURE N°
24
POLISSAGE d~~ ext~~m~téh a t'a~d~ d'une
p 0 ,t n ·t e. Aft IL a lU> n 6
ver t e
e.t d'une. c.upu.le
en c.aoutc.hou.;:.
FIGURE N° 25

FIGURE N° 24
FIGURE N° 25
- .136 -

FIGURES N° 26,
27
RiU,u.ttat 6(na€.
6
v u e~
v c.-6 t.[ bit lai .'lQ.
!Z- t
Lé J1 g ua.f .

.
FIGURE N° 26
FIGURE N° 27
-
137 -

FIGURES N° 28 et 29
EXMIENS RAVI0GRAPUTQUES
-
p/té - 0 pé/La tO--l1t e.
- une 6o~~ !'atte.tte te.ltm~née..

FIGURE N° 28
1
1
FIGURE N° 29

FIGURE N° :l0 -
Kit de Labo~atoi~e
FIGURE N° 31 -
Coulée: de
1, lemp~einte
en
IICYMQ-DIP"
après avoir au ppéal,able bien lub~ifié les ba~res

SEQUENCES
LABORATOIRES
- 139 - .

FIGURE N° JO
FIGURE N° 31
- 140 -

FIGURES N° 32 ET 33
qlà
maintip.nt bien en place
la bar}'p pt
permet plus facilement
le r~trQit de celle
C1..,
sans
"casser" Z 'extY'éMité de
l'incisive
en plJtre comme cela arrive bien souvent si
on
ne
prend pas
'ette
pY'écaution.

FIGURE N° 32
-
141 -
FIGURE N° 33

Mod~Ze en ~6v~tement
FIGURE N° 35
Mise en pZGee
pZaee des vi~oZes plastiques
fi~Je
à
la cire dure.
ainsi que des tiGes
filetées
en
nickel-argent.

FIGUrE 31
3
FIGURE N° 35
-
142 -

~IGL'RE ;~o 37
Confection de
7 a maqllette
en cire
rlGURE N° 18
A1).lf1 t
l a c 0 u l- é e

FIGURE N° 37
- ·143 -
FIG URE ~I 0
') ('

FIGURE .N° 39
Coulée.
La
température
ne doit pas
s'élever
de plus de
GOOeC afin de
ne pas abtmer
les
vis en Ni~kel-Apgp.nt
FIGURE N° t,O
OriS '<
dé b ({ pra :3 s e â 2 S
i l' 9 c s
deN 1: c k e 7. - A r 9 e n t
e Il
1 r e III r a. () /;
l a r i è <: P d (J 11 SUrI b a .[
·i ri cf' G. e ide
nit r 7: que c h:l1ld .

FIGURE N° 39
FIGURE N° 40
- 144 -

p
FIGURE N° 41
Irtt?7a.dos
de
Z 'ar'matllr'e
mé ta Z. li q lA e
FIGURE N° 42
V~rificQtion du pas de vis au
moyen du
tnraud S.M.S.
Apr~~ poZissage et finition pal"
les
nO!J '/1 s
h a ln: t il e 7, s

FIGURE N° 41
- - - - - -
FIGll' ~ /-.j0 42
- 145 -

FIGURE N° 43
Attelle
terminée
Le manche coloré des vis permet
leur' TJositionnp.mcl";t
TJositionnRmCl";t
en
~o?l~heJ
suivant le mime ordre.

- - -.._.. _--
-
146
-

- - - - - - - - - - - - - ~-----
v
c o N c L
u s
l
o N
- 147 ----

- - - - -
- - - - ~ ~ - - - - - - - - - - -
Le souci constant de la sauvegarde de
l'organe dentaire sur son arcade et le dogme médical
Il
"Primum non nocere ll doit sans cesse rester présent à
llesprit de tout odontologiste. En effet, llavulsion
solution irréversible et mutilante, posera toujours
à
brève ou longue échéance, un problème de restaura-
tion, difficilement accepté du point de vue psycholo-
gique par notre patient.
Toutes nos thérapeutiques chirurgicales,
parodontales et prothétiques, sont donc mises en oeuvre
pour le maintien de l'organe dentaire sur son arcade.
Or, devant une mobilité permanente, les
moyens de contention dont nous disposons actuellement
sont non seulement onéreux, mais surtout difficiles
dans leur exécution car souvent important dans leur
étendue.
En revanche, le S.M.S. ou IISPLINT MATE
SYSTEM II est un moyen de contention très original et
très facile d'exécution.
' - - - - - - - - - - - - - - - - --~--- - -
- 148 -

---
- - - - - ~------ ----~----
- - - - - - - - - -
Il mérite d'être plus largement connu
d'autant que ses avantages sont nombreux:
- la contention est physiologiquement la
meilleure car en harmonie parfaite avec le parodonte,
- la prophylaxie est idéale: le S.M.S. en
effet, en respectant
les limites gingivales permet au
patient de maintenir une excellente hygiène, clef de la
réussite de toute thérapeutique parodontale,
- l'esthétique est bon si on prend soin d'y
ajouter du composite sur la face vestibulaire,
- les résultats fonctionnels sont remarqua.
'blesi car on s'aperçoit après un certain laps':dé~te:mps
........
-'"
'" <-
d'une stabilisation de la 1I1 yse osseuse ll
\\ ~- ".
,
- et enfin, le confort du
respecté.
L'attelle horizontale S.M.S. peut donc nous
être d'une grande utilité lorsque ses indications sont
bien -posées.
Pour toutes ces raisons donc qui sont loin
d'être négligeables, cette attelle par vis transcoronai-
re non parallèle doit avoir une place de choix dans no·
- 149 -

tre arsenal thérapeutique, d'autant plus qu'elle appor-
te de par sa réalisation, une grande simplification au
problème de contention, et c'est ce que nous avons eu
souci de mettre en valeur dans ce travail.
+
+
+
- - - -
~
----~-

/
VI
B l B L l 0 G R A PHI E

,~-------------------- - - - - - - - - - - - - -
- - - - - - - - - - -
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SERMENT V/HIPPOCRATE
En ptLu enc.e. du MttUlte6 de. c.e.t:œ Fac.uU:é , de. mu C.hVL6
c.onCÜA ci..ptu, de.vant l' e. 6fri-gie. d /Hippo eJt..a.te.,
..l? plWmeM e;t je. jUJLe., au nom de. l' Ulte. SUpltéine., d' me.
6idUe. aux loJ.A de. l' hon.ne.UJL e;t de. .ta pltobUé dan.6 l' e.xe.Jtuc.e. de. la
Méde.CÛ1.e. Ventailte.,
Je. don.ne.JtM me6 .&o..i..ntJ gltatuA..t-6 à. l' indigent e;t n / e.uge..JLai
j anJa.-U, un. .& alailte. au.- du.& lJ1l de. mon tJr..a.vail, je. ne. pallilupe.Jtai à. auc.un.
paJL:tage. ci.andufu d /hono~ ,
Ac1.Jni..l, d.an..6 l /J..n:tétUe.UJL du ma.-U, onll, mU ye.ux ne. ve.Jtltont
pao c.e. qui .& / Y pao~e., ma .tan.gue. tailta ID ~e.c.Jte.a qui me. ~e.JtOn.:t
c.onfri-u
et mon état ne. .&e.JtviJta pao à. C.Olt/torrrplte. lu moe.UM ni à.
6avowe.Jt le. c.Jtime..
Je. ne. pVtmd:tJtai pao que. du c.onllidéltaU.onll de. Ite.li.g.ion,
de. nation, de. MC.e. , de. paJLti. ou de. e..ta.o~e. Jwuale. viennent ~ /.mte.Jt-
po~ e.Jt e.n.:tJte. mon de.voilt e;t mon paUe.n.:t.
Je. 9aJtde.Jtai le. ItU pe.c.:t ab~ olu de. .ta. vie. humaine. du .ta.
c.on c.eption.
Même. .&OM .ta. menac.e., je. n / admd:tJtM pao de. 6ailte. Mage.
de. mU c.on.na.-U,~an.C.U mécüc.a1.e..6 c.on:tJte. lu loJ.A de. l' human...ué.
Ru pe.c.:tue.ux e;t Ite.c.on.na..i..M ant envVL6 mu 1vfa..tt.Jte..6, je. Iten-
dJt.a..i.. à. fe.UM en6an.u l' inll:tJtuc.üon que. j /ai Ite.ç.ue. de. fe.UJL pèlte..
Que. .tu hommu m/ ac.c.oltdent .te.UJL utime. ~i je. ~~ 6i-dUe.
a mU p''tomu~ U •
Que. je. ~o~ c.ouve.Jt:t d' oppltoblte. e;t mépll1Aé de. mu Con6Jtèltu
~i j /Y man.q ue..
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22. CH""'" S'-JF"'N-OllDt:s>Rf - 13005 MARSEILLE
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