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15·
10·

Cap des
palmes



4
Cap des
N
6"
AFFATON Pascal
CAMILJean
Directeur de recherches à la SODEMI
ŒNT'" "'PROGRAI'HIOUE cel 'ENSnllEll ENT SlftRElJI ':mI2

Pages
INTRODUCT ION
1
PREMIER! PAITIE : GENBlA.lITES
~
~5
1 - ORIGINE fi STRUCTURE DE LA MARGE..
8
II - CONNAISSANCE DE L'ARRIERE PAYS CONTlNENTAL.
H
III - CONCLUSiON
29
--DiJ1IIEME PAR.TlE:L-ES' BNYllONNElIBNTS 1I0IPDOLOGJQUM
-
-
1- LA PLATE-FORME CONTINENTALE
3~
II - LE TALUS CONTINENTAL
38
111- LE GLACIS CONTINENTAL
41
IV - LES ClfENAUI
..
V- LE "TROU-SANS-FONDU CANYON SOUS MARIN D·ABIDJAN
.;
~
VI - CONCLUSiON
8
OllATIIEME PARTIE : FACIEf ET SE(JOENŒf DEf DEPOTS
(JUATE.IlNA I./lES
99
1- COUVERTURE SEDIMENTAIRE DE LA PLATE-FORME CONTlNENTALE
.101
II - LES SEDIMENTS fi LA SEDIMENTATION DU DOMAINE PROFOND
.1~3
III - CONCLUSiON
ln
ClMOllIS»E PARTIE: STNT8liSliS, CONaUSIO/t.
179
1- LE MODELE SEDIMENTAIRE DE LA MARGE IVOIRIENNE
.181
II - COMPARAISON DU MODELE IVOIRIEN AD'AUTRES MODElES
l90
III - CONCLUSION GENERALE
1~
BIBLlOORAPHIE
196

AVANT- PJPOPOS
Area: d8IJorder 14 prése111.uio11 des résull8ts de Jl1es recherches. je
ueas " erpriJl1er 8 tous ceur qui pu leur soutie11, leurs ëo11seils ou leurs
- e11COur81eJl1e11ts8Jl1lf:6ur, 011t c011tribué.l ël4/Jontio11 de ce doCUJl1e11t.
Après 8 voir bé11éficiè deS011 e11seiK11eJl1e111, le Professeur 11118ce YAŒ
- - a favoriSé Jl1011 iaseruoa au fJéputeJl1e11t des Sàe11ces de la Terre e11 1979 Il Jl1 ;, d01111é
les Jl10yen d'effectuer Jl1es redlerches dus des c011ditio11s saepl6lJles. je lui léJl1oq11e
U11e profo11tle Irtllitude pour la c011fi8JJce qu'il Jl1 ;, accordée et je suis très se11Sl1Jle 1#.
11Jo1111eur qu'ilJl1e fait e11 sccepl8Dt tle jUler ce /ravail
M011Sleur le Professeur jeu Plerre TASlET qui a luidé Jl1es preJl1iers
pas tl8J1S ce tloJl1J1iJJe qu'est l 'Océuololle e11 Jl1 Ï11scriF'&llt.l V11iversité de BortlelliJr 1
Jl1 8 fait le plaisirde ble11 vouloir. aouree» Jl1e luitler de ses co11seils et de ses critiques
toules les é/4pesdeJl1es traY6QI, C'estInce lui quej 8.ipu Oble11ir tlu Jl1adrlel pour ce
traF?J.il. ()u 'il soitassurtJ de Jl1a très SlDcerereco1111ussuce.
M011sieur le Professeur jeu SARROT-REYNAl!lD de l'U11iversilé de
Jire11oble, e11 Jl1issio11 tl'e11seiK11eJl1e11t Abitlju, .8. accepté de jUler ce travail. ()u 'il
veuille bie11 trouver ici, l 'erpressio11 deJl1a prof'o11tle Irtllitutle.
M011sieur AETATON PascaL M6It.re de Co11fére11ce 8. 1 V11iversilé de
lOJl1é, a 6.Cceplé tl 'effectuer le tléplaceJl1e11t pour jUler ce traP6Jl, Jl1Uld ses lourdes
CbUles. qu il veU/lle trouver ici l 'erpressio11 de Jl1es se11/ime11ts respectueuI,
M011sieur jeu Claude FAU6lRES, A/8.Itre de Co11fére11ce 1#.1'U11iversilé
tle Bo.rrleaur 1 Il suivi toutes les él8JJes de ce travail Il Jl1 8 prodqué de 11oJl1breur
C011sells. lia acceptédejUler cetr8 Y1l.Jl, qu'il e11 soit SlDCèreJl1e11t remercier.

MODsieur ASSA Areao« 6 mujours muil'esté de l'iDfértt pour mOD
travail je suis très lJODOré de le voir présider ce jury de t1Jèse. Qu 11 soit assuré de 818
très sÙlcère recoDDlliSSlMce.
Il 81 'est psrticulieremeDt 61réa1Jle de soumettre 8U jUlemeDt
comjJéùJDt de MODsieur./e8J1 CAMll, DirecùJur dereclJerclJe.18 SODEMl les résull8ts de
mes traV8lJr J'ai beDél'icié de ses eDseJKDemeDIS puis de ses cODseJls peDd8Dt le
dérouletlleDt de ce traY1J.l1. Ou /1reçoive icil 'expressioD de816 respectueuse IrtlIitude.
je De S6Un.is oublier mus mes coUèlues du /JéjJ6J"femeDt des ScieDces
de 18 Terre qui ODt su 81 'eDmurer d ua« 8.Jl1JC8Ie 6IJJ1osplJère. Je remercie très
clJ4IeureusemeDt ceux qui PM' la lecture critique de mOD m8J1uscrit,
81 DDt
léDéreusemeDt aidé. mieux exprimer les réstJll8ts de mes traV8lJr
Pour 1. ré6liSlllioD de ce mémoire, de Dombreuses persoDDes ODt
spportIJ leur CODcours. ED me dODD8Dt sccès8 de Dombreux documeD/s (Mmes lAlA l1bE
et FA/TOl! de 18 bibliot1Jèque de Bortle8lJxJ. eD assUI'8J1t l'u161}'StJ des éclJ8J1IJlloDs
(HANAUl SAINT-PAUl. MAKI/N. lJA.RIJ. DUPRAT de Borde8UL P YAΠd'Abidju)
-
l11lustn.tioD ou 18 frappe de ce mémoire (OOSSOet Mmes COUl/BAl Yet NAJ)() d 'Abidju) ,
ell~s81 DDtl'ourDi UDe .ideprécieuse. Ou 'elles veuJllesbieD J1l8 pardoDDer de De pas les
cùer toutes et qu'elles soiea: assuréesde 818 profoDde reCODD8J'ss8.Dce.
De Dom/Jreuses ùlslitulJODS 81 DDt apporté
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CODCOUrs
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IlfJprécilllJle (fFREMEll la Ma.riDe NllÛoD61e de Côte d lvoire. l 'UDiversitIJ de Borde/IUX /
et l'UDiversitIJ d 'A/Jidj8.l1J.
J4i eu l occesioa d'effectuer des missioDs. /Jort! des D8vires de 1.
Ma.riDe NlllJoDaJe de Côte dlvoire et du D8vire océ8DOlnlplJique fr8J1çais le
"C.pricorDe ~ Je ueas li exprimer 8UX fJquipllles de ces D8vires et /lUX collèlues
scieDIJ'j'iques qui él8ieDt 8 bord. 818 reCODD6.J'ss8.Dce pour leur 8J'de et leur
comprélJeDSJOD desproblèmes lJum8JDs.

j'adresse 4 mes pllre/l1S. 1118 profo/lde 8I'feclio/l et les remercie de leur
compréheL1sio/l et de leur aide.
EJJ/i'n " est 8. mOL1 épouse Rose ~t 8. mes -eaôuus Gérard, Désiré el
l8.Ddry qui 111 O/lt soutea« et Iémoi8/lé 6Ilectio/l et 8./J1OUr. que je dédie ces IqL1es.


-
2 -
La connaissance de la dynamique
sédimentaire
des
marges
continentales est devenue pour les pétroliers et les chercheurs européens et
américains une priorité de recherche. C'est dans cette même optique que nous nous
sommes intéressés à la marge ivoirienne qui constitue un modèle unique et original
en domaine équatorial. En effet cette marge comporte:
1) une côte microtidale à forte énergie saisonnière;
2) un plateau continental étroit de 22 à 3' kilomètres de
large dont la dynamique est dominée par la houle;
3) un canyon sous-marin le "Trou-Sans-Fond" qui entaille le
plateau et débouche vers' 000 mètres de profondeur
dans les grands fonds.
Les buts de ce travail étaient:
- d'étudier et de comprendre la dynamique sédimentaire actuelle, sur
le plateau, le talus continental ivoiriens et le domaine profond.
- de définir les séquences faciologiques des dépôts récents depuis la
cOte jusqu'au talus ainsi que sur l'éventail profond du canyon du "Trou-Sans-Fond".
Il
s'agit d'un
programme
de recherche
scientifique
mené
conjointement par le Département des Sciences de la Terre de l'Université d'Abidjan et
le Département de Géologie-Océanographie de l'Université de Bordeaux 1. Ce projet de
reconnaissance de la marge ivoirienne est né, à la suite de la mise en place d'une
convention de coopération iateruniversiteire. entre les Universités de Bordeaux 1 et
d'Abidjan afin de combler le manque de travaux de sédimentologie à l'échelle de
l'ensemble de la marge. En effet, si cette marge, en domaine équatorial. a fait l'objet de
nombreuses recherches morphologiques ou structurales (BELLIN
j. N.
17046;
BUCHANAN j. Y., 1887; PRUNET J. 1938; BLACHE J. 19041; ARENS G. et al., 1970; DIETZ R.
et KNEBEL H. ].. 1971; TASm J P.. 1972-1979; DROZ L.et al.. 198'; BLAREZ E.. 1986;

-
3 -
AFFIAN K,. 1986). les études sèdimeatologiques y sont rares, Seu11e plateau continental
a bénéficié de reconnaissances systématiques synthétisées par les travaux de MARTIN
L. 0969a, b. 1973).
La mise en oeuvre de ce programme a été possible grâce à l'aide des
navires de la Marine Nationale Ivoirienne. du Navire Océanographique Français "le-
Capricorne" au cours de plusieurs missions ëcheloanèes sur trois ans. Diverses
techniques d'investigation ont été utilisées pendant ces campagnes.
Bathyaétrie: en 1981. la bathymétrie de la tête du canyon du "Trou-
Sans-Fond" a été réalisée avec un sondeur SIMRAD de la Marine Nationale de Côte
d'Ivoire. Pendant les
campagnes TRANSIVOIRE. 600 milles de reconnaissance
bathymétrique au sondeur 12 Khz du bord ont été effectuées. avec parallèlement 300
milles de profils sismiques 3.5 Khz.
Carottale-Beaae: à l'aide d'un carottier de type Kullenberg. 78
prélèvements ont été réalisés au cours des campagnes TRANS IVOIRE; M bennes
Shipeck ont été également effectuées au cours des mêmes missions. L'ensemble de ces
prélèvements couvre le plateau, le talus continental ivoirien ainsi que la partie amont
de l'éventail du canyon du "Trou-Sans-Fond".
Hydrologie:
96
stations
hydrologiques
(température.
salinité.
oxygène. pH. turbidité) disposées suivant 12 radiales perpendiculaires à la côte ont été
effectuées au cours des mêmes campagnes.
EIPloitation des données
L'analyse
de
ces
données
bathymétriques.
hydrologiques
et
courantologiques ainsi que celles des prélèvements par carottage Kollenberg et
bennes. a été faite par nos soins en partie au laboratoire de géologie océanographie de
l'Université de Bordeaux 1 et en partie au Département des Sciences de la Terre de
l'Université d' Abidjan,

-
4 -
La stratigraphie des prélèvements par carottage a été effectuée à
partir des Foraminifères planctoniques et parfois confirmée par une courbe
isotopique ~18 O.
Organisation du mémoire
Les résultats des travaux sont présentés en cinq parties:
Lapremière partie est consacrée aux généralités. Après avoir défini
le cadre géographique de l'étude, nous décrivons la géologie--et l'hydrologie de
l'arrière pays continental. source de sédiments.
La. deuxième partie définit les unités morphologiques de la marge
actuelle.
Dans la troisième partie, sont rassemblées les observations relatives
aux agents dynamiques actuels, c'est-à-dire les courants généraux (dérive littorale,
marée) et les processus sédimentaires (charriages, suspensions,
écoulements
gravitaires) .
La quatrième partie est consacrée aux caractères des sédiments; à
l'étude des faciès, de leur répartition spatiale et temporelle depuis la plate-forme
jusqu'à l'éventail profond du canyon du "Trou-Sans-Fond", ainsi que de leur mode de
mise en place. Dans cette partie est également indiqué le rôle de ce canyon dans la
distribution des sédiments.
Une cinquième et dernière partie rassemble les conclusions sur les
relations entre les faciès et l'évolution pa1éoclimatique et palëogëographique au
Quaternaire récent. Un essai de quantification des flux sédimentés est tenté. Le modèle
de marge ivoirienne ainsi défini sera comparé à d'autres modèles (marge du Sénégal
et marge Nord-Aquitaine) afin de reconnaître les similitudes et les différences dans
leur organisation

GEnERBLITES
I-ORI&lnE ET STRUCTURE DE LB mBRGE
II-connaIssanCE DE L1BRBIERE PBYS conTlnEDTBL
m-œacmsmn

-
6 -
Nous avons étudié un secteur de la marge continentale de C6te
d'Ivoire <Golfe de Guinée), situé en domaine équatorial de l'Afrique Occidentale, entre
les longitudes 3· 40' et ~r 20' Ouest etles latitudes 3· eCr 15' Nord (fig.]).
Ce secteur de 250 sur 185 kilomètres recouvre tla fois la plate-forme,
le talus et une partie du glacis entre la côte et of 200 mètres de profondeur. Il s'agit
donc du domaine de transition entre le continent et la plaine abyssale.
L'originalité de cette portion de marge réside dans sa position en
domaine équatocial et dans la présence d'un canyon, qui recoupe toute la marge et
remonte à la côte: le canyon du "Trou-Sans-Fond".
Ceue première partie de l'étude est consacrée d'une pact à 1&
définition du cadre structural de la marge, qui influence 1& distribution des
environnements et des faciès quaternaires. d'autre part à 1& connaissance de l'arrière
pays continental et de ses altërites. source principale des sédiments déposés suc cette
macge.

7 -


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4
Cap des
N
Fig.1 : localisation de la zone d'étude.

-
8 -
1 - ORIGINE ET STRUCTURE DE LA MARGE
La Côte d'Ivoire appartient au vieux bouclier _précambrien de
l'Afrique de l'Ouest (TAGINI B., 1971) qui. avant l'ouverture de l'Atlantique, était en
continuité avec celui du Brésil ŒLAREZ E., 1986; fig.2).
La marge océanique ivoirienne s'est créée à partir du Jurassique
supérieur ou du Crétacé inférieur par l'ouverture d'un rift intracratonique (fig.2)
probablement contemporain du rajeunissement panafricain ŒLAREZ E., 1986). Il
s'agit d'une marge de cisaillement ŒOIUar G., 1983) sous la dépendance des failles
transformantes de Saint-Paul et de la Romanche qui Iimitent un bassin sédimentaire
losangique de type "méga pull.apart" «fig.2 et 3);BLAREZ E., 1986).
Au Nord, le prolongement de la zone de fracture de Saint-Paul
constitue "J'accident majeur des lagunes"
qui. du fait du contexte géodynamique
global , a surtout joué en distention comme en témoigne sa structure en demi-rift
(SPENGLER A et DELTEIL JR., 1964;TASm JP., 1979; BLAREZ E., 1986). 11 constitue la
limite septentrionale du bassin sédimentaire profond qui s'étend dans le domaine
_ marin actuel sur une zone de croOte continentale amincie et, au delà de la fracture de
la Romanche. sur la croOte océanique (fig.3).
Dans le domaine continental actuel. au Nord de l'accident des
lagunes, une couverture sédimentaire peu épaisse recouvre le socle précambrien; elle
s'étend en un étroit croissant de Sassandra à l'Ouest, jusqu'au Ghana à l'Est (fig.3).
La bordure nord du domaine marin actuel. c'est-à-dire le Iittoral à
l'Ouest de Sassandra. est constituée de formations précambriennes, alors qu'à l'Estelle
est bordée par des dépôts sédimentaires méso-cénozorques à quaternaires.

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-
10 -
CÔTE
D'IVOIRE - - - - - -... +--GHANA
Domaine continental
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Glacis inférieur
Socle Précambrien
I~';":::: ._1 Bassin sèdirnentcire
.. .....
méso-cénozoïque
Domaine mgrio.
o Croûte continentale
k..·.·~····::::·:··?j Croûte océanique
CD Prolongation de la Fracture
CD Prolongation de la Fracture
Fig.3 : Schéma structural de la marge de Côte d'Ivoire
(Structure d'après BLAREZ E.. 1986).

-
11 -
II· CONNAISSANCE DE L'ARRIERE PAYS CONTINENTAL
II-l- Les unités morphogéologigues
Des travaux de ARCHAMBAULT J (1938-1950, BOLGARSKI M. (1946-
-
1953). ROOUES M. (1948-1968). ARNOULD M. (1960. TAGINI B. (1972), BESSOLES B.
(1977>.. .. il ressort que la Côte d .Ivoire appartient à la vieille plate-forme de l'Afrique
de lDuest. Elle est formée de deur unités géologiques de surfaces inégales:
- un socle précambrien couvrant 975% du pays;
- un bassin sédimentaire secondaire-tertiaire formant une
mince frange littorale de 2S~.
11/./-lejpÇ/e
Le socle fait partie du vieux bouclier précambrien de l'Afrique
Occidentale. 11 est constitué par deux grandes unités lithologiques. Ce sont (fig.·():
- les migmatites. gneiss. amphibolo-pyroxénites et quartzites à
magné.,tites (ltabirltes! qui affleurent dans la région de Man à l'Ouest du pays. Du point
de vue morphologique c'est la seule et véritable zone montagneuse. On y distingue les
monts des Dan et du Toura aux sommets dépassant fréquemment 1 200 mètres. Il y a
égalément. isolé à la frontière entre la Côte d'Ivoire, la Guinée et le Liberia. le mont
Nimba qui culmine à 1 n2 mètres (AVENARD lM. 1971; ARNAUD je. 1978);
- un complexe volcano-sédimentaire composé de laves, schistes,
conglomérats. A ce complexe selon TAGINI B..(l972) font suite d'épais dépôts
détritiques Ilyschotdes, le tout se terminant par des conglomérats molassiques. Celte
division stratigraphique prend le contre-pied des considérations antérieures de
succession allant des séquences sédimentaires à la base aux formations volcaniques

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DomaiM Libèrien

GrnnitoirleH Bondoukou
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Métamorphite
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Zone failléo du Sassandr a
1Eh.,nhn'
(Eh.n'.n'
FilA: Carte léolOlique au 1/1000 OOOè de la C6te d'Ivoire
d'après BAGAIE et TAGINI B., (1965) simplifiée.

.- 1 3 -
terminales. Des données récente-s (MIlEI JP. et al.. 1987) font état d'une
superposition identique avec des séries volcaniques au sommet succedant aux dépôts
sédimentaires relativement précoces.
Du
point de vue
morphologique, elles
constituent la zone ~entre et nord où dominent des plateaux étagés entre 200 et 500
mètres (ARNAUD JC., 1978). Cette zone est parfois rompue par des reliefs isolés ou
inselbergs qui sont de trois types:
* des alignements de collines de direction sud-ouest et nord-est
(collines de Grabo dans le Sud-Ouest; "chaine" Baoulé dans le Centre et colline. de
Bongouanou vers l'Est),
* des buttes tabulaires à sommet plat et à versants concaves <Orumbo
Boita; Bové de Kiendi).
* des dômes granitiques aux sommet arrondis et à versants convexes.
Ces dômes se rencontrent soit isolés (mont Niénoukoué, mont M'blibo) soit groupés par
2 à of (mont Niangbo) soit en véritable champs d'inselbergs groupant plusieurs
dizaines de dômes granitiques (région de Sëguëta).
A ces deux grandes unités lithologiques correspondent deux cycles
orogéniques. Ainsi à la première unité correspondIe cycle orogénique dit Libérien
(tab.l) et à la seconde le cycle Eburneen. Grâce aux mesures géochronologiques
(BONHOMME M.. 1962; CAEN-VACHITfE M., 1979-1988; CAMIL J. 198of), ces cycles
orogéniques ont pu être situés stratigraphiquement (tab.l).
Le cycle Libérien qui serait compris entre 3 000 et 2 300 millions
d'années est Archéen; le cycle Eburneen. compris entre 2 300 et 1 500 millions
d'années donc Protërozorque inférieur et connu surtout par ses formations et
affleurements d'tge Birimien (2000-1 800 millions d'années),

-
14 -
Tab.1 : Unités lithologiques et cycles orogéniques du socle.
Unités Hlhololdaues
Cycles oro2éniQues
Etaze stratigraphique
A2e
- Molasses, phyllades
Eburneen IL
1:;00 MA
flyschs, grauwackes
Protèrozorque
conglomérats, schiste
inférieur
-
roches vertes
Eburnëen 1
.
-'.
2300 MA
Migmatites. gneiss
Archéen
amph ibolo-pyrolé-
nites quartzites à
Libérien
magnétite: itabirites
'-
Catarchéen
3000.MA
Ainsi. sur un socle archéen granulitique et migmatitique. érodé.
arasé et pénéplané se serait installé un complexe volcano sédimentaire birimien,
fortement plissé granitisé apparaissant toujours redressé et de direction NNE-SSW. Le
métamorphisme du Libérien est catazonal. celui du Birimien étant épizonal et
quelquefois seulement mésozonal.
Sans entrer dans le détail il faut cependant noter qu'entre ces
formations et les dépôts mëso-cénozotques du bassin sédimentaire côtier, la Côte
d'Ivoire a connu un hiatus de sédimentation de plus del '00 millions d'années qui
correspondent à l'érosion des chaines précambriennes et des dépôts.. sédimentaires
précoces.. Les seuls témoins de cette longue période sont les filons de roches basiques
et ultra-basiques (dolërites. kimberlites) dont les 1ges s'échelonnent du Protérozotque
inférieur au Carbonifère entre 1 700 à 280 millions d'années {TASTET J,P., 1979},
1112 -t» !J8SSÙl sétlime.J118ire
Correspondant à la zone sud au relief de plaine mamelonnée située
entre 0 et ZOO mètres d'altitude (ARNAUD JC., 1978), le bassin sédimentaire de Côte
d'Ivoire s'étend le long de la côte atlantique. Il présente une partie émergée en forme
de croissant d'une superficie de
8000 km2 qui ne représente que Z,' % du territoire
ivoirien (fig.S).

-
15 -
C'est dans cette partie émergée que se développe la lagune Ebrié:
vaste étendue d'eau d'environ 56J km2 alimentée par trois bassins versants et
quelques petites rivières côtières et qui est en relation permanente avec la mer par le
canal artificiel de Vridi et parfois par l'embouchure temporaire du Comoé à Grand-
Bassam.
Ce bassin dont la plus grande partie s'étend en mer représente la
zone occidentale du vaste ensemble sédimentaire, le bassin èburnëo-nigërien
(MESTRAUD ].1.,1(70).
Les travaux anciens de géologie (SPENGLER A. et DELTEIL J.R.. 1966;
MARTIN 1..1973; TASm J.P., 1(79) et de géographie (ANONYME, 1953.) avaient montré
que ce bassin est traversé d'Ouest en Est par une faille extrêmement importante
"l'accident majeur" de Côte d'Ivoire ou faille des lagunes. Plus récemment, des travaux
de géophysiques (DROZ 1. et al., 1985). ont prouvé qu'il s'agissait du prolongement de
la fracture médio-océanique Saint-Paul.
L'histoire géologique du bassin, liée à. l'ouverture de l'Atlantique
(fig.2), débute par le dépôt d 'une épaisse formation de sables, grés. conglomérats et
argiles
versicolores
d'origine
continentale
(tab.2)
d'ige
vraisemblablement
Jurassique supérieur ou Crétacé inférieur: correspondant au stade de rift (fig.2A.
fig 6)
Sur cette série continentale reposent en discordance 2 600 mètres
d'argiles d'origine marine qui se terminent par des faciès conglomératiques. Ceue
série marine serait du Crétacé inférieur.
Sur cette série marine repose un Crétacé moyen représenté par des
grès, des sables d'origine fluviatile passant à. des calcaires gréseux parfois
dolomitiques au centre du bassin.

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Accident majeur des lagune.
FalUe. IOtelllte.
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Accldentl merldlen.
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Précambrien
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Fil.~ : Le bassin sédimentaire de cate d'Ivoire modifié.
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C6TE D'IVOIRE ~ GHANA
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20
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80
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M : Mlodne
Cm : Crétacé moyen
SOCLE-
~ Sch..... blrrlml...
PE: Paléocène et Eocène
Ca : Albo-aptlen
~ Roche. baSIque.
1
Cs: Crétac4 superieur
CI : Seri. continentale de base.
~ Gn.... et oranlte.
Fia.6 : Coupe lonaitudinale schématique du bUlin de C6te d'Ivoire luivant le littoral
du lol(e de Guinée (d'.pria SPENGLER A. et DELTEIL J.I., (966).
-"
-.....1
1

-
18 -
Essentiellement argileux à l'Ouest, le Crétacé supérieur devient plus
grossier au centre et de type calcaire biogène à l'Est du bassin.
500 mètres de sëdiments
marins essentiellement auileux et
glauconieur constituent le Paléocène qui. à l'Est du bassin, est représenté par des
sables, des argiles glauconieuses ou des calcaires coquilliers.
Sur cette série marine reposent -(90 mètres d'argiles sableuses à
petits bancs calcaires et d'argiles glauconieuses plus ou moins sableuses d'âge Eocene.
Le Miocène constitué de sables plus ou moins argileux surmontés
d'une marne argilo-silteuse a été décrit par DUFAURE P. et rASTEr J.P (198-4) puis par
BALDI-BEKE M. et al.. (l9n) (tah.2) dans des forages d'Abidjan En outre. d'un point de
vue morphologique, il a été montré (SIMON P, et AMAKOU B. 198-4) que la discordance
ante-miocène suggère dans la région d'Abidjan l'existence d'un "palëocanyon" dont
la tête est orientée Est-Ouest. Son flanc nord semble confondu avec l'accident majeur
des lagunes,
Enfin au sommet de la série, s'étendent les formations quaternaires
de la plaine littorale constituées à sa base par une formation lagunaire à argiles
noires intercalées de tourbes et de sables datés à plus de -(2 000 ans B.P. et
attribuable
à un Quaternaire "moyen" (FREDOUX A. 19n; rASTEr J.P. 1979). Sur cette formation,
reposent 20 à 30 mètres de sables argileux ante-holocènes. vraisemblablement mis en
place au cours du dernier épisode régressif (Ogolien) qui a vu la mer se retirer jusqu'à
-110 mètres vers 18 000 ans B.P. (ASSEMIEN A. et al.. 1970 : MARTIN L. et TASTET J.P..
1972 ; LE RIBAUT L. et TASTEr J.P. , 1979). La. série finit par une formation de 60 mètres
de vases et sables lagunaires à marins d'âge holocène.

-
19 -
Tab.2 : Unités lithologiques et étages stratigraphiques du bassin sédimentaire
de <:bte d'Ivoire.
Unités lithologiques
Epaisseur moyenne
Etagess~graphiques
Ages en MA
des couches
Vases et sables argi-
Holocène
leux. argiles noires à
50m
0
2
---
intercalation de tour
Quaternaire moyen
be et sables
Sables argileux et
Pliocène
grès ferrugineux
(continental terminal)
Marne argilo-silteuse
Miocène
sables plus ou moins
argileux
600m
Oligocène
37
Argile glauconieuse
sableuse. argile sableus
490m
Eocene
65
à banc calcaire
Sables.. argile ou
calairescoquilliers
-
500m
Paléocène
Sable bitumineux et argile
Crétacé supérieur
100
Calcaire gréseux dolo-
mitique. conglomérats.
600 à 700 m
Crétacé moyen
120
grès et sables
Conglomérats. argile
feuilletée à intercalatio
2600m
Crétacé inférieur
140
de grés et marne
Epaisse formation de
sable. grés conglomérat
500 à 2000 m
Jurassique
160
et argiles versicolores

-
20 -
11.2 - Le climat
Située entre "·30' et 10·30' de latitude nord, la Côte d'Ivoire connait
un climat chaud ~i fait la transition entre le climat équatorial humide et le climat
tropical sec. Les températures moyennes annuelles sont très uniformes d'une région à
l'autre; les températures mensuelles varient peu d'une saison à l'autre (BERRON H.,
1978) Par contre.L'importance des précipitations permet de souligner les différences
saisonnières d'une part et régionales d'autre part (fig.7).
Il.2.1 -LesO1I1SSeS d 'air
Le pays est soumis alternativement à l'effet de deux principales
masses d'air de natures différentes
L'Alizé boréal amène du Nord un air sec, chaud et souvent chargé de
fines poussières (l'Harmattan) ; cet air continental peut envahir la Côte d'Ivoire
jusqu'aux rivages de l'Atlantique où il séjourne parfois une à deux semaines (de
Décembre à Février) ; il apporte à la mer d'importantes quantités de sédiments
.~ (~~ Il:'Ai'0~,
, ~'\\
~I
Il cède ensui é1i1~u~S7 ',s d'air chaud et humide provenant
de l'océan Atlantique, pousse ~ ~a)r~' vent du Sud-Ouest (Alizé austral
ç.
1
-
~ ~
dévié lors de son passage sur l'
~
r) : c
'!\\
s d'air humide s'étendent très haut
....~"
0 .p.'"
en latitude en Juillet et Septembr~'~eln~~nt alors tout le Nord du pays; leur
progression saisonnière est souvent comparée à un effet de Mousson. En Aout, la
région littorale est pendant très peu de temps sous l'influence de cette même masse
d'air humide devenue plus stable.
L'air chaud de l'Harmattan et l'air chaud et humide de la Mousson se
différencient non par leur température, mais par leur teneur en humidité; ils se
mélangent difficilement et restent de part et d'autre d'un plan oblique par rapport au
sol. traversant le pays d'Est en Ouest; la Mousson pénètre alors comme un coin sous

-
21 -
l'air sec; c'est la convergence intertropicale (CIT) ou front intertropical <FIT). On peut
donc avoir un air humide au sol et à 1 000 ou 2 000 mètres d'altitude, un air sec.
Lorsque l'épaisseur de la couche d'air humide est suffisante, cet air devient instable et
dimportantes précipitations se produisent.
Le mécanisme, présidanlaux déplacements de ces masses d 'air et de 1&
convergence intertropicale qui les sépare, est régit par les positions de 1& dépression
thermique saharienne et de l'anticyclone de Saint Hélène, qui se déplacent eux-mêmes
en liaison avec les mouvements apparents du soleil entre les tropiques.
112.2-les pdrmi/Mions
Au niveau des saisons, 1& Côte d'Ivoire appartient au domaine
guinéen et, en fonction des précipitations, elle connan un climat à quatre saisons :
une grande saison de pluies centrée sur Juin et une petite saison de pluies centrée sur
Octobre (SLANSKY M., 1959; TOUPET C., 1958; MONDJANNAGNI A., 1969; ELDIN M., 1970.
Cessaisons son séparées par des épisodes non pluvieux: la. petite saison sèche (AoOt) et
la. grande saison sèche (janvier>. La pluviométrie annuelle varie de 900 au Nord-Est à
plus de 2 500 mm par an dans 1& région de Tabou (COMBRES Je. et ELDIN M., 1971;
BERRON H., 1978); (fig.7; tab.3).
Tab.3 : Moyennes annuelles des pluies et températures en C6te d'Ivoire.
Stations
Tabou Sassandr AbidilUl Adiak Gagner. Man Dimbotrc Bouaké Bondoutc Odiennc Ferkés
Moyenne an-
2300
1600
2000 2050 1550
1150
1150
1550
1550
1550
nuelle en mm
Moy. temoéra 25.5
25.5
26
26
25
24
26.5
25.5
25.5
25
25

22 -
Edlelle 1/3600000
~_....:::!lO
o
1C!2....---I5OKm
1300
10"
1900
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1900
600+------~
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2.300
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2000
2100
400+--....---1-
2200
3OC+--_~_t
2300
200
100
5
o J FMAMJJASONO 0
Plul.. e' ,0 ° AbldJon-Aero
LEGENDE
••••••••• Umite entre forêt el savone
• Station pluviométrique pnncipale
~ Isohy~te (en mm )
,,,-..., Isotherme (en oC )
Fig.7 : PréCipitations (en mm) et températures (en 'c) moyennes annuelles
(période 1961- 1975; d'après BERRON H., 1978).

-
23 -
La forêt joue le rôle de régulateur en atténuant les conséquences
immédiates des chutes de pluie. Ainsi. la lame d'eau déversée est l'objet de diverses
soustractions. évaporation sur l'écran des frondaisons. évaporation légère au niveau
"du sol et transpiration plus importante aux dépens de l'eau plus profondément
infiltrée (MARTIN L., 1973). Relativement à. la masse d'eau déversée par les pluies, on -
est frappé sous couvert forestier, par la précarité des eaux-vives. En dehors des
moments strictement localisés dans le temps et dans l'espace, on voit peu d'eaux
courantes. Par contre. les eaux mortesj)ermanentes ou non, prennent une importance
inhabituelle. Tout semble orienté par les rapports de la pluie et de la formation qui
recouvre le sol. Il pleut sur de puissants manteaux d'altération, l'eau s'y infiltre
assurant la poursuite de l'altération de la roche et l'accroissement du manteau altéré.
11.3 - Les altérites
L'importance des infiltrations des eaux de pluie et un climat
favorable entraînent une importante altération.
La majeur partie du pays cristallin est recouverte par un épais
manteau d'altération kaolinique (TASTET J.P" 1979) Celui-ci résulte d'une longue
évolution à. travers les épisodes climatiques. Ces épisodes ont modelé le_paysage. Des
cuirasses ferrugineuses coiffent les épaisses alterites. Ces cuirasses ont des aspects
différents selon leur position topographique. Cela a amené à. la définition de cinq
niveaux cuirassés (GRANDIN G. et DELVIGNE J, 1969, 1970; BOULANGE B. et al.. 1972).
Le niveau supérieur, ou bauxitique , s'étage de iOO à. 900 mètres.
Quelques beaux témoins en sont conservés de préférence sur du Birimien vo1cano-
sédimentaire .
un niveau intermédiaire, s'étale jusqu'à. 100 mètres en dessous du
niveau à bauxite. 11 présente une cuirasse ferrugineuse de 6 à. 10 mètres d'épaisseur
reposant sur une lithomarge de 30 à 40 mètres

-
24 -
Les niveaux inférieurs s'étagent en trois glacis. Le haut glacis
cuirassé possède une bonne épaisseur d'argile tachetée; les moyen et bas glacis dont
l'extension est limitée, ne sont pas ou peu cuirassés; l'épaisseur d'altération ne dépasse
pas 10 mètres. Le quartz abonde dans les niveaux indurés.
Des travaux menés au Sénégal. là où les glacis cuirassés furent
primitivement définis, remettent en question. cette notion de glacis tropicaux étagés
(NAHON D.. 1976). Les cuirasses ferrugineuses et les alterites qui leur sont associées
n'apparaissent plus comme des formations relictuelles figées, mais bien comme
évoluant sans arrêt dans le temps au gré des oscillations climatiques CTASTET JP.,
1979) Cette évolution modifie les faciès et les structures des cuirasses ferrugineuses
autochtones. jusqu'à mimer un conglomérat. mais ce n'est là qu'un aspect. Les
cuirasses se développent aux dépens des alterites kaoliniques sous-jacentes qu'elles
ëpigënisent. s'enfonçant ainsi dans les paysages. On comprend alors comment. au
cours de leur évolution continue, les cuirasses peuvent occuper des altitudes
différentes avec des faciès différents, puisque cette évolution pour un même climat
varie selon les endroits en fonction de la roche mère, de la roche hôte, de la nature de
laltërite. du réseau hydrographique. etc ...
11 faut donc considérer avec prudence l'étagement des niveaux
cuirassés définis eri=t6te d'Ivoire. Les auteurs ayant défini ces niveaux, ont trop
souvent confondu la lithostratigraphie des cuirasses avec leur chronostratigraphie. 11
est démontré désormais (NAHON D.. 1976) que des cuirasses de même faciès peuvent
être d'â.ges différents et à l'inverse, des cuirasses différentes peuvent être de même
â.ge et il en est de même pour les positions topographiques qu'elles peuvent occuper.
Dans le cadre morphologique défini plus haut. les sols les plus
représentés appartiennent aux classes des sols ferralitiques et des sols ferrugineux
tropicaux

-
25 -
Les sols ferralitiques peuvent être plus ou moins désaturès (AUBERT
G. et SEGALEN P.. 1966), et plus ou moins rajeunis, remaniés ou colluvionnés <DE
BOISSEZON P.. 1969). Ils présentent un grand développement de l'ensemble du profil
avec une faible différenciation (PERRAUD A.. 1971>. Avec parfois. une phase
montmorillonite à la base. les roches se transforment en un matériau kaolinique. les
argiles tachetées. contenant parfois de la goethite et de la gibbsite (LENEUF N.. 1(59).
':!'
Les sols ferrugineux présentent un horizon d'accumulation des
hydroxydes de fer qui peuvent fréquemment s'indurer en cuirasse. Ces sols ~se
développent sur les alterites anciennes dérivant de granitoïdes ou des schistes. Seuls.
les massifs de roches vertes en relief montrent des sols récents (LELONG F., 1972. 1973:
LEBUANEC B., 1972).
L'érosion de ces altérités issues du socle précambrien (TAGINI B..
1970, constitue une source considérable d'apport de matériaux détritiques au bassin
sédimentaire.
llA - La végétation
Le climat précédemment décrit est favorable au développement de la
-
forêt dense sempervirente. Cependant les conditions ëdaphiques ont permis la
différenciation de trois types de végétation (ADJANOHOUN E.. 1965: ADJANOHOUN E. et
GUILLAUMET J,1.. 1971; GUINKO S.. 1973:PARADIS G. et ADJANOHOUN E.. 197-():
- la forêt dense sempervirente.
- les formations littorales.
- les savanes et forêts claires (fig.8).

-
26 -
111.1 -1.8 j'odl dense semperrireple
Elle occupe la partie sud de la Côte d'Ivoire. Elle se caractérise par sa
disposition -en strates:
_ - une strate supérieure constituée de mégaphanérophytes de plus de
30 mètres de haut: TURAENTHUS africaaus (Avodiré), PIPTADENIASTRUM africanum
(Dabéma), TERMINALIA ivorensis (Framirë). Leurs troncs et branches portent des
épiphytes et des Iiaaes:
- une strate moyenne où les mésophanérophytes de 8 à 30 mètres
forment une vente continue: COULA edulis, PARKIA bicolor. Ces mésophanérophytes
portent également des épiphytes et des lianes;
- un sous-bois où les végétaux peuvent présenter un caractère
hygrophile; c'est le domaine des naaophanèrophytes et des microphanérophytes
Œuphcrblacées. Papilionacées et Fougères).
Il œ -les/orma/ions rélétalesliltoraJes
Elles constituent une mince bande composée par:
- la forêt marécageuse, en marge de la forêt dense ou en Uots isolés.
elle est caractérisée par des espèces à pneumatophores et à racines échasses
(Symphonia globulifera, Mitragina ciliata). Elle est peu dégradée car difficilement
pénétrable par l'homme à cause de son sol contamment saturé d'eau et constitué de
l'accumulation de débris organiques;
- la mangrove se développe bien sur les berges vaseuses et saumAttes
des lagunes; elle est constituée de ces trois espèces caractëritiques: "les palétuviers":
Rhizophora racemosa, Avicenia nitida et la fougère Acrosticum aureum.

27
lIOh~t.. (moyenne annuelle (1950 -1966) )
Limite de forftt et lavane : Forêt ou Sud et Savone au Nord
Fig.8 : Carte de végétation d'après les travaux de l'ORSTOM (AVENARD J.M., 1(71)

-
28
-
Il fJ -Les sav80es et fodts claires
Elles occupent toute la partie nord du pays (environ 212000 .k.m2). On
y distingue: les forêts galeries qui suivent les cours d'eau, les forêts parcs et les
savanes proprement dites.
ILS - L'hydrologie
La Côte d'Ivoire est drainée par deux sortes de fleuves De grands
appareils allochtones et complexes, nés en pays de savanes, la traversent du Nord au
Sud, tandis que des artères locales, parfois tributaires de ces grands -collecteurs mais
parfois autochtones étendent leurs ramifications exclusivement en forêt (MARTIN L
1973). Les premiers sont constitués par quatre grands fleuves. Ce sont de l'Est à l'Ouest
(fig.9); le Comoé, le Bandama, le Sassandra et le Cavally dont les bassins versants ont
respectivement 78000,97000, n 000 et 30 000 km2 (CAMUS H., 1970, 1971: CAMUS H. et
al.. 1972; GIRARD G. et al.. 1970.
Les fleuves locaux n'excèdent pas 300 kilomètres et leurs bassins
versants sont compris entre «000 et 9 000 km2.
Les plus importants sont d'Ouest en Est : le Tabou, le Nere. le San-
Pedro, le Niounourou. le Boubo. l'Agneby, la Mé et laBia (Tab~4).
-~
-
TabA : Débits moyens et débits moyens de crues et d'étiages de quelques
fleuves de Côte CS'lvoire (après GIRARD G. et at., 1971; MARTIN L., 1(73).
Nom des fleuves
Débit moyen
Débit moyen
Débit m_oyen
m3/s
crue m3/s
étiage m3/s
Cava1ly
600
Sassandra
575
980
50
Bandama
-roo
1645
25
Agnéby
22
206
2

172
1
Comoé
300
1814
42
Bia
83
280
4

-
29
-
Ces deux groupes de fleuves sont à l'image du pays : riches en eau
lorsqu'il r.leut, pauvres entre deux saisons de pluies. Ce sont des rivières
presque
exclusivement alimentées par le ruisselllement et une part d'égouttage des sols, non
par des sources liées à des nappes stables. Leur caractère dominant sera donc une
remarquable irrégularité de régime.
L'exportation des éléments solides se fait pour la plus grande partie en
suspension. Celle-ci représente 90% de l'exportation totale. Sous forêt, l'érosion
mécanique est d'environ 50_kg/ha/an (MARTIN L. 1973) tandis que sous savane, à
pluviométrie et pente égales, le coefficient de ruissellement est double et l'érosion
mécanique atteint 250 kg/ha/an. Le bilan de l'érosion chimique met en évidence la
faiblesse des exportations. Sous forêt, celles-ci atteignent 20 kg/ha/an et sous savane,
8 kg/ha/an. L'horizon superficiel semble subir un important lessivage en silice,
celle-ci représentant 40 à 50 %des exportations (BOULANGE A. 1972).
Enfin, les turbidités moyennes estimées pour le Bandama (MONNNET
1972 ; MARTIN L. 1973) sont de l'ordre de 100 g/m3 selon les années.
Des déterminations de turbidité dans l'estuaire du Bandama et juste à
la sortie en mer, indiquent des valeurs respectives de 25 mg/l et 9 mg/!. Un
phénomène similaire s'observe pour le Comoé, ce qui montre le rôle de filtre des
lagunes, puisque 75 à 90 % des turbidités sont piégées dans celles-ci.
III - CONCLUS ION
De la connaissance de l'arrière pays continental, il ressort que:
- la majeure partie du territoire est constituée par un socle cristallin.
matériel résistant dans son ensemble à la dissolution pure et simple. Ce socle se
présente sous forme d'une pénéplaine inclinée vers le Sud. Cependant le climat de
type tropical humide et la forêt dense qui recouvre toute la façade maritime est un

-
30 -
Fig.9 : Le réseau hydrographique de la C61e d'Ivoire
1: Le Tabou: 2: Le NM'o; 3: Le San-~ro: 1: Le::Niouoourou
2: Le Boubo; 6: L'Agnéby: 7: La Mé; 8: La Bia.

-
31
-
milieu de choir pour l'altération des roches puisque les conditions les plus favorables
à l'élaboration du sol s'y trouvent réunies à un degré souvent exacerbé: l'eau est
donnée, la température élevée renforce son action, la permanence de l'humidité et de
la chaleur maintient cette action constamment appliquée au matériel attaqué;
-laCôte d'Ivoire forestière est plus un pays d'eaux mortes absorbées
par la formation éponge qui la recouvre, qu'un pays d'eaux vives. Ces eaux
transportent des matières dissoutes, des suspensions fines et quelques produits de
fond..
Enfin une source d'apport peut ëtrecensutuee par l'Harmattan (vent
chaud et sec venant du continent). Des estimations de l'Harmattan faites sous forme de
brumes sèches en Mars 1973 et Novembre 1973 indiquent des valeurs de O,6~ à 3,86* 10'
tonnes en Mars et
0, 49 à 2.13* 10' tonnes en Novembre (BERTRAND ).)., 19n)
au-dessus de l'Afrique de l'Ouest. Il est tout à fait concevable qu'une partie de cet
apport passe directement à la mer.

LES EDVIRonnEmEDTS mORPHOLOGIQUES
I-LB PLBTE-FORmE conTlnEDTBLE
II-LE TBLUS conTlnEnTBL
III-LE GLBCIS CODTIDEDTBL
IY-LES CHEDBUX
'-LE -TRou-sanS-FonD- CBDYOn saas-maam DIBBIDJBn
1
'l-conCLUSlon

-
33 -
Sous l'influence des prolon.ements des fractures médio-océaniques
de la Romanche et de Saint-Paul (fig.2; TASlU J.P., 1979: DUREZ E., 1986), la mar.e de
COte d'Ivoire, objet de cette étude est. de type mar.e passive de cisaillement <BOILLOT G..
1983).
De l'analyse des documents cartographiques déjà existants sur le
plateau continent&! (MARTIN L., 1969 à 1973c>, des résultats de la mission EQUAMARGE
(DROZ L. et al., 198~; DLAREZ E.,1986) et de nos propres reconnaissances bathymétriques
effectuées lors des missions TRAN5IVOIRI. il ressort que la muge de COte d'Ivoire est
constituée des unités morphologiques suivantes (figJO) :
- une plate-forme peu accidentée sauf au niveau d'Abidjan où le canyon
du "Trou-Sans-Fond" l'entaille jusqu'à la côte:
- un talus ou pente et un .lacis parcourus par de nombreux chenaux
(.ullies);
- une plaine abyssale à pente douce.
l'influence de la morphologie sur la distribution de la couverture
sédimentaire de la marge étant primordiale, nous décrirons en détail dans cette deuxième
partie, ces unités morpholo.iques, sau;fla plaine abyssale qui n 'a pas~té prospectée.


4~

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900
1200
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1800
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BENIN 1971
2100
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I-GlaCi~ supérieur
• 1CS840 T
0 .
2400
1
Pnlflll 1lGt'
1
1
27 0 0
• 1
1
1
1
1
~ Glacis moyen
3000
4°11
1
\\ . . '
t\\ K
\\ /1\\
114°
1
~
1
1
3300
1
Il
3600

4°30
eh
40
Th
811
9h
IOh
IIh
12h
12h30 13h
13h30
\\4h
Il
Fil.IO : UnitM MfpbolOliques de II mU'P de C6te d'l'Gire
(d'ap'" AKA K., TASTEr J.P., 1986).
\\.N
P

-
35 -
D'eltension relativement faible, 1& plate-forme continentale, de 22
t.ilomètres de large à l'Ouest de 1& Côte d'Ivoire (embouchure du Cavally), s'6largit vers
l'Est pour atteindre 3~ tilomètres à 1& frontière du Ghana.
Cet élargissement n'est pas progressif. En eCCet de 22 kilomètres à 1&
Crontière du Libérla, on atteint 3~ kilomètres au niveau de Sassandra. Un retrécissement
s'observe à nouveau entre Gra.nd-L&hou et Port-Bouet (à Itst d'Abidjan). La larleur dans
cette zone est d'environ 22 km. On atteint 1& Crontière du Ghana avec un 6larlissement
progressif allant de 22à 3' km.
Cette plate-forme est entaillée jusqu'à 1& eëte par un important canyon
baptisé HTrou-Sans-FondH (BELLIN, JN. 17"6; BUCHANAN JY., 1887).
A l'exception de cette entaille, la plate-forme continentale de C6te
d'Ivoire est peu accident6e. Seuls des bancs de &ris s'étendant pan.11èlement à la lilne de
eëte entre -'0 mètres et le rebord du plateau et se poursuivant sur de lrandes distances,
rompent sa surCace. On les rencontre le plus souvent autour des profondeurs de of', 70, 80
et 90 mètres (fig. tt).
Le profil général de cette plate-forme est donc assez régulier. La pente
l'
moyenne varie de 0,3" à O,~ ,. (MARTIN L. 1973). De a à moins
mètres, elle est
~
-
d'environ 2 ,., puis e111e reste à peu près é.a1e à O,2~ ,. jusqu'à moins 90 mètres. Là elle =--
passe àO,8,. jusquè.u rebord du plateau continental.
Cependant à travers des profils perpendiculaires à la côte
{Cil. l I).
réalisés lors des missions TRANSI VOIRE, il a été possible de distinluer des zones à proCils
convexes, des zones à proCils concaves et des zones à proCilsintermédiaires (Cil. Il).

36 -
10
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Profil concave
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~
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- 0
2t<1a
....
'r
Profil Intermediaire
-e o.
!Î"2O
Fil.11 : Profil. de la plate-forme contioeotale de COte d'lftite.

-
37 -
Les profils converes se rencontrent au large des embouchures des
grands fleuves; Cava11y, Sassandra. Bandama. Comoé et correspondent aul
zones
d'importante sédimentation actuelle. La pente de ces profils est d'environ 1.1 ~ entre 0 et
20 mètres de profondeur. de 0.40 ~ entre 20 et
~O m. Elle passe ensuite , 0.~3 ~ vers le
rebord du plateau. Ces zones' profils convexes s'étendent jusqu 'aul fonds de 100 mètres
(vasière du Bandama). Leurs surfaces relatives varient entre 2'0 tm.2 (vasière de Addah)
et 700 tm.2 (vasière du Bandama),
Les profils concaves sont situés entre les zones d'apports sédimentaires
actuels. Leur pente est d'environ 1,4' entre 0 et 20 mètres de profondeur. 0.62 , entre
30 et 60 mètres et se termine' 0.72 , vers le rebord du plateau. Les surfaces re1aûves de
ces zones" profils concaves varient entre ~OO et 1 200 km2. Ces profils montrent souvent
des ruptures de pente correspondant aul barres rocheuses gréseuses, citées plus haut.
Entre ces deul types de profils s'observent des morphologies
intermédiaires. correspondaat 'la bordure des zones de sédimentation actuelle (fig.! 1I,
Daas presque tous les cas. les profils sont limités du cOté externe par un
replat localisé entre 100 et Il' mètres de profondeur et qui paralt assimilable à une
surfau d'érosion en période de bas niveau marin (fig. Il) ; (MARTIN 1. 1973).
Enfin la rupture de pente signalaat la bordure externe de la plate-
forme se situe entre110 etl20 mètres de profondeur.

-
38 -
Le talus continental de Côte d'Ivoire s'étend de 1& rupture de pente de 1&
plate-forme contientale (-120 mètres) à environ 2«Xl mètres de profondeur (fi,JO>. Du
point de vue morpholo,ique, on distin,ue deux domaines:
- un talus supérieur a11&nt de -120 mètres à 1 <tOO ou 1 600 mètres de
profondeur dans la partie est et 1 200 mètres da.uS 1& partie ouest (MARTIN L. 1973). La
déclivité du talus supérieur varie de 2,' à 1.f ,.. Sa tar,eur varie de 9 à 20-23 kilomètres.
Elle est plus étroite là où le plateau est plus tarie ;
- un talus inférieur à pente moins raide (7 ,. à l'Ouest du "Trou-Sans-
Fond" et' , à l'Est). Il s'étend de la fin du talus supérieur (-1'00 mètres) à moins 2«Xl
mètres. Sa Iargeur est d'environ 2' kilomètres.
Le talus continental est parcouru par de nombreux chenaux Nord-Sud
(",uilles"). ,rossièrement parallèles à la Iigne de plus 'nulde pente. Ces ,uilles sont
Séparés par des interfluves convexes comportant des dépressions de différentes tailles
<fi,J2).
Sur la pente et le talus de Côte d'Ivoire, se distin,uent deux zones
(fi,.l3) :
- 1& première s'étend de 3· .fO Ouestà.f· 3' Ouest. Elle est caractérisée par
l'elÎ5tence d'une entaille importante: le canyon du "Trou-Sans-Fond". Il elÎste dans
cette zone plusieurs ,uilles de direction ,énérale Nord-Sud, qui prennent naissance sur
le talus continental (rebord de la plate-forme) et se poursuivent au-delà de 2<tOO mètres
de profondeur ;

-
39 -
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Fil.13 : Carte bathym6trique du plateau et du talus continental
1
devlftt II C6te d'I,oire (MARTIN L., 1971).
L'6quidiltance des ilobathes est de 10 a lur le plateau cootiftental( 10 l 120 a)
et de 100 m lur le lIlus contifteftlll (120 l 2400 a).
p
a

-
41
-
- la seconde zone s'étend de 4· 3~ • ~. 20 Ouest. Elle est caractérisée par
des pentes moins accidentées. Les guilles se font plus rares. On n 'y rencontre pas
d'entaille comparable au "Trou-Sans-Fond" .
Le glacis continental s'étend de 2400.4600 mètres de profondeur. Sa
pente varie de 2,6 4ft .0,06 4ft. Dans ce glacis se distinguent nettemment trois provinces de
gradients bathymétriques différents
(fig. lO);(DROZ L. et al., 198~) :
- de moins 2400.3200 mètres, s'individualise un glacis supérieur dont
la pente est d'environ 2,6 4ft. Les gullies de la pente y prennent une direction générale
parallèle. celle du "Trou-Sans-fond". Ils sont bordés de levées bien individualisées; les
levées les plus importantes sont liées au chenal du "Trou-Sans-Fond" (fig.14). Elles se
présentent en bourrelets successifs de part et d'autre du chenal (fig.H, profi132) ;
- de moins 3200 • moins 4200 mètres, le glacis moyen qui présente une
surface ondulée, "sédiments waves" de NORMARK WR. et al., (980), caractéristique des
levées d'un éventail détritique sous-marin mis en place par des courants de turbidité de
faible vitesse et de faible densité (NORMARK WR. et a1;1980), a une pente moyenne (1.4
4ft) (fig. 14 et 15).
- au-de1àde 4200 mètres et jusqu '.4600 mètres de profondeur, s'étend le
glacis inférieur, • très faible pente (0,06 4ft ; DROZ et al. 198~), qui n'a pas été prospecté
au cours du programme TRANSIVOIRE.
Au-delà de 4600 mètres de profondeur s'étend la plaine abyssale
caractérisée par un adoucissement progressif du relief sous-marin. [Ile n'a pas été
étudiée.

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Fig.14 : Organisation morphologique du glacis continental de Côte d'Ivoire
A: Coupes morphologiques en travers du glacis et position des prélèvements
B : Réseau d'entaille des chenaux du talus et du glacis.
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Fig.15 : Bathymétrie du glacis continental de Côte d'Ivoire
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\\.N
A: Chenal comblé et levées; B: Chenal actif et levées.

-
44 -
IV - LES ClIBNAUl
Les profils bathymétriques traaverses (fig.HA) effectués lors des
missions TRANSIVOIRI, montrenl que
le talus el le glacis sonl parcourus par de
nombreul chenaul. ces chenaul s'étendenl de la rupture de pente de la plate-forme
jusqu'à la plaine abyssale. La pente du talweg de ces chenaul, de 3,5 '.ft à leur naissance
atteinl ra.pidemenl9 à 10 '.ft sur le talus continental. Sa déclivilé d6crotl sur le gla.cis pour
-
atteindre 0.7 '.ft au niveau du .la.cis inférieur. ces chenaul d'une façon générale onl des
profils qui restenl parallèles à l'entaille profonde du "Trou-Sans-Fond" (fiaJO). Sur les
sections transversales, deullypes de chenaul onlélé distingués:
-les chenaul à profil en "V"
- les chenaul à profil en "U".
Ces deux lypes de vallées sont le reflet d'une dynamique sédiJDentaire
différente (NORMARK "R. el al., 1980; CREMER M., 1983). Les formes en "V" sont le plus
souvent associées à une érosion. les formes en "U" à un transport-d6pcll.
L'élude des chenaul de la marie ivoirienne montre (fi,.HA, profil 36 à
39) un passqe progressif entre la forme en "V" el la forme en "U". Ceue transition
s'effectue d'amont en ava.1 par un élargissemenl de plusieurs terrasses en marche
d'escalier (comme le montre CREMER M., 1983 dans le golfe cie Gascogne). Si l'on
interprète ces formes en terrasse comme le résultat de mécanismes de dépôl-érosion, on
peul en d6duire que les vallées en "V" sonl dominées par cIes processus d'érosion mais
que les d6pôts interviennenl aussi el qu 'inversemenlles vallées en "U" sonl domin6es
par des processus de dépôl mais que des surcreusements peuvenl avoir lieu.
L'analyse
des profils bathymétriques transverses de la. marge
ivoirienne montre de nombreul chenaux en forme de "U" en aval et à l'Est du "Trou-

-
45 -
Sans-Fond" (fig.lofA, profils 3', 39et <fOl. Al'Ouest par contre les chenaux ont une forme
en "V" (CiI.lofA, profils 33, 34et 36) et sont importants pour l'alimentation d'un éventail
subaquatique ou "deep sea fan"
qui désigne
les accumulations sédimentaires
turbiditiques en forme d'éventail, situées au débouché de canyons ou au pied de deltas
édifiés par les principaux fleuves.
v - LE CANYON DU -TROU-SANS-FOND
Le canyon du "Trou-Sans-Fond" est signalé pour la première fois dans
la carte dressée par BELLIN J.N. (746). Il est décrit ensuite par BUCHANAN J.Y. (887).
Il constitue le trait morphololique majeur de cette marie (PRUNET J.,
1938; BLACHE J., 1941: DŒTZ R. et KNEBEL H.]., 1971; MARTIN L., 1973d. Il est situé face au
changement de direction de la côte, à peu près au niveau d'une large concavité de la
marge cont.iJlentalede l'Afrique de l'Ouest, s'étendant du cap des Palmes au cap des Trois
Pointes (CiI.l3: Cil.l).
Le canyon débute tout près de la côte par une tête bifide (fig.l6), qui
entaille profondément le plateau cont.iJlental en une vallée étroite dont la profondeur
atteint 800 mètres au bord du talus. Il se poursuit jusqu '. la plaine abyssale du golfe de
Guinée par un chenal sinueux de largeur fluctuante et bordé de levées (fig.l4 et 1,).
Sa tête est form6e d'une branche principale de direction Nord-Nord-Est
- Sud-Sud-Ouest et d'une branche plus petite de direction Nord-Ouest - Sud-Est. Très
rapidement les deur branches se réunissent pour former une seule vallée qui entaille
profondément le plateau continental.

-
46
-
PORT -BOUET
l1
1
fil.16 : BalbYtlétrie r6ce0te de la tete du cuYOO du "Trou-Sul-Food-
d'l&)riIles docuaentl du portd'Abidim(72.7021. 76.009,8".7.013)
et pour la partie la phJlIU lar... d·.,.... la earle in'dite 6tabUepar
t'~uipe de polOiie marine de l'Uni""i~ d'Abidjan.

-
47
-
Vers3 000 mètres. il subit une déviation brusque vers l'Ouest semblant
abandonner un cours actuellement occupé par un chenal comblé (fig.1<t et 1~, chenal
ouestdu prori13~; IS 8<t067).
Le "Trou-Sans-Fond" ne se trouve actuellement dans le prolongement
d'aucun fleuve terrestre, mais a pu être antérieurement dans celui du Comoé (MARTIN L.,
1973; TASm J,P., 1979). Il est creusé normalementà la côtemais pa.ra11èlement à la pente
de la région et son profil est concave.
En tête de canyon, la pente du talweg atteint en moyenne 12 ~ dans la
branche principale. Ensuite sa déclivité décrolt rapidement et est d'environ 3 ~ sur le
plateau continental. Sur le rebord de la plate-forme, la déclivité du talweg passe environ
à 8 ,. Ensuite elle tombe à 3 , dans la partie supérieure du glacis. Enfin eUe décrolt
lentement pour atteindre 1 ~ dans la plaine abyssale.
Dans la partie supérieure. le canyon est assez étroit (environ
1
kilomètre de large) mais il s'élargit rapidement au niveau du rebord du plateau
continental avec une largeur d'environ 12 kilomètres. Les flancs est et ouest sont assez
symétriques. le flanc est étant cependant plus haut d'une quarantaine de mètres. Sur une
douzaine de kilomètres leur pente varie de 30 à 35 ~ (MARTIN L., 1973). Au fur et à
mesure que la vallée s'élargit, la déclivitédesflancs décrolt. Nulle part. on ne rencontre
de parois verticales.
Dans sa partie située sur le plateau continental et le haut du talus
continental, le "Trou-Sans-Fond", avec une forme générale en
"V",
résulte
indubitablement de phénomènes érosifs. Par contre. dans sa partie basse où se sont
développées des levées très importantes, lui sont ....ssociés desphénomènes alluvionnaires
de dépOts ou desédimentation (MARTIN L;, 1973, ).

-
48 -
Du point de vue structural, il a ét6 montri que le canyon actuel s'est
creus6 dans le remplissale s6dimentaire d'un canyon ut6-lIlÏocène (SIMON P. et
AMAIOU B., 198<f; DUFAURI P. et TASTET J,P.. 198<f). La morphologie permet de penser
qu'il est toujours actif et entralne vers la plaine abyssale, le matériel sédimentaire qu'U
reçoit par l'apport de la dérive littorale (VARLET F., l~; DŒTZ R. et lNEBEL B,J., 1971;
MARTINL.. 1973:TASTET j.P.etal.,l98~:TAS1li j.P.,l987).
YI - COIfCIJlSIOlI
L'analyse des documents bathymétriques des missions TRANSIVOIRE
associée lUI reconnaissances de MARTIN L. (1973), de DROZ L. et al. (198~), BLAREZ E.
(1986) nous a permis de définir les caract6ristiques de différentes unités morphologiques
de la marge ivoirienne :
- une plate-forme peu accident6e à pente moyenne de O,3<f à O.<f~ "
avec des profils transverses caractéristiques des zones de sédimentation (profils
conveles) et deszones de faibles apports (proftls concaves);
- un talus continental supérieur à très forte déclivité (2,~ à
1<f") et
un talus continental inférieur à pente relativement forte (~à 7,.). Lestalus supérieur et
inférieur sont s6paris par une rupture de pente importante située vers 1 ~OO mètres de
profondeur;
- un glacis qui peut être subdivisé en trois parties: un glacis supérieur
(2 -tOO à 3 200 mètres de profondeur avec une pente de 2,6 "), un glacis moyen (3 200 à <f
200 mètres de profondeur avec une pente de 1.<f ,.) et un glacis inférieur (<f 200 à <f 600
mètresde profondeur avec une pente faible d'environ 0,06");

-
49 -
- une plaine abyssale 6. pente douce « 0,06 ~) au-délà de 4600 mètres et
qui n'a pasété prospectée.
Toutes ces unitbs morphologiques sont traversées depuis la côte par une
importante entaille; le canyon du "Trou-Sans-Fond". Trait morphologique majeur de
cette marge, il débute tout près de la côte par une tête bifide. entaille profondément le
plateau continental en une vallée étroite qui atteint 800 mètres de profondeur au bord du
talus. Il se poursuit jusqu'à la plaine abyssale du golfe de Guinée par un chenal sinueux
-
de larleur fluctuante et bordé de levées. Vers 3 000 mètres. il subit un brusque d6calale
vers l'Ouestsemblant abandonner un cours actuellement occupé par un chenal comblé.
Il existe également 6. partir de la pente continentale et ce, jusqu'en
plaine abyssale, des chenaux séparés par des interfluves convexes (pour le talus). des
chenaux bordés de levées sédimentaires (pour le glacis). Certains chenaul ont des profils
en "V" (profils 01) dominent les érosions), d'autres ont des profils en "U" (profils 01)
dominent les dépôts).
D'une façon 16n6ra1e pour qu'un éventail se développe, trois
conditions doivent être remplies:
- une alimentation terrigène d'une certaine importance:
- un système de canyon et chenaux canalisant les sédiments terrigènes;
- une décroissance de la pente entralnant le dépôt des sédiments
mobilisés par les écoulements gr8.vitaires.
Ici l'existence du "Trou-Sans-Fond" et chenaux canalisant les sédiments
terrigènes. la décroissance de la pente entra1nant le dépôt des sédiments mobilisés par

-
50 -
les écoulements gravitaires. montrent qu'il se développe un éventail subaquatique
profond.
La partie supérieure de cet éventail subaquatique et les unités
morphologiques décrites seront étudiées par l'analyse des dépGts superficiels prélevés
par carottage de type tullenberg et par bennes dans 1& quatrième partie.

DynamIQUE SEDlmEnTBIRE
BCTUELLE -
I-LES FRCTEURS HYDRODynamiquEs
II-LES TRanSPORTS SEplmEnTalRES
III-conCLUSIon

-
52 -
Les agents dynamiques naturels intervenant sur la marge de Côte d'Ivoire sont
essentiellement. les courants. la houle et le courant de dérive littorale qu'elle induit.
enfin la marée (VARLET F.l~8; LEMASSON L. et REBERT J,P.:--1968; MARTIN L.. 1973:
TASm J,P. et al., 198';TASm J,P., 1987).
Ces agents provoquent des mouvements sédimentaires qui peuvent être soit des
charriages, soit des transports en suspension, soit des écoulements gravitaires
(glissements sur les pentes raides du "Trou-Sans-Fond" sous l'action d'ébranlements ou
de la simple gravité.
Dans cette partie, nous définissons dans un premier temps ces différents agents
dynamiques.
Dans un second temps, nous montrons par l'analyse des mesures hydrologiques
effecùiëes lors des missions TRANS IVOIRE l'influence de ces agents sur la dynamique et
la distribution des sédiments sur la marge ivoirienne.
Un bilan sédimentaire est proposé en conclusion.

_ t:.3 _
1 - LES FACTEURS HYDRODYNAMIQUES
1.1 - La houle
Les données sur la houle sont anciennes. peu nombreuses et
fragmentaires
(VARLET F, 1~8 ; BONNNEFILLE R. et CORMAULT P., 196<f
~Port d'Abidjan, 19~). Elles
ont été synthétisées par TASITf j.P.et al .. (l98~); tableau~.
Tab.5 : CJnct6ftstiques l60éraJes des boules devant Abidjan sur
--
fonds de 20 mètres (in TASTET J.P. et al., 1985).
Houle
Amplitude
Périodes
Direction
Fréquence
Epoque de
(mètre)
(seconde)
au luaze
annuelle
dominance
Faible
0,8-10
7 à 11
S-S'W
30~ Nov. Déc.Jan
~
Moyenne
0,8-1.0
10
S-SW
~QS ofOà60~
-
1.0-1.8
toute fannée
=
.-
Forte
1,8-2
10 à20
S-Sw
20~ Mai, Juin
D'une façon générale, les houles proviennent du Sud-Ouest à Sud-Sud~Ouest er
sont relativement homogènes sur l'ensemble du littoral.
Cependant TASrrr JPet al., (l98~) montrent que contrairement à ces données
assez anciennes, les houles au large ont une direction moyenne plus Sud que Sud-Ouest
üab.s ; fig,17), la direction médiane étant voisine de 200·.
Tab.6 : R~artition par direction des boules du secteur sUCS au larle .
d'Abidjan (d'après Anonyme. 1978: in TASTET J.P. et al., 1985).
Direction

54 -
o
10
20
30
'0
50 %
-W 270---r--r--r----,----r-......,-:;:~~-~--__.,.-.....,.....- 90 E
120
-
SW
SE
210
150
180
s
Fil.17 : Direction au larle des boules du secteur sud (d'après Anonyme,
1978 modifié in TASTET J.P. et al., 1985).
Lapériode des houles varie de 6 à 16 secondes. la moyennes se situerait entre 7
et 11 secondes (VARLET F.. 1958 ; BONNEFILLE R. et CORMAULT P.; 196..; in TASlD' J,P. et
al.. 1985; tableau 7),
Tab.? : Répartition par période des boules au 1&r88 d'Abidjan(Anonyme, 1978).
Pèriodets
(5
ï
6-7
8-9
10 - 1J 12 - n 1+15 16-17 18-19
20
%
22
3i
23
11
6
1
0
e
0
Au niveau des amplitudes les observationsau large. montrent que les amplitues
dépassent rarement -f mètres. Elles varient salsonnièrement ; faibles en Novembre,
Décembre et Janvier. elles sont fortes en Mai. Juin et Juillet (tableau 8 : figure 18).
Tab.S : Répartition par amplitude des boules du lecteur 120 i 270· au larle
d'Abidjan (Anonyme. 1978: in TASTETJ.P. et at.. 1985).
Amplitude
,1
1 - 2
2-3
3-04
i-6
6-8
8 - 10
10
(m)
Frequence
47.9
47.9
3.9
0.3
0.02
-
-
0.01
en %
!

-
55
40
Nov. - Déc.
1963
JO
Juin - Juillet
20
1--..,
1
L_...,
10
L_..,
L
...... L-._
0,2
1m
2m
Hs
Fil.18 : Fr6quence des amplitudes sipificatives des boules relevées en Juin-
Juillet et Noyembre-Décembre 1963 lur fondl de 20 mètres (d'après
BONNEFILLE R. et CORMAULT P.• 1964; in TASTET J.P. et aL, 1985).
Ces houles sont déformées à l'approche de la côte et leur aagle d'incidence
varie en fonction de leur période. La valeur de cet a.ngle en dehors de la zone
d'influence du "Trou-Sans-Fond" est donnée par le tableau 9.
Tab.9 : Incidence des boules de S-SW et Sud par fonds de 10 mètres de part et
d'autre du -Trou-5aoI-Fond- et endehors de la 200e d'influence
(Anonyme, 1978; in TASTEr J.P. et al.. 1985).
Incidence
Période
Houle
S-SW
Houle
S
A l'Est
A l'OUest
A l'Est
A l'OUset
~
8s
8,7·
20,8·
-7
'.6·
10 s
7,"·
17,6·
-6
«r
,..
12 s
62·
1>4 7·
-')

-
56 .
1.2 - La dériVe littorale
Le mouvement de sables. parallèlement a la côte, généré par la houle, le long
-
du Iittoral, appelé dérive liuorale. & une influence prépondérante sur les phénomènes
de dépôts et d'érosion et donc sur 1& morphologie d'une côte. 11 est dO â l'obliquité de 1&
houle sur la ligne de rivage.
L'importance quantitative decette dérive est fonction de la période de la houle, =='-
de sa. hauteur et de la granulométrie du sable de plage.
En Côte, la dérive est dirigée d'Ouest en Est. De la récente synthèse de TASm
j.P. et al., (198,), il ressort que la dérive liuorale est d'environ
800 000 ml/an.
d'Ouest en Est à l'Ouest de Vridi et de 3'0 000 à 400 000 m"/ati à l'Est de Vridi. Par
conséquent c'est un excédent de sable de plus de .fOO 000 m"l';; qui arrive
naturellement au changement de direction de la côte etdonc en tête du canyon du
"Trou-Sans-Fond". L'opinion jusque-là admise (PELNARD C., 1973; Port d'Abidjao, 19046 ;
VARLET F.. 1~8 ; ANONYME, 1978) était que ce sable s'accumule en tète du canyon. DaJfs...
le paragrapphe II <Transports sédimentaires), nous montrerons 1& situation de la dérive
avan.t l~O (date de I'ouveture du canal de Vridi> et celle actuelle.
1.3 - Hydrodynamique marine
/J.l-l6sgMwQSJ/lvill6S
Des travaux de BERRIT G,R., (1966), de MORLIERE A, (1970) et de LEMASSON Let
REBERT j.P., 0968, 1973) effectués sur 1& plateau continental ivoirien, il ressort que
contrairement aux autres mers tropicales qui ont de faibles variations thermiques, les
eaux néritiques de COte d'Ivoire présentent des différences de l'ordre de 10' Cau cours

-
57
-
de l'année. La salinité et la teneur en oxygène sont aussi variables, ce qui a amené
MORUERE A, (1971) à définir quatre saisons marines sur la p1ate-forme continentale de
Côte d'Ivoire.
-
- Petite saison froide (janvier)
Dès la fin Décembre, des eaux froides (température inférieure à 22·C) et salées
(salinité supérieures à 3~· /QIO font leur apparitioo~ à 20 mètres de profondeur. Il s'.,it
de remontée d'eaux froides liées à l'upwelling. Cette saison de durée moyenne de- deux
semaines, peut être brève mais très marquée. Durant
celle -ci. les eaux sont
caractérisées à 10mètres. par une température comprise entre 20 et 2ot· C et une saliJlité
comprise entre 3~ et 3~.~ •/ QIO.
- Grande saison chaude (Février à Juin)
A l'issue de la petite saison froide, le rechauffement de l'eau est très rapide. La
température s'élève au dessus de 26·C mais la salinité reste voisine de 3~ •/QIO' C'est la
grande saison chaude aux eaux océaniques chaudes et salées qui dure de février
jusqu'au début de la grande saison des pluies, fin Mai début Juin. Elle est caractérisée
par une température à 10 mètres comprise entre 2~ et 3~· C, la salinité variant de 3~.~ à
3.f.7· /QIO'
- Grande saison froide (juillet à Septembre)
Acette époque les alizés austraux atteignent le littoral ivoirien et y créent des
conditions d·upwelling. Ace phénomène est liée une remontée en même temps qu'une
dégradation de la thermodine qui arrive le plus souvent en surface. si bien que les eaux
<1S·C et 3~ •/QIO) situées à 10 mètres. sont des eaux qui, pendant la saison chaude. se
trouvent au bas de la thermocliae. La saison est considérée comme établie lorsque la
température est inférieure à 22· C; la salinité est alors supérieure à 3~· /QIO'

-
58 -
- Petite saison chaude (Octobre à Décembre)
Le recul de la mousson, en Octobre a pour conséquences une nouvelle saison de
plttie et l'arrêt des remontées d'eau à 1& côte. ce qui permet.aux eaux guinéennes,
accumulées du côté libérien du Cap des Palmes, de s'écouler vers l'Est le long de 1& côte,
au lieu d'être repoussées par les eaux d'upvelling. Ces eaux chaudes et peu salées sont
caractérisées par une température comprise entre 26 et 29· Cet une salinité inférieure à _
--
3".8 • /GO' Cette saison chaude se termine dans la deuxième quinzaine de Décembre. Sa
durée moyenne est de deux mois.
La petite saison froide et la grande saison chaude correspondent à la période
d'étiage des eaux continentales; la petite saison chaude quant à elle correspond à la
période de crue.
Les mesures hydrologiques
effectuées
lors
des
campagnes
"TRANSIVOlRE" ont été faites à ces deux périodes (étiage et crue des eaux coatinentalss).
1.J.2-les fOIIa.pfs
Les études de courantelogie effectuées sur le plateau continental ivoirien
(VARLETF .. l~8;LEFLOCHj..l~; LEMASSON L.etREBERT j.P.. 1968, 1973) ont montré
l'existence d'un courant superficiel orienté vers l'Est et d'un sous-courant orienté vers
l'Ouest (figure 19),
Le courant superficiel. nommé le "courant de Guinée" a des vitesses pouvant
atteindre no cm/s (PLUTSCHARK N" 19(6) et une épaisseur varia4t de 10 à '0 mètres. Il
est en partie dQ aux vents et semble accéléré dans 1& zone ouest par l'existence d'une
différence de niveau de 1& mer de part et d'autre du Cap des Palmes (LEMASSON L.et
REBERT j.P.. L9(8).

-
59
-
50
80
50
100
100
o
®
Petite saison frairie
Grande saison chaude
Début de soison chaude
/lvr. Moi (Juin 1
15
Jal'. F~"~ Mars
150
m
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100
Gronde saison froide
Pefite saison chaude
(Juill,,!) l\\oûLSept.
150
Nov. Décembre
m
150
0---..
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Fig.19 : Intensité en noeuds/s de la composante zonale moyenne des courants sur
la radialede Grand-Bassam (d'après LEMASSON L. et REBERT J.P., 1973).
r-
,',
Est

- 60 -
Le sous-courant ou contre-courant dirigé toujours vers l'Ouest se situe entre 1~
et 80 mètres sous la surface <TASm ].P" 1979) ; son épaisseur est d 'environ ~O mètres et
sa vitesse de 30 à 80 cm/s.
Plus au Sud sur le talus, on rencontre en profondeur le. contre-courant de
-
Guinée de direction ouest et qui semble en continuité avec le courant sud-équatorial et
dont la vitesse atteint ou dépasse légèrement
10 cmls entre ~O et 1~0 mètres de
profondeur.
Il est probable que da4s le canyon du "Trou-Sees-Fond" existent de faibles
courants dirigés alternativement vers l'amont et vers l'aval en fonction des marées
avec une résultante en aval. comme cela a été mis en évidence dans d'autres canyons au
monde (SHEPARD F.et MARSHALL N.F.. 1978).
Les variations saisonnières de ces courants telles qu ',61udiées par LEMASSON
L.et REBERT ].P., <l973Lsont représentées par le tableau 10.
Tab.IO : caractéristiques moyennes par saison des courants sur la plate-forme
ivoirienne. (LEMASSON L. et REBERT J.P.. 1973).
contre -
courant
·coura..ntde
luiaée
-
~
Epoque
moyenne
Prof. de la
Vitesse moyen.
Epaisseur
saisons marines
cm/s
veine de cour
cmls
ofO m (sur le
Pêtite saison
jan-Fév-Mar
30.6 talus contin.
2~,~
10m
froide et p6riode
d'upwellina faib
60m
Grande saison
Avr-Mai-juü
20,4 (au large)
~
'1
30m
chaude et début
d'upwellina
juin-juillet
ofO.8
ofOm
71.4
20m
Tnasition :
uDweUiDl intense
juil-Aou-Sep
15.3
2~m
20.4
10 m
Grande saison
froide
Octobre
40,8
30m
Tra.nsition
Nov-Déc
1'.3
40m
2~.5
l' m
Petite saison
chaude

-
61
-
Ainsi pendant la petite saison froide : le courant de Guinée est relativement
faible et assez régulier, On observe
souvent même quelques renverses. Le contre-
courant est nettement côtier, plaqué sur le rebord du talus continental (fig.19a), Pour
l'ensemble de cette saison. le courant de Guinée a une composante moyenne de 20 cm/s
-
et son épaisseur est limitée à 1~ mètres. Le contre-courant a une composante moyenne
de 2~ cm/s dans la partie centrale qui se situe à une profondeur de ..0 mètres. La couche
inférieure de mouvement nul atteint une profondeur voisine de 1~0 mètres.
Pendant la grande saison chaude: le courant de Guinée s'épaissit; sa limite
inférieure pouvant atteindre la profondeur de ~O mètres. en même temps que sa vitesse
augmente (fig.l9b). On n'a cependant jamais observé de renverse de courant à cette
époque. C'est donc en cette saison que le courant est le mieux établi et le plus stable. Le
contre-courant est en même temps repoussé en profondeur et vers le large ..La veine à
vitesse maximum se situe vers ~O à 60 mètres et suit le bord du talus continental, Il peut
être tout à fait absent du plateau continental et son maximum de vitesse peut donc
échapper à l'observation directe lors de mesures limitées au plateau. Sa vitesse
moyenne est voisine de 2~ cm/s.
La grande saison froide est caractérisée par 1& faiblesse des courants. Le
-.
contre-courant se rapproche de la surface, le courant de Guinée ne faisant plus qu'une
dizaine de mètres d'épaisseur. Il ne dépasse pas 2~ cm/s et est instable. La veine à vitesse
maximum du contre-courant s'éloigne de la côte et atteint une vitesse de ..0 cm/s
(fig.l9c).
La petite saison chaude est caractérisée par un retour à une situation moyenne
(fig.19d) : courant de Guinée de 20 mètres d'épaisseur. vitesse supérieure à 2~ cm/s; le
contre-courant côtier voit sa veine de vitesse maximale située sur le talus continental
avec une composante voisine de
2~ cm/s.

- 62 -
L'intensité de ces courants est modulée au cours des saisons océaniques par des
phénomenes d 'upW'elli~g liés pour les plus intenses, aux vents de mousson (LEMASSON
Let REBERT J,P.. 1973).
IJ,J - Si/vI/ion 1JYdroluigue III cours des CAJlI9fI!1es 7RANSIYO/RE"
Des mesures de températures. de salinités, de pH, de turbidités et de courants ont
été effectuées en Mars 1982 et au début de Novembre 1981 lors des campagnes
"TRANSIVOIRE ". Ces deux périodes ont été choisies parce que la première (Mars)
correspond à l'étiage des eaux continentales et la seconde (fin Octebre; début
Novembre) aux crues de ces mêmes eaux. Ces mesures ont permis d'observer les
situations suivantes:
1.3.3.1 - En période d'étiye (Mars 1982)
• Température
En surface l'écart thermique observé sur l'ensemble de la zone étudiée est de
2.9·C (28,7·C>T>2~.8·C; fig.20a). Larépartition des températures de surface ne se fait pas
régulièrement de la cOte vers le large. Quatre zones d'eau froide (2~,8·C à 27·C)
s'individualisent à proximité de la cOte. Ces zones pourraient être- des zones d'up"elling
signalées dans ce domaine à cette époque de l'année (VERSTRAETE lM., 1970: LEMASSON
Let REBERT j.P; 1973) ,Elles sont séparées par des eaux de surface plus chaudes (>27·C)
au niveau du canyon du "Trou-Sans-Fond", au droit de Jacqueville et en face du
Bandama.
A deux mètres du fond. les températures oscillent entre 27'C et 6·C. Elles
diminuent progressivement de la côte vers le large en fonction de la profondeur
(fig.20b).
Des coupes effectuées sur toute la tranche d'eau indiquent (fig.2U.

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Fill.20 : Température des eaux de la plate-forme continentale en Mars 1982
(p6riode d'6tiaae).

- 64 -
l
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4
Profondeur
_ _ _ 15
l
4
4
Profondeur
rofondeur
Fig.21 : Distribution verticale des températures en période d'étiq8
a; Radiale de Gregiberie
b; Radiale de Grand-Lahou
c: Radiale de JacqueviJle
d: Radiale de Grand-Bassam

-
65
-
- une couche superficielle (T>25· C) entre la surface et 10 mètres de profondeur;
- une couche intermédiaire à, fort gradient de température (20· C<T<25' C)
correspondant à, la tJ1ermocline entre 40 et 60 mètres de profondeuc_
- une couche de température moyenne (tr C<T<20· C) entre 60 et 250 mètres de
profondeur;
- une couche d'eau (T<l5·C) au-delà, de 250 mètres. Cela s'observe sur toute la
zone étudiée (figure 20 traduisant ainsi l'existence d'une masse d'eau superficielle
séparée par la zone de thermocline des eaux sous-jacentes plus froides.
* Salinité
En surface (fig.22a) les salinités mesurées à, l'aide du thermosalinomètre
TACUSSEL varient entre 33.9et 36 •/110' Les eaux les plus dessalées sont localisées en face
de Grand-Lahou et entre le "Trou-Sans-Fond" et Gran..d-Bassam. En face de Grand-Lahou.
les eaux dessalées qui s'étalent de la côte aux fonds de 100 mètres, ont une extension
maximale. Elles s'étendent de la longitude 4·40 à, la limite ouest de la zone d'étude. Ainsi.
les eaux douces issues du Bandama sont reprises par le courant de Guinée et étalées
entre le littoral et les fonds de 100 mètres. A l'Est du "Trou-Sans-Fond". les eaul
dessalées sont localisées des fonds de 20 mètres au large et ont une extension très
réduite, Ces eaux dessalées seraient celles du Comoé issues du cana! de Vridi. Ces zones
d'eaux dessalées sont séparées par des zones avec des salinités supérieures à, 35,5 •/110 (en
face de Jacqueville. à, l'Ouest du "Trou-Sans-Fond" et au Sud de Grand-Bassaml
La longuer du câble du thermosalinomètre étant limitée à 30 mètres, il n'a pas
été possible d'établir une carte des salinités à des profondeurs supérieures à ces
profondeurs (fig.22b). Pour les stations dont la profondeur dépasse 30 mètres, nous
avons gardé la salinité mesurée à 30 mètres. Ainsi les salinités varient de 31,1 à
36,20· /110 et semblent augmenter de la côte vers le large. Cependant les salinités les plus

66
en surface
....
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N.1I
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Fil.22 ; salinité des eaux de la plate-forme contnentaJe ivoirienne en
Mars 1982 (période d'6tillle).

-
67 -
90 91
9293
94
95
8%0
100
100
200
200
300
300
40
41
4243
44
4546 41\\ 48
14
15
16..J1
18
19 20 21
8%
\\00
200
300
4
~
34.15
35.25
Fig.23 : Distribution verticale des salinités en Mars 1982 (mésures de l'ANDERAA)
a: Radiale de Gregiberi
b: Radiale de Graod-Lahou
c: Radiale de Jacqueville
d: Radiale de Grand-Bassam.

- 68 -
faibles (inférieures à 3',70 . /00) se situent aux débouchés du Bandama et du canyon du
"Trou-Sans-fond". La localisation des eaux dessalées montre un déplacement de celles-ci
vers l'Ouest par rapport à celles dessalées de surface. Cela serait une reprise des eaux
dessalées par le sous-courant.
La distribution verticale des salinités (mesures effectuées ~ partir de-
l'ANDERAA; fig.23) montre:
- une eau dessalée (S<34,~ '0) en surface entre 0 et 40 mètres de profondeur;
- une eau intermédiaire dont la salinité est supkieure à 3~, 2~ •1.. située entre
60 et 2~0 mètres de profondeur. Autour de cette masse d'eau, une eau de salinité
comprise entre 34," et 3~,2~ •/00 s'observe entre 40 et 60 mètres et entre ~ et 3~0
mètres;
- une eau dessaJée avec une salinité inférieure à 3t...n •/00 en profondeur en
dessous de 3~0 mè~s.
Les pH de surface varient irrégulièrement de 8.13 à 8.~4. Les pH les plus faibles
se rencontrent le plus souvent près de la<Ote (fi•.24a),
A deux mètres du fond les pH sont plus faibles qu'en surface et diminuent
régulièrement de la côte vers les grandes profondeurs (fig.24b).
* les courants
L'étude des directions et des vitesses de courant réalisée à partir du mouilla&e
d'un courantomètre ANDERAA (cf. annexe 0, a permis d'observer (fi •.2~):
- un courant de direction est et de vitesse comprise entre ~ et
40 cmls près
de la côte entre 0 et 40 mètres de profondeur:

69
..
G En surface
...
...
A 2 mètres du fond
..
...
Fil.24 : pH des eaux du plateau continental de Cbte d'Ivoire en Mars 1982
(période d'étiage).

-
~J -
94
95 Otr. couront
100
200
200
3
400
400
500
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Profondeur
Profondeur
9totlone
64
65 66 67
68
Dlr. couront
o
200
200
1
1
1
300
1
300
/
/
1
/
400
400
500
ISOO
Profondeur
Protondeur
~ Direction Est
[::::-->:<j Direction Oueet
Fill.25 : Courants marins (encm/s) sur la plate-forme continentale en Mars 1982.

-
71 -
- Un courant de direction ouest et de vitesse comprise entre 0 et
~O cm/s un
peu plus au large sur les fonds de 30 à 2~O mètres .
.. Conclusion
En période d'étiage, l'étude des températures « des sa1io.ités à partir de
diagrammes température-saOinité (T-5; fig.26), a permis de:
- retrouver les températures et les salinités de la grande saison ocëaaique
chaude (températures de surface supérieures -À Z6·C et salinités voisines de 3~ .100 ;
MORtIERE A.. 1970) ;
- mettre en évidence les masses d'eau suivantes;
- une eau chaude desalée située en surface entre 0 et 40 mètres de profondeur
(T>Z6· Cet 5 <3-4.: / ) ;
00
- une couche d'eau située entre ..0 et 60 mètres à fort gradient de tempéraure et
de salinité comprise entre 3".~ et 3~.2~ .100 ;
- une eau située entre 60 etZ~O mètrës(l~·C<T<ZO·C et5>3~,2~ ./ ) ;
00
- une eau froide dessàlëe en-profondeur (T<l~· Cet S<3-4,~ ./ ) ,
00
Ces masses d'eau correspondent à. celles décrites par LEMA550N L. etREBERT j.P.
(1973) et l'on peut supposer que l'eau chaude dessalée de surface est celle animée par le
courant de-Guinée dirigé vers l'Est; la couche d'eau située entre ..0 et 60 mètres
coorrespondrait à la zone de transition étroite avec un vecteur de courant nul qui
sépare le courant de Guinée au contre-courant dirigé vers l'Ouest et enfin l'eau froide
dessalée du fond à la circulation de direction ouest décrite en profondeur sur le talus
continental.

34
34.~
3~
35.55°/00
34
34.5
35
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0
1,0
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TO
01:Radiait GRAND-LAHOU_ Itatlan 104
b: Radiai. LAKA_Itatlon 40
Fil.26 : Dillramme T-s des eaux de la plate-forme de C6te d'Ivoire en Mari 1982
(p6riode d'6ti~e).
........
N
Il ~

-
73 -
1.3.3.2 - En période de crue. (fin Oct. début Nov. 198-f).
il Temoératures
En surface les températures varient de 26 à 28' C (fig.27a). Deux zones d'eau
relativement-froide <T<27'C) se distinguent nettement. L'une se localise légèrement à-
l'Ouest de l'embouchure du Baadama et l'autre, au-dessus du "Trou-Saaé-Fond". Ces deux
zones sont séparées par une zone d'eau chaude (T>27.'·C) qui part de l'embouchure du
Bandama à la localité de Lak.a et s'étale de la côte aux fonds de 100 mètres
A deux mètres du fond. l'écart thermique relevé est de 16,,-C (1O.,·C<T<27·C).
Ces températures diminuent progressivement de la côte vers le large (fig.Z7b).
La distribution verticale des ces températures réalisée à partir de coupes
(fig.28), montre une stratificatioon des eaux de la surface vers le fond. On a ainsi:
- une eau chaude de surface (T>25'C) comprise entre 0 et 40 mètres de
profondeur;
- une eau intermédiaire à fort gradient de température (ZO' C<T<25' C) entre 40 r-
et 60 mètres de profondeur;
- une eau intermédiaire de température moyenne (ZO'C<T<15'C) entre 60 et 250
mètres;
- une eau froide de fond (T<1" C) en-dessous de 2'0 mètres.
il Conclusion
Comme en période d'étiage les mesures des paramètres
physico-chimiques
(température, salinité, pH et courants) ont permis de retrouver:
- les quatre masses d'eau reconnues en période d'étiage;

74
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Fia.27 Jempérature des eaux de la plate-forme continentale i,oirienne en
Noyembre 198.. (période de crue).

-
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1 ~_ _ I!5
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400
••JO
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Profondeur
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36 35
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100
200
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300
300
400
40
-15.2
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500
500
0
20
25
Profondeur
~
Fil.28 : Distribution verticale des températures dans les eaux du Plat~~ ..
continental ivoirienne en Novembre 1984 (pkiode de crue).
a: Radiale de Gregiberi
b: Radiale de Grand-Lahou
c: Radiale de Jacqueville
d: Radiale de Grand-Bassam.

-
76
-
- des températures correspondant à cel1es de 1& petite saison chaude de
MORLIERE A. (1970.
1.4 - La marée
-
Variations du niveau de la mer dues principalement aux attractions combinées
de la lune et du soleil. 1& marée au large d'Abidjan est de type semi-diurne à inégallité Ci"
diurne (VARLET F;. 19~8 ; LEMASSON 1; et REBERT ].P.; 1973). On observe deux pleines
mers et deux basses mers par jour, mais les hauteurs pré~ntentde fortes inégalités dues
à la présence de l'onde diurne. Le marnage moyen est de 1 mètre. Ce faible marnage-
entratne cependant lors des marées d'équinoxe, de fréquentes submersions du cordon
littoral à l'Est d'Abidjan. La marie peut également avoir une influence sur les
mouvements sédimentaires des petitsfonds.
II - LES DAISPOm SEJnIlElTAIJES
Les mouvements sédimentaires du domaine marin peuvent s'effectuer:
- par charriage lié à la dérive littorale, aux marées et aux courants côtiers
violents;
- en suspension dans la masse d'eau animée par les courants généraux;
- sur le fond par écoulements gravitaires prenant naissance dans les zones de
forte pente; ta1usou canyon (le "Trou-Sans-Fond").
11.1 - Les charriales
En Côte d'Ivoire l'estimation de la dérive littorale Ouest-Est a été plusieurs fois
réalisée, soit in-situ par calcul du volume des matériaux arrêtés par un ouvrage
(PELNARD C.R., 1933, 19~6, 1970; TASTET ].P. et al., 198~), soit sur modèle (Port d'Abidjan.
19ot6), soit par utilisation de formules empiriques CTASTET ].P. et al., 198~). Les différents

-
77 -
résultats obtenus concordent et montrent que la dérive est, en dehors dé la baie de Port-
Bouetet des aménagements. de 800000 ml/an d 'Ouest en Est à l'Ouest d' Abidjan et de 3~0
000 à -WO 000 ml/an dans le même sens à l'Est. Cette situation a été perturbée à partir de
19413 par l'aménagement de digues et l'ouverture en 1~0 d'un canal de navigation: le
-
-
canal de Vridi. Deul périodes sont à distinguer.
111.1 - AVIl1! / Ouv,rtu" du fll111. Vridi
Des études citées plus haut (PELNARD CR. 1933, 1~6. 1970; TASm lP. et al.,
198~), il ressort que les phénomènes naturels sont complèles dans lazoiè étudiée de par
la nature et la morphologie du site. Il y a un changement de direction de la côte au
niveau de la baie de Port-Bouet. A cela, il faut ajouter la présence d'un canyon l tête
multiple au changement de direction. Les mouvements sédimentaires düs en grande
partie à la dérive littorale représentent 800 000 ml/an de sables qui transitent d'Ouest
en Est sur une cOte rectiligne qui serait naturellement en érosion <TASTET JP. et al..
-
-
198~). A l'Est après le changement de direction de la cëte, -WO 00.9 ml/an poursuivent
leur chemin. La différence, s'accumule pour partie en tête du canyon alimentant ce
dernier par éboulement (CROSSON-DUPLESSII. 1905: MORNET ].. 1907; 1958; PELNARD C.
R., lq73) ou par courant de turbidité. l'autre partie. s'étale sur la zone rectiligne à l'Est
d'Abidjan. Ce ~canisme provoquait naturellement un engraissement de un mètre par-
an des rivages de la baie de Port-Bouetet du littoral est. Cet engraissement est confirmé
par la géologie de la plaine littorale (ASSEMIEN A. et al .. 1970; TASm JP .. 1972, 19~,
1979. 198~). il était susceptible d'equilibrer l'érosion observée mondialement et liée lia
légère remontée du niveau de la mer.
11.2 - ÂJ'dS1 01/"'&" d" fll18/. rddi
Grtce au suivi effectué par le Port d'Abidjan et l la dernière synthèse de
TASm j.P. et al .. (l98~). il a été établi que les aménagements portuaires: musoir ouest
(19413). canal de Vridi. musoir est (1~0). digue d'arrêt des sables (1973), ont eu pour
effet principal. l'interception de la dérive littorale. Il s'en est donc suivi un

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Glislement de terrain oyant affecté la plage(,1"rS)
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Glissement lous-marin
Vlte..e d'éroelon lupérlrure d l!Sm par on.
(période en e)
1
Fia.29 : Synthèse lur la dynamique hydrOl~lmentalre devant Abidjan
(d'après TASTEr J.P. et al., 1985).
"
.(D
~ ,1

-
79 -
engraissement généralisé sur leur flanc ouest et une érosion toute aussi générale à
l'Est. Cette érosion peut atteindre trois mètres/an et varie le long du littoral (fig.29)
faisant apparaitre des points fixes. Cette distribution des zones en érosion est à
rapprocher de la dynamique complexedes houles dans la ba.ie de Port-Bouet. Il a~a.rait
en effet que les zones en érosion correspondent assez précisément aux points de
-
convergence des houles où l'énergie peut être multipliée par 2 ou par 3.
Enfin cette synthèse <TASffi J,P. et al., 198~) montre qu'après l'ouverture du
canal de Vridi, la tête du canyon du "Trou-Sans-Fond" n'est plus a1imen~e en sable que
dans la partie la plus profonde où le courant de chasse entra.ine les sables qui
transgressent les ouvrages "saturés" (fig.29). Les phénomènes de dépôt, observés
essentiellement à l'Ouest de Vridi, correspondent à la progradation de la plage, de la
plage sous-marine, de la flèche sableuse du musoir et de la digue d'arrêt des sables,
allinentée par la dérive littorale. L'engraissement observé dans l'ue du canal est dO aux
matériaux entraînés par le courant de c.hasse. Ces sables progradent dal1s la tête du
canyon jusque sur les fonds de 60 mètres où ils constituent un éventail décelable sur la
carte (fig .29).
11.2 - Les suspensions
comme vu plus haut (Première partie, III), les cours d'eau rejettent sur le
plateau continental de Côte d'Ivoire, une masse importante de sédiments transportés en
suspension. Il s'agit principalement pour la zone étudiée, du Comoé dont I'exutoir actuel
est le canal de Vridi. et du Bandama. Afin d'étudier la répartition et la dispersion de ces
sédiments, des prélèvements d'eau ont été effectués lors des campagnes TRANSIVOIRE
(cf. annexe D. Les mesures de turbidité effectuées sur ces prélèvements d'eau donnent
les indications suivantes.

- dO -
112.1-liIpériotledë/iut! (Mars1982)
II.2.1.1-Distribution des teneurs pondérales des matières
en
suspension
(M.E.S)
Les charges solides des eaul: de surface varient de O,~ à 3,0f6 mgll. tes muima
de turbidité (fig.30a), s'observent près de 1& côte à l'Ouest de I'embouêhure du Bao.dama .~~
,4
..'~
et de part et d'autre du canal de Vridi. Plus au large, les eaul: de turbidités supérieures à
1 mgIl se répartissent au-dessus deslonds supérieurs à ~OO mètres de la zone d1r"Trou-
Sans-Fond" et en face de la localité de Jacqueville sur des fonds de ~a-mètres.
Près du fond (fig JOb), les concentrations varient de 0.12 à 2.90 maIl. Les eaul:
chargées dont la concentration dépasse 2 mgll se situent dans le chenal du "Trou-Sans-
Fond" et en face de Jacqueville. On constate également l'existance de fortes
concentrations (> Img/1) sur l'ensemble du plateau. de part et d'autre 4u canyon et à
l'Ouest de l'embouchure du Balldama, sur les fonds de ~O mètres.
Des coupes verticales (fig.31a et b) indiquent que les eaul: chargées sont très
près des côtes et sur le fond de la plate-forme de Côte d'Ivoire. Dans l'ue du canyon
(fig.31b) du "Trou-Sans-Fond" . les eaul: les plus chargées se répartissent sur le fond en
-
une couche turbide -de plusieurs centaines de mètres, et en une couche mince en
surface.
II.2.1.2 - Nature des matières en suspension
L'observation à la loupe binoculaire de 1& matière solide récupérée sur les
filtres montre d'une part des constituants inorganiques et d'autre part des constituants
organo gènes.
- Les constituants inorganiques sont formés d'argiles, de quartz détritiques, de
particules de teinte blanc-laiteux.

81
A 2 mèt res du fond
...
rIO
Fig.30 : Turbidité des eaux sur la plate-forme continentale ivoirienne en
~ Man t982 (période d·~tille).

-
82 -
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1
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@ Radiale de
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Radiale
Gregiberie
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Jacqueville
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Grand
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Bassan
Profondeur
Profop\\deu'
o
O!
t
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Fia.31 : Distribution verticale des turbiditâ dans les eaux delaplate-fonae
continentale ivoirienne en Man 1982 (p«iode d'6tiqe).

- 83 -
TIHTINIOES
PTEROPODES
OSTRACODE
6) ~ ffi,
1
~2
RADIOLAIRES
FORAMINIFERES
(JC)
bentique$
() \\J
2
3
..
2
PERIDINIENS
DIATOMEES
(Dinofla~"')
c;l<O~
2
SPONGODISE
FORA~lI~ITFFnE PLf,NCTnNIQlJE
(J
-= SPICULE 0 EPONGE
Fil.32 : eonStituaDtI orpnOlènes des awi6res solides en suspen.ion
recueillies lur les filtres (d'.,. . photo).

- 84 -
- Les constituants organogënes montrent la présence d 'une
quantité
importante de Tintiuidës, de Ptéropodes, de Diatomées, de Foraminifères de tailles
diverses (fig.32), D'autres o!ganismes tels que des Radiolaires. des Péridiniens et des
Ostracodes sont présents.
Des tentatives de quantification des pourcentqes relatifs des constituants.
organiques et minéraux n'ont pas pu aboutir à la cartographie de ceux-ci. Cepend&o.t les
pourcentages bien -que fluctuants indiquent l~ à 2~ , de constituants organiques pour
~ à 8~ , de matériaux inorganÏllues,
11.2.1.3 - Otiline des matièreseA suspension
L'observation des cartes de distribution des matières en suspension (fi.JO) et
des coupes v.Qtticales (figJO indiquent que les eaux chargées sont localisées
principalemenljJrès des côtes: à l'Ouest de l'embouchure du Bandama, d&o.s le chenal ou
autour du canyon du "Trou-Sans-Fond" et enfin en face de Jacqueville.
UAe de ces zones est en relation avec le débouché du Comoé. 11 s'&lit de la zone
autour du canal de Vridi. Ce- qui montre que la turbidité. cette zone est constituée
d'apports continentaux. Les deux autres zones (face à Jacqueville et à l'Ouest du
Bandama) ne sont pas en relation avec des débouchés de cours d'eau actuel. 11 a
cepend&o.t été prouvé (MARTIN L., 1973: TASTET J.P.. 1979), que la zone en face de
Jacqueville a pu être en relation avec la lagune Ebrié. Ainsi cette zone de forte
concentration en matières solides en suspension correspondrait à une remise en
suspension des particules d'une ancienne vasière. Enfin la dernière zone, celle à l'Ouest
de l'embouchure du Bandama serait également une zone de remise en suspension de
particules de la vasière du Bandama cartographiée par MARTIN L. (1973).

-
85 -
112.2-En période de cnu (Novembre 198-f)
II.2.2.1 - Distribution des teneurs pondérales des matières solides en
suspension (M.E.S.>
En surface les charges des eaux en matières solides en suspension. varient de
O,3<f à 6,13 mgll (fig,33a). Les maxima de turbidité <>2 mg/I) s'observent en face des
débouchés du Bandama et du canal-de Vridi.
Les eaux moyennement chargées (turbidité comprise entre 1 et 2 mg/D, se -
répartissent de la côte vers le large dans les mêmes zones c'est-à-dire en face de
l'embouchure du Bandama. sur et autour du "Trou-Sans-Fond". Une veine s'étale en face
de la localité de jacqueville sur des fonds de <fO mètres (fig.33a).
Près du fond (fig.33b.lJes concentrations de matières en suspension varient de
0.18 à 9,50 mg/l. Les eaux les plus chargées (turbidité supérieure à 2 mg/D, se situent
aux débouchés du Bandama et du canal de Vridi et s'étalent à l'Ouest de ces débouchés
sur des fonds de 50 mètres. L'existence d'eau moyennement turbide (1<M.E.S.<2) est notée
autour des eaux chargées et sur une bande allant de jacqueville à Addah.
Des coupes verticales ( fig.3<f) montrent que les eaux chargées sont situées tout
près des côtes et sur le fond dans la partie externe de la plate-forme. Dans rue du
canyon du "Trou-Sans-Fond", les eaux les plus chargées se répartissent en face et au
fond en une couche de plusieurs centaines de mètres (fig,3<f).
II.2.2.2 - Nature etorieine des MI.S.
L'oservation à la loupe binoculaire de la matière solide recueillie sur les filtres
montre les mêmes constituants que ceux observés en période d'.é.tiage. à savoir des
argiles, des quartz, des gypses, des feldpaths pour la fraction inorganique; des

-
86
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CD Radiale de
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Gregiberi
Jacqueville
Radiale de Laka
Radiale du
Radiale de Grand-Bassam
Fig.34 : Distribution verticale des turbidités dans les eaux de la plate-forme
ivoirienne en Novembre 1984 (période de crue).

-
88 -
Tintinidës. des Ptëropedes. des Diatomées, des Foraminifères, des Radiolaires, des
Péridiniens et des Ostracodes pour la partie organogène.
La présenc~de fortes concentrations en matières solides en suspension aux
débouchés du Bandama et du canal de Vridi aussi bien en surface qu'au fond montre
l'origine princip&1ementcontinenf:a1e de ces matières en suspension (Fig. 33).
IlZ,J- COllclusioll surla t:/y48J11Ù/IIe dessuSDeJlljolls
L'analyse de la distribution et de la répartition des matières solides en
suspension a revelé:
-Ea surface (fil.3~), des eaux de turbidité supérieure à 2ml/!' en face des
débouchés du Bandama et du canal de Vridi en période de crue. En période d'étiage, ces
eaux chargees n'existent ni à l'embouchure du Bandama, ni à la sortie du canal de Vridi
sauf pl~au larle sur des fonds de ~OO mètres dans le canyon du "Trou-San-Fond" .Cette
différence peut s'expliquer par la pauvreté en eau des cours d'eau en période d'étiage et
donc qui apportent peu de matières en suspension à la mer.
Il faut notet que des barrages hydro-électriques installés sur la plupart des
cours d'eau retiennent la presque totalité des eaux en période d'étiage.
-A 2 mètres du fond (fig. 3~) s'observent des eaux turbides (M E S >2 mg/l ) en
face du canal de Vridi en étiage comme en crue, preuve que le Comoé qui débouche dans
la lagune Ebrié apporte d'importantes quantité de matières solides en suspension en
mer par le biai du canal artificiel.
Au niveau du débouché du Ba.ndama. seule 1& carte de 1& période de crue (fig.36)
présente des eaux turbides (M E S >2 mg/l). Cette différence par rapport à 1& période
d'étiage peut s'expliquer par le debit irrégulier du Ba.ndama et la présence des barrages
qui arrêtent la presque totalité des circulations. On peut également attribuer cette
absence de matières solides en suspention en période d'étiage, au fait que les eaux du

89
Fi
.
,"
g.35 . Synthèse sur 1es turbiditl!ls des ea
-
Côted'Ivoire.
ux de la plate-forme de

-
90 -
Bandama au passage dans la lagune abandonnent la presque totalité de leur charge dans
celle-ci.
Enfin cette absence peut être le fait d'une maré~ montante qui aurait empêché
les matières solides en suspention d'être sur le plateau au moment des prélèvements
-d'eau.
L'étude des matières solides en suspention (fig. 36) indique que l'emplacement
des eaux les plus chargées cetncide avec les vasières cartographiées par MARTIN
L.(1973). Elles s'étalent vers l'Ouest desl'mbouchures de cours d'eau. Ce qui indique que
ce sont ces turbidités qui alimentent directement les vasières; démontrant ainsi la
supposition de MARTIN L. (1973) qui au vu de la géométrie des depôts et de la plume
turbide de surface, a conclu que les particules apportées l la mer par les cours d'eau
sont emportées d'abord vers l'Est par le courant de Guinée puis reprises dans leur chute
par le contre-courant et déposées préférentiellement II'Ouestdes débouchés.
~-
Cette même étude montre I'eztention réduite de ces eaux chargées. Elles ne vont
pas au-delà de l'isobathe -~O mètres en ét.ia8e et -100 mètres en crue sauf dans l'ale du
canyon. Cette ertenuon réduite montre que les suspensions semblent piégées sur la
plate-forme:
par leurs reprises par la circulation,
et par la présence de l'upveillilg au moins une partie de l'année. Ces eaul
froides et salées ont une viscosité plus élevée que celles du plateau adjacent. De ce f&.it.
elles constituent une entrave au passage des sédiments fins en suspension de la côte
vers les abysses (CASTAING P. et al. 1981). Ainsi seul le canyon par les népheloldes de
surface et de fonde fig. 30{) amène des sédiments fins en suspension dans le domaine
profond.

-
91
-
..~
,...
• Carte sédimentologique de la plate-Iorme continentale
d'après MARTlN L. 1973 simplifiée.
\\0.::--:1 Vases
~ Sables moyens à trts lins
-
- \\TxT1 Vasessableuses / Bancsrocheux
-
Fig. 36 : Comparaison des positions des zones turbides avec celles des vasières.

- 92 -
II. 3- l&.l..Ecoule ments gravitaires
Sous le terme "d'écoulements gravitaires" sont désignés les écoulements de
Sédiments ou mé..l~nge eau-Sédiments sous l'effet de lew- poids. Ils peuvent être créés
par la concentration des particules en suspension augmentant la densité d'une masse
d'eau par rapport aux masses d'eau environnantes. Mais dans la plupart des cas, il s'agit
d'une rémobilisation de Sédiments déjà déposés sur une pente. Les écoulements
gravitaires, phénomènes intermittents, interviennent quand la pente limite d'un dépôt.
-
déCinie-par sa cohésion et son angle de frottement int.el"ne est dépassée sous l'effet
d'une trop forte accumulation ou d'un ébranlement (séisme) ou encore d'une variation
de la pression interstitielle.
Il.1.1- PriDfiHur'Ç()IlI61R64/slrlyjl6in!s
En fonction de la nature des sédimuts, de la valeur de la pente et de la distance
Plrcourue, plusieurs types d'écoulements par gravités peuvent se manifester
(MIDDL.ETON,G.V ..1966, 1967.1969.1970: HAMPTON, M.A. 1972, 19~; MIDDll1'ON G.V. et
HAMPTON, M.A. 1973: LOWE, DR. 1976; 1982).
- Si le sédiment est meuble, sableux il y a écoulement par gravité. grain après
grain suivant un
processus nommé ., grain
floy"
(fig.
37 J, La dispersion
granulométrique du sable est parfaitement aléatoire. Ce type d'écoulement sous l'eau est
identique à celui d'un tas de sable sec, Quand la pente diminue, la puÏSS8J1ce disponible
devient inférieure à la puÏSS8J1ce dissipée par forttement et turbulence. et le
mouvement s'arrête quasi-instant&.nément. Il est décrit le plus souvent en tête de
canyon (SHEPARD F.P et DIli. R.F., 1966).
- Si le sédiment est gorgé d'eau, il peut devenir soudainement fluide et
s'écouler comme tel. Sa densité élevée lui permet de transporter des débris divers. Ces
deux processus sont classés sous les vocables de "Iluidized-Ilow" et de "debris-flow". Ce
mécanisme seul ne peut dont pas assurer un tranport de sable sur de longues distances

ECOULEMENT
ECOULEMENT
COURANT DE
TERME
COULEE
BOUEUSE
GRANULAIRE
FLUIDISE
TURBIDITE
GENET lOUE
"Débris Flow"
"Grain Flow"
"Frutoizeo Flow Il
"Turbidity Gurrent "
MECANISMES
Elément s supportés
Collision
Enlroinemenl
de
par le liquide
Turbulence
TRANSPORT
por 10 motrice
interçrcnutotre
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DU
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DEPOT
~
1
Il
1
Conglomérat
Pcroconçlomérot
Grés massif
Grès massif
Turbidile
classique
CRITERE
Faible orgonisotion.
Figures d'échoppe ment
1
Gronoclassement
RECONN'l'ISSANCE 1 Absence d'orgon isotioo
Séquence de BOUMA
inverse ci la base
d'eau ( soucoupe, pipe)
Fi•. 37 : Les principaux écoulements.ravitaires (d'aprM MIDDLETON G.V. et HAMPTOM M.A.. 1973).
'-0
'vol
Il

-
94 -
s'il n'est pas relayé par les processus d'interaction des- grains (grain-floy) ou par des
phénomènes turbulents (courant de turbidité). Ce type d'écoulement est décrit en tête
de canyon et dans la partie supérieure d'un éventail subaquatique.
- Si le sédiment est semi consolidé, des glissements (sliding). des décollements et
plissements (slumping) prennent naissance sur les pentes les plus fortes. Le glissement
du matériel sédimentaire peut avoir lieu en masse (mass-flov) en entraina.nt des débris
grossiers (debris-flow).
- Si les grains sont mIs en suspension sous l'effet des mouvements turlNlents
du liquide, on a un écoulement par gravité (figJ7). La turbulence (BAGNOLD R.A .. 1~2)
est due à la vitesse de déplacement de l'écoulement. elle-m6me fonction de la densité
relative de la suspension par rapport au liquide ambiant et donc fonction de la charle
solide de l'écoulement. Un courant de turbidité se déclenche quand la densité de la
suspension est supérieure à celle de l'eau. Il se développe et se-JDaintient avec une
pente suffisante.
Les matériaux transportés par un courant de turbidité sont généralement des
sédiments rémobilisés sous l'action de 1& gravité (debris-flov, grain-flov, liquefied-
flov) et qui par incorporation d'eau, forment une suspension dense (fig,37); c'est un
courant de turbidité de haute densité et par conséquent de vitesse élevée ("high
velocity and high density turbity current"). Les sédiments fins maintenus en
suspension dans le milieu océanique peuvent, par concentration, créer une suspension
assez dense pour former un courant de turbidité qui s'écoule vers le fond ou au-dessus
d'une masse d'eau de densité supérieure; c'est un courant de turbidité de faible densité
et de faible vitesse (lov density and lov velocity turbidity current"), nommé aussi
"lutite-flov" (MAC CAVE I.N., 1972) du fait du transport unique de sédiments fins. Ces
différents méca.nismes donnent naissance à des faciès sédimentaires de dépôts
différents (fig. 37).

-
95 -
IIIJ.2 -Ecoulements Kr8vitaires sur18m8rge ivoirienpe
En Côte d'Ivoire, les sédiments abandonnés par la dérive littorale en tête du
canyon du "Trou-Sans-Fondu constituaient un talus sous-marin instable qui pouvait
glisser dans le canyon à l'occasion de fortes houles ou d'ébranlements sismiques par
exemple. De tels phénomènes se sont produits au début du siècle (CROSSON-DUPLESSII.
1905 ; MORNEr j. 1907 ; VARLIT F., 1958 ; PELNARD CR, 1(73) et plus récemment en
1959, entrainant souvent une partie de la plage (PELNARD CR., 1(73).
De plus l'érosion de la plage sous-msriine a été mise en évidence par
comparaison des différentes cartes bathymétriques de 1928, 1972.1976 et 198' (fig.29 :
TASTEr J,P. etal., 198'>.
Enfin sur le glacis moyen (Hème partie IV), a été mis en évidence Ion des
campagnes TRANS1VOIRE (fig.lO), une surface mamelonnée "sédiments
vaves" de
NORMARK WR el al. (1980) caractéristique des levées d'un éventail détritique sous-
marin et mise en place par des courants de turbidité de faible vitesse et faible densité
(NORMARK WR et. al.. 1980).
Tous ces indices montrent l'existence et 1'Importance des écoulements
gravitaires surTamarge ivoirienne,
L'analyse des faciès qui sera faite dans la quatrième partie. permettra de
confirmer ces écoulements.
III - CONCLUSION
Des connaissances bibliographiques et des résultats de l'étude hydrologique et
des matières solides en suspension des campagnes TRANSIVOIRE, il ressort que la marge
de Côte d'Ivoire est le siège de :

FaCIES ET SEQUEnCES DES -
DEPOTS QUBTERnalRES
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i\\DE LI PLITE-FORmE CODTIDEnTILE
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96 -
- une dynaJJtique par courant de surface et de masse d'eaux qui guident la
distribution des sédiments transportés en suspension, (détermination des zones de
faibles apports et de zones de forte sédimentation • l'Ouest des débouchés des cours
d'eau). 2 • 9 mg/l de matière solide en suspension arrivent aux débouchés des cours
d'eau et s'étalent. l'aide
des courants sous Corme de vasi~re sur 1& plate-Corme
continentale (fig. 38) ;
- une dynamique par charriage qui mobilise .wo 000 T de sédiments -au
-changement de direction de la cOte au niveau d'Abidjan. Ainsi des 800 000 T de sédiments
qui arrivent par le biais de la dérive littorale" l'Ouest d'Abidjan, on ne retrouve plus
que .wo 000 T"l 'Est après le changement de direction de la cOte. Ces sédiments semblent
se déposer en partie en tête du canyon du "Ireu-Seas-Fond", et en partie sur le littoral
est. Ils sont repris par une dernière dynamique «(igJ8) ;
- la dynamique par écoulements gt&vitaires qui remobilisent les
--
sédiments déj"
déposés sur le littoral et sur la plate-forme et le talus par les deux premières
dynamiques (fig. 38).
C'est la dynamique par courant qui prédomine en cette période de haut niveau
marin.
Cependant il faut penser que cette dynaJJtique a évolué dans le temps. Ainsi on
sait que le Ouaternaire a été caractérisé par d'importantes variations des climats et du
niveau relatif de 1& mer. En Côte d'Ivoire, • partir d'un certain nombre de datatiOns
d'origines diverses on a pu établir des grandes lignes des variations du niveau re1aûf de
la mer au cours des 2' 000 dernières années (MAC KASTER lN., 1970; MARTIN L., 1972& ;
MARTIN L., TASTET J.P., 1972 ;rssrrr J.P., 1979). Ainsi il est montA que vers 23 000 ans
B.P. le niveau relatif de la mer en abaissement se situait environ 6' m sous le niveau
actuel. qu'au maximum d'abaissement situé vers 18 000 ans B.P., il était' -110-11' m du
niveau actuel. Il est donc clair qu '. l'époque du maximum de cette glaciation, tout le

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98 -
plateau continental était émergé. Le rivage se situait alors au sommet du talus et en
conséquence les conditions de Sédimentation sur la marge étaient totalement
différentes des conditions actuelles. En fonction de la position du niveau de la mer on
peut penser que ce sont les écoulements gravitaires qui domineraient avec la ria que
constituait le canyon du "Trou-Sans-Fondu. Ces dynamiques pourront être confirmées
par les études des Sédiments que nous aborderons dans la quatrième partie.
t


-
100 -
Après avoir défini et décrit les environnements morphologiques
et la dynamique sédimentaire de la marge de Côte d'Ivoire. nous consacrons cette
quatrième partie à. l'étude de la couverture sédimentaire du Quaternaire supérieur
de celle-ci.
Cette étude basée, essentiellement sur l'analyse des prélèvements
par carottage Kullenberg et bennes schipect.. auquel s'ajoute une analyse de
profils sismiques 3.5 Khz pour la plate-forme et le talus. va permettre à travers la
nature lithologique des dépôts. leur texture et leur granulométrie, de:
- définir les faciès sédimentaires et leurs processus de mise en
place;
-
rechercher
les
facteurs
qui
interviennent
dans
leur
distribution spatiale.
Enfin nous traiterons de l'évolution des faciès dans le temps à
travers leur superposition en Séquences.
La. couverture sédimentaire est étudiée sur la plate-forme d'une
part et dans le domaine profond d'autre part.

-
101 -
1 - LA COUVERTURE SEDIMENTAIRE DE LA PLATB-FORME
La couverture sédimentaire superfiëielle de la plate-forme
ivoirienne a été étudiée de façon générale par MARTIN L., (1969 à 1(73) dont les
cartes sëdimentologiques. réalisées à partir d'un échantillonnage très sërré de
bennes, constituent encore un document très précis qui a servi de base à nos
recherches dans ce domaine.
Nous avons effectué l-étude détaillée de 1& géométrie. des faciès et
des séquences sédimentaires par l'analyse de 37 prélèvements par carottage de type
Kullenberg. 32 bennes Scbipeck:. 300 milles de profils sismiques 3.~ Khz (fig.39;
Annexe V).
1.1 - Les Faciès
L'analyse dès prélèvements de surface et des carottages a permis
de regrouper ceux-ci en deux principaux types de faciès (MARTIN L.. 1973; STRIL
j.M., 1987: TASm j.P., STRIL J,M. etAKA K.. 1987);
- les faciès de dépôts terrigènes (sables, sables vaseux et vases
sableuses. vases et grès ou beach-rocks);
- les faciès thalassogènes.
fI.l --Les dépôts terrigènes
A - LES SABLES
Ils sont rencontrés sur la plate-forme entre 0 et 70 mètres de
profondeur. Ils peuvent constituer parfois plus de 80 ~ des dépôts de ce domaine
(fig.40) Les sables les plus grossiers (> SOO p.m) et les sables moyens ( SOO à 3lS p.m)
forment essentiellement la plage et les cordons littoraux On les retrouve en

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Fig. 40 : Faciès radiographiques de la plate-forme ivoirienne
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a: sables grossiers; b: sables moye~; c: tables vaseux
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-
104 -
surface jusqu'à des profondeurs de 40 mètres En prélèvements. ils s'observent
jusqu'à des profondeurs de 70 mètres (MARTIN 1., 1973); dans ce cas ils sont parfois
marqués à leur sommet, par une surface indurée, reflétant une exondation. Quant
aux sables fins <315 à ~60 ~m). on les retrouve associés aux fractions g[Qssières.
Les sables de la plate-forme de Côte d'Ivoire sont essentiellement
constitués de grains de quartz, souvent recouverts d'oxyde de fer. Ils peuvent
parfois contenir des débris organogènes ou des pélotes fécales minéralisées (faecal
pellets). Le pourcentage de carbonates est faible «20 ,).
Du point de vue granulomëtrique. les sables ont une moyenne
supérieure à 315 Jlm. Leur grain médian (Md) est de 160 Jlm pour les sables fins;
compris entre 270 et 300 ~m pour les sables moyens et supérieurs à 390 Jlm pour les
sables grossiers. Ils ont des écarts-types de l'ordre de 0,14. Qu'ils soient grossiers
moyens ou fins, ils sont toujours bien classés (fOLK RL et WARD W.C.. 1957;
FRIEDMAN G.M .. 1962) et leurs courbes granulomètriques sont unimodales d'allure
sigmoïde (fig.4t>.
La description des carottes ou demi-carottes et l'observation des
radiographies de celles-ci (Annexe IV), ont permis non seulement de préciser la
nature lithologique du sédiment mais aussi de montrer les différents aspects de la
structure interne de celui-ci. Ces structures sont sous la dépendance d'une part de
la granulométrie et de l'agencement des grains et d'autre part de l'action des
agents dynamiques et de l'activité des organismes vivant à la surface ou dans le
sédiments (benthos vagile et endobenthos).
Sur le plateau continental de Côte d'Ivoire, trois types de
structures d'origine hydrodynamique ont été oservées:
- des laminations horizontales qui se rencontrent dans les faciès
terrigènes (sables grossiers à vases fines). Ces laminations sont fréquentes dans la

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Fig. 41 : Courbes granulométriques représentatives des sables de la plate-forme
de Côte d'Ivoire.
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-
106 -
zone littorale, où elles sont produites par le déferlement de la houle et sur le plateau
continental interne, où elles sont dues aUI tempêtes (REINECK HI. et SINGH LB.,
1973). Elles peuvent correspondre exceptionnellement à des structures internes de
rides de courant (ou mégarides). dans...,yne orientation perpendiculaire à ii
direction du courant;
- des laminations obliques observées égalemenf dans les faciès
terrigènes fins (fig ..42);
- des laminations sigmoïdes qui n'ont été observées que très z: :
rarement dans des sables moyens. Elles sont essentiellement visibles dans les sables
fins et se présentent sous la forme de laminae arrondies, convexes ou concaves
(fig.<t2), parfois discontinues s'imbriquant les unes dans les autres et décalées les
~
unes par rapport aux autres. Tous ces caractères permettent de .Ies relier aux
figures de houle; ceux-ci sont semblables aux différents aspects deJa structure
interne des rides de houle. é!udiée par BOERSMA Ir (1970).
Sur la plate-forme continentale de Côte d'Ivoire, ces structures
d'origine hydrodynamique sont souvent perturbées par des organismes vivant à li _
surface ou dans le sédiment. Ces bioturbatlons affectent également les figures
-
dynamiques préexistantes. Selon leur importance, elles peuvent. à terme. effacer
toutes les structures internes donnant un sédiment d'aspect hétérogène sans
organisation visible. Ces structures d'origine biologique se caractérisent sur le
plateau continental ivoirien par des terriers verticaux, parfois horizontaus.
creusés par des organismes fouisseurs et limivores. Les terriers verticaux montrent
une grande diversité de tailles et de formes. Ils sont souvent cylindriques.
tubulaires et apparaissent dans les sédiments vaseux. comme des filaments
pyritisés. Leur diamètre varie de 1 à plusieurs millimètres. On les retrouve entre 2
et 5 cm en profondeur (figA2aJ.

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Fig. 42 : Faciès et figures sédiment~ires de la plate-forme ivoirienne
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a: terrier horizontal et lamination sigmoïde
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b: laminations planes et sigmoïdes; c: "ases compactes brunes
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d: laminations obliques et bioturbation

-
108 -
Les sables de la plate-forme ivoirienne, sont du point de vue des
structures sédimentaires le plus souvent homogènes et ne montrent que rarement
des laminations peut-être témoin de l'action de la houle dans un environnement
peu profond:
Les sables grossiers et moyens sont de couleur jaune roux (IOYR
6/4 MUNSELL Soil colour charts. 197~), couleur due au fait que la plupart des grains
de quartz sont recouverts d'oxyde de fer. Les sables fins sont de couleur jaune gris à
roux (10 YR 4/1 à 10YR 3/4).
B - LES SABLES VASEUX ET VASES SABLEUSES
Ces faciès se retrouvent sur de grandes surfaces à la peripherie
des zones sableuses. Ils sont essentiellement constitués de quartz et d'argile. On y
trouve également des lits de coquilles ou des débris organiques. Ils peuvent parfois
être riches en "faecal pellets" .
Du point de vue granulomëtrique. ces sables vaseux et vases
sableuses contiennent 25 à 95 % d'éléments dont le diamètre est supërieur à 631lm.
Des structures d'origine dynamique <laminations horizontales,
fig42b; obliques. fig.42d; et sigmoides. fig42b) et des figures sédimentaires
d'origine biologique (fig.42d) sont observées dans ces faciès.
c-LES VASES
Elles constituent l'essentiel des dépôts des grandes zones
s'étendant des fonds de 70 mètres au rebord du plateau continental, Il yen a de deux
types: des vases grises superficielles et des vases compactes brunes rencontrées à la
bases de certains prélèvements.

Les minéraux argileux déterminés par l'analyse aux rayons X
(Annexe Xl) de ces vases sont les suivants (fig.'0f3): Kaolinite (65 à. 86 %), Smectites
<3 à. 22 %), Illite (2 à. 17 %). Ces vases contienneat également du quartz et de la
-
calcite. Elles renferment d'assez gros
débrts coquilliers
et
des
plaques
ambulacraires d'echinides. Cependant le pourcentage-de carbonates dépasse
rarement 20 %.
Du point de vue granulomëtrique. les analyses sommaires
effectuées sur deux tamis (150 et 63 ~m) montrent que ces vases sont fines
puisqu'elles ont entre 2 et 18 % de constituants supérieurs à-63 J1m. On a pu
distinguer à partir de la granulométrie, des vases argileuses, des vases argilo-
silteuses. des vases sllto-argileuses et des vases silteuses (Annele VII).
ç
Au niveau des structures sédimentaires, les faciès de vase brune
compacte rencontrée à. la base des prélèvements sont souvent homogènes sur de
grandes épaisseurs. On y distingue cependant la présence de coquilles isolées ou de
débris de coquilles.
Dans les faciès superficiels de vases grises, rares sont les niveaux
homogènes On observe la présence .de silts en lentilles, de laminations obliques et
une importante bioturbation (fig 42d).
Les vases superficielles se répartissent en trois zones qui sont ou
ont été en relation avec les débouchés des gnnds fleuves (fig.-H):
-la première est à l'Ouest du Comoé, de part et d'autre du canyon
du "Trou-Sans-Fond";
- la deuxième s'étend entre Grand-Jacques et Toukouzou et ne
correspond à aucune embouchure actuelle:
- la troisième se situe à l'Ouest de l'embouchure du Bandama.

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-
112 -
Dans les carottes, il a été rencontré des vases brunes à. noires
compactes. localisees sous des vases grises de surface. Elles diffèrent de celles-ci
par une teneur en eau faible ('0 à. 60 % du séjiment sec, teneur mesurée dans les
-
vases noires de 100 à. 120 mètres de profondeur par MARTIN L., 1973, au lieu de plus
de 100 % en surface). Elles diffèrent également des vases grises. par l'aspect de la
faune qui présente une couleur ocre caractéristique d'une rubéfaction, dans les
vases brunes.
Ces vases brunes compactes -eonstituent le substratum de la
sédimentation actuelle dans les vasières du Bandama. du Comoé et sùF la bordure de
la plate-forme.
D - LES GRES
;
Ils constituent des bancs rocheux localisés à <{5. 70. 80. 90 mètres
de profondeur et sont caractéristiques du plateau continental ivoirien.
Leur granulométrie est assez grossière, les éléments figurés sont
pour l'essentiel des grains de quartz et des dëbrls coquilliers évoquant les sabies de
plage. Sur ces bancs poussent des organismes sous-marins (polypiers coloniaux.
balanes et gorgones)
Du point de vue des structures sédimentaires. on observe des
laminations horizontales dans ces bancs de grès.
Ces bancs s'étendent sur plusieurs dizaines de kilomètres.
parallèlement à. la ligne de rivage et marquent des ruptures de pente parfois de
l'
l'ordre de 10 à.
mètres (fig."'). Ils affleurent sur plusieurs centaines de mètres,
et leur hauteur varie de 1 à. 15 mètres (MARTIN L., 1973). Ils s'interrompent
localement à. l'approche des vasières qui les recouvrent.

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-
114
Du point de vue de leur origine, la formation de ces grès serait
analogue à celle ces grès de plage décrits par OTIMAN F. <1960, Arrecifes du Brésil)
et par BAITI5TINI R. et al.,( 1971).jn effet lors de l'étude de l'évolution d'un profil
-
de plage actuelle. OITMAN F. a constaté lI\\Je la teneur en calcaire la. plus importante.
se localisait dans la. zone- de la. plage sous-marine. toujours immergée sous 1 .. 2
mètres d'eau. A ce niveau existe une grande accumulation de coquilles et surtout
d'algues calcaires qui forment 040 à 80 , du sédiment; ce qui est assez analogue" la
composition des grès de la. p1Ite-forme ivoirienne.
Au cours d'une régression, le retrait dë la mer n'est pas continu et
régulier. A chaque stade d'arrêt momentané, se dépose une succession de sédiments
avec des teneurs en calcaire analogue" celles observées actuellement. lorsque la
mer se retire un pe\\Len aval. la zone riche en calcaire se consolide. Lazone de dune
reste meuble. La répéUtion de ce phénomène expliquerait la succession des cordons
parallèles
lors de la. transgression, la mer déblaie les zones meubles. tandis
que les zones basses grësifiëes. apparaissent en relief (OTIMAN ~. 1960; in MARTIN
L.. 1973).
La morphologie de certains bancs de grès semble plus proche de
celle de "dunes grèsifiées" que de celle de "beach-rocks" stratifiés comme l'ont
montré quelques profils sismiques au 3.5Khz (fig.<t5; routes of et 17).
11.2 -Les ÎIlciè.r thaJIlsSO/{ènes
A - LES FACIES ORGANOGENES (fig.46)
Ce sont des faciès dont la fraction grossière est constituée
essentiellement d'une thanatocénose à Foraminifères (Amphistégines) et algues
rouges calcaires (Melobesiées: MARTIN L..l973 ;TA5m JP. 1979).

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Fig. 46 : Faciès radiographiques des des organogènes de la plate-forme ivoirienne.
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-
116 -
Ces sédiments contiennent plus de 30 % et jusqu 'à 7~ ,
de
carbonates et s'étendent sur le plateau continental entre 70 mètres et le bord du
talus."pu point de vue granulométrique. 80 à 90 , des éléments de ces faciès _sont
supérieurs t"63 v.m.
En carottage, il a été observé des laminations sigmoïdes (fig.-l2b)
et des lentilles de silts en dépit d'une bioturbation intense.
Ces dépôts sont comparables à ceux décrits par MASSE J.P., 0(68)
-
et PINSON-MOUILLOT J. (980). sur le plateau continental sénégalais. Ce faciès
présente un intérêt paléc-ëcologlque: en effet les nodules d'algues calcaires,
toujours associés à des Amphistégines. ont pu se développer sous une tranche d'eau
<.
de 0 à 30 mètres, ce qui correspond au domaine de vie actuel de ces algues. De plus,
les Amphistégines sont des Foraminifères de la zone photique vivant. des faibles
profondeurs, dans les eaux relativement claires et chaudes (NOTA D.H.G .. "'~8;
RADFORD S.S., 1976). Ce faciès s'est installé lors d'un niveau marin inférieur à
l'actuel.
Dans l'ensemble des datations effectuées (tab.Iê) sur les nodules
_algaires ou la faune de ces faciès, on peut distin~t deux générations d'éléments
organogènes qui se rencontrent soit mélangées soit séparées par des sables
littoraux. La première génération a des 1ges compris entre Il 000 et l~ 000 ans B.P:
la deuxième allant de 23000 à plus de 31 000 ans B.P.
B - LE FACIES A PELOTES FECALES (faecal pellets)
IJ est constitué par des sables, des sables vaseux ou des vases
sableuses contenant de 2~ à ~ % de granules minéralisés verts ou bruns, attribués
à des déjections d'organismes fouisseurs et limivores Œchiuriens. Polychètes et
Gastéropodes) .

-
117 -
Cesfaciès couvrent de grandes surfa.ces sur le plateau continental
et se repartissen, à la. périphérie des vases.
Ces pellets ont des diamètres qui varient-de 100 à 600 p.m. On
rencontre des granules ovoïdes marron foncé entre 0 et <l0 mètres de profondeur
-
dont les diamètres en général sont inférieurs à ZOO p.m. Au dé-là de <l0 mètres, se
répartissent des granules ovoïdes minéralisés vert clair.
L'étude de leur composition minéralogique (POREN6A D.H.. 1%7;
MARTIN L., 1973: ODIN 6.S.. et al., 1987) montre qu'ils sont constitués de quartz. de
calcite et de miJléraux argileux dans l'ordre suivant:
- les pellets les moins profonds (-oWmètres) contiennent de la
goethite (pellets marrons, bruns);
- les
pellets rencontrés à
des
profondeurs
plus
grandes
contiennent de la goethite. de la berthiërine récemment caractérisée comme étant
de la. verdine (ODIN 6.S.. 1988);
- et enfin on rencontre des pellets à "proto-glauconite". Ce
dernier minéral est en
faiL un
interstratifié
illite-vermiculite
ou
illite-
montmorillonite.
En prélèvement par carottage. s'observent dans ces faciès. des
laminations horizontales ou obliques souvent perturbées par une bioturbation
Il.3 - conclusiog
La description des faciès à travers leur nature lithologique. leur
granulométrie et les figures sédimentaires qu'ils contiennent en un mot leurs
caractéristiques sont regroupées dans le tableau 11.

Tab. 11 : Principales, aldcteristiques des fac,es de la plate-forme de Côte d'Ivoire.
Faciès
l Constituants l Granulométrie l Structures sédimentaires Icontact de base l LocalisatioA
1 Signification paleogeogra?hi~~e
--- --------1------------·--1----·----------1-------·--·------------·--I-----·----------I----------··--------------1-··--·--·-····-·-··--·-----···--·
F I l Hoyenne>315 pmI
Iérosif sur sub- l en surface sur l'étendue 1
sables rel ictes rerr,aù5
a
Sable, l Quart2
l Nd)160 pm
l Laminations planes
Istrat monoclinall du plateau entre 0 et 40mI
par variation du niveau de
c I l
=0,14
I
IlPliocèneouIVlIenprélèvellentà-70m
1

mer
i -----·--I------------·-·I---------------I--------------------------1----------------1--------------------·-·---1-··-··----·---··-···--···----··-·
è
sables l Quartz,
l 75 à 9S% d'éléI lentilles et laminations l
érosif
l
se repartissent à là
1
s
vaseux I
l ments> à SO pmI planes
bioturbation
II
l périphérie des sables
l
--------I---------------I---------------I---------------·---_·--··-1-------·--------1-------------------···--·-1--···-·-·-······-·-------·-----·-
T
l Quartz,
l 2 à lU de
l Laminations obliques
l I s e repartissent e~ zones l Apports'fluviatils actue!
e
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l Bioturbation intense
l
érosif
Iqui sont ou ont été en rell et anFien en h~ut ni;eac
r
Hite smectite I I I
Iavec un débouché de riv. I
marin
r --------I----------·----I--·-------·-·-·I·-------··-------------·--1-----·----------1------·-·-·--------·-··-·-1-·-·······-····--··--·---·-·-·-·-
i
Banc
IQuartz associé l
l
l
!Localisés à -4S, -70, ·80 l Stades d'ar~ê~s mo~n-
g
de
I à des débris I270<Md<390 pm l l.aainat lons planes
I non observé
let -9011 sur des Km /ilemt I tanés
de r eqr eas i on
grès Iorganogènes
I I I
là la côteitO à tSm de haut l ou dunes grésifiées
---·_-------1-------·-------1-------------·-1---1-----·----------------1----------------1---------------·----·-···-1-·-····-------··-----···-·----·--
Faciès
l Sables, Gab~esI
I I I
I
Ivaseux avec
l
80 à 90%
l Laminations sigmoïdes 1 l I s e situent entre -70 m l ~eveloppement en e~u Chà~d~ et
organogènesIfraction gros- l des dépôts
I I I
I
Isière consti- l sont sup. à
l
Lentilles de silt
l
net
l
et
1 claire 1 faible apport turni:el
Ituée d'une tanaI
63 PI
I I I
l
Ithocénose à Am-I
I I I le rebord du lliateau
I entre 0 et 30 !Il de profondeur
Iphitégine et
l
l
bioturbation
I I I · 1
Ialques calcair.I
l
1
l
~
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l
l
------------1---------------1-------------·-1-·-------------------·····I--·-----------lh I-_--·--------·_-----------I·-------------------·---·---··---
l
l
l La~inations hori7.ontales l I s e repartissent à ' l Se développent au
l
Faecals
l
I 30
,1
à 48 %
l ou obi iques
I I I
l dépens de vases
I
I
d'éléments I La.inations sigmoïdes
l 1 flou
l
périphérie des ~ones
I récentes.
pellets
l
~ supérieurs
l
bioturbatï~n
I I I
l
l à 63 Pli
l terriers ho~iz. et vert. l
l
de vase~l
l
1
I
.....
.....
CD

-
119 -
Comme le montrent les cartes sédimentologiques établies par
MARTIN L. (1973) et simplifiées par TASrrl j.P.. (1979) auquels sont adjoints nos
observations (fig ..(.() les faciès sédimentaires de surface, se distribuent de ~ façon
suivanter-:
- les sables grossiers et moyens forment le cordon liUOral et vont
jusqu'à des profondeurs de .w mètres (fig.+4);
- les sables fins se retrouvent associés au~ sables grossiers et
moyens sur la plate-forme;
les sables très fins forment une bande assez continue qui
recouvre les sables grossiers. moyens et fins et qui s'étend des fonds de quelques
mètres à ceur de 20- 2~ mètres (MARTIN L., 1973);
- les sables vaseux et vases sableuses se situent à la périph8ie des
sables fins;
- quant auI vases, eUes se répartissent en zones principales ayant
-
un lien avec les débouchés des cours d'eau
Ainsi. on a une première zone
importante liée à l'embouchure du Comoé et qui !-âjusqu 'au canyon du "Trou-Sans-
Fond" et légèrement à l'Ouest de ce dernier sur les fonds de 70 mètres à la bordure
externe du plateau; une deuxième zone importante est située à proximité de
l'embouchure du Bandama. La zone située entre les deur premières en face de
Grand-Jacques sur des fonds de 20 à 100 mètres est une vasière fossile (paragraphe
II.2.1.3 ; 2ème partie).
1.2 - Distribution spatiale des faciès
Dans ce domaine, les travaux de MARTIN L. (1973) ont été
complétés par une étude sismique au 35 Khz et l'analyse détaillée des séquences
sédimentaires carottées

-
120 -
1/.2 -Les séquences sédimenfllires C/1rottées
Les faciès décrits dans le précédent chapitre ont été retrouvés en
succession verticaledans les prélèvements par carottage de type kollenberg et leur
extension étudiée sur les profils sismiques 3.5 Khz.
La compilation
de
nombreuses
datations
absolues
au
MC
permettront de préciser la stratigraphie. Au nombre de "3 (tab.12), ces datations
ont été obtenues sur différents faciès: des tourbes lagunaires intercallèes dans les
sables (MARTIN L. et al., 1972), des nodules algaires, des polypiers ou des coquilles
appartenant au faciès organogène: 25 de ces datations sont enraites des travaUJ
antérieurs (Mc MAS'fER R.L. et al., 1970; MARTIN L. et al., 1972), 18 sont originales.
Afin de faciliter la compréhension de l'étude de la distribution des
faciès .JIans les prélèvements, celle-ci a été faite par radiale. Ces radiales
perpendiculaires à la côte. portent le nom de la localité située
en face sur le
littoral. soit d'Est en Ouest les radiales de Graad-Bessam. Port-Bouet. Bakrë. Laka.
Jacqueville. Addah. Grand-Lahou. Groguida et Grégiberi.
A - LA RADIALE DE GRAND-BASSAM
C'est la radiale sur laquelle ont été effectués les prélèvements
suivants: KS 82016. KS 82018. KS 82019 et KS 82020. Dans ces prélèvements, les faciès
ont été rencontrés dans l'ordre suivant (fig."7):
- à la base, une vase ancienne brune compacte (KS 82016, KS
82020) sur laquelle repose une vase grise (KS 82019) ou une vase sabJeuse ou
silteuse (KS 82020);
- en surface. les faciès sont constitués de sables moyens ou fins
<KS 82020. KS 82018) ou de vase silteuse (KS 82016) à laminae parfois filamenteuses.

1
Tab.12
Ensemble des datations obtenues sur des prélèVements de la plate-Iorme de C'te d'Ivoire.
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lOCAliSATI0U
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fig. 47 : faciès et séquences suivant la radiale de Grand-Bassam.
......
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N
Il
1

-
123 -
B - LA RADIALE DE PORT -BOVET
Cette radiale comporte les prélèvements KS 82005, KS 82006,
KS 82007, KS 82009, KS 82010. Elle présente dans ses prélèveJ!lents. de la base vers la
surface (fig.48);
~
- une vase compacte brune CKS 82006. KS 82007) ou un faciès
organogène calcaire (KS82010);
- une vase grise à laminae bioturbèes (KS 82009);
- une vase silteuse (KS82006);
- un sable moyen surmontant un sable fin homogène sans
structure particulière CKS82005).
C-LA RADIALE DE BAKRE
Cette radiale comporte les carottes KS 82025. KS 82026. KS 82027, KS
82028. Lasuccession des faciès dans ces prélèvements se présente de la base vers la
surface de la façon suivante (fig 49):
- un sable grossier à fin granoclassë (KS82025. KS 82028);
- un faciès organogène (KS 82028) ou
- un sable moyen à laminae obliques (KS 82028),
- une vase silteuse (leS 82026),
D- LA RADIALE DE LAKA
C'estla radiale sur laquelle ont été prélevées les carottes KS 82034.
KS 82035. KS 82036. KS 82037 Dans ces prélèvements, la distribution des faciès est la
suivante (fig 50)'

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- 126 -
- un niveau ocre de sable moyen roux devenant grossier
(K582035);
- ut!.. sable bioclastique à encroutement calcaire (KS 82037);
- un sable grossier à nodules aJgaires à coquilliers ([S 8203~j);
- un sable fin coquillier ou à laminae horizontales ([S 82034.
(582036);
- une vase silteuse devenant progressivement sableuse (KS 8203').
E - LA RADIALE DE lACQUEVILLE
Cette radiale
comporte les prélèvemen.ts suivant KS820<Q,
KS 82043, KS 82044, KS 8204', KS 82046. E11o- montre dans ses prelevements,
l'agencement des faciès suivants <Fig. '1 );
-une vase compacte brune ( [S8204'.[S82046);
- -un encroûtement calcaire ( K58204,);
-un sable ~,en ( KS82045):
- 2' centimètres de nodules algaires (K58204,);
- un sable vaseux à laminations horizontales (KS 82043. KS 8204-.,
(582045):
- un sable gessler brun clair comportant parfois en son sein un
encroûtement calcaire (KS 820<Q, KS 82046),

127
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Fig. 51 : Facies et séquences suivant la radiale de jacquevitle.

-
129 -
F - LA RADIALE DE ADDAH
Cette radiale comporte les carottes KS 820~, KS 820~L KS 820~2,
KS 82Q~3 et KS 820~4. De la base vers -le sommet. les faciès suivants ont-lté
rencontrés dans les prélèvements (fiS. 52):
- une vase sableuse avec des passées ugilo-sableuses (les 820~3.
KS 820~·O. cette vase sableuse comporte parfois des débris coquilliers. Dans la
carotte KS 820~0. cette vase est surmontée d'un lit de coquilles d 'huitre~
- une vase fine bioturbée (KS 820~L KS 820~2, KS 820~j3) avec des
lentilles de silts (KS 82052);
- une vase sableuse (les 820~O. KS 820~l) ou un sable fin à grossier
granoclassé (KS 820~t).
G- LA RADIALE DE GRAND-LAHOU
C'est sur cette radiale qu 'ont été effectués les carottages KS 82111.
[S 82110. KS 82109, KS 82108. KS82107. De la base à leur sommet. ces carottes
présentent les faciès suivants (fig.:53);
- une vase compacte brune (KS 82109. KS 82108. KS 82107);
- une vase grise à filaments de pyrite. parfois silteuse à
laminations et débris de coquilles (KS 82110, KS 82109. KS 82108);
- un sable moyen à grossier graaoclassë déposé en plusieurs
épisodes (KS 82111) ou un sable moyen (KS 82107);
- un sable coquillier organogène (KS 82107);
- un sable fin (Y.S 82111. f.S 82107) ou une vase silteuse (KS 82110.
KS 8210Q)

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Fig. 53 ; Faciès et séquences suivant la radiale de Grand-Lahou.

-
132 -
H- LA RADIALE DE GROGUIDA
Sur cette radiale. deux prélèvements ont permis d'étudier la
répartition des faciès. Çe sont les carottes KS 820~7. KS 82098 qui présentent de la
base vers la surface. les faciès suivants (fig.54):
- une vase brune compacte urs 820(8);
- une vase grise à filaments de pyrite ou légèrement silteuse
(KS 82098);
- une alternance de sable fin à moyen et de vase à filaments de
pyrite ou Iégërementsilteuse 0:::582097),
1 - LA RADIALE DE GREGlBER1
C'est la radiale la plus à l'Ouest. Quatre pfêlèvements ont permis
~
d'étudier la distribution des faciès. Il s'agit des carottes KS 82089. KS 82090,
KS 82091. KS 82092) qui présentent de la base à la surface les faciès suivants
- une vase gr~llomogène (KS 82090. KS 82091. KS 82092);
- un sable fin vaseux (KS 82092);
- une vase silteuse (KS 82090.KS 82092);
- un sable gris graaeclassë avec un niveau indure de couleur
rouge brique (KS 82089).

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133 -
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Fig. 55; Faciès et sequences suivant la radiale de Grégiberi
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-
135 -
J- CQNCLUSION
L'étude de la succession verticale des faciès faite à travers les
carottes et suivant le~euf radiales, complétée par les datations absolue au Mc ont
permis d'attribuer des âges à ces faciès.
La stratigraphie des dépôts- peut ainsi se schématiser par la
figure 56. Afin de faciliter la compréhension du schema compliqué en raison des
possibilités d~ variations latérales des faciès, une séparatton de la stratigraphie des
zones à fort taux de sédimentation (vasière! et des zones de faibles dépôts (zones
sableuses) a été faite.
Pour mettre en évidence la succession stratigraphique, chaque
formation a été affectée d'un numéro. Les <1épôts estimés "synchroaes" sont
affectés du même numéro et d'une lettre en indice, Ainsi:
- à la base des ëàrottes. on retrouve les vases brunes a noires
compactes (l) qui sont des vases anciennes;
- au-dessus de ces vases anciennes ou à leur place dans certains
prelevements. s'observent des sables coquilliers littoraux (2);
- deux facies organogènes continuent la série et sont assimilables
a ceux distingués par MARTIN L (1973) comme étant des faciès à Amphistégines et
algues calcaires. Un premier de 22 à 35 000 ans B.P. Od-repose sur les vases
anciennes (l) ou sur les sables coquilliers littoraux (2). La seconde de 10 à l~ 000
ans B.P. (~a) recouvre des sables Oc);
- des vases et vases sableuses reposant en quelques points sur un
substrat de sable fin argileux. bariolé. d'origine continentale (4);

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Fig. 56: Stratigraphie et séquences sédimentaires de la plate-forme
continentale de Cote d'Ivoire.
.0\\ : Zones sableuses dl:' faible sedimentation
B: Zones de vasières de fone sedimentation actuelle

-
137 -
- des sables graaoclassés qui contiendraient des intercalations de
tourbes (5b: MARTIN L.. 1973». intercalations qui n'ont pas été rencontrées au
cours des campagnes TRANSIVOlRE;
- des vases grises superficielles (6) constituent les sédiments les
plus récents et reposent vers le rebord du plateau sur les sables à Amphistégines et
algues calcaires. vers le continent sur des sables par l'intermédiaire de vases
sableuses. Leur epaisseur peut atteindre 20 à 30 mètres dans le centre des-sones
vaseuses;
- le faciès à "faecal pellets" se développe aux dépens des vases; son
épaisseur ne semble pas dépasser un mètre et la teneur en "faec&! pellets" diminue
toujours en profondeur.
~
En plus des termes stratigraphiques ainsi définis. l'étwie de la
succession des faciès est complétée par les données de la sismique
12.2 - Les données de111 sismique
Des moyens acoustiques ont été utilisés pour tenter de cerner la
répartition spatiale des faciès sur la plate-forme; car l'on sait que la réception
d'ondes émises vers le fond et réfléchies par celui-ci permet l'étude en continu de
la nature et de l'agencement tridimentionnel des sédiments qui le constituent
Des profils sismiques 3,' Khz ont été réalisés lors des campagnes
-
TRANSIVOIRE (fig,39) parmi lesquels huit traversent la vasière du Comoé (C3. Cof. C6.
CIO. R2, Rof). trois celle de Addah (R16, R17. R19) et deux. celle du Bandama (R20.
R29). Ce sont ces profils sismiques qui vont être analysés. Cependant. la réponse à
l'émission d'ondes acoustiques dans un sediment est fonction de la facilité ou de la
difficulté à la pénétration liées à la nature lithologique et qui se traduit sur les
enregistrements par différents échofaciès (fig.57):

-
138 -
Echofaciès
Echofaciès abscrbant
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Fig. 57 : Echofaciès rencontrés sur les profils sismiques 3.5 Khz.

- 139 -
- une penetration facile des ondes se caracterise par un trait de
Io.rd fin à moyennement épais; et une traînée très claire d'epaisseur variable.
I'échofaciès est dit "transparent". Il correspond souvent à des Sédiments fins. non
compactés et laisse apparaître des reflecteurs sous-jacents (TURCQ B.. 1984,). Cet
aspect peut également s'expliquer par une organisation du litage originel du
sédiment (COURPTh .. 1984);
- lorsque la pénétration des ondes est moyenne à faible,
I'échofacies est "absorbant": il se caraterise par un trait de fond assez intense,
d'epaisseur moyenne (TURCQ B, 1984). il traduit souvent un fond sableux;
- un échofaciès "réfléchissant ou "sourd". marque un faciès dans
U
lequel les ondes d'une fréquence de 3.5 Khz ne pénètrent pratiquement pas. L'écho ~
est long et très intense (TURCQ B" 1984). Il peut reflèter l'existence d'un matérièT
homogène silto-vaseur. semi-consolidé. ou une surface d'érosion (COURP Th., 1984).
Les profils des missions TRANSIVOlRE étudiés ici apportent des
précisions sur l'agencement des corps sedimentaires de la plate-forme dans les
différentes zones morphologiques définies plus hauttparagraphe 122.1).
12,2.1 - Zone de faible couverture sédimentaire (à profil
bathymetrique concave)
La zone de faible apport sédimentaire étudiée ici comme exemple
est le secteur compris entre la bordure ouest du canyon du "Trou-Sans-Fond" et la
vasière de Addah, zone sans aucun débouché de cours d'eau. Les profils sont
marqués par des echofaciès absorbants à faiblement transparents. présentant peu
de reflecteurs sous-iacents (fig.58) La couverture sédimentaire meuble de ce
domaine est de faible épaisseur (1.50 à 2 métres) et constituée de sables fins et
grossiers roux a surface sommitale induree Elle repose sur une serie monoclinale
qui pourrait appartenir au substratum mio-pliocène reconnu sur les flancs du

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Fig, 58 : Profils en zone de faible couvertLre sédimentaire.
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141
-
"Trou-Sans-Fond" (MARTIN L.. 1(73) et en sismique pétrolière (SIMON P. et
AMAKOU B, 198-4)
Sur la bordure externe du plateau, une rupture de pente s'observe
-
-
vers 110 Metres au-delà d'une plate-forme d'abrasion dont la limite interne est
-
soulignée par deux-bancs de grès à 85 et 70 mètres (fig.~8). La surface d'abrasion
possède une faible couverture vaseuse qui "empâte" le profil.
1.2.2.2 - Zones de Vasières (à profil bathymétrique convexe).
Les profils des trois vasières reconnues dans la zone d'étude
seront étudiés vasière par vasière.
A - LA YASIERE DU COMOE
Signalons que depuis l'ouverture du canal de Vri<li en 1950,
l'embouchure du Comoé est fermée. Le débouché du fleuve est le canal de Vridf
Huit profils sismiques 3.5 Khz ont permis d'étudier ce secteur. Ils
présentent tous un echofacies transparent en surface (fig.59) qui correspond aux
-
vases récentes. Dans la zone interne, sur les fonds de 20 à 30 mètres. l'épaisseur de
_ cette formation varie de 3 à 1:'> mètres. Elle dép~"30 mètres entre -4:'> et 8:'> mètres
de profondeur. puis diminue régulièrement jusqu'à la bordure externe du plateau
Cetéchofaciès transparent repose sur un échofaciès réfléchissant
qui
correspondrait à la formation de vases
brunes
compactes anciennes
rencontrées dans de nombreux carottages (KS 82006, KS 82007). Une rupture de
pente très caractéristique atteint ce réflecteur sous 4:'>. 80 ou 95 mètres de
profondeur (fig.59) Cette rupture d'une hauteur de 15 à 20 mètres surplombe la
terrasse d'abrasion marine des zones de faible couverture sëdimentaire. Elle peut
être le fait d'une érosion des vases compactes. durant un bas niveau marin.

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Fig. 59 ; Profils interprétés de la zoue de vasière du Conroé,
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143 -
Dans ce secteur, un profil (le profil il a la particularité de
montrer sur des fonds de 60 mètres, une structure massive, haute de 15 mètres qui
s'étend s~r 600 mètres sous 15 mètres de vase. Cette formation n'a été atteinte p~r
aucun des pretèvements effectués dans ce domaine. Cependant, de par sa
morphologie et sa position (fig.59a, Route il, cette structure est à rapprocher des
bancs de grès décrits par MARTIN L.. (1973), rencontrés dans la morphologie
(paragraphe 1. deuxième partie) et qui sillonnent le plateau continental oriental.
Ce banc disparaît sous la vasière à l'Est de Grand-Bassam et delimite avec la rupture
de pente des vases anciennes, une dépression lagunaire (STRIL JM .. 1987). Trois
réflecteurs sont observables:
- à la base, des échofaciès tranparents correspondant aux
formations monoclinales du subtratum mio-pliocène (fig.59a);
- des échofaciës très absorbants à la bordure du plateau, indiquant
l'emplacement de formations relativement compactes ou de granulométrie
grossière et correspondant aux sables grossiers Jiuoraur et aux formations
organogènes concentrées sur moins de un mètre d'épaisseur:
-
des
echofaciès réfléchissants-torrespondant aux vases
ancrennes débordent sur
l'extrémité
du
plateau
Ces echos
sont
moins
réfléchissants que ceux de la même formation, rencontrée sur le plateau interne
Cela est certainement dü au fait que ces formations au de-là de 110 mètres sont
toujours restées immergées
Sur la bordure est du "Trou-Sans-Fond", les particules fines, issues
du Comoe. sont captées en partie par le canyon; le reste forme une vasière de faible
extension, localisee entre 60 et lQO mètres de profondeur (STRIL JM., 1987). Ces
vases d'environ
10 metres d'épaisseur
peuvent recouvrir des formations

-
144 -
organogenes (MARTIN L, 1972; fig (S9b) Elles masquent en partie. deux bancs de
grès. localises à 80 et 90 mètres de profondeur
Le.!éflecteur de base laisse apparaître des structures monoclinales
-
.
erodees à leur sommet ~ur la. bordure du plateau, l'existence de la terrasse
d'abrasion marine déja décrite, -eolonisée par les formations organogènes est
visible.
B - LA YASIERE DU BANDAMA
Deux profils ont permis d'étudier cette vasière (routes 25 et 29;
fig.éû). Ces deux profils presentent des échofaciès semblables à ceux de la vasière
du Comoé. On retrouve en surface, un ëchofaciès transparent correspondant aUI
vases réeentes dont l'épaisseur est comprise entre ~ et 20 mètres; elles s'achèvent
vers 1JO mètres de profondeur. Vers ~5 mètres s'observe un pointement rocheux
correspondant a.un banc de grès visible dans la partie occidentale du plateau
(fig.ëûb) Ce banc délimite avec les vases anciennes représentées ici par un
échofaciès réfléchissant sous l'écho transparent une dépression d'une largeur de 3
kilomètres Elles est occupée. en son centre par un- paléochenal comblé. Dans cette
zone. les vases anciennes apparaissent partiellement érodées au niveau de
l'isobathe -50 mètres (fjg60) où elles sont recouvertes d'environ15 mètres de vases
recentes. Ces vases anciennes sont interrompues par une rupture de pente vers 100
mètres de profondeur. rupture qui domine la terrasse d'abrasion marine (fig 60a).
c - LA VASIERE DE ADDAH
Trois profils sismiques (routes 16. 17 et 19) traversent ce secteur
dans lequel J'extension des vases récentes reste limitée. Leur épaisseur ne semble
pas dépasser 10 mètres. Ces vases reposent sur un réflecteur chaotique d'intensité
variable (fig.ô l ).

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146 -
Sur le profil 16 (fig.é l c). I'échofaciès est absorbant sur les fonds
de 20 à 30 metres. Selon la carotte KS 8204.2, la surface est cons.ituee de sables
grossiers beiges. L'échofaciès devient transparent entre 30 et 35 mètres de
profondeur, ce- qui correspond dans les carottes à la presence de sables fins vaseux,
reposant sur des vases fines récentes, Le réflecteur sous-lacent absorbant
correspond
la formation de sable roux. Deux bancs de grès d 'une dizaine de mètres
-
à
chacun perturbent la pente du plateau à 85 et 90 mètres. La bordure du plateau est
recouverte de sables fins vaseux, sur une épaisseur d~2 à 3 mètres. Ils reposent sur
les fotmations organogenes.
Sur les profils 17 et 19situés au centre de la vasière. les ëchofaciès
transparents. c'est-à-dire les formations vaseuses peuvent atteindre 1S mètres
d'épaisseur Leur extension latérale se trouve limitée par des bancs de grès entre 70
et 90 mètres de profondeur Un réflecteur des formations moclinales est visible
localement sous cet èchofacies (Iig.ë la)
Sur le profil 19, la bordure du plateau est occupée par une
depression dans laquelle apparaissent des paleochenaur. A leur niveau, la
couverture sedimentaire peut dépasser 1~ mètres.
1.2.2.3 - Conclusion
L'examen des profils sismiques 3,5 Khz a montré que.
- lëchofaciès absorbant correspond aUI formations-sableuses du
littoral (KS 8204.2) ou aux dépôts organogënes (KS 82010);
- léchofaciès transparent correspond aux vases actuelles du
plateau continental;

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Fig. 61 : Profils interprétés en zone de sédimentation sans relation avec un
débouché actuel; vasière de Addatl.
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148 -
- I'échofaciès réfléchissant profond correspondrait aux vases
compactes brunes anciennes rencontrees dans de nombreux prélèvements (KS
82109, KS 82008, KS 82006, KS 82007),
Ces profils ont indique également la présence de ruptures de
pentes correspondant aux bancs de grès décrits par MARTIN L. (1973) .et qui 0. 'ont
pu malheureusement être mieux étudiés lors des campagnes TRANSIVOIRE en
l'absence de moyens de prelevements adaptés Ua drague ayant ëtè endommagée dès
le premier essai)
Enfin l'etude des réponses acoustiques a révélé l'existence, de
strates monoclinales qui appartiendraient au substratum mio-pliocène (STRIL lM.,
1987) d'une surface subhorizontale vers -110 mètres qui serait une surface
d'abrasion marine correspondant à l'extension maximale de la régression anté-
Holocène (MARTIN 1.. 1973: Mc MASTEIrR.L. et al.. 1970).
Ces observations montrent que
la
couverture
sédimentaire
quaternaire de la plate-forme continentale de Côte d'Ivoire, possède une extension
trés variable en fonction des zones d'apports et de sedimentation Elle semble
atteindre urr minimum de 1.50 mètres, dans les secteurs faiblement alimentés, et -
peut dépasser 40 metres au large de l'embouchure des grands fleuves.
1.3 - Sequence synthétique de la plate-forme
De l'analyse des faciès, des sequences et de la géométrie des corps ~
sédimentaires, effectuee à partir des prélèvements et des profils sismiques 3.5 Khz
des missions TRANSIVOIRE, complétée par des données bibliographiques (datations
absolues et courbe de variation du niveau de la mer: fig.62), nous avons déduit la
succession stratigraphique suivante:

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'1
1
Fig. 62 : Courbes des variations relatives du niveau de la mer sur le littoral ivoirien
entre 23000 et 6 000 ans B.P. (in TASTET J.P.. 1979).
......
+:-
\\0

-
150 -
sur la série monoclinale du substratum non échantillonné.
reposent sur le plateau interne, des sables continentaux ou des sables marins ayant
evolue en domaine continental. Ces sédiments passent latéralement vers le large à
des vases brunes anciennes vraisemblablement mises en place au cours de l'avant
dernière période de haut niveau marin (SIRli lM., 1987).
Ces formations se répartissent en vasières discontinues et zones
sableuses, observables sous des formations analogues rencontrées en surface. Au
vue des courbes de variation du niveau marin réalisées dans cette région ŒLOUARD
P et FAURE H.. 1967; MARTIN L.. 1973; TASm JP et al.. 1986), ces formations
seraient antérieures à 42000 ans B.P.
A cette période de haut niveau marin. a succédé la période
ogolienne. des zones sënegalo-mauritanniennes (Wurm en Europe) qui a atteint
son maximum vers 18 000 ans B.P. ŒiOUAD P. et FAURE H., 1967). Le retrait de la
~
mer a entrainé sur la plate-forme interne, un ependage de matériaux sablo-
argileux, empruntes aux formations mio-pliocènes du continental terminal <TASTET
" J.P.. 1979), associes il des sables coquilliers littoraux, issus de remaniement du stock
sableux préexistant sur le plateau. Ces dépôts, exondés pendant plusieurs milliers
d'années ont subi une importante altération en domaine continental (rubefaction.
formation de surface indurée par cimentation calcique ou ferro-humique),
La mer en se retrant lentement et par intermittence, a permis la.
formation de barrières ou de dunes littorales, progressivement exondées qui
isolaient des dépressions lagunaires où se sont déposées des tourbes, datées de 23 000
ans RP I.ASSEMlEN A. et al.. 1970). Les dépôts vaseux anciens altérés étaient érodés.
Dans la partie externe du plateau, ces vases étaient recouvertes en
discordance erosive de matériaux de plus en plus grossiers allant jusqu'aux sables
littoraux qui constituent le second terme de la sequence-type. Pendant cette phase

-
151 -
régressive' se sont -formes des depôts organogënes à Amphistégines et algues
calcaires datés de 23 000 ans B P et plus de 35000 ans B P (MARTIN L. 1973 in STRIL
lM., 1987), localisés en bordure du plateau
Vers 18 000 ans HP le niveau de la mer a atteint la cote de -110
mètres (Mc MA5TER R.L et al.. 1970): Sur le plateau externe-la mer érodait les dépôts
vaseux, leur donnant un relief caractéristique: tout en façonnant une terrasse
d'abrasion atteignant le substratum. Les faciès organogènes se trouvaient
localement exondés.
Avec l'amorce de mouvements trasgressifs. entre 18 000 et 12 000
ans RP.; les formations orgaacgënes ont été partiellement recouvertes de sables
littoraux. Des milieux lagunaires formés sur la bordure du plateau étaient
rapidement comblés et/ou transgressés.
La dérive littorale et le courant de Guinée devaient favoriser
l'érosion littorate. creant une dissymétrie dans la morphologie du plateau à l'Ouest
du "Trou-Sans-Fond" lTASID JP., 1979).
-
Les algues calcaires et les Amphistëgines se developpaient sur les
sables littoraux partiellement érodés:
ou se
mélangeaient aux
formations
organcgènes preexistantes. qui leur servaient de substrat, entre le rebord du talus
et l'isobathe actuelle de -70 mètres.
L'humidification du climat se poursuivant, la remontée marine
s'est accélérée brutalement après Il 000 ans B.P. Les vases exondées du plateau
interne étaient transgressées rapidement, et conservaient de ce fait. leur relief
d'érosion caractéristique (selon la théorie de SWIFT D.j.P. et al.. 198.0(; remontée
lente-pente faible et destruction des reliefs: remontée rapide-pente forte et
conservation des reliefs>'

-
152 -
Dans les lagunes. les palétuviers laissaient leurs empreintes dans
les niveaux tourbe.ix. avant d'être recouverts par les sables remaniés lors de la
poursuite de la transgression. Les surfaces indurées étaient partiellement
conservées au sommet des sables roux.
Durant l'Holocène, entre 10 000 ans B.P et l'actuel. la mer a
poursuivi sa remontée reguliere jusqu'au niveau actuel Les épendages sable-
argileux ante-holocènes subissaient toujours un intense remaniement. constituant
le stock sablo-vaseur des sables remaniés. Les particules fines. en suspension,
commençaient à recouvrir les anciennes vasières. Au niveau de Addah, un exutoire
fluvio-lagunaire projetait ses sédiments sur l'emplacement de la vasière.
Depuis6 000 ans environ, le niveau de la mer a fluctué autour de
l'actuel modelant la zone littorale. La dérive littorale favorise l'érosion à l'Ouest
d'Abidjan et le dépôt à l'Est. Ce phénomène a été perturbé depuis 1950 par
l'ouverture du canal artificiel de Vridi qui interrompt la dérive au niveau
d'Abidjan inversant ainsi la tendance évolutive naturelle
C'est dans cette dernière zone que se met en place une large
plaine ~cordonssableux holocènes <TASm JP , 1985). Actuellement sur le plateau
continental. les apports fluviatiles de particules fines en suspension alimentent les
vasières superficielles emportés vers l'Est par le courant de Guinée, ces matériaux
sont repris en profondeur par le sous-courant. qui finalement. les dispose en
grande partie à l'Ouest des embouchures, où ils recouvrent les dépôts antérieurs elr,
occasionnellement, les vases brunes pléistocènes (premier terme de la séquence).
Des faecal pellets se développent au détriment des sédiments argileux et sont
ensuite minerailses en protoglauconite vers le large ou en verdine plus près de la
côte

-
153 -
II - LES SE&IMENTS ET LA SEDIMENJATION DU DOMAINE
PROFOND
Les études sur la structure de la marge équatoriale du Nord du golfe
de Guinée (ARENS G etai. 1970), les cartes bathymétriques du talus et d'une partie du
canyon du "Trou-Sans-Fond" (MARTIN L 1973), les études sismiques des campagnes
"Equamarge" <DROZ L et al. 1985: BLAREZ E., 1986) et la prospection sommaire du talus
aux abysses de la mission "BENIN" (KLINGEBIEL A. et al.. 1975) ont servi de base, à nos=-
recherches sur l'étude de la couverture sédimentaire superficielle, du domaine
profond de la marge de Côte d'Ivoire.
Nous avons effectué l'étude détaillée de la géométrie deS:faciès et des
séquences sédimentaires de ce secteur par l'analyse de 41 prélèvements par carottage
de type Kullenberg et de 32 bennes Schipeck des campagnes TRANS IVOIRE,
soigneusement positionnes sur les differentes unités morphologiques Uig.10, annexe
XVIII).
11.1 - Les faciès
L'étude des facies sédimentaires a été
abordée
par l'analyse
systematique des radiographies de carottes, precisant l'observation et la description
faite à l'ouverture. ainsi que J'analyse des constituants lithologiques (analyse optique
des éléments détritiques, lames minces, diffraction X pour les minéraux argileux,
microscope électronique dans le cas de minéralisations particulières) et organogènes
(analyse optique et dosage de l'oxygène 18).
Il J. 1 -les comoosants lithologjques
Les sediments du domaine profond, de la marge ivoirienne sont
essentiellement constitués de vases argilo-silteuses (annexe XVI) comportant en

-
154 -
proportion variable des constituants détritiques plus grossiers: galets mous argileux,
débris coquilliers de diverses tailles. graviers, sables et pellets. silts et! .uni-pellets (25
à 125um) et glauconies.
Les carbonates dont les teneurs varient de 0 à 55 %, sont liés à la
fraction biogène. IF plus souvent constituée de tests calcaires de micro-organismes
(foraminifères essentiellement),
Les cortèges argileux sont relativement homogènes (tab.B): la
-
kaolinite- est toujours largement dominante (43 à 69 %), les smectites sont bien
représentées (20 à 40 .,. C lillite est accessoire (0 à 12 %). Cette composition est
comparable à celle
des vases actuelles de la plate-forme. avec une légère
augmentation des smectites dans le domaine profond.
Tab.13 Minéraux argileux du domaine profond de la marge Ivoirinne.
Varibles
Unités
Val. Mal
Val. Min.
Moyennes
Ecart-type
Smect.
.,.
-ro
20
30.967
3.274
I11ite
%
12
0
7.475
2295
Kaolin. _
%
69
43
61.118
3933
fichier. Ivoire population: 61 échantillons.
Au microscope électronique et à l'analyseur d'énergie, deux types de
minéraux de diagenese précoce ont été identifiés: la pyrite et la viviani te'
- la pyrite, banale dans les sédiments marins profonds (KUDRASS
H.R., 1973), se présente ici avec sa structure Irambordale classique (fA.BRICIUS f.H.,
1%1, LOVE L,G., 1%8). EHe souligne le plus souvent des traces de bioturbations ou
épigenise des "nids" de pellets confirmant ainsi que sa formation est liée à la
disparition de matières organiques sous l'activité des bactéries (KAPLAN jr. et al.,
1963. BERNER RA.. 1964. KUDRASS H.R. 1973, POUfIERS]., 197~)):

-
155 -
- la vivianite (phosphate de fer hydraté) se présente en grains bleus
de la taille des sables. EUe a été rencontrée d.ssëminée dans le sédiment entre 300 et
~60 centimètres sous la surface d'une seule carotte (leS 810~2). A notre connaissance,
ce mineral na pas éte decrit dans le 'domaine profond où cependant PRUD'HOMME R~
et al.. (979) signalent la présence de "sphérulites bleues" qui pourraient lui être
attribuées. La vivianite semble plus caractéristiques des environnements lacustres
(NRIAGU JO et DELL CI. 1971), lagunaires (TASTIT JP.. 1979) ou fluvio-estuariens
ŒEARN P.P. et al .. 1983; HEARN P.P., 198~). L'habitus cristallin de la vivianite
profonde est comparable à celui décrit par ces différents auteurs.
111.2 - Structures sedimentaires.
Rares sont les niveaux de vases homogènes. On observe souvent la
présence de silts en lentilles (fig,42). de laminations obliques entrecroisées (fig,42),
de filaments de monosulfures. Dans les constituants détritiques plus grossiers (sables),
apparaissent des laminations généralement planes. dans les lits ~millimétriques
(fig.12). obliques ou entrecroisées à la base des lits plus épaislfig,42). On note un
grancclassement de ces constituants. Cependant. ces structures d'origine dynamique
sont fréquemment masquées par les effets d'une bioturbation plus ou moins intense
(fig,42) auquelle s'associe parfois une pyriusauon
I I I ] - (i"rlJOuJoOJetrie
Les vases argilo-silteuses de la marge ivoirienne ont un grain
median compris entre 2 et 10 um. La fraction inférieure à 63 um est comprise entre 10
et 90 ,. La fraction supérieure à 631lm est très faible (2 à 10 ' ) sauf dans les niveaux
sableux. Les courbes granulométriques sont hyperboliques à logarithmiques (fig.63;
_RIVIERE A., 1~2). Cependant. dans les niveaux sableux. les courbes sont paraboliques
Uig.61. RIVIERE A., 19~2).

nUD ..
100
90
niv. 70 cm
8
niv. 90 cm
10
n i v , 190 cm
niv. ZOO cm
60
50
40
30
20
10
o
80
60
50
40
.30
20
10
e
6
5
4
3
2
Fig. 63 : Courbes hyperboliques et logarithmiques des vases argileuses du domaine
prolond de la marge de Côte d'Ivoire.
-"
V'I
0'\\
,1

""
100
\\
90
J ~
.(j)
ruv , 192
70~
\\\\
"""
KS 84068
Q)
n i v , 400
Q)
niv. 620
601
\\\\
-, "xïlll
@
n iv , 660
40
30
20
10
o
80
60:l0
30
20
10
8
6
s
4
3
2
Fig. 64 : Courbes logarithmiques et paraboliques des sédiments grossiers du domaine
profond de la marge de COte d'lvo\\re.
......
''1
V1
.......

-
158 -
Il. 1.-1 - Origine des oulleriauJ.
L'analyse des constituants lithologiques et leur granulométrie
montre que les mat.é.,(iaux de la marge profonde ivoirienne sont à part la fraction
biogène. diectement issus du continent (apports fluviatiles et éoliens; Harmattan)
et/ou de la' plate-forme continentale (troisième partie). Ces différents matériaux sont
apportés sur le talus et le glacis soit par les courants généraux en suspension dans la
tranche d'eau, soit par des écoulements gravitairesr
La biostratigraphie des carottes est basée sur l'examen de la
microfaune des Foraminifères planctoniques. Celle-ci est étudiée quantitativement et
qualitativement dans la fraction supérieure à, 150 Jlm (cf. annexe XII et XIII). La
zonation se fonde sur la présence ou l'absence de.Globorotalia. groupe menardii selon
le mé!hode établie par ERICSON DB et WOLLIN G (1956, 1(68). Les différentes
subdivisions ainsi définies sont désignées par une nomenclature alphabétique
inverse à partir de la dernière période chaude (dénommée Z) correspondant au post-
glaciaire ou Holocène Comme MOYES J et al. C1979). nous avons gardé le principe de
la zonation d'ERICSON D.B et-WOLLIN G. (1968) mais en-déplaçant la limite X/Y. pour la
situer au niveau de la disparition de l'espèce Globoquadrina hexagona (GARDNER jV
et HAYS J.D . 1976) qui definit la limite X'IY' (fig.6S). Cette stratigraphie est confirmée
par un dosage de l'oxygène 18 des tests de Globigerinoïdes trilobus des prélèvements
des campagnes TRANSIVOIRES effectues au Canada (fig.65).
Il. 1.6 - Facièsel dynamique .~djmenlaires.
Il
a
été
possible
de
distinguer
plusieurs
types
de
faciès
respectivement associés a un mode de mise en place distinct. Ces faciès types et leurs
elements de diagnose sont decrits dans le tableau 14 et illustres par les figures 66 à 69.
Cette classification est en grande partie comparable aux modèles proposes par STOW

ACES
BIOZONES
(8.1.) 0
11000
uooo
117000
170000
v
Fig. 65 : Biozonation et dosage de l'oxygène 18 utilisés pour la stratigraphie.
,
.......
\\JI ,
<o

Tab. H : Diagnose des Iacies sèdimentaires de la marge profonde ivoirienne.
(Il Terme crée pour désigner un Iaciës proche des "disorganised turbidites", ou des "coarse
grained turbidite" de STOW et PIPER (1984) et STOW (1985), (2) Le faciès granulométrique est
exprimé selon les formules canoniques des courbes de RIVIERE (l952a et b, 1977), (3) Pellets
dont la taille varie de 25 a 125 pm, Ce terme a été utilisé par GOWING et SILVER (195&) pour
désigner des "faecal pellets" de plus petite taille (3 à;O~) qu'il serait souhaitable d'appeler
"mintpeltets
1
DEDRITES
PELAGITES d
FAOES
~GRAINITES. (1)
TURBIDIT~
(Bouma, 1972)
itEM IPELAGITES
\\
· Éléments supportés par la
- Sédiment granulaire, homo-
- Laminations planes ou obli-
- Pas de structures dynamiques
matrice.
gène, massif
ques ct entrecroisées.
- Bioturbat ions fréquentes
STRUCTCRES
• Contact net ou érosif à la
- Contact érosif à la base, net
- Contact érosif à la base, le
soulignées par des pyr it isations
(lamina rions. conta cts,
base. net à bioturbé au sommet.
ou bioturbé au sommet.
plus souvent bioturbé au
(filaments, terriers, nids de
bloturbat ions)
· Absence de structures dyna-
- Absence de structures ou
sommet.
minipellets, etc ...).
nuques (Bourna ct Pluenneke,
rares laminations planes.
1
1975).
- Galets de vase ou débris
• Graviers
• Sables grossiers
- Vases argileuses ou vases
LITHOLOGIE
coquilliers dans une lIIatricd Il
- Sable et/ou pellets
• Sables ou peUets
arg ilo-siltcuses
hétérogène de sable et/ou de !
- Sjlts, minipeUets (3)'
peUets, de silts et de vase
- Vases plus ou moins silteuses
· Massive,granoclassement
- Massive avec parfois un
• Granoclassement normal
-1\\lassive ou rare granocla sse-
TEXTIJRE et
absent ou frustre.
granoclassernent inverse à
- Faciès granulométrique para-
ment normal.
GRANULOMETRIE (2)
- Granulométrie variable.
la base.
bo lique devenant hyperbolique
- Faciès granuloruétr ique loga-
· Faciès granulométrique 10-
au sommet.
rithmique à hyperbolique.
gar ithmique à parabolique.
,
1
· Recouvert de faciès turbidite
• Intercalé entre des faciès de
- Séquence de Bouma (1962)
- Peut se présenter en conti-
ou pélagite à hérnipélag ite: dans
même type ou entre des péta-
plus ou moins complète;
nuité de séquences tu rbidit i-
ce second cas le sommet sera
gites ou hérnipélag ites: dans
terme A souvent absent, B
ques.
SEQUENCE
bioturbè,
ce cas le sommet est biotfrbé.
rare,
- Epaisseur variable de qUïl·
épaisseur
- Epaisseur 10 à 50 L'III.
- Epaisseur 5 à 50 cm.
· Epaisseur centimétrique à
que s cent imétres ju sqli 'à
décimétrique.
plus de 8 mètres.
• Rythmes turbiditjques fré-
quents,
- Dépôt à partir d'écoulement
- Ecoulement granulaire, egrain-
• Courant de turbidité et Ilo-
- Décantation des suspensions
MECANISMES
à haute concentration
110w» ou efluidized-Ilows
culat ion intermittente des vases
à partir de couche néphéloîde
l,
DE
(Gorsline, 1984) ; coulée
(1.owe,1982).
constituant ainsi Ics interlits
ou de turbidite distale ou partie
MISE EN PLACE
boueuse ou «débris 110w».
· Courant de turbidité de haute
des laminés siltcux (Stow et
distale de débordements turbi-
densité (Lowc,1982, Crémer,
80wen,1978, Kranck,19 84).
ditiqucs (Droz et al., 1985).
1983) ou .immature» (Sto w,
......
1985).
~
0'\\
o
EXEMPLES
Figure 6h
Figure' 67
Figure 68
,
Figure 69

fil
l
'"
Il
320
-350
'-360
KS 82038
KS 82039
KS 84062
Fig. 66 : Faciès radiographiques des débriles. KS &2038 el KS &4062. Débrile sableuse
aélémenls ou galels de vase. KS 82039- DétlrÎle a pellels el coquilles.
.....
0"-
.....

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150
40
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Il160
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50
o
650
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fil
1 '.
r
B(J
KS X-IO(,)
"1
KS 82040
KS 84068
Fig. 67 : Faciès radiographiques des grainites. KS 82040 - Grainite il pellets:
KS 8-1065 - Grainite il graviers;
->
KS M068 - Grainite sbleus~ bioturbée
0"-
N

450
120
460
-140
J<S 84038
-510
t
...,
; . . .
~.'
~
KS 84070
~150
•KS84064
Fig. 68 : Faciès radiographique des turbidites. KS 84070 - Turbidites silteuses à
~
C1'
minipellets. bioturbées au sommet; KS 84064 - Turbidite sableuse bio-
~
turbée,au sommet; KS 82038 - Trbidite a pellet.

Il
1
350
450
350
340
520
360
460
360
350
530
KS 82011
KS 82104
KS 84064
KS 84065
KS 84066
KS 84066
Fig. 69 : Faciès radiographiques des pélagites et hémipélagites. Bioturbations et pyritisation
associées (en clair sur les clichés).
- '
o-
+:-

-
165 -
D A V et PIPER DJW 098.0() et SlOW DA.V (985): cependant, dans les faciès de la
marge ivoirienne. un faciès particulier entre debrites et turbidités sindividualise
nous l'avons appelé ., grainite"
Le fades" grainite " est caracterise par l 'homogeneite de nature et de
taille des éléments figures (graviers à sables et/ou pellets) témoignant d'un
écoulement gravitaire (cf. paragraphe 11.3 , troisième partie). Ce faciès qui semble
correspondre à ce seul type de mécanisme, est toutefois nommé turbidité désorganisée
provenant de "courant de turbidité de haute densité" (LO\\VlD.R., 1982; CREMER M.,
1983) O!J "immature" (SlOW D.A.V .. 1985). Le contact de base est toujours érosif et peut
presenter un granoclassement inverse. Ce faciès, à structure massive, n'est ja.mais
intégré dans une séquence evolutive de type turbiditique mais apparaît toujours isolé
entre des faciès de même type ou entre des pélagites ou hémipé1a.gites. Dans ce dernier
cas, il est bioturbe au sommet.
La bioturbation
déjà signalée dans; les
figures
sédimentaires
(paragraphe
111.2 Quatrième
partie) est
un
élément caractéristique
de
la
sedimentation sur la marge ivoirienne La masse des faciès pelagites ou hemipèlagttes
ainsi que le sommet des dépôts d'origine gravitaire presentent de fréquentes traces de
biotlJ!bations. souvent pyritisees (fig 69), et
souvent comparables aux- traces
classiques citees par les auteurs (KUDRASS H R. 1973. WETZEL A. 1983a. b. 1(84)
Du point de vue straugraphique. il apparait que la bioturbation est
générale pour les sédiments déposés aux Glaciaire et Holocène inférieur, rare voire
absente a l'Holocène supérieur.
Du point de vue lithologique, elle est plus intense au sommet des
faciès grossiers; elle est moins fréquente ou moins visible, dans les vases pélagiques à
hemipelagiques Fréquemment. une nèogenèse de pyrite framboïdale accompagne les
phenomenes
de
bioturbaton.
de
preference
dans
les
facies
pelagiques
à
hemipelagiques Ce mineral est plus rare dans les dépôts de l 'Holocène superieur

-
166 -
Ces observations sont comparables à celles faites par WETZEL A.
(1983a, b ) sur la marge sënëgalo-mauritanienne où cet. auteur a relié l'activite
biologique dans les sédiments à l'intensité des upwellings, qu'il suppose maximum à la
période glaciaire. De plus, il est possible que les facies grossiers. plus riches en
matière organique détritique, favorisent le développement d'une faune. benthique
fouisseuse.
Il.2 - Distribution des faciès dans l'espace et dans le temps
Les prélèvements réalisés au cours des campagnes TRANSIVOlRE ont
été positionnés sur les différentes unités morphologiques (tab.l~) permettant ainsi
l'étude des variations de la sédimentation dans l'espace en fonction de la morphologie.
L'étude biostratigraphique completee par une dosage de l'oxygène 18 des tests de
Foraminifères, a montré que certaines carottes traversent la biozone Z (Holocène et
peuvent atteindre la biozone V (supérieur a 180 000 ans B.P-l ce qui a -permis
~
d'analyser les variations quantitatives et qualitatives des mécanismes sédimentaires
dans le temps.
Tab. 15 : Position morpnologique des prelevements.
iTrou-Sans-Fon~KS82002-82004-82052
)KS 82011-82013-82039
~l=HENAUX
Gullies
IKS 82102-8oW53-84054
1
i
.
iKS 8-4055-84058
TALUS
i
1
KS 82021-82030-82031
,
i
1
1
iKS 82038-82039-82040
!
1
i
1
INTERFLU VES
KS 82047-82048-82093
1
1
IKS 82094-8209~-82103
1
1KS 82104-8210~-82106
1
!
i KS 84051-84056-84057-84060
Î
j
Actifs
KS 84OS9-MOM
CHENAUX
1
GLACIS
Comblés
Pas de nrèlèvemen ts
,SUPERIEUR
KS 8406l(1)-84062(2)
1
,
LEVEES
KS 84063(2)-84O6~( 1)
\\( 1) de gulties comblés
1
,
1
i (2) du "Trou-Sans-Fond"
,
.
T
1
iKS 84068
CHEN Al'X
r-----=..:A:..::.C.=.:.tlf::..::s~---'--==-..:::....:..:~----------,
Combles
;KS 84067
1
GLACIS
1KS 8-t066( 1)-84069(2)-8'10700)
MOYEN
UVEES
.(1) de chenal comblé
:(2) de gully actif
:t3} du'Trou-Sans-fond"

-
167 -
f 12.1 - Keparlilion des /ades en sur/ace
L'analyse détaillée des faciès montre qu'en surface aussi bien sur le
talus que le glacis, ce sont les vases pélagiques à hémipélagÛLues qui s'observent
partout (fig.70) sauf dans le chenal du "Trou-Sans-Fond" et dans quelques gullies du
talus où ont été observés des débrites constitués de pellets (KS 82002, KS 8200", KS
82038. KS 82093). Tous ces prélèvements restent dans la biozone Z.
112.2 - La sedil11ent8tion sur le talus
L'étude de la sédimentation a été faite en distinguant celle des
chenaux C'Trou-Sans-Fond" et gullies) de celle des interfluves.
11.2.2.1- Les chenaux
A - Dans le chenal du "Trou-Sans-Fond", les trois carottes réalisées montrent la
dominance des ëcoulemerrts gravitaires à pellets. Les facies débrites en tête de canyon
(KS 8200«), passent progressivement à des turbidites de plus en plus- fines et
nombreuses au large (KS 82002, KS 8,(0~2). Ces trois prélèvements n'ont jamais
traversé la biozone Z (Hclocene ï: le taux de sédimentation peut donc y dépasser 50
cm/lQ!ans (fig.7U.
- B - Dans les gullies ont ete prelevees huit carottes. Elles montrent une sédimentation
variée, traduisant une multiplicité des mécanismes sédimentaires. Les pelagites et
hémipélagites sont présentent partout avec une dominance pendant l'Holocène (KS
82039, KS 820«7, KS 82102, KS 8.(05.(, KS 8«055).
Les écoulements gravitaires à pellets et débris de coquilles sont
importants en haut de talus, tant à l'Holocène qu'au Glaciaire: débrites des carottes KS
82039, KS 8«O~3 et KS 8.(058 et turbidites de la carotte KS 82013. Dans la partie
inférieure du talus. les turbidités peuvent être plus sableuses (KS 8<f055) et sont d'âge
glaciaire (fig72) Les taux de sedimentation varient de 3,6 à 63 cm/If)! ans pour
l'Holocène el peuvent dépasser 7 cm/If)! ans pour le Glaciaire

168
>000
.BENIN le~
* K582-_- TPAN51
IRE '982
.K5840 __ TPAN51V
IRE ,eu
>200
ce> = Pélagit 5 et
>000
o = Débrite
Fig. 70 : Faciès de surface dans le domaine profond.

169
TALUS
GLACIS
KS 82004
KS 82002
. .
.
25 km
... "" ...... ..,
,.;

.: .: .. .:.:.:...;
o
.,; .. "" .. ...; ...,
.. ..
"
"
... ,; .: .: ...
KS 84052
..
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z
2000
z
z
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z
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~
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vase argrleuve - v. 3. S.
vase argllo-siltcuse
~---
cuvcd nuul . cltiycd·.Ü(ly rnud
v s. a . V:1o;;e silto-argileuse - v 5.: vase silteuse
~:=l
nity-ctayed mvd - silly tnud
~
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\\1.
S s. : \\I:I~C snblosilteuse - v. S. : vase sableuse
[J]
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=11
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~
Sétllllll:IIU:i pcllels
~-_.
f'cll~(s snlimtllts
BIOSTRA nGRAPHIE
fig. il: Sequences sedimentaires dans le canyon du "Trou-Sans-fond" au
niveau du talus et du glacis.

-
170 -
II.2.2.2 - Les in terfJuves
Dix neuf prelevements ont été effectués dans ce domaine où, d'une
façon generale la sedimentation pélagique à hémipélagiq\\l~ domine Les dëbrites et
grainites sont cantonnées à la partie supérieure du talus (fig.73). De minces lits
turbiditiques silteur peuvent perturber la sédimentation pélagique au cours du
Glaciaire dans la partie inférieure du talus Les taux de sédimentation varient de 10 à
49 cm/lO! ans pendant l'Holocène et peuvent dépasser 11 cm/lQ! ans au cours du
Glaciaire.
/12.3 -t» sed01entation du glacis supérieur
Le glacis superieur présente deux éléments morphologiques: les
chenaux qui sont la prolongation des gullies ou du "Trou-Sans-Fond" et les levées OlL
zones d'interfluves.
11.2.3.1 - Les chenaux
Deux prélèvements ont été effectués dans des chenaux actifs
parallèles au "Trou-Sans-Fond"
Ils presentent une nette opposition entre la
sédimentation holocène (pélagique ou hémipelagique) et la sédimentation glaciaire
(fig 72) Cette dernière. essentiellement turbiditique, présente une augmentation de la
granulometrie et du nombre de lits detritiques vers le large (KS 84059. KS 84064) Le
taux de sédimentation holocène passe de 22 à 4 cm/lQ! ans entre le haut et Je bas du
glacis supérieur Le taux de sédimentation glaciaire est supérieur à 1.3 cm/loi ans.
11.2.3.2 - Les levées
Deux prélèvements sur des levées de gullies comblés montrent une
sedimentation pélagique à hëmipelagique (fig.74) dominante' depuis Je dernier
interglaciaire (X'. carotte KS 84065. KS 84061) Un écoulement granulaire unique
(fig 66 grainite) s'intercale dans la sedimentation de la biozone X' (KS 84065) Les taux

171
TALUS
GLACIS
KS82011
o
25
km
KS84053
=-=-=
"
~
Ksa405~
~- :
2000
0-k--"""";bl-J-J..-'-'-'-- +
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yi
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:
~ .~
-=--=--=
-=--==-=
a = ~
Fig.72 Séquences sédimentaires dans les gullies au niveau du talus et du glacis.

172
TALUS
interfk!ves
25
km
·...........
KS8203S
.... ...;
o
KS8210S
o =.-= __ /.->..-..L-.L--L...L-------....
KS82104
--:::::........
z
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"
KS84056
.: =
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1
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2000
m.
J~-~
z
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y
~
11
'1 1
yi
yi
~
Fig. 73 : Séquences sédimentaires du talus dans le domaine des interfluves.

-
173 -
de sédimentation sont de 13 a '1 cm/lo! ans pour la biozone Z (depuis 11 000 ans B.P),
de' cm/lO! ans pour Y' (entre n 000 et 11 000 ans B.P), de 8 cm/lo! ans pour X' (entre
127000 et 7' 000 ans B.P'>.
-Dans une zone de meandre (fig.7«) du "Trou-Sans-Fond". deux
carottes ont été prélevé~sur les levees de part et d'autre du chenal. Elles montrent -
une sédimentation grossière de turbidités sur la levée externe (KS 8«062) pendant le
Glaciaire et l'Holocène et une Sédimentation pélagique et hémipéla.gique sur la levée
interne avec de rares passages turbiditiques durant le Glaciaire (KS 8«063). Cette
différence peut être attribuée à l'effet du méandre sur les courants gravitaires dont
les débordements seront plus fréquents et plus grossiers sur les levées extérieures.
Les taux de sédimentation holocène sont de 36 cm/loa ans sur la levée interne et de
13 cmlloa ans sur la levée externe où les phénomènes d'érosion importants sont
associés aux turbidités. Le taux de sédimentation de la période glaciaire est-supérieur à
~ 11 cmlloa ans sur la levée externe.
1/24 - La stÙjil11entation du glacis l110ven
Dansee domaine. cinq carottes ont permis d'étudier la sédimentation.
Elles ont ete prelevees de la façon suivante: une dans le~ chenal actif du "Trou-Sans-
Fond" (KS 8«068): une dans le chenal comblé qui parait issu du brusque changement
de direction du "Trou-Sans-Fond" l.KS 8«067) et trois. sur leurs levées respectives
<KS 8«066, chenal comblé; KS 8«069, KS 8«070. chenal comblé et "Trou-Sans-Fond").
11.2.«.1 - chenaux
A - Dans le chenal du "Trou-Sans-Fond"
(fig. 71) domine une sédimentation
turbiditique (KS 8«068) sablo-silteuse d'age glaciaire se terminant par un écoulement
granulaire sableux (grainite). La sédimentation holocène y est de faible puissance, de
nature essentiellement pélagique à hemipélagique. légèrement silto-argileuse au
sommet. Le taux de sedimentation holocène est de 3.6 cm/ll~ ans: sa faiblesse prouve
que le chenal est ou a été. le siege de phénomènes d'érosion ou de non dépôt durant

174
KS84063
10 km
KS84065
~
~
~
3000
= =
---- -
3100
~
~
z
1 =-
:=
3200
m.
z
z
yi
z
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J :
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yi
X'
'1~
~ ~
8 = . ::
- ---
fig.74
Séquences sédimentaires des levées du glacis supérieurs.

-
175 -
cette periode
Le taux de sédimentation de la période glaciaire est supérieur à
12 cml Il)! ans
La fréquence de figures sédimentaires d 'origine dynamique.
laminations planes (fig 68). ripples. traduit l'importance de courants de turbidité de
haute energie
B - Dans le chenal comblé (fig.75). où la KS 84067 a été réalisée. la sédimentation est
uniquement pélagique à hémipelagique et ce depuis plus de 200 000 ans (biozone V
d'ERICSON D.a et WOLLlN G.. 1968). Il semble donc que le chenal ne soit plus alimenté
en écoulements gravitaires au moins ,depuis cette époque. Le taux de sédimentation.
relativement faible. a varié de 3 à 6 cm/Il)! ans.
Il.Z.4.2 - Les levées
A- Deux levées de chenal actif ont été échantillonnées: la levée ouest du canyon du
"Trou-Sans-Fond" Uig75. KS 84070) et la levée ouest d 'un chenal. issu du talus.
parallèle au "Trou-Sans-Fondu (fig7S. KS 84(69) Ces deux carottes sont caractérisées ~
par une sédimentation glaciaire à dominance turbiditique silteuse à sableuse à pellets
et minipellets pour la première, silto-argileuse à silteuse. entrecoupée de longs
épisodes pélagiques à hemipélagiques pour la seconde. Dans les deux cas l'Holocène
est surtout pélagique à hémipélag~ Les débordements turbiditiques du canyon du
"Trou-Sans-Fond" peuvent atteindre. semble t-il. des hauteurs de 130 mètres Le taux
de sédimentation holocène est de 9 cml 103 ans. il est supërieur à Il cmll o! ans pour la
periode glaciaire
B - La. carotte KS 84066 (fig.7~) a été réalisée sur la levée ouest du chenal comblé. Elle
montre que. comme dans le chenal. la sédimentation est de type pélagique à
hémipèlagique depuis la biozone W 0'50 000 ans RP,). avec des taux de sédimentation
comparables. '5 à 7 cmlll)! ans et une bonne corrélation stratigraphique des taux de
carbonate.

-
176 -
10 km
KS84ü67
_340C
10 km
3800
350C
z
KS84069
3900
360C
m
m
10 km
z
y'
KS84070
3900
Il ~ ~
4000:-
:
m.
z
)1
x Ill,w
y'
7-::=----==:::::=
r ~
=
w
y'
.Ili V
Fig. 75: Sequences sédimentaires d'un chenal comblé et des levées
du glacis moyen.

-
177 -
III - CONCLUS~ON
L'etude du~omaine profond de la marge ivoirienne montre:
- que le talus est, et a été7ie siège d'écoulements gravitaires de type
"débris Clov"; issus de la plate-forme continentale et canalisés par les gullies et le
canyon du "Trou-Sans-Fond", ils se poursuivent en bas de pente par des courants de
turbidité. Ces mécanismes ont joué surtout durant la periode glaciaire, c'est-à-dire lors
d'un niveau marin inférieur à l'Actuel d'une centaine de métres (MARTIN L, 1973:
TAsm J.P., 19'n) alors que la ligne de rivage était à proximité du haut du talus actuel.
Avec la remontée marine holocène, la sédimentation est devenue plus pélagique sur
l'ensemble du talus continental ou les sédiments "drapent" la morphologie:
-e- -
que le glacis supérieur à moyen constitue la partie proximale à
moyenne de l'éventail détritique profond du canyon du "Trou-Sans-Fond" <DROZ L et
al.. 1985) Dans ce domaine, on peut distinguer des zones alimentées par des . -naur
actifs de zones 00 les chenaux apparaissent comblés;
- que parmi les chenaux actifs, le canyon du "Trou-Sans-Fond" est
celui qui canalise les apports turbiditiques les plus grossiers dont les débordements
alimentent dimpotantes levées sédimentaires. Les gullies issus du plateau peuvent
jouer le même rôle pour les apports plus fins. Dans ces deux domaines, les écoulements
gravitaires ont dominé pendant la période glaciaire, l'Holocène étant caractérisé par
une sédimentation pelagique à hemipëlagique, le "Trou-Sans-Fond" canalisant
toujours des apports turbiditiques:
- que certaines parties de l'éventail ne reçoivent plus d'apports
détritiques. Elles sont cependant parcourues par des chenaux, dont le fond plat traduit
1'inactivite. qui sont le siege d'une Sédimentation pélagique à hëmipelagique L'un
d'entre eux a do être en connexion avec le canyon du "Trou-Sans-Fond" comme le

-
178 -
laissent supposer la morphologie et les études sismiques fDROZ L et al. 1985): il n'est
plus alimenté depuis la biozone Vau moins (plus de 200 000 ans);
- que la bioturbation des ~ciès sédimentaires semble être une
caractéristique des marges de basse latitude. Elle est'fonction de la nature des apports
sedimentaires et des facteurs climatiques influençant I'inteesité des upvellings. Des
néogènèses de pyrite lui sont associées dans les faciès pélagiques à hémlpélagiques.

SYDTBESES-COnCLD5IDn
I-LE mODELE SEDlmEnTalBE DE La D1IB&E
DE- LB COTE OINOIRE
-
II-CDlDPBBBI50n DO mODELE 5EDDDEnTBJBE
DE LI COTE DIIYOIBE 1 DES mODELES DE
DE mOYEnnE ET BBDTE LBTITODES
.
III-conCLUSIon &EnEBaLE

-
180 -
Cette partie se propose de faire la synthèse de toutes les
observations et interprétations effectuées tout au long des parties précédentes.
Après avoir rappelé les principales caractéristiques des faciès et
séquences de la plate-forme, du talus et du glacis, nous montrerons l'importance du
facteur morphologie sur la distribution des sédiments ainsi que l'évolution r
couverture sédimentaire en fonction du climat au Quaternaire supérieur.
Une paléogéographie de la marge ivoirienne depuis environ
220000 ans sera proposée.
Enfin le modèle sédimentaire de marge ivoirienne. située dans les
basses latitudes. sera comparé à ceux d'autres marges situées en moyennes latitudes
(marge du Sénégal) et hautes latitudes (marges nord aquitaine).

-
181
-
1 - LE MODELE SEDIMLNTAIRE DE LA MARGE DE COTE D'IVOIRE
De la connaissance de l'arrière pays continental. de l'étude de la
dynamique sédimentaire actuelle et de l'analyse des sédiments prélevés lors des
campagnes TRANSIVOIRE, il ressort que la génèse des séquences sédimentaires du
Quaternaire supérieur sur les différentes unités morphologiques de la marge
-
ivoirienne est conditionnée par les variations climatiques et en particulier les
fluctuations eustatiques qui en découlent.
LI - Sur la plate-forme,
Des datations nouvelles effectuées sur le matériel de TRANSIVOIRE
(Tab.12) ont permis de préciser les données de MARTIN L.(972). L'analyse des
profils sismiques 3,~ Khzajoutée à ces datations ont montré que l'agencement et la
nature des séquences sont différentes dans les zones sableuses de faible
sédimentation actuelle et dans les zones vaseuses d'importante sédimentation
actuelle (fig.~6).
111 - Séquences sédimentaires des zones de faible
sédimentation actuelle.
Sur le plateau continental interne, la séquence rencontrée dans
les prélèvements est constituée:
- en surface par une formation superficielle de sables fins
quartzeux qui recouvre des sables plus grossiers continentalisès. Ces sables sont
granodëcroissants et peuvent contenir des intercalations de tourbes lagunaires
dont les âges s'échelonnent entre 10400 et12 000 ans B.P. (MARTIN L.. 1973a);

-
182 -
- à proximité de l'isobathe 70 mètres (IS 82035; fig.~6). peuvent
s'intercaler des niveaux organogènes à Amphistégines et algues calcaires datés
entre 8 000 et 9 000 ans B.P.
- la séquence se poursuit soit par des ~les bariolés plus ou moins
argileux, soit par des sables rubéfiés et ou grèsifiés à ciment ferrohumique. Il
s'agit vraisemblablement soit de sédiments continentaux, soit de sédiments marins.#
ayant connu une période d'émersion.
Sur le plateau continental externe, 1& couverture sableuse
superficielle granodëcroissante repose sur des faciès organcgènes à Amphitégines
et algues calcaires qui affleurent en bordure externe du plateau (IS 82037,
IS 820.0(6). Du point de vue des Ages. on distingoe deux générations de dép6ts
bioclastiques datées respectivement de Il 000 à 15000 ans B.P. pour le plus récent
et de plus de 23 000 ans pour le plus ancien. Ces formatïons-Organogènes reposent
par un contact érosif sur des vases brunes compactes anciennes qui constituent le
premier terme rencontré sur le plateau. La position stratigraphique de ces vases
prouve leur mise en place avant la grande régression anté-holocèneet donc
durant l'avant dernière période de haut niveau marin dont l'optimum a été daté
ailleurs dans le monde de 12~ 000 ans B.P. Dans certaines carottes. des sables
grossiers rour à sommet grèsifië granodëcreissaats d'origine littorale s'intercalent
entre les formations orgaaogènes et les vases compactes brunes anciennes.
1.1.2 - Séqgeoces sédimeotaires des zones vaseuses
actueUes.
Sur le plateau interne, les vasières de vases grises holocènes à
actuelles. recouvrent le plus souvent les vases brunes à noires déjà rencontrées
sous les sables.

-
183 -
Ces vases, qui ont pu être échantillonnées en bordure des corps de
vase récente. présentent des faunes brunifiëes interprétées comme des témoins
d'exondation.
Sur le plateau externe, et en particulier au dé-là de -80 mètres,
-
profondeur à partir de laquelle la lentille de vase récente s'amincit. on constate
que ces sédiments reposent sur le faciès à Amphistégines et algues calcaires datés
entre 11 000 et 15 000 ans B.P. (KS 82010). Dans cette situation, aucun témoin du
faciès organogène de plus de 23 000 ans B.P, n'a été rencontré mais cela n'exclut
pas son existence. Comme dans les zones de faible apports actuels, les niveaux
organogènes surmontent 1 à 2 mètres de sables granocroissants qui recouvrent les
vases anciennes.
De l'analyse des séquences sédimentaires rencontrées sur la
plate-forme
continentale
ivoirienne,
nous
avons
déduit
la
succession
stratigraphique suivante:
- le premier terme quaternaire identifié repose en discordance
sur un substratum mio-pliocène monoclinal non échantillonné, Il s'agit sur le
pla1eau interne de sables continentaux ou de sables marins ayant évolué en
domaine continental Ces sédiments passent latéralement sur le plateau externe à
des vases brunes compactes anciennes vraisemblablement mises en place au cours
de l'avant dernière période de-haut niveau marin;
- ces vases sont recouvertes en discordance érosive, par des sables
littoraux eux même surmontés ou intercalés entre deux niveaux à Amphistégines et
algues calcaires datés respectivement de plus de 23000 ans B.P. et de 15 000 à 11 000
ans B.P.
La série stratigraphique se termine dans les zones à faible
sédimentation
actuelle
par
une
séquence
sableuse
grossièrement

-
184 -
granodécroissante' et contenant des intercalations de tourbes dont les Ages
s'échelonnent de 12000 à 10 ..00 ans B.P.
Dans les zones à forte sédimentation, ces sables ou les formations
organogènes de la plate-forme externe sont recouverts par des vases grises
holocènes à actuelles. Dans ces mêmes zones, il arrive souvent que les vases'
récentes reposent directement sur les vases anciennes.
Ainsi la couverture sédimentaire de la plate-forme continentale
ivoirienne, hormis les variations latérales de faciès;=lle présente pas d'évolution
liée à la topographie.
Les évolutions notées sont plutôt liées à 1'hydrodynamisme c'est-
à-dire aux circulations sur le plateau ef aux apports des cours d'eau. Les apports
fluviatiles de particules fines en suspension alimentent les zones de vases actuelles.
Ces suspensions sont emportées vers l'Est par le courant de Guinée puis reprises en
profondeur par le contre-courant qui les dispose en grande partie à l'Ouest des
embouchures. Les vases anciennes se sont déposées da4s les mêmes conditions
hydrodynamiques c'est-à-dire la decantation des 'suspensions apportées par les
fleuves.
Al'époque du maximum de la dernière glaciation (vers 18 000 ans
B.P') tout le plateau continental était émergé. C'est cette situation qui montre que
des sables altérés de cette époque se retrouvent indurés ou bariolés dans les
prélèvements. Les-stades momentanés d'arrêt de régression sont également
marqués dans les prélèvements par les niveaux de calcaires Il Amphistégines ou
algues calcaires. Enfin au maximum de la régression, le plateau étant totalement
emergé, les apports fluviatiles se sédimentent au début du talus, ce qui va alimenter
la sédimentation du domaine profond en sédiments d'origine continentale.

-
185
1.2 - Sur la marge externe
L'analyse des sédiments prélevés par carottage dans ce domaine.
lors des campagnes TRANSIVOIRE montre que ceux-ci sont essentiellement
constitués de vases argilo-silteuses comportant en proportion variable des
constituants détritiques plus grossiers; galets mous argileux. débris coquilliers,
graviers, sables et pellets, silts.
~s teneurs en carbonates varient de 0 à" ~ Le cortège argileux
est relativement homogène avec la kaolinite toujeurs dominante ('3 à 86 ,). Les
smectites sont bien représentées 01 à 3' ,). lïUite est accessoire (2 à 17 ,). La
composition de ce cortège argileux est comparable à celle des vases actuelles du
plateau.
L'étude des sédiments a permis de djstinguer plusieurs types de
faciès respectivement associés à une origine et à un mode de mise en place
distincts. Cette étude montre que la nature et l'agencement des séquences
sédimentaires sont fonctions de la morphologie et du climat (Holocène et Glaciaire).
Ainsi
- dans le chenal du "Trou-Sans-Fond". nous avons montré une
dominance des écoulements gravitaires à pellets qui partent des débrites en tête de
canyon pour se terminer par des turbidités de plus en plus fines et de plus en plus
nombreuses au large. Le taux de sédimentation holocène peut dépasser '0 cm/loi
ans;
- dans les chenaux actifs, une nette opposition a été constaté entre
la sédimentation holocène dominée par les pélagites et hémipélagites et la
Sédimentation glaciaire essentiellement turbiditique. Le taux de sédimentation
holocène passe de 22 à.ot cmllO! ans entre le haut et le bas du glacis supérieur. Celui
de la période glaciaire est supérieur à 13 cmllQ3 ans.

-
186 -
- dans les chenaux comblés. La sédimentation est uniquement
pélagique à hémlpélagique et ce depuis plus de 200 000 ans B.P. (biozone V). Le taux
de sédimentation, faible, a varié de 3 à 6 cm/loi ans.
- sur les interfluves, la. sédimentation_pélagique à hémipél.agique
domine. De minces lits turbiditiques silteur peuvent perturber la sédimentation
pélagique au cours du Glaciaire dans la. partie inférieure du talus. Les taul de
sédimentation varient de 10 à 'l9 cm/loi ans pendant l'Holocène et peuvent
dépasser 11 cm/loi ans au cours du Glaciaire;
_-
- sur les levées de chenaux comblés. la sédimentation est dominée
par les pélagites et hémipélagites comme dans le chenal et ce depuis la biozone W
(1~0 000 ans B.P'>. avec des taux de sédimentation comparables. 'l al. 7 cm/loi ans;
- sur les levées de chenaux actifsJ 'Holocène est sutout pélagique
à hémip~lagique. La Sédimentation glaciaire est par contre dominée par des
turbidités silteuses à sableuses à pellets et mini-pellets. silte-argileuses. silteuses
entre-coupée de longs épisodes pélagiques. Ces turbidites sont des débordements des
turbidités des chenaux.
En conclusion, les prélèvements de la partie profonde ont permis
de montrer que le talus a été le siège d'écoulements gravitaires de type débris-flow
issus du plateau et canalisés par les gullies et le "Trou-Sans-Fond", Ils se
poursuivent en bas de pente sur le glacis par des courants de turbidité. Ces
mécanismes ont joué surtout durant la. période glaciaire, c'est-à-dire à un bas
niveau marin où la. plate-forme était totalement émergé ou seuls le canyon et les
chenaux fonctionnent (plume turbide du canyon du "Trou-Sans-Fond").
Ces mêmes prélèvements ont montré que le glacis supérieur et
moyen des zones étudiées constituent la partie proximale à moyenne de l'éventail
détritique du "Trou-Sans-Fond".

-
187 -
1.3 - Evolution paléogéographigue et sédimentation sur la
marge ivoirier..ne durant le Quaternaire supérieur.
Les résultats que DQUS avons obtenus de l'étude de l'agencement
des faciès en séquences et des nouvelles datations permettent de reconstituer
l'évolution paléogéographique des formations au Ouaternaire supérieur.
Le terme sédimentaire le plus ancien rencontré se trouve dans les
carottes du domaine profond et est daté de la biozone V (220 000 ~ B.P'>. Il est
constitué de pélagites et d 'hémipélagites.
Sur le plateau continental. les sédiments les plus anciens sont les
vases anciennes brunes compactes attribuées à l'avant dernier haut niveau marin
de lZS 000 ans B.P.. ou sables grossiers en formations discontinues. Au cours de ce
haut niveau marin, les formations se mettent en place dans les. mêmes conditions
hydrodynamiques que leurs homologues actuelles c'est-à-dire dans les zones de
décantation situées à l'Ouest du débouché des cours d'eau.
Après ce haut niveau marin, il va se produire la -grande
regression qui a atteint son maximum vers 18 000 ans B.P. La mer, en se retirant
laisse derrière elle, des sables coquilliers littoraux à algues issus du remaniement
du stock sableux pré-existant sur le plateau continental. Le niveau relativement
bas de la mer, permet alors un développement des débris organogènes localisés en
bordure du plateau.
Vers 18000 ans. le niveau de la mer a atteint la cote - 110 mètres.
Sur le plateau. la mer érode les dépôts vaseux, leur donnant un
relief
caractéristique; tout en façonnant une surface d'abrasion atteignant le substratum.
Les faciès organogènes se trouvent localement erondës.

-
188 -
Da.11s le domaine profond, la sédimentation est alimentée pat'
l'érosion des dépôts du plateau sous forme d'écoulements gravitaires de type débris-
flov surJe talus et de courants de turbidité dont les débordements atteignent
parfois certaines levées sur le glacis. Ces écoulements sont canalisés par le "Trou-
Sans-Fond" et les gurnes. Cependant. les chenaux de gullies comblés sont
caractérisés à cette époque par une sédimentation pélagique à hémipélagique.
Après 18000 ans B.P., une remontée du niveau de la mer s'amorce,
accompagn.d'une humidification du climat avec le développement timide d'un
couvert végétal arborescent. Li'"remontée marine provoque l'ennoyage des vallées.
Au cours de cette transgression, ne seront préservés que quelques rares dépôts
lagunaires (tourbes datées entre 10 000 et 12000 ans B.P'> et des dunes gtèsifiées ou
~
des beach-rocks. Une nouvelle formation organogène comparable à la prëcedente.
~ se développe dans la zone Iiuorale. de 0 à 30 mètres de profondeur. à partir de 16000..
ans B.P Elle a eu son extension maximum au cours d'une première période de
stationnement marin entre l~ 000 et Il 000 ans B.P.
L'humidification du climat se poursuivant. la· remontée marine
s'est accélérée apës 11 000ans B.P., se traduisant par un <Jtveloppementde lagunes.
Durant l'Holocène entre 10 000 ans B.P. et l'Actuel. la mer a
poursuivit sa remontée régulière jusqu'à son niveau actuel. Les épendages sablo-
argileul aatë-hclocënes subissaient toujours un intense remaniement. constituant
le stock sablo-vaseur. Les particules fines en suspension commençaient à
recouvrir les anciennes vasières.
Dans le domaine profond, la sédimentation est surtout dominée par
la décantation pélagique et hémipélagique partout sauf dans les quelques chenaux
où de rares arrivées turbides sont notées. Les taux de sédimentation varient. de 3.6

-
189 -
cml 1(l! ans dans les chenaux actifs à plus de 51 cml 1(l! ans dans les gu11ies comblés
ou interfluves.
Ac~el1ement, les apports fluviatiles de particules fines en
suspension alimentent les-vasières superficielles.
lA - FluI globauI sédimentés
La détermination des flUI sédimentés tentée sur une carotte
(KS So(067) (cf1\\n.nexe XVII) de marge profonde indique les résultats suivants:
KS 8..067
le flUI global pour l'Holocène est de 0.18 glcm211000 ans
le flUI terrigène est 0,17
le flUI carbonaté est de 0.009
pour la biozone Y'
le nu~ global est de 0.21 g/cm2/lOOO ans
le flUI terrigène de 0.20
le flUI carbonaté de 0,000{
pour la biozone X'
le flUI global est de 0.38 g/cm2/ 1000 ans
le flUI terrigène de 0.37
le flUI carbonaté de 0,000{

-
190 -
II - COMPARAISON DU MODELE SEDIMENTAIRE IVOIRIHN A
D"AUTRES MODELES
Le modèle sédimentaire de la marge ivoirienne étudiée a été
comparée à deul modèles. L'un de moyennes latitudes Ue modèle sénégalais) et
l'autre de hautes latitudest le modèle de la marge nord Aquitaine).
11.1 - Avec la marge sénégalaise
ILll-la pllile-forme
Le plateau
continent&1
sénégalais
a
été
l'objet
d'études
systématiques de sédimentologie et de géomorphologie (PINSON-MOUILLOT J. 1980;
RIFAULT A., 1980; FROIDEfOND lM., 19n>. Ces études ont montré que les
caractéristiques sédimenCOlogiques et morphologiques de cette plate-forme
sont
inflencées par les variations climatiques et les fluctuations eustatiques du
Quaternaire surtout par l'épisode transgressif qui a suivi la grande régression dont
le maximum se situe à 18000 ans B.P.
Ainsi les faciès sédimentaires sont variés et vont des vases aul
sables coquilliers en passant par les tourbes. Ce qui est comparable aux faciès de la
plate-forme ivoirienne.
Dans le détail. les faciès de la plate-forme sénégaJ.aise peuvent
être rattachés à deux types de milieu:
- une formation lagunaire composée de tourbes. de vases ou de
sables vaseux à huttres. de vases sableuses ocres et de vases silteuses légèrement
tourbeuses.

-
191
-
- une formation marine franche avec sables coquilliers plus ou
moins vaseux et sables coquilliers granoclassés. Elles constituent les dépôts
superficiels de la couverture sédimentaire. Le sable graaoclassë est largement
représenté en surface où sa partie grossière forme trois cordons littoraux
successifs plus ou moins continus et plus ou moins parallèles au tralt de côte.
L'emplacement de ces anciens domaines littoraux se marque à la
surface du plateau continental par des témoins morphologiques: fortes pentes
observées sur le proche plateau (FROIDEFOND lM.. 19'75) et des témoins
faciologiques. sables grossiers remaniés en cordon et faunes typiqument côtières
(paléothanatocénose de faciès). Ils sont localisés entre -100 et -80 mètres. -W et -"0
mètres. -20 mètres et correspondent d'un point de vue stratigraphique à des
périodes de ralentissement du niveau marin dont l'lge serait approximativement de
lS 000. Il 000 et 9000 ans B.P.<8AUDIT G, et al .. 1975; HEBRARD L.. 1978; EINSELE G. et
al. 1977; MICHEL P, 1(73).
A l'Holocène, le climat s'humidifie et des lagunes successives
s'échelonnent à proximité du littoral. En mer des vasières se forment et de la
glauconie se développe à leur dépens (PINSON-MOUILLOT j. 1980).
Puis les contraintes hydrodynamiques changent (vers -4 000 ans
B,P'> et engendrent plusieurs générations de cordons sableux successifs sur le
littoral.
En résumé, on peut dire que les sédiments superficiels ont pu
conserver l'enregistrement de ces différentes étapes par suite de conditions
favorables.
- Une remontée rapide du niveau marin. lem/an jusqu'à 12 000 ans
B.P., 1 à 2 cm/an jusqu'à 9 ~OO ans B.P,. et 2 à" cm/an jusqu'à 8 100 ans B.P., ce qui

- 192 -
permet la fosilisation des structures littorales qui se trouvent hors d'atteinte de
l'action mécanique de la houle;
une sédim~ntation actuelle faible, insuffisante pour masquer les
dépôts anciens.
La. compa.raison de la. sédimentation de la. plate-forme ivoirienne
avec celle du Sénéga.l montre que:
- les-variations du niveau de la. mer sont comparables à celles
observées-sur la. marge ivoirienne.
- les différents paléorivages marqués par les beach-rocks ou
dunes grèsifiées à -100. -80. -:;0 et -40 mètres sont identiques sur les deUI plate-
formes.
111.2- le dOOllil1e profond
Une reconstitution de l'évolution de la. sédimentation pour le
Quaternaire récent a été réalisée par MOYES j. et al.. (1976).
Dans la biozone V, 'f et X', les caractères de la sédimentation
restent constants c'est-à-dire sédimentation
pélagique
en
plaine abyssale
profonde. sédimentation pélagique de haut-fond. sédimentation de glacis à tau! de
sédimentation réduit et sédimentation de glacis à tau! de sédimentation élevé.
Sur la marge ivoirienne, les prélèvements qui ont atteint ces
biozones [KS 84067 et KS 84066) sont marqués par une sédimentation pélagique. ce
qui montre une similitude sur les deul marges.
Pendant la biozone Y'. les tau! d! sédimentation sur la marge
sénégalaise sont m&limum. témoignant d'apports terrigènes importants. La part
prise par Ies courants turbides dans Je mode de mise en place est grande. A ces

-
193 -
matériaux remaaiès depuis le plateau ou le haut du talus s'ajoutent des apports
directs plus fins (éoliens ou fluviatiles) en provenance du continent. Ce qui est le
cas sur la marge ivoirienne.
Ala biozone Z (période de haut niveau marin). des apports sontle
fait essentiellement des suspensions hémipélagiques ou -uniformes. le role des
courants turbides étant moin-s importa.nt.
En conclusion. on-peut dire que la marge sénégalaise présente des
caractéristiques sédimentologiques comparables-à celles de la marge ivoirienne.
11.2 - Avec le modèle de sédimentation de la marge nord-
Aguitaine
La sédimentation sur la marge nord-Aquitaine est selon CREMER
M. (983), qui a étudié l'évolution des ..dépôts de l'interstade Worm2-Worm3 à
l'Actuel. sous Iesinter-actions climat-dynamique sédimentaire-morphologie. Ainsi
à l'interstade Worm2-Worm3. le court rec hauffe ment. qui fait. suite au stade
glaciaire du Worm2 se marque par une forteaJ.i.mentation terrigène sur l'ensemble
du Golfe de Goscagne en raison d'une forte pluviosité et. d'un niveau marin
relativement bas. Les apports terrigènes s'effectuent sous forme de suspensions
denses dans la masse d'eau et à proximité du fond et par courant de turbidité.
Au cours du Worm3. une dynamique par courant de turbidité à
forte charge-solide. essentiellement silteuse, conduit la morphologie à jouer un rOle
majeur dans la répartition des faciès sédimentaires. Canalisés par les chenaux qui
sont alors des chenaur d'érosion-transport, les courants de turbidité alimentent.
préférentiellement les levées et. banquettes sédimentaires et les contrastes
morphologiques entre ces deux domaines.

-
194 -
Au post Worm3-Holocène, la remontée du niveau marin et
I'ëtablissement d 'un couvert végétal. conséquence du rechauffement climatique, se
manifestent p.!1' une diminution générale de l'alimentation terrigène et de
l'activité des courants de turbidité. Schématiquement, deux phases peuvent être
distinguées: la phase de remefltée du niveau marin et la phase de haut niveau
marin. Dans la première, la remontée crée des écoulements gravitaires denses qui
se déposent dans les chenaux sans édifier d'importants dépôts de débordements;
dans la deuxième, l'alimentation terrigène est pratiquement interrompue et ce ne
sont que les décantations pélagiques et hémipélagiques qui se produisent. Le
modèlé du fond tend à s'atténuer.
L'étude de ce modèle montre bien des similitudes avec le modèle
iyoirien tout au moins pour la partie profonde. Par exemple, à l'Holocène ne
d0tninent que des dépôts pélagiques et hémipélagiques, taJldis que les périodes
glaciaires sont surtout caractérisées par des dépôts terrigènes sous forme de
turbidites. Cependant ce modèle présente plusieurs particularités:
- .: il comporte plusieurs sources d'alimentation (système Cap-
Ferret et système Cap-Breton -Santaader):
- il présente un arrière pays montagneux. avec un plateau
continental étroit et plus au Nord un plateau continental plus large et un talus
progradan t:
- enfin la bioturbation est moins développée ici.

-
195 -
CONCLUSION GENERALI
De l'àïialyse des documents bathymétriques des missions
TRANSIVOIRE que nous avons effectuées. auxquels nous avons associé les
reconnaissances de MARTIN 1. (1973), DROZ 1. et al., (1985), nous avons défini les
caractéristiques des unités morphologiques de la marge de Côte d'Ivoire. Cette
marge passive" cisaillement comprend:
- une plate-forme peu accidentée sauf au niveau d'Abidjan où le
canyon du "Trou-Sans-Fond" l'entaille profondément jusqu'à la côte;
- un talus continental à forte déclivité et un glacis qui sont tous
les deux PlY"courus par de nombreux chenaux (gullies):
- une plaine abyssale à pente douce.
La sédimentation sur ces différentes unités morphologiques. que
nous avons étudiée à partir des prélèvements des campagnes TRANSIVOIRE
-
(carottes et bennes) . est sous la triple dépendance de:
facteurs
continentaux
dont
les
principaux
sont.
les
caractéristiques climatiques, l'hydrologie continentale et le contexte geelcgico-
morphologique. En effet. le climat est favorable à l'altération des roches et à
l'élaboration des sols. Quatre grands fleuves à débit irrégulier transportent les
matières solides altérées en suspension. Enfin la Côte d'Ivoire est un pays de socle
pénéplané couronné par d'épaisses alterites latéritiques kaoliniques qui sont
également à l'origine des matériaux détritiques apportés à l'océan en suspension;
- facteurs océaniques dont les pnncipaux sont l'hydrodynamisme
et les transports sédimentaires, Ainsi, les courants généraux (courant de Guinée.
contre-courant.
courant de
marée
et
upwelliag)
étudiés
à
partir
des

-
196 -
caractéristiques physico-chimiques des prélèvements d'eau
des campagnes
TRANS IVOIRE, influencent la répartition des produits fins apportés à la mer; la
houle dont le sens des fronts et l'angle par rapport à la ligne de côte va déplacer
d'importantes quantités de sables te long de celle-ci. Tous ces sédiments apportés;
par les cours d'eau et la dérive s'étalent sur la plate-forme et sont repris par les
écoulements gravitaires canalisés par le canyon du "Trou-Sans-Fond" et les ~u11ies
qui les entrainent vers le large;
- des fluctuations eustatiques (variations du niveau de la_mer). Les
nombreuses datations effectuées sur des tourbes et des niveaux d'algues calcaires,
ont montré que sur le plateau continental ivoirien, les sédiments les plus anciens
sont les vases brunes attribuées à l'avant dernier haut niveau marin de 125 000 ans
B.P. Cest donc à partir de cette période que l'on peut reconstituer avec précision
l'évolution des environnements et de la sédimentation sur la marge de Côte
d'Ivoire. Après ce haut niveau marin voisin de l'Actuel. la régression qui suivit.
~.
permit l'érosion et l'altération des vases et des sables argileux continentaux ou
marins de l'actuelle plate-forme interne. Avant le maximum glaciaire, sous un
climat plus aride que l'actuel et donc en l'absence d'apports détritiques fins
importants, il s'est développé en zone litterale. une biocénose à Amphistégines et
algues calcaires.Cette biocénose sera condamnée par émersion vers 23 000 ans B.P.
Le sommet de ces dépôts pléistocènes est limité par une
discontinuité érosive contemporaine du bas niveau marin de 18 000 ans B.P. Vers
moins 110 mètres, une terrasse d'abrasion marque le stationnement de la
régression alors que les précédents dépôts de plate-forme sont sous influence
continentale. Laligne de rivage est alors au sommetdu talus continental favorisant
ainsi les écoulements gravitaires dans le domaine profond. Ces écoulements
canalisés par les gullies qui entaillent le talus et l'importante ria que constitue
alors le canyon du "Trou-Sans-Fond" Seuls en sont préservés les interfluves et les

-
197 -
zones déconnectées des chenaux inactifs qui sont le siège d'une sédimentation
pélagique à hémipélagique.
Après
18
000 ans
B.P.,
le
niveau
de
la
mer
remonte
irrégulièrement, alors que le climat s'humidifie. Les environnements liuoraux
-
sont submergés etsubissent une translation vers le Nord, au cours de laquelle ne -
seront préservés que quelques rares dépôts lagunaires (tourbes datées entrelû 000
et 12 000 ans B.P'> et des dunes grèsifiées ou des beach-rocks qui constituent les
bancs rocheux observés à «5, 70, 80 e~ 90 mètres. Une nouvelle formation
organogène, comparable à la précédente. se développe dans la zone littorale, de 0 à
30 mètres de profondeur. à partir de 15 000 ans B.P. Elle a eu un maximum
d'extension au cours d'une première période de stationnement marin entre l~ 000
et 13 000 ans B.P. Après une brusque remontée marine. une seconde période-œ
stationnement. de 12 000 à 11 000 ans B.P., se traduit par un développement de
lagunes, liées-t une humidification importante du climat. Cette dernière induit une
augmentation des apports détritiques fins qui conduit à l'extinctiOn de la biocénose
à Amphitégines et algues calcairs dont quelques rares témoins subsistent jusque
vers 8000 ans B.P.
Depuis 6000 ans environ, le niveau de la mer a fluctué autour de -
l'Actuel modelant la zone littorale. La dérive littorale favorise l'érosion à l'Ouest
d'Abidjan et le dépôt à l'Est. Ce phénomène a été perturbé depuis 1950 par
l'ouverture du canal artificiel de Vridi qui interrompt la dérive au niveau
d'Abidjan, inversant ainsi la tendance évolutive naturelle.
C'est dans cette dernière zone que se met en place une large
plaine de cordons sableux holocènes. Sur le plateau continental. les apports
fluviatiles de particules fines en suspension alimentent les vasières superficielles:
- emportés vers l'Est par le courant de Guinée, ces matériaux sont
repris en profondeur par le sous-courant qui, finalement, les dispose en grande

-
198 -
partie à l'Ouest des emboucbures où ils recouvrent les dépôts antérieurs et,
occasionnelement. les vases brunes pléistocènes. Les faecal pellets se développent
au détriment des sédiments argileul et sont ensuite minëralisès en pote-glaucoaite
vers le large ou-en verdine plus près de la côte I2ans le domaine profond,. la
sédimentation pélagique à bémipélagique est générale. Seul. le canyon sous-marin
du "Trou-Sans-Fondu dont la tête avoisine la côte. canalise des courants de turbidité
dont les débordements alimentent Jes levées sédimentaires de son évetail détritique.
Ainsi les objectifs filés au départ ont été atteints, à savoir:
- étudier et comprendre la dynamique sédimentaire actuelle , sur
le plateau et Je talus continental ivoirien;
- définir les séquences faciologiques des dépôts récents et
interpréter leur mode de mise en place depuis la côte jusqu'au talus ainsi que sur
l'éventail profond du canyon du "Trou-Sans-Fond".
INTERETS ECONOMIQUES DE CETTE ETUDE ET PERSPECTIVES
1) La connaissance de la dynamique des suspensions en période
d'étiage et de crue, au débouché en mer de la lagune Ebrié (fleuve Comoé) par Je
canal de Vridi au droit du canyon du "Trou-Sans-Fond"; au débouché du Bandama à
Grand-Lahou, présente un intérêt évident dans la prévision et la distribution
d'éventuels polluants en mer et sur la plage.
2) Nous nous sommes interessés à l'étude du modèle sédimentaire
actuel de 1& marge continentale ivoirienne parce que les marges continentales du
fait de leur extension. d 'une forte productivité primaire présentent de façon
générale un potentiel pétrolier élevé. La-connaissance approfondie de la marge
ivoirienne peut donc servir de première approche de recherche pétrolière.

-
199 -
3) Les progrès réalisés dans la connaissance de la. sédimentation
turbiditique et des éventails subaquatiques ont permis:
-=- de réinterpréter en termes de ~épôts marins profonds des
gisements exploités, antérieurement attribués à des dépôts deltaïques:
- de découvrir des gisements d 'hydrocarbures associés aux
éventails subaquatiques (deep-see-feas).
Ces-découvertes ont été une incitation à mieux connaitre les
apparaeils turbiditiques et à évaluer leur potentiel économique. La. connaissance de
l'éventail subaquatique du canyon du "Trou-Sans-Fond" peut donc être un outil
important pour les pétroliers évoluant sur la marge de Côte d'Ivoire.
PERSPECTIVES
L'exploration de la zone d'étude n'atteint pas la. partie inférieure
du glacis et de la plaine abyssale. Si nous voulons mieux comprendre l'ensemble de
-
l'éventail subaquatique, il serait souhaitable que cette partie soit. explorée. ce qui
constituera le développement futur de nos recherches si des~moyens logistiques
nous sont donnés.

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-
233 -
of sediment
change.
Ei!1.~CAiJ.7..ffL8!f!J.~~~u~~~m~U/lJ~D.A.V.STOW and

il mETHODOLOGIE BPPLIQUEE R L'HYDROLOGIE
:Il mETBDDOLDGIE RPPLIQUEE B L•BnBLYSE
i
,
: DESPBELEVEmEDTSPBB[RRDTTBGE
III LES PRELEVEmEDTS DE LB PLBTE-FORmE
.IV LES PRELEVEmEnTS DU nnmams PROFOOD

-
II -
1 - M~THOOOLOOIE APPLIQUEE A L1IYDROLOOlI
Des mesures hydrologiques et courantologiques ont eté effectuées
lors des campagnes "TRAN5IVülRE" afin d'étudier la répartition spatiale des masses
d'eau en étiage et en crue. et de connaître la quantité, la nature-et la dispersion des
matières en suspension dans ces masses d'eau 5 à 9 stations de mesures ont été
positionnées sur 12 radiales, soit un total de 111 stations pour la période d'étiage et 83
stations pour la période de crue et cela pour l'ensemble de la zone étudiée (fig 76)
A - L'HYDROUXjIE
1 - Courants
Pour chaque station, un enregistrement courantologique a été
effectué au moyen d'un profiler ANDERAA sur la tranche d'eau, le navire non
mouillé. Pour toutes les stations réalisées au large, une mesure de référence prise dans
une couche de mouvement supposé nul était exécutée à 500 mètres de profondeur sur
chaque radiale. Le choix de cette profondeur semble bon; les mesures de courant faites
au point fixe par REBERT J.P. et al.. (1968) ayant montré l'existence d'un vecteur
courant faible (3 cm/s) à ce niveau. Les données courautologiques enregistrées sur
bandes
magnétiques
ont
été
dépouillées
par
le
Centre
de
Recherches
Océanographiques d'Abidjan et mises au clair sous forme de "listing" rècapitulatif des
divers paramètres mesurés. Celles effectuées sur le plateau
continental sont
difficilement interprétables du fait d'une forte dérive. inestimable par une mesure de
reference.
2 - paramètres physico-chimiQues
L'étude hydrologique a essentiellement consisté à mesurer divers
paramètres physico-chimiques sur toute la tranche d'eau pour chaque station. La.

-
III -
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-
IV -
température et la salinité sont données d'une part par le "listing" de l'enregistrement
du Profiler "ANDERAA", d'autre part ces mesures ont été doublées pour la tranche
superficielle (0 à, 50 mètres à, l'aide d'une sonde CAMBRIDGE), D'autres mesures de
salinités. de températures et de pH sont faites à, bord à, l'aide d'un conductimètre et
d'un pHmètre TACUSSEL sur les prélèvements d'eau effectués à, l'aide d'une bouteille
NISKIN.
B - LA MATIERE EN SUSPENSION
1 - Mode de Prélèvement
Pour chaque station, 3 à 5 prélèvements d'eau ont été effectués à
plusieurs niveaux entre 2 mètres de la surface et 2 mètres du fond. Ces prélèvements
sont faits à, l'aide d'une bouteille NISKIN de 30 litres. L'eau recueillie a été filtrée à
bord du navire sur des filtres WHATMAN calibrés à O,<f5 pm préalablement pesés après
séchage au four à <fYC. Durant la filtration, les filtres sont traités à la fushine, au
formiate et au formol. d'une part, pour colorer les éléments organiques et d'autre
part, pour éliminer le sel. Ainsi. sur les 398 prélèvements de la période d'étiage et 268
prélèvements de la période de c.rue récupérés, 19-f ont été effectués à 2 mètres de la
surface, 19-f à, 2 mètres du fond, le reste dans la tranche d'eau à différentes
profondeurs.
2 - Analyse aualitative et semi auantitative
Au
laboratoire
les
666
filtres
récupérés
ont
été
ensuite
soigneusement pesés afin de déterminer les concentrations totales de matière en
suspension exprimées en mg/l. Par la suite une observation à la loupe binoculaire de
chaque filtre a été entreprise dans le but de déterminer les principaux constituants de
la matière en suspension récupérée et de chercher un ou plusieurs composants
organiques ou minéraux pouvant servir de marqueurs caractéristques des eaux
continentales.

- v -
II
METHODOLOOIE
APP:'IQUEE
A
L-AlfALISLJlES
PRELEVEMEHTS
L'analyse des prélèvements par carottage Kullenberg a été faite par
nos soins en partie au laboratoire de Géologie Océanographie de l'Université de
Bordeaux 1 et en partie au département des Sciences de la Terre de l'Université
d'Abidjan suivant le processus représenté sous forme d'organigramme (fig Tl).
11.1 - Ouverture et description des carottes.
Après l'ouverture des carottes. des descriptions fines des sédiments
sont faites sur une demi carotte Le prélèvement est décrit sous forme de log
lithologique:
- structures (laminas. varves..,)
- nature (sable, vase, boue... )
- texture (compaction. granulométrie .. ,)
- couleur (charte MUNSELL. 1954 ou LOCOUIN).
11.2 - Radiographie
C'est une technique qui permet de faire des descriptions fines des
sediments en repérant soit sur les demi-tronçons, soit sur une plaquette, soit sur un
tronçon entier avant ouverture, la nature et les structures sédimentaires Uitage,
graaoclasseœent). L'appareil utilisé est un Baltospot 100 kv. ~ mA. Par emploi des
rayons X. ce sont essentiellement les variations d'opacité liées aux phénomènes
d'absorption atomique des matériaux constituant le matériel à. radiographier qui sont
mises en évidence.

-
VI -
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Echantillonnage
Fraction
en
tranches
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lometrTques
MICROPALEON TOLOG lE
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Granulometrie
1 Mineraux lourds 1 Foraminiferes
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1
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planctoniques
Lithologie
faciès
+
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[FACIES
SEQUEN CES
ET CORPS SEDIMENTAIRES 1
Fig. ..,":' : Mt'thodologil' d'etude dl' carotte apptiquee aux prelevements des
campagnes TRANS1V01RE.

- VII -
La carotte ou demi-carotte contenu dans sa gaine plastique est
exposee à un faisceau plurichromatique de rayon X de dureté suffisante pour
traverser
complètement l'échantillon.
Un film
photographique dispose
sous
l'enveloppe est alors impressionné par les variations de l'énergie transmise
(KLINGEBIEL A.et al.. 1976)
Les films radiographiques obtenus révèlent les moindres variations
de composition lithologique au sein des sédiments carottés, ainsi que les détails de
structures qui échappent à l'observation du seul plan diamétral des carottes lors de
leur ouverture
Outre la composition lithologique, cette technique permet de
connaître la variabilité ou la monotonie des faciès
Pour le matériel de "TRANS IVOIRE ".cette technique a été effectuée
systématiquement sur l'ensemble des demi-tronçons des carottages de "TRANSIVOIR
II'' et sur des tronçons entiers de quelques carottes de "TRANSIVOIRE 1".
11.3 - La mes minces
Afin de compléter les informations données par la radiographie et la
description à l'ouverture, des lames minces ont été réalisées sur le matériel ayant
servi pour la radiographie après induration des sédiments meubles. C'est une
technique qui permet une meilleure compréhension de la dynamique sédimentaire et
des perturbations introduites dans le sédiment, après son dépôt par l'apport
d'organisme benthiques. Ceue technique se fait par l'étude de microstructure et de
microfaciës en lames minces.
lIA - Calcimétrie
Des calcimétries ont été réalisées sur ~OO mg de sédiment brut à
raison d'un niveau tous les 10 cm au moyen d'un calcimëtre Bernard. C'est une

-
VIII -
technique qui permet de déterminer le pourcentage de carbonate dans le sédiment.
donc la part prise par la fraction organogène de ce matériel.
ILS - Granulométrie des sables
Les analyses graaulométriques ont été effectuées sur les sables par
tamisage sur une serie de 15 tamis normalisés AFNOR dont les dimensions de mailles
sont de 5: 3 15: 2; 125.080; 0 63; 050; O<tO; 0315: 0250; 0200; 0160; 0125; 0.100; 0063
mm Les résultats de tamisage permettent de construire des courbes granulométriques
(Gaussiennes) selon la méthode de RIVIERE A. 0952 a. b; 1977).
Pour
les
prélèvements
de
NTRANSIVOIREu
ces
analyses
granulométriques n'ont été effectuées que sur quelques sables du talus et du glacis.
Pour les prélèvements de la plate-forme continentale, seule, une granulométrie
sommaire sur 2 tamis a été effectuée. Elle a permis d'évaluer ou de préciser la nature
sableuse, sablo-vaseuse ou vaseuse du sédiment prëlevë, en fonction du pourcentage
en éléments supérieurs à 160 Ilm (sable grossier et moyen), comprise entre 160 et 63
um (sable fin et très fin), ou inférieurs à 631lm (silt et argile).
II.6 - Granulométrie des silts et argiles et mode de mise en
place.
Sur la fraction inférieure à 63 um du sédiment brut . a été réalisée
une micro granulométrie par transformation des vitesses de chute des particules en
diamètre équivalent, à l'aide d'un appareil "SEDIGRAPH ~OOO .. (COULTRONICS S.A,).
C'est un appareil basé sur la loi de Stokes (D. kv ll2 ) où K= 18 qui mesure le taux de
sédimentation des particules en suspension et leur diamètre équivalent sphérique. Il
présente ses résultats en courbe de la distribution en pourcentage cumulatif.
Différentes méthodes sont utilisées pour remonter au mode de transport et de mise en
place du sédiment. Ainsi. le rapport en
coordonnées semi-Iogarithmique du

- IX -
pourcentage cumulé en fonction du diamètre des grains permet de définir trois faciès
principaux (RIVIERE A., 1952)'
- un faciès hyperbolique traduisant un dépôt par décantation simple;
- un faciès parabolique caractérisant des dépôts par un courant
rapide:
- un faciès logarithmique traduisant une ébauche du classement du
sédiment par transport (fig. 78).
Les termes utilisés pour caractériser le mode de transport sont
définis ci-dessous (REINECK HI et al., 1973):
- suSj1,,Qsio,Qs u,Qiformes
Elles correspondent aux faciès logarithmiques et hyperboliques. Les
sédiments sont véhiculés en masse homogène sans classement quelque soit l'agent de
transport. On distiDgue trois types de suspensions uniformes:
a) Suspe,Qsio,Qs péluigues
Elles sont constituées par des sédiments fins (médiane souvent
inferieure .. ZJlm) dont la fration superieure .. 63 Jlm est essensiellement présentée
par des organismes planctoniques: ces sédiments se déposent par décantation lente.
Ces faciès correspondent à des faciès hyperboliques.
b) Suspensions hégUpélyigues
La fraction grossière (supérieur" 63 Jlm) présente un mélange en
proportion variable d'organismes pélagiques et de matériels détritiques térrigiènes
de la classe des sables fins. Le dépôt se fait également par décantation lente . Ceue
suspension correspond élalement au facièS hyperbolique.

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- XI -
c) Suspensions uniformes (sens strict)
Le matériel est essentiellement terrigène: le dépôt s'effectue par
perte de charge de matériaux transportés par des courant de turbidité de faible densité
et de faible vitesse Ces sédiments peuvent correspondre à des "queues "ou à des
débordements
latéraux
ou distaux de supensions
graduées
Ces
suspensions
correspondent au faciès logarithmiques
- Suspensions graduées
Ces supensions sont caractérisées par un gradient vertical de densité
au sein du courant turbiditique. de vitesse et de densité élevées qui les transporte. Les
dépôts qui en résultent peuvent présenter un granoclassement. Ces suspensions
correspondent au faciès parabolique.
- Déplacement en .masse
Le terme est employé pour les déplacements rapides de sédiment sous
conditions diverses.
Il regroupe une série continue de processus caractérisés par un
mélange variable eau-argile-débris qui donnent des écoulements boueux (debris flov)
et sableux. des glisssements ( slumpings) des effondrements (STOW D.A.V .. 1985).
Les débris sont constitués de fragments de sédiments plus ou moins
cohésifs et consolidés d'âge variable.
Dans les dépôts fossiles. les écoulements boueux se distinguent des
glissements et effondrements par le dégré de déformations internes des débris. Celles -
ci dépendent de paramètres lithologiques (granulométrique et nature chimique des
matériaux ), texturaux (arrangement spatiaJ. des matériaux), structuraux (nature des

- XII -
discontinuités physiques du sédiment), géométriques ( relation spatiale d'un faciès à
un autre) et de la quantité du sédiment mise en mouvement.
Or, à. l'échelle d'une carroue , sans une information précise sur
l'ensemble du dépôt, il est impossible d'apprécier ces déformations. Ces écoulements
en masse correspondent au facies parabolique.
Pour
les
sédiments
de
la
campagne
"TRANSIVOIRE"
la
microgranulometrique au "SEDIGRAPH 5000" a été réalisée sur quelques carottes Elle
a permis de reconnaître des suspensions uniformes. des suspensions graduées, des
écoulements boueux, des écoulements granulaires (graia-Ilcv).
IL 7- Minéralogie des argiles ( fraction < 2 um)
La détermination des minéraux argileux est réalisée sur la fraction
granulométrique inférieure à 2 pm décarbonatée et analysée au:! rayons 1 en pite
orientée. Leur indentification se fait grice à leur réflexion typique (BROWN. 1961;
THOREZ j..19~) et à leur réactions aux traitements classiques (glycol. chauffage à
550·C).
La méthode utilisée est la diffractométrie X, méthode des agrégats
orientés (CHAMLEYH.. 1971; LATOUCHEC., 1971>.
Trois diagrammes ont été réalisés pour chaque échantillon:
- échantillon brut:
Dès sa sortie de l'étuve, chaque échantillon préparé sous forme d'une
lame d'argile est placé sur diffractomètre et irradié dans l'espace angulaire compris
entre 1 et ..•C.

- XIII -
- échantillon glycolé:
La lame est placee pendant 24 heures dans une enceinte saturée en
vapeur d'éthylène glycol
- échantillon chauffé à 550· C:
La lame subit un chauffage progressif jusqu'à SSO" C Elle y est
maintenue une heure, puis refroidie lentement. Le chauffage relatif des minéraux
argileux par rapport à l'ensemble des minéraux argileux cristallisés est calculé en
fonction de la hauteur des pics caractéristiques des minéraux, mesurée sur le
diagramme des rayons Xde l'échantillon glycolé.
Le dépouillement des digrammes de "TRANSIVOIRE" a permis de
reconnaître l'association phylliteuse suivante;
kaolinite
i1lite
smectite.
11.8 - Biostratigraphie
L'analyse biostratigraphique a été effectuée sur les Foraminifères
planctoniques observés dans les résidus de lavage de 10 grammes de sédiment sec sur
tamis de l~O um Une étude qualitative de la microfaune a abouti à la détermination de
24 espèces:
-Globigerina pa.chyderma Œhrenberg) PCH
- Globigerina bullotdes (d'Orbigny) BUL
-Globigerina quinqueloba (Nat..bland) QNQ

- XIV -
- Globorotalia scitula (Brady) scr
- Globorotalia inflata (d'Orbigny) INF
- Globoratalia truncatulinoides (d'Orbigny) TRU
- Globigerinita glutinata Œgger) GLT
- Globorotalia crassaformis <Galloway et Wisler> CRA
- Globigerinoides ruber f alba (d'Orbigny) RDA
- Globigerinordes ruber f. rosea (d'Orgbigny) RBR
- Hastigerina siphonifera (d'Orbigny) HAS
- Globigeriaa dutertrei (d'Orbigny) DUT
- OrbuliJla universa (d'Orbigny) ORB
- Ca.ndeina nitida (d'Orbigny) CAN
- Globigerina rubescens (Hofker) RBB
- Globigerinoïdes conglobatus <Brady) CON
- Globigerinoïaes trilobus (Reuss) TRI
- Globigerinoïdes sacculiferus <Brady) SAC
- Globorotalia cultatra (d'Orbigny) CUL
- Globorotalia menardii (d'Orbigny) MEN
- Turborotalia humilis <Brady) HUM
- Globoquadrina heugona (Nath1aJld) BEX

- xv -
- Globorotalia tumida (Brady) TUM
- Pulleniatina obliquiloculata Parker et Jones) PUL
- Sphaerordinella dehiscens (Parker et Jones) DEH
Les données biostratigraphiques relatives à ceue étude sont basées
sur la biozonation établie par ERICSON DBet WOLLIN GU<)56; 19(8) Cette zonation se
fonde sur la présence ou l'absence de Globorotalia. groupe menardii. Les différentes
subdivisions ainsi définies sont désignées par une nomenclature alphabétique
inverse à partir de la période chaude (dénommée Z) correspondant au post-glaciaire
ou Holocène. Comme MOYES]. et al. (1979), nous avons gardé le principe de la zonation
d'ERICSON D.B.et WOLLlN G., (l~6; 19(8) mais en déplaçant la limite X/Y, pour la situer
au niveau de la disparition de l'espèce Globoquadrina helagona (GARDNER ].V.et HAYS
].D.,l~6) qui définitlalim.ite X'/Y' (fig.n).
Discussion
En zone tropicale, on ne décèle pas de forte variation de fréquence,
que ce soit au niveau spécifique ou en associations. entre les différents niveaux
(épisode ou biozone) des carottes. Cela est observé par exemple entre les biozones Z et
y, dont on sait qu'elles correspondent plus ou moins à l'Holocène ou au dernier stade
glaciaire.
On perçoit tout au plus une diminution depuis la zone Y vers la
surface (zone Z), dans certains prélèvements des espèces constituant des associations
subarctiques et transitionnelles d'hiver (PUJOL C.. 1980). Cette observation ne doit pas
être isolée du contexte régional. En effet, la proximité de zones de résurgence
océanique
peut interférer sur
l'environnement écologique
et
modifier
les
associations fauniques.

- xVI -
Dans le cadre de la biostratigraphie préconisée par ERICSON D.B.et
WOLLlN G.<l956; 1968), l'analyse porte en réalité s...r le "groupe menardii". 11 s'agit
selon les auteurs de Globorotalia menardii (sens strict); G. tumida et G. flexuosa. Or
cette dernière espèce actuellement reconnue dans l'océan Indien (BE A.W.H.et Mc
INTYRE A., 1970) disparait de l'ocean Atlantique à la base de la zone Y ou au sommet de
la zone X, en étroite corrélation avec la diminution de fréquence ou la disparition
temporaire de G. menardii (sens strict) et G tumida. L'observation precise de G
flexuosa. peut être ainsi discriminante en ce qui concerne la différenciation entre la
biozone Z et la biozone X. Une autre espèce présente les mêmes caractéristiques. 11
s'agit de G. hexagona actuellement limitée à l'océan IndopaciCique. Ce taxon (dont la
détermination est aisée, comparée à celle de G. flexuosa par rapport au groupe
menardii), dispanit également de l'océan Atlantique tropical vers le sommet de la
biozone Xou à la base de la biozone Y. Des observations effectuées sur les dépôts dont
les
taux
de
sédimentation
assez
importants,
permettent
des
dénnitions
stratigraphiques précises, font ressortir un leger déca1qe entre l'extinction de G.
hexagona et la disparition ou la diminution importante de fréquence de G. menardii
(sens large), laquelle se produit plus tôt. Ainsi KENNm j.P.et HUDlESTUN P.<l972)
observent l'extinction de G. hexagona dans le golfe du Mexique au cours de la sous-
zone locale Y' (base de la biozone X).
Dès lors se pose le problème de savoir si l'on doit dans une échelle
biostratigraphique (que l'on souhaite utilisable dans tous les océans) tenir compte en
priorité d'une disparition "irreversible" ou d'une modification de la fréquence d'une
espèce. Ces deux phénomènes sont une réponse biologique à un changement de
l'environnement. Toutefois, l'extinction de G. hexagona apparait comme plus génénJe
d'autant que l'on sait l'influence que peut avoir une hydrologie particulière sur
l'espèce G. menardii (THIEnE].. 19'75a). C'est d'ailleurs ce point de vue qui prévaut
dans le déplacement de la limite X/Y à la disparition de G. hexagona <GARDNER j.V,et
HAYS J,D., 1976).

., XVII
-
Une telle redéfinition des biozones (biozone Y' et X') est tout à fait
justifiée dans une région où une résurgence océanique accuse davantage le décalage
vertical entre l'extinction de G hexagona et la disparition du groupe menan:lii, liée à
cette structure hydrologique particulière (PFLAUMANN V., 1975; MOYES Jeta!.. 1979).
Tous les préièvements des missions "TRAN5IVOIRE" sont d'lge
quaternaire. la plupart restent dans les biozones Z et Y': deux atteignent la biozone W
et un seulement la biozone V
11.9 - La lithologie
Pour définir les types lithologiques, un di.qramme triangulaire
tenant compte des teneurs en carbonates (Ca Co3) et. en sable. silt et. argiles a été
réalisé (fig. 79).
On a utilisé et adopté une nomenclature trinomina1e inpirée des
différentes classifications WlAUSON [.1960; LAUGHTON A.S.eta1..1912).
Ici la teneur en carbonate étant comprise entre 0 et 30~, il ne sera
gardé que le triangle correspondant.
II.1 0 - Calcul des flux glob aux
Les flux globaux terrigènes carbonatés ont. été calculés suivant. les
formules suivantes (CREMER et al ..199O:
Fg--2.65htIT (flux globaux)
(l ..2.6~ W)
avec Ht: hauteur (cm) de la colonne de sédiment pendant le
tempsT.
W: teneur en eau. poids de l'eau/poids sec

XVIII -
50 ble
carbonate
I/ose
sa oro-
s cbto-
silleuse
argileuse
vase
vase
\\/ose
si/leuse
sillo- orolleu5e
argileuse
sm
Argile
Fig. 79 : Nomenclature lithologique utilisée.

- XIX -
% CaCOa
ft =(1- %Ca~) Fg (flul terrigène)
Fc = % csco, Fg (flUI carbonaté).

-
XX -
II
1
1
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* 1<$82
TRANSI
IRE 1982
.1<5840 __ TRAN51V
1Rf 1984
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Fig. 80 : Carte de positionnement des prélèvements du domaine profond.

1II - LBS PRBLIVBIIINTS DI LA PLATI-POIIII CONTININTALI

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Pages
fig. 1 - Localisation de la zone d'étude
"
""
"
7
fig. 2 - Modèle d'ouverture de l'Atlantique (d'après MARINHO etal.>..
9
Fig. 3 - Schéma stuctural de la marge de COte d'Ivoire simplifié (structure
d'après BLAREZE., 1986).."
~
10
Fig. 4 - Carte géologique simplifiée de la COte d'Ivoire au
111000 OOOè ŒAGARE et TAGINI1965>..
.12
Fig. 5 - Le bassin sédimentaire de COte dlvoire
.16
Fig. 6 - Coupe longitudinale schématique du bassin de COte d'Ivoire
suivant le littoral du golfe de Guinée (d'après SPENGLER et al., 1971 )..17
Fig. 7 - Précipitation (en mm) et température (en ·C) moyennes
annuelles (période 1961-19n)
22
fig. 8 - Carte de végétation d 'après les travaux de l'ORSTOM
(AVINARD lM. etai.. 1971>..
27
fig. 9 - Le réseau hydrographique de COte d'Ivoire
,JO
Fig. 10 - Unités morphologiques de la marge de COte d'Ivoire
(d'après AKA Ket rssrrr lP. 1986>..
.10
fig. Il - Profils de la plate-forme continentale de COte d'Ivoire
.11
fig. 12 - Coupe morphologique le long du talus continental de
COte d'Ivoire
39
fig. 13 - Carte bathymétrique du plateau et du talus continental
de COte d'Ivoire (d'après MARTIN L.. 1973>..
40
Fig. 14 - Organisation morphologique du glacis continental de
COte d'Ivoire
42
Fig. 1~ - Bathymétrie du glacis continental de COte d'Ivoire
43
Fig. 16 - Bathymétrie récente de la tète du "Trou-Sans-Fond"
46

Fil. 17 - Direction au larle des houlesdu secteur Sud (d'après
Anonyme. 1978modifié in TASm et al.. 198~L
~"
Fig. 18 - Fréquence des amplitudes significatives des houles
~~
Fig. 19 - Composante zonale moyenne des courants sur la radiale de
Grand-Bassam (d'après LEMASSON etREBERT 1973>...
59
Fig. 20 - Température des eaux du plateau continental ivoirien
en Mars 1982 (période d·étiageL
63
Fig. 21 - Distribution verticale des températures en période d·étiage
64
Fig. 22 - Salinité des eaux du plateau continental ivoirien en Mars 1982
(étiage)
,
,
,
66
Fig. 23 - Distribution verticale des salinités en Mars 1982
67
Fig. 24 - pH des eaux du plateau continental de Côte d 'Ivoire
en Mars 1982 (étiage)
69
Fig. 2' - Courants marins sur la plate-forme ivoirienne en Mars 1982
70
Fig. 26 - Diagramme T-S des eaux de la plate-forme de Côte d 'Ivoire
en Mars 1982 (étiage)
72
Fig. 27 - Température des eaux du plateau continental en Novembre
198" (période de crue)
74
Fig. 28 - Distribution verticale des températures des eaux du
plateau continental en Novembre 198
n
Fig. 29 - La dynamique hydrosédimentaire devant Abidjan.
(d'après TASTET JP. etal., 198~)
78
Fig. 30 - Turbidité des eaux sur le plateau continental ivoirien en
Mars 1982
81
Fig. 31 - Distribution verticale des turbidités dans les eaux de la
plate-forme ivoirienne en Mars 1982 (étiageL
82
Fig. 32 - Constituants organogènes des M.E.S. recueillies sur les filtres
83
Fig. 33 - Turbidité des eaux de la plate-forme ivoirienne en
Novembre 198.. (période de crue).
86

Fig, 3-4 - Distribution verticale des turbidités dans les eaux de la
pÏate-forme ivoirienne en Novembre 19804 (période de crue).
87
Fig. 3~ - Comparaison des turbidités des périodes d'étiage et de crue
sur le plateau continental ivoirien
89
Fig. 36 - Comparaison des positions d~s zones turbides de la plate-forme avec
celles des vasières
91
Fig. 37 - Principaux éléments gravitaires
93
Fig. 38 - Carte synthétique des transports sédimentaires sur la
marge de Côte d'Ivoire
97
Fig. 39 -localisation des profils sismiques et des carottages
Kulleuberg de la plate-forme de Côte d'Ivoire
102
Fig. 040 - Faciès radiographiques de la plate-forme ivoirienne
.103
Fig. 041 - Courbes granulométriques des sables de la plate-forme
ivoirienne
10~
Fig. 042 - Faciès et figures sédimentaires de la plate-forme ivoirienne
.107
Fig. <f3 - Minéraul &rgileul de la plate-forme ivoirienne
.110
Fig. -4-4- Répartition des faciès du domaine étudié (d'après MARTIN L.,
1973dmodifié in TASm JP., 1979>..
111
Fig. -4~ - Banc de grès observé sur un profil bathymétrique des
missions TRANSIVOIRE
113
Fig. <f6 - Faciès radiographique des orgaaogënes de la plate-forme
ivoirienne
.11~
Fig. <f7 - Faciès et séquences suivant la radiale de Grand-Bassam
.122
Fig. <f8 - Faciès et séquences suivant la radiale de Port-Bouet..
.l204
Fig. 049 - Faciès et séquences suivant la radiale de Bakré
.1n
Fig. ~O - Faciès et séquences suivant la radiale de Lata
.127
Fig. ~1 - Faciès et séquences suivant la radiale de Jacqueville
.128
Fig. ~2 - Faciès et séquences suivant la radiale de Addah
.130
Fig. ~3 - Faciès et séquences suivant la radiale de Grand-Lahou
.131

Fig. 54 - Faciès et séquences suivant la radiale de Grcguida
133
Fig. 55 - Faciès et sëque.aces suivant la radiale de Grégiberi...
134
Fig. 56 - Stratigraphie et séquences sédimentaires de la plate-forme
ivoirienne
136
Fig. 57 - Echofaciès rencontrés sur les profils sismiques 3.5 Ihz
I38
Fig. 58 - Profils en zone fk faible couverture sédimentaire
J.fO
Fig. 59 - Profils de la zone de vasière du COmoé
.142
Fig. 60 - Profils de la zone de vasière du Bandama
.145
Fig. 61 - Profils de la zone de vasière de Addah
147
Fig. 62 - Courbe de variation relatives du niveau de la mer sur le
littoral ivoirien entre 23 000 et 6000 ans B.P
149
Fig. 63 - Courbes hyperboliques et logarithmiques des vases argileuses
du domaine profond de la marge ivoirienne
.1~
Fig. 64 - Courbes logarithmiques et paraboliques des sédiments
grossiers du domaine profond de la marge ivoirienne
.157
Fig. 65 - Blozcnation et dosage de l'oxygène 18 utilisés pour la
stratigraphie du domaine profond
.159
Fig. 66 - Faciès radiographiques des débrites
.161
Fig. 67 - Faciès radiographiques des graiJ1ites
.162
Fig. 68 - Faciès radiographiques des turbidites
163
Fig. 69 - Faciès radiographiques des pélagites el hémipélagites
I64
Fig. 70 - Faciès de surface dans le domaine profond
.168
Fig. 71 - Séquences sédimentaires dans le canyon du "Trou-Sus-Fond"
au niveau du talus et du glacis
.169
Fig. 72 - Séquences sédimentaires dans les gullies au niveau du
talus et du glacis
171
Fig. 73 - Séquences sédimentaires du talus dans le dom&ÏJ1e des
interfluves
.172
Fig. 74 - Séquences sédimentaires des levées du glacis supérieur
174

FiS· 75 - Séquences sédimentaires d'un chenal comblé et des
levées du glacis moyen
175
Fig. 76 - Position desstations hydrologiques
III
Fig. n - Méthodologie d'étude de carotte appliquée aux
prélèvements deTRANSIVOIRE
VI
Fig. 78 - Faciès granulométriques et modes de dépôts
X
fig. 79 - Nomenclature lithologique utilisée
XVIII
Fig. 80 - Carte de positionnementdes prélèvements du domaine profond
XX

Pa,es
INTRODUCTION
Les buts du travail
2
Exploitation des données
3
Organisl1ion du mémoire
1
PREMIERE PAUlI: CBNER.A.LITS
1- ORIGINE fi STRUcruRE DE LA MARGE
8
11- CONNAISSANCE DE L'ARRIERE PAYS CONTlNENTAL.
11
11.1- Les unités morphogéologiques
~;:
.11
~""'
;~J t r:'\\.
Il 1./ - li ltIC/tI............. .,.,
~'i':;. .
11
Il/.2 - li lJ6nin stldi
riÎ~"rt-
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11.
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Jo:
11.2 - Le climat
: ~ ..:-:
20
.$
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Il2./- WaIISSlJS d '6ir...............
.
~4:'
20
Il2.2- Lt!spmipiIMi
':'.."
Hr..en\\s
21
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. "
Il.3 - Les altérites
23
Il ..4 - La végétation
~
Il-l.I- li /'tIIt'tIt " - - s
.."il'tJtJlt1.
26
Il ",2- W /'..-tit/lll$ ~/5li". .'
26
Il. -l,J- Lt!s
t1l /'''''*s cl.i,.
28
11.' - L·hydrologie
28.
III - CONCLUSION
29
DEUIIEIIE PARTIE: L.Ilf BNYI60NNEMENTS
MOIPHOLOGIQU.Ilf
1- LA PLATE-fORME CONTINENTALE
35
II - LE TALUS CONTINENTAL
38
III - LE GLACIS CONTINENTAL
41
IV - LES ClIENAUI
'lof
V-LE CANYON DU "TROU-SANS-fOND"
'l5
VI CONCLUSION
48
TROISIEIIE PARTIE: DYN.A.MIQUES60IMBNT.A.IH
.A.CTUELLE
1- LES fACTEURS HYDRODYNAIOUES
'3
1.1 - La houle
'3
1.2 - La dérive littorale
~

1.3 - Hydrodynamique marine
56
lJ.l-ltJs svsons I/JvoilJt1S.
56
lJ.2-ltJs couruts.
_
.56
l3.3- Si/lIMion hydrolOlif/tJe6Ucoun desCalpqnes
nANS/llO/lE
62
1.3.3.1- En p~iocle d·étiage
62
1.3.3.2- En p~iocle de crue
73
1.4- Lamarée
76
11- LES TRANSPORTS SEDIMENTAIRES
76
II.1- Les charriages
76
Il 1.1- A ~11'tNm!rlun du ClMIIM J'rit/L
77
Il 1.2- Apm l'tHm!rtunt/u C6II61 d~ J'ridL
77
II.2 - Les suspensions
79
Il.2.l- E1J ptJritJtI~ t/W~
80
Il.2.1.1- Distribution des teneun pond6rales des
matières en sUipeRlion
80
11.2.1.2- Natures des matiMes en sUipension
80
11.2.1.3- Oriline des lUti6rel en sUipension
84
Il2. 2 - Espt!ritJtI~ t/~ t'tlM
85
Il.2.2.1- Distribution des teneurs pondérales des N.E.S
85
Il.2.2.2- Nature et Ofiline des N.E.S
85
Il2.J - CotJclusit/ill sur 16t/yMIIif/1It! t/. suspasitJIU.
88
II.3 - Les écoulements gravitaires
92
IlJ.1 - PtitJeiPlI/X éctJu~ lTlI"iuirt!S
92
IlJ.2 - Enul_u ,.iUirt!Ssur 1• ..-p iVtJiri
95
III - CONCLUSION
95
QUATRIEME PARTIE: FACIES IF SE(JUBNCES DES DEPOTS
(JUATBJ/KAIIliS
1- LA COUVERTURE SEDIMENTAIRE DE LA PLATE-fORME
101
1.1 - Les faciès
101
ll.l-lI!S d~"/slerri~nt!S_
101
A - LES SABLES
101
B- LES SABLES VASEUX fi VASES SABLEUSES
108
C- LES VASES
108
D- LES GRES
112
ll.2-les I#iès /hlllusfllènes:
JJ1

A- LES FACIES ORGANOGENIS
11"
B- LES fACIES APELOTES FECALES
116
ll.3- C()J1clusiOll.
~
117
1.2 - Distribution spatiale des faciès
119
1.21-lt!s St!qut1nC6S St!dilllt!Duins cM'tJt/M
120
A - LA RADIALE DE GRAND-BASSAM
120
B- LA RADIALE DE PORT-BOUET
123
C- LA RADIALE DE BAKRE
123
D- LA RADIALE DE LAIA
123
E- LA RADIALE DE JACQUEVILLE
126
f - LA RADIALE DE ADDAH
129
G- LA RADIALE DE GRAND-LAHOU
129
H- LA RADIALE DE GRooUIDA
132
1- LA RADIALE DE GREGIBERL
132
J - CONCLUSION
13'
122-les dOllRt!t1 d~ 1. sl~iques:.
137
1.2.2.1- Zone de faible couverture sédimentaire................................ 139
I.2.2.2-loDeI de . .i
e
141
A - LA VASIERE DU COMOE
141
B - LA VASIERE DU BANDAMA
144
C- LA VASIERE DE ADDAH
144
1.2.2 - coneIUliOll
146
1.3 - Séquence synthétique de la plate forme
l.fS
II - LES SEDIMENTS ET LA SEDIMENTATION DU DOMAINE PROfOND
1'3
II.l - Lesfaciès
1'3
l"
Il 1.2 - Structures st!tIilltNJwrtlS
l"
Ill.3- er.nu/~it!
Il 1.1- Orilint1 dt1S . .tJri.ux_
158
Ill.J- Sln/ilTl/llJit!
15a
Ill.~ FICi.« dYD_iqIM sltli6lt1Rwres.
158
II.2 - Distribution des faciès dans l'espace et dans le temps
166
Il.2./- Mpnititltl dt1S IICi. t1IIlurf#t1_
t67
Il.2..1- u stldi.'!/ltllMi.,IIt" M161
t67
Il.2.2.1- Les cbeoaux
167
A- LE CHENAL DU ..TROU-SANS-fOND
167
B- LES GUllIES
167
Il.2.2.2- Les interfJwes
170

112.]-1.11 StftIimt!Jl//llicJJl JuglM"is ~"'tJptfrit!U1".
170
Il.2.3.1- Les chenaux................................................................... 170
Il.2.3.2- Les h"'ées
'70
112. .(-14sl1dimeJluJioJl duK16cis moyeJl
173
Il.2.1.'- Les chenaux
'73
11.2.4.2- Les levées
175
III - CONCLUSION
ln
CINQUIEIIE PARTIE: STNTIJJSES. CONClUSION
1- LE MODELE SEDIMENTAIRE DE LA MARGE DE COTE
D·IVOIRE
181
1.1 - Sur la plate-forme
181
1.1.1- St!qut1llCes S'édilltJRUires dlJltltJMS' deImble
S'édilltltlWiOlJ Mlwllt!.
181
1.1..1- St!qut1llClJIt S'édilltJR16ires des lfItJeS' ".euses
MIWIIes.
182
1.2 - Sur la marge externe
185
1.3 - Evolution paléogéographique et sédimentation sur la
marge ivoirienne durant le Quaternaire supérieur
187
1." - Flux globaux
189
II - COMPARAISON DU MODELE SEDIMENTAIRE IVOIRIEN A
D'AUTRES MODELES
190
ILl - Avec la marge sénégaJaise
190
111.1-1. plllle- forme.
190
111.2-le tiomll/Lle profoJld.
192
II.2 - Avec le modèle de sédimentation de la marge
Nord-Aquitaine
193
III - CONCLUSION GENERALE
1~
IV - INTERETS ECONOMIQUES DE ŒITE ETUDE ET PERSPECTIVES
198
BIBLIOGRAPHIE
200
ANNEXES
23"

Vu et approuvé
Abidjan
le 12 Mars 1991
t
j
Le Goyen de la Faculté des
f
Sciences et Techniques
(
/"'\\
./ 1
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JU~ ~~:;fJa::es
Vu et permis d'imprimer
Abidjan, le 12 Mars 1991
le Recteur de l'Université de COte d'Ivoire
BAKARV TIO.TOURE

RESUME:
Ce travail a pour double objectifde luire Ic point sur l'Hydrologie de la Plate-forme ivoirienne et de proposer
une reconstitution <le l'évolution dcscnvironnementsct de la sêdimcntation sur la mnrgede Côtcd'Ivoiredepuis
120.000 ans IJ.P. ainsi:
Il est montré au niveau de l'hydrologie qu'aussi bien en êtiagc qu'en pér.iodc de crue, unc stratification des
eaux et l'existence d'un sous-courant portant vers j'Ouest persistent. Une variation saisonnière quantitative et
non qualil ativc des apports Iluviatilcs a été également mis en évidence sur la plate-forme.
En cc qui concerne les sèdimcnts.J'cnscigncmcnt principal qui résulte dc cc travail est qu'il existe une étroite
relation entre la morphologicdu fond (Pla tc-forme, Talus, Glacis, Gullies ou Chenaux ctcnlin Levées) et la qua-
lité des sédiments déposés. Â titre d'exemple, le canyon du Trou-Sans-Fond qui constitue le trait morphologi-
que majeur dc cette marge, est parmi les chenaux actifs, celuiqui participcâ la construction de l'éventail sub-
aquatique profond, en canalisant les apports turbiditiqucs les plus grossiers tandis que Ics Gullies canalisent
par contrcdcsapports fins. Les temoins sèdimcntaircs rcucontrèsdans les différcntcscarottesctlcsdatationsef-
Icctuêcs, montrent que la regression qui fait suite à l'avant dernier haut niveau m.arin de 125.000ans s'est pour-
suivijusqu'â 1R.OOO ails B.P. Après cette date.le niveaumaril'l a observé une remontée irrègulièrc'jusqu'â 6.000
ans Il P. ~'uil est resté quasi sta titicunai 1 c en fluctuant autour de la !igne de rivage actuelle.
Mots-clés:
Sédimcntologic, Hydrologie Morphologie sous-marine, Eventail sub-aquatique, Plate-forme, Talus, Golfedc
Guinée, Côte d'Ivoire,
. : ,