RIII'WUOUI DI COR _ I I I
~N· D*:trLl". TRAVAIL
.UIISTERE DE L'fDUCATlO1 JlATIOMALIE ET DI LA RECHERCHE SCIEtn'IFtQUE
FACULTE
CE
,,
,
Année
1985 - 198B
N'Ut
. ,'-.
TRANSPORT DE L'OXYGENE
AU COURS D'UNE EPREUVE D'ENDURANCE
EN CRENEAUX DE 20 MINUTES
CHEZ LE SU~IET SAIN ET LE DREPANOCYTAIRE
"
THE
IOIl:·LOME
O'ETAT 1
,
Présentée
et
soutenue
publiquement
le 11
Décembre 1985
PAR
DAH CYRILLE
SERGE
INT iRNE DES HOPITAUX
Nê le
29
Mars 1958
à
TOUBA
MEMBRES
OU
JURY :
PRESIDENT
ASSESSEURS
Mon.IB .... ,.
le
Pro'• • • e .... ,..
R.
CABANNEe
Monsieur
le
Pror• • •ev,-
Rgr-éqé
C.
ROU)(
Moneieur
1.
P r o t . e • • ul""
.g".g_ .J. LONeOORFI!!!R
Oirecteur
de
THESE

1
1
LISTE DU PERSONNEL ENSEIGNANT DE LA FACULTE DE MEDECINE
1985 -
1986
1
Doyen : M. YANGNI -ANGATE Antoine
PROFESSEURS
~"'. ALLANGBA
Koffi
Chirurgie
.
.
ASSIAOCU
j~rôme
Pédiatrie
AT"IA
Yao .Roger
Hépato-Gastro-Entérologie
AYE
Hippolyte
Clinique. de Maladies Infectieuses
BEDA
Yao Bernard
Méqedne .Interne
BERT'lAND
Edroond
'Clinique Cardiologique
BOIlCUSSOU
Kouad.l.o
Gynécologie-Obstétrique
BCMXJRANlJ
Alajn
Anesthésie-Réanimation
CCRNEr
Lucien
Chirurgie Générale
CCULIBAU
Nagbélé
Pneumo-Phtisiologie
DIARRA
Samba
~écologie~stétrique
illIBO
William
Chirurgie Traumatologique et
Orthopédique
ESSŒl NQ\\:EL
Paul
Pédiatrie
ETTE
Arnbrobe
O. R. L.
ETTE
Marcel
Anatomie Pathologique

. GUESSENND
Kouadio Georges
~~decine Sociale
I:EBE
~ilmel J. B.
Anatomie-Chirurgie
LE rnYADER
Armand
AnatomQe-Chirurgie
SANGARE
Souleymane
"Phta:"~ologie
SANGARET
Malick
Gynécologie-Obstétrique
YANQH -ANGATE
Antoine
Chi.rurgie
YAO-lllE
Christophe
Chirurgie-Urologie
PROFESSEURS ASSOCIES
.
M>l.
CABANNES
Raymond
Hémato-IJl.'D1'Il.Ulologie
. GIORDANO
O1ristian
Ne.urologie
HAEFFNER
Georges
O. R. L.
HAZERA
Max
Psychiatrie
PROFESSEUR EN SERVICE ElÇTRAORDlNAIRE
M.
HEROIN
Pierre

MAITRES DE CONFERENCES AGREGES
/>M.
ANInI
Joseph
Pédiatrie
ASSALE
N'dri
Parasitologie
BAMBA
Iœma
O. R. L.
BCUJ'ROS-TONI
Fernand
Physiologie-Explo~tionFOnctionnelle
.BRETIES
Jean-Philippe
Gynécologie-Obstétrique
COFFI
Dick Sylvain
Anesthésie-Réanimation
CCULlBALY
André
Orirurgie
<DITPLI-BONY
Kwassy
Anatomie-Chirurgie Générale
DAGO AKRIBI
Augustin
AnatOIpie Pathologique
DELAFOSSE
-Roger Charles
~srchiatrie
DJEIlJE
André_
Radiologie
- -llJEDJE
Mady
Chirurgie Urologique
E!lCUMIIN
Annand
- HistoI ogie-EmbiyoIogie-Cyt( génét ique
EKRA
Alain
f.ardiologie
GADEGBEKU
Anani Sar.rJel
StOil1atologie
KADIO
Auguste,
Maladies Infectieuses
KANGA
1-Iiessan
Qürurgie Générale
KEITA
Cheièk
OphtalJroIogie
JŒŒKOU
. Siè Ferdînand
Biochimie
KONE
Nounoun
Gynécologie-Obstétrique
KOOAME
Konan
Pédiatrie
KOUASSI
Manassé
Stomatologie
LAMBIN-
Yves
Chirurgie ~t Traumatologie
.
LONSDORFER
Jean
Ph~siologie
MANL:..."\\[
Kassi
Hépato-Gastro-Entérologie
MJBIOT
Mandou
Oùrurgie
N'DeRI
Raymond
CardiOlogie
N'DR!
KofH
Anesthésie-Réanimation
N'GIJESSAN
Henri Alexandre
Olirurgie
N'GU~SSAN
Konan Gabriel
Anatamie-Chiru~6ie
NlAM!ŒY
·Ezani Kodjo
M€decine
Interne
OD!'HOORI
KoiJdou
M:ù.adies Infectieuses
OD!
AsSaIOOi
Cardiologie
ClIATTARA
Kouamé
Olirurgie ThoraciqiJe et
Cardio-Vasculaire

=
Constànt"
O1:LIUrgie Infantile
SOl.1BEYllANll
Jacques
~decine Interne
TEA
Iaignek-po
Immuno-Hématologie
II'AOTA
Coulibaly _
O1irurgic Traumatologique et
Orthopédique


WELFFENS-EKRA
QlTistiane
.Gynécologie-Obstétrique


ASSISTANTS DE FACULTE-CHEFS DE CLINIQUES DES HOPITAUX (SUITE)
M-t.GNAGNE
Yadou Maurice
Anatomie-Chirurgie
GNEBEI
Roger
Gynécologie
GNrnSAHE
Apolinaire
AnesthRsie-Réanimation
GUEDEGBE
Félix
Chirurgie Traumatoiogique
Mme HOUENOO
Yveline
Pédü.trie
"",. HOOPHOOET
Kouakou
Gynéco~ogie-obstétrique
KACOU
Guikahué
Cardiologie
KADIO
Richard
"Chirurgie Générale
Ki\\NGA
Jean-Marie
Dennatologie
KANGA
Diékouadiu
PédiatI'le
KASSANYOO
Sa:ami
Anatomie-Chirurgie
Kéké Joseph
UroJ.0gie
KEITA
Kader
Radiologie
KHOORY
"Joseph
Chirurgie Générale
XOFFI
Konan Julüm
Médecine Sociale
KOFFI
Kouakou
Pnes+hêsie-Rtanimation
KOFFI
Kouamé
~decine Sociale
KmAN
'tao Luden
Chirurgie Générale
KONE
Orissa
Psychiatrie
KONE
J.t3mf1urou
Gynécologie
KOUAKOO
Finnin
Gynécologie
KOUAKOU
..- NI zué Marcel
Médecine Interne
KOUASSI
Beugré
Neurologie
KOUASSI
Jean-Claude
Chirurgie Générale et Traumatologique
KOOASSI
Kanga Miche l
Ch.i1:·'.rgie Thoracique et
Cardio-Vasculaire
KOUP.5SI
Konaq Bert in
O. R. 1.
LOICROU
Lohourignon
"~decine Interne
MALECMBIIO
Jean-Pierre
O1irurr.ie
MANZAN
Konan
Urologi~
MENSAH
William
Cardiologie
MIGNrnSIN
David
Anesthésie-Réanimation
M:JREAU
Jacques
~~ladies Infectieuses
N'DR!
N'Guessan
~lédecine
Mme
N'DRI-YGlAN
Aya Thérèse
Gastro~Entérologie
MI l e NIOUPIN
Fmna
Anestàésie-Réanimation
MIl.
OOATTARA
"Nol!l
.Radiologie-Biopàysique
OUEGNIN
Georges Armand
Urologie.
llJliJN
Jean
Parasitolo.gie
CULAI
Soumahoro
Pédiatrie

,.
ASSISTANTS DE FACuLTE-CHEFS DE CLINIQUES DES HOPITAUX (SUITE)
Wo.
PLO
Kouié
Pédiatrie
SANGARE
Ibrahima
Otirurgie Générale
SAFEDE
Koné
Ophtalmologi~
[:EKA
Assi Rémi
Radiologie
Mlle
SOOAN
Thérèse
Urologie
.
Mme
TAGLIANTE-SARACINO Janine
Maladies Infectieuses
I-ine
TIMITE
Adjoua
Pédiatrie
Mme
TOURE
Kharidlata
. Gynécologie-Obstétrique
MM.
TOUP.E
Stanislas
Chirurgie Génélale
TaITOU
Toussaint
Méderine

TRAORE-TIJRqJIN Henri
Chirurgie Générale
VARANGO
Guy
Chj!Urgie Générale
VARLET
Guy
Chirurgie
YAPI
Achy
Pneumo-Phtisiologie
YAPOBI
Yves
Anesthésie~Réanimation
""'" '(OBOUET-YAO
Pauline
Denmtologie
Mne
YOFFOJ-LAMBIN
Liliane
Ophtalmologie
ASSISTANTS DE FACULTE-ASSISTAI:7S DES HOPITAUX
MM.
ABISSEY
Agba
Hémato-Immunologie
]l(X;lJI
Pascal
Physiologie
DIE
Kacou Henri
Pharmacologie Clinique
EIDJ
Vincent
Bactério 10gie
HONDE
Michel
Anatomie PaLhologique
KPLE
.Faget Paul
Immuno-Hématologie
!lOLAND
,Ge9rges
Anatomie~Orga~ogenèse
SESS
Daniel
Biochimie,
YAO
Toutoukpo
IIIt'l.l.TIO -Hé.mato 10gie
MAITRES-ASSISTANTS mNO-APPARTENANrS
Mlle rosso
Yolande
Physiologie
M.
KONE
Moussa
Parasitologie
M.
.PALlJ,ffiO
Robert
Biophysique
CHEF DE TRAVAUX MJNQ-APPARTENANT
Mme
BUERLE
Marie-France
Biochimie


ASSISTANTS MCNO-APPARTENANTS
~lne
FERNEY-SARIS
Laurence
Imnuno-Hémato logic
M.
N'KO
Marcel
Biochimie
M.
VALERY
Jean
Biochimie
<
=
ŒlARGES DE
- AroH
Bèrnatlette
Oùmie
M.
BCG"I
Vincent
Physique
M.
RANUJREL
P.e]~
/oIathématiques

• Que Dieu ml accorde de parler avec i.ntellig~nce
e è. de concevoir des pensées dignes .,
SAGESSE
7.15.

DE
D I e
A C E
S
1
I' - - - - - - - -
-

A
.MON
PERE,
A
MA
MERE,
Je vous dois tout l
Mille fois merci pour l'éducat~on gue vous m'avez donn~,
merci de m'avoir appris à lutter sans armes et à respec-
ter mon prochain.
Que cette, thèse gue vous attendiez vous apporte un'peu
de joie au'
coeur ..
Soyez assurés de mon indéfectjhle attachement filial.
A
MES
FRERES
ET
SOEURS.
Béatrir:e
Hortense
Viviane
Charlemagne
constant
Perp~tue
Ephrern
Eugues
Eva
Trouvez ici l'expression de, toute mon affection.

A
lŒS. ONCLES
OUATTARA Drissa
PANGO Paul Antoine
TOURE Bakary
Vous êtes 'pour moi de seconds p~resl
merci pour toute l'attention particulière que vous-m'avez
porté i votre fils s~ souviendra toujours de vous.
A
MES
ONCLES
ET
TANTES
WOGN=N Pierre
et
Léontine
DA Philippe
et
Elise
POODA Marc
et
Hélène
NOUFE Binfitè 'et
Hélène
SIB SIE Bernard
SIE Edouard
Madame KAMBIRE
Toute ma reconnaissance.

A
MES
COUSINS
DA Pierre
GBELA Désiré
KOUAKOU KRA Tchang
HIEN Solo
SAFEDE Koné
KAMBOU Jérôme
A
MES
FILLEULS
DA rtrmand
ALLOH Stéphanie
ASS~MIEN Emma Marie-Noëlle
A LA FAMILLE
LAKISS
A LA FAMILLE
NIAMKEY
A LA FAMILLE ENOH
A
TOUS
MES
AMIS ,
EN
PARTICULIER,
D'HORP0CK François
TOURE Imrane
ALLOH Joachim
ADJOUA Rith Pascal
TANO Aka
BI Goule
TANAUH Yves
N'DRI Kouadio
TUO NALOURGO
KADJO Kouamé
ALLOU Bilé
DJESSC?U Prosper
DJE Koffl
Roger ~CHERKERS
DIOMANDE YAYA
Jean·Claude
TUHO Clément
ADONIS Augusti'1
FRANCIS
DON AHIMON et le "groupe"
CREZOIT
VINCENT

- A TOUS
MES
AMIS
DE
PROMOTION,
-
A
TOUS
MES
AMIS
D'ADZOPE,
-
A
TOUS
MES
AMIS
DE
LIA.l.M.S., en particulier
mes
.
ainés
Pro N'GUESSAN Alex
Dr. DARRET Bernard
Dr. MOULOT Jean-Baptiste
Mr.
KONE Mamadou
Mr. BAKAYOKO YoussDuf
- A
TOUS
LES
INTEmlES
DES
HOPITAUX
D'ABIDJAN
- A
TOUS
~~S
AMIS
CAP-VERDIENS D'ABIDJAN
- A
TOUS
LES
DIRIGEA."1TS
DE "COTE D' IVOIP.E 84"
en particulier :
MI. COPFI Gadeau
Mr.
Sirnpli:e ZINSOU
MI.
ALLOU Niamkey
- A
TOUS
LES
FOOTBALLEURS
DE
"COTE D'IVOIRE 84"
en particulier :
MIE ZAN ARA Pascal
KABA Koné
MEL Meledje
TCHETCHE Aimé

- A TOUS MES AMIS DES ARTS MARTIAUX DE COTE D'IVOIRE.
- A TOUS MES
FRERES DE LA COMMUNADTE CATHOLIQUE
DE L,'UNIVERSITE.
Je vous dédie cette thèse.
- A TOUS
MES
MAITRES
DE
STAGE
Pro N'DORI Raymonà
Dr. SCHMIDT Daniel
Dr. LEVY Didier
Dr. EClllMANE Kouassi
Dr. PLO Kouié
Dr . LOKRQU :'ohourignon
. Dr. SAFADE Koné
r. SANaGa
Adama
Dr. VARLET Guy
Dr. FADIGA
Dr. DEFA
- TOUT
LE
PERSONNEL
DU
P.P.H.
DE
TREICHVILLE
-
A
LA
MEMOIRE
DU
DOCTEUR OTAYECK AlÏred.
que jamais,
je n'oublierai.

- A TOUS MES AMIS DES ARTS MARTIAUX DE COTE D'IVOIRK.
- A TOUS MES
FRERES DE LA COMMUNAUTE CATHOLIQUE
DE ~,'ONIVERSITE.
Je vous dédie cette thèse.
- A TGUS
MES
MArTRES
DE
STAGE
Pro N'DORI Raymonà
Dr. SCHMIDT Daniel
Dr. LEVY Didier
Dr. ECHIMANE Kou..assi
Dr. PLO Kouié
Dr . LOKRQU :'ohourignon
Dr. SAFADE Koné
r. SANOGO
Adama
Dr. VARlET Guy
Dr. FADIGA
Dr. DEFA
- TOUT
LE
PERSONNEL
DU
P.P.H.
DE
TREICHVILLE
- A
LA
MEMOIRE
DU
DOCTEUR OTAYECK Alfred,
que jamais,
je n'oublierai.

A
~OtJS 'MES AlDS DU lJlBORATOIRE DE PHYS10LOGIE
ET DU SERVIc:E D"EXPLORA'TIDNS FONCTIONNELLES.
Tous ~ remerciements pour le dévouement dont
~s faites preuve 4 IDerc~ encore pour votre participation
guotïaienne à la réalisation de ce travail, merci enfin
pOIlI l"'P'5prît a 1 éguipe goe VOILS entretenez tous les jours.
- A
BERNARD PIGEARIAS
Médecin-adjoint'du service d'Explorations Fonc-
t:danDel~es.
aux connaissances variées sans limites.
YOD grand int~rêt pour la culture et 'la chose
africaines fait de toi un de ces hommes excep-
tionnels gui s·ïls €Xistaient
ailleurs;
auraient

Eadame nosso YOLANDE
Maitre-assistan.t en Sciences.
Chargée èe cours. en Pbysio~ogie.
Vous êt·es la cheville ouvrière du service
sans qui DOUS. ne~auriDns où donner de la tête.

-
PASCAL BOGUI
Assistant de Faculté,
Assistant des HÔpitaux.
La compétence dont tu fais preuve tous les jours
n'a pas fini de nous émerveiller.
En espérant un jour s.ùivre modestement tes tra:;es'.
-
Madame ARMELLE JOVENIAUX
Pharmacienne-biologiste
Responsable du Laboratoire des gaz du sang.
Le concours que tu m'as apporté dans la réali-
sation de ce travail est inestil.lable.
- MadameÈVELYNE LENORMAND
Technicienne au Laboratoire des ga~ du sang-
La collaboratrice idéale.
-
ADA?<.lJ-\\ DIOMANDE
Infirmier spécialiste
aussi à l'aise dans les spirographi.es que les ll'étaro-
lisrnes de base ou Jes "tchatcho",
c1est l'infirmier qui a de la classe.

-
LAMINE CISSE
Infirmier spécialiste.
Ton absence du service ne nous fait pas oublier
que tu en as été une des pièces importantes.
-
JOSEPH AKA
Garçon de service,
Toujours dévoué.
-
PIERRE H.
IBO
Garçon de service,
Jovial, peut nous combler davantage.
/
- Madame MADELEINE BAE PELE
Secré~aire du service de Physiologie
"réalisatrice"de toutes les thèses faites dans
le service, tOl'jours prête à de.;hiffr€'r
nos
"hiéroglyphes".
Ce n'est qu'une des preuves de ta compétence
et de ton dévouement.

NOS
REMERCIEMENTS
VONT
AUSSI :
AU PROFESSEUR FERKAND BOUTROS-TONI,
Chef du service d'Informatique et de Biomathémathiques.
A MON RIEUR DANIEL COQUELLE
Ingén~eur Biomédical.
A TOUS LES COL~~BORATEURS DU SERVICE D'HR~ATOLOGIE
ET D'IMMUNOLOGIE DE MONSIEUR ~E PRo R. CABk~NES
ET A ~ADAME ANNIK LONSOORFER
Maîcre-assistant de Biochimie à la Faculté de Pharrnaçie . .

A TOUS NOS ~AITRBS DE LA FACULTE DE MEDECINE D'ABID~AN
ou1ils acceptent nos sentiments les plus respectueux
et les plus dévoués.

A
TOUS
CEUX
QUE
JE
N'AI
PU
CITER

A
NOTRE
PRESIDENT
DE
THESE
MONSIEUR LE PROFESSEUR
ATTIA no
Gastro-Ent~rologue.
- Chef du service de Médecine Interne du C.H.U. de COCODY.
ComrnaHdeur de l'ordre de la Santé Publique de
CÔte d'Ivoire.
Officier de l'Ordre de l'Education Nationale de
CÔte d'Ivoire.
- Chevalier des Palmes Acad~miques.
Officier de l'Ord~e du Mérite Sportif.
Cher Maitre,
Vous avez accept~ de pr~sider cette thèse,
Nous vous en remercions sincèrement.
Ayant fait nos premiers pas de stagiaire dans votre
service, nous avons pu apprécier très tôt chez vous,
cette sirnplici té qui caractér.ise les grands horrunes.
Instrui t
par \\~OS cours,
Nous nous efforcerons de mettre en pratique l'enseignement
que vous nous avez si bien prod~gué.
Merci encore cher Maître.

A
MONSIEUR
LE
PROFESSEUR
RAYMOND
CABANNES
- Professeur d'Irrmuno-Hématologie.
-
Commandeur de l'Ordre de l'Education Nationale.
- Officier de l'Ordre de la SantG Publique.
- Chevalier de la Légirnj'Honn0ur.
- Médaillé Militaire.
Chevalier de l'Ordre du Mérite Francais.
Croix de Guerr~ 39-45.
- Chevalier des Pal@es Académiques.
- Médaillé des Epidémies.
- Directeur de ~echerche à l'I.N.S.E.R.M.
Vous êtes le père spiritu~l de nos frères drépanocytaires,
votre dévouement à leur cause ne nous surprend guère,
car votre appartenance aux cluJS service montre combien
vous ~tes soucieux du bonheur de tous les hommes.
Vos travaux sur la drépanocytose font autorité dans le
monde, et vous êtes une fierté pour notre Fa~~:té et
notre Pays.
Nous vous remercions d'avuir accepté de j~~er notre
travail.

A
MONSIEUR LE PROFESSEUR AGREGE
CQN°TANT ROUX
- Ma!tre de Conf~rence' Agrég~ de Chirurgie Infantile.
-
Chir~rgien des Hôpitaux.
- Membre de la Société Française de Chirurgie Infantile
(~.F.C.L.I
- Membre de la Société Française de Chirurgie Orthopédique
et Traumatologique (S.O.F.D.T.).
-
C.E.S. de Biologie et de Médecine du Sport •
• Faculté de Médecine de Paris: Université Pierre et
Marie CURIE. PARIS IV •
• Faculté de Médecine de MONTPELLIER.
- Diplômé de Traumatologie Sportive
.Uni~ersité Pitié-Salpétrière PARIS VIII.
- Secrétaire Général du Conseil Permanent de la Médecine
du Sport des Pays d'Expression
Française.
- Membre représentant le Continent Africain à la Commission
Médicdle de la Fédération Internationale de Volley-BalI
(F.LV.B.).
-
Président
de la Commission Médical~ de la Confédération
Africaine de Volley-BalI
(C.A.V.B.).
-
Président Fondateu~ de l'As~ociation Ivoirienne 1e
Médeci~e du Sport
(A.I.M.S.).
- Officier du Mérite Sportif Ivoirien.
-
Brevet Parachutiste.
-
Président de l'Union Africaine de Médecine Sportive
(U.A.M.S. )
-
Paul Harris Follow du Rotary International.
- Médaille d'Or de la Société Française de Médeçine du
Sport
(S.F.H.S.).
- Nernhr,) de la Commission médicale du comité olympi.que
international.
Vous êtes le père de la Médecine du Sport en Côte d'Ivoire
et en Afrique.
Votre présence dans les instances mondiales du sport
atteste de votre attachement à la santé du sportif.

Votre disponibilité et votre engagement nous ont conquis
et depuis bientôt six ans, nous vous avons rejoint à
ltA.I.M.S ..
Vous nous avez aidé à posséder le passeport à truis
volets du médecin du sport.
Envers et contre tous vous nous avez confié l'encadrement
médical des "Eléphants·l à Côte d'Ivoire 84,
Nous
n'oublierons
jamais cette marque de confiance.
A Korhogo puis à Yamous~oukro nous vous avons suivi con~e'
lin disciple.
La médecine du sport en CÔte d'Ivoire a de la chance de
vous avoir à sa tête.
Puisse votre action être comprise par tous les dirigeants
sportifs de èe Pays.
Nous vous remercions sincèrement d'avoir accept~ de jUSèr
notre travail.

PROFESSEUR
JEAP LONSDORFER , DIRECTEUR DE THE SE
Biologiste des Hôpitaux.
Chef de Service du Laboratoire de Physiologie
et d'Explorations Fonctionnelles.
Chevalier des Palmes Académiques.
Arrivé pour la première fois dans votre service en
Janvier 1983, ,nous ignorions à ce moment là que notre
avenir prendrait une tournure que nous ne regrettons
pas aujourd'hui.
~ela par la grâce. de l'homme exceptionnel que vous êtes.
Vous avez instam:-é dans ce service un esprit dl équipe
que nous n'avons que très rarement retrouvé ailleurs.
Les travaux de recherche gué ~ous entreprenez et les
constantes interrogations que vous vous posez font de
vous l'homme de sciences par excellence, et surtout un
~hercheur qui t~ouve.
Vous vous efforcez par votre enseigne~ent de faire de
nous un émule de la physi0-pathologie tout en excusant
nos fautes et erreurs.
Vous partagez tous les jours Jes joies et les peines de
vos collaborateurs démontrant ainsi la graûdeur a~ votre
âme.
Vous nous avez accepté dans ·votre ramil~e co~~e un fils
adoptif.
Maintenant nous ni avons qu f 11ne seule crainte :
celle de ne pouvoir répondre pleinement à votre attente.
Nous espérons que cette thèse sera une con~ribution à
llenserilile des travaux entrepris dans le service.
Que le Seigneur veille sur vous et votre famille.

,
[
P L A
N

P
L
A
N
Glossaire des principales abréviations
. . p.3
CHAPITRE l
INTRODUCTION
. . . . . . . . . . . . . p.5
CHAPITRE II
METHODE .
. . . . .
p.9
I-
MOYENS TECHNIQUES
. . . . . . . . .

P 11
De5criptio~ des différents appareils
p. 11
Réglage des a~pare11s . . . . . . . .
P·12
II-
EXECUTION DU PROTOCOLE
p. 18
Ij
L'équipe médical~
p. 18
II)
Déroulement de J'épreuve
p. 19
III) ~xploitation des tracés recueillis
p. 21
CHAPITRE
III
RESULTATS
. . . . . . . . .. '"
p. 22
1)
Données biologtques
. . . .
p. 24
II}
Nlveau (nergétique et consommation
dl O













.
p •. 25
2
III)
Description de l'évolution dés
paramètres chez chaque sujet .
p. 28
IV)
Analyse comparative des différentes
populations .
.
.
.

CHAPITRE
IV
DISCUSSION
.. .. .. .. .. .. .. .. .. . .. ..
p.45
1) La ventilation
.. .. .. .. ..
. . p.48
II)
La consommation d'02 ......
p.50
III)
Echanges çazeux, équilibre
acide-base et lacta~émie ..
. . . . . p.51
TV)
Ajustement ~ardio-circulatoire ..
....
p.56
CONCLUSIONS
.. .. .. .. .. .. .. .. .. .. ..
p.59
BIBLIOGRAPHIE ..
..

..
..
..
..
..
..
..
..
p.64


-3-
GLOSSAIRE
DES
PRINCIPALES
ABREVIATIONS
NGR
Numération Globules R0uges
Hb%
Taux d'H~moglcbine en g.dr 1
Hte
:
Taux d'Hématocrite eil %
FEC 2
Fraction d'02 dans l'air expiré en %
FECG
Fraction de 'C0
2
2
dans· l'air expiré en %
FI0 2
Fraction d'02 dans l'a~r inspiré en %
FICO Z
Fraction de CO 2 dans l'air inspiré en %
V
Ventilation minute en litres ATPS par minute
ATPS ~ Ambiant tempe rature Pression Satured
VC02
Production de C02 en litres STPD par minute
STPD = Standard Temperature Pression Dryness

V0:2
;
Consommation d '0;> en litres
STPD par minute
.
VC02
R
. Quotient respiratoire
t'ATPS
Equivulent respiratoire en CO
=
2
nbre de litres d'air ventilés nécessaires au rejet
d'un'litre de C0,_
VATPS
Equivalent respiratoi~e en 02 :
.V02
nbre de lit.·~E'''; dl air ventilés nécessaires à
l'apport d'un litre d'OZ"
Fe
Fréquence cardiaque
ba~tements par minute
.VO~
Pouls d '....0 2 : nombre de ml dl oxygène transport~s
Fc
par " battement cardiaque.
pH artériel
Pression partielle de 1'°
dans le sang ar~ériel
2
en Torr
paco 2
Pression partielle du CO 2 dans le sang artériel
en Torr.

-~-
Taux de bicarbonates dans le sang art~riel
en millimoles par litre.
BE
Taux de b~ses en excès dans le sang artériel en
millirnoles par litre.
LA
Lactat~mie artérielle en millimoles par litre.
. .
SWEET
Square Wave Enduran~e Exercise Test.

-5-
CHA PIT R E
l
INTRODUCTION

-6-
l
N T R 0 DUC T ION
L'utilisat~on d'épreuves d'effort à puissance con-
trôlée constitue une excellente méthode pour détermi:1er l'ap-
titude physique dlun sujet -
LACOUR et FLANDROrS
(26).
De nombreux auteurs, cette dernière décennie, ont
proposé des tests d'apti~ude physique comportant les effets
-conjugués de l'Intensité e~ de la Durée de l'effort
SHEPHARD
(35)
;
SHARKEY
(34).
En 1982 c~pendant, M. GlMENEZ
(12 ;
13) propose un
nouveau test simulant les conditions énergétiques d'une
épreuve de compétition. Ce- protocole décrit dans l'article
princeps sous l'abréviation "SWEET", c'est-à-dire
"Square-Wave Endurance Exercise T~st", ou encore en français
l'Test ën créneaux", comporte la répéti tian prolongée d' exer-
c~ces à 50 puis 100% de la Puissance Maxima Tolérée (PMT) et
explore aussi bien l'endurance que la résistance à l'effort.
Par cette alternance de niveaux d'effort le sujet
passe à chaque fois par une transit~on aérobie-anaérobie
principale responsable de :'augmentation dû la lac~atémie
- KEPLER
(24)
- mais aussi zOne optimale d'entraînement pour
améliorer les performances phvsiques
SHEPHARD (35) t
FOX
(8)
:
GIMENEZ
(14)
KINDERMAN
(25).
Nous nous sommes proposés d'en étudier l'utilisation
chez le drépanocytaire non en crise dont on connaît le handi-
cap cardiorespiratoire permanent - LCNsnORFER
(27,
29), et les
risques de falciformation en cas d'acidose.

-7-
Pour ce faire une épreuve dl effort lien créneat1X"
limitée à 20 minutes a été rete~ue.
L'évolution des principaux paramètres ventilatoires, gazo-
métriques
(gaz du sang artériel), cardiocirculatoires
(pouls d'02)
et métaboliq'J.es
(lactatémie, équilibre acide-
base), sera étudiée simultanément.
Chez 4 sujets à hémoglobine normale AA, servant de
témoins ;
Chez 5 sujets drépanocytaires hétérozygote3 sc d'apti-
tude
physique
diverse
enfin chez rleux jeunes ~dultes jumeaux, homozygotes SSFA2'
~De cet échantillonnage limité de cas, nous
essaierons/avant toute choseJde décrire avec précision les
phénomènes observés
en attendant de pouvoir tir~r des
lois plus générales à partir d1une plus grande population.
Nous nous interrogerons néanmoins et sur la va~~ur prédic-
tive de ce te~t et sur son intérêt pour l'améliora+ion de
l'aptitude physique de nos malades.

-8-
CHA P I T R E
II
MATERIEL· ET METHODES
1- MOYENS TECHNIQUES
, II-EXECUTION DU PROTOCOLE
,
111- EXPLOITATION D~S TRACES

-9:"
M E T
H
0
D
E
Soucieux d'explorer en un seul examen les
phases d'adaptation de l'organisme et ses possibilités
énergétiques maximales et subm~ximales, nous avons opté
pour le test ergospirométrique en créneaux de ~IMENEZ
1982
(12,13), en y asscciant l'étude des paramètres venti-
latoires, hémorespiratoires, cardiociréulatoires et méta-
boliques.
L'épreuve d'effort est réalisée en position couchée
avec
un bicycle ergométrique,
sur un fond d'exercice submaximal
correspondant ~ la moitié de la puissance maxima tolérée.
Un pic d'une minute à la puissance maxima tolérée est
demandé ,toutes l'es èinq rniJ\\utes. Ceci pendant ·20 minutes.
,
La puissance maxima tolérée est déterminée une
spmail:~ avant le' test en créneaux, au cours d'un exercice
triangulaire à palierscroissantsde 25 watts chaque minute,
jusqu'à l'arrêt volontaire du sujet pour cause de fatigue.
On mesure simultanément
è~__ P!~~ __ ~ê~!~!~~9fE~ :
la ventilation minute
la consommation d'02
le rejet de CO2

-10-
la fréquence car~iaque (fe)
.
le pouls d'D
(V02/fc)
2
la pression partielle d l 0
(Pa0 )
2
2
la
de CO
(PaC0 )
2
2
la
H+
(pH)
les bicarbonates et les "bases excès"
(HC0:i
• BE).
Ces paramètres sont également étudiés pendant
/
les 20 minutes de récupération qui suivent ,la phase
dl effort.
Nous décrirons successivement
-
les moyens techniques utilisés ;
- l'exécl'-!:ion du protoco' e
;
-
l'exploitation des tracés et des paramètres biologiques.

-11-
1-
MOYENS TECHNIQUES
Ils nous ont permis de recueillir simultanément des
paramètres ventilatoires et sanguins au cours de 3 situations
différentes qui sont respectivement :
le repos
- l'effort
la récupération.
A) Paramètres ventilatoires
1°) Les variations de la ~~~~!!2~_9~_gQ3 dans le gaz expiré
(FEC02) ~ont mesurées par un capnographe :
Le capnographe tffiRK II
(GOULD GODART) de type 19515 et
19920 permet un affichage instantané moins de 0,1 sec, pour
0,1
l/'min du pourcentage maximal ou minimal de CO 2 expiré.
Il fonctionne sur le princifE de l'absorptir:-n des infra-
rouges pour It:5 molécules de co 2' le rayonnement étant
fonction de la conCl=>ntr3.tion de CO'2 et toute augmentation
de température des .rnolpcules de CO'2 entrainant une' augmen-
tation de~pression traduite en signal électrique.
Son fonctionnement est valable pour des pressions barorr~­
~riques comprises entre 550 et BOO mmHg.
La dérive possible. est inférie~re à 0,1%.
2°)
Les variations de la !r~~~~Q!!_9:Q2 (FI0 -FE0
2
2) sont mesu-
rées par un oxygraphe :
L'OXygraphe RAPOX (GOULD GODART) de tv~e BE, analyse de
façon rQride et continue les fractions expirées dlr?
,
(moins de 0,15 secondes sur une échelle variable de 1 a 11%
ou 21% à 100 vol.%).
La détermination dc la différence de pression entre le gaz
expiré et
un gaz de référence se fait gr.âce ~ un principe
basé sur la sensibilité magI.étique des molécules d102_ Cette
différence est ensuite traduite en signal électrique.
La correction
barométrique est de 530 ~ 800 rnmHg.
L'amplitude du tracé va de 0 à 5 volts.
La teZ".:>érature de fonctionnement varie de 10 à 35°C:

-12-
30) Les volume
et débit ventilatoires sont mesurés par un
pneœnot:.achographe.
Le pneu~otachographe de type 17212 permet de recueillir
par intégration des débits inspirés et expirés :
v = flux inspiratoire et expiratoire cyclique.
V
= volume inspiratoire et volume expiratoire par inté-
gration.
MY =
ventilation minute
F
=
fréquence respiratoire
Vt =
volume courant.
Les variations des pressions gazeuses traduites en signal
électrique, puis amplifiées sont transmises au pneumota-
chographe par un capteur manométrique FLE~SCH.
4°)
Un enregistreur à stylet chauffant recueille ces données'
ventilatoires.
Modèle 4402* à 6 canaux et muni d'un amplificateur,
l'enregistreJ'lènt ne nécessite pas d'encre car il se fait
sur un papier thermosensible. On obtient ainsi une trace
sèche rectiligne.
L'enregistrement peut se faire:
-
soit à vitesse rapide
5 :
25 :
50 ou 100 mm/seconde
-
s01 t: à vitesse lente
5 :
25
50 ou 100 mm/mlnu.1.:e.
Toutes les secondes des impulsiol1S de 250 millisecondes
sont obtenue s.
Les amplitudes du tracé sont réglables.
La dérive du tracé est d'environ 0,2% et cela aprè3 Bheures
de fon~tionnement à tE~pérature variant de ~5 à 35°C.
SU)
Et.alonnage
:
Avant chaque protocole ces appareils sont réglés c'est~à.
dire
:
- Affinement de l'étalonna~e de chaque appareil,
- Vérification de la qualité de la transcription graphique.

-13-
al ~~&~~!Y§~~E_9~_ÇQ2
Vérification du 0% de COZ
Vérification de I l a:~alyse d'un échantillon gazeux
de r~férence dosé à 5% (6%) de COZ.
bl ~~~~è!Y~~~E_g:Q2
OUverture de la pompe à oxygène à un débit de
1,25 l/min.
Fixation sur l'échelle 21% de l'analyseur.
cl ~~_~~~g~Q!~Çb9gE~Eb~
vérification de l'échelle étalonnez à la déviation
.. 50" •
Fixation stable de la dérive témoin.
Fixati0n du zéro du débit ventilé.
dl Après l'étalonnage ce sont les pistES d'enregistre.nent
des paramètres V, FE0 " FECO
qui sont vérifiées.
2
Z
(1) La pist.e n01 "e.n.zgistre le débit ventilé
(\\1)
:
la
pl~ine échelle étant,de 5 cm et correspondant à un
débit ventilé de 20 litres,_ une déviation de 1c~
à partir de la ligne de base, équivaut à un débit
ventilé de 4 litres.
(2) La piste n02 enregistre la fraction d t O:2 dans le
gaz expiré -
la ligne de base est réglée sur 21%
3 1 °2. Llamplitu~e de la déviat~on du 3tylet corres-
pond à F02 = FI02 - FE0
gui est de 5 cm
t~02 de 1 O~)
2
Ainsi toute déviation de 1cm du stylet par rapport à
la ligne de base constitue une baisse de 2% d'02 de
l'échantillon gazeux par rapport à llair ambiant.
(3) La piste n03 est réservée à l'enregistrement de la
fraction de CO2 dans le gaz exniré.
Le stylet a une dérive inévitable, ce qui contraint
à prendre une ligne de base de 1cm au-dessus de la
base de la piste 3.

-14-
Cette ligne de base choisie correspond à une concen-
tration nulle en C020
Après avoir fixé ~ette ligne de base on procède à la
mesure de la déviation correspondante à 6% i.i.e C02~ du
gaz témoin~
63 mm
Cette déviation est de
2
Donc une déviation
de 1crn sur la piste 3 équivaut à 1,875% àe gaz le.à.à.
6 % x 2
= 1.875 % àe C02)'
6,3
Par llinterméd~aire d'un embout buc~al le sujet res-
pire dans une valv~ à 2 voies, unidirectionnelle
(Valve de RUDOLF) qui le met en r'ontact avec le pneu-
rnotachographe, l~ capnographe, et le rapox qui eux
mêmes son~ reliés à l'enregistreur à stylet cbauffant4
Ainsi, cycle par cycle10n obtient l'enregistrement
simultané des paramètres ventilatoires~
B)
Les
données
cardia-circulatoires
Elles sont r,~présentées pa~ la mesure de la fréquence
cardiaque et de la pressiQ~ arté~ielle systémique.
G
1 )
~~_!!~~~~~~_f~!~~~J2~
Ellê est recueillie à l'aide d'un appareil RYTHMOSTAT
constii"né d'une ceinturr à électrodes sèches fixée
sur le thorax et d'un récepteur à af~ichag~ digit3l.
S~ fiabilité a été contrôlée chez 5 sujets par enre-,
gistrement simultané de l'ECG.
Pendant le déroulement du protocole la tension ar~J­
rielle est recueillie par la méthodë ausc~ltatoire
brachiale r stéthoscope et sphyngomanomètre MEReTIREX
CARIER.
Cl Les donn6es hémorespiratoires
Elles
cunsistent en la mesure du pH~ de la P02_ de la
PC0 2 (et du contenu en 02) d'un
échantillon d'1ml de
sang artériel prélevé périodiquement grâce à une aiguille
de COURNAND mise en place dans l'artère humérale.

,0)
L'aiguille de Cou~nand
---- -----------------
c'est un trocard de 5 cm de long dans lequel on peut
introduire
-
soit une aguille biseautée de même longueur.
-
soit un mandrin à bout mousse non pénétrant permet-
tant de cathétérise~ le vaisseau artériel sans le
léser.
2°}
Une série de seringues en verre de Sml contenant 5
billes de verre et un peu d'héparine tamponnée Choay
(quantité minimale)
servira au recueil des échantillons
destinés à la mesure des gaz du sang.
Ces seringues doivent permettre un prélèvement stric-
tement anaérobie ; la coagulation du sang est évitée
gr~ce : à la présence d'héparine et à l'agitation
favorisée par les billes de verre.
Un bouchon verrouillable. en. métal assure l'étanchéité.
Clest un RADIOMETER EMS3 ~Œ2.
Il mesure
-
pH et PC0 2 par potentiométrie
-
P0 2 par polarographie
al
Mesure du pH
Elle s'effectue aveC:
- une électTode de référence au Calomel
-
une électrode de mesure en verre
- une jonction liquide: solution de KCl saturée.
L'électrode de verre est remplie dlune solution de
pH connu et constant
sa partie active est la mem-
l
brane de verre.
La mesure du pH est la mesure du potentiel de membrane
qui
lorsque le pH de la solution interne est constant
l
est une fonction linéaire du pH de la solution externe

-16-
L'étalonnage s'effectue avec des solutions tampons étalons.
Leur conservation et leur stabilité doivent être les meil-
leures possibles.
Dans des conditions techniques strictement standarrUsées"lâ.
précision de la mesure du pH plasmatique est de 0,02 uni~és
pH.
bl Mesure de la PC0 2
Cette mesure potentiornétrique est basée 5~r le m~me princip~
que celle du pH, mais ici l'électrode de mesure est séparée
du milieu à analyser par une membrane pérméable uniquement
au gaz carbonique.
Elle est plongée dans une solution bicarbonatée.
La réponse est. indépendante de la nature du milieu à analyser
car i l n'existe pas i~i de potentiel de joncti~n.
Ceci permet l'étalonnage de la cellule de mesure à l'~id~
de mélanges gazeux.
Les gaz dl étalonnage doivent être tr~s précisement titrés,
prérhauffés et humidifiés.
Après chaque mesure sanguine un passage ~u gaz à PC02 connue
(40 Torr) permet de contrôler la dérive de J'électrode et
d 1 établir l'équilibre ul~érieur avec la PC0 2 sanguine.
Précis~on de la mesur~ + 1 Torr.
c) Mesure de la P0 2.
Cette mesure directe est faite par polarographie.
Un circuit de mesure polùrographique comprend :
une source de tension variable, un appareil de mesnre du
COurant produit à sensibilité réglab~e, une cellule de mescre
thermostatée et placée dans une chambre où ~cit assuré le renou
veHement constant de la couche de sang au contact de la mem-
brane pour permettre la diffusion de 1'02 vers la cathode.
La cellule de meSllre est constituée d'une cathode ':le platine
pold~isable et d'une anode de référence Ag/Ag Cl reliées
électriquement par une solution de RCI. Elle est s0parée du
milieu à analyser par une membrane perméable aux gaz.
Précision de la mesure: + 1 Torr.

-17-
- Mesure dlun échantillon -
Le sang est introduit dans la chambre de mesure oÙ débouchent
les parties actives des électrodes. Une thermostabilisation
(circulation d'eau)
maintient à 37°C l'ensemble électrode~
et chambre de mesure.
Les potentiels enregistrés au niveau des électrodes sont
directewent affichés Silr 3 compteurs.
L'étalonnage se fait
- avec une solution tampo~ stable et connue pour le pH
-
avec des mélanges gazeu:c réalisés par l'appareil lui-même
à partir de C02 pur et je l'air ambiant.
Les gaz étalons sont rechauffés et saturés en vapeur d'eau
par des hu~idificateurs.
L'appareil est réétalo~né avant chaque mesure.
Il effectu8 la mesure du contenu en 02 par coulométrie et
donne la concentrati~n sanguine en oxygène (02 dissous + 02
corrbiné). La méthode repose qur la mesure de la quantité
d'électrons produits par une cellule galvani~ue lorsque l'oxy-
g~ne est absorbé et réduit.
La cellllle constituée d ' un8 anode en cadmium et d'une cathode
en carbcne poreux permet d'obtAnir une proportionnalité pra-
tiquement constante entre le coura,lt produit et la C(,ulC8ntra-
tion en oxygène.
La technique comporte 3 étapes :
al La désaturatiQn en 02 du ci~cuit et de la cellule de ~esure.
Elle est assurée par la circulatio~ d'un mélange ternaire
N2 97% ; H2 2% ; CO 1%.
b)La calibration de l'appareil à l'air
Injection de 20 ~i
d'air ambiant à l'aide dlune seringue
Ha'llilton calibrée. Cette meS1lre tient compte de la pression
barométrique, de la température ambiante ~t du degré hygromé
trique.

-18-
c) La mesure sanguine est effectuée sur 20 ~~
de sqng introduits
dans le circuit par la seringue ayant servi à la calibration
à l'air ambiant.
d)
QQ~~~~_~~!~è~l!g~~__ ~~_l~~~~!~Œ!~
Le dosage des lactates est réalisé avec le modèle Lactate
Analyseur ROCHE 640, qui en permet la mesure rapide et spé-
cifique dans le sang et tous les ~utres liquides.
En présence de l'enzyme cytochrome B2, l'oxydation ou l~ctate
en py~uvate se fait en présence d'une substance électrochi-
mique active ..
Le principe du dosage du lactate par le Lactate Analyseur
est basé sur la détermination de la concentration de cette
substance.
Le courant ionique mesuré entre 2 électrodes grâce à une
cellule sensible 0St en relation linéaire avec la concentra-
tion en lactate.
La température de fonctionnement de l'appareil est de 15 à
30 0 \\~.
L\\échelle varie de 0 à 12
mM / l
de
Lactate (1,0
mM Il =
8,9 mg/l00,ml).
Précision de la réponse
+
0,2
mM
/1 ou + 5%.
II-
EXECUTION DU PROTOCOLE
Cela consiste à recueillir simultanément les don~ées cardio-
respiratoires,
sanguines et métaboliques définies précédem~t
et .... ce.... au cour'"': des 3 phases successives
REPOS,
EFFORT, RECUPERATIOE.
1°) L'équine médicale
Le bon déroulement de ce protocole nécessite la présence d
5 personnes q'Ji auront chacune des fonctions t:-récises.
Un coordinateur responsable de 11 ex écution du protocole
Il indique le moment précis <'les différents prél~vements
sanguins,
du relevé régulier de la fréquence cardiaque
et de la mesure de la pression art~rielle.
Il ordonne les changements d'intensité de palier.

-19-
En outre, il vérifie constamment le fonctionnement correct
des appareils de mesure et la qualité de l'enregistrement.
2- Un opérateur est chargé de mesurer la fréquence cardiaque
et la pression artérielle.
3- Un manipulateur chargé des prélèvements d'échantillons de
sang artériel
(pour les ga~ du sang et la lactatémie).
4- Un aide qui assure :
l'approvisionnement continu en seringues héparinées
~e stockage des échantillons pour la l~ctatérnie dans
1 bain dialcool refrigéré à -3DoC.
,
- La transmission immédiate des échantillons prelevés
pour les gaz du sang
~
5- Un superviseur chargé du réglage de llergorn~tre est
prêt à pallier
tout incident.
2°)
Déroulement du protocole
Lé sujet arrive dans le service
(en tenuede sport de
pr.éférence)
à 8h apr~s avoir pris son
petit déjeuner
habituel.
Il est pesé et mesuré, puis équipé de l'ensemble RYTH-
HOSTAT qui affiche sa fréquence cardiaque à chaque
in~tant.
Il est installé en décubitus dorsal,
l'effort se r~ali­
sant en pédalage horizontal sur ergocycle après un
réglage soigneux assurant la meilleure extension des
jambes.
Au pli du coudeJl'art~re humérale est repérée par pal-
pation.
Une anesthésie locale à la xylocaine à 1% per-
met la mise en place inJolore de l'aiguille de Cournand.
Elle permettra le recueil d'échantillons successifs de
sang artériel pour les gaz du sang et les lactates.

-20-
Le sujet reçoit enfin un embout buccal soigneusement
ajusté,
qui/relié aux différents appareils,
permettra
la mesure toutes les minutes/des paramètres respiratoi-·
res. Ceux-ci étant e~registrés sur papier.
B-
(FIGURE Il
(1)
Phase de repos.
Cette phase dure en moyenne 10 à 15 minutes jusqu1à.
ce que les ~onditions de repos soient considérées comme
sztisfaisantes grâce à la stabilité : de la fréquence
cardiaque 1 du pH artériel qui ne doit pas être supérieur
à 7.42 (sinon cela témoigr.Lrait dlune alcalose respira-
toire aigüe, émotive) et des paramètres ventilatoires
V , PEû2 , FEC02 •
(~) Phase d'ef=ort -
(SWEET 20)
La veille, un effort triangulaire à intensité çrO~35ante
a été réal~sé pour déterminer la Puissance Maxima
Tolérée par l~ sujet
(PMT).
Après une période de pédalage à vide, d'est-à·dire sans
résistance pendant deux minutes, correspondant à
"un échauffement rouscula ire" ,
les charges opposées par
l'er90cycle correspondent au protocole SWEET 20.
Celui-ci comprend 4 paliers de 5 minutes :
-
4 minutes à puissance cOnstante à 50% ou 60% de la
PMT supportée par le rnalad€
ou le sujet témoin.
-
1 minute à Puissance Maxima Tolérée.
Les paramètres ventilatoires et cardiocirculatoires sont
recueillis toutes les minutes.
9 pr6lèvements de gaz du sang et 13 prélèvements de
lactates sont répartis sur ~es 22 minutes d 1 effort.

EffORT
RECUPERATION
.
. .
..
'OO~
P.II.T. ,-
, -
, -
-
,
50~
P .l'I."J....
R
.AV
---
.
MINUTES
U
<
o n
' _
GAZ DU SANG
.
.
.

\\~b..
'
LACTATES
b.
'~-----'~----~~--':--~~--:~-;~=~~=~~r:--~~)~c!~~~~;:-----,'-
'0
,



• •
0
5
• • •
, . ,.

• •
&4('
7/
_,
(()"'._ ~6o
'5
' . 20
1
o.
'"
5
, W~"'"
, "
1
15
",.
2:
"':,\\
Jo.
Jo.
Jo.
Jo.
Jo.
• .. -•..


- .
'"
~
Cl
b.b.
b.
b.
b.
b.
b.
b.
b.
b.
b.
b.
b.
b.b.b.b.b.b.
b.
c
6i
ft 1 Re pOl
PAV,
Pedalege
" vide
"-'----- /.
"o~
,
PROTOCOLE
"SWE ET"
20 MINUTES


-21-
(3) Phase de récupération
Dès l"arrêt de l'effort,la récupération se fait égale-
ment en décubitus, les IDemb~es inférieurs rest~nt stric~
tement à l'horizontale Sllr le l i t dl·examen ..
~te5 les données sont reL~eil1ies toutes les minutes
(sauf gaz du sang) jusqu·à la ~e minnte,ensuite~à la
Be~ 10e~ 15e et 20e minute.
IIJ:-
RXPLOITATION
DES
TRACES
RECUEILLIS
(A)
Les Paramètres ventilatoi~~s
V... ';02 et Vco2 ,sont obtenus à partir àe trois tracés •.
La ventilation/minute exprimée en litres/minute
CV)
est donnée par intégration des débits instantan.és
mésurés par le pneurnQtacnoyraphe, a~o~ le gr.aphique
,
I!IIII ~
0,4 1.
La fraction inspirée d'OZ et la xraction expir~e d'02
sont mesurées sur le tracé en millimètrc3.
La ~02 est ùbtenue en zaisant la dixférence entre
FIOZ et FE02 • 1 mn de papier cDrrespond~~t à 0,2%
d'O;;!_
l,a :fraction expirée de CO, est mesurée en nun sur le
tracé :
1 mm corre:spondant à
1 .. .8: 5% de CO 2.
lB]
Calculs
On eIiectue les calculs suiv2nts :
V02 ~ <FI~2-_----,FlCE"O":2~1'-,-"",<F"E",Cc:0"-2"---,X,,--,F,,I,,,O,,-z,,-)~
(1
-
FIOZI
La ventilation est exprimée ,en litres/ATPS
(Ambiant
temperature pression satured)
par minute et la V02
en litres/STPD par minute
(Standard Tp.mpF.rature Pression
Dryness).

-22-
A la pression de vapeur d'eau saturante et pour une
température ambiante de 22 Q C le facteur de correction
est de 0,9.
Ainsi :
.
(FI02 -
FE02)
-
IFEC02 x
FI021
=
VATPS x
0,9
(1
-
FI02)
Puisque
Fln Z = 0,21
nous avons
=
x
('lllTPS)
x
'" F0 2 - (FEC02 x 0,21)
(2)
Calcul du rejet de C02
VC02
l
VC0
=
LI
x
x
2
CO
VSTPD
=
0,9 x .1 CO
VlITPS
2
2
(3) Calcul des équivalents respiratoires
- L'équivalent respiratoire en COZ: ERCO Z est le
nombre de litres dl air nécessaires au rejet de 1
litre de COZ-
VllTPS
=
.VC02
- L'équivalent respiratoire en Oz : ERO
est le
Z
nombre ,de litres d'air nécessaires à l'apport de
1 litre d'OZ_
=

-23-
CHA P I T R E
III
RESULTATS
1- DONNEES BIOLOGIQUES
11- NIVEAU ENERGETIQUE ET CONSOMMATION D'02
111- DESCRIPTIO~ DE L'EVOLUTION DES PARAMETRES
CHEZ CHAQUE SUJET
(étude détaillée de chaque cas, présent1e en
annexe avec les courbes caractéristiques.
Nous en rapportons ci-dessous la synthèse}.
IV- ANALYSE CO~,;pARATIV"1<; DES DIFFERENTES POPOLATION,S
IV-1-
Comparaison entre les sujets d1un même groupe.
IV-2-
C''.)IIlparaio:;on entre les groupes.
IV-3-
Comparaison entre sujets de groupes
différents.

-24-
CHAPITRE
I I I
RESUL'b"\\TS
I)
DONNEES BIOLOGIQUES SUR LA POPOLATION ETUDIEE :
Le Table~u l
rend compte des données biométriques et des
taux d'Hb et d'hématocrite des sujets.
On constate que les 3 groupes AA,sc et SSFA2 sont de jeunes
adultes homogènes quant à l'âge~
Les drépanocytaires rrésentent toutefois la classique
insuffisance staturopondérale modérée décrite dans la
littérature. C'est la raison pour laquelle les principales
va).eul. s physiologiques,
intensité d! effort, consOIIIIna :.ion
d'~2' sont rapportées à l'unité de poids àes s~jets,
expr iroée en kg.
Les drépanocytaires SC ont le même taux d'Eb gue ~es
sujets normaux ; leur hématocrite est un peu ab~issé.
Les 2 sujets SSFA2,pi;l.r .:::ontre sont modérêment anémiques~
Ainsi le taux d1hémoglobine, responsable direct de la
capacité de transport d'02 des sujets,n'entrera que
faiblement en compte dans le1IT inaptitude physique~

-25-
TABLEAU 1 :
CARACTERISTIQUE
DE
LA
POPULATION
ETUDIEE
AGE
POIDS
TAILLE
SEXE
TAUX Hb
TAUX
%HbC
~HbS
Rte
SEDENTAIRES
.
AA
Ka. AB.
23 ans
73 kg
1.71 m
M.
13.6g.dl-1
43%
.
175 W
GO. AL.
21 ans
66 kg
1.71 m
l·l.
14.2g.dl-1
43.4%
. 150 W
DI. EL.
29 ans
59 kg
1.S9rn
M.
11. 7g.dl-1
36.9%
100 W
-1
GN. Ba.
21 ans
G8 kg
1.82m
M.
15.8g.dl
46%
100 W
Moyenne&
23.5
66.5
1. 73
13.8
42.3
AA
+ 3
+5.8
+0.59
+1.6
+3.8
-
-
S. C.
AB. K".
25 ans
55 kg
1. 65m
M.
-1
15.5g.dl
46.5%
51. 1% 48.9%
.
125W
-1
Ka. YO.
28
37%
51%
49%
ans
52 kg
1.64m
M.
12.5g.dl
100 W
.
-1
PO. CH.
23 ans
55 kg
1.76m
M.
14.4g.dl
41.9%
48.1% 47.5%
1CO \\,
N'Z KO.
24 ans
58 kg
1. 65m
M.
13.6g.dl-1
40.4%
45. ;,%
50.41
100 W
!lA. EU.
21 ans
59 kg
1.69m
F.
o
-1
1 • g.dl
31%
50%
50%
75 W
MO.i-=nnes
24
55.8
1. 67
13.2
39.3
.
SC
+2.7
+0.49
+ 2
+5.7
+ 0
-
-
-
-
.
Taux Hl
F
SSF"2
SE. AK.
25 ans
56 kg
1. 63m
M.
8
-1
9.
g.dl
30%
1%
98.4%
80w
.
-1
25
58 kg
1.72m
32.2%
9.5%
87.3%
SE. YV.
anS
M.
10.8g.dl
80 W
57
Moyennes
1.67
10.3
31. 1
25
+
SSFA
1
+0.63
+Î.5
+1.1
2
-
-
-
-
1

~26-
II)
NIVEAU ENERGETIQUE
ET
CONS01{MATION
D'O 2
DE
LA
POPULATION
ETUDIEE
(TABLa.U II)
Ce tableau est destiné à illustrer les possi-
bilités énergétiques du groupe témoin et précise en watt
et en ml d'C
par minute et pa~ kilogramme de poids
2
corporel/les ~iveaux atteints lors de l'exercice en cré-
neau ou en pic.
L'effort développé
(watt.kg-l)
par les drépano-
cytaires sc est prat~quement identique à celui des sujets
témoins
(qui,
nous le rappelons,
sont des s~denta1res).
De mê:le leur consommation d'C
par minute est comparable
2
à celle des sujets sains. Ils en diffèrent toutefoi~ par
l~n~ V0
Max.
p.l.US faible,
22.3 + 3.9 contre 27.2 + 6.1 tnl
2
kg-l pbur les sujets normaux;
de ce fait)les créneaux
et le~ pics d'effort prélèvent une fraction un peu plus
élevée de la capacité maximale d'02 de ces patients.
Pour les dr.~~anocytaires SSFA 2 (2 sujets, frères
jumeaux)
les possibilités énergétiques et la V0
Max.
2
~Qnt plus réduites; chez l'un d'entre eux (SE.AR.), 96 à
100% de la V0
Max. sont nécessaires pour r~aliser les
2
phases en créneau et en pic.
Alors que pour son jumeau
(SE.YV.)
les besoins en
02 ne
représentel1t que 66% des possibilités maximales.
cette différence ne laisse de soulever d'intéressantes
questions quant aux diff~rentes modalités d'adaptation à
l'effort (cf. ANNEXE).

TABLEAU II
CONSOMHATION
0'0
A' L 1 EFFORT.
2
.
INTENSITE 1
C
P
.' C%
.P%
va
Max
CRENEAU
IV02 MOYENNE
V02 HOYENNE
V0
Max
V0
Max
Me~urée
2
2
Watt/kg
(3 créneaux)
(3 pics)
ml/kg
V02 ml/kg
V02 .nl/kg
AA -
CRENEAU
.
PIC
Ka. AB.
- -
1. 36
24. 1 + 1.07
27.1 + 2.02
73%
-62."8% .
32.7
2.40
-
-
.GO. AL.
1.13
24.3 + 1. 18
25.6 + 1. 59
76.8%
-81%
31.6
2.27
-
-
.
DI. EL.
0.84
17.4 + 0.78
17.6 + 0.49
89.2%
-90.2%
19 • 5
1.69
-
-
GN. BO.
0.73
21 • 1 + 0.66
23.6 + 1. 3 2
84%
94%
25. 1
1. 4 7
-
-
MO.fennes ë= 1.01+0.28
21.7 + 0.34
23.4
+ 0.25
80.75%
87%
27.2+6.1
AA
p= 1.96+0.45
-
-
-
S.C.
AB.
KA.
1 . 36
25.8 + 1. 38
26.6 + 0.69
94.5%
97.4%
27.3
2.27
-
-
KO.
Y.
0.96
20.5 + 0.66
22.4
+ 0.75
83.6%
91. 4%
24.5 .
1.92
-
-
PO. CH.
0.90
19 . 1 + 0.46
18.02 + 1. 20
93.6%
88.3%
20.4
1. 82
-
-
NO.
". KO.
0.86
16.4 + 0.75
17.9 + 0.3
73.8%
80.6%
22.2
-
1.72
-
NA.
EU.
0.42
15. 2 + 1.12
16 . 1 + 0.91
89.9%
95.2%
16.9
1.27
-
-
.
-C= 0.9+0.33
MOl"ennes
-
-
20 +
0.51
20
+ O. 15
86.7%
89%
22.26+3.9;'
S.C.
P= 1.8+0.36
-
.
-
-
-
.
SSFA2
.
SE. AK.
0.71
17.3 + 0.58
18.9 + 0.95
96.1%
100%
18
1.
-
-
4;j
SE.
YV.
0.68
13.3 + 0.20
13 • 3 + 0.20
66. 1%
66.1%
20. 1
1. 38
-
-
- -
C=
Moyennes
0.69+0.02
1r",.405~0.03
';5.3 + 0.65
16 . 1 •• 0.52
8 O. 3%
84 • :.%
19.05+1.48
SSFA
-
-
-
2
C
e~
P: Valeur moyenne de la consommation d'oxygène mesurée
aux créneaux 2, 3 et 4 et aux pics 2,
3, 4 .
.
C% Vû
Max, P% VO
Max
Rapport de la VO
moyenne mesurée lors des
Z
Z
Z
créneaux etdes pics et de la consommation
maximale cllO
obtenue lors d'un effort
Z
triangulaire e.xhaustif.

-28-
RESULTATS
III)
DESCRIPTION ·DE
L'EVOLUTION
DES
PARAMETRES
RECUEILLIS
CHEZ
CHAQUE
SUJET
Notre faible ~chantillonnage de population,
mais aussi la richesse des ~~formaLions apportées
pal
l'étude de chaque sujet, nous ont incités à effec-
t~er une description détaillée de l'évolution de
chacun des par?rnètres i
ceci aussi pour ~Ien pas
rna~1uer la variabilité qui prendra son vrai sens
lorsqu'un plus grand nombre de sujets aura été étudiJ.
Nous présentons donc en ANNEXE pour chaque
sujet des commentaires., tabl~dux de chi'fires et figures.
Et ne rapportons ci-dessous que les commentaires de
synthèse issus de la comparaison des groupes.

· -29-
IV -
ANALYSE COMPARATIVE DES DIFFERENTES POPULATIONS :
IV-I-
ANALYSE COMPARATIVE DES SUJETS D'UN MEME GROUPE
IV-l-I-
ANALYSE COMPARATIVE DES SUJETS NORMAUX AA
-----------------------------------------
Ils développent la même puissance mais la V0 2
Max de GN. BO. est supérieure de 28% à celle de DI.
EL.
DI. EL.
a plus puisé dans ses-réserves pour maintenir
une la~tatémie identique à GN. BO.
:
il utilise pratiquement la même fraction de V0
Max dans
2
les cr6neaux que dans les pics.
Leur comportement au plan métabolique est identique.
Quant au transport d I 0 2i GN. BO. a une meilleure réserve
de :;:mu:s d 1 0
"
2
KO. AB
et
GO. AL.
KO. A B. a une lactatémie plus basse dl
1 rnH/l en régime
~~able et on voit que son rendement LA/V0
est plus bas
2
ce qui est confirmé par le fait que ga ventilation,à
chaque créneùu,slaccompagne d'une tendance au réqime stable.
Tous deux ont une V0
Max jdentique et en uti-
2
lisent la même fraction dans les pics.
GO. AL.
assure aussi un plateau de lactabesplus pr~s de
4 mM/l et ne stabilise sa ventilation qu l & partir du 3ème
créneau.

-30-
Leur pouls d-oxygène est de niveau comparable.
On considère donc que,bien que disposant d'une V0
Max
2
cornparable
KO. AB. présente une meilleure aptitude physique
l
puisque avec les mêmes paramètres ventilatoires que GO.AL.,
i l développe une puissance moyenne en créneau supérieure de
20% à GO.AL. et une puissance identique en pic.

-31-
IV-1-II-
ANALYSE COMPARATIVE DES
DREPANOCYTAIRES SC
On peut regrouper ces trois sujets parce qu'ils
ont développé les mêmes pics d'effort.
NIZ. KO. et KO. YO. ont la même lactatémie.
KO. YO. utilise 83,6% de sa VO
Max en créneau,
Z
N'Z.
KO.
74%
et
PO.
CH.
93,6%.
VO z Max comparable, et une ventilation identique, mais on
constate une diminution progTessive en cours d'effort du
pouls elo~ dès le début de la 1ère minute du 2èrne créneau.
"
On observe une moindre hyperventilation d'effort
(cf Pa0 2) et une dérive progressive du pH et des bicarbo~ ,
nates ~~rs une acidose.
util ise déjà pendant les créneaux le maximum de
sa VO
Max.
Z
Le régime stable en ventilation est à peine
éb..:.uché mai::: ses éléments 'ventilatoires s'avèrent plus
efficient~ que dans les deux cas précédents puisque sa
lactatémie est plus basse que ces deux sujets et qu1il n1y
a pas de modifications de l'équilibre acide-base.
po. CH. a une lactatémie pratiquement en plateau au milieu
du 2ème créneau alors que les deux autres p~tients ne font
une ébauche de plateau qu'au milieu du 4ème créneau.

-32-
IV-l-II-B-
NA. EU. et AB. KA.
NA. EU.
développe un effo~t en créneau deux fois moins
intens~,
néanmoins sa lactatérnie est plus élevée, ( en
moyenne 1 mM/l au-dessus du groupe précédent).
On constate qu'elle utilise la quaz~ totalité
de sa V0
Max et que celle-ci ne représente que 75% de la
2
V0
Max du groupe précédent.
2
Enfin sa valeur moyenne de pouls d'02 est
en-
viron réduite de moitié par rapport au groupe précédent.
En ce qui concerne l'équilibre acide-base, on observe que
cette personne préBente,dès le repos, une nyperventilatiGn
chronique compensée et que c~lle-ci est liéè probable~ent
à son niveau à'efficaci~é maximale puisque ERC0
ne chan~e
2
plus et qu'on observe vers l~ milieu de l'épreuve une
discrète dérive du pH et des b~carbonates.
Globalement, cette personne semble recourir à
ses possibilités maximales d'adaptation pour ce type
d'effort.
à~~_~~~
il hyperventile mais cette hyperventilation est
inefficace, puisque le pH dérive et que donc se développe
une acidose.

-33-
Les bicarbonates tamponnent tout au long de
l'effort par rapport aux autres sujets et la ventilation
est en plateau.
Le pouls d'02 atteint,chez ce malade/des valeurs
plus élevées que chez les autres sujets SC.
Les données hémorespiratoires et métaboliques
de ces deux sujets sont comparables. Mais AB. KA. a une
V0
Max nettement supérieure de
61%
,et développe une
2
p.üssanœ en Watt/kg largement au-dessus
(223%) de NA. EU.
Le pouls d ' 0
est également plus élevé chez AB. KA. que
2
NA.
EU.
Les deux sujets AB. KA. et NA. EU. semblent uti-
.1iser leurs possibilités maximales :mai~ AB.KA. fOJITl.i.t une ~5­
sance e.I'. Watt/k.g
triple et possède une meilleure V0
Max.
2
Par ailleurs,
il semble a~oir une meilleure adaptation
cardiocirculatoire à l'effort et par conséquent une meil-
leure aptitude physique.

-34-
IV-1-III-
P.NALYSE COMPARATIVE DES
2 DREPANOCYTAlRES S~2
Pour une intensité d'effort identique,
la lacta-
témie est deux fois supérieure chez SE. AR.
Or rappelons que ces deux patients sont jumeaux
et que leur
p01ds et V0
Max.
sont comparables
2
(Tableau l
et Tableau II).
Par contre SE. AR.
utilise la totalité de sa VÜ2
Max.
pendant les créneaux et pendant les pics,
alors que
SE. YV. n'en utilise que le~ 6F%.
Ce dernier présente donc une mêilleure aptitude
physique que S0~ jumeau, ce dont témoigne à chaque niveau
- une moindre ventila tien
-
une moindre consommatioT
d'02
- un tr~nsport d l 0
identi~ue
lV0 /Fc)
2
2
et en conséquence
- tille lactatémie d'effort nettement plus réduite.

-35-
IV-2-
ANALYSE COMPARATIVE DES DIFFERENTS GROUPES
IV- 2-: -
Ç2!!'E~E~:!.ê 2!!_~!! ~ I~ _!~.ê _!:~!!l2:!!?.ê _~~ _,_~!:_!~.ê
~E~E~!!2~Y!:è~E~.ê_§Ç
Les témoins AA
ont une V0
Max supérieure et
2
/
developpent,sur l'ensemble de ~'exerciceJune puissance
en watt /kg plus élevée que ies sc (respectivement de plus
de 22% et 12%).
Mais on constate que les SC utilisent un pour-
centage un peu plus élevé de leur V0
Max pour accomplir
2
l'exercice aussi bien pendant les créneaux
(86.7% contre
80.~%) ~ue pendant les pics (89% contre 87~).
Ce qui montre que pour une intensité moindre,
les sujets SC utilisent une plus grande part de leur
réserve.
.
Les SC ont une lactatémie supérieure et l'acidose métabo-
l~que qu'ils développent, contrebalance les effets de
l'alcalose ventilatoire au cours de l'effort; contrairemc~t
aux sujets normaux AA
l'équilibre acide-base est perturbé.
On observe une dérive régulière du pH et des bicarbonates
vers l'acidose. L'hyperventilation des SC au cours 0e
l'exercice est inefficace. Tandis que pour les témoins AA
l'hyperventilation contribue dans une certaine mesure au
maintien
de l'équilibre acide-base.
La chute relative de la lactatémie entre les pics, indique
que les lactates produits dans les pics sont bien utilisés
pendant cette période de "récupération".

-36-
Le pouls d'oxygène est nettement supérjeur chez
les témoins. En plus, on
a
constaté une élévation transi-
taire et brutale au moment des pics qui montre que l'adap-
tation cardiocirculatoire se fait bien dans les pics,
lorsque la contrainte augmente.
On remarque aussi que la plupa=t des sujets SC
utilisent dès le 2èrne créneau, la même V0 /kg que celle
2
des pics.
Ce qui prouve qu'après le 1er pic, aucun proces-
,
sus de récupération n'est possible au cours des créneaux
suivants.

-37-
IV-2-II-
CO~YARAISON ENTRE LES SUJETS TEMOINS AA
ET LES DREPANOCYTAIRES SSFA 2 •
La différence est flagrante :
les suje~s à hémoglobine normale ont de loin une meilleure
aptituds physique ;
ils développent une puissance en Watt/kg dupérieure de plus de
46% et ont une V0
Max plus éJevée de plus de 42%.
2
AU niveau métabolique, on remarque une lacta-
témie beaucoup ·plus importante chez les SSFA
que chez les M ..
2
Leurs
réserves ventilatoires sont basses et l'équilihre
acide-base est perturbé. Tandis que chez les sujets normaux
AA ,
l'hyperventilation est assez efficace au cours de
l'exercice.
La dérive du pH et des bicarbonates vers l'~cidose est
observée dans les deux groupes.
Au plan cardio-circulatoire,le transport ~IOXi­
gène illustré par le
ponls dl oxygène/ est trois fois plus
l
élevé chez les sujets normaux AA
que chez les sujets SSFA 2
En outre,
ils possèdent une meilleure réserve de
pouls d'02.,
La situation la plus défavorable est celle de SE.AK. dont
l'aptitude physique est très limitée.
cet exercice r~présente pour lui le maximum de ses possi-
bilités. Après le 1er pic d'effort il utilise la même V0 /kg
2

-38-
pour le~ créneaux suivants montrant qu'aucun processus
de récupération n'était possible ..

-39-
IV-2-III-
COMPARAISON ENTRE LES DREPANOCYTAIRES SC
ET LES DREPANOCYTAIRES SSFA 2
Les sujets SC développent une puissance Watt ;kg
supérieure aux deux SSFA
de 30%.-
2
Ils possèdent également une V0
Max moyenne plus élevée
2
de 16%.
Les drépanocytaires SC utilisent 86% d~ leur
VO
Max entre les pics d'effort et 89% dans les pics.
Z
Chez les SSFA2,sl SE.YV•. utilise un pourcentage de sa V0
Max
2
moins important
que les-SC, SE. AK.
lui, entre les pics
utilise
96% de sa V0
Max et la totalité
(100%)
dans les
2
pics.
Ainsi, bien qu'~l développe une puissance watt/kg
moindre, cét exercice mobilise chez lui la totalité de ses
réserves.
Ceci SE:: confirme au niveau des échanges gazeux et du méta-
bolisme.
Dès le repos,
il est hypoxémique en dépit d'un~ l.lyperventi-
latian chronirfUe, cette hyperventilation Si avère ine f fic ace
à l'effort.
Il en r~sulte une dérive progressive du pH et des bicarbo-
nates veLS l'acidose. et une lactat~mie d1effort très impor-
tante,
supérieure à celle des dr~panocytaires SC iet à
SE. yv.)
hormis AB. KA.

-40-
La quantité d 10xygène transportée par battement
cardiaque est faible chez SE. AK~ et ses réserves en pouls
d'oxygène sont certainement basses, puisqu'il n'arrive pas
à accroître sa V0 /FC dans les pics.
2
Quant à SE.YV., son éomportement à l'effort est
~.dentique à celui des drépanocytaires SC, tant au p::'an de~
échanges gazeux qu 1 au plan métabolique.
Il s'avère même meilleur à certains SC. Mais son pouls d'02
est nettement inférieur à celui des sujets SC.
L'apparente similitude d'aptitud~ physique entre
les drépanocytaires SC et SSFA 2 s'explique ici:
par la faiblesse de Ir échanti! lonnage SSFA2 et surtout au fait
que SE. YV. possède ~ne aptitude physique appréciablr., et
permet de t~mpérer la différer.ce qui aurait pu résulter de
l'analyse de ces deux groupes.

-41-
IV-3-
ANALySE COMPARATIVE DES SUJETS DE GROUPES DIFFERENTS
IV-3-1-
Les sujets SSFA 2 développent une puissance supé-
rieure à NA.EU.
Ils ont une V0
Max légèrement supérieure égalemen~,
2
mais pour ce faire,
SE. AK. utilise à fond ses réserves de
VOz Max dès les créneaux 196 %) puis dans les pics (100%).
randis que NA.ID nlen utlise que 89~ et 95.5% respectivement,
mais ces valeurs sont inférieures à celles observées chez
SE.YV.
qui semble donc avoir une meilleure aptitude physique
que NA. EU., puisqu'il déve10~pe upe puissance supérieure
avec des réserves d'OZ inférieures.
Pour NA. EU.
la lactatérnie est plus élevée ~
SE.YV. rralgré
unl; pyperventilation après chaque pic d'effort.
Quant à SE.~., il ~tabili3e sa ventilation dès le 2ème
créneau laissant ainsi
se développer une importante lac ta-
témie, pendant que le pH et les bicarbonates dérivent vers
l'acidose.
LI évolution du P01ÜS d 1 o~ chez les trois sujets
est iden-

tique.
En tous cas, SE. YV.
et NA.
EU. ont un
meilleur eomporte-
ment à l'effort que SE.AR.
Et SE.
YV.
a,lui aussi~ une aptitude physique supérieure à
NA. EU.
puisqu'il développe une ,puissance supérieure à
elle,
avec une réserve de V0
Max plus basse. Néanmoins la
2
lactatémie de NA. EU. est plus élevée bien qu'elle hyperven-
tile plus.

-42-
IV-3-II-
COMPARAISON ENTRE SUJETS SC ET SUJETS M
IV-3-II-A-
NA. EU.
;
PO.
CE.
; AB .. KA. ~ SC ;
et lES M.:
DI.
EL.
,
GN. BO.
Les trois sujets SC et les deux AA
ont des
vo Max presque identiques.
2
La puissance développée en watt. !kg des trois
SC est supérieure à cell~ des deux AA
Cette constatation résulte du fait gue bien
qu'atteignant une pui~sance maxima tolérée inférieure aux
sujets normaux,
celle-ci rapportée au poids corporel moins
élevé 6es drépancoytaires SC entraîne une augmentation du
,
rapport Watt /kg.
'cette supériorité apparente des sujets SC est
assez ··coûteuse.. puisque déjà au cours du créneau"
ils utl-
lisent 92% âe leur V0
Max alors que les sujets
normaux
2
n'en prélèvent que 86%.
Dans les pics,
les troiB sujets SC utilisent 94% contre 92%
chez les AA •
Si au plan de la pu:ssance fournie et de la V0
Max,
les
2
deux groupe6 de sujets semblent avoir une aptitude physique
comparable, l'analyse des données ventilatoires et hémores-
piratoires,revèle une nette différence.
Tandis que les sujets AA
développent une lactatémie voisine
de 3 mMfl, on observe un taux largement supérieur chez les
SC
(hormis po. CH.) , en particulier, AB. KA. dont la lactaté-

-43-
mie représente le triple de la valeur observée dans le groupe
des deux témoins.
La compensation ventilatoire s'avère inefficace chez les
SC,
excepté PO. CH. dont les éléments ventilatoires sont
plus efficients.
L'analyse du pouls d'02 montre que les sujets
témoins GN. BQ.
et DI. EL. ont une meilleure réserve e~
un meilleur transport d'OZ"
Donc,ma1sré une VOz Max identique, les deux sujets normaux
ont une meilleure aptitude physique que les trois SC :ceux-
ci ont dü puiser à fond dans leurs réserves pour préserver
cette ciquité. Et le coût métabolique et énergétique gui en
résulte est élevé.
/
Des deux sujets AA , DI. EL. se rapproche le
~lus des drépanocyt~ires SC; GN. BQ.
possédant lui une
aptitude physique nettement sup~rieure.
Tandis que dans le groupe des SC, PO. CH.
se
distingue par un meilleur comport~ment à l'effor~.

-44-
IV-3-II-B-
COMPARAISON ENTRE AB.KA.
(SC)
et KO. AB.
(AA
--------------------------------------------
Les deux sujets ùnt développé la même puissance
E'..n watt, Ikg
: 1,36
watt /kg, puissance qui reste la plus élevée
dans leur
groupe
respectif
Mais AB.KA. sujet SC a le plus puisé dans ses réserves
/
/
de V0
Max
(94.5% contre 73%'pans les créneaux/~7.4
2
contre 82.8% dans les pics).
Pourtant cette V0
Max ne
2
représe~te que 83% d8 celle de KD.AB., sujet
AA.
Pour avoir fourni le même effor~ en watt/kg q~e
Ka. AB.,
le malade SC développe une lactatémie 3 fois supé-
rieure à celle de Ka. AB.
Cela 'n'étonne guère puisque son hyperventilation
est inefficace et que son pH et ses bicarbonates dériven~
vers l'acidose tout au long te l'exercice.
AB. KA. utilise l~ mèrne quantité d'02 pendant
les créneaux aussi bien que pen~ant les pics,
il est en
anaérobiose dès le début de l'effo~t.
Son ~ouls d'o2,bien que le plus élevé des sujets
SC reste nettement inférieur à celui de KO. AB.
/
. }\\ù.
AB.
2.
une meilleure aptitude physi'-j.1e que AB. KA.

-45-
CHA P I T R E
IV
DISCUSSION

-46-
DIS eus S ION
L'exercice physique cn créneau (Square Wave
EXercise Endurance Test ou SWEET) décrit par M. GIMENEZ
en 1982 (12) constitue un programme d'entrainement
physique complet alternant les p~ases d'endurance (créneau
"C") et de résistance
(!"lie "PU). Ce test tient compte
ainsi des résultats des études précéd~~tes vjsant à amé-
liorer l'aptitude physique
(1 0)
soit par "interval trai-
ning"
(7,8) f
ou par des exercices de durée prolongée à
différents niveaux d'intensité
(2, 6, 23, 34:
35). Dans
sa th~se,TOUBA ~37} élève de GIMENEZ, en a également
montré l'intérêt pour l'étude "en simulation" d'un match
de football de 2 fois 45 minutes.
,Répondant aux recomm~ndations de l'auteur il
convenait/avant toute chose,de vérifier si le niveau éner-
gétique imposé à chacun des 11 sujets de notre étud~
~ussi bien lors des créneaux que des pics, était compatible
avec leuI"s possibilités maximales de consornm,,"::Ôùn d'02'
L'excellente corrélation positiv: (p<O,001)
obtenue entre la V0
maximale des sujets d'une part et
2
1
Il intensité de l'effort soutenu soit en créneau soit en
1
pic
.(Figure?)"
témoigne de llhomogénéité é:.2S pro-
tocoles appliqués tant aux sujets témoins yu'aux patients
1
et autorise ainsi la comparaison intergroupe des résultats.
1
1

Fig.2
Relation 'io, et Puissance
dévelo ppée
2.5
Pic:: Réslltance
Crêneau ';; Endurance
* PIC
Wpic = 0.06<45 Vo 2 MI +0.268
.~
r.O.1I73
p « 0.001
~
•-

*
Wcnneau ':. O.046Vo~ Ml .0.172
,= 0.844 P<O.001
2.0


*
1.5
/
*
*


CRENEAU
*
1.0

• ./
*
*
*
*
0.5

* AA
• SC

* SS
,
10
20

-47-
Toutefois cette relation avec la V0
Max ne
2
permet pas de préjuger pour autant du "coût physiologique M
réel d'un tel exercice
(16,
26)
puisque deux sujets dispo-
sant d'un même niveau maximal ie consommation d'o2 et
réalisant un effort identique peuvent être/l'un dans
d'excellentes conditions d'adaptation respiratoire
car-
diocirculatoire et m~tabolique, et l'autre,au contraire.
en ph.1se permanente de "surmenage"
(11). S'agissant des
drép::U'1ocytaires SSF'A2 ou SC il a ~té d~montré par LONSDORFER
et Coll.
(27,
28)
que ,même non en crise,ces patients
présentent déjà au repos une augmentation de leur d~bit
cardiqque, une diminution de leur relargage tissulaire
d'02 et une sollicitation permanente des phénomènes de
régul~tion de leur équilibre acide-base. Toute augrnenta-
tion de d~pense énergétique
occasionnée par un effoLt
sollicite une intense réorganisation ùes ph~n0~~nes de
régul~tion ~li peuvent atteindre ainsi des valeurs proches
des limites rnaxim2les d'~daptation
physiologique.
Le recours prématur~ à la phase anaérobie pour poursuivze
un exercice musculaire constitue aussi bien/chez le malade
que chez le sujet normal un indice indiscutable des limites
,
d'aptitude physique: les modal{tés ~volutives ne la lac-
tatém~e d'effort s:avèrent alors d'un int~rêt irrempla-
cable
(18,
25,
29).
Ces faits sont illustr~s par le cornportem~nt du
sujet témoin KO.
\\B. et du patient drépanocytaire SC
AB. KA.
(Figures 3 à 5).

-48-
Tous deux développent respectivement ~n créneau
et en pic la rnê~e intensité, et utilisent pratiquement
pour ce faire la même quantité d'02'
Leur lactatérnie diffère par contre de façon
spectaculaire pour les mêmes niveaux d'effort
: elle
reste en plateau 1 à 3 mM"!l, chez ~e sujP1; normal, mais n"e
cesse de slaccroître pour atteindre une valeur de B à
9 mM/l
en fin d1effoLt chez le drépanocytaire.
Nou·s nous proposons donc de discuter les répon-
ses ventilatoires, héMorespiratoires, circulatoires et
métaboliques chez les sujets témoins et les patients de
notre étude.
COMPARAISON DES SUJETS TEMOINS ET DES DRErANOCYTAIRES
,
Nous prendrons,à titre d'exernpleiles tracés du
sujet témoin KO. AB.
et du patient drépanocytaire SC.
AD. KA. qui nous paraissent bien résumer les principaux
points de discussion
(~igures nO 3 à 5)
I)
LA
VENTILATION
al
ç~~~~l~_~~j~!_~eE~~!' elle augmente réguli~rement et
subit une stimulation supplémentaire pendant et immédia-
tement apr~s chaque pic d'effort puis rejoint un niveau
"de ventilation proche de celui obse~vé pendant la phase

ERCO,
Para metres
ve n 1i 1a loi r e s
sor
Fig 03

<0

"-.
......... ..
.-'
...... . . .
.
JO
.. . . . . . . . .
" ....
.
. .........~ ...............-.-.__._.,----.-......
"
ERO~

<0
--:\\~ .... . . ..
.
. . .. ~ . . . ..
JO
.\\' . .
/"
/<.
.
,.-/ ,./,~,...~.,.-
:.----.
. , /
.
.
.
.
Ve,
2000
Il
r1 ~. L-.
f
:GJ .u J · u:
ISOO
Lr
• • •
• • • • ••
• •••
1000

SOo
.~ ~
r1
Vce
r r
- . .. Li
. . • • L~.~
. ·'SOO
• •. • . . .

-~ .
. .
1000
- f
. r J .
"0
~-
JO
20
....... sujet
AA
••• sujet sC

valeur pic
d.-~.-JIL__,IL-~L......,--1J.
s .
1 0 •
ISO
R PA\\'
"0

-49-
en créneau. Ces résultats sont en accord avec ceux de
GIMENRZ (12), qui, étudiant pendant un test de 45 minutes.
des sujets normaux ~édentaïres mais aussi des sportifs,
C'onstùte que
:
al la ventilation est d'autant plus
élevée en valeür absolue et
hl suit un dérive d'autant
plus importante, que l'aptltud~ physique du sujet est
grande.
Cette différence d1évolution entre 1e3 sujets
témoins et les drépanocytaires confirme la survenue d'une
stimulation métabolique. croissante directement en rapport
avec l'hyperlactatémie d'effort/co~rne bien démontré~ par
les différents travaux de K. WASSERMAN et Coll.
(38).
Mais alors que l'hyperlactatémie tend à être
compensée chez le suje~ normal (lactatémie en plateau à
partir de la fin du 1er créneau)
, chez le drépanocytair~
~u COD traire la lactatémie ne cesse de croitre. ceci con-
,
firm8 les faits observ;é"s par LONSDORFER et Coll.
(29)
au
cours des effcrts triangulaires à charge croissante :
l~s drépanocytaires ont une très faible marge aérorie,
elle f!,L::' rapidement dé.l;'assée lorsque, l ~ exerC1.ce· se prolonge
ou augmente en intensité.
~~_~Q~r~_9~ê_~E~B~~~~;lacon~ommation à ' 0 2 est presq~e la
m~me- chez le sujet- normal e',- le drépanocytaire SC
(2'4.1 + 1.07 ml.kg-l
et
25.8 ~ 1. 381"1.kq-l) lT'ilis ce dernier
utilise alors 94,5% de sa VOZ Max contre 73% pour le
sujet normal.

-50-
.. ~~!:!~~~~_!~~_E1!::§_~~~!!2E!_~~~!~~!
le suj et normal dispose.
"d'une réserve supplémentaire de 3~ d'02 kg-1 et ut~lise
ainsi 82.8% de la V0
Max pour répondre à cette charge
2
maximale i
tandis que le drépanocytaire, déjà proche de
son maximum pendant la phase en créneau, ne dispose que
d'une faible réserve ·de. 0,8 ml d'02 kg-1 et passe.de
94.5 ~ 97.4% de sa Y02 Max.
Bien que disposant dp. la mê~e réserve ventila-
taire
(même ventilation en valeur absolue) on ne retrouve
plus l'alternance lien escalier" obser\\~~e chez le sujet
normal. La scllicitation semble rapidement maximale et
permanente et les paliers en créneau permettent à pein~
une ébauche de récupération.
II)
.LA CONSO~ATION 0'02
(Figure nO 3)
L'évolution de la consommation d'02 est paral-
lèle à celle de la ventilation, 60nc l "en escalier" chez
les sujets témoiDs, et pratiquement en plateau chez les SC.
. .
Le ce fait le :,~apport ~!3Q2 ,- V/V0
ou équivalent
2
respiratoire en ° 1 gui indique.le nombre de litres d 1air
<
ventilés nécessaires au transport dlun litre d102,est non

-51-
seulement toujours plus élevé chez les patients/mais
augmente régulièrement à mesure que l'effort se poursuit.
La même constatation est faite concernant le E~j~t_~~_gQ2
et le rapport §g~Q2 (
V/VC0 2).
Chez les sujets témoins par contre,
i l existe
après le 1er créneau une dissociation des courbes
:
l'ER0
reste sensiblement horizontal pendant toute l'épreu-
2
ve, alors que l'ERC0
augmente lentement mais régulièrement.
2
III}
ECHANGES GAZEUX,
EQUILIBRE ACIDE-BASE
ET LACTA'l'EllIE
1)
Chez le sujet normal
(F igure n° 4 )
al
La réponse d'hyperventilation consécutive à chaque
pic d'effort périodiquement imposé,
constitue une réaction
de "récupération"jdestinée à corriger
pendant la phase
en créneau,
le déséquilibre ainsi créé. (12).
rI en résulte chez le sujet normal, après le 1er
çréneau, une stabilisation de la Pa02
(normoxémie)
ainsi
que,
sensiblement, de la FèfQ~ ; mais la valeur de cette
dernière est en général basse
(hypocapnie d'hyperventila-
tion). Ces faits témoignent d'une hyperventilation alvéo-
laire efficace,
tendant à corriger également la dette
d ' 0
contractée
(1).
2

Gazométrie et pouls d'02
po,
Fig.4
"0
."".
:
. . ,
." ./' --.--: ---.-
..............
00

. '". .
/
PC02
,oi . ___,
e

·--e
• •
. - l -e - e - - .
J


"
.
7,'0 Pl" I--:~ .............""-.-.~.-.--.-·

• • • • • •
7.25
"cr'-
20
••-'1-1-:--- e-e__ e_e
~.


• •

10

BE.
-'1--1--:-.-·-e ._. .--.
• •
• •

-15

'0



• •


• • •••••
• • •

..
/

,
./
• .
/

R PAil
"
10'
15'
'0
.-. sujet AA 2
•• • sujet SC
• valeur pic

-52-
Après une phase transitoire d'adaptation
(1er créneau et 1er pic) où le pH diminue,
BE
s'abaissent discrètement, !~_p~ se maintient ensuite
en plateau, dans les limites t~férieures de la normale
pendant toute la durée de l,'effort. I l en est de même
pour les ~i~~Ee~~~t~~ (HC0 3-) et le :~~~!~~!_~~_~~~~~:
(BE négatif)
Ainsi un nouvel équilibre
est atteint et main-
1°) de l'alternance d'efforts maximaux et
2°) du dépassement du seuil anaérobie comme en atteste
llaugrnentatic~ de la lactatémie dès l~ 2ème minute du
protocole.
Elle augmente dès le 1er créneau,
s'accentue
avec le 1er pic puis se stabilise tout en présentant une
élévation transitoire après chaque pj~. Ce suje~, trü-
vaillant en créneau à plus· de 60% de sa V0
Max, e~t dans
2
un état d1anaérobiose
(37 ,
38) qu1un effort intense
d'une minute proche de la V0
Max,accentue secondairement
2
(24). On sait aussi qu'une durée d'au moins 3 minutes à
p~issance constante et modérée
(24)
est nécessaire pour
amorcer une récupération active apr~s un effort sous-
maximal ou maximal.

. \\
Laclatém.e
F.g.5
\\\\\\
JO
\\

lOt
~

10
• ----.-------.-----














0,20



LA

• •





'1

1

, \\

2
.-. sujet AA
._. sujet SC
• valeur pic
n
n
il
I---.J
'1
,.
A F'AV
10·
" .
2O·

-53-
Ainsi la morphologie "en escalier" de "la
courbe ventilatoire chez le sujet normal/rend bien cornpt~:
1°)
àe la décharge musculaire d'acide lactique dans le
sang au cours du créneau, de son accentuation à chaque
pic puis de sa diminution secondaire et
2°)
de la stimu-
lation ventilatoire qui en résulte, associée à -la dette
d'02 contract~e(17).
Mais contrairement à l'étude de GIMENEZ
(13)
qui, n'analysant la lactatémie qu'à la 45~me minute, con-
clut que la lactaté~ie s'él~ve progressivement pendant
gue HCû -
et BE diminuent, nous pouvons affirmer qu~,
3
même chez le su~et sédentaire, ce phénom~ne de compensa-
tj~n s'installe dès la fin du 1er créneau et persiste de
manière efficace pendant les 20 minute~ de notre étude.
Cette stabilisation je la lactatémie résulte
aussi de la "consommation" de lactate par les mU.b(,,;les
pendant chaque période en créneau.
Il a été bien démontré
en effet
(15,
18)
que la consommation du lac}~~e est plus
importante au décours d'un effort sous-maximal~lorsqu'une
certaine activité muscula:re est maintenu~, plutôt qu'au
cours d'une phase de récupération en repos absolu.
o~ sait également que pendant ces mêmes phases de récupé-"
ration active d'autres tissus comme le foie,
le <::oeur,les
muscles au repos,
réutilisent le lactate
~33).

-54-
La constance du pH tout au long de cet effort
en créneau
révèle donc bien du pouvoir tampon du sùng
des sujets
(
4 et 20)
; ces mêmes auteurs ont montré quP
les capacités d1endurance des sujets sont d'autant meil-
leures que le pouvoir tampon du sang est important
(3,
19,
21). L'évolution des ~apports H+/L~ et LA/~02 de notre étu-
de traduit bien l'ajustement s~tisfaisant et la stabilit~
du nouvel équilibre ainsi obtenu.
2) Chez le-È~~panocytaire
~~_E~Q~, tout en restant dans les limites de
la normale, évolue en "dents Ct.€
scie"l chaq~le pic d'effort
rnahimal provoquanc une chute transitoire de la Pa02.
L'hyperv€lltilation
de "récupération" corrige cette hypoxé-
mie relative.
La_~êÇQ~ diminue par contre régulièrement,témoi-,
gnant de la nécessité d'une hyperventilation alvéolaire
croissante.
~W~_~ç:~~9~§_œ-êE~è9!~9~~modérée -,..ais Grois sante
s'installe/prouvée par les diminutions parallèles de pH,
HC0 -
et BE.
3

-55-
~~_EEQg~~~!QQ_g~_!~S~~~~est intense, elle
augmente r~gulièrement sans être influencée, contraire-
ment au sujet nor.mal pr6cédent, par l~s phases de récupé-
ration en créneau.
L'augmentation parall~le du rapport LA/V0 2
prouve bien qu'lI y a,à tout mo~ent/une totale inadapta-
tion en"tre la consommation d '0
(V0 ) du sujet et la pro-
2
2
duction de lactate
{29}.
WOODSüN et Coll.
(39, 40)
KANSTRUP et Coll. (22)
ont montré l'influence de 1.":'è!}~J!LJ.:~ su... l'aptitude physique
des sujets. Mais nous noterons gue les drépanocytaires SC
de notre étude ne sont pas anémiques
\\raux d'Hb à 13.2 +
2 g.dl-1 con~r~ 13.8 + 1.6 pour le groupe témoin). Ce
n'est don 7 pas la quantité d'hémoglobine mais une moindre
affinité pour l'oxygène des hémoglobines S et C qui doit
être suspectée. Les conse' ~'.lences sur 11 adaptation cardio-
respira~oire des sujets SSFA2,par exemple,en sont bien con-
nues à présent
127, /.8).
Ainsi chez les drépanoeytaires/l'irruption
massive et constante de lactate pendant toute la durée
de notre protocole d'étucl~témoignerait bien de llétat
cl' anaérobie se croissante des· ti.5SUS musculaires en acti-
vité. Aucune correction GU pH sanguin
ni tissulaire n 1 étant
effectuée
(ou possible)
pendant les phases de récupération
en créneau,
contrairement aux possibilités de l'individu

-56-
normal
(17,
32), cette acidification inhibe pro!=>ablement
à son tour
toute mise en route de la glllconéogénèse (36)
entra!nant le sujet drépanocytaire dans une boucle d'anaé-
robiose permanente tant que dure l'exercice physique.
IV)
AJUSTEMENT
CARDiDCIRCULATOIRE
L'évolution de la fréquence cardiaque et du
pouls d'oxygène (V0 /fréquence cardiaque)
constitue un
2
témoin direct et fidèle des possibilités d'oxygénation
tissulaire et donc de l'aptitude physique des sujets
(30).
Chez l~s sujets très entraînés, l'alternance
deo créneaux et des pics ne provoque que de faibles varia-
tians de la fréquence caralaque mais une nette augmenta-
tian du pouls d'02 lors des efforts maximaux dlune minute
(12) ;
ainsi à chaque battement cardiaque une importante quan-
tité d'02 supp16mentaire est transportée jusqu'aux tissus,
dl où un tracé en "dents de scie lf du rapport Vù /fc.
2
plus ou moins nettement cette alternance du pouls d'02
selon l'{mportance des intensités d'effort imposées.
Les valeurs en créneau sont de l'ordr.e de 12ml
dia
par battement cardiaque, et de 15 à 18
(soit une
2

-57-
augmentation d'apport d ' 0
de près de 50%)
lors des pics
2
d'effort maximal.
et permanente du transport d'O? est flagrante:
.-
pour une même dépense ~nergétique que celle d~ sujet
téMoin le pouls d'02 ne dépasse pas 10 ml d'02 par batt2-
ment cardiaque.
De plus/ce maximum
atteint vers le
milieu du 2èrne créneau, est suivi par une.- nette dim1.nution
soit vers un plateau,
soit en une dérive durable,
pendan~
toute la durée de l'effort. Celte évolution a également
été décrite par GIMENEZ
(12)
chez le sédentaire et cons-
titue
pour cet auteur 1 un signe d'inaptitude physique.
Ainsi chez le drépanocj'taire aucune oxygénation
tissulaire supplémentù~re ntest disponible lors des à-
coups d'effort maximal/ce dont témoigne bien l'augmen-
tation spectaculaire de la lactatémie.
o
o
o

-58-
Ces quelques élément~ de discussion ne préten-
dent pas à une généralisation systématique des diffé-
rences d1adaptation obs~rvée5 entre les sujets témoins
et les drépanocytaires. Notre population est encore trop
faible notamment pour les sujets SSFA " Toutefois de o/andes
2
lois logiques s'en d~gagent déjà, que les variations cons-
tatées d'un sujet à l l au tre ne remettent nullement en
question i
ces variations traduisant plutôt les diffé-
rentes étapes évolutives de l'adaptation
(ou de l'inadap-
tation)
des sujets à l'effort musculaire.
Accroître ses pp~formances sous l'influence
dlun entraînement rationnel bien conduit est le souci
légitime de tout sportif
(51
9,
31). GIMENEZ en a fourni
un exempJe l-'articulièrement séduisant tan't par la logique
de la COl;ception de son protocole gue par la rapidité
des améliorations constatées
(14).
S'agissant des lrépdnocytaires nous ne pouvons
pas encore conclure si l'absence de l'alternance aérobie-
dnaérobie, et si la prtsence d'une lactatémie rapider.lent
croissante, ne contrarient pas les effets bénéfiques de
l'entraînement habituellement observés tant au plan
histologique qu'au niveau systémique
(41 et 42).
Nous avons simplement voulu/par cette app~oche
préliminaire/reconsidér~rles possibilités d'amélioration
de l'aptitudp-
physigue
des
drépanocytaires, demande
légitime du patient qu'aucun médecin ne peut éluder~
mais pour laquelle beaucoup d'éltments de réponse manquent
encore.

-59-
CHA P I T R E
V
CONCLUSION

-60-
C O N C L U S I O N
Améliorer lQaptitude physigue aux ,efforts prolon-
gés, augmenter l'endurance des athlètes et donc l€urs
performances, sont le but de tout entraînement rationnel
méthodiquement suivi.•
Parmi les nombreuses .rnéthoàes proposées r le te~t
en créneauy.ae GIMEnEZ al~ pendant 45 minutes 1es transi-
tions aérobie-anaérobie ainsi que les pics à consommation
d'O
submaximale .•
Z
une nette amélioratio~ de la condition physique
eRt observée au bout èe 6 à B semaiLes de pratique régu-
lière.
Aussi~ nous SOF~es nous interrogés sur les possi-
bill tés d'application d'un tel programme d'entraînement
aux sujets drépanocytaires, mais en réduisant le test
d'effort à 20 minutes,~œnpte tenu de la plus grande fatiga-
bilité de ces ~atienTs.
Kons avons àonc.ébldié 7 jeunes" adultes drépano-
cytaires.:5 SC et 2 SSFA2
non ,en crise depuis plus d1un mois,
ain!i gue 4 adultes à hémog1obine normale AA , de même âge,
qui ont constitué notre groupe témoin.

-61-
Ont été recueillis to~t au long des 20 minutes
d'effort et pendant 20 minutes de récupération:
.
.
îes données ventilatoires
(V0 , veo2' v, ERC0
,R), les
2
21 ER0 2
données des gaz du sang artériel et de l'équilibre acide-
base
(pa0
'
PaC0 , pHa, HC0 - et BE) , la fréquence car-
2
2
3
diaque
Ife)
et le pouls d'o
(Vo /fel.
ainsi que la lact<.t-
2
2
térnie artérielle.
Dans l~ groupe témoin AA :
L'alternance aérobie-anaérobie et pics d'effort à intensité
maxirnale,provoque à chaque fois une bonne réponse ventila-"
taire, cardiocirculatoire et hérnorespiratoire, v~sant à
corriger au cours des phases de récupération active
(créneau de 4 minutes à puissance constante et à 50% d~ la
puissance maxiMa), l'es E'ffets des phases dl effort intense
que sont les "pics"
( # de 1.00% de PJissance) ..
Il en résulte dès la Sèm2 - 6ème minute une sta-
bilisaLion de IR lactatémie d'effort en dépit de la pour-
suite de lteffort pendant près de 15 minutes.
Il est ainsi prouvé que ce protocle d' entri!ne-
ment s'effectue chez le sujet sain dans d'excellentes con-
dit ions d1hornéostasie
grâce à la combinaison harmonieuse
èe tous les niveaux de régulation.

-62-
La stimulation périodique de ces facteurs d'adap-
tation
(ventilatoire, sang~ine et cardiocirculatoire)
1n-
duit à son tour des améliorations tissulaires durables
(rnyofibrillaires, mitochondriales) reconnues comme les
éléments fondamentaux des effets bénéfiques de l'entra1ne-
ment.
Chez les drépanocytnires
Les malades de notre groupe ont pu développer à peu près
les mêœes intensités d'effort que le groupe témoin, mais
le\\l~ V0
Max :.S~ signifiC'.ativement plus ba'5se
(22.3 ml d'02
Z
kg-1 contre 27.2 pour les sujets normaux).
A tous les niveaux de leur régulation/on observe
des signe~ d'inadaptation et de surcharge fonctionnelle:
persistance d'une ventilation en plateau, dérive progressi-
v
du ~H et des bicarbonates vers une acidose m~tabclique,
ir..?oSS.Lbili té dl accroître le pouls dl 02' production ,=roi~··
sante de lactate.
Ainsi les phases d'effort à puissance moyenne
et constante s'avèrent trop courtes pour qu'une r~cup6ra­
tion active puisse être effectu~e entre 'les pics d'effort
maximal.

1
-63-
1
On peut dès lors se demander si un protocole
d'entraînement à l'effort peut être préconisé chez le
drépanocytaire. La seule réponse définitive proviendrait
d'un contrôle après biopsie musculaire selon les critères
de comparaison bien
mis
au point chez le sujet normal,
et chez l'athlèt2.
pour 11 instant, nous ne disposons que de rensei-
gnements indirects tendant à prouver que les modalités
de récupération à la fin de l'effort ne diffèrent pas
beaucoup de celles du sujet normal.
CeS nombreuses données recueillies pendant les
20 minutes de récupération de nos sujets sont en cours
d'exploit~tion et gagneront également en signifi~ation avec
le poids d'un plus grand échantillonnage étudié.

1
1
-64-
1
B
l
B
L l O
G
R
A
P H I
E

B l B LlO G R A PHI E
1-
ASTRAND 1. ,
ASTRAND PO.,
CHRrSTENSEN EH., HEDMAN R.
Intermittent rnuscular work.
Acta Physiol. Scand.
1960, 48
448-453.
2-
ASTRAND PU,
RODAHL K.
Textbook of work physiology.
McGraw-Hill.New York - 1970
3-
BONING D.,
SKIPKA W.,
HEEDT P., JENKER W.,
TIBES U.
Effects and post-effects of two-hour exhaust~ng
exercise on composition and gas transport
functions of blood.
Eur.
J. Appl.
phys~ol"
1979,
42 :
117-123.
4~
COSTILL D.L., VERSTAPPEN F., KUIPERS H.,
JANSSEN E' 1
anù FINK W.
Acid-Base balance during repeated bouts of exer-
cise
:
influence of HC03~
Int • .1. Sports Med.
1984,
5
:228-231.
5-
DANIELS J. T. 1
YARDROUGH RA.,
rOSTER c.
Changes in VOZ max and running performance with
training.
Eur. J. Appl.
Physiol.
1978,
39
:
~49-254.

6-
DAVlES CTM, KNlBBS AV.,
The training stimulus. The effects of intensity
duration ahd frequency of effort on maximum
aerobic power output.
lnt Z. Angew Physiol.,
1971,
29
299-305.
7-
EDDY DO, SPARXS KL, ADELlZl DA.
The effects of continuous and interval training
ln women and men.
Eur. J. ~ppl. Physiol., 1977, 37
83-92.
8-
FOX EL, BARTELS RL,.BlLLlNGS CE, OIBRIEN R, BASON R,
MATHEWS OK.
Frequency and duration .;Jf interval training pro-·
grams and changes in uerobic power.
J.
Appl.
Physiol.,
1975,
38
:
481-484.
9-
F0X EL, DART.ELS RL, KLlNZlNG J, RAGG K.
~etabolic responses to interval training progra~s
of high and low power output.
Med. Sci. Sports,
1977, 9 :
191-196.
10-
FOX EL
, MATHEWS OK.
Bases physiologiques. de l ' activi té physique
1 Vol.
Traduction française de l'édition anglaise·
1981
ShUNDERS C.
1984 VIGOT Ed.
Paris 404 p.

11-
GIMENEZ M, SALINAS W,
SERVERA E, KUNTZ C.
V0
max progressive and constant bicycle exercise
2
in sedentary men and women.
Eur. J. Appl. Physiol.,
1981, 46:
237-248.
12-
GIMENEZ M, SERVERA E , SALINAS W.
Square-Wave, Epdurance Exercise Test
(SWEET)
for ttaining and assessment in trained and untrained
subjects :
l. Description and cardiorespiratory responses.
Eur. J. Appl.
Physiol.,
1982, 49
: 359-368.
13-
GIMENEZ M, SERVERA E,
SAUNIER C, LACOSTE J.
Square-H<lve Endurance E.{ercise Test
(SWEET)
for trainir.g and a5se~sment in trained
and
untrained subjects :
rI. Blood gases and acid-base balance.
Eur. J. Appl.
Physiol.,
1982a, 49
: 369-377.
14-
GlMENEZ M., CERECEDA V, TECULESCU D,'AUG F,
LAXENAlRE MC.
Squar:-Wavc Bndurance Exercise Test
(SWEET~
for training
and assessment in tr~~Jed
and
untrained
subjects :
III. Effect on V0
max and maximal ventilation.
2
Eur. J. Appl. physiol.,
1982b, 49
: 379-3&7.

15-
GISOLFI G.,
ROBINSON S, TURREL ES.
Effects of aerobic work performed during recovery
from exhausting ~ork.
J.
Appl. Physiol.,
1966,
21:
1767-1772.
16-
GLESER ~~, VOGEL JA.
Enduran~e capacity for prolonged exercise
on the bicycle ergometer.
J. Appl. Physio:., 1973, 34: 438-442.
17-
HER~A~SEN L, OSNES JB.
Blood and muscle pH after maximal exercise in man.
J. Appl.
Physiol.
1972,
32: 304-308.
18-
HEro·mNSEN L,
STENVOLD l
Production and removal of lactdte during exercise
in man.
Acta PhysiJl.
SCt'.:,-'d,
1972, 86
191-201.
19-
HICKSON PC, ~OM7.E HA, HOLLOSZY JO.
Linear increase in aerobic power induced ty a
strenuous progra~ of ep.(~rance exercise.
J.
Appl.
Pl(rsicl..
1977,
42:
372-376.
20-
JO~1ES NL,
Hydrogen ion balanc<J dUl:ing exercise.
Clin Sei,
1980,
59
: 85-91.

21-
JONES NL, SUTTON JR, TAYLOR R, TOEWS CJ.
Effect oi pH en earàiorespiratory and metabolie
responses to exercise.
J. Appl.
Physiol.,
197",,43,(6),959-964.
22-
KANSTRUP T.L. and EK8LOM B.
Blood v~lume and hemoglobine concentration as
determinants of maximal aerobic power.
Med.
Sci. Sports Exerc., 1984.
16,
(3 (),
256-262.
23-
KEAffi{EY JT, STULL GA, EWTNG Jr JL,STREIN JW.
Cardiorespiratory responses of sedentary college
women as a function of trainin~ intensity.
J.
Appl. Physiol. ,1976,
41 : 8'1-825 •
. 24 -
KEPLER D, KEUT, J, DOLL E.
The influence of the form of exercise on the
arterial concent~~tion~ of glucose, lactate,
pyruvate and free fatt 1 acids.
In : Biochemistry of exercise, vol 3. Medicine
and sport; Karger, Basel New York, 1S69,
132-136.
25-
KINDERMANN W, SIMON G, KEUL J.
The significance of the aerobic-anaerobic
transition for determination of work load intensitips
during endurance training.
Eur. J. Appl.
Physiol.f1~79, 42~ 25-34.

26-
LACOUR JR,. FLANDROrS R.
Le rôle du métabolisme aérobie dans l'exercice
intense de· longue durée.
J.
Physiol.
(Paris),
1977, 73: 89-130.
27-
LONSDORFER J
,
BOGur P., OTAYECK A , BURSAUX E.
POYARD C., CABANNZS R.
Cardio-respiratory adj~stements in chronic
sickle cell
anemla.
Bull. Eu~. Physiopath. Resp., 1983, 19 : 339-344.
28-
LüNSDDRFER J
,
BOGUr p
1
OTAYECK A 1 PIGEARIAS B ,
BOUTRDS-TONI F., CABANNES R.
Modifications du débit cardiaque da~s les hémoglo-
binopathies
à Hb s.
Bull.
Eur.
Physiopath. Resp.,
1983, 19 :
374-375.
29-
LONSDORFER J
,
BOGUr p , LONSDORFER A , FR~ùND H ,
PIG~~RIAS B , VALERY J.
Détermination de l ' apti tude physïque .
Annales de l'Université d'Abidjan,
1984, Série B
à pa:Cdître.
30-
MULLER EA.
Ein Leistungs-Pulsindex
aIs Ma~
der Leistungs-
,
fahigkeit.
Arbeitsphysiologie,
1950,
14
:
271-284.

31-
POLLOCK ML, BROIDA J, KENDRICK Z, MILLER HS~ JANEWAY R,
LINNERUD AC.
Effects of training two days per week at ~ifferent
intensities on middle-aged men.
!-1ed. Sci. Sports,
1972, 4
: 192-197.
32-
OSNES JB, HERMANSEN L.
Acid-base balance after maximal exercise of short
duration.
J. Appl.
Physiol.,
1972,
32: 59-63.
33-
SAHLING K, ALVESTRAND A, BP~NDT R, HULTMAN E.
Acid-base balance in blood during exhaustive
bicycle exercise and the following recovery
periode
Acta Physiol. Scand,
1978,
104: 370-372 .
."
34-
SHARXEY BJ
~ntensity and duration of training and the deve"
loprnent of cardiorespiratory endurance.
Med. Sei. Sports,
1970, 2 : 197-202.
35-
SHEPHARD RJ.
Intensity/duration and freguency of exercise as
dete~~inants
of the response to training regime
Int. Z Angew Physiol.
1970,
26
: 272-278.

36-
SUTTON JR, JONES NL, TOEWS CJ.
The effect of pH on muscle glycolysis during
exercise.
Clin. Sei.
1980, 61
331-338.
37-
TOUBA M.
Etude des paramètres biologiques et b~ochimiques
au cours d'un exercice de fond intense avec
surcharges périodiques.
Thèse : Med. Nancy,
1980.
38-
WASSERMAN K, WHIPP BJ, and DAVIS JA.
Respiratory physiology of exercise
Metabolism, gas exchange r ventildtory control.
in ~LT.P. internatL.~lnal review of Pllysiology-
Respiratory •
..Physiology III, J •. Widdicombe (ed) Baltimore,MD:
Universi,ty park Press,
1981,
149-211.
39-
WOODSON F.D., WILLS R.E., and LENFANT C.
Effect of acute ann E'stablished anemia 011 O2
transport at r~st submaximal ~nd mdximal worK.
J.
Appl.
physiol.
197B,
44
:
36-43.
40-
WOODSON F.D.
Hemoglobin concentr3tion and exercise capacity.
Am.
Rev.
RPspir.
Dis.,
1984
; 129 : S72-575.

1
1
"
2 ouvrages de référence
1
41 -
METABOLIC ADAPTATION TO PROLONGED PHYSICAL EXERCISE.,
HOWARD H.
,
POORTMANS
J.R, Eds.
BIRKHAUSER
VERLAG. BASEL -
1975 -
322 p.
42 -
PHYSIOLOGICAL CHEMIJTRY or TRAINING AND DETRAINING
MARCONNET P.,
P001~TI-l'.ANS J.R., HERMAN5EN L. Eds.
KARGER VERL~G.BASEL - 1984 - 262 p.

SERMENT
D ,. H r p poe RAT E
=-=-=-"'-=-=-=-= -= -=-= -=-= .= -=-=-:=- =-=-=-:=
En présence des Ma1tres de cette Ecole et de mes chers·
condisciples,
je prornet$ et je jure, au nom de l'~tre
suprême, ·d 1 être f ldèle aux ll?is :le l ' honneur et de. la
probité dans i'exercice 4e la Médecine.
Je donnerai ·mes soins gratuits à l'indigent et je n'exi-
gerai jamais de sal&ire au-dessus de mon travail.
Admis à l'intérieur des maisons, mes yeux ne yerront pas
c'~ qui 5' Y passe, ma langue talera les secrets qui ."e
1eront confiés et mon état ne servira pas à cc.rrompre les
moeurs nl à favoriser les c~imes.
Respectueux et reconnaissant envers mes Ma1tres, je ren-
drai à leurs enfants l'instru~tion que j'ai reçue de leur
part ..
vue les hommes m'èr.:cordent ,leur estime si je suis resté
fid~le à mes pro~esses, que je sois 'couvert d'opprobre
et méprisé de mes confr~res si j'y manque.