___ _ _ _- - - - - - nu ua.,n.Ul-
.lJL
\\.AJ1l-
J.)
1 YU11U,.
W'lion - discipline - travail
MINISTERE DE L'EDJrATlOO W\\TlOOE
ET DE LA RECHERCHE SC1ENrIFHlJE
Faculté de Médecine
P.NNEE 1~5 - 1%
.
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PliAI GA"eUE \\
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peUR L'EN'S::;G:'llî.;;"L:I'~1 ;,J' :...... ,
1
. c:'A. M. E. S. - ' OUAGADQUGOU 1
. Arrivée ... 0·6· JUlN. :\\~95. ~.~. \\
POUR LE
\\ Enregistré soLis nO·~O·~·4~
DOCTORAT EN MEDECINE
(DIPLOME D'ETAT)
PRESENTEE I:.'T SOUTENUE PUBLlQUEMEST LE
5 DECEMBRE 1~5
PAR
CREZOIT r,REBEREf -ErtWtJB..
NE
LE . 11 . JANVIER
1956
A.
AZAGUIE
L'ITERNE
DES HOPIl'AUX
Membces du Jury
Président
:
MODeleur t. ProCa.wllr
BEDA
YAO
BERNARD
A.ssea.eurs:
WOD&leur la ProC~ur
SANGARE
SOULEYMANE
Wonlicur 1. PfoCea.eur /AGREX:;E
NIA.~ l{CDJO EZANI
Won.aJ.W' 1. Pror.'MufAGREX,;E
GADEX;BEKU
ANAN!
SAMUEL

LISTE DU PERSONNEL ENSEIGNANT DE LA FACULTE DE MEDECINE
1985 -
1986
Doyen : M. YANGNI -ANGATE Antoine
PROFESSEURS
t-f\\1.
ALLANGBA
Koffi
OUrurgie
ASSI AroJ
Jérôme
Pédiatrie
,
ATILA
Yao Roger
Hépato-Gastro-Entérologie
\\
AYE
Hippolyte
Clinique de Maladies Infectieuses
BEnA
Yao Bernard
Médecine Intenle
BERTRAND
Edmond
Clinique Cardiologique
BOHOOSSOU
Kouadio
Gynécologie-Obstétrique
Bût'IDURAND
Alain
Anesthésie-Réanimation
CORNET
Lucien
Chirurgie Générale
COULlBALY
Nagbélé
Fneumo-Phtisiologie
DIARRA
Samba
Gynécologie-Obstétrique
DJIBO
William
Chirurgie Traumatologique et
Orthopédique
ESSOH OO\\ŒL
Paul
Pédiatrie
mE
Ambroise
o. R. L.
mE
Marcel---
.~atornie PathoJogique
GUESSENND
Kouadio Georges
~~decine Sociale
KEBE
t-1émel J. B.
Anatomie-ehirurgie
LE GUYADER
Amand
Jffiatornie-Chirurgie
SA."JGARE
Souleymane
Ophtalmologie
SANGARET
Malick
Gynécologie-Obstétrique
YA:~GNI -A~GATE
Antoine
Olin~rgie
YAO-ruE
Christophe
Chirurgie-Urologie
PROFESSEURS ASSOCIES
~f\\l.
C.-\\BA\\\\"L5
Raymond
Hémato- Inm.mol ogie
t; IORD:\\'\\{l
01rist ian
Neurologie
11.-\\JTf\\ER
Georges
O. R. L.
Il\\ZER.\\
~lax
Psychiatrie
PROFESSEUR EN SER\\'lCF EXTMOIlJllNAIRE
~I.
Il[ROI\\
Pierre
Dcnnatolo~il'

- 2 -
MAITRES DE CONFERENCES AGREGES
M<1. 1ANIXl1
Joseph
Pédiatrie
f ASSALE
N'dri
Parasitologie
1 BAMBA
~ma
O. R. L.
BOlITROS-TONI
Fernand
Physiologie-Exploration Fonctionnelle
f BRETIES
Jean-Philippe
Gynécologie-Obstétrique
1 COFFI
Dick Sylvain
Anesthésie-Réanimation
/ COJLIBALY
André
O1irurgie
1 COWPPLI-BONY
Kwassy
Anatomie-Chirurgie Générale
( DAGO AKRIBI
Augustin
Anatomie Pathologique
DELAFOSSE
Roger O1arles
Psychiatrie
r~JE
André
Radiologie
-
1 DJEDJE
Mady
Chirurgie Urologique
1 EHOOW\\N
Annand
Histologie-Ernbryologie-Cytogénétique
, EKRA
Alain
Cardiologie
1 GADEGBEKU
Anani Samuel
Stomatologie
1
KADIO
Auguste
Maladies Infectieuses
t KANGA
~üessan
Chirurgie Générale
1 KEITA
O1eick
Ophta1m::>logie
( lŒTE.1(OO
Siè Ferdinand
Biochimie
KONE
Nouh01.Dl
Gynécologie-Dbstétrique
KOOAME
Konan
Pédiatrie
KOOA.;SI
Manassé
Stomatologie
W1B~:N
Yves
O1irurgie et Traumatologie
( LONS1"()RFER
Jean
Physiologie
1 MA.\\U~
Kassi
Hépato-Gastro-Entérologie
KlBIOT
~1andou
n'liTUrgie
/ N' OORI
Raymond
Cardiologie
N'DRI
Koffi
Anesthésie-Réanimation
N'GUESSAN
Henri Alexandre
Chirurgie
N'GUESS.a\\N
Konan Gabriel
Anatomie-Chirurgie
f NIAMlŒY
Ezani Kodjo
~redecine Interne
ODEHaJRI
Koudou
f-1al adies Infect ieuses
om
Assaroc>i
Cardiologie
OUA11'AR:\\
Kou3Illé
01Ïrurgie Thoraciqlle et
Cardio-Vasculaire
ROUX
Constant
Chinlrgie Infant i] ('
! SOUBEYRANll .
Jacques
~~decinc Inteme
. TI:A
Da i gTIe k.-po
Imnllno-llématologie
'~AOTJ\\
COlllibaly
Chirurgie Traumatologique et
Ort hopc>di que
lJ)1" i st i~.nc
Gyn t:\\. 0 log je-Obstétrique

.,
OIEFS DE TRAVAUX
- 3 -
1M.
BESSARD
Gennain
Phannacologie
y Mlle
roSSO-BRETIN
Mireille
Bactériologie
1
N'GUESSAN
Isaïe
Biochimie
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&\\NGARE
Amadou
Immuno-Hématologie
,
1
~SG1BO
Mambo
Immuno-Hématologie
4

1HERIZOL-FERLY
Madeleine
Parasitologie . ':..-"
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ASSIsrANTS DE FAaJLTE-QiEFS DE CLINIQUE DES HOPITAUX
( M-1.
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Radio-Diagnostic
Ophtalmologie
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/ ADJOBI
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Gynécologie
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Cardiologie
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Gynécologie
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Chirurgie Infantile
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Pédiatrie
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Gynécologie
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Gynécologie
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Maladies Infectieuses
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Stomatologie
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Chirur&.ie Orthopédique
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Parasitologie
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Chirurgie Générale
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Chirurgie Générale
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Gynécologie~stétrique
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Renée
Anesthésie-Réanimation
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BISSAGNENE
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Maladies Infectieuses
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Neurologie
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Médecine Interne
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Neurologie
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Chirurgie
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Gynécologie-Obstétrique ( . \\ '" C
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Pédiatrie ~rdica]e
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Anesthésie-Réanimat ion
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Pr1~lUIIO-Pht i~iologie
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Chirurgie

- 4 -
ASSISfANTS DE FAOJLTE-eHEFS DE CLINIQUES DES OOPITAUX (SUITE)
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Yadou Maurice
Anatomie-Chirurgie
GNEBEI
Roger
Gynécologie
1- GNOOSAHE
Apolinaire
Anesthésie-Réanimation
GUEDEGBE
E-élix
Chirurgie Traumatologique
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Kouakou
Gynécologie~bstétrique
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Guikahué
Cardiologie
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Richard
Chirurgie Générale
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Jean-Marie
Dennatologie
~'KANGA
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Diékouadio
Pédiatrie
XKASSANYOU
Salami
Anatomie-Chirurgie
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Kéké Joseph
Urologie
x KEITA
Kader
Radiologie
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1. KHOORY
Joseph
Chirurgie Générale
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Konan Julien
Médecine Sociale
1
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Kouakou
Anesthésie-Réanimation
>(KOFFI
Kouamé
Médecine Sociale
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Yao Lucien
Chirurgie Générale
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Orissa
Psychiatrie
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Gynécologie
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Gynécologie
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N'zué Marcel
Médecine Interne
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Neurologie
X KOUASSI
Jean-Claude
Chirurgie Générale et Traumatologique
-1-. KOUASSI
Kanga Michel
Chirurgie Thoracique et
1
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Cardio-Vasculaire
~KOUASSI
Konan Bertin
O. R. L.
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1 1'-,: C
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Lohourignon
Médecine Internee 1 ' , ,
J}tA.LEQ\\ffiHO
Jean-Pierre
Q1Ïrurgie .
J-MANZAN
Konan
Urologie
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William
Cardiologie
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Anesthésie-Réanimation
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Jacques
Maladies Infectieuses
-1 N' DRl
N' Guessan
Médecine
-I\\bac
N' DIU -YCN\\N
Aya Thérèse
Gastro-Entérologie
'fmle NlOllPIN
Emma
Anesthésie-Réanimation
~ ~N.
C'AJATrAlU\\
Noël
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Georges Annand
Urologie
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Jean
Parasitologie
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Sownahoro
Pédiatrie
-

- 5 -
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ASSIsrANTS DE FAClJLTE-œEFS DE CLINI~S DES HOPITAUX (SUITE)
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Pédiatrie
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/
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Ibrahima
Chirurgie Générale
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Koné
Ophtalmologie
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Radiologie
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Thérèse
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Neurologie
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Maladies Infectieuses
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Pédiatrie
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Kharidiata
Gynécologie-Dbstétrique
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TOORE
Stanislas
Chirurgie Générale
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Toussaint
Médecine
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Chirurgie Générale
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Chirurgie Générale
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Chirurgie
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Pneumo-Phtisiologie
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Yves
Anesthésie-Réanimation
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Dennatologie
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Liliane
Ophtalmologie
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Hérnato-lmmunologie
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Phannacologie Clinique
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Vincent
Bactériologie
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Michel
Anatomie Pathologique
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Immuno-Hématologie.
.'-' . ~ ! ''':' C.
"'ROLAND
Georges
Anatomie-Organogenèse
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-<'SESS
Daniel
Biochimie
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Immuno-Hématologie
,
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~IAITRES-AssIsrMrrs ~ONO-APPARTENANfS
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DOSSO
Yolande
Physiologie.
~
~
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-f M.
KONE
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Parasitologie
~.
PALOMBO
Robert
Biophysique
OiEF OE TR<\\VAlIX ~ONo-APPARTENANT
-. ~.llC KlNTfORT-BUERLE ~tarie-France
Biochimie

DEDICACE

1 l
JE DEDIE CETTE THE5E à .........

A MON PiRE
CREZOIT Etier.r;e" in mémorium"
Ce travail est le tien.
Il est le
couronnement de tes efforts pour nous donner une
éducation saine et adéquate. Il est aussi la
réalisation de ton r~ve : avoir un fils médecin.
Ta rigueur dans le travail, ton
amour pour tout ce qUB tu as fait,
ta gentillesse
et ton respect pour tous nous ont beaucoup guidés
dans la vie.
Comme tu l'as toujours souhaité, nous
avons essayé par ce travail de dire qui nous
sommes et non qui est notre père.
Ta disparition prématurée, loin de
nous décourager fut un défi à la vie et à la
réussite dans nos études. Aujourd'hui nous aurons
souhaité te voir derrière nous pour nous pousser
dans la dernière ligne directe, mais hélas !
Si les morts ne sont jamais morts
comme l'affirme le poête, alors papa reçois ce
travail comme une récompense de tes efforts.
Que ton ame repose en paix.

A MA r,[RE
~'DA AMGI~ épouse CREZOIT
Les mots re suffiront pas à tXpri~Er
toute l'affection que n~us éprouvons pour toi.
Un regard et un sourire 5uffisent.
Veuve désar~ée, tu as tout sacrifié
pour nous assurer une éducation proche de la
perfection.
Soucieuse de notre avenir, nous
saviors dans quelle angoisse tu attendais chaoue
année nos résultats scolaires et universitaires.
Que ce travail soit pour toi un
triomphe, petite maman.
Nous t'embrassons.
A MON FRERE
Maréchal des logis Emile CRIZOA
Que de sacrifice pour notre réussite
que de privation pour faire de nous ce que
nous
sommes. Tu as voulu que rous soyons le flambeêu
de la famille, alors rous essaierons.
Ce travail Est le couronnement ce tes
efforts.

v
A [VIA COUSINE
KOUAME AHO~ Thérèse dite Mokpé
"in mémoriL"Tu
Tu as Été ~~ur nous une seconde mère
et une grande soeur que ïOUS aimions bien. Que de
souvenir en ce jour. To~s deux adolescents, seuls
dans cette ville cosmopolite qu'est Abidjan, nous
avons veillé l'un sur l'autre pendant des années
en l'absence de papa, maman et Emile afin que
notre éducation de base soit respectée.
Ta disparition prématurée en 1976 ne
t'a pas permis aujourd'hui d'être à mes cOtés. Ah
que nous auront rit de n~s souvenirs d'enfants
Que ton âme repose en paix.
A MA BELL E 50 EUR
Pauline épouse CREZOIT

Vl
A MiS NEVEUX ET NIECES
CREZOIT Herr.2n
CREZOIT Olider
CREZOIT Sylde
Que ce travail vous servent d'exemple.
A MES ONCLES ET TANTES MATERNELS
- N'DA Yao
- N'DA Oka
- N'DA Affoué
- N'DA N'zué
- N'DA N'goran N'guessan
- N'DA Brou
- N'DA Loukcu
- KOUAKOU Ahou
- HOUPHOUET KOUAKOU dit "CABRI"
Merci pour tout.

AliX DEFUNTS DE f'l'iA
FAMIllE MATER~EllE
- KOU,c,SSI f\\ 'GA "mon grand-pÈre"
- KOUADIO P.rr:Jin lima grand-mÈ:re"
- N'DA Aki~~i "ma tante"
et ~ tous lES autres défunts que j'ai
connu DU non.
Que la terre vous soit légÈre.
A MON ONCLE PATERNEL, SA FEMME ET Sr.S ENFANTS
20BO Anatole dit "papa Anatole"
Son épouse "Maman Rose ll
leurs enfants : 20BO Jean-Claude
20BO Marie
20BO Blaise
20BO Philippe
ZOBO Chantal
Soyez assurés de mon amour filial
et fraternel.
A MES AUTRES ONCLES PATERNELS
Merci pour tout.

A ~IES COUSINS
- KOUAME Bertin et sa famille
Merci Bertin. Ta fa~ille et toi ont
été et SDGt pour nous un soutien ~Erman8nt. VJUS
avez pCLtaçé GOS peines 8t nos joies. Que le
seigneur continue de nous unir ai~si. Ce travail
est aussi le vôtre.
Les mots nous manque~t pour vous
exprimer notre reconnaissance.
Merci
- KOUADIO KO~AN Narcisse et sa famille
Ton éloignement du pays natal ne t'a
pas permis de suivre notre évolution comme tu le
souhaitais
Amour fraternel.
-
YAO KOUAKOU Jean et sa famille
Nous savons l'affection que vous avez
pour nous.
Merci pour tout.
- Lieutenant de gendarmerie LOUKOU
Emmanuel et sa famille.
Soyez assurer de notre profonde
grati tt..:de.
- KOUASSI KG~AN ~aurice et sa famille.
Sincères rew,Erciements.

- DIA8hTE Ca~uda et sa famille
Toute ma rec~nnaissance.
- DIABATE 5ajana et sa famille
Toute ma gratitude.
- 20BO JEa~-Christophe
- O~RIGOU Jean-Pierre.
A TOUS LES HABITANTS D'ASSEKRO (S/P DIABO-BO·UA·KE)
Ce travail est pour vous.
A TOUS LES JEUNES DE SAOU~DI
(sjp DIABO)
Merci pour votre soutien.
A TOUS LES ETUDIANTS ET CADRES DU CANTON BRO (DIA6e)
Profonde gratitude.
A TOUS LES BRO (DIASO)
Amour filial.

A 7rU5 LES HAEITA~T5 DtA~~GUIE
Ce travail Est p~ur vous.
A TCUS LES H~8ITA~TS DE TIPADIPh (G~G~OA)
Am~ur filial.
A LA FArILLE AZAGOH KOUADIO
Merci pour le soutien que vous avez
apporté à notre famille.
A MONSIEUR AMANI GOLY
Merci pour tout ce que vous avez
fait pour mon père.
Sachez qu'il avait une grande estime
et un profond respect pour vous.
A MO~SIEUR TOURE FOUSSENI ET FAMILLE
Amitié sincère.

YAPO CHI~YE Claire-Antoinette
MErci pour ta compréhension
Que ce travail te serve d'Exemple.
A MES A~I5 DE TOUS LES JOURS
- A~ELONE Jean-Paul
- AYEKOUE François
- KALILOU SYLLA
- TA BI Clovis
- GOA Dominique
- KOUASSI Marcellin
ATCHE BROU Félix
- KDRANDJI Jean-Baptiste
- ASSI Nathalie
- DIA LLO Fatoumata
A TOUS LES MEMBRES DU G.I.O
A TOUS LES JEUNES DU QUARTIER DES 220 LOGEMENTS (ADJAME)
A TOUS MES AMIS DU COLLEGE MODERNE D'ADJAME - 220 LOGEMENT5.
A TOUS MES A~IS DU LYCEE CLASSICUE D'ABIDJAN

XII
AU ~ROrESSEUR MALAN LEOPOLD
Profonde gré:itude.
AU PROFESSEUR J. SOU8EYRA~D
C'est un horneur pour nous d'avoir
appris à vos cetés. Déjà à la faculté nous avions
une grande admiration pour l'intellectuel que vous
êtes. Notre passage dans v~tre service, nous a
permis d'apprécier d'avantage le médecin, le
professeur, Durant une année, nous avons bénéficié
de vos conseils, de votre encadrement et de votre
sympathie.
Nous vous en remercions infiniment.
Que ce travail soit un .témoignage
de notre reconnaissance e~vers vous.
AU PROfESSEUR N'DORI RAYMOND
Vous nous avez préparé au concours
d'internat et avez contin~é d'avoir avec nous
des relations fraternelles.
Ce travail est le témoignage de notre
amitié.

AJ DGCTEUR 3CH~ICT
Merci pour l'encadr8ment dOGt GOUS
avo~s été l'objet dans votre service.
~ous avons été marqué Gon seule~EGt
par vos qualités de gra~d médecin mais aussi ce
grand administrateur.
Profond respect Et sincère remerciement.
AU DOCTEUR HENRI MONTABDNE
Vous avez été notre premier maltre
d'internat.
Votre souci pour notre formation et
du travail bien fait nous a profondemer.t marqué.
Vous avez succité en nous le goût
de l'ophtalmologie et ce travail est le remerciement
pour l'attention dont nous avons été l'objet et
continuons de l'être.
Profonde gratitude.

T.!V
AU DOCTEUR 001 RE~E
Plus qu'u~ ainé vous avez été pour
~ous un çrand frère atteGtif à nos problèmes et
partageant notre souci pour l'avE~ir. LeE co~seilE
que nous recevions de ~:us étaiE~t à la mesure
de notre amitié.
Aux côtés de nos ma1tres, vous avez
contribué énormement ~ rotre formation dans une
ambiarce fraternelle.
A vous et à votre famille, nous disons
merci.
Nous ne vous oublieront jamais.
AU DOCTEUR FANY ADAMA
Vous nous avez inspiré pour ce
travail.
Soyez en remercié. Soyez aussi
remercié pour votre amitié à notre égard durant
notre séjour en ophtalmJlogie et après celui-ci.
AU DOCTEUR BOUALOU
Merci pour votre contribution à
ce travail.

AU PROFE5SEU~
CHEIK KEITA
Merci pour votre contribution ~ ce travail.
A MONSIEUR MA~GCUA
C'est gr~ce ~ votre compréhension eue
ce travail a pu avoir lie~. Vous avez assuré pour
nos malades la régularité du produit de base pour
nDtre examen.
Pour votre ger.tillesse et pour votre
compréhension soyez remercié. Ce travail est aussi
le vOtre.
A MONSIEUR LEGRE
Vous nous aVEZ aidé spontanément au
début de ce travail.
Votre sympathie à notre égard
nous a profondement touché.
Profonde gratitude.
A MME SANGARE MARIATOU
Merci pour vetre aide et votre
soutien moral.

A MES A~IS Df LA F~CULTE DE ~E~~CI~E ~'ABIDJ;~
ET
A MES CA~ARADES DE PRO~OTION
Drs. KOUADIO Noëlle épou~e BAYO
SEM DElphine éPOUSE VOSOUE
GABLA KANOU
D:lE::SOU Prosper
~lles AMON Antoinette
D'ALMEIDA Danielle
MM.
GAHOUSSOU COULIBALY
TUO f\\'alourgo
KADJO Kouamé
PREGNON Alexis
KOUASSI N'ZI Vincent
KAKOU AKA Rigobert
SIDIBE Aboulaye dit "Charlie"
YAVO Jean-Claude
DON Ahimon
,
ET TOUS LES AUTRES.
. ,,
A TOUS LES INTERNES DE LA FAC~LTE DE MEDECINE
Salut fraternel.

A TOU S LES (L r: 8RES DLI BURE ALI DL: If. TER f\\ ES
- N'GBESSD R:~er
-
1'\\ 'DATZ l"',éli2ne
- ETTE EvElyr~
- M;GATE HEr':s
- TANAlIH VVE
- GNAI"'IAN Did':er
- DUATTARA Sc~leymane
- LDHOUES Marie-J~anne
- KACOUCHIA ~iaffiké
- BAl"iBA In za
- D'HORPOCK ~houa
- DAH Cyril
ET TOUS LES AUTRES.
A TOUS LES ASSISTANTS-CHEF DE CLINIOUE DE LA FACULTE
DE MEDECINE ET EN PARTICULIER
Drs. ASSA Alc...J
TOUTOU
Toussaint
DIE KACCJ Henry
KONAN J.3
TOLSTUC~:W ~icolas
KOUAKOU rirmin
KOUASSI ::ertin

5ES5 Da~iel
5AFEDE Koné
ANGOH Jea~-Jacques.
A TOUS LES EXTER~ES DE LA FACULTE DE ~EDECI~E
A TOUS LES I~FIR~IER5-~AJOR5,
INFIRMIERS, GARCO~5 ET
FILLES DE 5ALLE DES SERVICES SUIVANTS:
- Ophtalmologie CHU de Treichville
- P.P.H CHU de Treichville
- Médecine interne CHU dE Treichville
- Stomatologie et chirurgie maxillo-
faciale CHU de Cocody.
AUX DIRECTEURS ET PERSONNELS DES C.H.U
- de Treichville
- et de Cocody
A TOUS LES DIABETIQUES ET AUTRES MALADES
Que ce travail soit une contribution
à votre surveillance pour une meilleure santé.
A TOUS CEUX QUI DE PRES OU DE LOIN ONT CO~TRI6UE A NOTRE
EDUCATION.

A NOS MAÎTRES ET JUGES.

A NOTRE MAÎTRE PRESIDENT ET DIRECTEUR DE THESE
Monsieur le ~rofesseur BEDA YAO BERNARD
- Professeur ce ~édecine Interne
- Chef du Service de Médecine Générale
du CHU de 7reichville
- Officier de l'Ordre National de
COte d'Ivoire
- Chevalier des Palmes Académiques
- Commandeur de l'Ordre du Lion du
Sénégal.
Vos immenses qualités de pédagogue et de
médecin nous ont toujours impressionné. Votre grand
esprit scientifique et votre grande culture générale
ont toujours eu notre admiration. Nous sommes fiers de
compter parmi vos élèves.
Notre admiration va aussi à l'homme. Vous
avez toujours dirigé le service avec unerigueur qui
n'altère pas votre sens des sentiments humains à
l'égard de vos collaborateurs.
Pour nous, la jeune
génération, vous ~tes un bon père de famille et un
modèle. Puisse cet exemple nous conduire dans la vie.
Vous avez accepté sans ambage de diriger
et de présider cette thèse ; très Cher Ma1tre, soyez
en infiniment remercié.

xx
A
A NOTRE ~AITRE ET JUGE DE THE5E
Monsieur le Professeur SANGARE 50ULEYMANE
- Professeur d'Ophtalmologie
- Chef du Service d'Ophtalmologie
du CHU de Cocody
- Officier de l'Ordre National de
Cote d'Ivoire
- Chevalier de l'Ordre de la Sant~
Publique de Cote d'Ivoire
- Officier de l'Ordre de l'Education
Nationale de Cote d'Ivoire
- Chevalier des Palmes Acad~miques
Nous avons trouv~ en vous un Ma1tre
soucieux de l'avenir de ses élèves. Votre gentillesse
à notre égard et l'intér~t que vous portez à notre
travail, lors de nos différentes rencontres. Dous~ont
davantage renforc~ dans notre admiration pour
l'intellectuel et pour l'homme que vous ttes.
Veuillez recevoir, Cher Maitre, notre
sincère reconnaissance et notre profonde gratitude.

A NOTRE MA!TRE ET JUGE DE THE5E
Monsieur le ~rofesseur Agrégé NIAMKEY
EZANI KODJO
- Professeur Agrégé de Médecine Interne.
Depuis notre premier contact à notre
3ème année de médecine, nous n'avons cessé d'avoir
pour vous une admiration particu~~.re.
Revenu dans le service en qualité
d'Interne des HOpitaux, c'est à juste raison que nous
avons choisi d'apprendre à vos cOtés.
Vos qualités de travailleur infatiguable
ont été pour nous un exemple.
Mais aussi notre admiration va à
l'homme, au "grand frère" que vous ~tes pour nous.
En effet, soyez assuré Cher Mattre, que les conseils
que vous nous donniez en dehors des heures de travail,
ne sont jamais tombés dans les oreilles d'un sourd.
Vous avez participé à tous les niveaux
à l'élaboration de ce travail.
Veuillez trouver ici, l'expression de
notre sincère reconnaissance et de notre profonde
gratitude.

XXII
\\
A NOTRE MAîTRE ET JUGE DE THESE
Monsieur le Professeur Agrégé GADEGBEKU
ANANI SAMUEL
- Professeur Agrégé de Stomatologie et
de Chirurgie Maxillo-facial
- Chef du Service de Stomatologie et de
Chirurgie Maxillo-facial du CHU
de Cocody
- Officier de l'Ordre du Mérite Sportif
Ivoirien.
La spontanéité avec laquelle vous avez
accepté de nous accueillir dans votre service et
l'intér~t que vous portez à notre formation nous a
profondement touché.
Jeune Chef de service, vous ~tes un
espoir tant pour la jeune génération que pour nos
mattres. Soyez assuré de notre soutien.
Veuillez recevoir, nos sincères
reconnaissances et notre profonde gratitude.

!
!
!SDJV,r'~A 1 FI C!
,
!
CHA~ITP.E 1
1 .
CHAPITRE 11
GOTRALITES
4
A
HISTORICUE
5
B
EPIDEMIOLOGIE
1
EpidémiDlogie du diabète
15
1
EpidémiolDgie de la rétinopathie diabétique
17
C
PHYSIOPATHOLOGIE DE LA RETINOPATHIE DIABETIOUE 19
D
SIG~ES CLINIOUES ET PARA CLINIQUES DE LA
25
RETI~OPATHIE DIABETIQUE
E
- DONNEES THERAPEUTIQUES
36

CHAnTPE III
t\\ CTRET PAVP, IL
A
OBJECTIFS
50
6
~ALAC~S
ET ~[THCDE
51
C
NOS OESERVATIO~S
ET ~QS RESULTATS
CHAPITRE IV
COI"IMn'TA IRES
101
CHAPITRE V
COr\\CLUSIONS
115
CHAPITRE VI
.- .' .'"
.""
':.
BIBLIOGRAPHIE
118

-
1 -
~HAPITRE
l
l N T R 0 DUC T ION

- 2 -
Le diabète sucré Est une affection
bioclinioue caractérisée par ure hyperglycémie et
une glycosurie durablEs associées 2 un cortège De
signes cliriDues dont les princicaux sont :
-
la
polyurie
-
la
polydipsie
-
et la
polyphagie.
Affection au lonç cours,
son évolutiJn
est liée au déséquilicre glycérr.icue.
Elle est marquée par l'apparition de
complications infectieuses, métaboliques et dégénéra-
tives qu'il convient de prévenir par un contrOle
régulier et une thérapeutique adaptée.
Les grands progrès thérapeutiques de
ces dernières années et la meilleure compréhension
de la maladie diabétioue ont permis aux patients
atteints par cette affection de vivre plus longtEmps
et cela laisse place à l'observation plus fréquente
de la microangiopathie dont fait partie la rétino-
pathie diabétique.
Le terme de rétir,2pathie désigne toutes
les affections rétiniennes non inflammatoires liées
à des modifications vasculaires de la rétine dUES
au diabèt~.

-
3 -
La r~tinopathie
Est reEp~nsatle de
l'isr.hérrie ~t c~s microerÉvrysres rétirie~f.
La r~tinupathie
ciét~tiqu2
co~stitue
l'une des prircipalEB causes de cécit~ par atteirte
de la zonp maculaire.
Pour éviter ce çreve fléau,
il est
Gécessaire de faire r~guli~rE~ë~t chez tous les diabé-
tiques un examen ~inutieux du fo~d d'oeil, lors de
tout examen de dépistage et de contr~le, à la rechErche
de lésions rÉtiniennes.
Après un chapitre consacré aux ganÉralités
situant la rÉtinopathi~ diabétique, nous prése~terons
notre travail et ses résultats dans un chapitre suivant,
puis suivront les commentaires et la discussion.

-
4 -
~ H API T R E
II
G E N E R A L I T E S

A
HISTORIQUE
1
HISTDIRE D~ DIABETE
18
En Occide~t,
la gBn~se du ciab~tE
remorte È la découverte en 1e7~ en Egypte d'un papyr~s
ancie~ par l'Allemand [bers.
Dans ce papyrus, datant de 1500 ans avant
Jésus-Christ, mention était fa:te d'une ~ffFction
cara c t é ris é e pa r la
pol yu rie.
C'est aû milieu tu premier siècle chrétien
oue Aretée de Cappadoce proposait pour cette maladie
l'appellation de "diabète" qui signifie "passer à travers".
En effet le sucre passe à travers le filtre rénal.
La genÈse du diabète peut être divisée
en quatre étapes (40) :
- Une étape clinioue
- Une étape bioc~imique
- Une étape thérapeutique
-
Une étape étiopathogénique.

_
t
_
L'étape clini~UE
Outre la description des sympt~mes du
diabètE, cEtte étape cli~ique tut marquée par la
découverte du sucre dars les urines en 167u par Th~rr.as
~illis, pErmettant ~ ~illiam Cullen (1709-1790) de
séparer diabète insipide et diajète sucré.
L'étape biochimi~ue
Elle débute en 1840 avec la chimie
ration~Elle.
Claude Bernard proposa la première
méthode de détermination quantitative de la glycémie
et précisa à cette époque la fonction glycogénique du
foie.
L'étape thérapeuti~ue
En 1796, pour le traitement du diabète
sucré, John Rollo proposa un régime pauvre en hydrate
de carbone.
Mais l'étape thérapeutique fut marquée
par :
- la découverte de l'insuline
-
et celle des antidiabétiquEs oraux.

-
7 -
E~ 1E69, Klebs et ~unk (15)
mettaient
en éviderce le r~le du pancréas oans l'évolution du
syndr8me diabétioue en réalisar: chez les chiens
des pancréatectomies.
Langerhar5, la même ar,néE,
décrivait la
préSEGCE dans le ~~ncréas de tissus
épithéliaux différents de ceux intervenant dans la
fonctior exocrine de cette çlaide.
Le r~le endocrine
de cet organe était alors confirmé par Schiff qui,
montrait oue l'obstruction du canal pancréatioue
n'entralrait
pas de diabète.
En 1890, Von ~err.ing et ~inkowski
établissaient, de manière cErtaine, oue chez le chien
la pancréatectomie provoouait l'apparition d'un diabète
sucré.
Laguesse émettait alors l'hypothèse de
la production par les îlots de Langerhans, d'une
substance contr~lant le métabolisme des hydrates de
carbone.

_ E
En 1921
~ Toro~t=, Fréderick 6anti~g
et CharlEs 8est obtenaient u~e ~yp~çlycéffiie chez le
chien par injection intraveineusE d'un extrait
parcréaticue.
Ils démontraie~t ainsi l'Existence De
l'irsuline cu'Abel devait cristallisEr en 1926.
En 1922, le prErrier diabétiQue était
traité par une préparation obte~ue à partir d'un extrait
ce pancréas de boeuf.
En 1954, Sanger établissait la formule
de l'insulire.
Entre 1954 et 1965, Chinois et Américains
achevaient la synthèse complète de la molécule d'insuline.
En ce qui concerne les antidiabétioues
oraux, c'est en 1918, que C.K. Watanabe constatait que
les produits à base de guanidine abaissaient la çlycémie
chez le cobaye.
En 1926, Franck modifiait la molécule
de guanidine, mais le succès thérapeutique de ce
produit fut limité à cause des effets secondaires.
Après la deuxième guerre mondiale les recherches
permirent de supprimer dans ure large mesure ces effets
indésirables.

-
9 -
En 1941, l'effEt hYPD91ycémia~t du
para-a~irD-be~7ène 5ulfamido-:!~propul-Thiodia701
(I.P.T.C) était mis en éviderc=.
En 1954, un n8LJeaU sulfaffiide hypogly-
cémia~t le 8.Z.55 (Carbutamite) fut i~troduit.
L'étape étiopat~océnioue
Cette étape rer:~terait a la "théorie
nerveuse" de Claude Bernard er 1847.
En l B79, Lan c e r eau x s é pa r e l e "d i a bÈ t e
maigre" ou diabète pancréatioue du "diabète gras" suppcsé
d'origir.e non pancréatique.
L'étape étiopat~ogénieue fut marquée
également par les tentatives é'explication de la
maladie diabétique et de ses c~mplications.
1b
En Afric~e
: TullDch a montré eue
la maladie diabétique est universelle et n'épargne pas
les pays intertrDpicaux.
En Afrique Noire nous distinguerons deux
périodes dans l'histoire du diabète:
-
la période coloniale
-
et la période d'après les indépendancEs.

-
1 C -
. En 1944, Dub0is affirmait qUE le
diabète était rare en Afrioue.
~n 1557 et en 1:;58 un
seul cas d~ glycDsurie est sic r 2lé à Accra par Dodu
sur 4.000 consultarts .
. A partir de 1Ç==, on remarquE une
croissance numérioue des diabé:icues dépistés d'abJrd
au Kenya puis au Congo-Brazzaville en 1962.
En 1963, Campbell collige 4.000 dossiers
de diabétiques africains et asictioues à Durbar.
En
1966, Charmot chiffrait la prÉv21ence du diabète à
1,9 %'
En 1969, les sixièmes j~urnées médicales Ge Dakar
permettent de se faire une idée sur l'importance du
diabète en Afrioue.
En 1976, Kagoné, Amédégnato et
Valcke rapportaient que les diabétiques représentaient
2,33 % de l'ensemble des admissions au centre hospitalier
universitaire de Lomé •
• En COte d'Ivoire on s'intéresse d'abord
à l'aspect épidémiologique du ciabète (63).
Félix (52)
proposait en 1970 une méthode de dépistage de masse
du diabète.
En 1972, Paillet, Eéda et Duval er,treprennent
une étude sur les "aspects du cl-abète à Abidjan".
En
1978,
8oualou étudie dars sa t~èse l'éducation sanitaire
du diabétioue.
En 1984, Djessou Gans sa thèse montre
l'intérêt prati~ue du dosage de l'hémoglobine çlycosylée
chez le diabéti~ue (16).

-
11
-
2
HI::· ï Ci l Fi E ~, _ LARE T Ir- CPP THIE CI;::-: TEUE:
L'hi5t~ire de rétiropathie diatéti~u@
peut être divisée en 2 étapes :
-
Ure Étape ciaç~~sticue
- Et ure Étape t~érapeutioue.
2a
L'étape ciaonostioue
Elle débute en 1355 avec Jaeger qui
décrivit le premier cas de rÉti~8pathie diabétique. En
1869, il rapporta un autre cas de rétinopathie chez
un jardi~ier de 22 ans, oui 4 ans auparavant avait
présenté un diabète ; mais dars ce rapport Jaeger ne
précise pas si les urines du patient furent examirées
à la recherche d'albumine, car on savait à cette épJçue
que certaines néphropathies s'accompagnaient de rétino-
pathie.
Un débat s'ouvrit entre deux thèses:
- la rétinopathie du diabétique, non
spécifique du diabète
-
et la rétinapéthie du diabétique,
spécifioue du diabète.

-
12 -
La r~t~noDathie
~u diab~tiQue,
nDn
spécifioue du diabète.
6ouchet, DesmarrEs et ~artin, ~ la suite
de Jaeger,
DGtlièrent un rappcrt o~i nota des si~ilitudEs
ertre r~tinopat~ie diabéti~ue Et rétinopathie albu~inurioul
En 1909,
ure autre pensée émeroea avec
Wilbrand et 5aenger. Ces auteurs considérèrent les ~~di-
fications vasculaires de la rétine comme une dégénérescercl
vasculaire similaire à l'athér~sclérose, d'autant plus
Que les observations furent faites chez des patients
âgés porteurs de diabÈte,
d'athérosclérose,
d'hypertension
artériElle et de maladie rénale.
En 1930, Friederwald rapporta que les
modifications vasculaires de la rétine étaient dues à
l'athérosclérose,
à l'hypertension artérielle et à
l'hypercholestérolémie que l'on observait chez les
diabéti~ues.
La rétinopathie du diabétique,
spécificlJe
du diabète.
En 1868, Noyes,
puis Haltenhoff en 1E73
rapportèrent dans leurs études respectivEs que le diabète
était la cause première de la rétinopathie diabétique.

-
13
-
. Eri 1 [37 S, fi, a c 1< E' ~ i E. cui CI~' r Er: ci ait ~ E; r;. sr; e
,t h ~" sec U e r~ [1 y E. set Hal t E: ri h 0 f f,
déc rit lEs S i ç r, es:; e : a
rétinopathie diélbéticliE. :
-
les hÉmJrraçié5
-
les Exsudats
-
et les miCrQér2vrysmes.
En 1 8 9 0 E t
1 8 91, Hi r s c h ber ç p :- é 5 Er' t a l a
premiÈre classification de la ~étinDpathie diabéti~uE.
Bedel en 1939, ~ l'aide de la techrio~e
de photographie du fond d'oeil q~i commençait 3 féire
son entrée en clinique, analysa les photographies
du fond d'oeil de 200 diabétiques et il conclut eue
l'athérosclérose n'était pas un facteur contribuant à
la modification des vaisseaux rétiniens.
En 1941, Elwyn utilisait la même technic~e
d'analyse du fond d'oeil du diabétique que 8edel,cor.firma
les résultats de ce dernier et lia la rétinopathie du
diabétique au diabète.
2b
L'étape thérapeutioue
L'étape thérapeutioue de la rétinG~~thie
diabétique fut
incor.testable~ent marquée par la C3COU-
verte de la photocoag~lation.

-
1L -
trarsclérale essaya de détrL~:e les ~éovaisseaux,
mais les résultats fure~t :i-~tés.
GEyer-Schwic~E:a~h
~rcpcsait
l'arc au Xénon pour détruire _ES
visibles au fond d'oeil.
En 1968, l'uti::sation de la lumière
cGhérente du laser au rubis :~t une grande étape.
puis ce fut le laser à l'arc:~ et actuellement le
laSEr au krypton.

-
15
-
B
E~IDE~IOLC:IE
1
EPIDE~IOLC::E DU CIA6ETE
1a
La préval=-cE
- En Europe la ~:évalence du diabète est
estimée à 3 ~ (16,33), mais cE:tains auteurs pensert
que ce chiffre fourni par les statistioues hcspitalières
est retteme~t en dessous de la réalité épidé~iDlogique
rapportée à l'ensemble de la ~:pulation.
En Amérioue du ~:rd, elle est de
22,7 % (16). En Asie et en Océanie on note 1l,12 % (16).
- En Afrique le r.anque d'enquête
épidémiologique prenant en compte l'ensemble de la
population, ne permet pas de c:;,na1tre la prévalence
exacte du diabète.
Sar,kalé (52) l'estime à 2 ou 3 % dans
les statistiques hospitalières dakaroises.
En COte d'Ivoire Où le diabète demeure
un problème de santé publique, la prévalence de cette
affection est estimée à l'heure actuelle à 5,7 %
parmi la population adulte.

-
1 6 -
1t
La
rÉparti:ion ~Elcn l'êoE
_. Ecrop~ le d~~:~te est plus fréouert
h
l
. t
"-,'
(~·7 cr)
c ez
es SCJE s c~es
b
~

- Er Afrique, Chérm~t n~tait en 1966,
Due 90 ~ de ses patierts avaiert plus de 40 ans.
En 1976 Kagoné, Amédégnato et Valcke
trouvaieGt Due 72,3 ~ de lEur ciabétique avaient plus
de 40 ar~.
1c
Répartition selon le sexe
D'une façon générale, on admet pour
l'ensemble de la population mondiale une prédominance
féminine (liD).
Boualou (6), quant à lui, trouve une
prédominance masculine mais il émet une réserve, compte
tenu du fait Que les femmes con~ultent moins que les
homme~.

-
17
-
2
EPIDE~IOLOGIE DE LA RETINCPATHIE
DIABETIOUE
- En France on estime à 50 r (7) la
proportion des patients atteir.ts de rétinopathie
diabétique.
- En Afrique, le taux de rétinopathie
varie entre 7,6 % et 50 % (40).
· Au Sénégal Wade note 50-%
• En Ethiopie ce taux est de 38 % (37)
· En Tanzanie il est de 25 % (44)
• En COte d'Ivoire, Paillet et 8éda ont
noté 7,6 % et Lokrou dans sa thèse en 1979 trouvait
un taux de 27,27 %.

-

-
Pays et auteurs
ïaux :~ rétinopathie
rr~r:ce
-
r!"
l,
(E:ludet
et Blanchard)
Sénéoal
-
r!"
/e
(via de)
Ethiopie
. - cr'
!
-' -
Ic
(Lester F.F)
!
1
!
Tar,zar:ie
!
rrr
L~
!
fC
(rv,har:do Pa)
!
!
!
Cote d'Ivoire
!
7,6 %
!
(Paillet et Béda)
!
!
!
Cote d' l vo i re
27,27 %- -
(Lokrou)
TABLEAU 1 :
Répartition de la rÉtinopathie
diabétique dans dif~érents pays.

- 19 -
C
PHYSIOPATHC_OGIE
La rétinopathie c:abétioue fait partie
des atteintes généralisées de l~ w.icrocirculation au
même titre Due la çlomérulDpatr:e ou la neurDpôthie.
Son apparition chsz le diabétique fait
appel a 2 types de facteurs :
-
des facteurs ca:illaires
-
et des facteurs hémorrhéologiques.
1
FACTEURS CA~ILLAIRES
Les capillaires rétiniens sont de type
continu et dépourvus d'espaces cellulaires.
Ils sont formés ce cellules endothéliales
internes recouvertes par une mej,jrane basale se dédDublant
par endroits pour entourer des cellules murales appelées
aussi péricytes.
Normalement, il existe un péricyte
pour une cellule endothéliale.

-
2 [; -
Le vieilli5se~er: est resp~rsa~le d'une
dimirutior pr~çres5ive du ~omtiE des cellules endo-
théliaJ~s, ta~ci5 Due le diab~:E est resp~rSatle ce
la di~inution du nombre des pé::cytes. A la place de
ces péric y tes apparaissent des cellules fantSmes oui
sant des excroissances pariéta:es.
La membrane basale des capilleires est
formée normalement de collagène. Au cours du aiabète
on note des dépôts de glyco-pr::éines, arormales dans
leur structure, responsables c'~~ épaississement de
cette membrane basale qui perd e~ outre son rOle
de résistance et d'étanchéité da,s la barrière hémato-
rétil"ïienr·e.
En effet on note :
1.
D'une part,
Uïe perte de résistance
du capillaire, qui se dilate s:_s la pression sanguine
avec comme conséquence,
soit ure dilatation capillaire,
soit un microanévrysme.
2. D'autre part, ~~e perte de l'étanchéité
entralnant la diffusion des corstituants cu sang, à
l'origine d'oedème ou de petites hémorracies.

-
21-
L'existence des tErritci~es de non
perfusion dans la rétinopathiE :iabéticue s'explioue
par 2 hypothèses :
- Dans la
premi~:e hypoth~se, on estime
Que les capillaires dont le n~~:re de péricytes ci~iruE,
se dilatent sous l'effet de la ~ression sang~ine et
captent le sang des tErritoires Qu'ils délimitert
au dépens d'autres capillaires,
provoquant ainsi la
fermeture de leur lumière.
C'e~t l'effet shunt.
- Dans la secondE hypothèse, on pense
ou'il existe une oblitération crimitive du capillaire,
nécessitant la conjonction de cifférents facteurs
pariétaux et hémorrhéologiques. Les modifications
pariétales concernent non seulEment les capillaires
dont la paroi est le siège de répOts lipidiens mais
aussi les artérioles dont la paroi est infiltrée d'une
substance amorphe,
éosinophile composée de glyco-
protéires plasmatiques,
de lip:des et de fibrinogène.
En résumé, les d:stensions pariétales,
l'épaississement de la membra~E basale et la dégéné-
rescerce des péricytes sont responsables des lésions
dites primaires de la rétinopa:rie diabétique.

- 22 -
R~~CâU capillain: narm:!1 de Id relJnè.
Formation de l'o::clusion
Cl non-perfusion de certains capillaires.
AUh'ur Il'< ~Jrdl.iill·' s" "'''Ill J.lale\\
l't "rd fl.\\:-nlé oC', nÎI\\,.·r()·...lné\\·f1'nH.:~
Eva luïrON lNlTl.A. LE
DE. LA
I\\Ell NO PAïH lE. :Dl A3E TJC\\l UE. 1
\\PI\\-:><;)t.POl\\.ï "DE L'OMNI PRAlrCIE.N)

r
7
-
L
_,
-
2
- FACTEURS HE~:cRHEOLOCI[UES
2a
Les modifications des hématies
- Chez les diabét~:ues, on note une
cimirution de la capacité des hs~aties à délivrer ce
l'oxygène aux tissus.
En effet,
il y a ~ne augmentation du taux
d'hémoçlobine çlycosylée diminu2~t ainsi la distribution
de l'oxygène aux tissus.
- Cette hémoglobi~e glycosylée, pour
certains auteurs, serait responsable d'une diminuti~n
de la déformation érythrocytaire qui entraînerait une
augmentation de l'agrégation des globules rouges
respon-
sable de l'élévation de la viscosité sanguine. Celle -ci
serait probablement sous l'influence de l'hormone de
croissance dont la sécrétion est stimulée par l'hyper-
glycémie.
2b
Modification des plaquettes
Un autre aspect des modifications hérnar-
rhéologiques est l'hyperactivité plaquettaire chez les
diabéti~ues, même en l'absence de complications micro
ou macrovasculaires.

-
26 -
Des auteurs asiatioues (56), ont montré
expérimentalement chez des rats oue les lésions réti-
niennes pouvaient survenir en dépit d'un revêtement
endothélial morphologiquement r.~rmal.
En fait cette hyperactivité plaquettaire
est due à une augmentation de l'agrégation des plaouettes
et une désagrégation moins rapide que chez les non
diabétioues. Ces anomalies disparaissent après hypophy-
sectomie alors que l'augmentation du facteur VIII
plaquettaire, également retrouvée chrz ces malades, n'est
pas modifiée après cette intervention.

-
.2 5 -
D
CLlfOOUE ,. LA RETHDPP.THI[ GIP,BETICU[
Il existe une ~~::itude de classificatio~s
concer~art la rétinopathie die:étio~e, parmi lesouelles
~ous e~ retiendrcrs 2 :
- La classificat~Jn
classique d'Alaerts
et Slosse
-
Et la classifi:ation moderne oui çroupe
les différerte: lésions primaires en
formes cliniqu;s.
1
CLASSIFICA-ION CLASSIQUE DE LA
RETINOPATH:E DIABETIQUE
Cette classifica:ion ne tient pas compte
des fines modifications des va:sseaux rétiniens au
début de la rétinopathie.
Elle est divisée en 6 stades qui sont
les suivants
Stade 1
micro-e-:évrysmes
Stade 2 et 3 : hi~~rraqies rétiniennes
e: exsudats

-
2[
-
sta de 4
hémorré;ies pré-réti~iE~rES
et int:a-vitrÉennes
Stade 5
proliffratiDns gliales
Stade 6
décoll=~ent de la rétiie.
Le déccuverte et l'emploi en c2iri~ce
de l'ançioçraphie fluorescéi~i:ue a permis de reCD~-
sidérer cette classification.
2
CLASSIFIC~7IONS MODER~ES
Nous distirguero-s 2 types de classification
oui se rejoigne~t en fait.
- la première divise la rétinopathie en
4 degrés (43) oui sont:
degré 0
abse-ce de rétinopathie
degré 1 · réti;:opathie sans aucun
·
sigre d'ischémie
deoré 2 · rétirDpathie avec des
·
sigr.es d'ischémie
deoré 3 · réti;opathie proliférative.
·

- 27 -
- la s8conde classification moderne,
oue nous développerors,
divise la rétinopathie diabé-
tique en 3 stades et est plus Explicite.
Les stades de cEtte classification sort
les suivarts
• rétinopathie dé:utante
• rétinopathie ischémique
• rétinopathie oedémateuse.
2a
La rétinooathie débutarte
C'est le stade initial. L'examen ophtal-
moscopique et au verre à 3 faces ne décèle rien.
Ce sont les clichés angiographiques qui
permettent de mettre en évidence des anomalies qui sont
- des dilatations capillaires laissant
diffuser la fluorescéine ; elles peuvent être considérées
comme des signes précoces d'oedème.
- des occlusions capillaires qui sont
des zones de non perfusion, considérées comme des
signes d'ischémie.
- des shunts artério-veineux.
- des microanévrysmes.

-
L8 -
Ces lésions sort C~ petite taillE
et situées avec prédilecti~r au :~le postérieur
et cr moye~~e pÉriphérie.
3i oedème Et isché~ie sont présents
à ce stade de la maladie, il est difficile de prédire
vers ouelle forme évoluEra la rÉ:inopathie débutante,
car les anomalies pEuvent rester longtemps stables,
parfois régresser sous l'effet t'un traitement général
bien conduit, ou évoluer vers l'~ne des formes suivantes
• forme ischémiouE
• ou forme oedémateuse.
2b
La rétinopathie ischémique
La rétinopathie ischémique comprend
deux stades:
- un stade non prolifératif
- et un stade prolifératif.
- Stade non prolifÉratif
8iomicroscopiquemE-t, les zones d'ischémie
sont suspectées par des signES i-directs : micro-
anévrysmes et capillaires dilatés qui siègent au
pourtour de CES zores.

Cette forme n'est vrail.iert individué.-
lisable qu'à l'arçiographie.
Er effet les clic~és a~çiographiquEs
mortrert des zones de non-perfusiQr, un peu plus
Éterdues eue cElles dE la
r~tinopathie débuter te,
trallersÉes par de Gros vaissea~x rétiniens et bordÉes
de cap i Il air E5 d i 1a tés.
Cr· y t r:J LJ V e é gal eme~1 t
des
micro-a~évrysmes.
Ces lésions se rercortrent surtout
a~ niveau de la couronne intermédiaire mais on en
trouve au pble post4rieur.
L'atteirte de la macwla
est rare et tardive (29)
elle se traduit par une
symptomatologie fonctionnelle:
la baisse progressive
de la vision.
-
Stade prolifératif
A ce stade apparaissent des néo-vaisseacx
à trois EGdroits particuliers du globe oculaire:
la rétine, la papille et l'iris.

-
30 -
• Néo-vaisseaux ré:iniers
Ils siÈgent en b~:dure des territoires
d'exclusion capillaire.
A l'angiographie ils laissent diffuser
très rapidement le colorart.
Ces néo-vaisseauy ont tendance à
saigner et à s'ertourer d'une lame fibreuse à tendance
rétractile pouvart aboutir à u~ décollement de la rétine •
• Néo-vaisseaux papillaires
De diagnostic facile,
les néo-vaisseaux
papillaires apparaissent netteffi=nt sur le fond blanc
de la papille.
L'Espérance les a :lassés en trois
types en fonction de leur siège (36)
:
• Les néo-vaisseé~x épipapillaires,
peu saillants, ne dépassant pas l'aire papillaire
• Les néo-vaisseé~x péri-papillaires
égaleme~t peu saillants mais s'étendant à la rétine
avoisina~te ;
• Les néo-vaissea~x papillo-vitréens
saillants dans le vitré.

_ 31 _
L'examen ançioçr~phioue a per~is ce
différencier trJis types de né:-vaisseaux papillaires
Néo-vaissE:~x à fluorescence précoce
. Néo-vaissE:ux à fluorescence tardive
• Néo-vaissê:ux è fluorescence mixte.
L'évolution de c:s néo-vaisseaux papillaires
est semblable à celle des néo-"aisseaux du reste de la
rétine et le ri soue évolutif ~'est pas tant l'hémorragie
mais le décollement rétinien.
Néo-vaisseéux iriens
Facilement reco~raissables è l'examen
biomicroscopiGue lorsqu'ils SOit évolués, ils se
développent initialement au niveau du liseré pupillaire
et de l'angle irido-cornéen puis, ultérieurement
ces deux pOlesde néo-vascularisation se rejoignent
pour tapisser la face antérieure de l'iris. Cette
néovascularisation conduit au çlaucome néo-vasculaire
par comblement de l'angle iridc-cornéen par le tissu
conjonctif qui l'entoure.

-
)2
_
2c
La rétinopë:hie oEdémateu~e
Les carcctéristioL=s cliniques De cette
forme sont
-
oes cilatations JEineuses modérées
-
~es micro-anévrysffies
-
des hémorragies
- et des exsudats.
Les exsudats peuve~t prer.~re différentes
fo~mes
• exsudats stEllaires, s'ils sont
disposés en étoile autour d'un çroupe d'anomalies
vasculaires
exsudats cir=inés, s'ils sont
groupés en amas, le plus souvent en couronne.
Ces anomalies clir.iques siègent avec
prédilection en rétine normale.
Sur les clichés arçiographiques,
l'oedème apparait comme une zone blanche, et les
lésions diffusantes se caractérisent par la présence
d'un halo centré par cette lésio~.

-
3 3 -
L'oeuème est d'auta,t plus grave
outil est tenaCE et sièçe près de la régiGr maculaire.
L'évolutiDn sars tr2itemert se fait vers
des tableaux terminaux eue SDrt
:
-
L'oedème maculaire cystD1de, avec
une acuité visuelle con~tamment ci~inuée, la décDuverte
de logettes d'oeDèmes à l'cphtalm:scopie directe ou
au verre à trois miroirs, la mise en évidence à
l'angiographie c'une multitude de logettes avec présen~e
d'une ou de plusieurs logettes certrales ;
- L'oedème maculaire non cystoïde avec
une acuité visuelle peu modifiée, et à l'angiographie
un aspect oedémateux banal.
- La rétinopathie mixte
Elle associe la rétinopathie oedémateuse
à 1a ré tin 0 pa th i e i sc h é mi que. EIl e est 9 ra v e et se
rencontre très tard.

-
3 4 -
- La rétinopathie floride
Eile se rencontre chez les diabétiques
jeunEs insulino-dépendants et se caractérise par
la présEGce de ~~uauets de néo-vaisseaux.
- La rétinopathie à te~dance sub-occlusive
Elle associe la rétinopathie mixte à
un aspect sub-occlusif des veines rétinienhes.

/
Le 5 iOn ~ Aé. but:. a..n te. S J .êLSSOc::. ian t. Œ..d...f:: me.
et. t.e.rl"itoire
nDn - pe.rF Gsli
(F!èc.he.)
à) Le.m ps. pré c.Ùc:.e.
b) te.m ps t.a.rdiF
( E ·M- c.. ~1t40 p-\\o)
Ùil.alà.t.iOn
C.~p·.IIa.ire. lDc.d..\\i~é:e
a) t.~mpsa pl-éc.oc..e.
6)
l~mps tardif
-
(E.oMoCo ophla.21<,J,Of""O)

traite~ent
de :a r~tir~pat~iE
de la çlyc~~iE Et dES désordres ~~ta~~liDuES.
Le principal objectif du traiter.E~t
de la rétinD~athie diabétique Est la préservêtiJn
d'une bonne ac~ité visuelle centrale, comme
recommandée par la Charte Convertionnelle Srellen (39).
C'est dire l'i~portance de l'empsche~ent de l'apparition
des formes compliquées et leur traitement quane celles-
ci existent déjà.
2
LES METHODES
Les moyens du traite~ent font appel
à deux volets
- Le traitement cé~éral de la maladie
diacétioue
- Et le traite~ert =p~talmoloçiG~e.

- 37
-
S0~t ~ distinguer: le trai:e~;-: méci:al et le
traitE~E~t chirurç~cal.
-
LE trai tej;" E~ t
r:::::ical
surt~ut
indiouert eue des irje:::ti8 n s Quotidiennes
d'insuline semblent corriçe: lES anomalies précoces
cel a r é tin 8 pat hie dia b É t i 0 :..: E:
( :3 s: ). Cep end a r, t
s i
les lésio~s du fond d'oE:il s~rt avancÉes, CEtte
méthode n'affecte pas le C8~rs ce la maladie oculaire.
Les c8mmunicatiors faites aux
journées
annuelles de diabétologie de 1!H5tel-Dieu en Mai 1>=3
à PARIS indiquent aussi que le ;liclazide (Diamicr:::~)
permet une évolution favora=le ce l'état rétinien
chez les diabétiques de type II
(diabète de la mat~ritÉ)
en rÉduisant l'hyperactivité plaquettaire.

-.
r,
./ L'
-
La
r~cuction
CE
la
lipit~~iE par
le cloficrate,
l'acice pare-élrr:-o-salicylicue,
E t
::1 r, t
rr. :J - -: r é L; - E a !TI é l i Cl rôt i :'l r
: E l 1 2: C L' i t é vis u E 1 l e
. Les inhibiteur5 de l'açréçation
plaouettaire,
l'acide acétylsé:licylic:ue (Aspirir;e)
par
exemple,
peuve:t Etre béréficuEs dans le traitement des
rétiropat~ies ~iabétiQues préc~ces, mais dans les stades
avancés avec prclifération,
l'Pspirine peut être contre-
indiouée en réison de la possitilité d'exacerbation
des hémorragies Qui caractérise-t cette forme.
- Le traitement chiruroical
Poulsen en 1953 a observé la régression
de la
rétiropathie diabétioue chez une patiente
après nécrose pituitaire du post-partum. Dès lors
un intérêt transitoire fut
porté sur l'hypophysectomie.

Sur le ~:ar
~ér~rél, l'atlati:Jr, CE:
i r, 5U l ire d E: ~_
r:<
te ,
.
. .
.,~C.,,....,~~
.J..'~_I-~_,-,
la filtrati:-
ra2idE~Ert ~claicir le vi~ré, r~~uire le cali~re
vei,eux,
réduire lBS hémorragie5 prérétiniE~nes
Et rétirierr.eE, cimiruer la crGissance de nouveaux
sur lES lésiors de la ~acula, la ~rolifératior
gliale Et les exsudats rétiniers.
Ces Effets
secondaires de l'hypophysectomie SuppOsEnt des
critèrEs sélectifs stricts dans l'emploi de CEttE
~éthode. Le résumé de ces critères est le suivant
(39)

rapide
-
rétincpathie c::lifsIétive avec cécité
irrdtinente
vision utile c';:. , r.,:::lrs un oeil
-
bonne perfusi~~ rérale, car~iaoue,
cérébrale et p~:iphérioue
~tre capable dE recev~ir
une hormano-
thér2pie subst::utivE à long ter~e.
La mortalité opérétoire dans certaines
séries est d'environ 9 % et la ~Jrtalité à cinq ans
d'environ 15 %. L'hypoglycémie past'opératoire peut
poser un sérieux problème.
En raison des effets secondaires
généraux et de l'amélioration ce la photocoagulation
ainsi eue de la chirurgie du vi:ré, l'hypophysectomie
n'est pas très répandue pour le traite~ent de la
rétinopathie diabétique.

-
~I
-
2b
Le tra~tf~;~~ cchtalmc!ocicue
- LE traitemert r~=ical
LeE gD~tteE
CE c::ticcstéroldES [nt
été utiliséEE mais er rais:~ tL riscue de f:rmaticr
progressive de cataracte Et se ;~auc~me, celles-ci
n'ont pas de valEur réelle ca~s ~E traitement de
la rétinopathie diabétiquE.
- Le traite~e~t c~irurDical
Le traitemert co~rant de la rstinopathie
diabétique est la photocoaçulat:Jn associée parfois
à la chirurgie du vitré •
• La phctaccaculation
Elle est basÉe s~r le principe de la
conversion d'énergie lumineuse E~ énergie chaude
après l'absorption de la lumiÈre par les tissus
pigmentés.

~
-
L
L
-
. ,
.
Er
Cjâf
d':é::;'E:.rrri~E
trarsclérale a essayé dE G~:ruirs
les ~f~-vaisSEa~Y,
Sch~ickErath Esséya d'utiliser :2 lu~ière s::JlairE,
des c~rciti~~s cu temps,
~-t rE-:U cettE ~éthDdE
irr,preticat::le.
Er 1956,
il pr::JD:::sait la P:::Jto:::oa:;"...:la:iJr
~ l'arc au xé~Dr pour détruire ~es lé5i:~s. CEtte
méthGde Est enc::Jre utilis~E au~:urd'hui. ~n 1962 f~:
introduit le lasE: au ru~is puis "
,
.Le
.l.éSEr 8
l'a!" çc:- ,
ersuite le léser éU krypton.
En France ce sont les travaux de
G.
Coscas et J.
Haut pDur l'école parisie;-,ne,
et
M. Banret pour l'école lyonnaise Qui ont contribuÉ
à diffuser et ~ amÉliorer les techniques et les
indications de la photocoagulation.

-
L 3
-
. L~ crvo2Dclica~i:n
~~l~ c~r~i~te è cstruire la rétine
par v~ie trarE:~éral~ p2r apclisati~n du froid.
On
ne l'e~slDie C~= cuanc la oheto::agulation est
imposEi:le ou irefficacE .
. La vitrectomie
Actuellemert,
elle permet de maintenir
dans cuelques cas une acuité visuelle à des patients
qui jusou'à présent étaient au-cessus de toute
thérapeutique.
3
INDICATIONS
3a
Rétinopathie débutante
Son traitement co~siste en une
photocoagulation élective et corfluente de chaque
territoire ischémique.

3~
F~tin~cat~is ischémiQUE
L'idés principale Est une dEetructi~r
totale dES zores de ~:r perfusi:r d'autant plus CU8
celles-ci s2rt f~rcticrrEIIE~ert mortes.
C'est dans
cette forme Due la ph~t~coagLla:ion darne les
meilleurs rÉsultats.
-
Stade non prolifératif
A ce stade il faut photocoaguler toutES
les zones de non perfusion en dépassant largement
leurs limites.
-
Stade prolifératif
C'est une urgence thérapeutique
pouvant nécessiter l'extraction d'un cristallin
çênant la photocoagulation.
Seule la destruction de toutes les
zones hypoxiques permet
leur involution par
suppression du facteur vaso-pr81ifératif.

L~
-
Néo-véi~5=ê~x rétiniens
Il faut
photoc~ê;~lEr ~E façon
hy~:xio~es.
~éo-vai~s=êGx Dé:illaires
Pour certains a~:eurs, il faut
pratiqu~r
une phot~coagulation panrétir~E~re.
Pour d'autres,
il faut faire une
photocoagulation des seules zeies ischémiques.
Néo-vaisseaux iriens
On fait
une destruction confluente
de toute la rétine périphérique, soit par
photccoagulation, soit par crycapplication, après
vitrectomie au besoin.

3c
-
Rétin~Qath~~ ~e~ém2tE~sE
- Cedème localis~ Extra-ffiéculaire
Traiter par phot::Jaçulati:n corflusrte.
- Cedème di7"fus
raire un traitem~-t au co~p par coup
de toutes les zones de diffusi:-.
- Oedème 8aculaire
La conduite du traitement sera
différente selon ~u'il existe ou non une épargne
fovéDlaire.
En cas d'É~argne fovéolaire,
le traitement consistera à faire un barrage en fer
à cheval ou en couronne autour ce la fovsa.
En cas d'e~vahisse~ent de la
fovéa il faut faire des impacts plus proches du
centre sans jamais entrer dans :'aire aV2sculaire
centrale.

-
1... 7
-
3d
Exsudats
Leur traite~ent c~-siste En une
photocoaçLlatior des l~si~rs dif&~sartES retrouvéEs
en leur CErtre.
3e
Décollement :8 la rstine
~écessite un traitE~ent prévEntif
par la dEstruction de toutes les zonES de diffusion
du pelE postérieur.
4
RETI~OPATHIE FLORIDE
On fera une photoc~agulation de tous
les territoires ischémiques.
5
- RETINOPATHIE ~ TENDANCE SUB-OCCL~5IVE
On est amené à pratiquer deux types ce
trai temert
-
la photocoagulat:~n des territoires
ischémioues et des lésions diffuséntes
-
et le traite~ent :'évEituElles ano~ê:ies
de l'hé~Dstase et/ou de modificat:orsCES lipides du S3ng.

, .
-
rrJSC2:E.~f
""é
féi:
la prE~ve f:rrrelle ce ~~~.
rétin~pathiE ciajétic~e.
ont aussi lE~rs limites .
. ~ effet la ma:~lspathi5 oetérateusE
par atteinte fovéolaire,
le dé::llemeGt sére~x du
Geuroépithéliu~ n'ont pas de traitement cura:if.
Toutes les autres lésio~s Ge la
rétinopathie ciabéticue néCEssitent un traite~ent
précoce et efficace afin d'éviter les co~plications
cui bien souvent sont au-dessus de toute thérapeuticue.

__ l
f\\'
C T R t.
T R h
V {.,
- L

-
!
--
-
-
L
{J,
C'SJt:CTIF~,
LE5 ~jjEctif5
Due -:~S nous SO~~E5
-
L'évaluation
dia~étiO~E chez le ~oir Afri:iEin
b
-
des fréquE~ces des différer:Es
variétés OE rétinopathie dia:stioue.
2
Le terrain de survenue de la
rétinopcthie diabétique chez le r.c;ir Africain
(age,
sexe, type de diabète, ancienneté du diabète).
3
L'apport de 2'angiographie dans
le diagnostic de la rétinopathie diabétiquE chez le
Noir Africain.

t'
~1.·,fl,L~,~;E~ ET ' ~-HC1LE C' ~~L!l~
1
LES ~AL~D[~
~os
~atien:s
ont é:é recru:És dans
deux services ~u centre hDS~i~~:isr u~ivErsit~ire te
Treichville.
le service de rré=ecine interne où
il s'agissait,
SGit de diabéti:~es hospitalisés durant
la période de notre étude,
soi: de diabÉtiques, anciens
hospitalisés du service, venar: en consultation pour
des contrôles clinioues et
paracliniques habituels,
-
le service d'o~~talmoloçie où il
s'agissait de dia~étiquEs suiv~s ~ titre Ext8r~e au
centre antidiabétioue de l'in5:~tut national de la
santé publique d'Adjamé et adr=5sés pour examen du fond
d'oeil dans le cadre de leur t~:an diabéticue.

- ....\\
-
:- L
-
5EmtlE rare Er ~friruE.
2
L[S
EXAr·- Ir. . -:: G::. S
Tous les patierts o~t été exa~i~és
sur le plan cli~ioue par un sE~l ~~dEcin. En ce oui
concerne l'exawen du fond d'oeil ~ l'ophtalmosccpie
directe et au verre à trais mir:irs, trois médEcins
ont examiré le ~ême jour et s~::essivement n2S
malades.
Ces trois médecins aV2ie~t la même définition
des lésions rétiniennes.
LES Examens arçi:~raphioues ort été
faits par le ~ême opérateur et :a lEct~re des clichés
argiographioues par un
seul mé~5cin.

( c::;:, - ~.'
1· r e
.... '-"
=- l.J
. ' ......
ce -- - c
do:- S
la
la
=S5
cif:icu~:s:: r, '
u G
LE~ ~ar2r,~trEs G:udiés ont
3-1- ~our l'Ex2ms~ médical
a
Cliric::ue
l'origine n~ire africaire
l'êge (supÉrieur à 20 ans)
le sexe
l'a~cienrEté C~ diatète
lE5 circ~nst2~ces de découverte cu
diabète.

-
~6 -
-
~a d~r~ièrE ;2}:~rri~ avant ~'ExaffiEn
:phtalmologicue (Exprimée Er
ç!~-~e Da! litrE).
- la d~rniè:E a2::~~iE (ex~rimsE en
çra~me par litrE).
-
la glycos~riE, ~:acÉtonurie et
l'albumi~urie. Po~r la glycDsur~e et l'acétonuriE,
selon les laboratoires d'analYSE ffiédicale nous avons
des résultats exprimés en croix JU en gramme par Iltre.
3-2- Pour l'examen ophtalmolooicue
- la mesure de l'acuité visuelle en
mono puis en binoculaire sans csrrection optique,
- l'examen au biorr.icroscope à la rechErche
d'une cataracte éventuelle qui pourrait gêner l'examen
cu fcnc d'OEil,
-
l'examen du fon~ d'oeil pour l'étuce
de la papille optique,
des vaisseaux rétiniens,
de la
macula et de la rétine.

c: ::
- ' J
~our cet Examen r=~s avons utiJisé :
• l'ophta!mDscopi~ directe ~ l'aide
(8
l'ophtaJ~osccpe ~ i~a~e drD~~E permettant par
l'examen monOCLlaire l'~tude d'~re portion restrEir~e
:u fond c'oeiJ, maie a~E[ ure t:~re vision du pôle
:cstérieur,
le verre à trcis miroirs qui comprE~d
une partie centrale du verre de contact, un miroir
Éouatorial,
un miroir périphériGue et un miroir
gonioscopique.
Le verre à trois miroirs permet une
meilleure étude du fone d'oeil de la rétine,
car
la périphérie est mieux vue et le grossissement des
lésions est supérieur à celui de l'ophtalmoscope
à image droite.
miroir périphérique
miroir équêtorial
partie centrale cu
miroir gonioscopique
verre de contêct
Verre à 3 rriroirs (passEport de l'o~nipraticien)

-
56
-
f:;var:t
l'utilisë:i:Jr: de LES deux épparEil=~
rous éVC~S après arisE du t=r_~ oculaire à l'aide G'u:
tor~~ètrE à aplarati2r, en V~E ='éliminer un ~lauco~e
évertcel,
procédé ~ la Gilata:~:Jn pupillaire de nos
patierts avec un colJyre ~ytrië:ioue (er: l'absEnce ce
toute cortre-irdicatior:).
L'a~çiograpriE fluorescéiniouE.
Sur le sujEt È:
'eun
-
, rous avons dilaté
la pupille à l'aide d'un co~ly:a mydriatioue pendant
vingt à quarantE minutes afin :'obtenir une dilatation
pupillaire maximum,
er,suite ro .... s avons injecté dans
une veine au pli du coude cinc sentimètre-cubes (5 cc)
de fluorescéine à 10 % puis au ~out de cinq à sept
secGndes nous avons pris des clichés photographiques
en lumière blEue de l'arbre vassulaire rétiniEn aux
temps artériel,
choroïdien, ar:ério-veineux,
veineux
et tardif.

, -
L'angi~-rÉtincgr2:ne ütilisÉ p:L~
notre Étu~E avait un angle de ~::. DE ~lu~,
i~
ne permettait Das l'exploratior :E la ~Étine E~
cas de ~ilieux opaoues Et nDtar-ent ce cétaré~te.
3-3- Méthodes de calculs statistioues
employéES dans n8tre travail
- Les pourcentaoes
Le nombre de cas :ctal de notre étude
est égal à 100 ces; toutes les fréquences calculées
sont rapportées à ce chiffre et nous avons utilisé
pour ce faire la règle de calc~: dite "règle de trois".
- Les moyennes
Le calcul des mOYE~res s'est fait selon
la méthode stetistique suivante :
" Somme des nombres de cas de chaque
variable divisée par le nombre :otal de cas~.

(r·x·)
,
l
l
x =
x = fT, Cl YE:- - ~
ni= r~mtrE ~e cas c'une variable
~:
1\\
-
rombre ::Jtal de ca s.

1
r
r
LJ t..
1-i- Dcrr~~~ cliniQues
a
L'Gr~:i~e ~e5 patierts
ïo~s les patiE-:s faisant partie ce
n~tre travail 5o~t d'~riçine r:ire africaine.
72 % sont de rationalité ivoirienne et 28 % de
nationalitÉs diverses.
b
L'~ce ~es patients
Tous les sujets examinés ont plus
de vir.gt ars compte tenu de la rareté du diabète
en-dessous de cet êge en Afric~e Noire.
b-1- ADe
~=yen
des sujets de moins de
ouarac-:e ans
36 7: de nos dia=éti~ues ont mcirs de
cuararte ans avec une moyenne ='êge de trente et un
ans.

SûiXér~e cuatre :~:ients s0it 64 f
crt olus de cuarante a~s
L'~ce m0yen de ~ES diabétiouEs Est
de cinouante-trois ars.
0-3- ADe lTiove-
,
cl 0 ba l
---.,;~_....:....<.....,;;;-----
L1enselTible de nos 100 sujets a un ~ge
moyen de ouarante-cirq ans.
L l~,istogramme (tableau 3)
permet de constater une augme~:ation de fréquence
des cas de trente à cinquante-~euf ans,
puis une
décroissance trutale du nombre des diabétiques à
partir de soixante ans.

-
(1
-
!
TRAf~ CHE D' AGE
! f\\ [f-', BRED E
CAS
FREOUEf\\CE
(7.)
!
20 ans -
29 ans
1 5
15 cr
1"
30 ans -
39 ans
21
21
cr
;r
40 ans -
49 ans
24
24 %
50 ans -
59 ans
26
26 crf
/e
60 ans - 69 ans
12
1 2 cr
le
70 ans - 79 ans
2
2 c'"
;r:
TABLEAU 2
Fréquence
des cas d~diabète
en fonction de la tranche dl~ge
-
Z 9 -

I~
t\\or.bre
de Cé s
30
-
r - - -
20
-
1 - -
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10
2l
30
40
50
DO
0
80
TranL..he
~
dl~gE (ans)
TABLEAU 3
Histogramme du nombre dE
cas en fonction des tranches d'ège

La fréouerce OE~ :25 E~t 5e~siblE~sr~
égal~ dars l~s tranches ~'Ëçe ::~p~i5ES entrE trer:s
et cincuarte-neuf
ars.
c
Le SSXE
é6 % de notre e:=ectif était de SExe
masculin et 34 % OE sexe fémir~~ ~oit un sex-ratio
de deux hommes pour une ferr,fiIe
/2/1).
c-1- Crez
lE~ hommes
Vinçt-tro~s hommes ont mcins De
quarante ans.
Ce chiffre représente 23 % de l'enseffible
de notre effectif et 34,B4 % ~es hommes de notre
étude.
• Ouarante-:rois sujets de sexe
masculin, soit 43 % de l'effe::if total, ont ~:us
de quarante ans
ce chiffre représente 65,16 %
des hommes.
• Le nombre :e sujets de sexe
masculin âgés de plus de cuar=-te ars est le couble
de celui des patients ~gés ce ~oins de quararte ars.

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Ces c~iffrB~ rEprésEntert [1, i
Da r,s le ç:J~pe des sujets de r 1 i' co
t--'--' .....
de cuerante ers nJUS avons errE;istré dEux f8is plus
de feltmes.
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F~EGUEf,CE
PAR
1
SEXE
':'CE
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CA 5
?'P,ç:.PGF.T A
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L'EFFECTIF TCP~
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23
HDr:,r'~ ES
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plus CE LlO al's
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21
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TASL::P,U !.:.
C~ SExe et de l'~ç~.

- ... "
Par 2rcisnneté =_ ~iabète nous enter::ns
la durée c'évoluti=r eu cia:~:~, cIE~t-à-cire le
n:~bre d'a~réEs alla-t
ce la :ë:e de dÉpi~tage de
l'affecticr ~ ~a date CE no:~e ~tude.
Dans ~~tre trévc::,
nous avons noté
eue l'évcluticn la clus réce~~e dE nos cas est de
un an et la plus ancie~ne, te eix-sept ans.
Le nc~:rE de cas =écro!t fortement ce
la premiÈre annÉe à la dix-se:tième année ; ainsi
37 ~ de n~tre effectif global ~:ésentent un diab~t=
évoluant depuis un an et
se~le~ent 2 % présentent
un diabète évoluant depuis eix-sept ans.
La durée mDyenne d'évolution du diatète
ce nos 100 patients est de 4 à 5 ans
(tableau 5).

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17 ar, s

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34
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ToTr;.L = E
100
100 1c
386
TABL.~D.U 5 : i\\omtre ce cas er, for:::tion
de
l'aicienr:eté cu c':'ebÈte.

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3;::6
x =
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= 3,86
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10 Ci
__ la malc3cie.
peur u~e
e
Le~
circo~starces de découvErte
du ciabèts.
L'intErrogatoire des patients a pEr~is
de constater Que les matifs cs corsultatior
étaient
très variés et Que bier sauve,: les signes étaient
associés chez un même sujet.
Le tablEau n06 ~o~tre les fréauerces
de cha~ue ~ior-e c~ez lES suje:s de moir-s de ouararte
ans puis ceux de plus de çuare-te ans et la frécuEnce
totale (tous les âges confordLs).

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SYSTEr':;A- !
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TIQUE
!
!
!
TABLEAU
6
Fréque~ce des siçnes présents
lJrs de la premi2re consultation.

1-2- :~rr~e5 p2rac1i~icU8S
1-2-1
La
G2vcsmie
leL.:r derrière <;lycsmie irfé:-ieur à 1,6Ci 9/1 et
soixante-cuatre avaiert leL.:r taux de ~lycé~ie sL.:p~rieu:
à 1,60 9/1.
1
\\
~ous avons constaté au cours de notre
\\1
travail cu1ur seul patient a présenté un têGX de
\\
1
glycémie de 6 g/l
(le plus élevé de nos 100 patien:s).
1
i
Deux valeurs de glycémie réurissent le
t
r:i
plus grand nombre de cas :
,
f
1,10 g/l = 16 cas
!1
4,50 9/1 = 10 cas.
r1
f
Le taux mcye n de la glycémie ce nos
patients est de 2,43 0/1, ce qui se situe larçement
au-dessus de la l!fourchetti~lI normale de 0,90 <;/1
à 1,10 9/1 (Tableau 7).


-
71
263 ,1 2
x =
=
100
x
= taux ~~ye' ce la çlycé~iE ces
1~=' pdtiE~:S.
xi = téux de çl:.cérr,ie CE c~,2cue ca:iert.
ri = r0~brE ce cas pér çlycérr.ie.
N
= n~~bre t~të.l de caE.

- 72 -
,
..... ' , 1 C
r,:J S pc -:: i Er
! u L , ; .......
t s ~rÉ:5E',téiErt
ce
ç/J
...
~.
' Î : :
ê
'-', L /
;/1.
La cr~5tininémie
re f~t pas dosée ChEZ
cErtains ~E r:s patients bien c_s nQUS l'ayons
de~a~d~e ; c'est pourouoi
nous -'en avons pas tenu
compte da~s ,:5 résultats.
1-2-3
La
clyc2surie
Le fait que quara,te-huit sujets ont
eu leur glycosurie dosée à l'aide de bandelettes
réactives ne r~us a pas permis :'établir une valeur
moyenre de la glycosurie de nos patients.
~éanmùins
nous avons noté que 64 7c de not~e effectif présentaient
une çlycosurie.

-
73
': - :2 -!:
L' é C é t :; ,. ,_: :r i e
pat i E :- :. s
f~· t
~ 2: i t
é
~ té:'::: e lEt. é r, cEl E: t t E' sr:;: G [ t ivE. ~ .
ChEZ vi~çt-deux
dE r~s sujets r~us 2v=~S
noté la pr~SErce G'2cét~ne dars les urines. Dix-sept
diabéticues de rr:"irs ce cuerarte 8r,s et cir;c de plus
de ouarante ars avaiert ure ac~t~ruriF n~çative.
1-3 TYDe de ciat~te
La classification bioclinic-ue ce nos
diabétiques était difficile à faire du fait Due
dix-huit d'entre EUX sont passés soit de l'irsulino-
thérapie aux articia~étioues oraux,
soit ce ceux-ci
à l'insulirothsrapie. ùans ces conDitions Er plus
de la recherche de l'acétonurie nous aVD~S tenu
compte du traitemert actuel pour pouvQir faire la
classification de nos patients (Tableau E).

L
inSL.;lir:,thÉ:re.pié
CJrit
vir.gt-six évaiEnt rr,oir:~ ce
c:;uarartE ériS
E.t
~ix
~lUE
de C:~o:=-êr,te érs, soit rE'SCEC-
tivemert 26 f
Et 6 ~.
-
.
antidiabétiques DréUx GU tréit=~ért
ciét~tioue.
~ 2. : rr. l
ces 58ixante-huit diabétiquEs, :ix avaient m::Jins CE
Quarante ans et cirquante-huit ~lus de ouarante ars
soit respectiveffiert 10 7 et 5E ~ du total de notre
effectif.

-
7-:..
_
!
!
AGE DES
1
Ir~ SUL If": E
!r R~ C; ~ Ei: C::
!
SUJETS
T:::UES uiiAUX !
!
!
!
I!"ÎC'H~S DE
!
26
26 ~
10
10 %
140 Ar,;s
!
!
!PLUS DE
6
58
58 ~
!
!40 h NS
!- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
ïABLEP.U 8
Fréçue~ce du type de traite~ent
en fonction de l'~ge des petie~ts.

7:'-
-
2
L l:' D[ r•. '. - -
_, Co
LI::: Xp, r' [1.' [;:' ~ T p, L' -
.
, ,
a
-
'·)':SUf-l..lE
fut examir~E er mor~ puis er
~~-Jculaire sa~s
cGrrEctiQ~ opti~UE.
,
c.-_+'
-- ~ J. es
Trente de nos patients de moins de
quarante ans avaient une acuit~ visuelle supérieure 2
8/10 et six une acuité VisuElle inférieure à 8/10.
Des six sujets c~i avaient une acuité
visuelle inférieure à 8/10, ci-o étaient porteurs de
lunettEs pour la vision de l~i- et un présentait ure
baisse dlacuité visuelle dlirs:allation pr8gressive
à tYPE de sersation de fuméE ~lanche devant les ye~x
trois m8is avart le dépista;e cu cia~ète.
I l s'agissait
cluie jEure fille Ge vingt-cE~X
ars qui
.L
..
nE p[:r~al ...
pas CE lLrettEs de ccrrEcti=r ::tiCUE.

a - 2-
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pr É 5 S - ..L -
C -'- E: L
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l e i r f 8r l S
r é
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-
~ /1 C
CE5
lUGettE5 p:~r la Vi5i~~ C~ ~~ln.
visuellf ~E p~rtaiE~t pas ce l~rEttes de ccrrection
2ptiQue.
a-3- AcuitÉ visuelle (tous ~ces
C ~-
U . · ~o-
I
-,
_
's)
.....
L6 % de l'e~ser:1E de nos ciabétiquEs
évaiert ure acuité visuelle r.:~rêle, c'est-à-dire
~~périeure à 3/ 1 0.
17 % de nos pat:erts éteient porteurs
ce lurettes ce corrEcti~n ~~ur la vision de l:in et 22 %
ces lunettfs p~ur la
visi~~ CE ~rès.

b -
L'EXêr.~r ::~~ic~oscc:[ioue
Cc'-
_
L
examen r:us 2
~ermis d'explorer lE5
conjonctiVES, la cDrnée,
la char.~re antérieure et _8
cristallin de chaouE oEil CE n8S patients.
Deux cas de panop~talmie bilatérale :nt
été notés chez ces sujets de moins de quarante ans.
Ces structures de l'oeil examinées, ~cus
avons fait le diagnostic de Quatorze cas de catara:te
soit 14 % de notre effectif.
b-1- Suiets CE moins De ouararte ans
H
Un seul cas de cataracte fut observé
chez une patiente de vingt-deux ans.
Il s'agissait d'ure cataracte nucléa:re
bilatéralE évoluant depuis trois mois.

_ 7 ':
b-2- Sujets de clus de ouara~tE 2~S
:.~us avo~s observ~
treize cas de
cataracte ~ont huit cas de catar~cte capsulaire
postérieure et cino cas de cataracte nucléaire.
b-3- [xame~ bi~microsc~pio~e (tous ages
confondus)
14 f de nos patients prés8ntaie~t ure
cataracte dont 8 % de cataracte capsulaire postérieure
et 6 % de cataracte nucléaire.
Nous avons noté aussi la bilatéralité
des atteintes cristalliniennes.
c
L'examen de la rétine à l'ophtal-
moscopie cirecte et au verre à trois
miroirs.
~our ces deux examens nous avons éliminé
les quatorze cas de cataracte parce que le fond d'oeil
était soit flc~ et ne nous permettait pas une meilleure
exploration De la
rétine,
soit cu'il était inaccessible.

-:. Q _. t E ~
l ~ ~
l 8 ~ i Ci :- E t r ~ u \\1 é P E È:
l 1 ::, ;: - t é. ~ -
rr'JEcopiF dirEctE' 'Jr t
LE~ r~~_ltats
~~rt les suiva:-t~
c-1-
Il s'a~is~ait d'hé~~rraçies p~ictifDrmeE, r~uçEs, a_x
limitEs rpttes,
siéGeé~t en plei~e rétinE DU à la
périp~ériE, Ui
peu éloignées des vaisseaux r6tirie~s.
Il n'y avait pas d'atteinte maculaire.
Ces hémorraçies
s'accompagnaient d'exsudats arrondis,
de couleur ~la,-
ch§tre,
et en plus petit n~mtre Que les hém~rraçi5s.
~ous les avars re~CQrtrées en périphérie et er plei-e
rétine.
La rétire autour de CES lésions paraissait
r.'JrmalE.

-
[1
-
ivoiricnre et llaLtre ron iv~i~~;-.
L'a :. C i 8;- Il et é c: E :. e _ r ci a t è. te é t 2. i t
r EE pee t i \\18 m8;- t
ci e C IJ a t r E etE i y a - E.
" ::: s de u x pEl t i E~ t E
ExarE~ ~t pr~E8rtaiE~t
~;-
dési:_ili:re ~lycé~ioue
mais sa~s acétonurie.
Siçralors ou'a~~~n ce ces deux diabÉtio~ES
r'avait u~e hYPErte~siJr artér~;llE assDciée.
c-2- Sujets je olus d8 ouarante ans
Vinçt cas de ré:incpathiE diabétique o~t
été rEcensés.
Les lÉsions sont les suivantes :
Cinq cas de mic~:arévrysme oui se
présentaient sous forme de pDnctuations rouge-foncées
~ bords nets siéçeant ~ proxirri~é de petites veinES
rétiniennes qui paraissaient c~:'at~es.

-
:'2
-
ca~ f=récitÉs.
Sept sujets avaif-: ces ca~:llaires
rétr8cis essQcié~ a des exsuca:~.

rétinopathie :~a~éticLe E pr~ccmi~arcE
... '
.
"e~8rraçloue
dan s hui: cas,
et l'assGciatiGn
aVEC des Exsucats dans cino de CES h~it cas.
SEize des patierts agés ce plus de
ouararte ars étaiert
de rationa:ité ivoirie~ne et
ouatre des non ivoiriens.
L'a~cienneté du
tiabète variait de un
à dix-sept ar;s.
feuf
sujets étaif-t er e~çlycémie et
orze avaient ure ryperglycémie c:rt un ces à 6 g/1.
Trois de ~os diabétiques étaiert sous irsulinothérapie,
seize sous antidiabétiques oraux et un sous traitement
diététicue.

-
83-
c-3- Lésiors r~tiniFnnes ~ l':Dht~l-
musc~cif ~ir8cte Et eu VErre
8 t r Gis fT, i r G i r s
(tous ~:ES confondus)
25,5~ % des quatre-vingt-six patients
oui on eu ces exE~ens présentaient des lésions rétiniennes.
Dix-sept ivoiriens et cinq non ivoiriens
étaient
porteurs OE rétinopathie à L'ophtalmosc~piE.
Treize de ces diabétiques étaient en
,
déséouilibre çlycémioue et cinq sous insulinothérapie.
2-2- Exploration ophtalmolocioue
paraclinioue
L'an~ioDraphie fluorescéinicue
S~ixarte-sept de nos patients ort eu Ln
examen angiographique à la fluorescéine,
y
com~ris tous
ceux qui prése~tEier.t des lésions rétieniennes à
l'ophtalm8scopiE.

-
84
-
~anoue de ~~YE~5 firancisrs
Et
tr~is ne sont pas
revenus r~us v:~~ apr~s l'examEr ophtalmoscc~iDu8.
~'E~çi2çra~hie a cDnfir~é tous rDS
résultats Dp~té:~DSc:~icues Et a
permIS de voir un
rombrE plus im~:~tart de lésions rétiniennes.
_~_X cas de dilatations capillaires Due
nous n'avens
noté
auparava~t ont été révélés ~
l'angiographie fluorEscéjnique chez des sujets présentart
des hémorraçies eue nous avons signalées.
Ceux cas de zones de diffusion angiogra-
phique ont été observés chez des patients n'ayant
pas
d'autres anomaliEs de l'arbre vasculaire rétinien.
Il s'agissait de deux ivoiriens sous anti-diabétiques
oraux, âgés respectivement de Guarante-cinq et
cinquante-neuf ars chez lesquels le diabète était
équilibré.
L'examen ophtalmosccpique était normal ChEZ
ces deux patients.
L'affection évoluait depuis trois ans
pour le sujet Ge cuarante-cinq ans et un an pour celui
de cinquarte-ne~f ans.

-
85 -
Une lé~i~~ mëcu~~irp. de chcrio-rs::-:te
uriletérale fut n2té~ cnEZ u~
~:~ iv~iriEr.
Aucure léEio~ ~~:~laire d'oricire :~2:S­
tiD~E rte
été vue C~EZ nos ~a12:es.
~tBient ror~ales ~ l'a~giograp~:E.
2-3- Frécue-:e de la
rétin:~etr:E
diabét::ue
Dars notre trave:l,
ouatre-vingt-s:x
patients ont eu un examEn courant du fond de l'OE:1
l'ophtalmoscopie.
Soixante-sept ont eu un examEn
plus approfondi
l'ançiographie rétinienne à la
fluorescéine.
A l'ophtalmosco~ie et au verre à t~:is
miroirs nous avons roté vingt-ceux cas de rétiï~pe:hie
diabétique soit 25,58 ~
A l'angiographie nous avons observ~
vingt-quatre cas de rétinopathie diabétique so:t
35,82 1< des sujets sou~is à ce: examen.

-Fond d'oeil no=m2l (Cas personnel)
. -capillaires di12tés (cas personn~l).

-Microanevrysmes siégeant surtout dèns la région perimaculaire.
-Quelques discrètes zones d'ischémie
(cas personnel)
-Hémorragies et exsudants
(cas personn~l)

La
réti~~pat~~~ :ét~t2-te est la
f:rrre
.
.
.
1
l~l::a_E
c'GpparitiJ~ de la
r~:~~~~athie diabétic~e.
Elle est caractérisée par deE ~2siors de déc2uverte
anc~::raD~ic~e oui sont des ~~~atatiDrs capillaires,
des z~nes de ron perfusion,
CE! sh~nts artério-veirELx
et des microar~vrysmes.
Dans notre tra~ail nous avons noté ~E~X
cas ce diffusion angiographic_E représertant 2,93 %
des patients soumis ~ un Exa~E~ angiographique.
b
Réti~:oat~ie ischémiaue
La rétinopat~iE
ischémiqLe camprerd un
staGe non prolifératif et un E:ade prolifératif.
- Au stade non :rolifératif on note
des sigres indirects qui s~rt =5S microanévrysmEs et lES
ca~illaires dilatés.
L'exame~ ~~;ioçraphique perr.et
de :scouvrir des zones de rD' :ErfLsiar.

- cs -
4,62 f
oe ~~E patients soumis 8 un Examen ançiDçrap~ic~e
par l'é;:TE.~.iti:::- [~ "-~8-vE:is5E:e:..x 2 trois Ercrc-:its
du [1:'::E
l é
r ,; t i ,. E,
l a
p E. P i Il E
E: t
l ' i :- i s .
~ans rDtre travail rous r'avors pas
rencortrÉ Ge ré:iropE.thie diaté:iouE prcliférativE.
- Au total 4,62 7- CE rétiropat~ies
ischémi~uEs
is:léEs ~rt été ojsErvés à l'argioçraphie.
c -
Rétinopethie oedématEuse
La rétiropathie oedémateuse est carac-
térisée par des dilatations veineuses,
des micro-
anévrysmEs,
des hémorragies et des exsudats.
Dans notre travail,
la rétinopathie
oedémateuse isolée était préserte dans dix cas soit
14,92 % des cas de diabétiques soumis à un examen
a0çiographique de la rétine.

- 9G -
LI1E êssociE rS::-JPathie ischémic~E Et
î:DtrE travail a rêcErsé rEuf cas ce
rétiropathie ~ixtE soit 13,43 ~ ces malades ayant S~
~n exémer a~çiograp~ioue.

-
.- r
L :-. L
l
L
( "
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F: ET l r~ 0 ~ {., Ti-j l E
2
Ci::: EUT P. r, T [
REï l rw ~ h T~ l E
3
4,627i
l 5CHE~IC LJ::
10
14,72 ~
OEDErvATEU~,E
;::> ETIf' 0 ~~. TH lE
9
13,43 'f
i"IXTE
j'::c,LE;::,U S'

3-~- Lés C2rEr~tr8s ~8dicôux
a
-
Les dJ~i~es cli~ic~es
~armi les virgt-:~atre diabétiqLes atteirts
ce réti~Dpathie diabéticue,
dix-neuf étaient de
nationalité ivoirienre et cinq de diverses nati8ralitÉs
soi t
r e s p e c t i v err. en t
7 9 , 1 6 % et L0 , B3 %.
Ces chiffres rep~ésentent 26,36 ~ des
ivoirier.s que r,DUS avors examinés et 1,78 % des
non ivoiriens.
a-2- L'ace CES patierts
- Deux patients porteurs de rétinopathie
diabétique étaient ~çés de moirs de ~uarante ars;
ce chiffre représente 8,33 rJ!
'
fJ
DE S
pQrteLJrs ce

-
\\"ir,gt-dE'ux,
Sé::: 171 ,~7 l' étaiert ~cé~
a-3- 1L.E
Seize hommes Et -~it 7e~mES étéiE~t
pDrtE~rs ce rétirJpathie dia:~~::uE, s~it un sEx-ratio
de 2 r:orr.rr:es o:)l.:r
a-4-
L'a-:iE~rEté du diabète
L'ancienneté du :iatète variait de un
à seize ans che2 nos diabétiouE~ attEirts de rétiropathie.
30 7: des cas ont été observés 2 un an
d'évolutior de la maladie.
La durée moyenrE ='évJlution du diabÈte
pour voir apoaraître la rÉtino[~:hi8 diabétique est
de 6,45 ans soit de 4 à 5 ans CE-S notre étude.

- ;4 -
, , ~ =r' [
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9
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C
o
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G
o
14
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o
1 5
0
16
1 6
E
26
107
TASLEALI 10
DurÉe ~~YEnGe d'évolution du diabÈte
pour voir apparaltre la rétinopathie.
(ni xi)
x =
x
= cLrée moyenne d'évolution
~:
x = 6,~5
N
= r:~bre total de cas
ni = r=~bre dE cas par variable
Xi = c~rée d'évolution de cheçue cas.

-
95 -
b
Les d~r~ées DeracliniouEs
b-1- La
:lvcémie
56 % des patients crésentant
une rÉtin2-
pathie diabéticue avaient une ~YDerglycémie. 46 ft
d'entre eux étaient en eU9lycÉrrie.
b-2- Le clvcosurie
~2~S avors noté 54 % de cas de glycosurie
chez nos patients atteints de rétinopathie.
b-3- L'acétonurie
Cinq patients soit 20,83 % avaient une
acétonurie.
b-4- L'ezGtémie
~ous avon~ signalé plus haut que tous
nos patients avaient une azoté~ie normale.

CC
?
-
c -
LBs d21~~eS ophtalmDloc:c~~~
c-1-
L'E:~ité visuelle
ticues pcrteurs De r~ti~opat~iE
avaiert ure ~~ic!e C~
l'acuité visuelle,
mEis ils p~=taient tous des lu~et~es
de correctior Qptique.
c-2- L'examen biomicrJscJcio~E
Les virçt-ouatre diabétiques atteirts
de rétinopathie ont EU un examer biomicroscopioue r:~mal.
d
Rétinopathie et traitement
anticiabétioue
(Tableau 11)
20,83 % des dia:étiques avec des lési~ns
rétiniennes étaient sous insulinothérapie et 79,17 %
sous antidiabétiQues oraux.

- r; 7 -
e
~ ,_ ~ r." P e
r. J i r 1. ~ "-.i E ~) d E:
r É -: i r, =:: G ~,.. .:. f;
e-1- R~t:~~pa:~ie débuta~tE
~~s ~EUX cas ce ~~tir:~athie c~~uta-:E
ont été obsErvés chez
des sujEts de ~:l~S de c~ara-te
ans.
Ils ~taiEnt t~us les ceux sous irs~linD-
thérapie.
e-2- Rétinopathie isc~émiD~e
Les trois cas de rétinopathie ischémiqUE
(4,52 %) ont ~té notés chez des sujets de plus de
quararte ar,s.
Un seul était sous insulinoth~rapiE et
les deux autres sous antidiabétiquEs oraux.

_
c::.
e-3- R~ti~::ethi~ Oed~ffi2teusE
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ticues oraux.
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('13,43 c"
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rÉ tir, cp a t hie mi x te
1
ont été obsErvés.
Ils étaier,t ... ~ c
L _ ..... -'
de plus de
quarante ans.
Deux étaient sous insulinothérapie
et sept sous antidiabétiques or2~X.

- 99 -
R[Tlr[,~~.THIE
I::Cf-<JIDUE
2
1 CJ
RETI~O~ATHIE ~IYTE
7
TABLEAU 11
For~ES clinioues de rétinopathie
et trGitemert a,ti-diabétioue

-
1 DO -
TABLE,c,U 12
F~rfT,es clinioues
de rétincpathie
diGbétic~e Et tY~E de ciabète.

-
1 C1 -
~H A t: l T REl 'v
C 0 M ~ E N TAI RES

-
102 -
1
LE CH.=:ETE
ê
-
La ;é~iQrélité
5Dixa~tE-c~~7e
c:ur cent dES patiE~ts
DUE nous avons examinés E:rt ces ivoiriens.
Ce taux élevé dES patiEr~s dE ~étionalité
ivoirienne
par rapport aux a~tres ~=irs Africains est en rapport
avec le pource~tage d'ivcirier hos~italisé dans le
service de médecir,e du C.H.U.
de Treichville (70,62 f).
b -
L'~oe des patients
Pour la majorité des auteurs africains,
(6
; 33
; 40
; 44
; 49) la préd:JITiinar:ce du diabète de
la maturité est inCiscutable. Les chiffres varient de
soixante-sept à cent pour cent.
Dans notre travail,
nous relevons
soixante-ouatre pour cent de sujets de plus de
ouarante a~s et une moye~re d'~çe de tous nos
diabétiques de cuarante-circ ars.

-
1 C3
-
CE ré~ultêt
corr8bore ceux des
principaux ~L:eurs africains.
c - L e ~ EX e
La plu~a~t
des études africaines
(6
;
; 60
L4
;
4~) révèlent oue les h0m~tS sont
plus touchés =_E les fe~mes.
Dars rss ~bservatiDrs la préc0~inance
masculire Est i~discuta~le et n~us notons un sex-ratio
égal è 2/1
Er faveur dES hommes.
d - L'ancienneté du diabète
Notre étude révèle un ~ge mcyen
d'évolution dL ciabètE de ouatre ans.
L'évolution la plus jeune est de un an
et la plus arcienne de dix-sept ans.
Les sujets ayant
une évolution je la maladie de un an représentent
37 % de l'ense~~le de nos patients. Nous remarouons
u~e forte décr:is5ante du taux des diabétiouEs à mE:SU~E
,
que nous avarç:~s dars lé durée de l'affecti~r. CEla
peut s'explicLer de ceux marières :

-
104
-
1) Notre travEil
s'est Effectué de
Jervifr a Juir 1985,
soit su~ ~rE péri~de de six mois .

LES diatétiQ~E5
~OUVEa~x
sont
vus régu-
li~rErrE~t ~ irtErvalle c~urt c:~r le cc~trble de
l '5[Li~i~rE du ciab~te.
Les arciers [25 eyart ur ~on éouilibre
çlycérricue bénéficiert de rE~CE2-VOLS de contr~le
aS~E2 espacés allart dE trois è six moi~. Il y a donc
Deu CE charce cu'ur crEnd norr:~E de cEux-ci sGiert vus
à notre consultation.
2) La 5Ecorde raison est eue certains
sujets n'arrivent pas ~ se faire ~ l'idée que le diabète
est urE affection au long COLrs Et qu'ur
contr~le
régulier durant plusieurs an~ées est nécessaire,
si
bier cu'au bout de oueloues arrÉes ils ne viennent
plus aux contr51es pÉriodi~uEs, surtout s'il s'aoit de
personres habitart la ca~paçre.
Nous en avo~s re~contré à notre cor~ul­
tation cui, après plusieurs ornées d'absence aux
contrôles périodioues,
sont revenus au décours d'un
dÉsÉcuilibre avec des marife~tctions cliniques importartes.

_
1 CS -
- LES circo~sta~c8S
de déc~UvErtE
Les ~~0des africeines (6 ; 33
; tG
~~tert
CGB
IfS
~icrES cardi~aux constitue~t les
prircipaux mJtifs CE c~rsultatiJ~.
polydipsioue c~r5ti~~e le principal signE d'appel.
La p~lypha~ie
et l'amaiçrissemert ne
s~nt pas consterts.
-
La
olycé~ie
et la clycosurie
Soixante-quatre pour cent de nos patients
présentaient un désÉeuilibre çlycémiçue.
Ce taux élevé
dûaufait eue, comme
nous l'avons sD~liç-é plus haut,
ncus avions un
nomere importart ce cas à un ar d'évolution dort les
contreles à intervalles rapprochés témoignaient de la
recrerche de l'écuilibre glycémioue.

2
LA
RETI~OP~THIE
DIABETIOUE
2-1- FrÉDuer=e de la rétinopathie
diab~tic~E
En Eur~pE la frfouEGce de la rétinopathie
ciabétioue est de l'ordre de 5C % (5
; 7 ; 12
; 17 ; 20
29
; 45).
En Afrique elle varie de 7 à 50 ~
(3
37
38
;
40
; 44
; 49
; 51).
En COte d'Ivcire la fréouence de la
rétinopathie diabétique est de 7,6 % pour Béda et
Paillet (49)
et de 27,27 % pour Lokrou qui l'avait noté
dans sa thèse.
Dars notre travail le taux de rétinopathie
ciabétique est ce 25,58 % à l'oohtalmoscopie directe
et au verre à trois miroirs,
et de 35,82 % à
l'angiographie rétinienne par la fluorescéine à 10 %"
Le taux de 25,58 % SE rapproche de celui
de Lokrou (40) qui avait fait
ses investigations
r~tiniennes dans les mêmes concitions.

-
1C7 -
hous remarouo~s qu'un examen plus
appr~forci avec des moyens modernes perrr.Et une
meilleure a~alyse.
Les ~UatorZE cas de cataracte ne ~~~s ont
paE per~iE ~laraJysEr
le r~seau vasculaire rétirie~ de
ces patierts CE oui est ur handicap dars le calcul réel
de la frécuEnçe de la
rétinopathie.
En effet certains de CES patients porteurs
de cataractE pourraient avcir des lési~~s rétirierres
compte teru de la durée de l'évolution CE l'affection.

PA YS
!
AUTEl..'F:5
TA~X SE RETI~OPATHI~
!
!
SErJEGAL
!
vJADE
50 r
!
!
ETHIOPIE
!
LESTLR r .r .
38 %
!
!
TANZANIE
!
!",HA r~DD
~AS
25 %
!
!
COTE D ' I VO IRE!
PAILLET-BEDA
7,6 %
!
COTE D'IVOIRE
LOKROU
27,27 %
! -
25,58 % (ophtalmoscopiE)
COTE D'IVOIRE
CAS PERSOr\\:~:ELS !
__
( '
.
)
- 35,82 ~
anglogra~hle
!
,-
TABLEAU 13
Taux de rétinopathie
cas Africëins

- :::-9 -
[':::tre taux CE r~:i;Jpathie à l'exarrs-
( "771
./
1
Er
Ethi~oiE mais il
~E r8US pr~::se pas s'il a fait ~ES
traveil se SitWE-t cers la "f:...::r:hEtte" des princi:éL:X
auteurs africeirs,
aVEC
ur
ra~:r~c~emErt du taux dES
2-2-
FrécL:er:E des différentes variétés
CE rÉt:-Jcathie diabéticue
Dars rotre étudE ~o~s avors rencontré
quatre variétés de rétir.apathie diabétique aVEC les
fréquencessuivar,tes :
-
forme débutarte (2,98 1)
-
f~rme ischÉmic~e (4,62 1)
-
forme oedé~ate~se (14,92 %)
-
forme mixte ('i 3,43 %).

-
110 -
Pour J.
Haut
(L.9),
la forme mixte
ap~2ralt tardivEmert (10 - 15 ans). Dars notre étude
I:JU~ er avor~ rercClr>tré à u~ a"
à 5 ers, à 11 ans
c'évolutiCln dE la maladie cie[~tioue ; cela s'inscrit
car~ le cëdre çér,éral de la prscocité de la
rétirlopathie
diatétioue de no~ patients.
La
rétinopathie mixte associant chez un
même sujet la
rétiropathie oEdÉmatEuse Et la rÉtinopathie
ischémicue viert au dEuxièmE rarg dëns la
fréouence des
formes cliniques.
Si l'on considÈre que la forme mixte
appara't apr~s lES formes ischémioues et oedémateuses,
on expliquerait CE taux élevé par le fait que d'une façon
générale l'Africain du monde rural consulte tardivement
à l' heJpi tal.
2-3- Le terrëin de survenue de la
réti~~Dathie diabétioue.
Parmi nos patients atteints de rétinopathie
diabétioue, 91 ,65 ~ ont plus ce quarante ans.
L'affection est rare en dessous dE cet
~ge : 8,33 r. L'~ge moyen dES patierts porteurs de réti-
ropëthie diabétioue est de circuante et un ars.

- 111
-
b -
Le seXE
Le sex-ratio es: ce 2/1
en faveur des
est en rapport E;ec celui Due nous avons
c~r5taté p~ur la maladie diab~:~cue.
c -
Le tYPE ce diabète
20 ~ des diabét::~Es atteints de rétino-
oathie s~rt i~sulin~dépEnda~ts Et BD ~ ~Q~ insuli~Q­
déperdarts.
Cette çrande diffé:s~ce peut s'explicuer par
le fait DUE dans notre effectif rous avions plus de
patierts présentant un diabète -on insulinodépendant
ou'insulinodépendant.
15,62 % des diatstioues insulinodépendants
ont présenté une rétinopathie c:abétiquE contre 27,94 %
des non insulinodéperdants de r:tre effectif.
Nous
remarauons outil existe deux f::s plus de rétinopëthie
c~ez les ron insulinodépendants.
d -
L'anciE-neté du diabète
Pour les auteurs européens (20 ; 29
; 45
51), la curée moyenne dlévolut::~ du diabète peur voir
apparaltre la
rétinopathie dia~étioue est de dix a~s.

-
112 -
~êïS rotre travéil nous avors G~té
Due cE~te durée ~~yeïGe est dE ouatre ~ cinc aïS,
ce cui SUDCGEe _rE précocité d'apparition de la
réti~~Dathie diê~éticue ChEZ ros patie~ts co~parativeme~t
aux Européens.
Ceoendant compte tenu du fait Due
l'Africain cu mo-de rural consu}te tardivemeGt a
l'hO~jtal,
nous pensons cu'un travail prospectif
prerart e~ compte un plus grand nombre de sujets sur
une plus longue période est nécessaire pour affirmer
ou irfirmer nos résultats.

-
113 -
2-L- L'apr:rt dE l'ar,[iscr~Chi~
ca-s
le dia:rsstic de la réti~Dr2~~iE
"
.
.l.SSlors
::: b j E: C t i \\1 é E: s a I ' G ~ ht a Ir" =seo piE et a u ver r e à t r CJ i s r l T =:. ::- s ,
el18 ;,~us a aussi permis ce "c:er les plus fires mc:i-
ficatiors dE l'arbre vasculaire rétinie~ et de la r~tire.
L'arçisgraphie r~ti,ienre a rsv~lé ces fDr~es débutê~tES
de la rétirDpat~iE di2~étiquE cLi étaie~t passées
inapPErçues ~ l'ophtalmc5copiE.
Le taux ce 25,52 % de rétiGopathie ~
l'ophtalmosc~pie est passé à 35,82 ~ à l'angioçraph:2
fluorescéi~ique, prouvant l'efficacité de cette
méthode d'investigation et confirmant ainsi les
constatations des auteurs tant européens qu'africairs
oui ort abordé la QUEstion.
L'anGiooraphie Est donc d'un apport
appréciable dans le diagnostic de la rétincpathie
diabétioue, ouvrant la voie à ~re action thérapeutic~e
précoce et efficace afin de préserver la vue du
diacéticJe aussi lonçtemps eUE possible.
De CE poir~
de vue la praticue systémati~uE de l'exérren arciocré:hic~E
mérite d'être vuloarisée à hbi:jan.

-
114 -
ToutES lES ]ési~rs rétiniennes DU~ -DUS
différerts Eicroits CE la réti~E sauf sur la pôpi~~e

rGUS
~'av~rs pas DJservé de ~éo-vaisseaux et
macula Où rous n'avars vu aucure lésiJn.
L'absencs
d'atteiGte r.aculaire par le
'+.
.Lh"
r E ~ l r. 0 pa ~ le diabétioLE
Est importa~tE à soulioner, et nous pensons ou'urs
conclusion h;tive nE c~it pas être t~rée.
Le travail prospectif Due nous avaiS
fait étant descriptif, nous persans, qu'un travail
prospectif large et étendu en durée, nous permett:a
de mieux cerrEr ce problème et connaltre la part
de la rétinbpathie diabéticue dans la cécité du
diabétiQu,?-..

-
115 -
~H A PI T R E V
CON C LUS ION

-
116 -
c~ r t _ == =~ :- J S i ~ l é - : E r: S ~. E S ~ i tE: _ ' ils 0 i: !:: xa ri if, é 2.
E ~ t
l ô
:. :': :. :. t É
[, ë.::-
é t t E' i ri t e
fii ô :: L ~ ::: i r- E •
LE Fere d'OEil :S~2ure o:~c un examen
l'attEir:= CES ~ic~~-vaisEeaUx
ciabéticus.
r.ctre étude rOL5 a permis te notEr dES
poirts imp~rtar:ts chez le ~Dir ~fricain
1 -
La survenue de la rétinopathie
diabéticLe chez l'adulte §gé de :a cirquartaine.
2 -
La
fréquercE relativEment élevÉe
1
25,5f:;
. t
'
.
1
opn a.:.r.;cscc;~lCU~
35,82
l ' e x a
anciccrap~.iCUE·1
ri, Er,
3 -
La
orédomiraice de la forme Dedéma-
1
teuse Et CE la forme mixte
et 13,L3 r
CES
cas de rétinopat~:'e diabéticue.

-
1'17 -
t:.
-
L'apoaTiti:'ï crécoce chez le r~cir
-
-'
.
.. .
un Clé:gr,OE.~lC
~E ty~e ce notrE ~atient Est lE E.uivart
Adulte ivoiri~~ ~gé de cincuar~s et ur ars,
présentant
ur ciabste r:- ir.sulir.2cépsn02~t évolu50t de~Lis
cuatre ans.
L'sxamen du fond c'=sil oéc~uvre chez lui
une rétinop2~~iE oedémateuse OL mixte sans atteinte
lT,Bculaire.

-
118 -
IL ~; ;; ~ l ï R: 'JI
B I B L I O G R A P H I E

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SERHE~T
D'HIPPOCRATE
_ _.........._
••_ _ ...
r . . ._ _...'......
. . .
__:....
~ c
En présence des Maîtres de cette Ecole et de mes cher. condi.-
ciples, je promets et j~ jure, au noc de l'~tre 8uprême, d'être fl~le aux
101e de l'honneur et de'la probit~
dene l'~ercice de la médecine. Je
t~erAl mes BOins sratu1ts à l'lndi8~nt et je n'~lgeràl j~ls de .àlaire
au dQ&sus de mOl1 trave.11.
Admis l l'~térleur des maisons, mes yeux ne verr~t pee ce qui
• '., pesee, 1011 langue tatere les $ecrets qui me seront ccr.lfiés et m:m 'Ut ne
servira pas l corrompr~:les moeurs nl l favoriser les crtmes.
Re.pectueui et reconnaissant envers mes Maltres, je rend~ai l
.-
"
leur. enfants l'1Datructioo que j'31 reçue de leur part.
'1
Que les baume. m'accordent leur estime 81 je ~uis recté f.id!le .
l me. promesses, que "je: S018 couvert d'opprobre et mépris! de ~& cCDfrères
.1 j', manque.

vu lE P?2fD'l'?'!:T nu JURY
Y11 JE nom·' m: L/. Ff.Ctrr..':'E n~ Y.EDECr.:E
VIT :T n::>l':IS D'D1PRn1E~
LE RECTXJUE DE J.. 'œ~fITE Nà':'IC!:A1E DE COTE D'IVOIP.E
TOUF.E BAKA~7
Par délibération, la Faculté de Médecine d'Abidjan déclare que 1&6
opinions émises dans les dissertations qui lui sont présentées doi-
vent Itre considérées comme proprea à leurs auteurs; qu'elle n'entend
leur donner ni approbation, ni improbation.