UNIVERSITÉ
NATIONALE
DE
COTE
D'IVOIRE
FACULTE DE MEDECINE
ANNËE: 1981 -
1982
N- ]38
CONSIDERATIONS
SUR LES
LESIONS
SALPINGIENNES
(A
propos de
317 cas
observés au
CHU de Treichville
THE5E
POUR
LE
DOCTORAT
EN
MÉDECINE
(Diplôme
d'Etat)
Présentée
et
Soutenue
publiquement
le
14
Décembre
1981
par
ADJOBI ELLO RENE
Interne des Hôpitaux
né le 20 Octobre 1952 à grand Bassam
Pr'sident
du
Jury:
Monsieur
le
Professeur
ETTÉ
Marcel
Directeur de Th4\\se :
Monsieur
le
Professeur
Diarra
SAMBA
Membres
du
Jury :
Monsieur
le
Professeur
Agrég'
AHOLI
Paul
Madame
le
Professeur
Agré9'
Welffens -
EKRA
Christiane

Mme
HO UENO U
Yveline
Pédiatrie
M.M.
HOUPHOUET
Kouakou
Gynécologie-Obstétrique
KANGA
Miessan
Chirurgie
KANGAH
Diékouadio
Pédiatrie
KASSANYOU
Salami
Anatomie
KEITA
Cheick
Ophtalmologie
KOFFI
Konan Julien
Médecine Sociale
KHOURY
Joseph
Chirurgie
KONE
Nohou
Gynécologie - Obstétrique
KOUAKOU
N'zué
Médecine Interne
KO UA ME
Konan
Pédiatrie
KOUASSI
Jean-Claude
Chirurgie
LAMBIN
Yves
Chirurgie
MANLAN
Kassi
Médecine Interne
MEYRIGNAC
Christian
Pharmacologie
MOBlOT
Mandou
Chirurgie
MGBAKOR
Antony
Anatomie Chirurgie
N'DORI
Raymond
Cardiologie
N'GUESSAN
Henri
Chirurgie
N'GUESSAN
Konan
Anatomie Chirurgie
NIAMKEY
Ezani
Médecine
ODEHOURI
Koudou
Maladies Infectieuses
OULAI
Soumahoro
Pédiatrie
PIQUEMAL
Michel
Neurologie
SANGARE
Ibrahima
Chirurgie
TIACOH-KOUADIO
Georges
Gynécologie -Obstétrique
TICOLAT
Roger
Médecine Interne
Mme
TIMITE
Adjoua
Pédiatrie
M.M.
TRAORE TURQUIN Henri
Chirurgie
WAOTA
Coulibaly
Chirurgie
YAPI
Achy
Pneumo- Phtisiologie

M.M.
ROUX
Constant
Chirurgie Infantile
SOUBEYRAND
Jacques
Médecine Interne
Mme
WELFFENS-EKRA
Christiane
Gynécologie -Obstétrique
M.
YAO-DJE
Christophe
Chirurgie- Urologie
CHEFS DE TRAVAUX
MM.
BOUTROS- TONI
Fernand
Physiologie Exploration
Fonctionnelle
DAGO AKRIBI
Augustin
Médecine Légale
EHOUMAN
Armand
Histologie - Embryologie
Cytogénétique
TEA
Daignekpo
Immuno-Hématologie
ASSISTANTS DE FACULTE-CHEFS DE CLINIQUE DES HOPITAUX
M.M.
ABY
Blaguet
Radio-Diagnostic
ANDOH
Joseph
Pédiatrie
BAMBA
Mema
O. R. L.
BENIE
Tha Michel
Gynécologie -Obstétrique
BOUCHEZ
Paul
Médecine
BURDIN
Jacques
Cardiologie
Mme
CISSE
Geneviève
O. R. L.
M.
COFFI
Sylvain
Anesthésie - Réanimation
Mlle
COULIBALY
Kharidiata
Gynécologie - Obstétrique
M.M.
DELAFOSSE
Charles
Psychiatrie
DJEDJE
Mady
Chirurgie
EKRA
Alain
Cardiologie
FADIGA
Dougoutiki
Pneumo- Phtisiologie
FAKRY
Khaled
O. R. L.
GADEGBEKU
Samuel
Stomatologie
GAUDET
Dja
Médecine Interne

ASSISTANTS DE FACULTE-ASSISTANTS DES HOPITAUX
M.M.
N'GUESSAN
Isafe
Biochimie
SANGA RE
Amadou
Maladies du sang
SOMBO
Mambo
Imm uno - Hématologie
Mme
THERYZOL-FERLY
Madeleine
Parasitologie
MAITRES-ASSISTANTS MONO APPARTENANTS
Mme
DOSSO
Yolande
Physiologie
Mme
HOUVET
Danielle
Biochimie
M.M.
PA LOMBO
Robert
Biophysique
PANTOUSTIER
Guy
Histologie
CHEF DE TRAVAUX MONO-APPARTENAN18
Mlle FERNEY
Laurence
Immuno-Hématologie
M.M.
MOUSSA
Koné
Parasitologie
VALERY
Jean
Biochimie
TOURE
Kouakou
Bactériologie
CHARGES DE COURS
Mme
AGOH
Bernadette
Chimie
M.M.
BOGUI
Vincent
Physique
RANCUREL
René
Mathématiques.

-
l
" Rien ne résiste au travail constant.
l'eau qui coule goutte à goutte.
perce le dur
rocher~'
PENSEE AKAN

- II -
A NOTRE PERE SPIRITUEL
Monsieur le Ministre Mathieu EKRA
Ministre d'Etat
Nous vous devons d'être aujourd'hui médecin.
Nous resterons toujours votre obligé.

- III -
A NOTRE MAITRE ET PRESIDENT DU ·JURY
Monsieur le Professeur ETTE Marcel
Professeur dl anatomie pathologique
Chef de service du laboratoire dl anatomie pathologique
Chevalier de l'Ordre National du mérite français
Chevalier de l'Ordre de la Santé Publique de Côte d'Ivoire.
Chevalier des Palmes académiques.
A vos immenses qualités d'homme de science~ de pédagogue~ vous
alliez des qualités humaines rares aujourd'hui: la droiture~ la pon-
dération~ la sagesse.
L'enthousiame avec lequel~ vous avez accepté de présider cette thèse~
nous a profondément touché.
Vous voudriez bien excuser l'imperfection de ce travail qui touche
un domaine aussi redoutable qu'est l'anatomie pathologique.
Acceptez cher Martre~ l'expression de notre profonde gratitude et
de notre respect.

-IV-
A NOTRE MAITRE ET DIRECTEUR DE THESE
Monsieur le Professeur SAMBA Diarra
Professeur de gynécologie-obstétrique
Chef de service de gynécologie-obstétrique au C. H. U.
de Treichville
Chevalier des Palmes académiques.
Vous nous avez reçu dans votre service en ami. alors que nous étions
tout jeune interne.
Vous nous avez adopté ensuite comme votre propre fils. vous montrant
à la fois direct. impartial. rigoureux mais toujours affable envers nous.
Si nous avons embrassé la gynécologie-obstétrique, c'est en grande
partie à cause de la grande admiration que nous portons à votre
amour "de la chose bien faite".
Votre éloquence. votre objectivité. vos qualités exceptionnelles de
pédagogue ont largement dépassé les frontières de notre pays. à fortiori.
celles de votre service.
Qu'il nous soit permis à l'occasion de ce travail que vous avez suivi
de très près, malgré vos immenses charges, de vous exprimer notre
indéfectible attachement.

- VI -
A NOTRE MAITRE ET JUGE
Madame le Professeur Agrégé WELFFENS-EKRA Christiane
Professeur agrégé de gynécologie-obstétrique
Chevalier des Palmes académiques.
Première femme agrégée de médecine de Côte d'Ivoire.
Mère de famille exemplaire
Vous êtes une femme comblée et vous le méritez.
Nous avons bénéficié à chaque instant de votre disponibilité hors paire.
La grande mansuétude que vous nous témoignez~ les encouragements
que vous n'avez jamais cessé de nous prodiguer. sont un immense
réconfort pour nous.
C'est avec beaucoup de déférence que nous vous prions d'accepter nos
humbles remerciements.

- VIT-
A MON PERE ET A MA MERE
Vous n'avez reculé devant aucun sacrifice pour assurer mon
épanouissement.
Vous avez toujours cherché à m'inculquer: l'humilité, la
discrétion mais aussi la dignité, que vous considérez comme
des qualités indispensables à un bon médecin.
Vos privations, vos profondes angoisses dans mes moments
d'égarément, trouvent aujourd'hui leur juste récompense.
Que le- tout-puissant vous garde encore longtemps auprès de moi.

- VIII -
A MES FRERES
Germain
Théodore
Honoré
Robert
Casimir
Hervé
Aimé
Dominique
A MES SOEURS
Jacquie
Mathé
Pauline
Pour votre soutien fraternel au cours de cette longue "traversée
du désert".
A MON "DEUXIEME
PERE": le vieux Alexandre N'TCHOBO
il ne suffit pas de concevoir un enfant.
il faut surtout l'aimer~ l'éduquer et faire de lui "quelqu'un".
Tu as fait tout cela pour moi.
Ma gratitude envers toi est incommensurable.
A TANTIE Margot
Je te dois beaucoup et ne peux t'offrir que si peu.
Reçois ici le témoignage de ma tendresse et de ma profonde recon-
naissance.

- IX -
A MON GRAND-PERE
; Alphonse ELLO
- IN MEMORIAM
Repose en paix.
A MON GRAND-PERE
; Julien MOH
Homme digne et fier, tu es certainement l'un des héros
de cette nation.
Soldat inconnu, saches que tous les soldats ne deviennent pas
des généraux.
Je te rends ici un hommage que tu ne mérites que trop.
Tu voulais à tout prix que je devienne médecin.
Ton vœu
est aujourd'hui exaucé.
A MES GRAND - MERES
NANAN AKOUBA
NANAN TANAN
NANAN
OSSOUKO
A MON ONCLE NEBOUT Raphaêl
L'affection, la disponibilité, la diligence et l'indulgence
que tu as toujours su montrer à mon égard sont immenses.
Reçois le témoignage de tout mon attachement.
A SA FEMME
Tantie Marie
A MON ONCLE ANOH Honorat et à sa femme
Vous avez contribué à mon épanouissement et à l'élaboration
de ce travail.
Votre effort n'aura pas été vain.

- x-
A MON ONCLE:
"Bill"
Tu as été tout pour moi.
Un père quand il le fallait.
Un grand frère au besoin.
Un ami. lorsque j'en voulais.
Un conseiller à mes moments d'égarement.
Un confident. quand je devais me confier à quelqu'un.
Merci pour tout. du plus profond de mon cœur.
A SON EPOUSE
Adiza
A MES ONCLES
Henri ADOUKO
Gerard KOUKOUA
A TOUTES MES TANTES
A TOUS LES MEMBRES DE MA GRANDE FAMILLE
A MON AMI ET AINE LE Dr. KONE Robert
il Y a des hommes qui ont cette faculté rare. ce don
de ne susciter autour d'eux qu'affection et admiration.
Tu es. à n'en point douter. de ceux-là.
Malgré la différence d'âge. tu m'as choisi comme ami.
Reçois en retour. l'expression de mon humble gratitude.

- XI-
A MON AMI LE Dr. RICRARD-KADIO
Michel: "Pl'. Dupuytren"
On ne choisit peut être pas ses frères mais
on a la chance de choisir ses amis.
C'est un immense privilège que j'ai de te compter
parmi
mes amis.
Reçois ici le témoignage de ma fidèle amitié.
A MON COUSIN "Bob"
Ce travail est le fruit de toutes ces années difficiles
que nous avons passées ensemble.
C'est aussi la concrétisation de cette entente franche
et sans bavure qui nous lie.
Toute ma reconnaissance.
A SA FIANCEE
Odette
A MES AMIS de toujours
TARI Michel
AKA Florent
YAPOBI Yves
KONAN Lucien
Il Mitchaye "
ONE Raphal:H
BILE Jérôme
"Ben Jo"
GNAGNE Clément
KONAN J. B.
GNAGNE Maurice
GNEBEI Roger.

- XII -
A MES AMIS D'ENFANCE
ADOUKO Gilbert
AMPOH Pierre
KOUAME Faustin
NOGBOU Paul
ASSOHOUN Pierre
Pour ces années d'insouciance passées ensemble.
A MES AMIS DU LYCEE
MAMADOU Traoré
N' GOUAN Jérémie
OGUIE Charles
KADJA Brou Grégoire
AMADOU Koné
KOUASSI Yobouet "Jésus"
DARRET Babo
A TOUS MES COLLEGUES DE PROMOTION
En souvenir de ces nombreuses années de "bosse" intense.
A RITA
A CHANTAL
A MES AMIS VALENTIN ET MADELEINE ADJOBY
Pour votre extraordinaire gentillesse à mon égard.

- XIII -
A NOS MAITRES
Monsieur le Professeur CORNET Lucien
Monsieur le Professeur BONDURAND Alain
Monsieur le Professeur YAO Attia
Monsieur le Professeur agrégé DEBRIE Jean-Claude
En signe de remerciement et de reconnaissance pour votre dévoue-
ment à notre formation.
A MESSIEURS LES PROFESSEURS
A MESSIEURS LES ASSISTANTS
A TOUS LES MEDECINS DE COTE D'IVOIRE
A NOTRE AMI ET MAITRE
Le Docteur DAGO Akribi
Vous avez marqué de votre sceau ce travail qui est
avant tout le vôtre.
Vous avez su nous faire profiter de votre expérience et
de vos connaissances.
Vous nous avez toujours réservé un accueil chaleureux et
une disponibilité sans faille.
Veuillez trouver ici~ l'expression dè notre gratitude et de
notre profond respect.

- XIV-
A MES AINES
Le Pr. KADIO Auguste
Dr. TIACOH Michel
Dr. BENIE Michel
Dr. BIALY Charles
Dr. YEDO Yedes Paul
Dr. N'GUESSAN Alex
Dr. LIKlKOUET Rufin
Dr. TOURE
Kady née COULIBALY
Dr. PLO Jeannot
En témoignage de votre sympathie.
A MES COLLEGUES DE SERVICE
ADZAXO Pierre
KOUASSI Emile
KAPE Touo Jules
GABY
A MON AMI TANOH Jean-Baptiste
A TOUS MES COLLEGUES INTERNES
A TOUT LE PERSONNEL DU SERVICE DE GYNECOLOGIE-OBSTETRIQUE
DU C. H. U DE TREICHVILLE

- xv-
A JULIE
Tu n'as ménagé ni ton temps ni tes forces dans l'élaboration
de ce travail.
L'enthousiasme que tu as mis dans sa finition~ n'a d'égal que
l'affection que tu as pour moi.
Merci.
A TOUTE LA FAMILLE AROUA
En témoignage de mon estime.
A TOUS CEuX QUE J'AI OMIS
Qu'il veuillent bien accepter mes excuses.

- XVI-
A MES TROIS ANGES
Eve
Diana
Hono
\\
Les dernières citées, les plus aimées.
i
1
i
'11
i

SOMMAIRE
Pages
1ntroduction
1
Chapitre 1.
Matériel d'étude
3
Chapitre II.
Etude anatomo-pathologique
5
1.. Les résultats histologiques
6
II. Répartition des lésions de salpingites et
8
Données sur les autres lésions.
1° Répartition des salpiI).gites
8
al Répartition globale
9
bl Répartition des salpingites non
10
spécifiques
cl Répartition des salpingites spécifiques
Il
2° Données sur les autres lésions
13
al L'endométriose tubaire
13
bl L'hydrosalpinx
14
cl Les corps ou nots de WALTHARD
14
3° Tableau récapitulatif des lésions salpingiennes.
16

SOMMAIRE (suite)
III. Les affections associées aux lésions
18
salpingiennes
10 La grossesse tubaire
lB
20 Les lésions ovariennes
21
al Les lésions tumorales
21
bl Les lésions inflammatoires
21
Chapitre III. .
Aspectscliiliques
22
1. L'âge
2.3
II. Les antécédents
25
10 Antécédents gynéco- obstétricaux
25
al La gestation
25
bl La parité
25
cl Les antécédents d'avortements
26
dl Les antécédents gynécologiques
27
20 Antécédents chirurgicaux
27
III. Les contextes cliniques
28
10 Dans les trompes gravides
28
20 Dans les trompes non gravides
28
al Sur le plan fonctionnel
28
b1 Al' examen physique
29
cl Sur le plan biologique
30
Chapitre IV
Commentaires
31
I. Sur la fréquence des lésions salpingiennes
32
10 Sur la fréquence globale
32
20 Sur la fréquence des différentes lésions
32
al Les salpingites
32
a-li Les salpingites non spécifiques.
32

SOMMAIRE
(fin)
a-2/ Les salpingites spécifiques
39
b/ Les autres lésio"ns
41
b-l/ L'endométriose tubaire
41
b-2/ L'hydrosalpinx
42
b-3/ Les nots de WALTHARD
43
II. Sur les aspects cliniques des lésions
45
10 La difficulté de systématiser une symptoma-
45
tologie propre à chaque lésion
20 La latence clinique des lésions
47
III. Commentaires sur les conséquences
49
des lésions salpingiennes
Conclusions
51
Bibliographie
53

ABRE VIA TIONS
Dans le tableau des observations
0:
Absence de
S. P.
Sans particularité
S.
Semaines
S2
Stérilité secondaire
N. P.
Non précisé
N. D.
Examen non demandé
Chro. Non sp.
Chronique non spécifique
g.
Gauche
d.
Droite
G. E. U.
Grossesse extra-utérine
R. :
Rompue
(G. E. U. )
Inflam.
Inflammatoire
C. A. T.
Centre antituberculeux
D. C. D.
Décédée (patiente)
Dans le texte
H. S. G.
Hystérosalpingographie
M. S. T.
Maladies sexuellement transmis_
sibles
Observ.
Observation
N° :
Numéro
··
Supérie ur ou égal à
··
Inférieur à

~.


INTRODU CT ION

- 1 -
]
INTRODUCTION
Nous nous sommes proposés de vérifier les lésions
sur les trompes que nous avions eues à opérer dans notre service.
Pour ce faire~ nous disposions:
- des critères cliniques
- de la cœlioscopie
- des constatations anatomo-pathologiques.
La clinique est reconnue par tous les auteurs pour son manque
de fiabilité dans le diagnostic des lésions tubaires.
Lacœlioscopie elle~ permet une excellente approche diagnostique
mais ne peut pas donner d'indications sur le type de certaines
lésions salpingiennes.
En outre~ c'est un examen qui est loin d'être anodin. En tout
cas~ elle requiert une certaine maftrise qui par conséquent~
limite son utilisation.
L'anatomie pathologique en revanche est une méthode qui s' a-
vère fiable dans le diagnostic~ et qui de surcroft ~ fournit des
renseignements précis sur les types de lésions observées.
Aussi~ avons-nous recouru à l'examen histologique pour notre
travail qui porte sur 317 cas observés en 5 ans: de Janvier 1976
à Décembre 1980.

- 2 -
Ce travail n'a aucune prétention d'innover.
Nous nous sommes limités à l'analyse des éléments que nous avons ~
sans idée préconçue.
Le souci majeur qui nous a guidé est
- de rechercher les différentes lésions salpingiennes
rencontrées
au C. H. U de Treichville
- d'évaluer la fréquence de chaque lésion
- de voir leurs contextes cliniques et aussi
- de trouver si possible :
- une correlation avec ces nombreux cas de stérilité tubaire ren-
contrés dans notre pays et signalés par différents auteurs,
.
- enfin, une explication à cette pléthore d'algies pelviennes chroniques
auxquelles nous sommes quotidiennement confrontés
en consultation
de gynécologie.
Notre travail comporte quatre chapitres.
Nous verrons successivement:
- le matériel d'étude
- l'étude anatomo-pathologique qui est la base
de notre
travail, ensuite nous aborderons
- les aspects cliniques des lésions puis,
- les commentaires
et nous terminerons par les conclusions que nous pouvons dégager
au terme de cette étude.

Premier CHAPITRE
MATERIEL
D'ETUDE
..

- 3 -
l
l
MATERIEL D'ETUDE
Ce travail que notre martre le Pr. DIARRA a bien voulu nous con-
fier comporte des dossiers et des lames provenant respectivement
- du service de gynécologie- obstétrique et.
- du laboratoire d'anatomie-pathologique,
du C. H. U.
de Treichville.
C'est une étude anatomo-clinique,
retrospective continue qui
s'étale sur 5 ans: du début Janvier 1976 à fin Décembre 1980.
4.795
Césariennes
972
Salpingectomies
250
Hystérectomies dont 160 pour fibrome
221
Laparotomies exploratrices
92
Annexectomies
77
Interventions sur les ovaires
65
Myomectomies
42
SaIpingoplasties
41
Hystérorraphies
26
Reprises
17
Appendicectomies
15
Cures de prolapsus par voie basse
10
Hystérectomies élargies pour Néo du col
10
Interventions sur le sein
27
Interventions diverses (F. V. V. -
Anus iliaque ect... )
Nous avons en moyenne 1332 interventions majeures par an, soit
3, 6 par jour.

- 4 -
Notre étude porte sur 317 examens' histologiques de trompes
gravides et non gravides.
Ce nombre apparemment restreint de cas,. provient du fait :
qu'un nombre important de pièces opératoires n'est
pas adressé au laboratoire d'Anatomie pathologique or,
notre étude qui est basée sur les constatations anatomo-
pathologiques nous .a contraints à n'exploiter que les
dossiers comportant un examen histologique.
Sur le plan clinique, 80 dossiers ont pu être exploités.
Toutes nos patientes sont de race noire.
Pour plus de concision, nous avons consigné nos observations sur
un tableau résumé sur lequel l'essentiel est mentionné
- l'âge
- les antécédents
- les signes fonctionnels
- les éléments de l'examen
- les examens complémentaires effectués
- le diagnostic retenu
- le status à l'intervention
- l'intervention
- le résultat histologique
- les suites opératoires immédiates.

~.
OBSERVATIONS RESUMEES
TABLEAU
N° 1

Numero
1
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1
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1
douleurs
pl
; adhérences
1
igoménorrhé
\\lè h =56mm
!
1
1 tuberculose
pelviennes
igranulations
24
1eucorrhées
16 S
37°2
masse draite
Annexectomie
1 tubaire
et
simples
S2
1 depuis 1965
N.D.
5 000
kyste ovarien i
de 10
péri ionéal es
1
cm
1
droite
1 péritonéale
masse
2~ h = 96mm
droit
' masse onnexielle
G.
Jeanne
pelvienne
1 droite
1
1
2
1 adhérences
DCD
1 avartement
cantracture
perforotion
30
pelvipérita-
au 8ème
N.p
1
annexes gauches
N.p.
N. 1'.1 provoqué
38°6
pelvienne
N.D.
N.D.
N.D.
utérine
nite
,
inflammatoires
Annexectamie
1 pyoannexe
jour
K.
2 semaines
cds. tendus
droite
Elisabeth
hématocèle
masse annexielle
auparavant
leucorrhée fétides
suppurée
droite
1
1
3
adhérences
salpingite
lè h =80mm
abcès du
masse douloureuse
7800·
trompe draite
chronique
25
douleurs
4 S.III
Il
o
S.P.
38°4
1
Douglas
Salpingectomle
simples
du Douglas
N.D.
boudinée
hypertrophique
pelviennes
droite
1
GEU
R.
trompe gauche
S.
1 non spéci fique
Tahoussa
12è h = l02mn
song
+
S.P.
douleurs
4
maSse abdomina-
tumeur
fœtus de 500 grs.
rassesse tubairE
pelviennes
pelvienne
et
ovarienne
dans la trompe
37

salpingite
masse
16 S.IVI
V
o
S.P.
1 37°
faisant une
N.D.
N.D.
N.D.
grossesse
gauche
Salpingectomle
chronique
pelvienne
grassesse de 6mais
gauc:he
r
A.
Abo
arrêtée
nan spécifique
1
-1
hémopéri ta ine
grossesse tubairE
5
cds. gouche
geu ampullaire
douleurs
26
6 S.I VI
IV
o
1 avortement 1 37°
tendu
et
GEU
R.
gauche rompue
S 1 •
• 1
et
a plngectomle
salpingite
pelviennes
douloureux
gCNche
chronique
D.
Fa tau
onnexes droi tes
non spéci fique
sang
+
S. p.
6
1
1 daul eurs
cds. de Douglas
pyosalpinx
1
adhérences
Annexectomie
22
pelviennes
4 S.III
nullip.,
o 12 avortementsl 38°21 comblé par une
abcès annex iel
abcès d'origin
gCNche
masse de 16 S.
gouche
bilharzi enne
G. Aminota 1
1 dysurie
kyste ovorien 1 phymosis de 10
trompe drai te
droinage
état de choc
hémopéritoine
7
rassesse tubain
cds. gauche
geu isthmique
et
35
12 sNI
V
o
S.p.
3r2
tendu
et
GEU
R.
gauche rompue
trouble
Salpingectomie
gCNche
rsalpingite
douloureux
onnexes droi tes
des règles
chronique
C.
Fan ta
S. p.
nan spéci fi que
sang +
adhérences
8
douleurs
F
hémopéritoine
501~ingectomie rossesse tubairE
cds. dro i t empâté
pelviennes
R.
geu ampullaire
dro.te.
bilhorziose
20
\\
4 S. t Il
o
s.p.
37°4
GEU
1
droite rompue
Résection
! de la trompe
messe gauche
m6trorragies
8.
8rigitte
Itumeur ovarienne g. ' cU~éiForme de: et de l'ovaire
i
sang
+
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9
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1
adhérences
1
1masse droite
1
Salpingectomie
viennes
N.P
N.P.
1 N.P.
:rr9
irréguli~re
pyosolpinx droit
pyosolpinx
et
N.P.
N.P.
pyoannexe
droite
N.D.
N.D.
NoD.
simples
leucorrhées fétides
masse anne-
droit
myome pédiculé
myomectomie
1é iomyoFi brome
A.
Jeannette
xielle droite
utérin
1
10
doul eurs pel-
,
lèh=IOmm
kystectomie droitE
mosse droite de
pyosolpinx
kyste ovarien
salpingostomie
kyste Follicu-l
viennes
a aco
10 cm
bilatérol
sereux II droi te
et néopavillon d.
25
0
1
laire ovorien
1
nulliP.! S2
1 avortement
'310
2~ h = 43mm
1 hydrosalpinx droit
N.D.
mosse gouche de
1kr,ste ovori en
pyosalpinx gauche salpingectomie
sol pi ngite
1
--
O.
Marie
1
4 cm
1g, U5 fi~rome
gw<he
chronique non
'-----
édicu é
spéci Fiaue
i
douleurs pel-
odhérences
!
GEU R.
11
viennes
masse droite
vompe droite
6 S.
torsion de
ormont une masse
Salpingectomie
pyosalpinx
hyperther
23
Il
1
0
1 avortement
'31°6
irrégulière de
N.D.
N.D.
N.D,
métrorragies
kyste ovarien
Îrréguli!!re de
droite
miques
4 cm
5 cm
G.
Génévi~ve
12
douleurs pel-
odhérences
!Jlni Il ions
Annexectomie
salpingite
viennes
masse douloureuse
masse onnexielle
2a
0
1
null ip.
gauche
chronique non
S2
1 avortement
'31°4
300 M
7200
simples
comblant
N.D.
hématocèle
gauche
et
en 1972
spécifique
le Douglas
Hb =
annexes droites
drainage
T. Magbé
7,5 g
S.P.
adhérences
13
contracture de
Annexeclomie
hyperther
2 litres
de pus
gauche
1 douleurs pel
l'hypogastre
pelvipéritonite
mique
25
6 S. 1
1
0
S.P.
37°a
N.D.
N.D.
N.D.
fétide
et
pyosalpinx
lâchage
viennes
cds. tr~s doulou-
reux
pyosolpinx gauche
drainage
pariétal
G.
Marthe
R.
total
Solpingectomie
14
douleurs pel
cds. très doulou-
hém~érilf,Î[le
grossesse
29
geu
pu aire
gouche
viennes
9 S.
N.P.
N.P.
N.P.
37°2
reux
tubaire et
GEU
R.
gauche rompue
simples
song
+
- -
--
--
B.
salpingite
Awa
annexes droi tes
S.P.
chronique
1
non spéc iFi que
douleun pel
I2miIl ions
adhérences
IS
cds. très doulou- .
lè h '" 117mm
viennes
aoo M
7 700
maSse annexielle
reux
GEU R.
~alpingectomie salpingite
Tl
as. v
IV
0
1 avortement
37°
droite
chronique
--
métrorragies
Hb '"
droite
sang
+
non spécifique
7,2g
2èh=14Omm
K.
Modouké
16
douleurs pe~
cds. droit empôté
hémopéri toine
gro15e15e
35
viennes
12 S
'X
IX
0
S.P.
'31°3
Douglas douloureu
N.D.
N.D.
N.D.
GEU
R.
geu ampullaire
tubaire
et
1
Solpingectomie
rompue gauche
1
--
'C.
Fanta
i
song
+
gauche
annexes droi tes
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1
CI roque '.
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1
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31
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VII
VII'
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h
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song
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,
1
D.
N'gouettél
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l '
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1
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1
1
1
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I
_
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3mill ions
i
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douleurs
1
cds. gauche
160 M i l
h
1 grossesse
1
pelviennes
4 S
IV
1
0 ' 2
-noS
tendu
et
9 500
gauc e rompue
Salpingectomie'
tubaire et
22
,
avortements
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1
1
- -
.
l'
douloureux
Hb
N. D.
GEU
R.
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gauche
l '

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1
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' c"ronique
O. Henriette
1
_
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1 non spéciFique
20
1
mass~
1
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4millions
1
1
. '
lsolpin,gite
1
27
m a s s e ,
,
pelvIenne Faisant
200 M
Ilame d ascIte
A

,chran'que non
h
h
abdomina-
i N. P.
N. P.
N. P.I
N. P.
38°8
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21 000
N. D.
tumeur
masse annexielle
nnexectom,e
1 spécifique
et
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1

1gauche
gauche
1
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pe 1v,enne
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Hb =
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F'b
1
G.
Germaine
, ' 1
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l
,\\ 1 ro."'e
1
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1
J
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1
.
21
1
1
38°5
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600 M
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i "
h
Salp,ngectam.e
1 pyasalp.nx
-
mm
pyosa plnx gauc e h '
26
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0
VII
VI
0
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23 000
1 •
1
2 '
gauc e
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non
' 1
elviennes
'
douloureux
Hb
2è h _ 46
IPyosa plnx
.eSfl
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S1mp es

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1
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l
1
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S I '

1 •
,n'I'ques
douleurs
8 S.
.
douloureux
900 M
-
m

1 pus
a ~'ngectomle
. pyoS? p,nx
1lâchage
24
l '
IV
III
0 : 1 avortement
38°2
1

18 500
pyosalp.nx
l '
d
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drOIte
1 suba'gll non
,
"t 1
pe v,ennes
'
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2è h =88mm
.
pyosa plnx
r O I .
spécifique
'I~ane.~

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8g
dra.nage
Lusqu :J.
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Hennelle
1
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l"
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,
1
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23
-
1
3million~'
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S I '

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cds. droit empâté
700 M
,
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25
do 1
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Il
1
0
S.P.
37
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GEU
R
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1
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annexes gauches
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non spéc, ,que
2
4
"
" hémopéritoine
grossesse tubair~
23
1 8 S.
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°
geu isthmique

1
douleurs
Il
1
0
S.P.
37 4 cds
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i2mi Il ions
~rossesse tubaire
douleurs
hémopéritoine
o
Douglas bombant
. 680 M
et
26
pelviennes
1105.1 V
IV
S. P.
geu ampullaire
simples
38°4 1et douloureux
Salpingectomie
salpingite
N.D.
GEU
Hb =
15 4001
R. Idroite rompue
droite
chronigue
Z. Marguérite
vomissements
sang +
atrophique
6,7~
1
annexes gauches
\\-Jon spécifique
S.P
26
t2millions
cds. tendus et
hémopéri toi ne
~rossesse tubairE
21
douleurs
1 7 5
690 M
douloureux
Salpingectomie
et
19 100
pelviennes
ï Il
S.P.
37°4
geu ampullaire
N.D.
GEU
R.
salpingite
Hb =
droi te rompue
1 droite
K.
o
Marie-A
1
Imétrorragies
chronique
1
1
7,1~
annexes gauches
non spécifique!
S. P.
27

1
hémopéritoine
Douglas bombant
~rossesse tubolrES
30
douleurs
12 S"IV
III
o
geu ampullaire
et
S.P.
37°11 et douloureux
N.D.
N.D.
N.D.
GEU
Solpingectomie
R.
pe Iviennes
1 droite rompue
salpingite
droite
song +
trompe gauche
chronique
A. Chantal
borgne
non spéci fiquE
28
hémopéritoine
douleurs
cds. droit comblé
~rossesse tubai rE
32
pelviennes
65.1111
Il
o
geu ampullaire
S.I!
37°6
et douloureux
Salpingectomie
et
GEU
R.
droite rompue
droite
salpingite
K.
Adjoua
vomissements
sang +
subaigue
annexes
g. S. P.
non spécifiqul
29
cds. comblés
12millions
geu intersticielle
prossesse tuboir
25
85.111
o
Salpingectomie
S.P.
37°31 et douloureux
520 M
15 300
et
douleurs
R 1droite rompue
N.D.
GEU
droite
salpingite

hémopéritoine
..;
A.
pelviennes
Hb =
Pouline
et
chronique
7g
kyste ovari en
kystectomie
non spéciFique
droit de 4 cm
droite
30
Icds. empâtés et
2millions
hémopéritoine
prossesse tubairE
état de c~oc 1N. P.
1
N.P.
N.P
N.P.
37°81
geu ampull ai re
N. PJmétrorrog,es
13500
N.D.
GEU
R.
Salpingectomie
et
douloureux
800M
droi te rompue
droite
salpingite
S.
Amo
sang +
Hb =
chronique
8g
trompe g. borgne
non spécifique
douleurs
31
cds. empâtés et
hémopéritoine
prossesse tubaire
pelviennes
35·
10 SJ III
II
o
S.P.
37°
douloureux
geu ampullaire
Salpingectamie
et
N.D.
N.D.
N.D.
GEU
R.I droite rompue
droite
salpingite
métrorragies
song +
chronique
S.
Jeanne"e
annexes g.
S. P.
non spéciFique
Igrossesse tubair
32
douleurs
Douglas bombant
hémopéri toi ne
24
pelviennes
et douloureux
Salpingectomie
et
hyperther
45.1111
Il
o
S.P.
37°2
1 geu ompullaire
GEU
R. droite rompue
droite
salpingite
miques
A.
Marie
sang
+
métrorragies
ai gue non
annexes g.
S.P.
i spécifique

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douleurs
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1
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pus
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miques
26
pelviennes
S S.
V
IV
0
1 avortement
38°
empâté et
12 000
pyasalpinx
gauche
spéci Ique
pyoannexe gauche
douloureux
Hb =
trampe drai te
kysle séreux
D.
Odette
métrorragies
9,6
2è h=25Omm
drainage
tuppura-
1eu corrhées
boudinée
ovorien
tion
Dari étole
34
douleurs
Douglas bombant
adhérences
Salpingite
pelviennes
et douloureux
16
GEU
R.
trompe gauche
6 S.
0
salpingectomie.
subaigue
S.P.
38°
N.D.
N.D.
N.D.
hémorragique
gauche
hémorragique
simples
nulligeste 1
métrorragi es
song +
D.
Sita
trompe droite
annexite
non spécifique 1
boudinée
1
1
35
douleurs
pos d'ovaire
cds. droit
hémopéri toi ne
pelviennes
sur les prépa-
comblé
et
trompe et ovaire
25
6 S. Il
1
annexectomie
0
S.P.
rotions
- -
36°7
douloureux
-
GEU
-
R.
droits éclatés
--
--
droite
grossesse tubàir
chac
annexes g.
S.P.
et salpingite
A.
Têh
chronique non
snécifiaue
36
dauleurs
masses bilatérales ,3mi Ilions
1è h =4Omm
hémapéritaine
fibrOangi~mo-1
Ose
e
salpingectamie
pelviennes
dauloureuses
24
720 M
salpingite
8 S. Il
nullip
S2
1 avortement
37°
6700
GEU
R.
tume';r isthmique
partielle droite
gauche de ;3 cm
chronique li d.
- -
en 1973
Hb =
et
vertiges
song +
9,3g
2è h =8Omm kyste ovarien
grossesse tubair '
K. Amoin
geu ompullaire
salpi~~ectomie et salpingite
""~:'a .~~~
gauc
.. a
hro. non 50. a.
37
douleurs
hémopéritoine
cds. tendus
et
grossesse tuboir
32
pelviennes
geu isthmique
8 S. VII
V
0
1 avartement
37°7
douloureux
N.D.
N.D.
N.D.
GEU
R.
salpingectomie
et salpingite
-
gauche rompue
-
gauche
subaigue
K.
Amenan
métrorragies
song +
annexes d.
S. P.
non spécifique
~millions
38
douleurs
adhérences
salpingite
Douglas empâté
7680
1èh=10Omm
annexectomie
29
500 M
pus
pelviennes
aigue
12 S. IV
IV
0
S.P.
39°6 et douloureux
pyosalpinx
gauche
masse annexielle
hémorragique
dysurie
- -
Hb =
leucorrhées
A.
Monica
mé trorragies
9g
gauche
nan spécifique
drainage
2è h= 120mm
annexes d.
S. P.
ovarite
39
douleurs
masse gauche
l4millions
1è h =95mm
adhérences
avariectomie
tuberculose
pelviennes
irrégulière de
540 M
6 800
abc~ de l'ovaire
portielle gauche
évolutive
20
Sem
pyosolpinx
gau
e
simples
0
rulligeste
0
S.P.
37°5
annexectomie
de la trompe
Hb =
2è h=125mm
adressée
K. Angèle
masse
leucorrhées
pus coséeux
draite
et de l'ovaire
au
10 9
pelvienne
abondantes
pyoannexe droit
C.A. T.
drainage
tramne n
inflam.
40
douleurs
salpingectomie
salpingite
Douglas bombant
30
pelviennes
7 S.
droite
subaigue
simples
Il
Il
0
S.P.
36°S
et douloureux
N.D.
N.D.
N.D.
GEU
R. status N. P.
hémorragique
M •. GeGlrgette
sang
+
non sp~cifiqUl!~

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Jlo
-
1
cds. droi t empâté
hémopéritoine
41
1 avortement
et douloureux
geu isthmique
~alpingectomie
32
et salpingite
simples
douleurs
6 S. IX
g'ouche rompue
gauche
VII
0
37°3
song +
N.D.
N.D.
N.D.
GEU
R.
pelviennes
1 prématuré
1"=""
1
'"'0;'1
chranique
D.
Odette
kyste séreux
ponction du
, non spéci fi que
hydrocéphale
ovarien droit
kyste droit
.
.
42
flmillions
pyasalpinx
et' odhérences
Hys térectomie
IléiO~YOfibrome
laporotomie
masse gouche
21000
mosse
640 M
fibrome
utérus fibromateux
totale
utéran
0
Il
Il
-
38
pelvienne
S2
10 ans
irrégul ière
-
37°
N.D.
utérin
kyste ovarien drait
jsalpingo-
auparavant
utérus fibromateux Hb =
Annexectamie
E. Marie-J
masse onnexielle
gauche
l ovarite
9,8g
gauche
. hro. non spéc.
\\
43
adhérences
Salpingectomie
grossesse tubai rE
douleurs
cds. droi t empâté
geu ampullaire
droite
et
- -
pelviennes
N.P
et douloureux
36
VII
VI
0
S.P.
37°9
N.D.
N.D.
N.D.
GEU
R.
droi te rompue
salpingite
phymosis de la
chronique
métrorragies
sang +
Salpingolysis
A.
Roma ta
trompe gauche
non spéci fi que
gauche
léiomyafibrome
44
douleurs
4millians
lè h = 40mm pyasalpinx et
adhérences
Hystérectomie
6 900
utérin
~yperther
pelviennes
1 avortement
fibrome utérin
470M
utérus
utérus
totale
salpingite
35
0
1
nullip.
S2
37°5
miques
faisant une
fribromateux Pot yfibromateux
chroni~ue
Hb =
Annexectomie
grossesse de
12è h = 90mm
Hydrosalpinx
glandu 0-
K.
Brou
14 9
bilatérale
papillaire
4 mois
bilatéral
nnn
45
hémopéritoine
Salpingectomie ~rossesse tuboirE
cds. gauche
geu ampullaire
17
douleurs
tendu et
droite
et
droi te rompue
simples
6 S.
III
nullip
0
2 avortement
37°4
pelviennes
N.D.
N.D.
N.D.
GEU
R.
salpingite
douloureux
annexes g.
S.P.
chronique
K. Koko
non spéci fique
46
douleurs
cds. bombants
hémopéritoine
prossesse tubairE
pelviennes
et douloureux
17
7 S. 1
nullip
0
S.P.
37°5
GEU
geu ampullaire
Salpingectomie
et
- -
R.
sang
+
--
- -
--
droite rompue
droite
salpingite
O.
Sogouna
vomissements
chronique
annexes g.
S. P.
non spéci fique
,
grossesse tubai r
47
douleurs
Douglos bombant
hémopéri toi ne
et
geu ampullaire
24
pelviennes
Salpingectomie
- -
4 S. III
Il
0
S.P.
38°1
et douloureux
GEU
R.
salpingite
- -
--
--
droite rompue
droite
sang +
chronique
métrorragies
S.
Abibou
annexes g.
S.P.
non spéci fique
48
adhérences
Sai •

I9rossesse tubairE
mosse gau che
hémopéri toine
plngectomle
et
douleurs
8 S. V
III
0
1 avar teme nt
37°6
douloureuse
--
--
pelviennes
--
GEU
R.
gauche
geu cmp.Jlaire
1 salpingite
- -
B.
Pkala
25
! subaigue
gaud.e ro<npue
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49
pyosalpinx
adhérences
Annexectamie
\\ salpinga - •
,",yperther
droite
ovante
31
douleurs
0
V
.y
0
S.P.
38°3
pus
masse gauche
N.D.
N.D.
N.D.
GEU
R.
aigUe
miques
pelviennes
maSse annexielle
de 14 cm
~~s;iNg::ne
1 non spéci fique
G.
Sophie
torsion de
droite
leucorrhées
de l'ovaire g.
kyste Ovarien
onnexes gau elles
fétides
drainage
infl ammatoi res
50
odhérences
Salpingectomie
masse droite
douleurs
droite
pyosalpinx
masse annexielle
20
0
Il
111
0
S.P.
37°7
de 10 cm
pelviennes
GEU
R.
résection
et
droite
1
1
simples
B.
- -
- -
- -
cunéifanne
Viviane
péri tonite
1
annexes gauches
dysurie
de l'ovaire g.
1
1
inflammatoires
1
1
1 drainaae
51
2millions
hémapéritaine
~rossesse tubairE
masse droite
890 M
14500
geu ampullaire
Salpingectamie
ndamétriose
21
douleurs
4 S.
Il
1
0
S.P.
37°5
douloureuse
N.D.
GEU
R.
droi te rompue
droite
tuboire
et
Hb =
--
pelviennes
sang
+
9g
salpingite
A. Wa Marie
onnexes gauches
subaigue
S.P.
non spéci fi que
52
douleurs
hémopéritoine
grossesse tubairl
pelviennes
cds. tendus
et
geu ampullaire
24
8 S. III
Il
0
Salpingectamie
solpingite
métrorragies
S.P.
37°8
et douloureux
N.D.
N.D.
N.D.
GEU
R.
drai te rompue
--
droite
chronique
T.
Nembè
vomissements
sang
+
trompe gauche
non spéci fique
borgne
53
~millions
lè h =50mm
adhérences
sol pingg~ari te
masse droite
12 600
Annexectamie
hyperther
douleurs
1 enfant
masse onnexielle
ai gue di ffuse
32
0
1
1
S2
38°
irrégulière de
910 M
pyosalpinx
drai te
miGues
pelviennes
de 10 ans
droite
non spécifique
6 cm
Hb =
2è h =8Qnm
annexes gauches
suppura-
Y.
Maya
1eucarrhées
10,6 ~
inflammatoires
tion Pt~lie
fétides
hémopéritaine
~rossesse tubairE
54
douleurs
Douglas bombant
Salpingectomie
geu ampu Il ai re
et
35
pelviennes
douloureux
droite
simples
8 S.
VIII
V
0
2 avortements
37°2
N.D.
N.D.
N.D •.
GEU
R.
êroite
sol pingite
utérus de
sans rése clion
chronique
A.
Affaué
sang
+
métrorragies
8 semoines
de la corne
non spéci fique
55
~il\\ians
adhérences
douleurs
Salpingectomie
810M
18 700
pyoso\\pinx droit
pyosalpinx
21
pelviennes
0
1
1
0
S.P.
38°5
N.D.
GEU
R.
droite
masse droi te
trompe gauche
kyste fol\\i-
--
Hb
Salpingalysis
douloureuse
l17
inflammatoire
cul inique
T.
Martine
métrorragies
' g
kyst5, de 'avaire
gauche
hémorragiGue
gO'JC
e
kystectamie g.
bénin
ovaired.
S.P.
adhérences
grossesse tubairE
56
2millions
douleurs
lèh=3lmm
masse gauche
950 M
pyosalpinx
hématocèle
et
Annexectamie
salpingite
--
32
pelviennes
10 <; V
IV
0
S.P.
37°8
douloureuse
7700
enkystée
Hb =
2è h = 62mm hématacèle
gauche
suboigue
de 8 cm
englobant
les
A.
Cécile
métrorragies
1non spécifique:
1
sang
+
89
. enkystée
o nexes oouches

1
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1
5-
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1
1
SI
douleurs
Douglas bombant ~millions
hémopéritoine
:grassesse tubair~
geu ompullaire
pelviennes
et douloureux
650M
1
et
1
1
gauche rompue
1
25
salpingite
IVI
0
N.P.
37°2
i
N.P.I V
cds. gauche
Hb =
18 800
N.D.
GEU
R.
Salpingeclomie '1 chronique
'1 simples
métrorragies
empôté
8,1
annexes droites
g
gauche
non spécifique
G.
Anno
1
song +
S. P.
1
1
58
douleurs
cds. tendus
adhérences
salpingite
pelviennes
et douloureux
geu ampullaire
aigue
30
6 S.
III
Il i
o 1 avortemen t
38°5
N.D.
R 1 gauche
N.D.
GEU
hémorragiqce
leu corrhées
Sa\\pingectomie
métrorrogies
. lovaire l'louche
!
B.
Thérèse
1non spéci fique
fétides
"kystlqU"è
gauche
annexes d.
S. P.
59
douleurs
masse droi te
adhérences
ovarite et
1
Annexectomie
pyoannexe droit
salpingite
28
pelvi~nnes o
S·2
1 enfant
3703! de 10 cm
droite
1
pyosalpinx
annexes gauches
aigues
en 1969
pertes purulentes
inflammatoires
non spécifiqces
B.
Ako ua
drainage
60
douleurs
1
masse droite
pus
.
.
pyosa~pingite [ypert.her
j
1 •
1césarienne
3
pyosal ponx drol t
chronique
mlque
24 1 pe Viennes
8 S IV
IV
0
en 1972
38°9
de
cm
- -
- -
_ _
GEU
R.
annexes gauches
Salpingectamie
non spécifique
et

S. P.
droi te
li décours
suppu.ra-
mé trorragl es
song
+
.
: .
"on
K.
Suzanne
drainage
1 algue
ariétale
Ili--------+----+-----t- .
,
1
61
douleurs
masse droite
hémapéritoine
9rossesse tubai re
pelviennes
geu ampullaire
et
8 S.I V
de 4 cm
III
o
1 ovortement
38°6
GEU
R. 1 droi te rompue
Salpingectomie salpingite
simples
métrorragies
song
+
annexes gauches
K.
droite
chronique
N'guessan
"1
S. P.
non spécifique
1
62
1
cds gauche
hémopéri taine
grossesse tubaire
geu intersti ciel le
22
douleurs
12 SJ Il
o
S.P.
3704 ,bombant et
R.I
Salpingectamie l
et
douloureux
GEU
droite rompue
pelviennes
1 bilharziose
annexes gauches
droite 1
tubaire
M.
Adèle
S. P.
63
douleurs
masse comblant
,bmillians
hématocèle
adhérences
Israssesse tubair~hyperther-
pelviennes
3706
enkystée
masse annexielle
Hystérectomie
1 les cds
et
970 M
23
métrorragies 12 S.; III
Il
o
et
S. P.
1
mique
bilatérale
bloquant le pelvis
Hb =
totale
vom issemen ts
12500
N. D.
1 pyosalpinx
lésions
de
. .
~ ovec
10,8g
hématocè le retro-
plus
salpingite
escarres
D.
Fataumata
ictère
utérine
onnexectomie
chronique
omisse-
bilatérale
non spéci fique
menl5
64
cds douloureux
~millians
lè h= 10mm
pyoannexe
• •
1
sa1plng.te
1
630M
gauche
34
1 enfant
subaigue
' .
douleurs
o IIV
utérus fibromateux
IV
S2
37°
9200
pyosalpinx
annexes droites
Annexectamie
pelviennes
mort-né
1eucorrhées
Hb =
1f'b
t
1 simples
1 rOSan e
M. Jacqueline
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i
2è h =33,.",."
fétides
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gauche
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1
1
douleurs
cds droi t empôté
1
hémopéritoine
'[rassesse tutai rel
1
pelviennes
et
Douglas bombant
1
20
8 s.11
nullip
o
endométriose
1
1
S. P.
38°
N.D.
N.D.
N.D.
Salpingectamie
salpingite
simples
1
1
douloureux
GEU
R.
Sur 1es annexes
métrorragies
droite
chronique
A.
Ambiké
gauches
song
+
non spécifique:
1
geu ampullaire d.~
1
66
douleurs
adhérences
salpingite
1
masse droite
douloureuse
pelviennes
masse annexielle
chronique
1
25 1
8 S.III
o
1 avortement
38°
GEU
R.
droite de 5 cm
Annexectomie
non spécifique l
métrorragies
annexes gauches
droi te
avec ,des
Il
K.
Amo
song +
Iremanlements
1
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1
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1
1
1
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S. P.
---t!Ttiques
i
67
douleurs
cds droi t tendu
hémopéritoine
~rossesse tubair,
pelviennes
et douloureux
21
8 S.I IV
Il
o
1
geu empullaire
et
avortement
37°
GEU
R.
Salpingectomie
1 droi te rompue
salpingite
lipothymie
droite
song +
chronique
D.
Awa
annexes gauches
S.P.
non spécifique
68
doul l'urs
Douglas très
solpingite
trompe droi te
hyperther
pelviennes
chronique
douloureux
boudinée violacé'
miques
24
o
o
S. P.
38°
GEU
R.
Salpingectamie
annexes gauches
papillaire
song
+
B.
Aya
métrorragies
S.P.
droite
non spéci fique
69
douleurs
hémopéritoine
~rossesse tubairE
cds comblés
geu ampullaire
plus
19
pelviennes
et douloureux
N.P.II
simples
nullip
o
S.P.
37°9
GEU
R.
droite
Annexectomie
salpingo-
A.
Mariem
syndrome
ovaire droite
congestif
droite
ovarite
leucorrhées
occlusif
anllexes gauches
bilharzienne
inflammatoires
70
l
douleurs
Douglas bombant
hémopéritoine
"rossesse tubairE
hématocèle enkys-
A

et
pelviennes
très douloureux
23
6 S. 1111
Il
o
S. P.
37°
..
l
nnexectomle
.
GEU. R. tee
englobant
1
d '
salp,ngo-
l'ovaire et la
rOlte
ovarite
K.
Amani
sang
+
trompe droi ts
subaigue non
1
.. spécifique 1
1
71
1 GEU en
masse droite
adhérences
torsion de
prossesse tubairE
hémopéri toi ne
et
35
douleurs
1976
6 S.IIX
VI
o
de 10 cm régulièr
37°5
kyste ovarien
embryon col ci fi é
Salpingectomie
salpingite
pelviennes
1 avortement
très sensibl e
dons \\ a trompe
droite
S.
chronique
Adèle
en 1979
droite
non spécifique
72
césari enne
adhérences
douleurs
cds empôtés et
9rossesse tubai rE
en 1969
hématocèle
1
26
pelviennes
8 S.I VI
IV
o
38°9
Salpingectomie j
douloureux
enkystée
,
et
pyosolpinx
GEU
R.
geu ampullaire
i
gauche
,salpingite
1
en 1'179 avec 1
song
+
1 gauche rompue
i
K.
Suzanne
1chronique
,solpingectami4
1 trompe d. absente:
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1
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1
1
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1
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37°
de 15 cm
- -
- -
- -
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R.
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dro.te
1
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123
vertiges
1
1
1
ovoires S. P.
Salpingolysis
! hydrosolpinx
L.
Alphonsine
1
sang +
gauche 1
l
'
1
- - -
-.---~
76
douleurs
1
1
4millions
lè h = 20mm
2 nodosités sur
solpingite
'1

' d '
f
masse gauche
950 MIO 000
kyste ovarien
l'isthme de 10
A t '
chronique
pe1v,ennes
1 ern,er en an~
nnexec om.e
.
29
0
\\1
Il
S2!
1968:
37°5
de 12 c m .
1
trompe gauche
d
't
kyst,que
1
1
en
1

1"
b
1
. Il
rOI e
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1
'
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H
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2è h = 45mm
masse annexle e
• ar.t.enne
K.
Ahou
l
l
' 1
14,4g
droite de 20 cm
1
1
1
!Laparotomie
i
masse droite
~illions
lè h = 80mm
adhérences
fragment
1
n
masse annexielle
1 tubaire siège
,
douleurs
1
en 1969
1
irrégulière
Ablation de
5800
pyosalpinx
droite
d'une salp'in- 1
- -
37°
de 4 an
Hb
38
1 pelviennes
0
Il
1
S2
1
1 enfant
=
la masse droite
gi te chronique 1
annexes obsentes
1
1
13g
bilharzienne
1
1
1 mort-né
en 1
o.
Marie
2è h= 100mm
b gauche
I I !
1 1962
1
1
1
douleurs
!
l i m a s s e gauche
1
pyoar>nexe
. Annexectomie
salpingo-
,hyperthe r
78
1 •
,
1
d
12
'
gauche
ch
.
i
mique
1 18
pe Viennes, 12 S
Il
1
O l t
t
38°8
e
cm
N O N 0
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gau
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1
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. •
. •
. •
pyosa plnX

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1avec sup-
-
.
'
annexes dro. tes
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•.
1
1
metrorragles
f- 'd
S. P.
9
spécifique
puration
K.
N'goran
1
et, es
1pariétale
1
1
79
1
douleurs
i
1 · 1
cds droit comblé
adhérences
pyosalpinx
'1
pelviennes
1
S. VI
IV
0
1
1 400
et douloureux
1 .
hémopéritoine
S I '
.
perforation
1"
1 s
25
12
2 avortements
- -
- -
- -
pyosa plnX
\\1 •
a p.ngectom.e
b '
Slmp e
.
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geu. ampu aire
droite
tu aire
métrorrag.es i
1
1
leucorrhées
drOite
T.
Hélène
;
1
fétides
1 :
1
prossess: ttubai ri
hémopéritoine
80
1
1
douleurs
i
!
GEU
R. 1 geu ampulloire
Salpingectomie 1 salpingite
,
, 23
pelviennes
10 S. 1
nullip 1
0
droite
1 chronique
i
1
S.P.
37°5
cds cOrT.blé
droi te rompue
1
douloureux
,
annexes gauches
, sténosonte
1
K.
Yoh
1 métrorragies:
,
c; Il
non spécifiQue

#'
3Cn.L3

- 5 -
ll.
1
ETUDE ANATOMO-PATHOLOGIQUE
1.
LES RESULTATS HISTOLOGIQUES
II.
REPARTITION DES LESIONS DE SALPINGITES
ET DONNEES SUR LES AUTRES LESIONS
ill.
LES AFFECTIONS ASSOCIEES AUX LESIONS
SALPINGIENNES

- 6 -
1.
LES RESULTATS HISTOLOGIQUES
L'examen histologique des 317 trompes que nous avons examinées
nous donne les résultats suivants:
TABLEA U des résultats histologiques
Lésion histologique
Nombre de cas
Pourcentage
trompes gravides sans lésion
189
59, 6 0/0
particwière
trompes gravides avec lésion
51
16, 1 0/0
de salpingite
trompes non gravides avec
69
21, 8 0/0
lésion de salpingite
endométriose tubaire
4
1, 2 0/0
hydrosalpinx
3
0,9%
îlots de WALTHARD
1
0,3%
tumeur bénigne
0
0%
tumeur maligne
0
0%
Total
317
100%
Tableau N° 2

- 7 -
- Sur les 317 trompes que nous avons examinées. l'histologie à
révélé l'existence de lésions salpingiennes dans 128 cas soit.
dans une proportion de 40. 4 (i/~.
- Sur 189 trompes gravides. aucune lésion n'a pu être précisée soit.
dans 59. 6 % des cas.
Nous avons également
- 4 cas d'endométriose tubaire soit. 1. 2 % des 317 trompes.
- 3 cas d'hydrosalpinx soit. 0.9 % des 317 trompes.
- 1 cas d'flots de WALTHARD.
Nous n'avons observé
aucune lésion tumorale sur les
317 trompes
que nous avons examinées.

- 8 -
II.
REPARTITION DES LESIONS DE SALPINGITES ET
DONNEES SUR LES AUTRES LESIONS
10 Répartition des salpingites
il convient de rappeler que les salpingites, à cause de la diversité
de leurs formes anatomo-pathologiques, connaissent plusieurs
classifications.
Selon CERBONNET ( 19 ) en France, POZZI les classe en :
- 1/
salpingites kystiques aigu~s et chroniques
- 2/
salpingites non kystiques aigu~s et chroniques.
BOUILLy, cité par CERBONNET ,lui, préconise de .voir dans les
. différentes formes, des phases plutôt que des affections diverses.
Selon cet auteur,
" ... l'affection primitive est toujours la même
et suivant la virulence de l'agent infectieux, la nature du terrain,
le mode de traitement, on aboutit à des lésions variées qui ne
représentent que des étapes ou des complications de la lésion
primitive. Il
Pour faire la répartition des lésions de salpingites, il nous était
donc nécessaire de choisir une classification.
Nous avons opté pour la classification très simple mais logique qui
est la suivante :
1/ salpingites non spécifiques se divisant en phases
- aigu~s
- subaigu~s
- chronique s

- 9 -
21 salpingites spécifiques avec les mêmes phases.
La raison de ce choix ?
Au cours de notre travail, nous avons
constaté que les germes banals
déterminent des lésions inflammatoires sans spécificité revêtant soit
la phase aiguê,
soit la subaiguê, soit la chronique.
La tuberculose et la ,bilharziose par contre,
occasionnent un granu-
lome inflammatoire qui prend une allure spécifique. Il existe en effet,
dans ces affections, des stigmates permettant de faire le diagnostic
histologique de bilharziose ou de tuberculose.
Ses lésions pouvaient également se présenter sous les phases
pré - citée s.
Ceci dit, les salpingites se répartissent de la façon suivante
al ...... Répartition globale des salpingites
L'histologie a mis en évidence 120 cas de salpingites soit, 37, 8 %
des trompes examinées.
Elles se répartissent de la façon suivante:
- 110 cas de lésions de salpingites non spécifiques soit
91, 6 % des salpingites
34~ 7 %des 317 trompes
- 10 cas de salpingites spécifiques soit
8, 3 % des salpingites
3, 1 % des
317 trompes.

- 10 -
Tableau de la répartition des lésions de salpingites
Salpingites
Nombre de cas
Pourcentage
non spécifiques
110
91. 66 %
spécifiques
10
8. 34 %
Total
120
100 %
1
Tableau N° 3
Nous avons également recherché la phase qui prédomine dans
les lésions de salpingites non spécifiques.
bl
....... Répartition des salpingites non spécifiques
Tableau des différentes phases de salpingites non spécifiques.
Phase
Nombre de cas
Pourcentage
chronique
58
52 %
aigue
22
20 %
subaigue
15
14 %
suppurée
15
14 %
Total
110
100 %
Tableau N° 4

- Il -
.. '
Les salpingites chroniques couvrent 52 % des lésions de salpingites
non spécifiques. Elles sont largement en tête dans ce type de lésion.
Les autres phases : aigu~ - subaigu~ - suppurée, totalisent 48 %.
Les formes sévères couvrent à elles seules, 14 % des lésions de
salpingites non spécifiques. Dans les statistiques européennes rap··
portées par DELLENBACH et coll. ( 26 ) les formes sévères repré-
sentent 2 % des lésions de salpingites.
cl "'" "'" "'"
Répartition des salpingites spécifiques
Notons que dans la tuberculose, les atteintes peuvent être macrolésion-
nelles ou
nUcrO'lésionnelles.
Les atteintes macrolésionnelles sont aigu~s, évolutives, patentes (sur
le plan clinique) et se présentent alors sous différentes formes.
- la forme miliaire
dans laquelle existe de petites granulations gris -jaunâtres caracté-
ristiques
sur la séreuse de la trompe et sur le péritoine.
-la .forme folliculaire et caséeuse
- la forme fibro caséeuse
est la plus grave des formes anatomiques. Elle provoque des
lésions très mutilantes de la trompe et des organes voisins.
- le pyosalpinx
qui est recouvert de nombreuses adhérences, prend le nom d'abcès
froid lorsqu'il est isolé,sans adhérence.

- 12 -
Les atteintes
microlésionnelles sont subaigues ou chroniques et
latentes cliniquement.
Les différentes formes rencontrées dans ces lésions sont
- la pseudo- salpingite banale
- la salpingite chronique pseudo-adénomateuse de
NOVAK
- l'hydrosalpinx tuberculeux
- la salpingite scléreuse et rétractile.
Dans la bilharziose, les lésions peuvent être en phase de début :
de type exsudatif ou en phases plus tardives: de type productif ou
de type sclêro-cicatriciel.
Les cas que nous avons observés dans la tuberculose, appartiennent
aux formes aigues, évolutives.
Dans la bilharziose, aucun de nos cas n'èst
de type exsudatif.
Les lésions
sont
soit productives, soit sc1éro-cicatricielles.
La répartition de ces lésions spécifiques se fait comme le montre le
tableau ci-dessous.
Tableau de la répartition des salpingites spécifiques
Lésion· salpingienne
Nombre de cas
Pourcentage
bilharziose
8/120
6, 7 0/0
tuberculose
2/120
1, 60/0
Total
10 /120
8,3
%
Tableau N° 5

- 13 -
Nous avons
8 cas de lésions bilharziennes, soit 80 % des lésions spécifiques
6, 7 %
des salpingites
6, 2 % des lésions tubaires.
On les retrouve sur 5, 8% des pièces examinées.
2 cas de tuberculose tubaire, soit 20 % des lésions spécifiques
l, 6 % des salpingites
l, 6 % des lésions tubaires.
Leur fréquence est de 0, 6 % sur les 317 trompes examinées.
' ' -
2° Données sur les autres lésions
al .... +. Lt endométriose tubaire
C'est ROKITANSKY qui en 1860 donna la première description de
l'endométriose qu'il dénomma cystosarcoma utérinum ovarri.
Ltendométriose se définit selon SAMPSON et JOSSELIN DE JONG
comme : la présence d'endomètre hors de la cavité utérine.
Elle réalise ce que certains auteurs appellent "l'utérus en miniature".
Ltendométriose peut être interne: dans le myomètre ou dans la mus-
culeuse tubaire, ou externe: sur la séreuse des organes génitaux
internes et sur le péritoine.
Dans notre série, 3 cas
sont associés à des grossesses tubaires,
et 1 cas à une salpingite chronique non spécifique.

- 14 -
Tous les 4 cas
so nt localisés dans la tunique musculaire de l'isthme
tubaire.
C'est d'ailleurs sa localisation préférentielle au niveau de la trompe
d'où ce nom de salpingopathie isthmique noueuse qu'on lui donne par-
fois.
Les lésions d'endométriose tubaire
représentent ·3, 1 % des lésions
salpingiennes.
Leur fréquence sur les pièces examinées est de l, 2 % .
bl ...... <1> L'hydrosalpinx
Considéré autrefois comme une séquelle de lésion inflammatoire, l'hy-
drosalpinx est envisagé à l'heure actuelle comme la conséquence d'un
trouble du péristaltisme tubaire qui entrafile une dilatation kystique de
la lumière tubaire donnant à la trompe une forme en massue.
La trompe contient un liquide abondant, séreux.
Dans notre série, les 3 cas d'hydrosalpinx examinés présentent _
une note. d'inflammation.
chronique non spécifique.
Les lésions d'hydrosalpinx constituent 2,3 % des lésions tubaires
et se retrouvent sur 0, 9 % des 317 trompes observées.
cl ......... Les corps ou nots de WALTHARD
On les considère comme des vestiges embryologiques.
Au microscope, ils se présentent sous forme d'hyperplasie focale des
cellules mésothéliales, qui s'invaginent dans le chorion en formations
pleines ou saillantes,
à tendance kystique pouvant rétrécir la lumière
tubaire.
Le seul cas que nous avons rencontré, est
assoèié à une grossesse
tubaire.

0- 15-
Leur pourcentage dans les lésions salpingiennes est de 0, 7 %.
A l'examen des 317 trompes, on les découvre dans 0, 3 % des cas.
\\

- 16 -

Tableau récapitulatif des lésions salpingiennes
Lésions
Nombre de cas
Pourcentage
Salpingites non spécifigues
chronique .....•
58 ...•.... J..•.•. 45, 2 %
aigue
.
22 .....•... 1. .•••• 17, 2 %
subaigue ......•
15 ....••... 1• • • •• Il, 8 %
suppurée ..••...
15 . . . . • . . . . 1. • • • •• Il, 8 %
Salpingites spécifiques
bilharziose..... 1••••••• 8.•..•.•.• J • • • •• 6, 2 0/0
tuberculose ...•. 1•••••••• 2 •..••.•..1. • • ••
1, 6 0/0
Autres lésions
endométriose••. J•••••.• 4 •••.•..•. J..•.•• 3, 1 %
hydrosalpinx.... ~ •...•.. 3••...•.•• ~ ••••.. 2, 3 %
flots de
WALTHARD.•.. J.
1. •.•••••••1.
0,7 %
Total
128
100%
Tableau N° 6

~.
- 17 -
En Résumé
Les salpingites représentent 93. 75 % des lésions salpingiennes.
- Dans 85. 9 % des cas. ce sont des salpingites non spécifiques.
- Dans 7.8% des cas. il s'agit de salpingites spécifiques.
Les lésions autres que les salpingites. représentent 6. 25 % des
lésions salpingiennes.

- 18 -
III.
LES AFFECTIONS ASSOCIEES AUX LESIONS SALPINGIENNES
10
La grossesse tubaire
les associations de lésions salpingiennes aux grossesses tubaires
se repartissent comme le montre le tableau ci-dessous.
Tableau de l'association
: grossesse tubaire plus lésion salpingienne.
Grossesse tubaire
Lésion saJpingienne
Nombre de cas
associée: nbre de cas
Salpingite non spécifique
chronique
1
58
'1'
37
aiguê
22. .. .. .. ..
..
5
subaigue
L
15
1
6
suppurée
,
15
1
0
Salpingite spécifique
bilharziose
1
8
1
3
tuberculose
J
2
J
0
Autres lésions
endométriose
1
4
1
3
corps de WALTHARD.. l .•.•••••• 1.
1•.••••.••..•. 1
Total
125
55
Tableau N° 7

- 19 -
On s'aperçoit que:
-37 lésions chroniques sur 58 sont associées à des grossesses tubaires.
~tte association se retrouve dans 64 % des cas dans les lésions chro-
niques non spécifiques.
- 6 lésions subaigu~s non spécifiques sont associées à des grossesses
tubaires sur un total de 15 cas.
Dans les lésions subaigu~s~ cette association se voit dans 40 % des
cas.
-Dans les lésions aigu~s non spécifiques la fréquence de cette asso-
ciation est de 22, 8 % car on la retrouve dans 5 cas sur 22.
-Dans les lésions bilharziennes, sur 8 cas, 3 sont associées à des
grossesses tubaires soit dans 37~ 5 % des cas.
Approximativement
1
lésion bilharzienne sur 3 est associée à une
grossesse tubaire.
-Dans l'endométriose~ sur 4 lésions~ 3 sont associées à des grossesses
tubaires.
Dans 75 % des cas donc~ les lésions d'endométriose se retrouvent
sur des trompes gravides.
-La seule lésion de corps de WALTHARD de notre série a été retrou-
vée dans une trompe gravide.
-Au total dans 55 cas sur 125~ les lésions salpingiennes sont associées
à des grossesses tubaires.
L'association lésion salpingienne et grossesse tubaire se voit dans
44 % des cas.

~.
- 20 -
Nous avons également recherché la fréquence de la salpingite com-
me facteur étiopathogénique de la G. E. U.
Elle s'évalue
à 21.25 % dans notre étude . .
En effet.
nous avons 189 trompes gravides apparemment sans lésion
particulière et 51 trompes gravides présentant des lésions de salpin-
gites.
Par conséquent. nous avons 51 cas où la salpingite est associée à une
grossesse tubaire sur un total de 240 trompes dans lesquelles le diagnos-
tic de G. E. U.
a été dament confirmé par l'histologie.
- Dans la littérature. cette fréquence se situe entre 18 et 50 %.
JAVEY en Iran ( 38 )
18. 75 %
RZEMPOLUCH en Pologne ( 61 )
33
%
NILES et CLARK aux U. S. A. (52)
40
%
BREEN aux U. S. A
également ( 14 )
50
%
WEEKES en Grande Bretagne ( 73 )
53.5 %
ONUIGBO au Nigéria cité
par BAILLE UL ( 5 )
74
%
TIACOH en Côte d'Ivoire
(69)
16. 6 %
Notre série
21,25%.
Nous pensions avoir un taux aussi élevé que celui du Nigéria qui est
un pays dans lequel les habitudes de vie s'apparentent à celles de
notre pays.
Nous constatons cependant. avec TIACOH que notre fréquence est parmi
les plus faibles.
Nous n'avons pas trouvé d'explication à ce fait qui nous semble para-
doxal.

- 21 -
2° Les lésions ovariennes associées
al .. .... Les tumeurs
10 lésions tumorales ont été dénombrées
- 2 kystes folliculiniques hémorragiques
- 6 kystes séreux
- 1 dysembryome bénin (de type pluritissulaire mâture)
- 1 fibrome ovarien: observation N° 20.
D'emblée, il convient de noter cette différence relativement grande
entre la fréquence des lésions tumorales ovariennes (10 cas) et celle
des lésions tumorales salpingiennes (zéro cas).
bl ...... Les lésions inflammatoires
Les atteintes ovariennes se rencontrent classiquement dans les formes
sévères ou récidivantes.
Selon WIDHOLM,cité par DELLENBACH et colL(26)<.rans les statis-
tiques européennes, ces atteintes ovariennes d'accompagnement
s'évaluent à 10 % des lésions inflammatoires salpingiennes.
- Dans notre série, ces atteintes ovariennes s'évaluent à 54 % .
En effet, nous avons
17 cas où la trompe et l'ovaire forment une masse inflammatoire
compacte dans laquelle ces deux organes sont méconnaissables.
Ces masses ont nécessité dl ailleurs, des annexectomies.
Dans 3 autres cas,
les
ovaires étaient inflammatoires à l'examen
per-opératoire.
Au total, on dénombre 20 atteintes inflammatoires ovariennes d'ac-
compagnement, sur les 80 dossiers cliniques exploités.


- 22 -
III.
]
ASPECTS
CLINIQUES
1.
L'AGE
II.
LES ANTECEDENTS
III.
LES CONTEXTES CLINIQUES

"",
- 23 -
L'étude clinique. nous l'avons déjà mentionné. porte sur 80 dossiers.
1. L'AGE
78 patientes ont leur âge précisé.
2 patientes n'ont pas pu être classées, leur âge ne figurant pas sur
les dossiers.
Les âges se répartissent comme le montre l'histogramme ci-dessous.
nombre de cas
33
15
20
25
30
35
40
tranches d'âge.
Histogramme des âges

- 24 -
La plus jeune patiente a 16 ans.
L'âge le plus avancé est 38 ans.
L'âge moyen est de 26, 7 ans.
Le pic de fréquence des lésions se situe entre 20 et 25 ans où nous
avons 33 cas soit 41. 2 S % .
58 patientes ont moins de 30 ans soit
75 % de la totalité.
4 seulement ont plus de 35 ans.
On s'aperçoit que nos patientes sont relativement jeunes.

- 25 -
II.
LES ANTECEDENTS
10 Antécédents gynéco-obstétricaux
a) La gestation
75 patientes sur 80 ont fourni des précisions sur leur gestation.
Nous avons:
nulligeste :
1
cas
primigeste :
15
cas
Hème geste :
18
cas
lIIème geste:
10
cas
IVème geste:
9
cas
Vème geste:
9
cas
Vlème geste :
6
cas
VIIème geste. :
3
cas
VlIlème geste :
1
cas
IXème geste:
2
cas
Xème geste.:
1
cas
On remarque que 45 3 % de nos patientes sont seulement à leur
J
2ème gestation.
La moyenne des gestations est égale à 1.
b) La parité
Elle est précisée dans 75 cas sur 80.
Nous trouvons :

-;
26
nullipare:
13
cas
primipare:
20
cas
Hème pare:
13
cas
IHème pare :
5
cas
IVème pare.:
13·
cas
Vème pare:
5
cas
VI ème pare.·:
3
cas
VHème pare.:
2
cas
VIHème pare:
0
cas
IXème pare:
1
cas.
On remarque que :
17~ 3 %n' ont jamais accouché.
61~ 3 % ont au plus 2 parités.
La moyenne des parités est égale à 1.
c)
Les antécédents d'avortements
ils ont été recherchés dans 74 cas sur 80.
Tableau sur les antécédents d'avortement
Antécédents
Nombre de cas
Pourcentage
sans avortement
47
63~ 52 %
1 avortement
20
27~ 02 0/0
2 avortements
6
8~ 10 0/0
4 avortements
1
1~ 36 0/0
Total
74
100 0/0
Tableau N° 8
36~ 48 % des patientes ont eu au moins une fausse couche.
Chez 63~ 52 % des patientes~ on ne note pas d'antécédent d'avortement.

-' 27 -
d)
Antécédents gynécologiques
- les leucorrhées
- les douleurs pelviennes chroniques
- les antécédents de stérilités.
sont les trois éléments que nous avons essayé
de mettre en évidence.
Mais cela a été impossible pour les antécédents de leucorrhées et
de douleurs pelviennes qui n'ont pas été recherchés systématiquement
chez nos patientes.
Quant à la notion de stérilité. 11 patientes sur les 75 qui ont des an-
técédents
précisés. présentent une stérilité secondaire soit 14. 66 %.
2° Antécédents chirurgicaux
Bien que les interventions ne peuvent pas étre mises en cause de
façon formelle. elles sont susceptibles d'entrafner en cas de compli-
cations infectieuses. des lésions salpingiennes.
6 patientes sur les 80 cas ont un passé chirurgical soit 7. 5 %.
Nous avons
2 laparotomies: observ. 77 et 42.
1 salpingectomie pour G. E. U : observ. 71
1 césarienne
: observ. 60
1 césarienne et
1 salpingectomie pour
pyosalpinx chez une patiente: observ. 72.
1 appendicectomie: observe 74.

- 28 -
Ill. LES CONTEXTES CLINIQUES·
10 Dans les trompes gravides
Dans 43 cas, les lésions salpingiennes ont été découvertes de
façon fortuite sur des trompes gravides.
Leur tableau clinique dans ces cas est relégué au second plan et
difficile à mettre en évidence.
20
Dans les trompes non gravides
Dans 37 cas, les lésions salpingiennes siègent sur des trompes non
gravides.
Les manifestations cliniques rencontrées sont bien le reflet de ces
lésions.
Nous avons trouvé
_ 2 tableaux de pelvipéritonite : (observ. 2. et 13)
- sur les 35 autres cas, l'étude clinique montre:
a) Sur le plan fonctionnel
Deux grands signes d'appel: la douleur et les métrorragies .
• • • r.,es douleurs pelviennes
C'est le martre symptome que 33 patientes sur 35 ont signalé soit
94, 2 %.
Les 2 patientes qui n'ont pas été admises pour des douleurs ont été
vues et adressées secondairement par d'autres confrères pour mas-
se pelvienne
observ. 20 et 38.

- 29 -
+ ... 1" Les métrorragies
C'est le deuxième signe d'appel observé.
On le retrouve dans 15 cas sur les 35 patientes soit. dans 42. 8 %
des cas.
Un troisième signe: la dysurie a été notée seulement chez 2 patientes
(observations : 6 et 38).
Elle est associée dans le premier cas aux douleurs pelviennes.
Dans le second cas. elle est associée aux douleurs pelviennes et aux
métrorragies.
bl A l'examen physique
On retient trois éléments :
- l'hyperthermie
- la masse latéro-utérine ou
pelvienne
- les leucorrhées.
+ + + L'hyperthermie
On note une hyperthermie
supérieure
ou égale à 38° dans 19 cas de
lésions salpingiennes isolées. soit dans 51. 35 % des cas .
...... + La masse
Nous l'avons retrouvée dans 23 cas sur les 37 patientes soit. dans
62. 16 % des cas.
Sa consistance et sa sensibilité sont variables.
Sa forme est en général irrégulière.
n faut dire que chez ces patientes qui souffrent beaucoup et qui ne
se prêtent pas volontiers à l'examen gynécologique. les caractères
de la masse sont nuancés par le tact et l'expérience des examinateurs.

- 30 -
Sa taille est. en général considérable.
Nous avons:
- taille ~ 6 cm:
11 cas
- taille
< 6 cm:
4 cas
- taille imprécise:
7 cas
-masse comblant tout le pelvis: 1 cas.
T T T
Les leucorrhées
Ces énormes masses s'accompagnent
pratiquement
1 fois sur 2
de leucorrhées.
En effet, dans 13 cas, soit 35, 1 %, on retrouve des leucorrhées
nauséabondes.
cl Sur le plan biologique,
les examens suivants :
- la V. S.
- la numération formule
sanguine
ont été effectués de façon irrégulière,à cause de la grande surcharge
qu'accuse notre laboratoire d'analyse biologique.
La V. S. et la leucocytose sont deux examens qui sont d'un grand inté-
rêt,dans les lésions salpingiennes de type inflammatoire où elles sont
augmentées.
Malheureusement, la faible proportion de résultats biologiques que
nous avons ne nous permet pas de faire des. évaluations.

~

311\\111\\10
N
V.L
1:11
3
S

~.
- 31 -
IV.
1
COMMENTAIRES
1.
SUR LA FREQUENCE DES LESIONS
II.
SUR LES ASPECTS CLINIQUES
III.
SUR LES CONSEQUENCES DES LESIONS.

- 32 -
1.
DISCUSSIONS SUR LA FREQUENCE DES LESIONS SALPINGIENNES
10 Sur la fréquence globale
Sur les 317 trompes examinées, on retrouve des lésions salpingiennes
sur 128 pièces.
Leur fréquence s'évalue à 40. 4 % .
On se rend compte qu'approximativement 1 trompe sur 2 est le
siège d'une lésion tubaire.
li nous apparait intéressant d'analyser la fréquence de chaque type
de lésion
- afin de les hiérarchiser et aussi
- de dégager les raisons de la prééminence de la lésion
ou des lésions dominantes.
20 Discussions sur la fréquence des différents types de lésions
al .... ........ Les salpingites
a - llLes salpingites non spécifigues
Elles siègent sur 34, 7 % des pièces examinées et représentent 85. 9 0/0
des lésions tubaires.
Ce pourcentage considérable des lésions de salpingites non spécifiques
ne peut trouver son explication que dans l'analyse de leurs causes
favorisantes.

- 33 -
Quelles en sont donc les causes favDrisantes et quelles sont celles
qui sont susceptibles d'être les plus incriminées dans la génèse de .
ce type de lésion dans notre étude ?
Les facteurs étiopathogéniques communément retenus par tous les
auteurs sont
- les maladies sexuellement transmissibles
- les avortements
- les infections gravido-puerpérales
- les D. 1. U
- les explorations endo-utérines .
... ... ... Les maladies sexuellement transmissibles (M. S. T. )
_ Dans les pays développés.
elles sont considérées comme les facteurs de prédilection.
-CHüW. MüNIF. CUNNIGHAM.
des auteurs américains. cités par
ERNY (
30
). pensent que l'infection des voies génitales hautes
est pratiquement toujours induite par le gonocoque qui créé les con-
ditions permettant secondairement la propagation des autres germes.
-HENRY-SUCHET en Fran'ce
( 3 8 ) écrit: " ... corollaire de
l'explosion mondiale des maladies sexuellement transmissibles. les
salpingites pratiquement disparues dans les années soixantes. re-
viennent en force. "
Ce même auteur. dans une enquête bactériologique faite sur des
prélèvements per cœlioscopiques au cours de salpingites aigu~s •
retrouve le germe de NEISSER dans 30 % des cas.

~,
- 34 -
- CAVE
un auteur anglosaxon a publié~en 1969)41 cas de salpingites
gonococciques sur une série de 72 patientes vues pour blennorragie,
soit une atteinte salpingienne dans 56, 9 %des cas.
- En Afrique
- RETEL-LAURENTIN cité par SANGARET et coll. (.66 ) rapporte
que toutes les enquêtes effectuées par différents ,auteurs
- au Gabon
- au Zatre
- au Cameroun
- en République Centrafricaine
- au Sénégal
- en Haute Volta
- dans l'Est Africain,
attestent que dans l'ensemble, les infections gynécologiques sont
d'origine gonococcique dans 2/3 des cas.
On s'aperçoit que divers auteurs, aussi bien dans les pays occidentaux
qu'en Afrique, sont unanimes sur le fait que les germes sexuellement
transmis et singulièrement le gonocoque sont au premier plan dans
les infections gynécologiques et partant tubaires car la plupart des
germes gagnent les organes génitaux internes à partir des voies
basses.
- En Côte d'Ivoire,
nous savons, grâce à la thèse de DIOMANDE COSTE (28
). que
la grande latence clinique du germe de NEISSER chez la femme,amène
très peu de patientes à consulter et même dans les cas où les symp-
t~mes s'avèrent bruyants, ces patientes ont vo~ontiers recours à
la pharmacopée indigène réputée
mieux soigner ces "maladies hon-
teuses ".

- 35 -
- Dans notre série. certes. nous ne disposons pas d'enquêtes
bactériologiques nous permettant de mettre en cause ces M. S. T.
et singulièrement le germe de NEISSER mais. nos patientes dont
l'âge et la parité moyens n'excèdent pas respectivement: 26 et 1.
sont dans les conditions les meilleures pour être victimes de ces
M. S. T. reputées être l'apanage des femmes jeunes. paucipares
au maximun de leur activité génitale.
<1=- <1=- <1=-
Les avortements
ils constituent également l'un des facteurs les plus en vue.
-BAUDET J. et coll. (
6
) estiment que les avortements sont
pourvoyeurs de salpingite dans 50 à 75 % des cas.
- Dans notre série. nous retrouvons des antécédents d'avortements
dans 36.48 % des cas.
Ce chiffre nous semble d'ailleurs bas et loin de refléter la réalité
car.' ce n'est un secret pour personne que les femmes. en Afrique
noire en général. ont une grande réticence à avouer un avortement
surtout s'il est entaché de manœuvres abortives.
- Ces avortements spontanés
ou provoqués sont rarement bien
soignés et engendrent souvent des infections de la sphère génitale
haute. car un nombre important de patientes ne peuvent guère
bénéficier des soins hospitaliers appropriés.
- Ces infections réalisent souvent. selon le camerounais
ESSOMBA. cité par SANGARET et coll.
"le complexe gynécolo-
gique africain".

- 36
c'est un tableau impressionnant avec tumel.;lr ferme, volumineuse t formant
un magma tubo-ovarien fixé. avec de nombreuses adhérences, que nous
avons retrouvé
dans 62. 16 % des cas de notre série.
Ces considérations nous amènent à retenir. les avortements, comme
l'une des premières causes de nos salpingites non spécifiques.
4- 4-."
Les infections gravido-puerpérales
Il est classiquement reconnue que la prééminence va aux infections
du post-partum.
Cela est sans aucun doute plus accrue dans nos contrées, en raison:
- des traitements antibotiques en post-partum rares.
en
tout cas inconstants, dans nos maternités surchargées
et sous-équipées,
- du nombre encore important d'accouchements à domicile,
effectués dans des conditions archai'ques par des per-
sonnes peu averties des conditions élémentaires d'hy-
giène .
Dans notre série. 82. 70 % de nos patientes ont accouché au moins une
fois.
Les conditions de ces accouchements n'ont pas pu être déterminées,
et cela est
d'autant plus difficile que notre étude est
retrospective.
Néanmoins, compte tenu des faits signalés plus haut, nous considérons
les infections du post partum comme l'un des facteurs prépondérants
entrant dans la genèse de ces salpingites.

~.
- 37 -
... <j:. <j:.
Les menstruations
Depuis les travaux de NASSBERG S. ( 53 ) au Free Hospital
for women de Boston, on sait que les menstruations constituent,
une période critique, propice aux salpingites, à cause du reflux
du sang menstruel qui s'observe dans les conditions physiologiques
normales
chez 62, 3 % des femmes.
Ce reflux peut, chez des femmes qui présentent une infection latente,
provoquer un ensemencement des germes.
En outre, l'écoulement sanguin lent et continu des règles, représente
un excellent milieu de culture pour les germes vaginaux qui peuvent
s'y développer et ascensionner vers les trompes, à la faveur de ce
reflux.
La mauvaise hygiène, corollaire du niveau socio-culturel bas,
èles conditions de vie modeste,de la quasi
totalité de nos
patientes,
ne peut que favoriser ces infections de la période menstruelle.
<j:. """ <j:. . Les D.1. U.
et les explorations endo-utérines
Le stérilet
Son rôle dans la genèse des salpingites est diversement estimé.
- L'O. M. S. a publié en 1966 que 1 % des femmes porteuses d'un
stérilet,
pouvait encourir une infection génitale haute.
-MISCHELL et MOYER cités par DELLENBACH et coll. ( 26
trouvent qu'à la suite d'une première insertion de stérilet, dans un
certain nombre de cas, une poussée inflammatoire des voies génitales
hautes pouvait se produire.
Malgré ces faits
pré-cités, nous écartons le stérilet dans les causes
prépondérantes car il est encore peu utilisé dans nos contrées.

- 38 -
En tout cas. nous n'avons aucun cas d'antécédent de stérilet dans
notre série.
4- 4- 4-
Les explorations endo-utérines
L'H. S. G .• l'insufflation utéro-tubaire kymographique et bien d'autres
explorations endo-utérines peuvent déclencher une salpingite.
DELLENBACH ( ·26 ) ..écrit Il •••'il n'est pas d'exemple de gynécologue même
prudent et expérimenté qui n'ait eu à le constater à ses dépens ll •
Même si dans le service. nous avons enregistré quelques cas d'algies
pelviennes intenses
consécutives à une H. S. G. ~ traités efficacement
par forte antibiothérapie et repos absolu. nous ne retenons pas les
explorations endo-utérines dans les causes courantes des lésions sal-
pingiennes inflammatoires non spécifiques.
Que retenir à l'issue de cette analyse sur les facteurs favorisants
des salpingites non spécifiques dans notre étude?
Deux éléments se dégagent :
1 -
les facteurs à haut risque chez nos patientes sont
-
les maladies sexuellement transmissibles
- les avortements
- les infections du post-partum et de la période mens-
truelle.
2 - la fréquence élevée des salpingites non spécifiques .s'explique par·
la multiplicité de ces facteurs étiopathogéniques.

- 39 -
a - 2/ Les salpingites .spécifiques
;. ~ ~ La tuberculose tubaire
Dans sa forme macrolésionnelle, qui correspond donc à celle de notre
étude, elle représente
- 5 % des affections
annexielles inflammatoires
pour NOVAK
- 10 % pour LENORMANT.
Ces deux auteurs sont cités par MORIN ( 52).
- BURNS, un auteur américain cité par MAGNIN ( 45). a trouvé sur 300
trompes, 26 trompes tuberculeuses à l'examen histologique, soit
8. 6 %.
- Dans notre série, les lésions de tuberculose ne représentent que
1. 6 % des lésions salpingiennes. Nos chiffres semblent nettement
moins élevés que ceux de la littérature.
Ce fait a été déjà noté par SANGARET et coll. à Abidjan qui,a l'examen
de 177 trompes non gravides, trouvent également une fréquence de
1.6 % pour les lésions tuberculeuses.
- La fréquence des lésions de tuberculose tubaire serait-elle réelle-
ment faible à Abidjan?
A moins qu'il n'existe beaucoup plus de formes latentes à manifesta-
tion clinique discrète. Le fait que nous ayons été confrontés exclusi-
vement à la pathologie chirurgicale, expliquerait que de nombreux
cas nous aient échappé.

~,
- 40 -
...... La bilharziose tubaire
..: Des auteurs tels que :
- YOUSSEF
- SHAFEEK
- GELFAND
cités par RITTER et coll. ( 61 )# trouvent que les localisations tubaires
de la bilharziose sont peu fréquentes.
Les atteintes cervico-vaginales étant les plus courantes de la sphère
génitale .
.1. Nous avons dénombré
8 cas dans notre série# soit 5# 8 % des 317
pièces examinées.
Les lésions bilharziennes représentent 6# 2 % des lésions tubaires.
- Sur une période plus brève que la nôtre# en 2 ans et demi# RENAUD
et coll. cités par RITTER décrivent
8 cas de bilharziose tubaire.
Leur fréquence est légèrement plus élevée que la nôtre.
Néanmoins# nos chiffres sont voisins de ceux de TIACOH (72 ) qui#
en 6 ans# trouve sur 366 trompes gravides# des lésions bilharziennes
dans 6#'19 % des cas. Elles représentent 85 % des lésions spécifiques
dans sa série et 80 % dans la nôtre.
En Résumé
- la bilharziose tubaire est la principale lésion spécifique que nous
avons rencontrée. Sa fréquence est très faible par rapport à celle des
lésions non spécifiques mais# elle est somme toute notable.

- 41 -
Les autres lé.sion~ spécifiques tubaires
- l' actÏ!lOmycose
- l'ascaridiose
- la filariose
qui sont men tionnées dans la littérature n'ont pas été retrouvées dans
notre étude .
. Les deux dernières restent très rares,même en Afrique où ces para-
sitoses sont très fréquentes:
1
Plusieurs cas d'actinomycose tubaire
par contre, ont été rapportés
dans la littérature.
- BRENNER ( 16
citant HAINES M.
et LOTH M. F. men tionne _
qu'environ 300 cas ont été décrits jusqu'à ce jour.
Cette salpingite spécifique surviendrait en présence d'un D.1. U ou sur
une lésion préexistante.
b/ ~ ~..~ Discussion
sur la fréquence des autres lésions
b - 1/ L'endométriose
-LANSAC J. ( 42
) évalue la fréquence de l'endométriose interne
(utérine et tubaire) à 15 à 20 % sur les pièces d'hystérectomie.
-BAILLEUL (
5
) dans une étude faite sur les facteurs étiopatho-
géniques des grossesses tubaires, retrouve une endométriose tubaire
dans
12 % des trompes examinées.
-RZEMPOLUCH ( 64
) trouve 11,4 %de lésions d'endométriose tubaire
dans sa série.

"l,
- 42 -
- Cette lésion semble cependant moins fr~quente chez les sujets de
race noire. En effet, dans une étude faite aux Etats - Unis et
rap-
portée par GUEZ G.
et TOURNE (36
), cette lésion se retrouve
plus fréquemment chez les patientes de race blanche que chez celles
de 'race noire.
Cela corrobore l'étude de BOBROW, un auteur africain, anglophone
cité par BAILLEUL. BOBROW ne retrouve aucun cas d'endométriose
'à l'examen histologique de 905 trompes.
- Dans notre série, s a fréquence est de L.2 % sur lès 317 trompes.
Sur le~ 128 lésions tubaires,
on la retrouve dans 3, 1 % des cas.
Elle vient en 3 ème position après les inflammat ions non spécifiques
et les lésions bilharziennes.
b - 2/
L'hydrosalpinx
-CHEVALLIER G.
et PARENT B. (
20) estiment sa fréquence à
1 % des femmes venant en consultation de gynécologie.
En réalité, pensent ces mêmes auteurs, il est certainement plus
fréquent, car les examens complémentaires nécessaires à son
diagnostic ne sont pas systématiquement pratiqués chez toutes les
femmes formant le tout-venant d'une consultation de gynécologie.
- Sa fréquence dans notre étude est de 0,9 % de l'effectif total.
Elle représente 2, 3 % des lésions salpingiennes.
li semble qu1il soit moins fréquent que l'endométriose à première
vue. Cependant, il faut tenir compte du fait que 1'endométriose

'\\.
- 43 -
est à la fois recherchée sur les trompes gravides et non gravides
alors que l'hydrosalpinx est recherché seulement sur les. trompes non
gravides.
b - 3/
Les 1lots de WALTHARD
C'est une lésion rare. Sa fréquence qui est de 0, 3 % dans notre
série, correspond aux données de la littérature.
En Résumé
... Ces considérations sur la fréquence des différents types de lésions
nous permettent de constater que dans la hiérarchie des lésions tu-
baires :
- les salpingites non spécifiques sont de loin, les lésions les plus
fréquentes. Elles constituent 85, 9 % des lésions salpingiennes.
Ces données -sont en accord avec celles de SANGARET et coll.
Sur une série de 179 trompes non gravides examinées entre 1970
et 1975, ces auteurs retrouvent des lésions de salpingites non spé-
cifiques dans 76 % des cas .
.. La proportion des lésions non inflammatoires est en définitive
très faible. Elle ne représente que 6, 2 % des lésions tubaires.
- Enfin, on remarque l'inexistence de lésions tumorales, aussi
bien néoplasiques que bénignes.
Le cancer de la trompe
est effectivement réputé pour sa rareté.
Diverses publications le prouve.
BOURY -HEYLER (12 ) estime qu'il ne représente que 0, 1 à 1 % des
cancers de la femme.

- 44 -
- TEMPLE TON en Ougandan,
cité par M'G~AKOR à Abidjan_( 51 ),sur 3361
cancers de la femme étudiés entre 1964 et 1968, trouve au niveau
de la sphère génitale
- cancer du col: 22, 3 %
- cancer du sein: 9, 3 %
- cancer de l'ovaire: 6,5%
- cancer de la trompe 0 %
- A Lima,au Pérou, l'O. M. S en 1968 sur 1070 cancers de la femme,
trouve au niveau de la sphère génitale
- cancer du col: 45, 51 %
-cancer du sein: 15,42 %
- ovaire, trompe, ligament large: 1, 78 %.
- DUVERNET-BATTESTI (Côte d'Ivoire) citée par N'GBAKOR,
trouve sur 367 cancers de la femme observés, entre 1966 et 1969
- cancer du col: 26, 98 %
- cancer du sein : 8, 72 %
- cancer de-l'utérus autre que chorio- épithélioma : 4, 63 %.
- chorio-épithélioma : 3 %
- trompe: .0' %
- Quant aux tumeurs bénignes
on en décrit de toutes sortes mais, malgré leur grande variété,
elles demeurent également exceptionnelles.

..,
- 45 -
II. COMMENTAIRE S SUR LES ASPECTS CLINIQUES
En confrontant les résultats histologiques et les données cliniques.
nous avons fait deux constatations.
10 La difficulté de systématiser une symptomatologie propre
à chaque lésion
En effet. dans les lésions inflammatoires (qui constituent 93. 7 %
des lésions rencontrées) • les mêmes tableaux cliniques se re-
trouvent.
Ainsi. toutes les lésions inflammatoires spécifiques ont été décou-
vertes à postériori à l'examen histologique.
- Cette constatation illustre le bien -fondé de l'examen post-opératoire
des patientes. il permet. en cas de lésion spécifique notamment. de
reprendre la patiente en charge pour exploration approfondie et
traitement approprié.
- Cette absence de spécificité clinique explique également la fréquence
relativement élevée d'erreurs de diagnostic clinique que nous avons
rencontrées et que divers auteurs signalent aussi.
-DELLENBACH et coll. estiment qu'en moyenne. dans 30 %des cas
la clinique est en défaut. dans le diagnostic des lésions tubaires.
Le tableau suivant rend compte des erreurs de diagnostic clinique
redressées par l'anatomo-pathologie dans notre étude.

- 46 -
Nombre de cas
Diagnostic clinique
Nombre
et pourcentage
de départ
de cas
G.E. U
13
20/80 =
25 %
Kyste ovarien
7
Tableau N° 9
L'examen histologique a révélé dans ces 20 cas, qu'il s'agit en [pit,
de lésions de salpingites.
- HENRY-SUCHET( 39) dans une confrontation similaire entre la clini-
que et la cœlioscopie sur une série de 117 cas de salpingites, a trou-
vé 20% d'erreurs.
Le tableau suivant montre ses résultats
Nombre de cas
Diagnostic clinique
Nombre de cas
et pourcentage
de départ
G.E.U
14
kyste ovarien
5
25/117
= 20 %
infection urinaire
3
appendicite
2
colite
1
Tableau N° 10

- 47 -
Deux implications se dégagent de ce;tte
absence de spécificité clinique.
- La première c'est: l'intérêt capital de l'examen anatomo-pathologi-
que des trompes opérées.
- La deuxième c'est: l'apport inestimable de la cœlioscopie dans
le diagnostic des lésions tubaires "qui ne disent pas toujours leur nom".
La deuxième constatation issue de cette confrontation anatomo-clinique
est
:
20 La latence clinique des lésions
Ce fait est reconnu par de nombreux auteurs et ceci dans divers
types de lésions salpingiennes.
- Dans l'endométriose. SCOTT cité par GUEZ et TOURNE. rapporte
que seulement io % des femmes porteuses d'endométriose présentent
des signes fonctionnels.
-. Dans l'hydrosalpinx.PARENT et CHEVALLIER estiment cette
latence clinique à 58 % des cas.
- Dans la tuberculose.
la fréquence de ce caractère
asymptomatique
des lésions varie entre 40 à 70 % selon MAGNIN.
- Dans la bilharziose. on sait que lBs lésions qui prédominent au ni-
veau de la musculeuse et de l'adventice. provoquent des coudures et
des retrécissements cE la trompe. Cependant. ces lésions ne se revè-
lent très souvent qu'à l'occasion d'une ectopie de la nidation ( dans
la trompe ).

- 48 -
- Dans les lésions inflammatoires non spécifiques. bien souvent.
après une phase aigu~ plus ou moins bien soignée. les modifications
anatomiques des différentes tuniques
évoluent à bas bruit.
Ceci explique la grande proportion des cas chroniques découverts
sur les pièces opératoires.
- Nous avons. dans notre série. constaté des lésions salpingiennes.
de façon fortuite. dans 44 %des cas.
Certes. dans 56 % des cas. il y avait des signes d'appel bruyants
mais dans ces cas. les dégâts anatomiques étaient très sévères et
dépassaient le cadre de la trompe.
- Cette latence clinique nous amène à souligner. essentiellement
dans les lésions inflammatoires non spécifiques
- l'intérêt de la prophylaxie
- l'importance d'une guérison définitive (grâce à un
traitement bien conduit) qui ne laisse pas en place
des lésions susceptibles d'évoluer de façon insi-
dieuse.

- 49 -
III. COMMENTAIRES SUR LES CONSEQUENCES DES LESIONS
SALPINGIENNES.
Certains auteurs ont essayé d'évaluer les conséquences de ces lésions
en particulier des lésions inflammatoires non spécifiques sur l'avenir
obstétrical et gynécologique de la femme.
En 1975, WESTROM 'un auteur suédois, cité par ERNY ( 30 ). qui a
suivi pendant 10 ans, une population de 415 femmes après une infection
génitale haute, donne les chiffres suivants
- 63.4 %de grossesses
- 21 2 %de stérilité
- 18, 1 % de douleurs chroniques séquellaires.
- En 1980, ERNY dans un bilan de 7 ans, effectué sur une série de 70
femmes de la région d'Ajaccio, ayant présenté une salpingite authen-
fiée par la ccelioscopie, trouve
- 41, 1 % de grossesses
- 24, 3 % de stérilité
- 37
% de douleurs pelviennes chroniques.
_ Même s'il est difficile d'évaluer,les conséquences des lésions tubaires
sur la procréation, en raison des multiples facteurs qui sont en jeu
dans ce phénomène, les modifications anatomiques que ces lésions
provoquent sur les structures de la trompe nous laissent augurer,
en tout cas, de l'impact néfaste qu'elles ont sur les rôles de captation
et d'achellÙnement de l'ovocyte que joue la trompe.

" .,
- 50 -
Nous avons retrouvé dans notre étude. des lésions salpingiennes
associées à des grossesses tubaires dans 44 % des cas. Cela corro-
bore les études de ERNY et de WESTROM qui démontrent que. sur
les problèmes de stérilité et de viciation de la nidation que ces
lésions entrafhent. se greffe. celui tout aussi pénible des séquelles
douloureuses. Douleurs pelviennes chroniques qui constituent chez
ces femmes. un lourd handicap physique et psychologique .
. /


ND:J
sn':J
SNOI

- 51 -
CONCL USIONS
Cette étude anatomo-clinique de 317 trompes opérées dans le service
de gynécologie-obstétrique du C. H. U de Treichville. entre Janvier 1976
et Décembre 1980. nous a permis de dégager les constatations suivantes
- TI ~st difficile de systématiser une symptomatologie propre à chaque
type de lésion tubaire.d'où • l'existence de nombreux cas d'erreurs
dàns le diagnostic clinique.
- Les lésions tubaires sont découvertes dans 44 % des cas de façon
fortuite sur des trompes gravides.
- Dans 56 % des cas. les tableaux cliniques sont bruyants. Les lésions
anatomiques sont alors très sévères et nécessitent des interventions
mutilantes.
- Le cancer de la trompe s'avère extrêmement rare. Aucun cas n'a
été décelé dans notre étude. Cette constatation est en accord avec
les données de la littérature.
- Les lésions non inflammatoires sont peu fréquentes. Elles représentent
6. 2 % de la totalité des lésions tubaires.
- La bilharziose tubaire est la plus fréquente des lésions inflammatoires
spécifiques. Elle représente 80 % des lésions spécifiques. Elle est
1 fois sur 3 associée à une grossesse tubaire.
6. 2 % des lésions tubaires sont bilharziennes.

- 52 -
- La tuberculose qui est la deuxième lésion spécifique rencontrée
semble peu fréquente.
1. 6 % seulement des lésions tubaires sont
tuberculeuses. La tuberculose tubaire représente 20 % des lésions
spécifiques .
.- Les autres lésions spécifiques mentionnées dans la littérature:
l'actinomycose. l'ascaridiose. la filariose sont inexistantes.dans
notre série. Elles demeurent des curiosités.
- Enfin. on constate. en accord avec de nombreux auteurs africains.
l'ampleur considérable des lésions inflammatoires non spécifiques.
Elles représentent 85. 9 % des lésions salpingiennes.
Quand on sait que ces lésions touchent essentiellement les femmes de
20 à 25 ans. chez qui elles sont susceptibles d'engendrer:
- stérilité
- grossesse tubaire
- douleurs pelviennes chroniques et invalidantes.
on comprend alors.la nécessité impérieuse de la prophylaxie des .
causes favorisantes les plus courantes de ces lésions:
- prophylaxie et traitement des infections gonococciques.
grâce à
une information plus accrue de la jeunesse sur les
mesures élémentaires d'hygiène dans les rapports sexuels
et à
la sensibilisation sur la nécessité d'une consultation
auprès d'un médecin en cas de blennorragie.
- prophylaxie et traitement.des infections du post-partum
grâce à une meilleure hygiène de l'accouchement. et des
infections du post-abortum grâce à une expansion de la con-
traception dans la population cible: les femmes jeunes.

.... .



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SERMENT D'HIPPOCRATE
En présence des Martres de cette Ecole. de mes chers
condisciples et devant l'effigie d'HIPPOCRATE. je promets et
je jure. au nom de l'Etre Suprême. d'être fidèle aux lois de l'hon-
neur et de la probité dans l'exercice de la Médecine.
Je donnerai" mes soins gratuits à l'indigent et je n'exigerai
jamais de salaire au-dessus de mon travail. Je ne participerai à
aucun partage illicite d'honoraires.
Admis à l'intérieur des maisons. mes yeux ne verront pas
ce
qui s 'y passe. ma langue taira les secrets qui me seront confiés
et mon état ne servira pas à corrompre les mœurs ni à favoriser
les crimes.
Je ne permettrai pas que des considérations de religion. de
nation. de race ou de classe sociale viennent s'interposer entre mon
devoir et mon patient.
Même sous la menace. je n'admettrai pas de faire usage de
mes connaissances médicales contre les lois de l'Humanité.
Respectueux et reconnaissant envers mes Martres. je
rendrai à leurs enfants l'instruction que j'ai reçue de leur part.
Que les hommes m'accordent leur estime si je suis resté
fidèle à mes promesses. que je sois couvert d'opprobre et méprisé
de mes confrères si j'y manque.
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Lu et Approuvé
:
Vu
Le Président du Jury
Le Doyen de la Faculté de Médecine
ETTE
Marcel
YANGNI-ANGATE Antoine
Vu et permis d'imprimer
Le Recteur de l'Université d'Abidjan
VALY Charles DIARRASSOUBA
Par délibération. la Faculté de Médecine d'Abidjan a arrêté
que les opinions émises dans les dissertations qui lui sont présentées
doivent être considérées comme propres à leurs auteurs et qu'elle
n'entend leur donner aucune approbation ni improbation.