UNIVERSITE DE DAKAR
FACULTE DE MEDECINE ET DE PHARMACIE
ANNEE 1981
-
42
•.t"
l
CONTRIBUTION A L'ETUDE D'UN
MOYEN PRATIQUE D'EVALUATION DE LA LONGUEUR
DES CANAUX DENTAIRES POUR L'ENSEIGNEMENT
CLINIQUE DE L'ENDODONTIE AU SENEGAL
('G.\\j;;·;~~;",:" -,"'-'~~---
• t .. ~~I\\.'fN
:-.....
~
1POua L'r.=f'.JSrfG!~:;·~:''''~~ MALGACHE
; C. A. M. E. S
i.'d;;:!'H SUi'ErtEUR
" ~rrivée "06' .JUOUAGADOUGOC
L:nregistre'
~N,1995,
TH
sous n° .#
.....
--.........'---'-~- .... 0 '0...J•••'l. .z.
-..-..-__- ---.9 te \\J
présentée et soutenue le 20 juin 1981
--....---=-,
pour obtenir le grade de Docteur en chirurgie dentaire
Par
ABDOUL WAHABE KANE
né te 2 juillet 1950 à Gossas (Sénégal)
Président du Jury: Professeur François DIENG
Directeur de Thèse: Professeur André SCHVARTZ

FACULTE
DE
MEDECDJE
El'
DE
PHARMACIE
D 0 YEN.. • • • • • • • • • • • • .......... ..... • • ...... ... •.• • • • ... • • • • • • • • • • • •• M. IbI"8i1iJœ. DIOP IVlA.R
PRErJII:ER .AS.SESSE:tJR.••••••••"••• ....,
~
• • • • • • • • • • • • • •• M. 0t.J:rra.r
SYLLA
D~ ~. • • • • • • • • • •.•
..
• • • • • • • • .. • • • • • • •• M. 3arnba
DIAI.J.D
CHEF ms SERVICES .AI:tVlINISI'RATIFS....,. -. __ •• -. • • • • • • • • • • • • • •• !VI. OUSmaI1e
SOUMARE
-- ---0-0-0-0-0-o-
-0-
. --Liste du Personnel établie a~22{1~!128Q.
..

UNIVERSITE DE DAKAR
l - MEDECINE
F~~(;UL'lE DE HEDECn~E :ft~ DE
PHAFMACIE
LISTE DU fEhSONNEL ENSEIGNANr PAR GRADE
_ . _ . _ - - - - - - - - - _ ...~<... _ - .. ~----------------------
~Qg!3_I!~~~L~_~~IT~
1--·· ,
.., (' 81
_~.~. ,0 _::_~L,-
M.
Paul
CORPEA
Gynécologie-obstétrique
M.
Hervé
DE LlYuTUflE
Médecine Préventive
M.
Joseph
DJJIJ.JD
OphtalIoologie
M.
Samba
DJ,I\\LT..D
Parasitologie
rvI.
F:mnçois
DIEUG
Wedecine Légale
M.
Birarïl
DIor
Médecine Interne
M.
I.am:ine
DJ:vF
O. R. L.
rvl,
Ibrahima.
r-1aladies Infectieuses
r1~
P:ipa
Cardiologie
N.
Papa Deroba
NDIAYE
Aratomie Pathologique
M.
Iàrissa
PCiUYE
QM;oopédie - Traumatologie
M.
Abdou
Sk\\fOJGO
Pédiatrie
t·i.
GalJ!':i.el
SENGHŒ,
Pédiatrie
M.
Ahmédou MJustapha.
SŒ-J
rrlédecine Interne
M.
Henri
'l'OSSOU
Urologie
PROIi'ESSEURS SANS CHAIRE
-_..,..---..,...-_..,.------------
M.
f.J'-::::::~:.~'1
DIOP
Chirurgie Générale
M,
Sélmba
Anesthésio:Logie
M.
Sadio
Anatomie
PRJl+ESSEUR ASSCCIE
M.
André
Léprologie

- 2 -
M.
Bernard
ALLIEZ
Neuro-Chirurgie
M.
Oumar
BAO
Thérapeutique
M.
Michel
CAIûZ
Maladies Infectieuses
M.
François
DENIS
Bactériologie-Virologie
M.
Fadel
DIADHIOU
Gynécologie-obstétrique
M.
Lamine
DIAKHA'IE
Hématologie
M.
Babacar
DIOP
Psychiatrie
+ M.
3arnba
DIOP
Médecine Préventive
H.
SénDu
DIOllF
Cardiologie
M.
M::>uhamadou
FALL
Pédiatrie
M.
Abdourahmane
KANE
Pneumophtisiologie
M.
Jean Pierre
MARCHAND
Dennatologie
M.
Aristide
MENSAH
Urologie
M.
&Lssirou
NDIAYE
Dennatologie
M.
Ibrahima Pierre
NDIAYE
Neurologie
M.
René
NOOYE
Biophysique
M.
Abibou
SAMS
Bactériologie-Virologie
M.
Ibrah:i.na
SECK
Biochimie Médicale
++ M.
tédéou
SIMAGA
Chirurgie Générale
M.
Abdourahnane
SOW
Maladies Infec-'cieuses
M.
Papa
mURE
Cancérologie
M.
Ibrah:ilm
WONE
Médecine Prévem;ive
Q~__!2~~ê~!Q~
M.
Jacques
ARNOLD
Histolo~~e-Embryologie
M.
Gilles
CHEROONNEL
Chirurgie Générale
M'ne
Paule
HAZEMANN
Physiologie
M.
Lucien
JACQUIN-CaITON
Neurologie
M.
Gabriel
JOUFFE
Psychiatrie
M.
Emile
LOREAL
Ophtalmologie
Mlle Monique
MANICACCI
Médecine Int(~rne
Mme
Jacqueline
PIQUEr
Biophysique
---------------
._--- ---------------_.- -- - -----_.-
+ Persomel en détachement
++ Persomel associé

- 3 -
CHEFS
DE TRAVAUX
------------------
M.
I.amine Moussa.
SOW
Anatomie
ASSISTANTS DE FACULTE - ASSIsrANTS DES
--------------------------------------
SERVICES UNIVERSrrAIRES DES HoprrAUX
------------------------------------
M.
José-li'f.arie
AFOuroU
Histologie-EITbryologie
Mlle
Mireille
DAVID
Bactériologie-Virologie
M.
Alain
FERRER
Histologic-Embryologie
M.
Alain
ŒCOMI'E
Biophysique
M.
Jehan-Marie
MAUPPIN
Anatomie
M.
Gera
SECK
Physiologie
M'ne
Marne Fatou
TOURE
Physiologie
Q~§_!2g:_Q1.gg9~-=-~!~~§_!2g:§
SERVICES UNIVEFSITAIRES DES HOPITAUX
M.
Ardo Boubou
BA
ChirurgiE'; Générale
Mme
f-l.wa Marie
BA
M21adies Infectieuses
M.
Moharned Diawo
BAH
Gynécologie-Obstétrique
M.
salif
BADIANE
Maladies Infectieuses
M.
Aly
DIAB
Gynécologie-Obstétrique
M.
El Hadj i Malick
DIOP
O. R. L.
M.
Mamadou
GUEYE
Neure-Chirurgie
M.
Mornar
GUEYE
Psychiatrie
M.
3alvy Léandre
MARrIN
Pédiatrie
M.
Manadou
NIX>YE
Chirurgie Générale
M.
Aly
NGOM
Gynécologie-Obstétrique
M.
Mamadou
SARR
Pédiatrie
M.
Housseyn Dernbel
SOW
Pédiatri0
M.
Michel
STIDBEL
Derrmtologie
M.
Mamadou
TOURE
Cancérologie
M.
Cheikh Tidiane
TOURE
Chirurgie Générale
M.
Yacouba Ishaga.
TOURE
Médecine Interne
M.
Mamadou
TRAORE
Gynécologie-Obstétrique
M.
Alassane
WADE
Ophtalmologie

- 4 -
ATTACHES - ASSI3rPNI'S DES SCIENCES FONDAMENTALES
------------------------------------------------
Mlle. Amira
ABOUD
Biochimie Médicale
Mne
Gisèle
BLAVY
Hématologie
M.
Fallou
CISSE
Physiologie
M.
lYbussa Fafa
CISSE
Bactériologie-Virologie
Mne
r-bnique
CHEROONNEL
Audio-Visuel
M.
Roger
DARDELIN
Anatomie Pathologique
M.
Yérrou
DIENG
Parasitologie
M.
Moctar
Drop
Histologie-Embryologie
M.
Fadé
DIOUF
Parasitologie
M.
Pierre
DUF'F'El'EL
Physiologie
M.
Morœ.r
FALL
Anatomie
M.
Babacar
FAYE
Biochimie Médicale
M.
Ounm'
GAYE
Parasitolcgie
M.
Edouard Alfred
JOHNSON
Anatomie
M.
Momar Anta
MBACKE
Anatomie Pathologique
M.
Victorino
MENDES
Anatomie Pathclogique
J-
M.
B:>ubacar
NDIAYE
Biochimie ~V[édicale
M.
0Unar
NDIR
Parasitologie
Mlle
Christine
NEMJZ
Hématoloeie
Mlle
Chantal
PENOT
Médecine Préventive
Mme
Monique
POUSSEr
Bactériologie-virologie
M.
Lionel
ROBINEAU
Médecine Préventive
M.
Aloys
SARH
Biophysique
M.
Aboubacry Yoro
SY
Hérratologïe
MIle
Hassanatou
TOURE SOW
Biophysique

- 5 -
M.
Moh9med
AYAD
Pneumophtisiclogie
M.
Nicolas
BASSENE
Orthopédie
M.
Gorgui
DIOP
Cardiologie
M.
Bernard
roSSEH
. Anesthésiol'Jgie
M.
Koutoubo
GASSAMA
O. R. L.
M.
Abdel Mournine
MJULAYE
Médecine Interne
M.
ISImila
SY
Pédiatrie
M.
Mady Oury
SYLLA
Cardiologie
Mlle
M9.rie-Thérèse
SOw-GCERGER
Médecine Interne

UNIVERSITE DE DAKAR
II - CHIRURGIE D~!rAIRE
FACULTE DE MEDECINE Er DE
PHARMACIE
CHARGES
D' ENSEIGNEMENr
-----------------------
M.
Michel
DUPlar
Odonto-Stomatologie
M.
André
SCHVARrZ
Dentisterie Opératoire
MAITRES-ASSISTANI'S
------------------
M'ne
Renée
NDIAYE
Parodontologie
Mlle
Ndioro
NDIAYE
Odontologie Préventive et
Sociale
ASSIsrANrS DE FACULTE
---------------------
M.
Ibrahirm
BA
Pédodontie
M.
Abdoul Aziz
YAM
Pathologie et ':'hérapeutique
Dentaires
Mue France Anne
ZOGBI
Pédodontie
ATTACHES DE FACUDI'E
-------------------
Mne
Mainouna.
BADIANE
Dentisterie O;)ératoire
M.
Patrick
BEYLIE
Biologie et Ivntières
Fondamentales
M.
Boubacar
DIALLO
Dentisterie Opératoire
M.
Papa Demba
DIAILO
Parodontologie
Mlle OurrDuka1som

Orthopéàie Dento-Faciale
M.
MAC-HOI-CHANG
Prothèse Dentaire
M.
Jean Loup
IDREAU
Parodontologie
N.
l\\bhamed Talla
SECK
Prothèse Dento.ire
M.
Jean Paul
TERRISSE
Prothèse Dentaire.

UNIVERSITE DE DAKAR
III - PR-'\\RMACIE
FACULTE DE MEDECINE Er DE
PHARMACIE
PROFESSEURS TITULAIRES
----------------------
M.
Humbert
GIONO-BARBER
Pharmacologie & Phannacodynarnie
M.
Georges
GRAS
Toxicologie
M.
0Urnar
SYLLA
PhanTBcie ChimiqJ.e et
Chimie Orgznique
M.
Charles
DIAINE
, Physique
M.
Claude
HASSELMAN
Chimie Analytique
M.
Issa
10
Pha.nmcie Galénique
fv1.
Jean Louis
POUSSEr
Phannacognosie
QtlOOgg§__Q~~§EI9~
Mne Elisabeth
DUrRUGE
Biochimie Phannaceutique
M.
Alain
LAURENS
Chimie des Substances Naturelles
M.
Pierre
TOURE
Pharnacie Galénique
MAITRE3-ASSISrANrS
------------------
M.
Doudou
BA
Chimie Analytique
M.
Mounirou
CISS
Toxicologie
M'ne Paulette
GIONo-BARBER
Phannacodynamie
. M.
Guy
MAYNARr
Botanique
M'ne
Jeanine
IVDNDAIN
Toxicologie
1-111e cathérine
PELLISSIER
Chimie Analytique

.. 2 -
CHEF DE TRAVAUX
M'ne
Urbane
TANGUY-SAVREUX
Chimie Organique et
Pharmacie ChirJ1ique
ASSISTANTS
-------------------
Mlle Issa Bella
BAH
Parasitologie
M'ne
Geneviève
BARON
Biochimie ?l1a.r'Maceutique
M.
EiTmmuel
BASSENE
Pl1a.rnncognosie
M.
Aly
CISSE
Pl1a.rnncie Chimique
M.
ÜUI1m'
FAYE
Pha.nœ.cognosiC'

Christine
ŒLORME
Phannacie Galénique
M.
Iba Der
GUEYE
Physique
M.
Bernard
LANDRIEU
Biochimie Pha.maceutique
M.
Souleyrmne
MOOUP
Bactériologie-Virologie
M.
Kouassi Martin
TIGNOKPA
Chimie Générale et Minérale
Mne Arlette
VICIDRIDS
Zoologie
ATTACHES
-------------
M'ne Salirœ.tou
BAH
Chimie Analytique
M.
Déissé
DIABIRA
Chimie Orgwùque
M.
Amadou
DIENG
Phannacodynamie
M.
Papa. Amadou
DIOP
Biochimie Phamaceutique
Mne
Dior Dieng
DRAME
Pha.nœ.cologïe et Pharmaco-
dynamie
M'ne
~nique
HASSELMANN
Physique
Mlle Ellénore
PRINCE
Pharmacie Galénique.

JE
D E DIE
C E
TRAVAIL

A MA GRAND-MERE
DIAKHOU
- in Mémori'..-Dn"
Comment puis-je oublier les deux années passées avec toi alors que
tout jeune tu me berçais al) bord de la 111er.
A MON PERE
in Mémorium.
t'ft Vt.lQ .
J'ai certainement trouvé"les raisons supplémentaires
qui
permettent d'atténuer mon angoisse existenciel.
Modèle pour la vie vovs l'@tes. Père spirituel vous l'~tes aussi.
A MA MERE
Très attentiormée
mais toujours veillant fermement ' notre éducation.
A MES FRERES ET SOEURS
Nous devons toujov.rs nous rappeler que l'honeur doit guider nos dctions c
A MON FILS
Toute mon affection.

A lo&S TANl'ES AMINATA ET FATOU
A MES ONJLES
Amadou MBAYE, Mountaga KANE et Lamine KAI-m
A nm et ses Enfants
Toute ma tendresse à la petite EVA.
A MERE ASTOU GUEYE et la .famille NDIAYENE à Colobane
A la .famille ABOU DIALLO à Kaolack..
Grace à vous mon cycle secondaire c' es t déroulé normalement.
A I-Jm= HA.1-E COUMBA DIEYE et SOOUI IDOYE.
Mes remerciements.
A MES AMIS D'ENFAN::E : Mor MBAYE et AIDOURAKHMANE NDIAYE
Je me rappelle Gossas était vert pendant llhivernage
a'était si beau et nous étions innocents.
A MON AMI OUSMANE NDAO et ~ née Katy DIOP
La chaleur de votre .foyer me .fait par.fois ~r Dieu
.fasse
qu'elle s'éternise.
.../

A MON Al-tr LE Dr. KEKOTO TID:AM et ~
n.d.t années passées ensemble à la Fac m'ont fait découvrir
en vous un homme pieux, modeste d'une intégrité rare de nos
jours, certes peu curieux mais conscient de!!: problèmes
"
saillants de notre Société.
J'espère que ceux qui vous approcheront sav..ront profiter des
immenses richesses morales que Dieu et votre famille vous
ont incu.1qué.
A mon Ami le Dr. Abdourahmane KONATE et sa famille
Je vous remercie pour votre disponibilité à mon égard
~e vous respecte pour votre sérieux.
A MON AMI '11nANDOUM
Après huit ans, je vous retrouvé égal à vous m@lne
simple et sérieux.
A MON AMI OOMAR BlRANE et à la famille Daouda GUEY E à Fass
Votre hospi talité est sans fard.
AUX DOO'.l'EœS
-
Oumar DIAGNE
- Malick SEMEENE
- Fatou GAYE
--' Fatou DIOP
Nos relations sont intra et extra prof'essionnelles •
..•1

A tous mes promotionnaires.
Au
personnel administratif de 1 11 .0aS.
A Monsieur Capo-CHICHI t Mme FAYE et GUEYE.
Aux Docteurs
-
Paul OUENDENO·
BA
- DIALLO
BEYLIE
- FOilLER
- Narie H.NDIAYE
- Ndioro NDIAYE
Renée NDIAYE
- Le COU;TOUR
MOREAU
-
Paul TERRISSE
Qui ont eu la délicate ~he de nous former.
Nous t~cherons dl~tre digne de votre enseignement.
A Mes Professeurs
- Michel DUPIar
- DI PAS QUALE
- Guy GRA~PIN
- André SCS-TARTZ.
.. .../

A MRS Alioune DIOUF et S{srigne Mor '1'OURE
J'ai admiré vos qualités morales et votre clètermination
dans le travail.
Au Personnel du contr8le Médical scolaire.
A MRS GUE~ et PRIGENI'
La chaleur de votre cage est un refuge pour étudiant
désamparê. Si la dextérité est si importante dans notre
profession alors ~ous ~tes nos vrais martres.
A mon Il ami. Il Ousmane La GUEYE
Vous avez souvent payé le prix de notre amitié ..
Aux Docteurs
Aziz
YAM
Boubacar
DIALLO
- Talla
SEC!
pour leurs conseils.
AMRS
Layti
ilIAm, NDIAYE, DIOUM
au service Dentaire de la C.M. de THrES"
l • •/

Au Docteur Ibrahima NDOn et Mme à TID:ES
J'ai bea:u.coup appris dans la vie avec vous.
A Médoune GUEYE Directeur de l'Hepitai de Thiès
Votre conscience professiolùJel est un modèle à copier.
A ~ GUF.YE: née Faguèy.e TOURE
Merci du soutien moral en des moments bouleversés de
mon existence.
A MAMAN ET OUMY GUEYE
A M:r. Ahib NDIAYE et MJre née Ndèye FAYE
Je vous souhaite bonhe~œ et Prospérité dans votre ménage.
J'ose vous considérer comme des amis malgré le peu de recul
de nos relations.
A Monsieur le Juge Malick DIA et Mne
JonJ1eur et longévité.
Aux promotions cadettes de l'I.D.s.
A l'Association des Chir~~giens dentistes sénégalais•
..,"'/

A Ndèye DIAIŒATE et la famille DIAllIA.TE à TInES
Pour leur hospitalité.
A Ousmane DIAKHATE : "Bay CHElem'
l-'es amitiés - Bonheur et longévité -
!bnne chance avec B.
A ~ssieurs :
-BabllCaI' BADIANE
- Ndongo DIAGNE
- Lamine DIOP
- Pape SY
- Amadou SALL
A la famille Marne Léna NDIAYE aux HLM r i
A Monsieur Ibrahima TOURE et famille aux HLM FASS.

A Nos :Matf:*es et Juges.
A Notre Maftre, Président ùe Thèse
Le Professeur François DIEN:;
Professeur titulaire - Médecine Lég2J.e
Qui nous fait le grand-bonheur d'accepter la
présidence de cette thèse.
Qu'il trouve ici l'hommage de notre profonde et
respectueuse gratitude.
A Notre Mattre et Juge le Professeur André SCIlIARTZ , Directeur de Thèse
Votre esprit d'organisation et de méth<xle est pour nous
'lU'l exemple à suivre.
La dw.rté de vos cours et votre amour du travëril bien fait
ne sont ;.;.\\:.. l'émanation d ''lU1. trait de caractère austère
mais intègre.
A Notre Naftre et Juge : Le Professeur Papa AbdOUI'éGJ.1nane :K:tiliE
Ph't.ysiologie
Vous avez accepté de juger ce travail éloirné de votre
spécialité.
Nous vous prions de trouver ici l'assurance de notre
profonde gratitude.

"Par délibération, la Faculté a arr~té que les opinions
émises dans les dissertations qui lui serOl~ présentées
doivent ~tre considérées COI1'llTe propres à levxs auteurs
et qu'elle
n'entend le~œ donner aucune a?Drobation ni
improbation" •

P L A
N
INI'RODtm'ION
RAPPELS ANATOMIQUES ET HISTOPHYSIOLOOIQlES
1. MORPHOLCGIE OLINIQUE FULPORADICtLAIRE
2. ANATOMIE DE LI.. REGION APICALE
3. CONSIDERATION mSTOPHYSIOLOOIQUE.
Chap.II
RAPFELS SUR L'OBrURATIO:tr DES CANAUX
1. GENERALITES
2. LA NON-OBrURATION DES CANAUX
3. LA PREPARATION ET L'OBI'URATION' ~r DECA DE LA JeJ.,!).
4. LA HlEPA!lATION ET L'OBrURA~'"
5. LES OBJ'ECTIC'JS A CBS
......L~
. _
"
~t\\rJit
\\ ~
6. LA J<JICl'ION OEffiNl'QooDENrhJlE-:~i e de la pré-
paration et de l'obturation des 'c
~
'.'~ n~(f\\e
MOYEN:> UTILISES POUR EVALUER LA LONJUEUR DES CANAUX
1. GENERALITES
2. LES MOYEN:> EMPIRIQUES
2.1. Le sens tactile
•••1

2 .•2.
La sensation dou1o~u~euse
2.3.
Le rapport couronne/racine
2..4.
La longueur théoriq~e des dents
2.5.
Les inconvénients des moyens empi'riques
2.6.
L'utilité de cor.u1a!tre les moyens en~iriques.
3:11
LES m'YEm ELECTRONIQŒS
3.1.
Le principe
3.2_
Les principales méthodes
3.2.1.
Sans réglage préalable avec reconnaissance d'une
valeur préétablie.
3.2.2. f Avec réglage préétabli puis recherche de la valeur de
ré,férence par un pont de rres'I.:tre #
Montage électronique dériYé d ''I.:l1 point d' accupunct'l.;tre.
3.3. Avantages et inconvénients des méthodes électroniques
3.3.1.
Avantage des méthodes é1ectrol1Îques
3.3.2.
Inconvénients des méthodes électroniques
Et'l.:de comparative entre ces teclmiques et les r.téthodes
radiograplùques.
4~ LES MOYEm RADlOORAPIUQUES
4.1. Principe de l'utilisation de la radiographie pour évaluer la
longueur cë:Ulalaire.
4.2. Les inconvénients de la radiographie et les solutions possibles
.../

4,.2.1.
L'irradiation
4.2.,2.
Le défilement
4.2.3.
Inconvénients liés à l'installation du cabinet
4.2.4.
Diff~êu1tésliêes à. l'interprétation du film.
4.3.. Les principales méthodes radiographiques·
4.3.1. Méthode par approche successive
4.3.2. Méthode mathématique
4.3.3. Méthode de JORGEŒEN.
M. U1e méthode radiographiqï.:le pratique d' éV7.Û.utltion de la longueur
canalaire
4.4.1.
La méthode soustractive ou élddi tive
4.4.2.
Description de la n~thode
4 ..4.3.
Remarques concernant la méthode
4.4.4.
Résultats de la méthode.
:._,.
DISCœSIOm
(}(JNJLŒION
mBLI OORAPHIE.

INTRODUCTION

- 1 -
I N T R O D U C T I O N
La théorie pathogénique de l'infection focale en 1910 et les débats
qui l'animèrent, allaient assurerœnt jouer un rOle très important sur le
devenir des traiterœnts conservateurs des dents atteintes de maladies pul-
paires.
En effet cette théorie pathogénique de l'infection focale ratta-
,
che III 'existence de septicémies mais surtout d'infections métastiques à la
présence d'un foyer infectieux (17) Il qui est la plupart du temps dentaire.
Conséquences logiques et bien
accueillies par les exodontistes spécialisés
dans les extractions dentaires :
- Enlever les dents infectées fut un pre);ùer stade.
- Enlever les dents qui pouvaient l'tttre fut le second.
Voilà donc la profession dentaire pratiquement déviée de son but principal
la conservation des dents.
Mais fort heureusement les travaux postérieurs à cette théorie et
cette fois-ei basés sur des expériences ont démontré : entre autre :
que la fréquence de l'infection focale a été largement
exagérée ;
- que les conceptions de l'infection focnle ont été
établies :
••.1

- 2 -
."avant le perfectionnei7lent des tecbniqt"cs de soins
radiculaires scientifiques"
." avant que l'utilisation de la rndiog:r.o.phie ne soit
devenue un accessoire quotidien du dentiste."
En cOll1l'l'ençant notre travail par une étude cri tiçue de l'infection
focale pour la ramener à ses justes proporticm" nous visons les buts
suivants:
1°)
Rappeler aux étudiants et aux praticiens les dangers
des traitements radiculaires mal conduits malgré le
fait que la possibilité de conserver les dents attein-
tes de maladies pulpaires ne se pose plus.
2°)
Sensi~iliser les étudiants et praticiel~ sur la
nécessité de mener les soins r~iculaires sur des
bases scientifiques donc logiques et c~ci depuis la
pose du diagnostic jusqu'à l'achèvement du traiterocnt
qui est l'obturation définitive des canaux radicu-
laires jl,l.Sqv.1 à la jonction cémento-dentinaire.
Cette jonction cémento-dentinaire constitue la limi te idéale de
la préparation et de l'obturation canali:Ùre, et toute obturation excessive
c'est-à-dire débordant de trop cette limite, ou très L~uffisante peut
constituer une cause d'échec. ou ~tre à l'origine de complications • .../

-
".J
De telle sorte qu'on peut affirmer
l i les risques d'infection focale ne ~ont plus telle;nent peur
de nos jours eta.égard aux progrès réalisés dans le domaine des m0yens
de diagnostic et des techniques de traitement en endodontie, i l n'en
derreure pe,s moins vrai que d' autres inciden~s ou accidents non moins
inquiétants liés uniquement au non respect de cette limite ièéale, peuvent
survenir au cours du traitement. Ces incidents ou accidents sont la plupéU't
du temps des fautes opératoires imputables au praticien et peuvent engager
sa responsabilité civile. Nous pouvons citer parmi ces accidents :
• Quelques extraits des dossiers de l'assurance dent dire
en
Française (8 ) concernait 31 cas d'accidents enregistr6s 2 l a sui te d' obt"L1-
ration canalaire dépassant de trop la jonction cémento-dentinaire. Ces 31
cas ayant été à l'origine de poursuites judiciaires~
• Des suites opératoires insupportables et des retards à la ci-
catrisation.
I l apparatt dès lors clair que l'obturation des canaux radicu-
laires jusqu'à la jonction cémento-dentinaire ne doit ~tre faite que si
l'évaJ.uation de la longueur des canaux, pour locaJ.iser cette limite idé31e,
a été au préaJ.able correctement effectuée •
•••1

- 4 -
Dette opération dl évaluation de la longueur des canav.x bien menée
permet d'éviter :
1 0 )
au cours du traitement des gangrènes pulpaires
d'envoyer des produits septiques dans la région périapicale avec les ins-
tr~nts utilisés et de l'ensemencer : avec les complications inFectieuses
qui en découlent.
2-) Au cours de l'élargissement du canal? d'envoyer d'une
façon répétitive les instruments pointus dans la région péTiapicale et de
développer par ces mi.crotraumatismes
une inFlammation qui abolit sinon
retarde le processus de cicatrisation.
(6)
3-) Au cours de l'obturation des canaux~ d'envoyer le.
p~te
d'obturation au-delà de l'apex ce qui entra1nerait
. des phénomènes
inflammatoires pouvant ~tre le point de départ d'ostéites et des suites
opératoires très douloureuses.
(20)
C'est pour pallier à tous ces inconvénients que no~s nous sommes
proposés
• de passer en revue les différentes méthodes d1évaluatior.
d
l
l
d
. ,ssà
tr
d'
. t'
e
a
ongueur
es canaux rru.s
no
e
J.spoSJ. J.on•
.../

- 5 -
"
D'étudier pour chaque méthode les avantages et les incon-
vénients

de choisir parmi elles la méthode qui nous pLU'aît la mieux
adaptée pour répondre a1.'.X exigences de l'enseignement de
Itendodontie.

- 6 -
CHAPI:I'RE
l
= -
- --
1-.
R A PEL S A N A T Q- M l
QUE S
ET
HISTOPHYSIOLOGIQU~

- 7 -
Les traitements radiculaires llécessi tellt toujO't1I'S l'introduction
d'instruments et de médicaments dans le canal radiculaire ..
Il ya donc une nécessité clinique et thérapeutique de conna!tre
l'anatomie interne de la dent pour que l'ouverture de la cavité. pulpaire
le cathétérisme se .fassent aisément et sans danger.
1.
MORPOOLOOIE CLINIQUE RJLPORADICULAIRE
La dent est constituée de tissus durs délimitant une cavité interne
dite cavité pul~ëire. Cette cdvité pulpaire abrite la pulpe or0ane vital
de la dent constitué d'éléments vasc"lùo-nerveux et conjoncti.fs o
Oonsidérée sur ~~e section longitidunale, l~ pulpe peut ~tre divi-
sée an deux portions (9).
1 .1.
La portion coronaire, camérale appeJêe
chambre pulpaire
Quelque soit la .forme des dents la chambre pulpaire est toujours
unique ..
Pour des raisons embryologiercles, elle a la rr@me forme que la dent
tubercules et sillons que l'on voit à la sur.face de l t émail ont leurs
correspondances au niveau pulpaire : ce sont les ca~ et les concavités
pulpaires.
.../

- 8 -
Si on considère la dent longitudinalement et en ~llant de la
couronne à la racine, on décrit deux parties de la chambre pulpaire :
a) le plafond pulpëÙre
n est constitué par la couclle de dentine qui protège la partie
supérieure de la pulpe. _
JeM''* ..,.... .tilt. 11a 1ft J •• j %1 ..
)II.,
2
J •
... 3.d
. ft •
Son importance s'explique car lors des traitements radiculaires,
elle doit ~tre éliminée correctement pour donner ~lU accès direct sur
l'entrée des canaux radiculaires.
b) le plancher pulpaire
I l n'existe çue chez les dents.'11Ul,ti't'adiculêes. Selon Harmasse ;
elle se présente toujours comme une surface convexe dont les orifices des
canaux occupent les angles.
Le plancher pulpaire doit toujours ~tre respecté par l'opérateur
lors des soins radiculaires sauf s'il est entamé par le ;,rocessus cnrieux"
Ceci se produit parfois dans les gangrènes. I l faudra alors faire une
éviction de la carie du plancher.
..../

- 9 -
1.2.
La portion radiculaire 2.ppelC>e Cé:\\l1::'Ü :'~1.<li:=ulaire
La portion r<ldic,,"ilaire pCl;.t-@tre:
• Simple : c'est le cas des dents monor.::..diculLes. Le canûl
radiculaire fait suite à la chambre pvlpaire sans qu'il I7 ait LU:le tru.nsitiŒl
nette ..
• Double ou triplevoire quadrible
c'est le cas des rtents
dites mtütiradiculées.
Dans le cas des dents rm..ù tiradiculées le canal ou les canaux ra-
è.iculaires s'ouvrent dans la chambre pulpaire par l'orifice conique sit''''.é
au niveau des angles du plancher pulpaire.
I l faut noter au passage que
quelque soit les dents, la sectiœl des c:maux a une forme
des plus variables : arroIldie, ovo!des ou aplatie,
- Les racines torœ.euses, coudées, présenteront des cannux
affectant les m@'rnes détours.
-
Le canal ou les canaux radiculaires :ne se terminent pas
toujm1I's par un orifice apical unïque .. On décelle très souvent ce ql'.' il est
convenu d'appeler les Eurcations apicales
ln terminaison de la
partie radiculaire de la p'lüpe est appelée réuion apicale. Son import<:mce en
endodontie mérite qu ton lui réserve un chapitre Q pnr1:~
.../

- 10-
2.
ANATOMrE DE LA REGION APICALE
-----------
La zone apicvJ.e d'après les études de K1Jl'TLER (15) est formée
par a.ccolem;nt de deux cOlles (fiS"'1.-U'e 2).
- l'un dentil1ai.re : son sommet est à L.l. jonction cémen-
to-dentu~re et sa base est cervicalel
- L'autre purement c~mentaire est imrersé par rapport
au premier. Son sormnet se situe ~l la jonction c~r~
: aire au point
précédent.4{~~~
j)ê\\St:,,~~.
exact de retrécisseroc:nt maximum dl.,
S.:1.
au fora..'11E'..ll
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7 '
(~/ CAME \\~~.
apical..
S~ \\~ 1 -
\\~~i
\\
~
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\\
,
'lJ<.".
,~,.,
Sv~/'"
I(
e
nt
D'ùprès une étude statistig.-.,le, la hautel
portion CéJœll-
taire est de O,5run chez l'adulte et O,7mm cl1eZ les sujets ~J~s.
Il est à noter que dans 80~~ des cas, le eth1e cC.lent:rire est
dévié distalement par rapport au canal principal. (Jette d<2viation chez
Il ressort des travaux de GREEN en 1960 que dan..s 50~s des cas,
le f'ora.J'œn'.: apical principal est si t"é dans une portiol!. excentrique à
2mm de 11 ~ passant par le canal principal, donc plus hmlt que sa termi-
naison apparente sur tille radiographie
(figure 1)
4

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11 COll! eettENlJNR€
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l:j~ i ~ llEVIATiolt .1: I!A". )U cot'E
GI'M.aNTAiftE 'AR RAftOAr
AU co~e. M~ll""UtE

- 11 -
La constriction terminale du canal radiculaire si tuée é'J. la jonction
cément~entinaire a un diamètre qLd va de 224 ~, 210 fl.,1
3.
CON3IDERATIom I-nSTOPHYSIOLOOIQUES
La dent et ses tissus de so-,~tien constituent l'Il organe vivant q-;.~i
joue tm rOle très important au cours de la fonction J'l1<-î.o.'1ducatrice.
Dans l t exercice de cette fonction, elle s-~l1.)it l'inl'luence de cer-
tains facteurs dont ceux qui naLlS intéressent ici sont
• les influences de It~ge
• Les influencesl:ï.ées aux processus pat:J.ologiques.
Nous nous intéresserons particulièrement aux effets de ces inflUS1-
ces sur
la modification du volume de la chùJTIbre pulpaire et
du diamètre des canaux.
- La modification de la longuetœ de la dent •
.../

- 12 -
3.1. Les Influences de l'~ge
a) Sur l~olume pulpaire
suiv~~t l'~ge du sujet, le plafond pulpaire se trouve plus ou
moins éloigné du plancher pulpaire.
Chez l'adulte de 25 ans, les (.1:l7!le9 pulpaires sont à 10. moitié
ou même au 2/3 de la hauteur coronaire.
Au fur et à Jœsure du vieillissement le plafond pulpaire se rap-
proche progressivement du plancher.
LI anatomie des parois de la chambre pulpaire et des canaux su-
bi t aussi ces influences ~ elles se traduisent par lm retrécissement des
canaux (17) (figure 3).
b) Sur la longueur de la dent
Au
cours de la fonction manducatrice les dents du fait de la
friction avec leurs antagonistes s'abrasent.
Il en résulte une dimunition de la longueur de la dent. Cette
dirrimition est compensée par une apposition cémentaire au niveau de l'apex
de la dent.
...1

1
_
,
~
,
1
1
t
••
,
,
, 1
1 1

- 13 -
3.2.
Les influences des processus pathologiques
La carie de la dentine provoque lêl forraation de dentine ter-
tiaire qui obst~ra une partie de la cl1ambre pulpaire:. Cette formation
de dentine ~ertiaire· est possible gr~ce à la fonction êburnogénêtique
des odontoblastes dont le prolongement périphérique est irrit~ par la
carie.
Mais il peut arriver que l 'irritation déclenche l'une folie de
l'éburnogenèse lll qui au lieu d'instituer avec discipline 1,U1.C barrière opa-
que à. l' irritation crée des no.Jules dentinaires dans le corps ~me de la
pulpe, obstruant la chambre et ~me les canaux.

- 14 -
CHA PIT R E
I I
==--=--===--====--=====
R A P PEL
SUR
L'O B T U RAT ION
D E 5
CANAUX

-15'"
1. G E N E R ALI TES
Le but de toute thérapeutique endodontique est d'assurer la
cicatrisation de la plaie causée par le processus pathologique.
Quand la pathologie impose l'ablation totale d'le contenu cana-
laire, la cicatrisation se fait au niveau de l'apex et dli périapex par
Néoformation de cément
c'est la cicatrisation
cénentaire.
Néoformation d'os et de cément
c'est la cicatrisa-
tion ostéo-cerrentaire.
Oeci selon que l'atteinte a dépassé ou non les l imi tes du canal..
Schématiquement, on peut classer en 3 groupes les pathologies
pulpaires qui nécessitent une ablation totale du cont~1u pulpaire et
l'obturation totale et hermétique des canaux radicdâires :
a) les pulpites (partielle
ou totale ) dans lesquelles
la vitalité pulpaire ne peut plus t!tre conservée pour une rcison ou pour
une autre.
..•1

- 16 -
b)
Les gangrènes pulpaires sans image ~picale
c) les gangrènes pulpaires avec image étpicale :
Dans ce dernier cas l'infection ~ dépassé les cana~~ dentùires, a atteint
le périapex et causé une zone de destruction osseuse lirrù tée. A la radio-
graphie. on décèle une zone radio-claire au bout de la ru.cine.
1.1.
La cicatrisation cémentaire
Ille est recherchée dans les cas où l'atteinte pathologique n'a
pas entra!né une destruction osseuse au niveau du périapex. donc concerne
les deux prerrùers groupes de la classification.
Dans ces:cas notre action se limite uniquement au contenu cana-
laire..
1.2. La cicatrisation ostéocérœntaire
Elle est recherchée chaquefois que la pathologie él entrël!né une
destruction au niveau du périapex, qu'elle se manifeste soit par un gra-
nulome, soit par un kyste radiculo-dentaire qu'il faudra éÙors réséquer.
Oependant. que la cicatrisation soit cémentc:dre ou ostéocérnentairc,
elle obéit à des mécanismes histophysiologiques qui ont été étudiés par
HOl'TA :
.../

- 17 -
Pour HOTTA :"la dentine. le cément et l'os induisent des cel-
lules mésenchymatcuses indifférenci(~s. qui se différencient en céme~
tob1astes et ostéoblastes assurant ainsi la régénération de l'os,
du
cément et du ligament alvéo-dentaire.
Il appara!t donc important :
lorsque l'état pathologique intéresse uniquement la
pulpe, d'éviter de léser cette région pour obteni~ une bœU1e cicatrisation.
- lorsque la pathologie a dépassé l'apex, de tout mettre
en oeuvre pour assurer la régénération du ligament alvéo1o-dentaire au
niveau apical.
Pour obtenir cette cicatrisation dans les mei11e~œes conditions
diverses solutions et attitudes ont été adoptées par les écoles dentaires.
2...
LA NON-OBTURATION DES CANAUX
En effet on peut se poser la question de la néccssit~ d'une obtu-
ration cana.1aire après ablation du tissu patho1ogiquef
Pour SELTZER : "en dépit du fait qu'une réparation tissulaire puis-
se se produire sans la mise en place d'une obturation ,c2Ulalaire après
traitement endodnntique, l'obturation des Canù.LlX radiculaires est l1.éces-
sairet•• 11
"Un canal laissé ouvert est une voie pour l'introduction de
métabolites vers les tissus périapicaux".
.../

- 18 -
3.
L'OBTURATION TROP EN DECA DE LA JiQ.D.
Cette attitude thérapeutique a (té observée par de nombreux
auteurs nuis surtout dans les cas d'amputations vitales de la pulpe,
c'est-à-dire lorsque la pathologie nt a pas encore atteint l'apex.
Des études ont ~té faites sur de tels cas
par BARIŒR. (1)
"Cinq dents présentant radiologiquement des obtv.l"é1tions cana-
laires inco~lêtes, mais une zone apicé:l.le radiologiquement indemnes,
à laminA dura intacte, sans passé ir..f1ammatoire clinique pe ldant plusieurs
années, ont subi un examen histologique après avulsion ~J01).r des raisons
prothétiques.
Après vingt ans, on constate l ' occlusion compl~te de la portion
du canal non-obturée, par ~~ tissu dur dans lequel sont inclus des débris
de dentine et qui sont en continuité avec les lamelles du c6ment apical.
Dt autres auteurs tel que SELTZER ont observ~ le ~me phénomène
dans des conditions pareilles.
La cicatrisation si elle a lieu, se fait selon trois (3) mo-
des de guérison :
.•.1

- 19 -
Conservation du tiss1.'. pulpaire vivant dans la portion
du moignon pulpùire ~~n obturé
- oblitération apicale complète pnr un tissu dur
dentine cément ou tissu non identifié ~
~ oblitération par 1.U1 mélange de tissu conjonctif et de
cément.
Ces études faites pnr BARKIill (1) semblent don..'1er raison D. l'Eè:ole
de Zurich avec HESS et ses élèves. En effet ces derniers se sont livrés
à des contreles cliniques, radiologiques, histologiques très sérieux,
sur l'amputation vi tale de la pulpe..
Cependant. on peut toujours se demander, compte tenu des critères
de jugerrent que nous avons établi à savoir :
• la notion d'efficacité statistiquemŒ1t significatif
• la notion de suites opératoires médi~tes et immédiates
• la notion du facteur risque.
Si l'amputation vitale offre le m@me degré de sécurité que l'ob-
turation totaLe jusqu'à lé'. jonction cémento-denti.."1aÎ.re '?
.,.../

- 20 -
4. LA PREPARATION ET L'OBroRA1'ION AU DELA DE L'APEX
Cette attitude thérapeutique a (;té observée par des (cales
dentaires dans le cas de dents présentant un granulo~ dentnire. ;
L'infection a alors dépassé l ' élpex de le, dent et a entrZJ!né une raré-
faction o~seuse. La radiographie montre une zone rad~'~3.ire au niveau
du périapex.
Les
fonde~nts théoriques de c{Ztt~ attitu~ découlent du fait que
les
li·~ran~~~~li=.:ùre
tenants de la méthode considèrent
Col11l'lle un
C M
) 1
A,
r:
li)
milieu septique 0,';;. s'abritent les nùcr~g~:"1i~sme.,
s ;
j:
'~
"
~
,
(\\\\':l-.)f'
''-~~
,
. .
La conséquence au niveau tLérapeutl.que est la rcall.satl.on d'une
bonne pél1.étration désinfectante au niveau du canal et ensuite l'obturation
du canal et du granulorœ par une ptl.te d'obturation.,
En réswné ces auteurs acutienn.ent la thèse du dépiJ,Ssement apical
quand le processus pathologique a entr~é un graJ.1Ulome dentaire.
5__ LES OBJECTI om A CES ATTITIDES
Comme nous venons de le:voir, il est possible de rencontrer des
cas de succès du traitement sur les dents ou :
- l'obturation des canaux n'a pas été effectué après
préparation des canaux
••"*/

- 21 -
la préparation et l ' obtv.I'ation des CéU1i1l1.X ont ,~t(-; effectuées bien
&Q-d~c~ de l'e~ex
- la:préparation et l'obtv..ration des can..mc ont été effectuées
au delà de l'apex.
O'est pourquoi pour bien appréhender la valeur des objections à
ces attitudes thérapeutiques, il nous faut tenir en considér~tion trois
notions fondamentales :
• la notion de suites opératoires mL~iates et immédiates
• la notion d 'efficacité statistiquement significatif dt:.
trcitement
• la notion du fa.cteur risque.
5.1.
Objections à la non obturation des c~~ux
Ge EI'Elst ni p~ suite d''LU1.e vieille habitv.de, :'j. parce que 12-
nature a horreur du vide que l'obtur~tion des canalU( seEDle une nécessit~~
O'est pour supprimer l'abri aux micro-orgm1ismes que: l'obturation
du canal repré~8nte une nécessité~ Nous recherchons :
-
l'obturation apicale qui s'oppose at1X f~~c;lan8es entre
périapex et canal. En effet du périapex peuvent passer des sérosités vers
le canal, où. quelque soit la rigueur de la désinf'ection, siècrent quelques
micro-orgmlismes. Ceux-ci sont alors alimentés et peuvent proliférer•
.../

- 22 -
Le colmatage des parois canalaires qui bloque l'orifice
des canalicules et s'oppose à un encemencement venu
d'eux.
5.2.
OBJECTION:> A LA FREPARATION ET L'OIn'URATION TROP
EN DECA DE L' AFEX
La préparation et l t obturation du canal trop en deçà de l t apex
peuvent se rencontrer à l'occasion de
deux situations différentes.
a) L t opérateur a voulu dans un premier temps faire
ces
actes jusqu'à la jonction cémento-dentinaire, mais n'a pas pu y arriver
pour diverses raisons
• Anatomie canalaire non favorable
canaux coudés,
ou obstrués etc •••
• Le praticien lui-~rre n'a pas respecté l'ordre
des temps opératoires et a cctùsé une butée qui
interdit la progression des ir~truments dans
le canal.
Dans ce cas il s ' agit d'une faute opératoire et le traiterrent
est voué souvent à l'échec.
•••1

- 23 -
b)
L'opérateur, dès le début en tenant compte de certaines
co:q.ditions a opté délibéré:.lent pour ème amputation vit,ùe. Cette prati-
que corrnœ ::lOUS l' avon..5 dit plus haut a eu des succès .. Voir ci-desssu..5 :
étude de BARKER (1)
étude de HESS et ses élèves~
OependEllt des recherches modernes (1957 OABRINI, NAISTO) sem-
blent montrer avec une fréquence inquiétante (20%) qv.e l r alnputation
vitale
serait suivie de résorption dentinaire de zones localisées des
parois du canal. Il s'agirait d'un processus de ligranulome ptùpaire" dont
l'évolution causerait une résorption totale d'une paroi radiculaire et la
fracture subséquente de la dent.
A ce pourcentage inquiètant d'échec (20%) il faut ajouter le
risque de nécrose du lTIoignon pulpaire laissé vivant et son évolution pos-
sible vers le granulon~ péri apical.
Devant, tous ces inconvéJ.ùents, il paraît plus sage de réserver
cette pratique aux praticiens ayant une solide expé.rie.nce d'autant plus
que les ir~ications de cette pratique sont extr@mement limitées •
.../

- 24 -
5.3..
IES OBJECTION) A LA PREPARATIOn ET L'OBTURATION
AU-DELA DE L'APEX
--------
00l11.":1e nous l'avons dit,
cette pratique n'est observée que lors-
qu'il ya présence d'un granulome dentaire.
Les partisans de cette méthode justifient leur position par les
arguments suivants :
• remplir le granulorre dentaire pour supprimer les
microorganisrres et leur abri Il
Cependant selon GRASSMAlf :
ilLe granulome n'est pas un endroit où les bactéries vivent mais
Où elles sont détruites" 9
Les expérimentations de FISCH sur le Cobaye, ont démontré que
seule la zone centrale du granulome présente des microors-anismes. Tout
autour de cette zone, on constate la présence de cellules de défense de
l'organisme..
Ceci constitue une premitre objection au dépassement systématique
car dès lors où le granv~ome se révèle comme une zone de défense, il suffit
d'emp~cher les microrganismes d'y parvenir en obturant uniquement le canal
dentaire.
•••1

- 25 -
Les quelques microorganismes persistant après le traitement seront
éliminés par les mécanismes de défense de l'organisme,
Une deuxième objection à cette pratique est que le plus souvent
les ~tes d'obturation des Cè.J.'1.a'ÀX ne sont pas résorbables et de ce fait,
'\\
elles constituent dans cette zone en remaniement un important facteur
d'irritation qui retarde la cicatrisati0n. ..
La 3e objection mérite une attention particulière : (22)
En effet les dossiers de l'assurance dentaire relatent les ac-
cidents observés à la suite de dép assement des produits d' o1.Jturation ca'1.a-
laire lors de traitements endodontiques. Les accidents ont rn€rne
engagé
la responsabilité civile des praticiens.
Il s'agit de l'apparition d'un signe de VIIDENf après une telle
pratique. Le signe de VllCENT se manifeste par une anesthésie plus ou
moins profonde du territoire innervé par le nerf dentaire ilti'érieur et
plus précisément sa terminaison nerveuse. Il est caractérisé par
- une absence de s~ation de piqnre
une paresthésie : sensations anormcles non motivées
par un stimulus extérieur.
- une anesthésie douloureuse.
.../

- 26-
A ces séquelles s'ajoute une tendéUlce à ne pas contrtner les
émissions de salive.
Tout ceci entrainant l'évaluation d'une incapacité temporaire
durant la période ct' hospitalisation, d'une incapacité permanente partielle
d'un
"quautum doloris".
Les dossiers de l'assurance dentaire portent sour 31 cas signalés
depUis 1969, ayant provoqué des poursuites en responsabilité civile.
Parmi ces 31 cas :
• 28 concernant la r.undibule avec apparition du signe de
vincent
• 3 concernant le nuxillaire : et ont causé des sinusites.
A la suite de ces accidents le Fr.. ROBERT ROLLAl[) PARIS VII (24) a établi
une série de recommandations parmi lesquelles :
• Il est impératiE de dêterrrdL~r la longueur de
préparation de la dent avant d'entreprendre la
préparation•
• Pour l'obturation canaJ.aire quelque soit la tech-
nique utilisée, contrlJler radiogrnphiquerœnt 10.
longueur du cene ; l'extrérrdté è±it se situer à
moins d' un mm de l'apex : à la j onction cémenta-
dentinaire.
...1

- 27 -
Euf'il'l s'ajoute à ces objectiollS
l'éventualité très fréquente de
7
suites opératoires parfois insupportables à cause des douleurs Su'elles
occasionnent, qu'on a de la peine i\\ convaincre le l1'Ic"Ùade 6<:; ne pas ex-
traire la dent.
Nous rés"tUnons
- Dans le TABLEAU l
les conséquences d'une instrumen-
tation et dl~.e obt~~ation en-deç~
de l'apex (19)
- Dans le TABLEAU I I
les conséquences
d'une instrumen-
tati on et d'une obturation au-del~
de l'apex (19) A
....../

- 28 -
TABLEAU l
Conséquences
d'une instrwnentation et d '1.,'21(; obtu.ra.tion
en-deçà
de l'apex
IN>TRUMENl'ATION ET Of!rTJRATION
E~DECA DE L'APEX
r--
FULPITE ET PERICE~ AlGUE
t '
RJLPITE ET PERICE~NlTt'E OBRONIQUE
SOUVENT
REPARATION (cicatrisation)
NECRCGE DU MOIGNON
1
~.,
GRANULOME

29 -
P '
TABLEAU
II
Conséquences ct tune instrumcntntion et è. l'.-me
IŒTRUMENI'ATION ET OBl'URATION
AU-DELA DE L:APEX
PERICEMENI'ITE APICALE AIGW
r
PERICEMENI'ITE APICALE CHRmnQUE
Souvent
REPARATION
PERISTANJE DU
NECRŒE DU TISSU
(Cicatrisation)
GRAN"JLOME
T
KYSTERADIOULAIRE

- 30 -
111.6
LA JO~TION CG~1ENI'~DENI'1NAIRE
LHlITE IDEALE DE Li\\. ?REPARATION
et de l'OBTURATION DES CM{AUX
En 1920 U CLIDE DAVIS et en 1921 GROVE dans deux publications
qui ont eu une grande influence sur l'orientation de la t',éra?eutique
pulpo-apicale, signalaient que le paquet vasculo-nerveux en pé..""l.étrant
dans la racine est entouré d '1.U1 manchon formé par l ' invaginat ion du
desmodonte dans le canal. Cette invagination a une profondeur de 0,5 à 1r.un.
Cette vue est actuellement universellement admise et on doit La
considérer comme classique.
Ils indiquent aussi que le desmodonte inva9né est ,m organe de
défense et que son altération, soit Cbtmi~ par les produits que nous
utilisons, soit physique par les instruments utilisés lors de la prépa-
ration des canaux doi t ~tre évitée al, maximum.
Cette constatation faite par ces deux auteurs, peut trouver sa
justification clinique dans certaines pratiques thérapeutiques. En
effet :
.. Nous avons montré dan..s les objections à la préparation
et l'obturation ~eçà de la jonction-cémento-dentinaire (J.C.D.) que
le moignon pulpaire laissé en place risque la nécrose, puis la gangrène
dans un pourcentage significatif.
....1

- 31 -
• Nous avons aussi l'\\lontré dans les objections il la prt'.-
paration et l'obturation au-delà de la J .C.D que les micro-tranmatismes
occasionnés par les instrtments utilisés et la présence de la p~te non
résorbable au-delà de l'apex, constituent des facteurs de J~ne pour la
réparation des tissus périapicaux.
DAUDlBERTIERES L (16) dans une étude de l'influence d'une pate
d'obturation permanente sur la cinétique de la réparati1~ des tissus
périapicaux a pu conclure :
IILa p~e ne se résorbe jamais totalement et
semble ~tre soumise à la dynamique des tissus dans lesquels elle est in-
cluse. Elle paratt avoir tendance à inhiber certains processus réparateurs
de la zone périapicale, d'où la dynamique rapide et com~lète quand la p~te
ne dépasse pas le périapex et une dynamique lente et incomplète lors de
dépassement. "
cet auteur arrive à ce
résuJ.tat de la manière suivante : 60 cas
cliniques de dents présentant des lésions apicales ont été étudiés et mis
en surveillance pour contreler l'évolution de la réparation et la guéri-
son pendant plusieurs années, quelquefois dix (10) ans après avoir été
obturés.
Après ex~n des films radiographiques, la plage radioclaire de la
lésion périapicale est décalquée, puis le calque est découpé..
.../

-
32 -
Pour chaque cas 11 auteur a tracé un graphique de la cinétique de répara-
tion et calculé le coefficient radiologique de réparation Où C.R.R.
.. S~IDŒRG a étudié' le taux de succès er. fonction de
la profondeur de 11 obturation canc3llaire, que la p~te obt"u.:::atrice soit en
deçà, au-delà 01.1 juste à l ' apex (vers la J .C.D) ; dans ce cas le taux de
succès dépasse 90%.
CONJLtEION
Les particularités anatomo-physiologiques de la région apicale.
d'une part, d'autre part les résultats comparés de traiterrents radiculai-
res dont la
longueur de pr'pa-ration et d'obturation est soit insuffi-
sante, soit excessive, nous permettent d'affirmer que:
1 0 ) chaquefois que le t"rai tement impose 1.me intervention
dans la portion radiculaire de la pulpe, toute la
longueur canalaire doit ~tre interessée par celle-ci.
2") La jonction c~to-dentinaire constitue 13. limite
idéale de préparation et d'obturation des canaux;
Par conséquent :
3°) Il est capital avant d'entXatner toute pré-
paration canalaire ou toute obturation canalaire.
dt évaluer la longueur de la préparation.

- 33 -
o H API T R E
III
LES
MOYENS
UTILISES
POUR
EVALUER
L A
L O, N GUE U R
DES
CANAUX

-34-
1.
G E N E R ALI TES
Une fois la jonction cérrento-dentinaire admise comme l imite apicale
de l'obturation cmLalaire, se pose le problème des moyens de son repérage.
Les moyens de repérage de la jonction cé~nto-dentillaire OI'lt'G:QllUU
une
véritable histoire en rapport étroit avec l'intégration d'autres
sciences à llEndodontie. Nous é~~dierons successivement:
- les moyens empiriques
ils 9Gnt b2l.Sés sur l'utilisation ?2J' le pra-
ticien : du sens tactile, de la sensation douloureuse ressentie par le
patient au passage de l'apex par l'instrument canalaire, de la connaissance
de la longueur moyenne des dents et de 1 t évaluation du rapport couronne/
racine.
- Les moyens électroniques
Leur découverte est récente p~ rQpport aux
autres moyens utilisés pour l'évaluation de la longueur de la préparation.
Oependant l ' appUcation de l'électronique en endoclolltie ne. doit pas @tre
prise comme un luxe, mais plut~t comme une tentative d1apporter des solu-
tions aux inconvénients dl autres méthodes •
.../

- 35 -
- Les moyens radiologiques
Ils sy~oliscnt l~ révolution dans les techni-
ques des traitements radiculaires.. Avant la découverte des moyeWl électro-
niques, ils constituaient le seul moye..."1 scientifique de repérage de la
jonction cémento-dentinaire. Néanmoins, la nécessité de trouver d' autres
mOJlens
préju g; l'existence d'inconvénients inhérents il son utilisation.
Avant de développer ces trois points ayant rapport av. repérage
de la J.C.D, nous donnerons un bref aperiu du protocole opératoire des
traitements radiculaires complets. :N'ous supposons bien str que le diagnostic
établi justifie une obturation canalaire totale.
Le protocole opératoire en endodontie peut~tre divisé en cinq axes
â) la radiogrG.phie pr6"ipératoire
Certains auteurs en font tL.'1.e obligatio:l avcmt tout trai-
tement radiculaire. Son utilité est de donner des informations sur :
- la morphologie pulpo-radicLùaire : on pourra
alors noter les5inuo~ités des racL~s. le diamètre de CCLlX-ei. Ces rensai-
gnernents peuvent préjuger des diff'ic...ùtés qu'on pourrait renCO:ltrer au
cours du traiterœnt.• Ainsi dès le départ, on pourra récapi tuIer les précau-
tions à prendre.
.••1

- 36 -
CependéU'lt malgré tous ces 3.v<.U1.tages, nous ne pe21-S0ns ;::'3.S qu'il
faille en faire 1.U1e obligation. Dons ce cas précis, la r,::diographie doit
~tre considéré corru;;e U11 examen complérrentaire dont l'utilisation ne doit
~tre faite qu'en cas d'absolu nécessité d'wltm1t plus qu'elle n'est pas
sans inconvénients .. (augmentation de la dose reçue en RX).
Pourta..'lt, quend le diagnostic posé est une gangr6lC pulpaire, ce
cliché préopératoire est obligatoire, pour juger du degré d'atteinte du
périapex. détermin cnt la possi bilité ou non du traitement conservateur.
Mè.ii d<ms ce cas, ce cliché radiographique fait partie L.1téCJTéU'lte de
l'établissement ~ diagnostic, il pourra servir en ~ temps de radiogra-
phie préopératoire~
b)
La préparation de 10. cavité d'accès cn endodontie :
"l'objectif de la cavité d'accès en endorlontie est de
permettre un ùccès
direct aux forwnens apicaux et non pas seulement à l ' entré-e des canaux •
cette cavité d'accès cloit
permettre d'acheminer l'instrument canalair"c
jusqu'à la jonction cémento-dentinaire ct ceci sans g@ne, La préparation
de la cavité d'accès obéit à des normes en rapport avec l'~~tomie occlu-
sale et l'anatomie de la chambre pulpaire.
c) Le cathétérisme du canal ou des canaux dentaires.
Il consiste à retrouver l'entrée des canaux et à les p0,étrer si possible
jusqu'au voisinage de la jonction cé1rento-dentinaire, a'v"Cc ml instrument
canalaire assez fili.. Il peut permettre de noter par ailleurs le diamètre du
.../

- 37 -
canal, et d'éventuelle!: courbures lU, obstacle obstru.a.l1t la l1.rlière du
canal.
d)
Le repérage de la jonction céJT~.l1.to-den.tinaire.
Il permet de déterminer la longueur de la prépùI',:ltion cc\\:l:ù,Ür0.. Comme r.ous
l'avons vu, la limite apicale de lZ",préparation idéale est cor..stituée p2.I'
le J.C.D. Il :9. poser<:l. donc un problèn'e de repérage de 12, partie occlusale.
Ce repère supérieur est visible pur le prJ.ticien. Les points de repère les
plus utilisés sont :
soit la f'uce occlusale de Ll dent. sur une
cuspide pi:\\!' exemple,
soit dans le cas de molaire, le plancher de
l<:l. chambre pulpaire.
Nous trouvons les repères cuspidiens plus <;\\.Ï.s_, et p0ur cette
raison ce sont eux que nous utilisons"
e)
L'exeision du tissu pulpaire, l ' alesage, le pùI'age et
le séchage des canaux.
'Unee.fois que la longueur de la prépar:-.tion cnn.alaire est déterminée, on
procédera à l'éviction du contenu plüpaire d~ son ensemble. On tt1liser~
lors de cette phase des solutions antiseptiques pour éliniL~r les évent~els
micro-organismes. a'est élussi dùllS cette phase qu'on sr évertuer<:l. à donner
.../

J=ï~ 4 f Fit6tflLES ~6 cAvi.,-ES ~"ItCcE$
P.M IJSlifiS .suR. l'fflV.;1(EstJP
~ cANINS INFi

- 38 -
au canal gr&e aux instruments conalaires. un diamètre et 'c,ne ±'orme aptes
à recevoir une obturation définitive. A 12. fin de cette pl1<:ise le canal doit
~tre un milieu inerte et asséché~
f)
L'obturation des c<:ulê1tx
C'est le but final des tr~temcnts r~iculaires. Elle ne d~it @tre effec-
tuée qu'après le respect scrupuleux des phases précédentes et S2. réussi te
dépend du respect de ces ph~es.
D'après ~ (15) une obturation correcte doit répondre à
4 conditions :
• pnrvenir aussi près que possible de l~ J .C.n.
• obtenir une obturation hermétique en particulier d2nS
la partie terminale du canal
• oblitérer complètement la portion dentinaire du c~1é1.1
... Apporter un stimul.:m.t biologique à l t extr6mité de
l'obtur.J.tion.,
Cette obturation doit ~tre Eaite avec une p~te non résorb.J.blc
aseptique
f
non traumatisante, rr~s aussi
radioopaque pour pouvoir vérifier radiole-
giquemnment la limite de l'obttœation.
.../

- 39 -
1. Le Sens Tactile
La superposition dans la région apicale àu canal den-
tairè, du cene dentinaire et du c~ cémentaire à leur so~~et, entratne
à ce niveau une constriction. Dans certains cas, cette cOl:..strictioll peut
constituer un blocage à la pénétration des instnunents endodontiques.
De cette façon, gr~e au sens tactile, l'opérateur
peut dans ces
cas sentir la jonction cément~entinai.re.
Cependa'1t, ce blocage peut ê'tre réalisé par d'autres Uéments
,·.n particulier :
• 1::.n changement de direction du can.aJ.. J dÛ. ,:';. des canaux
dentaires coudés· à la pénétration de l'instrument endodo:ltiqi.le, l 'opérate1~r
/
sent un blocage au niveau du point de déflexion.
.. tI1 obstacle quelconque (pulpoli the) peut obstruer 1"J.
lumière du canal à n'importe quel niveau.
D'autre pnrt t la sensation du blocage SW" les dents Zl. morphologie
normale nécessite ~L~ solide expérience,
....../

- 40-
2.2.
La Sensation douloureuse
Rappelons d'abord que lorsque nous décidons dte~treprendre un
traitement canalaire. 3 cas se posent à nous suivant le di,J.gn::Jstic.
a)
La pulpe est nécrosL~ ou gangrenée.
Les instruments endodontiques peuvent pénétrer JUSqU'il la jonction cémento-
dentinaire sans que le patient ressente de douleur.
Mais si la pulpe est enfl~nmée ~~s non mortiFi6c : dm~ ce cas
on procède soit à l'anesthésie de la l!ulpe soit à la dévitalisation de L,
pulpe par l'anhydride arsénieux.
b) La p1.ùpe est enflarrunée et on décide de Faire 1 t opératiŒ1
sous anesthésie : c'est ce qu'on J.ppclle la biopulpectn)":ic
c) La pulpe est enf'1armnée et on décide (i,,,: réi:Ùiser une
dévitalisation de la'pulpe par l'anhy-dride arsénieux. Le prod~it dévi-
talisant est posé sur U!lCoorne pulpaire mise à nue et l ' cavité est
obturée par une obturation provisoire .. Au bout de 3J' 3. 1 semaine:; l'anh)'-
dride arsénieux a réalisé: la d~vitalisation de la pulpe 1 et 0:1. peut c:onvre:..1Ce:'
l'opération. Il subsistera en général -ùne sensation doulour€~se au voi-
sinage de l'apex.
.../

- 41 -
Ces cas 6tant bien distinsués
on se rend compte c;"e 10. sensa-
t
tion douloureuse ne peut ~tre utilisée pour évaluer la longueur de la prô-
p:u-ation du fait de l' 3.Uesthé~sie.
~rœ dans le C~l.S des gé'.llgrènes, la serlSibilité pe'.,t disjJara1tre
;) 1rrun environ au-delc:. de l'apex...
2.3.
Le rapport couronne/racine
La
taille
de la CO'LU'onne de la dent traitée peut-elle donner
des indications sur lC\\ l~ des C..:%lé'lUX detltui~s.
L'observation nous montre parfois des couronnes volumin.cuses sur
des racines naines ..
~me si dans certains cas on détermine un rapport entre couronne
et racine, il ne peut en aucun cas servir cliniquemrmt pour 11.svaluation
de la langueur des c.:maux.
2.4.
La lon iV.CUI' théorique ,~~. dents
LI évëÙuatioll de 1Sl. longueur eléorique des dents se fait par l,IDe
étude statistique de la 10ngue1,œ de clla~ue type de dent
Incisives centriÙ.es ho.ut ou bas
Incisives lactéales haut ou bas
.../

- 42 III!
Onnine du hë'·~t 0"
dlè bas
1ère prémolaire
du haut 01..,1 d~ bas
2e prémolaire dl~ l..m:t ou du bas
1 ère moLlire d'L~ haut ou du bas
2 ème molaire du llilut ou du bas
3ème molaire dv. haut ou du bas.
Des études ont été faites POVI' ùétermincr les longueurs moyennes
de chaque type de dent f et les longueurs minimum de chaql1e type de dent.
~:11 faut llel!ltlI'quer cependant que selon que les études ont été
faites en Europe ou en Amérique les rés'l,ùtats diffèrent .. De ùl1~me que les
résultats diffèrent selon la taille des échantillons.
Des études r(~pétées de ce genre sont à encour2..Ger en Afrique pOlU'
fixer un ordre de grcndeur de la taille moyenne des dents.
l.5
Les inconvénients des mo:;rel1.S empiriq1..:.es
Les moyens empiriques dans levx ensemble sont ce.ract6risés pe.r
le manque de précisions.
Le sens tactile et la sensation douloureuse ne dé:,?cndent que de
l'appréciation sensitive de l'opérateur. Pour le sens tactile nous avons
énuméré les obstacles qui peuvent gêner la progression de l'instrument
.••1

- 43 -
canalaire. Q.....lant ii la. sensation donlml.!'cuse quatlcl l'instr:,u'1C21t .J.tteint
la jonction céj~to-clentinùire, elle est v.lriable, elle ~st variable d'Q~
sujet à l'autre et n'est pas .1pplicù.ble d.:ms le cas des 1)ioplüpectomics
du fait de l'anesthésie.
2.6.
L'utilité de conrlë:lttre les moyens empiriques
Si on décide d'évaluer la lonaueur des c.:mawc p:u' les moyens
radiologiques, l'utilité de coru1attre les moyens empiri(l~les est certaille.
Rn l effet si 021 combine. le sens tactile, la Sel1S:ltion doulourcn-
se et la lonsucur moyenne d.es de..l'1t"S, 0:'1 peut arriver dxi.S la majorité des
cas à introduire 11 i:nstrt.lJ~nt c.:malairc jU..sqèl tau voisin,-<;e de la jonction
cérœnto-dentinaire,t. oeci no1.1.5
perrrettra de dimin-.J.er les risques ct' erreurs
lors de l'interprétation du cliché.
Nous y reviendrons dans les !:lOYellS r2.diographi<t_{es.,.
3.
LES MOYEN3 ELECTRONIQUES
SUNADA ct INU.t1JJ ont étudié séparément llapplicatiŒl de l'électro-
nique en endodontie pour la détermi.."tlation de la longueur de ~répû.I'.J.tiol1
canalaire ..
.../

-44-
3.1,
LE
PRIIDIPE
--_._-----
Ces méthodes sont basées svx l~ meSlœe de la r[sist~n8C des
tissus mOl~t il ù été observé d'~le p3rt
- que cette résistance mesurée entre deux POi:lts de
la îIlU~e buccale est la ~me que celle rresurée entre la :no.mbra.:n€
périodontale et un point de cette mueyt'cuse ~
- que la résistance 61cctrique du filet radiculaire au
niVCat~ de la jonctio..."1. cément~entinniI'C est très impcrt:mte du fait de
sa très .faible section, cc nivc:l.u
- que la dentine agit corrvne un isolant par r:lpport aux
tissus mous (parenc:l~'1Tk:; pulpaire, tissus pérb.piccmx). U~1 instrument
d'exploration placé d.:ms le canùl sc trouverait èoue isol': électriquement
des tissus péri-dentnil~s.
I l semblerait d' autre part C[clC pour certains aute1,.;I's, le résis-
tance des tissus mous soit constante quelque soit l'individu. Ce .f~t
est contesté pëll' d' autres.
Ln détermination une fois
pOl~ toute de cette résistance per-
mettrait d'éviter un réglagc individuel, qŒi peut parfois €tre
délicat
et engendrer une perte de temps.
.../

- 45 -
3.2....
LES PRINJIPA.:r.eS NETHOOES
Elle comporte 3 vari~ltes qne nou.s allons :::tudicr successiVCj)"lcnt
19 ~
3.2.1.
s~~ réglage préal~ble et avec recon-
naissance d'l~~e valeur établie
Lors àes travaux pour déterminer la résistance é~ectrique existant
entre la membrane périod0ntale et la :ruCJueuse buccale SUNi\\DA utilise "lill
micro ampermètre en cour:mt continn,. n
en déduit une voleur du courant
de 40/, A à laquelle correspond une résist:J.nce de 6,5 K' ..•
En .fùit si on examine les chi.f.fres donnés par cet 2.1.'tCëU', sur
71 mesures e.ffectuées
la Jœsure de 40ft A correspond à 18 C:l.S
la valeur de 40, à 39/A correspond à 16 c~
la valeur de 40 à 41{ Jo correspcJàd à 15 cas
9 Jœsures donnent des valeurs inférieurtls c 39Jr A.
, 3 mesures dO!U1ent des valeurs supérieures à 41ft A.
L'appareil mis au point p:lI' SUN.t\\l)A à hl suite de ses travaux s f ùp-
pelle L'ENDOMETER (Fig.6). Il ne': " . s i t e pas de régl3.ge pr(~a1able..
LI électrode pé\\Ssive est nise en place sur un point de la muqueuse buccale ..
...1

I~ f.;,f:\\ E4'
fl&:S.
~oJ
HIS"OGftAt1M~ MOtJTMt.lT l.A
SlsTANC.E fNTtt: LA MûQUEUSE'
RE
CCALE
ET
LE 2ErÙobONT~
10
i),1
tJJ) L€S
POÜJT€S
»ES &ACCHeS
Tt. t GN ~N'" C APEX'''
fi
QU
,tr-
I
!
(b'APReS SUI4AT>A).
.1
N FAiT LA ..."U.EUS( DE lJJ)/fA N'fST
10
'.r€·n ....TE' Que Lftt-lS .'CAS SUit,
71 el u t\\És -
1 ..
~,.f.
~6
III
v,
"...

- 46-
L'instnunent d'e:xp:loration c~ll1al<lire relié, à l'électro<J.e ilctivc est
introduit dans le Céll'lal jU!iqu'?t ce que l'aI'Pill'eil indiu,'~ 40' A.
Aux divers tissus de la dent correspondent des valeurs p:œticu-
lières du courant et la valeur 40 '. correspond toujours ',t la '(Jembrane
périodont<ù.e.
Il .faut noter qu'avec cet apparftll l'assècl1eme:lt des canE\\UX da..'1S
la partie terminale n'est pas nécessaire.
th autre appareil 2:. été mis 2'.U point par DAHLIN. App~il que
MELCER a étudié du point de ~~e précision. (18)
~1 point de vue électriqueJ il s'agit d'une pile de 9 Volts ~ui
débi te un couréU'lt continu dans un oseillateur. Celui-ci le tr,ëU'lS.forme
en un courant sinusoïdal de 500 ~ et toutes les deux :'èilisecondes 13.
tension de 9 Volts chute à zéro. Le courant passe de l1 21ectrode orale
à celle de l ' instrwnent et les vnriations de résistance SO:1.t enregistrées
sur un volt-mètee
après que le cotœm~t ait été redress~ p~' une diode.
'Jtilisation :
Avant le br~~hemcnt il .faut vérifier l'état de la pile
en
mettant l'appareil sur LJ. résistance test étalonnée à 35 (fig.7)

,'~EP~A6
,~ ,;cU/SArL.,
t"'--'
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\\'.'---"2:1"'"
&LECT'~~E:
",u)ve·
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J.-1
--
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Fjg7: sc.HENIl ELëCTiÙ ouE .wt CI~'PA ai'!L.
;DS b~HL1N (tar~ MElCEP\\)

- 47 -
La ~r:1duatio:l 33 de l' ("'.l.ppareil ?ermet de loca1i~er le Y'etrécisse-
:re.nt apical (8600.0.).
La graduation 35 permet de localiser le fora.H~:l (6500.Q..).
Les conditions opératoires req'lùscs <Wwllt l 'utilisation ~lc l' é"fDpareil sont
• chal1l' opératoire étanc1';e, parage ct ass~clle;n.ellt de la
chambre et des canaux dans les deux tiers premiers tiers et ê:.s~ècherœnt
avec des pointes cn papier absorbants~
3.2.2.
Avec réglage préalable puis recherche de 1::>. v,:ùcur de
r(~.f6rt=nce par un pont de mesure.
A d~té des deux appareils décrits plus haut qui ne nC::cessi tent
pas de réglagc individuel et dans lesqnels seules sont ~l{:::sur,~cs les vn-
riations de résistance el1.tre deu;x: électrodes,
(une passive é:1ppliquée sur
la rrr.lqueuse bucco.le et lUle active relié>e à lm instrument cal1r.ü~ire d'ex-
ploration). lNOUE considérant que les tissus buccaux (de~1.t et tissus
cnvrironnants) se corrq:;ortent comme un ensemble Résistanct-capncité, a conçu
un s)'stàne dans leq'llel la. comparilison de deux sons :;Jermet de localiser 1;1
jonction cémento-dentillaire.
Dans 'lill prer.ti.er temps, les deux électrodes sont ù.?plicTuées sur
la muqueuse buccale et l'ensemble R6sistance-Capaci té iÙl1!3i en..""egistré
pernet la production d'lm son de .fréquence (1) qui sert de ré..?érence et est
constant pour chaque individu..
.../

- - - - - - - bDMe
- -_ _ foAAHeN (CJOVfl)
''''''''l&'ri--- n,erRECIJS eNeJV:r-é~-6oo.a.)
fJ~ ':...
.
AeSlS1'1II1C", EUlCrRlQVE ET
H~PHOJ.OGlF1' AP/CA LG.? .
QuANlJ 14 I{ESJSJSTAlJeEJiN'fte6J STReE
en.1fE i! E/.EGT/fobl! 8IJCCAlE fT l!tlSc...
TROOE IHT/lIfCAHAl.A;R6 EST bE 6S00Jt.J
ON SE T~OI1VE )6'.91 ~AId' LE COllE Cffl9N'!HP.r
'l1I; N'E.sT DONC PAS .",~ ..NÉ .JAfIIS SA- TDTA ùTe -
( J)'APAÊ.S )tIEtel:/{ J
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(ftttF'IŒHar)
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r
ALlfR.
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....
a. - - - - - tDNTifCT AWEe lJf 5~"'E(""'''/ hroclfe;)
~i"'GP.IIHME I(O/'t!TAA"" LE PRlllci!'f?,
bU $0110- aPLDRER. (iNOUE)

- 48 -
Ensui te If 6lectrode passive est laissée en place ':èt l t électrode
active reliée à lU1 il'l.!3trument canala.ire est introduite et_éL:1S le canal ..
Au cours de la progressicim de l'instrument, la fréquence du son recueilli
varie (',' ) L'atteinte de la rilembrane périodontale est signalée par un
son de même fréquence que le son de ré.f0:'ence. (Fig,,10)
Remarques
le réglage du son de base doit se faire pOlU' chaque
patient.
- la comparaison des deux sons peut se f',ure directement
à l t oreille.
-Mais l'égalité des delŒ fréquences
peut @tre visualisée
également à l'aide d'un voyant lumineux 0ll d'un quelcon~~e
système d'alarme.
Ce principe semble avoir été repris dans l ' ENDORADAR actuellement corruner-
cialisé en France.
Si pour nroœ il n'est pas nécessaire que le can.::l.1 soit
parfai-
tement
sec pour le ton fonctionnement de son appareil (le SONO EXPLORER)
pour d'autre (NINO) le canal devra ~ préparé et asséché jusqu'au voisi-
nage de l~ limite apicale. Toute trace d'humïdicité ou de résidu pulpaire
serai t cause d'échec, alors que pour UTOUE seul un épanchement sanguin
important devra t'!tre contrelé sous peine d'échec.
•••1

~J
(
1
,
Fi~J.o . \\. SONO_EXPLORLH1
LA VAf\\lAT!Otl . . . . De' t.A :rltaQUetICE »u so~ RGfl' AU c~UAS
bE
L.A PROGA6SS loti tE" ~ 1~5TR~JME"T'PAlU c.ë C'AtlAL, t'EP..M~'"
L-E coNTROLE
DE CETTE PAO."E.SS'JOrl A '~UT ttUT~l,~'T.
CET APPAlteU•• NeCSSIT'E UN' 1tf::6t-RGIi JN1>IVI,:)UG'L.
Fi~ 4! _ SC\\\\IIltA FACE: AHTe«ieURa
A PM REl\\.. DIS 8oADE'A/t,(''(
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3 BCMJ1bN)E A8LMfi
C PAllE 'oUR I!.GLEc:TO~)";; Ac'ffV&

-49-
Après àépassement de la limite ::lpicale p le son rec1J.c:il1i reste
le ~me et on pcv.t risquer d'avoir pne .::>:)turation avec éJ:)é1sscr:1ent.
Lors des manoeuvres de déte:i.~min3.tion de la long1.1e~·1' ,'>pératoire,
le praticien peut à tout moment comparer le son reçu et le son de référence
par l'intermédiaire du haut-parleur. Un système d'alarme sigllale l'identité
des deux sons.
3.2.3.
Montage électronique dérivé d'lm électeur de
-----~-_.-----_._---
point d'accupw~cture
Cette méthode a été expérimeD.tée à l ''lkliversité de B0rdeaux II
et a fait l'objet d'une thèse de Doctorat deuxième cycle (19) 0
Les fondements théoriques de la méthode sont les m~T:1es que ceux
de l'appareil de SUNADA à savoir:
• La mesure de la j'ésista.11.ce des tissus rno:.'s effectués
entre deux points de la w.LJ.queuse ::,uccale OH entre un poLlt de cette muqueuse:
et laamembrane péri':Jdautale donne les m~1Tles résul:tats •
• La dentine agit comme un isolant électrique par rapport
aux tissus mous.
a) Description de l'appareil
- - - - - - - - - - - - -
Les différellts composants sont impLultés sur Lm petit circuit
imprimé (55x30 mm) qui comprend :

- 50 -
• 7 Résistances
• 2 Diodes Electrol~fineuses (L.E~.) réunies autour
d 'ml circuit intégré,.
• 1 Interrupteur de ~ùse en marche et ,n potentiomètre
sont reliés à ce circtut ainsi que les fils d'élec-
L'aliJœntation est réalisée à l'aide de cleux piles de 9V. Ce
montage est en fait un pont de résistance. L'éçùilibre ou le déséqui-
libre du pont étant visualisé par l'intermédiaire des deux LED.
LIED rouge
désé~~ilibre du pont
L'ED jaune
éqrdlibre du pont.
La recherche de l'équilibre se fait il l'aide du potentiom,jtre.
b)
Fonctionnen-ent de l t appareil
~ Le bouton du potentiomètre est ~~ Z~ro•
• l t interruptetJ' est mis en position n:narche Il
le pont est en déséquilibre et la LED rouge est allvmée (Rp = 0 :
Rx = résistance de l'air)
.", on applique les électrodes sur' èal tissu dont on
veut retrouver la résistance électri~uc (Rx) •
...../

- 51-
• On tourne alors le bouton de réSllage jusqu'à ce qllC' la LED
jaune s· allume (lu LED rouge est alors (:teillte) on a ::ti:1si è~(:terminé RI'.
• Dans 1.,1.'1 deuxième temps, on recherche UXl.e ef:sistancc égale à celle
du tissu précédent. Rp est fixée.
• Tant qLl'on n'a pas trouvé vne résistance entre les à=ux
électrodes, la LED rouge reste iÙ.ltÀJnée (pont en déséquilibre). Qua.">1d
la LED jaune s' allurre c'est qu'on a retrouvé Rx le pO:1t est :ùors en
équilibre.
Ce système ne
per~t pas Ci.'avoir des données (TlClutitatives mais
qualitatives, à savoir l'~galité o~ non de deux résist(~~ces.
c) Application; en bouche
• DétermiIk~tion de la résistance de référence.
L'appareil est mis sous tension, le potentiomètre étant au zéro.
Les deux électrodes sont appliquées SUI' la mnqueuse buccale. Le bouton
de réglage est tatU'né jusqu'à ce que lZl LED jaune s'allu'l1e. On. a ainsi
déterminé la résistance des tissus mous qui nous sert de réf~rencc.
• Recherche de la longueur de "trC1.vai l ~
LI électrode
passive est laissée e.u.'·.·!:.::'....ec:t ~e le .liuCiueuse tandis que
l'instrument canalaire reliée à l'électrod.e octive est in"tr0dui t dé:U1S
.../

-52-
le ca11iÙ. Tant que la LED rouge reste ù.llLunée, on pO"lTsuit la progression
dans le cœ1al jusçn' nu décle~chemcnt de le.. LED jau..."1e.
La pointe dp: l ' Hectrode active formée ,aI' 11 instr',unent canalaire
devrait alors se trouver en contD.ct avec ln membrane périoclontale.
On a donc en principe localisé lé"l lirrJ.'te apicale ;112 la prôparation
à ne pas dépasser lors de la prÉ:parotion et de l'obturation du canal,
c'est-à-dire la jonction cé~nto-dentin..-ure. ce qni nous
permet de déter-
miner la longueur opératoire qui est repérée à l'aide d'un stop de caout-
chouc.
A la 11imière de ces expériences, aussi bien "in vitTO" qu' "in vivo"
les utilisateurs de cet appareil ont 6tabli le protocole opératoire sui-
vant po~œ l'utilisation de l'appareil C~ clinique.
1. alich~ pr~opératoire
2. Anesthésie (cas d'une biopulpectomie)
3.. Hise en place de 1<J. pompe à salive et de rouleaux de cot')?"
4. Ouverture de la chambre pulpaire
5, Extirpation du paquet vasculo-nerveux
6.. Préparation de l ' 2\\Ppareil :
• pose de
l'électrode passive •
• Recherche de la résistance de référence.
7.. Déterr.1ination de la longueur opératoire à l'aide de
l'appareil.
.•.1

- 53 -
8.
Clic:lé radiologique instrument cancùaire en l'L,cc~
---------------
• Si le r6sLù ta.t sel:lble s2.tisf'aisant, altSl.UC: à. cette
longueur ct obturation
• Sinon déterminatiol". de la longueur è.c travul par m'le
autre méthode (sens tactile ou radiogra'lillc). Alésa~Jc
et obturation.
9.
Cliché radiologique de con~le.
3.3.
AVANrAGES ET IN:::ONVEND'Nl'S DES l'1ETHODES EillCTROlITQUES
Nous 2.border~llS l' 6tudc
des :w.:mtag-es ct des inconvénients des
appareils dits électroniques de la. mc~1ière suivante :
t
L'étude des avontages : nous essaierons de voir dans
quelles mesures les systèmes flectroni.ques, de pill' leur principe ln@me,
constitue lut progrès possible par rapport aux autres f:1(;thodes d' évaluat i or,
de la longueur de préparation.
• L'étude des inconv&1ients : nous distlll~~erons :
les inconvénients liés al.lX f:'onclci7lents tl1é"J-
riqnes de 13. méthode.
Rappelons à cc propos que la' méthode est
basL~ stœ 3 0bsel'V3.tions

- 54 -
La Résistance électriqne des tissus :Y:;-vèS mesurée entre:
dev-x points è.e la muqueuse buccale est L\\ m@rre que
celle mesurée cntre la membrane périodont;ùe et un
point de cette muqueuse.
QU8 la résistance électrique du filet r~dic~ùaire au
n.iveau de l'àpex est très importe.nte è.-,: .fait de sa très
faible section
':1 ce niveau.
Que la dentine agit comme un t!lOla.l1t :Jar r.J.pport aux
tissus mous (tiSSL~ périapicaux).
:Nous ne prétendons pas disqucù.ifier la valeU1~ de ces observations
fai tes par des aute~U's di~sde foi f nous essayons sev~ement de voir si
d'autres facteurs lntrinséquŒ ne perttllJent pas la permanence de ces
observations,
Les inconvénients liés aux appareils électroniques
eux-m@mes 1
Nous t~dierons sé?ûI'6ment les inconvénients des trois
principaux ctppar eiJ.s que nous avon s décrits
L'ENDŒlBTER DE SUNi\\DA
LE sor·~· EXPUJ.Y'Œ
D'INDUE
- LE PONl' DE RESISTfl.N:::E DE BORDEAUX II • ..../

- 55 -
Enfin no'c~s tE.Nliner')Jl..S ce c ~:l.pi trc par des dOlm'::es cé):npcxatives
de fiabilité ct Cl 1 effiscience de ces appzu'eils
par rël.p[o:'t 2,'.'X autres
métllOdes d' év:lluation de lél longueur de préparati::m.
3<13 .. 1
AVANI'AGE DES SYSTENES ELECTRONIquES
Si l'efficacité des systèmes électroniques et le~T 8~inbilitC
étaient les ~B que celles de la radiosrraphie, ils constit,,:e:~aient un
progrès certai." da..."1S la mesure ml ils dimunieraient le :l.OFlhre de clich(: a
radiographiques (2) d'où un intére't s/-;; femme enceinte 6t en pédodontie~
D'autre part, et coroll<l.ire:ne..'1t, ils éviteraient la 1:.6cessit..': de
faire la
distinction entre apex cndodontique, apex rt:tdiologique. et apex
anatomique, tout au moins lors des tr<riterrents réldiculaires~
3.3 ..2..
INCONVENIENI'S D3S SYSTEr-1ES ELCaI'RmnQUES
a)
.. Inconvénients liés m::x fonùaments théo-
riques
-
Le point Eaible des obse~!ations servant de
base théoriques à ces méthodes accuoniques semble @tre L:< 3e obserV'1tio:l
à savoir : le rele isolant de la dentine par rapport aux tissus mm.-:s
périapicaux.,
"' ../

- 56 -
En effet lors des expériences pour
mettre sur ~)ied l'appareil
de Bordeaux II, des études liin vi t:::-o" ont été; fai tes po~x::, la. ;!Ùse en
évidence du caru.ctère isolant de 12. dentil1e~ Ces mesures sem'lent
confirmer
(rue
- l ' Ilunidi tA subsistant dans le CUlléÙ c.f.fecte le
pouvoir isolant de la dentine.
- Cette hwnidité peut regagner assc~ rapiderl1ent la
partie delltinaire du Cùl1al soit par ,".ne impri~gnation fa.cile du cene ct.-
T:lentaire plus permé<.lble parce que moins min~ralisée soit parce que la
faible épaisseur dentinaire au niveau d1..~ tiers apical pelet ?ermettre
l'hUT:lidité du milieu et fausser les résultats.
Dans tous les cas cela se troouit par une évaL::\\tiOl': insuffi-
sante de lël lOngl.lev.r de préparation..
La nt.~essité de sécher les
C~1aux avant 1tilis~tion de ces
appareils électroniques peut~tre expliqu.2e en partie :oeu' ces inconvé-
nients liés ël1.<X fOll.J.cments théoriq1.tes ..
Mais le problème pratique que cela :s'Oppose, se situe <:tu niveau
du protocole opératoire.
.1'./

- 57-
En effet le s..§ch3.ge des parois canaLdres ù.vcmt l 't'tilisntion des
appareils, suppose que le dianlètre des CùllaUX, ont une teille permettant
l'utilisation des c~~es en papier.
Dans certains cas c'est possible, dans de très llô;;,ore11;': cas ce
n'est pas possible, parce que :
soit les canaux sont co'xlés
soit ils sont très f'ins ..
Que faudrait-il faire alors '1
- Les préparer jusqu'au voisinage de la jonction cémcnto-denti-
naire. avant d'utiliser les appareils t
Mens alors sur quelle méthode dl évaluation de 1.:;. long''.eur de
cette préparation 1
b)
Les inconvénients liés aux appareils eux-:I1~
L'ElIDOME:'.mR DE SUNADA..
La particularité de l'appareil de Stn't'IDA résulte d'l). fait qu'il ne
nécessite pas de ~éi;l:lge individuel. Oette particularité, sc fonde sur
l'observation faite piU'" certains auteurs, selon laquelle
.../

- 58 -
Il
la résistance des tissus r.10US est constante cyel'11)f~ soit 11 in-
dividu ll • La c1 étermination une fois POè'.!' toute de cette r~.sistance per-
mettrait d'éviter tUl r~glage individuel.
Cependant, cette constatation est constestée par dlêtutres auteurs
Et l ' Histosra.rnme montra.11.t la rési~ëU1.Ce \\~lectrique entre ln ,;r,Lqueuse
buccale et le p{~riodonte ql1.éU1d les pointes des broches :ltteignent l'apex
(fig; 5) gemble donner raison à ces auteurs. En effet d 1 après cet histo-
gramme réalisé par SUWillA lui-rr@me
la valeur de 401'- A :'.'"l'est Cltteinte que
t
d;:ms 18 Cë:l.S sur les 71 étudiés.
LE SONO-EX.PLORER DI INDUE
INa t,~ lui-néne reconnatt la né'Cessi té de contreler 1.-U1.
ép.:mche-
~nt sanguin important SC"\\l3 peine dl échec.
D' après Nina, pour ce ~"le ë1PPûrâ-il t le Callc:ll c;.cV'I'a ~tre prépa-
ré jusqu'an voisi.naGe de la limite apicale .. Nous avons tiré les conséquen-
ces de la nécessité d rasséc:1er les can.:r~iX avant utilisation de l'appareil
da..'l9 le chapitre èles inconvénients li6s aux fond31T1Cnts tllôoriques de la
méthode. (voir-ei~esst~).
Un autre inconvénict de cette méthode résulte déU1..C: le fait que
le son recueilli reste le Iil@me après d.épassement de 10. lL'ili te apic<ùe.
On peut risquer d ravoir une obturation avec dépassem=nt (25) • .../

- 59 -
Il faut donc lors de l'utilisation de l'ap~areil? ~tre viSilill1t
pour saisir le moment ?ri~cis du déclenchement du voyant llu:liüe',lx, ou je
l ' alarme objectivant l ' égalité des sons.
LE PONT DE RESISTANCE de OORDEAUX II
Cet appareil est en expérimentation. Il n'est pas pas commercialis(.
• Cet appareil se heurte lui aussi à la ~lécessité d' assèc:-lC:'
les canaux jusqu'au voisinage de la jonction cé~to-dentinaire avec
tous les problè~s que cela cOl:tpbl"te,.
• A en croire les expérir.entations, 11 i1P;:>areil sauf ex-
ception est utilisé lors des biopulpcctomies , 11 anestl~"'sie locale réa-
lisée à cette ocasion perrret ct' éviter ct t éventuelles donle1)J's.
• Il faut si~la1er enfin que le protocole o;:>ératoire éta-
bli pour l'utilisation de cet appareil, comporte le. partie essentielle
de la méthode radiographique, à savoir la prise d'un cliché radiograp!:iq1..,e
avec instrument canalaire dans le Cal1.a1, Donc l'utilisiltion de cet appa-
reil nécessite le m@me nombre de clichés que les méthodes racliographiques.
• On pourrait penser que malgré cela cet appareil pour-
rait servir de complément pour apporter une plus grande précision dans
la localisation de la jonction célrento-dentinaire.
.•../

- 60 -
Mais ma1~leureusement les expérimentateurs nous c1ise:i:~t que
l'utilisation du Olona lors de la pénétration dans le C<:lÏ'_al avec le
tire-nerf rend iŒpossible l'opération de détermination de la longueur
canalaire à l'aide de l'appareil nêne si le séchage du c.:mal paraft
satisfaisant,
Peut-on espérer un jour, voir cet inconvénient levé pour cet
appareil et per~ttre le complément de la méthode radiogI':J.phique dans
les cas difficiles ~
3.3.3.
ETUDE COMPARATIVE
ENI'RE llmS TECHNIQUES ET LA
HETHmE RADIOORAPHrQUE
On a rapporté des études conparatives entre les méthodes
électroniques et la méthode radiographique ..
BRAMANTE et BERPERT
'OI1t pensé qlJ.e l 'l).tilisation d t ai~j'Uilles en acier
inoxy-dables dans un bloc de résine avec des radiograNües et des con-
nections en plus ou en moins, à partir de la position de l'aiguille
sur le film, était plus précise que la méthode de
SUNADA.
SEIDBERG et ses collaborate~Ts ont rapporté après des recher-
ches sur le SONO-EXP'LORER qu'il fallait beaucoup de temps pour faire
des lectures de con~le et les réglages et que par certains aspects
l ' appareil était mal
~li par lc~ pati<m.t!3.
."'./

~ -.,r.
- 61 -
H.Pagest (23) dans
"Déternùnation électronique de la longueur
opératoire à propos de 60 cas clini ques li a "lètilisé l' endo-radar (4 4cas)
et le dentomètre (16 cQS).
51, 66~~ A
Bons résultats conforme à la radiographie
21,66% B
Résul tats acceptables erreur de
± 0,5 mIn
26,68% C
Mauvais résultats erreur supérieur à O,5mm.
Conclusion : On
t
l
d
é
lt'"
t bl
'élè
_ _ _ _ _.
peu
remarquer que
etaux
e r su
al. accep a
e s
ve
à 73,32%. Certes 26,68% d'échec est trop importw1t surtout avec lm échantil-
Ion aussi réduit, mais on peut espérer qu'avec une familiarisation des
appareils et leurs conditions d'utilisation, on puisse réduire considéra-
blement le taux dt échec.
4. LES MOYENS RADIOGRAPHIQUES
Les moyens radiograplliques ont apporté beaucoup de progrès
aussi bien dans le dOlnaine de
l'établissement du di~gnostic que dans celui
du déroulement normal du protocole opératoire lors ~es traite~ents
radiculaires.
L'utilisation de la radiograp;1ie pendant de nombreuses années
et les recherches sur l'anatomie pulpo-radiculaire ont permis de faire une
étude critique de ce précieux instrument ..
La conséql.lence immédiate de ces travaux a été la recherche de
d'autres moyens pour l'évaluation de la longueur des canaux: les moyens
~lectroniques en sont une bonne illustration.
1
.../

- 62 -
Cependant malgré tout .leur charme du point de vue théorique, ces
nouveaux moyens qui sont apparus il ya maintenant une bonne vingtaine
d'amlées n'ont pas encore convaincu les praticiens à renoncer totalement
à la radiogl"aprde corrvne moyen d 1 évaluation de la lons,rueur des canaux.
Notre étude des moyens radiographiques comportera quatre points
1·)
le principe
2-)
les inconvénieJlts de la radiograp~~e et les solu-
tions possibles
30 )
les méthodes radiographiques utilisées
4-)
une méthode pratique et satis2aisante t~t du
point de vue enseignement que l'application en
santé publique
4.1.
PRIIDlPE DE L'urILISATION DE LlI RADIOORAPHIE POOR EVALUER
LA LO:OOUEUR CANALl'J.lRE
Il repose sur l'introduction d'un instrument canalaire assez
fin dans le canal jusqu'à une certaine pro2ondeur et de prendre un
cliché radiographique l'instrument laissé en place. C'est à partir de
1 •interprétation du film que le praticien déterminera la longueur opéra-
toire.
.../

- 63 -
4.2.
INCONVENIENl'S DE LA RADIOORi.PIUE ET ~ES SOLUl'IONS
POSSIBLES
4.2.1.
L'irradiation
Aujourd' hui e...'1 raison de l'extension des techniques utilisant
les Rx, le problème des accidents concerne un nombre sans cesse accru
d'individus. Les diEf'érents dangers dus à l'exploration radiologique se
classent en :
dangers somatiques
dangers génétiques.
a) dangers somatiques : on peut noter principalement
• accidents s<ltl.guins : dus al..l.X irradiations des
organes hématopoètiques se manif'estent par des affection dont la plus
importante cst l'aplasie médullaire",
• accidents cutanés : radiodermites etc•••
• atteinte des organes génitaux
• azoospermie chez l' homme
• perte des règles chez la femme •
• Eff'ets chez l'embryon: risques graves de malf'or-
putions et dans certains cas de -mort f'œtale •
.../

-64-
G'07}cel'J"r a!;OI-J.
• la
*••• : constitue aussi un danger somatique
0 · • • • •
·
. •
surtout dans le cas d t irr-adi-ati-0ns à faible dose mais prolongées.
b)
dangers génétiques
Mc."Ügré la rareté des faits démonstratifs chez l' honune, la pru-
dence exige. de prendre sérieusement en considération les risques de
mutation dus aux irradiations.
c) Conduite à tenir
Ces dangers menacent aussi bien le praticien que le malade, ce-
pendant le praticien étant obligé da~ de nombretlX cas d'effectuer lui-
rrêrre ses rù.diograph:1es il lui appartie.."lt d'adopter des mesures préventives.
s
.. Les appareils doivent répondre aux norrre de sécurité
• Le temps de pose doit ~tre respecté
• Il doit limiter les e~~ns en nombre, dt~ée et sur-
face irradiée.
4
Il doit contrOler l'intensité
• Il doit se mettre à "Lme distance suffisamment éloign~
avant le déclenchement.
Les malades nt étant soumis aux Rx que durant les soins dentaires,
la dose reçue peut parattre insignifiante. Cep~ndant l'investigation
radi.ologique n'étant pas lirûtée uniquement au cabinet dentaire,
.../

- 65 -
le praticien doit tenir en considérntion les évantuelles doses reçues
d<ms les autres doJ'l'k"Ùnes mfdico-cl:irrurgicaux. Il app3I'tient au prati-
cien lors de l'exùJlleu clinique de cerner son malade quunt à la f'réquence
des examens radiologiques et de
l>I'elldre les précautions qui s f imposent.
4.2.4..
Le défile~"1.t
â) Définition: le défilement se traduit par un agrandissement
de l'image de la dent par rapport à la taille réelle de la dent, ou au
contraire par un rcx:courcissement de l fiJ-nage par rapport à la taille
réelle.
b) Conduite à tenir
le pratieien dispose de deux ~oyens pour
lutter contre le défile~ent
- respect de la loi d'Isométrie de
CIESZUN3!I. Selon cette loi
le rayonincident doit ~tre perpendicu-
laire au plan bissecteur de l' an~Jle formé par les plans du film et de
la dent intéressé: dans ces donditiol1S il ya égalité entre la taille
réelle de la dent et sa taille sur l'image. (Fig,12)
I l est important bien entendu que le film ne doit pas ~re
cintré puisqu'on le considère comITe pla."l",
.../

-------R)/
-----
,~)CE b lJ
1
FiLM..
"

- 66-
- L'utilisation du long-e~ne
L'agrandissement de l'image radiographique provoqué par le foyer
placé trop près de la dent peut ~tre éliminé par l'utilisation de l'ap-
pareillage et la technique du l'long ~l1ell (21)
En effet, l' agranà:!!ssement de l'image est donné par la .formule
G =
distance foyer-film
distance foyer-dent
Plus on éloigne le foyer, plus ce rapport tend vers l'unité. C'est le
principe du IIl 0 ng-e&e ll où le foyer (l'émission des rayons X se situe
à 50 cm ou ~me plus de la dent, à condition d'utiliser un appareillage
adéquat.
Quelque soit le moyen employé pour lutter contre l ' agrandisse:rent
l'utilisation de porte-film (angulateurs) est fortement conseillé ne
serait-ee que pour maintenir le film plan..
DOOQ,.M a mis au point à Strasbourg un dispositif qui permet de
faire varier l'angle d'inèidence dans le sens antéro-postérieur horizon-
tal et ceci par rapport au plan perpe:ndiculaire au film.
Il en existe d'autres types dans le commerce.
...
, (':./
/
~,
'~'.

o
o
ANGULA"lEUR )'E" })OC~.

- 67-
4.2.3.
Les inconvénients liés aux installations du cabinet
dentërlre
L'installation de l'appareil radiographique dans le cabinet dS1-
taire re~t une certaine importance.. (26)
Un appareil radiographique installé à une distance importante
de l'UNIT a l'inconvénient d'~tre inconfortable pour le patient qui doit
rester la bouche ouverte à cause des instruments placés dans la dent.
Pour une clinique d'enseignement c'est moias grave. Cependant
dans les installations en clinique privée ou en Santé Publique, les ap-
pareils incorporés à l'UNIT, ou mobilisables sor-t certainement plus pra-
tiques pour l'évaluation de la longueur des canaux : ils constituent ml
confort pour le malade et un gélin de temps pour le praticien.
Les difficultés liés à l'interprétation du film
ilL' anatomie canalaire et ses variations pot\\t'J:it au praticien
l'éternel problème des deItats r bi.f'v.I'cation et autres pièges subtils Il
(16). Pour le clinicien disposant la plupart du temps d'Lille simple radio-
graphie prise sous une seule incidence il se posera le problème de l'in-
terprétation du film dans la mesure cr.2 la radiographie simple est une
image- endeux dimensions de structures qui en ont 3.
•••1

- 68 -
Pour rendre compte de cette dif'f'iculté d'interprétation, PAL'Mti
et ses collaborateurs, dans une étude, iwaient pris des dents au hasard
et les avaient radiographiées après avoir placé dans leurs canaux des
limes
allant jusqu'aux apex radiographiques. Sur les qu<:U'antes (40)
dents examinées, la moitié a montré que les limes dépassaient de 1rrun le
f'oramen apical (f'ig.:13) • LEVY et GLAXT ont démontré que le f'oramen est
dévié de l'extrémité de la racine :i::ms au moins 2/3 des cas. De plus
ils établirent que la dévi'ation se situe du cOté vestibulaire ou lingual
deux .fois plus souvent qu'elle ne s'oriente dans le sens mésiéÜ (27).
Du ceté vestibulaire ou lingual le .foramen apical peut ~tre situé
loin en deçà de l'apex radiograpbique et cependant ~tre indiscernable
puisque la radiographie courante ne montre que les déviations proximales.
Tous ces .facteurs ont errmené UEINE (27) à se poser la question
à savoir :
Est-ce que la radiographie décrit la ré:ù..i té '}
Pour répondre à cette question il a .fallu élucider le concept
d'apex.
On a défini (3) trois apex
- Apex endodontique : apex physiologique : c'est la
jonction cérne.nto-dentinaire, juxtaposition du cene dentinaire et du
cene cémentaire ; c'est la limite idéale des obturations canalaires•
.../

.. .. .. ;. :
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)" Psr 1f1lM1b1t11l11E._----
~;l~· hlbIIJI,.GSÏflllE.
......-

- 69 -
- Apex anatomique : c'est le point ot.l le canal radicu-
laire sort de
la racine. On l'appelle aussi forarnen apical.
- Apex radiologique: svx ème radiographie, c'est le
point culminant de la racine.
En vue
de
bénéficier dt autres renseignements importants, on
peut pratiquer une radiographie en incidence oblique en plus du simple
cliché normal, pris avec une lime en place dans le canal.
Compter seulement sur la radiographie en incidence simple peut
dans certains cas conduire l'opérateur à errer considérablement à la
recherche de l'emplacement du foranen apical.
Pour répondre à la qUEstion posée, \\JEINE conclut
ilIa radiographie révèle la vérité mais que son interpréta-
tion peut ~tre incorrecte, ou encore que des clichés ius1"U'f'isants peuvent
donner une impression fausse.
C'est pour'quoi llElNE préconise d'appliquer le IIbuccal object nüe ll
(loi de la racine vestibulaire)
lDI's du traitement des préJ710laires et
molaires.
...~/

- 70-
Selon- "'- cette loi, en positiomwnt le c~ne suivant un angle plus
mésial ou plus distal pour prendre lut cliché, la racine du ca11.éÙ le plus
éloigné du film, se trouve déplacé dans la direction vers laquelle le
tube est dirigé (3).
Par conséquent si le tube est orienté en direction distal, l'ima-
ge du canal vestibulaire se trouve déplacé distalement et appara.!t plus
distal que le canal. palatin. (cas d '"l1Xle première prémolaire à 2 canaux)
fig.(15)
4.3.
LES PRHCIPALES METHODES RfIDlOORAPHIQUES
4.3,,,1.
La lfléthode par approche successive
Elle p~ocèdc par t~tonnements~successifs.L'instrument canalaire
(broche n01) est introduite dans le cemal une première fois et une ra-
diographie est prise instrurnent en place .. Si elle apPill'êi1t n'avoir pas
pénétré jusqu'à l f apext~ on recommence en l t enfonçant plus loin tout en
évitant de traverser l'apex; on ref~t une radio et cela autant de fois
que cela est nécessaire pour obtenir le résultat désiré.
L'inconvénient de cette méthode est qu'elle comporte une grande
perte de temps sans compter le nombre de cliché que celr::t né(essite avec
comn~ conséquence l'augmentation du ccOt du traitement et de la dose de
radiation.
.../

_F - _~
~-""""'"''J
"
!
;
,
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,
,
""i,
l ' ,
1
1
!

- 71 -
Elle est bwsée sur tIDe formule math~mathématique mettant à pro-
fit l'allonge~lt de l'image obtenue sur le film.
a) Une lime à canaux munie d 'un arr~t èst placée dans le
cnnal à une pro.fondev.r quelconque f 10 cm par exemple pour la facilité du
calcul.
b) U~e radiographie est alors prise, la direction du tube
étant réglée de r~ère à obtemir volontâirement une i~ge allongé~.
c) On mesure ensuite Sl,ll' le film la lonau.eur de l'image
allongée de la lime et de la dent..
.
On se trouve alors en possession de trois données à savoir
la longueur réelle de pél'létration de la lime
la longueur opp:u"ellte de la lime sur le film
la longueur apparente de la dent.
Avec ces données on établit l~ .formule math~~tique su{vante qui
donne la longueur réelle de la dent
Longueur réelle de la lime
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _~:__-:__ X longueur apparente de la
Longueur apparente de la lime
dent = Long.réellle dent
... ~/

,
- 72 -
4.3.3.
La méthode de .rœGElEEN (14)
Cette méthode d' après JœGElEEN permet de connu1tre avec rapi-
di té et exactitUde 1" longueur d'une racine en éliminant les erreurs
de projection.
Pour ce faire, JœGERiEN a établi une règle avec une erreur de
projection où l'on peut lire directcrœnt la longueur réelle de la racine.
On place llimage radiographique avec le repère sur le bord,
supérieur de la règle de J'ORGEmEN et la pointe de la lime sur la ligne
correspondante à la longueur totale de la dent recherchée sera lue àirec-
terrent sur la règle.
Plus l'image est près ile la ligne médiane, plus la longueur
réelle est près de la longueur aPP2\\I'e21te.
Plus on s'éloigne à Gauche àe la ligne médiane plus l'image ap-
parente est petite par rapport à l'inage réelle.
Sur lm bloc métallique graduée avec une rainure au milieu nous
pouvons rapporter la longueur réelle obten~ par la :nét;:ode de J'ORGENSEN.
,....../

- 73
4.4.
UNE NETHODE RADIOGRAPI-ITQUE PRATIQUE D'EVALUATION DE LA
LONGUEUR C:iliAL!l.IRE
4.4 .. 1.
La méthode sO'lstractive: O-~l additive
La méthode radiograpilique que :Ll0US préconisons est décrite sous
l'appellation de 1I1·lETHODE SOUSTRACTIVe ou ADDITIVEIl.
Elle est basée comme pour les autres méthodes radiographiques sur
la prise d'un cliché radiogrùphique inst:i.~ument canalaire en place.
Toutefois à la différence :
- de la m(t;10de par approche successive où
l'on enfonce l'instrument cal1alaire petr (:t;:~pes
- et de lé\\. m(thode mi:1thématiql:e 01\\ l'on enfon-
ce l'instrument Céll1.éÙa.ire à la lonuueur préfixée.
La méthode soiAstractive ou c.:.clditive, enfonce l'instrument cana-
laire jusq1À'à la zone supposée de la jonction cémento-dentinaire avant de
prendre le cliché radiographique., La notion de cathétéris:ne du canal den-
taire prend alors lme grande iniport,nce et revêt un caractère spécifique •
.. .1

- 74 -
En effet "cathétériser" le canal ne prend plus le Sêns strict de
pénétrer la hmüère C2.ulalaire .-wec 'Ul1 instrument? bien plus 1 elle consis-
tera à suivre la ll~nière canalaire 2vec comrne objectif d'approcher le
plus possible de la jonction cémento-dentinaire.
Cette notion cl' approche est inséparable du sens clinique de 11 é-
tudi~~t ou du praticien.
CEU' si dans be~ucoup de cas lé'. jonction cémento-dentinaire peut e!trc
matérialisée
par le c6ne d'arr@t qui est une constriction al1atomique,
qui bloque l'instrlunent à son niveau, il existe des cas non négligeables
où cette constriction est absente :
• chez les individus jelmes où l'apex n'est PélS compl~tement
fermé
• dans les gangrènes 0'\\ le processus carieux a éliminé
la constrictioll.
Des pièges ill~atomiques et pl~-siologiques peuvent 8ussi faire croire
qu'on est ù.rrivé sur la constriction alors qc;:'il n'en est rien
exemple de coaadure de canal m", des pulpoli thes.
.../

- 75 -
C'est pour ces ràisons que l'c:pproche de 12. J.C D
4
e
é;V'X
l'ins-
trument canalaire ne peut se fwire stU'lS l,). connctissance des moyens
empiriques. En effet selon les cws, le SELDS tactile, l~ sensation
douloureuse à l ' t\\pex et la longueur t~léorique moyenne des de11ts peuvent
@tre un guide lors de ce cathétérisme po~r approcher la J.C.D.
4.4.2.
DESCRIPTION DE LA METHODE
Elle
est d 'une simplicité remu.rquable.
Après préparation de lù cavité d'accès, on procède wU C?tllétérisme du
canal ou des CCll1t\\UX, en tenant cor:lpte des précisions appol'tées sur le
cathétérisme. Ce cathétérisme se fait en géné.ral avec lûî instrument assez
fin: 'le broche n01 de KERR par exemple : elle est munie d 'l.,,:ne rondelle
en caoutchouc qui sert de repère occlusal.
fi
Ensui te on prend le cliché "broche en place 11
2 cas peuvent ~ors se présenter
a) la broche a légèrement dépassé la jonction
cémento-dentinaire
b) la broclle n'atteint pas la jonction cémento-
dentinaire ll
..../

- 76 -
" Calcul de ln long-'cAe"lr de préparation cculcùaire :
(fig .16)
-
On meSl"re la longl.:teur réelle je pénétration
canalaire de l'instrument.
On estime sur le cliché la. lOJ:l[rUeUr qui sépare
la pointe de l'instrument de la jonction
cément ,)-dellt inai re •
• Si l'instrument a dépassé la J.C.D., on
déduit cette longueur
E.stimée snI' le cliché, de la longueur réelle de pé-
nétration de l'instrument.
• Si l'instrument n'a pas atteint la jonction
cémento-dentinaire on ajoute la longueur estimée sur :!.e cliché avec la
longueur réelle de pénétration de l'iustrv.ment.
4.4.3
REMARQUES CONCERNANl' LA METHODE
,
a) Comme on a pn le remarquer, cette méthode se heurte
comme les autres méthodes radiograp',iques à la difficulté de localiser
précisément la jonction cémento-dentu1aire, car en effet dans lù majorité
des cas elle n'est pas visualisée sur le cliché.
C'est peur cette raison que nous prenons pour repère apical l'apex
radiologique, et de réaliser une prépLU'ation et une obturation à 1mrn de
cet apex radiologiqLle. On aura ainsi fixé la jonction cémento-dentinaire à
1mm de l'apex radiologique.
.../

tlJNGUlIU" Ni
PEilETRA11aN
J~ CPIS'nCu 1IS11"
A
. B
._--
L: A... 13
8)
AJ
Fi~ ,ft: CAL cUL.DE tA lONG~U1( )6
pR.EfIfRlfriQN CANIlLAi(f!.. (i.)

- 77
b)
Une
t.12treodifficulté résulte dans le fait que le repère
occlusal qui est une rondelle en caoutchouc est jugée instable par
certains. Cependant eil juxtaposant deux cl trois rondell~s on arrive à
une stabilité convenable. Ces rondelles en caoutchouc
sont préférables
aux r..-:pères métalliques qui parce qu'ils sont rigides ne peuvent pas
changer le diamètre de leur perforation pour s'adapter au dia~ètre des
instruments.
4.4.4. RESULTATS DE LA METHODE
Nous n'avons pas effectué des études statistiques pour déterminer
un pourcentage de réussite. Cependant cette méthode utilisée à l'I.O.S
dOlUle de bons résultats d~s l'ensenfule, Il faut toutefois remarquer
qu'il existe un certain écart entre prépLxer une longueur déterminée du
canal et pouvoir s'arrêter à ce niveau lors de l'obturation •
• A ce propos nous conseillons pour les dGbutants de se
servir des repères occlusaux Slœ les instruments destinés à l'obturation
des canaux,
Il parattrait qu'il existe maintenant des grilles millimètrées
autocollantes sur les films avant la prise de la radiographie. Ce dispo-
sitif permettrait de faciliter beaucoup l'évaluation de la longueur des
canaux, surtout si la loi d'Isométrie a été au préalable à peu près corec-
tement appliquée,
•..1

- 78 -
Malheureusement nous n'avons pas encore reçu les échantillons
qui nous permettent de juger la valeur de ces grilles.
D I S C U S S I O N S
L'évaluation de 10. longueur de préparation caJ.v.1:1ire en V\\le de
son obturation constitue un temps c~pit,ù dang~ le protocole opératoire
des traitements r~dic1üiüres.
Nous avons ù notre disposition trois moyens nous permettant
si non de l'avoir avec précision tout au :moins de l' approd1elo 4
I . LES MOYE1rs EMPIRIQUES
Ils réussissent daQS certàins c.es. Cependar"t ils n'offrent aucune
sécurité C3.r ils se heurtent souvent à des è.ifficultés liées à l'anatomie
pulpo-radicLl aire <1
n /
LES HOYC?ffi ELECTRONIQUES
Halgré leur charme théorique ils n'ont pas encore donné les résul-
tats qu'on attendo.it d'eux.
On peut toutefois remarquer q1.'.c les résultats obtenus par I-I.Pagest
à propos de 60 cas sont très enco~rragents.
.../

- 79 -
En effet 1 il ël. pu obtenir 7J';1, (I.es résul tël.ts acceptables élVes
le dentomètre et l'endo-radël.r.
Il faut toutefois recormattre qèlC le langage de ces appareils n: est
pas totù.lement COl111U.
Donc les recherches sont à encÜLœager dans ce do~:,::line car ils
rendraient d' ilmombrabJ i2S
services en pédodontie et c:!ez la. femme
enceinte pour diminuer li) dQse d' irré'.diatiol1.
Malgré le fait qu'ils soient basés sur des m~mes principes théo-
riques le signal qlJ5 permet de localiser' li1 jonction c·'::mento-dentinaire
pev.t ~tre luminellX 0,"' auditif.
On a souv~nt déploré des diE ficiù tés de manipulJ.tion de ces appa-
reils et leur éventuel rejet psycl'lologique pour le p::ltie~'.t. Le rejet
peut;;'~tre expliqué pilr le fait qve le patient est conscient ql). 1 on tente
une expérience S'cU' lui It
Pour h,ètter contre les diffic1.J.l tés de ma.'1.ipuliltion, il serait
soutlai table que les étudiants soient familiarisés à Ces c:,ppareils 101'S des
séances d'initiation et de démonstration.
.../

- 80 -
III.
LES HOY:~NS RADIOLOGIQUES
L'ill~ des griefs accusés à la radiographie est le risque d'irradia-
tion. Le praticien doit 8n @tre cOi~cient pour l'utilisnr parcimonieusement.
Cependant en prenan.t en considération les normes fixées lors de la fabri-
catiàn de l'appareil et les mesures de sécurité de son ~tilisation, il
n'ya pas de raison de s' él1armer ot'.tre mesure.
Un autre grief est constitue ?ar la difficulté de localisation
précise de la jonction cémento-dentinaire.
Nous avon ci té les quatre méthodes radiographiques principales
la méthode par npprocl1e successive
la méthode de JORGSNSEN
la méthode matllématiqUe
la méthode additive Ol, soustractive.
Elles sont toutes basées s cor la prise ù. 'un cliché instrument
canal aire en place 4
Chacune de ces mét~10des comporte ses avantages et ses inconvénients.
La. méthode par approc:le successive fe.it perdre trop de
temps et augmente la dose de RX.
.../

- 81 -
• La méthode matI1énatiq'ce est jugée très bonne par cer-
tains auteurs 7 cependant on peut se trü!:lper dans la règle de trois. Cette
méthode est peÜ. aisée en pratique quotidienne.
• La méthode de JORGZNSEN ne nous est p25
1?Qmilièré.
of
Hovs trouvons que la méthode soustractive ou additive
est la plus pratiqL~e et la plus simple. Elle fait appel 2..U sens clinique
donc le développe.
• L' étudiant ou le praticien doit con..11.aître les diffé-
y·entes
incidences et éU1gulations dL dbe crLci lui donnent telle image radiogra-
phique aussi proche que possible de la réalité. Ce qui Ivi sera profit.:l-
ble di'lns d'autres domaines '.r Cl' endodoY'.tie.
• Cette méthode est 12. plus compatible avec 13. pratique
quotidienne.

- 82 -
C O N C L U S
l
ON
-~----~---;---=-=-----=----~-

- 83 -
CONCLUSION
===~~===============
Le but principal de notre étude est de chercher lm moyen pra-
tique pour l'évaluation de la lon0ue~r de préparation c~lalaire dans
le cadre de l'enseignement clinique de l'endodontie à DAKAR.
Nous avons passé en revue les trois moyens qui pet:.vent ~'t:':"e
utilisés pour cette fin :
- les moyens empiriques
les moyens êlectroniques
les moye~ radiologiques,
Pour chaque moy..n·nau-avol~ décrit les principales méthodes
La méthode que nous !lTéconisons dite "soustractive ou
additive" utilise C"mOTle moyen.la radiagraphie instrument cal1alaire en
place. Les critères·'"l.ui ;noue <.mt motivé pot'!' ce cho::x sont :
- la simplicité
l'adaptatfOl1 aisée en pratique quotidienne
- la sécurité
les résultats probants si l'intégrité du
protocol~ o!,ératoire du traitement est scru-
'pu1~usement._respecté.
• ••;1

- 84 -
Cependant cela ne doit pas signifier que les é',.ttres L:oyens et
méthodes doivent ~tre ignorés des 6tùdi~lts. Bien au contraire :
/-.-.~-~--~
.,.-:~ '1 RJ '- ,.1 i '\\ ~'\\."
• les moyens empiriC[ues sont impo~~~~~t.e
(!C~.
\\ .
pour augmenter les chances de \\ ~~lr~jr~.:;
méthode de choix.
',-
\\\\.~ ,)
"
<.
-1
"
e"'l
\\. .
e\\"
·""·./;"'rnentSu9
• Lès moyens électroniques pourraient 't'i
ave-
nir ~tre très intéressants en Pédodontie et cne?
la femme enceinte pour diminuer l'irradiation.
Mais peut-on espérer un jour remplacer la radiographie par l ' é-
lectronique -
H.,Pagest(23) nous dit :"~me si les appareils donnaient
une mesure exacte 7 on ignorerait les structvxes pêrident aires et ét ant-
donné le peu de recul que 110US avons et notre "habi tude:: intellec tuelle 1
la radiographie garde puurtant toujours pour nous son importance".
Et il conclut en ces termes
"Mais si la précision tant r~vée dans tous les domaines
existait que resterait-il du sens cliniq'~[e, de l'expérience qui font
l'ac1mir.ation que nous portons à :,10S ainés ?" (23).

!
B L l
o G R A p H l
E
=~=====:==============================

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_Ir ERMENT DU CHIRURGIEN DENTISTE
"EN PRESENCE DES MAITRES DE CETTE ECOLE, DE NES C~ERS
CONDISCIPLES,
JE PROMETS ET JE JURE D'ETRE FIDELE A~X
LOIS DE L'HONNEUR ET DE LA PROBITE DANS LIEXE~CICE DE MA
PROFESSION.
...1 EDO NNERAI MES SOI NS GR AT uns ALI 1NOl GE NT ET
N'EXIGERAI JAMAIS D'HONORAIRES AU DESSUS DE MON TRAVAIL;
JE NE PARTICIPERAI A AUCUN PARTAGE ILLICITE D'HONORAIRES.
J'EXERCERAI MA PROFESSION AVEC CO~SCIEHCE,
DANS L'INTERET DE LA SANTE PUBLIQUE, SANS JAMAIS
OUBLIER
MA RESPONSABILITE ET MES DEVOIRS ENVERS LE MALADE ET SA
DIGNITE HUMAINE ET ENVERS LA COMMUNAUTE.
JE NE DEVOILERAI A PERSONNE LES SECRETS QUI
ME SERONT CONFIES PAR LE PATIENT OU DONT J'AURHI CONNAIS-
SANCE.
RESPECTUEUX ET RECONNAISSANT ENVERS MtS
MAITRES, JE JURE DE LES HONORER ET DE RESTER DIGNE DE LEUR
ENSEIGNEMENT.
QUE LES HOMMES M'ACCORDENT LEUR ESTIM~ SI JE
SUIS FIDELE A MES PROMESSES.
QUE JE SOIS MEPRISE DE MES CONFRERES
SI J'Y MANQUE".

VU LE PRESIDENT DU JURY,
VU LE DOYEN,
VU ET PERMIS D'IMPRIMER
Le Recteur, Président de l'Assemblée
àe 11 Université de Dakar,

KANE (Abdoul Wahabe) -
Contribution à l'étude d'un moyen pratiqu9
d'évaluation de la longueur des canaux dentaires pour l'enseignement
clinique de l'endodontie
N" 42.63.81.09
(SI.) (Sn.) 1981 ill. 29,7 cm
(THESE CHIRURGIE DENTAIRE DAKAR 1981, 09)
42.63.81.09
Rubrique de classement
ENDODONTIE
ENSEIGNEMENT
MOTS CLES
Apex
Apex Endodontique
Jonction Cémento-DentinaÎre
Apex radiologique
Abdoul Wahabe KANE -
Contribution à l'étude d'un moyen pratique
pour l'évaluation de la longueur des canaux dentaires.
Thèse chirurgie dentaire (DAKAR 1981) 42.63.81.09
Lors des traitements radiculaires, nos préparations et nos obturations radiculaires doivent s'arrêter à
la jonction cémento-dentinaire. If est donc nécessaire de situer au début du traitement cette j.c.d. Cette
. opération constitue la détermination de la longueur de préparation des canaux. Il existe trois (3) moyens
p0\\.lr évaluer cette longueur :
-
moyens empiriques
-
moyens électroniques
-
moyens radiologiques
Les moyens radiologiques offrent une sécurité que les autres moyens ne donnent pas. La méthode sous-
tractive ou additive utilise comme moyen la radiographie. Elle est simple, sûre et donne des bons
résultats· Elle est valable dans le cadre de l'ensei]nement clinique de l'Endodontie clinique au SénégAl
d'autant plus qu'elle peut être appliquée aisément dans le cadre des installations en santé publique.
- - - - - - - - - - - - - - -
M SH
A clinical évaluation of root canal measurement.
JURY : Président
Professeur François DIENG
Assesseurs
Professeur André SCHVARTZ
Professeur Agrégé
Abdourahmane KANE
Abdoul Wahabe KANE
dresse de l'auteur
chez son père Daya KANE, Quartier Dangou
à GOSSAS (Sénégal)