RÉPUBLIQUE DE CÔTE D'IVOIRE
UNION-DISCIPLINE-TRAVAlL
MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION NATIONALE
~
~
FACULTÉ DE MÉDECINE
Année 1974-1975
THE8E
pour le
DOCTORAT EN __MEDECINE
(DIPL01~cDi.JSfFAI~RlCAINET MALGACHE 1
POU[l l'ENSEIGNEMeNT SUPERIEUR!
c. A. M. E. S. -
OUAGADOUGOU
Arrivée ..
. UiN ·1995 .....
Présentée et soutenue publiquement le 10 Mars 1975
par
COMPOSITION DU JURY:
Président:
Monsieur le Professeur P. DELORMAS
Directeur de thèse:
Monsieur le Professeur N. COULIBALY
Assesseurs :
Monsieur le Professeur J. ASSI ADOU
Monsieur le Professeur Agrégé A. BOURGEADE

-
l
-
LISTE OU PEP-SONNEL ENSEIGNANT DE LA FACULTE DE MEDECINE
1974 -
1975
---------0-------
PROFESSEURS
MM.
B[RTRA~D
Edmond
Doyen
Clinique Médicale
ALL~NGBA
Koffi
Chirurgie
ASSI ADOU
JêrOme
Pédiatrie
AYE
Hippolyte
Médecine
COULIBALV
Nagbélé
PneumoPhtisiologie
DOUCET
Jean
Parasitologie
ETTE SOGUI
Marcel
Anatomie Pathologique
KEBE
Memel
Anatomie Chirurgie
LE GUY ADER
Armand
Anatomie Chirurgie
LOUBIERE
Robert
Anatomie Pethologique
SANGARET
Malick
Gynécologie-Obstétrique
VILASCO
Jacob
Odonto-Stomatologie
VANGNI-ANGATE- Antoine
Chirurgie
PROFESSEURS ASSOCIES
MM.
CABANNES
Raymond
Hémato-Immunologie
CORNET
Lucien
Chirurgie
PROFESSEURS EN SERVICE EXTRAORDINAIRE
t,
MM.
DUCHASSIN
Marcel
Bactériologie
GIORDANO
Christian
Neurologie
HAZERA
Max
Psychologie
HEROIN
Pierre
Dermetologie
MAITRES DE CONFERENCES AGREGES
MM.
ATTIA
Vao
Hépeto-Gastro-Entérologie
BADOUAL
Jean
Pédietrie
BONDURAND
Alain
Anesthésie-Réanimetion
BONHOMME
Jean
Immuno-Hématologie
BOURGEADE
Auguste
Maladies Infectieuses
BUREAU
Jean-Paul
Histologie
CLERC
Michel
Biochimie

Mme
DANDN
Gi siHe
Physiologie-Exploretion'
Fonctionnelle

- II -
MM,
ESSOH
Nomel Paul
Pédiatrie Sociale
ETTE
Ambroise
Oto-Rhino-Laryngologie
GUESSENNO
Kouadio
Médecine Sociale
LE ElRAS
Michel
Médecine Interne
RITTER
Jean
Gynécologie-Obstétrique
SANGARE
Souleymane
Ophtalmologie
CHEFS DE TRAVAUX
Mme
CHIPPAUX
Claude
Bactériologie-Virologie
M.
CDWPPLI-8DNY
Kwassy
Anat~mie Chirurgie
Mme
MDRLIER
Geneviève
Gén étique
ASSISTANTS DE fACULTE-CHEFS DE CLINIQUE DES HOPITAUX
MM.
AHOLI
Paul
Pédiatrie
SEl1A YAD
Bernûrd
Médecine
BOHOUSSOU
Kouadio
Gynécologie
CHAUVET
Jacques
Médecine
COULIBALY
André
Chirurgie
DIARRA
Samba
Gynécologie
DJEDJE
André-Théodore
Radiologie
DJIBO
William
Chirurgie
GAUDET
Dja
Médecine Interne
KADIO
Auguste
Maladies Infectieuses
Mme
KASSI
Michèle
Fédiatrie
KDNE
Robert
Gynécologie
KOU AME
Konan
Pédiatrie
N'DRI
Kof!i
Anesthésie-Réanimation
001
Assamoi Marc
Médecine
ROUX
Constant
Chirurgie
TIEN[lREBEOGO
Hilaire
PneumoPhtisiologie
WAOTA
Coul1baly
Chirurgie
Mme
WELFENS-EKRA
Christiane
Gynécologie
YAO DJE
Christophe
Chirurgie
ASSISTANTS DE FACULTE - ASSISTANTS DES HOPITAUX
MM.
ASSALE
N'Dri
Parasitologie
NOZAIS
Jean-Pierre
Parasitologie
eOUTROS-TONI
Fernand
Physiologie

- III -
ASSISTANTS MONO-APPARTENANTS
Mme
AGOH
Bernadette
Chimie
Mme
OOSSO
Yolande
Physiologie
Mme
HOUVET
Danielle
Biochimie
Mme
NICOLAS
Chloé
Immuno-H~matologie
CHARGES DE COURS
MM.
COULIBALY-KAFANA Zoumana
Pharmaco-Toxicologie
PALOMBO
Robert
Biophysique
---0---

- II} -
• Il n'ya pas de plus grand amour
que de donner sa vie pour scn p~ocha1n·.
Jean 15- 13

- v -
A MON PERE. A MA MERE
En hommage à l'éducation pluridimension~elle
que vous m'avez assurée et que vous continuez
de me dispenser: 'ducat1on spirituelle.
l~
professionnelle. intellectuelle.
A MES FRERES ET SOEURS
Soyez assurés de mes devoirs d'ainé -a votre
égard. N'abendonnez jamais le chemin que
Papa et Mam~n noua indiquent : chemin
d'humilité. d'abnégetion. de courage,
de persêvérance dans les études,
dans le travail.

- VI -
A KAKOU JONATHAN
Pour ton influence décisive
sur ma formation scientifique,
pour ton sens familial aIgu
A LA MEMOIRE DE MANLAN AYA
A PAPA MANLAN EHDLIE JOSEPH et FILS
en perticulier les confrères
MANLAN Georges et MAN LAN Léopold
Pour les services inoüJs
rendus à mon endroit

- VII -
A TOUTE MA GRANDE FAMILLE
Fam111e ANDOH et FILS. en particulier
le Docteur ANDOH Joseph et Madame
famil1e-OKOU~
et FILS
Famille FlAN
Madame et Monsieur AHIZI
A mes grand-mères
Aux t~ntes.
oncles. cousines. cousins
En reconnaissance eux sentiments
familiaux nourris à notre êgard

- VIII -
AUX AMIS DE LA FAMILLE
Docteur AMON AKA et Famille
Docteur OIE Kacou et Famille
Pour l'accueil amicdl et fraternel
qui a toujours été réservé aux nOtres
A Madame FODE ADJD
A Madame EHOUMA~
A Monsieur ESSOUBO Ernest et Famille
Pour vos conseils qui ont été
lumi8re sur mon sentier

-IX -
A mes Mattres d'école primaire
A mes Professeurs du Cours Secondaire
Protestant de Dabou
A mes Professeurs du Collàge Notre Dame
d'Afrique
En témoignage de ma gratitude

- x -
Au Docteur TIENOREBEDGD Hilaire
Ton savoir étendu,
ton ouverture d'esprit,
ta disponibilité,
ton zèle
au travail
(pour ne citer que ces qualités)
forcent l'admiration de tous ceux
qui ont travaillé avec toi
En reconnaissance -pour ton aida inappréciable
apportée à l'élaboration de cette thèse
A G~UDET DJA
Mon admiration pour ta renommée de
brillant universitaire et de
travailleur consciencieux.
Mes remerciements pour services rendus
aux miens.
AUX AUMONIERS de l'A.C.E.P.C.!.,
Aux amis Acepcistes
Pour les moments édifiants
passés ensemble

- XI -
A tous ceux qui ont participé à l'élaboration
de cette thèse :
DIALLO et KOUAKOU
du service P.P.H.-de TREICHVILLE
GOMEZ, EMILE at SYLLA
du C.A.T. d'ADJAME
Mademe NIGNAN
A toutes les sages-femmes responsables
elors des maternités de PORT-BOUET,
TREICHVILLE, COCODY, de l'HOPITAL CENTRAL.
des 220 LOGEMENTS, d'ADJAME.
A mademoiselle BANTIGNY
Au COMITE ANTITUBERCULEUX de COTE d'IVOIRE
Au CENTRE INTERNATIONAL DE L'ENFANCE
en particulier eu Docteur FILLASTRE C.
ORSAUD E.,
Mes vifs remerciements

-
XII -
Aux Docteurs SCHMIDT O.
ROUO/l,UL TM.
f-\\NGE BAUL TM.
BRETTON R.
en souvenir des moments instructifs
passés à vos côtés
AU PERSONNEL DU P.P.H. de TREICHVILLE
Pour l'accueil
fr~ternel réservé lors
ée netre stage et pour votre dévotion
exe~plaire au service des môledes

- XIII -
A MES PRQMOTIONNAIRES de l'AB.4 1973
A MES AMIS:
KA5SANYOU - N'GUETTA -
DOUGOUTIGUI - SOMBO
AUX INTERNES DU C.H.U. d'ABIDJAN
AUX ETUOIANTS DE LA FACULTE DE MEDECINE
En amitié pour vous

- xrv -
Au P8rs~nnel
du Service de Gynéco-Otstétrique du
C.H.U. de COCODY
Monsieur le Profess8ur RITTER
Nous n'avons pas hésité à choisir votre
service pour continuer notre formation
d'interne
la clartê de vos exposés,
votre souci de
forma~ion universitaire,
votre dégout
des "bricoles",
votre exigence d'un travail
correct sont autant de qualités que nous
souhaiterions rejaillir sur les élèves que
nous sommes,
et nous en sommes déjà
reconnaissants
Aux Docteurs SAMBA OIARRA et KONE ROBERT
Exemples de travailleurs infatigebles,
acharnés au travail bien fait.
Notre reconnaiss3~ce pour votre disponibilité
à nous enseigner,
à combler nos
lacunes.
Aux camarades
BENOITS,
LAMBIN,
LIKIKOUET,
KEITA,
SYLVAIN.
Combien admirable est notre entente,
notre coopération

r
tous nos ma!tres de l~ Faculté ce Médecine,
en particulier
Au Professeur YANGNI-ANGATE Antoine
Nous nous souviendrons toujours de vos
cours si majestueusement bien faite,
de vos conseils. de votre sens aigu
de fc~môtion à un naut niveau scientifique
de l'étudient de la faculté d'Abidjan
Au Professeur LDUBItRE Robert
Pour son étroite collaboration
Aux Professeurs BADDUAL
BfRTRAND
HERDIN
LE BRAS
MALICK SANGARET
KEBE
Pour les moments hautement instructifs passés
au~rès de vous
Aux Docteurs BEDA et GUESSENND
Vous nous avez guidé de vos conseils et de
votre expérience durant nos études

- XVI -
A notre Prtsident de Thès8
M=nsieur le Professeur PIERRE DELDRMAS
Membre du Comit~ Exécutif je l'Union Internation=le
contre l~ Tuterculose (élu en 1963 ;
réélu en 1969)
Chevalier de l'Ordre N5tional du Mérite Français
Officier de l'Ordre National de Côte d'Ivoire
Commandeur de l'Ordr2 National de
la Santé Publique
de C~te d'Ivoire
Chevalier de l'Ordre de l'Education Nationale
de Côte d'Ivoire
Vous restez pour nous
l'ex8~ple vivant de
travailleur inlassable,
d'organisateur efficace
tenant compte des ré~lités quotidiennes.
NQUS
nous r~ppellerons toujours d8 vos grandes
qualités scientifiques et humaines
J
vcus avez
cultivé en n~u~ cet èspect souvent en veilleuse
de nntre formation
l'humanisation de le
médecine.
Vous avez bien voulu nous faire l'honneur
d'accepter l~ présidence de cette thèse.
Pour toutes ces raisons veuillez trouver ici
l'ex~ression de notre profond
respect, de
notrp sincère gratitude.

- XVII -
A M~nsieur 18 Professeur NAG8ELE COULI8hLY
Mattre de C~nférence Agr6gé
Officier de l'Ordre National de Cête d'Ivoire
Officier de l'Ordre de la Santé Publique de
COte d'Ivoire
Chevalier des Palmes Académiques
Votre humilité, votre sérieux Jans le travail,
votre
disponibilité, font de vous un prcfesseur admiré
Vous nous avez appris ê concilier les exigences de la
médecine clinique et de la médecine sociale
De plus vous nous avez apporté une aide précieuse dans
l'élaboration de ce travail.
Nous vous en sommes infiniment reconnaissant.

-
XVIII -
Monsieur le Professeur ASSI AOOU
Officier de l'Ordre National de Cete d'Ivoire 1978
Chev~lier de l'Ordre de ln S~nté Publique
dB COte d'Iv0irc 1973
Ch~valier des Palmes Ac~démiques Françaises 1970
Nous n~avons eu l'occasicn de vous conna1tre qu'au niveau
des cours J l'étendue de vcs connaissances,
les réponses
précises aux questions qui vous sont peséesJ
font qu'on
êproQuve toujours une grande joie à s'instruire auprès
de vous.
Vous nous faites
le grand honneur de feire pertie
de notre jury.
Ou'il nous soit permis de vous exprimer
notre profonde rEconnaissance.

- XIX -
Mcnsieur le Professeur ARrégé BOURGEADE Auguste
Officier de l'Ordre de la Santé Publique
de C~te d'Ivoire - Octobre 1972 -
Croix de l~ Valeur Militaire
(France 1962)
Mérite Sénégalais - Chevalier - 1966
Médaille de Vermeil - Médaille des Epidémies
(France)
- 1973 -
Votre service est l'exemple de quantité de soulagement
que l'on oeut apporter aux malades ~ partir d'un minimum
d'équipement.
Nous avons arprécié la quelité de votre enseignement,
la
minutie,
la rigueur que vcus exigez de nous,
et qui ont
affiné notre sens clinique.
Veuillez crcire è notre sincère reconnaissance
et à notre profond respect.

EfSAI
D' UNE
NOUVEL!-,E
TECP'J'.j'lQUE
DE VACCINATION BCG A
LA
NAISSANCE
--------------------

-
1
-
PLA N
INTRODUCTION
• . . . • • • . t ••••••••••••• , ••••
p.
3
Il
• •




• •
CHil.PITRE l
CONSIDERATIONS GENERALES
l
-
ImportancE de la
tuberculosE
..••..••••
p.
6
II
- Place de la prévention dans la
lutte antituberculeuse
•••••••••••...
p.
6
III
-
Les moyens de prévention
••...••.••••
p.
8
IV -
Le B.C.G.
...........................
1.
Effet biologique de la
vacc 1 na t 1 on
•••.••••••••••••.••
p.
9
2.
p.,
quel âge vacciner?
••••.••••
p • 1 2
3.
Principales techniques vaccinales p.13
CHAPITRE II -
B.C.G. A L'AIGUILLE BIFURQUEE
l
-
~1 storique
. . . . • . • • • • • • • . • . . . . . • . . • • . .
p. 22
\\ " ;~ i l :~.~~
\\V,l
," 'r'J:>,.
,\\.
~"'-
-,') "-
II -
Princi!=,ôux trava
p.22
:;:'"-;./~~••. ~~(,.:\\ .••••••
-ô . ~!l1
-",
! ? ; . i
<: '
'/1
CHAPITRE III -
~.C.G. A L'AtÇU LE DI'
EE CHEZ
LE NOUVEAU-~:È
1
-
Obj set 1 fs
.
p.26
II
- M~tériel
et méthodolcgie de
la
vacc i nat ion
• . . . . • . • . . . • • . • . • • . • • . •
p. 27
III -
Matériel et m~thodologie du
contr~le PQst-v=ccinal
••••.•••.•••
p.37
IV -
Remarques et incidents opérationnels
p.42

-2-
Cr-'PPITPE
1\\1 -
RESULT,:'TS
ET CO~,iŒ~JTAI~ES
l
-
RE~~raues ~r21i~in~~r~s
• . . . . . . . . . . 1.
p.
46
II
-
Effectifs con~r~lés - Effectifs
retenus
•.••.••
p.
46
III -
Résult~t5 de l~ v~ccinRtion r~'
voi e i ntrad Er~i que
•••.••••..••.•••••
p.
48
IV -
R6sultats dE le vaccination B.C.G.
è
l'~iguille bifurquée
••••.•••••••••
p.
51
v -
R~sultats de l'associetion vaccinAle
ûntivaricliauü et E.C.G •••••••••••••
p.
58
VI -
Ppsultats du groupe témoin
v~ccin antiv~riolique seul
.......... p. 60
VII -
Ccmpar3ison des différentes
techniques vaccinales
•••••••.•••••••
p.
61
VII!
-
Com~araiscn entre opérateurs
••••.•••
p.
66
COtJCLUS 1Ot~S
•••.••••••••••••••••••••••••••••••••
p.
70
[!IfLIOGRJ\\PHIE
•.•••••••••.••••••.•..••••••.•••.•
p.
74
- = : =-

II. Ti- Of'UC TI on !

-
3 -
INTR02UCTION
Depuis son nvène~ent, l~ vaccination par le B.C.C.
e constitué un champ dialectique particulièrement animé.
Il
n'est plus question de controverser la réalité
de l'efficience du B.C.G.
qui,
dans
la
protection cor.tre la
tuberculose maladie est estimée è près de 80 ,
dans plusieurs
enqu~tes
-
HYGE
(46)
en 1956 au Danemark
- ARONSON et TAYLOR
(4)
en 1958 en Amérique ju Nord
- British Medical REsE~rch [ouncil
(8)
en 1963
au Royaume Uni.
Par contre,
la
place qui doit revenir è cette pré-
munition dans le dispositif antituberculeux de divers pays
fait
plus que ja~ais l'objet de débats actuels.
Il
y a en
effot un paradoxe redoutable dans l'utilisation des bienfaits
da l~ vaccination par B.C.G. selon les conditions épidémiolo-
giques
: là où l'infection tub8rculeuse n'cst pas très fré-
quente,
la nécessité d'une protection peut se discuter avec
l'intérêt de conserver toute sa valeur diagnostique à le
constatation d'une allergie tuberculinique spontanée alors
que la population susceptible d'en bénéficier est considèra-
ble
(index tuberculinique bas dans la ~ajorité de la popula-
tion). Au contraire,
les pays è forte endémie tuberculeuse
co~ptent bsaucoup de sujets infectés et peu de sujets disponi-
bles pour la vaccination préalable alors Qu'on souhaiterait
pouvoir en pro:~ger un grand r.ombre.
Telle est la situation en Afrique aujourd'hui et
pour surmonter cette situation arnbigüe de nombreuses étud€s
ont été faites qui ont confirmé que c'est dans
les premières
années de la vie et si possible dans les premières semaines
ou les premiers jours qu'il faut appliquer la vaccination
B.C.G. si l'on veut Qu'elle intervienne antérieurement à tou-
te contamination sauvage.

-
4
-
La Bacille do Cùlmette et GU8rin n l'heureuse pro-
priété de pouvoir ~tre administré ~ l'organisMe humain dès
la naiss~nce et d'y développer un processus immunaitair& ef-
ficace
(lymphocytes et ~arcophages compétents) dans un délai
de quelques sem~ines.
Ces nouveaux-nés et les plus jeunes enfants dispo-
sent en COte d'Ivoirr: d'une infrastructure sanitaire spéci-
fique en plein essor aVEC les maternités et les contres de
prot~ction maternelle et infantile
: leur·~éseau s'intensi-
fie et s'étend à l'ensemble du territoire national et par
eillaurs une fraction de plus en plus importante de partu-
rientes et de mamans les fréquentent assidOment.
l'éducation
de la santé trouvant là un de ces effets le pl,'s réel et le
plus bénéfique.
Nous nous sommes attachés à l'aspect particulier
de l'application du vaccin B.C.G. chez les nouveaux-nés. En
effet si la technique d'injection intradermique est exclusi-
vement utilisêe
pDur cette vaccination depuis 10 tout jeune
!ge. elle sa heurte à une difficulté pratique réelle chez
le nouveau-né dont le derm& particulièrement mince et fragi-
le ne se pr~te pas ~ une injection sans un entra!nement spé-
cial du personnel. Généraliser la vaccination à la naissance
suppose donc un mode d'introduction du B.C.G. qui soit simple
et fiable.
acceptable et réalisable par le personnel des ma-
tGrnités. admis par les mères et dénué de complications pour
l'enfant tout en conservant son antigénicité.
Nous supposons acquis par ailleurs d'autres con-
traintes d'une vaccination réussie telle que disponibilité
en v~ccins, conservation du produit, motivation du personnel.
Notre travail s'est efforcé d'évaluer les Qualités
de l'aiguille bifurquée ~ cette fin.
Les moyens ont été four-
nis par le Centre International de l'Enfance,
les Centres
et ServieRS Antituberculeux. ainsi que par le Comité National
Antituberculeux de COte d'Ivoire.

-
5
.
- Chapitre
1 -
[CONSIDE~ATIONS GENERALE~l

-6-
l -
IMPORTANCE CE LA TUBERCULOSe DANS LE MONDE -
Oans le neuvième rapport du Comité OMS d'experts
de la Tuberculose (2)
l'O.M.S.
rappelle que contrairement à
une idée souvent répandue,
la tuberculose reste une maladie
fréquente
J
le nombre des cas contagieux pour l'ensemble du
monde varie entre quinze et vingt millions selon le~ évalua-
tions J et m~me dans les pays où elle est considérée mainte-
nant comme rare,
elle provoque souvGnt plus de décès que
toutes les autres maladies infectieuses à déclaration obli-
gatoire réunies.
Dans les pays à forte endémie tuberculeuse,
une
fraction non négligeable dES sujets atteints appartient à la
classe sociale active J
l'effort de l'homme constituant le
support essentiel du développement dans ces régions. on ima-
gine l'importance qu'occupent les moyens de lutte antituber-
culeuse en santé publique.
II - PLACE DE LA PREVENTION DANS LA LUTTE ANTITUBERCULEUSE -
=
La place du B.C.G. dans la lutte antituberculeuse
ne peut être appréciée qu'en évoquant l'ensemble des moyens de
de lutte, à savoir :
- le dépistage des tuberculeux bacillifères
-
le traitement des sources bacillifères
- la prévention
- innervant tout ce réseau de lutte,
l'éducation
sanit~ire auprès du malade, auprès du public
tout-venant, auprès du personnel médical et para-
tédical.

-7-
~)
l'LD.P.
De nomereus8s C3US~S de n{gativité et dE var15tiJns
de l'intensité en lirïitent
la portée di5gnostiqu8.
b)
la techniaue radiologiquE
:
coOteuse,
onéreuse,
elle n'autorise pas à affirmer
la tuberculose pulmonaire.
c)
La technique bactériologique
Le 8ème rappor~technique de l'O.M.S.
sur la Tubor-
culose (1)
adopté et largement diffusé par l'Union
Internationale contre la Tuberculose ne laisse au-
cune ombre quant à la place de la
recherche du
B.K.
1
ce rapport f3it
prêtique~ent l'unanimité
chez tous les phtisiologues 1
la
recherche du ba-
cille tuberculeux d~ns l'expectoration est donc
la seule méthode suffisante pour le diagnostic da
tub8~culose pulmonaire;
elle s'adressera aux su-
jets présent3nt des symptomes respirat2ires
: c'est
le dépistaga dit p~ssif lequel
suppose un réseau
de diagnostic sans faille,
qui
suppose à son tour
des microscopistes entrainés,
le bactériologiste
étant un véritable pivot de cet édifice.
Au niveau de traitement
:
Nous disposons de médicaments spécifiques nombreux
et efficaces psrm8ttant de tarir les sources d'in-
fection.
Théoriquement un schéma respectant les principes
de la chimiothérapie antituberculeuse devrait abou-
tir è 100 % de guérisons.
En réalité l'application cu traitement exige des
régimes standardisés,
un réseau de traitement le
plus étoffé possible pour mettre à
la portée des

-8-
p~tients les structures de surveillance et du con-
tr~le bactériologique 1 mAis le traite~ent entitu-
b8rcu12~x rQste de lo~[u& ~urée : dix-huit mois.
Ainsi
se ~ultipliGnt les CGuses et risques d'irrÉ-
gularité et d'interruptic~ du trait8ment par le
malade.
Peur limiter ces Échecs.
ce qui compte
c'est la qualité dG 1 'orgar.isation du traitement
sur le terrain,
la qualité de la supervision et de
la prise en charge des malades,
et
l'on sait par
expérience les difficultés d'application d'un tel
programme.
les conséquences d'un traitement mel conduit sont
néfastes
:
- création de résistances secondaires dues aux
lacunes prov8nant soit du médecin,
soit dlJ malade
• D~ssage è un traitement ce relais de coOt plus
élevé.
-
possibilité de résistance même è ces médicaments
de relais.
Ces raisons obligent è reconna!tre la nécessité de
la prévention en matière de lutte antituberculeuse J
quels en sont les moyans ?
I I I -
MOYENS DE PREVENTION -
1- Introducticn
La difficulté d'un réseau de diagnostic sans faille et la
crainte des r6sistances par
un traitement mal
conduit font
augurer de l'import~nce d8 la prévention dans l'arsenal an-
tituberculeux,
Cette importance est encore accrue chez l'en-
fant,
eu égard aux facteurs
suivants:
-
les méningites tube~culeusos sont encore souvent mortelles:
en France. en 1970.
1971,
1972 près de 100 cas mortels par
an pour enfants de moins da six ans
(18).

-9-
-
les û~imo-infections sent encore nc~breuses dnns les pays
sous-dévc10ppss.
~~ n~me que les virages des cutiréactions
~ui
50nt précoces.
Les moyens de pr{vent1on sont
la chim1oprévent1on
€t
le B.C.G.
II~- 2. L~ chimiopréver.tion
:
C'est la protection par des tuberculostatiques des sUjGts
non encore infactés.
Elle est innpplicable comme mesure col-
lective pour des raisons
- de coût prohibitif
- de faible rentabilité
1
en effet

le
prat:ct10n des sujets cesse dès arrêt
des médicaments
• la population prend irrégulièrement les
m~d1caments parce que non motivée par des
sy~ptOrnes (plus de 80 %dans les statistiques
f~ites par l'O.M.S.
à Djebel-Lamar en
Tunisie).
En pratique.
on a
recours à la chimioprévention
en -aurêole",
celle des sujets contacts
IV - LE B.C.G. -
1. EffEt biologique de 1~ vaccination B.C.G.
.
a)
Zes bases de Za vaccination B.C.G.
Elles reposent sur l'étude de la tuberculose expé-
rimentaIs chez le cobaye J après une infection première par
le B.K ••
se déveloPP8nt une immunité attestée par le p~éno­
~ènc de Koch et une allergie tuberculinique. Ces deux proprié-
tés apparaissent après un délai qui constitue la phase anté-
allergique. Elles sont liées:
le phénomène de Koch ne peut

-10-
~tr8 obtenu tant que ne s'est p~9 développée l'allergie
tuberculinique J l'intérêt pratique est
la valeur particu-
lière de l'allergie qui affirme que le sujet a été scurn1s
à l'infection et permet de déduire qu'il a acquis un cer-
tain degré de protection.
Chez l'homme,
il existe une an~logie des mod~li­
tés réactionnelles acquises
:
- présence de phnse anté-allergique
- développement d'une im~unité
- installation d'allergie tuberculinique.
Mais l'évolution de la maladie tuberculeuse chez
l'homme n'est pas r~gulièrement mortelle J cette différen-
ce fondamentale tient à la présence d'une résistance natu-
relle à l'infection tuberculeuse.
résistance constitution-
nelle.
hérédit3irement transmise.
v~riable selon les espè-
ces.
bJ aaraat~res sp~ciaux de l'immunit~ antituberculeuse:
On les saisit mieux par rapprochement avec l'im-
munit6 induite par les maladies infectieuses aigües. Celle-
ci
:
- s'installe
maladie. après destruction
du germ~ DU du
propriétés immu-
la mère à l'enfant
ou à un
- elle
"elle est telle
germe n'est plus
possible J c'est "l'immunité de réinfection"
(OEBRE R et BONNET H.)
Quant à l'immunité induits par la tuberculose.
elle a les
caractères suivants
-
l'immunité survit quelques années après la stérilisation
des lésions ou du vaccin. En pays endémique les réinfec-

-11 -
tions
assurent unG rel~nc? périodique.
-
le s6ru~ acquiErt de nsuvelles propriétés qui ne sont
cep~~d3nt p35 le su~~crt d2 l'immunité,
qui
est ici cel-
luhire.
-
l'or~ènism~ ~cqui~rt u~e im~unit5 contre des sJrinfec-
tiens exogènes,
m<3is jarr,ais d' immunité tot2le contre
l'infection tuberculeuse
: c'~st une "immunité de surin-
fection"
(DEBRE
R.
et BONNET H.)
L8 B.C.G.
n'entralne pas d'immunité totale.
-
il inhibe la prolifération des bacilles
-
l'immunité induite est fonction de l'état physiologique
du sujet
R~ DUBOIS a ainsi observé que chez les souris
traitées au thiouracil,
ou avec certains régimes synthé-
tiques,
l'immunitt pest-vaccinale ne se manifeste pas.
c) m~cani8me de l'immunité ppovoquée pap le E.C.G.
:
L'immunité
induite par le B.C.G.
est
cellulaire
J
on le sait depuis l'expérience· fondamentale et classique
de Lurie que le monocyte en est
l'agent fondamental.
Dans l'immunité cellulaire les lymphocytes MT"
venant des cellules souches de la moelle osseuse, mOrissent
dans
le thymus,
deviennent des cellules immunologiQuement
compétentes pour réagir avec l'antigène
J
ollss se trans-
f8rment
:
- soit en cellules tueuses capables au contact d'autres
cellules de les attaquer,
de les tuer,
même lorsque les
victimes ne transportent pas l'antigène sp€cifique.
- soit en c811ules-mG~oire, petits
lymphocytes Qui après
contact avec un antigèn8,
sont capables de se souvenir
de cet antigène,
et
lors d'une stimulation ultérieure.
de se différencier à nouveau en cellules tueuses ou en
cellules-mémoire.
Les vaccins B.C.G.
et antivariolique produisent
des réactions de type retardé avec une immunité à méà1aticn

-12-
cel1u1aira.
Ce type d'immunité est prob~b1em8nt importent
aussi pour l'acti~~ du vaccin ~ntivariGliQue. Chez les
sujets sains,
le SystèM3 immunolngique doit,
sans aucun
d~uta, ~trg cep3ble cs pr8ndr~ en charge efficaceMent
l'un et l'autre de ces entigèn8s
(î9l.
Pour que se d8clenche le mécanis~e immunit3irE,
il
faut que le B.C.G.
se multip11e et diffuse dans l'org~­
nisme 1eR prGuves de l~ diffusion ont été apportées par
de nombreux Auteurs dont nous retiendrons les no~s de
COULAUD,
de GORM5EN,
de STROM.
Il est vraisemblable que C'Est à cette multipli-
cation et à cette diffusion que sont dues
l'app~rition de
l'allergie à la tuberculine et des propriétés immunisantes
IV. 2- A quel ~fe vacciner?
A tous les âges de la vie,
le vaccin entra!ne les m~mes
effets,
donc probablement
le m~me degré de protection.
Considérant l'importance de la tuberculose dans
le monde,
certains recommandent
la vaccination systémati-
qua au B.C.G. de toute la population jusqu'à quinze ou
vingt ans.
Dès notre préambule nous avons esquissé l'ambi-
guité de la vaccination systématique au B.C.G.
Nous sommes
partisans d'une attitude nuancée tenant compte du risque
de ccntamin~tion et de dissémination de l'infection tuber-
culeuse dans le groupE considéré.
Ce risque est-il faible?
Alors la vaccination
pourra être retardée,
le test
tub8rculinique gardant toute
sa veleur pour dépister les rares primo-infections.
Si la morbidité tuberculeuse est élevée, alers
la vaccinati~.~ doit être faite dès les premiers jours de
le Vi8 afin de prsté~cr le maximum d'enfants le plus tôt
possible.
Le vaccin ne déterminant pas une immunité défini-
tive,
il devra être renouvelé
J
le relais est parfois pris

-13-
par les surinfsctions préccces qui
entretiennent l;lmmuni-
té.
Dans ces p~ys à fcrt6 endémie tuberculeuse il n'y ê
donc de v~ccin~ti~n syst0~~tique qu'à lQ naissBnce. Le
B.C.G. est 13 seuls veccin~ticn que l'on peut fBire de
f~ç~n val~blE à ce ~~m3nt dc l~ vje. T~ut le ~Qnde est
d'ac~Grd sur l~ principe de vacciner dans les pre~i2rs
jours de la vie.
mais co~ment vacciner?
IV.
3- Principales techniques vaccinales:
Le
~B.C.G.-
M~nuel
pratique de vaccination de MANDE R.
et collaborateurs U
(54)
reste de première autorité en
matière de techniques vaccinales.
a) B.C.G. par voie buccale:
- ~rjDc1pe :
c'est
l'administration du B.C.G.
par la voie
buccale.
- ~~t~r1el
Il
es~ constitué de vaccin. d'abaisse-langue.
d'une timb~le. d'un biberon.
- r~ê!!~~!!~~_!~~~r1g~~ :
Elle est simple: faire absorber le vaccin peut
être fait par une infirmière et même par la mère J cela
représente un avantage indéniable.
- rêêl1§~!!QD_Qr~!!gyg
Elle srulève des difficultés à différents
niveaux
• ~u nivEêu du vaccin.
la présentation peut com-
pliquer la manipulation
: cela a été évoqué
par le Professeur DELDRMAS lors des journées
de Médecine Sociale de Bordeaux en 1969 ,
la
posologie de B.C.G.
r8tenue chez le nouveau-
né dans son éxpérience était de 100 mg en une
prise unique
J
l'Institut Pasteur ne préparant
pas d'ampoulEs à 100 mg il fallait
trois am-
poules pour vacciner deux enfants.
ce Qui ne

-14-
simplifie pes
la ma~ipulaticn•
. autre 8rdre de difficultés
18s précautions
pr8-vaccin~18s ;
il
feut
-s'ôssurer de
l'inté~r1té de la voie buccale,
d~ l~ muquEusE bucco-pharyngée 1 elle ne dcit
présenter aucune ulcér3tion ou érosion cu
rÉaction inflammatoire.
-éviter les vomissements
-éviter l'agit~tion, les cris.
les s3n-lots
génér3teurs de reflux.
Après la vaccination,
il
faut
satisfaire è d'autres pré-
cautions
: laver la ~uqueuse bucco-pharyngée en donnant à
boire un biber~n de lait,
un verre d'eau
sucrée,
DU
un jus
de fruit.
Les complic~tions, l'installation de l'allergie,
sa durée.
50nt résumées dans
le tebleau nO 1.
Conclusian
Après avoir suscité beaucoup d'espoir fondé
sur
les premiers résultats très encourageants de De ASSIS
(méthode dite brésilienne)
et sur la facilité de son admi-
nistration,
le B.C.G.
buccal du fait de nombreuses diffi-
cultés pratiques qui retentissent sur son efficacité, a
perdu de sa notoriété.
C. GATEFF et B. DURAND au cours du
séminaire de Ynoundé en avril 1974,
ne la citent que pour
mémoire dans leur éventail détaillé des techniques vacci-
nales
(35).
bJ voie 80U8-cutan~e :
complètement abandonnée en r~ison des abcès
froids.

-15-
0)
Soarifioations outanJes :
- ~~!~~!e~
intrcduire 10 vaccin dans
le derme par des sca-
rificetions.
- Matériel
vaccinostyle,
compresses.
sparadrap.
- Réalisation:
-----------
on dépose les gouttes de B.C.G.
Sur la peau
J
on introduit
le vaccin dans
le derme par des scarifica-
tions qui répondent à des conditions précises
:
• suffisam~ent profondes pour qu'affleure une
rosée sanglante qui
teinte légèrement l'émul-
sion vaccinale.
• lsu~ lvn~ueur totale est d'une importance p~i­
merdiale.
variabl~ avec l~!~e du sujet: 2 à
3 cm chez le nouveau-né.
• il faut éviter leur chevauchement Qui risque
d'introduire trop profondément le vaccin,Jet
être cause de co~plications locales
: ulcéra-
tions tralnantes.
cicatrices déprimées.
Le bras doit être horiz8ntal,
immobile, afin d'éviter
de répandre l'émulsion de toute part.
La vaccin doit sécher à
l'air quelques minutes
J
il
faut donc éviter les COUDS de pagne des mères.
L'installation de
l'allergie,
sa durée,
les
comp11catiDns de la méthode par scarification sont portées
dans le tableau nO 1.
Conclusion
---------- L'imprécision de la dose exacte pénétrant dans
l'organisme.
l'exigence de minutie de l'Dpé~ateur, de
patience du sujet vacciné,
font
que la méthode de vaccina-
tion au B.C.G. par scarification est considérée comme un
pis-aller.

-16-
dJ Tec"nique pal' injecteur sous pression sans aigui Zle~
type ped-o-jet
C'est une techniaue qui
~ été assez rodée d~ns
les v~ccin~ticns do ~CSS9 centre l~ veriole et c~ntre la
rougGole.
Munis d'un~ buse spéciale ~ jet oblique, Ces in-
ject,urs ont permis d'effectuer ~n très grand
no~br8
de
vaccinetions antivar1ol~ques intr~d8rmiQues. Ils ont foit
na!tre de grands espoirs er. matière de B.C.G.
j
d(~ essais
contr~lés ont alors été faits dans différents pays:
au Gabon
GATEFF 1968
(39)
au Niger
COLLAS et WRIGHT
( 17)
en France:
Centre International de l'Enfance
FILLASTRE et coll.
1970
(30)
.
au Sénégal
. CHAMBON et coll. 1970 ( 15 )
GATEFF scrutant ces différents essais à la
IIIème Conférence r~gion8le de la Tuberculose à O~3~adougGu
en décembre 1972, a conclu Qu'en matière de 8.C.G. la vac-
cination sous pression sans aiguille,
du type Ped-Q-Jet est
un
·intermè~e révolu" (40). Elle présente l'inconvénient
d'un outillage complexe et on8reux, d'entretien difficile,
d'usure de certaines pièces, d'une imprécision de volume f
de vaccin administré,
d'une irrégularité de la pénétration
des t?cilles dans la peau,
souvent hypodermique chez Id
nouveau-né, d'une grande vari~bilité et d'une fréquente
~édiGcrité d9ns les résultats.
e) M~thod~ des piqûres muttip!es
Nous en parlerons plus loin.
f)
Vaccination intradermique d ta seringue :
- Eriocipe :
il ccnsistc à injecter par voie rigoureusement
intrader~ique 1/1Q ml de vaccin reconstitué à la concen-

-17-
- scrinp,ue de 1~1 GraduÉe au 1/100° parfaitË~ent
étancht3
- aiguille courte c
1 ou 2 cm.
petit diamètre ~ 0,5 mm.
à
biseau court.
-
stérilisation:
autoclave
(pour aiguille en acierl
chaleur humide (aiguilles fournies
par l'U.N.I.C.E.F.l
Rsalisation de la vaccination
:
-----------------------------
-
Il faut assurer une berre homcgénéité de la dilution
du
lyophilisat ;
elle sera obtenue
• en a~itant préalablemont la poudre pcrur éviter
que des particules ne restent adhérentes au
verre
• en ouvrant prudemment
l'ampoule pour emp~cher
toute éruption du
lyophilisat au momant de la
pénétration de l'air.
• en mélangeant soigneusement le lyophilisat et
le solvant par plusieurs aspirations et refou-
lements du mélange à .la seringue.
-
Il faut
bien tendre la peau.
-
Il faut introduira l'aiguille en tenant la seringue tan-
gentiellement à la peau avec un certain degré d'obliqui-
té. Vu l'épaisseur du derme,
il n'y ô pas lieu d'enfoncer
l'aiguille au-delà de la longueur du biseau. On se rend
ccmpte que l'aiguille est bien en place en poussant le pre-
mier 1/100 de ml du vaccin.
Oans ce cas on sent une très
nette résistance sur le piston,
car le derme est difficile
à
distendre.
L'injection correcte exige donc une pression
i~p~rtante sur le piston et fait appara1tre une papule en
peau ~'orang8. Le seul procédé garantissant la quantité
exacte du vaccin injecté n'est pas tellement l'appréciation

-18-
de la ~apuI8. mais le déplacement du piston le long de la
~r~duatlon.
91ff1E~1!~~_p~~!~E~~~~I:~ :
Elles apparaissent chez le ncurrisson.
chez le
ncuveau-né dont ls derme ~st très fin.
Le risque de passa
ge de vaccin dans l'hypoderme est élevé
J
pour l'éviter
il
faut un personnel
spécialement formé et entra1né
J
c'est une méthode qui
ne peut être vulgarisée dans tcutes
les maternités qu'au prix d'une formation particulière
de personnel et en nombre suffisant.

-19-
COMPARAISON OES PRINCIPALES TECHNIQUES
VACCINALES D'APRES LE MANUEL PRATIQUE 0'
ACCINATION
dE
R.
MANDE.
Mi2thod8 de
1
,
SC:'3rific=ticns
1
IntradermiquE::
BuccalE.
vaccin",tion
1j
,
vit~lité du
vZjccin
frais
1 5 jours
15 jours
15 jours
sec
6 mois
des années
6 rncis
concentration
50 à 75 mg/cm3
0,5 à 1 mg/cm3
50 à
du vaccin
100 mg/cm3
Doses
20 à 60 mg
0,5 à 1 mg
50 à 100 mg
x 2,3 ou 6
Matériel
vaccinostyle
seringue et
abaisse-langue
technique
compresses
aiguille pour
timbale ou
sparadrap
ir>jection in-
biberon
pansement
tradermique
Temps nécessai-
Z à 3 fois quel
re à la vccci-
5 l''1n.
qU8lques seconde
ques minutes à
nation
plusieurs jours
d'intervalle
évolution im-
silencieuse
silencieuse
silencieuse
médi'3te
~
Réaction
loc~le
presque toujours
souvent suin-
inapparente
sèche
tante
durée de 13
4 à B semaines
6 à
12 semaines
0
réaction locale
cicatrice
le plus sC!uvent
toujours unique
0
inapparente par-
et
fois déplaisante
minime
et étendue
complications
les mêmes
les mêmes
les m~mes
générales
complic~tions
sensiblement la
sensiblement la
rares mais plus
loco-régionales
même fréquence
même fréquence
g~nant9s qu'
(adénites)
( 1 à 2 %0)
( 1 à 2 %
t
0 )
avec les autres
méthodes
allergie dans
la même chez
l~ mêmE. chez
les
irrégulière et
l'immédiat
les enfants
enfants jeu n es
généralement
jeunes
plus faible,
d'apparition plus
tardive
Perte de
130 à 40 ~our
10 à 15 pour
40 à 60 pour
1
l'allerp;ie
100 en 3 ans
l
100 en 5 ans
100 en un an.
1
1

-20-
Re~argues sur l8s techniqu€s
vaccinales.
La c~m~arais~n des principales techniques m~ntré
QUE
l'on obtient
les Earanties maximum avec
la seringuE
En intradermique
précisicn de la dose,
grande régularit~
du taux de vira~e, plus grande durée dG l'allergie.
L'inconvénient majeur est l'application chez le nouveôu-
né qui a un derme très fin,
et nécessite alors la forma-
tion d'un personnel
spécialement entra!né. Le
technique intradermique exige également une grande propre-
té dans 10 maniement.
Ces difficultés soulignent combien-serait bien
accueillie une technique utilisant un matériel simple,
d'applic~tion et d'entretien faciles
J
ces avantages pa-
raissent être réunis d~ns l'3iguille bifurquée,
recomman-
dée par l'O.M.S.
pour la vaccination antivariolique.
Il Y a une tendance actuelle aux associations
de vaccins pour limiter les gestes
J
des associations
vaccinales
été :tBntées au niveau
de l'O.C.E.A.C.
antirougeoleux +
Si les aiguilles de
servir à
la fois à
la vaccination antiv
avantages seront indéniables
:
-
rentabilité
-
facilité de l'acte vaccinal qui
~ermettrait
de confier la vaccination aux s?ges-femmes
dans
les maternités et même aux matrones dans
les zon8S rurales.

-21-
- Chapitre II -

- 22-
l
-
HISTORIQUE -
L~ tochniquE ce vaccin~ticn B.C.G. par pressi8ns
multiples est connue depuis 1939 ê
13
suite des travaux
de RDSENTHAL qui obtient un taux de conversion des réGc
tians tuberculiniques de 90 ê 95 % : BELL (6)
; GRIFFITHS
(43)
J
GAISFORD (32)
utilisant l'appareil de HEAF ont ob-
tenu chez les nouveaux-nés vaccinés avec du B.C.G. sec des
r~sultats comparables. Cette méthode a l'inconvénient d'u-
tiliser un petit appareillage particulier.
On sait depuis différents travaux que le 8.C.G.
peut ~tre administré simultanément avec le vaccin antiva-
riolique
: MooOIE et CHENG (57)
J
LIN H.T.
(52)
J
CHRISTEN5EN et al.
(16)
Or le vaccin antivariolique est administré main-
tenent à l'aide des aiBuilles bifurquées que recommande
l'O.M.S. Pourquci n'utiliserait-on donc pas le même meté-
risl et la m~me technique pour le 8.C.G.
? C'est ainsi que
13 technique de vaccinetion B.C.G.
par pression multiple
redevient d'actualité sous la forme des aiguilles bifur-
quées.
II - PRINCIPAUX TRAVAUX -
Depuis son regain d'intérêt,
la vaccination
B.C.G. à l'aiguille bifurquée a été l'objet de différents
essais
- VAUGHAN et al. en Tanzanie (S6)
Ils ont Montré que les résultats de la technique ~ l'ai-
guille bifurquée sont insuffisants comparativement à ceux
de la serin~ue de précision si l'on travaille avec un vac-
cin de concentration double ou même triple de la normale

-23-
- GATEFF et coll.
(34)
dans un eSS3i pr~li~in3ir8 à unF étudE de la vècci~=:i2n
~.C.G. è l'~i~uille ti~urqu~s.
Gateff è
abouti
3~X cc~~lu­
s:!.ons suivantr::s
1.
13 varisti2n de la c~ncentrBti~n du vaccin c~ns la ~r~­
portion de 10 ~ 20 fois
la nor~ale n'entrelne pas d'~~~­
liJration du pouvoir allGrris3nt,
de ~ême que l'aut~~~­
tation du nombre de coups d'ai?uilles de 1J à 20.
2.
Par contre la technique influe sur les résultats:
les
ai~uilles appliquées verticalement au même point d'im-
p~ct donnent un pourc~ntage d'échecs inférieur à la
t e C-.A n i que 0 b li q u 8
end e s po i n t 5 __ d i f f é r e n t s .
- FILLASTRE et c~ll.
(29)
en utilisent un v3ccin à la concentration de 80 mg/ml
sur des enfants de classe maternelle, Fillastre aboutit à
des résult~ts qu'elle qualifie de prometteurs
J
il reste à
prouver dit-elle "que catte technique peut 8tre utllisée
par n'importe quel opérateur,
non spécialisé, avec des ré-
sultats comparables".
Elle poursuit en faisant
remarquer au niveau du coût vacc:-
nal,
alors qu'une dose de vaccin pour scarifications ser-
veit ~ vacciner deux sujets,
cette même dose à l'aiguille
bifurquée servira à vacciner plusieurs dizaines d8 sujets.
- GATEFF et coll.
(38)
Après une étude sur la vaccination à
l'aiguille bifurqué8
avec un vaccin B.C.G.
à
la concentration de 300 m~/ml, arri-
ve ~ des conclusions semblables ~ celles de Fillastre:
"La vaccinatic~ B.C.G. par aiguille bifurquée est digne
d'intérêt.
Des résultats tels que ceux obtenus avec ce vac-
cin concentré doivent
inciter à poursuivre les investiga-
tions pour vérifier leur r8productibilité,
en particulie"
selon différents types de manipulateurs".

-24-
r~nclusi0~s C0S principaux tr~v~ux
Les rfsultJts obter.us Qvec 13 v~ccination B.C.G.
Dar ai~uillc bifurqu~e s~nt satisfaisants bien q~6 légère-
ment i~férieurs à ceux G~tenus par la technique standard
è
l'intr~dermique.
Les auteurs incitent à poursuivre les investi~a­
tians psur vérifier la
reproductibilité des résultats S6-
Ion différents types de manipulateurs.
R~Dpe10ns que jusqu'ici aucune étude n'a été
fôite ch~z le nouvsou-n~.
C'est à partir âe ces différents éléments que
nous avons entrepris
l~ vaccin~ticn B.C.G. à l'aiguille
bifurquée à l~ n5issance.

Charitre III
O.C.G. A L'AIGUILLE BIFURQUEE
CHEZ LE NOUVEAU-NE

-26-
l
- ~BJE[TIFS dG
l 'ETUC~
-
L'airuille tifurqu§s ~ d~s ~vant~p,es sur la 5[-
rinQu€
B injection 1ntr~c~r~ique
-
peu enccmbrante
-
prix modique
- pas fr:3p,ile
f5cile ê st6ri11ser
: ébullition ou flamb3Ee
-
facile à pratiquer
: nous avons déjà souligné
l~ difficulté dE l'ad~inistrat1Dn
strictement
intradermique du B.C.G.
chez le nouveau-né;
aVEC l'aipuille bifurquée il
n'y e pas de ris-
qUE de
laissEr passer du vaccin dans le tissu
cellulaire sous-cutané.
Nous avons évoqué plus h3Ut
les différentes 6tudes faitEs
an m~tière ds f.C.G.
à
l'aifuille bifurquee
J
la nôtre est
l~ premièrG étude qui
porte sur le ncuveèu-né.
Ellé a eu
S8S
objectifs définis par le Centre Internetional de l'En-
T3nce sur proposition de l'n.M.S.
Ses objectifs scnt
1.
la comparaison avec
la technique standard,
intradermique
à
la serln~ue : mesure de l'intensité de l'allergie et
pnurcentafe de complications
J
2. Précision de la dnse chez 18 nouV6aU-~G par le nombre
de points d'i~Dact : 5,
10,
ou mê~2 15 coups, c'est-à-
dire 10, 20 ou 3D micropunctures.
3. Variabilité ~ossible DU non entre opérateurs
1
4. Possibilité d'association à
la vaccination antivarioli-
que simultanée faite avec l'aiEuille bifurquée.

II - ~ATERIrl 2t MET~OOCLOCIE de le VACCINATION -
II - 1 .
L'~ipu1lle
b1furqué~
Pr.?sentatio:l
:
C'est une tire d'acier de 50 ~m. dG
longu~Jr.
arrondie à un8 extrémité.
de 1 mm.
de diamètre.
bifide et
aoletie ~ l'autre extré~ité.
Tig'J
1
(rr;er'iche)
1··
,
,;
,
"I! i "1 :
Tête
"
' :
Schéma dg l'ai~ui11e bifurquée
Mat~riel fourni
par l'O.M.~.
Entretier. -
stérilisation
L'entretien est simple
la stérilis3tion consis-
te à f2ire bouillir ou à flamber
l'aiguille.
Au cours du
l'étude les modalités de stérilisation utilisées da~s les
services habituels des différents opGrateurs ont été con-
servées.
à s3voir.
ébullitian.
stÉrilisaticn au poupinel.

-28-
Technique d'aoplicat1cn
:
-----------------------
L'ai~uille ~ifurquéG est olongée dans le vaccin
car s~ p~inte cifidc
;
entre les dEUX pointesde la fourche
en
retient une ~nutte de vaccin QU2 l'on inocule par une
succession de cinq,
dix ou quinze ccups en un m~me point,
alors que le main ~aucho tient le bras en même temps qu'
elle tend
les tézuments du sujet à vacciner.
C'est une
technique rapide qui
ne demande pas de soins particuliers
et
n'exiE~ qu'une infime quantit6 de vaccin concentré.
Le lieu électif d'injection est
la partie exter-
ne du bras ~ l'union du tiers supérieur et du tiers moyen.
11-2.-Ai[u1lle et serinfue pour injection
intreodermiqu8
Erg~êQtêt19D_:
On utilise une seringue de verre ~ piston métal-
lique munie d'un joint de c~outchouc dont l'étanchéité est
parfaite.
L'aiguille est courte,
de petit diamètre: O,Smm.
'5
; à biseau court.
_erQY§~Sl!:'~~ :
U.N.I.C.E.F.
_~!êr!1!§ê!1QD :
la serinfuo exige la chaleur humide après lava~e;
l'aiguille peut être flambée ou bouillie.
I~~bQ!g~ê_Q~êQ~!!ç~!!Q!:' :
flle e été étudiée dans le chapitre des techni-
ques de vaccination
11-3.
Les vaccins:
a) vaocin B.C.G.
ZyophiZis~ pour injeotion irtradermique:
Provenance
:
de l'Institut Pasteur de Dakar
(Sénégal)
-
lot nO 72-2B -

La ~ata li~ite d'utilisation a été fixée ~u 15 j~nvier 1375
Ç~~Q9§!!!:~ -_~r~~ê~!~!!~C' :
L~ ~.C.G.
ly~prilis6 est préparÉ aV2C la SJUCr.s
~2 b3Cillé de C~lm,tt0 ~t Guérin de l'Institu~ P=steur ds
Paris
J
il
~st obtenu eprès d~sséch2~snt sous vidE à baS8~
tg~pér~tur2 d'une culture vivante de B.C.G. en Suspension
dans
une solution dé ~lutamate de N=.
La présentation est en empoules de 25,
50,
ou 100 doses.
Las ampou19s qui ont servi ê notre travail
contsne~ent
25 doses.
CC1nserv~tion
------------
L~ vaccin peut support Gr une tempéra~re de 37°
pendant un mois
; m~is il peut être stccké pendent un an
à
lè température de 4°C tout en conservant la pleine int3n-
si té de son p~uvoir n11er?,isant.
La dilution des ~~Dou18s de 25 doses
(2,5 mg)
s'est f~it9 avec 5 ml de flucosé isotonique peur avoir
un vaccin à
la conc8ntr~t1on de 0,5 mg/ml.
Le vaccin dinsi préparé,
doit
être maintenu en
un
lieu frais,
à l'abri de l'ûction directE de
la lumière
et être utilisé dans
l'heure, délai
que nous evons respec-
té au cours du travail.
Le pcso1ogie utilisée a été de
0,1
ml de veccin è
la concentration ce 0,5 mg/ml chez le
nnuvenu-né.
L'injection n été faite
à la
pointo du V del-
toïdien.
b) Le vacci~ lyophilisé pour scarification :
~r2Yê~ê~~~ :
Institut P~steur de P3ris -
Lot nO
946- valable
jusqu'au 28 Juillet 1974.
çQ~QQ§!!19Q - Er~ê§Q!~!!9~
Le vaccin est ccnstitué à p=rtir d'une suspe0sicn
de b~cilles de Calmette et Guérin.
loi 6~alement le vacoin

-30-
lyophilisé est constitué r~r une sus~ension de germes d9S-
séchés ra, 18 froid,
s~us vid8, qui rusupèrênt tcutcs leurs
propriétés vit~les ~~! ou'ils ssn~ ;G~is En suspensicn ~~n5
le sclv3nt.
L~s ~~c~ul~s d: B.C.S. ~~ur sc~rific~tion s:nt
5ut~-cèss~bles, contisnnent 37,5 ~Z je B.C.G.
C~ns8rvation
Lo v~ccin
lyophilisé sur glutè~at6 peut être
conservé pendant un ûn env1r0n à +4°C.
Il doit être utili-
sé immédiatement ô~rBs reconstitution et ne pourr~ être
conservé en aucun CAS.
Le dilution des ~mpoules de 37,S mg de a.c.G.
ê
été f~ite ~vec 0,25 ~l d8 solvant,
ce qui donne une con-
cGntration de 150 ~g/ml et non de 1~O mg/ml
com~e le pré-
v~yait l'étude.
c)
Le vaccin antivariolique :
Il a été fc-urni
par l'O.~.S. C'est un vaccin
lyophilisé -
let 1536-12 - expiration décembre 1975.
11-4.
Les Contres
:
lss centres de vaccination ont été des maternités d'Abidj~n
Nous en avons retenu sept
:
- m~ternits du dispens?ire de Cccody
~
d8
l'h~9ital Central
~
du dispens~ire d'Adjeme

des 220 lOp'€ments
~
d'AbobQ-Gare

du service de Gynéco-Obstétri4ue du C.H.U.
de Treichville
de Port-8ouët
les deux premières de débit mQyen de dix eccouchements
par jour ont été jumelées dans
l'snquête afin de tctal1ser

-31-
un rendE~cnt mcyen de quinze 6 vin?t ~ccouchG~ents par
jour:
elles 2nt ét0 crnfiéss
3U
m~~a op?ratour.
Chacune rl~s eut.es maternités a 2té confiée à
un oDér~teur fix~.
Ls nombre d'~cccuchements enregistrés ~endant
la période ~'étudE est pcrtt au tableau suivent
T:9bleau nO 2
Nombre d'acc~uchements par maternité
.
1
Cocody
Adj~mé
220 Lgts
Abobo
ireichv.
Port -
Hôp.
Cent.
1
C• H• U•
Bouët
i
435
E4e
534
1
528
684
653
1
1
,
1
Il..
Le total d'~cccuchements du' 1er au 28 mars s'est
élevé à 3.482.
II-S.
Populetion objet d'étude
- !~~_~r1!~r§~_9~_~~9!~ :
Ils ont été précisés par le '.I.E.
: nauveaux-
nés à terme pes~nt plus de 2250 g dont
la mère est do-
miciliée de f~çon fixe à Abidj~n.
Les contre-indications vaccinal€s
hebituelles ont été
respectées: accouchement difficile,
affection néo-na-
t~lG et ~alformat1ons.
- ~Q~§D!_~f_!~_~~~ç1D~~!9D :
L~ m~jo,ité des nouveaux-nés a été vaccinéo au
1er jour de
le naissance;
quelques-uns au 2ème jour.
!Il
...- - - - -.....
- ...-.JI!1!~.~.... - •.. - -.-'
.,

-32-
Tableau nO 3
Ré,-artition de la ~:o~u1atior. oQjet d'étude Dar maternité
Cocody
,
,
AdjarrlÉ
Tchville
Part-
I
22D 19ts !
Abobo
1
Hi5 rJ'
Cent.
C.H.U.
EOlJet
431
521
350
396
319
353
1
t
1
La ré~artition de la Doru1ation objet d'étude
selon les techniques vaccinales a été 1~ suivante:
1.
sujets fl vacciner par le B.C.G.
intradermique
2.
sujets à vacciner avec 5 coups d'aiguille
bifurquée
3.
sujets à vacciner avec 10 cou~s d'aiguille
bifurquée
(en 2 roints distincts)
3bis sujets à vacciner avec 15 coups d'aiguille
bifurquée
(en 3 points distincts)
4.
sujets à vacciner par le B.C.G.
avec 5 coups
d'aiguille bifurquée et par un vaccin anti-
variolique à l'autre bras avec l'aiguille
bifurquée
5.
sujets à vacciner à l'aiguille bifurquée par
vaccin antivariolique seul.
I1- 6.
Personnel
ayant participé à la
vaccination
:
La vaccination a été faite par quatre catégories
de personnes
-
un groupe de trois infirmiers du Centre Antituberculeux
d'Adjamé qui fait
la vaccination B.C.G.
intradermique
des nouveaux-nés dans ses conditions habituelles de

-33-
travail
J
-
un infirmier du
sErvicE de pn8U~Dphtisi~lc~ie du C.H.U.
de Treichville,
rcmpu à
le
pratique d'I.O.R.
aussi
bien
chez l'ôdulte que chez le nQUrriSS2n
J
-
un autre infirmier du service de pn~umcphtisiolcgie af-
fectG
à
des services quotidions de s0ins infirmiers gÉ-
néraux,
mais ayant eu unp formation
lui permettant la
pratique d'injection intradermique
-
un int€rne
fnous·mAmeldu même service de penumophtisio-
logie.
B~Q~r~1~!9D_Q~§_QQ€r~~~~r§
Chaque opérateur affecté d'une lettre de l'al-
phabet a vacciné dans
la même maternité
:
-
infirmier A à la maternité A a
Ababo-Gare
"
E
"
B a
Adjamé
"
C
"
C a
220
logements
"
0
"
D a
CHU Treichville

E

E a
Port-Bouët

F
"
F a
Cocüdy et HOpital Central
11-7.
Protocole vaccinal
Le protocole vaccinal est porté ~u tableau suivant

~
-34-
Tableau nO 4
Prûtcc'Jle Vaccinal
Mers O~8rat~ur,~perat~ur operat2u"1 ê'peratEur spsratcur 1 :Jpe~:3tGuÎ
1974 1
A
8
C
0
E
j
1
1
1e~
1
4
3
i
2
5
3
1
2
5
1
2
4
3
2
1
4
2
5
4
3
1
38
5
4
3
1
5
2
2
6
3
2
5
1
4
36
7
4
3
5
1
2
3
8
3
5
2
4
1
3
9
5
1
3
2
4
2
1 1
2
4
1
5
3
38
12
1
2
4
3
5
3
13
2
4
1
5
3
38
14
5
2
3
1
4
2
15
4
1
2
3
5
2
16
1
3
r:::
..J
4
2
3
18
3
5
4
2
1
38
1 9
3
1
4
5
2
2
20
1
4
5
2
3
3
21
4
3
2
1
5
36
22
5
2
1
3
4
3B
23
2
5
3
4
1
3
25
5
2
3
1
4
2
26
4
1
2
3
5
3
27
1
3
5
4
2
38
28
2
4
1
5
3
2

-35-
Ncus raPPElons
la s1~n1ficati~n des chiffrüs du
tehleau nO 4.
Les chiffres corr2sDondËnt aux groupes de sujets
répartis sel~n les t&chniques vaccinalës
1 = gr~upe vaccins par B.C.G.
intrader~ique
2 ·

avec 5 coups d'aiguille
bifurquée
3

sujets vôecinés avec 10 coups
38=
"
aV8c 15 coups
4
= sujets vaccinés par B.C.G. avec 5 coups
d'ai~uil1e bifurquée et par vaccin
antivariolique à l'autre bras avec
l'ai~uille bifurquée.
5 K
sujets vaccinés à
l'aiguille bifurquée par
vaccin antivariolique seul.
11- 8.
Les fiches
Chaque cpérataur avait à remplir au moment de la vaccina-
tien une fiche libellée comme suit
:

FICHE A REMPLIR PENDANT LA VACCINATION
B.r.G. AIGUILLE 8IFURnUEE
NOUVEAUX-NES 1974
Ne rien inscrire
dans
la m3r~e
ENQUETE N°
2~
7_.4-4_
































1







FICHE
(maternité)
............(fi che) •••••••••••
s.....-----....- ......--f.s
NOM DE L'ENFANT
... .....
PRENOM ..........
.....
-Date de naissance
jour ......... mois ............
gt_--' __...L-_~_~.
12
POIDS en
grammes
••••••••••••••••••.••••••••.••••••
NO:1 OU PERE
....................................
NOM DE LP, MERE ... .. ....
.......................
NO~ OU CORRESPONDANT ET
(OU) ADRESSE ..............
...................................................
CE~TRE DE P.M.I. OU SERA SUIVI L'ENFANT
...........
...................................................
VACCINATION
!Jate
jour .......... mnis .....................
"_ _-'-_.......__ J . _ •
1 ~
18
B• C• G•
intradermique
/71
Scoups bifur.
0 2
10 coups
biTure
0 3
5 coups biTure
I.-.J 4 + variole
'-~
L::::I 5 variole
10 coups biTur.
~J7
N° ampoule
Rang vaccin3tion dans ampoule ......................

-37-
III - ~ATFRIEL ET ~ETYODOLOGIE
~U CONTROLE POSi-VACCI~AL
Le dÉlai
rEtenu ~Gur le c~ntrêlG ~~st-vaccinal
était d~ dOUZG s8~~incs, divers trav~ux ayônt montré
l'installation dG l'allergie entre 18 8ème semaine,
seuil
Jadis conseillé,
et
la 12ème sem~ine.
111-1.
Les Tuberculines
Provenance
:
St8tEns serum i~stitut CODenha~ue (Danemark~
utilis3ble jusqu'au 1er septembre 1974.
Tuberculine R.T.
23 à 2~ + Tween
Elle est présentée en flacons
pr~ts à l'emploi ave~ une
concentration ne 2 U.T par 0,1 ml.
L'injection stricte~ent intradermique s'est
faite è la face 2ntéro-externe de l'avant-bras gauche J
la Quantité injectée a été de 0,1 ml.
Elle se fait au 4ème jcur
L'appréciation quantitative s'est faite par lô mp-sure
du di3~ètro de l'I.O.R.
L'appréci~tiQn qualitetive splon la e13ssification de
PAL~EF: et EDWARDS en quatre types de
réactions
:
type l
correspond à l~ réaction ln plus intense, fran-
chement surslevée,
à
linita de démarcation bien
nette et à nécrose centrale maroscopiQuement
visible
TYFe II
eroupo les réactions phlycténulaires.
type III
est constitufo par des réactions de moyenne in-
tensité.

-38-
tyre T'v'
GrOU~3 15S r~3ct1~ns ~~1ns denses,
qui s~nt
~lut~t une tumcsC2ncc p31r~blo ~2is d1scrèto
qu'une indur3ti~r. r8ellc
Nous n'insisterons plus sur la difficulté de
réeliser une injection strictement intrAdermique chez le
nourrisson
: une injection trop profonde,
sOuS-cutanée
peut provoquer, même chez un sujet non allergiqu~, la
formation d'un petit nodule qui
persiste 8 à 10 jours et
peut faire
croire à
t~rt que la réaction est positive.
I11-
2.
La
begue monotest de Merieux
Prevenance
:
----------
Institut Mérieux
lot
:
k 0577
utilisable avant novembre 1376.
Présentation
:
C'p,st une b=gue qui porte de petites pointes
acérée~ et imprégnées de tuberculine purifiée, concentrée
-schém3 nO
2-
la ba~ue tuberculinique
\\,.1
'-1
(/
\\1
.
!
\\'r---1~~7Pointes acérées de la bague
.' ~7'
': _ ::-colonne de tuberculine
l
;-
....,..;t_... h t t
1
~
.. - ... capuc
en pro E:C eur
~. ~I/

-39-
- en nottoie 3 l'el=0cl
la p~rti8 externe du bras
-
10 ba~u8 est tenue r3r le ~cuc~ droit.
les p~intes diri-
~ées VEr~ IG ~ic~ d'injection. C~ 8nlèv~ le capuchon
protect8ur des p=intes en s'assurant de
leur impré~na­
tisn r-~r l~ tub€rculine.
- on empnigne le bras du sujet et 0n appuie fermement
les
pointes au nive~u de l~ zone nettoy~e préalablement.
- sn laissG sécher 3-4~n.
Il
f~ut éviter l'aprlication de la bague sur
les zones de peau b~utonneuse ou acnéique qui rendent la
lecture difficile.
Lecture
3èr,e au
7è"'E jour.
La rsectisn positive S8 ~raduit par un l6ger érythème.
au oelçer on a un n~du1e plus ou moins important. La
réaction né~~tive. c'est l'absence d'un quelconque phüno-
Mène.
L'appréciation qualitative de la réaction,
surtout pour
des r~~cticns intenses peut être assimilée aux types l
et II de Palmer.
ç~~§§?_Q:êrrg~r
C'est une méthode fidèle et
les erreurs sont
reres,
c~r la technique est
très simple et très reproducti
bIc.
1I1- 3.
Centres de contr~le :
En rôis~n
ce 1 'étendue géo~raphiquo sur laquelle a eu lieu
18 travail,
pour des rDisons opérationnelles, deux centres
ont étj retEnus
: le Centre Antituberculeux d'Adjamé et
le Service do Pneumophtisi :ll.gie du C.H.U.
de Tre1chv111e.

-40-
111- 4.
Les 0~ératGurs
L~~ 1njecti~ns intredermiques de tuberculine.
l'epplicè-
t1c~ du monctest ont été ~énérelement G~fectués par ceux
infirmiers ayent une longue expérience de l'injection
strictement intradermique.
La lecture dans
les deux centres retenus a été faite par
les deux responsables du travall.
111- 5.
La population contrôlée:
Leur répartition selon les maternités d'origine a été
faite comme suit
Tableau nO 6
Rérartition de la population
c8ntrOlée selon maternité d'origine
Cocody
Treichv.
Port-
Adjamé
220 l~ts
Abobo
HOp.Cent.
C.H.U.
Bouët
91
109
109
109
207
120
111- 6. Les fiches de contrôle:
Elles étaient remplies soit par le médecin.
soit par
l'infirmier, më1s sous dictée et contrOle étroits du mê-
decin.
Leur libellé est 10 suivant:

-41-
L~bellé de la fiche de contr~le
,
nE. rien inscrirE;
dèns 1~ marg:e
TEST TUBERCULINIQUE /
-
Date:
je'ur
• . . . • • . . . .
mois
. . . • . . . • . .
Ltzr·1
INTRADERMD
diamètre
•••••••
type
•••••
'-,-;-\\ ... l _ J
27
MONDTEST
diamètre
•••••••
type
•••••
L-J. -J __.J
28
30
ADENOPATHIES AXILLAIRES
Néant
c~
micropoly ~-l1 moins 3 cm ~2
L.J
31
Plus de 3 cm
l:1
fistulisée ~4
3
LESIONS :
- B.C.G.
Néant L:/
induration 1~1
pustule L:/
O
2
'_-1
32
ulcère L:1
croute/:7
cicatrice l:7
3
4
S
- VARIOLE
néant ~Jo
cic~trice r-Z S

-42-
IV - REMARQUES ET
INCrCENTS OPEPATIONNELS -
IV- 1.
Sur le rIen
vaccin~l
a) Au niveau de la technique de vaccination :
Il
n'y a pas eu uniformité dans
la technique
d'application
J
les coups à
l'aiguille bifurquée n'ont
pas été appliqués de façon
uniforme malgré l'explication
claire donnée dans
le m~me temps à tous
les opérateurs,
à
s~voir cinq coups autant que possible en un rn~m~ point
on a assisté à l'apparition de cicatrices en grains de
chapelet.
b) Les vaccins :
LEur conservation avant
l'utilisation a été
assurée dans
1~ Chambre froide de l'Institut National de
Santé Publique d'Adjamé.
La conservation pendant la durée
de l'étude a été faite dans des réfrigérateurs appelés
souvent à être ouverts pour divers usages.
Lors de le
vaccination à l'aiguille bifurquée,
nous avons utilisé
une goutte de vaccin pour chaque série de cinq coups
dlai~ui11e bifurquée.
c) Les fiches :
Une supervision malheureusement insuffisante
nous a conduit à relever les faits
suivants
:
- des nouveaux-nés de poids de naissance inférieur au
seuil exigé ont été vaccinés.
-
les adresses ont été souvent insuffisantes ou parfois
pas portées.
ce qui a accru les difficultés de récupé-
ration des mères.

-43-
- les num8ros de~ Ampoules n'ent
D~S t~ujours été relevés
- le rang de ld vGccination ô
été rarement port6 J les
r~res visit~s-surprise dans
les groupes de travail no~=
autorisent à penser qUE ce rang importe relativ8ment
peu dans
les conditions où se sont déroulées nos vacci-
nations
1
en effet après
~vcir pris les renseignements
qu'il ju~e satisfaisants,
l'infirmier aligne les mères,
f~it déshabiller les enfants, vaccine une vingtaine de
nouveaux-nés avec une rapidité extrême due è l'habitu-
de
: moins de cinq minutes.
Ce court délai minimise à nos yeux l'importance du
rang de 1~ vaccination dans
le cadre précis de notre
travail.
IV- 2.
Au niveau du contrOle vaccinal
Les rendez-vous fixés pour le contrôle vaccinal étaient
à douze semaines après
la vaccination
J
certains enfants
ont êté vus au-delà de ce délai
:
- des mères ont gardé les habitudes prises dans les
Centres Antituberculeux et les Centres d~ protection
Maternelle et Infantile,
à
savoir contrOler la vaccina-
tion après le quatriême mois.
-
les mois de juin et juillet correspondant à la grande
s~ison des pluies,
les mères n'ont pu toujours se ren-
dre à la ôate indiquée.
~'eutres facteurs empêchants ont limité l'affluence des
mères au contr~IB vaccinel
-
18
choix de la période qui correspondait dUX mois de
vacances
: sn effet des lettres de convocation nous
sont revenues
avec la mention
: intéressée en vacan-
ces 1 les infirmiers ont fait
remarquer également l'af-

-44-
f1uance ~ccrue des mèr~s au contrOle pendant le mois
do seotQ~tre qui correspond à la fin des v~c~nces J
môis les respons~bles de l'étude étant en vecances è
C2
moment-là,
le cGntr~le effectué par les infirmiers
n'a pu ~tre i~t~~ré dùns nos résultats.
-
l'un des deux centres choisis pour des raisons de per-
sonnel
(le service de pneumophtisiologie) est connu
comme un service hospit~lier recevant des malades,
d'où une certaine réticence ~ y envoyer des enfants
sains.
Il serait scuhaitable de tenir compte de tous
ces dÉtails dans l'exécution d'une enqu~te similaire à le
nêtre,
si elle devait se reproduire.
IV- 3,
Conclusion
L~ merge entre le projet initial et les conditions réel-
les d'exécution ainsi pr~cisée, nOUS ne rapportons dans
ce travail que des résultAts partiels
J
certains paramè-
tres comme nous l'avons vu faisant défaut
vi t a li t é d u va cci n s el on l e 'ra ng deI' en fan t
dans l'ampoule et selon le numéro de l'ampoule.
Feront donc l'objet de notre analyse
-
l'allergie post-vaccinale chez les enfants vaccinés
par voie intradermique qui demeure la méthode de réfé-
rence
J
-
l'allergie post-vaccinale chez les enfants vaccinés à
l'aiguille ~ 1 ,. u r q.u é ,.,~ t
l n c 0 mp e rai son avec la t s c h n i -
que ~ntr~dermique J
-
enfin l~ qualité de l'association B.C.G.-vaccin antiva-
riolique.

-45-
- Chapitre IV -

1
RESULTATS ET COMMENTAIRES J

-46-
l - REMARQUES PREMIMINAIRES -
1.
le veccin
lyophilisé pour scari,fcations utilisé powr
la v5ccinatio~ 9.e.G.
~
l'aig~ille bifurquée S'Est
révélé au contrOle p~r le Letoratoire du B.C.G. dE
C~p~nhe~ue. de faiblE teneur en unités vivantes
s'agisseit-il d'un simple phénomène d'agglutination
des bacilles au moment de leur réhydratetiG~ ? Ou
s'arissait-il d'une dégradation du vaccin.
ce qui
alors aurait influencé nos résultats? Précisons q~e
l'expédition ces vaccins pour le contr~le s'est faite
deux mois après
la fin de
la vaccination des nouve~ux­
nés.
2.
L'exploitation statistique des résultats a été faite
par le service des études statistiques du Centre In-
ternational de
l'Enfance.
3.
Le seuil de positivité retenu pcur les tes~s de
Mûntoux a été 6 mm.
(5
~ négatif. 6 • positif).
4.
Le diamètre moyen a été calculé sur l'ensemble de
la popul~tion. c'est-~-dire avec les zéros et les
diamètres inférieurs ~ 6 mm.
II - EFFECTIFS CONTROLES -EFFECTIFS RETENUS -
Nous ~vons eu 820 nourrissons au contr5le. Oes
fiches n'ont pu êtro retenues
pour des raisons diverses:
- discordance entre les techniques portées sur les fiches
et celles que devait appliquer l'opérateur J
-
nouveaux-nés présentant dos cicatrices manifestement sans
rapport avec la technique indiquée sur la fiche.
- ont été exclues les fiches des nourrissons non conduits
à
la lecture des tests tuberculiniques.

-47-
Il
~ été retenu 74S fiches et la distribution des
sujets c0ntrôlés se18n les opér~teurs et selon les techniques
est
le
5~iv~nts :
Tableôu nO
7
Répartition de l'effectif global
par technique vaccinale et par opérateur.
.......
Opér9teur
:j
A
8
c
o
E
F
Nbre ---...............
,
1
de sujets selon
1
1
-ii
1
1
:
~
1
;1
la technique
,
1
:
.\\
!
, Intraderl"'iaue
19
!
1
'!
,
14
27
l
! 42
14
j,
, 116
i
!
1
1
,
1
,
1
1
1
,
24
11
1 40
165
1 8CG.
5 caups
1
21
26
1
43
!
1
1
1
1
i
,
1
1
1
i
1
1 BCG.
10 coups
1
22
12
28
49
1
12
S1
j
1
il 174
1
1
,
1
1
S7
il
i
1
BCG.
1 S coups
1
1
!
57
1
1
'1
i
i
!
Il
;
!
:
1
I!
BCG.
5 CQUPS +
22
1 29
1
27
33
14
125
1
1 VAV.
5 coups
f
\\
1
1
1
;
Il
.
, VAV.
5 coups
25
28
3
40
! 12
,
j: 108
i
i
1
!
1
Il
1
l
1
,
,
d
TO TAL
109
109
1 o9
2 o7
12 o
9 1
, 74S
1
Rappelons quo
les sujets vaccinés ont eu deux tests
tuberculiniques
-
intradermique à l'av~nt-bras gauche ~vec la tuberculina
R.T.
23 à 2 U + Tween
- Monotest
(MérieuxJ
au bras droit
J
13 lecture a été faite
le 3ème ou le 4èma jour.
Pour chaque nourrisson,
neus avons étudié:
-
le diam~tre moyen des indur~tions
-
le type d'induration selon la classification de Palmer
-
les
lésions lc=ales

-4e-
III - RESULTATS OU 9.C.G.
A LA SERI~GUE
-
I!!-
1.
L"allEr N ie post-vacc!n~le selon le Test de
f:antCLJx
Les résultats sont pcrtés au tGcleau ci-desscus
Tableau nO
8
f.C.G.
à
la seringue - allergie
post-vaccinale selon le test
de
MantGux
Opér,;:lteur
;
1
A
E<
C
!
t
i 0
i
E
lt 0 t è 1
1
t
1
,
Nbre de sujets
!19
14
.2.7
42
!14
116
1
-
1
!taux d'allergie 73,7% 57,1% 51 ,9% 76,2% 92~ 9%1 69,8%1
OS
,,
1
dL'Imètre moyen
1
,
,
6,4
8, 5
10,4
7,9
x
des
indurations
8,4
6,0
OS
1
~
en mm.
~
1,
a
1
i
1
+'
c
j
% des indura-
I
,
co
1
E:
tians de type
5,6\\
0%
1 S,C'> 28,2% .30,8% 17 ,0% l
l
et II
1
!
,
Avec le B.C.G.
à
la seringue,
nous obtenons
- une allergie de l'ordre de 69,8 %
- un diamètre moyen des indurations de Mantoux
d'environ 7,9 mm.
- un pourcentege d'indur~tion de type l
et II de 17 %.
111- 2. L'allergie post-vaccinale selon le
monotest ~
Les résultats figurent au tableau suivant

-49-
T3blc~u nO
9
Résult~ts du ~.C.G. ~ l~ seringue
~11er~i8 post-v~ccinale selon le mcnotest.
Opérateur
A
c
o
E
,
~atel
1
,
1
1
Nbre de sujets
19
14
; 27
! 42
! 14
1
116
1
1
1
1
1taux
d'allergie 9';,7% 71 ,4% 81,5%1 92 ,7% 100%
88,7% DNS
+-'
Ul
'diamètre moyen
al
des indurations
3,6
2,9
3,1
1 3,8
4,3
3,5
DNS
+-'
0
(en mm. )
1
C
0
% des
indura-
E:
Itions de type
5, 6%
0%
0% \\32,4% 59,8'0
20,6%
i
,
,
,
l
et II
!
Avec le monotcst on obtient un taux moyen d'allergie égal
à B8,7 % pour un di~mètre de l'ordre de 3,5 mm.
J
les teux
d'allergie par le m~notest sont plus eccrus qu'evec le test
dG Mavtoux
l
la sensibilité ~u monctcst est plus grande 1
c'est une notion bien connue.
111- 3.
Les lésions lcceles
:
Par lésions locales nous entencons l'existence ou non de ci-
ca~rices vaccinales
: ulcération,
induration,
nodule.
Les résultats figurant au tableau ci-dessous
Tableau nO 10
B.C.G. à le seringue: lésions locales
opé rateur
A
,
C
\\
o
E
: T t
l
i
1
!
0
a
,
;
~
!
1
,
!
1
Nt;;re de sujets 19
j 14
27
42
14
116
1
1
1
1
1
% des
lésions
!
0%
28,6% 1 3,7%
1
locales nulles
1
1 2,4%
0%
5,2%
1
1
111-
4.
Les 9dénites :
Les résultats sont portés au tableau nO 11

T.:lblcau nO 11
E.C.G. à la s8rin~ue
rés u 1t ':! ts des a den i tes
Opéreteur
1
1
A
e.
C
0
E
T0 t::J1
1
1
Nbre de sujets r
1 S
14
27
42
14
116
1
1
1
J
% d'aden1tes
22,2%
1
42,9% 125,9%12,4%
21,4%
18,3%
1
,
1
Il existe un pourcentage de
18,3 % d'edénites dQ~t il sereit
intéressant de faire
la pôrt entre les adénites inhérentes
au 8.C.G.
~dministré par seringue et celles due! à d'autres
causes.
(11-
5. Tableau résum~nt les données sur
l'intradermique:
Tableau nO 12
Résultats du B.C.G.
en intradermique
Opérateur
A
8
C
0
E
totali
j ~br6 de sujets
r
19
14
1
27
42
14
1
116 i
1
Taux allergie
73,7%
57,1%;,,51,9%76,2%,'92,9%: 69,8% OS
;
~ t-:-:-~-:----_-J-_-----+-----t-----~---+----;'
1, ::sidiamètre moyen:
1
;
1
1
' O'i
i
.
1
1
l'
: .. ; ndurat ons
8,4!
6,0 1 6,4 :
8,5
,,10,4
7,9 j' OS
1
1 Cl
( en
mm)
:
i
1
!
(j 1%
indurations
1
1
1

1
!rjtype l
et II
1 5,~% 1
0%
5,O%j28,2%l30,8%, 17,0~
t
'
1
i,L.'taux allergie
;94,1~
71,4% 81,5% 92,7%.100%
88,7% ONS
, y') !.....,..,--::-~----~----.--_-t-'---,-----r----...,....--"'T""---;
: QI ldiamètre
moyen
1
!
1
i
l
i
.~indurations
,3,6
1
2,9!
3,1 1 3,8
4,3
13,5
j'
ONS J
e
( en mm.)
~
1
1
..
.•
i
!
i
; O.~ indurat :Jns
5,6"0
O~o
0"0
32 4 0 '53 8 0 : 20,6..1.
i~:type l et II
'
,
'il,
. . .
'll
% des lésions
1
0%
28,6%:
3,7 %!
2,4%j
0%
5,2~
:locales nulles
j
1
1
1
i
1
1
% d'adenites
22,2% ! 42, 9%: 25,9%1 2 ,4\\
21 ,4%118,3~
1
j
!
1
1
L'analyse statistique montre au niveau des tests de Mentc~x
u~e différence signific8tive entre les différents opérateurs
ayant appliqué la même technique d'utilisation
(d'injection
intradermique)
1
deux des opér~teurs ont obtenu un taux d'~l­
lergie de 51,9 % et de 57,1
% ,
les autres ont obtenu des

-51-
taux supérieurs è 70 %.
l'opérL~eur
E en a même eu 92,9 %.
La moyenne de nos résultats
(69,8 % de taux d'al-
le,gie cour un diamètre Moyen de
7,9 mm.)
se rapproche da
celle d25 tr~vaux fdits
sur la vaccination E.C.G.
~n i~tra-
dermique chez
los nouveaux-nés en Afrique et ccntr~lés au
9JÈms
Jour:
-
~YGrt Malbet A.
(58)
en Al~érie, sur une expérience étalée
de 1968 à 1970 obtient 60 à 90 % de oositivité selon qu'on
exige une indur~tion de 3 à 6 mm.
- Sangaré A.
(61)
au Mali
ô
abouti aux
résultats suivants:
62
% des enfants du groupe vacciné ont eu des réactions~
,a. 6 mm.
-
Larbaoui
n. (50) en f.lgérie obtient au 9Dème jour, un
taux d'allergie de 80,1
% d'enfants ayant présenté une
papule dont
le diamètre est
supérieur à 4 mm.
IV - RESULTATS DE LA VACCINATION B.C.G. A L'AIGUILLE
BIFURQUEE -
IV-1. Résultats de la vaccination B.C.G. par
cinq coups d'aiguille bifurquée:
a) L'allergie post-vaaainalc selon le test de Mantou~ :
les résultats sont portés au tableau suivant:
Tableau I"l0
13
B.C.G. 5 coups d'aiguille bifurquée:
allergie post-vaccinale selon
19 test
de Manteux
:--:::--:;----:----------:--.,--~----::-----=---,---:::----=-
-=--,....-...,.- ~
Opérateur
A B C
0
E
F ~T:::lt.
'.
i
1
1
Nbre de sujets
21
26
1
24
! 43
11
40
1ci~
i;
i
~ ,1 au x d'allergie 23,8%
26,9% 4:',8% 58,1%' 36,4% 35% '40,D~} OS
1
, id i amè t rem0 yen
---
indurations
3,0
4,7
5,8
5, e
5,2
4,0
4,8 ~NS
,
:
~. i
en mm.
,
";'I~ indur:3tions
0 '6
6,3\\ ! 0%
3,0%
0%
0%
1 , 9%IDN~
'- t Yp e l
et l l
!
!
1
1
1
1

-52-
montre que le B.C.G.
à l'aiguille
bifurquéE cinq coups donn~
-
un t3ux c'=11e,~i8 de 40 %
-
un diamètre ~~yen d'indu:etion de 4,6 mm
-
un pourcentage d'indur~t~~~s de typo l
et I I d2 l'0rcr;
de 1,9 %
L'analyse statistique mDntre une différence s18nific~tivG(C.S.:
concernant les t~ux d'allergie selon les opérateurs.
b) L'allergie post-vaccinale selon le monotest :
Tableau nI' 14
B.C.G. 5 coups d'aiguille bifurquée
allergie post-vaccinale selon le manotest
,
Opérateur
1
.
A
El
C
;
°
E
!
F
total 1
1
1
1
l
1
1
Nbre de sujets
21
26
24
43
1 1
40
165
1
1
1
i
1
1
taux allergi 7 6 , 2 %; 4 0 , 0 ~. 6 5 , 2 %1 72,1%1 72,79,
47,S%: 60,7 OS
!
+..J
Ul
diamètre moyen
1
Cl
1
induraticn
1 ,6
+..J
5 2,0
1
1 2,1 1
2,5
2,1
2,6
2,0
IONS
0
en mm.
;
1
c
% indurations:
0
0%
0%
0%
13,8"
25,0'.
5,0%
6,8%
1
IONS
1:
ltyn e l
<t II;
i
- -
1
Le manotest donne un taux d'allergi~ de SO,7 % avec un dia-
m~tre moyen de 2 mm. et un pourcentege d'induratio~~e typa
l
et II de 6,8 %.
Il n'y a de O.S.
qu'au niveau du taux
d'allergie
c) Les Z~8ions Zocales :
Tableau n° 15
% des
lésions locales nulles
1
.
i
Opérateur
A
B
1 c
1
0
E
F
total'
1
Nbre de sujets
21
26
24
43
11
40
165
% lésions
128 ,6% 57,7%f 8 ,3%
34,9% 63,6% 20,0% 32,1% ors
10c"31es nulles
,
Il existe en moyenne 32,
1 % de lésions locales
nulles,
soit 67,9 % de cicatrices vaccinales, avec une
différgnc~ très s1~nific~tive (D.T.S.)
entre les opérateurs.

-53-
:1J Les adénites
~ d'-:Jdénite5
i I")~érateu!'
r'
E
C
D
1
E
F
,
!
tctal
1
i
1
rn:r t
d2
sujets
21
26
24
43
11
1 40
165
1
!
% d'adénites
123, 8 %!7 , 7 % 12518%
2,3%
9,1% ~,O%I
1
10,3% l,
Avec l'aiguille tifurquée 5 coups,
nous abtencns
un pourcentage de 10,3 % d'adénites.
e) tabZeau englobant les r~8ultat8 du B.C.G. par S coups
d'aiguille bifurqu~e :
Teble~u nO 17
Résultats du B.C.G.
par 5 coups
A
o
,
é
B
c
o
E
F
. t 0 t
l'
i p rateur
,
1
a
1
~
1
1
,
1
!
.
1
1
1
1 Nbre
sujets
21
26
24
43
1 1
40
165
i
!
1
i
i
1
tBUX allergie
23,8% !26,9145,8\\!5B,1%
36 , 4 \\
35, 0 %140 , 0 %1 ~'~-J
x
:J
jdiamètre moyen
,
1
- -1
1
0
~l indurations
3,0
4,7
5,8
1 5,8
5,2 1 4, 0
;
4, 8 f' Î';.: 1
ci
en
en mm.
1
1
i
!
i '
L
j% indurations!
0%
6
3 g. 1 0%
13,0%
0%
0%
'
o!
11,
, type l
et II :
1
9\\ pNS 1
j
1
·t è! U x allergie
76 , 2 ·.i 40,0 j65,2%: 72,1~.·
I~
72,7 , 47,5% ;60,7\\; OS
1
Cl
..., ·diar:lètre moye:n\\
1
u li n dur a t ion s
2,0
1 ,6
2, 1
i 2,5
2, 1
ION
1
1 ,6
2,0
c
1
!
0 '
en mm,
1
1
1
E
1%
i ndur a t ion s
!
,
1
0%
0%
0%
13,8%
25,0% 5,0%
6,8% ION
type l
et II
!
1
,
% lésic'ns
,2 a, 6 %
57,7;8,3%
34,9%
63,6%
20,0% 32,1%1
locales nulles
[jT'~
,
1
i
1
1
i
~ d'adénites
1
123,8%
3% 1
\\
7 , 7
25
0 1 2
9
1%
5 0%
10 3'
-
'-----------'--------_....:...-_--'-------'~
Le tableau nO 17 montre que la dose administrée
per 5 c~ups d'aiguille bifurquée donne des résultats nette-
ment insuff!sants,
ce qui se traduit per une allergie très
f,=,ible
: 40,8 %.

-54-
IV-2.
Résultats de la v~cci~ation S.C.G. pêr
dix COUDS d'ei~uille bifurquÉ8
a)
L'allergi2 post-vaccina.le :
les résultats figurent au tâb1eau suivant
Tableau nO 18
Allergie ~nst-v3ccina1e selon le test
de Mentaux et
le monotest après BCG.
10 coups
.
A
Opér.::lteur
B
C
o
E
F
1
1
'\\ t ct al .

1
,
Nbre sujets
22
12
28
49
12
51
174
~
itaux allergie 36,4% 33,3% 39,3 59,2% 66,7% '4 Q ,0%1 48,9% DNS
i
gldiam8tre moyer
4,S
4,3
5,4
6,4
S, S
5,3
5,S
DNS
..... l indurations
CI
l'J 1
en mm.
1-
~I% indurations : 0%
0%
0%
1 a, 9 - o·,-.
j17,5%
9,5%
JNS j
1 type
l
et II !
1
,
.
.
,
:taux allergie IS3, 6 % 75,0%\\ 78, S- 82,0~ 50\\ l66,7" 72, o~J orIs
..... diamètre moyen,
,
(/l
indurations
CIl
1 2,1
2,2
2,5
3,0
1 ,8
2,0 1
2,4
ONS
1
.....
en mm.
0
c: % indurations 1
6,9% 1
IJ !type
l
et II
0%
0%
0'0
25,0'..
0\\
10,5%
1
:
t
,
1
le ta~le~u nO 18 montre que l'aiguille bifurquée
10 coups donne au contr~le
1) Par le test de Mentaux:
- un taux d'el1ergie de 48,9 % (contre 40,0 % après
5 coups d'aiguille bifurquée).
-
un diamètre moyen des indurations égal à 5,6 mm
(contre 4,8 mm après 5 coups)
-
un pourcentage des indurations de type l
et II égal
à 9,5 % (contre 1,9 % après 5 coups d'aiguille)
Il n·ya pas de O.S.
pour les différents paramètres
étudiés entre les opér~teurs.
2)
Par le ~~n2test, on obtient
- un taux d'allergie de 72,0 \\
(centre SO,7 % après
5 coups d'aigUille bifurquée)

-55-
- un diamètre mcyen de t.~ ~m (contre 2,0 mm
après 5 c~uos d'aiguille bifurquée)
- un p~urcentage d~s indurati~ns dE type l
et II
de
10,5 % (contre 6,8 % 2Drès 5 coups d'aiguille
bifurquée) .
pl Les lésions locales :
Les résultats sont cont~nus dans le tableau ci-
dessous
Tableau nO
19
Lésicns locales après BCG 10 coups
i
i
;
1
i
:
Opérate'Jr
A
B
0
E
F
total
1
i
Nhre de sujets
22
1 12
28
49
12
51
, 174
1
1
1
% lésions
~4,3% 150 , 0 %1 1 7 , 9 %1 18,0 75,0% ,21 , 6 %124 , 7 %_ 1
locales nulles
1
!
.
1
t
Il existe en moyenne 24,7 % de lésions loc9les
nulles centre 32,1 % de lésions locales nulles après B.C.G,
5 coups.
cl Les ad~nites :
Le table?u de répartition des ~dénites est le
suivent
Tableau nO 20
Adénites après 8rG.
10 coups
,

i
!
i
-
.
;
Opér~teur
A
B
1
C
0
E
1
F
tote.i.
1
-
Nbre de sujets
22
12
28
49
12
51
! 174
% ~dénites
4,8%
0%
29,6% 4,0%
8,3% 19,6%
12,7" 1
~
Avec l'aiguille bifurquée 10 coups,
nous obtenons
un pourcentage de 12,7 % d'adénites,
contre 10,3 % après
5 coups.

-56-
G~teff en t~av~ill~nt sur des enfants d'~gc scolaire evec
10
c~ups d'aiguille bifurquée et cu v~ccin
concentré è
300 ~g/ml note 25,5 % de porteurs d'adénopathie de diamètre
supérieur ou égel à 15 mm
(38)
dl Tableau englobant tes r~8ult~ts de la vaccination
B.C.G. pa~ 10 coups d'aiguilZe bifurquée:
1
i
,
1
r-- Opérateur
A
j
B
;
C
1
0
,
1 E
F
1
·total
j
1
1
!
INbre sujets
22
12
28
49
12
51
174
1
11
ITaux allergie
36,4% 33,3%
39,3
9,2%
b6,7%
49,01;
48,9%
,
1
1x :d19mètre moyen
,
i
1
i~ 1 indurations
4,6
4$3
5,4
6,4
6,6
5,3
5,6
.., 1
en mm.
1
1
c
10
~ indurations
~
i
0%
0%
0%
1 18 ,9%
0%
17,5%
9,5%
type l
et II
1
.
.., Itaux allergie
i 63 ,6% i 75,O%;7B,6%j B2,0 %1 50,0%. 66,7% 72, G% 1
III
m ldi~l'!'lètre moyen
2,1
3,2
2,5
3,0
1 ,8
2,0 -
2,4
..,
0
,% Indurations
c
0%
0%
1 0%
l?5,0%
0%
6,9%
10,5%
0
Itype l
et I I
E:
1
- - - - -
--
% l~sions locales
!
14,3% 50,0%,17,9% 18,0%) 75,0% 21 ,61; 24,7%
nulles
,1
1
,
;
% d'adenites
1
4,8 0
0%
J29,6%,4,O% i 8,3%
19,6~ 12,7%:
!

Nous obtenons avec le 8.C.G. à l'aiguille bifurquée
10 coups,
un taux d'allergie de 48,9 % (soit 51,1 % d'ônergie)
alors que Gateff obtient un taux d~échecs de 13,4 % (38).
Précisons qua nos paramètres sont différents
:
Gateff a travaillé sur des enfônts d'~ge scolaire, nous sur
les nouveAux-nés,
il a utilisé un vaccin de concentration
égale ~ 300 mg/ml,
le nOtre était concentré à 150 mg/ml.

IV- 3.
Résultats de la vaccination B.C.G.
par 15 ccurs d'aiguille bifurquée
Cs:tG techniaue e été epoliqué€
par un seul opérateur,
l'c~érateur F. Les résultats figurent eu tableau suivant
Tableau ne 22
Nombre de sujets
1
57
Toux d'allergie
52,6 %
1 x:::J Idi::lmètre moyen
:
0
...
indurations
5,9
j ~ 1
9 n
mM.
~ j% des indurations
10,3 %
ld e t y pel
e t
l l
Taux d'allergie
78,9 %
...Ul
GJ
diamètre moyen
2,5
...0 % indurations
c
5.1
%
G
type l et II
~
1
1
% de lésions loee1es
nulles
10.7 %
% d'~dénites
16,4 %
Il a été relevé avec l'aiguille bifurquée 15 coups au con-
trOle par le test de Mentoux
- un t~ux d'ôllerBie de 52,6 % contre 48.9 ~ après
10 coups d'aiguille bifurquée
-
un diamètre m~yen d'indur2tions de 5,3 mm contre
5,6 mm anrès 10 coups
- un pourcentage d'indurations de type l
et II
de 10,3 % contre 9,5 % après 10 coups.
Madame Fillastre (29) avec un vaccin concentré à 160 mg/ml
sur des enfants de 2 à 6 ans,
obtient à la 10ème semaine:
- un taux d'ellergi2 de 100 %
- un pourcentage moyen d'induration de 18,5 mm.
- un pourcentage des induraticns de type l
et II de 82.4 %

Nous ~von~ chErché une explication ~ cette m~rge
8ntrE les résultats de Mme Fillastr8 et les nOtres.
Les enfants de l'enquête de Mme Fillastre sont
d'un ~~e plus 0vancé que las n~tr8s. Outre la quellté du
v3ccin,
il faut
relever notre extrBme prudence quant à
l'appréciation des réacticns de type !!:
bon nombre d'indu-
rations intermédiaires étaient plutOt versée3 dans le
type III.
Les conditions de travail différentes dans les
deux expériences pourr~ient expliquer les discordances.
v - ~ESULTATS DE L'ASSOCIATION VACCINALE
8. C • CU
5 COUPS
ET VACCIN ANTIVARIOLIQUE
Les résultets sont portés au tableau suivant
Tableau nO 23
Opérateur
i
A
l
B
C
0
1
E
1totelÎ
:
:
1
-
1
1
rJbre de sujets
22
29
27
33
14
125
1
ttaux allergie
27,3\\ 24,1% 22,2\\ 42,4% 42.9\\ 31.2\\ ON~;,
x ~diamètre moyen
:JI
indurations
3.4
2.7
3.0
1 4.3
3,9
3.4
ONS
0
1
... !
en mm.
,
c
1
~ 1\\ indurations
i
0%
0%
0%
5%
0%
1~6% ! ONS
1
,type l
et ~I
,
,
i
... itaux allergie
! 59.1%' 27.6%: !5.6%: 69,7%! 57,1%:53,6\\: OS
I
I
I
III diamètre moyen
i
al
2,0
0.8
1 .4 1 2.5
1 ,8
1, 7
...
1
!OS
en mm.
1
1
0
indur3tions
1
c l %
0%
0%
0%
:13,0% 12,5'0 1 6.2%
ONS!
0, type ! et II
:E,
1
1
% lésions locales
1
1
nulles de 18 vac-
30,0% 71 ,4% 56,0% 12~5% 78,6\\ 46,2% OTS
cin~tion
B.C.G.
% d'adénites
118,2% 17.9'0
3,8'o,9~1'o ! 7,1% 11.4%IONS
1

j
1

-59-
News relevons avec
l'association v~ccinale B.C.G.
contr~le de M~nt~ux
31,2 % d'ellergie contre 40,0 % par le S.C.G.
a 5 coups
d'ôifUil19 bif~rquée.
- 3,4 mm.
de diamètre ~oyen d'induration contre
4,B
mm.
par
le f.C.G.
à 5 coups.
- 1,6 % de pourcentage des indurations de type 1 et II
contre 1,9 % par le P.C.G.
à
5 coups
Gateff
(3B)-obtient 9,9 % d'échecs.
soit un taux
d'allergie tuberculinique de 90,1
% par l'association vacci-
nale B.C.G.
+
v3ccin antiv~riolique. Mais précisons qu'il
= utilisé un vaccin concentré à 300 mg/ml, le nOtre était à
150 M~/ml, et qu'il a administré une dose de 10 coups d'ai-
guille bifurquée,
la n~tre correspondait à 5 ccups d'aiguil-
le bifurquée.
Nous n'osons pas conclure sur la rentabilité
ou la non rentabilité d'une telle association à partir de
notre travail
VI - RESULTATS DU GROUPE TEMOIN
VACCIN ANTIVARIOLIQUE
SEUL -
LES
résultats sont portés au teb1eau suivant

-60-
Ré5ult~ts du groupe té~oin
'
,~cr,::re
de
sujets
108
J
1
T:'!ux ,j'allerf~8
16, 7
%
~ idio:lmètre mcyen
o lindur~tiC'ns
2 , 1
-<-J,
c: f e r .
mm.
~ )-;:-%--d-:-e.:.-s---=i:-n-c-':-u-r-a-t':"""-:'"i-c-n-s-----..,.-------+
'-
0
%
:de type l
et II
taux d'allergie
20,4 %
-<-J
III
Cl
di9mètre moyen
...,
0,6
~ % indureltions
~ ,type l
et II
o %
% de lésions
lcce1es nulles
% d'adénites
8,3
%
Avec le vaccin antivariolique ~ l'aiguille bifurquée 5 coups,
nous avons noté ~u contrôle p9r le test de Mant~ux .
- un taux d'allergie de 16,7 %
- un di3mètre moyen d'indurations de 2,5 mm.
- un pourcentag~ d'indurations de type l
et II nul
- un pourcentage d'adé~ites égel
à
8,3 %
Gateff
(38)
obtient avec
le vaccin antivariolique à
l'aiguil-
le bifurquée 10 coups,
au contrOle p9r le test de Mantoux,
7,7 % d'~llergie.
Notre pourcentage élevé de virage spontané peut s'expliquer
per les f~its suiv~nts :
• Un cert9in nombr8 d'enfants cnt été identifié~ comme ayant
rEçu du B.C.G.
J
nous en ~vons eu
des preuv95
-
soit une lésion
lcc~le de vaccination B.C.G.
- soit un document écrit
(carnet de visite)
attes-
tant que l'enfant a reçu le B.C.G.

-61-
ce Sent de ~3UX témGir.3
J
il
est prob~ble que
tcus n'ent
p~s été identifiés .
.
Il
Y 5
é~ele~ent les f~ux positifs è la lecture:
l'ebsen-
ce t~t=le dé réactions de type l
~t II milite
pour cet
3rgument .
• Il
Y ~
enfin des primo-infections possibles.
Les cicatrices de la v~ccination antivariolique étaient Fr~~u~
ccnstamment retrouvées et
très fortes
J
même en l'absence
d'éléments chiffrés,
nous
pouvons affirm~r l'excellence des
rép~nses à 13 v5ccination antivariolique.
VII -
COMPARAISON DES TECHNIQUES VACCINALES -
VII- 1. Comparaison entre les techniques de
v3ccination B.C.G.
è l'~igui11e bifurquée
réalisées par différents opérateurs:
Le table5u suivant compare la vaccination G.C.G.
è
l'aiguills
bifurquée (S coups,
10 coups.
5 coups
+
v5ccin antivarioli-
que).
réalisée p=r les opérateurs A,
0,
C. 0,
E.

-62-
C~m~araiscn des techniques vaccin~les
(op6ret8urs A,
B,
C,
Q,
E).
~CG. à 1 'aiguille ~ifurquée 1
TECHNIQUE
1
5 coups
10 coups
5 c . + Vf,V
OMPARAIS.I
1
NomtJre de sujets
125
123
125
- .
,
XITÔUX d'allergie
41 ,6 %
48,8 %
31 .2 %
D• S •
:J
1
a diamètre moyen
5.0
5,7
3.4
0.T.5.
1
~ des indur~t1ons
col
~ 1% indurations
-
2,4 %
8,3
!type
%
1 , 6 %
D.N.S.
l
et II
-
1
1
.
'Teux
1
d'allergie
65.0 %
74,2 %
53,6 %
D.5,
,
+J
diamètre moyen
CIl
des indurations
2, 1
2,5
1 , 7
O.S.
m
+J
0
% indurations
c
7.2 %
11 • 8 %
6 , 2
%
D.N.S.
a type l
et II
~
% lésions locales
nulles
35,0 '0
2E,O %
46,2 %
O.S.
J1
% d'adénites
12,0 %
%
%
l 9,8
11 , 4
O.N.S.
1
1
,
Il existe une O.S.
entre les différentes techniques d'utili-
sation de l'aiguille bifurquée pour presque tous
les fac-
teurs,
lorsqu'elles sont réalisées par différents opérateurs.
VII- 2.
Co~p~raison entre les technigues de
v9ccination B.C.G.
à
l'~iguille bifurquée
ré~lisées par un seul opérateur (F)
:
l'opérateur F veccinant seulement avec l'aiguille bifurquée
devait rechercher la dose optima:
S,
10 ou 15 coups d'aiguiJ
le.
Le tableau suivant compare les résultats des différentes
techniques
:

-63-
T G ~_- l " e l,.j
n 0
2 6
[~np~r~ison des techniques v~ccinales
(opÉr."lteur F.)
eCG à l'aiguille cifurqué5
;5 coups
·10 coups
15 coups
,
1 Nombre de sujets
!
40
51
57
i
i
: taux d'allergie
!
!
35,0 %
1
49,0 %
1 52,6 %
1
D.N.S.
1
x
1
1
:::l
ldiamètre moyen
1
0
'd es
4,0
5,3
5,9
indurations
D.N.S.
..,
1
c
1
1
l'J
;% 1ndura.tions
~
0
%
1 7 , 5 %
!10,3
~type
%
D.N.S.
l
et II
1
--
i
;taux d'allergie
47,5 %
66, 7 %
1 78,9 %
O.S.
.., :
en
ldiamètre moyen
1
1 , 6
2,0
1
2, 5
o .5.
CD
1
1
j
.., ,
,
0
1% indurations
;
1
c
5,0 %
6,9
%
5, 1
%
D.N.S.
0
Ide type l et II
1
1..,-
-
% l2sicns l:-Jcales
1
, 20,0 % 21 ,6 % 10,7 % ID.N.s. 1
nulles
!
:
:
!
1
1
!
% d'adénites
5,0 %
19,6 %
16,4
%
D.N.S.
1
,
:
L'étude des différentes techniques vaccinales
effectuées par un seul opérateur ne met p~s en évidence de
O.S.
lors du contrôle par le test de ~=ntoux.
VII- 3. CompBraison ~.C.G. 5 coups et B.C.G.
5 coups
+
V.A.V.
Le comparaison figure ~u t~bleau c1-eprèB

-64-
T':l~JIG~u ri 0
27
CS'l:Jèr"31sor: E.C.G.
5 ccaps
et ~,.C.G. 5 c:Jup..i + \\J.A.V.
BCG.
à
l'3iEuille bifurquée
COMPARA,ISar:
5 c:ups
5
cC'ups + V.A.V.
Nombre de sujets
125
125
,t aux d'<'I11e!"'g1e
41 , 6
%
31 ,2
%
C. N • S •
X
::J
a :d1~mètre
r:1oyen
...,
5,8
2 , 1
D. 5 •
des induraticns
c. ;
lTl
;%
L
des indurations
2,4 ~.
1 , 6
%
D.N.S •
:de type l
et II
,taux d'allergie
65,0
%
53,6
%
D.N.S.
I~ 1
..., :d i amètre r':cyen
2, 1
1 , 7
D.r'J.S.
a ~
c
a '.
,'(;
des indur~ticns;
7,2 %
6,2
')..
.-
.
o • N • 5 •
de type l
et II
. 1
"-
i
% lésions
l'Jcales
35,0
%
46,2
%
o • N • 5 •
nulles
% d'adénites
12,0
%
11 , 4
%
D.N.5.
Les résultats de la technique B.C.G.
5 coups + V.A.V.
sont
toujours inférieurs à ceux du B.C.G.
5 coups,
mais la diffé-
rence n'est pas significetive pour la plupart des facteurs
VII- 4. Conra!"'aisc~ serinfue et aiguille bifurquée
Le A.C.G.
à la ~erin&ue et
le B.C.G.
à
l'aiguille bifurquée
ont été administrés ~er chacun des opérateurs A,
6,
C,
0,
E,
avec pour résu1tets
B.C.G.
5 coups
= 41,6 % d'allergie
B.C.G.
10 coups
= 48,8 % d'allergie

-55-
Le ~lus
f0rt
t~ux G'3118r~ie est
oLt2nu 3VEC
l'~ipuil18 ~ifur1u~e 10 COUéS
1
neus ~v~ns retEnu ce dEr-
nier rr0tcccl~ D~ur s?rvir C0 cc~~~r~is2n
AV~C
l?
tachni-
Compar3iscn seringue et ~i~uille bifurquée
8Cr,
intraderfTI1qu2 BCG.
10
coups CO~~PAR,~IS'Jl\\ll
1
TECHNIQUE
_J
11 E
123
J
!
1
:teux d'~ller~le
69,8
~
48,8 %
0.1.5.
x '
~ '-:d:'"':i:--1-.fTI---.:"è-:"t-r-e--rn-a-y-e-n-t--------------------+--------
~
7,9
5,7
O.T.S.
c 1d '3 s i n dur a t i e n's '
1.
, ~ l~indur.,ticns
t,'
8
':l
, , '
,
~
17.r ~
,'"'
0
D.N.S.
,tY98 l
pt
II
;
_. ;taux d'a11erl?ie!
98,7 ~
74,2
%
o. S.
l~CIl'
2;di~fTlètre moyen
3, 5
2,5
D.T.S.
Co ;~--:-----,--_.,..---~-------------------...------
-- .. ~
C
~ lndur3tions
20,6
%
11 , 8
~~
D.N.S.
.\\
~ tYD8 l
ot II
!
'"
1
!?
1
% 1Rsl~ns loc~185
5,2 %
2E,n %
D.T.S.
';\\
nulles
___________-+
~
.JL
1
~ d'adénites
18,3
%
D.N.S.
La comp~r~isQn
des deux ~roupes souligne la su-
périorité incontest~tla et st~tistiquefTIent 6vidente du
8.C.G.
~ le serin~ua sur le F.C.G.
è
l'ôi~uille bifurquée.
Précisons crpend~nt que dans
l~ c~dre de notre
travail,
le B.C.G.
lyophilisé peur scerifications,
utilisé
~Qur l'aifuille ~ifurqué8 s'est r6vé1é de faible teneur
en unités cultiv~bles.

-65-
VIII - CO~PAO;!s~r
ENTPF OPERATEURS -
Pour chacune ces techniques de v~ccination,
nous
~vons comparé
les
r6sult~t3 des
tests d8 M~ntoux
ohtenus ner ch?que 8pérùteur.
VIII-1.
B.C.G.
è la
seringue
la com98reis~ entre les opérateurs Ayant administré le
r.c.G. à la s8ringue est au tahleau suivant:
Table~u nO 29
1
i Oflérateur
A
E
C
0
f
total
1
,
Nomt're de sujets
,
19
14
27
42
14
1 16
!t~ux g'allergie 73,7% 57,1% S 1 ,9% 76,2% 92,9, 69,8 OS
1
1
XI
.
1
1
1 gldi amèt re mcyen
8,4 i 6,0
6,4 i
B,5
l10,4 i 7 J 9
OS
+>1
1
1
cl~ indurations
'
1
.
1
I\\J. '
.
1 S 6"!
'
0%
17,O%:
,
S,O%i 28,2%j 30,8%
1 :-::t yp e l
et II
(
1
,
!
1
1
Avec la serin~ue intradermique,
il existe une
différence significative entre les différents opérateurs
les ~pét~teurs R et C ont obtenu respectivement des taux
d'~llerf.ie de 57,1
% et de 51,9 % llee ~utres ont obtenu
dgs t~ux supérieurs à 7n %,
l'opéreteur E a m~me abouti
~ 92,9 % de t~ux d'aller~ie J
cette différence significa-
tivo nous invite à suggérer le recyclage,
ou le contrOle
des opér~teurs G et C qui ont produit de f3ibles pourcen-
taqes d'allergie:
57,1
% et 51,9 %

-S7-
VIII-
2.
CQ~~~r~is~~ ert,c
o~ér~t8urs
G.e.!'.
~
l'~i~uillc cifurqués 5 crup~
Le t~218~u
d~
cQ~Q~r~iscn
~st
le
suivant
l
1
r
Opér:lteurs
A
1 B
C
0
E
F
tTotal
[\\1 C' fTlb r ["'
de sujr;ts
21
: 26
24
43
11
40
-165
i
-
t--a u x d'''Iller!,:ie
23,/3% 26,91 45 ,8% 5 e , 1 % 36, 4 ~i 35. /
,
40. O~;j
diarrlètre moyen
1
3,0 1 4,7
!
1
5, B
5,8
5,21 4.0 4,8 ON
des indur'3ticns
!
1
i
% ~ss 1ndur~t1cns~
1
!
1
,
0%
, 6,3%~
0%
3,0% ;
0%
0%
1.9
ON
de tyre l
et II
:
1
1
1
1
.
!
,
11
1
Avec l~ P.C.G.
à l'ai~uil1e bifurquée 5 coups,
l~ différence entre les aréreteurs n'est sirnificetive
qu'eu niveau du t~ux d'~ller~ie.
VIII-3.
C~m~~raison antre C~€r~tEurs
B.C.G.
S l'~i~uille hifurquée 10 c~ups
L~ comp~rôis~n fi~ura ~u
t~bl:~u ci-dessous
Oréreteur
A
F.
C
0
E
F
total 1
Nf)rnbre de sujets
22
12
28
49
12
51
174
1
!
J
t"jUX d'aller~is
36,4 33,:'-
39,3
59,2
66, 7 49,0
4B,9~ONS 1
di~l"1ètre f'1C"yen
t
4,6
4,3
5 , 4
6 , 4
6 , 6
5,3
5,6 ,ONS
i
\\induraticns
1
!
% indurélticns
0%
0%
1
1
0%
18,9%
0%
17,5%
9,5~ONS
type l
et II
1
1
1
,
1
1
1


~l
n'y
~ r~s ~e d~ff~ro~cc sicnifi=ative cntr
les r.rér0teurs uti2is~nt l'~i~uill~ :ifurquée 10 cou~s.
\\/111-4.
Cc r, cl us ion
lorsqu'Dn corn~re les résult8ts des tests de r~ntoux
obtenus r~r l~s différentes techniques,
les différences
~ntra Ips ~pér3tAurs sent
~randes, meis il
n'y e pas de
D,S.
entrs eux,
sauf ~u nive~u de la seringue intrader-
~ique où il y ~ une ~,s.
entre
les
or~r~teurs, différen
aui
nous f!it
su~~6r2r le recycl~~e ou
ID contrele des
nr8r~t8urs 8 et C ~yant Droduit de faibles pourcenta~Es
d'allerqie
51,1
% pt 51,~ %.

-69-
CON C LUS ION ~

-70-
En collab~ration
avec
le Centre Internation~l ds
l'Enfance et sur rec0mmandatio r
d~ l'O.M.S.,
nous av~ns en--
trepris l'étude de 13 v~ccinôtion B.C.G.
~ l'ai~s dG l'~ig~~­
le bifurquée chez 135 nouveaux-nés
1
cette étude aV3it
les
objectifs ci-dessous
- montrer que l'aiguillE b1furqu~e est un m3tériel faci18,
accessible à un personnel
non qualifié
J
- comparer la technique stendard
intr.:'idermique,
e l'aiguil-
le bifurqu~e J
-
préciser la d~se chez le nouveau-né p~r un nombre de p~ints
d'imDact
: 5,
10 ou m~m8 15 coups
1
- étudier la variAbilité possibls ou non entrû opérate~rs
-
étudier la pnssibilité d'association vaccinale
B.C.G.
+
vaccin antivariolique.
Au terme du travail se dégagent les notions sui-
vantes
1-
L'~i~uille bifurquée est un matériel de mani3-
ment facile
J
quelques heures de démonstration doivent suffi-
re à un personnel
nen qualifié pour en ma!triser la techni-
que.

-71-
2-
~u
re~~r~ dé
l~
technique d~ l'3iguille bifur
~uée,
lE 8.C.G.
1ntr~j~r~ique reste le réth2dc la Dlus sar~
de vaccin3ticn B.C.G.
=~ sucfriorité incJnt~st5tls s'ex-
primG
:
e)
par son taux d'allergie qui
est
supérieur à celui obtenu
avec l'ô:fuille bifurquée:
69,8
% en intradermiq~e avec
ur d13mètre mayan ne 7,9 mm., contre 45,0 % ~vec un dia-
mètre ~oyen de 5,7 Mm.
à l'aiguille bifurquée 10 coups.
Cette différence est
stati6tiquem~nt très signifi-
c3tivE.
b)
Per lô qu~lité des ré~ction5
les
réactions fortes de
tyoe l
et IT étant de 17 % à
l'aiguille intrad2rmiqU9;
st de A,3 % à l'aiguille bifurquée 10 coups.
cl Par les ré~cticns ganglionnaires non cc~pliqué8s, ainsi
Que par los
lésions loc)lŒS qui
sont plus importantes
avec le tochnique
intr~dermique qu'avec
l'aiguille bifu:
quée
ainsi
le B.C.G.
intr3dermique donne
-
5,2 % de
lésicns lOC3les nulles
soit
94,~ % de lésions vaccinales
-
18,3 % d'èdénit~s
alors Qu'avec 1& B.C.G.
à l'aiguille bifurquée 10 coups
on obtient
-
26 % de
l~siGns locales nulles
-
9,8
% d'adénites.
3-
La com~araiscn des div9rses modalités d'utili"
sation do l'=iguille bifurquée révèl~ une al1er~ie trop
f~ible avec 5 CQU~S d'aiguille,
sans qUG
la différence soit
sign1fic~tive avec
10,
15 coups.

72-
Lf'S i', c.d"l\\'énients pouvant d 6 couler d'lin 31L::ngc-
~8nt du
t8~pS dG vôccin~t1on.
l~
~ussibilité
d'erreurs d~ns
le comptage.
nous fGnt
proposer 13 dose correspondant è
10 coups d'aiguille bifurquée.
4-
L9 compareison entre les opérateurs ne s'est
montrée si~nificative qu'au nive3u de l'usage de la seringu~
intraderl':1ique.
5-
Pour
le problème de l'association vaccinale:
B.C.G.
+
vaccin anttv~riolique, les résultats ds cette asso-
ciation
(B.C.G.
aiguille bifurquée 5 coups + vaccin antiv~­
rioliou8 5 coups)
sont
toujours inférieurs à ceux du groups
E.C.G. ~ l'aiguille bifurquée, mais la différenca n'est si-
gnificative qu'au niveau du d1ùmètre des indurations.
- Rappelons que lps cicatricES de la vaccination antivario-
lique étaient assez constamment retrouvées et très fortes,
ce Qui, même en l'absence d'éléments chiffrés,
permet d'af-
firmer l'excellence des
réponses è
la vaccination antivario-
liquE.
Au totel
Nos résultats obtenus révèlent
la nécessité d'un
minimum de ri~ueur Même pour une technique simplifiée
Gateff (34)
p3rlait déjà de l'influence significative de la
technique d'utilisation: verticale,
oblique, dépôt de vac-
cin en un point ou en différents points,
sur les résultats.

-73-
Lô v~lcur
li~ite Cu tcux d'3llGrg1e o~tSGU? ôvec
l'aiguill~ bifurqués ;J2ut s'expliQuer ~er nos cc~diti:ns e~
trevôil qui
lQin c'~trE ~xpérim8ntale5 ont été 1~5 c:nditi~'
~~hituelles d2 travail, et ~~m8 d0S ccnditicrs ~cins bonnEs
quelauefois,
vu
les déleis b r~sp8ct8r et l'insuffisance du
perscnnel de supervisicn.
L'aiguille bifurquée pourr3it cc-
Dendant êtrs retenue comme méthode de vaccination chez le
nouv83u-né
1
elle pourrait alors être conseillée aux c8ntre~
où il manque du Dersonnel
rodé à l~ technique intradermique;
car l'absence de personn8l
particulièr~m8nt chevrQnné à la
technique intradermique n~ doit pes constituer un frein à
13 protection des nouveaux-nés en zone d'endémie tuberculeu-
~~. N~us croyons que la simplicité de l'aiguille bifurquée
justifier3it m~lgré tout son utilisôtion chez
le nüuveau-n5
puisqu'il
n'y a pas BU de ccm~lication 1 ce choix devrait
alors ~tr2 complété d'une rev~ccination des sujets anergi-
ques ~u contr~le tuberculinique
(~
50 % dans
notre étude)
~ôr le B.C.G.
intradermique lorsqu'on reverrQit
les enf=nt~
dans les services de Pr0tection Maternelle et Inf~~tile.
En attendant que d'autres études è entreprendre
le plus rapidement possible fass~nt mieux la part du f~cte~_
vacci~ (conservation,
concentration plus élevés] dans l'ad~~
nistration du B.C.G.
par aiguille bifurqué€,
nous pensons
Que nos rtsultats sent eu-dessous de la valeur réelle de
cette technique.
Nous pûnsons également
que du B.C.G. concL'
tré inoculé par 10 cou~s d'aiguille bifurquée constituerait
une méthods dont
la générelisation serait d'un apport très
import~nt dans le
lutte entitub8~culeus9.

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5 7 •
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(A. S.) CH ~ NG (G. r . K • )
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Rapport fin~l 9~me Conf~~ence Technique de l'OCE~C
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GATEFF C.
Contribution à l'étude de la vaccination B.C.G. è
l'aiguille bifurquéo.
Influence du manipulateur.
Résultats préliminaires d'un essai contr~lé.
Rapport final 9~me Conférence Technique de l'OCEAC
Yaound~ 29 et 30 avril 1974# !# 342-~05.

-
86-
Tab18~u nO 1 - C0mrJra1scn des principales techniques
vacc1n~les d'~près le ~anuel pratique
d 6
vele c i n a t 1 end l.3
R.
f1 A NOE
•••••••••••••
1 9
Tableau nO 2 - Rérartition des accouchements
D~r maternité
. . • . . . . Il Il Il Il Il Il Il Il Il Il Il Il Il Il Il Il Il Il.
31
Tableau nO 3 - Répartition de la population objet
d'étude
par maternit~ •••••••.••••••••••
32
Tableau ne
4 -
Protocole vaccinal
34
Il
Il
Il
Il
Il
Il
Il
Il
'1
Il
Il
Il
Il
Il
Il
Il
Il
Il
Il
Il
Il
Tableau nO 5 - Fiche à remplir pendant la vaccination ••
36
Tableau nO 6 - Répërt1tion de l~ Dopulaticn
cc~trelêQ selon la maternit8 d'origine ••
40
Tableau nO 7 - Répartition de l'effectif global par
technique vaccinale et par opérateur ••••
47
Table~u nO S - R6sultats du B.C.G. è le seringuu.
Allergie post-vaccinale selon le
test de Mantcux
••••••••••••••••••••••••
48
Tableau nO 9 - Résultats du B.C.G. à la seringue.
Allergie post-vaccinala selon le monotest 4~
Tableau n010 - Résult~ts du 8.C.G. à la seringue:
lési'Jns lOCcJles
••••••••••••••••••••••••
49
Tableau n011
- Résultats du 8.C.G. à la seringue:
les a d é n i t e s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
50
Tableau n012 - Tableau résumant les résultats du
B.C.G.
en intradermique ••••••••••••••••
50
Tableau n013 - B.C.G.
par cinq coups d'aiguille
bifurquée. Allerp-ie post-vaccinale
selon le test de Mant~ux •••••••••••••••
S1

· . 7-
Tablr.:.lu n014
- o.e.'"";.
par cinq co~'"
d'aiguille
bi: :quée. Al:crgic ~~2t-v~ccin71~
s'31on
le ~on
st
. . .
-J,~·2
1 ,
• • • • • • • • • • • • • • •
Table-?u n015
- 6,r.G·
5 coups.
"rcentage des
lési'_'lls
llJceles nJlles
••••••••••••••
p.52
Tëble~u n016
- B.C.G.
S coups. Pourcentage d'adûnites p.53
Tableau n017
- Résultats d'ensemble du B.C.G.
5 coups p.53
Table~u n018 - a.c.G. 10 coups. Allergie pcst-
vaccin~le selon le test de Mentaux et
le Monotest
p.54
Tableau n01B - B.C.G.
10 ccups. Lésions locales
••••• p.55
Tableau n020 - B.C.G.
10 coups. Adénites
••••••••••••
p.55
T~bleau n021 - Table~u englobent les résultats de
l~ vaccination B.C.S.
par 10 coups
d'aiguille bifurquée
••••••••••••••••• p.56
Tableau n022 - Résultats de la vaccination B.C.G.
par 15 coups •••••••••••••••••••••••••• p.57
Tablaau n023 - Résultats de l'association vaccinale
5 coups et vaccin ~ntivariclique •••••
p.58
Tableau n024 - Résult:lts du groupe témoin
p.60
Tableau n025 - Comparaison des techniques vaccinales
(opérateurs At
Bt Ct Dt El
••••••••••• p.62
Table~u n026 - Comparaison des techniques vaccinales
(opérélteur F)
•••••••••••••••••••••••• p.53

-88-
B. C. G.
5 c sup S + V. A. V• . . . . . • . • . . . . . .
p.64
bifurQuée
.
p.65
Tableau n029 -
Comp~raison entre opér~teurs utilisent
le B.C.G.
à
1~
seringue
•••••••••••••
p.66
m~;)J~1':'1_' ;" .
- Comp~r~is
.~ tre onét~,teurs utilisant
,,...,'
. \\\\
- ,
1 e S . C • G. r~
(j 911 ""C i l1\\e -~·b i fur q u é e
:.-
'PI G
,1
o
~,
.~~
5 coups
•• '
.:,J
. p.S7
Table~u n031
- Comparaison
utilisant
le 8.C.G.
à
10
cou p s
• • • • • • • . • • • . • • l' • • • • . • • • • • • •
p. 67

S=P"ENT D'HIPPOCRi\\TE
En présence des Ma1tres de cette Ecole et de tous ~es
condiscirles.
je promc-ts et
je jur8 d'~tre fidèle aux lois
de l'honneur et de le probité dans l'exercice de la
Médecine.
Je donnerai mes s~ins gratuits à l'indipent et n'exiger3i
jamais un selaire au-dessus de mon travail.
Je ne partici-
per~i à ~ucun partage cl~ndestin d'honoraires.
Admis d~ns l'intérieur des maisons. mes yeux ne verront
pas ce qui s'y passe.
ma langue taira les secrets qui ms
sont confiés et mon état ne servira pas à corrompre los
moeurs.
ni à favoriser
les crimes.
Je ne permettrai pas que des conSldératicns de religion.
de nation, de race. de parti ou de classe sociale viennent
s'interroser entre mon devoir et mon patient.
Mêma sous la menace je n'admettrai pas de faire usage dG
mes connaissances médicales contre les lois de l'humanité.
Respectueux et reconnaissant envers mes Me!tres.
je rendrai
~ leurs enfants l'instruction Que j'ai reçue de leur père.
Oue les hommes m'accordent
leur estime si je suis fidèle
à mes promf'sses.
Que je sois couvert d'opprobe et mépris8 de mes confrères
si j'y manque.
--=:a-

Lu et Approuvé,
Vu
Lü p. ésident du Jury
Le Dcyen de 19 faculté
P.
DELDRMflS.
E. BERTRAND.
Vu
Le Recteur d~ l'Université
v. C~. rIARRASSOUBA.
L~ Faculté de Médecine d'Abidjan déclare que les opinion~
6~ises c~ns los d1ssortetions qui
lui sont présentées
doivent ~tr8 considérées comme propres ê leur ~ut€ur et
qu'elle entend leur donner ni approbet1on,
ni improbation.