N° d' ordre
T H E S E
présentée 3.
L
9
U N I V E R S I T E
S C I E N T I F I Q U E
TECHNOLOGIQUE
E T
MEDICALE
DE
GRENOBLE
pour obtenir le grade de
DOCTEUR

CYCLE
je Géologie Appliquée
(optlon Hydrogéologie)
par
Jean Roger Patrice JOURDA
C O N T R I B U T I O N
A
L
9
ETUDE
GEOLOGIQUE
E T
HYDROGEOLOGIQUE
DE
LA
R E G I O N
DU
GRAND
A B I D J A N
( C O T E
D 9 I V O I R E )
Soutenue,
le10Septembre 1987,
devant la commisslon d'examens
R.
BARBIER
Professeur émerite à
l'USTMG
Président
J.
SARROT REYNAULD
Professeur à
l'USTMG
Rapporteur
P.
ELOUARD
Professeur
Universlté de Lyon
Examinateur
J.
ROCHAT
Professeur
Pharmacie -
USTMG
Examlnateur
J.
CAMIL
Maître de conférence
Université d'Abidjan
Examinateur

A la mémOIre de mon pére


-
3
-
A la mèmOlre de mes grand -mères


-
5 -
A ma mére
A mon épouse
A mon fils
A ma famllle
A mes amis


7
AVANT-PROPOS
La réalisation de ce mémoIre ne s'est pas faite sans
diffIcultés dont
la liste serait trop longue à
énumerer,
c'est dIre que le présent travail n'a pu s'accomplir que
gràce à
l'aide matérielle et morale de nombreuses personnes
auxquelles
je voudrais exprimer toute ma gratitude.
Mes remerciements et regrets vont tout d'abord à
tous
ceux que je n'aurais pu nommer ici.
Mais
je ne sauraIS assez manifester ma reconnaissance
au Professeur J.
Sarrat Reynauld qui
a
bien voulu
m'acceuillir dans son laboratoire d'hydrogéologie de l'Ins-
titut Dolomieu.
C'est gràce à
ses efforts,
crItIqUeS et
conseils que j ' a i pu mener à terme ce travail.
Je lui suis
aussi
trés
reconnaissant de l'attentIon toute partlcullére
dont
j'ai été l'objet et surtout d~ la chaleur toute afri-
caIne que j'ai eue auprés de lui pendant mon séjour à
Grenoble.
Je remerCIe également
Monsieur le Professeur R.
Barbier pour l'honneur
qu'il me fait de présider ce jury.
Monsieur le Professeur P.
Elouard qUI
a
accepté de
participer à ce jury.
Monsieur le Professeur J.
Rochat d'aVOIr accepté de
juger ce mémoire auquel
Il a apporte une contrIbutIon nota-
ble en m'acceulllant dans son laboratoIre et,
malgré ses
nombreuses occupatIons.
il n'a pas ménagé son temps en me
prodiguant des conseIls dans
l'interprétaticn des données
d'analyses chimiques de nos eaux.
Monsieur le P~ofesseur J.
Camil de m'avoir acceuilli
au département des SCIences de la terre de l'unIversité
d'AbIdjan et pour sa participation à ce jury.
Je remerCIe Monsieur le Professeur J.P.
Tastet de
l'université de Bordeaux l,
pour toute la documentatIon sur

-
é3
-
le bassln sédlmentalre de Cà~e d'Ivolre qu'il a
blen voulu
me fournir,
et pour son apport appréciable au cours de
l'étude géologIque de notre travall.
~es remerciements vont également à
Monsleur Slédou
Touré pour son alde dans
la détermInation et l'lnterpré-
tatlon de la typologie des zircons.
Je tiens a
remercier MonSleur 5lémi Jean pour son
aide.
ses consells et sa constante dlsponibillté pe~dant la
réalisation pratlqUe de ce mémoire.
Sans ses effort~ et ses
encouragements,
ce travail n'aurait probablement pa~ aboutl.
~es remerciements s'adressent aussi a tous les ensei-
gnants et le personnel non enselgnant du dépar~ement des
SClences de la terre de l 'universlté d'Abidjan avec une
pensée pour Yacé Patrlce en souvenlr de notre amltié.
lvla reconnalssance va également a r·lonsleur DJouka
Albert.
Directeur de l'eau.
pour son so~tlen moral et matê-
rlel ainsi qU'a Monsieur SacRo Mamadou.
Dlrecteur de la
D.R.E.S.
pour m'avoir permlS d'utillser les données hydro-
logiques.
Je remerCle Monsieur Séry Gbalouan.
Directeur de la
productlon de la Sodeci,
ainsl que Monsleur Tapé Luc.
Chef
du laboratolre d'analyses d'eaux de la Sodeci.
Mes
remerClements vont notamment a MeSSieurs Eloh
Kadjo.
KOPoln Kopoin.
Goué Bernard.
Kouamé Angelo et Aké
.l..kpél é.
Je remercie tous mes amls alnSi que les collègues
du
trolSléme cycle de l'Institut Dolomieu.
en particulier
DJeuda Tchapnga pour les échanges
lnstructifs que nous
avons eus.
Je remerCIe Mademoiselle Annick Faucon pour
la dacty-
lographle de ce mé~oire.
Je veux enfIn exprlmer tou~e ma gra~ltude et ma pro-
fonde reconnaissance à
ma famllie avec une mention spéclale
à
mon oncle Niangaca Antolne et a son épouse pour tout ce
qU'lls ont fait pour moi
tout au long de mes études.
Mes derniers mots sont des mots de tendresse pour

-
9
-
mon èpouse Françoise et mon fIls
Stéphane que
j'ai souvent
quittés et parfoIs
longuement pour réaliser ce travail.
A tous je dis merci.


-
1 1
"La vérité de demain se nourrit de
l'erreur d'hier,et
les contradictions
à
surmonter sont
ie terreau méme de
notre croissance"
Antoine de Saint Exupèry


-
13
-
!:'<E5UME
Aprés avoir décrlt
le cadre géologique de la réglOn
d'étude située à
cheval sur le bouclier ouest africaln et le
~assin sédimentalre càtler,
sont tout d'abcrd,
traltées
les
données hydroclimatologiques nécessaires à
l'établissement du
bilan hydrologique du bassin versant témoin du Gbangbo.
Les
résultats des essais de pompages effectués,
alnsi
que la mesure directe de la perméabillté par essais d'infll-
tration sur le terrain ont permis de déterminer les caracté-
ristiques hydrodynamiques
(T,
S
et K)
de la nappe du conCl-
nental terminal
et des aqulféres
fissurés du socle métamor-
phiques.
L'interprétation de l'évolutlon des niveaux piezomé-
triques et des cartes piézométriques a
permis de mettre en
évidence les divers types d'écoulement et les zones d'allmen-
tation de la n2ppe du continental termlnal du bassin sédimen-
taire.
L'étude hydrochimique a montré que l'acidlte de l'eau
de la nappe du continental
terminal est due à
la présence
d'ions hydrogéne Ilbérés
lors d'échanges entre les eaux
provenant du socle crlscallin et
les minéraux contenus dans
les assises sédimentalres pauvres en cations
;
le déséquilibre
de l~ balance iOnlque est équilibré par ces
ions hydrogéne.
Les analyses des teneurs en isotopes stables ec lnstables
(Tritlum et oxygéne 18) ont montré que les eaux exploitées par
forage au delà de cinquante mètres de profondeur sont pour la
majeure partie des eaux souterraines ne se renouvellant que
très
lencement.
Boucller ouest afrlcaln -
Contlnental termlnal
-
Bilan hydrologlqUe -
CaracteristlqUeS hydrodyna-
miques -
Nappe -
Nlveaux piézométriques
-
Cartes
piézométrlques -
Acidlte -
Ions hydrogene -
Balance
iOnlque -
Isotopes.


15 -
I N T R O D U C T I O N
Les travaux de notre mémolre ont consisté.
dans une
première phase.
à
faire une synthèse de tous
les travaux
géologlques exècutés dans
la réglon.
tout en essayant
d'apporter des élèments nouveaux dans
la connalssance de la
gèologie de la règlon du grand AbldJan.
Ensuite.
en nous aidant des ètudes Plézomètriques.
hydrochimiques et
isotoPlques.
à
chercher à détermlner les
zones d'alimentatlon et
les modes de recharge de la nappe du
continental
terminal.
et de mettre en èvidence l'allmentatlon
de celle-ci par son contact avec le socle cristallophylllen
au nord du bassin sédlmentaire.
Gepuls longtemps.
les résultats d'analyses chimiques
et physlcochimiques ont montre que la nappe àu continental
terminal
est tres aClde et que la balance ionique est désèqUI-
librée en faveur des anions.
L'un des buts essentlels de notre travall a consistè.
grâce à
l'étuàe hydrochlmique.
à
détermlner la cause princlpale
de cette acidité des eaux et l'origine du déséquilibre de la
balance Ionlque.


- 1 7
-
C H A P I T R E
I
:
G E N E R A L I T E S
S U R
LA
COTE
D - I V O I R E
T
Cadre physique
·1
Géologie
I~
Hydrogéologie
J

-
1 d
-
10'
C Ô TE
."
+-
+
D'IVOIRE
&"
...
••
Sltua~l~n
geOgraphlqUe de
la Ccte d'Ivoire

-
19
-
C H A P I T R E
l
G E N E R A L I T E S
S U R
LA
COTE
D · I .....;rOIRE
T
.l. 1 1
Située entré 4"
30 et 10°
30 de latitude nord e~
appar-
tenant au vaste ensemble qu'est l'Afrique occIdentale,
la Cote
2
d'Ivoire couvre 322 000 Km
.
Elle est bordée au sud pal" 1 e gol fe de Guinée
(océan al tan-
tlquel,
a l'ouest par le Libérla et la Guinee, au nord par le
Mali et le Burkina Faso.
à
l'est par le Ghana.
La Cote d'Ivoire présente dans
l'ensemble des reliefs peu
contrastés et monotones.
Les
altitudes croissent
insensiblement
du Sud-Est vers
le Nord-Est.
On dlstingue cependant.
dans cette
uniformlté apparente,
trois grands types de reliefs eux-mémes
divlSés en un certain nombre d'unités plus petites.
Il s'agit essentlellement de
la zone Sud au rellet de plaine,
la zone Centre et Nord où domlnent des plateaux étages recouverts
de CUlrasses
latérltlqUeS,
la zone Ouest et Nord-Oues~ au rellef
plus contraste évoquant une réglOn montagneuse.
Il'''
,
L..
1
Se trouvan~ entlerement en zone lntertropicale,
la Cote
j'Ivolre connalt des cllmats chauds qui
font
la transition entre
les cllmats équatoriaux humides et
les cllmats troPlqUaUX secs.

-
20
-
Le pays est soumis alterna~lvement à
l'effet de deux
principales masses d'air de nature àlffèrente
- Une masse d'air subtroPlcale chaud.
sec et souvent chargee
de fines
poussléres
(vent d'Harmattan)
- Une masse d'air humide venant de l'océan atlantique.
Le contact entre ces deux masses d'air est une surface
oblique inclinée du Sud vers
le Nord.
Cette surface est appelée
le Front
lntertropical
(F.I.T.).
/ '
-
/ '
Ac /1.0
Am AUST:1AL
B
1
1
1
c
o
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
A/B
"
1
c,
1
l
'
, _ _
--..l.
N _
"_- --- - - --~ S
200 -300 K,"
450-550 Kr.>
200-SCQ Km
Flg.
1
Disposltlon des différentes zones dans
le F.I.T.
2
C'est le déplacement saisonnier du F.I.T.
q~l détermine
le climat en Afrlque de l'ouest et en particuller en COte
d' IVOl re.
De novembre à
février.
seules
les zones A et B recou-
vrent
le terrltolre.
De mars à
novembre le mouvement du F.I.T.
vers
le Nord et son re~our vers
le Sud falt se succéder les
zones B.
C et D sur le terrltolre.
Le schéma du mécanisme des

-
21
varlations climatlqUeS saisonnières est
illustrè par la
Fig.
1] ci dessous.
Août
Janvier
c
o
~oo klll.
1
1
Schèma du Mecanlsme des variatlons cllmatlq~eS
salsonnières
Les tempèratures moyennes annuelles son~ très uniformes
d'une règion à
l ' a u t r e ;
les tempèratures moyennes mensuelles
varient peu d'une saison à
l'autre.
Par contre,
l'lmpoctance
des prècipitations permet de soulig~er des differences saison-
nlères d'une part et règionales d'autre part.
Deux grands types de paysages vègètauA se partagent le

-
22 -
territoire iVOirien
Un paysage forestier
- Un paysage de savane subdivise en savane arboree et en
savane herbeuse.
Le premier correspond a la mOitiè Sud du pays et appar-
tient au domaine gUinéen
le second occupe la mOitie Nord et
se rattache au domaine soudanais.
Le système hydrographique comprend quatre fleuves
prin-
Cipaux de direction genérale Nord-Sud
de l'Ouest à
l'Est.
nous avons
le Cavally.
le Sassandra.
le Bandama et la Comoé.
Les petits
fleuves
cotiers
le Néro.
le San pedro.
Boubo.
Go.
la He.
A.gn.ebi.
etc . . . ,
le plus pUissant étant la Bia.
l...,e Cavally
fleuve frontière,
prend sa source en Guinée
vers 600 mètres d'altitude.
Il
bènéficie du regime ~ontagnard.
c'est a dire que la petite saison seche est pratiqUement sup-
primee.
Les hautes eaux durent de mai
à
octobre et les varia-
tions
intermensuelles sont
importantes
- Le Sassandra
il
prend aussi sa source en GUinèe pres de
Beyla ;
-
Le Bandama est le seul
fleuve ayant so~ bassin versant
')
situè entièrement en Cote d'Ivoire
(97 500 Km-).
Il
est grOSSi
par la Harahouè.
ou Bandama rouge.
et
le N'Zi.
Il est coupè de
rapides au Sud de Tiassale et son utlilsation par la navigation
s'en trouve rédulte.
Sur ~e Bandama sont ~nst211es deux bar-
rages hydroélè~riqUes
le barrage de ~ossou et celUi de Taabo.

-
23
-
-
La Comoé
:
Elle prend sa source dans
les plateaux gréseux
du Burkina Faso vers Banfora.
Elle franchit
ies escarpements
gréseux par de magnifiques cascades,
et s'assagit rapldement
en Côte d'Ivoire.
Elle se jette dans
l'océar. en perçant le
cordon llttoral à Grand-Bassam.
Réseau hydrographique de la Cote d"IvoIre
Le relief du paYs étant modeste aux denlvellatlons

-
24 -
atténuées.
les fleuves n'ont pas de fortes pentes et leur
vItesse d'écoulement est souvent faible.
Mais
ils sont quelque-
fois hachés de raPIdes.
ou bien coupés de veritables chutes.
La navIgabilité étant donc médiocre.
Sur l'ensemble du terrItoire.
la COte d'Ivoire bénéfIcie
d'apports en eau consIdérables.
ToutefoIs.
les
regInes sont
trés différents selon les régions.
et
l'Irrégularité saison-
niére est grande.
Méme les régimes
les mIeux équilIbrés néces-
sitent une régularisation.
ainsi
la retenue de Koussou a-t-elle
été conçue d'abord dans le but de régularISer
le debit du
Bandama pour réaliser l'aménagement hydroélectrique par des
barrages en aval.

-
25 -
L'histoire géologique de
la Côte d'Ivoire se confond
avec celle du craton Ouest-Africaln et de sa couverture
Voir
figure
T
"'G
Le craton Ouest-Africain est
l'un des trois grands cra-
tons effectifs occupant
le continent séparés par des zones
mobiles.
Jusqu'à une date récente,
son histoire se résumalt en
Côte d'Ivoire en deux grands mégacycles
-
Mégacycle Libérien:
Il va de 3 000 -
2 300 Ma au sein
duquel on note la manifestation de l'orogénèse libérienne
datée entre 2 85U et 2 460 Ma
;
-
Mégacycle Eburnéen
Il débute autour de 2 300 Ma et dont
la fln est située vers
500 Ma.
Ce mégacycle est aussi marqué
par une orogénése dite Eburnéenne
(2 000 -
800 Ma)
qui met
en place une série de roches plutoniques.
Plus
récemment P.
Tempier a,
dans une communication
faite
lors de la journée scientifique sur les formatlons
bir-
rimiennes en AfrlqUe de l'O~est parue dans la publicaLion
occasionnelle du C.I.F.E.G.
en 1986,
subdivisé le mégacycle
Eburnéen en deux cycles orogéniques distincts
- Un cycle OrOgénlque appelé Burkinien couvrant
la periode
2 300 -
2 100 Ma avec des
formations géologiques correspon-
dantes nommées Dabakallen.
Cette unité géologique a été
définle entre 1982 et
1985 par S.
Lemoine.
à
partlr d'etudes

-
26
-
U!:TI111...... ,.•.- ..........
0 1-"7.
STRUCTURES D'ENSEMBLE DE l'AFRIOUE
c=J
For-matlons
Post-PalèozOlqUeS
Chaine herCynlenne
1:: ,~:,: :',:1
Bassins paleozoiques
~vec rellqUeS calè-
c=J
donlenne et Pan-afri-
Bassins precambiens supèrleurs
calne
et pa)PQzoiaues
r++l
Chevauchement
Sc-cle pl'.lS Vieux que
, - - ,
700
:-la
Bassin plissè sur sa bordure
Flg,
1
Ensemble schèmatlque de l'Ouest Africain
6
(d'après AFFATüN.
SOUGY.
Trompette.
In
3ESSOLES
et Trompette.
1980)

-
27 -
pétrographiques et structurales.
dans
la région de Dabakala au
centre de la Càte d'Ivoire;
-
Un cycle orogénique Eburnéen au sens strict situé entre
2 090 et 1 810 Ma avec des
formations géologiques correspon-
dantes Birrimiennes.
Les
raisons avancées pour cette subdivisio~ sont les
suivantes
: a)
"Dans
les zones
les mieux connues
(Càte
d'Ivoire.
Burkina Faso)
des granodiorites orthogneisSlfiées
par l'épisode de déformatIon tangentielle intrudent l'ensemble
inférieur.
L'une d'elle
(Gueyo)
a
été datée à
2
165 Ma.
D'autre part.
l'épisode blastomylonitique d'un couloIr de
décrochement polyphasé ayant donné un àge de 2
170 Ma.
il est
probable que les ages autour de 2 170 Ma correspondent au
métamorphisme et à
la déformation tangentIelle plutàt qu'aux
mises en place.
On peut noter à
ce propos que le massif Kakadlan
(Sénégal oriental).
Intrusif dans une série de
l'ensemble
inférieur.
mais peu affecté par la déformation tangentIelle.
donne un age de 2 200 rv!ci."
b)
"De petItes
intrusIons à
mise en place peu
profonde.
parfoIs annulai~e ont donné des dgeS de 2 160 à
2 150 Ma
(BurkIna Faso et Càte d'Ivoire),
Leurs caractéres
pétrographiques et structuraux sont des granits atectoniques."
Dans
l'état actuel des connaissances on n'a pas de
manIfestations effectIves des autres phases orogéniques p~stérIeure,
à
celles menticnnées plus haut.
ayant affectées
la partie

-
28
-
IVOirienne du craton.
sauf des venues dolérltiques dont
les
dates de mise en place s'étalent du Proterozoique InférIeur au
Carbonifére.
B.
Ta<;nnl
(1971)
note qu'à titre d'hypothése on
pouvait
les rapporter respectivement aux phases oroçrénlqUeS
varisque moyenne.
taconique calédonIenne.
pan-AfrIcaine.
"damarienne"
(Dahomey). Klbarienne(1100:t
200 Ha)
et: Tardi
Sburnéenne sens
large (1730 Md).
La couverture de ce craton n'est plus représentée en
Côte-d'IvoIre que par une mInce bande de formations
sédImen-
taires allant du crétace au quaternaire.
Le socle est sépare
des formations
sédimentaIres par
la discordance de ~ase du
Néogéne.
d'où une lacune sédimentare de 1900 Ma.
La Côte d'Ivoire est à
95 % couverte de socle cristal-
lin.
La partie restante est occupée au sud pa~ un bassIn
sédimentaire côtier.
1 22 . 1
1 22 . 1 . 1
Elles ont une répartition homogène sur tout
le terri-
toire IVOIrIen mais
recouvertes au sud par les
formations
sédimentaires.
Les
roches crIstallInes sont classées par rappor~ aux
différentes orogenéses et SUIvant
leur- compOSItion pétrogra-
phique.
On dIstIngUe de ce faIt
-
Les granitoides type
baoulè synthectonlqUes.
les plus

4'
BURKINA
FAS 0
o
.....
.....
8'
6'
.....
G U I N E E
D E
o L F E
2DQkm
G
IDD
,
!
0
Busin sédimenta"e
0
Granitoïdes laoulés
EZJ Domaine libérien
1H.' .... )
Gr.nitoïdes Bondoukou ~ Méllmorphite
/
Zone hiliée du Sus.ndra
(H., •••• )
t Eburn'.n 1
r l g .
1
Carte gèologlqUe slmplifièe de la Cote d'lvolre
7
d'après
la carte au
1/1
000 000 de B.
Tagini.
1971

- 30 -
répendus et se caracterisant par
* leur gisement concordant avec les autres formations
encaissantes
* leur grande extention
* leur structure orlentée
* leur composltion hétérogéne.
-
Les granitoides type bondoukou.
intrusifs clrconscrlts
avec un certain nombre de caractéres communs à
saVOlr
* gisement dlscordant et clrconscrit
7
* faible extenslon (en géneral mOlns de 100 Km~)
* homogénélté ;
* Texture équante
* structure grenue à plagioclases automorphes et sou-
vent zonés ou mlcrogrenue phorphyrlque dans
les
faclés de bor-
dure et dans
les plus petlts masslfs
* extréme rareté de pegmatites et aplites, malS satel-
lite filonlens.
1 22 . 1 .2
Sous
le terme de metamorphite sont regroupees deux
unités structurales blen distinctes qui sont
-
Les
formatlons volcano-sédlmentaires
Les formations de Flysch et molasses.

-
31
Les formations ont une répartItion homogéne sur
l'ensemble du territoire mais avec une pésence plus signi_
ficative
à
l'est de la zone faIllée du Sassandra.
I2.2.1.2.1
Cette formation est composée de laves dont la com-
position chimique va des
roches baSIqueS aux roche3 acides,
associées aux roches sédimentaires chimiques et pélitiques.
l 22.1 .2.2
FormgJ:..J~IL~ej..lYsches_ et
flJQ.:LgSSeâ
Ce sont des formatIons sédimentaires clastiques dont
la base est formée par des conglomérats.
suivie par des
forma-
tions plus fines
flyschoides.
La série se termine par des éléments plus ou mOIns
conglomératiques appeles paramolasses.
Ces deux formations
forment des corps allongés orientés
en gros N.E -
S.W.
et constituent respectivement
l'etage stru-
ctural
inférieur et moyen définis par B.
Tagini.
1911.
l 22.1 .3
Nous avons constitué un paragraphe à
part à
cause
du caractére bIen partIculIer des
roches qui
le composent.
Cette zone est sItuée à
l'ouest du grand accIdent
du Sassandra dans
la partie occidentale du pays.

-
32 -
Les princlPales
roches qui composent ce domalne sont
Les gneiss
rubanés et les gneiss charnockltlqUeS
Les qUartzltes à
magnétite
Les granulltes roses
Les charnockites
les mlgmatites à
biotites.
T
~22.2
Le sud de la C6~e d'Ivoire est occupe par un OaSSln
2
sédimentaire c6~lel- d'une superflcle de 8 000 Km .
Ce bassin desslne la forme d'un crOlssant peu lncurvé
dont
les pointes sont tournées vers
la mer.
D'une longueur allant depuls
la region de Fresco à
l'ouest,
jusqu'au Ghana à
l'est.
La largeur n'excédant pas
quarante
kilométres.
Le bassin est dlV1Sé en deux partles
lnégales par
un accldent majeur orienté W.
E.
dont
le rejet attelnt
3 500 mètres vers Abldjan
:
- Un compartimen~ nord oû le socle est peu profond
(1
70
mètres à
Locodjro)
- Un compartiment sud subsident.
Les formations sédlmentaires sont constltuê~s
-
D'argiles et ~'arglles sableuses
De sables et de grès

33
COUP::;
lONGITUDINALE
SCHE 'AA TlOUE
DU
BASSiN
=~.·'E
D';\\jOIRE
ChJEST
PC
::::~lnGa!
":"'.(,rT1
~ 5 000
<0
COUPE
TRANSVERSALE
SCHEMATIQUE
DU BASSIN
SUD
J:~~~~P~"~OC~è~n~e~riM~'O~C~é~n~e~, ~c~'e~'~ac~e~'fS~UP~.~e~'~m~ov~e~n~~l~ao~u~n;e;) ~ci~G;O:L;F:E:~D:t~-~c~.U~'~IN~E~E~~__~_~~_li_~_~_ro
NOR,OoooO
1
+ . + + • • + + + + + • • + . + • • +~+++.+++-+++.-
2000m J ::: :.: : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : :
i
................................ ~
... - ... ... ... ... ... ... ... ... ... ...
~
r
+
: : : : : : : :
i....sooo
f
,
,
L1DOOO fT'
Schlstes oirrimiens
E
Conglomerats
Roches basiques
G
Calcaires
~
Gneiss et granit
).::.::-1
Calcair-es à
lamuchelle
~
o
t,rgi les
Gia ~lternance cre sables et
de grès
F/J Sables et grès
Structure du ba~sln sèdimentalre de Cote d'Ivoire
(d'après de Spengler et Delteil,
1963)

-
34
-
De conglomérats
-
De sables
glauconleux
-
De marnes.
La structure du bassIn est donnée par les deux coupes
de la figure 1
,
8
La grande majorité des
formations
géologiques
ren-
contrées date du Précambien,
Les roches cristallines faisant
partIe du domaIne libérien
(Domaine Kenema -
Man)
datent
de l'Archéen.
Les autres
formations cristallines situées sur toute
l'étendue du pays vont du ProtéroZOlqUe inférIeur au
ProtéroZOlqUe moyen.
Les dIfférentes mesures
radiométrlq~eS
sur ZIrcon
(méthode U /
Pb).
sur les minéraux et roches
totales
(méthode Rb /
Sr)
ont donné des àges qui
s'étalent
de -
3 300 Ma
(gneISS de Man.
Camilo
1984)
à
800 Ma.
Une
illustratIon de cet étalement des dates est
donnée par l'histogramme des ages pour la Cote d'Ivoire et
le Burkina Faso sur la figure
I
ci-dessous,
g
Les àges ont été obtenus sur des
échantillons pro-
venant du domaine Baoulé -
MOSSI.
(Protérozoique inférieur)

-
35 -
Ji;li
I-~)~
..
1
. .
1
:"
1;. ~; i
....
1
1 ..
!)
r;'.i
r::.l
. ,
;
',"
';::.
.:;
.~
l"
i •.~
r::1 jl
IY!
] • •1
iTV:l:::l· •.
~'Î
~.----Œ.L..@]
~1'" • • • • y ::·1
1
: . '
-~~j..!:!~·.-f!~
1 )
) )
1 9
FIg l 9
Hi st a 9 r anme
des
âge 5
po u r l a Cà te
d' 1v 0 i r"
"t
1e Bu r k i na
Fas 0 •
t::toiles
pleines
ag~s Sur
zircons
(U/Pbl
el
nar
ISQctlrone
Rb/Sr
Stlf
roches
t 0 r J 1 es;
Etoiles
vides
âges
Rb/Sr
sur minéraux: ..
TemPIer,
1986)
Le supergroupe volcano sédimentaire associé au supergroupe de
comblement constItuent
l'unIté tectono statigraphlqUe appelé
birrImien et celuI-ci date du protérozoique inférIeur.
Les
formations sédImentaires transgressives sur le
socle débutent au crétacé moyen à
supérIeur et vont
jusqu'au
quaternaire.
l 2.4 . 1
Taginl
(1971)
montre ~u au nIveau des formatIons
bIr-
rimlenneS
les pliS sont droits plus ou moins serrés avec une
I
SChIstosité verticale de fracture ou de flux,
orlent:ès
N.E.
-
S.W,
En général cette SChIstosite est: confondue avec la
stratification.
La subverticalité qUaSI générale des plans
aXIaux prouve l'absence de nappes et rarement des plis couchés.
Les plIS épousent
le socle et moulent
la déformatIon du bàtl
èPIlIbérIen.
Les dIrectIons plIcatlves
libériennes sont sensiblement

-
36
-
paralléles aux directions ~burnéennes. Dans la réglo~ de Man
Camil
(1984)
met en éVldence des plls d~coulement isocllnaux
de phase
(n +
1)
repris ulterieurement par les s~ructures
majeures
(n +
2)
orientés N.E.
-
S.W.
à
axe peu penté
~15 à 30°)
Il note également,
dans cette même région.
la présence de plls
majeurs à
axe fortement
redressé
(15°)
ce qUl
lalsse supposer
une phase de déformatlon supplémentaire.
La C6te d'Ivoire présente trols prlncipaux falsceaux
j'accidents majeurs
-
Le premier est subméridien à
méridIen.
représenté par
l'a~cident du haut N'Zl. du Sassandra. de Gagnoa. de Brcbo et
le tout dernier,
mlS en éVIdence par Vidal et Guibert
(1984).
est l'accident de Wango Fitinl.
Ce de~nier étant un coulolr
clsalliant senest"e ductlle
-
Le second orienté 30
-
40·
Nord,
concordant avec la
directIon pllcative birrImIenne.
est representé par l'accldent
ju Mont Trou,
par l'accident de DImokro,
etc.,.
-
Le trolSleme,
orIenté 120
-
130"
Nord est para~lèle aux
filons doléritiques du Sud-Ouest.
Il
faut aUSSI not.er' l'existence de 1.' accident majeur de
Dananè -
Man orlen~e E.W.,
qui
est un cIsaillement =haud
ductIle
(Camil
1984)
L'Importance relatIve des dIverses dIrections prInCI-
pales pou" l'ensemble du pays est
Illustrée pa" la fIgure 1
,
10

-
37 -
o
~~::::::::=-;80
~=-------~90
160
Importance relative des diverses diractlons
principales pour l'ensemble du pays
Les accidents dont l'age n'est pas déterminé pour la
plupart.
sauf quelques uns d'entre eux.
Camil
(1984)
falt
remarquer que l'aCcldent du Sassandra était déja actif pendantla
mlgmatisationliée au métamorphisme granulitique daté a
2850 Ma.
et que par conséquenc cet accident serait donc vieux d'au
moins 2850 Ma.
Les dernlères manifestations de l'activité de
cet accident ont été datées a
1650 Ma.
correspondant aux
derniers événements magmatlqueS du cycle eburnéen sens strict.
Le même auteur pense que l'accident du Dananè -
Man est plus
Vleux que celul du Sassandra pour trois
raisons
-
Il est partiellement rebroussé par
celUl
du Sassandra
-
Il a
été la zone de flexure qUl
a permis
la formatlon du

-
38 -
basSln sédimentalre
<
ou se sont déposées
les quartzltes anté-
rleurement à
2850 Ma
;
-
La charnocklte intrusive qu'il déforme a chaud s'est mlse
en place à
2780 Ma.
Vidal et Guibert
(1984)
estiment que le coulolr de
cisalilement senestre ductile de Wango Fl~lni seraIt compa-
rable.
bien que situé a un nlveau structural
mOlns profond.
au
clsaillement senestre de Brobo d'âge ~burnéen mIS en éVldence
par S.
Lemolne
(1982)_
T
-'-2.4.3
La partle emergée du bassln est traversée d'Ouest en
Est par l'accldent majeur des
lagunes qUl es~ une f3111e
normale de distenslon extrêmement Importante llée à
l'ouver-
ture de l'Atlantlque.
eetee fallie dont le rejet atteInt
3
500 métres au nIveau d'Abidjan présente un pendage Sud et
recoupe obllquemen~ les dlrections tectonlques du socle.
Elle
a
joué en subsldence depuis
le crétacé et peut etre le juras-
sique supérleur
(Tastet,
1979).
Le bassln ante-tertlalre qUl s'é~end en mer jusqu'a
env~ron l'isoba~he 5 000 métres est traversé par le prolon-
gement de la ~racture romanche en partle parallèle à
l'accldent
du littoral.
Sur le glaCIS continental.
une serie de faIlles deter-
mlne un accide"t
important dénommè "accldent majeur- du Glacls"
(ARENS et AL.
1970.
ln Tastet.
1'379).
On no~e au drolt d'AbldJan.
la présence d'un
Important

- 39 -
canyon sous marin
lTrous-sans-fond)
perpendiculaire aux
grandes fractures dont
l'origIne est en partie tectonique
(Martin,
1973 a et
1973 ct,
in Tastet,
1979)
pourrait dénoter
la présence d'accidents transverses aux fractures princIPales.
Un aperçu de la tectonique du bassin est donné par la figure
ci-dessous.
___ / .
l-.n. Noni ". . S
In. s•.....,......

Ül_" MIac --
1.::....:1 ut
N. cM9ot• •",.-Ten'"
D
z_ N r
.,q.
ancMft
Fig.
I
'I
:
Tectonique du bassin sédImentaIre
l
(d'après ARENS et AL.
1970)
Les premiers ecrits parlant de
l'hydrogeologie en C6te
d'Ivoire sont de Hubert H.
consignés dans ses rapports sur les

-
40
-
eaux souteraines en Afrique occIdentale FrançaIse édItés en
1915 et 1934.
De 1950 é
1960.
il Y eut de nombreuses étua8s ponc-
tuelles faites
dans
le cadre de
l'lnventaire des pOInts d'eau.
de l'implantatIon de puits et forages pour l'approvIsIonnement
des dIfférentes
régions en eau potable.
L'ouvrage de Jean Archambault "Les eaux souteraines de
l'Afrique occidentale",
publIé en
1960.
faIt
la synthèse des
études hydrogéologiques en Afrique de l'Ouest.
Il
a fallu attendre 1962 pour VOIr une publIcatIon de
synthèse sur les 8tudes hydrogéologiques en Cote d'IvoIre
faite par Guerin Villeaubreli.
Dans
la premIère decénie de l'indépendance
(1960 -
1970).
des études élaborées ont été exécutées par les OrganISmes
comme le C.I.E.H ..
le Burgeap.
le B.R.G.M.
et
l'O.H.S.T.O.M.
Le tournant
important dans
la recherche hydragéologique
en COte d'Ivoire est la démonstratIon -entreprIse en 1965 dans
la "boucle du cacao"- de
l'existence de ressources en eau
Intéressantes dans
les
r-oches
anciennes saInes sous
la couver-
ture d'altératIon peu perméable.
A partir de 1970.
le constat d'un accrOIssement rapIde
des populations urbaInes et des dIsparItés crOIssantes entre
les conditIons de VIe des VIllageoIs et celle des CItadIns.
décide le gouvernement
IVOIrIen a prevoir é
cet effet un pro-
gramme national d'hydraullque VIllageOISe qui se fIxe
l'objectIf de réalIser
10 000 pOInt3 d'eau de
!975
~
1985 sur
tout
le terrItoire.

-
41
Pour mener à
bien ce projet.
les pOUVOlr"S publlCS
créent en 1973
le service autonome de
l'hYdraulique
\\S.A.H.)
qUI deviendra en 1977.
la dlrection centrale de l'hydraulique
(D.C.H.).
En outre.
eu égard à
l'ampleur du projet.
il
fut
décidé la création d'une socleté nationale de forages
la
Forexi.
Le premier projet fut
le projet Coton.
Par la suite 11
y a eu de nombreux autres projets dont
le projet V F.E.D.
Le
dernier. projet pour 1987 est
le projet B.O.A.D.
Les
ressources en eau souteralne de la Càte d'Ivoire
sont contenues dans deux types d'aquiferes
-
Les aquiféres
relativement homogènes à
perméabilité
intergranulaire et de grande extenslon ;
-
Les aquiféres discontinus à
permèabllite d'origine fis-
surale.
Les premiers sont
localisés dans
le bassin sédimentaire
au sud de la Cote d'Ivolre et
les seconds sont répartls sur
l'ensemble du territoire en conformité avec la configuration
géologique du pays.
Il y a trois niveaux aqulféres dans
le baSSIn sédimen-
taIre
Les sables quaternaires
Le continental terminal
(Mio-pllocéne)

-
42 -
-
Le crétace supérleur.
1 32 . !
Les nappes qU'lIs
renfermer.t sont très vulnerables à
la
pollution car leurs surfaces
Ilbres sont à
faible profondeur
sous
le sol.
La géométrie du réservolr varle de 4 à
20 mé~res tous
-3
-5
niveaux confondus.
La perméabilité allant de
1.1 0
:':1
4.1 0
mis .
C'esL l'aqUlfére prlnclPal du bassin côtier utillSé
pour l'alimentatlon en eau de la vllle d'Abldjan.
La géométrie des
formations est inclinée vers
la mer
avec une puissance maXlmum de
160 métres
au niveau d'Abldjan.
3
La perméabllité calculée est de
6
10-
à
10-
mis,
malS
5
6
elle se réduit localement à
10-
ou 10-
mis par suite de la
présence des
lentliles d'arglles dans
les sédiments.
L'eau est peu minérallsée avec des PH tcés ê.cldes,
ce
qui nécesslte une desacidification à
la chaux pour la consom-
matlon urbaine.
1 32 . 1 .3
c'est une nappe sltuée à
200 mètres de profondeur dans
les bancs calcaires du maestrichtien.
Le reserVOlr est un
blseau qUl S insére au nord de la faille de bordure du bassln
sédimentaire cdtler,
entre le socle et
les sables du conti-
nental terminal dont il n'est pas vralment séparé.
Les caractérlstlqUeS hydraullqUeS de l'aqUl~ére sont
encore mal connues à
cause de l'lnsufflsance des forages qUl

-
43
-
le captent.
Sur le plan géOCnlmlqUe,
l'eau est bicarbonatée calCIqUe
et légérement magnésIenne.
1 32 . 2
Vue la nature géologique
(Roches granito-gnelSsiques et
schisteuses)
des terrains,
deux types d'aquiféres au compor-
tement hydrogéologlque dlfférent ont été mIS en éVIdence
:
- Aquifére de la tranche altérée;
-
Aqui fét'e de l a tranche fissurée ou fracturée de la roclie
saine.
Si nous nous sItuons sur les terraIns granito-gn~lSsiques,
c'est en général au niv~au des couches les plus sableuses,
VOIre graveleuses sises à
proximIté àu contact de la couche
d'alteration et de la roche saine qu'on a
les venues d'eau les
plus
importantes
contact qu'Il
convient donc d'atteindre
lors de l'exécution des ouvrages de captages
(puits et forages)
En 1977,
une sérIe d'enVIron cent puits,
fores dans
la
couche d'altératIon au norà du pays,
ont fourni
des débItS
3
SpéCIfiques moyens de 0,26 m /h/m
(socle non atteInt)
et de
3
0,36 m /h/m
(socle atteint).
Les débIts d'exploitatIon de ces
.
.
d
6
1~
J,.
PUItS varIent
e
a,~
m IJour.
Au COUiS de la campagne de Id "boucle du cacao",
les
essaIs d'exploItation ont montré que les ouvrages captant la
tranche altér~e des
formations
blrrim:ennes schisteuses,
a

- 44 -
perméabIlité faible.
se colmataient rapidement par apPort
de
partIcules argileuses.
Par conséquent,
ces venues d'eau n'ont
pas été exploicées contrairement à
ce qui se passe dans
les
arénes granito-gnessiques.
Par contre,
cette tranche altérée
présente généralement une assez forte porosité utIle et
constItue en revanche une importante réserve hydraulique
exploitable par l'intermédIaire de réseau des
fissures
drainantes communiquant avec elle.
1...,..., 2
...,
~ui~~re d~ la tranche fissurée ou
...JL •
• """
Que nous soyons sur socle granito-gneisSlqUe ou sur
socle birrimien,
la profondeur de répartition des fractures
est presque partout la même.
Celle-ci est répartIe autour des
trente premiers métres se trouvant en dessous de la tranche
altérée comme nous
le montre la figure
1
ci-dessous oü l'on
12
voit que 75 % des venues d'eau y sont apparues.
t
i, 30
.
:26,5
:;
,.
"
30
1
,
n,S
..~! 10
;,
0 0
10
20
>0
40
',.fo-.;..... do.
...........
.. .• "'.
PO'
rapp.1I
_
t.if
"- 101 rocn.
. .__
(.1
RépartItion des venues d'eau dans
la roche saIne
(d'aprés ;
C.
f",shy et al.
~'J20-(1)

-
45 -
Les aquifères de cette tranche sont d'au~ant plus pro-
ductiis que le socle est fIssuré et q~e l'épalsseur des alté-
rItes qui
le surmontent est plus
importante.
Ces reseaux de
fissures
jouent le rble de drain pour les
réserves d'eau stockées
dans
la zone 31térée.
MalS au nlveau des formatlons blrri-
miennes.
la fréqueLce des venues d'eau dlmlnue regullérement
lorsque cette épaisseur augmente pour attelndr'e 50 mètres.
4.
.
301
3.
1
,
,.
'~5
-i
Il.•
1 1.
O.'
10
70
'0
..
1_0_
l'' _ _ l_l
Fig 1
Fréquence des venues a
eau dans
la roche altérée
13
et dans
la roche saine en relatlon avec
l'épalsseur d'altératlon
(d'aprés J.C.
Fahy et al,
1980-81)
Au niveau du socle granito-guessique,
les aeblts obtenus
3
varient de 2 à 5 m Ih.
Ceux obtenus dans
le blrrlmlen sont plus
élevés,
comme le montre les débit3 enreglstrés
lors de la cam-
pagne de la "boucle du cacao",
en ce sens que le débit moyen
3
.
,.
garantl atteint 4m !h sur l'ensemble des forages
.
rea ... lses et au
j
total
25 % des deblts çarantls sont supérIeurs à 5 m Ih.
L'eau est souvent en charge dans
les flssures du socle.


-
47
-
C H A P I T R E
I I
ETUDE
HYDROCLIMATOLOGIQUE
II
Généralites
1
11
Introduction
2
11
Sltuation géographlque des stations
3
1I
Etude des précipitatlons
4
Ils
Etude des
températures
Ils
Insolation
II
Humidité relatlve
7
11
Vent
8
11
Etude de l'évapotransPlration
9
11
Eydro;'C-::::Jie ae surfa:-e
10
11
Estimatlon du bilan hydrologlqUe du bassin
11
versant du Gbangbo
Conc:luSlons

- 48 -
N
OCEAI~
AtLAH TI QUE
t
-'------:t':.....----r------1.;r-----:r---....;.:..l!--.--..Jf~a
310
1
!
1
t
~
390
J.iJJ
~
B~s plateaux
E:IZJ Hauts pl ète aux
.D Socle
F19
II,
Situatlon géographlque du secteur d'étude
1

-
49 -
C H A P I T R E
I I
ETUDE
HVDROCLIMATOLOGIQUE
Le secteur d'étude est représenté par la régIOn
d'Abidjan et
ses environs.
Il
est comprIS en~re les
latl-
tudes 5°
10'
et 5°
35'
Nord et
les
longitudes 3"
45'
et 4 0
15'
, .
2
Ouest.
soit une superficIe d enVIron 3 000 Km
.
La région est constituée de deux par~ies dIstInctes
avec au Nord une bande de socle schisteux formant un paysage
de collines.
La partie sédimentaIre au SUd est formée par les
plateaux du continental terminal désignés sous
le vocable de
"hauts plateauy" généralement plans, et dont l'altitude est
VOIsIne de
100 métres, entaIllés par des vallées profondes à
fond plat et à
versants r31des.
Un reseau trés
raméfié de
thalwegs
incise la surface des plateaux dont
la majorité
d'entre eux ne sont pas draInes ou le sont temporairement.
Par oppositIon aux hauts plateaux nous avons plus au
sud.
l'unité morphologIqUe des
bas plateaux quaternaIres dont
l'altItude varIe entre 8 et
12 métres.
~e long de
la cote nous avons
les cordons sableux
quaternaIres toujours separés par une dénivelation très nette

-
50
-
de quelques mètres des
bas plateaux.
Ils son~ dISposés en
bandes parallèles.
orientès Est-Ouese ateeignant 2 a
6 mèeres
et parfois plus.
l-.e climat est d'l type éqUatorldl oÛ on dIstIngue génè-
ralement deux saIsons pluvleuses et deux saisons seches dont
la première va d'aoCt a
septembre e~ la seconde de décembre à
mars.
Le reseau hydrographIqUe est representb par clnq prin-
cIPales rivlères cl savoir le Banco.
le Gbangba.
le JJIbl.
le
~okobouè. la Bété don~ le sens d'écoulement est en genéral
Nord-Sud.
Le rèseau hydrographiqUe est aUSSI
marqué par une multI-
tude de petIts
ruisseaux
intermitents.
(Volr fIgUre page suivante)
11
Introducti.on é1 l '~tud~ hydrQcli_matologiqtl~
2
Toute étude hydrogèologique a pour dessein de dresser
un bilan hydrogeolagique dans
lequel
l'établIssement du bllan
hydrologique tIent une place prépondérante.
C'est à
Juste
tItre que sera abordée dans ce chapitce.
l'etude des dIfférents
fac~eurs In~erVeGant dans l'eqUatlon de ce bIlan.
~es facteurs sont les préclPltatlons.
les
tem~ératures.
l'evapotransPlratlon.
le rUIssellement et nous terml~erons par

-
51
l'essal du bilan hydrologique.
Dans
le cadre de nos travaux,
notre zone d'investl-
gation étant une région avec plusleurs petits basslns versants,
nous nous bornerons à
l'étude d'un bassin versant ~émoln, en
l'occurence le bassln versant de
la riviére Gbangbo qui nous
semble représentatif de l'ensemble des autres basslr~et sur
lequel nous tenterons d'établir un bllan hydrologique.
A cet effet,
11 ne sera pas abordé la détermination de
la hauteur de pluie tombée sur la zone d'étude,
mais nous
utiliserons
la hauteur de plule tombée à
la statIon orstom
Adiopodoumé située dans
le bassln versant témoin.
La flgUre
IL,
Indique la répartitlon spatlale des
"-
stations sur l'ensemble de la zone d'étude.
Nous
remarquons une
concentration plus
importante des statlons vers
le sud autour
d'Abidjan.
Le tableau 11
Indique la nomenclature,
l'équipement et
1
la pérlode de fonctionnement des stations.
A part
les stations de recherches agronomlques
(L.R.C.C.,
I.R.F.A.,
Orstom,
1.R.H.O.),
toutes
les stations
sont gérées par l'A.N.A.M.
dont
l'ancIenne appelation était
.~.S.E.C.N.A.
Par contre toutes
les mesures sont archivées à
l'A.N.A.M.,
organisme hablllté à
gérer toutes
les donnees météo-
r010glqUeS concernant la Cote d'Ivoire.
Les données fournies
par les Organlsmes de recherche sont controlées et éventuel-
lement co rrigées
par les services de l'A. N. A. ivl.

- 52 -
I.R.f.A
AZAGUIE
] 3l
580
OCEAH
AïlAH TIQUE
370
380
390
4<10
4 0
/
\\
1
1
3asSln versant témoln
, .. /
~
Statlon cllma~ologlqUe
~ Cours d'eau
Locallsatlon spatiale des statlons cllmatologlqUeS

-
53
-
Stations:
Alti-:
Coor~onnees
EqUIPement
:Periode de
)
tude
~
:
fonctlon-
)
en m : : - <
-i
:
nement
)
(---------:------:----------:----------:-------------:-----------)
(
)
( Abidjan
:
)
(Aerodrome:
7

56'
W

15'
N
P.T.I.H.E.V
1936-1985)
(---------~------~----------~----------~-----_._------~-----------)
( Abidjan
( P o r t
3 :

Dl'
W :
5°18'
N
:
P
-1963-1980
(---------+------+----------+----------+-------------+--------
( Abidjan
:
( V i l l e
19.7:

01'
W :

19'
N
:
P
:
1932-1978
)
(---------+------+----------+----------+-------------+-----------)
( Abidjan
:
)
(Cocody
: 20
:
4'
',-J
:

19'
N
:
P
:
1962-1985
)
(---------+------+----------+----------+--------------+-----------)
(Banco
50
4'
02'
W

23'
N
P
1933-1983
)
(
; avec àes
)
(
lacunes
)
(---------+------+----------+----------+-------------+-----------)
(
IRCC
)
(
Binger-
:
)
(
ville
3 u
53'
W

21'
N
P.T.I.H.E
1956-Î985)
(---------+------+----------+----------~-------------+-----------)
(
IRHü
)
(
LM1E
:
23
:

51'
W:
Su
27'
N :
P.I.T.H.E
: 1923-1985)
(---------+------+----------+----------+-------------+-----------)
(
IRFA
)
( Angue-
)
(
dedou

09'
W

22'
N
P.I.T.H.E
1959-1985
)
(---------+------+----------+----------+-------------+-----------)
(
IRFA
)
( Azaguie
: 60
:

01'
W :

36'
N
:
P. LT.H.E
:
1960-1985
)
(---------+------+----------+----------+-------------+-----------)
( üRSTüM
)
( Adiopo-
)
doume
25
4"
06'
W
Su
19'
N
P.I.T.H.E.V
1948-1985)
)
Tableau 11
:
Equipement et periode de fonctionnement des stations
1
1I
E;.tuçi€L de::;_Er~çipit_a.t tqns
4
1I
Te_sL_d' homggeDèl,. t_~9-"J _~.Q_rreJ_.QLi.9Il__çiQ1Jj)_1 e_-.JJla~.?_~
41
Ce test consiste à
effectuer le calcul des pluies
pendan~ un certain nombre d'annees successives à toutes les
stations de la règ:on, puis à comparer les resultats par
groupe de deux statlons.
Seules
les stations fournissant

- 54 -
entre elles des correlations linéaires sont prises en compte.
Ce contrôle ne s'applique que sur des stations soumises
au méme régime pluviométrique et nous
renseigne sur l'appar-
tenance des séries dont on dispose.
à
une même popula~ion
mére.
Le tableau 11
=i-contre résume les valeurs des préci-
2
PItatIons moyennes et les précipitations cumulées correspon-
dantes.
Nous avons choisi
le poste d'Orstom Adiopodoumé comme
statIon de référence parce qu'il semble assez représentatif
des pluviométries enregistrées sur la région d'étude,
mais
offre aussi
la meilleure garantie au niveau de la qualité des
observations enregistrées.
Nous avons
représenté sur le graphique de la figure
1~
ci-cantre.
en ordonnées
les pluies moyennes annuelles cumulées
de la station de reférence
(Orstom Adiopodoumé)
et en abscisses
celles des autres statIons citées dans
le tableau 11
,
2
Nous notons dans
l'ensemble une assez bonne corrélation
entre la station prise comme référence et les autres.
Ce qUI
voudrait dire que
les statIons sont soumises au méme régIme
pluVIométrIque,
Par contre nous constatons
l'existence de deux familles
de droites
-
Une premiére famille de droites représentant les corre-
lations encre la staclon de référence ~t celles d'IRFA
Anguededou.
AbIdjan Aét'odrome,
IReC Bingerville avec une
pente
relatIvement faIble
- Une deuxiéme famille de drOItes
représentant
les

-
55
-
(
)
(Orstom
Abidjan
IRHO
IRec
IRFA
IRFA
:Année)
(AdIOPO-
: Aérodrome
LAHE
Binger-
Azaguié
Angue-
)
(
doumé
ville
d e d o u )
(----7-----7----7-----7----7-----+----7-----+----+-----+----7-----7-----)
(
p :
p p :
p p :
p p :
p p :
P
? :
p
1
( (mm) : cumu l : (mm) : cumu l : (mm) : cumu l : (mm) : cumu l : (mm) : cumu l : (m,n) : cumu l :
)
(
(mm) :
(mm) :
(mIT' / :
(mm) :
(mm) :
; : (mm) :
)
(
)
( 1 662:
1662:1651:
1651 :2215:
2215:2144:
2144:1759:
1759:1787:
1787:
1966)
(
)
( 1 621 :
3283:1882:
3533: '1531 :
3746:1917:
4061: 1543:
3302:1742:
3529:
1967)
(
)
(1992:
5275:2246:
5779:2333:
6079:2213:
6274:2093:
5395:2234:
5763:
1968)
(
)
(2174:
7449:2397:
8176:1461:
7540:2041:
8315:1457:
6852:1819:
7582:
1969)
( :
)
( 1 661 :
9110:1512:
9688: 1658:
9198:1367:
9682:1607:
8459: 1998:
9580:
1970)
(
)
( 1 635: 1 0745: 1 636: 1 1324 : 1232: 10430 : 1492: 1 1 174 : 1 421:
9880: 1 762: 11342:
1971)
(
)
( 1 636 : 1 2381 : 1 686 : 130 1 0 :1 575 : 1 2005 : 2033 : 13207 : 1 286 : 1 11 66 : 1 720 : 13062:
1972 )
(
)
( 16 6 0 : 1 4 0 4 1 : 2 1 2 2 :1 5 13 2 : 1 5 1 1 : 1 3 51 6 : 1 6 59 : 1 4 8 6 6 : 1 6 73 :1 283 '3 : 16 6 8 : 1 4 7 3 0:
1 9 7 3 )
(
)
( 2 223 : 1 6 26 4 : 1 69 5 : 1 68 2 7 : 1 83 7 : 1 5 3 53 : 2 19 1 : 1 7 0 5 7 : 1 6 0 8 : 1 4 4 4 7 : 2 23 5 :1 69 6 5:
19 7 4 )
(
)
( 1 648: 1 791 2: 2221 : 19048: 1570 : 1 6923 : 1829 : 18886: 1 752: 161 99 : 1847 : 1881 2:
1 975 )
(
)
(2375:20287:2433:21481 :2089:19012:2957:21843:1616:17815:2485:21297:
1976)
(
)
( 1 236: 21 523 : 1 294 : 22775: 1 1 75 : 20187 : 1 588: 23431 : 11 20: 18935: 1 478: 22775:
1977 )
(
)
( 1 681 : 23204 : 21 83 : 24'358 : 1 222 : 2 1 409 : 1 706 : 2513 7 : 1 4 1 3 : 20348 : 21 21 : 24896 : 1 978 )
(
)
(2145:25349:2163:27121 :1958:23367:1857:26994:1675:22023:2217:27113:
1979)
(
)
( 1 137 : 26486 : 1 50 1 : 28622 :1 37 1 : 24738 : 1 6 1 6 : 2861 0 : 1 278 : 2330 1 : 14 1 5 : 28528:
1 980 )
(
)
( 1 807 : 28293 : 224 2 : 30864 : 1 546 : 26284 : 2089 : 30699 : 1208 : 24509 : 1 93 1 : 30459:
'1 981 )
(
)
(2244:30537:2328:33192:1968:28252:2759:33458:2000:26509:2523:32982:
1982)
(
)
(1484:32021 :1388:34580:1074:29326:1580:35038:1124:27633:1152:34134:
1983)
(
. .
)
(1627:33648:1670:36250:1276:30602:1494:36532:1512:29145:1514:35648:
1984)
(
)
(1303:34951 :1355:37605: 1574:32176:1622:38154:1631 :30776: 1413:37061:
1985)
(
- - - - - - )
Tableau II
PréCIpitations moyennes annuelles et préCIpItations
Z
moyennes annuelles
=umulees

3
Plu i es annuelles cumulées(X 10
1
(mm)
35
/$
#/
B--B- OR STOM ADI PO DO\\JME _ 1RFA AZAGUI E
Il
_ _ _ _
I l
30
_1 RHO LAME
~ /'
~
Il
_ 1RFA A NGUEDEDOU
, " .. //;f
,~/(t
25
-ABJ AERODROME
-v--v-
1/
~p~/ ."./.{~
-/.
r
.
...
.//
_ 1Ree BI NGERVILLE
~
I l
)j/.(/
i~
20
j1/"
/ ~/~
U1
15
/ /
/
iJ'
10
5
t:F
Pluies annuellescumulées (X1lf)
o 0
1
1
1
1
1
1
1
1
immi
5
10
15
20
25
30
35
4. 0
)
Fig II]
Droites de correlation double masse des pluies annuelles
cumulees

-
57 -
correlations entre la statisn de référence et celles des
stations d'IRFA Azaguié.
IRHO LAME de pente plus forte.
La raison de l'existence de ces deux famliles de
d~~ltes est que les stations
(Orstom Adiopodomé,
IRFA
Anguededou,
IRCC Bingerville)
situées au sud,
presque à
la
méme latitude.
ont des pluies moyennes cumulées qUl croissent
dans les mémes proportlons.
Ce qui n'est pas
le cas des
stations d'IRFA Azagulé,
d'IRMO LAME qui elles étant plus au
Nord,
ont des pluies moyennes annuelles cumulees plus
faibles.
Par conséquent,
le poste de référence (Orstom Adiopo-
doumé)
ayant des pluies moyennes annuelles cumulées plus
fortes corrélé avec les deux derniéres stations va donner des
droites de correlation avec une pente plus forte.
Nous avons appllqué
la méthode des mOlndres carrés
pour l'établissement de l'équation de la droite de régression
Ilnéaire.
Comme précedemment.
nous avons pris
la station
d'Orstom Adiopodoumé comme statlon de référence.
Les correlatlons ont été calculées de poste à
poste
suivant des régressions dont la formule est de la forme
y = ax + b.
Par ailleu~s. nous avons aussi détermlné des coef-
flcients de correlation qUl nous
renseignent sur le degré de
fiabilité de ces correlations.
Le tableau II~ ci-dessous donne les resultats de ces
-1
correlations.

-
58 -
-\\--~_._~-_._----~-------:--- - - - -------------
----..------------------ ---~---.-._-_.- - - - _ . _ - _.. ~----~
( Périodes
Stations
:=oefficient de:
Equation de la
(Cons idérées:
cor-rélées
:
correlatlon
dl:-0l te de
(
regreSslOn
)
(-----------+-----------------+--------------+------------------ )
1966-1985
: ORSTOM-Abidjan
)
(
~:ocody
0 , 9 1 :
Y ==
D,9 7x + 45
)
(-----------+-----------------+--------------+-------------------)
( 1963-1985:
ORSTOM-Banco
0 , 7 6 :
Y = 0,70x + 366
)
~-----------+-----------------+--------------+-------------------)
(
1966-1985:
ORSTOM-IRFA
)
(
Anauededou
0 , 3 5 :
Y == 0,79x + 275
)
(-----------~------------------7--------------7-------------------)
(
1966-1985
: ORSTOM-AbidJan
)
(
Aérodrome
0 , 7 5 :
Y == 0,63x + 470
)
(-----------~-----------------~--------------~-------------------)
1966-1985:
ORSTOM-IRCC
)
(
81ngerville
0 , 7 5 :
y
==
O,63x + 546
)
(-----------:------------------~--------------~-------------------)
1966-1985:
ORSTOM-IRHO
)
(
LAME
0 , 6 2 :
'l
= D,60x +
750
)
(-----------~-----------------~--------------~-------------------)
(1966-1985
ORSTOM-IRFA
)
Azaguié
0 , 4 8 :
Y == O,63x + 773
f
\\ ----~---- ~-------- - -
- - - - - - - - - ---------------"~ ~~-"-- - - - --~------~~----
Tableau 11
:
Resultats des
correlations
3
Nous observons,
gràce à
i'analyse des coefficients de
correlation.
que nous avons une assez bonne correlation entre la
station de référence
(Orstom Adlopodoumé)
et
les stations sltuees
à
la méme latitude qu'elle.
Par contre,
la correlation est mauvaise,voire même
trés mauvaise entre la s~atl0n de réference et celles des deux
autres stations sltuées plus au Nord.
Ce constat Vlent confirmer
ce que nous avons déjà remarqué au cours du précédent paragraphe
concernant le test d'homogénélté.
Les
rigures
114
-7
ci-contre
r-eprésentent les drol tes des dl fférentes coc-elations.

QI
-
59
-
:::
QI
~
c;;
] :
c
0
tO
t-
~O
QI
V1
œ
~
0
Q.

1
2000
1

1
1
. 1
15

1
Pluie annuelle
1000
1500
, 2000
2500
IRFA ANGUEDEDOU
Fig 11
DroIte de corrélation lineaire des pluies entre
4
les statIons Ors tom Adiopodoumé et IRFA Anguededou
...
:::
QI
~
:I: 2500
cc
0
t-
'"QI
V1

œ
~
0
a:

1

2000



1
1
1

1


'500


Plu ie annuell,
1000 ~----1tnn-----=:;---------;±:;-------=-:b~
1500
2000
2500
3000
IRCC BINGERVIL~~
Figure 11
: Droite de corrélatIon lInéaire des pluies entre
5
les stations Orstom Adiopodoumè et IRCC Blngerville

-
60
-
'"
:=

'":J
25
c:
:I:
c:
0
~
1-
Gl
V'l

.=
; ;
Cl::
0
a..

-•


2000


• • -•
• •
-.

-
1500



Pluie annul\\e
1
1000
~
1500
2000
2500
3000
BANCO
Fig II
Droite de corrélatlon linéaire entre les sta"Clor,s
6
ürstom Adlopodoumé et Banco
Gl
:J
25
c:
:r
c:
~
0
~
~

V'l

~
0::
a..
0

20
-

1
• :
1

1
1.
1500
• •

Pluie annuelle
1000 '------~15:!-:07'0 --------;2~0-;:;-;00:;------~2;';:5'niOO~
ABIOJA H
COCOOY
Drolte de corrélatlon Ilnéalre entre les st3tlons
Orstom Adlopodoumé et AbldJan Cocody

-
61
-
Les valeurs moyennes mensuelles des precipita~ions de
l'année 1985 et de l'année moyenne 1966-1985 sont reportées sur
le tableau 11
ci-dessous.
4
- - - - " ..- - - - . _ - ._._---.- --
_.._"--._- -----
- - - - - . , " .
--- ---_._-
('
~1ois:
:
:
.
~.
J
.
F .
M : A : M
J
J
A
N
D:
PérIodes
(StatIons'
(---------~---~---~---~---~---~---~---~---~--~---~---~--~-----------
J
\\ Ab I d jan :
1 2:
36:: 89 : 1 00 : 266 : toi 73 : 1 1 1:
22: 43:
:5 3 : 136 : 1 4 :
1985
(
:---~---~---~---~---~---~---~---~--~---~---~--~----------- )
(Aéroport
12:
58:112:148:310:577:201:
39:74:132:148:71:
1966-1985
J
~---------~---~---~---~---~---~---~---~---~--~---~---~--~----------- )
AbIdJan
: 31: 10 7 : 26 1:
63: 188 : 3 6 5 : 1 06:
3 5:
8:
6::i: 1 b 1:
v : i 985
J
:---~---~---~---~---~---~---~---~--~---~---~--~----------- )
Cocody
:
18:
71:
90:136:283:561: 180:
36:80: 129:109:50:
1966-1985
)
(---------~---~---~---~---~---~---~---~---~--~---~---~--~-----------J
(
IRCC
:
46:229:169:
51:267:409:
82:
54:33:
60:172:50:
1985
( BInger-
:---~---~---~---~---~---~---~---~--~---~---~--~-----------
)
(vl1le
:
17:
73:113:130:304:567:204:
63:93:151:115:69:
1966-1985'
(---------~---~---~---~---~---~---~---~---~--~---~---~--~------.-----
J
(
1RFA
:
56:
79:
89:104:330:292:153:107:26:
73:
86:18:
1985
)
(Angue-
:---~---~---~---~---~---~---~---~--~---~---~--~----------->
(dedou
:
25:
79:
96:143:2"13:557:186:
66:':12:162:1i'3:56:
1966- 1 985
)
(---
~
~
~
~
~
~
~
~
~ __ ~
~
~--~-----------J
(
1RFA
: 83:
46:147:177:216:285:
72:107:92:190:138:78:
1985
)
(
:---~---~---~---~---~---~---~---~--~---~---~--~-----------J
( AzaguIé
:
13:
67:113:164:219:333:144:
43:93:148:138:73:
1966-1985
J
(
~
~
~
~
~
~
~
~
~ __ ~
~
~--~
l
(
1RHü
:146:
70:
67:
99:213:301:193:
59:67:
74:280:
6:
1985
J
(
:---~---~---~---~---~---~---~---~--~---~---~--~-----------)
LAt1E
:
23:
75;115:122:240:408:166:
59:95:125:121:53:
1966-1985)
(-----
~
~
~
~
~
~
~
~
~
~
.~--~-----------J
(Orstom
:
69:
33:
69:
SO:230:374:i25:
;"':29:15:121:37:
1985
J
( Adiopo-
:---~
~
~
~
~
~
~
~ __ ~
~ __ .. ~ __ ~
l
(podoumé:
20:
64:
86:126:269:569:182:
49:71::37:11':"::63:1966-1985)
Tableau 11
: Pluies moyennes mensuelles aux différentes statIons
4
Les variatIons de
la pluviometrIe mensuelle sont illustrées,

-
62 -
P(mml
P (mm)
600
6
50
400
300
3
20
200
100
100
Abidjan Aerodrome
Abidjan Cocody
P(mml
600
P (mm)
6
500
IRFA Anquededou
IRCC Bingerville
fa)
P(rt'1ml
P (mm l
500
500
400
300
300
200
100
100 k-r-tr:JJ7/TT
IRHO LAi"lE
OrstoIl, Adl,~podoume
TTJT7
Pluies mensu'2ll~s de l'année
1985
Moyenne des pluies mensuelles de
la période
1966-1985
Histogrammes des hauteurs des prèclçitations
mensuelles

-
63 -
par les histogrammes des hauteurs de précipitatIons men-
suelles des principales stations,
sur la fIgure
Ils
ci-contre.
A la lumiére des hIstogrammes,
nous observons qu'il y
a deux saisons de pluie d'Inégale intensIté.
La plus
impor-
tante couvrant les mois de mai,
juin et Juillet.
La plus
petite se situe en octobre et novembre.
Entre les deux
saisons de pluie,
nous avons une petite saIson séche en août
et septembre.
La grande saIson séche,
elle,
va de décembre
JUSqu au mois d'avril.
Il
faut quand même noter le climat particulIer dont
bénéficIe la région d'Abidjan grâce à
la présence de la mer
~ui fal~ qu'on enregistre des averses pendant la saIson
séche.
~t1tqe__di=_~_--PT~J;~tL~Lio~11loyennes~~n­
su~~les à _la _.stat IOIl_çL'--QrS_tQID~<i],opQçtoumé
L'étude se fera avec les mésures de pluie mensuelle
enregIstrées depuis
l'année de création de cette station.
=elle-ci a été choisie spécIalement pour des
raisons déjà
évoquées plus haut.
1I
=9_ef f.i c_i en_t.ylgv i Ome tr:i,<:r',l.~
43 . 2 . 1
me.Il~l.lel_Le.LëLt...i f
Si
la hauteur des précipItations annuellesP était
uniformement répartIe au cours de l'année,
la moyenne jour-
oallére serait égale à
P/365 et pour un mois de n
jours à
Pn/365.
Cette valeur représente une précIPitation annuelle
fictive qUI ne correspond que rarement à
la hauteur de pré-
cIPitation réelle.
Le coeffIcIent pluvIométrique mensuel

-
64
-
relatIf est
le quotient de la hauteur de précipitatIon
mensuelle mesurée par la préclPitat~on mensuelle fIctive.
Les valeurs trouvées sont portées dans
le tableau Ils ju
paragraphe SUIvant.
Nous avons tracé par la suite.
sur un dIagramme
comportant en abscisses les mois et en ordonnéeS les coef-
ficients
pluviométrlques mensuels relatlfs.
la varl3tlon des
coefficients pluvlométriquesmensuels au cours de l'année
pour mettre en évidence la répartItIon des pluIes
lndépen-
jamment de leur valeur absolue.
Si
le coefflClent est plus petit que
1.
le mois
auquel
il se rapporte est considéré comme un mOlS sec.
Dans
le cas co~traire. le mois en questlon esc humlde
; t.
....
C
0-
E
~ 3
::J
a"
...
-'al 2
E
o
>
.:Cl.
-alo
U
F
M
A
M
J
J
o
Fig.
119
Varlation des coefflclents plUvlometrlqUeS
mensuels
relat~fs à
la statIcn Orstcm Adlopodoumè
Pèr10de
1366
1985

-
65 -
A l'analyse de la fIgUre
11 9 ' OD observe qu'il n'y a
qU une pérIode humide allant du mOlS de mai au mOls de JUIllet
en rapport avec la grande saison de pluie.
Tous les autres
mois sont secs vu leur coefficIent pluviometrlqUe en dessous
de 1.
II 42 . 2 . 2
Nous avons déterminé au nIveau de chaque mOlS,
les
valeurs caractéristIqUeS mensuelles que nous avons consIgnées
dans
le tableau Ils
)
Mois:
)
J A S

0
N
D
Total)
J
F
M
A
M
J
i;
)
(mensuelles
,
,
,
l,
: :
)
~---------~---_:_-----~------;------~------~------~------~------~------~------~------~------~------~-----l
(Précipitations:
:233
41
76
:166
:142
77
2022)
(Moy mensuelles:
30
6 3 : 100
: 139
: 302
: 653
)
(
(mm)
)
(
)
("Ecart -
type
'.207
48
75
:119
64
57
)
(
(mm)
35
51
52
68
:121
:266
)
(
)
(
Coef.
de
52
049
04
04
088'
1.17:
0.98:
0.71:
0,45:
0.74:
)
(varlation
1.16:
0.8
O . :
,
: .

. .
)
(
m
)
(Précipitation
',904
:260
:392
:586
:376
:310
)
(
max,
(mm)
:112
:223
:224
:327
:525
:1378
)
(
)
(Précipitation
6
2
4
42
11
)
(
min,
(mm)
0
3
6
23
97
:238
)
(
)
(Coef pluviomé-:
8
75
3 92
1 35'
0.23:
0.45:
0,96:
0.85:
0.44:
12)
(trique:mensuel:
0.17:
0,4
0.58:
0 . 3 :
1.
:

:

.
)
(
relatif
)
(
Tableau 110:
Valeurs caractérIstIqUeS
mensuelles a
la statioD
-'
d'Orstom d'Adiopodoumé
(Période
1948-1985)

-
66
-
Exceptés
les mois de mai.
juin et novembre qui ont des
coefficients de varlatlon relativement faibles.
tous
les
autres mois ont des coefflcients de varlation élevés
ce qui
dénote une assez grande dispersion des précipitations men-
suelles autour des moyennes mensuelles.
Les pluies mensuelles ne sont pas constantes au cours
des années comme le montre les écarts observés au nlveau des
valeurs maximales et minlmales.
Ce phénoméne est beaucoup
plus marqué au niveau des mois
les plus
pluvleux
Nous avons
un écart de
140 mm pour le mOlS de JUln.
11
I:Lëtèlt:~ur~cL~~_p_c~cjJ:~j téLtiQ~me_ns ue U e~
43 . 2 . 3
::t'_aflL~~__te_uL _.fL~quenç~
Nous avons tracé sur la figure
1110 ci-contre. les
hauteurs des précipltatlons mensuelles d'après
leur fréquence.
Les valeurs des préciFitations mensuelles données par
les courbes cOtées
la. 25. 50 .... 90 % ont respectivement la.
25.
SC .. ".
90 chances sur
100 d'étre attelntes ou dépassées.
D'aprés
le graphique.
nous savons que pour la station
d'Orstom Adlopodoume.
une hauteur de plule de 500 mm a
50 ~
de chance d'être atteinte ou dépassee au cours du moi de Juin.
A partir des séries de valeurs des précipltatlons
annuelles aux statlons condidérées.
nous avons
éva~ué les
valeurs statistiques caractérlstlqUeS de chaque statlon.
Nous

PRECIPITATION HEHSUELLElmm)
1400
1300
1200
1100
1008
900
800
700
600
soo
400
956
300
200
iOO
Mois
Fig 11
:
Graphique des hauteurs de préCIPItations mensuelles
10
d'aprés
leur fréquence à
la statIon Orstom Adlopodoume
(Période
:
1948
-
1985)

-
68
-
donnons en rappel
les
formules
des différentes valeurs
!'loyenne ari thmèt lque
E:cart-type
Coefficlent de varlatlon
:
\\}
==
X
avec
2Xi
==
Somme des" n " valeurs des preclPitatlOn'3 ann~elles
n
==
nombre d'années d'observatlon
Les
résultats des calculs figurent dans
le tableau IL·"
ci-dessous.
Stations
:~oyenne:Médiane:~cart-type:Coef.de :Pérlodes )
l rr.m )
i mm )
( mm )
: ''; a r i 3 t l on :
,1
(-------------------~-------~-------~----------+---------~---------)
)
Abidjan Aéroport
.2025
1900
~12
0,20
:1937-1985)
j
A.bldJan Cocody
174~
1525
' '. "
->-5_
0, Î 9
:1363-1985)
i
Abld] an 'll Ile
1999
1800
41!]
0,21
1932-1977)
)
Banco
2.019
1920
447
0,22
195<:3-1983)
)
IRCC Bingervllie
2113
2020
489
û,23
1956-1985)
)
IRFA Aguededou
1945
1860
410
0,21
1959-1985)
)
IRFA
1604
1460
319
U,20
1960-1985)
)
(
12HO Lame
1840
16/5
'c;~
~-..IL.
0,22
: 1 9 4 8 -1 9 8 5 )
(
)
(Orstom Adiopodoumè
201~
1900
454
(),L::2
19 4 8 - '1 '::! 8 5 )
(
)
Tableau II 5
'Jale1.lrS statistique~:; caractérlstlqUeS
cres precipltatio~s annuelles

-
69 -
Vues
les faibles
valeurs des coefficlents de varlation,
nous pouvons dire qu'il y a une
assez
faible dispersion des
observations autour de la valeur centrale.
La zone d'etude étant influencee par le regime océani-
que.
nous avons choisi
la loi de Gauss parce qu'elle nous sem-
ble réaliser le mieux l'ajustement.
Il est établi que si
les observations étaient réparties
exactement suivant la 10.1 de Gauss,
nous devrions avoir
lS
50 0-0 d'observations comprises entre m -
2<[ et m +
3
3
,--
68 % d'observations comprises entre m - '\\l
et m + '1
95 ~ d'observations comprises entre
-
2~ et
',.--
0
m
m +
'- \\;
99 % d'observations comprises entre m - 3
~-
et m + ...)'\\
avec m représentant
la moyenne.
Les pourcentages experlmentaux sont résumes dans
le
tableau 11
ci-dessous.
Pour les périodes considerees,
l'ecart-
7
type et les valeurs de la moyenne pour chaque station,
se
reporter au tableau II
du paragraphe precédent.
ro
L'écart entre les fréquences observées et celles que
jonnerait la loi de Gauss est assez faible dans
la majorité des
cas et nous pouvons avancer que les modules pluviométriques
annuels dans
la zone d'etude s'ordonnenent à peu prés SUlvant
la loi de Gauss.

-
70
-
(
(
: Pourcentage
(
:j'observatioA
(
Stations
:
comprises
:m-'t,%(ln+IJ .m-Z\\(?5<m+2\\J:1I1-3«'S<m+3;:-)
(
.
;::>nrre
.
:
zç;
,2\\1:
.
.
'
_ 4
(
. m-- :3 et:. m-, 3'
.
.
,
(-------------+-------------+---------+-----------+-----------)
)
Abidjan
)
Aéroport
39
%
71
%
98 %
100 %
)
)
Abidjan
)
Cocody
39
%
70 %
96 %
100 %
)
)
Abidjan
)
Ville
57 %
74 %
94 %
38 %
)
)
Banco
46 %
73 %
96 %
100 %
)
)
IRCC
)
Bingerville
43 %
50 %
100 %
100 %
)
)
IRFA
)
Anguededou
48 %
59
%
96 %
100 %
)
),
IRFA
AZagU1e
58 %
73
%
96
%
100
%
)
)
IRHO
)
LAf'olE
Ors tom
Adiopodoumé
Tabl eau
II 7
:
Fourcen tages expérlmentaux obtenus en ajustant
les précipitations annuelles à
la 101 de Gauss
pour chaque station
Pour conf1rmer les
résultats trouvés ci-dessus.
nous
avons procédé par le test graphique de normalité d1t de la
dro1te de Henry.
Nous portons sur un graph1qUe.
en abscisses.
les
probabil1tés
totales données
par la ronct10n de
répart1t10n Fix)
à
une

-
71
échelle fonctionnelle dite échelle de probabllité gausSlenne et
en ordonnées une échelle arithmétique po~r les valeurs de pré-
cipitations annuelles.
La droite d'ajustement de Henry est
obtenue grâce au report de trois pOlnts qui sont
-
Le module pluviométrique annuel moyen correspond à
la
fréquence au dépassement F = 0,5 ;
-
Deux points extrémes de fréquence F = 0,10 et F = 0,90
pris arbitrairement dont on calcule les ordonnées au moyen de
l'équation de la droite de Henry d'aJustement dont la formule
est l a s u 1 van t e :
P = p:!:
'J ~
avec ~ = variable rédulte de Gauss donnée par la table de Gauss
en fonctlon des valeurs de fréquence au dépassement.
Les résultats pour l'équation de la droite de "Henry pour les
différentes stations sont consignés dans
le tableau 11 8
Grâce aux équations obtenues,
nous avons tracé la droite
j'ajustement de Henry pour chaque station.
On note sur les figures
II
_
13'
l'alignement des points,
ou
i1
qu'ils sont symétriques par rapport à
la droite de Henry.
Les
résultats conflrment les conclusions auxquelles nous avons
aboutl plus haut.
Nous avons évalué par la méthode graphique,
la période
de retour des valeurs de précipitatlons pour trois statlons
dont·le nombre d'années d'observatlon dépasse trente ans.
Les résultats se trouvent dans
le tableau II~

Tableau Ile
Equations de la droite d'ajustement de Henry
(3emps de:
Années sèches
Annees humides
(
retour:
: Périodes
(
: - - - - - - - - - - - .- - - - - - - - - - - - - 7 - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 7- - - - - - - - - )
(
.
)
(Stations:
5 :
10:
20
:
50
:100:
5 :
10:
20
:
50
:100
:
)
(
)
(--------7----7----7----~-----7----7----7----7----7----7----7---------)
(
( Abidjan:
)
(Aércport:1700:1510:1360:1290:
900:2340:2520:2660:2740:2940:19J7-198SJ
(
(
IRHO
J
(
LA!'! E
. 1 4 60 :1 260 : 1 10 0 : 10 10 : 840:2220:2420:2580:2660:2900:1929-1985)
( :
)
(
Ors tom
)
(
AdlOPO-
)
(
doumé
:1640:1440:1260:1160:
960:2400:26üO:2760:2è~O:3080:1948-1985)
(----~
\\
-----~_--.!
Tableau 119
Temps de retour ces valeurs caractéristiqUeS
des prec~Pltations en mmm

MODElE DE PAPI ER
GAU SSIQUE
Période de
re tour
1000n
111n
1~
2
1[)
no
1nnnn
P= :!1..12fl + 2025
Péri od@: 1931_1985
320 )
/
1
3000
V
-J
l.j
/
1
2800
Y
.~
)
2600
V
/
24X1
[;?'V'
...- .-
2200
..... "/
./
2000
v
A ••
1800
~ ••

Ai •
1600
/':.
y
1f..OO
. /vf
1200
0,9999
0,99
0,9
0,5
0.1
0.01
0,0001
Fréquenc@ au Dépassement
Fig
11
Ajustement à
la lUI de Gauss des pluIes annuelles de la station
11
AbIdjan Aeroport

MODELE DE PAPIER
GAUSSIQUE
Période de
retour
1000n
111n
ln
2
ln
lnn
lnnon
1
1
P =.! B 3,. .. 171.. J..
période: 1963-"85
.-J
.l->
/
2500
/
2300

V
' /
2100
/
V
1900
/ .
/

. /
1100
/ "
i5ûU
.
. /
~
.Y1 • •
,
1300

0,9999
0,99
0,9
0,5
0.1
qo 1
0,0001
Fréquence au Dépasument
Fig 11
Ajustement a
la 101 de Gauss des pluies annuelles de
la station
12
Abidjan Cocody

MODELE DE PA Pl ER
GAU 55 lau E
Période de
re tour
1000~
mn
10
10
100
1nnnn
1
1
P =~ 1,.16,u.. +1999
Période: 1932-1977
3400

-J
0
3200
Ul

/
3000

/
2800
V
/ '
2600
V
/
~
21,.00
V •••
)
2200
V.
.'
V ,.'
2000
..
V;;
/ '
)
1600
k:. •
••
1
1600

, , V
./
11,.00
0,9999
0,99
0,9
0,5
0.1
(40 1
0,0001
Fréquence au Dépasument
FIg
II
Ajustement a
la
loi de Gauss des pluIes annuelles de
la station
13
Abidjan Ville

MODELE DE. PAPIER
GAUSSIQUE
P ério de de
r e t 0 U r
10{){)~
1<10
HI
2
1(\\
1 \\(\\
1nnnn
P=t 1.1.7}'\\ +2019
Pér iode: 1958_1963
/V
3000
. /
2800
/
1
2600
1/
2t.00
V
/ '
2200
--
v.
,
V
--J
2000
(J"\\
lf. 1o
/
1800
~'
...
1bOO
,
' /
11.·00
/
/
1200
1000
/
0,9999
0,99
0,9
0,5
0,1
(\\01
0,0001
Fréqulnce iU Dépassement
FIg
11
Ajustement a
la 101 de Gauss des pluies anrluelles de la station
14
Banco

HODELE DE PAPIER
GAUSSIQUE
P ério d 1 dl
rit 0 u r
10nnn
100
10
2
1~
l1H\\
10000
P =~ 499)4. + 2113
péri od 1: 195& _1985
v
/
/
3000
V

-1
.
--J
' /
1
2800
, '
. /
1
2&00
/
- -
1
2400
I~ •
.
1
2200
v,
I~ ,
1
200()
~
..
/
1800
V.
/

1&00
V
}
11,.00

V
/
1200
0,9999"
0,99
0,9
0,5
0,1
1401
0,0001
Fréquence iU Dépassement
Fig 11 15
Ajustement à
la loi de Gauss des pluies annuelles de la statIon
1Rec Bingerville

MODELE DE PAPIER
GAUSSIQUE
Pério d e de
r e t 0 u r
lQQon
11 ln
10
2
ln
100
1nf'lrln
-1
1
p =!410j-l .1945
Périodl!; 1959-1985
/ '
3000
: /
. /
2800
V
)
2600
V
. /
0
21.00
V

. .
1 /
2200
,.Y
-1
. /
(J)
lJ
2000
L<
./ •
1800
l('
/
1600
V
1
11,.00
V
/
1200
1000
/ '
0,9999
0,99
0,9
0,5
0.1
QOl
~0001
Fréquence .lIU Dépassement
Fig
11
Ajustement é
la loi de Gauss des pluies annuelles de
la station
16
IRFA Anguedeciou

MODELE DE PAPIER
GAUSS/QUE
P ério de de
r e t 0 U r
10001\\
111n
1 ~
2
10
no
1nnnn
P = ! 31~+ 1604
Période: 1960_1985
"__1
\\C
26 Xl

. /
))
2400
v
/
2200
V
V
20""
\\AJ
. / v-:

1
1800
/-;r; •
~ •
16 1
~
k-:
1
1400
V
y1
~
1200

y
ri
/ '
100
0,9999
0,99
0,9
0,5
0,1
~01
0,0001
Fréqulnce iU Dépassement
Fig 11
Ajustement é
la loi de Gauss des pluies annuelles de la station
17
IRFA Azaguiè

MODELE DE PAPIER
(jAUSSIQUE
Périodede
retour
1000(1
10 n
10
2
10
lDO
1!)!)!)!)
1
1
P=.!L.52)~ +18L.O
Période: 1929- 1985
-
V
/ •
213001
• /
1
2600
v/
2/,00
V Il
~-
2200
:;7
CD
~
o
1
2UOO
, .'
./
18001
V'
~ •
'.
1600
V ' '
')
11,00
;7
y
1200
.-
V

/
1000
0,9999
0,99
0.9
0,5
0,1
(la 1
0,0001
fréquence iU Dépusement
F19
11
Ajustement é
La
loi de Gauss des plules annuelles de la station
18
1RHO Lamé

HODElE DE PA PI ER
GAU 55 IQUE
périodede
retour
10000.
1rln
1 ~
2
n
no
, nMO
P = ~ 1.5 J.;l+ 20H
Période: 191.5_1985
-
V
/
3000
:/
1
2800
())
:/
2600
/
2/..00
-.
lY'

""V
2200
~v
2000
V
/. l'
1900
~ Il
I "

1600
11,.Q0
·V
v:
1/
1200
. /
1000
Q,9999
0.99
0,9
0,5
0,1
~01
0,0001
Fréquence iU Dép,uument
fIg
11
;
Ajustement à
la loi de Gauss des pluies annuelles de la station
19
- - - - - - - - - - - - - - - - - -
"-'Our=-:S:i-tL..c;owm Ad iopodoumé

- 82 -
Le temps de retour de la valeur pluvlométrlqUe annuelle
je l'année 1985 est de
:
-
20 ans pour une pluie annuelle de
1 355 mm a la station
d'Abldjan Aéroport;
-
18 ans pour une pluie annuelle de 1 303 mm a la station
Ors tom Adiopodoumé
;
-
4 ans pour une pluie annuelle de
1
574 mm a la station
ct ' l RHO LAl'-lE.
Nous
représentons sur le tableau II'0 .
les préclPi-
tations moyennes annuelles de/966 a 1985.
la moyenne plUV10-
métrique des trolS derniéres années et
l'écart entre les deux.
Précipltatlons
Stations
Module annuel
moy.
annuelles
Ecart
(mm)
(mm)
je 1983-1985
(------------------~---------------~-----------------~_._---------
(
(
Abidjan Aéroport
1880
1471
409
(
(
Abidjan Cocody
1745
1402
343
(
(
1RFA Angueàedou
1853
1360
493
(
(
1RFA AZagUlé
1539
1422
117
(
(
1RCC Bingerville
1903
1565
380
(
(
1RHO LAME
1609
1308
301
(
(Orstom Adiopodoumé:
1748
1471
277
(
Tableau 1110
Nous observons que la pluviometrle moyenne annuelle des

- 83 -
trois derniéres
(1983-1985)
est déficitaire par rapport à
la
moyenne annuelle sur vingt ans.
Pour visualIser ce constat
nous avons reporté sur un graphique les pluies annuelles des
stations d'IRHO LAME et d'Orstom Adiopodoumé.
Pour chaque
station nous avons tracé sa moyenne mobile correspondant au
nombre d'années depuis
la date de créatIon.
A l'analyse de ce graphe,
il
ressort une succeSSIon de
périodes séches et de P8riodes humides.
Les pluies annuelles
des trois derniéres années marquent une période séche.
Le
passage de la période humide,
à
partir de 1982,
à
la période
séche apparaît nettement sur le graphe de la fIgure II 20
Le second facteur important intervenant dans
le bilan
hydrologique est de toute évidence la température,
en ce sens
qu'elle a une Incidence sur les phénoménes d'évapotranspiration
et par conséquent sur le déficit d'écoulement.
D'où l'Impor-
tance de la détermination de ce paramétre.
La moyenne des températures a
été faite sur une période
de vingt ans
(1966-1985).
Se~les les stations offrant des
mesures compléres seront prises en compte.
Toutes
les valeurs sont portées dans
le tableau 11 11

Station
1RHO LAME
Prf[ i pi tations annuelles
(mm)
I l
ORSTOH AOIOPOOOU H E
13000
\\
1\\
1 1
l ,
1 \\
1 1
1
/
1
2000J
1
y
\\
1\\
1 \\
....
/
1 q
'1\\\\:1 \\J' 1 Il 1 \\1' Ir \\
'1
lA'
,"
1 i
Hoyenne(ORSTOUI
\\
l
,
,
'~I I I
"
1
1 . '
1
1 \\
1"1
1r-- -Moye nne( 1RH0 LAME 1
\\
1/\\/
CD


,L:.
1000 l ! , ! 1 1 l , ! , l
,
j
1
l
,
,
!
I l !
!
1
!
!
1
!
1
1
1
1
1
1 l
,
1
J
1
1
&
1
1
1 1
l
,
1
1

1
1
l
,
f i '
!
' 1
)
A nnée s
1~
1940
1'1.i0
1960
1970
1960
Flg
11
Variation des plules annuelles
20

( - ..._ - ._ ....
-.----_.~
)
(
Mois:
Moyenne)
(Paramètres
J
F
M
A
1"1
:
J
J
A
s
o
N
D :Annuelle)
(
)
(-------------~----~-----~----~----~----~----~----~----~----~----~----:._---~--------)
(
:;
)
(
~ :T" max:33
:33,8:33,9:33,4:32,8:31
:29,6:29,2:29,9:30,9:31,5: 31,6:
)
(
-t
Q)
~,
)
'0
(
0::
Q)
:'1'" min: 18,2 :19,6: 19,9: 19,9: 19,8: 19,8: 19
:18,5:19,4:19,9: 18,4: 18,4:
)
(
H
~
)
,
C
:'1'0
\\.
-t
moY:25,6:26,7:26,9:26,7:26,3:25,4:24,3:23,9:24,7:25,7:25
25
Z 5,6
)
(
..._._--~--)
:'1'0 max: 31 , 1 : 32, 4 : 32, 3 : 32, 1 : 29, 5 : 29
:28
: 27,4: 28,5: 29,8: 30,8: 30,2:
( Q )
(
."
( « ;J
:'1'0 min:20,8:22
: 22,2: 22,3: 22,3: 2 l ,9; 21 , 1 : 21, 1 : 21 ,5: 21 ,7: 21 ,5: 21 , 1 :
CL.
tJl
(
0::
lU
OJ
(
H
U1
~
:'1'0 moY:25,5:27,2:27,J,27,2:25,9:25,5:24',6:24,3:25
: 25,8: 26,2: 25,7:
25,9
(
(
:'1"
max:31,2:32,3:32,2:32, 1 :30,9:28,9:27,8:27,3:28,3:29,7:30,5: 30,3:
(
QW
(
:'1'0
::r:z::
rnin:20,9:22,3:23,4:22,7:22,5:22,2:21,4:21,4:21,8:22
:21,7: 21
p::;-t
(
H..-l
(
:'1'0
moy:26,1 :27,3:27,5:27,4:26,7:25,5:24,6:24,4:25,1 :25,9:26,1: 25,7:
26
:
_ . : - - - - . - - - - - - - - - - j
(
'Q)
(
E
:'1'0 max:30,9:31,6:31,7:31,6:30,3:28,5:27,4:27
: 2 '1 , 8 : 29 , 3 : 3 0 , 2: 3 0 , 2 :
(
E
:;
a
a
(
+J
'0
:'1'0
min:22,7:23,9:24
:23,8:23,5:22,9:22,3:22,1:22,5:23
:23
22,6:
1Il
a
(
l-.
0.
(
0
.S :'1" moY:26,8:27,7:27,9:27,7:27
: 25,8: 24,9: 24,6: 25,2: 26, 2: 26,6: 25, 1 :
26,3
(
'0
-- - "!:
Tableau 11
Tempèratures moyennes mensuelles en degrè celsius
11
(Période 1966-1985)

35
30
~. - -- "--- ...
.'
, .. - .. ---- ...............
'>,
~ ~
,
- - - .........< - - -
,~
~
<
25
........ - -
2S
.......
- " . . ....
,/_._---
..
.
.................
.......-.... ---- --....-< ,...----------
20
20
_.-'-'-'-
_.-............
. r
.............. _ " "
' "
Mo i s
15
15 ~.....L._.J.........L._.J.........l._..J....--J._....L....---l._ ....,M_O....
i ~....~
F
HA
H
J
J A S
0
HO
J
F M A M J
J
AS
OH
0
ORS TOM _ AD 1POO 0 U H E
IRFA_AHGUEOEJOU
30
30
,-------~ ......
,- ------ ...
t ' "
'-
: - ' - - - - - - , ;;-,.,.........--
25
......... ,
... '
,---,""
~S
.. - - --
''''''''''-'---.
'
-.
/ "
.
---.
./".-_.---....................-_-----_._.-
/ '
" ' - . -
- '
- -
. . '
. -
. -
. . ,
. . .
20
t'ioi s
Ho j s
15 '--..............I._............I.._"--.......---'"--.....l........1._.......~
15 ...........L.._.L...---I._......_.l...-.....l._,..l.----L_...l-_L-'-
....
' ~;l'
J
F
M
A
M
A
S
0
H
0
J
F
M
A
M
A
S O N
0
IRHO~LAHE
IRFA_AZAGUIE
Température maxlmale
Tempécature mlnlmale
- . - -
Température moyenne mensuelle
Temperature moyenne annuelle
flg.
II 21 : Variation des températures moyennes mensuelles aux
différentes stations au cours de la perlode 1966-1985

-
87
-
Sur la figure 11 21 ont été tracés les graphes montrant
les variations mensuelles des températures.
Il
ressort de
l'analyse de ces graphes que les températures différent et
varient très peu d'un pOlnt à
un autre.
La princlPale raison
pourrait être la présence de la mer qui aurait pour effet de
tamponner les variations de température.
Pour toutes
les stations,
la température moyenne
annuelle est voisine de 26°C en général,
les températures
supérieures à
la moyenne s'observent en novembre etde JanVler a
mai excepté la temperature du mOlS de janvier de la station
j'IRFA Azaguié où celle-si est
inférieure à
la moyenne
annuelle.
En dehors des mois ci-dessus mentionnés,
tous
les
autres mois ont des
températures mensuelles inférieures à
la
moyenne annuelle.
Les variations diurnes sont faibles
de 6 a
14°C entre
les températures maxlmales et minimales.
Les durées d'lnsolation sont mesurées à
l'Orstom
Adiopodoumé,
IRFA Anguededou,
IRCC Bingerville,
Abidjan
Aéroport et à
l'IRFA Azaguié avec un héliographe Campbell et
exprimées en heures et dixiémes d'heure.
La durée d'insolatlon
étant à peu prés constante sur la zone d'étude,
nous avons
~hoisl deux statlons représentatives pour lesquelles nous
donnons
les valeurs de l'insolation moyenne journaliére et
mensuelle.
Les résultats sont portés dans
le tableau II 12
cl-dessous.

-
88 -
(-----,---------.,.....--.,....--.,....--:-------,:--------::--------:--"7""
(Stations: Insolation
J :
F
M A :
M
J :
J
:
A :
S
: 0
N D )
(--------7-----------7---7---7---7---7---7---7---7---7----7---~---7---)
(
)
(
Totale
)
(
mensuelle
:212:201 :218:213:192:110:112:
80:
98:173:209:212)
(Ors tom
H/mols
)
(AdIOPO-
:-----------T---T---T---T---T---T---T---T---+----T---+---T---)
( doumé
Totale
)
(
:
journal.
:6.8:7.2:7.3:7.1:6.2:3.7:3.6:2.6:3.3:5.6:7
:6.8)
(
H/jour
)
(--------~-----------~---~---~---~---7---~---~---~---~----~---~---~---)
(
Totale
)
(
: mensuelle
:191:181:194:197:174:110:106:
73:
90:150:184:178)
(
H/mois
)
(
lRHO
:
~--_~---~-_-~
~---~---~---~---~-_--~---~
~---)
(LAME
Totale
)
journal.
:6.2:6.5:6.5:6.6:5.6:3.7:3.4:2.4:3
~4.6:6.1-5.7)
H/jour
)
)
Tableau 11
:
Duree d'insolation totale mensuelle et
12
moyenne Journaliére.
Période 1966-1985
Nous avons
représenté sur la fIgUre 11
,
la varIatIon
22
de l'insolation moyenne journaliére au cours de chaque mois de
l'année.
A la lumiére de cette figure.
nous constatons qu'il y a
6 à
7 heures d'insolatIon par jour au cours de l'année exceptés
les mOlS de
juin.
JUIllet.
aoüt et septembre oü cette moyenne
baIsse pour atteindre sa valeur la plus
basse.
Cette décroIssance
est due au fait qu'au cours de ces mOlS.
nous avons une couver-
ture nuageuse trés
importante.
8n remarque par aIlleurs que.
les valeurs de
l'inso-
lation Journaliére.
sont légérement plus elevées à
la statIon
d'Orstom Adiopodoumé qu'à celle d'lRHO Lamé bIen qu'Il
y aIt une
parfaite concordance entre les deux courbes.
Ce phénomene pour-
rait s'expliquer par le faIt que la station d'Orstom Adiopodoumé

-
d9
-
est plus proche de la mer que celle d'IRHO Lamé.
lnsolation( H/J)
1
b
l"~ ,
/
1
5
1
1
/
4
/
'....
1
,
/
3
" //
V
~
1--..l.._...L--I........
a
~_..I---I._-.l-.----:~~-7-:;--+M 0 is
J
F M A H J
A
S
ON
0
Orstom Adlopodoumé
IRHO LAt'-1E
Flg.
112.2
: Vari at ion de l ' lnsol at lon journal ière
(1 "'66-1985)
L'humidite relatlve ou etat hygrOmetrlque est
le rapport
de la tension de vapeur réelle
(observée)
à
la tension de vapeur
saturante à
la méme température;
celle-cl étant exprimée en
pourcentage.
Les seules mesures dont nous disposons viennent de la
station d'IRHO LAME.
Celles-cl couvrent
la pérlode de 1957 à
1985.
Les resultats sont résumés dans
le tableau II i3

-
90 -
(
)
(
Humidité
)
(relac:ive en %
j :
1":
1'1:
.;:
ivl:
J:
J:
A:
S:
0:
N:
0 )
(---------------~--~--~--~--~--~--~--~--~--~--~---~--)
)
Maximale
:99:99:99:99:99:99:99:99:99:99:99:99)
)
Minimale
:52:54:51:58:62:69:67:68:67:66:64:57)
j
Moyenne
:73:80:80:81 :84:86:86:86:85:85:85:84>
)
Tableau II
Humldité relatlve mensuelle à
la station
13
d'IRHO LAME
(1957-1985)
Nous avons materialisé la variation mensuelle de
l'humidité relative sur la figure
II
suivante:
23
Humidité
- - - Maximum abs:olu
Re lat ive( %
)
------ Moyenne
mensuelle
- - __ Min imum absolu
100
90
/"'---
, , / '"
-- -----
00
-.,,- - - --"'"
70
r - - -
60
/
----""
, , - /
\\
. /
50
40 ~~--;7---:----;~-:--~......L_~......L-..L---I.~Mois
J
F M A M J
J A S
0
ND
Humldité relative a
la sc:atlon IREO ~AME
(Pérlode 1957-1985>

-
91
On note que l'humidlté relative maximale reste conS_
tante tout
au long de l'année;
par contre,
l'humidité
relative minlmale ainsi que celle moyenne varlent posltivement
pour atteindre une valeur maximale en jUln,
ensuite pour
décroître legérement jusqu'en décembre.
Il est par alileurs intéressant de noter que,
l'humi-
dité relative minimale ne descend jamais en dessous de 50 % et
ceci est vral pour toute la zone,
en ce sens que dans le
calcul de l'ETP selon la formule de Turc,
il
intervient un
terme correcteur fonction de l'humidité relative moyenne. Ce
terme est négligeable dans
le cas où cette valeur est supé-
rieure à
50 %.
Le pourcentage des vents calmes,
dont la vitesse est
inférieure à 6 Km/h,
est vOlsine de 25 % à Abidjan.
Les vents
dominants viennent du Sud-Ouest
(Fréquence de 36 %,
soit 50 %
environ du temps en dehors des périodes calmes).
Les vents du Sud et d'Ouest sont de fréquence voisines
(15 % environ).

-
92 -
......
AW'ÏI
Mai
P...- - L_
.o' ";;!J'
-, '. /
...: cl'"
./ .... :.
~ m
n'.tj'
JZj'[214_'...[?i:_:
4':'"'.
If"
" . /
1
/ '
,

1
••
Vent au sol à
la station AbIdjan Aéroport
L'évapotransPlration est détermInée par l'ensemble des
facteurs qui
régissent
l'évaporatIon et la transPIration.
Les
facteurs
importants Influant sur l'evapotranspiration sont de
deux sortes
Les facteurs phYSIqUeS
-
Les facteurs physiologiques.
Vue la grande similItude qui existe entre les dIf-
férentes stations au niveau des facteurs cl lIi1atologLques , nous
étudierons
l'évapotranspiration potentielle et l'évapotran-
spiration réelle seulement à
la station d'Orstom AdLopodoumé.
Les résultats trouvés serVIront par la sUIte dans
le calcul
du bIlan hydrologIqUe sur notre baSSIn versant témOin.

-
93
-
Par définition,
l'évapotranspiratlon potentlelle est
l'évaporation d'une surface qui serait suffisamment approvi-
sionnée en eau pour évaporer la quantité d'eau maximale
permise par les conditions climatiques.
Cette valeur de l'ETP sera estimée par les formules de
Turc,
Serra,
Thornthwaite et Fenman.
A ces valeurs calculées,
nous ajouterons,
celles mesurées par l'évaporométre Piche.
Les
calculs seront faits sur une longue pérlode.
Nous avons appliqué la formule de Turc de la forme
t
50 -
ETP = (0,4 (Rg + 50)
( 1 +
1-1)
t
+
15)
70
avec t
= température moyenne mensuelle en degré celsius.
Rg = est la radlatlon solaire globale du mois consldéré
' )
sur une surface horizontale en Cal/Cm~!jour/. Celle-ci est
mesurée à
la station Orstom Adiopodoumé et à
la station
IRHO LAME.
I-l
= humldité ~elative moyenne en %
*
50 -
,J
Si 1-1
)
50 %.
+
70
est négligé;
* Si 1-1 \\ 50 %, on tlent compte de ce terme.
50 -
Dans
le cadre de notre étude,
le terme
+
1-1
a été
70
négligé puisque l'humidlté relative minlmale est supérieure à
50 % sur toute notre zone comme nous
l'avons relevé dans
le
paragrahe concernant l'etude de l'humidité relative.
Le coefficlent 0~4 est valable pour les mois de 30 et

-
94
-
31
j o u r s ;
pour
le mOlS de février on a
remplacé 0.4 par 0.37.
Nous
avons
calculé
l'ET? sur une pérIode de 20
ans
pour
la staticn à'Orstom Adiopodoumé
(Période
1966-1985).
Les
résultats des
calculs sont
résumés dans
le
tableau
11 14
Année
J
A
1"1
J
J
s
o
N
o ': Total
)
)
1 9 6 6
: 1 0 7 :1 1 3 :1 3.2: 13 0 :1 1 9:
9 5:
9 3:
7 4:
7 9 : 1 1 8 : 1 2 S : 1 24:
1 3 1 2
)
)
1 9 6 7
: 1 2 5 :1 2 7 : 1 3 4 : 1 2 7 : 1 24:
8 8:
8 6:
6 5:
8 0 : 1 1 J : 1 2 3 :1 23:
1 3 2 0
)
)
1968
:105:114:128:124:123:
91:
91:
83:106:123:111:114:
1313)
)
1969
:106:114:134:136:123:
86:
88:
79:
81:
95:113:105:
1265)
)
1970
97: 1 04:136:132:113:
99:
71:
72:
79:130:123:114:
1270)
)
1971
96:119:134:133:139:
97:
95:
80:100:132:119:
81:
1325)
)
1972
: 1 02 : 1 20 : 1 27 : 1 31 : 1 1 5:
94:
7 ":,.
7 .).
87: 1 1 2 :1 03:
96:
1 23 1
)
)
1 9 7 3
:1 0 4 : 11 1 :1 2 5 : 1 3 2 : 1 2 5:
8 6:
9 7:
8":"
9 6 : 1 2 1 :1 3 4 ; 1 0 2 : 1 3 1 5
)
)
19 7 4
: 1 0 2 : 1 0 2:1 1 5 : 1 51 : 1 3 0:
9 8:
8 4 : 1 0 2:
'3 9 : 1 24 : 1 2 1 :1 0 6 : 1 3 3 4
)
)
1975
:115:109:131:126:117:101:
92:
71
99 : 1 23 :1 28 : 1 1 3:
1 325 )
)
1976
:113:119:142:133:112:
76:
85:
77:
91
89:121:108:
1256 )
)
1977
:113:111:121:134:126:
92:
80:
74:
88:109:122:100:
12/0)
)
1978
:103:112:130:121:110:
89:
84:
90:
97:107:128:
98:
1269
)
)
1979
:114:121:135:131:112:
89:
82:
80:
98:110:115:105:
1292
)
)
1980
:102:115:132:133:105:
89:
78:
78:
89:108:124:106:
1259
)
)
1981
:110:112:132:139:116:100:
77:
81:100:124:117:
94:1302)
)
1982
:114:114:135:129:112:
67:
82:
64:
94:108:117:104:
1240
)
)
1983
:108:114:119:134:117:
8 7 •
87:
74:
85:119:107:106:
1252)
)
1984
:102:115:128:124:117:
98:
95:102:110:116:129:
97:1333)
)
1985
::05:109:118:137:122:
98:
96:
87:
99:129:120;100:
1331
)
)
(f;-loyenne:107:114:129:132:119:
91:
86:
79:
93:116:121105:
1292)
(
--_._-._---
--~._-)
Tableau 11
:
EPT Turc moyenne mensuelle à
la statIon
14
d'Orstom Adlopodoumé pour
la période
1966-1985

-
9S -
L'ETP annuelle selon la formule de Turc pour l'année
moyenne de 20 ans est de 1292 mm.
La formule de Serra donne
:
ETP = 1,6
(la T)a
l
ETP étant exprimée en cm,
12
avec l
= i~11

i
= 0.09 (T)3i2
T = température moyenne mensuelle
a = 1 6
l
,
1 00
+-
0.5 -=
2,83
Le tableau II i5
résume les
résul tats obtenus.
r
)
l
'I81S;
)
(
'1
A
:-1
J
J A S
0
N
0
Total)
(Faramétr~s
)
~._--------~------~------~------~------~------~------~------~------~._-----~------~_._---~------~-------~
(
)
t
..... .:
("C)
2é·,a
:'7,7
27.9
2 7 . Î . 2 7
25,8
2.:\\,9
24,5
25,2
26.2
26,6
25,'
)
(
)
(
12.5
13.1
13.3
13.1
12.ô
11.8
11.2
Il
11.4
12.1
12.4
1~.J
145.8)
(
)
IETPClC
("'ift);
39.6
96.4
:100.4
98.4
91.5
80.5
72,3
70,3
75.3
84
87.7
74.4
1023
)
r
)
1
K
1.02:
0.93:
1.03:
1.02:
LUE:
1.03:
1.06:
1.05:
1.01:
1.03:
[.99:
1.02:
)
(
)
1 ::7?c
(",,,,J:
91.4
91.5
:103.4
:100.4
97
8 2 . 9 :
77,2
73,8
7 6 . 1 :
86.5
3 6 . 8 :
75.9
:1043>
)
(
)
Tableau I1
ETP moyennes mensuelles
selon la formule
15
de Serra
(Période
1966-1985)
L'ETP corrlgée annuelle est de 1043 mm.
L'évapotransPlratlon potentlelle est donnée par la
relation sUlvante
:

-
96 -
avec ETP exprImée en cm,
t
température moyenne mensuelle en degré celsIus
12
T
(T)
= l = 1 l avec i =
1 ,514
5
-2
a -= 0,492 + 1 , 79 1 0
l
-
7,71
Gràce à
cette formule nous avons détermine l'évapotran-
spiration potentielle mois par mOlS.
Les differentes valeurs
sont portées dans
le tableau 11
ci-dessous.
16
~~o:s:
(
~:
J
o
N
D
Total
M
A
1'1
J
J
5
(?a:-a::~tres :
(
)
(----------.------.------.------.------.------.------.------.------.------~------.------.------.-------)
1
)
(
T'
'Ci
26.8
27.7
27.9
27.7
27
25.8
24.9
24.6
25.2
26.2
26.6
25,'
(
)
(
12.7
13.4
13.5
13.4
12.8
12
I l . 4
11.2
11.6
12.3
12,6
I l . 5
146.4)
(
)
(E;TlOn:
(";'1):139.2
:157.1. 1 61,3
:157.1
:143
: 106.4
: 101.7
: 111. 1
: 126.1
:135.4
:109.5
1571
)
(
)
[
r·,
1,02:
0.33:
1.03 :
1.02 :
1. 06:
." 03:
1 . 06:
1 . 05:
1,01 :
1.0:3 :
0.99:
1.02 :
)
[
)
1 ;:-:-P: ("::1)'142
:146
: 166
: 160
: 1 52
: 125
: 113
: 107
: 112
: 132
.134
: 112
1601
)
)
(
Tableau 11
ETP moyennes mensuelles selon Thornthwaite
16
(Periode 1966-1985)
K
étant le facteur correctif en fonction de la latitude
L'ETP corrigée annuelle selon Thornthwalte est de
1601
mm.
On dispose également des valeurs d'évapotranspiration
déterminées par la méthode de Penman sur une pérIode allant de
1968 à 1979 et celles de l'évaporation détermInées sur évapo~
rométre Plche sur une période de 1966 à
1985.
Les résultats sont portés sur le tableau II'7
de la
page suivante.

-
97
-
(
)
(
MOlS:
:Tot.
)
(Métho.
J
F
M
A
M
J:
J:
A:
S:
0
N
0
:Ann.:
Périodes)
(
)
( - - - - - - - 7 - - - 7 - - - 7 - - - 7 - - - 7 - - - 7 - - 7 - - 7 - - 7 - - 7 - - - 7 - - - 7 - - - 7 - - - - 7 - - - - - - - - - )
(Evapo-
:
)
(rométre:
)
( Piche
: 69:
72:
83:
73:
60:45:54:63:55:
64:
59:
56:
743:1966-"1985)
(
)
( Penman: 1 14 : 1 22 :1 42: 137: 107: 90: 90 : 86 : 98: 123 :1 21 :107: 1357 : 1968 - 1985 )
(
)
Tableau II 17
Evapotranspirations potentielles moyennes mensuelles
mesurées et calculées à
la station d'Orstom Adlopodoumé
Le tableau 11
cl-dessous résume les valeurs de l'évapotran-
18
transpiration potentielle moyenne annuelle,
déterminées par les
différentes méthodes sur une année moyenne.
Héchodes
ETP (mm)
(--------------~-------------
(
( P i c h e
743
(
Penman
1357
L,
Turc
1292
Serra
1043
Thornthwaite
1601
Tableau 11
:
Valeurs d'évapotranspications potentielles
18
annuelles mesurées et calculées
A l'analyse de ce tableau,
on constate une grande dlspersion
des valeurs à'ETP déterminées par les differentes méthodes.
La
valeur faible donnée par l'èvaporometre Plche est due au falt
que le processus d'évaporatlon est essentiellement lié au

- 98 -
déficit hydrométrique de l'aIr et ne tiendrait pas compte
suffIsamment de l'influence de l'insolation contraIrement aux
autres méthodes.
Seule l'ETP calculée par la méthode de L.
Tu~c et par
celle de Penman offre des valeurs presque simIlaires.
Par conséquent,
pour la suite de notre étude,
nous
utiliserons
la valeur de l'ETP qui sera égale a la moyenne
arithmétique entre la valeur déterminée par la méthode de Turc
et celle détermInée par la méthode PRnman.
Nous avons
ETP
= 1325 mm.
moy
L'évapotransPlratlon réelle
(ETR)
est
le volume total
d'eau évaporée et transPIrée pendant une pérIode donnée dans
les conditions réelles de teneur en eau du sol.
Pour accéder a cette valeur de l'ETR,
il y a plusIeurs
méthodes Indirectes parmI
lesquelles nous avons choisI
les
formules de L.
Turc,
de Coutagne et le bilan hydrIque de
Thornthwaite.
A coté de ces méthodes
indIrectes,
nous avons
les résultats de l'ETR détermInés par un lyslmètre.
Les calculs de l'ETR se feront avec la valeur de pluie
moyenne annuelle de la période 1966-1985 et celle de la
periode 1983-1985.
La valeur de l'ETR calculée sur la pérIode
des trois derniéres servira dans
l'etablissement du bIlan
hydrologique.
La raison de ce découpage répond a notre souci
d'homogénéISer les termes du bilan hydrologique,
e~ ce sens
que les valeurs du ruissellement de surface dont nous

- 99 -
dlsposons ont été mesurées au cours des trois derniéres années
(1983-1985) .
Comme nous l'avons noté plus haut,
les pluies annuelles
de la période (1983-1985) s'inscrivent dans un cycle de seche-
resse.
Les températures annuelles étant constantes à peu prés
d'une année à l'autre,
nous utiliserons
la température moyenne
annuelle calculée sur la periode de vingt ans
(1966-1985) pour
la détermination de l'ETR annuelle des deux périodes.
Cette formule permet d'évaluer l'ETR moyenne annuelle
en fonction de la température moyenne annuelle et de la hau-
teur moyenne des prècipitatlons annuelles
:
p
,
p~
+ - -
?
L~
avec P
pluviométrie moyenne annuelle en mm
T
température moyenne annuelle en degré celslus = 26,5°
3
L = 300 + 25 T + 0,05 T .
Pour l'annee moyenne 1966-1985 avec une hauteur de
pluie de 1748 mm nous avons une valeur d'ETR qui est égale à
1293 mm soit 74 % des pluies.
Sur la période 1983-1985,
pour une hauteur de pluie
moyenne de 1471
mm,
la valeur d'ETR calculée est égale à
1169 mm soit 79 % des plules.

-
'100 -
Nous avons Ch01Si
la premiére formule de Coutagne parce
que les précipitations moyennes annuelles que nous avons sont
comprises entre 1/8~
et 1/2À,
conditions requlses pour son
utillsation.
ETR C ml an)
= P -
À P 2
À = 0,8 + 0,14 T
avec P
précipitation moyenne annuelle en métre;
T
température moyenne annuelle en degré ce~sius.
PériodeI966-1~85
P =
1748 mm =
1,748 m
ETR = 1,071 m = 1071
mm.
Scit 61
% des plules
Période 1983-1985
P = 1471
mm
ETR = 0,991 m = 991 mm. Soit 67 % des pluies annuelles
II'92.3
Çal ç~_L<1~~_L~E.:r~_;;_~19!11e
__Q_LLgn h&Cl ~
d~~ Ih.Qr-ntJ1~q..it~
Le bilan hydrlqUe de Thorn~hwaite retrace le schéma des
échanges et du transfert des eaux à
l'lnterieur d'une région.
Thornthwalte admet que la quantlté d'eau nécessaire
pour que le sol soit satuié est éqU1Valente à
une lame d'eau
de
100 mm.
Mals ce chiffre varie en fonction des dlfférents
types de sol.
Nous avons admis pour notre part 100 mm comme
réserve facilement utllisable
CR.F.U. J,
vu la nature de notre

1 01
sol qui est constItué de sables et d'argiles.
Le principe est basé sur deux cas
1er cas
Si P
ETP,
il y a reconstitution des réserves du
sol
jusqu'à saturation
le surplus représentera l'écoulement
superficiel ou souterrain
2éme cas
Si P
ETP,
on puisera dans les réserves du sol
jusqu'à ce que ETR = ETP. Le stock épuisé,
l'évapotranspi-
ration sera égale à la pluviométrIe
ETR = P, on aura alors
un défIcit qui représente la quantité d'eau qu'il faudra
ajouter dans ce cas à l'ETR pour atteindre l'ETP.
La démarche
de calcul est résumée dans l'organigramme de la figure 11 25
ci-dessous.
oui
non
STOP
STOP
RFU
:
(R:> RFU) reser .... e- fac.Îll'ment utilis.ble par les .... ~9~taux I!t c.;arôlc.térisant un sol
Ri -1:
ré'5erlie
~ffectilJe du mois precêde-nt
qi
rpser\\i!' éffeetilil!
d"" mois
en cours de c.lcul
5
surplus di'Sponlble pour t"écoulement superficiel Ou souterr ain
C?-ETR
déficit du bit.n
.1RFU
Rj-1 _ Ri
vari3t~on de-s réser .... es
P-ETR
excédent du b;l~n
Organigramme du bilan mensuel
(méthode de
Thornthwaite)
J.P.
Faillat,
1979

-
102 -
Nous avons amorcé à notre station,
le calcul du bilan
hydrique à partir du mois de mai où les précipitations sont
supérieures à
l'ETP. Nous avons considéré que les réserves
ct' eau du sol sont certainement nulles au cours du mois d 'avri l
pour la slmple raison que celui-ci marque la fin de la grande
saison sèche.
Les résultats trouvés sont résumés dans
le
tableau 11 1Q ci -dessous.
(
J
(
Mois:
)
(Para-
)
(mètres:
J
F
M
A
M
J
J A S
0
N
D :Tot.:
Périodes)
(
)
(-------+---+---+---+---+---+---+---+---+---+---+---+---+----+---------)
(
)
(
ETP
: 1 45 : 1 54 : 1 85 : 1 7 1 : 1 62 : 1 42 : Î 1 7 : 1 1 7 : Î 19 :1 42 : 1 43 : 1 37 : 1 734 : 1 983 - 1 985 )
(
)
(
(mm)
: 1 4 2 : 1 4 6 : 1 6 6 : 1 6 0 : 1 5 2 :1 2 5 : 1 1 3 :1 0 7 : 1 1 2 : 1 3 2 : 1 3 4 : 1 1 2 : 1 6 0 1 : 1 9 6 6 - 1 9 8 5 )
(-------~---~---~---~---~---~---~---~---~---~---~---~---~----~---------)
(
24:
57:
76:123:314:399:
82:
66:
62:103:
79:
86:147'1:1983-1985)
(P
(mm)
)
(
20:
64:
86:126:269:569:182:
49:
71 :137:112:
63:1748:1966-1985)
(-------~---~---~---~---7---7---~---~---~---7---~---~---~.----~---------)
(Reserve:
0:
0:
0:
0:100:100:
65:
14:
0:
0:
0:
0:
:1983-1985)
( d'eau:
)
( u t i l e :
0:
0:
0:
0:100:100:100:
42:
1:
6:
0:
0:
:1966-1985)
(-------~---~---~---7---7---7---7---~---7---~---~---~---~e----7---------)
ETR
24:
57:
76:123:162:142:117:117:
76:103:
79:
86:1162:1983-1985)
)
(mm)
20:
64:
86:126:162:125:113:107: 112:132:118:
63
1218:1966-1985)
(-------~---~---7---~---~---~---~---7---7---~---7---~----~----7---------)
(Ecoule-:
1
0:
0:
0:
26: 141
71
35:
18:
9:
5 :
3
309: 1983-1985)
(
)
(
ment
3 :
2:
1
0:
8:226: 148:
74:
37:
18:
9 :
4:
530: 1966-1985)
(-------~---~---~---~---~---~---~---~---~---~---~---~----~----~---------)
Excé-
52:257:
309:1983-1985)
)
dent
17:444:
69:
530:1966-1985>
(--------7---7---7---7---7---~---~---~---~---~---~---~---.~----~---------)
(
: 1 21 :
97:109:
48:
43:
39:
64:
51 :
572:1983-1985)
(Déficit:
)
(
: 122:
82:
80:
34:
16:
49:
383:1966-1985)
(
~_~_ _ _ -----J
Tableau II,9
: Bllan moyen annuel de l'eau
à
la statlon Orstom Adlopodoumè

-
103 -
La valeur de l'ETR obtenue au cours de la période
1966-1985 est de 1218 mm.
soit 70 % des pluies et celle
correspondant à
la moyenne des trois derniéres années
(1983-
1985) est de 1162 mm.
soit 79 % des pluies.
La valeur de 333 mm de déficit pour l'année moyenne
(1966-1985)
par rapport à celle de 572 mm de déficit pour
les trois dernières années
(1983-1985) dénote que le déficit
s'est accentué et par la rnéme occasion.
qu'il a manqué un peu
plus d'eau aux plantes pour leur croissance au cours de la
période couvrant les trois derniéres années.
Les seuls mois excédentaires sont les mois de mai.
juin et juillet correspondant à
la période de la grande saison
de pluie.
Pour les autres mOlS de l'année.
il faut pallier à
l'insuffisance des pluies par l'apport d'eau supplémentaire
aux plantes.
Les résultats viennent confirmer les phenomènes déjà
observés plus haut qui voudraient que les trois dernières
années
(1983-1985)
soient déficitaires par rapport à
l'année
moyenne en général et à
la station d'Orstom Adiopodoumé en
particulier,nous avons représenté graphiquement le bilan moyen
annuel de l'eau de la période 1983-1985 sur la figure 11 26
La station d'Orstom Aàiopodoumé étant équipée de
lysimétres.
l'ETE a été mesurée de 1967 à
1976.
Bien que les
mesures comportent quelques lacunes.
nous avons pu faire la
moyenne mensuelle et annuelle.
Les résultats sont consignés dans
le tableau 11 2n
suivant.
c
)
(
l'lois:
}
(Paramétre:
J
F'
M
A
M
J
J
A
S
0
N
D :Total)
(mètre
)
(---------~---~._--~---~---~---~---~---~----~---~---~---~---~-----))
ETR
:109:114:139:131:124:
79:
79:
77:
83:103:116:101:
1255)
)
Tableau 11
ETR mesurée par lysimétrie à
la station Ors tom
20
Adiopodoumé de 1967 à
1976

-
104
-
400
0..
~
~
....J
....J
~
300
~
:z:
....
~
0
0.
:z:
o
~
«
~
0.
lJ'l
~ 200
~
~
o
E
0.
r----,
«
>
p ~
~--
~
1
r--.J
___ ...J
:z:
r--~-'--' l.- _
o
1
~
1
<t
____ ....r---- J
~
0.
'-'
100
....
~
0.
Moi s
O~----"----r----'------""-----r---.....,.....--"""-----"'--.....,.....--...,......--....---...
Reconstitution des rlstrve:;
D oéfici t
d'eau
du sol
Exc édent
§ Restitution à ia végétion de la
reserve
d'eau
du sol
Bilan de l'eau d'apres Thornthwalce ~
la statl~n
d'Orstom Adlopodoumè
(1983
-
1985)

-
105 -
Le tableau 11
récapitule les valeurs de l'évapo-
21
transpiratIon obtenues par les différentes méthodes.
)
Paramétres
Méthodes
Année moyenne
Année moyenne )
1983-1985
)
(
)
(------------7--------------7---------------7---------------7
(
)
(
L.
Tu r c l 293
1 1 69
)
(
)
(
ETR
Thor~thwaite
1218
1 1 6 2 )
(
)
(
(mm)
Lys imétre
1255
)
(
)
(
Coutagne
1071
9 9 1 )
(------------~--------------~---------------~---------
------l
(
Fiche
743
8 8 2 )
(
)
(
Penman
1357
(
ETP
(
L.
Tu r c
129 2
13 0 4
(
(mm)
Serra
1043
Thornthwalte
1601
1734
Tableau 11
Tableau récapitulatif de l'évapotransPlration
21
obtenue par les différentes méthodes
La valeur de l'ETR determinée par la methode de Coutagne
est trop faible par rapport aux troIS autres valeurs pour ètre
prise en considération.
Nous retiendrons comme valeur de l'ETR,
pour la suite de notre étude,
la moyenne arithmétique entre
les valeurs obtenues par la formule de Turc,
Thornthwaite et
celle obtenue sur le lysimétre.
Ceci nous donne une valeur
d'ETR qui est égale à
1255 mm pour l'année moyenne et 1166 mm
pour la moyenne des trois derniéres années
(1983-1985).
Au nIveau des valeurs de l'ETP obtenues par les dif-
férentes méthodes,
seules
les méthodes de L.
Turc et ?enman
semblent donner des valeurs proches et plus près de la réalité

-
'106
-
en ce sens que ces deux méthodes prennent en compte plusieurs
facteurs pouvant influencer les mesures de l'ETP.
Parmi ces
facteurs.
nous avons entre autres
la vicesse du ven~.
la ten-
sion de la vapeur,
le rayonnement solaIre global et la durée
d'insolation.
II, 0
Notre zone d'étude est couverte par quatre principaux
bassins versants drainés par des rivières dont nous donnons
la
liste
:
2
La riviére Lokoboué avec un bassin versant de 30 Km
2
La riviére Banco avec un baSSIn versant de 25 Km
2
La rivière Djibl avec un bassin versant de 25 Km
?
La riviére Gbangbo avec un baSSIn versant de 55 Km-.
Ces quatre rIviéres permanentes coulent dans
le sens
nord-sud sur des terrains continentaux tertiaIres sablo-
argileux.
Pour celles-ci,
nous disposons de mesures complètes de
dèbits
journaliers sur troIS ans
(1983-1985).
Les mesures
antérieures à
1983 n'ont
jamais été prIses en considération en
raIson des
lacunes trop importantes existant au nIveau des
débItS moyens journaliers.
Toute cette documentatIon nous a
été gracieusement fournIe par les services de la DRES.
Les
débits moyens et les débItS SpéCIfIqUes Ges trOIS années pour
les quatre stations hydrométriques sont resumés dans
le
tableau II~Î'
~.

(
( J
r
M A :
M
J :
J
:
A
:
S
0 :
N D : Modu l e J
(
: : : :
:
:
: annue l )
(------~------~------~------~------~------~------~------~------~------~------~------~------+
- - - - - - -
:
: :
: : : : )
Q
m'Jyen
:
: :
: :
: : :
J
o
(m /s)
0,725:
0,703:
0.691:
0,658:
0,848:
0,394:
0,866:
0,842:
0,886:
0,839:
0,796:
0,755:
0,800)
ü
§
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
)
----Q-------------------;----------------------------------;-------------_._-----~-------------~------)
o
specIfIque:29
:28,1
:27,6
:26,3
:33,9
:39,8
:34,6
:33,7
:35,4
: 33,6
:31,8
:30,2
:32
)
(
. ( l / s / Km' )
.
:
:
:
)
(---~----------~------~------~------~------~------~------~------~------~------~.------~------~------~------)
(
Q
m'Jyen
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
)
l....
(m /s)
:
0,342:
0,331:
0.289:
0,297:
0,348:
0,412:
0,363:
0,332:
0,328:
0,329:
0,334:
0,343:
0,337)
(~ ----------~------;------;------;------;------;------;------;------~------~._-----~------;------;------)
(
;;;
Q
:
)
o
(
:specifique:13,7
:13,2
:11.6
:11.9
:13,9
:16,5
:14,5
:13,3
:13,1
:13,2
:13,4
:13,7
: 1 3 , 5 )
-.J
(
( 1/,; / Km')
:
:
:
:
:
:
:
)
(---~----------~------~-------------~------~------~------~------~------~------~-------~------~------~------J
( 0
Q m'Jyen
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
)
(.:J
(m /s)
:
0,447:
0,427:
0,430:
0,414:
0,437:
0,460:
0,460:
0,400:
0,362:
0,348:
0,362:
0,335:
0,395)
( g .
~
~
~
~
~
~
~------~------~------~
~
2
~
J
( .2
Q .
.
l
(CJ
:specIfIque:
8,1
:
7,8
:
7,8
:
7,5
:
7,9
:
8,4
:
7,3
:
6,6
:
6,3
:
6,6
:
6,1
:
5,8
:
7,2
).
(
: ( l / s / Km')
:
:
:
:
)
(---~----------~------~------~-------------~------~------~------~------~------~-------~------~------~------)
(<l)
Q
m'Jyen
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
)
(;:l
(m /s)
:
0,321:
0.318:
0,327:
0,316:
0,302:
0,339:
0,314:
0,294:
0,324:
0,350:
0,346:
0,355:
0,325)
( ]
:_---------;------~------~------;------;------;------~------;------~------~------~------~------~------)
( ]
Q
: : :
: )
(
0
: speci f i que: 10,7
: 10,6
: 10,9
: 10,5
: 10, 1
: 11 ,3
: 10,5
:
9,8
: 10.8
: 11 ,7
: 11. 5
: 11 ,8
: 10,9
)
(
..J
: ( l / s / Km' )
:
:
:
:
:
)
(
~__
1
Tableau 1I
:?
2
Débits moyens et débits spécifiques
pour la période 1983-1985

-
108 -
A la lumière du tableau 11
,
nous constatons que la
22
rivière Banco a un dèblt moyen annuel
relativement plus élevé
que les trois autres riviéres qUl ont presque le méme débit
moyen annuel.
La raison de cette différence est qu'il
pleut un peu
plus sur le bassin versant du Banco è
cause de
la forèt dense
qui S'y trouve, donnant â
ce bassin un microcllmat partlculier.
Pour la suite de nos travaux,
nous nous
limiterons a
l'étude du bassin versant du Gbangbo qUl nous serVlra de
bassin versant témoin et â
celle de bassin versant du Banco
pour son caractère particulier
(débit SpéClflqUe moyen annuel
plus élevé).
11 10 . 2 . 1
Les
bassins versants du Gbangbo et celul du Banco cou-
-,
vrent respectivement une superficie de 55 et de 25 Km~.
Morphologlquement.
ils sont constitués de plateaux â
falble
pente et de vallèes â
pente forte â
fond plat.
Ces dernléres
constituant un réseau très ramifié de talwegs dont plusieurs
ne sont pas drainés ou le sont temporairement.
Pour donner une
idée de la pente et du rellef de ces
deux bassins.
nous avons
tracé les profils en long du Gbangbo
et du Banco â
partlr du fond
topographique au
1/50 000 .de la
carte d'Abidjan et de ses environs.
On peut constater sur les
profils de la figure 1127
Cl-contre,
qu' 11 existe deux parties
dont la première a une pente relatlvement forte et la seconde
une pente douce et réguliére.
La valeur moyenne des pentes varle entre 5 et
12 %
pour le Banco et est de 4 %
pour le Gbangbo
(Loroux B.
1978).
L'altltude varie entre 5 et 100 métres.

Altitude(m)
100
,
/
/
~
90
Rivière
Banco
~
1
1
/
80
Rivière
Gbanqbo
1
/
/
/
10
/
/
/
60
/ /
, /
/
/
50
/
/
c:>
/
-D
40
/ / /
Stat i on
/
30
/ /
/
/
,
20
Station
Ecol e Fores tière
, , /
---..,,-- --,.","'"
10
---
- - - --'.... - -----..-
Longueur( Km)
- - - - - - - -
o
--
o
2
3
l.
5
6
1
B
9
10
11
12
Fig II 27
Profils en long des
rlvières Gbangbo et Banco

-
110 -
I I
~~lions-.llydormétr~s:DJe~_.
_~i­
10.2.2.1
2§ment
Le nombre des statIons de jaugeage est de deux sur le
Banco comme sur le Gbangbo.
Parmi ces stations.
seules deux
sont suivies actuellement;
une sur le cours moyen du Banco et
la seconde sur le cours moyen du Gbangbo.
Les stations en aval
seraient soumises aux fluctuations du plan d'eau de la lagune.
La station du Banco comporte un llmnigraphe et deux
échelles limnimétriques
- La premIére échelle est située à
50 métres en aval du
pont et constituée d'un élément d'echelle cassé à
0.47 métre
-
La deuxiéme est à
10 métres en amont du pont comprenant
un élément d'échelle.
La station du Gbangbo comprend deux éléments d'échelles.
un limnigraphe OTTX et une passerelle de jaugeage.
Depuis 1959 pour le Banco et 1962 pour le Gbangbo.
plus
de 50 jaugeages ont été effectués sur chacune de ces stations.
Tous les jaugeages n'ont pas permis d'établir une courbe de
tarage idéale et définItive pour caractériser le régime des
deux riviéres.
Ces diffIcultés liées à
l'établissement d'un
baréme hauteur-débits.
seraient dues entre autres à deux
causes que nous estImons pour notre part essentielles
-
Le l i t du cours d'eau étant très sableux et la section de
jaugeage non aménagée;
ce fond mouvant entraînerait des
erreurs dans
la mesure des profondeurs ver~icales et entre
deux jaugeages espacés dans
le temps on note des modificatIons
dans la topographie du lIt de la rivière.
Par conséquent pour
un méme débit.
nous avons plusieurs hauteurs d'eau différentes
- Des aménagements sommaires effectués en amont du cours
d'eau peuvent avoir des
incidences sur les débits mesurés.

1 11
Pour pallIer à
ces difficultés,
la DRES a
recours à
l'informatique pour le traitement des données;
elle dispose à
cet effet d'une salle informatique.
L'ordinateur,
en fonction des données de jaugeage et de
différents autres paramétres,
se charge d'établir un baréme
qui
rende mieux la relation eXIstant entre la hauteur et le
débit pour la station considérée.
C'est en utilisant ce baréme que nous avons pu dresser
la courbe de tarage du Gbangbo et celle du Banco qui sont
données sur les figures I I 28
L'allure parabolique des courbes de tarage,
bien que
moins accentuée au niveau du Banco,
traduit le fait qu'il
n'existe pas une relation linéaire entre le débit et la hau-
teur d'eau.
La durée de validité du baréme n'est pas indéfInie
compte tenu des remarques évoquées plus haut et il sera actua-
lisé chaque fois que cela s'averera nécessaire.
II
Débits mesurés sur le Banco (Stat~Qn
10 . 2 . 3
école forestiére)
et sur le gbangbo
L~Laj~ion_ SODEFOR~our l'année 1985
Les débits journaliers ont été evalués à
partir de la
courbe de tarage par ordinateur à
la suite du dépouillement
des hauteurs d'eau sur les limnigraphes.
Nous avons ensuite
déterminé les débits spécifiques mensuels et les modules
annuels.
Les résultats sont indiqués dans le tableau I I 23
ci-dessous.

Q (m3/s )
Q (m3/s )
"2
~
3
2
Gbanqbo
~~
o,s
Q'
,r"
1
1
1
1
I I !
,
o
IHauteur(m}
!
,
!
1
!
!
,
o,s
!
,
,
l
,
,
~H aut eur ( m)
1,5
o
0.5
F19
11
Courbes de tarage
28

)
(Riviéres:Paramétres:
J
:
i'~
:
M A :
H
:
J
:
J
:
A :
s :
0 :
N:
D
:Hodule
)
(
:
:
:
:
:
:
:
:
:annuel
)
(--------~----------~------~------~------~------~------~------~------~------~._-----~------~------~------~~------)
(
:
: : : : : : : :
)
(Banco
Débi t
:
: : : : : : :
:
)
(
m]'yen
0,632:
0,669:
0,687:
0,558:
0,942:
1,11
:
0,911:
0,929:
1,04:
0,998:
0,948:
0,857:
0,857
)
(
m /s
:
: :
:
)
(
Banco
:----------~------~------~------~------~------~------~------~------~-~----~------~------~------~-------)
(
Débi t
:
:
:
:
)
(
:spécifique:25,3
:26,8
:27,5
:22,3
:37,7
:44,4
:36,4
:37,2
:41,6
:39,9
:37,9
:34,3
:34,3
)
( .
:
l / s / Km l
:
:
:
)
(
:
:
:
:
:
)
(--------~----------~------~------~------~------~------~------~------~------~------~------~------~------~-------)
(
:
:
:
)
1......
(
Dèbi t
:
:
:
)
~
(
m]'yen
0,311:
0,302:
0,3
:
0,265:
0,299:
0,342:
0,313:
0,27
;
0,247:
0,254:
0,254:
0,238:
C.233
)
UJ
1
(
m / s :
:
:
)
( Gbangbo:----------~------~------~------~------~------~------~------~------~------~------~------~------~-------)
(
:
:
:
)
( D é b i t :
)
(
:spécifique:
5,7
5,5
5,5
4,8
5,4
6,2
:.5,7
:
4,9
4 , 5 :
4,6
4 , 6 :
4,3
5,1
)
(
:
l / s / Km '
:
:
)
:
-~--
)
Tableau 11 23
Débits moyens et débits SpèclflqUeS pour l'année 1985

-
114
-
Nous avons
reporté sur les fIgUreS
11~ ~O 1 les débits
moyens
journalIers de l'année 1985 ainsi que la hauteur des
débits moyens Journaliers classés des deux rlviéres.
Le premier constat qui s
Impose.
à
l'analyse du
tableau 11
ci-dessus.
est que les débItS moyens mensuels
23
varient trés peu au cours de l'année.
Par contre l'examen des
débits
journaliers montre une variation importante qUI
serait
liée aux précipitations.
En outre.
l'examen des
relevés
limnlgraphiques montre
que les crues sont de faibles durée (en dehors du mOlS de juin) .
.
Quelque~ heures aprés une précIpitation orageuse le niveau du
plan d'eau retrouve presque toujours
la méme côte.
Lors d'une étude faIte en
1980.
le dépouillement des
mesures a permis de distinguer différentes composantes dans
la
formation du débit de chaque riviére
- Un débit permanent.
ou débit de base.
provenant du draI-
nage de la nappe aquifére.
Ce débit est tres peu variable;
- Un débit de l-ui.ssellement immédIat qUI
c-:Jrrespond aux
pointes de crues et qui cesse quelque3 heure.s apres
les pluIes.
-
Un débit de tarissement qui suit les précipItatIons
Impor-
tantes.
Le débIt ayant une origine complexe
K
Le drainage de la nappe aquifere rechargée par les
* Un rUissellement retardé dans le c-:Juvert végétal
* Le ressuyage des petItes nappes perchées locales
recoupées par les talwegs.
I I 10.2.3.1
Des courbes des débItS moyens
journalIers classés.
nous
avons tiré les débits caractéristiques suivants
-
DCM
débIt dépassé 10 jouG par an
(deblt caractérIstique
maximum)
-
DC
débit dépassé
mois par an ;
1
- De
débIt dépassé 3 mois par ans;
3

!l:~i
1
,.'-,-r-~'-r-"--1~
Ill·
i
.
i I l :
.
:
1
.
1
1
1
,
1
, i i
1
1
:
1
1.
r .-
1
~
--"
L11
1
Fig 11
: débits moyens
journaliers.
courbe des débits classés au cours de
29
l'année
1985
(Rivière Banco)

Il ..........
/o,t'\\<'N"'l
SI1I1 ..... cJ
';l'

1
! 1
1
!
'1
!
1
1
.
6j\\ylll" 1" 1"'11
~5.
~
a,
i
;
1
Il
'IIII~
"'"1"1'1'11""'1"""1'"'
llllllll_!
q!lII!!!I! !Ill
"
1r>1,il-c
1
................. '1
~
Fig 11
: Débits moyens
journaliers.
courbe des débIts classés au cours de
30
l'année 1985
tRlviére Gbangbo)

-117
-
-
DC
débit dépassé 6 mois par an
S
DC
débit dépassé
g
9
mois par an
-
DCE
débit dépassé 365
jours par an
(débIt caracté-
ristIqUe d'étiage).
Les résultats sont consignés dans
le tableau II~::.4
suivant
(Riviére:
DCI"l
DC:
DC
DCE
:Modules:
Unités)
é)
9
)
(-------~------~------~------~------7------~------7-------~-------)
(
..,
)
1,32
1.12:
0,995:
0.865:
0.680:
0
525:
0.857
mJ(s)
Banco
, )
:S--Z, 8
:44.8
:39,8
:34.6
:27,9
: 21
:34.3
: l/s/Km~)
)
\\-------7------~------~------~------~------~------~-------~-------)
}
0.406:
0.342:
0.300:
0.262:
0.2.50:
0.222:
0,283
)
\\ Gbangbo:
') )
(
'7 , 4
6 . 2
.5 , 5
4 . 8
4 , .5
4
5 . 1
: l / s / Km '" )
(,~--_..:...-__--.:._-_--..:...._-_..:....-_----'--_......:...._-_....:....-_----'----- )
Tableau 11
DébIts caractérIstIqueS
Année
1985
24
11
.
. 2
F_CèCL~~rlÇJ~__mÇ)yefLn_~ g~-.?_Q.~J~j._~~
102 3
JQ\\J rQë;_Lte r.~
Sur la figure 11
,
nous avons
représen~é la courbe des
31
fréquences
(en jour par anJ
des débits de la rlVIére Gbangbo et
celle de Banco.
Le Gbangbo ayant un régime de débits Jo~rnaliers
trés
Irréguliers.
la courbe ne presente qu'un seul maximum
correspondant à des débIts assez faibles
contrairemenL à celle du
Banco où nous avons deux maximum.
Comme précedemment évoqué en introduction de ce chaPItre.
nous ferons
l'essai du bilan hydrologIque sur le baSSIn versant
du Gbangbo pris pour servir de bassin versant
témOIn.

JourS/An
t
180
Jours/ An
t
160
160
140
140
120
1 20
100
Gbangbo à la station SDDEFDR
100
Banco à l'école foresti ère
())
80
eO
60
60
40
40
20
20
3
0 1
...
~
=
1
1
1
.m /s
,~
01
3
l
0,50,7
0,9
1,1
0,20
~m/$
0,30
0,40
0,50
0,60
0,70
1,3
1,5
1,7
!
\\9
1
Fig II
Fréquence moyenne des débits
journaliers
31

-
119 -
L'équation claSSlque du bilan étant
P = E + R + l
+
W
où P est la pluviométrie moyenne annuelle én mm ;
E est l'évapotranspiration réelle moyenne annuelle en mm
R est le ruissellement moyen annuel en mm
West la variation des
réserves échappant à
la station de
jaugeauge.
Nous ne pouvons pas pendre l'infiltration (1)
parce que
la pérlode sur laquelle se falt
le bilan est trés courte.
Nous avons choisi
la valeur des précipitations moyennes
annuelles des trols dernlères années
(1983-1985)
de la station
Orstom Adiopodoumé à cause de sa situation géographique par
rapport au bassin versant tèmoin.
Cette valeur de précipitation
moyenne annuelle est de 1471
mm.
11
E'Japotr-9~:lJ::.a~~on-LéelL~_I!.IQyenn~_~nnuell~
112
La valeur de l'ETR retenue pour l'année moyenne 1983-
1985 est celle de la moyenne arithmétique de l'ETR donnée par
les méthodes de Turc et de Thornthwaite.
Nous trouvons une valeur de l'évapotransPlration réelle
qui est égale à
1166 mm ce qui
représente 79 % des précipltations.
Le ruissellement peut être estimé par les deux méthodes
suivantes
1)
Formule de Tixeront
- Berkaloff
Cette formule tlent compte des précipitations et de
l'évapotranspiration potentlelle moyennes annuelles.
La formule s'écrlt
:

120 -
? et ET? sont exprimées en métre
?
= 0,1471 m
E = 0,1325 m
La valeur de l'écoulement superflclel obtenue par cette
formule est de
604 mm.
2)
Mesure directe de l'écoulement superficiel
La lame d'eau rUlsselée sera estimee sur la base des
écoulements recueillis â
la station SODEFOR durant les trois
derniéres années
(1983-1985).
Les calculs nous donnen~ une lame
d'eau écoulée de 228 mm soit 15% des précipitatlons.
Le pourcentage de ruissellement est en parfait accord
avec les résultats trouvés par Mollmer M. (1968)
qui
trouve une
valeur de 15% comme coefficient d'écoulement en moyenne en
Cote d'Ivoire.
La formule de Tixeront -
Berkaloff donne une valeur de
rUlssellement supérieure à
CR + 1) qUl est égale à 305 mm, donc,
n'est Das valable pour être appliquée au bassin versant du
Gbangbo.
En falt,
cette formule n'est applicable qu'aux réglOnS
arides,
ce qui n'est pas
le cas de la zone de notre étude.
En
conclusion,
c'est la valeur du ruissellement estimée par
jaugeage qui sera retenue dans
l'équatlon du bllan.
l I 114
La perlode sur laquelle se falt
le bilan est un peu
courte pciur parler d'lnflltration.
C'est la variation des
reserves échappant à
la station de jaugeage que nous allons dé-
terminer.
En remplaçant chacun des termes du bilan hydrologique
par sa valeur numérique,
on obtient une lame d'eau infiltrée et
échappant à
la station de jaugeage de 77 mm soit 6 % des
précipltations.
?
= E + R +
W
P = 1471
mm
Er = 1166 mm
R = 228 mm
W = ? - E - R = 77 mm

-
121
En guise de concluslon sur notre chapitre.
nous pouvons
dire que notre zone d'étude présente uue homogénélté au niveau
des différents paramétres hydroclimatologlques.
C'est à
juste
titre que les mesures à
la station d'Orstom Ad1opodoumé peuvent
pallier à
l'insuffisance des mesures dans
les autres stations au
regard de la bonne corrélation existant entre elle et toutes
les
autres.
Les précipltations mensuelles présentent deux maximum
d'1négale intensité correspondant respectivement à
la grande
saison des pluies
(mai.
juin.
juillet)
et à
la petite saison des
pluies
(octobre et novembre).
Nous donnons à
titre indicatif la
hauteur de pluie annuelle.
obtenue en faisant la moyenne arithmé-
tique des pluies moyennes annuelles de toutes
les autres
stations,
qui est de 1754 mm pour une année moyenne de 1966-1985.
Les températures mensuelles ~arient peu au cours de
l'année et nous aV~ns pour toutes
les
stations
une température
moyenne autour de 26°c.
la valeur de lET? obtenue est de
1325 mm et
celle de l'ETR est de
1~55 mm pour l'annee moyenne
1966-1955.
Le taux de ruissellement déterminê sur le bassin versant
du Sbangbo donne une lame d'eau ruissellée de 228 mm pour la
période de 1983 à
1985.
Nous avons obtenu en faisant
le b11an sur trois ans une
variatlon des
réserves egaIe à
77 mm.
soit 6 % des précipitations.


-
123
-
C H A P I T R E
I I I
G E O L O G I E
II l 1
Introduction
III 2
Stratigraphie
III
Etude typologique du zircon
3
III
Caractéristiques hydrogéologiques des différents
4
ensembles géologiques de la région d'étude
Topographie du toit du socle
Conclusion

1
1

-
1
N
......
"'-",........
...... -
'"'-
~
~~
l
A ~'Q7g~-_~~~c~;~-~,~P':-:: ·)"R~~<~-,::~=tie~~~~:~--~~:..~..~::~\\S~J
-
,,,"
~
'''-
,.......
r---
"-/
_.
'"'-.._
"'~
- LEGL rW[-
-'
--- - ''-' ,.-- ~
~
~
~
~
~
~
~
~
~
~--'---'--
~
""'
,,'-
.........
"-'
........,.
......
/
.
/@
/
. //
lro~-- 'rIuvIO:-~:-va~~sal:Jes1C'SSI~s
rokx:e>ne ~""'.. E~l depf'(>ssion~
ck>s
[ ]
QJA_
rrorin
. sobl<"S ck>s cordons
T'RNAlrr
L
-
lfd~r.-,tc>- 1--·-- mw-sablesargil<?U"
caiTll!'ntol
h::>locC'l1<? L
1
GlOS bas platE'Gu)(
TE'TL r~.o- E-
7lcontlner/1Jl tcnninal
TI.'.,lfll
f"loœne
o:r/1l1€'nrul
j!
. j
iL_l dE's hauts plal<?Uux
. E f"OOlconglomer'ats
rrrOIf'(>
TIIO 1PC'
f1uvidil
l·· 0
IX
ou
\\. "1 de base
N
---1
..r~
1r;:-~ granite
PROTEROZOIQUf
'l±-±J
INFU11EUR
l adeuxmICUS
rn5chlStE'5
. /
ACCIDEHTHAJElJll REJHHAXIHUHI
. / '
,,/ ACCIDEHTS SATEUTIS (Xl SECONDAIRES
./
..,.
OCr-A~l
A r LAt JT IQUE::
5
q=._c
(2)
SITUATION DES C(XlPE<, GEOLCfjlOUES
Etab.lio p".r JP. TAS1. El097911
/B (DUPE NI)Ul-SUD
L
_
(ompl.t'_.p_~r JP. JOUflgU
A~
o~r-/
r/
000/
F'19ul-e
I I I ,
Carte géologlqUe du secteur d'étude

-
125 -
CHAI'::>ITRE
I I I
G.E--:OLOG I
E
La géologie de la réglOn d'étude sera abordée dans un
premier temps par l'étude stratigraphique des
formations
géologiques reconnues en surface ou par les forages.
Ensuite nous tenterons de faire un essai de reconsti-
tution paléogéographique en cherchant à déterminer les sources
d'alimentation possibles des formations schisteuses et du
niveau superficiel du contlnental
~erminal par l'appllcation
de l'étude typologique des zircons.
En der.niére partle,
nous èresserons la tcPOgraphle du
toit du socle en nous aidant des mesures géophysiques
et des
forages
ayant atteint le socle.
Mais duparavent nous aurons
pris soin de déflnir les caractéristlqUeS aquiféres des
différentes formations géologlqUeS SpéClfiques de notre
secteur d'étude.
La géologie de la région comme le montre la carte de la
figure III
est constituée de deux parties bien distinctes.
1
Nous avons au nord de notre carte géologique une bande
formée de roches cristallophylliennes e~ cristalllnes. Cette
bande constitue le socle.
Nous avons au sud des
formations sédlmentaires reposant
en dlscordante sur le socle.
Au sein de cette unité structurale nous distinguerons
les roches critallophylliennes des
roches cristalllnes.
Les
roches cristallophylliennes sont for~ees essentiel-
lement de schistes alterés constituant un élément de super-

126
-
supergroupe de comblement équivalant
à
l'étage structural
moyen du birrimie~ (Tagln 1971).
Les schistes ont été métamor-
phisés dans
les
faciès
schistes verts de faIbles preSSIons.
Au cours de ces travaux.
nous avons dressé une coupe
représentative de ces formations schIsteuses.
figure 111
,
2
Cette coupe est située à
la nouvelle gare de train
j'Anyama à quelques métres de la nouvelle route d'Adzope.
Nous avons de haut en bas une succeSSIon de couches
suivante
a
nIveau de sable argileux ocre lateritique (terre de Barre)
b
nIveau de graVIers
:
c
socle métamorphIqUe schisteux.
Dans
la partie supérieure de cet affleurement.
nous
avons un niveau sablo-argileux latéritIque ocre appelé aUSSI
la Terre de Barre,
Le vocable de
la Terre de Barre a eté uti-
lisé pour désigner un horizon de sable de matrIce argIleuse de
couleur ocre.
Cette définition a été donnée par Aubert de la
Rue
(1930)
et complétee par ParadIs
(i980)
au Togo et au BenIn.
Il Y a un parfait accord entre les descrIPtions qu'lls ont
fait de ce nIveau et
les descriptions de ce nIveau sablo-
argIleux ocre de COte d'IvoIre
justifiant l'appelation de la
Terre de Barre que l'on donne à ce niveau sablo argileux ocre
en Cote d'Ivoire.
La Terre de Barre eXIste presque partout à
l'affleurement sur tous
les plateaux comme nous
le verrons
dans
les prochaIns paragraphes.
Sous cette couche.
on note la présence d'une couche
graveleuse dont
la taille des éléments est de dimension
réduIte.
Nous décrirons plus en détaIl ces nIveaux sédimentaires
lorsque nous aborderons
l'etude des formatIons
sédimentaires.
Les formations ~édlmentaires reposent en dIscordance
sur les schIstes du socle.
Les schIstes se présentent sous forme de bancs durs et
minces en alterna~ce avec des bancs relativeme~t plus tendres
j'épaisseur de l'ordre du mètre.
Le pendage aes couches est de 60 à
70°
vers
le N.E.

5SW
N~jE
a
3m
lm
~\\%W;~:;:;;\\;;i~\\i~;~~:\\:\\::\\\\;~\\{(~\\~~~~{~~~~~~~:~\\\\~
Sm
\\\\\\\\~~\\\\\\\\\\
\\\\\\\\\\\\\\\\,' \\ \\ \\ \\ \\ \\ \\ \\ \\ \\ \\ \\ \\ \\ \\ \\ \\ \\ \\ \\ \\ \\ \\ \\ \\ \\ \\
\\ \\ \\ \\ \\ \\ \\ \\ \\ \\ \\ \\ \\ \\ \\C
\\ \\
\\\\\\
\\\\\\\\\\\\\\\\ \\ \\ \\ \\
\\ \\ \\ \\ \\\\~
~ \\ \\\\ \\ \\\\
\\\\\\
....
\\
~
~
~
....,
1
\\ \\ \\ \\
\\ \\ \\ \\ \\ \\ \\ \\
\\ \\ \\ \\
\\ \\ \\
\\ \\ \\ \\
\\ \\
\\ \\ \\
\\ \\ \\ \\ \\
\\ \\ \\ \\ \\ \\ \\ \\ \\
\\ \\
-...J
\\\\\\\\\\\\1\\\\\\\\\\\\\\1\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\1;\\IlI\\\\\\~\\1\\1\\\\ \\\\\\\\\\\\\\\\\\ \\11\\\\\\\\\\\\;;\\1\\lï
lH
L2,5H
Figure 111
Coupe
6
Nouvelle gare de train d'Anyama
2

128 -
avec une direc~ion generale N 50.
La schlstosité mesurée est
confondue avec la stratiflcation et par conséquent ce méme
dlrectlon que les couches.
Les
faclés
rencontrés se dIfférenCIent par leur granu-
lométrle et
leur couleur qUl va du rouge bGrdeaux au vlolet en
passant par le vert.
Au centre de cette coupe.
au nIveau des
schlstes.
nous avons noté la présence d'u~ faclés de granulo-
métrie plus fine de couleur verte à
jaune citron dont
l'aspect
altéré ressemble à
celui d'un morceau de bOLS décomposé sous
l'effet de l'humldlté.
La couleur jau~e citron est due à
la présence Importante
::le soufre, et
à
l ' lnterie\\lr de cette furmation.
nous avons de
sortes de fllaments noirs composés uniq~emen~ de pyrItes
altérées qUl
font
ressembler cette formation à des Ignlmbrlte3.
Les
roches crlstallines et metamorphlqUeS n'~ffrent de
posslbilités aquIféres que lorsqu'elles sont alterées ou
fissurées.
Le phénoméne de leur altération est étroitement llé
à
celul de la frac~uration. Bien que notre zone d'etude n'offre
pas
beauco~p de possibllltés de mesures de fractures sur le
terraln.
les seules mesures de fractures ont eté relevées sur
l'affleurement de la nouvelle route d'Anyama.
Le procédé consiste à
relever les fissures.
qUI
en faIt
ne sont pas de grandes fractures malS un systéme de dlaclases.
le long d'~ne fIcelle tendue.
Les résultats de nos mesures sont
résumés
dans
le
diagramme en rosace et dans
l'histogramme de distrIbutIon des
dlreCl:.IOnS de fractureS. FlgUreS
111
&
4'
3
Il
reS30rt de l'analyse de ces dIagrammes que les prl~­
cIPales dlrections des flssures
sont comprlses dans un éventall
de N 120 a NIED avec un maXlmum entre N 140
-
N 150.
En dehors de ces dIrectIons prlnClPales nous avons des
directIons de fractures subméridiennes et des dlrectlons de
fract~res comprlses dans un intervalle trés
large qui
va de
N 30
à
N
100.

-
129
-
Figure 1II
Dlagramme en rosace des dlrections
3
de fractures de la carrière de la nouvelle
gare de train d'Anyama
FREOUEHCE DE FRACTURE S
30
20
la
100
110
120
no
11.\\)
150
160
~lgUre
111
Histogramme de distrlbutlon des
rrequences
4
de fractures de
la carrière de la
nouvel12
gare de traln d'Anyama

-
130 -
..,
.L.
La seule roche cristallIne est représentée par un affleu-
rement de granite situé dans
la régIOn nord-ouest sur notre
carte géologique entre les village de M'Bonoa et de M'Pody.
A l'affleurement.
le granlte se présente sous
forme de
dOmes dont certains peuvent atteindre la hauteur maximum de
vingt métres par rapPürt à
l'encalssant
schisteux.
L'alté-
ration en climat tropical humlde SUlvant les plans de fractures
aboutit à
la formation de boules de granite jouxtan~ la route.
La détermination du contour est rendue difflclle à
cause,
d'une part de la couche d'altérlte et d'autre part de la cou-
verture végétale trés dense dans
la réglon.
Le granite est
d'une extenslon réduite falsant à
pelne quatre kilo~étres de
long et un kilométre de large.
Nous avons estlmé l'extension
du granite en fonctIon des anClennes cartes geologlques.
Nous
avons prélevé des échantillons sur lesquels nous avons fait
des
lames minces en vue d'une étude pétrographlque.
A l'oeil
nu,
le granlte est leucocrate,
grenu.
à
texture orlentée.
Au microscope.
les mineraux essentlels rencontres sont
-
le quartz xenomorphe à
extinctlon roulante
;
-
les feldspaths potassiques sont du mlcrocline maclé et de
l'orthose légèrement perthitlque ;
-
les plagioclases
(An 9 -
10) sont des ollgoclases acides
séritlsés dans
lequels on note
la présence de rare myrméklte.
Les orthoclases et
les plagioclases sont xénomorpheS;
-
la blotlte se transforme en chlorlte ;
-
la muscovite en plages de grande talile par rapport aux
cristaux de biotite est déformée et souvent associée à
celle-ci
Les mlnél"aux assoclés sont
-
la chlorite provenant de
l'altera~lon de la b:otlte ;
- on note la présence d'épidote sous
la forme de zOlsite et
de Plstachlte ;
-
l'apatite est trapue mais
rare
-
la calcite;
-
la sericite est presente en ~aillettes trés développées
dans les plagloclases

131
-
il existe de rares m1néraux
opaques
(pouss1éres) issUS
Je l'altératIon de la biot1te.
Nous avons
représenté une
lame
mince
de ce gran1te au
microscope au fort gross1ssement,
figure 111
"
5
o
Q
F1gUre 111_
Gran1te à
deux micas de M'Pody
:J
(Fort grossissement)
Q
Quartz à
ext1nct1on roulante
:J
Orthose
V'
.• 1
M1crocline
?
Plagioclase
(An 9
-
10)
oligoclase
B
B10tite
:VI 1,1
fvlus cov i te
L'ext1nction roulante du quartz,
ainsi que la defor-
mation de la muscov1te indiquent que C8 granite a subl une
jeforrnat ion tecto!!lque.
~a com~ositlon m1néralogique,
la texture et les condI-
tIons de glsement de notre granite font qu'il
rentre dans
le

132 -
groupe des gran:tes métasomatiques de craton déflnls par
M.
Arnoud
l 1961) dont le type de référence est
le granlte type
Ferké
(du nom de la locallté sltuée au nord prés de la fron-
tiére burklnabé où a été décrlt pour la premiére fOlS
ce type
de granite)
avec la composltlon minéraloglqUe suivante
:
La structure est presque toujours granoblastlqUe.
le
quartz est pratiquement toujours à
extlnction roulante.
Le
feldspath potassique est toujours du microcllne quadrlllé sou-
vent poecilltique et toujours perthitique.
Le plagIOclase est
généralement de l'ollgoclase et la myrméklte est
banale.
Mais assoclé à
ce type moyen.
on rencontre des amas clrconscrits
homogénes à
biotite et muscovite que N.
Arnoud
(1961)
considére
comme des
formes évoluées et tardlves de granltes à
blotlte.
C'est à
cette forme évoluée et tardlve que semble appartenir
~otre granite à
blotite et muscovlte de M'Pody.
Les granltes de type Ferké se sont formes aux dépents
des élements du supergroupe de comblement
(étage structural
moyen de l'édiflce éburnéen).
Ce sont des granltoldes post-
tecto~iques aux mouvements OrogénlqUeS baoules ou eburnèen II.
Les granites du type Ferké sont particullerement déve-
loppés dans une bande oblique prenant en écharpe la
Cote d'Ivolre de la frontlère burklnabé au N.S.
de Ferké.
à
San-Pedro au bord de la mer et dans une seconde bande N.E.-S.W.
passant par Abengourou et Abgoville.
Le granlte à deux mlcas
de M'Pody dèfinls dans nos travaux font partIe de cette seconde
bande.
Le mode de glSement de ces granItes est en çènéral
stratolde.
concordant et parallèle à
la schistosltê des méta-
sédlments encaissants.
La composltion chlmique est assez
varlable:
alcalln orthoSlqUe.
monzomltlqUe.
aklrltlqUe.
calco-alcaline.
dloritlqUe parfois.
MalS
la tendance générale
est alcallne et on qUallfIe les granites type Ferkè de granites
subalcallns a deux mlcas
(Taglni
1971)
Dans ce paragraphe nous
ferons
la synthèse des
travaux

-
133
-
anciens et de ceux plus
récents
réalisés sur tout
le bassln
sédlmentaire
(FlgUre III
) en plus de notre secteur d'étude.
S
111
.
22
1
III Z2 . 1 . 1
~'histolre géolcgique du bassin sédimentalre (Spengler
et Del tei 1.
1964) debute vraissemblablement au crétacé infé-
rieur et peut ètre au jurassique supèrleur par le dép6t d'une
épalsse formation de sables,
grès,
conglomérats et d'argiles
versicolores d'Orlgine contlnentale
(472 mètres à Abldjan près
de Grand Lahou et 2000 mètres au Ghana).
Cette formation a été
attribuée au continental
intercalaire.
Le crétacé inférieur marin ne débute qu'à l'Albo-Aptien,
il
repose en discordance sur la sérle continentale intercalaire.
Son épaisseur peut atteindre 2600 mètres.
Le cretace lnférieur
marln est compose d'arglles
feuille~ées à intercalatlons de
grés et de marnes,
et présente à son sommet àes faclés
conglo-
mératlqUes à éléments èe socle.
On a découvert,
à
la digue d'Abreby
(route de
Jacqueville) ,
au nord de l'accident majeur,
une formation
constituée de calcaires coqulilers d'origlne Ilttorale
attrlbuée à
l'Albien
(Tastet et J.P ..
1979).
Le crétacé superleur d'àge cenomanien est nettement
regresslf et constitue de conglomérats,
de grès et de sables
d'Orlgine fluviatile passant a des calcaires gréseux parfois
dolomitlqUeS dans
le centre du bassin.
Son épaisseur est de
600 métres à
700 métres.
Il
a été rencontré sur ~e socle au
nord de la grande faille bordiére dans
la région de N'Zlda à
l'est d'AbidJan.
Le crétacé supérleur d'àge maestrichtlen est discordant
et transgressif sur la série cenomanlenne.
Il a été rencontre
au nord de l'accident maJeur en forages
à N'Zlda et à
LocodJro
(région d'Abidjan)
sous un faciés
très sableux.
Les sables

~
o
50 km
N
IfJii\\(1 Quaternaire
~ Tertiaire Continental
r=J Précambrien
_ - -
faille
lA
JOCQu~
J:..
t OO
~dO
______ 10 00 \\
GOLFE
./' DE
~lJINtE
1
1
Figure 111
Le bassin sedirnentdlt-e Je Cote d' Ivoire
6

-
135 -
bitumineux d'Eboi~da à
l'est du bassin
apPdrtle~nent a cet
étage.
Le maestrichtien est essentiellement argileux à
l'ouest
il devient plus grossier au centre et de type calcaire zoogéne
à
l'est.
Figure 111
,
7
II l 22.2
Tert,;lsÜL~
111 22 . 2 . 1
Le paléocène est marin dans
la moitié ouest du baSSin
sédimentaire où il
est essentiellement argileux et glauconieux
et peut atteindre 500 métres d'épaisseur.
Il est vlsible à
l'affleurement dans
les falaises de Fresco à
l'ouest.
A l'est du baSSin sedimentaire,
on connait quelques
rares témoins
(Figure 111
) parmi
lesquels nous avons
la sérle
7
j'Ebocco formee de marnes noires à
pyrites,
de calcaires fossi-
Ilféres et de marnes bariolées.
Plus récemment
(Bacchiana,
1981)
a eté découvert,
par
forage à
Akakro (centre du bassin sédimentaire)
entre 80 e~
01
métres de profondeur,
du paléocéne marin formé d'argiles
nOires.
Le mlocéne marin n'exJste que dans une petite zone de
35 km de
large autour' ct' Abidjan.
Le miocène marin a été rencontré au sud de l'dccident
majeur
-
à
Port Bouet dans
le forage Port Bouet
,PEt
)
où il est
l
1
constitué d'argile plastique grise verdàtre.
Son toit est à
123 m de profondeur et son mur à
706 m de profondeur,
soit
prés de 600 m d'épaisseur;
à
Vridi dans
les forages
S5 et 56
(usines Blohrn)
où il
est formé de marnes sllteuses mlcacees griS vert.
La couche
marnosilteuse a
~~~ atteinte aux environs de 50 m de profondeur
malS toute la couche n'a pas été traversee,
Elle a ete datée
du miocéne supérieur (Tastet,
1979).

-
136 -
Latéri~c- Sol
IITIII) III fiTP
Sables argileux
'=' 0 """' -::1
'0
o
Q ~
/
o
co
1
Harnes
bari olee.s
\\
LLJ
\\
\\
a
u.J
Z
w
CalCd ires
0/
() 1 ()
u
d' EBOC l 0
o
w
( fossilifere s)
-'
Harnes noires
J
pyri tes
..
1

'\\
,
..
-
- ,
-
,.
'0
0
,
, - ( -
Sdble~
œ
='
,
LLJ
cl EBDINOA
-
œ
- -
w
<.
0.
az
= , -
-
Vl
l:
0
QJ
ca
.-
LU
~
oC
,
u
a
.-<--
!.LI
VI
U
Cl
, ,
,
, ,
<t
"
/
1,
'"
Calcaires
.
,
l -
x
• LLJ
LLJ
- -
qreseux
c::
c::
..1 ", ',1 . ,, 'j \\
!.LI
1
U
,
VI
, ,
..
d EBOCC 0
. , . ., , )
. .
-
.
- -
-
- :... - - -]
--
-
t;' .
T TI
,1gUre ....
7
Log schematiqUe des sérIes d'Ebolnda eL d'Ebocco
d'apcès De Klatz eL Fabre

-
137 -
Le miocéne marin a été également trouvé au nord de
l'accident majeur
- dans
le forage Vitré 1 (Vt
) où il est formé par des
1
marnes sableuses passant parfois à des argiles noires.
Ce
niveau a éte traversé de part en part entre les profondeurs de
26 à
126 m,
soit prés de 100 m d'épaisseur;
- dans
le forage Vitré Z (Vt
)'
le miocéne marin est formé
Z
par des grés
calcaires plus ou moins sableux passant en
profondeur à des argIles plastiques grIses peu ou pas sableuses.
Il a été atteint en forage entre 97 m et 669 m de profondeur.
faisant 600 m d'épaisseur.
Toujours au nord de l'accident majeur.
le miocéne marin
a été reconnu sur une épaisseur de a m,
dans des puits villa-
geois.
dans
la régiOn de Bingerville et de Bregbo.
où il est
formé d'argiles noires devenant progressivement plus sableuses
en allant vers
le nord.
Lors de nos travaux.
nous avons
reconnu
une argile noire dans une carriére de la région de Bingerville.
Nous donnons
la description de la coupe réalisee sur une
collIne de Bingerville située sur le chemin menant à
la
Leproserie.
Le niveau supérIeur sabloargileux latéritique présente
un aspect tigré dû à
la dissolution du fer par la circulation
èe l'eau.
Nous avons sous ce niveau.
un banc massif d'épaIsseur
métrIqUe de grés à cIm~nt ferrUgIneUX en dessous auquel se
trouve une couche d'argile bariolée.
Les argiles barIolées se prolongent en profondeur par
une couche d'argIle noire au niveau de laquelle on observe une
venue d'eau.
Ce qui améne Bacchiana (1981)
à
faire des argiles
noires un faciés
réduit des argIles barIolées sus-jacentes.
Nous avons prélevé un échantillon de ces argiles noires
pour y faIre une étude micropaléontologique avec l~
professeur
Yvan De Kla~z.
mais
les argiles noires se sont revélées
azoiques.
Par contre.
une étude mlcropaléontologlqUe et palyno-
logique.
faites sur des argIles nOIres
(argiles de Bingerville

-
13<3 -
N
5
a
O,Srn
b
c
m
FIgUre IlIa
Coupe
route de
Leproserie
(Binger\\,' i Ile)
Nous avons de haut en bas.
la succeSSIon stratigra-
phique SUIvante
:
a
niveau de sable arglleux rouge latérItique (Terre
de Barre)
b
niveau de grés ferrUgIneUX
c
argIle bariolée
ct
argIle nOIre.

-
139
-
et de Bregbo)
trouvées dans
la méme région et situées presque
à
la méme profondeur que nos argiles nOIres.
a permi;de dater
ces argiles noires comme étant du miocene InférIeur marin.
Par
extrapolatIon.
nous pouvons consIdérer nos argIles noires
comme appartenant au miocéne inférieur marIn.
Le fait que ces argiles noires soient prIses comme un
faciès rèduit des argIles bariolèes sus-jacentes,
nous amène à
penser que les argiles bariolèes pourraient être aussi
du
mIocène marIn.
Le miocène marIn a une epalsseur variable allant de 8 à
600 metres et dont
la nature lithologique est presque constante
constituée d'argiles et de marnes.
Son àge va du mlocene
infèrieur au mIocène superIeur.
Le terme de continental terminal a èté proposé pour la
première fois par C.
KIlIan en 1931
à
la suite de ses travaux
au sahara nord occidental.
Ce terme est actuellement appliquè
à
des couches argIlo sableuses bariolées d'apparence contl-
nentale,
de grande ex~ension surmontant en discordance des
assises marines dont l'age s'échelonne.
selon les lieux,
du
crètacé supèrieur au miocène.
III22.2.3.1
Nous avons décrit
les coupes les plus représentatIves
établies sur les af=leurements du continen~al terminal.
La
SItuatIon des coupes est portée sur la carte gèologique,
f i gu r e l l l 1 .
III.,,"">
-
3 1 1
CouP~__ . 3__R.i3.D_cr:LJ':ITL...11
... .::... L.
.
.
R,Q_u t e_cL~_ Di3.ÇJ_Qt.l
Cette coupe a etè realisèe dans une carrière situèe
près du Ranch Km 17 sur la route de Dabou.

140 -
w
E
m
~m
O~m
m
Sm
Figure 111
Coupe
3
Ranch Km
17 Route de Dadou
3
La succesian lIthologique est de haut en bas
la SUIvante
a
niveau sablo-arglleux ocre
b
nIveau de concrétions ferrugineuses hétérogénes
(gravats)
c
niveau de grés
ferrugineux
d
nIveau sablo-argileux en vOle d'oxydatIon
e
sables moyens blancs avec des graIns de sable vIolet à
noir.
Sur cette coupe,
juste en dessous du niveau sablo-
argIleux
latérItiques ocre
(Terre de Barre),
nous ~vons des
concrétIons ferrUgIneUSes hétérogénes sans classement.
ni
trI,
formant une couche de gravats.
Ces matérIaux ont été décrits
comme etant d'OrIgIne pedologique.
Tessier
(1950)
remarque à
Fresco que ces faclés
(gravats)
se situent au sommet du miopllocéne et pouvaIent
constItuer la base du quaternaIre.
et que ces matérIaux sont

141
recouverts parfois de plusleurs mètres de sable argileux comme
cela semble ètre la cas sur cette coupe.
Par ailleurs.
la prèsence d'activitès humaines
(quartz
taillès)
dans certains horlzons du niveau sablo-arglleux latè-
ritique conduit Bacchiana (1981)
à attrlbuer toute la Terre de
Barre au quaternaire.
Mais
le fait que nous ayons trouvè sous
les grès ferrugineux des sables argileux rougeàtres.
ressem-
blant assez à
la Terre de Barre et dont
la couleur rougeâtre
est probablement due aux phènomènes d'oxydation.
passès progres-
slvement en profondeur à des sables moyens blancs
; nous fait
croire que toute la Terre de Barre n'est pas du quaternaire
malS que celle-ci appartient bien au c0ntlnental terminal
d'âge miopliocene.
Par consèquent.
nous falsons de la partie
superflcielle sablo-argileuse reposant sur les couches de
gravats un niveau remanlè de la Terre de Barre et son âge
serait quaternaire.
111 22 . 2 . 3 . . 2
C9~uE~__ ,:;S 1: a t :LOD.
1l)J; e lÇ_L_d_'--h!5._aKC9
La ccupe est situèe derrière
l'antenne
satellite
intelci
j'Akakrb
Nous avons toujours
la prèsence du niveau sablo-argileux
latéritique dont
l'épaisseur est relatlvement
importante et
atteint 8 mètres.
Sous ce niveau sablo-argileux nous avons cies grès ferru-
gineux constituès à certains endroits de morceaux de grès
ferrugineux plus ou moins grossie"s,
très anguleux s'assoclant
à des structures CyllndrlqUeS que l'on pourrait attrlbuer soit
à des raClnes.
soit à des terriers.
Sur cette coupe.
la couche sablo-argileuse ne repose
plus sur de l'argile barlolèe par l'intermèdiaire du nlveau de
grès ferrUglneux comme c'est le cas sur la coupe
de
la
figure III
de Bingervllle,
malS sur du sable grosSler.
On
S
serait tenté de dire qu'il y a eu une varlation de faclès en
allant vers
l'est par passage latèral des arglles aux sables
gross iers au ni veau desquels,
on observe des
figures
de
stratification entrecroisée.

142
N
5
--------------- ------
------------------------
=.:--:_:
: :_"-~
.
----- ------------------
-----------._------- --
-_._----._-------- -_._--
-~-----------_.-----.---
- - ' - - ' - - - - - --'-~.-----.
--.--------- -- -- -----
-----------._-------'--
--'----- -------- -----.
-_._-.-_._--------------
8m
-_._---------------_._-
:=='.=='.==:=='.==~-==:==:==:==
:;
;'
::
; :.
:~
:'
::
':
--'--'--------'--'---------
--------.-----------.------
: :~
:
;.
:
.
::
: :
-----'--'-----------.-----.
==:==:==:==:,==:==:==',==:==.
G,Sm
b
..


.,..... :.
,

..
,
• ..
·.· ·
• •

,
..
• •
• ·
.
..
.
• • · • •
, ..
·· .
.
• • .



t

· .•
• ,
.. .
'
. .
,
c
·,
4m
.
· •
·· ,
· .•, ·
.. , .
,
..
'. ... . .
· . ,
.. ·..
·
.. . .. ...
f·.
,
.. .
.. .
.
.' .
f
. . '. : .
.. .,.
\\
, ,
. .
.
'.
·...
,
.
· . ... . . :
i'igure 111
Coupe
Statlon 1n~elci d'Akakro
10
Nous avons de haut en bas
a
niveau de sables arglleux rouges
latéritiques
(Terre de
barre)
b
nlveau de grés ferrugineux avec des plaques de CUlrasses
ferrU:;:Jlneuses
à
la oase
c
sables grOSslers
blancs et roses
a~ec des galets de
quartz.

-
143
-
ç2-LJPJ:::
~~LLU.-':;;ÇL~_~~
III22.2.3.1.3
G~nd -lLl e2-~
Cette coupe
(figure 111
)
est située a
l'entrée du
11
vlllage de Grand Alepe.
N
5
- - - . - - - - - - - -
-"-'-'-'-.-.-.-.- _.-
--'-.-.-.--'-'-'-'-._.-
-_._-._._-.-.-'-'-.-.-
- ' - ' - ' - ' - ' - ' - ' - ' - . - . _ . _ . -
-_.-.-._"-_._'-.-._._'-
---.-'-._'-._'-'-'-._'-
---_.-.-._._._.--.-._.-
- - - ' - ' - ' - ' - . - ' - . _ " - . _ . -
- ' - . - ' _ . _ . - ' - ' - . - ' - ' - ' -
-_._._._.-.-._'-.-'-'-'-
- - - . - ' - ' - ' - . - ' - . - ' - ' - ' -
-_.__.-.--_.-.-.-._"-
- - - _ . - . - . - .__._._._-
---'-'-'-'--'-'-'_.-.-
---_._.__._._._._-,-
==, : :.=.:=: : ~ : : : :=
-_._-.-._._-.-._._._._,-
- - - ' - ' - ' - ' - ' - ' - . - - - ' - -
_._._._.-._-_._._--'-'-
- - - _ . - . - - _ . - . - - - - - - -
_._._.-.-._-_._._---'-
Om
=====:=:=:======-~======:= a
_._--.-._-------.-.-._,-
=-==-===:===:====-===='==.=::=".=
_._._._-.--------,-
== =.::::='--
. ~ : ~=':
~- ,== .• ' , • : :=.-
;.= ._;:
,~~..
- - - - - . - - _ . _ - - , - - , - '
- - - - ' - , - . _ - - - - - - , - ,
- . - . _ - _ . _ - - - - , - -
- ' - ' - - ' - , - - _ . - - ' - ' - - ' - -
-_._._._._-'-----,---,----
':'.:. :~:~:~~: -::::: ~~
:.'....",: :..",:.~ '.' ". '. . '.' . ' . .'. .
:,.:.". '.' ,',' .. ',
'
',.
'
• •
'
i
.. .. . ... ' . '. . '.':: :" ": : : ...'
3m
, ,,',
b
' "
'. '. ". ',.
: :', "
.
. '., ' . . .
. ' ' ...
-, -
.
'":': .
"
"
" , ' ,
. '
. ,.:.'..
Figure 111
Coupe
4
Village de Grand Alepé
11
On y distingue de haut en bas
a
niveau sabla-argileux ocre
(Terre de Barre)
b
niveau de sables moyens à
grossiers avec des passées de
sable argileux ocre.
On distlngue sur cette coupe,
l'épaisseur relativement
lmportante de la Terre de Barre qUl
a~teint presque 10 métres.
Cette Terre de Barre est sur cet affleurement homogéne et ne

144 -
présente pas de niveau remanIé.
mais elle est découpée par des
systémes de fractures.
en géneral vertIcaux.
qUl sont en faI~
des dIaclases.
Ce nIveau superficIel sablo-arglleux ocre
(Terre de Barrel
repose dIrectement sur la couche de sables en
l'absence de niveau de grés ferrugineux comme c'etait le cas
sur les coupes décrites précédemment.
Les sables de granulométrie varIable dont la couleur va
du blanc au vIolet présentent des passées de sables argIleux
ocres.
dont la couleur ocre est due probablement a des pheno-
ménes d'oxydatIon.
comme 11 nous a été donné d'observer sur la
coupe 3 de la figure 111
,
Les passées de sables argileux ocres
9
seraient les témoins de la formation de la Terre de Barre au
détriment des sables sous-jacents.
Compte tenu d'une part.
du passage progressif de la
ierre de Barre aux sables
inférieurs.
et d'autre part de la
présence des passées de sable argileux ocres au sein de ces
mêmes sables
inférieurs
nous fait penser que le nIveau sablo-
argileux
(Terre de Barre)
seraIt une partIe Intégrante du
contInental
terminal d'age miopllocéne.
III 27. 2. . 3. 1 .4
-
Les argIles bariolees
Ce facIés est constitué de lits
millimétrIqueS à décimétrIqUeS d'argile blanche
(kaolIn)
alter-
nant avec des fins niveaux de s i l t ou de sable fIn riche en
muscovite.
Selon le degré d'oxydatIon et d'hydratatIon du fer
que contiennent ces sables et sllts.
la formatIon se colore en
jaune ou rouge.
d'oû un aspect bariolé trés typique des argIles
de BIngervllle
-
Les grès ferrugineux
Les grés ont un ciment ferrugineux
essentIellement g~othitlqUe. Plus ou mOIns consolIdés.
selon
l'état de crIstalllsation des hydroxydes de fer
(Casanova.
1970).
Ils son~ unIqUement constitues de qUartz et de gOe~hIte
et renferment parfOIS des gale~s d'argIles.

145 -
1IIZ2.2.3.2
i.... e _1Jl~LÇ:LtL_~QDJ:'_;Ut~rLLéÙ-_
t?_cnü nSi-J
lm1..Qplj 0 c èIlE:Ù
A l'affleurement.
le mur du contimental
terminal est
visible sur le socle au nord du bassin sèdimentalre.
Ce mur
est illustrè par la coupe
5
de la figure 111'2 situèe sur la
nouvelle route d'Alèpè.
près du pont sur la rivière La Mè.
w
E
==--.--.-.=:='===:- :=
..:..':_: _ = a
Sm
_._-_._,_._"_.__.__._-_._------"--"-'_._._-
rlgUre 111
Coupe
5
Nouvelle route d'Alèpè
12
(Près du pont de La Mè)
Nous avons de haut en bas
la succeSSlon lithologlqUe
suivante
a
sable argileux ocre latèrltique
(Terre de Barre)
b
ni veau de "conglomérats de base"
c
socle alterè schlsteux.
Sur le front d8 taille.
on observe que la surface de

-
146 -
discordance entre le socle métamorphique et les
formatlons
sédlmentaires n'est pas plane malS ravinée.
Juste au-dessous
de cette surface ravlnée,
nous avons un rempllSSage de graviers
hétérogénes
avec une tendance peu marquée au granoclassement
et une stratiflcation entrecroisée t7PlqUemenL fluvlatlie.
Les
galets sont peu arrondls
indlqUant un transpor~ assez faible.
Le socle altéré schisteux presen~e des petltes fractures
pouvant éventuellement servir à
l'infiltration de l'eau sltuée
dans
les nlveaux grossiers supérieurs.
Dans certains cas,
ces
llts graveleux semblent corres-
pondre,
à
des axes de drainage d'anclens
lits de rIviéres,
ayant favorisé
la mlse en place de terrasses.
Ces ~lveaux
graveleux semblent se localiser au VOiSInage de grands cours
d'eau actuels
(Bété,
Mé,
Comoè).
Bacchiana (1981)
reléve
plusleurs niveaux de terrasses correspondant à
plusieurs cycles
regressifs et transgresslfs.
Ces terrasses d'altltude~dlffé­
rentes sont attribuées au quaternaire,
ca qUl
remet apparemment
en cause,
l'appartenance de ces nIveaux graveleux au miopllo-
céne.
Mais,
11
~audralt remarquer
que les niveaux de galets
n'étant pas tous sltués à
la même altltude,
ne sont donc pas
tous contemporains
les uns des autres.
Nous pensons que ces nlveaux graveleux ne sont pas tous
d'age quaternalre comme le lalsse supposer Bacchlana
(1981),
malS
Ils seraient le témoln du début d'une sédlmen~aLion.
Selon que ces n:veaux graveleux sont à
la base du contlnental
termlnal,
Ils seraient d'age miopliocêne'et en d'autres pOlnts,
ils constitueralent la base du quaternalre et seraient donc
d'àge quaternaire ne représentant en falt qu'un horlzon
remanié.
Il y aurait de ce fait un diachronisme de ces niveaux
graveleux par rapport aux étages géologiques.
Au sud du bassln sédimentalre,
le mur du continental
termlnal n'est vlslble que dans quelques
rares coupes.
Le
contlnental
termlnal
repose SOlt dlrectement sur le socle
(Sassandra,
Mokta),
SOIt sur les
formations sédlmentalres
paléocénes
(Fresco.
Tiagba,
Eboinda,
N'Zlda)
Sa base est
touJours moins graveleuse qu'au nord.

-
147 -
11122.2.3.3
~\\J.ç~e~siOIL s trat igra~'1iq\\,l_~ (Lan~
l~ _ÇQntLr:.H~Dt-qLLeJlIlll1_q.l
A l'issue de la synthése de l 'étude de plusIeurs coupes
de =orages Tastet
(1979)
a défini dans
le continental
termInal
la succession stratlgraphlqUe suivante
* nj~~~au_4
sables argileux ou arglles sableuses ocres
homogénes.
C'est
le nIveau superficiel des coupes à
l'affleu-
rement que nous avons décrites précédemment.
La composItion
pétrographique est constante avec 60 % à 70 % de sables et 40
à
30 % d'argIles.
L'épaisseur varie de 0 à
70 métres;
* r:.U~_Y~9...-U~
sabl es souvent gross i ers à
intercal at ions
argIleuses bariolées.
Cette formatIon peut contenir un niveau
sableux plus ou moins grossier et continu sur 10 a
15 metres.
Son épaIsseur varIe de 0 à
90 metres.
* Q~y~~~2
sables argileux et argiles noires fétides
parfois gréseuses.
Le niveau semble se localIser vers AbidJaù
et a
l'est du bassIn sédImentaIre vers
la lagune Aby.
Son
épaisseur va de 0 à
10 mètres
* ,rliy.~él.l..l.__l
sables argi leux plus ou moins grossIers à
IntercalatIons argileuses barIolées.
L'épaisseur varie entre 0
et 20 métres.
Le plus souvent.
les forages d'exploItation d'eau
s'arrètent au nIveau 3.
Le minéral argIleux domInant est
la kaolini~e avec
cependant des traces d'lllites et de minéraux gonflants
montmorillonitiques.
Nous avons étudié la granulométrie des échantIllons du
forage IV Sodeel
RivIera Centre.
Le forage traverse le niveau 4
de 0 à
22 métres et penetre dans
le niveau 3 de 22 à
120 m.
De l'analyse granulometrlqUe.
nous avons établi
une
coupe séquen~ielle. fIgUre 111
"
13

148
STR:'TI_
LITHOLOGIE
SEQUEHCES
GRAPHIE
0"/. '
100"/.
o ':~'l::::":
·... ....... .
·..,
.
· ... . .
·
.
10 : : : : b'
:::'. :
f • • •

• • •
:~ :_: ~:; ~ ~:...; ~ ~:1
_
'.-. -; :-.;-• • ;-.-, ·'l'-: ',1- - ----
20 ·
~
.
rrl
:1= -= ==
• • • • ••••
'-:-•..,.'-:-.-"'L7,7,"""'1
• • • • •••• •
• • •• ,1·
.

• •
o
• • • •
1
..•·..·
sa. ....
• ••••
· ..... ...
·
~.
:::::;~:
60
• • 'l: : ~ ~ :_ .
. . . . "
·......
..
.... ..
90
. , . •
·.. ..
·.. ..
100
110
'20 ll'i::=ir:::::a:<:l::ci::~====l....- _ _..L--L;=L.-_--l
FIgUre 111
Coupe lithologique et analyse séqUentIelle du
13
forage
IV Sodecl RIVIera Centre (Continental termlnal)
Sequences
galets
2
granules.
3
sables tres
grossIers,
4
sables grOsSIers
5
sables
;nc~/er~s,
6
sables
fin.s,
'7
i
s:l ts,
ô
a:-g:;.les

-
149
-
Le niveau 3 au vu de l'analyse se~uentielle est un
niveau homogène de sables moyens peu ou pas argIleux,
compor-
tant une ~ntercalation grossIère situee entre 00 et 52 mètres
et surtout des
intercalations fines ec silteuses devenant de
plus en plus fréquentes
lorsqu'on monte vers
la surface.
Le niveau 4 est homogéne et èpais de 22 m.
Il
est cons-
titué d'un sable moyen avec une proportion d'argile sensible-
ment égale à celle des sables.
III 22.3
Les formations quaternaIres constItuent morphologi-
quement
les bas plateaux.
L'ensemble du quaternaire est lImité
au sud de l'accident des
lagunes et n'a pas d'extension vers
le nord à
l'exception des vases et des sables
lessIvés des
dèpressions fluvlo-lagunaires.
La cote du quaternaire n'atteint
pas celle du contH'.ental terminal
terml,nal qui
lul,
forme
l'unité morphologique des hauts plateaux.
On distIngue au sein du quaternaIre 4 formations
prin-
cIpales.
Par souci de commodité,
ces formatlons ont été
affectées de numéro,
et seront déslgnées
sous
le terme de
formation 1.
2.
3 et 3a.
Compte tenu du fait que,
la formation
marno-silteuse,
attribuée à
tort dans
les prècèdents travaux à
la formatIon de base du quaternaIre et correspondait a
la
formation 1,
n'était pas en falc
j'age quaternaire mais
mio-
cène marin supérieur
nous avons par conséquen~ apportè un
léger correctif en réaffectant de nouveaux numeros aux diffé-
rentes
formations quaternaires.
D'où la nouvelle numerotation
stratigraphique suivante.
Nous avons de haut en bas
For:nat ion
c:-Jrres pondan t
à
l'ancienne formation 2
,
Formation ')'- correspond3rlt cl
1
"-
ancienne formation 3
Formation 3 c::Jrrespondant à
l'anCle:1ne formation 4
.
FormatIon 3a corr8spondant à
1 aCIenne formation 4a.

150 -
111 2.23.1
Elle représente un niveau hetérogéne d'argiles nOIres
a
~rlses,
plus ou mOins sableuses,
~arfols fétides,
renfermant
souvent des passées de tourbes.
Elle constItue un n:veau lagu-
naIre comparable aux formations
lagUnaires actuelles.
C'est
le
plus ancien terme daté du quaternaire
iVOIrIen et sen ége est
égal ou supérieur à 42000 ans BF
(avant le présent).
:"'a formation
est sous
forme
lentIculaIre et
ne semble
pas eXister par~out dans
le baSSIn.
Son épaisseur varie de 7.5
à
20 métres.
~ l T
.i.
~ 22 .3.2
La formation 2 est formee par des sables peu argIleux
et constitue à
l'affleurement,
l'unite géomorpholog~que des
~as plateaux.
Ce niveau est azolque et présente les caracté-
rIstIques sédlmentologlqUeS d'un dép6t continental dont
l'àge
est reporté à des dépots ante-halocénes.
Son épaisseur va de
15
à
plus de 39 métres.
11I 22 .3.3
Cette format~on repose sur la formation 2 et forme à
l'affleurement.
l'unité géomorphologlqUe des
cordons sableux.
La formation 3 est constituée de sables purs dont
l'épaisseur variable peut dépasser 45 ~é~res.
On distingue deux generations de cordons morpholo91-
quement différentes
l'une "ancienne"
constituée de sables
blancs.
l'autre plus
récente formée de sables
roux.
La mise en
place de ces dép6ts est postérIeure à celle de
la formation
2.
On
lUI attribue un àge halocène
(Tastet.
1979).
111 2.'::3.4
;'::oGDat,Lon__ 3Ei
La formation 3a est constituee pa~ des dép6ts d'Origine
lagUn21re
,Ç -
. . . ,
ou ,-.LU"/laLB.
de lithologie
tres variable allant des
sables graveleux aux vases et argiles.

1 51
Elle constitue le remplissage des dépressions
fluVlO-
lagUnalre5e~ des
lagunes actuelles.
La formatIon 3a peut aussi
se présenter en intercalation èans
la formation 3 dont elle
représente une variation latérale du faciés.
Les sables et
argIles de la bordure nord des
lagunes Adjin et Poton datés de
8630
±
70 ans
B~ par un échantillon de bois trouvé à
24 métres
de profondeur et 4300
±
60 ans par une graIne trouvée à
12 m
de profondeur appartiennent probablement a
la formation 3a
CBacchiana,
1981).
I I l 22.4
Nous avons correlé des forages
traversant les formations
mlopliocénes et quaternaires suivant un profIl
nord-sud situé
sur la carte géologIque,
figure
111
,
1
Cette correlation,
nous a permISd'établlr une coupe
nord-sud,
figure 111
, Sur cette coupe on remarque la géo-
14
métrie variable des formations mlopliocènes dont l'épaisseur
augmente du nord au sud.
Ces formations miopliocènes sont
constituées dans
l'ensemble de sables plus ou moins grOSSIers
avec des
Intercalations èe lentIlles d'argiles et d'argiles
sableuses.
Ces formations miopliocènes contInentales passent
au sud de l'accident majeur à des formatIons marno-sllteuses
marines d'age miocène supérieur sur lesquelles reposent les
formatIons quaternaIres.
Les formations mlopliocènes sont formées
a l'ouest
d'Abidjan de sable moyen;
elles devIennent plus ou moins
argileuses dans
la régIOn de Bingerville,
pour devenir plus
grossieres à
l'ouest du bassin sédimentaire vers Akakro.
Le niveau superfIciel sablo-argileux
(Terre de Barre)
considéré comme niveau superficiel du continental terminal
a
une épaisseur qui
varIe d'ouest en est,
devenant plus
impor-
tante lorsqu'on va vers
la région de Grand Alépé.
La Terre de Barre varIe aussi du nord au sud.
Elle a
une épaIsseur peu Importante au nord du bassin sédimentaIre
pour devenir plus epalsse au centre et lorsqu'on passe aux

NuRD
SUD
(li" J~UI JO
(1: Il'1 1
lU
\\
koul,
(FIJÙln,'
,I\\LT(m)
1Q
, .. , "
o __'~ld\\'nt
,<=-,,~. ~~11 J1J
rnJJ~r
40"
o
QU.\\TFRN/\\IRE
"-;~:f\\~~\\-\\è.~~=~·=.r~.~.,,~~s ..~
_50'
[._J ~t-YtXJ' ,?lexJun':J,['{il vo~',",d"'IA,·<,
j~~""'
• t '
,1. .
~
'
....; -
. ' "
[:,- "1 Œ(h J.CE1lr'rn. Win)
soi:lc'Scjc,,> cnr,
[.
~j
j(,f,o
, l " , .
. - - - . - - - - - - l .....
~ -:~_-=--::..::_
c
,
' , ' t ,

'\\:' '.'
__.' _:..
~ ;'i'i('lIli,·r':'A.", f',ClJl~II)(·ljrJib(]llt"(JI"U"l"·'I)eU(Ir'<)lr\\.i)<
_1 GO 1
1
Le,,] ~1 (l(j(jUf )(J/rx" )<Jr\\J,k"'. ltJ.tri.le'. ,'1 s, JI ,l,." 1111"['cul"",
"'\\~ ~:;t~~~~~_·
.-,."~L:~~~~~))]t~
\\ + '. "
,:.:'.
0
(J1
.1SG 1
N
HRTIAIRf
"t<:.:~.-\\;: ~~::;:~'-~~
[l'mS.blts argll.ux ocr.s( TH,. de Elarr.l
(OtlTIHEHT Al
:"';,:](rn riOCl'C);,'CCJ[lt,li(>flrlllsud,,,, 1)lu'.(Il! ff<'ln~ u['("'j,leu",
]
TE~HIHA L
\\...
-i-.
t1"- \\-1 - ~~_~
~~
t
t
1
~
+ 1"
[':'ffinicu'i"" morll\\) morT,,,,, urlJdl."dl"\\J",e~
\\ 1 -r ..
1"
1"
-i
t
t
... -r
~
SECUNL),\\lriE
\\
\\:,'.:\\
5km
\\
\\
~
b..J(C""IOC,," SUfJPr'If'UI') aryrlps, Luil.lllf'c·c, d ~ub!C",
\\
1
pRECABRIEN
[c, 1l' Jsocle crl5taUin ci crlsrollophyl;pn
Figure 111
Coupe Nord-Sud du secteur d'etude
14

153
-
abords de la faille des
lagunes.
l'épaisseur dlmlnue.
Cette
variation d'épaisseur est
illustrée sur la figure III
.
14
II l 2.2.5
P_gl éo~~o_S-r-gptl-.lE:O_q1LJ2SLS~:lD
~$çij,m~nta:l.I~
Le bassin sédime~taire côtier est un bassln de type
ouvert.
La sedimentation y résulte entiérement du Jeu variable
de la subsidence et de la tectonique d'une part,
et des apports
en provenance du continent d'autre part.
Ces apports etant
déterminés
la plupart du temps par la morphologie des
bordures
du bassin dont l'histoire débute probablement au jurassique
supérieur ou au crétacé inférieur,
à
l'issue de la séparation
entre le continênt africain et
le continent américain,
par le
dépôt de sédimen~s continentaux assez grossiers
(conglomérats
et grés)
avec des
intercalations d'argiles noires
lacustres.
La premiére transgressioR de la mer Albo-aptlenne dépose
une sédimentation marine caracLerlsée par sa richesse en orga-
nismes,
en blocs et galets provenant de demantelement du socle.
Cette sédimentation marine persistera pendanL 120 Ma
enVlron,
de l'Albo-aptlen jusqu'au mlocéne supérieur,
avec des
épisodes bien marqués de transgressions et de régressions dont
la plus
importante se situe à
la fin du maestrlchtien où tout
le bassin sédimentaire est exondé.
Entre les périodes de sédlmentatlon marine,
s'inter-
calent des phases continentales
liées au recul de la mer.
L'arrêt de la sédimentation à
l'oligocene et une reprise de
l'érosion entrainent la création d'un paleo-rellef sur lequel
s'installeront les sédime~ts miopliocénes continentaux selon
deux étapes princlPales
Avant
le miopliocéne.
régne un
climat tropical humlde associé à
une végétation dense qui
favorise une altération de type latéritique sur les
roches du
socle et améne avec le début de néogène la mise en place du
niveau 1
une incursion lagunaire au nord de l'aCCident majeur
donnera le ~iveau 2.
Au début du néogéne.
l'aridification relative du climat
(éollsation),
concomitante d'une régreSsion.
permet l'épandage

-
154 -
en nappe de matériaux détrltlqUeS arrachés aux altèrltes du
socle.
condulsant eu dèpot de sables arglleux du Dlveau 3.
Snfln au maXlmum d'arldification et ~e contraste Sdlsonnler,
les dép6ts devlennent plus homogènes.
l'èollsatlon est plus
forte,
c'est le nlveau 4.
Aprés
l'épisode continental du tertlalre,
le quaternalre
redevient marln avec deux transgressions suivles de deux
regresslons.
La premiére lncursion marlne quatecnalre remonte a plus
de 42000 ans BP et le niveau de
la mer atteint la cOte -
20 m
en d~sous de son niveau actuel.
Cette tranSgreSS10~ se termine
par la mise en piace des dép6ts
lagùnaires de la formatlon
1.
Pendant la phase regressive suivante
(antérLBure a
18000 ans
BP),
un climat de type soucanien a permis,
en
l'absence d'un couvert végétal dense,
l'éPendage en nappe de
matérlaux sablo-arglleux empruntés aux formatiohs m:opllocénes
du contlnental
terminal constltuant
la tormatlon 2 et corres-
pondant a l'unlté morpho-sédimentalre des bas plateaux.
La dernlére transgresS10n
(Noua~chottlenne ou flan-
drlenne)
marine est trés
brutale et provoque l'ennoyage conSl-
dérable du contlnent,
régularisant
la llgne du rivage et lui
donnant une Conflguration semblable à
l'actuelle.
L'important système de rlas ainsl
formé va ètre fermé
par la dérive du Ilttoral ouest-est,
isolant ainsl
des
lacs et
des
lagunes soumis a l'envasement provoquant
le dép~t de la
formatlon 3.
Enfin les sables blancs des cordons littoraux issus du
leSS1Vage des
bas plateaux accentué par la prOxlmlté de la
nappe phréatique,
sont le résultat de la dernlère regression
actuelle.
Les formatlons deltalqUeS é~ergent, lsolant plusieurs
systèmes
lagUnalres.
Le schéma paléogeographlque du bassin sèJimentalre de
COte o'!voire est donné par la figure 111"5'

1

155
COlOHH( SYRArI-
MOuvEMENTS OE
G1UPHIQU[
O!SUIVA. -
o
l ....
ME"
L
OuEST-CHURE-[S
TIONS
o
fjllu!.,",i ,(lui.
E
o
~
Cl
Cl
Cl
Cl
Cl
c:onglo"...,er:.ts
0 0 0 0 0 0
Cl
Cl
0
0
Cl
~ flfrT'l.nh d~ 0 0 0 0 0 0
Cl
Cl
Cl
Cl
Cl
sOda ft MCtS
tr;,nsgrtS
0 0 0 0 0 0
d' hydroc:ub..,.~'li
"
Cl
Cl
Cl
Cl
Sive
.i
0 0 0 0 0 ' ; '
Cl
Cl
Cl
Cl
Cl
0 0 0 0 0 0
Cl
Cl
Cl
Cl
0
tes ft Fa_
0 0 0 0 0 0
r;'rNN'~ ~
z
'"
a
a
~
N
1-
"-
et
lt
0
2600m
:;)
CC
- '
UI
et
-ffilu.z
z
UI
....
(.)
~
Cl
ct
u
Cl
~
w
;Z
UI
+
E
o
lt
"-
~
~
CI>
U ....
~
Cl
<ïi
CI>
et
cr:
~
....,
Figure 1II1~
Schéma paleogéographique du
.:J
bassin sédimentaIre de COte d'IvOIre
(d'aprés
Aghui et Biémi
1983 )

156 -
II 1
"
,
3 ! • 1
La déterm:natlon de l'orIgine des
~oches sédImentaIres
peu ou pas metamorphlsées pose un certain nombre de problémes
que les seules méthodes sédimentologiques
ne peuvent
résoudre.
Partant de ces considératIons.
de nombreux a~teurs ont
utilisé les minéraux accessoires pour tenter un tant SOIt peu
de démèler les problèmes posés.
C'est à
cette catégorie de
minéraux acceSSOIres qu'a~partient le zircon dont les
premIers travaux concernant
la typologie ont débuté avec
H.
Turach
(1884'.
malS
il fallut attendre la seconde mOItié du
XXéme siécle pour connaitre un développement notable grace à
la mIse au point de méthodes statIstIqUeS dImensionnelles
,
dites R. M..;.
(Reduced Major Axis.
M .
Poldervaar et Al.
1957)
BIen que
largement utilIsees.
les concÎ'-lslons tlrees de ces
méthodes
furent
l'objet de crItIqUeS essentlellemen~ axees sur
le choix des critéres de base utIlisés.
De nombreuses classIfIcatIons morphologIques
furent
proposées par d:fférents auteurs
(F.R.
Karner et J.O.
Helgesen.
1970). Ces classifIcations anciennes.
malgré leur valeur scien-
tifIque.
s'adressaient à un nombre tres
restreInt de ~ypes de
roches et ne tenaIent pas compte de nombreux caracteres du
zircon.
pour condUIre à
une interpretatlon féconde des donnees
fournIes
par le mineraI.
Plus récemment.
cette méthode a été l'objet d'une étude
détaIllée
(Pupin.
1976) dans ses
travaux sur la SIgnIfication
des caractéres morphologIques du ZIrcon des
roches en pétro-
logle.
A Juste ~itre Pupin pense que les données propres aux
car-actérlstiq11eS morphologiques
(ser.su lato)
du ZIrcon sont
susceptibles d'apporter des
indicatIons nombreuses et spéci-
fiques dans
la recherche des
roches meres des sédIments ou
dans
la corrélation de niveaux azoiques.
Plus proche de nous.
un des aspects des
travaux de
S.
Touré
(1981)
est consacré à
l'applicatIon de cette mét~ode

-
157 -
pour la caractérisation de matériaux ter~iaires sédimentaires
ou volcano-détritiques de l'Arc de Castellane
(Alpes Maritimes)
III 31 . 2
E3ÇlS_~fon®lDentille de la m~.thode _PIOp'osé~
U--,_f' __ P1l2.tn._~_"t G
1'.\\J..rc~1932.1
III
~~ t é~nçrj s t~-.ll Qg r- a2b_J.~\\.(§~1.
31 . 2 . 1
u).dexat:i,.çm
Le Zircon
(Zr-Si0
) cristallise dans le système quadra-
4
tique
il peut aVOir une forme allongée cu trapue.
symétrique
ou dissymétrique par rapport à
l'axe C.
Il présente les
élémen~s des symétrie de l'holoedrie du systéme quadratique
2 A?
2A...,
A
. --~. --~-.
C.
4
2 [1-1
2M'
L'indexation des
formes
cristallines est basée sur un
réseau quadratique centré
(orientation structurale).
Figure III
.
I6
OUADRATIQUE
CENTRE
....
Il
a

" ••
"aQ".,..I ••
o "e-qlotanl ••
. tè.,.. r,•• 'Ill••
Fig III
: Pro'
t"
.
1S
d
J~c lon cnstallocjr'aphique des principales faces des cl'istaux
R~ Zlrcon natu~els avec leurs fréquences relatives
eseau quadratlque centre- (
.
t
.
.
onen atlOn structurale (J. P. PUPIN 1976)

158 -
, ,.. l
.L.L
31.2.2
La méchode tYPOlOgIqUe est basée sur le développement
relatlf des faces prIsmatiques et pyramldales dont les combi-
nalsons définissent un type determiné.
 - f a c e pyramidale
~face prismatlque
Cristal du :ircon
TT l
L
31.2.2.1
Les types fondamentaux
(16 types)
presentent
0,1
ou 2
prlsmes et l'une des trois pyramides
{10l},
{21 1 }
ou {301} ou
la combinaison
{ l ü l }
+
{211}, sur la figure 111
sont regroupés
17
les 64 types et sous types de la classlfication (J.P,
PUPln et
G.
Tu rco ,
1972) .
p
y
R
A
M
D
E
s
p
100
AB,
N
R
.!oü
0
300
C
E
40Ù
~co
T
/00
s
100
200
300
400
5UO
GOO
;00
N
0
C
E
A
Flgure 11117
Types et sous-types
fondamentaux de la classl-
fication
(J.P.
Pupin et G.
Turco,
1972 a,'o)

159
III31.2.2.2
En général subordonnés par rapport aux types princlPaux.
les types secondaires se déduisent par l'adjonction d'une ou
de plusieurs pyramides supplémentalres
{301~,
{122}
et {321}
et {511}.
la positlon des types secondaires est flgUrée dans
le tableau de la figure 111
,
18
N
D
c
E
A
100
200
300
.00
500
600
700
800
100
B
AB,
AB,
AB J
AB,
AB,
A
C
AC ,.J
f - - -
N
L,
L,
L
200
H
J
L,
L,
G,",
1
Ll,
0,
l.I;
0,
LI,
0,
LI.
O.
LI,
0,
GI
o
"""'J f - - -
S,
S,
SJ
s,
s,
p,
300
A,
u,
v,
u,
v,
u,
V,
u.
v.
R,
u.
V.
SI,
SZl
::)ZJ
" - - " " -
"',
SI,
- - - - - - ~~ " - - -
C
400
a,
S.
s,
S.
s.
S,o
P,
u,
v,
u,
v,
u,
v,
u,
v,
R,
U,'
V"
SIe
SI,
:::IZ a
SI,
Sl~
rZ2 1,_t - -
SOI
SIl
S"
S"
S"
500
OJ
P,
R,
u"
v"
u" V,,
U,'
V"
u"
V"
U,'
.,,\\~
SI,.
SZI}
SZ Il
~l"
SI I~
Pl,
T, ...
f--
S,.
T
S"
S,.
S,.
S,a
P,
600
0,
u,'
R,
v'"
u"
v"
u,'
v,,
u,' v,,
U;o
v"
1
SI,o
-~ SI,.
SI ,~
Sl.ç,
Pl. T".Hl
" "
700
0,
S"
S"
S"
S"
S"
P,
U 11
v,,
R,
u"
v"
U ll
Vil
u••
v"
U"
v"
51 21
SZn
SIn
SZl.
SZl~
i' Z ~ T1J I~
1---"
BOO
E
J,
J,
J,
J,
J,
D
F
1
JI,
N,
JI,
N,
JI, N,
JI.
N,
JI,
N,
U2
K, l
"_1
Figure 111
Posltion des types secondalres dans
le
18
diagramme
(IA,ITJ.
D'apres J.P.
PUPln,
1976.
111 31 . 2 . 3
1II31.2.3.1
Concassage - - - - - - - - ) Fragments de grand dlamétre
3
cm
(marteau)
.:f
Broyage
"----', Poud re 0
<
mm
Broyeur à
machoires
3royeur
à
anneaux
" /

-
160
-
,
Tamisage
- - - - - - - - - -
comprise ent.re
50 ~
-
160 ~ conservee
TamlSage à
sec ou
Tamisage à
l'eau
1
Séparatlon
densimétrique
(Ampoule de séparation)
______~/"l F"ractlon légère d
:~, 87
Bromoforme
~ F'ractlon lourde d > :2., 8 '1
(conservée)
Séparation éléctro-magnétlque
(Séparateur lsodynamique "Frantz")
Zlrcon dans
la fraction non magnétlqUe à
l'lntensité maximale
(1
= 1,7 A)
/
Separatlon deuslmetrlqUe
(Facultatlve)
'(Iodure de méthylène d
= 3,32)
,1
Montage du concentré de Zlrcon entre lame
et
lamelle dans du Baume du Canada
Remarque:
les sédlments,
comme ce fût notre cas,
peuvent étre
tamlses sans broyage prealable.
Four éviter toute contaml-
natlon qui
lmpliquerait des erreurs d':nterpretatlon,
11
faut
prendre les précautlons necessaires tout au long des manipu-
latlons.
Pour l'étude d'une population de zirco~, on peut généra-
lement se passer de la séparation densimétrlque à
] 'lodure de
~éthylène. Par contre,. lorsque
la quantltè de meneraux lourds
(d
) 3,32)
autres que
le zircon est très élevee,
on peut
utlllser l'lodure de methyléne.

-
161
LI l 31 .2.3. 2
E:;tu_~_(t~ _.lêL-Q~IJ1_ê!t iOll--êlJ
mi cr~;;;ç_o2§
On prend au hasard cent cristaux comprIS entIèrement
dans
le champ du microscope,
au grcssis~ément 250,
pour une ou
plusieurs traversées longitudinales de la lame.
Les cristaux sont déterminés typologiquement lorsque
cela est possIble et leurs autres caractères notés,
ainsi que
leurs coordonnées dans
la lame.
Lorsque cent cristaux,
numé-
rotés de
1 à
100 sont étudiés,
leur distribution typologique
est fournie sous forme de tableau (lA,IT) mentionnant
les
fréquences de chaque types ou sous-types,
ainsi que le taux
d'Indéterminés.
L'Indice "A" correspond au développement des faces
pyramidales et l'Indice "1''' au dévelol=-pement relatif des
prismes ou a
l'absence de ceux-ci.
III31.2.3.3
Agt;,~re$__~_ar9&téres~~_â
~t rCQ.Qs__ Lr-"-p_~ P'-lQjJ:l--<_1 97 fil
Bien que prècise,
la méthode typologique doit être
complétée par un examen très approndi des caractéres morpholo-
giques des ZIrcons de la population étudiée.
1II 3 1.2.3.3.1
D'après
la netteté des
formes des cristaux,
ils seront
considérés comme
Automorphes
cristal
à
faces planes et arrétes aigues
- Subautomorphes
: cristal à
arétes légèrement émoussées
- Arrondis
les faces des pyramides sont nettement arrondIes
les faces des prismes l'estent l=-lanes
;
- Subovoides
Toutes
les faces sont t,ès arrondIes bien
que le cristal soit encore orientable
cristallographiquement
- Ovoide
forme ovale,
aucune face du cristal n'est recon-
naissable,

162 -
Remarque
En géneral.
les cristaux trés remanIés acquIérent
des formes
(sub) o'lcIdes d'.les à
l ' usur-e par le transport.
III ';'
2
J
3
')
......
1 ~


• '-'
La couleur des zircons est très varIable.
Les zircons
primaires des
roches récentes sont generalement incolores.
mais aUSSI
roses ou rouges.
Il
semble cependant
impossIble de
relier la couleur à
l'age des cristaux.
11131.2.3.3.3
On en recontre dans les populations de roches endogénes
mais plus fréquemment dans
les
roches vOlCanIqUes.
les milIeux
mIgmatitiques et anatectlques.
Les criscaux peuvent s'accoler
par les faces pyramIdales.
prismatiqUes.
1II31.2.J.3.'-l
- gradins de croissance
frequents dans certaines
laves et
les pegmatites
lacunes de croissance
surtout dans
les
roches vOlcanIqUeS
surcrolssance
: dans
les granitoides alumIneux
excroissance
cOflsidérée comme une crOIssance èPItaxique
de xénot ine.
1II 31 ') - 3 c;
. ~ . .3.
._
La corrOSIon magmatique peut conduIre à
des formes
arrondIes ou ovoides.
III 31 . 2 . .3.3.6
Genéralement de petIte tclIlle.
ce 'sont des résid~s de
l'enatexie ou résultant de l'asSlmllation de l'encaIssant au
pourtour des maSSIfs
IntrusIfs.

-
163 -
III31.2.3.3.7
c'est un phéncméne variable selon les populations
étudiées traduisant un caractére rythmique de la crIstal-
lIsation du ZIrcon.
Trés fréquent surtout dans
les cristaux
tardifs et les surcrOlssances dans
les granites anciens,
c'est
un caractére important dans
les études typOlogIqUeS,
car il
enregistre les variations relatives succeSSIves des formes,
donc celle des conditions physico-chimiques du mIlieu pendant
la croissance.
Inc 1 us Ion_~
III31.2.3.3.8
Elles sont fréquentes
et variées.
correspondant généra-
lement à des
inclusions solides,
VItreuses ou crIstallines.
Les
inclusions fluides sont rares.
l l 1
6PF Lt~êL'ÇLo_Il_d~ 1 a _m$_te.hÇ)d_~ __t~.20 l_QSLLque -9.'4 ~_iIcol}
32
9_ççe;;SOl re
Le ZIrcon est un minéral accessoire commun des
roches
endogénes.
On le rencontr~ dans
les roches sédimentaires
détritIqUeS dont
le matérIel provient de la désagrégation des
roches précitées.
Nous allons dans ce paragraphe étudIer:
-
Dans un premier temps,
la distributIon typologique et la
morphologie des zircons dans
les formations schIsteuses des
carrières d'Anyama et d'Ahoué
;
-
Le deuxième volet de ce paragraphe sera consacré à
l ' u t i l i -
sation de la méthode typologique dans
les sables argileux de
la Terre de Barre,
dans
le grés et ciment de conglomérats de
base du contInental terminal.
Le
but de la prese~~étude es~ à'appliquer cette
méthode à
l'étude des formations
"ancIennes du socle" et des
formation plus récentes du continencal
terminal en vue d'une

-
164
-
approche paléogéographlqUe.
l l 1
. 2
.t>..p12J~ca t_::'9(L~ J.__'_~J.~_',J.g_~ çie~_tQr:.m~ t lODâ
32
~ÇhJ_â~~U_~e_~
111 32 . 2 . 1
Cet échantillon prOVlent de la carrlére d'Ahoué située
sur la nouvelle route d'Alépe.
C'est une formation schlsteuse altérée,
de couleur
violette,
avec des passées blanchàtres
lUl donnant un aspect
bariolé.
Les mlnéraux discernables macrOSCOplqUement sont des
palllettes de mlcas.
11132.2.1.1
-- b...q_for:meo des Z l rccms es t
générale;nent automorphe ou subto-
morphe,
rarement ovoide.
Dans
la majeur partle des cas,
il
présente des cupules
(Volr planche 1
(1,3,6,8,9)
en fln de
paragraphe).
La présence de cupules
indique un tra~sport plus
ou ;noins
important et l'éloignement posslbles des sources
d'allmentatlon.
Cependant l'existence d'un certaln nombre de
cristaux peu ou pas cupulés prouve des sources assez proches.
--l".a_C:Qq~$\\Jr est varlable.
-- ~~_zQn~~eo
est fréquent,
Planche
( 2,4) .
-- L~s_in~l~s~on~
sont présentes mdis peu abondantes dans
la
plupart des cas,
sauf dans
les zircons typiquement volcaniques
où on note la présence d'alguilles acclculaires d'apatltes et
des
inclusions mal crlstallisées.
II 1
.
. 1 . 2
Frég1J.E:..o.'!ces__de...â_t-Y2e~---.d~z i rcon
32
2
Au niveau des fréquences des types determlnés,
nous
remarquons
la prédominance du type S par rappor~ aux autres
types.
On note DAanmOlns
l'existence du type? et J.
Le sous
type U étant rare.
Le pourcentage des différents types corrlge sur la base
des types détermlnes est donné ci-dessous.

165
--
52
= 4,7 S-
5
= 17,2 S-
c
13
c
Pl
= 3, 1 S-c
53
= 4,7 S-
C"
= 1 ,6 S-
c
J
--'14
c
=
1 , 6
S-
2
c
T
54
= 4,7 S-
5
--
6,3
S-
c
17
c
= 1 ,6 S-
'"'4
c
S7
= 12,5 c
Si8
= 7,8 2-
-0
c
U
= 1 ,6 %
23
53
= 12,5 %
5
= 3, 1 ~
22
0
59
= 1 ,6 %
5
= 7,8 %
23
S10 =
1 ,6 s.
5
= 3, 1 S-
c
24
c
:3
= 4,7 %
5
::-
1 ,6 S-c
lndéterminés
36 %
12
25
Nous avons
représenté sur le diagramme IA,IT du Turco,
1972 b,
la distrlbution typologique en fonction des fréquences
obtenues,
On note un bimodalité dans
la distrlbutlon des
zircons,
montrant alnsi deux noyaux au niveau du dlagramme
lA,IT du Turco,
1972 b.
VOlr diagramme a de la figure
111
,
19
Le premier noyau est représenté autour des types S7'
S5'
5
,
Les caractéristiques des zircons permettent d'emettre
13
l'hypothése d'une source "granltique" ou granOdloritique.
Comme le montrent les diagrammes b eL c
lllustrant
la dlstri-
bution typologique des z~rcons dans un granodiorlte de la
région de Bondoukrou au nord est de la Cote d'Ivoire et àans
un granite monzonltlqUe de Séguéla au centre du pays.
Le deuxiéme noyau est matérlallsé par les types 5
,
17
S18'
S23" au bas du diagramme tYP010glqUe.
Tout a
fait en bas
du diagramme,
les types J
et
autour de ce second noyau
Z
J 4
confirment un apport d'éléments volcanlques.
Nous donnons à
titre d'exemple sur la figure
1Il
la répartition des
roches
20
volcaniques dans
le dlagramme
(lA,IT).
D'aprés
le diagramme IA,IT de la répartition des
roches
volcaniques
les Zlrcons du second noyau semblent provenlr
probablement J'u~e roche volcanique alcaline ou calco-alcallne.
E;chan t tllQD_ ç") _p ,
~
~
Cet echantillon a été prélevé à
la nouvelle
gare d'Anyama situee au nord d'Abldja".
C'est une rormatlon
schisteuse.

-
165
-
!i
i
1
1
1
1
1
I
1
=_..,..... .....
i _ _
_
~
-
i"ll'1
- - -
1
-;....
--=1
--
- - j
i==±-'- = ~ = _
--~
~
-t- •. -
-
._-
.....
...;.. ._-
1
1
!
-
- -
g
1
~
r- .:.- ~/~
== ....
"
.
§--
--
. ",
-::: .
: T
1
1
1
.::.':;'.>:j.:
1
....... ,
. ::', :..,::.,
..........
, .

"
0 "
C A B
b
Granodlorite
(Bondoukou)
1
1
1
1
1
[]
\\:::'.':~'
t.
t::
0
0
-
-,
0
"-
ô
~
x
.,.
JI:
i - - -
-=-=
m ) - 5
1
: ' . : ;
. . . ., : . : - -
-
5 -
1 0
%~
1:";::
.. ". 'E::::::!-
,
- --
- -
.'>.
- ==
~--
1
r - - - i
t==.=
i
f - - -
~ 10 - 20
20
-
40 :~
Il
1
1
1
1
1
• 40 c>
/
Ô
1
1
1
Granite a
2
1,,11 cas \\ Ferke)
FIgUre III i9 : Distribution tYPOlOgIqUe des populatIons
de =ircons des scnIstes d'Ahoué
(CAd)
sur le dIagramme a

167
1 .•\\
~ zoo JUO daO soc 60G 700
!010j
1. T
200
JOO
<laD
o
SOO
0
(,0(1
~J. .~
0
c
\\
.~
\\
°
0\\
\\
'" \\
\\
\\ \\.
700
\\
:\\
'i--\\- .-/
\\
a °
\\
"'.1
°
0
000
hOU
-k_
a 00 ::~ ~-----~~:
a
Rhyolite,
~lc"lines-hyreralcalines 1-11.2-4.1.1-4 .

Rllyolitp.s
rnonzonitifluPS
]-11.4.2.2-4.
6.
Trachytes
alenl ins
~ t
calco-alcAl ins
1.5.1-2. J-J.
* rr~chytes Pl feldS[1nthoïrJcs ("phonolites") 1.5.1-2.].
Figure 111
Rèpartitlon des
roches volcaniques dans
20
le dlagramme
l1A.1Tl
selon la termlDOlogie de
A.
la Croix
in Pupin.
1976

168 -
La__ fQone des crIstaux de zircon e3-C :;rènéralement
automorphe.
subautomorphe.
rarement ovo~de. Q~elle que sOIL
la forme.
la plupart des zircons sont cupulés,
planche
( 1, 3.
6.8.9).
dénotant un transport
impcrtant.
La moitié des zircons sont zoné~. Planche
( 2,4) .
Les
incluSIons sont variables.
En faIble quan-cité dans
les ZIrcons du haut du diagramme.
malS assez nombreux dans
les zircons VOlcanIqUeS èu bas du diagramme.
II 1
.
.
. 2
~r'p~uence de-.â..-.t.::L2e;;_ de zi rcon
32 2
2
On note le caractére subordonne des types G,
L,
J
et D
par rapport au type S.
Nous donnons
le pourcentage des
dIfférents types
rencontrés ainsI que le pourcentage des
types
indétermInés.
:=
S2
:=
3,4 %
L
3
4 %
,)
:=
3
4
%
2
J ]
:=
1 7
"'-0
S3
:=
1 7 %
:=
5
0
L
-0
3
,.
;::
7 ?-
..:>~
L
:=
1 -,
se-
. , 0
0
:=
"
1
r _
57
:=
13 4 se-
0"'-
-
5
0
o
-0
,
c-
_:OS
-
13.4
:=
S10
3,4 0-0
S1
:=
1
7 "'-
1
0
:=
S12
5
"-0
40
%
S13
:=
,7
1
%
:=
S14
1 ,7 %
Sn
:=
1 .7
~
0
:=
S18
6. 7 se-o
S19
:=
1 ,7 %
5
:=
1 1 .7 se-
23
o
:=
S24
10
%
T T l
.L oL
~ ~
2
-
~
5.::..
...:.. J
Le pOl1rcentage des t)-'pes déterm:ènès est
r-epresenté dans
le dIagramme I~ IT de la fIgure
III Z1

-
169
-
====
;:::==
1 -
=
. '. ,
.-

" ,
1
, ..
::
'"
t:-:=
- - -
=-::
~
o -
2 %
10
- 20 s."
2.
-
~
5 %
20
- 40 ~0
5
-
10 ~
)
40 %
Figure 111
Distrlbution typologique de populatlons
21
de zircon des schistes de la carrlère 2 de la
nouvelle gare de trains d'Anyama
La
bimodalitè dans
la distribution tYP010glqUe des
zircons de l'èchantlllon C P 2 est plus évidente avec une
2
dlscontinuité centrale.
Au premler noyeau constitué des types S7'
58 caracté-
ristiques des
formations granitiques et granodiorltiques
(dlagramme b et c,
Figure 111
),
11
faudrait ajouter les
19
types G,
situés en haut du diagramme,
existant seulement dans
les "granites evolués" très differenclès,
ainsi que les ty'pes
L appartenant à des granites d'anatexlB ou a des mignatltes.
Le second noyeau est formé par les types
SiS'
Sl3'
5 24
auxquels
il
faudralt ajouter les types J
et surtout D qUl
3

-
170
-
n'exIstent ~ue dans
les
roches vOlCanIqUeS de haute température.
,l-.pEU_Ç2!t1,.OI} _;3,
t'_~tl.!Cl~ _d~",_:t:JLmiLt1_QD_S_séç.u_=
,He]} t 3. :i.,l"'~~ ct ',L ÇQD:::' :i.,I)enta l _t eX1D1 n~l
Nous avons prélevé troIS échantIllons dans
le conti-
nental terminal
que nous avons défIni dans
le paragraphe
concernant
l'étude stratigraphique:
-
échantillon C1
provenant du niveau supérieur du contI-
4
nental terminal
(Terre de Barre)
-
échantillon C1
correspondant à une barre greseuse inter-
2
calée dans
le nIveau des
"conglomérats de base"
-
échantIllon Cl] correspondant au CIment de ces
conglo-
merats de base.
Ces trois échantIllons proviennent de
la ca~rIére située
sur
la nouvelle route d'Alépé prés du pont sur .'..a [1e.
VOIr
étude des coupes à
l'affleurement dans
le premIer paragraphe.
11132.2.3.1
Dans
l'ensemble des populations étudiées pour les trOIS
échantillons.
les ZIrcons sont généralement automorphes à sub-
automorphes.
limpides et cupulés.
planche
1
(1.36.8,9).
dénotant une source d'alImentatIon plus ou mOIns éloIgnée.
Les
inclusions sont trés varIées mais
la plupart du
temps avec la présence d'aIguIlles acciculaire d' apati tes.
On note la présence fréquente de zircons zonés.
planche
1
(2. 4 ) .
TT1
.c~
32.2.3.2
Nous avons presque toujours
une predomInance des
types S
dans
les
trois échantillons,
au détrIment des
types L.
Q.
J
et
des
sous-type~ li et rI.
A titre d'exemple nous donnons
les
fréquences des
types dans
la barre greseuse CIZ'

-
1 71
,
52
=
4,61
"'0
r~C)
= 1
:53
%
'"
53
= x présence
L..
1 ,53
%
3
54
=
1
<=~
,...1"';;
%
PI
= 1 53 0êi
55
- x présence
J
= x presence
j
57
= 10,76 "êi
J 4 = 1 ,53 ""5
N
= 1 , 5"..J %
4
58
=
3,07 "êi
59
= x présence
51 1 =
l,53 %
5
=
4,61
0
13
êi
5
=
7,69 0
17
êi
5 18 = ]:,07 0-0
5
=
1 , 53 %
19
520 = x présence
5
=
3,07 0
22
êi
5
= 26,75 %
=
23
U
1.53 %
Z3
5
= 15,38 '0
24
"5
Il 24
= 1.53 %
5
=
3,07 ~
25
ô
Indeterminés
35
'6
I11~_
~
3
:J':' • .J.
On remarque que la distribution des zircons dans le
diagramme
ClA,lT)
est tout à faIt
la méme pour le niveau
supérieur
CC1
Î ,
pour la barre greseuse
(CI
) et pour le ciment
4
Z
des "conglomér-ats de base".
On note une blmodalité dans la
dlstribution typologique avec un premIer pole autour des types
57'
L
qui
n'est pas trés net
indiquant une source granitIqUe
Z
sens large et un deuxiéme autour de 5
et 5
trés net cara-
23
24
ctéristIque d'une source éruptive calco-alcallne Illustrée par
l'aire de répartition des Zlrcons des roches vOlCanIqUeS calco-
alcalines dans
le dIagramme
(IA,1T)
de la figure 111
,
20
111
2. . 4
ç_QIlCtU",_l_QD
3
L'étude typologlque des zircons préclse léS sources
posslbles d'alimentation des formations schisteuses du socle
et
les formatIons
sédimentaires du continental terminal.
-
La premlère source est constltuée par des
roches

172 -
.. '.'
. .:." c.. '
,.:: -.': :' ~:....::.::"i
1
.....
'
Î
, . , '
,
' • • •
1
=-=:··:··:····1
.. ' '1
==:
.
- --'., '.
- - -- --
==== ==
== =-==
--...,
1
~. '
.,
:: -
i
1
1
=
_ 0 - - - - - : .'.: .1'.' .. :'
:.,-.:.:..:.J...:..:..:....:
.'
.....
- ~
' ' ' -
:'. ':'.'>: E
...... ~ =
- ]~
: ::::'.~-
Clment des
"conglomerats
ae base"
1
1
'1
1
===
,
1
===
1
-
.. :.
.:.. ::':1
:.
,'~'
~
.
,"
: ,', '.
: :.:
.
.
.
. ..
. '.
Niveau supérleur du continen~al
continéntal
terminal
(J
-
2 %
5
-
10
%
20
-
40
%
2 -
10
-
20
%
> 40
%
F'ig11re III~7 :
Distrlbutlon tYPûlog:..que des popul::ttions
!..~
de ZIrcons ~es sédiments du contlnental
termln::tl
dans
le dlagrawme
lIA
IT)

173 -
"granitIqUeS"
(granite,
gr-anodlorlte)
et probablemen-c. des
dIorItes quartziques
(tonallteS)
-
La deuxiéme source est constItuée par les roches volca-
nIques certainement calco-alcalines avec une ascendance plus
marquée au nIveau des formatIons du continental terminal.
Le continental terminal aurait,
en fait.
hérité des
zircons déjà remanlés des schistes birrimiens.
Yacé (1976)
a mis en éVlddence,
l'eXIstence d'un volca-
DI3me éburnéen de type ca~co-alcalin dans
les parties centrales
et méridionales de la chaine précambienne de Féttekro,
au
centre de la COte d'IvoIre.
Les ZIrcons d'origIne volcaniques
proviendraient de ce vo:canisme caico-alcalln.
Les
roches vOlCanIqUeS associées aux formatIons sédI-
mentaIres forment
le complexe volcano-sédimentaire (Tagini.
197;) correspondaLt à
l'étage structural
inférieur cu bIrrlmlen.

174
-
Planche 1
Typologie
S23
S24
6
5'2
2
S1
-
S.,
7
c:
-
""'23
S24
'""'
3
S n
8
S25
(tres proche de J
et D)
5
4
S_
- SB
9
1
S18
5
S18
:aractéristlqUeS des zircons
zircons cûpulés
1,
5,
6,
8,
9
-
Zircons zonés
: 2 et 4
-
zircons en groupement cristallin prIsmatique
3
- zircons à centre opaque
:
7
Echantillon C A<H.
1,
4,
5,
9,
6

175 -
@
CD
@
@
@


- 177 -
III 4
ç_ar-açtér-i~_~.Lg\\J.e~__hy_qLQg$QlQ<LL<E!-e~ d~~ÇÜ._fj~:!~r~nt_~_ensem1::l1eâ
géoJ,Q<Li_qtl,e.â.. _de__t<:i :c~gJ.Qn .d·_~tllg~
Les caractérIstIqUeS hydrogéologiques des formations
affleurantes ou reconnues
en
forages dans notre région d'étude
dépendent de leur nature géologique.
Selon que ces formations
sont perméables ou non,
elles seront suceptibles de contenir
de l'eau ou pas.
Dans
les
lignes qUI suivent nOLIs tenterons de montrer
la qualité aquifére de ces différentes formations.
III 41 • 1
Les schistes métamorphiq~es ont une perméabilité trés
faible mais sont néanmoins suceptIbles de contenir de l'eau.
Nous aurons deux types d'aquiféres dont
l'un sera cons-
tItué par la tranche al~é~ee superfIcielle et l'autre par la
tranche fissurée de la roche saine.
Le granite de M'Pody est d'extensIon rédui~e et se
présente sous forme de dômes.
La présence de blocs de granItes
au bord de la route témOIgne d'une altération en boules suivant
les plans des fractures_
Cette altératiun en boules est typique
des
régions tropicales humIdes.
Ce fait montre que le granite
est fracturé et que l'eau s'lnfiltreraIt à
la surfaces des
dômes et rejoindraIt la nappe des altérites ou de la tranche
fracturée du granite sain.
Le granite jouerait le rôle de
drain pour les formatIons schisteuses encaissantes.
Le crétace supér-Ieur (maestrichtIen)
formé de bancs
calcaIres greseux dIscontinus est aquifére et renferme les
eaux minérales
(Awa)
de la Cote d'Ivoire.

-
178 -
Le paléocene marin découvert en forage à Akd~ro est
imperméable car ~ormé d'argiles nOlées.
Le miocène marin supérieur marna-schisteux alnSl que le
miocéne marin inférieur formé d'argiles noires sont imper-
méables et par conséquent d'une qualité aquifére nulle.
II 1
i'1J__QQll_QçéD_e cu çont inental
terminal
45
c'est la principale formation aquifére.
Elle contient
la nappe du continental
terminal qUi
alimente la ville
j'Abidjan,
notre
étude a porté essentiellement sur
cette formation.
Seuls
les niveaux
1,
3 et 4 de cette formation contien-
nent de l'eau.
Le niveau 2 ètant formé d'argiles est imper-
méable malS compte tenu de son caractere localise.
11 y a une
possibilité de communication entre le niveau
et les niveaux 3
et 4 lorsque le niveau 2 est absent.
Dans
la maJorité des cas,
les forages d'exploitation d'eau s'arrêtent seulement à
la
hauteur du niveau 3.
~~v~_~u_4 : C'est un sable moyen argileux et bien classé
o 75 1/2
avec un sort lng
ST = C--'-)
= 1. 5. Les logs granulomé-
C 25
triques montrent en moyenne 35 à
65 % de matérldUX supérieurs à
50 ~ et 65 à 35 % de particules fines
inférieures à
ce diamètre.
La permeablllté calculée par analyse granulometrique
4
5
CL.
Bi Folité.
1978) donnent des valeurs entre
10-
et
10-
mis.
Le niveau 4 est géneralement sec mais peut renfermer
des napes perchèes.
Nlvea~_) : Ce sont des sables grossiers
à
intercalations
argileuses.
Nous avons
re~résenté sur la figure
111
l'enve-
23
loppe granulomètrlQUe du niveau 3 du forage
IV Riviera Centre
(Sodecl).
La profondeur des échantillons est comprise
entre
22 et 120 mètres.

-
179 -
'l, CUMULES
100'1. r-------:--------------:::~~?----------------___,
10
bD
50
30
20
10
,-;
la
o mm
rlgUre 111
: Enveloppe granulométrique du niveau 3
23
du forage ~V Sodeci RIVIera Centre
(continental
terminal)
Avec les
résultats des analyses granulométrlqUes.
nous
avons calcule le classement
(sortIng)
selon la formule de
o 75 1/ 2
Trask
(1930 l
ST = \\- - )
des échant i lIons qUE: nous avons
o 25
prélev~sur le forage IV Riviera Centre de la Sodeci.
Les
résultats ont donne un indIce de classement
(ST)
comprIS entre
1,3 et 1.7 avec une moyenne de 1,5,
ce qui correspond à
des
sables bien classés.
Le coefficient d'uniformité CU = 0 60 est en général
o 10
supérieur à
2.
sauf pour l'échantillon préleve à
84 métres de
profondeur donL
le CU est égal
à
1.8.
Ce qui
permet de dire
que ce sont des sables variés dans
l'ensemble.
2
La perméabilité calculée selon la formule K = 100 d
.
10
pour des valeurs de d
comprIses entre 0,0075 mm et 0,200 mm,
10
3
donne une perméabIlIté moyenne de 2.2
10-
rn/s.
Cette valeur
de perméabilIté est à
prendre avec réserve parce que calculée
à
partIr de l'analyse granulométrique d'échantillonsremanlés.
Pour illustrer la répartition des différents nIveaux
dans
le continental terminal,
nous avons
representé sur les
figUreS
11124-25-26
les coupes de q~elques forages.

130
-
Co 0 rd llnnees:
X=380.1.
y =592,31.0
z= 72 nn
Date 1978
Execute par
SODECI
Coupe
sequentielle
Hydrogeologie
IIStra>,
1
m
Fig
Desulp'ion
F
-0-+---.-.__-+---------+->'-"'S-L'
17--L1=61~5L14.:..L1:=...-3.l.O=12--L1~'--.ll1+-------,-,
I I - :
la _ . - SJble mog argileux
oc r e
20
::z:
, "
30
reservoir sec
'1
·1
sable mog e n
!
1
, !
Sl
.... :
1
1
" . '.,
1
arqile bariolée

1
• •
t
~
.. .
"
1
, . .' .
.. sable gro~~i~r
·:....
niveau ~tatique
'. :'...
70 o •• 00
granules
..
'. ..
'
'.
sable grossier
ea
·'.' ..
0 0 0 ° 0
Q
ga 1e ts
F
u
...
f
' .
1

~. 11'1'-j =>-.:"J
<1 >
,"
','.
::z:
sable grOHier
·
.
sil ts
1en t i Il e
imp
' . '
"
...
silble grossier
eau
90
argile b~rj1)lée
r
lenri Il e
imp
, .
. .
, .
..'
sable mog e n
100 ••
..,
Cl
l '
1
ea u
'
.. .... sable groHier
.. .
.
110 ., ••••,'.
I-_.L':"':'~'~':":'~
---L
-.l-
--L..
...l-_--,-,+-_ _ .-l
Coupe geOlOglqUe et séquentielle du
forage UNIWAX II
\\Contlnental
terminal

181
Coordorn~e5:
X=390,16
Y=S9:./ 1
Z = 59,25
Oate;1910
Ex ~cu te pa r: SODE CI
m
C
Fig
Descr i p
JU Pe
sequ en he Ile
H'Jdroq e olo9 ie
t ion
Stra t i
1 S 1
1
1
1
1
i
1
1
0
-
!
-
1
-
-
,
1
1
!
-
-
i
l '
1
10 1-
,
-
~
'1"
i
1
1
-
1
1
sable moy arg ilelJx ocre
:::>
<i
1
-
-
w
-
1
>
-
-
i
-
-
z
1
-
-
1
20
·.
'-----.
··.·.
res ervolr sec
·. ·.
i
·. sa JI e grossier
1
r11
30
·. ..
"
·.·.
1
..·.
·.
.. . ·.
;
.:.0 - ' -
- - - sable mlllj arg jau na 're
niveau s'ta tique.
- .-
- -
, -
·.'" . sable grossier
' .
','. :.::. :.; :', sable moyen
....:.... :...
50
a rg i le bariol ~ e
sil ts
~
lenti Ile imp
r1
~
(T)
·l' ; sable grossi er
.....
,,
60
fin
,
<i
H
, . .
·.
"I
• • • •
z
'arqile bariolée
- ' -
sable moyargileux
1
' ,
.. "
:::>
,
g rassi H
.....
·....
>
-
10
.
:.>:::::::
'
,
moyen
,
1
"
~
reservoir
.'
-
i,
saturé
arq bariolée
• o • • • •
sable trh grossier
&0
QI' " . Q' •
J
:
·
'
.
·... .
grossier
·: ...
..
,'
/1
.: ..·
'
.
,
·......
' .
gO
·. , .
1/
moyen
1
Figure 111
Coupe géologlqUe et sèqUentlelle du forage
25
SodeCl
Zune est
II
(contlnental
ter-minal)

- - - - - - - - - - -
t.. uo rUOnlle e~;
Xc <;02
1:<'1<,2
f--,---r----------.--------~C-------------'T---j
Coupe ,eljurnrtrllr
m Fig
IR 171 6 i 5 1 .:; 1 3 1 2 1 1 1
o
!
1
1
1.
,
1
10
i
~~=I ~abl~ moy argileux
i
-~ ocre
1
20
!
::
l,
'--1
- . -
Z
i
1
' - '
' " - - -
:>.:,,:.:," ":
,
1
sable grossier rose.
30
.
a rg i 1e 0 cr ~
1
lentl',le imp
sable grossi er
sil ts
! len7; Ile i mp
-
reservoir sec
-l,11,,1!
1
·
50
· ·
·
· , ·
·· ·
nivrau statique.
---
,
.
,
·
, · ··
60
·
· ·
··.·
. .
·,, ·
·
-, .
·
· .
10
·
· ·
·
(Y')
·
sabir grossier rose, blanc
'.
··
· ··
-
res~rvoi r
~
~ · ·
..
«
'W
,
>
,
·
· ··
5 atu r e
-
·
:z
..
·
'la
· . ·
t.
• ·•
' ..
100
, .
·.·.
, ·
110
· .
· .
·
rlgure 111
Coupe geologique et sèqUentlelle
26
du Plèzomètre ELOKA
~Continental
termlnai

-
183
-
111
~at~_COglL~
46
Au niveau du quaternaIre,
seules
les
formations
2 et 3
définies précédement
lors de l'étude stratlgraphlqUe sont
aquifères.
-
La formation 1 est imperméable en raison de sa nature
lIthologique essentIellement argileuse.
- La formation 2.
ce sont essen~iellement des sables fins à
grossiers renfermant la nappe de l'oogolien.
Leur granulo-
métrie est constante.
Ils contiennent mOIns de 30 % de graInS
inférieurs à
50 ~m malS
Jamais moins de 5 % avec toujours une
faible proportion d'argile.
Le classement
(sorting)
varie de
1,4 à
3,2 avec une moyenne de 1,7.
Le classement est bon.
-
La formation 3,
ce sont des sables grossiers marIns des
cordons sableux renfermant
la nappe du Nouakchottien.
Du point
de vue granulométrlque,
ces sables présentent deux faciès
-
un faciès grossier dont
la médiane est superieure à
260 ~m et peut atteindre 840 ~m comportant moins de 10 % de
grains inférieurs ~ 150 ~m
;
-
un faciés
fin dont
la médIane se situe entre 100 et
260
~m et pouvant contenir Jusqu'à 95 % de graInS inférieurs à
160 ~m.
En général.
ces sables contiennent toujours mOIns de
10 % de graIns inférIeurs à 50 ~m et leur classement est bon.
Le sorting moyen de l'ensemble des deux catégories est de 1.4.
Nous donnons pour illustration des
formations aquiferes
quaternaires.
la coupe du sondage de TreichvIlle sur la
figure 111
,
27
Enfin,
en gUISe de conclusion sur le paragraphe des
caractéristIqUeS hydrogéologlques des formations géologiques
rencontrées sur notre terrain,
nous avons
représenté sur la
figure 111 28 , le log hydrologique résumant les formations
aquIféres et non aquiféres du secteur d'étude.

184
Coordonnées
x
y 0
z=8m
Da te '.1953
Executé par
SIF
m
Fi~
S tra t 1
.. " .
. .. "
t: :,'. " sabtegrossier blanc)ocre
ni veau statique
-"
-".

l'
• •
"
10
fin blanc
· .. Il grossierblanc
.... .
eau
,
20
fi
fin~Jlancaros.e
cou ch e
z
o
i mpermeable
1-
<
:I:
c:
o
LI..
" ' \\
... .'
·
.~ .. ' :
, ..
.. "
..J
..
..... <
,~a
' ".
eau
III' "
·....
·..
zl-
.
Il
grossier cr'ème
.
.....z
u
w
'.
·
o z
:3;:
, . .
...
.. .
· ...
. ..
.
";z
'
ea
:?o
',- '.
z:u
argile
sab.t e mOIj bla nc
FlgUre 111
Coupe geolOglqUê et sequentielle dans
27
le forage Treichville
(ql~ater'naire)

185
NATURE
lOG
EPAISSEUR -
'"
~ ACiES
HYDRO_
HYDRO_
HYORO-
DESC RIPTlOH
EH
d
o
LI THOLOGIQU E
L1THOGIE
GEOLOGIQUE
HETRE
Q.
UJ

0
o
o
Sabll!S
o
o
NappQ du
marins
EAU
Houakchotti en
50
qrossiers
LU
ex

%
Ante
Sabl'5 fins
Happe du
a:
o' .0 O' ''''',
LU
F2
EAU
l'Ooqol i~n
30
... Holocene àgrossiers

=:l
<3
Argiles
imp~rme.b[e i
4ZQDO BP
Fl .:
S
16
tourbelJSe~
==:= :. :.:
( locllisé)
CiJirass e
: : : - : : ' . : : : : :
Sables- mo4ens
-.-.-.-.-.-
HI,.
' - . - ,-._.-
-'-'-.-'-.-
EAU
70
arqi leu x
1
_.-.-'-'-'-
'"
c:
Herre deB,Jrrel
E
..
...
..
lentille
impermeabl~
:!
Sables
c:
..c:....
::!
c
grossiers
c:
o
u
(>
0
..
90
c
EAU
Cl
c
o
..
u
c
fluviatils
..<J-
:::>
o
o
'0
~~~~~:1~~~~~=-~~-t
r
.,
••••dimpermeable il,. ..Q.
10
l localise)
0.
.'r:. '..
.'
0 ..••


EAU
'"
%
~.
20
-:."":-':-
Hioc
::- .-- .....
~ ne
Har nes
sup
--- - -.......,....
"":""";"'--- ~ ..; -:,"':
si t teuses
~o
m~r'n
-------
--....;..: .;:....:._-
Hioc inf m r A iles noires
10
- - - --
- - - --
Paleocflne
Argiles noires
?
Sables
Q.
Happe du
.5? Haestrlchien Calcaires
...
EAU
Ha~trichti en
50
Dt
qreseux
'-'
3
Happe du socte
irrimlen
Schistes
EAU
LU
fissure
ex
Q.
Figure 111
Log hydrogéologique du secteur d'étude
23

-
186 -
I I l c;
IQPQgJ-_é:1I~.1'1i~~_~ toL"t_dJJ _sQçJ_~
...,
Dans
le cadre des études hydrogéologiques: des mesures
géophysiques ont éte réalisées par la compagnle genérale de
géophysique en 1968.
1977 et 1981
-
82.
En outre une étude localisée de géophyslqUe dans
la
forêt du Banco a é~é menée par Falllat et Squarcloni en 1978.
Nous présenterons dans un premler temps
la synthése des
résultats de ces études et dans un deuxiéme temps nous
utiliserons ces
résultats pour établir une carte du tOlt du
socle.
La méthode sysmlque refraction avalt pour objet de
définir
-
La profondeur du niveau hydrostatique mal connue dans
certains secteurs et qu'il était indispensable de détermlner
pour interpréter les sondages éléctrlqUeS
;
-
La profondeur du socle.
Plusieurs profils sismiques ont été réalisés dans
le
sens nord-sud.
1II 51 . 1 . 1
L'examen des ~romochrani~ues a permlS de me~tre en
évidence 4 terralns de vitesse croissant
avec la profondeur
-
Un horizon superflciel correspondant à des sables aérés
dont la vitesse est de 400 à 600 mis
-
Un horizon correspondant aux sables miopliocenes non
saturés dont la vitesse est comprise
entre 650 et 900 mis
-
Un horizon Q
1600 -
2000 mis correspondant au niveau
aqulfére du contlnental terminal
- Un horizon à vitesse trés constante entre 5000 et 5700 mis
correspondant au socle cristallin.

-
187 -
Les contrastes de vitesse entre les différentes
formations sont nets.
I I I 51 . 2 . 1
Le nombre de forages ayant atteInt le socle est faible.
Seuls
les S.E.
d'étalonnage concernent les forages
Du groupe ouest SEl
de 1968
(X = 382,43
Y = 591,76)
- d'Àpobo
SE
de 1968
lX = 387,00
Y = 599,20)
3
Du Banco prés du SE
lX = 384,50
Y = 595,95)
103
Du Gobélé
SE39 de 1968
ex = 391.04
Y = 594,08).
La coupe de ces
forages
a permIS d'interpréter les
coupes électrIqUeS et de faIre des hypothéses sur leur signi-
fication géologique.
I I l 51
')
')
Eçh~lt~ des res is~i--'LLtés et corre-
lat i o~~~,-l QSIi.-qU e
L'interprétation des sondages électriques a permis de
les classer en deux types principaux suivant leur position
géographique.
Le type 1 correspond à
des sondages électriques effec-
tués sur le contInental
terminal.
L'interprétatIon des S.E.
conduit à
la succession des couches électriques SUIvantes
-
Un résistant superficIel mince R " qui est dans certains
ù
cas absent et peut correspondre vraissemblablement à
des
sables quaternaires secs,
sa resistivitè varie de
1000 à
3000 ohm.m et son épaisseur est inférieure à
5 -
6 métres.;
- Un conducteur Cl
dont
l'epaisseur peut atteindre un2ving-
taine de métres et sa reslstivité est comprise entre 400 et
800 ohm.m.
Il s'agit des sédIments d~ continental terminal
relatIvement argIleux;
- Un ensemble résistant R,.
il comprend schématiquement
J
deux nIveaux
:

188
1

l,l'Li
l, L
1 l
'1
l,
1111
l
'1 \\
r"
Il d
, ~ i l !
1 ! 1 : i l i t
'1: r
,1
I l ' : \\
\\1.1"1
' , I I r
' l '
·1I .. 'l
,
I l ri
I f i l
'III:
11'1'
1
1
,,1
,
\\ 1
,
1
;11 Il'!lil:l1
1 i ! 1(1 i'
1
,
.'0111;11:: 1
1
1 I I I
, l , I I
:1
'
. l l i 1
'';,!l
1
1
1 . 1 ~ l '
,
1111 i '1 1IIIIIIIili
1
; lil l
;. t:,
lil;1111
1 1
: i'
!I,
,1
,11,:11
1 1 1
1
1
1
1
, ,
IIIIIIIIIIIIIII!!II
1 11Il If Il
i: i "\\.'111 1
l '
1
:1111:;;illl1
' "
: l '1 ! Il
1
1
1 : 1 i 1 1 III
, ,
, ,
'COQ,•
::1
T
1
::r
,
,
, ,
,
,
,
Q
1 ':1\\:'
i l l i l i
1
1 '"
',1
11
1
1
l '
1
'
,
,
:
,
1:
, \\ll(l:i
:1· 11 \\.,,1, .. (
1
1
1
1'1
1
1
Il!f 1l l ;illll
1 1
1 1
1
1
1
:
1
,
z
,
1 1 j ; ; l , 11: il: ~ Il : !
1 1 1 1 1 11
'II i t !:ii!i11
1
1
'
1
1
1
1,1:
'11 1 '1;
,,:1
1
1
, ,
""
,
, ,
1 li: I !!!II:I;l1l
1
1 1 : 1:11
"
'
:'111:1 lii!1
1
!'I,:II:'I
1
1
1 li'
!
Il
1
---r.::;:
1
1
I l
"
,1
,
Il
"il
,,, 111'1
1,1.
,
1
, 1
1;
,
;1
1
! 1 1
I I I
I I I
14~0 1
620
1
1~co
Imoo
4 ~OO
IICOO 1
2 ~O o~m ,." 4obp~~t..+-&.&.:;l2J-
)
'1
1
1
.
l ,
, . ,
o.
i : 1
1
t 1
700 m;'
1800 ml>
~ 400 mis
~mimrs;:::t-CSB. E.:2
f
!
10

1

t

y
1 t
s
, , ,
10
\\00
1000
1
AB
T EN M.
FlgUre 111 29
Exemple de sondage électrlqUe de
type
dans
le continental
terminal
(·:1'apres C.G.G.,
198~)

-
189
-
* Continental termlnal sableux et sec avec une
résis-
tivité comprlse entre 400 et
10000 ohm.m
* Continental terminal saturé dont la résistivité
moyenne serait de 2000 ohm.m.
-
Un conducteur C
de resistivlté varlant entre 700 et
2
1500 ohm.m.
Il peut correpondre sClt à
:
* Des nlveaux du contlnental terminal argileux ou
imbibés d'eau plus ou mOlns saumâtre;
* La zone d'altération du socle cristallin;
* Ou à une combinaison des deux hypothéses.
-
Un résistant flnal
Rf ou R , ce resistant final
corres-
2
pond au socle cristallin sain de résistance supérieure à
2500 ohm.m.
Sur la figure 111
est représenté un exemple de son-
29
dags électrique de type 1.
Le sondage électrique du type 2 correspond à des son-
dages électriques réalisés dans
les zones à
r-8r.lpllssage
quaternaire.
Sur ce type de sondage électrique on constate en
premier lieu que les resisitlvités apparentes sont nettement
plus basses,
généralement inférieurs à
100 ohm.m alors que sur
le continental terminal,
elles excédaient 1000 ohm.m.
Un
exemple est donné sur la figure 111
,
30
La topographie du toit du socle a été établle a partir
des données de forages ayant atteint
le socle et en utilisant
les différentes profondeurs du substratum déterminées au
niveau de chaque sondage électrlque SUlvant les différents
proflls nord-sud.
Le substratum des formations mlopliocénes correspond en
général à une formation conductrice pouvant éventuellement
inclure la base du continental
terminal.
La carte du tOlt du socle est représentée sur
la
figure 1 II 31 .

190
1
=-
rI ".,
1 . . _r.... ·.(·· ...... ~
,
f - - _
.. ,_ . . i ----
~ •• -~-..... ~ ...... ~tt!·,
t
.....--:
.-l
~: -.......,..~
t-h-"-"';'
-,..- .~..;..-~~
r--;"~ ---
- t-· r _oh
r··-:~+-·;,·, -, . ...;----..'-~ ···-r·:-j·r·r'-r'i-!
',."..,.
; -'
831
- t-~·
~
~
h
. • • _ /
-
t,;,·
- .
;

1""' ,
•.• • ,. -ri .....•... ... .j--...
• i . t
··_-~·,··..:·-!····-······f
~ ,.;'t-:--:-:-:-.:-:-~.:-;:+~.-.:-.:~::-.::~:;-.:.....;...-;....:....;...:...Lj:..:++....;......:...:
.,.-_ .....
-+, t'
T"''';'''I.'
-
,..
~l_
tl;~r·
• • ,"
,
.. 1·' .. ,,,,
" "
• !' - l "
1 . 1
,.
·i·:; 1:
. .. "
'
.. ;.......
,., ...... ,
. "
, ... . . , .
1
.;
"
:.;:. ,;,1,,-
l-F +t-i!
,
,,:.
J", 1 ! I·j'h··
"'~
.' l'
,,'
.,
' 0 ' 0 ' 1 0
" ' 0 ' 1 0 0
'o.a.
AB
1000
T EN M.
FIgure 111
Exemple de sondage électrique
30
de type 2
dans
la zone de rempllSS2ge quaternaire
(d'après C.G.G ..
1932)

-
191
If
5'
-20
25
5
20
15
o( E A H
ATLAHTIQUE
~O_(OURBEI!>OHYPSE OU TOIT OUSUBSTRATUH
FIgUre 111
Carte du toit du substratum
31
A l'analyse de la carte du toit du substratum,
on
observe l'abaissement régulier du sccle du nord vers
le sud,
d'où une augmentatIon de l'épaIsseur de l'aquifère.
L'augmentation d'épaisseur de l'aquifère se fait
également d'ouest en est marquèe par un enfoncement plus
important du tOIt du socle au niveau d~ la zone comprise entre
les
lagunes Potou
et AdJin au nord-est et la lagune Ebriè au
sud.
Dans cette région,
la cote du socle atteInt sa valeur
maximum de -
140 mètres.
La morphologie du toit du socle se rèvèle particu-
lièrement accidentée.
Elle presente des pointements dont celui de
la forèt du
Banco.
ayant pour conséquence de rèduIre l'épaIsseur de
l'aquifére,
d'où une capacIté de stockage rédUIte du réservoIr.
On note par contre la présence de nombreux surcreuse-
ments et des palèovallees,
comme par exemple la paléovallée
située au nord-est d'Adiopodoumé et selle plus nette sItuée au

-
192-
nord-est d'Abidjan.
Ces paléovallées peuvent correspondre soit
à
des axes d'anclens lits,
sOlt à des accidents nord-sud
affectant le socle,
comme 11 semble étre le cas de la paléo-
vallée comprise entre Abldjan et BingerVllle.
Ces structures qui témOlgnent d'une forte éroslon du
toit du socle constituent des axes de dralnage des eaux super-
flcielles et souterraines et seront de ce fait
les zones
les
plus
lnterressantes quant à
la recherche et à
l'exploitation
des eaux souteLLaines.
La zone qui semble offrir une bonne
possibilité aquifére est la partle est du bassin sédimentaire.
La géologie de notre region se rès~me en deux entités
bien distinctes matérialisées par la carte géologlqUeS
flgUre 111
,
1
Nous avons au nord,
un socle constltué en grande partle
de formatlons schisteuses de dlrectlon générale N 50 avec un
pendage des couches subvertical vers
le N.E.
et une Schlstoslte
confondue avec la stratificatlon.
Dans
la partie nord-ouest de notre région,
il y a un
affleurement de
granite à
2 mlcas dont
le glSement,
la texture
et la composltlon minéralogique font qu'lI renere dans
la
classification des granltes baoulés type Ferké définis par
M.
Arnoud
(1961).
Les formations sédimentaires débutent au suc par le
crétacé supérieur d'age maestrlchtien formé de calcaire gréseux
sur lequel
reposent
les formations du continental termlnal
d'age mlopliocéne.
Le continental terminal
repose au nord sur le socle par-
l'intermédlaire de nlveaux graveleux dont l'age seraie tantbt
mlopliocéne lorqu'ils se trouvent à
la base du continental
terminal.
tant6t quaternalre représentant en fait qu'un horlzon
remanié.
Il y aurait par conséquent diachronlsme de ces niveaux
graveleux par rapport aux étages géologiques.
Le contlnental termlnal se termlne en surface par un
nlveau sablo-argileux ocre (Terre de Barre) d'àge miopliocéne
dont certalns horizons
remanlés seraient d'àge quaternalre.

-
193
-
Les formations àu continental terminal passent latéra-
lement au sud de l'aCCIdent majeur à
des forma~ions marno-
sllteuses d'àge miocène supérieur marin.
Au dessus des forma-
tions marno-silteuses viennent
les formations quaternaires
formées d'argiles.
tourbes et de sables plus ou moins grossiers.
Dans la région de BIngerville.
à
l'est d'AbIdjan,
a été
mis en évidence du paléocéne marIn ainsi que du ~iocéne marIn
inférieur.
tous deux formés d'argiles noires.
L'application de l'etude typologique des zircons sur
les formations schisteuses du socle et sur le niveau super-
fIciel du contInental termInal a fait
ressortIr deux sources
d'alimentation pOSSIbles de ces formations
- Une source constItuée par les roches granitIques et
granodioritiques
;
- Une autre source provenant certainement des
roches vol-
caniques calco-alcalines.
Le pole des zircons d'origine volca-
nIque est plus accentué dans
la distribution·typologique sur
le diagramme (IA.IT)
au niveau des formations sédImentaires du
niveau superficiel du contInental terminal.
Au sein des formations géologiques.
nous avons
relevé
cinq nIveaux aquifères dont
:
- L'aquifère du socle cristallIn et cristaiiophylilen
fIssuré
;
L'aquifère des calcaires gréseux du crétacé supérieur
(maestrichtien)
- L'aquifère du continental termInal qUI sera l'obJet de
notre étude hydrOgéologique ;
Le rèservoir des sables anté-holocène continentaux
- Le réservoir des sables holocènes marIns.
Enfin.
la carte du toit du socle etablie en faIsant
la
synthèse des mesures géophYSIqUeS et des forages qUI ont
atteInt le socle,
nous a permis de mettre en évidence une
palèomorpholo918 très aCCIdentée de substratum.

-
194 -
Nous avons détermIné deux axes prInCIpaux de paléo-
vallées qUI auront une incIdence ImpOrT-ante dans
la répar-
tItion des eaux souterraines.

-
195 -
C H A P I T R E
I V
C A R A C T E R I S T I Q U E S
HYDRODYNAMIQUES
IV,
Introduction
IV
Déterminati.onje la conductivité hydraulique k
Z
par la mesure j'infiltr3.tion je l'eau dans le sol
IV]
Pompages d'essai
IV
Conclusion
4


-
197 -
C H A P I T R E
I V
C A R A C T E R I S'T I Q U E S
H"..::'DRC>DVNAM l
Q U E S
La détermination des caractéristiques hydrauliques d'un
aquifére nécessite l'excécution de pompages d'essai de longue
durée ou des essaIS de puits.
Au cours de notre étude nous avons pu obtenir des
services de la SOD~CI et de la Direction de l'eau des mesures
de pompage d'essaI par palIers de débits enchaînés.
L'évolution des
rabattements dans ces ouvrages suit les
lois générales de l'hydrodynamique,
aussi
bien à
la descente
qu'à la remontée;
et permet aInsi
l'utilisation des méthodes
classiques d'interprétation en vue de l'evaluation des caracté-
ristiques hydrodynamiques des aquiféres testés.
Vu la nature complexe des
terraLns sédimentaires et
cristallins rencontrés,
nous avons appliqué plusieurs méthodes
d'interprétation répondant au modéle aquifère rencontré et par
recoupement des résultats nous av~ns tiré les valeurs les plus
probables des paramètres calculés.
Dans
la majoritè des cas nous ne pourrons déterminer le
coefficIent d'emmagasinement faute de piézométre d'observation.
Indépendamment des pompages d'essai,
nous avons déter-
miné la conductivité hydraulique
(K)
en mesurant la vitesse
d'Infiltration dans
le sol.
Le choix des sites de mesures a
obéi au souci d'une repartItion homogéne sur le bassin sédImen-
taire.
IV 2
Q~t§D~Ül19~"tQtL(;t~ la__~Qnduct.jyit_~_bygrêLt,lLigJJ.§_JKLPAL19
me_suLe~g~_I}fj._ltr:·a~iQn _d_~_J-'-~g.u_ dan.;;__ 1 e_ -..S_Ql
Cette méthode s'applique dans
le cas des sols sa~s
nappe phréatique de surface ou à
nappe profonde.
Pour détermIner

-
198
-
K.
on pratIqUe un trou de sondage de diamètre et de profondeur
connus et on ~ verse de l'eau JUSqU'a un nIveau Yo.
À
partIr de Yo et du temps to correspondant.
on 08serve
l'abaIssement Y = f(tJ
du nIveau d'eau dans
le trou par des
mesures succeSSIves de ce ~lveau.
La profondeur normale du puits varIe ae 0.6 a
mètre.
SOIt Y la profondeur d'eau a
un moment donne.
le débIt
qui
~'lnfiltre dans
le sol par seconde est
~
Q = (~ r~ + 2 ~ rY)
K .
malS dans un profIl homogène en l'absence d'une nappe phréa-
tIqUe peu profonde.
le gradIent de charge hydraulIqUe est
souvent t.rès proche de
l ' uni tè
(BlacJ~ et autres. 1969) ~ =
ù 2
AInSI
le dèblt qUI
s'infiltre est
. 2 . . ,
Q =
,~r
+
~ ~
rY)
K
Or ce méme deDit est ègale a
2 dY
Q = -
~
r
:it
après égalIsation de ces deux expreSSIons du dèbit
sèpa::-atlon
:ies varIables et
intègratlon nous obtenons
2 K
te
'!
+
r/2
(t -
to)
+
C
= -
Ln
r
";'0
+
r /2
Or à
t
= to.
Y = Yo,
d'où
la constant.e d'IntegratIon = 0
cn dedUIt
:, _..E:.....
Yo +
riZ
2.3
log
_
2
t.
-
to
y
...
rl2
On peut prendre la premIère mesure de hauteur d'eau au temps
= 0
j ' o ù :
K
= 1. 5
r
.
log
t
'-( +
r/2
-'la
+
ri 2 ...
On remarque que
le terme
log
est
2.e
ccef-
t
'l
T
/ 2
'la + r/':'
f:Clen~ angUlaIre de
la couroe log
t
qUI
est
y
+
/:.
senSIblement une droIte,
Salt tg~

-
'199
-
Ainsi K = '1,15 . r
. tgd ,
r
représentant
le rayon du
trou de sondage.
Pour aVOIr K,
on calcule le coefficient angulaire tg~
Le sol sur lequel est appliqué cette méthode est un
niveau de sable argileux ocre appelé terre de Barre.
Les
différents sites étudiés sont les SUIvants
-
RivIéra (Forum Golf Hotel)
-
Route d'Abobo-Té
;
Plantation Guerard Alokoua
- Anokoua Kouté ;
-
Route d'Anyama ;
Route de Bingerville
Faculté des sciences
(Université).
Le niveau de la nappe étant profond,
nous nous situons
dans le domaine de validité de la méthode.
Caractéristiques du trou de sondage
- Profondeur
100 cm ;
-
Diamétre
:
6 cm.
La connaissance précise de ces deux paramétres est
importante car une dIfférence de ± 2 cm sur le diamétre donne
K de 15 à
20 % prés et une erreur de ± 5 cm sur la profondeur
entraîne des variations sur K ,de 4 à
9 %'
La valeur de tg~étant déterminée par la partie la plus
éloignée de l'origine,
de ce fait nous avons pris un temps
d'expérimentation d'au moins quinze minutes,
ce qui est
suffisant pour permettre l'exploitation des courbes.
Nous avons faIt plusieurs essais sur le méme site car
la vitesse de filtration ne se stabilise que lorsque le sol
est suffisamment humecté.
Le tableau IV
reprend
les valeurs calculées de Y et de
1
Yo
log
+
riZ des différents sites.
y
+
r/2
Sur
la figure
IV
sont représentés
les graphIqUeS de
1
Yo + r/2
l'évolution de log
en fonctIon du temps de quatre
y
+
riZ
sites.

,acuIté
:Temps
(mm)
a
2
J
4
5
6
7
9
9
:10
:11
: 12
: 13
:14
: 15
: 16
:17
)
)
des
:
y
(cm)
:96
:92
:90
:88
:86
:84
: 83
:82
:80:
:79
:78
: Tl
:75
:74
:73
:72
: 71
: 70
)
,
1
)
:
Yo+r/2
SC l ences
:log
_
0.000:
0.017:
0.027:
0.036:
0.046:
0.056:
0.061:
0.066:
0.076:
0.081:
0.087:
0.092:
0.103:
0.110:
0.114:
0.120:
0.126:
0.132)
_'
J':l"_a_
~ - - - - ~ - - - -.~-- -_.--_ ... -------"------~----
:Temps
(mm)
0 : 1
: 2
: 3
: 4
: 5
: 6
: 7
: 8
: 9
:10
:11
:12
:13
:14
:15
:16
:17
)
Anakoua
:
:
:
:
)
:
y
(cm)
:94:
:89
:86
:81
:79
:76
:74
:72
:69
:67
:65
:63
:61
:59
:58
:56
:55
:54
)
Kouté
:
:
)
: logYo+r/2
0.000:
0.022:
0.054:
0.062:
0.072:
0.089:
0.100:
0.111:
0.129:
0.141:
0.154:
0.167:
0.180:
0.194:
0.201:
0.215:
0.223:
0.230)
'Y"+r /2
-~-----;-- - -
.:-- -_._--" ---_._~.~--
:Temps
(mm)
0 : 1
: 2
: 3
: 4
: 5
: 6
: 7
: 8
: 9
:10:
:11
:12
:13
:14
:15
:16
:17
)
Guer-ard
)
:
y
(cm)
:90
:B8
:86
:85
:84
:82
:81
:BO
:79
:78
:77
:76
:75.5
:75
:74
:73.5
:73
: 7 2 . 5 )
AloY.oua
)
.
Yo+r/2
: log ---y-;r;z
0.000:
0.009:
0.019:
0.024:
0.028:
0.039:
0.044:
0.049:
0.054:
0.059:
0.065:
0.070:
0.073:
0.076:
0.081:
0.085:
0.087:
0.091)
:Temps
(mm
a
2
3
4
5
6
7
8
9
: 10
: 11
: 1 2
:13
: 14
: 15
: 16
: 17
)
Route
)
y
(cm)
:96
95
:94.5
:94
:93.5
:93
:92.5
:92.2
:92
: 91, 5
: 91, 3
:91
:90.5
:90.2
:90
:89.7
:89.5
:89
)
d'Anyama
)
: log
:
0.000:
0.004:
0.006:
0.008:
0.011:
0.013:
0.015:
0.016:
0.017:
0.020:
0.021:
0.022:
0.024:
0.026:
0.027:
0.028:
0.029:
0.031l
)
: Temps
mm
:00
: 11
2
3
4
5
6
7
8
9
: 10
: 11
: 12
: 13
: 14
: 15
: 16
: 17
)
l
'.bobo-Té
y
(cm)
:34
:92
:90
:98.5
:89
:8B
: "'1
87
:86.8
:86.3
:86
:85.5
:85
:84
:83.5
:83
:82.5
:82
)
:
VO'" l' / 2
:
....
~
)
:log
----v;r[2:
0,000:
0.009:
0.0/3:
0.0.18:
O.O~O: 0.022:
0.02!:
0.032:
0.033:
0.035:
0.037:
0.039:
0.042:
0.047:
0.049:
0.052:
0.054:
0.057)
!---- .. - - - - - + - - - _ . - - -;
" - - - .
..: - - - - )
t'v
:Temps (mm)
a
1
2
3
4
5
6
7
8
9
:10
:11
:12
:13
:14
:15
:16
:17
)
o
,
Route de
)
o
y
(cm)
(
:64
:71
:61
: 53
:48
:42.5
:38
:34
: 3 1
:28
:25
:22
:20
: 18
:16
: 14
: 1 J
) 1 2
)
(BingerVllle:
'10+ 1-/2
)
(
(og
a. 0 a0: o. a7 0: O. 133: O. 19 1: O. 23 1: O. 281: O. 326: a. 37 1: O. 408 :
Y+r/2
0.448:
0.492:
0.541:
0.577:
0.617:
0.660:
0."709:
0.735:
0.7(3)
- . . - ; . - - - - - : ' - - - - . - - -
-
(
:Temps
(mm)
a
2
3
4
5
6
7
8
9
: la
: 11:
: 12
: 13
: 14
: 15
: 16
: 17
)
(
Rlvléra
)
y
(cln)
(
: 81
:74.5
: 71
:68
:66.5
:65
:63.5
:62.5
: 61.5
:60
: 59:
:58
:57.5
:57
:56
:55
:54
l53
)
(301fe Hotel·
)
'{o+r/2
0.000:
0.034:
0.055:
0.073:
0.082:
0.091:
0.101:
0.108:
0.114:
0.124:
0.131:
0.138:
0.142:
0.146:
0.153:
0.160:
0.168:
0.176)
. log
Y-;"r'/2
)
----.J
- - - - , _ . _ - - - - - - - ~
Tableau IV]
Valeurs calculees de Y et de
Ya
r/2
log
-;{
+
r/2

-
201
-
bg ~+r/2
log Yo+r/2
Y+r/2
y +11"2
0,8
/
0,15
0,6
/(
1
1
)
Q10
1
.
1
J
_ _ _ _ -1
· A
-'
l..--
r(mn)
.......------'--
-_~(mn )
5
10
15
5
10
15
Université
Route de Bingerville
log Yo +r/2
log Yotri2
y +r/2
y ±r/2
0,07
0,03
OD5
0 02
1
1
1

1
.
,
~ _ _ -.J
.. If..
1
_ _ _ -1
0,03
Op1
O.()1
~mn)
t(mn)
5
10
15
5
10
15
P,bobo Té
Route d'anyama
Vo + riZ
Figure IV
GraphIques de la variation de log
1
V + riZ
en fonction du temps

-
202 -
Connalssant les valeurs du coefficient angulaire tg~
nous avons calculé pour chaque site,
la valeur de la conduc-
tivité hydraulique.
Les
résultats
flgUrent sur le tableau IV).
Sites:
<acuIté
)
des
Af,oKoua
Guerard
Route
Abobo
Route de
R i v i é r a )
:
sciences
Kouté
Alokoué
d'Anyama

: BinQerv:.lle
Golfe
)
~?aramètre
: (Université):
Hotel
~
(------------~------------~------------~------------~------------~------------~-------_._---~------------~
(
)
(
TQo\\
:
O. 0076
:
O. 012
:
0, 005
:
0,0018
:
0, 0030
:
0,043
:
0,007
)
(
:
)
(------------~------------~------------~------------~------------~------------~------_ .. _---~------------)
(
6:
-6:
-6:
-6'
-6:
-5:
-6)
(
(m/ s )
:
4. 4
1 0-
:
7
1 0 :
3
1 0 :
, a
: L 7
1 0 :
2, 5
1 0 :
4
1 a
)
(
:
)
( K ---------~------------~------------~------------~------------~------------~------- .. ----~------------)
(
)
(
(rn/jour);
0,38
0,60
0,26
0.09
0,15
2,2
0.35
)
(
)
Tableau
IV
:
Conductivités hydrauliques des différents sites
2
Lors d'une étude faite par Loroux Bi Folité
(1976),
les
valeurs de la perméabilite détermlnés par l'analyse granulo-
4
5
métrique varialent entre 10-
et
10-
mis pour le ~eme type de
sol.
Nos
résultats obtenus ne sont pas
loin malS
légérement
inférieurs à
ceux obtenus par Loroux.
On pourrait expllqUer
cette dlfférence par le fait que,
la méthode par analyse
granulométrique s'applique sur un échantillon remanlé,
ce qui
auralt pour conséquence de ne pas prendre en compte les parti-
cules fines.
Les valeurs de la conductivité hydraulique calculées
-5
-6
sont homogénes et varient entre 10
et
10
mis.
Ces
résul-
tats obtenus étant en conformité avec la nature géologique du
terraln ètudlé qui
est un sable argileux.
Sur
l'e~semble des sites etudlès.
la moyenne de la
vitesse d'lnfiltration est de .0,60 métres par jour.
Il existe deux sortes de pompages d'essai

-
203 -
-
Les pompages d'essai par paliers de debits de longue
durée exécutés par -la SODECI sur le bassin sédimentaire avec
3
des débIts élevés
(300 m /h)
-
Les pompages d'essal par paliers de débIt de courte
durée exécutés
lors des programmes d'hydraulique villageOIse,
avec des débIts
relativement faibles
(1
à
5 mJ/h).
Ces essais
ont été réalisés sur des forages
implantés dans
le socle
cristallIn.
Dans
le cadre de l'extention de l'exploitatIon de la
nappe d'Abidjan,
des essais de pompage à
débit constant de
longue durée avec des piézométres d'observation ont été
exécutés sur l'ensemble du bassin sédimentaire.
La méthode d'Interprétation utilisée est celle de
Neuman prenant en compte les paramétres SUIvants
a)
Paramètres géométriques
-
L'épaisseur de l'aquifére b
;
-
La distance du puits au PIézomètre r
-
La position des crépines du puits
La fonctIon des crépines du piézométre.
b)
Paramètres hydrodynamiques
- Transmissivité de l'aquifère T ;
- Coefficient d'anisotropie Kv/Kh
;
- CoeffIcient d'emmagaSInement élastique de
l'aquifère;
Coefficient d'emmagasinement à
la surface libre S.
Le p"incipe d'application de la mèthode de Neuman est
le méme que celui des autres méthodes d'interprétation.
en
superpose la courbe expérimentale sur la courbe type théorIqUe
et les coordonées du point de superposition permettent de

)
(
-, 'paramètres:
:
: Posi tion:
:
:
:
)
( " -
:
:
Niveau:
de
l a :
T :
:
:
)
(
"'"
,(
3;h)
t
t '
.
.
)
S
' •
Kv
,
: '><!
m
: 5
a
Ique: crepIne:
_ ; :
:
S :
)
"
m
s
( Forage
' ' ' ' . , :
:
( m)
:
(m ) :
:
:
:
Kh
l
(
" :
:
:
:
:
:
:
)
(-------------~-------~--------~--------~--------~--------~--------~---------)
( .
:
_
:
:
:
-2:
-3:
-2:
)
(
NIangOn
:
338.4:
13.5
:20
-
72:7
10
:1.2
10
:3.8
10
:0.01
)
( .
.
:
:
:
:
-3:
-3:
-1 :
)
(BIngerVIlle
1:
162
:
6 :
:0.6
10
:1,6
10
:5
1 0 : 1
)
(
: . : : _
:
-3:
-4:
-1 :
)
(
DCH
:
78.4:
68.4
:b4
-
70:6
10
:6
10
:1,51U
:0.02
)
2
(
)

.
., . .
- 2 .
-] .
- 1 .
DCH
bIS
:
9/.7
414.5
:67
-
9J' 3
1 0 :
1 0 :
10
:0.09
)
3
:
:
-2:.
- 4 : - 3 :
-2)
N
DCH
87
68
: 88
-
117: 2. 2
1 0
: 2. 5
1 0
: 2. 5
10
: 1 . 1 5
10
)
a
S
.l:o>
- 2 : _ .
- - 4 : .
:
--1)
Domolon
'151, 2
26.5
:37
85:2
10
:5.6
10
:0.3
:
1 0 )
-3:
:
)
10- 2 :
Eloka
1 13
52
:66
-
114:7
10
:0.24
:0.25
)
)
Tableau
IV]
Paramètres hydrodynamiques

-
205 -
calculer les paramètres hydrodynamiques.
Nous avons
résumé les
rèsultats de chaque essai de
pompage dans
le tableau
IV "
3
IV 31 . 2
~~;:;_a_i__@-----P.91I1.2_9_~AnQ.koli..-~KOI.-!~~
__~
La coupe lithologique du forage AK 3 est
la suivante
0
25.5 m
sable argileux ocre
25.5 -
33
m
argile compacte bariolée
33
35,S m
sable groSSle~ blan.c
35,5
45,5 m
sable fin argi leux
45.5
53.5 m
sable gro~sier jaune
53.5
69
m
sable moyen
argi leux
69
76
m
sable moyen
76
85
m
sable moyen très argileux
85
1 Î 2
m
sable grossier
11 2
112.3 m
argile compacte
La nappe est libre avec un niveau statique à
71,2 métres
de profondeur.
L'aqUIfère est constItué par des
sables moyens
à
gros-
siers avec des
lntercallations de bancs argileux.
Le forage est muni d'un tubage plein de 0.406 métres de
diamètre
jusqu'à 81
mètres de profondeur.
3
Un pompage d'essai
alterné,
à débit constanL de 162 m /h
consistant à pomper pendant 2S mInutes suivi de 5 minutes de
repos.
a
èté exécuté du 5.5.83 au 7.5.83.
Le rabaLtement
maximum a
été de
16,96 métres.
Un essai par palIers de débIt a
également été exécuté
dans ce forage.
Vu
la durée suffIsamment
longue
(69 heures)
de la
descente du 4°
palier,
~ous l'utiliserons pour l'interpré-
tation.

-
206 -
IV 31.2.2.1
Cet essai
a consis~é en un pompage è dèblts croissants
d'une durée varlable.
sans arrets
intermediaires.
Quatre
pallers ont été exécutés.
Les
résultats
flgurent dans
le
tableau IV .
4
r-
)
(
:
Durée d e :
3
:
Rabattement:
. 3
)
(N° palier:pompage (h) :Q(m !h) :stab:!.lise SIm) :S/Q(m/m Ih»
(
)
(---------~--~--------~-------~--------------~-----------)
4 H 43'
58.4
:
6.5
D.D965
(---------~-----------~-------~--------------~-----------)
2
5 H
123.5
:
1 1 . 97
0.0968
(---------~-----------~-------~--------------~-----------)
3
13 H 10'
175.2
:
18.88
O. 1078
(---------~-----------~-------~--------------7-----------)
69 HIS'
193
22.06
0,1114
Tableau IV
Essai par paliers de debit
4
La courbe caractéristique S = f(Q)
de la flgure IV,
'--
montre que les mesures d'un des paliers sont êrroné~s. II
S'aglt du palier n°
2 qui s'ecarte fortement de la droiee
S/Q = f(Q).
Les
rabattements observés au forage peuvent donc
étre approchés par une équation du type S = BQ + CQ2.
1.22
~
--3
2
B
= 0.089,
d'où T = - - - - =
13,70 mL. /11
= 3.8
10
m !s
B
,... = 1, 11 10- 4
'~
10- 2
10- 4
?
Nous avons donc S
= 8,9
Q
+
1 , 1 1
Q-
3
?our le dèblt constant de 162 m !h,
nous avons des
pertes de charges quadratiques de 2.9 meLres SOlt
;7 % du
rabattement maximum correspondant à
ce débit.

-
207
-
a -p:::::-
-----.:..1.=LOO=-----
----=..J20cO~Q( m-}h)
10

20
30
5 =f(Q)
5(m)
..
5/Q= f (Q)
/ .
·4
, / C=1,1110

1
1
1
____________ --1
Fig IV,
Anokoua Koutè 3.
Essai par paliers de débit
""""

-
208 -
Mais pour savoir si cette perte de charge q~adratique
due au régime turbulent peut étre négligée.
nous avons évalué
l'importance des pertes de charges quadratiques par rapport
aux pertes de charges llnéaires en utilIsant l'index de Mogg
(1969).
(Q/S)
" .39
J
=
=
= 0.036 = 3.6 %
Q'S
38,92
/
moyen
L'index de Mogg étant inférieur a 10 %.
nou~ pouvons
admettre que les effets de la turbulence aux abord~ du forage
sont relativement négligeables.
Le temps de pompage du 4°
palier ayant été ~uffisamment
long.
nous avons utilISé les mesures des rabactements de ce
palier pour déterminer la transmissivite.
Le débit de ce
3
palier est de 198 m /h.
Les rabattements du forage sont
r-eportés sur les
diagrammes
semi -IOgarl thmique:; et bi loga-
ri thmiqueS,
L'allure de la courbe en forme de S est caracteristique
des nappes
libres avec phénoméne d'égouttement da aux épontes
semi-perméables conforme au modèle bilogarithmique de Boulton.
La courbe expérimentale se superpose SUF la courbe type
rlB = 1,5.
-
Les résultats de la superpositIon de la partie gauche de
la courbe observée sur la courbe r
= 1.5 de la famIlle A
B
donne
f
(u.~) = 0.44
u = 6.4 10- 3
B
S
= 0.5 m
t
= 20 mn
j'où
T
=
0...• 08 QFCU,r')
=
0,08xi98 x 0.44 =
::::.
-3
'/
-
i3,93 m Ih = 3,9 ~o
m-/s
S
'3
:J.5


5 {m)
I-------I__t_
-
1-
1 1-
-"".~--
-- --+
1
1 1 1 H+t
-+- .
._-----,._--
- ~
-_·-·_~t
1.5 +-
--
'-~~j-
1------.----
----+--+--j-
-
- < - j
\\------
+-.--
---~=r~+-~-
~I IT~
--1 - ,
1 - t
---t-
1
+--1---
1- ..• ~..~tlf
1
~~I··::l++
+-1--l-
j
I--~-~--+---
l
, -..--
tfJtl1T1"H
l0
o
--1-- -l---j --l--1-
-~--+-
1
&--------l-+---l--+--
_J.·brr fjli
.1., ••
~O~r
0.5
•• •
i+w.·IT=-~ÙX1iDt21S
1- ~~-+_--I_-I----'-.-'
1~~~~~[:~~-!+-~--
j
H+
/
/
D
I
i--r---
_.
/
4--.-.-.....-_-.. _-
X/

,
/
./
p
.------\\~~ 1 1 1 1H~~~:
'-H+
1
-t----t- +-+--+++J
li
o 1
1
1
1 1 1 l , Il
1
i
1
1 1
ri
1
1
i
i
i
i
i i i i i
: ' , '
,
, , , ,
1
ID
~
~
~
Temps en mn
~lgUr8
IV~
Pompage d'essaI.
Anokoua Koute 3.
Descente
(Nèthode senll
logari thrn_1QUe de Jacob)

-
211
-
Les résultats de la superposition de la partie droite de
la courbe observée sur la courbe théorique ~=1,5 de la famille a
B
f (u ,C) = 0,80
'.1
-=
1, 7
1
' 1
B
S = 0,9 m
t
= 2 500 mn = 41 H 66'
0,08x198
2
3 '
d'oû T = 0,08 QF(U ,r)
= - - - - x 0,8 = 14,08 In /h = 3,9 10- m"-/s
1
,),9
0,9
B
L'assymptote à
la deuxième partie de la courbe donne
une pente l
= 0,7 m,
d'oû T = 0,183 Q = 0,183 x 198 = 51,71
m2 /h = 14,4 10- 3 m2 /s
i
0,7
La remontée a été observée au niveau du forage pendant
10 heures.
La descente s'étant faite par paliers avec des
débits variables,
il fallait chercher le débit qui serVIra
dans
le calcul de la transmissivité.
Pour ce faire,
nous avons applIqué la méthode de
Cooper-Jacob pour les pompages par palIers.
Cette méthode nous
a permis de tirer la moyenne lagarithmique pondéréeltn repré-
sentant le temps auquel se serait produIt le rabattement dans
un certain piézomètre si
le débit de pompage était resté
constant depuis
le début et égal au débIt réel au temps tn.
Le mode opératoire est le suivant
:
- On multiplie chaque accroissement de débit avec le temps
de pompage final
tn
(QO'
Q1'"
Qn-')
par le logarithme du
temps écoulé depuis
le début de chaque palier,
sOIt logltn-t
)'
O
log (t -t
1)'
n
n-
- On fait
la somme algébrique de ces produits,
{ Qx log (t - t ' )} .
n
l
- On divise cette somme par la somme algébrIque des accrois-
sements de débit,
c'est à dire par le débIt réel de pompage au
temps t
soit
Qi x
log (t - t , ) }
Qi.
n
n
l

5r(rn )
1
1
1
1
H
1 111
J--+-.+-J-+-J-
8 I----l-'~--·~
~..ttt-~-Î~-t-HittH
1
....
- - - - +
-
-
- - . -
1
7 1
1
f----.
-1-
1-
[
j- - -j-
_ _ _ - - - - - 4 - _
H
1 - --- -~-.-
6
- ).
1---.--1--
,-= -It~~==:~-I-I
1
l
11111
5
----+--~1--+_-f---
n1T:8,3~110:'="
- 1-- 1_ 1- 1 1-11 le
. .
_
l "
Il
t'-.l
tJ
"t
1
1
1 +-+++++----t---+--+-J-l-
1
1
I-+-+~
1l1_-lLl+'HII~~_L~~n~~r11111
1- --j -1-.-
_.+-
3 1
1
-+-I-I-f-+ e-I------n+--~--I-~-e-l__l-~-
-·-·_-t--+·--j---l--+-I 1 1
j--j-J-+-H--++I
-+-+-I-~+_j_.J------+---
f--H-I-I·------f--+
1 1 1 1
2
_._.j---l-!-I_j+- __ ~_.j~!__I
1 1 1 1 11
FT
1._.l_l-l.o..
I--._.~I.~ ...[.- ....
1
---1 - - -
1
1
t--n·t:t~r.:..
.. ... ,. ·1.·
o ~~~·10··11111tt11b=L...L..L.L~~~
FIgUre
IV S
Pompage d'essai.
Anokoua Kouté.
Remontée

-
213
-
- On extrait l'antilogarithme de ce qUotIent,
ce qUI donne
-
la valeur cherchée du temps corrigé~.
La méthode appliquée à
notre essai par paliers de débit
donne les résultats résumés dans
le tableau IV
'
Les débits
S
3/ .
l
.
sont en m
Jour et
es temps en mInutes.
(
- - -- -- -------- -------------------
: -
')
-
(t -t
:Log(t -t
):
À
Qi
:,,6Qixlog(t -t.) :LJL'>Qixlog(t -t. )}/I.c.Qi: ::n
( n
1:
n
1
:
.
n
1
.
n
1
:
(------------------------------------------------------------------
(5588:
3,74ï
:1641,6:
6151,75
(-----~----------~------~--------------~----------------------~----
(
(5305:
3,724
:1324,8:
4933,555
( :
:
:
:
:
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
(
)
(4945:
3,694
:1238,4:
4574,649
)
( :
:
:
:
:
)
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
(
)
(4155:
3,618
:
547,2:
.1979,769
)
(
:_-----~--------------~----------------------~----)
(
)
(4752
17639,048
3,711
:5140)
c----.
_:__..J
Tableau IV
Méthode de calcul du temps et du débit corr1gés
5
Ainsi,
le temps corr1gé est de 5î40 mIT au lieu de 5588 mIT.
3
3
Le débit moyen pondéré est de 4752 m !jour (198 m /h),
ce
qui revient à prendre le débit de pompage du 4 u
palier.
Le temps corrigé
tn
servira délns le calcul du rapport t / t ' .
L'ùssymptote à
la courbe de remontée à une pente beaucoup
plus forte qu'à la descente.
Nous avons
i
= 8,3 m
d'où T = 0,183 Q = 0,183 x 198 = 4,36 m2 /h = 1,2 10- 3 m2 /s
i
8,3
IV
ÇQnçJ,..\\"lS ion
31.2.2.4
Ne d1sposant pas de P1ezométres,
nous n'avons pu calculer
le coefficient d'emmagaS1nement et les facteurs de drainance.
Les différentes méthodes utilisées pour le calcul de la
transmissivité donnent des résultats presques simila1res sauf la

-
214
-
valeur donnée par la méthode semi-logarithmique de Jacob qui
semble relatlvement plus élevée.
A cette station,
nous pouvons
consldérer la nappe comme libre avec un pnénoméne d'égouttement
da aux épontes semi-perméables.
La transmisslvité moyenne de
l'aquifère (au site de la station)
est de
:
IV 31 .3
Essai de pompag~~_!,{j,9ngon_-.LQ
Géologie et hydrogéologie
La coupe lithologique du forage est la SUlvante
0
15
m
sable argileux ocre
15
26,5 m
sable moyen
26,5 -
28,5 m
argi le compacte bariolée
28,5
51
m
sable mcyen mauve
51
53
Dl
argile compacte bariolée
53
67
m
sable moyen arglleux mauve
67
69
m
ar-gile compacte mauve
L'aquifère est constitué par des sables moyens avec des
lentilles d'arglle bariolée.
La nappe est libre avec un nlveau statique situé à
4 m
de profondeur.
Le forage est equlPé d'un tube pleln de 0,406 mètres de
diamètre jusqu'à 30,5 métres de profondeur et d'un tube crePlné
de 0,350 métres de diametre juSqU'a 68 metres de profondeur.
'~'V
1
31.3. Z
Un pompage de 20 mn alterné de 5 mn de repos a été
3
exécuté pendant 24 heures à un débit constant de 332 m /h pour
un rabattement maximum de 24,98 mètres.
En plus de ce pompage alterné,
il
a été executé un
pompage d'essai par paliers de débit.
Le pompage d'essai s'est falt sans piézomètre d'obser-
vation.

-
215 -
IV 31.3.2.1
Il a consisté en quatre paliers de débits croissants
d'une durée variable sans arrèts
intermédiaires.
Les résultats
des mesures fIgUrent dans le tableau IV
.
6
( :
:
3
:
:
3 )
(N°
palier:Temps de pompage:Q(m /h):Rabattement S(m):S/Q(m/m /h»
(
)
(---------7----------------~-------~----------------~- ----------)
(
(
21
H 45'
:
143,2
:
11,20
0,0782
(---------~----------------~-------~----------------~-----------)
2.
23 H
:
192,5
:
14
0,0727
(---------~----------------~-------~----------------~-----------)
3
23 H 39'
:
2'3-2·
18,75
0,0744
(---------~--------_._------~-------~----------------~
-----------)
4
24 H 30'
331
24,98
0,0755
Tableau IV
: Essai par paliers de débit
6
De l'analyse de la droite S/Q ~ f(Q),
nous constatons
que les mesures du premier palIer sont erronées en ce sens
qu'elles s'écartent de la droite.
De la droite S/Q ~ f(Q)
nous tirons
les différents
coefficients
B ~ 7,08 10- 2
C=
1,5 10- 5
d'où T = 1,22 = __~2~_
= 17,23 m2/h = 4,8 10- 3 m2 /s
8
7,08 10- 2
Les pertes de charges quadratiques calculées pour le
3
débit de 331
m /h donnent une valeur de 1,6 mètres.
Ce qui vaut
6,4
% du rabattement total mesuré sur le forage.
L'index de Mogg donne:
J
=_ _,giS) ~
0,05 = 0,037 = 3,7 %
Q/S
13,48
moyen

-
216
-
o 1;.:.OO=-----
2...J.,0_0
30.L..-°_ _......Q(r-rf/h)
5
10
S =f(Q)
15
20
25
5(m)
S/Q =f(Q)
0,D8

;C =
5
1,5 16
1
_ _ _ _ 1
B= 0,0708
L -
---::-':::--=--
----'-
.... Q ( m7h)
0,06
100
200
300
Figure IV 6
Forage NlangOn 10.
Essal
par paliercde dèblt

-
21"1
-
Ce terme étant inférieur à
10 %,
nous pouvons admettre
que les effets de la turbulence aux abords du forage sont
relativement négligeables.
IV31.3.2.2
Les
rabattements sont reportés en fonction du temps sur
diagrammes semi-logarithmiques et bilogarithmiques.
Le temps de pompage de plus de vingt heures du premier
palier peut être considéré comme suffisamment long pour qu'on
puisse appliquer les différentes méthodes d'interpretaLion.
La nappe est libre avec un niveau statique situé dans
une couche semi-perméable.
L'observation d'une stabIlisation
après dix minutes de pompage est probablement due à
un trans-
fert d'eau par égouttement des couches semi-perméables.
Ceci
semble correspondre à un schéma de Boulton quand bien mème
nous n'avons pas
la courbe en forme de S de Boulton.
Nous n'avons que la première parLIe de la courbe,
le
temps de pompage étant
insuffisant pour l'obtention d'une
courbe complète comme ce fùt
le cas
lors du pompage du forage
d'Anokoua Kouté 3.
Les
résultats de la superposition de la partie gauche
de la courbe obsel-vée sur la courbe théorique --c..::: 0,4 de la
B
famille A sont les SUIvantes
F (u' ,-.::::.-)
:::
2, 2
U
:::
6
10- 2
B
S
:::
11
m
t
:::
6 mm
d'où T :::
0,08 Q F(u',r)
:::
0,08 x
143,2 x
2,2 :::
2,3 m2 /h:::0.64
10-3m~~
s
11
L'assymptote à
la courbe de descente du premier palier
a une très
faible pente.
ce qui donne
i::: 0.30 m.
d'où T::: _0.183~::: 0.183 X
143.4
:.: 87,4 m2 /h:::
24
10- 3 m2 /s
i
93

-
218
-
: -T
1
1
!
1
1
1
1
!
i
1
1
1
1
1
1
1
:
1 , 1
1
!
1
,
1
!
1
i 1
1
l
:
l '
1
1
1
! 1 11 1
!
' i
1
' i
1
1
1
! 1
i
1
! 1
1
1
1
1
!
1
1
il
1
1
! ! Il
1
i
1
1
,1
1
1
[
1
,
1
! ~ : :
,
1
1
1
1
1
,
l
, ,
l'1
i Il,,:
1
• i
1
1
1
1
i
,
1
1
1
1
1
i 1; il
1
l'
1
1
i 1
! III! 1
III i
1
i
1 ~
, 1
i
1
1
1
1
1
1
1
i
1
il
1
1
i
1
i -
!
1
'I
1
i i':
1
1
,
i
!
1
1
i
1
1
1
! •
1
1 i
1
1 .
'
I l
10
,
......-r
1
1
,
7
,
1
1
l,
1
1
!
1
1
:
l '
1
1
,
,
,
,
t
1
1
1
1
,
,
1
Il
1
1
'
;,
1
,
1
i
'I
,
~
l, i,
1
j'
1
! i
1
1
1
,
i i:
1
1
1
!
! "
,
i
:
1
1
1
:
1
1
,
!
!
i
"
i
1
1
1
1
1
1
:
1
1
1
1
i!
i ;
1
i
,
1
1
'
'
:
1
,
,
1
1
1
,
1
1
j
1
:
1
1
1
1
1
1
1
1
,
1
1
,
1
i
i
1
1
i
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
i
:
,
i
!
1 : 1
i
1
1
1
1
1
1
,
i
1
1
1
1
1
1
i 1
1
J i
i
!
1
1
1
,
1
i! :1
: : Il
1
' ,
+1 i 1 1
i ' " 1
1
Il
i 1
i
1
1
1
1111
1
1
,
!
i
-1
1
,
1;, 1
i
i i i!!
1
1
1
i
, : ! 1
1
i !
!
III:
i i
1
1
1
1
1
1
!
i i i
i
Il'
1
r/8= 0,4
,
1
Til i
1
: F(r/B1U) =2,2
s=11m
1
1
1 il
1 !
i
1
Iii
:
,
1
,1 U=6x1cr2
1
~ ::- O,10h
1
1
1
1
III T-2 3
m2;h
1
III Il
1
il
1
i i!
1
1
1
! i 1
Il if 1
Iii
1
II Il
1
1111
10
i3
1
Figure IV
:
Forage Niangon 10
7
(Méthode de Boulton : descente 1er palier)

5(m)
++++++----~J--~~-. n"~n'_~
1
1
1
1
_ _ - - . - - -
+-+illiL· 1 ·1· 11tl- - 1---f---~lm-j----
1
1
1
.
-+--+--++-+++-H
1
1
1 1-1- -.--- -~..... -1- .11----1···· 'i' ,. 1 1 H 1 11Il
~ T ~I ,+t------+~
1
--1-
-j;t-~------ ----1-,-]
,
!
l
' !
1 l,
1
1
-+--T~ - -'1'-1 f].111 1-11 i j--- - -- ;-:.-j
r .
,t
-
'1
1
l ' , .
' I l l
!
: 1 1 : !----
1
1 ~ i
-

-- ~+~I-
·1111 i:--
,
.
1
1 -
--j
11)
-,-
, - - -
Il-r '
12 1
1 -
- ; tl-
---~ ~
f
-
L r---- - e_--
l'
t
1
l'V
++-----+-1 , j
-r-:..: ~ ..-
1
, 1
it+H
~
11
I~----------l--- -
i+
1
1
1
1
1
_1
- . - 4 - - --
--
---
-
- - t -
~~+++~-l----l-----+-----I---
-
.
1
1
1
:
~:~~H02 ~~rtt
10
-. .····lt:-1III
-+-+--'1
: '
1
1---1--\\-1
1 .. ,
1 -- - . -
--------<--
9
1
i
+--+--L_
---- -.---t-
.-rr: :----l-~--+_+~-
f-------- -1 ---~--- -,- -,-
1-
- - -- - -t--+-j ~
~t---I--i~ -
8
l
1 ----l--+---I--~-
- \\ - - - -
-+~-
---+--~~+-++++1
----\\----l--t-1-1 -H ~-----j
7
1
2
10
10
103
Temps(rnn)
104
E-~lgUre
IV 8
Pompage d'essai.
Forag~ Niangon 10
(Méthode semi-logarithmlqUe de Jacob.
Descente 1er palier)

Sr(m)
I-----------!-- -1----.--
- - -!-----l--_l
_
f - - - - - I - - - - 1 --+-+--. - .. -
_
.---
-.- - 1-
1--1----+---1- -
1
1
1 ---1----\\---+----.-
- - - < - - - - -
-,--------!--- -+----1-I~,1--
1
1 - - - - - . ---.--.--"-
i
1
1---- -1-----1---1---1-
Il
1
i
1
1
---l-----l~--·-·-
11-- --1- -
1----+----1----1--1--
rJ
Q
-- -- - --1-"-
N
f - - - - - t - - -----l----1---
~.J
o
8
1-
----------&.------<---
v~-'-j j'"
l------- -
7
1
+-----1-+
i=2m
f - - - - - I ·----I-~--
~=812~1Q=~1~1
6
1
+----1-+-l---I-'-
---.- 1--
5
4
D=tjj--' - - 1 - -1- 1-1-_+_
1
10
( t; t')
1O~
FIgure IV g
Pompage d'essai.
Forage Niangon 10
(remontée)

-
221
La remontée a eté observée au niveau du forage durant
six heures.
La descente s'étant faite par paliers,
nous avons
déterminé le déblt de pompage devant servir dans le calcul de
la transmissivité par la méthode de Cooper-Jacob pour les
pompages par paliers.
De cette méthode,
nous avons obtenu le temps corrigé et
le débit moyen pondéré.
Ceci donne
:
Temps corrigé:
3503 mn = 58 H 38'
3
-
Débit moyen pondéré:
331
m Ih.
Les rabattements résiduels du forage reportés en
fouction de
(t/~') en diagramme semi-logarithmique figure IV9
s'alignent selon une droite i
= 2,05 m
0,183 Q
0,183 x
331
d'où T =
=
i
2,05
IV 31 . 3 . 2 . 4
çQI).C l us i 01'}
Nous pouvons caractériser l'aquifére à
la station
étudiée par la transmissivité moyenne suivante
-3
?
TM
= 9,4 10
m~/s
oy
IV""
4
~ 1 •
IV 31 .4. 1
La coupe lithologique résumée du forage est la suivante
0
30
m
sable moyen à grossier
30
-
35
m
argile compacte mauve
35
56,5 m
sable fin à moyen argileux mauve
56,5
60
m
argile compacte
60
-
73
m
sable moyen
73
80
!TI
argile compacte mauve
La nappe est libre avec le niveau stacique situé à
13,5 métres de profondeur.
L'aquifére est constitué par des sables argileux.

-
222 -
Le forage est muni d'un tube p]ein de 0,406 mètres de
diamètre jusqu'à 20 mètres de profondeur et entre 20 et 70,
d'un tube crèpinè de 0,350 mètres de diamètre.
Un pièzomètre d'observation est situè à
75 mètres
du
forage
L'essai de pompage de Niangon s'est déroulè pendant
125 heures à un déblt constant de 94
lis.
IV 31.4.2.1
Seuls les rabattements au niveau du piézométre ont été
utilisés dans l'interprétation.
Les rabattements dans le
forage étant trop
Derturbés pour être utllisés;
Les rabattements en fonction du temps sont reportés sur
diagrammes semi-logarithmiques et bilogarithmiques.
Cet essai de pompage a fait déjà l'objet d'une lnter-
prétation selon la méthode de Neuman.
Les résultats de cette
méthode se retrouvent résumés dans
le tableauI~. du paragraphe
J
sur les résultats antérieurs à notre. étude.
Nous avons essayé de réinterpréter l'essai de pompage
par les méthodes classiques de Theiss et Jacob.
La superposition de la courbe expérlmentale sur la
courbe type de Thiess nous donne,
2
I-.J(u)
= 4,5
u
= 1,5 10
S = 0,07
t
= 20 mn = 0,33 h
0,08 x
d'où T
QW(u)
O,OS x 0,094
4,5
4,S
1:) -1
2.
=
=
x
-
m / s
S
0,07
4 Tt
S
o
4 x
4,8
1 0- 1 x 1200
~
7 10- 3
=
.=
= L..,
2
(75)2
2
r
u
x
Î , 5
10

1
r-
....-.-
~ ~-'_~"
•• -
-.
_' _ _
--_···--·_·-·_·~t-·--li-t- -r [-=HI-
--
_ _ 4_
f. ::: ~-
1. _-- - - m
5Vnl ~-~1tfiHI
1
1
~--l---
-----<--I--t -
-
--
f---~-4--4-'-'-
Il ~- _
1-----1--1 ---f 1 f·\\ j
- 1--1---
1
..
-
--.....
.-
Il
l,V
161
- .-.
Ef~l---I---l--J...l-+-W--
~
-t
1
+-
l---- - +-----+---+-+
f~.j'i1IlIl 1Iii.1
--f t·t1.-. '
I
'_j
---
•N
-
---Le
t
N
-
-- '--
1 1 1 Il
uJ
l~
+--.----- _
- - - - -
--
~
_._-j~t~tli 1~1=~-- W(u )=525 U=1px1Q2
1------- 1---1- -+~ .-
-_ ..j
-1-111+lfl---f- 5=7><10 m
t=20mn
1--
1 1--
'l1m 1
1 l
~ 1 2
1 . t - - - - f - - - T= 4,8x10
m /5
-3
5= 2,7x10
1
1
Il
162
1Q1
1
10
102
104 T~mps(mn) 105
103
Figure IV
: Essai de pompage de Niangon.
10
Descente dans le piezomètre N2
(Méthode bllogarithmique de Theiss)

5(m)
1
1
l----1--~l---
" _ L
_
I-------+--f·
,-._ .. -..-
1
1
1
1
1 1 1 1 1 Il---~
1
JI I!
1--
1
t - -
_ . - - - _ . _ - ----- -
0)6 I-·_·-I~--·j--l---·-
_ _ _ _ o.
1
_
..
I---.~.-._.-.
~_ ..
-f
0,5 ~----
1
1
t'V
1--
1 If
t'V
J:>
04 ~--
1
1-.
0 3 f-·-·-·~~I----t--·--·-··
1
OJ2 1---- +-~~
_. __.... - ·--·-~-~---+-I-4+
o
1
10
102
104
FIgure IV"
: Essai de pompage de Nlangon
Descente dans
le piézométre N2,
(Méthode semi-logarithmique de Jacob)

-
225 -
La pente de la droIte e s t :
i
= 0,4 m
0,183 x Q
0,183 x 0,094
j'où T =
=
i
0,4
2,25 Tto
S
=
avec to = 240mn = 14400 s
2
r
2,25 x 4,3 1 a -2 x 14400
S =
= 0,24
(75)2
IV
R~monté~
31.4.2.2
Les rabattements résiduels du forage reportés en
fonction de ( t / t ' ) en diagramme semi-logarithmique S'alIgnent
selon une droite de pente i
= 0,44 m.
j'où T = 0,183Q=0,183 x 9~94= 141m 2 /n = 3,91 10- 2 m2 /s -#- 4 10- 2 m/ s
i
0;44
Les méthodes utilisées pour le calcul de la transmis-
sivité donnent des valeurs proches sauf celle calculée par la
méthode de Theiss qui semble élevée pour la nature géologique
de l'aquifére.
Nous avons fait
la moyenne des différentes valeurs en
Intégrant aussi cel les trouvéeS par la méthode de Neuman.
Cela nous donne
2
2
2
T
= 184 m /h = 5 10-
m ;s
Hoy
Le coefficient d'emmagasinement trouvé par la méthode
de Jacob nous parait exéssif pour étre pris en compte,
nous
prendrons en consequence la moyenne calculée avec les valeurs
trouvées par les méthodes de Neuman et de Theiss.
S
= 2
10- 3
Moy
Compte tenu de l'épaisseur de l'aquifére,
nous avons
T
= KH
T
5 10- 2
4
K
= - - = - - - - = 710-
mis
H
71 ,5

5r(m)
--.-----\\-
1---- -f--+~+--+-++-H
1
1
1 +-i-I-
f.---+------+---+---l-t-
.,-" .~~:~:Jt
l'
1/
---1
1
-.-l-----~-j - --l- --1--
+-+-
Q7
f - - - - - - -l- ---
061-
"
-1--- -
1
~----+----I--+-
---
0\\5 I-----I--~~--+--++-
--+--+-
Il
- 1
-
j
-
04 f-------
1
."t'
l-----I---+-~-~--.-
l - - - ----
t .1
l0
()\\
-I~--
03 1
1------+- -1-+
,
i:OA~m
f--------l---
T
0,21----f--f--+--\\-I---
~3/9*11t~/\\_-+--+-
1 - - - -\\---1----1--.--
--+-1-
0,1 l----+----+---+-~-+_
.,~~
-\\---~
Ij----I----t--+-I--+-+++-1
11..1"',-
--------I--------4-+--I--I-J-
v
t
i i 1 1 111 11
1
1
1 1 1 1 1 1 1
1
1
1 1 1 1 1 11
o
-j
10
102
103
( tit')
104
Figure IV 12 : EssaI de pompage de Niangon.
Remontée dans
le forage

-
227 -
IV
.
~ssai de pompage d'Attiékoi
31
5
IV 31 . 5 . 1
Nous ne disposons pas de la coupe lithologique du
forage.
Le seul
renseignement que nous avons est que le socle
schisteux sain a été atteint à 38 métres de profondeur et foré
Jusqu'à 51
métres.
La région d'Attiékoi étant située au nord du bassin
sédimentaire, de la surface du sol
jusqu'à 38 métres de pro-
fondeur,
il est certain qu'il y
a une couche de formation
sédimentaire reposant sur une tranche de schiste altéré.
Il y
a eu une seule venue d'eau située à 46 métres de
profondeur.
La nappe est captive (niveau statique à
23,2 métres
de profondeur).
L'aquifére est constItué par le socle fissuré schisteux.
IV 31 .5.2
Pompage d'--essat
Un essai par paliers de débits à été exécuté.
Le débit
air 11ft estImé au cours de la foration était de 14,4 m::/h malS
le débit maximum mesuré lors de l'essai de pompage a donné
3
3,5 m /h.
IV 31.5.2.1
Cet essai a consisté en un pompage à débits croissants
d'une durée variable sans arrêts intermédiaires,
trois paliers
ont été exécutés.
Les résultats sont résumés dans le
tableau IV .
7
La courbe caractéristique S = f(Q) montre que les
mesures du palier n·2 sont erronées en ce sens qu'elles
s'écartent de la droite S/Q = f(Q).
Les rabattements observés au forage peuvent étre appro-
chés par une équation du type
S = BQ ~ CQ2.
1
22
1 22
2 )
- 5
2/
B = 1,85
d'où T =
'B
= 1~= 0,66 m /h = ~O 10
m fS
')
C = 0,56
S _ 1,85 Q + 0,56 QL

-
228 -
5
10
15
S(m)
S/Gd(Q)
4
1
IC=<l1 56
3
1
1
1
1
1
2
1
-----~
8=1,85
1
o 1--
_ + _ __ _- - - - ' -_ _- - - - - 1 . _..... Q (m3/h)
o
1
2
3
4
F19ure IV
Attiekoi.
Essai par paliers de dèblt
I3

-
229 -
--------------.- -- -------------------------,-------_._---- --. --
_._. -----.------
)
- 3 ' :
-
.
Pertes
)
.
:
6
lN°
palier:Temps de:Q(m /h):Rabattement:S/Qlm!m !hJ: de charges
1
: pompage:
:quadraziques)
(
:
CQ
)
(---------7--------7-------7-----------7-----------7------------)
(
)
(
: 4H
10'
2
5,87
2 , 9 4 :
2,2
(38 %)
)
i
~
~
~
~
~
)
)
2
1H
50'
2,5
6,86
:
3,5
(51
%)
)
: :
:
:
)
-------------------------_._------------------------------------ )
3
: 3H 40'
3,5
13,20
3,77
6,9
(52 %)
)
.
.
.
- - - - - - ._~_._,---------_.-- - ----_._._--,~~.._-----_.,,-
Tableau IV
: Attiékoi
: Essai par palIers de débIt
7
Nous avons calculé pour chaque débit pompé,
les pertes
de charges quadratiques correspondantes
;
les
résultats sont
résumés dans
le tableau IV 7
Les valeurs
representent 40 à
50 % des rabattements mesurés.
Ce qui est relatIvement élevé.
Nous avons aussi détermIné par l'index de Mogg
(1966),
l'importance des pertes de charges quadratiques par rapport
aux pertes de charges linéaires.
Ceci nous donne:
0,075
.J
=
(Q/S)
= 0,077 = 7,8 %
Q/S
0,97
[vloyen
Ce terme étant inférieur à
10
%, on peut admettre que
les effets de la turbulence sont relativement négligeables.
Les rabattements du forage sont reportés sur dIagrammes
semI-logarithmiqueset bilogarlthmiques.
Seules
les mesures du premier palier seront utillsées.
Le temps de pompage n'étant pas assez long pour qu'on puisse
appliquer rigoureusement les méthodes classiques d'interpré-
tation mais nous appliquerons
la méthode de Thelss-Jacob pour
tenter de calculer la transmlssivité.
La superposltion de la courbe expérimentale sur la

102 .-----,-"ïï-rTTTTT--.----T"""""ITTT~-r____l__,____rr_r_~_____1____,______r_rrrrr_______.____.__........_,.._,.........,....
-= ~_-+=--
If -~.--.
l - -
- - 1
-
=-t--t--l--l---l-lJl1
S(m)
1------
1----1---
1~ __ _
. - - -
-lllJI
I-----+--+--+---t-+-H-t+----+--+-+-r .-
- - - - -
-
j --
- - -
--,
t-----~-+--t++H+---I-
e----~~::m1L=-~~1
i:
.
1_- . \\ ill--:--~··
1
1
~
1
,
innl
!
1
1
1
----+--+-~
~L_L _
_
L._
1_
L....-- __ ---<--
1
III 1
1
l'V
1 i
w
.
L
_
.•
0
____ =~- -t
}=.--_. ---.'_ -.J.J ~-.r _~-I--I-r-_ 4ir=~.-
-
-1-----
:-:I::::I::lJdJI<f JVIl +~C__ - .
- 0 -
__
1
_
1 __
_
_LU Il
1
-L--LLl-J.-U.l
1
1--- --~---~--
i
-
---
W(u)=7,2
u=1,6x10
Il
l1
.
1----+-+--+"1
. . [1--- -
•=2,Bm
t=O,25h
5
Î/s
111 1
1 11111111
T='tÎ I4x-î0 m
1
1
104 temps(mn) 105
103
102
10
Pigure IV
: Attiékoi
:
Pompage d'essai
14
(Méthode bllogarithmlqUe de l'heiss.
Descente 1er palier)

S(m)
1
.... _.
..~'I+,,+ --+-.r~
~- --~ _I_I[ .. ... .....11]-III1I-~I--+-
-!--~----1------
-_u-i-i1 J
-
- -
j
1
1
i
' "
l '
1-
u-
-
1
1
+ 1 1 1 1 [-
-1--
-
- - -
- -
- - -
---1-+-
-~:.=~,- _." =f-:rl~~ill+f-r~r••-~~~
1
N
1
I i i
I<-i-
1
W
1
1
1
l--H-+-t----
-- -
-r-
-
1.J J ---- ----I-jJJJJJ
T
-
-
i
- 1
- .
---.----- --- ~- Jt>--
~-~:-~~:~-I- _. j j_1 1 i 1Il
.'
[_-- - -
.' ,... 11l-------r
..
-~'- -- .- - .---
'
1=0,8n
1
1-__ ,__ ,__. ,__
..
- -
._-- -
_..
-
- -
1--
1- - .- -,-
_-=121~Q~~
------+---
I---+-++-++++-- -+----+--+-+ 1 1 1 1 1
103
104
105 Tl?mps(s )
106
Figure IV
: Attlékoi
:
Pompage d'essai
15
(Méthode semi-logarithmique de Jacob)

Sr(m)
I-----f----j--j-f-t-j-IH-----+----+----.j--.- -
--.------~-I--'-- .-
8
-f--------t--- I-----/--
'. -1
H----
-+----+--1-++-
--ll!!-
1----,----
-t--·-~-
ni
i
7
--
---
~j 1 1 -- - --
1
"
--
-~. -t-----
! -. rt+
l-----1--+----+----I-H-V-
_
\\__1+l ,
-
-
-
-
1
1
1 :
6
..... -
. . .
. .
t
.. rll
N
(....,
N
4 I----+-+--f--f-.j-
J
----
:1
-
1 -
- -------+--t------t-
--+-~--.-.-
-+----/--1-+--+-1+

r
1
3
····1- ,-1 1 111++---- 1--
1 - - - - -j-.j--t- -f--++-l.\\.
j
-:--~-:~1.-
1--------
2 1------/------/--1--1----
1-- -1
1 1 1 1 1
~-=-Tt
1 - - - -
---+-+--
- t------
l~~j.-~_W-I-_W_I~~-_n1---+-+j-+-llll-n--I---~--1
1 1
H-H11 -----j--- --1- -I-i-
--t-t- r-H-i li
-
- i - t
j
I+H--+I-
- 1 --I--I-llaJ---- -- -- ---L
0 '
~--'---'-~.L.L..-_L--.L-L----L...L.-J-J.-U
2
3
161
1
10
10
(tlt')
10
FIgUre IV
Attiekoi
Pompage d'essai.
Remontée
16

-
233
-
courbe type de Theiss nous donne
:
3
W(u)
= 7,2
u = 1,6 10-
S = 2,8 m
t
= 15 mn = 0,25 h
d'où T = 0,08 x~W(u) = 0,08 x 2 x 7,2 = 0,41 m2 /h = 11,4 10- 5 m2 /s
S
2,8
Ne disposant pas de piézomètre et pour avoir une idée
de la valeur du coeffjcient d'emmagasinement,
nous avons pris
la distance du point considéré à
l'axe du puits égale à
l'unlté.
Ce qui nous donne approximativement;
5
S :: _4 Tt
4 x
1 1 ,4
1 0-
x 9 aa :: 2 1 0- 4
. 0
?
..-~
']
r~
\\l
(°1)"-
x 1,610-'
La pente de la drolte est
l
= 0,8 m
0,183 x Q
0,183 x 2
2
-5
2
d'où T =
= 0,45 m Ih = 12,5 x la
m /s
i
0,8
Nous observons après 50 minutes de pompage un accrois-
sement anormal àes rabattements.
Cette anomalle peut provenlr
soit
- de phénomènes d'écran imperméable simple ou multiple
(Pnud,1982)
- du dépassement du déblt critique.
La remontée a été observée au niveau du forage durant
quatre heures.
La descente s'étant faite par paliers nous
avons détermine le déblt moyen pondéré devant serVlr dans
le
calcul de la transmissivlté,
ainsi que le temps de pompage
corrigé par la méthode de Cooper-Jacob pour les pompages par
pallers.
'(
Le déblt moyen pondéré est de 3,5 m-/h.
Le temps de pompage corrigé est de 220 mn.
Les rabattements
résiduels dans
le forage reportés en
fonction de ( t / t ' )
en diagramme semi-logarlthmique s'alignent

-
234
-
selon une droite de pente
1==3,15m
0,183 Q
0,183 x 3,5
')
2
j ' o ù T ==
==
== 0,20 m~/h = 5,6
m /5
i
3,15
IV 31.5.2.4
Les résultats obtenus,
pour le calcul de la transmlS-
sivité,
par les différentes méthodes sont proches.
La valeur du coefflcient d'emmagasinement est â
prendre
comme une valeur indicative faute de mieux.
On peut caractériser l'aquifère schisteux au slte
d'Attiékoj
par les paramétres suivants
10- 5
....
T
==
Î 2,4
m""/s
Moy
S
= 2 10- 4
IV 31 . 6 . 1
La coupe lithologique résumée du forage est la suivante
o
34 m
schiste altèré argileux
34 -
62 m
schiste fissuré
La seule venue d'eau est sltuée à
38 mètres d~ profon-
deur.
La nappe est captive avec un nlveau statlqUe à
5,36 m
de profondeur.
IV 31 . 6 . 2
Un essai de pompage par paliers de déb1t a éte exécuté.
3
Le débit a1r 11ft a été estimé à
2,8 m /h et
le n1veau dynamique
à
la fin du pompage a étè de 31
mètres.
IV 31.6.2.1
c'est un essai de pompage à deb1ts cr01ssantS par
paliers d'une durée variable sans arrets 1ntermedldlres.
Tro1s
pal1ers ont ete exécutés.
Les resultats flgUrent dans
le
tableau l'VS'

-
235 -
(
_._
"
....-_.
)
(
:
; . . , :
:
3 :
Pertes
)
(N"
palier:Temps de:Q(mJ/h):Rabattement:S/Q(m/m /h):
de charges)
( p o m p a g e :
:quadratiques)
(
CQ2
)
(---------~--------~-------~-----------------------~------------}
(
(
;
2H 25'
8,47
14, 11
1.2
(14%)
(
:
: :
:
:
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
(
(
2
: 3H 45'
'1,2
18,29
15,24
:
4,8
(26 %)
(
:
: :
:
:
---------------------------------------_._----------------------
(
(
3
2H 10'
1 ,5
25,64
17,09
: 7,4
(29 %)
(
Tableau IV~
M'Pody
Essai par paliers de débit
o
De la droite S/Q = f(Q) nous obtenons les différents
paramecr~s sUlvants
B =12,2
d'où T = 1,22 = 1,22 -
0,10 m2 /h = 2,8
10- 5 m2 /s
B
12,2
C
= 3,3
Nous avons évalué les pertes de charges quadratlques
pour chaque palier de débit.
Les résultats sont résumés dans
le tableau IV"( )
L'index de Mogg qui détermlne l'importance des pertes
de charges quadratiques par rapport aux pertes de charges
linéaires nous donne ceci
J
_ __'_Q_/_S_)_ = 0,0123 = 0,063 = 6,3 %
Q/St<10Y
0,1949
Ce terme étant inférieur à
10 %,
nous pouvons admettre
que les pertes de charges par turbulence sont relativement
négl igeables.
IV
Qescertte
31.6.2.2
Les rabattements sont reportés en fonction du temps sur
diagrammes semi-Iogari~hmiques et bilogarithmiques.
Le deuxléme paller sera utilisé dans
l'lnterprétatlon.
Nous tenterons d'appllquer la méthode de Thelss -
Jacob

2 39
0 _ - - - - -- -----
----&.2_....Q(m3/h)
s
10
15
20
25
5(m)
1
15

1C :3,3
1
_ _ _ _ _ 1
B = 12,2
10
5
L -
""---
....L...-........ Q(m~h)
o
1
2
FlgUre IV'7
M'Pody
Essal par paliers de jébit

- 237 -
f---' . - -
~-
--
- -
---
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
i
i
1
!
1
1
1
1
,
1
1
!
i
1
i
1
!
1
,
1
1
1
1
1
1
1
i
1
1
1
1
1
1
!
:
,
i
1
10
1
1
1
I----+------'---t-r----r--;--. - .-..-----'--- ~..~
-- - - ----~-'---f-+-+++_i
i : ~:.
i
i : ' , i - .
.
;
: 14.· J~
... ·-.-rim-f+-'~_..1-- '
1
i l
:
'.
1
1
:
:
1
. •
1
il'
i~ i
l
~---+--~~., •
--
I i i
l
,
i -
--ir--+--+!~+++il
i
i
i:
'
; ; 1
i
i l :
1
:
j
1-----t----1---,---, " T :
i
l '
1
1
1
1
1
Il
1
i
1
! i 1
1
~ :
I i i
:
il"
:
1
++
---L--LW
i
! ! : 1
:
i
1
1
~-~lli-T-' Il l'I!
!
:
1:
i : (1
i W(U)=4 2
u=10 2
1
,
,
.
1 '.
I i i ,
1
:
1 1
1
1
' :
1 1 1
1
---+---t- I
i :
:
, Iii. i l
'1
1
Iii. III
s =7m
t=G;33h
1
~ I i i il,
1
1
,
i il
l ' Iii
:
1
i
T=16x105 m2/s
1
1
1
i i
!
r
1
1
1
1
l
Il
i,
'1
I i i
1
I
i
i
Il' ,
Il'
i
1
1
10
102
103
Figure IV
: M'Pody
:
Pompage d'essai
18
(Méthode de Thelss.
Descent~ 2° palier)

5(m)
~-~.--.~~- .-
1----
l-----+----l---+--+-+-+-•.-. --
--.
--1-
-I~
-1-
- - ·-+---+--I
1 1 1 1 11
:-:;=rpJ r-- uUITwLU_LU_'_'
~--I-- 1 ~ 1 1 1 1 1 1
~----
,,-.-
1-----
~l~· --+--~.--.~.-
+----- ---1 -1-1-
1
j- - -1-
-
-
- - - -
f
'1-1 -1-11
l
'
,.-
- r
i
1
-- +-~.~-
L
~ -~:-,:~-I-rl_-
_II
,
1
6
1_i
u
1 1
.~
l
~..
5
1
1---1
1 1 1).
-
Il f "
_~~~-~I~+++
t'V
(.j
-~~
CP
-'~
- - + - - . - -~I-
- - ~~
• Il
1
li=4,1
1
. .
fT
~
--+-~+ -1-
• •
r
·11
1
1
-5
1 ~ 1--
--
- I-t- -
V
=1,5x110 ImVs
,
, 1
V
3 - - - - -
1
+~
-1+
,i VI :
2
--
1 1 1111
_ u
_
't
- - - " - - 1
1
1
1 1 Il
1
1
1
1 1 1 III
102
103
104
105
temp5(s )
106
Figure IV
: M'Pody
;
Pompage d'essai
19
(Méthode semi-Iogarithmique de Jacob)

-
239
-
aux mesures de rabattement.
La superposition de la courbe expérimentale sur la
courbe type de Theiss nous donne
2
W(l..l)
= 4,2
u
= 10
S = 7 m
t
= 20 mn = 0,33 h
d'où T =0,08 x QW(u)
0,08 x
1 ,2
=
x
4,2 = 5,76
S
7
Pour estImer le coefficient d'emmagasinement par manque
de piézométre d'observation,
nous avons pris la distance du point
considéré à
l'axe du forage égale à
l'unité.
Ceci nous donne:
4
5
Tt
4 x 1,6 10-
x
1200
4
S
=
=
= 7,710-
2
r u
La pente de la droite e s t :
i
= 4,85 m
2,
d'où T = 0,183 x Q = 0,183 x 1,2 = 4,53 10- 2 m2 /h =
m ( s
i
4,85
avec r
=
s = 2,25 T to
avec to = 540 :';
2
r
5
2,25 x 1,26 10-
x 540
s =
---
-
1,5 10- 2
.,
( 1 ) L.
La remontée a été observée au nIveau du forage durant
quatre heures en appliquant la méthode de Cooper-Jacob pour le
pompage par paliers,
nous avons déterminé le débit moyen pondéré
pour le calcul de la transmissivlté et le temps de pompage
corrigé. Ceci nous donne
:
3
Le débit moyen pondéré est de 1,5 m /h.
Le temps de pompage corrigé est de 333 mn (5,6 H).

Sr{m) 1 ---~TlTl"TT'-'Tn[mr=rTTr'rr'
1
1
1 I I I
1
i i i i i 1
i
i
I
i i i 1 Il
1
1
1
1 1 Il
1
1
1
l
,
-
~--
- \\---1 --+
!
1 - - - - - -
--1'-
1--+--+-
~- ---1-- i
1
e-------t--
1- - [._-
15
N
,!o.
o
10
-,j
- H ----+--- +--+-I-J--+++-I
;
i
i
i i i i i
10
102
(tlt')
103
Figure IV
: N'Parly:
Pompage d'essaI.
Remontée
20

-
241
Les rabattements résiduels du forage reportés en
fonction de (t/t') en diagramme semi-logarlthmique s'alignent
selon une droite de pente i
= 10,6 m,
plus forte que celle de
la descente.
d'oû T = 0,183 Q = 0,183 x 1,5
i
10,6
IV31.5.2.4
La transmissivité moyenne est de
:
' )
.... ,
T
= 1, 510 --5 mis
Moy
Les valeurs estimées du coefficient d'emmagasinement
par les méthodes de Theiss et de Jacob sont assez différentes,
mais nous retiendrons celle donnée par la méthode de Theiss
qui semble plus prés de la réalité.
S = '7, 7 10- 4
Dans ce chapitre,
nous avons essayé dê determlner les
caractéristiques hydrodynamIques des aquiféres que nous avons
rencontrés.
L'application de la méthode par la mesure d'infil-
tration de l'eau dans le sol,
nous a permis d'avoir des valeurs
de la conductivité hydraulique (K) du niveau superficiel
sablo-argileux du baSSIn sédimentaire.
De ces mesures nous avons obtenu des valeurs de K
5
5
variant de 10-
à
10-
mis,
SOIt une vitesse d'infiltration
moyenne de 0,6 métres par jour.
Vue la profondeur relativement
importante à
laquelle se situe le niveau de la nappe,
la
vitesse d'infiltration trouvée pourrait expliquer en partIe le
décalage entre la pluviosité et la remontée du niveau piézo-
métrique de la nappe.
Selon que l'on est sur le bassin sédimentaIre ou sur le
socle,
nous avons des caractéristiques hydrodynamiques
différentes
La nappe du bassin sédimentaire est en général
libre

-
242 -
mais pourrait être localement en charge compte tenu de la
nature lIthologique variable des te.rains superficiels.
Les
3
dêbits enregistrés sont élevés plus de
100 m /h et la synthése
des résultats des études antérieures avec les notres nous
donne une valeur moyenne de la transmisSIvité comprise entre
-~
-3
2
10 ~ et 10
mis.
3
Les coefficients d'emmagasinement obtenus vont de 10-
4
à
10-
et les coefficients d'emmagasinement élastiques calculés
par la méthode de Neuman lors d'une étude antérieure varient
1
3
de 10-
à
10-
. Au cours de cette même étude antérIeure à
la
notre,
il a été déterminé touJours par la méthode de Neuman,
la perméabilité verticale et la perméabIlité horizontale dont
2
le rapport K~~ est compris entre 10-
et 1, d'où une anISO-
n
tropie plus ou moins prononcée de l'aqUIfère sédimentaire
selon les endroits où l'on se trouve.
Au niveau du socle métamorphique situé au nord,
les
aquiféres étudiés ont des nappes en charge avec des débIts
3
três faibles
(0,6 à 3,5 m /h).
L'application des différentes méthodes nous permet
5
2
d'estimer une transmissivIté moyenne de 10-
m /s et un
4
coefficient d'emmagasinement moyen de 10- ,
valeur qu'il faut
prendre avec réserve parce que nous ne disposions pas de
piézométres.
On note par ailleurs que les pertes de charges non
linéaires calculées,
lors des essais de pompages sur des
forages du bassin sédimentaIre representant environ 6 à
17 %
des rabattements maximum mesurés,
sont nettement inférieures à
celles déterminées dans les forages du socle,
qUI elles,
varient entre 40 et 50 % des rabattements maximum cbtenus.
La valeur relativement élevée des pertes de charges
quadratiques au niveau des forages du socle pourrait
s'expliquer par le fait que,
lors du pompage,
la hauteur de la
surface de suintemen~ (différence entre le nIveau dynamique
dans le forage et le niveau piézométrique dans
l'aquifére au
voisinge du forage)
croît avec le rabattement dans l'aquifère
pour atteindre une valeur maximale lorsque le rabattement

-
243
-
dans l'aquifère est voisin de la moitiè de l'èpaisseur de ce
dernier.
Or nous savons que l'èpaisseur des aqulfères du socle
est faible et que la condition pour que le rabattement atteigne
sa valeur maximale est vite remplie.
A ce moment là,
selon la
loi de Darcy,
la vitesse effective des filets
liquides croît
pour atteindre la vitesse critique qui correspond à un dèbit
critique.
Le dèbit critique ètant atteint et la vitesse
critique depassèe,
le règlme devient turbulent et le rabat-
tement dans
l'aquifère comme dans
le forage n'est plus reprè-
2
sentè que par le terme S = CQ
des pertes de charges quadra-
tiques.
Parconsèquent le règlme turbulent augmente les pertes
de charges quadratiques dlminuant ainsi
le rendement des
ouvrages.


-
245 .-
CHAF" I - r R E
V
ETUDE
P I E Z O M E T R I Q U E
V
Introduction
1
V
Régime pièzométrlqUe
2
V3
Etabl j ssement et inter-prétation des cartes piezométriques
V
Zones d'alimentation de id nappe
4
Vs
Conclusion

M
1
Ad~OI
J"
Fiqy,.(ARTt DE SITUATlOH
Jo.
0-'
DES POIHTS D'EAC
 PIEZOHETRi

PUITS
580
w/t.1HITE DU SOClE
OCEAH
AHAH TI au E
6Km
\\
'
1
1
l
' 11-"
~
..
1
1
1
s<lo'
410
310
Jo
3~0
ka
'

-
247 -
CHAPITR.E
V
ETUDE
P I E Z O M E T R I Q U E
Lors des études antérieures,Sodemi et projet OMS,
plusieurs piézomètres ont été exécuté5en 1970.
En 1978 et
1980,
la région a été l'objet d'une étude
piézométrique dans
le cadre du projet d'extensIon des exploI-
tations de la nappe d'Abidjan.
Malheureusement,
la plus grande partie de ces piézométres ont
été détruite ou bouchée à cause de l'urbanisatIon de la ville
d'Abidjan.
Dans
le cadre de nos travaux,
nous avons recense une
vingtaine de piézomètres,
de forages piézométriques et de PUItS
qui ont servi
lors des études précédentes.
Les forages de l'hydraulique villageOIse,
bIen que trés
nombreux dans
la régIon,
n'ont pu ètre utilisés parce que ne
comportant pas de systéme permettant de
jauger le niveau de la
nappe.
Ce qui est vraiment regrettable.
De ce fait,
nous
n'avons PU étendre l'étude Plézométrique à
la zone du socle
comportant seulement des
forages d'hydraulIqUe villageoise.
Sur les piézométres recensés,
nous avons
faIt deux
mesures périodiques en hautes eaux et en basses eaux.
La sItuatIon des points de mesures est données par la
carte de la figure v .
1
Pour essayer de déterminer le sens d'écoulement et les
zones possibles d'alimentation,
nous avons dressé deux
cartes piézometriques sommaires,
vu le nombre tres
faIble de
pIézométres.
Le régime de la nappe a
été observé sur sept piézomètres
àont
les niveaux piézométriques sont relevés périodiquemenL
deux fois par mois par les services de la Sodeci.
Nous donnons
les
résultats des mesures piézométrlqUeS
des sept piézomètres pour l'année
1985 dans
le tableau V •
j

-
248 -
PIézomètres
Prof
(m)
Pr.:Jf
(m)
Prof
(m)
Prof
(m)
Prof
(m)
15/1/25
1513/25
15/6/85
15/9/d5
15/12/85
(-------------7----------7----------7----------7----------7----------)
(
)
(FllUssac
86,05
86,37
86,78
87,05
8 7 , 2 ô )
(
:
:
)
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
:
: :
)
200
1
22,27
22,51
22,66
22,ï2
22,76)
(
:
:
)
( -------------:----------:----------:----------:----------~----------)
(
200
2
3 9 , 5 9
. .
J 9 , 89
. .
4 0 , Z 8
. .
4 °,4'7
4 0 , 62
(
:
:
:
:
:
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
(
(
NIangOn 1
9,89
10,46
10,78
10,85
10,36
(-------------~----------~----------~----------~----------~----------
(
NIangOn 2
1 7
17, 16
17,43
17,41
17,40

0



0
'
.
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Banco 1
4,3î
4,38
4,37
4,37
4,40
. .
. .
·
.
.
.
.
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - , - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Nord Riviera:
26,58
26,82
27 ,i 6
i.7,47
27,67
4
--------------------------------------
Tableau Vi
Valeurs des niveaux PIèzométriques relevès
a différentes périodes de l'année 1985
Nous avons représenté sur les fig~res V~ _ 3' les
'-
courbes des variations mensuelles des niveaux PIézométrlqueS
au cours des trois derniéres années
(1983 -
1985).
A l'analyse des courbes,
le premier constat qui s'im-
pose est
la tendance générale a la baisse des niveaux plézo-
métriques.
Seul
le piézométrique Banco
1 situe prés de la
lagune a un niveau constant mais
légérement en ba~sse.
Au cours de la seule année 1982,
les nlveaux piézo-
métrlqUeS sont remontés de 2 a plus de 3 métres
(Tableau V )
2
dans
les piézométres traduisant une alImentation de la nappe.
C'est a partlr de 1983 que les nIveaux PlèzométrlqUeS
ont commencé a balsser pour attelnare des valeurs en baisse
de 0 a plus de 4 métres
(Tableau V ).
3
Cette baisse générale est due au fait que l'alimen-
tation naturelle de la nappe par les pluies n'arrl~e pas a

81 ÀEJ:1l.à.tL..Ll~l..&.l.lli.I.!.J1..L.t.J:1J8.lC.LL1...L8..J.::l..l..IJ..J...Lw.u..ULt.D...oti.lD.J...,!.J.....W.I:>.J.....ll.u..LlJ.ll.L.J
82
PIEZO- FILTISSAC
83
84-
85
66
87
88
13~c..I:l...a.a.r:J......L.".,L..L8..I~~.LL!.JL...Ul:lu.8.Jl:::LL..I..J~~UJ...Cl.l..W.J..I.....Io.U~.LU.J..Iu...I..lol::l..l.ol..l.\\,/",/,l;1.I.l.I.I
14
15
PIEZO- 1-11 ANGO 2
16
17
18
22 ~EJ:L.U1l.l....J.~l.l.U..JiJJ...l..L..L..tl1.l..êù.l1L.L..J...Ji?...L..2....J.Lljw.u..i...I.t.lJl::l..lA.ll:II...L..L.oI..l.ë~l.I.I.lJ..Uol.J
23
PIEZO_I-I~D RIVIERA4
24
25
26
27
29
Prof (ml
Histoqramme
des: pluies mensulles
Pluie mensulle
Station:
ORSTOH ADIOPODOUH E
soo
/,.00
300
200
100
figure V,
VarIation des niveaux piézométrlqUeS mensuels
'-
Periode
:
1983 -198

-
250 -
18
19
PI EZO_ ZOO 1
20
21
22
23
Prat( ml
PIEZO_ ZOO 2
6
7
PIEZO- NIAl-IGON 1
8
9
10
Prof (m)
Histogramme
des pluies IMnsulles
Pluie mensulle
Station:
ORsrOH AOIOPODOUHE
500
l,.fJ0
300
200
100
F'igure VJ
Variation des nlveaux piézométrlqUeS mensuels
Periode
:
1983 -
1985

-
251
-
)
Piézomètres
Prof
(m)
Prof
(m)
:hautec.r"
/;:1".'
de la remontee)
31/12/81
31/12/82
:des nIveaux plézométrlqUes)
(
)
(----------------~----------~----------~--------------------------)
(
)
( F i l t i s s a c
85,83
82,54
+
3,21
(
:
:
:
( - - - - - - - - - - - - - - - - : - - - - - - - - - - : - - - - - - - - - - : - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
(
Zoo 1
21,65
19,24
+ 2,41
\\
:
:
.
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
(
:
:
:
(
Zoo 2
39,42
36,14
+ 3,28
(
:
:
:
------------------------------------------------------------------
(
: : :
(
NlangOn 1
9,70
7,77
+
1,93
(---_._-----------~----------~----------~--------------------------
(
:
:
:
(
Niangon 2
16,51
14,29
+
2,22
(
:
:
:
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - . - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
(
:
:
:
(
Banco 1
4,31
4,37
-
0,06
(
:
:
:
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
(
:
:
:
(Nord Riviera
4
26,51
23,41
+ 3, 10
( - - - - - - - - - - - - = -
---
. _ - - - - - - - - - -
Tableau V z
Valeurs de la remontée des niveaux
Plézométriques en 1982
(
-----_._--_.__. _ j
(
Piézomètres
Prof
(m)
Prof
(m)
:Hauteur
(m) de la baisse
)
(
3i/12/S2
31/12/85 :des niveaux piézomètriques)
(
)
(----------------~----------~----------~--------------------------)
(
)
( F i l t i s s a c
82,54
87,31
-
4,77
)
(
)
(
)
(
Zoo 1
19,24
22,92
-
3,68
)
(
)
(
)
(
Zoo 2
36,14
40,73
-
4,59
)
(
)
(
)
(Niangon
7,77
10,54
-
2,77
)
(
)
(
)
(
Ni angon
14 , 29
1 7 , 48
-
3, 19
)
(
2
)
(
)
(
Banco 1
4,37
4,4 7
-
0,10
)
(
)
(
)
(
)
Nord Riviera 4
23,41
n,81
-
4,40
)
(
------._- )
Tableau V3
Valeurs de la baisse des niveaux PIézométriques
au cours des trois dernières annèes
(1983 -
1985)

-
252 -
compenser les prélèvements trés
importants pour la ville
d'Abldjan.
Ce déficit d'alimentation naturelle de la nappe a pour
cause la sécheresse qui
sévit.
depuis
l'année
1983,
dans
la
région comme nous
l'avons montré dans
le chapitre sur l'hydro-
cllmatologique.
Neanmoins.
indépendamment de cette baisse générallsée
des niveaux pièzométrlqUeS,
on observe des fluctuations
:rès
faibles des niveaux piézométriques de l'ordre du centimetre
dues aux effets de la pluviométrie.
Pour essayer de montrer la
relatlon existant entre les fluctuations piézométriques et la
pluvlométrie,
nous avons comparé les courbes des niveaux
pluviométriques mensuelles
(FlgUre V~
~) à
l'hystogramme des
~
-
j
pluies mensuelles de la station pluviométrlqUe Orstom Adiopo-
doumé compte tenu de son caractére représentatif de toutes
les
autres stations pluviométriques de la reglon.
Dans
la majorité des cas.
il
faut attendre,
selon les
endroits où on se trouve.
à
3 mois après
la gran~e saison
des pluies
(Mal.
juin) pour VOlr une remontée des niveaux
piézométrlques.
D'où un décalage dans
le temps de la remontée de la
nappe selon les pOlnts où l'on se trouve.
Les fluctuations piézométriques dépendent de la pro-
fondeur à
laquelle se trouve le nlveau de la nappe;
c'est à
dlre de l'épaisseur de la couche superficlelle qUl surplombe
la nappe.
L'lilustration est donnée par
le piézométre fll-
tlssac dont le niveau de la nappe se trouve à 82 metres de
profondeur sous une épalsse couche sabla-argileuse ocre
(Terre
de Barre).
Le nlveau piézométrlque SUblt des variatlons
légéres.
VOlre nulles avec un décalage lmportant dans
le temps.
Par contre les niveaux pièzométrique de3 piézométres
Niangon 1 & 2'
Zoo
1 qui
sont situés relativement plus prés de
la surface réaglSsent aux effets de la plUVlosité plus ou
moins rapidement.
Les
lentliles d'argiles sont aUSSl pour quelque chose
dans
le décalage dans
le temps de la remontée des nlveaux Plézo-
métriques et agissent par conséquent sur le mode d'alimentation

-
253 -
de la nappe.
A la suite de nos mesures périodiques des niveaux piézo-
métriques,
nous avons établi deux cartes piézométriques ne
concernant que le bassin sédimentalre Figure V
& 5' Par manque
4
de points de mesures,
nous n'avons pu étendre la réalisatlon
des cartes piézométriques à
la zone du socle métamorphique
.
La premiére carte piézométrique correspond à
la saison
séche avec des relevés de niveaux piézométriques fai~s le
15/2/86.
La deuxiéme carte piézométrique couvre la saison
pluvieuse et les niveaux piezométriques ont été mesurés
le
13/8/86.
Vu le nombre très
faible de piézométres par rapport à
la superficie couverte et par rapport à
l'échelle de la carte
(1/200000),
nous avons trouvé bon de prendre 10 mètres comme
éqUldistance des courbes
isopiézes.
Les gradlents nydrauliques calculés von~ de 0,2 % à
0,4 %'
A l'analyse des deux cartes plézométriques établies à
des pérlodes dlfférentes,
nous
remarquons qu'll n'y a pas une
grande différence au niveau de la morphologie de la nappe
;
ce
qui se justifie par la trés faible variation des niveaux piézo-
métriques.
Le sens général d'écoulement de la nappe,
quelle que
soit la pérlode,
est nord-sud avec deux variantes de sens
d'écoulement ~oïncidant avec les axes des deux paléovallées
mises en évidence par la carte du toit du socle.
Les deux
variantes du sens d'écoulemen~ de la nappe sont orientées
N.E-S.W.
et N.W-S.E ..
Ces deux axes d'écoulement empruntant
ces deux paléovallees,
confirment
l'importance de la paléomor-
phologle dans
la clrculatlon et le stocKage des eaux souterraines.
Sur nos cartes piézométrlqUeS,
le r61e de drainage des
cours d'eau sur la nappe n'est pas remarquable;
cependant une
étude (Faillat et SqUarC10nl,
1978)
réalisee dans
la forét du
Banco a permis de mettre en évidence le raIe de drainage joué
localement sur la nappe par le cours d'eau,
flgUre VS'

H
Li
10~OURBE ISOPIEZE
..........
(
........
N
1
U1
1
J>.
;,~'
"
COURBE ISOPIEZf ESTIMEE
"
~AXES PRINCIPAUX
D'ECOULEMENT DE LA NAPPE
~BO
/
LIMITE DU
SOCLE
~~~
OC EAN
A TL A N TI au E
6Km
, ' , .
Figure V
: Carte piézométrique de la nappe du continental
4
termInal.
Basses eaux
(FévrIer 1986)

H
à
f·l
,n
üJ
/
r 10 COUR BE 150PIEZE
1
1
~' COUReE ISOPIEZE ESTIMEE
"
~ ,\\XES. PRINCIPAUX
,
o ECOULEMEIH DE LA HAPPE
ml
OCEAH
ATLANTIQUE
LIMITE DU SOCLE
6Km
,
'
1
1
~O'
l
(
I
l
L
:
:
.
1
1
1
1
[
4.10
370
380
390
1.00
FIgUre Vs
Carte PIèzomètrlque de la nappe du continental
terminal.
Hautes eaux
(Août
1986)

-
2'16
-
N
........ ....... .......
-.. -JS
.Ir
1
ABIDJAN
Hm
B~i. du
BANCO
Figure Vs
Piézométrie locale du Banco
(FaIllat et Squarcioni,
1978)
Par ailleurs,
les forages de prélèvement à
gros débIts
ne semblent pas aVOIr,
à
l'échelle utilisée ici.
un effet sur
la morphologie de la surface de la nappe.
Le fait que les niveaux piézomêtrlqueS varient
(Figure V
& 5) sembleraient noter qu'il y a une alimentation
4
sur presque toute la surface de la nappe avec des zones préfé-
rentielles suivant la nature lithologique des terrains qui
surplombent la nappe.
L'existence au nord.
dans
la région d'Anyama,
d'un dOme
PIézométrlque autour de l'isopiéze 50 avec des
lIgnes de
courant divergents pourrait d'aIlleurs correspondre à
une aIre
d'alImentatIon par l'eau des précipItatIons efficaces.
Mais
nous pensons qu'il y a une alImentation de la nappe du

-
257 -
continental terminal,
au nord du bassin sédimentaIre,
par
l'intermédIaire pr0bablement de sa zone de contact avec le
socle cristollophyllien.
L'alimentation par la zone de contact
en empruntant les paléovallees
remblayees par les gravIers
décri~s lors de l'étude géologIque et 3uSSI les fractures du
socle.
Nous tenterons par l'étude hydrochimique de confirmer
l'alimen~ation de la nappe du bassin sédimentalie par les eaux
provenant du socle.
L'étude de l'évolution des niveaux piézométrlqUeS montre
que la surface de la nappe du contInental terminal est en
baisse depuis
les troIS derniéres années
(1983
-
1985)
avec
une baIsse atteignant parfois quatre mètres.
Cet~e baisse genérale des niveaux piézométriques étant
due au faIt que l'alimentation naturelle de la nappe par les
precipItations effIcaces n'arrive plus à
compenser les prélé-
vements três
importants qui y sont effectués pour alImenter la
VIlle d'Abidjan.
Cependant,
en dehors de cette baisse générale du niveau
de la nappe,
celle-ci
réagit à
la pluviométrie un à
trois moi~
voire même plus, aprés la grande saison des pluies.
Cette
réaction à
la pluviométrie est fonctiun de la profondeur à
laquelle se trouve la nappe et de'la nature lIthologique des
terrains qui
la surplombent.
Le sens général d'écoulement de la nappe est Iiord-sud
avec deux axes d'ecoulement orIentés N.E.-S.W.
e~ N.W.-S.E.,
empruntant
les axes des paleavalées mIses en eVldence par
la carte du toit du socle.
La nappe est alimentée sur presque toute se surface
avec une zone d'alImentation probable au nord au contact du
bassin sédImentaire avec le socle pal- l'ln~ermédiaire des
paléovallées remblavées et les fractures du socle.
Compte tenu
des perméabilItés des fissures
et du éempllSSage de ces

- 258 -
paléothalwegs et de leurs sections,
les
flux d'eaux souter-
raines qui
transitent du socle vers
le bassin sedimentaIre
sont limités et ne peuvent compenser les prélevements
réalisés
par l'exploitation de la nappe du bassin sédImentaIre.

-
259
-
CI--I:AP I THE
V I
ETUDE
GEOCHIMIQUE
E T
I S O T O P I Q U E
D E S
EAUX
S O U T E R R A I N E S
VI
Etude géochimique
VI
Introduction
11
VI
Caractéristiques des eaux
12
VI
Classification chimique des eaux
13
VI
Génèse de la minéralisation
14
'JI
Origine du déséquilibre de la bdlance ionique
15
VI
Conclusion de l'étude géochimique
16
VI
Etude lsoto~i~ue
2
VI 21
Généralités
VI 22
Analyse et interprétation des résultats
VI-
Conclusion
23


-
261
C H A P I T R E
V I
ETUDE
G E O C H I M I Q U E
ET
I S O T O P I Q U E
DES
EAUX
S O U T E R R A I N E S
VI
1
VI
1 1
L'étude a porté sur une centaine d'analyses ChlmlqUeS
d'eaux provenant de forages,
de puits et des eaux de surface,
Les dosages ont été effectués à
Abidjan au laboratolre
de chimie de la Sa.DE.MI.
pour tous
les
ions majeurs exceptés
les ions
cl
et S04
dont le dosage a eté effectué au labo-
ratoire d'hydrogéologle de l'Institut Dolomieu.
Par souci de vérlflcation,
nous avons
refait le dosage
de tous les cations par spectrométrie d'absorption et d'emls-
sion atomique au laboratoire d'hydrologie de la faculté de
~harmacle de Grenoble.
Nous présenterons au cours de ce chapitre les caracté-
ristiques physiques,
ainsi que les différents faciés des eaux
souterraines.
Vu le Ph très acide de nos eaux et le désequilibre
presque systématique des balances ioniques de ces eaux en
faveur des anions,
nous avons tenté de savoir l'Orlgine de ce
désequilibre des balances
ioniques.
VI
'12.1
La température des eaux souterraines mesurée sur le
terrain varie entre 24
Oc et 28 Oc avec une moyenne de 25 oC.
Il n'y a pas d'écart sensible entre la température
moyenne des eaux souterraines et la température moyenne
annuelle de l ' a i r de la région.

-
262 -
VI
Ph
12.2
~es Ph mesurés varient entre 4 et 6 dont
la moyenne
calculée sur l'ensemble des échantillons est de 5.2 avec un
écart-type de 0.8.
Le faIt
remarquable est le caractére trés
acide de ces eaux.
Cette caractéristlque partlculière sera
abordée dans 1 e paragr"aphe sur l ' origine du désequJ.l i bre des
balances
loniques.
VI
12.3
La conductivIté moyenne des eaux de forages
es~ de
46 ~s/cm pour une plage de varlatlon allant de 20 ~s/cm à
150
~s/cm.
La variation de la conductlvlté des eaux de pUltS est
comprise entre 20 ~s/cm et 330 ~s/cm pour une moyenne de
105 ~s/crn.
Dans
le cadre de notre étude nous n'avons pas pu doser
le residu sec mais des
résultats de dosages de travaux anté-
rleurs sur des eaux de forage
(SO.DE.CI
/
Adjarné)
donnent pour
des conductivités comprlses entre 50 et
100
~s/cm des résidus
secs de l'ordre de 40 à
70 mg/l.
Au niveau des
forages.
les valeurs de conductlvlté
élevées sont enregistrées sur des fcrages sltués au nord,

le socle est en contact avec la baSSIn sédimentalre.
Ces
valeurs relativement élevées sont liées aux teneurs en lons
HCO] élevées dans
les eaux.
Par contre les valeurs élevées de conductivité sur les
puits sont liées aux ions N0
dûs à
la pollutIon par les
3
engrais agricoles.
Cette zcnalité vertlcale de la conductivité est due au
fait que les puits étant m?ins profonds que les forages.
les
eaux des pui~s sont plus exposées aux pollutions.
VI
1 J
Les principaux ions contenus dans
les eaux et dont le

-
263
-
dosage permet de caractériser chimiquement une eau
sont
regroupés sous deux formes
++
++
+
- Cations
Ca
,(v!g
Na
Anions
Cl
Pour réaliser cette classification chimique des eaux,
nous nous sommes aidés du diagramme logarithmique de Schoeller
dont le prlncipe est basé sur l'importance des prlncipaux
anions et cations.
Nous avons également utillsé le diagramme losangique
de Piper dont la méthode consiste à
reporter dans chaque
triangle approprié les
r
% de chaque catlon et anion. Les
deux triangles donnent chacun un point triple et de ces deux
points nous obtenons un point unique dans
le losange qui
représente la nature chimique de l'échantillon considéré,
flgUre III 1
La synthése de ces deux types de dlagrammes permet de
distinguer deux grandes familles chlmiques dans les eaux
analysées
- eaux blcarbonatées
- eaux chlorurées.
'VI
13.1
Elles représentent prés de 40 % des eaux analysées et
leur caractéristique premiére est la predominance de l'lon HCO;
sur les autres
ions.
Blen qu'elles SOlent toutes bicarbonatées,
les distinctions de sous-classes ne peuvent se fonder que sur
les teneurs en cations.
Ainsi nous aurons
les faciès chimiques
suivants.
VI
13.1.1
~~~_eaux_bi carb~QnaJ:é~s_~Qd i ques
(Figure VI
)
2
La formule caractéristique est la suivante avec
r HCo
> r
Cl
> r
s04
3
et r
(Na + k)
> r
Mg ou r Ca

\\
N
(J\\
Jo,
100
Co
- - . . , - -
J"ol""
ni
'00
if faux dl.' foriQi$
faux de surfilce
FIg VI
Diagramme de PIper
1

fau x d~
puih

265
DIAGHAMME LQGARITHMIQUE
(fl .;"f~' 'l,te .....:,,' J
1{~~'.;~( C. ",o{ll_~lmol\\1 711
.N.lm,l!)
CII-]llI
50,1"'0/11
lH",,.~.,,1
,

"
JfW
-
-
,.
-
..
--,.
_.
-
1
III
....
- -
-
, ,.
·1ffIIJ
-
-H;~""
..
,.,
~ 1 ·c
_ .

,.
- ,., - 4~ ,.
1
,.
..
1
J
-
.t\\
w
...
1
-
,.
He°WTqil)
1
~
,.
,..
~
- _.
- •
,.,
-,.. - -
0


rf
- ...
-
,.
,..
. ,
- ,
-
,.
-
"
-
i
-

,.,
" .
,.
,.
1
-
• • ~.

,.
,
- lN .lM
,
- -
,

• "~
,
-
,
,.
'"
..
-
, :;,
..
IW-
"
"'"


1
,.
,.
-
,.


,.

-
1
00,
...
"
1
'"
.. ,
-
(rrqiI) J
""
,.

,.,
'"
.·.L
1
-
~
0;


,
~
..
1
"'.
4
,."
... -
,
111II
.
'"
tf1
JII
1
,
,
,.
:.
,.
. l'f
81
i


,
,
,.
,. .
N
"
111II
ltJtI
.. '"
111
,
..
Itb
,
..
"

,.
...
1
.'" -M
'"

.,
1
"

, 1

f i
....
,.
,.
,
"
...
N
.-
,.
III
4
1
••
..
Dr
,
,.
cr
...
1
"
• ..
"
"
!III
.-
,
tf1
1
1G
,
,
, "
I f

?
f'
·M
. 1
B
4
U
, / '

7
f i
6
,
.,
"'
.1

1
,
__. __ .----.For~e ~ 2
........... ...
n'\\I.
__ ••
~ ~ surfolCf
-
..- -.. --Puits n'66
Fi g
VL,
Eaux bicarbonatées sodi~ues
L.

-
266 -
Ce sous-type est le plus fréquent au niveau des eaux
bicarbonatées et on le rencontre au niveau des forages comme
jes puits.
L'anlyse du diagramme de Schoeller permet de constater,
dans la majorité des eaux représentées,
une prépondérance de
le teneur en lon Cl
sur l'ion so~- excepté l'eau du pUltS P66
où nous avons le cas contralre.
Les concentrations des éléments chlmlques majeurs
évoluent dans la même fourchette eu égard au parfait paral-
lélisme existant entre les courbes. Ce qui ne permet pas de
faire une différence entre les eaux de puits et de forage.
+ +
--+
Cependant,
on note que la teneur en lons Mg
et Ca
est
relativement plus élevées sur les puits
(P
et PiS) qui,
il
66
faudrait
le neter,
sont tous deux situés prés de la lagune.
VI
1]. 1 .2
L_es _gaux_bÜ::arbQn_atees magnes i ennes
(Figure 'vL )
.J
Nous avons comme formule caractérlstique
r HCo]
> r
Cl
> r
S04
et r Mg
> r
Ca ou r
(Na + K)
Ce sous-type n'a été rencontré seulement qu'au niveau
je quatre forages
(F
'
F
'
F]4'
F

S8
S6
42
Le diagramme de Schoeller illustre bien au niveau de ce
sous-type la dilution progressive des ·cor,centrations chimiques
suivant.un profll qui va du nord vers
le sud.
Les eaux dont la concentration est la plus élevée se
retrouvent au nlveau des forages F
et F
sltués dans la
68
S6
zone nord où le bassln sédimentaire est en contact avec le
socle métamorphique.
On note sur ces forages des valeurs en
-
++
++
ions HCO] , Mg
et Ca
plus fortes.
Lorsqu'on descend plus au sud,
on observe u~e dimi-
nution des concentrations en éléments chimlques,
due à
un
effet de dilution dont nous parlions plus haut,
sur les forages
++
F
et F
.
Il faut néanmoins noter que la teneur en ion Mg
34
42
est relativement élevée par rapport à
la moyenne er,registree

267
OIAGHAMME LOGAtm HMIQIJE
(n .~"t, 11 ,te~:,r)
1l1~~1,~r Co"",ll lOt 1..../11
rl/
No lm,!!)
CII..."II
i!O,I"''lI'i
,fi ""11"

.-
Il
-
.,
--,.
.,
M,
- -
.,
-
1
/11
... _.
.,
"
-
lf'fIt1
- -H''ir,w,r -
1
- ,j1'C'111 _.
..
-
- 1
,.
,
-
.
......
-
_.
...,
J
-
'"
,
-
.,
tte°Wngll)
,
JW
- " - • -,.
I l
.,
-
-
- -
-
/11
1
"
--

,.
"
- --
-
,
. ,
...
,.
'-II
..
-
1
"
.,
,
-
, ~
-/II
- ,.
1
1
~-
'"
1
,
- ..
,
..
,."
/fi
•,
'"
.,
..
..
,
/II
- - -
,
1
--

•,
-
.. ,.
,
/11
- H05 •
"
-
(rrqIi) J
••
~'.L
•., ,.
.. .. -
-
,
"
1
-"
44
"
,
.. .,
,
",
, J
,
... ·4
H
.,
"
"
""
ft
JO
/II
"/11
""
• r
,.
.,
..
1
.. •
...
,

,
1

/II
1
,
••..
,.
...
,
4
..
",
..
I l
..
.,
'f
..
,
"
Il.,
f'
"
1
,
"'u
I f
g
1
./11
t
••
u
- ,
.'
.,
.,
~
. ..

I-
I
j
F or~e n'68
n'Sb
n'3/.
o
,
n ...
\\TI
,
3
Eaux bicarbonatees

-
268 -
sur les eaux de forages.
bien que celle-ci soit lnferleure è
la teneur en megnésium àes eaux des deux forages cités plus
VI
L~~~a~~ chlorurées
13.2
Ces eaux représentent plus de 50 % des échantillons
analysés.
La prédominance de l'lon chlorure sur les blcar-
bonates n'est pas trop marquée mais
l'élévation de la teneur
en ion Cl
s'accompagne presque toujours de celle de l'ion Na+
La distinction de sous classes se fera en fonction des
cations.
Ainsi nous aurons.
VI
13.2.1
Les eaux chlorurées sodique~ (Flg VI
)
4
La formule caractéristique de cette sous-classe est la
suivante
:
r Cl
r
HC0
r
S04
3
et r
(Na + K)
> r
Mg ou r Ca
Toutes les eaux de surface analysées.
ainsl que la
majeure partie des eaux de forages et des puits appartiennent
è
cette sous-classe.
Le rapport r
Na/r Cl est presque toujours
inférleur è
1.
Bien qu'il semble exister une relation entre le sodlum et le
chlore.
la teneur en ion chlorure est nettement plus élevée
que celle du sodium.
Les forages et les puits dans
lesquels est observée
cette catégorie d'eau sont tous situés
le long de la lagune
exceptés
le forage F
et le forage Ebimpé situés tous deux au
27
nord.
L'analyse du diagramme de Schoeller montre au niveau
des forages une diminution de concentration du nord au sud
illustrée par les forages
(F
'
F Ebimpé)
se trouvant au nord
Z7
et les forages
F
et F
situés plus au sud.
4
12
'.les
++
++
On note
teneurs en ions HCo ..
Mg
et Ca
relati-
j
vement élevées sur les
forages
1:;'
• 27
e~ F Eblmpé qUl doivent ces

269
DIAGRAMME. LOGARIH-' MIQ1If,
fI' ,....,1. l' .te....:.... }
-;(l:::f'~ r Co",.IIL.
'..../1I
Til
... (..../ll
CI\\"''lI1\\
ro.I....lll
,H".,••,-I
..
_.
,.
- _. - -

If
.JtW
,..,

--
1
te
...
..
3
JI
- -
1

,..
_.
- ""~rr
.J 1 ·C
II
..,
- .., -
-
..._.
,.
1
,
I l
IW·
I l
J
...

- IiCO,lmgll)
-
I l
.,.
,.
-
....
,.
-

-,.,
,
-.. - 4
,
...
,.
.,
-
,.
Il
- ,
-

,
..,
-- -
cc
'"
"
- ..
-
• " ~
~
- ,. ...
_.
,
,
..
,
:>ail
..,
I l
,.

-

,
.. ,
I l

- -
",,-
J
-
, 0;
I l
1
,
- ,.
,
l'I
-
-
,.
,
-
NOl
1
f
,
,. .l'I
l' ..,


- _1rrq'l13
MI
--L
J
...
..,
,
<4
--,


I

N-
~ i 1/1.
/
1 -
,
,.
,
,.
",.
/41
~~
/f1I1
,.
,
,
'"
/
II·
111
""
,

4
,

'"

,.
,
·MJ
1
" ,
,
.. !fJ
I l .
"
,-
,
.

-
,
"
"
6f
. 'li
"
U
""
"
"
1
I l
,
I f
If
·11
U
"
J
"

or
.1
"
1
1
_ _ _ _ _ For,,!,, n'n
_ _ oo _ _ oo _ _ Foraq. Ebimpe
n"12
... Puirt n'79
.
u. dt 'uri.Le
Fw.q. n'1.
~
_ _ _ _ Puir.
n' ~2
fIg
VI
E.au=<
chlor'-lrees sodiques
4

-
270 -
concentrations élevées en ces
ions gràce aux minéraux plus
solubles provenant du soc15 métamorphIqUe.
VI
13.2.2
La formule caractéristIque de ce sous-type est
la
suivante
:
r Cl
/
r HCo]
r
s04
et r
Mg
r Ca
> r
(Na + K)
Ce type d'eau est exceptionnel et a été retrouvé au
niveau du puits P27/101
situé au bord de la lagune dans
la
région de Bingerville et plus au nord dans
le forage F
situé
69
prés de la zone de contact entre le socle métamorphique et
le
baSSIn sédimentaire.
La représentatIon sur le diagramme Schoeller de ces
deux eaux montre un parallélisme entre les deux courbes.
L'eau du puits P
est relativement plus concentrée en
37
tous
les
ions sauf pour le magnesium oU la teneur en cet ion
au nIveau du forage F
est plus élevée.
Cet apport en magne-
69
sium est dû probablement à
la présence du socle métamorphique.
VI
13.2.3
Nous avons
la formule caractéristIqUe suivante
r
Cl
) r Hco
> r
S04
J
et r Ca
> r
(Na + K)
> r Mg
On retrouve ce type d'eau au niveau des forages F
,
31
F
,
F
et F
tous situés le long de la lagune.
52
13
38
Le diagramme de Schoeller indique une homogénéité au
niveau de la concentration chimique des différentes eaux des
forages sauf les teneurs en cations du forage F
qui sont
31
relativement inférieures à
celles des autres forages.
D'après Schoeller (1951)
l'aCqUIsition de la mInéra-
lisation des eaux souterraines se fait
lors de l'infiltration

27
DIAGRAMME LOGARlTHMIOVE
(f1 .....-~. /(.f(--,,~")
1r~~'~~( c,,,,,,11 Mtlm.'1i TI/
HOII"',rtl
Cllm'llll
1'O,I..,r.l
,H"",'~,I
,.
..
If
.,
--,.-
1
,.
- ---
-
, •
-
-- JI;~,

- "''''C ,..
"
..
- ,. - ••, -
M
- _.
1
--
.-
- Ii(OS{~I)
-
, ..
J


,.
,
-,. ---,. -,.
,.
I
,.
"(
,
II-
- ,
-
~
..
T
,
-
.,.
- -
If
"
-
,
M
- r.
-
, "'

.-
,
,.
1
i?

,

...,
..

..
,
,.
,.

1

-
III
-
T
"~
M-
III
I
-
".. ,
-
HOJ
1
1
... -1'1 ~'L

,
,
I l
..
ft}
M-
.. ..
- M (rrq'tl,
. '"
"

-
I
,
1
f#
If
,.
"
..
,.,


4

,
-
1
1
,
,
,.
",.
,.
,.
I l
,
..
,.
JI1
.. 1
- M
..,
,
,..
1111


,
..
1

III
1
-MJ
M
I l
,.

1
"
,.
,
1
,.
,-
.-
••
ft}
..
"
I l
"

I l
' f
,
.. ,
,.
-II

,
,

1
"
.,
M-
"
.. ,
1
"
M-
1
,
10
,.
l
'
"
,
,
,
,
I l
9
••
-,
g
1
,.
-If/
u
1
1
#II
"
"
6
r
4
" ,
S
".
/
, ,
, al
,

- j
:1"
1
,
,6
,5
_ _ _ _ Foraqen'1J9
---------PI.it's n'31
Eaux chlorurées magnésiennes

DIAGRAMME LOGARITH MI~
(f1 ''f''-~. 11 .k~"'.~'
,ltl~",ci' ~\\!r C...../11. "'1~,,1I
11/
H<o (~./l)
CHm",l\\
~.1~./1I
,UW''''ItJ';
,

...
,
Il
- -
..
IIOJ
.,
--IW
-
111
....
- -.'.. ~1'C -
, ..
lfW
-
-HfT.w,.

111
.,..
-,.

- 1J
..
"
-
- ." ,,:.
1
-
1
- - IiCOS(mg/I)
,.
III
-
-,.--
- • -
..
,
.,.
- -
/1
- 1
- -
,
1
/1
..
..
,
..
,
"
. "
-
.. ".
, . "
1
-
- -,.
-
III,

,.
-
-
1
,
-
,

1
,.

1
-
..
,
1
- -
--
-III
1
.. III . • • 1
le
,
-
,
-
HO~
1
... ,. ~-L


.,
,.
,
..
1
..
-r
- _lrrq~)J
••
III
'"
JO
1
.,
..
,.
M
.' .. -
1
,
,
,.
..
.."
,.
,.
;


.,
ltJ(J
,
,
,.
1
..
III
II(!
111
..
" "
....
,
..
1


III

,.
..
..
1
-,.
1
.,
,


1
1
...
f i
..
..
"
M

,.
..
III
III
,
, fi
./
..
.,
I l
..
....,
f i
--
1
1

1
"
]
.,
",
'"
1
111
,
.lO-
I
I f
,
..
,
,

I l
, t.
." .,
..
,.
.,

I l
f i
..
1
".
J
I l
,
\\

1
FORAGE N' 31
- _ . _ 0 -
N'B
l(
_ _ _ _
.Il
hH
N ,2
Eaux chlorurees CalClqUes

-
273 -
par dissolution et attaque chimique des substances mlnérales
contenues dans
le sol et
la zone d'altératlon.
Au cours de
l'écoulement souterrain.
la compositlon chimique des eaux
subit des modificatlons qui sont fonctions de la durée de
circulatlon.
des échanges de bases,des conditions de contact
et de la nature géologlqUe des terralns traversés.
VI
14. 1
Certaines roches dites permutantes peuvent céder à
l'eau des alcalins contre des alcalino-terreux ou Vlce versa.
Les échanges
iOnlques entre les eaux et des terrains encais-
sa~ts seront étudlés en considérant l'indlce d'échange de base
(l.e.b.).
Selon Schoeller (1951)
l'échange de base peut s'exprimer
par les rapports ou lndices suivants
r Cl-
-
r
(Na+
+
K+
i.e.b.
=
[- Cl'
+
+
Cet indlce est positif lorsque r Cl
> r
(Na
+
K J.
+
dans ce cas
les eaux échangent leurs
lons Na+ et K
contre des
++
++
ions Ca
et Mg
du terrain.
+
...
Dans
le cas où r
Cl
r
(Na
+
K' ) est négatif.
les
++
++
+
leurs
K+
eaux cédent
lons Ca
et Hg
contre les
ions Na
et
du terraln.
A ce moment
là.
i l
est préférable de calculer
l'i.e.b.
par la formule suivante
r
Cl
-
r
i.e.b.
= - - - - - - - - - -
r
S04
Tout ceci s'opére en admettant qu'avant l'échange il y
avait primitivement l'équilibre
r Na + r
K = r Cl et r Ca = r s04 + HCo]
Dans le cadre de notre étude.
les eaux de forages ont
en général un indlce d'échange de base positif exceptées les
eaux des forages situés dans la ZOuB nord
(F
'
F
'
F
.
SS
SS
27
r Ebimpé). Ce résultat vG~drait en pClncipe dlre q~e les ea~x
+
f-
de forages échangent leurs
lons Na
et
K
co~tre des
lons
++
++
Ca
et Mg
des terrains.

-
2ï4
-
Mais selon Schoeller (1962),
ce deséquillbre qui existe
entre le chlore et les alcalins n'est pas toujours une caracté-
ristlque d'échanges de bases en ce sens que l'eau de mer a un
+
+
Cl -
(Na
+ K '
rapport r
1
i=lositif sans qu'il y
alt eu nécessal-
Cl
rement échange de bases.
Les eaux provenant de l'altératlon des roches crlstal-
lines et crlstallophylliennes
ont a peu près toujours un
Cl -
(Na
+
K+)
Cl- -
(Na+
+ K+)
rapport r
ou r
nègatlf
-
-
s04
+
HCo
+
No
Schoeller (1962).
or il se trouve que le~ indl~es d'échange de
bases négatifs provlennent des forages situés tous au nord
prés de la zone de contact entre le bassin sédlmentaire et la
roche métamorphique schisteuse. Ce qui nous amène" a dlre que
les eaux de ces forages profonds situés dans
le bassin sédimen-
taire proviendraient du socle métamorphique.
Au niveau des puits qUl sont mOlns profonds,
l'indlce
d'échange de base est en général négatif.
ce qui veut dire que
..-+
++
les eaux parvenant aux puits ont échangé leurs
lons Ca
et Mg
+
contre les Ions Na"- et K
des terrains.
Ce résultat est en
conformité avec la nature argileuse des terrains dans
lesquels
sont creusés les puits.
14.2
La classiflcation chimique de nos eaux nous a donné
deux grandes familles et met en évidence des conditions
distinctes dans
l'aCqUlsition de la minéralisatlon.
La grande caractéristique de nos eaux est qu'elles sont
très peu minéralisées.
ceci étant dû a l'absence de minéraux
solubles dans le bassin sédimentalre.
VI
14.2.1
Les teneurs en calcium des eaux sont généralement
faibles avec une moyenne de 2 mg/l au niveau des forages et de
5 mg/l pour les puits.
Le maximum de 20 mg/l a été observé sur
le puits P65 à Achokoi.

-
275 -
La moyenne des conce~trations en calcium reflète la
teneur en calcium des eaux des sables et grès purement sili-
ceux.
Bien qu'll n'existe pas de minéraux riches en calclum
sur notre terraln.
le calclum proviendrait des marnes et des
plagioclases.
Les concentrations en magnésium restent généralement
faibles
2 mg!l en moyenne avec un maximum de 20 mg!l observé
sur le forage F
'
Certaines contiennent moins d'un mg/l.
Les
6S
eaux des forages situés les plus au nord,
près du contact
entre le socle et le bassin sédimentaire ont des teneurs en
magnésium plus élevées.
Ce magnésium provient des roches
ferromagnésiennes du socle métamorphique.
Pour étudier le chimisme de l'eau dans
la nappe,
nous
Mg
avons établi
le rapport r ~
Nous constatons que le rapport
Ca
est supérieur à
1 vers
le nord et décroît progressivement
jusqu'à devenir lnférieur à
1 en allant vers
le sud,
pour
redevenir supérieur à
1 au bor~ de la lagune.
L'illustration
est donnée par la carte des éqUlrapports r
~g. Figure vI ·
-..a
7
Le chimisme de l'eau souterraine étant en rapport avec
celui de la roche qu'elle lessive et baigne.
ce fait va se
traduire dans les eaux baignant des
roches schisteuses du
socle situées au nord,
par des concentrations élevées en
magnéS1Um avec un rapport
r
Mg
> 1.
Cette eau minéralisée au
Ca
contact de l'eau du bassin sédimentalre peu minéralisée va
subir une dllution progressive au fur et à mesure qu'on
Mg
descendra plus au sud.
Ce qui nous donne un rapport r r
1.
,-a
Ce fait nous amène à penser qu'il y a une alimentation de la
nappe du bassin sédimentalre au nord en son contact avec le
socle schisteux probablement par d'anciens talwegs cachés et
remblaYés ou par les fissures profondes affectant le socle.
Les teneurs en sodium sont relativement falbles
9 mg/l
en moyenne avec des concentrations légèrement plus élevees au
niveau des puits.
Nous avons constaté une relation entre les

toi
1
r~
- - 2 _ _ Courbe d eqal
rapportr~
Ca
t'J
-J
(J'\\
Limitedu
soc le
~
OCEAH
ATLAH1IGUf
6Km
1
1
1
,
1
5j
+ -
~ ---~60n' --- - -
'"
, n _ i?o
1
'
10'
1.010'
Fig
VL
Carte d'èquirapports
r
(~g
J
_a

-
277 -
ions chlorures et les ions sodium en ce sens qu'une augmen-
tation des teneurs au niveau du chlore s'accompagne presque
toujours d'une augmentation de la teneur en sodium.
Le sodIum
proviendrait en partie des minéraux argileux et des eaux météo-
ritiques relativement riches en C1Na compte tenu de la proxi-
mité de l'océan.
Les teneurs en potassium sont trés faibles
2 mg/l en
moyenne.
Ces faibles teneurs s'expliqueraient par l'absorption
par les plantes d'une part
CR.
Rapp, 1971
in Savadogo,
1984) et
d'autre part parla fixation de cet élément par les minéraux
argileux et les colloïdes.
Les roches cristallines de la
région sont d'ailleurs plus riches en plagioclases qu'en feld-
spath potassiques.
VI
14.2.3
Par leur Ph trés acide
(5 en moyenne),
les eaux souter-
raines de la région ne contiennent que des
ions HCo] et pas
ct' ions Co]
La teneur moyenne en bicarbonate est de 21
mg!l.
Le
maXImum de 147 mg/l a été observé au niveau du forage F 68
situé dans
la zone de contact entre le socle métomorphique et
le bassin sédimentaire.
Pour l'ensemble de nos eaux,
les bicarbonates
proviennent des bIcarbonates contenus dans
les eaux de pluies
et de la dissociation de l'acide carbonique formé par la
réaction entre le CO
atmosphérique et l'eau du sol.
2
VI
14.2.4
Chlorures
Les teneurs en Ion chlore sont faibles avec une moyenne
de 11 mg/l,
mais nous observons des concentrations relatIvement
plus élevées au niveau des puits.
Vue la proximIté de la cOte,
une grande partie du
chlore proviendrait des eaux de précipitation.
Cette dIffé-
rence de concentration entre la teneur en chlore des eaux de
forage et celle des eaux de puits serait due a une

-
278 -
surconcentration des chlorures par évaporatIon du fait des
difficultés de circulation des eaux au nIveau des formations
sablo-argileuses latérItIqUeS de la terre de Barre,
VI
14.2.5
Comme pour tous
les autres éléments de nos eaux.
les
teneurs en sulfates sont faibles avec une moyenne de 6 mg/l.
Il y a même certaines eaux qui n'en contIennent pas.
La concen-
tration maximum de 18 mg/l a été enregistrée au niveau du
forage F27/164 situe dans
la zone nord près du contact socle
et le bassin sédimentaire.
Les sulfates de cette eau pourraIent provenir de la
décomposition de la pyrite présente dans
les formatIons schis-
teuses du socle.
Pour l'ensemble des eaux les sulfates
proviennent probablement des eaux de pluies.
Les eaux de forages
contiennent des nitrates mais en
faible quantité avec une moyenne de 10 mg/l.
Par contre les
teneurs en nitrates des eaux de puits sont relativement
élevées.
On note une moyenne de 52 mg/l avec un maximum de
202 mg/l
relevé sur le pUItS P
situé dans
la région de
42
Bingerville près de la lagune.
La région étant en grande partie agricole.
les nitrates
proviennent des engrais utilisés pour l'agriculture et aussi
des phénomènes
intens~de nitrification due au couvert végétal.
On peut aUSSI ajouter une pollutIon due aux rejets cl'eaux usées
dans le sol.
Lors du calcul des balances iOnIqUeS des echantIllons
analysés.
nous avons constaté que celles-ci étaIen 1:
sysLéma-
tIqUement déséquilibrées en faveur des anions.
Le méme Phéno-
mène avaIt été obervé au cours de travaux antérieurs.

-
27~
-
Le déséquilibre peut provenir soit
- de l'existence de cations non dosés;
- des erreurs de dosages.
Nous avons refait le dosage des cations par la méthode
de spectrométrie d'absorption et d'émission atomique au labo-
ratoire d'hydrologIe de la faculté de pharmacie de Grenoble.
Ces nouveaux dosages de cations ont confirmé ceux déjà trouvés
par les analyses faites à Abidjan.
Par conséquent il n'y avait
pas d'erreur de dosage au niveau des catIons.
Nous avons continué nos vérifications sur les analyses
en calculant un certain nombre de paramétres.
Nous avons
calculé la minéralisation totale en mg/l à partir de la conduc-
tivité mesurée multipliée par un facteur fonction de la
valeur de la conductivIté considérée.
En fait,
le calcul de la
minéralisation à partir de la conductivité ne permet pas
d'avoir une valeur exacte mais
la possibilité ainsi offert~ a
surtout un interét dans le cas de vérifications de concordance
comme c'est notre cas.
Les différentes valeurs des facteurs par lesquels on
multiplie les conductIvités sont données dans
le tableau VI
ci-contre tiré de l'analyse chimIqUe et physico-chimique de
l'eau de Jean Rodier,
1960
(page 61).
Ensuite nous avons utilisé la dIfférence,
entre la
somme des anions et celle des cations,
convertie en éqUIvalent
pour calculer le Ph suivant la formule ci-dessous:
Ph = 1 log [somme des anions - somme des cationsJI
en eq/l
Le Ph est égal à
la valeur absolue du logarithme de la
différence entre la somme des anions et la somme des cations.
Les résultats des calculs pour un certain nombre d'eaux
sont résumés dans le tableau
VII 2 ci-contre.
A l'analyse du tableau,
nous constatons d'une part,
exceptées quelques valeurs erronées,
qu'il n'y pas pas une
grande différence entre la minéralisatIon totale calculée à
partir de la conductivité et celle déterminée par analyse

-
280
-
Conductivité
Minéralisation
(llS/cm)
(mg/l)
Conductivité inférieure à 50 llS/cm
.
1,365 079 x conductivité
(llS/cm) à :!OOC
Conductivité comprise entre 50 et 166 llS/cm
.
0,947658 xconductivitl:
(liS/cm) à 200C
Conductivité comprise entre 166 et 333llS/cm
0,769574xconductivité
1
(llS/cm) à 200C
Conductivité comprise entre 333 et 833 llS/cm.. . .. ..
0,715920 x conductivité
(~/cm) à ZOOC
0,758 544 x conductivit.i
(llS/cm) à 200C
Conductivité supérieure à 10000 llS/cm. . . . . . . . . . . . .
0,850432 x conductivité
(llS/cm) à 200c
Tableau VI 1
: Tableau"de calculde la minéralisation à
partir de la conductibllité
in J.
Radier,
1960
chimique.
D'autre part que les Ph calcules sont tous
dans
le même ordre de grandeur bien qu'un peu infe~ieurs aux
Ph mesurés.
Ces deux constats appellent deux remarques
intères-
santes,
à
savoir:
-
Premièrement qu'lI n y a pas eu d'erreur d'analyse;
-
Deuxièmement que les anions ont été légèrement surévalués
mais qu'il existe en solution des
ions H+ qui
conc~urent à
équilibrer les balances ioniques.
Nous avons émis deux hypothèses pour expliquer le Ph
acide des eaux
- Soit le Ph acide est dû à
la prèsence de CO
libre en
2
quantitè élevée dans
les eaux;
- SOlt ce Ph résulte du passage des eaux sur des permuto-
lites libérant des
ions H+.
Pour vérifler la première hypothèse,
nous avons falt
une campagne de mesures de CO
libre sur le terraln dans une
2

-
281
-
(---~---
C~
~
- - - _ _ _ _ _ _
)
(
1'-Hnéral i sa-:
1'-Hnéra-
)
(
conduc-
tion à
lisatlon:
_
+:Ph mésuré:
)
(Forages:
tivité
:partir de la:
totale
:2 -~ : au labo-:
Ph
)
(
l-ls/cm
:conductivité:
mg/l
:
ratoire
:calculéj
(
mg/l
)
(
(-------~---------~------------7---------~-'----7---------~-------+-
(
)
(F
1/121~
46,13
39,93
0,51 :
4,56
3,29
)
(
)
(F37/110:
22,9
36,2
36,2
0,58:
5, 15
3,23
)
(
)
(F54/149:
29,2
46,27
46,27
0,57:
6, 15
3,24
)
(
)
(F31/162:
20,9
28,53
32,9
0,49:
5,75
3,30
)
(
)
(F14/182:
27,9
38, 1
36,7
0,43:
·L95
3,36
)
(
)
(F 2/
75:
18,7
25,5
35,14
0,J7:
5,80
3,43
)
(
)
(F39/164:
24, 1
32,9
35,9
0,52 :
4,72
3,28
)
(
)
(F27/164:
173,6
133,6
148.3
0,58:
4.25
3,24
)
(
)
CF56/173:
156,9
148,7
148,91
1 ,46:
7,5
2,83
)
(
)
(F11/180:
31 ,6
43, 1
40.1
0,50:
4,55
3,30
)
(
)
(F58/ 84:
115, 2
109,2
101 ,6
0,54:
4,65
3,27
)
(
)
(F33/155:
27,7
37,8
38,4
0,49:
5, 15
3,30
)
(
)
(F34/156:
26,5
36,2
36,5
0,23:
5, 10
3,63
)
(
)
(F51/176:
31 ,3
42,7
43,5
0,64:
4,42
3, 19
)
(
)
(F42/171 :
28,2
38,5
38,75
0, 17:
5.20
3,76
)
(
)
[F41/73:
24,4
33,3
33,66
0,40:
5,70
3,39
)
(
)
(F53/183:
26,3
35,9
38,57
0,54:
4,65
3,26
)
(
)
(F45/147:
30,4
41,5
41 ,01
0,50:
4,85
3,30
)
(
)
(F 8/132:
17,7
23,12
0 / 31:
5,15
3,50
)
(
)
CF40/143:
28, 1
33,36
40,39
0,51 :
5,25
3,29
)
(
)
(F 4/127:
27,9
38, 1
40,95
0,54:
4,65
3,26
)
(
)
(F48/142:
25,9
35,4
38,9
0,52:
4,60
3,28
)
(
)
(F 5/128:
28,2
38,49
30,6
0,39:
4,60
3,4
)
C
--:..
_
- - - - - )
Tableau VI
-)
MInéralisations calculées à partir de la
conductIvIté et les Ph calculés au nIveau des forages

-
282 -
Minéralisa-:
;Fh calculé;
tlon totale:
Minera-
':::::onduc-
-
~+-
Pui ts
tlvité
calculée à
:lisatlon
Ph
à
pa;:tit;
)
I-ls/cm
partlr de
totale
:mesuré:
de~
-:i
)
)
la conduc-
(mg/l)
)
tiVlté
)
(
(mg/I)
1

)
,
.
(-------~---------~------------+---------~-----~------~----------)
)
(P66/170:
32,2
43,95
54,35
0,65:
0,32
3, 18
)
(
)
(P64/133:
83,S
79, 13
78,93
0,80:
4,15
3,10
)
(
)
(P63/178:
43,4
59,24
55,27
0,61:
4,3
3,21
)
\\
}
(P75/105:
66,8
63,30
73 , 17
D,53
6, 70
., 273, 27
)
(
)
(P45/111 :
79,7
75.53
70,89
0,51:
4,50
3,29
)
(
)
(P39/ 80:
39,6
54,05
59,48
0,63:
5,8
3,20
)
(
)
(P57/ 82:
173,7
1J3"
D,55:
4,35
3,26
)
(
)
(P78/ 62:
90,2
85,S
82
0,46:
4,62
3,33
)
(
)
(P33/ 77:
31 ,9
43,54
49,94
0,48:
6,30
3,31
)
(
)
(P43/ 93:
lb7,8
129,13
122,24
0,42:
4,19
3,37
)
(
)
(P69/165:
81 ,8
71 , 51
31 , 17
0,28:
4,50
3,55
)
(
)
(P49/ 90:
11 2, 7
106,8
106,44
0,36:
6,85
3,44
)
(
)
(P37/101:
79,7
75,53
83,54
0,65:
4,85
3, 18
)
)
(P19/103:
62,6
59,32
64,43
0,66 :
4,5
3, 18
)
(
)
(P38/ 79:
35, 1
47,91
48,48
D,55:
5,35
3,25
)
(
)
(P25/116:
27,3
37,26
38,04
0,48:
4,70
3,31
)
(
)
(P47/ 83:
59,7
56.07
66,51
0,57:
5.95
3,24
)
(
)
(P12/145:
35, 1
47,91
40,13
0,47:
4,35
3,32
)
(
)
(P55/ 87:
227, 1
174477
176.79
0,37:
4,50
3,45
)
(
)
(P70/161:
188,7
145.21
154,4
0,09:
4,65
4.04
)
(
)
(P40/ 97:
75,9
71 ,92
73,20
0,26:
6,35
3,58
)
(
)
(p 4/
63:
80,2
76
53,47
0,58:
4,55
3,23
)
(
.
.
)
' . _ - - - - ' - - - - - - ' - - - - - - - - - : -
- - - - - - - - - - - - - -
Tableau VI
3
: Mlnéralisatlonscalculéesà partir de
la
cond~ctivlté ainsl que les Ph calculés au niveau des puits

-
Z83 -
VingtaIne de forages par le dosage avec une solution de soude
N/50 avec comme Indicateur coloré la phénolphtaléine à
1 %.
Les résultats trouvés sont résumés dans
le tableau VI~
Les valeurs de COZ lIbre mesurées donnent une moyenne
de 30 mg/l.
A l'analyse du tableau VI
4
,nous constatons que les
forages situès sur le socle ont un taux en COZ libre relati-
vement plus èlevé que les eaux du bassin sédImentaire.
Les
eaux du socle étant presque neutres,
on aurait pu attendre
des résultats contraires.
En général,
bien que les valeurs de COZ libre trouvées
soient largement au dessus de celles obtenues dans
les travaux
antérIeurs
(4 mg/l en moyenne BRGM,
1963) elles ne permettent
pas d'expliquer le Ph acide des eaux.
Si cette premiére hypo-
thèse était vérifIée,
on aurait pu avoir un Ph neutre pour les
eaux des puits à
cause du dégazage de COZ libre,
or ceci n'est
pas vrai en ce sens que le Ph est acide aussi
bien au niveau
des forages profonds que dans
les puits de surface.
Vue la nature de notre aquifère qui est constituée de
lentilles d'argIles composées en majeure partie de Kaolinite
et en quantité moindre de montmorillonite et d'illite,
nous
penchons plutot pour la deuxième hypothèse qUI
lierait la
présence d'ions H+ dans
l'eau aux rèactIons sur les permuto-
lites
(kaollnite,
montmorillonite,
illite).
Cette étude d'analyse chimique des eaux nous a permis
d'obtenir un certain nombre èe renseignements permettant de
caractériser nos eaux.
Les eaux sont dans leur grande majorité peu chargées en
sels dissous.
Ceci étant dû à
l'absence de minéraux solubles
dans le bassin sédimentaire. Néanmoins,
les PUIts relativement
peu profonds sont un peu plus chargés que les forages profonds
avec une conductivité moyenne de 100 ~s/Cm au niveau des puits
et de 45 ~s/cm pour les forages.

-
284
-
fo~age
COZ
llbre en mg/l
(
)
(--------------------------7-------------------)
(
)
f
M'Pento
1 5 )
)
f
M' Badon
Z 2
)
)
Achokoi
3 1 )
)
f
60 Adadakié *
39
)
)
f61
M'Brago I I *
3 8 )
)
f62 M'Bonouan Maternité *.
37
)
)
F 65 M'Bonouan Marché *
46
}
)
f
63 M'Pody *
4 4 )
)
f
64 M'Pody Marché *
44
)
)
f
60 Adakié >+<
4 2 )
)
f
68 Attiékoi Hopital
20
)
)
f
69 Brofodoumé Santé
28
)
)
f
33
2 3 )
)
F 34
2 2 )
)
Songon M'Bratté
2 2 )
)
f
43 Î"Ime Djo
2 5 )
)
f
42.
2 3 )
)
Abadj an Kouté
2 2 )
F 41
28
-------------_-'-------.._--------~
Tabi eau VI 4
co? libre mesuré sur le terrain
* forages situes sur le socle métamorphlqUe

-
285 -
Le Ph moyen mes~ré est de 5 d'où son caractére trés
acide.
Nous avons déterminé deux grandes familles ChImiques.
é
savoir
Des eaux bicarbonatées
- Des eaux chlorurées.
L'analyse des dIagrammes de Schoeller nous a permis de
mettre en évidence une certaIne dilution des concentrations
des eaux du nord vers le sud.
La carte du rapport r
Mg a révélé l'alimen~ation de la
Ca
nappe du bassin sédimentaire au hord é
son contact avec le
socle métamorphIque.
Notre tentatIve pour expliquer l'OrIgine du déséqui-
libre des balances ioniques no~s fait pencher pour l 'hypothése
selon laquelle le déséquilIbre de la balance ionique des eaux
serait lié aux permutolites
(montmorlllonites.
kaolinites.
illites) qui échangent des ions H+ contre des alcalins et des
alcalino-terreux des eaux.
En l'absence de bases dans
les
formations du bassin sédimentaIre.
les
ions H+ resteraien~
libres conférant é
l'eau une forte acidité pouvant agir par
ailleurs sur le dosage du COZ libre dont on auraIt pu envi-
sager qu'il soit d'origine profonde et lIé aux grandes
fractures de bordure du Golfe de Guinée.
VI
?"
~I
Différents isotopes du milieu sont utilisés en hydro-
géologie.
Il y a des isotopes stables ou radIoactifs.
naturels
ou artificiels parmi lesquels les plus utilisés sont
le
(
Z ,
1
. .
(
3 )
l '
. 1 8 )
Dentérium
D.
H"
e TrItIum
T.
H.
OXIgene 18
\\
O.
le
14
13
Carbone 14
(
C)
et le Carbone 13
(.
Cl.
Les teneurs en iso-
2 1 7
topes stables
(H.
0)
lIées aux
~réci PItations fournIssent
des informations sur les mécanismes de recharge et les zones
d'alimen~ation. Les teneurs en isotopes radioactifs (3 H. 14cl

-
286 -
sont régies par la 101 générale de la décrolssance ~adio­
active
:
t
= ~~--Ln .":::"0
Ln <
At
avec T1/2
demi-vie ou période
Ao
activité initiale
At
actlvité au temps t.
Leur étude permet la connaissance du temps du transit
des eaux,
l'âge et l'ldentificatlon du mélange entre les eaux.
VI
21.1
Ce sont des constituants de la molécule d'eau qUl sont
donc des parfaits traceurs.
Leurs teneurs sont mesurées par spectrométrie de masse
et s'expriment en delta
(S)
R échantillon
= -~Réta-l-on--
18
2
0
H
avec R.
rapport isotopique =
o u - -
16
1
0
H
L'étalon utilisé est la compositlon isotopique moyenne
des eaux océaniques
"~tandard Mean Ocean Water" = S.M.O.W.
Dans la pratique on exprime & en partie pour mi lle ( .-;- J%-'.
~ %"0 = (R échant l 11 on
1)
x
1000
R étalon
Les varlations des teneurs en isotopes lour~s dépendent
du fractlonnement
lsotopique lors des déplacements de l'eau,
et des principaux facteurs
régissant les précipitations
(lati-
tude,
altitude).
18
2
Dans
les précipitations les teneurs en
0
et
H sont
linéairement correlées avec la température de condensatlon.
Ainsi dans
les eaux de précipitation n'ayant pas subi d'évapo-
,atlon on a la relatlon suivante
:
2 H = 8
1 3 0
+
d
( Cr a i q , 1 961 )
a est appelé excés en dentérlum et dépend du régime des préci-
pitations
(+
la en régime océanique non perturbé; + 22 en
régime méditèrranéen).

-
287 -
Le tritIum a deux origines
: naturelle et artificIelle.
Le tritium provient de l'intéraction.
dans la haute
a~mosphére. entre les neutrons produits par le rayonnement
cosmique et l'azote atmosphérique. Cette production est faible
2
0.25 atome par cm
et par seconde,
soit environ 3,5 Kg/an (Lat
et Suess,
1969).
Le tritium artificiel est produit par les essais
thermonucléaires aériens
;
200 Kg supplémentaires ont ainsi
été injectés dans
l'atmosphére.
Depuis 1964 on assiste à
une
décroissance des teneurs dues à
l'arrêt des essais aériens.
La
période du tritium est de 12,43 ans.
3
La teneur en
H se mesure par comptage radioactif en
scintillation liquide.
Les résultats sont exprimés en unIté de
tri t i um (UT).
3
18
1
1 UT correspond à
un atome de
H pour 10
atomes de
H,
3
soit 3.28 picocuries par cm
,(1
curie = 3,7
1010 désinté-
gratIon par seconde).
VI
~Qalyse d'interprétation des résultats
22
Au cours de notre étude,
nous avons recueilli 4 échan-
tillons provenant de forages profonds dont les dosages sur
l'oxigéne 18 et le tritium ont été effectués au centre de
recherches géodynamiques de Thonon.
Les résultats sont résumés
dans le tableau VI 5
.
18
.
)
,
Forages
Date
-\\
"
""00
O:TritIum
UT)
)
(----------7----------7----------7------------)
(
(
F 42
28/1/86
3,34
9
±
UT
(
(
F 34
28/1/86
3,36
7 ±
UT
(
(
F 69
28/1/86
3, 17
7
±
UT
(
(
F
58
21/'1/86
3.84
<
3,5 UT
(
.
.
-------------,._._--- ,------~._-
Tableau VI 5
Analyses
isotopiques des eaux

-
288 -
Au cours de l'échantillonnage nous avons prIS SOIn de
prélever les eaux SUIvant un profil qUI part du sud vers
le
nord de la latitude 5°
20'
à
la latitude 5° 35'
N.
Les teneurs des
18
d
. .
o
es eaux souterraInes varIent
.
. _
1 8
de -
3,17 à
-
3,84,
d'où un appauvrIssement prOgressIt en
a
de nos eaux par rapport aux précipitations dù à un effet de
continentalité d'autant plus marqué qu'on s'éloIgne de la cOte
-
18
comme le montre les valeurs '%~
0
de plus en plus négatives
lorsqu'on monte en latitude.
Comme nous pouvons le constater,
les valeurs des r%.'8 0
des eaux souterraines varient de -
3,1
à
la latitude de Su N
au sud de la COte d'Ivoire à
-
5,7
à
la latitude 11° N au sud
du Burkina Faso,
pour atteindre -
6,7 à
la latlutde 18'
5 au
nord du Burkina Faso.
Les teneurs relativement
élevées en isotopes
lourds de nos eaux témoignent du faIt que
les épIsodes pluvieux qui parvIennent aux aquiféres appartIen-
nent au systémede mousson en provenance du Golfe de Guinée.
~
2
Les teneurs en
: %., H évoluent entre les valeurs de
-
14 à
-
16 au sud de la COte d'IvoIre.
bien que nous n'ayons
pas dosé les teneurs en deutérium de nos eaux et qui nous
2
18
aurait permis de tracer la droite de correlatIon
~ -
0,
r
'18
nous avons
par
estimation mis en relatIon nos
%~
Ü
avec
?
les
~%o~H déterminés au sud de la Cote d'Ivoire, ~e qui
permet de .situer à peu prés nos eaux sur la droite des préci-
pitations du Golfe de GUInée.
Ceci nous améne à dire que les
eaux des nappes se rapprochent des eaux météorltiques
locales
et qu'il eXIste un trés faible fractionnement par évaporation
lié à une InfiltratIon plus ou moins raPIde dans le sous sol.
Au niveau du bassin sédimentaire,
le niveau phréatIqUe étant
généralement suffisamment profond par rapport à
la surface du
sol,
la réserve est ainsi
Immédiatement à
l'abri de la reprise
évaporante.
Nous donnons à
titre d'exemple sur la figu:-e VIS
la relation
'%_ 18 0 / Jf1 pour l'aquifere du contInental
termInal du Togo qUI es~ situé à
la même la~ltude que notre
bassin sedImentaire.
Les teneurs en tritIum 3 H varlen~ elles entre 3 et 9 UT

-
289 -
6 D %0
-8
-10 ~
-12 ~
-14 1
..
-16


•~.••

-18 :......


• •

-20 ~



••
-22 -
/
.- 2~
~-­
- 35
~ .5
I8
Fig VIS
Togo.
Relatlon iS
01 c' 0 pour l'aqUlfère
du continental
(d'après Akiti)

-
290 -
La comparaison.
des teneurs en tritium de nos eaux avec
quelques mesures
limItées dans
le temps de tritium plUVIO-
métrIque de la statIon d'AbIdjan.
nous permet de dIre que nos
eaux ne sont pas récentes mais correspondent à un mélange
entre des eaux anciennes et des eaux plus récentes.
La faible valeur de la teneur en trItium
(~3 UT) du
forage F
situé dans la zone de contact entre le socle méta-
68
morphique et le bassIn sédimentaire est àue au faIt que le
forage est profond et que le renouvellement de l'eau est
extrémement lent.
3
Les teneurs en
H sont fréquement faibles ou nulles
dans
les forages profonds
(60 à
100 métres) àu socle métamor-
phique au sud de la Côte d'Ivoire.
Les eaux anciennes
(
3
~.
d
infiltrées
F
H < ~ UT)
rapi ement mais non renouvellées.
68
participent probablement à
l'alimentatIon des aqulféres du
bassin sédimentaire de bordure du Golfe de Guinée.
A l'analyse des résultats des quatre échantillons.
nous
remarquons.
méme SI cela n'est pas très marquant. que l'appau-
.
~
"'0
18 0 d
'
d'
d -
vrlssemen~
en _~"
es eaux s
accompagne
une
ecrOlssance
des teneurs en tritium et cela se faIt suivant le Pl"ofil qui
part du sud
(F
)
jusqu'au nord
(F
)'
Ceci nous amene à dIre
42
S8
que les eaux devIennent de plus en plus anciennes en allant
vers le nord confirmant ce que nous avons dit plus haut.
Les données
isotopiques mettent en évidence l'exIstence
d'une recharge de la nappe mais
les teneurs en tritium ne
permettent pas de choisir entre les modéles de recharges de
type "effet piston" ou bien de type" r:lelange
parfait" du
faIt que le signal d'entrée (la pluie)
est mal connu.
NéanmoIns.
ces faibles concentratioIls
indiquent un
faible mélange des recharges avec un réserVOir d'eau ancienne
dont UIle exploitatIon trop intense peut entralner une decharge.

-
291
C O N C L U S I O N
GENERALE
Au cours de nos travaux,
après avoir sItué la régIOn du
Grand Abidjan dans son contexte géographique et géologique
général qui correspond a la zone de contact entre le socle
cristallIn du bouclier ouest africain et le bassin sédimentaire
du Golfe du Guinée,
nous avons,
a partir de l'étude hydrocll-
matique,
établi un bilan hydrologique de notre secteur d'étude.
De cette étude hydroclimatologique,
il ressort que les
précipitations,
bien que déficitaires au cours des trois
derniéres années
(1983 -
1985) par rapport a la moyenne sur
une longue période,
sont relativement élevées et atteignent
1471 mm pour la période de 1983 a 1985,
il en est de méme de
l'évapotranspiration réelle qui est ègale a 1166 mm soit près
de 80 % des précipitations. Compte tenu de cette valeur élevée
de l'évapotransPlration réelle,
le ruissellement est relatI-
vement faible atteignant 15 % des précipitations et que la
lame d'eau disponible pour l'infiltration est extremement
limitée soit 6 % de la hauteur des précipitatIons.
L'étude géologIqUe des affleurements et des coupes de
forages nous a permis de distinguer deux zones geologiques
dont l'une,
au nord,
est formée essentiellement des formations
schisteuses birrimlennes
intrudées par un granIte a deux micas
type Ferké dans
la partie
nord-ouest de notre region.
L'autre zone,
au sud,
represente la plus grande super-
ficie et est recouverte par des formations sédimentaires dont
l'âge va du crétacé superieur (maestrichtien)
au quaternaire.
Une analyse typologique des zircons accessoires,
nous a permis
de déterminer deux sources d'alimentation des formations sédl-
mentalres superficielles du continental termInal et celles des
schistes birrimiennes
:
- Une source provenant des roches granitiques
(sens
large)
- Une source d'origine volcanique,
probablement un volca-
nisme calco-alcalin.
A partIr de cette étude géologique,
nous avons PU mettre

-
292 -
en évidence l'existence d'une part d'aquiféres
fIssurés dans
le socle métamorphique d'âge blrrimien et d'autre ~artd'aqui­
féres poreux non seulement au niveau des formations quater-
naires.
malS surtout dans les assises du continental
terminal
d'âge miopliocène qui a été l'objet de notre étude.
A l'aide des mesures géophysiques et de la cOte du
socle atteinte par les forages.
nous avons établi cne carte du
toit du substratum qui a mis en évidence la morphologIe acci-
dentée du toit du socle materialisée par des pointements et
des
linéaments qui peuvent correspondre soit a des anciens
lits
de rivIéres,
soit â de grandes fractures affectant le socle.
Il est important de noter que ces fractures peuvent~ facIliter
les transferts d'eaux souterraInes du socle cristallin vers
le
bassIn sédimentaire de même que la présence d'ancIens thalwegs
remblayés par les formations grossiéres d'altératio~ facIlite
les cIrculations d'eau souterraIne du nord vers
le sud.
L'étude des propriétés hydrodynamiques a consisté dans
une premiére phase â déterminer la perméabilité â
l'aide de
mesures directes par essaIS d'infiltratIon sur le terraIn.
tout spécialement dans
les formations de la Terre de Barre
représentant le niveau superficiel des
formations moipllocènes
du continental terminal couvrant une très grande partie de la
surface de la régIOn du Grand Abidjan.
De ces mesu:es directes
de perméabilIté.
nous avons obtenu des valeurs de perméabilité
-5
-6
qui vont de 10
â
10
rn/s.
Puis par l'interprétatIon des essaIS de pompages sur
les forages
réalisés tant dans
le bassin sédimentaIre que dans
le socle métamorphique fissuré.
aprés avoir utIlisé plusIeurs
méthodes d'Interprétation.
nous avons obtenu d'une part pour
le bassin sédimentaire une valeur moyenne de transmissivité
-2
-3
2
comprIse entre 10
et
10
m Is et les coefficients d'emma-
3
gaSlnement vont de
10-
â
10- 4 .
D'autre part,
nous avons obtenu pour le socle métamor-
-s
~
phique.
une transmlsslvitè moyenne de
iG
~
m-/s et un coef-
4
fiCIent d'emmagaSInement moyen estimé â
10-
faute de piézo-
mètres.

-
293 -
On note par aIlleurs que les pertes de charges non
linéaires,
calculées lors des essaIS de pompages sur les
forages du socle métamorphique,
sont plus élevées et atteignent
40 à 50 % des rabat cements maximum obtenus.
Le chapitre sur l'étude piezométrique qui se traduit
par une baisse irrégulière mais génerale des nIveaux PIézomé-
triques peut êcre due à
une surexploItation mais plus vraissem-
blablement à une baisse des quantItès d'eaux precIPitées ces
dernières années.
Cependant,
indépendamment de cette baisse généralisée
des niveaux piézomètriques,
on observe une fluctuation des
niveaux pièzomètriques avec un dècalage dans
le temps dù d'une
part à
la prèsence de lentilles d'argiles et d'autre part à
l'èpaisseur des cerrains qui surplombent la nappe.
Par l'interprétation des cartes piézometriques et des
fluctuations des niveaux PIèzométrlques,
nous avons pu savoir
que la nappe du continental terminal est alimentée partiel-
lement sur toute sa surface mais plus particulièrement dans sa
partie nord dans
la région d'Anyama où nous avons noté un dôme
piézométrique avec des
lIgneS de courant divergentes.
Le sens
d'écoulement de la nappe est nord-sud avec deux axes d'écoule-
ment orientés N.E.-S.W.
et N.W.-S.E.
empruntant les deux paléo-
vallèes principales mises en évidence par la carte du toit du
socle.
L'étude physico-chimique des eaux.
nous a permis de
montrer dans un premIer temps,
gràce à
l'interprétation de la
fvlg
carte d'équirapport
r - -
de mettre en évidence une alimen-
Ca
tatlon probable de la nappe du continentël termInal
à
son
contact,
au nord,
avec le socle cristallin.
Dans un deuxième temps,
l'analyse phYSICOchimique a
montré que si
les eaux prélevées dans
le socle cristallin
fissuré traduisent la composition des
roches qu'elles traver-
sent
(granites ou schistes birrimiens)
et présentent des Ph
légerement acides correspond à des teneurs en CO" non négli-
L.
geables dues à
l'abondance du sol forestIer et peut être a des
venues de CO
profond gràce aux grandes fractures affectant le
2

-
294 -
socle ;
les eaux prélevées dans
les forages
réalisés dans
le
bassin sédlmentalre présentent une acidité forte qUl ne peut
être lmputée à
la présence du COZ et un désequilibre de la
balance ionique dû à un déficit des cations.
A la suite de nos
travaux,
nous avons aboutl à
la conclusion selon laquelle
l'acidité de l'eau est due à
la présence d'lons H Ilbérés
lors
d'échanges entre les eaux provenant du socle crlstallin et les
minéraux contenus dans
les assises sédimentaires pauvres en
cations solubles et que le déséquilibre de la balance lonique
est équilibré par ces
ions H.
Les analyses des teneurs en isotopes stables et
instables
: tritium et oxigéne 18 effectuées sur quatre échan-
tliions
judicieusement Ch01Sis ont permis de montrer que les
eaux exploltées par forage au-delà de cinquante métres de pro-
fondeur sont pour leur majeure partie des eaux souterralnes ne
se renouvellant que trés
lentement,
confirmant ainsi
les falts
observés
lors de l'étude piézométrlqUe.
L'ensemble des
résultats acquis permet donc de mleux
connaître le régime des eaux souterraines de la region du
Grand Abldjan et s ' l I serait souhaitable de pouvoir dlsposer
de nouvelles données piézométriques et isotopiques pour SUlvre
l'évolution des nappes exploitées ou exploitables dont dépend
pour une grande part l'avenir de la région,
nous espèrons
avoir montré l'importance de la connalssance préclse du cadre
géologique régional et
local pour la compréhenslon de tous
les
phénomènes qUl
interviennent dans l'hydrogéologle d'un bassln
aussl complexe que celui du Grand Abidjan.

-
295 -
B I B L I O G R A P H I E
_'\\DOü A (1971)
Etat actuel de l'étude hydrogeulogique de la
région d'Abidjan.
Rap n"269.
SODEMI.
MInistére des mines,
AbIdjan.
Aghul N.
Biémi J.
(1983)
: Géologie et hydrologie des nappes
de la région d'Abidjan et risques de
contamination.
Ed spéciale.
Dépt Sc de la
Terre.
Faculté des Sciences.
Anonyme
(1980)
Etude hydrogéologique de la nappe d'Abidjan.
Rap n02 et 3.
Direction centrale de
l'hydraulique.
Rep de Côte d'Ivoire.
Anonyme
(1982)
Extension Est de la nappe d'Abidjan.
Etude
hydrogéologlqUe Projection Geophysique.
Rap Scet IvoIre,
Scet international,
SODECI,
Holfeder,
CGG.
Bacchiana C.
(1981)
: L'étude géologique de la région d'Abidjan,
Anyama,
Alepe,
Bassam.
Rap Direction des
hydrocarbures.
Ministére des mines Abidjan.
Beliard C.
Tastet J.P.
(1977)
: Carte géologique de la régIOn
d'Abidjan au 1/100 000.
Note explIcatIve.
UniversIté d'AbIdjan.
BNETS AbIdjan.
BRGM (1981)
HydrogéologIe de l'Afrique de l'Ouest.
Section
III,
n04.
Cami! J.
(1984)
Pétrographie et chronologie des ensembles
granulitiques archéens de la région de Man
(Côte d'Ivoire).
ImplIcation pour l'his-
toire géologique de Craton ouest africaIn.
Thése de Doctorat d'Etat és SCIences
naturelles.
Université d'Abidjan.
Casanova R.
(1968)
: Etude de faciés du continental
terminal
dans
les carrIéres de Bingerville.
Rap n0257 de la SODEHI.

-
296 -
Casanova R.
(1973)
: GéochImIe et minéralogie des granltoides
eburnéens de Cote-d'IvoIre.
Thése de àoctora~
j'Etat.
UniversItés d'Abidjan et de NIce.
Castany G.
(1967)
: Traité pratique des eaux souterraInes
Masson et Cie.
Paris.
Castany G.
(1982)
PrincIPes et méthodes de l'hydrogéologIe.
Ed Dunod Universite.
Paris
Claude A.
Bernard S.
(1977)
: Analyse phYSICOchlmique des eaux.
Momento pratique.
Lab d'hydrogéologIe.
InstItut Dolomieu.
C.G.G.
Scet Ivoire (1977)
;
ProspectIon hydralogiq~e. Zone
du grand Abidjan.
Reconnaissance géophy-
sique par méthode élec~rlqUe et sismique
refraction.
DubreuII
P.
(1974)
InItIatIon à
l'analyse hydrlogique
Masson et CIe,
Orstom.
Paris.
~aillat J.P. et Al
(1978)
: ContributIon à
l'étude hydrogeo-
logIqUe par prospectIon électrique du bassIn
sédimentaire cotler aux environs
d'Abidjan
(Forêt du Banco).
Rap DCH.
UniversIte d'Abidjan.
ForkasieWlcz J.
(1972)
Interprétation des donnees de pompages
j'essai pour
l'êvaluatlon des paramétres
des aquiféres.
BRGM Rap 72 SGN 2~3 AME.
Forkasiewicz J.
(1978)
Essais de PUIts par paliers de débIt.
Analyse et InterprétatIon des données.
BRGM Rap 78 SGN 040 Hyd.
Géomines
(1982)
Inventaire hydrogéologique appl:qué à
l'hydraulique vIllageoise.
CahIer n 0 30-31
DIrectIon Centrale de l'hydraulIque Abidjan.
GuerIn Villeaubreil G.
(1962)
Hydrogéologie en Côte-d'Ivoire.
Bulletin de la DGPM n ù 2.
Jeune Afrique
(1982)
: Atlas de la Côte-d'Ivoire.
Ed Jeune
Afrique.

-
297 -
Jourda J.P.
Dray.Sarrot Reynauld et al
(1987)
:
L'alimentation
des aquifères fissurès en Afrique de
l'ouest soudano-sahelienne
(COte d'IvoIre.
Mali.
Burkina Faso.
Niger).
IAEA.
SM 299/70 P.
Vienne.
Joseph A.
Aranyossy J.P.
(1985)
:
Etude gèochimique et isoto-
pique des aquifères de l ' a i r (Niger).
IAEATA.
2330.
Vienne.
Joseph A.
Aranyossi J.P.
(1986)
Etude géochimique et isoto-
pique des aquifères de la plaIne de l'IRHAZER.
Joseph A.
Ousmane B.
(1387)
Pollution Nitrate de la nappe
alluviale du fleuve Niger à Niamey.
Anales
de l'unIversité de Niamey.
Kikietta A.
(1975)
: Observations pour l'étude hydrogéologique
des bassins versants du Banco et du Gbangbo.
Rap de stage.
Orstom Abidjan.
Kruseman G.P.
Derider N.A.
(1974)
:
Interprètation et discution
des pompages d'essai.
"International
Institute for land reclamation and impro-
vement wageningen the netherlands". Traduit
par Meilhac A.
Loroux Bi F.E.
(1978)
Contribution à
l'étude hydrogèologique
du bassin sèdimentaire cOtier de
COte d'Ivoire. Thèse de 3° cycle.
Univer-
sité de Bordeaux I.
Médonne Beye (1978)
: DéterminatIon de la conductivité hydrau-
lique par la mesure de la vitesse d'infil-
tration de l'eau dans le sol.
Application
au site de Villiers.
Bonne eau.
Département
du génie rural.
Université CatholIqUe de
Louvan.
Ousmane B.
et al
(1984)
Hydrologie isotopique et hydroChi-
mique des aquiféres discontinus de la
bande sahelienne et de l'Aïr (Niger).
IAEASM 270/59.

-
298 -
PUP1n J.P.
(1976)
Significat10n des caractères morpholog1qUeS
du Zlrcon commun des
roches en petrologie.
Application.
thèse de doctorat d'Etat
ès-sciences naturelles.
Univers1té de Nice.
Remenieras G.
(1976)
L'hydrologie de l'ingén1eur.
Ed Eyrolles.
Paris.
Roche M.
(1963)
: Hydrologie de surface.
Ed Gauth1er Villars.
Par1S.
Rod1er J.
(1960)
L'analyse chimique et physico-chim1qUe de
l'eau.
Ed Dunod.
Paris.
Savadogo A.N.
Sarrot Reynauld J.
(1983)
: Ut1lisation des
nouvelles donnèes
isotoP1qUeS et chim1qUeS
pour la connaissance du mode d'alimentation
des nappes du socle cristallin de Haute-Volta
e
108
congrès national des soc1étes savantes.
Grenoble.
Savadogo A.N.
(1984;
Géolog1e du socle cr1stall1n de
Haute Volta.
Etude regionale du bassin
versant de la SiSS1li.
Thèse de doctorat
d'Etat és SC1ences naturelles.
Unlvers1té de
Grenoble 1.
Schoeller H.
(1962)
Les eaux souterra1nes.
hydrolog1e dynamique
et ch1mique.
Recherche.
explo1tat:on et
évaluation des ressources,
Ed Masson.
Par1s.
Siédou Touré (1981)
: Données nouvelles sur les formations
détritiques de l'Arc de Castellane.
Sud-Est
de la France
lconglomérats tertia~res des
synchinaux de st Antonin.
Barreme.
MaJastre).
Pétrographie des galets des
roches endogénes.
Applicat10ns de la typologie du ZIrcon
accesso1re.
Approche palèagèographlqUe.
A
These de 3- cycle.
Université de Nice.
Simon P.
Amadou B.
l1983)
La discordance oligocéne et les
dépots postér1eurs a la d1scordance dans le
baSSIn sédimenta1re Ivoirien.
Dirction
des hydrocarbures.
Ministére des
mines.
Abidjan.

-
299 -
Spengler A.
Delteil J.R.
(1964)
Le bassin secondaire de
C6te-d'Ivoire.ln Symposium sur les bassins
du littoral Africain,
1,
1964,
New Delhi.
ParIs,
Asga,1966.
Tagini B.
(1971)
: Esquisse structurale de la Côte-d'IvoIre.
Essai de géotectonique régionale.
SODEMI Abidjan.
Tastet J.P.
(1979)
: Environnements sédimentaires et structuraux
quaternaires du littoral du Golf de Guinee
(Côte-d'Ivoire,
Togo,
Bénin).
Thése de doctorat
ès-sciences naturelles.
UniversIte de Bordeaux I.
Tempier P.
(1986)
: Le Burkinien
: cycle orogénique majeur du
proterozoique infér~eur en Afrique de l'ouest.
CIFEG page 17 -
23.
Vidal M.
et Guibert J.L.
(1984)
Un nouveau décrochement
ductIle Nord-Sud dans
le birrimien d'Afrique
de l'ouest.
Le couloIr cisaillant senestre de
Wango Fitini
(Côte-d'Ivoire).
C.R.
Acad Sc,
Paris,
t
299,
serie II,
p
1085 -
1090.
'! ace
I.
('1976 )
Etude géologique du volcanisme Eburnéen dans
les parties centrales et méridionales de la
chaîne précambrienne de Fettekro.
Thése de
doctorat d'Etat és-sciences naturelles.
UnIversité d'Abidjan.


-
301
-
A . N N E X E S

-
302 -
c--~··
)
(
Février 1986:
Août
1986
)
(Piézomètres
X
'i
2
)
(
:ôte
NP
:6t~e
Nr:
)
(
: l GN (m)
(m): l GN ( m)
(m)
/
(-------------7------~------~------~-------~-----~---~----~------)
(
)
(
Hotel
)
(
Retraite
:383,38:604,16:104,35:+
51,95:52,40:+
5:,77:52,58
(
(
Anyama
)
(
Adjamè
:385,71 :606,36:
89,54:+
49,08:40,46:+
4~L40:41,14
)
(
(
Akoupé
:372,45:605,79:
52
:+
27,74:24,26:+
25,44:26,56
)
)
(
)
(
Vapi
:377,96:602,34:
59,57:+
43,58:16,99:+ 42,44:17,13
)
(
(
:383,25:594,66:
8,22:+
6,58:
1,64:+
6,54:
1,68)
)
(
(
:379,36:599,55:107,67:+ 35,86:71,81
SE:C
SEC
)
)
(
)
(
SODEPALM
)
(VleUX Puits
:374,55:598,44:
44,66:+ 36,07:
8,59:+ 36,07:
8,40
)
(
)
(
SABO
:384,46:602,54:115,11:+
47,49:67,62:+
47,11 :68
)
(
(
Hortivex
;375,65:595,72:
22,88:+
14,14:
8,74:1-
14,2'1:
8,67')
)
(
(
Adonkoi
:365,84:598,04:67,84
t +
2 Z , 0 7 ~ 4 7. 77 -; + ~I, 27 14 6 , S 7
)
)
(
(
InstiL.ut
(
Pasteur
:374,30:587,42:
18,04:-
1,60
: 19,68:
-
1,5619,60
(
(
r-1iss ion
:373,80 :589,71:
47,80:+
4,49 :43,31:+
4,33 :43,47
(
(
Km 17
:378,49:592,02:
69.72:+
9,02:60,70:+
8,63 :61,09
(
(
Akouedo
:395,65:591,19:
52,63:+
4,34 :43,29:+
4,27 :48,36
(
Dahlia
)
(
Fleur
:398,69 :590,88:
22,84 '-
3,72 :26,06 :+
2,7
: 19,60
)
(
)
(
Kouakou
:395,76 :601,62
12
:+
6,7 Î
5,29 :+
5,77
)
(
)
(
Flltissac
:386,82 :596,05 :105,28 :+
17,89 :87,39 :+
17,78 :,g 7 , 45
)
(
)
(
Banco 1
:385,85 :588,99
4,30
-
0,23 : 4,53
-
0,15 : 4,45
)
(
)
( Ni dngon 1
:376,47 :593,39
21,32 :+
10,64 :10,64 ~+
10.::)2 :10,80
)
(
)
(
Niangon
:377 , 1 6 :593,24
27,73 :+
10,09 :17,64 :+
9,77 :17,96
)
2
(
)
(
Zo01
:387,92 :593,32
33.02 :+
3,97 :23,05 :+
9,54 :23,37
)
(
)
(
200
:388,28 :595,62
58,39 :+
17,56 :40,33 :+
1 7 , 1 1 :41 ,21
)
2
(
)
(
Nord
)
( Riviéra
4
:394,27 :593,29
35,88 :+
7,9'1 :27.91 :+
7,60 :28,19
)
(
__._~._ _ ~.J
Annexes l Relevés piézométrlqUeS

-
303
-
Annexes I I Résultats d'analyses chimIqUeS des eaux
,
.
(
.
.
(
: Ca
i"1g
:Na+K
Cl'
:504
:NOj
: HC0 3
:Cond
PH::E ions: r
Mg: .
b
(Forages:
Date :mg/l
:mg/l
:mg/l
:mg/l
:mg/l:mg!l
:mg/l
:lJs/cm:
:
mg!.l.
: r Ca:l. e .
(
(-------~-------~-----~-----~-----~-----~----~-----~------~-----~----~-----_.~----~------
(
( F/121
:17/1/85: 0.5
0.5
2.4:
7.39:
7
7.5
14.64:
33.8:4.56:
39.93:2
0.52
(
(F37/110:17!1/85:
0.5
0.4
1.8
:12.76:
3'
3.1
14.64:
22.9:5.15:
36.20:1.5
0.77
(
(F54/149:17/1/85:
2
0.35:
3.3
:12.76:
5
0.9
21.96:
29.2:6.15:
46.27:0.3
0.64
(
(F31!162:17/1/85:
1
0.4
:
1
8.73:
4
3.1
14.64:
20.9:5.75:
32.87:0.6
0.83
(
(F14/182:17/1/85:
0 . 5 :
2
6.72:
4
7.5
14.64:
27.9:4.95:
36.71:1.4
0.58
(
(F39/175:17/1/85:0.5
0 . 3 :
1.8
6.72:
2
7.5
17.08:
24.1:4.72:
35.9::1
0.63
(
(F2/75
:17/1/85:
1.3
0.77:
2
5.37:
2
4.2
19.52:
18.7:5.80: 35.16:1
0.46
(
(F19/167:17/1/85:
1.1
:
6.5
:12.76:
4
:16.3
9.76:
72.6:5.55:
51.42:1.8
0.27
(
(F7/86
:17/1/85:
0.64:
0.17:
2.3
6.n
4
3.1
21.96:190.4:5.55:
37.49:2
0.52
(
(F11/180:17/1/85:
0 . 4 :
3.15:
9.4
4
7.5
14.64:
31.6:4.55:
40.09:0.6
0.54
(
(F9/172
:17/1/85:
1
0.38:
3
9.4
6
:18.5
9.76:
48.5:4.95:
46.04:0.6
0.54
(
(F12/179:17/1/85:
0.64:
0.77:10.8
:11
3'
5
12.2
:
92.7:4.42:
44.41:2
' - 0.27
(
:
(F33/155:17/1!85: 0.64:
O.b
2.9
9.4
6
4.18:
14.64:
27.7:5.15:
38.4 :1.7
0.58
(
(F34/156:17/1/85:
0.5
3
2.2
8.75:
3
5.3
14.64:
26.5:5.10:
36.5 :1.56:
0.59
(
(F58/84
:17/1/85: 3
2.5
:16.4
:16.12:
4
:44.9
14.64:115.2:4.65:101.6 :1.3
'- 0.14
(
(F27/164:17/1/85:
7.5
3
:28.5 :22.17:18
:35
34.16:173.6:4.25:148.3::0.7'- 0.19
(
(F5/128 :17/1/85:
0.64:
0.38:
2
6.72:
2
:
4.2
14.64:
28.2:4.6:
30.6:1
0.58
(
(F10/126:17/1/85:
1.28:
1.15: 3.4
8.06: 10
:11.9
19.52:
35.4:5.75:
55.31:1.5
0.45
(
(F16/135:17/1/85:
1.28:
1.15:
3.4
:12.09:
: 9.7
19.52:.;8 8:6.15:
48.14:1.5
0.61
(
(F69
:21/1/85:
2.4
4.5
4.49:
8.26:
2.5:13.6
10
45.75:3.1
:+ 0.30
(
(F6
:21/1/85:18
:20.5
:20.61:12.75:
3
:37
:146.5
:258.36:1.9
0.16
(
(F23/167:17/1/85:
0.64:
0.38:
2.5
6.72:
7
:28.12:
17.08:
29.4:5.25:
62.44:1
0.47
(
(F36/169:17/1/85:
0.64:
0.38:
2.3
9.74:
6
:11.9
14.64:
36.7:5.2
: 45.6
:1
0.66
(
(F51/176:17/1/85:
0.64:
0.5
:
2.55:12.43:
5
5.3
17.08:
28.4:4.42:
43.5
:1.33:
0.71
(
(F13/72
:17/1/85:
2.5
0.96:
3.05:10.41:
4
3.1
:17.08:
28.4
:6.2
41.1
:0.7
0.58
(
(F42/171:17/1/85:
0.8
3 . 4 :
2.65:
5.9
:
5
7.5
13.5:
28.2:5.2
38.75:7
0.31
(
(F3/96
:17/1/85:
0.64:
0.38:
1.4
:
6.04:
4
4.2
17.08:
13.9:6.2
33.7411
0.64

-
304
-
(
:
.
.
.
)
(

de:
Ca
MQ
;Na+K: Cl
;5°
:
N0
':HC0
:Cond
PH
:Lons:
rMQ:.
b\\
4
3
3
(F'oraQes:
Date
:mQ/l:mQ/l:mQ!l:mQ/l
:mQfl:mQ/l
:mg/l
: .. s/cm:
me./l
:
rCa
l.e.
~
(
:
: : : :
:
:
:
:
:
: :
)
(-------~-------~----~----~----~-----~----~-----~-----~~-----~----~------~----~------)
(
)
(F'41/73
:17/1/85:1
:0,38:2,5
6,04:
6
3,1
14,64:
24,4:5,7
3.3.66:0,6
0,41)
(
)
(F43/148:17/1/85:0,64:0,4
:2,7
6,72:
1
6,4
14,64:
25,5:4,7
3,.50:1
0,31)
(
)
(F56/173:17/1/85:7,04:4,61:2,8
8,06:
4
:12,6
:109,8 :156,9:7,65:148,91:1,1
0,50)
(
)
(F38/64
:17/1/85:4,5
:1,15:2,8
9 , 4 :
4
:10,38:
12 2
42,1:6,15:
44,43:0,41:
0,46
)
(
)
(F4/127:17/1/85:1728:0,77:1,9
9,4::
9
6,4
12,2
27.9:4,65:
40,95:1
0,67
)
(
. .
)
(F6/92
:17/1/85:1,28:0,77:2,3
6,04:11
7,5
14,64:
22,9:5
40,53:1
0.41)
(
)
(F40/143:17/1/85:1,28:0,77:2,1
9 , 4 :
8
4,2
14,64:
28,1:5,25:
40,39:1
0,65
)
(
.
.
)
(F53/183:17/1/85:0,64:0.,38:2
7,05:
6
:10,3:
12,2':
26,3:4,65:
38,57:1
0,60
)
(
)
(F35/154:17/1/85:0,5
:0,5 :
3
:11
9
7,5
14,64:
28,4:4,95:
46,14:2
0,61)
(
)
(F8/132
:17/1/85:0,64:0,00:1,9
6,72:
1
3,1
9,76:
17,7:5,15:
<:3,12:0,00:
0,5
J)
(
)
(F48/142:17/1/85:0,64:0,55:2,35:
7,72:
4
9
14,64:
25,9:4,6
:
38,9
:1,7
0,57)
(
)
(F45/147:17/1/85:0,64:0,4
:3,7
:12,43:
5
4,2
14,64:
30,4:4,85:
41,01:1
0,57
)
(
)
(F52/68
:17/1/85:3
:0,7
:2,8
:10,08:
6
4,2
14,64.:
25,1 :4,65:
41,42:0,4
0,6
)
(
:
:
)
(F'EFB/85:17/1/85:9,5:2
:2,4
9~4 :7749,5
43,92:117,8:6,2
:145,32:0,34:-0,40
)
(
J
(53/160
:17/1/85:0,64:0,38:2,6
6,62:
6
:11,9
9,76:
33,2:5,10:
37,9
:1
0,44
)
(
)
( 52/95
:17/1/35:0,96:0,58:1,9
6,62:
2
7,5
17,08:
21,1:5,9
:
36,64:1
0,55
)
( . .
)
(54/118
:17/1/85:1,28:0,77:2,5
8,21:
°
6,4
14,64:
21,1:5,65:
33,8:1
0,56)
(
)
(55/186
:17/1/85:0,64:0,38:2,9
:13,25:
°
5,3
14,64:
29.5:5,35:
37,11:1
0,67
)
(
)
(51/124
:17/1/85:1,28:0,77:2,7
:
6,09:
5
7,5
14,64:
29,4:4,95:
37,98:1
0,37
)
(
)
(56/168
:17/1/85:0,64:0,77:2,8 :15,12:
9
4,2
14,64
25,9:6,08:
47,17:2
0,71)
(
)
(57/159
:17/1/85:0,64:0:38:3,3
:10,6
:
2
8,6
14,64
30,5:6,42:
40,16:1
0,56
)
(
)
(58/166
:17/1/85:0,64:0,38:3,6
9,27:12
4.2
1 2 , 2 .
51,4:4,55:
42,29:1
0,46
)
(
)

- JOS -
( N '
è:.l
:
:
Ca
:Mg
:Na+K:
Cl
:S04
:N0
:HC0
:Cond
:
PH:
ions:rMg:
)
3
3
(P1.:.its:
Date
:mg/l
:mg/l:mg/l
:mg/l
:mgfl:mgjl
:mg/l
:~s/cm:
:mg/l
:rCa:i.e.b.l
(
)
(-------~-------~-----~----~-----~-----~----~------~-----~-----~----~------~--- ~------)
(
::
)
(?55/ 37:17/1/85:
5
:2.4
:36.35:
3.4
:
7
: 103
:14.64:227.1:4.5
:176.9
:0.76:-
.
.
0.60)
(
.
.
)
(282/150: 17/1/85:10
:5
:19.50:15.12:
11::.' 76.5
:14,64:164,4:5.15:141.76:0.8:- 0.17 )
(
)
(?73/ 61:17/1/85:
2.5
:2
:31.05:15.12:
8
59
:14,64:185.4:4.25:132.3
:1.3
0.54)
(
)
(270/,61:17/1/85:
2
:1.61:50.1
:10.41:
6
72
: 12,20: 188.7: 4.65: 1 54.38: 1 .4
1 .28)
(
)
(213/140:17/1/85:
6
:2.5 :22,55:
9.4
27
10.6
:14.64:182
:4.35:
92.7
:0.
0.45)
)
(28"';/112:17/1/85:10.5
:3
:31.9
:11
3
88
:14.64:282.2:4.2
:162
: 0.5 :- 0.49)
(
)
(P40/ 97:17/1/85:
7.5
:1.45:
9.4
:
7.15:
22
6.2
:19,52:
75.9:6.35:
73.2
:0.3:- 0.14 )
(
)
(P51/177:17/1/85:
7.5
:3
:50.6
:10.41:
4
125
:14.64:346.5:3.95:215
: 0.7 :- 0.72)
(
)
(242/:13:17/1/85: 8,96:6.7
:97.5
:47.7
1
:202.5
:12,2
:801.6:3.85:376.6
:1.3 ':- 0.61 )
(
)
(243/185:17/1/85:
8.32:6.91:36,3
:10
1
:144
:
9.76:452.6:5.3
:216.3
:1.4:- 0.40)
(
)
(P65/170:17/1/85:
1.75:0.85:
2.4
:
8.73:
14
6.2
:19,52:
32.2:6.32:
54.5
:0.8:
0.45)
(
)
(P6-4/133:17/1/85:
1.28:1.35:
8,15:12.43:
9
36.96:
9.76:
83.5:4,15:
70.8
:1.8:
0.08)
(
)
(263/178:17/1/85:
0.64:1
5.95:11.42:
4
22.5:
9.76:
43,4:4.3
:
55.3
:2.7:
0.37)
(
)
(281/,44:17/1/85:
0,64:0.38:
5.15:12.76:
1 :
13.50:19.52:
31.2:5.05:
52.95:1
0.47)
(
)
(P75/105:17/1/85:
4.5
:1.34:
7.45:14.44:
8
10.6
:26.84:
66.8:6.7
:
73.2
:0.5:
0.22)
(
)
(259/107:17/1/85:
3
:1.92:
6.9
:10.41:
0
62.25:14.64:
96
:4.35:
99.1:1
0.03)
(
)
\\P45/111:17/1/85:
1.5:1
:10.7
:10.33:
5
32.6:
9.76:
79.7:4.5
70.9
: 1 . 1 · - 0.15)
(
)
(P39/ 80:17/1/85:
1
:0.85:
5.6
:11.39:
4
22
:14.64:
36.6:5.8
59.5
:1.4:
0.25)
(
)
(P 7/130:17/1/85:
2.5
:0.77:
6.9
6.04:
2
23.8
:14.64:
68,1:4.8
56.7
:0.5:- 0.16)
~P21/ 98:17/1/85: 0.64:0.4 : 1.4 3.97: 5 10.6 :14.64: 19.9:4.7 36.7:1
0.541
(
)
\\
)
(P52:184:17/1/85:
4
:1,15:
9.7
:18.55:
3: :112.5
:
9.76:330
:4
:198.7:0.45:- 0.73)
(
)
(P78/ 62:17/1/85:
2.5
:1.5
:13.1
:15.45:
2
30,4
:17.08:
90
:4.62:
8 2 : 1
' - 0.13)
(
)
(P83/99:17/1/85:11
:2.5
:11.8
:11
9
42,8
:21.96:128.5:7.3
:110
:0.36:- 0.14)
(
.
.
)
(P22/ 78:17/1/85:
4.5 :1.85:16,4:
0.08:
4
27.9
:19.52:120.2:5.2
:
84.3:0.7
:- 0.41)
(
)
(P36/ 88:17/1/85:
9.5
:3.2
:10.9
:15.45:
3 :
67.5
:17,08:141
:5.5 :126.6:0.55:
0.02)
(
)
(P68/158:17/1/85:15.5
:3,26:40.5
:19.08:
81
:48.8
:257
:6.75:209
:0.35:- 0.35)
(
)
(P79/
61:17/1/85:
2 . 5 : 2
:31
:15.12:
8
42.6
:14.64:185.4:4.3
:115.9:1.3
0.66)
(
)
(P69/165:17/1/85:
7.5
:1.3
:10.8
:12.43:
0
34,5
:14,64:
81.8:4.5
:
81.2:0.3
0.04)
(
)
(P49/ 90:17/'1/85:
6.5
:1.9
:16.6 :11.92:
0
50
:19.52:112.7:6.85:106.5:0.5
0.25)
(
)
(P37/101:17/1/85:
4
:2.7
5 . 1 :
9 . 8 :
4
43,3
:14.64:
79.7:4.85:
83.5:1.1
0,22)
(
)
(P6/ 67:17/1/85:
3.25:1.1
6.4
:10.33:
4
51,4
:19,52:
83.1:4.4
96
:0.56:
0.10)
(
.
)
(P2 /119:17/1/85:
3
:1.7
:12
:11
9
32.6:
9,76:
97.7:4.5
79
:0.9
0.20)
(
)
(P19/103:17/1/85:
2
:1.2
5,35:13,44:
4
23.8
:14.64:
62.6:4.5::
64.4:1
0.42)
(,
"--_ _~_---'-_~_---:~_ _=___--=---_ _~_........._--t__--~-~--)

-
306 -
(
( ~I· du
Ca
Mg: Na+1<
Cl
: SO?
: N0
: HCO_
: Cond
:Lons: r Mg:
Date
3
~
PH
( l'ui1:s
mg/l:mg/l:mg/l
:mg/l
:mg 1:
mg/l
:mg/~ :lJs/cm:
:m'1/1:r Ca:.
b
(
:
l . e ,
' )
(-------~-------~-----~----~-----~-----~----~------~-----~-----~----~_._---~----~------)
(
)
?33/ 77:17/1/85:
1.60:0.96:
3.8
:
4 . 5 :
7
15
:17.08:
31.9:6.3 i:
5 0 : 1
0.03~
(P 4/63:17/1/85:
2,5
:1,85:10.1
:12.98:
1
:
28.2
:26.84:
80,2:4,5
;33.5:1.25:- 0,06)
(
)
(P38/ 79:17/1/85:
1,5 :0.75:
3.55:10.08:
3
14.96:14.64:
35.1:5,3
48,5:0,85:
0.5»
(
)
(P25/116:17/1/85:
0.64:0,35:
2.9
:
9.07:
7
:17.08:
27,3:4,7
3 8 : 1
0,52)
(
)
(P47/ 83:17/1/85:
1.92:1.15:
7.15:10.41:
3
15,04:26.84:
59,7:5,95:
65.5:0.9
0.07)
(
)
(P12/145:17/1/85:
0.64:0.38:
3,5
:
8.06:
2
10.91:14.64:
35.1:4,35:140,1:1
0,36)

-
307 -
~ISTE DES TABLEAUX
Tableau III
Equipement et période de fonctionnement
des stations
.
53
Tableau 11
Précipitations moyennes annuelles et
2
précipitations annuelles cumulées
.
55
Tableau 11
Résultats des corrélations
.
58
3
Tableau 11
Pluies moyennes mensuelles aux différentes
4
stations
.
61
Tableau Ils
Valeurs caractéristiques mensuelles à
la station d'Orstom Aàlopodoumé
(Période 1948 -
1985)
.
65
Tableau Ils
Valeurs statistiques caractéristiques des
précipitations annuelles
.
68
Tableau II~
Pourcentages expérimentaux obtenus en
1
ajustant les précipitations annuelles à
la loi de Gauss pour chaque station
70
Tableau Ils
Equations de la droite d'ajustement de
Henry
.
72
Tableau 11
Temps de retour des valeurs caracté-
9
ristiques des précipitations
.
72
Tableau 11
Précipitations moyennes annuelles
.
82
10
Tableau 11
Températures moyennes mensuelles en degre
11
celsius
(Période 1966 -1985)
.
85
Tableau 11
Durée d'insolation totale mensuelle et
12
moyenne journaliére.
Période 1966 -
1985
88
Tableau 11
Humidité relative mensuelle à
la station
13
j'IRHO Lamé
(1957 -
1985)
.
Tableau 11
ETP Turc moyenne mensuelle à
la station
14
d'Orstom Adiopodoumé pour la période
"1 966 -
1985
.
94
Tableau II
ETP moyennes annuelles selon la formule
î5
je Serra
.
':J5
Tableau 11
ETP moyennes mensuelles ~elon Thorntwaite
16
Tableau 11
Evapotranspiration potentielles moyennes
17
mensuelles mesurées et calculées à
la
station d'Orstom Adiopodoume
.
97
Tableau 11
Valeurs d'évapotranspirations potentielles
18
annuelles mesurées et calculées
.
98
Tableau 11
Bilan moyen annuel de l'eau à
la station
19
Orstom Adiopodoume
.
102
Tableau II
ETR mesurée par lysimetrie à
la station
ZO
Orstom Adiopodoumé de
1967 à
1976
.
103
Tableau 1I
Tableau récaPitulatif de l'évapotranspi-
Z1
ration obtenue par les différentes
méthodes
.
105
Tableau II')/ Débits moyens et débits SpéCifiqUeS pour
la période 1983 -
1985
.
107
Tableau II
Debits mozens et débits SpécifiqUes pour
Z3
1 . année 1985
.
112
Tableau 11
Débits caractéristiques
Année
1935
1 1 7
24

-
308
-
Yo T
cl:.:?
Tableau
IV
iJaleurs calculées de '{ et de log
-.,,-,--,_/'..,
1
200
1
1"'
1
L..
Tableau T'J'.2
Conductivités hydrauliques des differents
.L
sites
.
202
Tableau IV
Paramétres hydrodynamiques
.
3
204
Tableau IV
Essais par paliers de débit
lAnokoua
4
Kouté 3)
.
2.U6
Tableau IV
Méthode de calcul du temps et du débit
5
corrigés
.
123
Tableau IV
Essai par paliers de débit NlangOn 10)
6
Tableau IV
Attiekol.
Essai
par paliers de débit
7
L29
Tableau IV
M'Pody.
Essai par paliers de débit
8
235
Tableau V
Valeurs des ~iveaux Plézométriques
1
relevés à
d~fférentes périodes de
l'année 1985
. . . . . . . . . . . . . . . . .
.
TAbleau V
VRleurs de la remontée des niveaux ~lêzo-
2
metriques en 1982
.
249
Tableau V
Valeurs de la baisse des nIveaux piézomé-
3
triques au cours des
trois derniéres
dnnées
(1983
-
1985)
.
249
Tableau VI
Tableau de calcul de la miné~alisatlo~ à
1
à
partir de la conductivité
.
280
Tableau FT
Minérallsatlo~calculées à
~ar~ir de la
'''' 2
conductivité et
les Ph calculés au niveau
des forages
.
201
Tableau VL
Minéralisations calculées
à
partir de la
j
conductivité ainsI que
les Ph calcules
au niveau des PUits
.
282
Tableau VI
COZ
libre mesuré sur le terrain
28 Lj
4
Tableau VIS
Analyses
isotopiques des eaux
287

-
309 -
LISTE DES FIGURES
Fig 1
Situation géographique de la Cote d'Ivolre
18
1
Fig l
Dispositlon des différentes zones da~s le F.I.T.
2.0
2
Flg 1
Schéma du mécanisme des variations cllmatlqUeS
3
saisonnléres
.
21
Fig 1
Réseau hydrographique de la Cote d'Ivoire
L3
4
F19 1
Structures d'ensemble de l'AfrlqUe
.
26
5
Fig 1
Ensemble schematlqUe de
l'ouest africain
26
6
Fig 1
Carte géologique simplifiée de la Côte d'Ivoire
29
7
Fig 1
Structure du bassin sédimentaire de
8
Cote d'Ivoi re
,
.
33
Fig 1
Histogramme des àges pour la Côte d'Ivoire et
9
du Burkina Faso
.
35
Fig 1
Importance relative des diverses directlons
10
princlPales pour l'ensemble du pays
37
Fig l 1 1
Tectonique du bassin sédimentalre
.
39
Fig 1
Répartltion des venues d'eau dans
la roche
12
saine
.
44
Fig 1
Fréquence des venues d'eau dans
la roche
13
altérée et dans
la roche saine en relation
avec l'épaisseur d'altération
.
45
48
Fig 1I
Situation géographique du secteur d'étude
1
Fig II
Localisation spatiale des stations climato-
Z
logiques
,
.
Fig 1I
Drolte de correlation double masse des pluies
3
annuelles cumulées
.
56
Fig 1I
Droite de correlation linéaire des pluies entre
4
les stations Orstom Adiopodoumé et
IRFA
Anguededou
.
59
F19 Ils
Droite de corrélation linéaire des pluies entre
les stations Orstom Adiopodoume et
IRCC
Bingerville
.
59
Fig 1I
Droite de corrélatlon Ilnéaire des pluies entre
6
les stations Orstom Adiopodoumé et Banco
60
Fig 1I
Droite de corrélation linéalre des pluies entre
7
les stations Orstom Adlopodoumé et Abidjan
Cocody
.
60
Fig Ils
Histogrammes des hauteurs des précipitatlons
mensuelles
.
62
F19 II g
Variation des coefficients pluviométrlqUeS
mensuels
relatifs à
la station Orstom AdlOPO-
doumé.
Période 1966 -
1985
.
54
Flg II 10 Graphique des hauteurs de précipitations
mensuelles d'aprés
leur fréquence à
la station
Orstom Adlopcdoumè.
Période 1948 -
1985
·67
F19 II 11 AJustément à la loi de Gauss des plules
annuelles de la statlon Abidjan aéroport
Flg lIn Ajustement à la loi de Gauss des pluies
annuelles de la station AbldJan Cocody
rlg 11
Ajustemenc a
la 101 de Gauss des pluies
13
annuelles de la station Abidjan Ville
75

-
310 -
AJustement
à
la
lOl
de Gauss des plules
annuelles de
la station Banco
. . .
. ..
76
Fig 11
Ajustement ~ la loi de Gauss des pluies
15
annuelles de la station IRCC B1ngerville
77
Fig 11
Ajustement ~ la loi de Gauss des pl~les
16
annuelles de
la station 12FA Anguededou
78
F1g 11
Ajustement ~ la 101 de Gauss des plu1es
17
annuelles de la station IRFA Azaguié
79
Fig II
Ajustement ~ la loi de Gauss des plu1es
18
annuelles de la station IRHO Lamé
130
Fig II
Ajustement ~ la loi de Gauss des pluies
19
annuelles de
la stat10n Orstom Adiopodoumé
81
Fig II?O
Variation des pluies annuelles
. . . .
. . . .
84
Fig II
Variation des
températures moyennes mensuelles
21
aux différentes stations au cours de la
période
1966 -
1985
.
.
86
Variation de l'insolation journalière
(1966 -
1985)
. . . . .
. . .
. . . . .
. . . .
..
39
Fig II
Humidité relative a la station IRHü Lamè
Z3
(Période 1957 -
1985)
..
jO
F1g 11
Vent au sol à
la stat10n AbidJan aéroport
92
24
Fig II
Organigramme du bilan mensuel
(Méthode de
25
T~ornthwaite)
. . .
. .
. . . .
101
Bilan de l'eau d'après Thorntwalte a la
stat10n j'Orstom Adiopodoumé
(1983
-
1985)
104
Fig
Profils en long jes r1viéres Gbangbo et Banco
l I n
104
F1g
Courbes de tarage
..
. .
. .
. .
1 i 4
II ::8
TT"-
Fig
Déb1tS moyens
journalIers.
courbes des débits
--'-Z9
classés au cours de l'année
1935
(Riviere
Banco)
. . .
. ..
..
..
. . . . .
. . .
. . . . . .
115
Fig
Débits moyens
journaliers.
courbe des débIts
classés au cours de
l'année 1985
(R1viere
GbatJ.gbo)
. .
. .
. . . . .
. . . .
. . . . .
1 1 6
Fig
Fréquence moyenne des débits
journal1ers
l ' 8
F1g
Carte géologIque du secteur d'étude
124
Fig
Coupe 6.
Nouvelles gare de train d'A~yama
12.7
F1g
Diagramme en rosace des directions de fractures
de la carriére de la nouvelle gare je train
ct' Anyama
.. ,
. .
. .
. ..
..
.
.
12S
H1stOgramme de distribution des
fréquences de
fractures de la carrIères de la nouvelle gare
de train d' Anyama
. . . "
..
. ..
129
Fig
Granite a deux micas de !'ol' Pody
..
1J 1
F1g
Le bassin sédimentaire de C0te d'Ivoire
134
Fig
Log schématique des séries d'Eboinda et
j'Ebocca d'aprés De Klatz et Fabre
136
F1g
Coupe 1.
Route de Leproserie
l51ngervIllei
138
Fig
Coupe 3.
Ranch Km 17
route de Dabou
140
:lg
Coupe 2.
Station Intelci d'Akakro
14"'-
Fig
Coupe 4.
Vlliage de Grand Alepe
143
F1g
Coupe 5.
Nouvelle route d'Alepe
145
::"ig
=oupe litholog1que et analyse séquentielle du
forage
IV Sodeci R1vièra centre
..
..
. . . .
148

-
311
-
Coupe nord sud du secteur d'étude
.
!52
Schéma palé07éographique du bassin sédimen-
taire de Côte d'IvoIre
.
155
Projection ciistallographique des princIpales
faces des crIstaux de zircons naturels avec
leurs fréquences
relatives.
Réseau quadratique
centré
(orientation structurale (J.P.
Fupin.
1976).)
.
157
Fig III
Types et sous types
fondamentaux de la classi-
n
fication
(J.P.
Pupin et G.
Turco.
1972 a.b)
158
FIg III
Position des
types secondaires dans
le
18
diagramme
(IA.IT)
d'aprés J.P.
Pupin.
1976
159
Fig 1II
Distribution typologique des populations de
19
166
zircons des schistes d'Ahoué
(C.A.H.)
Fig III
Répartition des
roches
volcaniques dans
le
20
diagramme
(IA.IT)
selon la terminologie de
A.
la Croix.
in Pupin.
1976
.
167
Distribution typologique de populations de
ZIrcon
des schistes de la carrière 2 de la
nouvelle gare de train d'Anyama
.
169
Distribution typologique des populations de
zircons des sédiments du continental
terminal
dans
le diagramme
(IA.IT)
.
172
Enveloppe granulométrique du niveau 3 du
forage
IV Sodeci Riviéra Centre
.
179
Fig III
Coupe géologIqUe et séquentielle du forage
Z4
liniwax
II
(Continental
terminal)
.
180
Fig 1II
Coupe géologique et sequentielle du forage
25
Sodecl Zone est
II
(Continental terminal)
181
Fig IlI
Coupe géologique et séquentielle du piezomètre
26
Eloi<:a
(Ccmt Inental t.erminal)
.
182
Coupe géologIqUe et séquentielle dans
le
forage Treichville
(Quaternaire)
.
184
Log hydrogéologique du secteur d'étude
185
Exemple de sondage électrIqUe de type
1 dans
le continental
terminal
.
188
Fig l II
Exemple de sondage électrique de type
~ dans
30
la zone de remplissage quaternaire
.
190
Fig III
Carte du toit du substratum
.
191
31
Fig IV
G
. .
~
l
.
t '
d
l
Yo + r/2
rapnIQueS ue
a varIa Ion
e
Og
en
1
y
+
riZ
fonction du temps
.
207
Fig IV
Anokoua Kouté 3.
Essai par paliers de debit
207
2
Fig IV
Forage Anokoua Kouté 3
(Méthode de Boulton
3
descente 4"
palIer)
.
20':9
Fig IV 4
Pompage d'essai.
Anokoua Koutè J.
Descente
(Méthode semi-logarithmique de Jacob)
.
210
Fig
Pompage d'essai.
Anokoua Kouté 3.
Remontée
21 ;.
Fig
Forage Niangon
10.
Essai par paliers de débit._
216
Fig
Forage Niangon 10
(Méthode de Boulton
descente
1"
palier)
.
213
Fig
Pompage d'essai.
Forage NIangOn 10
(Méthode
semi-logarithmique de Jacob.
Descente
1 0
I=-al i er )
.
219

-
312 -
F19 IV,
Pompage d'essal.
Forage NlangOn
10
(Remontée)
220
'j
Fig IV
Essal de pompage de Niangon.
Desc~nte dans
10
le piézomètre N2
(Mèthode bilogarltamique
de Thel ss)
.
223
Flg IV 11
Essai de pompage de NlangOn.
Descente dans
le piézomètre N2
(Mèthode semi-logarlthmlQUe
de Jacob)
.
224
Fig IV
Essai de pompage de Niangon.
Remonté~ jans
12
le forage
.
225
Fig IV 1.3
Attiékoi.
Essai
par pal iers de débl t
.
228
Flg IV
Attiékoi.
Pompage d'essai
(Méthode bllogarl-
14
thmique de Theiss.
Descente 1 Q
palier)
LJO
Fig IV
Attiékoi.
Pompage j'essai
(Mét~ode seml-
15
logari thmlque de Jacob)
.. . . . . . . . .
.
.
d l
Fig IV
Attiékoi.
Pompage j'essai.
Remontée
.
Lj2
16
Fig IV 17
M'Pody.
Essai
par paliers de déblt
.
236
F19 IV
M'Pody.
Pompage d'essai
(Méthode de Thelss.
18
Descente 2°
palier)
.
237
Flg IV
M'Pody.
Pompage j'essaI
(Méthoje semi-logari-
19
thmique de Jacob)
.
d8
Fig :;:V
M'Pody.
Pompage j'essal.
Remontée
20
:240
?ig V
Carte de sltuation des pOlnts d'eau
.
1
246
Fig V
Variation des niveaux piézométriques mensuels.
2
Période 1923 -
1985
.
F19 V
VariatIon des niveaux pièzométriques mensuels
3
Période 1983 -
1985
.
.
1.5 Cl
F19 V
Carte PIGzométrlqUe de la nappe du contlnental
4
termlnal.
Basses eaux
(Février 1986)
.
254
Fig Vs
Carte piézométrlqUe de
la nappe ju continental
terminal.
Hautes eaux
(Aout
1986)
.
255
Fig Vs
Piezométrie locale du Sancc
(Faillat et
Squarcioni,
1978)
.
2:56
F19 VIl
Dlagramme de Piper
.
264
Fig VI"
Dlagramme lOgarIthmlqUe de Scho81ler
(Eaux
'"
blcarbona1:èes sodiques)
.
2GS
F19 VI
Diagramme lOgarlthmique de Schoeller
tEaux
3
blcarbonatées magneSlennes)
.
267
Fig VI
Diagramme logarithmique de Schoeller
(Eaux
4
chlorurées sOdlques)
.
i.69
F19 VIS
Diagramme logarithmique de Schoeller
(Eaux
chlorurées magnésiennes)
.
271
Fig VIS
Diagramme logarithmique de Schoeller
(Eaux
chlorurées calc~ques)
~à"""""""""
272
F19 VI
Carte d'èquirapports
r-~--
.
276
7
18
~a
F19 VI
Togo.
Relatio~ S
O/SD pour l'aqUlfère du
3
continental
ter~inal (d'aprés Akiti)
289

-
313 -
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION
15
CHAPITRE 1.
GENERALITES SUR LA COTE D'IVOIRE
1 7
CADRE PHYSIQUE
19
Situation géographique.
Relief
19
Le climat et la végétation
19
l
Le cl imat
.
19
1 12 . 1
La végétation
.
21
12.2
1
Réseau hydrographique
22
13
GEOLOGIE
.
25
Introduction
.
25
Formations géologiques
28
Le socle
28
1 22 . 1
l
Les roches cristallines
28
1 22 . 1 . 1
Les métaporphites
.
30
22.1 .2
T

Formation volcano-sédime~taire
31
~22.1.2.1
FormatIon de flyschs et
22.1.2.2
molasses
.
31
1
.
.
Le domaine libérIen
.
31
22 1 3
1
.
Le bassin sédimentaire c6tier
32
22 2
RépartitIon temporelle des formations
géologiques
.
34
La tectonique
.
35
Tectonique plicative
.
35
~ 24.1 Tectonique cassante
.
36
1 24 . 2
TectŒlique du bassin sédimentaire
38
24.3
HYDROGEOLOGIE
39
Historique des recherches
39
Les principaux aquifères
41
1
.
Aquiféres continus
.
41
32 1
1
1 1
Les sables quaternaires
.
42
32
l
. .
Le continental terminal
.
42
32.1.2
L
.
.
. '
1 32.1.3
e cretace superIeur
.
42
1
.
AqUIfères discontInus
.
43
32 2
l
Aquifères de la tranche altérée
43
J2 2 1
T
.
.
Aquifères de la tranche fissurée
"'32.2.2
_
ou rracturée
44

- 314 -
CHAPITRE II.
ETUDE HYDROCLIMATOLOGIQUE
47
III
GENERALITES
49
11
Sit-lation
49
11
II'2
Géafficrphologle
49
II;3
Cllmatologie
50
11
Hydrographie
~O
14
11
INTRODUCTION A L'ETUDE HYDROCLIMATOLOGIQUE
50
2
II]
SITUATION GEOGRAPHIQUE ET FONCTIONNEMENT DES
STATIONS
51
11
ETUDE DES PRECIPITATIONS
53
4
11
Test d'homogénéité ou correlatlon double-
41
;nasse
53
11
RégreSS10n linéaire
57
42
11
Plules mensuelles
61
43
11
.
Pluies mensuelles pour une année moyenne
43
1
aux différentes statlons
61
11
.
Etude des préciPltations moyennes
43 2
mensuelles à
la statlon j'Orstom
Adiopodoumé
, ' . . . . . . . . . . . . . .
63
11
Coefficlent pluvlOmécrlqUe mensuel
43 . 2 . 1
relatlt
.
1I4~ 2 -,
Valeurs caractérlstlqües
.J.
. <..
mensuelles
.
65
Hauteur des préclPltatlons d'apres
leur fréquence
56
11
Plules annuelles
66
44
II
Calcul des valeurs caractéristlqUeS
66
I I 44.1
Ajustement des préclPltatlons à
la loi
44.2
normale de Gauss
,
.
69
II
Période de retour des pluies
71
TI 44 . 3
Variatlon des pluies annuelles
62
.L
44.4
ETUDE DES TEt'-lPERATURES
83
1I
INSOLATION
87
6
11
HUMIDITE RELATI'JE
89
7
Ils
VENT
91
fIg
ETUDE DE L'EVAPOTRANSPIRATION
92
11
Calcul de l'èvapotranspiratlon potentielle
33
91
II
ETP selon la formule de Turc
93
91
1
11
.
ETP selon la formule de Serra
95
91
2
11
.
ETP selon la formule je Thornthwaite
95
9 1 . 3
11
Calcul de l'évapotranspiratlon réelle
9d
92
1I
?1
Formule de Turc
99
9
TI
-
Premlere formule de Contagne
100
92 2
ÏI
.
Calcul de
l'ETR sel.Jn le b::.lall hydrlque
92.3
j
h
.
e T orntnwalte
100
11
.
ETR déterminée par lysimétrle
103
92 4
11
Dlscution des
résultats
105
93

- 315 -
11
HYDROLOGIE DE SURFACE
106
10
l l
Général i tes
.
106
Il 10 . 1
RégIme hydrologIqUe du Gbangbo et du Banco
108
10.2
Bassins vers3nts du Gbangbo et
lI tO . 2 . 1
du Banco
.
108
11
.
.
Tarage du Gbangbo et du Banco
.
1 1 0
10 2 2
1110.2.2.1
Stations hydrométriques.
Equ i pemen t
.
1 1 0
II
2 2
Etalonnage des stations
,
.
1 1 0
10.
.
.2
11
2 3
Débits mesurés sur le Banco (Station
10 . .
école forestiére)
et sur le Gbangbo
(Station Sodefor) pour l'année 1985
1 1 1
11
Débits mesurés caractéristiques
113
10
7
3
II'
. ~.
Fréquence moyenne des débits
10.2.3.2
JOurnalIers
.
1 1 7
ESTIMATION DU BILAN HYDROLOGIQUE DU BASSIN VERSANT
II 11
DU GBANGBO
.
117
II
Pluviométrie moyenne annuelle
.
119
11 11.1
Evapotranspiration réelle moyenne annuelle
119
Il 11.2
Ruissellement
.
1 19
Il 1 1.3
Ir.filtration
.
120
1 1 . -1
11
CONCLUSION
1 21
12
CHAPITRE III.
GEOLCGIE
123
111
INTRODUCTION
125
1
II 1
STRATIGRAPHIE
125
2
l l l 2 1
Le soc 1 e
1 25
IIl')1
1
Les roches cristallophylliennes
125
III -
. 2
Les roches cristall ines
130
21 .
111
Le bassin sédimentaire
\\J2
22
TI T
-
. L ' ) ' )
Secondaire
133
1
L.L..
III
Crétacé inférieur
133
IlI 32 . 1 . 1
Crétacé supérieur
'133
2.2.1.2
IIl
.
TertiaIre
.
135
22 2
111')221
Paléocène
.
135
III~2·7·2
Miocéne marin
.
135
IIlL.
.~.
Miocène ou continental terminal
139
22.2.3
Le toit du continental
IIl22.2.3.1
terminal
.
139
11122.2.3.1.1
Coupe 3.
Ranch Km 17.
Route de Dabou
.
139
III
Coupe 2 .. Stat ion Intelci
22.2.3. 1 .2
ct' Aka).;,ro
.
141
11122.2.3.1.3
Coupe 4.
VIllage de Grand
Alepè
.
143
III
Description de ce,tains
22.2.3.1.4
f
'
aCIés rencontrés
.
144

-
316 -
Le mur du contlnental termInal
145
iii22.2.3.2
Succession stratigraphIqUe dans
22.2.3.3
le continental terminal
.
147
111
.
QuaternaIre
149
22 3
II r
Formation
lagunaire
150
TIÎ22.3.1
FormatIon 2
150
~II22.3.2 formation. 3
i50
ÏII 22 . 3 . 3
r-'ormation 3a
150
22.3.4
Ill?? 4
Coupe nord-sud du secteur d'étude
151
111
Paléogéographie du bassin sédImentaire
153
22 :5
111
ETUDE TYPOLOGIQUE DU ZIRCON
156
3
111
Généralités
.
156
31
III
Bref historique des travaux anterieurs
156
31
1
111
.
Base fondamentale de la méthode proposée
31.2
(J.P,
Pupin et G.
Turco,
1972)
.
157
Systéme cristallographique et
1II 31 . 2 . 1
indexation
.
157
:lassification tYPOlOgIque du
1II 31 . 2 . 2
zircon accessoire
158
111
,
")
")
1
Types prIncipaux
158
3
III
,. ~. ~.
Types secondai res
. 159
3 1.2.2.2
111
.
.
Etude d'une population de zirccns
159
31
2 3
II l 31 .2.3.1
Préparation des con:=entrès de
zircon
.
159
III~l
~ 3'~
Etude de la populatlon
au
~
.~ . . ~
microscope
.
1 61
11131.2.3.3
Autres :=aractères des
ZIrcons
(J . P.
Pup in,
1'976)
.
1 61
QualIté des formes
1II31.2.3.3.1
crIstallInes
161
La couleur
.
162
III~1 2 3 ~ 2
II 1..)
.
.
. J .
Groupements cristallIns
162
1"131.2.3.3.3
CroIssance de cristaux
162
I~I31.2.3.3.4 :orrosion
162
1II31.2.3.3.5
Noyaux
162
1II31.~.3.3.6
Zonage
163
1II31.~.3.3.7
Inclusions
163
31.2.3.3.8
Application de la méthode tYPOlOgIque du
zircon accessoire
.
163
IntroductIon
163
Application à
l'étude des
formations
schisteuses
164
Echantillon C.A.H.
1 G4
IlL:;
2
1
.) ~.
.
r-I
:aractéristiques dèS zirccns
do
32.2.1.1
de la population
164
Fréquence des
types de
III32.2.1.2
zircon
164
InterprétatIon des
résultats
'165
IIl32.2.1.3

- 317 -
111
.
.
Echantillon C P
.
165
32 2 2
2 2
1II
?
2 ?
1
Caractéristiques des ZIrcons
3 _ . . ~.
de la population
.
168
11132.2.2.2
Fréquence des types de
ZIrcon
.
168
11132.2.2.3
Interprétation des résultats
158
1II3~ ~
ApplicatIon à
l'étude des formatIons
~.~
sédImentaires du contiDen~al terminal
170
CaractéristIqUeS des ZIrcons
111
170
71
3
'
1 II:::
.
. ~
Fréquence des types de zircon
170
III.52.3.-
Interprétation des
résultats
171
32.3.3
111
.
Conclusions
.
171
32 4
CARACTERISTIQUES HYDROGEOLOGIQUES DES DIFFERENTS
ENSEMBLES GEOLOGIQUES DE LA REGION D'ETUDE
.
177
Socle cristallin et cristallophyllien
177
1 II 41
1 l 1
Les schistes
.
177
1
111 41 .
Le granite a deux mIcas de M'Podv
.
177
. 41 .2
111
Cretacé supérieur
.
177
42
111
Le paléocène
.
178
43
111
Le miocène marin
.
178
44
111
Miopliocéne ou continental terminal
.
178
45
111
Quaternai re
.
183
46
111
TOPOGRAPHIE DU TOIT DU SOCLE
.
186
5
111
Mesures géophysiques
.
185
51
111
.
Méthode par prospection siSmIque
51
1
t"éf ract ion
.
186
1II
.
.
Rèsultats
.
186
51
1 î
111
.
Méchode par prospection électrique
187
51
2
111
?
1
Sondage électrique d'ètalonnage
J 87
51
III
.~.
Echelle des résistivités et
51.2.2
l
corré atlon geologique
.
187
111
Etablissement de la carte du toit du socle
189
52
III
CONCLUSIONS
.
192
ro
CHAPITRE IV.
CARACTERISTIQUES HYDRODYNAMIQUES
195
INTRODUCTION
197
DETERMINATION DE LA CONDUCTIVITE HYDRAULIQUE (K)
PAR LA IvlEsrJRE D'INFILTRATION DE L'EAU DANS LE
SOL
197
1V?1
PrincIPe de la méthode
197
IV 22 ApplicatIon de la méthode aux sites ChOISIS
199
IV
Conclusions
202
Z3
IV 3
POl'-'lPAGES D' ESSAI
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
202
IV
Interp,étdtlon des pompages
203
31
1V
.
Résultats antérIe'-lrS à
l'etude
2.03
31
1

- 318 -
IV
.
Essai de pompage Anokoua Küuté J
.
2.05
31
2
IV
205
31
?
1
Hydrogéologie et géologie
.
TV
.~.
p.ompage d'essa-l"
-
31.2.2
.
205
IV 31
2 -
,
Essai par pal i ers de àébl t
206
IV
' ').~.~
Descente
.
208
31
IV
.~.L.~
Remontée
.
211
Iv31.2.2.3
Conclusions
31.2~2.4
.
213
IV
.
Essai de pompage Niangon 10
.
214
31
3
IV'1
3 1
Hydrogéologie et géologie
.
214
IV-
. .
Pompage d'essai
.
214
31 .3.2
IV
Essal par palisrs de débit
215
Iv31.3.2.1
~eeneate
.
217
Iv31.2.2.2
Remontée
.
221
Iv 31.3.2.3
C l "
31.3.2.4
onc USlons
.
221
IV
.
Essai de pompage Niangon
.
221
31
4
IV
4 1
Géologie et Hydrogéologie
.
221
31
IV
:4:2
Pompage d'essai
.
222
31
IV'1
4
-
1
Descente
.
222
225
~~~ 1:4 : ~: 2
31.4.2.3
~~~~~~:~on~"""""""""'" . 225
IV :.
Essai de pompage d'Attlekoi
.
227
3
5
IV
5 1
Géologie et hydrogéologie
.
227
31
IV
. .
Pompage d'essai
31 ..5.2
.
227
IV 3 A
<::
2 1
Essai par pal ier-s de débi t
227
IV
I . : . . J . .
Descente
.
229
31
Iv
.5.2.2
Remontée
.
233
Iv31.5.2.3
Conclusions
31.5.2.4
.
234
IV
.
Essai de pompage de M'Pody
.
234
31
6
IV •
-
1
Géologie d'hydrogéologie
.
234
3
IV
1 . 0 .
Pompage d'essai
.
234
31 .6.2
Essai par paliers de déblt
234
~~31.6.2.1 Descente
235
1;,31.6.2.2
Remontée
239
l v31 .6.2.3
Conclusion
241
31.6.2.4
IV
CONCLUSION
.
241
4
CHAPITRE V.
ETUDE PIEZOMETRIQUE
245
INTRODUCTION
247
REGIME DE LA NAPPE
247
ETABLISSEMENT ET INTERPRETATION DES CARTES
PI EZOtvlETRIQUES
.
253
V
ZONE D'ALIMENTATION
255
4
Vs
CONCLUSIONS
257

- 319 -
CHAPITRE VI.
ETUDE GEOCHIMIQUE ET ISOTOPIQUE DES EAUX
SOUTERRAINES
259
VI,
ETUDE GEOCHIMIQUE
261
VI
Introduction
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..
251
11
VI'2
Caractéristiques physiques des eaux
251
VI
Température
.
251
VI 12 . 1
Ph
.
252
VI 12 . 2
Conducti vi té
.
262
12.3
Classification chimique des eaux
262
Les eaux bicarbonatées
263
VI 13 . 1
VI
Les eaux bicarbonatées sodiques
263
VI 13 . 1 . 1
Les eaux bicarbonatées
'3.1.2
magnessiennes
.
266
VI
.
Les eaux chlorurées
268
13 2
VI
Les eaux chlorurées sodiques
.
268
VI 13 . 2 . 1
Les eaux chlorurées magnessiennes
270
d 3 . 2 . 2
Les eaux chlorurées calciques
270
13.2.3
Génése de la minéralisation
270
VI
IndIce d'échange de base (I.e.b.)
.
273
VI 14.1
Origine des
Ions
.
274
14.2
VI
2 1
Calcium.
Magnésium
.
274
1
"1
4 . .
Sodium.
Potassium
.
275
V
VI14.2.2
B"
b
t
14 2 3
l car
ona es
"
.
277
VI
. .
Chlorures
.
277
14 2 4
VI
.
.
Les sulfates
.
278
VI~~:~:~ Les nitrates
.
278
VI
Origine du déséqUIlibre de la balance iOnIqUe
278
15
VI 16
Conc l us ions
.
283
VI
ETUDE ISOTOPIQUE DES EAUX SOUTERRAINES
.
285
2
VI
Généralités
285
21
VI
Deutérium.
Oxygène 18
.
286
VI 21 . 1
TrItium
.
287
21 .2
VL)2
Analyse et interprétation des résultats
.
287
V T~
Concl us ions
.
290
-23
CONCLUSION GENERALE
291
BIBLIOGRAPHIE
295
ANNEXES
301
Annexes l
302
Annexes I I
303
LIste des Lableaux
307
Liste des fIgUreS
309

ERRA.~rA
?age 28
syntector.lque
Page
56
Lège'lde de
la Fl::J I I , .
LU'e
:
,j
Orstom.
Adlopodoumè -
IRFA AZAGUIE
F'age
.... ,
,_'
1
'1 0
ligne.
LIre
Ors tom Adlopodoumè
3:1
l i·~rj,e.
LI re
ct . l Rna LAI'lE
9 'J
l ig:J.e.
Li re
472 mètres à
Adiadon pres 1e Grand Lahou
Page.
242
Avant jerniè~e lIgne.
VOlsInage
Pe.ge
252
9 0
ligne.
Lice
les
couraes des niveaux PlezomètrlqueS
Page 273
Dernlère llgne.
LIre
observe
Page
239
i....egenie de
la
fl]'U!~e \\/I~,.
Llr-e
Togo,
C '
,
(18 "(:;D
J
. f
-
r(elatlon
0
' ! 0
pour
l
aquItère (1'1 cO:J.tlnental
terml aa l
(è' apres
AKl t il

THESE DE 3ème CYCLE DE GE.OLOGIE APPLlQUE.E
(option Hydrogéologiel
Titre de l'ouvrage :
CONTRIBUTION A L'a:TUDE GI:OlOGIOUE
ET HVDROG~LOGIOUE
DE LA RI:GION DU GRAND ABIDJAN"
(COTE D'IVOIRE)
Nom de l'auteur: Jean Roger Patrice JOURDA
Etablissement: Université Scientifique, Technologique
et Médicale de Grenoble
RI:SUMI:
Après avoir décrit le cadre géologique de la région d'étude
située à cheval sur le bouclier ouest africain et le bassin sédi-
mentaire côtier, sont tout d'abord, traitées les données hydro-
climatologiques nécessaires à l'établissement du bilan hydrologi-
que du bassin versant témoin du Gbangbo.
Les résultats des essais de pompages effectués, ainsi
que la mesure directe de la perméabilité par essais d'infiltration
sur le terrain ont permis de déterminer les caractéristiques
hydrodynamiques (T, S et K) de la nappe du continental termi·
nal et des aquifères fissurés du socle métamorphiques.
L'interprétation de "évolution des niveaux piézométri-
ques et des cartes piézométriques a permis de mettre- en évi-
dence les divers types d'écoulement et les zones d'alimentation
de la nappe du continental terminal du bassin sédimentaire.
L'étude hydrochimique a montré que l'acidité de l'eav
de la nappe du continental terminal est due à la présence
d'ions hydrogène libérés lors d'échanges entre les eaux prove-
nant du socle cristallin et les minéraux contenus dans les assises
sédimentaires pauvres en cations; le déséquilibre de la balance
ionique est équilibré par ces ions hydrogène. Les analyses des
teneurs en isotopes stables et instables (Tritium et oxygène 18)
ont montré que les eaux exploitées par forage au-delà de cin-
quante mètres de profondeur sont pour la majeure partie des
eaux souterraines ne se renouvellant que très lentement.
MOTS-CLt:5
Bouclier ouest africain - Continental terminal . Bilan hydrologique -
Caractéristiques hydrodynamiques - Nappe - Niveaux piézométriques .
Cartes piézométriques . _Acidité - Ions hydrogène . Balance ionique .
Isotopes.