·------~--------
"
UNIVERSI"rE
DU
DROIT
ET
DE
LA
SANTE
FACULTE
DE
PHARMACIE
LI L L E
EVOLUTION Df L'ASTHME
INfANTilE EN ALTITIJDE
INfLUENCE DE CERTAINS
fACTEURS DE
(OSSEJA:
POUR
LE
DOCTORAT
ES
SCIENCES
PHARMACEUTIQUES
,DIPLOME
D,ETAT)
PRESENTEE
ET
SOUTENUE
PUBLIQUEMENT
LE
16/01/1981
PAR
JEROME B<I KABLAN
, PHARMACIEN)
MM. J. C. C A Z 1N .
. Président
j
C. VOISIN
.
P. BOURBON
:j Ass,·.seur.
J M. GEHU. . .
B. GAUDIER.

Il n'y a point de chemin t~op long
d qui ma~che lentement
1
à
qui ~'y p~épa~e pa~ la patience.
1
( Jean de LA BRUYERE )


1
L
A tou~ me~ pa4ent~
A ~adame ~a4ie-r~anee yALY •
A Cleile et Jean Be4na4d I~BéR7 .
A me~ ami.~
A tou~ le~ entant~ a~thmatique~ et handicapl~
...........

A no~ ;J.ug.e~.
en t~moiqnage d.e not~e ~econnai~~ance.
...........
fi not~e P~é~ideni de jU4Y,
~on~ieu4 le P4ote~~eU4 J.C. CAZIN,
Chet du S.e~uice Pha4macologie cl la racult~ d.e
Pha4macie de LILLé, et à
~adame ~. CAZIN-SéNAilX,
~alt4e A~~i~tant de Pha4macologie,
nou~ uou~ ~omme~ t4è~ 4.econnai~~ant de nou~ auoi~
accueilli dan~ uot4e Lato4atoi4e, et de nou~ avoi4 guidl tout
au long de ce t4auail.
Vot4e ~en~ de l'Humain, uo~ con~eil~, ~ugge~tion~
et encou4agement~ ince~~ant~ nou~ ont ét~ d'un p4écieu~ conCOU4~.
Soyez a~~u4é& de not4e intinie 4econnai~~ance, et
ueuillez t~ouue4 ici l'e~p4e~~ion de noifl-e p4otonde g4atitude •
...........

1
Ch~t du Se~uic~ d~ Pn~umo-PhiU4iologi~ de l'H8piial
ft':
1-
Alge~i CAL~l77l de LILLl:
ei de Polluiion Aimo~phé~iQu~,
giliil ei à uoi~~ pailenc~ à noi~e Iga~d.
Nou~ uou~ 4omm~~ pa~iicull~~ement ~~d~vatle de
l'honneu~ qu~ UOU4 nOU4 tait~4 ~n acc~piant d~ ~i~g~~ pa~mi
n04 juge4 •
...........
Chet du Se~uice de 7o~icologie et Hygiin~ Indu4i~ielle
cl la faculié
d~ Pha~macie de 70ULOUSl:
Lago~aioi~e, pou~ nOU4 iniiie~,
avec uot~e Iquipe de ~eche~che,
au~ iechnique4 de me4u~e de~ polluani~ atmo4phi~ique4.
#OU4 UOU4 p~ion4 d'accepie~ n04 ~eme~ciemeni4 le~

Ch€t
du S€4uice
de Botanique et de C4yptogamie
à la Tacuité d€
Pha4macie de LJLLé.
uo~ con~eil4 judicieux nOU4 ont ii4 d'un g4and
~ance.
C'e~i avec un 46el plaidi4 qU€
nOU4 UOU4 compion4








Q


7iiuiai4e de la Chai4e de Pédiai4ie,
H8piial Alte4i CAL~é77[ d LILLé,
NOUd UOU4 4eme4cion4 d€
l'accueil que VOU4 nOU4
accepté de juge4 noi~e i4auail.

0










A no~ Bientaiteu~~.
qu'il nOu~ 40it pe4Mi4 de leu4 ~~R4ime4 toule not4e g~atitud~.



~

G





A ~on4~eu4 R. ~LLARD,
P4é4ident Tondaieu4 de l'A.L.l.r.p.A.
voi4e e4p~it d'initiative nOU4 a t4è~ p4otondiment
ma4qu~ tout au long de ce4 quelque~ annle4 pa44ée~ au 4ein de
vot4e A~4ociation.
L'attention que VOU4 auez Lien uoulu nou~ acco4de4,
ain4i que uot4e pa4ticipaiion ~4guliè4e à la mi4e en oeuv~e et
d l'accompli44ement de ce t4avail nOU4 ont it~ p4imo4diale4.
740uuez ~ci le timoignage de n04 4entiment~ 4e4pec-
tueu~ et t4è4 4econnai44ant~.
. .........
~
A ~on4ieuft. J.r. ALLARD,
Di4ecteu~ yén44al de la Pe4le CRAdane et du Joyau
Ce4dan ( 04hejaJ,
VOU4 avez It, pOU4 nou~. tout d la tOt4 un ~outi€r.
indi~pen4atle.et un co~~eille~.
Veuillez accepte4 l'exp4e~~ion de not4e amitii, en
m!me temp4 que no~ 4inc~4e4 4eme4ciement~.
..........
~
-

T A BLE
DES
MAT 1ER E S
==:=:==:===
*
TOM E
1
*
Pages
INTRODUCTION: •••••••••••••••••• ' . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1
PREMIERE
PARTIE
GENERALITES
1- GENERALITES SUR L'ASTHME.
- D~finition:...........................
8
- Historique:...........................
8
- Concepts étiologiques:................
11
- Sémiologie évolutive: ••••••••••••• ~...
15
- Eléments de pronostic:................
17
- Pathogénie de l'asthme:...............
19
2- REACTIONS D'HYPERSENSIBILITE CHEZ L'HOMME.
- Réaction de type I:...................
22
ft
"type II:..................
28
ft
"type III:.................
.32
"
ft
type IV:..................
.35
.3- ANTIGENES ET ASTHME.
- Les poussières de maison:.............
40
- Substanc~d'origine végétale:.........
45
- Substances d'origine animale: •••• ~....
50
- Antigènes d'origine chimique:.........
52
- Antigènes alimentaires:...............
55
4- TRAITEMENTS DE L'ASTHME.
- Médications symptomatiques:...........
59
- Traitements préventifs:...............
62
- Traitements particuliers:.............
64

* TOM E
II
*
0000
TROISIEME
PARTIE
---DONNEES
ATMOSPHERIQUES---
Pages
CHAPITRE UN.
* OBSERVATIONS METEOROLOGIQUES:..................
204
CHAPITRE DEUX.
* LE POLLEN. ,
:'
- Definition:~..........................
222
- La pollinisation:.....................
223
- Historique:...........................
225
- Particularft's du grain de pollen:....
229
- Aéropalynologie:......................
235
- Antigénicité du pollen:...............
239
* LE CALENDRIER POLLINIQUE n'OSSEJA.
- Matériel utilisé:.....................
242
- Exposition,et conservation des filtres
244
- Traitements chimiques des filtres:....
245
- Analyse microscopique:................
246
- Espèces dominantes à OSSEJA:..........
247
- Les saisons polliniques à OSSEJA:.....
248
- Pollens trouvés à OSSEJA:.............
251
- Conclusions:..........................
293
CHAPITRE TROIS.
--------------
* POLLUTION ATMOSPHERIQUE A OSSEJA.
- Conceptions actuelles: ••••••••••••••••
296
- Postes de prélèvement: ••••••••••••••••
301
- Recherche de l'anhydride sulfureux: •••
303
- Recherche du dioxyde d'azote: •••••••••
313
.-
- Les poussières atmosphériques: ••••••••
325
f1
~

QUATRIEME
PARTIE
RECHERCHE
DE
CORRELATIONS
ENTRE
MANIFESTATIONS ASTHMATIQUES
ET
PARAMETRES
ATMOSPHERIQUES.
Pages
CHOIX DES MALADES :................................
328
CHOIX DE LA PERIODE D'ETUDE:.......................
330
RECHERCHE DE CORRELATIONS:.........................
332
* ETUDE CHEZ LES SUJETS POLLINIQUES:
- Observations hebdomadaires:..........
340
• Seuil et paliers allergiques:......
343
• Notion de/modèles polliniques:.....
344
- Observations journalières:...........
352
* ETUDE CHEZ LES SUJETS POLYSENSIBILISES:
- Observations hebdomadaires:..........
357
- Observations journalières:...........
366
CONCLUSIONS:.......................................
372
CONCLUSION:.....................
377
000000000000000

-
1 -
INTRODUCTION
============
L'environnement, au sens anglo-saxon dll terme (envi-
ronment = milieu), est l'ensemble des phénooènes extérieurs qui
nous entourent, et avec lesquels nou~ entretenons des relations
vitales. L'Homme, pour autant qu'il se reconnaisse un côté phé-
noménal, est par conséquent partie intégrante de l'environnemGnt.
Ce mot naturellement simple, s'est vu devenir une
préoccupation sans cesse croissante au cours des dernières dé-
cennies: Biologistes, Médicaux, Ecologistes, Psychologues, Mili-
taires, Politiques ••• s'en sont emparé, avec les abus que l'on
,
sait dans bien des cas. L'on a en effet souvent tendance à con-
fondre l'environnement (phénomène naturel), avec les agents so-
ciaux, secondaires quant ~ eux aux activit~s humaines. Parmi ces
derniers, la pollution. c'est connu, ralève presqu'exclusivement
de l'homme, lequel naît pour ainsi dire, potentiellement pollueur,
du fait même de son premier cri ••• ceci dit sans pessimisme auc~n<
Les progrès technologiques aidant, nos relations avec
l'environnement (au sens exclusif du terme) se trouvent chaque
jour un peu plus déséquilibrées, à croire que nous procédons par
récurrence, à la saturation de la portion d'environnement que
nous occupons momentanément. Et c'est précisément cet aspect du
problème qui semble le plus préoccupant, car il s'agit purement
et"simplement ll de limiter les dégâts.

- z -
Les solutions à cette situation sont d'autant plus
vicieuses, que nous nOU3 sommes volontairement lancés, avec une
frénésie des plus rares, dans cette fuite vers et à la recherche
t
de ce qui nous a toujours entourés de très près. Tout le monde
l•,
parle (mais chacun à sa manière) d'améliorer l'environnement,
~
afin dit-on, de le rendre plus "vivable", sans pour autant vou-
rr,
loir changer nos habitudes profondes, bien au contraire! Le seul
espoir réel de sauvegarder ne serait-ce que partiellement la
Nature, est d'ordre confusément sentimental: il nous faut tout
simplement la respecter.
Ceci posé, le respect des choses est une notion très
subjective qui, appliquée à la nature et à l'environnement, nous
oblige à les compartimenter, c'est à dire à les envisager sous
des angles plus restrictifs. Dès lors, l'incidence recherchée
dépendra essentiellement des prescriptions de départ. Notre
environnement s'est trouvé de ce fait cartographié et morcelé,
afin que nous puissions en tirer "le meilleur parti possible".
De cette pratique résultera la notion de micro-cli-
mats et de micro-environnements, aux caractéristiques plus ou
moins stables dans le temps. Mais si le concept de micro-climat
est aujourd'hui universellement admis, il en est autrement pour
sa définition spatiale, tant les données sont élastiques dans
un système aussi ouvert.
Cependant, l'environnement n'est pas qu'extérieur,
et de plus en plus, il faudrait accorder une importance pres-

rr
1
-
3 -
1
qu'égale à l'atmosphère des lieux d'habitation, surtout en ce
qui concerne les locaux affectés à certaines catégories de mala-
des. Atmosphères extérieure et intérieure sont dans certains
cas si différentes, qu'elles constituent deux micro-environne-
ments tout aussi distincts, qui vont conditionner tour à tour
les comportements de ces malades.
Rappelons à ce propos l'exemple presqu'anecdotique
de certaines peuplades d'Afrique Noire, bénéficiant d'un climat
sec et ensoleillé, d'une atmosphère exempte de toute pollution,
et chez qui on relevait quand même encore récemment un pourcen-
tage très élevé de sujets bronchitiques chroniques. Ce paradoxe
(si c'en est un) s'explique logiquement par le fait même des
habitudes de ces peuplades qui, dans la même case, abritent cou-
chettes et cuisine, si bien que l'atmosphère ainsi enfumée con-
tinuellement par les feux de bois, va être la cause première de
ces bronchites. Encore que le traitement de celles-ci par le'
Sorcier ou le Guérisseur local, nécessite dans certains cas, des
fumigations (à l'aide de plantes), ou e~core des massages avec
des pommades dans la composition desquelles entrent précisément
des cendres domestiques ••• ; mais ceci n'est qu'une autre poésie
que nous ne pouvons aborder ici.
Pour en revenir à la notion de micro-climatQ,et pour
n'en retenir que le point de vue médical actuel, il faut ajouter
que leur connaissance de plus en plus précise a largement contri-
bué au développement du climatisme en général, et plus particu-
liè~ement à l'adéquation des placements de malades dans les sta-
tions climatiques.

t•
- ~ -
Toutefois, cette connaissance passe par des chemins
parfois longs et laborieux, ayant pour but essentiel d'établir
une fiche d'identité la plus complète et la plus fiable possible,
de chacune de ces stations; situation géographique, données mé-
téorologiques, physique de l'atmosphère, pollution atmosphérique
(ou autre), calendrier sporo-pollinique ••• etc, sont autant de
paramètres à étudier minutieusement, et auxquels il faudrait
pouvoir adjoindre dans tous les cas, un inventaire des germes
pathogènes pouvant se rencontrer localement, aussi bien à l'ex-
térieur, que dans les lieux d'habitation. Un tel travail néces-
site, il va sans dire, plus d'une compétence en plus d'une sci-
ence, ce qui en soi, constitue parfois une complication non né-
gligeable.
Nonobstant cette pluralité disciplinaire, nous avons
eu la chance inestimable de pouvoir bénéficier de beaucoup de
bonne volonté et d'intelligence, de la part des spécialistes des
différents domaines nous ayant préoccupé dans ce travail qui,
somme toute, s'est effectué dans un endroit assez reculé, sur-
tout quand on pense qu'il a été réalisé sous l'égide du Labora-
toire de Pharmacodynamie, D.E.R. de Pharmacie, LILLE II.
C'est pour cette raison que nous tenons à renouveler
nos sincères remerciements:
* - aux Professeurs J.C. CAZIN, C. VOISIN, J.M. GEHU
et B. GAUDIER, ainsi qu'à Madame CAZIN-SENAUX, Maître Assistant,
de l'Université Droit et Santé, LILLE II;
* - au Professeur P. BOURBON, de l'Université P. SA-
BATIER, et à tout le personnel de l'I.N.S.E.R.M. de Vigoulet-
Auzil. TOULOUSE;

-
5 -
* - au Professeur F.E. MICHEL, à Monsieur P. COUR,
à Madame VAN CAMPO, ainsi qu'à toute l'équipe du Laboratoire
d'Aéropalynologie, C.N.R.S. de MONTPELLIER;
pour la diligence avec laquelle ils nous ont accueilli, pour
nous faire profiter, ù ce niveau, de leurs connaissances respec-
tives.
Nous tenons à remercier tout spécialement Monsieur
J.P. ALLARD, Directeur, ainsi que le personnel de la Perle Cer-
dane et du Joyau Cerdan (et plus particulièrement MM. CERRITO
et RUELAND, Mademoiselle R.M. IGLESIS et Madame FLAMAND), pour
l'aide qu'ils nous ont apportée.
Bien évidemment, nous témoignons d'une gratitude
très profonde à cette grande oeuvre sociale qu'est l'A.L.E.F.P.A.,
et tout particulièrement à son Président Fondateur, Monsieur
R. ALLARD, sans qui ce travail n'aurait peut-être jamais vu le
jour.
Ce travail. nous l'avons en effet réalisé à la Perle
Cerdane (Etablissement Sanitaire Spécialisé de l'A.L.E.F.P.A.),
à OSSEJA (1.240 mètres d'altitude), en Cerdagne, c'est à dire
dans ce contexte géographique bien connu pour être exceptionnel
en France Métropolitaine.
Nous nous sommes fondamentalement attelé à la déter-
mination de quelques paramètres atmosphériques spécifiques à
cette station, ainsi que de leurs incidences sur les comporte-
ments de certains malades y venant en cure. Pour ce faire, nous
avons procédé en trois temps:

1

6 -
1
1/ - Une série d'observations simples des faits,
fondées sur le comportement et l'évolution sociale de malades
asthmatiques jeunes (11 à 19 ans), placés en cure climatique
dans la localité. Ces observations, nous les avons concrétisées
par deux enquêtes:
- une enquête à court terme, situant le devenir immé·
diat de ces ~alades pendant la cure;
- et une enquête à long terme, permettant d'estimer
de la validité des effets de cette même cure, à plus ou moins
longue échéance.
La lecture des résultats de ces deux enquêtes est
très monotone, mais nous pensons que les détails des chiffres
qui les expriment pourraient éventuellement s'avérer utiles, ne
serait-ce qu'au titre de la comparaison.
2/ - La détermination de certains critères atmosphé-
riques simples, que nous avons considérée comme le point de dé-
part indispensable à une étude plus détaillée et plus approfon-
die. Ces critères sont de trois ordres:
- la pollution atmosphérique par certains polluants
primaires; nous avons recherché en l'occurence l'anhydride sul-
fureux (802), le dioxyde d'azote (N02)' et effectué un dosage
pondéral des poussières atmosphériques, éléments considérés comme
étant les traceurs d'une pollution chimique de l'atmosphère;
- les données météorologiques re~ueillies pendant
trois années (1976 à 1978), nous ont permis d'avoir une idée un
peu ~~ précise sur l.'évolution de quelques facteurs élémen-
taires: tQ~rature, degré hygrométrique, pression barométrique,
l
-,

- 7 -
vents, précipitations et ensoleillement (durée d'insolation),
ont plus particulièrement retenu notre attention;
- la recherche de pollens localement rencontrés
nous a tout logiquement conduit à établir le calendrier pollini-
que d'Osseja, à partir de données couvrant les années 1977 et
1978.
3/ - Loin d'être exhaustive, cette liste, qui ne de-
mande qu'à être complétée, nous a néanmoins permis d'effectuer
un pas vers le coeur du problème, en procédant à la confronta-
tion directe entre les malades et ces éléments de l'environne-
ment à Osseja: nous avons ainsi essayé d'établir quelques cor-
rélations entre le comportement des malades d'une part, et
d'autre part, l'évolution, dans le temps, des paramètres ci-
dessus énumérés.
C'est l'ensemble de nos résultats sur quelques années
d'observation, que nous présentons dans cet ouvrage, en nous
souvenant de ce mot de N. Bonaparte, qui disait: "si la perfec-
tion n'était pas chimérique, elle n'aurait pas tant de succès".

PREMIERE
PARTIE
(GENERALITES)
==========
• GENERALITES
SUR
L'ASTHME
• REACTIONS
D' HYPERSENSIBILITE
(chez
l'homme)
• ANTIGENES
ET
ASTH~1E
• TRAITEMENT
DE
L'ASTHME

- 8 -
GENERALITES
SUR
L'ASTHME
===========
l - DEFINITION -
Cliniquement, plusieurs propositions ont été avan-
cées pour définir la maladie asthmatique, les unes plus élabo-
rées que les autres; mais la seule définition aujourd'hui offi-
ciellement reconnue est celle ayant résulté du Symposium CIBA
de Londres en 1958, et qui dit que • l'a~ih.e e~t une du~pnle
pa4oxu~tlque llie à un 4It~lel44e.ent dittu~ et 4lue4~ltle de
l'44t4e t40nehlque •
Sur le plan immunologique, l'asthme répond à la
définition de l'hypersensibilité en général, c'est à dire une
dév~.tion des processus immunitaires normaux, vers différents
types de réactions plus ou m4ins rapides à se réaliser. Nous
reviendrons plus amplement sur la description de telles réac-
tions.
II - HISTORIQUE -
Si les manifestations cliniques de ces réactions
sont bien connues depuis des siècles, il a fallu attendre le
début du nStre pour que des chercheurs s'intéressent effecti-
vement à leurs mécanismes d'apparition:
- En 1858. HENRY-HYDE SALTER constatait que les
contacts avec son chat lui provoquaient des crises d'asthme. De
m3me en 1873. BLACKLEY •. sujet lui-même à des rhumes des foins.
remarquait que l'application cutanée de pollens occasionnait
de fortes réactions locales.
r

-
9 -
- Entre 1839 et 1894 apparaissent les premières
expérimentations sur l'animal, avec MAGENDIE (1839) ,
BEHRING (189J) , et FLEXNER (1894).
Ces chercheurs, sans tou-
tefois y accorder une importance majeure, remarquent que des
lapins ou des cobayes ayant reçu une première injection de toxine
diphtérique{ ou de sérum de chien), succombent quelques jours
plus tard, à la suite de l'injection d'une deuxième dose iden-
tique à la première.
- Ce n'est qu'en 1902 que les faits commencent à se
préciser, avec les expériences de RICHET et PORTIER: ils injec-
tent un centimètre cube d'extrait de tentacules d'actinies à un
chien; l'animal supporte bien ce traitement. Mais trois semaines
plus tard, il ne survit pas à la répétition de la même opération,
la mort survenant 25 minutes après l'injection; le phénomène
anaphylactique venait d'être découvert.
- Quatre ans plus tard, en 1906, VON PIRQUET observe
qu'un individu tuberculeux (ou ayant déjà fait cette affection),
réagit différemment à la tuberculine qu'un sujet sain. Après
avoir fait des observations identiques sur les vaccinations et
revaccinations varioliques, l'auteur crée le terme "d'allergie"
(plus précisément: allergy = réaction autre).
- En 1911, les premiers tests cutanés chez l'homme
apparaissent aux U.S.A., avec COOKE (I.D.R.), et SCHLOSS (sca-
rification), tests qui permettront la mise en évidence défini-
tive des maladies "allergiques" en général.

-
10 -
- Enfin , grâce aux travaux de LAENNEC , de TROUS-
SEAU ( lui-même asthmatique)
, de HUTINEL et MARFAN , l'asthme
trouve son individualisation par ses caractères cliniques •
Cependant, l'étioloeie de l'affection suscite
immédiatement des controverses qui vont aboutir à deux grandes
tendances :
- la première , défendue par TROUSSEAU , fait de
l'asthme une maladie diathésique , ce
d'alors, voulait dire un ensemble
successivement ,
affec-
tians
différant par leur siège
ptômes
cliniques , mais supposées de nature
consi-
dération laisse entrevoir la notion de syndrome •
- la deuxième tendance , soutenue par BRISSAUD et
GERMAIN SEE , affirme que l'asthme est tout simplement une né-
vrose respiratoire •
Ces deux tendances vont être à l'origine de deux
autres courants de pensée
; en effet , les travaux de WIDAL ,
ABRAMI , PASTEUR-VALLERY-RADOT •.• s'attacheront surtout aux
causes anaphylactiques à partir desquelles se développera la
notion d'allergie, étiologie prédominante dans l'asthme, et
à laquelle seront consacrées bien des préoccupations :
- aux U.S.A.
: celles de FEINBERG , RACKMAN et
R. COOKE , précurseurs des traitements de désensibilisation
en Grande Bretagne et en Italie : celles de
WILLIAMS et de FRIGONI ;
- en France enfin • celles de PASTEUR-VALLERY-RADOT
et son Ecole, avec B. HALPERN, R.WOLFROMM , J.TURIAF ,
J. CHARPIN •••• pour ne citer que ceux-ci.

- 11 -
D'autre part , C. BERNARD, P. BERT et F. FRANK
vont s'int~resser A l'aspect neurog~ne de l'asthme, en ~tu­
diant plus particuli~rement l'innervation bronchique, ainsi
que l'hyper-r~activité bronchique de l'asthmatique aux m~dia­
teurs chimiques histaminiques •
En somme , les scientifiques en g~n~ral 1 et les
cliniciens en particulier , se trouvent face à deux tendances
compl~mentaires quant à leur finalité, tendances mettant à
leur disposition un riche héritage de connaissances accumulées
sur une maladie qui nous est de plus en plus famili~re 1 mais
un h~ritage encore insuffisant , et qui laisse bien des points
inexpliqu~s •
I I I - CONCEPTS ETIOLOGIQUES -
La définition clinique de l'asthme devrait en
faire une maladie " facile " à identifier • Cependant 1 les
problèmes se compliquent lorsqu'il s'agit de lui trouver une
étiologie
les causes en effet en sont si nombreuses , si
fréquemment intriquées , et si difficiles à hiérarchiser 1 que
certains auteurs n'hésitent pas ( encore aujourd'hui) à faire
de l'asthme un syndrome.
Pour d'autres au contraire ( aux U.S.A. en parti-
culier ) , l'asthme demeùre une maladie unifiée 1 d'abord par
ses relations préférentielles avec l'allergie respiratoire ,
ensuite par la constance d'une hyper-réactivité bronchique
aux médiateurs cholinergiques •
,

• 12 -
Par ailleurs, malgré tous les critères étiologiques
actuellement connus, il est maintes fois difficile d'opposer
(dans leurs formes atypiques) asthme, bronchite chronique et
emphysème: cette confusion est d'autant plus prononcée que chez
un même sujet, l'association est toujours possible entre ces
trois maladies.
Dans tous les Cas, et pour ne tenir en compte que
les considérations d'ordre général, il faut distinguer, sur ce
thème étiologique, entre l'asthme de l'adulte et celui de l'en-
fant:
1/ - Chez l'adulte: l'asthme est relativement facile
à diagnostiquer: les crises surviennent brutalement, de préfé-
rence la nuit, mais aussi le soir ou dans la journée, ceci en
dehors de tout effort. Ges crises sont provoquées par des causes:
spécifiques, en général toujours les mêmes, et
bien connues du malade (inhalation d'un produit par exemple);
• non spécifiques, plus variées, et par conséquent
plus frustes; on peut citer entre autres: une simple odeur,
l'irritation par une fumée, l'émotion, la contrariété. Mention-
nons également l'existence possible d'autres prodromes comme le
prurit, les crises d'éternuement, la toux, ou même un malaise.
2/ - Chez l'enfant, "l'allergie" constitue la com-
posante étiologique majeure: la maladie survient chez des

- 13 -
sujets prédisposés, dont la famille comporte bien souvent des
membres asthmatiques. Le malade lui-m~me est le terrain d'élec-
tion d'autres manifestations d'hypersensibilité telles que le
coryza spasmodique, les polyposes nasales, la sinusite, la tra-
chéite, ou bien encore l'urticaire. l'eczéma et la migraine.
L'asthme est sans doute la maladie chronique la plus
fréquente au cours de l'enfance. On estime en effet que près de
3 à 4% d'enfants sont atteints entre 0 et 15 ans; la maladie
débutant pour 75% des cas avant l'âge de 5 ans. et à peu près
pour 50% des cas. avant 3 ans.
Toutefois. il est très difficile d'accorder une va-
leur absolue aux différents chiffres actuellement avancés, tant
l'estimation varie d'un pays à l'autre. Ainsi. pour les Anglo-
Saxons, les évaluations se situent entre 0.8 et 20%. Aux U.S.A.
par exemple. on estime que le nombre d'enfants asthmatiques est
supérieur à un million (1975), soit plus d'un quart des affec-
tions chroniques observées avant la puberté.
Quoi qu'il en soit, le problème posé par l'asthme
(surtout infantile) n'est pas tant le nombre de sujets atteints,
ni m~me son diagnostic qui est de plus en plus aisé (exception
faite de l'asthme du nourrisson), mais essentiellement celui du
caractère invalidant de la maladie, de ses conséquences sociales,
et surtout de la thérapeutique à instaurer.

- 14 -
Chez le nourrisson, le diagnostic est quelquefois
délicat, car la crise d'asthme peut dans certains cas être "mi-
mée" par un certain nombre d'affections dites asthmatiformes.
Parmi elles, on peut citer:
1/ - Les broncho-alvéolites (type maladie des éle-
veurs d'oiseaux). Elles sont en réalité rares dans le jeune âge,
et réalisent des phénomènes d'hypersensibilité de type III (phé-
nomène d'ARTHUS), de type IV (réaction tuberculinique), et quel-
quefois, peut-être de type l
(réaginique).
2/ - Les bronchites virales, surtout fréquentes
l'hiver, et provoquées par un grand nombre de virus: Adéno-virus,
Myxo-virus, Mycoplasmes ••• ; elles se caractérisent par leur in-
sensibilité totale aux antibiotiques et aux corticordes. Elles
provoquent un conflit local antigène-anticorps (IgG), avec dépôt
de Complément, entra1nant ainsi une nécrose épithéliale et un
oedème inflammatoire (réaction de type II).
3/ - Les maladies trachéo-bronchiques, primitives
ou secondaires à des compressions extrinsèques, telles que les
compressions des arcs aortiques par exemple.
4/ - Le poumon rachitique, qui peut dans certains
cas être confondu avec un asthme évolutif, surtout quand il se
réalise sur la base de surinfections bronchiolaires.
5/ - La mucoviscidose, enfin, dont l'identification
~
par le test à la suear n'est pas toujours aisée, parce qu'on n'y
pense pas assez tôt dans la plupart des cas.
1
1
i
l

-
75 -
IY - SEMIOLOGIE EVOLUTIVE, -
Le caractère invalidant ~e l~ ~~~~die asthmatique
se manifeste tout d'abord au niveau du comportement du malade,
qui devient progressivement (mais sûrement) anxieux et angoissé.
L'enfant asthmatique est sujet à une surprotection de son entou-
rage familial, ce qui le prédispose presqu'à coup sûr à une
fragilité psychologique.
Sur le plan fonctionnel, il faut distinguer entre
plusieurs formes évolutives de l'asthme (42 & 81):
1/ - L'asthme bénin, caractérisé par la rareté et
la brièveté
des crises, l'absence d'un état pathologi~llQ ~~::c
les crises (état intercritique), un seuil d'acétylcholine voisin
de 1.000 gammas, et une sensibilité parfaite aux traitements.
2/ - L'asthme modéré, caractérisé par le nombre peu
élevé des crises (environ une par mois), l'absence d'un état
intercritique, un seuil d'acétylcholine entre 500 et 2.000 gammas,
et une réponse satisfaisante aux traitements.
Asthmes bénins et modérés regroupent environ 80% des
cas observés chez l'enfant.
3/ - L'asthme sévère: 1/ _ ~~~ ~Q~ cas chez l'enfant~
il se caractérise par un nombre élevé des crises (plusieurs par
mois), de forte intensité, avec l'existence d'un état intercri-
tique pathologique, un souil d'acétylcholine'très abaissé (envi-
ron 500 gammas), et une insensibilité assez affirmée aux diffé-
rents traitements usuels.

l
- 16 -
4/ - L'asthme grave ou invalidant, avec en perma-
nence un syndrome obstructif entraînant bronchorrhées, surin-
fections, hippocratisme, déformations thoraciques, retard de
croissance, et absentéisme scolaire dans le cas de l'enfant.
Le taux d'acétylcholine se trouve particulièrement bas, et la
maladie est parfaitement insensible aux traitements. L'asthme
invalidant représente environ 5% des cas.
5/ - L'asthme mortel, moins de 1% des cas; la mort
survient presque toujours au décours d'un état de mal, ou à la
suite d'une médication abusive et mal conduite.
6/ - Complications de la crise d'asthme.
Hormis l'état de mal, elles sont rares chez l'enfant;
on peut néanmoins citer des cas d'emphysème médiastinal ou sous-
cutané; les phénomènes et mécanismes intervenant dans ce dernier
cas sont encore actuellement mal élucidés.
Cette classification, fondée sur des arguments cli-
niques, fonctionnels, pharmacodynamiques et thérapeutiques, a
le mérite d'apporter des bases précieuses en vue du comportement
à adopter face à chaque cas. Toutefois, et comme le disent si
bien ses auteurs eux-mêmes, elle comporte certains inconvénients:
- Tout d'abord, elle n'intéresse qu'une catégorie
particulière de malades cliniquement sélectionnés.

1
- 17 -
- Ensuite, elle repose sur le nombre de crises
observé pendant une durée déterminée , ce qui , sur le plan
clinique, a très peu de signification, à moins d'établir une
définition très sûre de l'état du malade entre les crises.
- Enfin, l'évolution de la maladie asthmatique
est très souvent capricieuse , voire imprévisible ; on peut en
effet passer sans transition, de l'asthme bénin à l'asthme
invalidant ( et vice versa ) , sans causes apparentes , surtout
chez l'enfant pour qui interviennent bien d'autres phénomènes
comme la puberté et l'état psychologique.
v - ELE~ENTS DE PRONOSTIC -
1/ - L'état respiratoire entre les crises
C'est un facteur pronostique plus important encore
que le nombre et l'intensité des crises, et la discordance
entre les deux éléments n'est pas exceptionnelle. Il est donc
nécessaire de rechercher avec soin les signes intercritiques
persistance d'une dyspnée à l'effort, d'une toux productive,
et de râles sibilants •
Il faut noter par ailleurs les nremiers signes
d'une insuffisance respiratoire chronique: déformation thora-
cique et vertébrale , ralentissement de la croissance staturo-
pondérale, début d'hippocratisme digital.
2/ - L'infection respiratoire,
est un facteur
d'aggravation d'autant plus important - sur le plan pratique du
moins - qu'on peut le réduire par un dépistage soigneux et un
traitement méticuleux; il est de fait que l'infection:
1

• 18 -
- facilite la survenue de crises en augmentant
l'hypersensibilité bronchique;
- aggrave et prolonge les crises en maintenant et
augmentant le syndrome obstructif ;
- diminue l'efficacité des traitements symptoma-
tiques
- et favorise l'installation de lésions bronchiques
définitives.
3/ - La puberté
influence favorablement l'asthme
infantile. Mais cette notion doit être abordée avec beaucoup
de réserve ; la guérison de la maladie est en effet souvent
affirmée sur la seule disparition des crises , sans vérification
spirographique de l'état respiratoire. Or il est d'évidence
qu'un pourcentage non négligeable de ces asthmes, est suscep-
tible de réveils ultérieurs • Les guérisons apparentes ou com-
plètes ne représentent en tout état de cause , que 50 à 70% des
cas correctement traités
• Nous reviendrons plus longuement
sur
cette notion de guérison dans le cadre de notre travail
d'enquêtes à court et à long terme
4/ - Les facteurs psychologiques , non négligeables
car,qu'ils aient uu non un rale déclenchant, ils constituent
presque toujours un support de complication,dans l'évolution des
formes graves en particul~er •
t
\\
i1

-
19 -
VI - PATHOGENIE DE L'ASTHME -
La conception immuno1ogique de l'asthme est un fait
acquis depuis de nombreuses années, en particulier dans l'asthme
infantile. En effet, grâce à la découverte des IgE en 1967, par
ISHIZAKA d'une part, et d'autre part JOHANSSON et BENNICH, le
mécanisme anaphylactique déjà soupçonné au début du siècle, a
été confirmé et précisé, comme nous le verrons dans la descrip-
tion de la réaction d'hypersensibilité immédiate.
Le diagnostic étiologique de l'asthme infantile est
dominé par le thème de l'allergie, que celle-ci soit héréditaire
ou non;
a) - Sur le mode héréditaire, il semble confirmé
que les dispositions allergiques soient génétiquement transmis-
sibles selon des processus encore mal élucidés. Les conceptions
les plus récentes font· état d'une transmission du type récessif;
les sujets homozygotes développeraient une maladie précoce dans
son expression, alors que les hétérozygotes feraient des troubles
plus tardifs et moins graves 1 (20 à 45% des cas).
Il semblerait par ailleurs, qu'avec le g~ne "atopi-
que" soit transmis des gènes dits de localisation, ce qui expli-
querait la grande diversi~é des hypersensibilisations du type
anaphylactique, ainsi que leur distribution hétérogène au fil
des générations.
\\
1
1
1

-
20 -
b) - Sur le mode des antécédents héréditaires
et des dispositions personnelles.
Très peu de preuves sont actuellement apportées sur
la manifestation de la maladie; on évoque bien volontiers le
rôle déclenchant de certaines maladies infectieuses comme la
coqueluche. ou encore l'importance du rôle déterminant de cer-
psy-
chiques, surtout chez l'enfant.
• Au total, ~i l'a~thme de
teni~ la plu~ g~ande attention, ain~i qu'une ~igueu~ con~tantc
\\,
t

- 21 -
REACTIONS
D' HYPERSENSIBILITE
CHEZ
L'HOMME
========::==
L'introduction de corps étrangers (antigènes) dans
un organisme déjà sensibilisé suscite l'apparition de réactions
immunologiques de deux ordres
1/ - un processus immunitaire normal, non patholo-
gique, aboutissant à l'immunité, c'est à dire à la production
d'anticorps dirigés contre l'antigène en cause, ou de cellules
lymphoïdes réagissant spécifiquement avec cet antigène :
2/ - un processus d'hypersensibilité, traduit par
des réactions plus ou moins rapides à se réaliser, et pouvant
entraîner des manifestations pathologiques •
Toutes ces réactions sont de nos jours bien décri-
tes, depuis les expériences princeps de MAGENDIE (1837).
RICHET et PORTIER (1902). VON PIRQUET (1906), et PRAUSNITZ
et KUSTNER (1921) • Nous ferons un rappel sommaire des réac-
tions d'hypersensibilité chez l'homme.

- zz -
l - REACTION DE TYPE l

C'est la réaction d'hypersensibilité immédiate,
ou anaphylaxie, la seule répondant en réalité à la définition
de l'allergie •
1/ - Les antigènes OU allergènes, sont de nature
variée • Ce sont essentiellement :
- les pneumallergènes : poussières de maison,pol-
lens •••
- les trophallergènes ou allergènes alimentaires
oeuf, lait •••
- les allergènes médicamenteux •
2/ - Les anticorps •
Ce sont les IgE (réagines) dont la découverte et
la description en 1967, simultanément par ISHIZAKA et JOHANSSON,
signent l'importance au cours de l'anaphylaxie. Ces immunoglo-
bulines ont un poids moléculaire de 190.000 daltons, et un coef-
ficient de sédimentation de 8S. Riches en glucides, elles sont
dégradables par la chaleur (56°C pendant 30mn à 2 heures), ou
par le mercapto-éthanol. qui vont leur Ster la capacité de fixa-
tion sur les cellules cibles. Elles ne fixent pas le Complément.
3/ - Les cellules impliquées.
Ce sont surtout les mastocytes et les polynucléaires
basophiles, le raIe des polynucléaires éosinophiles étant mal
élucidé, m~me s'ils sont retrouvés en abondance au cours de
cette réaction. L'intervention des macrophages est encore très
\\,
hypothétique •
,
J
1 1

- 23 -
4/ - Mécanisme •.
L'hyparsensibilit~ immédiate se réalise en quatre
temps principaux :
a) - la sensibilisation du sujet, qui se fait lors
d'un premier contact avec l'allergène, contact dont résultera
une élaboration cons~quente d'anticorps (IgE) •
b) - La fixation des IgE qui ont, entre autres par-
ticularités, celle d'être homocytotropes, c'est à dire de pou-
voir se fixer de façon durable sur la membrane des cellules ci-
bles • Cette fixation sur la membrane cellulaire est indispen-
sable pour la suite de la r~action qui ne peut se réaliser sans
ce stade : en effet, la pr~sence d'IgE au-delà du taux normal
(100 nanogrammes à 1pg/ml) ne signe pas forcément l'allergie:
celle-ci relève du reste d'une grande susceptibilité individuelle
de la part des sujets concern~s • Il faut enfin mentionner
l'existence d'IgG1 r~aginiques chez l'animal.
c) - Lors d'un deuxième contact, les IgE ainsi ac-
crochées aux cellules sont capables de fixer par leur fragment
Fc les antigènes. Il s'en suit la modification structurale des
IgE schématisée sur la figure 1 •
d) - Cette modification de structure entraîne une
lib~ration de groupements S-H (rupture de liaisons disulfures
des molécules d'IgE), qui vont provoquer la stimulation d'un
enzyme de surface, l'adényl-cyclase membranaire •
j

- 2+ -
IgE. _
Site
/lnti.coll.p.6
~
~ Ad.C
~
o o
o 4-- l'Ia.6tocyte----.
(ou Polynucléaill.e)
2
1
li~ation de.6 IgE..
Stimulation enzymatique.
3
lo~mation d'AI'IP-Cyclique
Ligé~ation de
l'Iédiateu~.6 chimique.6.
Fig. 1: Réaction d'hypersensibilité de type 1.
Représentation schématique des quatre
l
principaux stades.
1

- 25 -
A son tour, l'ad4nyl.cyclase stimule la production
de )',5'-AMP cyclique. A cette activité enzymatique bien connue
s'ajouterait le contrôle d'un autr~ enzyme hypothétique (enzyme E),
qui après activation (enzyme E'), alirait en présence de calcium.
Tous ce~ processus succe.a1fs aboutissent à l'alté-
ration des cellules concernées, qui ~on\\ se vider de leurs gra-
nulations, et libérer avec celles-ci des aédiateurs chimiques
divers, dont et surtout: l'histamine, la sérQtonine, la SRS-A
(Slow Reacting Substance of Anaphylaxis), le p~~ (Platelet
Activating Factor), l'EOF-A (Eosinophil Chemot.ctlc Factor of
Anaphylaxis), et les Kinines.
51 - Clinique •
Les manifestations cliniques sont de t~ois ordres:
a) - cutanées: urticaire, oedème de Quincke, eczéma,
rash cutané, éruption vésiculo-bul-
leuse;
b) - respiratoires: corysa spasmodique, rhinite.
laryngite, asthme, infiltrats pulmo-
naires;
c) • digestives: vomissements, diarrhées.
61 - Mise en évidence: recherche des anticorps IgE:
* In vivo: tests cutanés: I.D.R. ou cuti-réaction;
Prick-Test, réaction de Prausnitz-K!stner.
r
i

l
- 26 -
* In vitro •
- recherche des IgE totales :
immunodiffusionradiale,
immuno-électrophorèsè,
RIST (Radio Immuno Sorbent Test);
- recherche des IgE spécifiques :
RAST (Radio Allergo Sorbent Test),
dosage immuno enzymatique (ELISA),
test de dégranulation des basophiles
(test de SHELLEY),
T.T.L. (allergies médicamenteuses) •
Quelques remarques doivent être faites en ce qui
concerne ce mode de réponse immunologique :
1 .
1/ - Les techniques d'évaluation du taux des IgE
(totales ou spécifiques) sont de plus en plus précises; ce qui
n'empêche pas une interprétation toujours difficile du raIe
exact des IgE au cours de l'allergie; d'ailleurs, ces immuno-
globulines se trouvent également augmentées dans d'autres affec-
tions (certaines parasitoses et certaines néphropathies) •
2/ - L'augmentation du taux des IgE s'accompagne
bien souvent d'une chute des IgA sécrétoires et des IgG; ceci
justifie les traitements dé sensibilisants visant à augmenter
la teneur des autres immunoglobulines, autres que les IgE.
3/ - La nature même du contact avec l'allergène
conditionne la survenue ou non de l'anaphylaxie : un eontact

• Z7 -
brutal peut entratner ce phénomène, alors que l'introduction
progressive, fractionnée, même à des doses plus importantes
de l'allergène, ne provoque aucun incident (désensibilisation
du type BESREDKA).
4/ - Enfin, la participation de liaisons S-H, et
plus encore l'intervention de l'AMP cyclique au cours de l'hy-
persensibilité immédiate, expliquent mieux l'action de médica-
ments comme l'Aminophylline, qui vont empêcher la dégradation
de l'AMPc, cependant que les béta-bloquants favorisent l'ana-
phylaxie, en inhibant la formation d'AMPc (fig. 1bis, extrait
de J.F. BACH, Immunologie; Flammarion éditeur).
Mèthylxanthines
lAm inophyllinel
te
ATVPPPi
-3-·5-·....... Phosphod~stér&S.
I-..::I-~-+.I AMP
.• +
• S'AMP
cyclique
E
l ~E'
.
/'
"'-
Antigène-IgE
5RS-A
(ou autres anticOrps"cytotolCiquesl Histamine
S6rotonine
ECF-A
FIG. 1 bi~- Effet modulateur du système de l'AMP eycliquè sur 1& libération imInunologique
. de SRS·A et des amines vasoactives. La stimulation des récepteurs et inhibe l'activité de
l'ad6nylcyclase, alors que celle des récepteurs ~ l'augmente. La libération des médiateurs
serait sous le contrOle d'un enzyme hypothétique (E) qui serait activé (E') et agirait en
présence de calcium (d'(lfwds K. F. AusU1t. I974).


-
28 -
II - REACTION DE TYPE I I .
Les anticorps intervenant dans cette réaction sont
cytotoxiques, de nature IgG ou IgM, immunoglobulines fixant
le Complément. Ils sont spécifiques d'une membrane cellulaire
(bactérie, hématie ••• ), ou d'une substance de faible poids
moléculaire (médicaments fixés sur la membrane).
La cytotoxicité est due à la fixation de neuf des
onze composants du Complément sur la membrane cellulaire, à la
suite de la réaction des anticorps avec les antigènes de cette
même membrane.
Mécanisme •
Il est schématisé sur la figure 2, et peut se
résumer par les quatre étapes suivantes:
1/ - Fixation des anticorps sur les sites antigéni-
ques de la membrane cellulaire (intervention d'une molécule
d'IgM ou de deux molécules d'IgG). Cette fixation va permettre
par la suite, le captage des différentes fractions du Complément.
2/ - Sécrétion d'anaphylatoxine et libération d'his-
tamine, que l'on observe après la fixation de la fraction C'3
du ~omplément, puis au stade suivant ( fixation des fractions
C'5, 6 et 7 ).
3/ - Altéra~ion de la membrane ~ellulaire, résultat
de la fixation de C'8 •

- 29 -
......._-~.~.- ......~
..
C'g
c',
, 1..,
, ,
,
Fig. 2: Réaction d'hypersensibilité de type II •

,

- 30 -
4/ - Cytolyse, après la fixation de C' 9 qui va
agir comme lI un marteau enfonçant un clou", ai bien que la mem-
brane cellulaire se trouve percée, entratnant la fuite vera
l'extérieur, du contenu cytoplasmique, et la lyse cellulaire.
On peut ajouter que, bien que jouant un rôle très
important au cours de la réaction cytotoxique, le complément
n'est pas toujoura indispensable à la réalisation de celle-ci
(41), notamment dan a le cas où les anticorps sont des IgG, dont
les fragments Fc peuvent 8tre reconnus par des cellules pourvues
de récepteurs spécifiques (monocytes, macrophages, lymphocytes K).
Clinique •
- Hémolyses néo-natales post-transfusionnelles, ou
résultant de la formation d'auto-anticorps.
- Purpura thrombopéniques, agranulocytoses, et ané-
mies hémolytiques médicamenteuses "allergiques" •
Mise en évidence •
t
1
- Recherche d'anticorps fixant le Complément.
tF.
- Recherche d'une cytotoxicité du sérum, en présence
t
du Complément, sur des cellules en culture.

- 31 •
III • REACTION DE TYPE III :
Phénomène d'ARTHUS.
Dans cette forme d'hypersensibilité, les anticorps
réagissent avec les antigènes spécifiques, pour former des
complexes immuns qui se fixent dans les parois des vaisseaux
ou des glomérules rénaux, et activer le Complément •
Il est donc indispensable que ces anticorps (IgM
ou IgG) soient précipitants, d'où le nom "d'allergie" à préci-
pitines donné à la réaction.
Mécanisme •
a) - Formation de complexes immuns à la suite de
l'association antigène-anticorps. Ces complexes, solubles, se
déposent sur l'endothélium et le traversent en un point où
le réseau vasculaire se capillarise (fole, reins, poumons).
b) - Activation du Complément; les immuno-complexes
activent les quatre premiers facteurs du Complément qui seuls
sont intéressés par la réaction •
Le Complément ainsi activé lib~re un facteur chi-
miotactique des polynucléaires neutrophiles ou éosinophiles,
et provQque par ailleurs une agglutination plaquettaire.
c) - Réaction cellulaire ; il résulte de ces pro-
cessus, des thromboses vasculaires, ainsi que la formation
d'infiltrats denses de polynucléaires, autour de la membrane
basale capillaire (temps de la réaction : 4 à 8 heures) •

-
32 -
Clou
plaquettaill.e
-=----~
Compliment
...~

Comp leJCe - immun
Fig.
3: R~action d'hypersenslbilit6 d~ tJ~ft ~II.
- To~mation d'un clou plaquettai4e et

-
33 -
d) - Stade enzymatique; les polynucléaires libè-
rent à leur tour des enzymes protéolytiques et des polypeptides
qui vont aggraver la réaction inflammatoire. Cette identité
avec la deuxième étape de la réaction inflammatoire non spéci-
fique (infiltrats de polynucléaires), a fait dire qu'il est
probable que la possibilité de diffusion des complexes immuns
hors des vaisseaux, dépend de Itexistence préalable d'une réac-
tion histaminique du type anaphylactique (type 1).
Ce type de réaction est relativement rare, car il
nécessite des proportions bien définies d'antigènes et d'anti-
corps; les anticorps étant normalement bivalents, et les anti-
gènes polyvalents, il se forme habituellement des complexes
immuns volumineux, comportant de nombreuses molécules d'IgG ou
d'IgM, d'anticorps et de Complément, qui sont rapidement phago-
cytés, et ne donnent par conséquent lieu à aucun phénomène
pathologique.
Toutefois, lorsque l'individu se trouve en léger
excès d'antigène, les complexes deviennent moins volumineux,
solubles, et peuvent persister dans la circulation. Il faut noter
également que certains antigènes particulés, peuvent occasion-
ner la survenue d'un phénomène d'ARTHUS dans les mêmes condi-
tions.
Clinique.
Maladies sériques.
- Certaines glomérulonéphrites.
- Manifestations cutanées des vascularites "aller-
giques".

- 34 -
- Maladies systémiques à complexes immuns : lupus
érythémateux disséminé, polyarthrite rhumatoide,
périartérite noueuse, purpura rhumatoide.
- Pneumopathies : à complexes immuns, maladie du
poumon de fermier.
- Certaines maladies infectieuses ou tropicales:
bactéries, paludisme, bilharziose, filarioses,
lèpre lépromateuse.
- Complexes immuns des médicaments: pénicilline,
poudres hypophysaires, sels d'or.
Mise en évidence •
a) - In vivo •
- I.D.R., avec lecture de la 4e à la 6e heure.
b) - In vitro.
Immuno-diffusion
mise en évidence respective
des antigènes et des anticorps précipitants.
- Test de PENTINEN et MYLLYLA : mise en évidence
des complexes immuns circulants, par le test d'agrégabilité
plaquettaire.
- Test de EISEN : migration des macrophages •
- Mise en évidence de l'antigène, des immunoglobu-
lines, et du comolément, dans les lésions, par biopsie et immu-
nohistologie.
1 1

- 35 -
IV - REACTION DE TYPE IV ou RETARDEE •
Du type tuberculinique, elle demande en moyenne
48 heures pour apparaître, et se traduit par une inflammation
nodulaire du derme, érythème papuleux, vésiculeux, et prurigi-
neux des épicutanéo-réactions.
Ce genre de réaction est lié au contact de lranti-
gène, souvent véhiculé par une cellule (hypersensibilité à mé-
diation cellulaire), et des lymphocytes réagissant spécifique-
ment et directement avec lui.
Mécanisme •
Le contact antigène-lymphocyte (fig. 4) peut se
réaliser au sein m3me des tissus, gr~ce à la mobilité des lym-
phocytes qui peuvent traverser les tissus, ou les cellules. Un
tel contact provoque la libération d'un certain nombre de fac-
teurs chimiques appel~s lymphokines, parmi lesquels :
a) - Les facteurs chimiotactigues et inflammatoires,
qui vont altérer la perméabilité vasculaire, et favoriser la
fuite sérique et la diapédèse des leucocytes sanguins (monocytes
et lymphocytes en particulier).
b) - Le M.I.F.(Migration Inhibiting Factor) de
BLOOM et DAVID, dont l'intervention provoque une agglutination
et une fixation locale des cellules concernées.
,

-
36 -
c) - Le facteur ~itogène de LING, qui est à l'ori-
gine d'une multiplication locale des cellules ainsi bloquées
sur place.
Il résulte de l'action de ces trois groupes de fac-
teurs, une infiltration intense de cellules mononucléées (macro-
phages et lymphocytes), similaire à celle observée au cours du
troisième stade de la réaction inflammatoire.
Fig. 4: Réaction d'hypersensibilité retardée.
- Tch.:
Tacteu~ cnimiotactique:
- n.I.T.: nig~ation lnhitltlng Tacto4:
- T.n.: Tacteu4 nitogène.
En plus du rôle joué par ces différents médiateurs
chimiques, les lymphocytes activés vont exercer une activité
cytotoxique complexe:
* les lymphocytes spécifiques de l'antigène sont
susceptibles en effet de détruire les cellules porteuses de cet
antigène;
* les lymphocytes non spécifiques de l'antigène, en
multiplication active, détruiraient. dans les premières heures
suivant cette activation, les cellules voisines, porteuses ou
t

-
37 -
non de sites antig6niques ("innocent bystanders" des Anglo-
Saxons, activité B sur la figure 4). Il suffirait pour cela,
qu'il y ait un contact étroit entre lymphocytes et cellules
cibles.
* enfin, selon GRANGER, les lymphocytes activ6s
auraient le pouvoir de sécréter un facteur cytotoxique non spé-
cifique •
Clinique •
- Maladies infectieuses.
- Certaines maladies auto-allergiques (goitre de
la maladie de HA8HIMOTO).
- Eczéma de contact.
- Rejet de greffes.
- Elimination des cellules cancéreuses.
- Certaines granulomatoses pulmonaires.
Mise en évidence •
a) - In vivo
- I.D.R., avec lecture à la 48 e heure.
b) - In vitro :
T.T.L.: mise en évidence du facteur mitogène.
- Test de migration des macrophages (M.l.F.).
- Tes~ ~e mlgration des leucocytes (M.l.F.).
- Test expériment~l 4e cytotoxicité des lympho-
cytes sur des cellules ou tissus ~" culturo,
1

-
38 -
ANTIGENE5
ET
ASTHME
------------
INTRODUCTION •
Les différentes réactions d'hypersensibilité que
nous venons de rappeler font intervenir une interaction spéci-
fique antigène-anticorps. Ces réactions constituent une dévia-
tion des réponses normales pouvant intervenir pour la défense
de l'organisme.
On appelle antigènes des corps étrangers quit intro-
duits dans l'organisme, occasionnent des manifestations d'hyper-
sensibilité; les allergènes sont les antigènes qui provoquent
une réaction d'hypersensibilité immédiate (anaphylactique).
De nature variée, ces antigènes sont capables de
sensibiliser l'organisme en y pénétrant par des voies multiples:
- voie respiratoire: on parle alors de pneumaller-
gènes lorsqu'il s'agit d'antigènes anaphylactisants;
- voie digestive: on parle de trophallergènes, en ce
qui concerne les antigènes alimentaires;
- voie cutanée: pour les cosmétiques en particulier;
- voie parentérale: injections, piqûres d'insectes.

- 39
_
Les antis~nes a~issent ~ des doses habituellement
fa.ibles;
leur activité :;eut être accentuée par l'a.ssociatllln
avec certaines subst~nces nites adjuv3ntes ( Tween , adjuvant
de Freund .••. )

Sur le ~lRn clinique , les RntiJ~nes sont des
suhst~nces " t
n~ "
~rosene5
, ~
t
~
,
"~"
" t ' ,
~on
~a
SpPC1~lCl
~
~
provoquer une
fabrication d'anticorps est SU9~ort~e par des structures chirni-
ques diverses ,
• Le nombre
~e ces derniers ~ermet la distinction suivante :
r
1/ - Les hRpt~nes , ~ol~cules porteuses d'une
~iIl
structure simple , de faible ;oids mol~cul~ire , et qui ne
li
. , .
aeVlsnnen t ' " t
vsrl ' l
ao e~en t
an t " ' "
2~0nlques qu "apres
leur fix~tion
f,
1
prdalable sur ~es ~rot~ines de l'or~anisme • L'anti3~ne ne con-
porte dans ce~ conditions qu'un seul d0ter~inant antigénique.
2/ - Les anti~~nes h nombre de d~terminants limit~,
surtout re~r~sent~s ~ar les pollens , mais aussi probablement p~
3/ - Les :J,,-tic~snes 0 tr~s~T:).n~ nor:lore de détermi-
nants
. ,
Certains ~neu~~ller~~nes co~~e l es ~oussleres de
maison , ont un no~bre relativenent ~lev6 de Rites anti~~nes
t
t
l
~"t
l
l
't"
' t '
,
l
an
par
e lnl
~e
eur con~oSl 10n ne 8ro;ene , que par
a
structure biochi~ique de celle-ci • Paradoxalement , ils sont
.L
At
peu-.-e re les plus connus, /our avoir suscit4 l'intérêt de la
plu)srt.des ~tudes r~alis~es en ~ati~rü " rl'allerJies " respira
toires •

- 40
-
4/ - Un dernier eroupe d'antigènes est composé par
les Bactéries, dont la seule structure en fait une mosaique de
déterminants antigéniques ; E. coli par exemple comporte au
moins 270 séro-types différents •
DIFFERENTS TYPES D'ANTIGENES
Les concepts écologiques e~ étiologiques actuels
font distinguer entre cinq groupes d'antigènes, à ~avoir :
. ,
les
de maison ( P.H.
)
-
pOUSSleres
- les substances d'origine végétale
- les produits d'origine animale
- les produits chimiques
- les produits alimentaires •
l - LES POUSSIERES DE MAISON :
Il s'agit en fait des poussières de literie, con-
tenant des éléments disparates , principaux responsables des
hypersensibilités respiratoires communes ; ce sont essentielle-
ment :
- des produits de desquamation des phanères humains
et des animaux domestiques ;
- les résultats de la dégradation
des vêtements et
linge de literie ( coton et laine surtout ) , par les moisissures
- des débris de plumes de literie , de soie , de
kapok, de fourrures, et de poils d'animaux;
- des débris d'insectes et d'acariens
des bactéries , des champignons et moisissures
- des débris alimentaires ••••••• etc.

- 41 -
De par
leur hétérogénéité, les P.M. constituent
un groupe d'antig~nes encore mal compris quant à leur raIe
immunologique véritable 3n pathologie humaine. On sait seule-
ment que 90% des cas d'asthmes infnntiles relèvent d'une sensi-
bilit~ aux poussi~reG do maison.
1/ ~ Structure chimiaue des P.M.
Certains auteurs affirment que les poussières de
rnaison sont le produit de dégradQtion de l'action de moisissures
sur des substances riches en cellulose (débris de vêtements,
literie, couvertures ••• ).
Biochimiquemqnt, ce groupe d'antig~nes résulterait
(BERRENS) de l'interaction de groupements aldéhydes sur certains
hydrates de carbone, au sein de cet amalgame? Lsur poids molé-
culaire serait compris entre 30 et 40.000 daltons. et leur vi-
tesse de sédimentation ~e 2 à 4S.
Mais alors~ cornncnt croire que des substances aussi
diff~rentes, puissent donner apr~s d6gradation, des structures
antigéniques communes; résultats du reste jam~is obtenus à
l'heure actuelle par le3 expériences effectuées in vitro?
2/ - A~igénicité de~_~~~~~l~~es de maison.
A partir de ces considérations, l'on a cherché à
attribuer un rôle précis à chacune des compooantes les plus
importantes que sont:
- les micro-organi~mcs bectériens;
les acariens;
- et les squames humains.

- ~2
-
a)
- Les ~icro-orJRnismes b~ct~riens
staphylocoques
et les str9~toco~ues , ~ont le raIe ~ semhle-t-il , ";té oueloue
>
>
rA'U
:._J J
ex~~~r~
_
-J '.
'-

~n
~_.I.
efl'e~li , les (tudes de VOO~Ja~3T ont ~t~hli
qu'il n'existe ~ratiquc~ent )as de )~r~llélis~e entre les actions
cutqn~es ~ DRrtir des P.;~. , et les extraits de ces ~icro-or3a-
nis~es • GAtte anti:~nicit4 ne peut Stre nttribu~e par ailleurs,

~ une tvc!1tuelle hOï-.o::/nici t!: de leurs consti tuants organi-
ques , exce~tion faite des po~ulRtions stanhylococciques •
b)
-
Les Rcariens •
Il est ~tahli que les acariens , et nota~~ent le
:~enre der :':"8 tO~l 1111'70id es ( et plus encore le ses ~èc e '" .2, ptero-
n ~e""'/nl''''
, 2.
_
......:!,._
culinne , Q. brasiliensis ••• ), sont
.""J
t
:l
.:.:: •
f''''r';n''e
... r ...
_
....
f . ,
~lus abondRnts en ~t6 ct en auto~ne , o~ l'on note par ailleurs
une virule71ce I.~lu8 .;rnnde ~es extraits de P.;·;. Ces ~>5riodes
corres~ondent ~~qle~cnt ~ une vuln~rabilit6 plus i'~~ortante dez
c:;ujets
~ans certRi~es conditio~8 ie te~~~rature (25°C) et d'hunidit~
relative (2':] >. 85%)
,
c~e C}ui expliq1le les concentions p..~tuelles
faisant i:tnt de :
-
lA. recrudescence des crises d'A.sthr.:e en étp.
,
- la raret! des qc~riens en altitude (~ )Rrtir de
1.000 mètres)
,
- leur inexistence dans les pays froids , ou daos
les pays chauds et secs •
1

Le rôle <le S ;j C Rr i e ns en aIle r;olo :~i es' i llu s tre
p~rf~ite~ent ~qr les ex~~riences de JAVOS et 3PI~~S~A ;
* - lAVOS , tout d'qbor~ , ,roc~1e \\ un 4ch~ntil-
10nnRGc de P.~. contenqnt tr~s peu d'acariens. Il 0eut alors
constRter ~ue de tels ~chpntillons ont un tr~s faible pouvoir
·
,
.
an t 1~8nl::ue •
* - :)PL~:~.s::A , :Jour sa vart , commence Dar détruire
. .
.
les RCRriens contenus 1ans ces éch~ntillons (chauff~ge h 60°C ,
:.-. en. aR nt (:; heu r es) • Ile n fa i t en S Il i t e (~e \\l x lot s
le ~re~ier est un lot t~8oin
- ~ans le second , il introduit une ~opulation
Les ~euA lots sont alors nlac0s à~ns des conditions
ort~rnales de culture (25°C, et 80% d'hurnidit6 relative) •
L'auteur ~roc~de ensuite ~ un testin~ sur des
S 1..1 jet s
a Il e r~ i Cl u e :3 , .<i U x te:.1 7'J s Z 8r 0 , 3e e t 4e :n 0 i s • ft. l' i s sue
de
ces trois o~/rRtions , il constate que le lot t~moin provoque
des effets iJenti1ues , alorR que les effets du second lot
au~~entent d~ns le tel~~S , tout comme la multi~lication des aca-
riens •
L'auteur ~ousAe plus loin cette. ex?~rience , en
cl '
t
75 D t '
.... ,
r.~oosan
l or::a
o:'na :;01 Cl e s vivants sur de la ,oudre de verre ,
o~ il laisse l'incubation se faire ?endRnt trois senaines • Au
bout de ce te!J~s , il s-':T)are p..càriens et :-:,owire de verre , puis
il pr~pare des extraits ~ p~rtir de ces deux ~ilieux •
1

- H
-
Des tests cutan~s pratiqu~R \\ l'Ride de ces extraits
sur des sujets sensibles donnent une r~~ction identique !)our
les deux pr~~arations . La ~reuve est ainsi faite que la r~ac-
tion anaphylactique est rtue
(pour une bonne part) ~ des Rubstan-
,
' t '
' ... '
l
.
ces secre eos ou excr8u~es )ar
es acarlens dans le milieu am-
biant , en l'occurence :8 Doudre de verre. ou encore la POU3-
sière de ;:.aison •
Ces faits sont ensuite repris et confirnos par
voort:I0237
~vRnt de devenir une pr~occupation mondiale
?SPPYS en Grande ?retp.·7,ne , :';AU~IS.sLL aux ~J.8.A. , ;,:IYA:·lOTO au
Japon, nIOUX et ROUSSCT en France ••• etc •
Une ~tude de ~AUNSELL en 1963 montre l'icportance
des difr~rents ac~riens dans les P.:; •• avec les chiffres sui-
vents concernant 136 ~chantillons
- D. nteroni s S ·,mus ..... 82% d8~r: s 153 échantillons
.....'---.-
.
-
.
. Cheyletus ••••• ......
(,7%
"
125
"
~uro,d yphus 118.vn01 ••••
J~O%
"
75
"
- ,'}l:rc0 phr.:;ufl '10r:lesti cus 33% Il
f) 1
"
Toutes ces consid6rations ~os~es , il ne de~eure
.
l
. ,
d
.
9RR ~Olns que
es pousslures
e calson sont uJ A.zré;at d'01é-
3ents tr~s diff~rents quant h leur nature • Cette a~r63ation
est la premi~re cause des diverGences encore actuelles sur la
participation r~elle de chacune des composantes dans l'antii d-
nicit~ de cet ensemble. ijn tel rl~pRrt n'a encore pu trouver
ses li~ites , cnr en fait • le Drobl~me rciside dans l'~tablisse-
~ent d'une hi~rarchie entre c~s diff6rents ~l~~ents • A l'heure
actuelle , trois hVDoth~fles
,
~
sont avanc~es :
I~··,,

-
45 -
- l'antigénicité des P.M. incomberait au seul pou-
voir des acariens. Il est vrai en effet que dans les atmosphères
dépourvues d'acariens, l'appellation de poussières de maison,
au sens allergologique du terme, perd toute signification.
- Ce pouvoir antigénique résulterait d'une inter-
action des composants de la P.M.; ce qui semble tout aussi logi-
que, puisque les autres éléments de ces poussières peuvent par
ailleurs être la cause de manifestations allergiques.
- Enfin, en corollaire de cette deuxième considéra-
tion, BEHRENS affirme que l'antigénicité des P.M. est le résul-
tat de l'association de ces débris animaux et végétaux, selon
une réaction non enzymatique, du type réaction de MAILLARD.
c) - Les squames humains.
Tous ces processus ne pouvant se réaliser, selon
les différents auteurs, que dans les habitations humaines, le rô-
le des squames humains transparatt au cours de l'allergie aux
poussières de maison.
Ce rôle antigénique. bien que relativement faible,
n'est dès lors plus négligeable, contrairement à l'avis de
certains auteurs.
II - LES SUBSTANCES D'ORIGINE VEGETALE:
1/ - LES POLLENS.
Les pollinoses sont un phénomène trop bien connu
pour que l'on s'y étende outre mesure. Rappelons seulement les

-
46
-
conditions dans lesquelles elles se réalisent
- un terrain allergique
la taille des pollens qui doit être inférieure à
.!
5 microns ,
-
un transport par le vent : pollens anémogames
i l existe de rares exceptions d'espèces allergisantes entomophi-
les • Nous verrons les caractéristiques antigéniques des pollens
dans la partie de notre travail consacrée au calendrier polli-
nique d'Osseja.
On doit par ailleurs rappeler que tous les pollens
répondant à ces exigences ne sont pas forcément allergisants ,
et que ceux qui le sont n'ont pas toujours la même valeur anti-
génique • Les allergologistes distinguent en général entre deux
groupes de pollens
- les pollens d'Herbacées, qui sont généralement
les plus nocifs
: Graminées , Pariétaire
t
Plantains , Ragweed ,
Oseille,
Chénopode,
Amarante ••••• ;
et les pollens d'Arbres,
moins importants que
les précédents. mais très virulents pour certains d'entre eux
Platane ,
Cypr~s , ~arronnier , TroAne , Tilleul , Marier •
Bouleau,
Olivier ••••
Il ressort de cet état de fait que les déboisements
abusifs,
l'augmentation du nombre des prairies. les tracés de
voies de communication ,
la dégradation des terrains au voisi-
nage
des lieux d'habitation,
ou encore le seul changement
d'écrans boisés,
sont autant de facteurs favorisant les polli-
noses • parce que faisant apparaître des herbacées ou des buis-
sons en grandes quantités.
( l'apparition du Ragweed est connue
aux U.S.A.
)


• 47 •
Les tableaux ci-dessous indiquent les principales
espèces végétales rencontrées dans les forêts françaises, ainsi
que les espèces responsables des pollinoses en France.
* - Tableau I: forêts naturelles.
- Nord et Est •••••••••••••• chêne, hêtre, charme.
- Montagne ••••••••••••••••• pin, sapin et autres conifères.
- Midi ••••••••••••••••••••• chêne vert.
- Sables ••••••••••••••••••• bouleau, pin.
- Fond de vallées •••••••••• aulne, frêne.
* - Tableau II: action de l'homme sur la nature.
- HERBACEES de prairies permanentes et semi artificielles:
graminées;
plantains (surpâturage);
oseilles ou Rumex (terrains acides) •
• HERBACEES rudérales (pionniers des terrains nus):
chénopode, amarante;
composées (armoise);
pariétaires.
- ARBRES d'urbanisme ••••••• platane.
- ARBRES utilitaires •••••.•• mûrier, olivier.
- ARBRES d'agrément •••••••• cyprès, troêne, mimosa.

-
48
-
2/ - LES ~OISISSURES ET LEVURES •
Les manifestations d'hypersensibilité respiratoire
aux moisissures sont de deux sortes :
a) - les broncho-pneumopathies à foyers cliniques
récidivants • et entraînant la fièvre ; ce sont des antigènes à
précipitines "
b) -'l'asthme bronchique, ou des rhinites. sur-
venant surtout l ' é t é . quelquefois l'hiver, et rarement toute
l'année.
Le rôle exact de ces moisissures dans l'asthme est
encore actuellement mal élucidé; l'on a pris l'habitude d'en
faire des antigènes d'accompagnement, c'est à dire que leur
action se surajouterait. en règle générale. à celle d'autres
antigènes déjà présents. On excepte cependant les cas d'aller-
gies professionnelles ,( Candida tropicalis ) • ainsi que certain:
cas domestiques •
Zn France, on observe habituellement la distribu-
tion suivante
Présence estivale
Présence oerannuelle
Cladosporium
Levures ( Mucor , Rhizopus )
A.lternaria
Aspergillus
Ustilago
Penicilliul!l
Ajoutons que ces moisissures atmoRphériques sont
les spores mycéliennes de champignons microscopiques ,dtss~min~E
par le vent. La prolifération de ces champignons se fait soit

-
49
-
au sol. soit sur un support végétnl ( rarement animal)
• dans
des conditions optimales de température et d'humidité • tout
comme la pollinisation chez les végétaux supérieurs •
Enfin, leur apparition géographique varie avec les
pays, les ré~ions , les climats. les modes et lieux d'habita-
tion ( ville ou campagne ) •
3/ - En dehors des pollens et des spores végétales •
on peut noter diverses formes de réactions dues à d'autres pro-
duits véf:;étaux
dont nous ne ferons qu'énumérer quelques-uns
* - Fibres végétales ( kapok , chanvre • jute ,
l i n , sisal. coton •••• )
* - Certains bois exotiques ;
*
Tourteaux et graines ( soja. ricin. café ••• )
* - Céréales ( farines surtout ) ;
* - Séricine
*
V " t
ege aux '~ ac t ion pharmacologique • dont la
plupart ont pour antigènes des complexes glyco-protéiques • On
peut citer :
- l'ipéca ( émétine) ;
- la réglisse ( glycyrrhizine )
- la quinine naturelle ;
- le pyrèthre. extrait d'une composée du groupe
du chrysanthème • et tr~s proche des ragweeds. Il contient des
esters d'acides organiques. et des cétones.

_ 50
_
Leur i i:'~)OrtA.:'lC e da ns l' a.s t:1;:ie est trè s di ver s e!1cnt
, non :~·9.S èu fait :1e leur :)ouvoir ~'tnti_~énique (lui ûst
rgel , T~8.is surtout D~rce que les ra))orts entre l' hOl!ine et les
ani~aux vont d~croissRnt
, tant et si bien que ces antiJ~nes
ont une ~ort~e ~e ~lu3 en ~)lU3 lirnit?e • Les r(nctjons ou'ils
suscitent intére~sent av~~t tout certains ~ro:essionne13 (~le-
veurs)
, ou bien encore les ~ens de cirque •
Ces anti ).me~ sont essantiellc;1o:1t re:)rc5sent.3s pEtr
les ~oils , les ~lu~es et les squa~es ~'nnicaux ; les ,iqGres
(J'insectes conati tuant ·~;es cas extrê,.:e::",ent )articuliers •
1/
T-""
-
iJ: J.".!
:Lls ::;o~t ~, C~.IZ: seuls c'1)ableR ';C "·;rovo(~uer certaines
crises 1'~St:l~C • L:)8
")bils Je ch~.t et de choval salIt -)articu-
li~re~ent virulents ;
~) - les.~oils de chat (et de f6lins en 3~n~ral) •
occasionnent ~GS r(cctions vari~bles selon les esr~ces (abon-
6.ancG ct cinte::c3 ,'oils)
• Ils son:' r~si)onsA.Gles d'environ 10%
des manifestations 1'hy)crsensibilit~ chez l'enfant.
"n ) -
le S'J o·; l s e t s q 11 R. ;~. e s è.o che v al 3 0 nt d ' un Ci. a n -
~er tout aussi iI)Ortqnt • touch8nt surtout l'Rdulte • L'anti-
,
, +- ..
,
genc éJ. 8v8 défini ·'Jar 3TA;:':(")~T:r CO::i'i1e ét!1nt quasi identique ~
l'albu~ine de l'oeuf, avec un poids ~ol~culaire d'environ
34.000 daltons

Parili les autros o5.ni;o'3.ux int:fressants • on peut
mentionner
1

- 51
-
* - le mouton: les réactions d'hypersensibilité à
la laine affectent de 10 à 20% des enfants asthmatiques
* - le chien • les bovidés , la chèvre ;
-* - certains animaux de laboratoire ( lapins
hamsters
cobayes, souris, rats •••• ) , représentent un grou-
pe assez particulier , dont les effets touchent plus spéciale-
ment les professionnels de ces endroits.
* - les squames humains enfin. sont de peu d'im-
portance en eux-mimes , malgré leur intervention comme " support '
dans l'antigénicité des poussières de maison.
2/ - LES PLUMES •
Très peu d'études leur ont été consacrées, certai-
nement du fait de l'identité de leurs effets en allergologie,
lesquels sont bien connus au niveau des manifestations asthma-
tiques. Certains travaux ( RYSING en 1959 , LELONG en 1963 ,
CHAPTAL et MEYHADIER en 1968 ) montrent que l'hypersensibilité
aux plumes concerne environ 6 à 10 fois plus de sujets que les
poils de chien , de cheval et de chat •
3/ - Les PIgURES D'HYMENOPTERES ( guipe , abeille,
frelon ••• )
Elles libèrent • avec les venins • des toxines à
action inflammatoire et neuro-toxique • ainsi que des protéines
antigéniques •
Ces piqûres sont des cas exceptionnels. qui n'in-
téressent l'asthme. à la rigueur, que pour les accidents immé-
diats qu'elles entra1nent , et qui sont du type anaphylactique
urticaire , oedème • chute de la tension artérielle , diarrhée ,
et quelquefois • gêne respiratoire asthmatiforme •
1

- 52
Les r~actions d'hypersonsibilit~ occasionn~es par
deviennent des tronhaller~~ncs
..
"
lorsc;.u'ils
t
, .
. +
'
son
RnrnlnlSur~s peI'
os •
Le 3
ï) r 0 rI u i t R
C Xl. :-; l n 11 G S
::J. n t i ': (~n i C1 u e s
son t r El il r (~ s e TI-
tés "aI' 108 c"jefs rie file :"i~:ur::cnt ~ur les tableaux ci-dessous:
Polysaccharides ~icrobiens ;
Prot~ines diverses ( soie, oeuf ••• )
,., ,
, ' t '
,
~GrUm3
n~
oro~o~ues
;
iIoriTIone s riol:: l1c ;:t id iq 'le s
( ~("l"··'
t ... V
. •
, . . :>os~'r1'/nO"""I',rse
.
li ~.l·
~J
; " J
'"
,
.. - ..
..
insuline)
'..::nZjOEls ( r6actions du type l , et .:. du tY;Je III ) ;
;;{'JA.:rine , Dextran ;
~~xtrA.i ts anti:'("niques •
.'.:.:ine;, ~ li ~;hntiniles
3.1ic;vcliques et aro:_~a.ti~ues(t:/~Je I)
Anhydride phtalique ( tYDes l
, III et IV )
Chrome et Platine ( type l
, et + type IV )
ColorRnts des tissus ( type l
)

'th
,1BZO'::C
• ane
;
Jinitrochlorobcnz0~e
?or:naldéh:rà.e et ses polY~'I~~res
Co~pos~s ~l!cJl ( effet h~tn bloou~nt ?
1

-
53
-
Isocyanates organiques
Macrolides : Spiramycine , Oléandornycine ( type l
)
Mercure : dérivés or~aniques (type l
) ;
Nickel ( types l et IV ) ;
Organo-phosphorés : insecticides ( inhibition des cholines-
térases ) ;
pénicillines: Rétalactamines ( type l
) ;
Persulfates: d'ammonium ( types l et IV )
Phénylglycine : chlorure d'acide
type l
) ;
Pipérazine ( type l ou III ? ) •
Ces tableaux montrent combien sont nombreux les
produits chimiques susceptibles de provoquer des crises d'asthme.
ou tout simplement des manifestations d'hypersensibilité. heu-
reusement rares, et n'~pparaissant que dans des circonstances
très oarticulières •
La fixation de ces substances chimiques dans l'or-
ganisme se fait par une liaison covalente sur l'azote des pro-
t~ines , ou sur les composés riches en électrons disponibles
comme l'oxygène et le soufre: les ~ntigènes sont la plupart du
temps des substances électrophiles • Ces modes de liaison sont
figurés ci-dessous (~::::
) •
* - REACTION DE TYPE l •
Protéine
Porteuse
1
1...
LIAISON COVALENTE •
Haptène
Haptène
1
1
IgE
IgE
Cellules riches en Histamine
( Mastocyte , Polynucléaire basophile ou éosinophile ) •
1

-
- 54
-
* - REACTION DE TYPE II .
l g:J ou l gr!'
.. 1t '
l:ap uene
Com!üément
1"4
LIAISON COVALENTE
cao bule Rou:,:;e
* - REACTIO~ DE TYPE III •
LIAISON COVALENTE
l
Protéine circullnte - ~~édicaments - Anticorps
Immun - lomPlexe ---------Complément
* - REACTION DE TY?~ IV .
,
:iantène
1
T-Lymphocytes--- 1 4.~------------ LIAISON COVALENTE
1
Protéine cutRnée de l'épiderme.
~1
Pour terminer ce paragraphe , nous dirons un mot de
l'intolérance à l'asnirine , qui est souvent la cause de violen-
tes crises d'asthme.
Il s'agit bien d'intolérance et non d'al-
l
.
ergle au sens CO::1riUn d 11 t erme ('Ai••
'"'\\~"T""'R)
,:)"'.... ,
ê,

car l' ac t"lon de
l'aspirine porte sur les chémorécepteurs périphériques, et in-
duit une série de réflexes engendrant oedème , rhinorrhée et
asthme. Ce fait appelle à deux réflexions:
1/ - Certains médicaments à structure chimique dif-
férente de celle de l'aspirine, peuvent avoir par conséquent
un effet « aspirin like " ; c'est le cas pou~ les analgésiques
périphériques : Indométacine ( Indocid , Paracétamol ) , Pyra-
zolés (Pyramidon , Phénylbutazone , Phénacétine , Antipyrine ,
Anturan •••• ) •
..
~ ..
f

-
55
-
2/ - L'intolérance à l'aspirine n'est pas croisée
avec une intolérance aux salicylate~ , ou même aux antibioti-
ques , dont les plus importants sont
la Pénicilline , la
streptomycine. le ?A.S.
, l'Isoniazide, le Chloramphénicol,
les Cyclines • la Colimycine , la Griséfuline • la Cathomycine •
la Fungizone • l'Erythromycine •••••
v - LES ANTIGENES ALIMENTAIRES •
Les manifestations d'hypersensibilité d'origine
alimentaire sont des phénomènes très eKceptionnels • n'apparais-
sant
que dans des conditions qui ne le sont pas moins • Elles
sont motivées de trois façons
-
- par les aliments essentiels ;
- par les impuretés alimentaires
- par les additifs alimentaires.
1/ - Les aliments essentiels.
a) - Le lait
Le lait pur ne provoque en général aucune manifes-
tation immunologique ; celle-ci ne peut par conséquent provenir
que d'une mauvaise conservation du l a i t . On y trouve dès lors:
- des germes en grandes quantités. parmi lesquels
les Penicillium ;
- ou bien encore des réacttons chimiques du type
réaction de MAILLARD ( liaison glucido-protéique ) • pouvant
inhiber les enzymes protéolytiques •
...

- 56 -
b) - Les farines de blé t
dont on ne sait pas
encore très bien le support àe l'antigénicité •
c) - L'oeuf de poule t
aux effets diversement
appréciés
- pour BERRENS t
l'antig~ne dans ce cas est une
glyco-prot8ine , l'ovomucoide
- BLA~OUTIER pour sa part • attribue ce rôle à
l'oeuf tout entier.
d) - La viande de cheval
Cette forme d'hypersensibilité doit amener à redou-
ter la pratique d'une sérothérapie équine
chez les sujets sen-
sibles •
e) - Le poisson
Son rôle antigénique
est mal élucidé. L'antigène
°t
t'O
,
°
?
seral
une pro e~ne muscu~alre .
f)
- Les crustacés
(huîtres et moules surtout)
On connatt leurs effets anaphylactisants , sur-
tout dans les pays où la consommation des crustacés
passe pour
une traàition gastronomique à certaines périodes de l'année.
g) - Il existe par ailleurs des réactions à cer-
tains légumes ( carotte • céléri • persil • tomate ) • ainsi
qu'à des agrumes ( citron. orange)
, et aux dérivés de la
,
quinine et du quinquina ( certaines boissons toniques ou ape-
ritives ) •
1

-
57 -
2/ - Les imDuretés alimentaires •
Les insecticides utilis6s pour la " protection "
de certaines denrées alimentaires sont habituellement inoffen-
sifs pour l'homme , ~ ces doses. Les manifestations patholo-
~iques proviennent surtout ùes antibiotiques contenus dans les
aliments ( Pénicilline ,Streptomycine, Tétracyclines, dérivés
de la Furadolne ••• ) •
3/ - Les additifs alimentaires.
~ous ne ferons que les ~numérer
- Colorants ( Tartrazine ) ;
- Antioxydants
Dutyl-Hydroxy-Anisol
Butyl-
Hydroxy-Toluène ) ;
- E:nulsifiants , dont les danzers résident dans la
déRradation
.,
de leur fnr~ule chimique ( Ex.
: modification
secondaire des dérivés de l'Acide Lincléique , ou J·IE 18 ) •
- ~dulcorants ; on sait par exemple que la saccha-
rine semble provoquer des effets photosensibilisants
1

l
- 58 -
CONCLUSION
~
La nomenclature que nous venons de faire des anti-
gènes ayant une incidence directe sur certaines formes d'asthme
est loin d'être complète. Elle nous met toutefois devant
l'évidence du nombre incroyable d'agents susceptibles de provo-
quer des manifestations pathologiques , et auxquels nous sommes
continuellement exposés •
Cette conjoncture nous fait croire que le vivant en
,
,
l
genera
, et l'être humain en particulier, est réellement une
mécanique terrible , qui a su de tous temps composer , pour
trouver un juste équilibre entre son propre organisme • et
cette multitude d'éléments de toutes sortes. capables de l'agres-

ser à l'improviste;
le but de cette agression étant de dévier
les phénomènes immunologiques normaux vers des manifestations
diverses. parmi lesquelles l'asthme occupe une place primor-
diale •
f

-
59 -
'TR AIT E MENT
DEL' ASTH M E
=============
l - INTRODUCTION •
============
Le traitement de l'asthme, on le sait, est plutôt
suspensif, et les modèles thérapeutiques actuels ont bien du
mal à faire l'unanimité dans les milieux médicaux. Le désaccord
entre praticiens trouve son fondement non pas au niveau des
médicaments (qui sont toujours les mêmes dans presque tous les
cas), mais dans le diagnostic souvent difficile de la maladie,
surtout chez l'enfant jeune.
Nous nous limiterons à donner un aperçu rapide du
problème, en rappelant les trois grands aspects du traitement
anti-asthmatique, à savoir:
- les médications symptomatiques;
- les traitements préventifs;
- et les traitements particuliers.
II - LES MEDICATIONS SYMPTOMATIQUES •
==============================
Elles font appel à trois familles de médicaments:
- les hormones cortico-surrénales;
- les bases xanthiques;
- les sympathomimétiques.
1/ - L'HORMONOTHERAPIE.
L'utilisation des corticoïdes est sûrement la meil-
leure thérapeutique d'appoint dans la maladie asthmatique. On
peut seulement leur reprocher des effets secondaires générale-
1

'.
-
60 -
.ju~licieux (le corticoides c:e synthèse ,."lrnti':J.lle (PÜ [Jerr.1üttrf'.
dans hien ~es cas 1 l'inst~urntion d'une l,~dication pr~vüntive.
On utilise essentielle::lent la corti8one 1
l'h:riro-
t .
l
l '
. '
• .
l ' \\" r.'··
'1 • J:' f' '
,
cor~lsone,
eurs r.erlV(:;S
, IlJ.nSl que
!-\\vl;~
1
sous c 1.l-J.ore!1t.8S
for~es 1 et aux pOAolo~ies noyennes ~'nttRque
?osolo:;ie :.îO'le!1.ne d'attar:ue
a) - Lq cortisone et ses nsriv0s
Cortisone ••••••••••••..••••
J 5'1j 2/..h.
:Jelta-cortisone
(?rennisone ,
Cortancyl) •••
8n·/24h.
b) - L'hy~rocorti8one et ses
:=~.r·~~:rocortiSO:LC •••••••••••••
Delta - ~::fdroc orti s OEe
( ')
l
]
rel
'
nlso l one 1
'"
•• "1';; ...
.. ocor t ancv 1)
.
.
.
...
I"~,.
;.rl~~clno~one ••••••••••••••
2 ·~ ..
_.:,i:) /1.
'.~ ~/
~
24'0
~.

• •
#
1
,
::~c.·.roJ_ •••••••••••••••••••••
~axad~c~drol , )~c1ldro~ ,
DeX13.T1~~tha.sone ,Dectoncv1. ••
~
Jéta"j,~tl1P.sone ••••••••••••••
0,1
;'3t~cl0r1Gthq"sonc•••••••••••••
0,1
8uccinate d'2Jdrocortisone.
1 Orr. ··/······/24},
.:J;')
h~,)
..:.1..

_ 61
_
Posologie moyenne d'attague
c) - L'ACTH ( Adreno-Cortico-
Trophic-Hormon )
ACTH synthétique •.•••••••••••••• 1m~/m2/24h.
ACTH purifié ••.•....•.•.•••••••. 2 à 5ug/kg/24h , en 4 fois
ACTH purifié retard ••••••••••••• 3ug/kg/24h , en une fois.
2/ - LES BASES XANTHIQUES •
Ce sont les seuls médicaments anti-asthmatiques
administrables par toutes les voies • Les doses usuelles sont
de 10mg/kg de poids corporel • et par 24 heures • à repartir en
2 ou 3 prises ( surtout chez l'enfant) •
Les spécialités les plus couramment utilisées sont
- l'Etaphyllins
la Diprophylline ( Neutraphylline )
- la Succiphylline
- et la Théophylline •
On les associe souvent à un sédatif à faible dose
pour éviter certains effets secondaires désagréables • tel le
nervosisme • On utilise surtout :
- les barbituriques : Amophylline i
- le Méprobamate : Méprophylline •
3/ - LES SYMPATHOMIMETIQUES •
L'effet recherché est leur act{vi~é uëta-stimulante
( bronchodllatation ) • qui est en général rapide • On les
1

_ 62
_
utilise soit par voie générale,
soit en aérosols doseurs,
en
plusieurs spécialités
Isoprénaline
( Isuprel , Aleudrine ,
Bronchomister )
- Orciprénaline
( Alupent
)
;
qui ont en plus
une action cardiostimulante
- Salbutamol ( Ventoline
)
- Terbutaline
( Bricanyl )
,
qui ont pour eux l'avantaee de ne posséder aucune activité car-
diaque •
L'emploi des sympathomimétiques doit cependant
être de courte durée
; dans le cas contraire ,
ils exercent des
effets secondaires alpha-bronchoconstricteurs , induisant le
maintien des crises d'asthme.
III - LES TRAITEME~TS PREVENTIFS •
=========~================
1/ -
L'EVICTION DES ANTIGENES •
Elle constitue sans nul doute le traitement idéal
chez les suj ets " allersiques " • ;·fais elle n'est pas touj ours
réalisable pour plus d'une raison
sociale, climatique, éco-
nomique , affective •••• La solution consiste, pour l'heure, à
placer le sujet en cure climatique, d'altitude notamment, c'est
à dire en un lieu où la plupart des antigènes courants sont
absents •
2/ - LES TRAITEMENTS HYPOSENSIBILISANTS
La désensibilisation spécifique a pour but de pro-
voquer la formation d'anticorps bloquants
( IeG )
, qui vont
neutraliser l'action d'une attaque ultérieure par d'autres anti-
1

_ 63
_
gènes. Lorsqu'elle est réalisable. une telle pratique entraine
bien souvent une vaccinothérapie parallèle par des extraits
microbiens ( l1RV • CCE • Ri bomunyl. ••• ) •
L'inconvénient est que ce traitement est long. et
qu'il ne répond pas toujours aux exigences des familles ( asthme
infantile ) •
3/ - CHIMIOTHERAPIE PREVENTIVE •
a) - Le cromoglycate disodigue : LOMUDAL •
Son mécanisme d'action a déjà fait date; Cette
dicrome intervient surtout pour inhiber la dégranulation des
cellules impliquées dans la réaction anaphylactique. à savoir
les mastocytes • les polynucléaires basophiles ( ou éosinophiles
D'autre part. il aurait une action directe au niveau des réac-
tions antigènes-anticorps ?
Son administration se fait par inhalation ( libé-
ration du contenu d'une capsule de 20mg • au moyen d'un" spin-
haler" ) • trois fois par jour chez l'enfant.
b) - Le kétotifène : He 20-511 • ou ZADITEN •
Il exercerait des effets analogues à ceux du Lomudal
dont il est le tout récent"cadet" • Il s'administre per os •
sous la forme de capsules dosées à 1,38mg de fumarate de kéto-
tifène •
4/ - Toutes ces médications évoquées s'accompagnent
en principe
- d'une désinfection des voies respiratoires supérieures
-d'une rééducation respiratoire par kinésithérapie.

- 64 -
- d'une psychothérapie en vue de minimiser les situations con-
flictuelles , ou les perturbations affectives ,
- d'une modification du terrain" allergique" ( globulines
histamino protectrices ou dépressives, cures climatiques ••• ) •
IV - LES TRAITEMENTS PARTICULIERS •
============================
Toutes les formes d'asthme doivent être traitées
sans négligence, qU'il s'aeisse d'asthme infra-clinique ( c'est
à dire sans expression pathologique nette ) , bénin , ou grave •
Dans tous ces cas , les médications adoptées sont les mêmes
que celles ci-dessus mentionnées, et que l'on administrera
selon des modalités très nuancées
, en fonction de l'état du
malade •
Une place privilégiée doit être accordée à l'état
de mal asthmatique , qui requiert des exigences beaucoup plus
strictes
- transfert immédiat du malade en milieu hospita-
lier
- administration plus importante des médications
usuelles, hormis les sympathomimétiques que l'on proscrira eh
raison de leur effet alpha-bronchoconstricteur secondaire ,
- oxygénothérapie et assistance respiratoire , en
cas de besoin ,
- administration de bicarbonate de sodium pour
pallier les déséquilibres métaboliques ,
- soutien du coeur et prévention des surinfections
bronchiques ••••• autant de traitements qui sont en réalité des
1

- 65 -
pratiques médicales courantes lors d'affections autres que
l'asthme.
Le traitement de l'asthme fait intervenir quelque-
fois d'autres formes de thérapies très spéciales, telle l'In-
filtration Rétro Stylienne (I.R.S.) des nerfs végétatifs, à
l'aide de 20 millilitres d'une solution de xylocaine à 0,5%.
Un tel traitement, pour aussi efficace qu'il soit, ne demeure
pas moins dangereux, et pour causel •••
Ajoutons pour clore ce chapitre, que pour traiter
l'asthme (en tous cas pour ce qui est de certaines formes de
cette affection), il existe des médications très efficaces sous
d'autres cieux, et notamment en Afrique Noire, où seuls quel-
ques ft sorciers n et guérisseurs détiennent encore aujourd'hui,
bon nombre de secrots thérapeutiques de ce genre.
v - CONCLUSION •
==========
Ce survol succinct
des différents traitements de
l'asthme met en évidence l'importance de la chimiothérapie via
à vis de cette maladie. Il montre également l'impact de plusieurs
autres voies thérapeutiques, telles l'éviction des antigènes, ou
encore les désensibilisations spécifiques. Ceci étant, l'on n'a
pas encore assez .insisté sur l'importance de la contribution
personnelle du malade à sa propre survie: il faudrait pour cela
qu'on lui apprenne à se s~rvir efficacement de son appareil res-
piratoire, c'est à dire qu'on lui apprenne à "respirer". Cet
apprentissage est primordial, et permettrait de franchir un grand
pas dans le traitement de l'asthme.

DEUXIEME PARTIE
- ENQUETES-
============
• CHAPITRE
UN
• Données
Générales
.
• CHAPITRE
DEUX

Enquête
à
court
terme
.

Données·
Biologiques
.

CHAPITRE TROI S
..

Enquête
a
long
terme
.
• CONCLUSIONS
-.-.._----------

CHAP17Rê
PRê~lêR
============
* _ DONNEES
gEJER4LES
::;;:=========

- 66 -
l - INTRODUCTION •
============
Le compte rendu que nous allons faire de notre
travail n'a pas la prétention de convaincre les esprits scepti-
ques sur les bienfaits des cures climatiques vis à vis de la
plupart des maladies respiratoires en général, et de l'asthme
infantile en particulier; oeci d'autant plus que nos résultats
ne sont étayés que par très peu d'arguments biologiques.
En effet, partant de la simple constatation que de
nombreux enfants et adolescents asthmatiquss, placés en cure
climatique à Osseja (La Perle Cerdane), ne présentaient plus
aucune manifestation pathologique pour la majorité d'entre eux,
nous nous sommes donné pour objectif essentiel de montrer qu'ef-
fectivement, cette station pyrénéenne est d'un bénéfice certain
chez de tels sujets: bénéfice non seulement au plan médical,
mais aussi social. C'est avant tout cet aspect social qui nous
a le plus frappé, et que nous essayerons de mettre en évidence
tout au long de ce travail.
Afin de situer les effets du "microclimat" d'Osseja
sur ces malades, nous avons procédé à une double enquête:
- une enquête à court terme, au moment de la curei
et une enquête à long terme, après le retour des
malades à leur foyer.

-
6 1 -
II - Gli0IX J:~8 GI~ITZRSS •
==================
...
:;ous !'lvons R"sis ces deux en:juetes sur
crit,~r8S
ne cine: ordres
- des crit~ros d'orjre personnel
des crit~res sociaux
- des critères cliniques;
- et des crit~res concernant les rnodalit~s du s~jour
~ous ne ferons intervenir les critères relev~nt de
l'environn8~ent au sens usuel du terme, que ians le chapitre
conRacr~ ~ l~ recherche de corr~lBtions entre manifestations
cliniques et ph~non~nes at~osph~riques localement rencontr~s
1/ - Les crit8res d'ordre cersonnel •
Ils concernent essentielle~ent le seze et l'â~e
, J
des sujets
a)
- le sexe : la Perle Cerdane est un Etablisseoent
mixte , ce ':;.ui , d~n8 certA.inG cas , peut :;Joser que11ues pro-
bl~rnes chez ~es ~~lndes psycholo~ique~ent fragilc3 pour la r1u-
part ~'entre eux;
b)
- It~1e : notre travail a port~ sur des malades
R34s ~e 11 \\ 19 ~nD • Dn tel ~cqrt nous a fait distinzuer entre
les trois :roupes suivants
,
-
11
à 13 ans. enfants encore impuberes en
~énérale • !;ous n'avons ?~S tenu co~pte des rares cas de pubert~
,
,
precoce que nous avons rencontres •

-
68 -
-
14 ~
16 A~S ,
tranche rte vie au cours as laque Il
- 17 :. 10 ans,
,·,,"riode ne tr8.i1sition entre l'e.Go-
,
.
-:-:;ncore fRll.t-il r'1~':)eler le;,; ruanccs n,~ ce s 8~llres
(;ue l' on doit accorr:er au rôle de ln
)u'bert~ clf.l.:1S l'évolution
de l~ -~laJie ~sth~qti~ue chez l'enfant , co~~e nous l'avons
2/ - Le~ crit~ras soci~ux •
'.: e l ' CYi f ~-i. n t
,
nour.; nE: .:erO'1::i
:~ue
les
-
IG;:
CO~1,::.i'cion3 .:;.:? vie, \\ 1:; vi.lle ou ~ la. ca,')-
)~..;ne , et :'i.U3si l'e:1viro~1!Jej:;ont '.illns les lieux d'habitation;
....,
l~. cre, i.:; ~ ~.rlC e .S t~. t. ~lro" ~-;o.?'lG.;6 r·:t 1 e
3/ - tes crit~res th~ra~eutigue8 •
I l ~t~it - .
. J '

.,
la ':lquc ,lien ~ ni.'ces s.<t~re G.9 tenir co:npte
()es soins
~rodi-u!s
....
. J
~ux ~alades av~nt et 0enJant
..
la cure •
::ous avons accord~ un int0rêt tout :.lA.rtic1l1ier aux trai to~ents
~ar les corticor~es ~ doses ~R3sives • traiteuents nouvent av
une incir10ncc n(:;ntive flur l'·{tat ..:;é.n:'.rA.l (:1.1 ;'::).l~/)e
,
O~l bien
encore rlcvenir ~e8 f~cteurR f'R53ravation ~e la Daladi~

-69 -
4/ - Les critères cliniques.
Ils sont nombreux chez l'asthmatique jeune, et
dans bien des cas • difficiles à cerner et à interpréter •
Aussi, l'on comprendra que nous n'en mentionnions que quel-
ques-uns des plus caractéristiques •
a) - Les antécédents familiaux ou personnels •
Ce sont des paramètres souvent très intriqués , et
qui n'ont d'importance réelle que l'information qu'ils donnent
l'asthmatique en effet, qu'il le soit de façon génétique ou
secondairement à des dispositions personnelles t est toujours
un cas particulier, chez qui l'évolution et les traitements de
la maladie sont indépendants de la provenance ~tiologique de
celle-ci •
b) - La fréquence et l'intensité des crises t sont
deux autres éléments importants à suivre, bien qu'insuffisants
à justifier toutes les conduites à adopter. Ils nous ont cepen-
dant permis en partie , de classifier les cas rencontrés en
trois catégories :
- asthmes légers
- asthmes moyens
- et asthmes sévères ,
classification sémiologique bien sûr ~ppuyée par des arguments
thérapeutiques, biologiques, et surtout par l'état respira-
toire des malades entre les crises • Nous donnons plus loin une.
signification ~étaillée de tous ces termes •
c) - Les causes déclenchantes •
Elles constituent à coup sûr le critère le plus
intéressant. parce que le plus net chez l'asthmatique; elles

- 70
-
vont par ailleurs conditionner pour une bonne part les th6r~­
peutiques ù instaurer ( 6viction des antigènes J désensibili-
sattons sp~cifiques••••• ) •
5/ - Le type de séjour.
Les malades réalisent leur cure selon deux moda-
lités
- d'une part J ceux effectuant un séjour d'une
dur6e de un ~ trois mois : séjours de " vacances" ;
- et d'autre part J les séjours scolaires pour des
sujets effectuant au moins une année scolaire complète dans
l'Etablissement.
III - DEFI~ITION DES TERMES UTILISES •
==============================
Avant d'aborder les résultats proprement dits J il
convient de donner quelques précisions sur les termes que nous
allons employer pour les traduire •
1/ - Les 'critères mentionnés ci-dessus n'apparais-
sent pas tous dans ce compte rendu; la plupart d'entre eux
ont en effet servi à préciser ceux que nous utilisons •
2/ - Les termes SEVERE • MOYEN et LEGER ont été
établis en fonction ne la fréquence et de l'intensité des cri-
ses J des thérapeutiques en cours J et des retentissements des
manifestations asthmatiques sur l'état général des sUjets.
Nous avons renforcé ces données par d'autres ~rguments (42 & 81)
faisant intervenir des notions comme le seuil d'acétylcholine J
et l'existence ou non d'un état pathologique respiratoire
entre les crises •

- 71
-
3/ - La classification de GELL et COOMBS sur les
réactions d'hypersensibilité immunologique , font distinguer
les trois types d'asthme suivants:
a) - Asthme de type 1 •
Certainement le mieux connu, c'est l'asthme aller-
gique pur , à réagines (IgE) t
et qui se développe par consé-
quent sur le thème de la réaction d'hypersensibilité immédiate
( anaphylaxie) • On l'observe surtout chez les sujets jeunes t
de 4 à 20 ans. Ce type d'asthme disparaît totalement après
l'éviction de l'allergène: poussiéres de maison t pollens t
phanères ou squames d'animaux ••••
b) - Asthme de type III ou semi retardé •
Rappelons que le phénomène d'ARTHUS fait intervenir
des anticorps précipitants t ainsi que des enzymes protéolyti-
ques lysosomaux t qui vont provoquer l'oedème et l'induration
caractérisant la réaction t
laquelle se développera notamment
au cours d'incidents ( ou d'accidents) à la suite d 1 injections
de sérums ou de vaccins, à des sujets porteurs d'antigènes ou
d'anticorps circulants • Elle apparaît également dans certains
accidents pulmonaires de la rougeole • Parmi les antigènes sus-
ceptibles de la provoquer t
on peut citer:
- les moisissures ( Candida albicans t Q. tropicalis
- les déjections aviaires , notamment chez les
éleveurs de pigeons ;
- et peut-être certains· débris vegétaux ( sisal )
dont le rôle effectif n'est pas encore entièrement établi dans
tous les cas •

- 72
-
c) - Asthme de type IV •
~ous avons vu que l'hypersensibilité de type IV
( retardéè ) , est une réaction cellulaire , du type tuberculi-
nique. L'asthme de type IV a un support essentiellement bac-
térien , représenté surtout par le streptocoque , le staphyloco-
que , le colibacille , et le proteus • Mais on y associe de
plus en plus les intolérances médicamenteuses par les analgé-
siques périphériques ( aspirine ) , ainsi que les réactions
dues aux antibiotiques ( pénicilline ) , et certaines mértica-
tions iodées •
Sur le plan clinique, il est de fait que ce type
d'asthme évolue en parallèle avec une infection des voies res-
piratoires ( supérieures ou profondes ) , à type coryza chroni-
que ou polypose nasale. La maladie est d'emblée tenace, et
nécessite un traitement cortisoné ou immunodépressif, dont on
sait les effets secondaires sur de tels sUjets.
!Jotons que l'intervention de la réaction d'hyper-
sensibilité de type II dans l'asthme, n'est pas encore bien
démontrée à l'heure actuelle.
d) - En dehors de ces trois types d'asthme, rele-
vant de phénomènes d'hypersensibilité immunologiquement définis,
les cliniciens sont souvent confrontés à d'autres formes de la
maladie, qu'ils ont reg~oupée8 sous l'appellation d'asthmes
1
1
associés • Ces asthmes , en plus des réactions antigènes-anti-
i
corps sur lesquelles ils évoluent dans tous les cas , sont par
ailleurs très étroitement liés à d'autres affections ou d'autres
1
l
manifestations pathologiques .On peut citer :

- 73 -
* - l'asthme infect~, chez des sujets ayant fait de
nombreuses surinfections bronchiques secondaires à l'asthme dans
bien des cas, mais chez qui ces surinfections peuvent par la
suite devenir des causes d~clenchantes des crises.
Sans entrer dans les d~tails étiopathologiques, nous
rappellerons seulement le rôle très important joué par ces sur-
infections vis à vis des moyens de défense (naturels ou autres),
au niveau bronchique. Elles vont donc tout à la fois favoriser
et entretenir l'asthme chez des malades immunologiquement "usés"
à bien des égards.
* - l'asthme endocrinien, dont l'exemple est donné
par l'asthme prémenstruel, lié à l'accumulation d'eau dans l'or-
ganisme. Survenant 48 à 72 heures avant les règles, cet asthme
cède généralement à un traitement diurétique adroitement pres-
crit.
* - l'asthme cardiaque vrai.
Sa physiopathogénie se résume en un oedème pulmonaire
subaigu, lié à une insuffisance ventriculaire gauche, ayant pour
aboutissement chez l'asthmatique, un état spasmodique paroxysti-
que, puis l'état de mal asthmatique. Nous n'avons rencontré
aucun cas similaire au cours de notre travail.
* - l'insuffisance respiratoire •.
C'est le plus souvent le résultat d'un emphysème;
celui-ci favorise l'infection, entra!ne progressivement l'exis-
tence d'un état intercritique pathologique, notamment à l'effort.

[
- 74
-
Il faut toutefois marquer un départ net entre ces
manifestations dyspnéiques à l'effort, et l'asthme d'effort
vrai, qui entre quant à lui, dans le même cadre que l'asthme
bactérien ( type IV ) •
* - l'état psychique.
Si l'asthme peut influer sur l'état psychologique
du malade , il peut tout aussi bien être le résultat de certaines
manifestations psychosomatiques •
* - Signalons pour mémoire, qu'il existe des cas
d'asth~e d'étiologie inconnue •••
Par ailleurs , noys avons distingué entre
- l'asthme ancien, chez des malades dont les pre-
mières manifestations pathologiques remontent au moins à trois
ans avant la cure à Osseja
- et l'asthme récent, dont le ~ébut se situe tout
au plus , à trois ans avant la cure climatique •
Enfin , en ce qui concerne les effets de la cure
sur l'état général des malades, nous entendons par
* - croissance déficiente , des sujets chez qui la
taille et le poids ne sont pas en concordance avec leur âge ,
et ce , du fait de l'asthme; ou encore des sujets ayant des
déformations diverses ( thoraciques , vertéb~ales , ••• ) ;
* - état vaccinal déficient , des enfante et ado-
le~ftt~ pour lesquels la plupart des vacoinatIons sont impra-
ticables , voire contre in1iquées , en raison de l'asthme.
1

- 75
-
IV - EXPRESSION DES RESULTATS •
========================
Nos résulats sont présentés sous forme de tableaux
et intéressent les quatre types d'asthme: l
t
III t IV et
associé. Ils sont de l'ordre de l'estimation t
ceci rappelons-
le encore une fois t
en raison de l'évolution capricieuse de la
maladie. Toujours est-il qu'à l'issue de la cure climatique à
Osseja , nous avons retenu trois sortes de résultats
1/ - les améliorations nettes, c'est à dire des'
sujets chez qui l'on observe la disparition totale de toute ma-
nifestation asthmatique , ce qui entraine une suspension ou une
suppression tout aussi totale de la chimiothérapie en cours avant
le séjour t
la reprise d'une scolarité et d'une croissance
staturo-pondérale normales t
la mise à jour éventuelle des vac-
cinations obligatoires , en un mot t une vie sociale bien
meilleure •
2/ - les améliorations partielles t
concernent des
sujets qui n'ont retiré de la cure climatique t qu'un bénéfice
incomplet ; On note néanmoins une régression très sensible de
la fréquence et de l'intensité des crises. L'asthme ainsi sta-
bilisé va devenir sensible aux traitements t et permettre dans
bien des cas , une diminution considérable des doses - si ce
n'est un sevrage total - de la plupart des médications majeures.
3/ - les échecs t intéressent des sujets qui n'ont
tiré aucun bénéfice de leur séjour climatique t
et chez qui le
pronostic de la maladie demeure inchangé , o~ devient quelque-
fois plus inquiétant qu'au départ. A l'opposé t
les traitements
usuels deviennent moins importants dans certains cas •

-
76
-
:tant donné le dolai d'appréciation assez court
d'une part, et les conditions particuli~res de vie que repr~­
sente toute station cli:natique d'autre p!'l.rt , nous Fivons ju:sé
inopportun de Darler rle Gu~risons dans notre travail d'enquate
h court terme , hien auo cette osti~ation ait ét6 justifi~e
dans plus 11'un cas. Ces Gu~risons seront pRr contre retenues
au cours de notre enquate ~ lon~ terme •

CHAPI7RE
DEUXIE~E
------------
• - ENQUE7E
A
COUR7
7ER~E

DONNEES
BIOLOqIQUES
------------

J.
- 77 -
ENQUETE
A
COURT
TERME
=============
Notre travail a consisté au dépouillement des dossier
médicaux d'enfants et adolescents asthmatiques (11 à 19 ans),
garçons et filles, ayant séjourné à la Perle Cerdane, de 1969
à 1979 inclus.
Compte tenu des variations toujours possibles des
phénomènes atmosphériques (météorologie, pollinisation, pollu-
tion chimique ••• ) pouvant entrainer une modification du compor-
tement des malades, nous avons estimé nécessaire de rendre nos
résultats année par année, avant d'en donner une vue d'ensemble
(pages 138 à 143).
Ces résultats, nous les rendons suivant. le type de
séjour, pour chaque type d'asthme, et dans les différentes
tranches d'~ge, chez les garçons et les filles.
N.B.: Les trois colonnes "résultats" comportent chacune trois
rangées de chiffres correspondant aux trois tranches d'~g••
1

- 7' -
A -
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1969 -
1~70
151

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11 cal> (27Z)
-r..!J ,:'}€
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J:i/,,,:,e
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21 C,'! .~ (19;~)
10 cal> (2~3)

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3.5 ca.l> (33~)
10 cal> (2g)
........
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A.-1 é !!. i.
....
oll..a.:é i.. on. 1> n P.. 1. /.(1;.1>
72 cal> ((,5~)
24- cal> (59~)

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4 cal> (10~)
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1
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1969 -
1970
- 79
-
de TYP E l : • • • • • • ••
39
Cas.
A -
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2
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TRA;JC~ES
THANC!iES
RESULTATS
RESULTATS
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D'AGE
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1 1
14
1 1 .\\::1 e 1 i 0-0 A:no1100
1 1
14
17
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13
16
19
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13
16
19
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1
0-1-0
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1
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1
1
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1
cas.
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1
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B -
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............... 37 Cas •
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~ESULTATS
RESULTATS
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11
14
17
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16
19
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-
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2
-
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-
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3
4
3-3-4
-
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1
-
-
-
1-0-0
-
...
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7
8
2
4-6-2
2-2-0
1-0-0
2
4
- 1-2-0 1-2-0
-
Anciens
9
9
6
7-8-6
1-1-0
1-0-0
4
4
- 2-2-0 2-2-0
-
~écents
2
2
- 1-1-0
1-1-0
-
1
-
-
-
1-0-0
-
11
11
6
23
4
1
5
4
-
4
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-
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82%
14%
4%
56% 44%
-
44%
56%
-
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28
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FILLES
9
cas

r
1
f
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1969 -
1970
- 80
-
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de TYPE III : ••••.• 35
Cas •
2
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t
TRAi~Cn~S
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RESULTATS
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14
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............... 33 Cas •
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RESULTATS
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1970
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11
15
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1
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FILL?:S
8 cas

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- 81 -
ANN=:E 1969 -1970
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cas)
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16
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cas :
che d'âGe et %
(26%) (36%) ( 11 %) (14% ) ( 11 %) (2%)
151
Influence de la cure cli~atique sur l'étAt ~énéral
des sujets : évolution de la corticothérapie • de
la croiSSAnce staturo-pondérale et de l'état vacci-
nal • pour les qun~re types d'Asth~e •

- 8 ~ -
B - 4JNEE
1970 - 1971
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10
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2ESULTATS
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Sévères
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1
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1-0-1
0-1-2
Anciens
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1-6-0
3
2
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1
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30
Cas
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SEJOlï::\\S ns VAC/d;r:~':S
( 1 à :3 :nois )
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5
Clts.
T:tA:; C!'i:';S
Ri~SUL'.!' ATS
THA;';C~iES
RESULTAT:
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1 :3

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des sujets : évolution de la corticothérapie t de
la croissance staturo-pondérale et de l'état vacci-
nal • pour les quatre types d'asthme.

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65
41
10
16
C32
11
28
23
8
s
33% 47% 20%
56%
35%
9r!f
14%
l"
l27% 54% 19%
47%
39%
116cas.
:'ILL::S:
59 cas •
---------
---------
,
L _
291 cas •
FI LL S.C)
121. CllS


-----~~------~---_ ... _~-
- 144 -
De tous ces tableaux précédents , il se dégaee
deux idées essentielles
1/ - 1uels malades asthmatiques a-t-on placés à la
Perle Cerdane pendant ces dix années ?
2/ - Ouels résultats immédiats ont-ils retiré de
leur séiour climatique
?
u
1/ - LSS MALADES EN CURE.
Ainsi qu'on a pu le constater, l'Etablissement a eu
un effectif constitué d'environ 70% de ~arçons et 30% de filles.
Une majorité se note égl11ernent pour les asthmes
. ,
assoc~es ,
suivis dans un ordre décroissant des types IV , l
etIII.
D'autre part , si l'on reprend les autre critères
.
on obtient la repartition ci-après .
rf
Garçons
Filles
f
1
Asthmes It5gers •..••.•••
139 CRS ( 8%)
62 CilS ( 411/J )
Il
moyens •••••••••
481 cas (29:~)
183 cas ( 11 n
, ,
Il
severes ••••••••
556 cas (34%)
237 cas (14% )
*****
Asthmes anciens •••••••• 1.059 cas (6/+%)
396 cas (21~%)
Il
récents ••••••••
117 cas ( 7%)
86 cas ( 5%)
*****
Séjours de vacances ••••
399 cas (24%)
169 cas (10%)
Il
scolaires ••••••
777 cas (47%)
-.313 cas (19%)
*****
Totaux ••••••••••••••••• 1.176 cas (71%)
482 cas (29%)

1
1";;
- 14 4 -
De tous ces tableaux précédents , il se déga~e
deux idées essentielles
1/ - ~uels malades asthmatiques a-t-on placés à la
Perle Cerdane pendant ces dix années ?
2/ - Quels résultats immédiats ont-ils retiré de
leur séjour climatique
?
1/ - L~S MALADES EN CURE.
Ainsi qu'on a pu le constater, l'Etablissement a eu
un effectif constitué d'environ 70% de ~arçons et 30~ de filles.
Une majorité se note égl1lement pour les asthmes
. ,
assoc~es ,
suivis dans un ordre décroissant des types IV , l etIII.
D'antre part , si l'on reprend les autre critères
on obtient la repartition ci-après :

1~,
- 143 -
ANNEE 1969-1919
GARCONS (1.176 cas) FILLES ( 482
cas)
TOTAL
G::::::RAL
11/13 14/16 17/1') 11/13 14/16 17/19
.,
TRA~CH~S D'ACE
et ."
ans
Rns
ans
Ans
ans
ans
865
Entrée
192
302
110
73
139
49
:>J
(52%)
t
t,)
=:
0
<
t,)
Cl
t-l
z
182
E-<
f.:J
Sortie
32
55
28
16
35
16
cr::
0..
0
~~
(11 %)
t,)
Cl
~~
Entrée
234
408
121
79
148
34
1.024
:=J
E-<
t )
::.:
(62%)
z
u:J
<:
H
t..';l
t,)
tr.:
H
395
t-l
~
0
~
Sortie
104
139
55
26
60
11
0::
0
(24%)
t..)
1
...:J
636
~ !
<
- E-< Entrée
145
240
82
49
93
27
1
-,
t-l
(38% )
t,)
-
~
t,)
H
<
t,)
>
H
103
C1.
e-
u:J
Sortie
25
23
17
6
25
7
<
Q
e-
(6%)
~
::o:;~re
Total par tran-
358
630
188
147
256
79
tot~l de
.
cas
che d'âGe et %
(1 5~q
(5%)
1 .658
Influence de la cure clioatique sur' l'étAt p,énéral
des sujets : évolution de la corticoth~rapie , de
la croissance staturo-pondérale et de l'état vacci-
nal , pour les quntre types d'Rsthme •

,1
l'~;
- 144 -
De tous ces tableaux précédents , i l se dégRee
deux idées essentielles
1/ - Quels malades asthmatiques a-t-on plac~s ~ la
Perle Cerdane pendant ces dix années ?
2/ - Quels résultats immédiats ont-ils retiré de
leur séjour climatique
?
1/ - L~S MALADES EN CURE.
Ainsi qu'on a pu le constater, l'Etablissement a eu
un effectif constitué d'environ 70% de ~arçons et 30% de filles.
Une majorité se note également pour les asthmes
. ,
aSSOCles , suivis dans un ordre décroissant des types IV , l etIII.
D'al1tre part , si l'on reprend les autre critères
.
on obtient la repartition ci-après .
Garçons
F~s
,f
1
f
Asthmes 10gers •••••••••
139 cas ( 8%)
62 cas ( 4%)
1
Il
moyens •••••••••
481 cas (29:~)
183 cas ( 11%)
, ,
"
severes ••••••••
556 cas (34%)
237 cas (14%)
*****
Asthmes anciens •••••••• 1.059 cas (6/~%)
396 cas (2/~%)
"
récents ••••••••
117 cas ( 7%)
86 cas ( 5%)
*****
Séjours de vacances ••••
399 cas (24%)
169 cas (10%)
"
scolaires ••••••
777 cas (47%)
313 cas
(19%)
*****
Totaux ••••••••••••••••• 1.176 cas (71%)
482 cas (29%)
..
1
Lo_.

1
- 145 -
De cette repartition , il ressort un certain nombre
de constatations , parmi lesquelles on peut noter
, ,
- l~ très grande proportion d'asthmes severes par
comparaison avec les moyens et les l~gers
- il en est de
A
merne pour les asthmes anciens vis à
vis des récents ;
-une nette majorité s'observe pour les séjours
scolaires , malgré la recrudescence des séjours de vacances du-
rant les derniéres années d'observation, comme nous le verrons
plus loin •
-Enfin , les placements concernent surtout des en-
fants âgés de 14 à 16 ans, avant d'intéresser, dans des pro-
portions Doins irnnortantes , ceux de 11 à 13 ans, et les ado-
lescents de 17 à 19 ans.
En r6sum4 , ces placements concernent avant tout
des sujets de 14 ~ 16 ans, atteints d'un asthme sévère et an-
cien , et venant en cure ~our une durée d'au moins une année
scolaire compl~te ( Fig. 1 & 2 ) •

1
- 146 -
~.
100
100
100
,
90
'1 90
90
1 .
1
so
aD
80
70
70
70
60
60
60
50
50
50
40
40
40
30
30
30
20
20
20
10
10
10
5
5
5
1
1
1
1
2
4
8
9
1
2
4
6
7
8
9 10
Fig. 1
Fig. 2
S~jours de"vacances"
Séjours scolaires
d'une durée de 1 à 3 mois.
( y compris les sujets non
scolarisables ) •
Evolution du nombre de malades placés
dans les deux types de séjour • pendant 10 ans
( de 1969 à 1979 : chiffres de 1 à 10 ) •
Asthmes type l
Asthmes type III
................. Asthmes type IV
+++++++++++++++++
Asthmes associés •
.'.-:'.. ~

1
- 147 -
2/ - LES RESULTATS •
Les r~sultats synth~tiques sont r~sum~s sur les
courbes de la paGe suivante ( Fig. 3 , 4 & 5 ) • Ces courbes
plaident en faveur d'un effet b6n~fique du climat d'Osseja,
dans la mesure où l'on ne considère que les limites dans les-
quelles elles se situent :
- Améliorations nettes , entre 40 et 90% des cas
- Améliorations partielles: 13 à 50% ;
- Echecs : 0 à 30% •
Deux faits dominants sont à remarquer à la lecture
de ces courbes :
a) - il n'y a aucun cas d'échec à la 3e année
( 1971/1972 ) , alors que paradoxalement, on assiste à une
baisse relative des améliorations nettes, au profit des amélio-
rations partielles •
b) - on s-'aperçoit également que les meilleurs ré-
sultats se situent au niveau de la 4e et de la 5e année ( 85~ ) •
A partir de cette période, les cas d'échec prennent une allure-
croissante , et évoluent de façon identique aux améliorations
partielles , contrairement aux améliorations nettes qui elles ,
ont tendance à diminuer e~ pourcentage • Cette évolution se
trouve inversée après la 7e année, exception faite des asthmes
de type IV •
Tout ceci ne nous permet pas d'affirmer des faits
précis
nous retenons cependant , que cette croissance pro-
gressive des échecs au fil des années, devrait retenir la plus
grande attention pour au moins deux raisons :

- 148
.~
-
~
100
100
"
90
90
J.
SO
80
F1;. )
AM:::LIORATIOl\\S
70
70
:; ETTES
~

60
60
50
SO
.LO
40
1
1
2
:3
7
8
9
10
SO
50
,
1.0
40
Fig. 4
AMELIORATIOSS
)0
30
PARTIEt.L~S.
20
20
10
10
r
1
2
J
4
5
6
7
8
9
10
20
20
10
10
5
S
F1~. 5
1
1
::CH~CS •
, 2 3- 4 5 6
8
9
Courbas des différents résultats observés sur 10 ana •
a
.
.
, .
de 1969 • 1979
les
sont t1eurées de
10

anneas
a

· Asth:les type l
·
~~-----------~-- :
"
• III
................ ·
"
" IV
·
L
++++++++++++++++ ••
"
associés •
_.

- 149 ..
* - La première relève du fait même d'une dégrada-
tion possible de l'environnement à Osseja. soit par des modi-
fications météorologiques ( on voit de plus en plus d'importantes
nappes de brouillards surtout matinaux , en Cerdagne , et en
toutes saisons t ) ; soit par l'apport de la croissance démo-
graphique , et par là même • les conséquences des progrès
technologiques; soit encore par la conjugaison de ces deux
phénomènes •
* - La deuxième, d'ordre médico-social, pose le
problème de l'adéquation des placements en cure climatique à la
station d'Osseja, qui, de plus en plus connue, pourrait
faire l'objet d'acheminements pléthoriques, ou de séjours insuf-
fisants quant ~ leur durée •
Cette deuxième considération constitue du res~e
l'une des clés de voûte du climatisme , sur lesquelles nous
avons axé notre enquête à court- terme • En effet , ces résul-
tats se repartissent dans les deux types de séjour
,de la
manière suivante :
1/ - SEJOURS DE VACANCES
568 cas •
GarQDnS
Filles
Améliorations nettes ••••• 221 cas (55%)
91 cas (54%)
Améliorations partiellas. 149 cas (37%)
58 cas (34%)
Echecs •••••••••••••••••• ~
29 cas ( 7%)
20 cas (12% )
2/ - SEJOURS SCOLAIRES • 1.090 cas


Garçons
Filles
Améliorations nettes ••••• 527 cas (68%)
185 cas -( 59%)
Améliorations partielles. 203 cas (26%)
92 cas (29%)
'i{
EnhAnA __ • _ • __ . ~ ____ . _ - - .
J.?
"'Da
(
hl!'
~t. ,. .. e
( 1 ? ( ,

-
150 -
Les résultats d'ensemble sont pratiquement identi-
ques dans les deux types de séjour •
On relèvera seulement un léger avantage pour les
sujets effectuant un séjour scolaire • et chez qui les amélio-
rations nettes sont proportionnellement plus importantes
que
dans le cas des séjours de vacances •
Au contraire , les améliorations partielles sem-
blent d'autant plus nombreuses que le séjour est court.
En ce qui concerne les échecs. oh s'aperçoit
qu'ils sont en tous points semblables dans les deux cas •
Nous nous proposons de voir ces différents résul-

tats plus en détail, pour chaque type d'asthme, avant d'en-
visager les effets de la cure sur la vie sociale des malades •
1
i~'
L

- 151 -
ASTmms DE TYPE l
Nombre total de cas
363 •
AI - SEJOURS DE VACANCES
147 cas.
Garçons (106 )
Filles ( 41)
Améliorations nettes ••.•••.
61 cas (58S)
28 cas (68%)
Améliorations partielles •••
40 cas (24%)
11 cas (27%)
Echec s •••••••••••••••••••••
5 cas ( 5%)
2 cas ( 5%)
BI - SEJOURS SCOLAIRES
216 cas .
Garçons (157)
Filles (59)
Améliorations nettes •••••••
115 cas
(73%)
37 cas ( 63%)
Améliorations partielles •••
37 cas (24%)
19 cas (32%)
Echecs . • . . • . . . • • . . . • . . . • . • .
5 cas ( 3%)
3 cas ( 5%)
*****
Remarques
11 - Les résultats sont assez proches dans les deux
types de séjour • surtout chez les jeunes filles •
2/ - Une lé&ère diff~rence s'observe toutefois pour
les améliorations nettes, dont le bénéfice revient en majorité
aux filles • dans le cas des séjours de vacances •
3/ - Ce bénéfice se trouve inversé dans le cadre
des séjours scolaires , où les échecs diminuent parallèlement
chez les garçons •
1

- 152 -
ASTH~ES nE TYPE III
Nombre total de cas
292 •
AI - SEJOURS JS VACANCES
97 cas .
Garçons (\\ 65)
Filles ( 32)
Améliorations nettes •••••••
31 cas (48%)
13 cas (41%)
Améliorations partielles ..•
;JQ
cas
-
1
(45%)
13 cas (41 %)
Echecs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
5 cas ( 8%)
6 cas (19%)
BI - SBJOURS SCOLAIRES
195 cas •
...
Garcons (149)
?~lles ( 46)

Améliorations nettes ........
109 cas ( 73:0
31 cas (67(/\\
,,1 1
...
Améliorations partielles ...
(
33 cas \\22,:,)
10 cas
(22%)
Echec s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
ry
, cas ( 5%)
c:.
...'
cas (11;~)
*****
Remarques
11 - Les seuls chiffres à retenir sont les pour-
centages d'échec qui, dans les deux cns , sont beaucoup plus
importants chez les filles que chez les garçons •
21 - On remarque éGalement que les résultats sont
d'autant meilleurs que le séjour est long,( comme c'est du reste
le cas pour pratiquement tous les autres types d'asthme)


-
153 -
ASTHMES DE TYP~ IV
~ombre
total de cas
416 •
AI - SEJOUqS DE VACANCES
149 cas.
Garçons ( 11 2 )
Filles ( 37)
Améliorations nettes •••••••
64 cas (57~)
22 cas (59%)
Améliorations partielles •••
39 cas ( ~ ~:'" )
,,;
.-'
11 cas (JO j. )
.:schecs . • • • • • . • . • . . . • . . . . . • .
9 cas ( Q:
-...;. .... )
4 cas ( 11 %)
267 cas •
::JoJ.r~ons (180)
Filles ( 87)
d
Améliorations nettes .•••.•.
131 cas ("'3:"\\
, - i
49 cas (56%)
Améliorations partielles .••
1+ 1 cas
(23~)
27 cas
(J1%)
Echecs ••••••••••••••• ~ •••••
8
1
cas ~ 4:q
11 ca.s (13%)
'.t****
Remaroues
1/ - Les résultats sont assez semblables dans le
, .
premier type de seJot~r •
;
1
i
2/ - Alors qu'en ce qui concerne les séjours sco-
1
1 :,
laires , la cure est plus profitable aux ~arçons
qu'aux filles
séjour plus lonG Gonne de meilleurs résul-
tats chez les garçons • contrairement aux filles chez qui les
effets de la cure semaIent se stabiliser ~ partir de trois ~ois •

- 154 -
ASTH~ES ASSOCIES
Nombre total de cas
587 •
175 cas •
Garçons
( 11 6 )
Filles ( 59)
Améliorations nettes •••••••
65 cas (1)/-:)
28 cas
(47(',)
JO.'
Améliorations partielles •••
41
cas
(35:~)
23 cas ( 40 ~~ )
Echecs •••••••••••••••••••••
10 cas
( 9%)
8 cas
( 14%)
BI - SEJOURS SCOLAI~ES
Garçons (291 )
Filles ( 121)
Améliorations nettes •••.•••
172 cas
(59~;')
68
( 5/" \\
CilS
0;' 1
Améliorations partielles •••
92 cas
(327 )
36 cas (30; )
Echecs . . . . . . . . . . . . . . . . • . . . •
27 cas
( 9%)
1 7 cas (14::)
*****
Remaraues
11 - Chez les garçons, la durée du séjour n'a
apparemment aucune influence sur les résultats , qui sont iden-
tiques dans les deux cas •
2/ - Chez les filles , la discrimination apparaît ,
mais très nuancée : on observe R la fois un nombre égal de cas
d'échec. et un pourcentage ~lus io?ortant des arn~liorations
nettes. pour les séjours scolaires.

r•
- 155 -
Ces résultats dans les différents types d'asthme
montrent co~bien l~ cure cliüatique à Osseja est bénéfique aux
asthmatiques jeunes. Ce bénéfice sc fait ressentir très t ô t ,
à en juger par les chiffres assez se~blables qu'on trouve dans
les deux types de séjour , avec toutefois un avantage pour les
séjours ~lus lon~s ( exception faite des asthmes associés , et
,
d
'
.
ri
a un . e~re mOlnAre , des asthmes de type IV , avec toutes les
nuances nécessnires à apporter à cet 8tat de fait)

On note par ailleurs , que 1eR effets sont sensi-
blement DIus im~ortants chez les sargons que chez les filles ,
surtout en ce oui concerne les séjours scolaires.
l...
f
Enfin , les meilleurs résultats semblent revenir
aux asth~es de type l
; suive~t dans l'ordre, les asthmes de
types IV • III et associés •
Apr~s ces premi~res observations • nous avons
cherch~ ~ déterminer les cat6gories d'enfants auxquelles revient
la plus ::;rande pe.rt du bénéfice de la~ure à Osseja. nous
avons ,our ce faire , rapport~ nos r~sultats aux trois tranches
d'âge retenues
( pa;z:e Abt ) • à savoir :
les malades "
,
ages de 11 à 13 ans
"
"
"
li
14:'t 16 ans
If
"
1:
17 à 19 ans

- 156 -
l·:ALADES " ,.... ...,n
:-=~'J~~
DE 11 A 1 3 Aîl S
;Jol':lbre total de cas
504 •
173 cas •
Garçons (123 )
Filles ( 50)
Améliorations nettes •••••••
75 cas ( 61~: )
27 cas (541.)
Améliorations partielles •••
43 cas C35'Q
17 cas (J4% )
Echecs ••.••••••••••••..•..•
5 cas
( L~;n
7 cas (14% )
331 cas •
Garçons (235)
Filles ( 96)
Améliorations nettes •••••••
163 cas
(69~;)
65 cas (68%)
Améliorations partielles •••
63 cas (27~)
24 cas (25:)
Echecs
.
9 cas 11. 4~)
7 cas ( 7:~ )
*****
Remaroues
1/ - Les résultats sont nettement meilleurs pour
les séjours scolaires , O~l les chiffres sont quasi identiques
pour les deux sexes •
2/ - Les effets de la cure sont moins importants
pour les séjours de vacances , surtout chez les filles où le
nombre de cas d'échec se trouve doublé par rap~ort à l'autre
type de séjour.
3/ - Les garçons tirent un avantaGe supérieur a
celui observé chez les filles

1
- 151 -
~ALADES AGES DE 14 A 16 ANS
Xombre total de cas
886 •
AI - S~JOURS DE VACANCES
304 cas •
Garçons (215)
l"illes ( 89)
Amélioratio!1s nettes •••••••
121 cas (56%)
51
cas (57~)
Améliorations partielles •••
79 cas (37:n
28 cas (31 ~)
Echecs •••••••••••••••••••••
1 5 cas ( 7n
9 cas (1 O~ )
BI - SEJOURS SCOLAIRES
582 cas .
...
Garçons (415)
Filles (167 )
Améliorations nettes •••••••
285 cas
(69%)
95 cas
(57%)
Améliorations partielles •••
110 cas
(27~)
51
eus (31 %)
Echecs •••••••••••••••.••••••
20 cas ( 5:1,)
21
cas (1 3~)
*****
ReT:1argues
On notera surtout :
11 - chez les filles, des résultats similaires
dans les deux types de séjour ;
21 - chez les garçons , de meilleurs résultats pour
les séjours scolaires •
..

11
-
158 -
MALADES AGES DE 17 A 19 ANS
nombre total de cas
268 •
AI - SEJOURS DE VACANCES
91 cas •
Garçons ( 61 )
Filles ( 30)
Améliorations nettes •••••••
25 cas (41 ~)
13 cas (43%)
Améliorations partielles •••
27 cas (44%)
13 cas (43;)
Echecs . . . . . . . . . . . . . . • . • • • . .
9 cas (1 5%)
4 cas (13% )
BI - SEJOURS SCOLAIRES
177 cas •
Garçons (127 )
Filles ( 50 )
Améliorations nettes •••••••
79 cas (62%)
25 cas (50%)
Améliorations partielles •••
30 cas (24%)
17 cas (34%)
Echecs ••.....•....•..••.•••
18 cas (14:0
8 cas
(16% )
*****
Remarques
11 - Les cas d'éhec semblent parfaitement indépen-
dants de la durée du séjour , et ce , pour les deux sexes •
21 - Au contraire, les améliorations nettes sont
observées en plus grand nombre dans le cadre-des séjours d'au
moins une année scolaire complète •
lL

1
- 159 -
A la lecture de ces différents résultats , on a pu
s'apercevoir que les effets de la cure sont sensiblement simi-
laires pour les quatre types d'asthme. On relève seulement que
relativement , les meilleurs résultats reviennent aux asthmes
de type l
, alors que les plus fortes proportions d'échec s'ob-
servent èans les cas d'asthme de type IV et associé.
Ces constatations faites, nous avons consacré un
autre volet de notre travail aux conséquences immédiates de ces
résultats sur la vie sociale des malades, c'est à dire sur leur
1
état gén6ral d'une part, et d'autre part, sur Ifévolution de
leur scolarité pendant le séjour.
Nous avons prêté une attention toute particulière
à:
- l'évolution de la corticothérapie J chez les
malades dont le traitement de base est constitué par des médi-
caments dont on sait les effets secondaires néfastes sur l'état
,
,
1
gener~~
- la croissance staturo-pondérale , surtout chez
les sujets déficients , victimes de déformations squelettiques
diverses ;
- l'état vaccinal J qui situe, dans une certaine
mesure J l'état immunologique des malades:
- enfin, la régularité de la s~olarité pendant la
cure •

r,
-
160 -
l
-
P! Cl Ti:S r.r c~~ oS J) ~ LAC U11. E S Uft L' ET AT G~ L': ~ RAL
,
LR lecture nu tahleau reca~itulatif ( pa~e 1/3 )
nous a montr~ que la cure a~~liore les trois points que nous
Bvons choisi de suivre , et dont nOUR donnons les d6tails c1-
après
11 - EVOLUTION DE LA CORTICOTHERAPIE •
Jarçons
Filles
,
entrée
sortie
sevres
entrée
sortie
sevrées
11
- 13 ans •••••
192
32 (17n
160(83::')
73
16(22~) 57(78~)
14 - 16 Tins •••••
302
55(18:)
2/~7(32n
139
35 (25n
104(75~)
17 - 19 ans •••••
110
?-8(25':')
112(751)
49
16(33;:') 33(671)
Totaux ••••••••••
6,04
11~(1Q~)
./
, .
489(81:')
261
67 (26%) 194(74";)
p
.-emargues
~I - Le nombre de 8alades sevrés est très important
pour les deux sexes , et pour toutes les tranches

,
A
a age •
bl - LR cure semble atre plus profitable , relati-
vernent , aux garçons qu'aux filles, et ce , dans chaque tran-
cl - Dans tous les cas, le sevrage s'op~re d'au-
tant plus facilement
que les sujets sont jeunes.

1
- 161 -
21 - LA CROISSANCE STATURO-PONDERALE
Garçons
Filles
Déficients
Amélio-
Déficientes
Amélio-
entrée
sortie
rations
entrée sortie
rations
11 - 13 ans ••••
234
104(44%) 130(56%
79
26(33%)
53(67%)
14
16 ans ••••
408
139(34%) 269(66%
148
60(41%)
88(59%)
17 - 19 ans ••••
121
55(45%)
66(55%
34
11 ( 32% )
23(68%)
Totaux •.•••••.•
763
298(39%) 465(61%
261
97 (37%) 164(63%)
*****
Remarques
al - Chez les malades âgAS de 11 à 13 ans, la
cure bénéficie plus aux jeunes filles qu'aux garçons.
bl - Il en est de même pour les sujets Rgés de
17 à 19 ans •
cl - Les résultats sont par contre inversés en ce
qui concerne la tranche des 14 à 16 ans.

- 162 -
31 - L'ETAT VACCINAL
Garçons
Filles
Déficients
Amé1io- !Déficientes
Amélio-
entrée
sortie
rations ~ntrée sortie
rations
11 - 13 ans ••••
145
25(17%) 120(83%)
49
6 ( 12% )
43(88%)
14 - 16 ans ••••
240
23(10%) 217(90%)
93
25(27%)
68(73%)
17 - 19 ans ••••
82
17(21%)
65(79%)
27
7(26%)
20(74%)
Totaux •••••••••
467
65(14%) 402(86%) 169
38(22%) 131 (78%)
*****
Remaraues
al - Dans ce tableau encore , le bénéfice de la
cure paraît plus prononcé chez les garçons que chez les filles •
bl - Cette différence, une fois de plus, se situe
uniquement au niveau des sujets âgés de 14 à 16 ans, car aussi
bien, on observe une identité des résultats dans les àeux au-
tres tranches d'âge.
cl - A noter la similitude des chiffres avec ceux
de l'évolution de la corticothérapie.

, ,
- 163 -
Au total, le climat d'Osseja est d'un bénéfice
incontestable sur l'état général des asthmatiques jeunes. Nos
résultats détaillés démontrent qu'un tel bénéfice est relati-
vement supérieur chez les garçons que chez les filles , car on
a pu constater :
* - au niveau de la corticothérapie ,
Que le sevrage , très important en nombre dans les
deux cas , est toutefois plus difficile chez les jeunes filles ;
* - au niveau de la croissance staturo-nondérale ,
Que contrairement à l'évolution de la corticothé-
rapie , la croissance semble devenir plus régulière chez les
filles, exception faite des sujets entre 14 et 16 ans. Ceci
pourrait s'expliquer par le fait que la plupart des malades non
sevrés des corticoides , reçoivent ces traitements à des doses
largement inférieures à ce qu'elles étaient à domicile; si bien
qu'en réalité, l'influence de ces madieaments sur l'état géné-
ral est pratiquement nulle pendant la cure •
* - au niveau de l'état vaccinal,
Que son évolution est quasiment calquée sur celle
de la corticothérapie , ce qui revient à dire que les sujets
toujours cortisonés , et souffrant par conséquent d'un asthme
sévère , demeurent un terrain délicat pour la mis~ à jour des
différentes vaccinations •
L

- 164 -
r
II - EVOLUTION DE LA SCOLARITE
1!
Dans ce compte rendu , nous avons choisi de mon-
trer la situation scolaire chez tous les enfants et adolescents
ayant fait l'objet de notre enquête, de 1969 à 1979 •
Ce travail ne tient pas compte des résultats sco-
laires intervenus chez ces sujets à l'issue des divers examens
ayant sanctionné leurs différents cycles d'études. Ceux-ci ne
sauraient en effet relever directement de la cure climatique
en tant que telle • Hous nous sommes par conséquent intéressé
uniquement aux conditions dans lesquelles ces études ont été
effectuées, autrement dit , ~ la réGularité ou non,de la sco-
larité pendant le séjour • ~~os observations sont présentées
dans le tableau de la page suivante •
La lecture de ce tableau implique les remarques
ci-après
al - Les 568 enfants ou adolescents , dont le sé-
jour n'excède pas trois mois, bénp.ficient néanmoins de cours
de vacances adaptés à leur niveau 1 et animés par des Ensei-
gnants de l'Education Nationale 1 présents dans l'Etablissement.
bl - Nous entendons par " non scolarisables Il ,
des adolescents n'étant plus soumis à l'obligation scolaire
( sujets âg~s de plus de 16 ans en Général) , ayant un retard
scolaire incompatible avec la reprise d'une scolarité normale,
ou encore t déjà entrés dans la vie active avant leur séjour

1
- 165 -
!
SEJOURS
SEJOURS
SCOLAIRES
J,
,
Scolarité
Retard scolaire a
ANNEES
DE
Non sco-
normale à
l'entrée
VACANCES
larisables
l'entrée
Amélioré
Inchangé
1969-1970
13
3
38
92
5
1970-1971
44
5
52
120
10
1971-1972
43
4
28
88
2
1972-1973
36
3
26
69
0
1973-1974
34
9
34
43
18
1974-1975
53
6
21
35
19
1975-1976
67
4
35
47
18
1976-1977
91
5
23
48
11
1977-1978
85
8
34
40
14
1978-1979
102
10
28
19
16
Totaux
568
57
.319
601
113
% par
rapport à
34%
66%
~'errectir
~
~
~otal:1,658
i
1
;
% par rapport aux
i
séjours scolaires
5%
29%
55%
10%
1
( 1.090 )
1
Evolution de là soolarité pendant
..
les dix années d'observation •

- 166 -
à la Perle Cerdane , et ~ar cons8quent non réorientables à ce
stade •
cl - Le noobre de sujets dont la scolarité se
trouve a~p.lior0e pendant la cure se passe de corr.~entaires •••
dl - ~nfin , en dehors de la situation scolaire
elle-mêne , ce tableau net on évidence une recrudescence pro-
;ressive des séjours de vacances au fil des années , sans pour
autant que l'on puisse relever uno diminution parallèle des
,.
l
.
l
..
seJours seo a~res comn evS • Nous reviendrons sur cette augmen-
tation du nombre des séjours " courts " dans nos conclusions •
1

1
1
1
,
·1

- 167 -
; .
coueL USI o;~s J EI::::nIl.L:8S
Cette enquête à court terme nous a per:'Lis de faire
lde nomhreuses constatRtions pArmi lesquelles nous rappellerons
les plus fra,pantes , t~nt RU point de vue des m~lRdes ,lac6s
en cure, et des nod~litp.s je sejour, quo des résultats obtenus.
1/ - Les mal~de8 en cure.
Jous avons pu constater que dans la najorit~ des
cas, il s'a~issait d'Asth~es s6v~res et invalidants (48%) , et
anciens (88%) t contrairernent aux cas d'asthmes moyens (40%) t
lézers (12%)
, et récents (12%)

2/
Les modalit~s du séjour.
i•
1
a) - Dans la plu?art des cas t
les séjours couvrent
au moins une année scolaire complète (66% des sujets)
t
les
s6jours de " vacances" n'int4ressant que 34% des nalades •
b) - Toutefois t
il est à remarquer
l'accroisse-
ment
du nOillbre des s~jours courts au fil des années. Zn effet,
la plupart des placements recherchent de plus en plus lr~viction
des anticiènes ?endant la période de l'année avérée la plus dan-
gereuse pour les malades. Ce mode de placement constituera sans
d
l
.
" 1 '
,
,
oute
a VOle senera e a suivre au cours des annees a ~r ,
le .traitement
de l'asthmè se faisant de mieux en mieux à dorni-
cile •
c) - Il faut enfin ajouter que la majorité des ma-
lades est constituée de sujets ayant effectué des séjours et

J
,.,>,'
- 168 -
cures climatiques ou thermales dans d'autres stations avant
leur arrivée à Osseja ( 66% des cas ) , contrairement à ceux
qui n'ont effBctive~ent s~journ~ qu'A Osseja (34% ) •
3/ - Les résultats •
a) - * Comparativement t on remarque que les meil-
leurs résultats s'observent dans le cadre des séjours couvrant
au moins une année scolaire complète ;
* On notera aussi le pourcentage plus impor-
tant des améliorations partielles , pour les séjours de vacan-
ces, c'est à dire des résultats qui n'ont pas eu le temps de
s'affirmer avant le retour des malades •••

,
* Quant aux cas d'échec, ils semblent ne pas
être influencés par la durée du séjour. Il s'agit dans leur
majorité d'asthmes sévères et anciens, chez des malades dont
le passé est jalonné de cures multiples •
Signalons d'autre part que pour la plupart de ces
cas , le séjour a été entrecoupé par de nombreux départs en
vacances à domicile , ou par des visites trop répétées des pa-
rents , toutes choses contrariant une amélioration de l'état
des malades •
b) - La corticothérapie •
On retiendra essentiellement le nombre très élevé
des sevrages obtenus grâce à la cure en altitude. En effet f
sur les 365 sujets cortico-dépendants à leur entrée à la
1

1
- 169 -
Perle Cerdane ( soit 52% de l'ensemble des CRS)
,
seuls 182
( 11% ) restent sous ce traitement à leur départ de la station,
avec , faut-il le rappeler , des posologies plus faibles •
Il est très si~nificatif de constater qu'il existe
peu de différence dans l'arrêt du traitement par les corticoldes ,
pour les deux types de séjour : le sevrage intervient au plus
tard dans le courant du deuxième mois du séjour •
c) - La croissance staturo-pondérale
* - Entrée: 1.024 sujets déficients ( 62% de l'ef-
fectif total )
*
Sortie: 395 malades ( 24% ) le restent , parmi
lesquels la majorité ont effectué un séjour de moins de trois

mois • Ce bénéfice est dû pour une grande part , à la rémission
quasi complète des crises d'asthme, et d'autre part, aux
soins intensifs de kinésithérapie respiratoire et vertébrale,
prodigu6s ~ de tels s~jets , tout au long de leur s~jour •
d) - L'état vaccinal.
* - Entrée
638 états déficients ( 38% des cas )
* - Sortie
103
"
"
( 6 % " " )
Il s'agit, dans ce dernier cas, de sujets chez
qui avait été posé au préalable une contre-indication formelle
à certaines vaccinations •
e) - La situation scolaire.
Parmi les enfants normalement soolarisables , et

-
170 -
dont la durée du séjour est supérieure à trois mois , on cons-
tate que 10% environ ne peuvent combler le retard scolaire
accusé avant l'arrivée en cure, alors que 55% voient ce retard
s'estomper, puis disparaître pendant le séjour.
Pour ce qui est des 29% de sujets normalement aco-
larisés à domicile , leurs études se poursuivent régulièrement
pendant la cure •
Il apparaît donc pour une proportion très impor-
tante de malades, que la cure en altitude, avec l'améliora-
tion générale qu'elle entraîne, permet d'envisager une scola-
risation bien meilleure parce que plus poursuivie , ce qui est
exceptionnel chez de tels malades •
Telles sont les grandes constatations que l'on
peut retenir au niveau de l'observation simple des faits; ces
faits qui nous ont tout naturellement conduit
à nous intéresser
à l'évolution de certains critères biologiques pend"ant les mêmes
périodes •
1
l

- 171 -
DONNEES
BIOLOGIQUt:S
============
l - INTRODUCTION •
Nous ne ferons que les évoquer à titre indicatif,
et ce pour deux raisons :
- d'abord pour laisser à notre ·enquête ce caractère
social que nous avons voulu lui imprimer,·avant tout ;
- ensuite parce que ces faits biologiques sont
très bien connus, pour avoir fait l'objet de nombreuses études
durant ces dernières années •
Nous avons retenu trois groupes d'éléments parmi
les plus marquants chez les malades asthmatiques , à savoir :
1/ - Des Earamètres fonctionnels, témoins d'un
syndrome obstructif., et plus spéci~lement :
* - le V.E.M.S. ( Volume Expiratoire Maximal
Seconde )
* - la C.V. ( Capacité Vitale) ;
deux facteurs 'dent la diminution dans certaines proportions
signe l'obstruction bronchique, et la crise d'asthme;
* - enfin l'évolution du rapport V.E.M.S./C.V. , ou
Rapport de TIFFENEAU , que l'on suit surtout dans le sens d'une
baisse , tout comme les deux facteurs dont il résulte •
Tous ces facteurs , très importants en exploration
fonctionnelle, sont néanmoins d'une appréciation fort délicate,
étant donnée leur dépendance tr~s étroite d'avec beaucoup~
d'autres critères: état broncho-pulmonaire actuel du malade,
i

- 112 -
habitudes respiratoires naturelles de celui-ci ( tr~s peu de
gens savent naturellement " bien respirer " ) ; m~me le proto-
cole expérimental peut narfois interférer sur les résultats
escomptés •
L'exploration doit par conséquent être assez itéra-
tive pour permettre une interprétation plus sûre.
Nous avons opéré de la manière suivante
al - Chez les sujets effectuant un séjour de vacan-
ces d'une durée inférieur p à trois mois, ces critères biologiquef
fonctionnels ont été contrâlés au début ?t h la fin de la cure •
bl - Pour les séjours d'au moins trois mois, les
explorations se sont échelonnées au rythme d'une séance par
mois en moyenne ; la fréquence étant plus ~levée pour les mala-
des ~raves , surtout en début de cure •
~-.,q avon~ ~dopté conme base de travail la table
de LAVAL et de CbLLOMBIER ( 1969 ) fi~urant sur la page suivante
21 - Des facteurs immunologigues •
En fait , nous nous sommes particulièrement inté-
ressé
à l'évolution des immunoglobulines du type E ( IgE)
c'est à dire à des malades développant un asthme aller~ique
( hypersensibilité immédiate, à réagines
réaction de type l )
Comme nous le rappelions dans les chapitres pré-
cédents , les IgE ne sont pas les seuls responsables de la réa-
lisation de l'anaphylaxie, réaction faisant intervenir d'autres
.!
1

- 172 ti..d -
AGE TAILL~ CV
(ml)
VEMS (ml)
'VEMS/CV
VR (ml)
CRF (ml)
l,:.
r----r--+----~--+_i' ---t-----+---,r---+---r----fj
l,'
,
1
(ana)
(cm)p~oy. Mini. Moy.j:'HnLIMoy. Mini. Moy
..
Moy.
* i
-
•1
al
as
()
0'
<"'\\
-.0
' -
tI)
z
0
u
~
<
0
-
TABLE
DE
LAVAL
ET
COLLOMBIER
Valeurs spirographiques établies
à partir de données concernant
- 615 filles, et
- 639 garçona •
r
* : V~leur9 généralement admises •
·1

- 173 -
facteurs ( pages 23 ~ 26).
Dès lors , on peut se rendre compte de la complexité
des (lonn~es , tant et si bien qu'affirmer des faits pr~cis A
partir de terrains aussi intriqués , nous a paru aléatoire et
par trop osé : un tel aboutissement
exigerait des études fon-
damentales plus approfondies •
Aussi , nous contenterons-nous de rapporter les
résultats de dosa~es d'IgE ( totales) , effectués au C.H.R.
PURPAN de Toulouse , en prenant comme ~l~ments de comparaison ,
les chiffres normaux moyens ci-dessous ;
,
l gA •••••••
250mg/100ml de
-
serum
- I gD••••••• Jmg/100ml ~
"
-
.
l gr1 ••••••• chez l'homme . 90mg/100ml de s-é-rum
.
chez la femme . 110mg/100ml
"
- IgG •••.••• 1.200mg/100ml de sérum.:!: JOOmg.
- IgE•.•.•.. O,OJmg/100ml , soit 125U.r./ml
( 1 U.I. # 2,4 nanogrammes ) •
J/ - Des donné~8 pharmacodynamigues •
Un test pharmacodynamique nous a paru très impor-
~nt , par~ ~ très significatif chez les sujets hypersensi-
bilisés en général, et tout particulièrement chez l'asthma-
tique jeune. Il s'agit du test de détermination de la Dose
Liminaire d'Acétylcholine ( DLAc ) , test que nous avons effec-
tu~ chez tous les malades , en deux temps ; avant et après
administration d'un sympathomimétique, le:sulfate de terbuta-
line ( BRICANYL ) , en aérosol doseur

1
- 174 -
On sait que les résultats issus d'une telle prati-
que donnent une idée du deeré de sensibilité du sujet ; les
chiffres étant à'~utant plus faibles que le malade est sensible
aux différents antigènes •
Nous avons ainsi distingué entre trois groupes de
malades
- DLAc inférieure à 500 gammas ;
- DLAc comprise entre 500 et 1.000 gammas
~
- DLAc supérieure à 1.000 gammas •
r
Ces trois groupes correspondent dans la majorité
1f
des cas , respectivement aux asthmes sévères , moyens et légers
!
1
•(
La valeur de la DLAc , on s'en doute, est très
évolutive, d'abord du fait de la nature même de la maladie dont
l'évolution est imprévisible dans plus d'un cas; ensuite parce
que dans les cas qui nous ont intéressé
, i l s'agissait de
malades en désensibilisation spécifique continue pour la plupart
d'entre eux • L~ DLAc permet par conséquent de situer la sensi-
bilité momentanée du malade. Sa détermination a été effectuée
à chaque séance d'exploration fonctionnelle.
Voici schématiquement exposés les trois groupes
d'éléments que nous avons choisis pour étayer nos observations
générales , et dont nous donnons les résultats chiffrés dans
les pages suivantes •

- 175 -
II - RESULTATS •
11 - L~S DONNEES VENTILATOIRES •
Nous rendons compte de l'évolution des paramètres
ventilatoires en les rapportant non seulement à la durée du
séjour , mais également à la forme même de celui-ci : nous
avons distingué entre les sujets faisant une cure unique , et
ceux effectuant plusieurs cures successives ( cures multiples) •
D'autre part, nous entendons par Rapport de
TIFFENEAU subnormal • des malades chez qui ce rapport parait
normal, alors qu'il résulte d'une diminution simultanée de la
V.E.M.S. et de la C.V • • dans des proportions données.
1
?I
AI - Séjours de vacances •
a) - Cure uniaue
216 cas.
Garçons (121)
Filles (95)
entrée
sortie amélioo
entrée
sortie 'amélioo
V • E • M• S • ha s
63(52%)
51(42%)
12(10%)
53(56%) .38(40%) 15(16%)
c. V. bas
47(39%)
32(26%)
15 (12%)
68(72%) 53(56%) 1 5 ( 16% )
Tiff. bas
75(62%)
60(50%)
15(12%)
71(75%') 59(52%) 12(13%)
Tiff. subnorm. 20(17%)
12(10%)
8(7%)
14(15%) 10(11%)
4(4%)
J

-
176 -
b) - Cures multiples
312 cas.
',:IQrço'1S (238)
Filles (74)
entrée
sortie
amélioo
entr~e
sortie
amélioo
89(37~) 66( 28:.) 23(10%)
41(55;:)
25(31.%)
lA(2'"""
'.
,,;. ;') )
C.V. bas
1n d
r')
1. ') \\ 1.4/,
81 ( .3 ',: ) 24 ( 1
\\
'.
, 1
O~)
47(64S) 29 (39%) 18(2l;:)
1
Tiff. bas
12A(5":l"!)
7R(~":lo'\\l 48(')0'1)
..,
- ' . ' 1
/1
. . J
- ' .,/ ,. _
1::..,
,')
59 (80n 21 (28%) 38(5L")
Tiff. suhnormal
34 (147)
1 9 ( 8~:) t 1 5( 6;'i)
8(11~)
2( 3Z)
6( ~ ~ ,
"':" }
BI - c ~ :
ut-j.ours
.
scolaires •
a)
- Cure unigue
537 cas •
Garçons (365 )
f'illes
(172 )
entr~e
sortie
amélioo
entrée
sortie
amélioo
v•~. ;,1 • S • bas
h86(51}') 113(31:) 73(20%)
102(59;)
67(39%) 35(20;;)
c.v.
~13(60.n142(39/')1 76(21:7,)
138(8CJ~) 81 (47:0 57 (J3~)
Tiff. bas
[;:>'){,(?5 1 )
_..)
.J
\\
_
,
134(50nl 52(11.::)
11 7 ( 63 :-: ) 63 (37;0 54 (31~)
Tiff. suonorl!lal
LI::(12'q
~ ./
- ,
32 ( 9nl 1J ( L 001 '.
~,'. )
26(15<)
18(10,~)
8(
5,n-
b) - Cures multiples
553 cas •
Garçons (412)
Filles (141 )
entrt5e
sortie
amélioo
entrée
sortie
amélio c
v•E. I.f • S. ba s
~20(78"7,) 97(24':) 223 ( 54'~, )
95(67''')
31 (221)
'4(4C:';:'
D
, J , 1
C.V. bas
221::(51':-:)
./ \\
./,
101(25n 124 (301)
113(80;:.) 54 (38%) 59 (1.2.;;
Tiff. bas
~08 (7 5'~) 122(307-> 186(45':':)
124(88%) 68(48%)
56(40}:':
Tiff. subnormal
57(14,0
27( 7~) 30( 7::~ )
29 (21~) 13 ( 9%) 16(11%;
•1


- 177 -
B/ - Conclusions •
Les ~ara8ètres ventilatoires s'améliorent sensi-
ble~ent au cours des différentes cures • Toutefois , on remar-
que les faits suivants :
1/ - Les am~liorations sont plus prononc~es dans
le cadre des s~jours lonGs ;
2/ - ~lles sont relativement plus importantes pOLr
les cures multiples , surtout dans le cas des séjours scolaires,
car en tout état de cause , i l est pratiquement inconcevable
d'admettre une sommation des effets de cures successives, au
niveau fonctionnel,
quand il s'agit de malades effectuant des
séjours de vacances ; le déc&lage entre deux cures ne permet
pas cette estimation ;
3/ - Les 3arçons reviennent ~lus souvent en cure
de stabilisation q~e les jeunes filles;
ce qui, en d'autres
circonstances , peut faire penser aux gYérisons à long terme ,
dont on a pu par ailleurs constater qu'elles intéressent davan-
tage les garçons •
.l

i,
- 178 -
2/ - EVOLUTION DES ANTICORPS IgE •
Nous avons· vu que la présence d'IgE anormalement
accrue dans l'organisme ne signe pas forcément l'allergie, à
t
moins que le terrain anaphylactique ne soit affirmé, comme
l1
c'est le cas pour quelques-uns des asthmatiques qui nous ont
1
.
intéressé
1
- asthmes de type l
;
et asthmes associés
Nous n'avons retenu que les
seuls sujets ayant
effectué des séjours scolaires complets , les modifications du
taux des IgE ne commençant à devenir vraiment significatives
qu'après le troisième mois. A partir de cette période, les
IgE diminuent progressivement , avant de se stabiliser à un
niveau seuil , variable selon les cas • Notre analyse nous a
fait retenir les deux groupes de malades suivants:
a) - les sujets chez qui les IgE diminuent d'en-
viron la moitié ( voire plus) de leur taux initial ( IgE
entre 40 et 50% de ce taux ) ;
b) - les diminutions inférieures à 40% de la va-
leur initiale •
Les résultats portent sur des sujets venus en cure
à Osseja à partir de 1976 , année où commencent à s'effectuer
le dosage des IgE pour la Perle Cerdane •

-
179 -
, /
AC' '1" Tl1 ~'C' DC' ..., " ';) ~ T
h
-
.. ) .i..l..l.J.
.i..•.HJ
r.,.:. 1. J,..:!J
....Ir..

Garçons(31.)
Filles(24)
Diminution des I~:;>
: ) .....J
Diminution des Ig2
.
,
,
40
50; inf. '.
40.::
40
50 !~
.inf.
1 (' .-'
a
c.
a
n
oi+,-J,.
11-13 ans ••••••••
3( 9?)
4 (12.n
2( 81~ )
6(25,A)
1
14-16 ans ••..••••
8(24%)
11(32~q
4(17.3)
3(13;')
17-19 ans •.••••••
3 ( 9~)
5 (15n
3(13<)
6(25~)
Totaux
.
1/.. (/.. 1 7; )
20(59~)
9(337)
15(62:~)
Gar0 ons(49)
Filles(42)
Di;ünutio:1 àes 1-'7
Diminution des -r' .,
~~:..J
l.~~
,
,
,
,
40 .t:.~ 507
inf. 3. I.O:~
40 ~i 50:' inf. G 40:~
11-13 ans
.
L( 0"')
U,'J
9(18~)
2( 5:::)
10(24:")
1
i
1
1
1
14-16 ans ••.•••••
1
9(18~) 1
15(31:)
7(17n
14(33%)
1
1
17-19 ans ••••••••
3 ( 6/)
9 (18.1.)
3 ( T~)
6(14~)
Totaux., ••••••••••
1é'(33~~)
33(69'1·)
12(29.n
30(71%)
Ces résultats d'ense~ble ne donnent pas une vision
co~plète du comportement ne ces deux Grou?es de malades • ca~
,
"
d'
. L '
en fait. llevolution des I;E releve esalement
une suscepvl-
bilité individuelle non négliGea~le ; chaque cas devient par
i
1

-
180 -
cons~quent particulier • et la
• fort délicate •
' ,
,
On peu t
noanmOlns representer cette ~volution des L:::~ pRr la
courbe th~orique ci-dessous ( FiC. 1
~au.x à.' Igl::
(%)
100%
----------------j-----------------------------
1
1
1
1
50%
-----------------.-----------------------------
1
1
1
1
1
1
1
110is
1
2
3
4
5
6
7
3
9
Fi.z.
1
Courbe ~~n4rale de IJ~volution ~u taux
la cure 3. Os sej a .
* 100: indique :e taux initial avant la cure;
* la stabilisation cos~ence ~ partir du 4e
mois
, et se situe aux alentours 1e 50% de
ce taux ( rarement au-dessous de celui-ci ).
Cette courhe si tue ;lob8.1ement le :)rohl~::ie , et
met en relief l'inportance de ln dur6e du s~jour , en l'occu-
rence le point d'inflexion constitu~ par le 4e mois.

1
- 181 -
Nous insistons sur le fait que ces r~sultats sont
très subjectifs, parce qu'ils dépendent avant tout des taux
observés en plaine , et à domicile •
On peut seulement ajouter que :
1/ - au sein de la même tranche d'âge, la baisse
des IgE semble plus profitable aux sujets effectuant une pre-
mière cure depuis l'avènement de leur maladie;
2/ - les diminutions les moins importantes concer-
nent des asthmes sévères certes , mais aussi des enfants " géo-
graphiquement proches de la Cerdagne "
et qui ont par consé-
quent effectué ( pour la plupart d'entre eux) plusieurs séjours
,
à d'autres titres J dans la localité, avant d'y revenir réelle-
~
,
ment en cure • Cette estimation ne concerne aucunément les en-
fants vivant
habituellement en Cerdagne.
Ces deux points ( cure primaire et proximité géo-
eraphique ) nous ont conduit
à nous intéresser à un autre
aspect de l'évolution du taux des IgE, en la confrontant à la
fois à une unité d'espace et de temps. Nous avons en effet
recherch~ et suivi plus particulièrement les sujets qui n'avaien
effectué aucune autre forme de cure ( climatique ou thermale ) J
avant leur arrivée à Osseja
L'évolution des IgE chez ces malades met en évi-
dence les faits suivants
..
1

....
- 182 -
1/ - à l'issue d'une première cure, les varia-
tions du taux des Ig~ respectent l'allure générale de la courbe
évoquée à la page précédente ( Fig. 1 ) •
2/ - lorsque les cures se succèdent , entrecoupées
par des vacances scolaires prolongées à domicile , on constate
( Fig. 2 ) :
*- que pendant ces vacances , les IgE remontent à
leur taux initial, sans toutefois l'atteindre dans la plupart
des cas :
*- que la diminution des taux d'IgE est presque t
toujours moins importante au cours des séjours succédant à la
première
*- le nouveau palier de stabilisation est atteint
\\r
plus rapidement que le premier , généralement au bout de trois
mois • C'est ce
palier qui devrai t constituer la. base pour
i
l'estimation des résultats de traitements désensibilisants •
Taux d'IgE
(% )
100%
~~~~-~-~-~-~-;---r----r------------------------
1
50%
Ml!)!s
1
2
J
4
5
6
7
8
9
Fig. 2
Evolution des IgE à l'issue de plusieurs cures.
A- première cure ;
B- autres cures •
j

- 183 -
~t~els ensei.::ner:ents peut-on tirer de cet état. de
fait ? Ils sont ~e deux ordres :
1/ - la cure climatique r et avec elle l'éviction
des diff6rents anti~~nes ( aller~~nes dans ce cns
,
;Jerrnet de
réduire plus ou ~oins con3i~6rablement le terrain aller~ique .
Cette r~duction sera d'auta~t ~lus consid~ra~le r ~ue les trai-
te~ents cl~sensibilisants seront maintenus plus lon~tem?s •
2/ - Pour un lieu donn~ r la stabilisation du taux
des I~E r ne peut r6ellement ~tre obtenue qu'h l'issue d'au
moins une deuxième cure effectu~e d~ns les mêmes conditions
1

que ln première • Ceci est tr~s important puisque dès lors r
plutôt eue de parler ne
1
Il
consolider" les r8sult~ts de la pre-
mière cure, i l 8'~';ira tout si~plement de stqhiliser certains
cri t~res i:T;r:u.!1:Jlo,~iques chez le :1alade •
Cette stabilisation induit par con3&~uent une
fidélit8'
la station révél~e ~)rofitable au "13.1Fide • ';alheure':-
sement r elle n'est ~as toujours r6alisable t
notamment pour
certaines cat~~ories d'adolescents t hien trop souvent frapp~s
par .•.. la limite d'a~e
~ J
! nlors m@Qs oue
..
cuelques
~_
...
suffiraient à concilier les nécessités méQicales • et une
formation sur place t
en vue d'une r~insertion sociale satis-
faisante

J

-
18~ -
3/ -
2VOLTJTIO~I D3 LA JLAc •
De m&rne que )our les IgE, nous n'avons pas tenu
compte des s~jours de vacances , qui m&me r~p6t~s , ne permet-
t
t
d t
" . .
..-'
'"
en
nas
approcler ce crl~ere a Sq juste valeur •
A - Chez les ~arçons : 777 cas •
~IITR~~E
;'30IZTIZ
l
,
,
,
,
,
Inf.
::;
500 a
Sup. <.'.
Inf. Ô.
500
, 1
a
Sup. a 1
500 l
1.000'6
1 • 000 l
500 1"
1 • 000 "! 1. 000 0"
qi'>
11-13 ans(235 cas)
, 0
75
62
47
61
127
1
(42~)
(32;0)
(26;; )
(20Z)
(26S)
(54n 1
182
14-16 ans(415 cas)
147
86
102
117
196
1
(44-;)
(35%)
(21 ;~ )
(26:q
(28~)
(477) 1
1
17-19 ans(127 c~s)
39
62
36
23
51
53
1
1
Î
(31 n
( 49~: )
( 28;~ )
(18~~)
(40~)
(427) !1
,
Totaux ( 777 cas )
319
28/~
184
172
229
376
i
( 41;; )
(377 )
(24:')
(22:-~ )
(29,'" )
(48"') ,
D - Chez les filles
313 CI"tS •
EliT il i~}~
SO~TI;;
.,.
,
,
,
,
,
,
~
.Ln.).. 11
500 él
Sup • Q
Inf. a
500 -1
Su;>_
ri
500 l"
1.000l"
1 • 000 ~
500 "
1.000 )"
1 • 000 0
27
,~ 1
28
11-13 ans(96 cas)
15
32
'~9
(28:" )
(437)
(29n
(16; )
(33; )
( 51 ~)
14-16 ans(167 cas)
73
57
37
41
46
80
( A4.~ )
(?j,'""
..) ;.:} 1
(22:~ )
(25 ._)
(28n
(48::)
15
22
17-19 ans(50 cas)
13
9
18
23
(;O;n
(44~)
(26n
(18:n
(36:::)
(46;" j
11 5
121
Totaux ( 313 cas)
77
65
96
152
(JT:)
( 3
21:-)
1
9~; )
( 25;: )
(
,. ,
(;1::)
(49n

- 185 -
Une seule remarque s'impose au niveau de la DLAc
elle concerne le nombre relativement élevé des sujets dont la
DLAc est comprise entre 500 et 1.0001
~ la fin de la cure.
Ceci démontre le céractùre prozressif des résultats , qui
semblent s'étahlir ?ar étazes successifs, c'est à dire par
un passr-t3e graduel des asthmes sévères aux moyens , et des
moyens aux 18~ers .
Il faut ~jouter que ces résultats s'affirment 2
partir du 4e mois •
î•
1

CHAPI7RE
7ROISIE~E
============
------------
-:-----------

.......0
-
186 -
1 -
n:TRODUCTIOII
=============
Les r~3ultats à court ter~e nous ont montr~ tous
les b6n~ficeR que les asthmatiques jeunes tirent de leur cure
' 0
.
l'
l '
a
sseJa. uepenaant , l'on sait par ailleurs combien de tels
r~sultats sont souvent contest6s , non pas dans leur r~alit~
mais du fait r.ê~e du caractère transitoire qu'ils revêtent
aux yeux de certains •
Afin de savoir ce qui " restait " de la cure ,
nous avons proc~d6 ~ une enquête aupr~s des familles d'enfants
et adolescents ayant sojourn6 à la Perle Cerdane entre 1969 et
1976 inclus, c'est ~ dire des sujets dont ln fin de la cure
remontait h 2 ~ a ans au moment de l'enquête.
Rar-~elons que nous n'avons nullement l'intention
ni la pr~tention ~e relever la po16mique ; nous nous contente-
rons de comDuni~uer tout simplement les faits et constatations
que nous avons ~u faire h l'occasion de notre enquête à long
terme , auprès des fa~illes des malades
~otre travail a consisté ~ adresser à ces familles
le questionnaire ci-dessous :
l
1

r,.)
-
187 -
Nom de t'~ntant:••••••••••••••••• P4inomd: •••••••••••• Ag~: •••• •••••
Annle(~) de(~) la cu~e(~) a O~~eja: •••••••••••••••••• Se~e: ••••••••
Du~ie totale de(~) la cu~e(~) à O~~eja: ••••••••••••••
Age de l'entant au moment de la p~emiè~e cU~e: •••••••
Depui~ ~on ~etou~, l'entant a-t-il eu de~ c~i~e~?:•••
DilI/NON
Si oui,
comtien de temp~ ap~è~ ~on ~etou~l: ••••••••••
- plu~ ~iuè~e~, moi.n~ ~~uè~e~,
i.nchangl.e~:
1 qu'auant
- plu~ noml~eu~e~, moin~ noml~eu~e~, inchangie~I la cu~e ?
App~o~imatiuement, noml~e de c~i.~e~: •••••••••••••••••
(ma~che, ~po~t~, etc ••• ): ••••••••••••••••
DilI/NON
DilI/NON
Si oui,
le t~aitement e~t-i.l continuel ou au mOMent
de~ cJZ.t-6.e-6?: •••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
L'entant p~enai.t-il de~ Co~ticotde~ (é~. COR7ANCYL)
- avant la cuJZ.el: ••••••••••••••••••••••••
DilI/NON
-
ap~d~ la cuJZ..e?: ••••••••••••••••••••••••
DilI/NON
Actuellement, ~eçoit-i.l comme m~dicament~:
- 7hiophylline,
7~d~alan, B~icanyl, Alupint, Ventoline, Lomudal?-
Autlt.e.d t/La i. ti!11Zi!n t-6
?: . . . . . . . . . . • . . • • . . • • • . . . . . . • • . . . •
Depui~ ~on ~etou~ d'O~~eja, l'entant a-t-i.l tait:
une ou plu~i.eu~~ cu~e~:
- th.e~mat.e-6?: •••••••••• Lieu: ••••••••••••••••••••••
- cllmatlqu.e-6?: •••••••• Lieu: ••••••••••••••••••••••
L'entant e~t-il toujou~~ ~cola~i~~l:••••••••••••• ,..•••• DilI/NON
inchangée,
qu'auant la cu~e ?
1
J

r
- 188 ...
L~~ ag~~nc~~ ~colai~~~ ~ont-~lle~ due~ à l'a~thme?: ••• OUI/NON
Si vot~e entant n'e~t plu~ ~cola~i~*. e~e~ce-t-il
un métie.ll..?: ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• OUI/NON
Si oui,
lequel?: ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
D.f'.{)ui~ comf1.iiUl. d~ temp~?: •••••••••••••••••••••••••••••
Son ~tat de ~ant* lui pe~m~t-il de l'e~e~ce~ dan~ de~
condition~ ~ati~tai~ante~?:••••••••••••••••••••••••••• DilI/NON
ln cor.ceu~ion. pen~ez-vou~ que la cu~e d'altitude d O~~e;a
a eu chez vot~e entant un ettet tin4tique:
- ~u~ l'a~thme?: •••••••••••••••••••••••••• OUI/NON
- ~u~ l'Itat gini~al?:•••••••••••••••••••• DilI/NON
••••••••••
Ce questionnaire, qu'il nous a été impossible de
rendre plus complet (afin que les familles puissent facilement
le remplir), nous a tout de même permis d'avoir upe idée plus
nette sur l'état de santé actuel des sujets concernés.

- 189 -
Au total, sur 813 questionnaires envoyés, nous
avons reçu
-
141
"
retour ~ l'envoyeur" , les familles
~tant reparties " s~ns laisser d'adresse"
Il faut en effet
souli~ner que le placement de certains enfants en cure clima-
tique n~cessite un chancernent momentan~ du domicile des parents
afin de maintenir des contacts fawi1iaux plus 8troits ;
- 47 réponses non interprétables
il s'agissait
de r~ponses incomplètes dans tous ces cas ;
- 92 familles n'ont 9as donné de suite ~ notre
requête
mal~r~ notre insistance aupr~s d'elles;
- ~nfin , 533 r0ponses exploitables, et qui ont
fait l'objet de notre compte rendu.
Tout cbm~e Dour l'enouête à court terme, nous
.
..
donnons nos résultats sous forme de tableaux.

l,
-
190 -
II - RESULTATS A LONG TERME •
========;=============
En reprenant un certain nombre de critères nous
ayant servi à exprimer nos résultats à court terme, nous nous
proposons de donner successivement:
- les résultats présumés durables, observés après
la cure (résultats "définitifs");
- et en regard de ceux-ci, les résultats obtenus
pendant cette même cure.
1/ - Résultats "définitifs"
Nous entendons par:
a) - Guérisons: des enfants et adolescents, qui
depuis leur retour au foy~r, n'ont plus refait de crises d'asthme,
1
et ne sont plus soumis aux différentes médications.
b) - Améliorations nettes: des sujets chez qui les
crises peuvent appara!tre de façon très sporadique, comparati-
vement à leur état avant la cure, avec en corollaire, une amé-
lioration de l'état intercritique pathologique (quand il existe),
et une parfaite sensibilité aux différents traitements rarement
prodigués.
c) - Améliorations partielles: des sujets demeurant
sous médication antiasthmatique constante, mais dont les crises
sont moins fré~uentes et moins violentes qu'avant la cure en
Cerdagne.
d) - Echecs: des malades qui n'ont eu aucun béné-
fice de leur séjour en altitude, et pour lesquels le pronostic
de la maladie devient encore plus sombre dans bien des cas,
avec une insensibilité totale aux traitements usuels, et
i
i
,
,
j

1
- 191 -
l'existence d'un état intercritique pathologique.
Ajoutons que dans bien des cas, nous n'avons pas
tenu compte des délais d'apparition des crises, car assez sou-
vent, nous avons observé des périodes de rémission pouvant
aller jusqu'à huit mois.
2/ - Résultats observés pendant la cure.
Ceci afin de déterminer si effectivement ces résul-
tats à long terme étaient eD· parfaite concordance avec ceux
obtenus pendant le séjour.
Nous avons donc repris les mêmes paramètres que lors
-
de l'enquête précédente. Toutefois, nous n'avons pas retenu la
discrimination par tranche d'âge, étant donné qu'au moment des
f,
réponses à notre questionnaire, la majorité des malades étaient
âgés d'au moins 20 ans.
Résultats globaux:
- Nombre total de cas •••••••••• 533.
- Guérisons •••••••••••••••••••• 130 (24% des cas).
- Améliorations nettes ••••••••• 156 (29% Il ft) •
- Améliorations partielles••••• 166 (31 % " " ) .
- Echecs ••••••••••••••••••••••• 81 (15% " " ).
De tels résultats se passent de commentaires, si ce
n'est pour remarquer que 84% des sujets se sont trouvés guéris
ou améliorés après leur cure en altitude. Les tableaux qui sui-
vent essayent d'établir une corrélation éventuelle entre ces
,.
résultats et ceux survenus au cours du séjour.
!
l

r
- 192 -
f
1
l - GUERISONS
A LONG
TERME
t
GARCO~S : 106 cas
FILLES : 24 cas
GUERISONS
.
A::1~lio-
Cortico-
A:'l01io-
Cortico-
Totau
co
co
A LONG
rl\\tion~
t)
thér."\\pie
rRtions
0
q)
q)
thérapie
et %
~
~
0
()
TERME
net. l')nrt
~
AVt
PDt
net. part
~
AVt
PDt
,Légers
13
2
0
2
0
-
-
-
-
-
15
(12% )
Moyens
37
11
0
16
1
10
1
0
5
1
59
(45%)
CI)
Sévères
34
9
0
29
1
10
2
1
9
2
56
CaJ
x
."
(43%)
==
~
CI)
<
Ancions
76
17
0
43
2
17
3
1
12
3
114
(88%)
Récents
8
5
0
4
0
3
0
0
2
0
16
(12% )
Vacanc.
22
7
0
9
0
2
0
0
1
0
31
(24%)
CI)
0::
::»
0
~col.
62
15
0
38
2
18
3
1
13
3
99
~
~
(76%)
CI)
Total Oll
84
22
- 47
2 . 20
3
1
14
3
130
et %
65%
17%
- 36% 1%
15"%
2%
1%
11%
2%
cas
Tableau N°
1 : Guérisons à long terme .
D~tails des résultats observ~s ~~court terme
(pendant la cure) , chez les malades II C1uéris"
o
~près leur retour à domicile .
l,.
.J

r
1
1.,
- 193 -
Conclusions ( tableau N° 1· ) •
a) - On peut remarquer le nombre important
d'améliorations nettes chez les malades des deux sexes ( 80% )
alors que comparativement , les améliorations partielles ne
représentent que 19% de l'ensemble des cas.
Par ailleurs, on note curieusement un cas d'échec
chez une jeune fille âgée de 15 ans au moment de la cure ( 20
ans à la réponse) , dont l'asthme était sévère et ancien, et
qui avait outre plusieurs cures dans d'autres stations, effec-
tué un séjour de 17 mois ( en deux cures) à la Perle Cerdane •
L'asthme était associé ( sensibilité aux moisissures, aux
squames d'animaux, aux poissons et aux oeufs) , chez une
1
jeune fille atteinte par ailleurs de nanisme • Les premières

manifestations d'asthme ont fait suite à une injection de
r
vaccin coquelucheux • Les crises avaient lieu en toutes sai-
sons , mais à prédominance printanière et automnale ( avec
une raréfaction relative en été) , et aggravées par l'inges-
tion de certains aliments •
b) - Il s'agit surtout d'asthmes sévères ( 43% ) ,
moyens ( 45% ) , et anciens (88% ) •
c) - Au niveau des modalités de séjour , la majo-
rité revient aux sujets réalisant des séjours scolaires (76%) •
d) - La corticothérapie intéresse très peu d'er.-
fants à l'issue de la cure (4%) •
,-,
On peut donc conclure qu'en ce qui concerne les
cas de guérison
, les résultats à long terme confirmA"+ ~.­
et hjen C3UX oht~=us au cours du séjour des malades en alti-
tude •

,
- 194- -
II - AMELIORATIONS
NETTES
A LONG
TERME
GARCONS : 132 cas
FILLES: 24 cas
AMELIORA-
TIONS NETTES
A~~11o-
Cortico-
A:'lr.lio-
Cortico-
Totaux
0)
fil
LONG
rl'\\tio!'1~
()
th~r~~ie
rA.tions
()
thérapie
et %
A
CI)
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2
0
0
0
1
0
0
0
0
8
(5%)
Moyens
50
12
0
31
1
6
5
0
5
0
73
(47%)
tI)
,Sévères
43
18
2
45
4
5
6
1
9
2
75
r.a
x
(48%)
::c
~
;
CI)
l
<

Anciens
90
26
2
72
5
10
10
1
12
2
"9
!
(89%)
Récents
8
6
0
4
0
2
1
0
2
0
17
(11 %)
Vacane.
16
11
0
14
0
3
2
0
1
0
32
CI)
(21%)
~
=
0
$col.
82
21
2
62
5
9
9
1
13
2
124
""':l
~
(79%)
CI)
Total GY
98
32
2
76
5
12
11
1
14
2
156
et ~
63%
21%
1%
49%
3%
8%
7%
1%
9%
1%
cas
Tableau N° 2 : Améliorations nettes à long terme.
Détails des résultats observés à court terme
(pendant la cure) , chez les mala~es dont l'état
s'est nettement amélioré après leur retour à
domicile •
f
..1

r\\
- 195 -
Conclusions ( tableau no 2. )
a) - Ici encore , il apparaît un pourcentage ap-
préciable des cas d'améliorations nettes ( 71% au total chez
les filles et sarçons ) • Ce nOQbre est toutefois inférieur à
celui observé dans le cas des guérisons ;
* au niveau des améliorations partielles , le
pourcentage devient supérieur au chiffre précédent ( 281. pour
19% ) ;
* enfin , on peut re~arquer un nombre relative-
ment plus important des cas d'échec ( bien que peu élevé: 2;
..
contre 1% ) •
b) - Les plus ~randes proportions relèvent égale-
ment d'asthmes Révères et moyens ( 48 et 47% ) , et anciens
( 89% ) •
c) - Enfin, la corticothérapie fait apparaître
que 4% seulement
des enfants restent sous ce traitement à
leur retour à domicile , comme dans le cas précédent •
,

.. _..
r1
. -
1·96 -
111- AMELIO~AT10NS PARTIELLES A LONG TERME •
GARCO;:S: 118 cas
FILLES: 48 cas
AMELIORATo
.
Anélio-
Cortico-
A:'1~lio-
Cortico-
Totaux
PARTIELLES
co
co
r1ttion~
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thérRpie
rR.tions
0
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A
LONG
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0
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AVt
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AVt
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TERME
.LéGers
5
2
0
2
0
2
1
0
1
0
10
(6%)
Moyens
37
10
1
19
0
13
3
0
11
0
64
(39% )
tI)
Sévères
37
24
2
46
4
15
13
1
25
8
92
Ca2
:E
(55%)
:x:
- E-oCI)< Anciens 76 34 j 64 4 28 14 1 32 6 156
(94%)
Récents
3
2
0
3
0
2
3
0
5
2
10
(6%)
Vacanc.
14
8
1
9
0
6
3
0
6
1
32
CI)
(19% )
CE:
=
0
Scol.
65
28
2
58
4
24
14
1
31
7
134
~
(81 %)
CI)
'Fotal G!!.l
79
36
3
67
4
30
17
1
37
8
166
et %
48%
22%
2%
40%
2%
18%
10%
1%
22%
5%
cas
Tableau N° 3 :A~éliorations partielles à long terme.
Détails des résultats observés à court terme
ro..
(pendant la cure) , chez les mal;des partielle-
ment améliorés après leur retour à domicile .
,.

r-
-
197 -
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1.
- 198 -
t
IV - ECHECS
A
LONG
TERME
CARCONS : 59 cas
FILLES: 22 cas
ECHECS
.
Amélio-
Cortico-
Amélio-
Cortico-
Totau,
~
al
A
LONG
rations
v
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théra.pie
rations
c>
thérapie
et
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c>
c>
TERME
net. pn.rt
~
AVt
PDt
net. part
~
AVt
PDt
.Légers
2
1
0
2
0
-
-
-
-
-
3
(4%)
·Moyens
7
8
0
7
0
4
2
0
3
0
21
(26%.
CI)
.Sévères
21
11
9
35
11
5
2
9
14
9
57
~
(70%:
z
..
:z::
~
CI)
<
Anciens
28
19
9
43
11
9
3
7
15
8
75
(93%:
Récents
2'
1
0
1
0
0
1
2
2
1
6
(7%)
Vacanc.
9
4
1
6
1
2
1
3
5
4
20
1
(25%
CI)
~
Q
0
~col.
21
16
8
38
10
7
3
6
12
5
61
~
(75%:
CI)
'Fatal al l
30
20
9
44
11
9
4
9
17
9.
81
et %
37%
25%
11 % 54%
14%
11 %
5%
11%
21%
11 %
cas
Tableau N° 4 : Echecs ~ long terme •
Détails des résultats observés à court terme
r'
(pendant la cure) , chez 1~8 malades n'ayant
retiré aucun bénéfice de leur séjour climatique.

- 199 -
Conclusions ( tableau ~o 4·) •
On retiendra essentiellement le pourcentage très
élevG des cas d'échec enregistrés pendant la cure ( 22% ) •
Au total , ces différents résultats comparatifs
font voir que les effets de la cure , à long terme , sont bien
le reflet de ceux observés au moment même du séjour • On a pu
en effet constater , des cas de guérisons aux échecs :
1) - u~e diminution progressive des améliorations
nettes à court ter~e ;
-
2) - une augmentation conséqùente des améliorations
partielles et des Gchecs ;
3) - un nombre de plus en plus élevé des asthmes
sévères et anciens
4) - ainsi qu'une proportion de plus en plus forte
des malades trait6s par les corticordes •
En ce qui concerne les modalités de séjour, et
bien que les chiffres soient assez voisins dans les différents
cas , on dira que les meilleurs résultats se situent chez les
enfants venant en cure pour au moins une année scolaire com-
pIète •
,.

-
200 -
CONCLUSIONS
=============
Les r~sultats des enouates oue nous avons
.
.
r~ali-
s~es , aussi bien pendant la cure qulaupr~s des familles,
chez des enfants et adolescents asthcatiques trait~s h Osseja ,
confirment dans de très larges proportions
l'influence du
climat cerdan sur l'asthme infantile.
En ce qui concerne les r6sultats imm6diats ( pen-
dant la cure)
, entre 1969 et 1979 , on remarque dans la majo-
rit~des cas, une r~mission quasi totale des crises d'asthme
et un retour rapide des sujets à une vie normale • En général
1
1
les m~dications antiasthmatiques peuvent être très vite aban-
PI
donn6es , et dans les pires cas , les posologies sont de toutes
façons nettement diminuées •
La rémission des crises ,ermet de pratiquer les
traitements désensibilisants , la ~i5e ~ jour des vaccinations,
la kinésithérapie ventilatoire et thoracique, les traitements
d'urGence ( O.R.L.
, stomatologie, etc ••• ) • Les enfants sont
scolarisés et très rapidement , pratiquent différents sports
( collectifs, individuels, ski, natation, etc ••• ) •
Cette renaissance l une vie active qu'ils ont
raFement connue , permet de noter chez la plupart des sujets ,
une adaptation sociale qui contribue certainement à l'amélio-
ration du psychis~e des individus, et l'on connait l'impor-
,.
tance de ce facteur dans l'asthme.

-
201
-
Pour les résultats à long terme, sur les 533
réponses des familles à l'enquête, nous ne pouvons que cons-
tater un pourcentage important de guérisons totales et de
nettes améliorations , semblant prouver, là encore, l'influ-
ence bénéfique du climat cerdan chez de tels malades •
Pour clore ce chapitre , un certain nombre de
reproches peuvent être faits à ce travail, à différents
niveaux , parmi lesquels :
1/ - Les malades : nous avons travaillé sur un
groupe particulier de sujets , au préalable sélectionnés , pou:
être ensuite placés dans des conditions de vie tout aussi par-
ticulières , de sorte qu'ils sont très loin d'être un échan-
..
tillon vraiment représentatif de l'ensemble des asthmatiques
jeunes •
1
2/ - Les données biologigues : qui même appro-
fondies , ne sont jamais suffisantes pour une g&n~ralisation
des différents cas: il y a encore plus d'asthmatiques en
plaine qu'en cure d'altitude.
3/ - L'asthme enfin, on l'a dit. est une mala-
die dont l'évolution naturelle est insaisissable dans bien des
cas; ce qui pourrait effectivement interférer sur les résul-
n
tata attribués à la cure climatique •
Néanmoins, et quoi qu'on en pense, aucun doute
,.
1

1
")
.
-
202 -
ne saurait ~laner sur les bienfaits du climat d'Osseja
sur
l'asthme infantile en particulier, et
::;fnérl'üe
sur les affections res~iratoires dans
, aussi
bien chez l'~dulte que chez l'enfant
~ncora faudrait-il pour
ses parti-
cularit4s , que ce cli;~at puisse réelleoent continuer de jouir
le plus lon';tcn)s )ossible de la faveur de ses condi tion.s
+
. " .
b 1
~...
"
.
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situû-t-il , 8t jU3qu'\\ quand un tel clinat ~chappera-t-il aux
~ultiples influences n6faatcs de l'hon~e , et avec lui, aux
reto~bées des ?rCirès technolo~iques ?
-
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