ACADEMIE DE VERSAILLES
UNIVERSITE DE PARIS X-NANTERRE
AUOUNE
DIANE
.! CONSEIL -AFRIC,lUN ETM
POUR L'ENS;::' ~I
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POETld.iË~~~t~
LE MODELE
..
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DANS LA LITIERATURE FRANÇAISE--
DU XVIe SIECLE ET DU DEBUT DU
XVIIe SIECLE
(1550-1616)
THESE DE NOUVEAU DOCTORAT PRESENTEE
SOUS LA DIRECTION DE MESSIEURS LES PROFESSEURS
J . BAILBE DE L'UNIVERSITE DE PARIS IV-SORBONNE
ET CI. BLUM DE L'UNIVERSITE DE PARIS X-NANTERRE
,
NANTERRE. SEPTEMBRE 1989 .
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je sçay force grec et
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DE' cent millE' bons '-lIo·t::
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(1:.
LorsquE,
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~ivaudeau,les protes~ant3 afTit'ment aInsi
leur ap-
partenance a
la race ces poè~es
cela veut dlrE oeaucoup oe cno-
ses c:iëHIS
En
·::;.e
proclamant heri~lers
de
ùavld
. l i s ri
en demeurent pas mOIns oro-
fonaement
attaches
~
leur
sIècle.
LEur
admiratIon sans borne pour
Ronsard n a d égale oue
la VIolence qu
ils met~Ent En oeuvre afIn
de
oénoncer
1 entreprise de
th E-O t-· l S:,o t ion
poet lque
IS':;ue
de
J.·3.
tr·~a.dlticln de
la F·:téiadf2.Et.tclU"C
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CJ~mITIG
':.out"·ce
!=ot-'l'v i 1 ég i es
ci
i nsp 1 t' a. t i on
~
i l s
charmes du modele greco-latIn
les
vet·~s emmlelle~ des
anCler~s
F'oe Te·:=; \\; .:. 2) qc\\e
P C}Ll t-· t ·::'04.n 1.::
i l ':-:=·c1n 1:
LI_n _:'.i.ri llïlE.' ':=-
~~
C Cin Ci .=~ lTIrI21'~
.J eusse
iinite
le:;
'::;;12cies
piU.SvlE:U;:
OUI
confondolent nomme:; et D1EUX
Prudence
,
~aleur et
Magie.
MalS de ces merveilleux combats
La
table rle 5
accat~dait
oa~
Hvec
ma
théologIe
1
- ' . '
"
'_.,'
l • 1-·-:1 • a 2:
F;~ l '-,.-' a l...t d e a. Ll ., ~_Ë.~ r-· e ~~l b e ~~~~8 ~~~.!.9-L._,,-l:..~1.~-:t:~ Cl. 0 i .Q~o t;-=-LaC h t~j. -:5_:=
~-S_i df.J~ '1 ;:: 0 11: i t:;:;t~'S
'1
l S5'::I~'
,p.:3.
;::. ':i. 1. c:\\'ikH'" i el. t~·.esoofïC::~__§.\\..I.~ C -31 omn l e..:..~_._1 fi _~§_ 1':0 l ":Hi l·:JJ:.J.;.?__J2X~~"';''5...!_~!...tf~
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,ed.
Ct' l t 1 Due'
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t. 1. , P • ,.j.::'.
,~: • J- • iJ. Cl ê' 13C)lï1w au.o ~ ~~E'~_,l~~!.q ~. C0B.!.!!...~.§ nt:' d. t·· l ::;" 1 r:::. 5 {-;:, ~ [) . l ..~ '·1- '"

~.
un les c:.t·oi!~
a··.·euÇlles ct
la
beaute malS.
Dans
la
théorie de
leur
proDuction
littéraire
i l s n
en
aftlrmen~ pas mOIns que la beauté
1e LW d t-· 0 i t
à
l a d if';' é t-· e n c e
ma. 1':;
,
P ë'X' Li. n e
0 E' l' .. / et"· s 1 (] n
épi sté mCi l 0 <:;:ti -
que, Ils s
apPuient
sur
la
notion
a
élection
diVIne afin
de pro-
et de
la.
supét'J.ot',ité
littét··alt-'e.
~ssurément .1es poetes calvinistes offrent de singulières
1
caractéristiques et
ieurs oeuvres semblent
a
la
fOlS
deboroer
le
1
cadre de
la
tradition
ronsardienne et
ceiul
du oaroque
ce
qUI
1
\\
autol"ise a
pat"let·, de;'modèle poètique
protestant dans
la
11ttera-
tUt··s
ù"ançaise au X'v'Ie slecle et du début
GU
..<'-/112
'siècle
".BEze.
d
~ublgné,Du Bartas,Goulart et
tant
d
au~re5 ne sauraIent être oe
simoles dissidents de
la Pléiade
et
il
seraIt
sourd à
leurs
revendicatIons et
d
ignorer
leurs
déclarations en
pensant qu elles n
ont aucune
valeur
en
dehors
de
leur ~eule for-
muiation
theoriaue
Les d iscoLws
et
la pratIque Des protestants
conCout'(';'n t
<:?t
état! 1 i t' de
t f'·es
nE't tes
tend·='.rlces de y t·oupes. qu 1
l eut"
pet-met ten t
de detinlr
un dehors
de
l.~. POé'51E ou.
~oute la tradItIon
profane e~
de structurer un
cecans ou l
oeu~re
l . 'v'Cl i t"
{CI. d
Hub i 9 n e , l::-..E':3--.-l!:..SfL~,.9..u es
, j LlO €j.i'.!lË!:.I:i, t!._
éd.
Ct" i t 1 Cl ut?
P 31'
J .
8allbé
,Paris.1968~v. 1171,0.303 .Volr aU:3S1
A.de Rlvauoeau.
H'-;ï"=',lJ..."tt'ë'.g~.jle salnte.Ëd.ct'ltique Da,'
t:...Cs.met·on.!,,3l;2ne·...·e. 1'76'7,
,. l T:7~)-181 1. • pp. 111- 1. 1 ~.
!1
1

--,"::,-
littéraire est conçue comme une communIon
intIme avec
le divIn:
Ut'
tout
tel
oueJE:::UlS.
clu
tout
.j
ël.\\i
des'clné
Ce peu d
at-·t et
d
e:50t-'lt Due
le CIE'l
m a
clonné
A
lhonneur du grand
Dieu.
pour nUlct
et
jour escrlre
Des \\iet-·s que sans t-'oug i ,_.
1 a_v i et-'ye pu IS':5e
1 i t'e
\\ 1 i •
Il
faudrait
donc
interroger
le poète
retormé a
travers
le modele
poétique cohérent et consCIent que
fournIssent
Bèze
;j'HUc,lgne
Du Bartas e~
leurs coreligIonnaIres.
L'indice à
nous ouvert d
une
telle
que':5 t Ion est
constItue
l
ensemble
des déclarations et
des pratIquEs de nos auteurs
GUI
annoncent
un
nouvel
ordre de
la poésie.Le statut
veritable du po-
ète pt'otestant qui, issu de
la
tr'-adition
t··onSat'Olenne.pt--etena
tt'a-
cer un chemIn
tout neuf
vers Des formes
littéraIres
InédItes
est
donc à
détermIner.L'examen De cette question
imoose
l
etude
;jes
cons l ,jet-'a tIans
théot-l ques SUt-·
1 esque 11es5,-=,'
-t'onde une oeuvt-'e p '-0-
testante et des éléments qUl
entren~ en
ligne ae compte
dan-:;
la
perspectIve d
écrIture d
une oeuvre calVlniste.La part
de
1 Ideo-
looie
t~éfOt~mée dans les oeLlVt~eS de nos poetes et
les
réalisatiGns
OU modèle poétique car rapoort
aux promesses et
aux dIscours
oue
les
pt'~Dtestants tlenner~t sut'~ la poésie corls~i·tLlent également
des
nls-te.
1 . G. d (~ .s. [1'-\\ 8.::;.. r-' '(: a s ~ La :::'ep ln·:::.. 1. n (~
"!
L~ S"::'c C:~,!l..(L...A-f=..0:d:.L~
"!
,·::,-:cj.
.= t-· 1 t i CJ U.t"0 P Ci. !".
1 • B F~ Ile n C? e t'
,F' d. t-· l s. 1 .~. 8 1 , t. l ~.. .
~ / -<: ,:' . p . .::;: 8 •

Ces questions
ne sont
pas nouvelles. Elles ont
été posees
et
quels cette contribution
à
la
culture
irançaise doit
beaucoup. Les
travaux
de ces erudits sont
remarquabies et
desormalS ClasSIqUes.
j'-1a l 9 t--é
une pet'spect i --./e
qui
consIdère
l
oeuvre du poete
;:;r··CJtes·····
tant
comme étant d
abot'd
un
acte de
TD1.
J.flnea_u.:::
i:"inËl.lOt-f2 nOl~f-C-::-
de
la poésie
t-·e-rol·-mée el;
aboutIt
ci
de-=
cone l Ll-=:· l Cin S,
remarquables quant à
la spiritualite calvlnls~e.A travers oes ar-
ticles d
une rare densite.~. -M. SchmIdt
(4J
CI
flnemen~
rBvele
cou-
tes
les complexi~é5 relatives CI
la situation existentIelle ou DO-
éte calvIniste.Üuant à
A.Baiene
,dans
le cadre oe son
des modèles de
la poéSIe baroque. il
a
consacre des pages admIra-
bles à
la ooetlque protes~ante .5).
1 • ~t("ld.§?·5::-'-W
le
X'v' 1 e
.:;:, i è ..- i.e. ~ F-'cu- i:;;. 1'-76~7 ~ pD. 5::,- '7'.:.:.
2. h-.È_ F'OË--5U? des pt-otest-3ni::s _..9,~~_i9,nCiu;;:,: h-ans:::.~_:;;e_. Du qo?mi,Yt"_ s..:!X)oq~
na t i. ana 1
a
1 a
p t'OC 1. 3ma t 1 on
_g_~ l..._ Ed i t: de Its-n t es .-Jr}..:.~'7-:.1558 .'
• F' a ..-
t-' i s. 1 '7' i l .
.:::: • L 3
Na i 5 ? an c e
d LI. bat: 0 q L~~J~~E~!.s..~_~_s ~..E:.:;;...§:~ I e
e \\;
l..D!....a Ci ~__g_e
1 a
i: l EJJ:...~Q§
~_a
J_ean
de
la C.}~pped~:?, Tou. l ou. '::; e
,1'::;:'7,~.
y.. In
ÜO~Çlt. ,,·./oit""~'Cal\\;"inl·5ill(3 e'c pOE':=.li:?
au. .:",\\.'le
":=;iE:clE'
en
F~··_3.ï-icel!.
pp.55-b5;"
Les Poètes
e"-,,j./iIi15te;::;
/t'anC:El13
;j::::3
CWlyll-12':::;
à
la.
vocation de
1 EdIt de NantES
pp. 67-'7f: et:
"l::Ju.elqLlË's
a.::.ç)e l.::1.:;;:;
,:Je
pp. 7'~'-C;:';,:,.
5. li') 00.
clt.~pp.19;-2.31.

.... ..:~.; ....
Ces analysEs 50nt a
une clarté.d une ptecision et dune
pet't i nence
tellE'5
quo
ellE::;
une étape obligee POUt
"Coute
SLW
la
productIon poétioue des protestants
cj u
XVIe siècle et du debut du XVIie siecle.
Mais notre contribution ne se place ni
dans
la
tradition crItique
qui
exclusivement
le poète protestant en
fonctIon
CIe
Toi,nl
dans celle qui
consldèt-f?
.la. poésie f'eï'Ot-'mee comme un
..Ia.ion
dans
la naissance du baroque français.Elle VIse e5sentiel1ement a
isoler une poétIque OUI
est celle dune sOlrltruallte
auquE:' l
se refèrent constamment nos ooète5
Les prInCipes qui
50nt à
base d
une
telle oosltion
Imoosent
la néces5ite de suspendre,pour
un
instant seulement
.la
lecture polltlco-théologloue de
la
111:.-
térature oe
la Réforme,o
I~norer momen~anément la théoloGIe
afin
de replacer
le protestant Clans un espace ou
il
n est pa5
le
;::.eu1
d
se t-e t t'ou\\'e t-·
ie terraIn de
la poésie du
~Vle sIècle qUI
CDïl:::;-
tl~ue le milIeu de
la naI5sance
.oe
l
enraCInement et du develop-
men c di. t
Il
s
agIt d
etuoler
les
Tondements et
les conS2C1uences
de ce qUI
se s"Cructure ou se des~ructurE.se faIt
ou se détal~,
~e
p t-·ononce
, 5
annonce
un
comme
POE.-:::l'::;'
-
.1.
t:;"
a. i: l' I t-·me
~fin
de
rester fidèle d
cette oerspecti~e ,nous a~ons.aan5

essaye de cenlET'
la poslt.i.on du poete r"·é-rC:W>T\\f? <~
üLl
DC)Ë'1.:.1 cue
.
.
/.. '..' l i2
tenance a
1
Institution
littéraire malS aussI
1
ne spécificite qui
permet a
la poétiquE
réformee
affit~matlor1S essentielles.En somme
~rl0US avor1S
tenté
de
t'~EconS~l-
cheminement et
les Etapes
fondamentales de
la
tlon
théorique au modele poetique pro~estant.
Une fois ces positions théorloues bien marQuées
1 l
a
iaIlu
se
pencher sur
le passage de
1 élaboration
théorloue a
la reallsatl-
on oratiauE sous 12 Torme d une confrontation encre
un
d l S·C OLt ~-.:;
sut-·
la
poésie et un discout',,:; poétiqUE-
SUt'
la.
pt-'esenCi:?
théologiE:
mooèle
on dune
d eu ;':: i eme
partie
intltuiée
l
échec
relatii
ou
(field Eo:" le
p r'otes. tan t
son modèle poétIquE
.L
e-
Ci,EC
t-·f;' l "-<.1':: 1 f
[lU
mDdè12
1 n Té! -. l e· U r-'
.
.
oes textes orotestants cl contribue
fortement
a
l
l.~.;~ l l
d'j PCiET lqu.e
ou
2.
sa
ITlétë\\(IÏDt"·j:1 r,CJ·:='2
i.:?n
ci l =.CCJU,o·'5
pe.rtipn lË·t31I o··e:=.
C)Ll

dans
lesouels
la poeSIe cesse de
Jouer avec
les mots pour
des mots d ot~ot~e.C est a ce nlveaLl que r10US t~ETI~ouvon5 la théolo-
gie
,momentanement suspendue,qul
exerce une
influence sauvent
né-
faste
les oeuvres de nos
poé~es.Peut-ètre conSClen~ oe
dérives,le modèle
,vers
1581.deplole un
nou~el esoace:celui de la
med 1 t Et. t lon
en
p t-·ose
Quatre slècles nous separent
des Doè~es C21Vlnlstes malS
leuTs
tE';': tes
conionous en
un
seul
témolgnage,parleton~ abonoam-
ment
pour eux.En parcourant
la poesle protestan~e
ou E'lle soie;
amoureuse,satiriaue
.polémlque ou
rellgIeuse,
nous avons essaye
par
1
IntermedIaIre oe nomoreuses cltatlons
,de
lalsser
la
p.;:'.t-·o-
le, a Li tan t
q Li E' P Ü S3 1 b l b.?
,,-3. U .:,
p r' l n c i p <'\\ U >:
l ri 1,; e t" e ss e:::; .
Seu.le
lê·,
pOEsie
dramat1que qui
a
déJà
benéflc1E de
l
.3.ttEnt1on
1.Parmi
les mu.ltlples etudEs,on
DeLit
c1ter:
G. Coh E:?ri
.
E tuoes _Q.._fl.!.:=' T;O 1 t"'i::?
d..'::!...-_t:li§:~_t t-'~--:~!J_-E~~~~i!."::.§:
#~'~L.:.::!O'·' ~I~~
~ t
à
1-.9. h:e'rL::< 1S:5an c e ,
~~ a t- 1s I ' : ; : 50
Elli.
F~' ''''. Ci uc 1:
--.h_~::.-J_L_"';C'§:(] i §
t r-·a.nCEtl.É5? aL;. 1; \\,J l e s 1 ~"-l t:=.
\\. l ~':;~·~l)-···l.~I....j(.!,1 , f= ,:=a.r'l·:=; '!
18;:~~.~;
i::. ~·CJ;-··= ..... 1.::1"!" La
ft-'aoédlE
·;~t-3.nCal=.t=· ae
JCJoelle
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c..;~t"-nE:IIIE,__;.. 1:j~.5--1t:'~·~l--
Le
tl-lèrne
I.J e
la '.'en c~ eCi.r.!..ç_~ ,f Ci. t- l :;, 1 ':';'0'::: ; G. D. J Dn ~:: e t' ,h§'_ FJ-·,:::._c_?-,:,:5 t ~.fE.J:..s '-ii~: ~S~ 1.2
the à t r'" ~~j e -.!_"~ E _.-r...r..@:.!lç~a i SE ê~_t.:l.__.:~~;;.·; l ~.
§:l_~..:-ç ll~~ '! 13 t~ c! n l n 9 e r', •
.l '7' :;~:'
F •
t:.. '.:Jhlt~t", "LE'
Ût-.9.me
,·'e.iiYleU;; da.fuls
Eqlls.E' pl··ot:e,::i~d.n·i~E',in :'::'uis?e
Con t ei!!Qo t'd.l r!i~=:'u 1 :;:·5e hüliia.ncl~ ,S(:~, t" i ES. Gen èVE', 1~7"; 1
F. f:..eeq S T.T.3.,
. Ab t- a. t-I cl in Sa l ,- i f 1 an L_(] e
Til e Co d CI.t~:g_. a ~ ~"';Ê..__§..:;" __ ~..§:__l.t~:..;:;.:.~.ç.L.X: ._; a. ~..::..Ü:,-:" :5 H~.
_~.§_!_.~~~~~_~ ....._l.~l_è c, "' L ·2, t1 a v e ,1 '~":2E;
I~ • L_ a. ri '5 Ci ri 'l ~.?.i;i~~:._:L.§~i.~f~_._.fL.._"::l_~~J..§:_...J~ l =- r· C' l ". E.'.
._~-l2...-I!::.~~_ÇLl E:' t t-·an ,-' ~~1..! 3(2
'=..
If
F .:.:t~. J. :; Il 1 .:;: ~:l.~.l E' t
F-;. L.eb I?ÇJ LlE
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If
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U~~~.L4 ...:.:.)_~~;: :::::L, f=' a.:- l :=, 1 :;' .::::;' : ~a. .Jj:...?--
_.9..2 d 1 ~_._..:t.J..:.~:' C d 1S~ d e__.1d
h: e..!:!3. l S .2..:,,:n.~;§...' F::, ru;:. 2 l l (0' s, 1 '7' LI .:,
;".5:..J:_!=~f](:: :5= LI. t-· l e
.__th e ,i t X:~__.:t...r.~.2.!:1 C d. i :;:,~.h t'1 Ci \\i;:::' n
ACl ~...:..hE? n3 1~§.?_5U'l':;'~._,-J2.~. t':ç'Q'-::'\\"'~_, i~' d j. i 5, 1 7 7:'
e t
T. Le
H 1 t- • l,;:..E' S-- D ,-. a i))§'_~_.!;I...i.Ql....!.9.!::-l§ S _d.~:~..._l..~d.L_._~.J_';;.::.S::~:L~_.!;"t.(::I:t::'.i:':...§.-9_iL.i._~r:~::.
i~ LI e _, ;j f:?__...2J \\::_!..§?_~t_..Q.f2 ~:.I:::.?,-~.Ll..'-;?t:...1. ..g.0_ • ,:; t.. e no Ci le. :[ S .i: "+ •

t.~n
2\\/Ë'n E:iinen t;
DDEI.:: lque
ffiË2 qu
à
pat~~lt~ de
la orlse
0
at~mes ae COf)oé
fil 3. 1':;:
Il
serait
injuste d
Ignorer
les Evénemen~s anterIEurs.Et,
oour ne
consIdérer que les oates essentlelles.on remarouera que 1
of f en .-.
sive Des Réformés en France avait aboutI
a
1 ~tialre ces Placards
glon Cbrestlenne de Lalvln en
1541.au premier S\\node national
DES
Eglise de France en
1559.a la ConJuratIon d AmoolEe en 1560 et
a
l
échec
du Colloque oe
i~·OlSSY en
15~Jl
pJ.ece
dans
laquelle 8~ze
PC]t~·tance.C2tte eCLldf';'"=. -3.r-·t·'Ë'tE: Ë'n
Ib.lc."ët.uj:CJLlr"··
eJE:·=
a.nrJE't.:":::"
de
l"::\\
DU."-
que
r··f?CU.-

_.,c .~.
tlon et
1 évolution
du
modeie
UU 1
Tonde
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in C.i c1 e
Ij
en 9 eri a t~·ernE.~n t
lj . LI. n
te;; t 2
0 0 (::::, t: 1 qUE:'
P t' 0 tes tan t . f.:: t. 1 l
d_ r' t-- i -,-' e
que
1 f? C n Ci ij e
l "-'1
v Ü 1 ;:
des calvinistes du
XVIe siècle et du début
lp~ siècles cour étenore
ie ~emps oe sa
\\. i 0 r-· .::;;. t 1 on
et
Tai t'2
ct 1 n-Sl
tout procne.Oe cette oroximité
de
·'./c,i;~
loi li t.::::t 1 r·it:::'~·
issues dune aventure poetique et spirItuelle
.. le
\\
teUt'
moder-one peu t
t i t'e t--
. ,
LI. n
D 1 dIS 1 t-·
d u t 2 ;, te
,_ J ! .
[
petence
desquels nous rendons
ici
nomm"-'lge
:
1
'-' .
C... 1..
E~ l L\\ rlÏ Ci U. l
f l t
E' 'C
'f u. t:
1: () u. t:
~) C) Lt r
fi CI U. :; .. Ci u.
i i. =:'
t 1-' 0 U...... E.:" r'i t
en
C Ë'
J. 11::;:' U.


.. :. <.1 ....
1.
UNE POESIE DE FILIArIO~
OANS L~ lR~011ION
DE L~ PlEI~0E
El
DU SlECL~
I l
seraIt
t~cheux et nasaroeu~ d 3~ancer oue les orotestant~
~ affIrment en prdnant une rUD~ure sys~ematlque avec leurs préoé-
ceSSE'UI'S
ou.
en
d Ë'C~ l ël. t"··",n t
la
rUine
totale de
la ooeSlE telle que
conçue par
lEurs OEvanClers
~l).
Hu
CDn t ,···a.ll·'2
Ë'n
profondement oans
le sillon d
une pratIqUe poetique Olen EtablIE.
posItIons.
,j
abot-o une
contrlou~lon ~
la
iittérature françaIse
telle que deflnlE
dans ses
pat-
le
a.mb i ~ 1 EU;';
d e I a
F' l é i a,j E
A l ri SI
.:::le
Id.
Pléiaae à
la POESIE orotestante
~
instaure une l'ela~lon OUI
en tenant
compte des e~lgences du sleele e~ de
l'Art
L
ir·j··,":lu.ence
l e·s DEUVt-'E'S
protestantes ou
la contInuité ae
au t ,-·es:·
se
5 1 g n ale
pat·
un CEt- tal n
ilOiftO t-e
di~
1 ieu::.
communs
~
de pOSItIons et de propOSitIons qu
il
est neCeSSë\\lre ae
bIen
marquer en
Insistant
sur
125 prIncIpales.
1.M.Rajmond parle de
TIll "'''. t l on
.j i ,·'e.= t e l !
dan:5
Rnn'5at~'d '::;i li"'
l ~4. DOËS 1 e
f'·-·a.!J..Ç2~ "5e--U_~.5(.1-:: 1:-:.85 .J_.&I Gene···./E·~ 1 :j6:j., p . .2;0·.~.l"
:.:::. J • [.tu
be Il a:,'
• Q§'..t t en c 0=:< Pt
Il 1 us t t-.:::~t i_Q.!J__ (Je
1"'
.!-3r·ioue _Ex ane Ct,,5~
ed.
critique DaI'
H.
Cnamard
.PariS
.1961.

,-. .1. .~ .
A.LE PROGRAMME LINGUISflQUE
Le programme
Ilngulstiaue que oefendent
les protestan~5 n a
rien de nouveau car
Il
poursuIt
la tradItIon continue d
un mouv&-
.1.
C,,"ODn"
nance de VillIers Cotteret
Le poète protestar1t
s
inscrit en droite
lIgne du
slee.ie et
·je
l. ,3.
Pléiade
lorsqu
11
emploi
5jstematlque
ou
latin pr6né par
numanlstes nec-latins de la Renaissance.
DAubigne ne tera que sUivre
les ensEIQnemenrs de Ronsard
li}
e t
de
ÜL~ Be 11 ct -,'!.'
t,.::: }
lor-··squ.
mo ts f t-a.nça.1 S·
lisation de la poesie
le protestant.
dans
la méme perspective
e·;:.t
de
une
poeSIe en
langue francaise
.Rlvauoeau développera
préference
natIonale
en
1ë, P la.:: an t=:;OLl S,
le
signe de 1 aUdace
que ronsardien
\\ 6 1 .
l • C)~l.:li:.r'e·5" eo.
Ct'" 1 't 10Lt l::'?
1:)<3.1""'-
F .. L·3.U.nlCln l €:::.' "-'. l . S l l lE l,Ho
e t:
i:~:. Leb E'Y Lle ,
ParIS
.t.XVI,op.348 et 55.
=:.. De f -j'en CE ••• , éd. Cl 1:: •• pp. i T/ - 1 4~, •
.~;. HV 1 S
r~u.;< Lee tf2Ut-S 0<25
TJ:::..~.!_9..t,.~E.~:.2i.]. c: 1 t. , :=.p ._. <' "-~:~3.
4. pe ft en c ~_~. , éd.
C 1 1; • • pp. 1 1 -·du •
.5.~~t,-'e Ci .jpannE' de f.~.!..:J;<, j.:.!LHman--.))-·.;.qèglE ..Ê_al_I}.t::~,eo"G·ltlque pat'
K.
Cameron.Gene~e ,19b9,~.
~3-98.p.~1
.:::>.h:.
Lebègue,QP~cLt .• pp.~.>:'·"i et S=".

Le
~··espec t
·5acl·-·é que
les humarilst,es neo-iatln:::
\\/OLI.·;:<.lenl: '::'.U
et au
latIn est
50umis a
une profanatIon
par
le poète
o j" Co c: (::':=. t a.n t
gieuses
langues de
1
AntIquite
.Une fois
ce
r',,;;, p POt' r;
Cl e
tlon
Instauré, le poète aura pour mISSIon
d
assurer
1 epanoi..,\\ l:::·se-
ment
1 a.
':;p 1 endeLw
e~
la sauvegarde De cette
instrument de beaute.
Au
/")1e
siE?clf:?
.
clans
le ·/ë).5te mou··.·eITlent
de
SU~··3a.ut poux
j.a.
motIon
du
françaIs
dont
ies orIgInes
iOlnc:alnes ont
été
l~diDuees
ce ceux
qUI
ne
tont
que developper
.....
Cl i~.n5
le
~
.' - " \\ . -
-~
yo.~
'-,:;:.-
théorIque
Inaugure par
leurs devanCIers
~31.d aut;res
ieront;
preu-
ve d audace,
d
orIgInalIte et de génie.
far
1
lnterèt OU
elle:::.
offrent
.par
les ambItIons qUI
les nourrIssent
et par les eSOOlrs
dont elles sont
porteuses
,certaInes de ces demarches
merltent
de
retenIr
1 attentIon .
.1 •. 1 tJiï e
Üé of en s e
III an U.':;C t-· 1 t~?
d l::~
l a
l.~.no L~e
"r f' ·3,n i;: 31 '5 t::-~ l, " w!J_l.w-.ê~j._~_Ei" •
t.fAVII~1965,D.jl~.
",:. ')01 r'
Ch. brun 0 T; • !:~ i':; 1;.0 !..r-·e
d '@... 1 <:l __~i:':!l9!:-re _-.E.!:=..~n C "". 1_:3 e...:.J~:.. l l , S~J._:: l ~m§._.
i~i c 1 ~
,F' a t' 1 ',;
, l '':;; \\~J 1 , po. .:;:' .::;:
f.? t : ; 5· •
.::;:. Far"
e >: emp le rl. E= tien ne, Q!~..l a f::-!:"!~J;.'c"? i.J:i~.Q..c '2 _ ,"] u .. 1 an Cl de! e J::J:::_~.I'" ç:,.ÇJ 'f:;
____~_~~
1 a
su l tt~ de J. Du i{e il ct'l, Ue:r...:!~iLC::..~~~. i , è.j. C ;'-1 tique par
L. t"IU1TI-
bert
,Paris. 1930.pp. 1~1-589.
4.5.1.
(Genevel, 1590 et
1623.
5.Genève,1596 et
1623.

·... 1:::;:-
suite de labouret des ~ccoro3,en~reprennent-ilsun énorme ttavail
tecnnlque contribuant ainsi
~ . . . }~
'avanc2inen'c (jes 5tudleu~·~ de
ia F'oes12
et(Dat·~ occa-
sion)
de
ceux qUI
voudront bIen parler
trançovs
(1.
De
la m~me manIère ,Jacques de
la
Taille
inscrl~ son propos
Oë:\\ns
1:~II.J.an t
ë:;,
ceu:-:
qu.:'
iTi
.",.1. J eyUeli 1;; qUE:~ peE.' t t'e [j·9.1·-' 1. "::'f' ·/U 1C.IEi, 1 ,",:?
n est pas pt~Opi"'2 r'~l caoabie a
t~ec:eVOlt·
oes r)o(I)b~~e5 et
des; pled':3~
JE'
ieu.r'
t"'I-=:;SOCi liOt-'2\\/
r..c:.OfÏii'CiE'
a
dE'·::;.-.iêl•
-i.::'-i.l t
.LE:~­
,
poetE? Anç.~e\\/lî1 }qU.E· C'
.:23"(,
·=·Cjl.~tlE'-
CiE::'
Ct'·CJlt'··e
qLte
c.ie
t.el:I.E'~:;
cnos€~s
ü~"'IoCt-":'dË'nt
de
.la.
na.'ti_lt"'E:
(je::;
i.~.r·19u.e·s p lU.~.tci-=.t ç~LtE'
t
de
la dilIgence et du
labeur oe ceux qUI
~ Y veulent
1
emp 1 eyet'
(:2)
,
î!
En
= inspirant des reQies de ~ accentuation latine
des
1
!
propositIons concrètes sur
le procleme de
la quantité
t
1
du
ft'ançaIS.
1
f!
Dans cette part préponderan~e que prennen~ les protestants
1
i
dans
la bataille pour
l a
promo~lon du
trancal5
!i1
merltent
une place
e ;.: C ep 1~ 1 on fi ~I 1 1. e
t-=" :.•~
. . ._1 1
PUollë:\\fit
respectIvement
de
i~iS5
<41
deux ouvrages oui
feront
date
Cle:::,
eT for··ts
leJLtables OOL{t~ aotet~ J.B tr~ancalS d un
5"iSteme
thèologlque ou philosophIque.
l.U.dE!
lo:~ rwue ,op.cit. ,t:l.~f~_ç::..§'.il"P.
2~..4\\;i·:5_t"tU Lecteur' HI L:'~ r·1at::'U:._f::L~~e o~_---'!:..~_!.Le ._g..§'_§__~~_E'-·~ ~L~:...r.::E:~·~i~::::
~oys,
,"omme _e~_§t'ei;" e~l_._LEi.!~.!.!l'r:'ëU'''is, 15'/4,
n. p .
.~;.re}:·te De
I.a. pt'eïfile'-'e edltlDr-,
Tt-ar·I';:.3.ise i.. 154J.),
,'E?lmptliïlC'
:::ous
"' ....
L e t
di,-ection de A.Le'f'-anc:.
H.Lllatelaln et J.F'annl€-?I-.Fa.l-15,1':;C·11.
4.Ed.
critique par M.0assonvllle,Genève ,1964.
f
t
1

'-14-·
Le
t-·b 1e
de CalvIn dans
la
formation
de
la orose classIque n
es~
plus a
démontrer ~~
.d
un
accora
unanIme, la crItIque
i.E
conS·l-··
aère Desormais comme
i
un
des
plus grands
ecrivains
ae
la
13nque
fr3nçalse(11.Quant
d
Ramus
il
rêallse
le
programme qu
a 1- tiC U 1. aIt
déJ~ Du Bellay 12l.0utre son Impor~ance dans Olen d autres domal-
aS31ses
theorlques
Tournles
par
Du
8el1av
et
ses credecEsseurs
ce qui
expliqueraIt
peut-être
(J·':!.n::
i
élaboratIon de cette oeuvre
\\3!.Pour
Du
Bel1av comme pour
les protestants Evoques.
la
traduction
ne
s u f f i t
plus a
assurer
a
la
langue
françaIse
tout
son
rayonnemen~ :11
faut
donc
oser s
a-
vancer et
ouvrIr des
VOles nouvelles et
rIches
de
fUTur.
Il
faut
souligner que ce mouvement
d
émancipatIon
fut
un
heut-'eu;,
lIeu de
rencontre.
La perspectIve
ramlste
qUl
VIsait
der,- i E?t'e
\\iulgalt'e
la
dlS.pa.t-·itlCJri
ijE::l
.ta.
::.cOi.9.StlClLtB
et
GE.'
-
son 'suppot-t
1 an C.! ·3. 9 1 et·,
\\/
t t-·ouve
u.n
eSDa,c e
p ,-. 1 \\i 1 1 E?CJ i e
.l c:\\
.
-
[Je
"
même manière.la double
tentative de
vulq3rlsatlon et de oopularl-
l.'·/Olt"·
pd. l"
e;·:emple L.l'Jencellu·s. "Le
c:.:l,2:\\·5·:;l.ci:;me de La.lvl[",·.
ln
t1 1_\\f[I':;.nlsme
P t
Rpnal·::;5ë\\r_!i~~.·),1(;':::.8~pp. .2.:::1·";>+b t~.LeT(·3n;.:.ÇaL:L~D
__...§:.:~L~ e l ogu.ence f t'anca i SE, Fat' i =:;. 1 '::;.~;4 e t ~:. -i·-'I. Sa/Dus. ~Jug5.§..
""__
l i t t et..·a ir' e·::; '5LW
1 es
ec t- 1 \\.' ~ 1 n 5
ft- ·s.n c a i s_-9_~ 1"::, ~:è1.9 (·;ï12. ~~j;.Jrt~e a.r- 1. S ~
18t:d.• t.ll.op.l>b E·t
5:; •
.l. • Pe f l' e n c e . . . , e d • C 1 t . , pp. b 1 _. Ci 2: ;, =:; l I a . F' Il 1 los cm hie. ::; e Iii e e
p a t-
ArIstote et
Platon
au
f e r t I l e
champ
Attique,estolt
t"'eplant€?e
en
nostl-e plaIne
tt"a.nç:OY:;E,c:e
Il':;?
Set-aIt
la
JeTET
entre
les
ronces et
esplnes ou ellE
oeVlns~ sterlle
:malS
ce serolt
la
faIre de
lointainE.
prochaIne
. e t d
E5tran-
get"·e:"clt.:=\\dil,e (jE,' nostt'e
t"epuo1iqUE""
::::.. '/ou-
t·l.Ü·3.sson··.·llle
"La
Collc:.~bOt".::.tlon df2
Id. F'lélël.O,:;? <:.
la.
Ltla.0~c·t.!~ÇJLlE de !~>iE'rR·t-·e de
1.:3. fiaITlée··., l:...r_··.L~ t:-;. i-i.~fi._._.~ t. ,\\;~.I..:
.. .i.·-;'6.~,
,

dE
Ico.
paxDle
t'eten t i S5emen t
que
l
on
l' 2 t· in E"! r'
d .:.'1 n s I e S
Dr' iJ t-· e'3
r' i:"::;.I. i Çj ]. eu;;
.
1
,

.1• •:
b.L
INfERTEXTUALIfE MYTHOLOGIOUE
BIble des numanistes. la rn.tholegie e5~
Hin':;i, le pc.ete de
la PléiadE' t-e··,endique-t-il
le dt'oit
au mensonge
et a
la fable poétique
,représentatIon sur un mooe allegorlque de
l a
Jérité des orlglnes.L alléget'le,Essentiellemen~ explicative et
est Eiflployee pOUl"
ceu:.; ciui
n(~ 5·;:'''·E'nt
a t -c t::.' 1 n d 1- E
1
Idee sans le secours os
l
ImaQ2(~J.Gne
tadltlOït
lIttéraIre pro-
fane dont Ronsard est
I h e r i t i e r attrIbue a cette stratégIe de
la
aUl
ut].l i:e
lalléqorlE comme
l ns T· j--'u.(Ï1en t
tactiqu.e
les
cette traditIon
qUI
ne
~Olt pas a
Incompa~lbllite entre Révelatl-
(4 )
permet
à
~onsard
cl·=.~n·=.
l
\\-j·/lTir"jf.;
Ct'In25 tIen
(5.'
t-·.::..... pD 1"De n eiliErï t:=;
l . La 8 i b l e
<J '_lI
es 1,;
1 a.
Sa. i n t E_ E5 c r ~.JLt UJ::i"l.d:':J::!__l-~L~JJ..§:__5gn t
.f; 0 n t..§.!:!..!::':§
__ ], e _~~j. e :LL.J:.E= l a iTl e fj t
e t --Le -lJ!di::-.~.:::':g,i',~~__ l' e='':'':\\L~!!\\e ÏI 'L..J::.!.:.2D..=?__ug_~L El:!
__ i: '···an.f Cl\\i..§~~. i\\~EU. f ch a:;:; tel • .i. ~i.::'~:j • "!Cil t"
13. bDuq (::!ni"l Elin •. , L.
J n "( l Llen c "'-~
lin 9 Li. i s t i q LI e
ci e
13 Ré t 0 t';TI t==' • _!_~l._.!:.-::_E' _..t:_t::~!.r~f_§ l~_J:!.:2_Q.§'..!..I:!..~, 1;. l l l , 1 '7'.::;;5 •
D.'H:::.
':::. ~~gup LI t'e5 _Q.!.? p t"'ec;se, in Lieu··.· t· es Como l §U~f:i.:? F3.r" J. S. t" l, l ~7'5U, P •.~,,=,1 •
::C:. 'l [} l t'" f='. deR 0 Il S a t" d
• 0 e Li. '...,... t' e §., e d • C l t . • t. :; l '.1 , P . 't .
4·.Lbi,,9...,_,t.'v'lII,p.69 et
t.i.I').p.b.
5.Ibid.,t.VIII,pp.207-223.

travaux du neros mythIqUe et
i
.
.1.
...
AInsi, la mythologie,~35te ensemble de sIgnes ,est recuperée
C3r
les sIgnes
Mals une rapide
lecture dES poetEs protestan~s revËlE qu lis
u.nl?2
tE'liE:'
L! t.. ]. l } -
Même 51
cE~te reactlon qUI
manIfeste
de
1
8Xpt"Ession mythologlouE n Est
pas
chée,maximaliste et
leur systematisme radIcal.
Leur communautè d
intention est perceptible a
travers
la
leut·· a.ttltu.de
Ct-l tiqUe qUI 8::;t d a.bot-d une nett('::'
damnation ce Ronsard et de ses émulES:
I l
sçait bIen dignement escrlre des sornettes
Des tables,des chansons. des saies amourettes
(4)
:l • 'V' 0 I t·
l",. -
F<.
j un g.
HE' " 1- U 1g .....Çj..i:.r'~.,_l a _~~ t t €..!2È:-.t!,,' t· IO?_ t t" i:'\\ n c: a 15§:..Si-i=~.
._ du. .L'y" 1 e=. i èc 1 e. ~.~LHet-·cL!l.E· c9J=.U' t.Q.!.~_:':<
l_He!,~~::;..u l e _.9 3L.:;:,:::jUE.
Geneve,1966,pp.l1J-123.
2.Cie_uvt"··e·= r~Dmot§b;~s. tt-alj.
rt"··an,:::al·5e.F'at-I·5, 1'7'D7.p. /4.
:S:. 'v'o i t' 1.3. Deme t"50n • La ,r·'l'y 1;l-Ig) qC:J I t"? cl as': 1 9 ut? dan::;_..l.._.9,€2d:::XE:::..-.L:~L~...9J.}E' _
_ de__L~"FléIad~~.t:Jen'~'/e, 1'7/;;;:. pp. 21? et s::;;. e~ pp. Lj82--512 •
..;.J.• A. de
F: i \\; aud eau.• f.:ei!!qn s t; ~~'an~;'~_,,:~_a _1 a._F:o·.. '"l'~ L!.!2-_èd • ci t .• 1:;. i • p. 1UCi.

,
1
.... l ,.'" _..
Cette
é ta. t:
_
._
•._ _ . •_.
1;
'-:-1 .::;l. l,' <::: :=.
est d'une essence paienne qUI
corromp~ la
Jeunesse
.,
sat-·d
po~-·te
1.
entIère
responsabllt~"Dès iD:':::'., lE'::· dC1 IÇ,!t5
teurs 5e pointent
vers
iui:
Tu 35
taIt
,je::. Es.ct-·its .::..
ia
mode p'::".:,Eri i 'é0.
E t
SLl i '....:..3. fi t
p.:=t "=:;.
.::..
p .':'-4. -:::~.
J. d.
i: ..=tLt 5 t u.rn€::'
dr'j C .1. ;·:·?n n Ë'
l)'?-:;
pt~·CJi·':'1ne=. 2U.tr-if~U.!····5. Il ~:{5
Tc3.1 t
(ni 11e
d l ::·C CiU.I'-· 3
LJI..J.l
t i r-'E,n t:
la.
.) eLlnE-)-:5=:·E
:3.U.>~
./ i l d. i nE!'=:.
,::\\IT\\C;U.r-"~:~
(~~:.).
tants denonceron~ en
lUI:
Le Poète chrestien changé en
Idola~re
Et plus voluptueux
que
le payen
folastre
Profanes ses escrlptz,renversant du
luth
saint
L usage qui
ne doit
serVlr qu au DIEU tre5sain~ (5)
L e;<posË' de ces
"t.::,·:::; de
t3tJIes
POË'tlClue'= E'"t
c'.iIIDu.r-·eU·5E'::," '·.D!
et ,je:;
"h i·::; toi t"S'5 mE.'" son D(,,'r-·2S.·' ". ,.
pa. t",
C 1:2":=. Il (J(jC '.::eLt t"' S
(: !:)U.·::;
i" 8. r"c ]. 5·
rnen .-
une attitude que
recommandait
oéJa Flacon Gans
la Réoublique
-,
l n
I::?Cj .. C~ l t ..
...
.. '.,"'
1 ;>~. "
2 • f:" .. d . Pi U. ta i ';1 n é If Pi \\/ l '::. i~ u. ~ ~=..:;: c t .~~.!.~~2 d ~:...~_..~IJ.~~:~.~~_g_.~-=~.~~~' ..~~.. ~ i? (J
~.:::
Il
C i t . ~ P Il
. : :. . .
~3 .. F:e '::. p 0 n '=. ~ ~. u. >~ .;h..C!..Jtt~u:."' e ~iL_.l:-_ëi._...f.: Cj 1 ~Œ.~..~~:;i...~:.§,.!......:'-!.._., e cJ .. c_ l t. , t . l ~ J=~ .. 8::;. L
4" FI" Cr1 t-'es t l er'l , (12.01 Dg 1 e
d :_I.n D.DfïilTie C.C!J.::.g_~_t 1 er~!...:J.._LQ.._J::..~ ... F'o l§!!!.! o!:::!,.~~..
_"_"_~_, ed" c i t" ~ t" Il, p" 47;.
5" Fa li nO;j i e
Ij,~ F i EtTei:h.0_B9.FI=.:}:..t":'9..~__II!. ~_~_~gJE."I!l.L9.u~__~~., ed c: l t" ,
t. 1. , p" 25"
.=:, " F ]. " Ch t'" est i e r1 , B.f.! 0 1 00 le" __~_L~. n
E.' Cl" C l ~; " t " l l , p " :1· b 6 "
:;' "La !Je fense
au;<
in:j 1 \\ t-;=',,,; .L.lL:I..__,=-_~CJ i ,?ii1 i q \\..I.E.~~ e,j " Cl t:, t. Il , P "·j·,:·1·6"
8"}big~_
'i" La Po 1 ém !..9.!:l.e "_"_" , éd" Cl t. . t. 1. pp" Il..2 ,:;:, t
1 '7'.::;;"

····1 d····
cèle-mêle cette orIentaTIon crl~lque
a ~ubigne.Du Bartas
cbtolent Babinot,ChreS~len,Rlvauaeauet
la conaamna~ion de la
my thü.1. D,~ .1. c.~
de
prinCIpe un élément oblIgE qUI constitue
1
un des traIts olstlnc-
tifs dE'
la
pCJetique pi-o t;e·:=;l:ante.üans CEttE' pet'·:=;pectl\\'E.ètTe
te c
est
formuler une declaratlon de guerre con~re 1 lntertexlua-
1 i té pn:.~!-Fa.ne.
MalS nos poètes condamnent
la faole antique sans tenir
1': CïClïO'': e
du faIt
qu
Ils tIennent un
type de dIscours qUI
remet en cause le
statut de ceiui
qUI
parle.Car.malgré leur posItion hostllE,malgre
1
InterdIction expliCItement
formulee par
la
theologle
au sujet de
1 utilisatIon
de
la mythologle\\1J
on note,
cnez
les
poetes protestants
l,
la surVIvance des dIeux
antique:=;
. Le:=;
poè tes p t-·O tes tan ts passet-'on t
ou t r-e 1
in te nj i c t ion
i; t-'e-:;
cl a. i t'emen t
par
le synode oe SaInte Fov en
1578
t:S i
C a. t~
_. I":om 1
__ _._-_
....
nes
..-
COiiipl"O-
mIS avec
la tendance qenerale de
leur epoque.
Cette
apparente cOntraolctlon
1 nIt 1 a.ll?
se
dOUble
d
ur~E ~Ll~t··E
1 adlTllt-'atlon
qui:; Est manifestee car
De:=;
1 DU--
':=;Lwtout
la publlcatlorl IjE'
1
r1ETCU l e
..
_._--
~-~-.-
1 • \\i CI 1 t-·
t'I. --l~;. J Lm g , 9.g..~ C 1 t ~. p. 1.2~:. n Cl te
8::::,.
~;~. J • Se Z f1 ecLLa SUt""" i
anc e
des Ü i eu >:: a.n t 1 qUE's.-=-~:?.?a 1 ~~~.c._l f~----!.:~l~) (~
de---i:..?i tt-'aditlon m· 'thClloQl~e
dan':=;
LJ:::/...l"linarlisffle et_..r..;1~~!.."I·:;:; J....... 9.t.. t
ae
_-.l..~__l3e[l_~_l ssar::lce. London. 19:':;;::) •
.3.'v'Dit-· ü.Douen •.ÇJéinent ï·'!:::"t'ot et
le o:;alL!~_~..§:!.' i1uQueIl9_~~.~=\\i··IS.
lB ï' 8-lB/·Ci. t. l , p. ·<-1-(,2 i? t
::;ut· tou t
Eug. e [:
f:iTl. rlda(~ • La _..I~.. i·i:.":nce-...J?J·q_:~ ..?-?-=
__. tan te, F'ar' 1::;. 1846--1 E-;5'::;'. t ..';, p. 1:::.6.

... t .~" ....
(J-='-i.n :;
un
"".u t: 1";;:'; p t'O tes t an t . yU 1. • a 3.n·5
5a ;::;ep In.~..!.Li..§ ~
,
1
1.1.
accuse 0
avoir
trahI
la
~érlté hIstorique
.~vec
UDf::.'
.lgllance
pOintillEuse d
un
InqUISi~eur du cal~lnlSme"\\4), Gamon entreprend
, 1 1
faut
...... -. r··•.-
'..J 0 1 f ; : j
.I.!:;?
ci 1 .:; C Ci Li r-· s
oes
humanistes
oisposant dune
vaste culture
antique
oeuvres pOt~tent de
lout~des tt~aces
\\6).115 ont
":sen t: i
1. a
nece5'::' i te
de
triompher du défi
qu
i l s
lances
a1'in
leLw
PI-DO t··e
seu i l
De verltè poétloUE
En
ette~
, l a crltlQue oe
SU·-
1 . Q9_.0;:-!..h
2'!:::é_.,Çan'~loue·=, ou_ :::'1 EUt- De f-121_§.!2!)flt:;i.J..!:.~._....§':...L-~_':;='s_ L,~:!..~~~Ut:;=
o...!_!,
Sl~~!::
__cie
l.)a-.laQt"·-~,L~./on,101 ..) ..
.3.r"'1 ..
Jeanni~t"\\et"! II
F"ie~"'l"'!~ :=:::OLlpO.h_1:?t:;-·iE't··-·chE'·::;· "=·U.··
le üt··c)"f.:3.ne
e~~
le
sac t-·é
O·3n s
l ct
poe':; l e
t'--E l i Q i E'U."::;I?
DU.
;:~ \\):i E"::· i èc 1. e" • i-Q.__~~~:L.:!:..J I::~t: l n
An n LI e l
rj p l a
F n n.j.4 t: J, 0 n
~,; l l S S?..§.~._....:;i~. __..1__i=i..Q..!~i~? t-·::s 1 t é
d~~__f~· C3".!:::...-1 ::. ~ i·j' 7. 1.
1'7'65,p.15.
4 • Cl. -·8. Du b 0 13 • L a ~: G il C @c i ~::1e -l-.!J...!..:.s ï~: Cl !.L.~ e ri E !,- =~.!lc i~~-::~__:::~LL2 S L€i=
_
c l ~
l.l~_t:: I.~J - 1 c, lU,: '! ;::' a. j-' l .:; ~ l '7' 7 .~-: ~ p ..=; 5 b •
::; • La ;::; e p iTi a .i Ir 0''' G' i. c: t-· e3. t l 0 n d LI. n}.9li '=!.f.::._ ,j u __~"L~.~.!:.:.. :.::.: :-; r.::..!_§.~t: o_q.r0_~--.!:J.~2 .Q a '1~9l.1.
-.f.9n t t~~_ C ~.!.J e __ d Li. s]. eUi"
du
B<::~.!:::..~_~~'§.. L .. on. l'::l,~·ci. Le C:.li) qu:i" èiTI~,J(Jur
\\pp.l.=:b"-liS)
2=:'C
p::it'ticulièt"c;!I';",'2r;t;
Ct'll:;J.que à
1 e(;~.:~H"'d
;jE.~
Du
E~at··tas doni'
G3.iTior",
pt··étend
1""ept-endt'(2
I.E:::;
,='t"!·,eUt·':;
Dan:::;
un
sens
con1'Ot'iiie
à
J.2
·rE'I·-·lc;é.\\'Olt'
:=':UI·'tout
pp. 1::::8-,12:'7.
b. \\) 0 l t'
.J. F' ]. n e a. u. ;-;. t!=~ t t- 0 d u C t i 0 Ir ci La. F' ole in_1;.9. u e ~_,!.....!'... ~ e d . c i t . , P • l .=:. l l l
et F'. Fe t··,j t- l zet ~bon ~~.!_".,j et
1. a. h:é i '-"···l!.,e. benè\\ie. 1:;"7 i:.', p. 5.

.- 2 () ....
u t l 115.3.._.
dan~
se ra~tacher a
une
~radition purement chré~IEnne. La surdIte
a cette qUEstIon
nous
Isole d
un
élément
fondamental
1 ap-
A~ del~ de
la duailte entre
le orofane eT
le religleu~ et
de
et
,:..·\\.8.:::i.ll_=ne
1•• 4!
semblent
restreIndre
1 ë.<
question,on pourraIt peut-être penser que
le deoat sur
la
...... a. l (.:;:. U. t"
de
la mythologIe pose
1e pt'obleme DE
1 avenir
même de
la poeSIE
Avant
comprIS que
la poésie ne sera pas sans
In~ertextualité ,les
orotestants feront
place à
1
Intertextuailte mythaiogloue ~out en
la classant dans
leur oratique poetique ou a
en faisanT
la
t- 1 e.
d
AUbIgné essaIe,
avec
pius ou mOIns de DonnEur
de
·r t-·2,C Ë"··
Daradigmes dans
lesquelS CIrcule
l
inSpIratIon antioue.
1 • ~.fj_ t ".., ~"
ld'-f •
.=. 'IL Utilisd.tlCHï ,jf."? l3 Bicl€?
,jans
le·::; tleQ~Its..~.. ion:; ,Jo:=!
je-an ,je
Spo n de'· ~ Iii 1'1 pl an 0 e=:; LW
1.:<.
l I t te t-:3..t .:-=~..e d ~~.-.!..:~_B~.IJ_~;t..?.:? a. ïl:= e . H _..!.~
ITléfno 1 t-·e
de '-....:. -L ..Sa.u ln l €!:..." C;t:?n Ê-:\\/E'" l ':::.,';=;.::~ ~ pp .. ::.,)4 - ::':.r.~.I::-:-, t
S.QQ..Clt.,pp.::::.29 et: 5S .
.:+ Ç).Q.:. c:;_1-3-!.-, P . ~'~1.) ~:;
Il


_.. .:. 1
n3. i t
une
oe
Catnerlne de MeClcls
~1}
UI'!
Eclate
et
s
affaiblIt
p:'i r'
1 a·-
méme
;:;·u:··
Uïle
··.,"';;.I·-léte.
sIgnifIants sortIS du
vaste lex~e antlaue.Gans cet extraIt
les
noms
issus de
1 AntiaultË sont

pour
Illustrer
un
,..
,-. -::;'.1
l'
I.J ët.n S,
l a s t: (-'Lle 1; LI. 1'-' e
lj Lte Ile
(.1 Lt
",,' i..4.·:=; t.: e
GE: .::, te
(J "-',.=\\ t CJ l r-'E:
q LtE~ C Of-I'~ 1':; l t: LI. E::'
.1.;:;..
CI-'lme et
le chiitlfilent
(2}
Quant
à
Rlvaudeau
Il
f a i t
etat d
un
tiraIllement
qui
es~
ceiUl
de Bèze
(3)et de ~ous les humanIstes protestants dans
tentative oe
realisa~lon d
une POéSIE nyorloe.Humaïllste,Il
OUE'
i a
qUIntessence de
l a
poeSIe se
trouve chez
Homère
qLt
l i
"fa.u.t
non
SE·i...I. .l.e('ili:.~nt
llt"Ë'
et
a=:.51iT'tllet-'
iTld.l":=·
le
1,25
egaIe,". F.3.t-· cont,..·t':"50n
ESDI"l \\;
Ot-otestanc:
1
amènE
""
:i.ilL.el-·pi·-·Ë,".::et-
Cl Dn T·
les
fondements 50f1t:
~ . . . ·en
rables,2r~ 50r1ges
En
T.:;ulse:s Di?] tê~~,:""2rl bd.le~. E't erl
fflE'n·:::;Dn9E'=.<~·}
1 .. hes~.
r 1""ElQ l~q Lle".::·" ed a_ç~_~_.L!j_i·:5E:'J·.~:_~:2Il Il.
.~ .:: e t;
=:. =:. • • pC .. J" C·
e ç
:=;·s •
.:2 • ri.
l'Jet.:> et'.
La _:';_t.'è~t l O.!.':~ De t: .!s~ ~:{J_:~;:; 1 e..:;.J._~
e_IJ..-.!:J:.:"2\\IïC':;:·. L!~
_--fi~~t t-· 1 ce ~'C 2 ..../E .._~ ~iCi.!~·~ 1 L2.Q d·~_{~!~~~[?_i..9!l§. .. 1::: a t-· l S" 1 '':.~'5:,;':'; ~ lJ .. ~!.1 ~.:
.3. )Olt" H.
r'1eyl<ü·l. "L,::,
COFl\\/et'51c:m
de
Bèze DU
.lE>""
l'.::lnques r-IËsita-'
t Ion:; d
UIï
n LI lTi a. nI:::. t e e h t'é t l E,' n " • ~Q. Ge IJ.J~~.Y§~cLU..2!:L{.§:.1_.!...§:._.~? é t- :L__~. ',/ l l ,
1':;'59, pp. 1 (!:~:.-- 1.25 •
'-~. RelÏlons.tL:3.nce_~.~:...._F;D '.'[1 e, .QI:) "- C i _~. , ../.
I:'; /' -1 ':.:'8, p. 11 :.:;:.

F< i VaUd2~H.l
de s
en50t"··1: l t'
en Lit i ). 1,,3f', 'Ç
l
;:::·::emp le [If.':'
l. 1 ;
Theoonis
et
de F'orltan
OUI
ont
Sll
~
pat~ oes pt"Ol.l2sses
~ecnrl1QL~e5
préalablement vidË de sa suostance paienne et
:sUbverSIve.
Le poète
ln'.;, l te
~..
.=.-t.
utiliser'
le·s t-·E·rilJ.1l1s·c:ence·'S COiTlmE- ,jes· e;.::empic-:! ""i~ nor', cC'.iïiTre
La
mytl~OlCtgle et
l
IdeE
qLl
e l l e
1
· ....
t':'
te~<te poétlque.Alf151.1
un
pt~esence et
d
atJsel~ce et,5Ut~~out
~ les classe dans
Ltr12
fliEt·~at~ct~le.
met t f'e
·::<.u se t'·\\,i 1 ce
d une
Idée chretienne
une
telle pratIque scriptualre suppose un ecart,une tension constante
entre
le fond et
la
forme.
telle
(:3·
dea,LI
peint
les muses se plaIgnant a Dieu au SUJ2;:;
de
12
de Fi.DnS,;:i.I·-d:
De nous qu on
recoQn013t Pucelles
t\\f(2U.l:
1:;111E'S
d
~ippciiorl
et
·;;OE'Li.I':::· ..
USOI t
COlïllnt::'
;]E~; maquE:·t-·elles
Tant ciDUS.Cilt ,je n.:J5 1'.:?..·.·euT=:. • • '.~:fi
1.'v'Olt'
J.FlneaLL;,i a
F'ïle,niQ.Lle_.._~-=,..::..,2d.Clt •• t.1I,p.'-1(.oCi •
.2.h:emon5tt··d.Ï1Ce êI
lêi
:=;,ü.·ne,gp.'':::~..J:., / •
.1:::,:: et 55. ,p • .1.1.:'::.
:=:. In ._La-E:9J.ern l.Q..ue ,_~_~ , éd. Cl t. , t. Il, p.:::: '7'c:,-·:j.(>5.
-+. 1b.!...g~_, ...'. .s 1-:':;4, p .3':"7".

....•_4 ....
du '5Y:; tèmE
qu elle veUT aneantir ou neucrali5cr
C4 U. l
o ë:i.n;;
maniere à
la
fOlS
lucIde et
amere
et que SOUS
le Chrl5tlanl5me
;
L
idolf..?5
( 1 ) .
E.n
'50'ÏlfOE' .. F: i -../ 31_lC1 eaLl
il
a. p c.i. .:;:.;
=-3Ll
e ..../ i te t··, "! C CJr", r Ci l····ini"E:iTler··j 1~: Ô. :::::..-:- :;-.; Cjb ,j E,'C t i 'r s •
la c t"1:5e
1
.L
hègemonle
b J. b l 1. q u.e
Cf Li. l
la
lecture et
la perTe du monooole du sens.
Parmi
les
rapports que
pc,ète
certain nombre de questlonnemen~s. Il
y
a
donc
celuI
oe
la mv~ho-
log le. Que ce rapporT se formule
sous le mode de
l a
dénegaTlon
ou
qu
il
SOIt explicitement assumé. Il
constitue
.dans
~ous lp~ cas
j
-;
....:=,-
IT1···..· 1.:: j"'j (J l D'~ i. I~
1=' CIL( r'"
Ci U. E:
n (j":;
00(:::: i: ES
5aura en
taIre
la thèot-ie
la Dius conerente et
la plus
slonlflca-
~lve dallS
le conte:<te oe
j.a per\\sée poé~lOLte oe
la
Rel~21552r1cE:
Les autres
~oudrayent que ces macs de Flore.~mpnltrlte.
Mars,Vulcan.Juplter.Pluton.etc.
fussent
oannis oe mon
Ilvr~e. ll~ ont
de vt·ay
quelqLlE t~alson.mais .ie
les
orle
con':;idet-'et" qUE'
..ïF~
le·=. .,;...... ci.alt-·····SEiTIEZ.Et L1uc.1nd
en u'St:::.
c
sst par M~tonymle ,en
faisant
ouelque allUSIon
a
leurs
f ab 1 i2'S: ce q'-i I
ë'.
I?S tE.'
P t-·a."[ 1 que
..l usqu
~J Çi j-,?sen T
pa t-·
è:eu;<
qUI
nous ont
donné des Poemes Cnrestlens.
1 • Son n ,~:t..§__C rq::'..§':;;-I..!..?....G 5 ._?u ~"::-Q..!-..'::J=.~'::"i._:· U .1 E' :';s, r<~x' i .=.;, :[ 5 '7' r.~! • n • ç:; •
:2 • E: t-~!.§.1... Ag vs t~.! l :; semen t
d e
L.2::.._.~~j..~Q.ina ~...Q..S!.. ' ed . c :i. t .. t. l .i , P • :~,:=:;:.: ,.

c: .:::~. (] t" ;~':-
JU,t-'lCJlq'_l,=
CJ
Urf
[,Il' ,_,
êI
iliu.~;tl·-·el·-
1
idee biblIque dE~
li:i ':;v'ITli:;'t"IE, cju
Ct-IITle
E:.·t
,ju.
Nous ··.·oulons ClU."" i.::I·Ic.:-icun Enti::?:'iG,:é"
Ce ou i:l
est e~ ce OLt i i a e~~'Gé~
c.::ë:'t r-' Hp Ci l CHi, :-1 e
i"i i.::-:'_l·;:;:.
';;;F~ S
T: i l l E:=·
i:: j"";('.:::·I· e·::;
I\\j
I? ;': e t-·ç C.in:=.
J:1 C} l ri t
cl E'
\\/J~~n 0 2a,n c l~
.l (.?~ I;.i E' !,,, i::;'
(1
3d.UI"~1,1 i,;
un sImple
élement
du
dIscours
poe~loue dont elle
d 1 SE~!nl~n i;
acouierent
une autonomie au détrIment
de
l
loée morale
reléguée à
i
",l r' r' 1 e " e
_o. pla n
entre
le
fond
et
la
forme 5 eTface
au,
PI' C) -,' l t
d
LI n e
J. ri t e ,-. of i:::' 1'" e n C E
qUI
E'211 ':;1 e ri d t-· E"~
Li. n e c ,- l ::; e
0 e
l. 1 S i b l l i t é
CI '=-'
la
lecon moraie et
i
...
.i..=.".
méITle~ tOLlte héqemoflle aLl
-r on Cl
:SUI-
la.
ofOt-·iile.F":l /:::..udeau
'ra,it
,je
la
m:OlthoJ.o'Jle
la, melïiE'
utillsatlcm
qUI
a
attIre SUt
Ronsard
les
attaques oes protestants.
Ains]
il1.ustree oar Rlvauoeau
cette poésIe est
InC2pa01E
,
.l
utIJi.:::.,3.tlcm de
élelHent
m·.tt-ioioqique~':J CH'Q3,nlser" et ciE ol"e\\ioir"
Ci~.? ·5a. conte'=·r·3.-
tion
i.nterne.La poesie protestante :;e
lais:;e
déboroer par
10. Hla,-·
tiere qU'elle a
Justement
pour fonction
ce neutrailser et
iïi(Jn r.,; !., f~
l • h_~..l:!~:; t ? m0 r' 0 1'1 03 e
(] e
F; 0 il S a t' ct-,--,f~,g__~,:;,_!._~,. ,-i.
.;:: :;:_-~, <! •p''::'"7

t··u. l n i2 ,.-.
l d.
C t-·e·3. t l Lin
p (.)Ë' t 1 ç.) t_I.E
I"E.~' l l e'-'ïf1/:==iÏi~:: .
L
f?-'S t e E
C·3 t·· .-3..== t 2 î~'e
te/tu.el
de
1.::; 'fable
que celle-CI~CUI Est d
essence
tonoament21emen~ métonjmlqu2
est
soumiSE au oroJet
rnetorlque oe
l
oeuwre.Gans ce cas
.essa~er
~e
que
la
mythologIE esc
le
langage ocllge oe
poeSIE
"(ll.De ce pOInt
de vue, les postes protes~ants
,.-, e .J c, l 9 n en t
Ronsard
qui,dans La Fr.::;ncIaoe~2),sE sltuait
5ymbollauemen~
entl"E
et
\\'lr"qlle
a.IIn
de
t-·è·:::t.ll·:=.er-·
u.nt~
oeu ....· t-·c
pOt"?t i que
cjan t
1
IlIa.oe
fOUtTllt
le modèle d
irl==pH-·::;.i::ion
et
1 ~fIE·..LC.U~:
l ~,.=.
aes
E~
le5 mO!en5~.~,)
Er1 somme,malqt~E
la
ccndamna~lorl (Je
l
~ntiquIté oalenne. ld.
' I i :....
t,:hc.··-·
10918 es~ une halte obligée,ul1e paU~;E If1tEt"ieut"e qu
l'flpose
ia
ioi
ent;~e-
.] a. _." 0 .~..
j-' e·:= ,=1 .1. Lt
d s'
q Ll 1 t tE 1'-'
j. ~:".
F· Cl Ë' .:::. 1 e a J:"? 1.~
J. a.
~:. i..J (.? ':: i e
iTI
:=:.
f-:31Ct
QLlittE.,t·'
ffl~i
~-'E":3CilL\\"cicln •. ,:t:, ..
J..G.Derilet~·SCin"!~';?.Q.Clt •.• p .. 51.'::'.C.E~·t~
·3.=:·pecr
Dt?
.L.:='.
ql_~e':;r:1C)n a. e;.::e Dl(2n
"/ Ll
P .::.{ t~ ,:.-:. t-· •
.j 0 Ll f-:: CJ '/5 t: Y' _.- r"\\ i c: n .=.'1. ~ f:..':;i i~:§...l e
~.•~...._!E:1..l:lJ.!::J l Dü ~.§._ d_I:-.:L.__.E.!...".r ~. ~~l E;~:;') e~.
tJ U.l~ l Cl!...t E' ~ iTI .y.~~ h e .§_...:.1_....!.!~·!.§.Q.1..!.:.Ë':J; l i2..C~_!= j-j i~;..~_~..t~.§..__f:':-g.~~ t ~_§_-9_~~.._t~~...._t~~ n ~!_§i..§.~.
_~__I; E' , 1=' a r-' i -5 "! l .::;.. c· '7' .. P J:! "
E' t
:.:5 •
~". Ueu \\/ l'-:e'::;, É'D • C 1 t. , t •.','. l •
-~:. Voit· sut-·tout ri.
Fv.:-..LïliSëlt~!:.or~l-.._.!::-d:_E§:Ti""-~§ __~_~FI'-P d"-"~2._= JJ:\\ POé.-?l~---i~__
Rons~rd.Gene~e. 198~,pp.99-Lo5.
4.Le
Jat-·.jlnet
ae pq~.§_0:,?,L:/Ori.16(.l\\).p.;::.

'. .
.._'-'
S.LES TECHNIGUE3 POE1IOUES
ï
- .
mythologIe placenc
.L '::'.
Flelade,la revendIcatIon
des
cechnlques poetiques pUlse Egalement
aux
mêmes sources:
",Jous
tr'(KI,iet-'ez
en
C>2
.i. 1\\.. t-l;.'
un
s1>,/1e
:::;ou··/enc
C,'UC'
conCiS,ITiOlnS
pOlI
qL~e
les oeU~i'~es dl.~ 312Cl.E~qLtelque~
t-· \\,,' t h m0=.' '0;",
.L,;~
t' t? g l E~
du
':; 1 e c l 2. • • : 1 ) .
Et pOU.t~ 1 (';;"::-} t""'>/tilfnes ClE::"5 31ITlpiE':=. ë\\Lt>~ c::c1rnpO:::.IZ·:'= CJI,":' Des
c: I~ ft) P Ci ';::. ·ë:-:.' ~.:
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Cf Lt Ë'
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Cl U.
(J U.'::l 'C t-· E'
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l
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\\ J.
Il
ë:,.U. t eu. t· ; B.pp l'''CIL\\ ···.... E'
cet.:"t E
!.,. l';l2U.I'·
E:.:: T:
l
a
SUIVie au
temps qu eile a
8sce establ12
,j,':':'.ns
la periooe ample
caractéristIquE du claSSICisme
,ces e~traits autorIsent egalemen~
à
parler oe
la
fausse
rime
rlCne qUI
es~
le signe par
du mauvais poète.C
est
là une
règie é~aolle par
la Fléiade
\\~)
et
ob 1 l '.;,e
if.:":
pCJetE::
a
affIner son
langage et
travailler son
-ocabulalre.Cette
regie qu
approuve
~ ~ublgne
est
n.a.::: l (IÏU.fil
é9alemen~ adoptée par Jacques oe la 1a111e qUI
d
CJbstac ,~e'=,
a
la
formalIsatIon
Poèt1que afin 0
1501er
tou::
l • ~..... i. 5 _i.~\\-..~.L..._Le Çji e Li t::,~'? J::1.5~2._ Tt:' ,3 9l:..~.:r'':-!.§,?' 1 n
e d • C 1 t . • ;:::. .::·6 •
;,.:. l b ~_9..~, P .3b.
::::. ')01 t'
j .
Du.
f;~:2 1 l.::~::.!, 1;,'5:2' ;';2n~::e_~ ...,__._,.• éd ..=1 C. , p. 140.
4. Q'p~~:~n. p.

l l rnet· ,i ,;. ô=-"-1
!TIC' t:
contraintes,
sera visee
la purete de
1 expreS~lon poétIque _ 12-
quelle ne peut
pretenare
la
faCIlIté.
.1.
l. .::.
suivront
tImIDement
leurs de~ancIer5
g~nie qui
se depioie
Apres que nous
lui
remonstrions quelques rvtnmes qui
nous sembloyent maigres,ii
nous dIsait
que Ronsara.
8eze~du 8ellai
et Jodeile ne
les avoyent pas voulu plus
fecondes,qu
i l
n é t a i t pas raIsonnable que
les rythmeurs
impossassent des
lois sur
les poèmes
1 3 J .
Tout en
laIssant entendre que
ia seule
loi
es~
C~? J .\\ 1::::' clu.
d
AubIgné se Dose en successeur ae
la Pleiade Gont
il
bE' t J. ,7:,- '.. 't
DE' T TP il c e . . . • i,:,:! lj • c: l 'f; , pP. l,:!::=j ,- .1. C' D •
2
~
Il
\\.\\:J l r-
1'::.. 0 e
~'. i) Lt f"~ r~ '[ a':; ~ ~~~_J e J~_..~~g~:·~.§~c..t 13 ~§.!~_~~Q.J-~_.;_ 1. n (.:~ C.l .. c i t . . i':l la '_' .. ,._. Il
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". . . . . . . c eu. >~
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L-:i i en
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c.a(JEnCeS
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( 1)
e t
Ga.iïiC)rï
,. . . . .'
1
o•
• . . : _
1"
loin
dans
leurs
tnéories sur
le stvle.
115
rsorennent
su,··e d.i'tfïS
elaDOr'atlon
OLt
sT\\.le fl0b.ie
genérale chez
lES
protestants car
les
quo
ils
\\'sul en t:
COffline
pOEtes
riE:
':;c)nt
aCCE::'ptë:l.D1G:-:::',
qU.e:=·LI.I···
lE'
t·ej·-·,,-\\~Ol.ll-·I
o e
1 ël,
.l 1 t 't t? t a t; LW 8
Respecter
lES
regles en
.Igueur
pour
In~eqret·
(je
CJLlë:"t 11 t: Ë·
P dU,I"
o Aubigné que pour Du Barcas une eXIgence a
promouvolr.Et
simolement dans
la mesure ou cette eXIgence est respectée aue se-
tion
de
la
RépublIque des Lettres,
de
1
esiite des
ParnaSSIens
de ce
temps
" qu Abe 1 d At'yen t
t··ec 1 ame ae
ii"tan I et'e ob~;edanr;e a
1·3.
SUIte de d AubIgné e~ de tant d
au~re5
l4!.
1.E:t'lef
Ad··''!Èt··tissement. ln eel.clt. ,p.::;;S'.:·: ·'1.2~ 9t·ano~~u(·· de mon
sU.Jet:
deslre une diction magnlfique.une phrase hauc-Ievee.un vers OUl
marche d un pas grave et pleIn de maJeste,non esrene.non
lasche
ny
Effemine et qui
coule
iasclvemen~ dlnsi
qu un vaudevlIlE ou
une
chansonnette
dmOUt··eu.·5e""
.:..• Ld.
S~ma 1 ne. 00 ..:...f-.X..t .• t:D l 5 t t'§..._~~!..J:.i?c.1~'=!:.!~, n • p. : "j ,~y
C3. sc n e
i3.
volet'
entt··e deu;·;
aIt··S.Cle
peUt"·
qu.e
la
tt"··op
gt-ande
3.T-,';'-:?CLd,t:lon
LH~
la douceur.rendlst
mon 3ls1e rampante.et mon
5tjie pro:;alQU2:
et
la
tt"'oo
CUt·H.:;'USE
t·eci-,et··cl··IE'
CIe
la
CH"''''''''''"l tè.IÏI
emoestt·a'c
er",
un
labyrInthe d OOSCu.rItez et m empcrt3.st
à
la rUdesse'.
3.0euvres.ed.clt .• t.VI.p.~58~t.Vll,p.82.t.VIII,p.3S2et
t.;~l.
p •.:':;;~':;'8.
4-. F't-e -race ~:·:!._;Lec teJ.lt' CIe ~a.. Sema I nE..-f!......tit",geC!..f_Ç..9n i; ena.!l3L_~ ...!:...~ r;;"J,X'Ë
ae
la Seconoe CréatIon
ou RestauratIon
ou
monce.Seoan
lo~~.n.o.
------------------------_.._.__ _ _ _..•..--_._ -._..-..~ _.-
'

..::..'-;'-'
D.
LE PA1RIOTISME
connu
le'5 ment.3.11té5
(:~:I.
De~ant les nombreuses guerres civiles
nos
PDEo tes
.
Fa 1 sa.n t
ta 1 t·i:".::'
I1lDITlen'C an émsr-, t:
1 esp (' 1 t;
P ai' t; 1 san
dénoncent
les méfaIts d OpInion au seIn oe
la mere oatrle:
On veut dire peut-etre que
le Catholique ne peut
~lvre
avec
1 Huguenot.Et
d
ou VIennent
ce5 humeurs san~
humanite? Oui
a
seme cette ivraIe dans nost;re cnamp
que
1 ambItIon enragée des pestes de
la France
~
(4J
La question de Sponde est celle de
la
quasI-totalité de ses core-
passant par Ou Cros
,
Navlères
Valancler et Malsonfleur.
feront
è t a t
d
u ,-, e
\\i 0 Ion t e p a t 1'-' 1 (] t 1 que
·s a Il::
f '::1. 1 1 l cc:
\\. ~:' j
I l e n est q e
méme
e::<pOS:·0?e d3.ns LE' L.1Jii2s. \\. b)
1 • r-i. d
t-il_lb l Çir-, Ë". Le =.
r t-'30 1 y LlE":; , eci • ci t. , l~ t-· 1 r::":;i~§~ ~ ..': •....:'....:e:•., p '" l !.jl.).
'::' • Ci.
S Cl u ter. , L a
L. i t t e t'El tUt· p f t" ë\\ rlC3. ~.É..§_d ~.. L:?~_.6.~.T;_~_~_S=. ,;:\\ Q.~: e. r:' 3X is ,
LS'Sl)., P ...~; •
.3 • F'.
C: ha u. nu. , L e ~§:.!!!Q s
,j ~~'f '7_t:.:.D' E~'::) • ~_~.-S_t~J._~~.~
.,:1 e
..l,:~'i._j': n !..""i= t; 1 1= n t ~:i:. '1
_-"'-----"è""CJ.at;EiTIEnt J~12~,t~:-~155~)) "F'al···l S " 1'·:.?75.
If. J.
de :::;p.::;ndE, f~-",,'~!:~-ç l =.SEin~rl·!~__~.:~~.~::~~ __E~:2~_L~:JI_l-,_.~~~~C~ ..t, :;!Ë.::':}_~..:~~~:;...t..!~~~_ les
_-.c:a 1 '5 on=,_~t;io~~e·::;a !_l~ l 1 es_iJ_ r't ~.l-l~_~~i~_--f:_a. s b i e i!.-.É e .:::.:;.n r; .ç,g
_
c r(s,.nCt§:.r·~j e
~~e l i_Q 1 on U58'::;:~.~i.l._~~J;;'Lt"'~J~....?__.hL.~L! t? i'--'~i i·-'E··§.~ (-?ci • C r- l -r l q Lle
pat" ,:i. t'I.
E:oasE, Gi2ne'v,:?, 1::"/8. fJ •.~:=·1.
S.Voir J.Pineaux
,QQ.Clt. ,pp.199 et
ss.
6. Pax 1::., 15é:A.

..•., ...
La
(-'eduction
de
1 E'= P t' 1 i.;
d e
P ë.i. 1-'·' '..: l
.::....;,
:.:' e I··· Ci
p a. i'~' T (J l .:;
au;.;
pOé"te':-:'
pr·ote'::.tant:s Li_ÏiI::?
-3L{P~?f'~'lCil""itE:'
inClI'dle
tel
CjU
il
r'E:;SOI·'t
de
.ld.
comparaIson opèree par
..J ô. C Ci LtE~ .:-:.
[) 1 ·::;c DLt l··-~
..-.-
--~------_
.J ~?a.n
de
(J U.:I
Tout
est
renverse
L'Homme a
delal.5se
D estre plus numain
LHomme n
est
plus nomme
f..:1 in=:;.
1-·e·5semb le en
somme
Un
tigt'2
InhumaIn
!.. 4 ....
f..:1vec
une neLltt-a.ll té
de
la.
\\ilsion, l i
t-ett-a.ci;:', tel
1 oei. i
l iTl~1 e ,.-. SClïl-'
nel
d
u.n;~ camEt'a.
les destt·uctIons~ les \\.'iol:::; et
lE':::; aDUS dan::; un
stvie
fermement
contrOlé
cui
Evoque
pourtant
la même realité qUI
aevIendra autre sous
1
influence ou oSnle de 0
~ubigné
\\5J
La.
denon.:: 1 a. t ion
de la
df:?
l ' homme
p-:·~s
sa.n:=.
raopeler
les dIscours du SIècle sur
P (JU. i"
Est
une ethique as
la
nOblesse humaIne
:l • F' a.I··· i ::; .. 1585.
~.lr) écj.cit...
889,p"atj~
::;. • idQ,~..f=..,±.,t,. , p. 1 S' S •
4·. b. 1. (. C3ene"~le) , 1 ~5·.7~'~.
5 • '.1 0 i. r
i:jj~::; è t' es, i n
e d • c: 1 t "
,'.
.::. .t C'
e 't
::;::5., pp ..:;j ,::;
e t
~:=: •
'::i • !~. Fi er, aud et •• , L
HUiTl di-" I Sii1t::
De
O,:::"n t: i"" " , l.Jl_ i:' en se:? '':::ï'II·-·e 'Ç__u~nn i:::' Et
r t',:;'-
çJ l t Ion
HutTIan I ::; t 2, au:;
;;.: 'v) e.~_t._.h":"llle__~,.L~c lÉ., F-' dt- i :;, 1';'5'.), P • ::;,5.

Dbstinée C},:::.'
1 humanisme
.Cette
contL~slon des hommes ec des
valeLlt~S es·t
QI.)..3.nU
premIer meurtre de
ini.Jt"",\\l i'5 1:e,
une Idée presente chez RabelaiS
12;
Il
est vray que
l
ire
Insensee
Qui
avoit
la dextre
haussee
A Cain pour
frappsr Abel
~ prlns depuis plus d accrOlssance
SI
l
homme avoit
la conSCIence
HUSSI
grande que
la
SCIence
LP
fet~
a!~
loi}') se cacnerolt
\\~,}.
Mais
la
litterature patriO~lqUe cannait
1 un oe
1.Paris,1~9o,p.15.
,;;,.'. f a.i-: ta.o r-·ue l • in U.:::.u. \\.·~t"··es ..:';:aiTI.Q_:.ti~·ce:; ~ E·a • C J "1 -1:; lOLte p a.t'·· ::::' •.JOL!. ;--":'10.• i:: 9. t..· i 5 ,
1~62,t.Il~pp.2blj·-261.
::;:. j rf_f oeme~ Ch ~'es t_:J: ens .j e
E... ,::l '0" j'-lor, trn!:? ..1a. er; .:::.u t t-·!:?~__::~U '../ E't"S au C; EU t··s.
8.e ,- :!e 1 IIi 5 e i; f)..Q_l"t.ye 1 1 e me Il f .._!!!.l...§_~ 11_',1",1...>:2 t' e ..9 a !.~_f t··~LU. i p i'3! .li ~~.'E\\ 5 ,_
5.1. <Geneve), 157-:1-, pp. 117-112.

,ner·,e des deu;;
, ", "-. _.
• J...j.:::\\, 1 ~
!"
1 "
;
catègOt"ie habi~t.jeile cIe
:t a
f a.Ll. t E' I:? t
i-?'·:;t
unl~
'./I~J.onte Cl.::::' iTICij'·t
., le'::.
OEU;~
.}Uineau.~< ::::.c)nt
ITia.U.Glt'~::; Ge iïlanlel'-e
1 . ln
éd. c i t. ~ '-..
'7) '-·1 ::>:} ~ pp • b l - ;:,.:.:;: .
2.Cette vision 012 la France de~astèe ~= double~queiqueioi5~d une
souffrance nee ou spectacle qu offre le triomphe oes méchants
persecutant
les Taibles.Dans un cas pareil,la terre ouellE son
malheLlt"' et
in\\,'itE: le'5 humbles paysans de nl~.?-.r·ES .='!. se ca.cnet-:
Au ventre de
leur mere.aux cavernes de
la ~erre
tv.270;
D.ans
1.::'< pt-·o·Sopopi?e de
la tet't'e.l Ë'lan'/r''''ll
et natu.t·;:::,l
0
une mel"E
reprenant ses entan~s dans
la chalEur de ses en~railles mater-
nelles est aSSOCIe au mytne ancioue de
la terre mere et nourrice
d~~ hommes que
i
on retrouvera e~alement dans
l
Ideal
mystIque
aes ph~siocrate5 du XVIIIe siecle:
Cachez-vous sous ma robbe en mes nOIres forests
Et.au
fond du malheur. que chacun de
~ous entre
F·at'· deu.;.~
fOlS me·:; enTa.ns, da.rls
l
Ob5CUI'-' ,je mor-I v'entt-e
En grano ooète.d AublQné reallse ia
fusion
Intlme des
tral[5 ou
l'-'eel,d une
tt-""dl'tion
llttél-.3.lt-e E'~ d un pOInt l:le
1;,:;.
Toi
chi·el;}·-·
enne qU.I
veut ql.~Ë' l
hommE,ne du llïrlon
~t'etCiu.t·T)e à
1.3. DOU'::;·=·121·-·e.

con.JOlrl~e
2~
~J.intjltanée
o
°
TOIS
une
CQflSClEJ··1ce
~. l':;'Lle
de::.
lTï.:.3.1 "-1 eu. r-' 5
du.
t. €:o !-- r~'D i i"
l~ 1 }
El.l.t2 dit: I\\\\,/OU.:::. Ç;.\\/~=:::"i ·felon:;~E;ns.:;a.n,;tlEt.nte
L.e
::;e i r\\
au. i.
\\iClU.·:::-
n(Ju. t"' t'" l t
î..:::' t
qLJ.l
...../i.:JU.·;;
.:;:1.
pD j--- te
LJj"
~'l'~e2
de
verlir1
.sanglante Qer11tLlt~e
~e
n ai
plus qLl2 (]l.i sar1g
pOUt~
lostt'e
;··)(~{..lt~t·\\ltLt~e
(~,
La
d (2';:':.
d eu. >~
..: u.JÏ.ea. u..:.~
':=U r-'p "'··ena.n t. f?
f", i t'e
le
OtOliOicipal
centre a
Interèt
sur
lequel
le poetE
·l~e
orienter
le regard du
lec~eur.
A travers ces
~er5 vibran~5 d émotion et où transparaît aUSSI
ia
dénonciatIon
oe
l
esprl~ oartlsan,dAubiQné e~plolte le theme
du
patriotIsme qUI
constItue un
lieu commun oe
la ooeSlE de
i
Epoque
ou le poir1~ d aCCOt~d de tous
les par·tis c est
lE t"C~l
comme symoo--
l • \\/0 i t-·
ey 3.1'"2lïlen t. i~1j.~~ I""'.e·~:.. Ëd • ci t .. or ".... :.:.':;: _":"7"::.;' , pp .. ,::.'.~., ·_·· ..S ~ Il
:::. l b 1 i.t. , " .
1 ';;; )-- L:.~i • p •.:-.,:: .

·.•j.•..
Ci d.n:;
dans
ia
traditIon de
1 ~rt.~lnsl
donc. Dar
la rIchesse d~~
le pc:.lltlqUt';
relIgIEux
2~
le
lIttéraIre.
Par un malentendu initial
une
tradItion
crl~loue
thématIqUe a
systematIquement enferme
le
poème
pt-ote::. t2.n t
une
lecture tnéologlque ou Dolitlque.
Cette
c;enljance
t'éducc i on-
niste met en avant des cri~eres extra-littéraires pour
la production des pro~estancs de
la RenaIssance qu elle
cOllslaé-
t-·e d a.bcwd
commE!
1 E';·:pose Pcll·'tlsa.n
de
la
TOI
'-'e'rot"mee • F.::ü'
mécanIsme de refoulement ou de
reduction ces multiples éclats
de
""/01 ;:
cette traditIon monumen~aie prbne
la promotIon
ODlltlcO-""elIÇl1eu;;
dU
dé t t' 1 men t:
de
l ,::'.....:ii. i '2Ui'"
DDei~ique
1 ri t t" 1 Il::;(~aLi.e de5 CiEUv·t'·ES. Le cOlleep t
,. iJ
en <;ja::;,.?men t:· qu on
·:::tPCI 11 qU. 12
·sou.'..:Enl~
au;; pl.:Jetes pr'ote·:;:;~dnt·::; t'·end compre (J '--'.nE::- pOs.ltlon OUJ..
En
situant ce
qUI
Est dIt par rapport au
vrai
en
OlJe. 11 2n t
1. QUE-L::jUE':;:; 35pec G=:· des Etl_\\Oe';:5 cie d. fOUt-C:=?I"L"H'
Pt"·é",.entent
cette
dImension qUI
simplifie le poème pro~estant.On consuiterd
" Huyuenot
p ass i onné. Hyt- 1ppa d f:iUO ll;!ne" ,!.!-=-!_..L0...,§ 1:ÇiX' J. a. i',j 0 4t:.' l, H'i t-l l
1 Ci' E: \\:', p • ::; '7
\\ t-· e p ,.. end
" Hg t' 1 P P <:.".
cJ' ri U (j i I~ ri E, " l ri
I~L F.: • F • , f~ " 18, 1 '::;:' .::;1 ,
pp. 8 j,ci-8::::A =
"Hg"l pp"='
d
Hub l 9f'IË ,. , 1:..0.,1' ab li;;i=!J} 0 e
l d.
l i t tp" i:< t;,,':l.:.§',
_.
f t~·.3r,c; al ~e. De F"~u. teJJ CII~U. -f a. _De =2c ar·'· t g.§_, F- 2t. t·· l :; ~ 1 ':j' 6: "J! J:} P " ~i()(.;-M·~l 1 ~~. et
Il Les
l' t,·t:~9 l gw'''s d (~i9 (- 1 pp -3. d {iu.b 1gn Ë L , .!.E.!__~~g,l~. =, b ,:2[', li i 1::-- i':?_sl,-ll"; .-
__ ventaire~f~ar15,1978,pp.28--·44u

du posme protestant
Intel'oit
+- _-~, 1 : +. .-"
t".'._"_'. ,_"<::::
qualification du dlaloQlsme 3Ll pl~ofl~ de
l
eiéir~en~
toute a:Lstinction cor)fessioflnelle
pr"oou.c-
tion hors dU champ
"
ClOS
de
.l
'. . • • • .! je
:·UIS DOeT;E: mc··.·~
Car
Je sçay force grec e~
JE
sais la
la~
Des Pinoariques vers~Je sçay ma
langue accroi5~re
De cen~ mIlle bOllS mot:: .•• <.l).
A 1 affirmation de Du Bartas qUI n est pas sans rappeler
la
Bt~ef
Je ne pt"eser1te POil-lt
lC~' Llr~e confe35ion dE
+.-.
1'_')"
31r15
Lln
Poème qL,e
,je
pat~e aLttant qLt
il
le PEut
POt-tE,t-.cies plu:::. e;.;qui::.
Jo~.~·au·,,: Gue
)e
blt:ume
SUi"
tOlltes
SCIences
et
pt~oiessions ~.3),
réporla,
comme er1
échü~
cel).E
dE d
f~ublgne:
1.i-2{.
de S:i···/a.u.deaLl,.ln
op.ci'c.
2.R.-M.
Rilke~Correspondance~.ln 0euvr~~.trad. rrançaIse.t.lII.
Lettr-e " H lfJitold
.... oi! Hule'..~lc;:
·'.p ..;.:,:;:-U
:"
r~Du':;:;cHnme'::; le:
aDeilles de l
Invisible.
Nou:;
OU~lmons éperdument
le
MIel
du ~Isible ~pour l
accumuler dans la oranae ruche d or de
i
InvisiblE'''.
3.8rief Hdvertissemen~.ln ed.~lt .• p.348.Voir la même ~I::tlnc~lon
2ntt-'E' pCJEine
e1:
acte
dE'
fOl
;=ne::
J.
01:=
la
CeDPeo·:e.bË::3 _~lJ}eo_l.:.§J1]M§·"§
.. , ir··éimOt-·esslon de
l
éditlD"; dE; loulou:=.E'
161~>-i62::") .pr·-efacE:'
par J.
Rousset,Genè~e.1966~t. Il.p.512.

Les
Tt~aglqLlE5 cl-··de\\,al·,t
Donnez
3l..{ DL,oliC
j~ar·
le
iat-Clfl
Ije
F·t-·C'ITiethE?E' .. t:.t
CE:;C:;U.13
·::'.\\/C:'U.I:;:Z
E'1~.
ent-1Crll;:-:,
P':;f..i··
.\\.=='
:='1'
d
;.4Ltb i q f""i (~
i,.
1 ) ..
Voila qui
situe
le proolsme non
pCJJ. i t lC,::-;····
rEligIeuse malS Dien dan3 une dImenSIon et
une
DE'J····:=.DEC -1,:: l··.. ·e
l 1 t·_·
com'-fle
I...ln
poète et
1 opposItion entre
con~es310n de
fov
j.,
_.

DCJl:?liïE
C !'" 1 C) l" i t l'j"
son appartenance au calvInIsme malS
3d quaiite de posee u~llisan~
tOLtte':;
le':;
t"'es·~ou.t"··ce~· dE
.L
d.r't
ai'lfï
(JE
CCirnDC1':::'I=:?r·,
u.n(2
OI:::.'u.··.... t'~·2
note
un
respect
suoerTItleux de
1
éruditIon et oe
12
(Je
de
la mise en
scène
de
la ouolicaTlon
,
,--
DeUVt"e dont
Ja pat···IJtlc;n
t-e..,.·'èlet-·a.
~on
·3Ll·C eL~ t-· • C.:I
aInsi
qUE
oeuvre va
JustifIer
,par elle-mêmE.
la
mIse en
ac~uallté de
1 au teut'
o AubIgne u~llise une technIquE VIsant a
~alori5Er
le
i U i·-
pDème sous
le SIgne d
un
TEXTE autonome qUI
ne ~aut que Dar
liCJS
pCJete·5 p idcE·nT~
1~?:"J.t···5 Dt2U.··.,.. t"'e·:=. =·J~L\\·::5
lE'
slqnE~
du
fictif
en
leur attrlDuant
une valeur
lntrln~eque par iaouelle 21-
les 5
Imp05en~ comme
littérature.
l !.-bE?~T t·'ag]. ou;:::'~, éd. c: 1 "G. , p. ::::~=.•
~ • ?i 1" t . c i t. , P • =.; .:~ •

qU.e
u.n
qu.i
chant
ij e ':=-
iTi ê"t r" t: ....... r" .:=.
OCin i::
Pi::-Ut...
cons'~.i 1 o (0:r'
CE.:'t:te
iCjeE~
~radltion pampnletaire calvinlsce
._,
Ct"" i -
part de créa~lvité
et d origlnali~e.Nos
poètes
situent
le centre d'Intelligibilité de
la poeSle sur
le
t e t-· ,.- a 1 n
ce
la
litterature et consldèren~ toute approche
Idéologlque comme
une entrée par effractlon dans
\\·'1 c'-
lence excercée à
la
lettre sur
le aoétique.
La réaction
d'André de klvaudeau est
celle
I j e
la_
q Li. 2. ::. j ._. t Ci \\: d l i t e
des
poètes pt·otestant·::;
.CE·t-::e posltlon
ty'pique ou poel~(:! Calilf"ll~.····
tallant
au coeur de
instittJl:.:lc;n
i.it:te-i·alt~·e PC;j..l.io
,:::lep 1()\\ Et·
- '
- " /
dl SC: oux·S •
Et
Iltteraire
,le poete protestant
IUl
attribue
les
Visees OUI
;;on 1.::
celles de
toute vérItable
productIon
1 mp C, se t-·
cr'1 -
tlqLlE?S •
• 00. c.Lt.. , p • Sb 1 .
. Inù-a. pp.
21:.:2 et
5S.

-~·.3 ...
Interieur du
terrain
de
la competition
litteralre.Fariant sans Goute De
lui-méme,d HU-
les plus gentilles de
ses pieees sortajent oe s~ maln.au
a cheval ou dans
les trencnees.s2 delectant de repalstre
son esprit de viandes hors dU
temps e~ ae saison
I l ! .
créant une oeuvre qUI
ecnapee aux
limites contralgnan~es du temps
et: de
1 e·:5I:'<;l.ee.
1 • Ed • c 1 t . , p .~:ï .
2.Voir egalement Miseres, in éd.cit.,v.
09-;2.op.00-01 .
.3.Up.Clt.... Oa.n·:;
la F't'efac~ ~ 1.
auteut·· s
élé'y'l;:? conl;t"E' CE'U>, oui:
"
'" •• > ..iet:;:,ns
1 oeIl
·::;Li.t""
le
tiltn= de ce
·,'oli::is.Ci""isme 3EUi':;lï121l 1:,
le
jugeront aussi
tost
Inutile et
troD
mal
con~enable 5ubgec~ a
la deploraole et
rIgoureuse calamIte de ce
temps.
4.C-ett·e dlVet'::;ion E'st eg<:'.Jeiilent
sU9get'éE"! p<:,y
F.:.
bt"l=·i;c;nno:.d.u d-=;~'15
Lê:'. G>=-ne.t"·ëlTLlon de 1 homme et
le
Temole de
L_..E'<.IIl.?--.È:,,",·E'C__5.i:-ttt-e:;
oeu \\~L~§.:§..--toet l.g ues .. e >q; t· a 1 t t i:;?S fLi";2 _.J~_~3Ç_ld...l60 §: , r: ·3f 1 :=;, 1:':';tj.:;:;, n. P.
T·ous.Jout~S le gl'~and ~cnill contt~e .[lliofl fle
5
at~me
I l
OGm~e al_~ sarl cu
lu~r~ son
It~E qUElqu2~ fois
i·~le.';3ndt'e tOUS.JDUr··S n c::i aL.! dos
le ha.t'T'OlS
Il
l I t
de son Homere aucunefois
la carme.

._. J-
ün
d.
dcmc
1,:,:-
;.._
i
la
pUblier sfIn
d
écnapper
a
.1
Ce qLll
t~eschaufia ITlon deSlt- et m D5ta
ia Ct-alilte dE
1 otfence.ce
fut
de
VOIr
les
impuoens
larCIns des
chc1uètte-::.
de
CE:
1~:ernp~
qU.l
91a.nc.i~'r"·En·c: IjE:':::=.).~. 5U~-
.Le
chanlD
fet-tlle
a··.·',::;nt
13
ifI01SSCln
\\ 1 ) .
destInée au.;';:
lïlilll=:U:,
liï:,rl;;:'II··i:.~_lj·'·E5 Ë't
nCin
·:.~.U ;.
la p iLlp3.f··r~
:-3Drl't
le t)CJete protE5tant
C t- i tiques
aut'::;t"i té en
matiere De IltteraTure
CI~
niveau
i l
V a
une complète unltè de
ton
chez
les postes
insoirés
s
engaqe
ct
Tond
dans une
en t: ;--ep t- i :·e
(Jolefi1iqu~'
et
critique à
1 egard De
en
parlan~ de
1
inventIon
des
tableaux
spirItuels 51
In·...ientian
soumIse IJOL~t·
léGallsatlorl
d
c.=\\u.tion et .à
.i.
approbatIon des docte5;ce qUI
Tac i l i te("a
='C\\
ecep'-'
1 • Au;<
Le c t e UX 5. l n
éd. c i t. . p • .':" i •
=:. r-·1. ·-,'"1. SertiTI i dt., '.i Le-:; ;::'oè tE's Co:; l. \\/ i n l 5 te':::- 'j;: r~ .::inç.=t l :::... cJE'-::;- '::=ï-' 1gin E'S
à
la.
t'EVDcd.tlon
de
l E d i t
dE,
1'~ante·5.tt:;rnDin:s dunE' ··,.-le
théoloQlque' •.in Go.cit. ,p.b7.
:::::. É!..!:::..i e f
~~dv·et·t; 15::iemen t. 1n éd. c: l 'i;. pd.:51 iTi.
i. AUl_I..",~_Ç_t!=?ut'i'
l n
ed. Cl t .. i::J •..:,,-/ •

qUI
garantirait
1 oeuvre.La recherche de
1
.l
J. mp t' i 1fi a.c Ut··
0 e 5
se dé\\.... E, loppe
dans
la poésIe pro~estante
de parti.
Ceci
permet
a
Gaman
d attaquer sur
le
terrain
de
son coreligIonnaire
Du Bartas
(1)
.=i
de
d é 'v'::;, i (J j'-' 1. '::: et""
les pamohletaires protestants et
a Jean oe
la
faille
de crlciquer
la valeur ~ragique du sujet d
0braham SacrifIant
de Beze
\\~I
tlon
Iltteraire
,
le poéte protestant
lise d
abord
et
sur~out
plaire.Cette entreprIse de séduction est bien
résumée par
deau qui
parle ainsi
de sa pIèce:
·...•. :el1e POllt-t·3J.t
e·5i.~t-e leue avec j:'laISit- et contenti'.·"·-
ment
dE-? ceu::;
qUI
ali1lenl~ les
3::<.J.nts·:.
lettt-~?5 et n~?sorlt
ennemis des Muses qlle Marc
Clceron
appelle gratieuses
(3 i .
d
une
Institution
l i t t é r a i r e qui
en ot:Til
lu 1
a Li. r"· a i t
·S.·.J t"· e':;~; é
cet \\, ,= P t- 1 è 1-' e :
rJoLl":;
SOiTl/nes
en nU.f'es 0 E":=,
l 1 ·"-!·r·e·:;. q L( l
en=·e l gr"lf..?fl t; '1 i.JCtnn e:=
nous en
pour esmouvoir(.
, -4.! •
PlaIre et emouvoir.Nolls ne sommes pas
loin
de
ce OUI
con=:·t 1 tuet-'a
la
fInalIté
ultIme de
1 esthétiaue claSSIque.
1 . ,]0.
ci·c ••
.2 • LI e
1 f~ t- t
d e
1 ci
t t'a û e dIe, 1 n
~ èi 1-:lJ.
l '2
r u l' ~_g LI ;; • La f' a ni l ri f? 0 U .'=.:~
13abeonltes,ed.cr'itique pat"
E.
:-:--or-·syth,F'.3t':t:, 1'7·b8~pp.4 e t : ; s .
:: •.h·v'ant--Fat'l'=>t' d
~~man~ in éd.cit,p.:5B.
4.Aux
Lerteurs,ln éd.cit.,p.35.

... ,+ 1 _..
Ces éléments essen-tieis ne
t~estent pa~
::. l mp 12men t
[.!-Et.n .:;
P t""oduc t 1 Con
~nclens aux
Müdernes~d'Homère a Ronsaro.Cela
lui
permet de
!usti-
CiiC)r-t-·
5Itue dans
1
~
e~·{igence du siècle e~
in'tlu.ence Et
et
revendiquée de
la Pléiade
cons~itue le signe De cet~e
sion
i Iï i t i .:r.l e .
Cet enracinement dans
les milIeux
lIttéraires est
un
élément non moins
important car
~es poetes protestants font
de
parle aInsi
de
la culture
l i t t é r a i r e
des poètes pt~otestar1t3 afin
calvinIste a
un
statut de
~. 1 .
~".~.nous
rlar1~ons
les
e~cGies
Üe 5
ë:"1LtC t: E'Llt~·"=
CC1iTllTIe
1.:: Ci ~:,: ., P OLU,M
";:::.•; é.:". \\:Ci l r
(J e =.
Ci ·::t.l-·!:J l e·==· ~
rJcIU."5
a··":CJn':·
.i.ELl
fino-::it'E'
r?C
1.3 dc)uce
"::.appr1ci n
Et
1 obscur
laoyrlnth du tascheus Ljcophron.
Er
mieux
que
coy,Ronsard.qul
pUlses dans
les
qloses
De
tE-?'::;
I l \\/t"-·es
b!'-'C'Lt i 11 i::?~
J. E;::·
··/et-·~· qUE'
tu.
CC.1IÎIPCJSE=5 •
Nous
sa ....·ons bien
cominen t
tu en ·t;€.~n·:::; l es
:~':'E~C: l'''et s
........
"
.L.. • .'
l • J . -P. :3 a ~'" t t' E' • L ~:~:_t~-"2..!~~. F 31'" l S. 1:; éJ ,+ • P . 58.
:;": . .l~L,..::,. Fol é m1..9Y.?...:....~._"- , E;j • c ii; . . t. j l , P .~;:;:.=; •

,
•.•• "j ••• -
.•
11 t· tt'~'i' ~~1.] ;. t::.
.!
;::.
Cl€?:
qU.I
cj;"::t··, l ../E:
ou.
P t-'C'9 ,." ·S.[nfrl':7~
toute
la litterature
CIL..
:z..\\/Ie
t t·· a/ e t· 5:.
Des
fot"mes
OUI
sont autant
de P05ltlon~ Tace au
orIginal
et oarmi
lesquelles on peut clter:La
traouctlon, ia para-
Ouelque
SOlen~ les différences de forme et De contenu,le prlnCloe
de
fonctIonnement
adopte
touJours
le
même mode car. 1 auteur
de
tels exercices,a partir a
un
texte original
qui
lui
permet
d en-
développe une margE par
laouelle
il
.:; éma.nclc'e
et affit-me
son
identIté d homme
de
lettt-·es
Le te>~ te
ClUI
est
1 obJet
de 1 ImItatIon constitue aUSSI
le novau
genet-·a.-
teur d un
texte nou~eau qUI
porte une doubie
en
deslgnant
le m,s.sClu.e cje::·es 0'-19.i.r1e·:;,
Il
manifeste :;:·a nou··..-ea.uté.Ld.
de nos
JOu. t-··:;
ra.ndlS
Gu.e
Spon d e
a
t t-·a.\\/·:::\\ i lié d. 1 a
t t-·ad LlO:: tian de:; t;J:L!_1_t.~:.t:?È. de Sen eque.
Seneqw2.
1. '/0 i t"' (;. Compagnon, b:_~~§~cond_~_ina i--'='---9..u ..1._Q._tt~i" .. - ~1:_cL ds_.l .,:.. .._c...1 i~..i~..~t CH; ,
F' a r' 1. -::;" l '-;.- ~;. '=1 •

~""
DU}'
sont aLltar1t de catégot~ies qLlJ.
Dermet~ef1t
aLl~<
d'insister sur
la
l i t t é r a r i t é de
leur oeuvre.
de
s
affirmer comme
successeurs De Ronsard
et d
intégrer
aInSI
la RépublIque des Let-
l eut-'s p t'em], i':!t"Einen t:
'i engagée i, . C;:;:., t te
t"evend i ca t 1 Dn
SIgnent en
se soumettant délibérément
SOUS
l
espèce du
Jugement
des doctes et
en
se
situant
os~en5ible-
ment
dans
la plus belie entreprIse de
théorisatIon
du
slecle:cEl-
le de
la Pléiade.
Mais.
cette soumission n
est
cas
synonyme de coniusion car
E~ l le
li?
-:=t. f fi (·ïTia t lon
qui
permettra au poète protes~an~ de
T d. l t"~?
tt"'a.dition'·;ce qL.lJ
E:'St
le t"'è""./E
°52Ct-'et
de
tou.t
èCt-·]o·./.::1.1rt ..

.... q. ·:·1'
La doctrine de
la flelade
deflnle
dans
i2~ annees 1550 ne
caractéristlDUEs.Successeurs de
la Pléiade dans Olen
C]E:=·
dC"JIT'iE;{ i .....
nes,les Drotes~ants atflrmeron~ neanmOlns un
poésie qu
i13
tenteront
d
inscrIre
a
mi-cnemln enGre
lE
lyrisme
ccu-·ae tét' 15 tIque
de
la
tt-·c\\CJ1. tl(Jr,
mii:'[-otique ei:.
la
Tu/·eu.t·
ron·:::;.3.t'CJl-
enne.
r"loins qu une entt-·ept-·l·3e de négation
tc,1;.3.ie ou. Cl
.amouta.tior·,
de
la poétique, les protestants
tenteron~ une
Cl e
t-·em·:=t.··_·
niement
t-·eev' al U·3. t ion
du
·se·:; compo:;antes.
Ce pt-oje r;
se heurte à
un
préalable métnoDologlque
incontournable
dans
le
contexte de
la poésie
françaIse
du
~VIE slEcle:la
dé.'l"i-
nition
de
leur différence
iace a
Ronsard
aont
la ooetiQue est de-
venue
un modele exemplaire. Cette entreprise semble
relever de
la
gageure dans
le paysage poetique de
la
France sur
laquelle
1 énorme
Influence du Maitre
(llqul.
sans
rIsqUE d
être
démentI,
d
abord
a
l
intention de ses aa~ersalres réformés
OUI
ose,·-ent
.:; a t taquer
d.
·3d.
pet-·30nne
et
a
5CJn
et

Vous estes
tOl.tS
1'~2molIS: Je
5Ll].~ SELll
VOS~I-~E eS'Ct_lC]2~
!JOUS
es~es 'COLlS ~SSLlS Ge
la gt'~ar1deut~ de mo!~
VOLlS
es~es
mes sLljets.et
je SLll~ VOS~i'~e lO\\a
Vcus eS'çes mes t·~!.lisseau~<~je 5LtlS vost~~e iontaine~
Et plus VOLts in eSDU1SE5,plus ma
fet~tile veIne
F.:e2pOUS:.Sè.'i.nt
lE! =:..:::'1L)J.C)ïï •..!E'ttE' uc,e seUt"·ct:::' d ea.u
q u. ;,?
P C) Li. i'~
L.":
sens
dLt
T-3.rneCi.;'~ JTiC)t
d
CII'-'(Jt"e
OF:"
1'"'jaL,t"'lce
\\,}l':':~.1Ïilni<: Il
[ié:5(}t)éir
On assiste doncuà
ia fin dLl A'lie 51ècleuà
la dés2Q""é
gatiol"' de
l
Idèal
eS'chétiquE oe
155(~'.ALlcune attaol.l8
d
ensembie n est dirIgée contre
lUI
malS les ~t'aDl­
tians
fendees
par Ron~ard s
affalbllssent,se
cr3ns-
torment.s
lsolen~ les unes des autres. Chacune a~ant
ses representants attltrés
\\4:.
Mals.nous semble- t - i l . l a poèsle protestante cons~itue
cet
"en'semole"
qui,en
fait.'·":2met
en cause
la. poetIquE'
l
-
lïIËi1iE'
cJe
.La
F12ladE.
1. ÇEI_.l'\\":,t-·ps,, éd. Cl t .. t. ~:\\ 1" pp. l (sd·····l t:"S· ..
..:::. Cl té car'
M.
Th i t"::--'. ~e F'o~..0e i'.:?_t.. l a I anl::Ju~:, 8t"LL:€? 11 es, 1S'Ci /" ;::). '~/.
:3. F t-·p·5en"(. a t ion IjP-S Ct)~il-t..2-_9.Ë_-l~~a.ldot-·ci t-· G I~ LaLt t t~'èaITlon t." F'.3.t-· i s, 1·7·,~j:3.,
p. ,. .

corldamnée
toute poéSle OLti
se plaçaIT
dai'lE
l a
corltr~epled dLl modèle oui
que d'AubIgné ressentaIt
déja comme une
tyrannIe
(l!.
L Execution d un
tel
programme assIgne au
réformé une mISSIon po-
é~ique par
laquelle
i i
s
elolgne et se différencIE du modele ron-
identiques sont du mOIns convergentes

les poètes
après avoir opère une occultation de
1
idéologie et
une
catIon du
littéraire,précisent
la spécIfIcité de
leur mission.La
'5 i n g U l a t' i t é
de cette mlsslon,5ymptomatique de
toute
la
,jistance
qUI
les sépare de
la traditIon
t-onsardienne,
connait de multioles
aspEc~s dont nous retIendrons
les plus
significa~lfs.
1. F'(Je·~lg·::,. [} i \\/er-"::;e"::;, i n
[leL{\\/I"~-e':; ~ E'd. Ct"' i t l qLle Pë\\t-· E. F(éa.l.tine E:t F. dt-2
C,::'\\ussade, Fa.t'is, lE~)"4, t. 1l1,p.20":: ';;::',1"(.
de F:ol-:sal-d"::
Cette vertu.Ronsard,hautement
emplumee
Ce Pegaze sur OUI
~a dex~re renommes
A défait
1
iqnorance a
la pointe des
.ers
QUI
fait
qu au quatre bouts De ce
largE unlver_
D:I
Ca.nlbal
:=.:·an:=
i O I
.Ju·=';:.qu a.u ::3cite ét:'c.inYF'"
Je
n
entends que RQnsard,~onsard et 52
louanQe
Ce
nom
qui
5Ltt~
rOL~t nom
tyt-annlse
falneLl~"~ •. _

.... ::; ..•
a.utCjl.lt""
OU
'iCha.rlt(:::.'r······L:·ieu'
lie
peLJ-··./i:.:?nt:
p·::\\·s
t:,..··CJU.\\·E?t"'
lE.:Uj···
e>:.piique
COtTIiTI€:
P t- i fi C i pal e
J.a.
CCintestation
;jE;
lEi
tr-·aditiDn
littét-'ail"'e
~···Cln·3E.(··tJiF:::'nnj::2.Cet...tes
ia.
F-:èfot···me
te;.; 'r f:,'
Ci i b l i q Li e
initiale débarrassée de
toutes
ies aloses. Comme orotestants
nos
Cependant, la presence obsedante oe
i
élément
oibilDUE
ne
p e '····filE" -;:"
nullement
d élaborer un
t~pe de discours visant a
[)u.
B.::H-·tas ou
d·· Aub igné
COIliIllE oe·:;
t-'édacteLws
de
tr·-a.j te'
dE
tTi'201og1E:
de
chat-·te
didactique du orotestantisme.Cest dans
le cadre dune
élaboration
littéraIre que La ~ible est convoquée et
pOUt~ nott-·e
p Ë.: t~· s-
pective.Car.l
un des éléments oui
marquE
le
plus netTement
l"orl-
d
2.U tt-ES
c
est
laUr"'
catégot~ie
de poete bIblique qui
leLtt~ Get-~lec 02
repren-
ble.
L ensemble de
Id oroblématique oe la orOOUC~lon
l I t t é r' -3. i t- e
la
COlldition
n2ceSSalt~e
cour
id
repenser
CéCi 1 C..ceiTli:?n t
pet-'fnet
1<3.
t-'ic=lc,tlDr:
blble'-pot?lfiE: et:;Ut-tout
étude (JE
la oiace
et
du
· _.
1 .::.....
Li
u.ne
c: d. r- '" i è t' e.
.l i t 1~ é t- -3. 1 t-,~, •
1.'v'oit-
Eu.g.
et E.1!i.
Hë'al~~QIL~Clt.!:-..• t.;:.,pç:;.31

···.. 4·t:i·-·
poète.Alors que
1
i:.:::" ï~:
t~ :3 -=:i, i E'
...._---.__..- -
T!'aoegies Saintes. Dans cette._.. Bible
-.-.__._.__.- ou.
lES
Ç1en-
st
les
livres poetiques a aèpLOjer un
lvrisme don~
le
terraIn
de
prédilection est
la méditatlon
de
la
lumière d
evangile
ferti~e en cent sUJects pour
occupet-· une muse au;<
.::;.CCOt",js
d'une di··.·ine Goesis\\2)
une
ob 1 i 920. t Ion
dét' I \\/ant
de
i.:c~:..._h:J..2.L§:. cons t I tu.,:;?
) la COt~ne d
abonoance.
C est un grand magazj.r1
t~lche en
discOUI'-5 tacorlDs
Cest un grand Océan Gui
n
a
rive nI
fanas
Un
surJon
Immortel
de dIVIne é~oouence ~3,
l . \\) 0 i t-· I·~.
.t-. dIe ri E ~ S:~_. ~ i t ~" pp . .2 .:;:: :>" f0 1.•: = : •
~ • L,:;~_~~~~~~e '! _f.?B_:~.s...!...~~_. , t=. Î'-' E 'j:: <..,.= I~:
~-::~_~.:;:.~.:;:_i?.:..I:_~~" n . p "
'::';••
:::. l n
LU e vJ Ci t: f: S C.0~ GL~_l i 1 a l '.:~__~i E!__'-:?-i:iJJ._u 5 !.§....'--_ S l '= u._~~_i) L~__b.L~~.::.~L~.2~ b:' U. r"
Holmes,J.C L~on ane R.~ LlnKer.Chapel
Hill.1930-1940.t.III.

,
..... ;.
.1.2
DIEU.
c.::Jn:;t i tLtt:'
toute démarche
littéraire et de
toute création Doecique:
Dans les sact~ez cal,et"'S du double Testament
H oeir'li2 1 homme peu.t: e':51it'2 un di"gumer"T
Don~ le sens SOit plLl5 haLlt
l
enqL(e~t2
q
plLt3
penlD.lËq
Le sçavolr plus utile.
et
1 erreur olus nUIsiblE
' I l
CettE' richesse
lnépulsable
Cl E'
GCJffiCri::l.U.CJ:
o oivir1e éloquence el"l char'\\mes 51 iécOflO~
Oue nulle au~r2 vertu ne sçaurolst e59aler
ln '50 u-·e me;; pen '52 t-' 5. ln SD l [-'e fnes, di SC (KtI"'::,
Et donne a mes accens un agreacle cours
" , .
C est elle que revendique aussi
Hbel
d Argent comme source d
lns-
piration e~ matrice d
imitation:
1 • • • lma
plume chre5Tienne a
recuelll\\
ces sainctes
tleLlt~s non
oes pal'~'cet~I'~es de ce monde.IT~alnS encot·'e du
y'er'gei'~ dE"::; fabuleuse:::: i-ie::::pet'ides.ains ou
,jë,-n-'di'i de
l
Escriture Sainte
(3!.
... ....
.." ..-
"_"'_1 _.'_ .'
\\-'..
.." ..:.. ,
p.6.
~:.Le~f'oesies.t::at-'ls.1040.p.
:.::;. [}ed l c ct'- e
ct
F t-'ed et..· i c
j"-1a.Ll t- i c;.~:~_). r-~~.s. _.?e!I@.J..!·~~!~~_.__~__!"j.r· 0 ~~)..!;~-,-_9P ._f_..!-.1~ • ., n. p.

.... ::;~> ._..
appelle
!
-'.
.L Cl.
.i
dévotiofl
au;{
Doetes ae
i
Hnt iqu.i te
.:. 1 ;. • L
le
témoIgnage
Interieur au Sain~- EsprIt
que Gu Bartas retrace en
Esprit.qui
transportas
dans
1 ardante cnarleTE
Sur
les
Cieux
estolilez
le cler-voyant
ProDhe~e
Oui~frapant le Jordaln de son plissé manteau
N aguere avolt
tendu
le doux
fil
de son eau:
Enleve moy d
lci.si
oue
loin. lOIn de
terre
Par
le CIel
a~ure de cercle en cercle
j
erre
\\ 0 !
Cette rupture
importante,ou mOIns en ce qUI
concerne
la
forme. est
une dimension présente chez
tous
1es
t-éTOt-'mes ou i
les exemples d'Enoch et surtout d'Elie qUI. nous affirme
Alizet
( . . . Jpar cnevaux oe
teu
Et charrlot araent hausse fu~ aperceu
Vif empot-·te \\/et-s
la celeste gloit-'e
\\4J
Au lieu de
l'enthousiasme profane
et ,ju cnat-·
de
-(eu d
?-ipolor:
le poète pr'ote'stant;
5
atTète SLW
..
Enocr!
et
Elie \\lirs:. en1e,'.;:<:
;':<.U
CIel
(5)
et
médi~e sans cesse
leur extase sur
laquelle
f' E:",./ l en t
également
d Aubigné qui
conjuguE Elie et
l~
floure de Moise
\\61
1 • ued i c.~c§. d
Aç.t1..il.l.e de_tiëot-:L~_L.!..!::,-Oe~-:l·vt-~~..._.Ll t T,:,§!.F3. 1 re 3_~...eo . c i t. ,
P • ::,:~.4 .
"':. LFo1 2 • Il.
::'.L~ ~:;epiTIaine,èd.clt., Quatt-!.-'§?1TI2 JüU!>,I.
I--b.p.145.
4.La Calliope cht-estienn~. Oll sommalt-e _i:J~__ la put-;::, d,.=!ct~ine
l~9..':!.=
chanr.
la Lt"eat;lor'~ du ir!o'idE'.l!? p,=;:..-ne oe
l
homme, la f~r;?jeIÏH=!":'t.!_2.!:::~ e~~.
G l 9 f' l ·f i c a. t i o.n
d E..2.-~n 'f ~~; s
d ~=-
.iJ i e Ll", ~. 1. (F' .Et t"'. 1 S,' ~ 1::; "7"~ ., P • l ~7 1 •
'5. LgJ d~., p. 1 ~',:, •
c·. LE'S
'i t'ao igues, éd_~_c l.G • •.j :_l(~ein~n..~~ ",' .
l l 1'::;'-
l 1 :2.:;, P . :::>~'.':::.
_ m

G
U.f"i2
connaissance superIeure 2~.C est ceut-étre pourquol,à la SUIte De
la tradition biblIque
tl),Drelincourt
reclame
lui
aussi
le ravis-
SEiner, t::
Espt··i·L
~;alnt et
Di'iin,pot-·te ma,.
sut'
Lor·,
l-ille
Au SEJour bien heureus de ~on Eternité
Pour v vOIr,des rayons DE ta DIvinité
Sinof1
~d Yl'~e flème~aL.l mOIns ouelqL1E etil~cel~.e .L:
En plLl5 de cette t~eVendlcatl0r1 du 1 a/issenlent
une
'5ilTlple
ficticin
pc'étiqu.e, les
pt"'ote51;a.nts P'"·:3.tiqu. i"2nt
';'~.·::;=·lC~I).IT!t:.-nt _La.:..
Ci lE'!"".
3UDf::-
rleure a
celle de
ieurs contemoorains ca~holiques \\3) .Les Ecritu-
i . 1 F< 0 1 :;;, XX...../ 1 l l Il 1:2:; ~"";.~.ç..P lEI , l li, 1.2·- 1.q· E' t
XL!:2.·- .:;:; ç~~~.l..lê..l, \\/ l l ~ ,'/ III ~ x. :
tlattri ieu., )::'n l, 1-8: tJ:~:.r.i.=_.• l X~ l--b; ~i:,IC_. IX, 28·-::::,,:='; hCtE?S .-,J.g5_GIL\\"d..t:r--e:2..,
'v' l l l • :::;.9
et
.:< XII, 1: ~:2 ç_Q.C_.!.f.!..tt:~.L~Q..:'?.,:<l l , 2- 4
; ~.!t::1 c;.!.:.; a.l/p52 , \\ '.' l l ,:~; Et
ss.,XXI~9 e~ SS~
et
XXIl~~ et
~5.etc.
2. Qç:~c l_t_~., p. b •
.3.')oit' W.
Sestorl, "::3imple5
t·eiTl"H··GUe·5
5U1·-
le.. cultut-·e bibllqUJ~ ,je·::;
o t-ü te:; t an t 5
au.
/. \\! l e
.;:~ t
au.
>( \\,' l l 1(;;
::·1 ':o'e le" ~ i n
f~_. E:_~.lj_~X..~ F!-, 1 :;:,::.c"
pp •.3() 1-30.=:.•

1
.'::'polide oat"l e
l
positlon qui e5t celle de tout pl-otest.:Hlt~
1
!
~lors.5elgneur,e5tant du tout chari Çt Ë' ~ .j l:::'~" n CI t-· ~"" a">·'
point t~ parole pour
acquit
Ilia. 1:5
..1
y'
P 1"'En d,· ct \\r
1t
tOLt t:
ilion
0 laI s i t~·:
,j e
iTi.::ir:gE'f'· a.::.;
,di-·-.je~d appetit de
}'
ces~e vlar1de
viviflal-~te, je
i.a
savou!~'et-a~ , j e
la
f
t
cjic}et·et·.=;./.et
ne
1"0
E·n
sa.oulet-a~,/
jamals:
,je
.)OUt' e-c
De
nUlt
..1E ne' ceSSE'.:'t-ay d
"
.:::~ppllC:1Uf:?t-· mon entende-'
ment.
aiin
que de plus en plus
J
en
SOlS nourri Er
SOUS tenu en
la pleIne
JOUlssance de ceste vraye

entler-'f? et
etet-'nelle
T"?llC:l.té
<2).
C est

le développement et
l
amollficatlon poétlDUE dune
dition
fi:ee
pat'
j'ét'emie
1.:::;)
Ezecniel
Jean
(5).La différence avec
la Plélade est énorme car Du Bellay
1.r-1editation SUt'
le F:sP'::;.ume XI'..,J.ln Oi=<u. ...·t-·f=·~ __J=-.t~t:L:~:a;tLg.~.ed.clt.,
p.12C!.
::.. 1'·1120 i ta t i on
::;LW
l ~.-.-L F sa Ij!H:?_;Je f!a .. 1O_l_l n Ch t'e=c:[ (:::'Î-in~::':?:..--...i:lec~.l:..i~::
.!._i orl2 éd. C J'- 1 !; i QU.2 pat' 1-1.
Fd ch b?I·-. Gene.' f'::', l '~;'64. p. :+8.
:~; . ~. é t~..iîl.!-.~ .. /;, \\/ ~ 1 b •
4. E;:: éc h ~~ (C,,' l • l l l . 1. _u •.::;.
~" ripoca l \\·'pse.. ,'"

égard de
1 ~n~iqul~e greco-latine
Imltti::'.nt
les meIlleurs ·3.ucteUt·s Cif··ec;::.
;:.,::::.
tr-·.::;,nsTOt"·:narït
en
eu},
les
devot-ant~et aDt~e~ i2~ a'~ülj~ bIen dlget-·e~.
les con·.··('?t..·tlssant En
:::;d.nq
E't
nDUr"t"·1 tUt-·.,?, :3f~
Dt-OPO:3ë:iJït.
CllaCUf"I
-:;Elorl
-5cin
në.-i.tut-·el
et
l
ar"J;.iu.iï"len'(.
CiU.
11
~·""OU.lr.)l t
elit'e,12 rnelileut.. ëluct'=-'llt-',dCJnt:
Ils. oo·;;:;e:······... Dlent
diligemmerlt
toute~ les P1L{S
1"'al'~E~
e~ e~·:ouise3
~21'~~L{:u
et
icelles comme grepnes,ainsl
que
.)
a~
dict
devant,
entDln~ et appiicuoint a
leu~ LanQue
lI}.
Il
faudra sImplement dire que
la
RéTorme
Tut
une
révolution
Iturelle et
in~ellectuelle qui
determlna oar
In~erSlon la
p lu'-
deet'et s
de la cantre-revolution culturelle que fut
le
ile de Trente
(2l.Alnsi,à cOté de
la POéSIE grave
.=ë<.thol ique
la fin
du XVIe siecle
,
naquit
un courant de senSlCllitè past-
fut
lent
.Ed.cit.,pp.~2-43.
• 'v"O 11····
~\\. r.,ll i ch el. Le~---f:~_r'et·s (j Li.~ L!~)!l!': Ile 9.~ l' j'" ;=t!-~~Ei: ~ l'~ 3. t'" i ":;" 1'7',.3::] et
f-i..
DLt 'f CJL~ t... c q ~ LE
C:iï t- 1'::; tian i SinE e ;;...~__~t~ t-·~g..!:~g (:-\\[1 l ..?.d r; LÇ~C)._~iÇ~.?G l u. Cj21.:: e -.
L2__hQQ.Sj_12 __,j ~
T t'er,1 t;:.:,
\\. 15=~i -1022' ~ Fat· i 5" l .~;,:~:~;.

---- "::, '1·--·
comme
l
a
f'~or1tre
LUCIen Febvre
(1
les poetes Gant
le
style et
la
.lSl0n
du monde
:;on~ le plus
~lve-
qui
parsèment
les oeuvres de nos poetes
e~
la désignatIon
de
leur
ïangage
sous·
l
ei::pt-'es':;lon
de
"Pi",tDi::; iJe Canë'2.n"SDr-,t
des éleITient::
qui
i llu:;tt-'er',t
la pt-·ésencE
c::on'st.::i.n tE CI
Ltne
.... ·;3.'3 "(:E'
COnCE\\lOit-
celle
--
ci
CDfillïiE
u.n
i1",uc!t:-:·le CI
et
une
p t-· i VIi. éÇll E'e
,j
Irt':;pit-ation
qui
,,::un-rèt'e une
pOEte.
pt-'otestant. deSOt-'fflal=:.
lOIn dE'S pOE·te:; lTionda.ir',:= \\·i l ipendË--s pat-
Le:;
-r,-a.gigues:
I l s colorent
encore
leurs pompeuses orleres
De
f leLws. aes '..,i i eu)·,
pa/ens et
Ti:ib i e5
'T,ensonget-'es:
Ces escaliers a
erreurs
n
ont
pas
le
5ti12 apris
Que
1 e·;::.pt-·i t
de
IUiTllet-e
·3~:H-·ET,a à
rl05
e:;pt-'i t'5
De qut:~ Il "ot-'e l 1. 1 e
Ü i E.~U
0 t-end
1 es pr-n- a.se:=·
'1' la 'o·es:;e·:;
Lorbeaux
enfarlne2~ les colombes
tün~ cnOlX
De
vous non.
à
la plume
.ains du
son
~e
la
VOIX
En
vaIn
vous
despIDVEZ
harangUE
sur
narangue
SI
vous
ne orononcez
de
Canaan
la
langue
l41.
l • 0.JLt
C.c'§:b~r'
t-· pli Cil EI-t ~~
d h-~.....l \\/ l f?_S? i ~:s; 12_1: F ,'~-l. t~· l 5 ~ 1 ;"5".::: Ë t
~..:..e ._f' t"clo ~.~~_
Q.e
l!...'.l c l'GY an Ci'"
au
>: ')J.,§ 5 i §:.Ç,J e. L.a--!::.§'..Ll.fLi 0:::)1::1 Ci?_ r,ab E;' (0 i ~~ F a.l'" 1 ~ !
1'7'42.
::. \\.-'0 i t-·
1. '::?s
Ci e t-· t i fi en te·:;
t-'2IT1a t-'q ues ;j fe: 1"1.
;::.ou 1. i Ë'~_QQ..~';"'~ t ~pp • 45' -':':i\\_;.2.
':::'. "'-'Di t-· Euy.
et Erfl.
Haa.,~ LOP. c: l t. " t. i-..! pp. 15e:.-l ::''/ •
4 • Le:;
-r t".a CI l a LIe5 . éd •.ç_!_J~__J::::L!_D_Ç;.~~~?' ~ Y. 4 :y::. - 4·'1:: ~ pD. 1':' 5 - l') 6 .

~.t:.::
-'._'.-1-'"
F d.t-·tlCLll i ..2f····f.?HlE'nt
Ij~~·t:el·-ITilnË'·= pa.l-·
le:::. E~'::i~'l i::U.t~'i'2S ~::',e.ll·ïtf;;::.~
les orotestarlts sont des DCJetes Dlb.Llques.L.ELlt'·
ct~eation
e·:;t
en
t-'elal'::lon
3.\\/ec
Llne
op~jr"al~l(jn De "50u.\\/enit-
et
dE'
l·-·EfnE'lïio;'-a.';:.. IC1n
ennent
de':;
élèlïlent·:; epa.I·~·5 Pt-·CI·-T·t·?n.~_nt d
Llne
plL~t·.;:~.llté de
-5C)U.!'·C E":"5
bibliqUES que
le poete
réorganise par
1
...
.l.::\\
techn l qU.E:
de
Telle est
donc
la
50urce~source poetIquE. source spirItuelle.
Informera en profondeur et
leur
thématique
LI l S,:Jr1S
l
idéolc}Cile
Inscrite a
travers
leurs oeuvres.et
le matérl~U poetique: lUI-même
instt~ument d
u.ne
beauté
OUI
se ··... eut
éCllO e1;;
mlt"OU-'
lointain
de
la
0<3.1·01e d1;/lne.
Sout-'ce de poésie,!-..:.. e:..:i.Pl~ de'lier-jt
ain31
ot-·incluE,le Inatt-lCe
d
11"'J.-
tation:
imi~atlon de thèmes et 0
Images malS.
aUSSI
et surtout
ImitatIon d
une écrIture divine.
PlutOt ou un
lrlventalre sous
la
t8rme d une découverte de sources
~2)
n (JL~S SE'filD l e·-·
'1:;- i '1
etudle~
la poetlsation
na.b i. tue lles dE:'_i=..~
l.~J.nsi.poUt' la pt-·ièt-·e -[H1.:...1.e de:; t1isè!:·e..§:
1.2;<::-l.:;:;8'~'"
d 'f·:iu·-
DI9.ne.en i:dus de nomt:H~eLL: element:; emDI"untes a. ~ob.:ôt
~1=3_le
~"t
d.U Deu_tgt-·DnoiTIe.u.tilise5ucC:t~'SSlvement
le'::;
t.~..?:::<:,::i:i}!g.f-:..::4, ::;:,--:=::
\\/.12'73-12':.:':'::'': :;7'.:) .. 4-":;:'(.\\/ ..
12·/)·~·J.284:.i
·~;~i ..
':~'-l(j
et:
12-1;3
···.: .. 12t:;::;-~
1.3()Â'~} ~ ;:3 it" 4-5 et
i l
\\ '.,' ..
1.SI.)~.:.:;-·-1::;;26 ... ~
SC3., J 1--1.:::,
". ., ..
J.::.~:...::·-I.~::3cr}
et
?.:+. 18'-L::~;
'. v.
1:3::~;7 -1 :~::8'.~1,'
L . '../Cj l ....
J. rr-·Ëne.i. ,~ El éiÏlen t
b ~~J2..J.l..9~:-\\e d a.r'i ';5 -:L_..:.~eL~'.,· 1'-'2 s~ge t: J. Gue ("1
r'i-'~
QrlOpa 0 GublQnê.Farls, 1~04.

:5.::: ..
A cd té de
1
lntertextualité m~thologique traltee coetiquement
pan:e
ITla. t i E,'-e
poesie.sE situe une
lntertextuallte Clblique qui.elle aussI,
peut
de
mise=:' 12["\\
pl2'.ce '2t:
OF!
1 élaoot'atiDn
du.
iÎloclt~le pt--O[e5tar-'ï_~. lnter"\\-len!~
un autre prInCipe fondamental
POUI-
1 orIginalité
de
cet~e
poe5le
tien
vont
,par un
léger glissement,
fonctionner
dans un
t'eg 1 S t t'e
poétique contraIre à
leur registre
théologique habltuel.~u~rement
dit,1 'intertextualite biblique acquiert
pleine valeur d
intertex-
tualité poétioue.Aussi.fauora-
t - l l
retracer
les mecanlsmes de ce
glissement
qLi
opère une déViatIon du
religieu::
~ers le
poét iClu.e
en s
arrêtant aux
notions fondamentales
qui
entrent
oans
le champ
de cette
transformation poetique.
La consequence
Immédiate du pécné est
une
stérilisation ou 00-
maine poétloue Due Beze veut Depasser:
oue
C-3
met"cl~SeiqneLlt~~ITI
OLlVt~e
id
Douctle~ laquelle ine~
péché:::- mont
clo5e:car appartient-il
au~ pécneurs 00
p ar--l Et-
l:1e
t,:I\\/
l. l
}
de même que Soonde:
Tt_~
~eu~{ qLte
.je
te
ioue~tléldS~ OUVt~e pius~ost mes
lèvre~~
cat~ elles sont collees
l
Llne
à
l
aU~t~e,morl g05l.Er··
e~t
ent--Due paTln:_
ces q laces, pat--my ces
f r-'C) i deufs du nonae, ~.! •
1. t1ed i t ël. t ion
sux
11=~ LI
Fsa 1me. 1 fi
éd. c i t. , p. / / .
2. 1'1ed i ta t i on su t-·
l e.._.l-..:.~ea.ulÏie .-1::::'3...1 n éd. ci t. , p. i =7::;, ..

dans
la même problématIque:
r-le1.",·:=.! ou.e
.je
:::UIS
Ifll::=·er··atJ le'
F a. Li. t: -- l 1
q Ll en
\\,: Ci 1. ·3. n'c
\\.: Et rI "=:.
l e:3
C I e u. .:::
~·iU
t:·-ir··one
du
[)ieu
CjLOr-·1E'u;,;
Ma c:~)ait~
me t~etlen!le et m accable
(li
Cette
perte de
1
image
dIVIne
consubstantIelle ~
1 ensemole
l .. huma.n i té
poètes.AusSl~la nécessite de 'jeoasset~ C2t'~E impuissance Ot'~lGlnel-
\\,/ t:' Î 1.
h
par-·alysie qUI
pË·3e
lour·oefflent au début df?
li:<.
litter-ature
p I"otes--
et
que
le poè~e cherche
oe
rédemption DUE
formule Poupo.oG tout
est
lu.mière:
F.:er";Cî'_l\\/elle
er"i
lTIOn
CCIË'Î_lt'·" nCJLl\\/el J.e
CJel_:.·.,:.··'E'
DE
tCji
Lin
2"::.pr'it
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::·Lt j'" t ou. t:
C Cll1iiTit·?
çJ t- ae E: p CJ'~~ t: 1 q U.2:
13uide ma Inaln ot-aniance,escr',,,:;,u-iie mer, cour'aqe
Aiguise mon esprit,enricnl
mon
langage(lJ.
L affirmation de ce caractere poetIque ~e preCIse cnez SImon Gou-
f':(2['tE
Je ne qUIErs que me SOIS ces~e qràce donnée
Fat-' ton mo:-,-'en, Fall a'5 ~ dee'~:::,e ''!'i E,,'ÇJe neE'
D un Dieu ecervelé.et de
tay
ne dépend,
~polon.mon secours.ni
de
~on
fIls serpent
De vous
~e n av
que faire.Aussi
je ne m adresse
A de si
fantasques 01eux,ny a
telle dee5se
(4).
Ainsi.pour Goulart.8èze,Sponde et
la qua51-~otallté des nommes de
lettt-'es cëü'v'ini'5tes, la, pO'~'~le est
,plu5 qUE' .,lalTiais. "le POtl'/Olt-' (je
sans reférence aucune a
sa
confessIon.
1 • L ët.._::?,,:~Ç;~.Œ',3. i nEt ••• ~ 9~c !--h '! F~~1II i e r"· J OLl t-~ Il 0 .. .i ..
~ .. l fil 1 j~ .;;..\\.t i ô:Jn S Ch tH. e·5 tien n es .j t=:._N...:..~_.~';L~_~·Il ,l..!J._.QJ2...... CJ:-.f
~ Lid e l , p .. f; .:.~ :
ft
r'I.:;"is
me;. olum;::?
a-cter-,d
le
t-enio\\"r
Dune
g t· ace pat-'t 1 cu 11 el-'8
San5
laquelle,o Seigneur ~res fort
Soustenir ne ouis ta lumière .
.::::. La 5emo,_1 ne d
;:':'t"C.n=-'n t. op. c:;, t .. F 1"'E::'1fi i ;.:? t-' J O~L(, ,:::;. ,~,:
Conduv
les
faibles
tt,~icts (je Il)a olLAme
~~~etnblarlte
Afirl
OLlE de
tor1
ii15
les
5DL~·f·i·l·~nces je chaf1te.
4· • U0 ~...s:._l.~_..._, • Ii • P •
;::;. Le? ~.§.b l eau ::<
=·d.C t-·e=
Il
r:' t··an c -f Cir" 't; ~ 15;'·4., p .. -;- If

1 a.
f j"'equ2n c e
a E:;:· E ;.;p r·ess 1on=:. ·=ornCfiE li ITI<-<. 1ri t) r··.::ii'·, J. i?-.f'i te' Il. l, P J. urne
r-i2mb lante
"
manIfeste
la COf1SCleilce a ur1 malaIse et dune
poètes se sont
rendus comete eUE
~GU~E 000518 Est une
Ol\\iine OUI
TOUS
et DlU5
la Salle qui
est han~e par
le rêve dune
Ils Es':;alEnt
oe ijépa.·:;·:;E·i·~· l':'""-i. COnTLI.'5icin nél::? dE:
.l.::.~. ct-Iu.te
qU.i
le domaIne du
langage.correspono au oabellsme
,~}
que
Babel oe Gui
les
langUES
Fut-'ent:
E'Ïi
fflE·:;.ITrE'
..lc>Ut'
tant IjE·
::'.Cltt:E'=-
f1a.t~·a.rïqLte5
..
rédemotlon et
la qrJce
invoquées oermettenc au poète de déoas-
t~· LI.n
la.ngB.9E
ti
r~E'ndu
linDt····E.~~ç..:::l= ~:?t.
cJ(~[.ii:iE!'
;. .::f.!.ô
Ë:;::{]!"C1 S·Ef·-
13.
ffJ·3.··-
• ~::=--?-.Jj:i b l §'...::~h~.::L~i~:~-::_Ç: t~· E' :;_" ç:2k:_':..':;;_.t.:ç~.-! ...D. 1 "~i
Jaime
5E19fieur
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ta parole pure.e~ VIvE
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Cl. -5. DubClI s, t~hj:r-:_e E~~~._J.·~!'"..!.9.È·Cje ·~. .t.c.Iti~._3I e..::;::.J..::ô> E:cwcîeo:•. \\.l
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1 i t:t,=.t...·""hl~-ç:. ... F'.:::,t-·;;=,
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Li. ri E
/:. a. '" C) 1. f:::'
~) o.? t 1 q Li e -.. p ;" 0 Ph E: 1:: i Ci Li. ';::
Le langage poè~lque tel oue les
pt·c:;testi3nt·=:;
.i '::".
F'JË'ia,je ét.2.iï~ IrIE"\\pte,:;elon eu.:<,-='- Eï-iTEt-'met' d·:.'t.n·;:; If:?'::; lïlot'=. 13.
l. Li.il"; i .-.
ère de
la beaute dlvine.Le~ fondements
théc:;logiques
~2J
de
révolte et de cette interrogation sur
le
langage
fi
en
nullement
les Imollca~lons littéraires.En effet
par"
le
fait
oe suspecter le dlSOOSltif
langagIer mIS en Dlace pa"
dev'an CiE' t..··:;
Ce doute SUT un
t-'éfor'mée
ïlE:
Fléic,.d~::' DUI

blesses ou langage. Gans cette oeLl~t~e ,Of1 aSSISte a {,.ll·le
le-5
lC)U,.:3.nge5
.j\\..!.
peL{ple, le-:=:. PI··c)phetlE::.
,i.e,:::., Dî·-·I~::.ClpopE'e5~ 16
formes.Ge plus.
Sponoe privilégie les
lieux oe prIse oe
la Darole
tels
qLtE
les
confessions ou
les oroces.Toutes ces Daroles
son~
disposée'::; autouT dE
13. o':;'.t-ole
di\\iine qUI
con~.tituE' leut'
absolu.La parolelPour Sponde. est un don de Dieu et l
tous ceux qui
détour'rlent son utilisatlorl oans Ltne
intentIon
malfaisante COUt~2nt
le
t'iSqUE d
È'r.:t·e punI':=; pat-·
Jc:... Cil.!
ils ont pecÎ,e.
il
en·/a du
pent
;::';:Jur-'
en-v'le
ClU.
i l
P(Jt"···l.::c,i t
'.=>.
ia.
pi·..·Ë'iTlIE1···E.' ':;':'.- ellence Ge
l ·t}ommE!i~
t-ampe maintenant
a
tE't~t~e:oout~
~.2 a}Er~50ri9E,5a
bOU.CriE'
lnanl:;,(e
l\\.--:\\ pC;'-t·3:..::.iè'·..·E'" ··.... (]\\/j-·e
i i
ne
Da.t·lE'
P .LL.'.·:5
'" i.1 Il
comme des babéllens:
l'J
a~··-·r.:u
poin i~
'.::lU·,:
p.::Oü···let-·
di..=-'
ce·:;
,Tiac::cw;::;
Ci'-'::'
.t:;:::... bE~i:
Q·9xoe
toi
de
leLtt-
corlfusianN~ pal'~ei13 mau:'~,pat~Ell~ 5Llpcllces
1 . 1"1 e dit a t 1 Ci n
:: ;...l r'
le F"5Eau.iTiE
):...1.\\,) .. i r'i
P • J. 1.1::
I l
Il
_.-------~----
:. IbId~... ,p.1C2.

Tu
voyois
tanto3~ ceste mor1t2~l'12 ~~oyia C
E51
une
~'~]
lée:ces rochers SI
iermes ont e5~é enoloutls:~es tour=
de BabEl~les fOI~cjefnents erl
Ol-lt
Ct~evé~e~ CE n 25I que
con fu::;ion
',i:'.
~llon~~ disen·t'-lls~rlOLtS illofltet~Or's au Clel~nous esleve-
t"'on::.
nCistt'-'E'
'sie~.~e p.:::\\t.., dessu.s
:Le:=:.
E·~=:\\toi Iles dE L:IEU... rIC:'U;:.
serorlS
aSSIS
ar'
la
InontagrlE de convenance
2=
~05~ez
d . AqLl. i Ion ~ IiOU::; mon tet-·on:5 p.::II--. dE.'~:.·5U5
l a
haLl. teuT DE'S
nuées et
S2t'~Ons s81TIclables al.l souVet~aln~. . . )~~~emDle2-·
·.'ous. \\!DLV5. FTincE?:5,].
Etet'neJ.
vDUS
E5pax·ol-.::<.: p.3:::.:::.ez plu:::.
o LI. i.; t-· e. l,::;
TG u t
F' U 155 a r·, t . ou·::; 2- r T este t-· a • E t
i e::
es eUE? i 1 ~~
de trebuchement seront en
vostre vove:tortiilez vos
maIns au
travail,Dieu
~ous aifalblira car vos
langues
Grâce à
52
rlcheS52 et à
i
étendue des possibilités au elle offre
aux créatures.
la parole con5titue un
bien précieux qUI
Drésen~e
1
!
1
i
1
1
,
pour provoquer
la perte du paraDIs
i:JU
!
pOUl'
... 5..:
eL:
l
h:./enE·
pDU.r
1:, '-'C;fnpet-
1.r···1j::.\\dit~:'.tic)n '5Ut-·
l~· ;::~5ea;LtiTLe ""~ilJ__~~in
ècj.i::lt .. ~p.l..::,l ..
~. Ib~_d._~pp. 141--142.
. . .-
::: • (-1 e cL! t a~.J: on 5 ~1 E:..._.t~~~~.l:-!.!~~
0_L'~~ .
t-:?d. Cl t . p . -i 1...,.;....
:+ • .1 b.tç.t~.. pp. 119·-12\\~.'.
:S. l bj-,:i~.• p. 12(".
':='.
l b l-~_, 0 • '';; S' •
;: • r'i ~:;LLt2S..i 0 ri ? LI. t'
1,:;....::::.se ë\\.!-( Hl ~-,==, l n !="(J. Cl t" .. j:Jp. j. 7'o-1"~'~ ~:/

sen~iel pour
le propos
DU
1
]e divin:
r
l'1
Cai'~' CE:.. Li;~
qL~l
t:E:
ct=-.?,.···cnEnt~ 5cr·,t:
tDLlS.]CUr-··:3
C)(·-E·~t':5 a
t:F..:::
t-·encc1nt'·-·E?t-·: i15
te
i
t--·Elicc,n'tt·i"2ril:
en
ta. pat-·c,le .. a. (2.:.
f
r 3. n t ·s E~ n f ·3.l..i 1.: Le ( ï) l E LI. :' './ (J ~r'" l à q LlI P a. .l. ~~:.... c: '::~":; t.: S 1 0 il e
DLi
il
n
a
t~ler')
üLlb].ié~~Q~)5
Il
a
tat"'dé
c:
es~
POUt~
se
!
haster.s
Il
s
est
teu c
es~ pour parler,mals pour se
hastet~ à
bC)r1 escien~~pOUt~
parlet~
sar)s
'jeintlse,et si
bIen que ~ous le sentIez,que vous
l
entendiez. quelques
mornes~qL{eique~ SOLlrd5 OLle vous SOjE=
\\:3J.
La parole De Dieu qUI
force aInSI
admlra~lon e~
le respect
GE
Sponde qui
= y arréte.L interrogation et l investIgatIon de Spon-
De sont celles d
un poète OUI
essaie oe défInIr
toutes
ip~ carac-
terlstlques du verbe diVIn et d
en cerner toutes
les
lTlé t·amo t'p ho-
1. r.;led i ta t Ion
SUt'
l e
F·seau!I!~·<l-=.:·tL~.. in ed. Cl i:; •• pp. 1 '~';-'l '+8 •
.2.t1edlt;3tii::Jn
SLlt~· li;;? F:'sea..u.'Ïle._~J_~::~.ln e(j.Clt . . p.ll~.~ .
.~;. r-1eo 1 ta t i on ·s.'=ll:-l!..:§_t:?e~.!!'!:~_
.._~. 1 n ea. Cl t. , pD. l >..~ ·-1 : ~;.

~··û.:·I· ..
tau c
1
_
1. c.....
GJt_~l
as passe
lsraèl
Eil
l a
dlV15l.0r"i
U~~ EaL.;~~·Ol.~l 25
darlS (:25 eall~'~ abyme
l
Egyotier~~eG
ses; ct·\\at~iots~·
~ui
flst
~oITlbet·, les sUpet~Des mL~ralJ.les cjE
~jet~lc:t·:O.L
\\. l " .
[.ett:e
tlon
de destructIon
oar15 cette concaCer1d"ClOn
Olt
les
qui
cans:.t2\\f1t d
e;::tr··ème mocll.ité cat'acte'·ls·1.:::l.0Ue de
Ci:",
i:1'-.'
on
Il
leu,'"
5emble.;';eiqnE:::·ut""::ïU"~
t3.
n
est qU i.:0
ClU
../E'n t Il: iTIL-i l S
tais leur sentIr Due ce
1~,:;.·,E·t; i.:e·:5t Dt-·age' OL.(
it··r.3.C-:3'5SeinË!nt"ei~:
CE'
-i:t-·a.c.=t·:;seiTIen i,";
oe
la dlSSlpatlof1 et
ce5~E d1551patiol"1
oe
l
anean~lsse-
(fier",1:;
:.. -2) •
clétinit ain·=:.i
l ël CCl let" E
l'leu:
13.
Tumée
est
ses nat·~lneS.Et la
flamme et
les cnarbons ardans sortent de
sa Douche.
e est Ltr1g amas espalS d ol,dées ae iel_~ qLll t'-oLllei'~ unq
r-·C)'-'.c~e b ~··';:'.S l et-· d,?··../cJr~·.;:..n t
en
Ltrll;;
iTiCIiï\\E'["1 t
tCJU. t
r- t:?fïC c:)n t; r"'e
'.:+
Cette parole puis5an~2 qUl
peut
cevenir carole
a:i.lee
,..' ...- ,.-..... ,-.
\\-J •....1 1
'.1 '=='
1 • t~·::? d (~!;~,?t t 1 CJn _.i?~-:~c__l_ti?.._,.i· '::. §"::~-'==LŒ:I_~~--il:::.~{_L.J 1 ,
2. Jl:.Li d.... p. l =;5.
4.1~lecJ i ta.t ior.!... '5LlC i.e _E2~lrne .k Of .Ln e,j. Cl t. ~ p • .l ,/;.1·.
5 • roi e 0 i t 3i t .i CI 12-...§..~l..C:..-L~ F' ~e d ~',~_::::'.h:,:~.LLl. i n
Ë' 0 • C 1 1";. • p. 1.:;; c· •
é:.. t"1 e d 1.:t CI t i a n "_ê..!:::':..':::.•._l!~ f: ..?"§.g~~§." .."h. 1 r, aD. C l t. • p. ] ':::' 8 •

un
~..: .\\
·:.;.a.int
'. 1 ... .., -~=. ê:: t~· .3.
'. .,:.. ,
dont
-::;l.·/EL:
les cat~'actél'~lstiqLlEs
"
é l oCJu.ence
L
qU.E:
les pt~ot2stan~s condamner1~ cat·
13.
··:E'.-î··
en
tant
Due pure determlna~lon eois~emologiDUE:
( . . • )ma15 ma bouche
5 Est
~eue e~ mon coeur encore
davantage pour mleu~ ~ escouter.Selgneur,qul
me tIEns
tout
un
autre
langage que ces SophIstes
\\ 5 ; .
( • • • 'S
i 1 d.
t a t~· d e
.= e .::. 1; p 0 Ll t'O· .~ E' iL5.'::;. t e t-· ".:-; l.i. '5 est 1.~ e u
c
e·st: pOUt-· pat-·:i.et-·.maIS DC)Ut-· se l-ia::.1:'ET -=l DDf"t eSi:Ien,:
PDUt-·
pa"-'lei'-' ,=·an5
-i'elfîJ:lse
\\. . . . .' ',6!.
. .
...
..
ca."'-'
ta
pa.t-·c,:l:le
est pleine (JE: ··..·et-T.:L~
Of~jlelnE.'
d
E,"fTl'-'
cac:e
'...... j
/ i .
1 .. l:leO_D:.:;;. t l C' f.2- ·::;~.J:,::".~_lJ-:: r·l·=.E'a:':::~:LI~§:..., ...:~:..J...::.L" ln éG .. C]. 'C Il If Pli 1<>'::4 r.
:2 .. ~··i .. d AU.ta i 9 n e ~ t=-~:?~~:.....'O::L~~· ·:39 1 p...!=~g.~:..~._§:.~_~...ç i t-!....1..1 U.g~~~:,Œ~~.D.~:~:.." \\. ..
:t:t.l 1 , P ....:..:~. 4:.. ..
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C,j·',::01.11es .... \\.:':.}.
Référent aosolu de
toute parole, le verbe dl\\ln est à
la fOls.dans
l~~ meditations de Sponde,acte,avertlssemenc.oeoaqogle e~
peutie.t1a15 elle constltLtE SUi·~tout l
e~;[J2Ce De
"-'i2 ··..···F:.' l d. Î~ 1. or,
lE
mirOIr 00 se reflèten~
J..==,.
tous
les
l . Qomo
:1 uoe"s
qu.
i l
..1 DUE'. 11
lE
ta.l r
SU. t'
fond
CH"
natIon de ce mirOIr sur
Sponde est:
en t t-·ep 1'-'l:3e
désor- m2.1 5
11
offre
le
spec~acie d
un Qoete dont
(JI:?
la. OC-E"SIe
e1;;
:;:.utJ J. 1 me
protestant
a
le sentIment d'étre si
pt-och€~.
1. Lpo::
T "-'·'7\\0 i clue·s. E?,j. i i t. , :-1 i sèr··es./.
4.::;;. P •.:Jt~).
2. • Cf. :::E e t- ~.t:n i ~. A. >. , ;' - 8 •
.3 • t··-1 e-9_..!_~_9t t _f...Q.!l-2!:".~::-l. E
e_~ 2 a U lil e L ;:~ l !. ~ i n Ë: '.:1 .. C l t:. ~ p ..,~~ J. J. Il

'Jovez
dedans
i
OL~Vt~l~lt~
dLl
CUt~lCl_l~·: CI-llffilCGLte:
~uand des plal"\\~eS l
e S o f l t
et
.i~ sel
i i
pratlcoL~E~
I l
r-·i:-?ot.lit
tOL~t en
cf:?~ndt"'E'~en i"-:::•..i.:".:
JES·::·l···/e.
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Et condamner ses ~u~eurs ooétlques
Du temps oassé:SubJeCt5 olus authen~lques
Le Salnct-Esorlt ores
lu!
jait cnanter
Tt-·Ctp
(i,IE'LI;';.
':=,e2ns pour
les bon:=, cDntentE·j" ..• \\ ..::..:
Le choix se SItue bIen
au nIveau ce deu~ moosles poetIqUes.
Cette
rupture avec
la oremlere exoérlence ne se faIT
pas sans dlftlcul-
le
Da·:;
en
a f'f i t··mêl.n t:
1
IncomDatlbllité entre
les deux
modeles.Allant au-
delà des
tImIdes
p t-'ote'5 tan t ';;::.::. a\\'ancen t
t ('02"5
lOI li .ja.ns·
la. dénCJnc la. t i on ... Ce55e" .='.'?
dit
à
;._e~=-
~:? r·· r-'Ë'L( t-··:; ~ i es
Cd LiE' t-· t-· es
d En ee
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LaIsse
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ces
fabuleL~s songes
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tIre au plus assure port
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1. • ~.~-'J. ~~tee le.
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II CcJrJ ..· ··E?t-·sll:Jn =:. l~ •
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1 '::/:.:',8"1 pD .. é/7-'-- ~=,;~.; •
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la vove plus ouverte
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mouvement,ie poète qUIs
installe oans une communion a~ec un DIEU
df:.".!enu"
alj:iria et omeoa"
de
la ,::,-e::ltion Doétique.coiTllTle
li'?
veut
6.
~~.l
OL~e CHein
IU.th
j"j;=
t-'E'::.Cinne
~al
que ma
langue n entonne
!·/e tP
q LlI
ne
Pd. t·- :i. 1"2
,:j E·::
t: C.i i
(1)
, : ;
La purification du domaIne poe~lque entraine un
rEmanleme~ a par-
tIr de
l
loéologlE domlnante.CettE orlEntatlof,
fonaamentale
aSSI-
onee a
la
lit~érature procede.~e la part
de nos poetes.c une
ten-
tatlvE de fonder
un nouvel
orore de
la POéSIE Et
d
une volonté de
S auto-orociamer comme
les soloats dune
eS-CilE't:lqLte.
f:n
ce
qLli
concet-·ne
lE
"chan tet-'-D i eu" , il
e::; t
'vTa 1
qU.e nD::· poe·c i?5 ne
t I ennen t
p.:'.5
un
ij i SCDut-·S
~otalement nouveau.En ce~te deuxleme mOI~ie
dU.
inoir15
tlmlaemen~,essale de denOflcer une cet~~alrle forn~e de
ooeS1E
'=lU.1
P [·e-..·
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~
la
vérlte
il
leur
serOI~ mIEUX seant de ChanGer un
cantIque à
0ieu,que de pétrarqUISer un Sonet~et TaI-
re
1 amoureux
~ranSj,dlgne d avoir un cnapperon
0
SOnf)ettes:
ou de con~t~efalt~e ces
fLlt~eUt~S pO~~lques
a 1 antioue,pour dIstiller la gloIre de ce monoe.2C
i frlmo t-· t: a 1 IS~? t-
ce=- t LI.·' _. C,.. 0 LI. c: E:::·l:: €:,.- l;:l \\. 1 .'
Fa.isant
figufe de
Drotes~ants,beze tracE déJa
les
Ilneamen~s
dE'
cette
lit~erature
qUI
allait éclore dans
toutes ses dimensIons aDres
la orlse o'ar-
1 eut..··s
pOSItions
oes oeUVt~es mais aLlssi
dans des
pt~ETaces E~
au;·~ avis
iec~eLtl·~5 OLtI
constItuent des foyers
dans
lesquels 5
Elaborent un
genre 0
éC~I-
Renaissance.~
travers
leur carac~ere parcellaIre et
fragmentalre.
C25
te>::te5
thf:·~(Jt-·lau.e·=. rflet1~·E'n·c en pla.ce
ll~·=. llrlea.ITlents CJe 1'::Ci.Jt
l..~ri
o (··oc.:.! j····3.i'ilme
poe t :1. CI ue (J one
1,::,·=; p r-'em 1 e r "5 con t DI_'- t..··:;::·
r'i=::\\'e 1 en t
L·.ne
ten·-
':::oS T;
les manlTes~es ilt~éralres
S 1 è--
t. l, é C r-· iCI e ri S
plu:::.
1. t::d. Cl t .• a\\! i s
flu:-: __h:.g,~ tE·ur", !::ip. 4:' -48.
:~."Lt7.':3 i1ë<.nlie·:3tes llttér'aù'i7.!s du ,:.. '/1.:::- sii'.:,'cle ,Hl B.H.h.•• t.lI'·/,
i '7"5:~, pp. 25C!-- 262.

11'141"'a~s
que
Ge
ter1dt'~e
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D.lllines
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Que
le
los de celuI
OUl
tIEnt
le
frein
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.ens
Wu 1
f i::=..i t
TTerilb 1 er'
ea.u
et
f 2.1 t
•. L,'eb(:o' C ".:;. i no l'E::'
\\. 1 ; •
Le poète a
donc
pour oremlère obligatIon de celébrer
le
en faIsant
de
la
louange
ie fnot2Ut~ de
i.a ~)OeS12
(~
.l
·3.cne·-·
3.
au.-
Il
faut
qu
Er1
DieLl
SI
beaLl
COLite
Deal~tè flr)lSSe
~3)
are remolir pleinement
sa mlS:::lcn et echapper ~
ia caceoorlE
que
Platon excluaIt de sa Républloue utopioue
\\ 4 ;
DesormaIs, ie
luth de DaVId et
l '=
mouvemerl~~ le poète chantet~a:
1 i·ilpha et
1 Umeç:;3,1e pt"eÏluer el~
le der-Tllet', te CO;ïïiÏlen-
c einen t
et:
1. a.
Ti ri
\\ ::;..'
1 • d .r· a n i f~ • f~ (] • C l t. . '';.
c.." Ci .,' :7 ;.~.!
,p. 1 .' ,'=, e t , .
1 ..;.j '..:: - 1 ~..: , p. 1;.3 (.! •
.2 .. l,) 0 i r-'
F'. C l è. Ll deI
f:§ t l
Of
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1 c.; é.') ::~,
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T t-·a.q l_9.!:les. ed. ci t .. Juqemer', i:, \\i.
11/1. P .~>:...~:.
4.\\II'oit-,
L3.oe
S .. [)L~
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HDnD!'::~_::: r:~::~;~s t. in L.:=i....ç.t.U' l S, t I ad~__~i...-Lg.~ t' t
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b i_~.!.Q t .. f:.9_~._..,Ç_l t .. ~ p. 1 ::::;
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13.
,. I i~ U t-· 0:.0'
eiT";[j 1 EiTI"'.G 1 que
de 0aVlo,premier DES
poetes.qul
Tonc"[. l (Jnne
C:CIITI!Tle
lE
f:Jl···lnCID~3.:t ITIDGE·~l.e oe
t··èi::Et·-·E'j"o;rCE'
Ije
la.
C·:;;.l\\.'l·-
nlste\\~).Parlant des conseouences oe
la
jureur ooetloue.Du 8artas
evoque aInsi
DaVId ou
i l
rapproche 0
OVIde:
De
1.:~4.
·"~"l~.;.nt GLt un
r-·"J~~:":=;.on i11t:;?-51e ae
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De
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De berger.bon Doete,et que SI
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F'=-i·:::-=J.U.ilH~·= C1E L'j2:.'··,,··lq_ tr"adLlI'c:;_ 5§~)C.~~-:3.
.;"È 1-' I t <:2
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e t.---'I!J. ·::;_2ïl.-.X· 1 iHes r: t·· ·,31"-1 C ov·=·e • L y·on. 1;55/ , p. 1<' .
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Ot'Dtestantp:
Le doux Marot et
le docte Bèze
CI n t
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1. au. ,., l e 1-.3 P l -3 fi t Ë .::
~rl F'alestine he~..lt~eL.lselnent
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la
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nua.tl:?U.t·-·5
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li:<.
valaOie que Ronsara
et
les ~nclens.C est
la méme posItion
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que qUI
commandent
1 attItuoe oes pamphletaIres
j-IU.CJ LtenO t s
que,
dans
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les
op005ent à
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dU chef de
la Pléiade
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l • \\/(J l r-
f'1.
J eann l=- t···E' t ~ t'l:-Jl;::?_~~_e _~i~_~~....._.t_L-·-3.::J l t: lon _12 l b.-:.L_U4 L~i::::1 =-_fi-ec i'i e t:~= n 8'S
~.:..t .,:"_.
113....X~_l.9.:-;L.~.:.?_ ...?_l:::.~~:...-.b. e2....Jla t::..ê.!?....!'JLS'iLs..?_..~~.§.~...2..~.d. U ln es ..::J e .....i:::L~· 0 _t....:3.
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t è t e
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commune: l_'::>5 f-'5ei:<Url1eC; ,::>n ~:::.§..t::...~:....... Tf'anCQ.:i2._.~.l.-,~ EUt·:"3 me 1OCl12·i§. (F.3C ....:=.; J. -
mIlE de
l
edltlon oene~Olse Ge Michel
Blar·~dlet~~ 15c2)~eo.Ct~ltl­
que
~Jat- F"~
F'ldOU}~,Gene'ye~lSSbu
~:. B. de l'Ioli tmé.] êl., CiP~.s:J:_t.•• :JdE'
J'v'" p. S.
~'. !:--=~t'iu.~~€-_:;;t"1 t-·p c;."(: i l=::C~ e .--.::.J~;8 ~_L.:__S~~J ,=-j;..~_t; •• o.
~.5 • i'..~ e .1. ~~~!..!..9.§.:2.. .._9 e poe ":§._!..§_§__ c n j.-' e .§..."!-:._;!'.~~~l..QE s ~..!.i:~-=.~ C. ë~.lJ:...~:...~"2.f!_§:_~-= fi t-· e ·=·_~.l:.-~Sl ï}.§?_'LS~.=..
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1•••.:;,"
Ce Clue \\/lse
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ainSI
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L<U
;:;;e1.I-3.•·
;:~.}.
0esormals,c
est
de
la gloire de
1 Eternel
ClU
il
s
agit et,en
tace
des
poètes CIE
La Plélade,le protestanc
S
Inscrit
dans une
t,,·, '::'t (J 1 _.
tlon
oui
refuse à
la gloire
tou~e caractéristique humaine et
Ter-
t-·e::t;t-·f2.La.
glOli"E
de
1 hOfnme
~
eTTace
de\\/è1.Mt:
1(:;1.
1
immortalité
IndiViduelle de caractere
la
en t 1 er··
ce
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(est
02U,t-'Ë!1:t""E:
E=ntièt'E'iïient
nOd·,./E··:3.U
En
litté!·-:.::~,t:U.t·~a
:::.iècle·,F·.3.t-·i:.:., l(,;:·.f;;;=:~ppa /5-·)'8 f.·~,t; Fr··· •
...jOUi<Ci·'./Sl<·~,.'.,h:3. l·'·ilc).it~e
aans
li~
p 0 è sie
T1'-' -3 n C~ .3. ~ ':; §:... ~,t n ê' C) ..- _L~~~j~r.~ e ~__:j U:.__.;:" 1~{..t.~_2_,!,~J;_ j. r~
ge '::= f-. i·~l i2 t.: Ci r'·._l_:·:
ggeu t-··::; ct ~~ CH· 1_01:'-:3, çl Hub 1 Ci l.l..ç_.L, .::Je ,-, E', e, 1·:;"..:; '.; •
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Dl1.u_e'=2
et
IllveS~le dal15 une poeSIe
GU.l
oeuvt~e POLlt~ la qloir'E
tout
forldement
théot~iaUE et
tOLlt
statut
3Llto-·iliLlSlon ou SLt.J2-t
SLlt~
11_tl--·rnéiïlt-? .. H .lê:i. '5Ltite oË' .:::rDondE'
\\1.: ~d
HLlDlgn(~' 3.fï::ll·~·JlïE:
l'"-~Cj"::;tt"e lL.lT;I, crL=tnt.:et-a.
J~~ pi"-'lnclpi::? ije
""T~le
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CJ,~i9t·=. ne:::·c1nt plL~=. dOli~t5 CJLtE
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Le passage de
l
If1dlVlduallt2 du ooè~e au ~JeLlPle est
~...
tt~a'Jet~s
l
élat~gissemerl~ GU Pt"i~POS a
touee
~
assemolEe des ElLl3 oe
U :[ e u. ~ p t'é f i 9 LI. i-' ,::;, en
~.::eiTlp =-
.lE', giolle
t LI. 'C Li. t-· E' '.J ,_~
dU
poste
et du peuple.
C est
OLl
IÎle; l n =. '!
l-=l
,:J i t'··ec 1'::; 1 C)II
qU.e
5ecnb le
i . ~~1.§...q..i_I.§~:.~;:'J:_~=1 r-!..-.._ê..!d.L._..._) ~_ t:~~:.§.~~~Œ:I.§__.~..~..~:...1_1_1_ ~ E d • C l t . ~ p. i .-'::.':~ ~ :! t. Il • • ..' n Ci ;:; C C) E' \\...1. f'- :=.
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Jean
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19.
Taille
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nourrIt
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Mon ame esveille-toy De
ta coucne mortelle
Ce
Jour'dhuj ~on Sauveur a
son
banouet
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apoelle
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luv-mesme sera e~
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VIn et
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Ce oet-'e nouTI-ICiet-· ::·2('3 \\;.:3. nouT·!-·ltux·e
r::'t-en
son sa,nÇ! pour' Dt-·U\\-'''''.Cie,i'2t
'5a i=na.lt- GOUt-· oa.·::;1:Ur-e
'Tu n
aUI'-'as
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L'leu. . . . I...l .! •
l a
·... t~t' i te
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d .
.id.
Du.
ouant à
la reallsatlon de son orOJet
Iltteralre:
~lnSl ce gt'~ano üuvrlEt~ dont
la glOlt~e famEuse
J
eSbauche ou DlnCeall. de ma grossIère muse
.
\\.
. . }
Si
le oegayemen~ de ma froide èloduence
Peut parler des proJets d une SI nauce E55enCe\\~.!.
Le Christ pèse d un poios poetlqUe.Sponoe
~:ep t-'end '::. fflCjri
i :_t t: n ~ '::·CIU.·5
1. a. '3a i nt e
cl è'.l j-' t é
De Jésus Cht~lst,coraes ~outes nouvelles
Je sens en moi
de
VIves étIncelles
Et mon esprIt en oouce
Ilberte
\\~).
La OOéSlE deVIent aInSI
Ltf1E
en ,-. i5 t 1 .3, d E
CCliTiITIE:
lE
..../Ë'U. t:
donc
l
oeLlVt~e est un reCltell
de posmes aedlE 3Ll Cnt~lst
C· E' -:5 1.~
l a,
rnémf2
OC)S l t Ion
qLt2
l • J. de .=;0 c,;n de. tj§.G i ta.·c l CJr'! _ ~Y.!::"'._l.!~ ~·s_Ë.?'=~-ifiie ~ .. écJ .. C 1. t . ., p .. 18'':;:'"
:... ~.~
SeDITI.3.I nE'" pd .. Cl t. If Seg t 1~~l1f::"_...=!.:2l:-lL~ '! .".'.
.:+5--··ëf':J,! pp ...=;(JI~I··-.=:I..~':"::· ..
.:;. ~ a _ Ci'-l t-· i st tad§::: .. 9fL~;'l t
p .. :S4 . i···ta 1:5 cee
Il

l
n
E:S''::
D .:::i. S·
E' ;.~c l Lt S l \\T,,'~=lT;en'C
pt·~a~estar1~.De
la même
manlet'~e ~ le ooete catt'lolique La Roque
\\. CJeLt\\/t"~'='
Ch t~'e='1:;: l e~}.ne:; .. CIl:) .. C l J:~.~ Ci .. '7 ..;:'~i !
e ::. t
11"t 1~: E·f'-.::\\ l E-?iHen t
t a.·:;c l ri f?
pat·
les pOUVOIt~5 ce
la pal'~oiE du Ct1t-1St e~ s
lrj~c!'-i~
CJar)s
lB
mème problema~ique:
Et
qLtE=
12~
dC-/!...i.ee
'.,.... Dl>~
OUI
;::·ceLtC
.:JJ.··.;ir-li~inenl:
F\\EtnlITiet-
le La.z.:::c.I-'!··j::: d.U.
-j;'cln(j
CJLl
fflC)nLlfflË'nt
M"eslè';e
de
la
nlOt-t
a
la
vie etet~nelle.
.:+ • ~~l I t e ;j l? ':.
l rfl i t êt. ·~~..i 0 ri .:; C. n l~~~~_~.t...l E~ r!_n e =-.~~~..s__ t:,•• (j • '::,:.. ~ ].. rl_~ç-!...~;:... " "::. Cf n n e '(
.~. l p. l -; ")..

ta.mml?2n t
... (". ~l t F= t·· \\::.:' ::::.
1.1;,;;,'
• • • • lqUl
en
rourmens maInts
Es~ mor-·t
POLlt~ sauvel'-
les nommes
'. ...:.. .~
deVIent
l
inspirateur dune ooeS12 nouvelle:
Jesus ChrIst
le fIls bIen aImE
De mIel a ma langue arrousee
E. t
Ci
00 eu. t··S·
mon '._. E l'-'S E'ïnt, afllE?
Flal~~antes comme
la
t~osée
Cette place cen~rale accordee au ChrIst n affaiblit
nullement
la
nouvelle.
L
est
l a
oerspectlve qu acopte 8ablnot
Je
t
enVOlE dOr"le ma
5aln~e Ci'lt~lstiaoe
Plus t~lche en raom qLtE
la
Gt~ecoue llilade
~4:~
cnarl0e cor1s~ammerl~ l'~enouveies se
tissent
en t r-' e
1. Lt 1 e t:
l e
Cl
L ecnanqe e~~celj.erlt~Ctlt~lst pt~enan~ iTI8 na'CLlt~e
?-:i
cna_t-·9E:.~
sU.tM
son
,jetS
oe l'ne·::, peché'='
C)!··'(ju.t-·e",
E"I:
des pli_l':;
qr-·a.n·::;
Dien':5~ .Je iT1E
'·iCll":=·
f···e···.,Ë··::;ï.::Ll..
En
(jescer1dar1t
3tJ
mOl-lde, il
fal~ qu aL{ CIEL
JE montE.
~2 m(~r~·t
fait
aL~e
ia
InOt~t et
pécne
.Je
Sltt~monte
[lU.
E'lI te f'-'
€-? t
~::'ê1. t: .:3, r-I
q i"t
':;- OLl-:::
ITICi 1
ITIOt-' t ~ o-.b i:i. t t i.J,
~. :':I) ..
l . \\/0 i t"·
J. a E SpDn de, (lE-ci l "[..,:1..U. o.!.!.._:::;u t:· le F'sEauITIG:' }, L ') I l ) , ed • C I t; •• p" J. ~'y)
G:'t
SUt'Gout r"l"if!...it~ç_].9ïi ::;;u.i-.__l::::! r:'::;i?aUine L",é,j.cit.p.ld'':' .
..:: • (,. Bab 1 no t • i:-a.__.~..h t" !Ji1; 1_~".d '~." :21=':'-. C_Lt. , p. 1"~ 1 •
:::: . J.J2.L!.:!L' rJ. l .'::''i •
'~.lo}....:;.:t_~.• p. 1:::::.
=; .. :3Ll_i 'c;;:? de":; llil Jo ta i.:; lÇJn s__ i~h,(i3 s:-:t.l_~:::nll es .. 1..1'1 CiD. Cl t
:50r"lf"i (e t.:
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t? t: t~ t··· n 2 l l E~i " \\ 1 } "'
JE vOudt~OlS blerl
~
o·fft·lt·
ce C~LtE
~a
iOj
comm2r"cje~
Des prieres,des voeux_et
des
fruits
de ma
fov.
MalS
vo\\'al-~t qlJe mor1
coeu!'-
n
25t
D25
dIOl-lE DE
to·.. ~
J'e
fais
(jE
mon
SatJ~el.{t-· mon
eTet'~l'1elle Ofl:t'~arlde
~) ~
Ce COLlp.ie devient 21seinent matlèt~e poé·tique cat~ le
thème
pOSSIbilités que d ~ublgné,
Beze et
Des Masures exololten~.Alnsl.
pe-AntéchrIs~,les damnes. Selon
la
10QIqUe des possibles narratIfs
,j
~Ll[J lqne
chois.it
structure euphorIque et un Rlouvement
dlSphOrlQUe.Le groupe
2Pooee_passe oe
la
Exsta~ique se pasme au OIron de son DIeu
4)
12
groupe des oamnes.clrigé par '::.. ,- '-.~.
__'C'. 'JOlI.
a.I"··1 t I-ne'·-os
ou
Da.·5SE:.~ .j
LtnE
) OU.l·ssance
c,:~tlrnent:
1 .. 1_2':; F'oe':; i e~~ ~ Cl';'; ._"' Ci .. ":':'.:?:'"
.2.Jbid .. _p . .289.
~~. COiTlIl\\Ltn i ca. t i on ~ 8., f:' ·::'i j.R, l 5 ~ l '·"7'S 1 ~ pp. c,,~,--8':.!" .. '··./0 l t-· ·3.\\.~t·=. -s l
~_..Q.!d.l 0 Ll~_:;l~::l-'-· ~­
C l t ,_ f os. t"' i s, 1 ç. ":7 ::: •
il- • L. e ~__ T t' ~_g_LoLI. e.? _ q..Q_~._Ç.~-L::!..0.9..§ in f.~. n..! , / .
1 .;:. 1 S • P •..:>~! 'i .

0,"2
r"ll set"i::;)~, el,;
-'-~--------"-"
,
".
J..
...
HU
royaume eternel
de victoire e~ oe oaix(3)
Cette dIvIsion
tres net~e.Olen Clrconscrl~e pat'
H.weber~4J.Dermet
ce"Gte
':="Dopee
surnaturelle.En outre,blen que
le
terme huguenot
\\ 5 !
n
apparaIsse
sOlgneusenlent
les déslgnatlor15 conies51onnelles er1
les
'emoiacant
par des metapnores
De plus,I!
est
posslcle a
2TTlrmer que c
est
la
lutte
qUI
oonne ~
la poeSIe pro~es~ante toute son orIgInalIte
tout
dUnE?
\\/l:SlCln
qU.l
débollcr~e taciiement SL(t~
le
ot~ame C05mlOL~E. Cet
unIvers ou'Dieu es~ Inolscutablement muscle et guerrIer"~;
l' 1·3. :=.'_', t"'E,' .::.
1.Su.t~·
l
Lltlll·:::.atlon
de
l
3ntitl".e::;e dans !:-e·=·_l.t.-~~Cilgl':.i,e~'!on c'.:in·:='L!.l~­
i::; e t- a.
a.·'/ E:~ C.
p r'· 0 f i t
I~i. hi E' b e i - ~ .2Q.,~_.ç: l ~-!-~.P t,:1 • ,~, i.~'; c;.:· -- 6 ~ =
..
:2 • L F= .=:~~~=..;;..9.1._0 U. ~2_.1.. e rj ~'!....c l ~:"':--L.;~~-j. Cl ~.!TI'::;::'fj.j;:_ • ~../ ..
8 ::;' ..:::., D • :::...-;. ...
:'~'. 1 b !.Q..~., \\:'..
87 Co, pa 2'::;·.:=,.
Lf • Idr.L~..f:~Lh ' pp . b ..::)
E "C
S ::, •
5. Eo. Cl 1; • l:,._§_É.L.E~.~::"?_, \\.
::::..;.:."" ~ p. 2=::."
,~.!.../;:Jit-,
Cl. ·-G.ÜL~DCii·5"'l·'L...e·=, liT:d.qJ?::.'·;;'j.
de
la Dat-ente oar15 Les
i't~aOl-
-.-._------_.... ..~-
i;;j.J~7.!_..~.2.. 1i • ël. t-· t . c i "G. , P • :~~ l •
/ • ~1. -"i·~1. F l'~' aq cln a t" d Il '1 l_B'::; r.iCi ,T't';5 CJ i './ l n S (J an .=:. !:-..:.~~:§:_j~.c_?~.J i_f.t'=~§~::~?. ' '! _!_C~~_i-i;j ~~_!:.gJ?_~
~_i.~!_:!.~.:..!...Q..f.J~~..~!=_ LU:~.::;?'f':'~." 11.·~..~~9-:.~.• 0 Q...!.J;_i_t:.~.., Ct • C;' ::••

oans
l
orienta~lon poe~ique
VOIr une
res~rlction oe
11uel-·te
PCiË"tlqU.E:
C)Li
Li.ne
l'a.ITIPLitatlC)D
,"'" ,
'..J'._',
~l)
.Le ooete
protest2n~ ne chet~che pas
~par~ une
Oi=lèt·,~<.tlon dE~ subS~ltLl.~lOfi OUI
t--eiTI~dë:<c:e .L
hél1con PëH-- ,=a Enbl.§.'.
a
ceJ.e--·
une
lloerte oe crea~lon qUI
.lUI
permet 0
alleger
le 00105 de
la tutelle olvine.Le poete,
à
partir
de quelques gaucnlssements par
rappor~ a
1 orIentatIon caiVlnlste
Initld_.iE·~ l' se V(Jit
r-'eplac i2 Ct.U. c:en"Ct-'e'
d,?
1.
CiEU.\\/t-·e
E'1'::
'5e'5
PCiU\\·'Olt... ·5
de
ct-·ea.teu.t-··! (.2.-1 • r"'1èine
E;i~::E~ ..
C1U.e
-son
ln-r.;t-·an-:51CJE'ance
a
tt--a_n=}tDt~-iné en
ÇlLll,je
oe
Id. F"~étClt··ITle
apt"'è':;.
l.=i
jTiD~-·t
a~·:;'
L.a 1'./ l n
nou-::;
confIe avoIr oarfois sacrltie
~~
change
quelques pe-
1::11'::2'5
cit"'c.Dn:;1.::ê1.nCE·?':;
(JE'
1.
hlS.l:Dli-'2
DCiLtt-·
Hi
a.PDClpr~12t-·
a.Lt
::heatt-·-=.:
...:;,).
D r-'Dtes-
J_ .;o..Guell e
1. i~.
E:i.~.ic:rle.. CiO~"'; c:J~~~_ .. ~.. .-1)1.
;;':~l b l.q~_, P • ~2::~; 1.

"5E:
pat-·
l
ln\\/erltlclïl
C]E~
i.~
tec:nnlqL.i.E;
i::'iC)E'1:.iou.i3:
dE'"'::.
ra.blË'.:'-i.u.::·
'~l:lll"lt:U"--
,jE'
de la liberté du poère.
Le même Du Bartas
quant o <U"

lE:? r-€-?Cout-·s
possible a
Ci
a.utn25
te:<ces:
Quant à
la de5crlp~ion des MathemaTique que J
av
lrl-
troduite au dernier cnant.llvre ou tral Ic!é,qu ils sa-
chent qUE'
le=.lmple t"":;?Clt de j'''loyse ne ïile fout-'nis::·ans
assez oe matlere,pour en
faire suivan~ le deisseln géné-
,-al
d'2 mon oeu,ir-'e, I..••• .! ..i
él.'/
este COnT:f'a.lnt de r-eCOUt'II"
ê'.
1 a I l bet-'a 11 tt~, de
JosEe)!"-;. au;;
1 abeut"::;
duque l
tou te
l ' E:\\.n-
tlquité a donne a bon oroiT: un des oremlers rangs apres
les
livres Canoniques et Haglograonlques
~l).
que malS elle offre oes DOSSIOllltes nouvelles que
le
C1·:':Il!lie
(..::,)
de '·,at-'Hï
le '-='3.ul;;
oon-c
1 audace ,je:=,
lma,ges.qul
texte bibl loue
lui-même.
Selon
la tradition monumentale du commentaire. Il
commence car Cl-
ter ses sources biblIques
\\41
ou I l conSidere comme Ooé~loue5.
1 . E~t::) e ( .,·~d\\let..'t i ssemen t;. E"j. '.-:: 1 t . . 0 • .::>:-1.:;::.
,:::.. Lon 0 r--·e·s. 15:;;:.·: •
:~: . .~g_..t t 1"'1 ~1_~!TI ~ d EL-:3. Bc-...u Il e a. '_.L e l: j~:!!~-,~~_~_..L~_I'~~~J_i Q..__L!.i::.U~ L. d e _L a __ j'ju §§ê
~~h t:~·:3 T; l eJ.."l.ne ~. ldê~~t~ .. 9J2..=._C l h '1 ç:IP. 2.~,-.~;4
-+ • ç. a.r.:U:;__l.:..9.~-:~~..-9...e s ~2~!J t :J:....Cll-~...:~ ~ f~=· ~!::-~.!:i'I§'._-,~:",~{_ ~ ~~.~-,-s.l..€. '. .'. :,! j • '-1-: E:::. E' c: rl_~.:!:_. ,; ''; l , 8;
g_§é~. l l, 1 9 ~:2 CD.c....Ull: hl e.c!'2." .-'. l • ..:. ~ fJ2 tH2S l en 5 • '/ • .::5 l=:' i~ 8fioc_~j"ps..§ ...' l ~;, .

et
les audaces
trop
sensueiles oe ces noces
spirituelles
VoicI
le Christ
déclaman~ son amour:
fut
que
la
JIVe estlncelle
WLll
lïlE
LI "-'L~ S l. e
feL~ OLt E: lIe a. 01:=0 lïlCln
TI:U.
pf'·l":=.
Entt'a dan':::.
lp
~:3E'Ct''.et de ffles û l '·/ln"=- eSpt"lll:;-:';
Da.\\/ant
q~JE-? oe
1·:9.
\\.'(:;"01"-
1 e:~r,::IT
e.rnC1U.tP
d
e.tlE'
..;:'.'
,
cabulalre amoureux
tYOlque
de
la Pléiade
'~i
I l
en
Ld.
Chalt"
mOI·-tE
;3
tT/eUt-,tt·,\\,
le mot-l:.el
de
la.
mOt-t
La
ct"lait'"
dc:;nne
1
f='S·Dt'lt
a
1d Cfiau"
';;;en:3uellE'
".,;.).
Sur plusieurs chaines oe sonnets en
torme de dialoQues
\\''1.::;. ,- 1 n
1"2
continue
ainsl,atteignant
partois
oes niveau~ tres
el e'/Ë":5
avec
une
très grande slmollcite de
Jocabulalre:
Ma cht'istlne apparols~ belle encre
les pucelles
Comme Phebe app2rols~ claire entre
les e:5tollles
Et
ainSI
que
la
rQze entre
les
au~res fleurs\\5!"
.
.
L
InnO\\/i-J.tlon
t Lin 0 2inen 'C ·3.1. ,= P ëi.l-p
t·· .3p P Cl t· T·
ëi
la ooésle amoureuse
de
tOU,"CE'S
cotées a
une sigf11ilcatlon
symbolIQUe.ll
32 jis~lnoue aeTlnltive-
1 ..
M
I·/ e) l t~·
l es
t·~·ecn~.::t t-'q u.es c}
~""' Il
l··"~i;:::': i"'II~-:' i
SL~ t"
i e
'5 )./ITltl () l lsrni="
c c)n ..1 U.i~ a. l
d (:.-..
i.... d __ E~ !..b 1 e
d a ri S
b.- E '5.2~~.r1 C E' _ 0 1=l..~Q.!~~;J P rlË t:..!.-~JIl~ ~ ;=. ,3 r-' i s. l :.:;:: ::.i;::i ~ pp . .2 :.'.:i e t ":::i ::; •
..:: " l.b..€an t tH-CO Dg am 1_E., po "_ CL.;;:'" P " b~:
"~'.')Olt·- G.-i',"·t.Ca·:st:ellë.;.ni~~,~·:;
lJ~l.el~!(·=:5 i:..il"!lCjU.!·.:_~I-~..L~ ·:Jan·::;
l.;;.~. P(Jt~':5_~E; __'Tt"-an=
,- .,3. i '~e '. 1 ;.57"(.!-16_~~·~~~l.q ~"":9.r-·l:5
J.·7 )'::5
ç;·t
t-i. i···Jebet"', QQ._~_c i t""--. pp. 2:~; 1-.~:··:i·8
.~" Th.éal'1 th t'ODo9~Œ.!~."g.f:i~ c: ~L~.. "p. !..:."

... J. UI.~':'-
.,
ITIE'nt
de
cette
l Ci t-· 5Cj u.
J.
l
le
1 ri \\/ "::.. t··· 1 a.n t
oectlvE
de
sorl
poéme.
~lrlsi,en se DCJt-tant
au
secout~S De
1 E9l1se~
le ChrIst
declare:
""'-:3.is
\\ioyant;::;.;1 bles·sLwE:.':::i mot-·t
se
con\\er·i::li··
Je
faIs
pour
la
sauver ou
sang
oe mOl
sortIr
Car mon
sang
de
ta mort est sure médecine
\\11
'····e l ec t u(··e
ailn
de découvrIr
l
ensemole ou reseau svmoolloue
teuf-'
i..2}.
De par leurs oratlques,Be=e.d HUDIgne,0u Bartas e~ MarIn le
Saulx
montrent
que.cans
tous
le~ =25,1
Im1ta~ion biblIqUe est une
Par
l
imitatIon, le protes~ant enr3cîne son
art.appreno
a
et
fonde
surtout
sa supérlorl~e SJr Ronsaro;
par
la
ditference. 11
1 • T Il e ëi. n t ri t-· 0 0 Ci q a fïl.LÇ'~-;Q,~_~!._t~., P •.;: ':.; •
:2. Ibid~, pp. ::'.-:5/.
,5 . (~ l . - G. [) Ll 00 i s '" "F' Cll~ t 1 q l_t E' (,i ci n 1 è l'-' l ':=. 1.; i:;;'; e t
i in l t .:::i. t: lOri
C1 i f ï: e r-· (-:? n l: 1 Ë J. l Ëi ,: '"
1 Il
fi.: ~ L. C. . i~ \\. ,.-. i l -".j LI. l li
1 ....,.;: .::. • p • 1. '1-:..: •
·4. 1-a ?2.Jna i Il ~:...:_':.....':...-:!-op • C lI:; •• EX'e 1:3.0; e _::i~l ec t EU t,": '! ri • P .
::.:'. I l
e'=.;t
v('·'·31
qLl
.::..~. pCi.t-·t;
c~:~·:'tt:e 110et-·t;é CJ2 cr-'E'C:':;'l'::lon
CiU,l
125'[.
u.r"j
~a.u.­
ch 1::·semen 1:
p a.I·-·
l-o.'1PP Clt-T.: ·3.LL-:: Co ,- l ne 1 p 2:; Cd i '," l n l S'C t:.'.:=.•.l.~;
3eu. i e
P D:::'-
slbij.itè
otfet~te au poete pt~otestant es~ celle cnclIsie pal'~
Guiliaume Guét~oul~ dont
l
Itlnet-alt~e
iliustt~2 Olen llne Cet-talrle
d l f f l . c u l t e du.
pOéte
éi
·:;e
lni:'<lnTI2i!lt..
Gan's
la.
11(::;nE: (je
la.sCt'lcl:.e
idéologie.

le orogramme d un
nouvel
ordre dont
1 obJet poeTique est
supérieur pUlsau
i l
a
pour tlnall~E
[;12U.
C.:îLi
peu.ple
au
De:Jete
poe~ique herltée de
la Pleiade et
la tnéorlE de
La
9i"ace.Le
0"'0-'
Cf?dé
confet-'s El
oeuvt~e
dLl
poete
Dt~otestant Llne an)pleut~
e >: t t- a 0 t-' -
olnaire et place d
emblée sa parole oans
la
C d. t2(.~Cit'·]. e
l:Je:_
CJ1S-
cours prophe~lques.

.... ~ :j ..::: .....
pt~opr)e~e=fi)aI5
J2
~t_~l~
OCJLlVlel~' e~
.le cL~l"­
tlve des ~~cOmOt~ESgL E·tet~j·lel m a
Ot-IS
aer't~lè!"'e lE
tt~oupeaG. e~
1 Etet"f1ei
m a
,j l 1:: :
.) ,c;, ~
p ~"'c)pn E' t l ::;:.;?:!
6.
me)!"";
peup le Ci
.L =0 t'a.--
el
t. 1. ) ..
I.La prlere propnetlque.
~U debut des Mlserp5.d AUbIgne presenTe son
Invocation
a
LIEG
dans des
v'et"s oU
la
.~ Jét'èmlE
- - - - -
Ë·'.iIdente.
r 1 nf.~
s
agit
pas
.j
un
51lnp le
.::iI'tITlee
Ilttet"'aIt"'e D;)
d
unE
TIC 1:; l Co l''i
poetIque qUI
VISE
3
t-'emplaCE:'I'
ies
in\\iOcaC:Ions
a.u.:<
tnuses
ae
ld poeSIE pl'~OTarle pat~ un
tament.A
la SUITE de
1 arTiculatIon
~erltablemen~ conSCIence De
tenIr
oes
oroone~es.0·~ublgne reclame
PDUt-·
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l
InS:·DIt"ëi.tlon
pl'ophèl~l(Jue:
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j
La ou estoyent
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Teu~ oes orophetes oius
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1 ~"HmQ.§. ''/1 l , 14-,,,15.
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.:;. J e C~'::-In} e" J: " 5 • .) 0 l t-· H.
G ':'·~U.b i y n e ~ r·~e';!.l ta t i Cq-'L, =.!~.c~ ..~ e __t:...se_~!:-i.!ne _~J-_ ~
ed. c i t .• p. 'j4<! .
.:.j.. ~Së.L!..~?, ') l •.::,--' i . ')C) i t-
aU'S5 I
F·I-;. üu F' l '?:!'S S l 5
j-Io t-fldv ~ r·l~q.!.._t.a·ci ünsu t..
le
--.e. SE,çiU·rne .__.:~..:!~/~ l \\i '! in LI i -51- Di ll--§.._~_:~_ r--ie;~Lt~t i_:2JJ__~__ç:.r~~~·_~§.J-! (~nr:~g:§.. =,.~.i_~mu. r' •
16l~."S" P • ':":'... i~.
ITICJSa.l -
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E.":;Pt-·l"t,:,·::'I?f-·'::.
0
.s.dt-·eS5e
,='.
ITi':'1
rfia.ln
~tin que mes discours ne
tIennent rIen Q humaIn
\\~}
[; 1'=:_ n
ve d audace ,
le poète protestant
i::i
la_quelle
Jonas essaIe ~ainement ci échapDerl3JEt contre laquelie MoisE
4;
EliE'
(5)~Jet-èmle ~:b) •.Job
J~./·.;E;·:'::
ta.nt;j
ë:tLltr···es
:.t:.:'
plë:i.in;jt'··t~nt.
Dorlne mOY( . . . l l
ESpt~l~
oe
5all~titlcatlon POLll'"
IT)Ë
,jl50oser a
'ton
Set~vlce ,ct~ée El"
Ino~
le
VOLllOlt~ et
le taIre,perce mes 2urEliies en üyant,donne mOI 02~
;-'EU;-; pout"-
te
t'ec_:J2r--(jE't--,cttt'oy-e'
mG-,-' ,je-:; pie'Js pour'
chemIner en
tes voves
(S).
r'i
cbté df..'::s ITla.~<lnialistes
qU.E.i
'5C,I""I"C
d
~u.biqne .. L'u. E:d.t··t.3.S et
DClCt·MiE'·=.l"iE.'"!
d
a.utt-·es ne CJemandet-ont que
ti-es ()eu,'?U eyët.t-·d d.
la
lout·-oeu.,-- cie
1·::\\
cnarge prGpnétlGUe.~lnsl,apres aVOIr annoncé sa converSIon et son
1.Imltatlons Cnres~IPnne~,in op.cit.,uoe,IA,D. lu4.
2. • .j • iJuc h e3ne ,i,,-e Gt-·an 0
!TI i t-·G-'-:_!.:__..fIJ~-....J"ior.!.d S'_, Lyon, 18) , p. l .
3.Jonas.l,1-3 et
IV.3 et 8.
':.J. • ~ ::< C~9 e, l l l ~ I ........ : .j.~ X;'" l 1 ..52
12 'c
j'..j C) Œ"2.QJ"' e -s Il ..:, l ~_ 1.::i.
5. 1 F~o.i_~., .À.;i.. Il·, , :4· •
b. Jé...!..~éiTl_~~_. l , b-~f, r, X,
et
=~ •
;; • J 02, I l l •.=: et
s:::.
d. rh.de Sèze.l""ieditatlon
• w. ·:·1·8. \\/c! 1 i"
aLtS=·l

- 1'>+--
'50nnet:;
a.
prière prOPhetIque 3Ll Ll~'r"e il
de
l a
GelodaCt~~E:
..-_.._.'--
_-._---_._----------.--------_._-----
.~_.-_
Souifle dedans mD~.Selqneur~seuiile dedans men
ame
Une part
seulemen~ de ta salnc~e grandeur
....
",
Esleve quelque
tOIS
mon
àme oespetrée
Du tombeau De ce corps qUl
ia
tlen~ enserree
1.La Gelooa,-r-,·'e.iJ'LThéas-e ~t .L.pe'5is.5 f:.D.o151g_~~€~d.Cr-'itlqu.e Pêü-
L.Pln v ert.Parls,1922,DO.333-334:
....... c
n
es.t
CJ1Lls
inc;··:../
,:JU.l
\\/Eu.i::::
TB.lt-t:'
0
'-ln
'-'len
qt-'ariO
c:t"lü'5e:
Je ne clzelle piLl5 5Lll'~ l
Immot~tallté
Le soudaIn chanqement d une vaIne oeauté
c:.w'nan t
de déshonneL\\î"
l. 25
vetOS oue
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compose
. . .
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..
Ce que
J
avoy forgé.ce que
J
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Ce dont
je m eS~OlS
ialt une
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sacree
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J
avais
esleve SL{!'~
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d
~sct-'ée
Maintenan~
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CE
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estIme .
..:. le i lj_~. p. :::.34.

.... l :,)~~ ....
Ces~e
lanoLl2 De
T'eLl OLle
tu me OOflneS q CClflSLtine
~out, Je
sU.i~; tCjLlt
2iTlbtw·.::;'.:':I'::-:=
;j(:?
i':::Clrï
·zele.et: Ine·::; pt"·C)PC)î~.
1';2
3c,nt
ClE--
SOt~malS que
teLI{2}
Eclairé par
le témolgnage
Intérieur du Saint-Esorlt. le protestant
les faits contemporains et
les
falts
de
1 Ecriture au
mo~en de
la
théoriques~defini les con~our5.
[.et te ca. tégc,t-· i e
de Ci t"'c.,pr-IE t E'
poé~ique en
faisant
du
protestan~ un eminent
5vmboli5~E.
1. L~'::;
Tt"'ao i gu.~§...L~~C l t .--!~6:.~nQ.e.=~r~lses, ''r~.
.=:.;::,
,.....
,.. ) ..-
.-1.-1 .. ~ •
"':"·ï'-'.
~:. f·led i t;3, 1.7. 1 on s.'=!.i.:-.1 e F5e,~Y,fTi.!..~._h, ed . Cl i:. • • 0. lb::::.
:~:. "Le l1e=:,sage p t'ophet 1 que d f:ig "-1 0 pao f':~Ltb .1. l:;t né' l '4 .i n i~:~_ti_~_B..
+.
-:'!
i
.. '_.•.'"'.I_. .l. ~
1 :,')'7, po. 2::'-2'7'.
<.].. bL.C2...:0_c 1 t~_ ~ pp . ,::::~.)
E' t
55.

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pr'Dï'onde '.Je
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c: Ct l·-·I"'e sp Dr:'-
danees autour oe
12 duall~e ParOLE Vlvan~e
AntlDulté.
Cela aura
1
un
~
1 ··,·'2('$
et
1-:3,
...... l -5 l CJn
1 n·::·[) 11··ee
rapport
en~re ies deux oermettant c
éclairer
la crEa~ion.
t; ou.--
tes
les
tormes de reiiglosite oresentes
dans
1 épocuel2;.Dans
un
mouvement
a
animisme pOetiqUe relevan~ plutOt ou panthéisme
le
poète.en relation cons~an~e avec
ies muses. deVIent
!,_.~--._.-
'_d.l.~~\\::'
de
oe
la nature
~out enClere. Ins~rument oe
ou poète de
la PléladE,la
mythologIE acquler~ aInSI
une
valeur de
signe prophé~lque ec
le ooete
que
i.
'D i t'
F,.· .. .J C)U ko .... S k\\; , !';;'q~s ls~",n·/ tnü J. .:JCj 1...(~:_.~_~_, ,:;!lL.~_C: !J:.-"_ p. "::5.
~~. \\ 0 i ï-- 1'''''1.
F~aY·JTiC:Jnd ~ QQ~;.. l t. "p . .28(: •
.:; . b. e ~Lt!~ A _1:"a Ll_l_Q§.!J·!§:Q-i:~ (J r ·i~~§.Q c: Q...q_d.n ce-=; ,i.cLQe '-~~~~r'E~Si--l~~.D.f?_l_~~J~~~~ F' do _.-

symboliste qUI,
à
partIr ae
trent
que Dieu
est
presen~ dans no~re monoe et Due
la
nCin dE?
rappel
du passé mais aUSSI
l
Image de
1 avenIr
ce qUI
Dousse
le
poète
à
transfIgurer cons~amment le
reel
a Joutet-'
du
CjU.
temps er1 accorTapllssement.
pOé~e réformé Op~E pour une nouvelle u~111sa~10n du symbole.
Par-
tan t
0
LI.n
t"'j'2(nan i Efnen G
op e l' "~~~
-3Ll t-·
la.
b .=( .=::. (2
I.J '=
.i
l d eCI.i. Ci'~ l e
d GITi Iii .:::·I.ï-I r; E'.
mE~aphOt~e du monde
(2J
ae'~er1U UllE
Immer1se contemplatlor1
Air151
OOllC,2Sci21t~e pat~
i2
~U~, Je
dESlt~e
Les
te;~~es olus
3aCt~eZ ae
ce5 F'2rlCdt~tes lj_t'~e:
Et depuIs sor} Er~farlce.en se5 aagEs dlvet~~,
~·CIU. t-·
iTI l 2L{ ~<
con t t2iTiD .1. Î:.::" t'"
[) i eu. '1 C Cin t Eiflp i E' t'·,
l
L~n 1 '/ E' j" '=.
", ;
i. • \\/0 i r' (,",. -'11. ~;c h riÏ 1 dt, La F,-,p·:::; i ,,,, ,_=- -..'mD Cjl). SG_f:? ,~J.E:Z~~=-t ':;"\\~-'~!._L , 1'::'::U 1:;, J.::" ,:.:;:';: •
.2. ')D i. 1'-'
les
0'2 t-· tin enc E'::;
t-'C~fYi-:::o.t'Cl Li C?'::; de j.
;:::. l ri e::',LL; , L~--..tug-:.?_..!_~~__~~ e''§
.._Q..r:C) t E'-5 t .~n 1.:: s' ........ 9.Q .. I;...!_~.. , p .. :5'-:::9: 1; LE·
0 c:.e te
P ;'-'Ci t es ta.n t5E' ITI2U. t "
.=..
~t~avet~s
des
fOt~éts De symooleS"~ITla15 il
~
passe el'"
ped2i~ogLte
ct~1 tR'I=? tIen .. -r 1 '5·S·~.n t
E:n t t-'E
1 e
ITIC)n ,je
"=:·';:'11:::· l b 1. E'
E-? t
l Lt l -inl~lffjE; Llri
l-·e·52·:3.U
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CJ~t-·f'l(~:sponoanC:E~-=.,i l
nE:'
Cn€:?I'-'cnE'
iJa.'~'=·
Cè'~nt do
t"·e+":aD.Ll\\·-·
1';:0.
'C,::i(i)····
plE'~-::e et
in ,jl\\/lSlbl,="
TClt.~.lltË'l!OE· 1<:1 c.f-·é.~.·I'::lC)rl
qL~ .:.:~,
==
e.:<olIOLtE'f-
Di.f'.:'u
el;
lU_1.-mèinE'
;3
pat-or; u-' du InDnOe ;~H.:_l
l
2ntDLl.I"-e.
"_'. l-':."'.
5~Dinal n~~_j?a..!...r: 1 t .. "' F- t~·El.Œ~_;L~;?_t=-.l.~~u.t~, ··..··Er-·S 1. ~-~:.:J-·l 7:3" p .. l '.~:.

......... ;";;;.'{.- l .
·~c·l E·? l 1.
LI.nl=::
fI arrllTle
de
P()E~'5 i E'
[.J 1 eu
damour pour la beauté.
La poésie protestante,dans cette persPEc~l/e.devlent une ~dS-
tDU.~·
1 es POË'lTi i2'';;
pUIEnt sur
ie développement 0
une
IDEe blOlloue.uans son
avec
l
actLlaiité qui
le
pl···éocCLlDE
~~)
et
Cl
en
1 econ:3
1. C 1. • _··G. I)Lloo i s, ~~.~..9IiCeo ~.:!:.gl:l g!"-::'
i
h 1-=· -CC, 1 r··e . . . . Q_E_~:~~. p. ~··4.
~.lbid. _p •.34: "L.=..
lË'cT.ut'E
es\\~ pOUt-· une gt'2-iiGC P3Xt pt-·O.j2CGIDI,
0':'=
desirs du lecteur sur
le
texte.Cette reouctlDn monosemlque du
texte dans un ser15 qLll
va alA aevarlt des désli'~S dLt
lecteL{t~~cet-­
tE'
i 1. l L\\ S- l on du. ITI i t"'Ci l t...
d i=·:~.
.;::.; i ;~c l B'=:· l~ 5 t
lE'
('E::"'/ l~
d Ë.' r··j.::\\ t-· C l ·:=··5E' ·3~J--
pllqué a
la démonstratlon
théologloue .
.~:. Le Ca. t"';j i il al
[)Ll
F'e t-· t~'on
n 12
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quant
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du sceau du surnaturel.
Dans
la querelle qUI
les opocse au chef
de
la Plélad2\\!}.ils
se
livreront a
une carlcacure,
a
une
reauctlon
ou
ùe
Ronsard e~ oes sItuatIons dans
lesouelles
il
est
implique a
Duel-
aues traIts démesurément ~rossls.0ans leur unanImIté, iis
r : .. ,3. 1[;e-
oè:l
son oonnet :~U.l
E?·'S\\;.::JI t
t"Or-lIJ,
"l'out
aInSI
COfflffie
on
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lUI
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_,~ • Lé, 1"'1 e t a in..:J r- Li ~i Cl -::; e
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:::0 n -::; -3,L.!~..LQQ.. C_.--!-~.. • \\i
1 ,_, -- l ~. p " -~:::.;. S •
.~;. EesDgnSE' aL.~.L~_C~.!~9.-!Bi2...!.~~:=·.. 1_I~1_.. L·3._..._t~f,i~!!lf.~..L~.:.~_~" J.:?ij .. :-= 11:.: • • i.~: .. i" ,:" .~,.:.l-~:;­
.::>HL p. '-t8.

1. 1
d2\\"-lent,
De
la même manière
,dans sa PEInture de
la COUt' ou 52 oeolOie une
\\let-'v'E'
'::;a.tlt-·lqLtE.
d
HLtblç:;ne
déDia,CE
l,::.~, c:r-I~-'Dnlqu,e :;U,tP
L~rÎ
GCiU.t
au,t~·'2
'
Fuyez~
Loths"oe
Sodome e~
Gc)mOt-t~r~e bt~uSlanteE
N ense~ellssez
pas vos a'l)eS
Iflnocentes
~vec ces
t~ept"ouvez••• (~).
Les [)t~Gtestant5 mettent a
ais~ance
le
fonctlorll'lement
dE
~,~ SOCle-
phetes,un monde en marcne
~ers son
auto-cEstrucCIon Ee
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le-
quel
l i s ne se
t~econrlai5sent plu5.
112
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ITla,c,:.~.bt-'e et:
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I~Clut DE'
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E, l U,ITI • ~.E~,,-.f.if=: D !=~~.~.c~ t a ~-i
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sur une ~lSlon qUI
trans-
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l e
r'E'el
dan':;
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il
tr-"DU\\/E
s·on
<:il·-l;~lr··IE::.c..-E· Pl"ciceae DE',"'ffIE'C
a
i
.::iLl t;eLtr'
comorenore oue toute souffrance n a de
sens
CJ UF,'
P ct r-'
[-'.3.1:' Ci Ci t' t:
et
a.L:.
C:I=:=1 ..
L
U.ti1.1S-:3.t:l~::ln
sut··n a "{;u~-'21
pet"'met
a 1,_':t
u
une
~iqrliiica[ior}
théologIqUe a
la souffrance et
le
rappel
Incessan"{; du scnema
In-
Avec
le sLlrnatut~el.le poète pt~otestant~comme lLes 8ohemier~s
dE' E:a.u.dela.it"\\e,penett"'E
1'1
ernD11'-'[':
i:e.. lTtil ler-"
de3
ténl=?ol'"'e':;
"fLl.'tU.t-·!i (:~j
Mais que ~olt-il~ Dans
leur malorlte.les poetes
1. • L~_S
'j" r:..:.=i.9Mi q u.§:.?_~~d -i= i 1; ._.~J:::_~~..._~!;J}.:~.~-~.~g r-'E ~ OJ~i~~::~~~~.-,- -, • :=;.:i··':7:--~~5!.~' ~ p • l·:i-b.
:2. b.§.:~_ F l eUl:."2.. du maJ.
. ed . c: 1 t •• p. 1:3 •
.:::: • r'l •
~~ng en Cl t· La F' ·=.'IX CJ lep a mp 11 i ai; a l j""' e' , .~.n.._..É;J::.;Y~lC; S L.l t t:_€~.r 301-t- e~
) 0 1 .
l l ~ i'--~~. 2
~ rlC1ù t
1'7' 7~3., p • .26:~·. \\/CJ i t'"
=:·u t-· t ou t
~.~ 1'::'·3t~·'::r l e .f'd.tiiO ill é t c~ i ,.... ~... j"~.i.=
12..0 l 0Ci i e
des
dl <='C ou. [-..:;; mod e.L.l:i e.§., F -3. t' 13, l "T'EL:::. pp. S''i- i (J':;"
'2"C
::::' "-i [-1- :~A.::,.
4.\\/u1["'
J.
F'ln~au;::,QQ_._Lit,
__ ,pp.2·:)~;-·4.22.

,11,+'-
Cette
tenta~lve de dlSOudlIfier
le monde et
la vanIte qui
lUI est
consLlbstantielle afIn
d
Ot~ler1ter toutE
la slgniflca~lon uç
la
ViE
humaIne vers
1
aU-Geia se manIfeste aUSSI
de
l
EccléSIaste.
et
l a
Salle
',::::j et
ae
Duches.ne
\\ 4} • r'I.a, I S,
-
1
:
_.
c.1 i-i:.:::
'':::ür',:'ïal t
l. . . . . } 1:J
iTiCJnde.,
.JE·
t
.3bhclt~e
Et
nea.nmoir',s.l"iel.2.s'
tt-·op
·souv·ent.
Je
t
honCi'e
-.. c.,:.
maIgre
la d~ncncia~lon de
ia
vanl~e
GU.
IÏl(Jn02.
nE:.:
toutes
les partIes De son corps de sacrifIer au~ valeurs
i " Q~!" Ç,_l t: "_, p" :3:3. \\)Ci i r
au.·~'=·l
PP ';::3-'=;4"
JI
::: . E'-s:'.c.~'iQ,t~r as e P Ge t .1 gue _.2.:::u::·:-.L..Ecc oU?::; 1 a3J.: e 9ft _..?...:~Lg,~ÏiCi.!.!ï.l.!2_L ::!. .!J:"-.L'i§..__
Çrl t.::.est i enns
. r:'ar'15 •. 15':;,>. op .?5-12''';:·.
=:.!-e._DH'·(?SOt'· de SalOîfton
t~t'e ,je .~~ F·t'ijved;)e~_e~-..9§~J~~_t:.',:::~.i.;~.~:.
~_=. 1 a ~S_Q." f\\: 0 t t e t-· a ·3.H\\, l 5 :~7' 4 e +~ _....~-:.g_?_ FOl:: 0 -./ e t"'o_~~~_~_9 Ë~_.2d. :tpITt.9I~L~'_L._~J. L::: C C .l.g::
";; ~_~:;:?.J:_~ mis en !:1:...iB.§ t=..c..::0.il C~l \\/ :=; ~ .. Far' l :=., l:j .~:; 5 ..
"-+ • !::- ë..\\
i"".~ C} t... t::J cos in 1 2
0 Lt. Gel a. _1 0 l._t2. \\' a n l t ~
e 't
~_IJ_Ç_Q.ns {: a r2~ e 9..!:::~ ~l}:~~~~~;i_~_~_~r
L>!On. 158:3:.
:5. l fl-..h_!_-:::~--.-L~_9E.-__i::.~~-=~~_~._ j':'" r1.!:~~?_t i §[~.!l.§..-.Q_? e l.i=::..t"- ~::"E' F~::J Ll c~~~~...:::-:LS 8 ~..L '" ~:.;:lb~_~._
__ .~:;'l..l. , op. 8::::--6;;
,::J • .lb ~.g..!... 1, p. 8.3.

j' " e t t·· ;.J u. \\,., e
;,::'.
natlon.L
Image oerd
l l lu. '::."(·1'·' a. t 1 C:Jn
..--. ;-
''=_'': l..
vertu anlma~rice et hyperbolique,
prophétie de dAubigne,dans
la piupart des cas.ne vaut que par
la
(JlnienSlon
ije
l
er-iTet'"
p~"'esen't;;=::.. t-··CiLtr··
ie
t'e':;'ce
~
C
Est
Llne
pl-·c'pn;~·~'·!~J.t·?
qui
le ~'OU.·=.=0.: ·2
perceVOIr
le reel
comme une grande nalluclnaTlon
1 e
desc:wû ~-·e sub Il mE' de
E.'::.p r- 1 t . :) 1 eu
=<-
çC

protestants.aans
leurs prophetles.a consIderer Chastel.
RavaIllac
la
dlvine et è
lnterprèter
leurs detaltes
et
une puni tion OE?
1
Eter'nel.
1 .. \\.--' 0 i t...
1,3
'";, t"' d. n d e
'./ l 5 i Ci n
Ci iJ
). J.
Ll_ t l li·:; E
l a_
..../ ·S. j. eu. ,'"
q j'"" E' ri"i Ci n l 1'; CJ I 1·" e
C"J Lt
son 9 e
0 i b l. i q L\\ E'
d d_ n .=. i:::..§_':::. ··L!~Ë-~Q~~_92-J· e =."1 e i.J .. C l t.. , L t::' ~__J:: ~..t:_§.. ~ \\/ •
1 1 '7'~!-.
:l4:~.l:i, pP. '=::::::>-::::::.8 .
.;;;.. F'r-·e-fac€
en
,·er-·s des Jj"·aq 19.1...:.r::'·::;, ea. C J. t • • • • .'::•..:::5-·-':::.':::l~!. p. 5.i. =
Quano
ta boucne renoncera
Ton DIeu.ton Dieu la percera.
Punissant
le membre coulpaole:
liuarid
ton coeur-, des l D:y',::!.l
IT,OCClueut·.
Comme elle sera punIssable,
Alol·... S
DIeu
pet~Cel~2 ~ori coeur.
::; • 'VI (J i r"·
? e coQ.0 e f~ e~::; 0 on C i?_g.§:.-tl= 1':.r'i r-' Et ·=~.I..!-~_+_ri L ,3, r::' Ci l i=? fil i Cl u. ~~~~~ ~ ;;;:, d Il
C i t.. ~ i:,. l J ~ "./ • 1 2 <.I·.l
et:::;:::lI '! P " .~. ;::::3
e t
.j.
Fln e ..-=t Ll ; ~ • :2P_~_~;')._.~_? pp.. l ,7 .~:, ._- l ::-: ~~ ..

lTié t~· 1 tE'
ci
E'~: t t"-e Cl té. E~ri
s
l r~i:Sp l t-' ·~ïi''::
dE'
.] c)b
~. 1. ,1
E' 1~:
en
t .:::1. l .::; ·~.ri""C-
DI ·-E'U. \\/ E'
dune pdtlence caractét'is~lque 025 Elus, 11
revendIquE Dour
l U.l-
méme
la PLlf11tlon dans Ltr~ nl0lJ~emer1~ où t(Jut
e s t
[)~enltLlcle:
Fav moy gemlt·.ç~ sousplrer e~ craindre
Pour ces pechez
Innombrables qu ay faIts:
Je
suis con~ent de
tomber sous
le
faix.
E.t que
1::OI_U-'mens d.CCOUt-·ent
pou.!"
fliE'
ce:Lne]t-·e.
Ft-'appl::?, Se 1 c~neu"
)':' .'::\\ppe mo/'
5·3.n·s
te
T Ci l ncH-,=
Lat-
i::t'Op
riat-cll='::
or,-(.
ES.te
mes Tot-·-f.;:"l':.:::.
ACC3o.le moy~e~ oe
ilEaU;{
eSD31S
L!e
tou.tes
Da.t~:=/1 en
c'::;, mesch.3n t
d. t te i no ,o·e.
Est'=H-;t
entlE't-
J':;:
iï\\e :.ui·;:; eCH-·I-·ompu.
!~'-'.e
JE
'~ois dCjnc
E1n
cent
plece-3
t~·CIOipi...l,
Voit~e fondu
dans
j.
dl·'dente
iOl.lt--nalse
D afflICTIon (]UI
cui.:=.e
mon ITla.lheux·.
r-lais~.F'et~E· bon~o3.u::;:::;.1. ,o··en
mo···.
rneilieur·.
Et
me frappant
ffia
C'JnSCler1ce
apalse(2J
la une postulation
~er~ l
6bsolu oe celui
!
.L
e~t acceptation ce c~tte
.} i:'::' t····ë? ill l i~
~.•-:J ,i •
1. \\)0 Ir'
t"'·l..
SCJf_lll Ê', ~~_~L~~ PCI. :~::::'I<) e t
'::-=:-.
2.. ~; Ll i t.§: d E' 5
l (fi i t a t: (!2.!-' 5::-~1'lJ:='_E::1~; ~:.: l E! n ri e'5 C!§.._~. 1.3 _'"-..:.$_,"-."! 9Q_~ c i t:_. • l_.-. ,-\\
1. ~
1 )
p . .2 1:.:.:..
,3. Le~L('3..9..1 q 1 les, ed • r- i t ._~liL'3~~:r·:.§:'·:; ~ ../.
1 ~b.~: Ëi C
=- ~. If p. ::--\\~; e t
i":s.~:J i !.Ë~r l Q.!~~
? Ll t'~l..~J-::5 e a LI l'ft e
~~:::~I. e d •.=l t: " P .. ::.:~ ':J :::.•
-4. r,.·, e d l_~t ê."i t i 0 r"l
-::; Lt t'~
l e '~-E_.§.e .~!:).In~~...~? ~ i::? G • C J. ':.. • !c s· ~~::"i::lŒI:~--'::. L~lJ..l. . pp" 1 -~..:}. .1. .~+ f::
e t~ ."::;. ; t~2..?2'- LI me.!::, p. l ':,;:. ;.j. ,?::: !_~ 03 "'" .:.::to LI. i"fi e
L J.. l Jo • P • .~ 0';:\\::' •
5. La CL!F !...s cLad~, Q[:L~J_~_. p .~."i
6 • h-.a ïil Ë~EJ.J:_~;..:t__.t0 n s_~d ,~,_.-=~~_t-- Ë..!I~_~_~,~~ i '1 J. ..... : j • .i. .:;
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·... l 1.
1.:::'I0:;01.U
l =- 1 CJ n
D ,_l.
• C Olïlfne
Cl l u.::.
::.:, T'
~a!l)tJltiGr~ passion-
nelie
::.i.. t r"
l
r?\\..· i Ij Ë'n c. e
1-' .;:1. t 1 Cif"i--
étranoere a
ce~te position. Pour
le poète élL des
lraOloues
,comme
Dour Bèze.Goulart Et Grevin,l
HIstoIre commence avec
les
Heb t-·eu.;.::
üui
voudra se sauver de
l
EQypte
Intidelle
Conquerir Canaan et habiter en elle
o tribus d Israel, il faut marcher de rang
Dedans
le golfe rouge et dans
la mer de sana
Et
puis ë). t-·eu-Is
t,·-·ou.·sse::.
oa'ssel-,c,dlmper-' habilE::
Les deset-·"ts
';5·9.nS
IïLtllleUt... ·s
et;
les
i-'C;::'~5 diffiCIlES.
Le pilliet- ClU nuage a
mIdi
nous cor1duit~
La.
cO l onnE·
Cl e
feu nous gUIdera
la
nuict
,
:,',
.. L . · ·
Une
telle revendIca~Ion semoie expliauer
1 aSSImilatIon
c. Cln s'c a.rl-
te entre
le peuple Elu. ae DiEU et
lE peuple ce
la Rèiorme;Jus~i-
fiant
Dar 1a- même
le sentIment qu ont
les orotestants de reVIvre
la
marene des Hébreux au oesert=cet
itInéraIre
unloue
Le
t~éel est S3flS doute
ia donr~ée de base dL~
l
Inter··/ention
ou.
Su.r~·rja."tut-·el et ou
iTie t~"''r'''E~' i l j E'Lt;<
1. ·'./0 i r'
l~ 1.• -G. L'L~DC~ i':; ,,_Lê>. c.:':~U;;..~gl i c1n_ d '~.._._.J.:.-.rLL~·..I.~:) lL~"
~
~~;:Li ".':':;_!~
I l
••.
pp • 4'.~!-41 .
.2. LE.:'·;; .J:..t"·a.o i gU.§'.2..:t..ed • Cl t __ '" Lç:','=:· F ~,""·5., \\/ •
521··..<528. pp • L J ~r··· ~ 1 c'.

0._- il:':':'
ne conSIdérer que
oe~ IT~aSsac:t"es 02
10 S~lnt- bar'-
thf;·lémy que contElnple Satan
l. .I.i
=:.CI12iH2::i
communs ~
tout un
mental
collectlf.compose un chan~ qUI est a
-j
' ••
... <::'.
rOlS
un
himne et;
un nommage vibran~ au peuple s1:;ernel de
la Ré-
"1
-
.L o.
'C e t'· t" e
,:3, U
CIE l
ce au
oàmOIsson de
1 àme dans
le QIron De
l
Eternel.L
l'CIneraIre
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';" 1 Ë' t.
:;·5., P a 2~·:::=-.
~. \\:CI i t-· 1 es t-:eind.t-·q uab les ana l. :'/':~e'5
d
~I. b.:'-i. ï cne., i:;'~ c !._l=:...='._~ P • 2:~:S •
3.Par exemple,P.Poupo dresse a An~Olne de La Roche ChandIeu un
2ffiOU\\/ant
trleiTICJt··l<..~l aui
'::-e
'CI?t""ïilne
d.IriS), n {J-:::'.''''!:;
Ld.
1""'luse
L.~llt'·'Est}~~.=~_
.~~_l~~§.:.~_~ 12 tJ • C l t; • _~ pP. :::t .:::\\ - ~{'~.: ~
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relul~ pieinemenc oans
le seIn oiorlEU~
[lU.
F'et-'E'
de
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testant de mettre en place une demarche propnetlque GonG
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oOJec-
t i f est d
art~achet~
les
masques Llfl
a
un
et
d e~{~~llC~Llet-
pa t l emmE'n t
les algnes qUI
ne ccnnaltront
la plenItude qu avec
1 a~enernent
de
1 Apocalypse.le lieu de
1 ultIme et supreme devoilemen~
solu dans toute sa comolexlte.
1 • '...)0 i t~· A. E;e ,-. the lot ~ !; Li l SC OI.J. !-..:; P j····C)P h è i.:: l q U.E' et
'f leT": 1 Dn
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I~C
7!"~"!,Avt-il
i98),pp.lbl-:l:;il.

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manifestatIon oivine es~ ci abord vernale
\\ 4 ) .Mais,au
dlaloQue en-
tre
l :Eternel
et
les !-~ommes 5
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SLlbstltLlE
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s l i e n c e
OLlE
}e 1:~O--
ete crotestant
InterDrete camme
une punition
:3pC)nde
ou i
-::<.
une
conscience .a19u.e dE CE'
::llenc.e E~;;:Dt-'llïle ·:3.1r-j-=·1
:;i~n dé·:;a,t-·t·'Cil:
Dans d~ ~elles condltions.être proohete reVlen~.comme le oit neI-
oe9get'.
à
étt-'e "poète en
ceino-=:·
Ge cett--e-5se" '-_0.-' • ïou_t
1.?
de recherche consiste a
localIser DIeu par sa manIfestaTIon
Dale
ce qL.ll
jal~
que
la gr"anoe ouestion de SOOI"108
1 .. E.F~ü·==.·cand,C;\\~·r··d.nc1
(J~'
E::e!··D~~'_t:~.:~::-;'
~,?':J.
Ct-'ltlqLtE'
pa.I·-·
F ..
t=·ëi.
15
F'at·\\ls,.l985~V,5,p.~82.
::.5. GOLl l a t- t. l III i tél t Ion:::
Li' tP:~.f_) 1::;.'2Q.§:::
ci,=.
:;. G. S .• 9J2_~_C l....t .. UO'~' p_.i i. •
p.lle. .
•:::'. lb i d__.• p. 11'7.
4 . '-.,J a i t' Cl. - G • Du b 0 i 5 • di t t!.'~_.__§;' t
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française.Paris.19b2.op.220 e~ ==.
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pr'ennent c:omoas·:5icli de me·:;:;
t-·UInes f::!t iÎla·3Ut-·25
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~Sej,GneLlr~en'~o~e [)OL!5 CJes ~at~OrlS e~ aes Esdt·as~
a!an~ ton esprlt ~u CGeur.et
ta parole en
la Douche,
1. r-'Jed i t~i'C i Gn
su.t-'_-l e
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el:
aLt s·:=; 1.
f"lecLi t M~~.! (J_C~_ S~_t t-·.__~_L~~
_pSP3ume LXjjI~,éd.clt.,p.517.
:~~ • 1"'"1 e r~.i t a t i 0 ..I!..-.,g·!=~J.::..~~J:.-'@.__c~§§..~~~ i"ll ~__...::~h::.~·::l_-Ll .. ;__~ t.J .. c i t.. . pp. l 4 ..,;' - .t ..:.~ Î.::; ,.
4.Meaitation sur
le ~5eaume Al~.eo.cit.• p. lIS.
:5 • F' • Cl au.oe l • Feu i 11§:.!.:2.......Q.~::9_~E0~? • ~ .;:;if' 1::, .i. cU::''. p. 11 1 .

fflE'na.CE
de silence
CiU.
CiE:
pr··DDab Il i te
d eclipse au oi~ln Gue se
fondent
Ip~ conditions
oe
possioillté
du. ci l -::;C ou. t-··::·
poétIque-prophétiqUE
.
. .
des protestan~s qui
.comme dans
toute authentiQue poésie
,se veu-
lent mUSICIens et bergers du sIlence
(1).
Mals.partls
sur
ia trace ou dl~ln
e-·..··c) l uen 1;
o· L~n
2;:--
trême à
l
au~re car
le manaue aeVIent
se transforme en oresence ocsedante.
Cette poeSIe-prophetique qUI
se bâtit
menaces de slience du alVIn evolue vers un
e5-
pace
te;;tuel
Sa1;Ur"e
de
saCt'è.
,
1
....
Les pro~es~ants SUIvrOnt
la PLEiade oans son
Ideal
arlstocra-
;
-:-.,
\\ '-'."
SUivant en cela
ie
retraIt ou poete dont parlE? Gu Bella~
Cl .:3. n::
.i·;j
se::: Pt"· 1 lil e
2], n 5 1 :
1 • v' Olt'
J. On 1 mus • ~,~__ Con r~l....'~_L~~§·:,;Ir}.s: ;? _E:.2§...~"!.:~l;L€.te a r· 1 == .
1 '::" t;:, Q

pp. 1':;.2- 1.7 ,
.2. J. F' ineau;<, 00. '=;.l.t..,., p. :.1-5<'.
3 .l!:"' F'~mes
~i::l t"esj;:j e.Q~.-,,-.=.. • ~JP.: ..:';_~~_~ •• pp, ..:.::::'-::;:.:.: •
.<t • Eil . C 1 t. • pO. 1 (J ~:5 - l. t) 6 •

Toutes
les
odes que
Je chante
fous
les vers
que ma muse enfante
A solitude
Je
les 00\\
C::lt
sans elle
je ne
saut-·o ...
801re à
longs
t r a i t s et
pleIne
~25se
L
eau qUI
d i s t i l l e de ~arnasse
Et: qUI
fa.i t
poète ,jev'en 1 t'
'.1,."
1
1501e-
i-ialgt"è cette déclël,t'atlor-,
qUI
1,ilu.·::;.l;t-e
1.
ot-'gueil
,9.i1stC'':t''::ttloue du
'sein
ar~ des plus orulantes manIfestations de
la
vie.Le protestantIsme
est
inseparable d
une
Idee
oe
vulgarisatIon
qUI
1
InstItution
lIttéraIre ou sera
vIsée
'1
arlstocraclsation
de
la
culture et
des
milleu~ Intellectuels
"\\3,. .Les
reformes
operent
un
(lU
catJ 1-
dévalorisation
du
savoit
\\4).~our Ronsard
et
les numan15tes.cet~e
1 • La
r"lë\\ 1:50n
Cl e
':;01 1 t~.g e ~ !..!J. __ç'Q. C_J,..-t.•• P . ..:::~.
L .. \\.: a i t'", G ..
Ij e
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Se'_l.!·:: .. :;(2Lll-;:.
le-=-
\\"··IC1U.i··"-1·;5'=:;CJn:;
(Jes
neU.Mi':'
dc)c'ces
Ducs?ll-e~;"
Ceoer1oant que
la r1UIC~ de ses rlLlmide3 allES
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Inll~1a..t:1Cifï
CîCl-'
soutenIr
la perspectl~e
'::"IJ.e ='0::"'_' -='
Id.
viniste oui
combat ainSI
1 élitIsme De
la PleIade.
~
l~ suite d Amos arraché a
SES
trouoeau~ pour être consa-
cre berger d
~mes
~2),à
la suite de Jérémie
,~)
e~
de Samuei
d
enfance
a i l l l
de:5E
consacrer aux natIons en
péri l,a la sui~e des ap6tres arrachés de
leur oUlétuoe au oord de
1 a
met-·
pour étre pécheurs à
ligne d C)ri t
e ·-.j.·
::>"
de Dè-
entC)nne
les
i ieu,
CiJm--
muns
urlivet~sel~e.F·at~lant oe
l
avenement oe son
nouvel
esprit et ae sa suoordinatlon a
l
dC~lon dIVine.
0
HUDIoné
s
adresse aInSI a
1 Eternel:
·.=\\(.t t"'a l
[J e ..·· ....,...12 t"'--·
tl~
De
la mesme main oui
m a
tIre Ou parc au palals,aui
de oerger m a
fait
Roi,qUl
m a
eslevé de
la boue pour
me COLloquer aux honneurs,oui
oe
la conduIte des orebis
m a
promeu a
celle des peuples.
voire u
Israel,oe cette
maIn
tu me fais pescheur prescneur e~ OEscneur d nom-
iTIES
"'~}.
Dans cette pet"'spectlve~lE poeme
.comme le
vELlt
~li2et ~Ge\\/lent un
a. "'/ l'S
.3. LI.
1;' en r"Eo
n L~iÏla l n
~, .....
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1 . r' .
(Je
F:tJrl ':=·3 t-·o
~ 'JeLl ....,. t-·~:?·:s
"eo. Cl t. ~ t. 1-.. 1 ~ p. l o.~ •
.2. BmD.?-~ -n l, H·--l ::;.
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dé '5e':;p E' t-·èlïien t
de
'5E'
SCrL.t ·=:.·c t..·~'::i l _.
t-·e
( 1 ) :
Le
doigt de DIeu me
lève et
1 ame encore
·..··1 \\"e
M anime a
guerroyer
1 ct
puante I·Jln Ive
Ninive qui
n
aura sac
ne gemissement
Pour chanaer
le arand
DIEU
qui
n
6
de changement
l2
[)ans
la poesie pt"·ote·::;tant:t~~ le .:ieSlt.., d
e···... anoeilser·· e>:.pllqLl.e 'll""ICIL{S
semble-
t - I l . l a présence d
un
asoect
SE r-.mC)ri d.l t··e
et
horne l i t l qU.i?
a.s·:;oclè
ê\\
une
vaste et"'LldLl·tion
blolique qUI
est oesan~e et
a
Llne
le
ouences ae
la H
fonction
Ins·Ct'umentale de
la D.9.i··ole
"
',S ...
CdT·"'.cte-
rIstique des réformes et aUI
~rouve son orIgIne
da.n3
L E .. 2TI'~ i 1 e
Cl Li. 1
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5. J. j'll11 ec~' Ca l'v in pa.mpn l ét ai t-'e" ~ Hi Le t·>-:3.iTIpr~~J et g[\\..._F t'ancê.-~~~c/ le
~lèrle.Calliet~s V.-L.SaLllnlet"'!N~1~198:S~po.9-·~2.
b.héJdr·e~s. L'. 12 et_.6Roca).';9_§_i::~~ i I \\ . 11-1.:;;,

chez
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et ~~cc2ce Dalo13C
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e·:;/:;
u.tlll:='2E;
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pa.l'
1.,:{
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Cette métaphore qui en Olt
1 Cinq
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L.s.
P(jt~S le
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un
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poete- oropnete
oail-:=;·
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Tlgures rnetoriques qUI
manIfestent
1 e~ubérance verbale.AIn~i, 1 amplificatIon.l
emphase. 1 hyperbole.
1 2.CCuITlula.tlon
et
a.utt-·es
tec',r\\lau.es
de
r-ettou.····/ent
fréquemment
chez
nos poe~es.
1.F'r":§.i_ôce d~:' La :::'e,Tid.lr1e
"_':-_~'1QQ~;lt~~,n.p.. :
Ld.
Dat~·o.ie n E=·{: pOlr"jl':;
.i
.::Ime Cle·3 ouvTaqes ,je .i hOlTiiT"lE'.ains seu.i.ement un Inso.tr···u(nent
.que
DIEU nOUS a
donné pour exprimer et
taIre entenDre
nos
concep-
tions,par-·
le
ïoo/en
oe la. lanÇJue. 1
~.~ ~I
"
l \\/ i;2 ,.-. "::..
C.: d. r: t l CJ I.J e~~ e ;':: t t-· Et i L~·__.Q!:-~...._.~"~E:.-t_!. __.,§_~_.9_hL_-.l~ ..i;'Li.:{.Ë Etu. _J~~~§_ t 2.'-0 ~L!..I"_M"§:"'~_
i!"!'~."?__~I.L_r l cn E ...!..r.~_~:.C~_gy'3 2, ! L y.' CJ n, i:5,~(.i ~ p. l l .,
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1 en c e
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et
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du
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cIter"
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t··et t'ec i ssemen1:;
de
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nDt:I'.:ln
cnt-·étienne
'.Je tepE,ntance
et
L~ dIsparItion
progressIve du
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renonce
au message ou Cnrist
ca.n·::;
un
mOLivement d
éloauen~e colet~e
.j e
n e
1~ iS d './ plu '5 • F <3. t' don 'ï e
1eu,.,· , c a t-
I l s
r'" e
sc a·.' en t
pas
ce qu
l i s
fon~.C est
tt~Op per~eve"~e~poul' leUt~ espat~­
gner
la sevérite
de
tes
iugemens.1raIcte
ies
mesnuy,
CCIIÏIITII;-?
il,:; nOU.5
tr·a.lctent.ll·::. n
o n t
CJu.e
[ju.
fflE'lJt"'T:j-"'E
.3
la. b(JU.Cj"·IEI
"et
lE'
Sa.ng
e'5t
le
CIment
de
JE'Li.t··S
(?r-iT':t-'E'-
P t-· l '5es
\\ ::.,)
P t-·o-
testant::;, le monde est maroué par
LtnE'
dU..3.1 i tE'
1 . 1!J.._.!:-_~E.Ql§.I.!.'U..9J:!?-_'~". f2 [J • i: l t "~. ,G. l 1 , pp. L:2 '7 - .2 .:;:. S •
.2. JJ..'!.l: d ..=.., pp •.:::,24-::::/:;::': •
.3.tJoit~
E.F·(~t~Sytt·l
~ar~~~Cl~. ~p.3l_!.
4. 8c: tes ,Ç1 e·:; -.8P 6 t.!~~§.~~. \\} l l . .~.(i
~ ~"·I.=-: 'r, 1.:: 8) eli '! ~/ ~~;8-3 S- e
Il
G
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5. t~)..~.!..:ti.t_ éi t i C1:'!_§..'::!.r_......l.ê.- F-~~L~·.!=!:.i.Ii..§_~-=-::~Ll."! è.j . c i t
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CE~S er,chanTeu,"··=:;. qUI
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de·St~·a.l sonn 3.D i E? 21.9 en C E'E'5 ~) d. t~·
l E'U.t-· U ·S.Ci l i ·.. '_'"
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vérItË.CetTe posItIon
Due
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T Ci t-· iTILt l d. l t.:
de poètes de
t~adition reformee.Cnez
Perrot de
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TaIt
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tt-·ciL!.···./E
Li.nE"
1·t=.'·3.C"tlon
Inte-"
t~essar'}'ce .Dar15 La
Giaantomacnlê
\\4J.ce
poete
qUI
ne manque O~5 OE
talents
e~ de verve satlrlouE se moque
oe
l ë.'.
t-· h é t; 0 t' I q U. e
Je ne
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Das
51
Je aOLs
entrer
en
ce"[te
peIne
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le pe l. au(]et-· DU I :3:lue
SOï,
al-"(;
es· "(',-'·31 liE:
···,'alns ses beau;.;
eftot"'1~5 • •··aln
son
pat"·le,··
"!"a.t··oe
Et; qu.e
lui
mesme
il n
Est ou un asne bIen barde
, r=:
......J .:
l.Fa.t-·
e::emcJ.E' j·1.
de
r1cint.3.lqne.h.e·~._Es~?.i:iI?"f~·d.cr'ltlquepa.t" j':' ',!tJ.IE·/
€':1::
'·...'.-i..-.SauLnlet-
.F'ai'"'ls.
lc;oj,i.
4C! p.,:;:,,:.j.j
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Sc]. en--
~__~._~ec_) a Louanoe"" De ~'!§"Lï..~ • j'Il d,je l bUt"Çih
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Laquelle se delecte a
la sImplicitE
L3qLleJl,= esta.nt
ete
"::::'()"'-:
.:;·I.·=.·=.i'::·?Z,~
El!.",:
L)j.2r"j
O!'>r"it::
F'eu~
mleU}~
~ouct1et~
ies
coeurs Gue ceste
5uDOt~n2E (~;
le réalIsme qLtl
sont
ies aménagements maJeLt!-~S que
J.es pt~otestarlts
proposent
d opérer 3U sein
de
~a rhetorique.
1.Lè', \\!ETItè.
Les con\\'Iction::, du poète Pl"'o:::estant
tt"'Cou'"enl:
leut'
piace d-3ns
un
appareil
rnétorique OUl
met
1
accent sut'
lB
vérlte
J
a! seulemen~ cess avantaQe sur
la pluoart de ceux
qUl
courent en mesme
llce avecques mGY
.Gue
Je ne mets
pOInt en oeuvre oes plerres iaU5ses.et contreialtes.nv
hapelouraes comme plUSIeurs
,Blns oe vraIS GlamanS
~
t\\UD15
et eSlTiEr--,.3u.des
~pt'·ises. O'::lns
le sac ..-e cat:ilnet ae
1 EsCrltUre
:et oue
JE contribue ce peu Due 01eu m ci
aonne
• a
la
stt"uctur--e
,je son
'saint
r;aOE'rTi,3,C J.E
"'::''!.
La bataille autour de
~a vérité comme prInClpal critet'E d évalua-
tlon
oe
la poesle est engagee contre
la
traoi~lon
rUi le poete protestant
faCile
unanlmemen~ aSSOClee
au menSCln(~e \\4l.Ronsara avalt
ten te de
t-,éha-
1. La_~~..Iâ..!.9.:ê..QJOIT!.~c:h l~
~~_~ 00 ~_çl.!.. ., n. p ..
12.Ibld.
li::::;' ~ t:: ~~f ~d ve t- ~ l ~:.elTl~n ~ _;j.=> L.'=i-=,?E.:..~~'D:~l-!J.§~ • eu. c l\\~ •• pp. ,:::;'5:::;, -354.
14. L-t. ?.UDI' a
. pp. J"..! el, -""::J.

~;.:i.-.
~.••• )
l.è~\\
T3.DiE'
t:.:'t:
ld.
1:1ctlC)n
es\\.:
l e
S.Ltt;.)E't
.je·::5
bCIf"l"S
ooetes OUl orlt eSLe depuIs
~ol;te ~~e'I\\Olt·\\e t~eCOm"'al·108~ (jE
Id
pc.s l:E't' lb?
;)..
et surtou~ en confondan~ les origInes De
la coeSle a
1:ab le
:
\\ . . . Jcar
la oaeSIe n estoit au premIer àqe qu une
lneo-
10gI2 allegorlCqUe
,pour faire entrer au cerveau Des
hommes grossIers pdr fables plaIsantes et colorees
ies
secrets qu
ils ne pouvoyent comprenare quand
~rüp ou-
vertement on
leur oescouvrOlt
la verIte
\\~J.
BablnCJt
(]U 1
pen·::;e oue
rIen n estre aImablE
( .:=:;) ".
les p t' 0 tes tan t S
aiflrment
la necesslte De
1 entreprIse qUI
étaIt en cours car,
selon eux
, l e
but
LI l t Ilne
de
la
mythologIE est une
tentative ae déformatIon ou
vrai
litteraire.
~ cOté des attaques des pamphletaires et
sur~ou~
de
la './Iolence \\'et-'oale de ;=;1··.·auoeau
',4,', ia
cr-'l r;IGUe de Ou f:::at··ti~'::.
sans aVOIr la même VIrulence
se SItue
u.n
Identloue:
dont
la
./OIX
flateresse
Cnange Hecube ell HElelrlE
.
et FaLl5tlne en Luct~ece
Qui
d
un naIn
0
un oastard
a
un
archeiot sans yeux
Font non un dleu~elet
alns
ie malstre des DIeux
':;Ut-·
1f~s
i nq t·a.·c s
se 1 Il on s
d
unË'
Hl Tet·· t Ile
i:'fene

F'et"dent
mal
aVISEZ
ieul~ ~t~avaii et
ieut~ Qt-alllE
Et
tendent Li "
T l 1 é
DC,ut··
\\'
pr'E~non= ou
'.·ent
. . . i,j,'.
;::'" 1 ti ..
~ . ..lb i q .
. p. 4-.
~,.,=~_Çhl·'lstiaoe ~OO.
ci~~.p.l,::o.
4-. "/0). t··
r·1. F:""...... mond
"[)eu;;
0 amo ri let·::;
1 n C Dnnu=
con t r'i;?
~:on S·':'.t-C) ee
i "".
F']' e i ë •. dE".:2
" " 1 n
F~~. s_!.. fj -_tt ,x: l l l " 1 '~.i ~~6 't pp • .2.q":~.- 2b.i:1 ..
5. h~__$_§.pma 1!l.~
• Second J out·. é(j. Cl t. . ..
1-" :,'
,Ci ._'.

auqel
se
déploIe
Ainsi
les
VISIons
qUl
seron~ le1
CEIntes
Set-'ont
e;.;emole,,-;;
·./t-·C::"IS de
nos
'·,I::;·!:Dlt-·es· sair"iC ces
";
C est
la négatIon
en
bloc
oe
la
fIction
poe~laue et de 1 appel
au
vraisemclaoie Due Ronsaro
\\~),
Du Bellay
et
VauquelIn
de
Id
ont
puisé cnez
Aristote
" l:::.. ;:
La
revend1cat1on
qUI
consiste a
parler selon
le vraI,
bien
qu eLle ne s o i t
pas
aCS2n~e
chez
ies
au~res poetes
CCJri S t: l t.i_\\E
L'.r·,e
e ;:: l Çience
f onda.ITlen t d.l E'
orotestan~s qUI
seront
oius
systéma~lques sur cette ques~lon
Le
ooète protestant
inSIste
lourdement
sur
la
t"~e··,,!':?nd Ica t Ion
dunE'
verlté absente
chez
les
monnayeut··s
.,
E'{;SpeC laI istes
cie
l
i l l Lt sion
que
L
oeuv·t-·e du
poetE' pt"otesta.nt
=:;
es'Ç
concepT~ua..i.13ée :Sou'::·
ie
cDnTI"6-
le de
la
foi
,ce
qUI
sera
,cans sa
reallsation,une
CDnoltlon
ore-
CIEuse de vérIté.
Dans
la poetique des t~efot-mes ,
l.~.
11 t: t(·=i··.~. tLtt"-E:-:
1 • f;. f.'i l i ze t . La
Cailiaoe Chres~lenne
_ _ R
_
.::;;. Eo i. ~ i: çe au~teut:::":"'_!..!l...Q~.~~:{L~2,eo. ci 1: •• C•.",/1. pp. 4 e t
:::~I':".
4. L'~_:t.fen c: e
'~.' èd •
c l t. , p. J 12.
5 . ;::::, t' t __p Cl f?- t l CI LI. ~ ~ te>; t e
cH=::
l ,~..) '..:.>:,:'; , "= ,j.
C r- l t 1 Cl u e
p a t-· G. Fel I l s ô:: i e r'" , j:':':i. t-· ]. s ,
1885,pp.908 et 55.
C). La.
F·o~~-.!..~., éd.
c t-'l t 1 qU.E·
E\\ t
'C t'.3.du.c t lOn
pa t-·
.j. ~-jat-'d"~"" ~ r:> ·3. t"· 1::;, J. "';'"6:5,
144 -,i
b, pp. ,:::;l)-~: 1.

l-=-
i!lf'::::T1Ë
laquelle
Ils
\\/l':;ent
d
ijeriiC;ntt-·et~· quo
ll.-~
':50nt
le':::-
aepci'::::-ltdlr'e':';
L1E
la vérité
littéralre.Par oopositlon aux
poetes
qUI
obilterent
le
sens du
reel
,les protestants sont
pour
la promotion
G
une parole
L'oeuvre du poete
pt'ot:2sr;ant
'=lUI
:::12
Slt:ue ainsi
ë-"U
coeut' f.JU
t-'éel
aura pour
fonction
essen t 1 E' l le
Nos poètes
tracent
egaiement
les premiers contoUt's du ClaSSICisme
en
mettant
en
relation
esthétlDue et ethIque car,césormalS
,
dans
l
art
subordonné au
vrai
ae
la nature. i
obJect:li ne
sera plus
la
séduction caracterlstlDue oes clceronlens,mals
'2::-::P '--·Ë':=;·51 Dn
i-ap-
lU.l
de l"..?. Sepma.lne
,est
la
.'é(·ll::E'
cat-·
le ··.·t-al
es'\\;
E'n
(c,.oPOt··'Ç
·"",'ec.
ia Dat"'oie
dE'
[Jieu.
E:·t.:
le dl-::';CC)U.t·~·:; GLt ~fDete =-e
SltLlE
ErïCt-'e
1·;:(
h.8d.-
l i t é et
i
Ecriture.
1. Les
l't"aq i gue<:;. :=:T 1 nC'::2
• ed.
C 11;.
, . ' .
5'.~.'6 ,p . .1. \\~!.:- •
2. Jb-!-p'. ,
f4u>:
LectEe~:,!:F''''
.p.:+2.

contact
est
l
aboutIssement
a
une
démal·~C~12 dorlt
1
ul~ime
tlf12l.1te
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dune
ve~lte artIstIque
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lES
pn:~occup.3.tHJnS litterall-'es ne quittent
,i<::\\i1\\2tIS'. •
l"id.lS
cE'tte \\iet"' 1 Té
est
de caractere multIforme car elle couvre
les
~rois
philosophloues~elle est
IltteraIre.cnrétlenne e~ oure
ce tel'-'ITll n -3-
tlon
eplstè:nolCiçpaue.ll
',; a.Git
d
une,'et'lté
qu.].
·3
J. <::'.
pr'eten Cl on
de s'étendre aux domaInes esthétIque ,ethIque et SCIentifIque car
elle se situe a
la conJonctIon
du
Beau
du Bien et GU 'i(···:.'l. i~ est
la une conceptIOn cnretlenne ou
langagE
teintee d
'-ln
nisme
-
.. t .
qui
institue
l a
OU·3.l1
'S
'.. t'a i -- f au>;:
au
SEIn du disc~urs
con t (.o. a i t-'efnen t
à
1" OppDS i T~ Ion .:=i t- i s t·o té Il Cl eline ' ...-r- d. I --··n-a 1:o:·ei1\\[:O 1 b.t; i. e"
ou
<3.'-'.
couaie
"effIcace -nori
eificace"
qUI
fonde
la Di:it"'ole sophis-
tIqu",:,.
En
SOITIIï"It?
le coste procestant doit
transme~cre une
~erise .
éblouir le reel
et
.par cet éblouissement
DIeu.
1.S.GouLowt,Imita.tion·:;; CrH-e'§.!::JE:mnes. ûE_t:.• l3.S._,ifi op.
cIt .• Uae
'<II,p.ll1.

... l .... :::: ._..
'.::Dn ct-·bief::::
gée a
artIfices qUI
annoncent
le
~etour ce la sopnlS~lGU2
1
H
populaires,veulent promOUVOIr 5 aopule
rhetorlque de
la
mIner
les artifIces afin de
rédUIre
le
langage au
::.er-·o oe
JE.' me contentE;' d
eSCI·'It··e
na.i'vement et ·::;ans
rar-'.:l.car
13
Verité,oue J
emo~asse
.es~ ennemie oes monDaInes mIgnar-
dises .::;uifit Duane on parle
intel1iglblemen~. 2~
~aut
bien mieu~ escrlre SImplement
(21.
des
orIgInes .opte pour un developoement e~ une sODrie~e oui
se con-
ci.::.mai'~ de.j.;; 112 (juln-cll HOt·at.l-_@.n OP Bat'théleifl\\"
Hnea.u
1.'v'011·-
D.t"ienager-.hoL!-~~._._~_~.Op".~
..Cl~ ••
pp.164
2t
'::~.••21:. ;::'.l.-b.L!u-·
bOl '::.
ç-,:~)
Of
te":· f:.LJj.È:1ll.S:i l~. d. Li ~:~.§~:__=?_~~_.~;_._~_§.~h-...§?_ cj..~:.i:.§ ..t9..f:g§'J.11.§!l.~ ..._ i l t. t~È," ·3. ] -
t- f:?
d _~_tn Hi \\'-::.r~-I dcIl.gri a l :L.~.:c:.g_ ,F a.I··· 1:;;. l :;..;' ::. pp. 1 ,/,:: ..- l 1 5 •
2.- t)-· et '=i:= e 2. u. __1E= c t e:-:u~· de." L 2. .~, l?J!!.:~!...C~~._.9._..B.f~~~~ .._~. ~ Ç) D~ C i ~:.. ~ n • ç:....
:~; • ~'., 13. SU. l tE' de J. Di.J be l '1 a.·T; '1 f:!_~~ti_t;.!~! c ~__._§.:.f...._.l.l)- U.~· t l>:~jL)·._Q.Q~ o.~~.._j.È·.__.1=..~.rl.fL~~.§~.
_Ft~·anc.Ç?.i:..·;:;.el!_
eCJ.
Cr-'l tiqL~e Da""
pp. i 87-21 L.

-. i.
comme
le veut d Aubigne
" ..• }
Tou t
ci 1 fE:·l
comm,;::
Les perdris taschent nos Roys

Qui
vont aux chans quelquefoIs
Manger
les choux dU bonnomme
ru seras doncq
alsemen~
Par
la
.
ma muse
estimee
Et au mOIns sera aImes
F'at~ le sImple cf1angement
lI.
L.es
Ot-otestant':"
ciénc:Jr-,Ct?n t:
1..:3.
nementatlon rhétorique
recommanDée
pa.t"· h:onsa.t"d
1.2J
et [.iu Bel J.ay
t-'1'51~iaus De
1 E.spt'it halin QUl
.::.
inc.'::i.t-·ne Clans·
12-
Doe'Sle amOLlt-eu--
se et
la pomoe de cour.Le Satan
ü(-iûL~ l se err
,no 1 ne
,dans Les Traglüues de dAublgne
.. i 1.
se deguise ainsi
afIn
de pénétrer aans
le cénacle des esprits purs
t=a.t""ïTii
les pu,.'s esot'its SUI'-"/Int
1 e,·:;Pt'lt
l!TllnCmOE.'
Quand Satan.
haletant d avoir
tourné
le monoe
.
~e glissa dans
la presse
aUS31
tosc
l
0e11
Ol~ln
De tant
d
espt~its benlf15
tt~ia
l
eSpt~lt
mailn
I l n esblouit de Dieu
la clarté sinaullere
QuoiqLl
il
fLtst
desgulse ell angE ce
lUffilEI···e
Cat~ sa
face
estait belle e·t ses veu~~ clalr~s et DeaLl~~
E~
les ailes crolsoyent
SLlt"'
~lr1si
OLle
ses naolts
l.t
f2t~da son
Pt-ODOS
'~j
1 • ~_~_.._f~r~.i n !i.t~ iï!~: .::. ,. ::i..t ~,n ç.~ .~:.~ t .~._Q.,9_~~~.~.:. .. e 0"
C t~ l t l qUE'
P ël. ,.-. i:" .. Ü i2:'=:' 0 n ëi :,.. ~ ;..:a e n E' \\/ e
Eot
Lilli::~.lS·~Jl~[ide
/"<\\/111 11 •••..0·u
:L·?--~fi,p ..
1-
~., .. E' t"\\E:~J arp Si_i:.!~~a r:. t-~= i._~de·o.--!.J:.n._~~~~o:L~J:~.o~~~. ~ ;:,~I;:j Il Cl (:
" .
DE' f ..(§.rlS...~~~_~_.~_ ~ éd..
c: i t.. .. pp.. l ~5 i:; - J..
•: :
Il
:::i ':::i ..
,+. Ab t::''0J' a.1Ti .;ac ,-. 1 il ail t . ea • ci t: •• [) • c,':':i.
5. ~es:. l r- ~i.':::J liE'';;. LE' ·=·__f;~..c..2
,ed.
c]. G. •.•
,~, / "'- 'h3. p ....:'.:H.

--- L't ,~!-
U U.
iTi .:3. ::.:. C] U. f::'J
e·t de
l
illusion
ies protes~ants me~tent en/aleur
le naturel
AfIn qu en escrlvant
JE
laIsse au mOIns
les
feln~es
Pour ma plume regler sur
ies histoIres
salnc~es
J
av donc
suivI
de pres.
et
cous
les
Jours
Je SUI~rav
Ce oui en ceCI
est naturei e~ vray
~l~
Des Masures af~irme la qu
il
n eXIste pas oe
~ral
sans
\\·/er-'1,;U.
e t
sans exigence de riguEur et que
le naturel
simoliclté et
la naiveté,
constItue
l
expressIon
::::-tyll-stique CIU.
vrai.Dans 1 entrEPrise oui
consIstera à
retrouver
la
de
F'i::WtlS de pr'inclpe:=. stylistiques Cal\\ilnlens
<2; .1E'-S c,,--otes-
tants occent pour une
épur'a t i.on
du
:=.ou-;::: De l ne
d aboutir à
1 -emphase
dOIt
~tre mOIns riche que
la pensee ou
Il
Hyant
fait
cette oal~~ avec ma conSClerlce
Je m aovance au
labeur avec cette asseurance
i~u.e •
plus rIche et mOIns oeau
J escrl5 fIoellemenT
D un style qUI ne peUT enrIchIr .i -::;.. r".;; UiïH?li t
'-. ,.:;,-'
IJu.i
··..··ELJlt
fai~"'e Lln
SCinni2t
.. el.:
l~U.l
.Le
·",:"eU.l t:
Olen
{',:::i,lt"e
l 1.
,:. aLt"(
oU.e
i.L
(Jr nl~rnE'n t
Serrant en peu c espace un ample oastimenc
Or Jusqu au moindre ciou tout v soit necéssaire
\\41
1 • i..... LiE":; i'l a':::; Ll r"e',::;, ECUJ:-;c r'~__~_...:i,~_l Ci Cl eur"
F'h i i 11 O~i,-et:d-un • ln
i ,- '-""Ci eci tg?-
Sa_!_~=L"'Ç_~.§.. éd .. Cil; ... .,.'.
c,'-;'-./ !.~.!
e c
1. "';:' :." -1 S'8
If
p. '~' a
.2. 'i 0 l r-
L. "iE:' Il cel Hl':; . L _S_~.t iH~:.!.l..9J.i~:__ ;j ~h§.l..::::.iJ..l • r: ax l :::;. 1 '~i~; :,' •
-::::. ~i • d
A Ll b i 9 Il e • !=: e?5 or t' -~ 9 1 CI ~§..:~ __J"...!~~_ t= el_.!.~ • e C:l.
C I t. . ','.
-1- ë,i -·5';';; • p. 1. ':;j Cl •
.o+ • h5l__t~1 u ~.e C h t~ est ~-.:::?n f!.§:_ (1 5 §:55 ..' "R'1~Q.Q__~_~ i ~~~~p .. ;-:i ./' •

..-. l. :·1·.1. ....
di:::;c:ipline de
adapté aux visées populaIres de
la Réforme,Ce
langage OUI se con-
fond au langage quocidien
~2J
constltue
Justement
~radictions de
la ooésle pro~estante,
L
impt-'ession de ce minimuin de
t"">:;chet'chE' peut .::\\OC'utit" .:;\\ (Je·::; ET'·,'eT.::::;
t-·emat-·oua.bles SUI'"
lE':::;ouels
i.l
-1:aUOI-a. SE' r.:,enChE'!·"
F·.,,,t'
e;·;eiliple
,cia.n·::.
la piece de Bèze
Dieu
lntlme ~ Hbraham un ordre
qLte
t:CJL{1~e·=·
ie~-
raIsons humaines e~
ï
...
Influenc:e ce Satar,
'. , , , ..' r on Til;:: DIen a 1 me
10n filz
unique
lsac nommè
Par toy soit mens
jusqu au lieu
Surnommé le Myrrhe de DIeu
L~ devant moy
tu
l
offriras
Et tout entIer le brusleras
Au mont que
Je te montreray
3J
l , La.
T t- a I~ ,::. Ole t- e 1 1 Ci 1 e Li. ::; ,::. P!"l.. F t'a. il c. e_"_,_,~ QQ~ c i j~_, p , ~~; 1:: "
2 • A 'v' i s .Jj Ll >~
L::e c t ~cJ. t-· .:; d_.~.Hb t~:.@.JJ.§..!II .::; ~:-t c::.r.' i "r l .::i[1 t_ "e (j Il CIl·. ,p., 4 ;:; 10
3, Ab t-'aham
E:,.:;..'- t- i flan t
,éd, c :i t , ~ v,
2E:~;-28::;" ~ Pl:) , ') ,>-: l. •

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~,. ..:•.
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ld.
cl.::\\te·-
Abraham de sacrIfIer
et
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r~.i.~:.~U.2Ut··· L16=
l
(J,'CJt"i=
dl-··/1.fï
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·:::i.U.CCJI'l=0:i"··:T..
·=:o..U.::::U.tiE
éqLlIVOqUe
.Elles n adIT}etter1t égalemer1T
3LtCUI'le
dlScUSSlOr"i
c:at'
l
E-·
ternel
anticipe sur
présenter pour eviter ce oeste
louro de consequences. Les Elements
que Dieu emploIE pour ae-
fin i t'
.l ·Sd.èH:
·:;on t
e;{d.cte!Tlent:
J.es
panse d
~braham qui
• ':; u t-· cep 0 1 ri t
E.'st de'-/.::ince Oêl,r'"
1 -'.
J . •~.
di\\/In':::.
mE?
aIr! 5 I ~
-J e
l e
f e t"' a Y'
1•• ~ )
1.'viOIr'"
Genes~_.!,!~ll .1.-::2
Hpt'ès
ces
ChUS2S
DIeu,
I1nt
~-!Dt-'an·='.I1'i a.
lépreuve,et
lUI dit
~Draham
et
il
réoondlt
me
VOICI'
DIeu
d i t
Prends ton fILS
.ton unIoue,celul
que
tu aImes. i5aac.va-~­
en au pays oe MOrlJd
.e~
la
offre le en hoiocaus~e sur
i
une aes
mon '(;ag ne'::.
oue
J e t e di i"a 1. • ,i
2. A t?_t··· ~::t_t!_~_§ ,,-3. c: r-:} T 1 .§.o-! ~ éD Il == l t:. • ..... ..
~.::; 1.) " p. / l•.~.! "

t:";eze
en'i'et"'fne
d.:;n'::.
Ci:."?t:
Dc,:,:cJ':;yllaDe Uï-i2
t"'lC:'îE?':55E
In"/1.f"IIE"L.
r:=.'1TiCitl(JI-j
Ël';
.....~..
::=-U.i····pi·"'-1.--
douole e>~clamation,manlfes:.tent un€.~ J.ecH:;i·-e
d
Abraham.L ordre transmis
envoya de Die0
es~ telle-
mEnt
inattendu qu ~branam
est
OOllgé oe se
le repeter 3
deux
re-
A ce cremIer mouvement de légère hésitatIon
er)
5Llcceae
Lill
aLttt~e
qLll
est acceptatIon de
l
OI~dt~E.L_ effet
~
12
tois
tt"a91que et
poe-
!-·j2D e. t""'"(; l e:
tian du père devant cet~e exigence divine
que
le
secc)nd
\\/OLtdr""'a.l t
..=ttJù! i r'"
TaI b J. 2'::;;;e
sacritice en 5 appuyan~ sur une certitude mystlque.Dans son huma-
teste
l
humaln.A mOIns d un couP De
thé~tre ou
i n te t- \\/ e n t: l Ci Il
inec a.n 1 Sffle
t t'a.y 1 Cl ue
in,;;.:: l u.C t,~.!J 1 e
es"c

consideratIon numaine
l I ;
( . . . ' .1 e
='_1::' ==
l·=..a.C:: mon pt:T'E
Je
SUI'::;
l=:iac
lE.'
seu. .i
ill:::: de ITid :Tit~i"e
Je
SL~lS lsac
OUI
t I e n t
de
VOltS
la
VIe
SC)ltT-rt-·lt"·ez--..,/cIU.=:.
ql.t
e l l e !Tlf?
SLJ:lt
,.··3 ..../1e
\\ . L }
Ce passage es~ caractéristIquE De .ia rnétorique de
l a
slmp.ilcl~e=
là distance e'st
énOt'me a\\/f.:?C
la J"'echet-'Ci"12 de
l
naol.iecé.oe
.ia \\lt-·_..
l~U.O·:; I té
verbale et de
la richesse
l ingui·::.tlC1ue
prOnées oar
ia
PleIade
La
anaphorIque alliée
·2
1 extrême simoliclté ou vocabuialre et
a
la
c 13.t-te de
SIon n enléve rIen a
la ~ouchante Emotion a
laouelle 30outi'c Bè-
ze.La dIfférence avec
CalvIn est eVldente
lOIn de
la sécheresse
012
l
expose
théologique caraterlstlque du
reiormateur pIcaro
.82-
ze,par
les moyens Due
l
art
met a sa
.jlSDO'::;.itlDn
p t'E?Sen (; e
LI.ne
doctrine
incarnée par des personnages
touchants par
la
....... e t-· l i:: Ë
CJ e
gnlTIE aucun~'?lïlent ·ra.cili'CE ca.!'" .=o.11e .::;?:::.r;
toute 1·-l';iueUr-.
1 • \\)c) i r-'
i~. r-.~~ttïet-·., L
Es ·:=;en ce d u.
t:.~; r ogJ~~ t 1. "5ine '1 ~:;p • ç.: l t: ~. pu • ..2:.:.~; ...' e r.:
:.;'::; ..
.2 • Hi;J t' .=<. h a iTI ;3 a'-- ~" If i a n ~ • e d.
c l t. . ' .::: 'j :;;. -.- ;; b \\.:; , p. l \\~; '-f •
3.!..!C:onsaxcl •••• op.
C l t . ,p.>+8.
"~. F. -~;. :::.ayous. ~c l t.!._, ~. 11. p. 121.

decoule ces
mefne3
3-in·::::.].
le':=;.
formules d atte5ta~lon afIn de
··.....·.. er ·=~C 1 -ce
dl t-e
poetIque:
Mes yeux
Ecn~
temolns ou sUjet De mes
~ers
\\1
ce,à la perverSIon du prIncipe esthetiQUe oe
la simplICIté alliée
j'
0Y'
du ';Je·3ISt-· mout"'ant une ·.··Dl;: demI-vI""€:,
Le ct-·i
me set-·"\\: de guiDe .
et 1'a.1 t
VOlt-
a.
l
in5~ant
D'un homme demI-mort
le cnei se oebattan~
QUI
sur
le seuIl d
un hUIS d155looit sa cervelle
Ce oemi-vif
la
mort à
son secours aopeile
De sa mourante VOIX
cest esprIt demI-mort
DISOlt en son patOIS
langUE de FErloort
~. .2 }
Avec un caractere concret e~ expreSSIf Gans les notations
blgrle ne
t~ecule pas devarlt
l
eVOCd~lon
de--
ta.lls malsËa.nt·s. Le ..leu
I;mo(·t-\\/i f
1. '-2=-1'1'-'2(0 i ques, ,..\\ i s~J-·e§. teLl.
.-- • +-
S)1 .. p.a3.
'-_
Jo
'.: "1
2. l.,g_t4. , \\i .:::82--38E:, p. bEL

Le
texte est
en.ahl
P 3. t-·
LI.n e
..... "p >::ë--
rlmentation des pouvoirs ou verbe tourne a
12
mecanlQUe
~.!::= t" D ~?U. se
du pléonasme
,pl'oduit un effet de saturation OUI
dilue
i
emotlon.
Dans ces vers 00
le réalisme cons~ant se ooucle dune
InolGnacion
remarques ae J.Bailbé
Il},d
~ublgné s
exprime avec
une absence de
retenue dans
le
langage.La volonté de surdétermination Dans cette
ceinture ae
1 horreur et De
la mort
participe a
un mouvement clus
D ~ubigne 5
est
lui-même renDu compte oe cette Dérive oe 12
SI fli--
plicité et de
la veri~e Gue
regrettera
c al-'
1 i
.)us;:.tl·fie const.::'\\ITiment son ·5Ty'J.e .a
1
Intel-I(~I.H·
Des
Tt-aOlCJU;::lS
1.4}
1.HYI-·iopO:t Cl H i lblClné,popt.=.
cjpc:;
T'1-'dOlqUE"S,
Caen, 19(:;;6,
pp . .c..'::-;-::·->io.
2.La eeot'ésentatic:m ,je la
mot-"'.:
dans
13
lit:tét'atut-·,::;,\\
y'1_··'=IfK:.3,_~...§:§:.._q!:=l
;... \\' 1 e
s..l_ê.f.=l.~. F'2i- i s, 1'7"1:::; :.:: , t. 1 1 , pp. 404-5/2..
:S • i-\\ l' t . c i t. • pp. b \\J - ,~. 1 . f'i.3 1 s;: • r'! . i co U. j'-' c en a l' qUI
P ·3 !.- 1.=:;
d El .: b u c: 0 1 1 q U 6.'
E~.
'" e-
OOUI"Sii \\p.blJpous·5e
TI'-·es· lOin
l.a
cl'itIOUE.E.l1,?;? I-'ept-'oct'H? <3.U:".
J.:..t..:..~.=.
9..lil~Le'?. q LI.:i
0 t-·er-, n E'lI t
1 eu r':;ou t-·c e
.j d.ns
la l'-'n fi 1~ Ci t-· l q U2
de
l
eD oq LJ.i=
o
utiliser cette rhetorloue
• élement sur-ajouté et mal
olgeré
~
comme un procède de créatlon oui
parasite et oévalorise
le
poé-
tique. j"!.=u·::;. l l
semb 1 e
qu a
1.
lfiCét' i eu l'
d es _Lr:..~g l qu~~.~ ,;out e·:=
1 e:;
figures de style trouvent
leur
place marouée cans
la POEtique GE
,[
oeuvt-e.La
oe':3cl'iotlon
ijU
1'1221
a
S·:.1
Tlnallte dan'::
13
i::i!.::.;li~lïiJ.oue
e~
la condamnatIon
Des
respon5ablEs
de
la
mlsère.Et.c es~ en ce
momE'nl~
que
1..::.~.
t'eti''''()t-'lque
:':?rir;t-'e
en
..!eu.L·='. t"nétOt-'llJUe n 0.,.=:1.: pas,
COIT~iTle le ct~oit MuYOUt-Cef1~t~, url 51mpie élemer1~ de
la
oesct-lotioG
du
1-·e21
dord~ eL.le courl-·alt5E oètaC,'iEt"
c.;1.l·5EiTier·'!c"
4 • E Cl.
c i t . 'l-t1 i -:; è r.~.?_1! \\'.
:.~J 5 e 'c -=-:- s. ~ pp. 6 (.l'-':=' l ~ ......
l <.,; C' ")
P . E:~ 5 ~ ._._._E~L.J~.Il..Ç~§_2_L
'....
S:'
E' t
:5 ';:. 11.
f-'
C' L~.
~
If
l:"
~,,~,':,7'
D.
';' '~l
M _
\\.-' •
:t (J 8 :::,:, - l ,) ~:".:i •
c. i. L 1.
: L ca
ç:J:L~'!:i.l:;:~!.'::~l~Q..c. E' E'.. .. "
7"::' Cl
E' -;::
5 :o.,
p. 15;
e t .... _'/~~TI_9..§E\\L~.Ç.;_~~'iy.
l.i :~,~, et

... 14.'--
thetlDue de
la
lumiere
de
sacrez excercices
"
( l i
et
les catéQorles oe
vérIté.
de Slmpll-
cité,de clarté,de
rudesse energique des
termes
,21
et
de
~lvacIté
s
inserrent
bien
dans
le cadre du
rêve de
la
oaxole
pu.r-e
que
qu.e :::;ponde
pOLwsui t
en
'5dcha.nt
(JU.
11
ne
l
atteinora
JamaIS.
Cette esthe~ique de
la
lumlere aInSI
oerinie
a
partIr de quelques
remanIements
rhetorlques Dose au mOins
t!OlS
P t'ob l em,:?s:
-L oeu~re est detinie
oat·· dc~':;;; c,'-ltet-'es qUI, .JuSQue
la,dop-3t'l;,:?-
nalent
e;{c lUSI vemerl t
a
la parole dlvine.C es~ une revenOlcatlon
cont
la
légitImité es~ contestée Dar
1 eXls~ence méme oe
1
Idéo-
1091e reformée.La SImule oresentation
de
cet~e oroclamation
:=iut-
f i t
POUt·
en
aisqualifier
la Dré~ention.
-La poeSIe es~ un
Jeu avec
le
langage mais
le
langage ordinalre
'GLle
J.a
DCI~·-=.iE·.Et.c
e·~··r;
LI.nE'
des
yt'.:;:..rldes
1.:!::Jntr"'aCJJ.ctl'~n·=
1. J'. de
SpDrlCl E'
• Epi q-'e
9.U
Fo\\·' de
Na.··,·an-·e" In.---Q.§.~"vt~§.:~_
LI t;tËt-;;"ll"~.§_~ •
E?O • C I t. , p. ·=lA.
2
hes
Tt···aq i ou.e2J~~d .. ~; l t _~·d.i:!.gejr!§rt_t.. .... .S.~.i.~}
Il
't
~] •.1~::C:;·4.
::;:. Le§_--.I~b l.2~_'.;;_~aCt-:.§_:: _~_~_':.... 9..f'. c i t.

-·,1 :·t·f;-··
i.::lqU.€~ de la SliTIollCltË' COLlt···t: lE:: t·'ls:.que 0(:= clt:.:~ociLtcnl.=î··· ::;UI···
Li.ne POË'-'
SIe prosaique qUI
es~
selon
RonsarD
\\ 1 ) .
pC'Iu.·::.:=;e
J u.':;qu
d
conséquences
les plus e~trêmes .déoDucne sur
des
oeuJres aont
les
orocedés descrIptifs
e~
les modeles
DIscursifs enoenorent
un
rea-
115me
insoutenable.
;., 'Vi l 1 i:.-?
si èc le
t:ellE
ou elle
est
illustree par
bezE.d
~ublgné.Du
Bartas
,Goulart
,Gombaud et
tant
d
aut:res
se sltue-c-elle en
tant
Due
poésie sous
le dOUCie SIgne De
la continultè et
de
la
ruptu-
le
même
ternes qu
e l l e se
piace oans
ia eostérlte De
ia
PléIade dont:
elle
n::'vend 1 qUE'
.::;. '·... ec
1 a
t t'ad 1 1~ Ion
t-·onsa t-'Cl i en n~~. l ,:'u t
en
'/ou 1 an t
50 t' i:; 1 t-·
de'5 ':;en t i -
et'S 1:lattu:=. et
In\\ieni::et-·
.comme
le
\\iEUt:
Ja.coues
CIe
Id.
ïai11e
."
une
nou.v,?.I. i e
,j
aller"
au
\\. L: }
i::.·J.le
abond.::Imm,?nt
les .3t-·chéty-pe·:; menta.Li.;;
COfiimun':; a
l
liTIa.Cllnalt"·e coll.?c-
t l i
de
tout
un
slecle.En S opposant
d I a
é t ·::\\0 Ile
,1 e
1 • t..!:~~~ -F .S!. c §:._§:!::LC-..:!:.EI....J~!- C:i:~lÇ_ i ad 12 • j._T~..Q.§'=-.L{ t-· es, éd " c 1 t .
• t .',) 1,
po.:3:S l --::. :~.::;;: .
2. 9.R..".ç_l-J..• 8J:L.__~ 12 c t.~.~.lX:.' n • p .

'-14'':;;'-
sie.Par une très rIche
formulatIon
theorlque
Beze et
1 ensEfijtJle
théologIque mais poétlque,destine a
ouvrIr d
au~res
à
la créatIon
littéraIre e~ à
engager
la pOeSIe dans de nou\\eiles
voies
Jusqu alors Inexpiorées.
~
la suite ce Bèze
,tous
lE"::. ot'otestants
InscT'lv'ent
Dieu
"au coeur de
leur poetIque
C est
", -.
J.. co.
,;) (··3nci e
8abinot
i l )
qUI
donne
.sans doute, la
Les premIers contours de ce orooramme
a:Tlb l t l .-:=U. :::.
oui
mée consommait del2 son oropre
futur
et un ces
nettement perçu par Goulart~
S 2 l -;; n (= u. tw
t (~ 0 l B. i Si t - i l
ITi
do \\f i~ Lt et"

. ,
Si
d
un nom humain
je
te nomme
Te voueras-tu laIsser louer
Ü
Qt~ar1d
Ij12Ll
pa~~
la VOl~'~ d Lin homme
1. ha. Ch t~ i-=s t l._:~.CIf:? , op. Cl t. , p. l cl •
.2. ) iïl i ta; I oC@....hb.-r-es t ~ E'nïl§::=i_~.~.~_' ir", c:f! '.c l.i:; ',' Lioe
l., p. ,3.2.

···1 :=;<.i-
Cet' t <=o. i rI ,~•.;.; Ges dl -f fi cu l t es Cl u
ep t-·ou··/e l''en t
i Ë':;-
Ci t-·c; t: r.::s t ë.-!.n t:~
tutifs de
la
rhétorlaue adaptee aux
CIe::::
ta'1ts
eSqUISsent
les corltollt~S des
LImItes
de
leL\\t~ pt~a~loue iltte-
Au moment ou
Il
entre en scène pour s
appoprier
~e
qu
i l
croIt aVOIr entouré de toutes les garantIes
réformé est saisi
dune
rraveur
qU.1
annonce
1 eClïee
te.3.r;if
du
modèle poetIque qUIl
reVendIqUe car
11
eXIste une sorte C Inade-
ClU,,1 t Ion
c:onst.LtU.t:l\\/E
entt'·e
le proJet
lIttéraire
tian
lie dIscours sur
la coeSle et
le dIscours
poetIque.


1. ECHEC
l iHEFd·Œ.
ri. LE
FEc:..Ht:~
1. "Le
a
une ooeSle ces regrets et de
la converSIon.
MalS
CE.:
coint de notre analyse
Il
resurgIt pour
bloquer
les mecanlsme5
De creation ou poeme.
Si
la Qr~ce permet au poete protestant a e-
chapper momentanément a
1
Impuissance poétIque
,en con~repartle .
elle
lui
immen·Sl1:2 de ses
fautes que
lUI
VOIlaIt
SGfI
Goulart nous confie:
Ceste mesme solenoeur.l aOlsme me
faIt
VOIr
(2).
La gr~ce ,de ce DOln~ de vue
lUI
fa.i5i::l.nt
qu.Ittet-
le mol
,juvet
d
une SImple ignorance
31.1
amène à
la pleine conSCIence De
sa
compliCIte avec
les Torees du mal. Mais
il
reste
~oujours pecheur.
est que
l
homme ne3c:!-·t
.] a.ma 1·:;; de
homme
" note
amet-·emen t:
Sponde
(4)
qUI
semDle constater la une fatalité.
Cette dImension
trop
forte du peclié sur laquelle se pencne
à
l "inoex oat-
la
totalIté Des poe~es pt~otes~ar1ts. t~os poètes
l"-E-
t:' t~en n en t
de maniere
InSls~ante ,le dogme chretIen ou pecne orl-
glnal
qUI
Ti:t.ll' dE'
nomme un è~re tourmente
plonge
oa.n"3
u.n
" pt'ofond abY·5me oe oe5e·spOI t'
'. èi,' •
l . F t' .
r··J i et;: sc il e • Hum a 1 n
, t t·· 0 (:)
n 1 un a. 1 n , t t·· ad.
·f t··· an ç: ais E' , f""" t-. 1 5, l 7 c, c:: ..
t.ll,pp.2l1-4L:.
::.. l fT! l":'~~~ t i cm5 (. IJJ:::?::5.}' :i. §.r: n e?_~_~~_ • .!ii
op. c i -!.....!-' l_ i .'. , p. 1 !.:.' 4 .
~;.F.de f'eI11550n,r'lpdlta"tion ·SUt'
l~ F':;~l]ï,~L/"'/'t"/II., in ~ii.UU f-·le::;-
::5 i s
j-1 ot' n av , !'1e ';!.L.!.:3. t l 0 n::5
Ch t' e....§J::. i en n..§..S5 Ui~-:'_~l.J.? l §!::!.!..~~!...__f.:..::?..§' a Ufil E~, F d -
t' i 5
,1 S?6, p. 1 b('.
'+.t1eoi_tacion::5Lw l~~l~sei:t~~ ..:,P/ ,
éd.CIt .• 0. l')!.:.'.
:.5. Op. c li.
'::l. Th.
de Be z e, [jgg 1 i: a t ...!...Q.CL..§LW
lE'
.::' i :-: i ème
t~'·:;ë:\\ 1. rne, ed . C li: ... p. 5"::.

;; Ci u
i ~-. a y -. ..1 e : '
se demande
t - i l
a
la suite de Beze,l'
oans cette
MalS c est
fait
de ma alaIre
,et
Je ne 501S plus rIen
i..JU·UI'
tari'C-os,TIt::· qUI
CDu~-·t a.Ot-è·5
l
ofobt-e d
LW:
Olen
LiU
qu. LW;
CD~'p:; d.nime du seul
···/e~'s qUI
J.e
l''unge
Non,
Je ne suis plus
rIen
,quad
je veux
m esprouver
Ou un esprit
ténébreux
,qUI
VDid
tout
comme en sDngs,
Et cherche
incessamment ce qu
il
ne
peut
trouver
\\ 2 ! .
Cette
errance sur
le monde Devenu un
théâtre
d
CJ U. 1
engloutit
le DDete orotestant
es~ vécue dans
plus arande SDuf-
T r-·ance
I~ -4.,1 •
1.Meditation ~ur J.e Sixiesme FS<3lm~.ed.clt.,~.~~.
2.Sonnets Chrestiens.ln Les Poe51e~ ,OD.Cl~.. ,p.272 .
.~;. '-..1 0 i ~-.
S. Go u 1<3 ~'t , :::. L'. 1 t e
a p s i i fi ], ~ a t i 0 fi S . Ch ~'e S t 1 ~ 1'-, n ~ '=. ~._~~_, .1 Il 00. C 1 t . .
L.X,p.lC!4:
ChemInant en
la nUIt;
de
1 hO~'I'-'lblE'
-,'r·a·..fE:·u~··
Du monde et
du.
Déche . . .
4.Gomcaud
insiste particulierement sur
la dècheance de
l
homme.
dan':; ses Sqr:inets Cnt'·estlen3..,oD.cit.,o.272:
Cette source de mort.cet~e homicl0e peste
Ce Pèchè Dont
1 Enfer a
le monoe
In~ecté
M a
laIsse
,Dour
tout estre
,un brui~ d
aVOIr esté
Et
Je suis de moi-mesme une
Image
funeste.
L autneur de
1 Unlvers.le Monarque celeste
S
e',;tCJit
t"2ndu/i'5ioJe en ,na seule b2:;'.ucé
Ce \\/if?Lt::~ tlttM'e 0
honneu.t-· quo
a.Lttt~·E:'fol= . ..1
d.)/
C.'C.iI~te
Et
Gue
je oorte encore est
tout ce OUI
me
resçe.

-15.~,-·
d Abel
aUOLtei
se compare Bèze
(3J«
Les poetes pt~otestants 'font de
l
hOmIT1B
le
t~esponsaDle de sa
propre oecheance:
Lhomme mesme ante la malice sur
Le
tIge de sa premIè-
re bOflté,malS ceiUl
qUI
olar1ta
le
tl.ge
,planta la Dan-
te e~ non pas la malIce
,4).
SUIvant en cela saint Paul
,les poètes prOTestants
(5,
envisagent
la mcwt: comme" le sa.lalt-e du peche" (C)). Ce1~te o~·ientatloi; esc
le
point
de ceoart d une proliferation de constructions synt2xlqu2s
aSSOCIant très souvent
le pecne a
la mort ou au malheur
.i. -=i.
CDU-
i. t-led i.!_<Ol. t Ion SLtt"
1 e .F-·sE-au.m!=,,_.~.L, ed. c i t:. , P. ::)41 •
:2 • r....JE:.çj i t ~~ t i Dfî
su. t~·__.J e ._...f~§eaUfTiE'
t~:-. /. l l • éD .. C i t:. , P "' ~':ICj: ';..J~, DO t-·1•. 0 l
l. E' J:.) e'-
cne en ma conSCIence .comme un
trait aux entrailles,cul me
tout'men to l t
'san's cesse . !
::s. t1ed i ta:tl on ...:.sur 1pSi ~.: 1 e5me .F·:;.:. l mi§:.. èa. ci t .• p. ~:i:~,.
4.J.de Sponde,I'1e:.QJ..l.~tl_on =;LW
le F':;ea.:.l,,!!JH='._._~"L{.èd.Cl·C•• p.l.l1.Cf ..
p. 11:.: il \\/O~;-.' la. C CJITlme
l i e n
va de 1 nomme.C estait un vaIsseau
de pureté.l ordure i
est: entree.et
le voyla puant.et relan~ a
merveilles.0 00
1 arcure
de l
ordure mesme
.et non 025 De
la
pU.t"'et:e. ,1
5. F' a t' e:·: ernp l e T h.
;j e
8e z e
,[je d._~ ta t 1 CjLi. SJ:::U:.::.~_~__~.J:~.?_? IjT' e
• 2C]. C l t. .
p.47 et: r---leCl~.:tat~_or) sur-
le f'.?alme ;,/;,:t!.. èd.Clt.. ,p •.~(.;.

._. LS4-
' .•' 1 i
peCf1E
oe ,[:CJU.S
l e'5 hC)lÏimeS quo
i l
5 i t u.~3. t l cln
d
oèplore
~
le nuage espalS oe 1 leurs
la
laide image de
ia mort
( ./
bOLlverl~
2SS0CIE
DLI
2551mile
pestel9J, le pécne
,quand
il
exerce son
lnrluence maléfloue sur
le
pCrË i: e
p t"'C)t es t ë:;n t
3.e piace aans une 51tLlatlon Due d ~ublgné evp-
que en
la colorant de sensatIons olfactl~e~ et en
insIstant
la puanteur(10)
et que Beze se complai~ a
decrlre aInsi:
Je me
tt~ouve ces.ja es
tenebt~es de mot~t
VOIre
,Je
SU1~
comme une charogne morte et puan~e de
longtemps
(lli.
1 • J • d e
=;p 0 r: de. ;:;,1:; a rices s LW .J:.§__L:~..o.~._-iD.._Q.~...:,F·.· t'..2 s _.b.Lc t. è t' a 1 t-'Ii::"-:: ,2d
Cl t. , p. 2:::::6.
2.~.Babinot
,La ~hrls~iade,Qp.eit•. p.59 .
.::;:. b. de r·lon trnè.) a, F'oèmes Ch t·'E!??_I.J. ~!:"!..'?~~. op d;'li~ .. p. ":::'::;"
<+. S. Gou lat"' t . Su i te des J m.1J a!..:LçHi s Ch ~-e=2.~~_l_€nn ~2-,:-=_..~.• t'O. ,= 1 t .• ;; C') l l ,
p. 172-
5. It:<ic1."
iC'·/1 l ,p.l·r~..
b. tleçl i ta t i cm
SLW
1 e
F·5ea~~[Ü:~_._.h.tX.}\\ l.~{~éd • ci. t .. p. 512.
:; • ~~. d
fklb igné, t1ed 1 ta tian
<::.u 1:::.._l.Ë-i;'se.:3.um~. __k,.I. 20. Cl t. , Cl. ::'''':;'0.
S.Pour une liste détaIllée des qualificatiTs appliqués au peché
\\/0 i t-
F. 1mb a t- t
d e I d. T CI UT ~ L,,:.~:.§...JJx:..!..Ci l_C~.~~: ..._.Q.§.J:.Ë!._.1.:':.~Lo....!:.)T!g., F a. n5, l '::;';) ~i -
i 9 3~:) If t . 11...) If P .. "/ ..
'9. J.O. de t.:Jomb3ud. SOClne.ts Ch c.~s t if?rts;. QfJ__• C il.~ '.. ' p. ~;; .2.
lCJ .. ~Îed i t-::'\\ t ion ?Ut'"
le F:E:.§~.LlITi~_._J::..?":~ ..i. l........ Il 1" e,j .. Cl t .. '! pla j5.;;:': '~1'Ll .2t:=.
t i !'~e
du
tDmbeau
le Lël.Zat-·,-·e deS.IEI D'_,·::;.nt·: le cc.n~es:::;e e::tï'ê tout;
iil-j'eet
et
c~ue l
oaeut~ de mes peschez me SOIt
Insupportable a mOI-·mesme
11. • t:1e(~ 1 ta t 1 on _SUI'
l. e
fsa 1. me _.Ç.!.\\.L:...LLI.
,2-d. c i t .• p .~<~:. ''/0]' t-·~.U:;::;l
FIl. (lu
f:-l e:ss:: 15 f>lotTlay
• l'led.!...t;.d. t i on
~.~\\!:_ l e
t;"=eaun:i§'~_L l, éd. c i t .• p. L 4):
"Cat' est-Il
Da·:
··d··a.l,
t;,eigneut-
que GE'pUIS
la
hô'ste
,)U,=,OU
au;.:
pieds
il
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t~ien
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meurtt~lSSL~~~e et
plaIe
p 0'-( ,.-. t-'l e"
un
sang
san 1 eu ~::
"Llr'j
D'_l"5
in";;'; f-2C t

~.- 1. ~5~J--
tt-a Hi
Ti qun::;s.
. ", ,
node_nB.tlanal
". "-'."
et
l.3oLila.r't(7)r-·ept'er·lnen-c
de
la mëme
racon
l.
lmd.Cje,je
1 enia.nt qUI,
des sa conception.
est mareué par
les
S~19mates Indelèbiies
ou
peche orlginel.Volcl.par exemple.la verSIon oe POupo:
Je SUIS homme mortel. sujet cour
le cerTaIn
A mesmes cassions que tout
le genre humain
Issu comme sont
tous de
la race
terrestre
.
\\
. . }
Et.avant qu estt~e falt
COt~OS entlet~ e~
Cl12t"nel
~l
séJout~né dl:'~ malS 2l{ ventt~e n~a~et~ne~ .
.J. al
esté E'fïyendr'é paf
l
DU··,;t'aoe
De
l
"O,TIlT;':?
Au o~ai51r rlatut~ei Et comp39nor~ au
somme
i'J estant
en OI·'emlEr·
1 ieu. l.DI··S
ClU;;::'
Du germe patErnel
aU un sang tout
.l • f·Së~1~~]l!~_.l:;.l .. :..,:' li
I~: ~ r"1 e çLt_!~.::=t 1; ion
=. L~ t""
l e
F' -5 ~:::, a. U. ([1 e
Llo e
H J. e ;--. !:J -=-l1i e
~~.::3.._~.- 0 n a r-· CI l E' ~'L§:...~: e r:L:5}X' E' ~.
Ln
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Ou. PleSSIS i"-1or-·nd.Y',k~scour's ,:Je
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la. mor'c:
·:::;.u;;:·_··
qLlelJ,~::.:?
a,j.joustË'ES
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me,jitatlons Ge H.:::.a.vonar'ole
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tse.;:\\L~!llgs tr'adult::; du Latin en
fr-an,-o·'··:;_.-f!..at"··
S.l3ouLi:'.t't
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It:.(J4'1PII 7(J.
.::;:. Eug.
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t:.1l1.
Haag, gQ.~_ç:_~. t ..-< , p.s ..:;..
\\4-. t'1ed ~_~::.~.s i DQ .3Llt' _1 e .E~:se.auff~_L ~. eo. Cl t .. p. ::J.~.7.
i~:.~~ ~~-~~.~.~~ ~~5/-l 5;3•
.1. S"..:.:.
\\.~ • ~~~~_~_--9-?s _ l mIla~. ~ o~
_~.~_~!~lL:~~~ ~.
·S-= I~ h t-;~§.S~~~~!_:~_=~ . c'
, ':::Â~" p .
" . ""--~."rL,,-,,..a e~,. 1 um~,,--L.E..-""'.,,"_.k!; ,,,,,-~~~d_, C• op .~"~,
Pp. ".,.--.cA.
1

1 }
l
imagination oe nos postes
OUi
5
en serven~ ~ olfferentes
~
(,4j
pense que 1 aCtIon humaIne ne peut être que degradation
et deformation
,Sponde utIlIse la fIgure d ~dam pour regretter le
pëi.t-adis:
\\./o~':rilà, l
nOIÏlITie
COITIlTienCe
"ct
e·:;tr·'~?"et: a
fn.3.1
l·:.::'-i.lt-e
tOLtt
o.
1.3
foi-:;
(lOlO
Ha,
ta main
'. ::J} •
1.1n Op. rit.
LXXIII et LXxIV
,p.~11.
2 Il ;'/0 if' A. de F, i \\/.3.Lioe'=i.u
~ t~lîi..§!l ~ eo .. Cl '[,. ~ ..../.
1. 5-1 Cr
., P n .~::.2:
Le monde encore neuf,et ~ peIne bien ne
Veit rUIsseler le sana d un Abel adonné
Au serVIce ae DIeu.
Le
même mD tIf es t
t'ep t'" 1 S p.;3. t' ::::" Gou 1 at··t, 1 iTli t:~ 'ci c:~.c''':'''? :'::::h t"2::: 1~ 1 ennp,::;.
!Sl... oP. Cl t. ,iJde l< 1 l, p. 11;;; et []·2t- Tn.
CjE?
Beze. tls;:.L~j;..?.1.!_.Q[!..._~~r. ....J_~_.
~I, ::::j.~smg,. F-'s.:l.l..Œ!.§:. ,eo. C 1 t. , () . =;::::. <
:::;:. Cf. , A. d ' Aub i q n è
. b:,..§.? I.!'.::.a.q 1 i~~?_..L.~...fl.....:....Ç,Lt:._.=...:.ien 0 ean s: es . / .
l 7<::: e 1~
5S. , pp . .24'-i-250.
4. 5enè\\lE
1~~61.
II
5.I'iedi_t:a.tion ·:;'lt··);:::'
f:-:;eaume
,=,lS.e,j.cll~. ,pp.7·)·_':/ë;;·0 '·,,'oiJ--·:?,us:;i
U.
de
la Noué,Poésle~ Chr~sti~nnes oe Messire Odet de l a Nou2,Genève,
15:?4 .. p •.S et
f4.,j
fiuolgne
,!:!§,olt::i!J:...Q!:-'
SL!.C..1e F:~·~.:.~~f1l~...J->,~illl
,ed.
e i t. , p. 52::3.

.... l "': "..._
J.. --..1.'
assIste De batan
da.n"5
l
_. DCJe=.1 e
..
:,
".
"-';
~rtlsan des Malheurs
"151
constItuE
la clole Drl~lléglée
de no's poe tes:
MalS
Satan
envieu~{ ~par~ sa
1'~Llse damnable
SeduIsit meschamment
la femme misérable
QUI.par péché sUjets a double mor~ rendIt
Elie
~F~oam son époux
~et
ieLlt~ t~ace pet~dlt
(6;
lib e r~' 'C2,
aSSOClee ct
l
InfluenCE' De ..... -l-
:~a. l_·è".n
T.::;.i.1:
oe
l'homme un être fonoamen~alement mauvais que
ie paé~e
pro~e5~ant
Je n apporteraIS que peschez sur peschez
car
125
meilleures actions de l homme sont ordes et puantes
commE
lE fILl.:< oe le femme
U::U
1 . .J. de SO~:Jnoe'l ['PIed 1 t:§tt ior~~ !_~__ ~··=.E~!I~§:._~\\_-L~·~" 2C .. c: 1 t .. "! Pli·':;;';:::.
~.···)':Jit~·
~~.LeDèÇJu.e ..
i'Le F'j-·ooi.èiTli=:' ;ju
salL~G da.ris
lf.~-:5 in',;/'5t!:=,·-·!?S
~?t
D·;..n·;5
les t l-a9 eo l '2::· p t-·o te:; 1.: d.n 1; e':; ". !...Q...J:, tudE:::J=..:-_2Y t~t=:L....thË'i:i. t t-e Tt-':\\.!::l..S.~I_§..~
h~_~__t!'~~':,,§_O-ti ü !? E' t h e n .0<. i .:; ~ <:; n c §...-.J.-,---F -3. t- i:; , 1'=t) '7 , p Co • L) -- 4 .:.: .
3.Ed.cit.,pp.b5-b Ç .
.;.j.• QP.~~!...r_~~p. l 1 •
S·n,id.
6.B.Alizet
,OP.Clt:.~p.b.
;: . Vo l t- te). d
Hu 0 i ,~ ne. i:J~d l .I.:2_Lf_Q!'..! §~-{.!..-:.-J e
F' ~s.~:.h~~.~ e _.i:.L..::_éd. c i t. , P • :::.~,.j .
C.lbid~.po.539 ~40.

I l
li
.......
ombre
(il.Le poe~e oro~estan~ est
rarement
~uoérieu~ a son
qU.I
e·::;t
celle d
une Insuffisance oon~ li
es~ marque.
Il
ne
peu.t
non plu';::
sauter par dessus cette ombre OUI
lUI
es~ consubstantl-
elle
Le seul
recours résiae donc
dans une
1 n ter"'\\'en t i on
D.l··line
pour
la neutralIsation de Satan comme
le demande 0relincour~:
C est a
Toy-mesme.6 Oleu,que Satan
fIt
1 outrage
LHomme est
ta hessemblance.e~
oeuvre de ~es maIn~.
Venge
i
original en
sauvan~ son
ImagE
~J.
En
substance ,Satan
qUI
ne pero aucune occaSIon oe nuire
'. '-' ..'
"le sac r"e p.?,\\, 1 i Ion que fi i 8Lt \\/ient habitEt"'
J. ,:i,
l Lt 1~ te
con t t-·e S<::<, ta.n
gorie du oéche
(5).
L. Q..Q._~._.ç_j. t. , o. 1 1 "
~; • i4 • d f-iU. CI 1 9 ne, tLecLLt d. c: l CJ Cl-.§·.:=.u·_:-__l§-.C"·5 e 2_1::!.[!~=~_.._~..:~~...x. l._t_~~ e(J • C 1 t. . P ~ 5.L ':::' .
<+ • k§ J t~!!1QJ e d E:!~_.sl,.i'D E' ~~_. 0 p " c: 1 t. " Il • P •
s. \\--' Q i t'\\ S. GCILl l .~ t-· t JJI!l.
'!
t a t 1 0 n '3 ~J:J t... ':-:: s 1':; i e r~n E' ~__~.__~_":'_.~.-.t!l-9 Cl ~ c l_.t... .. :JG E' ,7-. il,
p. l 1 b ., CJ",.
d e
t···~ a \\/ i è ~-. es,! ~.::":~':=__...Il o.~j. z e __t1.§!=~lE:~_~~ i_t ._.J..9L\\..!:"· a C.t l Tic 1 i:'=:'l
Sedan .. 15·"7·~:'~. p. l
et
f:. r::i l i zet
~ !::-~_hJ=j·l.J.._~_9.R..'";?__.~';"t~_~·~§"~§..f __:L~!.2rie~
.. OC). c ..t.t:...~,
0.1'7'1.

.,. J. ",-' 7 •..
Ci
'flO·......
lE Diu';::;
i.Jd.nge~'·eu;; ennemi
CJ2
il'C)"
'J.}.
Les protestants
semblent
InSister
sur
des
elemeri~s qUI
repre-
(]I:'~ J.-
ohioue
car
Goulart
cette
perspective.
Quand
1 homme explore
son
propre
laovt'inthe
• i l
dêcou~re COUlours
le 11ilnota.Lwe qui
est
eïl
lui
<.:::::.'.
i'I ..3.15
,comme 111nD;::;
,11
le'
j-'e,iette
dans
le
labYTlnthe c~-·eu.sé par" ûéo<.de ou. comme
H~"l.:="nE·
I l
d.Llt:C.1t'··1·:=.e
et
cautionne
,d
une
cet't.:une
lïianle~"'e ,;::;on meut'·tt-·e PëH- ·The·;::;ée. "G.lUl
n
a. pas
son
ηlinotau.~'E' ",,,
demanae j'1at-'c:H,IE't"ite
;1..Jux·ce·nà~' ,. .:'.; .r'Ulsqu_e
le
rapport
de
1
indIVIdu à
lUl- même se pose
sous
le moae
de
la
meconnalssance.
Hl1zet
r'·ecO,TlmanGf?
d
l
ètt"e itum.3.1Ï1
ct EllTt"eCt"encjr"e
t ~- 3.d 1 t Ion
a.U.YLl~ t: ln l G'nne
i l
··..iOl t
da.n·:;
1
ln..lCinct:lon
ou.
al-· i:·lCU13.1 t:
le
.3.CCE'Get-
d.
lB.
connëi.lS::·,~.ncË
S1
nos poètes
prlvlieglen~ ce orecepte
110::
l . Th. dEI
bÈ'ze .. r1ed i t.a t 1..9..Q--2..~__.1 ~._§) ~{ l e31TIE? !~:.§..a l ~I_~_ ,Ë'ci. c i t. ~ Ci. ~i"": ..
:2 • -.,..' 0 l ,., (::,.'- f., •
1'-1 a. ~-, i e t t 1 • i",._ ho m..':!1.§:._.!= "t_.?~_~,...J.J'!=::.}~!:::".!:..c-.!.,!.i::~~,? ,..f' d ~- 15, 1 'Ci ! ..:.. •
~S. "Lt~eâ,JX' E_._li, F' ëH' i s
. 1 '7' '7 1 •
4 • C::'.p.,.~s:_.Lt. , P • 2:2 •
5. Xh_e.;3 ! t'e .::? f..l r"lon d >2
,j':im ste ~'d.3.CIL l 0::::;'
• f:..r~§',J·_~-'-::: ~. ''', • p .

... 1·:::,'·-,'"
.".='0::
::::·01 -tTIèlT:t:'
.i.e
[.nEI CU.ri
el"'!
sa
p I~'C)P l'~'e p e i-'":;·c)f-inE·:
De
1 homme
lIse
lE' rn.3.1heu,·
Qui
dès sa ot~ir~~anlèl"'e fieut~
D l..ln
~.eu.l fnC1Hien t: nE'
i
a.bë::;.ndc1nn!:::!
fondamenti::l.l
de
la
religIon
réiormee.ReprIse Dar nos poetes.
elle
"tt"'O(j\\/e,
da.n'::-
leu.t-·
te::~te" L1.n espace
ide'~log1quE' d E\\>~pt-·es·::'lon
subIt
surtou~ des modificatIons poetIques.
i l
en
résulte une con-
ception de
1
t1istolt~e qui
es'c
au~~ antiooaes DE
12
9 1 c:w I fIC 3 t i Dn
humanIsme.
Ainsi,
la déprécIatIon
de
1
homme
trouve un
lieu prIvilegIE
dans
la poesie
pro~estante du AVre siécle qUI
ine-t
en place
Llne
démarche PsyChologIque
faisant
sur~ou~ appel
~
la
conSCIence oer·-
sonnelle:
Le premier oegre de
~aincre es~ con~re SOl-mesme
l4}
~os consciences sont nos plLt5 estrolt·es pl~150ns t5).
tre
1
homme dont
toutes
les oartlEs du corps sont
soumIses au oé-
ché.Elle deVIent
une medecine du corps e~ de
1
~me comme
ie
1 • Th § ~ t .r·e
t, F' a t- l ~3, 1 c,' 'J '7 , p. 1;;;:2 •
.2.J.Duchesne
.i-4nat0Ii11E
dU oetlt
,Tlonde3vec
Cju0g~§''':'=? É~:Jnner:.; _95"':5
'--lices 0
ic~:!J:!.);.• s.l. .l584.p.lL
::;. J. de? Sponde. r"lecLLt a ti On:5LlI'
lf~ F=:eaume J.. L;.j' 1. _U~. ed • ci t . ,p. l:+tr •
4. i-4. d
Hub i g ÏI é
• r'l~d i ta. t ion
5 ut- __.l§.__Fseau/TlO=> i .:;.;;, >; J._~::._~_E'c.i. ci 1'; •• p • :.:J1.~: •
5. A. d
Hub IqIïE. tle;j i ·i:;'='.t Ion _~,=~.c.,_.l.~..i::",'=?.ea,ume L_;:;X~::.\\' 11.L, éd. c i t;. ,p. :::,:j 1.

-- ..:.. -- _.
Int='ÎIil.=:
Infu-·mIté".C e:::;1;
la mème ou···ectIon qu
indli]UE'nt:
beze
' · 0 '
et
;~a.IÏiOfï
Le pius dIgne de pleurs et
le mOIns de salut
\\1
De même que
les autres oroçestants.Sponoe participe a
1
e l.=t.ü(j( ëe.-
tlon d un discours VOlontaIrement depreclatlf sur
1 homme
~IU.E 1-·
lTles
en dIsent
lono
SUt-
le s;:.uJet
: "Cr-iètl'/E iH·3sse de
boue" \\t:;:
• 'pe-
t I t
bout
de chail--'
"';'''1.', ""/et'inine
abOiTlIn<::<.DJ.e' \\.ll~.')
'-. l 1 ) ~ ., \\;' 1 P et'eau;.~
"', i.2 J ~ "cnat-·o,:;. n es emDU·3.r-i t 1 es i. ,; 1 :.:,.' • "IÏiDi·'C. ",,·,",u;'
d
d.I-·--
Cl I l e
(J.4},,"üoue
Lnl...J.tlle
1.Q~~~~pp.1-26.
2. IblC.j.~,pp.2)-5::::.
:::;.. lb Id ._, pp. 5:~,-78.
4. t'led i ta t_l on~!-lt..
le r'~e~um~::, _,=, eo . C 1 ,~. , P .:j4.~,
. '
naine que
JE me
por~e a cause De mes pechez
=. Il f'tp . C }. t~.
, . .
. . ,
,S.i"::'ibt"'at-ld,TI
Sa.Ct"'lfiar·tt
"2G,,Clt • .,\\/.
dll.)-6J.:::>~pp. J. !.,)i._Î -_. l !) 1. •
j" • Le
.J €,I·'di.lJ.? t
De t='~2L~ ,L. on. 1 ol.~!I.), p. 121 •
8. Ed . c: i t .• p. Si::::.
':;". 1 0 ifJ,L' p. 17'7'.
:[ (i. HU9._.,_.~ p. 178.
11.Ib!..s:h,oo.iib.141
E:'t
l'=;~.
1.2. ;lbifL,.....1.,p.97.
1 :=;. Lb i_g...~.., p. 14'7'.
1 4. ;U~...J.....ç,1..~_
1 ~'. ! t~ 1 d....~... c:' • 21:":':;"

de Sconce poussenT
tres
lOin
ia condamnatIon
oe
1
hOinme et de ses etet'~r1elle~; vat"'ldTIOf1S OLtl
manlTester1t
sor)
i m--
Cl l >:; C:. Ci L=, :.-. =:.
u.n 1 1·:3.....
la.
Sponde
Introdui~ une Dualite sur
laquelle
I l
Insls~e
pat-t lCUJ. iet'ement
a
pour corollaIre
la.
9 t"·a.n d eu 1''''
Pseaumes rétablIssent
la notIon de Qranoeur numalne
qUI
étaIt
restreinte cnez
d
AubIgne
I~iet Du Bartas
\\41
non
1:' t" 1 vil é-
giée CtlEZ Duchesne
~~)
et pt~3~louem2n~ absente dans
la poésie
oe
L
c e 1~ te do U DIe 1"1 d. i~ U :- i,,! 5 Li ("
i a que lIe
1 n s i:: i:: ;::1
Sponde
et misère.Le aébut de
la oremlere meditation de Sponde eST
e:-:em-
plaIre de cet~e démarcne:
h:len
de
in l·:::;èt"·,:;.b J. e
que
1 homme
,malS rien oe si
su-
La.
déchéance consecutIve ael peche !::?t;
1 ",
.::-.
Ci t· ·::<.riOeUt"
ou 1
l • I"Toleo i ta t 1 cln -:;'_1 r~·
lE' F·' ·5;:='2U.Œ'!.§:~_b.L_! ..À-, éD • ci t: ... p • ~~~(j 7 •
::..~. J . [)e 1 LI.IT,eau • Le F'ée r~!~__.-? t_. 1. e:i. 1:.) p U t=__~_~.:~~;_~~;.b!...:1J~..:~:1;!i..l l.:ê:-~~.)_.~;~CL._.§:r.!-_~~..Ç~:: l den t.
XU 1 e- ..!,~' III e
'2_!.'~'!c 1. e'2..2.... F =-:- 1 :::;. l c-:3~.• i:' P • :'::.0": 2"t
:;:·3 •
.::;. t=-). d . HLtb i \\~ ne. L e·=· r ,-. ·::';0 i 9 LlE;·=~· __: e~.t~ c IJ:_.':_..L._~~}G_~!neü.~:t
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Ci. 28)".
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la. iTtOu ....'E;nce ,j
un
sE~nt;ï.,n"'~nt; de culpabILls2r.:IL.lrï
qUI::.i
tout
le siècle
(2).1es poètes pro~est;ant;s reprennent
le thème ae-
ils tIennent un
DIscours cnretlsn
sur
le
péché mais VIvent; dIfféremment
leur
Sl~ua~lon oe pécneui
~lors que
la aramatisatlon ou peche aboutit.cnez
les cathollqes
au
renforcement du pOUVOIr clérical
et surtout
du
:;:.tatut
de
.L d.
confession,
elle autorIse
les oro~estan~s a accentuer
la
I U S C l f l -
cation par
la fOl
et a
lnsls~er sur
la orédestina~lon
, ••• l....
_."
_~
'_,1 i ':.·;' ....M
ce OUI
amane nos poètes a
::O.U 1; ,"·es.
1. • J • de
Si::! cm d E'. i"1E',j 1 t d. t.: 1 on
~.u i"~L~~ t~~e.~!..J.me i._:-. î l , eu . C ], t .• p . .2...:.:;.•
':':. '..'0 i r-'J • us l U,TieEIU.
!:-·=':...~L...J"L'!::~';.::~S_J
..QD_._.9."§_-l.~_teria..l":'~5~n.::::é2. ,
9.E.:-..c;__J;"~:'.~.'
pp. 1.:::;:"':
et
s·s- ..
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• pa. t-·
e;< eiTI~J .). E'
,iol1);?::!
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::"" \\/ c) i r" .J .. L· e l LllTI e a Ll
~ ~ e F~;;., c c-l...~_.. t::'.l~~.L~._. D ~_'=lr~~....~~.. "~:;:;..9_!.-:;-1_.J;:.. ., pp.. J. 5 .....:+ ~, ..

..- t .=.,·4·-
.,
.i
cale de
la natu.r··e riLlinalne.A
':=;·3
SUlt:e,I.:;DU.l-3.r··c
~:-?'t ÜLl F·lE'::.Sl·:5 f"·l(]t-na.~./
émergent du
lot des poètes calVInIstes par
ieur
perception dechl-
poètes protestants se situe dans 1
idée dune
f10n
imputa~lon
cu
péché au oec:neut-· que Rouspeau
TOt-mu le .= 1 Et i t-·emen t
dans cet te
p t-·12-·
re typiquemen~ calvinIste adressée à
son
DIeu
Ne nous
impute point
.~ charIte
Immense
Nos péc~}ez infinis .
pal~aonne nostre offer~se (1
,
Plus que
le sentIment
de VIvre une SItuation dramati~ue oue
-
6
.Lel.
Faute
,
cette idée du pèche non
Imputé a
1
ensemble Des reformés
attribue une origInalite au~ pro~estants
"
en
traçant nettement
la ligne de démarca~lon qUI
les sépare des catholIques.
marque protondemment
la oensée de nos
au~eurs
une Enorme
Influence sur leur théorie ou
langage aoétlDue.
î • Wu. ·~:t~L~.!. n ·:5__·20..l-· i t._~MI~l·~.:..-._~;t.§._--l..._.t~-dX.\\[J..~-E_t e .k:..ITÎ..12.~_U-~_ ~ ~~. '::!. t.., i '::, Il :L~; E; .::. , ~, .. :=- b •
:2 • '....)0 l t...
f'. 5 - C Lt n y"
.. ~i?5; !""I E' ~_l_.t:,:~~Y....!J;:.!.!.J..::; ?-'=Lr:.._J_ê.~ F' =·:~.~!L(!!ê-~~:_R._g.~~~._._f~'Jlt ...J....!._~_i;~~~...__~~~!"
F'l es';; i 5 . tl::;~r~rl.~~.~ t rle"5'~
da.c t ~'/ l :~(;.1 r- a.ph i ée de
l
l-,n l \\.'- e r"-s i té
GE
F a.t'" i .:.
X-N~nterr~. 1983
,pp.CVlIl
et 55.

enSEiTtb 1. e
tju
d 1::·pC.1S i t 1 T
.l.;:,.n9~•. ç; ier" que
le
Le péché accomplit un
travail
de saoe sur
le
langage qUI
.2uoara-
peut accéder. Quand
le savoir Doé~ique se structure. le pouvoir
sur
les mots 52 oéstructure.~lors. faUt-li
S2~Olr cour ne pOint
DDU-
ijn e
;j e-;.;
~j t-'Ein l e l'-'f?':;
C C;f""j -:; l~q Ltt~n C E:;':;
.."2':;; {:
l
ap p a. i '. l t l CJil
i.J
tl.ri
cl :.:JLt t e
SUt~
les
POSSIOlli~é5 du
lart93gE.
CE
doutE
me poétique
.SE
retrou.e cnez
na 1 t'es:
e·:;toJ.l:lE·:;
C1U
LIE-?l
"Et
le
:=;·atllC)r"1
ou.
~·'l\\/-3,ye.~jË\\ ri
d.>
DC.. ll""i't:
assez
oe
inEtnOlt~e ~pOLlt~ tarlt
oe
n)émOlt~es.Je ne []LllS
Cdi-
cLllel~ ceste
If1ilnl·té
&t
~e seLll
eSbaj-llssement
m emoot-te
i..
J. ) "
Di..US

GU.l
..1Ci u.et ~
~: t
qu.·.="t.n 0
J. e
rnC) t-· \\; t-:.' .1.
~: U. 1 ;j t::. ':::.~. \\,'C) 1 J.'
Soncé le fond de ta pLlJ_SSance
InCOntInent aperceVOIr
Tu
lLl~' faIs sa gr-arldE
19not~arlce ~1)
Cette impossibilIté de dire
iJ.
Ineffable qUI
esc
/Ë'cue pat'
d
,..-'lu. -
blgné comme une aphasie,
t'la ',/0 I >::
E·n t"'OUEE Il f2 peu t
t"· 1en
(J t'on on ce ("
'...::.
dlT,ene
30n5 de
la faIblesse humaIne
) :::.eigneLIt"'
mdlS
5
il
;'.",ut
OUE.I
e,-,
pat-·ie,
\\ioyid
.1'=0'
Deyii4.:·...... e':' CCllTllïJE
...lE
pU.i-::.• f~t:
nCJn
CCl,lllTIE
Ci~ ITI···JS1~èt···e mét~·i te (:~;:' 1:
Le poète pro~es~ant Eprouve
le
sentIment
0 être procne de la cré-
absolue.
ae
ia poésIe parfaite e~ sublIme CUI
Dieu.Cette conceptIon S'st manIfeste
,pax' e.;empie
.oan·:;
ia mi':;sion
que Gomoaud aSSIgne a
la poésl.e
1 • l lTil t ct"tJ..!2nS _l:h t·-·~~ t i enn Ë'S ...... A:..!J..._ c·o_~f.._~.!.. "CJdt::
l. '! P .. d:~::. F ·5.C e
.3,
ce ·:.;en .~.
tlmen·t d ètt~2 le .joLlet de Die{~ "SaI_lI
se t~evoitalt ainSI
dans
la
t ,.-.~, 9 I~ CJ i €~, (] (::' L·3
f a i 1. l e , È 0 • c: i t: • , l l l . \\/ . 7 .:.:;} 2:; et·::;· ::.. " pp. :::i ..-' - ~! [;; :
l-Ll
lTIE
i l S
SaCt~2t~ Rey
~·cu 'T~e haLllsas ~;·~Ot~es
H fIn Cl E-? ITI Etn f Cln Cl '-·E·I-· en in i:t
iTI.:31 r-I eu. r~ '=.
2.1:) ,-·e .:=.
Le p ~-·eITI i e t-·
i .i.
de·::· i l;·-·e
CJL{ctn a
d I.~·
iTICjn
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i]i.JE' j. ::::J l...:'2
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'. . . . . } 11
E'=:,t
"'!' 3.1
ql.Ji:':'
1-:":1.
I-'Cle=-ll~'
Passe
humaIne
fantaisIe
E.t
soi t
lE'
l.3n l;oc,.c.)E:' ctË'= ['leu;::
!"
1.
S2
les nommes et disqualifIE
tout
discours qUI
prétend
l e
saISir
'::·Cjr-,
auto-destruction
C3t-· U leu
'semo!e attlt-·el·'·
J,e5
iji·3COU.r'S PC:;:..\\('
suite
les reduire au sllence.Dr.la pOESIE est un
discour~
caractérIsé Dar sa
lenteur
dIscursive
Seigneur
te plais~-ll m avouer
SI
d un nom numalr1
JE
~e nomme
Te voudras-tu
laIsser
louer
Par
la VOl~ d un
homme
(~;
En
face
de
1 Eternel
• le poete protes~ant ecnOUE d
Ltne
manière.Sa poésie deVlen~ alors celie de
l
ango15se non
51qLte;
l
.~. J
E? t.:
1. • ~s=,
Ep i q t-·a.,Tlfiles
,~.2fL. c__.!..~':..., P • ::...
,;;,: • S. 1.3 0 u l .:;., t~ t
,1 in} t ?~t l 0 .c'É.-~~ h t- e'5 ~~ I en ne s ....:_._. . 1il 00. c i 'r;. • :j de. l • P . G..::
-~, • :] ~~t \\/ !:~'=;
,e d a C t" i t; l q Ll e
p a t-·
y..'- ~~ . F ,3_ \\/ t.. e ~ t~' a ,.-. l :=; ~ l -~;' 85 '! p P u ~t t:; -' ~, ,:;." ..

..-. i c;:::5
\\.... e U. r
a. \\/ a. Il t
d
t~ 1:. 1". f=-'
\\/ El l n C Lt
J".
1 } ..
C est
la
faIllIte du
langage que Sponde VIt
ainsI:
11011
DIeu
Je ilE:'
tt'ouve pas ·';:'.5·S2:: ClE' PEtr-'olles pOUJ
t;.ant
oe matières.
Je
restrain en quatre mots ce GUE
Je dIS-
cours sans tIn
a
par~ moy-mesme
• il
n en
talloi~
en-
core qu un pour ton
unite
( 2 ) .
Cet échec du.
\\iet'be poet I qU.e
laisse
poésie meditative de Sponde ou
la parole du poete ne
réalise
Ja-
malS ses obJectifs.
Elle casse
a cbté de son objet ou reste
en
deça de
1 efficacité qu elle auraIt
d~ avoir.L exoression
mandée par ce double mouvemen~ oue
i
ëi.U ~eut-·
essa. i E'
contlnu.elle-
lTie'it
de
déDaSSet','50It
en
r"echer"cnant:
à
i:3..]Ust2t'50n
oir-'E'
:"
:iE' ne
v~eu.~-:: OB.S fjit~'e !ô (~~;) ~ :·pat-· iTld.nlet"'E' de dIt-'e
1: ( 4 ) , i'e
l"E!st
.~" CjIt~'E' l, \\.::1)
;;.je "t .::1)/ voulu dit-'e
;; ',6}
;SOlt
en
\\/Isant 0. unsut'ct'olt de
P t-éc i-
51Cln
l i
ce
n
est
p.::.':; a':::·S2Z
dit:
;J.]E
d:~..· bIen plU."5
1'(8)
Je
cJlt-a)l
, j
!
.-1

,.."
et
la
1 • ~ip l ~~.!-~j ~~ t=" ë.i r-' ~L~_.._.",_f~§._~~~ __t~.:?~__..f:~.~ !T~~~~ =" _en _, J:! .c~;~ -:; ~__~1_I~--il:7= L~::_r" E~.__!~:...ç:Œ.·1 p 1 è-
-c ~_§
,Ê: d .. C l t. " P • ~"~ ./" '7" ..
2. • tL§.dit3. t ion .:; Ll !."'-.i§._. F' ~ t::;:'_a u. !T~--3_,_k..:.;';'. 1_~, e (J
.2 .;;.": ~,
l i
C l 1"~.. '! P Il
01
3. Ed . Cl t. • p. 216.
4. J...gj~. pp. 1~;6 et
i Lj~;.
5. lt:> 1 d.~ ,p P . l 1 :;~ ~ i ::,6 1 ~~i '.::
~:i 1. 1=' t
l 8 ~
01
Il
}.
l'
6. L.g i ,j •• D. i 64 •
7. J. b i C1.L., p. iL:,.
8. l.Qid !_.~ p.
.&::::2:.:::.
9. L~.!...I;j.L.' p. 18:~,"
i Ci. \\.-' 0 I j'"'
~.!-=l.Q.X':'~. Pli';':' (~r ..!J.=!.i.t.j~ Ci 0.. 1. '.=' '-:/ E' t: ::;:. ::::.•

qUI
cCindu.l t
t:: :::. ~.
·::~ln~,l
en--
ment
dépassé pat~ son oeuvrE
I l
ne
maitrIse plus
l
acte
meme ae
cette pt-·oou.ction
L..
2cr--i tUt'e
E:'51~ en
oË';'-11
C9.r-·
1;-'2
C:·::-Jrl'C"OI2 CIe 12
matIère
et
de
la paroie poe'Ciqu.e échappe a
Sponoe qUI
'':: E' l
~. l '::;. '-./-
phE-
r'e.cr-,et'che,
Gans u.n
()r"DceS5US etet"nell,,,,ment
t··ecomm '-'2nCE. lE'
mot
juste.
Le péChé se
faIt
donc
d
une presence oosedante OUI
s
etend
a
l
acte
même de créatIon ooé~lque qUI
en
porte
la trace
(1- .Aln-
51
c ni·?;::
Du ba t' t a.s
ma.is-
l
ë<cte de ol'OOuCT-lon
du.
pelE'me
r"év'èiE'
constamment
Uïle
:50 l r 1-
tualité
n:'? fot'mée. Cet te OoeSlE incapable d
a 11 et'
.) Lt:;nU.
son projet et dont
les oosslbilltes de rea11satlon sont
contlnu.-
(jifte["~;'~E:S ou. annu.lée·;; l:1'.Jt'-·ce enCOrNoe
13.
r..:1··E~Cf::"
(ju.
pl?chE-?Lè.
:::1~Q.G!.~!..!l-§~ n
est.
nI
le
llt2U.
ae
ia.
t:t"·S.n5Dc3.t·-·'?nce
nI
cel~_tl
de
la revela~ion a Ltn ~ens
ina.i":;
un
cnarnp
InfInI
ec
onOD.an~ de
tien
poétique qUl
met
en
questIon
l
(-:2 :::: l·~· l t: t'. t-· e
(J Ll
l 3. "./ t··· 0:.' E'C
1.
Et

le
-... a
Et:
./ 1 ;~:.~n .~~
cDnt inuel
·:=·Ut·
l
,j
un
monoe GUl
'::;Uf;~lt ,ju neant;
.se
(.::.Jonile
a
l
E:·::ces ·:=;·,·an-r;
oe
r-·etoul·······
net·· au neant
(1.1
permettent
de parler
d
esthétIque baroque
.MaIS
au.-C:le 1 à
categorie
du baroque
on
peut
retenir
1
admit-abie expreSSion
ce
F.8.-Cuny aUI
a
parlé de
Le peche est
donc
cause
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echec.L
aveu
d
lmouissance Ce Spon-
de -",je ne SC:ë<.r
que dlr'e
" l•• ::::;)
-e·:::·'G aU::;:::·1
celuI
de
(;DUS
1 es· pOEete·:;::.
de
splt'itu.:':llltè
C.:;'.i\\!lnlste
LiLI.
1:3a.l" ta·:;,
don t
etait
celUI-cl
Ferme'Gs ~UE
je CDnaUl
Le monde à
son
cercueIl
allongean~ mon propos
L'U pt'emIEt-·
de·::;::;abb21.ts. .jusqu. au detT,let-
r'epos
\\.:.j.).
l • L. 1:.. e Ile t- • F-' ·20. 1 l [.!.9_É fi .?~J::;0 Il sa. l''·,j !.Jd Li. E: ct t· t a:...~.~L!.~9']'=._ e t "o'.9..§.;:;_",:,?J,.~!::..-._1~ Ci Ci!:;~2"L~
COSITID l oÜl.gu§"'_fL~._l <3.". hena 1·=i_~9..r.l,Ç..~:. • Bet·nE'
• l c/7.:+. p. il::::,.
2 • ,:=1 t"' t . C l t ..
.=:. tleg~...:ta t ~ on ::.ur 1e ':::'seaUIHE::' t=, éD. i': l t •• p. l,::;.::::.
'-1- • J h"'::.. ..~~o t-· ~:'".':"~ ,,' ~_",,-_. eo • c l t .. t. 1 J: 1 • S,,9'::-·:Ll. ,'.
.l ,:,1-' 1.2.

._. L
1-
avoue fInalement:
InèDui~.ablE= OU.I:~,
r'lc1n
e=;p t~· i t:
e~· ·t.~
t.: r~CJp
C CJL\\ r-·"C
p C:U. j'-
G !.~)n ne l""
O'-~E'.l q U.2 .::;. C ï_~ Ci. 1 r'i 1:; E-:,
tofie:"5:TIE
a.Li.
[):lU.5
Gêl.:::'
C::Cin~·E~l J.
de
i:'.:';
i'''i3. .,lE'-::.'CSl
'5~_inc:t:E:
".t ...
reforme avait
fixée comme un oe:;; c~ltère5 caractérIstIque:;; De
!
.L ,:....
spéciticlte et de
1
orIgInalite de son oeu~re~La reponse de~ poe-
tes protestan~s Dasse par
la
reprIse de
la métaohore du navIre en
malS
toute
leur attItude semble être une meditation
ou
privileglé par Du bartas
Cht'estien:
Comme
le povre entant du pere
lngenieus
Le malheureux
Icare.
naus:;;oit
auoaCleU5
Son
vol
inUSité .or es
/oyes coqnues
Seu 1 emen t
a.us a/seau::::
Ot-· pa.t·
OE'S'5U'5
les nu.E:';;:'
A la fin son deSlr 51
fort
le mals~rlsa
Que
le plumage tombe.
e~
le corps
se brisa
·:3Ut-·
les mat'lns
t'octïer's.
üedal i:?
:=·E'
tour'mente
De son vaIn artifIce
,e~ a
aVOir oris
la sen~e
Incoonue aus humaIns
11
voudrolt
DIEn encor
N avoir bouge de Cre~e auores du Mlnautor
~5}
1 . La SeDJna i 1-1 e
, ed . C;"'!'s~~::;eo ':: lÉ~_-.lOU-c
• t. 1 J. ._'.
1'-;- / -- ":::'~!\\~!. P . ,~, l~,.
2. l j~_~- t--efT!-! e t-· J. C)C~ t-·
,,'~.• / b
e t
':=.:;." p . ~J •..,.'{:) l t'-. B.U. 5 5 l
(;. j-!É'ï"i d.y e 10
tJ;!Il.:::
' .
"'
2a.~J:.! __.!....:..~. QO~C l t.' ,p. ':+C:.,
'::'"
i b :t:..::=.!" • \\/ •
l 1:::' - 1 1 8 .. P •
4.]mltations Chres~lenne~ .~~.In OO.~l~.• Qde vll.p. ~~
S . 2~c 0 r~~d ~_ F:e sp Ci n c s.:.. .=:<. _fJ..? S S l !~~---.f.:..!..~~.L~~~_t~QD_~è.s~t::..g__-,-..,J...I:!__.~:~__t:_\\;~,L§~B.~U:::!.!::!.f~

ordres De son
père.or
1 l
éb 1 ou 1 t.
Et
cian':':;
l·~. tTleSLlt~'e

1.:3.
tt'ar-,·::;gt"'e":::.-:=:.ion
OUI
fOt'~C:E'
la
au-delà des
limItes qUI
lui
sont
assignees
,de cepasser sa condi-
tIan
et ae défier
DIeu
. e l l e encourt une sanc~lon.Lette dlsquail-
fic a t 1 or',
·S
applique soit
au sUJet
de
la connalsance en
le
r'e.J e-
tant aarlS
le non-êtt~e 50it à
la connaIssance au SUjet
erl
l
enTet~-·
mant
dans
le non-sens
Ces
OELlX
r~lsques qLle sont
la
i'oiie
e t
la
mot-·t
con'5tltuent
les
deu}~ faces d
une
même
t"'éallté
car
la
TDI ie
est
une mort
à
la ~le normale des nommes:
D autres blasmeron~ mon desseIn
. e t
paravanture me
JU-
geront aussi
temeralre qu
Icare ou Phaéton
vOIre
les
Geants
,ou qu
un
Promethee,desquels
le vol
Dour
tendre
au ciel
par
trop
d
audace
,n
eust
enfin
que contusion
• • • (1)
,~)
~uouel a5Dlralt
le poete calVinIste se
trelnt
alors a
des DImenSIons beaucoup
plus modestes
F'icqLlE
Cl
un
tiE.:aau.
SOLlel
.Je
\\·"eLl>~
qLl
CJ~"'E' filon
"'.... et ... ·:=;
DIVInement numaln se gUInde entre deux
airs:
üe Df2Ut-· :::lU éi.llar-It
Tt-·OO
1-,a.Ut;
, l a Clt-·e ,je se·:
2.11;=:'5
;\\Je
se
fc'n;je
~:..:_(>~
f~a\\/on'5 ne'::, cÊ,le"::;.-cE?·;5
c:handell.e:;
(:3J
.l • H. d' HI" q .:;:, n t , F' t' e T<::'. C. e
a. Lt
L(~:..G. l: ~~~::"_~~.:.__..i,,,~:'i..._..? e;TI aJ:..Q e ._~_~, ~?P_. ci:::. , n • p .
:2. S. Gau 1. a. t" t, l!TI.I. '~§I t i..9.n s._ Ch t'~? t 1 eline'::;
. ' ..-= ' ln
t;1l---=-_C ~~, Utj e . ' l 1, p. ':;.":,;- .
.::;. G. deS. Üu
Ba t-· ta'::;
"La ~ep iT\\~~..! n e , e..'d_~...!.:::_L!L. , F' t-·e,,'1!_~~_c..._.::l OI~_C. t. 1 , \\/. l 1:::;-
1 1. 6, p. ;;. ".,J (] 1 t"·
au·::; S 1.
~ .;:;., Ij~~se ..--:; li ':.::"e::; I ...!...§!' r:1 ""
l. r::~_JJ:1_§_....l""i0 t· k ': _'_'_~.. ' E' ci •
c i t. " t. 1 l , p. 1 :::;'2:).

- J. / ·.è·
oue pt'Esente Cla.n·:::;
lE t-'enDuveau De
1.:3,
i~J.eJ..="..je ifl·,"1·'3
.J Lt"3qU.
au t.ou t
ce
1
troD grande clarte du teu celeste:
0n chemIn 51
nouveau n é~onn2
32
JEunesse.
Le pOUVOIr
lUI
faIllit
malS non
ia n2rdiesse:
Il
eut pOLit'
lE' br'u:::;lE't'· de·::; a.stt'·e·:;;,.
lE?
Plu.:::. oeau.
I l
mOUt"'ut POut'sulvant une t..lau'Ce3.··.. 0.~i";r;!..:.i"··e;
Le Ciel
fut
son désIr. la mer
sa sepul~ut'e ~
E'::.t-i 1 plus oe.3.u. ije5seln~ et plu':::
t"lCn(,::;
r.:OiiiOeau,
'.l.!.
m\\fthlqUE-
ooètes pro~estanTS v
verront
,au-oela de
la fIguraTIon de 1 ~ven-
ture poétique
~une OlmenSIon
me'CaonYSlque aUl
InSlS'CE sur
le
02-
saveu dune auoacieuse
13}
oostulatlon vers
1 absolu
(41.
i . f· r-, • Li e sp 0 r" t e-::- .. b..§..§=.:--HI"fil:"jU:.!"' 5
•.1
~i..!..QQ.9 1. ··,.·~~t E:, i.:~ (j • c ,'" 1 G 1. i~J U. ':0:' P ;;;&. l "
- . t... CI i - 3.i-j ·::".i iTl ~
Genève
et
F'at~LS ,j.~b,j.pp. llJ-ll.
:.VOlt~ M.E19Eloengel-
q'"Le 1~lytnE d
lcat'~e oans
la
ooésie tt'3r~cal~E
d Lt
j... 1./ le':; l èc J. E'
"Il in
L·. ,-i:t l __E:: "!._f:'::'" ~ ,:" ;:-. "../" l'"la. l
1'':;'; ....: ,~, "! P;=:' li .•::':C)·,., -- ~81.) •
.~.C est tou'ce 1 aLldace De Sail! dans
la
·tt~aOeGle De La
l'allle
~ea.
~ïe ····/e'-l~< Inont;er~' aL\\ CIEl
~qU.E::' inon
cha.t..· C)j"-i
acceile'!
Et con~me les Geants entassant rr,of1t5 sut-
mor~L5
.Je
·fet..·a.\\.-"
Ct-·t?Duschet-
ies
t-:·inYE:-:=.
l:=ct;
ÜderfIC)n::.•
Et set~ay ko~ de5 Cleu~~~pLllS qLtE
J
av
mIS er-l
iLll'ce
r'i(::::s
er-ineÏiilS
GCirlt
.j
d l
la_
S2inence
dE.,·:;:t:r-·LlICi2
4 • F.' -;3. t~· E }~ e fn p l e
f~§.~~~.Œ!~~i~;', \\ ::~ l ~ l • \\/ C! l t-· a. Ll .:; S i
Î:=_.§?_=?-.
lr_~:._9_ ..~...Çl~(~~_?_, Ë' Ü " c: l '(- • ·;L~~.:..
~e~ent.
v.548.p.288.

oace et
oe capacite en
ce
52f15
qu
i l
ne pt~opo5e,face ~
la
j~lCneS--
se
inépuisable du monCe,qu
une
~ision numaine marquee par
la
do-
mination
du péché:
Ha
mon
ÜIeu.,
je me per-'ds
, .Je me ;:>.?t"js qU"'lnd
.je
sonde
Ces mysteres
sacrez
et
leur abysme gronde
Contre ma pauvre boucne,alors ou elle entreoreno
D en
dire encor
ce peu que mon
esprl~ comprend
III
Ce~te incapacIté de
la parole
poetique à
aSSUt'er son oOJet
amène-
s i l en--'
ce
vitieux"\\2lmais une pleine conSCIence De
1
ImpossIbIlIte d e x -
prImer
I l n e f t a b l e cu es~
le
dl~ln.Pour nos poètes qUI
ont
suré
1 . ImpuIssance oe
la paroie oecneresse,le SIlence oeVlen~
un
OLEn
pt'écieu.;.;
Obligé de
renoncer a
sa mISSIon
Ooé~lque .Gombaud
WLle
pEU. t --'.Jn
_::i.d:.: ou_ S ï':; E t-·
,~
l; .~.
D l CJ l ,"-{="2
1 lTiin CJ r- "t el l t-.?
E"t qLll
peLt"t:
tE:
ij'~pelnOt-'E: (';'1'1 CE'::-
"[:et-·,-·es'(,'-'E:-::·
lleu,>~
SI
le silence mesme en
parle beaucoup
mIeux
QLle
la VOl~{
la plLlS
tot~~e e~
12 ~)OlrlS Ct~lmlnelle(3).
1 •.j' • d e
~:3 p 0 n (] e
,
E 5 S a \\' (J e
Ci u ~:.tÇl u e":=
~ () e iI"~~ 5· ,i;i::IJ:" '=: =?"~J....!~~TI5 ..0:~~-L::X::':~.2
b.,Lt t ét-:~L [es
• ed • CI t:. , p. 246 .
.2.S.t~-'joulat-·r;
.SLli~te ;j.§..:=.
t!I!J.t9.J:_lCjrf,,§_~:-Clr'··e~~l-I_i,§jl~le2..=...~~_.20.C
lot. ~p. J.::"J/
~;. :?~;:J2C~~!..?__~':;'D..c.e -= t.!~l..§ • () P • C: li:;. • P • ..::: c,:" •

L Cl t-· S.CI LtE
[.! 1 eu
':;.1:;"
t-'E: t i t-·e
Cl ·:":'.n =:.
.l
l n ·:3.C: C":: ë..':: ~-:. l [) .1.. E
l l
s.
l fi 5- t .~. U. t.. e
U. ri
Ience dans
lequel
le poèTe pro~e5~an~ n
ose OlUS5
L
attitude que
prône fInalement
ScondE ne
se
souffrance et dechirement:
Le SIlence est
bIen séant
a
ceux a
qUI
le
langage ne
set~t Due d
ennL1Y
(2J.
Cette positIon est
s!mp~omatique c
un
craval}
de deuIl
qUI
Plël,CI;?
a.Li.
sein
d
un
iangage poétIqUe confronte a
sa propre abse~-
C2.
L'écrIture du ooeme orotestant en
VIent
aInSI
~
tracer
1
~G
elle de\\/len-r.:; SllTtll.-31t·-·e ·3U
tt-a ..../2.11
ClEo
'ou
touJours! a
a
t l s t r e et
d
~etI5~re
dont
nous pat'lE Du
~les-
L homine en
vaIr1
~ravalile à
dlt'e
~es Inet~vellies
I l
fa.ut
DOUt"
tt': cOil',prenCJrE"
. estt-'e Üleu. comme
tDI
,.,_,
in-j:in.l.e
InSl.:;a.t-·
ou.
fTiCll
qUE'
!r·iCint3.1qne
s·e
pr-'OpCJ'5E:'
DE'
"CI ·:"~.Du.el··
dans ses Essa15.~ ce nl~eau
------~
",','er',tuxt-:2 poeclque.
J.:··,/C)ll·~· lE tr·es bi::?3.LJ. pa.':55·::\\92 UI:e·::; UeOl·C.3tlc~rl.-? De '::,ocincie
,eû.Cl._... "
i.':!.§..~~tl.I_ 2- t 1 Cl n _.?!-:-~.L_.",_!..§:.._f.:~:...~_?.,-0..!I~.L.J',_l.~l ~ c. 1 1 =, ,
~ •.,J .. (j e ~Sp 0 n de, t:'{ e ~;;L!..:!~_.§iS)...Çli~!_....~?~~,:~.t:._"l~ ..._.E.~.T~_~_·~.~.LC~!,ê'__..~..t ...l!..." e d ., c: 1. 'C w , p .. ..::. ~ '.) ~
::;, • I~LL§..~.Q~{ 1'-' s .-...&§:_-.!-_~"-._::L!_§'_,g:;;_,_~~~__J.Èc !T~9X,~~;
• ,=' Cl • C 1 t . ~ 1=-' ..~, •
-4 • t':'~§_C!..:=2JË~.§~~:--1.~ed • cr· l t l q u. e
0 .::t. r·
L .. f..; t~·u. n ':;. en l c: .~ • ~ a. {.- 1 '::." 1 '.;' ~.: ~ ...'::'" ]. 1 ,,' ~_;.' '-: " ç~; • ~~,
-:
~ .. ;~=?...cU:l.êlê L~ ~r~"? =. 'C !-~ r!:~ .. 9.9_.. I~:..~~._~~-=.~ ~ p .. .L.~ 7 •

1.
.
I_~'
'v'ou l Cl i t-·
le vraI
conSTITue
.;;:; ec t'e te men t
s Cl
P t-O U ,.-. ;2~
iTI'~ t o t

Devan~
l
enlgme que constltuen~ Dour
lui
les mystèt~es dlVln~ et
la aL~Estlon de l
testan~
Joue
touJo0rs son eXls~ence
es~ peu~-ètre la
laquelle
l
ëi. ri .:..~. rr: ri e::· E'
le
en prinCipe en
tant qUE 1 accès a
i
origine
I l
enfance,Hdam,CaInj
constItue un danger mortel:
Et pourquoi ne fais-cu pOlnt qrace esgalemen~ a tous;
Helas
ne
me
respon pOint mais chastle-moy De silen-
ce
,cat~ mes
pt·~opos son[
S3f1S
propos
~e·c
ma
t~aiSOfl
sans
raison.La moindre 50u~eralneté de la 1erre me cache le
matir De ses
Jugemens
.e~
je veux
rompre
les portes ce
Ton
cablr1Et~et pat~ un nouveau saCt~lleQe,J emOOt~tet~ay
ce
feu consument de tes m~stères
Je ne pUIS sonder
les
eau.;;.3u·=Cluelle·:;
.l2.
<;et"t-'e ser·t
dE~
tori'jement
.,et
Je
m enforlat-et~a~' dans
l
Infir11e
Dt~oior)de\\jt~ des aoysnles DE
ta.
\\lolD;-.té
1. •.} • d t·::l ..:; 0 0 n (J E ~ t1§2i-!_~s i oJ~!.._.2.:::~~_..l.§_._:~..?§.:~~'=-i.~!~~~ __!~1.i:~
~ 2 (:] Il C l t" .. p" l 1 j .
.:2. Th. ":",,::;. u. l ri if:? r-' ., l_fl..t..C:QQ u c .I.~!J.:;;.E!_~_d 1 d
f:.git?:'!..~M_I..r-_~l Cci 1. ~. (:2 ., F' ':;.'. r'" 1 "::3" l .~. 5 S ~
P .. 8~5"

.... l >
(:lU
::;"GdtU.t
ou
poel-E-
sens de son oeuvre
t'es 1(Je
peut-êtt-'e
Or--1 ;::;11 n31 i te"?
cette
créa~lon esthétIque ou
,pour
la premlele T015
.~e poete ne
joue plus
le rOle que
lUI
3ttrlbu2lt
la PleIade.
ce Due
le ~exte échoue a dIre
ses baloutlement5
de
ses énoncés.Au contact d
une
telle forCE. la DoeSIE orote~tante
~~éaJ,i5e la métarnOt~Dhose ae SES
IfltentioflS
ir"11t121.es
En
eiaoot"ant
E-?t
E'n
J:H"-OnOncë'_nt
Et
les. foot'::·
.-1
t~ou.~- CCJUP
tat-'l'::."=·€-::nt
cl.;;n'::.
fi;·::-.
OClucti~:~'
L
1 t 1 n E? raI ~-. e
0 U 1
Lln
~raglqUE Inscrit au coeur ce la ooeSle protes~antE.
.~ • \\/CJ i t'"
i) .. r"'1E'n d.Ci (-?t""
,~F:C;D ':=; a. t' d _~_~~_.~-=-~~:: 1. ·c. ~ pp .. :+ ~::.
E' i~:
=:5 ..
2 • ri. c1
t-':llJ b l (~n f-:-
~ !=.? ':-l.'" ë'. P l CI u e .~~ G • C 1._0 ._~...::U.::!.9É~D§1JJ~:
.L ...:. J. C
~~'.
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.:: • CJ .. 0 e
:::.. LJ LI. b è.-=t 1···· t ·3 =:-" L- ~S ~~!!~~l.!.L~!_~~" e ~~~..f~~J~..~.~j:-.c?...!r!'±'_€.L· __~.J J.;~~-:~L':
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1. • LJ • :::) _

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f::. LE
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E.. ·:;C.~
la
dont
nous
retiendrons
les principales
1 • 1 . "L E
z é t" c e t
l I n "f 1 ri i
"( i ) .
L
Llne
des pt-oeITI1Et-'es
ccnSE:qUt?nces
dLl
peCltE
i:?-::.t=
l·~.
=.f-?oèl.!o"ai:: lCJn
iJ€::·:'
l'homme d
avec
son
Createur oue 0
~ublgne consta~e:
Je scai
que mes peCfles onT
faIt
un gt~05 et
lOLlche
nLJ30E
entr'e te)]
et
ITIDl
.'}
comme F'ellison
.!1f:.~ ·.'ent
CH;?
nc)~::·
·..:anltE:'::
Et
Inl0u.lte::
lTil=.2t"·a.bies
qUI
orlt mIS ur~ SI
gt~arlO espace er\\tt~E ~O! et
nous
(3)
La barre de divisIon que nos peche:: ont mIse entre
tov
et riOU:; \\ •••
( i t )
n05~aletez: te
Torlt
touTnet"
la
1:ace
( j ..
et Du Plessis Mornay
L.E
Selqneut~
loge
loin oes hOinmes
l i
fa
un
aovsme
entre
lES
pécneU.f'S
Et
lui
'.C'}
1 . H. t:.. oes t le,' ,u=?_i:..et"·o E' t _l_!..!~LL.~EU .. t: t"'ad . f ,.' an C 2.1 se, t:: a:' i=:., l::;''.j·:=i.
2 _("1 e 0' 1:.ta "C~ 5 L.!..t:__.l e _F § e ct L.~.r!~§:_._~:..:::~:~... :~.~:l.!-.Il __e (] ., c: l lo~ _ ~ p (J ,. .5 il· j~) -::;::'i /.~.i _
.:~;. l ri op. Cl t ." , p. l ~.58 •
.:.l.lb ..L9 .. p. 1~;:8.
5. lb i_g .• p. 1. /'e;;.
;;:; . rie d....i ta t Ion:; ut"
l. '=.'
!- :::;_8 a !::-~'ii_~ ....:::'J.• E' Cl " CIl;. " D" 1::::;.

l .
('UP 1:;Ut'2
qUI
DIEU
(11
(J E:.:
mettre en place oes OpposItions ou des extrêmes sont confrontes
Cette
confrontatIon attEInt
DIe u
q Li i
n
est
q U
Ln t è I~ ~-. i t è
,
i
ri Ci ln ni "0:
Ci U 1
li
E' S t
q Li i'"
CI-:Jt-'f-'UDt ic)n.
i='e"5
cor-i"t;t~··=tl r-·e·:; ne
':;E
pe.·u\\.... '::?nt
.3,CCC1 t-·Gî2t·-·
E'ri·-
SEITlbLE.'.
(.dr-·
[.'ieu.
E::·:=·t
e':;le\\/E
p.3.t M
deS·;;L~·=.
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t ou. te (Ii a. LI. \\/ cl i '::. t l Ê'
en.:=.. 1':;
tu.
E·':·
t: c.u.-
te honte
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SelgneLlt":
110LtS
sommes
t(~ute 0t"GU!~e ec
tll
E'-:;::·
tClu.te
Dur'e-r,e
r,OLtS
ne
':·DITiITles
qU.i?
I1:C:ij" t
E'T
tu.
ri
t.,~,;;
q dl=-
\\,..- l El
~ .~•.! •
1 • t4. l".~ e h e t-· , ~I ai Cl'~ __~j~.!-1.t~· l b u. ~t 1 Ci n _ è~4.. i
Ë t~.9-€-~"LLi._0 t".9 [) f"!.§~_LJ. __~_~!.!.I~
1 7'5l~.!" P .. A~: 1 '7' ..
.2" i1e9 l ta t_} or::,- s.~·U ~-._ lE' f:?..::',>;:,u.me ~:...Lë;' 20. Cl t. " 0" Il ;. .
."': .." '''lpd_! 1'; ël tian
su ",.
.i.i?
::. ::;p.:::ume
L_~_.. ).) 1. " eo " C l i:;. " P[j. l'fd E: t
=. "".

der-t--i.Ef'e cE'tte
cDnfr--ClntdtIDr-,
entt'e
le
zero eL
1
I n f i n l
est
la véritable nature de
1
homme qu essaIent de cerner
lE'=:-
He
c:omblen olus,
mon
DIELl
,qLland
Je
m eslève a
la
contemplation oe
ta grandeur
.quano
~e me rOloy sur
ceste
contemoiation
mon
Dleu~me sem-
b 1e
un
f~tome
T"i'=JLlterc,i::. pCJLl('Ce
qLte
ce
sont
t(~·=, Ci{·:·~'U.\\· i·-'!.:=':S
'!
.Je
les
',,/D\\-
au coing de
l
oeil
et oan3
leLl/'- oetJ.tesse J
v t"eff~at~-
que
ta grandeur:
mais
soudaIn
]E
fIche
lE3
yeu~{ de
mon EsPt~i~ sur
Gd
9t-ar!deL~~
né-l a.'::·
..12
ne
voy
que petItesse dans
.LE !~IOrlde
~~,}.
que celle oUl.voulant connaitre
1
homme
,pose
la ques~ion dans
la
démesure.
PrIS par
le verTIge de
1
intinlmen~ DeTlt et ce 1 Intl-
ni men t
ç~ r-ano
1
aDlmes
-:;ous
.l e-:;
-/eu
d
Ul'1
LIeu qL~l
se set~~ ae
ILll
POL{t~ t~eallSet~ l
ensem-
b.le de
ses dess2Lns
, j ;
J.• F' ë\\ t'0'
t~ .::: E !TIC! i i~?
f":-1 " (J e
f:; e z: e
.. !.·~-~§~~t]. t ~i..!.1..Ç~~·l. ~~i:'!':'."."~~"~~~~_'::_·~~~':'~''::?l~i'' ~i~.__J~~..~~~~_-l~!~
2 ':J r;
ci t .. ~ p .. 5::, f2 1.";
'':'\\·1 ~ Du.
":'.i E.':=;. 31 ':=,
j'"iCif'na. \\.
,,!jE_Q....:~..~~~j~.:!_:.;~~~~ .._.~?_~::.~~_):..~~._ ..f~§_~.:§.~:;.':. ~!~§i
'{J_. ~ Ë' ci il C l t. >; P • 1 :=i "
2 • ri .. t:.. CI t~ S t l 2' t-·
~..~~f~..!....~;_~._I._!;...
.~; • tLe d j_t E:-I. t 1 i:;~!:~_2!.~..c-l e _r~' ·~J:~~~!1~§:_~~.:il-::.!·/ l lJ:. . éd. c i t:.. '1 pp" l .:.::' .,;~ ._. J. ~S .=:; ..
-4. t~~?d_i ta t; i cin~:
!l~_f·~~u.i'nE-...J_ j;.~ ;,.1..11. '! é:j .. ;= :i. t. '! P • ~::;~:~~: J. n
~.5. :"/ () i ~-. J10 0 e :3 P Ci n ij t? Il t1 e G_:!:.._t:AS__!J;~E.l__~.:!=~c __l e ._f:_2.~:~~d in ~:-'_..2s..~_~·~.:L.IJ~. E? cj • C: l r: ..
p.l:Y;;'.

'-1.81-
ùans cet~e dualité ou zéro et oe
substitue quelques fois a Dieu
~l!
.i. b
",/.+2-
C:·t?tte seconde OppOSl tion est
lfi':;,:;'.!. r:e ;'''1''';
1.
nomme qUI. a.
Gout
moment
.cons~itue le 11eu d un
Entre
1
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feconoe.
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3.~t~t~Clt.,pp.63
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DU:; --
oue COri·:;.t l tue
1
en
méme
:efnp~ que
le
sentiment oe sa damnatIon
de sein
s.alut;
·.JE
SUIS CertaIn qUE
~u m as
pt·~epat·'é la
~c\\e ~e salut~
oour~ ce b].en~a auelle sorte De
t'··avet~ses ne (ne pt"épa-
reraY-JE
~Mals quelles traverses oO~-Je reoou~~r puis-
OLlE
tu es sar15 doute ma for-ce et (non esoet-ance
~'Quelle
nuict puisoue tu es ma colomr-12 de feLl
DLlisc~ue tu es ma nLlee
~ Guelj.2 met~ OUiSOLIE
tu es IT1a
·/E?t-·Qe
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t ibllque
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...:...:
dL hér·lta.oe est
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1.

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a.';::.p l t-·3 tIen
d.
·;D. t te l nd 1":":3.'
1. El=:·
Cleu.':
oaraooxes engendt~e Llne opposi~lor'l t"aolcale 2ntt~e les
terlEbt~es aD-
salues et
la clarté totale qUI
fait ces protestan~s de cranas po-
que et sa réalIsatIon.
lOIn de scelier un Gehee
dEtlnl~lf.esG ,au
testante que 1 on retrouve
,par EKEmpie
da.n':;
l
E":pr"'i2=.::.l l:)n
d
LI.ni::'":
dimension
tragIque.
l . L ê\\._}"1Dt' 0 cos \\Ti 1 E
, <.:) U
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1. d.
F' 0 i 1 e , .. 3 il ~__1:,:E_Le~~_ 1 ri .:: 9T.'..:.~~~.ci~;_i~
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H ./ El C
0 e Lt ; ~
c ri an t '=:
L! CI t-· l iJ L~_~ S , fLS_..L_. Hin J;i-,=~::_ c: ~È.J e ·§.!"-~~i_..!::?::::~..__i?..!2.!:-l\\:",,~·_~..!_~l~ ..
Olen
,Lyon
,1583.
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4-. '-')0 i. r"· S. bDL,- l a. t"' t:
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Çc t c)rl~'LL_e':: 0 E::,,__..:):,:~{~__,::::.Eii~·i.l:~_~~ __.D2~:Jr·j ogJ..-!.XJ..~..!::-.~~~
i"Ju§~~_.Çli t-·es"C 1 enn e Q..2 F'l §.r...c.~~_qgpJ;L__~J ~='.~~~I.l~ .. DC~_t;....J:._~, ..~.. " .L 1. '! ~-=; : ,=;.:~ ;;
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tne~tre De
la France
ont pt-Doui t
des
pa·::;;
haS8.t'd
S I l
l.~.
poésie pt-otestante est
l
ar·~tithèse qUI
~oalls le détail
comme dar13
1 ensemble,
constitue un
proCèdé de creation qUI
structure aU531
en
même
~ernp5 Que
les
cor1dltlOr\\5 ae son
sucees
,compOt~te l
amot~ce
orIginales marques:
.jE'
pd"5S'?
a
tt-'ë\\\\:2("-:;-
rlÏllli~S t:ernp(:2sr.:es pl~Lt!··· E,'lnpCJl qr-iE'r" Line
perle
.unq
iirlOO~ d
Ot~
~au nazal'~d
De me5 blen~ et
de
Il:a
.~.., i E'
1., . : : )


_.. 1 c::~:· .__
.1. '_'1,._.'
par une préférence marquee cour
1 antlthèse.Ce cnOIX
SC·'O.J.l·::·T;10ue
donne
,parfois. 1
ImpreSSion d une utilIsatIon
0:'2
L·::<.
comme procédé de création:
o mal non mal qUI doucement m oppresses
Crainte assuree
. 0
Joyeuse douleur
Rians souspirs
.vermeillette paleur.
.,
Coeur aba~u sans aucunes oes~resses
.i.
Goulart porte • Inscrl~e au tond oe sa conSCIence. le crame Intime
du calviniste tIraIlle encre
le oeche ec
la qr~ce\\2) .Les meilleu-
ce qUI
fait
de sa poeSIe celLe a
un encnalnement a
IntentIons
et
d actes mal,oues.Les conoitions oe pos5ibillté de
l
action son~
a
la
fois
esqLllssees et détt~IJit2S
en
ri1Ë'l1iE
Je cours et n en QUIS pluS:J escoute,et
Je SUIS soura
.jE'
...../oy
1 " ~ u. !_t_~~..._d E~ '5
t!!l l +~~:J:J._ C\\ n ~~.. C..rJJ:.~.g.~~~.~~._.!.g:~r.!.L~_ e :3... .. .. ~ .~J)__....ç~Q_.!,~..Ç_LI:_M~_' __ li .Z•• ':::" ••r... \\/ l '! Ci " 1"~ ..~~ Il
2.\\·..... oir·· {-1.-~.1"7i.~.chinidt ':' ·'j~u.elCjj_te·s
.:i:'tSpec..t5
CIE'
1.:3. pC,éSlE' [).::i.t·CjCJU.E' pt·-·c:.-
t e ':5 tan t i;:? " ~ l ri
9Q. C J._t... ., Pli:::: i.~,~ ..

Le
lïIC)U.··...'·EITiE'1; t
dl::?
de
l
.L
et son
annulation
dUIt un sonnet cui
constItue
, peu t -É t t-·t:;,
poésIe protestante du
Avle siecie:
Laisse moy
SeIGneUt~: non ne me
laIsse
pa~
~ins parle à
mon EsprIt qUI
de~lre te SUIvre
j··~Cln
ne
ine
sCanne
ICiCI"'(.
aln:s
t J3
ITld.ln
iTiE
clell\\:I"'e
Et
Jusques au
rümoeau gUloe tOUJOUtS mes pas
Non ne me gUIde ODlnt.
21ns m emDOlone en
tes or2~
Pour m eSlever a
toy
,de la
terre oelivre.
'··Jan ne !TI es l E\\ie pc. 1 r; t
c.:::;,t"
,le
des l y e , ' l VT·e
Et
t
hOnOt"2i'-' encot-
dl l'Tet'2
IHOl";
t.: I··>:::'p~'.::;
Non
ne DIffere pOln~
Et
soit
que
inot··i;.iE~ ···,'l·,:e
ou qU<'.:?,l,·.::<.nt
.JE ,neut-e
Assiste.
ensel.Gf1E
gUloe
.empoigne
tor1
5et~vant
F"ou.t""
Afin que ce OlSCOt-ej
plU':; mon
coeur-·
ne
iTI0leS:·1;:;:;:
1·4 i n s
de son
iJ l en
i. es
'f t"U i ts
1 l a I .l ü:?
'-'ec f2","3r-', t
i••
l } .

~:.
;--
par
les
Influences discordantes cu
peche
cWl>:;lineï
et
It?
poete
aésit"e
a
la
rois
les choses et
leut~
CCin ....
Ce sonnet se v8Ltt mise erl
TOt~me a
Llne
te(:htlloue je conset"vatiof'}
tradictions OUI
semelent
Irreductlbles
.Goular~ Tait de
la
formu-
lation
Irresolue une condItion ePIstémal0g10U& 0
ecriture oui
as-
sut~e au poème a
la
fois
30n
ionoement et ses pos51bilites ce con--
tlr1Ltation.Une
telle démat~che ir1stalle
le poète ~Ll coeut~ 0
une
in-
décision
OUI
fonctionne comme
la
reglon
a
Dar~lr oe laouelle
déplcile u.ne
p.::~.t~·ole dDtée d
Li.ne
'·\\ilt~·l:,u.allte C1 .3.I·'·ClqU.E:
1
__

i.
.il:::'
Ë'tTe.
TechnlqLte
,j
e;~pt"'eS~·lOIï =:-Lll'"
laqu.E~J. J.€:?
":::.~'
·=.ti···U.1':::1~ut-·e
j.i2
=:-CJnnet
i
antlthese est 2LtSSl
un Ol·-oceae pat-
lecJuel
12
:lecteLlt~ peLi~ ac:ce-
1 .. ?-., .. -r1. ~;crliTil.jt
~ iIWLtElqLtE:'=. a.·3p'='c: ts dt?
... ,-:....
PC)2::;,12
tid.r-C'qu.e
DI·-·cite·::;'Ç.~.n-·
te: 1 ~ i rl--.9~~:._f:_l 't_.__ , P • 81 •

1 a
T0 t-· mli. :t a t 1 0 ri
'51 tua. t Ion
.
!
:
',.L
..
La
d 1 SC 1 plI n e
r~' l q ;.:JU.I·~·EU_·~ t::.'
;:j e
i.':;()U. .i. ·:~::'I···· t:
est combinée à
un
autre don
P '=:'lI. t -é 1= t··s
u.nIquE'
ct'IE::
1e3
au, 'ceu. t" S;.
c1u
:x.\\)Ie
-:;.lècle
't
CI:?.lUl
de
fOt"'iÏiLllE't"
PC"? t 1 q Li .?in(:?n r;
la
richesse de
la
vie
Intel'leure du cal~lnl'5te.Flus oue tout
~w-
tt-·e
,(30ulat"t
'::ittelnt unE: "/E,,"ite penett"dnte CI::\\ilS
le
dé ..'olle'TI.?r",l;
,jE?
1
ème calvIniste qUI
ne
l .!
30nde les profondeurs
Hucune des DlU=:
DE'=:
plu.s
DU
crame
In1=lme calVInIste n
echappe ~
c.e
poete
OU.I
vl'Cable où elle est constamment menaceE.
ET seule
1
01\\'lne peut
5toppet~ cetce ec,"ll;Ut'e
11;lnet-,,,,,nce
et:
3.1·-·,·él;et'
lE
,ni.:JU-·
vemen~ gIratoire dans
LE~Uel
le
lecteut'
est enga9é a
la sUIte
au
poete protescant.

.... .i. -;1 --.:..
rna.niet-·;:.?:.·
• i i
est
le p!····Dt;I~t~y..pË\\ (JioMi. DCJS'te pl····c!tE,·=.t:.:::·~nt.l] c.ft,··r::.··
1:.:..:..
'rl-"
l.a.
p-::..tnéT.:iqu.e
·:=.011tu.de
Intér-·ï.E.~i...lf·'e (21:.-
l
ls;clE,ms'n"t:
lr~it:lt1lE:
c .~ t··· .~;. c r.~ e -".
constituE
le
lleu de
la révélat10n d
UTiE·
conscience calviniste ooseaee pat~ les Imaoes oe mort et de
~·le.ae
damnation et de salut
1nsct'1~2S au se1n dune eXlstence ou se ma-
nifesterlt dé.jà
les signes '~isibles dune Eternlté enCOt~e Ot"Esente
dans 1 opac1té de la nUIT au Monde e~ de 1 Hlsto1re.
1 • "'./0 i t-·
..). F' i neau.~< ~ .1 F"::Jés lEi:. t"'Q'f d.n e
et
p Crès l e
·::;ac t-·ee: 18'::; .J rn l t i€~t~.!-9n ~~
çt-! t-·e-:· t 1 enr-!e':; de Si JTIDn
l~cJu.l.~;t.tM·t 1;
.t.O__~.• S..JiJ~'!I_~ ... ~ CIC "Cob "-',?--!\\JCI\\/Einb '-::3-0
1;
'
D~cemore
19·70,pp.48:~-L~88 Et
Slffiorl
Got~la1'~~ et
les VOles ou sa-'

.
"
üan':; ce
1~r"2-.J,::::·t SI
cour"t
,je
la br-'anci-,2 d.
l:·e!"TE.
Comme
elle:: ::avent iTIettt-'E urïE oeautË' dt~r··nler-·e.
Et, m·:;>, l 9 r';:o'
i E?Li t-·
te t"T'eut'
de pOLI t"· t- l t"SU t·,
.i. '=-'=-.C:' l ,
\\/eulent que cette cnute ·ill i;
la gt-aCE~ Cl un.·Dl '.. 1,'.
tIr dans
l
appel
oe
1.L. a'5S0inpt;li..JCi ..
une assomption
121
00
11S condUIsent
Jp
iecteur vers
ie5
S:;·ClrfliÎi& t =:-
oe
la
cranscendance
:
riu;.;
t-'alS
CIe ce
501e11
ma
/Eue
'= esolcul t
En
5J.
pt~ai'or,d dIscours mon
5er15
S
esvar1oui1
I)e
ITIC)n
er"[t2lideITlent
r..:ct.J.t
le
T:ii
se
j'-e[)DU,c!'''i2
~t
les ma~s 2
tous COLtD5
~at~lSsent oans ma büL~che(3;
i .. t:: . F:CJ .::. t ·::7:..n d
.. go .. i.::.J.:...I .. ~ '../ " t:,. _, pp ...~ / 6 _.- ..:.: ....
:'-:.' •..'01t'
la
t t ' 2 S
b(eJ.IE'
l~h2S('0 d
f4.J::·;."'lCni?
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~;" L' LI. b ·9. t" t ,::, s
,'=.:0::..-:..';eP"":!.iA..!.!J..§.,:.F r'.!~ ;T!.~__~LCJ Uf , e d • c l 'l; • • t . l ,
.., ..:.-

.i cl
1::;.::;( ..
vrai
et
le poete prctestant.~lnSl.le soleIl
du Bien que nos
pOf.~--
tes. a.s51iTIi lent
parfois au Cnrls~ apPO~~E la vraiE VIE oui
cjc1nne
ser15
E·t
consIstance ~ tou~e ctlose .
maléfloue ou oéche et
s
e 112 ..../12
vers
les nauteurs célestes.
Ell e
s
achève dans une apothèose ~einbJ.able ~ celle dal15
laouelle
Da 1-'
NUI
secre~ ne
leur peut estre
lors secret,
oouree
~u
Ils pUlsoyent
12
lumière a
sa premiere source:
Ils avayent
pour miroir
1 oeil
qui
t a i t
vOIr
tout oeil
ils avayent Dour
flambeau
le 501e11
ou soleil
Il
faut qu en DIeu SI
beaLt
toute beauté fInIsse
~l}.
1 • E d
~~; ~~.r ,-~, • \\/
M
C i t . ., :1 L\\ 0 e in e:XJ,! ~ "'~". lb) -- l :7 1 ~ P n
CI l t ..·
-d U ::; =:- J.
'./.. l !.~,i,~ ~J' ...- l ~~.l :.:.: ~ Il
[ ) .
~~:' t~i 1 :
F'lLts ne
fat_lt
ae solelll!cat··
la
iace de 0ieL~
Est
le SOlEIi uriIqLle et
l
astt~e de ce
lieL~:
Le moins lUl~arlt ae nous est un astt~e oe st~àce
-+- -','-.-
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r"i:2L~T ~·"f:.=:t':-=::"r·,t.1.t: CJU
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Elle c16t
~t depa5se tou~ES les V1510ns
ou.
DC'Et:e
-
proD~ète protestant
.- ,
i .. -,.
C.L
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e ;.:: t ,~..::; e
Clue
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\\,/ i \\~... t"'e
a.
La
~oche Ct1andieu dans
le
\\"'ibt'~'3nt fÏiEinot"·ial
OU
l~
lUi
dresse et dans lequel
il
lE oestine à
la
ololre et ~
la
oéatltude en Dieu
[·.,je
devoit
POli,<:;
illOUt'lr
non P1L~5 que le soiel~
Du
bien '::21"-. nCK:.:::;
l'::;'.lssant
~rlOUS lalSSet~ son
Da~'ell
Comme
1 unique oiseau QUI
mou t· a.n 'c
se
t" eo a ''-' e
I l
n
es·t
pas
mot·~t pOLlt~tdrlt "ma15 dlnSl
qLl
l..!f·12
2~~o].le
~4ppt-ochaf'lt du 301E:ll
i'ë!.lt
eciips:.e
i:l.
nos
~.·eu::,.
11
t'eluii:; piel'lemt~nL '..:lë!.rlS
le S~21n ;~lo.::lt"leu.::
Du Pere ae lumlere en la Joye eternelle
\\~
1. • f'-, • d
{~L\\b i q ri e .. ~_? 5 __.1j29. i a Cl ~ ~:; ,_~.=.._--:!~~ Ci elTIJ:'?Q.2~ • e 0 • C l ·C • ., './.
.:' 1 ./ _.
..;:. '1' 't P .. ..:~ -;,' ..::. .
2.··./Cilt...
J.F~~Du,·3set.
'IL_E-~':;
ilr:;?~9i~'=='
de
1,:,~'1_ nUIt;
et
de
1.3,
JLlinlf~I'-e
en"::.·:'::
CI Li. E? :l que S
p D è.. '(; e 5
r' E 1. l 9 leu.;< i! .. ~.:.Q.__.Ç;:~_f::!..~....,b~.~..~.E:_. " /\\ .. ("i a. l
:l~':::J :::: ~ Ci 0 " b ;.~.; E:' t
'::, ::...
..>.
SL\\ t...
l e t "-'2oa s~._ ct t? i!I"1..t_':...:j 2 (=tl§i!:!.P d_:h eu, _~.!JJ~__ L ·~-L._!J:::-l..~--2~U)~~~f~~.~·~·~_~~..§'.~lXJ.~~L....
__\\_15ê~),~.c~i. . p.5 i

.-.. .t ':';-(j--
H<:i_bilement,F-DupD
CDn-.lUç:i __'_t-:
_l3_
mytholoqlE
et
1-2-_
t'-d_OltlOr"i
c:nl'Ë~TJer,
egalement repar~le5
Cette
tt-·aditic)n Cht~·E:-'1.~lejlne dl=::
Cependant sain ces soeurs PUISqU au
los de son
los
Vous avez di~ de Dieu tout
l
oeuvre et
lE
repos
Muzes t~eposeZ-VOlJS :
Et ou a bon dt~Olt t~aVIE
Mon
~me à qUI
Espous dans
le
Jardin de vie
Fonae un Deau oavilion d Eternelle verdeur
y
loae de Densee attenaant
1 heure et
1 neur
QUI
des gluans mortels.
oespestre.ie aeiloqe
Pour voler au repos oG CHR151
FONDE MA LOGE
{2!
Attendant que mon
âme en
la voute Eternelle
Vive des rais brillans de ta s21ncte Drunelle
Et couvre un beau sole11
luisant de
tes rayons
1
admire.
se mirant aux
salnc~es viSions
Ne se
lasse
.Jamais de cnantet~ ta
louange
F'ulSqLl2 OOUt~ ~e
lOLl2!·-
J
asoire au BEL ~F~-r· D'Al~GE
~:'}
poète'=:- que
sont Saman et 0 ,-~t~gerl~
.JOLten~
avec
ies nlOCS et
1 a ;'.)0 i t-·
[Ja.n t t:~
'i
:.]e~~-·es.._ i,= CJITlD t~~.t.§:::§ .
i~ i~-.~~;j Il
"j': (-. ·::tn ç -:3. ]. ·5 E'
~ (:::'C.i '" Cr'" l t l q L~E
p.:;.. t"'
H. F' e :: éi. j-- d .. F· a r" 1 S '+ i :7- :~. ':7· ~;-_~_t~.J~·3 d i .§..~Jl=J. n t _--.!.:..L. _,!~ -l~t.r '.' pp
Il
a
J c':~ L - l ,~::, :,:: .~~. "
=.L~ ::3sQ!'I!~!..n E' ••~~__~~~'J2~Ç_!_!~_=_.~~~!.0 L:~.2;~]:_.~~l;;~. ~CiU_ ~_. '! P •.2 cf::' ..
.~; • L a _i~.:~f!l~·~~~~~~~' D • ::::: lJ~~_.--,-~:~t~~:f.~J~.l:_~L'.!~!.:.~J~:~ Ui~~., P • .,;~ 1 '::' a
:+ • f='.. 2:
o
Lt rn t t·l C:J r , ~
'L e s- -j" c) n ~J 1 E' LI. r-··;; d !=:'
=:- ..:J l l a Li ,=:,=:. ; '! ..~_.f.:~o._.i=.:~~__..iiê_·~~·!~l·_~~T-:- ..~f~~~
.l_c~__+...~:;.~D:Lt..§.~:
___c.~~,~., ..~.:,.:.~;t..Q;:;l:.~l~...9...l::L~_.sjÉ.~~ C:..~t~~~:ti.2.:t§:...._J~:~t~._gLI __Q!:_.~~.~_q~~.~~~i.t=·.~?_ "t F· o. !., l :; a i ·:7 ~.:.: ;::; ~ p Ct .. =- .:+ c,·- :2 '~:i c, Il

re en
lettrE~ majuscules con5~Itue une Oernlere
rnéme.
que
lE?
poste
le
sein de. 1
protestante. se retrouve au poin~ ou elle avaIt DrJS ~on essor.
AinSI
(jonc
• Ga.mon
Du 8:;, ,-. t as
Hubigne
Cl
d'autres tracent
une
ligne ascensIonnelle ou =
Inscrl~
la
pciesle
qui marque les différenTes etapes par
lesouelles
le Pere élévE
le
fils a
lui.Le poete semole avoir consldérablemenc
reoult
13
0.1. =:.-
ta.nee
qui
le
'5epat-'aI t
de
·:::,on Cxeateux' et30n POEiTiË'--of·rt''';.noE'
·..·CiU-
dt~ait dIre
~
avant
de s
aneantit~ aar15
le
silence~ cet'ce e;·:case 8!J
les élu':;
'.les t:u'~
oesp 1 endEu,-
Oui.aécioemment
la
tension
mvs~ioue est
1
une ces compos2n~es
JTi',,"':';-
tlclsme
.
LE mystIcl~mE
Li.ne
pCJE";:.lE

....
!
••-
' - _ .•
.i..
l
,-,
Cette m~stlque de
·5e"=:·
CJU
E"lle
la
pCJE-J;:.1Ë'.
Goustons ce
mot
d
Eterni~e qUl es~ entièrement Incom-
p~~éhenslble ""
. . 1 C
esT,
en
iJUOl
'se
Da,5menl~ en
le'_IT
e>;,-
tasE
les benits du ClEl,
qu en un aise
sant
incompre-
hensible,
11
il
'.'
,;:"it
n I
e>;cË's,
n I
J1JèI,nqu,e,
fil
Cilnlunl--
tian
,nl
altera~lon
~ olu5leurs reprises
c
~uDIgné
reVIent
sur
la questIon
aécrire
la metamorphose oes
Situations en
leur con~ralrE
\\, ,::;:;.
ou.
se,1
l,4).I-)ais
5a plLtS
Delle page
dans
la deSCt~lptlon de
la
IT~anl-
dernières
lignes de sa M~oltation sur
le Fseaume Avl
Cl"
I...J.J
:
l .'/0 l r'
h,. -H. Leen h ,:H"j t
,'L,a ,'1\\; 's' T i que
j:; t-O \\; es t ,";\\fl t i::?
_l.-!.-:-~_s.rl CiC l :?"Q..§.d i~
__de ~_..,IT!.Y~ s:' I ...l q LL~:~:, • F' a 1- 1 ==. 1:::" 7 7 , t. l 1 • pp. :~: ~';' 4 e t:
= =, •
'2 • t1.~9 i _t s. i:; 1 o n : L~,G e J=_?'§'c~~f!l~.~;'J,..L;::..LLl , è (] . i,::: le • • w • ::; U·'::; •
~: . tl~..:~]._t~ t i _'2.r2.-_:?_~~:__L§__ li: s E §!=~!!~~ L.:i,).::.,LIJ . E~ Cl • C 1 t. . CI " :::'~' i : ;'!::; :::c 5 1~ 13 9. i ë\\ ri --
deLlt~
,la
sD,lErldeut~ et
la
d\\.jt~2e de ses qt'~aces et2t~r)elles
Gui
dOlven'[
t~endt'"e ·tou~e aDl~leur oe
COt~p5 et
c
e50t~}~
douces
et

..- i '"7' ~:'--
L
.::' ";; r.:
J. a
q U.i=-' n C)u.·:::; p.a i'~ -.•.. 1. e.'fl (.1 t-' f..:Jn 5
.={
c: e
C.JU.E~
i""i '.Jinrnf2
r"j
a
peu.
:::'UPP(Jt·"t:ef-~ ~.
la
lLHC!lEtH'e
l r\\,;:i.CC":i?S=. ib li:::
DU.::'
E"sb:lDLt-
~-=,D .i. C_';-"! d E' Ut..· ], l-I S LI [) P C"j t-' l= ·:3.D l E
G Lt e
iYJ!::.J">/ .=. t:~,
l i e
peu j"'
~:=.:ri Ci u. i '-('2';' j'" 1. .l "
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L..'lE'U.
C:ILJe
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bé~::i.i.ltLi.DE,
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depetï-ltE:
Ij.l9ne1nl;'::'''''''It:,
nI
P,'::-j.t'
l-d.
!'-13 ..le·:=;.t;(:?
du Slr1a~ll1 pat·
le splenolde palaIS OLt Ezec~;JeJ
f1C}US
a
r-\\ë?Oi"·e~=·ent:E.'
!.:.::'..'
nI
pat-·
ie
'~lCt"12U.;< e3;:;i':<.t cie
.i.a
lransflguratlon
non plus par
le por~ralcT de celUI
quJ.
pat·u r;
à
Sé'.lrlCt .Jea.n entt'2
le<::. ct-tanoe.ller-S;
l..~;,!
nI
par l
estat excellent ce la
trIomohante Jerusalem :
c
est ce que nul
oeIl n a peu voir,nul18 oreille n
d
peu. DU\\/r
f4..'.
nu.l
espr"l t
n
d. Deu
compt-·ETI!.JI-e
.
et
Due
nul
coeur n
d
peu désirer dignement
\\ 5 )
[.e passaoe est
t"·i;-?-··/é:lateLtt·
oes
der--nietH I?::·:;.
t:en'CB.i.::l\\/E::.
du. pO'?!TIE

IncapacIté qUI marquait
la
~en~atlve du prophè~e biblIqUe Ezéchl-
un tableau ou
la parolE poétique restaIt tIen en deça
de
1
tente d énumerer ses effe~s dans un amole mou'emen~"
1.E;<9d§ ,111,2-0.
=.E=~:?c~hJ.el, AL-·.'L. .lJ."
.::. i';pQf"-=~se .. l, lL"-'2::: ..
.:+ • E;::; a. :t.§ '1 L f·~ l \\) '! 4 ~ .1.__-:,,:. G f~!i~i "1.:: n i i= n §. ~.L 1. .. -: 2 C b.§.2__J.~t:~· ,:j l g.!:-~_§_§~~~~Q-=._f;..~_~::.~~_~.
_
Jug ~Œi..en 1;:
, / .
L':::: i '-J." p ..~;(.'.:.J..
S. r·teQ.:L,;:~!..iqn~ut-_·_tf::-:..-_t::?ea~\\meL:i:'.:L'Li.:?O.Cl t" . u "-',

· . i ; '-•.
i'::'-ette
techniqUE'
·::luenc:e ci
ques.
L
énumét~atlon de ces e~~emples [j.tbllques qui
COI1Sti~Llen~ 2Ll--
tant
de
langages obliques
manifeste
l
incaoacite ae
la poésIe
saisir à
bras
le corps
la realitè qu elle veut évoquev.
Mais
cette réalite est
MalS
quoy~c est
tl-OP
cnanté,ll
Taut
tOUt~ne;'~ le5 veu:{
ESDlouis de rayons dans
le cnemin des Cieux.
C est
fait
~Dieu viel~t t~eyr12t- :de tou~e pt~ophétle
Se
~old la pérIode à
ce pOInt
accomplie
\\1;,
qui
,en même
~emps qu elle consacre
l
apparition de
DIEU
,annonce
la mort
de
la POéSIE protestante;
Lhetii'
, ..le ne PUI::; plu:
:?,p;::q"-ocher"
De
mon
Dell
L oeil du cIel~
.je
ne pUIS suppcjt-r;er"
le -5cdel1o
Encot""'
tou.t
esblDLtl
,en
'"M'd.13C)ri":=;·
Je ITiE'
-rclndE
Four ce mon ame VOIr
la Qrano ame du monoe.
5çavoit~ ce qu on ne sçalt et qu on ne peut
SÇ2"~Oll··~
Ce que n a oui
l
oreIlle St; Due
i
OEli
n a
peu
VOir;
''"les
sens rJ
c1nt
plLi.s
de
5r:=,rl:=:.,,:i
f~==,I:,r'lt
GE:
aic!>
'=:.
en··,.... oll;::
Le
coeur"·
r-a-·/ i
'Tout meUt~t.l anlE 5
entul~
. e t
t~ept~enarlt ~on
ilEU
E .::: tas t i q Ll e
'= f? P ~ s rn e a Lt 9 1. j-- (Jn (j e -::. (J n LI l e Li. ~. .:::) '"
l
~.Ë~:...~LI~~ a ü l q Li. e "=2._.• f~J1-",_,.~;~.L~~_~_~!..i.::~.9..§~r~~~§~fJ_l:.. ,,'~
1:
..... Lt. l_ii~. • \\i.
12U9 -121 E; 1 P • ::::"::-'~I ,

~/Er":;
oe=:·
l.
.
"C Erop':;
~
~::.. i ..
" i...
d.
!
.-
J • ..::'.
i~U j.
l
a. Ci.:: 1 j"S
effaça.nr
tDute
t '... t~·l [..in
1
face
ce
1
a
transcendance aosciue d
un DlEU Gui
5
ëtLttt"'e
'le
E'st
do
i,jlr~'E:
Cf2
qU.I
la.
l l f i l l t e
da.fls
sCln
2'::;":'E;nce
,,~...=., ,jErinl
tiDr.
sa productlon.Comme
le
t t'DO
h li l'la i li ii
("f "
,,1. e
OGe te est
Il E'·='.n ,;
"'le 2=,.
l
Ht' 50 l
.C
LI. "
La
rea11satlon de cette
'1
••
J. '::0.
TOI::
dË'üu t
OE'
l
e la.bol·-a. t lon Ci
conS 1;ltue
OU l
Si
·9.ITiOt-·ce
au>::
limj.tes du dlscour-s
poetiqUe
~''''I'm1
les
1 • \\' 0 i. t·
ri . r·.i eh e t- ,i_ E 55 ~~__9..!:l.-Q}'::':;2'p rj§.t -'.:..:~i}i~ ..1. Ci 0 • C_1 t ~
:2. hi~__.!..1Lo i t'e dan's .._L~L_LL'tlet:_~_t.L..u-e
iX··'.HK S ..L.§..§?-=--~-,-~...=.._ç l"':::"~." p • ....:7=.•
.::. L i~5
Fen_5 é e ,:.
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Il
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D !·-··e·:5 E fï C I,?
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1
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'!
~~:l:?~.._i;...t~t~~
S. ï". i.~ ci ~...' e
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j"1
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I l
t-? a.1i n e t"··e t
'! rI E t-=~lP.J":~~.C~.:2...ê'§~=~·~... _~~.Q ..!:~·J._l~=~ e l_J..§i·~§_~.!::·l(·~_i.:: h ~';Lt:..;: i~ j. E: .._~~.~.!:..~
l'CC
'" ....
•:::• •
:'.,.Î Ci l
r~' F·. B l Uill-C.U.I'I.':,.:
'!
èt T • C l r; ..

nommes Ce
lettres protestants qUI
fréquentent
. d.U.CU.n
i. . . . . . .
) "
-::51
50 l !" l ~~·u.e 1.
:;Ct i t - i:l
"i 1
E'=:. i.:
admis au conseil
de DIeu
plus
lOin Due
les mots dans un au- dela de
1 n15~Olle et du d15C-
cours
litteralre.
-::i
une
DOËS12 destinée a
cIre
1
Ineffaole en meme
'temps ou
CIsm2
ultIme métamorpnose de
L)C;etlc~c~e qU.I":
aoc:ilt
r
est peut-è~re DouraUOI cette mort de
la POéSIE constitue aussI.
o une certaIne façon
.52 reusslte:
La poesie s
a~oue
Impropre et
incapaGie a
saisir
l -es-
sentiel
!
nlais
tt~10mpne er_
slgna).ant son
ir15Llfflsan-
ce
(.:;:) Il
ni·:::.te
C:·::.:ir'
~p2.1···a,ciD:<.3.1elTtent
.. l i
con'=-"'Git!_lE:
:SDn
a.cne··,:·2fïlE'lIt
... Le
tt-a.JE·t
----!TI..ê..L~-'"-J.JJ... Q.§.::_t \\.J:: I~ '==.:.._.hQ!!1 CI ~_~':~~\\_~:.
Il
Ë' 0 • C l t:. , p. i E~"} "
2 . r"·j. S 0 Lt l l'=~'
"!
q..Q..!...l;.j._~ç:.~_.. ~ p .. 5 i i.~.; •
:~.• T • i=,.=::.. \\.... e et i1" J ea.r-j n e t-·e t:
., g.f~...~__.;;..J..t ..~.., p _ 2;:::; ..

..- ~O~l'-
1. l • ECHEC F'F,'~1 l [~UE..
lart,Foupo,Gombaud et Drelincourt sont des poetes qUI
ble- t--i l
dOIvent compléter cette lIste car
il
sont de valables
EiTiEt····-
que oes cenTaInes
oeuvres qui
se ra~tachent resolument a
la
spirItualite cal~lnlste
du.
.~.Çiit iftDlfi':; d
LI.n
üe
CE:~S ChOl;'~ -s.!··bitra.ll-·e:::\\
dont
1.
hlstoit-·e e<=::·T; coutumle,··,.:'? Gue d
un i.Jérau.t dont
l
,~j'·l':Jlne 2S;.~
à
rechercher oans
la reallsaTlon meme ou proJet
poétIqUe.
~ ce poin~ • i l
faudra aIre que
son programme,
la
poésIe DrDtes~an~e réalIse
la metamü!pnose
ce
se-s
IntentIons
irlltld1e·=. . ':.:.112 0·1'1",-·2 .le specj~.=,cle a
'-.'.r·,
;::2.,,;::e
oé--
b (J t"'d d.n ~.~
'5E'S
P r'l~p t-·e':::· ITlët. t~'ge s- l"': do ,..
i a
sL~tt·:; t \\-:;.n cep CJ l i t le Ci--- t.. E' 1. 19 1 eu. ':;E:
o ce:;., I~ .L q U•.:'?

C:,9, 1-··...... l ri i ::; tE':. u
la théologie reprend
12
place qui
est
la sienne car elle e~t
ré-
cupérée aorès un
lona
oétour par
la rnétorioue
.
Du Bal·~as semble
1 affIrmer sans equIvooue
:
\\ ••. )
pOLlt~ mleU}~
iait~e avalet~
les saiu~alt~eS Ot~eLlvages
que la sainte parole presente au~ esprIts malaGEs et
IjesgoLltez
de
ce
terrID':;,
.J
.......
al
(o2s1e
le
iTtlel
et le SLl-
ct-·e
cjes
lE"t:l'::t~·'2-:; hLtlTiaines
~ ••• )
t . l } .
Les
pr··otesc.:an"Cs
pt-oouisent
un
la.
t'enCDnï~t-·e et de
1.3. conjonctIon
cie C:il\\iel-·se::::·
"\\/01;·;"
dCJl,t
le
Sl-
Ienee
final
laIsse
f l l t r e r . a
travers même
ies
tissures ou
i l
pro-
\\/oque
u.ne pat'ole tnt:'ologiqu.e
tOU,iOLWS
pl-e:;'?nte
.
Il
l'
d
Incompatibilité de nature entre
le
LitteraIre et
le
tnéologique
malS quand
l
idéologiE passe dafls
l
oeuvre ~OLlt en
r-·e·s t an t
E' I l e-
même sa presence et
son
::::c.:a~ut paraSItent
le poStique.
CES t
.;; 1 n;:.; :L
q u. e
Il
t ,-, e .::.
=:. (J U \\/ e r! 1.:.: ~ l
e (Tl e tp 9 en c e ~.L
l n : ; t: ·S. 1 :l .:31. t: l 0 n E t

tCIU.t
l
<0'.'-'. tOl"ïom 1 e

-ru es f1E
ié91tlmemen~,
i>leLt
ine·::;cnE'3.
dCjnne
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3.r·qi,..i.;·Df2nt.,
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le
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des guerres CIYIleSllEur
poesie en pOt-te
les stiqmate:::;."Hu COEUt- CJU_ -cavai1 poetlqu.e i,
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IncapaolEs oe se concentrer
SUJet
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et
de captl\\·;ite
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POint
ne seront obmls en ces beaux
monumen~:::;
Tant de chrestlens occis par cent mille
~ourments
Dont
les auicuns
,plongés dedans
les ondes fières
IJnt
ch.=".nge de
leut':ang
la couJeLw des r"·J.·/ler-·e·5.
Les aultre5
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flamme ont
2ste con~umez.
Ains Set-Orl~ Vt~alS ~iat... tyrs de J"éSLlS t'enOfnmez
l l ,
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1
e~oloitatlon De
la
rose oDe rée Dar'
la poesie =".moureU52 De
la Flélade
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flalt~et~ au cele3te [)OUt-O'··15.
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plus qu. Li.ne ,,,,-'_,11';;2 2>:qU1::2
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eS. ..lou.i
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pr"lntelTfpS
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Euil·=.E
... ...:....'
Que ce Crespin
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e t a b l i t
une
lIste
InflnLe de =UoplICles.~vec
cette forte p1'~esence ou t~El19J.eL1;~
1. ·3,
P Cie:; 1 e
des espét~ances de
toue
Li.n
[jt.~un i.e
ci l' 2 =.·:::e
50r'~
acte d
accusatIon
contt~e les Erir1eIT~J.S al~ peuplE 21u oe .DIEU Et
orésence ae
la
dimenSIon
te"·r'a.ln
C1C1
1
hl5tolre eST
lnséparable du poil~lque.
l . ~~'5
1.~~···3.c:(~..:lLtE:·5 --'..2l;L. c....!...:c ~~J_e~§~_~.f.~s~~L::
.r".
1~,~,::::: ~ p" 1. ::;":,:.;j >A
::'::" ..L~~..~.. 't '/. J J /')' _.. 12::; ...1· ~ p .. l {7' ~5 •
.:;; .. til...§:..t:=2..;J2E' _t1.§..§._.J.:!~J:_!.i·:!~·_~· 9..§.f0::.':.J:_~_. ·Lt~ ..t:.§.!!' 0::; ...:.~~~_~~_~_!:::lf}C, .~J~~,,:~:2_...~l:-.:~~ I~ t::L_:€~._..f:J~~~.::.:
':::.I?n·c
',i.:t:Jni:l.r-iu.2E'
pai'-'
Sl:T,OIl
l3(J!_~J..::3.r···t.: } ~ t"';=,·I=-~C]J. i;lCirj
Ci.:·;::·
:2ditlci n
Clt:.,
lo1S~~Jat~ D.Senolt
et
~1.L81iè·~t~e .·jl~ul(~~~se • 16d~--ldb~.!·~1
-01.

nos
0:::: l f·--
conta.lices
d HUCH yné
.
.
PC'Ltt-·~.3n ï:;
D·3.n::·
ensemole
cextuel
Drotes~ant qui
la
relativise et
lUl
donne sens
taillsant
.selon
l
analyse penetrante de J.Bailoé,
a
la flamme d L~lle
inSplt~atlor1 plus naute, les poe~e5 Ge
cir··constances. QUI
a/.,=,-ient iTi.:;;H'qU'?
le·:; et<:.'l.l:Jes de
la. çoe:.te
hU.9L~erICjte (~S}
L
inl~enticJn
or'OTCJII,je
'.=lUI
da.l's
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l " '..) 0 i ~-
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t.i;~~·
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1'"1a, t \\/ e .J e / i te h q
..~.~·_ ~-::~rt~ J-;I.!..::;~§L~_~, ..~!:"~~: "q E' j _ ~~~,:~~§".!J_~~Œ'.~,f.~~_t._ ~..J~~.g_~~..~:..! ~_.._Q§'_
i:;j..l.~,Ç'p ra s 1.:; ~ ri c_§'.. " t= d. t- i .=. ~ 1 =.;: ~? -;. "
2" :.../ c) i r'. .j. F' i ne.a l.l ~< b.-_~_E~=21.e ŒiJ:...q.!=.~..f;'~..:.._=_~.
'" 12 ci " Î~=
I l
1. i~ "
~-:j .5. .:::; ";:" l in n"
F.-:: 1~
r:: r' • ~:. h ·3 t-·~-
Lion nie t"' ..:...f' afll.~.t!..1~J·: :::.-p r-'C) ~_~.?~:~JjJJ. t: ~~ Ç_9l:!_~~_!.:.~~_.J.·~.9.Q.:=·a}-·fj _~. 15ctil:.~ 1. ~j 2:,2_~.~.... f::' E~ t~· l .:::. ~
1 .-7'~:.~:;"
.J
--;" ..
J. .! .,. "

!
..:... J.
"
DUE'
cJ
une oeu.\\-'/·'e
CIrconstances qUI
sont
deux
types de Discours dont
la CQffiOaralson
pourrait être
ins~ructlve et
révélatrice oes aventures Due con-
nait
le
poétique au contact du polItique.
1.2.1.L obstacle du. politiquE.
Le politique consticue un
obstacie qUI
risque de
de~aiorlser le
poétloueMThéOt~iquemen~.dAubIgné contoUt~ne l
obSTacle car
1 ·3. \\! 13
allant
oe 1 exoreSSlon
oes mG~lis politiques de
l
oe'Llo' t'E
.;3
i eut-·
inté9t-at;ion
Ë:t
.;3.
1. EUI'~
de
ia
crea~ion poetique.
~
l
épOqUE de
la comOosltlon des
fraQlques.
l
histOIre sst
celle-
ment poignante qu écrIre sans hIstOIre est presqUE
une trahIson
QLll
pt~encjt~a apt~è5 r~OllE
la peIne de
11t~e
le5
t~al"'e5 1115-
tOlt-'es (JE, ncd:i'-';,,? sieele
,...... ;Et
aui
sans
i.
iïl:::·COlt-·e
pt·'endr·.:.~. I~CIU.st ·~.u.:·~ "../lc, iE'n;::I"2"s de r-,(J"::;tt-·(::;
a.u.theu!'··
~..l·

!
- ...:.. J. ",.,. ..
sujet
et:
t~-e.ll"'Jlndt""Le unE' c.:\\i:;égOr-""'12 ÔË' di~:,cCJltl"::. CJCint
l.
e>~etTLOie
E ;'~.--
trème est
le pamphlEt QG
la matière politIqUE fonctIonne
avec
une
réelle autonomle.D Aubigné contourne
l~ dlfficulGe car
le politi-
qUE'
m<3.t ièt-'e
comme ob~et du aiscours.
En
soumettant aInSI
la matière a
la manlEre,
c AUbIgne Ecarte
le danger de
la préemlnence du politiQue qUI
sert
d armature
Idé-
oloÇjique au;.;
painphlet:s
.L
a;;iomatlclu.e t'2.1.icP2U·;;E
a.t"~cni~olclqle OLt
critères
lIttéraires soutiennent
.-. +-
c::
_Ju.sti'rient
C'
CC,f1 S t: ·3. rTllTI iTIE'n c;
.1.
é-
criture des TraClqup~.
ca~vinlste ,
12 matiEre
DoiltlqL~e es~ magaSIn ce
l
Inventloll
Dans
con i '.::' (" meinen "t
a
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des
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t~ellglon5 l~) u
ï'lais~nous semble-'
\\;-il,o riut:ilqnË' met
,;:or,
OEU\\/t-'e
toute
une Pi·-·EI.tlque
l
ern2.nc1 D·3.-·
tion
du poétIQUe.La inise a
aistarlce de
l
actLtdllte
est
dans
le processus OUI
a
aooutl
a
ia publIcatIon ces lraQlqUp~.
51 "tu.en r
dans
1.3 pér- Iode
P '-
- '-'
aon~
l
essentIel
es~ composé erl
1 C."7 '--;.
l . . _. . . . .
( :~, ...
::.ont
OU.D l :\\.2:3
en
lo16,une
Ilngtalne 0
années après
la promulgatIon de
l
EC1t
oe
l
eput-.::<.t1on
1 • Q..fJ • C:l.2~.• p • .21 j •
.::. A,=t t-· lQ9A_2 ;~Llg]. qne. Les
ï t-·:..c.J,J.1.I,,;~~_'§
• f3T 1=
• .l <'lb·:::,. p • ~,).
"~~.\\..;CJlt'"
l
·:3,···.··15
~~u.;:: LeC1.::eur~·= {JE':; ..L~::I~~§L§
.,(~G.Clt. 'l
p".'::Jo
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)'
.:3.
'Gt'ente:=.l::::
an·:=; at pius oue Ci,:::t
DeU\\/t-'e
l::;:··=·t
j'.S.lt
aLlet~r~es de septante et sept
à
Castel-Jalou~,
QI.;
i
au~neur
COIT~-
ffianCl do l t
q ut? i qU.ES ch 2\\/ au. ~~ - i 2;~_J et..·':5
e·t::;.::, i=:'
1; s.~n ·::.-t.n r;
D CJ;_~ t..·
rncJt ... L.
C: CJU, (\\
les pl,:.3.>/E'S
t"'E'CUE\\S
en
u.n qf'.~3.nd
COi1ib-=~t~ll
Tl·.03. i;::a_
CCJinCnE
PCIUt~
te3ï:ë.i.·-~
ITp?nt
cet
C'U.\\'t-'BQ2
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lF:queJ.
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queloLlE's
·::'~.j-ir-lE'E;S:· .:::'1pt""·es i l .=.... ~Jeu
pCll i ,.-
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E::·"tt"1 12t lqU.E
aéçu quelque peu
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l e ete Li
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~: .:;:: ..
des
conT lit::; soc id.Li;;
reconnaissant par
i~ oue
la
dU.a..iite
C1CJnt
pat-·:t e
son oeUVt~e est épUIsée
:;ont
mOI- ts:
Et ou son~ aUJourd huy ceux a
qUI
les actlons, les
l'ac-
tions et
les choses ITlOnS~t~ueu~e~ oe ce ~emps la sont
conuès sinon
à
fort
peu ,et dans peu de
Jour a nul (3)
Au
lieu d une
iec~ure qUl
jectl'..!lte
::;e
VOu.o t-·s..I. t
une
lectllt~e au
soupçorl
pen:;a.ole
ccmme
P .:3. t'"
l
d
.~.dr-,e'5 1 Cin
na. i ...../E'
Tace -.,
.=t
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et
a.oou',:: l !'~'a l t
OEt~rmanentE coniron~3~ion
en~re
l
GEu~·t·e et
ne
foi:'
et
t"i=SltuP-t-
tc,ut
ce12,
dan·:::. L1.!"1 coni:;e.:te DDetlque.
pDét i qU.E'
~
COinme une dis~arlC12~lor1.
t l (J l (2n
et
ClU.E'
.l
(Jeu.·~ t··e
~ ~ .. an ";::·(iiU2 ("
1 . -'-./0 i r"'
j··l. .... F.:. J .~. Ll S ~; • .f~Q.~~..r~~_:::~!JE._.-!Ë '= 2d', EI_I l Ci L'. S'__..:;J.Ê':-._.i.:~.~_i·~~_f;~§1=.:_t_.~._g_Q.
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oeu···/r'2 poetiqu.e E't
d
~?tf-'i==
lU.n
'~;ecor-IG ht-"cniJoq
,1
-.. .:.1.)
.r-"I.::l15'l1e-
pt-·O.".18C
maitrise du poète
D t-·CiGU.C t: i on s-
ooétlOLtES
6L~
ier1oea~airl de
la Saint-
E; .::t r-· t ri Ë 1 é iT; :.~., \\/0 i l'~ • E:I. C E:
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t; " .i. l '" PP" ,_~.,,~ 4·_" ,2: Ci =i Il
L )j:?_ i _0...::..
• p . ,~, :Y::· •

--- =. 1:3-
Dominees pat"
la oaS51on
rare violence.Le plus souvent
,nos auteurs on~ du mai
a
se hisser
POLlt-·të.~nt lE'L!.r-
C':)!"Ë,11gionnë"1.1i-e
C.,:--i.l ..../ln
5e
maintiendra sans celne dans Le
l-rait= ce~ Relioues
\\ 1\\
Dans
L~_
effet d
engendrer ces oeuvres domInées par
la démesure et
le dé-
sordre
.Ce desordre

esc présenc non pour
Illustrer une
Liberte
de compositIon qu Exploi~eront les oo?tes Durlesques\\4!
malS par-
de dIscipliner
leur
tan~alSle e~ de contr61er
fermement
l
e~<UDe-
rance verbale. Bref
ils ne son"C Das oans
les
conoltlor15
iOEales
~t quana on se sen·t
"fera}e et
dune alsle assez
tGt~t2
La.ls:=.E.~f·- a.llE:,t~
lB.
pluffiE'
LIU
1.:::..
·./er-·ve
l
E'ITIPC,t-·t,?
t.~~).
1. l n ---l!lr'e~_ F'r i?_nc:I!_.._j~~ i·-·~.:.~~_.!_~~~~:
'" [J'>.' F t~· i-i i y
·4;::)-···~::·:;':'
Il
iTi,:;s. n
• l._CJÏi(jCH"j '! 1 c;<.:; i..•!. pp Il
.::_. J li eci. ci t.
::.. l!;:j._ç~t~_.
.:+. \\:' CJ i j'-' F' t-·. B a. t·, .. l_ ~_~-S~_G_~=·'§:~__Q.!.:-l!~_!_§.?..9 u, ~_-s.Q.-.t~~:.~:i::,~;_:;: __...:' 1=:'_1.'.: Ll:~.~~~ __!~ e
=?._~~~:~_t:~L~..~=-:.~t:..t,~.i~~ '1
l ':.7·.~ C; •
t::.
'-' .. Ji Së:\\ t i t"'e
ln GeLlT·t~2S COffioietes
----,._----~-_._._~-----------
p .;:\\ r-' J. f' J. a t t ·3. j'-' d
• ]..:: ·3r··1-::·
, p . ! .. 1
.L " T .

de
1 Cl 1'-' Ci u t-e et
L.
eSOt-IL
p3t·c:i·::;.=<.n
l
infiL~ence f1éfaste e~ollffe Cht~estlen le mèr1E
,pat~
e~·~emplE
~.
LI. ri
appel
au meur-cre de Ronsard
à
OUI
Il
sounaite de perIr
\\• • • • ,!
de
l a
ma,lli
De qUelque autt'E Met";:;.y
.l''iet'ay
• l
f"lonneux' cle
la t-I"anCE
.
i'1et··::<.y
qui
a
tin?
La Ft'a.lice cie
SOu.TTt-·ar,ce
",
..:.. .,- ..
La mention
ce Poltrot
de Meré

assaSln
ou oue
de GUIse et
heros
civioue pour
les protestants
\\~).est symptomatIqUe 0
une attitude
en
15:.:': LI
faisait
l
apOlOyle
ou.
régIcide
.Nous ne sommes plu::; en
presence 0
une provoca~lon lrré-
....let'en Cl eU'52
d
un
refus De soumetcre aux
reales caractet'15tlque
ci
une certaIne
forme
ci
art
cat'
1
accentuation
outrancIère Déborde
le cadre de
la breve
recréaLloli
chere a
Scarron
1 ..' l::i J. t ' J . 8.3 1 l ta e
• 0 [?...:Sc,~_!~. • pp •.:::,8-4 e i: ::, '",. • H • i~ a 15 • !::5' ·:;::_,~:).!:~.!-ijl~;"~;_,,g:~J:l :;: ,L'§
P o~'? l fLJ: t-· ~FI c ~ i5!? ci e 1_2:... Rer"'.:~Ü~?.:.'?3:X:!...~~
,t=' a t' l ':;:
• 1':;;-6<.:". Ci • Ci 1.:;'
e r;
J. F 1 -
rl(::?au;.;
"[_a r'jétapnot-e anImale Clan-=:· qU.l:21ques l),:9.iTI0hi.;:2tS dU
,;,"/1E'
sie c: l E'
i
!J~~_..._.Ç.:.~:t0_~
J
..
..t.~_.._.~'~,;~.!._.='L Il ~. a. u.j...!l;L~~
~ l Il l;?.f~.!...~;_.!-._.t,. ~ pp. :~~, ~S -- .01 =1 .
2. :~ecQrLq~ F":e'~~;ID.f;jg_ ~ in
éd .. Cl t .. , t. 110: "v.
.l ~;~4·.~.I-1 ~'~4'L ~ pp. ~~;8) - :=,c;E~ or
:~;. VCo i t'· J. F' J. n i2 a. Li. ;; ',' c!J.L~...:;;..:t.S..!.... , pp. 1') b e t
c~, =, •

...;.:.~'.~."--
la
f1éqation
de
·toLlte
valet.lt~ ooetlqLte.
Cet~e dImenSIon
P ·2..=:..:; l CJ n
d
accuser
les poètes
t~éfot~més d
ètt"e aveugles a
la
beaLl~e il(l)af-
fIrme très
Justement J.Pineau~
sa~lon d une oeuvre .OU malgrè
la oassion parcisane

le poétique
ne pero
JamaIS ses droIts.La paSSIon Dartlsane est également pre-
sente
et mème
plus accentuée chez a
AubIgne que chez d autres
pnétiqLle
et
la dé'saff\\Ot~i=e er",
la
pl.3. i;3.nt
SLlt"·
le
'ti2t··t""'·3.1n
oe
i.=~
l i t -
la passion partizane
IHal'::,
ce
gent-'e
G e·~·Ct-·lt-·e
d.
pOLll'~
but d
esmouvoir.et
autheut~
le
tler1~ qUItte 5
i l
peu~
cela sur les esprIts GE5.]a passionnez ou pou~~ lE mOIns
ë'(='q Udn i mE'S
'.. ..:::! •
l • L.;3.
F·r.) l éD11 OLle
'=.....:":.. ., i;~"d • 1= 1 "[: • "! p. ):'....::, "'/ .,
2.Aux bert~ur~ .in pd.rit .. p.3J.

.'
.!
..;"'~.L
neutralisation de
la cassion D6r~lsane en
"(.Cit'" l q LlE
De
l
E'ITi(] t i on
i: Lin ci·;::". "C..!' i Cf:"
dE
t:1~U. tE Gele t l q Li. lE.:
La.
Il
"C r-·an:5 t ()r fj'Jd.--
d'éventuelles positions anti-monarchiques oue certaIns
rnetta.i.E'nt
sur
le compte de
1 auteur
l i : :
Ce rt'Ince
,qui
a.veil); (Je·;;.)d
leu
tO'_lS
L';?·:; __iE..@.9..1clue·:;
olu-
:;ieut"·s fois
. les·
'iDU.lu.l~ foll'e
lil"·e enCOt-'e POUt-
Ju:;ti~i'let-·
ces accusatIons:e~ n
y
avant
rien
trouve que supoor~aole
A ce propos .M.Soulie nete que
l
anecDote
qL\\i
Ë"~'OGue rient"'l
i\\.'
!'-'E,lisan"C
,=es-Lt-'ai:,iq~-le~
sans y
trouver
la
justlTlcatlon d
une attl~ude hostile
d
la monarchie oarait bIEn vraisembiacle
~3j.
Une t:E'11€~ lectut-'e
(4!
Dt-end peut--èn-e u.n peu tt"OP
1 anecdote .:;..
la.
on pourral~ aUSSI
comprenore
anecdo-.:;e
f.~ -:3
(J E:
l a.vet-
:1 • E. d • ci;.; • , pp. 4 (! -,~ 1 •
.;:.• 1 b i d_':... p. :.I.(i •
.::. Do . C l.t. '! p. i 1 :~~ .

.:... ""'- .•.:-
poétique e~
.partan~ .~d dltference avec
la
ll~tera~ure marGInale
des pamphlets domInés par
la paSSIon oartisane.
nant
au
polItIque une valeur
lIttéraIre . i l
2 eu
toute
la
IlDerte
d'Evoquer des éléments qui.en denors ces caDres du poeme.seraient
radicalement
subverSIfs.
Il
donne une véritable
leçon
de ooé~lque
au:; pë... mphlet,-::Ilt'eS
la polItIqUE du masoue
chifft-'e
d 0 ri t
les te.:; tes
politiauES ne se SOUCIeront
pas a~sez
C. est
peut-être pourquoI
C.:h [-·e·:; i; i en
f~~ l ··./3,L{deaLl
coetes que par momeh~s. Ils parVIennen~ DiffIcllemen~ à
desamorcer
et ~.
decan tet'
1e
oolitlqUE pour
le
transcenaer en
Iltterature
.
di ITI'?f1'S i cm
fa i t:
d
Llne
passion
pat~~lsane ec a
L(nB ma~iet~e
PolItIque oor1t
l
_
.i et.
presence et:
1
autonomIE ECLIpSEnt:
~res souvent
le poetiDuE.

r"'iais.
,,!=.l
1.E'
Dc,t.·~'T.:ique E'S;·t.:
2:<11é
Cl-:.in::·
;~)
ëi.U.l~t··E·:;;:· rCif·jT:t?·=:. '.]E: pr··DOUe····
tians !Tlat~'quees D·=.;t··· une Ot~·lerïi::a.tlcln 1·-·Ë'·=.C1lu.iflË,nt
lOE'Cjlo,~lquE~ il
T.3U.t
souligner que
ies aiscours oampnle~aires ou polémiquEs
heut~'eu':;es Tl·:';·:;U.t·'E?S (JE?
ieut... pa.Li.se
lrï·tE·t-·leUt~·e ,lal=:.·sent;
génie qu
il
serai~ inJuste de passer sous sllence.Le pamphlet, il
est vt~ai~a mauvaIse pt"'esse au XVIe siècie(l) .MaIS
Il
ne cons~ltLtE
nullement
nOllS
SE(T10le-
t'-il
cette sous- Pt-OdLlctlon as~netiaue
que
1 on
ne situe
.
tradi~lonnellement
,que par exclUSlon.Certal-
1
-
-
t:
-
-
-
-
-
-
.
1
nes manlTesta.lons au oenie poetIque CDnstltuen~ des
accelS a
a
1~eU_I--:
Isen-51 b III té du
1 Ë'C
Après aVOIr carlca~ure i
aspect Exterieur de Ronsar-c
,les Dro-
\\t.es.ta_nts
nou-s
\\demeUt-.e
de
celu.i
OUI
est aesormais
S·::Il ne
:on-sar-'d
1 \\.,.; C, i r"
...J. E~ a. 1 .t b t~
...;-_':'_·iJ;i_••J;~ t_.._"! P ,D. J. b - ...2 1 •
-~
..· •
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".
l
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~.. --- ---- ~.., _.. "'..
1..;... l ri
L_. c:'.
F;-1 J. e Ili l c.. U. i::!
. . . . . . . . ' : U • L... 1. t.'..
,
.(:..
l l
~i
:0
[J .. .~:,"':) I..~,i .'-' .:. J ~5 ..
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-
1.:;. lb i ct."_
,p .. .~:!'~j·7: ..

le
.--j.-".
'.J :.::"
\\ l )
flctiOiJ
OLli
cons15te ei~
ia
deSCt~lptlon oétaillée
allégoriquE.L
ExpressIon
Des
iTIOt'2U;{
Ë't
p's\\/chologlqu,,~"= p.:::; 1"' dË'S me1:;c"pt",or"'es eiTI~:<I"u.f"l1:;ée=,
d
1 arcnitecture es'!:; caracteristioue ae cet
ège oe grano:::
seurs qu est
la Renalssance
(~;
Le
texte cohérent
::'
d. 1:' P Li. 'v' ,;;1 n t:
CleCl·- l t
i 12-5
sept pièces dLl
temole de Ronsat~o ef1
notant
301qneu5emEi~~ tOLl5
les
oétalis qLli
mat~quer1t lE
scandai,e:
Caus-l.=" qUl.
do
ce
Jour"
-r'::;:'f-Dlit
pelEr"'ina,cJe
En
ton
temple
sa,cî'é, \\!et"TDrl'C
un
gt-'ano
lmage
Au pius naLlt de
l 'autel~Ec au dessous a
pat~t
Escrit en
lettres d or
.MonsElgneur saint Ronsard
13).
de
l
au's tet' i té
calviniste
,1
auteur.
avec
satlrlDue
remar~uable .en proiite Dour stlgma~lSet" 12 rlcnesse de
J.a
églises cd"chollqLles q()
Il
a551mlle
S
oes
~2m-
ce
LI. ri
(]€:?5
'-' '-'.
l • Geu...../ t"'e'5 F GE t i a u~:.§.
l 7' .' -~:-
pP .. J. 8:~ E,t
s=:· Il
F.:i.
~ ~i".:.-J.i
.::. Il
t"'
l~ ;.~ E' ili P l e F' t '... F a. [) t~ l ~~ i 5 .. ~;t_e u. \\..~e ':§~_ i~.!.:J (g~_~:~~ t i~'.§:. .. .::.:,:j • '.: :i. t. . t: Il
..
E' r-' ~.
b-J:...fl~:=5.
,p...~ 2 :...; ~ l, L i0.' S
j:J f:: 3. U l >~
Cl .;:~ .:; t: i =:. '=. e u. r·· ';5
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Olet~t~es
;l~'es~ce
5Crn t
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c: C.irl ~u.l t 1= t~
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~;. Iii f?d .. ci t . ~ t .. l . \\/
l J.':;;' -11 1l" P ..~::~::.r'.::;
Il

.- 225-~
2C lIpSe
ITJOITI(~1ï 1':: an ee
de
théo:l og i ques"
cécjant
ainsi
la place a
un
eCfldPP'2
conçu
etforl
oe
l
imaglGa~IOn et pIerre de
toucne du bel
esprIt.
1. :~"
2. Liste"s d
ë:"iCCU::;,~,t IGïi.
Dar1S
la
liste
lntet'~nl1nable de
l
ac~e d accusatIon
que
ies
cal-
on
t~Eleve ce passage
vos
testes vos sacbatz
,vos Messes
,"Jos offranDes
Vos Humuces
~VDS Ct"Ol>~
~e~ vos pat~aoes 9t-anoes~
Vos
~crupules .vos
l O l i
et vos serVIces
Taux.
Vos Prestres et ÜuestellrS~SOLli~ce De ~OLl5 ~e5 mau~
Et
~os processions.
e~
~os idoles
~alnes
vos vOlages sot=~vo~ veilles .··v··c;-s r:eu.f··./3.1riES
Et SLlr~tou.t ·-..... os.tt"'E' f'ape a.lnsi
OL.t
Llr1
f~ni::ëCnt-'lst
1:!
L utilisatIon de
1 enumera~lon caG~ ce catalogue
InfinI
est OIgne
DOS::=.2S=:,i-f
:"'iD::,"
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d.
l a
Oc.}-··~·.-·::.\\/I:GËrt:e qU.I
fOU.tlOl1.E
ët_
\\/0 lc.r-; te
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·~·:'8.:; ':0; p. 15·.:,. L (.:~ mÈ~lne lïlCI!.J....,.... E'rrii='rl 1".:
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d
un C .::.. t .;;i.l. oCJ UE
1 l
,..:
-',
,
,
T'
1 .::;'. '._;.
'",
laisiennes
es t
t'emp 1 è.<.cée
pat~ Llne accumulation
des gt~lefs pt~eC1S
que
la Réforme adresse au catholicisme.Rlvaudeau rejette
le
faste
des personnes et
des
instItutions. la pompe et
la solennIté dune
thèât t-a l e
fondée sur
la stategie ostentatOIre
du.
p.;t.c1rt
oènoncée par d'AubIgné a
travers
le personnaoe d
Enay
\\1
.La 1is-
te de Rivaudeau

par elle -même
évolue vers sa propre disoualiflcatIon.L énonce
paratax~lque par
l
ect'i tuxe
et
le sautillement
les
Idées caractéristIque ou coq-a-l
ans partIcIoent
i 3. mIse
en olace d
un catalogue qUI
Dans ses
intenT:ions
.1.
'''i.CC:..ls6tion
E'st
.=,.
la
rOIS.
politique et
elle-même 510f12 de
l~ pt~ésence d
un
q~nie GUI
t'~eTU5e
étt~Ojt5 d
UI~E
Ideologie
a',ieug i i:~.
1 • ç.:~Q.f_~~~_! 0 n C ·3 t~!:lQ_U_g~_1~ (J u __ ~:_~=iIdX~~g
;:;,~.!_c .-:_LJ:.i.l..__.Q§_'=i..:~L~2 __._~~.!;:Œ!Q_L~ ..~_::L:L __~_
ed.cit.~pp.5·73-·66(~.
~.~ • \\/ CI i r" ~..ë\\ E~ci t-· (:J~j i e ~__~~-.§_t~_~~~~~_.~-d"~-::~""";:~\\_§:,,,,p_~:L~~~tg ..'.' 1-,.; :: o::.'! l -'-;:- .. ;...J ,.
:3. ~...fl-.j~::.::.~..._l~ç.~ Ë' iT0J1.b1.§._~_~_ ..~...• 12 Cl .. c i t· " ~ 1:: .. 1 ~ o. 1,- ~ ':." ,.

.:.. ..:...:
poèsie
calviniste
I l
ft~appe sa pOltt~lne avec
52S
OI'~oe5 malf15
Et
pUIS
i l
les estend sur ies pauvres numalns
Et maIntenant
Il
dGr~
.maln~enant il
s
esvEllie
<QLtand
i l
est
ternes
de bOlt-eJ3Lt son
de
la
bOLttel11e~2)
Cht-·e·stic;n
met
ICI
el;
piace un pt'ocessus (JE Ijesact-·a.lisa1:10f"i ca.!"
téristlque de
la
litterature de dérlslon.~vec quelque Donneur. il
crée un espace d
lnterpenatratlon ou se mêlent
intlmemen~
lë~ ce--
remonie religieuse et sa paroale.
Ce~te superposItion
fUSIon des deux elaments QUI
5 adOl~lonnent e~
retentis~ent
l
un
de
deséquilibre qUI
entraine
le sacre aans
ie oomalne ou profane
et
Oet··ili,:=:·l~
par
la même occaSIon
A Lindiünation et a
1 • "y' 0 1 t"
!. r:.:.' S, and lys e ':=;.
(J e
ü .. 1'-1 E.î r"j .~::I. 9 El t~· ~ ~.: 0 n s €! !,-'. ;::.!.=.._"_..~, QQ~~_~_~-=- 'II pp. ~ ·~.I.:
2 • F' l • C~ h t·..·\\-:7 s t 1 en, ~ie l;}-;~.cLd E~ f,. ~~~j:"..!-.ç~r!_c ~. Il 1 fi Ê' d • c i t . '! 1;. l l ~ P • 3 -;.: S .
.. r"·
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1
J
• ,
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1 ! 11=
l-- •
~ '::-- ..;... :::
.l
. '_i
.
pp. i ij.:;'-':l '::,4.

":=.L{cc:ède
Llne
-rot-'cne
p.::.~t~·(Jdlque
qU.I
ma.t-·que une
oistance e~ dans
laquelle
la
cét~emonie De
la inesse est oétoLjt"'née
A cbté de cette parODIe qUI
rallIe une situatIon
en E>, i. ·:;1::e
c:n'lgina.i.
et reprise D un Discours en contexte sltuatlonnel
con-
Parodie origInale que celle operee par 1 aUTEur
':Jes E>dlQ.oc:Ues de Fiet--t'e de Fonsat'd\\_.~,) qU.l, imacpnant F:.::msaxG con-
de::; hi ·=;et-·es._ Cl e .__c e --!..§'iiO:;_ oa.ns une pet-·soec: t 1 va
f .;:'\\iOt-·ao :t e
au ü ,-- 0 t e:;-
tant l-::;me:
üe Besze .--9.!dE
ia_t9..i:.
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la 10"y
l:::\\i2inqeliDue ,
Et
la muse Chet'l-::;t comme sC~!."l-._f}ls UnlqU~:
)e
suis __O=O·5met'\\Plllé que
les !.:Jt·~s.Q.g_§..~__J_S!_~_OUt-·1~_,
'v' e u
I,:::,
te r11fJ_§ 0 Li t i' a 9 e Li. ;., ~.!-_Q9.t.:' __t a F r- ? n ,. ç=. _~= QiL!"':':'_:L....:.
Ne 5
arment
les costez Cl hommes qui
ont pUIssance
Comme vous de plaider ieurs causes en
la F~ance (4)
Le dédoublement est bien rendu par
édition
de J.Pineaux OUI met
1 • '·/0 i t-- Eug. ;:2·C
t:.m. Ha_d.L)
,:::::2_:_::~_f__t_~. ~ t. l .• , P Cr. 1 --c,.
2.')oir-· f'. Lurntriot-
,pp.Clt .. p.15:./.
s. In L·,;. F'cd.émiclue •. _~.eG"cit., t. I,pp.1-2:':-.
~". l b__!-9_.
, \\ i .
1-,~, q .. :=.;"
5. ~ l e Ci i e
ci __§.bL.!_-b..~! do U in t~~..§:.:§._..!:il:.L~::_§ l 50.. l Il ;.J:~.!::~.::'.~..!::~i::~~~ .. t:' Cl • C l t:.
'.~.
~
._.:.i. ::::~
Q
:-\\
"
' _ '
ol

tation
de
la nierarcnie et a
une devalorlsatlon
deoordan~
le ca-
Même Goulart
.1
un des olus rIgoureux parmI
les ooet2~ calvl-
Rome dompta
le monoe et soy mesme oon~a
~1or5 qUE sa grandeur
a
son comole monta
Sa
t~Ulne SLlt~Vlnt. Ce Due ~u vois De
t~e5~e
De ce gt~ar}o url1Vet~S
l
~
numalne granoeur
Esle''''''E' naLl·J;=·or~l cnE:' r
!=)1u'~ '5a
t-'Ulne e =:. ': Drç·st::e
(1 ....
[Jans
un ensemble
an y E\\/ l n
pOLl t-·
i 3. l t"e
Pd.'::; se t"'
Ltn
à.n'c l '-"lne s :.;a.qE:
1.SuitE' ci
.; .::'
i=:"::_
'-,
.i.. '-''';''' •

la ~u15sance OUI
TaIt et/ou detait
toutes
les granoeurs présentes
ratIon sur
le langage
nécessIte de constants apoei~ d
saIre.La citation est
l
un
des éléments OUI
illustrent
ia presen-
ce textuelle oe
1
adversaIre
(iiet sur
iequel
s exerce le travail
dérIsion e~ ae transgressIon.
HInSl
capa.ole Ge
à
l
aC~lon du
~emps ~
menaçaIt
525
il une plume de
fer
sur
un papIer a
acier
Par un
remarouable travail
de subversIon. le po~~e
pt~end à
t~eDours
le ctleminement met~ohot~ique OUI
a
mene
Ce qL(2 tu dis ~Ronsat-O
.JamalS ne
~e feraIt
Q
Jamal'=:. .,h:Dn·52t~·d
Il]e
-~:';?t-·
5U~-'
l
acie,'-
n
e·:;Ct~·lr~·Di·t:,
l .. -)J:Jit,
l''''I.HnoenCJ"t
~r::JO~1;.i1;.:..<tpp"ol.::·:b·~·~ et
~=...
2. .. ~d-~Lt \\/ t-· e :?_ • e d .. C l t.. , t .. IX. l
~
'1
\\ / . .
'::'
p .. .~: :.::~ Il
.:;. H .. de Ki \\/ dU.ijeau.
~ E.F::'i~)On"5"(.t-.,.~I~;;_§:__a
l ô...-lj-!.~.~<: n.~~, 1. n ed .. C l 'r~ .. ':! '.• " l
~.i.)
w · ......
1- ...-
!
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.L ...;.. OH.! •

"'2~, 1-
F; I \\i auo eau
tt~an·:s·rËt~·Ë: lE'-=:.
-fe!-'=;
ou.
sell::;
"fJ.Lif...l.i··f;,
a.u
sens-
pr··ctpl····e
ce
qLt 1
ma t.... ec h a.l
TEî-' r- d.n t . L_ . i fna9E?
P()f3.' t: l q'-~e
t-'Dn sa.t"d l en n 2
es i.::
d. i ri5 l
cné t E'.îfiC] l-"-~
phosée en comoaraison ourlesque.L operation n
es~ pas apoetlDuE
~U contraIre.li
faut
ê~re poète pour
réalIser
cette operatIon OUI
consiste à
dé~ourner
une
Image poetIque de son
cnamp
-::::.;
... 11
··..·-ô::· t-·se'3
m~t:afTlot"-·pno·se=. du. pc,),.=;- t i C~LlE' .. le Ci en l e
ct t·~ t 1:3 t l qLle
e·s t
tc;ct ..i C·Lli'-·S
p t"e:::;en t.
~Olastt~lE~
ae
155.~
.,_._----------
',1}
OE'
DO t-·'':: ·:3!Lt (",
qUI
de Jodel ie
.
~'DUt~ aVOlt~
d
Ltne
VOl~': hat.... OlE
F<E'nou···.'e l é
.i. a
t," .3.ge,j lE! .'::,o'
1 .l"'c!-,-Je~~~~
. ,.?G • C It •• t. '.' .
2 . .I b i d~ ~ PP 5:::-,- ..:.:' .:;, ..
Il
5. l ~_:l:..Q..:_ ~ pp • ~2 "-'::'~"

...:!.
";'.. _' ..:...
a.Ll.
saCf~liice:
~van
qi:et'e
,OLt
.Je
~t~OmDe
Ou
je ~OlS la pompe
D un bouc aux cornes darees
De lierre décorées
Et qui
'/r'aY'emen 1:;
El.
le
teint
Teinct
( 1 ) .
Dans ce texte .où
le metre eS1:; SlmOlE,
égal
et
raploe,tout oenote
la
légéreté et
le carnavalesoue.La fantaisIe oe 13 verslflc3tlon
5
a"5S0C l e
à
la theà1:;ralisatlon
(Ji""
1 d5cene
c'u
1.i::::S pa.t"tlcip.9.i'C::=;.
gan~badent et cr1evaLlcneilt
un
Doue
deco!~é afIn
De
~e
=:,ë\\C t-"l f l E'l"-"
"5U.t-
l
autel
en
1 honneur
de JodeJ.le
':;;'. v e C
Cl es·
c t" 1 ==
,j
1 n·..· oc a t 1 ex):=;
a
aoparaissent
lES
folle3
ménades, lES
saty~~es COt~nLt5 ~ les nj"mDhes.
les bacchantes • 5ylene et son
toutes
les creatures mvtholoQlques relatives au culte oe Baccnus,
DDu.r·t""a i t
I:;JE,nt"··e
12 DiU.:;
1. Di th'y·r~·:?J"mt;E.2
__~_"':..,,, Iii
~?G Cl t.
11
'! p,. al .
._ .. :_E E..i"'i:JP;"E'
DE __L hOJTi.@e.1-11-=.tC.:J:_}"'i:~~~·2
~~~~~O_~_"±'.2_":~_S_~·l"=.li::r~ ,f:·.=-.j··'lS ..
1985,PP.b5 et
S5.

dln
5 Y arrête
longuement
,21:
Cinquante gens de bien de cette troupe saInte
( 0
quelle sainteté
diront
la chose
ialntE
Et qu ayant DIeu Jodelle aux orellies aes RoIs
( Juge pour bien
juger des nomDres et des
lOIX
Des traglques escrits
lobtint
le or1S condiqne
Du bouc qui
méritOlt
la
Tragedle lnslgne •
Ou on
remlt au troupeau
.Mais
tout
le monoe salt
Comme
il
le P~'lt lU)i o-.e·sme et
1
lITIITIDla. DE T.::nt
'.'..':','
une
confession palenne et
la manIfes~atlon a
un
scanoale liliml-
d

l é.i
crlption ce cnoeur episcopal.Offlclant dans
lE
cul~E de baccnus
h:on =..~. t"'CJ
est a.·ssocie
au bouc qLli
es~
l
Llne des
iiqLtt~eS
le·:.;
0 ILl:::.
fréquemment
revé~ues par
la dlable dans
la tradItIon
(4;
1
1
••~
.....
'/0 l~'
L..::;'
~'o 1 sm]. gue
j
•• "' ., ;È2CJ • Cl t; "
+.
..
t~ ..
.i. ., ~. W J.
"' (2 t:
T;.. i .1. " LJ l_' •.S J ~
~·Lb~~_t.ll~pp.265-2w6 .
.~:; .. J_t;~l_~:tR'=-' ..''/ • at~} .::•...- .:::; .l (,.. p .. .:6S ..

[Jan':=.
cet tE
f Cl là t J-' l j~ "! ~L E
ç.~ICiE· te ~; t"'C.tE":5 tan·c ni::? \\/i2i·-·t-·a. qu. un e
1.31 de
bacctlan312
LIn
défile ~~"'o~eSOLIE ou des
iiQLlr·es
humaines
.drl1ffiales
1
et mythologiques servent a
un
fOIsonnement dlabolIque.Le pro~e5-
tan t
P a l" CJ ,j i e
1 e s
Q_t.:tb,YJ::·.::~1fit-25::~,_~_~_~. In a J. Si 1 e :::; p e c tac 1 e 0 é c: t-' I t
qu l
:.
·::.;,cr·iern l ns.'
directement
vers
ies porTes de
1
enfer.
La parodie est une ~orme d art éminemment adaptée à
la
P 0 5 1 -
t ion du. ooète- p t'Ophete p t'·etes t a'i t. F·a.l"" une opel-'a. t ion sut-·
gage ,le poète tourne en aerision ces te~te5 oue
le prophete
dé-
tourne de
ieur perspeCtIVe
InItIale afIn d
y
lIre
,conformement à
la VIsion calviniste de
1 histoIre.des slqnes renvoyant au deStIn
ultime du. monde.
Si
la Ct-ltique .3. P2t-lè de
d
C)cc·::\\·::; 1 on
1
la maJeure partIE De nos auteurs oevaloriSent
leur
Ci l éi.ç: ·an t
Del iber-·f.=iTlifiE:nT
Oè"ns
une
e >=: t: ;-... a ~- t (? (' (' l t CJ f'" l 3. l i t é
P Ci e T i q Lt (-":;.:
I l s
-rClrIt
__
.J_
tent
1:".:' 1..
de\\/éi.l Clt-'l sen t
J. •..J. F l nea.Lt;{
., ~..fJ:_~~,,_O .. 4:5.::,.
2,,~JJ:J I d~_
• pp. l U
e'~
:1-~5,~:;.
,~:_~H.J l q.~
~ p . ,~;7 b.

\\..... E·3U.
programme
initiai
5e
metamot~ühose a~ant d
eclatet~ et
dIsperser oans des directions politloues ou rellglEuse5.
le ch<:... mp
théot' I ClUE
e·t
d . env i saget'
une OeU\\T'E' poet i oue
Et,
en
depit des
(jec l a. t-·d. tIan-=.
retentissantes contenues aans son orogramme, le modèle
semble conscient de ses dérives et de
la nécessité de
vers une au~re persoEctivE sans Dour
au~an~ renier
ses
fonaamentaux.Et.pulsque
ie Pouvoir poetique-prophetique du
reTor-
cera de
la repeter.La formalisation poétique est désormais en
re-
la~lon avec une démarche mimétique qUI
~rouve,encore une tOls,son
ciecdoie tou.t
entiere dans
la medltatlon
et
1<:'
constltU.ent;
le
c.adt'e
P t-l/ i l e9 1 e
de
1 Ct.
t~'ép e t 1. t.: lon
ae
la
paroie
aivlne
en
i'f1I~me
que
le
lieL{
poétIque
OLtI
consacr-e
la
t~é501Lttlorl ae
l
ensemble
des
contradictIons dont
le programme orotestant
,dans
la
,..: c} t·· :Tl U. l .a t i (J n

· .: ..... -
~...-'\\-.
Ill.LA REVANCHE DE LA PROSE POETIQUE
La medltation Ot~o·testantE s
In5c:t~lt
oar15
Le
ser15
a
un
mou-··
VElllen t
général qui
traverse
le dernIer quart du XVIe
5 i èt le
(1)
et qui
est
ISSU a une tradition
remontan~ a saint AugUStIn.
psaumes dits pénItentIaux
,Bèze fournl~ un modèle aosoiument ori-
ginaJ.
( 2 )
qui e::<E't'Cet'à. une
Illfluence (::'t-·E',:,c.)nClét'antE·::;ur-· les postes
calvi.nlstes
caor'e
de
ce
tra~ail ,seules
les mèdl-
ta t ion s
en
p t"'CJse
'5L~ t-·
le'::; CI SaL\\ine·5., p t-· 1 ':=.i2':7:':.
C C)iT!,TI'=
E ;:. E?lliD le." t-'2 C l en d .-·iJn t
notre attentIon
(4J.
Le développemen·t
dLl
gent"'e
chez
les pt·'otes~arl·ts es'c aoublemer1t
favorisé par
le reJet De
la confeSSion et
12
reOll
sur
soi
consé-
a
1.=< Ct' 1 se
metaphysiqLle
de
la
Herlalssar~ce
c.::\\l'/inl·:::;te
du.
·.'·:".c i Il elTI'?n t
des
r't:' li 9 i e:y,::·e·s
Spof1cje pat~ A.8oas5e,Ct~ltj,oue les pü51tio!"is de
l
ét~tldl~
anglais
en
InSIstant
3Ll.~
le t~jle de Bèze dar)s
le oe~eioDDemen'c de
la
8c ~.~;!..§;ITI i '::'~_~~.i~n t l_~:.r Lll~D-HLtJJ.fL~!": l C d. t::?.,! '1' C)fnu::~ .... .::! ~, 1. - ~'~': ;
l '::,~;b·:':l ',! !::! pl: l 1. ";.: - 1 ~':'l~ v
L~" LE=:. pa f'-'aph t-'a. ':-2'::· Llrt t:
tl en é ··f 1. c: i é·
Ge
l
.;;;\\'t l,:: Î:..:::q t: 1 Ct!""'1
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r.: l t:" ~ e t
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F' .. l_ E' b l a. n c
~ Î:::.~.?--.-t~~.r~.2±~ti t- .~:5 ~.§.....,,:L,!.~~'::~ ri C-.:ê:..±.~.§3.:. __5;I§.~:,.._f.~~~.§~:,~:L~I..~.~_2._ê..
L·:3. __J.J.J:!...... Cl €.-_. l _é q.,Q.~-d12 ._Q..::?:}:'S:!.9...'-=~.~~~. ~ F' 3, ,-. l S ~ 1 (-;... ,~:i ~~,: "
~5 .. '~/C) 1 t-· F' c E; l L~in--C.u.n ~I/
~ Q.ç~..:_Çl...I...~.._,;, pp Il :~ L 1. -, L:< .:< ,.:, 1\\.-' ..

comme
Du
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L.epoècJE'
c:cI(llb lE'
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Je
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Dans cet e~{et~cice oer11tentiei
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t"'elatlon
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t~'5~~lITle'5 e't don t
li::?':;
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Cl e
D.;.......... l d
.··':;:·lJ.leu:<
e;·;elÎlple cJ,:;? pécnË et
,je c,.:e!li:';2nce
' ' ( 5 )
(.~. )
le poete orotestant
L'leu
d.=t.n·:;
: '=--,
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san-::;
pt"'E'C:Ë'cant~ dans
tOLlr.:e
l
hl'5l::01t"'e
de
la.
splr'·itu.ë:'i.-·
l i t e au
XVIe SIècle.
duque1
se
dép.t O:L E:.~ L\\nE' p l-'CJSE' qU.I
b f'-'l lie SU. 1"" CCJU. t
pa.!····
SE?-=:·
C.lUd.ll tE'3
PDE': iL]ues.
1 • ~·:te d _t t a t Ion s
~. ux 1. e s ~..!..._F :5 E a.'::!2:f!...e ·5_-!::?§'__l:3. 0 é ïi i b::> r:~::'~§:"",,_'~ E .Pd../ 1 C} ~_.j~
f1edJ tations
-5Lli'-
les sppt
F'·:::.eaLlm~;? d~_la Cwns(jla.1~_i.QC.!._d~j.:L.~':'_f_~·~
t, 1 5 ~3 5),
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L ~?_..J~1? Ll:~ t-· e §._ C ô=? j'n.p .-. Ise 5
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( PP • C:;' 8 ::.' - '::;' S:' i ) ! une
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l D n ÇJ U e
1_~!.§._gi..!.;;LI~.lP ri:::; L.!L....:,-Lo ~.. ( P iJ .::;;;;' 2·.. 1 l 2~; i
d e·3. t~1 e dit a t l Cl rJ_~:.._5 u. t-· j_§'..:ê__h.:~ ,TI ~.I~~~~~J: l _ç~.c~.ê._...iJ..§_._.) E;_C~' ITi l E~.
;'. pp. t 1 2: 4 _. l l :=.;
e t
Ll n e ..1"1 é Ij l t ~~_t.~;~f.~!._.§..ld._t.:.__~~_.,Ç._~. ri t l..P LI. 1==:._.ÇL__.Ë;;N? c h 1.È:.§:.
!" pD. 1 i. ~:.; fj -
i .i. \\7... :~,} •
:2. !.f!!..!.! a t lOri 0 E.:__J':"'s~.__I;:g-'=Li t: ~_n i;~~: ....~~..§:.__Çl.~~~~·_!_~ .. .~_EJ..._..ç~Q_.~~f;_~ t~.
::;. ~ \\) \\J i f'-'
F· .. E: l Li. Il! _. C u. n Y'
,ç~:_ç.l..:t ..~_~ P • C. l·. l l l 2 t t"'1 ~ ~~.: 1 c ri t 12 f ~ 1...C!..:t}.~~.~~;~.l;t~·:L~~;_t. ..~_.::;':..C~..._..§~J::~:~:J_
c:. r, 1-' e .§..t. i e li n e s
11~~9_1 1: a 1:: 1 DL,:,:~~._Qg_ ..k:.§_;,§.• e (j • c l t . , p. i G •
4. ti~;J_J..1~cl.i DD_SL.'!_:
L~~_.l~s.gË:..~.Œ:~§:._..iL.Ll1. È'rJ" Cl t. , pP. 5[;,-",:;'.>,
:::,. "1' n ..
cj E
BË Z 2 "! t:~§?_q_.t.I.~.t..!.P n__.~~.~!l·=·.._.....!...§:....J=.)..__..f.:..~:.~~J_r~~u~:. .. è d .. C 1 t .. ~ P Il
J.
Ir
.~.J .. i.../ c) i t-
J .. a e
~; P Ci r-I dE
.. tj t::.' (J l t .:;:.l.:~_.!_I;~L__:§_~:LI:~_ ..J._~~_.E~.2.§~J:!.!.1) e _.b.... Ë Li .. C :l t: .. .. c~ .. .t::: '.) ~:~I ..

Dans
la
médItatIon
la né9atlYi~e que cela 3uppose dans
"
J.
anth~opologle calvl-
nlste.Sa condamnation es~ donc
s~r2 :
Helas,mon [}lEU,si
J
entt~e en cest
abysIT~e de
t~ememOt~et~
mes
Iniaultez
dEsquelles une sEule suf~it pour me
t~endt~e couipabie de
ia fnOt~t e~et~neilE ,Je SUIS OLt
tout
pet' l
\\ l " •
Mais
le poete protestarlt se Dt~ésente 8f1 an~l-~da(n
car'
,aL~
lieu de
lite de ses fautES et
3E
redressE Dans
toute sa misère.
Ce~Te oi-
menSlon est
fortement
présen~e chez
Sèze
. -:r.
t. •';'•..'
e~
~comIT~e DaVId dont
11
nous
1
E:<emp l e
dan'=;
inlOU1~ez telles qLt eiies
sont
ma IT~eschar~cete
sans
1 .. Tri .. de f-: è ;: e
'! (~L~.~:;J.j._ ..t~3:..t_.~~';~[!.-~~J:~._!_..f~..-E"~~:.·~J._':!1 E=;' _ç~t,;:::..A.
• è d .. C l 1~ • , Cl .. Si. ..
:~., ià§:rl$s~
~ 111.;'7 t?t
:::.~ ..
.::. C: h t-· est i en n E'::;· f""l e .:;Ç:Li..:tii t _~~?L!.::~.
.. i-?; (j • C l t. " P ~:) •.~ ..;~.
• '.:' ,~; " '7.l
E;' T.:
~ï ,~, ..
;j'.lbld.
,pp./C'-7S.
:S •.1Q.~9~_~ p. )'.3. \\r,1 i:} 1 (0, 3. U. c=:..::; l
i·-j.. fj
f.':'1 U. D 1. CJ ri t~o
,,(J~}. t a..~ i l:~.r:~_~_{:LC
l E' J=-:. e €':...~!I t~
!=-~< l l 1 .. ed .. ci t.: Il '! P . 5:~;~·~.

.....:... '-' ."
meditatlon
qui
devient
un
lIeu
de confessIon
coniormement
au
con-
seil
dE
~,pDr;'::JI""
et
I-~
e!ltt~e pOlr)T
er:
pius gt~anoe cognolss2f1ce Ge ce
qUI
t
adviendra
.Ren
te~noignage de
CDY--ITleSme
l1: M
E"5t
u,nE:
E';;lgence
ffilT11male
dont
le poè~e ~;e set~~
déclarer une OlmenSlon numal~e oue revenoiquent
,entre autres.
Du
le cadre du calVInisme
.cette revendication de
la pleIne humanite
ne doit oas se confonore avec
les artIfIces
rhetorlqueS
q U. E.' ;'; 1 ü e
Hinsi
p ec n '=.=:.
'" l~'}
développe
, ..:....:.-
....
.l j. ~'-':J.
CI.
T
.L '::'.
au. Te
·3.\\/E?C
i
h
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la poé':;ie pl'-'osaique .~i
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Llne déma!'~cJ~e mimétIque
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t~etier1nent son atter")tion.Son antholoqle (:onlmentée
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La.
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~ . . . )
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C C)(f1fiiE
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te~·~te bibJ.IOLlE n Est pas
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l t'.:':':.:;
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1 aClu.e j. le
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par
le
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l • p·1ed.!__t a',:: i on
·5L.l r-
l E? E·se~!:.U:ne_._~ ..I. t:-'~ d • L l'!,: .. q q .. :54 "~, ..
:::. __--_
.ibid
..
........
~: • 1.Q..!.~:;l.!_ ' P • ~;4 ,.j.•
.:.~ .. tl~i1i_~t.:..§._tiQ!.l-.:?2_~::~~. __L§:~~_E~~ e a. u. fI!~ ~~.~·~_t '1 .:; (j .. c: i t .. .. p .. :3 ':J 1 •
:5 • h-B.!::!.~~.b.? Lu.:..._~.:~.___L§.f_I.~u. t-· ;~_~-2--i!"!.§. a l_t3. .J~j:._,2.D...§
.. éd" C 1 t:. . ,:] .. ..~. ,':;,: .~:; "

-,:~4:.:3··
qua.llté de
leut··s; iTi,;:'dita"tlDn:;::. TCJt"'CE
l
aOmlt··::;.tlon
t;:·t
Td.lt
.i..
U.li·:":tf"; 1'-
mite
i2l.La meditation en prose ESC un heureux prolongement de
la
p t-'ote:5 t a.n te
que
l
on
n2
:51tue traDitiOnnellement que Dar
au;; gue tT'S';::; c 1·/ i les
thEO l oç~ 1 qU.e
·S:;lt.u.ée dans une e>;tr'ë;-tETt··ltOt":['::'.llt.e
littet'.3.lt"e .be:e.d ;::iu.biçHH·?
1:, i 0 L~e
et heureux melange
,la méditation devient
le
To~er qui cumule
ies
.:;j.sp~=ct·=. estr-letlou.E:·5 a\\/ec
les pt-'ec1ccupa.tlc1ns iTiclt-a.1E5 et
ques qUI ont présIDe a
la naissance et au dévelcpoemen"t du genre.
Et
,maIgre le:5 allures de
traité de sciences politiques oue pren-
nent certaines méditations de d
~ubigne
\\~)
i. '.::'
~-··3 l'=:· C; Il n elnE' r. 1.:
~ 1. -::1.
ci 1 :=·CU,"::,'::; i cln
tlléologiqL~e et
l
aoor10ar~te
f'~edor1dancE aes
Imaoes Cf1ez
':::\\YE:·nce '"
:i. .. \\'/(J:i t""
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b i U.ITI--''='.U.n >/
• gf:~.!'-ç_t!.
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:~ .. ;''/D i t-· Ci a. t-' ~' ~< 8iTIp ,i e
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i·- C" cie" .. p .. l-:::.=~: f'1 ...j j~3.nn e t-·et
,Q...Q...:...:.:: l ·t~.~ ..
p~41:J3
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ed.Clt~ ~
p.lo
ri~
WeOEt"
J~Bailoé
et M.
~;c!,__\\ lie • J fi +; !'-'CJc1 LtC tj. Cjn aLl }~_.J2~_';Lti-~tl O.Q,§_~~_~._J e3_._t~·:3E:_~!:l!nes Cl ;·(0 '~~:l;..,Ç~P2~
:L.B..!:::lJ.J...!..9./ï ~
~ 2cl • c: i t .• P • iL li l 1 1 •
::' .. '-..,)C) il·...
~·,.!;;.~(J.1 t -3 t i On_~SL( 1'" le F' s"~~_a Ll!!.!~~..~~.l\\ ,:_~l II .. e(J .. i= J. t .. ~ po .. ,;,~':7·5-:ji.~.: >"
4.H.Weber.J.Ba11be et M.Soulie
. ln ed.C:1t .. P.AL~Ill.

"' . .·1
.
...:.·_;.c,···
B.L
ITINEF~lR~ 0G PEN11ENT
La médItation
protestante
,dans
1 organlsa~lon de ses
thèmes
adopte un scnéma cohéren~ qUI
aSSImIle son parcours à
1 'Itinerai-
de
l e n t a n t
prooigue
, l i
dont
Beze
retrace
longuemen~ les pere-
propose ainsi
à
notre
regard
en
InsIstant
sur
les détaIls
horrl-
bles et malséants
Voi
moi
1 enfant
desbaucné.~enIr oe
loin.du mIlieu oes
pout~ceau~·~,tOLlt sale~tout ol'~dUt~e:F-Et~e(dit-il)j
ai
péché
contt'(='
i.e ciel
et
cont~"e C:OI
: le
'/DIlà net
~ ne;:; en Ct"?
sang,vestu de neuf
~dE
la olLl5 belle t-obe
~~;)~
f~van t
qUItte
lE-
dC'lnicJ.le
p3.t:et'f-~el =·OLt·5
l
in·iIu.Bilee du.
IT:al
inne-
J)l
plustcist
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pr···c,dlYL(E ....JE !Ti
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....-..:::\\ ...../
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l e~:;;;; §..~um~._!:=..±. ' éCl • c l t;. " p . J. "1 c,: .
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~ t1ê-::;LL·c 2~i
Il
..l or-!..
SLl î:..__l E;:---.f.'~? E.UifiE'
i~·_!~C;_t. ~ ::::-0 .. C l t. , Pli·::;' 1 If

.. ":.:.f ·C ...•
Dans ~a
lecture de
le
l
}~'sal(Tle
oe bE~e
--_._-----------_.-
Dt-·o Z
Ci f"f ll-·ffle:
Au debut
,1
au~eur ct du mal
a
trouver
le
con e~~en
gUIse de Dt~2tace ~il
COf1te
l '~115toit~e de
la DaUvt"e
l
,
'.
J.
l

Mais
nous semble- t - i l .
en évoquant d
emblée ce schém6
qu.i
'5E'
confond a~ec
le parcours du
fIls proDigue
dédé
CJ
1. n s t c:l. lIe t-·
Immédlatement
le
lect:eu....··
coeut- de
ce QLtl
cor1stltuE
l
lo}oulslOn
inItIale essentleliE 2LI dé-
veloopement de
la médita~1.on protestante.Ge olus
,au
reQaro ae
la
pensée développée au déDut ae cetTe medita~lon
s·en-CE
pa,':;
0
ir-iCClnéi"-'ence
li l
GE'
:SU.i'-·Oi·~·l-=>e.C:a.r'·
.BËze
"J E·n
cjclnnal; t:
l
l:Tj--
pr-'eS-Slc,n
;j
Lln
aU.t.:eLlr~ qU.1
chel"'cr-tE
sa.
\\... Ol::-~
.. tr-·Z-l.dl_llt
bien
le::-
t:t~·lDU.·-
lations du
fils
proDigue e~
les Dl~férentes tentations
saillent hors du Rovaume du Pere.
La symétrIE est
donc
1 • J, i_
i] r-· i !..~ l. n a l. E
Ij (-:? s
!~~t~.t:~~.~=::~~_~ -e 1J.!:.~~"':~.--!1..~_~;L!_t.5:M~ ..i9.C!.:§ ci e
f; i~' Z. ~:::
J::. :~..._i-l J:·..:._f::
.j ·3.n ..../ l 2 t- -F e· ..
Il
C
!- le;·... --f'1B. t~"5
l ':'~'.:J C:î ~ P • ~:.:+ ':~i Il
:2 • j'''1 ~l d 1 t a. t l 0 li _ S tJr~_M_ ], E'
l __E_·?_~:...t!I~§~
'1 E' d •.=.l. ,; a ~ p Ci • 4 .~: .- =! 1 .

--.,;:48--
L LlflE oes étao8S
les plus mat"qLlal.oltes oe
iJ.
le
i rnmed i .::o.te
est De
olacer
le protestant oans un
desespolr profona
en
IntroduIsant dans sa VIE
le sentiment
d
une angoisse
tragIqUe.
Ces
Ëd El11en ts con reren t
CI
1 d. méa i të<. t i m",
P t"' 0 t: est a. ri C e
de":::
accents
t~lP l qL~e'5 or
Dans leurs medl~atlans
ca~holloues et protEstants 5
lns-
les
.':'~lt~·constances,:, It:.~·:; Ci t-éCjCCLtp.3.tlons
el:
il:'=:
rnC:Jtl··....,··a.tJ..=tf""i:=.
CLll
con·=;-
t l r; u.e.'n t:
pOUt'
1. le l SinE'
\\..~;}
dans C2t~~alne5 de ses médltatior"1S
un
1.~.-···~"1.t:;ct-imldt~'lf~:al·'r"lnl-:5me;.=t l:.":i(ie-51e ·:;:'.U
r.,\\/le
·=;.lèc:ii.~ S-ii t-·
.:·;.nce"
~.)J.__._gcl ._,Ç,..i.~_. ~ Ci • :5 '~.' "
1.:2b!nX:.c=} ,pp.151
E'T
,,= •
.:: • F' .:~ t~· ;~ ::< ElU Ci 1. I~ tlgs;l_~-f~~~~.~1.9i:!.- -511~=- __l§:__ t::· '~Ê a L!_I=f]_~_~~.::..\\'::..! .. e;j .. i.= 1 t Il '" Ci Ci .. :.::; ':::' ',_,: .-:j i:.J J. .. i::. fl
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.__.J~.~~,.c:I.._.~g..~__~~...R..P n d ~...'iJ:' a t-· l :; ~ l C? ~I 4 ~ p .. ~.) l Il} E' t F j'- 1> i::·.: u.c h c) n'.: 1; J E: ~:.. r"i C.i E '::, p Ci r'j cJ E.
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\\""1 ~dit d. t l Ci rI ·~__ê.bl t'"
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slgr')alei,t que ses ineGita~lorls tlgul"~aler)'C St_lt~ la lisLE ces OU-
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F_ CJ ]. t
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!"~·3.n"t f;?.' =: Il

une
place
Impor~ante
pas
1 Esprit d
un
calvinlste~
'.,leu que
la pt'o\\'idence de L'jeu qui
pt'esloe au
gouvet-·-
nement au monde dOIt à
cnacun sa recompense •
selon
au
i l
3.
mér'ite
"'.2).
C,:;y
la
t-·étt'loutlon de:. '::Jens:. (jE.' bIen
!. • • • .'
C::;;,
Ce ne
Set~d pas en
ceste miSet~3Dle vie~ou f10US sommes E!lVO-
yez comme champlon a
la lutte
.; • • • i
ma 1.::; bIen
gneut-·
en
vO'51~t'E::' t:a.oet'nd.cla'

au sact~e Domicile de
COLI t' G n n e
\\ 4) •
a
1 ensemble des
saln~5 lES possibIlItes d
InterceSSIon
'.Ji
que
i::l8ze
la seule personne du Cnrlst
~6).
l.'/Olt-· f.._~ea.L~lle_L0.,~\\)_L.f>d.Clt.,pp.l.21o-1218 !=.!t
..\\Li1I!p. 1 ., ••.• -i
l. ...:..": l
..
~ .. t,,§'§: a l..~!TI e .-LN~·~.:::_:{J ~ ~~,j .. c i 1; .. ., p" l 2 l,.) "
~;. 1 b i 0.
,p. 1.2 1 1 •
'i. F·s~~~I!.i.f:':._!'111.• f"2G • c: 1 t. , p. l~.::;c..
:'5. E d • C I r;. . p. 1 1 :> i.:! •
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b. (\\ E!j 1_:'::.:2j:;J_9I:~_ ·5.i:::l:......l§'__t.:3.3. 11l!.~ ,", i' :' l ]. • e 0 • C le. ~ !-' ~ Il ,_, ...:~
I...,J '~.' "

A ces éléments
~e}~t~_~el.~ ~s ajoLlte SUt~tout la mlEE en place
d'une atmosphère sombre au coeur de
laquelle s
ins~allent
les po-
1 d.bsence
o'un
thème oeue a/Olr des
influences Daltlcullère~ sur
Par Exemple. lE
tnème de
~a passIon
auquel
[) t' 1 \\/ i l E'y 1 èe
1 héot-'èmes
de
la meaitatlon
Dt~ot25~ante. L appEl
0
la
passion du Christ permet au 80ete cathollcue a
opérer une svntnè-
se
qU.I
':suti l J. (ne
efface
la
tensIon qUI
rn·a t·-·I~U.Ë'
t !~u. t: e
e ~< 1 ste n c e
h Li. iTi a i Il e . H Lt
con t ,." Ei. 1 !.-. e
darl~
la meditation
DrO~2s~al'lte
la
tension est
touJours pt~Ësen~e SOLlS la forme d Llne antithese et
d une angoIssE permanen~es. Ge cette lmcortante place
a.CCCli····O;"~e ~.
l
évocation de
1 angoissE
~oecoulent des accents pat~ticL~llel'-s qui
toute
la
l i t te t3 Co U ;-,-=
calVlf1iste Dl!
XVIe
ab'sence
de
i:.ranCJui 111 tE'
rrwe.CJU.l t
o ·:.":t.n S:, u.n e
suite dE'
..~.
.'.-"
&1
~-' • ..:... " ,.'

""_ ,....} l
,TleSfiie
\\ ••• }. t:Ju.
es-~tu.
donc
,:'=::eigneu.r-'
t~ t
. !
i1i 0 ..~,:
5elgneUt-
~Oil SLl15 -'JE
~·(l).
...
..
Les mémes preoccuoa~ions 52 retrouvent cnez be::E' ~,..:..:}
.":?!~
cne:::: d f::'U-
:;
i nsp i n2n t
dE
JOb
Environnez c une multltuce
innumet'able d "ad\\·'er'5dlt"··es
., (4;. ~
le·:;
pr'Dl~,"'=!stan1~s =F.'r-,l~enc ··... enlt-
".Le
de
l
d.f-i'llction
~. 5)
et
oe5
calVln15tes du
XVie
'3 i éc lE.
[)e
l a c e
sentJ.men~
de
1
L
l :TiiTI l n e r·, Ci'='·
de
la catastr'oohe
_
c:ulmlne
.:t··v·ec
l.~ IlieD l ta"'C lon
d e
Li u. '·v·' ·3. l
CI u.
"J
_~
.i.+:':"'~
Image~ OË caotlvité
·lay-·tu pOln~ que
Jout~nellerr\\ent Je
5Ul~ er)'\\!Yt~onne oe
bestes cr-usile·:;. comme
,je
i ion:;;, d
Dur-s,
tiqn2s,
1eo-
pat~ds,lOLl~JS nt~enat~OS Dlti
r~e chet~cher·lt 31non
à
iDE
dË-
vot~et~
~Or·l dorlne~F·s.L~!j les COt~DS mot~~S Des miens ~OLlt~
Vlanoe
aLl}~ OVSeaL~;{ du cjel
et
la chai~" DE mes debon-

a
" . . .
1.. c:;.:
Cette pf'~050popée de
2 ::.:: t:i !- 1 rn e
J..:="
0 l .::\\ i n -c 2
;j e
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ITle_~.j....
p .. 1.::.1 ..
Il
I.ë.-i. t l C:rl
'5u.t~~._L€~~~-'-Ë._ld..Œl.ê._ .._b-_~ È'cj .. ci t n .,
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4
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\\/ al" 1:;2r;~_~_:~.!....t_.~._., p .. :3 5 ~l "
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•:::... "'./ Ci i r-'
l e t r' è 5
b E' a u.
li··...: ;.-. S· d E- C.
ri .. t:.. ri
Il
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ri i~ ~ h.--!..~~.E.r'j r u'-.C'È
l··:j 11~ b 1. Ci i..3. (:::;
'!
F- .3, t~· 1 .:; ~
1·:i.~1,p .. 8l"
-.La
caotl\\;ité est
en
t~E12tion ait'ecte avec
les ~léoita'Cl0ns com-
posée5 pat-
Savor~a~oie er'~ prisor1
OLle
les calYlnls~25.. commE
le5
cattl(~llques a
ailleL't~~
~ tentent
de
SOUfnet~t~e a
Llne t~eCLlpet~s~ion
l d E~l 0 J C11;i l (J U. e
• \\) c) i r-
r:.. l .. Er" a e i
., .:=t. 1'- t .. c i t .. , pp.. 1 L~ .::;.
E t~
:l ~:l.:~' ..
E; ~ Clp. c: i t. , ç:." .36~2 .. '·'./Ci i r
~;;\\U 55], ~:.eLt t~:.-er~·(}î!.~.:JinE' .. A. ::!.. \\/ l l 1 ~ .~.:::, Il
=.f. Cf .. Thil
CJ e
.Gè:.: E.i, tfe,j 1. ·C r"""; t 10 li
'='Lt t~·
1;= es.a L jDl~.-i.;~_!_ ~ ,::.~(.i a C l t.: ... p..
_.' G:"C

·:,t:.: .
.,;'.'_.J .•;'
L~e sentilT1E'nt
,je
l
ë~T··i';lic[J.on
et:
J.
E'>:lJ2t"'lEnce
cie
la ciou.leu.t···
a DIî n Ë' ,-'Cin t
dES
accent':;
P t-·o tes tan tes
leur pe proiundl~
.-1 ama"'; i
Bèze et Du PlessIs Mornay semclen~ lnserrer alrectemen~
leur
vécu quotidien
dans
leur crase poetique
Selgneur,je me SUlS mis a
conSIderer
protonoemer:~ ce siè-
cle
,la corloition des
tIens en
lcelLti.
Je n
i
v'ci
que
p t··ec i J:) le 8'3 (JU. d.t. l 'Sines
,':;ép l_ll ch l'-·e·:; e r
ITlC) t~· t·:;
de
t OU.·5
<: CIS"(. e.=
••• ',li .Gu pt'OTOn,j
,SeignE;Ut-·.de ces o'=:;t'ole::<li;e::,.]
;::..i
ct'ié,
j
ai
appelé au}~ ablsmes oe ta F't~oviaellce (Li
Le même
thème est
pt'~e5ent Gans
la
méditation
sur-
ie f'se3Llme CXAl~
de Du Vair~31
et Dans celle de La Ceppèoe
14JOUl
re5~ent oans une
merlts t~elatif~ ~
l
actualité SU!'
12GLlelle
1:ls1~ter1t BeZE
.OLl val,
- j '
• •- .
p •.;;.tp "''::'"
2. lb i C.1_~_, P ..3 i) ':.' •
.:;. E,j. c]. t . ., p. 1188:
i
!. DLl
Tonc
ctE}:-
~.tJ J. 5iTIE=:·
.·,i E:
InE'
'3U i:.
e'=c t". i e
~.
''Y
CiU'5
.,
mon
0ieLt
~pet~au et ensevel.y és plus etft~oyable5 caVet~nES oe la
t:er·\\t"·e~
.J
.~i
in"/l~qu,e
\\/CJst:;-"-E'
nClin
,
entenljE,:::
flia
"'/Cil::<
~:~<a_u.ce"Z.
iTIa
P t- i ere. ;
·:t.r'·::.eal.Jïne_Ci..<l},
.i;2d.cit •• pp •.~:4"·-.~:~5: .IEnl~lC:)Llt:~~' G
l._ln
nCllr-'
q(~u.iit-·e Of2
Hia.Ll~< .,.]2 POi_lSS(2 CJ€."
sori
cent;r"e,t?t:
du
pt-'CJi:cJnij
oe
'liCJfi
cc,eUr~' ilies
Douloureuses plalntes ~Jusques a
vou5.5elgneu~
.e~ ~ous SUPplIe
avec
toute
1 affectIon Due
je puis,de donner
1 oreille de \\05-
t t~'e pit 1 ~ 1=' ci "t e t"'n Ë' 1. 1. Ë' â. in·;3 d Ci l en r.: e
",,="" 0
i >~
\\/D i t-
BLl·5S:· i
F.:~.§.§a.Î:;::...i.I'l.-?__.J~J... 1l

et
[}u
Fles':;i's r'lot"nay.
Au CC,)Ïl'i.::i:,\\C'C de
1,.::;.
sltu3.1::con hl·::.tol"·ICjUe
l .:3.
sensIbilité protestante
00
règne l
Inquiétude et
ne peut laisser insensIble
la
conSCIence au
lec~eur.~
l n\\/Ët'··se
ce
n
est que
parVIent d
lévoca-
tian de ce drame
Intime.
I l
n est Das dit que
les catnollques ne toucnent pas au tneme
ou oèsespo 1 t"
Du Vair ne manoue pas de grace
iorsqu 11 évoque
le
(f).=.1
met"'e a DE'nsè=i::~ (],o?li-.,t"·e,' dur", E::'nf3.nt
et elle e·::1.:
e l l e est
aCCQLlCnée
OLl
péché
:ql.t~· mleu~-~ Eust-il
esté
~i
de bonne heure elle eU5~ avorté ~ un 51 prodigIEUX
Tt'Ult qui
"fait r"IO!itE' ·3.
l
al"·bt-e Odl
l-3.
i.S1C!
pOt"·te .~I. 1.3.
ter"Te qUI
1"". nout"\\-/
et a.u CiEl
Dui
1 ::i meut"··~/.
Je me
suis nourry oe pécné dans le ven~rE de ma mère, ~e 1 al
succé avec son
lalct. le
/olla qu
Il est ~ellement creu.
qu
i l
m'omb~·age l~
te5~e et
m otfL~sqLlE
lES
yeLl~{
\\ L ) .
1. F·~edu.ITli:;? \\:' 3. 1 ed .. c: i t ... D • l 1 ,.::)~:5 •
f'-::::.e,3LlInl~
1. 1. :> ..~: ..... .i.
.:;;:
q
S(.i
., éo .. Cl t. ~ pp Il
J. êh~i" ',.\\J 1 ~...
.,
1 .'.:
J•
.J...-"
'_' ..

Cette évo(:ation
ne
mar1quE
oas de
fT/1Se En
\\/èi~é ta.l E:'
Est
détour"'ne
Ge sa 51gnificatlofl
Quant
a
La Ceppède
~inai9t~é la tot~me yamasSèe de se5 médlT3~lor15 ,
1er OES malheurs du pénitent
Helas
les ardentes sagettes oe
vostre
ire DerÇant ma
poi~rlne à
Jour
.ont aesJa gangrené ma chaIr. ia foudre
ae vostre courroux a
desjà broye mes os en pOUor'e
. . . .
mes
Ct':Lffle·:;
lnnombt-·able·::. entasse::
1 un
sus
1 ·:3.ur:"i::? ont
recouroé sur ma
teste un 51
pesant
Tardeau ,ou
Il
me
·semole nE:' ODU·.'Oll- é'/1tet- d ,?n est:t'e accablé
\\.1.'.
~a
ligne de parrage qUI
sépare
les méditations Ca~nGilque5
des p t"'otes 1:.2-.n t~.
semble se deSS1ner
P"-'lS
P CJl.t 1''''
la
cCJlï-ria.nc2
q'-tE
I o n
·1:t-OLt·..··e
CllE'Z
La
C.Eç::!pèd€.'
E!~
::;.Ltr··toLtt
.. ) et
I-ClstlS
.r~u..:-::
br.=*.i=.i~S
dE
fnill."~ ennU.l:=·
.,;:.
en
-·~·-Clnt
t-·éOLtl"(.3
·s.;';-·";
c.E.'nGtpe
~ .. . }.
La
gluante
hl~n)2Ltt~ ae Ines pe(:nez continLlels t-ecult,~ au
·5c:;u·fft~·f-:: dE' rnE"=
·:;OLl::.ç:,ll-·=. . . .::;.
cCil1ii;,
Hi~·~. pE,;..-3.U ·:;:.U.I·
ITiE'=.
()'S., 1.

"':1::'1::'
.... ...:.:.~'-J--
C:Itude
,de .)ou.t',de nuict.er·, pal:;,en guet't-·e,en
t'epos

E'.:'n
touT·men i:; 1•••••.!
(1!.
L.b
!Tled i ta t Ion
débu_tE'
SLlt-· LI.n lliou..../etïienl.:: Ot"i.'2ntÈ' .....··-et.. s
le ijË.'~e3poii- if,Ei.i·::.
l d.
C e t-·"C 1 -
tLtdE'
et
l
absence d angoisse
1
inclInent
~ers
le
versant cppose.
Chez Du VaIr
.cette confiance devle
la medltation vers
de morale à
1 usage des élus
~3J.On sent,dans ses mecitatlons.une
\\rolonte ae
1 d. sét-én i té
ce CE.! 1 a.oou. t I t
très souven~ a
une bIpartItion Gui
opoose
les
meCnan~5 et
les
f l -
entt~ept~ise de consolation et d
aoaisement
souvent.
la charge prophétIqUe
Venez
,donc
tOLt5
pauvt~es et
t~lCt12s .cat~ \\'ous
estes
esgalement
Indignes oes bIens aon~
JE
veux
vous
taire
lat~ges5eA02fleZ~Cat~ Je
va~
VOLtS OLl~t~lt~ e·t
de5~Jlo~·et·\\ les
thresot~S de
la saDler~ce etet~rlelie :et Ol_tVt~ant ma bOL~­
Cfle
lr'~SDlt-ee de
la qt~ace du Dieu
tout pL~lS5anta je m en
\\..'.~.:-/ E-?·=-tëi.ll.i=t~ en iTl~t pa,t-'(Jle
le=:, rfif:?I'--\\lei l iE"·=:. ClE?
'::..3,
'5-3_98::52
!.:. Il.). __! ct·__ (-2Jl '::il'"i cClnceu Li.n E~'Cr"'drll~e dl·:;CDLi.r~·:=. 3U.i·... Ja.
saplErlce dlVlne~4j .
.::; . f' 5 si~·_U. iTI e _6:. :x: ~~~·.i.I., E' ij • C l i:, n Il p l. .;;:. l I.~-'
ri
:1
4 . f::' 5 ~-=:. a. u,l"'le .~. L~./ I__t.I., él.J • c: i. t:. " P . J.~ 2: ~ '" 1.....-' (J l t' ,~-:t Ll S, .::. i
r2e a UIT~~._.J:::.:z.. :,z.. 1_1 .. 1::':'. l >:.2;;:.5 •

.... ~;':::::-_ ..
l E.'.::'
rn'~·:.'ci i t -3. t l C)r'\\ s
:ô'
e ;; p t- i in e
' .
j1131:::;
\\i(::iUS
",hie;:
espancnË' :Ô·Ut·
,TP.JV
·.."ostre eSpt-'l t,
et
emply
mon
ame dune
lumiere céles~e.et rayon
de
'v'OS1;r'E"
,ji\\··inité
(:3~'.
Ainsi
s
élabore un
double mouvemen~ OUI
évolue de
1 évocation
rapide du déseSPoIr
vers
la confiance
1 4 ) .
CE
passage s
accomoiit
mes de
la f~on~olati~~r1
Cette
luminosité qUl
accompaQne
un
mouve-
ment
d
èlevatlon crogressli
culmine qGana
Du Vall-.:::;Ulvan~ en cela
l .
C
est
bIEn
un
lIeu d
esoou~an[aple hauteur
d
InfInie
lat~geL~t~~Ot~nE d
llr)e
inct~o·~able ffib9f1iilcer1CE
\\ ••• le
est
_.lne
Olen
h6ute
mOfltaQr12
.sut~
le ~~mmet de
. ,
,
laqLlEiie~sE VOIr
un
e~~~t~en\\ealent beal.l
..l.:3. r- 01 n,,:, C CJIT!D·3. t-"[. Y'
CJt.?
tau ces ·5C)t····C2::. de
T It~u.t-··::;~ [::.a.J. 1-:;::52 ,_:J
1 rOi T l nIE S,
=.Ci t'.. t: E-? '5
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I l
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.1_...~..JJ p" :(;;~ '.:.t ~:':l
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1 .~: t) d
i~_~ d.~.U!l e' _.J::..Li:....!.I.. p. 1.2 1 l e t i=:_'?!::.'!:~;~~.Œ!.~._LL,;LL ,p. J..2 '2 '~I •
::; " t~!.~.9_t..t.§..:ç_.~~9.C~._ ·S~_l t~!.__ç~X~-_·.:3. l s- Ci Ci.. ij c~-;~.Œ!_~_.c!..i~_~....t.~. "' è cj .. C l t" , P
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l'
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4 . \\) 0 l r-·
éd .. c i t . , t~~~:_S.~b~.ITi ~~.... ;r... ~~...::.'" l " i:i p. 1 ~2 () 1 t=: t
1 '2 ~~.! :~, e t
t-.)~?.?:,:~~..~=~..Œ!§__...._.~:..:·=~J..I_J_,
p. 12U'~'.
:5. ·...'C) 1 1"5U t-'1~ OU. i~
f'~. F'I" v'e
~ Qg__':..~_~...:::_~_ , pp • "': _, l
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t~~~_§.~UJ.-!...~:
..
i:J • C 1 "c. '1 E~§..?..? u. rDiL_.i:~U._l.
~ p.. l ~.. l.~.! .~.~.
;
__~_2...~~~_~ ~ iJ • .l ~~ J. 4
e 1.: F:=.ea.LllïIË
-------
i:.Jl.J: ~ p. 1 ..;;:; 0 •
,,~''=.~~~!:~i? }'. I_J ~_ ~ ;~jj " Cl ·C .... p" 12.~,,=, ..

place au vice de
1 imagination
et de
la paro12\\lJ.Il
est 51gnlfi-
catit
de Du \\air continue à
évoquer
avec
une nabllete
~Ofl
pOl.tVOlt~ poetIque
se
maintient
au plus h.:?.ut
pOInt
la richesse ne se rencon~re qu exceptionnellement dans
SE":::-
iT,E'cll'-
tations.Dans
le droit
fIl
de
la méthode
19Ga~lenne
Ot··ehendi?
i.e ·z.ut-·natut"'el
et
1
Invisible POUt·
les
des éléments allant
de SOI
d ou
la multlpiication
c]es
-fOI·'ITiU 1. 2::·
d
~).ttesta-r:li::)n
!.. •
\\/r"'3,:-/2inen't
·=CiITJfne
un
j ..~.f--din
bien
T12u.r-·:-/
...•••
i•. ~}
..
Lr'a 19ri ,?l.n 1: C!
é·1; r·e eng 1 ou t 1
Q,,;'.t··
J. 2-=:·
t:.:?neb t-es

''''ic,n espr-·i t
cCinqLts.·s;
rfi
.;';.';
C:(jndui t
·:':1Lt>~
tl::?nebt-'E'::.
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i l
af'fit"me sa
sèr~enlté , i l
s
écoLlle
n?'~ peu de temps
Je psalmodie d une VOl~ épuree
la grandeur de vostre
bonté qui
,pitoyable a mes cris
,a mis bas
le giaive
de
justice.au premIer SOUSOlr de ma repentance
~1).
5
estompe
au pt~ofi~ d
Ltne sitLtation oui
attir'2 ses
ciel,oLl vit
~et t~ègne eter~r1elEmerl~ le ~et~e,le F~ils~
et
le Sa.Inct
ESpt-lt
I.::.}.
tre
le pécné et
Lajol2. Il
S Ecoule un
cre~ cour~ Instant ou
le
, c. e
;J C OLll"-'S
d
e.=t.t.i
-,./ 1\\/"2
qu.i
nE'
C-3,t-'i i:;
,j.::.-tîna.:t-::-
\\~;>:
j j
(.
e t
;je":;
a.l.J"551 tCi"=-l:
qUE
..;
a\\/
01 t
erl
fnt~n CCJE'U.j·'
seulement
~ ,je confessaray
ilbt~emen~ à
mon
Dieu tou-
t.es:. iflE.:'::-
iïiJU.::,tlce"3~\\,/05tt-·E
,T;1.:=.0t-lC.C;!-ije
ciérCi,=-·rtCe
ITI·:3_
remIS
le debte de
leurs
ImCle~e= 14).
• F·"5E'.=',_um§::.__~':/ l
.. éd .. Cl t ~ 0: ~;, 1. '.~.' "
• !l2.J. d ~_.
• f.3 .. Du
\\' ,.:;,_ i ),-
,F" ':; ~.52:.,U iT!..§__;:.:::"~J.
., l:? cl '" C l G" .. P • J. ~:. l ~~~ "
.J.de 1-3. CeDpede
,.~"
!
..
, 1-' Il .L -_, •

...• 1:.::.;...
•- ..::. ...J -.:' -'"
permettre au poete de s
Elever vers son
Dieu sem01e
marenes et
graouations pour monter au
temple de
1 ~: .-
L-
tet-nel
( 2 ) .
uu Pet-·t-·on
moins pour se olaindre oe
ses douleurs é~oqués rapIdement
(31
que pour
traduire son
asplr~
tion
a
5
élancer ~ers la divinite.En s
appuyant
sur
le
platonIsme
e~
la
patristIque augustinlenne.l!
Insiste surtout
sur
le passage
oe
Id
cons i C f?t'a:: i or]
des
É 1 E'men 1; =.
cerres~res
à
la contemoiatlon
une
ten~ative de saisir
ceste eschelle mvstloue ce
laqueile
le Froonete se
:::-E::·t-·,/oit
POLlt-·
5
e:·1E\\/E't-
·3.
L!ie'u.
(Si
1 . J. Da vy , Ca t'd i n al
Du Fe n-üll
'.k:). sc: ou 1-2-. 5~j l..c.is ue l __'§.!:::...'::~..). f:? P !.::.§'.!l'.} e_t~_ .
\\i e t-· s E' r.:
,j u
F:_o_~ El 'd!I.':'~' c e n t --.. 1 n Cl t
Cl (,:?I~t.;: 1 e'5 me ° ~i d ..3 e
l i~>' cl.:~-!__.-9 e C ul_:2.'§' .
(nec.s._, h:ouen, l.::;,()l._.l
et
BI. de \\/ igenè;--e. ~~~n t: i gelé des- H~Ç:~n-::. iQ..Q.2" 1 n }:=Ê
F'sauc I et-·
di?
Oa.·/ le]
tOt'ne ,""r1..__.2 t'OS(? '0.esLlt-·e_~ ou
\\iet's·._._liQ.!'=':-~A,t:'at' 1:=,
1588, pP. 25b-.2:n.
I~~ • 81 . de",) l CI en ETE:', Can t; i. que ,j e:3 __,-1 S':~~1.s 1_on "2, 1.1.l- CJO • C l...t_,:-, p • ..:~SS.
Il:~
~.~:_~.~=-'.~=. ~]i.
o. '"'ri ~, °1'" ~da Y" '0
',:, d.· L -Ï~;'u ~: et' r- Cl n
,9p
C....!:.!. , pD. 24;::; e t .,_ ~.:.: '~.'., .2 •
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.~~
1;
)Olt~ SUt~tQLtt pp.~88 2~
5 5 .
et
_
i=; ° r b id".. , P ...:::-:;;:5 .

"'ô
'_•••
D.3.n5,
lE'::.
ITll~'ditatlCjn'~ en Dr"Ci':;€:>
qU.E'
neiLl.=
PI-·i;2·:;eni.::ent
[!U
F'Ë'I'~'I"Dn
La Ceppeoe et Du Vait~,ll
n v a
dl.lCLtrle
tt~ace ou
[!a···...·.. l d
\\./t-'·:tY·Elllen t
l'fie ~-'\\,'E' I l :t EU, }::
e ;':: EfnD 1. e
de p c'C hé Et
GE:
r··EDentance
Dcllué
C CJ n t t-· a i ~-. e
le
thème ou pt~'oPhète oècneut~ et
con·:;tr·'uit
une
v·er-· i tab le
techniCiue
de
l
ascension
SLlt~ le mooèle
Cl
un
Da\\.... ld auquel
il s
idEntIfie
1..2)
il pa.ssoi"c et penett'oi"t enCDt-e olus a.va.nt.
I l
montait plus haut que les cieux,
2-c
3
eslevolt par
dessus
les cieux ces cieux
JUSOU
ê
ce qu il arrlvast
c'<
la contemplatlCJri
,je celui
qui
c:'.
cl·-·ée
le·::; cieu.:; ',.::::;'.
ce';:;·
"e::-~et-'cicE''':; :.pit"'it"Llels
1:
~,~~.)
qLl
i l
InsCr-'i-c
Dan'::.
Ltne
;:ie;--SO&ctl"/E
ignatienne,Du Perron.dans une superbe prière finale,
postule
à
12
Cette raoiaité de
1 intervention divlne qUI
facilite
la reIn-
teç)t'ation
du.
pOéte
d.Li,
ùDITllcile
dLt
Fèt~'e ':;E:
1··E't"-I~U.\\,/·:::':':
t-·ar-·eITIEnt
etiez
ies
poète·:;;
crotestancs aUI
VIvent autrement
la
ternp0;-···a.ll t:;::~ €?t
Dans
la méditatIon des poètes oe ~p:it~i~LtaJ.ité cal~inls~E.ia mani-
i
T'
; .
J . .
1 n "
_.......
. ... ,'
~..
r-,
~ CW •
' - .L
'. . . . . .
!.J"
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.2:1 J " [) cl ..~.., :':l ~ I=.a r-' d i r"l d. 1.
[:1 Ll
F:' e f~' 1"-' C. n
~ 9_fl_,"-~~1_.t a
p " ,~~ ,::;;.::)
Il
:1
~3. LQ...! d " , pD .. ==::·7:,:=:,--,=~':':·14 ..
!~: ~:~~~;~~;~;,'~~:'

-- .~. t::., i --
CjUl
'_.'..21;
Quelle patIence
Vo!l~ les Qer~s oui
souIllent
~O!-l
T emp le "J q u. i
r··eô L'. l ':;E?rl T:
en
,TI on c: ea.L.t ;:-::
"J: a
C. i te: et
1: LI.
':-:·i S,
1. 2::·
le'=:, b 1'-' a·:.:; c t-'Cj i 5E:::" et
la b C~ttC '01e
cl ÇJ·=:·2. SfJLt f t t-·e ~ Se l gr-: 1::?U.t- ,
que
je plaide pOUt~ ton
pt~oot~e i:aict
devar1t
tO!-ineSjne~
et mes plalntes,et mes deslrs
Je me olaln
,0 D1Eu,ce
ta conni~ence: Je m en olaln
et
Juge toy-mesme 51
j
ay tor~.lu as veu CES sangli-
ers qUI
ont desiriché
la cloyson ae
ton neritage
,
ou
e5t
le seul
mot
·50t-·ti
de
1;.3.
bOu.che
pOUt-·
ie'5 E;;.tonnE't-··;'
Ces
loups desCju i sez
oesen i t'en t
tË:'S
agneau;;,
qua.nd
·::-\\s-
tu hüé '5lll-' eu.:';
( . . . .:. ';
Et
tDnSllE:'nce
,:::,eigneut-
.n
E'::;C:
ce pas un consentement
( . . . JOU es~
ta constance
ou
est
ta vérité
(1~
Cette longuE et
insupportable at~ente .que
ies
protes~ants
gnent de vivre comme unE fatalite
inscri~E au coeur
cens i de·o-
clémence divlne se
leve
t~'e5 rapldemen~ sur
ies
ténèor25
quo i
en-
lCippcmt
le péctletjt~ paUt~ l
abar1donrler ~
J.
eSGet~ance
::.1
. L
.:::.ct:ior.
1 • Med 1 t .~-\\ tian '~l:~'
i. e-.E~~3 L~'.!."_§:_J::::, éd" C 1 t. , p. l '::•.~, • L.a mèlTi2
ln qu. 1e t: ua f2
l=.'·=.t:
E"?~<pr···iineE·
p.~t..· Da\\/iiJ dans. ~.a Eitin~x!.!:::~ g_~~..~.J.E~ '3a.i:;;~gJ:ll:i:.:~
ne
Jean de La -fa:~iie~éd.Cltn,I~Vp4··7-54,p.1(:!5~
o ~;Œ'lqnE=:'L~t- .. Ë's-c-'-ce le···.... ce·=-~E' t::?::(Oj'-'2 ~)t-CilTil'=Ë'
01_\\
·=':'.51
gt-a.ndE
SL(E'Ltt-
nos
i9.:·'·/2 io":'·:···
cint
conqLL1·:=;E
T·Et·~t~e qLle
t~J oiso:is si
T2t'tiJ,e a
olervEllle
~
ET.:
OL)nt
·;;C)U.t···ôeoit
le
l.~:tlCt~E't .l
C)E'Lt ....,···t-·e
de
l
·:::.beill!::.'
MalS
Ot'~ elle
est
s·tEt-J.le et
t~ler) rlE
corlCeVd!'l~
Des DaLlvt~es labOLlt"eLlt~S va
l
eSDOlt~ decevan~
E1J.e ne sef~~ plt~S t'~ierl
sinon ae
5epL{ltUt'e
A CeLt;·: qu el).e devoit
fOllt~nl!'" dE
nOLl:·-t~l~Ll:···E
'./ (J ]. l'-'
'::-i li. 5 ~~~ ].
.~~?-__1.·Li~_9.l.:~~~.:~..§~~Ll01 ·:3_~_t:..~:~ ..§:. ;:~ d .. c: l t~" .. -,. " 1. '._0' •
et
"=':=- .... L-'..
1.':""
~_:: • ,~ • û i::.? L. -~. .--=. (~P P (.~! d C'
11 f~5 e 2.:.:::.nJ.~__ ç /\\ bJ~I.-, .. t=-~ Cl .. c i t
~ P .. .:o~
:i
1•.:.1 ..
~:; • ',. D J.;- CJ. de La f:DU td cl 1 :: l'? r-' e , L1g?_~·;tLts:' t: l:gr~~~ ::~~L'.:_......-L<·? _C i..Qil::L~~~_i~iL~~}.!.!.:~

.... ~:':'":::.'~
E'st
"51
r·a.p ide
qu elle peut être
Imperceptible ,tel
le mouvement
ae
la Colombe qu évocue La CepDeoe:
\\..
~ostre saincte Colombe.
qui
secouant
la
poudre
d Lin t
.i e
s'-~ i'5 CCI U. \\/ e !~. t
a, u.
'=:.E' '-lI
t t-., eiTIJ:Ju .::;. SE'rnE' n t
Cl e
se :5
5.i les. me
pot-·ter'a 'o;U("
lCi?! les.
au \\,'et-9E'['
ce·::; UI i···/iE:I"-·s
immOt~tEls
. . . }
~i,
La Ceopède
n
a
aucun
mal
à
retranscrire cette
ieee de
raPidité
également présente chez Du Perron
(2!et Tamlsier(3!et que Du VaIr
exprime par un mouvemen~ semolable dans
me psaume
(4).L Ot-iglnallté de La Cepcède consis~e a
ImOrlmer une
certaine allure fulgurante
a
1
ensemble de ses meditations OUI
se
tesse ou réCIt contribue énormément a
la mIse en
place
lj
Lt n
.:..)... ::. -
pna.·=:.es dLt
malheur pour
les évoquer en projondeur.~lnSl.le coete
c.3.thol iqLtE
se ,jonne
la. pos:;ibili.l:e
(5)
00 séjourneront Durablement Bèze
, 0
AUbIgné
Sponde
et
1 ensemble
de'::; penItents
Ci t- D te·:; tan t :;
dans
les profondeurs tènebreuses oe
:.:::. QE.· C_.lS_· , p • 3 (!::-:' ,
.3 .. F .. r 6. in 1 .: i et..·., rt e 0_i t: §:i. t 1:_CJ n s
L':. h L~2 t: ~1..-Ë:.' i-.!.~=~:::' ·3__-.?_~~
1 E':; _=. e 0 J1-'=-~-; ·3, 1 Ïi2e .::;._. cJi~~.._lÈ:.
9 e IJ_! t e ri e
d Lt F~!~~~f;~b.§..I e ..l"'.;..g.~~l __ÇJ '~~~~.J...::;!
.. F"
j -
-3. t-· j, :::." .1::i;; e ~ p q =+ >": •
:t. [?.~~.~Œ~g.-fL>< l J. E'd . c i i~;.
Il
" p. l l Li ~+.
5. J . dE' l_,:;\\ Cep p è i.J E , f:;_~..§.'::~t0..€. ~.:~ ..l,.J._~..:_ i~ '.J , C je • '~ p , cl l •

et Du Valt~ font appel à
la COf1flance et
à
la SËt~érllté
qUoi
,~,pDC;l'-'--
tent
,avec elles,
un
ecl""t dont
la
fonction est (Ji? baignet-
l eux·:=;·
méditations Gans
1 a
l Li. fïl 1 è ,.-. e
de s
approcner ou
d
aborder aux
rives oe
12
désesoérance.
oans·
.l e
d t-·O I t
l'anthropologie calVInIste ,s orIente nettement vers
l
anxIéte et
le pessimisme que d·Aubiané vi~ sous
la forme
0
une halluclnation
t e t-· t' 1 b l 12
Mes transgressions etfroyaoles III eSDouvantent .leur
odeur me vient au ronge.grondent a
me:; oreilles
.1a
nuict sifflent comme SEt-·oen·5 . : ; e pt-e·;::;entent s·;:l.n;::.
cesse à
mes yeux comme un spectre effroyacle.et avec
lui
la
laide image de
la
mort: le pis est que ce sont
pas vaines tumees oe songe .mais vifs tableau~ 025
act;lc1ns,
( 1 ) .
~
1 opposé
des
méditations
de La Ceppeoe ou
la souffrance
appréhendée e~ non vécue
2J.
d
AubIgne éprouve
littéralement ses
mes se dévet~sent à
flots darlS la médlta~ion pt'·otestante.
La COI1S-
cience oe la
faute
.
. .
desespoi ~-.
l Yt-l quemen t
t?;<Pt-'lITIJ2. La,
ëI.Cc:.~.tl l èe
somore oans
les
regions 0 un des2spolr qui
la SItue presque
au~
', . . . .'
la mËIfIOl t-· ...:::· m,=-,\\ 9,.=·nerH1e
JTi·:;;,
C CiLt "./1::":': tH, t.:'_t tH·e
t:?"S t
(JE'
plomtl
e~
man C~levet d
eSplf)ES
:'l;::'
.
~, ,_1 :'
1 • ~1. cl Hub ic.~rH'?, i'l~_çL~j:.:-~:ti.9..!}_._~.!::~_.Ü~_t:.
S~!:;'.~.~E:§ h.l. (,::, ..]. Cl t .• p. ::':.. ::.8 •
.2 • "/ 0 i ~."
J. ij e
i_ ,-.::i,
1••: e p p E~ d E' 'J
E~.;.=.:g§~.~.:~DJ_;~~_-::..z~l:.:':·~LI , e d . c ]. t:" • c). t:...
:~;. /0 l t- J. cj E'3 D cm d f'"
, tl§_çL~J0i t 1~;~[! __.3J:~ __l-§._.i: S ':2 ci ~~1..i_~:__..:.:...l_\\ •.':;:".::l • ;:~ j t .. ,:." ..~ .
.+. ,.' h .. Ij E~ E; E' =e .. d§:'Q..i_~t.~·~:~i..f.:~r~)~, __s-!~,..r.=. __1!~i-: E,2_·:?~_:.LŒi.ê._!:.=, _i\\: l·,__~.• e d .. i..: i t;. , p .. d;3 Il
:5 .. t"1 e CJ ]:..!~~J'; i i?l.·!-·~~_c....__:(~~...E~.§_~~2~!.~:0~._~::.c::.L~L~:~ ..l_I,J. ~;j
Il
Il
C Je.. ~ p .. ::, i+ .::.:' •

Les (jEILl;::
p t~'e:T: i è t-·e':·
médItatIons oe
Bèze
qUl
comITjencen~ eoalement
prononcées à
partir des plus profondes
ré-
,
glons de
.L
.3.ngoi·;:;se
C est
al}
coeut~ de cet espace 00 t~6oe la
mot't
tou~e la distance
,.... , 1 1
~ ..........
cie
·=:;on
Créateur.Dans
1
l~inéraire introspectif de la méditation,la lUC1-
oité dont
fait
preuve
le poète protestant
le mène
t t-·ès
l c; I n
Da.n·=-
ses considérations sur
le destln
tragIque de
1 nomme
De plus
,nos poetes organIsent
une
vaste mlse en scène qui
accentue
lE' CëH'ac tèt'e
anXleux de
la méditatlon
di SCOUr'S
ou pénItent
dans
le cadre
juriaioue a
un
d
a.··....···ët.nce
Qu est- ce que
tu
tiens SI
longtemps
les veux
~lcnes
sur mes
torfai~s ~Lache ~a face
d
eux,mals non
pas
oe moi. Que '-..··eu;;-tu
falt'e
de
cette oalanee ~ pe'::::·er-
en
laquelle
SI
~u me mets d
un
costé,
e~
un
rien
De
l
autre
~
ce
t~len péset~a encot'Ies clus oue moi.Que
\\iE'U·5-·tU. të<.it·'E cie ce glai\\/E
tt-'Enchant
;j(2::.
Deu>;
c05tez
~ . . . }? Mets ces choses a
Dat~t
pOLtr
les ennemIS de ta
glOIre
,pour
les
loups et
llons qU.l
dissiDent
ton
tt-·c!Ll~'ed.Ltl, ••
jl=:"!,;
à
la.
fin
ef-të:'lce
dE;
tE":::.
"Cd.blettE.'s
rnC1ri
pt-·ocez
".
t...2 J ..
LE'
poètE'
ca.tiiol iqUE'
IdËe
ci a.n·5
UII E'
P l'ODOS:· ç]arl::.
pr·... oolé.·(natlOU.E
ln·51·~:;t:.::.:..nt Df::.3i...iC()U.p
plu.·5
:=,-u.r··
J.::.1.
9j··.;;1c::(·~
E·t:
le pi::~I··"::I.;jCJ;.~e
~~OLlt~qUOY Inon
DIeu
,me pt"'odlgLle~ VOL~S tarlt
de
bien~~
pOUt~qLlO! m en p!'~ome~tE~-"/OL~S Ul-~e
If1finltéu'~eu au
i~
n
\\/
.:='.
Î-2 n
iTi Cl···...-
Ci !..J t:0
piE; CI'l é
et
I ri ')':: J. j'" fil]. 1.:.: t::'
.:~; }
i . Ed . c i t. , l:lel;i..J,...:L~~Ll CEl- su. ~~_..J.:=i.
:i:...J:~:2~ 1m~ ,p 0" Li'::: ,-'.:' l
E L
I.:Jt2..'.::lJ..!:~tJ.9D.._.?..!:L!:':':"
':l ~:_.J? l..2:~~~·5 iTl §:._E::.:?. a l :Ti E
,p p • 0:; ~2 :::i 8 •
L. ,1. d . tkl.b i cdne, t1f.:'d U::.:~~~_or!.._2.l,l::=.
le F'seaume L.I. ':::!CJ • C 1. G. , p. :5 '-1<... '/O.l. r-
a.LI. S5 l
F·n. Du. :::' 1 ess l s
[-IOiT; El v,
I"'ieo 1 ta t i on
su t"·
1 i::i:. i:::::E'2u.m~_b l
,'~(L
e i t . ,p.IS::::: et
Tl-·i.j(2
bè;:E,.x:J..s-:ditatioÏl_:5Ur-·
lE~ F~:;a"~me ç.//\\.ed.clc.
P·'7'1.
3.F'SE'c':\\L~_~_ L,'·LL.:~.~éd.c:ir;.,p. L2:~A.

.~ ,~, :=i ---
la méditation pt~otestante -faIt de
l
évocatlofl
du aeses-
pOlr une de ses conoitlons d
écriture.
2.Frlère et
Espérance.
Une
fois
au coeur
au déssoolr
la médita~ion pro~estante
infléchIt
sa courbe e~ présente

dans
un
mouvement
Inverse.
une
fondee
SUt"·
une espérance
sans
t a i l l e .
~ est
le
refour de
1 enfant
prodigue apres une
très
longue
péregrlnation
( ••• JqL\\E'
fet-·a.~../-je'!
qi_le
01t~--3.j·-_·.le., (JU
It"··a~:./-_Je. -.•••
<1);:
Ou iraY-Je Donc
que diraY-JE
Due
feraY-JE
J
1 -
t-'a'-~/
dt~'OI t
.~
tc'y'
. . • .1 {-::. 1
PUIsque
l
homme se deflnlt
dans
un
néant
total, le seUL
recours du
poete
lyrique et
de
1 appel:
Restitue en mal
..../ le et
!llCll
tel
que
tu. Dt-·ene·s plaISit-· a
me
t-·e03.t-·Cle,···
', .•• ,1
ITiDI
fnl·sét···a.-
ole
\\
qUI
pat-· lTion
e;<·2mp.ie ·:'.1
Iï:onstr"e ·au:: ·au-::Je==
If?
chemin
de pet-ditlon
) ( . . . .,) c:::.;.
Je scal
oue mes peches ont
fait
un
gros e r
lOUChe
nuagE erl~t~E tOI
et moi
pet~CE~
disslDe
~S21grleUt-,pat~
les rayons ae
ton soleil
de grace cet
amas Vicieux
abais52
~on ot'eilie~qL~l E5t
erl si
naL~t
J.IELl
~pOUt~ t~e­
ceVOlr ma SupplIcation
VEnant des
llEUX
projonG~ ,et
dLl
fOf1d
ae n\\ES amet'es pensees
( . . . } \\4;.
l • 'l'h • de
b'':;:';::E', r"II:::"'_1..;~ t;~t_~. on
su r'
te
S l ::< 1 ESinE:'
,.:: s;·a.]. !TI8 , '2CJ • c: i ·i:. , i..J " .::J..:."
~. l b i_çL~..• p • :3'-~;; •
.=:;. ~. d r-iu_l~ i gnE? ~ r'1ed], -~.~·I_ t ion SLLt~":...__J.e ~:;ea.LtïrtEi__~~ ~ E'Cl. C]. t .. p. :j.:.j·.t.
-4 • lJ:]_L0..~._, [:Ied i t 3 1; i c:)n
~_-!:-~f~:5E· aume L /.f.); '../ .1. .i l , éG • CIL. , pp. 54 c_ ::,;",ju.

La prière S exprIme dans un grand mouvement
lyrIQUe ou nos
poetes affectionnent
partlcullsrement
1
Image du pécneur qUl,O a-
bora
rougi
ou nOIrCI
par le sang du Chrls~
qUE'
lui
confère
la oràce
.
Dans un
débIt
fermement
contr~lé et
lu es le seul
Souverain Sacrificareur;oren en maIn
l'hy-
sope teinte au costè de ton Fils;lave comme oe rosee au
lieu de gresle ,employe cet nysape qUl
rend
les ames
noircies plus blanches qUE
la neige
:neige que
je pas-
serai
en blancheur pat
L
effIcace de
ton asperSIon
(1).
La même
image,
ou
le passage de
état aésespéré de pecheur a ce-
a.lcnimloues du
sang du Christ
,se retrouve cnez Beze
12}et ÛU Plessls MornaYI3}.
Nos poètes reorennenr à
leur comote
le schema
InvarIanT
se situant oans une persoectlve resolumenr calVlnlStE,rappelle de
cette T.3ç:C1n:
Ces ··.,ileU;; =.ac~··lfices SE:- deo\\iDjEnt
t'enou\\!elJ.et- de
,jDLW
a
autre
malS CEStUI-CV ne
t
a
estE Dffert au une seule
fOlS et
te suffist.
~Iqne • Seigneur.
que
tDut
le
reste
estaIt
Imparfaict et eue
1 entière
perfectIon estoi~ en
cestuy-cy.O qLl
11
Y 2 b12n de
la diffet~ence
chaque
péché avaIt
son sacrifIce
,maln~enant , i l
n v en a q
un
pour tous
les peschez.Un SEul
sacrIfIce pour ~out le
Monde et pour un
SEul
DIEU
l4}.
l • tled :l_t a t l on ~_.b.e __!'::2eS!.~fD5·~ .._.._l:::.J.~.·='U • r:: l t .. P . .5 :.j.!) •./D l t"::i L.tS 5 J.
[] P .54l.
et
542.
~~ • f"l E' ij i_la. t: i c~. L\\ t'0' ---l.~__!::--:L_ F: .~~~~J..Dl§
.. ,.:::.. t.j
~.
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C 1. ';...:
.. ~ li ," .• n
.5. l""led l t: ct t ion
·=·u.ro
l ~--.t;;eau.{I~i:~ I== .. E.' ..J " C: l (: " .. pp
'
n
.~ :.j. .:=:, .=?! C
'!
;~Ci .. ;::: :1. l.~
P .. 1 ...:~. ".:::'
Il
,
.L \\....:
.

peu.t
la méditation
N est ce de qUOI
tomoer sur nos genoux
pour crier vers
le Cl e l : IOLWnE"f ."" O·:H-·l~
~ 0
:SCJ lei l
de
.,1 U.S·C 1 ce ~ le
nUci(,JE
esoais de
nos peschez.ci ce que ces ravons mettent en
feu nos glaces.et
fa; de nos pUIts secs oes autels tu-
mans 2n bonne odeut' \\ •.• j
\\ i;<
Le poète
o t-'otes tan t
'''-'. ins l
la
fonction de
pt'lèt-e qUI
C:Jnstltue i 'Ob,)Ectif
tonc:lament2-,l
que
Calvin
affecC:E aL\\;< j='·sau.m..§?J?
Cette attitude oe prIère qu adopte
,dans sa ceUXleme phase, la me-
mèler1t
plUSleLtr~ VOl}~
(2.
ango1558
e t
la desespet~ance DLll
le oLtet-
tent
,le poète a
la certitude d
être sauve
(3JPar un
Gieu qUI
in-
c
. ; !
.....,
.L.L
~
tat~dé c
Est pour~ se hastet~
i l
::.
es t
teu.
C
E'5 t:
pOUt~
pa;·~lel~~mals
pOLtl·~
se haste;·- a
bon eSCIEr1t~Doul·~ pat~-
l e t-· san s
'r e l n t i s e . . . i
" ,it,'

l • H • d
~lU, b 1 '=! né. tlt-:· >:) 11;9. t 1 Cl'2..s Li. !- _J_,~,_.J:,2§:~!=~.IT~§.._,..~L~ XL,'::'. é Ci • C l t " , p • ::' l :2 •
Wu.;::;': n
•.~ D '-··/0 1 roc
1·"1.,,- f~l. F ~" -3. 9 Cl ri a. t" d
e "t
y u
(J T· Ill! L -:3.
~; t: t., Ll c "t i_l E' de'::' .".t.t~:§:.Ç;L.!._~..:~t_!:.~2.c~~.
5 L!.!=~_.._..J f?·:;
F-' .:::. e .Si.~,=tn~1 E~=i:- c! e
.J e c.i n
0 E'
~, [) Cl r", D (.~. l, 'r l n ~~...J_.CLt.Ç~.r.=· in.~·_.\\:...~~~~.Q. __..1~.~...:tI_~~.!~~·..~~.1._=:.
I~,~I;:., ..J d. n VIf,' t-· '- f: E? v 1- l E\\ r-
1 ':,;':::: -;= ~ po •.::....-.::
t·;;.
1 1.> •
'~'" Th. cl FI.' E:è:: e '1 1;'CJ c:
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.L t . "1 i~le.92.I:..~1_~_~;;~Q....._2Lt t-· l ~~__f:' ~§L.t!n-.e ...6.Z~.~~~!.._L~p '1 ~i ;r (.:,'7'
~'? t; ;·"\\e-
9_! t.~~.!i on 2.'=JL_L~~_~l
F'sa l mg, pp . ::~; -="i;
/ 6 ; h. d
.~ub l qnË'. eu. Cl t. ~tb~.:;!,..1:.-=
'c d;..:U. "::)..Q5 ,::u:._1. e ..J:-.5 eau tTi 5:'_L !. i LL~':. p . ~5:2 U
2 t
tl e g_.L~ c."':.':';:__~i':;;I;_~§..~.!_~_i e _f':"2.§.~h\\.i~l!:.~
bJ~_ ~ p • 541~J et j" (j i~ ~::.p C:ln de'! tlecJ_!...".L=i. t i 0C!_.s'_t~'"
l E'
~:~~~i~~I_\\ri)!~__. L.::~~" ècl • C l 1:: ...
pp.2J.6-21i.
'-1 • J . deS p 0 n d e , Uf:.9....! t. ·~.:t.J._gn __:§-'=~.L __Le J~~:.?L2.!::-i'.rJ.g __..hJ, 2 d . c i t. • 0 • 1. ;; 5 •

..:.. t:, c: '....
lors .le poète qui
1
cette aLtt~OrE nOLlvelle
.C e5t
le conseii
qLle oonr1E 8Eze qui
~
lf15-
pit~e des paroles pronof1cees pat~
ie Ctlt~lst à
Gethsemar'll
~~:
~OlS piLlstost aLl guet
,veiliar1t
~OLtSJOL!rs sans te
i a s -
set~ ni
sommElllet~ ,.jLlSqLl a
ce qLl
Il
~J'esLls Cj't~lS·t)2ppa­
raisse comme
1 aube du
Jour~
descha~sant les
tenebres
esouelles tLt es plongé
\\.3
Cette
résumée Dar 0
Aubigné
Je n ay plus de paroles pUlsssantes.nl
assez ~lolentes
~
l
e}~pt'eSSlon
(je mes mlSet~e5.SE19rleLtr~~u le5 cogno15~
pUIS qu elles son~ de t2 maln.Je demeure extatique en
mes angülsses,ies genou/ a
terre.mes souspirs en
l
air.
Ines
\\/'=L{~:: a.l.t LIeJ." iTICin C02'-lt-
d
te::l
: r'eie ........ E:
-.Le .. :::;eiQDE·u.t-·,
en
1 espérance de ton salut
(4).
1 • H • Cl . ri L\\ bIg ne" éd. c i t
rlg,QJ._:t ~.!..,~:..:..=!n.,_ '= u. t~~_~~~.
:=. 1 t:i
11

__ E·_§ e a~~J~_~
!= ,'< ~~~~:..L!~. ~ P Il
j'r't e d .i t <3. t ion
?_:::~:._l~ F se §.ct fïî ~ I;- J... , P . :5:~; a e t ~gl_t_Eî. ~_t~~..c~_~. '=:- ,=~.t=-l e j::~Ë' '3J.::~fTie
L.. .i.. >. ;:... 1•••/ l 1. l ~ p • ~i 5:5 . \\:' CJ i t~· 3. U. S .:=. l
~-=-~ .::. _~_l'_t" .. a CI 1. a Ll e '=.
.. _.§::g__~;_~~.1 ...J U. Ci §.!TI e n 1~ q .~...
.=;;, 9.'2 , P " .2 c;;. c;.•
2. ""'/0 i r~ tT'la t th 1 E'U.
• :'!,. i\\/
l.~:
.··.1 •• S.>-4...:'; .'=.uc:
11
E' t
.~.':::;:--45 et L_IJ-i~Z:::'5al_cin l C :Lg'.~~:L=?
..;
.,j
,
T'
~··I·
=.= a
.3 • tit e;j t t ~t. i Ci ri _ =.. L~.c_~.J_~_t3~i. 1111_~~_,Ç:j~:..~i~, l;? 0 .. c:: l t:.. " p. 7' -.:~ "
4 .. 1""1 Et d i t ë:-\\ t ion._ su. t" -li= C~? d. L~Œ~5:? _.~:::../·..~:~./~~;.:~!_:LJ q ;:."0 cl
~,
Il
C ], t" '1
'"
::5 ::.•.':=; ..

dèle e~trême ce
la
sou~irance. il aboutIt ainsi
a
un
~ableau oeu~-
être unIque dans
la medltatlon protestan~e:
Pardonne
.Seigneur

pUIsque
la
mesme cnolère ~ttri-
buee et desployee sur
1 aoneau sans peché
oueloue
pur,juste et puissant ou
Il
fust
lui
a
faIt
DIre:
mon
Dieu
mon Dieu ,pourquoI
m as tu aoandonné. ~2j
t
esloignant de ma délIvrance et
des
paroles oe mon
gémi·::;.sement:·, 110n DIeu
•..1e Ct'Ie cie
jouT
et
oe nuict,
et n al
OCHnt d,? cesse.
Si
le FIl,:;:; de
ta dilec:tion
in:;:;éparable de sa divinité,a tremblé et
Jette gr'u-
meau>~ ae '::;anl~
',::::;}
si
le f't-'lnce de \\i1e a
\\-'eu ·2"'-'8C
e f f r-' Cl 1
l. e
...-' 1 .;:; ë •. 9 e
,., i d é
CJ e
i. a
/li 0 r· t . à.
q li. E l
pOl li t
0 0 Li. t-· t- .:3.
demeurer le courage et
i
esoerance d
un
mlseraole
pe':;:;cneut' COIT:lTii2
Ji;?
·:·U1·:;:;
la méditation p~~o~es~an~2 se pt~esentE cOlnme
la comp--
pla.inte dune àme accaolee' Ë?t hantee oa'- une nO'stalgl(=:'
ce
l a
r"e-~
dempl~10n
"1
... a
fois
Cl f -f e ~... 1':; e
p ..2;. r"
cJ
a, ..'w....3.f1 t
.ta.
TElU te et
sOUStraIte par
le peche
(5)
dont
le moinore souvenir olace ie 00-
a.am i t-:;l.b le
priere
,
empreInt ae
lUCIdIté
d
enll:) t ]. Dn
De spiritualIté Et
De
1 . HébXi~b!L ~ i) ,7 e 1;
55.
~.. E:'-=-.2.=.~~l~__ }-. /.. l 1. ...::. I:~'? t
1"1 a -1:; ·I~r~.~:::~:-~
~ 1\\. }:. '../ lI'! ·4 {"J ..
::;. L;-.:~c::
",'. >, l l
• 4'~·.
4. [:lF~O :l_t~~_~_.!..g..!l.-'5Ut-·._L~_ Fse~!".':.'D§__._~_!c!':,L\\ LU.. ed. Cl t: •• ç:i. :'35·:-1-.
:5 .. !'./(J l. ,....
J .. cle :::·PCjnC1E'
~ Ll~~~9~_L_t..5::~._~:...!_:Qr~~__Ë:.!:LC_._J:._~ __....j~:_~~~§.:~::::..!I(.~~._....::..J~'~:" ,=?d A':: 11:: .... ç::... l 1. '~:'.

!
l···
brisé ou DéctleLlt~ qUI
trébuct~~2 SOllvent
o dieu t~aiiet'~~li mes pleos
et aSSELlre mes VOYES
Il.
e::.t
iITlpcissib:LE:
qU.E'
..lE'
rll?2
tC'fnOi=:",:,inai=:.
nE' (ilE br""lSE·
poin~
:malS
,SelqneLlt~, arllme moy~
en~le mov de ~on
esprit
,afin qu estant
tombE
..../ i \\/erï"len t
\\/et..·s
t; c'j··......
(.L).
Même si
A.8oase
(2),
suivi en celà par M.50ullé
(3)
Sponoe éVIte
le thème de
la pénitence en
lUI
tournant
résolument
le dos
,cet~e catégorie ne semble pas redulte car
P l. LI.·:;
Olle
t !::JU. t
autre orotestant
t i f au sentIment de la faute et ce
la euloabliisation
Cette priere de Sponce ,que l
on
retrouve d
aIlleurs Gans un mou-
vement mOln5 naletant cMez
le
catnolique DL~ ~·alt~
(4)
E3t celle de
tout
Le rOIe de
la prière OUI
oébouche sur
la gréee
f1a i s
di··.· i due 11 E'iTien t
(.-:;t. TIn
i . rJ.!~~.l.i~t d. ~.LgJl .= u. I=,~~__~ e F' .:; e ~-:~("fi ~~_•.t::: • ;::;.' CJ • C ]. t. Il D " ..~.. ) ~ ..
':::0: ...Lr~Lt..~-':"Q du. C _~__:L.ç:LC~.__'M~_~._~'. '! f:.~ d • c: l t.. Il P .. J~: J .-; Il
3.~rt.Clt .• p.2q6.

li
j
,
1
"•
.l.
0a.\\l,j ::2).
~-
ou enCOt~e ~braham ~4}
La grâce donc
v1ent de
toy
Jusques a
moy
pour me en as-
set~ de moy
afir1 de mE
tt~ouvet~
et
tOLlt
mon bIen Er'
tCi\\/
~5) a
'j1··.·1flS
',=,,'
OU1
attrIbuE au poète protestant
la couronne trlompnante oe gloyre
(7)
en le
lavant de ses fautes
Je me souvIens que tu demandes
ies oestes sans tacne :
et oue sont devenues me5 macules
cett hysooe
les a
emoortees bien
IOln
.51
que
je me oresente ne~to~e de
1,::.:3.
iTldln
( • • • ;
tesiTI()ln
;::"a.u.l
le f=it"'e·5cheLtt--
E';~Ci?llent eoc:
constant martir
qUl
a
lave du sang espanau es~ fait
d
un
10uo ravIssant
une orebis de bUIsson
\\8;.
L
est
'Ile 1Ti.:3"Cin( ••• }de gr"ace
1
(9}(]Lti
a.ppat,te ·3.\\/ec
lU.1
-.i.E'
"1.3_Ltt·"iE·t~o
gratuit"(10J .La grâce
intervient dIrectement dans
la VIE du poe~e
l • ~.~. d
HLtb i qn e
.. r"'1ç::,d i ta t ion ·='!:!..t:.._1 e ~:_..~J~~J..e ç~~:.,c:'l..I.J. .. éo • C l t ... P . ~"'::/:3.
::. J. ;jE' SponiJe, L1E,j i ta t i on ''::·'!'l~'':'_)_.~~_L_'??·:''l,,~ll1e ,;.lS. i2CJ. C 1. t. ,p. l ~='-
.:::;.Il:;!.l~..:L.Lle,j}tatlon ='Ut' le F'·:;~_êUlli~_J~..L,-..:{.ll1..120.C:lt" ,p. 1::::'0.
ct. l b i.9_~. tl~_Qc~...!.:~~~~§.!::~!..~
l e
l':' s e ë;. LI. i]§_l:: • éd. C 1 t. • p. l ::::: .,: "
3. Th. d,::::, S;~;:E'
,t1ed l ta tian
s:.!;::~.c..._L~_ S i ;<..L~~__.E.~5.:3. !..0.~~ • E,j. Cl t; •• p. j /'.
,:::, • \\/0 i t~·
jJ J...t F' 1 Ë' -:: ~. i S· p'lo t-o n a ~:,i ~ r~'i e fLt,:t:~ëf. t..j.~:;Jn __~~_1..§:~_.f ..~=?-~..:~l.:~g~I.!~_~,_I.::~1
2 t1 • '.:: 1 1~.. ~
pp. l·:.j. S, l,;.{ d
et
14? e t
,J. ci '2
:500 n a E •
t~~g_.Lt:_§t.t.Ç.i.CL Sl"l!~-:__.l:.==L..t.jc...~~§
;z;L'.. l I ( ,
Ë'G.Clt. ,pp. i4'i-l'.:j,:! .
./ • F· .. [1 U
\\....1"3 1.
'"
i '
,-,-.9..Q.~0__ t: ._ P u .~; 5 ':.:t • '../ Ci if·' ·3 Ll S 5 l
CI. oS 5;3
CDU.i"-·C!ïlr'ft:-~ ;je q l D l tN.E,'
1 n--
C n~d i b i e:<'
p . .:::,eA
" pends E'Ce,-ne l
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Ci loi i'-'e
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l l l ..' )
Il
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E't
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"'
p.Lt'=:;::::
{fi:l.;:..=t
CDLtlo-'onne
de glo11,-oE'
1!}IIL_a
,n~~me 2::-~Di·Ml~·~:·=·'=;lc;r-i ,·-·ey"lent:
che :~
r~.. d f~ U b l q ri è ~ 1:1 e dit a. t ~t9..!l..._'§:.~-;~__~ e F2 § s, u.J!!_~_{~~'_1 ~ :§;j • C l t. ~ w • :~ Ci ':i;' •
:3 .. f-~ .. d .. HLlD i Q nE..
r·1E~d i..t ct t ion =:·Lt l"'.
l §:_ t=·'=:.E?-3.Ltll.l§_...!:::_.L..
€:.1CJ • ~~ l t.
D .. ::i::o~ ~
.. :"'olCJ l '"'.
aUS·:";1
p.=;,.~l.
9.P.oe Pell1530n
,in
éd.C:l~.,p. 170.
l Cf • 1._t~J:.Q~,:. Il p. 1. fi:j ..

et
d 'f:iU.blCJn(~::'
ma l li pa."' .C i ELt
Le Dieu des at"mees
LE
gt~ano ~(Ol
De
t e l l S
les Rois
~
da.I;~ne nCiLt·S pl-'E:'ndt"'e er-j
:Tl.::~.in
ma l S
E'-::·c) 1 ...-
1
_
_
Il
''::' '-"
de
l
.;:.01.
..:;4.
de qioit~e et erl
son
pat~adis
"~îais
Il
êta.nt
dDnné
qLlE'
l
IIOITliÏiË'
=.,
:ta.
\\./c,lontÈ'
TCiur""'nÈe
\\,··er-::·
le
(11·:'-:'.1
cette autorIté peut 5
Imposer contre son are:
Nabanoonne GOlnt
cettE condUl~e .0 Pere de lumlere,
et set~t~e estt~oitement la maIn que
tLl
as pt'ise
Il
afln
que
JE
ne me desvoye er\\
me SOUS~t-a~'ant
(~.).
i'"lème avec
1
assistë;.nce de
la
c~i"ace
le ooète ;:'Gr te
stIgmates du
pèche:
ce OUI
C:Cimp 11 qU.E:
cette InterventIon OI~'lne
qLll
se
fet"'a
avec
mOIns
De
difilCLllte C]le~ le OOE~e
catholiQue
Du_
1.",' a l
i-
\\ 4 J •
C est SEulement au terme de toutes ces pèrIoetles que le poè-
te calvinlste,qul semblaIt aVOIr perou son procès
(51.renoue avec
1 • 1"1 ê: 1.:: t ri i i2 U:
",./ i l ~ 1 .~::
e t
L_ LU:;., /, 1 1 l ~ .2:4...
:2. t"le_d i ta. t 1 Cin
5Lt r-'
J. El F'e::.P.5.Ltili e
.;:: ..../ 1. , E!j • C l T;" • f=i. ;::;.':.j. l
e] 1
Il
·...
1'-'
aLt S':;· i
tl§-::çLL~t; a.:::.
tian
sur
le F'seaume L~,éo.Clt.. ~p.5.S7 .
.::. i-4. d
HLltl l q n e
~ tLed i t iL~tçin..__~~J.l:~:"..~..~.i? _1:: =·~'..~~01~_!:-:_~:..:':""J._.~_~:. • aCJ • C 1. i'::. "! P ::';·2··'::,
I l
1&
".,J c) i j'"
a Lt S S l
J'. deS P Ci n d E'
., !:J~~..QJ:.2~:3 t i Ci r~~. __~:Lt:-.l.g_ !:.:.. ~~ E~ ~~{'0.§~.J:::." è i'j " C. 1. t " ~
p . 2. <> ,~+
~ Th .. Jj e i3 è :: 2
~ 1"'; ~' d 1_t~~~.j;:...~,._~=!.~~~..._=.?.!:u-~_L~1-i:' .:=; .=:-. l rfJ t;~_~~..~, i.:::.J._-LJ .. e [J " C .i t.: •
P ,,-~)~,5 e t
'3L!'r~' i:: OLt 1:; Üu. FIe':::. s:. i '~':'~ j"IO t'·,n d..,,:
~ r~h=?O 1 't; D. 1·~_t~2L~_.~~~I':'_ l Et_.F· ~~~~.!Ei!~~~ ...__!-::"
éCJ • L: i t . ~ p " '1':'" -,:-
.1. '-4,'
..
.il. ts€..?UI:!J.~_~',:;, Il.. ed . c. i t. , pp" 1 :.~.,::;:>_. l _,;.>i·.
5 " \\,.J i:J l t'o. l"'~ .. F t'o. ":./ E~
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t2netJr'~j~"'~S 12·:; ptu.':, c,b=:.cUt'e'5 Di:=:'
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t_~'_•. J.
n()u':;:-
ODnliE'nt
:L·~. OE't-·f'i12t-·e nU.let
,,=:.I=.n-c
cE'lles
CJU.l
·=-c.nt
vaincu~s pat-
3Ltbe de
l
Espet~ance,et
desauelles r10US
sot~tons pOUt~ D05seOet·:
le iust~~e ce
la olu3
~'l~E
';::.p J en d E'\\j t'
.J U. 1.
i.7:' S;. T.:
L'.::i.
q l i.:< l i'-' e
(J e':5
:.=' i i~ i..J. ;':'
(1..'
médit.':'.tlon
cal\\/ÎnlstE'
ncu.:=.
se confond avec celui
de
t
enfant Drodigue.Pureté.pecne.o~cneance
et cossibilite de rédemptlon~ telies sont
les étapes,
hérltees de
la
spirltualité chrétlenne
,que les poètes pro~estants se proco-
le
inDU. ···/E'ITiC?n t
p.=;r
.Lequel
Dieu.
En
::J.--enc'\\nt:
C(Jfnlne
pc)i.nt:
(J
.~.ppLli
:._lne
'=Plf'lcualité CJi-·lqlna.lE; ou
~}é'·--
Cal\\lnlste contère a
sa ffiedltation
des accents qu on
retrouve
a-
r1a 1 ==
un
'..··e,.-·1 t·:=~-
ble
festival
rnetorioue
J. • )'1 E' ;j lot:;."" t l Q!~I
-:; U t'~...._J..§....X so;.§::.:.!:.\\,LfI)q..J.,Ls../.L'::> e Ci • c i t. . c, • ;:; 1 b •
:'. t,)o l t~
1 es r-elTi.31·-'(Ju.es de 1'··1 f:'
u
j'- > Ë:
~ 1;~f:...~_I;.1._'t .. "' pp. 2:~.b- ':::::6'7' ..
:. "' A. d
;:.;, tJ b 1 9 né", 1:J!.~.Ç1_.~ ·C a. "C...!..~:-;I..~~!....._~:..i.dJ~_._ 1..1.~._.~..f.: S q_·?J:LŒL~~~._~::..t. Il éd.. c i t.
~~j
'1
"'
:=.:.! l~ ~'~...

1
:_."
....
",
l.La
liberte De composItion.
ContraIrement a
la paraphrase qUI
presente beaucoup plus oe
contraintes.la meditation en prose est un discours
IlDre de toute
parne,
un genre composIte 00 prennent place des materiaux divers
sans
l i
authol'I té e:';Pt'esse de
l
ESCt'-ll:ut"e i ;
(2;'. HOI":=; C/i:0!3
contt'ët,l.n-
tes étroites de
l
alexandrin ou De
1 octosyllabe.la meditation en
p t"ose
s
installe résolument cans un espace ou
la fIDélIté
Iltte-
t~ale al.l;'~
Sou.t~·ce·= çiE' base de\\,ient
LI.Ii!=:-
e.:·~lqence
C.:3. ljU.qU. i.::?
qU.e
IiO-5
po-
générateur,
SOIt
chez Du PlessIs Mornay ou d
~uPlgné ou DU
il
s
enrichIsse ces ma-
tét'~laLl:{ de pr~ovenarlC~ divet~se comme c
est
le cas
et
5-::"
fin .~.._-
Toute
la
libe~·'té
de'::;
qLll
impose
le chemlF1emeilt
oe
50[1
C:h(~l~"~
de Spoflde et celle de w
~ublgné OOUt"t'~alt
eut~s
SUt~
la OLlestlor1.
1.H.Weber,J.Bailbe e~ M.Soullé
.ln
éd.Clt. ,p.L.
2. A • d "{.', Lt b l i~~ n 1~1 t!..§:~~!.}_1~.@~tJ._ÇI.D_~

.._.:~:.~~Lt..:,_.., ~ §:'_ .f~~g:.:..~.:~..i=~ŒI_§ ç..~:~.:::~.!.~tJ_l_ ~ f~' ci .. c: l t. , P " ··~i '::;.' ::.;:' •

-'27~,-'
1. 1.Soonde ou
le
vagabondage
poétique.
caprIcieux,
sans plan
predetermlné
et
ou
l e
lecteur est
mens
de
surprise en
surprIse
magination délirante du
poete.
La MeditatIon
='LW
le F'seaL':i::D.§.-5~I!v' CiU LILi
l.1;
est
emttl.émë:t.tlClUE.'
DE
cette strategie de composition.
Rien
de SI
miseraole que
1 nomme.
mais
rIen
de SI
superoe
.Voulez-vous voir sa mlsere
~lL}
Cette pensee qUI
~
InspIre oe Pline
\\31
et
qui
me~
en
l LI.in l er"f;?
la.
double nature contradlc~ülre de
nomme
constItue
ie COlnT
de de-
part
d
une
très
lonQue
IntrODuction
\\ 4 ;
i..JU
SDolioe
'=~:~
présenter
la misere
numalne.L examen
De cette ouestion 02i'
~Donae
prend
des
allures de chronologIE s t r I c t e
lorsque
le poeTe commen-
ce pat~ evOaLtet~ la na155ance de
l
nommeat1a15 cette cflronoi8g1E est
:=·Lt ~'"
J." a ::< e
'5P ci t: i J~- 1:,: E;iTi~:;O t"(==.i
'5;=-' pCJU.I··'SU, 1 t:
J. cin i~!_tE~men1:;
i~ i~
sc:ou. '=:.
une grande ampleur et
un souffle eplouE.
1.Ed.C:lt. ,po.'=i'c.·-12b •
.2. 1: b.J:J:j ._, p .:'6 .
.:: • ti_!.:?_tOI t-· e
u;~tu t"·gJ. le, t (' a. 'j. t· t' .;:, ne E'. 1 ':=;. ,,2. • ,; .::, t-· 1 '::;:"
J. "'1:::, l....
. f) p. J. ;;~
c~ t
=. ,=, •
,+. l·h:?g.Lt~~.:t i D..D__ 3Ut" _L~..-t..?E~~-,e_~) '/, '~fj • ':: 1 t .. P::' ,:;"~"- l (.'2.
~5. l i:2J..fL~... P • '7::3.

de
la
Justlilcation
théoloOlque de 53
pU.ri i t i c.n
q U.i:?
ment autour dune argumentatIon
tres serrËE
~1}.
Cette argumenta-
tion doit beaucoup a
la methode de Ramus oui
preconise 1 utIllsa-
tion de la
logIque dans
les oebats ~héolDglques (2).
[.Jans
1 ensemble oe cette meditation~Sponde adopte une
GCiu.b le
titude à
l
égard du ooème hébraioue car
~_
me~ en place une svme-
OL.li
C h 8 1 S i t
l
u.nite du
te.:<te de Oèse
"!
::::.
a.joLlte
ci::?lle
dE":;
tllernes
et
;j2'::;
'50ctt-·-
ces.Le matérIau utilIsé par
De
l :Antlqui~é paienne mêlés
ci
rnedlt€-?t""
l d.n t ':5
DU.1
c(Jn:=.ti-
1 . t 1e c:;u,.!-:..:.3. t _1 Cl r:1 S Li t.=:--l...§:~§.§~:=!.~TI.~_,__.:.~.J_·{..:. i~ 0
c:
a
l t.. .. ç::: CJ.. l !...~..:.:: ".- l l t~; .
2.VOlr ~.Boase~èd.Clt.qPp.A~Vl11-XA1~et C~iAl;(·-·C~Ll.
3.!'S pc)r:ae E,t
la
fflédit.aticln
ete
l·::l
p.3i·-·cJl€?
Dlbllciu.e
Ciël.n·=;
la.
J::ij'"'E'·ï"nler·· ?
'
(] e
se·: j..'1ec l ta."t ion S
SLlt-·
1 f~ 5_ F> 5i:?a.u.iTI~§_:;..L1:.r!
r=J..... 02_P
e 1::
f:;' t-·ü·~a. te.:d l·-··=:;·
de
1. a __.f~,:::; li aIS S a. Ii ,- E'
• 1"1"" 1. ~!.'Jd..§?":~:: __..9.~tf e t' ts__~l.
KgJ~.f:.?.i.. t
,4 J-i.L Q.jL~ f::?
,f-=- ::\\ r- l :::-. l ;:;i t.' 8 ,
pp •.::;(J(!.- .:::(~.' L.

·
~i
-
de statIons auxquelles
reVIent pérlodlqGement
le poète Dour pren-
dre une mouvelle
Impulsion et un nouveau deoartllJ.
C est
de ce procédé cyclIque que Sponde bàtlt
l
ensemble de ses
tatlons ou
la oaraphrase se méle à de mUltloles oigressions
une pratIque complexe.
MalS
~
chez Sponde,
le commen~alt~e es'c
tellement atl1ple que
l
en-
t'ompt
SOLivent
l
{jnlté du p52ume rrrécjlte
(2j
C est peu~-étre cette Ilberte et cette VIrtuosIté
C ~1 C) 1 SIe·:;
C Di"ili"i,8
LmGortante a
la rnétoriQUe
CiE
Dd.t·-·,/en l t'"
dln-:51
-'.::i.U
e:J.Lt5
n·=tu.t:
ni'-
crlef-d
C!{':?U.--
Y. i)L~enC)t
sen'c's
1.~.8oa5e ,éd.Clt.,p.CVIII.
~ ... ./ (J i tu.
r"1 .. E, I~ U. lie
".:.3. j" t. .. C l t~.. .. P .. .:2: ".) '~1' "
3.~1.Erael.art.cit .• D.142.
4·.r:~.Boa.se.ed.c:it.. 'lp .. t~,il ..
:.=; .. i~: r~' 'C .. c: i "(: .. ~ CI .. 1=:' ..
b .. ll~. i Q_~.~., p.. .l. (1 ..

"'-_ ..... e:: ._.
cet~net"
ia Vét~ltable nstL~t~e ces ITléditatlor15 de
Soonde ou
le p t'O} et:
apolCtqeticJLte e-::;t
In(Ji·5süClê~b.lE ces pt··,~\\"i:;i.qLteS
ques cui
la soutiennent.A partIr de
là.12
lecture ces méditatlon~
de Sponde
révele
la oresence
dune
surabondance rhétorIque oui
inflË~clïit
C)üt:lCin
de
l
.:::·i.U.1,'.:i:2Ut~·1:
Le
j:rt·-·Ci ..ïE·r
lÏlltl·~.l qU.I
s
articule autour Ce
la 91orifica~lon oe Dieu est
tantôt doublé,
tantbt
submergé
par une vaste en~reorlse rhétorique ou
le poète
fait
valoir son art.AInsi,de
la
louange de Dieu.
la
meoltation de
Sponde 02sse
très souvent
a l exhiDi~lon d un art
d i
conSCIent
de
lui-même et confIant de ses moyens. Dans ce c a s .
ia rnétorique
submerge
l
oeuvre oe pIété et
le psaume medite oevien~ un orétex-
te qui
permet à
1 auteur d
entreprendre
~outes les experlmenTati-
ons stylistIques possibles. Telle semaIe être
la
lourae rançon que
Sponde acceote de payer à
la
1lber~ê de composItion dans ses me-
oi-cations.
1.2.D Aubigné ou
1 equilibre dans
la
liberte.
dIvers. dans
l
ensemole ces meolta~ions protestantes.
Che= a
~uDi-
aressant, le plLls sOLI~ent~ a
l
en5emole oes contemp(Jr~alns. ~lr1si
C//lLIl..
pDIn1.~
le
1 • [.h E''=::
t3.;j eS. I)Ll
f3.3. r" 1':: a s . l E~
tnf3fne
r··C::::·::. u. 1. t: .:::~. t
a.
è CE.l
j·-'(='l 10:;···...· 1;::::'
d Ei.n .:=..
Li. fi ~2
CIP t: l qu.€-?
ij i f t Ê't-'erl te
p .:;i. t-·
F' .. b l Ltlïi·-i~U.n >'
~~. t-· t . Cl t . , pp. _25::::;- 2=;::;' •
2.·~Olt~ FrdRljCllon~at~t.~lt.~p.295 e~
H.Boase.ed.Cl·t.~p.C~ll.
3.VOlr
H.Weber.J.Ballbé et M.Soull~ .ËG.CI~. ,p.XLVIII.
:l.Ed.Clt.,pp.4\\~5-5(:J;.

.....•:~ /
La perspective didactique et prophétique ialt ~e la médlta~ion
de dAubigné un commentaIre systématIquE ou
il
e~pllque le psaume
a
ses
contemporains:
~pres 12 grace ae 0ieu qui
nous a
conne
1
asseuranCE.
et
nous .;::.
fa.it
du-·e,l··jostr-·e p.~~~e D~_~ e=.:.-J:.~5 Cleu;.;:~apf·E'=.
1.~.5ecc'nae qU.I
nou.·;:·
d.
i-31t:
SUl ....,..t~·Ë·
':' lç:.!"..~!... ni-llTI
-:;f-,it
':5a.nc_::.
tlf!_E< ,ton r·eone
a.O\\ilenne
et.
pU.I·:.
·1.:.<.
volonté soit
fait.§'.. ;
·v·oici
la
tt-·OISleiTlE gr-·B.ce
qui
E'·st CIU !:::.a 1 r",
Clllo "L~ d !._en • E 11 e
mon:; t r·e C OiTliTlEn t
n ou
sommes en fan scie
1 ël. ma i son
( ••• ) ': l )
üans
système explIcatIf mIS en Place es~ organIsE de manIère conerente
cnE':':
Ou.
Flessis Mornay qui
,lUi
.en a~cer1~L~e la dlmer1S10f\\ t~léolo91aLtË.
[) HLtbigné·
se deoDu.ille ainsi
dt?
tOLtti25
le':::. E,n1:1Llt-·E··:;. ca.t-·-3C1;.?t~1=·1:i·-·
ques des Traaloue~ pour me~tre en oeuvre une écriture
Gui
l:Ë'!ÏlCll--
qne de:ja Ll
LI.n
C2t~·taln classicisH1E:;.Cet~tes.wn t~l-:~·Gt~C}I_~\\/e cne::
lU.l
Li.n
hèt el-DC 1 i t '?'~~,
SOLlrces
antIques
sont
inlS
al~ servIce d
t~ne vet'~lt2
tt~2rlscendante a
l2qu.ell.E:
30üLttit
ainsi
_. l.Jfle esthétique de
la
1 • ('"; e d l ~.: r;.. 'Li l~ r: --':?-.!::~..~.:".._J.~ê... F' s e a~.hL!!!.g_..._;·~~·/ 1:_Il I~' d .. c i t.. ! P .. ::; Cl.2 •
..::.. ! b i_~t, • 0 • St-, 8 •

pénitent explique .de manière
Impersonnelle.
12 osaumE a
ses con-
"
t 8iTlOOr-'d. i n 5:
.~ est p 0 LIt-· quo i
l E s p r·· 1 t
0 es· P E' i n i;
1 e3 d E.\\ U ; ~ P t' 0 P t-· i ete s
cl e
c: e
:~I_~;JJ.~ I l e -c Ci e c l;? Q..Ç) Ll ç_.l...! ..ê..r--_ ~ -:;::" C) u. ":::. 9 l C) l t-· e E: t
gt~ace
;alOlt~ê. au solei~ qUI
pt~Od0it nos pt~eud:homles
en pie i n mi di, 9 t'';''c~ d.U bouc 1 i Er·· ClU.l
r-·;ou. s.; couv·r··F.;' CJ2'5
ennemis,et nos pescnez de
la
face
de
L
Eternel
Il}.
Le débit es~ fermement contrOlé et d'Aubigné en
ditation dont
la
forme est a
1 opposé de celle De Sc onde et
DU
la
t'h é t Cl t-· i que OE's·set·' t
t-·d. t'emen t
1 DEU·v· j.•. f::'
,j E'
pl Ë 1:; e . :··'.3.1>:;1 t-·é
et
1 ampleL~t~ de ses vaQues
lyt~lques ~d
~Llblqn~ aonl~e l 'imot~ession
de ne pas Lltiliset~ totalement
tOLlS ses iDOjenspDans
l
alil~t~e e~
la
la premlere fOlS peut-être
,dAublgne Echapoe a d Aubigné.ll
sem-
ble adoptet' une ':;I.ttitude. de seml-oemi·::;S:lDn oe.·'.3nt:
1e cr-iamp
infini
d
expérimentatIon ces pouvoIrs du verbe que
lUI
offre la
méG I ta.-·
tion et
auouel
ne renoncera pas Sponde.
CecI
faIt
de d'AubIgne celUI oui.
::. c:
le
plus
1 e~plication
phIlologIque
C. a 1. "../ i n (::.} • h U. C 0 é? u. r-' ij e
c e
n Cl U. ""./ Ë' .~. U. 9 1"2 n ,.-. e • ~::.~.·~·..._..·.L.!:.:.~.::?-.'~ l ...::;t.!.-L~:=2.._._n e
:5 0 li t:
P 1. i_~ '=:.
qu Lln
lointalf1 souvenir t~appelé ae
temps eri
~enlOS par
un
ft~aoment
.i.e
ciodctis.;rne
femme SLlzane De Lezav
, i l
COOlpose
urlE tT1Editatlon
11= F se~:\\Ll-
--------_.
1 • t~L?_~~.i..t:i_~L!J:2.fJ.
2~.!.t~~. __.LE= .F":;.E: a. Ll fil E' b.~i.: ,zJ. l.~"i.~~ éd .=
~ P • 5:L ~~"'"
p
1 t: Il
2 • \\/ Ci i t-·
f::: l . ET d t~ i
,ax· t . c i t. , P . 1 1 8 .

-
::;. !
..:
~,
J
mE
L X'< X'v' 1 l 1
(i i
Dans cettE ITléditatlof1
Intimement
liée d
sa VIE
personnelle. le ~on deVIent Emouvant
fureur divine qUI
1 assaille et
1 accable
qui
1 afflIgent
connait
une
grada~ion ascendante
tout
au cours de
la fTH~ljltatlon.Et ,"SOUDaIn
.\\'Di.Cl
ce ct-'l:
TLl
ne iTI a·=:·
pc)ini.:
ble=.:;e
aLt~~ extr··elTiite·::; et mernDr···t.?S
qUl
retranches
ialssen~ trainer une mlserable
VIe,
malS tu m as scié Dar
la mOItIe de moi-mesme:tu as
fendu mon coeur en oeux
,et dISSIpé mes en~raille~
en ar'Tach"3nt
CIe mon sein iTla.
fioèle
tr"'ès-aimée et
très chere mOl~le,iaouelle comme génie de mon am2
me
renait
iidele compagnie a
tes
louanqes,m exnor-
toit
3Lt
bien
~mE
t~etit~olt du mal.at~t~estoit ine~ VIO-
lences ,consololt mes atflic~ions ,tenaIt
la bride
a mes penSEes desreglees .et connait
1 Esperon aux
desirs ae m employer a
la cause De
la
vérité
,L)
Malgré
~a souffrance ,1
aTTllc~lon et
l
émotIon oui
1 agItent
.le
poète
ot~aanisation et a une
formLilation
T~"es r1ette
oe "5a pa"::;::' 1 on
Le dé50t'd I-E"'
du
1 "expressIon.LE mouvement es~ amole
m6is dune granoe slmpliclCË
lations
logiques entre les
E't
.,::... bCjtJtlt
ments bioilqUES
se
rnèlent
ir1~lmement
1.Ed.Cl·t~P!J.5:~~·-55b.
"'-. JJ~..~~fJ.._~._. ~ Ci • ~5 5 ::; .

Dans
ses médita·tians
Ad
Allblqne.a
l
oopose ae
Sponoe~lnsraUt~e
le·:; cathcd.1QUe·:;
Du
Val:·~ et
La
Ceppède
dont
ies
meditatlons
sor1t,
le plus :;ouvent
,marqueEs par 1 unIté de
ton.
Malqré
la beau~é et
lelégance de leurs phrases parfai~ement travaillées, li:; parV1en-
nent
rarement a faire ecla~er le cadre des psaumes
P CJ Li ;.-. t- e ç:;. 1. i set'
des d11~t"··es=.10ns.
L.a. Ceppede Ci,Qisit
Li.ne
TOi'-'rne f···::\\lTi·='.s·:;ei?
'.1;
GUI
a
1
incor-I·/F-·nient de
restreindre les possibilités de dIgressIons qUI ,pourtant.
tentent
le poète.Mals,La Cepoède,en SUIvant riqCJureusemen~ son developoe-
ment
et
en E'n f et~man t:;y:; té/Tia. t 1 qUEilien t
Cians cIe
mu.l t 1 P l. e=. Dax E'rl t hè-
l~e~
I=>
:::l
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le~=. élpment:~
_1
J=>
-'I-C-'-'r:I'-l-"~'~
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U
C'=>
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'="::',"•.
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1-011'-
-(;·1.. -1-·... ' - - -
:::l'_J'
cl
J'='
l 'J .L'_'II
'--'ToI·
,C_O'.:..' 1·
....·
1::'
rourner
le oos aux digressIons.Ces parentheses qUI
se re~rouvent
I,j ans t (JL! t es '5e~-= med i ta t i on·:; ale.>; '.::eD tIan du. :="S"i:j3um~_.....:~:.::·:.L.L::: \\..:::.! •
e~·~ercent une
fonctl.on
De C2nSut~e. En pt~lviié91ant airlsi
la oara-
10Pilr"a~';E' a.u dètt'ilnE·nt de [.::\\ dl[jr-e·:=:=.iDIl ,1._.3. i.::;eppède '52fCiD,I.e
1
. .
t-e ï LI. ·;::.E' t-·
Il • Ed • c i t . " t~·~·§_~~ï.:l.§.__~{.~_ ~ pp. ::.~' - :l1.~.1 ~
~:~_~·.g~~~·JT.'_§: .;:=::'f~.-::\\J ~ pp. i:2 "_. 1 4· : t~~~.il~-:!:.I:n.~~ .
·S X \\.~:LL1...J::.P. 1 ~! - 1'::;:' ;"..E.:.?2"§'? LI (nE ._l,.,.,~..P p • ~ ~~, - :2::.: i.:~·?t~:~J=t.i}:.g.. ç,.1,. p p .~, ':' ._=:~, ~ f:':"''?.~~~.\\=~.(1l~.
(~j-l;]_;::;.. ,p. 35 e t
t.~~§..~...~~.Œl§.._..ç.:.;".~:.I..J_. ~ P() . ::~, .~:. _. ·~i· l Il
t: .~'_2.§..§..~_!_Œ:~f?_CXLl.i:. ~ ,) . :::-,5 •

'-' .
..... '_...__.
illustré par Du Perron oui
présente une
longue aissertaclon
tMeO-
109 i CiU.e
.3insi
\\ •.. )
1,,;:;. digni te
dl.l ·~Lt.Ject
...
nl:=O
deîTlandE'
pOlnt:'! CC'ITlcne
je dlS~GeS fleurs et d embeilissements.mals se contente
de
la purete de
la doctrine,et
de
la
fidelité de
1 In-
te t'P t-·e t"'."G 1 on
i, 1 } •
Il
!
a
la une parenté avec
les conceptions Exprimees
p .:;i t..
Cl
ri U 0 1 ....
loin.

oa a AUDloné oermettalt
d.Lt
poète
d
evoqllet~
des
pOInts
de
··./U€:"
·5an·:;
au. t h Clt··l te
disqualifIe
o
E'tnrj LeE::'
e.<tr... a.··./.=i.i~.3nte
,1
E:t;
tCJu.te
ç LI. C el ITI IllE li le C ClrOCTlu.n c: c)n ':;eri t: EfTlE'n t dE;; ~.:::t.f·i c: l er-I'~ cl C]i= t eu. t-· S:. de l
Eo lIse I!
'-. !.f )
La
;"nedlta.tior·j
de
Lu. r-=:'et-·t"CJr-t
Est
cer·t.:e·:=;.
'::iui
-ra. 1 i~ ou
1. Op. k ..i t ... ~ p. 1::•.
2. !I..!.._Q.~.\\:L{..t'::..~..:.?. • éd • Cl t. ~ pp. 4;;;' :~.,.... .:.j.'::;' 'i ..
.:~:. t1ed i. t 3. t_~~.;?.i!._ ·:;!'.:lr.'.-_.t.~~_f-.~~~:::~~!!~~_ ..._l~~_~~l ..:i.L.:~..1." i:::.'d • c l. ·C. Il J-.! • :.,. ':.:;;.::; ..
.:~.•.J • Dd.·V :~.:l "1 [ ••::.i.I~·rj Iila. i
]"·.'U
f='P f"'" t-'Cin
Il
(:)0 _" ;: !;.. t_:... " P •..2':.:) ..

2.Le savoir taire rhétorlGUe.
Le genre de
la médItation est
1 occaSIon
oe
16
revancne oe
la
poétique
pt~otestantE.LIOét~és OE oeaucoLlp oe contt~alrlte5 ~nos poe-
tes en profitent pour étaler un saVOIr faIre
rhetoricue et poeti-
oue ,3, i l ï ELWS
refoulé.LE poetE protEstant
retrouve
les charmes de
la poésie profane et néglIge le SOUvenIr oe
la
recommandatIon au
cinquIème synoDe na~ionaï
Les l~linlstres et
~nclens a
qt_~i
Û1EU
a
aorlf12
Des
taler1S
pour escrlre seront avertis ae ne
le faIre pOInt 0
une
maniere riOlcule ou
injurIeuse
,malS avec mooestle et
d
une façon bIen seante è
la MaJesté oe ïa parole de
Dieu :Et de garder aUSSI
cette mes me gravIte et modes-
tIe Gans
leurs Presches .selon
le stvïe de l
esprIt de
Dieu dans
1 Escrlture SaInte
\\11.
Loin GU temps ou Bèze
la SUIte de CalvIn
,prescrIvaIt à
la po-
eSIE une estnetique ou dépOUIllement et de la SImplICIte ,les re-
Ija.n"=:.
lE oen-
re de
la méditatIon
\\21.
~orès la mort de Calvin
justement
lui-même semble oartlcloer a cette tendance nouvelle o~ la t~ans-
aes
1 n ter-"j i, t;'=
ca J. \\/ l n l-=.te·:;
en
(fiEl t i èt-'e
Ge
:5 t·/.l f='
;~ngl=-n(j ["'12
i
c: i
Il
Il 9 u. i EITit?
S\\/nj~d~ ÏJ 3.1':; l on Ct l .. 25'-~ 1.2,-1 ~~~~_.__~t:t~·::·~r· t:_!-~~~1Q..§:r:~j~ ..:2__9.§:!~i·"·C::i.Ll >~_..:..
_ _~.:..1.:; i c l~-±
i n
J .. ~i ........ cn on
.. 19 Ll~=. J. E' S
I l
:.=3' 'i 1"1 Ci.!..:!..€::: ~. .il·=:'. t: i Ci n a.!=.!.L~...__fl_~ s
E9.J~3 Ë' §..._
réformée~ de France
,La
Haye. 1710, t. l,pp.b9-/0.
~.Le ger1t~e a
été
tt~ès bien
délifnl~é pat·,
f::'~Blum-Cun~ aans
56
~hè-­
se ~ QfL~"C i t .. t. l .

..:.-.
cie
de
fIgures que
le ooète entretIent
avec
Vil'~uoslte et dextérité
Nous
t
offençons
donc
,6 DIeu
,et
vovlà nostre plaje:
malS
tu nOLIS pat-·,jonnf:?s.F-·unlt' nos
DTTences
,c est
,1u.·:;tlce
le':; nous
,-emettt-e c
est
fDISet-ICDt·de.Wuo··.·
,'end,-·'?·
bIen
ODur mal~ ne
re~ribuer pOInt
ies peInes aux
crlmes~
justifIer la paillaroe
~ ad vouer
le
renleur de
ton
nom
~ accompagner d un
bt~lgand pout-
allel~ au Clei7' lev
~~el­
9 n eu ,- ,
qUI
n
est
t·· l EIl
q Li
i n i:; é Cj t-· i t é ,
;' a. \\. 0 t' i z e t-·
les ·3 i1l e s
tt~2Vel~sees~'
cat~esset~
ceu~{
QLtl
t
(JLl~t-a92nt
~toy qLtl
as
la
foudt-·e3.
la maIn
/t
aO·:'ISSEt·
ct
CEU;~
GUI
S
enflent ClU ve-
nIn
d
orgueii
contre ta face
/couronner en
fIn
de gioire
ceux
OUI
i:;
ont
oresentè
la
couronne d
espines
~ Donner
du miel
a
ceux
qui
t
ont
taic~ avaler
ou
fIel
et du
VI-
naigre
:donner la vie a ceux OUI
te 1 ont raVIE
emoor-
l::E't-·
au
[.lel
ceu.::<
ql_tl
"[,
ont
de-5cha.s·:;é .jE'
lêl.
·Tet-·t~·e? Incr"'cl-'
\\ 1 ) .
COt.l.O€-?
et
net--\\... eL~>~
.:?:\\OCrUtlt
a
1.
~~ccu.iÏ:Llla.tic.jn
G
i...i.nE.'
st::,t~'ie G
E·lË·rtlE·~n"t5

-"-~-:8t:~-
cal~actérlstlqUe du stYlE de Sponoe,est sympt6matlqLlE de
l
haoile---
dun
poète qui
conçoIt
la médltation
comme
l
esoace poétIque
~és du
langage.
~u coeur de chaque
In~erroga~jon
S P c) n a e
i n SC: f"· l t
une antithèse.
La SUIte des antitneses dans un
mouvemen~ de
con--
giobation hyperoolique a
pour effet d
accaoler
l
homme.de creuser
la dlstance qui
le sépare de son Créateur et
ae
mIeux préparer
la
surprise de
la
fin.
Emphase
,
exubérance et
tours
ae ohrases.
SponDe ne menage aucune
fIgure
pour aboutir à
1 effet
oeslré.
Sous
la Olume De Soonce.
la
méditation de\\lent
un exerCIce de stv1e ou
~outes
]. es
Sutit i l 1 U::'s
rhétorloues sont
permIses.
Ne set~ons-nous oorlal~es pius,apt~es a'~Olt'~ es~e;'VaUdt'Dlt­
Il
cas mieux
n
aVOlr
JamalS este
,oue
fInir
d
être et
commencer de n
estre olus
,1).
tentlelle
,Sconde réUSSIt
a
concentrer un
arsenal
oe
f lCJut"e':;:
qUI
se déplOient
autour
d
un
emplOI
CI r-- l 9 l n c.. 1.
CJ 12
l ·2.
la t'epétltIon
a. cet
-\\ ;:;:.C.'
J. ,._, ,._, "
::. _1 b ~::;L':.-, c'r"
Ci. 1::; l
~ li·r U
..../0 l -:;
c: e-:; tE
fieu_ r 11 'fla.:t 5
f~; l J. E
f.:l -::'"Ô. "::.·::_I=:
CJ u.-:::;.n d
l F!:.-'
Soleii
y
a
passe
: e l l e e s t a i t
avant
le Soieli
.malS ~Udna il
2
esté elle n
e5t olu5

_.. J. :::: :.:.:
t i t
a
une
nent
tou tes
l
idée
·;;Lt t--en c il e ,-'2
le
lecteur et
1 obligent a
revenir sur
le
texte.
Ailleurs
.Sponde é~ale toute
la dlversi~e de son
talent
en
pelgnan~ une fresque épIque apres
la
faute du couple primi~lf
Dieu
1 avoit
faIt
abondant d'honneur.oe prospérIté
oe
.ju·,::,clce.rlais ces Diens ne DOU\\,aIE,nt dLWet' f:?n
ceiui
(lUI
ne peut durer
iuy-mesme.ll
estoI~ Derlssable et peris-
s';:;.ole:.
ILlY
fut-·enr.:
::ies tJ ien5: maL::; fiela5; il
i:ïE?t'i t
·5Dud·;:~ln
oue ses biens oerIrent.Outrage au cIel.mais soudaIn
ven-
geance.La
Terre se herissa 0
esplnes~
Le
Ciel se rOUIl-
la

le Feu ·vOSiTlit. de
tlotti:i.n1;:e:=. 'fumee5

les FleuV'es
s
enflèrent
Jusqu aux nues

et se creuverentjusqu aux
acysmes

les AIrs S
amasserent en orages et
s
escla~è-
en
fin
tout ce
Tout se mu~ina contre
ce mutIn
Le
reclt commence
lentement en
s
appuyan~ sur un
tour
Diblique ou
Soonoe
can :;
leouel
trois sUbstantIfs sont
utilisés avec
une valeur qualificatIve comme comoléments 0
un ad-
Jectlf.Ce~te Impression
de
ienteur est
accen~uée par une serIe CE
reoe~ltlons oissociée Dans une douole
itératIon
jl pEt'" 1 S':;E:',[) l e"-pl:=' r·· i ·=.S-3.b 1. e'=:·
li
et
Llr··IE?
pc,l ~'i.'p t () te!·. ;. p E-_~r-' i -::: -_'p e!'~' i r'en t ~; ) . t-'Lt 1·5
ft
C
E?S t:
1
.. acc21 t:::t-·a. t i or\\ d Lt r-··E.,C 1. t: ilid. ("qLtée p /~i.t··· .1.•~. P E/. S :.aq l~::" CI LtnE' "=: '~"'ri t: ::'.~.-

CIE
confère plus de
raoidite et de
vivacIté à
la narration
et
f i -
gure
en même
temps
1
immediateté de
la
rIposte divIne.
am[)le mouvement.
Sponoe
élaOOt~e la mIse en
scène ce
1 Apocalypse
ou
la sucession ces passes sImples
d
ODUT
fonctIon
essentielle d
accélerer
la vItesse du
récit
e t
de
marquer
.La
t-·a.-
pldité de
la mIse en olace des differentes
p t-écèden t
1
i înm i nence
oe cet~e catastroohe.
L enuméra~lon accumulatlve ces
details
,
dont
la somme compose un
tableau ee
la nature oéchainee
et
nostlle
,
donne un
caractere nalluclne a cette
~lSlon. ~ éiar-
glssement de
1 espace
.1
utIlisation
des
majuscules
12::: a l l i t e -
flottantes
tLtmees
s
en i: 1 et-'en t
".!
et.
10. pUIssance n\\·pet'ool ique de'::;
l j)i-~.oe·:5
accen-
tuent
ce caractère hallucIne.
Le
1 a,;gage in i s
en p 1 aCI~ a. con Ti ance cariS
j. e·::;.E't··1;US
ot-'nemen-
tales et
in1;eliectuelies de
1
Imaoe.La mul1;lpllcatlon oe ces
lma-
singulières n
es"!;
pas
Torcement
un
signe 0
3-rfalbllssement
comme
le vouerait
o.oe Mourgues
Il.!ma15 elle
con~rloue a
la PUIS-
sance de
la VISIon.
Une
fois
les
Clt·~cons~arlces (je
l
~Docalypse OeCt~:Ltes
.L e
...··ec l t
en
tlon
e~
une
doucIe oclyptote.
i. "LE?
F't-'obleme
de
1
111l.::'t.'=;iE
I:)Dé"CIClue c.
la
-j"ln
de
13. F;E:?në:J.l::;s.::\\liC':!I.. !-.r:~.
t:.at-'C>qL\\E" :~;., i '7'6'7', p. >.34.

;-
'J
e;.:t~-'a,l t

>::
modes dIscursIfs classiques es~ exemolalt'e Ge
Dns
ciE.;
Sp(:JnCJe.
Même Bèze ,naguere defenseur de
1 austérité ae
iesthetique
alVInlste,partlcioe a ce festival
rhétorique con~raire aux prln-
Ipes qui
avaient guide
1 eC:f'ltUt'e
a
ribt"ah,:-,m :iac~-:~.l...~a,nt:
Tt'OU'/E·t'ay-je DEnediction
en
CC)t't"UC:' 1,; 101"1,
.JusGice en
~
lrlJUstlce
~ia VIe 211
la
mOt~t
~'Lat~ que SLllS-JE
~Sel­
Qneur,en moy-mesmes aue corruptIon
,qu
inius~ice ,que
mort
~ Helas conc
,periray-je
? { l .
1 eXIste une granae concentratIon ce figures dans ces
in~erroga-
Ions où la aextérite de BèZE
lUI
permet de
reUSSlr une accumula-
10n
o·:3.ns une
triple antithese suivie dune
réoEtltion en parai-
êle.
De ~els mouvements oui son~ oenses,
courts e~ concIs aiter-
ent
,chez Beze
,avec ce Qrandes oeriodes
Bref,Je seray comme un
bel
arbre
frulctier
plante De
ta maln en
ta maison,ente sur ce
franc
olIVIer, levant
au CIel
mes
rameawx
et
9at~I'~lS ce
ft~Ltlcts
procedans de
ta
qrace
qLtl
iTI
at'·t-·OLlSet···.~l
tOLlS.)DLti'-·S
·~.u.
pIed.et m empeschera ae crainOt~2 gellees,ni
chaieut~s,
n l
vents,ni
gresles,
ri i
autres
tempes~es, desGuelles
iTiES(ne,:::·
1~"
i'~'ec UE' l l l. et'· a. Y"
ri CjU.....·/E: :t lE' '::.
f I:J !'-·C I~:; P (JLl t-·
t d.n t
mlBLl;:
ft~llctiilet·~~
au
llEU
que
les DEct1elit·~S sechet~ar')~
sur
le pled
:et 5
115
ont
pour un
temps ouelque celle
apparence,tant
y
2 qu en
mOIns de rlen
Ils
iront 0215,
oesracinez
sans qu on
puisse mesme
2DDerC2VOir
le
l i -
eu oG
i l s auront
esté,
ne
se trouvans Dons qu a
estre
bruslez.
et
recuits 2
neant.
encore es~-ce leur faIre
tOt~t
de
les
COfnOat~et- 2
des
at~OI~es=cat~ plustost
ce
:;:,Ofl'(;
b~-u>'et'es, 2':;;0 1 ne':=;, ,
C"-OflCt:,;S
'=lue
'J'_'
i,::-Cjottes en
leut'
temps pour met~re au
-j- i2Lt ~ CJU
0 lu. ':::. 'c C)S t
::-:-f"i C (J t"'i2
'~e r~Cln t
comme
la
ooudt'e
e-c La DaIlle nler1Lle~ qLtl s en It~a au
1 • Ijed_Lta ti D!.l.-,?Ul:~~L~..._l~~:?..J.Jrl~_,;~,L';'.IJ_. èj. c i 1,;. " p •.=.\\~: •
. t:ii-,-çU.J:~i.l.C:W~...._:~?.1~.L::_.J_§:~_._L ...f5 ë:l. LŒI.~. ,è 0 • Cil:' • • pp. !.~ ':j _.. ::,l,~,' •

"'".::.,:.,..
,..:...; "-'
Dans cet ample mouvement. Bèze développe
lonouemen~
une mË t ,':\\pho tOi:::
pnyslque
qu 1 Opèt'e
i e
l
espece
3fllmale
a
l
e50ece
végétale.En s
InSpIrant
largement
CE
JérémIE
Il}
1 l e I <J.b0 t"'E'
une
son
naturel,ce~te mé~aphore vegetale présente une grande cohéren-
ce puisqu elle cart des semaIlles
Jusqu aux
r·éccJl tes
amplIfie et complloue à
souhaIt cette
Image empruntée a
JérémIE
L
arDre devien~ une meta-metapnore

c
es~
a
DIre une
IToË'taphDt""e
centrale a Dartir de
laquelle prennent
naIssance
ments synonymiques qUI
réoetent
la même
idee en
lui
donnan~ beau-
coup plus de force et d expreSSIvIté. Bèze cree et
E'n t r·et 1 en tune
symétrie et un oarallelisme oe
la construction oans
an t i thét l qUE':;
ment délimitees car
1
idee.presen~ee
sous un
raoport
commun.
SUIt
u.ne
é''/olutlon
particullere selon qu elle est
Incarnee oar
1 Elu
ou car
ie réprouvé.La
recherche De cette forme et de cette p1enl-
tude dans
l
e~'~Ot~esSlor1 de
l
Idée
COflDuit
BeZE
a utl11Set-
beaUCDU~)
oe
fIgures de correC~lons dont cnacune con~~ltue un degré de plus
1.:":-\\
j LtS t i T le Ci. t l CJrï
du
-f eu.
!·-'ese r·-·\\/e
·::.-\\u. ~<
:.- ED I··OU.\\.... E'::.
Et
13
C Drnp 1 i c: -3 t i Dn
,je
la
i\\lE t .3p nc) r"~:?
~
que bËze tait
et une

certaine lumInosité née de ce mélano2 heureux
ou
la mé~aphore '-1-
ante
::;e conjugue
..... "_0.
u
~_~
service de
la démonstratIon
théologIque et
de
la
volonte
.
t
.
1 e
_·e;-: t.e oibllque~ cat-·
idées contenues oans
comp 1 e>~e':::
d élus et
de
réorouves
sont
traoultes en
lmaqes natu-
relIes et. aInsi. rendues
saiSIssables.
Beze e;-:p t' i me
13 comolainTE'
emouvante et
~raglque de
l
homme ecrase sous
le Doios du oivin
MalS voilà,b mon DIEu,Je ne
veux OOln~ rOIdIr
le col,
Je ploye et
l e
corps et
le
coeur sous
ta
forte
MaIn
me
tralnant
tout
ainsi
haVI
et CUlt
que
Je SUIS oe
de
tristeSSE et
de
langueur.
Hela:::. les reIns me brus-
lent:cref.
6 mon Dieu
,oue te DIraY-Je
~
je suis
tout
confit
En doul,-;:,u,",)E suis frolsse.JE
SUIS moulu
de
sorte que
force
m est de c t-· i et-·
VOIre de rugIr 01US-
tc,·:=,t
oue
de
ct"'iE:~!"
'.1).
te.nta.tl ..·e de
j U':5 T; i fIC ·9. 1.: Ion
pa.sse
d
à.L'C)t·O!j
pa.t··
l
'?fnp loi
d
u.ne
expre.SSlon olollquE
., ro 0 ]. .j ]. t···
i Er col
'
1 i
(2J
OUl
situe le poètE En
tableau au
11
nous
trace de
lUl-mème.L énumeration de :5es maux et
l
·3.CCUinUJ. .::\\tlDn
des '30Ll-f -i~ t-· ·:3.n ce":=.
pn~..,;·51 qLte'::·
.t • r'h~~J:.._l~ t l cm su.!:::.-1_f~-f~·Së\\l fTl'~_.'::- ;:'_(':'.~) 1 , éd. Cl t . , p. ,::;8.
::.FëU·
~..?·:~E·mr.J12 E>:q.de, .!.. X;i..lll,:~::.

~- ..'.::. ...:.: .-,
de poète
d i s t i l l e quelques
termes empruntés au
reone véGé~2l et
don-.:;
emploi
métaphor1que
sou l' i" ~-'an c e
oa~-'
unef IgU~"'i'2
De SE~(]UctIDn
OLt l
transforme et
Justifie,
par
ia- même,le cr1 de comPla1nte en
raiE
de douleL\\~" qUI
émeut
le
lect.:('~·ul·· et ernDo~-·te son
d.dhe·::;lon e"
ce OU1
concet-ne
1
_.
Lo.
légitimité de
la
réactIon
du oéniTen~.
I l
en est de méme)usqu à
Du Val
oui
::;e
libère pariais
d
un
méta-langage
par endroIt
ll!pour
faIre
aomirer quelque naclle~é.Peiqnant 1
in-
versIon oes valeurs
, i l
~ exor1me a1nSI
Et
aUSSI
pour
ouvr que
les seducteurs son-.:; appelez
.:;~~ ln c t z
ac)c t:e!_lt-'::, or Ç}en::;
cCln t.::4g l E:"Ll::~
.. DClr-: s
t~·I? 119 l EL{: '. n L..I':?·::.
oevlns.oivlns.LEs apostats
,apostolloues.Les
Inioues,
celiques.Les oersecuteurs,zéla-.:;eurs.Les mecnarS,lnno-
cens
\\ . . . 1
(2).
[rans
unE confusion
tOTale
l e':::· c:-,o~·e':;
E'n
.l e'-tt~
ses
son~
tt~~S rlaoiles.Usan~ 02
la pat~a~a~·:e et de
tous
les mots-outils
D Ci Ll t ..·
,.~, .:.:: P t-· l îTI e t-.
1 • L~ t i t
Di <:o.). 00 uf2 ...~. Qf:..!.~ c: i ·IL.!...• Li. :.:'.6(1 •
..::.. 1..9_1 d .
,P . 41 ::' .

·..·..2S' .5-
de ses moyens qui
•.' ._- .!
..,.- .:=\\ .L
o
effet=:.
tout
en
utilisant
trés oeu
de
ressources
rhétorIques.
;:.ii. I l eur·s
dans un oes
rares passages ou
Il
abandonne
le
ton
grave
,solennel
et
Doctoral,
Du Val
.retrouvant
1
Irrévérence
caracteristique des
polémistes et des pamphlétaires
cal~ini5~es ,
Sans
omettre aUI
sonT
envvronnez
d
une
multItude
in-
nUITlf2t"·acoli.:? d
a.o·.. el";::·a.u-·es.
entl-e
lesCluels d
un.::? pal-·t
:50nt
les
grantz
e~ espouvan~ables geans avec
leurs satrapes
fiers
,à savoir
le pape.
ses cardinaux
.arcnevesques,
evesques,
mltt~eZ ,Ct~OS5ez ~et
ct~oisez .tonnan~z et
bru-
yantz
de
leut~s tlltl·~e5 ~
sanctls3in~e5 ,
colerldlSSlIT~eS
,
reverendissimes.ooservantisslmes
: e t autour d
eux
leurs
pt~othell0~ai!~es ~archEdiact~es~chanoines, cut~ez~
et pt~es­
tres
,joinctz à
un
nomcre
Iniinl
De
mOInes:~GUs animez
et allLlmez a 9uer'I'~oyet-
l
humble
coeut~ e~
Ct~a19nant
,[) i eLl
(J.
Cette f2flumet'ation
non
limlta.ti·/2. 'innu.met-dole".L!.tiJ.i·=:.i:~ eri Ot"lDt'i-
té deu~ catéoorlEs grammaticales
:ies substantIfs et
]25
dé~ermi-
n an t:.::;
le-:::;.
S-LlDsta.ritlT·:='::,
In·5istent.:
SLir··
dE':'::·
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qLll
r-· ail ::. i.:"~ r", t
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d l ·S t ,-. :l t, u t l Ci n
Cl U
P Ci U ..: 0 1 1-' C 1--1 e z
les c 0.'1 t h Ci l l q Li E' 5 ,
l ';=' ::.
d e -
qLll
50nt
iCI
des
ad.JectlTs
attaquen~ Le fas~e oes
Les
aDjectIfs
en
l l S::,
flie t t: Ë'n t
3.
J CII_~ t--
"t ou."c e
l.s.
Cl t-·an d eu. t~·
-j: ·3.C 1.: l C i~
lj e
c: El
I·~· l tUE' l
q U.E'
[ILl
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cta.n~:..:- Uflf2 coler"e ec
Lln
iTli~Di'l;;' d. oeine
CClnt;'3nU.-::3
POUt-·
:
C::-i:'::
...;. ,.)....i •

leur-
sociale et
mOt~aie qUI
ieut~ est
attacr~ee P(~ut~ bascLllet~ dar15
l e
do-
maine ou profane et du
rIdicule.
susciter
le respect
et
InSOlrer
la Terreur.Du
val.
dans une a t t l -
tude de dérision~fait une entreprlse mensongère e~
\\ia Ine
p t--é t en t Ion
le dIspute a
1 art
de
1
IlluSIon savammen~ en-
t t'etenue.
2.2.Les
imaoes dynamiques.
pt~Opt~e ,
flOS
ooètes
semoient
pt~lVllé9iet~ Lln
~~oe d
Image
OLlI
can-
siste a
passer d
un element
à
son
con~raire. Soonde
sant
ct
L' i eu
en
donne a
la
Tois
ie mode
oe
ionctlonnelnen~ et
l
illustratIon dans un paradoxe
~
qui
par
l
étonnan~ accora DU
il
n:~al Ise
frappe
1 esprit
du
lecteur
Tu nous conDuiras
jusqu à
12
mort
,et
la mort
nous
conduiras a
la vie.ll
faut
oue
l
homme meurt
pour
bIen ---/i-/t---e.alnslle contt--al"--(? Dt--DOult-a50n con1.:I--a.i-
\\ . . . )touTes
tristesses deviennent
layes, les abalS-
semer1ts et
eslevatlolls,à
la
compar-alSOfl
de
l
t_tll
et
d!~
l
al_ttr"(E~:;l
(Jiï1bt w·e
(jU.
'5EpL~lchr-'e 2=.t.;
.i.
l.2ritt-·;~::::"
CJ'Llne
Illdicibie c:Lat~té
~4j
l . ('leg i t_§!~ CJï!._ SI_l!2..-~~_~_F'se~\\ClITIE:.i }.. l__~~~l l l l . 2 1j . Cl ·r;. ~ p • 15 ':;-" L.
1":--1. d ê'
f:è z e ~
r"\\i"?f.tj. l;a t i CiD
SLtt..·
l ç:' .E~~!!~.~_;·:~;< Ail" eo. Cl t. ~ p. ,::;,2 •
.2. fet I t
Dl al OCjLl2
• • ".' 9_Q.::_'': 1 t . • pp .:::::':,o--:::.::'i /.
-:::;. i-led I ta t ion
-::;u t~ ) 2--!:~-seau.@.~!= ~ ed . C l 1~. , p" l ,:-~.
4-. I:-i. ij
HU b i Yn è , tl~_Q.1 t~ t :! D n -::~!d~.::...._J E' I:::S ~~!-::~_Œ'~~ J=_l::LJ__tJ. Ë ,j • C 1. t. • 0 • ~) -:::._ •

qu.i
s
D~'qdnise
pl iqu.en t:
la doubi.;?
dans
iaquelle
il
faut
p~acet~ la
V I e
dl.l
calviniste
=~·u.tJ 1 t
et
d
autre part
, l e
renversement de
cetTe sItuation
e~ son éVDlu~ion
vers sa
51Qnifica~ion surnaturelle
11
t..
no·::;
iar-i11E":;
=-ont:
pet--les
pt"2Clf:rLtSe':;
a€:~\\/3nt 1-'3.
iace
de
(.1 i I?Ll
DL~ l
t-'etomDenl~
EtÇJt-·eable·= ,ju ciel
..:... ..-
L~es
l.~\\t-·(nes ·5u.bi·=.~.en·c
LI.ne
SË't~'lE' 012 fné-rël.!1iC1 j"phcI SE=:. CJu.i
CJeno-ren"t
• nCJn
une
lnterltion
fantaIsIste
~malS Llll
desselr~ cotlérenc=celLt"l oe fon--
ment
l
.::'intlthe:5I='
CJU.l
C'CCLi.pE'
u.nE'
p i~ic:e
{Je
ChOl :::. i~u.2n(j
l l
d
utlJ.:;':':.(':'.'i··
ce
typf.'!
;j
.I.iTlage::;.
Gu
021.d
habltuoe
très O.l.5CrE~ cans
21riD lc).1.::::.
1-1'.· DÇ= ~ .. t:, Ci I l Cl U('?S
qU.e
l
on
neLlt"'e~_lS2 fIn
pat--
cfloses
cor~tt'~ait"'es :a
saVolt~ a~~ blerl
SC)L~vet~all'~ pat-
ur1
9t~alld
m21.~
t'lonneLl""
pat-
oesr)Or':neL~I"'~
1.~·Olt~ ~"d I~L{bl~rli~ \\ r:i~g_Lts~U._D 1~1.-._':''?!=~C_J.E_X,,:~_~~.~-:!·l}i e _L.::..::":,'::::i::J~::'_:._ e ,] . ;.:: l t. ,
pp. 51':::: et
StE: e!~ thê..9 i t ~t.i o..!.."",-..ê.~r: ~l.§:_EÉ~-i:~~::-~·JI~.~.__..:·:-':~_~ .. Ë' 0 .. l.:: i t.. " Pli:='; b L Il
2. Ed • c ]. t .. p . 5(.:.!:~, •
.~~ • '/ Ci l t-·
F'. L' u·/ al, 9 p ..:._t;l..l_. • P ·9. ·:=5 lm. et;
5 U. ,. t CJ LI. C
pp. '-1-:.2..:... =! ,;;; 8, ':::; .::' l •

-"'':.~.:' .~ ...-
a
benediction par maleoictlün
. 3
repos E' t
':;12 J CIU. t~·
P B. t~·
labeLlt~s et
tt~aVaLl~{~ a
Joyes
et
liesses pat-· ;:J l eUi--'·::- E't
t t-· 1':; t e·:;se:;
1.:: r~'(JLlb 12:;
et
iasctlet~ies~a port
pat~ tempeste
~a VIE oat~ mot~t~a sa-
lLlt
pat~ pet~iiz ~en
11oef'~Te p21'-
captl~i~é. en
lLtfnièt~e
et cl.:9.t-·te pat-·
ter·tet.it-·e==. et
oDscut'ite
,_",-
r-'lCr-iES5S? p.::;.t-·
povt~eté,à
contentemen~
D2!'"
contemnen~Er1t
~a
amItié
~)at~
Inimite
, à
dlgr·}i·té
pdt~
irl0içnité
a
con501a~lcrl
pat~
désolation~a
satiété oat-
tafninE~
d
t~eit~lget~e pat~
·teu~
2Ll
Dlaisit~
[)at~
deplalSlt··~
à
bOnr}eLlt~ pat~ malneLlr
~1}.
Cet~e surenchère rnétorique se fonde
5ur 1 accumulatIon
des figu-
u
antitheses Dont
1 Eclat
E~loe un
usage rnooere
U;:iT,5
cette
e~
forment
aInsi
une metabole qUI
~ P
1
·'3. t'
.L
accumU18~icn des Tioures
Drillantes que sont
les antIthèses
.peut
taire penser d
1 a r t I t l -
rnèiï1E':; Il
Le peut
ê~re aussI
une irénesie et une sur-exci~a~ion devant cet-
t e
métamOt"'Dhose
du naturel
en
su'naturel
ou
le Goète
corneler
la distance
infinie qUI
secare
ies
InfInite d antithèses.Mals,on no~e un cas
interessant
oe t-eoet i-
tien qui oermet
à
Du Val
De Drolonger
le passage ou
SEt~les d antIthèses ou
.ies
tel'~mes ~
DDposent
Lll'l
~ l_ln
et
celles ou
ils sont recoubles
L·Et
une t'ept'lSe
en
chi.~·=:'iile
CJ r.~s
Inc.~i(J E:.L i.:'·~'·:=.
C.1 e
c: Cln s 1':; t""'CtC 1':;: ]. (:,'in
e -r.
0 e
p j.-.t::' 3:·en--
t-3.tlC)n
q u].
P 1'2'-·1TIE t
rept'endre
1
Idee
OLt
i l
\\/eu. t
l o e e
OU.a.·51--(JO-·
se's':;lonnelle est
Incle-flnlment lTiE!.t"·te.Li?e "-,,Li. coeUI-
de5
mot5
si
bJ.e!l
au elle finit
par ~
imposer.

..- .:_.
contait~e est 0
abot~d consicet·~e c:otnme une techniaue
6
Dei~e
lr}1'].111e
,ces mOt~CeaLl~·~ d
3t-qlle
se
pa
I~angor)net~ont -Ils 2
~oy
~'Ces
Chat~D9nes empuantie5
E'n1;"~E~r"ont -il,::.
dans
le
flairant
pourprls oe
~on
he t' i t d. CI e
...
(1 i •
Vans
Llne concerltt·~ation de
flQLtt~e5 emonatlqLl2s
.5cond2 oeveloope
homme et
GIElJ
~~)
~lors qu
Il
designe
clairemen~
une double periphrase dégradante
de·:;
detai Is
malseants et
r2pugnan~s a
un hébra1sme a
~aleur oua-
111:1ca,ti\\/e qL(l
\\/lent:
t-·entl.J!·-·C~E~t"' cette
e ;; pt· es·:: 1 CJ n
la corruotion de
Ihomme.Le tableau aInsi
trace es~ accablant et,
POUt'l:an t
Soonde répono
.sans 1 omere dune nésltatlon,par
1 af-
" 1 t-ma. t 1 \\;"2:
ULlY
,Seigneut~ ~ca~~
le bien
que
tLl
~OLlS as
Talt~tLl le
nous
fait
pat-
amOLlt~ de
tOi
.et
le
\\ l C e
qUI
r~ous 8r1-
t~lou·ti't est
eng.~ol.;tl pat~ ·ta misét~icQt~de ~3j
CÏllmetlqUe
qUI
l:actiorl divine .. A la SLlite du dl·~lr1 qui
t~ealise la
'fuslon
et
Slll·~-
1 . K1e:j j:._t a lion
SLl ;....-1 E' _F·S§:.2.U.i!iE?_._LJ::~1 [ l l ,~ é,j . c i t . ~ p. l..:t ·7~. ··....iCi i t·
C CJLt 1':;
]. E'
passage pp.149-150.
2. • "'c):l t-
Th.;j e
B è ;::: E' , !'le ~ti} a t L';;IL_~~:LI~._ l. e
::3L< i.-:::=~@~
t:: s a l.J."!!.g, é 0 • c: i t .. p •.~;::::; •
.3 • (1 e.::] 1 t a tiC) Il
su r:.-Le f'.~ e è'. u. Œ!~':'__....L!:::.:( 1. J. , éd. C 1 t. . p. 1.!.J. '7 • 'v' C) 1 t··· a Li. ~ S].
~:: r·l • /) Li.
t-=·l E'S;;;l S
f-1Dt-na:/, tL~;j i t...:::\\ t..i.';~~~~ .~~U.~. L~_.J..=~?e~_(,.~J1.!.~?
hJ, f:?CJ. C 1 t. , op. l. Li·.;'; et:

..._ 7 ;::; ....-
c:ette tecnnique
en
1 dppllqU<:i>ït
que
ou' ii
vit.Ce
type d
Images~
par~icullerement
oynamlQue
e ::.~ 0 I l Ct U.t.=.:
t:) i=.-U...../ en l:
]. n ·:=;·U_ T ._.
a Ll >~
c ct l \\/ i n l s-; t E"~
dar15
i
aoversIté et dont
la
iïit?d l t d. t 1 C)li
ClE'
Du Val
offre un
exemple extrême
.,.L amet~tume De parellies complaIntes nOLtS cL~eii­
lons des
fleurs
au Car)~lOUe ou ~-t~ophete Roval
qLlE
nDLl'S
n
ë"\\\\,/lC)n5
p.::t=:. r·eITt21·-·c.:Ltee:;
aU;:ia.l-'~""/'::I.nt: (1}.
üaris
la plus
lonque et
1
-.
; . . 0
Beze oui
expose
la prosopopee ce
1
Eglise au comble de
la
dowieur
utilise ce ~ype d
images oynamiques pour
~rouver une
justiTlca~i-
on
theologioue à
la
souffrance
\\2;
Par ces
images dynanliques,le perlItent pt~otEstar'lt disqualIflE
lE' pt~'t-~'5en'C a.Lt pt"'CJ"fIt
lj
U.n
-j:'u.t:u.r·-·
-=.L~t-·na.tu.t·-·el
C:iu.i
cCJnstitLle
lE- ·,.·'E?t"l-·
t.:3tilE.-=?
fflcinde
et
a.u.qu.el
i l
a
nate d .:;'.ccédet··,.
l • ~I .. d
t-1ub lç.ne" :"J§:.~~_I '~_St t 1 on
5:_~ r
L~ _r··5~?:~._J,:~Jrl~ _h.:.~I~_:.~..!~)..~~~:!... éd ci
0:
·f':;. ~ Pli 51 i.~j.
:2 • 11e dIt d. t l 0 n _....'2~-:-:~.!"~~~_.j...§,_. F' S, e .3. U. (t~§._.J;.J_J_ .. e d .. C l t. ~ pp", ..:. ':::,' -- ;:i ~j a

La
méditatIon
pt~otestante COflstitLl8 all'l~l
le
iovet~ G e~{pe-
t'lence':=;
5tylis~lc~ues dont
nous avons
tenté de
[]onnet~ Ltn
2[)Et"'CUu
D Aubigné
\\/astf2
ut:i 11-~2.tlC)n de::;
t-·eS'5CII_i.t~·ces du
lB.n'~age (J.:·:t.r;·:'
13.qlJE 1112
::=,ponc1E:
occupe une place a oart.
rota. t'q uée
offre
l
exemole
indIscutable d une prose
poetique ou
1 oeuvre de cIéte 5
appUIe
sur un
IVt'iSme Gue nos po-
êtes entretiennent avec habileté et/lrtuosl~é.Dans ses meilleurs
moments
, l a méditation protestante
cons~ltue une
Introspection et
un modèle de priere soutenue Dar une vaste en~reprlse de seaUC~I-
La meditatlon pro~estante en orose semble marquer une
rupture car rapport
à
la orODuctlon
Iltteraire calVInIste an~eri-
Comme
101-"::;
de
ment
ou.
céplle un nouvel
espace DoétlciU.e
.
.
aores bien des errements,
un secono sou~fle. Ce nouvel
saDace
ou
le
ci i ~':'" 1. CiCJ LiË'
E'n 1.:: t"2
li?
;J l \\,/ 1 n
l
h U.ITI.3. l ri
dabord
le
lIEU a
une
In~rosoectlon InfinIe oans
la~uelle l
3nti-
these
c1u
[)écheu~~-ju5te
L~.. iTlE.·CJ l ta. t 1 Dn
I~ a. t" .. d e
d Ll
0 f" 0 .'.1 et
,~j\\::>etlque t-'efot"iné
di?':::;
oar··r;ic:u.lat-lté=:
1:;hémd.tlqU(?=:. eT
IntertexTuelles en mème
temps que des Cifferences
de traitement narratIf qUl
,nous semCie-t-ll
. la oistinouent net-
tement de celle oes catholIques de
leur slecle.
L absence ou tne-

Ct' i te
qU.l
pGt··t:e
l
enTa.IiÎ~ Di'odlyUE
la. iHeû l t .~. i~ l CJn
0 i"'I~ t e·s t. a.ri"C E
e·::· t
aussi
une
Ci e u. '.... j' e
1 y t-· 1 que
Ij·~.n-=· l
2=:·Da.CE=
la veritable vocation OP David
:ooete e~ combattant au service oe
.la
Cd.Lt"::·e
Ol\\/lfiE'nF-'at-·tls
d
u.ne
"5Dit-'ltLlaltE
C1 ,"··ig:tna.le
c!u
pecne
.tes
pt~otestar1ts~p3t~ Llne oémat~che IntLlitive~aifectlve et
lCOflOciast2
L . éc t" itun·?
de
la méditatIon
renlE pas pour au~an~ son
ore mlrOlr au detrlmen~ c
un
religieux
souven~ reiegue a
1
arriè-
tuelle se mue acte
t.:3nt
c:iE,IOCiUche
.:=t.in·51
~·'-lt~·
1.:;;'"
.J(J1E
CJ
ètt"e
J:Jc)et;::? ..


HU
terme de notre parcours,nous pourrIons aifirmer
1
eXIstence d un iT1Ddeie poetIque Drotestar~~
1.LA REALlfE DU MODELE.
Dans
le discours et
la cratloue oes orotesTancs entre
1~5v
et
1616
,
on pourraIt déceler
une convergence d
In~entlonallté
une
convergence programmaTloue eT une convergence methodologique.Cet-
te TrIple convergence marque l'exIstence d un modele
c a t" a c t et"' l '5 e
par un cer~ain nombre de reius communs ec a aiflrmaTions.de posi-
tic.'n':.;
et
de propositions.
Elle est
la manIfestation 0
un proJet
theot' 1 (JUS
et d
un oiscours sur
ia ooeSle dont
les
composantes oartlcipent de
la constItution d une POé~lQUe ,
d
un
engend t'emen c,
du texte
Iltteralre OUI
est
SOEclfiouement
p t'otes tant.
Ce modèle est bien poetIque DUISQU

l
1. .i
':=·e
SI tLlE'
ci
.:3.ocit-·d
SUt"
le
terrain de la poéSIe eT hors OU cnamo clos de
l
IdeologIe.
Il a1-
la contInuité
de
la
tradition
ronsaroienne malS aUSSI
·:;a
Ter a
1 '~ntiquite sa quailte d
InSTance
lmoerlale et de la penser
comme le lieu du délIre e~ de tous
les mensonges.
LE modèle
P t-'O-
testant procede ,en granae partiE ,0 une ooètlsation des
ries de La BIble qui soutIennent constamment
les oeuvres des Qoè-
tes réformès
.
~oyer de
leur conerence .unite e~ origine ce
1. eut-'

_.. ....:.! ,
tisent un nouvel
orore de
la ooésie.
Support a
ce
v·et.... b.:3.l e
quo
est
la poesle.Part15 de
la Parole dIvIne
oans La Blble~les pt"otestants operen~ une
lecture qUI~par les oé-
.../ lat i Ci n s
q L~ e l l El .;;;'1. P P CJ t'" t i?
~'f ·3 [) (o. l j~ u, e
.L 1 1.~ t è t"~ d. l e sn e r"::::
u. n E' ri a 1 l Li, C l Ïi c.i t i _.~
cnysique ,théologioue et poetIque.
L'ans ·son
.~Chl::?\\/E'rïIE'flt et '3ES Dlu.s 1;1 r···::trt a e·::· f'~'2U'::"51te'5~
le rnodelEi
protestan~ produIt
un poete essen~lellemen~ biblique qui
L aube ~t~anspat~en~e d un
]OUt~ nou~eaL~
(1)
pour:
1
l a
poesie.
auoe de ce:;
,Beze,annonçan~ l
Cl Ll
;j Ei S t l n
la poésIe profane
Illustrée Dar
la tradItIon
ronsardienne.=
est
faIt
sans outrage
le Garant de cette quête poetIque qUIS
accom-
CC'fflpl i 1;
o.::..n·:;
1: le
c:ha.rttet-'-D1E'U 1i
t?'(·
Da.n·::·
i-:3.
·5U.t.\\/et-·Slon
t-·.3.dlca.l '2
Cl':::?
la pol:':.~tioue oe 1,:,< F·J.el.9.;J'=:.L ',=:nl~I·-·eor··I=e qUI
se
rDnde
SUI·'
u,;e
ce-pt ion
bIblIque d
un
signe
ImDét~iai. a
le s~atu~ dune
deCClns-'~
':' t-·ue t ion. L.,::,\\ t"
1 -.
.1. c:"
J.·:3.ouelle
est une oemarche oblIque permettant De retourner
ies s~ra~e5
se-
oj.mer1~aires (j une
lOflQlle
rl1S~Olt~2 (le
la poésle~
a
en
ialt·~E 1
dt"
chéologle e~ de
la soumettre a
un crlole critioue remarquable.
f O l S
poé~ique et
30irltuelle
ia poetique protes~an~e pos~ule i .'.
J. .'::'.

.......:,'.).~:. _..
··.··j"···;.'2t...
Lln
plf?J.n
Ci
1.::'1.
D.i..~.ce
(lLt
laCLinalt-'e
c:a.t'''actet-·J.s·clqL~e OE'
l·=~
pCJe-
en portant
les ~races de sa confession affirme que toute
f0t
e l l e
reliqieLlse
.est
d
abot~d
oeuvt~e de DeaL[~e as
OLle
ie
t·~efé-·
rent
de
]
art
c
est
la
tradition même ce
1 art.
ment
: 155'.) et~
1':';81
',1).
ce
Tace a
la poésie de
la Pléiade caractérisee par
une
Inspir'ation
de type profane
.En même temps
11
aSSIgne au poè~e
le ciiantet'-UIEU'
comme e:<lyenCe 3. pt··omou···... Oll··· l:?t:
1
imitatlDn de
LaJ?...ible comme Clem2,t···che esthètlO'.lE.F·a.t·
là mêlTle
. i l i:,.Ttlt-·mE',
comriiE
plus
tard Sponde
, l e désir
de rIvaliser avec
la parole oivine.mo-
dèle
achevée d une poéSie parfaIte et sublime. Dans
le même mouve-
ment
l 'oeUVt'8 poe~ique est (jéfirlle pat~ la clat~te~ la simplicIte et
oe
la parole divine.
l.Nous ne oisons pas pour autant qu entre ces deux dates
le moce-
le protestant n a
pas proaui~ d oeuvres majeures.

dèie
poétIque
pt~otestant semble aiot~s Olvotet~ SLlt·~ ~Lli-mème er1 OLl-
vrant ainsi
un nouvel
espace Doe~lque ou
Il
ne 5
aai~ plus ae ri-
Ces deux dates marquent une double converSIon Dans
les
de
la poeSIE protestante:
renoncement a
la matlere profane carac-
terls~laue ae
la traoition
J-'" Dn'~-a ,"-d l \\:?nn e
i=:.'t
aUSSI
a
la tentatIve de mettre en oeuvre un dIscours ooetloue rl-
valisant
avec
la
parole de
DieLt
\\1561)
J.B a\\ooele ooètlque Ot~o~estant se
réforme b
i
IntérIeur de
lui-mème et semole changer a
C) f· ..· 1 en t.;:t.~: l _.
on.A par~lr de
1581~SI la meoltation en prose ne constl~ue oas
le
seul
moyen a expreSSIon ces poètes orotestants
elle e3"c
le5eLll
espace ou
leur POéSIE peut se déployer sans rIsque pour le
poete
et son art. Dans
1
espace ae
la médItatIOn en orose
~ le poste
ré-
forme
trouve un caore ou
Il peut
librement
transgresser
in-
dt;?
C-3.1 \\i 1 n
en
matiere de stvle
en é J. ·3001" an t
une
CI
obJectIf déclare est
la reorise dU déJa-olt OIVln.
Par contre
,si
1 on
conSIdere
les eXIgences theOrlClues Issues
du
nlodèle esqll15sé en
155~~J ~ll
se manl'feste
Lln
hIatus entt~e le
gt~amme POé'clqLte et sa realIsatIon.Dans ce cas
1:' Dt-·ce
e::-',::
(je

revendiquer pour lUI
le orlvilège acsolu oe chanter 1
Eternel et
reclamer
pour son
oeuvre
les caractérlstloues exclusives oe
parole diVIne
confrontee au caché et a
la vanite de son
prOjet .la poésie s
épUise au parcours CirculaIre que
lUI
confere
le prinCIpe
Interne de sa propre intelligence .Or.
cette
In~elli-
gence • dans une perspective réformes.
est
~ütalemen~ maléfloue.
Le poète protestant es~ habIté par un esprIt qUI est la re-
présentatIon de la transcenoance
Incarnee.C est
le témoIgnage in-
térieur OU Saint-EsprIt
Son action
faIt
du
ooete proteSTant
un
prophete et
un veIlleur de nuit guettant
les traces et
les manl-
festations du divin qUI
pourtant,representent
le pOInt pOSSIble
de la disoarltlon oe sa OOéslE.Par un Elan
traglque,le Goète
ré-
dis-
parait
dar1s
un
momer·~t mystlQU2
Eternel.
Ce
ses d~falilances.

de
1.;3.
\\/ér'ité
pf::;e"t:lCiu.F:
~.:; .3 ..1C1U.t:e tin '::·E'c:c,rlCJ
~t:CILll'::
au.'::,::. l
1·..·e:lB.t:l-r~qu.l
Da t- 'c 1 C 1 pe
oe
la
réallsa~lon méme oes eXlQences du modele et
qU.I
dépend ae plusIeurs facteurs.
La p t"'e':5ence
une matiere oolitlco-rellgl2use
indé-
penoan~e a
pour consequence d
PC)étl~-
ques dans
lesquels
le Doete Do~ne des mo~s d
ordre et
formule
Des
stratégIes politlques.A cela s
aJoute
la presence de
l
?'mtIoulte
Dole
ou sens au profit de plusieurs
ln~ertex~es dont
:te
cünta.ct
faIt
) "-il Il i t'une
etincelle ooetique qui
se sltue aux
an t: i pOde':::,
des tnéories de nos poètes.De plus,Malgré
leurs déclarations
re-
tentlssan~es .certalns de nos poetes demeurent
touJours oes
ves de Ronsard et
,dans ce cas,
la difficulté De s
maître constitue une marque de faiblesse.
Lê'. poétique de
la
RéfcwmE enger-;Clt-'e a.lnSl
une '-'éfonne de
lë.<.
poetique. Cette réforme est en prOle a
ces contradictIons
lnheren-
tes
L
aopelalt nécessairement un Depassement Dont
le
modele est fourni
par
le même Beze Dans ses
méd i ta,t Ion·::; c:le
qLll
t"Esolvent
les
cor)tt'adictiof15 et
assut~ent une singLllièt"e
Ci t' I .._.
9 1 na 11 te
,""
la pDet i qU.e
,-·e-rcW(fIE'2.

L~ COUI~SE VERS L ~BSOLU
motivations
comme
ca.n·::·
ses
pratlques
~
constltue à
la
j 0 1 S
une
poursulte
lnlassaole
ou dlVln et
une ontologie
u.ne
Li.n
E-r.iJ.t
pt"'eITIIEt··
ou
13nÇtage
et:
,E'r:
iT1Ë'iïlE
-r-E?inp'::.
u.n
dans
la détresse sPlrl~uelle e~
1
angoisse
E ~< 1'5 T.. en t le lIe
qUl
semolen~ guetter tout
protestan~.ialt de son
texte u.n
e'=pace
En s
appuy'ant
sur"
une \\'islon
pat-ti,,,::uliet'e GU monoe,3Ut' sa
pr.ilo-
soOnle de
l '
histolre
, l e orotestan~ en~reprend une ooera~lon sur
lE
langage
,une Experience veroale qUl
pretend styliser et
trans-
former
le
réel.En eSS2jant
de mettre dans
les mots
la
lumlEre oes
choses
~ll atteInt
.dans ses mEilleurs moments,
un
langage 0
in-
tenslté OUI
'-'ett-'OU\\ie
l.~. \\'lbt-·.:3.tion et
1
Emotion
contf.?nue·5 d.:3.rt5
le'::;
entre
le dlvin
et
l
numaln.L2 monde que
1= poète calvl-
niste~
te~ Lln
médiLLm~t~évele est coté dune dlmerlSlon
5ut~n2·turelie
qLtl
place
l
AbsclLl
all
ciel
des
.~oées e'C des essences~
De cette pt'~oxlmité Ge
l
~bsülu
·::·U.c-
CES et ses
insuffisances.

·-··,~,'·)d-
de son
retour a
la parole
nous
semble-t-il,slgne à
la iois une victoire douloureuse et éclatante
SLtt~
les
fot'~ces au
illal.
Le gage
le olus essentIel
et
12
olus signiiicatii oetenu par
les
a. \\ien tu t-· l ê? t-··::.
les poètes pt~otes~ants c
e::.t;
o
ê~re eux-mêmes des SIgnES VIsibles qUI
manltEsten~ ce~t;e
\\-'J.c-
taIre éclatante.Et.c eSt peut-être
l
éChO
lOIntaIn oe cette cour-
se a
1 Absolu qUI
nous
les renD 51
proches
ChetIf,Je ne pUIS olus approcher de
mon
oeIl
L oeil
ou CIel
Je ne CUIS supporter
le SoleIl
Encore tOUt esbloui
en
raisons
je me
fonde
F'our" oe mon
aine ···/Olt-·
la Cjt-'and
ame du (nonde.
Sçavoir ce qu on ne sçalt et qu on ne peu~ sçaVOlr,
Ce que n a
oui
1 oreille et
que
l
Dell
n
a
peu
Yoir~
Mes sens n ont
plus oe sens
.1
esprit de moy 5
envole,
Le coeut' t'i::c.vi
se
t;alst:
. ma bouche est:saïis oat'ole:
Tout meurt.l
ame 5 enfuI~
,et
repenant
son
lIeu
E~st:atlque se pasme au gIron
de son
Dieu
' l J .
loute
la
JOIE
du
~)oète-eiLtgCJU VlSlonnalre-pt~Ophe~e est
la
~conte-
nLlE dar15
~orl t~~ppOt~C a DieLt OOllt
le 110m cldt
le ooeme qUl
iLll
e s t
cj est ]. n E'-:" ..
1.:::i.2ttE?10i;::? const:itue aUS'::::l
léi)ubilation
secrete et
le
temolgr1a-
ge d
un
humaniste milItant OUI
croit comoattre pour
les olus hau-
tes vérltes
au service desquelles
il
consacre sa oassIe.Mals cet-

calvinistes pour manIfester
la permanence de
sa gloIre.
j a l e
d être poete.Et
pt-·or.e·:;tant
.le .langage,
p.at"
l
Inter"'ITleclia.in? Cie
13
PDétIClu.e
dunE'
ges
qUI
dlser1~ et sIgnalent
er1
même
~emps la pt~éSerlce dune àme
la presence Q
un
coète
/..
'
Je
SUl·:-
~loètEI 1T'ICiY
~ ..
( 1 ,.' •


BIb 1 iotheoue (je
E-:.H.h.
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Bibliotneque Nationale
B.F'.F.
Bibliothèoue De 1 'Hlstolre du ProtEstantisme
F ~-'ança i s.
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Bibliotheoue SaInte GeneVIeVE.
B.S.H.F.F.
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FOUSSET

i
\\
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1'761,2 \\roI.

III.
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• r.J;

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ARGENT
(H.C
rontenant
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10 ..33:3.
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cie
1·· é-·
dltion de
1619 pat·~ D.Benoit et M.Lelièvt'e
,"l·oulouse
1885-1889~
q
::~,
··.·0 l .
Dnant_..l.David
FL~9.lJ;1_:r.èd. c:t-·J.tlCJu.e Oë:.t-· Ch.
Comc:e.F'at'15.1 C?U7.
Chr··E?~,t:i2ns 5Ut'
.-----_._--~-----
B.Ars.:S"BL
11.623.
L'U B{:lR rAS
(C3. d F::.'
S~:\\]. l Ll5 t€.:;;. Si eu t') .lh_e ~'JD_t' k 5
Cl i
Gu il]. au.fl!.~' :j:::. SaJJ.!::.L§..=
Hill,1935-1940.3
vol.

E::. H t-· S. :
DU CHESNE
(J.~Sieur
de la Violette
on~1587.B.Ars.:4C8L 3167.
de ce temos.Faris.lb23.B.Ars.:B:
EL 20.183.
1870-1871
~pp.354-364:417-4~j et 524-536.
vela 1572~B.Ars. :8'
8L 8801
res.
E.Huouet et P.de Jullevllle.Paris. 1896.
Andr-·é
117~~.

--~, l b--
Ba
BL
10.190
rés.
Genève, 15~4,D.P.F. :Andre 294.
Yol~b.Ar5.:8C BL 8945
ll-2).
Paris,1878-1882,4JoJ.

GOULPihf
(3.)
sa BL 10.190 rés.
Genève 1594 B.P.F.
:Andre 294.
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...
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~
J. "-"_'.'
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El. :3. G.
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E: C 113~:
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ae.Selgneur du Plessis Marlv dit Ph.
Du. Ples-51-:::- ,'.
B.l·1.
: 26. 27E:sa
MORNAY
(Ph.
de.Seigneur du PLessIs Marlv dIt ~n.
Du PlessIs 1,
.
aelburqn.15S3.B.Ars .
..:: .:.
• w
11.1/0.

B. ~·ws. I.l C.,:.: 0
.'-' f:L 1U. 1'7'0 n:?·:; •
~. a. r" i .;;, l 586 ~ 8 • F' • F" .
: 1 1 . 1 Cl 1
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\\/e",
1 '7'7'8 ..
f..cle
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GU
;';')le
slèc~..§:. ,Pai-is, 1·~.'·87,.2 ','01.
8UASE
.; A. [-1. )
Then Malheroe came

·.:.;, ..::.·:·1·-
;.3 e fl è \\/ e
1 C,' ~.:'
CHHt1H~;D
tH. l.Les OrIgInes de
irancaisE de
la
Refl3ls-
---------
saflce,ParlS.192ù.
Gene~v~e ,,1 '7'/(1.
F'.3 f'"' l S ,
lc,;/4-1':;"/5~ :: •. '._ 1
...." ,_, J. "
Cf.:OLL
(l"'l.W . .J. ·!.JLlstiZ!.' Lir..iSf2
et
.Le
cnoU.\\/2'ITiefiT~ -::tntl.--C1.C(:?t'··cnien ·:3.Lt l"'·.i!e
slèclF:.,i:
Il!.!l ;:'~.S._S.~_." t . l l
l'7'l·~~·"!pD .. 2C1C!-2Ll·~:"
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Clet'I:!.§" La
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osa.umes oans
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lit--
térature
franca.ISE du
XVIe sIècle
:~!=i~r.!.tiat··Llm hl 1.!IC)<":It-·l'-:'.:=;.e. Tomu.·::; 24
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LCl'=? Ci0 Il i a LI e ~ J ct n \\/ 1 e t- - .01 U l il 1;;;;:~. 1 , P Ci • 5 1 _. ':.;:. b •

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pamphlets polltIoues
115bû-162ù}
l=id4, pp. 11. 1- 1 :':::'::,"
ïoulouse,1870.
92
l d_ F:en a 1. ssan c e
au seUl l
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1.
èonCJl i.'::' C l a_~S?_} Cl.LIE, i.3E'Ii>2Ve '2 t
Fa t' 1 -:; •
C::iOUi3Er'.iHE H~l
(i3.}." L I l i f I uence
11 ngu.l-:; t i oue
de
1-3_ h:dot'-me'. 1 n __hg
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1'7'26. pp • .,_! ....
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~~"trad.
francaise.Farls.1965.
r' ëd-' i s. 1'7' 6"2. •
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r' e l i i:J i eu ;{
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1. -."/
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MAT'HIEU-CASTELLANI
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(H.), Amos. Con t t' l bu t" i 01J..""~~"""L_ét ud e
du 0 t'DO lie t i sme. F ,u-· l s, .1. '~'~5,~'.
PA rTEh:Oi'~ (l;J.F • .!. Tht"'ee CEnt:ut-'~~~é---9T F'r'encn f'oeti,-'
The 0 t-· \\/ .. H C. r-· 1. t l -
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ChlQan,1935
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qUES
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lEUt'S
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