ACADEMIE D'AIX-MARSEILLE
ETUDE COMPAIATIVE DE L' EFFICACITE
DES DIFFEREITES TECHIIOUES
DE RETUCTIOI GINGIVALE
El FONCTION DE LEUR TOLERAICE nSSULAIRE
expérimentation animale
"
'
THE5E
présentée et publiquement soutenue
devant 10 Faculté de Chirurgie Dentaire de Marseille
Doyen M. le Professeur R. SANGIUOLO
de "Université d'Aix Marseille Il
Président M. le Professeur G. SERRATRICE
le 7 Juillet 1981
par
Claude VERGNES-BONIBURINI
Jean-Paul FAYOT
née le 25 11 1952 à Marseille
né le 1T 10 194J à Cornille
Pour obtenir le grade de Docteur
EnSciences Odontologiques
Jeme Cycle
Examinateurs de la Thèse
Président
M.leProfesseur R. SANGIUOLO
Assesseurs
M.leProtesseur VITRY
M. le Professeur J. FOUREL
M. le l'rofeueur J. SIMON
M.lePt-ofesseur P. BUNlSSBT

UNIVERSITE DI AIX - MARSEILLE II
FACULTE DE CHIRURGIE DENTAIRE DE MARSEILLE
OOYEN :
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R. SANGIUOLO
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-0-

Monsieur le Professeur R. SANGIUOLO
Doyen de la Faculté de Chirurgie Dentaire
Chef de Service
" Ave.c. nD.6 JtemeJLc..ieme.t'iM poUlt R...' honne.UIt
qu.' U noM 6aJ;t de. pJtuideJL c.e. jUltIj "

Messieurs les Assesseurs
Monsieur le Professeur VITRY
Monsieur le Professeur FOUREL
Monsieur le Professeur SIMON
Monsieur le Professeur BUNISSET
Qu. 1liA bLou.ve~ lei le t~mo.lgna.ge
de nobLe p~o6onde ~econ~4ance.

Nous remercions également
Monsieur le Professeur NOIRCLERC et son équipe
POU!l.. noU6 avo.iJr.. peJr.rrJi.6 d'e.66e.c.tue!L notJr..e. expéJUme.nta.t.ion
au Cen,tJr.e. de. Cl0u.vt.g-i..e. ExpéJUme.nta..f..e. de. .e' hoplial SalvaXO/l
à MlVUlcUUe..
Le Service de Recherche de la Faculté de Chirurgie Dentaire
de Marseille
POU!l.. i' a.-i..de. pIléc.-i..e.U6 e. appoJLtée. dan6 le. c.a.d!Le. de.
notILe. t!la.vail.
Monsieur FONDARAY
Qu.i a b-i..e.n voulu. noU6 6a.-i..!Le. pJLo6lie!L de.
6a plLo6onde. ~onna.-i..66an~e deo 6~t-i..queo.
Sté CMS - DENTAL
POU!l.. 60n a.-i..de. ma;l:éJUe..U.e.

SOM MAI R E
AVANT - PROPOS
Page.
1
INTRODUCTION
2
ABORD BIBLIOGRAPHIQUE
3
Première partie :
- EFFICACITE ET TOLERANCE
3
· Efficacité et tolérance de la rétraction
· Efficacité et tolérance de l'éviction gingivale chirurgicale
- LES EFFETS TISSULAIRES, LA CICATRISATION, LA RECESSION
29
Après rétraction
· Après éviction
· Après curetage rotatif
· Atteinte tissulaire après les évictions mixtes
Deuxième partie :
- ETUDE DES EXPERIMENTATIONS ANIMALES
60
· Expérimentations ~ur les chiens
· Expérimentations sur les singes
· Expérimentations sur les autres animaux
- L'ANESTHESIE
62
- CHOIX DES CRITERES DE SANTE GINGIVALE
63
· Les indices
· Santé gingivale chez l'homme
Santé parodontale chez l'animal

- LES MENSURATIONS
69
· Définition du sulcus clinique et histologique
· Les mensurations cliniques
· Les mensurations prothétiques
LES OBJECTIFS
83
MATERIEL ET METHODE
85
- LES ANIMAUX
85
Etat général
· Etat buccal
- LE MATERIEL
87
Matériel nécessaire au sondage
Matériel nécessaire à la préparation des dents
Matériel nécessaire à la réalisation d'empreintes
· Matériel utilisé pour la rétraction gingivale
· Matériel nécessaire à la réalisation des restaurations transitoire~
· Matériel de mensurations microscopiques
· Matériel photographique
- PROTOCOLE EXPERIMENTAL
92
· Stade initial de l'expérimentation
Stade terminal de l'expérimentation
- FICHES OPERATOIRES
106
- LES MENSURATIONS
112
· Mensurations cliniques
· Mensurations prothétiques
· Mensurations histologiques
Analyse stéréologique du tissu conjonctif gingival infiltré

RESULTATS ET INTERPRETATIONS
123
CONCLUSION
179
RESUME .. SUMMARY
182
BIBLIOGRAPHIE
l
000

AVANT· PROPOS

A VA N T - PRO P 0 S
La rétraction gingivale comprend deux procédés distincts
- la rétraction,terme le plus général,s'emploie pour les méthodes
· mécanique
· chimique
· mécanico-chimique
et désigne un refoulement,une contraction.Grâce à l'appui de l'informatique,
Cette ~em{.è~e ~e a été é~udiée p~ Claude VERGNES- BONIBURINI
- l 'éviction,quant à elle,désigne le dégagement provisoire de la partie
marginale de la gencive libre et l'élargissement du sillon gingivo-dentaire.
Elle s'adresse aux techniques
chirurgicales
électrochirurgie
curetage rotatif à la fraise
· mixtes
méthode chirurgicale + fil
Ce deuu.ème a.6pect du ~uje.:t a ét~ :tJr.a.Ué pail. Jean-Pauf. FAYOT
Les auteurs ont préféré unir leurs efforts afin de pouvoir présenter
un travail de synthèse.
Chaque étape est contrôlée par les deux opérateurs afin de réduire
au maximum les erreurs de manipulation.
De plus,toutes les étapes cliniques qui doivent présenter un
caractère de reproductibilité:
• sondage du sulcus
• empreinte
· technique de rétraction
ont été réalisées par la même personne afin de pouvoir interpréter sans risque
les résultats obtehus,l'expérimentateur lui-même n'intervenant pas dans le
résultat final.
000



1 NTRODUCTION

- 2 -
L'e.mpllunte, en aJL:t del'l.ttUJr.e, e.-6t cott6idéJr.ée comme étant .f.l? po.i.nt
de dépall-t capLta.i de l'élaboJLa:ti.oH pILothilique.
L'idéal pouJr. ILéaf1.-6 eJr. une bo nn e. e.mpILunte e.n PILothè..6 e Fixle .6 eJuu t
qu'il n' ewte pa.6 de ILebolLd gingival CM la ILepILoducti.on tJtè6 pJr.éwe du
UmUu ceJr.vicalu de no.6 pJr.épaJr..atiott6 - et un peu au-delà - ut ILendue
d.i.6Mc.ile.
OIL,de .6a pILéwion dépendlLa celle du joint dent - pJr.othùe.
Seule la ILétJr.acti.on gingivale. peJrmet d' obteniJt un ILe6ouie.ment
pa.6.6ageJr. et paJr.t.i.el de la genc..i.ve mMginale .6an.6 la lUe/[. Elle ut pJr.aüquement
ino66ett6ive .6i toute6oi.6 ceJr.tainu pIlécauüott6 .6ont ILe.6pe.ctéu.
Mai.6 ce pIlocédé e.6t - il ILéeli.e.ment e66icace ?
l ntlLiguû pM le nomblLe de méthodu et de plLodw.-6 mi.6 à notJr.e
di.6p0.6it.i.on pouJr. avoilr. accè6 à cette lim.i.te ceJr.vic.ale,noU.6 avott6 voulu
tenteJr.,paJr. cette étude,d'e66eetueJr. leuJr. compaJr.ai.6on.
Ce tJr.avail compJr.end :
- d.a.n..6 une plLemiè.Jte paJr.t.i.e, une ducM.pti.on du plLlcéden.t:6 tJr.avaux
nolUl ayant peJr.mi.6 de dl6iniJt notJr.e .6ujet
- d.a.n..6 une .6econde paJr.:t{.e,te plLotocote pu..U t' analY.6e du ILuu..tta.t6
de notJr.e expllLimentation.
000


CHAPITRE 1
• •

ABORD
BIBLIOGRAPHIQUE

PREMIERE PARTIE
1 - EffICACITE ET TOLERANCE
1 - 1 : EFFICACITE ET TOLERANCE DE LA RETRACTION
1 - 1.1 : Efficacité de la rétraction
1 - 1.1.1 : Déflexion gingivale
Le fil lui - même
Temps d'action du fil
· Composition des fils
· L'efficacité elle même
1 - 1.1.2 : Hémostase et assèchement du sillon gingival
· Hémostase
· Séchage du sulcus
1 - 1.2 : Tolérance de la rétraction
1 - 1.2.1 : Tolérance sur le plan général
· Adrénaline
· Les autres produits
1 - 1.2.2 : Tolérance sur le plan local
1 - 2
EFFICACITE ET TOLERANCE DE L'EVICTION GINGIVALE CHIRURGICALE
1 - 2.1 : Efficacité et tolérance de l'électrochirurgie
1 - 2.1.1 : Le courant
· Le courant d'électrocoagulation
• Le courant d'électrosection
· Comparaison des deux courants
1 - 2.1.2 : Les électrodes
· Le type d'électrode
· La position de l'électrode par rapport à la dent

· La pénétration de l'électrode dans le sillon gingivo-dentaire
· Le temps d'application et le nombre de passages
1 - 2.1.3 : Qualité du champ opératoire
· L'état gingival
· Le champ opératoire
1 - 2.2 : Efficacité et tolérance de l'éviction chirurgicale mécanique
1 - 2.2.1
Eviction par lame
1 - 2.2.2
Curetage rotatif gingival
II - LES EFFETS TISSULAIRES , LA CICATRISATION
LA RECESSION
II - 1 : APRES RETRACTION
II - 1.1 : Les effets tissulaires après rétraction
II
1.1.1
Le fil de soie floche ciré non imprégné
II - 1.1.2
Les fils non adrénalinés
· Fil imprégné de chlorure d'aluminium
· Fil imprégné de sulfate d'aluminium
Fil imprégné aluminium + alun
Solution de Négatan
· Hydroxyde de potassium
· Fil imprégné de chlorure de zinc
II - 1.1.3 : Les fils adrénalinés
Le soluté d'adrénaline à 1/1000
Le soluté d'adrénaline à 1/4000
II - 1.1.4 : Comparaison entre les différents produits
II - 1.2 : La cicatrisation après rétraction
II - 1.2.1 : Généralités

II - 1.2.2 : Temps de cicatrisation
II - 1.3 : Récession
II - 2 : APRES EVICTION
II - 2.1 : Les effets tissulaires
II - 2.1.1 : Observations cliniques
· Le saignement
· Les effets macroscopiques
o
les effets produits selon les différents types de coura~
o
les effets produits selon le type d'électrode
o
les effets produits selon la vitesse de coupe
o
les effets produits selon les individus
II - 2.1.2 : Les effets histologiques
• Tissu épithélial
· Au niveau du tissu conjonctif
· Les vaisseaux sanguins
· Les tissus musculaires
II - 2.2 : La cicatrisation
II - 2.2.1 : Généralités
• Guérison de l'acte chirurgical
o
la régénération
o
la réparation
· La cicatrisation après éviction au bistouri
II - 2.2.2 : Les étapes de la cicatrisation
· 12 heures après électrochirurgie
· 16 heures après électrochirurgie
· 24 heures après électrochirurgie
· Deuxième jour

· Après 4 jours
Après une semaine
· Après deux semaines
A la troisième semaine
A la quatrième semaine
· Entre la 6ème et la 8ème semaine
· Au troisième mois
· Au bout de six mois et demi
· Au bout qe 9 mois
II - 2.2.3
Temps de cicatrisation
II - 2.2.4
Relation os alvéolaire-chirurgie
II - 2.2.5
Relation pulpe - chirurgie
II - 2.3 : Récession
II - 3 : APRES CURETAGE ROTATIF
II - 3.1 : Les effets tissulaires
· Résultats cliniques
· Résultats histologiques
II - 3.2 : Cicatrisation de la gencive après curetage rotatif
II - 4 : ATTEINTE TISSULAIRE APRES LES EVICTIONS MIXTES
1
II - 4.1 : Effets immédiats
· Electrochirurgie + anneau souple imprégné de soluté d'adrénaline
â 1/1000
· Electrochirurgie + solution Racestyptine
· Electrochirurgie + solution de chlorure de zinc à 8%
· Electrochirurgie + fil de soi~ floche ciré non imprégné
II - 4.2 : Effets médiats

- 3 -
l - EFFICACITE
ET TOLERANCE
l - 1
EFFICACITE ET TOLERANCE DE LA RETRACTION
l - 1.1 : Efficacité de la rétraction
L'efficacité d'un procédé de rétraction gingivale est jugée par
sa capacité à éloigner les tissus gingivaux des limites cervicales de la
préparation et par la possibilité qu'a le matériau à empreinte d'atteindre
cette limite cervicale et même un peu au-delà (31)(241).
En conséquence :
· la déflexion de la gencive
· le séchage du sillon gingival
· la qualité intrinsèque du matériau à empreinte
sont les principaux critères nécessaires à l'obtention d'une empreinte
suffisante et précise.
La qualité du matériau à empreinte n'étant pas de notre sujet,
nous étudierons :
- lu 6a.c.teu1L.6 mi.6 en jeu pOWL obte.niJr. une bonne dé6le.uon g-i.ngiva.le.
- l' tt6~ èc.heme.nt et l' hémo~tLue du l>illon ging.i.va.l
l - 1.1.1 : Déflexion gingivale
La compression du fil dans le su1cus aide la gencive à s'écarter
de telle sorte que la limite de la préparation devienne accessible (283).

- 4 -
La capacité des fils rétracteurs à éloigner la gencive (déplacement
latéral et apical) de la préparation coronaire correspond à l'efficacité
des produits et techniques et permet de déterminer une déflexion suffisante
de la gencive marginale.
E11 e dépend de :
- la quantité de fil utilisé
- leur durée d'action
- leur composi ti on •

l e fi l l ui même
- la longueur
- le diamètre
- le nombre de torons définissent ses qualités.Le fil employé est
généralement un fil de coton
Tous les auteurs s'accordent pour utiliser un fil légèrement plus
long que la circonférence de la dent (34)(80) de longueur moyenne égale à :
· 2,5cm (82)(106)(231)
· 5 cm
(225)(227)
· 7 cm
(311).
- l'épaisseur du fil doit être uniforme (311)
- le diamètre du fil est choisi en fonction de la largeur du sulcus(241:
- les fils très torsadés sont plus satisfaisants que ceux légèrement
serrés
(130)( 241) •
• : temps d'action du fil
Pour obtenir une efficacité suffisante,tant du point de vue mécanique
que chimique,le fil doit agir un certain temps:
· 3 à 5 minutes (34)(80)(106)(123)(202)(225)(251)(281)
· 5 à 10 minutes (31)(82)(160)(241)
· 10 minutes
(156)(180)(205)(311).

- 5 -
Timberlake (287),dans un but de rétraction et d1hémostase,laisse
en place
. le Racord 6 minutes
. le fil à
4% ad. 12 minutes
le fil à 8%ad. 15 à 20 minutes.
Harrison (123) rétracte le sulcus avec chaque matériau pendant
5,10 et 30 minutes.Dans tous les cas, les torts sont plus sévères quand
le temps de rétraction augmente.
Les auteurs sont pratiquement d1accord sur un temps d1action
situé entre 5 et 10 minutes,temps suffisant pour une action efficace
de rétraction mais insuffisant pour une atteinte irréversible des tissus
du sulcus gingival .
• : composition des fils
Pelzner (225) signale que 60% des empreintes pour lesquelles
on emploie :
- un fil à 4% d'adrénaline
- un fil à 8% d1adrénaline
- un fil p1acébo
ont dûes être répétées à cause du manque de rétraction.
-Le fil p1~cébo est contre-indiqué pour la rétraction (225).11
rétracte moins mais ne perturbe pas le tissu gingival (311).
-Certains fils contenant des quantités variées de chlorure de zinc
et de chlorure d1a1uminium rétractent bien (311)
-Hirano (130),Stark et coll. (281) et Muff (202) comparent un agent
de rétraction gingivale contenant de 1ladréna1ine et un produit sans adrénaline ..
Ils signalent que la rétraction gingivale est comparable dans les deux cas.
Ils slopposent en cela à Forsyth
(82) qui observe que la rétraction
tissulaire la plus efficace est dOe au fil contenant de 1ladréna1ine.

- 6 -

l'efficacité elle - même
• études qualitatives
-Lepage (164) dans sa thèse publie le compte-rendu clinique
d'expertise d'Achard sur la Racestyptine.Les conclusions sont que le
produit utilisé effectue une rétraction gingivale linette" dans la plupart
des cas.
-Phatak (227) enregistre la rétraction tissulaire comme
exce11ente,bonne,juste,faib1e ou absente.
La fiche du protocole typique du patient n04 est donnée à
titre d'exemple:
- la préparation A (8%) produit une rétraction tissulaire bonne
- la pr.éparation B (4%) produit une rétraction tissulaire bonne
- la préparation C (2%) produit une rétraction tissulaire faible
- la préparation D p1acébo produit une rétraction tissulaire faible.
les autres ne sont pas fournies .
• études quantitatives
L'expérimentation de WOYCHESHIN (311) sur l'efficacité de
nombreux fils rétracteurs a été la première,à notre connaissance,à apprécier
quantitativement1e degré de rétraction des différents produits.
-Woycheshin (311) a utilisé 13 agents.Deux empreintes caoutchouc
sont faites de chaque dent et des modèles sont cou1és.La première empreinte
et son modèle en plâtre enregistrent la dent avec son sillon taillé au
niveau gingival avant rétraction.
La deuxième empreinte enregistre le niveau du tissu gingival
en relation avec le sillon après la rétraction gingivale.
La quantité de rétractio~ tissulaire qui est attribuée à l'agent
spécifique utilisé est déterminée en comparant les premier
et
deuxième
n~dè1es.Llefficacité relative des agents de rétraction utilisés est déterminée
par comparaison entre les autres et 1'agent D~l 'agent D est le matériau
utilisé sur chaque chien étudié.

- 7 -
D = Gingi-pak (fil imprégné avec approximativement 0,4 mg d'hydro-
chlorure d'adrénaline racémique par cm) . On donne a l'agent D une valeur
arbitraire de 5 avec une valeur plus grande quand l'efficacité est supérieure
et moins grande quand l'efficacité est moindre. Aucune rétraction
est
notée 0 .
L'efficacité de la rétraction gingivale de douze solutions ou com-
binaisons des drogues est évaluée. Un fil de coton ordinaire est utilisé
comme contrOle .
A l'exception de l'agent B (cocaïne) , toutes les drogues ou combi-
naisons de drogues testées sont efficaces pour la rétraction des tissus gingi-
vaux et , pour des conditions normales chez le patient dentaire moyen , expo-
sent les limites des préparations de cavité suffisamment pour les procédés
d'empreintes élastiques.
Dans les cas difficiles qui nécessitent une quantité de rétraction
supérieure a la moyenne, les drogues ou combinaisons de drogue qui ont un
coefficient de 5 ou plus seront plus efficaces .
Les combinaisons d'adrénaline + Alun et d'adrénaline + ZnCl sont plus
efficaces que l'adrénaline, l'alun ou le ZnCl utilisés seuls.
Classification des produits utilisés par ordre décroissant
AGENT
EFFICACITE
PRODUIT UTILISE
E
6
Gingi-Pak + Alun (solution saturée)
F
6
Fil imprégné avec 8% de ZnCl + 8% d'adrénaline
H
6
Solution Négatan
°
racémique
G
5,75
Solution de Monsel (sulfate ferrique)
L
5,6
Chlorure de Zinc (40%)
C
5,4
Hémodent 00
D
5
Gingi-Pak (0,4mg d'hydrochlorure d'adrénaline ra-
K
4,9
Chlorure de Zinc (8%)
cémique / cm
M
4,5
Adrénaline racémique 8%
A
4,25
Alun (solution saturée)
J
4
Acide tannique 20%
B
2
Cocaïne (10%) + Adrénaline (1%0)
1
1
Fil de coton ordinaire
° Négatan =Solution aqueuse contenant environ 45% d'un produit de condensa-
tion obtenu par réaction de l'acide méta-cresol sulfurique avec formaldéhyde
00
Hémodent = Chlorure d'aluminium
, sulfate d'hydroxyquinol
, chlorure
de phénocainium et aminobenzoate d'éthyle.

- 8
-
Certains points de cette étude peuvent para1tre imprécis.On ne
sait comment est appréciée l'efficacité sur les modèles par rapport à
la valeur 5 arbitraire donnée au Gingi-pak.
-Timberlake (287) effectue une étude conduite sur une période de un
an sur cent patients. Toutes les observations de l'effet de rétraction
de la solution sont enregistrées et une échelle de 1 à 5 avec degré d'efficacité
établie. 5 est la meilleure rétraction possible dans la période 00 l'opérateur
est prêt à procéder à l 'empreinte.Timberlake teste:
- le Racord
- une solution d'adrénaline à 4%
- une solution d'adrénaline à 8%
La concentration à 4% produit l'effet le plus grand dans le
temps le plus
court.La rétraction du tissu est due à deux choses :
- l'effet de l'adrénaline sur le tissu
- l'effet mécanique de mise en place,enfouissement du fil dans
le sulcus gingival.
-Wilson (308) expose une technique qui essaie de surmonter le
problème du déplacement du caillot et évite les effets indésirables du
contact prolongé des drogues avec les tissus créviculaires.Ce procédé est
le suivant
- précipitation des protéines du fluide créviculaire et coagulation du
sang par applications topiques brèves d'une solution hémostatique
et astringente
- rétraction gingivale avec un fil non imprégné.
Une solution saturée d'alun est choisie comme astringent car elle n'est
pas irritative ni ne cause des torts aux tissus mous.Le fil de coton est
simple,non empesé et flexible.
Chaque sillon gingival est traité par un des trois produits appliqué
au hasard comme suit :
- solution A : solution saturée d'alun de potasse contenant 0,1%
de métabisulfite de sodium suivi par la rétraction au fil ordinaire
- solution B : solution saturée d'alun de potasse contenant 1% de
tartrate acide adrénaline et 0,1% de métabisulfite de sodium
suivi par la rétraction au fil

- 9 -
- aucun traitement avec solution mais rétraction avec du fil
Racestyptine imprégné de chlorure d'aluminium,lignocafne,
oxyquinol comme base de comparaison.
La technique de rétraction adoptée est celle dans laquelle un
toron simple de fil ordinaire non imprégné est rentré dans le sillon et
laissé en place pendant la prise d'empreinte.
Un double toron est placé sur le premier fil dans le sillon et
est enlevé juste avant d'injecter le matériau
à empreinte dans les prépa-
-rations.
Résultats : la rétraction moyenne produite par la solution
adrénaline.alun est plus grande que celle due au fil Racestyptine.La compa-
raison du test T pour les solutions adrénaline-alun et Racestyptine est
significative à P< 0,05.11 en est de même entre la solution alun +
adrénaline et solution alun seule.Cependant,la comparaison des valeurs
du test T Racestyptine et solution d'alun seule n'est pas significative.
Discussion: la disparité dans l'efficacité des deux solutions
résulte probablement de la présence ou de l'absence d'adrénaline.
-Vergnes (298).dans sa thèse,a mesuré les effets de la rétraction
gingivale obtenue par l'emploi de fil Racestyptine à la suite de prises
d'empreinte globale. Deux empreintes globales ont été réalisées à partir
d'une même préparation dentaire pour chaque patient,la première limitée
à l'empreinte de la préparation des tissus environnants
et dents adjacentes
et la deuxième effectuée après avoir procédé à l'éviction temporaire de
la gencive
marginale au moyen de fil rétracteur Racestyptine.
Nous avons mesuré,sur les modèles positifs unitaires, les dif-
férences de hauteur obtenues sur le plâtre au niveau de la limite cervicale
à partir de points de repère placés sur la préparation.
La rétraction moyenne générale trouvée est de 0,72mm pour l'échantil-
-lonnage choisi (patients de 53 ans).

- 10 -
Notre conclusion était la suivante: une nouvelle enquête
exécutée selon la nlême procédure mais concernant un nombre de sujets plus
élevé et des mesures comparatives portant sur différents fils serait
souhaitable.Ainsi serait établie une échelle d'efficacité des différents
produits qui sont à notre disposition.
Ceci est l'un des buts de notre travail.
l - 1.1.2
Hémostase et assèchement du sillon gingival
La plupart des matériaux élastiques ne peuvent "se glisser" dans
un sillon gingival affecté d'une certaine humidité.En effet,si le sillon
gingival n'est pas préservé de celle-ci ,la surface de l'empreinte ne sera
pas nette.
L'efficacité de la méthode peut être directement liée à sa
possibilité de limiter:
. d'une part,l'hémorragie résultant de la dilacération inhérente
à l'instrumentation utilisée (31)
. d'autre part,le flux d'exsudat créviculaire.

hémostase
les fils non imprégnés contrôlent moins bien que les autres l'hémorragie(82)
- les fils torsadés sont plus satisfaisants pour l'hémostase
qu'un fil
serré légèrement (130)
les cordonnets
contenant du chlorure d'aluminium et du chlorure de zinc
assèchent et nettoient le tissu gingival tout en laissant des caillots
sanguins lorsqu'on les enlève (82).Le chlorure de zinc est moins efficace
que l'adrénaline (77).

- 11 -
• certains auteurs recommandent l'adrénaline:
- en faible concentration quand le saignement et le suintement sont
légers (31)(123)
- en concentration plus forte 4%,8%, de l'alun à 100%
(123) ou une
solution alun-adrénaline (202)(308) quand un saignement ou une hémorragie
doivent être contrôlés.
Timber1ake (287) pense qu'un fil adréna1iné à
4% et le Racord
les stoppent mieux qu'un fil à 8%.En effet,l l action hémostatique de
l'adrénaline est le résultat de son effet constricteur sur les petits
vaisseaux.C'est pourquoi le tissu doit absorber l'adrénaline avant qu'elle
n'agisse sur les vaisseaux.
La concentration semble être le facteur principal dans les voies
de 1l absorption.Or la solution à 8% a un effet de choc sur la surface des
tissus et donc empèche une absorption rapide.
De p1us,en ôtant le fil contenant de l'adréna1ine,un saignement
abondant peut survenir surtout s'il y a eu
un saignement opératoire (308) .
• d'autres utilisent un fil adréna1iné ou non (281).
Pour Wilson (308),une solution sans adrénaline est inefficace
pour une hémorragie.Une solution d1a1un sans adrénaline ne laisse pas prévoir
son action: bien qu'elle apparaisse cliniquement efficace,un saignement
arrive invariablement dès que le fil rétracteur est enlevé.
On peut contrôler l'hémorragie initiale en vaporisant la surface
avec un spray d'eau oxygénée à 3% pendant 2 à 3 minutes (202).
L'hémostase est efficace quand le tissu adjacent aux lignes de
finition devient b1anc.On peut aussi placer un fil de large diamètre
trempé dans une solution dentaire hémostatique.

- 12 -
• : séchage du sulcus
Sont préconisés à cet effet
l'alun en solution (31)(157)
. un badigeonnage avec un liquide tensio-actif
. le mélange de Nahmani (adrénaline + thrombase en poudre)
Négatol
Racestyptine (33).
En conclusion nous dirons que,pour limiter le saignement,il
vaut mieux agir sur la cause de celui-ci (241) :
- U 6au,t P'Léai.a.bteme.nt tltaLteJt t 1ùl6ta.mma.t.ion gingiva1.e.
- tu 6ill doiveJtt UAe. p.lac.éA douc.eme.nt datL6 ie. ~utC.M
av e.c. un itL6.tJtume.nt appJtoP'Lié
- u 6au,t évUeJt une. ciil.ac.éJtCLtion tltop .unpo!L:ta.nte. toM
de. la. pJtépMa..:t.ion c.oJtoruUJr.e. .
Pour cela,il est possible de préparer la dent en laissant le fil
( 31) rétracteur en place (51)(65)(95)(161)(266)
Néanmoins,si le saignement ne peut être contrôlé par ces diverses
méthodes,il est préférable de reporter l'empreinte à une date ultérieure
pour permettre à la gencive de guérir (65)(266)(288)(308) en ayant soin
de placer une prothèse transitoire bien adaptée.
l - 1.2:
Tolérance de la rétraction
l - 1.2.1 : Tolérance sur le plan général
Les substances chimiques contenues dans les fils utilisés lors de
la rétraction gingivale peuvent passer ou non dans le système circulatoire
selon un phénomène d'absorption
et avoir une incidence sur le plan
généra 1.

- 13 -
• : adrénaline
Nombreux sont les avis opposés
- les uns n'observent aucune modification des constantes cardiovasculaires
et respiratoires de leurs patients (27)(106)(134)(202)(232).
- pour d'autres,l 'effet systémique de l'adrénaline est manifeste après la
mise en place d'un fil rétracteur (80)(82)(105)(157)(206)(225)(280)(287),
effet dépendant en majeure partie :
- de la concentration des solutés (105)(311)
- des conditions locales :
·
dilacération des tissus (82)(157)(267)(311)
· mise
en place des fils (82)(285)
· santé parodontale (267).
- pour les derniers,enfin,la simple présence du patient (38)(39)(40)(269),
peut être génératrice de l'anxiété et du stress,déclenchant une émission
d'adrénaline endogène (122)(134)(225) .
• : les autres produits
Ne provoquent pas d'effet toxique (82)(164)(311).
En conclusion : te6 6~ 4étnact~ ~é~ communémen~ ~Oltt
'<'no66en6'<'6~ pOWl. te6 pme.nû en bonne. .6aMé,ma..i..6 ce.ux coMe.nant de.
t'ad4énat.<.ne. do'<'ve.M ~e. ~o.6c~ che.z ce.ux ~é6entaM une. dLathè~e.
..[mpO~Me. (225) (285).
1 - 1.2.2 : Tolérance sur le plan local
Elle peut se définir comme la capacité de la gencive a retrouver
son intégrité tissulaire après l'atteinte mécanique et chimique qu'elle
subit lors de l'insertion et de la mise
en place du fil rétracteur dans
le sulcus.

- 14 -
klle ~~t fonction dE plusieurs facteurs:
- ; nstrumentati on IJtil i sée :
elle se présente sous la forme d'une spatule double dont les
extrémités mousses s'insèrent très largement dans le sillon et
ne le blessent en aucune manière (32)(34)(80)(202)(241).
- pression exercée lors de l'insertion du fil :
la mise en place doit être douce~sans introduction en force
dans le sulcus (34)(127)(156)(311).
La force doit être bien contrôlée afin que la pression soit
exercée par l'intermédiaire du fil et non pas du métal (80).
- temps d'action du fil (124)
l - 2
EFFICACITE ET TOLERANCE DE L'EVICTION GINGIVALE CHIRURGICALE
De très nombreuses expérimentations se
sont surtout attachées à
l'étude des problèmes de l'éviction gingivale par électrochirurgie,bien peu
à celle concernant l'utilisation de la fraise.
l - 2.1 : Efficacité et tolérance de l'électrochirurgie
L'efficacité de l'éviction gingivale par utilisation de l'électro-
chirurgie,la tolérance de cette technique vis à vis de la dent et son paro-
donte,sont fonction d'un certain nombre de paramètres :
· le courant
· l'électrode
· l'état gingival initial.

- 15 -
l - 2.1.1 : Le courant
Les différents auteurs ont étudié
- les courants d'électrocoagulation
- les courants d'électrosection
et comparé ces deux types de courant .
• : le courant d'électrocoagulation
Certains (1)(220) slopposent à l'emploi de ce type de courant
pour créer un sillon sous-gingival;d'autrestdans leur expérimentation t
l 'utilisenttl'unit réglé sur une puissance de
1 ou 2tpour étudier la
régénération et la récession gingivale (43).11 faut noter qu1un travail
date de 1966 (151) .
• : le courant d'électrosection
Le courant d'électrosection est le seul courant utilisable dans
la préparation de la gencive lors de la prise d'empreinte pour de nombreux
auteurs (11)(107)(187)(188)(208)(220)(222)(230)(235)(247)(248)(262).
Ils préconisent l'emploi d'units produisant un courant totalement
redressé et filtré en circuits multiples.
Ce courant de coupetappelé électrosectiontrésulte de la totale
désintégration et volatilisation des cellules des tissus selon une ligne
de clivage.Il est limité en lui-même dans sa capacité de destruction t
totalement et à tout momenttpar le contrOle de l'opérateur.
- si le courant est semi-redressétil se produit une légère coagulation
des bords de l'incision
- si le courant est totalement redressé et filtrétl'incision est
libre de toute coagulationtsemblable à celle réalisée par une
lame de bi stouri •

- 16 -
L'électrosection nécessite trois conditions pour une utilisation
efficace
un courant adéquat
une vitesse de coupe optimale
. un mouvement sans pression.
-Gombeaud (111) insiste sur l'utilisation d'un courant de coupe
à haute fréquence sinusoTdal pur.
Au niveau parodontal,l 'opérateur doit tenir compte de l'intensité
du courant qui,trop importante,se manifeste par:
- un blanchissement de la gencive
- des étincelles lors du passage de l'électricité
- un dégagement de chaleur latérale
qui doit être limité tant en profondeur qu'au niveau des lèvres de l'incision.
Si la tension utilisée est trop faible, le tissu a du mal à être incisé,
il blanchit ou bien reste collé sur l'électrode.
-Harrison et Kelly (126) comparent les effets tissulaires et
caloriques des courants partiellement et totalement rectifiés.
Celui-ci dispense une chaleur latérale sur 102 microns autour
du point d'application.
Il atteint 330 microns latéralement,la dispersion calorique étant
plus étendue, les résultats moins bons.
-Goldstein (107)"Miller et Feinberg (197) et Scrivner (262)
insistent particulièrement sur le réglage du courant.
Dans le réglage de la tension trois facteurs interviennent
· la nature du tissu
• l 'hydratation des tissus
· la forme et la taille de l'électrode.

comparaison de ces deux courants
Friedman (91) et Friedman et coll.(92) donnent leur impression
clinique

- 17 -
"11 n'y a pas de différence clinique évidente entre les courants
de coupe et de coagulation quand la puissance du courant et l'électrode
restent les mêmes".
L'utilisation d'une certaine forme de courant ne garantit pas un
effet tissulaire particulier (273).Cependant les résultats cliniques de
ces deux courants diffèrent en fonction:
- de ta con6~gunation de l'ext~émité de l'éte~ode
- de l' ~n.t:en6Ué du COWLa.n.t:
- de ta technique de l'opéJr..ateun •
Pour ces auteurs,le courant totalement redressé apparaft comme
celui produisant le moins de destruction cellulaire.
En conc1.Lt6'<'on :
· le type de COWLa.n.t:
· ta na.:twLe du counan.t:
• l'
~n.t:en6Ué du counan.t:
.6on.t: :0/.0.<..6 du paJtamè:tJt.u .<.nM.u.ençan.t: ta quaLUé de l' ~v~c;U,on g~ng.<.vale.
Pratiquement tous les auteurs sont d'accord pour n'uti1iser,dans
le procédé d'éviction chirurgica1e,que le courant d'é1ectrosection,filtré
et totalement redressé,écartant le courant d'électrocoagulation.
l
- 2.1.2 : Les électrodes
L'éviction é1ectrochirurgica1e se trouve sous la dépendance
d'un certain nombre de critères concernant le choix et l'utilisation des
électrodes
· le type d'électrode: forme et diamètre
· la position de l'électrode par rapport â l'axe de la dent
· la pénétration de l'électrode dans le sillon gingivo-dentaire
• le temps
d'application et le nombre de passages
• : le type
d'électrode
-Pour Oringer (221),deux électrodes sont spécialement employées
pour cette technique d'éviction gingivale:

- 18 -
@~~!ITfi)@][jî) Dento-Surg Electrodes
STRAIGHT WIRE
DIAMOND LOOPS

<)

l·A
4·A small
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"
4·6 medium
'·6 6ent
<::;;
..
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CYLINDRICAL WIRE
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10
2·6 long
(
6·A
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6·6
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ROUND LOOPS
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7·.A.
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8·A aval
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a
8·C aval
/~
~

9 A
TABLEAU n° l
LES ELECTRODES

- 19 -
- une électrode en U étroite,courte ou longue,utilisée pour
l a coupe (157)
- une électrode en J .
-Klug (151) utilise l'électrode n° E 21 B (Coles).Sa forme est
cônique et le diamètre de son extrémité est d'environ 0,5mm,ce même
diamètre déterminant l'ouverture du sillon gingival.
-Gombeaud (111) préconise l'utilisation d'une électrode-aiguille
dont le diamètre sera le plus petit possible et conseille l'électrode
de 0,15mm ~
(248)(283).
-Miller et Feinberg (197),Nuckles (211) et Scrivner (262) insistent
sur certains points :
- mise en place d'une électrode neutre
- l'électrode doit toujours être propre
- l'électrode sera droite ou bien présentera une légère angulation.
-Goldstein (109) met l'accent sur la forme et la taille de l'électrode
influençant la tension du courant.Cet auteur est partisan d'une électrode
fine et courte qui devra rester propre.
-Fellman (76),comparant l'électrode linéaire (E 2 B Coles) à
l'électrode en U (E 20),préfère l'élément le plus fin,ne déconseille pas
cependant une électrode plus large.
-Coelho et coll. (43)
ont utilisé des électrodes dont l'extrémité
se termine par de petites boucles.
-Noble et coll. (208) ont effectué une comparaison histologique
après le passage de deux électrodes différentes les 26-1232 et 26-1133
(Cameron - Miller) :
- la première est une petite boucle coudée
- la seconde une électrode linéaire présentant une angulation de 90°
Les auteurs concluent qu'il faut préférer une électrode très fine
à une électrode plus épaisse.

- 20 -
• : la position de l'électrode par rapport â la dent
Les électrodes utilisées par Oringer (220) sont employées selon
des positions et des directions semblables.Elles doivent être tenues droites,
parallèlement à l'axe longitudinal de la dent,leur extrémité dirigée vers
la racine ou bien former un angle de 45° avec la dent (248).
La largeur de la tranchée est déterminée par l'angle de l'électrode
avec la dent dans le sulcus gingival.Si la boucle de l'électrode en U est
tenue selon un angle droit par rapport à la surface de la dent,la largeur
totale de la boucle se projette dans la surface interne de la gencive
marginale.Mais,par contre,si la boucle est tenue selon un angle approximatif
de 15° par rapport à la surface de la dent,très peu de la surface interne
de la gencive marginale sera enlevée.
Pour élargir le sillon,l 'électrode est tenue selon un angle moins
aigu.
-De Mourgues et Llory (201),Klug (151),Scrivner (262),Podshadley et
Lundeen (230),Stein (282) et Fellman (76) placent l'électrode parallèlement
au grand axe de la dent,évitant ainsi un élargissement néfaste du sulcus,
préalablement exploré à la sonde.
-La Forgia (156) tient l'électrode selon un angle de 15° par
rapport à la racine.
-En ce qui concerne la technique d'ouverture,Gombeaud (111) en
accord avec Goldstein (107) conseille l'ouverture du sillon par la face
palatine de la dent,l'électrode faisant un angle d'environ 30° avec l'axe
longitudinal de la dent.
-Nuckles (211) place l'extrémité de l'électrode dans le sulcus
perpendiculairement à l'axe longitudinal de la dent.

- 21 -
• : la pénétration de l'électrode dans le sillon gingivo-dentaire
Oringer (221),Klug (151) et Nuckles (211) insèrent l'extrémité
de l'électrode,après anesthésie,sous la crête de la gencive libre à la
base du sillon gingival.
La profondeur de la tranchée est déterminée par la profondeur
à laquelle le praticien permet à l'électrode de pénétrer.
Scrivner (262).Podshadley et Lundeen (230),La Forgia (156-157),
Stein (282) et Ruel et coll.(248) plaçent l'électrode dans le sulcus tout
en conservant la même profondeur de façon à n'éliminer que l'épithélium
créviculaire.
De Mourgues et Llory (201) pensent que le contrOle de la pénétration
de l'électrode a un rôle capital dans la restitution de la gencive marginale.
L'utilisation intempestive et trop profonde de l'électrode dans le
sillon entraîne une rétraction cicatricielle irréversible et peut provoquer
des brOlures du cément.
L'introduction préliminaire d'un fil de soie à l'intérieur du
sulcus
- dégage la visibilité
- limite la pénétration de l'électrode
- prévient la destruction de l'attache épithéliale de la dent.
Ils utilisent.pour cela,un fil de soie noire américaine (n° 2,5 ou 3).
imprégné de sérum physiologique pour faciliter sa mise en place dans le
sillon.
A ce moment seulement les auteurs poussent l'électrode le long du
mur interne en prenant appui sur le fil.
Dragoo (65) utilise une électrode (Cameron-Miller) enfoncement
contrôlé 1.5mm sur une préparation limitée par un épaulement •
• : le temps d'application et le nombre de passages
L'instrument est utilisé selon un mouvement de rotation de telle
façon que la circonférence entière de la dent soit parcourue (218).

- 22 -
La profondeur du néo-sillon est fonction du nombre de révolutions
autour de la dent;pour Klug (151) un seul passage est nécessaire.
-Selon Gombeaud (111),1 'opérateur devra donc travailler selon
des mouvements rapides et précis,ce qui n'est possible qu'en fonction
de points d'appui bien déterminés.
L'ouverture du sillon se fait en 6 secteurs afin qu'il soit possible
de changer les points d'appui
(schéma n02 ). L'ouverture du sillon peut
être insuffisante à certains endroits .11 est alors préférable d'attendre
de 15 à 30 secondes avant de réintervenir plutôt que de chercher aussitôt
à améliorer la largeur de la tranchée ainsi créée.
1. -
/Ji\\'lu/.
J. -
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~'(".\\li/lll/ilirl',
1.
- I);"u/.
4. - M,',\\itl/.
t.3. - U";:IIU/.
.. .
-
V"lIi/>u/air,'.
S,,. - .\\1".\\;01.
Schéma n° 1
Schéma n° 2
-Oringer (219),Stein (282) et Goldstein (107) proposent l'élargissement
du sillon en quatre fois avec un temps de passage de 1 seconde maximum de
chaque côté, temps qui peut être répété après un intervalle minimum de 10
secondes (schéma nO!
).

- 23 -
-Miller et Feinberg (197),Nuckles (211) et Scrivner (262) déplacent
l'électrode tout autour de la dent selon un mouvement continu ou bien par
coups intermittents et courts. Ils conseillent,eux aussi,de ne pas maintenir
en place l'électrode lorsque le courant passe (219).
Chaque temps d'application de l'électrode activée est très court,
une fraction de seconde,pour permettre la dissipation de la chaleur,donc
ses effets nocifs et obtenir une éviction maximale avec une perte minimale
de tissu (111)(189)(248)(235).
De tous ces travaux il ressort que,pour concilier efficacité et
absence de destruction tissulaire importante et parfois irréversible,il est
préférable que :
- lu é1..ec;tJtodu acti..ve6 .6o..i..e.nt c.oWLtu et 6..i..nu
- l'angle 60~é p~ l'éiec;tJtode avec. l'axe de la dent ne dépa66e
pa6 30 D , vo..i..tr.e même que c.ette. Uec;tJtode .6oil p~a.Uèie à. l'axe
de la dent
- la pénétJtat..i..on dan.6 le .6ulc.lL6 .60..tt t.irn-Uée pOuJl ne pM lé.6eJt
l'aftac.he épilhéUale
- le temp.6 de pM.6age .60..tt le pM c.oWLt po.6.6..i..ble,une .6ec.onde
à. c.haque 60..<...6 au max..i..mum et ne ILUnteJtvenill qu'au bout de
75 .6 ec.ondu
la ILé.volu:ti..on autOU!l. de la dent -6 e 6M-6 e en qUaVLe ou -6..i..x
..i..nteJtvenUon.6 •
1 - 2.1.3
: Qualité du champ opératoire
• : l'état gingival
Une reconstitution prothétique ne peut s'envisager que dans un
contexte gingival sain et exempt de tout signe inflammatoire.
Les contre-indications locales de l'éviction chirurgicale sont
• lu p~odontopa:th..i..e-6
la pILé.6 enc.e d'une plaque bac.:té!l...i..enne
• le mauva..i..-6 é:ta:t buc.c.al

- 24 -
· la. gencive attac.hée in6u66i6ante (230)
• une gencive ~op 6ine et 6e6tonnée (78)
f
· .e.'ab.6 enc.e ou Urni;taüon d' 0.6 a.tvéo&i.lte vulibu.&i.Jte (79)
1
la. pltoxJ.m.Ué de la. c.JtUe OMeU.6e. ou du péltio.6te
la. pltoxhn-i.,té de ltutau./taliOn6 mUalUquu .
Goldstein (lOB) insiste sur la nature du tissu parodontal et
1
sur l 'hydratation des tissus
- plus le tissu est fin et mince plus l'intensité requise
est minime
plus le tissu est fibreux plus l'intensité requise sera grande
- plus le tissu est hydraté plus l'intensité requise est importante •
• : le champ opératoire
Il est conseillé (211}(219) avant de prendre l'empreinte:
. de nettoyer le sillon gingivo-dentaire des débris cellulaires
résultant du passage de l'électrode à l'aide d'instruments
tels qu'une sonde ou une petite curette endodontique
de laver la plaie avec de l'eau oxygénée à 3% ou avec du
sérum physiologique (Ill) pour le contrOle de l'hémorragie
(126)( 211}( 219}.
et d'assécher le champ opératoire sans déshydratation (Ill).
Certains auteurs préconisent une protection de la plaie après
éviction
- par badigeonnage avec un topique antiseptique (teinture de
Métaphène (151)
- par badigeonnage avec de l'eau oxygénée (230)
- au moyen d'un onguent à base de corticostéroides(21)
- d'une protection type Orabaseo (l)
- par mise en place d'un pansement de type oxyde de zinc-eugénol
(197},d'un pansement parodontal (1}(IOl}(126}(230) en cas
d'exposition très importante
° Orabase Emollient,the ~indall Co.

- 25 -
De Mourgues et L10ry (201) précisent que 1a pose du fi1 de soie
noire supprime toute hémorragie et que 1es débris résidue1s dOs à
11é1ectrochirurgie sont entraînés 10rs de l'en1èvement de 1a soie avant
la prise d'empreinte.
Tout excès de sa1ive ou de sang doit être évité dans 1e champ
opératoire (109) :
- 1e passage de 1'é1ectrode sur un tissu trop humide en surface
provoque la vaporisation de 1a sa1ive entraînant une br01ure
de 1a couche épithé1ia1e et une dispersion des ondes
- 1e passage de 11é1ectrode sur un tissu trop sec en surface
produit des étince11es qui coagulent 1e tissu.
De toutes ces études,1 l ana1yse synthétique nous permet de dire
que 1e champ opératoire doit être :
• exempt de- tolde- mai.a.cUe- paJtodontai.e-
• nU:toyé de- toCL6 lu débw c.ei1.uW!tu
M~ éc.hé et non d~ hydJr.o.,té
• plLotég é ou n.on a.pJtèll l' -<.n.:t<?-Jtv e.rz:U.on. •
1 -
2.2
Efficacité et to1érance de 1'éviction chirurgica1e
mécanique
Après 1es expérimentations sur 1a technique de 1'é1ectrochirurgie,
il est nécessaire d'examiner 1es différents travaux ayant pour sujet les
autres techniques chirurgica1es.
1 - 2.2.1 : Eviction par lame
Nous ne traitons pas ce paragraphe débordant le cadre de notre
sujet.

- 26 -
1 - 2.2.2 : Curetage rotatif gingival
-Loe (177) analyse l'influence des procédés de restauration sur
les tissus parodontaux et divise cette analyse en trois parties :
- la préparation de la dent
- la technique d'empreinte
- la restauration finale
La préparation de la dent avec un instrument rotatif,en dessous
de la gencive marginale,représente un traumatisme variable de l'épithélium
créviculaire et du tissu conjonctif sous-épithélial.
Même une cupule de caoutchouc rotative,en deux minutes,peut
enlever totalement un épithélium fin.
-De Rouffignac (245) a préconisé l'utilisation d'une fraise à finir
pour la récupération des racines perdues.
Ce procédé a été adapté à la préparation périphérique dans la
mesure où il permet la mise à nu clinique et le dégagement du pourtour
de la préparation prothétique.
L'auteur utilise une fraise à finir en acier en forme de flamme
ou encore une fraise cylindro-cOnique fine et diamantée montée sur turbine.
La fraise doit travailler sous une pulvérisation d'eau abondante afin
d'éviter un échauffement excessif des tissus dans lesquels elle travaille.
La technique de De Rouffignac (245) rejoint donc l'esprit et les
principes de la technique de curetage rotatif gingival préconisée par
l'Ecole Américaine d'Ingraham (137).
Le but de ce curetage est d'obtenir directement un chanfrein au
degré voulu par la ligne de finition de la préparation tandis que,simul-
-tanément,on obtient un curetage doux et égal de l'épithélium interne
du sulcus approximativement au 2/3 de sa profondeur (137).
Cette méthode fournit un espace sulculaire agrandi tout en
éliminant le mouvement élastique de retour des tissus;cet espace cruenté
pourra recevoir le maximum de matériau d'empreinte dans la zone de
finition. (schéma n03
)

- 27 -
Après création de l'épaulement périphérique,l'extrémité de la
fraise est légêrement engagée dans le sulcus selon un axe parallêle au
grand axe de la préparation.
Un ou deux passages suffisent pour obtenir l'éviction gingivale
et le biseautage des épaulements.
Si l'état parodontal est favorable,cette manoeuvre ne s'accompagne
pas d'hémorragie et l'empreinte peut s'effectuer d'emblée mais on obtient
cliniquement plus de saignement avec cette technique (65).
En cas d'hémorragie1le contrOle de celle-ci se fait facilement
par l'application,dans la zone cruentée,d'un fil de coton doux préalablement
trempé dans une solution hémostatique puis essoré (245)
-Cette technique de curetage a été décrite en France par BUGUGNANI
(32) et reprise par 'ouati (288).

- 28 -
Ce dernier a mis au point
un type de fraise (Tl et T2°)dont la
géométrie est peut être mieux adaptée à leur fonction.Ces fraises,en effet,
présentent une partie active ne mesurant que 3,5mm et ne sont exploitables
que pour les seuls biseautage et curetage du versant gingival interne du
sulcus.La liaison de la partie active de la fraise avec le mandrin est
particulièrement étroite ce qui facilite la vision de l'opérateur.
Pour llinstant,aucune étude histologique n'est à porter au crédit
des fraises de Touati (288).
-Guyonnet (118) insiste sur le fait qulil préfère utiliser la turbine
dans le curetage rotatif car la vitesse de cet instrument permet dlaméliorer
l'effet sécant des fraises diamantées.
En conclusion on peut assimiler analogiquement la technique du
curetage rotatif gingival à une technique chirurgicale par bistouri à
lame,nous donnant des éléments de comparai son, tant du point de vue clinique
qu'histologique,avec les procédés électrochirurgicaux.
Se. peut - i l que. lu e.6 6en w.6UhUJl.U e.t la c.ic.a.;tJr...,Uation, ave.c.
c.e:tte. te.c.hrlique. c.fUJuvr.gical.e.,J.>e. pIlé.6e.nte.nt dlune. marliè.Jte. pM 6avoJtab.le
que. lu a.u;(Jr.u te.c.hrliquu ?
Se.u..le. II e.x.péJUme.ntation noU!.> appoJtte.Jta la JtépOMe. obje.c.tive à
c.e:tte. hypothè~e. 6oJtmulée..
o
Dental-Ernco


- 29 -
II - LES EFFETS TISSULAIRES,LA CICATRISATION,LA RECESSION
II - 1 : APRES RETRACTION
II - 1.1 : Les effets tissulaires après rétraction
Pour Loe {177),tous les produits utilisês dans les techniques de
rêtraction gingivale par fil provoquent une atteinte des cellules épithêliales.
Pour Forsyth {82),la totalitê de l'atteinte est la même pour tous
les fils.
Dans l'étude de Leer {160),la destruction des tissus est minime
avec des produits astringents doux.
Ils entraînent le même degré de dilacération des tissus.
Après insertion d'une cordelette de coton saturée d'une solution
escarrotique,llépithélium tout entier et le tissu conjonctif adjacent sont
nécrosés (177).
La réaction tissulaire dépend du temps d'action des fils
Harrison (124)
51
10'
30'
Coton
0
0
1
1/10.000
0
1
1
8 %
1
1
1
100% Alun
0
0
2
8 %ZnCl
3
3
3
40 %ZnCl
3
3
3
Cette atteinte
(notée de 0 a 3) est d'autant plus sévère que la
durée est plus grande.

- 30 -
Loe et Si1ness (180) : quand les fils sont laissés dans les poches
gingivales pendant 20 et 30 minutes,le fil est enfoui sous la jonction émai1-
cément.Dans la plupart des exemples, les cordonnets sont trouvés dans le
tissu conjonctif supra a1véo1aire,à quelque distance en dessous de la jonction
émail-cément.
La compression purement mécanique donne,à l'échelle tissulaire,
un écrasement vasculaire de la circulation capillaire et une ischémie.
Après l'ablation des fils,c'est au contraire une hyperhémie en
retour qui se produit.
L'atteinte du tissu su1culaire est, non seulement fonction des effets
mécaniques du fil, mais aussi et surtout de la concentration des agents
chimiques dont il est imprégné.
II - 1.1.1 : Le fil de soie floche ciré non imprégné provoque
· Une déformation de la crête gingivale
· Une blessure de l'épithélium su1cu1aire,fissuré jusqu'à la
lamina propria et bordé d'une couche superficielle nécrosée
avec de petites escarres
· Le chorion présente des espaces vasculaires tantôt aplatis,
tantôt agrandis et souvent remplis d'hématies
· L'attache épithéliale est respectée sur une coupe et sur une
autre elle est détruite dans sa totalité
Le périodonte cervical et le cément paraissent intacts (117).
Pe1zner (225) indique qu'un fil sec,sans vaso-constricteur, peut
causer une érosion des tissus et déchirer les tissus lorsque l'empreinte
est enlevée.
II
- 1.1.2 : Les fils non adrênalinés
• : fil imprégné de chlorure d'aluminium

- 31 -
Pour Grosman (117) :
- l'altération tissulaire est essentiellement épithéliale;une zone
de nécrose des couches superficielles apparaft avec de nombreuses ulcérations
en cours d'escarrification.
- l'atteinte jonctionnelle est,par contre,plus discrète et surtout
visible dans la partie coronaire
- le tissu conjonctif ne paraft pas altéré
- le cément et le périodonte cervical sont intacts.
Selon Ruel et coll. (248),immédiatement après la mise en place
du fil rétracteur,les spécimens histologiques révèlent,dans presque toutes
les coupes,que le cordonnet a été poussé au delâ de la jonction émail-cément
avec un déplacement vestibulaire de l'unité gingivale.
- l'épithélium sulculaire est présent mais déchiré
- l'épithélium jonctionnel manque parfois à l'extrême bord et
présente une dégénérescence hydropique
- le tissu conjonctif sous-jacent est déplacé ou fendu par
l'hémorragie
- on remarque à une certaine distance de la zone du fil rétracteur
une légère inflammation chronique sous-épithéliale
- l'attache fibreuse est intacte.

Nemetz (205) conseille d'utiliser le sulfate d'aluminium.
• : Leer et Gilmore (160) attribuent aux solutions diluées d'aluminium
et d'alun un effet de contraction cellulaire et de déshydratation (action
astringente).Il en est de même pour l'acide tannique (156).
Harrison (123) constate que l'utilisation de fils saturés d'alun
entraîne une atteinte tissulaire normale ou légère,immédiate et médiate.
• : la solution de Négatan,fortement acide a un effet de déminéralisation
sur l'émail (311).
• : l'hydroxyde de potassium pénètre profondément dans les tissus et
a un effet styptique (290).

- 32 -
• : les fils imprégnés de chlorure de zinc causent des dégâts sévères
(123) qui peuvent même devenir chroniques (205) .
• : la solution de chlorure de zinc à 8%
- a un effet styptique (290)
-lesépithélia gingival et créviculaire subissent une altération
sévère(confirmant Harrison (124) et Woycheshin (311) ).
- ce dernier paraft coagulé,ulcéré près du sommet et nécrosé par
endroit
- l'attache épithéliale présente une érosion importante avec
formation d'escarres superficielles (117)
- le chorion paraft coagulé.
Le chlorure de zinc à 8% ne peut et ne doit être employé que dans
la mesure où son application est limitée à 3 ou 4 mm (61}(311) .
• : la solution de chlorure de zinc à 40%
- a un effet caustique (290)
- comme pour la solution à 8%,la différence de coloration permet
de délimiter la zone imprégnée par le caustique
- des altérations épithéliales sont caractérisées par une coagulation
de l'épithélium sulculaire et jonctionnel avec une zone massive
de nécrose,d'ulcérations profondes jusqu'à la lamina propria,
ces lésions s'étendant jusqu'à la limite cémentaire
- les altérations conjonctives concernent le chorion dans son
ensemble qui apparaft nécrosé par coagulation,déshydraté et désor-
ganisé,avec de multiples espaces intratissulaires.Le cément n'est
pas touché mais le liquide semble fuser en direction du parodonte.
( lI7)
Hirano (130) signale que les fils tr~s torsadés contenant du chlorure
de zinc sont plus caustiques que le fil légèrement serré.
Pour Woycheshin (311},le chlorure de zinc coagule les tissus,surtout
en action prolongée.

- 33 -
L'action chimique,en général,sera d'autant plus prononcée que la
gencive aura été lacérée au préalable (vaisseaux exposés et absence de
protection superficielle).
Harrison (124) trouve lors de l'emploi du chlorure de zinc (8 et 40%):
· une blessure de l'épithélium sulculaire
• une hydropie intra-cellulaire
· une dégénérescence inter-cellulaire
• une nécrose légère ou prononcée
· la formation de pus (présence de leucocytes)
· une hyperhémie avec afflux de cellules inflammatoires (effraction
des capillaires).
L6e et Silness (179) obtiennent sensiblement le même tableau
· présence de débris de cordelettes dans le tissu conjonctif
avec dégénérescence de certaines cellules
· nécrose des cellules épithéliales â proximité du packing
· pas de modification du périodonte et de ses fibres
• nécrose de l'épithélium jonctionnel •
En conclusion,Muff (202) et Nemetz (205) conseillent de ne pas
l'utiliser.
Plus la causticité du produit est importante,plus l'attache
tissulaire est grande (157).
II - 1.1.3
Les fils adrénalinés
Muff (202) : l'effet local de l'.adrénaline est une contraction prompte
des artérioles qui inhibe une absorption future.Certains tissus sont capables
d'oxyder l'adrénaline et ce processus prend place rapidement.
Tylman (290) trouve uneconstrictiondes capillaires avec l'adrénaline
et l'éphédrine.
Harrison (123) constate que 1 'utilisation de fils imprégnés d'adré-
naline à 1/1000 ou à 8% entra1ne une a~teinte tissulaire normale ou légère.

- 34 -
Timber1ake (287),emp10yant des fils imprégnés d'adrénaline à 4%
et 8% et un fil de Racord.ne croit pas que ces produits,avec de telles
concentrations,déterminent des dommages tissulaires transitoires ou permanents.
Loe et Silness (180) : l'adrénaline seule n'a pas d'effet escarrotique.
Hirano (130) : le fil contenant de l'adrénaline n'est pas caustique
même quand il est utilisé plus de 5 minutes .
• : le soluté d'adrénaline à 1/1000
- son utilisation se traduit par une lyse discrète de la couche
kératinisée de l'épithélium gingival
- les épithé1iacrévicu1aire et jonctionnel ne révèlent aucune
anoma lie
- le tissu conjonctif montre de nombreux vaisseaux remplis d'hématies.
( 117)

le soluté d'adrénaline à 1/4000
- ce soluté provoque une lyse de l'épithélium gingival près de
la crête,de l'épithélium sulculaire et jonctionnel jusqu'à sa
limite apicale
- on note la disparition quasi totale de ce revêtement avec de
petites ulcérations ou fissures
- la lamina propria,mise a nu,est également altérée et présente
des érosions et des plaques de nécrose
- le conjonctif profond et ses fibres paratt moins atteint (117).
II - 1.1.4 : Comparaison entre les différents produits
Grosman (117) a montré que les atteintes tissulaires les moins
importantes étaient celles produites par l'adrénaline au 1/4000 et par la
solution de Racestyptine.

- 35 -
L'adrénaline au 1/1000,le chlorure de zinc à 40% et à 8% entrainent
des dommages 2 à 3 fois plus importants que ceux des produits précédents.
Alves et coll. (3) ont montré que les altérations tissulaires
produites par le fil (Gingi-Pak) sont plus discrêtes que celles dues au fil
(Pascord).
Pour Dilts (61), l'adrénaline racémique et l'Hémodent entrainent
moinsd'atteinte tissulaire que le chlorure de zinc.
Il apparaTt que le procédé de rétraction le plus sOr est le fil
quand il est utilisé convenablement (123)(280).
II - 1.2 : La cicatrisation aprês rétraction
II - 1.2.1 : Généralités
Cliniquement,les temps de guérison du Pascord et du Gingi-pak sont
similaires.
D'autre part,l'altération produite en utilisant les deux fils n'a
pas de relation directe avec la profondeur de la gencive attachée (3).
Aprês cette revue des différents auteurs,plusieurs points se
détachent :
- les dommages sont réversibles et ne mettent pas en cause la
réalisation des prothêses et l'intégrité du sulcus gingival pour
tous les produits couramment utilisês,sauf le chlorure de zinc
laissé en place plus de 3 minutes.
- la dilacération des tissus sulculaires
favorise la diffusion
des différents agents chimiques,augmentant leur causticité.
Il - 1.2.2 : Temps de cicatrisation
Pour chaque fil,la cicatrisation
se fait en :

- 36 -
- fil non traité
10 jours chez le chien (124)
- fi 1 adréna1iné à 1/1000
10 jours chez le chien (124)
- fil adréna1iné à 1/4000
14 jours chez le chien (124)
- fil adréna1iné à 8%
45 jours chez le chien (180)
dans les 9 jours chez le singe(280)
- fil adréna1iné à 8% + Alun
14 jours chez le chien (124)
- fil adréna1iné à 8% + fil
7 à 10 jours chez l'homme (241)
imprégné d'hémodent
- fil adrénaliné à 8% +solution: 6 à 9 jours chez le chien bien que
de chlorure de zinc à 8%
l'épithélium parafsse être d'une
qualité inférieure (180)
- pour le chlorure de zinc à
: l'attëinte est toujours modérée à
8%
21 jours chez le chien (124)
- pour le chlorure de zinc à
:1 'atteinte du su1cus est encore
40%
sévère à 21 jours
• chez le chien (124)
• chez 11 homme (205)~
II - 1.3 : Récession
Reiman (241) note qu'après la cicatrisation,le niveau tissulaire
est identique à ce qulil était avant préparation et rétraction avec le fil
adréna1iné à 8% (Racord) + fil imbibé dlhémodent (chlorure d'aluminium).
Le retour à l'intégrité (311) est satisfaisant avec tous les
produits testés sauf avec le chlorure de zinc et la solution de Négatan
(solution aqueuse contenant environ 45% d'un produit obtenu par réaction
de l'acide méta-crésol su1fonique avec du formaldéhyde).
L6e et Si1ness (180) : aucune récession de l'épithélium et approfon-
dissement de la poche ne sont observés dans les expériences à long terme.
Stark et coll. (280) ont consacré quelques lignes et un tableau aux
effets de méthodes de rétraction par fil sur le niveau de la crête gingivale
libre
(tableau:,no II).

- 37 -
D'après ce tableau,il est évident que les fils rétracteurs avec
ou sans adrénaline (Pascord,Racord) n'entra1nent aucune perte de hauteur
tissulaire,même avec l'adrénaline à 8%.
Le second jour.1a hauteur gingivale revient à son niveau initial.
Méthode de
Pascord
Racord
rétraction
=
Contrôle
PT de Référence
crête gingivale
2.8
3.6
libre intacte
PT de Référence
crête gingivale
2.9
3.7
après préparation
PT de Référence
tissu rétracté
3.6
4.7
distance totale
de
0.7
1.0
rétraction
PT de Référence
Tissu
2.9
3.7
cicatrisé
Tableau
Perte tissulaire
0
0
0
n° Il
Le chanfrein est préparé sur les dents contrOle mais aucune
rétraction n'est réalisée.
Bien que l'auteur ne cite aucun chiffre,on peut déduire qu'il y
a bien une récession tissulaire pour la technique de rétraction par fil
(adrénaline à 1/1000) comprise entre 0,1 et 0,6 mm (248).
Il Y a donc opposition entre Harrison (124) et Stark (280) d'une
part,et Rue1 (248) d'autre part,sur la récession gingivale après rétraction
par fil (ces fils sont d'ailleurs imprégnés de produits dont les concentrations
diffèrent) .
Les résultats de notre expériment~tion apporteront peut être
confirmation à l'une des deux parties.

- 38 -
Pour éviter cette perte tissulaire:
- i l ne. doli pM fj a.voJJr.. d' ~on ou de. dégât du tM~u~
gingivaux C.M une. ébauche. de Jtéc.u~ion tM.6u.faiJte pe.u.t ê:tJte
a.loM
iYl.6Wuée.· (205 J •
- l' épa...tMe.uJt du tiMu mMgina.l doli ê.tJLe. a.ppJl.éciée. C.M p.f1L6
c.e. :t..tMU .6 e.JLa. mince ,pfu.6 gJta.nde. .6eJta. la PO.6.6i. b,iLi....té de
Jtécu.6ion po~t-opéJtMo-iJte (18 J •
II - 2
APRES EVICTION
II - 2.1
Les effets tissulaires
II - 2.1.1 : Observations cliniques
• : le saignement
-Arembrand et Wade (8) ont noté,immédiatement après l'intervention,
une absence caractéristique d'hémorragie.Le taux de fluide créviculaire
est de 2,55 pour l'électrosection.
-Klug (151) coagule le sillon
gingivo-dentaire à l'aide d'une
électrode cOnique passée une seule fois autour de la dent.Il y a,à l'évidence,
une petite hémorragie et un petit écoulement séreux après la rétraction.
-Pour Schneider et Zaki (256),sur 40 électrosections,il n'y
a eu
que 17 cas 00 un saignement s'est déclaré.Le saignement noté pour 5 de ces
17 incisions était insignifiant et relevait plus du suintement .
• : les effets macroscopiques
Immédiatement après l'éviction électrochirurgicale,la blessure
montre une tranchée gingivale avec des débris nêcrotiques coagulés sur
les bords de la plaie (57)(248);le tissu apparaft amorphe dans sa texture (273).
La trace de coupe présente parfois,à son extrémité profonde,une
frange d'altération un peu plus importante,notamment lorsqu'est utilisé un
appareillage ne présentant pas un dispositif électronique de compensation(57).

- 39 -
L'épithélium su1cu1aire est complètement détruit,à part quelques
110ts épithéliaux irréguliers (151)(248).la nécrose,due à la coagulation,
slétend à l'épithélium bucca1,1'épithé1ium jonctionne1 étant peu impliqué.
La destruction tissulaire est conditionnée par
- le courant
- la forme de l'électrode
- la vitesse de coupe
- l'individu.
Podshad1ey et lundeen (230) exigent que seules quelques couches de
cellules soient enlevées de la surface interne de l'épithélium su1cu1aire.
l'opérateur doit prendre soin de ne pas enlever de tissu dans la
région de l'attache épithé1iale.C'est pourquoi,avant l'éviction,l'opérateur
doit mesurer la profondeur du sillon gingivo-dentaire avec une sonde .
• les effets produits selon les différents types de courant
-Friedman,Margolin et Piliero (92) ont étudié les effets histologiques
de trois types de courant au niveau des muqueuses palatines de rats adultes.
les résultats histologiques sont les suivants:
- pour les sections faites avec un co~nt 6~é et non modulé,
la zone de l'incision est généralement limitée â l'épithélium squameux
stratifié.
Les changements histologiques apparaissent dans les tissus incisés
sont une perte des noyaux de l'épiderme,accompagnée par une augmentation
de la vascularisation et un engorgement des vaisseaux de la portion réticulaire
du tissu conjonctif dermique.
L'oedème du tissu conjonctif est aussi évident.Les couches papillaires
musculaires sont normales dans l'essentiel.
- les sections faites avec un coUAant modulé montrent des changements
histologiques similaires â ceux vus avec le courant non modu1é,si ce n'est
que le derme entier et l'épiderme sont traversés jusqu'â la zone musculaire
au point d'application.

- 40 -
L'augmentation de la désorganisation des couches cellulaires basales
est aussi apparente dans les zones adjacentes au point d'application.
- Se l on Ori nger (220) et Schon (257 -258) un c.ouJr.ant de fUlUte 6fLéqu{,Jlce.
,
totalement fLedtteh~ê et 6~ê engendrera comme effet tissulaire: déshydratation,
coagulation ou volatilisation sans nécrose étendue.
-Pour Klug (151), le c.outtant de haute 6fLêquenc.e cause une nécrose par
'coagulation des tissus environnants et la formation de vésicules avec
dégénération hydropique dans la muqueuse sous-jacente.
L'éiecttLoc.oagulation coagule les composants cytoplasmiques en
surface du tissu traité,avec une limitation de l'action en profondeur contrOlée
par l 'opérateur. Les structures cellulaires sont détruites.
L'éiecttLo~ection a une action limitée et contrOlée de désintégration
cellulaire accompagnée cependant d'une coagulation marginale.L'hémostase est
bonne,en général,et l'oblitération des capillaires est due aux atomes de
carbone résultant de la désintégration des composants cellulaires.
L'analyse histologique montre que:
- l'appareillage à basse fréquence
provoque plus de désordre dans
les couches tissulaires que celui à haute fréquence
- les ondes totalement redressées sont moins dévastatrices que les
ondes modulées (à la même fréquence)
- une bqnde de nécrose (50 microns) tout le long des bords de
l' i nci si on
- le défaut expérimental est semblable par sa forme à celui de
l'électrode (40)(190).
-Dans une autre étude,Maness et coll. (190) ont montré que:
- l'intervalle de puissance de 30 Wproduit moins de dommages
tissulaires que tout autre intervalle de puissance
- les intervalles 25-35 Wproduisent plus de dommages comparativement
que les intervalles de 40 à 50 W.

- 41 -
Les dommages tissulaires diminuent latéralement et en profondeur.
excepté lors du réglage de 30 Woù les dommages de l'épithélium et du tissu
conjonctif sont équivalents.
- les plus hautes valeurs de puissance doivent être évitées par
le clinicien lors de l'électrochirurgie et ceci du fait de la nature imprécise
de l'incision clinique .
• les effets produits selon le type d'électrode
-Noble.Mac Clatchey et Douglas (208) ont trouvé une grande variation
dans la largeur des nécroses lorsque différentes électrodes sont employées.
L'examen histologique de tous les spécimens sans tenir compte de
l'électrode utilisée montre que,sur les bords de la plaie,on peut délimiter
une zone de nécrose de coagulation éosinophile de largeur variable ( 2 à 20
microns) avec hyalinisation du tissu indiquant des dommages tissulaires dOs à
la chaleur (60)(207).
- lorsqu'une électrode - aiguille est employée.il y a une petite
bande de nécrose de coagulation s'étendant au tissu conjonctif (tout l'épithélium
du sulcus est enlevé)
- lorsqu'une électrode en forme de petite boucle est utilisée,une
région plus grande de dommages tissulaires est évidente~en plus de la nécrose
de coagulation,des changement dégénératifs du cytoplasme et des cellules sont
évidents dans le tissu conjonctif plus profond pour les noyaux picnotiques
et l'augmentation de la coloration du tissu.
-Selon Grosman (117) :
§ le passage de l'électrode Vari-Tip en J provoque la disparition
de l'épithélium sulculaire sur une tranchée de 0.42 mm de large et 1.48 mm
de profondeur.laissant la place à une escarre fineJlongue et fragmentaire.
L'attache.dans sa partie apicale.paraft épargnée.
Au sommet de la crête.la section de l'épithélium gingival est
incomplète,on remarque une vacuolisation et une nécrose périphérique à ce
niveau.

- 42 -
Le tissu conjonctif sous-épithélial ,également atteint,présente une
zone de nécrose hyaline (0,08 mm).
Sous cette zone bordante,les structures tissulaires du conjonctif
profond para1ssent normales.
§ le passage de l'électrode en J inclinée à 30° selon l'axe de la
dent entrafne une destruction de l'épithélium sulculaire selon une tranchée
chirurgicale moins importante que la précédente 0,38 mm de large et 0,70 mm
de profondeur.
L'épithélium jonctionnel est nécrosé,sur une courte hauteur,dans
sa partie coronaire et reste intact au-delà du néo-sillon.Les berges conjonctives
de la tranchée sont irrégulières et bordées d'une zone de nécrose hyaline de
0,08 mm environ.
Le tissu conjonctif sous-épithélial buccal présente une structure
normale.
§ l'électrode en J,passée lentement,entrafne une destruction totale
de la crête gingivale, la présence de plusieurs escarres carbonisées;la berge
conjonctive est nécrosée sur une épaisseur de 0,20 mm.
La face dentaire met en évidence une destruction du cément qui
appara1t noirâtre et une atteinte superficielle de la dentine sous-jacente.
Il ne reste plus de trace de l'épithélium sulculaire et jonctionnel.
§ le double passage de l'électrode Vari-Tip linéaire détermine la
section de l'épithélium sulculaire et crée un sillon profond et étroit de
0,17 mm de large et de 1,2 mm de profondeur (petite escarre} ,de même que celle
de la partie coronaire de l'attache épithéliale.
L'épithélium gingival de la crête présente une petite zone de
nécrose vacuolaire.L'épaisseur de la zone coagulée sur la berge conjonctive
de la tranchée est minime (0,04 mm).
Le conjonctif profond,le parodonte,le cément sont intacts sur cette
coupe.

- 43 -
§ le passage unique de l'électrode Vari-Tip linéaire provoque une
section incomplète de l'épithélium sulculaire ( profondeur 1,06 mm,la
largeur n'ayant pu être appréciée) et jonctionnel dont la partie apicale
semble altérée.
La zone marginale de nécrose conjonctive paraft réduite (0,05 mm).
Aucune lésion du tissu conjonctif profond,ou bien du parodonte,
n'apparaît pour cette électrode .
• les effets produits selon la vitesse de coupe
Pour un tissu coupé lentement avec l'électrode,la destruction
cellulaire est subtotale par coagulation et nécrose.Seul le noyau garde une
certaine structure malgré sa déshydratation (70) .
• les effets produits selon les individus
Arembrand et Wade (8) : l'examen histologique révèle une différence,
à la fois dans le tissu conjonctif et la maturation épithéliale,entre les
individus.
II - 2.1.2 : Les effets histologiques
Les effets au niveau des couches épithéliales du tissu conjonctif,
des vaisseaux et du'tissu musculaire sont les suivants:
• : tissu épithélial
Les couches de kératine sont coagulées et caractérisées par coloration
acidophile interne et un arrangement amorphe de kératine dégénérative (190).
Immédiatement sous la couche de kératine,les couches de l'épithélium
montrent une nécrose de coagulation (cellules à noyau picnotique).
Dans les cellules basales,les dommages sont semblables à ceux vus
dans les couches supérieures de l'épithélium (190).

- 44 -
Il n'y a aucune perte évidente de la définition cellulaire ou de
perturbation dans les organites cellulaires.Les desmosomes sont intacts,la
menbrane cellulaire, les tono-fibrilles,les mitochondries et les granules
de glycogène ne présentent aucun signe de perturbation (78)(188).
Généralement,l'épithélium sur les bords de l'incision montre une
i
déchirure légère en regard de la chirurgie;souvent,les couches épithéliales
!
sur les bords sont coupées d'une façon propre,sans déchirure (57)(255).
1
!
Lorqu'il y a altération de l'épithélium,les cellules picnotiques
1
!
semblent plus prononcées pour la plaie d'électrochirurgie,les bords de
l 'épithéliunl montrent des cellules mal définies et le cytoplasme est plus
i
pale que dans les cellules adjacentes (255).
J
f
• : au niveau du tissu conjonctif
J
Les couches cellulaires montrent moins de destruction que les
1
cellules épithéliales,mais une nécrose de coagulation (190).
Le tissu conjonctif sous-jacent à la nécrose présente de la fibrine
et des matériaux fibrinofdes (248).
Un petit changement est apparent dans les fibres de collagène et
les fibroblastes situés sur le chemin des instruments : les auteurs notent
un mastocyte partiellement intact (78) sectionné par électrochirurgie.
Les granules,dans ce mastocyte,ont conservé leur intégrité en dépit
du contact de l 1 instrument électrochirurgical (188).
Le conjonctif est relativement normal avec une zone légèrement plus
sombre juste en dessous de la plaie.
Des parties de la lamina propria sont altérées.Les altérations
consistent en une condensation des éléments du tissu conjonctif situés à la
surface de la plaie dénudée et entourés de zones raréfiées.
Ces condensations,qui ressemblent à du tissu hyalinisé d'apparence
amorphe et lisse,vont plus profondément dans la lamina propria et ne sont pas
limitées à la surface exposée du conjonctif.

- 45 -
Les condensations à la surface sont parfois en continuité avec le
conjonctif normal.
Ces zones de tissu conjonctif altéré ne sont pas extensives: elles
ne comptent que pour une petite partie du conjonctif dénudé et du volume
de la lamina propria.
Loin de la zone de nécrose, les cellules deviennent plus basophiles
et présentent des noyaux picnotiques.Les fibres de cette région sont basophiles.
(190)
• : les vaisseaux sanguins
Ils sont dilatés et de nombreux érythrocytes extravasés sont mis
en évidence dans la lamina propria (255);i1 n'y a apparemnent pas de dOl1l11ages
au niveau des vaisseaux sanguins qui se trouvent sous la plaie.
L'essaimage microbien post-opératoire après é1ectrochirurgie
para,t réduit par oblitération immédiate des vaisseaux sanguins et lymphatiques
(78)( 88 ).

les tissus musculaires
Ils sont les moins touchés.Latéra1ement à la surface de coupe,la
nécrose des cellules est normale.(190)
II - 2.2 : La cicatrisation
II - 2.2.1 : Généralités
• : cette étape signe la guérison de l'acte chirurgical et la restitution
partielle ou intégrale des éléments tissulaires et vasculaires de la gencive.
Nous donnerons deux définitions
celles de la régénération et de la
réparation.

- 46 -
• la régénération
Reproduction naturelle d'une partie vivante qui a été détruite.Ceci
suppose,pour les tissus observés,deux aspects différents:
aspect qualitatif avec le rétablissement des constituants
tissulaires
. aspect quantitatif avec la répartition spatiale et l'équilibre
fonctionnel de ces tissus constituants.
Cette forme de régénération reste rare pour l'organisme .
• la réparation
C'est une forme plus simple et moins complète de la cicatrisation.
Elle rétablit les constituants mais laisse persister plus ou moins longtemps
un déséquilibre fonctionnel qui fait que le tissu néo-formé nlest pas identique
au tissu originel.
De nombreux auteurs ont orienté leurs travaux sur la cicatrisation
des plaies.Il en résulte les faits suivants:
Après incision,la surface du tissu conjonctif est généralement
recouverte par un coagulum formé de cellules sanguines,de fibrine et de cellules
mésenchymateuses.
l'épithélium,sur les bords de la plaie.donne naissance à un épithélium
stratifié se situant entre le conjonctif et le coagulum.
Comme toutes ces cellules établissent un contact avec les cellules
adjacentes,elles prennent une forme plus arrondie tandis que les cellules
plus superficielles,aplaties et allongées,glissent sous elles pour répéter le
même processus.
le taux de migration des cellules épithéliales dans les plaies
ouvertes est ralenti par 1 'obstruction mécanique du coagulum.

- 47 -
Les cellules épithéliales sont capables de phagocytose.
La participation des lysosomes dans le processus de phagocytose et
la migration des cellules épithéliales a été suggérée par les travaux de
Gibbins (100) , Groft et Tarini (116) et Stahl et coll. (277).
Listgarten (170) a démontré que l'épithélium jonctionnel peut
se reformer à partir de l'épithélium buccal sur les bords de la plaie.
De ses expérimentations,il ressort que le stratum germinatum de
l'épithélium buccal kératinisé peut donner naissance à deux types d'épithélium
distincts tels que l'épithélium buccal kératinisé et l'épithélium jonctionnel.

la cicatrisation,après éviction au bistouri, se caractérise par:
(57)(58)
- un caillot profilé adhérent
- un oedème discret transitoire
- un granulome avec réorganisation rapide
- des remaniements successifs tissulaires et vasculaires
. réduction de la phase granulomateuse
margination cellulaire avec phagocytose,prolifération cellulaire,
élaboration fib~illaire
néo-invagination du réseau capillaire.
L'étape suivante (2ème et 3ême semaines) se manifeste par
- exsudat fibrineux de protection
- déploiement et orientation des fibrilles
- zone de prolifération épithéliale
- zone lacunaire 00 la pénétration vasculaire,accompagnée de
fibroblastes et de fibrilles,ré-occupera le terrain détergé (207).
De ces schémas et ob$ervations au microscope optique,David (58) a
établi les caractéristiques de la cicatrisation:
- la prolifération cellulaire,épithéliale et conjonctive,débute
très tôt et se poursuit de façon très localisée

- 48 - 1
la détersion de la trace et de la zone d'altération par des
cellules spécialisées et des cellules épithéliales (phagocytose)
la migration cellulaire et le bourgeonnement vasculaire,cette
néo-vascularisation traduit la transformation du granulome
- la réorganisation de la maquette tissulaire,orientation de la
fi bri nogénèse .
les travaux anglo-saxons et plus particulièrement américains sur les
différentes phases de la cicatrisation,après électrosection.sont relativement
nombreux,nous les étudierons successivement.
les travaux de Oringer (220),Kelly et Harrison (148) et Evans (74)
vont tous dans le même sens,c'est à dire qu'après l'utilisation du même
courant totalement redressé et filtré, les résultats sont comparables à ceux
obtenus par chirurgie conventionnelle(8)(70)(139)(255),même si les délais
de réparation sont relativement plus longs (58)(104)(273).
II - 2.2.2
les étapes de la cicatrisation
• : 12 heures après électrochirurgie/les plaies sont vides,exceptées
quelques zones occasionnelles d'exsudat inflammatoire aigu ,principalement
dans les parties les plus profondes.
Un coagulum s'étend le long des berges de l'incision;la réponse
inflammatoire est intense et sévère (207) .
• : A la 16ème heure,on observe la migration de l'épithélium.Il y a
toujours un tissu conjonctif vivant sous l'épithélium migrant.
Schneider et Zaki (255-256) ont noté la séparation des cellules
épithéliales dans les couches basales et épineuses avec des desmosomes formant
des points de contact.
De fines extensions cellulaires en doigt de gant s'étendent dans de
larges espaces intercellulaires et souvent se joignent aux structures similaires
des cellules adjacentes par les desmosomes intacts.

- 49 -
Les organelles des cellules sont souvent déchirées;les noyaux sont
retrécis,les tonofilaments montrent des condensations.
Dans les couches superficielles épithéliales bordant la plaie,
llépithélium a la même architecture.Les cellules semblent être en relation
intime avec les desmosomes intacts. Leur contenu cytoplasmique semble être
plus filamenteux.
Les couches superficielles épithéliales sont souvent recouvertes de
leucocytes polynucléaires et de débris tissulaires.
Loin des bords de la plaie,les composants fibreux du conjonctif,
juste sous la lame basale,sont denses et apparemment intacts.
la morphologie des cellules épithéliales est inaltérée.les cellules
basales ne montrent que peu de mitochondries, les ribosomes sont libres et
abondants,des paquets de tonofilaments sont plus marqués dans les zones
périnucléaires.
Les cellules du stratum spinosum montrent de nombreux desmosomes
et peu d'espaces intercellulaires élargis.
Les fibres de collagène sont plus clairsemées dans ces zones.
Les cellules inflammatoires,à ce stade de la cicatrisation,sont
des leucocytes polynucléaires.
• : A 24 heures on note :
- une augmentation de la nécrose fibroblastique et une dégénérescence
des faisceaux de fibres de collagène
- une invasion légère de monocytes (aucun afflux de leucocytes
polynucléaires) .

Au deuxième jour une légère inflammation apparaft (151).

Après 4 jours :
Il n'y a plus de débris nécrotiques;la migration épithéliale paraft
cesser entre le 4ème et le 7ème jour.La prolifération de l'épithélium jonction-
nel s'est étendue à la région apicale de l'épithélium sulculaire.

- 50 -
La blessure est bordée par une inflammation chronique (lymphocytes
et monocytes)(248)(255).
En certaines zones,il y a une réduction très nette de l'inflammation
(255).
• : après une semaine
L'examen histologique montre:
,
- les plaies ne sont plus érythémateuses (255)
f
- une nouvelle gencive libre est formée,la surface gingivale externe
est complètement épithélialisée,de même que la zone sulculaire.Le
1
,
tissu conjonctif est normal ,il n'y a aucune activité ostéoblastique
(248)
~
- le tissu conjonctif est très vascularisé,contient beaucoup de
if
fibroblastes,de nonlbreux lymphocytes,surtout dans la partie
!
!
créviculaire de la gencive libre.
1
1
1
Dans quelques sections,des macrophages et des leucocytes polynucléaires
peuvent être observés au fond du sillon.
1
La réponse inflammatoire est plus marquée dans le tissu conjonctif
r
adjacent à l'épithélium.
1
!!
!

après deux semaines
!
1
On observe une surface mature et un épithélium créviculaire bien
formé avec un rebord irrégulier (248)(255).
1
L'épaississement du stratum corneum commence à se manifester.Le
!
!~
sulcus est bien délimité par l'épithélium et il y a une augmentation du
collagène dans la gencive libre. les capillaires sont plus petits que ceux
de la première semaine,ils sont entourés par de nombreux lymphocytes.
• : à la troisième s~maine
Les spécimens montrent encore une réponse inflammatoire,spécialement
au niveau de la zone du sulcus;le tissu conjonctif commence à être bien
organisé.

- 51 -
~

a la quatrième semaine
L1 épithé1ium de la gencive marginale et du sulcus est complet et le
tissu conjonctif ne se discerne pas du conjonctif de la zone non traitée.
A la base du sulcus gingival/on peut trouver des lymphocytes et des
p1asmocytes,la vascularisation diminue (248)(255).
La gencive est rouge et apparaît incomplètement cicatrisée dans les
zones expérimenta1es.Un léger sondage provoque un saignement,spécifiquement
autour des incisions centrales et latérales maxillaires (307).
• : entre la 6ème et la 8ème semaine
Les spécimens sont normaux histo1ogiquement.L'inf1ammation
persiste au niveau du conjonctif,la récession et l'ulcération de la gencive
va en diminuant avec le temps (104).
L'épaisseur de l'épithélium au niveau de la crête gingivale et
de la couche de kératine plaide en faveur de la technique électrochirurgica1e
étant bien entendu que seule l'utilisation du courant filtré et totalement
redressé peut être à l'origine de tels résultats.
l
• : au troisième mois:
1
i
t
f
1
Il Y a une complète cicatrisation de la gencive avec aucun effet
l1
néfaste de l'é1ectrochirurgie.La gencive est soit d'une teinte rouge,soit
d1une teinte rouge bri11ante,soit d'une teinte normale. (307)
1
i
• : au bout de six mois et demi :
1
i
1
Les marques de br01ures recouvertes par l'épithélium sont observées
apica1ement par rapport à l'épithélium jonctionne1.La couleur de la gencive
est à peu près normale. (307)
• : au bout de neuf mois :
Plusieurs dents expérimentales ont des niveaux d'attachement normaux.
La gencive a une fermeté,une couleur et un contour pratiquement
normaux. (307)

- 52 -
-Klug (151), par utilisation du courant d'électro-coagulation,obtient
un délai plus allongé de la cicatrisation sur la gencive du chien.
-Oringer (218) préconise la suppression des angles vifs vestibulaires
et linguaux de la gencive par électrosection pour une meilleure cicatrisation.
II - 2.2.3 : Temps de cicatrisation
7 jours chez l'homme (188)
· 9 à 14 jours chez le cochon d'inde (309)
1
ï
l
14 à 30 jours chez le chien (151)

· 16 à 24 jours chez l'homme (248)
1
3 semaines chez l'homme
(81cliniquement et photographiquement
r
t
(186}(208)
1
chez le chien (149)cliniquement et histologiquement
t
(236)
chez le cobaye (273)
· 4 semaines chez le lapin (255)
1
· 6 à 8 semaines chez le chien (104)
1
chez le singe (148).
1
Eisenmann,Malone et Kusek (189) : chez l'homme,rien de significatif
f
pour les délais de cicatrisation de bistouri électrique.
f
t~
II - 2.2.4 : Relation os alvéolaire-chirurgie
!
Le mauvais choix de l 1 électrode et une progression inappropriée à
1
travers les tissus peuvent être à l'origine de la nécrose des tissus avec
perte de la définition cellulaire et vacuolisation(186).
1
1
Tout contact doit donc être évité avec les structures de la dent,
car il s'accompagne:
· de la destruction du périoste
· d'une ostéonécrose
· Q'une ostéoclasie
· d'un retard de cicatrisation.

- 53 -
les risques de nécrose et de séquestre sont très importants (186)
(223)(235)(236).
Aucun changement significatif de la moelle osseuse nia été observé
(215).
De nombreux auteurs~tout en limitant leur intervention chirurgicale
aux tissus gingivaux,ont aussi étudié
les effets produits sur l'os alvéolaire
sous-jacent.
Certains (65)(70)(220)(221)(253)(255) pensent que,pendant la
cicatrisation,l'os alvéolaire présente une histologie normale a tous les
stades de l 1 expérimentati on et parfois une légère atteinte du cément et de
la dentine (l17).Ils tiennent compte de la nature différente de l'os du
chien et de llos humain (253).
Nixon et coll. (207) ont étudié,en dehors des problèmes spécifiques
aux tissus mous:
- l'histologie du périoste à la base des incisions
- la viabilité des ostéocytes dans l'os sous-jacent et adjacent
- le contenu des espaces médullaires
- l'évidence de la résorption osseuse
- l'évidence des séquestres(l04)(236).
• douze heures
après l'électrosection)le périoste vestibulaire
est complètement détruit,non seulement dan~ la zone immédiate de contact de
llélectrode,mais aussi à distance dans llos et est remplacé par un exsudat
inflammatoire.
• vingt quatre heures après la chirurgie, les caractéristiques du
périoste sont semblables à celles observées à la douzième heure. Cependant,
des zones de nécrose osseuse avec de nombreuses lacunes vides sont vues le
long et dans llos et vers le ligament.
• à la quarante huitième heure,les zones de nécrose osseuse s'étendent.

- 54 -
..
• a la soixante douzième heure et à la quatre vingt seizième heure,
les caractéristiques histologiques sont pratiquement les mêmes que celles
observées après quarante huit heures.
Simon et coll. (270) ont présenté des cas dlatteinte osseuse de type
cratère après électrochirurgie,dont un a nécessité l'extraction de la dent
adjacente : la cause la plus évidente est que le courant chirurgical pénètre
dans des zones 00 les vaisseaux sanguins émergent de 11 05 provoquant la
rétraction et/ou la nécrose par coagulation des vaisseaux.O'Leary,Standish et
Bloomer (215) mettent en cause la chaleur produite par l'électrode.
Wilhelmsen et coll. (307) ont observé dans leurs travaux sur le
si nge Rhésus :
des marques de brOlure sur les surfaces de la racine en contact
avec l'électrode: une dentine secondaire a été trouvée dans la
chambre pulpaire de quelques dents expérimentales
- une légère perte de la cr~te alvéolaire osseuse.L'électrode ne
brOle pas les tissus quand ce courant est utilisé correctement.(74)
En conclusion à ce chapitre concernant la réponse osseuse à llélectro-
chirurgie,deux thèses s'opposent:
la pJLe.mi..èJLe où Ut'!. contaet .ii'geJL ne pJLovoque pa6 de fé,~~i<m de
l'o~ alvéolaiJLe (70) (220) (253) (2551
la deux-ième où i l ne doil lj avo-i.JL aucun coniac t
avec.i ' o~~
i
1
alvéolaiJLe (1041 (1861 (236) (2701 (307).
!
Les auteurs recommandent,qu'étant donné le potentiel destructeur de
ces techniques,tout praticien doit utiliser l'instrument électrochirurgical
1
1
avec beaucoup de précaution
et de connaissance' de façon à éliminer les
1
hasards de la routine (76).
L'électrochirurgie doit ~tre réservée à la gencive libre sans aucun
contact avec le cément et l 'os,elle entra~ne un risque considérable de dommages
parodontaux permanents.

- 55 -
II - 2.2.5 : Relation pulpe - chirurgie
Les effets sur la pulpe para'ssent inexistants (70)(235).
II - 2.3 : Récession
-Einsenman,Malone et Kusek (70) remarquent une stabilité architecturale
du remodelage électrochirurgica1,la plus grande partie du tissu gingival
régénère après électrochirurgie,mais il y a une légère perte de hauteur
tissu1aire,variable selon les auteurs (11)(307).
-Klug (151),dans une étude sur 8 chiens, a mesuré cette récession.
Les mensurations micrometriques donnent une perte moyenne de hauteur
de 304 microns :
- après 7 jours,167 microns de perte pour la crête de la gencive
~,
marginale
1
- au quatorzième et trentième jour,Klug (151) trouve respectivement
82 et 117 microns au-dessous du sillon de référence.
1
!
f.
En conclusion, les auteurs démontrent que le procédé de rétraction
f
é1ectrochirurgicale inclue une perte approximative de la hauteur de la crête
f
gingivale de 0,1 mm.
i
!
-Coelho et coll. (43) ont essayé de déterminer si,après éviction par
électrochirurgie}la régénération du tissu est effective après la mise en
place des restaurations.
1
1
Cette étude a été faite sur 42 patients par tatouage de la gencive
!
et mensurations:
1
hauteur moyenne de tissu enlevé
1,1 mm
1
- hauteur moyenne de tissu régénéré
0,69 mm â 1 mois
hauteur moyenne de tissu régénéré
0,78 mm â 6 mois
- hauteur moyenne de tissu ~erdu
0,23 mm â 6 mois
Un mois après l'insertion des restaurations définitives,la régénération
se situe à 70% de la gencive originelle.
1

- 56 -
-Stark et coll. (280),dans une étude comparative des fils rétracteurs
et de l'électrochirurgie sur la régénération tissulaire chez le singe Rhésus,
préconisent la mise hors utilisation d'un appareillage type Hyfrécator (courant
non redressé,non filtré) car il est à l'origine de coagulation et de dommages
qui peuvent être irréversibles (récession de 0,9 mm).
Un courant totalement redressé et filtré entra1ne une perte de la
hauteur de la crête gingivale de 0,5 mm.
-Ruel et coll. {248),après mensurations histométriques,ont observé
une récession pennanente de 0,6 1l1l1 alors qu'elle n'est que de 0,1 mm pour
la technique de la bague de cuivre (les auteurs ne publient que les deux
résultats extrêmes).
Wilhelmsen et coll. (307) suggèrent que la crête alvéolaire est
moins altérée par la résection gingivale électrique que la position du bord
gingival libre et que l'attache du tissu conjonctif à la dent.
En conclusion :
- L' emplo.i de. c.efte. te.c.hniqu.e. ut automa..ti.que.me.nt .6u..ivi paIL une.
1
JtégénéJta.tion .inc.omplètC?_ de. .ta. ge.nc..ive. maILg.inale
- La vale.u.Jt de. c.efte. Jtéc.u.6.ion vo.JLi.e. .6 don eu étudu ma~ d'une
6a.ç.on rnic.JtO.6 c.o piqu.e. •
1
Par conséquent,l'utilisation du bistouri électrique,chez l'homme,
sera réservée au secteur postérieur maxillaire et mandibulaire et au secteur
antérieur à condition d'avoir une gencive épaisse et solide (33).
1
1
II - 3
APRES CURETAGE ROTATIF
II - 3.1
Les effets tissulaires

- 57 -

résultats cliniques
lors de l'utilisation de l'instrument rotatif pour le curetage
gingival nécessaire à la préparation du biseau,Dragoo et Williams
(65) remarquent une lésion tissulaire évidente et un saignement
important.

résultats histologiques
presque tout l'épithélium sulculaire a été éliminé et le tissu
conjonctif a été détérioré. (65)
La dent préparée présente des problèmes parodontaux.
II - 3.2 : Cicatrisation de la gencive après curetage rotatif
La ré-épithé1ia1isation du su1cus gingival surviendrait dans le
temps relativement réduit de 36 heures,dans de bonnes conditions locales
ces
t
affirmations d'Ingraham
f
,à l'heure actue1le,ne sont pas publiées.
(t
f
Des études histologiques,sur les singes Rhésus,auraient mis en
1
évidence le fait que l'état post-opératoire des tissus,à la suite des
1
i1
préparations sous-gingivales et de la prise d'empreinte,est plus favorable
f
quand on pratique la technique du curetage rotatif (par rapport aux méthodes
1
,
de rétraction couramment employées).
f
1
Ces données seront appuyées par la publication de ses travaux.
f!
~
1
1
II - 4
ATTEINTE TISSULAIRE APRES LES EVICTIONS MIXTES
II - 4.1 : Effets immédiats
Etant donné que,lors de notre expérimentation,les méthodes mixtes
d'éviction gingivale (électrochirurgie + fil, curetage rotatif + fil) seront
aussi l'objet de notre étude,i1 nous a paru bon d'analyser les résultats
histologiques les concernant (117).

- 58 -

électrochirurgie suivie de la pose d'un anneau souple imprégné de
soluté d'adrénaline à 1/1000
i
La section semble limitée à l'épithélium sulculaire qui présente une
1
zone nécrosée de faible importance.
L'épithélium gingival près de la crête montre une couche kératinisée
1
réduite en épaisseur.
t
L'attache épithéliale,au-delà de la zone nécrosée,est intacte sur
{
toute sa longueur.
t
i
!
Le tissu conjonctif du chorion révèle,près de la crête,une vacuoli-
[
sation en rapport avec la région nécrosée.
f
Le conjonctif profond,le périodonte et le cément ne sont pas atteints.
1
1
f
• : électrochirurgie + solution Racestyptine
i
r
ft
Les altérations épithéliales débutent au sommet de la crête gingivale
et concernent tout le revêtement sulculaire,l'attache coronaire et apicale
jusqu'à sa limite cémentaire.L'ensemble de l'épithélium disparaft.
Le tissu conjonctif présente une couche marginale de nécrose peu
épaisse mais qui s'étend depuis le sommet du chorion jusqu'au cément.
Le conjonctif profond para1t préservé dans tous ses éléments.
• : électrochirurgie + solution de chlorure de zinc à 8%
Des destructions considérables concernent l'épithélium gingival qui
montre une exfoliation importante de la quasi totalité de l'épithélium
sulculaire et jonctionnel jusqu'à la limite cémentaire.
Les lésions atteignent le tissu conjonctif profond et le périodonte,
le cément étant épargné.
• : électrochirurgie + fil de soie floche ciré non imprégné
Cette association entra1ne les altérations suivantes :
• l'épithélium est détruit depuis le sommet de la crête jusqu'au
cément avec de nombreuses escarres

- 59 -
. l'attache épithéliale est atteinte dans sa totalité et dispara't
,
le tissu conjonctif irrégulier,cruente,présente une zone de
coagulation marginale de O,DGnvn d'épaisseur sous laquelle la
vacuolisation est importante dans la zone sulculaire .
. le tissu conjonctif profond semble normal.
Il n'y a pas d'atteinte du cément ou du périodonte.Dans les techniques
d'éviction mixtes (électrochirurgie + fil imprégné),il est à remarquer que
les atteintes de l'épithélium sulculaire,de l'attache épithéliale,du cément et
du parodonte sont similaires à celles de l'électrochirurgie simple et n'augmenten1
pas
sensiblement les lésions visibles macroscopiquement.
II - 4.2 : Effets médiats
- pour le bistouri électrique + fil
En moins de 24 heures se forme du tissu de granulation sur les tissus
marginaux (I58).
En 2 semaines,les tissus apparaissent normaux à l'examen visuel et
i
en quatre semaines,l'originalité des tissus est retrouvée.
~
f
1
1
1
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CHAPITRE 1
1
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ABORD
BIBLIOGRAPHIQUE

DEUXIEME PARTIE
1 - ETUDE DES EXPERIMENTATIONS ANIMAlES
1 - 1
EXPERIMENTATIONS SUR LES CHIENS
1 - 2
EXPERIMENTATIONS SUR LES SINGES
1 - 3
EXPERIMENTATIONS SUR LES AUTRES ANIMAUX
II - L'ANESTHESIE
III - CHOIX DES CRITERES DE SANTE GINGIVALE
III - 1
LES INDICES
III - 2
SANTE GINGIVALE CHEZ L'HOMME
III - 3
SANTE PARODONTAlE CHEZ L'ANIMAL
IV - LES MENSURATIONS
IV - 1 : DEFINITION DU SULCUS CLINIQUE ET HISTOLOGIQUE
Histologiquement
• Cliniquement
• Différence
IV - 2 : LES MENSURATIONS CLINIQUES
IV - 2.1 : Etude quantitative des mensurations
IV - 2.1.1
les sondes
IV - 2.1.2
Amélioration de la sonde
IV - 2.1.3
Les lames d'acier
IV - 2.2 : Etude qualitative des mensurations
IV - 2.2.1
Influence du diamètre de la sonde
IV - 2.2.2
Influence de la pression exercêe lors du sondage
• Avec une sonde
• Avec une lame métallique

Relations: pression exercée - pénétration de l'instrument
IV - 2.2.3 : Influence de la santé parodontale
. Dans le cas de bonne santé
En présence d'inflammation gingivale marginale
En présence de maladie parodontale
• Après le traitement initial
IV - 3
LES MENSURATIONS PROTHETIQUES
000

• 60 -
1 - ETUDE DES EXPERIMENTATIONS ANIMALES
Les différentes études ayant pour sujet
- l'électrochirurgie
- la chirurgie conventionnelle
1
i
la rétraction gingivale
i
chirurgicale
1
· mécanique
1
· chimique
1
· mécanico-chimique
ont été réalisées sur l 'homme ou sur différents animaux (chiens,singes et
1
autres).
f
Il nous a paru important de rechercher,dans les travaux précédents,
f
les critères retenus pour justifier cette sélection.
1
1
1
1
1 - l~EXPERIMENTATIONS SUR LES CHIENS
f
f
i
Beaucoup ne donnent, en aucune maniêre,la motivation de leur choix
t
(47)(104)(106)(192)(235)(285)(293)(311).
ff
t
L'âge moyen se situe entre 3 et 5 ans (106)(123)(151)(180)(253);
t
!
Goldberg (106)précise que cet age correspond A celui des patients qui
1
1
subiront des rétractions gingivales.
1
1
Certains (10)(84)(143) ont utilisé des chiens Beagle .Ericsson
et coll. (73) ont débuté leur recherche sur des chiens de cette race âgés
1
de 10 mois et originaires de 2 portées seulement.
1
!
j
Nous avons également relevé que,malgré l'utilisation de chiens,
certains auteurs ont tenu A signaler certaines restrictions quant! la
totale extrapolation des relations existant entre le chien et l'homme.

- 61 -
• Bjërn (23),Harris (122) précisent bien que les résultats de leur
recherches ne peuvent être considérés comme évident chez l'homme: la
valeur de telles expérimentations animales est n&cessairement limitée mais
néanmoins d'un grand intérêt.
De son côté,Houston (133) a ub1isé les chiens pour une experlence
sur l'absorption éventuelle de l'adrénaline.Il conclut que le chien ne lui
paraît pas être un animal approprié pour détecter celle-ci .
• Par contre,de nombreux auteurs(117)(123)(126)(147)(148)(151)(176)
(219)(305) préconisent l 'utilisation de chiens du fait de la similitude de
leur gencive avec celle de l'homme.Klug (151) pense que les résultats
histologiques identiques seraient obtenus à partir de patients humains.
Harrison (123) note cependant que la réaction tissulaire est
généralement moins sévère chez le chien que chez l 'homme de telle sorte
que le type de tort ou d'irritation enregistré sur l'homme sera plus
sévère que chez le chien.
I - 2;EXPERIMENTATIONS SUR LES SINGES
• Le singe parait être l'animal qui présente le plus grand nombre
d'analogies avec l 'homme 'tant du point de vue morphologique qu'anatomique,
physiologique qu'histologique (147)(148)(149)(280) .
• Wilhelmsen et coll. (307) ont éliminé les mensurations de toutes
les dents unicuspidées et les premières bicuspidées mandibulaires du fait
des différences anat~ue$ entre ces dents et les dents humaines.
Pour Forsyth (93) l'extrapolation des résultats du singe à l'hom-
me n'est pas justifiée à cause des différences de poids du corps,l'anesthé-
sie générale et l'espèce différente.Le patient dentaire peut peser 5 à
20 fois plus qu'un singe et reçevoir les mêmes traitements.

- 62 -
L'expérimentation sur le singe est cependant limitée en raison
de son coat
,au surplus,de la nécessité d'un équipement adéquat et de
la difficulté pour s'en procurer (93)(182)(284)(303)(304).
l - 3:EXPERIMENTATIONS SUR LES AUTRES ANIMAUX
les cobayes (207)(273)(310)
les rats (90-91)
- les chats (140)
les lapins (256),bien que la cicatrisation soit moins rapide,
II - L'ANESTHESIE
Dans toutes les expérimentations animales,l'anesthésie est
générale
- soit intraveineuse
- soit intrapéritonéale pour les petits animaux.
Il est bien évident que,sans anesthésie générale,tout travail sur
1
1
un animal est impossible.
1
~i
~
f
Les produits employés sont
i
• le Nembutal ou pentobarbital
de sodium (82)(106)(180)(206)(311)
1
• le Thiopental (123)(151).
i
1
1
i
Trois auteurs Wilson (30B),Novaes (210) et Schieda (252) complètent
l'anesthésie générale d'une anesthésie locale par infiltration (lignocafne
à 2% + adrénaline à 1/50 000 ou 1/80 000).11s en donnent l'explication
suivante: l'anesthésie locale réduit le saignement des tissus richement
vascularisés et donne les mêmes conditions d'intervention que chez l'homme.

- 63 -
Il faut cependant noter que cette anesthésie locale intervient
dans les cas de chirurgie gingivale et non de rétraction gingivale et
que tous les auteurs ne l 'emploient pas systématiquement.
Pour une éviction gingivale simple,aucune anesthésie locale
complémentaire n'est nécessaire dans la mesure où les problèmes et les
risques hémorragiques peuvent être circonscrits par un simple hémostatique
local.
III
- CHOIX DES CRITERES DE SANTE GINGIVALE
Une gencive strictement saine au niveau clinique se conforme
à des critères qualitatifs de :
- forme
- contour
- volume
- consistance
- couleur
- caractère de la surface.
Le sillon gingival aussi ,doit montrer une absence totale d'inflam-
-mation dans les préparations microscopiques (83)(177)(216).
Dans les études épidémiologiques et en recherche clinique-, il est
souhaitable d'évaluer le degré d'inflammation gingivale.
Les mesures d'exsudat cellulaire ont été présentées comme une
méthode objective: Brill et Bjorn (216) reportent une corrélation entre
le -degré de l'inflammation et le flux d'exsudat cellulaire (30).
De nombreux indices ont également été utilisés.Bien que ces
déterminants soient subjectifs et donc sujets à la variabilité de l'exami-
-nateur,leur utilisation a été très largement répandue en recherche et
pratique parodontale (216).

- 64 -
III - 1
LES INDICES
indice parondontal de Russel (PI) :
permet de déterminer les caractères de la maladie parodontale (249)'
- indice d'hygiène orale (OHI) :
donne une évaluation quantitative de l'hygiène orale des individus (114).
indice d'examen parodontal (GPI) :
est susceptible d'interprétation subjective (214).
L~è (175) a développé trois indices permettant de déterminer
- l'indice gingival (GI) :
les changements du tissu mou et la tendance au saignement
- l'indice de plaque (PlI) :
l'extension et la situation de la plaque et des dépôts mous à la
surface des dents
- l'indice de rétention
la qualité de la surface dentaire,
Tous ces indices,utilisés en concordance avec les critères
établis par les auteurs,sont des aides effectives pour déterminer l'état
de maladie ou de santé des tissus.Cependant.de nombreux indices mesurent
l'apparence clinique d'un tissu mais l'évaluation d'un signe clinique et
une indication beaucoup plus significative de la maladie.
Le saignement gingival,en tant qu'indication précoce de la
gingivite,a été étudié par de nombreux auteurs (175)(193)(203).
- indice gingival (GI) :
index clinique qualitatif.Le critère le plus clairement identifiable du
GI,la tendance au saignement,n'est pas corrélé avec son critère
morphologique (nombre de vaisseaux)(7).
- gencive Papillaire,Marginale et Attachée (PMA) : (193)
indice du saignement gingival (GBI) (36)
;
1
- indice du saignement des poches parodontales (PPBI) (293)
J
i
. ,

- 65 -
1
1
1
Hancock et coll. (120) ont établi un statut gingival présentant deux
1
stades de moins que celui de MUhlemann (203) et indiquent seulement que la sonde
i
est insérée dans le sulcus avec une pression de 62 g jusqu'à ce que l'opérateur
ressente une résistance.
1
- indice de saignement sulculaire (581)(203) :
1
!1
Cet indice,modification du PMA et sélectionné pour notre étude,se
rapproche beaucoup du GI mais,par son plus grand nombre de stades,permet
d'analyser plus finement les étapes initiales des atteintes gingivales.le
diagnostic d'inflammation nlest fait que si le saignement apparaît à la suite
d'un sondage délicat du sillon.
MUhlemann (203) a démontré que le saignement du sulcus gingival
est
le signe clinique le plus précoce de la gingivite et qu'il précède le change-
ment de coloration et l 1oedème .
Les mesures sont effectuées , pour chaque dent
- côté mésial
- côté distal
côté lingual
- côté vestibulaire
sans sécher ou nettoyer la gencive qui doit être examinée
En effet ,1 'inflammatimpeut être manifeste dans le sulcus mésial ou le
sulcus distal alors qu'elle ne s'est pas encore déclarée au niveau du sulcus
vestibulaire.
- Avantage: il permet d'analyser plus finement encore les premières
atteintes du parodonte .
- Inconvénient: comme le PMA , il ne tient pas compte des stades plus
avancés de la maladie, inconvénient minime dans le cadre de notre expérience
pour laquelle nos chiens présentent une santé parodontale relativement bonne.

- 66 -
Tableau n° III
Stade
S B 1
o
Apparence de bonne santé de la papille et de la gencice margi-
nale ; aucun saignement lors du sondage du sulcus .
1
Bonne santé apparente de la papille et de la genc;ce marginale
ne montrant aucun changement dans la couleur et aucun gonfle-
i
ment; mais saignement au sondage .
1
1
2
Saignement au sondage et changement de couleur dûs à l'inflam-
1
mation ; aucun gonflement ni oedème macroscopique .
!1
3
Saignement au sondage et changement de couleur et léger gonfle-
1
ment avec oedème .
1
4
-1) Saignement au sondage et changement de la couleur et oedème
f
,
f
évident .
f
-2) Saignement au sondage et oedème évident •
5
Saignement au sondage et saignement spontané et changement de
1
couleur , oedème marqué avec ou sans ulcération .
1
1
i!
Cet indice est pratique ~ la rougeur, l'oedème, l 'hyperplasie se
1
t
traduisent par un saignement au sondage (165) - simple et d'utilisation
rapide (notre temps était conditionné et limité par l'anesthésie générale) .
Il se réfère à des signes courants , clairement définis et reconnus par tous •
1
Il ne prête pas à confusion: l'opérateur constate ou ne constate pas de sai-
t,
gnement. Habituellement l'indice de saignement et l'indiçe de plaque coïnci-
i
dent (165).
III - 2
SANTE GINGIVALE CHEZ L'HOMME
1
1
Lors d'études effectuées chez l'homme, les auteurs s'accordent sur
f,

- 67 -
plusieurs points quant à la détermination de la santé parodonta1e :
- Préparation
initiale, détartrage et polissage des dents (8)
- Enseignement de 1'hygiène bucco-dentaire (132)(248) (8).
Les critères utilisés sont:
- l'Indice Gingival (GI)
(132) (159)
- la Mesure de l'exsudat gingival
(175) (132)
- l'Indice de Plaque (PlI)
(159)
- l'Indice parodonta1 de Russel
(PI)
(248)
Pour beaucoup,aucune mention de la santé parodonta1e nlest citée dans
leurs articles et , cependant, il semble évident que leurs expérimentations se
pratiquent en des zones où l'état parodonta1 ne peut être qu'excellent.
III - 3
SANTE PARODONTALE CHEZ L'ANIMAL
• De nombreux auteurs ne décrivent pas l'état de santé parodontale
l
des animaux avant de procéder aux expérimentations (23)(151)(210)(280)(285)(311). J
ft
!
• Certains indiquent que les chiens ont une bonne santé parodontale
f
f
(117)(123)(304) et s'assurent que les prélèvements gingivaux s'effectuent en
t
des zones où le tissu est cliniquement nonmal,sans oedème et où les surfaces
des dents sont dépourvues de toute plaque dentaire (139).
1
f
• Il en est qui se contentent,au début de l'anesthésie généra1e,de
nettoyer simplement les dents des chiens (104) ou d'éliminer les dépôts de
1
tartre (253).
1
• D'autres examinent la cavité buccale et effectuent le bilan parodontal, 1
un détartrage et un polissage de toutes les dents (10)(84).
Le détartrage peut être répété 1 fois la semaine suivante (154) et
même procéder
ainsi toutes les semaines jusqu'au sacrifice (28)(73)(165)(182).
1
i

- 68 -
Kelly et Harrison (14.9) ne commencent l'expérimentation proprement
dite que 2 semaines plus tard et Wilhelmsen et coll. (307) 4 à 10 semaines
plus tard.
Selon les auteurs,une brosse à dent est employée quotidiennement (192)
pendant les 14 jours suivants (154) ou 3 semaines (296) ou pendant 1 mois (10).
Ericsson et coll. (73) , Lindhe (165) , Bratthal1 et coll. (28) ,
pendant 8 semaines , nettoient mécaniquement, 2 fois par jour, les dents des
chiens . Après la fin de la période de préparation , la santé de tous les
chiens est cliniquement excellente:
- aucun saignement au sondage
- aucun fluide collecté à l'entrée du sulcus gingival.
Lindhe et coll. (167) font de même pendant une période préparatoire de
5 à 6 mois et les dents sont traitées avec un bain de bouche contenant 2 %de
chlorexhidine .
Armitage et coll. (lO),au bout d'un mois, en plus du brossage quoti-
dien , appliquent un topique contenant 0,2 %de chlorexhidine ; les 3 derniers
jours, le seul soin est l'application du topique.
Les indices utilisés pour établir,de manière quantitative, le degré
de santé parodontale sont :
- les mensurations de l'exudat gingival (10)
- le GI (10 et 154)
- le Pl l (154)
- le PI (154)
Deux critères servent à contrôler l'état gingival
Couleur de la gencive:
0 = pas rouge
1 = rouge
- Gonflement de la gencive: 0 = non gonflée
1 = gonflée
(296)

1
- 69 -
1
t
1
f1
IV - LES MENSURATIONS
1
1
1
l
IV - 1
DEFINITION DU SULCUS CLINIQUE
ET HISTOLOGIQUE
(169)
1~
f
• Histologiquement,le sulcus gingival est un sillon relativement
r
l
peu profond,fréquemment de 0,5 mm ou moins de profondeur,dont les limites
t1
sont :
!g
j
- la surface dentaire côté interne
j
- la surface libre de l'épithélium jonctionnel apicalement
1
!
- l'épithélium sulculaire latéralement.
t
1
• Cliniquement,la profondeur du sillon gingival peut être définie
~
comme la profondeur au-delà de la limite gingivale à laquelle un instrument
de mesure tel
une sonde parodontale pénètre dans les tissus adjacents à
1
f
la jonction dento-gingivale,quand elle est introduite dans le sillon gingival
l
avec une "pression légère".
f
Il apparaft que
la distance qu'une sonde parcourt à travers
i
les tissus varie beaucoup et dépend de facteurs tels que:
f
{
- épaisseur de la sonde
i,
- pression appliquée
- degré d'inflammation de l'infiltrat cellulaire à la fois dans
1
l'épithélium de jonction et le tissu conjonctif adjacent
i
- degré de destruction des fibres du tissu conjonctif
!
- épaisseur de l'épithélium jonctionnel
1
i
- bombé de la surface dentaire.
!
1
i
• Il est aussi évident que,si l'on s'en réfère aux définitions données
!
1
,
des profondeurs, les sulcus gingival histologique et clinique représentent
différentes entités qui ne peuvent être comparées les unes aux autres .

- 70 -
Définition
du
Su1cus
Histologique et
Clinique
d'après
LISGARTEN ( 169 )
Su1cus
-----}
Le su1cus histologique est mieux
histologique
-
observé dans des sections de
- - - -
dent et de gencive intacte .
Sa profondeur est la distance
entre 2 lignes tracées perpen-
diculairement à la surface qui
recoupent la surface libre de
l'épithélium de jonction et le
rebord de la gencive.
Le su1cus clinique est la pro-
fondeur à laquelle un objet
étranger, tel qu'une sonde
parodonta1e , pénètre après
Su1cus
le rebord gingival . A cause
clinique
de degrés variés de rupture
des tissus, les profondeurs
du sulcus clinique excèdent
généralement la profondeur du
su1cus histologique.
S c h é ma

- 71 -
Les mensurations sont de deux types :
- biom~trique
mensuration clinique
- histométrique
mensuration histologique.
Alors que les mensurations histométriques ne peuvent prêter a
discussion,la littérature comprend de nombreux articles concernant les
mensurations biométriques.Ce11es-ci se font a partir d'un repère placé au
niveau de la dent (en général rainure faite dans la couronne avec une fraise)
jusqu'au fond du su1cus gingival.
IV - 2 : LES MENSURATIONS CLINIQUES
La sonde parodonta1e a été et continue a représenter un important
instrument de diagnostic.Les mesures enregistrées avec la sonde ont,en général,
été considérées comme représentant une estimation assez exacte de la profondeur
du sillon gingival ou du cul de sac.
Il est maintenant clair que la profondeur de sondage mesurée â
partir du rebord gingival correspond rarement â la profondeur du sillon
gingival et du cul de sac.La différence est moins importante en l'absence
d'altérations inflammatoires et s'accroft avec l'augmentation des degrés de
l'inflammation (172).
Nous avons divisé ce paragraphe en deux parties
• étude quantitative des mensurations
étude qualitative des mensurations
IV - 2.1 : Etude quantitative des mensurations
IV - 2.1.1 : Les sondes
-Xhonga (312) utilise une sonde parodonta1e Marquis pour mesurer
la profondeur du su1cus sur les faces proximales vestibulaires et linguales
des dents.
j

- 72 -
~Kimura
a décrit une sonde pour mesurer la poche gingivale dont
les portions calibrées sont différenciées par des couleurs.le diamètre
de cette sonde est de 0,2mm (150).
-Van der Velden (291) mesurant,in vitro,la précision des sondes
Merrit - B a obtenu les résultats suivants
les culs de sac de 1 à 8 mm ± 0,25 mm furent,dans l'ensemble,
évalués dans environ 90% des cas;dans 1 cas sur 10,la mesure était fausse.
Toutes les sondes parodontales utilisées par 5 cliniciens ont été
mesurées pour leur précision. Ils ont trouvé que la plupart des sondes
n'étaient pas précises (309).
IV - 2.1.2 : Amélioration de la sonde
i
- Ward:
Cette technique
emploie un instrument en forme de crayon qui
tf
contient une sonde rétractab1e insérée dans le su1cus.l'opérateur pousse
f
une lame sur le côté de l'instrument jusqu'à ce qu'il y ait une résistance
i
r
à la base de la poche;la lecture se fait à partir d'une échelle calibrée
t
t
sur le cOté (30G).
t
f1
- Detsch: la sonde est une modification d'un modèle jauge de Bo1ey.
i
La sonde est utilisée pour faire des mesures à partir d'un point
!fi
de référence fixe sur la couronne de la dent.
•l,
L'avantage majeur ~ans l'uti1isation de cette sonde est la lecture
f
directe sur la jauge Vernier,précise à 0,1 mm (59).
l
1
•1
-les deux mensurations bio~triques.dans l'expérimentation de
Wi1he1msen et coll. (307},sont enregistrées à l'aide d'une pointe d'argent
d'un diamètre de 0,4 mm.
1
1
Une encoche horizontale est située sur la face vestibulaire des
!
couronnes dentaires,approximativement Imm au dessus de la limite gingivale.
1
Les mesures cliniques sont prises en duplicata.
1
~

- 73 -
Pour chaque cas,la pointe d'argent est tenue serrée avec une
précelle,les bords de cette pince s'insérant dans le sillon horizontal
tracé sur la dent.
Puis la distance
entre l'extrémité de la pointe d'argent et
la pince est mesurée avec une jauge de Boley.La pointe d'argent est insérée
dans le sillon gingival tant qu'une résistance clinique n'est pas ressentie.
-
Glickman et Imber (104) procèdent,pour leurs mensurations,de la
façon décrite ci-après :
. Les couronnes sont entaillées avec un disque diamanté afin d'établir
,
un point de référence fixe pour les mensurations cliniques.
1
1
.Celles-ci sont faites avec un sonde parodontale et une jauge de
Boley avant et après les interventions (les auteurs ne donnent pas le type
de sonde parodontale utilisée).
1
1
- Stark et coll.(280) précisent que des points de référence sont
tracés sur toutes les dents et la distance entre le point de référence et
t
la crête gingivale respective est enregistrée avec les pointes fines d'un
tf
compas;celle-ci est alors mesurée avec une jauge de Boley â la précision de
rF
0,01 mm.
1
1
-
Listgarten et coll. (173-174),mesurant la distance jonction cément-
émail.extrémité de la poche ou la distance encoche-fond de la poche,ont employé
une sonde parodontale nQ 29 de Glickman.
1
f
Après extraction de la dent,l 'extrénlité apicale de la sonde est
f
marquée sur la surface de la dent par un fin coup de disque diamanté
Les mensurations sont faites â un agrandissement
x 25 ou x 100
1
sur un photomicroscope (Zeiss) équipé d'une échelle métrique linéaire sur
f
l'un des oeilletons.
1
1
1
Cette technique de mensuration est donc une technique mixte
puisque,â une mesureclinique.les auteurs associent une mesure histométrique.
1
,
1
1
1
~
,
1

- 74 -
Sivertson et Burgett (271),dans un article sur le sondage des
poches en fonction de l'attache épithé1ia1e,ont procédé à des mensurations.
Des marques de référence sont gravées sur les couronnes avec
une fraise fissure;la profondeur du su1cus est déterminée par l'emploi
d'une sonde parodonta1e
Hiatt ( une graduation tous les 3 mm): quatre sondes
sont utilisées et chaque sonde est numérotée.
Les distances enregistrées et marquées par les sondes sont mesurées
à l'aide de compas et converties en mm au moyen de l'échelle mi11imetrique
de Vernier.E11es s'avèrent très précises pour ces auteurs.
IV - 2.1.3 : Les lames d'acier
-Pour le sondage,Waerhaug (303) utilise des lames d'acier de 0,05 mm
d1épaisseur,coupées à une largeur de 1 mm.
Celles-ci sont arrondies aux angles et les bords sont polis.
Elles sont ensuite courbées de telle sorte que leur extrémité
suive la surface dentaire sans déchirer l'épithélium puis,avec précaution,
insérées dans le sillon existant entre la surface dentaire et les tissus
mous.
L'épaisseur de cette lame est une garantie car,dans l'éventualité
d'une pression trop forte,e11e pliera.
t
~
Avec cette technique,le fond de la poche est situé avec précision,
i
la lame rencontrant une résistance à un certain niveau.
r
1
,
Dans cette position,la lame et la surface d'émail sont marquées
l
au même niveau avec un instrument pointu.
~f
!f
~
-Pour Holm ,Pedersen et Loe (132),la bande métallique a 0,07 mm
1
f
d'épaisseur,l mm de large et 10 mm de long.
Après insertion,le niveau de la crête gingivale est marqué sur
1
la lame métallique avec une sonde pointue.La profondeur du sillon est mesurée
1
,
à 0,05 mm près.
1
1
i
L'erreur de la méthode a été calculée 4 0,06 mm.
t

- 75 -
-Pour Magnusson et listgarten (184},deux encoches de référence sont
préparées pour chaque dent au niveau de la gencive marginale: une mésio ou
disto-vestibulaire et une mésio ou disto linguale.
Utilisant un instrument pointu,une ligne est préparée sur le strip
au niveau de la partie apicale de l 'encoche. la longueur du strip inséré
est mesurée avec un compas à 0,1 mm près.
Nous venons de le voir,les différents procédés de mesure dans leur
ensemble
sont les mêmes;ils varient de façon significative quand aux moyens
utilisés (compas,jauge de Boley,microscope avec échelle micrométrique) ce
qui signifie peut être que chaque auteur,utilisant des techniques différentes
pour une approche la plus précise possible,n'en a pas une suffisamment rigoureuse
à sa disposition;il faudra donc, pour atteindre des résultats scientifiquement
valables,réduire au minimum les risques d'erreur en doublant les mensurations
cliniques,en limitant le nombre des manipulations et en déchiffrant ces
mesures avec une instrumentation permettant les données les plus exactes
possibles.
IV
- 2.2 : Etude qualitative des mensurations
l'hypothèse d'Armitage
et coll. (10) est que la profondeur du
sondage dépend :
· du diamètre de la sonde
· de la pression exercée sur la sonde
· du degré d'inflarnmationdu tissu conjonctif.
Elle dépend aussi de l'hygiène bucco-dentaire.
IV - 2.2.1 : Influence du diamètre de la sonde
Van der Velden et Jansen (297) pensent que, lorsqu 'on utilise une
sonde de 0,63 mm de diamètre,la pression de sondage optimal doit être de
240 N/Cm3.
IV
- 2.2.2 : Influence de la pression exercée lors du sondage

avec une sonde

~
é
- 76 -
1
i
1
-Waerhaug (303) : les pressions légères peuvent être supérieures à 9 Kg/mm2 .
i
!
Aucune résistance ne peut être détectée manuellement quand une fine
f
sonde en acier est introduite entre l'épithélium et la dent,si toutes les
!
précautions sont prises pour assurer la conformité de la sonde au contour
1
f
de la couronne dentaire.
!l
1
f
-Taylor: le dessin de la sonde est tel qu'il empêche une pression des tissus
lf
supérieure à 0,8 9 (cependant ceci est toujours suffisant pour séparer
t
complètement le manchon épithélial de la dent). (284) .
• : avec une lame métallique
Il est intéressant de trouver une indication relativement précise
de la force voulue pour insérer la lame dans la poche.
Un instrument de mesure est construit à cet effet.La force demandée
est d'environ 1 9 quand la profondeur de la poçhe n'excède pas 2 à 3 mm.
A des profondeurs de 8 mm ou plus,la force peut aller jusqu'à 8 g.
Dans certains cas,une certaine adhérence entre l'épithélium de la
poche et la surface dentaire peut être notêe (303) .
• : relations:pression exercée - pénêtration de l'intrument
-Van der Velden (293)/étudiant la relation entre la force de sondage
et la position de l 'extrêmitê de la sonde signale que, lorsqu Ion utilise une
force de sondage de 0,75 N,l 'extrémité de la sonde (0,63 mm de diamètre)se
situe au niveau des fibres conjonctives.
-En 1980,Van der Velden et Jansen (297) ont montrê qu'il y a une
compression croissante du tissu conjonctif lors de l'accroissement de la
pression,sans pénêtration de l 'extrémité de la sonde dans le tissu conjonctif.
-Gabathuler et Hassell (94) ont incorporê un système piêzo-êlectrique
sensible à la pression à une sonde parodontale.

- 77 -
la moyenne des forces exercées lors du sondage délicat du su1cus
gingival est comprise entre 9 kg et 14,8 kg;la morphologie des dents,la
position dentaire,l 'expérimentateur,inf1uencent les forces exercées.
-Hassel et coll. (127) ont mesuré,au moyen d'une sonde parodontale
sensible à la pression,la profondeur des su1ci et des poches.
Des différences significatives entre la force utilisée et la
profondeur de sondage mesurée furent observées par les expérimentateurs.
Seule une corrélation faib1e,pas statistiquement significative,
existe entre force de sondage et profondeur.ta technique du sondage appara1t
plus importante que la force.
- Van der Velden et Devries (295) trouvent,par contre,une corrélation
positive entre les deux.
IV - 2.2.3
: Influence de la santé parodontale
-Van der Ve1den et Jansen (297) pensent que le degré d'inflammation
des tissus parodontaux peut influencer la profondeur à laquelle une sonde
peut pénétrer dans la poche.
-Robinson et Vitek (243),dans leur étude sur l'inflammation gingivale
et la résistance à la pénétration de la sonde,ont démontré que:
- le sondage parodontal n'est pas assez
précis pour établir la
position coronaire de 1 'attache du tissu conjonctif.
En effet
- la pénétration de la sonde dans des tissus parodontaux enflammés
dépend du degré d'inflammation (97)(141)(172).
Pendant l'examen clinique de
patients présentant des degrés variés
de maladie parodontale,l'extrémité de la sonde pénètre régulièrement dans
l'épithélium de jonction sur une distance moyenne de 0,3 mm (173).

- 78 -
• : dans le cas de bonne santé
La résistance du tissu conjonctif au sondage augmente, les fibres
parodontales établissant ainsi un effet de hamac (243)(275).
Chez des patients présentant une maladie parodontale non traitée,
dans l'étude de Sivertson et Burgett (271),les résultats montrentqu'unefine
sonde parodontale atteint l'attache du tissu conjonctif lors des sondages
de routine.
• : en présence d'inflammation gingivale marginale
La pointe de la sonde traverse souvent l'épithélium dans le tissu
conjonctif quand les forces de sondage légères sont appliquées (297).
• : en présence de maladie parodontale
Armitage et coll. (10) et Spray (274-275) suggèrent que la pointe
de la sonde traverse seulement l'épithélium de la poche et pénètre dans
le tissu conjonctif.
• : après le traitement initial
En 1980,Van der Velden (292) étudiant l'influence de la santé
parodontale sur la profondeur du sondage et sur la tendance au saignement a
établi :
• qu'il y a une augmentation de la profondeur du sondage pour
une force de sondage accrue,aussi bien avant qu'après le
traitement initial.
Dans les culs de sac de plus de 4 mm de profondeur,une différence
significative a été trouvée entre le groupe de dents soumises A un traitement
parodontal et celui de dents n'ayant reçu aucun traitement.Dans les dents
non traitées, les bandelettes de métal utilisées pour le sondage pénétraient
en moyenne à 0,9 mm dans le tissu conjonctif du cOté apical de l'épithélium
de jonction.

- 79 -
Les résultats indiquent qulil convient dlêtre prudent lors de
b
!
l 'évaluation des modifications dans les mesures du sondage parodontal au
}
j
cours des études longitudinales (184).
!
1
Le traitement initial entraîne une diminution de la profondeur
moyenne de sondage mais cette réduction dépend de la force appliquée;elle
peut signifier un réattachement des fibres conjonctives (292).
Pour Listgarten (172)tceci est dO,en partie,à la formation d'un
épithélium de jonction lIallongéll.
IV - 2.2.4 : Influence de l 'hygiène bucco-dentaire
Van der Velden et Jansen (297),lors de l 'évaluation microscopique
des mensurations de la profondeur des culs de sac pratiquées chez le chien)
en employant six forces de sondage différentes,ont montré que, dans le groupe
dont les dents avaient été brossées,llépithélium était toujours présent entre
llextrémité de la sonde et le tissu conjonctif.
Dans le groupe dont les dents n'avaient pas été brossées,la présence
dlépithélium a été trouvé dans 21 des 23 spécimens.
Dans les deux groupes,on a trouvé que, lorsque la force de sondage
augmente,il se produit un changement dans la position de llextrêmité de
la sonde.
Lorsqulon utilisait des forces légères de sondage,on constatait
que l lextrémité de la sonde dans le groupe sans brossage des dents était
située au niveau le plus apical.
Lorsqulon utilisait des forces de sondage plus élevées,on ne
constatait pas de différence entre le groupe avec et celui sans brossage
des dents.

- 80 -
IV - 2.3
: Situation de la sonde
La position de l'extrémité de la sonde est indépendante de la
profondeur du su1cus ou de la poche (97).
Le mouvement de la sonde se voit opposer une force contraire
dûe à la densité du tissu conjonctif soutenu par un oedème tissulaire
et l'os alvéo1aire;le tissu épithélial et l'attache ne para1ssent pas
intervenir (97).
-Jansen et coll. (143).après l'évaluation histologique de la
pénétration de la sonde. ont abouti à la conclusion suivante:
- le revêtement épithélial d'un cul de sac reste intact
ce qui indique que,pendant les sondages c1iniques.1es tissus sont comprimés.
déplacés mais pas perforés.
-Po1son et coll. (234) ont montré que.pour une sonde soumise à
une pression de 25 g.la pénétration de la sonde se fait.dans tous les cas.
à un niveau coronaire par rapport à la limite apicale à l'épithélium de
jonction (moyenne 0.25 mm) et à un niveau apical par rapport à la limite
coronaire de l'épithélium de jonction (moyenne 0.27 mm).
-Hancock et Wirth1in (121)
concluent que la profondeur du sondage
donne une estimation de la jonction dento-gingiva1e saine mais ne permet
pas de faire la différence entre l'attache épithéliale et le tissu conjonctif.
Il ressort de leurs observations que même un sondage léger peut
être la cause de déchirures et de distortions extrêmes des tissus et que
l'on ne peut assurer une mesure précise du niveau de la jonction dento-
gingivale saine.
En moyenne.1'extrémité de la sonde parodonta1e tend à être située
sur la ligne de démarcation entre l'épithélium jonctionne1 et l'attache du
tissu conjonctif à la racine et peut être même dans le tissu conjonctif
adjacent (l73).

1
- 81 -
1
1
f
!
t
-Spray et coll. (275) ont montré que la sonde parodontale s'étend
tr
en moyenne de 0,27 /tITI dans le tissu conjonctif,sur 6 des 8 spécimens étudiés.
ifl
Dans cette étude.la pénétration moyenne significative de la sonde
dans le tissu conjonctif a été de 0,15 /tITI où la profondeur moyenne du sulcus
f
histologique est de 1,72 /tITI.
f
l.
f
-Winter : la situation de l'extrémité de la sonde se situe plus dans le
1
tissu conjonctif qu'au fond du sulcus histologique.la profondeur du sulcus
l
clinique est alors la somme de la profondeur du sulcus histologique plus la
1
pénétration de la sonde dans le tissu conjonctif (309).
f
t
-Lindhe (165) et Sivertson et Burgett (271) affirment qu'il est
1
illusoire de vouloir mesurer cliniquement la profondeur réelle(histologique)
l
du sulcus gingival.
r1
Le sondage descend jusqu'à la limite entre le collagène sain et
~
le collagène pathologique.
1
En résumé:pour certains auteurs,le sondage déchire l'épithélium
1
1
jonctionnel,pour d'autres,il se contente de repousser seulement ce même
~
(
épithélium (effet hamac);par contre tous les auteurs sont d'accord pour dire
i
f
~.
-que. .t' -tYl6.f.arrrma.t.,toYl 6ac.LU;te. .ta péYlétJl.a..t,[oYl de. .ta .6onde daM fe.
fi
W.6U COYljOYlcti.6
-qu'il ut cU6Mc.-i..te. de dé-teJtm.<YleA ave.c p1té.W-tOYl pM .6OYldage.ta
pO.6-i.:tiOYl CO~OYl~e. de. t'attache. é-p-i.:thé.t-i.ate..
1
1.
De toutes ces différentes études,il ressort que le sondage du
sulcus et,par conséquent,les mensurations de la profondeur de celui-ci,
sont sous la dépendance d'un certain nombre de paramètres importants:
d'une part
. instrumentation
· force exercée lors du sondage
· santé parodontale ...
d'autre part. variabilité des expéri~ntateurs (271)
· morphologie de la dent '(165)(271)(303).

- 82 -
Etant donné la difficulté essentielle que présente l'évaluation
du rapport existant entre les mesure~ obtenues par sondage et la véritable
profondeur du sillon gingival ou du cul de sac,i1 peut être nécessaire
de remettre à l'étude le problème de l'interprétation du sondage parodonta1.
IV - 3 : LES MENSURATIONS PROTHETIQUES
-Woycheshin (311), bien qu'ayant réalisé des moulages, ne procède
pas vraiment à des mensurations sur ceux-ci.
-Les mensurations pré et post-opératoires sur moulages sont décrites
ainsi par Holm, Pedersen et Loe (132) :
- sur le moulage préopératoire,un point de référence est marqué
sur le bord de la cuspide ou le bord libre de la dent adjacente à la p1aie.La
distance de ce point à la couche la plus profonde du rebord gingival vestibulaire
est mesurée avec un compas à 0,05 mm près.
- un point de référence fixe sans équivoque dans le relief occ1usa1
d'une des dents voisines donne l'assurance que ces mesures peuvent être
reproduites sur les moulages post-opératoires;de cette manière,une différence
entre les deux séries de mesures démontrera les changements post-opératoires
dans le niveau de la gencive marginale.
000


CHAPITRE Il

LES
OBJECTIFS

i1
!c,
t1
1
1
1
~
1
i
1
1 - LES OBJECTIFS
!
!
/!
1
- Clinique
1
(
- Prothétique
\\
- Histologique
000

- 83 -
OBJECTIFS DE NOS TRAVAUX
La seule et réelle difficulté de réussite d'une empreinte réside
dans la nature et la valeur du dégagement des limites cervicales et ce d'autant
'qu'elles sont situées plus profondément.
La manoeuvre n'est pas aisée;elle implique la parfaite connaissance
d'une technique élaborée,faute de quoi ,les matériaux élastiques utilisés
f
n'exerçant que peu ou pas de compression du pourtour gingival ,ne traduiront
~t,
qu'une limite cervicale indéfinie,génératrice au laboratoire d'élaborations
prothétiques incertaines.
1
1
La question se limite alors a essayer de définir, au moyen d'une
f
expérimentation animale,le procédé
!
- le plus efficace qui
· permet l'ouverture suffisante du sillon pendant la durée de
l' emprei nte
· limite le suintement et l'hémorragie post-opératoire.
- dénué d'action secondaire aussi bien sur le plan général que local
· imédi atement
· après cicatrisation
o
réversibilité absolue de la situation anatomique des tissus
o absence de rétraction permanente.
Tet ut te blLt p1r..inupai. de no.6 tlLavaux.
Secondairement,d'autres objectifs sont venus se greffer
· la fiabilité du sondage clinique
l'étude stéréologique du tissu gingival.
L'e66.ieaeité est déterminée à partir de mensurations sur des modèles en plâtre.

- 84 -
1
1
1
•~
f
1
La 4éce6~ion fait appel à 3 types de constatations
1
• : clinique
1
1
- sondage direct en bouche pour mesurer l'approfondissement ou non
t
après intervention du sillon gingivo-dentaire.
1
• : prothétique
1
f
l
- on note la perte de hauteur de la gencive marginale,si elle existe.
t
Le rapprochement de ces deux dimensions devrait nous indiquer s'il
y a récession gingivale avec ou sans migration de l'attache épithéliale après
rétraction.
Etant donné les grandes différences existant entre les deux valeurs
cliniques à 0 et 21 jours,nous avons complété cette série de mensurations par
une vérification histométrique.
• : histologique
Elle indique quelle est la pénétration de la sonde dans le tissu
gingival et les rapports entre les différents éléments du complexe parodontal.
La gu~on : une première description qualitative des coupes histologiques
est envisagée.
De plus,nous avons cru bon d'effectuer une étude stéréologique
comme point de comparaison moins subjectif des différentes techniques.
000

1

CHAPITR E
III
.
~
~
MATERIEL
ET
METHODE
i
t
r

1 - LES ANIMAUX
1 - 1 : ETAT GENERAL
1 - 2 : ETAT BUCCAL
1 - 2.1
La formule dentaire
1 - 2.2
Le choix des dents
II - LE MATERIEL
II - 1 : MATERIEL NECESSAIRE AU SONDAGE
II - 2 : MATERIEL NECESSAIRE A LA PREPARATION DES DENTS
II - 3
MATERIEL NECESSAIRE A LA REALISATION D'EMPREINTES
II - 4
MATERIEL UTILISE POUR LA RETRACTION GINGIVALE
II - 4.1
Pour la rétraction
II - 4.2
Pour l'éviction
II - 5
MATERIEL NECESSAIRE A LA REALISATION DES RESTAURATIONS TRANSITOIRES
II - 6
MATERIEL DE MENSURATIONS MICROSCOPIQUES
1
· Pour le sondage clinique
· Pour l'interprétation histologique des coupes
II - 7 : MATERIEL PHOTOGRAPHIQUE
III - PROTOCOLE EXPERIMENTAL
III - 1 : STADE INITIAL DE L'EXPERIMENTATION
III - 1.1 : Rétraction par fil
III
- 1.1.1 : Anesthésie
III - 1.1.2 : Examen buccal
· Examen général
· Evaluation de l'état de santé parodontale
III - 1.1.3 : Réalisation de l'encoche
III - 1.1.4 : Empreintes pour restaurations transitoires

III - 1.1.5
La préparation coronaire
III - 1.1.6
Empreintes globales sans rétraction
III - 1.1.7
Mensuration de la profondeur du sulcus
III - 1.1.8
Mise en place du fil rétracteur
· Protocole général de mise en place du fil
· Protocole pour chaque fil
III - 1.1.9 : Empreintes après rétraction
· Préparation
• Empreinte
III - 1.1.10
Les restaurations provisoires
III - 1.1.11
Coulée des modèles
III - 1.2 : Eviction chirurgicale
III
- 1.2.1 : Electrochirurgie
III - 1.2.2
Technique mixte
électrochirurgie + fil
III - 1.2.4
Technique mixte
curetage rotatif + fil
III - 2 : STADE TERMINAL DE L'EXPERIMENTATION
IV - FICHES OPERATOIRES
V - LES MENSURATIONS
V - 1 : MENSURATIONS CLINIQUES
V - 1.1
Les mensurations
V - 1.2
Leur but
V - 1.3
Leur réalisation
V - 2 : MENSURATIONS PROTHETIQUES
V - 2.1
Préparation des modèles
V - 2.2
Les mensurations
V - 2.2.1 : Mesure sur le modèle sans préparation initiale

v - 2.2.2 : Mesure sur le modèle aprês Ilging;vectomie ll
V - 2.3
Leur but
V - 2.4
Leur réalisation
V - 3 : MENSURATIONS HISTOLOGIQUES
V - 3.1 : La préparation histologique
Pour l'étude qualitative
Pour l'étude stéréologique
V - 3.2
Les mensurations
V - 3.3
Leur but
V - 3.4
Leur réalisation
V - 4 : ANALYSE STEREOLOGIQUE DU TISSU CONJONCTIF GINGIVAL INFILTRE
V - 4.1
Le but
V - 4.2
Méthode
. Grossissement
x 280
Grossissement
x 500
Grossissement
x 760
000

- 85 -
1
J
t1
l - LES ANIMAUX
f!it
l - 1
ETAT GENERAL
1
!
Les neufs chiens choisis pour notre expérimentation sont des
chiens bâtards.d1âge variable (3 à 5 ans).de sexe différent
(6 mâles et
j
3 femelles) et d1un poids variant de 15 à 25 kgs.
!
Originaires d1un chenil privé.ces chiens.après transport.ont été
placés en observation et au repos pendant 10 jours au Centre de Chirurgie
l
Expérimentale de 11hôpital Salvatoro.
J
Ces chiens.munis dlun carnet de santé et de vaccination.à leur arrivée.
1
présentaient un état satisfaisant. Préalablement à notre expérimentation.
ils nlavaient pas subi d'examen clinique ni de laboratoire.
1
~
Pendant leur séjour au chenil.ils ont été soumis à un régime
i
alimentaire nonnal :
1
Il Royal
Canin"et"fido" •
1
,1
l - 2 : ETAT BUCCAL
t
Ces chiens présentaient.en général.une bonne santé parodontale.
l - 2.1 : La formule dentaire (204)
La fonnule dentaire des dents pennanentes du chien est la
sui vante : ( schéma nO 5
)
3 1 3
3
2.
l
3
C
l
P
~
M 3
= 42
. les couronnes sont courtes et non rec~uvertes de cément
les incisives sont trè~ rapprochées et augmentent de taille
de la première à la troisième.
° Chef de Clinique
Pre Noirclerc

1
- 86 -
f
les canines sont larges,courbées,de forme légèrement cOnique
avec de longues racines qui s'étendent profondément dans la
mandibule ou le maxillaire
i
les dents maxillaires et mandibulaires ne correspondent pas
i
.-
1
exactement les unes aux autres mais,plus exactement,s'entre-
f
croi sent ,"
1 - 2.2 : le choix des dents
les dents choisies pour notre expérimentation sont les suivantes
Au maxillaire
dent témoin
première prémolaire
dents expérimentale~
· deuxième prémolaire
troisième prémolaire
· première molaire
A la mandibule
dent témoin
première ou deuxième prémolaire
dents expérimentales
• deuxième prémolaire
· troisième prémOlaire
quatrième prémolaire
· première molaire

- 87 -
t
f
Notre choix se justifie par:
1
la forme et la grosseur des dents
t1
- la facilité d'accès et de travail
1
!
- la facilité des prélèvements nécropsiques
!~
f
1
Les canines ont été préservées pour ne pas "handicaper" l'animal
f
dans ses fonctions masticatoires.
!!
Les incisives ont été éliminées du fait de l'exiguité du lieu
1
de travail et de prélèvement.
1
II - LE MATERIEL
Cette expérimentation a nécessité un matériel opératoire pour
· la détermination du S.B.I et pour le sondage
la préparation des dents
· la rétraction et l'éviction gingivale
· les restaurations transitoires.
II - 1
MATERIEL NECESSAIRE AU SONDAGE
· pour déterminer le S.B.I
une sonde de Williams
· pour déterminer les mensurations cliniques
une sonde équarissoire mousseo
des rondelles en caoutchoucO de 3mm de diamètre et
lmm d'épaisseur
un tube de colle cyanoacrylate
o Micro-Méga
F. 25006 Besançon Cedex

- 88 -
II - 2
MATERIEL NECESSAIRE A LA PREPARATION DES DENTS
- pour le sillon sur la face vestibulaire des dents :
· meulette RCB II - 16 0 (épaisseur de la tranche =lmm)
- pour la préparation des dents elles-mêmes:
· fraises contenues dans le coffret RCB II K 0 du
Dr L.P. Lustig (Boston)
· un microtour portatif
· une pièce à main,un contre-angle multiplicateur
· un vernis de type Copalite 00
· une seringue en plastique banale pour la pulvérisation d'eau
· une aspiration chirurgicale.
II - 3
MATERIEL NECESSAIRE A LA REALISATION D'EMPREINTES
· porte-empreintes du commerce: cuillers d'inlay 000
1
· élastomères : Zafo dur 0000 + Xantopren plus 00000
• une seringue a injecter
• une spatule métallique
· un bloc à spatuler.
ri,
II
- 4 : MATERIEL UTILISE POUR LA RETRACTION GINGIVALE
i
II - 4.1 : Pour la rétraction
· un miroir de .bouche
· une sonde
f
1
• une précelle
· une spatule de bouche aux bords arrondis
1
· des rouleaux de coton
1
{
• un flacon d'eau oxygénée.
•1
o
Komet CMS-Dental
1
00
Cooley and Cooley - Ltd Houston (Texas)
000
Lab. Boehringer Ingelheim
0000
Kettenbach
00000
Bayer

- 89 -
1[~
1
- Racestypti ne 0
1
C'est un fil de coton hydrophile imprégné de la solution ci-dessous
1
et séché
· oxyquinol
0,04 9
1
• chlorure d'aluminium hydraté
10,00 9
1
· lignocafne base .....•..........
6,5
9
· exci pi ent QSP ............•..... 100
ml
Le flacon contient environ 4m de fil correspondant à 130 mg de
lignocafne base.
- Alu-Pak 00
· fil de rétraction gingivale;+
2 contenant un fil de coton
sec,souple,imprégné d'une solution de sulfate d'aluminium
potassium (alun) dont la formule comporte entre 0,22 et
0,33 mg / cm de fil·
· fil de rétraction gingivale 11 l:entre 0,33 et 0,53 mg /cm de fil.
Racecord 0
f
Rétracteur gingival
formu 1e : 1 cm de fi 1 conti.ent 100 mi crogranmes d' adréna1i ne.
1
Le récipient de 1 m de fil contient 10 mg d'adrénaline
f
- Deux types de fils
.E - 1 small ooo : fil rétracteur adrénaliné.Contient 0,14 à 0,26mg/cm
1
d'hydrochlorure d'adrénaline racémique (contenu moyen correspondant
à 0,08 mg/ cm d'adrénaline USP),et 0,06 mg/cm de chlorure de zinc
1i
en tant que conservateur uniquement .
• E - 3 large Ooo : fil rétracteur contenant 0,36 à 0,56 n~/cm
d'hydrochlorure d'adrénaline racémi9ue (correspondant à 0,19 mg/cm
d'adrénaline USP) et 0,10 mg/cm de chlorure de zinc en tant que
conservateur uniquement.
II - 4.2 : Pour l'éviction
Dento-Surg 90 FFP Ellman 0000 : appareil bi-terminal à plaque
neutre pouvant produire un courant totalement redressé,filtré
en circuit multiple.
o
Septodont
00
Lactona Surgi dent
000
Healthco
0000
Ellman Dental MFG

- 90 -
· électrode 1 B-Bent 0
fil Racestyptine
fraises
RCB
II - 2
RCB
II - 3
RCB
II - 4
RCB
II - 5
II
- 5
MATERIEL NECESSAIRE A LA REALISATION DES RESTAURATIONS TRANSITOIRES
résine autopolymérisable Resinlay 00
· disques à séparer
·
pointes montées carborandum
cupules siliconées
· godets plastiques
· arrache· couronne
· pince de Péan
· ciment de scellement oxyphosphate de zincooo
· fil de soie dentaire
II - 6 : MATERIEL DE MENSURATIONS MICROSCOPIQUES
i
f

pour le sondage clinique: Comparateur de Huet

pour l'interprétation histologique des coupes
1
,
- l'étude qualitative
i
microscope Wild M20 avec les objectifs
3 x 10
f
10 x 10
20 x 10
40 x 10
- l'étude histométrique
microscope Wild M20 avec l'objectif 3 x 10
micromètre de Reichert de 2mm de long.partagé en 200 parties égales
une division du micromètre = 10 microns.
o
Ellman Dental MFG
00
Recomi - Division Uni dent
000
De Trey

- 91 -
- l'étude stéréologique
microscope Leitz Orthoplan
écran Dynascope 4 A
réticule à 117 points
grossissements
x 280
x 500
x 760
t
II - 7 : MATERIEL PHOTOGRAPHIQUE
1
r
-'pour la partie clinique:
,
• boitier Contax 139 quartz
· doubleur de focale Tamron
· télé-Macro Tamron 90 mm F 2,5
· film Ektachrome 64
200
- pour la partie histologique:
· appareil
Orthomat de Leitz
1
f
1
1
l

- 92
III - PIOTOCOLE EXPERIMENTAL
r! - 1
STADE INITIAL DE L'EXPERIMENTATION
III - 1.1
Rétraction par~
III
- 1.1.1
Anesthésie
Les chiens sont anesthésiés selon le protocole de la fiche
d'anesthésie (voir fiche).
III - 1.1.2 : Examen buccal

examen général
Chez prati quement tous l es chi ens, il nous a révé lé une bonne sa ;té
parodontale,peu de gingivite et pratiquement pas de tartre (voir fiches
opéra toi res) .

éva l uati on de l'état de santé parodonta le
Les animaux n'ont subi aucune préparation initiale,à savoir III
détartrage,ni polissage,ni brossage quotidien ou hebdomadaire,ni trait~mellt
généré! l .

- 93 -
FICHt D'ÀNESTHESIE
NUMERO DU CHIEN
POIDS
DATE
DEBUT
h
FIN
h
TYPE D'INTERVENTION
PREMEDICATION
CAlMI~ET
I.M.
(1/2 heure avant)
Me-ttlt.e 'mi de CALMI\\JET daYr4 une .6t'Jt..i.l'lgue de , 0 mi e,t difuC'.'t
avec de. i' e.au pOWl plLrpalta:ti.on {.njecta.bR-e jU.6Qlt 'à 10 mL
VO.6age:
pOWl 10 kg
.••.•.
2,5 cc
pou/t. , 5 kg
. • • • • .
3, 5 cc
pOWl 20 kg
••.•••
5
cc
pOWl 30 kg
••••••
1
cc
Heure de prémédication:
h
Rasage
: 1/4 d'heure après
Transport du chien au bloc :
Mise en place de la voie veineuseà la patte avec un
cathéter et injecter
:
INDUCTION
NEMBUTAL = 40 mgr/3 kg soit
3 ml/la kg
4 ml/'5 kg
6 ml/20 kg
1 ml/25 kg
INTUBATION :
VENTILATION :
Oxygène
40 %
Protozyte Azote
60 %
Volume courant
20 ml
X
kg, ~oit
ml
Fréquence
20
Débit
Volume. coWta.nt
X
~lLéque.l'lce=
mlx20
l
ENTRETIEN
En général = anesthésie pour 1 heure environ.
Faire , ~ la demande , 1/4 de la dose de NEMBUTAL de
départ :
.injee.Uon de NEMBUTAL a
h
"
" a
Il
"
" à .
h
"
" a
h

- 94 -
L'indice choisi pour évaluer la santé parodontale de nos chiens
est le SBI modifié par rapport à celui de MUhlemann (203);un seul sondage
dans le sulcus vestibulaire est réalisé au lieu de 4 sondages
· mésial
· distal
vestibulaire
· lingual.
Les sulci gingivaux vestibulaires sont sondés doucement dans la
partie médiane la plus mésiale avec une sonde parodontale de Williams,
des prémolaires aux molaires,sans sécher ou nettoyer la gencive qui doit
être examinée.
La sonde est tenue parallèle au grand axe de la dent.
Dans les zones apparamment saines,le chiffre 1 est attribué si
un point de saignement apparaft jusqu'à 30
secondes après le sondage.
En cas de doute du changement de couleur,la gencive est séchée
légèrement et comparée aux autres zones.
III - 1.1.3 : Réalisation de l'encoche
Un sillon horizontal,situé dans le 1/3 cervical de la face vesti-
-bulaire des dents témoins et expérimentales,est réalisé avec une meulette
diamantée type RCB II . 16 .
Ce sillon est situé à la moitié mésiale des dents;il a une profon-
-deur d'un millimètre correspondant à l'enfoncement de la meulette et
atteint la dentine.
L'encoche est réalisée,dans la mesure du possible,parallèlement à la
crête gingivale pour faciliter les mensurations ultérieures (biométriques et
histom~triques).Elle sera enduite d'un vernis protecteur (Copalitc).

- 95 -
III - 1.1.4 : Empreintes pour restaurations transitoires
Une empreinte de chaque quadrant est réalisée.
L'élastomère utilisé est le Zafo dur: 1 dose de pate pour 4 cm
de durcisseur-pâte
temps de malaxage et application
1mn
· remplissage du porte empreinte
· mise en bouche
· temps de prise en bouche
2 à 3 mn
· désinsertion du porte-empreinte.
III - 1.1.5 : La préparation coronaire
Les différents paramètres qui ont guidé le choix de la préparation
coronaire sont les suivants:
- déterminer une réduction régulière des dents
- préserver ces dents d'une atteinte pulpaire (travail sous spray)
- réaliser des préparations suffisamment rétentives pour des
restaurations provisoires et définitives
- obtenir des limites cervicales précises.
Il nous a semblé que la méthode décrite par Stein (282) pouvait
être le procédé permettant de préparer les dents avec un minimum de risque
d'erreur étant donné l'a~atomie particulière des dents de chien.Cette
méthode a l'avantage de créer un guide de profondeur immédiat et facilite
le dégrossissage de la dent c~oisie suivant une épaisseur régulière,nécessaire
et suffisante à l'élaboration d'une coiffe coulée.
A l'aide d'une fraise boule diamantée,RCB
II-l,un premier point
de repère est marqué à l'endroit le plus cervical de la face vestibulaire.
A partir de ce point,la fraise boule va servir à creuser deux arcs
de cercle,l'un vestibulaire et l'autre lingual.le long de la gencive
marginale.

- 96 -
La fraise étant tenue perpendiculairement à la surface de la dent,
cet enfoncement contrOlé et limité au demi-diamètre de la fraise peut se
réaliser sur toute sa surface,y compris sur le bord libre,en créant des
guides de profondeur,afin de ménager,sur toutes les faces,l 'épaisseur
nécessaire à la restauration transitoire et définitive.
Puis l 'opérateur,au moyen d1une fraise, cylindro-cOnique (ReS II
K)
relie ces guides de profondeur pour obtenir une décortication homogène.
Les limites cervicales de ces préparations sont celles d1une
coiffe coulée,à savoir une ligne de finition.Les préparations sont ensuite
soigneusement polies à l'aide d'une cupule de caoutchouc siliconé.
Nous avons choisi des préparations sous-gingivales moyennes;nous
ne pensons pas utile de développer les critères qui ont guidé notre choix
(147)(180)(192)(246)(250).
III - 1.1.6 : Empreintes globales sans rétraction
L'empreinte de chaque hémi-arcade est réalisée.Elle permettra
de mesurer,sur les modèles en plâtre,la distance base apicale.sommet de
la crête gingivale.
La technique employée est la technique des élastomères injectés
(32-33)(64) avec du Zafo dur et Xantopren plus:
· dosage:
cercle inférieur du godet (base) + 12 gouttes
d'activateur
· temps de mélange:
30 s
· temps de manipulation: 2 mIT
temps de prise en bouche: 4 mn 1/2.
III - 1.1.7
Mensuration de la profondeur du sulcus
La mensuration de la distance-base apicale de llencoche-fond du
sulcus se fait au moyen d1une sonde équarissoire à extrémité mousse,sur
laquelle vient s'insérer une rondelle de caoutchouc servant de butée
d'arrêt.

-97
Les dimension
et forme de cette rondelle ont été choisies POUl
leur,.japtation harmonieuse au t-elief interne de l'encoche.
La sonde,ainsi préparée,est glissée dans le sulcus,Pdrallèleme r ~
llU
gr"nd axe de l a dent, sans press ion excess ive jusqu'à ce que l' opéra t, ,.r
ait u'.e sensation de résistance.
A ce stade,le contrôle de la position de la rondelle est nén:,s ,lift'
l a base de l a ronde 11 e doi t correspondre à ce 11 t' de l' ell<.. ,'he
la rondelle doit être perpendiculaire A la sonrlc.
Ces deux vérifications étant ~ffectuées,la rondelle,rst solidal :s~
~ la sonde par son extrémité coronaire au moyen d'une goutte de colle
cyanoacrylate.
Une double mensuration est effectuée pour chaque dent.
1
_ _ _ _ _ _1

- 98 -
III - 1.1.8
: Mise en place du fil rétracteur
• : Protocole général de mise en place du fil -
(298).
Le champ opératoire doit être sec mais non déshydraté.
Une légère humidité dans la zone su1cu1aire évite une déchirure de
petits lambeaux muqueux lors du retrait du fil .
Couper deux fils d'une longueur d'une fois et demi le périmètre de la
dent au collet
- un fil fin (à un ou deux torons)
- un fil moyen ou épais (à deux ou trois torons)
Choisir une spatule de bouche mince et non crantée , non traumatisante
et à bord fin et arrondi .
Placer le fil à l'aide d'une préce11e au niveau d'une face proximale.
Commencer à insérer le fil à ce niveau
ceci permet de le maintenir en
place.
Le fil est disposé autour de la dent puis le pousser progressivement dans
le sillon vers l'attache épithéliale par une action oblique de la spatule en
faisant de petits mouvements pour le plier en accordéon.
Ne progresser que si le fil est convenablement enfoui dans le su1cus .
Il est préférable d'aller plus lentement et de ne pas avoir de retouche
à effectuer .
Quand le fil est tassé tout autour de la préparation ~ en laisser
dépasser quelques millimètres en direction vestibulaire pour faciliter son
enlèvement.

- 99 -
Procéder à la mise en place du deuxième fil t plus épais t pour
compléter '1 'action du premier même si le sulcus est peu profond t étroit ou
déjà rempli .
Le deuxième fil peut déborder de la limite de la préparation mais son action
chimique sera tout de même importante; il augmentera encore l'action du premier
fil posé.
• : Protocole pour chaque fil
- Racestyptine : fil à 4 torons
· tout d'abord 1 ou 2 torons torsadés sont insérés pour une même
dent t
· puis deux autres torons .
- Alu-Pak :
· mettre 2 torons du fil n02 t qui en comprend 4 t
· puis 1 toron du N°l qui en comprend 2 .
- Racecord
1 ou 2 brins sont tassés selon la profondeur du sulcus .
- Healthco
1 toron du fil fin est d'abord introduit t
puis 1 toron du fil épais pour chaque dent.
III - 1.1.9 : Empreintes après rétraction

Préparation
Les fils sont laissés en place pendant 3 à 10 minutes (5 en moyenne)
jusqu'à ce que le matériau à empreinte léger soit dans la seringue et prêt à
l'injection.
Le fil est retiré sans endommager le sulcus: la zone créviculaire
est t dans la plupart des cas t suffisamment hydratée par le fluide gingival ,
sinon un léger spray suffira .

- 100 -
Quand il Y a plusieurs préparations, ils seront enlevés au fur et
à mesure .
Le séchage nlest pas toujours nécessaire puisque les fils secs. imbi-
bés de solution asséchante , agissent comme un buvard et absorbent l'humidite
(48)(49).
Toutes ces opérations devront être particulièrement soignées

Empreintes
Les différentes empreintes sont prises dans les mêmes conditions afin
de pouvoir établir un point de comparaison .
Les produits utilisés sont le Zafo dur et le Xantopren .
Commencer l'injection de l'élastomère léger au niveau de la limite
cervicale en enrobant toute la préparation. L'embout de la seringue maintient
le contact avec celle-ci sous la surface du matériau pour éviter d'emprisonner
des bulles.
Lorsque l'élastomère léger est injecté , le porte-empreinte , rempli
d'élastomère lourd, est mis en place.
L'ensemble est retiré après durcissement des matériaux.
Les empreintes sont contrôlées, nettoyées de toute trace de salive
et de sang puis séchées .
III - 1.1.10 : Les restaurations provisoires
Les restaurations transitoires sont réalisées selon la technique
d'Ingraham et Basset (138) . A cet effet, une empreinte est prise lors des
étapes précédentes .
Après préparation des dents , les moignons sont protégés au moyen de
plusieurs couches de vernis .

- 101 -
ûter le porte-empreinte, après polymérisation complète (absence
de contre-dépouille) afin d'éviter des déformations, l'épaisseur étant rédlli~e
Les dents provisoires sont ensuite dégrossies et très soigneusement
polies
l'absence de polissage favorise la rétention de plaque (283)
Cette méthode , pratique pour notre expérimentation , présente un
défaut majeur
(199)
: la prise de la résine se faisant bouche ouverte,
on ne peut contrôler 1 'occlusion . Nous n'avons pas étudié les problèmes d'oc-
clusion chez le chien mais il nous semble néanmoins qu'en laissant durcir com-
plètement la résine avant son enlèvement nous minimisons les problèmes d'occlu-
sion, d'autant que, nous le rappelons, les dents de chien "s 'entrecroisent ll •
Les coiffes temporaires sont scellées avec un ciment de scellement
définitif, à l 'oxyphosphate de zinc (préparé selon les indications du fabricant)
La tenue en bouche est prévue pour trois semaines. Tous les excès de cimpnt
sont enl evés avec une sonde , une curette fi ne et du fi 1 dentai r(' pOllY' (-1 illli Ill'Y'
toute particule pouvant être à l'origine d'une irritiltion mar(Jinah~ .

- 102 -
Un polissage soigneux des restauratiohs transitoires et un nettoyage
méticuleux du sulcus gingival , avant et après scellement, permettent d'élimi-
ner , autant que faire se peut , les paramètres qui peuvent avoir une influence
négative sur la durée et la qualité de la cicatrisation post-expérimentale .
Donc, si tous ces critères sont respectés, l'incidence des restaurations
provisoires sur la conduite de l'expérimentation , la cicatrisation gingivale
et les résultats cliniques et histologiques, doit s'avérer nulle.

III - 1.1.11 : Coulée des modèles:
Toutes les empreintes sont coulées de façon identique , en plâtre dur
(Vel-Mix) dans l'heure qui suit la prise d'empreinte.
Les 2 empreintes intéressant la même préparation sont coulées simulta-
nément,dans les mêmes conditions et avec le même plâtre .
Le mélange homogène de ce dernier s'effectue dans les rapports poudre/
liquide mentionnés par le fabriquant.
La coulée de l'empreinte se fait par des
apports minimes de plâtre
dans le haut de l'empreinte, lentement, en vérifiant qu'aucune bulle n'est
emprisonnée dans une dent. L'utilisation d'un vibreur est indispensable.
Le démoulage est pratiqué une heure minimum après la coulée .
III - 1.2
EVICTION CHIRURGICALE
La plupart des phases opératoires sont communes à celles décrites
pour les techniques de rétr,action par fil hormis les étapes décrites dans les
paragraphes
4,5,8 et 10 de ce chapitre .
L'expérimentation est, dans tous les cas ,limitée à la face vesti-
bulaire de chaque dent et la progression du travail se fait, pour chaque

- 103 -
quadrant et aussi bien au maxillaire qu'à la mandibu1e,dans le
sens antéro-postérieur.
III - 1.2.1 : E1ectrochirurgie
L'unitest1e Dento-Surg E11man FFP 90,rég1é sur la position 3.
Le courant utilisé est un courant totalement filtré et redressé :un courant
de coupe.
La plaque neutre est glissée sous l'animal.
L'électrode choisie est la 1 B-Bent {E11man):fine et longue,e11e
est passée une fois autour de la dent,se1on la technique décrite par Gombeaud
(110){schéma n° 2),le passage est limité à la face vestibulaire.
L'électrode est tenue selon un angle de 35° par rapport au grand
axe des dents.
Le nettoyage des sillons gingivaux,après passage de l'électrode,
se fait avec une simple sonde exploratrice.
Dans le cas d'une légère hémorragie,un badigeonnage de la partie
avec un coton imbibé d'eau oxygénée â 10 volumes est suffisant.
III - 1.2.2 : Technique mixte: é1ectrochirurgie + fil
Le procédé est le même que celui décrit dans le paragraphe précédent
en ce qui concerne l'utilisation du bistouri électrique.
Mais il Y a mise en p1ace,dans le néo-sil1on,après éviction
é1ectrochirurgica1e,d'un toron double de fil Racestyptine.
L'insertion du fil se fait de la même manière que celle dêcrite
précêdemment.
Le fil est laissé en place 5 mn.
III - 1.2.3 : Curetage rotatif gingival
Les fraises uti1isêes varient en fonction de la dent.

- 104 -
Préparation
Polissage
Prémolaire
RCB II K-2
RCB II K-3
Molaire
RCB II K-4
RCB II K-S
Tableau n°
IV
L'extrémité de la fraise,pour chaque dent,est légèrement engagée
dans le sulcus et orientée selon un axe parallèle au grand axe de la dent.
Un ou deux passages nous ont suffi pour créer une éviction
gingivale.
Une pulvérisation a permis le nettoyage du sillon.
Cette manoeuvre s'est rarement accompagnée d'hémorragie.Dans ce cas.
un simple badigeonnage d'eau oxygénée s'avéra suffisant.
III
- 1.2.4 : Technique mixte: curetage rotatif + fil
La technique du curetage rotatif est identique.
Après éviction,un fil de Racestyptine (double toron) est inséré
dans le sillon et laissé en place 5 mn.

- 105 -
III
- 2
STADE TERMINAL DE L'EXPERIMENTATION
· Les animaux sont sacrifiés par overdose de Nembutal au 21 ème jour.
· Mesure du SBI terminal
· Dépose des provisoires
· Nettoyage des dents: le ciment de scellement est oté avec une
sonde en prenant soin de ne pas endommager
ou faire saigner la gencive
· Mensurations encoche - sulcus
· Prise d'empreintes terminales.
Ces différentes étapes sont réalisées exactement telles qu'elles
ont été décrites dans le paragraphe 111.1 .

- 106 -
IV - FICHES OPERATOIRES
Remarques :
Pour le chien 3318 deux quadrants seulement ont été opérés.
la durée de l'anesthésie générale nous a conduits à modérer
notre travail.
Toutes les dents expérimentée~pour chaque chien et pour une
même hémi-arcade,ont été soumises à la même technique de rétraction.
Pour chaque chien,deux quadrants ont été réservés â l'usage
du fil et les deux autres aux techniques chirurgicales.
les techniques ont été réparties par quadrant au hasard de
façon à éliminer le facteur chien.

- 107 -
POS = 25 kg
Male
)1
HO
RACESTYPTI NE
FRAISE
HG
J
SBI
=
0
SBI
=
0
La PM3 a saigné côté pala-
tin lors de la taille.
La PM2 a légèrement saigné
face vestibulaire.
Provisoires
=
PM2
PM3
Ml
J+2l
SBI
=
0
Le provisoire de la PM3
manque .
fiW..
PD.S_=.2.2...5==-i
k9===-_F.eme_l.l..
e__1
=Chien décédé par arrêt cardiaque lors de l'anesthésie

- 108 -
PDS = 2lKg
Male
HO
BISTOURI ELECTRIQUE
FIL ADRENALINE
8 %
HG
-
J
SBI
= 0
SBI
= PM2 = 2
Ml
= l
PM3
= Tartre vestibulo-
mésial .Pas de gen-
PM3
un peu de tartre
cive attachée
=
Ml
= Tartre abondant sur
la face vestibulai
re = non exploita-
ble
Provisoire
= 0
Provisoires = PM2
PM3
Ml
J+21
. SBI
= 0
SBI
= 0
Aspect clinique normal
aspect clinique normal
Provisoires
= PM2
PM3
BD
BISTOURI ELECTRIQUE + FIL
ALlIPAK
BG
J
SBI
= 0
SBI
= 0
Ml
= Absente
Provisoires
= PM3
PM4
Ml
PM2
= Absente
J+21
SBI
= 0
SBI
= 0


- 110 -
13315 1
PDS = 15,5 kg
Male
Il
HD
FIL ADRENALINE
8 %
ALUPAK
HG
J
-
SBI
= a
SBI
= a
Provisoires
= PM2
Provisoires
= PM2
PM3
PM3
J+21
SBI
= a
SBI
= a
Provisoires
= RAS
Provisoires
= RAS
BD
FRAISE
BISTOURI
+ FIL
J
SBI
= a
Ml
>1
Absente
SBI
= a
J+21
SBI
= a
SBI
= a
J,=~=3=1=6::!::)=================P=D=S===2=O=,=5=k=g=F=e=me=1=1=e===il1
HD
ALUPAK
FRAISE
HG
J
SBI
=
PM3
=
1
SBI
=
a
Remarque : un fil enfoui
H202 sur PM2 , PM3 et Ml
et un fil posé face ves-
tibulaire
Provisoires = PM2 , PM3
et Ml
BD
FIL ADRENALINE
8 %
BISTOURI ELECTRIQUE + FIL
BG
J
SBI
=
°
SBI
=
°
= Chien décédé le lendemain de l'intervention des suites
d'une hémorragie interne

- 111 -
1-=3o::;3=12::!1=================PD=S===2=5=k=9===M=S=1e====:::::1
FRAISE + FIL
RACECORD
HG
J
SBI
= 0
SBI
= 0
PM3
= Un fil laissé pen-
Provisoires = PM2,PM3,Ml
dant l'empreinte
J+21
SBI
= 0
SBI
= 0
Provisoires
= RAS
BD
- FRAISE
RACESTYPTI NE
BG
J
SBI
= 0
SBI
= 0
Provisoires = PM2,PM3,PM4
SBI
= ·0
SBI
= 0
Chien sacrifié au dolothal par Overdose
'=3=30=8='===============PD=S===15===k9====Mâ=1=e=====~
HO FRAISE + FIL
FIL ADRENALINE
8%
HG
J
SBI
= 0
SBI
= 0
Provisoires = PM2,PM3,Ml
J+21
SBI
=
0
SBI
=
0
BD
BISTOURI ELECTRIQUE
ALUPAK
J
.SBI
= 0
SBI
=
0
Provisoires = PM2,PM3,PM4
J+21
-
SBI
= 0
SBI
= 0
PDS = 14 kg
Male
Il,
.tlQ FRAISE
RACECORD
lm
J
SBI
= 0
SBI
= 0
-
Provisoires = PM2,PM3,Ml
J+21
SBI
= 0
SBI
= 0
-
BD
BISTOURI
+ FIL
RACESTYPTINE
BG
-
-
J
SBI
=
0
SBI
= 0
-
Provisoires = PM2,PM3,PM4
J+21
SBI
= 0
SBI
= 0
-

- 112 -
v - LES MENSURATIONS
v - 1 : MENSURATIONS CLINIQUES
v - 1.1
Les mensurations
Les mesures cliniques sont prises en duplicata au point médian de
l'encoche située sur la face vestibulaire des dents expérimentales et des
dents de contrô1e,avant l'intervention et avant le sacrifice (307),
Le sondage, réalisé en bouche selon la technique décrite dans un
châpitre précédent,permet de mesurer :
• La distance base apicale de l'encoche-fond du su1cus gingival.
• La sonde est placée au niveau de la partie médiane de l'encoche .
• Deux mensurations de cette distance sont faites
une avant tout procédé de rétraction
A
une avant le sacrifice
AI
Il est important de rappeler les réserves,vis à vis de ce type
de mensurations,que nous avons énoncées précédemment
la position de l'extrémité de la sonde est souvent bien contrcversée.
Crête marginale libre
'-
Limite1de génétration
-
de
a s nde
Ligne muco-gingiva1e
Schéma
N°6
illustrant la technique
A = Jour J
de mensuration biométrique
AI =
J+21

SCHEMA na V
JOU R
"
J
"
J
+ 2 1
CLINIQUES
( théoriques)
A
PROTHETIQUES ..
....-,
-----~----
:\\
\\
\\
,~ ......
,
,.-.
--..., ,
{ - .
2bla
J
\\
.r
' .. ,
l
'
,
\\
'/
' '\\......
,
-
\\
\\
HISTOLOGIQUES
émail
1
d6calclflé -l
_ - __ •'-
l-
~~t
,
,
H 1
,
t
-~-- -~ H4
-"3 . - _t
'P/\\--
-

- 113 -
v - 1.2 : Leur but
Leur but est de vérifier ou non si l 1 attache épithéliale migre
après rétraction gingivale quel que soit le procédé utilisé.
Cette migration correspond à la différence
A' - A
v - 1.3 : Leur réalisation
Après la mensuration clinique,la valeur de celle-ci est déterminée
au moyen d'un comparateur de Huet.
Cet appareil est muni d'un oeilleton présentant un trait vertical
de référence.La sonde placée perpendiculairement à ce trait,l 'opérateur
fait correspondre l'extrémité apicale de celle-ci avec le même trait.
Une première lecture est effectuée au moyen du vernier optique
de l'appareil.
A l'aide d'une vis micrometrique.le support glisse horizontalement
de manière à positionner le trait vertical de référence au niveau de la
base apicale de la rondelle de caoutchouc.
La mesure est lue;la différence entre les mesures nous permet de
déterminer :
La distance base apicale de l 1encoche. fond du sulcus.
Ces mensurations ont été faites avec une précision de 1/100 mm.
Une double mesure est réalisée,la moyenne de celle-ci est retenue
pour nos données.(même chose pour nos mensurations prothétiques)
v - 2 : MENSURATIONS PROTHETIQUES
v - 2.1 : Préparation des modèles
Pour chaque hémi-arcade,les dents intéressées sont séparées entre-
elles au moyen d'une scie à plâtre.

- 114 -
La face linguale ou palatine des blocs obtenus est taillée paral-
lèlement au grand axe de la dent,perpendicu1airement à l'axe de l'encoche.
Le modèle est alors stable sur le plan de travai1,les flous dOs
aux différences de niveau du plâtre atténués,le rayon lumineux perpendiculaire
à la dent fait dispara1tre les zones d'ombre,ce qui permet une meilleure
précision des mesures.
v - 2.2 : Les mensurations
v - 2.2.1 : Mesure sur le modèle sans préparation initiale
Mesure de la distance base apicale de l'encoche-sommet de la crête
gingivale, toujours prise au niveau de la partie médiane de l'encoche.
avant rétraction
mesure 1
. pendant la rétraction
: mesure 2
Cette mesure détermine l'ouverture du sillon gingival et la déflexion
de la gencive.P1us l'ouverture du sillon est importante,p1us les limites
cervicales de la préparation seront mises à nu et plus grande sera la facilité
d'écoulement du matériau à empreinte au niveau et légèrement au-delà de ces
limites.
. avant le sacrifice
: mesure 3
v - 2.2.2 : Mesure sur le modèle après "gingivectomie"
C'est la mesure de la distance base apicale de l'encoche-fond du
su1cus,prise au niveau de la partie médiane de l'encoche.
Les ma1tres modè1es,en outre,doivent reproduire sur une faible
hauteur les surfaces indemnes de la dent au-delà des limites des préparations
de façon que la lecture de ces limites s'effectue avec facilité et sans
ambiguïté.
La décortication du modèle a pour but de visualiser intégralement
les zones dissimulées par l'épaisseur de la gencive libre marginale.

:15 -
Mesure sur le modèle sans préparation initiale.
1
1r
______________________________.
-1
Mesure sur le modèle après Ilgin9ivectomie".

- 116 -
Une gorge est creusée à l'aide dlune fraise boule de gros diamètre,
réalisant ainsi une "gingivectomie",un détourage sur plâtre et permettant
une vision directe des limites les plus cervicales.
avant rétraction
: mesure
1 bis
les limites cervicales sont floues pour cette mesure.
après rétraction : mesure 2 bis
Les surfaces du plâtre nloffrent pas suffisamment de
contraste pour permettre une lecture facile;aussi avons nous
souligné d'un trait de crayon dur,le plus fin possible,le
bord interne des encoches et le bord coronaire de la gorge
effectuée sur le plâtre.
v - 2.3 : Leur but
- la différence des mesures 1 et 3 permet de savoir slil y a eu
changement ou non de position de la crête marginale de la gencive libre.
- la mesure 2 nous donne la position plus apicale de la gencive marginale
après rétraction
_ la différence 2 - 1 correspond au changement de la gencive da a la
déflexion latérale post rétraction
_ la différence entre les mesures 2 bis et 1 bis correspond â la
valeur de llefficacité "verticale" de la rétraction.
v - 2.4 : Leur réalisation
Le procédé' employé est identique a celui décrit dans les paragraphes
re lati fs aux mensurati ons cli ni ques.

- 117 -
v - 3 MENSURATIONS HISTOLOGIQUES
v - 3.1 : La préparation histologique
Les pièces sont :
- conservées dans du formol à 10%
- décalcifiées au formiate de sodium
- rincées
- déshydratées
- englobées dans de la paraffine sous forme de bloc.
La dent est orientée,à l'intérieur du bloc,de telle sorte que chacune
de ses faces soit parallèle à celle du bloc selon l'axe de la dent.
- Le sens des coupes est vestibulo-lingual
- 1es coupes ont une épai sseur de 5 mi crons .
Les colorations :

pour l'étude qualitative
· hématoxyline éosine
• PAS
· trichrome de Masson

pour l'étude stéréologique
· tri chrome de Masson
v - 3.2 : Les mensurations
• La distance base de l'encoche - partie la plus apicale des cellules
de l'attache épithéliale:
- c'est la mesure
Hl
N B
L'attache épithéliale est toujours ponctuelle sur la surface dentaire.

- 118 -
li mi te de
llêmail
décalcifié
----r-H2--------
- - - - - - - ---
Hl
HI-H2+H3
H3
limite du
cément
Os
~
alvéolaire
Diagramme illustrant les mensurations histométriques =
Hl
= Distance entre:
Base apicale de llencoche
• Partie apicale de 11 attache épithéliale
H2 = Distance entre:
Base apicale de 11 encoche
• Projection de la crête gingivale
H3 = Distance entre:
la limite êmail-cêment
• la projection de la crête osseuse
HI-H2+H3
= Distance entre:
Projection de la crête gingivale
• Projection de la crête osseuse
S CHE M A
N°7

- 119 -
• La distance base apicale de l'encOche - projection du sommet de la
crête marginale libre
- c'est la mesure
H2
• La distance de la jonction émail - cément - projection la plus
coronaire de la crête alvéolaire
- c'est la mesure
H3
• La distance de la jonction émail - cément -partie la plus apicale
des cellules de l'attache épithéliale
- c'est la mesure
H4 (elle est toujours nulle)
v - 3.3 : Leur but
Ces mensurations histologiques complémentaires ont été réalisées
dans un but de comparaison avec les mesures cliniques et celles effectuées
sur le modèle en plâtre.
v - 3.4 : Leur réalisation
Le micromètre est étalonné au grossissement 3 x 10 . Les mesures
lues sont converties en microns (une division = 44 microns).
Ces mesures histom~triques sont enregistrées pour chaque dent à
partir d'un bord et jusqu'au bout de l'encoche.
Aucune coupe comportant une distorsion,un artefact dans les aires
de mesure nlest utilisée.
Entre 10 et 20 valeurs sont retenues pour chaque dent. Leur moyenne
est conservée dans nos tableaux.
v - 4 : ANALYSE STEREOLOGIQUE DU TISSU CONJONCTIF GINGIVAL INFILTRE
Après une description qualitative des lames au microscope,il nous
a semblé indispensable de quantifier l'inflammation persistant au jour 21.

- 120 -
L'examen qualitatif étant subjectif.nous ne pouvions pas introduire
de valeurs pour des calculs statistiques.valeurs qui n'auraient pas été
reproductibles car elles dépendent de l'observateur.
v - 4.1 : Le but
Le but de la présente étude est donc de décrire histologiquement
et stéréologiquement le tissu conjonctif après rétraction gingivale au jour
21 de la guérison.
Nous avons repris point par point l'article de Daniel (53).
v - 4.2 : Méthode
Pour chaque nécropsie.les coupes ont été colorées au trichrome de
Masson pour l'analyse stéréologique.
En moyenne deux coupes par dent ont été sélectionnées au hasard
pour cette étude;la moyenne des deux pourcentages trouvés pour chaque valeur
est prise en considération.
L'évaluation des densités volumétriques des divers éléments fut
réalisée grâce â un réticule â 117 points volumétriques (Weibel,1969) sur un
écran Dynascope 4 A d'un microscope Leitz Orthoplan.
La méthode d'analyse stéréologique est une modification de celle
décrite par Schroeder,
Munzel-Pedrazzoli et Page (261) .
• : grossissement x 280
Evaluation du pourcentage de tissu conjonctif infiltré par rapport
â l'ensemble du tiss~ conjonctif (TCI)(TC).
La lame est orientée par rapport au réticule de telle sorte que la
ligne dentine-cément soit parallèle â un axe de la grille.
On compte le nombre de points correspondant au tissu conjonctif
infiltré et le nombre total de points correspondant au tissu conjonctif
gingival dans la portion comprise entre la perpendiculaire la plus proche
du bord libre et celle la plus voisine de l'os.


- 121 -
Le rapport des deux nombres est converti en pourcentage.
Le pourcentage moyen des diffêrentes lames choisies pour chaque
dent est retenu.
Nombre de points dans le TCI
CI = - - - - - - - - - - - X 100
Nombre de points dans le TC
• : grossissement x 500
Evaluation du pourcentage du volume tissulaire occupé par les
vaisseaux au niveau du tissu conjonctif non infi1trê (V)(TCNI)
On sé1ectionne,au hasard,dans la zone du tissu conjonctif non infi1trê
une région sous jacente au TCI riche en vaisseaux.On compte un point quand
il cofncide avec un vaisseau.
Le pourcentage (V) correspondant est êga1 au rapport suivant
Nombre de points situés dans les vaisseaux
V =
X 100
Nombre total de points du TCNI de la grille
• : grossissement x 760
Evaluation du pourcentage tissulaire occupê par les diffêrents types
cellulaires
• lymphocytes
• plasmocytes
· monocytes
• leucocytes po1ymorphonuclêaires
et leur somme T au niveau du tissu conjonctif infi1trê.
Dans le tissu conjonctif infi1trê,une zone riche en cellules
inflammatoires est choisie au hasard.On dêterm1ne ainsi L,P,M,PMN et T
Nombre de points p1acês sur les lymphocytes
L =
X 100
Nombre total de points s1tuês dans le TCI de la grille


- 122 -
Nombre de points placés sur les plasmocytes
P = - - - - - -
_
X
100
Nombre total de points situés dans le TC! de la grille
Nombre de points placés sur les monocytes
M =- - - - - - - - - - - - - - - -
_
X 100
Nombre total de points situés dans le TC! de la grille
Nombre de points placés sur les leucocytes PMN
P M N = - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
X
100
Nombre total de points situés dans le TC! de la grille
T = L + P + M+ PMN
T représente le pourcentage total de cellules inflammatoires
(L"
P , Met PMN).
A partir de ces données morphométriques obtenues par les formules
stéréologiques de base (Weibel et Gomez 1962 - Weibel 1969),les résultats
ont été exprimés en densités volumétriques pour chacune des zones étudiées.


CHAPITRE
IV

LES
RESULTATS
Leur
interprétation

1 - TABLEAUX DES RESULTATS
II - RESULTATS HISTOLOGIQUES QUALITATIFS
III - STATISTIQUES
: GENERALITES
III - 1
INTRODUCTION
III - 2
LES PARAMETRES
· Facteur dent
· Facteur chien
· Les témoins
IV - COMPARAISON ENTRE A , AI , AI - A , AI - Hl ' ET DISCUSSION SUR LE SONDAGE
IV - 1 : A et AI
· Les résultats
· Interprétation des résultats
IV - 2
AI - A
IV - 3
Comparaison entre AI et Hl
V - COt+1ENTAIRES SUR LES MESURES PROTHETIQUES
V - 1 : Comparaison entre 1 et 3
• Les résul tats
· Interprétation des résultats
V - 2
Valeur 3 - 1
V - 3
Llefficacité de la rétraction
V - 4
Comparaison entre SP et SH
V - 5
Comparaison entre 3 et H2
VI - ETUDE DES CORRELATIONS
VI - 1 : Liaisons susceptibles dlexister entre les différentes variables
et llefficacité
VI - 1.1 : Efficacité et récession

VI - 1.2
ER et 2 - 1
VI - 1.3
Efficacité et sulcus histologique
VI
- 2 : Corrélation comportant H3
· H3 et PH
H
et
A'
3
- A
H3 et A' - Hl
VI - 3
Les autres corrélations
PH
et
AI - Hl
· Hl - H2 + H3 et AI - A
Hl - H2 + H3 et AI - Hl
VII - EXPOSE DES RESULTATS DE L'ANALYSE STEREOLOGIQUE
VII - 1
Résultats histologiques
VII - 2
Résultats stéréologiques
· Chez les témoins
· Pour chaque technique
· Densité volumétrique du TCI
· Densité volumétrique des vaisseaux
· Densité volumétrique des cell ules
VII - 3
Discussion
VII - 4
Bilan
VIII - DISCUSSION GENERALE
VIII - 1
Préparation et provisoire
VIII - 2
Analogie entre le chien et l'homme
000

- 123 -
l - TABLEAUX DES RESULTATS
-Résultats cliniques
les résultats de l'examen clinique ont été notés sur les fiches
opératoires (page 106 ) :
· SBI
observations particulières
- le sondage
tableau n° VI : A ~ AI ~ AI - A
-Résultats prothétiques tableau n° VII
: 1, 2~ 3~ Ibis, 2bis, 2bis - Ibis
2bis - l~ 2 - 1, 3 - 1
-Résultats histologiques tableau nOYlllet n° IX
· tableau n° YIII
Hl
H2 , H3
Hl - H2
Hl - H2 + H3
· tableau n° IX

- 124 -
RECAPITULATIF DES MENSURATIONS
• : mensurations cliniques
Base apicale de l'encoche - fond du sulcus
- mesure A
au jour J
- mesure A'
au jour J + 21
- A' - A = migration théorique de l'attache épithéliale
• : mensurations prothétiques
Base apicale de l'encoche - sommet de la gencive marginale libre
- mesure
1
sur l'empreinte sans rétraction au jour J
- mesure
2
sur l'empreinte après rétraction au jour J
- mesure
3
empreinte sans rétraction au jour J + 21
Base apicale de l'encoche - partie la plus apicale de la racine
après "gingivectomie" sur les modèles en platre
- mesure 1 bis
sur l'empreinte sans rétraction
- mesure 2 bis
sur l'empreinte après rétraction
- 2 bis - 1 bis
efficacité de la rétraction ( verticale) ( ER )
- 2 - 1
changement de position du sommet de la gencive marginale
libre da a la déflexion latérale
- 3 - 1
perte de hauteur de la gencive ( PH ) - récession gingivale
- 2 bis - 1
sulcus prothétique ( SP )

mesures histologiques
L'attache épithéliale est toujours ponctuelle
- Hl
base apicale de l'encoche - attache épithéliale
- H2
base apicale de l'encoche - sommet de la gencive marginale libre
- H3
distance jonction émail - cément -crête osseuse
- H4
distance attache épithêliale - jonction êmail-cêment
- Hl - H
: profondeur du sulcus histologique ( SH )
2
_ Hl - H + H
distance sommet de la gencive marginale - crête osseuse
2
3

- 125 -
I__
I__
A
A_
' _ _A_'-_A....
A
A_,_ _A_'-_A_I
Tableau nO VI
3318 HD
HG
- - RT APM2 3.698
-
3.793
0.095
3.095
3.664
0.569
B PM2
F
- APM3 3.410 5.140 1.730 3.440 4.070 0.630 B PM3
A Ml
4.050
5.094
1.044
4.750
5.702
0.952
B Ml
3314 HD
HG
-
-
BE A PM2
2.713
3.495
0.782
2.535
3.630
1.095
B PM2
A8%
-
-
A PM3
2.383
3.354
0.971
2.099
3.122
1.023
B PM3
A Ml
Absente
3.089
4.081
0.992
B Ml
lli" e PM2
2.855
3.515
0.660
e PM3
2.592
3.650
1.058
2.253
3.227
0.974
E PM3
AL
-
e PM4
3.219
5.365
2.146
3.292
4.304
1.012
E PM4
e Ml
Absente
3.579
4.598
1.019
E Ml
BD
~
-
.
3317
HD
1jj
- - .BI APM2 2.477 3.105 0.628 2.398 2.912 0.514 BPM2 F+F
-
A PM3
2.780
3.221
0.441
2.453
2.864
0.411
B PM3
A Ml
2.805
2.995
0.190
3.425
3.703
0.278
B Ml
Re e PM2
2.241
2.976
0.735
2.657
2.734
0.077
E PM2 ~
- e PM3 2.509 3.082 0.573 1.839 3.038 1.199 EPM3
e PM4
2.279
3.156
0.877
1.584
2.017
0.433
E PM4
e Ml
3.141
3.289
0.148
3.098
4.071
0.973
E Ml
BD
BG
-
-
"
3315 l;I.Q
~
-
A8% A PM2
2.388
2.631
0.243
2.666
2.~03
0.137
B PM2 AL
-
A PM3
3.000
3.118
0.U8
3.052
3.090
0.038
B PM3
A Ml
2.432
2.619
0.187
3.160
3.372
0.212
B Ml
f.
e PM2
2.205
3.626
1.421
-
3.025
-
E PM2
B+F
e PM3
2.503
3.592
1.089
2.293
2.727
0.434
E PM3
e PM4
3.040
3.754
0.713
2.195
3.277
1.082
E PM4
e Ml
Absente
3.532
4.439
0.907
E Ml
mt
BG

- 126 -
Tableau
nOV!
1
A
A'
A'-A 1
A
A'
A'-A)
(suite) - - - - - - - - - , . ,- - - - - - - - .
3312
HD
~
-
F+F
A PMI
2.964
3.231
0.267
2.413
3.103
0.690
B PMI
Re
-
-
A PM2
2.800
3.075
0.275
2.107
2.434
0.327
B PM2
A PM3
2.590
2.866
0.266
2.334
2.829
0.495
B PM3
A Ml
3.030
3.368
0.338
-
-
-
F
e PM2
2.571
2.788
0.217
2.317
2.913
0.596
E PM2
RT
-
-
e PM3
2.409
2.657
0.248
1.382
2.338
0.956
E PM3
e PM4
2.276
2.496
0.220
2.613
3.150
0.537
E PM4
e Ml
2.367
3.003
0.636
2.551
3.340
0.789
E Ml
BD
BG
-
-
3308
HD
HG
-
F+F
A PM2
3.210
3.690
0.480
2.840
3.350
0.510
B PM2
A8%
-
-
A PM3
3.120
3.790
0.670
2.750
3.060
0.310
B PM3
A Ml
4.250
4.620
0.370
4. 139
4.650
0.520
B Ml
BE
e PM2
2.660
2.680
0.020
2.500
2.640
0.140
E PM2
AL
-
e PM3
2.700
2.880
0.180
2.540
3.120
0.580
E PM3
e PM4
2.990
3.170
0.180
2.780
2.910
0.130
E PM4
e Ml
4.470
4.850
0.380
3.070
3.430
0.360
E Ml
BD
BG
-
-
3321
tt.Q
!!§.
F
A PM2
2.050
2.919
0.869
2.770
2.964
0.194
B PM2
Re
-
-
A PM3
3.300
3.192
0.107
2.982
3.109
0.127
B PM3
A Ml
2.350
3.515
1.165
3.030
3.569
0.538
B Ml
B+F
e PM2
1.815
2.847
1.032
2.100
2.605
0.505
E PM2
RT
-
-
e PM3
2.723
2.915
0.192
2.352
2.589
0.237
E PM3
e PM4
1.860
3.268
1.408
2.800
3.239
0.439
E PM4
e Ml
2.298
4.075
1.777
3.351
3.508
0.157
E Ml
BD
BG
-
-

- 127 -
3318
HO
- - RT APM2 2.555 1.710 0.845 0.575 1.710 2.285 2.565 0.855 0.845
- APM3 3.095 2.,205 0.890 0.655 2.205 2.860 2.960 0.755 0.890
A Ml
2.485
1.340
1.145
0.880
1.340
2.220
2.190
0.850
1.145
HG
- F B PM2 1.845 1.690 0.155 0.120 1.245 1.365 1.730 0.485 0.600
- B PM3 2.920 2.475 0.445 0.175 2.335 2.510 2.625 0.290 0.585
B Ml
3.230
3.095
0.135
1.105
2.970
4.075
2.795 -0.175
0.260
3314
HG
- - A8% BPM2 1.645 0.895 0.750 0.525 0.895 1.420 1.785 0.890 0.750
-
B PM3
1.315
1.250
0.065
0.050
1.195
1.245
1.310
0.115
0.120
B Ml
2.310
0.865
1. 445 -0.005
0.865
0.860
2.215
1.350
1.445
BD
- B+F C PM2 1.755 0.955 0.800 0.320 0.955 1.275 2.245 1.290 0.800
-
C PM3
1.135
0.883
0.252
0.032
0.883
0.915
2.060
1.177
0.252
C PM4
1.780
1.065
0.715
0.720
1.065
1.785
2.123
1.058
0.715
BG
- AL E PM3 1.580 0.815 0.765 0.535 0.815 1.350 1.833 1.018 0.765
- E PM4 1.715 1.040 0.675 0.305 1.040 1.345 2.145 1.105 0.675
E Ml
2.535
2.295
0.240
0.015
2.295
2.310
3.105
0.810
0.240
_.. -
3315
HO
- - A8% APM2 1.620 0.690 0.930 0.130 0.855 0.985 1.275 0.420 0.765
- A PM3 1.945 0.630 1.315 0.295 0.575 0.870 1.050 0.475 1.370
A Ml
1.435
0.605
0.830
0.055
0.605
0.660
1.290
0.685
0.830
HG
AL
B PM2
2.205
1.4-10
0.795
0.005
1.410
1.415
1.620
0.210
0.795
-
B PM3
2.135
0.935
1.200
0.060
0.935
0.995
1.360
0.425
1.200
B Ml
2.240
1.213
1. 027 -0.060
1.213
1.153
1.555
0.342
1.027
BD
-
F
C PM2
2.045
0.665
1.380
0.050
0.770
0.820
1.190
0.420
1.275
- C PM3 2.055 0.925 1.130 -0.085 0.930 0.845 1.735 0.805 1.125
C PM4
2.015
1.280
0.735
0.160
1.310
1.470
1.670
0.360
0.705

- 128 -
Tableau nOV II 12bis Ibis 2bi~ 3-1 1
3
2
2,,-1
_21bl'S r-
,
-lbi s
(suite)
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
3317
HO
- - RT APM2 1.485 0.740 0.745 0.940 0.730 1.670 1.170 0.440 0.755
- A PM3 1.990 0.955 1.035 0.335 0.955 1.290 1.810 0.855 1.035
A Ml
1.635
0.480
1.155
0.030
0.480
0.510
0.955
0.475
1.155
HG
- F+F B PM2 1.310 1.010 0.300 0.150 0.625 0.775 1.280 0.655 0.685
- B PM3 1.265 0.990 0.275 -0.240 0.735 0.495 1.145 0.410 0.530
B Ml
1.880
0.680
1. 200 -0.055
0.680
0.625
1. 710
1.030
1.200
BD
- Re e PM2 0.920 0.800 0.120 -
-
-
-
-
0.220
-
e PM3
0.920
0.515
0.405
0.870
0.515
1.385
0.620
0.105
0.405
e PM4
1.465
0.390
1.075
0.310
0.390
0.700
0.600
0.210
1.075
e Ml
1.320
1.100
0.220 -0.115
1.100
0.985
1.100
0
0.220
BG
- BE E PM2 - 0.920 - -0.620 0.920 0.300 - - -
- E PM3 1.320 0.350 0.970 0.045 0.350 0.395 1.400 1.050 0.970
E PM4
0.190
0
0.190
0.135
0
0.135
0
0
-
E Ml
1.500
0.925
0.575 -0.150
0.925
0.775
1.325
0.400
0.575
- ".
3312
HO
- - F+F APMI 1.145 0.885 0.260 -0.192 0.747 0.555 0.940 0.193 0.398
- APM2 1.787 0.665 1.122 0.095 0.575 0.670 1.575 1.000 1.212
A PM3
2.280
0.410
1.870
0.100
0.410
0.510
1.220
0.810
1.870
A Ml
1.630
0.730
0.900
0.290
0.730
1.020
1.690
0.960
0.900
HG
- Re B PMI 1.633 1.465 0.168 -0.485 1.235 0.750 1.405 0.170 0.398
- B PM2 0.940 0.855 0.085 -0.250 0.855 0.605 0.920 0.065 0.085
B PM3
1.170
0.795
0.375 -0.038
0.795
0.757
1.050
0.255
0.375
B Ml
2.385
1.430
0.955
0.130
1.430
1.560
1.605
0.175
0.955
BD
- F e PM2 0.995 0.630 0.365 -0.205 0.630 0.425 1.015 0.385 0.365
e PM3
1.235
0.550
0.686 -0.060
0.525
0.465
1.120
0.595
0.710
e PM4
1.395
0.555
0.840
0.040
0.515
0.555
1.000
0.485
0.880
e Ml
-
1.155
-
0.110
1.155
1.265
-
-
-
BG
- RT E PM2 1.155 0.635 0.520 0.010 0.460 0.470 0.715 0.255 0.695
- E PM3 0.485 0
0.485
0
0
0
0.480
0.480
0.485
E PM4
1.183
0.820
0.363
0.015
0.820
0.835
0.970
0.150
0.363
E Ml
1. 750
0.670
1.080
0.195
0.670
0.840
0.970
0.300
1.080

- 129 -
Tableau nOVII
'2bis
2bis
1bi s
'3-1
"1
"3
'2
-2-1
2bis
(suite)
-Ibis
-1
3308
HO
-F+F APM2 2.295 1.275 1.020 0.325 1.180 1.505 1.690 0.510 1.115
- A PM3 2.355 1.115 1.240 0.540 1.015 1.555 2.243 1.228 1.340
A Ml
2.820
1.085
1.735
0.880
1.060
1.940
3.040
1.980
1. 760
HG
- A8% B PM2 2.093 2.050 0.043 -0.250 1.065 0.815 1.550 0.485 1.028
- BPM3 1.555 1.505 0.050 0.267 0.990 1.257 1.260 0.270 0.565
B Ml
1.885
1.340
0.545
-
-
-
-
-
-
BD
- BE e PM2 1.570 0.935 0.635 0.195 0.520 0.715 1.230 U.710 1.050
- e PM3 1.865 0.680 1.185 0.582 0.605 1.187 1.480 0.875 1.260
e PM4
1. 765
1.720
0.045
0.000
1.310
1.310
1.620
0.310
0.455
;
,
e Ml
2.745
2.060
0.685 -0.165
1.805
1.640
2.330
0.525
0.940
"
..
BG
- AL E PM2 1.655 1.080 0.575 0.100 0.390 0.490 0.835 0.445 1.265
- E PM3 1.515 0.735 0.780 -0.085 0.700 0.615 1.225 0.525 0.815
E PM4
1.380
1.085
0.295
0.000
0.750
0.750
1.175
0.425
0.630
E Ml
2.010
0.835
1.175
0.212
0.775
0.987
1.480
0.705
1.235
3321
HO
- - F APM2 0.815 0.375 0.440 0.480 0.375 0.855 0.555 0.180 0.440
- APM3 1.170 0.350 0.820 0.595 0.350 0.946 0.820 0.470 0.820
A Ml
1.605
1.040
0.565
0.225
0.910
1.135
1.255
0.345
0.695
HG
- Re B PM2 1.670 0.820 0.850 -0.050 0.500 0.450 1.020 0.520 1.170
- BPM3 1.710 0.730 0.980 0.030 0.540 0.570 0.840 0.300 1.170
B Ml
1.950
1.690
0.260
0.460
0.750
1.210
1.170
0.420
1.200
~
B+F
e PM2
0.920
0.330
0.590
0.210
0.230
0.440
0.420
0.190
0.690
- e PM3 1.285 0.550 0.735 0.530 0.290 0.820 0.980 0.690 0.995
e PM4
0.995
0.670
0.325
0.315
0.405
0.720
0.965
0.560
0.590
e Ml
1.710
0.975
0.735
0.152
0.845
0.997
1.075
0.230
0.865
BG
- RT E PM2 2.275 0.695 1.580 0.310 0.695 1.005 0.975 0.280 1.580
- E PM3 0.530 0.375 0.155 0.100 0.375 0.475 0.495 0.120 0.155
E PM4
1.205
0.855
0.350
0.165
0.855
1.020
1.025
0.170
0.350
E Ml
1.490
1.110
0.380
0.155
1.110
1.265
1.415
0.305
0.380

- 130 -
Tableau nO VIII
1 Hl 1 H2 1 H3 IHl-H2 IHl-H2+f13 1
3318
HD
-
RI
A PMI
0.924
1. 965
2.889
A PM2
3.582
2.446
1.038
1.136
2.174
A PM3
3.224
2.208
0.990
1. 016
2.006
A Ml
3.190
2.319
0.898
0.871
1. 769
HG
F
B Ml
3.713
2.794
0.779
0.919
1. 698
3314
HD
-
BE
A PMI
1.012
0.950
1. 962
A PM2
1 .71 1
1. 302
1. 417
0.409
1.826
M
A8%
B PMI
0.735
1. 395
2.130
-
B PM2
1. 210
0.779
-
0.431
-
B PM3
1. 958
1.008
0.740
0.950
1.690
B Ml
2.491
1. 232
0.646
1.259
1. 905
BD
Ji±.f
C PM2
1. 990
1. 320
0.665
0.670
1. 335
C PM3
2.313
1.791
0.050
0.522
1. 157
C PM4
2.508
2.165
1.162
0.343
1. 505
BG
-
AL
E PM4
0.620
0.977
1. 597
-
E Ml
3.202
2.481
0.499
0.721
1. 220

- 131 -
Tableau n° VIII
H21
.H31 Hl-H2! Hl-H2+H31
(suite)
1
3312
HO
- - F+F A PMI 2.497 1.474 1.199 1.023 2.222
-
A PM2
-
-
1.307
1.634
2.941
A PM3
-
-
1.100
1. 232
2.332
A Ml
2.398
1. 672
1.437
1.726
2.163
HG
-
Re
B PMI
-
-
1.384
1. 269
2.653
-
B PM2
2.015
1.122
1. 126
0.893
2.019
B PM3
1.764
1.126
0.606
0.638
1. 244
B Ml
-
-
0.814
1. 562
2.376
BD
-
F
e PM2
2.446
0.818
1.443
1. 628
3.071
-
e PM3
2.018
1.397
0.863
0.621
1.484
e PM4
1. 642
0.979
0.660
0.663
1. 323
e Ml
2.361
1. 554
0.752
0.807
1. 559
BG
- RT
E PM2
2.034
0.577
0.880
1. 457
2.337
-
E PM3
1. 650
0.924
1.100
0.726
1.826
E PM4
2.042
1. 285
1.082
0.757
1. 839
E Ml
-
-
0.572
0.421
0.993

- 132 -
Tabl eau n° VII 1
1
(suite)
1 H1 1 H2 1 H3 1H1-H2lH1-H2+H3
3308
jiQ.
-
F+F
A PM2
2.222
1. 276
0.997
0.946
1.943
-
A PM3
2. 191
1. 258
1.005
0.933
1.938
A Ml
2.530
2.051
1.149
0.479
1. 628
HG
-
A8%
B PMI
1.165
0.954
-
0.211
-
- B PM3 1.837 1. 375 1.419 0.462 1.881
8 Ml
2.693
1. 659
1.593
1. 034
2.627
80
- 8E e PM2 1. 973 1. 211 1.056 0.762 1.818
-
e PM3
1.813
0.867
1.162
0.946
2.108
e PM4
2.576
1.887
1. a17
0.689
1.706
e Ml
-
-
0.826
1. 017
1.843
8G
- AL E PM2 1. 932 0.451 1.125 1.481 2.606
-
E PM3
1.829
0.874
1.169
0.955
2.124
E PM4
1.980
0.946
1. 210
1. 034
2.244
E Ml
2.358
1. 368
0.801
0.990
1. 791
3321
HG
- - Re 8 PMI -
-
1.122
1.478
2.600
-
B PM2
-
-
1. 216
1.536
2.752
B PM3
1. 829
1.113
1. 263
0.716
1. 979
8 Ml
-
-
1. 245
1. 239
2.484
BD
B+F
C PM2
1.447
0.856
0.880
0.592
1.472
-
e PM3
1. 628
1.089
0.737
0.539
1. 276
e PM4
1. 760
1.408
1. 012
0.352
1. 364
e Ml
2.068
1.439
0.691
0.629
1. 320

- 133 -
Tableau n° IX
AI - H
_ _1
1 3318 1 3314 1 3312 1 3308 1 3321 1
,
RT
BE
F+F
F+F
HD
A PMI
0.734
A PM2
0.211
1.784
1.468
A PM3
1.916
1.599
A Ml
1.904
0.970
2.090
F
A8%
Re
A8%
Re
HG
B PMI
B PM2
2.420
0.419
B PM3
1.164
1.065
1.223
1.280
B Ml
1.988
1.590
1.957
B+F
F
BE
B+F
BD
e PMI
e PM2
1.525
0.342
0.707
1.400
C PM3
1.337
0.639
1.067
1.287
C PM4
2.857
0.854
0.594
1.508
C Ml
0.642
2.007
AL
RT
AL
BG
E PMI
E PM2
0.879
0.708
E PM3
0.688
1.291
E PM4
1.108
0.930
E Ml
1.396
1.072

II - RESULTATS HISTOLOGIQUES QUALITATIFS
EPITHELIUM
Norm al
Aca nt hose réactionnelle
' .
.
.--
Leslon frequente
Versant
1nterne --------1-1-
Versant
Externe
dentine
VU E D'E N5EM B LE

- 135 -
.
TE~101
NS
La muqueuse _ingivale présente, sur le versant externe, un èplthe-
liulTl malpighien épa'_ avec une couche "parakératosique" nettement individJa-
lisëe et des prolong~ments interpapillaires très prononcés et larges . L~
~horion montre une zone relativement étroite sous l lépithèlium avec un aSDect
1
tlS~,U conjonctif l~che ,~t d- nombreux vaisseaux, surtout duns les
l ,
,llp~
Le versant Inter ~ ~st relativement mince et toutes 1°5 cour
- ,
.21
._.-
i i e~ 5 nt présentes ma i s rf-'du i tes ; l es prolongements i '1 tet-~., pi l "ai
.. :.0rt:
prêsents mais peu marqués.
e chorion sous-jacent montre une Jtroitp J~.·e de
c. i ~ U Cl) nj 0 nctif l âcli e ri ch p. '.: r1 va i s seaLJ x .
On observe , très fréquemment , une lès i on de l a muqueuse au "j' :(,U
du rebord mais plus particulièrement sur le versant interne. Cette l~siGn
consiste en une plage de cellules épithéliales en voie de lyse, un ctor"Jn
présentant une hypenrophie de fibroblastes l un nombre de vai ;seaux 1',·
élevé que la normale et un infiltrat inflammatoire modèré (leucocytes' .
i~B. : L'infiltrat inflammatoire, chez les témoins et surtout c'ez
ies (hlenS utilisés, parah ,unstitué de monocytes surtout. je lympr'lc'.. ::es
Je plasmocytes et de quelque', polynucll'Jlres .

T[CHNIQUE CHIRURGICALE
BISTOURI ELECTRIQUE
("B I' )
Chien 3308 - C PM3
Bonne cicatrisation
C PM4
C Ml
Epithélium hyperplasié avec hyperacantnose
Chorion::: hyper-plasie fibroblastique e' vascuL IflO'
modérée et localisée à une zone étro'~
Chien j314 - A PM2
Réaction épithéliale et conjonctive importante
Epithélium
::: hyperplasie avec hyperacanthose
Chorion
::: hyperplasie importante , fibrobL.~t;que
et vasculaire.
Léger infiltrat inflammatoire par endroits.
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - _.. "
,/
L
_

- 137 -
TECHNIQUE CHIRURGICALE
= BISTOURI ELECTRIQUE + RACESTYPTINE (IIB+F II )I
Chien 3321 - C PM2
- Epithélium
= forte hyperplasie avec hyperacanthose
C PM3
C PM4
- Chorion
= forte hyperplasie fibroblastique et
C Ml
vasculaire mais léger infiltrat inflam~
matoire .
Chien 3314 - C PM2
- Epithélium
= hyperplasie modérée avec assez forte
C PM3
acanthose cependant
C PM4
- chorion·
= hyperplasie fibroblastique et vascu-
laire modérée.
Infiltrat inflammatoire modéré

- 138 -
TECHNIQUE
CHIRURGICALE
=
FRAISE
Chien 3318 - B Ml
Epithélium
= hyperplasie avec forte hyperacanthose
Chorion
= hyperplasie fibroblastique et vascu-
laire importante.
Infiltrat inflammatoire important.
Chien 3312 - C PM2
Epithéli~m et chorion légèrement hyperplasiés
C PM3
C Ml
( plus léger infiltrat)
ou
normaux.

"! ) :J
TECHNIQUE CHIRURGICALE
= FRAISE + RACESTYPTINE
(/1 F + F Il )
Chien 3308 - A PM2
Réparation presque achevée
A PM3
Epithélium
=
légère hyperplasie
Chorion
=
hyperplasie fibroblastique modérée
hypergénèse vasculaire modérée
léger inflitrat leucocytaire
Chien 3308 - A Ml
Réparation presque achevée mais muqueuse fortement réac-
tionnelle .
Epithélium
=
hyperplasie avec forte acanthose
Chori on·
= hyperplasie fibroblastique et vasculaire
importante
inflitrat leucocytaire assez importante
Chien 3312 - A PM2
= Idem
mais infiltrat inflammatoire
A M1(diffi-
peu important )
cilement inter-
prétable )
Chien 3312 - A PM3
= Idem
(y compris infiltrat peu important)
A signaler qu'une partie des lames montre peL
ou pas de lésion .

- 140 -
TECHNIQUE CHIMICO-MECANIQUE
=
RACESTYPTINE
(URT")
Fil imprégné de chlorure d'aluminium
Chien 3318 - A PM2
Epithélium
hyperplasie modérée avec hyperacanthose
A PM3
A Ml
Chorion
=
hyperplasie modérée fibroblastique
et vasculaire
Léger infiltrat inflammatoire
Chien 3312 - E PM2
Peu de réaction épithéliale et conjonctive mais in-
E PM3
E PM4
filtrat
inflammatoire relativement important
E Ml

- l
l -
ALLWACK
Fil imprégné d'alun
('1 i f.:1
3308 - E P~~3
Epithélium
=
hyperplasie modérée avec acar1 C! S
E PM4
plus ou moins importante
E Ml
Chorion
fortement réactif (fibroblaste, ~
vaisseaux)
(Ml est plus réactif que PM3 et PM4 . Infiltrat
inflammatoire presque absent dans PM3 et PM4 m,.IS ~s~e,
important dans Ml )
CI"li p,
-3314 - A PM4
di ffic; le
As pect norma l (?) ou légère hYPl-rp la-
- - - - -
A Ml
à
sie épithéliale (avec acanthJ_~ modé-
interpréter
rée)
Pas de réaction conjonctive
Pas d'infiltrat ?

- 14? -
r-~~CNIQUE CHIMICO - MECANIQUE RACECORD
( "RC' )]
Fil imprégné d'adrénaline 4 %
Chien 3321 - B PM2
Epithélium
hperplasie modérée ( avc: acant OSl )
B PM3
B Ml
chorion
flyperplasie modérée ( S~:l-tout \\ r:Sc.-
lalre )
Léger infiltrat inflammatoire
'=h ell
.312 - B PM2
B PM3
Ide m
B Ml

- 143 -
TECHNIQUE CHIMICO - MECANIQUE
HEAl THCO
A 8 ~:,
( ., A8r"
Fil imprégné d'adrénaline § ~--
Chien -308 - B Ml
Epi thé li um
=
hyperp las i e modérée mai" ëlcanthose
,~ t
importante
hH:r,J14 - B PM2
Chorion
=
hyperplasie
fibroblasti~ue et VJS,u-
laire
Chien
érosion mais pratiquement perte d~
j
14 - B Ml
Epithélium
=
l'épithélium
Chorion
=
hyperplasie fibroblastique et vasc~laire
lnfiltrat inflammatoire important
l-

- 144 -
.
D E GRÉ
D 1 H Y P ERP LAS 1 E
Epithélium
Chorion
Infi ltrat
Technique
(gén. acanthose )
( fibroblastes + Vx )
Inflalll11atoire
B
++
++
+
B + F
+++
++ à +++
+
F
+ à +++
+ à +++
++
F + F
++ à +++
++ à +++
+
R T
o à +
o à +
+ à ++
A L
+ à ++
++
+ à ++
R C
+ à ++
+ à ++
+
A 8%
o à +
+
+ à ++
Tableau nO X

- 145 -
III - STATISTIQUES
GENERALITES
III - 1 : INTRODUCTION
La statistique,méthode de raisonnement,permet d'interpréter le
genre de données très particulières qu'on rencontre notamment dans les
sciences de la vie et dont le caractère essentiel est la variabilité.
Les tests statistiques choisis (analyse de variance et corrélation)
ne sont valables que si la distribution des échantillons est normale.Donc,
dans un premier temps,nous nous sommes préoccupés de savoir si toutes les
variables obtenues
lors de nos mensurations suivaient une distribution
normale. Tel était le cas.
Les résultats statistiques
sont regroupés sous forme
de tableau
afin de faciliter leur compréhension.
Des différences non significatives sont notées : NS
Des différences significatives entre les 2 valeurs comparées le
sont selon le code suivant :
S
test significatif a 1%0
S
++
test significatif à 1%
S
+
test significatif a 5%
ce qui signifie que les seules fluctuations de l'échantillonage n'auraient
qu'une chance sur 1000 ,une sur 100 ou 5 sur 100 de conduire a une différence
égale ou supérieure à celle qu'on observe.
III - 2 : LES PARAMETRES
Il est important aussi de conna1tre les différents paramêtres
pouvant influencer les résultats trouvés :

-
146-
• : le facteur dent
les dents traitées sont les suivantes
- PM 2
- PM 3
- PM 4
- M 1
les PM 4 sont peu nombreuses puisqu'elles ne sont présentes qulà
la mandibule.
Afin d'établir des comparaisons entre les résultats obtenus sur
ces chiens nous avons voulu savoir si les dents présentes sur les 2 arcades
(PM 2 , PM 3 , M1) réagissaient de manière différente
- à l'agression des instruments rotatifs
- aux différents produits
et méthodes de rétraction
et guérissaient de la même façon.
Aucune différence significative n'est relevée entre ces 3 dents
pour tous les critères étudiés
- clinique A' - A
- prothétique
ER
PH
- histologique
H3
Hl - H2 ' Hl - H2 + H3 ...
En conséquence,nous nlavons plus pris en considération le facteur
dent dans notre travail et avons considéré les 4 dents sur un même plan .
• : le facteur chien ( tableau n° XI et n° XII )
Au cours de cette enquête, nous avons constaté que les valeurs
peuvent être très différentes dlun chien à l'autre et même être significatives
(les divers temps opératoires de notre travail s'effectuent sur 7 chiens
bâtards ne présentant aucune analogie si ce n'est leur age compris entre
3 à 5 ans).
l'interprétation des résultats en est d'autant plus difficile que
le nombre d'animaux expérimentés est faible.

-
147-
Nous ne reviendrons pas sur ce point dans la suite de notre êtude
puisqu'il n'est pas possible d'effectuer de standardisation du fait que
l'individu intervient à tout instant .
• : les têmoins
Les dents têmoins sont en nombre rêduit.Nous n'effectuerons pas
d'analyse de variance entre ces dents et les dents traitêes car les valeurs
correspondantes sont trop peu nombreuses.
Nous nous contenterons de comparer les diffêrentes techniques entre
elles.

- 148 -
IV - COMPARAISON ENTRE As A' s A'- A s A'- Hl ET DISCUSSION SUR LE SONDAGE
IV - 1 : A et A'
Notre idée était d'effectuer ces deux mesures A et A' afin de
trouver une éventuelle migration de l'attache épithéliale à J + 21 par rapport
à son niveau initial au jour J s d'une longueur égale à la différence A' - A .
En effetsune récession ou non au niveau du bord libre ne signifierait
rien si lion avait simultanément un approfondissement de la poche parodontale.
Ce problème est résolu puisquessur toutes nos coupes histologiques s
l'attache épithéliale correspond toujours à la limite émail-cément (ou plutôt
dentine recouverte de cément - dentine sans cément
sl'émail ayant disparu lors
de la décalcification):
situation normale de l'attache pour des chiens
adultes âgés de 3 à 5 ans .
• : les résultats
Ces résultats sont regroupés dans le tableau nOVI
Les valeurs A et A' ne signifient riensprises individuellement,car
elles varient en fonction de la position de l'encoche,situation qui n'est pas
identique sur chaque unité dentaire.
Pour chaque dentspar contreson peut comparer la valeur de A à celle
de A' s la position de l'encoche étant stable.
La différence A' - A varie énormément,selon la dent traitée,de O,02mm
à 2,15 mm.

- 149 -
-
Résultats
des
Analyses
de
Variance
-
Tableau n° XI
2 Bis-1
Comparaison
A et AI
AI et Hl
et
3 et H2
1 et 3
entre
=
Hl - H2
Global
=
+ +
+ +
N S
N S
N S
Chien
3318 =
N S
+
N S
N S
N S
Chien
3314 =
+ +
+ +
N S
N S
N S
Chien 3308 =
N S
+ +
NS
N S
N S
Chien
3312 =-
+ +
+ +
N S
+ +
N S
Chien 3315 =
+
Chien
3317 =
+ +
NS
Chien
3321 =
+ +
+ +
N S
+
+
Légende
+
= S. a 5 %
( S =Significatif)
+ +
=-
S. a 1 %
+ + + = S. a 1 0/00
N S
= Non Significatif

- 150 -
-
Résultats
des
Analyses
de
Variance
-
Tab1eau n° XII
PH
1 -
Pour chaque technique
AI - A
ER
2 - 1
AI - H
3 - 1
4
Global
=
+
N S
NS
+ +
+
Chien
3318
=
N S
+ +
NS
+
Chien
3314
=
N S
NS
NS
NS
NS
Chien
3308
=
N S
+
NS
N S
+
Chien
3312
=
+
N S
N S
+
N S
Chien
3315
=
+ +
N S
NS
N S
\\
Chien
3317
=
NS
N S
NS
N S
Chien
3321
=
NS
N S
N S
NS
II -
Pour les 2 grandes
techniques
Global
=
N S
NS
NS
+
NS
Chien
3318
=
N S
+ +
NS
+
Chien
3314
=
N S
NS
NS
N S
Chien
3308
=
N S
NS
N S
NS
NS
Chien
3312
=
+ +
NS
N S
+ +
N S
Chien
3315
=
+ +
N S
N S
N S
Chien
3317
=
NS
N S
+
N S
Chien
3321
=
+
N S
NS
NS
Légende
+
= S. â 5 %
+ +
= S. â 1 %
+ + + =
S.
â
1 %0
• •
#If>
.1 _ _
,..~
_ _ . ! # . ! _ _ ..... ..!~

- 151 ..

interprétation des résultats : ( tableau n° XI )
- l'analyse de variance globale entre A et AI , sans tenir compte
· du chien
· de la dent
de la technique
montre qu'il existe une différence hautement significative entre ces deux
mesures (A 1> A)
· la valeur moyenne pour A étant de 2,78mm
· la valeur moyenne pour AI étant de 3,37nm
et la valeur moyenne théorique de la migration de l'attache épithéliale
égale à O,59mm.
Or,il n'y a jamais de migration de l'attache épithéliale (H
=
4
0)
sur les coupes histologiques.
Nous pouvons déduire qu'il est vrai que le sulcus clinique et le
sulcus histologique ne peuvent être comparés par un sondage.
Ceci confirme les études effectuées sur les relations existant
entre
- la pénétration de la sonde
.. le tissu gingival
- le degré d'inflammation
(décrits dans notre abord bibliographique)
Nous avons décidé,suite à ces observations,dleffectuer des mesures
histométriques pour vérifier ces affinlations.
Iy - 2 : A' .. A
Tableau nO YI et n° XII

- 152 -
AI- A pour chaque technique
AI. A pour les 2 grandes techniques
Moyenne
F + F
= 0,40 nm
Moyenne chirurgie
= 0,67 l1l1I
Il
Rc
= 0,40 Il
Il
Al
= 0,46 Il
Moyenne fi l
= 0,51 nm
Il
B
= 0,52 Il
Il
A 8%
= 0,55 Il
Il
Rt
=0,60 Il
Il
F
= 0,68 Il
Il
B + F
= 1,07 Il
La plus grande variation slobserve
Test NS
pour la technique B+F , les autres
sont voisines (0,4 et 0,68)
Remarque :
Moyenne F+F = 0,40 nm
Il
B
= D,52 Il
Il
F
= 0,68 Il
Il
B+F = 1,07 Il
nous reviendrons plus loin sur
l'explication de ces résultats.
IV - 3 : Comparaison entre AI et Hl
(tableau nO IX et nO XI)
AI est une mesure clinique
Hl représente la même mesure biologique ou histologique.
Existe-t-il un lien entre ces deux mesures ?
Nous obtenons les mêmes résultats qu'entre Aet AI (A') Hl) , résultats três
significatifs.Nous rejoignons en cela de nombreux auteurs.
Valeur moyenne
- Hl
=2,21 l1l1I
- AI
= 3,50 mm
- AI
= 1,29
-
Hl
l1l1I

- 153 -
La sonde pénètrerait donc en moyenne de 1,29 mm apicalement par
rapport à la portion coronaire de l'attache épithéliale.
Néanmoins,certaines réserves peuvent être faites concernant notre
protocole expérimental et le principe du sondage tel que nous l'avons décrit.
Argumentation en notre faveur :
Les dents de chien sont peu bombées sur la face vestibulaire et
l'extrémité des sondes,bien que fine,est arrondie.
La méthode utilisant une bande d'acier nous semblait plus fiable,
a priori,mais après l'avoir essayée,nous en avons découvert les inconvénients
majeurs: la perforation au niveau de l'encoche exigeait une très forte pression
se faisait à"l'aveuglette"
la position de la bande n'est pas stable,elle l'glisse".
Valeurs extrêmes
= 0,21 et 2,86 mm
(tableau n° XII )
A' - Hl pour chaque technique
AI - Hl pour les 2 grandes techniques
Moyenne F
= 0,57 mm
Moyenne fil
= 1,22mm
"
Rc
= 0,92 "
"
B
= 1,04
Moyenne chirurgie
= 1,33mm
"
Il
Al
= 1,08 Il
Il
Rt
= 1,12 "
"
F + F = 1,53 "
"
A 8%
= 1,67 "
"
B + F = 1,70 "
Test
S+
Test
NS
Nous n'obtenons pas le même ordre
que pour A'- A ce qui semble
confirmer le fait que le sondage
tel que nous l'avons décrit est
un procédé trop imprécis et qu'il
ne nous renseigne pas sur les
réalités histologiques.

- 154 -
v - COMMENTAIRES SUR LES MESURES PROTHETIQUES
v - 1 : COMPARAISON ENTRE 1 et 3 (tableau n° XI)
• : résultats
Les mesures sur l'empreinte au plâtre 1 et 3 quantifient la même
valeur
une avant tout travail
=
mesure 1
l'autre au J + 21
=
mesure 3
Elles représentent toutes deux la distance entre la base apicale de
l'encoche et le sommet de la gencive marginale libre.
PH (3-1) indique donc la valeur de la récession gingivale .
• : interprétation des résultats
Nous n'avons pas de différence significative entre 1 et 3,ce qui
montre que la récession est,dans la majorité des cas,infime .
Les valeurs extrêmes sont 0 et 1,10mm
- Moyenne
1 = 0,88 mm
- Moyenne
3 = 1,06 mm
La récession moyenne est 0,18 mm ce qui est faible,d'autant plus
qu'il est probable qu'une certaine récession de la limite gingivale soit dOe
à la disparition de l'oedème initial (132).
Dans certains cas,on trouve,au contraire,une valeur négative, signe
d'une inflammation de la gencive marginale.
La valeur extrême est de 0,62 mm
On peut dire alors que la cicatrisation n'est pas totale au bout
de 21 jours.

- 155 -
v - 2
VALEUR 3 - 1 (tableau n° VII et n° XII)
PH pour chaque technique
PH pour les 2 grandes techniques
Moyenne B
= - 0,05 nJ11
Moyenne chirurgie
= 0,19R111
Il
Al
=
0,11
Il
Il
A 8%
=
0,13
Il
Moyenne fil
= 0,19R111
Il
Re
=
0,15
Il
Il
F
=
0,20
Il
Il
F + F =
0,23
Il
Il
Rt
=
0,31
1\\
Il
B + F =
0,32
Il
Malgré les éca'rts apparents
Pas de
DS
des moyennes il n'existe pas
de
DS .
V - 3 : L'EFFICACITE DE LA RETRACTION
Elle se mesure à l'aide de 2 bis- 1 bis
et 2 - 1
Définition: 2 bis - 1 bis représente l'efficacité verticale
2 - 1 représente le changement da à la déflexion latérale
ER (2bis - 1bi s)
2 - 1
Pour chaque
Pour les 2 grandes
Pour chaque
Pour les 2 grandes
technique
techniques
technique
techniques
M. Rc
= 0,53
M. fil
= 0,69
M. Rc
= 0,17
M. fil
= 0,4·6
M. B + F = 0,59
M. chirurgie = 0,74
M. F
= 0,39
M. chirurg= 0,64
M. B
= 0,61
M. Rt
= 0,49
M. F
= 0,64
M. B
= 0,55
M. A 8%
=0,66
M. A 8%
= 0,59
M. Al
= 0,75
M. Al
= 0,60
M. Rt
=.0,77
M. B + F = 0,74
M. F + F = 1,07
M. F + F = 0,95
D NS
D NS
S à 1%
DS à 5%
M.chirg> M.fil
,
la plus grande efficacité est notée pour F + F aussi bien verticalement
que latéralement.

- 156 -
v - 4 : COMPARAISON ENTRE SP (2bis - 1) ET SH (Hl - H ) (tableau n° XI)
2
2 bis - 1 représente le sulcus prothétique
(SP)
Hl - H2 représente le sulcus histologique (SH)
Existe - t-il un lien entre ces deux valeurs?
Peut-on comparer les mesures prothétiques et les données histologiques?
Il n'y a pas de différences significatives entre ces deux mesures
si l'on ne tient compte:
· ni du chien
• ni de la dent
· ni de la technique.
Les deux types de mensurations sont donc superposables.
- valeur moyenne
SP
= 0,83 mm
- valeur moyenne
SH
=
0,90 mm
- différence moyenne
0,07 mm
Tout procédé de rétraction donne donc de bonnes appréciations quant
à la profondeur du sulcus et le produit à empreinte pénêtre aisément dans
l'espace ainsi élargi.
v - 5 : COMPARAISON 3 ET H2 (tableau nO XI)
Dans le même ordre d'idée qui précêde,nous avons effectué une analyse
de statistique pour définir si le niveau gingival lu sur les moulages et sur
les coupes histologiques était voisin.
Si l'on ne tient pas compte
· du chien
· de la dent
• de la technique
il n'y a aucune différence significative entre 3 et H •
2
M
=
3
1,17
MH2
= 1,39

- 157 -
VI - ETUDE DES CORRELATIONS
(tableau n° XIII)
VI - 1 : LIAISONS SUSCEPTIBLES D'EXISTER ENTRE LES DIFFERENTES VARIABLES
ET LI EFFICACITE
VI - 1.1
Efficacité et récession
ER et PH
2 - 1 et PH
• Pour chaque technique:pas de
. Pour 1es méthodes chi rurgi cales:
corrélation
pas de corrélation
• Globalement :corrélation à 5%
. Pour 1a méthode par fi 1
corrélation à 5%
.Globalement : corrélation à 5%
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _L -
_
D'une manière générale,quand l'efficacité de rétraction augmente
verticalement ou latéralement la récession augmente aussi.
En ce qui concerne la chirurgie,la corrélation n'existe pas s'il
s'agit de (2 - 1).
Par contre,elle est de 1% pour F et F + F.
Au bout de 21 jours,il se peut que la régénération de la gencive
ne soit pas totale,surtout chez le chien en l'absence d'hygiène bucco-dentaire.
VI - 1.2 : ER et 2 - 1
Il existe une forte corrélation entre les 2 types d'efficacité
ER et 2 - 1
. Le sulcus s'ouvre latéralement et s'élargit.
VI - 1.3 : Efficacité et sulcus histologique
L'efficacité ne dépend pas de la profondeur du sillon.
Il n'y a pas de corrélation entre SH et ER
SH et 2 - 1
VI - 2
CORRELATION ~OMPORTANT H3

- 158 -
• : H3 et PH
Pas de corrélation,généralement,entre H (distance entre la portion
3
de l'attache épithéliale et la crête osseuse) et la perte de hauteur gingivale.
• : H3 et AI - A
Quand H3 augmente, A' - A diminue.La pénétration de la sonde augmente
après rétraction quand la distance H3 diminue
globalement ( 5% )
pour le fil ( 5% )
. mais pas pour les techniques chirurgicales.
La différence entre la mesure histologique Hl et clinique A' est
d'autant plus grande que H3 diminue ,pour le bistouri électrique seulement.
VI - 3 : LES AUTRES CORRELATIONS
• : PH et A' - Hl
Très forte corrélation positivelplus l'inflammation augmente,plus la
pénétration de la sonde est grande, A'
s'éloigne de Hl et
PH augmente.
Quand Hl - H +
2
H3 augmente" A' - A diminue (1%).
Quand Hl - H2 + H3 ~ugmente, A' - Hl diminue (1 0/00)'

Légendes ( S. = Significatif)
+
= S. à 5 %
T A BLE
A U
DES
COR
REL
A T ION
S -
+ + = S. à 1 %
+ + + = S. à 1 %0
Tableau n° XIII
1
E R
2 - 1
E R
Hl - H2
H1-H2
H 3
H 3
H 3
P H
H1-H2+H3
H1-H2+H3
,
E n t r e
et
et
et
et
=
et
et
et
et
et
et
et
P H
P H
2 - 1
E R
2 - 1
P H
AI - A
AI - Hl
AI - Hl
AI - A
AI - Hl
-
-
-
-
Chien
3318
=
+
+ +
3314
=
+
+
+ +
3308
=
+ +
+ + +
+ +
i
3312
+ +
+
+ +
=
+
3315
=
f - - - - - - - l - - - - - - - - - - - - - - 1-------- l------
------- ------- ------
1
3317
=
+
- ' - - - - -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
- - - - - -
- - - - - - -
- - - - - -
3321
=
1
Techniques
F
=
+ +
+
+ +
F+F =
+ +
+
+
+ +
B =
+
+ + +
8+F =
RT =
+
RC
1
=
+ + +
AL
1
=
+ +
+
+
A8% =
+ +
+
1
,
CHIR. =
+ + +
+ + +
+
l
,
~
FIL
=
+
+ +
+
+ + +
\\
1
,
GLOBAL =
+
+
+ + +
+
+ + +
+ +
+ + +

- 159 -
VII - EXPOSE DES RESULTATS DE L'ANALYSE STEREOLOGIQUE
(tableau n° XIV)
VII - 1 : RESULTATS HISTOLOGIQUES
Les coupes,dans le plan vestibulo-lingual,des dents et de leur
parodonte révélaient presque toutes la présence d'une zone infiltrée par des
cellules inflammatoires,principalement des monocytes et â un moindre degré
des lymphocytes,des plasmocytes et des leucocytes polymorphonucléaires.
La zone non infiltrée était constituée,dans sa presque totalité,
d'un réseau très dense de fibres de collagène.
Seuls des fibroblastes et quelques vaisseaux étaient notés parmi
le réseau des fibres de collagène.
La zone infiltrée,oedématiée,était située au contact de l'épithélium
créviculaire.
VII - 2 : RESULTATS STEREOLOGIQUES
Le tissu conjonctif infiltré occupe,en moyenne, Il,01% du tissu
conjonctif gingival global.
La composition du tissu conjonctif gingival a été calculée pour
la zone infiltrée (TCI).
3
La densité volumétrique (nombre de crn3 pour 100 cm de tissu
conjonctif) des divers composants structuraux,pour chaque technique et par
dent,est donnée dans le tableau n° ~ 00
- TCI
représente le pourcentage de tissu conjonctif infiltré par rapport
au tissu conjonctif gingival global mesuré
- V
représente le pourcentage de vaisseaux dans le TC non infiltré
- L
représente le pourcentage de lymphocytes dans le TCI
- P
représente le pourcentage de plasmocytes dans le TCI
- M
représente le pourcentage de monocytes dans le TCI
- PMN
représente le pourcentage de leucocytes polymorphonucléaires dans le TCI
- T
représente le pourcentage total de cellules inflammatoires dans le TCI

- 160 -
Tableau n" XIV
DENT
CHIEN
TCI
V
~
P
M
PMN
T
TEMOIN
B PMI
3308
6.25
6.90
2.86
0.00
4.29
0.00
7.14
B PMI
3321
7.41
4.27
4.92
0.00
3.28
0.00
8.20
B
C PM2
3308
13.09
7.32
4.30
0.00
3.03
0.43
7.76
C PM3
3308
8.33
5.13
15.00
5.00
17.50
0.00
37.50
C PM4
3308
22.66
10.69
5.88
1. 68
10.90
1. 68
20.14
C Ml
3308
10.00
4.69
1. 71
1. 71
3.42
0.00
6.84
A PM2
3314
14.79
9.40
6.60
0.80
13.01
1. 59
22.00
B+F
C PM2
3321
23.81
13.67
1.71
0.00
3.42
0.00
5.13
C PM3
3321
7.41
Il. 54
3.06
0.00
20.64
0.00
23.70
C PM4
3321
23.66
5.55
3.84
0.42
14.10
0.00
18.36
C
Ml
3321
21. 76
12.99
1. 28
0.00
11.11
1. 70
14.09
- - -
C PM4
3314
22.86
-
0.00
0.85
13." 7
0.85
15.37
F
C PM2
3312
6.63
8.79
3.3J
0.00
10.00
0.00
13.33
C PM3
3312
Il. 76
22.50
6.25
0.00
7.81
0.00
14.06
C PM4
3312
16.35
3.85
0.43
0.00
2.56
·0.00
2.99
C Ml
3312
3.57
4.15
1. 99
0.78
6.83
0.00
9.60
B Ml
3318
9.69
4.56
4.95
0.78
9.15
1. 57
16.45
F+F
A PM2
3312
7.14
0.00
0.01
0.00
0.00
0.00
0.01
A PM3
3312
Il. 52
1. 57
2.35
0.00
7.03
0.00
9.38
A Ml
3312
15.38
0.00
0.00
0.00
5.71
0.00
5.71
---
A PM2
3308
20.00
3.16
1. 72
1. 72
3.45
0.86
7.75
A PM3
3308
7.14
10.65
2.62
0.00
6.67
0.00
9.29
A Ml
3308
5.72
1. 28
2.99
0.43
8.98
0.00
12.40
RT
E PM2
3312
9.01
5.26
2.26
0.00
4.13
0.93
7.32
E PM3
3312
7.14
5.98
-
-
-
-
-
E Pt14
3312
6.09
11.11
2.92
0.45
8.53
0.00
Il.90
E Ml
3312
6.25
5.98
-
-
-
-
-
A Ml
3318
14.81
5.13
10.26
0.85
9.40
0.00
20.51
AL
E PM4
3314
0.00
1. 28
0.00
0.00
0.00
0.00
0.00
- -
E PM2
3308
10.00
3.42
2.38
0.00
16.67
2.38
21.43
E PM3
3308
-
3.42
-
-
-
-
-
E PM4
3308
20.93
4.27
7.78
1.11
18.89
1.11
28.89
E Ml
3308
Il.98
3.85
10.19
0.00
12.96
1. 39
24.45
RC
B PM2
3312
5.56
9.09
2.86
0.00
5.71
5.71
14. {9
B PM3
3312
2.63
5.19
0.78
0.78
1. 59
0.00
3.15
- -
B PM2
3321
6.07
5.13
2.42
0.00
8.25
0.00
10.67
B PM3
3321
11.11
10.53
3.23
0.00
6.45
0.00
9.68
B Ml
3321
5.00
10.26
3.2B
3.28
9.84
1.64
18.03
A 8%
B PM3
3308
6.07
4.52
1. 57
1. 56
3.91
0.78
7.82
B Ml
3308
4.76
9.40
1. 56
0.00
3 .13
0.00
4.69
- -
B Ml
3314
7.69
8.33
2.08
0.00
4.17
0.00
6.25

Densité
volumétrique des divers composants structuraux
- 161 -
Moyenne
TtMOIN
6.83
5.58
3.89
0.00
3.78
0.00
7.67
B
13.77
7.45
6.70
1.84
9.57
0.74
18.85
B+F
19.90
10.94
1.98
0.25
12.59
0.51
15.33
F
9.60
8.77
3.39
0.31
7.27
0.31
Il.29
F+F
11.15
2.78
1.61
0.36
5.31
0.14
7.42
CHIRURGI E
13.49
7.07
3.33
0.67
8.52
0.41
12.94
RT
8.66
6.69
3.86
0.32
5.51
0.23
9.93
AL
10.73
3.25
5.06
0.28
12.13
1.22
18.69
RC
6.07
8.04
2.51
0.81
6.37
1.47
11.16
A 8%
6.17
7.42
1. 73
0.52
3.74
0.26
6.25
FIL
7.94
6.23
3.34
0.52
7.10
0.87
Il.82
CUMULS
11.01
6.67
3.34
0.60
7.91
0.61
12.46
Tableau n° XV

- 162 -
Densités volumétriques du Tissu Conjonctif
Infi ltré - "I.C.!.II ]
20 -~
15-~
,...--
~
.---
-
10 - ~
-
-
-
5- -
0
B
B+F
F
F+F
RT
AL
RC
A8%
Témoin
FIL
Chir.
Cumuls
- Différentes Techniques -
Tableau n° XVI

- 163 -
4
Densités volumétriques des Vaisseaux
Il
V Il
la ~
7,5 1-
.---
5 .to-
1 - -
2,5 •~
.
a
B
B+F
F
F+F
RT
AL
RC
A8%
Têmoin
FIL
.
Chl r.
Cumul s
- Différentes T~chniques -
Tableau n°
XVII

- 164 -
~~
Densités volumétriques des Cellules
Inflal1l1latoires
- Il T Il -
20
~
15
~
10
~
.....-
5
l-
a
B
B+F
F F+F
RT
AL
RC
A8%
Témoin
FIL
Chir.
Cumuls
- Différentes Techniques -
Tableau n° XVIII

- 165 -

Chez les témoins,il apparaft que la densité volumétrique du TCI
et des vaisseaux est assez faible.
Au point de vue infiltrat inflammatoire,il est assez réduit et
limité à des lymphocytes et des monocytes en nombre pratiquement égal.

Pour chaque technique, les résultats obtenus peuvent être différents
selon la dent traitée ou le chien.
Ils sont donc variables selon l'individu et selon les conditions
locales.
Le tableau 'n° XV montre la valeur moyenne arithmétique de
TCI , V , L , P , M , PMN , T pour:
- chaque technique
- les deux grandes techniques : chirurgie et fil
- toutes les techniques ( cumuls)
- les dents témoins.

En ce qui concerne la densité volumétrique du TCI,on note qu'elle
est inférieure pour les procédés de rétraction par fil ( 7,94% ) à celle
des évictions chirurgicales ou mixtes ( 13,49% ){tableau nO XVI).

Pour les vaisseaux,les moyennes sont très voisines,â deux exceptions
près
(tableau nO XVII)
- une valeur très basse de la densité volumétrique de F + F ( 2,78% )
par rapport à F ( 8,77%) ce qui est surprenant
- une autre valeur ~rès faible également,celle de Al ( 3,25% ).

Le nombre total de cellules ( T ) est très diversifié au niveau
des méthodes avec cependant trois remarques concernant la faiblesse des
valeurs trouvées :
- l'une pour F + F = 7,42%
- l'autre pour A 8% = 6,25%
- enfin pour Rt
= 9,93%
Dans tous les cas cependant, les cellules rencontrées en plus grand
nombre sont les monocytes et les lymphocytes. (tableau n° XVIII)

- 166 -
1..__L_....
P_..._ _M_....I.__
PM_N_l
TEMOIN
50.71
0.00
49.28
0.00
B
35.54
9.76
50.77
3.92
B+F
12.91
1.63
82.13
3.33
F
30.03
2.74
64.39
2.74
F+F
21. 70
4.85
71.56
1.89
CHIRURGIE
25.73
5.18
65.84
3.17
RT
38.88
3.22
55.49
2.32
AL
27.07
1.50
64.90
6.53
RC
22.49
7.26
57.08
13.17
A 8%
27.68
8.32
59.84
4.16
FIL
28.26
4.40
60.06
7.36
CUMULS
26.80
4.81
63.48
4.89
Pourcentage de volume occupé par les diverses cellules
Tableau n° XIX

- 167 -
l__ I___I_M_1 ~N
L ....
p
1
TËMOIN
1.84
0.00
2.38
0.00
B
3.18
1.06
6.03
0.44
B+F
0.94
0.14
7.93
0.30
F
1.61
0.18
4.58
0.18
F+F
0.76
0.21
3.74
0.08
CHIRURGIE
1.58
0.39
5.37
0.24
RT
1.83
0.18
3.47
0.14
AL
2.40
0.16
7.64
0.72
RC
1.19
0.47
4.01
0.87
A 8%
0.82
0.30
2.36
0.15
FIL
1.58
0.30
4.47
0.51
CUMULS
1.58
0.35
4.98
0.36
Pourcentage corrigé
par le facteur de Holmes des cellules.
Tableau n° XX

- 168 -
Si l'on étudie le pourcentage respectif du volume occupé par les
diverses populations cellulaires ( tableau nOXIX),ces résultats sont confirmés.
VII - 3 : DISCUSSION
Pour tous les cas,il a été observé,en profondeur,sous l'épithélium
créviculaire,une zone infiltrée par des cellules inflammatoires.
La présence ou non d'une zone infiltrée au niveau d'un tissu
gingival sain a fait l'objet de multiples discussions.
Pour de nombreux auteurs,la gencive qui apparaft saine à l'examen
clinique présente invariablement,à quelques exceptions près,une zone infiltrée
par des cellules inflammatoires lorsqu'on l'observe au microscope,cette zone
pouvant être considérée comme une entité anatomique chez l'homme (216), chez
le singe (Aprile Schechtman) et chez le chien (Schroeder).
Pour d'autres auteurs,ou parfois les mêmes,mais au cours d'autres
travaux,cette zone infiltrée est considérée comme le premier signe histo-
pathologique de la gingivite (261)(314) ; enfin d/autres,plus prudents,ont
montré au niveau de biopsies prélevées chez des chiens présentant une gencive
cliniquement saine des différences notables dans la composition tissulaire
entre la zone non infiltrée et la zone située sous l'épithélium créviculaire
qui représente le site de la Ilfuture" zone infiltrée, lors du développement
éventuel d'une gingivite (13).
Tous ces travaux montrent combien il est difficile,dans certains cas,
de différencier un état sain d'un état pathologique.
Cela peut expliquer la proportion légèrement plus importante du
TCI observée dans cette étude (11,01%
) lorsqu'on la compare aux autres
analyses du tissu gingival sain ( 8,2% chez le chien selon Schroeder
7% chez l'homme selon Schroeder (261) ).
Toutes ces études ont porté sur la gencive marginale vestibulaire.

- 169 -
Daniel (53), quant à lui a trouvé 24,8 %de TCI par rapport au
tissu conjonctif interdentaire total.
Cette différence de site de prélèvement peut expliquer la proportion
plus importante de TCI observée dans cette étude lorsqu'on la compare aux
analyses stéréologiques précédemment citées.
Les cellules inflammatoires occupent 8,5% de la zone de TCI chez
le chien (13).
· 12,46% dans notre étude
· 21,6%
chez l'homme (166)
· 25,8%
Daniel (53) chez l'homme.
Les lymphocytes de la zone infiltrée occupent plus de 15% de cette
même zone chez le chien (Schroeder),et 22,5% chez l'homme (261) contre 3,34%
dans notre travail.
Cette différence peut être expliquée par le fait que,dans les deux
cas, les auteurs considèrent qu'il s'agit déjà d'un état de gingivite débutante,
donc d'un état pathologique,rendant la comparaison plus difficile.Nous nous
rapprochons davantage du pourcentage de 6,5 Z trouvé par Daniel (53) chez
l'homme,pour une gencive cliniquement saine.Lindhe (166),chez l'homme,trouve
15 %dans le cas de gencive saine.
Il faut également souligner l'importance relative
des cellules
mononuclées (monocytes,macrophages) qui constituent 63,48 %des cellules
situées au niveau de la zone infiltrée et qui occupent 7,91 %du volume
tissulaire de cette zone.
Ces chiffres sont plus élevés que ceux de Schroeder (261) chez
l'homme 2,1% ,Schroeder (5,8% ± 3,1 pour la densité volumétrique),lindhe
(166) 2% et Attstr6m (13) (1,5% du volume tissulaire chez l'homme) mais
inférieurs â ceux de Daniel (53) 36% de cellules situées au niveau de la
zone infiltrée qui occupe 12,2% du volume tissulaire de cette zone.

- 170 -
Un autre facteur important doit être souligné concernant les
densités volumétriques des divers types cellulaires: il repose sur le fait
que lorsque l'épaisseur de la coupe (soit 5 microns au cours de ce travail)
est supérieure au dixième du diamètre des particules analysées stéréo1ogi-
quement,la densité volumétrique de ces particules est surestimée et doit être
corrigée par le facteur de Ho1mes (Ho1mes et Weibe1).
Le coefficient de correction de Ho1mes est :
Ko
= 1 + 3 T
~

T =
épaisseur de la coupe (5 microns)
D = ~ de l'élément
~ L
= 6,75 microns
~ P
= 10,25
Il
~ M
= 12,75
Il
~ PMN
= 10,75
Il
Dans notre étude
KO L
= 2,111
Ko p
= 1,732
KOM
= 1,588
KO pMN
= 1,698
Si l'on applique ce facteur de correction aux diverses densités
volumétriques obtenues pour les cellules inflammatoires (tableau .n o XX),
les résultats montrent qu'il existait une surestimation de ces
densités volumétriques et que l'infi1trat est moindre que ne le faisaient
appara,tre les chiffres du tableau n° XIX.
La densité volumétrique des vaisseaux,au niveau de la zone non
infiltrée 6,67% est identique à celle trouvée par Daniel (53) 6,90%.11 pense
qu'elle est probablement due à la présence du plexus vasculaire décrit par
Ege1berg(69) au niveau du tissu conjonctif adjacent à l'épithélium crévicu1aire.

- 171 -
Bien que la technique histologique utilisée (inclusion paraffine)
ne soit pas aussi fiable que les techniques de préparation pour la microscopie
électronique,il faut souligner la concordance avec les études antérieures
des chiffres obtenus pour la densité volumétrique des vaisseaux et de l'oedème,
paramètres particulièrement variables selon les techniques de fixation et
d'inclusion.
En conclusion,no~ POUVOn6 a66i4m~ que,malg~é le manque d'hyg~ène,
lu cJuen6 tJutité.6 av~ent une bonne f.lanté pModontaie : SBI = 0 et lu
den6Ué.6 vofumé.tJUquu vl.Ouvéu f.le ~ppJtoe.hent du lUdeWL6 de ~én~ene.e.
rl f.I embleJUU.:t do ne. qu' ap~èf.l 21 j OuJ[J., de ~épaJr.a.Üon .fa. 9enuve .6oU
~e1.a,üveme.nt f.I~ne même f.I~,miMOf.le.op~Quement,du
zonU d' .{,n6li..tJL.ltt ~n6la.mmt:tto-iJLe
peM~tent.
Van6 tOUf.l l u c.af.I,A:t:.:tA.tJz.om et e.oU.
(13) ont,en e66ex,noté .fa.
peM~.ta.ne.e de e.eUu!u bL6lamrrllu:o~u au Mveau du W.6U g~ng~val e.hez fe
e.Men même ap~èf.l une p~ode de 15 f.lema.-inu d' hyg~ène bue.e.ale ~nten6lve.

- 172 -
VII - 4 : BILAN
Statistiquement,nous ne relevons aucune différence significative
entre
TCI , V , L , P , M , PMN
et
T pour chaque technique.
Cette analyse supplémentaire avait,nous le répétons,un but précis
quantifier au moyen d'un seul chiffre l'inflammation du tissu conjonctif
afin de la comparer à d'autres données et effectuer une analyse de variance
entre les diverses techniques.
Existe-t-il une formule reliant ces différents paramètres entre eux?
Nous en avons déterminé une
x = (T x TCI)+(V x TCNI)
T
= nombre de cellules dans le TCI
TCNI
= tissu conjonctif non infiltré = 100 - TCI
V
= nombre de vaisseaux dans le TCNI immédiatement situé sous la zone
de TCI sous-jacente à l'épithélium sulculaire.
X = (T x TCI)+ V (100 - TCI)
Quand
T x TCI
augmente, l 'inflammation augmente et X augmente.
Quand
V (100 - TCI) augmente, l'inflammation augmente et X augmente.
Plus X augmente, plus l'inflammation augmente.
En raison du nombre
limité de coupes étudiées stéréologiquement,
il ne nous a pas été possible
d'effectuer une analyse statistique.Néanmoins,
les valeurs moyennes pour chaque technique nous renseignerons,de façon générale,
sur la qualité du tissu conjonctif 21 jours après le début de l'expérimentation.

- 173 -
Technique
X
F + F
331
Al
556
A 8%
735
Rt
800
Rc
821
B
884
F
887
B + F
1147
Tableau par ordre croissant des
X (ordre décroissant de l'inflammation ).
Résultat moyen pour les techniques
par fil
728
par chirurgie
812
Remarques :
Les techniques chirurgicales et mixtes donnent légèrement de moins
bons résultats que celles par fil à une exception près:
F + F dont la
valeur
X F + F est la plus faible (331).
Il semblerait donc que l'action du fil diminue l'action irritative
de la fraise ( X F = 887 ) et diminue l'inflammation ou accélère la réparation
du tissu.
La gencive dilacérée par la fraise facilite la pénétration des
composants du fil ( Rt ).Le fil ,par ses propriétés antiseptiques,faciliterait
alors la réparation de la gencive ....
Pour B+F,les résultats sont moins bon que pour B seul.Les substances
antiseptiques contenues dans les fils ne peuvent agir sur des tissus coagulés.
Nous n'avons pas trouvé d'explication valable â ce résultat.
Nous avons déjâ remarqué cela en comparant
V et T.
On observe une certaine analogie entre le tableau des moyennes
de AI - A pour chaque technique et le tableau des
X (page 150 ) .

- 174 -
La profondeur du sondage clinique serait liée à l'inflammation
du sulcus.
Cette zone inflammatoire très faible sur le plan clinique ( SBI = 0 )
est néanmoins visible histologiquement.
Notre but initial était de définir, dans la limite de nos possibilités,
la méthode qui :
- serait la plus efficace.Si l Ion veut objectiver la préparation dans sa
totalité,il est nécessaire que l lempreinte aille un peu au·delà de ses
limites.Nous ne considèrerons comme efficacité réelle
que l'efficacité
de rétraction verticale (ER)
- entra;nerait le moins de récession
présenterait le moins d'inflammation au jour
21.
Pour cela,nous avons envisagé de regrouper ces chiffres en une
seule valeur représentant la performance de la technique .
ER doit être le plus grand possible
PH doit être le plus petit possible
X doit être le plus petit possible.
Nous avons pris comme coefficient de performance le rapport suivant
y
=
ER
x 100
IPHI x X
Quand Y augmente,la qualité du produit est meilleure.

- 175 -
Classification par ordre décroissant
Technique
y
F + F
14,03
B
13,80
Al
12,26
A 8%
6,90
B + F
4,33
Rc
4,30
F
3,61
Rt
3,10
Moyenne de Y pour les techniques par fil
4,99
par chirurgie
4,79
Bien que nous ne relevions aucune différence significative entre
les différentes valeurs pour toutes les techniques,il semblerait que le
meilleur rapport efficacité / tolérance au jour 21 soit obtenu pour F + F .
Nous pensons qu'il est difficile de conclure sur cette toute dernière
partie de notre analyse,d'autant plus que :
- le nombre des sujets formant les sous-groupes
des techniques
nlest sans
doute pas assez élevé.
- Une autre enquête,complémentaire à celle-ci,exécutée selon le même processus
mais portant sur un nombre plus élevé de cas
serait sans doute nécessaire
pour éçlaircir ce point de notre analyse.
Remarque
Nous avons choisi IPHI
car la moyenne pour le Bistouri est
négative .En moyenne1il nly a pas de récession pour cette technique mais une
très légère prolifération de tissu. Il se peut,qulau bout de 21 jours,la
réparation ne soit pas complète pour les techniques chirurgicales et qu'un
léger oedème persiste,d'autant que nos chiens ont une absence totale d'hygiène
bucco-dentaire.

- 176 -
VIII - DISCUSSION GENERALE
VIII - 1 : PREPARATION ET PROVISOIRES
Notre plan initial comporte une phase de
-préparation des dents
-réalisation de prothèse transitoire.
Par la suite,notre protocole expérimental,par sa longueur,nous a
imposé de réduire notre temps de travail en fonction des impératifs de
l'anesthésie générale.
Nous avons donc décidé de supprimer ces deux étapes dans les
techniques chirurgicales: l'action des instruments rotatifs est évidente
dans le cas de la technique
F et
F + F .
Pour l'éviction au bistouri,la partie interne de l'épithélium
sulculaire est enlevée.
Par contre,il nous fallait effectuer les préparations en bouche
dans le cas des techniques par fil pour opérer dans les mêmes conditions
qu'avec nos patients.
Quelle est l'influence des prothèses transitoires?
Pour Alves (3), le temps de cicatrisation est altéré quand on utilise
des coiffes temporaires en résine acrylique chimiquement active.
Par contre Waerhaug (302),observant des coiffes acryliques placées
dessous la limite gingivale chez les chiens,note que,dans des conditions
favorables,l'épithélium s'adapte étroitement à la coiffe acryl ique comme autour
d'une dent naturelle.
Waerhaug (304),étudiant les effets des surfaces rugueuses sur le
tissu gingival,suggère que les changements inflammatoires observé s sont dûs
à une irritation chimique ou bactérienne plutOtqu'une irritation mécanique
la plaque dentaire accumulée sur les aires radiculaires est la cause de
l'inflammation ( Loe ).

- 177 -
Pour L6e (177),la rugosité des restaurations plutôt que l'irritation
chimique produit des lésions parodontales (84).
Si les coiffes temporaires sont mal adaptées,elles vont créer ou
entériner des lésions parodontales parfois difficiles â éliminer.
Par contre,si elles sont bien conçues et réalisées,elles vont
servir de support à la cicatrisation périphérique de chaque élément.
La prothèse transitoire peut être considérée comme une proposition
que le praticien fait au parodonte.Il est bien entendu qu'une prothèse provisoire
doit répondre aux mêmes exigences que la prothèse définitive du point de vue
de la qualité et de la précision des adaptations des formes de contour (246).
Nous avons décidé,en accord avec cette dernière idée,de ne pas faire
de différence entre les techniques chirurgicales et
mécanico-chimiques
et de ne pas tenir compte des provisoires dans notre interprétation des
résultats,même si le protocole opératoire est différent.
VIII - 2 : ANALOGIES ENTRE LE CHIEN ET L'HOMME
La traditionnelle division de l'examen et de la discussion en deux
parties ,1 'une clinique et l'autre histologique,entraine souvent un malentendu
en ce qui concerne l'interrelation
entre les techniques prothétiques et la
réponse des éléments du parodonte.
Il est nécessaire,selon Dragoo (65),que le praticien connaisse
autant l'agent mécanique que l'aspect biologique des techniques utilisées
en prothèse.
A partir des résultats obtenus dans son étude (65),il ressort que
la profondeur moyenne du sulcus chez le patient sain n'est seulement que de
0,5 â 1 mm.Il évoque les relations normales existant entre le complexe
gingival et l'odonte,chez l'homme,dans un environnement sain.
La distance moyenne entre la limite apicale de l'attache épithéliale
et la crête osseuse est de 1,07 mm.

- 178 -
Pour l'homme ( 65 )
Pour le chien
La distance gencive marginale - crête osseuse moyenne chez l'homme
est plus forte que celle du chien ( Ot8mm ) et nous pensons donc que les
résultats précédemment énoncés seraient peut être moins sévères chez l'homme.
Or il n'y a pas de corrélation entre H3 et PH.
Harrison ( 123 )tà l 'inversetnote que la réaction tissulaire est
généralement moins sévère que chez l'homme.
000


C O N
C L U S I
O N

- 179 -
La mutti.pUcUé du tec.hniquu de ILé.tJulc.:tiOn. g-i.n.g-i.vale u:ti...UAéJ;1I
lOM de plLéPaJr.a.t..ion. pILothWque-
n.OlM a Ùl.cUé.6 a n.OlM pen.c.heJl pllM palLtic.uUè-
ILement .6UIL leUIL e66-i.c.acUé,6ac.teUIL -LmpoJr.ta.nt que l'on a W1 pw tlLop te.n.dan.c.e
a pM.6 eJl .60M .6ilen.c.e, peut UJr.e à. c.a.u..6 e de la. cLi66-i.c.uUé de. -6on évalua.Uon.
et du pa.Jr.a.mètILu dont il 6a.ut également teniJr. c.ompte
• toléJta.n.c.e
· 9uéJr.-i..6 0 n. •
- Vam un.e plLemi.èJr.e paJe-tie,un.e étude b-i.bUogJUlplUque a eu pOUIL bu;t
,
de 6a.bte un. toUIL d' hoJr.-i.zon. -6UIL lu étude.6 antéJr.-i.euJr.u C.On.c.M.n.a.nt
· l'e6Mc.acUé
· la. toléJr.a.n.c.e
l'aUunte w.6uR...a.-i.Jr.e, la. uc.a.tJr.-i..6a.Uon. et la ILéc.e.6.6-i.on. J
, : de déc.Jr.-i.Jr.e lu aJe-tic.R...e.6 qu-i. n.OlM ont a.-i.dû a étabUIL n.otILe P'totoc.ole
opéJr.a.to-i.Jr.e,
, : de met:tJr.e en. valeUIL l'-i.nteJta.et,[On. enble la plLo6on.deUIL du .6on.dage
c.Unique et l'état de -6a.nté paJr.odon:tai.e.
- La .6 ec.on.de paJr.t-i.e a été c.omac.Jr.ée à. un. :tJr..a.va.ll pe-Mon.n.e-f... .6olM 60lLme d' un.e
expéJr.-i.mettta.Uon. att-i.ma.R...e e6 6ee.tuée .6UIL .6 ept c.lUem.
Le but Ua.-i.t de déteJtm.i.n.eJl l'e6Mc.acUé et lu cLi66éILen.c.u c.UniqUe.6
et an.a..tomi.quu ( a J + 21 ) entJr.e lu tec.htt-Lque.6 de ILé.tJulct.iOn. c.owuvnment
employée.6
en. PILothè..6 e f -i.xée :
- tec.htt-LqulUJ paJr. 6il
Rac.e.6typt,[n.e
A.iu - Pak
Ra.c.éc.olLd
AdJr.én.a.Un.e 8%
BÜ(l'/I'l(
F-'ll.l (/~ t'
- tec.hniquu m-i.xtu
B.WtouJr.-i. + Fil
FJr.a.-i..6 e + Fil

- 180 -
NobLe plLemlèJr.e Uape .6e UmLta.i;t donc à :
- une paM:i..e cUnlque : .6 onc:1ag e. du .6ul.eU.6 et du muWtU plLothé:ti.quf!.6
- du muUlt.u plLothUiquu .6Wt moul.agu
- ta. migJr.o.ti..on éventueil.e de l' ctttaehe ép.UhéU.a1.e (palLtie cUniquel
- l'e66-ieac.Lté et ta. ILéeu.6-ion de ta. genuve UbILe (paM:i..e plLothéUquel
Ce deuxième po-int u:.au aequ-i.6 j lu plLemtèlLU muWtu, bLop Uo-ignéu de ta.
ILéa.!.tté,ne pouva.,[ent êtlLe pJr.,[.6u en eOn.6-idéILa.Uon.
NoU.6 aVOM dû. a.!O!L.6 exéeuteIL du eoupu ~to.e.og-iquu qa,[ noU.6 ont
pe.Jrmi..6 de ILéa.!.t.6eIL une rni..6e au po-int.6U1t. le .6onda.ge cU.nique et,en même temp.6,
d' abolLdeJr. une étude .6téILéolog-ique donc qua.!.ttaUve.
Cette expéJL,[enee a été e66eetuée ~ deux ~ueM.Chacun d'eux 1
tlLa.va.Ui.ant .6Wt deux qua.dJta.ntt" a .6a,[v-i lu étapu de .6on ptan de t!La.Uement.
L' un .6 1 ut wéILu.6é aux teehnlquu de ILétJr.a.eUon ~ 6il et l' a.u.tJr.e.
a eho~-i d' étud,[eIL lu teehn-iquu efWr.wtg-ic.a1.u et mixtu, méthodu qu 1ili
emplo-ient quoUd-tennement en ea.b-inet.
LU Uapu eormrunu :
• muUlt.e du SBI
• llondage cUnlque
• pJr.,[.6 e d' empILdnte
ont toujOU!L.6 été menéu pail le même opéJr.a.teUll .60U.6 ta .6U1lveU1a.nc.e de t 1cmtILe.
• : lu ILéllul.:ta.t6 eon6.vunent l' -tmpILu.6-ion cU.nique qu 1ont de nomblLeux
plr.a.UueM llUlt. ta. ll-i..mU.Uude de eu teehnlquu. En e66u,1l.ta.t.i.6.ti..quement,auc.u.ne
d' en:tJr.e eUu ne li e dégag e pail !La.ppolLt aux a.u.tJr.u.

- 181 -

: J.>-<. l'on Jr..a...U,onne. .6WL lu vale.uJt.6 moye.nnu, i l appalllÛt que. .e.a. vale.WL
.ta. me.il1.e.WLe. ut 0bte.YlUe. Jr..e.6 pe.cüv e.me.nt
pOWL A' - A
pail F + F et Re.
/1
A' - Hl
/1
F et Re.
" ER
"
F + F e.t Rt
" PH
" A.t et A 8%
" X
" F + F
" Y
" F + F
• : e.e.6 Jr..é6utta.-t6 ne. dépe.nde.nt pM de. .ta. de.nt e.hoù--i.e. ma.--i..6 pail e.ontlle,
le.6 Jr..éac.üo Yl.6 .6 0nt cLi..veM U .6 elo n le.6 --i.ncLi..v--i.dU.6 •
- le.6 étape.6 c.UniqUe.6 qui ne. .6ont pM e.olmlune.6 (pIlépaJLa.tion eX. pIlov--i..6obLe.1
- le. pIloblè.me. de. .6avo--i.Jr.. .6--i. oui ou non,.ta. ge.nuve. au bout de. 21 jOWL.6 pe.ut ê:t!le.
e.oYl.6--i.dé.Jr..ée. e.OImle. .6Mne.· (a.naly.6 e. .6té.Jr..éologi.que.1
- le.6 cLi..6 6éIle.ne.e.6 a.na.tomiqUe.6 e.ntIle. le. e.h1..e.n et l' hOImle.
- .ta. vale.WL d'un .6ondage. c.UYl--i.que. tel que. noU.6 l' av0 Yl.6 e.nv--i..6a.gé et ~ é.
PM e.efte. é:tu..de., noU.6 pe.Yl.60M MM--i. avo--i.Jr.. pu. étabUlr.. .ta. qUM--i.
équivale.ne.e. de. toute.6 e.e..6 mUhode.6 à e.oncLi..t--i.on que. .6oie.nt Jr..e.6pe.e.tée.6 le..6
e.oncü;ûoYl.6 .6uivante..6 :
- pOWL le. patie.nt
e.ontlle.-incLi..e.a.tion gênéJr.ale. ou loe.ale.
nêe.e.6.6aé d' avo--i.Jr.. un pa.Jr..odonte. .6a.[n
incLi..e.a.tioYl.6 ana.tomique..6
bonne. hygiène. bue.e.o-de.~e. ••••
- pM le. pJr..a.t.<.uen:
e.oYltta.--i..6.6ane.e. et pJr..a.t.<.que. e.owr.ante de. e.u
tee.hYl--i.que..6 •
000

,
,
R E S
U M E

- 182 -
La multiplicité des techniques de rétraction gingivale utilisées
lors de préparations prothétiques nous a incités à nous pencher plus particu-
lièrement sur leur efficacité.
Dans une première partie,une étude bibliographique a eu pour but
de dresser un tour d'horizon sur les études antérieures concernant l'efficacité
de la méthode,la tolérance,1 'atteinte tissulaire,la cicatrisation et la
recession gingivale ainsi que sur l'interaction entre la profondeur du sondage
clinique et l'état de santé parodontale.
La seconde partie a été consacrée à un travail personnel sous forme
d'une expérimentation animale effectuée sur 7 chiens.Son but était de déterminer,
par une partie clinique,des mesures prothétiques sur moulages et une étude
histologique et stéréologique,l 'efficacité et les différences cliniques et
anatomiques au jour J + 21 entre 8 techniques de rétraction couranment employées
en Prothèse Fixée ( 4 techniques par fil , 2 techniques chirurgicales , 2
techniques mixtes ).
Nos résultats confirment l'impression clinique qu'ont de nombreux
praticiens sur la similitude de ces méthodes. En effet,statistiquement,aucune
d'entre elles ne se dégage par rapport aux autres. Ces résultats ne dépendent
pas de la dent choisie mais,par contre,les réactions sont diverses selon les
individus.
La discussion a ensuite porté sur le problème de savoir si ,oui ou
non, la gencive au bout de 21 ~ours pouvait être considérée comme saine,sur
les différences anatomiques entre le chien et l'honme et la valeur d'un sondage
clinique tel que nous l'avons envisagé et utilisé.
000

S U M M A R Y

- 1~3 -
The multitude of gingival retraction techniques used for prosthetic
preparations has made us
examine in particular their efficiency.
In the first chapter a bibliographie study aimed at expounding
previous studies as to the efficiency of the given method,tolerance,the degree
of tissue damage,healing and gingival recession and the interaction between
the depth of clinical drilling and the state of parodontal health.
The second chapter consisted of a personal research into the form
of animal experiments on seven dogs.The aim was to determine,as to the clinical
part, the prosthetic measures on moulds and a histological and stereological
study,the relative efficiency and clinical and anatomY differences on a given
day J + 21 between 8 retraction techniques currently used in fixed prosthetics
( 4 thread , 2 surgical , 2 mixed ).
Our results confirmed the clinical impression held by a good number
of practitioners of the similarity of methods
statistically,no one method
stands out against the others. The results a~not derived from
a given tooth
but the various reactions are due to the individual.
The nest question was to ascertain whether the gingiva could be
considered healthy after 21 days in relation to the anatomical differences
between a dog and man and to ascertain
the value of clinical drilling of the
type envisaged and used.
000

• •

B I B L I
O G R A P H
l E

l
B l B LlO G R A PHI E
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S~ég-Lu c.lin-iqllu
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The u.UJr.a.6:tJwc.twr.e 06 the c.onnec.üve :t~.6ue undeJr.lylng the.
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Hea.:t geneJta..:ti..on and pene.tJr..a..t<..on .in g.ing.ivai.. :ÜMUU l.L6.ing ei.ec.-
:tAo-.6u.Jtg.ic.ai.. c.u.Ment.6. In Elec.t!Lo.6u.JtgeJty .in Vent.i6:tAy •
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Bac.telt.iolog.ic. and. h.i.6tolog.ic. .6.imiR..o.Jr.Lt..iu to human g.ing.iv~.
J. 06 Pelt.iodont. 44 : 454 , 1913

XVIII
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Elec.tJr..o n m.i.cJtO.6 c.oPlj
06 human g.ing.ival eplihe.li.um •
Bull. Tokyo Vent. Col. 3 : 29 , 1962
156 - LA FORGIA A.
Co!Ldlu.6 t.iMue !LUJLa.C-Üon 60!L .unp!LU.6.iOn.6 60!L 6.ixeJ1. p1Lo.6thu.t..6 •
J. P!Lo.6th. Vent. 11 : 319 , 1961
157 - LA FORGIA A.
Mec.ha.nic.al-c.he.m.i.c.a.l and e.lec.bLO.6Mg.ic.a.l :t.i.6.6ue !LUJLa.C-Üon 60!L 6ù.ed
p!Lo.6thui.6 .
J. P!Lo.6th. Vent. 14 : 1101 , 1964
158 - LAMPERT S.H.
Comb.ineJ1. e.lec.bLo.6Mg e.!Ly and g.ing.ival !Le.tJr..a.cüo n •
J. P!LO.6:th. Vent. 23 : 164 , 1910
159 - LANG N.P. and LOE H.
The !Leiaüon.6h.<.p between the w.idth 06 ke.!La.:t.<.n.<.ze.d g.ing.iva. and
g.ing.ival he.a.Uh .
J. 06 Pe.!L.iodont. 43 : 623 , 1912
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Management 06 g.ing.ival :t.i.6!lue dU!L.ing .ind.<.!Lec:t imp1Lu!l.ion p1Loc.ecf.wtu.
J. 06 A.V.A. Zi : 924 , 1961
161 - LEIBOWITCH R.
La. Canne.:t.<.Ue •
Ac.:tua.l.ité.6 Odonto-Stoma.:tol. 66 : 231 , 1964
162 - LEIBOWITCH R.
Lu emp!Luntu du p!Lépa.JLa.tion.6 du.ti.néu aux !Léa.l.i.6a.:t.<.on.6 c.é!La.mo-
mé:tai.Ltquu •
Ac.:tua.l.i:té.6 Odonto-Stoma.:tol. 84 : 445 , 1968
163 - LEIBOWITCH R.
P!LépaJLa.:tlon d'une .inc.i.6'<'ve c.e~e maxillailLe du.ti.née a !Lec.evo~
une c.oMonne c.étamo-mé:ta.ll.<.que •
Cah. P!Loth. 16 : 35 , 1916

XIX
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Thè~e. : p~ - Vuc.a.!ttu , 1915
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Some. m,[e.tto b,[o.log,[c.a..i and wto pa.:tho.log,[c.a..i 6e.a;t:uJtu 06 pe.tt-i.odo n.ta..i
fu e.a..6 e. ,[n man •
J. 06 Pe.tt-i.odont. ~ : 264 , 1980
167 - LINDHE J.,SCHROEDER H.E.,PAGE R.C.,MUNZEL-PEDRAZZOLI S. and HUGOSON A.
CUn.-i.c.a..i and ~te.tte.o.log,[c. an.a..e.y~~ 06 the c.ouM e. 06 eaJt.t.y g,[ng,[v.iw
,[n dog~ .
J. Pe.tt-i.od..
Ru. 9 : 314 , 1914
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de.nude.d ttoot -6U1L6ac.u and tte.ge.netta.te.d pe.Jt-i.odontal ~~uu.
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NoJtma..i de.ve..f.opme.nt, ~tJtuc.:tu.Jte., phY-6,[o.logy and tte.pcUA 06 g,[ng,[vai
e.pille..i,[um•
O/ta..i Sc.. Re.v. VI: 3 , 1912
170 - LISTGARTEN M.A.
E.le.c.bc.on mi..e.tto~c.op,[c. 6e.tttwLu 06 the. nw.ly 60ltme.d e.pilhe.Ual..
a.ttac.hme.nt a6te.Jt g,[ng,[va..i ~UlLg e.Jty .
J. Pe.tt-i.od. Ru. ! : 46 , 1961
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Cha.ng,[ng c.onc.e.pu about the. de.nto-e.pilh~ junc.tion .
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Pe.tt-i.odon.ta..i pltob,[ng : wha.t dou i l me.a.n ?
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XXIV
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V-i-6ua.Li.zation 06 the miCllOVa..6c.u..f.aJLizaü.on 06 :the hea.Li.ng pelÛodotl-
to.l wound III. G-i.ng..ivec.tomy •
J. 06 PelÛodont. 40 : 53 , 1969
210 - NOVAES Jr. A.B. t SHAPIRO L. t FILLIOS L.C. and WOOD N.
G..ing-i.va.l 6fu...<.d 6Uc.ohe to pltotun M.:tioh a..6 ..ind-i.c.a.tOM 06 the
.6evelÛty 06 pelÛodonta..e. fuea..6e •
J. 06 PelÛodont. 51 : 88 , 1980
211 - NUCKLES D.B.
Eiec.tJLohWlgellY a..6 an Md to cJt.own and blÛdgu pltOc.edWlu .
South C~oi-lna. Vent. J. 30 : 1 , 1912
212 - NUKI K. and HOCK J.
The oJt.gan-L6ation 06 the g-i.ng-i.va.l Va..6c.uia.twte •
J. PelÛod. Ru ! : 305 , 1914
213 - O'LEARY T.J.
The pelÛodonta..e. .6c.Jt.eening exa.m-i.na.t..ion •
J. 06 PelÛodont. i! : 45 , 1961
214 - O'LEARY T.J.
A htLLdy 06 pelÛodonta..e. exa.m-i.na.t..ion ~YhteJrUI
J. 06 PelÛodont. ~ : 1 , 1961
215 - O'LEARY T.J. t STANDISH S.M. and BLOOMER R.S.
Sevelle pelÛodonta..e. d"AtAuc.ü.on 60iiow..ing -i.mP'Lu~.ion pltoc.edwr..u •
J. PelÛod. Ru. 44 : 43 , 1913
216 - OLIVER R.C. t HOLM-PEDERSEN P. and LOE H.
The c.oJrJteia.t-i.on be:lwe.en Ci-lnic.a.l SC.OlÛng , Exudate mea6WLement6
and mic.Jt.OhC.Op-i.C. eva.iuation 06 -i.n6ianrnation .in the g-i.ng.iva •
J. 06 PelÛodont. 40 : 201 , 1969
217 - ORINGER M.J.
Funda.mentaih 06 eiec.tJLohWLg eIlY •
J. O~ SWlg. Anuth. HOhp. Vent. Se/lv. 18 : 39 , 1960
218 - ORINGER M.J.
Eiec.tJLohuJt.g-i.c.a.l a...<.dh ..in opeJr.a-ti.ve. and Jt.utoM.:tive dent.i6tJLY.
Vento.l Ci-ln. 06 NoJt.th Am. 51 : 11 , 1966

xxv
219 - ORINGER M.J.
Ef.ec.tJr.o~Wr.ge!Ly 60JL de6.inU..<.ve c.On6e!Lva.tIUc.e Mode!Ln Pe/L.i.odoYLta.t
TheJU1py .
VeYLta.t Ct.i.n. 06 No~h Am. ~ : 53 , 1969
220 - ORINGER M.M.
Elec.tJr.o~Wr.g e!LY .in Vet'Lti-6:tJLy
2nd Ed. W.B. SaundeM CO Ph.<.R.ade.R.ph<.a.
, 1915
221 - ORINGER M.J.
Evafumon 06 deYLta.t e.R.ec.tJr.o~Wr.g.ic.ai. dev.ic.e6 c.ounu.e on deYLta.t
mat~ and dev.ic.e6 •
J. 06 A.V.A. Z! , 199 , 1969
222 - OSIPOW J.O.
Ré:tJtacüon t ..{,Mu.iaAJr.e en Vet'Lti-6teJL.ie Re6ta.u.lLa.tJLi.c.e
N. Y. State Vent. 35 : 2 , 1969
223 - OZIMEK J.
Compallmve he.a1..<.ng 06 e.R.ec.tJr.o~Wr.g.ic.ai. and ~c.ai.pe.R. .in6t.i.c.ted
In~.ionaR. Wou~
60 P type.d The6~ . Maywood , Loyola Un.<.v~ily , 1912
224 - PAMEIJER J.H.N.
TempoJLaIlY ex.po~Wr.e 06 the mallg.inaR. g.ing.iva 60JL the ~ p1I.4y
.<.mP'Le6~.io n tec.hn.<.c. .lL6.ing e.R.ec.tJr.o~ Wr.g e!LY .
Ned. T. Tandbee.R.~ 18 : 338 , 1911
225 - PElZNER R.B. , KEMPlER O. , STARK M.M. , lUM l.B. , NICHOLSON R.J.
and SOElBERG K.B.
Huma.n blood P'Le6~Wr.e and pu.~e JLate lle6po~e to 1La.c.em.i.c. ep.i-
nephJtine lle.:tJLacüon c.olld •
J. Pllo~t. Vent. 39 : 281 , 1918
226 - PETIT N.F. and STERN 1.B.
U~:tJLu.c.:twLe de l' épilhUi.u.m g.ing.ivai. huma..i.n.
In Favalld , P. Ed. : M.ic.!lo~c.op.ie ~lec.tJr.on.<.que - PaJu.6
Soc.. F1La.nç. M.<.c.!lo~c.. éiec.tJr.. 3 : 223 , 1910
227 - PHATAK N.M. and lANG R.l.
Sy~tem.i.c. hemodyn.amic. e.66ec..t6 06 ll-ep.in{'.phJtin{' g-i.ng.ivai. lle;fIla.c.J.Ùm
c.olld .in c.t.i.n.<.c. paJ"<'(J nJ..6 •
J. Ollal The!L. Ph~c.. 2 : 393 , 1966

XXVI
228 - PIPKO D.J. , ORINGER M.J. and EL SADEEK M.
LaboM;toJLY ex.eJr.we 60JL te.a.ching dentai electJr.o.6UJr.geJr.Y .in JLuto-
JLa.t1..ve deYl:titdJlY •
J. Vent. Educ. pp 16 , 1912
229 - PODSHADLEY A.G. , LUNDEEN H.C.
ElectJr.o.6uJLgical. pJLoceduJLu in c.Jlown and blLidge JLutoJLa.:tum •
J. 06 A.V.A. !.!.... : 1321 , 1968
230 - PODSHADLEY A.G. and LUNDEEN H.C.
ElectJr.o.6uJLgic.ai. pJLepaJLa.t1..on 06 gingival. w.6ue 60JL el.tuUc ,im-
pJLu.6ion matelr.iai..6 .
J, Tenn.
S:tate Vent. M.60C. 48 : 104 , 1968
231 - POGUE W. L.
The ab.6oJLpUon 06 epinephJLine in the dentai. .6ulcU.6 dWLing
W6ue fupla.c.ement pJLiOJL to impJLeMion mate,JLiai..6 •
I.A.V.R. PJLogJLam Ab6t4ac.t ND1 , 1961
232 - POGUE W.L. and HARRISON J.O.
Ab60JLpUOn 06 epinephJLine dWLing W6ue JL~action
J. PJL06th. Vent. 18 : 242 , 1961
233 - POLLARD v.
RotaJr.y gingival. c.uJr.efta.ge technique •
Ventai. PJLodu~ , Inc. , 1914
234 - POLSON A.M. , CATON J.G. , YEAPLE R.N. and ZANDER H.A.
Hi.6tological. deteJrJn.iJ'I.tLÜon 06 pJLobe Up penetJlaticm iYito gingival.
.6ulc.U.6 06 huma.n6 U.6ing an electJr.onic. pJLU.6UJr.e .6en6Wve pJLobe •
J. 06 Clin. Pelr.iodont. 1 : 419 , 1980
235 - POPE J.W.
EHec.t 06 el.ectJr.06uJLgeJr.Y in wound hetLUng •
J. Tenn. S:tate Vent. M60C.. ~ : 18 , 1911
236 - POPE J.W. , GARGIULO A.W. , STAFFILENO H. and LEVY S.
EHe~ 06 el.ectJr.06uJLgeJr.Y in wound hetLUng in dog.6 .
Pe.1LlodonUc..6 ~ : 30 , 1968
237 - POSTER A.
ElectJr.06uJLgic.ai. appJLoac.h to c.Jle.a.Uon 06 60Jtm and 6unc.Uon .in
peJr.io-pJL06thetic.6 Q.uintu6enz
Int. l RepoJLt 1384 : 21 , 1916

XXVII
238 - POSTER A. and NATHAN R.A.
Elec.:tJtO.6WLgic.al. methocL6 60IL pILepaJr.a.t<.on 06 601Lm and 6unction
in pe!Liodon.tic..6 plLothe.ilc..6 .
Quintu.6 enz
1nt. Q
: 23 , 1916
239 - RAMFJORD S. and COSTICH E.R.
HeaUng a6teJL .6imple gingivec..tomy •
J. 06 Pe!Liodont. 34 : 401 , 1963
240 - RAMFJORD S. , ENGLER W.O. and HINIKER J.J.
A ltadioa.u.toglLaphic. .6:tu.dy 06 heaUng 60Uowing .6.unple gingivec..tomy •
II - The c.onnective .ti.6.6ue .
J. 06 Pe!Liodont. ~ : 5/119 , 1966
241 - REIMAN M.B.
EXpO.6WLe 06 .6ubgingival. maILgirt.6 by rtOn-.6WLgic.al. gingival. cU.6pfuc.e-
ment •
J. PILo.6th. Vent. 36 : 649 , 1916
242 - REITHER W.
Gingival. ILetJr.action Ming appILoved medic.a.mert.t.6 otheJL than epine-
phlLine d e!Liva.:tu.!Lu •
ZahrtaeJLzt".i. Weil §!... : 214 , 1966
243 - ROBINSON P.J. and VITEK R.M.
The ILe.ea..tiort.6hip be:tween gingival. in6la.mma..tion and ILui.6.ta.nc.e to
plLobe pen~on
J. Pe!Liod. Ru. ii : 239 , 1919
244 - ROBINSON P.J. , VITEK R.P. and LAUTENSCHLAGER E.P.
Re1..a-ti.ort.6hip be:tween gingival. in6i.a.mma..ü.on and ILui.6tanc.e to
plLobe pene:tJta..tion ( Ab.6:tJta.c..t ) •
J. Vent. RU. 51 : 933 , 1918
245 - ROUFFIGNAC ( de ) M.
Une tec.hrtique peJLmet.tant la. IL~cupéJl.a..tion du ILac.inu peJtduu •
Actua1.i.té.6 Odonto-Stoma..tol. 82 : 119 , 1968
246 - ROUFFIGNAC ( de ) M. et HARTER J.C.
A.6pec..t.6 biologiquu du .eimi.tu c.eJLvic.al.u en PILothè.6rl. fixée •
Cah. PILoth. ~ : 43 , 1980

XXVIII
247 - ROUSSEAU C.
Végageme.n-t gingival .
Ve.n-to~eope. ! : 16 , 1910
248 - RUEL J. t SCHUESSLER P.J. t MALAMENT K. and MORI D.
E66e.eu 06 ILwac.ilon pILoee.dWlu on the. peM.odottü.wn bl hu.man6 •
J. PILo~th. Ve.nt. 44 : 508 , 1980
249 - RUSSEL A.L.
AMJ~tem 06 c.i.M~i6iea.tion and ~eoJr.ing 60IL plLe.vale.nee. .6Wlve.y.6
06 pe/Liodontai. fue.Me. •
J. Ve.n-t. Ru. 35 : 350 , 1956
250 - SATINOVER F.P.
Ti6~ue. ILe.ac.ilon to .6ubgingival ILUtOILa.tiOn6
Pe.n6yt. Ve.n-t. J. 31 : 31 , 1910
251 - SCHECHTMAN S.
Re.Uabte. ILe.-tAaeUon te.ehnique. 60IL e~.Jud1.e ,(mpILe.6.6ion ma:t.eJt.i.at6 •
Ve.n-t. Vigo 16 : 225 , 1910
252 - SCHIEDA J.O. t DE MARCO T.J. and JOHNSON Jr. L.E.
Atve.ota1L bone. ILUpOn6e. to the. e.te.c.tIr..o.6Wlgieal ~ealpe.t
J. 06 Pe/Liodon-t. 43 : 225 , 1912
253 - SCHIEDA J.O. t DE MARCO T.J. and JOHNSON L.E.
Atve.ota1L bone ILUpOn6 e. to the. etec.tlr..o.6Wlgie.tLl ~e.tLlpe.t bl e.te.c.Vto-
.6UJr.geJLY in VenU.6tJr.y.
2d Ed. : 182, OJr..èngeJL, W.S. SaundeJL.6 Phil.ade.tphia 1915
254 - SCHMIDT W.H.
High 6ILe.que.ney eWV'le.nU bl ~WlgeJLY
SuJr.g. Ctin. NoJr.th Am. l! : 1545 1 1939
255 - SCHNEIDER A.R. ~nd ZAKI A.E.
Gingival wound he.aling 60Uow-i.ng expMA.Jflvnt:4i e.te.c:tJrO~uJr.{H!ILy
A tight mi..eILo~cop-i.c and mar!ro.6cop-ic ù,vC'll.ti!Ja a on .
J. 06 Pe/Liodon-t. 45 : 459 1 1914

XXIX
256 - SCHNEIDER A.R. and ZAKI A.E.
G.iJ1g.iVal wound he.al.ing 60Uow.ing e.xpeJLime.l1;ta.t e.le.c.:tJr..O.6uJLgeJlY
An e.le.c.bton rn.icJr.O.6 c.o p.ic .inve..6.ü.gmon
J. 06 PeIl.iodont. 45 : 685 , 1914
257 - SCHON F.
The. te.c.hYl.ic. 06 e.le.c.btO.6uJLgeJLY .in the. bte.a.:tme.nt 06 peJt.iodontal
d.i.6 e.a..6 e..6 •
Qu.inte..6.6e.nz Int. 2 : 51 , 1911
258 - SCHON F.
Ele.c.:tJr..o.6uJLgeJLY .in the. dental pJLa.:t.ic.
BeJlUn 1911 . Kup.ijcU and PILoc.hnow •
259 - SCHROEDER H.E.
QuantUa.t.ive. paJtameteJr..6 06 e.a.Jr.ly g.ing.ival .in6.lamrrfa;Uon •
Mc.h.6 OILal B.iol. .!J.. : 383 , 1910
260 - SCHROEDER H. E. , GRAF-DE BEER M. and ATTSTROM R.
1n.i:t.ial g.ing.iv.iü.6 .in dog.6
J. PeIl.iod. Re..6. iQ : 128 , 1915
261 - SCHROEDER H.E. , MUNZEL-PEDRAZZOLIS. and PAGE R.
Coue.la.:te.d mOILphome.tJt.ic. and b.ioc.hern.ic.al ana.ly.6.i.6 06 g.ing.ival
W.6ue. .in e.a.Jr.ly c.hJr.oYl.ic. g.ing.iv.iü.6 .in man
Mc.h.6 OILal B.iol. 18 : 899 , 1913
262 - SCRIVNER E.I.
G.ing.ival w.6ue management dwU.ng 6.ixe.d pJto.6thodonti..c pJtoc.e.duJLe..6 •
Ve.ntal Cl.in. 06 NoJr.:th Am. 15 : 581 , 1911
263 - S HACKLEFORD J.M.
ScanYl.ing e.le.c.:tJr..on rn.icJr.O.6c.opy 06 the. dog pell.iodol1:t.ium
J. PeIl.iodont. Re..6. ~ : 45 , 1911
264 - SHAPIRO L. , GOLDMAN H. and BLOOM A.
Sulc.u.laIr. e.xuda.:te 6low .in g.ing.ival .in6lammmon •
J. 06 PeIl.iodont. 2Q : 301 , 1919

xxx
265 - SHAPIRO L. , NOVAES Jr A.B. , FILLIOS L. , SIMONS G. and GOLDMAN H.M.
Sulc.ui.alt exu.da.te plLotUn6 leveh, ah an bIlUc.a.tOJL 06 the c.ti.ni.c.a.l
inM.lI1mIa.toJLtj JLupon6e •
J. 06 PeJLiodont. 51 : 86 , 1980
266 - SHAVELL H.M.
Con6~enc.e
JouJLn~U Ven:ta.iJLu l nteJLna...tionalu de Nic.e - Côte d' AzuJL Av!LU.. 1981
267 - SHAW D.H. and KREJCI R.F.
EpinephJLine c.on:ta.ini.ng gingival JLetJr..ac.üon C.OJLcU . How ~a6e Me they?
J. Neb~ka Vent. A~~oe. ~ : 1 , 1916
268 - SHILLINGBURG H.T , HOBO S. and WHITSETT L.D.
Ba.6u 60ndamen:ta.iu de ta. PJLothè~e Fixée .
Ed. Cah. PJLoth. - TJLa.dueUon FJLa.nç~e - 9
111, Pcvr..i6 1918
269 - SHIP I. I.
The JLUpon6e 06 ~1J~toUe and ~toUc. blood P'LU~uJLU to denhl.
~tJtU.6 •
OJLa.l SuJLg. ~ : 499 , 1960
270 - SIMON B.I. , SCHUBACK P.S. , DEASY M.J. and KELNER R.M.
The dutJtuc.Uve poten:ti..al 06 electJr.o~uJLgeJLlJ on the peJLiodol1w.m •
J. 06 P~odont. 41 : 342 , 1916
271 - SIVERTSON J.F. and BURGETT :F.
PJLobing 06 poc.kw JLela.ted to the a.:t:ta.c.hment tevel .
J. 06 P~odont. 41 : 281 , 1916
272 - SOLNJT A.
NouveUu tec.hni.quu de P'L~paIt4Üon en PJLothè4e Conjointe ~i.mpU­
6.ia.nt l..a. ~ e d' e.mpILunte avec. P'L~ en:ta.:t.ion de ta. tedmique •
JOuJLnat du JouJLn~u Ven.ttLiJLu de Nic.e - Côte d'AzuJL , 1919
273 - SOZIO R.B. , RILEY E.J. and SHKLAR G.
A h..Utologic. and elec.tJtoni.c. eva.luation 06 electJr.o~uJLg-ic.a.l e.wrJtena .
J. PJLo~th. Vent. 33 : 300 , 1915
274 - SPRAY R. and GARNICK J.J.
P04ition 06 plLobu in human peJLiodon:ta.i pocke~
J.
Vent. Ru. 58 (Speual 144ue AI ,1916 IAVR Ab~.tJr.a.et6 331 ,1919

XXXI
275 - SPRAY J.R. , GARNICK J.J , DOLES L.R. and KLAWITTER J.K.
MicJtO.6c.opù. demon6t!La.:Uon 06 the. pO.6ilion peJt.<.odorz..ta.l plLobu •
l. 06 PeJt.<.odont. 49 : 148 , 1918
276 - STAHL S.S
MaJtg.ù1a.l le..6-ion -in peJt.<.odorz..ta.l theJLapy
In Goldman and Cohe.n i : 94 ,5th Edt.
The. c.v. MO.6by CD - St Loui.6 , 1913
277 - STAHL S. , SLAVKIN H.C. , YAMADA L. and LEVINE S.
Spe.e.tJ.i.a..t,iOn6 about g-ing-ival 1Le.pa...i/L, •
l. 06 PeJt.<.odont. ii : 395 , 1912
278 - STAHL S. and TONNA E.A.
ComplVt.i.6on 06 g-ing-ival lLe.pa..iJL 60Uow-ing c.hemic.a.l 01L .6WLg-ic.a.l -injuJty.
Pe.JL-i.odontic..6 ~ : 26 , 1968
279 - STAHL s. , WITKIN G.J. , CANTOR M. and BROWN R.
G-ing-ivai he.a.Ung,.
II - CUrz.-ic.al and h-i..6tolog-ic. lLe.pa.iJL .6 e.que.nc.u 60Uow.ing g-i.ng-iv e.c.tomy.
l. 06 PeJt.<.odont. ~ : 49 , 1968
280 - STARK M.M. , NICHOLSON D.J. , SOELBERG K.B. , KEMPLER D and PELZNER R.B
The. e.66e.t6 06 lLe.t/Lac.t-i.on c.OILd.6 and e.le.~O.6WLgeJty upon blood
plLe..6.6WLe. and :tiMue. lLe.ge.neJLa.:Uon -in Rhuu.6 Monke.y.6 •
l. Ve.nt. Ru. ~ : 881 , 1911
281 - STARK M. , NICHOLSON R.J. and STEIG R.
The. me.MWLeme.nt 06 .6Y.6temic. e.66e.w -in human~ 60Uow.ing the. Me. 06
an e.p-i.ne.phMne. c.orz.ta.-i.rz.-ing g-ing-ivallLe.tJLa.c.üon age.nt ab.6t/I.Clrted .
I.A.R.V. PlLoglLanI and Ab.6t!Law 06 Pape.M 109 : 63 , 1961
282 - STEIN R.S.
CouM de. PlLothè..6e. Conjo-inte. •
PlVt.i.6 lu 22 , 23 et 24 lui.n 1919
283 - STEIN R.S. and GLICKMAN I.G.
PlLo.6the.Uc. c.On6,(deJLa.:UOn6 M.6e.rz.üa.l 601L g-ing'<'val he.a.lth •
Ve.rz..ta.l CUn. 06 NolLth Am. 111 : 188 , 1960

XXXII
284 - TAYLOR A.C. and CAMPBELL M.M.
Rea.ti:a.ehment 06 g-ing-ival epliheUum to the tooth •
J. 06 P~odont. ~ : 281 , 1912
285 - THAYER K.E. and SAWYER J.O.
G-ing-ival Jr.ettLa.c.üon agerLtll : Rea.eilon -in dog.6 •
Iowa Ventai J. 49 : 382 , 1963
286 - THOMPSON M.J.
Exp0.6-ing the eavUy mMg-in 60Jr. hydJr.oeoUo:id. -imp1lu.6-ion •
J. South Ca.l-<.6. Vent. A.6.6oc. 19
: 11 , 1951
287 - TIMBERLAKE D.L.
Ep-inephJr.-<.ne -in w.6ue Jr.eJ:Jtaeüon •
AlUz. Vent. J. 11 : 14 , 1911
288 - TOUATI B.
Communieat-<-on 6aUe au CongJr.è.6 de l'A.V.F.
PM-<..6 , 198 0
289 - TOUATI B.
Le pJr.at..i..uen 6a.c.e au. .6a-<-gnement g-ing-ivai avant la p1l-<..6e d' emp1le1.n-
te en PJr.othè.6e Seellé.e •
I n6. Venta-<.Jr.e ~ : 35 , PM-<..6
1911.
290 - TYLMAN S.D.
ThéoJr.-<.e et plULti.que de la eoUILonne et de la PJr.othl.6e Conjo-inte •
TlLaduetion FJr.a.nça-<..6e .
JuUen PJr.éiat - PM-<..6 1915
291 - VAN DER VELDEN U.
EJr.Jr.oJr..6 -in the a.6.6U.6ment 06 poeket depth "-in vLt/r.o" •
J. CUn. P~od. i : 182 , 1918
292 - VAN DER VELDEN U.
In6fuenee 06 p~odorWd hea.i:th on plLob-ing dep:th and blee.cUng
tenderr.ey •
J. Cline. PeJr.iod. 1 : 129 , 1980

XXXIII
293 - VAN DER VELDEN U.
PILob.inp 60ILe.e and the ILe.i.a,t.[On6h.ip 06 the pIlobe :ü.p to the
pe!L.iodontal ~~Ueh •
J'.CUn. Pe!L.iod. §... : 104 , 1919
294 - VAN DER VELDEN U. and DEVRIES J.H.
I ntlLoduc.:ü.on 06 a new pe!L.iodontal plLobe
the pILeh~UlLe pIlobe •
J.CUn. Pe!L.iod. i : 188 , 1918
295 - VAN DER VELDEN U. and DEVRIES J.H.
The .inMuene.e 06 plLob.ing 60ILe.e on the ILepILoduc..ib.iUty 06
poe.ket depth meMUlLemeYlÛ •
J.CUn. Pe!L.iod. i : 414 , 1980
296 - VAN DER VELDEN U. and JANSEN J.
M..Lc.!LO~e.op.ie. evafua:ti.on 06 poe.ket depth meMUlLemenU peJL60Juned
w.i:th ~.ix d.iU eJLent pILobùlfJ 6Olle. eh .in dog~
J.CUn. Pe!L.iod. ! : 101 , 1981
297 - VAN DER VELDEN U and JANSEN J.
PILob.ing 60ILe.e .in ILe.i.a,t.[on to plLobe penet!La:ü.on .into the pM..io-
dontal ~~Ueh .in dog~ • A m.ic.!LO~e.op.ie. evaluation •
J.CUn. Pe!L.iod. 1 : 325 , 1980
298 - VERGNES C.
La ILétJLa.c.:ü.on g.ing.ivai.e pM 6U en PILothèAe F.ixe : que1.qUeh
donnéeh expélL.imentaleh à plLopo~ de ~on e66.ie.ac..ité •
ThèAe de 2° e.ye.le - MaMUUe 1916
299 - VERGNES-BONIBURINI C.. ET FAYOT J.P.
COrmlun.ie.a:ti.on 6a..ite à .ta Soc..iUé Méd.ie.ai.e d' Ab.idjan •
Ju.in 1981 •
300 - VIGNON A.
PIL~enta:ü.on d'un nouveau pILodu.it pOUIL l'év.ic.:ü.ontempolLa.i!Le de
.ta genc..ivemaILg.inai.eenVe~te!L.ie Opé.ILato.i!Le. et en PILoth~~e
In6. Vent. nO 46 , 1963
301 - VITEK R.M. t ROBINSON P.J. and LAUTENSCHLAGER E.P.
Veve1.opment 06 a 60ILc.e e.ontlLoled pe!L.iodontal plLob.ing .in6t!Lument .
J. Pe!L.iod. Reh. 14 : 93 , 1919

XXXIV
302 - WAERHAUG J.
Ti6~ue Iteactionh aJr.ound aJtti..6-i.cAAi. CJLOwnA •
J. 06 PeJt-i.odont. 24 : 112 , 1952
303 - WAERHAUG J.
La. poc.he g-i.ng-i.vaie • An.a.torni.e , pa;t1to.f.og-i.e , pJt060rtr.U.J,~ement et
é-U.m.intLÜon •
Odont. T-i.~Ivt.. 60
.6Upp!. M.l , 1952
304 - WAERHAUG J.
E66ecU 06 Itough ~UJt6a.c.u upon g-i.ng-i.vai fu~uu
J. Vent. Ru. ~ : 323 , 1956
305 - WAERHAUG J. , JEN S. and ZANDER H.A.
Reaction 06 g-i.ng-i.val -tiMUeJ.! to ~e16-c.UILing a.CJLyUc. ltutoJta.t1..0nh •
J. 06 A.V.A. 54 : 160 , 1951
306 - WARD H. L.
A new me;thod ta deteJLmi.ne the depth 06 peJri.odon.tai. poc.ke.t6 a.c.-
J. 06 Ven.tai. Mecüune .J.! : Il , 1963
307 - WILHELMSEN N.R. , RAMFJORD S.P. and BLANKENSHIP J.R.
E66ecU 06 eledJLo~UJtgeJLY on the g-i.ng-i.vai a.tta.c.hment -i.n Rhu~
Monk.ey~
J. 06 PeJri.od. ~ : 160 , 1916
308 - WILSON C.A. and TAY W.M.
Alum ~otu.:Uon ~ an adjunc.t to g-i.ng-i.vai. ltetJta.ction •
A c.Un-i.c.ai evalu.a.t.ion •
B1L. Vent. J. 142 (5) : 155 , 1911
309 - WINTER A.A.
M~UJtement 06 the mUlimeteJL malLk-<.ng~ 06 peJri.odon.tai. pJtobu •
J. 06 PeJri.odont. 50 (9) : 483 , 1919
310 - WIRTHLIN M.R. , YEAGER J.E. , HANCOCK E.B. and GLANGLER R.W.
Tite hea..t..ing 06 g-i.ng.i.va.t wou~ .in rni.ni..a.tuJLe .~w.ine •
J. 06 P(!/tiod. ~: 318 ,1980

xxxv
311 - WOYCHESHIN F.F.
An evai..u.a..t.ion 06 .the VlLUg.6 U6ed 601L gingival 1LdJla.c.Uon •
J. PlLo.6.th. Vent. 14 : 169 , 1964
312 - XHONGA F.A.
Gingival lLe.tJta.c..t,ion .techYliC6 and .thw hea.U.ng eHec.t on :the gingiva
J. PlLo.6.th. Vent. ~ (6) : 640 , 1911
313 - ZACHRISSON B.U. and SCHULTZ - HAUDT S.D.
A compaJutt-i.ve h-U.tological .6.tu.dy 06 cUn-ica.l.e.y noJt.ma.l and chJr.oYli-
ca.l.e.y in6lamed gingival 61L0m .the .6ame incUvMu.ai..6 •
Odont. T-i.d.6k. 16 (2) : 119 , 1968
314 - ZACHRISSON B.U
A h-U.tological .6wdy 06 expeJt.-i.mentai gingiv.u:i.6 in man
J. PeJt.-i.od. Re.6. i : 293 ,1968

Iltl.'."'"
22. C......in ..int.J........~
'_5 M""SIILLE

- 92 -
III - PROTOCOLE EXPERIMENTAL
III - 1 : STADE INITIAL DE L'EXPERIMENTATION
III - 1.1 : Rétraction par fil
III
- 1.1.1
Anesthésie
Les chiens sont anesthésiés selon le protocole de la fiche
dlanesthésie (voir fiche).
III - 1.1.2 : Examen buccal
• : examen général
Chez pratiquement tous les chienstil nous a révélé une bonne santé
parodontaletpeu de gingivite et pratiquement pas de tartre (voir fiches
opératoires) .
• : évaluation de l'état de santé parodontale
Les animaux nlont subi aucune préparation initialetà savoir ni
détartragetni polissagetni brossage quotidien ou hebdomadairetni traitement
général.

- 97 -
Les dimension
et forme de cette rondelle ont été choisies pour
leur adaptation harmonieuse au relief interne de l'encoche.
La sonde,ainsi préparée,est glissée dans le sulcus,parallèlement
au grand axe de la dent,sans pression excessive jusqu'à ce que l'opérateur
ait une sensation de résistance.
A ce stade,le contrôle de la position de la rondelle est nécessaire
la base de la rondelle doit correspondre à celle de l'encoche
. la rondelle doit être perpendiculaire à la sonde.
Ces deux vérifications étant êffectuées,la rondelle,est solidaris~:
à la sonde par son extrêmité coronaire au moyen d'une goutte de colle
cyanoacrylate.
Une double mensuration est effectuée pour chaque dent.

- 101 -
Oter le porte-empreinte, après polymérisation complète (absence
de contre-dépouille) afin d'éviter des déformations, l'épaisseur étant réduite
Les dents provisoires sont ensuite dégrossies et très soigneusement
polies
l labsence de polissage favorise la rétention de plaque (283)
Cette méthode , pratique pour notre expérimentation , présente un
défaut majeur
(199)
: la prise de la résine se faisant bouche ouverte t
on ne peut contrôler l 'occlusion . Nous n'avons pas étudié les problèmes d'oc-
clusion chez le chien mais il nous semble néanmoins qu'en laissant durcir com-
plètement la résine avant son enlèvement nous minimisons les problèmes d'occlu-
sion, d'autant que, nous le rappelons, les dents de chien "s'entrecroisent".
Les coiffes temporaires sont scellées avec un ciment de scellement
définitif, à l 'oxyphosphate de zinc (préparé selon les indications du fabricant)
La tenue en bouche est prévue pour troi s semai nes . Tous 1es excès de cilUf~nt.
sont enlevés avec une sonde, une curette fine et du fil dentaire pOUY' ('Iiminl'Y'
toute particule pouvant être à l'origine d'une irritntion marginalt' .

- 115 -
Mesure sur le modèle sans préparation initiale.
Mesure sur le modèle après "gingivectomie".

- 143 -
TECHNIQUE CHIMICO - MECANIQUE
= HEALTHCO A 8 %
(~A8%~)
Fil imprégné d'adrénaline à 8~
Chien 3308 - B Ml
(
Epithélium
=
hyperplasie modérée mais acanthose
(
et
+
(
- importante
Chien 3314 - B PM2
(
Chorion
=
hyperplasie
fibroblastique et vascu-
(
(
lai re
(
Infi ltrat 1eucocytai re modéré
(
Chien 3314 - B Ml
Epithélium
=
érosion mais pratiquement perte de
l'épithélium
Chorion
= hyperplasie fibroblastique et vasculaire
Infiltrat inflammatoire important

- 142 -
TECNIQUE CHIMICO - MECANIQUE = RACECORD
( "RC" )
Fil imprégné d'adrénaline 4 %
Chien 3321 - B PM2
Epithélium
= hperplasie modérée ( avec acanthose )
B PM3
B Ml
chorion
=
hyperplasie modérée ( surtout vascu-
lai re )
Léger infiltrat inflammatoire
Chien 3312 - B PM2
B PM3
1 d e m
B Ml

- 141 -
TECHNIQUE
CHIMICO - MECANIQUE
= ALUPACK
( "AL")
Fil imprégné d'alun
Chien 3308 - E PM3
Epithélium
= hyperplasie modérée avec acanthose
E PM4
plus ou moins importante
E Ml
Chorion
= fortement réactif (fibroblastes et
vaisseaux)
(Ml est plus réactif que PM3 et PM4 . Infiltrat
inflammatoire presque absent dans PM3 et PM4 mais assez
important dans Ml )
Chien 3314 - A PM4
difficile
( Aspect normal (?) ou légère hyperpla-
AMl
à
( sie épithéliale (avec acanthose modé-
(
interpréter
( rée)
( Pas de réaction conjonctive?
(
( Pas d'infiltrat ?

- 140 -
TECHNIQUE CHIMICO-MECANIQUE
= RACESTYPTINE
("RT")
Fil imprégné de chlorure d'aluminium
Chien 3318 - A PM2
Epithélium
= hyperplasie modérée avec hyperacanthose
A PM3
A Ml
= hyperplasie'modérée fibroblastique
et vasculaire
Léger infiltrat inflammatoire
Chien 3312 - E PM2
Peu de réaction épithéliale et conjonctive mais in-
E PM3
E PM4
filtrat
inflammatoire relativement important
E Ml

TECHNIQUE CHIRURGICALE
= FRAISE + RACESTYPTINE
(II F + Fil)
1
Chien 3308 - A PM2
Réparation presque achevée-
A PM3
Epithélium
= légère hyperplasie
Chorion
= hyperplasie fibroblastique modérée
hypergénèse vasculaire modérée
léger inflitrat leucocytaire
Chien 3308 - A Ml
Réparation presque achevée mais muqueuse fortement réac-
tionnelle .
Epithélium
= hyperplasie avec forte acanthose
Chorion
= hyperplasie fibroblastique et vasculaire
importante
inflitrat leucocytaire assez important.
Chien 3312 - A PM2
= Idem
(mais infiltrat inflammatoire
A M1(diffi-
peu important )
cilement inter-
prétable )
Chien 3312 - A PM3
= Idem
(y compris infiltrat peu important)
A signaler qu'une partie des lames montre peu
ou pas de lésion .

- 138 -
TECHNIQUE
CHIRURGICALE
=
FRAISE
( "F" )
Chien 3318 - B Ml
Epithélium
= hyperplasie avec forte hyperacanthose
Chorion
= hyperplasie fibroblastique et vascu-
laire importante .
Infiltrat inflammatoire important.
Chien 3312 - C PM2
Epithélium et chorion légèrement hyperplasiés
C PM3
C Ml
( plus léger infiltrat)
ou
normaux.

- 137 -
TECHNIQUE CHIRURGICALE
= BISTOURI ELECTRIQUE + RACESTYPTINE ("B+F")
Chien 3321 - C PM2
- Epithélium
= forte hyperplasie avec hyperacanthose
C PM3
C PM4
- Chorion
= forte hyperplasie fibroblastique et
C Ml
vasculaire mais léger infiltrat inflam-
matoire .
Chien 3314 - C PM2
- Epithélium
= hyperplasie modérée avec assez forte
C PM3
acanthose cependant
C PM4
- chorion
= hyperplasie fibroblastique et vascu-
laire modérée.
Infiltrat inflammatoire modéré

- 136 -
T[GHNIQUE CHIRURGICALE
= BISTOURI ELECTRIQUE ("B")
Chien 3308 - C PM3
Bonne cicatrisation
C PM4
C Ml
Epithélium hyperplasié avec hyperacanthose
Chorion = hyperplasie fibroblastique et vasculaire
modérée et localisée à une zone étroite.
Chien 3314 - A PM2
Réaction épithéliale et conjonctive importante
Epithélium
= hyperplasie avec hyperacanthose
Chorion
= hyperplasie importante , fibroblastique
et vasculaire .
Léger infiltrat inflammatoire par endroits.

- 135 -
.
T E MOI
N S
La muqueuse gingivale présente , sur le versant externe , un épithé-
lium malpighien épais avec une couche 'Iparakératosique" nettement individua-
lisée et des prolongements interpapillaires très prononcés et larges. Le
chorion montre une zone relativement étroite sous l'épithélium avec un aspect
de tissu conjonctif lâche et de nombreux vaisseaux, surtout dans les papilles.
Le versant interne est relativement mince et toutes les couches cellu-
laires sont présentes mais réduites; les prolongements interpapillaires sont
présents mais peu marqués . Le chorion sous-jacent montre une étroite bande de
tissu conjonctif lâche riche en vaisseaux
On observe , très fréquemment, une lésion de la muqueuse au niveau
du rebord mais plus particulièrement sur le versant interne. Cette lésion
consiste en une plage de cellules épithéliales en voie de lyse, un chorion
présentant une hypertrophie de fibroblastes , un nombre de vaisseaux plus
élevé que la normale et un infiltrat inflammatoire modéré (leucocytes)
NB. : L'infiltrat inflammatoire, chez les témoins et surtout chez
les chiens utilisés, paraît constitué de monocytes surtout, de lymphocytes,
de plasmocytes et de quelques polynucléaires .

VERG~ES-BONI8URINI (Claude) & FAYOT (Jean-Paul) .~ Etu-
.~:~:, ~~:~:~:- "
. U:>.~ l;.:~",:.,('
de cü~Darative de l'efficacité de différentes .techni-
ques d~ rétraction gingivale en fonction de leur toJé-
'"
....'.
rance tissulaire. Exp~rimentation animale 1 par
VERGNES-BONIBURINI (Claude) & FAYOT (Jean-Paul) .-
~jarseilie-Pronto-offset, 1981 .- 183 f. ; 24 i11. ;
20 graf. : 30 cm.
(Th. : Chir. dent. IIIème Cycle : r~arse"ille : Aix-
Marseille II : 1981 ; n°
.)
Rubriqu2 de classement: Prothèse Fixée - Parodontologie
Mots-clés: Expérimentation animalel Histologie
- - - -
r\\0trèctioil gingivale
1 Stéréologie
Eviction girgivale
Sondage clinique
Cure'Cage rotatif
! Limites cervicales
VERGNES-BONIBURIrn (Claude) & FAYOT (,jean-Paul) .- Etude compara-
ti ve de 1 i eHi cacité de di fférentes tcchni ques de rétracti on 9i n-
givale en fonction de leur tolérance tissulaire. Expérimentation
animale .- (Th. : Chir. dent. IIIème Cycle: Harseille : Aix-Mar-
seill~ II : 1981 ; n°
.)
'" RESWf,E
Glrl'Jltiplicité ces techniques de rétraction g~ngivale utilisées
lors de préparations prothétiques nous a incités a nous pencher plus
particulière~ent sur leur efficacité.
Dans une pl"emièi"e partie une étude bibliographique a eu pou\\" b:it ce
faire un tour d'horizon sur les études antérieures concernant l"~~ffi­
cacité de la méthode, la tciérë:nce, l'atteinte tissulaire, la cica-
trisation et la recession gingivale ainsi que sur l'interaction en-
tre la pr·ofondeur dû sondage clinique et l'état de santé paradolT er,le ..I'
La seconde partie a été consacrée à un travail personnel sous (cIme
l
d'une expérimentation animale effectuée sur 7 chiens.
··L
Son but était de céteminer,par ur:e partie clinique,des mesure3 pro-I
thétiques sur moulages et une étude histologique et stéréolo9iclue,
l'eFficacité et les difFérences cliniques et anatomiques au jour
1
J. +21 entre 8 techniques de rétraction couramment employées en Pro-
J
thèse Fixêe (4 techniques' par fil,2 techniques chirurgicales,2 tec~-
!
niques mixtes). NrJS re5ultats confirment l'imp"ession c-!inique qu'ont 1
de nombreux praticie~s sur la similitude de ces méthodes.En effet,
i
statistiquement,aucune d'entre elles ne se dégage par rapport aux
1
avtres.Ces résL.ltnts ne dépendent pas de la dent choisie m3.is,par
1
cantre,les réactions sont diverses selon les individus.
i
La disc~ssion a ensuite port0 sur le problème ~e savoir si ,oui ou
!
non, la gencive, GU bO:Jt de 21 jours,poulJait êt'"e considérÉe comme
i
saine.sur les diffêre~c2s anatomiques entre le chien et l 'homme et
1
la Vû~eLd" d'un sor,ci aJ]2 clinique tel que nous l'àvons envisagé et
\\
utilisé.
1
r~eSH
Experiments on animals
H-j stol ogy
i
Ginsival retraction
Stereology
G~ngival eviction
tlinical drilling
Rotative curettage
Cervicallimits
1
- - - - - - - - - - : . . - . - · - - - - - - - - - - - - - - - - · · 1
JURY
1
Président
Î'ionsi eur le Professeur R. SANGIUOLO
P.ssesseurs
~1onsicur le Professeur
VITRY
~!or:s i eUl~ le Professeur J. FOUREL
~lons i eur le Professeur J. SIMON
Monsieur le Professeur P. BUNISSET
Adresse
VERGNES-BONIBURINI Claude
..
9, avr::nue Géry
13600
LA CIOTAT
l FAYOTJean-Paul
I.D.S.
01-BPV 156
Ol-ABIDJAN(Côted'lvqire)
r