R~PUBUQUE DE COrE-D'IVOIRE
UHION-DlSClPUNE-lJAVAIL
MIHIS'rtRE DE L'WucAnoN NATIONAlE
ET DE .LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
Année 1984-1985
N2 614
CONTRIBUTION Al'ITUDE DIS RETRICISSEMENTS
SClERD-INFlAMMATDIRES D.E ltURITHRI
MASCUliN IN MllIIU IVOIRIEN
A PROPOS DE 100 CAS COLLIGES DANS LE SERVICE D'UROLOGIE
DU C.H.U. DE COCODY
THESE
Pour le Doctorat en Médecine
(DIPLOME D'ETAT)
PRESENTEE Er SOUI'ENOE PUBLIQUEMENl' LE 29 IDIEMBRE 1984 PAR
KDUAME VAD JULIEN
né en 1955 à Attiégouakro
( Yamoussoukro)
INTERNE DES HOPITAUX
MEMBRES DU JURY:
Président : Monsieur le Professeur ASSI Aral Jérâœ
Directeur de Thèse
Monsieur le Professeur YAO-roE Christophe
Assesseurs
Monsieur le Professeur Ag CœPPLI-BONY Kwassi Philiwe
Monsieur le Professeur Pq IŒI'EKOU Sié Ferdinand

· ;.
UNIVERSITE D·I ABIDJAN
FACULTE DE MEDECINE
_0_
LISTE DU PERSONNEL ENSEIGNj~T DE LA FACULTE DE MEDECINE
1983 - 1984
------_._---
-----------
Doyen : M.
YANGNI-ANGATE Antoine
PROFESSEURS
MM.
ALLANGBA
Koffi
Chirurgie
ASSI ADOU
Jérôme
Pédiatrie
ATTIA
Yao Roger
Hépato-Gastro-Entérologie
AYE
Hippolyte
Clinique de Maladies Infectieuses
BEDA
Yao Bernard
Médecine Interne
BERTRAND
Edmond
Clinique Cardiologique
BOHOUSSOU
Kouadio
Gynécologie-Obstétrique
BONDURAND
Alain
Anesthési~-Réanimation
CORNET
Lucien
Chirurgie Générale
~
COULIBALY
Nagbélé
Pneumo-Phtisio~ogie
DIARRA
Samba
Gynécologie-Obstétrique
DJIBO
William
ChirurE"ie TraUln3.tologique et Orthopédiql e
ESSOH NOMEL
Faul
Pédiatrie
ETTE
ATTlbroise
o. R. L.
ETTE
l1arcel
Anatomie Pathologique
GUESSENND
Kouadio Georees
Médecine Sociale
KEBE
Mémel J. B.
Anatomie-Chirurgie
LE GUYADER
Armand
!ulato~ie-Chirurgie
SANGARE
Souleymane
Ophtalmologie
SANGARET
Nalick
Gynécologie-Obstétrique
VILASCO
Jacob
Odonto-Stomatologie
YANGNI-ANGATE
Antoine
Chirurgie
YAO-DJE
Christophe
Chirurgie-Urologie
PROFESSEURS ASSOCIES
MM.
CABANNES
Raymond
Hémato-Immunologie
DUCHASSIN
Marcel
Bactériologie
GIORDANO
Christian
Neurologie
HAEFFENER
Georges
O. R. L.
HAZERA
Max
Psychiatrie
PROFESSEUR EN SERVICE EXTRAORDINAIRE
M
HEROIN
Pierre
Dermatologie

. ~.
"
..
.
..":
2
MAITRES DE CONFERENCES AGREGES
MM.
ASSALE
N'dri
Par-J.sitoloeie
Bl'.J1BA
Méma
O. r~. L.
BRETTES
Jean-Philippe
Gynécologie-Obstétrique
COULIBALY
André
Chirurgie
COWPPLI··BONY
Kwassy Philippe
Anatomie-Chirurgie Générale
DAGO AKRIBI
Augustin
Anatomie Pathclogi~ue
DJEDJE
J\\ndré -Théodor~
Radiologie
DJEDJE
Harly
Chirursie Urologique
EHOUMAN
Armand
Histolsgie-Embryologie-Cytogénétique
EKRA
Alain
Ce.rdiologiG
KADIO
Auguste
Maladies Infectieuses
KANGA
Miessan
Chirurgie Générale
KETEKOU
Siè Ferdin-:lnd
Biochimie
KOUAME
Konan
Pédiatrie
KOUASSI
Han2ssé
Stomatolor,ie
LONSDOl<FER
JGan
physiologie
MAN LAN
Kassi
H~~ato-Gastro-Entérologie
N'DRI
Koffi Dominique
.AJlesth2sie-Réanimation
ODI
ll.ssamoi
CardioloGie
OUATTARA
Kouamé
Chirur:.-ï.,:,;;'Trk-,ra.ciquc· et C'l..."""1i'J-Vasculè..i.n~(
ROUX
Constant
Chirurgie Infantile
SOUBEYRAND
Jacques
Médecine Interne
WAOTA
Coulibaly
Chirurgie Traumatologie et Orthopédique
~lELFFENSft' EKRA ChristianG
Gynécologie-Obstétrique
CHEFS DE TRAVAUX
1111.
BESARD
Germain
Pharmacologie
BOUTrWS-TONI
Fernand
Physiologie-Exploration Fonctionnelle
N' GUESSI\\N
Isai
Biochimie
SANGARE
Amadou
Immuno·- HématoI c gi e
SQt1BO
Mambo
Immuno·-H.5matolo[ie
TEA
Daignekpo
Immuno-Hématologie
Mme
THERYZOL-mü.y 1adeleine
Parasitologie

<.
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.
"
.:. ~ -
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ASSISTANTS DE FACULTE~CHEFS. DE CLINIQUE DES HOPITAUX
MM.
ABY.
Blàquet
Radio-Diagnostic
ADAMA
Fany
Ophtalmologie
ADJOBI
Elloh
Gynécologie
ADOH
Adoh
Cardiologie
ADZAXO
Kossi
Gynécologie
AK.A KROO
Florent
Pédiatrie
ANDOH
Joseph
Pédiatrie
ANOMA
Mathieu
Gynécologie
ANONGBA
Danho Simplice
GynécoloEie
AOUSSI
Eba
Maladies Infectieuses
ASSA
Alou
Stomatologie
BAH
Zézé
Chirurgie Générale
BASSIT
Assad
Chirurgie Générale
BENIE
Tha Michel
Gynécologie-Obstétrique
Mlle
BINLIN
Dadié
Anesthésie-Réanimation
MM.
BISSAGNENE
Emr.lanuel
Maladies Infectieuses
BOA
Yapo Félix
Neurologie
BOUCHEZ
Paul
Médecine Interne
CAMARA
Benoît
Médecine Int .rne
COFFI
Sylvain
Anesthésie-Réanimation
DECHP11BENO IT
Gilbert
Neurologie
DELAFOSSE
Charles
Psychiatrie
DIALLO
j'lffiadou
Médecine Interne
DICK
Kobinan Rufin
Chirurgie
DJANHAN
Yao
Gynécologie-Obstétrique
DJEHA
Djokouéhi
Dermatologie
DO REGO
Anicet
Pédiatrie Médicale
ECHIMANE
Kouassi
Chirurgie Générale
EHUA
Somian
Chirurgie
EHOUO Florent
Florent
O.
R. L.
Fc'\\DIGA
Dougoutiki
Pneumo-Phtisiologie
Mlle
FAL
Arame
Chirurgie

·'
.....
. '
IASSISTANTS DE FACULTE-CHEFS DE CLINIQUES DES HOPITAUX (SUITE)
lm.
Ff:lJ<RY
Khaled
O. R.
L.
GADEGBEKU
Samuel
Stomatologie
GNAGNE
Yadou Maurice
Anatomie Chirurgie
GNEBEI
Roger
Gynécologie
GNONSAHE
l\\polinaire
t~esthésie-Réanimation
'~Ime
HOUENOU
Yveline
Pédiatrie
!MM.
HOUPHOUET
Kouakou
Gynécologie-Obstétrique
KACOU
Guika:l1ué
Cardiologie
KADIO
Richard
Chirurgie Générale
KAKGA
Jean-Marie
Dermatologie
KANGA
Diékouadio
Pédiatrie
KASSANYOU
5·a l ami
Anatomie Chirurgie
KATA KEKE
Joseph
Urologie
KEITA
Che.i<.:k
Ophtalmologie
KEITA
Kader
Radiologie
KHOURY
Joseph
Chirurgie Générale
KOFFI
Konan Julien
Médecine Sociale
KOFFI
Kouakou
"~esthésie-Réanimation
KONE
Drissa
Psychiat1:I:e
KONE
Nohou
Gynécologie
KOUAKOU
Firmin
Gynécologie
KOUAKOU
N'zué
Médecine Interne
KOUASSI
Beugré
Neurologie
KOUASSI
Jean Claude
~e Générale et Traumatclo-
glque
KOUASSI
Kanga Hichel
Chirurgie Thoracique et Caroic-
Vasculaire
LAMBIN
Yves
Chirurgie Générale et Traumatclo-
gique
LOKROU
Lohourignon
Médecine Interne
HALEOMBHO
Jean-Pierre
Chirurgie
MAN ZAN
Konan
Urolop:ie
<-
MGBAKOR
Anthony
Anatomie Chirurgie
KOFFI
Kouamé
Médecine Sociale

.
. '
5
: ASSISTANTS DE FACllLTE-CHEFS DE CLINIQUE DES HOPITAUX (SUITE)
11M.
MIGNONS IN
David
An8sthésie-Ré~nimation
MOBlOT
Mandou
Chirurgie
MOREAU
Jacques
Maladies Infecti~uses
N' DORI
Raymond
Cardiologie
N'DRI
N'Guessan
Hédecine
N'DRI-YOMAN
Aya Thérèse
Gastro-Entérologie
N'GUESSAN
Henri
Chirurgie Générale
N'GUESSAN
Konan G.
Anatomie Chirurgie
NIAMKEY
Ezani
Médecine Interne
ODEHOURI
Koudou
Maladies Infectieuses
OUATTARA
Noël
Radiologie-Biophysique
OUEGNIN
Geor,~es Armand
Urologie
OULAI
Soumahoro
Pédiatrie
PIQUEMAL
Michel
Neurologie
PLO
Kouié
Pédiatrie
SANGARE
Ibrahim;
Chirurgie Générale
SAFEDE
Koné
Ophtalmologie
Mme
TAGLIANTE-SARACINO Janine
Maladies Infectieuses
MM
TIACOH-KOUADIO
Georges
Gynécologie-Obstétrique
~~e
TIMITE
Adjoua
Pédiatrie
TOURE
Kharidiata
Gynécologie-Obstétrique
MM
TOURE
Stanislas
Chirurgie Générale
TOUTOU
Toussaint
Médecine
TRAORE-TURQUIN
Henri
Chirurgie Générale
VARANGO
Guy
Chirurgie Générale
VARLET
Guy
Chirurgie
YAPI
Achy
Pneumo-Phtisiologie
YAPOBI
Yves
Anesthésie-Réanimation
Mme
YOFFOU-LiU1BIN
Liliane
Ophtalmologie

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i ASSISTANTS DE FACULTE-ASSISTANTS DES HOPITl~UX
:MM.
ABISSEY
Aeba
Hémato-Inmunologie
BOGUI
Pascal
Physiologie
DIE
Kacou Henri
Pharmacologie Cliniqu8
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DOSSO-BRETIN
Mireille
Bactériologie
iMN
EDOH
Vincent
Bactériologie
Hûl.}jE
Nichel
Anatomie Pathologi~ue
KPLE
Faget Paul
Immuno-Hématologi~
ROLAND
George.s
lillatomie-Organogenèse
SESS
Daniel
Biochimie
YAO
Tcutoukpo
Immuno-Hématologie
MAITRES-ASSISTANTS MONO-APPARTENANTS
Mme DOSSO
Yolande
Physiologie
M.
PALOMBO
Robert
Biophysique
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CHEF t'i TRAVAUX HONO-APPAFTENf-iNTS
Mme BUERLE
Marie-France
Biochimie
ASSISTANTS MONO-APPATENANTS
Mme FERNEY-SARIS
Laurence
Immuno-Hématologie
M.
KONE
"
Moussa
Parasitologie
M.
VALERY
Jean
Biochimie
~1.
N' KO
Marcel
Biochimie.
CHARGES DE COURS
Mme AGOH
Bernadette
Chimie
MM
BOGUI
Vincent
Physique
RANCUREL
René
Mathématiques

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J E
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A MON PERE
Je me souviens encore, tu as été le premier
à ~'apprendre à tenir un stylo. Les résultats
sont là. Je te saurai gré toute ma vie.
A t1A ~iER E
Lesmots,me manquent pour te signifier ce que
tu as
fait et que tu continues de faire pour
~ous tes enfants. Tu es ma Mère à qui. je dois
tout.
A MON FILS
YAO Léon-Constant Koffi
Tu auras le temps d'apprécier ce que vaut
l'amour d'un père.

..'
'.: ..
. '"
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..
"
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..
, '
'
,
, "
:
A NA GRA NDE i'1E RE" MA HANZAN Il
"H.J l': ENOR 1 ut~ "
A mes débuts déjà,
tu te souciais de ne pas
nous voir terminer les études. En eff3t j'aurais
été plus heureux de te voir parmi nous 6ujourd'-
hui, partager ma joie, la joie de toute la
fûmille.
Repose en paix.
"
A MES FRERES ET SOEURS
Voici le fruit de la solidarité familiale,
sentiments et amours fraternels.
A
MES COUSINS ET COUSINES
MES
NEVEUX ET NIECES
MES 0 f,j CLES.
1
~ i
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Il
! ,
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i.
Il

'. .
AN.
et ~;'nss YOI-IOU ,l\\NDRE
Votre soutient moral et matériel au ~atin
de ma vie,
a ~té pour moi comme une cherpente
dans unè maison.
Soyez
8n remerciés.
A tous
mes parents et amis de BABRE (GAGNOA).
A toute la promotion du Lycée Moderne et Classique
de GAGNŒA 1969-197~.
A tous le8 membres du Club KOBA d'ATTEGOUAKRO.
A tous les ressortissants d'ATTIEGOUAKRO
AU DOCTEUR MANZAN
Vous avez, avec beaucoup de simplicité accepté
dG nous suivre tout au long de ce travail. Par
CG
gsste, vous avez fait oeuvre utile.
Soyez en sincèrement remercié.

..'
"
.. :.,.
,1
ft.
MES
Aiv1IS
•. i< OUM1E
KONAN
Bernab é
-
~(Olj,i!(OU
Alphonso
- KOFFI
KOUAKOU Edouard
- DR KANGA FILS
ET
AMIES
-
AM~NI
OUA
Léontine
- konar.
charlotte
-
) r
KCUASSI Monique
Vous avez été pour moi au cours de ma
petite oxistGnce un ami, un frère, un Conseiller.
Les mots me manquent pour vous signifier ma
gratitude.
, i

.
• •
..
..

A MADAME GJKJU Jeanne
MES~EM~ILLES
AK~DMA AFF2 C61ine
TEBAG
Viviane
Jo vous adresse tous mDS remerciements
ÏJour l'~iGe que vous m'avez apportée dons
~cs
travaux ca secrétariat de cette thèse.
A LA FAMILLE A~ADJTE
Toute m2 reconnaissance pour vetre amitié
sinc0rc Dt vetre grande estime.

'.
.
• •
."
..

"
A MADAME G:KJU Jeanne
ME5DE1"r.HLlES
l',K;{OM,i\\ ArFe C61.tne
TE8/\\0
Viviane
Jo vous adressa tous mos remerciements
pour l'nico que vous m'avez apportée dans
l38
travnux co secrétariat de cette thèse.
A LA FAMILLE AMADJTE
Toute me roconnsissance pour votre amitié
sinc~ro ct vetre grande estime.

"
:
. ,
.'.
A SON EXCELLENCE,
Monsieur Félix HOUPHOUET BOIGNY
PrésidGnt de la République de Côte d'Ivoir~
Vos sages conseils à la Nation touto
entière et toutes vos exczptionnelles
qualités humaines ont toujours forcé
notre admiration.
Hommage très respectueux.

.
~
'.
~.
A MADAME ~OUPHOUET FAITAI
VOG
gra~des qualités maternellGs et
votre clairvoyence ont été bénéfiques
pour tous les enfants de la Côte d'Ivoire.
VGuillez recevoir cette thèse 8n guise
dG notre profonde reconnaissance.

' ..
• •

.' ..
A M. LE MINIST~E DE LA CEFEN5E
ET DU SEHVICE CI~!QUE,
En accsptant, malgré vos innombrables obligations
d'assist8r à cette thèse, vous nous faites OéâUCOUP
d'honneur, et donnez ainsi une note exceptionnelle
à CGtts cérémonie.
Veuillez recevoir ici l'expression de notre profonde
reconnaissance.

..

~
..
..
. .
A NOTRE MAITRE ET PRESIDENT DE THESE
MonsiGur 18 Professeur AS SI ADOU Jé.rôme
Professeur de Pédiatrie
Chef de service de Pédiatrie
-
Officier de l'Ordre National de Côte d'Ivoire
-
Chevalier de l'Ordre de la Sant6 Publique de Côte dlIvoire
-
Officier de 1iOrdre de l'Education National
-
Palmes Académiques
Vous nous avez fait l'insigne honneur de nous accepter
dans votre service, pendant 6 mois.
Là, nous avons apprécié vo~ qualités de pédaguogue, d'hommes de
sciences; liaisance et la surété avec lesquelles vous nous dis-
pensiez vos savoirs.
Cet enseignement que nous avons eu l'honneur de recevo5~ de vous
a été pour nous une source inépuisable d2 richesse.
En acceptant de présider notre thèse, vous nous apprenez encore
une autre leçon de grandeur: l'humilité.
Qu'il nous soit pGrmis de vous exprimer ici toute notre
reconnaissance et no~re profonde admiration.

Il
'~.

A NOTRE ~AITRE ET DIRECTEU~ DE THESE
Monsieur le Professeur
Christophe YAn-DJE
• Professeur de Chirurgie Ur81cgique.
• Chevalier des Palmes Acad6miques.
• Officier de l'Ordre Notional da l'Etoile
Aqu3tcriale.du Gabon.
• Chef du Service d'Urologie au C.H.U. de Cocody.
• Membre do la Société I~ternatiJncle d'Urologie.
Vous nous avez inspiré 10 sujet Je cette thèse et
facilité le contact avec l'équipe du Service Urclogique.
Vous nous avez régulièrement suivis dans sa réalisa-
ti~n, grêco aux conseils utils que vous n'avez cessés
de
ncus prodiguer.
Le clarté de votre enseignement a toujours forcé
l'n1miretion do tous les Etudiants.
Votre disponibilité ct votre perpétuelle bonne humeur
attirent en vous la symphatio et l'admiration de tous les
Etudiants.
Votre spontanéité ajoutée à la qualitd de vos rapports
hum~ins, vous donnent le profil d'une intarissable source
d'inspiration et de richesse.
Cette thèse est le fruit de vos efforts.
Nous vous en sommes reccnnaissnnts et vous cn
remerci~ns respectueusoment.
l '

," .
1
••

j
' .
• •• •

A NOTRE MAITRE ET JUGE
Monsieur Ferdinand KETEKOU SIE
Professeur Agrégé de Biochimie
Chef ne s8rvice du laboratoire de biochimie
Plus qu;un maître, vous avez été pour nous un père
depuis notre arrivée à la Faculté de Médecine. Nous avons eu
jadis le privilège de bénéficier à l'amphithéâtre de vos cours
magistraux qui sont d'une richesse incomparable et d'une grande
clarté.
Vos conseils et vos qualit~s humaines nous ont permis
de nous épanouir. Nous vous remercions dïavoir accepté
de nous
juger et nous vous prions de croire en notre gratitude et votre
profond respect.

" .
,..

A NOTRE MAITRE ET JUGE
.
COWPPLY-BONY
KWASSY Philippe
Professeur agrégé
Chirurgien des Hôpitaux
Expert près des tribunaux
Chevalier Palmes académiques
En acceptant d'être le juge de notre travail,
vous nous témoignez une fois de plus votre
sincère dévouement et votre humilité.
Trouvez~ici le témoignage de notre reconnaissance
de notre sincère et respectueux attachement.
ï

(-.,). O'~:
,
l ,
r·"·A
i,
.1 'R"E',
-:"'.;J::.'":=~~
• •_c=~;o-;;:::::a.-.
..
'
GENERALITES
- Introduction
- Historique
PARTIE
1
- I1sp;;el'eoatomique. em-br)'oloaiQ..I.J.Q .et p.h)l.siol~
gique.
ConSéqUB«eas Fhysiopatholo~iquea
PARTIE II
- Materiel de travail
(nos observations)
PARTIE III
- ComlJentaires
1.,,,; EP 1DEMIOLOG lE
--"'-.~""..------ .....
1.-1-' Générale
1.2-' Terrain
1.2.1- Age
1.2.2- Groupe ethnique
1.3- Germes responsables
1~4- Autres causes
2.- DIAGNOSTIC
2.1- Clinique
2'.2- Examens campI émentai res

2
·"..•
2.1.1- Le Qeth~tériemo uréthral
2.1.2- L'endoscopie
2 • 1 • 3 -
Le b il a n rad i 010 9 i qu a: U 1 V.
UeR.
2.1.4- La biologie
3.1- Introduction
3.2- Dilatation instrumentale
3.3- Les corticoïdes "in l~co"
3.4- Chirurgie
3.4.1- Méthodes et indications
-3.4.1.1- L'uréthrotomie interne
~.4.1.2- La résection endoscopique
3.4.1.3- Les uréthroplasties en 1 temps
3.4.1.4- Les uréthroplasties en 2 te~~s
4.- NOR8IDITE ET MORTALITE
PARTIE IV
Conclusion
PARTIE
V
- Bibliographie

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- 4 -
7TT ~t T i( a 'D. U. C T ION
-:-:-:-
Les rétrécissements scléro-inflammatoires sont
IGgions dans nos pays en voie de développement ; du fait
des conditions sacio-économiques. La population ivoirienne
n'échappe pns à cette affection qui parfois a pu être quali-
fiée de véritable fléau en raison du riombre considérable de
personnes qui sont frappées.les uréthrites chroniques,
séquelles c!'urthrites aigues non ou mal soignées 8ünt les
pourvoyeuses dz ces rétrécissements. les gonocoques jadis
incriminés comme ét~nt la cause quasi
exclusive de ces
affections uréthrales, pcrtagent désormais ce triste privi-
lège avec j'autres germes dont les plus cités scnt les
chlamydiaes.
Affection invalidante du fait des complications
loco-régionales (cbstruction complète du canal, fistules
périnéales,
infections ••• ). les rétrécissements scléro-
inflammatoires peuvent ménacer le pronostic vital en raison
de leurs conséquences sur le haut appareil urinaire.
A l'occasion de 100 cas colligés dans le Service
d'Urologie du C.H.U. de Cocody de 1970 à 1980, nous nous
proposons de souligner la fréquence des rétrécissements
scléro-inflammatoires de l'urèthre dans le cadre des affe~­
tians obstructives du bas appareil urinaire; d'aborder les
faits suivants:
- le rappel o~briologique, anatomique et physio-
l.Jgique
- le rappel des étiologies et des circonstances
anatomo p ,clinijues
cies lésions scléro-inflammatoires de
l'urèthre.
Nous ferons quelques commentaires sur notre
attitude thérapeutique et nos résultats.

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Depuis .l~ nuit des temps, les affections des
voies urinaires, en particulier l'urèthro
ont été le siège
de lesions I~ultiples. L'étiologie infectieuse a toujours
représent3 un pourcentage non négligeable de ces uréthro-
pethies.
L'évolution de ces lésions uréthrales se fait vers
le rétrécissement du canal. Les recettes pour vaincre cos
obstacles mac8niques ont fleuri à travers les siècles.
Ainsi chaque grande civilisation a eu ses
spécialistes qU21ifi~s d'Urologues.
En Egy~te,
le PAPIRUS EBERS, vieux de 3'00 ans
a vait t r 0 uv é 1 Pre cet tes p,o ur r é guI a ris e rIe cou r s cl 0
l'urine.
Les ASSY~IENS, les INDOUS, avaient déjà inventé
les premières sandes uréthrales en bambou •.
Les CHINOIS ponctionnaient déjà les vessies
pleines à l'aide de fines aiguilles.
Au XIXe siècle, PIERRE BENIQUE met au point
la sonde métallique, le "BENI QUE" qui est toujours d'actuQ-
lité dans le monde urologique, et qui permet les dilata-
tions du canal uréthral rétréci.


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1.- RAPPEL EM8RYOLOGIQUE, ANATOMIQUE
ET PHYSIOLJGIQUE DE L'URETHRE
L'urèthre est le canal excréteur de la vessie.
Chez l'homme, i l livre également passage au sperme à
partir des orifices d'abouchement des canaux éjaculateurs._
1.- Embryologio
A le 4ème semaine de l'évolution embryonnaire,
le cloaque primitif de l'embryon se trouve divisé en deux
conduits-•.
1)- Le sinus ano-rectal qui donne naisssnce
au rectum périnéal et à l'anus.
2)- Le sinus uro-génital aux dépens
duquel se
forment l'urèthre. postérieur et les organes génitaux
externes.
Par aill~urs, les bords extérieu~s de l'orifice
uro-génital donnent à la fois la portion antérieure ou
pdno-scrotale de l'urèthre et les organes génitaux extern~s.
2.·- Rappel Anatomigu3
L'urèthre naît au niveau du col de la vessie,
sur la ligne médiane: à 2.3. ou ~ cm en arrière de la
partie moyenne ou inférieure de la symphyse pubienne.
L'urèthre est formé de deux parties. principales
,
i
- l'urèthre
concave en avant, comprenant deux parties:
i:
l'urèthre prostatique vertical, traversant la
1
prostate, et l'urèthre membraneux; oblique en
bas et en avant traversant le plan.~oyen ~poné­
crotique du périnée.
. .•
'f
... ...

.
. ..
8
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EMBRYOLOGIE DE LIURETHRE POSTERIEUR
===================================
c
A
D
B
E
uretère
Vessie
- -- --_.
Trigone
Urethre
Canaux
éjaculateurs- -
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9 -
l'urèthre antérieur: constitué par l'urèthrc spongieux
.,
contenu dans le corps spongieux,
fait suite à l'urèthre membraneux
en formant avec lui l'angle sous-pubien. L'urèthre ?pon-
gieux est d'abord. périnal, oblique en haut et en avant
jusqu'à la base d'implantation de la verge, ensuite pénien
formant avec le segment précédant l'angle pré-pubien. La
conformati0n intérieure de l'urèthre péniea
présente à
décrire :
* La fosse naviculaire qui est une dilatation
fusiforme située à 5 mm en arrière du méat. Au delà, l'an-
gle conserve un 'calibre à peu près uniforme de 7 mm jus-
ju'à l"anglo pénien. A ce niveau les glandes de la muqueuse
sont particulièroment développées.
* La valvule de Guerin: c'est un repli~valvu­
laire situé à 2 cm en arrière du méat. Ce repli délimite
au-dessus do l~i un cul-de-sac, le sinus de Guérin dans
lequel 10 bec d'une sonde de petit calibre peut se trouver
arr~té.. '
* Les lacunes de Morgani : ce sont des d~pres­
sions malignes obliques vers les racines de 19 gerge.Il y
a les formina sur la ligne médio-dorsale, allant de la fosse
naviculaire à l'angle prépubien et les foraminula.plus
étroits qui s'ouvrent sur toute la largeur du canal.
* Les glandes bulbo-uréthrales de Cowp~r. Ces
glandes, au nombre de 2, ont la taille d'un petit. poids.
Disposées de chaque cOt~ de la ligne médiane, elles se
trouvent situées dans l'épaisseur du diaphragme uro-génital.
Ch~que glande possède un canal excréteur qui chemine
d'abord dans le tissu spongieux du bulbe, puis dans la
muqueuse de l'urèthrc, pour venir s'ouvrir finalement. par
un orifice à. peine visible sur la paroi inférieure du cul-
de-sac du bulbe.
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10
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2.3- Terminaison
L'urèthre se termina par un méat au sommet du
gland.
2.4- Dimensions et forma
VariablG d'un sujet à l'autre, et en fonction du
support pénien en érection au on état de flaccidité : ici,
PILLET J. nous livre ses mesures
* 16 cm environ quand la verge est à l'état
de flaccidité avec
- urèthre. prostatique
20 -
30 mm
- urèthre membarneux
10 -
12 mm
* Calibre et section transversale :
Nous donnerons les mesures en unité charrière
-
1 u CH = 0,3 mm
.f
Il existe 3 segments dilat~s :
le sinus prostatique
45 CH
- le cul-de-sac bulbaire
33 -
36 CH
- la fosse naviculaire
30 -
33 CH
4 segments rétrécis
.
le col de la vessie
36 CH
- l'urèthre membraneux
27 CH
l'urèthre ?pongieux
30 - 33 CH
Entre le cul-do-sne bulbaire et la fosse
naviculaire, se trouve le méat qui est la partie la plus
étroite avec 21-27 CH.

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11 -
3 • - L' Ur è t h r e et ApPaor e ilS phi net é rie n
3.1~ La paroi ,de l'urèthre : est formée de deux
---------------------
tuniques
- une tunique musculaire en deux couchee
interne longitudinalL et externe circulaire.
- une muqueuse présentant au niveau de l'urèthre
?pongieux ; les glandes de littré.
3.2- ~~~ee~E~!!_~e~!~:~~E!~~_~E~?:~!_~~!_~~~~!~:
- Un sphlneter lisse formé de fibres musculaires
en continuité avec le détrusor au niveau ,du col, renforcé par
des fibres musculaires longitudinales intriq~~es avec les
précédentes dans la lèVre postérieure du col. Ce ?phincter
lisse est haut d'environ 1 cm autour de la,partie initiale
do l'urèthre prostatique.
- Un s~hincter strié ou externe,' entourant
l'urèthre membra~e~x, qui remonte en s'étal~nt sur la face
antérieure de la p~~state.
4.- Vaisseaux et N~rfs
'4.1- Artères
L'urèthre prostatique est vaseularisé par les
branches de l'artère hy~oga~trique qui irriguent en même
te~ps la pro~tate. Ce sont les artères hémorrordaire~
moyennes, prostatiques et vésicàles inférieures. Le reste
de l'urèthre est'vascul~risé par les branches de l'artère
honteuse interne.'En ~ffet l'u~èthre membraneux reçoit des
rameaux des a~tère~ hé~orroId~les, bulbaires, vésicales anté-
rieures,et iiu~~thre spongieux ,reçoit des rameaux des
.: artères bulbaires," bulbo-urétrales et dorsales de la verge.

..
...

-
12 -
l!.2- Veines
Elles se jettent selon le segment dans la veine
dorsale profonde de la verge, les flexus veinGux de SANTORINI
et SENINAL.
Les lymphatiques de l'urèthre prostatique sont les
m~mes que ceux de la prostate. Les lymphatiques de l'urèthre
membraneux vont aux ganglions iliaques externes et internes.
Les lymphatiques de l'urèthre spongieux vont aux
ganglions inguinaux superficiels et
iliaques
externes et
internes.
ll.4- Nerfs
L'urèthre postérieur et le bulbe uréthral sont
inervés uniquement· par le plexus hypogastrique. par l'inter-
médiaire des plexus vesical et prostatique, comme le prouve
GIL VERNET.
Contrairement au schéma classique, le nerf honteux
interne ne donne pas de rameaux à l'urèthre membraneux
(GIL VERNET).
L'urèthre spongieux est inervé par ~e nerf honteux
interne par l'intermédiaire du rameau bulbo-urétral du nerf
périnéal et des rameaux du nerf dorsal de la verge.
5.- Rappel Physiologique
L'urèthre est un long conduit s'étendant du col
de la vessie à l'extrémité libre du pénis, où il s'ouvre au
dehors par un orifice appelé méat. Dans sa portion supérieure,
en arrièrs du veru nontanum, il est parcouru exclusivement
par l'urine, mais en avant du veru nont~num, où s'abouchent
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13 -
13s canaux éjaculateurs, l'urèthra livre également,passage
au sperme.
Il deviènt ainsi dans la plus grande partie de
son étendue, le canal d'excrétion commun à l'?ppareil uri-
naire et à l'appareil génital.

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IV
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VIII
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IX
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1 -
COUPE TRANSVERSALE
2 - COUPE LONGITUDINALE
DE L'URETHRE
DE L'URETHRE
l
- Vessie
VI - Corps spongieux
II -
Prostate
VII'- Corps caverneux
III -
Urèthre prostatique
VIII- Urèthre pénién
VI -
Urèthre membraneux
IX "- Testicule
V - C.D.S
bulbaire
X - Fosse naviculaire

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1.a, -
CONSEQUENCES PHYSIOPATHOLOGIQUES
_1_'_'_'-1-



1


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16
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Tout ob~facle siégeant sur le ~ns appareil
urinaire ne s3urait manquer d'avoir une répercussion Plus
ou moins importante sur la dynamique de la voie excrétri-
ce sous-jocentc et de retentir tOt ou tard sur la fenc-
tion rénale. C'est dire que toute urcpathie .obstructive
tel ~ue le rdtrécissement sc16ro-inflammatcirc de l'urèthre
peut retentir de bas en haut sur l'urè~hre, la vessie, les
uretères et les reins.
A.-· AU NIVEAU DE l'URETHRE
Un obstacle au niveau de l'urèthre entraîne
fatalement des modifications d'ordre purement morpholo-
gique qui conditionnent à leur tour perturbations de la
physiologie uréthrale tant dans les domaines urinaire
que génital.
1.-"Sur le Plan Anatomique
Il Y a des modifications en amont et en aval
de l'obstacle.
Elles intéressent d'une part, le canal
uréthral. proprement dit, d'autre part le col v6sical et
la vessie qui peut être déportée. la rétrodilatation sur
le haut ?ppareil urinaire détermine le pronostic de la
maladie obstructive.
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17
* Les modifications du canal ur~thral
En amont, le canal uréthral se dilate associ~
à un certain allongement. Cette dilata tien prédomine au
niveau des, points faibles de l'urè~hre, c'est-à-dire,
pour ce qui est de l'urèthre ant~rieur, aux d~pens de la
p3roi inférieure et au niveau de l'urèthre postérieur, aux
dépens de la, paroi ant~rieure. Seul, l'urèthre membraneux,
solidement engaîn~ dans l'aponévrose moyenne du,périnée
est incapable de se dilater.
* Les modifications du cal
Se résument en une hypertrophie secondaire,
surtout dans les obstructions de l'urèthre postérieur
telles que les valvules de l'urèthre.
Elles sont inconstantes ou peu marqué~s.
L'allongement de l'urèthre dans son segment postérieur
entraîne le déplacement du col vésical vers le haut et la
bascule de la vessie en avant, ce qui aboutit à la ferme-
ture de l'angle mictionnel.
2.- Sur le Plan Fonctionnel
Elle peut s'exprimer à la fois sur les plans
1
urinaire
et génital.
1
* L'incidence urinaire
Elle se traduit par des troublœde la miction
dont le syndrome dysectasiquc avec dominante dysurique et
perturbat.ions du jet mictionnel est l'expression habituelle •
. . .1. ..

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- 18 -
'.
* L'indicence génitale
Elle se résume par des troubles de l'érection
qui donne lieu à des érections douloureuses, synchrones
ou non de la miction avec une :
- éjaculation rétrograde
- une orchi-épididymite ascendante ccnsécutive
à la stase et à l'infection de l'urèthre
,prostatique.
B.- AU NIVEAU VESICAL
Nous n'insisterons pas sur l'incidence
vésicale aiguë, bien que la rétention aiguë d'urin~ soit
souvent le premier signe d'une uropathie obstructive. Il
s'agit en fait d'un accident et non d'un état qui n'a pas
le tomps de retentir gravement sur la voie excrétrice dès
lors qu'il app~lle d'urgence un geste d'évacuation.
L'incidence vésicale chroniqua est infiniment
plus intéressante parca qu'elle laisse à la voie excré-
trice le temps de s'adapter et comporte un pronostic
J
d'autant plus sévère qu'elle évolue souvent à bas bruit,
sans traduction clinique évidente.
La réaction de la vessie se traduit par un
syndrwme d'adaptation qui se déroule en trois phases:
- la phase de lutte
la stase vésicale
, ,
- la phase de reflux uretéro-rénale.
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- 19 .:.
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1.- La Vessie de Lutte
'
L'apparition d'un obstacle au sein de la
filiGre cervico-uréthrale entraîne un "syndrome de lutte"
qui 6volue schématiquement en deux phases: l'hypertrophie
du détruscr et la distension vésicale.
C'est la phase compensée. Le dGtrusor réagit,
en pr6sence d'une obstruction cervico-uréthrale, , par une
hypertrophie compensatrice de ses fibres qui font saillies
sous la muqueuse vésicale en formant des travées ou
"colonnes'l qui s'entrecroisent pour délimiter de. petites
cavités ~ppelées 'lcellules".
Il en résulteune trabécula-
tion
qui r?ppelle un peu celle du myocarde ventriculaire
et explique l'aspect muriforme avec contour crén61é, poly-
cyclique qui caractérise la silhouette cystographique des
vessies de lu~te è cellules et è colonnes.
A cette phase, l'hypertrophie du détrusor
permet à la vessie de vaincre la résistance uréthrale
anormalement élevée du fait de l'obstacle en assurant à la
miction une dynamique normale, ce dont témoignent:
- sur le pl~n cystométrigue, le maintien d'une, pression
endo-vésicale haute, aussi bien en période de réplétion
(phase diastolique) qu'en période d'évacuation Çphase
systolique) ;
- sur le plan clinique, l'absence de modification du jet
mictionnel, dans sa puissance et son calibre de même que
l'a~sence de résidu post-mictionnel.
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- 20":,"
0'· "..
b)- La distension du détrusor
C'est la phAse décompensée.
Dans la mesure où l'obstruction se. prolonge,
on assiste au relâchement du détrusor. Les colonnes
s'étirent et s'agrandissent, amorçant de véritables diver-
ticules c,ui prédominent aux points faibles de la vessie,
c'est-à-dire d'une part, au sommet, où se situe l'inser-
tion de l'ouraque, d'autre part au voisinage des méats
urétraux.
La distension vésicale aboutit à l'étirement
des fibres musculaires et à l'épuisement de leur capacité
contractile avec transformation progressive du détrusor
en un sac inerte incapable d'évacuer son contenu.
Sur le plan cystométrique, en assiste à un
effondrement de la pression endo-vésicale et sur le plan
cliniCJue, à l'affaiblissement du jet, à l'installation
d'une Pollakiurie qui cède la place petit à.petit à une
pseudo-incontinence par regorgement. Tout ceci favorise,
en tout cas, les complications à type d'infection et de
lithiase qui viennent aggraver la déchéance mécanique du
détrusor.
2.- La Phase du Reflux Vesico-Uret6ro-Rénale
Elle résume le retentissement de l'obstacle
sur le haut appareil urinaire.
.1
L'hypertrophie compensatrice du détrusor n'est
pas sans comporter un risque uretéral, en quelque sorte
revers de la médaille, que résume l'étranglement relatif
des uretères dans leur portion intra-murale.
.../ ...

~.
21
L'hypertrophie du muscle trigonel entr31ne
une traction excessive sur l'uretère intra-mural en
abaissant le méat et en exagérant l'o~liquité GO l'uretère
dont la lumière s'allonge et se rÉtrécit. lIon rGsulte
une stase ct une hyperpression dans l'uretère juxta-
vésical, cependant, qu'à l'opposé, IG section cu muscle
trigonal hypertrophié
fait disparaître l'hypertension et la stase urétérale.
C.- INCIDENCE URETERALE
Etroitement solidaire de l'incidence vésicale,
elle est la conséquence d'un obstacle anatomique (sténose
de l'uretère intra-mural) ou foncticnnel (reflux vésico-
uretéral avec extra-vésicalisation de l'uretère intra-
mural).
0.- INDICENCE RENALE
R6sulto sur 10 plan anatomique de l'intrica-
tion de trois
facteurs:
- dysplasique
anatomique (hYGronéphrose)
- infectieux
concourant à la destruction du parenchyme rénal •
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INCIDENCE POSSIBLE-:-D!.UNE OBSTRUCTION_~
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DU BAS-APPAREIL URINAIRE
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1- INCIDENCE RENALE
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3- INCIDENCE' iTESICALE.
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2- INCIDENCE URETERALE
4- INCIDENCE URETRALE
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ET
METHODES
DE TRAVAIL
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24 -
Notre étude porte sur 100 cas de rétrécissements scléro-
inflammatoires èe l'urèthre, hospitalisés et traités dans le
service d'urologie du C.H.U do Cocody de 1970 à 1geO •
20 ont été éliminés en raison de l~insuffisance àe renseignements
et de dcourr.€:nts.
Il seront pour la COIT~odité de notre travail, sché~ti-
YÜ~Ïneni repr,1sentés dans des tableaux simples aisément intcrprê-
tables. L'énoncé intégral sera reservé aux affections plus rares
et qui ne tiendront qu'en quelques pèges.

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PLANCHE IV
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URETROCYSTOGRAPHIE RETROGRADE

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.26 ..
OBSERVATION.. N° 1
M. EKPO G.
45 ans
de sexe masculin
originaire de Grand-Lahou
pêcheur,
est admis le 18.
11. 1973 aux urgences chirurgicales du
C.H.U de Cccody pour rétention aigue diurines et phlegmon urineux.
Dans ses antécédents, on retrouve une notion d'urétrite
chrohique à gonocoque.
L 1 examen clinique montre un globe vésical
une infiltration urinaire du périnée et des
organes génitaux externes
-
un état général relativement conservé.
-
le toucher rectal est normal
Nous pratiquons une cysLustomie de dérivation
puis
une mise à plat du phlegmon urineux; nous terminons par un dpainage
du périnée et du scrotum. Les suites opératoires sont sans compli- .
cations.
L;urographie intraveineuse du 22. 11. 1973 est normale.
L 1 uréthrocystogr2phie rétrograd~ revèle cependant un rétrécissement
nultiple périnéo bulbaire et un trajet fistuleux.
Il bénéficie le
24.
11. 1973, après un bilan préopératoire complet d'une uréthro-
plastie en un temps selon la technique de SABADINI.
Il sort le 21/12/1973 avec une miction normale. Cependant
i l est suivi jusqu'à ce jour pour des dilatations urétrales périodi-
ques.

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.
~•. :~ .
... . . . ........
OBSERVATION
... •
r·i. YOUSSOTJF O.
67 ans
de sexe masculin
èthnie malinké
est reçu aux urgences chirurgicale pour rétention
.:::iguc:: .:} 'urines. 1,83 è.ntécédents révèlc;nt \\.mG uréthrite ancienne d'ori-
gine infecti2use et une dysurie.
L1examen clinique objective un globe vésical et une
F(ostatit.
chronique au toucher recta.l.
Le bilan biologique s:avère normal avec notfu~ent
une urémie à
0,20 g/l.
Le bilan radiolcgique met en évidence une veSSle de
lutte, une prostatite et au niveau de'l'urètre
un rétrécissement
t
unique, membraneux et serré.
Il ~ bénéficié d'une dilatationèll'beniqué sous anes-
thésiè générale, puis à titre externe à raison de 2 fois par semaine
Le résultat s'avère satisfaisant; 3 mois plus tard,
l'urétrocystographie rétrograde de contrôle montre un canal uréthral
perméable.

M.
ALLASS;'~\\lE B.
30 ans
malien
chauffeur èe taxi
ethnie ~ malinké
est admis le 6 Juin 1977 aux urgences d 2 urologie pour
rétention aigue d'urines après un accident de la voie publique.
A liinterrogatoire. on note une urétrite à gonocoque
à 18 ans.
L1exarnen clinique, à part le globe vésical: montre
plusieurs fractures osseuses (11) mOYén de llhumérus et 2/3 infé-
rieur du péroné). Le cathétérisme urétral explorateur se solde par
un échec, ce qui justifie une cystostomie en urgence.
LVuroqraphie ~ntravein8use revient normale. Cependant
li
11 urétrocystographi8 rétrograde rnon·tre une solution de cont·:.:1Uité
au niveau de l'urèthre bulbaire et un rétrécissement périn8o-bulbair}
li
Il s'agit donc d'une rupture traumatique sur un rétrécissement sclérJ ii
inflam.,-:natoire de l'urètre.
Ii
Après un bilan préopér~toire complet, nous pratiquons
le 13 Juin 1977 uneuretroplastie en temps selon la technique de
Sabadini. L8S suites opératoires sont simples.
Le malade sort le 10 Septembre 1977 avec une miction
normale
mais il est soumis aux dilatations urétr~les périodiques.
3 mois plus tard; il est perdu de vUe.

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'PfE"'~- • • 1
...

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29
gué:cé de t:l-:,-:":;
chauff.3ur
domicilié à Y=J!?(:"ugon iP.bidjan)
<::t:"C. Ilo1:.~pita1isé
le !\\)/7/~~7:" ail s02rvic-2 d 1 uro1ogie
du C .ti. ~J do.=; COGody pour dysurie et fi.s1:.ules périnéales évoluant
de?uis 1 ans. On note dans ses antéc~dents une notion de gonococcie
I.,lexamea clinique !rot Gn 6vidence des fistules
l1:.l
.::.dénome de 12 prostate élU T. R
L'u:!:Ot;'Taphie intra.vainèl'se raontre une urétéro-hydro-
:l.f~.)h"',;;,v: b:'.L.;,·:,:·i:("élls ~:~lec U:l2 sur4.18vaticn àu bas-fond -"ésic.~l par une
::'acu~lc huml)gè~l(:; cCï.fiTmantaL'si le: résultat du toucher rectal.
I· 11.:.rét:rccystographie :t:"2trograde revèle en outre le
l"étrécissement r1o;-';)raneux , un r\\~tr;5c;_ssement de l'urètre prostatique
i-:JOUF
pratiquons U:lG cystcstumie. Puis après un bilan
préopératoir0 complet, l'adenomectcmie et la mise en place d!une
sonde u~~trèlG de Folley u P 26, aprèE dilatations a~ bënique.
U~G 3è interventicn chirurgicale est prati~Jœ le
15/9/1974 pour la miS8 à plat des fistules périnéales persistantes.
L.~s sui tes opératoires sont sans com!üicatio:ls. Le
~~laladc~ so::t h~ 29/9/1974 et doit suivre les séances de dilatations
1B~étrD:.es•
A 10~g terme, il est p~rdu de vue.

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OBSER·iNrION
:N 0
5
. 0 0
8 cr:'.:-.J.C
ébri~
üdt
ad~ess~ le 25/05/1973 aux urgen~es dfurologio du
c. H. U de C~)c:x:y pour rétention aigue d; urines.
Dans
~cs antéc2dents, cm retrouvc unc urétrite
ar.cienne.
Liexamen clinique ~et eti évidence un phlegmon urineux
ël 'Ions
·tenté <~­ vain un
' - U
sond~ge. Ainsi nous
c.'..VOLS
effec.t1.1,:j une cystostomiG le 26/aS/1973.
Le Lilan biologique revàle une urémie à 1,5 g/1
~ju~ographie intraveineuse; objective une mutité
L:ur~throcystographierétrograde montre un r6tr~cisse
ment unique p6rin6o-bulbaire.
Il décède le 12/06/1973 dûns un tableau d'anurie et
diinsuffisance rénale.

.•..
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31


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OBSERVATION
N° 6
. ..
toi. TIALE P.
45 ans
chauffeur à la SITAF
est ~anis ~u service d'urologie du C.H.U de Cocody
p~ur rétention chronique d'urines évoluant depuis 2 ans.
L~int8rrogatoire r6vèle une dysenterie bilharzienne
cn 1951.
L 1 examen découvre un callus èu p~rinéo et une prosta-
tite chronique au toucher rectal.
Naus pratiquons une cystostcrnie sous une antibiothéra-
pie à large spectre.
Le bilan préopératoire s'avère normal avec notamment
une azntémie à 0,18 g/l et. une albuminurie à 0,8 g/l.
Le bilan radiclogique objective une vessie de lutte et
un rétrÉcissement unique bulbaire.
Le malade est revu S m~is plus tard après des séances
de dilatation
urétrale au béniqué.
L~ur~throcystographierétrcgrade de contrôle montre
un urètre perm~able.
..
Les dilatations instrumentales sont poursuivies
jusqu'à ce jour sans aucune complication.

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32
OBSERVATION
M. KOUAKOU Y.
37 ans
tailleur
animiste résidant à Battra
est adressé au service d'urologie le 3/06/1975 pour
rétention aigue d'urines.
On note dans ses antécédents une bilharziose urinaire.
L'examen clinique ne met en évidence qu'un globe
vésical. Le toucher rectal est normal. Il bénéficiera d'une cystos-
ternie en urgence.
L'urographie intraveineuse est normale mais l'U.C.R
montre un rétrécissement unique périnéo-bulbaire.
Une ur6troplastie selon la technique de SABADINI est
effectuée le 21/7/1984. Les suites opératoi~es immédiates sont
compliquées de suppuration.
Il sert le 29/8/1984 avec une miction normale, mais
il est soumis aux dilatations urétrales périodiques.
A long terme, il est perdu de vue


. .
...
.' .
.'
... .
. .'
-
JJ -
OBSERVATION
N° 8
M. MONGO A.
40 ans
planteur
ethnie : gag0u
~riginaire de Bandoukou
marié, père de 11 enfants
est reçu aux urgences d'urologie du C.H.U de Cocody
pour rétention aigue d'urines le 11/06/1979.
L'interrogatmire révèle une urétrite ancienne à
gonocoque à 19 ans.
On note par ailleurs dans ses antécédents une hématurie
et une rétention aigue d'urine qui a nécessité une cystostomie.
L'examen clinique montre des fistules multiples
périnéales et hypogastriques et des micro.abcès. Le-toucher rectal est
douleuroux mais la prostate est normale.
Le bilan biologique préopératoire est sans particula-
rité.
L~uréthrocystographierétrograde du 21/08/1979 objecti-
ve un rétrécissement unique, membraneux avec des fistules urétéro-
cutanées.
Le malade s'~vade 2 jours plus tard.

,
. ~
-
34 -
OBSERVATION
N° 9
M. OGOU G.
75 ans
planteur à élépé
marié, père de plusieurs enfants
ethnie : attié
est reçu dans le service dDurclogie du C.H.U de
Cocody pour r6tention aigue d'urines le 21/8/1974 au décours d'une
pollakiurie et deune dysurie évoluant depuis 2 ans.
Dans ses antécédents, on note une gonalgie ancienne.
LVexarnen ~linique met en évidence des douleurs lom-
baires et un globe vésical. Un·sondage urétral est alors effectué
en urgence.
2 jours plus tard, le bilan biologique demandé nous
revient quasi normal avec notamment 0,50 g/l d'urée.
LeU.l.V et l'U.C.R. montrent respectivement un retard
sécrétoire bilatéral et un rétréciss~rnent unique bulbaire •.
Le 19/9/1974, il est pratiqué une urétroplastie en un temps selon
la technique èe MONSEUR.
Les suites op6ratoires sont simples.
Le malade sort 3 semaines plus tard avec une miction
normale.



..
-
35 -
OBSERVnTOIN
N° 10
M. EBRUAN J.P.
37 ans
chef de chantior des travaux publics
marié, père de 5 enfants
est ëdmis le 7 Mai 1975 dans le service d'urologie
du C.H.U de Cocoëy pour pollakiurie puis miction par reycrgcment
é701uant depuis 1 an.
L'interrogatoire révèle une gonococcie à répétition
il y a 20 ans.
L~examen clinique, à part le globe vésical rest appa-
remment sans particularité.
Le bilan biologique ~st normal.
LI urographie intra-veineuser objective
une chambre sous
vésicale et l'uréthrocystographie, un rétrécissement moniliforme
de l'urètre bulbaire
• Il bénéficiera d'une urétroplastie selon la i
technique de MONSEUR avec mise en place d'une sonde de cystostomie.
Le résultat immédiat est bon.
Le malade n'estjam8is
revu depuis sa sertie.

of •
-
36 -
OBSERVhTION
11
M. N'DOUA N.
39 ans
ethnie
agni
m~rié, père de 6 enfants
est hospitalisé le 3/11/1975 au service è'urologie 0
du C.H.U de Cocody pour miction par regorgement; dysurie, pollakiu-
rie et héma turie.
Dans ses antécedents, on note une gonococcie remontant
à plus de 5 ans.
L'examen clinique reste sans particularité. L'urée
s~nguine est égale à 0 69 g/l.
1
L'U.l.V révèle une urétérohydron~phose unilatérale et
une vessie de lutte. LiU.C.R met en évidence un rétrécissement
multiple membraneux. Nous avons entrepris avec succès une dilatation
urétrale au béniq~é.
Le rn~lade est sorti le 15/11/1975 et nlest jamais revu;

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- 37 -
OB8ERV1.TION
N° 12
H. OKü!-1A po.
59 ans
tailleur
est reçu en consultation d~urologie le 21/11/1977
pour rétention aigue d'urines au d6ccurs è'unc miction par regorge-
rnen~ d'une dysurie évoluant depuis 2 ans.
L~interrogatoire retrouve
une tuberculose urinaire
traitée en 1971 au C.R.U de treichville et une cystostomie en 1973
pour rétention ~igue d'urines.
L'exç~en clinique met en évièence un globe vésical et
au toucher rectal un8 prostatite chronique. En urgence, il bénéficie
d'une cystostornie.
Le bilan radiologique du 2/12/1977 objective un retard
sécrétoire bilatéral et.un rétrécissement unique membraneux.
Nous pratiquons le 21/12/1977 une urétroplastie selon
la technique dG SABADINI. Les suites opératoires restent simples.
Le malade sort le 27/1/1978 ~vec une miction normale,
soumis à des séances de dilatations péri0diques.
A long terme, il est perdu de vue.

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..
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-
JO -
OBSRRVbTION
N° 13
lo!.
Yl~PO ll.. Du
54 ans
cultivateur résid~nt à Bingervillc
chrétien
marié, père de 10 enfants
est adressé le 20/10/1974 aux urgences d~urologie
du C.H.V de Cocody pour rétention üigue d'urines au décours d'une
pollakiurie évoluant depuis 6 mois. Le patient tousse depuis 10 mois
environ et a présenté une urétrite êncienne i l y a 5 ans.
Le bilan biologique rsvèlG une urée sanguine à
0;42 g/l et des traces ~'albumine éans les urines. L'U.C,R objective
un rétrécisscffi8nt unique membraneux peu serr~.
Il bénéficia d'une ssnde à démeure sous antiseptique
urinaire
~icène : 4 comp/j ; puis 12 27 décembre d'une séance
de dilatation au bénigu6.
Il sort le 8 janvi~r avec une miction normale.

- 39 -
OBSERVATION
N° 14
M. MAZET J.M
34 ans
mécanicien
est aèrr.is le 17/06/1973 aux urgences chirurgicales du
C.H.U. dê Coco~y pour rétention aigue ~'urines.
Dans SGS antécédents, on ne"oote rien de particulier.
Llexamen clinique ne révèle qu:un globe vGsical; un
sondage urétrale est effectué la jour. Le bilan biologique est
normal avec nota~~ent une urémie à 0,25 g/l. Le bilan radiclogique
confirme un r8trécissement unique pénien (au niveau du m~at urinaire)
Il est pratiqué une méatomi2 avec la mise à èémGure
d'une sonde urétrale.
Il sort le 22/06/1973 aVGC une miction normale.


••
OBSERVATION
N° 15
Mo
KOU;:.KOU R.
63 ans
baoulé
cultivateur t
Yamoussokro
marié, père Ge 11 enfants
est hsspitalisé le 4/3/1981 pour rétention aigue
è' urines, au (l8COUrs d'une hématurie 1 (li QTFJ dysurie et d' um~
pollakiurie 6voluant de façon chronique.
Il aurait eu une urétrite il y a environ 20 ans. En
dehcrs d'un globe v{sic~l, l'examen clinique est normal. Une cystos-
tomie est eff8ctu,:~e en urgence à la suib3 élune hémorragie provoquée
par un sondage urttral. Llazot~mie est ~gale à 0,32 g/11 l:urocul-
ture montre la pr8scnce de bacilles g-. Il est institu~ une antibio-
thérapie à large spcctre pendant 2 semaines.
Le bilùn radiologique révèle un~ faible sécrétion des
reins et un rétrécissement moniliforme F6rinéo-~ulbaire à lGurétro-
cystographie rétrograde.
Le 3/4/1981, des séances èe héniqué provoqueront une
nouvelle hémorragie d'où une cystostorrriG sous anesthésie g8~8rale.
Le 21/4/1982, mise en place d'une sonde sous AG. Les suites cp~ra­
tairas sont sirnples.
Le malaQc sort le 1=/5/1982 avec une miction normale.
R6sultat à èistance
le malade se porte bien.


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41
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42 -
EPI DE MIO LOG 1 E
-1_'_1_'-
. . . .

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- 43 -
1'. -
FRENQUENCE GENERALE
SUL
3382 affections urologiques enregistrées de
1970 à
î950 dans le Service d'Urologie du C.H.U.
de Cocody,
100 sont des rétrécissements scléro-inflammctoires de
l'urbthrc, soit un taux de 2,9 % , ce qui est faible par
rapport à celui de l'adenome de la prost3t8 qui est de
8 ;~.
Cepondant les rétrécissements scl~ro-infla~matoires
do l'urètre 8ccupcnt une ~lace im~ortant8 parmi les affections c~struc­
tives du ~~8 o?parcil urinaire quand on sait qu'ils viennnnt avant le
cancer de'le prostata (1,ë %) ot le calcul Gyaectàsient du col v6sical
(1,1 ~O.
La fréquence annuelle qui est de 10 malades, est
nett3~ent supérioure à celle de certains auteurs comme
w. A. d~ SY à Gond en Belgique (47) qui trouve environ 2
ma12dcs ct à celle de J. CUKIER
en Fr3nce ( 19 ) qui n'est
quo 2 malades. Cependant O. DRAOUI au Maroc (16) rapporte
180 CG8
en 5 ans soi t
36 malades par an. C.
RICHAUD en
France (47) enregistre 104 cas en 2 ans soit j2 mal aGes par
an • Quant à MATOUSCHEV (12) en Allemagne, il note 121
C2S
en 3 3ns soit 23 malades par an.
TABLEAJ ~lo
Répartition des affections obstructives
du bas appareil urinairo de 1970 à 1980.
Pl ffc;ctions obstructives du
Nombra do cas
Pourcentage
083 2p!Jsrcil urinaire
Adenome je 1::1 prostate
271
8 c'
,c
Rotrocisscment scléro-
,1
imflamm2toirE)
100
2,9 IIIAl
Cancor cc la prostate
GO
1 , a 0'te
Calcul dysectasiant
38
1 , 1 CI
III
du col
Total
469

....HM..... C'
..

.~!
-
44 -
'1
100 rétrécissements
scléro-infl cmmntoi res pou r
:,1
i
469 cas d'affections obstructives du bas cppareil uri-
i
naire en tenant compte des associations.
Au Sén8gal selon X. S~8AfINa ct COLL. (4;)
7/10 des malades urologiqucs sent des rGtrécis de l'urèthre.
Fréquence des rétrécissements scléro-
inflammatoires de l'urèthrc selon les
auteurs.
Nafilbro
Durée
Moyenne
Auteurs
Pays
d::; cas
cl' Observation
Annuelle
D. DRAOUI (Rabat)
Haroc
180
)
ans
36
J. CLiKIER (Paris)
Frsnc3
4
2 ans
2
HELMSTEIN
;;~Jè~c:
~O
4 ans
12
LEGUYADER (Abidjnn)
C. 1..
100
10 ans
10
MATOUSCHEK
l\\llcmagnG
71
3 ans
23
ZINMAN
U.S.A.
18
2 ans
9
D. GRASSET (Montpolin France;
36
2 ans
18
Iv1ARBERGER
t\\utriche
96
7 ans
13
HANS
France
140
11 ans
12
·1

• •

- 4, -
TABLEAU Ne
Répartition annuello des rétrécissements
scléro-inflemm3toires.
..
Nom~H'C: cio cas
,
l'
' .
/
,
/\\
"
\\ / \\
\\
10
5
OL--
-'-_--L.._--"'_--'"_--""_---''-_''--
-'--_.J.-_--'-_....&-_~
1970
71
72
73
74
7,
76
77
81
annde
cm~sLusIOH
Los rétrécissemonts scléro-inflammatcires restent une
affoction . importante dans nos Services, mais elle voit
depuis ces dernières annéos sa fréquence baisser du fait
do l'apparition de l'antibioth6rupie spécifique.

11
1
-
46 -
2.
LE TE;-::r(~\\ H-J
2. Î- ,':1GE
Nombre de cas
,~
~,
12
~
9
1
1
r - -
6
-f--'ooj.
3
-
!
1
1
)
20
2~
30
3~
40
45
5~
55
60
S~
70
7~
DG
, :
TABLEAU N°

, -

. ,-
..
'.
47 -
L'~~c CQ nos malades vario do 20 ans 3 79 8~S, ûvec
un
pic relatif entre )~ ans et 6~ ans. Co pic ost ~resque
voisin do celui cu Sénégal qui sc situe entre 41 ans et )0 ans
selen los travaux do MEN5AH (~1) et légèrement supérieur à
celui du /'ÏClrsc qui est campris entre 30 et ~o ~\\ns solen D.
DRJ\\OLJI
(16).
~cux hypothèses permettent G'expli~u8r l'~go jeune
de certains ~21Qdos :
1)- la précispositicn de l'africain à la Cicp.trisaticn
exhub6rante ;
2)- la d6téri~r8tion dos moeurs dans nos ragions. En effet le
p13isir s0xucl très vite recherché par 18 jeunesse
actuolle est trouvé dans los milieux insalubres.
Ces thécries viennent bculeverser GU moins dans nos
régions, 1'· nction classique qui admet que la sténose cicatri-
cielle so constitue 1) à 20 ans après l'urétrite gonoccccique.
~épartition en fonction do l'~ge
CLI~5SE
D' {\\GE
NOMBRE
DE
CAS
POUFiCENTAGE
20
2 li.
4
~ C'
'0
2~
29
.~
3 C'
,;;)
30
34
)
L:
D'
U
,;;)
3~
39
8
10 C'
'J
40
44
4
)
t '
'0
4)
49
10
12 t'
,~
~O
~4
9
11
D'
li:;
5~
59
12
1) c'
,;;)
60
611
13
16 D'
,~
6)
6-:1
6
7 c'
,~
70
7l~
4
5 C'
'0
75
79
2
2 c'
,~
... / ...

..li
..
.......
. .
,i •
-
40 -
CONCLUSION
DG notre travail, il rossort Coua la tranche
J'~çG 18 ~)lus touchée va dG "
ans à éD ans 8vec 31 % de
cas,
tüux cépassant do peu celui ~tsorva au S6né;al qui
est du 27 ~,~.
Pour rl'autras auteurs la majorité de ces
malades s~nt Agés d'envircn ,0 8ns.
2.2- G~OUPE ETHNIQUE
GROUPE
ETHNIQUE
NOMBRE DE C/\\S
POURCENTAGE
SENOUF8
3
3,7' CI.-:J
P.KM·J
36
l j j
CI
,0
13
16 QI'"
Mr~LH~l<E
12
15 CI
,0
.
11
13 c'
,0
.
f\\FiU ClU ~~ NON Ivoir ien
6,2' ('1n
EUflGPEO,J
o
0
,1
Groupe ethnique.
Ln répartition de nos mnlajes en fonction du
iJroup~ othn'c;ue montre que le groupe [;KMl ostIe. plus touché
a v e c
4 ) 7~ des c fi s, ceCi u i s' exp l i que rai t par l e fa i t que
c'est le groupe le plus représentatif quantitativement en
Côte d'Ivoire. Au Sénégal, les Poulhs et los Toucouleurs
sont ~lus touchés avec 39 % des
cas. Les Ouolofs viennent
... / ...

••
,
-
49 -
en 2bme position avec 38 %. Les s6rtrcs sont atteints
:.~:ms 10 ~.S dGS cas, los ~1étis dans 1 % (:GS cas et les
autres dens 12 % des cas.
?CL
ailleurs, sur le plcn géographique, les
Centres 'Hospitaliers et Universitaires sc trouvent en
région ~KA~I, ce qui oxpliquerait également l'augementation
de ces malndGs vus à notre consultation.
Curieusement le peuple SENCUFO, grand. peuple
~u Nord ost atteint avec un taux faible
:
3 ~ des cas,
cc c;ui pourrait -s'expliquer par sor. él::licnement cles CHU
d'~BIDJAN.
Sans douta un travail anBlogu8 aux CHR de
aJUAKE 8t ce KORHOGO aurait relevé co taux. Les MANDES,Jes
MALINKE5 et les KROUS sont à peu près à égale distance des
CHU, d'une part et d'eutre part, leurs proportions numé-
riquGs c!ans la population s'équivalent. NGUS les retrou-
vens d8ns nos effectifs respectivement à 13 % - 15 % - et
Aucun Européen n'a été enregistré pendant cette
périQ~e, pour lq seule raison ~urils préfèrent sa faire
soigner dens leur pays d'origine, auprès de ln famille.
Les Africains nun Ivoiriens pour la même raison: ne sont
atteints ~uo dans 6 % des cas.
/ajouter
PRr ailleurs, il faut que la plupart ce nos
mala~os ont un niveau socio-6conomi~ue bas.
CONCLUS 1 m·1
L'ethnie semble jouer peu de rOlo dans
l'épidémiologie co cette affection. Nous ~ensQns que le
niveau socio-6conomique bas est un facteur pr~~i~posant•
.../ ...

. ~
..
-
50 -
2.3- GERMES RESPONSABLES
A T C D
(ETIOLOGIES)
NOMBRE DE CAS
POURCENTAGE
Blénorragies
40
50 %
Germes non spécifiques
23
27 %
Parasitaires
2
2 %
Tuberculose
2
2 %
Indéterminée
17
20 %
~
TOTAL
84
:
TABLEAU N°
Germes responsables
84 étiologies du fait des associations.
Nous retrouvons dans les antécédants de la plupart de
nos malades, l'uréthrite
. Elle remonte à plus de 2 ans. Sur les
80 cas observés, 40 sont dûs au gonocoque, ce qUl représente 50 %
des cas.
23 cas soit 27 % sont dûs aux ,germes non spécifiques.
Les étiologies tuberculeuses et parasitaires sont retrouvées
chacune 2 fois.
Enfin, dans 17 cas soit 20 % le germe n'a pu être
identifié. Il ressort de ces observations que la gonococcie occupe
la première place dans ces urétrites. Dans la statistique de X.
SERAFINO et COLL (45) au Sénégal et de D. DRAOUI (16) au Maroc)
le gonocoque est isolé respectivement dans 30 % et 92 % des·cas.
On note chez les auteurs Européens et ~~éricains le même point
de vue. En effet ZINMAN et COLL (12) aux Etat-Unis trouvent le
gonocoque dans 56 % des cas. HANS et COLL (12) en France l!ont
isolé dans 33 % des cas; WILKIE et COLL (12) aux Etats-Unis dans
27 % des cas.
. . ./ .. .

l,
j'.
il,:~
-
)1
-
En rlüuxième position, arrivent los ~GrffieS non
sp6cifi~uos. Ils sont rctrouv6s 23 fois chez nos malades
soit 27 %.
Ces germes infectent l'urèthre eu cours d'un
r8prort sexuel. Parfois il s'8Jit drun~ surinfection des
mclformntions ur6thrales (Hypospadias, épispa~i2s, sténose
Ju m62t etc ... )
(12). Dans 2 cas une h6maturie est notée
dnns les antécodents, hémgturic dont l'Jtiologic n'a pu
~ t l' C pré c i s é G
Ainsi une r6~artition 6tiologi~ue selen 7 sta-
tistiques nous permet ce comprendre la rcspcnsnbilité de
chaque ngGnt infectueux dans cette nffection •.
:
SCLEnC-If\\FU\\!·11·1;'\\nUlS
NBRE
INFECTUEUX
:IMPRE-:
AUTEURS
:ANNEE
: PP,Ri~-
DE
CIS
---------
~
:
N;~J :
: 51-
C/\\5
. G"'NnC"Q·
'-". TBC : TiURE
~ \\J .J '- • SPEer
:
~FIQUE~
MATOUSCHEK
1975
121
3e
41
50
MABERGER
fi
~
• •
1 lU ... r.lcne
1966
129
75
21
33
ZINNAN
Etats-Unis
1973
18
18
.
.
A. LEGUY~DER: COte d'Ivoire: 1980
100
40
23
2
2
13
HANS
Frence
197J
14J
67
3
2
1
67
HELMS TE l N
Suèd9
1974
42
.
~IILKIE
Etats-Unis
196J
14
14
D. DRNJUI
tv1eroc
1976
183
17J
10
3
N.B.
La r3rcté
de certaines atiolûgies est en r?tJPcrt
certain avec l'origine géogr3~hiéJue de ces melades •
.../ ...

.•

-
52 -
..



.'
C:JNCLUSIJN
Le germe fr6~uemment renc~ntr~ ~~ns nstrG s~rie
est IG scnoco~ue.
Cette canstct3tion rejcint le. point dG
vua ~c ln plupnrt des auteurs Hs]hréhiens,Européens et
3.- ~UT~ES CAUSES
Dos parasites pûurvcycurs é'urjthrite et cités
p8r 12 litt~r2turG nIent pas été çbse~v6s ~u caurs de
nctrc tr2v2il.
I l sr~git dc trichomCn2G y ~c conGido,
albicans,
co 8yco~lasmc, ce ch13mydi~~ ct de trGponème
sYjJhilitiCjuo.
'i
il1.
1

1

.
"
•••
-
.53 -
DIA G NOS TIC S
_._'_1_'_:'-



Di
1

. . .
..• .' ~ .. ..
..
\\.
.. 54 •
~ - SUR LE PLAN CLI~IQUE
1. - LES CIRCON:TANCES DE DECOUVERTES
-
C1Re 0 !'l ST.4 ;.; CES DE
NOMORE DE CAS
PO~RCENTAGE
DECOUVEi1TES
Rétention :J i Çil1C
d'urincs
55
68.75 '",'J
Ré t e n t i 0 ", chronique
d'urines
11
13.75 li'
'"
Miction par regorge-
ment
7
8.75 QI
Jil
.Infection
9
11-
QI
Ja
Fistules périnéales
7
8.
:.)
...
Dysurie
32
40.
OJ
JQ
Pollakiurie
16
20.
QI
'"
.-
Hématurie
13
.16.25 li'
, l
1
Affections rtédicslos
2
2.5
0'
10
1
1
1
- Circonstances de découvertes.
Elles u~nt variablos •
1
. 1.1.- LA DVSU~IE
C'0st 18 signe fonctionnel
initial, qui malheureusement
n'appelle pas toujours le malade à consultor danG ncs r6gions.
On la retrouve chez 18 plupart de nos malad8s. Le sujet vient
consulter pareo qu'il 3
dos mictions diffir.ilcs et répatées
i
provoquant ma~0 psrfois, à la suite des efforts qu'clIcs entra~nant,1
lia pp a rit ion d.:;
r! é 1: i s cc: nec
dol aD., r 0 :i n bd O!:li na 1c
;) t
mQme des
... /


- ~) -
,
Pormi les m~lades enregistr~s à l'hÔpital de DANtrc au
S~négal (45), ces formes dyauriques en représentent 20 %,
taux très inférieur à cel~i de notre série qui est de 40 %.
Cette dysurie remonte danB la plupart des cas à plusieurs
mois,
voire plusieurs annfes. C'est ainsi qu'elle remonte
à
2 ans dans 15 cas,
à
5 ~ois dans 8 cas et à 10 mois dans
7 cas. Elle
aboutit dGns 13 ~ajorité des cas de notre série
à la rétention aigue d'urines réclamant alors un traitement
d'urgence.
1.2.- LA RETENTIG0 AlGUE D'URINES
Elle est retrouvée da!ls 68 % des cas. Au Sénégal
(45),
3D % des rétr~cis de l'urètre consultent pour réten-
tion aigue d'urines. Elle vient compliquer une dysurie
ancienne,
négligée ou insuffisannent traitée. Ainsi, est-
elle observée ~5 fois après C~~ dysurie ancienne, 7 fois
après une dysurie né9Ii?~e zt ~ans 23 cas~ les malades n'ont
pu préciser dans qu'elles circonstances est survenue cette"
rétention aigue d'urines.
1.3.- LA RETENTIDi'l [;H2~i!IQUE D'URINES
Elle est soit incomplète caractérisée par un
résidu postmictionnel, sûit complète entraînant une incon-
tinence d'urines. C'est en réalité une pseudo-incontinence
par regorgement.
Nous l'avons trouvée11
fois soit 13 % des
cas. La durée est variable selon qu'elle est négligée ou
insuffisamment traitée.
1.4.- LES FISTULES URINAIRES
26 % des Sénégalais (45) consultent pour des
fistules périnéales. Ce sont des trajets néoformés dans les
parties molles,
remaniés par l'inflammation et l'infection
chronique, de topographie variable, pouvant sièger au
périnée et aux organes çénitaux externes. Elles rentrent
dans le cadre des co~plicatio~s infectieuses ; 7 malades ont
présenté des. fistules uriGAirns"dans notre série, soit 8 %
des cas. Ces fistules siègegient 4 fois au niveau du scro-
tum,
1
fois au niveau d1.; ;)c)rir:<h) <}t 1 fois à la racine du pénis.•
1

•.,
~
...
. '
,"
1.5.~ L'INFECTION
Tous les r~trécis d'urèthre sont des infectés
selon la théorie avancée par la plupart des auteurs. Ce-
pendant, nous avons enregistré 9 cas évidents d'infection
soit 11 %. Elle explique les fistules, et la pyurie. Elle
est décrite au Sénégal dans 20 % des cas par Sérafino et
Coll (45).
1.6.- LA POLLAKIU~I~
16 cas ont ét~ observés soit 20 %. C'est une mic-
tion fréquence incomplèt~ qui constitue un handicap majeur
pour le malade.
1.7.- L'HEMATURIE
C'est l'émission d'urines sanglantes. L'Hématurie
macroscopique se rencontre plus rarement. Cependant, 13 cas
ont été relevés.-Cette ~~maturie rentre dans le cadre des
complications.
1.8.- LES FORMES LATENTES
Elles furent découvertes 2 fois à l'occasion
d'un sondage systémati~ue des malades comateux.
2.-
LES SIGNES PHYSIQUES
En cas àe complications, on peut noter un globe
vésical traduisant une rétention d'urines (55 fois dans
notre série)
; un gros rein évoquant une hydronéphrose, des
douleurs "lombaires, indice d'un~ pyélonéphrite (13 fois
dans notre série)
7 les fistules uréthro-cutanées et le
phlegmon urineux ont été constatés respectivement dans 12 ~
et dans 10 % des cas. A l'exception de ces complications,
l'examen physique est souvent pauvre.• Le toucher rectal
nous a permis de faire le dia~nostic de 16 associations
d'adenome prostatiquG au rétrécissement uréthal.
.../

- ,7 -
,
SIGNES PHYSIQUES
!.!miBp.E Dt CAS
POUR"c[NT AGE .1
1
1
Globe vésical
53
66 0'
.0
Fistule uniqu~
4
5 0'
,0
Fistule multiple
6
7 0'
Al
Callus
3
3 0'
'0
T 1;
anormal
'16
20 0'
.0
T R
normal
45
56 Il'
Al
1
i
Jouleurs lombaires
13
16 0'
Al
Phlegmon du périnée
8
10 Il'
.~
1
!~~~~~~
:. résumant les signes physi~ues
C 0 ~ ~ ~ ~ 5 ION
Les signes observés chez nos malades sont classiques
et poly~orphes. Toutefois, certains émergent aVD~ une parti-
culiè~c fLéquence qui autorise à les regrouper sous la for-
me d3 syndrome d'obstruction du bas a~pareil urinaire. Par
ailleurs cartains signes non moins ir.tportants ont été relevés.'"
D'autres par contre, cités par la littérature, tels: stérilité
impuissance sexuelle n'ont pas 'été retrouvéssDans tous
les
cas, le diagnostic
repose sur les exa~ens complémentaires,
essentielle~er.t radiologiques.
3.1.- LE CATHETE~ISM~
URETHRAL
Il ha se conçoit qu'en dehors de toute infection
urétrale· pou'Jant entraîner une dissémil13tiort des germes dans
la vessie et ,-::,u niveau du haut appareil 1J1'iG?ire.

de r6tr~cissement d'urètrs) le c~thétérisme vient
butter contre l'obstacle et affirme 13 diagnostic.
Il n'est
3u~oris~ que chez les distendus à urines troubles, et en
8t!s8nce de tout écoulement uréthra!
et de tout signe évident
d'infection
urinaire.
Il doit 1tre pratiqué avec asepsie
ri;oureuse.
.\\
."
..... -
'
L 'n.lDOSCOPIE
Elle permet de voir la 168ion ur~thrale, et son
S~3g3. Elle est particulièrement uti!a et peut constituer
parfois le prélude du traitement aG~ro-uréthral des sténoses.
l:.3.-
L IEXf~L';UTICN;' RA!)IOLOGI~~fE
J
4.3.1.- L'URROGRAPHIE HIT1A'IEIi"lE::J5E
~'est l'examen fondamental. ~lle permet de
rechercher les complications de le st~ncse uréthrale sur le
haut appareil urinaire •. Le clich6 pcrmictionnel permet de
faire 18 diagnostic de la sténose e~ ~récisant son siège et
ses caractères.
TEe H N 1 QUE
Le produit utilisé est le radiosélectan urinaire
~ 7S ~ C~ le Télébrisc 38. Cet eXB~cn doit être pratiqué
avec des incidences précises: Face, position oblique droite
6t ;auchc, et profil. Une compression douce permet d'obtenir
de mail12u~s renseigne~ents morphologiques. le temps le
plL~s ii1t~ressant est II urrographiG mictionnelle. Dans
l'im~ossibilité d'obtenir un bon cliché permictionnel, nous
to~plètons CGt examen par une U.C.R. Elle nous a permis
d'obtG~ir les résultats suivants.
- Au niveau du haut appareil urinaire
-----------------------------------
9
C2S de retard sGcrétoire unilat9:ral soit 1 1 GI
,J •
8
CJS do retard sécrétoire bilF.lt:~ral soit 1~ a',r; •
,-
Cas d'~~3téro-hydronéphrose bilatérale soit 7 D'
.)
'0 •
... /


-
)9 -
;;
Cas d'ur6térc-hydronéphrose unilet6rala soit 3 %.
U,
r·~ ~.
"c-...
de mutité rénale bilatéralo soit 5 %.
-J
3
( ... ,"",
1"
Je mutité rénale unilatérR18 soit 3 %.
J'-' '"
J~ns 54 cas, soit 6~ %, l'~.I.V.
fut normale.
-
Au niveau ue la vessie
Chrambre sous-vésicale - ~ C3S soit
11 %
. Empreinte prostatiqu3 associée
~ 18 cas.
. ~
1
NOMBRE DE
OP.G.t\\i'lE5
,
POURCENTAGE
CAS
1
....
E l
r·J
Normal
54
67 0'
.,
la
Retard sécrétoiI'c
unilaté.ral
9
11 01
la
Retard sécr:1toir2
bilatéral
8
10 0'la
-----------------------
Urétéro hydronepb.
bilatérale
/'
7 0'
D
la
Urétéro-hydronoph.
unilatérale
3
3 0'
'a
-----------------------
l'1utité rénale uni-
Int'6rale
li
5 0'
'a
I
Muti b~ rénalo bila-
türale
3
3 0'
la
l '
'f
E S 5 l E
Chambre sous-
vésicale
9
11 0'
la
Anomalie vésicale
18
22 0'la
T (IBLEr,U N')
hS~ECTS RADIOLOGIQUES
~"','­
~:,.,
~;~::.:..
~~~:.
tf~~!.·

..
.'
"
. .. ..
- 60 -
4.3.2.- L'URETN~OCYSTOGRAPHIE RETROGRADE
Elle est, surtout dostin~e à vérifier la mu-
(: 11 CLIS U
U t
1 a p Cl roi u r 13 th r u 1 css a IJ S l! Ile cc r ta i no pro s s ion né -
cossairo à
la mise en évidenco d8 fines anfranctuosités et
d'irr~gu18rit6s du conduit ur5th~al. La produit opacifiant
rst un compos6 tri-iod6 ~ forte concentrAtion qui est injecté
par voie ascendante dans 18 v~3si0. Cependant cet examen doit
dtro pratiqué en dehors de tc~t~ infection et avec une
asupsie rigoureuse, au besoin s~us couverture antibiotique.
LES RESllLTATS
Les différ8nts aSp8cts pathologiques observés
sont
-
Les r6trécissarnents simples uniques ou multiples,
peu ou très serrés,
siègeant au niveau de l'urèthre antérieur
ou postérieur.
-
Les rétr6ci3somc~ts compliqués: do rrostatite,
d'infiltration septique péno-scrot3le localisée ou diFfuse,
ct de fistules périnéales locGliséos ou 6tendues.
En répartissant ces rétrécissements en fonction du
si~g~, ct du nombre, on note Der ardre décroissant:
-
23 cas au
niveau do l'ur~tre bulbaire, soit 30 %
contre 42 % do l'Ecole Dakarciso.
-
38
cas au nivoau do l'urètre p6rinéo-bulbaire
contre 22 cas dans la statistique do Badenoch (2).
15 cas, soit 16 ~I '" ,. r:ivcau do l'urètre penien·
-
.. 0
:.'-!'
13 ca s, soit 16 el :lU r:.iv~::au de l'urèthre rnembre-
-
1)
ncux.
10 ca s, soit 12 ri" ~~ niveau dl) l'urèthrc prosta-
-
!:ï
tique .,

IIII111Md'_ft....
ce'...·'.....'
.. -----~_.~.---~ -- .... - . _.__.._ ..

"
- 61 -
-
55 cns du rdtr~ci3semont unique et 25 cas de rB-
tr6ciss8~cnt~ultiplo •
-
Enfin,
10 mGst ur6thral est le dernior atteint
.avec 1
C'13,
ii"'1)1',.:
la très grande fréquence de l'infect-ion
gonococciqua,
O~ ne pout pas 6tablir de rélations entre le
~cr~e respons3bla, 10 siègo et le nombre du rJtr6cissement.
"
---~~:~~~-~~---~-~~~~::~~:::- 1
- unique
:
55
62 0'
'0
,
- multiplo
25
3E
""3
Localis:1tion
- membranoux
13
16 0'
'0
périn6o-bulbcire
18
22 ~,
,0
-
bulbaire
23
30 0'
,0
- prost:Jtiqu8
10
12 D'
'0
- pénien
15
19 C'
-0
- 108St
1
1 ,2 0'
ID
Tableau UGS r~trucissements urétraux selon le siège
et le nombre.
En conclusion, le cliché permictionnel de l'U.I~V,
à
défaut,
l'U.C.R cOI~firiTl2nt le diagnostic do l',~ffoction.
4.3.3.- SUR LE PLAN BIOLOGIQUE
Le di~~nastic confirmé, certains examens bio-
logiques sont iildis:;.;;-nsables ; notamment la fonction rénale
qui est sYBb1mntiquur:"Jf't oxplorée par le dosage de l'azot6-
mie,
de 13 crd3tin;~!8' ct de l'ur~c urinaire.
... /

-
52 -
On pr:ltLi:'~·.;
'.In culot urinaire,
une uroculture à la
rl)chcrch~; rl'un;:; s'J:.infcction microbienne. Par ailleurs, un
bil.'"ln stund'1ru i'~;t dCi'I.']nd:5 [) la recherche d'une
tare. Le
ta hl 0 <'lU sui V:.1 n t
r": s u me 1:::. dos a go deI' ur é e san gui ne e t
de
l ' " l bu min IJ r hl
che z
nos m3 lad G S •
NOI·1BRE DE
POURCENTAGE
CAS
Azotémio normale
51
63 n'
la
Hypcrazotémi':J
15
18 0-
IC
Absence J'alt.umine
dans les urines
29
86 IV
'0
Albumino d:J.ns
108
urines
31
38 0'
la
A l'issuo do cc
bilan complet,
tant radiologique
que biologique,
82
rose alors 10 problème le plus. difficile,
celui du
traitoment de l'affection.

'.
,

-
(; 3 -
ï RAI T E MEN T
_I_'_C_I_I_
1:
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• • •
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i

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..
.
..

INTRO::'UCTION
Le traitement des rdtrécissements scléro-inflamma-
toires de l'urètre a fait l'objet de plusieurs travaux.
I l cQmp~end
ID
dilatation
inDtrumentale, le traitement
médical
et le traitement chirurgical. Malgré ces pro-
arès t.h~l'é1pf;'utiques, le traib.'f'l;}nt du rétrécissement uré-
tr~l posP toujours des problbmes à l'urologue. S'agissant
du traitement chirurgical,
il comport~ plusieurs méthodes
dont lQS techniques et les résultats variant avec les au-
te urs. [10 use x p o~; e r 0 n s dan s cet r '3 va i 1 ~ e s di f f é r e ntes
m~thod~s thérapeutiques
et laurs r~sullats respectifs.
1.- LA OILATATION INSTRUMENTALE
C'est un traitement ~lli~tif. Le but est de dila-
ter le tissu fibrcux cicatriciel on tr8umatisant le moins
possihlo la paroi uréthrale. Elle rGprésente dans la
~ajorit~ des cas la bas8 du taitcment de cette affection.
1.1.- TECHNIQUE ET INDICATIONS
l'asepsie doit ~tro rigoureuse. l'urètre est
lubrifi~ par un gel stéril hydrussolubla ; un anesthésique
local incorpor~ au lubrifiant suffit la plupart du temps
à
supprirn8r toute sensation douloureuse. Des sédatifs et
mdme lJn8 anesthésie générale sont nécessaires dans les
rétr~ciss8ments très serrés. L'administration d'antisepti-
qUQS
dans 18s jours qui précèdent et suivant la dilatation
rôéui.i.~ .los complications infectleuses.
Tous nos malad83
ont un nivc~u socio-économique
bas;
23 d'entre eux ayant subi GCS dilatations uréthrales
sont des malades âgés et de condition3 sanitaires précaires
co,tro-indiquant la chirurgie.
... / ...


. .'
Laurs rétrécissements étaient sauvent simples,
13 par
contre moins âgés portant d8s stznascs très serrées ont
~tj di13t6s avec/~G~cès relatifs.
1.2- MATERIELS UTILISES
Ils ont connu une 2volution depuis les bambous
servant de sondes uréthrales chez los Assyriens dans l'anti-
quitJ jusqu'aux b~niqués on matibrc
synthétique de nos
jours. L'objectif est de donner 8 l'urèthre sa fonction,
tout en évitant les risques de complications liés à la di15-
t8tion instrumentale.
Ces matériels sont :
-
les bougies filifor~cs.
- les bénignés.
de Guyon à extr6mit6 arrondie.
de> J3net à cxtremité conique.
-
los bougies en matière plastique, lisses et
polios,
de préférence à extr6mitô béquillée.
-
enfin la sonde on matière plastique mise à
damoure donna une augmontation rapide du calibre mais com-
porte 10 risque d'accidents infocti~ux et son efficacité est
brève.
1.3- LES VOIES UTILISEES
Les voies naturelles sont commun1ment utilisées
m~isquelques fois la voie ant8rogrndc s'aidant d'une cystos-
tamia est utilisée pour mettre en place des sondes urétrales
SQUS
contrale do la vue. Nous l'utilisons souvent lorsque
la voie rétrograde échoue.
1.4.-LE RYTHt1E
Il est fonction du terrain. Dans les meilleurs cas,
les signes end~scopiquos et radi~logiques s'amendent rapid~
ment ct les dil~tations peuvent ~trc abandonnées après
... /

..
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......
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... ~.
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-·66
q~'e'''lques sonnces en s:lciv~nt. que la surveillance do,it tHro
périodique. Cependant, il 0St fréquent de répéter les
séances à intervalles d~ semaine, do mois ou d'année. Dans
d'autres cas,
la diletation d0vcnûnt une véritable infir-
mité obsédant le rétrsci
toute sa vie ; toujours à la
merci d'une aggravaticn possible.
1.5.- AVANTAG~S ET INCONVENIENTS
Ello conserve l'urèthr0 ct lui restitue son
cElibre. Cependant,
l~ dilatation instrumentale n'est pas
toujours aisée en milieu afric8in. A défaut d'opérateurs
/8110
très souvent ct suffisamment expérimentés, expose aux com-
plications hémorragiqu2s, aux fausses routes ct à l'infec-
tion ; complicatiornpouv~nt entraîner une atteinte psycho-
logique chez le malade.
1.6.-
RESULTATS
Sa ba d i ni (l~ 1) l' a ppré cie à 50 % des ucc ès.
LcguY3der ct CQll l'estiment à 67 %.
CONCLUSION
La traitem8nt dilatateur à ses mérites et
/ traitemeot ,
.
t
't
l
"1
demeure la base du
jes refreClssemen sure raux
osqu l
est fait dans les ccnJiticns optimales: bonne aspsie,
Op8rateurs expérimentés; antiseptiques urinaires. Cepen-
dant l'échec des dilQtctions, les rétrécissements étendus,
les rétrécissements d'Gmb16e très serrés nécessitent un
traitement chirurgieql.
2.- LES CORTICOIDES !lIN LOCO"
C'est une méthode que certains auteurs
emploient dans le but du limiter ou de faire régresser
ln cicatrice hypertrophiquo intra-uréthrale.
.../


.

1
'.
. .
,"
117 -
2.1.- LA TECHNIQUE
Elle cGnsiste à injecter cans le rétré-
cissement, gdn6rnlGment par plusieurs p~nctions r~parties
sur le circ2nfjrcnce do la sténoso, ~ Jases et sous
des
fGrmos très divorsos (50 à 200 mg ~a trioncinolcne ou 10
à
60 mg do prédnisolone). L'injecticn peut ~tre r6pdt6e
à
une GU plusieurs semaines d'inturv311es.
2.2. RESULTATS
Dans l'ensemble ils sant décevants. GOTHLIN
et AKERLUND E. (12) rapportent 5
succès pendant 5 ans
a.ur 23 patients traités. Quant à E:<STRDN T. ct HUL TENGREN N.
(12),
ils Gbsorvent 4 succès après 5 ans pour 23 malades.
3.- LE TRAITEMENT CHIRURGICAL
3.1.- L'URETHROTOMIE INTERNE
Elle n'est p3S une méthode nouvelle puis-
que 06ASUIS, m6~ocin personnel Jo l'em~crour Julien la
pretiqu~it ddjà et laissait un cylindre de papier sec
comr:tç sonda à démeurc'
pendant 3 jcurs.
3.1.1.- PRINCIPE
L'ur6throtomie interna incise la st6nose
jusqU'8U tissu sain par voie enJo-ur6thrale.
3.1.2.- MATERIEL UTILISE
/actuellcmcnt
L'appareil utilis8 est l1 ur 6trotome à vision
directe de 5ACHSE. Cependant les ap~arcils de MAISONNEUVE
(1843)
et d'OTIS (1870) sont encore utilisés.
..". /

. ,
..
- 60 -
3.1.3- LA TECHNIQUE ET INDICATIONS
L'uréthroscopic préalable p8r~ct le p9ssage
GO la filiforme qui guidera l'uréthrotomie. L'incision de
le stoncse se fait jusqu'en tissu sain par 18 retrait de la
12~c csntrô16c par l'uréthroscopc. Une nouvolle incision
co~plètc éventuellement la première. L'urèthre est ensuite
~ilgt6 au m2xi~um jusqu'à 30-3) CH. L'interventicn se
termina par la mise en place d'une sonda à demeure dont le
cnlibre ne G~it pas excéder 22 CH.
Cette sonde est maintenue doux à six semaines
suivant les 3uteurs avec des résultats semblables.
3.1.4- COMPLICATIONS
Elles ne sont pas fréquentes~ Ce s~nt
- l'infection urothralc
- 18 ~OUSS68 f6brile post-opératoire
- 18 se;:>tic6mie
- l'6pidicymitc
- los homcrLagies nécessitant des transfusions.
3.1.j- RESULTATS
L'expérience de l'Hôpital St Paul de Londres et
de l'équipe du Pr BLANDY du London Hospital (12), portent
sur 127 cas. La moitié des résultats sent satisfaisants.
~ Paris J. CUKIER (19)rappcrte )) % de succès.
3.2- LA RESECTION ENDOSCOPIQUE
La technique do la résection transur6thrale des
rotrécissements de l'urèthre ccm~Jrte la miso on rlace
d'une cystGstomie à l'aide c'un
troc~rd suspubien, l'intro-
ducti~n d'un r6sccteur
de petit calibre (nO 20) muni
... / ...


.. ,
. .
" .
.'.
69 :.. ,
.
d'~nu 8nsü de c31ibre rdduit qui permet dE rJe6quer pro-
grossivoffi3nt le tissu fibreux sur tcute la circonférence
du rétrécissement ur6tral d'avant en arrièr~. Une sonde
ur6trnle Gst ensuite mise en place pendant quolques jours.
3.2.;- RESULTAïS
Le rGt)pcrt de CUILLE t1:N et L 'HER>HïTE (19)
fait
état co ~ succès sur 7 ma12dos avec ~n recul dG 2 à 20 mois.
J. L'HE~MITTE dc Nancy (19) rap~crte 61 % de b~ns r~sul­
tats, 20 % do résultats moyons et 19 % d'~checs avec un
recul de 9 mois.
4.- LE T~~ITEMENT
CHIRURGICAL
PROPREMENT DIT
4.1- LES METHODES
A.- La Méthode do SABADINI
C'ost à l'Urologue Algérien L. SABADINI que
revient l'hcnnour de réaliser avec succès l'urdtrùplastie
qui ~orte son nom.
Il s'agit d'une urétrectomie suivie immédiate-
ment d'uréthroplastie.Elloconsisto à pratiquer une exérèse
de tout l'urèthre scléreux, laissant un tissu sain élasti-
que. L2 refecticn de l'urèthre so fern sur un tuteur à
partir :!es tissus sains de voisinage. Cetto pl!Jstb ur6thrale
s'crg2niscrn sous couvert ~'une cystost~mie à minima. Nous
avens utiliso cette méthode pour des rétrécissements. peu
serrés, comr-liqu6s, siègoant pour une gr8nde partie sur
l'urèthre antérieur. 9 d'entre eux sont des rétrécissements
serrés, les 3 autres sont multiples, 7 siégent au niveau
bulbaire, 3 dans la portion p~rinéo-bulbnire et 1 au niveau
pénien.
... / ...

0 ,
.:
~

i
- 70 -
.La durée d'hospitalisation fut v~riable. Elle
jmoyennc
vJric de 2 mois à 4 mois avec un~ de 3 mois contre 30 à
4~ jours avancô p9r SABADINI au ~7c congres ;'Urolcgie (44).
Bi3n quo cette technique ait fait sn preuve, on
lui re~rDcho sauvent i
- une l~ngue durée d'hospitalisation peuvent attoindre
environ 7 à 8 ~ois ; c'est ainsi que X. SERAFINO ct Coll
à Daker
(45) au S6n6gal parlent jes ccns6qucnces socio-
6con~miqu8s ~f'unc telle hJspitalisation.
- les séances de dilatations à vie au béniqué constituent
unD infirmité pénible pour le malade •.
Elle fut employée chez 12 de nos malnccs, avec
83 % de succès,
taux réflétant celui de SABADINI qui est
CC 80 % (44).
8.- La Méthode de J. MGNSEU~
C'est en 1968 que Monseur mis au point cette
technique opératoire.
Le principe est de recsnstituer au
moyen des lames sus-uréthrales et de la gouttière sous-
cavcrneuse,
après incision de la sténose sur sa, face supé-
rieure,
2 ans plus t~rd, des variantes sont d6crites par
CAMEY et BU~NETTE.
A~rbsavoir détaché l'urèthre da la lame sus-
uréthrnla en respectant les structures ventrales, on .
incise la ~croi dorsale du canal sur la ligne m8diane au
nive~u du rétrécissement en débordant sur les zones s~lnes
d'amont et d'aval. Les lèvres de l'incision urothrale:
s6nt 'Blois suturées b la lame sus-ur6thrale qui comble le
1

'.'
00

",
71 ,-
!Ic~afect'j c.:o laooparoi sous tension, à la faveur de la
dis~csiticn Ge l~ gouttière. Nous l'avons utilisé 18 fois
pour 17 rjtrécissemonts peniens ou porinee-bulbaires,
uniques cu multi~les, peu cu très serrés.
Los avantages sont évidents
- exécution r~pide
- suites
opératoires simples
- indications étendues
h~spitalisatiGns de courte durée d'envir~n 15 jours en
l'absence de toute complicetian
- permet d'espacer ou même de supprimer la dilatation post-
opératoire.
Tout ceci est particulièrement intéressant pour
nos Services qui sont surchargés, où le mnnqu0 de lit se
fait boaucou; sentir.,
R6sultets
Sur les 17 rétrécissements scléro-inflammataires
op6r6s, on enregistre 16 succès, ce qui re~r6sente 88 %.
MONSEUR (36) comptabilise 23 bons résultats pour 26 malades
op6rés s~it 88 %. Quant à CAMEY et BURNETTE (12), ils
rapportant respectivement 1) bons résultats sur
29 cas
soit 50 % ct 10 bnns i6sultats sur 15 C2S soit 66 %. ,A
cOt6 Je cos résultats intéressants obtenus par D. DRAOUI
(16) 91,5 %,
plusieurs Urologues Africains ct expatriés
exerçant ~n hfrique , comme 10 GUILLOU, BOCCON GIBOD
à
Paris (47) à l'hOpital de COCHIN ont 3band0nné cette
méthode zn raison de l'échec anregistré à moyen et à long
terme.
.
,
l '
/
.. ...

. .
72 -
.
"
Bien que nous n'ayons pas suffisamment de
recul pour ap~rocier les résultats, cotte technique est
une intervention élégante, de réalisation focile
qui, pour
certains auteurs, n'impose ~as de dilatation instrumentale
d'entretien.
C.- L'Uréthroctomio Segmentaire
(Méthode do MARYON)
Elle comporte la résection du segment stdnosd
et l'uréthrcrraphie termine-terminale.
Indicstions
Elle est applicable aux rétrécissements uniques,
longs de 1 à 3 cm, de l'urèthre périnoo-bulboire ou bulbo-
membraneux.
L'int~rvention est réalisable dans la,plupart
des cas. par voie périnéale pure. Le drainage vésical et le
tutoragc urétral sont nécessaires pendant les. premières
semaines.
Inc::mvénients
Ln technique est très satisfaisante sur le plan
th6criquo. Elle est peu utilisée dans la cure èu rétrécis-
- sement scléro-inflBmmatoire car les hnndicnps sont nombreux.
L'infection des glandes ur6thrales d'aval, de la
prostate en 2mont, sent 6galement causes GC ~oussées
Qigues~ost-opérat8ires
faites de.sup~urations périuré-
thrales.
La éésunion rle l'anastomose, des fistules et
dosrocidives ultérieures de l? sténose.
... / ...

.
.'
...• .",
1

..
-'!


- 73 -
~:5sultats
Les chances de succès n;excèéent guère ~O %
selon 18 litt~rature. BaCCON GIBOD et A. STEG (8) rappor-
tent en 6 c~s 3 succès sur 1) cas, s8it 20 %.
D.- L'Uréthroplûstie en un To~ps
selon KISCHEV
Elle est réalisée en 1962. Elle csnsiste à
comblar par un lambeau da vaginale, soit )édiculé, soit
libre, l'incision du segment rétréci. Pratiqué pondant
2 ans KISCH~~' apprécia son efficacit6 en r~~partant 7
succès sur 8 cas traités, soit 87,~ %.
E. -
L r Uréthroplastic e:-) un Temps
paT greffa de peau libre
Elle ost réalisée pour la premi~ra fois en 1963
p3r DEVINE.
Ln greffa de peGu est prélevée sur la. prépuce
uu le pénin.
TECHNIQUE
La qualit6 du résultat dé~cnd d'une technique
extrêmemant minutioLBe comportant IGS tOl1:Js suivants :
1)- incision p6rinéale en U
renversé
2)- ouvorture dd l'urèthre et amarrage du rétr6cissement
m8rdcnt larçoment on avant ct an arrià~e sur l'urèthre
sain ;
3)- recouvrement de la perte de substance par la peau
~r6putinle qui est mince, souple et d6pourvuc de. poils
la suture ont r6aliséo de manière t~ès minutieuse et la
plastic est recouverte par des tissus bien vascularisés
... / ...

..
,
,
.... .
..
"':'"
'
.
.. , ...
~.
- 7) -
4)- reccuvrement de l'urèthre rnr les muscles bulbo-caver-
neux et misa en pla~e d'une sonde do silastic de 20 CH
pendant 12 à 14 jours.
i(ESUL Ti; TS
L'expérience do plusieurs autours: tels que
DUFRESNES en 1973, de BRANNAN et Berger en 1976 (12) est
rest8c c8nséqucnte avec des résultats satisf~isants d'envi-
ron 80 ~~.
F.- L'Uréthrcplastie en un Tem~s par Greffe
de Peau Pediculée
La méthoco c'ORANDI réalisée ~n 1968 utilise
un lambeau cutan~ pédiculé qui est invorsG ct suturé aux
bords de l'urèthre G~vert. Cc lambeau en m2rge de l'inci-
si~n cut2n6e ost soit pénienne, soit rérin6ale, mais verti-
cal. Des variantes
ont été d6crites par BLANDY en 197>.
Ce dernier utilise la' peau du scrotum p6diculae sur la vagi-
nalo avoc l'avantage de pouvoir monter la greffe jusqu'au
. voru r.lOntanum.
RESUL Hi TS
En 1972, ORANDI avait opéré 21 patients avec un
recul do 2 à 4 ans pour 16 d'entre eux, et de 3 à 14 mois
PQur 3. patients, 2 étant décédés 6 et 30 mois après leur
intervention.
Quant à BLANDY sur 27 uréthrc~12sties, il rappor-
te 1 Gchec.
... / ...
'.<

..
~
76 -
G.- L'Uréthrcplnstie Simplifi6e ée M. CAME Y
C'est en 1966 ~ue CAMEY dzcrivit cette uréthro-
f.lastio.
Elle incisa toute la sténose ct l~isso l'urèthro
se rec8nstituor sur une sonde en fermant uniquement les
~lans superficiels.
TECHNIQUE
Arrès incision longitudinale dG l'urèthre sur
sa face inférioure dépassant largement la zone rétrécie,
10 cenel est transformé en bandelette muqueuse dont les
bords sont r6gularisés et fixés sur le toit constitué par
le corps caverneux.
Arrès fermeture Ges muscles bulbo-caverneux
~t GOS r-lans superficiels l'urèthre se reconstruira.pro-
gressivement à partir de cette bandelette. le sonde ost
laissée un mois à 6semaines.
INCONVENIENTS
La thèse de LOBEl en 1972 (32) ra?porte les
résultats des malades de CAMEY:sur
29 patients il y a
1~ succès,
ct 14 recidives. Los résultats de aURNETTE (12)
s~nt un peu plus encourageants : 10 succès sur 15 opérés.
Quant à L. BaCCON GIBOO ct A. STEG (8), ils rapportent
4 échecs s~r 4 cas.
H.- La Méthode de Remplacement ce l'Urèthre
par une Prothèse en Elastümàre de Silicone
Elle a vu le jour au "Centre Hospitalier
45.000 Orléans" en 197).
Los promoteurs sont M. fÎ. VINCENT
e t
R.
JI NQUE ï Il.
... / ...

..'
TECHNIQUE
-77
Mise en ~lace d'un cathéter vésical sus-pulbien
- P~sition de ln taille périnale. Incision
arciforme co~cavo on arrière du segment rétréci ct contre
incisicn m6cliane ant6rieure permettant une large exposi-
tiQ~ de la région. Uréthroctomie enlevQnt toute la zone
sc16rouse jusqu'à retrouver une parei uréthralü souple et
gardant un pcnt muqueux antérieur. O~ vérifie la perméabi-
lito CG l'urèthre d'amont jusqu'ou col vésical. Mise en
place de la ~rothèse, par intubati~n, le manchen restant
en ~ehors do l'urèthre et fixation aux extr6mités par
qUéltre points.
Les suites Gpératoires sont j'uno grande
simplicité. L'opéré est gardé au lit sous-couvert d'anti-
coaçulant.
L~ catheter sus-pubien draine totelement les
urines.
Le périnée est cicatrisé 2ar ~romièr9 j~tention
au 14àme jour. Une uréthrccystographie mictionnelle est
faite le 14bmn jour aprbs opacification vésicale. par le
catneter sus-r-ubien.·
LES COMPLICATIONS
Elles sont précosses, secondaires ct tardives.
1)- Précoces: la fistule périnéales l'incon-
tinence urinaire post-opératoire, les séquelles génitales.
2)- Secondaires : les incrustations, la
luxQtion d'aval, la désinsertion d'amant est le risque
m3jeur.
3)- Tardives: le risque de formation d'un
bourgeon sc16rc-inflammatoire là où un m3t6riel. prothétique
est en contact avec une muqueuse, à savoir aux extrémités
intu~ées, le risque de désinsertion t3rdive de la prothèse •
.../ ...

.
. .
.
, .
' .
..'
'.
- 70 -
4.1.2- LES URETHROPLASTIE EN DEUX TEMPS
A.- La Méthode de BENGHT JOHANSON
BENGHT JOHANSON décrit cette technique en 19)3,
en s'ins~iront d'ailleurs des techniques ~lus anciennos ,
surtnut du ~racdd6 d'enfouissement de DUPL~Y-DErJIS BROWNE.
Dc~uis
8. JDHANSON, de nombreuses varicntcs ont 6t6 décrites.
Elles visent essentiellement à lib6rer des lprnbcaux cutanés
souples,
bicn vascularises et assez long pour atteindre
sans tr3ction le veru montanum. Les i-rinci~alcs variantes
sont
- STEWA~T en 1953 (tunnel prés~rotal)
- LAPIDES en 1959 incision médiane transcrotale
-
TURNE~ WARWICK 1960 utilisant un lambe~u scrotal~pereé
d'une boutonnière.
- LEADBETTEr~ en 1960 utilise
un lambeau de peau.rérinéale.
- GIL VE~NET en 1966 utilise un lambeau scrotal ~érinéal.
- BLANDY en 1968 emploie un lambeau scratal ~ostérieur.
TECHNIQUE
Elle se déroule en deux temps
~~_2~~~E~_~~~e~
est une incision et une mise à plat
de tout le segment rétréci jusqu'en
tissu sain, suivi d'une marsupialisation de l'urèthre ainsi
ouvert à 18. peau pénienne ou périnéale.
consiste en une reconstitution
secondaire de l'urè~hrG par le
procédG d'cnfouillissement da DUPLAY-DENIS-BROWNE. Le néo-
urèthre est ainsi fGrmé par les reliquats de la muqueuse
uréthrale et. par la peau voisine.
. ... / ...

.
..
,.
-"
-
79
Pour le drainage post-op6ratoire
des urines.
Certains auteurs pratiquent une cystostomie ou une ponction
sus~pubicnnc? d'autres comme LEADBETTE~,
COLAPINTO, ASKEN,
pr6f3rent la mise en place d'une sonde uréthrale.
AVANTAG~S ET INCONVENIENTS
C'est une intervention éléçante? sure, selon les
auteurs qui la. pratiquent (33) mais comporte les inconvé-
nients suivants :
- 10 long séjour d'hospitalis3tion
- nos services ne se prêtent ras à cotte intervention en
raison de l'infrastructure actuello ;
- les conditions climatiques ot l'insalubrité des lecaux ne
manquent pas de RenDre très douteuse l'asepsie per
ct, post-opératoire. Les grands risques de suppuration
rendent alors cette intervention incertaine.
Ainsi, cette techniquo, qui est lË fierté des ..
angle-saxons pose-t-elle des problèmes dans nos. pays.
RESULTATS
Cf. tableau ci-dessous.
'.'
'.
RESULTATS DES URETHROPLhSTIES EN DEUX TEMPS
NOMBRE i
n E SUL T A T S
TECHNIQUE
AUTEURS
:------------------------------_.
œ~s"
.
: BONS: SATISFhISANTS: ~~UVAIS
. .
.
JOH,~,NSON
WiSHALL (196))
25
19
6
~JILKIE (1960)
)1
41
10
Mt'\\BERGER (1966 ) : 2,a
193
52
13
FERNt\\NDES (1969:
81
68
13
BOGflSH (1969)
30
25
~
ASKEN (1974)
37
36
TURNER \\'I/\\I<WIC
1
BRENDLE R (1971) :
10
9
1
GIL VERNET
GIL VERNET (1966).
24
20
4
:Les 4 re-:
,:prises
:avec succès

- 00 -
CONCLUSION
Les résultats géndraux d~ ces diff6rcntes
~6thodGS sJnt diversement appréci6s pe.r les auteurs qui
les, i:r3ti~ucnt. Certainement des ccnditicns hG~italières
~cillcures nous per~ettront d'exp6rimcnter un jour celles
quo nous n'avons encore pu prntiquer dans nos services.

-
31 -'
~"IORB 1DITE
ET
r~jORTAL ITE
.. D_D_D_'_C_'_
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Nous avons traité ao malades dont 41 ont
bénéficié ,l'un traitement conservateur: Ir:'! .:.1il~t~tion instrumentale
et 39 d'une intervention chirurgicale restauratrice.
NQ~S nJUS proposons d'étudier ici la mort8litt
et la morbidit6 globalEsde ces malades.
Elle cO~pr3nG les complications liées à l'avc-
lut ion spont3nnée de la maladie et les complic9tions i2t~o­
gènes.
1.·
Les Complications dues au Rétrécissement
~r8trel proprement dit
33 cns dont
:
-
la retard sécrétoire unilatéral : 9 cas
- 18 ret9rJ sécrétoire bilatéral : 8 ces
- l'urétérûhydronéphrose bilatérale: 6 cas
-
l'ur6térohydronéphrose unilatérale: 3 cas
-
la ~utit8 rénale unilatérale : 4 cas.
-
la mutité rén91e bilatérale : 3 cas.
Au niveau de la vessie: 18 cas de Hvos s ie diver-
ticulair2" et 7 cas de chambre sous-vesicale ont ét6 anre-
gistrés.
Elles sont multipl~s : 10 cas de fistules péri-
néales uniquos ou mul~iplos soit 12 %, 3 cas de callus sait
3.%,
8 cas de phlegmon du périnée ct 13 cas de pyéloniphrita.
L'orchi-âpididymito et la cystite n'ont pas Dté observées.
1

••
. .'
,
03
_ 0
."
2.- Los Complic~tions Iatrogènes
Las ccmplicationô li6es à :
2.1- La Dilat3tio~
Parmi les 41 malades dilatés, div8rses
complications ont éto ùbservées,ce sont:
les feusses routes : ) cas soit 11 ~
- l'urétrorragie : 3 cas soit 6 %
13 surinfection urinaire 4 cas soit G ~.
[lIes ont nécessité soit une antibiothérapie ou
une intervention chirurgicale soit un arrêt plus ou mains
bref du traitament •
.
~lles se rasument à :
1 fistule périnsale due à une suppuration et
un lSchago des suturss créant un hypospadias. Après une
antibiothérapis à ~args spectre, de nouvelles plasties et
une suture Ge l'hypospadias ont été pratiquées
- détresse respiratoire due à l'~ge relavie-
ment avancd du malcuo ayant nécessité un séjour bref en
salle de raani~ation.
~ 2 cas da récidives ont nécessité une
reprise et la mise d'une sande de FOlEY nO 24 à demeure
pendant une cinquantaine de jours
... / .'..

. .

..
- 84
-
un h6matome important dO à une hémorragie
a nécessité un drainage du pé~in{;e et sn mise à plat.
3 mois plus t3rd 18 ~slaGe a été repris pour une suture
sécondaire d8 l'urèthrc sur sonde modelante.
Nous pensons que les suite
lointaines sont
toujours f~vor3bles car le malade n'est jameis revenu
depuis sa sortie de l'hôpitnl.
II.- LA MORTALITE
Nous péplorons 2 dbcès parmi nos ma12des
-
l'un aux urgences lors de la cystostomie
-
l'autre par d6compensntion respiratoire chez un malade
âgé,
en post-opératoire.
CONCLUSION
Le rétr8cissement scléro-inflammatoire de
l'urèthre demeure une affection séria~se malgré les
nombreux progrès thérapeutiques.

.
..
.
..
.."

'
. .. .' "
CON C LUS l 0 l.;

:
85
"
.,
.' .,..'
CON C LUS ION
---------
. .. . .
Nos 80 cas de rétrécissements scléro-inflam-
atoires de l'ur~thre traités de ~970 à 1980 dans le
Service d'Urologie du C.H.U. de Cocody nous permettent
de tirer les conclusions suivantes.
1,- AU PLAN EPIDEMIOLOGIQUE
Les rétrécissementsscléro-inflammatoires de
l'ur~thre représentent un stade quasi-inéluctable des
uréthrites infectieuses non ou mal soignées. Dans notre
pratique quotidienne ils occupent la 2ème place dans les
affections obstructives du bas appareil urinaire après
l'adénome de la prostate. Cependan~du fait de l'effica-
cité de rantibiothérapie spécifique, on assiste à une
légère chute du taux annuel qui est passé de 12 malades
à 6.
Parmi les agents responsables,
le Gonocoque
vient en tête avec 50 % des cas. Les germes banaux sont
en 2~me position avec 27 % des cas. En ce qui concerne
les 23 % dont les causes n'ont pas été identifiées, les
études actuelles nous permettent d'incriminer les chlarny-
diacs dans un pourcentage fort appréciable,
Ches nos malades, la tranche d'âge la plus
touchée se situe autour de la soixantaine. Au Sénégal'
elle se situe au contraire autour de la cinquantaine.
2.- SUR LE PLAN DIAGNOSTIQUE
Les circonstances de découvertes so~t
variables. Cependant, dans la plupart des cas ce sont
les complications mécaniques qui amènent les malades
à l'Urologue. La rétention aigue d'urine vient nette-
ment en tête avec 55 % des cas; la dysurie, signe
3ique fr S retréciFroments de l'ur~thre n'am~ne les
' .
.... ë::des à ]Fl cO:1sultati<...., i..;..
ns
-" .
..

....
." ..
,
~
-
86 -
Quelque
. 'ient ces circonstances de l'examen,
l'U.I.V.
avec le t
JpS mictionnel· et l'U.C.R. permette~t d'affir-
mer le diagnostic. Ces arguments radiologiques "ont
fournir d'autres renseignements sur les rétrécissements
en précisant leur siège et leur nombre. Ainsi, retrou-
vons-nous en fonction du siège
- 23 cas de rétrécissements bulbaires
- 18 cas de rétrécissements périnéo-bulbaires
15 cas de rétrécissements péniens
-
13 cas de rétrécissements membraneux
- enfin 1 cas de rétrécissement méatique
en fon_ion du nombre
-
55 cas de rétrécissements uniques
-
25 cas de rétrécissements
--
multipl~s.
D'autre
part ces données radiologiques
vont visualiser des complications régionales
: prosta-
tite caverneuse, fistule périnéo-scrotale, réalisant
le classique périnée en "forme d'arrosoir" jadis tant
redouté et qui a vu son nombre décroître très rapide-
ment.
3.- AU PLAN THERAPEUTIQUE
41 malades atteints de rétrécissements
uréthraux courts peu serréi ont bénéficié d'une
dilatation au béniqué dans les conditions d'asepsie
rigoureuse. Bien sûr
nous connaissons les limites
de la dilatation instrumentale qui doit être entretenue
toute la vie, mais d'une façon générale, nos m~lades
la préfèrent à une intervention chirurgicale.
39 malades ont été opérés suivants la
technique de sabadini
et la technique de Monseur.

87" -
Aucun de nos malades n'a bénéficié de l'uréthroplastie
en deux temps selon la tèchnique de Benght Johanson,
bien que cette méthode thérapeutique soit de pratique
courante dans d'autres régions.
En effet, dans nos Services, en raison des
conditions matérielles et de l'insuffisance des infras-
tructures d'accueil, nous sommes amenés à garder les
malades le moins longtemps possible.
NOS RESULTATS
Nous avons enregistré 3 cas de récidives
de rétrécissements après la technique de Sabadini et
1 cas après la technique de Monseur. Nous convenons
que nos résultats à distance sont
---
difficiles à appré-
cier du fait de l'indiscipline
de nos malades qui,
après une intervention chirurgicale, se considère guéris
et ne reviennent plus au contrôle et au traitement
compÏémentaire qu'impose en génfral une uréthréplastie.
Nous déplorons malheureusement 2 décès,
l'un par anurie
et l'autre par décompensation respiratoire.
?
4.- ENFIN SUR LE PLAN PROPHYLACTIQUE
La prévention du rétrécissement scléro-
inflammatoire dépend avant tout de la lutte contre les
urétrites infectieuses.
Ainsi, l'éducation sanitaire, la collabo-
ration des consultants, l'amélioration des conditions
socio-économiques des familles sont indispensa~les pour
combattre cette infirmité redoutable.

"..

. .
. .
'
B l BLlO GRAP nIE

. . ..
..
•'. .
N
'88
'.
1- AL NO L.,
SORET J. Y., LAV~NET F., ROGNON L. M.
Les rétrécissements de l'urèthre après sondages
intempestifs. Clin.,
1981,
107,
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2- BADENOCH A. W.
Rétrécissement traumatique de
l'urèthre.
Brit., J.
Urol., 1968, 40,
(6),
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3- BARNAUD
(P.), MENSAH
(A.),
MERRIEN (Y.), PERQUIS
(T.)
L'uréthroplastie de
MONSEUR
dans les
rétrécissements
uréthraux
Afr.
Med.,
1978,.l2,
(158),
189-192 •
...
4- BAUCHART J., LOBEL B., SACHOT J. C.
L'uréthrotomie interne sous co~trôle
endoscopique dans les sténoses de l'urèthre.
J.
Urol, Néphrol, 1978, 84
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5- BOCCON. GIBOD L.
L'uréthrotomie endoscopique tient-elle ses
promesses ? Communication ôu>: XIVe journéeS.
d'urologie de Cochin 20 Juin 1980 .
. .
6- BOCCON -
GIBOD L., ABOULKER P.
Tactique
et technique opératoires dans les
rétrécissements de l'urèthre masculin.
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chirurgicales - Urologie - Gynécologie,
4/1/07,
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LANY
(L.)
Résection in ter::e de 1·' urèthre postér ieur
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Etude de 29 mal~des opérés de 1964-1976
J.
Urol,
1980, ~,
(10), 99-166.

-
89
·0
' 0
..
8- BOCCON GIBOD L.,
STEG A.
Indications et résultats du traitement
chirurgical des sténoses uréthrales. A propos
de 162 cas observés à la clinique urologique de
l'hôpital COCHIN de 1971 à 1977. J. Urol. Néphrol,
1978, ~,
(1-2),79-83.
9- CAt--1EY N.
Technique simplifiée d'uréthroplastie
J.
Urol.
Néphrol.,
1967,
73,
(6),
492-503.
10- CAMEY M.,
Le DUC A.,
HERONDART
Résultats comparés des uréthroplasties en
un temps
(uréthroplastie simplifiée et lambeau
de vaginale) et en deux temps
(uréthroplastie de
:aenqht-Johanson) .
J.
Ur-ole
Néphrol.,
1978,84,
(1-..2),65-70.
11 - CAMEY M.,
TEISSEIRE J., PETIT J. _, BERTRAND G.
Les résultats de l'uréthroplastie simplifiée
"(à
propos de 40 cas).
J.
Urol.,
Néphrol.,
1970, ~,
(6),
439-66 .
. 12- CHATELAIN C., M.
Le GUELLOU, J. BARREAU
Rétrécissements scléro-inflammatoires de
l'urèthre.
Encycl. méd. chir., Paris,
7,
1977,
18370, A-l0.
13- DIARD
(F.), CADIER (L.).
Les obstacles sur l'urèthre.
Feuillet radiol.,
1981, ~,
(3),
221-225.
14- COURT B.,
XERRI A., AUVERT J.
Remplacement de l'urèthre chez l'homme par.
une prothèse en élastomère de silicone.
3 cas.
Résultats préliminaires.
J.
Urol.
Néphrol.,
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S~rM[MT n'HIPPOCRATE
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:::i: P2~SEi,;CE DES îv1,A ÎTRES DE CETT::: tCOLE
ET DE i' ~::.::~ C-1C::;S cum 1SC 1PLES l' JE PROÎ'lETS Eï .J:= JlHŒ,
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L'HONN~UR ET D~ L~ PROBIT~ DAMS L'EXERCICE DE LA
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NE VE:1RO:~T P;~.S Cf: OUI S'Y P.'\\SS:::, ~lJ.\\ U\\NGUE n'dERi-\\ LES
~ESPECTUEUX ET RECONNAISS~NT ENVERS MES
fIlAÎTRES •. JE 2ti'!D~.'d ~. LEURS ENFANTS L' INsnWCTION QUE
QU~ LES HO~MES M'ACCORDENT LEU~ ESTIME
SI JE StJIS !~ESTÉ f-ID~LE À f~ES P~ot~ESSES, QUE JE sels
COUVE~T J'OPP~OBRE ET M~PRIS~ DE MES CONFR~RES SI J'Y

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LU
ET
APPROUVÉ
VU
LE PRÉSIDENT DU JURY
LE DOYEN DE LA FACULTÉ
fJ.SS l' ADOU
YANGNI~ANGAïE ANTOINE
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VU
ET
PERMIS
D'IMPRIMER
LE RECTEUR DE L'UNIVERSIT~ D'ABIDJAN
Par délibération,
la Faculté a arrêté que
les opinions émises. dans les dissertations qui lui ont été
présentées doivent être considérées comme propres à leurs
auteurs et qu'elle n'entend leur donner aucune approbation
-~
.
~-:=,~, . ni improbation.
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