RÉPUBUQUE DE CÔTE-D'IVOIRE
lIN" """ DISCIPLINE'" TRAVAIL
MINISTER.E DE L'EDUCATION NATIONALE
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
'ÙN~VERSlrf!
(VIt(~') ;
D.4BIDJf>.N
FACULTE
oE
MEDECINE
TRAUMATOLOGIE ROUTIERE EN COTE D'IVOIRE
Incidence Economique
THESE
(Pour le Doctorat en Médecine)
(CIPLOME
0' ETAT )
Présenlée el' soutenue publ iquement le 27 Juin 1985 par
AMONKOU Akpo Antoi
__
.,é en 1954 à ADZOPE ( R, ,.€ONSE!1. ~~ _ _
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~'htCAt.", ~
---..
Interne des Hôpituux
,POUR L'ENSl"\\
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MEMBRES DU J~RY
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Professeur RONDURAND
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.AssI'sseu,"s
l\\l\\or",sieur le Professeur GUESSENND KOlJodi'.1 Geor~ll"s
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M
~_,~. _ _ • _ _
. . . . . . .
--~ . . . . -. . . .
"Monsîcür-te- Professeur ngrége'OJEDJc' fINJ'dy
Mo'lsicl,r 10 Professeur Cl!jré"é N'DRI Koffi Dumi:;iq.,/?,
·1;'~$;;,~;~Jt~~"~\\~~;:'.'·"
t.=====_.q,J';r"Q>,.q.~"'<r...q-~.QM.Q.q."<r~o.Q>..qo...E::====~

LISTE DU PERSQ'JNEL ENSEIŒJANT DE LA FACULTE DE MEDECINE
1984
-
1985
==============
Doyen : }'1. YAl\\.j~I-A.~GATE Antoine
PROFESSEURS
}'M.
ALLANGBA
Koffi
..
O"lirurgie
ASSI ADOU
Jérôme
Pédiatrie
ATTIA
Yao Roger
Hépato-Gastro-Entérologie
AYE
Hippolyte
Clinique de Maladies Infectieuses
BEDA
Yao Bernard
~decine Interne
BERTRAND
Edmond
Clinique Cardiologique
BOHOllfSOU
Kouadio
Gynécologie-Obstétrique
BCNDURAND
Alain
Anesthésie-Réanimation
CORNET
Lucien
Chirurgie Générale
COULIBALY
Nagbélé
Pneumo-Phtisiologie
DIARRA
Samba
Gynécologie-Obstétrique
DJIBO
William
Chirurgie Traumatologique et
Orthopédique
ESSOH NO~1EL
Paul
Pédiatrie
ETTE
Ambroise
O. R. L.
ETTE
lItircel
Anatomie Pathologique
GUESSENND
Kouadio
Médecine Sociale
KEBE
M§mel J. B.
Anatomie-Chirurgie
LE QJYADER
Armand
Anatomie-Chirurgie
SANGARE
Souleymane
Ophtalmologie
SANGARET
Malick
Gynécologie-Obstétrique
VILASCO
Jacob
Odonto-Stomatologie
YANŒJI-ANGATE
Antoine
Chirurgie
YAo-DJE
Christophe
Chirurgie-Urologie
PROFESSEURS ASff:XIES
M-oi.
CABANNES
Raymond
Hémato-Lmmunologie
DUCHASSIN
Marcel
Bactériologie
GIORDANO
Christian 1
Nemologie
HAEFFNER
Georges
o. R. L.
HAZERA
Mu
Psychiatrie
PROFESSEUR EN SERVICE EXTRAORDrnAIRE
M.
BEROIN
Pierre
D<
.tJlog.ie

~~ITRES DE CONFERENCES AGREGES
~r-1.
ASSALE
N'Dri
Parasitologie
IW1BA
~1§ma
O. R. L.
BRETTES
Jean-Ph
Gynécologie-Obstétrique
.COULlBALY
André
Olirurgie
CO\\\\rpPLI - BONY
Kwassy
Anatomie-Chirurgie Générale
DAGO AKRIBI
Augustin
Anatomie Pathologique
nJEnJE
André
Radiologie
nJEillE
f'.tldy
Chirurgie Urologique
EHOUMAN
Armand
Histologie-Embryologie-Cytogénétique
EKRA
Alain
Cardiologie
KADIO
Auguste
~Bladies Infectieuses
KAN GA
Miessan
Chirurgie Générale
KETEKOU
Siè .
Biochimie
KOUAME.
Konan
Pédiatrie
KOUASS!..
Manassé
Stomatologie
LCNSOORFER
Jean
Physiologie
Mô.NLAN
Kassi
Hépato-Gastro-Entérologie
N'DRI
Koffi
Anesthésie-Réanimation
ODI
Assarnoi
Cardiologie
OUATIARA
Kouamé
Chirurgie-Thoracique et Cardio-
Vasculaire
ROUX
Constant
Chirurgie Infantile
SOUBEYRAND
Jacques
M3decine Interne
WAOTA
Coulibaly
Chirurgie Traumatologique et
Orthopédique
~1ne
WELFFFNS-EKRA
Christiane
Gynécologie-Obstétrique
CHEfS DE TRAVAUX
M,1.
BESARD
Gennain
Pharmacologie
BOumOS-m'lI
Fernand
Physiologie-Exploration Fonctionnelle
NI GUESSAN
Isaï
Biochimie
SANGARE
.Amadou
brrmuno-Hérnatologie
SOMBO
l-Ernbo
lirrmuno-Hématologie
TEA
Daignekpo
ilmrrunb-Hématologie
l-rne
1HERYZOL-PERLy
l-hdeleine
Parasitologie

ASSISTANTS DE FACULTE-CHEFS DE CLINIQUE DES HOPITAUX
t-1\\1.
N3Y
Blaguet
Radio-Diagnostic
ADAMA.
Fany
Ophtalmologie
ADJOBI
Elloh
Gynécologie
ADOH
Adoh
Cardiologie
.A.DZAXO
Kossi
Gynécologie
AJCA KROü
Florent
Pédiatrie
A~DOH
Joseph
Pédiatrie
ANOMA
Mathieu
Gynécologie
ANONGBA
Danho Simplice
Gynécologie
AOUSSI
Eba
~~adies Infectieuses
ASSA
Alou
Stomatologie
\\
BAH
Zézé
O'lirurgie
Générale
BASSIT
Assad
Chirurgie Générale
BENIE
Tha Michel
Gynécologie-Obstétrique
Mlle
BINLIN
Dadié
Anesthésie-Réanimation
t-f\\1.
BI SSAQ\\lThTE
Errrnanuel
Maladies Infectieuses
BOA
Yapo Félix
Neurologie
BOUCHEZ
Paul
Mëdecine Interne
CAMA.RA.
Benoît
Médecine Interne
COFFI
Sylvain
Anesthésie-Réanimation
DECHAMBENOIT
Gilbert
Neurologie
DELt\\FOSSE
Charles
Psychiatrie
DIALLO
Pmadou
~Ëdecine Interne
DICK
Kobinan Rufin
Chirurgie
DJA~
Yao
Gynécologie-Obstétrique
DJEl-iA.
Djokouéhi
Dennatologie
00 REGO
Anicet
Pédiatrie Médicale
ECHIMANE
Kouassi -
Chirurgie Générale
-
EHlLA.
Somian
D'lirurgie
EHOUC
Florent
O. R. L.
FADIGA
Ibugoutiki
Pneumo-Phtisiologie
Wle
FAL
Ararne
Olirurgie

ASSISTANTS DE FACULTE-CHEFS DE CLINIQUES DES HOPITAUX (SUITE)
tvN.
FAKRY
Khaled
O. R. L.
GADEGBEKU
Samuel
Stomatologie
mAGNE
Yadou Maurice
Anatomie Chirurgie
GNEBEI
Roger
Gynécologie
G-JONSAHE
Apolinaire
Anesthésie-Réanimation
Mne
HOumOU
Yveline
Pédiatrie
M-.1.
HOUPHOUET
Kouakou
Gynécologie-Obstétrique
KACOU
Guikahué
Cardiologie
-
KADIO
Richard
Chirurgie Générale
KANGA
Jean-M3.rie
Dermatologie
KANGA
Diékouadio
Pédiatrie
KASSANYOU
Salami
Anatomie Chirurgie
:
KATA KEK;E
Joseph
Urologie
KEITA
O1eick
Ophtalmologie
KEITA
Kader
Radiologie
KHOURY
Joseph
O1irurgie Générale
KOFFI
Konan Julien
l'œdecine Sociale
KOFFI
Kouakou
Anesthésie-Réanimation
KONE
Drissa
Psychiatrie
Ko.'ffi
Nohou
Gynécologie-Obstétrique
KOUAKOU
Finnin
Gynécologie
KOUAKOU
NI Zué
l'œdecine Interne
KOUASSI
Beugré
Neurologie
KOUASSI
Jean Claude
Chirurgie Générale et Traumatologique
KOUASSI
Kanga Michel
Chirurgie Thoracique et Cardio-
Vasculaire
LAMBm
Yves
Chirurgie Générale et Traumatologie
LOKROU
Lohourignon
~decine Interne
MA.1E(}1BHO
Jean-Pierre
Chirurgie
M\\NZAN
Konan
Urologie
MGBAKOR
Anthony
Anatomie Chirurgie
KOFF!
Kouamé
Médecine Sociale

ASSISTANTS DE FACULTE-CHEFS DE CLINIQUE DES HOPITAUX (SUITE)
. t-f\\1.
MIrnONSIN
David
Anesthésie-Réanimation
~DBIOT
Nandou
O'lirurgie
~DREAU
Jacques
~bladies Infectieuses
)
N'DORI
Raymond
Cardiologie
N' DRI
,N' Gues san
Médecine
Mne
N'DRI-YO~1A.N
Aya Thérèse
Gastro-Entérologie
N'GUESSAN
Henri
Chirurgie Générale
N' QJESSAN
Konan G.
Anatomie Chirurgie
NIANnCEY
Ezani
Médecine Interne
ODEHOURI
Koudou
Maladies Infectieuses
OUATTAf.A
Noël
Radiologie-Biophysique
OUEGNIN
Georges Annand
Urologie
OUIAI
Soumahoro
Pédiatrie
PIQlID~L
Michel
Neurologie
PLO
Kouié
Pédiatrie
S.A.NG.t\\RE
Ibrahima
Chirurgie Générale
SAFErE
Koné
Ophtalmologie
Mne
TAGL~\\~-SARACINO
Janine
~Bladies Infectieuses
TIACOH-KOUADIO
Georges
Gynécologie-Obstétrique
TIMITE
Adj oua
Pédiatrie
TOURE
Kharidiata
Gynécologie-Obstétrique
TOURE
Stanislas
Chirurgie Générale
TOuroU
Toussaint
M§decine
TRAORE-TURQUIN
Henri
Chirurgie Générale
VARl\\.NGO
Guy
Chirurgie Générale
VARLET
GJy
O'lirurgie
YAPI
Achy
Pneumo-Phtisiologie
YAPOBI
Yves
.-
Anesthésie-Réanimation
MTIe
YOFFOU-LN~IN
Liliane
Ophta1Jrologie

ASSISTflNTS DE FAOJLTE-ASSISTANTS DES HOPITAUX
.\\\\ . M\\1•
ABISSEY
Agba
_Hé~ato-Lmmunologie
BOGUI
Pascal
Physiologie.
DIE
Kacou Henri
Phannacologie Clinique
.)
Mne
DOSSO-BRETIN
Hireille
Bactériologie
~1\\1.
EOOH
Vincent
Bactériologie
Hœ'mE
Michel
Anatomie Pathologique
KPLE
Faget Paul
Immuno-Hématologie
ROlAND
Georges
Anatomie-Organogenèse
SESS
Daniel
Biochimie
YAO
Toutoukpo
lmmuno-Hématologie
1/AITRES-ASSISTANTS }.r.NO-APPARTINA~TS
1>tne
DOSSO
Yolande
Physiologie
1>1.
PALCMBO
Robert
Biophysique
GIEF DE TRA.VAUX 1>rnO-:-APPARTENANT
l,me
BUERLE
Marie-France
Biochimie
ASSI STANTS lID~O- APPARTEN.tl.NTS
lime
FERNEY-SARIS
laùrence
lmmuno-Hematologie
J-N.
KQ~E
}'bussa
Parasitologie
VALERY
Jean
Biochimie
N'KO
M3Tcel
Biochimie
Œl\\RGES DE COURS
Mne
AGOH
Bernadette
Oümie
J.N.
BOGUI
Vincent
Physique
~
RANCUREL
René
Mathérratiques

A
L'ETRE
SUPREME
ORDONNATEUR DE TOUTES CHDSES.
En reconnaissance de
la
vie et
du savoir
et
conformément à cc qui
est écrit
" Tu lèveras
(tu consacreras)
la dîme de
tout ce que
produira
ta semence,
de ce que
rapporttra
ton champ
chaque année .
. . .
La dîme de ton blé,
de ton moût
et de
ton huile, .
et
les premiers-nés de
ton gros et de
ton menu bétail,
afin
que
tu apprennes
toujours à
craindre l'EterneI ton Dieu!!
(Deutéronome 14
22 -
23).
(

A
MON
PERE
( I n t·~ é m0 r i u m)
Toi qui quidas.mon premier geste graphique
Et ma toute première diction)
Qui suivis mes premiers pas scolaires
Avec la plus stricte rigueur.
Et qui n'étais jamais satisfait de mon résultat,
5 i
je n e te ra p p or t a i s' lem e i Il eu r
bu Il e tin j
Toi qui suscitas en moi
Le goût du travail et l'ambition.
Avec quelle énergie tu me délivras
De la délinquence juvénile
!
Tu
fus pour moi,
d'abord celui
Que je voudrais toujours suivre partout,
Puis ma terreur et,peu à peu,
L'ami et enfin le confident.
/
Que de proj~t~'~onçus ensemble,
Et dont la plupart ne virent pas encore
." -,
L'e ur ab 0 ut i s sem e nt, . gue' tu me qui t ta i s dé j à 1
Me~lais~ant, non seulement le chagrin,
Nais. aussi 'beaucoup trop .de responsabilités
-
Pour mes frèles épaules.
"
,
~
Voici le
couronnement ,de tous nos efforts,
Mais tu'n'es paus là pour le part~ger ~
..'
Puisses-tu trouver par :'ce modeste 'travail
. "
Le récon foort ~~ l'âme et un repospài'sible·.
"
.
Inoubilables souvenirs.
'.

A
MA
MERE
Tendre mère,
Je n'ai jamais reçu de toi une seuJe punition.
Tu as été pour moi bien souvent un bouclier
En face de Papa,
et une grande complice.
Et pourtant quel garnement j'ai été.
1
Que de chagrins je t'ai causés.
Je garde de toi l'image de celle pour qui
Mon avenir passait avant tout autre chose.
Tu t'es toujours sacrifiée pour moi
Puisse Dieu Tout-Puissant, m'accorder
Le temps de payer envers toi
Quelques-une~de mes dettes les plus sacrées.
Trouve donc en ce travail que je de dédie
Le témoignage de mon filial attachement.

A
MA
GRAND
MERE
SIMONE (In Mémorium)
Tu
étais ma plus grande complice
Et mon plus grand bouclier.
Mon père enrageait lorsque
Maman et toi vous me défendiez.
Il parait que l'on m'avait jeté un sort;
Afin de gacher mes études par la délinquence.
Quel devin n'as-tu pas consulté?
Et tu as même réussi à m'y emmener.
Afin que l'on me " lave le visage"
!
Qui sait si tu avais raison?
Tu es l'une des plus grands absents
De ce jour de couronnement de nos efforts.
Profonds regrets.

A
~10N
ONCLE
BDJJAM IN
Tu as été excédé de voir que les punitions de
mon père n'avaient pas suffisamment d'effet sur moi.
Tu m'as littéralement arraché à mes parents
pour m'emmener vivre chez toi.
Tous ces efforts conjugués ont fini par me remettre
Sur le droit chemin.
En souvenir de ce que tu as été et fait pour moi,
Je te dédie ce modeste ouvrage en témoignage
De toute ma gra>titude.

A
MON
EPOUSE
VALENTINE
Nous nous sommes
connus assez jeunes/
Et nous nous sommes engagés résolument
L'un aux côtés de l'autre pour la vie
Voilà de cela Huit ans déjà.
Nous avons connu bien des privations,
Et toi surtout avec les enfants.
C'est une expérience enrichissante,
Une épreuve nécessaire à notre amour.
Et je suis convaincu que pour longtemps encore
Il tiendra bon et nous soutiendra.
A la fin de si longues et astreignantes études,
Je te dedie le fruit de mes efforts.
En témoignage de mon amour
Si ferme et si profond pour toi.

A
t!lES
ENFANTS
GUY - DANIEL
ANNE - CINTHIA
J'espère n'avoir pas été un père indigne,
Car"c'est là toute l'ambition de ma vie,
Etre un bon et digne père,
Comme mon père l'a été pour moi.
Amour paternel.
A
MON
FRERE
AINE
FERDINAND
(I n t-1 om 0 ri u m)
Tu nous as quitté trop tôt,
Me laissant tout seul 1
Et je n'ai plus jamais connu
Les joies d'être un petit frère.
En souvenir du court,
trop court
Moment passé ensemble
Mes profonds regrets.

A
MES
SOEURS
CADETTES
MADELEINE
LUCIE
JULIETTE
En témoignage de notre jeunesse
Amour Fraternel.
A
MES
ONCLES
ET
TANTES
Amour Filial.
A
MES
COUSINS
ET
COUSINES
Amour Fraternel.
A
MES
BEAUX - PARENTS
Vous m'avez fait un don inestimable,
nous formons une seule famille désormais.
En témoignage de notre alliance.
A
EUGENIE
ET
MAURICE
ASSI
AVE
En témoignage de votre contribution
si essentielle à cette oeuvre,
Mes remerciements sincères.

A
MON
MAITRE,
PRESIDENT
ET
DIRECTEUR
DE
THESE
MONSIEUR LE PROFESSEUR BONDURAND ALAIN
- PROFESSEUR A LA FACULTE DE MEDECINE D'ABIDJAN
- CHEF DU SERVICE D'ANESTHESIE-REANIMATION
DU C.H.U. DE COCODY
- OFFICIER DE L'ORDRE DE LA SANTE PUBLIQUE DE
COTE D'IVOIRE
- DIRECTEUR DU SERVICE D'AIDE MEDICALE URGENTE
DE COTE D'IVOIRE.
Vos immenses qualités humaines et votre
dynamisme nous ont toujours impressionné.
Votre présence constante médiate ou immédiate
nous ont toujours rassuré pendant nos gardes, dans ce service:
- auquel vous vous consacrez avec tant de dévouement,
- que vous nous avez appris à aimer,
-
où vous nous avez adopté.
Nous espérons ne jamais vous décevoir,
Nous vous dédicaçons ce modeste travail,
notre oeuvre commune,
en reconnaissànce de ce que
vous faites pour nous-mêmes et tous nos camarades.

A
NOTRE
MAITRE
ET
JUGE
DE
THESE
MONSIEUR LE PROFESSEUR GUESSENND KOUADIO GEORGES.
- PROFESSEUR TITULAIRE DE MEDECINE SOCIALE
- DIRECTEUR DE LA SANTE PUBLIQUE ET DE LA POPULATION
- COMMANDEUR DE L'ORDRE DE LA SANTE PUBLIQUE
- CHEVALIER DES PALMES ACADEMIQUES.
Vous nous avez inculqué le
SAVOIR
Avec beaucoup de dévouement.
Votre modestie restera pour nous un exemple à suivre.
Vous nous faites beaucoup d'honneur
En acceptant de siéger parmi nos juges
Soyez assuré de notre reconnaissance et de notre profond respect.

A
MON
MAITRE
ET
JUGE
DE
THESE
MONSIEUR LE PROFESSEUR AGREGE DJEDJE MADY ALPHONSE
PROFESSEUR AGREGE EN CHIRURGIE UROLOGIQUE
PROFESSEUR A LA FACULTE DE MEDECINE
MEMBRE DU BUREAU POLITIQUE ET COMITE ,EXECUTIF
DEPUTE A L'ASSEMBLEE NATIONALE
MINISTRE DE LA SANTE PUBLIQUE ET DE LA POPULATION.
Vous êtes pour nous un modèle au sein
de la Faculté de Médecine et dans la Nation.
Nous étions aux Etats Généraux de la
Santé à Yamoussoukro, en tant que représentant des
Internes des Hôpitaux, où nous avons eu l'occasion d'apprécier
vos immenses qualités humaines, politiques et votre penchant
sincève pour une meilleure santé en Côte d'Ivoire.
Vous nous faites beaucoup d'honneur
en acceptant de siéger parmi nos juges.
Nous vous dédicaçons ce modeste ouvrage
en témoignage de toute notre gra.,titude.

A
MON
MAITRE
ET
JUGE
DE
THESE
MONSIEUR LE PROFESSEUR AGREGE N'DRI DOMINIQUE
- PROFESSEUR A LA FACULTE DE MEDECINE
1

- CHEF DU SERVICE D'ANESTHESIE-REANIMATION
DU C.H.U." DE TREICHVILLE
- PRESIDENT DE LA SOCIETE D'ANESTHESIE-REANIMATION
D'AFRIQUE NOIRE FRANCOPHONE
Vos immenses qualités humaines et votre
simplicité nous ont toujours impressionné.
Nous avons e:J le privilège d'assurer de~
gardes d'interne dans votre service,
où nous avon
passé à vos côtés des moments studieux et féconds.
Vous nous faites beaucoup d'honneur
en acceptant de juger notre thèse.
Nous vous dédicaçons ce modeste ouvrage
en témoignage de notre sincère gra1titude.

A
MON
MAITRE
ET
JUGE
DE
THE SE
MONSIEUR LE PROFESSEUR AGREGE N'DRI DOMINIqUE
- PROFESSEUR A LA FACULTE DE MEDECINE
- CHEF DU SERVICE D'ANESTHESIE-REANIMATION
DU C.H.U. DE TREICHVILLE
- PRESIDENT DE LA SOCIETE D'ANESTHESIE-REANIMATION
D'AFRIQUE NOIRE FRANCOPHONE
Vos immenses qualités humaines et votre
simplicité nous ont toujours impressionné.
Nous avons eu le privilège d'assurer des
gardes d'interne dans votre service, où nous avons
passé à vos côtés des moments studieux et féconds.
Vous nous faites beaucoup d'honneur
en acceptant de juger notre thèse.
Nous vous dédicaçons ce modeste ouvrage
en témoignage de notre sincère gra'titude.

A
TOUS
LES
DIRIGEANTS
DE
CE
PAYS
A MONSIEUR FELIX HOUPHOUET AOIGNY
PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DE COTE D'IVOIRE.
En reconnaissance des grands privilèges
accordés à la Jeunesse de ce pays.
Notre profond Respect.
A MONSIEUR MATHIEU EKRA
- MINISTRE D'ETAT
Vos innombrables qualités humaines et votre
modestie nous ont toujours impressionné.
Ces longues et possessives études médicales ne nous ont
pas toujours permis de vous témoigner notre haute sympa-
thie et notre profond respect.
Nous vous dédicaçons ce modeste ouvrage
en témoignage de toute notre admiràtion.

A
MONSIEUR
LASME EUGENE
_ ANCIEN MINISTRE DE LA CONSTRUCTION ET URBANISME
A
MONSIEUR
LEONCE YAPa
_ MAIRE DE LA COMMUNE D'ADZOPE
Ma très haute considération.

A
MES
MAITRES
ET
ENCADREURS
A MONSIEUR LE PROFESSEUR KEBE MEMEL
- PROFESSEUR TITULAIRE DE CHIRURGIE ANATOMIQUE
A LA FACULTE DE MEDECINE
- CHEF DU SERVICE DE CHIRURGIE UROLOGIQUE
DU C.H.U. DE TREICHVILLE
A MONSIEUR LE PROFESSEUR
NAGBELE COULIBALY
- PROFESSEUR TITULAIRE DE PNEUMOLOGIE
A LA FACULTE DE MEDECINE
- CHEF DU SERVICE DE PNEUMOLOGIE DU C.H.U. DE COCODY
A MONSIEUR EDMOND BERTRAND
- PROFESSEUR TITULAIRE DE MEnECINE INTERNE
A LA FACULTE DE MEDECINE
- rOYEN HONORAIRE DE LA FACULTE DE MEDECINE
- DIRECTEUR DE L'INSTITUT DE CARDIOLOGIE DE TREICHVILLE
En reconnaissance de mon stage d'Interne
dans vos services, où j'ai pu appréci;r
vos savoirs et savoir-faire.

A
MESSIEURS
LES PROFESSEURS AGREGES
COWPPLI-BONY KWASSY PHILIPPE
MALAN KASSI LEOPOLD
EKRA
ALAIN
NI DO R1
RAH1 0ND
Ma très haute considération.
- COFFI
DICK
SYLVAIN
Vous êtes pour nous un modèle
Vos conseils nous ont toujours éclairé
pendant l'élaboration de ce travail qui est
notre oeuvre commune.
En témoignage de notre profond respect,
et de toute notre gra:: ti tude.

A
MESSIEURS
LES
DOCTEURS
ADOH
ADOH
ASSOA
ADOU
BASSIT
ASSAD
CAILLEAU
FATIGA
DOUGOUTIKI
KAC 0U
t'1 AURI CE
SANGARE
IBRAHIMA
SOMBO
MM1BO
SANGARE
IBRAHIMA
YAPI
ACHY
En remerciement de tous vos conseils.
A
TOUS
LES
AINES
DE
LA
REANIMATION
LES DOCTEURS :
- SARACINO
TAGLIENTE
- KANE
~1'BAYE
GNIONSAHE APOLLINAIRE
- KOFFI
KOUAKOU
- DADIE
RENEE
- ZEKPA
ARISTIDE
- YAPOBI
YVES
En reconnaissance de votre soutien et de vos conseils.
- MIGNONSIN
DAVID
Lors de ma préparation au Concours d'Internat,
tu étais là à mes côtés-
Aujourd'hui encore tu es là
!
,
Tu es pour moi, non seulement un conseiller,
Mais un ami sOr.
Je te dédicace cet ouvrage en reconnaissance
de tout ce que tu
fais pour moi.

A
TOUS
CEUX
QUI
ONT
COLLARDRE
A
LA
REALISATION
DE
CET
OUVRAGE
LE PERSONNEL
DE
L'O S E R
t~M .
KEl TA
ASSIE
COULIBALY
SEYDOU
GEORGES
LE
PERSONNEL DU
G.S.P.M.
CAPITAINE
VAN
KRANK
CAPITAINE
MICHEL
CHEF
FE
SERGENT
KANGAH
CAPORAL
NOMEL
CAPORAL
DAGO
- LES
OFFICIERS DE LA VOIE PUBLIQUE DU COMMISSARIAT CENTRAL
- LE COM~lISSAIRE
KACOU
BROU
- LES
INSPECTEURS
- KOTTY
JOSEPH
- TUCKSON
t~ARC
- SET OUEN
FELIX
- YAVOH
JOSEPH
- LE PERSONNEL DE LA SURETE NATIONALE
- LE LIEUTENANT TIOTE KARAMOKO

A
TOUS
LES
INTERNES
ET
C.E.S.
DE
LA
REANIMATION
Amitié sincère.
A
TOUS
LES
INFIRMIERS, INFIRMIERES, SECRETAIRE~, GARCONS
ET
FILLES
DE
SALLE
DE
LA
REANIMATION
Toute ma sympathie.
A
TOUS
LES
MEDECINS
S.A.M.U.
DU
G.S.P.M.
LES DOCTEURS
GUEHI
ANDRE
FONTAINE
KOKORE ARTHUR
NANA
KOUADIO
TOU RE
PET f\\ 'Il GUI
Amitié sincère.
A
TOUS
LES
INFIRMIERS, SECOURISTES, ET SAPEURS DU G.S.P.M.
Toute ma sympathie.

LE PERSONNEL DE L'UNION AFRICAINE D'ASSURANCE
MONSIEUR
AHUI
ATTE
MADEMOISELLE
KANGA
M~1.
AKClKI
THIMOTHEE
ADOPO
LE PERSONNEL DE LA SECURITE IVOIRIENNE D'ASSURANCE
MM. -
N'CHO
RENE
COULIBALY
LASSINA
AN,OINE
LE
PERSONNEL DU COMITE DES ASSUREURS
MADAME
TRAORE
OUMOU
MR.
NIAMKEY
LE
PERSONNEL DE LA C.N.P.S.
MM. -
ODJE
BERNARD
AKOUTCHARE
A. FRANCOIS
OUSSOU
KONAN
MONSIEUR LE PRESIDENT DU TRIBUNAL D'ADZOPE
MAITRE
AMANGOUA GEORGES.
En remerciement de votre disponibilité et de
vos informations si essentielles à cet ouvrage.

A
TOUS
MES
AMIS
ET
CAMARADES
D'ENFANCE
ET
D'ECOLE
A
TOUS
MES
AMIS
ET
CAMARADES
DU
COURS
SECONDAIRE
PROTESTANT DE DA80U ET DU LYCEE MODERNE D'ADZOPE
En témoignage de mes plus beaux souvenirs.
A
TOUS
MES
CAMARADES
DE
L'ASSOCIATION
DES
JEUNES
D'ADZOPE
AU
DOCTEUR
ATSE
NDE
ZEPP
En souvenir des plus beaux moments passés
à la tête de l'association.
A
TOUS
LES
CAMARADES
INTERNES
DE
L'ASSOCIATION
DES
INTERNES
DES
HOPITAUX
D'ABIDJAN
AU
DOCTEUR
DJESSOU
PROSPER
En témoignage de toute ma sympathie.

A
TOUS
LES
FRERES
ET
SOEURS
EN
CHRIST
A TOUS LES PREDICATEURS DU CIRCUIT DE L'EGLISE PROTESTANTE
METHODISTE
D'ADZOPE
A TOUS LES PREDICATEURS DU CIRCUIT ABIDJAN NORD
PROFESSEUR AGREGE
EZANI
EMMANUEL
PROFESSEUR
KOUBA
THEDDORE
DOCTEUR
GAUD ET
ANDRE
t1ESSIEURS
t'-1AMBE
ROBERT
MANOU
BEN JM-lIN
ESSO
JEAN
KADJO
ETIENNE
KACOU
JONATHAN
NANDJUI
SH10N
A
TOUS LES FRERES ET SOEURS DE L'ASSOCIATION
CHRETIENNE DES ELEVES ET ETUDIANTS PROTESTANTS
DE COTE D'IVOIRE
A
TOUS LES FIDELES DE L'EGLISE PROTESTANTE D'ADZOPE
A
TOUS LES FIDELES DE L'EGLISE PROTESTANTE DE COCODY
A
TOUS LES FRERES ET SOEURS DE LA CELLULE DE PRIERE
DES 198
ET
216 LOGEMENTS
En témoignage de notte commune espérance.

PASTEUR JEAN KETEKO.
MEL (in Memorium)
L;1J18ERT
N'CHO
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5 E0 J l
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de
votre
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1
SOMMAIRE
Pages
lNil'ROro CT!ON G,grn.ALE •••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
8
CHAPITRE l : G:ElfER.A.LITE.......................................
15
l - PROFIL DES ACCIDENTS EN COTE D'IVOIRE...........
Io
Nombre d'accidents et de victimes en 1982.......
I6
Les différents types d'accidents étudiés........
li6
Evolution générale des accidents corporels en
Côte d'Ivoire (ae 1973 à lq82)..................
Il
Analyse et commentaires.........................
22
II - MECANISME DES TRAUMATISMES......................
26
Chez le piéton..................................
26
Chez le cyclomotoriste ••••••••••••••••••••••••••
Chez l'occupant d'un véhicule...................
28
/1 ' R! '-~ ,1 / \\lE
III
CONSEQUENCrn PATHOLOGlQUme:y~·!'~". ~~...
'_,- /
':7".
..
1
~
34
L'hémorragie ••••••••••••• -~ 1~
.......
\\
Le cha c •••••••••••••••••••• ~••••••••
.....
34
L' asphysie... ••• • •• • •• • •• •• •
.34
Le coma.........................................
35
IV - PROBLEMg3 Mm'ABOLIQUm POSES PAR LES
PO LYTR.A1JMATI S.ES. • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
36
Selon la topographie des lésions................
36
Le syndrome de choc.............................
31
Le poumon de choc...............................
42
Le rein de choc.................................
43

2
v - ORGANISMES DE PREVENTION ET DE SECOURS AUX
ACCIDENTS DE LA ROUTE ••••• ~ •••••••••••••••••••••.
1) Le G. S. P. M•••••••••••••••••••••••••••••••••••
2) Le S. A. M. U•••••••••••••••••••••••••.•.•••••••
471
i
3) L' o. S. E. R••.•••.••••.•••••••••••••••••••••••
47{
4) L' Organisation actuelle du S. A. M. U••••••••••
49,
1
5) Autres organismes de secours ••••••••••••••••••••
f~
CHAPITRE II 1 LES FACTEURS D·ACCIDENTS ••••••••••••••••••••••••
52
l
- FACTEURS GENERAUX••••••••••••••••.•.••••••••••••
54
Résultats de l'enquête ••••••••••••••••••••••••••
54
Part des accidents dans les activités
hospitaliers ••••••••••••••••.•••••••••••••••••••
54
Mortalité due aux accidents •••••••••••••••••••••
5?
Bilan hebdomadaire des accidents ••••••••••••••••
Horaire des accidents •••••••••••••••••••••••••••
Distribution selon le type d' accident •••••••••••
62
I l - FACTIDRS HUMAINS DANS LA. GENESE DES ACCIDENTS •••
L'âge des accidentés ••••••••••••••••••••••••••••
Le sexe des victimes ••••••••••••••••••••••••••••
Facteurs psychoculturels........................
68
L'état de santé ••••••••.• ".................... •••
71
Les facteurs de risque retrouvés chez
accidentés •••• •-••.•.•.....•..•....•....•••••••.•
73
III - PART DU vrnlCULE DANS LA SURVENUE DES
ACCIDENTS ••••••••••••••••.•.••••••••••••••••••••
73
Etude de la minéralogie des véhicules
aooidentés ••••••••••••••••••••••••••••••• ~......
15

3
Les points névralgiques du véhicule..............
718
IV - L'ACCIDENT ET L'ENVIRONNEMENT ROUTIER............
~
Provenance des accidentés........................
81
Les différents axes dangereux....................
BI
La configuration des lieux.......................
arr
L'Etat des routes................................
81
Le~ conditions atmosphériques....................
8r
CHAPITRE III : ORGANISATION DES SECOURS.......................
84
1 - TRANSPORT DES BLESSES..........................
88
Mode de transport..............................
88
Durée du relevage..............................
89
II
NATURE DES LESIONS •••••••••••••••••••••••••••••
III - LES PR~UERS SOINS.............................
93
Sur les lieux de l'accident....................
93
Pendant le transport...........................
95
Aux urgences chirurgicales.....................
96
IV - DEVENIR DES VICTIMES...........................
96
Orientation des blessés........................
96
Durée d'hospitalisation ••••••••••••••••••••••••
L.OO
Détermination de l'incapacité de travail •••••••
lOI.
Les autres invalidités •••••••••••••••••••••••••
102
CHAPITRE IV 1 INCIDENCE ECONOMIQUE
DE LA TRAUMATOLOGIE
ROUTI.ER.E ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
103
r-- COUT DES DOMMAGES MATERIELS •••••••••••••••• : •••••
r04
Les composantes du coût des dommages ma~ériels ••
104
Le coat global des dommages matériels ••••••••••
I08

4
II - COUT D~S ~VACUATIONS D~S VICTIMBS ••••••••••••••••••••• 108
coût des évacuations par les pa~ticulier3••.••••••••• 109
Coût des, ~ya9u,;t.1fi9n,?, par, ~y, 0-.::;; ,l;' .IIl. , e~ . le. S.A.l.i. U.
civil •••••• ~ •••••••••••••••••••••••••••••••••••••••.•• 109
Coût des évacuations par ambulances ordinaires •••••••• III
CoUt des évacuations par _Lvions •••••••••..•••••••••••• 111
III - COUT m::s 3.ë:;RVI C1!;S i'ii:!l.i)I CAUX .i:T HOSf ITj,LI~S. • • • • • • • • • •• 111
Coût du fonctionnerr.ent du C.H.U. de Cocody •••••••••••• 112
Coût des rnedicaments,et.H~ut 'co.J.tèrie.L \\l~~Hs,:,1ÇJle?
. ,
chez les trt::wnat ises ••.••••••••••••..••••••...•.•....•
113
Coût aes fr:J.is meçi.:j..ç"':'l,n, l,lQ~l)Hi,l.Jiy,~:;:-. ,::t;ly.ÇJ:';:r>~~, , .
par les malades •••••••••••••••••••••••••••••••••.•...•
113
Coût global des services médicaux
et hospitaliers •••• 123
IV - COUT DN L'INDEMNISATION' DES VICTIMES ••••••••••••••••••• 123
Droit commun et responsabilité civile •••••••••••••••••• I23
• Procédure d'indemnisation des dommages corporels •••••• 124
. .
.
• Le barème des indemnités •••••••••••••••••••••••••••••• 124
128
• Organismes chargés de l'indemnisation ••••••••••••••••• ·
• Montant des indemnisations opérées par les dif-
férents organismes
'.....
135
V - COUTD~ ACCIDENTS CORPORELS ET DES VICTIMES ••••••••••••. I~7
Coût des blessés et des morts........................... 137/
août des accidents corporels et des victimes •••••••••••• 141
VI - COUT DES ACTIONS POLITIQUES ET SOCIALES
DE PREVENTION ET DE SECOURS •••••••••••••••••••••••••••••
143
Coût de l'O.SE.R •..............•••.•..•••.•..•...•.••..•.
144
Chiffre d'affaire de la S.I.C.T.A ••.• _.....
144
août du S.A.M.U. et d~ G.S.P.M
144
coût de la C.N~Y.S••••••••••••••••••••.•••..••••••••.• ~. I44
- Coût des réalisations et du fonctionnement
des services des Travaux publics •••••••••••••••••••••••
144

5
CoUt des corps de la police et de la aendarmerie~••••••• 154
CoUt des Formations hospitalières •••••••••••••••••••••• ~ 154
VII- COUT GLOBAL DES ACCIDENTS ET LEUR I~œACT ECONOMIQUE •••••
155
VIII- NOS. OBSERVA!]IONS........... • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • ••
157
CONCWSION; m PERSPECTIVES· •••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• 168
BI BLIOGR.APIrnE: •••••••••••••••••••••••••••• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •• I7 3

ff
Ne refuse pas un bienfait ~ celui qui y a droit,
quand tu as le pouvoir de l'accorder.
Ne dis pas ~ ton procnain: Va et reviens,
Demain je donnerail Quand tu 8S de quoi donner"
Proverbes
3 : 27 - 28
. ~

7

l N T RaD U C T ION
N
La science des chiffres n'a pas toujours
la vertu du langage poètiqUB If ( 11 ,

8
Autrefois, nos aïeux se déplaçaient à pied sur les sentiers de for~ts
ou en pirogue sur les rivières et fleuves, mais ils n'arrivaient pas bien loin.
Un Jour l'automobile est venue, et les possib'.lités de déplacement de
l'homme n'ont plus connu de limites que l'Océan.
Seulement, l'Automobile n'a pas résolu tous les problèmes. Nous constatons
aujourd'hui qu'elle en crée un plus redoutable encore que ne sont les longues
marches qui peuvent durer des jours et des nuits. C'est la TRAUMATOLOGIE
ROUTIEAE •
••• Et le nombre des victimes et des morts par Accident de la Route augmente
d'année en année. EHOUSSOU K. (36) dit que "Tous les huit ans, le nombre de morts
sur nos routes augmente en moyenne de 200 et celui des blessés est mtltiplié par
trois", si bien que la Côte d'alerte a été rapidement atteinte.
Les accidents représentent une véritable "épidémie
qui fait plus de
victimes que la tuberculose, le cancer, les maladies du coeur"e (62). Et les
qualificatifs n~ manquent pas. On parla de: fléau social, Peste des camps mode'7nes,
~écatombe~outières••••
Et chacun rattache la causalité à l'opinion qu'il se fait -du phénomène.
Ainsi, pour certains, il s'agit da la sanction de la faute, de la traduction de
la Personnalité, ou de la pâture des Exodes; pour d'autres, c'est l'Inéluctable,
un évènement qui ne devait pas se produire, ou la Malchance tout simplement; et
pour l'économiste, une perte sèche.
Mais classiquement, Erreur humaine, Vice du véhicule et Inadaptation
du réseau sont les causes le plus souvent avancées, et qui constituent ce qu'il
est convenu d'appeler le TRIANGLE ou la TRILOGIE EPIDEMIOLOGIQUE.
Les conséquences sont dramatiques, sinon tragiques, et ce, d'autant que
ces accidents frappent la population jeune, celle-là ~me qui représente la force
vive et productive.
Dès lors, on se rend compte que les pertes subies nF sont pas que sociales,
mais aussi politiques et économiques.

9
1 D E FIN l T ION s7
L'accident corporel
e'est une violence soudaine ou inattendue, consistant en un choc
direct ••• (102).
Et le Ministère de l'Equipement rrançais limite
les accidenta corporels
de la circulation routière à trois impératifs:
- Survenir sur la voie publique,
- Impliquer au moins un véhicule,
- Provoquer un traumatisme corporel nécessitant un traitement médical
(avec ou sans hospitalisation)(36), (59).
La personne tuée
La définition de la personne tuée par un accident varie d'un pays à
l'autre. Certains pays font intervenir un laps de temps durant l~quel le décès
est considéré comme dO à l'accident. Après ce délai, l'accident ,l'est plus
considéré Comme cause ini tiale de décès, mais comme un état morbide. Ce délai
varie de 3 à 30 jours selon les paye:
- En france, ca délai est ca six jours.
- En Belgique, on ne retient que la mort sur le coup.
- Pour la Commission Economique Européenne de l'O.M.S., la délai peut
s'étendre sur 30 Jours.
- En Côte d'Ivoire, est considérée curme tuée par
un accident da la
route, toute personne tuée sur le coup ou décédée dans les Jours suivants
l'accident sans préjuger du délai (36), (59).

10
La personne blessée
En france les blessés sont des victimes d'accident ayant subi un
traumatisme nécessitant un traitement médical (avec ou sans hospitalisation); si
ce traitement requiert six jours d'hospitalisation ou davantage, la blessure
est qualifi~e de grave.
La Cate d'Ivoire a adopté cette définition (59)
Le polytraumatisé
Il s'agit pour VILLARD M. (135), du sujet atteint de plu~ieurs lésions
dont une au moins aurait entraîné l'hospitalisation. Et en plus des lésions
évidentes (fracture des membtes, etc ••• ) sont considérées comme lésions: le choc,
le coma transitoire, les contusions sévères.
Pour EHOUSSOU K. (36), il s'agit d'un blessé qui présente deux ou
plusieurs
complexes,
M a YEN 5
DE
L'
Population : Notre étude a porté uniquement sur les accidents corporels et leurs
victimes. C'est ainsi que nous avons colligé 2571 victimes de 1558 accidents
corporels.
Période :
Cette étude a été menée du 15 novembre 1983 au 22 Juillet 1984, jour
pour jour, ce qui fait un peu plus de 8 mois.
Domaine:
Nous nous sommes intéressés aux blessés provenant du secteur Nord
d'Abidjan (avant la lagune Ebrié) ainsi que des routes de Dabou, d'Anyama, d'Adzopé
et de l'Autoroute du Nord. Il s'agit en fait des bless~s évacués au C.H.U. de
Cocody.

1 1
Méthode :
Les renseignements nécessaires à cette étude sont consignés dans
un formulaire appelé "Enqu~te - H8pit~1" conçu par nous-m~mes à partir de
modèles étrangers, et qui nous a servi à enregistrer les blessés :
- Relevés sur les lieux de l'accident, lors de nos gardes de médecin-
- Evacués aux urgences chirurgicales;
Hospitalisés dans les services pour traumatisés du C.H.U. de Cocody,
à savoir, réanimation 3à, spécialités de la tête du 7è, chirurgie Bè, 9è
et neurochirurgie gè étages.
Pour ceuX qui ont pu nous échapper, nous aVons eu recours
aU registre des urgenaes chirurgicales;
- aux rapports d'intervention des Sapeurs Pompiers;
- aux procès-verbaux de constat de la Police, au Ccmmissari3t Central.
Et pour les renseignements complémentaires, nous nous sommes adressés
,
directement a :
- L'Administration du C.H.U. de Cocody;
- L'O.S.E.R.;
- Au Juge du Tribunal d'Adzopé
- Oeux compagnies d'Assurance;
- Au Comité des assureurs;
- Aux Pompes funèbres (qui n'ont pas voulu coopérer)
Cette étuBe est conçue selon un plan qui envisagera successivement:
- Les Généralités
- Les facteurs d'accident
- L'Organisation des secours aux accidentés de la route.
- L'Incidence économique de la traumatologie routière.

12
c. H. U. DE COCODY
:_==:~====2~===~=~
ACCIDEnTS DE LA ROUTE -
E1rQID..~E HOPITAL
lIorn •••••••••••••••••••••••••• Prénons ••••••••••••••••••••••••••••••••
Age •••••••••••••••••••••• •••• Sexe •...•••••..•.......•...•••.•..•.•••
ProfcsGion •••••••••••••••••.••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
Ad.resse ••••••••••••••••••••••••••• " ••••••••••••••••••••••••••••••••• -
Dat c et heure de l ' acci dent ••' •••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
Date et heure d'nrriv6c à l'h8pital •••••••••••••••••••••••••••••••••
Date ct heure des prcr.lier:3 soinG ••..•.•..•.••.••.•..•.••••••.••.••••
Mode d'&vacuntio~
o Ambul~1ce de ré~nim.:'.tion
o Sapeurs Ponpicro
o f.utreG .:'.r:Jbul:mccs
<:) Particuliers
Cl Hélicoptère
c=) Autres (préciser)
c=) ~utre::; noyens (préciser)
o non (:) oui (adresse nccnt constntcur)
Position de l~ victinc
F~cteur3 4.?2)._~
C) Pi,;';ton
~.::""')Clue
L) o".li non ()
C) Conduct ·Jur
Ceinture
0 oui nOn C)
Cl Sièce élvnnt
Fa,t i;:;uc
L)
Alcool
0
(:) Sièce ar~ièrQ
Tr::lnquillis2.ni;s
(:)
Cl :lutrc
Vitesse
C)
Huit
(J
Broui l l<:lrcl
0
Pluie
C)
Li~u dG l'accident
Cl HC1.~(;-C:tf.11X1C:l1C
C-) Ville (préciser)
o Vill<lCO
C) Qu..'1.rlicr (précü;cr ~
CirconstancCG de l'accident

13
t
Bode ll.e t~nspor;·--·---;_· -~~C~il:::---:- p~rti~-~~:V:~-~
(---------------------------------:
:------------------)
~.-:.:C1C3 ct CYClolïlo·~eur~
~----------~-------------~
( Voiture de tourismo
:
:
' )
~-Taxi-viIle
------.------: ----------~
~
(--
:-------~---------'
)
)
( Taxi-brousse
. "
)
~-
-------:--------"-----:. ----~
~_v'?~~ure do livraison
:
~------------)
( CaIlHon
:
:
)
~ Autobus
--------------------~----------------~--------------~
(
-------------------:------------:---------------)
( Ob~tacle (préciser)
:
:
)
t;;:~ (f~SS"~:'~;::--:;0---~ ------------~ ------------~
(-~:tr~~~~)----
----~
~--------------~
( - - - - - - _ .__._-~-_._~--~ -- ---------~---------)
(
--_._-----~.--~
)
l"rû.cture ou
(
Ilc.:Cioll é'.:t;".;einto
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lIcr:tbre inférieur
~
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- - )
1
f~ssin
_:
_
:-----
--~
( Peuu (pl~i0, brûlurc,contusion)
:
)
t,utrc~-l<i"i~S--
:_-_-~~~~-
;---------=l

14
(G\\ Consc, Conj, Tl., Poule)
Devenir de l~ vict~ :
C) S<:1ns traitc::lent ult(~ricur à l'hôpital
( ) Consultation hospi tCtlièrc n.~:bul.:J.toirc
C) Hospitalisation (Quel service)
o Hort à l'nrrivéo
C:> Mort pcnd~nt l'hospitalisation
Durée de l'hospitn.l~sntion

-=~~~~==~======~===~=~===~==~ ~=====~
l '
".,
.,
"
L
. ~1
il
J.
"
'1
============~~=~~

1 h
l - PROFIL DES ACCIDENTS EN COTE D'IVOIRE
Il se dégagera d'une étude statistique effectuée par l'O.S.E.R
s'étendant sur ces dix dernières années.
Nous utiliserons pour cela, en préambule, une année de référence,
l'année 1982.
A) NOMBRE D'ACCIDENTS ET DE VICTIMES EN 1982
En effet, au cours de l'année 1982, il a été recensé :
- 3 936 accidents corporels contre 3 988 en 1981, soit 52 de moins
(-10, . 30 %) •
552 tués contre 571 en 1981, soit 19 en moins (-9,40 %) .
- 8 482 blessés contre 9 362 en 1981 soit 880 en moins (-9,40 %) .
Sur ces 3 936 accidents :
a) - 1 516 ont été recensés pour la seule agglomération d'Abidjan,
soit 38,52 %.
Ils ont occasionné : 61 tués et 1 699 blessés.
b) - 2 420 ont été enregistrés en rase campagne et pour les villes de
l'Intérieur, soit 61,48 %, qui ont occasionné 491 tués et 6 783 blessés.
B) LES DIFFERENTS TYPES D'ACCIDENTS ETUDIES :
1) En fonction des revêtements de la route
a) Routes bitumées
Sur les routes bitumées, il a été enregistré 1 407 accidents,
qui ont fait : 294 tués et 2 630 blessés.
b) Routes en terre 1
Sur les routes en terre, 2 529 accidents ont été recensés, qui
ont eu pour conséquences 1 258 tués et 5 852 blessés.
2) En fonction de la configuration du lieu de l'accident
- eStes 1 452 accidents, avec 67 tués et 1 133 blessés
- Virages 1 1 000 aocidents, 120 tués et 3 936 blessés ;

17
- Lignes droites: 1 694 accidents feront 319 tués et 3 193 blessés
- Intersections : 144 accidents, 25 tués et 183 blessés
3) En fonction des moyens de déplacement
- Véhicule seul : l 896 accidents avec 215 tués et 5 258 ple"':o';;, é"Si
- Véhicule contre véhicule : l 058 accidents, 153 tués pour 2 487 blessés
- Véhicule contre piéton : 616 accidents feront 123 tués et 398 blessés ;
- Véhicule contre 2 roues : 336 accidents, 61 tués et 277 blessés.
4) En fonction des infractions relevées
- Excès de vitesse: 414 accidents, 55 tués et 602 blessés;
- Croisement à gauche : 308 accidents, 55 tués et 696 blessés ;
- Défaillance mécanique : 655 accidents, 67 tués et 2 212 blessés ;
- Imprudence du conducteur : 1 010 accidents, 92 tués et 1 698 blessés ;
- Défaut de maîtrise : 716 accidents, 147 tués et l 894 blessés.
5) Pour 100 accidents
a) Pour l'ensemble de la Côte d'Ivoire: 14 tués et 216 blessés;
b) Pour la ville d'Abidjan : 4 tués et 112 blessés ;
c) Rase campagne et Villes de l'Intérieur: 20 tués et 280 blessés pour
100 accidents.
C)
EVOLUTION GENERALE DES ACCIDENTS CORPORELS EN COTE D'IVOIRE
(DE 1973 à 1982)
1) Résultat de l'étude
Les résultats de l'étude de l'évolution générale des accidents
corporels de 1973 à 1982 sont consignés dans le tableau Annexe
2) Etudes comparatives de l'évolution générale des accidents
Ces différentes études sont représentées sur les graphiques
suivants 1

TABLEAU ANNEXE :
EVOLUTION DES ACCIDENTS CORPORELS b~ DES VICTIMES
(de 1973 à 1982)
-(
)
:
1
:
:
:
:
1
1
;
:
(
-Années
: 1973
: 1974
1
1975
: 1976
1
1978
: 1979
: 1980
1
1981
: 1982
: 1983
)
f
:
: - - : - - - 1 - - - : - - - 1 - - - : - - - '- 1 - - - - - - : - - 1
-)
1
·
:
1
1
1
:
1
1
:
)
·
( ACCIDENTS CORPO-
:
1
:
1
:
:
:
1
·
:
)
·
~ RELS
: 1 113 : 1 514 : 2 372 : 2 572 : 3 894 : 4 962 : 5 127 : 4 617 : 3 988 : 3 936 ~
:
:
:
:
:
:
:
:
1
:
( - Différence
:
-
: + 401 : + 858 : + 200 :+1 3~2 :+1 068 : + 165 : - 450 : - 689 1
- 52 )
~
:
:
:
:
:
:
:
:
:
1
)
Pourcentage (%)
:
- :+ 36,03:+ 56,67: + 8,43:+ 51,40:+ 27,43: + 3,33: - 8,78:- 14,73: - 1,3~
.
~
.
.
:
·
:
:
:
.
a
·
.

·
:
:
.
:
:
:
:
·
:
·
)
:
351 :
356
:
464
·
TUES
: 424
:
600
:
699
:
688
:
719
:
571
:
552
)
:
·
:
:
1
:
:
:
:
:
)
..
·
l-Différence
- : -1 1 +108 : -40 : +176 : +99 : -11 1 +51 ; -148 : -19 )
:
·
:
:
:
:
:
:
:
:
)

Pouroentage (%)
1
- : -0,28 : +30,34: -8,62: +41,51: +16,50: -l,57: +1,63 : -20,58: -3,32 )
~
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
)
:
:
:
:
1
:
:
:
:
~ BLESSES
: 2 521 : 3 180 : 4 849 : 4 950 : 6 266 : 10 261: 10 261: 10 241:
9 362; 8 482 l
:
:
:
:
a
:
:
:
:
~ - Différence
1
- : +1 259: +1 069: +101 : +1 316: +4 143: -142 ; -26 : -879 : -880
:
:
:
:
:
:
:
·
:
·
~
- Pourcentage (%) :
-
: +49,94: +28,28: +2,08 : +26~59: +66,12:
-1,36: -0,25 : -8,58 ; -9,40 ~
---"
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20TS

21
3) ~olution du taux de mortalité des accidents par la 000 véhicules
L'évolution des tués par la 000 véhicules est représentée sur
le graphique suivant:
J6,8L
35
30
28,9
1
,
1
25 ----- ,-----ï
-~--
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
0, L6:·
80
8I.
Années
76
77
79
SOmRCEa SECllR1TE ROUTJŒR]l (IOO)

22
D) A N A LYS E
ET
C 0 MME N TAI RES
1) Analyse
Cette étude statistique, profil des accidents survenus en
CSte d'Ivoire sur dix ans, appelle quelques observations.
En effet, on remarque que
a) Pour l'année 1982 :
- -61,48 %des accidents ont eu lieu en Rase Campagne et dans les villes
de l'Intérieur, occasionnant
88,95 %des tués et 19,99 %des blessés.
-
La majorité des accidents se sont. produits en ligne droi.te (43,04 ~~) t
faisant 51,79 ~ des tués e~ 3~,64 %des blessés.
- 64,25 7~ des accidents se som produits sur les routes en terre e"Q ont
pour conséquence 46,74 5b des tués et 68,99 '70 des
blessés.
- Les accidents les plus meurtriers sont ceux impliquant un_ seul véhicule
(38,95 'ï~ des tués)"
un:. véhicule e1o. un.
piéton:. (22,28 Jo des tués).
- La. fréquence
et: la gravité de'> accidents sont particul:ièrement élevées :
- Les samedi, dimanche et.. jeudi
- En Janvier, Avril,. Décembre
Entre 10 heures et 11 heures, entre 15 heures et 17 heures.
1:r) Ce8 oSdi"\\ deY'ni ÀT'e~ années :
- La courbe des accidents corporels :
-.. - - -- _...--- -. --_. .. -- - - - - - - - -
Elle
n'a fait que croître de 197i3 jusqu'en; 19719" et souvent dans des
proportions très inquiétantes (de 1974 en 1918)
C'est seulement à partir de 1919 que le fléchissement a été véritablement
amorcé.
A Abidjan, la progression des accidents corporels a été maintenue à um
niveau élevé jusqu'en 197i7i~ C'est effectivement à partir de 191:8. que la
courbe des accidents corporels a commencé à baisser dans
la
ville d'Abidjan.

23
Mais il demeure Que la courbe des accidents corporels enregistrés en
1981 et 1982 est encore 3 à 4 fois plus élevée Qu'en 1973.·
En Rase Campagne et à l'Intér~eur du pays, la progression des accidents
corporels a été constamment élevée jusQu'err 1979, suivie d'un fléchisse-
menik en 1980, puis d'une légère hausse de 1981 en 1982 •.
Ic~ encore, la courbe d'évolution des accidents corporels survenus en
1981 se situe à un niveau qui est 3 fois plus élevé qu'ere 1913.
- La courbe des tués
Elle connaît une progression très lente j~squ'en' 1976, suivie d'une hausse
sensible jusQu'en 1980, puis d'une chute impo,rtan:te qui s'est:, maintenue
jusQu'en 1982. Mais le nombre des tués en 198~ et 1982 reste largement
supérieur à celui enregistré e~ 1973.
A Abidjan, l'évolution de la courbe des tués, très importante de 1973 à
197,5,; a connu une regression
assez sensible de 1975 à 1976 ; elle s'est
ensu~te accrue de 1916 à 19~7. Elle es~ restée constante de 1911 à 1980,
pu~ a chuté de façon- spectaculaire de 1980 à 1981, pour atteindre le
niveau de 191,3 (96 tués contre 92). Mais enc 1982 la courbe est tombée
nettement en dessous du nombre de tués enregistrés en 1913 (61 tués contre
92).
En Rase Campagne et à l'Intérieur du pays, après une légère baisse de
19713 à 191.4" la courbe des tués a progressé' de façoru très inqu:iétaIrl.e
jusqu'en 19811/ et n'a pas cessé de croître en 1982.
- La courbe des blessés l
Sa progressioa a été régul~ère en hausse de 19713 à 1971~, mais de 19711 à
197:8'j il y a eu une augmentatïonlbrutale.
C'es~ véritabl~ment à partir de 19]9 que
la baisse a
aommencé à se faire
sentir,
et elle s'est paursuivie jusQu'en 1982.
Ma~s malgré cette baisse, le nombre des blessés de 1981 et 1982 est presQue
le Quadruple des blessés de 1973.
A Abidjan, la courbe des blessés suit une progression lente jusQu'en 1919,
puis commence à regresser au même r,rthme ~squ'en 1982~ sans toutefois

24
atteindre le niveau de 1973 (1699 blessés contre 446).
EruRase Campagne
et à l'Intérieur, la progressiom
est assez accentuée
de 197:3 à 191r5tl puis accuse une baisse légère de 1975 à 19116, suivie d'une
hausse importante de 1976 à 1980. La pente ne commence à décroître qu'à
partir de 1980 et la baisse se maintient jusqu'en 1982.
2) Commentaiires
Le profiil des accidents survenus en Cô"t.e d'Ivoire ces dix dernières anDées,
à la lumière de cette analyse, nous permet d'esquisser quelques brefs
commen"taires :
En effet nous remarquons qu'en 1973 et en 1974, il y a eu plus d'accidents
corporels à l'Intérieur du pays par rapport à la ville d'Abidjan. Mais
de 1975 jusqu'en 19~7, c'est Abidjan qui a pris le pas sur l'Intérieur.
La plupart des accidents qui survenaient à Abidjan étaient dus d'une part,
à
l'accroissement rapide du parc auto (la à 15 /0 l'an), -3. l'exist.ence de
po int s no irs, notamment dans le s carrefours, et d' aut re part, à l' incon:
science et à l'indiscipline des conducteurs (taxi-compteurs, II gbakas rr )
et également à leurs conditions de travail, etc •••
Il y-aura un. équilibre entre la ville d'abid jan et l'Intérieur en 197t8~
période à partir de laquelle la tendance sera à nouveau renversée en
faveur d'·Abidjan. Même en 1982, la tendance est toujours à la baisse à
Abidjan et plutôt en hausse à
l'Intérieur du pays.
Cette nouvelle situation est due à certains facteurs favorables intervenus
dans
la ville d'Abidjan l traitement des points noirs~ plans de circulation"
campagnes de sensibilisation,
intensific::l.t,ion des contrôles routiers"
etc •••
Elle s'est faite au: détriment de
l'Intérieur du pays" en raison de
l'insuffisance du contrôle routier" du mauvais état des' pistes, de
l'existence également de points noirs sur certains axes routiers, de la
création de nouveaux pôles de développement, aggravés par l'excès de
vitesse en rase campagne.

25
~~. Il convient de faire remarquer que la tendance générale à la baisse
des accidents et des victimes observée à partir de 1979, est contemporaine
de la création d'un Office de la Sécurité Routière en Côte d'Ivoire
(0.s..E..R •.) et à la mise en place de ses structures
campagnes de
sensibilisation, secours médicalisés aux blessés par le G.S.P.M.
(Groupement des Sapeurs Pompiers Militaires) et le S.A.M.U. (Service
d'Aide Médicale Urgente).
Nous pouvons dire en définitive que
- les accidents corporels de la circulation regressent sensible-
ment en Côte d'Ivoire;
- les accidents sont moins meurtriers ;
- malgré l'accroissement du parc-automobile, la
courbe du taux
de tués par 10.000 véhicules confirme la tendance à la baisse
si la courbe des accidents corporels baisse de façon satisfaisante
depuis la création de l' O.S ..E.R.. (197:8 - 197;9), celles des tués
et des blessés, malgré une tendance à la baisse, se situent
encore à un niveau assez élevé./.,

26
I I
MECANISME
DES
TRAUMATISMES
Le mécanisme des lésions traumatiques est important à connaître.
Car les lésions rencontrées peuvent être en rapport avec chacune des dif-
férentes phases de l'acoident, que cet accident survienne chez un piéton,
un occupant d'un véhicule ou chez un cyclomotoriste.
A) CHEZ LE PIETON
On peut distinguer trois phases successives au cours d'un ac-
cident intéressant un piéton. A chacune de ces phases correspond un type
particulier de lésion, qui n'est cependant pas toujours spécifique.
La première phase est celle du tamponnement. Elle détermine le plus
souvent des lésions des jambes par le pare-choc, de la tête par le pare-
brise.
La deuxième phase est celle de la projection et de la chute du piéton.
Il est renversé et les lésions intérQssent alors surtout l'extrémité
céphalique et sont souvent mortelles.
La troisi~me phase n'est pas constante. C'est le franchissement du corps
par le véhicule, ce qui provoque des lésions par écrasement ou par ar-
rachement, également très souvent mortelles. On peut aussi observer le
traînage du corps par le véhicule, sur une distance plus ou moins longue.
1) Les lésions de tamponnement :
Elles siègent aux points d'application du choc. Dans la grande
majorité des cas, chez le piéton, c'est au niveau des jambes: les deux
jambes si les deux pieds touchaient le sol, une jambe s'il marchait ou
n'avait qu'un seul pied sur le sol.
Il s'agit d'excoriations cutanées, avec fracture directe des
deux os de la jambe en regard du point d'impact.
Un autre type de fracture est fréquent, c'est celui de la
fracture du plateau tibial, en cas d'atteinte au niveau de la tête du péroné,
lorsque le sujet est tamponné latéralement. Si le point d'impact est plus
haut placé, au niveau de la cuisse, des hanches, des fesses ou même des
lombes, il peut s'agir d'un choc produit par la c~landre, le phare ou l'aile
du véhicule, ou par un véhicule plus haut sur roues tel qu'un camion.
Si la vitesse du véhicule est grande, le corps du piéton va
basculer.et se coucher sur le capot. On pourra alors observer des lésions
cr!niennes au point d'impact avec le capot ou le pare-brise ou ses montants.

27
Les lésions crâniennes (plaies ecchymoses, fractures, etc~ •• ) précèdent le
rebondissement du corps sur le véhicule et même la projection à distance
sur le sol, à l'origine de nouvelles lésions.
2) Les lésions de chute ou de projection :
Elles sont multiples et variées. Il peut s'agir:
D'ecchymoses, d'érosions ou excoriations cutanées, plus ou moins étendues,
rugueuses, réalisées au contact des aspérités du goudron ou du gravier.
Elles sont plus importantes sur les parties'découvertes que sous les
vêtements ;
- De plaies à bords irréguliers, anfractueuses, contenant graviers, grains
de sable, terre etc ••• , au niveau de l'endroit du corps qui a porté au
moment de la chute ou de la projection ;
- Dans le cas particulier où c'est le cuir chevelure qui entre en contact
avec le sol, on trouvera des plaies rectilignes, recouvrant souvent des
lésions osseuses crâniennes : fracture simple ou étoilée, embarrure.
3) Les lésions de franchissement :
Elles siègent le plus souvent sur les organes internes et sont
alors des découvertes d'autopsie. Mais en surface, que ce soit' au niveau
des membres ou au niveau du thorax ou de l'abdomen, une roue peut laisser
des traces caractéristiques
- Une plaque striée parcheminée, constituée de stries ecchymotiques fines,
linéaires, pouvant reproduire le dessein d'un pneumatique;
- Des décollements sous-cutanés avec poche sanguine, ou séro-sanguine situés
principalement au niveau des cuisses, des bras, de la région dorsa-lombaire.
Mais les lésions de franchissement les plus typiques sont des
lésions profondes.
S'il s'agit d'un franchissement thoracique antérieur, les côtes
sont brisées des deux côtés ; les poumons plus ou moins contus sont dilacérés
par les esquilles costales.
Le coeur est parfois arraché des gros vaisseaux de la base ;
le foie est déplacé vers le bassin et déchiré verticalement au niveau du
ligament rond.
Le rachis dorsal est fracturé ou luxé.
S'il s'agit d'un franchissement abdominal, on peut observer des
déchirures diaphragmatiques avec hernies intrathoraciques, des éclatements
des organes pleins (foie, rate, rein), des fracture du bassin, voire une

28
éviscération totale par extériorisation du contenu abdominal.
4) Les lésions de traînage :
Elles peuvent donner une indication sur la vitesse du véhicule
et la distance d'arrêt. Elle sont plus rares, marquées par des stries
érosives parallèles, au niveau des parties saillantes. Elle intéressent
également les vêtements qui sont usés, déchirés, arrachés.
B)
CHE Z
L E
C y C L 0 MOT 0 RIS T E
Les lésions sont surtout à l'origine de chute. Elles intéressent
surtout l'extrémité céphalique, et les traumatismes crâniens graves, voire
fatales, qui en résultent, justifient le ~ort obligatoire du casque.
Ainsi, selon le siège de l'impact et l'intensité du choc contre
le sol les traumatismes crânien déterminent des commotions, des fractures
simples ou complexes, des volets crâniens (embarrure), avec ou sans hématome
extra-dural, sous duraI ou intra-cérébral.
Signalons que le casque intégral peut être responsable de lésions
graves du larynx : fracture ou écrasement.
Chez le cyclomotoriste, l'atteinte des membres supérieurs, de
l'épaule et en particulier de la clavicule ~st également cla~sique.
C)
CHE Z
L' 0 C C U PAN T
D' U li
V E HIC U L ~
1) Notion de décélération
Lorsqu'un véhicule est en mouvement, il possède une énergie
cinétique qui est proportionnelle à sa masse (m) et au carré de sa vitesse
2
(V)
: Ec
~ 1/2 mV
Pour obtenir l'arrêt du véhicule, il faut annuler complètement
cette énergie cinétique, il faut effectuer une accélération négative : c'est
la décélération.
Cette décélération est proportionnelle au carré de la vitesse
(c'est-à-dire) que si le véhicule double sa vitesse, les conséquences seront
quatres fois plus graves) et inversement proportionnelle au double de la
distance d'arrêt ou de déformation (du véhicule ou du corps humain).
Dono plus la distance de freinage (DF) est courte, plus graves
sont les conséquences.
V2
1 "expression de la décélération est : D
~--
2 DF

29
Au cours d'un freinage brutal, ou d'une collision, il y a donc
une décélération brutale, et l'occupant est freiné sur une courte distance.
Ainsi, à 60-70 km/heure, un homme de 70 kg s'arrêtant bruta-
lement contre un obstaole fixe, pèse en fait au moment de l'accident, plu-
sieurs tonnes (2,5 à 3,5 tonnes).
C'est cette déoélération qui va entraîner les lésions dans l'or-
ganisme humain :
- les unes directes par projection, par choo contre les éléments de l'ha-
bitacle (volant, pare-brise, tableau de bord ••• )
- les autres indireotes par flexion ou extension violentes au niveau du cou
et du dos (au niveau de c6, D12), soit par projection des organes contre
les parois osseuses ou musculaires.
Ces lésions sont accrues à cause de la déoélération brutale par
le fait que le poids des organes augmente avec la vitesse initiale, comme
le montre le tableau suivant :
(
·
)

(
poids (kg) pour un arrêt brutal
)
(
)
Viscères
Poids au
(
·
)
·
(
repos (kg): 40 km/h
60 km/l
1
100 km/h
)
( - - - - - -
:------------:----------1--
: -
)
(
·
·
·
)
·

·
( Foie •••••••••••••••
l,50
19
28,73. ·
47,60 )
·
(
)
~ Rein-coeur•••••••••
0,30
3
5,07
8,60 )
·
)

( Rat e•••••••••••••••
0,15
l
2,53
)
(
)
( Pancréas •••••••••••
·
0,07
·
:
1,19 ·
1,96 )
·
·
·
(
·
:
·
·
)
·
·
·
~ Cerveau••••••••••••
l,5 0

17
25,33 ·
42
)
·
·
·
)
·
( Sang•••••••••••••••
1
5

56
·
84
140
)


~
1
·
:
:
)

Corps entier•••••••
:
70
800
· 2 500
8 960
)

(
·
1
·
)

·
IMBOUA (59)
G. RHlJNAU (115)
Il existe également une comparaison entre la décélération bru-
tale et la hauteur d'une chute libre à la verticale d'un corps.
Par exemple un arrêt brutal à 100 km/h équivaut à une chute libre
de 40 m de haut.

30
Cette comparaison est représentée sur le graphiQue suivant
Hauteur(en m)
r
90 1
- - - - -
-.- - - - -
60. -
- _
40
20
ro
L:...:.:-=-.=::::L::.
L-
.I....-
..lL-
....1-
- S ._ _ ~ Vitesse
en Km/hI
SOURCE: 1MBOUA(59)
------
R1EU~AU G.(115)
.Ces effets de la décélération s'ajoutent aux chocs directs pour
aggraver les dégâts anatomiQues, non eulement des viscères, mais aussi du
SQuelette.
Le mécanisme caractéristiQue de certaines lésions sera représenté
par les schémas ci-après
SCHEMA 1
Crâne - face
Avant - bras
Thorax - Abdomen
Fémur - Bassin
Jambe
~ 'Polytraumatisme
SOURCE: R1EUNAU G.(115)

31
c .. = Quadriplégie
à
SCliE!·lA 2
D
= parap légie
7
D
HYP ER FLEXI 0 N
I2 ))= Tassement
L
~1ENTON-THORAX
4
SOURCE: RlEUNAU G~(IL5)
SClIDY1.A 3
-r+
H'YPEREXTENTION
=-"Coup de fouet"
TRAUMATISvŒ CIN~~IQUE SIMPLE DU RACHIS : Les deux mouvements opposés se
succèdent dans le temps au cours d'une décélération brus~ue.
2) Lésions traumatiques rencontrées chez le passager.
y\\pt.er
Il faut d'entrer de jeu, la prédominance des lésions et le danger
de la ban~uetteavant, près du conducteur, "la place du mort" a-t-on pu
dire. Les passagers des places arrière seraient moins en danger.
Le conducteur, lui, subit plusieurs sortes d'agressions de la
part de la glace, du tableau de bord, du volant. Ses lésions se réalisent
après plusïeurs phases successives au cours de la collision :
Phase l : le corps est poussé en avant et le genou dérape sous le
tableau de bord, comprimant la jambe ; (schéma 1)

32
Phase 2
Le corps est soulevé et le fémur fait levier, la tête bute
contre le toit, le volant s'enfonce dans l'abdomen, le
thorax s'écrase contre l'axe de la direction
(schéma 1)
Phase 3
La tête subit une hyperextension en arrière
comme sur
le schéma 3
Phase 4
Nouvelle projection antérieure avec écrasement du thorax,
contre le volant ;
Phase 5
La face et le cou sont projetés sur le volant et le crâne
sur le tableau de bord.
Les lésions les plus graves sont celles ~ui atteignent :
a) L'extrémité céphalique et le r~chis cervical, réalisant
...
G\\vec
Fracture du crane, ou sans embarrure ;
- Fracture de la base ou de la voûte irradiée à la base, d'emblée
fatale ou secondairement compliquée de méningites post-traumatiques.
- Lésions encéphali~es telles que, contusions hémorragiques, hématomes
intracrâniens, hémorr~ies méningées, lésions du tronc cérébral, etc •••
- Lésions de la face par plaies des parties molles, atteintes occulaires,
fractures du massif facial qui entraînent souvent un préjudice esthétique
considérable.
- Lésions du rachis cervical soit par hyperextension, soit par hyper-
flexion 3uivie d'hyperextension, réalisant : une dislocation des apophyses
articulaires, avec fracture ou luxation des corps vertébraux (C4, C5,~),
une fracture de l'apophyse odontoide ou une lésion, aux conséquences très
graves, de la moelle épinière. Ces lésions justifient les précautions
utilisées dans le déplacement de tels blessés.
b) D'autres lésions sont également observées
- Fractures multiples : volets thoraciques, bassin et membres inférieurs
(rotules, fémur, enfoncement du cotyle, luxation de hanche, etc ••• )
- Contusions du foie, de la rate, des reins, avec ruptures possibles,
parenchYmateuses ou pédiculaires J
ruptures aortiques par compression sagittale, mortelle d'emblée;
écrasement du larynx.
0) Syndromes lésionnels :
Cette étude des phénomènes mécaniques nous permet de comprendre
aussi certains syndromes lésionnels tels que :

33
- Le syndrome du tableau de bord qui comprend fr~ctures du genou souvent
ouvertes ; fracture de la diaphyse fémorale, luxation postéri~ure de la
hanche associé ou non à une fracture du cotyle.
Le syndrome du volant, qui associe une contusion de l'abdomen, un
enfoncement thoracique et une atteinte crânio-faciale.
- Le coup du lapin, fait des lésions variées de la colonne cervicale
(entorse, fractures, luxations, lésions médullaires) provoquée par la suc-
cession d'hyperextension et d'hyperflexion.

34
III
CONSEQUENCES PATHOLOGIQUES DES TRAU~~TISMES
L'aspect clinique des polytraumatisés de la route est assez
univoque.
Il s'agit presque toujours de lésions cutanées et des parties
molles, de lésions osseuses pouvant intéresser chaque élément du squelette,
de lésions internes intéressant les viscères tels que cerveau, poumons, coeur,
rate, foie, estomac, rein, vessie, etc •••
Les conséquences de telles lésions peuvent, pour certaines, en-
trainer la mort dans un délai assez bref.
C'est pourquoi, l'on doit avoir présent à l'esprit l'évaluatton
systématique de quatre composantes cliniques à traiter d'urgence, qui sont
l'hémorragie, le choc, l'asphyxie et le coma.
1) L'hémorragie :
Dans certains cas elle peut être de diagnostic et de traitement
aisés. Mais la restitution de la perte sanguine doit s'accompagner du trai-
tement de la cause.
Dans d'autres cas, l'hémorragie peut ne pas s'extérioriser, et
elle doit être recherchée avec acharnement, surtout quand l'état du malade
la fait suspecter. Les ponctions abdominale et ou pleurale doivent s'ef-
fectuer systématiquement dans ces cas-là. Car l'hémorragie méconnue peut
aboutir rapidement à l'état de choc.
2) Le choc
Il se manifeste le plus souvent par des troubles hémodynamiques,
neuro-végétatifs et psychiques.
Son traitement ne saurait souffrir aucun retard. Perfusions et
transfusions précoses, énergiques et non excessives auront tôt fait d'en
venir à bout, avant que ne s'installe le cercle vicieux du choc, le
"poumon de choc" et le rein de choc.
3) L'asp~ie, manifestation d'une insuffisance respiratoire aigUe, domine
chez les traumatisés à composante thoracique.
Mais une insuffisance respiratoire aigUe, sévère, souvent mortelle
peut s'observer, même en l'absence de lésion thoracique.
Dans tous les cas l'asphyxie commande des gestes de sauvetage
immédiats a libération des voies aériennes, tr~chéotomie au besoin, oxygé-
nation, voire ventilation artificielle et alca1inisation si nécessaire.

36
IV - PROBLEMES METABOLIQUES POSES PAR LES f?OLYTRAUMATISES
Les grands polytraumatisés posent incontestablement de graves
problèmes métaboliques qu'il faut savoir reconnaître et traiter.
Nous les envisagerons successivement-, selon le schema suivant
problèmes métaboliques selon la topographie des lésions
le syndrome de choc
le poumon de choc
le rein de choc
A) SELON kl TOPOGRAPHIE DES LESIONS
1) Lésions crânio-spinales
Lorsqu'un traumatisme atteint le système nerveux central ou la
moelle épinière, les principales conséquences métaboliques peuvent se résumer
en trois points.
a) ventilation inadéquate du fait de la défaillance de la commande neuro-
logique,
b) coma, avec ses complications bron-:ho-pulmonaires non spécifiques et dans
ces deux cas aciciose respiratoire,
c) possibilité d'un choc "spinal" qui aboutit à une vasodilatation et qui
est la seule indication des vaso-constricteurs au cours du choc initial
chez Un polytraumatisé.
2) Lésions thoraciques
Les lésions traumatiques de l'extrémité des voies aériennes su-
périeures, de la trachée, du poumon, de la paroi thoracique ou du diaphragme
peuvent provoquer une anoxie avec les complications de l'acidose respira-
toire sur le cerveau, le rein, le coeur (hyperkaliémie, fibrillation ven-
triculaire)
Chez le blessé cardiorespiratoire, on peut constater une
If tamponnade"
Qui aboutit on le sait au choc cardiorespiratoire pUr.
3) Lésions abdominales
Elles déterminent des lésions des viscères pleins à l'origine de
choc hypovolémiQue. Mais celles des viscères creux, à contenu septique
pouvant se déverser dans les espaces normalement clos et stériles (intra-
et retro-péritoneaux), provequeront une des principales complications méta-
boliques spécifiques qui est le syndrome de contamination, avec sa consé-
quence toujours possible : le choc septique à gram négatif. Ce choo peut

37
débuter 12 heures à peine après le traumatisme.
4) Lésions des membres
Celles-ci du fait de la rupture de la continuité ostéo-musculaire
ou ostéo-articulaire, provoquent un syndrome douloureux particulièrement
violent. L'agression neurovégétative qui en résulte avec séquestration
sanguine, aboutit au véritable choc traumatique classique.
Une autre variante importante chez les traumatisés des membres
est la possibilité d'un syndrome d'écrasement (crush) aVeC déversement massif
de myoglobine dans la circulation et ses complications rénales.
Enfin, chaque fois qu'il y a traumatisme ouvert des membres, il
y a possibilité de complications sep~iques et là aussi de choc septique,
d'où l'intérêt d'un parage précoce et soigneux.
E) LES y N D ROM EDE
C HOC
Quelle que soit son étiologie ou sa chronologie, il domine par
son importance et sa fréquence l'ensemble des particularités métaboliques
du polytraumatisé. Il peut constitUer un cercle vicieux, s'il n'est pas
rapidement et correctement traité.
Le choc peut se définir comme un défaut de perfusion tissulaire.
Sa présence met rapidement en action un double mécanisme :
- d'une part le mécanisme qui tend à remonter la tensiOn artérielle après
l'agression par l'intermédiaire des ajustements endocriniens et neuro-vé-
gétatifs,
- d'autre part les conséquences, pathologiques, systémiques, circulatoires,
pare~chymateuses, micro-circulatoires et cellulaires du choc.
Les mécanismes qui tendent à remonter la pression artérielle sont
des réactions de défense du type homéo-statique. Par contre, les conséquences
pathologiques de la chute de la pression artérielle aboutissent à une dimi-
nution de la perfusion tissulaire.
1) La défense homéostatique du choc
a) Réduction de la capacité du système vasculaire
Cette réduction est commandée par une vaso constriction elle-même
réglée par le centre vaso-moteur situé dans l'encéphale. Ce centre est
informé par les baro-récepteurs aortique et carotidieu. La réponse de ce
centre est transmise par le système ortho-sympathique qui agit directement
au niveau des vaisseaux (vaso constriction artériolaire et veinulaire des
différents territoires cutanéo-muqueux, musculaires, splanchniques rénal)

38
et au niveau du coeur (augmentation du débit cardiaque.
Cette stimulation agit également indirectement par l'intermédiaire
des catécholamines libérées par l'excitation de la médullo-surrénale.
b) Expansion du volume plasmatique
Elle correspond à la deuxième phase endoctrinienne de la lutte
contre l'agression et elle a pour but de rétablir la volémie transitoirement
pertubée. Les osmo-récepteurs hypothalamiques stimulés par l'hémoconcen-
tration entraînent une sécrétion d'hormone anti diurétique, d'où retention
d'eau et tendance à la dilution plasmatique.
D'autre part, la diminution de l'onde du pouls dans l'artère
rénale, ou l'hypovolémie, entraîne l'enclenchement du système rénine-an-
'\\
giotensine : stimulation de l'appareil juxta-glomérulaire des reins,
sécrètion de rénine, activation de l'angiotensine plasmatique, sécrétion
d'aldostérone par la cortico-surrénale. L'organisme retient du sodium qui
s'ajoute à la retention d'eau et aboutit à une augmentation des espaces
extra-cellulaires donc à un rétablissement de la volémie plasmatique.
L'ensemble de ces lignes de défense correspond au choc "compensé".
Les signes cliniques caractéristiques, hémodynamiques et généraux, per-
mettent le diagnostic précoce du choc à cette période de compensation. La
pression centrale est en générale abaissée.
C'est la période idéale où une transfusion sanguine massive est
nécessaire. Car cette réaction de défense est un phénomène limité dans le
' r
temps et elle devient pathologique si elle dure.
2) Conséquences pathologiques du choc
a) Les conséquences parencRymateuses du cioc.
L'hyper activité sympathique entraîne, nous l'avons vu, une vaso-
constriction rénale, splanchnique, musculaire et cutanée. Ce phénomène
aboutit à une ischémie préférentielle avec redistribution du sang et pro-
tection temporaire des organes vitaux: cerveau, poumon et coeur. Cette
redistribution circulaire qui se fait aux dépens de certaine~ ciroulations
_viscérales aboutit à des complications parenchymateuses s insuffisance
rénale aigUe, hémorragies digestives, nécrose hé~atique. Enfin la muqueuse
intestinale ischémique peut laisser paSser des bactéries normalement
situées à l'intérieur du tube digestif, d'où la possibilité de septicémie
à gram négatif à partir de la lumière digestive.
Lorsqu'après cet ajustement circulatoire Viscéral, cette nouvelle

lib"!le de défense contre l'agression est dér,or~ée, touE; 1.,: 3 visc,::r'?s et
tous les tissus devie~~ent anoxiques. C'est alors 1~ phénomène oellulaire
général.
b) Les conséauences cellulaires du choc
La di~inution de la perfusion tissulaire lorsqu'elle est prolongée
et intense entraîne une hypoxie
~ui bloque le métabolisme cellulaire. La
cellule qui tire une grande partie de son énergie de la dégradation de la
molécule de glucose en aérobiose, présente alors les caractéristiques d'une
pertubation métabolique intense.
Le blocage de la dégradation du glucose au niveau de la fragmen-
tation en
eide pyruvique et en acide lact~que aboutit à une acc~mulation
de l'acide lactique. D'autre part, l'arrêt des fonctiOls cellulaires aboutit
à un éclatement des organes intra-cellulaires, avec libération des enzymes
protéolytiques (kinines, histamine, etc.). L'état de choc entraîne à cette
période une h~ ~erlactacidémie et libération des protéases cellulaires dans
la circulation g~~érale.
c) Les lésions de la micro-circulation
L'acidose lactique, l'excès d'enzymes protéolyti~ues, ont une action
néfaste et directe 31J.r la micro-circub.tion ; elles entraînen,; alors une
vaso-constric~ion ar~ iriolaire et vein1tlaire, la paroi capillaire elle-même
restant nor~:lal,:..
Lorsque le ohoc est décompensé, l'acidose lactiq~e bloque l'action
des catéchol~~ines sur le sphincter artériolaire qui s'ouvre alors que les
veinules restent insensibles à l'action des catécholamines. En effet, les
sphincters veineux sont habitués à un PH acide. En conséquence, le sang
reste séquestré dans le territoire capillaire avec un oedème jntercapillaire
qui apparaît aggravé par l' hyper-perméabi lité due à l' histamine. Ce véritable
oedème aigu périphérique avec e: lémie plasmatique associée à des a~égats
d'hématies (sludge), du fait des protéases et des kinines, est 19 premier
stade d'une thrombose. Ces thromboses constituent ce phénomène très parti-
culier des chocs actuellement considérés comme irréversibles : la coagulation
intra-vasculaire disséminée.
Ainsi s'est constitué petit à petit le cercle vicieux du choc,qui
depuis l'hémorragie initiale aboutit, par l'intermédiaire des lésions de
la mioro-oirculation, à une diminution du retour veineux. Les lésions de
la micro-circulation constituent le facteur essentiel d'enclenchement du
cercle vicieUL~ du choc.

40
L'ensemble de ces phénomènes si fréquents chez les polytraumatisés
Se trouve résumé dans le schéma général suivant :
pLANCHE N° l
H:s fo:aE N,\\ fLRELLE DES CHIXS « :'<ON TRAITÉS»
HVPO'vOLÉ"lIE
{( CHOC TRAUMATIQUE»
CHOC l''FECTIEUX
~
~
LES CHOCS DE;POLYTRAUMATISÉS
Phase 1. -
Mécanisme de compensation :
A) Cardio-vascuI;, -c : vaso-constriction, débit cardiaque 'lUgmente.
B) Endocriniens
: rétemion d'eau et de sodium.
Phase II. -
Conséquences vIscérales
Rein
insuffisance rénale aigu;:.
-
Circulations « sacrifiées»
Foie
nécrose hépatique.
Intestin
hémorragie digestive.
Cerveau
coma ... dépassé.
-- Circulations ,( protégées)) temporairement
Pouillon
poumon des polytraulllaii,~,.
Cœur
ischémie coron,1fiellne.
Phase 1[1. -
Conséquences tissulaires générales :
- Hyp..:rlactacidémie.
-
Liberation des protéases cellulaires et d'histamine.
Phase IV. -
Trouble de la micro-circulation
-
Œdème aigu périphérique.
-
Insensibilité aux catécholamines.
-
{( Sludge ,) et altération de j'hémostase.
-- Coagulation intra-vasculalre disséminée: micro-tllromboses.
Phasc V. -
Choc actuellement irréversible.
SOURCE: RIEUNAU G.(II5)

41
PLANCHE N° 2
PHYSIOPATHOLOGIE
DU
CHOC
TRAUMATISMES
GRAVES
LMÉCANISMES DE ':OMPENS,\\T'DN
RE,\\CTiON NfURO-ENDOCRINlfNNE
v't,~O-CüNSTR ICT! ON
il_ÉTAGE: ORGANI,:JUE: DE L'o,CjRtS:iION
TRAUMAS
TRAUMAS
TRAUMAS
THORACiQUES
~5DOM:NAiJ:\\
CRANIEN5\\
TRAUMAS
CAROID'
MAXILLO-
LJÉRICARDIQüE:S
FACIAUX
,
l'''~~,,,~ • . . ~.
~'
CHor.
,~_c,. ·'"",0,1/
\\
CAR DI OG LN "JU [C.
CHOC
"SPINAL"
~.
HEMAfOMES
RETPQ-
PÉPITONÉALJ:<
mJ:.TA5E nSSUUIRE
DE L' AGRE551 (IN
IV.LES U1NSÉOUF:NI ;tS
VI~;CÉI!!\\lt~(F )IC,
Rp.ln, intp.shn)
CELIULAIf<ES (Anox'~J
MICRO"CI RLIJL'\\roIRE~
rSlud1je" rbroll,bases)
OU CHUC fNTRETIENNEN r
LE 'CEHCLE VIC,EUX"
SOURCE 1 RIEUNAU G.(IIS)

42
c) LEP OUM 0 N D E
CliO C
Il s'agit d'un syndrome d'insuffisance respiratoire aigüe, sévère,
souvent mortelle, observé au décours de certains chocs ou dans les suites
de la réanimation de grands polytraumatisés sans lésion thoracique ou avec
lésion mineure.
Il est caractérisé par les éléments suivants:
- succession à un choc prolongé, ayant nécessité des perfusions importantes,
car le poumon est chez l'homme l'organe-cible du choc;
- apparition précoce dans les quarante-huit à soixante-douze premières
heures ;
- hypoxémie grave avec Pa 02 inférieure à 50 mm de Hg ;
.. hypoxémie "réfractaire", ainsi définie parce que ne cédant pas à la
ventilation artificielle en pression positive intermittente, et qu'il
persiste un graàient alvéolo-artériel important sous oxygène pur.
La difficulté d'adaptation au respirateur et la nécessité du
recours à des volumes importants (supérieurs à 20 l/min), à des. réquences
rapides et pressions d'insufflation élevées à la limite du tolérable, sont
encore des caractéristiques de l'hypoxémie réfractaire.
Les résistances à l'insufflation témoignent de la diminution de
la diminution de la compliance pulmonaire liée à un état oedémateux ou
congestif du poumon.
L'irréductibilité de l'hypoxémie ne s'explique primitivement ni
par un encombrement des voies aériennes, ni par une lésion spécifique
évidente du poumon (atélectasie étendue), ni par une limitation de l'ex-
cursion diaphragmatique post-laparotomique, ni par une insuffisance res-
piratoire chronique.
~es éléments étiologiques qui peuvent être retenus sont : la
pneumopathie chimique par régurgitation, 11embolie graisseuse, la coagu-
lopathie de consommation, la congestion atélectasique de surcharge par
par oedème intra-alvéolaire.
L'accumulation insidieuse de liquide dans le parenchyme pulmo-
naire est liée, d'une part à la perméabilité particulaire des capillaires
pulmonaires, et d'autres part àla ohute de la pression oncotique due à
la perfusion massive de solutés non colloides.
La dimunition du surfactant qui peut survenir au décours du ohoc,

43
est facteur favorisant d'atélectasie.
Ainsi l'hypoxémie traduit un gradient alvéolo-artériel dû à un
effet shunt. Le shunt est surtout d'origine pulmonaire par anomalie du
rapport ventilation-perfusion. La baisse du débit cardiaque majore l'effet
shunt d'origine pulmonaire, et l'hypoxémie retentit à son tour sur le
myocarde, entrant ainsi dans le cercle vicieux du choc.
Il convient de souligner ici la fréquence d'une insuffisance
rénale aigüe associ,ée. Cette association permet de parler de syndrome
pneumo-rénal. Elle s'explique par l'importance et la durée du choc initial.
D) L E
REl N
D E
C HOC
Il s'agit d'une insuffisance rénale aigüe sévère, observée au
décours de certains états de choc avec circulation sacrifiée. Elle aboutit
à une ischémie corticale avec effondrement du débit de filt~ation glomé-
rulaire. Sa manifestation clinique est une oligoanurie (diurèse horaire
inférieure à 30 ml/h).
En fonction de cette diurèse horaire, mais aussi du taux de sodium
urinaire (mEqjl) et du rapport de l'urée urinaire et sanguine (g/l), on
peut distinguer deux types d'insuffisance rénale
1) Insuffisance rénale fonctionnelle : le sodium urinaire est inférieur
ou égal à 30 mEqjl et le rapport uro-plasmatique de l'urée est supérieur
ou égal à 10.
2) Insuffisance rénale aigüe organique : le sodium urinaire est supérieur
ou égal à 30 mEqjl et le rapport U/p inférieur à 10. Elle pose l'indication
d'une épuration extra-rénale.
Le rein de choc ne devrait jamais être observé, si la réanimation
initiale a été précoce, intense, adéquate (contrôle de la pression artérielle)
de la pression veineuse centrale, de la diurèse horaire et des autres signes
- vitaux).

44
PL..lNCHE N°.1
PHYSIOPATHOLOGIE
SCHËMATISÉE
DES
TRAUMATISMES
DU
THORAX
Guérison
'poo'oo'm,o' ~
1
Compensée
po, " ',ol"m,o,/
t
INSUFFISANCE
RESPIRATOIRE
-
ttat de choc
-
Insuffisance respiratoire latente ant'-
d'embiée
rieure
,>o,mmp,t", po,
-
Poumon traumatique
-
tpanchemenls
'""odo,,,m,o'
-
Volet costal mobile
i
-
Rupture diaphragmatique
-
TrCltement incorrect
1
Hypoxie et hypercapnie
~~avec retenti~s~mentsur : ~
Fonction réna'e
Fonction respiratoire
Centres
Fonction
(acidose mètabollqe;e/
en déterminent
cérébraux
cardiaque
t
t
1
/ H"",,,o'
S:;,o:~::'
d:'~;,:l:,
Gêne
t
~
ventilatoire
TOUX
ineffic<Jce
Chute du débit
\\,
et nulle
cardIaque
/
1
\\
~'
1
r---·n-c-o-m-b-r-e-m-e-n,----'
~
E
~-------------
bronchique
SOURCE:RI:E1INAtL G. (II5)

45
PLANCHE: N° 4
TROUBLES
RESPIRATOIRES
CHEZ
LES
TRAUMATISÉS
(d'après CARA, ECHTER, JOLIS, POISVERT et LARENG)
TRAUMATISMES THORA ClOUES

T,oubl•• d. la Mixiqu. con.';culih
CAUSES COMPLEMENTAIRH
.
oux fra(tur~' d~1 côte-I.
DE DECOMPENSATION
I~,ion' mUlCulairPl, pne-umo.horax
VOlET COSTAL
i~
Mouvemeonh
ventiioloirf'S
PARADOXAUX
_ _~'--_ _ Hémorragi.s
OLIGOPNÉE ';":'
Boil'. du débit
ca,diaqu.
~~~-
HYPERCAPNIE
Acida •• métaboliqu.
El
\\
\\
In.uffi.ance ,énol.
~.
J
\\ \\t
-.......-,Intoxications.jeûne
\\.
.f
~ ACIDOSE ~
~
li.
"
Drogues dépressives
·~Hyp."écr.tion
Œ~p
,,'
b,onch,qup
,érébrol
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~
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...','.......
TRAUMATISMES
.J...J. ~
DE LA MOELLE
RÉ GUlA TIONS
CERVICO DORSALE
VENTILATOIRES
PorDly~ie de!l muscles
intprCOSlouX "t abdominaux
1
avec 1i>!I10n
1 du 'y,'émp np",pux central
et du bulbe
~ ~IEVOlU~IONi
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- - - =
l G"". OBI~t()('
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VpnltlOllOn
TRAITEMENT
t. ~plrollor"'
A,Iif!li{'IIt'
1, c (hl'otom.('
SOURCE: RlEUNAU G.(IIS)

En 1960, Qn notait (I~1BOUA) 109 tués et 1027 ~le3sés po~r 503
accidents corporels. En 1968, il Y eut 336 tués et j
:GO bles3és pour
2 538 accidents corporels.
Ceci suffit peur at"tirer l'attention des pouvoirs publics sur la
gravité de la situation.
Dans la génèse de ces accider.ts on a incri~in~ surtout l'état
précaire et dangere1L~ du réseau rout ~r à l'époque et :'insuffisance des
contrôles routiers.
Des moyens assez appr~ciables furent dégagés et mis à la disposition
du Ministère d.,~s Travau...\\: Publics et d.es Transports Ter::-estres. Ce qui permit
d'int~nsifier, ~n quantit4 et en q~~lité, le réseau routie::-, du moins la
partie la plus fréquentée d'ailleurs.
Ainsi, en 1976 Jn comptait 1;:05 k:11 de routes entièrement revêtues,
sur les 45 165 km que représentait le r~seau ~outier total, c'~st-à-dire
en fait 4,22 %.
Ainsi, les mesures r~~ressives de la police 9t de la ~endarmeri~
,
; .~ ~... ;...
; +.;
6,1""'''
+
"comm~" ",_(,n
_., ... n~~ a.n" e de reL l.it de ;:;ermis,
amendes ••• ) cr.li o~t été prises
en 197 J à. la sui te t.ies mauvé1.is SO'lVen~rs de 1972, ont fait baisser sensi-
Ainsi la S.r. C. T ._~ Socié-:·§ .i.. 'loi :,:"mn~ de \\;~nt::;51es '.'echzüques
Automobiles '3-C i·.ldustrie2.s,
s 1 ~;st .:"~c~.;:?.ni:3éa et a in~er:;3ifié son ~c ;ion
par une décentralisation de ses statioes drinspectio~ te nn~~ue. (Vr~di,
Yopougon, Bouaké, Daloa, Gagnoa, Korhogo, San-Pédro, Man, dcengourou).
Cependant, force est de constater ~:e la courbe d'évolution des
accidents et des victimes, loin de décliner, poursuit au contraire son
ascension d'année en année.
Ainsi en 1978, on enregistrera 4 962 accidents corporels, 699 tués
et 10 409 blessés.
Aussi devait on reconnaître alors, ~u'à l'origine des accidents
concourent une multiplicité de facteurs favorisants tels, l' é.ccroisse"'ent
incessant du parc automobile,
,- _..:''''~:t de l' essor économi~ue i voiri.:; 1 l' in-
discipline notoire des conducteurs, l'excès de vitesse souvent inadaptée
à l'état de la route, etc •••
Une nouvelle stratégie viendra donc compléter celle déjà en place.

/, "7
--+ /
Zn effet, la G.S.P.:'l., jusqu'a1(,rs simple orge.nisme municipal de
lutte contre les sinistres tels 'J.ue l'incenàie seraentiè:::'ement militarisé
en 1974 et en plus de sa premi ère -;oc3.tion deviendra prcgressiv"'ment u.."1
organisme de secourisme, de soins et
L'évacuation des blessés de la route.
Il sera doté, au fil du temps, de moyens mobiles médicaux et de
télécommunication améliorant ainsi la qualité de ses services au profi~ des
blessés de la route.
2) Le S. A. X. U•
.2n ef:'et, d.ès d.écembre 1975, un décret préside{'.tiel 3.utorise la
création d'~ serVlce d'aide médicale urgente (S.A.A.U), organisme de
secours par exc ~lence a~ Ginis~r8s de la route èG de personnes en état
de détresse, disposant ,i'un personnel médical roi7'pu aux tecb1iques de la
réanimation, d'un cent:::'e ré~lateur, le vigile, et de véhicules légers
d'intervention rapide.
Le 14 avril 1976 un décret auprès du f'iIinis-;è:::,e de l , Santé Publique
confirmera la création 8rfec;ive du S.A.H.U., Qui passera sous la tutelle
de différen~s ~Iinsitères : Santé publique, Ylinistère da l' Sconomie et des
Finances (Direction des Assurances) et ~iinistère des T~avaux' Publics et
des
.'ra...'1.e;:orts Terrestres (O.S.c.;.R.). Le S,~,;U 5e1:'3. autcnome à. partir de
janvier 1'985.
',2.,
mission confiée au S. A. :i~.U.
sera ;
d'aSsurer le ramassage, le transport et l'évacuation sur les formations
hospitalières des accidentés de la route et du travail,
ies victimes de
sinistres et calamités et, d'une façon générale, de toutes les personnes
dont l'état de détresse nécessite des soins urgents
- de dispenser au-x personnes visées ci-dessus les premiers soins que néces-
3ite leur survie (perfusion, intubation, ventilation artificielle, massage
cardiaque externe, etc ••• ;
accessoirement de coopérer à la formation des moniteurs et des secouristes
à la pratique des secours d'urgence.
3) LlO. S. E. R.
En effet, à partir de 1978, assistera-t'-on à la création d'un
Office de la Sécurité Routière (O.S.E.R.), sous la tutelle du Ministère
II"
des Travaux Publics et des Transports Terrestres.
Cet organisme aura pour objectifs, d'étudier, de mettre en oeuvre,
d'encourager toutes initiatives propres à réduire la fréquence et la gravité

Planche
nO 4
- Caserne des Sapeurs Pompiers Militaires de l'Indénié (Abidjan)
- Le Service, Personnel et Matériel médicaux.
- Ces véhicules sont offerts par l'OSER.
Source
Sécurité Routière (99).

JO
des accidents de la circula~ion routi~~e, ~fin d'~ccroître la 3écuriT,é des
usagers.
Ainsi, outre ses actions concernant, l'éducation routière, les
campagnesd'information et de sensibilisation des usagers de la route, le
recyclage et le )erfectionnement des conducteurs, l'O.3.E.~, depuis sa
création, encourage effectivement l'organisation des secours a~c blessés ~e
la route par le développement rl.e l' _\\.ide I,Iédicale d'Urgnece.
L'OSER va inclure dans son organisation le G.S,P.M et le S.A.M.U
'lui deviendront ses deux s~ructures pilotes spécialisées et opérationnelles
de prompt secours en faveur des accidentés de la route.
P,:mr leur permettre d' o::;Jérer effir'J.cement de
:is 1979 l'OSER va
mettre à. la ·iisposi tio~, du G.S.P.h. : deu..'C ambulances lourde;;; 31-18, six
ambulances SG2 (A.R. et V.S.A.B), de~c ~mbulances J7, deux ;roupes opéra-
toires =·10bile 5M3, et du S.A.l'l.U : quatre véhicules légers ,iont un à. Bouaké.
Mais à partir de janvier 1985, l'03ER devra se réorganiser, avec
le détacnement d~ S.A.!o1.;].
:Jésormais le S.A.l·I.U sera ;Jlac8 sous l'auto:dté effec":iV"e du Chef
de 3e~v~c~ ~e Réanimation, qui en ~SS~~8ra les responsabilités techniques,
~~T1ini~tr~:ives ~t financières.
Cë,~i appelle éga13ment d.e la. part du S.A.M-U.une nouvelle organi-
sation.
Le S.A.M.U, pour des raisons d'8fficacité, de maintenance, de disci-
pline et de rapidité d'intervention, s'est,
jusqu'ici, appuyé sur l'organi-
sation militaire du GSPM.
Ainsi le S.A.M.U est formé d'un amalgame de personnel militaire et
civil, médical et para médical.
Les véhicules du S.A.M.U offerts par l'O.S.E.R., surtout les am-
bulances, sont gérés par le G.S.P.M, le S.A.M.U civil ne disposant 'lue des
véhicules légers pour médecins. Dans les ambulances se trouvent toujours :
un chauffeur, un convoyeur, un infirmier ou un secouriste des Sapeurs
Pompiers Militaires, et un étudian~ ""n~decine, payé à la vacation, 'lui
a fait obligatoirement 8 mois de stage dans le Service de Réanimation,
Bachant alors effectuer les principaux gestes de survie. Il assure surtout
la surveillance pendant le transport.
Quant aux infirmiers et Médecins SAMU du GSPM, ils subissent une
formation de spéciali~ation (c.m.s) dans le Service d'Anesthésie-Réanimation.

Ainsi oe .3.A.H.U-~lixte dispos'3 ;,)1.... ::- '. ·Q':·,ié~:.1~.3a~i):1.~"~S Jecours
d'un personnel assez nombreux, non t..§n~vole, ,.;.ual:..fié et c'_isci.pl~né, -3t
d'une infrastructure impor-tante, 1e bonn.~ "'laIi"té Clui lui ?p,r~et.te!1t ,i' :';t-e
opérationnel, efficace, et d' interv~nir !La.ns la discipline, dans les meil-
leurs délals.
Le centre régulateur du 3.A.:'1.
est c(Jnstitué par le C.C.O.T.
(Centre de Coordination des opérations et des Transmissions) du G.S.P.M.
et le vigile du Service de Ré~~i~ation de Cocody, tous deux reli~s au P.C.
Central-Police, au G.à.T.L (Groupe Aérien d~ Transport et de Liaiso~) à
la Marine et au réseau téléphonique urbain (180 pour le GSPM e~
.85 jour
le vigile).
La politique de l'assistance médicale urgente est ~insi simplifiée
et revient peu chère, exploitant les structures déjà en place: les deux
C.R.U et l'Institut de Cardiologie corn e centres d'accueil et les centres
de secours (C.S.) ~l G.S.P.M. (Indénié ~one 4, Yopougon et PK 15 à l'entrée
de l'Autoroute du Nord).
C'est une politique uniciste, sui ~vite l'implantation dans chaque
C.R.U d'un 3.à.M.U autonome, et la concurrence ou la rivalité entre
3.A.~.U et G.S.P.M.
3) lutres Organismes de secours
Leur action a plutôt une portée sociale.
En effet si les mes~~es citées plus haut, n'ont porté aucun fruit,
malgré tout, ou partiellement, alors s'adresse t-f)n en définitive à ces
derniers pour réparer les dégâts ou indemniser les pertes subies.
Il s'agit de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (C.N.P.S)
des Assurances automobiles et du Ministère des Affaires Sociales
(appareillage des infirmes)

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" ON NE PEUT PWS ADIllEl'TRE QUE LES ACCIDENTS DE Lâ CIRCULATION
SOIENT UNE SIMPLE MANIFESTATION IMPONDERABLE DU HASARD... Il
Etude épidémiologiQue des accidents
Conférence de Vienne (79)

PLANCHE

6
~Xr:ES nE VIïESSE ET DEFAUT DE ~1AITRISf-
PEIIVEI\\JT
cnNDIIIRE
TRES LOIN.
SOURCE:
SPECIAL AUTO 84
(31).

INTRODUCTION
La "mythologie" qui s'attache aux causes des accidents de la route est
maintenant bien révolue car, cette conception du phénomène-accident, en-
tachée de fatalisme et de superstition ne satisfait plus personne aujour-
d'hui.
En effet, on peut désormais lui opposer une étude scientifique basée
sur les techniques de l'épidémiologie, surtout quand on sait maintenant
que l'accident résulte du dérèglement de la classique trilogie épidémiolo-
gique hôte-agent-milieu, l'hôte étant l'individu (auteur ou victime),
l'agent le véhicule et le milieu l'environnement routier.
C'est ainsi que des enquêtes bien conçues et objectivement éxécutées
permettent de déterminer la part respective de chaque élément de cette
trilogie, afin de lui appliquer les mesures appropriées.
l - FACTEURS GENERAUX
1) Résultats de l'enquête
Voir tableau 1
Cette enquête menée du 15 novembre 1983 au 22 juillet 1984, portant
sur les accidentés provenant surtout du Secteur Nord et enregistrés au
C.H.U. de Cocody nous permet de remarquer que
- la fréquence des accidents est bien réelle. En effet il ne se passe pas
de jour sans accident, surtout à Abidjan, et la moyenne quotidienne est
de 6 accidents et de Il victimes selon nos résultats.
- certaines heures de la journée, certains jours de la semaine, certains
jours et certains mois de l'année occasionnent des accidents. C'est ainsi
que nous avons trouvé relativement plus d'accidents en décembre, janvier
et mai que pendant les autres mois de notre étude.
2) Part des accidents dans les activités hospitalières
Les accidents de la route occupent une grande part dans les activités
hospitalières au C.H.U. de Cocody, à preuve, ces résultats issus de notre
enquête.
En effet du 15 novembre 1983 au 22 juillet 1984, les consultations aux
urgences chirurgicales sont chiffrées à 8 825 par~i lesquelles on compte
6 439 cas de traumatismes de causes diverses J et parmi les traumatismes
2 571 traumatisés de la voie publique.
Les traumatismes représentant donc 73 %des activités des urgences
chirurgioa1es, et les traumatismes da la voie publique, 40 %de tous les

50
traumatismes et environ JO ;'~ iles consultations.
3) ~\\lortalité due aux accidents
voir t2.ble2.u 2
La mortalité étudiée concerne les décès enregistrés sur les lie~~ de
l'accident (archives des Sapeurs Pompiers et de la Police), pendant le
transport, i
l'~dmission aux urgences et pendant l'hospitalisation. Les
décès survenus dans les villes de l'i~térieur n'ont pas sté enregistrés.
Cette mortalité est relativeme~t peu élevée, en moyenne 2,64 ~ et
on serait tenté d'afîirmer ~ue ualgré leur très grande fréquence les ac-
cidents sont devenus moins :.leurtrie-~s.

56
TABLEAU
1
TABLEAU RECAPITJLATIF DES ACCIDENTS ET DES VICTIMES
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(
·
)
·
Cette mortalité est plus importante en hai (3,97 %), en Mars (3,41 ~)
et en Janvier (3,04 %).
Elle pourrait être en rapport ~vec les nombreux week-ends, jours
fériés et les mouvements de populations p2.rticulièrement marClués pendant
ces mois.
4) Bilan hebdom~daire des accidents
Les résultats sont consignés dans le tableau 3
Nous remarQuons ici une relative pr~dominance des accidents les Samedi
(16,1 %) et les Dimanche (15,7 %).
Cette prédominance pourrait être en rapport avec les voyages (week-ends),
les retrouvailles, à l'origine de consommation d'~;.lcool, de gaieté e:'~'Grême
et de prise de riSQue considérable.

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A 20 KM APRES ANYAMA, SUR LA ROUTE D'ADZDPE.
A LA BAS EDE CEG R,/\\ VE ACCI DEN T : L' H1 PRUDEN CE Dl J CON DÙCTEUR.
SOURCE:
G.S.~.M. DE COTE D'IVOIRE
(129).

60
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61
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Jours
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Légende :
Pourcentage des accidents
Pourcentage des victimes

62
5) Hor~ire des ~ccidents
Les résultats sont
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1
4- \\~"'C
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:;ous remarl'uons c~ue les tr~'.,nclles h::;r2.ire: les pl:.:.:.o mar<luées par les a.c-
ciclents se si tuent entre 9 et 12 heures (18 », entre 18 et 21 heures
(16,7 ~~), 15 et 18 h8ures (15,5 ;';,) et entre Oô et 09 lEures (15,2 ~o).
Ces périod.es correspondent certainement'),u:c moben-'.; s les ;') 1';.13 charGés de
la jourr:ée.
Il f~ut noter ~ue les heures de poiIl;te corres~ondent aux monents où les
~ccident3 sont les plus nombreux, mais ils se soldent plus par des dégâts
ffi2.tériels ~ue corporels.
6) Distribution selon le tyue d'accident
voir t2.bleau 5
Hous observons ici une nett e prédomimmce des 2.ccidents de t;}pe
véhicule-piéton (65,5 ~).
Les résultats de cette dernière étude sont les mêmes que celle faite
~récédesne~t p~r l'O.S.E.R sur la recherche approfondie des causes d'ac-
cidents (94). ~n effet de cette ~tude il rss~ort ~ue 67 ~ des accidents
impli~uent les piétons à Abidjp-n.
Aussi, peut-on dire sans se tromper ru'il règne une réelle insécurité
pour les piétons, surtout à ~bidja~.
D'une part, cette ins:Scuri té ré::;ide dC'.ns 18 comportment même du
piéton <lui s'ej~ose ~ Gan ]ropre danger, par l'ignorance notoire des règles
de la circul~tion ou par le refus catégorique de les appli~uer. D'autre
part le piéton se trouve réellement menacé du fait-même de la vitesse
excessive prati~uée par les conducteurs Qui ne font aucun C2.S des piétons
engagés sur la route et surtout sur les grands boulevards d'~bidjan.
Notons aussi que beaucoup d'enfants sont lâchés dans la rue sans guide
pour les accompaener. Ils paient un très lourd tribut.

63
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:
:
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:
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(
)
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64
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06
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Légende
Pourcentage d'accidents
Pourcentage de victJ..:,·

65
TABLEAU
5
REPARTITION DES ACCIDENTS ET DES VICTIMES
SELON LE TYPE D' ACCIDENT
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(
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:
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:
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1
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7
:
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:
264 ~
(
A vri 1
12:
12
2.:.2i
l
:
0
:
--i4.
lli )
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:
64 :
45:
7
:
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:
1 :
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107
:
309)
Mai
;
.li;
10;
i
.
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:
i
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1
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:
l2§. ~
:
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5
;
85
:
5
:
2
:
132
:
327 ~
·
Juin
l
6 1 :
~
:
0
:
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16 1
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58 :
·
.
5
1

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:
1
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1
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.
·
.
·
:
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:
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(1-22)
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:
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Lég-ende :
Pourcentage des accid8nts
Pourcentage des victimes
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(
Types d'usagers
Impli~ués
Blessés
~~és)
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(
:
)
( VL ou T1UŒS................
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21
4 )
(
)
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: . 3 5
5 5 :
75
)
(
)
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6
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(
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)
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(
)
\\
'
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100
100
100
)
(
:
)
SOuhCE : OS~ (91)
Ce tableau met en évidence la er~nde v~lnérabilité des piétons dans la
circulation à Abidjan et le ris~ue non négligeable ~ue représentent les
transports en commun.

h8
II - FACTEURS HUMAINS DANS LA GENESE DES ACC IDENTS
Toutes les statistiques étrangères s'accordent pour affirmer que dans
la hiérarchisation des responsabilités engagées dans la survenue des ac-
cidents, celle de l'homme vient largement en tête et est retrouvée 8 fois
sur 10.
Dans cette responsabilité humaine tous les facteurs humains doivent
être pris en compte.
1) L'âge des accidentés
Il est rapporté dans le tableau 6 :
Nous voyons donc que l'âge le plus éprouvé par les accidents se situe
entre 20 et 30 ans, le seuil de la majorité, âge de l'impétuosité (25,8 %),
entre 30 et 4S ans, dans le feu-même de l'action et de la pleine producti-
vité (21,2 %) et entre 0 et 10 ans, âge de l'innocence-même, âge où l'on
est plus victime que fautif (19,7 %).
2) Le sexe des victimes
Une distribution selon le sexe est rapporté dans le tableau
ci-dessous :
TABLEAU
7

'1
1
1

·

1
1
:
·

Nov
1 Déc 1
Jan
Total
· Fév
·
· Mars: Avr
·
· Mai Juin:JuiIl1
~
·
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1
1984 1
1
·
·
1
1
1
)

1
1
·
·
·
I -
I -
1
1
1
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·
·
·
1
·
1
1
1
·
1
1
)
·

·

Masculin 1
100
· 268 1 280 · 178 · 185 1 201 1 238 · 215 : 139 1 l 804 )

·
·
·
·

1
1
·
1
1
:
:
)
Féminin
·
1
·
·
48
· 116 · 114 · 63 1 19 1 108 1 89 1 90 · 60
767 )
1
·:
·

·
·
1
1
1
1
·
1
1
)
·
·
Total
· 148 1 384 · 394 · 241 · 264 : 309 1 327 1 305 · 199 1 2 571 .. )


:
:
1
·

·
:
·
·
1
:
1
1
)
·
·
De ce tableau se dégage une nette prépondérance masculine avec un rap-
port de 2,4. On compte dono plus de 2 hommes pour une femme.
3) Facteurs psychoculturels
Le oontexte psycho-culturel dans lequel évoluent les usagers de la
route est hautement coupable et responsable d'un grand nombre d'accidents.
Il est d'autant plus coupable qu'il entretient un esprit de résignation et
de désengagement face au phénomène accident.

69
TABLEAU
6
LIAGE DES VICTIMES
(
·
·
·
:
·
·
·
)
·
·
·
·
·
·
(
· 0-10 · 10-20 : 20-30 : 30-45 · 45-60 · 60 & +
non
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·
·
·
·
·
( Mois
·
·
·
·
·
·
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·
·
·
·
·
·
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·
·
·
·
·
·
)
·
·
·
·
·
·
( Novembre
·
·
·
·
·
·
)
·
·
·
·
·
·
(
(15-30)
38 ·
19
30
24
:
Il ·
4
· 22 · 148 )
·
·
·
·
(
·
)
·
( Décembre
· 76 · 58 · 106 · 84
19 ·
1
40
· 384 )
·
·
·
·
·
·
(
·
·
:
·
·
·
·
)
·
·
·
·
·
·
( Janvier
76 ·
52 '
105
· 93
29 ·
1
· 38 · 394 )
·
·
·
·
·
( (1984)
·
·
·
·
·
:
·
)
·
·
·
·
·
·
(
·
·
)
·
( Février
·
·
39
35
· 60 · 55 ·
15 ·
6
·
31
· 241 )
·
·
·
·
·
·
·
(
·
·
)
·
·
( Mars
·
60 ·
31
57
· 57 ·
21 ·
2
· 36 · 264 )
·
·
·
·
·
·
·
(
·
·
)
·
·
( Avril
· 50
43
86
61
21 ·
5
43
309 )
·
·
(
·
·
·
)
·
·
·
( l,iai
· 74
33
89
· 65
21 ·
4
41
327 )
·
·
(
·
1
·
)
·
Juin
59
46
84
61
·
18
1
·
5
32
·
305 )
"-
·
·
·
·
·
·
· .
)
\\
·
·
( Juillet
35
25
:
46
· 45
13 ·
5
· 30
199 )
·
·
·
~ (1-22) ·
·
·
·
·
·
)
·
·
·
·
·
·
·
·
:
·
)
·
·
·
( Total
· 507
342
· 663 · 545
168 ·
33
313
· 2 571 )
·
·
·
·
·
(
·
:
·
·
)
·
·
·
(
:
·
·
)
·
·
( fa•• •• •••
· 19,7 · 13,3 · 25,8 : 21,2 · 6,5: ·. 1,3
12,2
100 )
·
·
·
·
·.
(
·
·
·
)
·
·
·

70
TAU X
DES
V l C TIr.1ES
PAR
A G El
lrcentage
ages
GRAPHIQUE
4

71
i!:ln effet pour l' hom;ne Afrl c2.in, l' c.ccicL:nt :lpparn.ît comIne la ren-
contre aléatoire avec l'inéluctable, ou l~ consé~uence d'une volonté su-
périeure, ou un sortilège. L'accident est attribué à la malchance, au destin,
d'autant plus qu'il peut quelquefois frapper le conducteur compétent et
précautionneux.
La fatalité peut alors être comprise comme la rencontre malheureuse
de l'autre conducteur dont on subit la faute. En d'autres termes, la fata-
lité pour la victime et la faute pour le responsable de l'accident (92).
Dans ce même contexte, la croyance naïve mais ferme en la protection
d'amulettes, de médailles-talismans est source de zr<:'-ves imprudences. Enfin
la superstition parvient à son comble lors~~e le conducteur évite d'écraser
un animal domestique au mépris d.e sa propre vie et de celle de ses passae-ers
chats, chiens, volaille etc •••
(3).
4) L'état de santé
Le rôle de l'état p~thologique antérieur chez les usagers mérite d'être
étudié.
Lors Qe notre enquête, ont été retrouvés
surdité-mutit8 : 3 cas
misère physiologique
1 cas
aliénation mentale
3 cas
grossesse
11 cas
diabète: 1 cas; mais le blessé était bien conscient. Le diabète n'avait
donc aucun rapport avec l'accident.
- cardiopathies, hypertension artérielle et ~pilepsie n'ont pas été re-
trouvées, mais ne sont pas exclues pour autant. Car dans certains cas de
décès immédiat et de traumatisme crânien, il est difficile de faire la
part entre les lésions traumatiques et la possibili té d'un accio_ent vas-
culaire cérébral, d'un infarctus du myocarde, ou d'un malaise soudain
ayant précédé l'accident.
Quant aux troubles de la vision, ils méritent une plus grande attention,
d'autant plus que les yeux fournissent au conducteu: environ 90 %de son
information. Et les statistiques de la sécurité routièrerenck...il.es défauts
visuels responsables d'un quart des accidents, soit ~u'il s'agisse d'une
carence de la vision ou d'une inattention pouvant être considérée comme
une réponse insuffisante à un stimulus (121).
Parmi ces anomalies, on cite: la mauvaise acuité visuelle binoculaire,
le rétrécissement du champ visuel, la diplopie, la vision monoculaire et
le défaut de vision dynamique, qui ont pour corollaire, une

72
PLANCHE N° A
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1
,
. .
LE 25 OCTOBRE 1984, ROUTE DE TDUMODI.
COLLISION ENTRE 2 VEHICULES FAISANT 1 MORT ET 4 BLESSES
DONT 2 GRAVES.
L'EXCE5 DE VITESSE EXPLIQUE L'IMPORTANCE_DE CES NOMBREUX DEGATS.
SOURCE: G.S.P.M. DE COTE D'IVOIRE (129).

73
mauvaise appréciation des distances et des erreurs de jugement avec len~eur
des décisions.
A signaler enfin, la faticue extrême avec possibilité d'assoupissement
soudain chez les conducteurs professionnels (Taxis, Poids lourds ••• ).
5) Les facteurs de risque retrouvés chez les accidentés
La toxicomanie n'est jamais avouée, mais elle existe, surtout chez
les conducteurs professionnels qui consomment les amphétamines, la caféine,
etc ••• Un éthylisme aigu a été retrouvé dans 17 cas, mais il est plus _
fréquent chez les piétons qui déambulent dans les rues en état d'ébriété.
La négligence des moyens de Gécurité ne pardonne pas toujours. Le non-
port de la ceinture de sécurité a été avoué dans 9 cas, et du casque dans
6 cas, surtout chez des cyclistes.
La vitesse excessive par rapport à l'état de la circulation routière
et à l'état des véhicules constitUe le plus grand facteur de risque de l'en-
démie routière, tant à l'occurence des accidents qu'à la gravité des dégâts
qui accompagnent ceux-ci.
L'excès de vitesse est toujours pratiqué mais jamais avoué. Nous n'en
voulons pour preuve que cette déclaration d'un chauffeur de taxi retrouvée
dans un procès verbal de constat d'accident: " ••• Je roulais calmement
quand brusquement l'enfant a surgi dans la rue devant moi. J'ai tenté de
freiner ôais sans succès et je l'ai heurté. Au moment de l'accident je
roulais à 40 km/h ••• " Et pourtant cet enfant s'en est sorti avec une inca-
pacité temporaire de travail de 70 jours !
III- PART DU VEHICULE DANS LA SURV~ruE DES ACCID~TS
Le véhicule automobile est à n'en pas douter le résultat du progrès
scientifique, t~chniQue et technologique. C'est un appréciable outil de
travail qui rapproche les distances, évite la fatigue humaine et fait gagner
beaucoup de temps. Le véhicule est surtout devenu un objet de prestige, en
sorte que l'on s'identifie presque à sa voiture qui devient une projection
de l'image que son propriétaire aimerait donner de lui aux autres. On parle
alors d'homo-automobilicus. (42)
Mais là où le bas blesse, c'est quand l'automObile, résultat de tant
de prouesse technique et objet de tant de satisfaction et de fierté, devient
une arme. rédoutable, qui, entre des mains ôalhabiles, et mal dirigée, peut
se retourner contre son propriétaire.

74
ff
l:r. ~
j : n ...----or
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1
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'-'--'"•i
I l
~
1
r - '
nbole de reussite sociale... etfrJe séduction
SOURCE : C. ?REY (42)
Planche
9

75
Le véhicule devient ainsi le principal ~Ger-t contondant et vulnérant.
de la traTh~atologie routière.
1) Etude de la minéralogie des véhicules accidentés
En cate d'Ivoire (C.I.) les véhicules sont immatriculés de la manière
suivante :
véhicules ordinaires : Ils portent la mention CI -1 à CI -6 selon les
6 grands pôles de iéveloppement du p~ys. La mention CI -1 désigne la capi-
tale Abidjan et les départements environnants tels que Aboisso, Adzopé,
Agboville, Dabou etc •••
Des lettres de l'alphabet précèdent les chiffres numériques. Pour la
région d'Abidjan, les 26 premièreslettres sont épuisées, et la suite va
maintenant de ~1 jusqu'à AG au moment de la présente étude.
Les véhicules impliqués dans les accidents que nous avons enregis~rés
vont de l~ lettre J à li (plus de 5 ans), de V à Z (de 3 à 5 ans d'âge),
de Ad à AG (moins de 3 ans d'âge), et de CI -2 à CI -5 (régions de Daloa,
d..e (.jan, de Bouaké et de Abengourou). l:ous n'avons pas enregistré à.e caS
impliquant la r9Gion de Korhogo (CI -6).
- véhicules spéciaQx : Ce sont les véhicules du Corps Diplomatique (CD),
les véhicules des services publics nationaux (DCI) et les véhicules en
transit temporaire (TTCI, ••• ).
Les résultats de cette étude sont rapportés dans le t~bleau 8.
D'après ce tableau, les vehicules les plus impliqués dans les accidents
sont les véhicules neufs, véhicules qui confèrent aux conducteurs une as-
surance exagérée et un abus de vitesse, d'autant plus que près de 60 ;0 de
ces véhicules neufs impliqués sont des taxi-compteurs d'Abidjan.
Un certain nombre de ces véhicules neufs sont la nouvelle acquisition
de conducteurs novices, aux réflexes impubères et connaissant la ville
aussi mal que le véhicule (3).
Il faut signaler la part non négligeable occupée par les véhicules
de plus de 5 ans d'âge (15,4 ib), dont certains traînent derrière eux plus
de 10 ans dê plein exercice. Dans d'autres pays ces véhicules seraient
déjà déclassés et retirés de la circulation, et pourtant ils réussissent
encore à sortir âptes des visites techniques, par toutes sorte de ruse.

76
TABLEAU
8
rlINERALOGIE DES VERI euL~ HlPL'-<,UES DANS LZS ACCIDENTS
(
:
:
)
(
CI -1
CI -2 à CI-Çi: CD-DCI-TTCI : Total )
(
:
: :
:
)
(
Mois
: J à U: V à Z: AA à. AG :
:
: ) ,
~---------------~------:------:---------:-------------:-------------:-"-----~
( Novembre
)
( (15-30)
3
3
10
0
0
16
)
. ( :
)
( Décembre
7
8
37
1
Il
64
)
(
)
( Ja.nvier
19
20
36
4
6
85
»
(
(1984)
:
(
)
( Février
12
13:
43
2
6
76
)
(
)
( ::::trs
9
10
30
4
1
54
)
~ Avril
Il
:
15
44
2 :
4
76
~
(
)
( Mai
:
10
:
17:
40
4
9
80
)
(
)
( Juin
12
14
36
0 :
4
66
)
(
)
( Juillet
5
13
3 2 :
0
:
4 .
54
)
(
(1-22)
:
:
)
(
)
(
)
( Total........
88
113
308
17
45
571
)
~
- - --- - - - - : - - - - - ----_:_--~
( Pourcentage
15,4 : 19,8
53,9
3 :
7,9
100 %)
(
: :
:
)

77
PLANCHE
Na 10
LE 5 SEPTEMBRE 1984, AU PK 69, SUR L'AUTOROUTE DU NORD.
UN CAR HIND SE RENVERSE A LA SUITE D'IINE CREVAISON D'UN PNEU
PROBABLEMENT RECHAPPE. BILAN: 51 BLESSES DONT 2 GRAVES.
SOURCE:
G.S.P.M. DE COTE D'IVOIRE (129).

78
~) Les points névralgiques du véhicule
La défectuosité de certains org~nes du véhicule sont des causes in-
contestables d'accident. Et ces organes devraient à tous mOQen~s faire
l'objet de surveillance technique, de vbrification. et pourtant très peu
de cronducteurs daignent y jeter un coup d'oeil avant de s'engager sur la
route. Négligence et insouciance s'allient pour accorder au véhicule une
confiance exagérée. On 9St toujours surpris Quand survient l'accident.
Ainsi 75 %des accidents survenus sur l'Autoroute du Nord le sont
par crevaison (de pneus sérieusement entamés aupGravant).
Les différents points névralgiQues du véhicule automobile sont :
le systèQe d'éclairaze et de si~TIalisation, le système de freins, le
pneèlffiatique, le système ~e suspension ou amortisseur, l~ direction, les
essieèL~ pour les poids lourds.
Imboua (59) rapporte une distribution selon la défectuosité des dif-
férents organes détectés à la visite techni~uG :
3ssieu - ô.vant
·
53,08 l'J
·
Eclair:::.ce
·
49,82 '"
·

Carrosserie
·
4 1 ,eJ3 ~..;,
·
~ssieu-arrière
·
35,77 ~o
·
Direction
34,61 LiO
Freins
29,74 I~
Pneumatictues
19,58 ,0
La Sécurité Routière (98) ro.pporte également ':tUe, un vbhicule sur
Quatre présente un défaut d'2clairage ou de signalisation au contrôle
3ICTA, et que 15,96 )~ des véhicules ont des pneus en mauv3.is é~at.
SIle signale a.ussi que la Société Ivoirienne d.e Contrôle Technique
Automobiles (SICTA) ne 'contrôle pas les amortisseurs par manque de matériel
Que l'on juge très onéreux. midemnent cela repr~sente un D'and tort et
une l~cune Qu'il convient de combler aussitôt que possible. Cela s'impose
surtout Quand on sait que 51 ~ du total des accidents en Côte d'Ivoire,
faisant 37 'f.> de tués et 71 /~ de blessés surviennent par perte de contrôle
et sortie de chaussée (dérapage). Il est certain que le mauvais état du
système de suspension et d'équilibre du véhicule est responsable d'un bon
nombre d'entre eux.

VEHICULE AUTOMOBILE
ï:l
f-'
ORGANES MECANIQUES
0>
~
('")
-=r
CD
--"
Suspension AR.
--"
ensemble
telescopique
moto-propulseur
:::::;;:::;-,.
<
frein
arbre de
à
transmission
disque
'-l
\\D
SIN 0 li seo NNAIS 5 ION 5 ~11 Eli X CET TEH ACHI NE
CfRTAINEt1ENT NO\\JS LA MENAGERIONS UN PEU PLUS

BD
TABLEAU
9
TAUX D'ACCIDENTS ET DE VICTIMES
SELON LES LIlliX
(
~
:
~ ~- Villes de
:
:
~
~ Quartiers d'Abidjan ; Nombre; % ) ( l'intérieur et 1 Nombre 1 % )
s
)
(
rase-campagne
1
1
)
- - - - 1
0
~~'2l 1
0
------: --1-3-1-:
ADZOPE
- ; - _ .
-8-'-8-j
ABOBOGARE
10
-
·0
1
243
s 15 1)
1
s
19
1
5,2 )
1
AGBOVILLE
:
1,8 )
0
)
2
1
ADJAME
:
225
; 22,2 )
1
6'
1
1,9 )
s
30
1
2
1-(- - - - - - - t - I-----t----1)
1
( ALEPE
:
1
1
~ )
81
:
8
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1
:
~
:
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o
o
o
i
93
:
5,8
.:l
0
(
o
·
30
0
0
o
( BANCO + LOCODJRO
o
60
:
iJ.2.)
(
2
AUTOROUTE du NORD :
:
l
1 lQ....
)
12
:
12
:
6
!
1
BINGERVILLE
21l.
OOOODY
o
o
:
4,9)
·o
o
o
l - - - - - - - - - - t - - - - - - t - - )
LOGEMENTS 220
:
BONDOUKOU
:
1
:
~)
0
0
0
1
105
0
6,5 )
-1 : 0
:
0
0
:
1
: .sk2
PLATEAU plus
:
100
0
0
1
:
0,3)
2J2~
o
0
o
BOULEVARD LAGUNAIRE
0
121
:
1
1
~)
7,5 ~
:
:
(
:
2
:
0,6)
TREI CHVI LLE - MARCORY:
0
)
.! 0
Q.cl. )
(exceptionnellement) 00
4
0
0
DABOU
:
0,2 ~
l i
:.!J.l.l)
:
0
0
:
37
: 11.4 )
WILLIA)'lSVILLE plus
0
0
0
DIVO
:
i l 0
~)
0
0
ROUTE ID ZOO
1
99
· 6,2 )
t : .lw..i
·
:
1,5
:
0
0
)
GAGNOA
·0
2
:
1,8
0
0
YOPOUGON
1
2
:
0.6
.!li : l:2.Ll )
1
296
: 18,4
LAICOTA
1
!
:
.lw..i
(
0
:
8
1
2.1)
·
:
Non précisés
:
MAN
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o
ill. 00
0
0
1
639
·
! 00 M-
0
·
·0 1.2 )
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0
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NDOUCI
:
1
:
~)
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1
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0,3 )
·
1
·
Tota! •.•..•....•••
SAN-PEDRO
:
2
:
1,8 )
°tm : 100
0
;
24J
:
o 6
· 2 :
:
8 ~ 1 .
1
8
:
1
2
:
1,8
1
2
:
o 6
:
YAMOUSSOUKRO
1
:
.sk2 .
:
2
:
o 6
:
1
TOTAL. 00000000
:
lli
: 100
~
:
2
:

,91
IV - L'ACCIDENT ET L' :I:XVIRONlJEN..é1TT ROU'l'I.:::R.
1) Provenance des accidentés
Voir tableau 9
Les lieux d'accidents d'où sont évacués les blessés de la route sont
aussi significatifs, comme on en juge par ce tableau qui nous apprend que
sur l 558 accidents corporels enregistrés au cours de cette étude, seuls
113 se sont produits en r~se-campagne et dans les villes d' l'intérieur,
soit 7,3 %. Ceci s'explique par le fait que les accidents corpo~els mi-
~imes ne font pas l'objet d'évacuation au C.H.U. et sont traités dans les
formations sanitaires de l'intérieur. Cependant cela ~e peut pas nous em-
pêcher d'affirmer que les accidents sont très fréquents à Abidjan, soit
92,7 ~ du total étudié.
Ce tableau nous revèle aussi que certaines régions de l'intérieur,
certains quartiers et certains axes routiers sont des lieux d'accidents
très fréquents. C'es ainsi que nous constatons que les accidents sont plus
fréquents à Adjamé (22,2 %), à Yopougon (15,3 %), à Cocody (13,4 %) et à
Abobo-Gare (12,9 %). Cela est probablement dû au fait que ces ~uartiers
sont très fréquentés, "populeux", et qU'ils comportent des carrefours et
des axes routiers dangereUL~.
2) Les différents axes dangereux
A Abidjan nous avons relevé : Boulevard NANGUI-ABROGOUA (22 %),
Boulevard d'Abobo-gare et de Yopougon (14 ~~), Boulevard François Mitterand
(13 ~~) et le Boulevard lagunaire ou Boulevard Général de GAULLE (10 ~).
En rase-campagne: l'Autoroute du Nord (30 ~~), l'axe Abidjan-Dabou
(13 ~), Abidjan-Bingerville (9 %), et l'axe Abidjan-Anyama-Agboville-
Adzopé (8 5~) 0
3) La confi~lration des lieux
La configuration des lieux, cause d'accident est appelé Zone d'ombre.
Les Zones d'ombre sont : les virages, les sommets de côte, les intersections
et mêmes les lignes droites trop monotones (3), (100).
4) L'état des routes
L'état des routes intervient pour une grande part dans la survenue
des accidents. C'est ainsi que les accidents paraissent plus fréquents sur
les routes en terre que sur les routes bitumées (100). Mais ce qui déter-
mine l'accident c'est plut8t l'allure du véhicule par rapport à l'état de
la route.

82
Ji
Ji
1
ROUT~ REVETUES 1
ROUTES EN TERRE-
~
1
1
·
Ji
Aooidents ••••••••••••••
·
~
1
48 %
1
52 %
)
1
:
)
Tués •••••.•••••••••••••
1
43 %
1
57 %
)
·

)
·

Blessés••••••••••••••••
1
32 %
:
68 %
)
(
:
1
)
SOURCE 1 OSER (94)
5) Les conditions atmosphériques
Les conditions atmosphériques influencent sérieusement la conduite
automobile et occasionnent les accidents.
Ainsi, les petites pluies qui humeotent juste le sol favorisent les
dérapages , les pluies torrentielles, l'aquaplaning et la brume sur les
vitres, qui réduisent la visibilité. La visibilité est également réduite
par temps de brouillard et pendant la nuit. Mais la nuit d'autres causes
d'accidents existent encore, telles que l'éblouissement par les feux
d'usagers venant en sens inverse, et l'éclairage insuffisant dans la
conduite en ville, où l'on évite difficilement les piétons. Ceoi est très
fréquent sur les grands boulevards d'Abidjan •
.'

CON C L li S ION
Les accidents de la route sont très fréquents en Côte d'Ivoire et
particulièrement à Abidjan. Notre moyenne est de 6 accidents et de 11
victimes par jour, qui occupent 30 %des activités du Centre Hospitalier
et Universitaire de Cocody.
Dans leur genèse, plusieurs f~cteurs et causes prédisposantes sont
incriminés: l'homme en tête, à cause de sa mentalité, de son état de
santé, sa toxicomanie, son indiscipline-et de son abus de vitesse (84 %)
le véhicule surtout par vice mécanique (10 %), et l'environnement routier
que peuvent aggraver les conditions atmosphériques (6 %) (4,121).
La responsabilité de ch~cun de ces t~ois principaux facteurs étant
bien dégagée, leurs traitements en découlent aisément.
Mais quant aux résultats escomptés, ils sont très longs à aboutir.
Il s'agit là d'une épreuve de longue haleine.
Mais en attendant cet heureux évènement, la route continue de faire
des victimes, qu'il convient de secourir et de prendre en charge dans les
meilleures conditions possibleso Ce qui requiert une politique sanitaire
autorisant et encourageant l'organisation des prompts secours o

84
=+a+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+...+=+=+=+=+=+=+==+=+==+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=
=
=
=
=
=
==
=
...
=
1:
ORGANISATION
DES
SECOURS
==
=
=
=
1:
=
=
=
=
a
.+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=
..
"DE3 SECOURS D'URGENCE PWS EFFICACES COUTERAIENT MOINS CHERS'
A LA SOCIF11'E" (15)

85
PLANCHE N° 12
SOURC!::
DURAND - D.C.
(35).
SOURCE
SECURITE ROllTIERE. (100)
BRANCARDAGE ET INSTALLATION D'UN BLESSE
DANS UNE AMBULANCE DE REANIMATION

86
PLANCHE N°
13
SOURCE
SECURITE R UTIERE (95)
UNE AUTRE METHODE DE BRANCARDACE
A L'AIDE D'U
MATELAS-COQUILLE.

..\\:
" .
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-----_._---_._, .-,----
"
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123
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1
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,
15
Z 57'1
.:',~entage
:'4.5
1 ,7
0,2
53
0,6
100
JI
J

"'.,...
."..
-
;J 3
- I:-iTaCDUC'l'ION
L'orgal.i ;a.ti0Il des secours aux t=aumé'~:~i3es ie la route est de nos
jours une notion bien codi:iée. ~:ule sa réalisa~ion effect .ve peut encore
poser des problèmes pratiques.
Ainsi les secours a1L~ traumatisés commencent toujours par l'alerte,
qui enclenche la mobilisation des secours, s~.ivie par la mise en condition
des blessés sur les lieux de l'acci~ent par ~es gestes de secourisme ou
de -:éa 1.imation selon les cas, avant le;ransport sous la couverture d'u-YJ.'3
assistance médicale, et se terminent par l'accueil et les soins spécifiques,
si possible en centre de traumatologie.
l
- TP~NSPORT DES BLESSES
1) Mode de transport
Le transport s'effectue selon différents modes comme cela est rap-
porté sur le tableau 10.
Sn effet le relevage des victimes d'accidents de la route s'opère:
- en partie, par les Sapeurs Pompiers basés à Abidjan et Bouaké, dans le
caire de t~ansports primaires en majorité;
- et aussi par des ambulances ordinaires des centres de santé, d~ même
qUd
?~~ les moyens aériens, tels que l'avion et l'hélicoptè~e, p ur les
tra:n.s-;;o:t s secondaires es~,entiellement.
;;Œ.is le ramassage des blessés se fait surtout de manière imprcviséej
par les premiers témoins de l'accident.
Quant aux pompes Funèbres, elles s'occupent du ramassage des perso~~es
décédées 31lr la voie publique, qu'elles déposen~ dans les morgues des dffi~
C.R.J. d'Abidjan.
Ce tableau nous apprend a~~si, que seulement 44,5 %des blessés on~
été transportés par les Sapeurs Pompiers qui disposent d'ambulances médi-
calisées de Secouri~~es et d'un personnel médical et para-médical suffi8~~­
ment qua.lifié pour
atte t~che. Mais par contre plus de la moitié (53 -:'J
des accidentés ont été évacués par des"sacouristas" bénévoles, aux gestes
plus dangereux que salvateurs. Car ils aggravent trop souvent les lésions
traumatiques, dans leur précipitation.
Ainsi, nous dirons avec A. PATEL que: "C'est encore trop souvent un
pas6~nt de bonne volonté œais non éduqu~ qui ra~asse le blessé, trop souvent
une am~ulance dénuée de tout moyen de réanimation et de personnel qualifié
qui l~ ~ra~sporte, trop SQ11vent un centre médical sans serviGe d'urgence

qui accueille ce blessé qui doit attendre parfois longtemps avant d'être
de nOUIeau transporté vers un centre mieux équipé." (103)
Une large campagne d'information mérite donc d'être renouvelée, as-
sortie de sanctions contre les "secouristes" intempestifs.
Enfin, on ne saurait tro~ insister avec CARA, sur le danger des trans-
ferts en automobiles trop rapides, car le blessé est très sensible aux ac-
célérations brutales, aux arrêts brusques, aux virages négociés rapidement
et sans souplesse (115).
2) Durée du relevage
Le relevage médicalisé des blessés de la route se fait par le service
médicale des Sapeurs Pompiers (S.A.M.U. militaire) auquel notre service
de réanimation d'Abidjan (S.A.M.U. civil) est intimement intégré.
L'alerte (appel téléphonique ou verbal est transmis au centre régu-
lateur {'s Sapeurs Pompiers. Elle peut transiter par la gendarmerie, la
police OL le vigile du service de réanimation du C.H.U. de Cocody.
Dès que l'alerte est enregistrée, le groupe médical d'intervention
de service est immédiatement mobilisé par des coups de sirène bien codifiés.
On a alors l'occasion de voir les Sapeurs descendre de leur immeub~e en
se laissant choir le long d'une glissière métallique, et s'engouffrer dans
les engins et les ambulances qui partent dans les deux minutes. Ceux qui
sont surpris par l'appel ajustent alors leurs tenues dans le véhicule en
partance. Selon la gravité de l'accident, le médecin de garde (civil ou
militaire) est également mobilisé. Celui-ci ~ un radio-récepteur portatif
et un véhicule léger d'intervention rapide.
Ce commando de prompts secours arrive sur les lieux de l'accident
environ 15 à 20 minutes après l'alerte, quand elle vient des quarties
d'Abidjan. Et c'est une~véritable formation hospitalière ambulante qui
prend le blessé en charge jusqu'à l'hôpital le mieux indiqué pour les lésions
qu'il présente. L'accueil du malade à l'hôpital est préparé d'avance, pen-
dant le transport, par contact radio entre l'ambulance et le vigile du
service de réanimation qui prévient le service d'accueil.
Toute cette opération, c'est-à-dire, de l'appel mobilisateur à l'hô-
pital d'accueil, dure en moyenne 45 à 60 minutes. En dehors d'Abidjan la
distance grève beaucoup la promptitude des secours.

PLANCHE N°
1 4
RELEV AGE
ET
TRANSPORT
IACCIDENTI
~
_TÉMOIN_
T
GENDARMERIE
S . ANTENNE DE
SE.CO URS MATÉRIEl i1mŒf'.ll:œ:'i:!m~~
Olt RÉANIMATION
ET ADMINISTRATIF
Gendarmerie
Routière
S(fiVICE ORGANISÉ
Soit
ET PRIVË(DE
SECOURS)
<',: ÉQUIPE. + MATÉRIEL
·1 + AMBU~At'JCE :
·1 HABILITES A LEUR
.
MISSION DE
PROM PT· SECOURS'
-'+ HOP-ITAL ALERTÉ
EQUIPE CHIRURGICALE TOUJOURS
SUR PLACE
'--------y-------"
SECTEUR ORGANISÉ
SECTEUR NON ORGANISÉ

; *
p • •

•aa
•• ...
saURéE
RIEUNAU G (115).

91
n
- NA'lURE DES LESIONS
La lésion traumatique détermine l'organisation des secours. La nature
des lésions conditionne en effet les modalités et la durée du transport.
Car certaines lésions rapidement fatales, exigent un traitement immédiat
sur les lieux-rnêmes de l'accident, ou une surveillance et des soins inin-
terrompus pendant le transport et même un traitement radical et définitif
en urgence traumatolcgique. C'est pourquoi le bilan des lésions est impé-
ratif, et ce, d'autant qu'il est très instructif et qu'il oriente les gestes
ultérieurs.
Le bilan des lésions
Une répartition selon les différents types de lésions rencontrées est
rapporté dans le tableau Il.
Ces lésions traumatiques sont classées en :
lésions musculo-cutanées comprenant les plaies superficielles et les
contusions simples ;
- lésions par perte de substance à type de plaies profondes et de grands
délabrement musculo-cutanés ;
-lésions intra-abdominales, intra et rétropéritonéales,essentiellement
viscérales (viscères pleins ou creux) et vasculaires (hémorragie interne)
- lésions extra et intra crâniennes, à type de commotion cérébrale, d'hé-
matome extra ou sous-dural, d'hématome cérébral profond, de volet crânien
ou de piaie crânio-cérébrale
- lésions maxillofaciales, y compris les atteintes ophtalmiques, auditives
et nasales;
- lésions vertébro-médwllaires,
qu'elles soient cervicales, dorsales ou
lombaires
- lésions thoraco-pulmonaires, aussi bien osseuses (fracture de cates) que
pleuro-pareuchymateuses (hémo-thorax, pneumothorax, hémoptysie ••• ) ;
- lésions osseuse~ simples ou complexes, avec ou sans complications viscé-
rales et vasculo-nerveuses (fracture des membres et du bassin).
Ainsi, il ressort de ce tableau et de cette classification que :
les lésions superficielles occupent à elles seules près de la moitié des
lésions totales observées (47,4 %), c'est-à-dire que dans beaucoup de cas
il y a plus de peur que de mal ;

TABLEAU
11
REPARTITION SELON LES DIFFERENTS TYPES DE LESIONS
(
(
(
(~
NOV.
DEC.
JANV.
FEVRIER
MARS
AVRIL
MAI
JUIN
JUIllet
TOTAL
al
Lésions
(15-30)
(1984 )
(1 - 22
'a
)
\\
1
Musculo-cutanée
(
)
(plaie superf. contu-
84
219
232
124
132
134
169
162
85
1 341
47,4
(
)
sion)
(
)
(
)
Perte de substance
23
52
70
57
51
80
74
48
42
497
17,6
(
( Extr8 et intra
(
34
45
35
26
28
32
42
41
32
315
11 ,1
)
cr~nienne
(
( Maxillo-faciale
4
14
17
8
7
23
15
13
3
104
3,7
(
,
(
)
Vertébro- médullaire
(
7
3
6
2
1
3
5
3
1
31
1 ,1
(
)
(
)
Thoraco-pulmonaire
5
3
7
4
5
8
3
5
1
41
4,4
,
(
)
.
(
( Intra-abdominale
1
7
7
2
3
4
4
3
3
34
1 ,2
(
( t~embre supérieur
(
)
10
23
15
25
12
24
22
22
19
172
6,1
(de l'épaule à la main)
(
)
(
)
Bassin
1
6
8
6
1
5
4
3
0
34
1 ,2
(
)
(
)
( Membre inférieur
)
13
41
28
33
25
27
40
24
29
260
9,2
(
)
(
)) ,
( TOTAL
182
413
425
2R7
2fJ5
340
378
324
215
2829
100 %
(
)
-
\\.Cl
N

93
- les traumatismes crâniens sont assez fréquents (11,1 %), et ce, d'autant
que 75 ~ des décès enregistrés sont survenus par lésions crânio-cérébrales ,
- les fractures des membres inférieurs sont également fréquen~~ et s'ex-
pliquent par le fait qu'elles surviennent chez des piétons en maoorité ,
- les polytraumatismes ne sont pas rares non plus,car chez 2 571 victimes
enregistrées, nous avons observé 2 829 lésions traumatiques. Mais le nombre
de polytraumatisés est en réalité de 176, et représente 6,8 %de l'ensemble
des victimes.
Cette fréquence s'explique par la violence des traumatismes, violenoe
elle-même générée par la vitesse excessive ayant précédé l'accident.
III- LES PREMIERS SOINS
Les premiers soins sont ceux qui sauvent réellement le blessé en
détresse. Ils doivent donc être institués immédiatement après le premier
coup d'oeil, l'examen ou bilan sommaire des lésions et ne doivent connaître
aucune rupture jusqu'à l'h8pital d'accueil.
Il s'agit en fait d'une cha!ne de soins dont chaque maillon représente
chacune des différentes étapes des secours organisés. C'est une "séquence
et ùn ensemble dynamique" de soins (115).
1) Sur les lieux de l'accident
Sur les lieux de l'accident, les premiers soins sont imposés par l'état
clinique du traumatisé qui appelle des gestes de sauvetage.
L'état clinique est représenté par ce qu'il est convenu d'appeler le
"tableau de bord" du polytraumatisé qui comprend quatre points cardinaux
qui sont :
l'état hémodynamique : pouls, tension artérielle, rythme cardiaque,
la respiration : liberté des voies aériennes, rytme respiratoire ,
l'état de conscience J
l'aspect cutanéo-muqueux : coloration des conjonctives, plaie cutanée
ou vasculaire hémorragique y compris les tuméfactions locales par fracture
fermée.
Ce tableau de bord commande les réflexes vitaux qui se résument chez
le polytraumatisé en la mise en place de quatre tubes :

4
PLANCHE
• Ir
••
J
" .= .
Une victime déjà brancardée 8 qui l'on place une perfusion au
bord de la chaussée,
avant son installation dans l'ambulance.
Source
C.S.P.M.
DE COTE n'IVOI~E
(129).

95
oathéters veineux pour perfusion et remplissage J
intubation traohéale pour aspiration et oxygénation ou ventilation ,
sonde vésioale pour vérifier l'aspeot des urines et surveiller la
diurèse,
sonde gastrique pour vider l'estomao et éviter les vomissements pendant
le transport.
Tous ces gestes ne sont pas excessifs et ne retardent en rien l'éva~
ouation, mais l'améliorent car, nous dirons avec Arnaud que 1 "Trop souvent
on relève un blessé, mais on transporte un agonique et on hospitalise un
mourant".
Pour éviter ce processus déplorable, c'est donc sur les lieux-mêmes
que doivent être donnés les premiers soins, car, il est préférable de réa-
nimer s'il le faut un polytraumatisé, oxygéner un asphyxique, ma!triser
une hémorragie, immobiliser une fraoture, avant de déplacer et d'orienter
ensuite le patient vers tel ou tel centre de secours voisin convenablement
équipé powr l'accueillir.
Les secouristes, les ambulanciers, les gendarmes et les médecins géné-
ralistes doivent être au courant des principes élémentaires de ressusci-
tatipn d'extrême urgence, et qui constituent ce qu'il est convenu d'appeler
la MISE EN CONDITION (136). Au total il faut :
ne pas abandonner un blessé récent pour la raison qu'on le croit mort;
prendre le blessé et instaurer une respiration assistée(bouche-à bouche,
oxygénothérapie) ;
éviter la mise en flexion de l'axe crânio-oervical ou dorso-lombaire
faire un pansement occlusif et compressif des plaies vasoulaires en
évitant le garrot J
coucher le blessé sur le côté J
l'allonger en le tirant par les pieds;
le transporter le plus rapidement possible au centre hospitalier le
plus proche. (115).
2) Pendant le transport
Les soins à apporter au blessé au cours du transport découlent du
"tableau de bord" initialement détaillé.
Ce véritable MONITORING du blessé permet de redresser le diagnostic
du départ et de prendre en compte les éléments nouveaux, afin de les cor-
riger si possible et de transmettre au service d'accueil des informations

96
précises sur l'état de la victime.
3) Aux urgences ohirurgica1es
Comme nous l'avons préoédemment évoqué, beauooup de blessés sont
transportés par des particuliers et ne reçoivent leurs premiers soins
qu'aux urgenoes ohirurgica1es, dont nous oonnaissons les capacités d'ac-
cueil et le rapide débordement de même que la fréquenbe pénurie en médi-
oaments et matériel de soins.
Les premiers
soins aux urgenoes exigent un bilan clinique et para-
clinique (radiographies) préalables et assez exhaustifs, à moins qu'un
état de détresse à corriger rapidement ne prenne le pas sur la rigueur
clinique.
Ainsi l'on ne devrait pas hésiter à oomp1éter le geste des "quatre
tUbee1,(sonde vésicale et gastrique surtout) et à ponctionner les quatre
cadrans de l'abdomem au moindre doute.
Le diagnostic clinique bien établi appelle finalement des gestes
thérapeutiques qui sont de quatre ordres 1
- traitement médical et petite chirurgie: suture, pansement, antalgiques,
anti-inflammatoires, séro-anatoxinothérapie antitétanique et antibiotiques
en ambulatoire J
traitement orthopédique: plâtre de tous types;
intervention chirurgicale, d'urgence (hémorragies internes, plaies vag-
cu1aires, gros délabrement ou fractures ouvertes à par~ ••• ) ou différée
(ostéosynthèses, ••• ) ;
- traitement des lésions spécialisées ou de leurs complications, qui néces-
site la présence du spécialiste: réanimateur, oto-rhino, stomato, ophtal-
mologiste, neurochirurgien ou chirurgien cardiothoracique.
:IV - DEVENIR DES VI CTIMES
1) Orientation des blessés
Après les premiers soins, l'orientation des blessés est établie en
fonction des lésions, de l'éventualité de la poursuite des soins et de la
méthode des soins ultérieurs.
Ainsi, certains blessés seront renvoyés chez eux le même jour et dé-
finitivement, avec une ordonnance. Ils constituent la majorité (51 %).

97
TRAUlv\\A~
CRANIENS
PLANCHE
(d ap' ès
G
Lozorlhcs)
Hématome
BOUS durai
Dure
mère
Volet pour hématome
sous _ dura 1
~
,;,-~,
- ...-"
1
1
" \\
'
1
//'
,
~~.
!
. Artériographie cérébrale
(Ii,~~~.\\,;,',l. .'
I~
\\
Hématome sous _ durai
Hématome cérébral
profond
SOURCE
RI EUf\\J AU
G.
( 11 5 )
PLANCHE
ÉPM~CHEMENTS INTRA-THORACIQUES D'ORIGINE TRAUMATIQUE
POlJmon
refoule
Poumon
rétracté - - . -.
Hémothorax
Pneumo-
thorax
Ponction et
pleurotomie
avec
aspiration
Droinage
ou rarement
aspiratif
thoracotomie
et exploration
::;OURCE
RIEUNAU
G.
(115).

LËSIONS
ENDO-THORACIQUES
LOCALES
OU
ASSOCIËES
98
Lésions pulmo-
_'naires majeures
= thoracotomie
Volet
horacique
Rupture
bronchique
suspension-
_~I-- = emphysème
'"_____4---
médiastinal
traction
ou
et sous-cutané
trachéoto.
mie sans
respirateur
Effraction
Foie _ - - - 1 1 ' " -
diaphragmatique
avec ascension
intra-pleurale des
viscères
abdominaux
LÉSIONS
DIGESTIVES
AU
COURS
DES
TRAUMATISMES
\\
Foie
Dilacération
linéaire
=
Rate
suture
Dilacération
Rupture
diffuse
=splénec-
=
tomie
tampon-
nement
, + drainage
1
Gros intestin
colectomie
Intestin
partielle
grêle
protégée
résection
por un anus
ou
suture
en amont
Mésentère
ligatures
PLANCHE N°18
ET
SOURCE
RIEUNAlI
G.
(11')).

LËSIONS
DE
L'ARBRE
URINAIRE
99
AU
COURS
DES
TRAUMATISMES
Poumon
Diaphragme---------.. -~~~~=~
Image de rupture vue par urographie---- "L,;C-_-,!,';
intra veineuse
Danger de sténose par hématome------
compressif
Péritoine_______.
-----
RUPTURE VESICALE
l
\\'\\l,
1. Extra-péritonéale
2.1ntra-péritonéale
~URETERE
.-------
(rarissime)
Suture
"
et drainage
Pubis - -
._ -1. Lésion basse: réimplantation
- - ' / r - " , -
.
vés~a~
Cystostomie
----------- 2. Lésion trigonale:cathétérisme
i1
urétéral
1
i
~._- --~=----URETRE
1
1
<

+ - - '-'-~ - - - Suture sur cathéter
REIN
Hématome
i décaillotage et draj·
: nage (suture rénale)
Néphrectomie :
exceptionnelle
Hématurie
dramati-
que:
intervenir
Con~ervation
Hématurie légère :
temporisf'r
PLANCHE
N°20
SOURCE
RIEUNAU
G.
(115).

100
D'autres seront libérés le même jour, mais devront revenir en con-
sultation et suivre des soins en ambulatoire, pour plaies profondes suturées,
traumatismes crâniens relativement importants, fractures de membres sous
plâtre (38 %).
D'autres·seront hospitalisés pour traitement spécifiques (11 ~), dans
les servioes de chirurgie urolOgi~~s du 8e étage, traumato-orthopédique
et neuro-chirurgicale du ge étage, services des spécialités de la tête du
7e étage (stomato - O.R.L. - ophtalmo) et de réanimation du 3e étage du
C.H.U. de CocodJ.
D'autrès enfin et malheureusement, devront succomber à leurs blessures :
43 cas (1,7 %), pendant l'hospitalisation.
2) Durée d'hospitalisation
=
La durée d'hospitalisation des victimes citées plus haut est répartie
selon le tableau 12 .
TABLEAU
12
REPARTITION DES VICTIMES SELON
LA DUREE D'HOSPITALISATION
:
:
:
:
:
·
·
:
1
:
)

·
:~l
: 1-7 · 7-l4:14-2l:21-30:30-60:60-90:90-l20:~120 : Total )

:
:
:
:
·
·
:
:
:
)


:
:

:
·
:
·
:
·
:
)

·


Victimes
: 2 289: 9
· 33 : 47 : 74 · 89 : 12 · 9
: 9
: 2 571 )

·
·
:
:
:
·
·
:
:
:
:
)

·
Pourcen-
:
:
:
·
:
:
:
·
·
·
)
·



tage
:
89: 0,35:
1,3:
1,8:
2,9: 3,45: 0,5 : 0,35 : 0,35: 100 %)
:
:
·•
·
:
:
:

:
·

·
A la lumière de ce tableau, nous constatons que :
- seuls 282 blessés (11 %) séjournent à l'h8pital,
- la majorité des maladès
passent entre 30 et 60 jours (31,6 %), entre
21 et 30 jours (26,2 %) et entre 14 et 21 jours (16,7 %du total des
hospitalisés).
Une durée moyenne d'hospitalisation a été recherchée en faisant le
rapport des durées d'hospitalisation totales (9 627 jours) sur le nombre
total des oas hospitalisés (282). Cette durée moyenne d'hospitalisation
est de 34 jours.

101
3) Détermination de l'incapacité de travail
Au terme de l'hospitalisation, les malades qui survivent à leurs
blessures (la majorité) sortent de l'h8pital, complètement guéris avec ou
sans séquelles. Certains d'entre eux doivent revenir plusieurs fois encore
en consultation pour soins spécifiques ou pour une rééducation fonctionnelle.
La durée totale des soins (hospitalisation et ou soins externes) et
le temps de convalescence, permettent de déterminer l'incapacité temporaire
de travail ou I.~.!.
L'inoapacité temporaire de travail de nos malades a été :
soit estimée, à partir des lésions initiales pour certains, des durées
d'hospitalisation pour d'autres ;
- soit retrouvée dans les procès verbaux des constats et les copies des
dossiers introduits en justice, initialement instruits par la Police, pour
le reste.
Elle se répartit selon le tableau 13, qui montre l'importance du temps
nécessité par le traitement des 2 511 viotimes dont 68 sont décédées 1
15 sur les lieux de l'accident,
10 pendant le transport ;
- 43 pendant l'hospitalisation.
Un calcul du produit des I.T.T. moyens par le nombre de victimes de
chaque série nous donne le temps total (142 208 jours) mis pour la guérison
des 2 503 survivants.
TABLEAD 13
REPARTITION DES VICTIMES SELON L'I.T.T.
1
1
1
1
1
:
1
1
)
1~14 114-30:30-60 160-90 190-l20Il20-l50:~150 1 Total
1
1
- 1 - - 1 - - . - - 1 - - - 1
-1
.
~
.
1
1
1
1
.
:
i
)
.
Moyenne
: 1 j
1 15 jl 45 j 1 15 j 1 105 jl 135 j 1 200 jl
)
1
1
1
1
1
1
1
1
Victimes
1 124 1 421 1 339
1 280
1 394
1
226
1 113
1
2 503l
1
1
1 •
1
1
1
1
1
1
Pourcentage
1 28,9' 11,11 13,5 1 11,2 1 15,7 1 9,1
1
4,5 1 100 ;, )
1
1
1
1
1
1
1
1
Total des I.T.!. 1
1
1
1
1
1
1
1
( Koyens
15 06816 405112 255121 000141 370130 510 126 600 1142 208l
(
1
1
1
1
1
1
1
1
)

102
4) Les autres invalidités
Les autres invalidités retrouvées au titre des Invalidités permanentes
partielles ou totales ont été de 1
amputations de doigts et de jambes 1
1 cas
avulsions dentaires 1
Il cas
paralysies de membres 1
5 oas
- traumatismes cr~iens 1
315 cas
- CON C LUS ION
Les seoours aux traumatisés de la route sont constitués par un
ensemble dynamique et séquentiel d'éléments et de gestes. Une défaillanoe
de l'un queloonque des maillons de cette chatne de soins compromettrait
sans nul doute l'efficaoité des secours.
La société et toutes les structures sociales doivent donc concourir
à cette efficacité.
Ainsi, le S.A.M.U. et le G.S.P.M. doivent exister dans les grands
pales du pays. Ce qui réaliserait la stratégie du déploiement des moyens
de secours.
La population doit être informée de leur existence et de leur
monopole exolusif sur la manipulation assez délicate de ce genre de blessés.
L'enseignement du secourisme doit être répandu en commençant par les
étudiants en Médecine, les CAFOP, les écoles primaires et secondaires,
le corps habillé, les auto-écoles, etc •••
Les servioes d'urgences doivent être dotés du maximum de moyens de
soins oar, il faut comprendre en définitive que des secours plus efficaces
conteraient moins cher à la société, tant en vies humaines productives
qu'en frais généraux et moyens de dédommagement.

103
J Bel DEN CEE C' 0 NOM l QUE
D E L A
TRAUMATOLOGIE
R O U T I E R E
tlLES CERCUEI La DES VI CTIMES FOURNIRAI ENT ASSEZ DE P LANCHES POUR
LOGER DIGNEMENT LES SANS-ABRI tl.
FERLE!' R.
(79)

104
l N T R 0 DUC T ION
Nous venons d'apprendre dans les chapitres précédents que lorsqu'un
accident se produit, il occasionne parfois des dégâts très graves :
matériels : des véhicule~ tout neufs deviennent des épaves
inutilisables
corporels: blessures fatales ou curables avec ou sans
infirmité.
Il oocasionne aussi :
- la mobilisation de secours d'urgence qui peuvent parfois
nécessiter de très gros moyens (matériels de désincarcération, ••• );
- la mobilis~tion des.forces de l'ordre et de sécurité,
- un traitement hospitalier pendant une période dite d'Inca-
pacité de travail.
Tou~ ceci peut être évalué et représente parfois des sommes d'argent
très importantes qui grèvent lourdement le budget nationale et les finances
des compagnies d'Assurance.
Aux Etats-Unis, le coût des accidents de la route a été évalué à
2,6 %du Produit National Brut (PNB) en 1980.
l - COU T
DES
DOM MAG E S
MAT E RIE L S
Tout accident entraîne d'abord des dégâts au niveau du contenant qui
est le véhicule avant de créer des dégâts corporels ou simultanément, du
fait des tonneaux, coll-isions, obstacles. Même les accidents de type véhi-
cule contre piéton peuvent causer, ne serait-ce que des bris de la glace-
avant. Et puis les accidents uniquement matériels sont très nombreux, quoique
la présente étude ne prenne en compte que les accidents corporels aveo
dégâts matériels.
A - LES COMPOSANTES DU COUT DES DOMMAGES MATERIELS
1) Le constat d'accident
Après un accident corporel un constat est nécessaire pour déterminer
les responsabilités (responsabilités civiles). Un Agent constateur doit
dono être appelé sur les lieux.
A ce niveau, seul le prix de la course en taxi est à prendre en compte
500 F CFA en moyenne à Abidjan et en rase-campagne ,100 F CFA dans les
villes.de l'Intérieur. En fait il n'y a pas d'honoraire à verser, ni à
l'Agent constateur, ni à l'administration pour l'établissement du constat.

105
Par contre le procès-verbal du constat peut être retiré moyennant paiement
de la somme de 2 000 F CFA qui est versée au Trésor public.
L'Agent requis doit se rendre sur les lieux de l'accident avec les
moyens mobiles de la Police (en ville) ou de la Gendarmerie (en rase-cam-
pagne) qui consomment évidemment du carburant, en moyenne 7 à 10 litres
aux 100 kilomàtres.
Mais l'agent constateur peut manquer de moyen mobile ou de carburant
à cause d'éventuelles missions qui peuvent précéder l'accident. Le requérant
le prendra alors en charge. Ce qui multiplie ses frais par 3 ou 4 (aller,
retour avec l'Agent, et retour de l'Agent).
2) - Con~ommation de carburant nécessaire au constat
Rappelons-nous que nou~ avons enregistré 1 558 accidents corporels dont 1445
à Abidjan et 113 en rase-campagne et dans les villes de l'Intérieur; et
parmi ces derniers environ 75 ~, soit 85 accidents ont eu lieu en rase-
campagne, l'Autoroute du Nord totalisant à elle seule 30 ~.
Ainsi, 1 473 accidents ont été constatés par la Police et 85 par
la Gendarmerie.
A Abidjan il existe un poste de Police ou Arrondissement dans chaque
quartier. Ainsi la distance à parcourir par l'Agent constateur pour se
rendre au lieu de l'accident sera en moyenne de 3 km •. Cette distance peut
être également valable pour les villes de l'Intérieur.
La distance totale parcourue pour constater les 1 473 accidents
corporels en ville est donc de : 3 km x l 473 ~ 4 419 kms
En rase-campagne la distance moyenne sera estimée à 50 km, distance
qui pourrait délimiter la compétence territoriale de deux postes de
gendarmerie.
La distance totale parcourue dans ce cas sera de
50 km x 85 ~ 4 250 kms
Au total, la consommation en carburant étant estimée en moyenne à
1 litres/lOO km en ville (44,19 x 7 m 309,3 litres) et à 10 ll~res/lOO km
en rase-campagne (42,50 x 10 = 425 litres), la consommation totale nécessitée
par le constat des 1 558 accidents corporels est donc, pour un aller et
retour de 1 469 litres.
Le prix de l'essence super étant de 315 F CFA le litre (prix 1983-1984),
ces constats ont coQté en carburant 462 135 F CFA à l'Etat.

106
Mais si les requérants devraient prendre en charge eux-mêmes le dé-
placement des Agents constateurs, les frais occasionés seraient alors de :
- Abi[ijan
: 1 445 x 1 500 F ..
2 167 500 F CFA
.
- Villes de l'Intérieur
28 x 400 F
..
Il 200 F CFA
- Rase-campagne
:
85 x 2 000 F :J
170 000 F CFA
- TOTAL ...................................
2 348 100 F CFA
A signaler que le retour avec l'agent est compté une fois dans les
taxi-compteurs d'Abidjan et 2 fois dans les autres cas où, chaque passager
Paie son voyage.
3) L'expertise des dégâts matériel~
Après le constat la responsabilité de chacun des protagonistes de
l'accident étant bien établie, les assurés doivent fournir à leurs compagnies
d'Assurance une déclaration écrite ou verbale concernant le-dit accident,
dans un délai de 5 jours.
L'assuré qui a droit à une réparation des dommages causés à son vé-
hicule a recours au Service d'un expert-automobile qui déterminera le mon-
tant de ces dégâts.
L'expert perçoit des honoraires qui sont fonction de l'~mportance
du travail exigé par l'expertise. Le prix moyen est de 25 000 F CFA
Après l'expertise, le montant des dégâts matériels peut être bien
souvent estimé à :
250 000 F CFA
dégâts minimes ;
3 QOO 000 F CFA: épave inutilisable d'un petit véhicule de tourisme
(Prix Argus 1984).
Sur l'Autoroute du Nord les 34 véhicules accidentés (tonneaux + fossés)
étaient pratiquement irrécupérables pour un expert.
Même dans la ville d'Abidjan, d'importants dégâts matériels très
souvent mentionnés ont été dans les rapports d'intervention des Sapeurs
Pompiers. Ceci prouve, s'il en était encore besoin, qu'à la base des ac-
cidents, l'excès de vitesse est très fréquemment retrouvé.
Ainsi des véhicules sont complètement froissés, des cycles et cyclo-
moteurs complètement tordus, des poteaux électriques, panneaux de signali-
sation et glissières de sécurité complètement arrachés et détruits.
4) Co~t des véhicules endommagés
A la lumière du tableau 5, le nombre de véhicules endommagés est
de :

véhicule seul ••••••••••••••••••
159
2 véhicules au moins 120 x 2 •••
240
- véhicule contre 2 roues ••••••••
42
- véhicule contre piéton •••••••••
681
- TOTAL •••.••••.••••••••..•.•.•.•
l 122
Mais les accidents de type véhicule contre 2 roues et contre piéton
(42 + 681 ~ 723 véhicules) occasionnent des dégâts minimes aux véhicules,
à moins qu'un défaut de maîtrise n'aggrave les dommages.
Le nombre de 2 roues endommagées est de :
2 roues contre véhicule ••••••••
42
2 roues seule ••••••••••••••••••
26
2 roues contre piéton••••••••••
12
- TOTAL ••••••••••••••••••••••••• ~
80
Mais beaucoup de ces véhicules assurés au tiers ne font pas l'objet
d'indemnisation ni d'expertise. Les propriétaires eux-mêmes se chargent
du remorquage et de la réparation. Les composantes de la réparation sont
les pièces détachées, la peinture et la main-d'oeuvre. Le prix du remorquage
est fixé au kilométrage. Il est, en moyenne et tous kilomètres compris de :
18 000 F CFA en rase-campagne,
- 17 000 F CFA en ville (95).
Cependant, si tous les véhicules devraient être indemnisés par les
assureurs ou réparés par leurs éventuels propriétaires, et tenant compte
de l'âge des véhicules, et d'un prix moyen qui serait
de 250 000 F CFA pour les dégâts minimes ;
de 750 000 F CFA pour les dégâts importants ;
- et de 50 000 F pour les 2 roues,
le montant total des dégâts causés aux véhicules et 2 roues serait de
- 250 000 F CFA x 123 •.......••••
180 150 000 F CFA
- 750 000 F CFA x 399 •..........•
299 250 000 F CFA
50 000 F CFA x
80 ••..•••.~ ••••
4 000 000 F CFA
- TOTAL. • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •• -
484 000 000 F CFA
et c~ ne concerne que 1040 accidents parmi les 1558 enregistrés, à cause
des 518 autres dont nous ignorons le type.mai~. que nous avons pourtant
colligés, à cause des autres informations qu'ils fournissent à ce travail.
Ce montant peut donc être majoré de moitié:
242 000 000 F CFA. Ce qui donne en définitive 126 000 0000 F CFA.

108
B ... LE COUT GLOBAL DES IX)}lIv1AGES MATERIELS
Le cont global des dommages matériels associe :
l - les frais oooasionnés par l'établissement du constat: étant entendu
que les moyens mobiles de la Police et de la Gendarmerie exigent des frais
d'entretien de toutes sortes, il faudra retenir la valeur de la couxse en
taxi qui inclue toutes les charges possibles inhérentes à l'entretien :
2 348 100 F CFA
2·- les frais d'expertise: en supposant que la moitié au moins des l 122
véhicules, soit 561 véhicules aient nécessité une expertise, de même que
les 42 deux roues (2 roues contre véhicule), et que le prix mo~en de l'ex-
pertise des 2 roues (gros cylindrés surtout) soit de 10 000 F CFA, les
frais d'expertise reviendront en tout à :
25 000 F CFA x 561 •••••••••••••
14 025 000 F CFA
- 10 000 F CFA x 42 ••••••••••••••
420 000 F CFA
TOTAL•••••••••••••••••••••••••
14 445 000 F CFA
3 - les frais du remorquage: pour la moitié au moins des véhicules, dans
les types véhicule seul et véhicule contre véhicule, et le prix moyen du
remorquage étant estimé à 11 500 F CFA tous kilomètres compris, en ville
comme en rase-campagne :
11 500 F CFA x 200 ••••••••••••
3 500 000 F CFA
4 - les frais de réparation des véhicules, déjà estimés
a •••••••••••••••••••••••••••••••••••••
126 000 000 F CFA
5 - Au total, le cont global des dégâts matériels s'élève
donc à : 146 283 100 F CFA.
II
C Q U T
DES
E V A C U A T ION S
DES
VIC T l MES
L'évacuation des blessés de la route s'effectue, comme mentionné au
chapitre précédent (tableau 10), par:
- des particuliers qui utilisent comme moyen, soit le taxi ou le
transport en commun en général, soit les véhicules de tourisme, soit les
véhicules de service, et ceci, pour l 363 cas ;
- les Sapeurs Pompiers qui utilisent des ambulances médicalisées,
de 3 sortes: l'ambulance de réanimation (A.R.), l'ambulance ou véhicule
de secours aux asphyxiés et blessés (V.S.A.B.), l'ambulance lourde (A.L.)
ou de grande capacité, et les engins de désincarcération, type grue, et
de balisage des lieux, type fourgon, pour 1144 cas ;
les ambulances ordinaires des centres de santé de l'Intérieur
pour 45 cas

- - - - - - - - - - -
109
- les moyens aériens, pour 4 cas par avion.
1) Coût des évacuations par les particuliers
A ce niveau, le seul facteur déterminant est la distance qui sépare
le lieu de l'accident du C.H.U. de Cocody où ont été évacués nos 1 363
blessés.
Et, tenant compte des différents quartiers avoisinants, des diverses
provenances des blessés dont la plupart sont à Abidjan, et de certaines
évacuations faites gratuitement par des âmes charitables, le prix moyen
de chaque évacuation sera estimé à Abidjan comme en rase-campagne, à
1 500 F CFA. Le total sera alors de :
1 500 F CFA x 1 363 •••••••••••
2 044 500 F CFA
2) Coût des évacuations par le G.S.P.M. et le S.A.M.U. civil
a) Composantes du coût
Dans cette évaluation, entrent en ligne de compte :
~e_n~m~r~ ~e! ~n~i~
Le G.S.P.M. possède dans les centres d'intervention de l'Indénié, de
Zone 4, de Yopougon et de Bouaké une V.S.A.B., un Fourgon, une A.R. et une
A.L., qui peuvent être simultanément opérationnels. Seul le centre de secours
(C.S.) de Yopougon ne possède pas de A.R. et de A.L.
Presque tous nos blessés ont été acheminés par les engins de l'Indénié
et de Yopougon, ceux de la Zone 4 n'intervenant dans notre secteur qu'ex-
ceptionnellement, à titre de suppléance.
Deux médecins S.A-M.U. (militaire ou civil) sont de garde chacun dans
un véhicule léger, au nombre de 4 pour le G.S.P.M. et de 3 pour le S.A.M.U.
civil, au moment de la présente étude.
Le prix de revient des véhicules utilisés est de :
- Fourgon : 45 000 000 x 2 .........
90 000 000 F CFA
- V.S.A.B : 21 000 000 x 2 .........
54 000 000 F CFA
- A.R.
:
30 000 000 F CFA
- A. L.
:
10 000 000 F CFA
- V.L.
:
3 000 000 x 1 •••••.•.•
21 000 000 F CFA
.." TOTAL••••••••••• 265 000 000 F CFA
- la durée de vie et de service des engins, donc le prix de revient

110
journalier de ces véhicules ;
- la consommation d'essence nécessitée par toutes ces évacuations;
le prix du matériel médical également nécessaire ;
- la part des accidents corporels dans les activités du G.S.P.M. et
du S.A.M.U. civil, qui est de 20 %pour le G.s.P.M. et 50 %au niveau
du S.A.M.U. civil J
- le nombre total des évacuations médicalisées effectuées par le
G.S.P.M. et de S.A.M.U. civil qui est de 597 (dans le cadre spécifique de
ce travail).
b) CoUt moyen par sortie
Du G. S. P. M.
Il est estimé par une étude menée par l'O.S.E.R. à partir du coat
de fonctionnement du G.S.P.M. de l'année 1983, qui se compose de :
1 100 millions de Soldes versées à 781 militaires de tous grades
450 millions de loyers réglés ou assurés en nature au Personnel
375 millions de dépenses liverses de fonctionnement (fournitures diverses,
carburants, entretien) payées sur le budget propre du
G.S.P.M. ;
44 millions de subvention de l'O.S.E.R. servant, pour 37 %à régler
les vacations du personnel civil des ambulances, et pour
le solde à payer de diverses fournitures.
Le total se chiffre a •••••••••••• 1 955 millions de F CFA
Ce chiffre rapporté au nombre total des sorties de l'année 1983, nous
donne le coût moyen par sortie, qui est alors évalué, amortissement compris
à :
304 000 F CFA par sortie (95)
Du S. A. M. U. civil
Le coUt moyen par sortie au niveau du 'S.A.M.U civil associe :
- le prix de revient des 3 véhicules fonctionnels-qui est de 9 000 000 FCFA
pour une durée de vie moyenne de 5 ans, donc de 1 800 000 F CFA par an
et de 4 930 F CFA par jour, entretien non compris ;
le prix de la consommation d'essence super, à raison de 20 litres par
jour, qui est de : 6 300 F CFA ;
la vacation des médecins S.A.M.U. civils qui est de 1 20 000 F CFA par
jour (un seul médecin est de garde par jour)

111
_ le prix du matériel médical estimé à
15 000 F CFA par jour
Le total se chiffre à : 46 230 F CFA par jour
Le nombre de sorties étant en moyenne de 4 par jour, le prix moyen par
sortie revient à :
Il 560 F CFA
c) Coût global des évacuations médicalisées
Le nombre des évacuations médicalisées enregistrées étant de 597,
nous obtenons :
- pour le G. S. P. M. :
304 000 F CFA x 597 ••••••••••••
181 488 000 F CFA
- pour le S. A. M. U. civil :
Il 560 F CFA x 597 •••••••••••••
6 901 320 F CFA
et pour les deux ensemble :
188 389 320 F CFA
3) Coût des évacuations par ambulances ordinaires
A ce niveau ne se posera que le problème du carburant, quoique les
dépenses sur le véhicule existent aussi.
Il arrive bien souvent que l'ambulance soit à cours de carburant.
Les blessés y pàrticipent alors très largement, c'est ainsi qu'un évacué
de Gagnoa a dû payer 25 000 F CFA pour le carburant.
Ainsi, tenant compte de l'éloignement des diverses provenances, le
prix moyen en carburant nécessaire à l'évacuation sera estimé à 17 000 F CFA,
somme qu'a versé un autre blessé transporté d'Adzopé.
Le coût total des évacuations par ambulance ordinaire est donc de :
17 000 F CFA x 45 cas •••••••
765 000 F CFA
4) Coût des évacuations par avions
Le prix moyen d'une évaouation par charter est de 300 000 F CFA
l'heure.
Considérant que pour chaque évaouation il faut en moyenne une heure
pour l'aller, 30 minutes pour l'embarquement du blessé et une heure pour
le retour, le prix moyen d'une évacuation sera de 750 000 F CFA.
Le coût de 4 évacuations revient à : 3 000 000 F CFA.
ID - COU T
DES
S E R VI. CES
M E D ICA U X
E T
HOSPITALIERS
Nous rappelons que parmi les 2 571 victimes enregistrées du
15 Novembre 1983 au 22 Juillet 1984,
seulement
2 556 ont été évaouées, 15
étant déjà décédées sur les lieux de l'accident, et parmi les évacués

112
10 sont décédées pendant le transport. Et parmi celles qui sont reçues aux
urgences chirurgicales de Cocody, 2 264 sont sorties le même jour après les
premiers soins avec une ordonnance, soit définitivement, l 286 cas, soit
pour suivre des soins en externe, 978 cas et seulement 282 sont hospitalisées,
pour une durée moyenne de 34 jours.
Nous rappelons également que le traitement- des accidentés de la route
représente 30 %des consultations aux urgences chirurgicales. En réalité
elle représente en moyenne 23 %des activités des services qui s'occupent
des traumatisés et, 10 %de toutes celles du C.H.U. de Cocody.
L'estimation du coUt des services médicaux et hospitaliers doit donc
tenir compte
du coût de fonctionnement du C.H.U. de Cocody ;
du coat des médicaments et autres petits matériels
et des frais endossés par les malades.
1) Coût du fonctionnement du C.H.U. de CocodZ
Ce coût sera estimé à partir du budget de fonctionnement de l'année
1984 qui se coœpose comme suit:
Alimentation • • . • . . • • • . . . . . . . . . . . . . • . . .
341 millions F CFA
Carburants-lubrifiants ••••••••••••••••
15
If
"
Dépenses diverses •••••••••••••••••••••
10
"
If
Eau - Electricité •••••••••••••••••••••
164
If
"
Entretien des locaux, matériel ••••••••
200
"
"
Entretien des véhicules •••••••••••••••
8
Il
"
- Fournitures de bureaux••••••••••••••••
12
Il
Il
- Fournitures techniques ••••••••••••••••
150
If
"
- Habillement...........................
1 , 5 "
"
- Journaliers...........................
216,581"
"
- P. T. T...............................
41
"
"
l 162,500 "
"
- SOL DE••••••••••••••••••••••••••••• 2 280,581 "
Il
Ce budget est de •••••••••••• ;. 2 280 581 000 F CFA
Les soins aux traumatisés de la route représentant 10 ~ des activités
hospitaliers, ils emportent donc 10 %de ce budget, soit 1
228 058 100 F CFA.
Mais nous n'avons travaillé que sur 8,21 mois et non sur une année
entière. Nous obtenons donc :

113
19 004 841 F CFA par mois
et
157 170 035 F CFA pour les 8,27 mois
2 - Coût des médicaments et petits matériels utilisables
chez les traumatisés.
a) Liste des médicaments et petits matériels
A la date du 16 Avril 1984, une liste non exhaustive de certains mé-
dicaments et petits matériels a été dressée à la pharmacie centrale d'ap-
provisionnement des hôpitaux publics aveo les différents prix. Nous en
avons extrait pour information quelques médicaments et petits matériels
qui peuvent servir aux soins des traumatisés de la route. (voir do-
cuments l
et II).
Ces prix représentent au plus la moitié dans le commerce, où il faut
tenir compte des taxes douanières (100 %) et de la marge bénéficiaire des
officines.
b) Evaluation de la consommation en médicaments
Au C.H.U. de Cocody des bilans mensuels sont dressés, en matière de
consommation de médicaments, et ceci depuis que cet hôpital fonctionne
en Etablissement Public à Caractère Industriel et Commercial (E.P.I.C.),
c'est-à-dire depuis Janvier 1985.
A partir d'une référence portant sur les mois de Janvier et de Février
1985, nous pourrons rechercher le coat mensuel moyen en médicament, adap-
table à notre travail.
La consommation mensuelle en médicament étant évaluée à 9 050 900 F
en moyenne, et rapporté aux 8,27 mois de notre étude, elle sera de :
74 850 943 F CFA
Et sachant que les soins aux traumatisés de la route nécessitent 23 %
de ce montant, nous obtenons finalement :
Il 215 716 F CFA
3 - Cont des frais médicaux et hospitaliers endossés par les malades.
~
Ces frais concernent les différentes ordonnances médicales et les
frais d'hospitalisation.
a) Coût des ordonnances médicales
Les ordonnances délivrées aux traumatisés de la route contiennent
bien souvent :
- anti inflammatoires : 1 à 2 boîtes

114
- antalgiques 1 1 à 2 boîtes f
- Matériel de pansement (Alcool, compresses, gants, sparadrap)
- Serum antitétanique : 1 dose unique
- Antibiotiques : 2 boîtes au moins.
Ces ordonnances sont délivrées le plus souvent aUK sortants et aux
malades externes. Mais à l'époque de la présente étude la pénurie en médi-
caments était assez fréquente, et même les malades hospitalisés recevaient
des ordonnances, afin'
de poursuivre leurs traitements à l'hôpital.
Le montant de l'ordonnance est en moyenne estimée à la 000 F CFA, et
pour nos 2 546 blessés, à raison d'une ordonnance par personne, à :
25 460 000 F CFA
b) Les frais d'hospitalisation
Les frais d'hospitalisation seront estimés à partir du prix de la
journée d'hospitalisation par catégories de salles, et du nombre de jour-
nées totales des hospitalisations de nos 282 blessés.
Cont de la journée d'hospitalisation
----~------------~
Les prix pratiqués en la matière et disponibles au Bureau des Entrées
du C.H.U. de Cocody sont les suivants
- 1ère catégorie ••••••••••
la 000 F CFA par jour - Salle climatisée,
à 1 ou 2 lits ;
- 2e catégorie............
6 000 F CFA par jour - Salle non climatisée
à 4 lits ;
- 3e catégorie............
2 000 F CFA par jour
Salle non climatisée
à 8 ou la lits.
De ces différents prix en cours au C.H.U. de Cocody, on peut estimer
un prix moyen qui sera de 4 500 F CFA étant donné que la plupart des hospi-
talisés que nous avons visités personnellement étaient de condition
de vie
assez modeste. Seuls quelques malades aisés avaient séjourné en 1ère ca-
tégorie •.
Durée totale des séjours hospitaliers :
- - - - - - - - - - - - - -
-
Nous avons également compté cas par cas les différentes durées d'hos-
pitalisation et obtenu, pour les 282 hospitalisés 1 9 627 jours.
4 500 F CFA x 9 627 ••••••••••••
433 215 000 F CFA

OOCUMENT-I
115
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DESIGEATTOH
PRIX U!TIT.tl.IFΠ(F;CFA)
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1"190,49
S6ruiil-test anti AB •••••••••••••••••••••••••••••
1 190,44
Sé:r-tlm-tcst aIlti D•••• o •••••••••••••••••••••••••
3 201,5 2
Sodium bicar sol. iso~ 250•••••••••••••••••••••
163,{~
Sodium bicarbonaté •••••••••••••••••••••••••••••
550,00
Sodium chlorure 10 '1"••••••••••••••••••• "••••••••
19,5°
Sodium chlorure sol. i30t •. 500 •••••••••••••••••
~19,24
Sodium lactate 50 % •• ,. ••••••••••••••••••••••••
1 200,00
SoluCardenal à 40 mG •.•••••••••••••••••••••••••
21,3ft
SoluG~rdena1 Ù 200 ffiGc •••••••••••••••••••••••••
21,/~8
Sparadrap 5 m x 0,02 •••••••••••••••••••••••••••
82,00
Sparadrap 5 m x 0,10 •••••••••••••••••••••••••••
486,73
Sparadrap pcrÎoré 5 m :c 0,18 •• -•••••••••••••••••
777,92
SpasmaVeril1G (~O mG_••••••••••••••••••••••••••••
54,00
Synacthène 0,25 mG_ ••••••••••••••••••••• 0 ••••••
259,35
Synacthène Reta.rd l
r:1Co ••••••••••••••••••••••••
376,77
Terramycino inj I.V. 2508c ••••.•••••••••••••••
206,92
Terral71ycinc solu-Rctc..rd 250 ne•.•...•...•.••••.
253,00
Thiopcnta1 SOQi~uc 500 oc •.•.•....•••••.•...•••
112,66
Thiopcnta1 Sodique 1 C•••••••••••••••••••••••••
173,50
Thiophénicol inj 250 rilc ••••••••••••••••••••••••
358,37
Tllronb:1.S e 1.00 U. 1 ••••••••••••••••••••••••••••••
297,60
Tot~pcn 500 D G_••••••••••••••••••••••••••••••••
89,96
Tot~pcn l G•.••••.•....••.•.•..•..••...••....••
157,00
Vaccin anti tétaniq·ue 2 Ell ••••••••••.•••••••••••
17,75
Vaccin antitétanique dose uni~ue•••••••••••••••
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119
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Canules ventile
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B 560 ,00
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4 500,00
Cat{,t'1lt chrOfilé L.C 4/0 et 3/0 ••..••••••.•••••.•••
140 ,5°
CatGut chrOLlé A. C 2/0 •••••••••••••••••••••.•••••
136,,~0
Catc;ut chror.lê A.
1/2
O•••••••••••••••••••••••••
141 ,90
CéltC;Ut chroll1é Aie. 1/2 nO 2 •••••••••••••••••••••
157,.30
CatGUt chromé .'1..
3/D 00 •••••••••••••••••••••••••
15°,70
CatGUt simple li. 3/0••••••••••••••••••••••••••••
260,00
Catcut Normal simple et serti •••••••••••••••••••
135,03 à
15'1,80
Catgu.t sur bobine •••••••••••••••••••••••••••••••
175,00
318 ,00
Ceth6tcr &picranien ••• ••••••••••••••••••••••••••
59,00 ~
77,115
Cath~ter ST~ICA~l 130, ID1 à 20•••••••••••••••••
153,00
C2utèrc O.R.L.
électr~ nO 1 à 5.•••••••••••.••••
3 600,00
C2.utère-luf.1iùre O.R. L.
compl ••••••••••••••••••••
35 700,00
Ccrce~l".. pour frc.cttlre •••••••••••••••••.•••••••••
981,20
Ch2.S G c-c 10l1 •••••••••••••••••••••••••••••••••••••
5 1;95,00
Ci se a..u:: dl 0 r..L13R~D!J ~E •••••••••••••••••••••••••••••
.3 402.,00
Cisca~l:\\: oc~tciotorJc i:.,··4C @r~; ••••••••••••••••••••••
3 85 1 ,üO
Cisca.u:c 5. énucléation •••••••••••••••••••••••••••
2 593,00
Ciseauz E!:..J.";GOL.cf~ courbes ••••••••••••••••••••••••
6 203,00
Ci seauJ: B~~iiGOL~\\ ctro i t s •••••.•.•••••••••••••••••
6 301,00
ClcÏ d-:: serracc pr rrrH.li..·..J~•••••••••••••••••••••••
1 315,00
Clou b'5quill~ ti'bi~ FJ x B•••••••••••••••••••••••
2 02/~,00
Clou de K. r2diu~ 3 x 3 ~ 2~ ••••••••••••••••••••
1 250,00
Clou de tibia 6 y 6/ 22, 24, 26 cn~ •••••••••••••
2 /r50,00
Clou en coeur fé8ur 9 x 9 ff.1..........
• •••
2 301,40
Clou lCUHTSCB..811 radius 3 :: 3 :: 20......
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1 260,00
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210
cc
3 010
Clou li.t.L.C Lli.UGLIl-J ••••••••••••••••••••••••••••••••
3 010,10
Coapture ÙC D:ü~I3 Fénur ct tibi~, r~èius••••••••
,~ 493,50
Conpturc de 1Jiü:TI 3 hur~lG.rus •••••••••••••••••••••••
3 357,00
Corde pour m~chine à forer ••••••••••••••••••••••
931".35
Cout cn.u à phnlancc ••••••••••••••••••••••••••••••
2 219?[)0
Couteau amputation tous typ0s ••••••••••••••••••• de 3 OSt;.
a 6 696,00
Crin à·3 Florcllco ••••••••••••••••••••.••••••••••••
3[~1,50 ct
210,00
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605,60
1°1,00
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Davier ÙO L./uffiorl'T~••.••••••••••••••••••••••••••• 20 ~12,00 ~1 30 799,00
Dermntooc de GOJSj~•.•.••••. ••••••••••••••••••••
236 27o,00
Dcrri1atome d0 k~~GH()S•••••••••••••••••
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5
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161
Dra.ins cao1.tt. non perforés ••••.••••••••••••••••••
116,00
Dr::'..in cir:;arct te ••••••••••.••••••••••••••••••••••
190 ,00
Drain de Pill,I-ROS8•••••••••••••••••••• ~ ••••••••••
2·V.. ,50
Dr:l.in de nEOOIJ••••••••••••••••••••••••••••••••••
79,25
Appareil conplet de lli:DOlI •••••••••••••••••••••••
4°5,90
Ecarteur ùe BBCICli;\\HiI F. 1'1••••••••••••••••••••••••
31 680,00
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,;0 155,00
Ecart eur de GOSS1'T
G. l î••••••••••••••••••••••••
1 1/;.0,00
EC<:lrt cur dl? RHYnSCIIAK •••••••••••••••••••••••••••
32 602,00
Ecart eur de RI C~\\IlD D. 3V •••••••••••••••••••••••••
21 510,00
Eca.rtcur de 110LIGL\\YF G.~ .•
ct P.li ••••••••••••••••
3 155
1 58'1,00
Ecart cur pour dure-r~""'~rc •••••••••••••••••••••••••
3 123,00
E.'trier de BOLll.8n 3 ta.illes ••••••••••••••••••••••
3 075,00
Etrier de GRUPT c:l.8FI,:;}{D ••••••••••••••••••••••••
21 /,19,Où
Btrier de KIR~CI{lr8P ~ t~ill~s•••••••••••••••••••
13 797,01)
~tricr fi:::c 60 ct 90 Dli. •••••••••••••••••••••••••
17 Gc>-;, (J!.

110
Etrier fixe 115 mm•••••••••••••••••••••••••••
17 5°0,00
~tidtacier••••••••••••••••••••••••••••••••••
86
à.
55°,00
Fil de lin •••••••••••••••••••••••••••••••••••
81
à
286,90
Film de radio 35 x 35 cm•••••••••••••••••••••
160,00
~ilcl de radio 35 x 43 ~n••• ' •••••••••••••••• ~
197,50
Gants en latex•••••••••••••••••••••••••••••• &
80.05
Gouge courbe 1-1AC :t!,'VEN ••••••••••••••••••••••••
6 438,00
GouGe droite •••••••.•••••••••••••••••••••••••
2 311,00
Gouge droite HIi.C ~'VElJ ••••••••••••••••••••••••
6 438,00
Gouttière métallique bras ••••••••••••••••••••
1 913,00
Gouttière méta.l. pour l··I.S ••••••••••••••••••••
3 060,00
Gouttière métal. pour jambe ••••••••••••••••••
3 825,°0
Gouttière métal. pour II. inf•••••••••••••••••
5 900,00
Guide-clou de KUr-rTSCHER ••••••••••••••••••••••
6 357,00
Lame de bistouri nO 10 à 24 ••••••••••••••••••
39,25 à
46,00
Lame laryneoscope droite et courbe••••••••••• 10 395
à
Il 970,00
Laryn~scope de CHEVALI~••••••••••••••••••••
37 814,00
Lin serti (tous types) •••••••••••••••••••••••
98,80 à
152,35
Lin bobine •••••••••••••••••••••••••••••••••••
81,00
r~nche bistouri Américain••••••••••••••••••••
457,50 à
574,75
!ioteur chirurGical électrique ••••••••••••••••
29 150,00
Nécessaire à perfusion •••••••••••••••••••••••
70,00
Nécessaire à transfusion•••••••••••••••••••••
342,30
Uéeatoscope à l plaGe ••••••••••••••••••••••••
19 110,00
Néeatoscope à 4 plaees •••••••••••••••••••••••
70.45°,00
'tlylon sert i •••..•.....••••.•...••••.•••••••••
1 879,40
Ophtalmoscope de SI~-iIIAY••••••••••••••••••••••
39 530,00
Oscillomètre de PACHON•••••••••••••••••••••••
27 465,00
Perforateur à manivelle ••••••••••••••••••••••
24 110,00
Perforo.teur de KIRSCHHER •••••••••••••••••••••
37 175,00
Perforateur de !TEk\\TON•••••••••••••••••••••••
44 660,00
Pince à compresse ••••••••••••••••••••••••••••
1 269,40
Pince à disse à. [,Tiffe 15 cm •••••••••••••••••
388,80
Pince à dissect. FIŒJUili 15 cm ••••••••••••••••
2 132,,00
Pince à disséquer JL FAUR ••••••••••••••••••••
1 959,00
Pince à instruments ••••••••••••••••••••••••••
9 521,20
Pince à 1i6~tlent lareo •••••••••••••••••••••••
2 892,00
Pinces BJililGOL~'\\.••••••••••••••••••••••••••••••
2 387,00 à
4 930,00
Pinco compresse dc DOT~J•••••••••••••••••••••
2 264,00
Pinco coupante de LISTOR •••••••••••••••••••••
53 735,00
Pince d'Ol:1BREDANNE•••••••••••••••••••••••••••
l
165,00
Pince de CHAPUT •••••.•.•••••••••••••••••••.••
1 165,00
Pince de GOUGE 20 cm courbe ••••••••••••••••••
21 175,00.
Pince de lCELLY •••••••••••••••••••••••••••••••
1 150,00
Pince de KOCHER ••••••••••••••••••••••••••••••
1 100
à.
1 295,00
Pince de vL\\GILL enfant et adulte •••••••••••••
2 086,00
Pince en coeur •••..••.•.•••.•.••.•....••.••••
1 575,00
Pince GOUGE 4 articu1at ••••••••••••••••••••••
39 3üO,00
Pince hémostatique •••••••••••••••••••••••••••
3 175,00
Pince en T•••••••••••••••••••••••••••••••••••
3 219,00
Pince intestinale .\\1L13••••••••••••••••••••••
2 597,00
Pince pose-agrafo tŒCHEL •••••••••••••••••••••
1 250,00
Poche anus artificiel P.U••••••••••••••••••••
2 730,00
Poienéo pour scie GIGLI ••••••••••••••••••••••
3 676,00
Ruccords de soude droits •••••••••••••••••••••
Il 061,00
Rape ~ os droit de rtOORB•••••••••••••••••••••
15 939,00
Réan i1;:lat cur lûIBU•••••••••••••••••••••••••••••
31 0.30,00

121
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R::.:l1u'j~ur voile:> (~U ~)éÜ2.iG.
~ 532,00
238,00
Rondelle ~ouc vi~•••••••••••••••••••••••••••••
Ru~;in'3 costale LLO DOT:]: <irai te ••••••••••••••••••
39 l ,00
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100,01
co~t~lc' c10 DOY.j.'· (~.~·l1ch~~....
• ••••••••••
806,00
RUGin~ co::;toto~o L'cO OOY"'.J:..
• • •• • •
• ••••••
622,00
Sc~lp~l fin.................
• ••••••••••••••
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11 97°,00
Scir~ G.~ GIGLI COi1l:J1Gtc...
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3 912,7 0
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Scia rcc~~ncc sci~ )l~trc..
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Scie tour~~ntc F ..'lL.JJAJF •••••••••••••••••••••••••
39 655,00
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310,00
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• • • • • • • • • •••••••
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136,00
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590,00
Sor.d':c de F01~Y.....
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• • • • •
• ••••••
390
542 ,00
Sonde de POULIGJ~•• , •.••••
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l
225,00
l
153,00
Sonde E:ndotri:l.ch~;).lc••••••••• '.a.. , ••• '-.a,p' ••••••• •
216,00
Soude Cé..~stroduaclênc::lc.......
• ••••• •"'4J· .! •••'.
~30ndc t.::. o~:'YCGn,:; •••••••••••••••••••••• Il • • •

• • •
110,00
Stérilisateur d'J J"T.r;,,"I'...
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53 4b0,CO
T~blcttc ~Ol't 2-'tlis. • • • • • •
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Ti:l.blicr :ll1ti X
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• • • • • •
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• •••
15°,00
~ )65,00
Tenc.leur de vis ra'li.::5C:rILCli' •• '
• • • • ••
• •••
202,00
TC~1siowètre corllJl av. st.......
••
• •••••••••
5
6L
TCrr'lor.l~trc cra.dtté ••••••••••••••••••••••••••••••
r O,OO
Tour:1c;-vis lLG S}LllJ.l-D:~!............
••••
• ••
3 276,00
Trépan-vilbrc~uin.DOYillJ
••••••••••••••••••••••••
8 310,50
Vic tOll;'; ty~os.........
•• • ••• • • •
• •••••••••
3,67
5,30
Viscèrotor.lc d.:; luüTVILR •••••••••••,.
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2000,00
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n °1 4
122
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AU
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Janvier
)
Services
Février
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Moyenne
(1985)
)
)
:hirurgie ge
772.246
820.704
1 292.950
796.475
)
)
)
~eurochirurgie
139.966
163.641
303.607
151.803,5
)
)
:hirurgie 8e
833.105
1 143.859
1 976.964
988.482
)
)
Jphtalmologie 7e
307.383
354.087
661.470
330.735
)
)
)
3tomatologie 7e
264.938
383.653
648.591
324.295,5
j
)
J R L
7e
284.017
530.335
814.352
407.176
j
)
~éanimation
2 669.358
2 318.382
4 987.740
2 493.870
)
)
~lnc Opératoire
1 612.497
1 178.129
2 790.626
1 395.313
)
)
)
~adiologie
-
22.094
22.094
22.094
)
)
Jrgences chirurgie
1 080.113
1 327.255
2.407.368
1 203 684
)
)
)
:onsult.
chirurgie
10.405
167.799
178.204
89.102
)
)
:onsult.
Ophtalmo
316.190
409.149
725.339
3 6 2 . 6 (, 9 i, 5 > )
)
)
:onsult. Stomato
237.642
254.839
492.481
246~240,5
)
)
:onsult. 0 R L
235.680
264.329
500.009
250.004,5
)
)
)
-
1
rOTAL
8.763.540
9.338.255
18 101.795
9.05D.R97,5
)
)

123
4) Coût global des services médicaux et hospitaliers
En récapitulant les différents coûts, nous obtenons pour les
2 546 malades effectivement traités :
~
coût de fonctionnement :
157 170 035 F CFA
- coût des médicaments et petits matériels:
17 215 715 F CFA
Frais endossés par les malades
.. ordonnances ;
25 460 000 F CFA
• hospitalisation:
433 215 000 F CFA
- Total •••.•••••.•••••••••••••••.••••••••
633 060 750 F CFA
IV - COli T
DEL fI N D E M N l S A T l a H DES
VIC T l MES ,
1) Droit commun et responsabilité civile
Ils justifient l'indemnisation des dommages, quoique l'O.M.S. définisse
l'accident comme "un évènement non prémédité dont le résultat est un dom-
mage corporel identifiable. Le Code Civil stipule à ce propos que :
Il Tout individu est garant de son fait".
- Article 1 382 : 'Tout fait quelconque de l'homme qui cause à autrui un
dommage oblige celui par la faute duquel il est arrivé
à le réparer".
- Article 1 383 : "Chacun est responsable du dommage qu'il a causé, non
seulement par son îait, mais encore par sa négligence
et son imprudence".
- Article 1 384 : "On est responsable non seulement du dommage qu'on cause
par son propre fait, mais aussi du fait des personnes
dont on doit répondre et des choses qu'on a sous sa garde".
Il convient donc d~'réparer le dommage, tout le dommage, mais rien
que le dommage", de même que les préjudices occasionnés par le dommage,
qu'il s'agisse de préjudice matériel, moral, professionnel, esthétique,
d'agrément ou de la douleur ressentie (prestium doloris). Mais le préjudice
n'est réparé que s'il est direct, actuel, certain. Le préjudice futur est
également réparé.
- Article l 31.2, : "Celui qui réclame l'éxécution d'une obligation doit 1&
prouver". Le préjudice doit donc être déterminé par
une expertise médicale (dommages corporels) ou par une expertise mécanique
(dommages matériels).
'.

1 24
2) Procédure d'indemnisation des dommages corporels
a) Procédure juduciaire
L'indemnisation prend effet après analyse du dossier de l'accident
par le Tribunal.
Le dossier comporte initialement le procès-verbal du constat d'accident
et les déclarations de la victime et du responsable; ce dernier doit
produire l'attestation et le numéro de Police de son contrat d'assurance.
Les victimes font souvent la déclaration suivante: "J'ai été blessé dans
cet accident, je détiens un certifica~ médical; je me constitue partie
civile et porte plainte contre le responsable".
Le dossier désormais déposé à la justice suivra longtemps son cours ;
les témoins et différents protagonistes seront plusieurs fois interrogés
et entendus.
La responsabilité du propriétaire et de l'assureur du véhicule étant
finalement engagée, le juge se réfère aux certificats médicaux et au besoin
à l'expertise médicale pour fixer le montant des dédommagements. Et l'abou-
tissement de tels procès peut mettre quelquefois 5 ans du plus.
L'acte du jugement définitif est appelé GROSSE. La victime ou l'ayant-
droit, munie de cette grosse, se rend à la compagnie d'assurànce concernée
pour être dédommagé conformément aux résolutions du jugement qui bien
souvent a fait l'objet de nombreux débats entre la victime et ou son avocat,
le juge et l'avocat de l'assurance.
b) La transaction
Vue la longueur des procédures judiciaires, certaines victimes préfèrent
traiter les conditions de leur dédommagement directement avec l'assureur.
Ce moyen de dédommagement est appelé TRANSACTION. Le demandeur doit produire
une copie du procès-verbal du constat, les ordonnances, certificat et ex-
pertise médicaux. Il est alors dédommagé selon un bar~me qui bien souvent
est propre à chaque compagnie d'assurance.
Assez souvent dans les transactions interviennent des intermédiaires
appelés à tort ou à raison "Courtiers d'assurance".
3) Le bar~me des indemnités
En général l'indemnisation des dommages se fait, selon un barème of-
ficiel établi par la loi de Droit Commun.

125
Les chefsde préjudice pris en compte en Droit Commun sont :
l'incapacité temporaire;
l'incapacité permanente
les souffrances endurées ;
le préjudice esthétique ;
le préjudice professionnel ou d'agrément ;
les frais médicaux. (102)
a) L'incapacité temporaire
L'incapacité temporaire correspond à la période située entre l'accident
et la date de reprise du travail, date qui ne coincide pas nécessairement
avec celle de la guérison.
Il y a lieu de préciser que consolidation n'est pas synonyme de
guérison. La guérison correspond à la disparition de tous symptômes patho-
logiques, le blessé retrouvant son intégrité physique ou psychique. La con-
solidation correspond, elle, au moment où l'état de la victime est stabilisé
être
.
et où il ne peut pluslinfluencé notablement par un traitement. S'agissant
de fracture osseuse la consolidation sera considérée comme la soudure des
fragments de l'os.
Le terme de consolidation recouvre deux notions différentes selon
que l'on se place sur un plan médical ou juridique.
- La c~n~ol~~~ti~~~~~~~~~~ : c'est le stade auquel une lésion s'est ci-
catrisée anatomiquement, tout en laissant subsister certains troubles fonc-
tionnels susceptibles d'amendements par un traitement approprié. (L~i
(Loi Française de 1898 - Accident de travail).
- La ~~solid~ti~légale 1 est le stade auquel après consolidation ana-
tomique, il subsiste une invalidité" éventuelle à laquelle on ne peut plus
remédier par un traitement. (Loi française 1898).
En Droit Commun et en responsabilité civile, l'indemnisation de l'in-
capacité temporaire tient compte uniquement du revenu perdu du fait de l'im-
mobilisation temporaire dû au t~aitement des lésions (traumatiques).
b) L'incapacité permanente
Il s'agit de celle qui survient après consolidation légale. Le terme
d'incapacité permanente est donc consacré aux séquelles et infirmités dé-
finitivement acquises à la suite du traumatisme, qu'elles soient anatomiques
ou fonotionnelles, physiques ou psychiques.
La détermination de l'incapacité permanente est confiée aux soins
d'un médeoin expert. Cette détermination se fait par pourcentage.

DOCUMENT-III
DU D:li:G~ D'Il~'l~l..LI})rr!'ill (I.P.P)
1
Ali6n~,tion De:1.tCl.lc totale et incnrL'.l)le
.
100 )0
Perte cou~)lète [le li\\ Vif3iol1 (los ymu•• ·•••• ,., ••••••••••
100,'0
Perte cOl~lplè:te cle la vision cl 'un oeil
avec 6nuclG~tion•••••••••••••••••••••••••••••••••
)0 %
sans énuc16ation
.
25 ~:'.',/
Brèche 0;38eU3e supérieure ~ 12 CiI13 •••••••••••••••••••••
50 10
Surdité incnr~ble et totale des deus oreilles ••••••••••
40 ~~
ù. '\\..lne oreille
~ ..•
10 ~~
Ablo.tion totale Chl r,1axillaire inférieur •....••..••...••
60 70
Ablation tot.J.le ùu na:dllaire sup0ricur •••••...•.•.••••
50 ~b
S;yndrol;lc post.-eor.lii1otionnel subjectif, sans aucu...'1.e
i:lanifestation objecti vablc, au f:la:ô.iJUo •••••••••••••••
Syndrome post-coL1Dotiolmel objecti vable au ri12..xi.fiItUn •••••
Perts des deux bras on. des dem: mains ••••••••••••••••••
100 7:1
Perte des deux jw~beG ou deo del~= pieds ••••••••••••••••
100 C·jJ
Perta cl'ul1 brù.s (ou d'une ffiD.in) et d Inne jnmbe
(
, ,
. 1)
0\\.1
Cl t1l"1
P ~ e(
.
100 vp
Hembres supi~rieurf.;
Droit'
GaucllG
Perte cOl.lplète du bras •••••••••••••••••••••••••••••••••
75 070
65
'
~
Perte coaplète de l'a'l.:l.!lt-br2.s
(désarticul~tion du coude) •••••••••••••••••••••••••••
65 io
55 j~
Perte complète des mOUvCLlent;3 de l ' êpaulo ••••••••••••••
35 ~
25 j;J
Ankylose complète du coude (en position défavorable,
c'est-à-dire le orns forr:lél.nt avec l'avnnt-bras un
anGle inférieur n 70° ou supérieur a 1100 ) •••••••••••
40 % 35 ).)
Perte conplète den mOUVGDenta du ~oicnet
(aru~lose en nectitude) •••••••••••••••••••••••••••••
35 '10
)0 ï~
Fracture non consolidée du bras (pseudo.rthrose sans
correction chirurGicale possible) ••••••••••••••••••••
)0 %
25 (;
Perte co~plète de la main (dés~rtimllation radio-
carp i enne) •••.••••.••.•••••••••••••••••••••••••••••••
60 ra
50 1)
M'lputation totale du pouce •••••••••••••••••••••••••••••
25 10
20 ?J
,)
Ar.lput.ation totale de l'index." ••••••••••••••••••••••••••
12 % 10
Ar.1putation totale· du nedins •••••••••••••••••••••••••••••
8 ~
7 l'
Ampu~ntion totale de l'annulaire •••••••••••••••••••••••
6 Jo
5 j-l
l\\.input:1.tion totnle de lf.·auriculaire •••••••••••••••••••••
5 ~o
4 ~/:J
~~putation totale du pouce et de l'index •••••••••••••••
40 %
30 l'
Amputation totale du ponce et d 'lll doiGt
(autre que l'index)
.
30 "p'
70
25 ;?
Menbres inferieurs
Amputation ou p;).ralysie tot~lc (lu nci:1bre inf'érieur •••••
60 ",
Raccourcü:serilcnt du nenbrc inf·;rieur lle 7 cr.1 ou plus •••
15 ïo
Perte tot~lc des rnouvct\\cnts de la l"1;l.nche en LmuvL1.ise
atti tulle (flexion, acld.uction O1l a.1)dnction) •••••••••••
60 '!~,
A1:lputation au tier;;; sUi?,:rieu.L' de L'l. cui:1:':l~ •••••••••••••
70 /~

·~. .
127
Ankylose complLte du genou (cn position déf~vor~ble, c'cst-
~-L1ire forDant avec l'axe du Deuore un anele supérieur
~ 45°
· .•. ·.· .• ·.·
· .•..• · .. ····•···
••·• .•.
..\\mputation totale du piee"!.. (déso.rticulation tibio-tarsienne) ••
Infirmités diverses
Fracture des côtes avec séquelles fonctionnelles, par c8te
(la fracture d'une seule côte ne d01U18 pns droit à
illdelnnisation) ••...•••.••......•.•••...••..••.••••••.•••••
Fracture de la colonne oervicalo, dorsale ou loobaire sans
sic,ne I1euro!oCiql.1C •••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
Fracture d.u baE:sin, sans retcmtissefJent sur les articulations
des hanch3s (le taUL~ dû a la réduction de l~ mobilité
coxo-fér,lorale s'o.joute à ce taux. ) •••••••••••••••••••••••••
8 'p
Splénectomie ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• 10 à 15 ~J
ParapléGie (sentitive, motrice, sphinctérienne) ••••••••••••••
100 'l~

128
L'expert doit confronter le déficit physiologique imputable à l'ac-
cident et la validité restante afin de dégager, au terme de ce bilan, le
pourcentage destiné à éclairer le juge. (102)
Le bareme des incapacités permanentes en cours dans une compagnie
d'assurance est rapporté sur le document III pour information.
c) Les souffrances endÙrées
Elles sont d'appréciation subjective. Classiquement, on utilise des
adjectifs ou des adverbes d'importance croissante ou des chiffres :
minime 2 0,5 à l ; très léger = l ; léger = 2 ; modéré = 3 ; moyen a 4
assez important 2 5 ; important = 6 ; très important = 1
considérable> 1. (102)
d) Le préjudice esthétique
Il s'agit des "disgrâces" statique (cicatrices, déformations) et
dynamiques (boiterie, troubles de la mimique, modification des gestes, etc.)
L'importance de l'atteinte esthétique est nuancée par sa localisation
et par la personnalité de la victime (âge, sexe, et même parfois profession)
La méthode d'évaluation est la même que pOUr les souffrances endurées
(en adjectifs ou en chiffres).
e) Le préjudice d'agrément
En pratique, en aucun cas, le médecin expert ne doit évaluer un pré-
judice d'agrément. Mais il appartient à la victime d'établir l'existence
de ce préjudice d'agrément, en apportant la preuve de l'exercice effective
des sports; loisirs ou arts, et d'autre part, l'impossibilité pour elle
de s'adonner à ces activités du fait du sinistre.
L'indemnisation du préjudice d'agrément se fait par l'attribution
d'une somme forfaitaire.
e) Autres chefs de préjudice: il existe d'autres chefs de préjudices :
le préjudice moral et le préjudice matériel, en cas de décès de la victime.
f) L'application du barême
La traduction du bar'ëme en faits concrets et en somme d·' argent
figure dans le document IV.
4) Organismes chargés de l'indemnisation
a) Les assurances
Les assurances sont des sociétés de droit privé qui garantissent

129
l'indemnisation des. dommages. On dit communément, compagnies d'assurance.
Le contrat d'assurance est une convention entre assureur et assuré,
par laquelle, moyennant une prime, l'assureur s'engage à l'indemnisation
d'un dommage éventuel. On l'appelle communément assurance,
tout court.
Li~~~mbr!_~e~ C~~~ie~ : la liste des différentes compagnies
opérant en cate d'Ivoire est la suivante 1
l - ABEILLE - PAIX
• 19 - MUTUELLE AGRICOLE DE C. 1.
·
2 - ALLIANCE
1 20 -
MUTUELLE GENE. D'ASSURANCE
3 - AMERICAN INTERNATIONAL
: 21 - MUTUELLE GENE. FRANÇ. ACCIDENTS
ASSURANCES
•·
4 - AMER! CAN LIFE
: 22 - MUTUELLE DU MANS
:
5 - ASSURANCE GENERALES DE C. I.
: 23 - NEOCHATELOISE
:
6 - ASSUR. GENE. DE FRANCE-VIE
24 - NORTHEN INSURANCE
:
7 - BAL 0 ISE
25 - PATERNELLE
·
8 - C. A. M. A. T.
26 - RELIANCE MARINE
9-COLINA
27 - RHONE MEDITERANEE
:
10 - Cie NATIONALE D'ASSURANCE
28 - ROYAL INSU RANCE
Il - Cie AFRICAINE D'ASSURANCE
1
29 - SAINT PAUL FlRE & MARINE INSUR.
:
12 - Cie EUROP. D·'ASSUR. DE
: 30 - SOCIETE AFR. D'ASSURANCE & DE
MARCHANDISES ET BAGAGES
:
REAssUR.
13 - CONCORDE
: 31 - SECURITE IVOIRIENNE
14 - PRESERVATICE FONCIERE
: 32 - SOCIETE IV. D'ASSUR. MUTUELLES
:
15 - GANVIE
: 33 - SOCIETE NOUVELLE D'ASS. EN C.I.
:
16 - GUARDIAN
: 34 - SOCIETE TROPICALE D'ASSURANCES
:
MUTUELLES VIE

17 - LICENCES &; GENERAL INSURANCE
: 35 - UNION AFRICAINE
:
18 - LIBANo-surSSE
: 36 - ZURICH
Ces différentes compagnies sont de droit national ou étranger. Leur
nombre est diffioile à déterminer si l'on doit tenir compte des différentes
filiales que nous n'avons pas mentionnées ici.

130
nIDFdŒUS.~TIOH _Dq PR&JUDI Cjj; CO~~
(A titre tr~nsaetionnel)
1) !Tî • théoriQuement la victime doit ap~orter IG preuve d'une absence
de réounération par s
- Bulletin de salaire
- Attestation de l'employeur précisant que l'intéressé n'~
perçu aucune rémunération au cours de la période d'ITT.
, tt
t t'
CI-PS c'

C
t
t .
' .
-. - .. ,)
-
il.
es a l.on
,.;
.~erv:Lce
on en l.eux ....::: .. ~.,_,'."'~.' .1.' ••','_,J, .•
â défaut G~ dans la pratique l'indemnisation sc fera sur la
base de :
40 000 F (employés)
30 OOOF (mén~ères)
ne pas dépasser l 500 F par jour.
2) FRAIS llEDICAUX 1 sur justificatifs ( Consultation CHU la 000 F).
.
3) .IfE
de
o................
5 %entre
40 000 et
50 000
do
5. • ••• •
la
e. • • • • • • • • •
'1~ entre 50 000 et
90 000
de 10 •••.••••••••••••
20 /~ entre 100 000 et 120 000
au dessus de •••••••••
20 ~Io entre 130 000 ct 140 000
.
Valeur du point ErQ2ortionnall~ au tau~ d'IPP conservé et
;
inversement proportionnelle ù. l' âc:e de la victir:w.
4) Pm..~IUH DALOHI S :
très léGer •••••.••••••••••
50 000 a 70 000 F
léeer
'
.
100 000 F
modéré
................ 300 000 F
important ••••••••••••••••
400 000 F
très importan~•••••••••••
mo.xi 600 000 F.
5) ~_JU1)ICl!: D' AGIlliiYillJT :
Professionnel •••••••• non indomnisable ~ titre tran-
saetiorulel a prendre en compte du titre do 1'1. P. P.
6) PR~JUDIC~ l!:~T}~~I(4PE ; à l'appréciation, tenir compte de la pro-
fession, du sexo, de la situation des cicatrices ctc ••
Hininur,le • • • • • • • • • • • • • •
50 000 F
Na;d • • • • • • • .. • • • • • • • • • •
400 000 F

131
- Cas ill1.ln.!'~"'1..2F~.9~~ i~3;.oj~~~ dcanmler ('ccuz tëïJoins let très,
relever leur identité.
loi Cas d t'l..m~ J~.e~r_~9_~~:1J-n9E!'~ 1 f2.irc r6é;ul<.:.riscr la llui-ttance
par le reprêGentant lécnl (pore ou tuteur) avec ob,use
"Porte-forte" 0t transncttre 110riGinal [J. llo.vocat pour
hOI:lolocation devant la juridiction.
''Faire très L'.ttcntion si insta.nce de juccncnt tri:;s proche"
Cas de Décès ; dcsandcr à connaître IGS divers .\\yo.nts-droits
leur identité (fiche d'état civil ou ccrtifico.t de vi~)
vérifier la filiation
inàQnniser seulenent
les ascend~ts directs
les dcscend.o.nts
les proches colle.tèro.ux privilf~Ciês
PREJUDICE t:lORAL
.. _------._----
Conjoint ••••••••••••••••••••••••
l 000 000
Ascendants (parents)............
800 000
Grands parents..................
200 000
Thlf~tG âCés de + de l an
(Gernains ••••••••••
300 000 à 400 000)
(ConsancuiDs ou Uterins ••••••• 250 000)
PREJUDICB HAT&Il!;L : réconsti tuer les salaires (le la viotime
-
-
(AGe du Décès) retraite pour la mère ct gajorité
pour les en~ants.
Prévoir ensuite une part pour le défunt = 25 %
Il
li
"
les épouses
Il
Il
" les enfants
rIota : Pour épou8e coutumicre apres vérification de la communauté
de vie Préjudice Qoral uniquenent.

132
b) La Caisse Nationale de Prévoyance Sociale
La C.N.P.S. est le premier et le principal système de sécurité et
d'assurance sociale en Côte d'Ivoire. Elle est créée par décret de 1960.
Sa gestion est alors confiée à la Caisse de Compensation des prestations
familiales et accidents de travail. En 1972, la Caisse de Gompensation
prend le nom de Caisse Nationale de Prévoyance Sociale.
Les prestations sociales de la C.N.P.S se font sous 3 ·formes qui sont :
les allocations. familiales, la réparation des accidents de travail et maladies
professionnelles et les Pensions de retraite. Les bénéficiaires de ces
prestations sont des travailleurs dont l'employeur verse à la caisse une
cotisation qui est en fait une retenue sur le salaire de l'employé, sous
la forme d'une assurance au profit de l'employé.
Cette cotisation est fonction de l'importance de l'entreprise et du
risque du métier exercé , du bureaucrate au machiniste elle passe de 2 à
5 %du Salaire.
La C.N.P.S. indemnise donc certains types d'accidents de la circu-
lation considérés comme accident de travail. Il s'agit des aQcidents sur-
venus pendant les heures de service, impliquant les véhicules de service
et d'entreprise
il s'agit également des accidents de trajet qui survien-
nent aux heures normales où l'employé se rend de son domicile à son travail
et inversement.
c) L'indemnisation par la C.N.P.S des préjudices
- ~~f~!~~~dic~~ : Dès la déclaration de l'accident, la victime reçoit
de la C.N.P.S un carnet d'accident qui comporte plusieurs volets :
certificats médicaux, ordonnances, etc.
Ainsi la C.N.P.S prend en charge, les honoraires des médecins privés,
les frais d'hospitalisation, les médicaments, et même les prothèses dentaires
et autres appareillages médicaux.
- Les_inde~tés i~~~!ièr~ 1 Il s'agit de sommes d'argent versées. au
blessé en arrêt de travail par la C.N.P.S à partir du lendemain de l'ac-
cident.
Les indemnités journalières sont payées selon un barème qui prend
en compte le salaire journalier de l'employé, le nombre de jours de repos
nécess1t~s par le traitement et la convalescence (I.T.T) et le préavis de
l'employeur qui est fonction de l'ancienneté: 8 jours pour 1 an d'ancien-

133
neté J 15 jours pour 2 ans d'ancienneté, etc.
Le montant du préavis est déterminé par le produit du salaire jour-
nalier par le nombre de jours de préavis (8, 15 jours ou plus).
Le repos non payé par l'employeur est indemnisé par la Caisse selon
deux modalités :
- une période de demi-salaire, qui comprend les 28 premiers jours
de repos, amputés des jours de préavis ;
- une période de 2/3 de salaire journalier qui part du 2ge jour
jusqu'à la guérison.
Le salaire journalier de l'employé est déterminé à partir du bulletin
de salaire du mois précédant l'accident, où seuls sont pris en compte les
jours ouvrables et non fériés.
Par exemple pour un mois de 30 jours comportant 5 dimanches, le sa-
laire journalier sera calculé en divisant le salaire mensuel précédent par
25 (jours ouvrables).
L'exemple pratique dans ce cas est celui de Mr ASS.Y., 32 ans, con-
ducteur d'engins, 3e victime d'un accident survenu le 11 décembre 1983 à
1 h 30, sur la route du Zoo, au niveau des 220 logements. Un caterpilar
transporté par un camion Berlier a rompu ses attaches pour venir heurter
violemment la cabine, séquestrant ses quatre occupants dont trois seront
gravement blessés. Ils seront extraits de la cabine par de gros moyens de
désincarcération et évacués au C.H.U de Cocody par les Sapeurs Pompiers.
L'examen retrouvera chez M. ASS~
Y. une fracture ouverte de l'extrémité
inférieure des deux os de la jambe gauche pour laquelle, parage et plât~e
fenétré cruropédieux seront nécessaires. Il sort après 36 jours d'hospita-
lisation et aura un certificat de guérison de 269 jours.
C'est donc sur ces 269 jours que se baseront les calculs.
- Le salaire du mois de novembre 1983 est de 82 848 F CFA ; et ce
mois comportait 25 jours ouvrables. Le salaire journalier est donc de :
82 848 s 25 • 3 313 F CFA
le préavis est Qe 8 jours, pour 3 313 F CFA par jour et donne &
26 504 F CFA.
la période des 28 premiers jours ou période de 1/2 salaire comprend
également les 8 jours de préavis. Il ne reste à payer que &
(28 - 8 a 20) X 3 ~13 • 33 130 F CFA.
la période de jours restants ou période de 2/3 de salaire, qui
part du 2ge jour au 26ge jour est indemnisée de la manière suivan~1

134
(269 - 28 • 241) x 1 x 3 313 ~ 532 288 F CFA
3
L'indemnité journalière totale versée à Kr ASS; Y. est de
591 922 F CFA.
Cette somme correspond à peu près à celle que son employeur lui aurait
normalement payée s'il avait travaillé pendant ces 269 jours. Seulement
il y a un manque à gagner, oar 269 jours font 9 mois de 30 jours moins
1 jour. Le salaire de 82 848 F CFA par mois pour un rappel de 9 mois serait
de 145 632 F CFA. Kr ASS~ Y. perd donc 153 690 F CFA.
Mais oette somme étant verséepour l'I.T.T., Mr.ASS~ Y. doit encore
se faire indemniser par l'assureur du véhicule ou du caterpilar pour les
autres préjudices.
- ~'~c~te ~~_!~la!~! 1 Il s'agit d'une indemnité journalière, versée
mensuellement au blessé qui suit encore un traitement. Il est payé sur la
demande du blessé, demande qui comporte: une déclaration dtaccident, un
certificat médical et le bulletin de salaire du mois précédant ltaccident.
Il est calculé selon le baréme de l'indemnité journalière: préavis, période
de 1/2 salaire, puis période de 2/3 de salaire à compter du 2ge jour.
L'acompte n'est jamais anticipé et se paie sur fourniture de 'certificats
médicaux de prolongation. Le règlement définitif est effectué à la vue du
certificat de guérison.
- ~~! : On paie une rente lorsqu'il existe une incapacité permanente
soit partielle, soit totale, ou en cas de décès (rente viagère aux ayants-
droit) •
Le montant de la rente (R) est fonction du taux d'I.P.P. et du
salaire (S) :
Ji.P.P.
R
S

x
2
1
al
R
-
S
x
20
... 10 dlC!
- Exemp e 1 I.P.P ... 20 ~
-
~
2
Si le taux d'I.P.P. est supérieur à 50 %, le calcul est différent:
R
S x ( 2Q.
R t l P P
Reste I.P.P.)

2 +
es e
• •
+
2
- Exemple 1) : I.P.P • • 60 % (50 % + 10 %)
10
R ... S x( ~ + 10 + - ) • 40 %S
2
2) : I.P.P ... 100 %( 50 % + 50 %)
R

S
x (2% + 50 + ~ )- 100 %S
2
On ne dépasse pas 100 %d'I.P.P.

135
En cas de décès, la C. N. P. S. paie
- les Pompes Funèbres ;
- un capital décès qui est l'équivalent de 3 mois de salaire;
et une rente viagère qui est de 30 ~ du salaire pour le conjoint
et de 15 %du salaire pour les ayants-droit.
- Le capital constitué 1 A partir du montant de la rente annuelle, on peut
- - -
- - - -
déterminer un chiffre global qui est appelé le capital constitué.
en cas d'I.P.P" · C = R annuelle x 16

en cas de décès • C = R annuelle x
8
·
- ~~ch~ 1 Le capital annuel constitué sur 16 ans (ou sur 8 ans en cas
de décès) peut être versé au bénéficiaire qui en fait la demande, après un
délai impératif de 5 ans à partir du lendemain de la date de consolidation.
Si aucune demande n'est formulée jusqu'à 1 ans, elle ne sera plus recevable.
Mais on continuera de percevoir la rente.
Le rachat est payé au quart lorsque l'I.P.P. dépasse 10 %, et les
deux tiers restants de la rente sont perçus régulièrement. Mais si le taux
d'I.P.P. est inférieur à 10 %, le rachat est payé en totalité, et le dossier
est classé.
5) Montant des indemnisations opérées par les différents organismes
a) Les Compagnies d'Assurance
- ~~p~~~~~~iét~_~~Ab~d~a~ : Du 1er janvier 1984 au 31
janvier 1985, 612 dossiers d'accidents corporels survenus en 1984 ont été
déclarés occasionnant une charge totale ou provision de :
2 515 823 866 F CFA
De cette provision, 535 788 988 F CFA ont été réglés au total à la
date du 31 janvier 1985. Il reste à la charge de l'assurance 1
1 980 034 818 F CFA.
Dans le même temps 2 113 dossiers d'accidents matériels de 1984 ont
été déclarés dont 145 sont olassés sans suite, occasionnant une charge de 1
43~914 641 F CFA. Il a été déjà réglé pour 234 017 896 F CFA, laissant
encore à la charge de l'assurance 1 202 956 145 F CFA.
A travers ces différents chiffres, on remarque la fréquence des ac-
cidents matériels par rapport aux accidents corporels, et l'importance con-
sidérable des dommages corporels par rapport aux dommages matériels.

136
- Pour l'ensemble des ~~E~~~en C. l. : Le montant des dédom-
magements effectués par lrensemble des Compagnies peut être disponible au
Comité des Assureurs ou à la Direction Générale des Assurances. Mais tous
les chiffres de 1984 n'étant pas encore parvenus, nous n'avons reçu que
ceux de 1982 et 1983.
- 1982 : 2 809 049 384 F CFA,' toutes causes comprises (matériels et
corporels)
- 1983 : 13 297 061 273 F CFA, ce qui donne une augmentation de
3 488 017 889 F CFA ou de 34,5 %. Or nous savons que les
accidents augmentent chaque année et sans cesse. Si nous prenons une pro-
gression de 20 % entre 1983 et 1984, le montant des réparations réglées
en 1984 sera estimé à : 15 956 480 728 F CFA.
b) La Caisse de Prévoyance Sociale
Il est à noter que les accidents de travail indemnisés par la C.N.P.S
en 1984 sont antérieurs à 1984 ; un petit nombre seulement est contemporain
de 1984. Ces accidents comprennent
les accidents sur le chantier, les accidents avec véhicules d'entreprises
et les accidents de trajet. Les proportions entre ces différents types
d'accidents n'ont pas pu nous être communiquées.
Les coftts des différentes indemnités payées par la C. N. P. S. en
1984 pour ces 3 types d'accidents sont :
- Frais médicaux :
H8pitaux publics ••••••••••••••
36 001 022
Médecins privés•••••••••••••••
269 711 010
Pharmacies •••••••••••••••••••
243 814 989
Prothèses dentaires •••••••••••
2 166 150
Appareillage••••••••••••••••••
24 085 283
Transport - Frais de Séjour•••
42 221 411
Frais funérailles •• ~ ••••••••••
60 000
constats ••••••••••••••••••••••
99 000
Reclassement professionnel ••••
!.O 432 894
TOTAL •••••••••••••••••••••••••
658 584 485 F CFA
- Rentes •••••••.••••••••••••••••
186 296 351 F CFA

137
- Racha~ ••••••••••••••••••••••
134 390 094 F CFA
Coût total ••••••••••••••••••••
3 035 191 133 F CFA
A supposer que les accidents de véhicules d'entreprises et les ac-
cidents de trajet représentent 45 %des trois types d'accident de travail,
les accidents de chantier occupant largement les 65 %, nous obtenons :
1 366 836 260 F CFA
Ceci représenterait le coût des accidents de la circulation indemnisés
par la C. N. P. S. en 1984.
V
COUTS DES ACCIDENTS CORPORELS ET DES VICTIMES
Il faut signaler tout de suite que la vie humaine n'a pas de prix.
Le calcul économique ne s'attache qu'aux frais directs et indirects oc-
casionnéspar les blessures e~ les décès. Ce sont:
- les dommages matériels
- l'évacuation des blessés et le ramassage des morts sur la
voie publique
- les soins médicaux et l'hospitalisation
les funérailles
les différents préjudices
la perte de production et de soutien aux proches qu'elle ~oit
temporaire (I.T.T), permanente, partielle (I.P.P.) ou totale
(invalidité ou décès).
Au cours de cette étude nous avons enregistré 1 558 accidents ayant
fait 2 511 victimes dont 25 sont décédées en dehors de l'hôpital; 2 546
ont donc été traitées dont 43 sont décédées à l'h6pital.
Au titre des différents chefs de préjudice nous avons noté 1
- I.T.T : 142 208 jours pour les malades traités efficacement J
- I.P.P. : 1 amputés, Il édentés, 5 paralysies complètes,
315 traumatisés crâniens
- décès
68 cas, dont 12 mineurs « 20 ans).
A) COUT DES BLESSES ET DES MORTS
1) Le coût des funérailles
Les éléments spécifiques de ce ooût sont :
- l'enlèvement sur la voie publique qui est de 1 19 960 F CFA

138
~!~~~ : 5 500 F CFA les 2 litres;
~séA~~r à !~~~Egu~ : 5 000 F CFA par jour à partir du 8e jour
le corbillard
- 11 635 F CFA/trajet à Abidjan (95) ;
300 F/km/trajet au départ d'Abidjan vers les villes
de l'Intérieur (en moyenne) ;
~~~!! : 13 500 F à 250 000 F CFA, avec une moyenne de 15 000 F CFA
Les cérémonies funéraires : le cont des cérémonies funéraires est fonction
---------
de l'ethnie, de la religion (peu conteuses chez les musulmans ).' de l'âge
et de l'importance sociale de la victime. Une moyenne de 150 000 F CFA
ne serait pas excessive, dan~ la mesure où il faut compter les dépenses in-
directes des proches pour l'organisation de la cérémonie (courses, com-
muniqués, bâches, etc ••• ) et la contribution de la communauté locale qui
doit compatir au deuil de chacun de ses membres. Dans certaines régions
une cérémonie conte en moyenne 500 000 F CFA; elle peut aller jusqu'à
un peu plus du million F CFA.
Au total : nous accorderons une somme moyenne de 300 000 F CFA par funé-
raille, et pour nos 68 décès une somme de 20 400 000 F CFA. .
2) le cont de l'immobilisation temporaire
Ce coût est basé sur le revenu de la victime salarié ou non, preuve
à l'appui, et du nombre de jours d'incapacité.
Le tableau 6 nous révèle que 33 ~, soit 849 victimes sont mineures
(moins de 20 ans) et ne travaillent pas encore. Il faut dire cependant que
certains enfants déscolarisés ont déjà de petites besognes rémunérées.
C'est l'exemple d'un petit cireur de chaussuresde 16 ans qui est décédé
des suites de ses blessures. Mais pour les enfants encore scolarisés, les
lésions traumatiques peuvent occasionner de graves préjudices scolaires.
- Le revenu de base
Le revenu de base, à défaut d'un bulletin de salaire est le SMIG
(Salaire Minimale Interprofessionnel Garanti) 35 000 F. En tenant compte
des diverses primes et indemnités ou heures supplémentaires possibles, le
salaire mensuel peut passer facilement à 50 000 F CFA. Pour les calculs
nous prendrons une moyenne de l 500 F CFA par jour comme indiqu~ sur le
document IV.

139
- Le nombE~_de-l~~E~ d'I.T.~.
Le nombre total de jours d'I.T.T. retrouvés est de 142 208 jours;
la part des mineurs étant de 33 %soit 46 929 jours, le calcul ne s'ap-
pliquera qu'à 95 279 jours.
- Au total : nous obtenons au total :
1 500 F CFA x 95 279 = 142 918 500 F CFA.
3) Coût des incapacités permanentes,
Pour la suite des calculs de préjudices nous utiliserons comme base
le bar~me des documents III et IV.
- Amput::~~~
- doigts : 2 cas mais 3 doigts en tout.
(7 % en moyenne par doigt) •••••••••••••
21 %
- jambes et pieds : 4 cas dont une amputation
double (60 ~ x 3 + 100 ~) •••••• 280 %
B. B. : On ne dépasse pas 100 %par personne.
60 al
- avant-bras : 1 oas...............................
JV
- Pertes des dents
- incisives : 11 cas, mais 17 dents en tout
(1 % par dent) (102) •••••••••••••••••
17 %
- paraplégies: 4 cas à 60 ~••••••••••••••••••••••• 240 ~
(possibilité de regression partielle ?)
paralysie du bras gauche: 1 cas •••••••••••••••••
45 %
- Traumatismes crâniens :
------------
- Synd. post-commotionne1 possible : 315 cas
en moyenne 5 % par cas.............................. 1 5·75 %
- Total.............................................
2 238 %
Selon le document IV, nous pouvons prendre en moyenne 100 000 F CFA
par point c'est-à-dire par pourcentage:
100 000 F x 2 238 = 223 800 000 F CFA

140
4) Le "Prestium - Doloris" : il sera considéré comme moyen ou modéré, et
rapportera 300 000 F CFA à chaque victime, et aux 2 503 survivants :
300 000 F x 2 503-= 150 900 000 F CFA
5) Coût des indemnités en cas de décès
a) Le préjudice moral
Il sera estimé en moyenne à l 600 000 F CFA par victime , et pour
les 68 victimes :
1"600 000 F x 68 ~ 108 800 000 F CFA
b) Le préjudice matériel
Il traduit effectivement la perte de production future ew le soutien
possible aux proches. Il est indemnisé en tenant compte de l'âge et du
salaire.
Pour l'âge, il sera calculé une moyenne d'âge à partir du tableau 6.
Elle est de 33 ans. Nous retiendrons l'âge restant jusqu'à la retraite,
c'est-à-dire 22 ans.
Pour le salaire, nous retiendrons 45 000 F CFA en moyenne (1 500 F
par jour), soit 540 000 F CFA par an. Parmi les victimes décédées 12 sont
des mineurs sans revenu. Le calcul portera donc sur les 56 adultes.
540 000 F x 22 x 56 = 665 280 000 F CFA
Pour les enfants on peut accorder une indemnisation forfaitaire de
2 500 000 par cas soit pour les 12:
30 000 000 F CFA
Au total : pour les 68 cas de décès, le coût du préjudice matériel
sera de :
695 280 000 F CFA
6) Le coût des
Expertise et -
Certificat 'médicaux
a) L'expertise médicale : Alle est souvent nécessaire pour départager
les différentes parties : avocat de la victime, le juge et l'avocat de
l'assurance.
En principe, et surtout si l'expertise est ordonnée par la justice,
l'expert ne doit en aucun cas recevoir directement des honoraires d'une
de~ parties. Le Juge fixe le montant de la rémunération de l'expert et
ordonne la consignation de cette somme au greffe.
Le montant de l'expertise médicale, souvent exigé en Côte d'Ivoire,
est de : 50 000 F.

141
b) Le certificat médical : Le certificat médical est tout simplement in-
dispensable, à cause de son raIe descriptif, car il doit faire le bilan
initial des lésions. Le second rôle non moins indispensable du certificat
médical est de fixer la durée de l'incapacité temporaire de travail fat-
elle provisoire.
Le prix du certificat médical en cours en cate d'Ivoire est de
15 000 F CFA.
c) Montant total des expertises et des certificats médicaux
L'expertise sera nécessaire chez un certain nombre de nos blessés.
ceux hospitalisés et non décédés: 282 - 43 = 239
ceux assez gravement atteints, mais suivis en externe : 879 cas
Pour ces 1 218 blessés l'expertise coûtera en tout
50 000 F x l 218 = 60 850 000 F CFA
Le certificat médical sera nécessaire pour tous les survivants :
15 000 F x 2 503 = 37 545 000 F CFA
Le montant total est donc de
98 395 000 F CFA
B) COUT DES ACCIDENTS CORPORELS &~ DES VICTIMES
Le coUt global des accidents corporels et des victimes de cette
étude (1 558 accidents corporels et 2 571 victimes) est consigné au
tableau 14.
Il est de :
3 614 036 770 F CFA

142
TABLEAU ]5
TABLEAU RECAPITULATIF DES COUTS DES ACCIDENTS
CORPORELS ET DES VICTIMES
~
COMPOSANTES
:
MONTANTS F. CFA
)
~--------------------------------------:--------------
-----j
~
DOMMAGES MATERIELS
:
746 283 700
~
(
Constats :
:
2 348 700
)
! Expertise :
:
14 445 000
1
(
Remorquage :
:
3 500 000
)
C
:
)
(
Réparation :
:
726 000 000
)
«
:
)
EVACUATION DES VICTIMES :
:
194 198 820
)
~
G.S.P.M. + S.A.M.U C i V i l : :
188 389 320
~
«
:
»
Particuliers 1
:
2 044 500
(
:
)
(
Ambulances ordinaires : :
765 000
)
(
:
)
(
Avions :
: . 3 000 000
)
(
:
)
(
SOINS HOSPITALIERS :
:
633 060 750
)
·
)
Fonctionnement du C. H. U. :
·
·
157 170 035
)
·
·
)
Médi cament :
·
17 215 715
)
··
)
Ordonnances :
··
25 640 000
)
1
)
Hospitalisation:
1
433 215 000
)
1
)
INDEMNISATION DES VICTIMES 1
1
2 020 093 000
)
1
)
~
Expertises + C.M. :
:
98 395 000
~)
(
I.T.T. 1
1
142 918 500
l.P.P.
1
1
:
;
223 800 000 »
·
1
Prestium Doloris :
:
750 900 000
,(
1
)
~
Préjudice moral 1
1
108 800 000
)
!
j
Préjudice matériel :
695 280 0 0 0 1)
(
FUNERAILLES 1
:
20 400 000
)
(.
TOTAL 1
1
3 614 036 770 F CFA
)
( ' - - - - - - - - - - - - - - - . . . . ; : _ - - - - - - - - - - - - )

143
VI
COUT DES ACTIONS POLITIQU~S ET SOCIALES DE PREVENTIONS ET
DE SECOURS
Comme nous venons de le voir les accidents de la route coûtent
d'énormes sommes d'argent, tant aux victimes, à leurs proches qu'aux
responsables couverts par les compagnies d'assurance. Mais l'incidence
économique des accidents de la circulation s'étend plus loin encore et
touche beaucoup d'autres secteurs de la société, directement ou in-
directement. Et chacun en pâtit un petit peu, s'il ne compatit pas.
C'est pourquoi, devant la recrudescence des accidents,les pouvoirs
publics ont dû réagir et prendr~~ertain nombre de mesures. Ainsi
des structures qui existaient ont dû être réorganisées et celles qui
n'existaient pas ont été mises sur pied ; des moyens financiers qui auraient
Pu servir ailleurs ont été débloqués. Il s'agit d'un véritable problème
de Santé Publique, et les mesures à prendre contre ce fléau social doivent
obéir à un programme de lutte basé sur les méthodes épidémiologiques.
C'est ainsi que :
- un organisme a été créé, l'office de la Sécurité routière auquel est
assigné la tâche de réaliser les objectifs de ce programme, à savoir :
entreprendre les études nécessaires, proposer des solutions et veiller à
l'application des résolutions adéquates.
_ d'importants moyens ont été mis à la disposition des Travaux Publics
pour l'aménagement, la construction et l'entretien des routes.
- la SICTA, Société Ivoirienne de Contrôle Technique Automobile a des an-
tennes dans les grands pôles du pays et les contra les techniques se sont
intensifiés touchant même les véhicules nouvellement sortis de l'usine.
- les Agents de la Police (C. R. S.) et de la gendarmerie (Brigade routière)
sont formés en grand nombre pour la surveillance des grands axes routiers
et carrefours dangereux.
- le sécourisme a été developpé et est maintenant une notion bien admise,
quoique sa divulgation n'est pas encore effective.
- le S.A.M.U et le G.S.P.M. sont de plus en plus encouragés quoique leur
décentralisation met encore un peu de temps.
Dès lors, i l va s'en dire que cette nouvelle organisation
n'existera pas sans créer de nouveaux besoins~sans exiger de nouveaux
moyens pour son fonctionnement et son efficacité.

::n) Coût; de l' O.SE.R
Outre la rénumération des Agents affectés à l'Oser l'office
fonctionne avec un budget qui est de :
- I983 :
2I4.700.000 F C.F.A.
- I984 :
I7I.460.000 F C.F.A.
2),
Chiffre- dtaf-:faire de la S.I.a.T..A.
La SICTA fonctionne comme une entreprise à caractère commercial,
et fait rentrer plut8t de l'argent son chiffre d'affaire de I983 a
été de 789,4 millions de F. CFA avec un taux d'actualisation de 5%,
le chiffre de I984 pourrait passer à 828,84 millions.
3) Coût; dm S.A.M.U. et du cr.S.P.M.
Le S.A.M.U. et le G.S.P.M. recevaient une subvention de l'Oser.
- I983 :
80 MILLIONS F C.F.A.
- I984 :
70 MILLIONS F C.F.A.
Mais depuis Janvier I985, le S.A.M.U. civil et militaire
(G.S.P.M.), est détaché de l'Oser.
- Son budget de fonctionnement est de: I47,7 millions F C.FA.
- Son budget d'investissement est de: 70 millions F C~F.A.
4} Coûu de la C.NIeP.S.
La C.N.P.S. intervient dans le cadre des aotions sociales.
Sonbudget de fonctionnement est de:
- I983 : I9.036.892.000.F.C.F.A.
- I984 : 34.249.43I.000 F C~F.A
Pour ses prestations sociales, elle a déboursé, pour les
accidents en général:
3.035.I9I.730. F C.F.A.
En fait, il s'agit là plut8t d'une redistribution des
cotisations, qui ne peut-être considérée comme une charge pour
la société.
~) Coû~ des ~éal±Sations et du fonctionnemenu des services
desTra~ux Publ±cs
a -
Budget
de 'onct~nement
- Direction et contrôle des grands travaux
1983
:
4.220.360.000 r CFA
.
1964
4.315.360.000 r CFA

145
- Laboratoire du 8~timent et travaux Publics
1983
1.876.970.000 F CFA
1984
1.909.640.000 F CFA
- Ecole Normale Superieure des Travaux Publics
.
1983
2.643.130.000 F CfA
1964
2.565.950.000 f CfA
b -
GRANDES
REALISATIONS
Les grandes réalisations en Travaux Publics sont en g~néral confiées à des
entreprises de droit privé (COLAS
VIANINI,S.S.T.P., LEFEBVRE ).
Les coûts de quelques aménagements routiers sont rapport~s dans le document
y pour information.
Ainsi depuis 1980 notre pays compte 45.000 km de route, la voie urbaine non
comprise, dont 29.000 km de pistes ou route:! rurales, 13 000 Km de routES principales
en terre et 3.100 Km de routes revêtues ( 119).
Un kilomètre de route bitumée revient à peu près 100millions de f CfA.
c -
Entretien du réseau routier:
L'entretien des routes est confié'- aux soins des sections r~gionales des
travaux Publics qui disposent
de differents types d'engins :
Suldozers
Niv~leuses ( Caterpilar )
Chargeuse
- Dameuse

146
Planche
°21
- La Société Ivoirienne de Contrôles Techniques Automobiles et
Industriels.
- Actuellement
22 stations d'inspection techniques dans tout le
pays dont 2 à Abidjan.
-
Ici une vue de
la station de Vidri
(Abidjan).
Source
Sécurité Routière.
( 99
).

--1
1
147
L)OCUMENT
Y
COUT DE L'AMENAGEMENT DES ROUTES
Cette annexe a pour but de présenter un certain nombre de coOts unitaires à des mesures
de sécurité routière :
- aménagements urbains
- aménagements
en rase campagne
- prévention des accidents
1)
Aménagements Urbains
- passage piétons avec une simple peinture ( durée de vie : 18 mois) :
1.500 F.
CfA / m2
- Passage piétons avec enduit ( durée de vie: 4 ~ns):
4.500 F.CFA 1 m2
- bande centrale continue ou discontinue de 0,15 m de large:
300 f CfAI
ml
Barrière de protection des piétons
30000 F.CFA/ml
- panneaux de signalisation :
- de police ( gamme norma~diamètre,B50mm)
( type stop, limitation de vitesse, sens interdit, etC ••• ).
50 000 F.CFA l'unité, y compris la pose dans le cas d'un marché passé
avec le fabricant, de 75 000 F. CfA à 100.000 F CFA l'unité y compris
la pose dans le cas d'un marché global de génie civil.
- directionnels: de 160.000 f.CfA à 200.000 F par m2 dans le caS d'un
marché avec un fabricant, de 300.000 f CFA par m2 dans le cas d'un marché de
génie civil.
sur routes à deux fois deux voies ou plus
- glissière métallique: 14.000 F CFA/ ml
- glissière typa New Jersey: 25.000 F.CfA/ml
... terre plein central:
18.000 f CFA /ml
- piste cyc~able : 12.000 r.CFA/ml ( mètre linéaire)
- aménagement de carrefour : le coût varie selon la complexité du
carrefour et la technique utilisée. J\\ Abidj an, la pose de feux
réglés par micro-régulation revient entre 8 000 OOOF.CFA et 12.000.
000 f CFA hors taxes. On a donné ci-après le délai estimatif des prix
pour l'aménagement d'un
carrefour à quatre directions.

DETAIL ESTIMATIF
MICROREGULATION
CARREFOUR N°
413
Bd DU GABON -
RUE P.
ET M.
CURIE
,- --, -------, - - - , -
1
1
1
PRIX UNITAIRE:
DES l
G NAT ION
IUNITEt
QUANTITE:
PRODUIT
1
1
.
.
.
1
1
1
HORS TAXES
1
1
1
1
1
1
- 1
- .
.--- - - - - - .
1
1
1
Fourniture d'un
feu
tricolore simple
face
~ 200 mn
y compris les
U
71
955
4
287 820
lampes et le système de
fixation
l'UNITE
Pose et raccordement
d'un

feu
~ 200
FORFAIT
ft
6 500
4
26 000
Fourniture d'un
feu
tricolore simple
face
~ 300 mn y compris les
U
lampes
et le système de
fixation
l'UNITE
Pose et raccordement d'un
feu
~ 300
ft
FORFAIT
Fourniture d'un répétiteur
trafic
y compris les lampes
U
48
672
4
194
688
et le système de
fixation
l'UNITE
Pose et raccordement d'un
répétiteur

ft
5 600
4
22 400
FORFAIT
Fourniture d'un
feu
flèché
y
compris les lampes et le
U
système de
fixation
l'UNITE
Pose et raccordement d'un
feu
flèché
FORFAIT
ft
Fourniture d'un répétiteur
de

feu
flèché,
y compris
U
les
lampes et le système de
fixation
l'UNITE
... / ...

Pose et raccordement d'un
répétiteur de feu
flèché
ft
FORFAIT
Fourniture d'un
signal
piéton simple
face
y
compris les lampes et
U
64
233
8
513
864
le système de fixation
l'UNITE
Pose et raccordement d'un
signal piéton
ft
4
720
8
37
760
Fourniture d'un poteau
support de feu
avec platine
U
47
970
4
191
880
et porte de
visite
l'UNITE
Confection d'un massif en
béton pour poteau
U
18
300
4
73
200
l'UNITE
~ose et raccordement d'un
poteau
ft
6
240
4
24
960
FORFAIT
Fourniture d'une potence
pour
feu
aérien hauteur
sous
feu
6 m flèche
U
4 m
l'UNITE
Fourniture d'une potence
pour feu
aérien hauteur
U
sous
feu
6 m flèche
6 m
l'UNITE
Confection d'un massif en
béton pour potence
U
l'UNITE
Pose et raccordement d'une
potence
ft
FORFAIT
... / ...

__________________________________________________________ ,
}2Q
_
Confection de tranchée
0,40 x 0,80 m y
compris
refection définitive sous
chaussée,

et dispositif
ml
13
632
50
681
600
avertisseur
LE METRE LINEAIRE
Confection de tranchée
0,40
x 0,70 m y compris
refection définitive

sous trottoir,
et
ml
11
500
130
1 495 000
d~spositif avertisseur
LE METRE LINEAIRE

Confection de tranchée
0,40
x 070 m en pleine
terre,
y
compris réfection
ml
et dispositif avertisseur
LE METRE LINEAIRE

Fourniture de base PVC ~
100
LE METRE LINEAIRE
ml
1 520
60
91
200
pose de base
LE METRE LINEAIRE
ml
500
60
30 000
Fourniture de câble
d'alimentation
électrique des

feux
2
5 x
1,5 mm
armé
LE METRE LINEAIRE
ml
720-
80
57 600
Fourniture de câble
d'alimentation
électrique des

feux
2
ml
808
115
92
920
7 x
1,5 mm armé
LE METRE LINEAIRE
Fourniture de câble de
liaison boucle -
détecteur

ml
504
165
83
160
LE METRE LINEAIRE
Tirage de câble
LE METRE LINEAIRE
ml
232
360
83 520
Confection d'une boucle
de détectron
y compris
botte de reccordement
type
scotch et son répé
rage
l'UNITE

u
110 000
3
330 000
Fourniture d'un
détecteur
l'UNITE
U
195 000
3
585 000
... / ...

151
r-----------------------------T-----r-----------~-------------------------
1
1
1
1
1
1
Fourniture d'une
armoire
1
1
1
1
de commande
ft
12 501
445
1
2 501
445
FORFAIT
1
1
1
1
Confection d'un
socle
d'armoire de commande
l'UNITE

U
49 006
1
49 000
Pose,
raccordement,
mise
en service d'une armoire
de commande
FORFAIT
ft
285 000
1
285 000
Fourniture d'un
bouton
poussoir d'appel
piéton
l'UNITE
U
Pose et raccordement
d'un
bouton poussoir d'appel
piétons

ft
FORFAIT
Fourniture d'un
c~ble de
cuire nu de
29 mm
pour
mise J
la
terre des
équi-
ml
232
90
20 880
pements
LE METRE LINEAIRE
Pose en tranchée d'un
2
câble de cuivre nu
29 mm
LE METRE LINEAIRE
ml
232
90
20 880
Dépose et
transport au
dépôt
de poteau
U
l'UNITE
Dépose et transport au dépôt
d'une potence

U
l'UNITE
Fourniture d'un câble
d'alimentation
électrique d'armoire
de
ml
3 040
20
60 800
commande
LE METRE LINEAIRE
Branchement au réseau
d'alimentation
électrique EECI,
y
compris
honoraires à
verser à
l'EECI
U
200 000
1
200 000
pour supervision
l'UNITE

--------------------------------------------------------------------------
TOT A L
H.T.
8 304
409

152
2) Aménagements en rase campagne
On a présenté ci-après quelques exemples de coftts de construction
de routes neuves dans lesquels on a distingué la part signalisation. Le
tableau suivant donne pour les quatres routes le coftt de construction
et le cont de la signalisation.
COUT DE CONSTRUCTION D'UNE ROUTE NEUVE
ET COUT DE LA SIGNALISATION
(Millions F.CFA - Toutes taxes comprises)
l
1
S
~
1 Coût de constructions Coût de signalisations
Pourcentage
~
1
1
S
)
(
1
:
s de la signalisation )
(
·
1
· Total
par km ·
Total
·
s
· par kài
:
dans la
·
construction~
~
·
- - : - -
1 - - - - 1
1 - - - - - 1 - - - - - 1
- )
~
1
1
1
1
)
Bouafle-
·
( Zuenoula
3871,54 · 59,56
·
1
· 68,86
1,06
· 1,8 %
(1)
·
:
1
1
1
·
~
~
·
:
·
·
·
:
) -

·
·

Dimbokro-
1
·
:
1
1
)
6 610,00 •
94,43
193,70
2,77
2,9 % s
(2)
( Bongouanou
1
1
1
1
1
)
1
1
)
Bouaké-
.
1
1
4 308,66
97,92
·
Sakassou
1
149,56
·
1

· 3,40
3,5 %
(3)
·
·
1
1
:
~
1
1
1
)
~ Agnililakou-:
1
1
:
1
)
Bondoukou
1 9 610,35 1
70,80
1
248,10
1
1,83
1
·2,6 % 1
(3)
)
(
1
1
:
:
1
1
)
(1) prix d'octobre 1981
(2) prix de février 1980
..
(3) prix de décembre 1980
Le coût unitaire de la signalisation routière en rase campagne,
dans le oadre d'un marohé global de construction d'une route neuve, peut
varier entre 1,06 et 3,40 millions de F.CFA par kilomètre aux oonditions
économiques de la période 1980 - 1981 et représenter entre 1,8 %et 3,5 %
du march'. Les tableaux suivants indiquent dans le détail et pour les quatre
routes choisies le type de signalisation mise en place, les quantités et
les prix unitaires.

153
~1mboKro Bougouanou Kotobt
Designation des ouvraGes
Unité
Quontit~
rrix
TO,TAL
unitllirc
- SIG:'IALI5ATION
Bandes blanches latéral<!s discontin.es de
1
0,20 m de largeur (T2)
ml
1
65.000
579
37 . 63 5. 000 1
Bandes blanches continues de 0,50 m de l~rg.
ml
350
1.097
333.950
Bandes blanches continues d'ax~ ~e 0,20 m
.de largeur
ml
500
579
289.500
Bandes blanches di5continues d'axe de 0,20 m
de largeur (TI)
ml
.j
15.000
579
8.685.000
Bandes blanches discontinues de 0,30 m pour
délimitation de \\uies d'acc~l~ration et
d~célération (T2)
ml
2.100
764
1.604.400 .
Bandes blanches discnntinue5 de D,3D m pour
délimitation de \\Ole supplémentaire
ml
7.600
764
5.806.400
Bandes b~anches discontinues d'av~rtisse­
ment de 0,30 m de largeur (T3)
ml
7.500
764
5.730.000
Panneaux de signalisation
- panneaux AI ou B
u
127
62.500
7.937.500
- panneaux A 13u, A 14
u
7
62.500
437.500
- panneaux CI
u
30
62.500
1.875.000
- panneaux'D9
u
12
58.000
696.000
- panneaux D6
u
68
62.500
4.250.000
- panneaux E
u
40
76.500
3.060.000
- panneaux AB2
u
26
62.500
1.625.000'
- panneaux AB4
u
18
64.500
1.161.000
- panneaux ARS
u
9
62.500
- panneaux 'AB6
562.500
u
41
62.500
:- panneaux AB7
2.562.500
u
Il
62.500
687.500
Bornes pentakilcmétriques
u
15
20.732
310.980
Glissières dé sécurité
ml
6.200
14.350
88.970.000
Bordures d'îlots
ml
4.000
4.857
19.428.000
TOTAL .
-
193.697.730

l~
6 - COUT
DES
CORPS
DE
LA
POLICE
ET
DE
LA
GENDAR~ERIE
A ce niveau, nous n'avons pas de chiffre à avancer sur le coût:
- des camps de Gendarmerie,
- des Cités Policières,
- des moyens mobiles de la Police et de ia Gendarmerie,
- des Commissariats et Gendarmeries,
- du réseau de T~lécommunication de ces deux corps,
- ni sur le montant des salaires de ces
centaines d'Agents actuellement en service
et qui ont pour mission de nous empêcher de nous auto-détruire. Car est-il besoin de
chiffre pour nous persuader de l'immense effort financier consenti dans ce domaine,
quand nous savons le prix d'une maison ou d'une voiture, a plus forte raison d'une
cité toute entière ou de centaines de véhicules 7
Mais si nous sommes convaincus que ce coOt est considérable, il n'est pas
pour autant excessif
quand nous savons l'important bénéfice que l'on réaliserait
par nombre s'accidents évités.
7 - COUT
DES
FORMATIONS
HOSPITALIERES
Là aussi , nous n'aurons que des coûts
partiels tant les formations
hospitalières sont multiples. Et elles peuvent intervenir toutes dans l'accueil et les
pr~miers soins
des blessés de la route. C'est l'exemple d'un
pëttt'village nommé
ELIBDUH, sur l'Autoroute du nord dont le dispensaire a accueilli et fait une partie
des prémiers soins des blessés graves, avant
l'arrivé des Pompiers -SAMU. Et
finalement c'est une évacuation semi-primaire que nous avons faite.
Budget de fonctionnement du CHU de Cocody,il est de :
- 1984
:
2,280 milli~rds
- 1985
1
3,391 milliards
Budget de la Pharmacie de la Santé Publique, il est de :
- 19B5
:
1,841
milliards

155
VII
COUT
GLOBAL
DES
ACCIDENTS
ET
L~UR
IMPACT
ECONOMIQUE
En effet le coût des accidents comprend non seu1ement le coût des
actions immédiatement
dégagées, pour la sécurité des lieux ( Agents de l'Ordre),et
les secours( soins médicaux, aide financière ) , mais aussi celui des actions
publiqwes destinées à prevenir
directement ou indirectement
et à prendre en
charge les victimes d'accidents.
Et, outre le coût des victim~s qui est énorme le prix de ces actions
publiques étatiques est également
énorme, quand on se refère aux différents coOts
de fonctionnement et d'investissrnent des organismes
nationaux développés à
cause des accidents.
A titre d'exemple nous citerons les résultats d'une étude menée par
l'OSER en 1984 sur les accidents survenus en 1983:
TABLEAU
Ar:NEXE
COUT
DES
ACCIDENTS DE LA ROUTE
:
Coût Unitaire ~loyen
Coût Total
•·
·

Nombre
:
( 106 F CFA )
:
(109
F CFA)
·
·
·

·
:

·



·
·
· Tués
: 720
9,886

7,117
:
·
·
·

·


• Blessés
·9750
·
1,060

10,335

·


:
:


• Accidents
·
·

:





· matériels :8923
a
1,123
:
10,020
1
•••
·





·
• Oser-Sicta:

:
0,290


·
·-----------f-------------t------------------------.-----------------------------:
,
.

:
s
:

·• TOT AL: ••••••••••••: ••••••••••••••••••••••1
·
27,762
:
!
:
••
·
Source:
Sécurité
Routière ( 95 )
Ce chiffre a été rapporté au p~oduit national brut(P.N.B.)qui était
en 1983 de 2700 milliards.
Les accidents ont donc coûté directement à la Côte d'Ivoire 1%
environ de son produit national brut.

CON C LUS ION
Au terme de cette longue série de calculs et de raisonnements ponctués
d,Hypothèses dont certaines peuvent para1tre arbitraires ou même fausses, nous
avons
abouti au chiffre de 3,614 milliards F CFA pour 1 558 accidents corporels
survenus en 8,3 mois.
Ce chiffre est autant plus important qu'il est supérieur ( 1,6 fois) au
budget de fonctionnement du CHU de Cocody de la même année ( 2,28 milliards).
Et à la lumière du tableau 15 nous remarquons également que le coOt des
victimes ( 2 mil]ards ), évacuations et soins hospitaliers
non compri~, est plus
important que les autres éléments de coût.
Une étude que vient de faire l'D.S.E.R en Novembre 1984 prouve que les
accidents coûtent excessivement cher à la Côte d'Ivoire 1% du P.N.B ••
Mais tous ces coûts ne représentent que les coûts directement liés aux
accidents • Et il faut leur associer les coûts non moins importants des actions
politiques
de prévention et de sécours ( construction de routes, Autonomie
financière de 1'0 S E R et du 5 A ~ U,
recrutement
m2ssif d'Agent de l'crdre et de
sécurité, etc ••••• )
Cependant nous conviendrons que le coOt des actions politiques n'est pas
excessif, quand nous pensons au bénéfice réalisable par nombre d'accidenœ évités.
Ainsi , si
nous évitons 1 558 accidents, nous économiserons 3,6 milliards de f CfA,
qui pourron~ servir aux actions de développe~ent.
C'est pourquoi nous pensons que ces actions doivent être intensifiées,
tant au niveau d'une région que dans tous les grands pôles du pays.

157
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158
o B 3 l R V A T ION
=============~~==========~===
Monsieur K.K., 38 ans, chauffeur.
une autre victime de l'accident survenu le 17 décembre 1983 à rh 30, route
du Zoo, au niveau des 220 logts, oa un carterpilar a litéralement écrasé la
cabine d'un camion Berlier qui le transportait, ainsi que ses o~ants ,Mr
K.K. était le chauffeur du camion Berlier. Evacué par les pompiers, il est
arrivé aux urgences dan~ un coma au stade II. Et le bilan des lésions a
montré
-
Une fracture diaphysaire ouverte large à la jambe droite et
punctiforme à la jambe gauche
;
-
Une fracture fermée de la malléole interne gauche.
Une fracture
far ~ée supra condylienne gauche
Une fracture ouverte a la rotule sauche.
- Une fracture
fermée àu cotyle gauche.
- De multiples plaies dont une plaie contuse du front.
Les premiers soins ont été institués sur les lieux de l'accident dans
l'ambulance de réanimation,
et comprenaient
:
Haemaccel 500 cc
, puis serum glucosé a 10 % pendant le transport;
- Gxygénation au masque;
- Synacthène immédiat, une ampoule en 1 V D, et retard, une ampoule
en I.M.
A l'adm.ission, le bilan radiologi~ue est suivi de
Parage des fractures ouvertes ;
- Broche transtibiale gauche pour traction du fémur gauche;
Platre cruropédieux droit fenêtrè
;
- Botte platrée gauche
;

159
- Encastrement de la rotule gauche.
Il sera hospitalisé en chirurgie 9è étage où le reste du traitement consiste-
ra en :
- Sérothérapie antitétanique : 1 dose;
- Antibiothérapie : totapen 3g/j Genta 160 mg/j
- Anti infla3matoire : Réparil
lA lVD x 2/j ;
Le malade sort le 2 Mars I984, après 75 jours d'hospitalisation, avec un
genou très limité, pour lequel il devra suivre des séances de Kinési-
thérapie.
Quelques
mois plustard, i l se rendra à la C.N.P.S. pour 3tre
indemnisé de son incapacité temporaire de travail:
.
- Salaire journalier
2.159 F CFA
• Préavis de 8 jours
17 273 F CFA
- 12 salaire lie
20 jours
21 590 F CFA
2/3 salaire de 47 jours
67 6L~8 F CFA
.
- Accomptes mensuels de .
43 180 F CFA
A notre dernière rencontre en janvier 1985, Mr K.K. avait toujours un genou
limité et se déplaçait à l'aide d'une canne.
Mr K.K. sera sftrement indemnisé pour une incapacité permanente du
genou gau..::he d'environ
25 %.

160
OB S E R V A TI 0 N
Madame D.P. 33 ans, ménqgère domiciliée à Locodjro a été victime d'un
accident de la circulation survenu le 13 Janvier I984 sur la route de
Locodjro entre deux cars 22 places S G 2( BAD·IAN).
Mme D.P. a commis l'imprudence de laisser sortir son coude gauche hors
du véhicule qui la transportait, et lorsque l'autre vehicule est venu percute
r
le sien, son bras a été pris en étau entre les deux véhicules.
L'accident a fait plusieurs victimes qui ont été évacuées par les
Sapeurs Pompiers. Mais en attendant leur arrivée, Mme D.P. a déjà été
transportée, eîle,dans un taxi -compteur.
Elle arrivera aux urgences dans un état de choc qui nécessitera la
prise rapide d'une voie veineuse et une réequilibration hydro électrolytique.
Le bilan des lésions fait alors appara1tre
- Une fracture -fermée au tiers moyen de la diaphyse humérale gauche
tranversale, avec 3è fragment et léger varus;
- Un fracas ouvert du coude gauche int~ressant également la palette
humérale et le quart supérieur des deux os dé l'avant bras gauche:
Une fracture du cubitus gauche au quart inférieur ;
- Une luxation métacarpo-phalangienne du pouce gauche;
- Elle subira en urgence , après la réanimation:
- Un parage du coude gauche ;
- Un embrochage de l'olécrane avec attelle postérieure;
- Un embrochage centro- médullaire du cubitus
- Une réduction de la luxation du pouce ;
Et pendant l'hospitalisation dans le service de traumatologie du 9è:
- Une ostéosynthèse de l'humérus gauche
- Une antibiothérapie : Totapen 3g/j et Genta r60 mg /j
- Une sérothérapie antitétanique;
- Un
traitement anti inflammatoire : Répari12 Amp/ j

161
La malade sort de l'hôpital le 2 Mars 1984, après 48 jours, et
obtient un certificat médical de 120 jours d'incapacité temporaire de
travail. Et au moyen d'une transaction amiable par l'intermédiaire d'un
" COURTIER", elle sera indemnisée de la manière suivante:
1. T. T. 120j à 1000 F
=
120 000 F
CFA
I.P.P. 38% a 165.000 F
=
6.270.000 F
CFA
P.D. assez important
=
750.000 F
CFA
P. EsthétiElue
moyen
=
350.000 F
CF:R A
P. Professionnel

...
( 30.000 X 12
= 360.000 ) x 21 ans =
4.240.800 F
CFA
TOT A L
•••••••••••••••••••••••••••• ;è~~Z~~=~~~=~==~~~===

162.
CBSERVATION
Monsieur S .G.E. 37 ans , Motard de gendarmerie , a été victime
d'un accident
de la circulation le I4 Janvier
I~84 vers 10 heures au
niveau de la cité polici~re~ d'Adjamé. Alors qu'il venait du commandement
supérieur de la Gendarmerie , i l a été percuté par une peugeot 305. Il est
rapidement évacué au CHU de Cocody par le soin des Sapeurs Pompiers , et a
été admis en réanimation dans un tableau de coma au satde IV avec mydriase
bilatérale.
Il sera l'objet d'une réanimation lourde:
- Intubation trachéale et ventilation artificielle;
- Reéquilibration hydro é leetrolit1C1ue
- Synacthène Immédiat et retard;
- Oxygénateurs cérébraux , type Nootropyl.
Il décédera
quelques
heures plus tard, avant m8me qu'on ait
pu réaliser l'électro encéphalogramme.
Après une transaction partielle, ses proches seront dédommagés
de la manière suivante:
Au titre du préjudice moral
- Epouse légitime;
800.000 F CFA
- Fils légitime de 2 ans:
800.000 F CFA
- 2 enfants hors mariage:
1.600.000 F CFA
- Collatéraux côté paternel
2.050.000 F CFA
- Collatéraux côté maternel
r.800.000 F CFA
- Son frère héritier, pour 3 autres enfants 1_
2.400.000 f CfA
TOT AL •••••••••••• 9.450.000 F CFA
=
==
Au titre du préjudice matériel , aucuneréclama~ion n'a encore
été faite.

16]
o B S E R V A T ION
Monsieur N.B.I. 24 ans, élève Instituteur au C.A.F.O.P. supérieur
de Dabou, a été v ictime d'un accident de la circulation le 15 Janvier 1984
vers 20 heures à l'entrée de Dabou au niveau du village Agnéby.
Les circonstances de l'accidents nous ont longuement été relatées
par le blessé lorsque nous l'avons abordé en stomato a~ 7è étage, un mois
plus tard.
Parti d'ABIDJAN, ellant
à Dabou, à bord d'un taxi-brousse 504, il
occupait
le siège du milieu et n'avait dont pas de ceinture de sécurité. Le
conducteur, visiblement fatigué et pressé de rentrer , abordait un virage lors-
qu'il entra en coliision avec une datsun venant en sens inverse.
A la base
de cet accident, Mr N.B.I. accusait la vitesse pratiquée des deux côtés,
si bien que chaque véhicule roulait pratiquement à gauche dans le virage.
Mr N.B.I. incondcient a été d'abord transporté comme les autres
victimes, par un autre taxi-brousse à l'hôpital de Dabou d'où il sera évacué
au CHU de Cocody à bord de l'ambulanee du CAFCP.
Le bilan des lésoins a alors fait apparaltre:
- Une fracture fermée du fémur droit au tiers supérieur avec
chevavchement et léger valgus.
- Une disjonction crânio-faciale droite, du fait
d'une fracture du
m.laire droit entra!nant des troubles de l'articulée dentaire par latéro-
déviation gauche de l'arcade maxillaire;
- Un hématome sous-conjonctival de l~il droit:
Une plaie linéaire de 4cm au niveau du cuir chevelu dans la région
tempora-frontale droite;
- Une plaie contuse de la lèvre inférieure.
La perte de connaissance de Mr N.B.I a duré un peu plus de 1 heures, mais il
est arrivé conscient aux urgences chirurgicales.

164,
Le
trai~ment institués à Dabou n'a pas été notLfié,mais depuis so~
admission, b·
If;... ~ ] . a reçu' les soims su1l.vants:
-Su~~e des plaies;
-Sérothéllapte antitétanique ;
-Re.équd.liibratiom ~élecil~ly-tiqu'8 ;
-An1tiàio.:thérapiie:lfo-tapen-(len"ta imj. Péniicline gélules;
..JI!ll'a.i1tement. anti-inflamma~oire: Réparil im1.
-Csiréosymthèse par plaque nssée de JiUillEf.ll' à. 13 -trous et :l!4 vi:s,par le
sell"rice de uaumal1ologie du 9è, ofu il a é-t.é hospitalisé jusqu'au :4 Févri.:er
I984;
~.st:éo11omie CLEFORT-E ).. dans le serwice de Stoma.tologie du 'T,è d'où il
sortira finalement le 02. Mars :I:9S4.

,
"0 B S E R V \\ T ION
Monsieur
B.C
23 ans, ccmmerçant, a été victime d'un accident
de la circulation le 20 Janvier 1984 à Bromakoté (ADJAME), étant passager
(siège) arrière d'une
Peugeot 404 Bâchée, percutée par un car 22 Places
SG2, lui même percuté par un Bus.
Les premiers soins ont été prodigués par un Guérisseur jusqu'au 3è
Jour, où
'est survenue une complication urinaire à type de rétention
aigUe d'urine, qui motive finalement sa consultation aux urgences
chirurgicales de Cocody le 23/01/ 84, évacué à bord de la Bâchée.
Cliniquement, c'est un malade à l'état général modérément altéré,avec
des conjonctives colorées, mais fébrile à 38°, ayant un pouls à 100 par
minute, une T A à 11/6, et présentant un globe vésical pour lequel un
sondage sera effectué, et qui ramène
alors des urines hé~atiques.
Les radiographies pratiquées mettront en évidence une quadruple
fracture ilio, ischio- pubienne et une fracture du fond du cotyle
droit.
Le malade sera hospitalisé dans le service
d'urologie du 8è où il
subira.
- Un traitement orthopédique à type de traction par broche
trans condylienne droite;
Une antibiothérapie associé à des antiseptiques urinaires;
- Un traitement anti-inflammatoire.
I l gardera le lit sur plan dure jusqu'au 17 Mars I984,où malheureument il
décédera après 54 Jours d'hospitalisation.

16~
jours d'hôpitalisation.
Mais le résultat de tout ce lo~g traitement est :
Une consolidation vicieuse, en ~ionne~te ,du tibia gauche
- Un ampâtement douleureux de la jambe
pour lequel le malade
suit encore jusqu'ici une reéducation fonctionnelle;
- Le dernier cliché de contrôle fait en Janvier I985 laissait
suspecter une pseudarthrose.
Quoi qu'i~ en soit t Mr K.A.C. est sérieusement handicapé.
Il ne se déplace qu'avec une paire de béquilles.

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CONCLUSION ET PERSPECTIVES
Ce travail destiné à évaluer les co~ts économiques des
accidents corporel8, a été effectivement mené au C.H.U. de Cocody, à
partir de 2 571 traumatisés victimes de 1558 accidents, dont la plupart
ont été évacués aux Urgences Chirurgicales de Cocody.
Au terme de cette étude, nous avons obtenu les résultats
suivants :
- en ce qui concerne la fréquence des accidents, nous avons
trouvé en moyenne~' 6 accidents et II victimes par jour, et la mortalité
chez les victimes est évaluée à
~964 %, prouvant l'importance de la
mortalité et de la morbidité de l'endémie routière;
- l'horaire de ces accidents est pratiquement homogène dans
la journée
avec un maximum entre 9 et 12 heures;
-quant au type d'accident, il revèle l'existence d'une réelle
insécurité des piétons face aux véhicules (65,5%);
-un Age moyen a été recherché, et il se situe à 33 ans, mais
la tranche d'Age la plus éprouvée se· situe entre 20 et 30 ans (25,8%),
5 hommes étant frappés pour 2 femmes;
-quelques raras fois, un état pathologique antérieur était lié
à la survenue de l'accident et un facteur de risque a précédé ou aggravé
l'accident. L'éthylisme est du nombre (I7 cas patents);
-la part du véhicule a été déter.inante, surtout les véhicules
neufs (53,9%);
- c'est à Abidjan que les accidents sont les plus nombreux
(92,7%). Mais en rase-campagne, l'Autoroute du Nord a été la plus
grande pourvoyeuse d'accidents et de victimes (30%).
Beaucoup d'accidentés ont été évacués par des particuliers
(53%) ne laissant aux secours médicalisés que (4495%) des victimes.

170
Du bilan lésionnel il ressort que la grande majorité des
bléssés, n'ont que des contusions simples (40%), mais les lésions graves,
voire mortelles, ont été relativement fréquentes. Ainsi les lésions
cr!niennes, rachidiennes, thoraciques, abdominales et pelviennes ont
occupé (20%) de ces consultations.
Après les premiers soins, (5I%) des blessés sont sortis, (38%)
sont suivis en externe et (II%) ont été hospitalisés.
Vue la relative gravité des lésions, les invalidités temporaires
ont été considérables, 142.208 jours pour tous les malades réunis, et des
cas d'invalidités permanentes, ont été retrouvés pour 338 personnes dont
315 traumatisés crAniens.
Le coftt de touà ces dégâts a été évalué à 3,614 milliards de
~ancs C.F.A. et ce coût est I,6 fois plus important que le budget de
fonctionnement du C.H.U. de Cocody de la m3me année.
D'autres coftts ont été considérés. Ce sont ceux qui 'découlent
des actions politiques et sociales de prévention et de secours qui sont
également énormes. Cependant nous sommes convaincus que ces derniers ne
sont pas excessifs pui~que nous savons maintenant que si nous parvenons
à éviter 1558 accidents, nous pouvons économiser 3,6 milliards de francs
C.F.A., et encore quand nous savons que la vie humaine n'a pas de prix
et qu'il faut la préserver "à,;.tous les prix" •
Il convient donc de multiplier, quand les moyens le permettront,
les efforts de prévention
et de secours de la traumatologie routière,
,
véritable problème de santé publique, qui touche la population jeune
et productive.
AU niveau des actions de prévention et de lutte:
- L'OSER doit avoir les moyens de sa politique de recherche,
de sensibilisation, de recyclage et m8me de dissuasion.

171
_ Le recrutement et la formation des agents de la Police et
de la Gendarmerie, doit s'intensifier, afin d'intensifier aussi leurs
actions et leur présence permanente sur les grands axes routiers et les
carrefours dangereux, car on dit communément que "la vue de l'Agent est
l.e commencement de la sagesse ". Cependant une moralisation de l'Agent
s'avère nécessaire, à cause de la corruption qui sévit à ce niveau. Or l'efficacité
de l'action de ces agents routiers dépend de leur intégrité morale.
- L'action de la SICTA actuellement en train de s'intensifier, souffre
cependant du manque d'un outil indispensable pour le contrale des systèmes de
suspension et d'équilibre des véhicules. Ce manque doit être comblé le plus rapidement
possible. Là aussi l'existence d'une corruption grève notablement les résulta~s,
puisque les véhicules normalement dépassés circulent encore. Or une petite
complaisance peut coûter une vie humaine, sinon plusieurs. Ainsi les Agents de
l'ordre, lors de leur contrôla de routine devraient pouvoir contraler également les
éléments techniques de sécurité tels que feux, signalisation, pneumatique, etc •••
- Au niveau des usagers, le fatalisme et l'irresponsabilité doivent être
combattus par une reconversion des mentalités; les piétons doivent ~tre informés
des risques énormes qui les guettent, ou qu'ils courent eux-m~mes. Tous les
organismes d'informations doivent donc être mobilisés ( presse écrite, parlée,
télévisée, campagnes OSER, etc ••• ) Enfin l'imprudence et la désinvoliure doivent
~tre séverement sanctionnées par des retraits de permis partiels ou définitifs.
- Les auto .-écoles sont beaucoup incriminées
leur action doit donc
être bien réglémentée et également moralisée.
Quant auX actions de secours :
- Le.. secourisme doit ~tre dévéloppé et divulgué.
- Le S~A.M.U. d'Abidjan doit Otre convenablement équipé, un centre
régulateur est actuellement nécessaire; le S.A.M.U. et le G.S.P.M. doivent
. Gtre décentralisés au maximum, afin de raccourcir les délais d'interven'ion,
seul garants de léfflcaeité des secours d'urgence.
- les sécouristes intempestifs doivent ~tre rappelés à l'ordre

~*,......-.:-- ..
_ - - - - . . . . . . ,. . . . . . . . . . . . . .. . . , . . . - - - -. . . . . .- -. .
I72
- Les dispensaires doivent exister dans tous les coins reculés du pays
et raisonnablement équipés, vu que le centre d'accueil et des premiers soins dépend
du lieu de l'accident qui n'est pas toujours proche d'un C.H.U. j les services
d'urgence dans cas derniers, doivent être
structurés et convenablement équipés afin
d'optimaliser leur rendement ; un centra de traumatologie doit 3tre envisagé, car
il améliorerait encore les tésultats que nous sommes tous en
droit
d'attendre du
traitement de ces polytraumatisés de la route.
Car nous devons comprendre en définitive que des mesures plus
efficaces codteraient moins cher à la société, puisque des vies humaines
seront sauvegardées et que des forces potentiellement productives seront
effectivement utilisées pour les actions de développement et de progrès
de notre pays.
Si tel était le cas, alors nous
1
croyons que
es objectifs de Ce
mode~te travail sont atteints.

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D' H 1 P poe B. A or B

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En priseIlcei! des Mattres de cette Ecole et de mes cher. condis-
ciples, je promet. et je jure, au non de l'être suprême, d'Otre fidlle aux
1
lole de l 'honneur et de! la probit€
dans l'exercice de 1& mêdec1De. Je
dormerai mes soin. irat~lt8 l I ' 1ndigElnt et je n'exigerai jamais ete plaire
au de.SUI de mon travai)..
:1
Admis à l' ~tél'ieur des ~ison8J mes y~ux ne verrOl1t pe.I cc qui
.'y passe, m& langue ta;lera lee secrets qui me .eront confiés et mon état ne
/
aervira pas à corrompre les moeurs ni à favoriser le8 cr~B.
ReapectueuX, et reconnaissant envers mes Maltres, je reDorai l
:'
..-
leur. 'enfants l'instruccion que j'ai reçuE de leur p&rt.
!
Que les hoœmes m'accordent leur estime 8i je 8U~. resti fidlle .
l mea promesses, que je: 80ie couvert dCopprobre et mépriaé de oes confrères
81 j')' manque.

Lu et Approuvé :
Vu
Le Président du Jury
Le Doyen de la Faculté de Médecine
°BONOORAND
ALAl N
YANQ-J!-ANGATE
Antoine
J
1
Vu et Pennis d'Imprimer
r.
Le Recteur de l'Université d'Abidjan
TOURE
BAKARY

Par délibération,. la Faculté de Médecine d'Abidjan a arrêté que les
opinions émises dans les dissertations qui lui sont présentées doivent
être considérées comme propres à leurs auteurs et qu'elle n1entend
leur donner auctme approbation ni improbation.