i
REPUBLIQUE DE COTE 0 IVOIRE
i
UNION. DISCIPLINE _rR AVAl L
1
MINISTERE DE
L EDUCATION
NATIONALE
1
ET
DE LA
RECHERCHE SCIENTifiQUE
f
UNI VERSITE
NATIONA LE
\\!
DE COTE
D'IVOIRE
1
r
FACULTE
DE
MEDECINE
1
ANNEE 1984 1985
CONTRIBUTION A
OTO_MAS-
\\
Tol"DITES
SUR
11 ANS AU CHU
DE COCODY
t.
A PROPOS
DE
80 CAS
POUR LE
DOCTORAT EN MEDECINE
( DIPLOME
D'ETAT)
Presentee
et
Soutenue
Publiquement :e 13
Decembre 1984 Par
~bjoua 1\\itb ~a5caI
( Interne des Hopitaux)

le
6
AVRIL 1958
à OU ME
(R .C.I )
MEMBRES DU
JURY
P RESID ENï~ Monsieur le Pr-ofesseur
ETTE AMBROISE
a
AS5ESSEURS~Monsieur le Professeur YAO-OJE CHRISTOPHE
a
Mons;ewr le Professeur Agrege
COWPPLY BONY

\\
Ï:,ISTE DU PERSONNEL
ENSEIGNANT DE
LA FAaJLTE
DE MEDECINE
-
1984 - 1985
=============================
~
[
Doyen: MI YANG~I-ANGATE Antoine
['
PROFESSEURS
[
i'-'N. ALLANGBA
KofH
Olirurgie
ASSI AOOU
Jérâne
Pédiatrie
ATIIA
Yao Roger
Hépato-Gastro-Entérologie .
[
AYE
Hippolyte
Clinique des maladies Infectieuses
BEDA
Yao Bernard
Médecin Interne
[
BERTRAND
Echnond
Clinique Cardiologique
BŒiOUSSOU
Kouadio
Gynécologie-Obstétrique
[
BONOORA1'ID
Alain
Anesthésie-Réanimation
CORNET,
Lucien
O'lirurgie Générale
[
COULIBALY
Nagbélé
Pneumo-Phtisiologie
DIARRA
Samba
Gynécologie-obstétrique
DJIBO
William
Chirurgie Traumatologique et
[
Orthopédique
ESSOH NOMEL
Paul
Pédiatrie
[.
EITE
Ambroise
O.R. L.
EITE
Marcel
AnatOluie Pathologique ~.
··~L··::r
.? ..:... .
.
GUESSENTI
Kouadio Georges
Médecine Sociale
, : .
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IŒBE
Memel J.B.
Anatomie-Chirurgie
[
LE GUYADER
Annand
Anatomie-Chirurgie
SANGARE
Souleymane
Ophtamologie
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SANGARET
Malick
Gynécologie-Obstétrique
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VILASCO
Jacob
Odonto-Stomatologie
.
-..
YANGNI -A~GATE
Antoine
Chirurgie
[
YAO-UJE
Christophe
Chirurgie-Urologie
PROFESSEURS ASSOCIES
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CABM'NES
Raymond
Hémato-Dmnunologie
DUŒfASSIN
Marcel
Bactériologie
GIORDANO
Christian
Neuro~ogie
L.
HAEFFNER
Georges
G.R.L.
HAZERA
Max
Psychiatrie
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PROFESSEUR Il\\ SERVICE D.TRAORl)INAIRE
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M. HEROIN
Pie~e
Dennatologie
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MAJTRES DE 'CO~tERE:\\lCES AGREGES
M-'I.
ASSALE
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Parasitologie
BAMBA
Méma
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BRETIES
Jean-Philippe
Gynécologie-Obstétrique
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BOlITROS.,.TONI
Fernand
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COULl BALY
André
Chirurgie
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Kwassy philippe
Anatomie-~irurgie Générale
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DAGO AT<RIBI
Augustin
Anatomie Pathologique
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Radiologie
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DJEDJE
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Chirurgie Urologique
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Histologie-Embryologie-Cytogéné-
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KOUASSI
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Gynécologie-Obstétrique
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Pédiatrie
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Yveline
Pédiatrie
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Gynécologie-Obstétrique
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Dermatologie
KANGA
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Pédiatrie
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Urologie
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Cheick
Ophtalmologie
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Kader
Radiolog e
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Joseph
Chirurgie Générale
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Méàecine Sociale
KOFFI
Kouakou
Anesthésie-Réanimation
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Psychiatrie
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Nohou
Gynécologie-Obstétrique
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Firmin
Gynécologie
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N'zué
Médecine Interne
KOOASSI
Beugré
Neurologie
KOUASSI
Jèan-Claude
Oiinirgie Générale et Traumato-
logique
KOO~\\SSI
Kanga Michel
Chirurgie Thoracique et Cardio-
Vasculaire
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Yves
Olirurgie Génér:-'.le et TraLDlla-
tologique
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Lohourignon
Méàecine Interne
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Chirurgie
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Urologie
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Anatomie Chirurgie
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Kouarné
Méùecine Sociale
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Anesthésie-Réa.ni!-.ation
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Chirurgie
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Cardiologie
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Gastro-Entérologie
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Urologie
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Pédiatrie
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Neurologie
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Pédiatrie
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Ophtalmologie
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G)~écologie-Obstétrique
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TIMITE
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Pédiatrie
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Kharidiata
Gynécologie-Obstétrique
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Chirurgie Générale
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Médecine
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Chirurgie Générale
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Chirurgie Générale
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Chirurgie
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Pne~o-Phttisio]ogie
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Yves
Anesthésie-Réanimation
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Ophtalmologie
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Hémato-llTUTlUnologie
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Physiologie
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Pharmacologie Clinique
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Bactériologie
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Bactériologie
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Parasitologie
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A la mémoire de
Ma soeur ROSINE NATIfALIE
Ma grande Tante ATIRœ AMLAN
Ma grand-Mére paternelle KüNAN ADJOUA
Vous avez été arrachées trop tôt à notre affection.
Car le SEIGNEUR vous aimait plus que nous,
Qu'il vous garde dans la paix.

A ma grand-mère maternelle
N'DRl AYA
A r-.tJN PERE
AnJOUA ANDRE PROSPER
A MA MERE
Mlle AnJOUA née AMLAN YVOt\\:Œ

1
1
Il n'existe pas de mot pour exprimer ce que je ressents.
Vous m'avez donné la vie, mais plus, vous m'avez appris
le sens des responsabilités, de l'effort et du travail bien
fait. Puisse cette thèse vous témoigner tout mon amour et ma
reconnaissance.
A mes frères
JEAN CLAUDE
JE~~ PHILLIPE DOMINIQUE
ANGE DIDIER
A mes soeurs
MARIE FWRE
SYLVIA NICOLE
Puissiez vous suivre mon modeste chemin.

A mon oncle
Le Colonel AnlCXJA LUCIEN PROSPER
A sa darne
C~UEREL JACQUELINE
Je vous dois ma vocation pour l' amée
que mon travail vous honore.
A mon cousin
JEAN LUC
A ma cousine
CA1HERI~'E
A toute la famille de Bendressou (s/p Toumodi)
et spécialement à la famille
MANDE JEAN
OKA l(OFFI THCJ;1AS
KEITA ~lAMAOOU (DIC1<IANDi)
La famille de Trènou (s/P BOUAKE)
A Monsieur
DJAYA JEAN BATISTE
Et Tantie
ELISABE1B
Vous avez fait du garçon, \\.ID horrune,
soyez fiers ; cette thèse est le fruit de ma recoIUlaissance
et vos enfants
MARIE ThERESE
DESIRE
CAROLINE
Recevez tous, ma gratitude et ma recormaissance

A TOlITES LES FAMIllES ALLIEES ET AMIES
BELLA
N' DRI Yao Gennain
KPLE Célestin
Dr KOUADIO KOUADIO
MAl'JIŒ André
Dr N'QJESSAN GBEIGN"E
KOFFI KRaJ Lazare
DUNCA'i
AMA Juliette
AZANE
AXA Albert
SAWAIXm Abdoulaye
KOUASSI BA
BAMBA Moussa
HIBA Max
KONk\\! FERAA~-Jean
KONAN Lambert
DERNIAUX
(BORDEAUX-FRANCE)
GERAUx)
(TOGO)
JOhNSON
(TOGO)
merci pour vos conseils et votre soutien .
A TOUS MES ENSEIGNr\\\\JTS :
DE l'E.P.P COCODY EST (de 1963 - 1969)
surtout Monsieur
KOUTIA WON
Madame
GADEAU
Du Lycée Moderne d'Agboville (de 1970-1975)
en particulier Mr et t-ine REBIERE PIERRE
Du Lycée Classique d'ABIDJAN (de 1976-1977)
A vous, toute ma reconnaissance pour l'éducation et la
fonnation que vous m'avez données.

A ~()NSIEUR LE MINISTRE DE LA nEFENSE
Au Chef d'Etat Major
Aux Officiers Généraux
Et Officiers Supérieurs des F.A.N.C.I.
Au Directeur de la Santé des Années
Le Medecin Colonel DRAMANE COULIBALY
Et son Adjoint
Le Capitaine KOFF l ~IARC
Au Medecin Chef des F.A.N.C.I.
Le Medecin COIIDTIandant DJAKOURE fl.'MANUEL
A mon Commandant de Compagnie
Le Medecin Corrunandant AHI~()N RENE
A tous les Medecins ~lilitaires des F.A.N.C.I.
A tous les Officiers
Sous-Officiers
Hornrr.esde Troupe des Forces Années Nationales
de Côte d'Ivoire.

A MES AMIS
BAMBA AWA EVA
EHOLIE PATRICK
KANO HAROUNA
ALLAH KOUADIO MARGUERITE
YAFO ELOI et CELINE
FOLDAH QJY
JŒiNSGl ARISTIDE
ROUX ROBERT et MARIE-TI-IERESE
Merci pour vos encouragements quotidiens
A MES AINES EN MEDECIÎ'l'E
Drs
rosso MIREILLE
KOUASSI BERTIN
BOGUI PASCAL
MJULaf RE.t\\lE
JANKY EUSfASE
SAFEDE
KABAS GABRIEL
feu arAYECK ALFRED
Merci pour tant de sollicitude à mon égard
A MES A\\fiS DE TRA.VAIL ET D'Ii'.TTERNAT
FAYE YAOBLA HORTh\\JSE .
GNAORE fi\\fvfA.'illEL
D'HORPOCK FRfu\\JCOIS
DAI-! CYRILLE
Mne BOGUI Ai\\JNE
AGœ SERGE
ETZOL SONIA
GUIGUI MARIE-MADELEINE
Avec toute mon estime
A MES C<M>AGNONS ET "FRERES"
BONNY JEAN SYLVAIN
LAm MEL GUY GERVAIS
Nous avons partagé tant de joies et de peines
que ce travail soit le résultat de nos efforts.
A TOUS MES "COUSINS"~t "COUSINES"
Du laboratoire de bactériologie de l'Institut Pasteur de Cocody
Merci infiniment à tous.l.

A TOUS CEUX QUI M' 00 ASSISTE DANS CE TRAVAIL
MI"
AnJOUA ANDRE PROSPER
Dr
IMBOUA-BOOJI GUY(~1édecin Epidémiologiste)
THUAN N'~~-VIET
Mlle KONAN LEONTINE
PEON MARIE JOEllE
YAPO CELINE
VANIE
FOUA
BAMBA 8/A
Avec tous mes remerciements pour votre appréciable contribution

A TOUS MF5 FRERES ET SOEURS DANS LA FOI.
"Le SEIGNEUR fit pour moi des Merveilles
SAINf EST SON t\\OM"
(Magnificat)
- La COImltmauté Catholique des Etudiants ABIDJAN CCEA
- Les Prêtes de la Fraternité Saint DOMINIQUE
en particulier le PERE A.\\illRE DRAVET
- Le Croupe de Prière du CAMPUS
En particulier :
- CECILE
- AGATHE LAFLEœE
- TIIERESE M)ALTA
- JEAN PAUL ET DANIELLE
- VIcrOR
- MARIE MELLON
- PASCAL ET BENEDICIE
- CLFMENT ET NANI
- Les Soeurs Claristes d'ABOBOE
en particul:er la MERE
VERONIQUE
- Les Pères :
- GARDE
- JACQUES NOMEL
- PHILBERT :\\KO
- NORBERT ABEKAN
Merci pour vos Conseils et vos Prières.
"BEi~IS SOIS - lU SEIGNEUR"

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MAITRES
ET
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A OOTRE MAITRE
ET
PRESIDENT DE 'lliESE
Monsieur le Professeur E'ITE Ambroise
- Professeur en Otorhinolaryngologie (O.R.L.)
- Chef du Sèrvice d' ORL du œu de Cocody
- Chevalier de l'Ordre de la Santé Publique de
Côte d'Ivoire
- Chevalier de l'Ordre National du Merite Français
- Chevalier des Palmes Academiques Françaises
- Officier de l'Ordre du Merite de l'Education
Nationale de Côte d'Ivoire
Cher Maître,
Comme externe, nous avons effectué un très bref stage
dans votre Service. Nous avens été séduits par la grande clarté de
votre enseignement, votre disponibilité et vos immenses qualités
humaines.
Nous vous remerçions vivement pour le grand honneur que
vous nous faites en acceptant de présider notre thèse.
Nous vous prions de trouver ici le témoignage de notre
profonde et respectueuse admiration et de notre profonde gratitude.
-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-

A OOTRE MAITRE ET JUGE
~1onsieur le Professeur YAO DJE Christophe
- Professeur de Chirurgie-Urologie de la Faculté de ~~decine
- Chef du Service d'Urologie au CHU de Cocody
- Membre Correspondant de l'Association Française d'Urologie
- Membre de la Société Internationale d'Urologie
- Chevalier des Palmes Academiques
- Officer de l'Ordre National de l'Etoile Equatoriale
- Officier de l'Ordre National de la Santé Publique
Par vos conseils paternels, vous nous avez toujours guidé
tout le long de nos Etudes ~dicales.
Pendant tm semestre, nous avons bénéficié, conme Interne, de
votre enseignement et nous avons fait, à vos côtés, l'apprentissage de
la Chirurgie.
Nous vous remerçions pour votre grande valeur humaine et pour
l'honneur que vous nous faites en acceptant de juger notre travail.
O1er Maître, nous vous prions de trouver ici l'expression de
notre sincère reconnaissance.
-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-

A NarRE MAITRE
ET
DIRECI'EUR DE TIŒSE
Monsieur le Professeur Agrégé HAMBA MEMA
Professeur Agrégé en Otorhinolaryngologie
Par votre grande disponibilité à notre égard, votre clarté
d'esprit et votre savoir, vous nous avez guider pas à pas dans ce
travail que vous nous avez confié.
Nous avons apprécié votre chaleur hLUTIaine et vous avez
éveillé en nous "le goût de 1 'Otorhinolaryngologie".
r -
1
Nous vous sommes extrêmement reconnaissants pour toutes les
attentions dont nous avons été l'objet.
Qu'il nous soit permis ici de vous remercier infiniment, de
vous assurer de notre total dévouement et de notre sincère gratitude.
-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-

A NOTRE MAITRE
ET
JUGE
~bnsieur le Professeur Agrégé COWPPLI-B~~ K. Philippe
- Professeur Agrégé à la _ Faculté de Médecine
- C~ .:rurgien des Hopitaux
- O1evalie; :les Palmes Académiques
- Chevalie-i .le l'Ordre de la Santé Publique
- Chevalier de l'Ordre du ~~rit~ Sportif
Vous avez été l'un des premiers à nous suivre dans nos
études ~~dicales.
Nous vous semmes reconnaissants pour vos judicie~~ conseils,
votre soutien moral aL~si que pour l'enseigneffient dont neus avo~
bénéficié.
N, l5 vous prions de croire. en l'assurar:ce de no:re profonde
aàmiration et à notre sincère reconnaissance.
-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-

1.1
SO~fMAI
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======================
Pages
l N T P, a DUC T ! a N·······································
3
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DEFI~';ITIOt~
5
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n'opPT r.1··IERynT ....,-.-".,- ç:-r Il''\\1'('0\\'''' œT~URGlc."
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21
Ra?pel embriologiqU~""""""""""""""""""""""'8
22
Rappel a..ï3.tono-chir lTgical.
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23
La va ix ci T ahcrd chlCur:s ical ........................•............. 13
III
Rl\\np~L a..INT0U~t:
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•••••••••• 10 ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• :/
31
Etic-pathogénie
18
32
Les ,ignes cliniques et paracli:li.que5.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 20
33
Evol:lticn .. : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . • . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 22
3~
Fonnes cliniqt.:es................................................ 23
35
Diagnostic di.:férentlel
,
28
36
Traiterr:ent ï;. • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •• 29
37
Sunreill.:l.nce post-opératoire
33
IV
M;\\TBIEL D' ETlJDE. . . . . • • . . • . • . . • • . • . • . . . . . . . . . . . . • . . . . . . . . • • . . . . . . . . . . . . . .. 34
41
Présentation du service d'O.R.L ci:.! C.H.U de CcCQdy
3S
42
~iéthodes et !echniques cl' étude. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 35
43
Présentations des observatio!ls.................................. 36
v CO~r.12,'-TAIP.ES Er DISOJSSICNS.. . • • . . . • . . . . • • . . . . . . . . . . . . . • . • • . . • • • • . . . . . . . . .. 55
51
Les facte~rs épidemiologiques................................... S6
511
La frp·T:.lenc~..............................................
56
512
l~ siège de l'affection................................... 5i
513
Le sexe et: l'âge .....................•........•........... 58
SH
L·occ...pation ou 1:l profession
;'9
51 S Le ~rot...-pe etnnique........................................ 60
516
L~ domicile
61
52
Les facteurs clir.i~~les
<...•.•.•...••••. 63
521
L,~ fictif de consul tô.tion
; . . . . . . . .. 63
52:
Le retard :1 ~a consultatic::
94
S23
La étirée dT hos -. i. talisa tien ..............••....••........... 65
524
Les sigr.es clllliques
66
S25
L~s rormes cliniQues
DS

2./
70
53
Les facteurs parac1iniques
.
531
Le cas radiologique................................... . .. 70
532
Le cas biologique.... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..
ïO
533
Le cas bactériologique ... ;............................... 73
534
Le cas anatomo-pathologique
74
535
Le bilan général....... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..
75
54
Les facteurs thérapeutiquei....................................
75
541
Le traitement médical.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
76
542
Le traitement chirurgical................................
76
543
Les résultats............................................
77
VI
SUGGESTIONS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..
79
61
Sur le plan épidemiologique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
80
62
Sur le plan clinique et paraclinique
81
63
Sur le plan thérapeutique.... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..
81
CON C LUS ION.......................................
83
l CON 0 G R A PHI E....
87
B l B LlO G R A PHI E.................................
95


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L' ir.fl~..!~1nati.on de l'oreille mcyenr.e et de ses dépendances
Inas~oidier~es, les ota-mastoïdites, a~trefois disparues du fait des
antibictiql.ies, deviennent de plus en plus fréquentes depuis les années
soixante.
En effet, en 1969 notre Maître ETTE Arnbrois6 (18) da.TlS une
étud.e intitulée "la morbièité en consul~ation externe dans l1 service
d' ctorhinclaryngalogie (O.R.L.) à Abidjan". a obsenté que les affections
de l'oreille représente 64.5 % des états iTIo:-bides vus en consultation
externe d'O.R.L. Ces affectior~ de l'oreille concernent essentiellement
l'oreille mcyepne.
Etudiant les complications des arites morennes, ETTE (18) cons-
tate que les mastoidites extériorisées y CCC~T-cnt UP~ place importante.
En France, PAQl~LIN et Collaborateu=s (36) dans une de leurs
études, constatent égaiement une rec~~descence èes otc-mastoïdites.
En Côte d'Ivoire, les patients arrivent, lors de leur première
cor~sultation en O.R.L., déjà au stade de IT~stûldites extériorisées
après avoir cor~Jlté soit un généraliste, soit Wl ~jérisseur, soit après
llile auto-médication intempestive.
Notre étude consistera à :
- identifier les facteurs déteT~miIlant la complic~tion des oti-
tes moyernes en oto-mastoidites ;
- d~finir les cas cliniques e: paracli~iques des ota-mastoïdites
obsenrées au C.H.U. de Cocody ;
- définir la thérapeutique couranment utilisée et ses résultats;
afin de suggérer des mesures prévèEti\\:es et cur~tive5 devant
tou:e
otit~ moyer~e pour éviter son évoLution vers l~le oto-oastoidite.

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D E FIN 1 T ION
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6./
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DEFINITION
===================
La mastoïdite aigüe ou oto-mastoïdite aigüe, est une afÏection
caractérisée par une atteinte osseuse mastoïdienne consécutive à une otite
moyenne suppurée aigüe, sub-aigüe ou chronique.
Les mastoïdites sont extrêment polymorphes et comprennent des
aspects très divers en fonction des causes, des localisations et des mani-
festations cliniques.
Ainsi nous avons
l' otite séro-mLGueuse à tYTilpan fe nné ,
- l'otite moyenne aigüe,
- l'otite chronique,
- les otites tuberculeuses
les mastoïdites chroniques
- les mastoïdites aigUes et leurs complications.
A cette définition, nous devons ajouter qu'à l'occasion des
otites, il existe souvent une réaction inflammatoire de toutes les cel-
lules mastoïdiennes. Cette fonne de mastoïdite est appelée par PORTIv~~
''mastoîdisme'' (42). Elle est liée au processus otitique et guérit avec
lui. Par contre, lorsque la IDa5toïdite secondaire à l'otite moyenne sup-
'purée aigüe, subaigüe ou chronique s'est développée pour son propre compte,
c'est la mastoïdite vraie dite "chirurgicale".
On désigne sous le tenne d'oto-antrite ou antro-atticite ou antrite
classiquement, l'atteinte mastoidienne compliquant une otite aigUe chez
le nourrisson, du fait de la largeur de la trompe d' EUSTAo-Πet du peu de
développement de la mastoïde.
Soulignons qu'il n'existe pas de mastoidite sans atteinte de
l'oreille d'où le tenne d'oto-mastoïdite.
Dans notre étude, seules les mastoidites aigües et leurs complica-
tions retiendront notre attention.

1F======================================================,iIl
RAPPEL
fMBRYOLOGIQlJl:
Er
A1~TCM) - ŒIRURGlCAL
.===========~=========================================
==
[

8./
II - RAPPE. EMBRYOLOGIQUE ET ANATOO-OiIRURGlCAL
-===========================================
L'oreille, organe de l'audition et de l'équilibration comprend
de dehors en dedans :
l'oreille externe qui receuille les sons,
l'oreille moyenpe qui les transmet,
l'oreille interne qui les transforme en influx nerveux et en-
registre les changements de position.
L'oreille externe et l'oreille moyenne proviennent de la pre-
mière poche ectobranchiale tandis que l'oreille interne se forme à par-
tir de la vésicule optique ectoblastique.
2 1 - RAPPEL EMBRYOLOGlÇUE
L'oreille moyenne qui nous intéresse ici, prend naissance au
niveau de la partie postérieure de la poche endodermique de la première
fente branchiale. Ainsi se forme le canal tuba. tympanique.... corrnm.miquant
avec le pharynx. La partie antérieure de ce canal, constituera la trompe
d'Eustache. La partie postérieure formera la caisse du tympan.
C'est au troisième mois de la vie embryonnaire, qu'une série
de cavités nouvelles partant de l'attique, progressent entre les loges
p~tro-squameuses du mur de SCHWARTZE et EYSELL pour créer l'aditus-ad-
antrum, l'antre et les cellules mastoïdiennes. Celles-ci résultent d'une
résorption de l'os, provoquant la fonnation d'une cavité pneumatique.
On distingue, en fonction du dégré de pneumatisation et selon
les auteurs, trois ou quatre types de mastoïdes :
- la mastoïde pneumatique où les cellules sont nombreuses et
volumineuses. C'est le type le plus favorable au développement de l' in-
fection aigüe mastoïdienne.
- La mastoïde pneumato-diploïque est la plus fréquente (43 %
d'après ZUCHERKAND).

9./
- La mastoide diploïque est moins souvent en cause.
- La mastoïde éburnée ou scléreuse fonnée d'un tissus osseux
compact et du~ est rarement le siège d'ota-mastoïdite aigüe mais sou-
vent le lit d'otite chronique.
2,2- RAPPEL ANATCM)-ŒIRUGICAL
221. L'oreille externe
Elle comprend le pavillon et le conduit auditif externe (fi-
gure 1)
! -
x
Le pavillon: formé d'un fibro-cartilage, reproduit :
- des saillies: l'hélix, l'anthélix, le tragus, l'antitragus,
- une dépression : la conque,
- et un prolongement: le lobule dépourvu de cartilage.
x
Le conduit auditif externe : est constitué d'une charpente
fibro-cartilagineuse en dehors et osseuse en dedans, dont le revêtement
cutané prolonge en dehors la peau du pavillon, se continue en dedans avec
la couche externe du tympan. Le tissu sous-cutané de cette peau contient
,
des glandes cerumineuses.
222. L'oreille royenne
Elle comprend trois parties en communication, se succèdant d'avant
en arrière dans l'axe du rocher
- la trompe d' EUSTAŒŒ,
- la caisse du tympan,
- le bloc mastoïdien.
:{
La trompe d'EUSTAŒŒ : elle fait cOIIlIlUIliquer le rhino-
pharyn..'< et la caisse du tympan, permettant' d'égaliser de part et d'autre
la pression de l'air. C'est par elle que les rhino-pharyngites se pro-
pagent rapidement à l'oreille moyenne.

10./
Elle comporte deux segments osseux et fibro-cartilagineux
séparés par l'isthme et deux orifices à ses extrémités: l'orifice tym-
panique postérieur et l'orifice pharyngien.
~
La caisse du tympan
C'est tme cavité située entre le conduit auditif externe (CAB)
et l'oreille interne (figure 1). Elle contient la chaine des osselets
marteau, enclume et étrier qui s'articulent entre eux : (l'étrier est en
rapport avec la platine de la fenêtre ovale).
On décrit six parois
- la paroi externe tympanique, fonnée d' tme partie osseuse, le
mur de la logette et la membrane tympanique ou tympan.
Le tympan est circulaire, gris pâle, translucide, il se divise
en quatre quadrants dont le plus important est le quadrant postéro-in-
férieur lieu d'élection de la paracenthèse.
- la paroi interne labyrinthique, possédant la fenêtre ronde
et la fenêtre ovale surplombée par le canal de FALLOPE
- la paroi supérieure crânienne,
- la paroi inférieure, jugulaire,
- la paroi antérieure, tubo-carotidienne
- la paroi postérieure dite mastoîdienne présentant l'orifice de
l'aditus-ad-antrum.
Le bloc mastoidien
Les cavités mastoidiennes (figure 2), contenant les cellules
mastoïdiennes, sont des diverticules de la caisse du tympan creusés dans
la mastoïde.
Le bloc mastoïdien de MOURET se présente sous- forme d'tme
pyramide quadrangulaire constituée par l'os pétreux, l'écaille du tem-
poral rétmis par la scissure pétra-squameuse. Il est situé en arrière
du CAB et de la caisse du tympan.

11./
On lui décrit six faces :
Les faces : externe, postérieure et inférieunesont périphé-
riques,
Les faces: interne, antérieure et supérieure sont en continuité
directe avec l'os temporal.
Nous insisterons sur les faces externe et interne.
La
face externe est la face d'exploration cutanée et d'abord
chirurgicale. Elle est triangulaire et limitée en haut par la crète mas-
toidienne ou 1inea-tempora1is (repère au niveau de la dure mère). Au ni-
veau de son bord antérieur à l'tmion avec le CAE, l'épine de Henlé et la
zone
criblée rétroméatique de eHIPAULT. Il est divisé en 2 segments par
la scissure pétro-squameuse postérieure.
• Le segment postéro-inférieur rugueux recouvert par des inser-
tions musculaires •
• Le segment antéro-supérieur lisse correspond à la projection de
l'antre et des principales cellules mastoidiennes. C'est la zone du trian-
gle d'attaque.
(figure 3)
- La face interne répond au plafond de l'espace sous parotidien
postérieur avec le trou stylo-mastoïdien. C'est de là qu'émergent le nerf
facial (dont l'atteinte se manifeste par une paralysie faciale) et le golfe
de la jugulaire donc le sinus latéral (d'où le risque de thrombophlébites-).
Ces éléments nobles doivent absolument être respectés lors de l'interven-
tion chirurgicale.
Les cellules mastoidiennes
D'après leurs rapports avec la paroi antra1e , on les classe en
- cellules supérieures
cellules antérieures ou occipito-jugulaires
- cellules antérieures et postérieures'
- cellules extérieures : parmi elles la grande cellule dite de
LOOIR.

12
- cellules internes ou pétreuses reparties en cellules sus,
sous pré ou retro-labyrinthiques.
D'après la classification chirurgicale, on distingue deux
groupes
- un groupe de cellules intra-mastoidiennes
• le groupe antral avec la grande cellule de
LOOIR
· les cellules intersinuso-duremériennes de TRA~~~~·
- un groupe de cellules extra-mastoïdiennes
• les cellules occipitales
· les cellules temporo-zygomatiques
. les cellules perilabyrinthiques .
• les cellules de la pointe du rocher.
Toutes ces classifications montrent l'ùrrportance des cavités
mastoïdiennes et leur contenu dans le traitement chirurgical des oto-
mastoïdites
Par ailleurs, il faut signaler que :
l'aditus-ad-antrum fait communiquer l'attique et l'antre mastoi-
dien, par le canal petro-mastoïdien.
Les cavités mastoïdiennes sont en communication cor.stante et
directe avec la cavité crânienne (risque de propagation des inflammations
des cavités mastoidiennes à la dure-mère et à l'encéphale).
~2~.
L'oreille interne
Creusée dans le rocher, l'oreille interne(figure1) comprend
• le labyrinthe osseux qui se compose de 3 parties
,le vestibule
.les canaux semi-circulaires
.le limaçon.

13./
/
C'est de là ql~ naissent les voies ne~'euses cochleo-vestibulaires.
Le labyrinthe
membraneux est séparé du labyrinthe osseux par
l'espace périlymphatique. Cet espace péril}~hatique contient la péri-
lymphe
. Al' intérieur du labyrinthe membraneux, se trouve le liqui-
de endolymphatique.
2.3. LA VOIX Dr ABORD Œ1IRURGIO\\L
En arrière du pavillon de l'oreille, se trouve le relief de
l'apophyse mastoïde. Après incision retro-auriculaire, allant des téguments
à quelques millimètres du sillon retro-auriculaire/ allant de la linéa
temporalis à la pointe de la mastoide, on découvre le périoste mastoïdien
avec l'insertion des muscles, temporal, sterno-cleido-rnastoïdien et digas-
trique.
La pénétration dans la mastoide se fera après trépanation de la
corticale qui s'effectue sur une surface triangulaire, le triangle de
SCHWARTZE(figure 3) dont trois côtés répondent aux trois dangers de la
mastoidectomie à savoir :
- les méninges en haut
- le nerf facial en avant
- le sinus latéral en bas et en arrière.
Un peu plus en profondeur, se trouvent la cavité antrale et
la caisse du tympan. Les autres cellules mastoïdiennes se trouvent dis-
posées autour de l'antre.

(Figure 1)
COUPE FRO NTALE DE L'OREILLE
Oreille r:"lvyenne
Dreil'" Interne
Lig. ellterne du marteau
Marteau et son lig. su~.
Attique (logette ellterne)
Lig. sup. de "enclume
Segment tympanique
Enclume
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Etrier
.i
~
Canal semi-circulaire post.
;1
r
_ - - - - - - Canal semi-circulaire ellt.
1
~
Canal semi-circulaire sup.
N. facial et VII bis -,-
---,
,
N. cochléaire _ _~_---,
Pavi 110 n -----1-'111
Conque
-;;~~
C.A.E.
~""""-.:.:.
_ _ _ _ _ C.A.1.
,,
"., ,,
Fibrocartilaqe du pavillon ~i'ë.:--'::;;mP.::~r/
,,
,,., .,
• -,.>.:.._'
Trompe
Aqueduc de FALLOPE
d'EUSTACHE
(JO portion) -----'--~.""\\
Membrane Ilacide de SCHRAPNELL
Aqueduc de FALLOPE et N. facial
_
'--
Membrane du tympan
Aqueduc de FALLOPE (1 0 portion)
.J!
styloïdCl et O. stylo-mastoldien
------,..-----------.......-----------
"
1
1
la COUpe est pa Jlepdic.dcire à "axe du rochet'
(segment peSé ievr de coupe. caté droit).
1
\\.
/1

( Figure 2)
COUPE AXIALE DUj[ROCHER
j:oce l!nrio-crnnlenne lie l'écuillp. du tp.mpon;1 .
Antre et celllJle~ mastoïdiennp.s
Axe charnière de la coupe
Addidm ad. nntrum
_
- - - - - -
Sinus lymplnlqu8
1
PyramirlP
Encluml!
tête
_
~
1
11."
Aditus ad. :>ntru",
MlIrlelu _ _
,manche. _'....
ap. anl.
t
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _.
Fp.néll8 Llval"
Alpll tymp. mail. ant.

Aqueduc de FALLlJPPl:: (20 pmtionl
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _.
~ec de cuillèr...
M. du MDrlP.OU
_
Tlomfll! d'EUSTACHE
_
Promontoire
r'- - - - - - - - - - - - - - - - M. du Marle"'"
,.--
Trompe d'EUSTACHE (Segm. osseUle l
"
\\J
A. V.
ii'~:
A. carotid... ir't
Memhrehl du tympln
_
V, jugul.ire Inl
AnneDu lvmpan.'
r::
Canal du M. de lélrter
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ AQueduc de FALLOPpe 130 porti"nl
Ap, styloïde et trou stvlo·mastoldien
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Cellules mastoïdiennes d~ la po,I'te
Le segment externe est à gauche et l'intérieur à droite
·.~"",,,",·~::;'::;;~,7.
J:._:._;,.•_~::.-
;'1"."""""':

1
,
SŒEMA.
Indiguant les trois dangers de la mastoidectomie (Figure 3)
/~~
- -- - - - ----(~)
c:.o~~~\\t ~~ di\\~~
t.')(' e.t. Y\\q..
Les trois côtés du triangle répondent aux troix dangers de la trepanation
AB
= les meninges
lIn
AC
= le nerf facial
\\ 2.)
Be
= le sinus latéral (~')

w============================================w
"
"
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"
RAPPEL
CLINIQUE
"
"
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"
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Il
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Il
~============================================~

18./
III RA P P EL
.C LIN l QUE
=================-==-========
3.1. - ETIOPATHJGENIE
Le point de départ semble être une rhinopharyngite, puis l' in-
fection gagne ~'oreille moyenne par la trompe d'EUSTACHE et crée une otite.
Puis par l'aditus-ad-antrum la mastoide est atteinte.
Ce qui fait dire à PAQJaIN (36)" qu'il n'existe pas d'otite
sans rhinopharyngite et non plus il n'y a pas de mastoidite sans otite
(en dehors d'exceptionnelles localisations septicopyohemiques)".
Nous évoquerons des causes prédisposantes et des causes déter-
minantes.
~1J.
Les causes prédisposantes d'ordre général
La mastoidite s'observe à tous les âges et est fréquente dans
l'enfance et l'adolescence.
- le sexe est sans importance.
Le rôle du terrain : on trouve parfois un rachitique, un ané-
mique, un polyinfecté ou polyparasité plus souvent des conditions sociales
et hygièno-diététiques médiocres • On rencontre aussi un défaut de réaction
immunitaire de l'organisme et/ou un défaut d'immunité locale.
La défiscience immunitaire résultant ouagpravé par un contexte socio-éco-
nomique défavorable (malnutrition, hygiène précaire) entraînerait une dif-
fusion plus rapide de l'otite moyenne en oto-mastoidite.
Le rôle de l'hospitalisme pourrait intervenir à 2 niveaux
• Le coût élévé des frais d'hospitalisation et des traitements
. Le risque de surinfections iatrogènes
- Le rôle d'une antibiothérapie abusive, c'est par exemple le
cas d'enfants mis sous des cures d'antibiotique brèves et repétées à dose
insuffisante pour des infections mineures.

19./
- Le facteur congénital interviendrait par
. le type anatomique de la mastoïdite qui peut
- favoriser le drainage
des cellules mastoïdiennes,
- provoquer une rétention
- enfin opposer à l'inva-
sion de l'os temporal une barrière osseuse compacte.
Cela déterminerait "des familles d'oto-mastoidites" conme le dit PORTMANN.
Mais un mauvais drainage peut être dû à une perforation tympanique mal
placée, à une furonculose concomitante du conduit auditif externe, à un
r-
traitement intempestif et à une malformation congénitale (absence de con-
duit).
- Le traumatisme de la région mastoidienne et l'infection consé-
cutive d'un épanchement sanguin intramastoidien est une cause rare.
- L'allergie, entraînant de fréquentes rhinopharyngites et/ou de
fréquentes otites, favoriserait ainsi l'apparition d'ota-mastoïdites.
- Le niveau socio-économique jouerait un rôle important. En effet,
un sujet économiquement faible et souvent non inforné ou analphabète, aurait
tendance à consulter tard le médecin, à ne pas acheter les médicaments où
à ne pas suivre correctement la prescription médicale. Quelquefois, il pré-
férerait voir un guérisseur traditionnel ou entreprendre une auto-médication.
Nous signalons simplement, que FLEURY et Collaborateurs
~9) dans une étude de 10 cas d'ota-mastoïdites chez des sujets âgés, ont
incriminé chez 3 patients, une extraction pénible et douleureuse d'un bbu-
chan de cérumen.
312
Les causes déterminantes
Ce sont toutes.. les infections aigües de l'oreille moyenne, mais sur-
tout les otites moyennes aigües simples dans leurs variétés perforantes'
ou non perforantes et les otites nécrosantes, Les otites moyennes chro-
niques simples ne donnent, étant donné la structure cornpac'te de- la mas-
toïdequ'exceptionnellement des phénomènes mastoïdiens.

20./
La notion d' épidémicité (grippe, rougeoLe) garde son importance.
- Les germes les plus couramment rencontrés sont les streptoco-
ques (50 \\), les pneumocoques (30 ~), les staphylocoques (la ~) et les ger-
mes entériques (Escherechia coli, Proteus).
~2. LES SIGNES CLINIQUES ET PARAaINIQUES
Nous prendrons pour type de description, la mastoidite aigüe de
l'enfant (d'ailleurs semblable à celle de l'adulte) du fait de sa plus
grande fréquence.
Porteur d'une otite depuis plusieurs jours, l'enfant est adres3é
à l'otorhinolaryngologiste soit parce qu'il n'y a aucune amélioration malgré
le traitement (paracenthèse + antibiotiques), soit parce qu'après une amélio-
ration transitoire son état local et général s'est aggravé.
Nous évoquerons les signes cliniques fonctionnels généraux et
physiques par l'examen clinique.
Puis nous envisagerons les examens complémentaires.
~2J. Les signes fonctionnels
Ils sont dominés par l'otalgie.
- la douleur se localise au fond de l'oreille avec les irradia-
tions postérieures vers la mastoide et supérieures vers l'hérrJcrâne cor-
respondant. Elle est continue avec des paroxysmes et des battements pulsa-
tiles. Surtout, elle persiste, et la nuit entraîne une insomnie.
~2~. Les signes généraux
L'enfant est naturellement abattu pâle, les traits tirés, il est
fébrile ou subfébrile et anorexique. Sa courbe de poids tend à s'infléchir
vers le bas.
3.2:3.
Les signes physiques sont donnés par l'examen clinique
en constate :
- que le conduit auditif externe est encombré de sécrétions puru-

21./
lentes. C'est du pus franc épais ; la persistance de cette otorrhée pu-
rulente après le 10è ou 15è jour d'évolution d'une otite et son abondance
font suspecter une mastoidite aigüe.
- A l'examen otoscopique le tympan apparaît dans son ensemble
congestif, infiltré et bombant. Il existe une perforation généralement
petite placée au sorrmet "d'une voussure en pis de vache" siègeant dans
le quadrant postérieur : elle laisse sourdre un écoulement incessant. Quel-
quefois,la muqueuse congestive de la caisse du tympan,vient faire hernie
au travers de la perforation réalisant l'aspect de polype aigüe". La per-
foration est parfois plus large, traduisant une nécrose plus ou moins é-
tendue de la membrane tympanique.
L'angle de raccordement du tympan au conduit,peut être émoussé
ou complètement effacé réalisant '\\.me chute de paroi" postéro-supérieun du
conduit.
- La douleur à la palpation des cinq régions superfielles de la
mastoide (antrale, sous-antrale, apexienne) postéro-inférieure et postéro-
supérieure) est un signe classique.
L'examen de l'audition effectué à la voix(chuchote, haute) et
aux diapasons, met en évidence une surdité de transmission du côté de
l'otorrhée.
La perception est en général intacte.
On recherchera un nystagmus spontané.
Au terme de cet examen clinique, le diagnostic est très forte-
ment suspecté. Les examens complémentaires ne serv"iront qu'à le confirmer.
~2~.
Les examens COmplémentaires
Nous retiendrons les radiographies des mastoides et la numération
globulaire formule sanguine.

22./
~
Les radiographies des deux mastoïdes
Permettant un examen comparatif, seront pratiquées en inci-
dence de SŒfÜLLER (profil) et en incidence de STENVERS
Cela permet de voir le type de pneumatisation mastoïdienne et
les modifications pathologiques. Celles-ci portent sur le dégré d'opacité
des cellules mastoïdiennes: d'une grisaille diffuse de toute la mastoïde
à un flou général des cellules mastoïdiennes.
L'existence de destructions de travées intercellulaires, de la-
cunes, a beaucoup plus de valeur. En effet :
- si flou général des cellules SaRS destruction des travées in-
tercellulaires, il s'agit d'un mastoïdisme, simple réaction mastoïdienne
au cours d'une otite et qui guérit médicalement,
- Par contre, s'il existe un flou général des cellules avec
destruction des travées intercellulaires avec quelquefois une ou plusieurs
cavités d'empyème, il s'agit d'une mastoidite vraie, chirurgicale.
La numération fonnul e sanguine
Mbntre en règle une hyperleucocytose avec polynucléose et une
vitesse de sédimentation élévée.
3.3.
EVOLUfION
L'évolution d'une mastoïdite aigüe est reversible par le traite-
ment médical (paracenthèse + antibiotique) si elle est diagnostiquée
précocément c'est-à-dire dans les 10 ou 1S premiers jours d'une otite.
Après ce delai, l'antrotomie ou la mastoïdectomie réalisée en temps
utile dans des conditions tedmiquement satisfaisantes, entraîne la gué-
rison ; trois semaines environ après l'intervention, les pansements sont
terminés et la plaie postérieure cicatrisée, le tympan a repris son
aspect nonnal, il n'y a aucune séquelle, notanment auditive.

23./
Non opérée ou opérée trop tardivement, la mastoïdite aigüe
peut avoir une évolution des plus fâcheuses. Nous les évoquerons dans les
fonnes compliquées.
3.4.
FORMES CLINIQUES
3ft.1.
Fonnes symptômatiques
3,4.1.1.
Selon l'âge
~ Chez l' adul te
Les signes sont les mêmes que chez l'enfant(pris pour type de
description); seulement les signes fonctionnels sont mieux précisés par
le patient et l'examen de l' audition sera plus facile.
, -
~ Chez le sujet âgé
L'affection peut revêtir un caractère torpide, insidieux. Le
diagnostic reposera sur la notion d'amaigrissement, d'insomnie, d'hypo-
acousie de type transmission ainsi que sur les lésions destructrices
mastoïdiennes visibles sur les radiographies.
~ Chez le nourrisson
DetL'"< faits dominent le tableau
- la bilatéralité de l'atteinte mastoïdienne
- le profond retentissement sur l'état général
En fait, son diagnostic est facile :
vers la deuxième ou la troisième semaine d'évolution d'une
otite aigüe paracenthèsée ou spontanément drainée, un certain nombre
d'éléments permettent d'affirmer le diagnostic.
- Localement
• Présence d'un écoulement purulent et prolongé
• Le quadrant postéro-supérieur du tympan bqmbant avec à son
sorranet, une fistule en "pis de vache" laissant sourdre en pen.nanence un
pus franc.

24./
• La pression digitale sur la mastoïde, provoque un redou-
blement des cris et pleurs et un mouvement réflexe d' ascension de l' é-
paule.
• La radiographie en incidence de profil (SQillLLER) montre un
flou mastoïdien difficile à interprèter.
Il existe une hyperleucocytose sanguine à polynucléose.
· Par contre, il serait vain de rechercher un déficit auditif .
de transmission.
- Le retentissement général est constant
soit par une fonne "sthénique" : fièvre, petite chute pon-
dérale chez \\.ID. nourrisson en bon état général)
soit par une fonne dite "asthénique" avec: une fièvre et une
chute pondérale très forte; des troubles disgestifs (vomissements, diar-
rhée) entraînant un état de neurotoxicose avec risque de decés. Cet état est
caractérisé cliniquement par \\.ID.e déshydratation, un teint pâle grisâtre
et \\.ID. état adyn3nÙque. Après un traitement symptomatique, l'intervention
chirurgicale s'impose.
14J2. Selon le terrain
X Olez le diabétigue
L'affection
peut prendre une allure évolutive sévère avec nécrose
rapide de toute la mastoïde et complications endo-crâniennes. Le risque
est naturellement moins grand chez un diabétique bien traité et équilibré.
~ Au cours de certaines maladies infestieuses
- La mastoïde tuberculeuse est caractérisée par la lenteur de
la cicatrisation, l'aspect particulier du pus (contenant des bacilles acido-
alcoolo-résistants) et l'aspect blanchâtre des surfaces osseuses dénudées;
- La mastoïde syphilitique ou la mastoïde évoluant chez un syphi-
litique est exceptionnelle. L'os a tendance à se séquestrer et la fistulisa-
tion est rapide.
L'évolution d'une mastoïde algue peut
prendre \\.ID. caractère
suraigüe avec nécrose diffuse de la mastoïde au cours d'autres maladies

25.1
infectieuses (scarlatine) mais actuellement ces formes ont pratiquement
disparu surtout dans les pays développés.
x Au cours des maladies virales
Conme la grippe ou la rougeole, l'affection peut avoir une évo-
lution sévère, il s'agit de surinfections en général.
3~j~. Selon l'intensité de la symptomatologie
x Forme suraigüe : avec nécrose diffuse de la mastoïde et extério-
risation rapide.
x Forme lente ou chronique
x Forme récidivante due à une réinfection de l'apophyse mastoïde
après une mastoïdite traitée, guérie; il ne faut pas la confondre avec
une rechute mastoïdienne venant de suite après une intervention.
x La forme lente après une antibiothérapie intempestive
3. 4.1.4. Selon les germes
Les mastoïdites aigües sont monomicrobiennes
les prélèvements du
pus d'oreille peuvent mettre en évidence :
- du streptocoque hemophilus du groupe A en général
du pneUlOOcoque
- du bacillus hemophilus influenzae
- du staphylocoque
pathogène
- du bacille de FRIEDLANDER •..
Il faut systématiquement demander un antibiograrrme. Mais ce qui frappe
actuellement, c'est la grande fréquence des prélèvements bactériologiques
négatifs.

26./
~4jS. Les formes anatomo-Pathologiques
~ Macroscopiquement
- Soit l'aspect classique d'ostéite(sucre mouillé)associé à des
fongosités envahissant les travées cellulaires plus ou moins détruites)
- soit des lésions
mixtes avec des groupes cellulaires intacts
,
alors que d'autres sont remplis de pus et de fongosites,
- soit ostéite raréfiante nécrotique)
- soit encore condensation osseuse avec éburnation osseuse péri-
,
antrale, ou fongosites antrales péri.labyrinthique et atticales.
Il faut ajouter :
l

l
-
es osteltes
atentes,
- les ostéites proliférantes bloquant la chaine des osselets,
- les fongosites abondantes de l'attique recouvrant parfois une
ostéite de l'encl1Jffie,
- les grains "jatmes d'or" siègeant au milieu des fongosit~s.
~ Microscopiquement
Les résultats sont variables
- tme ostéite aigüe faite d'un envahissement des débris osseux
par une infiltration inflammatoire avec tme réaction radiophagique et lipo-
phagique,
- tme ostéite chronique évolutive faite d'une nécrose des lamelles
osseuses entourées par t.m granulome inflamnatoire J
- la sclérose caractérise les lésions chroniques en voie de stabi-
lisation.
3.4,2. Les fonnes cOrnoliquées
3.4.2.1.
Les fonnes extériorisées
x Extériorisation retro-auriculaire
C'est la plus habituelle.

2'./
La suppuration mastoïdienne se fait jour en haut et en arrière
du conduit auditif externe. Les plans superficiels s'épaississent, s'in-
filtrent puis le pli retro-auriculaire s'efface, tandis que le pavillon
se décolle, réalisant une tuméfaction rétro-auriculaire qui se fistulisera
à la peau.
~ Extériorisation temporo-zygomatique
Le gonflement siège au bord postérieur de la mastoïde et la sup-
puration apparaît,soit à la peau en haut et en arrière/soit dans les mus-
cles de la nuque.
~ Extériorisation apicale
La mastoïdite de Bezold(effraction de la corticale interne de l'apex
et suppuration de la face profonde du muscle sterno -clèïdo-rnastoïdien)
est exceptionnelle. Par contre, on rencontre plus fréquemment des "pseudo.
Bezold" : ostéite de la pointe avec myosite oedemateuse du sterno-cleido-
mastoidien et collection purulente de ces insertions. Empâtement de la
pointe et torticolis inflammatoire caractérisent cette forme clinique.
~ Les extériorisations profondes
Nous les citons car elles sont exceptionnelles:
- la mastoïdite jugo digastrique de Mouret dont l'évolution se fai-
1
-.
sait vers un abcès latero-pharyngien ou pire une meningite de la fosse
postérieure)
- les pétrosites ou ostéites de l'axe pétreux.
~2.2.
Les formes endotemporales
~ La ~ralysie faciale impose l'intervention chirurgicale. Si la
mastoïdectomie ne suffit pas à obtenir.l..é!._ regression des signes, une dé-
compression du nerf facial est alors nécessaire.
~
La labyrinthite aigüe : Pouvant évoluer vers. une meningite.

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28./
3.4.23. Les fonnes Endocrâniennes
Les formes sont responsables
- de méningite otitique : c'est une inflammation des tuniques
meningées au cours d'affection otitique,
- d'encéphalite otogène,
-
un abcès du cerveau ou du cervelet.
Ce sont des complications très graves qui peuvent être encore
mortelles malgré les antibiotiques et la neuro-chirurgie.~
- de la thrombophébite du sinus latéral qui se traduit par des
frisson~et températures oscillantes et qui peut entraîner : soit des em-
bolies à distance)
soit une sep-
. , .
t1ceme.
Signalons la possibilité d'une fistule de GELLE :
C'est une ostéite du mur du facial avec fistulisation directe-
ment dans le conduit réalisant une forme d'otite chronique.
3.5.
DIAOOSTIC DIFFERENTIEL
On éliminera :
Ji une otite externe )
eu. un furoncle du conduit avec adenite retro-auriculaire,
Par un examen attentif du conduit et du tympan, par le signe de
JACQUES, (accentuation du pli retro-auriculaire au lieu d'un effacement)
et enfin par l'étude des clichés de la mastoïde.
~ Une adenopathie retro-auriculaire satellite d'une lésion in-
fectée du cuir chevelu.
~ Les kystes mastoïdiens : ce sont des tumeurs bien limitées peu
douleureuses sans phénomène auriculaire concornittant.

29./
~ Les pneumatocèles de la mastoide : très rares : petites tumeurs ga-
zeuses parfois reductibles, siègeant sur une mastoïde saine ou trauma-
tisée (traumatisme accidentel ou opératoire)
~ Les alaies mastoïdiennes liées à des troubles psycho-névropathiques
Q
~ Maladie de POTT sous occipital
: le pus en suivant la goutière crânio-
cervicale (décrite par G. POR1MANN), peut donner une tuméfaction cervi-
cale pouvant faire croire à une extériorisation d'une mastoïdite à la
face inférieure de la mastoïde.
~ Une otite a~e avec périostite mastoidienne précoce fluxionnaire
r -
L'aspect est celui d'une mastoïdite algue en voie d'extériori-
sation mais le caractèreprécoc~ (24 à 48 heures) de la réaction mastoÏ-
dienne et l'aspect du tympan (celui d'une otite aigüe) conduisent à pra-
tiquer une paracenthèse et une antibiothérapie amenant une guérison ra-
pide.
x Otite chronique en cours de rechauffement
On recherchera la notion des poussées d'otorrhées fétides sur-
venues antérieurement. L'examen du tympan m:mtre une perforation. Les
clichés de la mastoides indiquent une éburnation péri-antrale.
3.6. -
TR;\\ITE\\!E\\TS
Une mastoïdite aigUe diagnostiquée précocement , peut être
guérie par un simple traitenent médical (paracenthèse et antibiothérapie).
Passé un délai de quinze jours, si l'otite aigüe initiale n'est pas guérie
et si au contraire les signes de mastoIdite aigüe se précisent, le trai-
tement médical ne fera que retarder ou préparer à l'acte chirurgical in-
dispensable pour freiner l'évolution et limiter les risques de complica-
tions.
3.6.1.
Irai tement médical
x Est basé sur une paracenthèse systématique effectuée sur un
tympan qui bombe ou non.
x Une antibiothérapie prolongée, â des doses suffisantes avec

30.;
des antibiotiques à large spectre ou mieux adapté,;
à partir d 'tm an-
tibiogranme.
46). Traitement chirurgical
La Mastoidectornie : ce n'est jamais une urgence, on a le temps
de vérifier le diagnostic et de
préparer le malade à l'intérieur. Le ,
malade, sous anesthésie générale, avec intubation, est installé sur la
table en décubitus dorsal, la tête tournée du côté sain et fi.xée par spara-
drap. On pratique tmeincision retro-auriculaire allant de la hase à la pointe
de la mastoïde. Cette incision intéresse les teguments et le périoste mas-
toïdien.
On procède ensuite à la rugination qui découvre la corticale
externe de la mastoide jusqu'aux insertions du temporal en haut et la
pointe en bas et jusqu'à la paroi postérieure du conduit osseux en avant.
La préparation s'effectue à la gouge, sur l'aire triangulaire d'attaque.
Le côté vertical parallèle à la tangente au bord supérieur du conduit
osseux à 2rnm en dessous, \\..Ul côté oblique correspondant à 1'hypothénuse du
triangle.
Les coups de gouge sont donnés perpendiculairement à la corti-
cale du côté horizontal et du côté vertical et obliquement sur l'hypo-
thénuse pour ne pas blesser le sinus latéral.
A la curette, on découvre l'antre qui contient du pus ou des
fongosités inflammatoires.
A partir de l'antre, on procède au curetage de toutes les trai-
nées cellulaires péri-antrales, (attention au sinus latéral et à la dure
mère qui peuvent être procidents).
L'intervention se termine par le curetage de la paroi externe de
l'aditus et du massif de Gellé. (attention au nerf facial, à l'enclume
car risque de surdités de transmission à tympan nonnal).
L'intervention est terminée, on a une cavité mastoidienne plus
ou moins vaste. L'attitude du chirurgien est alors fonction de ses habitu-
des et de son école.
- Certains refennent d'emblée complètement la peau par une su-
ture aux points séparés ; laissant un petit drain supérieur et inférieur

31.1
permettant l'irrigation de la cavité et l'instillation de solution an-
tibiotique.
- D'autres tassent une mèche de gaze dans la cavité, mèche
sèche ou imbibée d'antibiotique ou encore imprégnée de pommade antibio-
tique, ils
ne suturent que la partie haute de la plaie opératoire. Dé-
mèchage 3 jours après l'intervention avec les pansements réguliers et fré-
quents (tous les deux jours) jusqu'à ce que la cavité soit comblée par
un tissu cicatriciel et la plaie mastoïdienne inférieure refermée, cela
est obtenu environ en 3 semaines
Pour le tympan : il faut faire à
temps une paracenthèse avec
mèchage.
, -
Dans les formes extériorisées en général :
Dès l'incision de la peau, un flot de pus jaillit sous pres-
sion, après aspiration, on explore la corticale et on constate l'exis-
tence d'une fistule. On procède ensuite à une mastoïdectomie classique,
mais souvent une technique opératoire particulière est utilisée :
Mastoidectomie élargie (procédé de HE~TH)
Elle est indiquée dans une mastoïdite traînante et évoluant en
haut et en avant vers la région zygomatique. Elle comprend les particula-
rités suivantes :
.l'incision rétro-auriculaire est prolongée vers le haut
jusqu'au niveau du pôle supérieur du conduit •
• Rugination large qui en haut permet d'écarter le muscle tem-
poral et d'exposer la zone tempero-zygomatique .
•Décollement prudent du conduit en haut et en arrière, sans
atteindre le cadre tympanal •
•Résection de la paroi externe de l'aditus et de la zone
correspondante de la paroi osseuse sans atteindre la cadre tympanal (2 à
3 rrm au-dessus) ;
.Permettant de voir la branche horizontale de l'enclume et
au-dessus d'elle le relief du canal horizontal.
Curetage prudent de toutes les petites cellules situées à ce
niveau.

32./
Mastoïdite tempero-zygomatique : Elle comporte la même tech-
nique que celle de la mastoidectomie élargie.
Mastoïdite jugo-digastrique : Elle comprend deux temps :
- un temps mastoïdien, au cours duquel la vérification des cel-
lules sous-antrales est très importante
- un temps cervical, au cours duquel on pratique une contre-
incision cervicale le long du bord postérieur du sterno-cléido-mastoi-
dien, afin d'atteindre la zone en voie d'abcédation.
Mastoidite de Bezold
: Elle comprend
- une prolongation de l'incision rétro-auriculaire vers le bas,
dépassant la pointe de la mastoide d'environ 1 an ;
- la rugination soigneuse de la pointe, la dégageant des at-
taches musculaires sterno-cléido-mastoidiennes ;
- La résection de la pointe de la mastoide au cours du temps
osseu.x
- un temps cervical avec contre-incision tracée sur le bord
postérieur du muscle sterno-cléido-mastoïdien, au niveau de la zone de
gonflement.
Pour les nourrissons: Autrefois, il s'agissait d'une simple
antrotomie de drainage; actuellement on pratique une ~~stoidectomie qui
sera toujours élargie en haut et en avant vers les cellules zygomatiques.
Pour les oto-mastoïdites suppurées chroniques
la teclmique
décrite par ATAMfu~ (1) comprend deux phases
Une phase endoméatale faited'une incision circulaire para-
tympanique, l'atticotomie transméatale et la décortication de la caisse
du tympan ;
- une phase rétro-auriculaire, composée d'une incision cutanée
postéro-polaire supérieure le décollement sous - cutané du lambeau rétro-
auriculaire en Y et le décollement aponévrotique-périostique avec

33./
antrocellulotomie et une adicotamie. Cette technique qui offre une sé-
rie d'avantages+ peut être mise en rapport avec l'incision plastique de
PORlMA.NN M.
~7. Surveillance post opératoire
- de la cavité opératoire : en la rnèchant et en faisant une
• f,
suture partielle de la plaie opératoire.
- de l'image tympanique: on doit assister à un retour à la
nonnale de l'aspect du tympan.
- Il ne doit pas se produire de sténose du conduit auditif
externe,
- l'état général s'améliore, la température redevient normal,
l'appétit et le sommeil réaparaissent, entraînant une rapide prise de
poids.
- L'audition se normalise.
Vers la troisième semaine après la mastoidectomie, la guérison
sera acquise sans séquelles.

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MA.TERIELS
D' ETIIDE
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35./
IV
MAT E RIE L
O'E T U 0 E
=============================
41
Présentation du service d'O.R.L. du C.H.U
Cocody
Notre étude s'est effectée dans le service d'O.R.L. du Profes-
seur ETTE Ambroise du C.H.U de Cocody.
411
Les locaux
Les activités du service d'O.R.L du C.H.U. de Cocody s'effectuent
dans des locaux différents. La consultation externe, les interventions chi-
rurgicales et les audiogrammes ont lieu au deuxième étage; l'hospitalisa-
tion des malades (20 lits) a lieu au septième étage du C.H.U. de Cocody.
412
L'équipe médicale
Elle se compose de :
- un professeur titulaire
- un professeur agrégé
- un interne
trois médecins stagIaIres préparant leur certificat d'études
spéciales (C.E.S) en O.R.L
- 11 infinniers
42
Méthodes et techniques d'étude
Notre étude porte sur les cas d'ota-mastoïdites observés dans le
service d'O.R.L. du C.H.U de Cocody de 1973 à 1983.
Sur 28.103 consultants du service d'O.R.L. (toutes affections),
nous avons noté 198 cas d'oto-mastoïdites.
Pour les 198 cas d'oto-mastoîdites 68 ont bénéficié d'un trai-
tement ambulatoire et 1.30 ont été effectivement hospitalisés.
Sur les 130 cas d'oto-mastoïdites hospitalisées, nous n'avons
retenu pour notre étude que 80 cas dont les dossiers étaient complets

36./
De ces 80 dossiers, nous avons noté:
- l'état civil (le sexe, l'âge, la profession ou l'occupation,
la nationalité ou l'ethnie pour les ivoiriens et le domicile).
~
- la durée d'hospitalisation •~
- la clinique (le motif de consultation, l'histoire de la
maladie et/ou les antécédents du malade, l'examen clinique, le diagnostic
clinique et les complications);
- la paraclinique notamment, la radiographie avec les incidences
de SCHÜLLER et ST5~cRS, la biologie (numération formule sanguine et
vitesse de sédimentation), la bactériologie et l'anatomie pathologique.~
-~le traitement médical et chirurgical.
Toutes ces données ont été saisies et ont bénéficié d'un trai-
tement informatisé.
43
Présentation
des observations
Les tableaux qui suivent présentent les 80 observations
étudiées .•• (voir ci-avrès les abrEvi~tior,s utilisées)

31./
A B B R E V l A TTI ONS
===~=====================
- A.
ans
- N'
numération
- ADP.
adénopathie
- NIe
nonnale
- Antihgique
antihémorragique
NFS
numération formule sanguine
- AlE.
antibiotique
- M.
mois
.ATen.
antécédent
- MEG
~~uvais état général
- Audiogram.
audiogranme
- aD.
oreille droite
- ~~
Burkina Faso
-QG
ore il1e gauche
- BW
Bordet.Wassermann
C1v1A
otite moyenne aigüe
- CAE.
Conduit Auditif Externe - CMC.
otite moyenne chronique
- CAEG,
C.A.E. gauche
- péni.
pénicilline
-Coli.
Colimycine
- PP.
Paralysie faciale
- Dt ou dt
droit
- PN
polyfiucléaire
- Dte ou dte
droite
- P.S.
préscolaire
-Die.
Diagnostic
- lf
tuberculose
- EosIno.
Eosino philie
R.A.
retro-auriculaire
- F.
féminin
-Rx
radiographie
- Gche
gauche
- S/AG
sous anesthésie générale
-4B,
Globule blanc
- Z
syndrome
- HrM
histoire de la maladie
- Sc.
scolarisé
- HPV
hydrosol polyvitaminée
- Terra.
terramycine retro-auriculaire
- HTA
hypertension artérielle - T:R.A
Tuméfaction retro-auriculaire
- IDR
intradermo-réaction
- Vibra.
vibramycine.
- 1Re
insuffisance rénale
-IV
iritra veineux
- J
jours
- J cyte
lymphocyte

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CAS
OBSERVES
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56./
jl C 0 MME N TAI RES ET DIS eus S ION S
=================================================
5J.
Les facteurs épidémiologiques
5,1 J.
La fréquence
Nous allons étudier la répartition (tableaul) des oto-mastoïdites
hospitalisées par an par rapport au nombre total de malades hospitalisés
par an (toutes affections comprises).
Tableau 1 : Répartion des oto-mastoïdites hospitalisées/an
par rapport au nombre de malades hospitalisés/an
Total des oto-mas-
Total des malades
Années
toidites hospita-
hospitalisés/an
Fréquence
lisées/an
1973
10
145
6,89
1974
11
186
5,91
1975
10
224
4,46
1976
14
250
5,60
1977
18
253
7,11
1978
20
287
6,96
1979
14
247
5,66
1980
6
304
1,97
1981
9
228
3,94
1982
8
239
3,34
1983
10
255
3,94
130
2.618
4,96
<
0,50
P
[x2 = 5,6 ddI = 10 J < 0,90

57./
La différence est non significative, c'est-à-dire que la
fréquence d'hospitalisation d'oto-mastoidites ne varie pas d'une année
à l'autre.
La fréquence moyenne ,d'oto-mastoidites hospitalisées est de 12 malades par
an et de 5 ~ par rapoort au nombre total de malades hospitalisés en O.R.L.
En France, une étude de PAQUELIN et Collaborateus (36) montre
une fréquence de 1 cas par semaine soit environ 50 cas par an.
Nous pensons que
la
différence de fréquence avec les pays
développés s'explique par un défaut de dépistage précoce, dû certainement
à une carence en infrastructure médicale et un manque d'enthousiasme des
malades à consulter.
5.12. Le siège de l'affection
La répartition de nos observations selon le siège de l'affection
est donnée par le tableau 2.
Tableau 2 : Répartition des cas selon le siège
Siège de l'affection
Nombre de cas
Pourcentage
Oreille
droite
34
42,50
-
Oreille gauche
29
36, 25
Bilatéral
3
3,75
Non précisé
14
17,50
TaTAL
80
100
Nous constatons que l'affection semblerait sièger plus à droite
qu'à gauche; i'atteintebilatérale ne représente que 3,75 %des cas.
L'unilatéralité fréquente de l'affection permet à l'oreille-
saine de suppléer l'oreille malade, ainsi le patient ne s'inquiétera
que tardivement.

58./
5.1.3.
Le sexe et l'âge
Tableau 3 : Répartition des cas selon le sexe et l'âge
~ Masculin
Féminin
Total
Age (ans)
0-4
10
13
23
5 - 9
8
13
21
10 - 14
7
8
15
15 - 19
4
3
7
20 - 24
2
1
3
25 - 29
2
1
3
30 - 34
1
2
3
35 - 39
0
2
2
40 - 44
2
a
2
45 - 49
0
0
0
50 - 54
1
0
1
TarAL
37
43
80
Pour l'étude de l'affection selon le sexe et l'âge (tableau 3)
nous excluons le cas situé dans la tranche d'âge de sa à 54 ans car nous
le considérons comme extrême.
Nous retenons donc 79 cas dont 36 suj ets mas cul ins et 43
féminins. Nous remarquons légèrement plus de sujets féminins que de sujets
masculins.

59./
Par contre, PAQUELIN (36) trouve une proportion de 60 ~ de
sujets masculins et 40 %de sujets féminins;
Nous pensons que le sexe n' a aucune incidence sur les oto-
mastoidites.
L'âge moyen des honmes est de 12 ans, celui des femmes de 10 ans,
ainsi l'âge moyen de l'ensemble des malades est de 11 ans.
L'âge modal, c'est-à-dire l'âge correspondant au plus grand
nombre de cas d'ota-mastoïdites, se situe dans la tranche d'âge de
a à 4 ans.
L'âge médian est de 8,92 (9 ans). Cela veut dire que 50 ~ des
suj ets ont moins de 9 ans et 50 ~ des suj ets ont plus de 9 ans.
Si 25 % des malades ont moins de 2,5 ans et 75 t moins de
12,5 ans ; nous dirons que l'interquartile se situe entre 2,5 ans et
12,5 ans. Autrement dit 50 ~ des malades ont un âge compris entre 2,5 ans
et 12,5 ans.
La détenninatian de l'âge moyen (11 ans), de l'âge modal
(2,5 ans) dans la tranche de a à 4 ans, de l'âge médian (9 ans) et de
l'interquartile (2,5 ans à 12,5 ans)montre que les mastoidites frappent
essentiellement les enfants et les adolescents qui constituent la popu-
lation cible.
Dans sa thèse GBAGUIDI (20) trouve que 30 ~ des malades ont
moins de 5 ans et 72 ~ moins de 15 ans et es t en concordance avec nous.
OSTFELD (16) dans le même sens retrouve une majorité de sujets jeunes.
Néanmoins, l'affection peut survenir à tout âge; FLEURY et
Collaborateurs (19) ont publié une étude à propos de la cas d'oto-
mastoidites chez des sujets âgés.
5J4
La profession ou l'occupation
t'analyse du· tableau 4 montre que les ota-mastoïdites frappent
essentiellement les sujets jeunes; En effet 50 % de nos malades':sont· èons-
titués par des scolarisés (écoliers, élèves et étudiants) et 35 %par des
préscolaires.

60./
Tableau 4
Répartition des cas selon l'occupation ou profession
L'occupation
Nombre de cas
Pourcentage1
Préscolaire
28
35
Scolaire
40
50
Menagère
4
5
Conunerçant
2
2,5
Ingénieur
1
1,25
Instituteur'
1
1,25
Agent de bureau
1
1,25
Manoeuvre
1
1,25
Paysan
1
1,25
ecretaire
1
1,25
Total
80
100
5J5
Le groupe ethnique
Panni nos observations ,nous avons 63 ivoiriens soit 78,75 CfT
des cas (Tableau 5a)
Tableau 5a : Répartition des cas selon la nationalité
Nation
Nombre de malades
Pourcentage
COTE D IVOIRE
03
78,75
KII~K INA f~
3
3,75
NIGERIA
3
3,75
~ENIN
2
2,5
l''"'RANCE
z
2,5
r-tALI
2
2,5
~D.ND.
1
1,25
~IJK
ANE
1
1,25
liN
1
1,25
10\\1
SSI"
1
1,25
TOGO
1
1 2S

61./
Tableau Sb
Répartition des cas de nationalité ivoirienne
selon le groupe ethlllque
Groupe ethnique
nornb re de cas
Pourcentage
AKAN
27
33,75
MAI'IDE
16
20
SENOUFO
15
18,75
VOLTAIQUE
2
2,5
KROU
0
0
NON PRECISE
3
3,75
TOTAL
63
78,75
Sur le tableau 5b , nous remarquons que le groupe AKAL"J peuplant
le Sud-Est, l'Est et le centre de la Côte d'ivoire est le plus nombreux
avec 33,75 \\. Cela se comprend car notre étGde, se fait à Abidjan, capitale
économique, située au Sud-Est du pays; malgré l'aspect cosmopolite de la
ville.
SJ6
Le domicile
Le tableau 6 traduit la zone d'attraction ou de couverture sanitaire
du service d' otorhinolaryngologie du C. H'. U de Cocody.
En effet, nous constatons que l'hôpital situé dans la partie Nord
d'Abidjan, n'est
accessible
qu'aux habitants des communes (Adjamé,
Cocody, Yopougon, Abobo-gare) de cette partie d'Abidjan, et de la sous-
préfecture (Bingerville) immédiate à la cOl11TIUIle de cocody. En effet, lUl •
tiers des consultants des villes de l'intérieur viennent de cette sous-
préfecture.

62./
Tableau 6
Répartition des cas selon le domicile
W4IClLE
N<J.1BRE DE CAS
POURCENTAGE
ADJAME
25
31,25
COCODY
21
26,25
YOPOUGON
12
15
ABOBQ-GARE
5
6,25
PORT-BOUEr
2
2,25
z
PLATEAU
0
0
o::x:
'J
0
MARCORY
0
0
.....
~
TREIŒVILLE
0
0
o::x:
KOUMASSI
0
0
VILLE DE L'INfERIEUR
14
17,50
NON PRECISE
1
1,25
TOTAL
80
100
Cependant, nous notons deu.''< consultants venant de l'extrême Sud
d'Abidjan (PORT-BOUEr), qui est proche du C.H.U de TREIŒVILLE où il
existe aussi un service d'O.R.L .• ~ous pensons qu'il s'agit d'un problème
d'accessibilité fonctionnelle car les urgences d'O.R.L au C.H.U de Treichville
sont peu fréquentées; certainement par un manque d'information.
Il faut signaler que :
L'extraction pénible et douleureuse d'un bouchon dé cérumen,
cOmme agent causal d'une rnastoldite décrite par FLEURY et Collaboarateurs
(19) n'a pas été noté dans nos observations.

63./
5.z
Les facteurs cliniques
Dans ce sous-chapitre, nous définirons les caractéristiques
cliniques présentées par les cas d'oto-mastoidites observés dans le ser-
vice.
5.21
Le motif de consul ta tion
Tableau 7
Répartition des cas selon le motif de consultation
Motif de consultation
Nombre de cas
Pourcentage
Tuméfaction retro-
auriculaire
40
50
Otalgie
19
23,75
Otite moyenne
chronique
9
11 ,25
Otite purulente
(otorrhée purulente)
8
10
Otite moyenne aigüe
2
2,5
Otorrhée acqueuse
1
1,25
Traumatisme
1
1,25
TOTAL
80
100
1
Nous constatons sur le tableau 7, que la moitié de nos malades
consulte pour une tuméfaction rétro-auriculaire. L'otalgie incite 23,75 %
des malades à venir à l'hôpital, tandis que l'otorrhée purulente n'inquiète
que 10 " des malades. Les patients attendent des stades avancés pour se
rendre à l'hôpital.

64./
En effet, la tuméfaction rétro-auriculaire est un signe de
complication (extériorisation rétro-auriculaire).
5)2
Le retard à la consultation
Tableau 8 : Répartition des cas selon le retard à la consultation
Retard à la consultatiOIl
Nombre de cas
Pourcentage
(en jour)
0-5
13
16,25
6 - 10
11
13,75
11 - 15
7
8,75
16 - 20
4
5
21 - 25
0
0
26 - 30
4
5
56 - 60
6
7,5
86 - 90
3
3,75
361 - 365
1
1,25
Plus de 365
8
10
Non précisé
23
28,75
TarAL
80
100
Pour les calculs, nous ne tiendrons compte ni des données
après 90 jours ni des retards à la consultation non précisés.
L'analyse du Tableau 8 montre que le retard mi.s pour se rendre
à l'hôpital est de 22 jours. C'est-à-dire que les maladesattenoent en
moyenne 22 jours de-l'apparition des premiers s)1IIptômes jusqu'au jour de
la consultation.

05./
Le stade de complication présenté par les malades le jour de la
consultation, est bien en rapport avec ce retard à la consultation.
~23
La durée d'hospitalisation
Tableau 9
Répartition des cas selon la durée d'hospitalisation
Durée d'hospitalisation
Nombre de cas
Pourcentage
en jour
a - 9
21
26,25
, ,
10 - 19
18
22,5
1
20 - 29
15
18,75
30 - 39
10
12,5
40 - 49
9
11 ,25
50 - 59
3
3,75
60 - 69
3
3,75
70 - 79
a
a
80 - 89
a
a
90 - 99
1
1,25
TOTAL
80
100
1
Pour la détermination de la durée moyenne d'hospitalisation
nous ne tenons pas compte des cas extrêmes compris entre 90 jours et
99 jours. Ainsi la durée moyenne d'hospitalisation est de 24 jours.

66./
5~4
Les signes cliniques
Tableau 10 : Répartition des cas selon les signes cliniques
Signes cliniques
Nombre de cas
Pourcentage
Abcès retro-auriculaire
28
35
Otorrhée purulente
17
21,25
Fièvre
8
10
O.M.C réchauffée x
7
8,75
Perforation du tympan
5
6,25
Fistule mastoidienne
3
3,75
Sténose du C.A.E x
3
3,75
O.M.A. J:
2
2,5
Hypoacousie
1
1,25
Infiltration mastoidienne
1
1,25
Polype du C.A.E x
1
1,25
Cervicalgie
1
1,25
InsOIIUlie
1
1,25
Rhinite
1
1,25
A.D.P J: cervicale inflam-
matoire
1
1,25
TOTAL
80
100
-
ADP
adénopathie
OC
otite moyenne chronique
(MA
otite moyerme algue
CAE
conduit auditif externe

67./
L'étude du tableau 10 montre que cliniquement, les oto-
nastoidites dans nos observations, se traduisent essentiellement par
un abcès rétro-auriculaire; c'est une tlméfaction retro-auriculaire
fluctuante et douloureuse (35 %)
- une otorrhée purulente da~ 21,25 ~ des cas
- une fièvre
chez 10 %des malades
- une otite moyenne chronique rechauffée
- une perforation du tympan dlez 6,25 %des patients.
Ces signes majeurs peuvent s'accompagner:
- d'une fistulisation de l'abcès retro-auriculaire
d'une sténose du conduit auditif externe
- d'une otite moyenne aigüe.
Assez rarement s'associeront
- une h}~acousie
- lLTJ.e insomnie
- une rhinite
- une adénopathie cervicale de t}~e inflamw~toire.
Nous pouvons considérer comme mastoidite: Un consult~TJ.t pré-
sentant u.TJ. ou plusieurs des signes majeurs accompagnés ou pas de quelques
signes mineurs, ceci détermine notre cas clLTJ.iq:~.
Les complications les plus fréquentes des oto~~stoidites LLdi-
qu~es dans le tableau 11 sont les mastoliites recidivantes 35 %, les
mastoïdites fistilisées 30 %, les méningltes 15 %et les cholesteatomes
10 %de l'ensemble des complications. La paralysie faciale représente
5 %de l'ensemble des complications.
F~~Y et Collaborateurs (19) Jans lme publication, à propos
de 10 cas d'ota-mastoîdites subaigüe!retrcuventme paralysie faciale dans
la moitié Jes cas.
Dans l'étude de 99 cas de paralysies faciales de l'enfant,
DESJARDINS et Collaborateurs (12) relatent :2 pa~alysies faciales dues
à des ir~ections oto-mastoldites soit environ 22 % des cas.
COTIN et Collaborateurs (11) rapportent q!le su~ i':' observ:itions de para-
lysies faciales, 19 c~s seit 26 ~ posséd~nt 1~~e origine otû-~astQîdierne.

68./
525
Les formes cliniques
Nous envisagerons les complications des oto-mastoïdites obser-
vées et les affections qui présentent pendant leur évolution une mastoïdite.
x Les complications des oto-mastoïdites obserÇ'ées
Tableau 11
répartition des cas selon les complications observées
Complications observées
Nombre de cas
Pourcentage par
pourcentage
rapport à l'en-
par rapport'à
semble des cornr ' l'ensemble des
lications
cas
Mlstoïdite recidivante
7
35 ~0
8,75
Mlstoidite fistulisée
6
30 ~
7,5
Meningite
3
15 ~0
3,75
Cholestea·~ome
2
10 %
2,5
Paralysie faciale
1
5 ~0
1,25
Surdité
1
5 %
1,25
TaTAL
20
100
Aussi dans la littérature, la paralysie faciale semble
plus fréquente au cours des infections oto-mastoïdiennes que chez nous.
Certaines complications semblent apparaître volontiers lors de
processus chronique.
Ainsi ROMEO (43) en Italie, a décrit un cas d'oto-mastoidite-
chronique compliquée de meningite et de thrombophéhite du sinus latéral.

69./
~ous n'avons rencontré dans nos cbservations, aucun cas de
thrombophlébite Ôl sinus latéral et aucun cas d'hypertension intra-
crânienne, mais il faut y penser. En effet ZEu}ŒR et Collaborateurs(47)
observent chez 3 enfants lme hypertension intra-crânierl.!1e benigr~ après
llne thrombose du sinus latéral consécutive à une ~3Stoidite.
x Les affectior8 observées se compliquant d'oto-mastoidi~e
Tableau 12
Répartition des cas selon les affections se compli-
quant d'oto-rrast~ïiite
1 Norrbre de C:lS 1 Pcuycentage
1
1
1
Rougeole
-,
2,5
1
~
\\
1
Primo infection
!
tuberculeuse
1
1
,
1 ,25
1
1
,
Insuffisance renale
1
1
1
1,25
\\
1
Diabète
4
5
1
1
Syphilis
1
11
i
1 ,25
1
1
1
1
Les oto-mastoïdites peuvent survenu :lU couros èe certai::es
affections. En effet le tableau 12 nous montre q~e 5 %de nos malades
étaient des diabètiques, que 2,5 %présentaient une rougeole et 1,25 % -
respectivement une syph,ilis, \\..lT'.e prin'J in:Eection tuberculeuse e~ urIe
insuffisante renale.
Selon certaL~s auteurs not&Timent BéP~I~ et Ccllaborateurs (5)
l'épidémicité de certaL~es affections (rougeole, s;~hllis) serait un
facteur favorisant de l'appa~ition d'ur.e otc-m~st~idite.
C6TFELD et Collaborateurs(16) en ISR~L étudia
33 patients
présentant une otite moyenr.e purulente et une mastJldite ; ils r~mar­
quent que 4 adultes sont diabétiques connus et traités d l'insuline.

70./
Un cas de mastoidite
tuberculeuse nous est rapporté par
~ŒR et Collaborateurs (17). Ils affirment, et nous d'accord avec lui,
que la première localisation dans l'os temporal du bacille tubercilleu.x
est maintenant inhabituelle.
Les complications des oto-mastoïdites et les affections favori-
sant les ote-mastoïdites intéressent les auteurs, car-elles oeuv~nt être
graveset met:re en jeu le pronostic vital du malade.
Une consultation précoce et un traitement efficace et entrepris
tôt mettraient le malade à l'abri de ces complications qui petr/ent être re-
doutables.
5~
Les facteurs paracl~!iques
(
Les résulta~
des principa~x examens complémentaires que nous
relatons dans ce sous-chapitre, nous permettront de déterminer nos cas
radiologique, biologique , bactériologique- et ~~atQmo-pathologique.
5,3.1. Le cas radiologique
Les radiographies sans préparation de la w~stoïde suiv~lt les
incidences de SOOLI.ER et de STENVERS , nous donnent les r :sul tats énoncés
dans le tableau 13.
Les ota-mastoïdites se traduisent essentiellement par :
- une condensation des cellules mastoïdiennes (32,S %)
- une-apneurnatisation (22,5 1)
un voile des cellules rnastoidieTh~e5 dans 12,5 %des cas
~~2. Le cas biologique
Le tableau 14 nous montre que sur le plan hématologique, nos
malades présentent:
Une hyperleucytose (25 %) à polynucléose ou à lymphoçftose.
Ces dOfulées sont en accord avec la littérature (5).
L'anémie souvent rencontré est le témoin d'un terrain précaire
chez nos malades.
La vitesse de séd1~entation est augmentée chez 63,ï5 ~ de nos
malades (tableau 15).

71.1
Tableau 13
Répartition des cas selon les i~~ges radiologiques
Images radiologiques
Nombre de
Pourcentage
des cellules mastoïdien
cas
l
nes
1
Condensat ion·
26
32,50
1
1\\
1
Apneumatisation
18
22,50
1
Voile
10
12,50
1
1
1
Eburne·
1
1
1,25
1
,
!
\\
\\
,
Evidement a.'1tral
1
1 ,25
1
1
1
1
Non iIlterprètable
2
2,5
1
1
\\
i
Nanna l
2
2,5
1
1
1
Non effectué
20
7
5
1
1
'"
1
1
l
1
i
TOTAL
80
100
1
1
1

72./
Tableau 14
Repartition des cas selon les résultats de la
numération formûle sanguine.
Résultats de la NFS
Nombre de cas
Pourcentage
Anémie
11
13,75
Hyperleucocytose
20
25
POlynuc50se
9
11.25
1
Eos inophil ie
1
5
6,25
Basophilie
0
0
Mononucléose
0
0
1
Lymphocytose
8
-1 10 1
Thrombope'nie
4
5
1
NOI"lruil
1
20
25
1
Non effectué
21
26,25
Tableau 15
Repartition des cas selon la vitesse de sédimen-
tation
Vitesse de sédimentation
:\\or..bre de
i
cas
Pourcentage
1
1
Augmentée
Sl
63,75
Normal
3
3,ï5
Diminuée
0
0
1
1
Non effectuée
26
32,50
,
1
1
l
1
TOTAL
80
lCO
,
1
1
\\

73.;
~33
Le cas bactériologique
. Sur les 80 cas d'oto-mastoidites de notre étude, seuls 17
examens bactériologiques ont été effectués. Vue le nombre faible de
prélèvements, nous ne pouvont pas interprèter statistiquement ces chif-
fres. Nous allons les comparer avec les résultats de 67 prélèvements
du laboratoire de bactériologie de l'Institut Pasteur de Cocody, venant
[
du service d'O.R.L. du C.H.U de Cocody.
Tableau 16 : Répartition des cas selon les résultats bactério-
r
logiques
r-
i
i
Famille
Genre
Nombre de
Nombre de souches
1
souches isolés isolées au labo-
de notre étude
ratoire
v.l
Proteus_Mirabillis
6
lS
P-l
~
....J
1-<
Entéro-
....J
~
Entérobacter
1
-
""""
!;Ë
u
bacter
IEscherechia Coli
1
2
<:r:
l=Q
~
L;
Klebsiella
1
S
~on Entero-
Pseudomonas
1
lS
1
bacter
2
7
-
C 0 CCI
Genre 5taphylococcus
GRAM
POSITIF
Genre streptococcus
1
-
cultures stériles
4
23
TOTAL
17
67

74./
Sur les 17 prélèvements
de notre étude,
nous avons 4 cul-
tures stériles.
Nous avons 23
culturp~ stéri:esau laboratoire sur 67 Prê-
lèvements.
Les Cocci Gram
pos i tif notamnent :es streptocOCl.15
retrouvés
fréquemment dans la littérature (5) sont rares aussi bien au niveau de
notre étude qu'au niveau du laboratoire de bactériologie.
Nous allons calculer un X2 entre les entérobacters
et les
autres germes isolés dans notre étude et au niveau
~~s
67 prélèvements.
Tableau 1ï
Comoaraison
.
des en~érQbacte~s de notre étude Dar
.
Rapport à 67 pcélèv~ments de lrtnj~itut Pasteur
venant duser:ice d'O.R.L du C.H.U. de cccody
1
Entéro-
; l\\.L~tres germes
Total
\\
1
bacters
1
Notre étude
9
1
'+
1
13
1
,
1
1
!
Institut Pasteu 1
22
1
22
4J.
1
1
1
,
f
1
1
TOTAL
31
26
57
i
1
1
1
!
1
0,30
<P [ X2 = 0,77
ddl
)
(
0,50
La différence est non significative, c'est-à-dire qu'il Il'y a
aUCUT.e prédomi~ance des entérobacters par r3.p~cr~ aux autres germes.
534
Le cas ~natomo-pathologique
Sur seulement lj cas ayant bén~ficlé d'un eX~Tte~ ~~at0mo­
pathologique : les débris cho lesteatomateux sont retrOl.~vés dans 8 cas
et q~elquefois des fongosités ou de la ké~~ti~e

r
!
75./
5;5. Le bila~ général
Il permettra de rechercher des parasites dans l'examen direct des
selles
nous retrouvons la \\ de necator améric~ùs~7,5 d'ascaris.
Un BORDET-WASSER~~ CBW) et un 1~~ ont été faits dans le but de
recherG~er une empreinte syphilitique ou tuberculeuse chez les w~lades.
x--En conclusion, l'étude clinique et paraclinique de nos obsenrations
. r
,nous pennet de déterminer le cas suivant :
Nous avons un jeune m:lade qui vient pour ll.'1e tuméfaction retro-
auriculaire en évolution depuis environ 22 jours.
Il présente : un abcès rétro-auriculaire
une otorrhée purulente
\\"1."1e fièvTe et lIDe perforation dut}°-:pan compliquée
souvent de recidive de fistule ou plus rarement d'une méninosite.
La radiographie sar~ préparation, dans les incidences
1.
de SŒt1J:_ER et STENVERS, objective une condensation des cellules mastoîdiennes
et quelq~efois une apneumatisation ou un voile.
Sur le pla, biologique; nous retrouvçms
Jl..l'vent une hyperleucocytose
à polynucléose ou à lymphocytose avec une anémie.
Les entérobacters notamment le proteus mirabillis donnent les ré-
sultats bactériologiques.
L'examen anatomo-pathologique qua'1d il est effectué objective le plus
souvent un cholesteatame.
SA Les facteurs thérapeutiques
Nos malades ont bénéficié d'un traiteme~t médical ou c~i~Jrgical au
les de~x associés.

ï6./
5~J
Le traitement médical
Il constitue en :
- une paracenthèse sytématique en absence de perforation,
- une antibiothérapie.
Dans nos observations, la plupart des malades (-l6,25 %) ont reçu
une association Blactamine-polyeptide (pénicilline G-colistine) en première
intention puis d'autres antibiotiques sont venus s'associer ou prendre le
relais; principalement la doxycycline ou l'ampicilline.
~~l et Collaborateurs (26) refusent l'association pénicillL~e­
colistine car"elle diffuse mal dar.s l'os". Ils préconise:it une monothérapie,
et pensent à l' arnpilline qui possède une diffusion mastoi'__..:.erme relativement
plus importante.
- rn traiteQ.ent antiinflammatoi~e(76,ZS %des cas). C'est en général
de l'alphach)motrypsine associé ou non à des corticoides. DarG la littêrature
(5), les antiinflammatoires ne sont pas mentionnés.
Nous utilisons les antiinflammatOires car nos malades arriver:t au
stade d'infiltration douloureuse de toute la région mastoïdIenne; cettei:1-
dication nous paraît judicieuse.
- Un traitement adjudant(transfusicn, vitamines) est ins~itué dans
,-::rtain-cas.
Nos malades reçoivent systématiquement u"e prophyla.-x:ie anti-
palustre étant donné que nous sommes dans llile zone d'enGem:e.
ELTON et Collaborateurs (15) constatent q~e G~e: les 138 patients
hyperthermiques, 28 %avaient une otite mo;erne et3~ ~ avaient ~~ paludisme.
De là à dire qu'il y a une association, c'est llil pas que les auteurs n'ont pas
franchi.
54~ Le traitement chirùrgical
Nos malades ont bénéficié d'une L~cision drainage de l'abcès retro-
auriculaire ou d'une mastoldectomie ou encore d3 l'assGciation des deux.
PAQLTELIN, GAI.A\\~œ-S~~'DERS et BASSET (37) ont évité la :r.:i.stoi::ec:-:mi~
dans 62 %des cas, d'~~ groupe de patients aY~it lliîe mastoïdite, en plaçant
systématiquenenrdes drair6 transtympaniq~es.

77./
Ils n'ont pas jusqu'alors trouvé de critères precIs permettant de
différencier l'indication du drain et l'indication de la rnastoidectomie
d'emblée. Ils considèrent alors la mise en place du drain comme trai-
tement d'épreuve par soninocuité et sa simplicité. La mise en place du
drain exige une surreillance réguli~re.
Mais les avis des a~teurs sont très partagés.
,
DEBAI1'i37) utilise le drain ou aerateur transtympanique ou"'dicibolc"
ou "yoyo" que dans l' otite muqueuse à tympan fermé ou
présence de glue.
Pour ROULLS~U (37), l'indication des aerateurs transtympaniques corres-
pond à établir une sorte de suppléance à la trompe d'E~~~ACHE.
Pour notre part, nous n'avons jamais d~~s nos onset\\rations,
utilisp de drain traTI~iaue car nous faisons une paracent~èse
systématiaue en absence de perforation spontanée.
5.4,3
Les résul tats
r,t Gtuc:.e des résultats nous pennettra Je juger de l'efficacité
de la thérapeutique.
Nous excluons de nos calculs, UIl malade qui n'a reçu aucun
traitement et s'est évadé (cbsenration N°68), et urt autre
malade qui
a été adressé en réanimation après incision draLiage parce qu'ils'agis-
sait d'un
insuffisant renal notoire qui présentait une décompensat~~
(observation N°65)
Tableau 18
repartition des cas selon le tYpe de traitement
et le résultat de ce traitement
~ Médical unitmédical et -fotal 1
quement
chirurgical
1
1
Résultat
,
1
1
succès
33
37
i 70
1
1
1
Echecs
6
2
8
i1
!
I_3_9__
.--
'T07_!A_.L_ _
1--_3_9_ _1!---7_3_
0,10 (
P
+
[x2
2,23
001
=
0,20
1 J <
La différence est non significative.

78./
La différence est non significative; c'est-à-dire qu'il n'y a
pas de différence entre les de~x types de traitements. Les résultats sont
les mêmes selon qu'on utilise le traitement médical uniquement ou qu'on
fasse un traitement médical suivi d'un traitement chirurgical. En
fait
le traitement médical encadre l'acte chirurgical.
Ainsi nous obtenons chez nos malades, une guérison à 85 %environ
avec" le traitement médical uniquement, à 9S %environ avec le traitement
chirurgical associé au traitement médical,et à 90 %environ pour l'ense~ble
des traitements. Nous pouvons considérer ce résultat comme très satisfaisant
et notre thérapeutique comme efficace. ( calculs effectués à P3rtir du
tableau 18).

:~===================================='F
"
Il
"
Il
"Il
S U G G EST ION S
"
Il
Il
Il
Il
Il
Il
Il
Il
Il
J6====================================db

80./
VI
S U G G EST ION S
=====================
Après l'analyse de nos observations et leur comparaison
avec d'autres travaux, nous avons identifié un certain nombre de pro-
blèmespour lesquels nous voudrions suggérer un certain nombre de solu-
tions.
6.1.
Sur le plan épidémiologique
- les oto-mastoidites frappent essentiellement les sujets jeunes;
une diminution de l' audition chez ces enfants et ces adolescents
scoladsés ou en voie de l'être, pourrait avoir une incidence sur leur
vie professionnelle surtout pour des métiers qui exigent une intégrité
de l'appareil auditif.
_ Cet état pourrait avoir une incidence sociale. En effet, il
constitue une infirmité pouvant entraîner l'arrêt de la scolarité
avec son corrolaire parfois de délinquence juvénile dans les grandes
villes, et de niveau socio-économique bas. Cet individu restera une
charge pour la société.
- ~'est un problème de santé publique; en effet,cela exige Wle
infonnation pour la santé au niveau des parents (plus particulière-
ment des mères), des enseignants et des éducateurs, afin d'orienter
les enfants malades vers un médecin dès l'apparition des premiers
symptômes. Ainsi dépistée -et traitétprécocement, nous pouvons
éviter chez ces enfants un handicap scolaire, professionnel et
social.
- Nous pensons qu'une augmentation des infrastructures hospi-
talièresen particulier en otorhinolaryngologie aussi bien à Abidjan
qu'à l'intérieur du pays, permettrait une couverture médicale efficace.
Cela va de paire bien s~r avec
la formation plus accrue d'un person-
nel compétent.
- Les soins auriculaires devraient fair.e parti de 1'hygiène
corporelle et du milieu, et entrer ŒulS le cadre de la politique de
la santé polir tous d'ici à l'an ZOCO.

81./
q2. Sur le plan clinique et paraclinique
La population deVTait être info!1T1ée, afin qu'une otorrhée
purulente appelée corrmunément "oréille qui coule" et une otalgie ne
soient pas banaliséei.
- La littérature (5) affirme que,l'évolution d'~~e mastoïdite
1
est revers~ble par le traitement médical (raracen~~èse + antibiotique)
si elle est diagnostiquée précocement. ~~is après les 10 à 15 premiers
jours, un traitement chirur~ical devient indispensable.
Les malades gagn~rlient donc à consulter tôt un rnédecL~ et
de préférence un ctorhinolaryngologiste, au lieu d'entreprendre une
auta-médication surtout a~tibiotique ou de s'adresser a~~ ~~érisseurs
traditicpnels. Ils éviteraient aLLsi une évolution fâd1euse vers des
complications soU\\~nt redoutables, le choc d'une LLtervention sous anes-
thésie généra1e et des séquelles regrettables.
- 1,;;ls eX3Illens biologiques , bact8riologiques et arratomo-patho-
logiques dev~aient être, dans la mesure du possible}systématiquemtnt
éffectués, commes les radiographies.
- les ex~~ens bactériologiques seront suivis d'un antibiogr~i1me,
persettant une ar.tibiot~érapie adaptée, si l~s moyens du laboratoire
de I~I~~titut Pasteur du C.H.U. de Cocod, le pe~let~ent.
6)', Sur le plan théraneut ique
- le traitement devrait être entrepris le plus précocement
possible afin d'assurer une guérison rapide et sans séquelle.
- Les frais d'hospitalisation et de traitement reviennent
plus cheTs qu'une action préventive par le traite~ent correcte de toute
otite.
Noes dc~andon3 donc aux médecirs gén§ralistes ou non spécia-
lisés en O.R.t., d'adresser à LUl otorninolaIj11go1ogiste toute otite
reçu~ ou traitée pour prévenir ur~ évent~ell~ IT~stoîdite.

82./
- Enfin nous suggérons que plus de moyens matériels et humains
soient dégagés,
· Pour accroître la capacité d'accueil du centre des "sourds"
de Yopougon,
· Pour la création de nouveaux centres,
· Pour faciliter la démutisation par l'appareillage,
· Pour assurer une meilleurtréinsertion sociale et profession-
nelle des patients.

1
1
[
[
~====================================== Il
Il
Il
Il
Il
Il
Il
1:
CONCLUSIONS
li
Il
Il
H
li
Il
Il
Il
Il
Il
1.
========================================11

-
84
CON C LUS ION
~======:=-=-;;=====
Notre étude des aspects épidémologiques, cliniques, para-
cliniques et thérapeutiques de 80 dossiers d'ota-mastoïdites de 1973 à
1983, dans le servi ce dl ORL du OiD de Cocody, nous permet d'abouti r au.x
conclusions suivantes
1- Sur le Plan Epidémiologique
- La fréquence d'hospitalisation est en moyenne de 12
malades par an et ne varie nas statistiauement d'une ap~~e à l'autre.
L'affect:Jn n'est done-pas rare.
- Sur tm enselîlble de 80 malades, nous constatons qL:e l' aEfec-
tian sièg~ un peu plus au niveau de l'oreille droite que de l'oreille
gauche, nous ciénonÙJrons un peu plus de sujet
fémi....üIl que de sujet
masculin.
- L'âge moyen de nos malades est de 11 ans; l'âge mé<.lian est de
9 ans environ. L'affection frappe essentiellement les nourrissons et les
,
enfarlts à l'âge prescolaire et scolaire pouvaTlt dét=nniner un handicap
sérieux pour leurs études, leur vie professionnelle, familiale et so-
ciale.
- La plupart des malades sont des ivoiriens (78,i~~) du groupe
Akan (33,75%). Ils résident en général dans les co~~unes (CGcocly, Adj~é,
Yopougon, Abobo-gare) et la Sous-Préfecture (Bi~gerville) imrr~Ji~tc~au
OiU de Cocody.

85./
2- Sur le Plan Clinique et Paraclinique
- Les motifs de consultations les plus
:-équents sont une
tuméfaction retro-auriculaire (50%) et une otalgi~ (23,75%).
La durée moyenne d'hospitalisation est de 24 jours.
- Les malades viennent en consultation avec un reta=d d'en-
viron 22 jours.
- L'examen clinique révèle un abcès retro-auriculaire (35%),
une otorrhée purulente (21,25%), une fièvre (10%j et une perforation
du tympan (6,25%).
Ces signes majeurs s'accompagnent quelquefois de fistule
mastoïdienne, de stÉnose du CA.ë, d'otite moyenne algi.ie,
d'hypoacousie
ou dl insomnie.
_ Les complications des ota-mastoïdites sont marquées essentiel-
1
.
lement par la récidive (8, ï5%), la fistulisation (7 ,5U%), la memngite
(3,75%),
le cholesteatame (2,5%). La paralysie faciale et la surdité ne
touchent que 1,25% des malades.
P;ous remarquons aussi des affections, comme la rougeole (2,5%),
le diabète (5%) la
primo-infection tuberculeuse et
l' insuffiséL'1ce renale
(1,25%), qui sont compliqués à'oto-mastoidite.
- Les examens paracliniques sont
.,
• La radiographie se Ion les incidences de SGiULLER et ST.6\\l/ERS
montre une condensation des cellules mastoIdielmes dans 32,5% des cas J
une apneumatisation G~ez 22.50~ ou un vaile che: 12,5% des malades .
• La m.rnération fonnule sangui.ne objecti ve souv~nt une hyper-
leucocytose (25~) à pcl}TIucléose (11,25~) ou à l/~~hncytose ·et quelquefois
une anémie (13,75%).

86./
La vitesse de sédimentation est en gén~ral ~lgmentée (63,75 ~).
Le genne le plus souvent isolé est le Proteus Hirabil1is T1algré
que statistiquement les entérobacters ne soient pas plus i:501és que les autres
germes.
. Au cours du bilan général, nous re~3rquons des sujets parasités.
Nous retrouvo~s essentiellement dans les examens directs des selles : des
necators americanus et des ascaris •
. 3
Sur la plan thérapeutique
- Nous remarquons l'utilisation essentiellemen~ soit d'un trai-
tement médical soit de l'association au traitement w,édical ~'un traiteMent
chirurgical.
- Le traitement médical se compose d"~!e antibiothérapie surtout
faite de l'association pénicilline-colistine avec ~~ a~ti~nfla~toire
( alphaG~ymotrypsine»
quelquefois des ccrticodes.
- Le traitement chirJrgical est fait exceptionnellement d1une
ponction de la mastvide, so~:ent d'incision avec drainage de l'abcès retrc-
auriculaire> ou d'une mastoïdectamie, ou encore d'une incision d=ainage as-
sociéé à une mastoidectomie.
Ces traitements entraînent, dans leur enserr~le ~~e ~Jéri50n à 90 ~.
Nous pouvons en conséquence, considérer leur efficacit6 cc~e bor~e.
Quoi qu'il
en soit, le meilleur traitement est ryréventif p~r le
trâitemer.t de toute otite aigüe dans les 10 jours, étant dc~~é que la prévention
est moins onéreuse que le curatifJiliL~s nos sociétés éco~cmiq~ement faibles.

1I========================================ïj
Il
Il
Il
Il
Il
Il
Il
Il
::
l CON 0 G R A PHI E
::
Il
Il
Il
Il
Il
Il
Il
Il
11~=======================================dl

r
Les mastoidites frappent essentiellement les e~Jants 3 l'âge scolaire
et préscolaire.

Le malade consulte pour une tuméfaction Tétra-auriculaire gauche,
il présente llil abcès rétro-auriculaire, é,-ec
~écallement du pavillon
gauch~

Les complications sont dominées par une fistulisation mastoïdierille
(nous remarquons l'écoulement du pus par l'orifice Je la fistule)

/
/
,
~
/
La radiographie de droite mont~e ~~e di~~îiticn de la
pneumatisation des cellJles mastoîdier~es
La radiographie de gauche révèle ~,e cûndensation de la
mastoîde avec disparition des cellules mastoîdie~~es.

LU Er MPROUVE
vu
LE PRESIDENT DU JURy
LE DOYEN DE LA FAOJLTE
EITE AMBROISE
YANGNI· ANGATE ANTOINE
VU
LE RECfEUR DE L'UNIVERSITE
BAKARI TOURE
~?-lFAŒJLTE DE MEDECHm D'ABIWAN DECLARE QUE LES OPINIONS EMISES
DANS LES DISSERTATIONS QUI LUI SONT PRESENTEES DOIVENT ErRE CONSIDEREES
Ca+fE PROPRES A LEUR AUI'EUR: QU'ELLE N'ENfEND LEUR DONNER NI APPROBATION)
NI IMPROBATION.

~==================================== Il
Il
Il
Il
'1
Il
l'
Il
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Il
B 1 B LlO G R A PHI E
Il
Il
Il
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mast0!di9n avec
tissus adi?8UX
J.ER.o:o-rhi.no-laryng
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21"-222
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Klin P~diat. 198ï,
1~?, 325-J27

1
S E R ;vI E N T D' H l P !' (1 ( ? \\ T E
=======~=============================
En présence des ~illîtres de cette Ecole et èe w~s ( =rs condis-
ciples, je promets et je jure, au nom Je l'. :~e su~Tême, d'ê~re fidèle
aL:.":: lois de l'honneLir et de l:lprobité daIls l'exer-:ice \\2 la médeci:le.
Je dor~erai mes soins gratuits à l'i~digent
rexlg6rai j <la'TI3.is de
salaire au-dessus de DDTI travail.
A~âis } l'intérieur des ITBiscns, ü:es ve~x pe veYTcnt pas ce qui
s'y
'155e, rP.a la.,'1gue taiera les secrets c:..;":' ;:-~ se::-ont confiés et mon ét:lt
ne So'r;ira pas à cJTYorr;pre 1'=5 rr:oeu:r::; ni rave ri~er les crill€s.
Re5?ectue~x et reco~aissaTI: envers ~es ~~rtTes, je rendrai à
leurs enfar,ts l'instruction que j'ai rr:=çue de L"~r part.
Que les ho~es m'accordent leur 0s~~ùe si Je suis resté fidèle
.
à ~es promesses, q~e je sois COliV-ert d'cFproDre et
' ' ;
rr..eOTlse de r.J.es confrè-
res si j'y ~ique.