UNIVERSITE DE DAKAR
FACULTE MIXTE DE f\\1EDECINE ET DE PHARMACIE
ANNEE 1979 N~ 25
- MODIFICATIONS CARDIO - RESPIRATOIRES-
PENDANT L'EXERCICE MUSCULAIRE
(COMPARAISON D'UN GROUPE DE
38 MILITAIRES FRANÇAIS
A UN GROUPE DE 35 POLICIERS SENEGALAIS)
THESE .
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Présentée et soutenue publiqtiement le 19 -Mai 1979
pour obtenir le grade de DOCTEUR EN MEDECINE
(DIPLOME D'ETAT)
par
Fallou CISSE
Né à Khombole (Sénégal)
Président de thèse
Professeur Ibrahima Mar DIOP
1
Directrice de thèse:
Docteur Paule HAZEMANN
~-
Î.

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FACULTE
DE
MEDECINE
ET
DE
PHARMACIE
PERSONNEL
DE
LA
FACULTE
0- 0 YEN ••••••••••••••••••••••••••••••••• M. Ibrahima DIOP MAR
PREMIER ASSESSEUR ••••.•••••••••••••••••••• M. Oumar SYLLA
OEUXIEME ASSESSEUR •••••••••••••••••••••••• M. Samba DIAlLD
CHEF DES SERVICES ADMINISTRATIFS •••••••••• M. André BAILLEUL

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UNIVERSITE DE DAKAR
Faculté de Médecine et de
I. MEDECINE
Pharmacie
LISTE DU PERSONNEL ENSEIGNANT PAR GRADE
POUR L'ANNEE UNIVERSITAIRE
1978 - 1979
PROFESSEURS
TITULAIRES
M. Paul
CORREA
Gynécologie-Obstétrique
M. Hervé
DE LAUTURE
Médecine Préventive
M. Joseph
OIALLO
Ophtalmologie
M. français
DIENG
Médecine Légale
M. Biram
DIOP
Médecine Interne
M. Lamine
DIOP
O.R.L.
M. Ibrahima
OICP MAR
Maladies Infectieuses
M. Papa
KOATE
Cardiologie
M. Abdou
SANOKHO
Pédiatrie
M. Gabriel
SEN~
Pédiatrie
M. Ahmédou Moustatpha
SOW
Médecine Interne
M. Henri
TOSSOU
Urologie
PROFESSEURS SANS CHAIRE
M. Samba
DIALLO
Parasitologie
M. Samba
GUEYE
Anesthésiologie
M. Idr1ssa
POUYE
Orthopédie-Traumatologie
.../ ...

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MAITRES DE CONFERENCES AGREGES
M. Bernard
ALLIEZ
Neuro-Chirurgie
M. Oumar
BAO
Thérapeutique
M. François
OENIS
Bactériologie-Virologie
M. Fadel
OIAŒlIOU
Gynécologie-Obstétrique
M. Adrien
ClOP
Chirurgie
M. Babacar
OIOP
Psychiatrie
M. Samba
OIOP
Médecine Préventive
M. Mouhamadou
FALL
Pédiatrie
M. Abdourat1Tlana
KANE
Pneumo phtisiologie
M. Jean Pierre
MARCHAND
Oennatologie
M. Aristide
MENSAH
Urologie
M. Papa Damba
NDIAYE
Anatomie Pathologie
M. René
NOOYE
Biophysique
M. Oscar
NUSSAUME
Chirurgie générale
M. Raymond
PAULIN
Biophysique
M. Ibrah1rna
SECK
Biochimie Médicale
M. Abdourat1Tlane
SOW
Maladies Infectieuses
M. Sadio
SYLLA
Anatomie
M. Papa
TOURE
Chirurgie Générale
M. Ibrah1ma
WONE
Médecine Préventive
CHARGES
D'ENSEIGNEMENT
M. Jacques
ARNOLD
Histologie-Embryologie
M. Michel
CADOZ
Maladies Infectieuses
M. Lamine
DIAKHATE
Hénatolog1e
M. Dominique
DOlNIN
Anatomie Pathologique
Mr:1E Paule
HAZEMANN
Physiologie
M. Gabriel
JOUFFE
Psychiatrie
MQlle Monique
MANICACCI
Médecine Interne
M. Ibrah1ma Pierra
NOIAYE
Neurologie
.../ ...

---

CHEFS
DE
TRAVAUX
M. eernard
BASTERIS
Histologie-Embryologie
M. Jean Paul
CHIRON
Bactériologie-Virologie
M. Abibou
SAMB
Bactériologie-Virologie
M. Lamine
Moussa
SCAtJ
Anatomie
ASSISTANTS DE FACULTE - ASSISTANTS DES
SERVICES UNIVERSITAIRES DES HOPITAUX
M. Alain
LECOMTE
Biophysique
f'me Marianne
PERRIER
Médecine Préventive
CHEFS DE CLINIQUE - ASSISTANTS DES
SERVICES UNIVERSITAIRES DES HOPITAUX
M. René
AHYI
Psychiatrie
M. Mohamed Diawo
BAH
Gynécologie-Obstétrique
M. Gilles
CI-ERBONNEL
Chirurgie Générale
M. Sémou
DIOUF
Cardiologie
M. Nicolas
KUAKUVI
Pédiatrie
M. Salvy Léandre
MARTIN
Pédiatrie
M. Bassirou
NDIAYE
Dermatologie
M. Michel
STROBEL
Dennatologie
M. Yacouba Ishaga
TCl.IRE
Médecine Interne
M. Alassane
WADE
Ophtalmologie
. . .1 . ..

---

ATTACHES - ASSISTANTS DES SCIENCES FONDAMENTALES
!-me France
ARNOLD
Histologie-Embryologie
Melle Issa Bella
BAH
Parasitologie
Mme Giselle
BLAVY
Hématologie
M. Aynina
CISSE
Biochimie Médicale
M. Fallou
CISSE
Physiologie
M'ne Mireille
DAVIO
Bactériologie-Virologie
M. Yémou
DIENG
Parasitologie
M. Fodé
DIOUF
Parasitologie
l'1ne Marianne
DUFETEL
Biochimie Médicale
M. Pierre
DUFETEL
Physiologie
M. Moussa
FADJARA
Biophysique
M. Babacar
FAYE
Biochimie Médicale
M. Edouard Alfred
JOI'f',ISON
Anatomie
M. Mawuko Mathias
KDDJOVI
Histologie
M. Victorino
MENDES
Anatomie Pathologique
M. Momar Anta
MBACKE
Anatomie Pathologique
M. Oumar
NOIR
Parasitologie
l'1ne Jacqueline
PIQUET
Biophysique
M. Lionel
ROBINEAU
Médecine ~réventive
Mme Oumoulkhayiri
SAMB
Biochimie Médicale
M. Aloys
SARR
Biophysique
11. Gera
Seck
Physiologie
M. Nabll
TARRAF-KDUJOK
Hématologie
l'1ne Fatou
TauRE
Ph~.lologie
. . . 1 . ..

---

ATTACHES
CHEFS
DE
CLINIQUE
M. François
ADANLETE
Gynécologie-Obstétrique
M. Mohamed
AYAD
Pneumophtisiologie
M. Sal1f
BADIANE
Maladies Infectieuses
M. Nicolas
BASSENE
Orthopédie
M. Djibrll
DIOP
Cancérologie
M. Bernard Marcel
DIOP
Maladies Infectieuses
M. Bernard
DOSSEH
Anesthésiologie
!"me Soukeyna
FAYE
Médecine interne
r-tne Laurence
FELLER
Psychiatrie
M. Koutoubo
GASSAMA
O.R.L.
r-me Brigitte
GUGLIELMINA
Médecine Interne
M. Salif
GUINOO
Gynécologie-Obstétrique
M. Joseph
HAJJAR
Anesthésiologie
M. Abdel Moumine
MOULAYE
Médecine Interne
M. Ismalla
SY
Pédiatrie
M. Mady Oury
SYLLA
Cardiologie
!"me Marie-Thérèse
SOW.OOERGER
Médecine Interne
M. Kat1me
TOURE
Urologie
.../ ...

---

UNIVERSITE DE DAKAR
Faculté de Médecine et de
II. CHIRURGIE DENTAIRE
Phannacie
CHARGES
D'ENSEIGNEMENT
M. Michel
DUPIOT
Odonto-Stomatologie
M. André
SCHVARTZ
Dentisterie Opératoire
ASSISTANTS DE FACULT!
M. 1brah1rna
BA
Pédodontie
M. Jacques
FOWLER
Pathologie et Théra-
peutique Dentaires
M. Eric
LE COUSTOUR
Pêdodontie
!')ne Marie Hélène
NDIAYE
Prothèse Dentaire
r-kne Renée
NOIAYE
Parodontologie
r1na NDIORO
NDIAYE
Odontologie Préventive
et Sociale
ATTACtES
DE
FACULTE
M. Patrick
BEYLIE
Biologie et Matières
Fondamentales
M. Boubacar
DIALLO
Dentisterie Opératoire
M. Jean Loup
MOREAU
Parodontologie
M. Jetn Paul
TERRISSE
Prothèse Dentaire
M. Sald Nourou
TauRE
Orthopédie dento-faciale
.../ ...

---

UNIVERSITE DE DAKAR
Faculté de Médecine et de
III. PHARMACIE
Pharmacie
PROFESSEURS
TITULAIRES
M. H~
GIDNO-e."~BER
Pharmacologie et
Pharmacodynamie
M. Georges
GRAS
Toxicologie
M. Ot.rnar
SYLLA
Pharmacie Chimique et
Chimie organique
MAITRES DE CONFERENCES AGREGES
M. .."san Claude
BRUNET
Chimie Générale et
Minérale
Melle Dominique
OUCHENE
Pharmacie Galénique
M. ISBa
LO
Pharmacie Gelénique
M. Jean Louis
POUSSET
Pharmacognosie
CHARGES
D'ENSEIGNEMENT
M. Charles
DIAINE
Physique
M'ne Elisabeth
OUTRUGE
Biochimie Pharmaceutique
M. Claude
HASSELMANN
Chimie Analytique
M. Alain
LAURENS
Chimie Organique
MAITRES
ASSISTANTS
M'ne Paulette
GIONO-BARBER
Pharmacodynanie
M. Guy
MAYNART
Botanique
Melle Cathérine
PÉLLISSIER
Chimie Analytique
.../ ...

---

CHEF DE TRAVAUX
r-tne Urbane
TANGUY-BAVREUX
. Chimie Organique et
Pharmacie Chimique
ASSISTANTS
l''''me Geneviève
BARON
Biochimie Pharmaceutique
M. Mounirou
CISS
Toxicologie
M. Aly
CISSE
Pharmacie Chimique
M. Boubacar
CISSE
Chimie Générale et
Minérale
M'ne Thérèse
FARES
Pharmacodynamie
M. Bernard
LANDRIEU
Biochimie Pharmaceutique
M. Souleymane
MBOUP
Bactériologie-Virologie
M'ne Janine
MONDAIN
Toxicologie
M'ne Arlette
VICTORIUS
Zoologie
ATTACHES
M. Amadou
DIENG
Pharmacodynamie
M. Iba der
GlIEVE
Botanique
fikne Monique
HAS8ELMANN
Physique
Melle Christine
LACHAISE
Pharmacie Galénique
~lle Ellénore
PRINCE
Pharmacie Galénique
----------------

---

D E DIe ACE S

---

A MON PERE
Trop tôt arraché à notre affection.
C'sst lui qui. dès mon très jeune êge
m'a guidé vers la médecine.
A MA MERE
L'affection dont elle m'entoure a été indispensable
dans ~eB études de médecine.
Qu'elle trouve ici l'expression la plus dévouée de
ma gratitude.
A MES SOEURS
Ndoumbé CISSE
Ndèye CISSE
A Monsieur et Madame Youssou SECK.
A MES FRERES
Mamadou et Biram et à toute leur famille.
A MES AMIS
Mambaye CISSE. Je ne saurais jamais exprimer toute
ma reconnaissance. Ceci n'est qu'un modeste travail
qui servira surement à consolider notre longue
amitié.
Le Docteur Ardo Boubou BA. j'ai toujours admiré ta
sincérité. ta franchise. Tu as toujours été l'ami
le plus fidèle.
.../ ...

---

Docteur Eva Marie BA, sois rassurée, notre amitié
est inébranlable.
Mamadou Moustapha NDIAVE et à SB femme
Yacine DIOP.
Marne Mor Anta ~ali MBACKE
En souvenirs des moments passés ensemble.
A Monsieur Ibrahima SV
Ta simplicité, ton ouverture d'espritT."tDnt
toujours comblé •
A. Monsieur Marnour LY
En reconnaissance.
Je ne saurais te remercier pour tout ce que tu as fait
pour moi.
A ma très chère cousine Madame Fatou DIOP née NDIAVE et à toute
sa famille.
A Mademoiselle Hospere Geremie GARBA pour la sympathie et
l'affection dont elle m'entoure.
A ma cousine Ma!mouna SV et à toute sa famille.
Au Colonel BEZIER
Commandant le détachement air n- 160 Ouakam.
Vous m'avez mis dans des conditions idéales me pe~et­
tant de mener mon travail correctement à terme.
Soyez en vivement remercié.
. . .1 .. ..

---

Au Docteur LAVIGNE
Médecin Chef du détachement air n· 160 Ouakam
je vous dois sans nul doute la réussite de ce
travail.
Vous avez été pour moi d'une gentillesse et
d'une disponibilité sans égales.
A tout le personnel du centre médical du détachement air 160 de
Ouakam et à tous les jeunes militaires Français qui
ont bien voulu répondre à notre invitation ~cner C 8
travail volontaire.
A toute l'équipe de Foot baU de l'A.S.C Police
la disponibilité dont elle éJ ffllt- pr}1UV"1 m'e heaucoup
aidé.
Au
Docteurs Mame Fatou TOURE et à toute sa famille.
Aux Oocteurs Gora SECK et Pierre DUFE31tl.
A Ousseynou GAYE. Abdoulaye BA. Massiré DIALLO. pour m'avoir
beaucoup aidé tout le temps qu'à duré l'enregistre-
ment.
A Madame Khady NDIAYE secrétaire au Laboratoire de Physiologie
en remerciement du soin tout particulier apporté
à la réalisation de cette thèse.
A Moustapha NDIAYE
Ingénieur informaticien à la délégation à la recher-
che scientifique et technique.
.../ ...

---

A Djibril Issa NDIAYE
Ingénieur informaticien et staticien à ORGATEC.
A. Boubacar SOW
Ingénieur staticien à la Direction Générale des
Statistiques pour tous les services rendus.
A NOS JUGES
Au Docteur Paule HAZEMANN Laboratoire de Physiologie
Vous êtes pour nous plus qu'un chef de service.
Tout en étant très simple très ouverte vous nous
avez fait acquérir
rigueur
et
méthode
dans
le travail. Je
voua do19 Antièrement la réus-
.sita da ce travail. En aucun moment vous n'avez
,
cessé de participer à l'accomplissement de cette
thèse. Je ne saurais \\bDprevrœarsiœn. remercier
Au Professeur Agrégé René NOOYE -
B:!1;t\\pl\\y 5;~e
Vous avez levé toute barrière entre enseignant et An-
seigné. Le climat d'amitié e..t., Jta~ ..'Sblbr:l~ht a1llltst\\l\\ l e'lu el
vous placez les étudiants fait de vous un professeur
admirable.
Au Professeur Agrégé Ibrahima WONE
Hygiène et Santé publique
Vous êtes pour moi plus qu'un Professeur mais un am!.
Vous m'avez toujours mis en confiance. en me donnant
des conseils. Je vous dois une profonde reconnaissance •
.../ ...

---

Au Professeur Iba Mar DIOP Doyen de la faculté de Médecine et
de Pharmacie.
Votre enseignement a été très ~portant dans ma
formation car dispensé avec rigueur et mé-
thode. Le choix de mon sujet de thèse en
médecine du sport est fait en souvenir du
module de Biologie appliquée aux sports
que vous nous avez merveilleusement bien
enseigné. Je f~4t tout pour ne pas vous
décevoir dans ma carrière future.

---

"P~r délibération,
la Faculté a arrêté
~ue les opinions émises dans 185 dissertations qui
lui seront présentées, doivent être considérées
comme propres à
leurs auteur3 et qu'elle n'entend
leur donner aucune approbation ni improb~tion".
- 0 - 0 - 0 - 0 - 0 - 0 - 0 - 0 - 0 - 0 - 0
- 0 - 0 - 0 - 0 - 0 - 0 - 0
- 0 - 0 - 0 - 0

---

PLA N
1.
Introduction.
II.
Les données de physiologie.
III.
Matériel et méthodes.
IV.
Résultats.
V.
Discussion des résultats.
VI.
R6sumé et conclusion .
VII.
Bibliographie.
VIII.
Tables des matières.

---

"
.
Il
1 N T ReD UCT ION

---

Les phénomènes d'adaptation ont toujours été une préocu-
pation majeure pour les chercheurs.
Déjà en 1875 Borius s f/criai t : "d'après ce que nous
sa-
vons du climat du Sénégal, nous ne devons pas nous attendre à des
élévations du thennomètre qui toujours exagérées ont faU considérer
le Sénégal comme le point le plus chaud du globe. Les idées les plus
fausses règnent sur cette contrée. Ainsi rien n'égale l'étonnement
des Européens lorsque débarquant sur les cOtes de notre colonie. ils
reconnaissent qu'ils ont été transportés dans un milieu dont
leur
imagination avait fait une sorte de fournaise et qui ne leur donne
s'ils débarquent dans la saison sèche que des sensations de fraîcheur
souvent fort accusées et s' 11 s arrivent au milieu de l' hi vernage que
des sensations de chaleur très supportables".
Les systèmes de thermorégulations de l'organisme homéo-
therme sont classés en 2 groupes :
1. La Régulation physique
Elle englobe l'ensemble des modifications de la déperdi-
tion que l'homéotherme peut opposer à une variation de la température
ambiante.
2. Régulation chimigue
Ce sont les modifications de la production de chaleur dans
les mêmes circonstances.
Pour Astrand et Rodahl (3) la zone de confort pour l'homme
non lI~tlJ correspond à une ambiance thermique de 28°e. Dans ces condi-
tions la température du noyau est de 37°C. et la température cutanée
moyenne est de 33" C. Aucun phénomène thennorégulateur n'est alor.s
ril1'1s' en jeu
Lefèvre (33) distingue deux régions du corps : un noyau
dont la température est constante et une enveloppe dont la température
est essentiellement variable.
Le noyau comprend les viscères thoraciques et abdominaux.
le cerveau et une partie de la musculature.
... / ...

---

2/-
La température du noyau présente une variation diurne qui
peut atteindre 1 à 1,5°C. chez l'homme. Le minimum se situe entre 18
et 21 heures et le maximum entre 3 et 6 heures. Cette variation est
en relation avec les modifications de l'activité et du
métabolisme
mais aussi avec les modifications de là déperdition par évaporation.
L'homme transplanté n'aura pas seulement à lutter contre
la chaleur. Il devra s'adapter à un milieu bien différent de
celui
dans lequel il a toujours vécu.
Le développement des moyens de transports. la coopération
grandissante entre les nations font que
les hommes se déplacent sans
cesse d'un continent à un autre.
La plupart de ces hommes quittent leur~ pays pour aller
travailler dans d'autres et y séjourner très longtemps.
Nous saisissons donc l'importance de ce problème d'adap-
tation des transplantés au Sénégal. La plupart d'entre eux,
à leur
arrivée retrouve un monde nouveau. un environnement différent.
Ce bouleversement tient sous sa dépendance certaines "ré-
action de confort".
Ces réactions offrent un grand intérêt pratique
car elles conditionnent le rendement physique et
intellectuel
de
l'homme.
Notre travail a pour but d'étudier le degré d'adaptation
d'une population transplantée au Sénégal depuis une période de temps
bien déterminée. une population de Sénégalais nous servant de réfé-
rence.
Le choix des sujets pratiquant dans leur grande majorité
lQ sport se justifie. Selon Strydom et coll CS~) les hommes bien en-
tralnés physiquement s'adaptent mieux à l'environnement •
. . .1 . ..

---

II.
LES
DONNEES
DE
PHYSIOLOGIE

---

4/-
A. LE MUSCLE STRIE
1. Composition chimigue
al Eaux et sels minéraux occupent l'espace extrace11u1ai-
ra qui représente 12 à 15 % de la masse musculaire.
b) Le sodium et le potassium sont les composants inorgani-
ques les plus abondants. Ce sont des cations qui existent à l'état li-
bre ionisé. Le sodium étant essentiellement extrace11u1aire, le potas-
sium intracellulaire.
~gnésium et le calcium existent sous deux formes liés
intimeMent aux protéines et aux composés phosphorés.
Ionisés ils interviennent comme activateurs ou inhibi-
teurs des réactions enzymatiques importantes.
Le phosphore existe sous forme de combinaisons organiques
les plus importantes sont le phosphagène, les hexoses phosphates et
l'adenosine tri phosphate ou ATP.
cl L8~ proteines constituent 20 % de la masse musculaire.
2. Structure fine
H-\\p(ley et Hanson (32) donnent une interprétation très
simple de l'aspect_ histologique de la fibre musculaire striée. Les
gros filaments caractéristiques de la bande A sont essentiellement
constitués de m~osine entre lesquels s'insinuent de fins filaments
d'actine. Une zone H plus claire au centre de la bande A résulte de
l'absence de filament d'actine dans cette région.
.../ ...

---

5/-
La oande l est caractérisée par la présence de filaments
d'actine qui s'attachent sur la membrane Z.
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Les types de filaments protéiques dans une myofibrille.
3. Changements de structure liés à la contraction et
à l'allongement
A l'étirement d'un muscle relaché, les bandes l s'allon-
gent tandis que les bandes A gardent une longueur constante.
Quand le muscla se raccourcit, les bandes A ne changent
toujours pas de longueur mais les bandes l se racourcissent et finis-
sent par disparaltre quand la longueur du muscle atteint 65 % environ
de sa longueur de repos (Huxley et Hanson ) (32).
4. La contraction musculaire
Il existe de part et d'autre de la membrane musculaire au
repos une différence de potentiel : potentiel de repos. Toute contrac-
tion physiologique est précédée d'une dépolarisation de la membrane.
La plaque motrice se situe au niveau de la jonction neuro-musculaire.
La transmission se fait par l'acétylcholine libérée par l'influx ner-
veux. L'acétylcholine provoque une dépolarisation locale et graduée.
le potentiel de plaque motrice. Ce potentiel local donne naissance à
un potentiel d'action qui se propage sur toute la surface de la fibre
musculaire par l'intermédiaire de la l'IlIlrM:trran..! et en' profond'3ur grâce
à
un système de fins canaliculos sarcoplasmiques.
.../ ...

---

6/-
Le potentiel d'action précède la contraction musculaire
Le mécanisme contractile proprement dit repose sur les interactions
entre la myosine, l'actine et l'ATP. Des ponts, provenant de projec-
tions transversales issues des filaments de myosine relient dans la
Bande A filaments d'actine et filaments de myosine. Lorsque la fibre
musculaire est activée, les ponts s'incurvent attirant les filaments
d'actine.
5. Les différents types de contraction
Au cours de l'exercice musculaire on distingue schémati-
quement
- La contraction musculaire isométrique développant un
travail statique. Cette contraction isométrique s'observe lors du
maintien d'une posture ou d'une charge extérieure.
- La contraction isotonique qui entraine un raccourcis-
sement, créant un travail dynamique au sens physique du tenme.
6. L'énergétique de la contraction musculaire
C'est la conversion d'ATP en AOP qui fournit l'énergie
immédiatement nécessaire à la contraction.
Mais le stock d'ATP de la fibre musculaire est relati-
vement faible et 3 mécanismes penmettent la synthèse de l'ATP.
a) La créatifhB' - phosphate. composant normal du muscle.
constitue une source d'ATP immédiateffi6nt disponible.
Créatine Phosphate + ADP~ Créatine + ATP
Au début de la contraction musculaire l'ATP ne diminue
pas, seule la concentration en créatine phosphate diminue.
b) Les phosphorylations oxydatives. produisent de l'éner-
gie. permettent la synthèse de l'ATP à partir de l'ADP. Ces phosph~y­
lations oxydatives intéressent essentiellement. mais non exclusivement
.../ ...

---

7-
les glucides. Elles nécessitent un grand apport d'oxygène qui Bst fa-
vorisé par les adaptations circulatoires locales et générales. Il
s'agit d'un mécanisme très efficace (36 mol. d'ATP pour une molécule
de glucose) mais relativement lent. En outre l'apport d'oxygène peut
être insuffisant.
c) La glycolyse anaérobie est plus rapide. et ne nécessi-
te pas d'oxygène. mais elle est moins efficace (2 molécules d'ATP pour
1 molécule de glucose). Elle nécessite beaucoup de glucose puisé à par-
tir du glycogène musculaire qui s'épuise rapidement.
En outre elle aboutit à la production d'acide lactique.
La réserve énergétique anaérobie est évaluée à 350 cal/100 g de muscle
(Scherrer 49). Co chiffre n'est valable que si l'acide lactique ost
éliminé. En l'absence d'une telle évacuation cette réserve se chiffre
à 145 cal/100 g de muscle.
Après la fin de la contraction, le muscle doit reconsti-
tuer ses stocks d'ATP, de créat~
phosphate et de glycogène.
L'énergi8 nécessaire à ces réactions chimiques est four-
nie par les phosphorylations oxydatives. La consommation d'02 reste
élevée. l'organisme rembourse une dette d'oxygène contractée pendant
l'exercice (figure 1).
Quand les conditions métaboliques ne permettent pas une
synthèse suffisamment rapide d'ATP survient la fatigue.
7. Capacité do travail dynamique
Les premières tentatives d'explication de la capacité de
travail sont dévolues à Massa, qui la considérait comme un travail
réalisé. Cependant depuis lors il est apparu que la capacité de tra-
vail s'apprécie plutôt en puissance et non en travail réalisé. Deux
niveaux de cette puissance ont été définis
- La puissance crè~e est la puissance maximale qu'un mus-
cIo peut atteindre lors de son raccourcissement.
.../ ...

---

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1l1~) représclite la "dettC''' lI·o'l)grnc. payée aprt, lm~! de l' L .....
A < fi
FIGURE 1
Dette d'oxygène

---

8-d
- La puissance critique représente le plafond d'un régime
de croisière du fonctionnement musculaire : au-dessous de cette valeur
le travail peut être poursuivi pendant un temps illimité. au-dessus le
travail est limité dans sa durée.
8. Fatigue musculaire
Elle apparait au-dessus de la puissance critique. Elle est
un phénomène de défense de l'organisme.
Il existe trois sortes de phénomènes dans la fatigue
- des phénomènes objectifs: c'est une diminution du pou-
voir fonctionnel d'un organe par un excès de travail.
- des phénomènes subjectifs
sensation de malaise carac-
téristique.
- des phénomènes ~yiologiques
altération des constantes
organiques provoquée par le travail.
Il faut distinguer la fatigue locale de la fatigue générale
La fatigue locale étudiée sur le muscle est due plus à une intoxication
du muscle par des substances telles que l'acide lactique qu'à un épui-
sement des réserves énergétiqueq.·
s. LES MODIFICATIONS CARDIORESPIRATOIRES PENDANT L'EXERCICE
MUSCULAIRE.
1. Modifications cardiovasculaires générales
al Fréquence cardiaque
L'étude de la fréquence cardiaque constitue en physiologie
du travail une des méthodes d'observation les plus simples des réper-
cussions du travail musculaire sur l'organisme (Monod et Poittier 42) •
... 1 ...

---

9-/
Chez l'Homme adulte sain au repos couché. placé dans des conditions
proches des conditions basales la fréquence cardiaque se situe autour
de 65 battements par minute en moyenne. Elle subit des variations:
. Inter indivicuelles :
- l'âge intervient: à la naissance. elle est de 140
battements par minute puis elle diminue progressivement jusqu'à l'age
adulte où elle est stationnaire. Ultérieurement elle augmente avec
l'age.
• Intra individuelles :
- La prise de nourriture augmente la fréquence cardia-
que. Cette augmentation se manifeste trois heures après et correspond
à l'augmentation du débit sanguin dans les territoires splanchniques.
- La position debout élève la fréquence cardiaque par
rapport à la position couchée.
La fréquence cardiaque set toujours inférieure au rythme
sinusal qui est de 120 battements par minute. Ce rythme sinusal repré-
sente la fréquence à laquelle battrait le coeur s'il était libéré de
son innervation. Il existe un tonus cardia modérateur permanent exer-
cé par le pneumogastique qui maintient la fréquence à 65 battements
par minute.
La fréquence augmente au cours de toute activité physique.
Andersen (1) estime qu'elle représente le paramètre le plus sensible
d'inadaptation cardiovasculaire à l'effort quelque soit la cause. Elle
est en effet le facteur principal de régulation du débit cardiaque dont
dépend le débit d'oxygène consommé par les cellules • elle vorie pro-
portionnellement à ces deux paramètres physiologiques.
- Au cours du travail musculaire de puissance faible
ou moyenne
La fréquence cardiaque s'élève jusqu'à un plateau caracté-
risant l'état constant.
. .. 1 ...

---

- Au cours des puissances élevées
Elle subit une élevation régulière adaptant le débit car-
diaque aux besoins de l'organisme.
Bargeton ot Durand (9) démontrent que les sujets physiquQ-
ment bien entrai nés ont une fréqu~nce cardiaque qui est susceptible
de passer de SO/mn au repos à 200/mn au cours d'un exercice de puis-
sance élevée.
- A la fin de l'exercice musculaire la fréquence cardiaque
dQssujet bien entrainé aux efforts physiques importants revient rapide-
ment à sa valeur de repos qui peut être de 50 à 56 battements/mn.
Plas (14) cite le chiffre exceptionnel de 30 battements/mn.
Le débit cardiaque des sujets bien entrainés peut être mul-
tiplié par 4 par le seul effet de l'accélération de leur coour.
Les sujets sédentaires en passant d'une fréquence de repos
de 70/mn à 190/mn pendant l'effort ne pouvent augmenter leur débit
que de 2.7 fois en jouant sur la fréquence.
Il existe des limites à l'efficacité de l'augmentation de
la fréquence. L'accélération de la fréquence cardiaque··se fait aux
dépens de la diastole. or le remplissage ventriculaire a lieu essentiel-
lement pendant cette phase. Si la diastole est trop courte 18 remplissago
ventricult3ire se fait mal et le débit cardiaque finit par ne plus aug-
menter. Il peut même diminuer. En outre la perfusion coronaire sera
très gênée en cas de tachycardie extrême car c'est pendant la diastole
que la résistance coronaire est la plus faible. donc le débit coronaire
le plus élevé.
b) Volume systolique(VS)
Représente la quantité de sang éjectée p~r le ventricule
gauche ou le ventricule droit du coeur à chaque contraction. dans
l'aorte ou dans l'artère pulmonaire.
Chez l'homme le volume systolique de repos est de 80 à
100 ml.
L'augmentation du volume systolique résulte de la mobilisa-
tion du résidu post systolique. volume de sang non expulsé du coeur
ô la fin oe la systole dans les conditions de repos •
.../ ...

---

11-1
Astrand (4) estime que le volume systolique peut atteindre 65 %
de sa valeur pendant l'exercice.
c) Le débit cardiaque rOC)
Le débit cardiaque représente la quantité de sang propul-
soe par chaque ventricule du coeur en une minute :
Débit cardiaque 2 Fréquence cardiaque X volume systolique.
Le débit cardiaque est de l'ordre de 5 à 6 l/mn au repos.
Au cours du travail musculaire intense il peut atteindre 25 à 30 I/mn.
L'augmentation du OC relève pour 2/3 de l'augmentation de la fréquence
et pour 1/3 de l'augmentation du volume systolique mais ceci n'est vala-
ble qu'en
position debout ou assis& (Adersen L.)
Par contre. lorsque le sujet est couché. à l'effort l'aug-
mentation du OC est assurée presque exclusivement par l'augmentation
de la fréquence.
Le débit pulmonaire et le débit périphérique de l'oxygène
sont conditionnés par le débit cardiaque. il est donc normal que ce-
lui-ci ~ugmente quand croissent les besoins de l'organisme. Pour
Monod et Pottier (42). le débit cardiaque augmente de façon linéaire
avec la consommation d'02 au cours des exercices musculaires de puis-
sances croissantes.
d) Pression artérielle (PA)
La pression artérielle est la pression du sang dans les
artères. Elle peut être mesurée par des méthodes directes ou indirec-
tes :
- las premières impliquent la ponction d'une artère avec
une aiguille reliée ensuite à un manomètre.
- les secondes sont basées sur le principe d'une contre
pr8ssion variable s'exerçant dans un brassard pneumatique générale-
ment posé au niveau du bras.
Au repos la pression artérielle de l'adulte jeune oscille
entre une valeur maximale (pression systolique : 12 cm de Hg) et une
•
Il
•
/
• • •

---

12
valeur minimale (pression diastolique: 7,5 cm de Hg). Cette:pression
artérielle augmente avec l'âge. Elle est plus faible chez le sujet
couché que chez le sujet assis.
La pression moyenne est une valeur théorique de la pres-
sion. C'est la valeur d'une pression constante qui assurerait le
même débit que la pression variable réelle. Elle représente la pres-
sion dynamique responsable de l'écoulement. Elle est de 9 cm Hg.
Variations de la pression systolique
Au cours de l'exercice musculaire général survient une éle-
vation de la pression systolique et de la pression moyenne qui permet
une meilleure irrigation des muscles. Cette élevation de la pression
artérielle eat liée à celle de la fréquence cardiaque.
Dans la phase d'installation de l'exercice la pression
s'élève de quelques cm de Hg. Elle 's:, rtlain.ti.untau è.où.r:..; d'o" l'état
congtant d un niveau inférieur ùux valeurs initialement atteintes et ne
retrouv~ les valeurs de repos qu'après le travail.
La pression systolique augmente avec la puissance et peut
atteindre 16 ou 17 cm de Hg. Dans les exercices épuisants elle peut
atteindre 25 ou 30
am de rlg.
Variations de la pression diastoligue
Elle ne subit que de faibles variations ; aux puissances
élevées elle peut diminuer. Cette diminution est due à la vasodilata-
tion générale qui entraine une baisse des résistances périphériques.
Variation de la pression différentielle
La pression différentielle est l'amplitude de la variation
de pression dans l'artère au cours d'un cycle cardiaque c'est-à-dire
pression maximale moins pression minimale. Elle doit s'élargir au
cours de l'exercice musculaire. Elle se pince si le sujet est mal en-
trainé ou si l'exercice est épuisant.
Chailley et Plas (14) font remarquer que tant que la dif-
férentielle so maintient ou s'élargit. il n'y a pas de crainte. Mais
dès qu'elle diminue la fatigue doit être envisagée indépendamment des
valeurs de la maxima et de la minima.
.../ ...

---

13
Variations du la pression artérielle liées au type
de tr,1vall
- Travail statique : la pression artérielle systolique
s'élève progressivement jusqu'à un maximum Qui correspond à l'épuise-
ment local.
- Travùil dynamique : la pression artérielle diastolique
suit de très près les variations de la pression systolique do sorte
que la pression différentielle rest~ constante.
2. Modifications respiratoires au niveau du poumon
a) Le volume courant (VC)
Représente le volume gazeux mobilisé lors d'une inspira-
tion ou d'une expiration normale.
Lors du travail musculaire l'organisme utilise un~ partie
des volumus d~] résurve. Chez les SUj8ts bien entrainés il passe de
600 ml ti 1 UOO ml pour un exercice moyen correspondant à 150 watts.
Pour un 8xerc1ce plus intense correspondant à 200 watts il peut attein-
dre 2 500 ml. (Monod et Pottier 42).
L8 volume courant maximal pour l'homme est de 3 litres.
Le volume de l'espace mort physiologique qui peut passer
de 150 ml environ au repos à plus de 400 ou 600 ml à l'exercice cons-
titue une limite à l'efficacité de l'augmentation du volume courant
(Monod et Pottier 42).
b) La fréquence respiratoire
représente le nombre de cycles respiratoires par minute.
Elle est de 14 à 17 au repos.
Son augmentation en fonction de la puissance est plus par-
faitement linéaire que celle du volume courant.
Dès le début du travail musculaire. la fréquence respira-
toire augmente pour atteindrB ensuite progressivement une valeur sta-
ble qui caractérise l'état constant.
.../ ...

---

14
Lorsque la fréquence respiratoire augmente chacun des deux
temps du cycle respiratoire se trouve ômputé de sa portion terminale.
Le temps expiratoire est proportionnellement le plus diminué. Les du-
rées de l'inspiration et de l'expiration dans un rapport de 1,5 à 2
au repos tendent à s'égaliser.
Pour un exercice correspondant à la capacité aérobio maxi-
male
-
(V02 max.) elle peut passer à 35 - 40l/mn.
Cette ventilation minute pendant l'exercice évolue en
trois phases :
- Réaction d'accrochage: rapidement la fréquence augmente
et atteint un plateau. Ce plateau est d'autant plus élevé que l'effort
est plus intense. Il est atteint d'autant plus rapidement que le sujet
est bien entrainé.
- Phase de régime constant: si l'intensité du trav~il
est constante, la fréquence reste élevée et ceci dure jusqu'à l'ap-
parition de la fatigue ou jusqu'à la fin de l'exercice où l'on note
une chute brutale de la fréquence dont la valeur reste cependant tou-
jours supérieure à la valeur de repos, c'est la réaction de "décrocha-
ge".
- Phase de récupération : c'est le retour de la ventilation
minute à sa valeur initiale. Elle dure d'autant plus longtemps que
le sujet est moins bien entrainé.
c) Débit ventilatoire : il représente le produit du volu-
me courant par la fréquence. C'est la quantité d'air mobilisé par uni-
té de temps.
La valeur de repos est de 5 à 8 I/mn. Elle peut 9tteindre
des valeurs de 50 - 80 - 100 I/mn suivant la puissance
- Monod et Pottier admettent que le débit ventilatoire est
une fonction linéaire de la puissance pour dos travaux de puissance peu
élevée.
... / ...

---

1S/-
- Pour des puissances élevées le volume courGnt augmentant
plus vite que la fréquence fait que le débit ventilatoire devient une
fonction curviligne de la puissance. Le débit ventilatoire augmente
aussi de façon à peu près linéaire avec la consommation d'oxygène tant
que celle-ci ne dépasse pas 2 l/mn environ (Monod 41).
d) Consommation d'02 (V02)
Elle représente la différence entre la quantité d'oxygène
dans le volume d'air inspiré et dans le volume d'air expiré. La valeur
de repos est de 200 ml/mn.
Cette valeur de repos dépend de plusieurs facteurs
- Le premier et le plus important est l'âge
selon Andersen L. (1) la V02 est maximale à 20 ans et sa
valeur est de 200 ml au repos.
A partir de 30 ans elle diminue. à 70 ôns el18 est de
moitié.
DilI et Co~olazio (21) donnent des valeurs qui sont les
suivantes pour la V02 maximnle en fonction de l'âge:
or-
Homme sédentaire • V02 ml/mn/kg = 55.8
0.41 X âge
,
Femme sédentaire
= V02 ml/mn/kg .. 42.3 - 0.36 X âge.
- Le second facteur est le seXe
•
La V02 de la femme est légèrement inférieure à la V02 de
•
l'homme. Elle est de 70 à BD % de la V02 de l'homme •
•
. - Le troisième facteur de la V02 est l'entrainement phy-
sique
Si nous considérons des sujets jeunes qui sont n peu près
du même âge. l'entrainement peut améliorer de 10 à 20 % la V02 max.
par amélioration du volume systolique et de la différence artério-vei-
neuse de l'oxygène. Andersen L (1) trouve une différence de 55 % entre
la V02 max. d'un homme sédentaire et celle d'un athlète du même âge.
- Le quatrième facteur est représenté par les conditions
de vie
Ll3sbre et Coll l3 4 )
la V02 d'un Norvégien est supérieure
à celle d'un Américain.
.../ ...

---

Variations da la consommation d'02 au cours de l'exercice
musculaire.
Andersen L. démontre qU8 si l'on soumet un sujet à un ef-
fort croissant on observe une relation linéaire entre le travail four-
ni et la consommation d'oxygène qui croit jusqu'à une valeur maximale
correspondant à la capacité aérobie maximale au delà de laquelle le
~
travail peut être accru mais la V02 restera stationnaire.
Chez le sujot sain. la V02 maximale est régie par la for-
mule suivante :
-V02 maximale : FC X VS X OAV02
FC
fréquence cardiaque
VS • volume systolique
DAV02 • différence artério-veineuse de 1'02.
Au début de tout exercice musculaire il se constitue une
dette d'oxygène. Elle varie en fonction de l'intensité de l'exercice.
- Si l'exercice est modéré. la ventilation adapte la con-
sommation d'02 aux bosoins de l'organisme.
- Si l'exercice est intense. le volume d'02 consommé est
inférieur au volume d'02 qui serait nécessaire pour les oxydations.
Il se constitue une dette qui sera remboursée après l'exercice.
- Si l'exercice est épuisant la dette devient encore plus
~rtante. Elle est d'autant plus élevée et son remboursement d'autant
moins rapide que le sujet est moins bien entrainé.
Le coefficient d'utilisation pulmonaire de l'oxygène:
Au repos il est de l'ordre de 36 à 42 ml/l. ce qui signifie
que sur chaque litre d'air respiré 36 à 42 ml d'oxygène sont prélevés.
Il est différent du coefficient d'utilisation tissulaire de l'oxygène.
3. Modifications au niveau du muscle strié en activité
a) Le débit circulatoire (fig. 2.)
O'un muscla au repos est de l'ordre de 4 ml/mn/100 g de
muscle. Au cours de l'activité muscul~ire ce débit s'élève considé-
.../ ...

---

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figure &- Vanations dt's débus lo..'Ju, lors d'un t'xtrcII:e musculaire modéré

---

17/-
rablement et atteint 100 mllmn/100 g de musclG(Œ·heuv"'iHŒt Kaufmann 16L
Cette augmentation du débit résulte d'une vasodilatation
tant artériolaire que capillaire. Cette vasodilatation constitue un
facteur
•
important pour l'irrigation du muscle. Fleish (26) l'attribue
à la chimiosensibilité
vasculaire périphérique aux métaboli te.
pro":
duits par le muscle en activité.
Il est probable que la vasodilatation du travail musculai-
re relève d'actions centrales plus complexes. destinées à intégrer 1
cette vasodilatation locale dans l'ensemble de la fonction cardiovas-
culeire.
Bradley et coll (10) incriminent le système vasodilatateur
hypothalamique et cortical qui assurerait la distribution de la masse
sanguine entre muscles actifs (vasodilatation) et viscères abdominaux
(vasoconstriction) réalisent ainsi le balancement circulatoire.
b) La consommation d'02 par le muscle
Aubert (6) estime la consommation d'02 au repos à 0,3 -
0,4 ml/mn pour 100 g de muscle.
Cette valeur de la consommation d'02 par le muscle est
calculée à partir du débit sanguin et de la différence artériovei-
neuse. En activité intense la consoomation d' 02 peut atteindre 14 mll
mn pour 100 g de muscle.
Il en résulte nécessairement une augmentation du coefficient
d'utilisation de 1'02
02 consommé
qui passe de 25 % à 70 %.
02 disponible

---

18/-
III.
MATERIEL
ET
METHODES
A. SUJETS
a) Deux populations ont été étudiées
- Le premier groupe est composé de 38 militaires français
agés de 19 à 34 ans. La moyenne d'age est de 25.6. Ces jeunes français
ont foulé le sol sénégalais pour la première fois en juillet 1978 soit
sept mois avant leur participation volontaire à ce travail. Depuis
lors ils sont toujours restés au Sénégal.
- La deuxième population est constituée de 35 policiers
sénégalais. Ils ont toujours vécu au Sénégal. La plupart d'entre eux
sont incorporés dans les forces de pelice depuis 4 ans déjà. L'âge de
ce deuxième groupe varie entre 22 ans et 34 ans. La moyenne d'âge est
de 26. 5 • an née s .
b) Entralnement physique et ration alimentair~ des deux
populations
- les policiers sénégalais constituent une équipe de foot-
ball qui participe aux championnats du Sénégal de la première division.
Les séances d'entralnement ont lieu 4 fois par semaine. (de 16 h à
18 hl. les compétitions se déroulent en général le dimanche. les jou-
eurs ont aussi droit à 2 jours de repos ; la veille et le lendemain
des compétitions. la ration alimentaire de ces policiers sénégalais
est celle de tous las autres Sénégalais. Elle est à base de riz et
de poisson. les 2/3 des Sénégalais ecnt fumeurs do cigarettes la pres-
que totalité boivent du thé.
- les militaires français sont soumis à un rythme d'en-
trainement sportif régulier et obligatoire. Une fois par semaine ils
font du "cross" pendant deux heures sur une distance de dix mille
mètres.
.../ ...

---

1-9/-
La majaüre partie des militaires testés s'adonnent en ou-
tre à un "footing" quotidien. D'autres pratiquent l'après-midi leur
sport de choix (natation, vélo, football etc ••• ).
Le mode de vie 'des sujets français est bien contrôlé car
ils vivent à la base aérienne française de Ouakam. Leur ration ali-
mentaire est à base de viande. poissons et légumes (pOlMlesde terre,
haricots verts etc ••• ) i ls mangent du riz 2 à 3 fois par semaine. Ils
boivent presque tous du café le matin au petit déjeuner. Ils sont moins
fumeurs que les Sénégalais.
cl Répartition des populations
Elles ont été réparties en 3 groupes d'~ge
Groupes d'age
Sénégalais
Moyenne
Français
Moyenne
(nombre)
d'âge
(nombre)
d'âge
19 - 25 ans
13
24 ans
17
21,5 ans
26 - 29 ans
15
26,4 ans
14
27,5 ans
30 - 34 ans
7
31,5 ans
7
31,25 ans.
B. APPAREILS
a) Le travail est effactué sur une bicyclette ergométrique
de MIJNHARDT (figure 3).
L'ergomètre de Mijnhardt a des possibilités de réglage
progressif et continu jusqu'à un rendement de 400 watts. L'énergie
potentielle mécanique dépend de la rotation de l'axe de la pédale par
minute et du réglage du frein.
Il se fait en tournant vers la droite la vis de réglage
(3) la vitesse de freinage augmente ainsi progressivement. Le contrO-
le se fait sur un cadran (1) qui indique le freinage correspondant.
La vitesse de rotation de la roue est lue sur un tachymètre (2) relié
à un compteur. Une unité du compteur correspond à + 175 tours.
b) Un spiromètre de Bénédict
Nous a permis de mesurer la consommation d'oxygène et la
fréquence respiratoire.
.../ ...

---

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---

WI-
Oescription
Vue générale de l'appareil (fig. 4 et 5)
permet de reconnaltre les éléments essentiels.
- La cl~ch9 du spirographe (15) se place verticalement dans
une cuve remplie d'eau contenue dans le bloc moteur. Trois fils de sus-
pen.ton (12) la maintiennent et l'unissent au fil de liaison avec le
scripteur à encre (B). Un thermomètre permet de connaltre la tempéra-
ture des gaz à l'intérieur de la cloche.
- l'enregistreur est constitué par un cyclindre (7) animé
d'une vitesse uniforme et alimenté en papier d'inscription à partir
d'un dérouleur (6).
- Le scripteur plume (B) et contre poids (9) rendus soli-
daires de la cloche par un fil de liaison réfléchi par une poulie (10)
portée par une potence (11) :
Si la cloche s'abaisse. le scripteur monte et inversèment
- La valve à clapets ou soupapes inBpi~dtdire et expiratoi-
-y,
re (17). reliée au spirographe par des tuyaux de large section inté-
rieure (19) est supportée par la potence (14).
- L'al~ntation électrique du bloc moteur (3) et le sé-
lecteur de vitesse (4).
Un robinet (18) pour l'alimentation en oxygène
- un niveau à bulle (16) et la vis de réglage de l'hori-
zontale (1).
L'absorbeur de C02 constitué par des granulés de chaux
sodée est placé à l'intérieur de la cuve du spirographe et intercallé
dans le circuit Iles gaz /)(pirés.
Le tamis est rempli ~ moitié de chaux sodée qui vire au
rose quand elle est saturée J nous la changeons au bout de quinze en-
registrements. L'oxygène est introduit dans la cloche par le petit
.../ ...

---

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FIGURE 4
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(1)--'-
1 - Vis de réglage de l'horizontabilité
13 - Thermomètre
2 - Fusible
14 - Potence supportant les tuyaux
3 - Alime~tationE1ectriq ue
15 - La cloche gazométrique
4 • Interr~p'teur et changeur de vitesse
16 - Niveau à bulle
5 - Lampe témoin
17 - Valve à clapets
.
-
6 - D~r~uleur de papier
18 - Alimentation en 02
7 - Cylindr~ e~registreur .
19 - Tuyaux inspiratoire et
8 - Scripteur à enCre
expira toire
9 - Contre -p6ids
20
Absorbeur de CO 2
10 - Poulie
21 - Cuve à eau
Il '- Potence
22 .Jo Purge de la cuve à eau
12 - Fils de suspensi'on de la clqche

---

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FIGUJtE 5
( même légen rl ;' que pour
la figure
4)

---

A
robinet situé à droite et en haut de la face avant du ~ti5 La clo-
che monte peu à peu au fur et à mesure de l'entrée de l'oxygène et
on ferme le robinet d'introduction quand la cloche est presque plQi-
ne. La plume est garnie d'encre spéciale très fluide. On obture les
narines du sujet. La pièce buccale est insérée entre les lèvres et
les gencives.
La cuve a toujours été remplie par de l'eau distillée. Le
volume de la cloche permet d'habitude de faire 2 à 3 mesures mais nous
prenons le soin de remplir la cloche d'oxygène à chaque enregistrement.
Nous avons utilisé six pièces buccales pendant toute l'ex-
périence. Après utilisation, elles ont été immergées dans une solution
de Cetavlon pendant 10 mn.
cl Un cardiographe (Type Cardiovar Il
nous a permis de mesurer la fréquence cardiaque ; les vi-
tesses de déroulement sont 25 et 50 mm/s. L'emplacement des électrodes
est légèrement frictionné avec de la pâtt2 conductrice. On branche le
cordOJV,;,ttè~ tarre et on appuie sur la commande V pour obtenir 1 'enregistre-
m~n~ de la dérivation précordiale V3.
dl La pression artérielle
est mesurée par la méthode auscultatoire grâce à un ten-
siomètre et un stéthoscope type Vaquez Laubry.
el Déroulement de l'épreuve
L'activité des ~.ietéS 9u,M~ §rIi1tf'~I~t13hf'~~strés pendant le mois de
février 1979 le matin entre 9H et 12H ~t à une température variant
entre 22° et 25°C.
A l'arrivée, le poids est noté. Le sujet se repose pendant
dix minutes, allongé sur une table d'examen. puis la fréquence cardia-
que et la pression artérielle sont mesurées. Le sujet, juste vêtu d'un
slip, monte alors sur la bicyclette ergométrique. En face de lui le
spiromètre est placé de telle sorte que la respiration dans l'embout
buccal se fasse en position cpnfortable. Le sujet assis sur la bicy-
clette respire dans le spiromètre pour la mesure de la fréquence res-
piratoire et de la consommation d'oxygène au repos pendant 2 minutes
sans pédaler. A la fin de la seconde minute, il commence à pédaler à
... / ...

---

FIGURE
6
•
1
Figure
6 .
712 • AB
Consommation 02
=
1 ~ 93
1,93 = Coefficient de correction de la poulie différentielle.

---

la vitesse de 65 tours/mn ; tout en continuant à respirer dans le
spiromètre. Le freinage correspondant est lu sur le cadran. On insis-
tera sur le degré de freinage qui a été le même pour tous les sujets
testés ainsi que le nombre de tours/minute~. correspondant à une puis-
sance de l'ordre de 175 watts.
Après avoir pédalé pendant 60 secondes le sujet s'arrête
et la pression artérielle et le pouls sont mesurés simultanément et
immédiatement; pendant toute la durée de l'épreuve le sujet reste re-
lié à l'électrographe ; un aide appuie sur la touche V commandant l'en-
registrement électrocardiographique tandis qu'un autre mesure la pres-
sion artérielle. le brassard étant gonflé au préalable et laissé en
place. Nous prenons ainsi la fréquence cardiaque et la pression arté-
rielle toutes les minutes jusqu'à ce que cette dernière revienne à sa
valeur initiale.
La respiration dans l'appareil de Bénédict est arrêtée
dès la fin de l'exercice. Elle n'aura donc duré que 3 minutes. mais
aucune mesure n'a été effectuée sur la première minute où l'on at-
tendait simplement que l'appareil se stabilise.
C. PARAMETRES ETUDIES
1. La consommation d'02
Est mesurée au repos et pendant l'exercice.
Elle est calculée à
l'aide.u spirogramme. La consommation
d'02 dépend de la hauteur dont s'est élevée la plume pendant une minute
d'enregistrement (N décimètres). de la surface de section de la poulie
(4 décimètres carrés) et du coefficient de réduction de la poulie dif-
férentielle (1.93).
Elle est donnée par la formule
Consommation 02 =
N X 4
(figure 6).
1.93
2. la fréquence respiratoire (figure 7 et 8)
Elle est mesurée au repos et pendant l'exercice. le spiro-
gramme nous permet de calculer cette fréquence. Elle correspond au nom-
bre de mouvements verticaux de la cloche inscrits sur le cyclindre.
Une durée d'une minute correspond à une distance de 3 cm sur le papier •
.../ ...

---

1
t,
ti
1
1
1
f
1
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1
f
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1 •
••
Consommation 02 pendant
1 minute de
travaiZ
Consommation 02 au repos
1
,
pendant 2 minutes
1
1
SPIROGRAMME D'UN TRANSPLANTE
1
1
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Figure
7
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---

rf
l
1
i
1
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Consommation 02 au repos
i
pendant 2 minutes
SPIROGRAMME D'UN SENGALAIS
Figure
8
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---

ECG D'UN S.UJET TRANSPLANTE - DERIVAPION PRECORDIALE ~
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Figuroe
9
•
1

---

2~/-
3. La fréquence cardiaque (figures 9 et 10)
Elle est donnée gr~ce à l'enregistrement électro-cardio-
graphique.
La vitesse de déroulement du papier étant réglée à 25 mm/s.
Connaissant la distance entre deux complexes QRS. il devient facile de
la calculer.
Elle n'a pas été mesurée pendant le travail musculaire car
l'enregistrement EKG était masqué par la présence d'artéfacts d'origine
musculaire.
4. La pression artérielle
Elle est prise grâce au tensiomètre monté sur le bras gauche
du sujet. Celui-ci est laissé en place pendant tout le déroulement de
l'épreuve. La pression artérielle est mesurée au repos. Le
brassard
est maintenu gonflé pendant la minute de travail et la pression arté-
rielle est mesurée de nouveau dès la fin du travail et jusqu'au retour
au calme.
5. Temps de retour au calme
Il représente le temps au bout duquel la pression arté-
rielle'
revient à sa valeur initiale.
EN RESUME
La fréquence respiratoire et la consommation d'oxygène
sont mesurées au repos et pendant l'exercice musculaire.
La fréquence cardiaque et la pression artérielle ont été
mesurées au repos, immédiatement à l'arrêt de l'exercice et pendant
quelques minutes jusqu'au retour de la pression artérielle à sa valeur
de repos.
D. LES CALCULS STATISTIQUES
- La moyenne des différents paramètres mesurés a été cal-
culée pour les deux populations et pour les différents sous-groupes
d'âge.
.../ ...

---

ECG D'UN SUJET SENEGALAIS - DERIVATION PRECORDIALE V
3
REPOS
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IMMEDIATEMENT APRES LE TRAVAIL
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• • • • • • - .
-
• • •
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ECG - 2MN. APRES L'ARRET DU TRAVAIL
Figu!'e 10

---

2'1-
3} Consommation d'oxygène (tableau 16)
Elle est comparable dans les deux populations bien que très
légèrement supérieure chez les policiers sénégalaiS.
4) Ventilation minute (tableau 17)
La fréquence respiratoire des Sénégalais est significative-
ment plus élevée que celle des Français
P
0.01.
C. Pendant l'exercice musculaire
1) Consommation d'oxygène (tableau 18)
Elle est plus élevée chez les Sénégalais mais de façon non
significative. La consommation d'D2 est donc similaire dans les deux
populations.
2) Ventilation minute (tableau 19)
Elle reste significativement supérieure chez les Sénégalais.
D. A l'arrêt de l'exercice
1) La pression artérielle systoligue (tableau 20)
Elle reste toujours équivalente dans les deux populations.
2} La pression artérielle diastOlique (tableau 21)
Par contre devient significativement plus élevée chez les
policiers sénégalais.
3) La pression artérielle différentielle (tableau 22)
Elle est significativement plus élevée chez les militaires
français.
0.05.
4) La fréquence cardiaque des Français (tableau 24)
Elle est plus élevée que celle des Sénégalais sans Que la
différence soit significative.
5)
Il en va dG même pour l'?ugmentation moyenne de la fréquence
cardiaque
exprimée en nombra da battements' ·par mn
(tableau 25).
6)
ka temps de retour ùu calma (tabloau 24)
Il est comparablG dans
les deux populations bien
que chez les Sénégalais CG temps soit
légèrement plus court
mais de façon
non significative.

---

27/-
Repos
· E::cel'cice
·
Arrêt de l'exercice
Age
: Poids/
:
·
02
· F~R./:
02
·
Kg
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·
·
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P.A.
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6~ 5
: 3mn
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·
·
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: 73
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10
: 4mn
·
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·
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·
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:61 (F)
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O~ 5.0
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8
: 2mn
- ·
-
-----
·
:
:63~20
24
:
:64 (F)
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9
1~15
1.1'
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18/9
9
:5mn
·
-
:
·
: 64
13/6,5.
·
24
·
: 68
(r)
70
13/7 (F):
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11
·
O~ 97
19
115
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20/7
13
:3mn
·
'l'.R.C.
=Temps de Retour au Calme
F.R.
= Fréquence Respiratoire
P.A.
=Pression Artérielle
02
=Oxygène
TABLEAU 1 : Evolution des paramètres du groupe
19 -
25 ans
(Français)

---

31/-
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·
..
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Repos
ExeY'ciae
AT'Y'êt de
Z'exeY'ciae
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·
·
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·
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18
150
18/9
10
:4mn
TABLEAU li : EvoZution des paY'amètY'es du gY'oupe d'âge 26 -
29 ans
(FY'ançais)

---

30/-
Repos
:Exercice
: Arrêt de
l'exercice
·
· Poids/ :
·
·
:Age
·
·
·
·
·
·
· Kg
·
·
·
·
·
·
·
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·
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28
·
· 7,15 (P) · 82
: 12/8
(F}:O,41
: 10
: 0,8
· 16
· 150
20/8
· 12
:3mn
·
·
·
:
·
·
·
·
73,5
·
: 11,5/8
27
·
· 73 (P) : 54
· 11/85Ft : 0,93
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· 1,65 · 16
115
· 17/8 ·
6,5
:3mn
·
·
·
·
·
·
·
·
·
·
·
75
·
: 14/8
·
28
· 77 (F)
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: 12,5/7(F) 0,31
17
: 0,8
·
· 136
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10
:3mn
·
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·
·
·
·
·
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·
: 13/7
28
·
· 60 (F) · 70
· 13/7(F}
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· 1,64 · 24
· 124
18/8
10
:3mn
·
·
·
·
:
·
·
·
·
-
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:
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15/7
28
· 65,5(F}:
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· 14/9(P) · 0,72 · 14
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· 15
· 136 · 20/9 · 11
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·
·
·
·
·
·
·
·
·
·
·
·
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·
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·
·
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·
·
·
·
·
·
·
··
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·
·
.
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·
·
·
·
·
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· 12/7(F) · 0,31
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· 1,4
· 20
· 115
14/7
12
:3mn
·
·
·
·
·
·
.
TABLEAU 4 Evolution des paramètres du groupe d'âge 26 -
29 ans
(Français)
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29/-
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.
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.
.
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.
.
.
.
TABLEAU 3:
Evolution des papamètres du
groupe d'âge 19 -
25 ans
(Français)
_______
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28/-
R.pos
·
· Ez.rciee
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·
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·
·
·
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·
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25
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·
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15/8
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·
· 13
·· 0,4
17
107
18/11
7
: 3mn
··
··
62,5
12,5/8
·
19
·
· 65(F)
:
92
12/6
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0,50
15
0,9.3
23
125
18/10
8
4mn
·
·
·
·
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·
·
·
·
·
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58
· 10,5/6
20
·
··
·
64
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0,2
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32
136
15/7
8
2mn
·
·
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11 5
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20/8
:
1 2
: .3 mn
•
·
·
·
·
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··
TABLEAU 2 : EvoLution des paramètres du groupe d'âge 19 -
25 ans
(Français)
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·
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:2mn
:
76
17/8
31
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12/9(F)
0" 2
13
1,,44
18
115
20/9
11
:4mn
TABLEAU 6
: Evolution des paramètres du groupe d'~ge 30
34 ans
(Français)

---

33/-
Rspos
·
.. exercice
· Ar!'Dt de Z'exe!'aiae
·
:Age
:Poids/
:
:
·
·
·
· 02
· P.R./:
02
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:
·
· Pouls : P.A.
·
·
:Diffé!'e~- : W.R.C.:
·
: P. A.
·
· l/mn. : mn.
l/mn .. m~.
·
·
·
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·
·
.
22
· 70
· 68
· 15/8
·
·
0,26
· 22 · 1,86 ·
· 115 · 21/9 · 12
: 3mn
29
:
:
·
:
·
·
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·
·
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·
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·
·
:
:
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·
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· 76
· 70
16/9
0,41
· 34
1,13
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136
24/10 :
14
·
·
:
·
·
:
: 3mn
·
·
..
·
·
·
·
·
23
·
· 63,5
·
·
:
·
·
· 54
· 10,5/?
0, ? 1
· 80
· 1;;24
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18/8
10
: 2mn
·
·
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·
:
:
·
·
. .
·
·
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·
·
·
·
23
·
·
·
·
·
·
·
· 63
· 52
· 12/6
· 0,36 · 13
· 1, ?1 · 22
78
15/7
8
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·
·
·
:
: 2mn30
·
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·
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·
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· 53,5
· 64
· 11/8
· 0,31
· 20
0, ? 1
· 27
125
:
:
14/8
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·
:2mn
·
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·
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·
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:
24
·
:
·
·
:
:
·
· 63,90
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· 14/9
· 0,31
19
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·
·
·
·
29
116
·
·
·
15/8
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·
·
·
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·
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:
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·
:
:
· 70
12/7
0,35
·
·
·
13
·
:
·
·
·
· 1,34 · 20
·
:
:
:
:
:
· 115
15/9
· 6
·:2mn
·
·
·
·
·
·
·
T.R.C.
= Temps de retau!' au aalme
F.R.
=Fréquence Respiratoi!'e
P. A.
= P!'ession A!'té!'ielle
TABLEAU? : Evolution des param~t!'es du g!'oupe d'age ent!'e 22 - 25 ans (Sénégalais) .

---

--~--------_._------_._-_._----------------------
34/-
:
·
·
Repos
· Exeroioe
: Arrlt de l'exeroioe
·
·
Age
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·
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: Kg
· PouLs
· P.A.
·
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:F.R./ :
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:F.R./ :PouLs :
P.A.
:Différen- :T.R.C.
·
·
· L/mn. :mn.
:
l/mn.
: mn.
·
·
·
·
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·
·
·
17/10 :
13/9
0~41
· 19
· .1,03 · 24
· 107 ·
25
: 68,10
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·
·
·
·
·
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.3mn
:
·
·
:
·
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·
·
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: 12
: 0~57
· 14
: 125
: 17/i!2
·
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25
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: 54
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·
· 5
·
·
·
·
·
·
·
·
·
·
·
·
·
·
·
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·
·
·
·
·
·
·
·
·
·
·
: 13/10
: 20
: 1,36
· 24
: 125
: 28/11
: 11
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: 60
· 0,78
·
25
·
·
:
·
:
·
·
·
·
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·
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·
·
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:
·
·
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·
·
·
·
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·
·
: 13
:
· 18
: 100
: 17/9
· 8
:2mn7
.64
: 80
: 15/9
· 0,31
1,86
·
·
25
·
·
·
·
·
·
·
·
·
·
·
·
·
·
·
·
·
25
:54
· 54
· 10,5/8
0,2
: 15
· 1,36
· 27
· 100
· 15/10 · 5
:2mn
·
·
·
·
·
·
·
·
-
25
:76
· 64
· 15/8
· 0,82 : 17
: .t 07 · 24 · 150 · 22/10 · 12
:6mn
·
·
·
·
·
·
·
TABLEAU 8 :
Evolution des paramètres du groupe. d'âge
22- 25 ans
(S~négalais)

---

35/-
Repos
:Exeroioe
· Arrêt de Z'exeroioe
·
Age
: Poids/
kg
: PouZs
· P.A.
·
02
:F.R./ :
02
:F.R./ : POUZ8: T.A.
:Différen- :T.R.C.
·
· Z/mn. : mn. : Z/mn. : mn. ·
·
: tie lZe
·
·
·
:
·
:
·
·
·
26
· 73,,80
·
72
: 13,,5/8
: 0" 31
· 16
: 1" 86
· 35
· 125 : 14/8 :
6
: 2mn.
·
·
·
·
·
·
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·
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:
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·
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·
·
·
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·
·
26
· 63,,500 ·
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· 14/9
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· 24
· 1,36 · 27
:
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·
·
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·
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·
·
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·
·
·
·
·
26
· 59,,200 :
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· 13,,5/7 · 0" 41 · 15 · 1" 03 · 20 · 150 : 17/10:
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·
·
·
·
·
·
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·
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·
·
26
: 69
·
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: 13" 5/7
:
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:
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· 1" 65 · 25 · 115 · 18/9 ·
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·
·
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·
·
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·
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·
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·
·
·
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26
· 66
·
54
· 15/9
· 0,41 · 21 · 1" 24
27
·
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·
6
.2mn
·
·
·
·
·
·
·
·
·
·
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·
·
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·
·
·
·
·
·
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·
·
26
· 70
·
64
· 13/8
· 0,51
· 12 : 0" 62 : 12 : 125 : 20/8 : 12
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·
·
·
·
·
·
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:
·
:
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·
·
·
·
·
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·
:
·
·
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·
·
·
·
26
· 58
:
54
· 12" 5/8 · 0,,31
· 20 : 0" 62 · 23 ·
93 :
15/8 ·
7
:3mn
·
·
·
·
·
·
·
·
·
·
:
·
·
·
·
·
·
·
··
·
·
26
:
81,,5
:
78
· 15/9
· 0,4
· 16 : 2,,07 · 20 : 136 : 18/10;
8
.4mn
·
·
·
·
·
TABLEAU 9
EvoZution de8 paramètres du groupe d'~ge 26 -
29 ans
(SénégaZais)

---

36/-
F
•
·
.
.
. .
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.
.
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11,5/6
:
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·
.
.
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•
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•
•
1
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•
•
•
•
TABLEAU 10 : Evolution des paramètres du groupe d'âge 26
29 ana (Sénégalais)

---

37/-
:
:
:
R.poll
: E~.raio.
:
A~p6t d. t'.~.polo.
:
·
.
..
. . .
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.
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:12/7
: 0 , 3 1 :
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150
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18/9
•
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·
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TABLEAU 11
: EvoLution des papamètres du gpoupe d'~ge 30
34 ans
(SénégaLais)

---

38/-
FRANCAIS
:
SENEGALAIS
:
:
Groupes
:
:
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Poids moyen(Kg):
ni
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Poids moyen(Kg) ~
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19 -
25 ans
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:
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:
:
:
:
:
:
:
26 -
29 ans
:
14
:
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15
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6? ~ 0
:
:
:
:
:
:
:
:
30 -
34 ans
:
?
:
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:
7
:
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:
:
:
:
:
:
38
:
69,83
:
35
:
6?,3
:
NB
TABLEAU 12 : Poids des SénégaZais et des Français

---

39/-
FRANCAIS
SENEGALAIS
Groupes
d'tlges
-
ni
•
•
ni
·
Pouls moyen
:
:
Pouis moyen
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19 - 215 ans
:
17
·
78
:
15
:
62
·
:
:
:
:
26 -
29 ans
:
14
:
75
:
115
:
62
:
:
.
:
50 - 54 ans
:
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·
·7?
:
7
:
65
·
·
·
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55
·
62
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·
·
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TABLEAU 15 : Pouls des Français et des S~négalais au repos

---

40/-
SENEGALAIS
TABLEAU 14 : Pression 8~térie~we systolique au repos pour
les Français et les Sénégalais.

---

41/-
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TABLEAU 15 : Pression artérielZe diastolique au repos pour
les Français et les Sénégalais.

---

42/-
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TABLEAU 16
Consommation 02 au repos -
Français -
S~n~galais.

---

43/-
FRANCAIS
SENEGALAIS
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ni
F.R. moyenne
.
19 -
25 ans
17
·
·
13
14
:
·
18
·
26 -
29 ans
:
14
:
14
:
15
:
16
·
:
·
30 -
:
34 an8
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·
:
7
15
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•
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:
38
:
14
:
35
·
18
·
~P~0.01
.
TABLEAU 1? : Fr~quence respiratoire au repos - Français - S~négaZai8.

---

44/-
FRANCAIS
SENEGALAIS
GZOOUp68
·
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·
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: Consommation
ni
: Consommation
: 02 moyenne
: 02 moyenne
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·
·
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19 - 2~ ans
11
-
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:
0" 97 Z/mn.
Z/mn.
1
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-
·
:
·
26 -
29 ans
14
16
· 1" 26 Z/mn.
·
· 1" 32 Z/mn.
·
·
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30 -
1
·
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·
·
·
·
·
·
:
38
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36
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.
.
.
TABLEAU 18 : Consommation 02 pendant l'exercice - Fran~ais -
S~n~galai8.

---

45/-
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TABLEAU 19 : Fréquence respiratoire pendant Z'exercice
Français - SénégaZais.

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TABLEAU 20 P.A.
systolique à l'arrêt de l'exercice musculaire
Français - Sénégalais.

---

47/-
6ABLEAU 21 : P.A. diastolique à l'arrêt de l'exercice - Moyennes -
Français - Sénégalais.

---

48/-
·
FRANCAIS
·
SENEGALAIS
·
·
QlIOUpfI.
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:Différentielle
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moyenne
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:
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·
·
·
·
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·
19 -
26 ans
· 17
·
·
9
·
· 13
:
8
·
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26 -
29 aps
·
14
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:
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·
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30 -
34 an.
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8
·
·
·
·
···
38
·
9
· 36
·
8
:P(O.05
·
·
·
TABLEAU
22
:
Pression différentielle à la fin de
l'exeraice
Français - Sénégalais.

---

50/-
FRANCAIS
SENEGALAIS
Groupes
d'âges
ni
Temps moyen
ni
Temp~ moyen
19 -
25 ans
17
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13
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5 2s.
26 -
29 ans
14
3mn.
138.
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2mn.
53 s.
30 -
34 ans
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3mn.
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3mn.
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3mn.
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35
2mn.
5 6s.
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TABLEAU 24 : Temps de retour au calme - Français - Sénégalais.

---

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51/-
FRANCAIS
SENEGALAIS
Signifi-
cation
ni
moyenne
ni
moyenne
38
52~ 53
35
55~9'1
NS
TABLEAU 25 : Augmentation moyenne de la fréquence"
cardiaque a l'arr,t de l'exercice (en bat~e~ent8 par minute)
(Français - Sénégalais)

---

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52/-
Moyenne ± ~cart type
Param~tres
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Français
(38)
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SénégaZais
(35)
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Poids
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:
69~83
+
10,08
67,30
+
8,20
·
NS
-
:
-
:
Pouls
:
75~ 08
+
12,55
62,51
+
8~39
:
P( 0.001
-
:
-
:
P.A. SystoZi.que
:
:
13,19
+
1,61
13,00
+
1,60
:
NS
REPOS
:
-
-
P.A. DiastoZ-iciue
7,72
+
1~09
·
8,01
+
1~10
NS
:
-
:
-
Consommation
:
02
O~ 3553
+
0,1660 :
0,3946 t. 0,1159
·
NS
:
-
PrJquence Respira- :
toire
:
:
:
14,28
+
3,88
17,23
± 4,40
P <0.01
:
-
Consommation
:
02
1,2458
+
0,4981
·
1,31601:. 0 ,482':
·
NS
ACTIVITE
·
-
·
MUSCULAIRE
· Fréquence Respira-
toi
:
:
:
re
19,53
+
5,,70
23,20
t. 6,23
P~O.Ol
:
-
·
Poul,s d t'arrêt
·
de Z ' exerci,ce
· 127,55
± 21,56
· 118,77
t.. 18,53
NS
ARRET DE
:
:
:
:
:
P.A.
systolique
18,45
+
2,88
17,40
+
2,85
NS
L'EXERCICE
:
:
-
:
-
:
P. A. Diastol,ique
:
:
8,53
+
1,17
9,51
+
2,27
:
P< 0.05
:
-
P.A.
:
:
DifférentietZe:
9,39
+
1,91
8,20
+
2~ 65
P~ O. 05
·
·
-
·
Augmentation de ta :
52,53
t.. 21,d6
· 55,97
!. 16,96
:
NS
Fr~quence Cardiaque:
·
·
·
:
Temps de retour au catme
:
190,92
! 59,20
:
181,31
± 69,19
:
NB
·
:
TABLEAU 26 : R~capitul,atif des r~8uttats des caZculs statistiques

---

53/-
V.
DISCUSSION
A. COMMENTAIRE DES RESULTATS
- LE POIDS :
Français et Sénégalais ont un POIDS dans les limites de la
normale. La différence observée entre les deux moyennes (2.53 kg) n'est
pas significative •
• Le RYTHME CARDIAQUE des Français au repos est signifi-
cativement plus rapide que celui des Sénégalais (P
0.001). Si
l'on compare nos résultats à ceux obtenus par ESSALI (23) la fré-
quence cardiaque moyenne du groupe des Français est à peine inférieure
(75.08 contre 78.4) à celle observée dans un groupe de Sénégalais,sé-
dentaires ayant été examinés à Dakar à une température de 22°. Il est
difficile de faire la part entre ce qui revient à un défaut d'acclima-
tation ou à un entrainement physique moins soutenu. On serait tenté
d'incriminer la deuxième hypothèse. En effet les sujets sénégalais
sont soumis à un entrainement physique plus soutenu. à un rythme très
régulier. pratiquant ~g football dix mois par an. alors que les Fran-
çais. bien que très actifs physiquement. pratiquent des sports plus
variés et de façon moins intensive.
- La PRESSION ARTERIELLE est presque identique dans les
deux populations. Les valeurs systolique et diastolique sont normales.
- En ce qui concerne la CONSOMMATION D'OXYGENE au repos.
elle est sensiblement identique chez les Sénégalais et chez les Fran-
çais (0.3946 l contre 0.3553 1).
Cependant cette valeur est supérieure è la consommation
basale d'oxygène (0.200 1). Il est à noter que les conditions dans
lesquelles nous l'avons mesurée sont assez loin des conditions basa-
les :. les sujets n'étaient pas à jeun. ni couchés et légèrement au
dessous de la température de neutralité thermique pour des sujets
dévêtus.
.../ ...

---

54/-
Ces valeurs de repos ne servent en fait que de valeurs
de référence. Elles nous permettent d'évaluer la quantité d'oxygène
qu'un exercice musculaire d'une minute sur bicyclette ergométrique
a nécessité.
L'augmentation de la quantité d'oxygène consommé est
sensiblement la même dans les 2 groupes : 0,88 l
(Français) contre
0,92 1 (Sénégalais) pour un même exercice musculaire.
- Par contre 18 FREQUENCE RESPIRhT01RE AU repos. comme
pendant l'exercice est significativement plus élevée chez les sujets
sénégalais. La difficulté que présentaient les sujets à respirer dans
le spiromètre. l'émotivité de la plupart d'entre eux peuvent peut être
expliquer cette différence.
- Les valeurs atteintes par la FREQUENCE CARDIAQUE à l'ar-
r~t de l'exercice sont sensiblement égales po,~les deux populations.
L'augmentation du nombre de battements par minute (52,53 pour les
Français contre 55,97 pour les Sénégalais) n'est pas significative.
Ceci revient à dire que les sujets français, bien que partant d'une
fréquence cardiaque de repos bien plus élevée, (75,08 contre 62) ont
la même capacité d'adaptation au genre d'exercice que nous leur avons
imposé.
- L'augmentation de la PRESSION SYSTOLIQUE est presque
identique dans les deux groupes 18,45 cmHg pour les Français contre
17,40 cm Hg pour les Sénégalais.
- La PRESSION QIAsrOLIQUE s'est légèrement élevée à l'ar-
rêt de l'exercice musculaire (8,53 cm Hg pour les Français et 9,51 cmHg
pour les Sénégalais). Bien que discrète. cette différence est signifi-
cative. Elle peut être dOe à une vasodilatation plus importante chez
leB Français. secondaire à un débit cutané plus grand.
Dans l'exercice musculaire, en général la pression diasto-
lique s'abaisse du fait de la vasodilatation générale qui diminue les
résistances périphériques. Notre expérience n'a comporté qu'une minute
.../ ...

---

55/-
d'activité, donc la vasodilatation n'a pas été assez importante pour
entraîner la baisse concomitante de la pression artérielle diastolique.
Les valeurs normales de la PRESSION DIFFERENTIELLE dans
les deux groupes à la fin de l'exercice musculaire témoignent de l'ap-
titude des sujets testés à la pratique du sport. En effet, on sait
que si la pression artérielle différentielle s'élargit, le sujet peut
poursuivre la pratique du sport Inversement le pincement de cette pres-
sion différentielle est inquiétant.
A l'arrêt de l'exercice. elle est passée à 93 mm Hg pour
les Français et à 82 mm Hg pour les Sénégalais contre 50 mm Hg au
repos dans les 2 groupes.
- Le TEMPS DE RETOUR AU CALME est presque le même dans
les deux groupes. Il est normaL.. Il doit être inférieur ou égal à
3 minutes (Chailley, Bert et Plas. 14).
B. VALIDITE ET LIMITES DE LA METHODE EXPERIMENTALE
- La brièveté de la période d'enregistrement a permis
d'examiner tous les sujets dans une ambiance thermique à peu près
identique. La fraicheur relative de cette température (22° à 25°) a
permis que ne soient pas prises en compte des dépenses supplémentaires
d'énergie liées à la thermorégulation. Ce qui permet de penser que les
paramètres étudiés reflètent bien l'état cardiorespiratoire des sujets
testés. La fréquence cardiaque et la pression artérielle témoignent
encore fidèlement de l'état cardiovasculaire de nos deux populations
à l'arrêt de l'exercice.
Bien que très homogènes dans leur ensemble (age, poids,
mode de vie) une différence est apparue entre nos deux populations,
tenant à la qualité de leur entra1nement sportif, celui des Sénéga-
lais s'étant révélé plus régulier et plus soutenu que celui des
Français.
Nous avons été limité dans l'enregistrement continu de
certains paramètres :
.../ ...

---

56/-
- électrocardiogramme : une seule dérivation (V3J e été
utilisée. Il était impossible d'enregistrer Iss autres dérivations
san~ interrompre l'enregistrement. La mesure de la fréquence cardiaque,
dans les délais fixés par notre protocole expérimental n'aurait alors
plus été valable.
- La fréquence respiratoire et la consommation d'02 à la
fin de l'exercice n'ont pas été calculées car les sujets, surtout les
Sénégalais, éprouvaient des difficultés pour respirer dans le spiromè-
tre
à l'arrêt de l'exercice.
- Le retour à la normale a été jugé sur la pression arté-
rielle. Nous avons vérifié que le pouls revenait à sa valeur de repos
dans le même délai. Pour des exercices musculaires de longue durée,
classiquement la pression artérielle revient à sa valeur de repos
avant celle de la fréquence cardiaque. Le maintien d'une fréquence
cardiaque élevée après la fin de l'exercice musculaire est attribué
à une acidose métabolique, qui reste modérée dans un exercice muscu-
laire de brève durés.
.../ ...

---

57/-
VI.
RESUME
ET
CONCLUSIONS
Un certain nombre de paramètres physiologiques (fréquence
cardiaque. pression artérielle. fréquence respiratoire et consommation
d'oxygène) ont été étudiés dans deux
groupes
de
sujets (militaires
français. policiers sénégalais) dans le but de comparer leur aptitude
à une activité sportive.
Les deux groupes de sujets ont été choisis dans la même
tranche d'age. ( 19 - 36 ans avec des moyennes respectives de 25.6
ans et 26.5 ans).
Ils ont un mode de vie quasi identique et subissent un
entrainement sportif régulier
- cross de 10 000 mètres une fois par semaine par les uns
- Foot baIl cinq fois par semaine pour les autres.
La différence entre les deux groupes réside dans le fait
que les uns sont des Français. vivant au Sénégal depuis 7 mois.
leè autres des Sénégalais n'ayant jamais quitté le territoire sé-
négalais.
1
Les expériences ont été effectuées en saison sèche. alors
que la température ambiante se maintenait entre 22°C et 25°C. de telle
manière que n'interfèrent pas des phénomènes physiologiques de lutte
contre la chaleur.
l'exercice musculaire. de durée brève (une minute). d'in-
tensité élevée (environ 175 watts) a été effectué sur bicyclette er-
gométrique.
les différents paramètres mesurés au repos sont identiques
dans les deux groupes. sauf en ce qui concerne la fréquence cardiaque
significativement plus élevée dans le groupe des Français.
En dépit de cette fréquence cardiaque de repos relativement
élevée dans le groupe des sujets français. leur adaptation cardiorespira-
toire lors d'un exercice musculaire intense de brève durée s'est révé-
lée identique à celle des sujets sénégalais.
.../ ...

---

58/-
Le retour à la valeur de repos des paramètres mesurés sur-
vient dans les mêmes délais pour les 2 groupes.
Ce travail préliminaire nous semble pouvoir être poursuivi
dans deux directions.
- Etude de sujets récemment transplantés afin d'apprécier
le délai d'adaptation à des conditions climatiques différentes. impli-
quant la surveillance des sujets pendant plusieurs semaines.
- Etude des modifications cardia-respiratoires pour un
type d'exercice musculaire différent. moins intense mais plus prolongé
où les facteurs "entrainement" et "adaptation climatique" jouent un
rOle vraisemblablement plus important.

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Changes in central circula tory and body flyid espaceB during
Bc:dimatization to heat.
J. App1. Physio1ogy 1968. 25 (5)
586 -593 •.

---

VIII.
TABLE
DES
MATIERES
PERSONNEL ENSEIGNANT DE LA FACULTE
DEDICACES
l •
INTROOUCT ION . . . . . • . • . . • . . • . • . . . . . . . • . .
1
II.
LES DONNES DE PHySIOLOGIE
.
4
AI
Le muscle strié
1-
Composition chimique
2-
Structure fine
3-
Changements de structure liés
à
la contraction et à
l'allon-
gement
o
• • • • • • • •
5
4-
La contraction musculaire
5-
Les différents types de con-
traction musculaire.
6-
Energétique de la contraction
musculaire.
7-
Capacité de travail
8-
Fatigue musculaire.
BI
Les modifications cardiorespiratoires
pendant
l'exercice musculaire.
1-
Modifications cardiovasculaires
généra 1 es.
8
1
• • • • • • • • • •
Il
•
•
•
•
•
•
•
•
•
a)
Fréquence cardiaque........
9
b)
Volume systoloque..........
10
c)
Débi t
cardiaque............
11
dl
Pression artérielle

---

2- Modifications
respiratoires au
r.!lveau du poumon
a)
Le volume courant
13
b)
La fréquence
respiratoire
c)
:ébit
ventilatoire........
14
3- Modifications au viveau du mus-
cle strié en activité.........
16
a)
Le débit circulatoire
b)
La consommation d'02 par le
muscle
17
III.
MATERIEL ET METHODES
,A.I
Sujets
, ..
18
BI
Appareils.
19
1
• • • • • • • • • • • •
1
• • • • • •
1
CI
Paramètres étudiés
.
22
01
Calculs statistiques
.
23
IV.
RESULTATS . • . • • • • . . • . • • • . . • • • • • . . • • . • •
25
v.
DISCUSSION
.
53
VI.
RESUME ET CONCLUSION
.
57
VII.
BIBLIOGRAPHIE . . . . . . . . . . . . . . . • . . . . • • . .
59

---

S E R MEN
T
D'
H l
P poe RAT E
-=-=-=-:-=-=-:-=-=-=-=
"En présence des Maltres de cette Ecole,
de mes
chers condisciple~ ije promets et je jure d'être fidèle
aux lois de l'honneur et de la Probité dans l'exercice
de la Médecine.
Je donnerai mes soins gratuits à
l'in-
gent et je n'exigerai jamais un salaire au-dessus de
mon travail.
Admis dans
l'intérieur des maisons, mes
yeux ne verront pas ce qui s'y passe, ma
langue taira
les secrets qui me seront confiés,
et mon état ne ser-
vira pas à corrompre les moeurs
ni à favoriser
le crime.
Respectueux et reconnaissant envers mes Maîtres,
je
rendrai à leurs enfants l'instruction que
j'ai reçue
de leurs pères."
"Que les hommes m'accordent leur estime si je
suis fidèle à mes promesses.
Que je sois couvert
d'approbre et méprisé de mes confrères si j'y manque."

---

VU LE PRESIDENT OU JURY
VU LE DOYEN
VU ET PERMIS D'IMPRIMER
LE RECTEUR DE L'UNIVERSITE
DE DAKAR

---