UNIVERSITE DE DAKAR
FACULTE DE MEDECINE ET DE PHARMACIE
ANNEE 1985
N° 7
LES MENINGIOMES INTRACRANIENS
ETUDE ANATOMO-CLINIQUE DE 37 CAS
OPERES A LA CLINIQUE NEUROCHIRURGICALE
.
DU C.H.U. DE DrKARt='l Ar-R1CA;;-H MALGACHE '\\
CONS-.'-
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THESE
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prés'entée et soutenue publiquement le 26 janvier 1985
pour obtenir le grade de DOCTEUR EN MEDECINE
(DIPLOME D'ETAT)
par
Seydou Boubakar BADIANE
né le 5 octobre 1954 à Cotonou (BENIN)
Interne des Hôpitaux de Dakar
Président du Jury
Professeur Henri TOSSOU
Directeur de Thèse
Professeur Agrégé Mamadou GUEYE

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1
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1
Le méningiome, bien connu depuis la monographie de CUSHING,
est une tumeur habituellement bénigne et unique, Il se déve-
1
loppe à partir des enveloppes méningées au niveau desquelles
il B une base d'implantation. Il refoule et comprime les struc-
tures nerveuses sans infiltrer ; il peut par contre, induire
1
au niveau de l'os adjacent des réactions variables,
1
C'est une tumeur qui peut néanmoins revêtir certains aspects
1
de mal~gnité, notamment topographique. Il convient dès lors
d'en faire le diagnostic précocement avant l'installation des
1
lésions parenchymateuses irréversibles.
1
A pertir d'une série de 37 observations de méningiomes intra
l
creniens hospitalisés en dix ans, à la Clinique Neurologique,
puis à la Clinique Neuro chirurgicale du Centre Hospital.-
Universitaire de Dakar-fann, nous tenterons de dégager les
1
différents aspects anatomo-cliniquesde ces méningiomes et de
cerner les problèmes thérapeutiques qu'ils peuvent poser sous
1
nos
J::'g"GFI'8~
1
Nous aborderons notre étude suivant le plan ci-dessous.
1
1
1
1
1

- 2 -
LES MENINGIOMES INTRA-CnANIENS
INTRODUCTION.
PREMIERE PARTIE : Etude Générale.
1 - Embryologie
II - Anatomie : L~s méninges
AI Configuration extérieure et Structure
BI Vescularisotion.
1
III - Anatomie Pathologi~ue
1
OEUXIEME PARTIE: Etude de nos Obsorv3tions.
1
Choi. des molad&s at néth~~Gs ~'~tude
1
Présentatiun Les Observations
Analyse et Commentaires
1
1 - - Données étiologiquas
II - Etude Clinique
1
111- Examens Compl&mentaires.
1
AI
Explorations Electriques
P1DS
BI
Radiologie
p 111
1
Cl
r
Données anatomo-pathologiques
11'
IV-· Traitement.
?- '1;21
1
p. -13"
AI
Introduction
1
BI
Méthodes Chirurgicales.
p. 1~t
cl
Résultots.
P 141
1
f1S1.
CONCLUSIONS.
1
1

1
1
1
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1
1
1
PRE ~ 1 E R E
PAR T 1 ~
E T ü D E
G E N E R ALE
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1

-
3 -
1 -
,(Ai"PEL El"tBRYULGGIQUE.
L'origine Dmbryol~giqus ~es feuillets ffi6nin~'s et
JJ8
cellules méningüblastiques Q été l~ngt~m~s très Liscutée
un c&rtBi~ nombre J'outeurs les ont cunsidérés at lçs c_nsi-
J~rent encure comme d'origine mesenchymoteuse.
Mois actuellement, à le suite :le nombreux travaux, l'ori~ine
mésenchym3teuse n'est awmise que ~cur 13 Jure-mère
la le~to-
méninge est en réalité,
J'origine neuroectüoermique, ou
dé-
~ens des crètes neursles.
Lés ménin9iomes sont dünc Jes tum~urs neurcectoJermiques Jéri-
v~as des méningoblostes (ils s~nt encore appelés méningothéliJ-
mes DU méningoblastomes).
II - ANATOMIE: Les Ménin~es (11-85)
1
Le système nerveux central 8st entouré par ~es s~ve­
1
10p~&s qui assurent sa protection ut sa nutriticn : les rnénin-
çes. Suivant la cunceptiun do BICHhT, un distir.guG ~
1
- une méninge Jure : 10 dure-mère
1
- une séreuse; l'arachnoide à 2 fGuilléts c~ntenant le liquiJe
carébro-spinal.
1
- une membrone vasculaire ; la ~ie-mère, formant une envel~p­
~e ou système nerveux centr~l.
1
Mais actuellement, on c0nsi~~re qu'il y a en fDit
:::eux méninges
1
- l méninge dure ou pachy-méninge.
1
- la méninge molle au leptoméninge formée de l'DrDcnnoiJe 8t
~e la pie-mère, séparées par les espaces suus-arachnoIJiens
~b se trouve le liquide c'r~bru-s~in21.
1
..
1
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- 4 -
1. Lé) Dur G - ;, è r (;; •
La DurG-M~re crcni5nne t~~is3~ ci~m~l~tGm~nt 10
f 8 cee r. .J ~ - cr 0 n .i. 8 nnü Uu s que 1 e t te, et f cH III e (E; El r e;:, lis qui 6 é -
parent 186 cifférents éléments constitutifs :J8 l'8ncé~hsle et
formsr0nt ~ans 10 bult~ crQni6n~G, Jes l~ges : h~mis~héri~uyw
cérébolleu~e,.et hypophysairü.
Elle;' c.stc\\... nst-itu":,:;
;'nr ,JIJU'X ,f,_uillDt8~§ l'-.;xl.:rno'vn t,;.;: cwnfc.:'n-
Jru :Jvcc Il." ~;':rL)ct'u ;"t, f0n~
;...,3
'.;s
:u cr!'1"n~, :':.h~r:lnt . lus ...,ü
I:,..:ino CVG'I:; l' üS sc .fi~ant'2ut'_,ur ..J.jg "'~rificos J'c' ·1:1 bost{.·";··-
Lù f0:.JiUI",t. interne.. t~;)iss'<J l' .:.x ... rnà,ot :'or' ,c!l':roit, f"é.,:rt:10 ::'es
::,-Jublef.1;Jnts Liui 'cJnstï~tu\\;nt i~::'G !:inus l',U des ro~lis:: loe .'.
tGnt~s Juru-mJri~nnes.
0)
La Tente du cérv~lGt.
Cl~is~n Je s~~crcti~n entre le cerveau et 12
cervelet, elle f0rmo un t~it è 2 versants inclinés
ou-dess~us Je le l~çe cérebelleuse et éch8ncrée en
avent pour permettre l~ pass~02 Ju trcnc cérjbrol.
1
Elle pré93nte oinsi ~üux circunfèrenc~s ~ l'un3 qui
lui sert d'insertion sur l3s pcrüis crüniennGs~ et
l'autre,:e bc,r:.: librE:.
1
La gr8n~e circQnf~r8nce
ce la ~rGtubérance
1
cccipitole interna, elle se ciri~e en av~nt en sui-
vant la gouttièr~ GU sinus latéral qui lui sert .
1
J'insertion. En avant, 10 grondG circunférencë ss
termine sur les ap~~hys8S clinuIJes p~stériGures,
1
et envoie vers le bas, un fe~illet qui fGrmc le
paroi pustérieure du sinus cavern~ux.
1
La petite circonférence: c'est le b~r~ li-
bre, qui limite cvec la lame quadrilatère Ju s;hé-
1
nuIdu, le foramen ovale Je PACCHIJNI.
1
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du Cerveau
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(J ti.h"~ Hyrons~
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S,nus Cet &I&,."W~
[el- Art. ~rohde./~~
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VLI~ cJe ~ ric. 1t:t C!a.viCf'Q 11;e.11n e.
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~f'.rÙ Q /,10. h"on de la.. Ji G,aueh e. de la.. f!Q/ofte.
1
1
1

- 6 -
[110 so fixw Gn ~vsnt sur los n.'0~hyse6 clin~I~~6 Ln-
t~ri~~r~s
~pr~s Qv~ir cr~is~ 1~ fC~b su.6ri~u~~ ~~ ln
;r~n~G circ~nférGnc~. A s~n t~ur, ~llcl ~~v~i~ un~ cl~i­
s~n verticol~ VGrs l~ ;r2:1~L ~ile Ju s~h~n~Ij0 qui c~ns­
titu~ le parui 6xtor~G .!u si~us
~CVGrn~ux.
b)
La Faux Ju cerveau.
50 fixA p~r~bn~iculcirbmdnt sur aIle, ~cr la si-
nus ~rüit et se rattache 0 10 ligno mé~iane da la vvQte,
Evec le sinus lungituJinal sup~rieur. Son b0rJ libru QU-
Jessus du cGrps c211eux, c~ntiGnt 16 sinus lun;itudinol
inf6rieur. En nvant, 0118 S8 t~rD.inG sur 11~~J~hyse cris-
to-gelli.
c) L8 F~ux Ju cervelet.
Petit cr8issant GU~0-m6ri3n, lui foit ~elljnnt,
o0tr9 les ~aux h~mis~hérês cerebelleux sur le vermis, sa
1
fixant sur 10 tente ~u cervGl0t.
~) Le Sinus caverneux
1
A ses parcis f8rmées par des replis descenJant
1
des circünférences de la tanta du cerve:et ct. ~=r un tuit
qui, DU milieu, farme le couverc18 Je le loge hY~G~hy­
1
sair3 la tente Je l'hypl;~hysGs ~~rc~a ~or un crifiee ~G~r
le passage de 10 tig~ pituitnire.
1
2. ?IE-MERE ET ARACHN8IGE.
1
L'arachnuiJe d'c,"rès le c~nce~tiùn mC2erne, se
plaque sur la face ~rofonJe de l~ Jure-mère dent elle épou-
1
sera les contours. Par contre, ln pie-mère, bnvelG~~e callu-
lü-vasculaire formant une geins cccrcchse ~ar les vaisseaux
1
cu n6vroxe, ép~usera la forme Je celui-ci, pénétrant
Jans
les silluns chor~IJiens pour f~ri~er 105 ;luxus churJides.
1
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1) IÙ b§ rie Il e •
Les artères m~ni~~~es ~nt f~it l'ubjct ,l'un rc~­
p~rt qua 18 lobGrnt~ir8 ~'cnct~mie Gb ~2rBeille
(Pr.
GRIS~LI) prGsenta
(cit~ var PELLET). [Iles S'8-
lima~tont ~ 3 s~urces
=
a) LQ carctide Gxt~rnc 8 3 brcnchos è ~astind6 méningée.
La méninçJe ~~YGnnG ~LSS~~L le ter!it8irb le plus
étondu intéressent 10 ~u3si-t~tnlit~ ~8 10 vuOta,
les 2/3 d3S étoJos cGt~rieur 0t m~yen ~e la base, la
;.; é ri;; h6 r i G l Q t e nt e ~ u c 8 r v ë l s t
8 t
ln p ::.., r t Lm c.: e l Cl
faux nJj2cente b s~n t_r~ a~hér8nt.
- La pharyn::;ianne asce!î~:::Jte dur;il8 un ramesu Î.léning8
se ;:istribuant à la c:uro-lTlàre .:Je le face (YJstérieure
du rucher,
èa la péri~hérie ant~rieure GU trou ~c­
cipital et Je le pnrtie basss ~u clivus.
- L' 0 cci pit l: l e e r, fin , : : r 8 0 n sun r am::: c u ;_~ ê t r c - m1: s t Ci i -
dien ~t pcrf~is par un ro~e=u pariétal, irri~ue la
~:ure-mèro de l'écoille occipitale. S,-Jï1 territ:..,ire en
haut èépcsse la tenta ~u cervelet pour s'étaler sur
10 dure-m~re Ja ID junctiGn pariéto-ücci~it218.
b) La carotide interne Dban~cnne des brc~ches ménin~éGs
à 3 niveaux différents.
Du syphon corotiJien naissent 28S rameoux méniogust
on retrouvu toujours uno brancha pour le clivuE
une
f
.. / ..

-
10 -
pour la tente ou ccrvclct,ct unej p~ur
la fsce [~[dro supérieure du rocher,
~t le !i~~s caverneux.
L'ophtalmique abandonne:
• (;es branches récurrentes directes qui nais~
sent de son t~onc, traversent la fente sphe-
noidale et se distribu3nt au mur antérieur ~e
ls fosse moyenne.
• un rameau méningé, branche de la lacrymale.
• des rameaux nés des ethmoidales : de celle
postérieure pour la dure-mère du jugum du tu-
bercule de la selle et de la partie postérieu-
re de la gouttière olfactive; Ge celle anté-
rieure par une branche méningée antérieure
pour la dure-mère de la convexité frontale
et du 1/3 antérieur de la faux.
La péri-calleuse irrigue la faux par une branche
qui l'amarre à son bord libre.
c) La Vertèbr,k
Elle donne, sous le trou occipital une
artère méningée postérieure qui, après avoir péné-
:ré dans le crâne, se distribue à la dure-mère de
1. a périphérie postérieure du trou occipital,
de
,
la faux du cervelet,et au voisinage du torcular.
La convexité est donc essentiellement ir-
riguée par la méningée ~oyenne (carotide externe)
à laquelle se joignent en avant, la méningée anté-
rieure (carotide interne), et en arrière l'occipi-
tale (carotide externe), l'artère de la tente
../ ..

1
1
1
- Il -
1
(carotide interne) et ~énin~ée postérieure (verté-
brale).
1
Au niueau:de la ~ase, la ligne médiana (gouttières
olfactives, selle turcique, et région parasellaire)
est irriguée par la carotide interne tandis que
1
les parties latérales (toit de l'orbite et aile
du sphenoide) dépendent de la m~ningée moyenne.
1
la fosse postérieure reçoit les 3 sources t la
fois.
1
Il parait donc possible de distinguer :
• des territoires unipolaires (convexité cans
1
sa partie moyenne).
!
• des territoires bipolaires (zones fron-
tières : convexité/base)
l
• des territoires 8ultipolaires (faux, fosse
postérieure, pOle occipital).
L'intérêt de cette distinction apparait
lorsqu'on entreprend d'opacifier au moyen d'in_
jections sélectives, les pédicules nourriciere·
d'un méningiome.
2. Veineuse.
les sinus veineux de la dure-mère sont les col-
lecteurs du sang veineux cérébral. Ils sont situés dans
l'épaisseur de la dure-mère, plus particulièrement au
niveau des lignes d'insertion pariétal des cloisons dure-
mèriennes : sinus longitudinal supérieur pour la faux
du cerveau, sinus pétreux supérieur et sinus latéral
pour la tente du cervelet, sinus droit courant le faîte
de la tente du cervelet.
..1 ..

- 12 -
De chaque cOté du sinus longiludinal supérieur, dana un
dédoublement de la dure-mère, nous trouvons dE petites
ampoules veineuses, les lacs sancuins. Ces lacs renfer-
ment en général les granulations de PACCHIONI, évagina-
tions, dans la dure-mère,
de l'arach~oïde, et dont le
rOle est destiné à l'évacuation
~u liquide cér~bro-s~i­
iL-; J..
Ces' 8 in uG S e d r :J i :l ~ nt·..; r.1D 8
! .:::: s
.: c; U x con f l u .-, n t ~ i n ~
tra-duroux Je la base ;
- le confluent des sinus (pressoir d'Herophile ou
torcular).
- le sinus caverneux.
111 - Anatomie Pathologique.
les méninqiomes en masse.
l
leur aspect est variable ; le plus souvent, ce sont
des tumeurs nodulaires, assez volumineuses, polylobées,
encap-
sulées, à surface lisse.
A la coupe, ce sont des t~meurs fermes, élastiques, de co~sis."
1
tance·,fiqreuse .... de coloration:.blancbe.:...ou -blaDè .. gr~s~tre,
qui
présentent souvent des stries fibreuses radiées, à partir de
1
leur insertion; elles peuvent renfermer des zones nécrotiques,
l
des zones hémorragiques et des zones de coloration jaunâtre en
çénéral limitées.
[
Enfin, la plupart des méningiomes sont implantés à la face pro-
fonde de la dure-mère par une base plus ou moins large d~ f~çon
sessile ou pédiculée ••
1
les méningiomes en plague.
1
Ce sont des tumeurs aplaties, étendues à la face
1
interne de la dure-mère, souvent ds peti te taille, pouvant pas-
ser inaperçues. Par contre, ils sont accompagnés très souvent
1
d'une importante réaction d'hypérostose. Cette énorme hypéros-
tose contraste avec la petite taille de la tumeur.
1
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13 -
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CJ n s t i i: u t: s ;, C, l' la •J l' _, 1. l 1 c: i' :1-
t i..in s ynci t iol a dos ~r6m(;nts méni n >]Gbl:!s ti qu es,
'.. r~.:;li (';1'0 ti:...:n
:;ui 8st ~ lus DU ffi-Jins CCC0mr--o~n";0 ;:;01' c811G _~u tis.su :,~S;3;-iChy­
r1~tacx.
Mois le ;rnnd nambra ~'2spec~ micruscopiqu~s qu'ils ~BUVGnt
}.i l' t? ~ ':.: l' <;,
l' (:) n d
c 0 m~ t e cJ e 1 c mu1 ti:~ 1 ici t 6 Je sel û s s i fic El t i :.-' n s CJ Ui
ont étG ~r~pcs~es à leur sujet. Le ra~r~upb~ent
fondamental Je
CUSHING et EI5ENHARDT (1938) aboutissait à in~ividualiser 9
grou?es, et les noms utilisés ~3r les jifférents auteurs étcidnt
axtrêmement v3riobles ct cGmplexes.
~cus utiliserons le clossificati~n ~r0~~s6a ~ar TOM~SI qui ast
pJur l'essentiel, une sim~lificntion Je 13 ~r~c~Jent~.
- le type épithéli~l
ou lI cy tDblastique", :lU lIsyncitialll~ 'JU lIëxùtheliQl~:iffus;i
ou E.:ncure "tr8nsitL:Jnnel ii cu ilcx-:.th,~li'.Jœ3, n_:.'l!lbirc.~') "st 10
;Clus fréquent.
- l~ ty)e fusG-cellulair~.
1
ou "fibroblnstique" üu ex~thelicmG l::minoirï;;" l..;U dï1COre
" g1i21 fusiforme",
l'est muins.
1
- 18 type r:Jixte
1
re;rou~e ~ des deçrés Jivers$ les 2 fGrDaS ~,récé~entes.
1
Ces 2 types f8ndamentoux ?rése~tent Jas cnrnctbris-
tiques communes.
1
les vaisseaux Lnt une ?srüi sèchG, sclérL-hyalina
l'
la densité du parenchyme tum~ral est variable ~ il
existe des zones compactes di tes "sèches'; et ,jc:s
1
zones plus loches ~ locun8ires, Ji tes Ilhumices':
par MASSO~!. Enfin les ménin;iomes ~6uvent subir
1
des flexions mor~h81Ggiques qui en m8difient le
structure •

../ ..

1
1
- 14 -
1
• l'hyperpr0ductior v2scwl~ire peut dominer le
1
tableeu histologique~ ~t ~~outir à la constitu-
tion de méningiome ançioblastique. Ces ménin-
ç,:iomes seraient ._o'Jv·)ll.!'li..Jn ... l:~s r~;-i_:c •
1
• Lorsque les calcosphérites sont p3rticulière~çnt
1
abonciants 18 tu~eur prend un as~ect sa~:eux~ et
est désiçn~classiquement sous le no~ ~8 7sa~­
1
morne méningé.
Signalons le classification histologique de .'
l
l'OnS qui comporte 9 rubriques:
l
- Méningotheli~us
- fibrous
- Transitional
1
- Psamomatous
- Angiomatous
1
- Haemangiopericitic
- Papillary
- Anaplasie.
1
l
A l'heure actuelle, il ressort de nombreux tra-
vaux réalisés en microsc~~ie
électronique que les méningiomes
seraient constitués par un type cellulaire exclusif ou large~
1
ment prédominant, quel qu'en soit l'aspect en micropscopie
optique.
1
C. Cas particuliers.
1
Les méningiomes malins.
t
Ils sont exceptionnels. Les études histologiques dans
l'étude du processus de malignisation cellulaire, s~~t Je plus
en plus, complétées par dGa cultures de tissus et surtout l'ap-
1
port de l'analyse cytogénétique des chromosomes.
1
../ ..
1

- 15 -
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Ils sunt JsnlGGGnt tr~s r2~bSs mcis
J~sGnt su~-
t,)~t ,~es problèmes J'...: li:nite8 ~os:.;':'_:;;iC:LI::S.
?Jur CUSHING, le Jiogn~stic ~c ménin~iü~s multi~lb ~cut
ôtre posé chez un mal~dG ~~rt~ur ~'au m~i~s 2 ménin~iLm~s
en messû, sé~aréss quelle qu'en sait 18 chr~nol~gie.
Ln n~tion de ménin~iomatcsG s'ep~li~uG ~énérDlemGnt t
~GS
méningiomes en ~loqu8, fusi0nnés,
avec ~es ~etits ménin-
giomes ~n mass5, et ~ ~otaGtiel pr81iféretif 61ev~.
c. V~SCULA~I5ATION DES MENINGlu~ES.
1) Pédicules ort~ri~le~.
Dans ca cha~itre, nuus nDUS ins~ir8rons
ess8ntiel-
lamont ~O la thès8 ,Je i")ELLEl. (7D)
LH1f. 8 U.Jr.nb un schému ~!GVbr:u classique ~8 cette v'2scul::;ris2-
ti~n ~~s maningiomes.
Le messe tumorale est pénétrée ~ar des artères provenant les
u~~s ~es eDve1eppes (artères manin~éës, osseuses, et Ju cuir
1
chevelu), les autres, du cerveau (art8res cérébrales anté-
rieures moyenne ou postérieure selGn la tü~ogra;hie ju m~nin-
1
1
C~ schéma est un fait ca~ital, l~ vascu12risGtio~
Ju méninQi~rna est bipolaire, recevant du sang Je le carctide
8xterne et de .1' interne, à l'invers5
1
(:8S
gliûmes qui ne rG-
çcivent de song, qua de cette der~i~re.
Suivant qUB ces efférences abùr~~ent le tu~eur nu niveau Jo sor.
1
insertion durale ou au nivGeu de se face péri~hérique~ Jn ~eut
cistin;uer G8S pécicules j'insertion et des péjicules de ca~­
1
suIe.
1
.. / ..
1

1
1
-
16 -
1
a) Les pédicules d'insertion.
1
Les artères méningées c3stirlées aü ter:::itoi;.'e cil!-
raI
sur lequel s'insère le mél1ingic~e~ SVlt en
r
général ~rès dilatées.
Les méningiores de la voûte.
1
- Les méningiomes parasaçittaux et ~e :2 convex~té
1
présentent une irrigation commune par l'artère
méningée moyenne qui ne constitue pas le pédicule
exclusif, pour les premiers, d'autres, pouvant
1
participer b sa vascularisation.
- Les méningiomes de la faux, c~ntrairement à cer-
1
tains auteurs qui n'admettaient pour ces ménin-
giomes, qu'un apport carotidien interne, on peut
1
affirmer aujourd'hui que les 2 systèmes caroti-
diens participent à leur vascularisation ; la
prédominEnce des branches méningées de la caro-
tide interne ou de l'exte!ne oépend de la topo-
graphie du méningiome.
• Pour les ~éningiomes du 1/3 moyen, le rOle
nourricier est dévolu à le méningée moyenne.
• Pour les méningiomes du l~ antérieur, c'est
la péri-calleuse qui prédomine, secondée
par la méningée antérieure ou la ménin0ée
moyenne.
• Pour les méningiomes du 1/3 postérieur,
ROVKOLA et SALTZMAN (cités par PELLET) si-
gnalent la participation de branches de
l'occipitale.
../ ..

- 17 -
Méningiomes de la base.
,'; é n in 9 i 0 rll e s ci ~ l' é t Cl 9 e an t é l' i. eu r •
• Les méningiomes olfactifs sont vDsculari~~s
par les branches méningées de llartè~e ophtal-
mique, donc par la carotide interne.
• Les ~énin9iomes insérés sur le toit de 1'0=-
bite sont vascularis~s ù pzrtir de la carcti~e
externe par la méningée moyenne.
• Il est difficile à l'heure actuelle, de pré-
ciser les péd~cules d'ins3rtion des méninges
qui s'ineèrent plus en arriéré (Jugum).
Méningiomes de l'étege moyen.
La vascularisation je la dure-mère de l'étage
moyen dépend de 2 peles opposés : interne paT les
branches directes du sypho~ et les branches récur-
rentes de l'ophtalmique, externe par la méningée
moyenne et le rameau méningé de la lacrymale. On
admet que les méningiomes internes (variété interne)
sont irrigués par le pOle interne, les méningiomes
.:,.y.~._. '),
tempôtaux',:(variété externe et moyenne) par le pOle
externe, et les méningiomes totaux enfin, du fait
de leur volume, par les 2 pOles.
Méningiomes de la tente.
Ils sont vascularisés pGf l'artère de la tente.
Cette artère n'a pas l'exclusivit6 ~c l~ v~scul~­
risp.bi{)~, SUl'·t~JuLs,i.:L:: m~nir~'i:JIJe Su ,J~vt:l;:';J::'ü'
sur ID, ~:.rtj.ü ;.ijri.-Jh~ri:.:ju:: .:~ 12. tU;"ltc y c.::::r ,.:nns
ces cas, les rameaux mGnin9és des territoires voi-
sins peuvent âtre aussi intGress0s •
.../ ...

, "
-
':"v
-
S'~liment~nt la ~lus s~~v8ntf eu système c~r0ti~i~~
à chacun 0üs types
tupGgraphiquus,
cDrr8s~0nJ une
art0re r:clurrici?::ro ;..;rinci;:;ale :
• artère méning~u p~st~rieure puur les m~nirigi6m0s
de le cunv8xité •
• artère ~u clivus puur les méninsi~mes ~u clivus.
nrtèr8 )haryngiGnne 3scen~2nte pLur las méningio-
mes Je 10 face ~2stérieure du rcchar.
Las iJédicules ~a capsul~.
Ce sont ~es amarres vcsculairas ten~ues entre le
lit cortical et 18 ccpaule ~6riphérique ~~ calui-ci
ils dét~urne~t le s2ng circulant J~ réseau ~rtérial
~ie-méri8n vers le r3S0au v~ecu12ira intr2-tumur31.
Assez impracises f elles ncisscnt s~itf ('ort8ri~las
périphériques du réseau c0rtica1, s~it ~ES art~res
cérébrcles f ~lus pr~s Je leur ~ri~ine.
2. Le réseau vasculaire intr8-tumorol.
Il est cGnstitu6 d'artérioles assez lcngues, se Jis-
tribuant ?:'. un trÈ:s l:jng réseau ccpillaire :!::Jnt 18 versent
v8ineux tüut Dussi lor:g, et de calibre aussi fin,
se cul1actG
1
presque "brutalamer.t" en quelques veines Je capsule.
C'est probablement la longueur ce ce ~is~ositif anatomique
1
qui est res~cnsable ~es caractères chrcn01ügiqu8s üe l'in_
jection artériagraphiqua des ménin;iGmes~ J~nt le blush, ty-
1
piquem8nt ret8rd~, persiste :ur les temps veinaux de la sé-
rLJ.;rc.phie.
1
.. / ..
1
1

- 19 -
3. Les veines Ge drainage.
/
/ Iles sont p~atiqueme~t incDnnues t8~t
du
point de vue anatomique, que radiologique. Pour
LORENZ (cité par PELLE~). Ce sont des veines b lu-
mière large, qui nées des borùs de le tuœeur courent
un certain temps dans sa capsule puis, sa drainent
dans les veines cérébrales ou méningées.

D EUX lEM E
PAR T l E
~ T U D EDE
NOS
0 B 5 E R V A T ION 5
-------------------------------------------------

-
20
-
;:) t r;.; met é r i G l J''; tu;;.:: est C.j n s t i tué J (3 3 7 j -' S siG r s
811 c. r: t
~ u 1 0 J::l il vie r 1974 Cl u 31 ;) é c '" H, br G 19:] 3 t:;c hi s t...; 1!..J 1::: i Ci u0-
rnGnt vérifiéE h0rmis deux malades.
Ces mn18 J 8 S '-, il t u t é e xami n GS ü t
ho s " i t 21 i s é s
~
- s~it Jnns l~ sGrvice ~a ~!aur...;l~giG Ju Centre H~s)itcli~r
s_ft J3ns 10 Clinique Neur~chirur~icole ~u mê~8 Centr0~ 0Ù
ils ~ilt tC'U6 6t6 JiJürélil *
QU81ques uns ~'untr~ eux CG~0~~cntj furent envoy~s
;<2r 1..; slJrviG"';
'0 htCl].,il"l:..;iu ,:'~ l'H,;,it::l ",' L,; ~.':rlt;;;ci
1;...;
sGrvic~ ~es Mc18dies Inf6ctiG~ses ~u Centre Hos~it21ier de Fonn
uu enfin Ja l'HG~itcl PrincipQl ~.:: Jckor.
L'~xp1oraticn électrique dt r~cicl~~ique fut eff2ctuée
Jans les dupartements conccrn6s du service ~e Neurologie.
L'étuJo anQtcmo-~athclogiquG 8 été réoliséa simulto-
némsnt ~ar les 13boratoirDs d'anatJmie pothüloçique j~ 10 Facul-
té ~e ~édecine Je Marseille et du Centre Hos~itaIJ-Universiteire
1
1
Ces 37 C3S représentent una ?artie de tous les J~s­
siers Ge méningiomes du service~ conC3rnont les dix Jer~iàras
1 années. Les méningiomEs qui curant cett8 ~ériGJc n'~nt pas ét&
cparés, pour diverses raisons,
n'unt pas até pris Gn compte.
1
Cet r 8 vn i I r e pré sen t e d:. nc G nc :J r e une a;:; p r 8 c Il e cJ e
l'étude des méningiomes intrn~crDniens.
1
1
.. / ..

-
21 -
'Ji,:: 8nolysG cliniq<J8 sur:l r~:Jlü:,61~; CiL:i tiu:o";rc c'=',:I: t;;; (~.;:
_'~.­
v~rs~s 1~colis:Jti0ns tD:~~r3~hiqucs m~S8S ~n jvi~8nc~ }~~3 D.-
tri:; Ssri 3. EIl cl S.:, r::::, sEIn s Cl L' CU'1 j ::, u L::,
l' i; ~,:; ris.;.
0 t
. ,: v (J n t :Lj ....;
syst~mBtis~0
quand nctrG m2téribl ~'6tuJe sara ~lus i~:~~rtc~t••
1
1
1
1

- 22 -
II. PRESENTATION DES OBSERVATIONS.
~bservation
nOl - Monsieur M. HA •••
(nolJ63)
Chez cet adolescent de 16 ans, le début de la maladie reMonte
~ plus de 13 ans. Depuis
l'année 1961, en effet, il se plaint
~e céphalées sans vo~issement.
Antécédents de traumatisme oculaire.
':ospitalisé à la Clinique Neurochirurgicale, envoyé par le
s8rvice d'Ophtalmologie, en Mars 1974.
Examen neurologique normal
Protusion oculaire droite avec important lacis capillaire
(oeil rouge).
Maladie de Recklinghausen localisée au niveau du thorax
et l'aile du nez.
L'angiographie carotidienne jroite ré61isée montre un aspect
de
n6ningiome de la loge teQPorale droite probablement dévelop-
pée au niveau de la petite aile GU sphenoïde.
i
Intervention dans le service le 20 Mars 1974 :
Grand volet frontJtemporal droit. Cerveau oedemateux s'ex-
riorisant d'emblée. L'abord sous temporal objective une masse
1
tumorale importante occupant tout l'étage moyen, et dont le
clivage est très hémorra9iqué. Ablation d'une portion de la
1
tumeur et libération de la fosse cérébrale moyenne. Il est
impossible de poursuivre l'exérèse plus loin.
1
Hemostase - fermeture durale
et repose du volet.
L'évolution post-opératoire est défavorablE. Après un co~a
1
pendant 4 jours, il existe une reprise de la conscience puis
de nouveau un coma.
1
Décès survenu le 27 Mars 1974.
Une vérification nécropsique est pratiquée (au niveau de l'en-
1
céphale) :
Tumeur de la fosse temporale ayant refoulœles 2/3 anté-
rieurs du lobe temperal sylvien sub-total, sans engagement.
1
Les branches antérieures et moyennes sont respectées.
1
.. / ..
1

1
1
-
23 -
1
G~servation n 0 2 - Monsieur A. LU ••
1
:.l}.·malacle de 61 ans a été hospit.disé puis opéré le If:J-Jl-SJ
il y a 7 ans,
d'une tumeu: céré~ra~8 étiGuetée
~li2bas~G~e,
1
avec examen histologique è l'appui:
"fragments constitués d'une prolifération cellulaire L:'ori-
gin e ç; lia le, irrégulière et à ré par t ion in é 0 al e s -1 i \\! LI: .,~-. les
1
zones tURorales.
Il existe des dispositions cellulair8s
pseudo épi théliales auteur d'axes vaSClllzir<?s et de r.o: .• -
1
breuses aires oe nécrose. la néo vascularisation est tr~s
irr,portante
1
glioblastome polymorphe Il.
Les suites opératoires sont excellentes et le malade sort.
i:evuë jusqu'à un an après. Pas de trouble neurologique.
Réhospitalisé à la Clinique neuro~chi;urgicale 30 Avril 1975 •
• Présente à l'examen clinique une hémi~lot~~~ gauche pré-
dominant au membre sup~rieur.
Se plaint de céphalées.
EEG : sisnes très importants de souffrance antérieure
droite paraissant d'origine profonde.
L'angiographie carotidie~ne droite montre
un déplacement de lz cérébrale antérieure vers l'hémis-
phère opposé. Par comparaison è l'artériographie pr9-opé-
ratoire effectuée en 1963, léS déplacements sent moindres.
Il exîste un déroulement discret des cérébrales antérieures
et un refoulement postérieur de toutes les veines à des-
tinée frontale.
N.8
la longue évolution est contre le diagnostic ce sliotlas-
tome.
l'intervention chirurgicale est réalisée le 10.06.75.
Scalp frontal débordant à gauche. Confection d'un velet plus
petit que le précédent. On tombe sur une masse tumorale du vo-
lume d'une noix, insérée sur la faux du cerveau, nu r88 ~û ~inus
longitudinal supérieur.
Il s'agit d'une masse extrac~rébrale présentant 2 parties ma-
croscopiquement distinctes. Section au bistouri électri~ue de
l'implantation sur la faux.
Pas de pédicule vasculaire identifia-
ble.
../ ..

-
24 -
E::t:rèse de la tur.:eur pa!" fragmentation,
non hé::'orragiaue.
~'histologie infirme le diasnostic précé0ent ~
" V:;:. ste s na pp e s de t i s suc é r é j raI l i Ifi i té e s péi r LJ n f! roc e 6 G Cil S :f! a -
lin présentant de nombreuses mitoses et monstruosités CytO:1U-
:::1 éai r es. Ce proc ess us tumo raI es t hi stol 0 gi quemCïi t pol y '110 r;) :le
constitué de cellules fusifor~Gs, Lvoides et cylindriques ~bc~­
c:~Bnt des pseudorosettes péri-vasculaires. Ces s~ructures his-
~olosiques différentes auxquelles s'ajoutent ~e vastes zones
n~c~otiques font évoquer le diagnostic de méninlioce 3éséniré'i.
Les suites sont simples et le malade sort après disparition des
céphalées et récupération motrice totele.
Réhospitalisé pour la 3e fois le 16 Décembre 1975. pour appa-
rition de crises d'épilepsies èt install~tion d'un déficit gouche.
L'EEG montre une aggravation du foyer d'anomalies lentes anté-
rieures droitss.
L'angiographie carotidienne droite montre un aspect oe récidivé
très probable de la tumeur hémisphérique droite.
~éintervention chirurgicale le 23.01.76.
1
Reprise de l'abord précédent. Ouverture jurale et découverte
d'une masse tumorale du volume d'une grosse noix, "aisément cli-
1
vable, insérée sur la faux au ras du sinus longitudinal supé-
rieur. Exérèse. Cautérisation à la boule.
1
Fcrmeture~m"'eplDns.
L'histologigie confirme à nouveau le diegnostic de m~ningiome
1
rz:;,anié.
Décès le 25 Janvier 1976.
1
Observation n03 Mme M. MA ••
1
Chez cette malade de 61 ans, le début de la maladie remonterait
à un an marqué par l'apparition de crises convulsives tonico
1 cloniques hémigén~raliséess débutant au membre supérieur droit.
(épilepsie tardive).
1
../ ..
1
1

- 25 -
;.: 0 spi t al i s a t ion
à laC l i r. i que Ne u roI 0 9 i Ci U é,
pou r b i l an
L'examen neurologique montre un Jéficit moteur incom~let de
l'hémicorps droit avec hypotonie.
Les réflexes osteotendineux sont vifs. Pas de 8abins~i.
Asym§trie faciale avec ptosis oauche et oeil rouge.
L'~EG montre une asymétrie du trtcé avec des activités thé~e
antérieures gauches.
L'angiographie carotidienne gauche objective une tumeur de
la faux du cerveau, bien vascularisée.
Transférée à la Clinique NeurLchirurgicale 16 29 Juillet 1975,
o~ est réalisée
l'intervention chirurgical~ le 3D JUlllet 1975.
Volet parié ta-frontal gauche débordant la ligne médiane.
Tumeur extra-cérébrale du volume d'une noix, assez faci-
lement clivable du cortex. ExérèsE de la tume~r en tota-
lité
rermeture durale. Repose du volet.
L'histologie affirme le diaGnos~ic : ~éningiome méningocytique
1
ou pseudo épithelial typique.
Suites opératoires compli~uées :
l
Réveil lucide. Aphasie.
Suppuration de la plaie opératoire
1
Reprise de l'intorvention pour osteite du volet
Persistance de l'aphasie.
1
1
Observation n04 - Monsieur T. N•••••
Chez cet homme de 35 ans, l'histoire de la maladie remonte à
1
3 ans marquée par des céphalées occipitales irradiant vers le
front et des convulsions généralisées avec baisse progressive
1
de l'acuité visuelle.
Hospitalisé à la Clinique Neurologique pour bilan
1
L'examen clinique ne montre pas de déficit moteur •
• Bon état général.
1
../ ..


-
2'
-
Cécitû totale bilatérale. F .:".
:oedèue popilloi:::,e bila-
téral •
• L' EEG '!iontre un foyer d 1 anGr.:Gli:.~s lenb~s fi'onto-rc.:~:.andi­
Clues gauches •
• Radio du crane standard: hyperdensité f~onto ternpürale
gauche à limites floues,
accompa~né~ d'u~e conve~QenC8
avec hypertrophie des vaisseaux de la taûle interne.
~alcification de la faux (u cerveau~ sens imuge ~G con-
densation de la base.
Examen neuro-radioloçique
- Angiographie carotidienne gauche montre : de face un
important refoulement de la cér§brale antérieure et du
groupe vasculaire de la Sylvienne. De profil, le Syl-
vienne est abaissée et la cér~brale antérieure est re-
foulée en avant.
Les temps capillaires délimitent une zone densa dans
la région front0-~~riJt31o.
CONCLUSION
Ces images évoquent un méningiome volumineux de
la région frontale.
1
- Angiographie carotidienne ~auche externe (avec emboli-
sation)
: la zone tumorale à type de méningiome est vas-
1
cularisée par les branches terminales d3 la carotide ~x­
terne, en particulier la
temporale superficielle. ~ux
1
temps veineux, il existe un important retard au drainage
tumoral.
1
Angiographie ca~tidienne gauche de controle après emboli~
sation : Diminution importante de la circulation àans la
1
zone tumorale. Un 2e examen montre une fer~eture de la
carotide externe après les branches d'origine des artères
1
faciale et maxillaire.
Transféré dans le service de Neuro-Chirurgie le 4 NGvembre 1975
1
Intervention chirurgicale le 5 r"!ovembre 1975.
1
../ ..
1

- 27 -
Volet front teffi~orQl gauche. ExtériorisatiDn JE 13 tu-
leur, de consistnnce f2rme~ de colo:..'ation rOll~eât:'G.
Isolemant cie 2 pér~icules :-.~éni:lgées c;ue 1'011 cC8gule.
Exérèse LlOrcelée d'une volumineuse tUi:leUr de l~ taille
d ' une 0 r a n ~ e. Fer met ure dur ale s l2 r 1 c, "1 ê m2 \\! 0 l '.J ':, E; :.: e
Spongel que 18 volume tumoral enlevé.
L'histologie confirme: méningiome) forme pseudo fibro
blastique.
Les suites opératoires sont favorables après évacuation dlun
hématome du cuir chevelu.
LIEES de contrôla (post-opératoire) est LU même type
asymétrie aux dépens de l'hémisphère gauche où l'on note
la présence d'once3 lentes particulièrement dans la régien
antérieure, de type delta.
Le malade n'est pas revu.
Observation n05 - Monsieur M. CI ••
Chez cet homme de 35 ans, le début de la maledie remonterait
à environ un mois sur un mode aigu, marqu6 par une tuméfaction
fronto-temporale renittente chaude et très douloureuse.
Transféré à la Clinique Neuro-Chirurgicale le 7 Novembre 1975,
par le service des Maladies Infectiels~s
aD il était traité
pour staphylococcie maligne de la face.
Hémic~anies intenses, altération importante de l'état géné-
ral, et obnibulation.
L'EEG réalisé montre une déprassion de l'électrogénèse à gauche.
Il existe un fcyer de souffrance transmis sur l'hémisphère op-
posé.
Radio du crane standard : ostéosclérose géodique fronto parié-
tale gauche, sans envahissement des parties molles.
Angiographie carotidienne 9&uche montre, de face, un très
../ ..

- 20 -
:f.lporlant refoulement de ln Sylvi;;;nne qui vient przsqi.1e élU
cor tact de la cérébrale antérieure. La partis terminale de IR
c3rotide interne est également refoulée en dedans : tumaur tem-
rH! l' ale f e i b1 emen t vas c u18 ris é e •
je
profil, il existe un refoulement antérieur des artères C8r~­
j:~les moyenne et antérieure.
i l semble s'agir d'une volu~ineuse for~3t~OG 8xtrc-
durale avec comMunication tumorale extrs cr2r~enn8.
I~t~rvention chirurgicale le C7 Novembre 1975.
Scalp fronto-temporal gauche. Magma tumoral adhèrant aux plans
cutanés. Un orifice osseux de 7 cm environ, de diamètre liure
passa?e au processus tumoral. Crani~ctomie aux dépens d'un os
très friable de consistance sucre mouillé. La tumeur, de la
taille d'une O=dnge, est enlevée à la curette, sans h~morragie ni
ni adhérence osseuse ou durale. Lobe frontal littér~l~r~nt J~l~ti
ccntr~ la faux du cerveau. Pas ue pédicule c'insertion sur la
Jure-mère.
Bourrage Je la cavité résiduelle au SponQel.
L'histologie montre une disposition des éléments cellulaires
en pseudo-rosette, essentiellement peri-vasculaires. Les cellules
polymorphes présentent tous les caractères d'une haute ~alignité .~
avec de très nombreuses mitoses et monstruosités cytonucléaires :
Méningiosarcome s cellules polymorphes.
Les suites immédiates sont~mples et le malade sort du service
le 2 Décembre 1975.
Les suites lointaines ne sont pas déterminées, le malade n'ayant
PC1S
été revu.
Observation n06 - F. KA.
Chez cette dame de 48 ens, l'histoire de la maladie renonte
2 3 mois, marquée par des céphalées, vertiges et absences •
../ ...

-
2.)
-
1:'Jspitalisée t
la clir.igue [~eUi"O chir:Jrg'::'c?:-L.. :.:; ~l .lcili..::.t l~7(
==
L l 'c: xam e n ne u roI 0 9i Cl ue ni;) ri t r c une dés 1) rie n t a t i a il te m0 r 0- spa t i ale
Lvec troubles -.lu comportement.
Le 8 réf l e xes 0 s ;: é 0
t end i i~ a ux son tex 8 9 é rés. l ne G n tin e nces phi r'! c-
térienne.
L'CEG ~ontre un tracé associant une souffr2nce basule ~'allure
irritative et une souffrance focalisée hémisphérique d~oitc •
.. adia crane standard : volu~ineuse calcification en~ocr2nienne
(e la région médiane du frontal.
Les angiographies carotidiennes droite et gauche mettent en évi-
dence un processus expansif incra-cr8nien sans plus de précision.
~ntervention chirurgicale le 19 Juillet 1976.
Incision cutanée frontale droite. Volet osseux dépaasant la
ligne médiane. Cerveau déplissé très dur.
Incision corticale; découverte d'une tumeur violacée clivable
ayant l'aspect d'un méningiome. Clivage facile de la tumeur.
Coagulation des pédicules de capsule.
1
Insertion au 1/3 antérieur de la faux du cerveau.
Ablation de la faux infiltrée. Coa0ulation du pédicule, branche
1
des artères ethmoidales. Ablation d'une tumeur de 1409.
Hé~ostase. Fermeture.
1
L'histologie affirme le diagnostic : méningio~e de type glial
fusiforme. Suites opératoires simples.
1
Evolution favorable: régression des troubles du comportement.
1
Revu avec 3 ans et Gemi de recul. Va bien.
1
Observation n07 - MonsiEur O. D. BA.
1
Chez ce jeune homne de 16 ans, les premières manifestations
cliniques remontent à 2 ans, faites de céphalées, vomisseDent
1
avec installation progressive d'une baisse de l'acuité visuelle.
A ce m6ment également apparaît une tuméf~ction fronto-tu~~Lr~le
1
gauche.
1
Hospitalisé au service de Neuro_chiruroie le 03 Décenbre 19ï6.
L'examen clinique montre ur.e tuméfaction fronto temporale gauche.
1

1
1
- 3D -
1
~éficit de l'hémiscorps droit
1
F".O
oedème papillaire bilatéral
["~G
signes ce souffrance hér.!isphériql;e çC:.Jche avec partici-
1
pation basale.
Radio crâne standard : volumineuse plaque condensante
1
hétérogène front a-temporale sauche débordant dans les
parties molles avec insertion au nivee~ éu sphénoïde.
1
Dilatation du sillon de la ffiéningéé.
Angiographie carotidienne gauche : sur le profil 15ger
1
déroulement de la cérébrale antérieure
image Ge blush
d'apparition précoce. La vascularisation semble provsnir
de la méningéé moyenne, qui est d'aspect tortueux et très
1
. .
,
~u
V~lS.in~~(jG
C.U
'J :l t.:: rio u :r L;
v c t sI'· h j r.1 i s p h ~ r 13" ,j r '-' i t •
CONCLUSI8N : énorme processus expansif rolando-pariétal gauche
dont les aspects angiographiques évoquent un ménin-
giome.
Intervention le 15 Décembre 1976.
Ligature au cou.de la carotide externe gauche.
Incision cutanée. Rupture se l'artère méningée moyenne
dès l'ouverture du volet. Coagulation.
Ablation totale du volets osseux qui est envahi par la tu-
meur. Celle-ci est enlevé en masse. Plastie de dure-mère
étanche avec l'épicrane. Suspension de la dure-mère en
périphérie.
Fermetu·l.e.
L'histologie montre un méningiome de type mi~te méningothélial
et glial fusiforme comportant de nombreux vaisseaux à paroi
hyalinisée avec de rares calcosphérites.
Suites compliquées.
... / ...

-
31 -
Déficit droit à rrédominance faciale.
Aphasie
Désunion de la plaie.
P.eprise de la cicatrice le 4 JanviEr 1977.
Sortie: déficit droit ~ prédomi~ance brachio faci8le
anarthrie.
Réhospitalisé le 21 ~Qi 1970 pour état Je m81 épilc~ti~~8
de type Gravais-Jacksonien évoluent depuis 48 H.
L'examen clinique montre:
un déficit moteur de l'hé;nicarps droit prédoiineilt aLi
membre supérieur. Traitement médical.
EEC
signes de souffrance hémisphérique gauche avec petits
troubles de la vigilance.
Réhospitalisé le 20 Octobre 1978 pour collection suppurée
à l'endroit de la cicatrice le 6 Novembre 1978 pour évacuation
àe la collection.
Suites simples.
Déficit droit.
Disparition des signes inflammatoires.
A la palpation de la cicatrice : calcification dure mé-
rienne de la périphérie vers le centre. Sortie effectuée.
Revue 2 mois après. Va bien. Guérison totale.
Observation nO 8 - Mme F. NI •••
(1870)
:hez cette femme de 60 ans, le ~ébu~ de la maladie remonterait
à 6 mois marqué par une impossibilité subite de parlEr et une
h~pertonie généralisée&,suivie de crises convulsives tonico-
cliniques hémi généralisée
Hospitalisée au service de Neurologie pour bilan
L'examen clinique montre
... / ...

-
32 -
une hémiparésie droite ~ prédo~in~nc3 b!achiale avec
hypo-esthésie cutanée. ::ne aXLg6r:tion des réflexes ostéo-
tendineux de façon bilatérale svec 8ABINSKI bilatéral.
Hypertonie diffuse - Dyssrthrie.
Acuité visuelle non chiffrée, diminuée t gauche.
F.O papille normale de3 2 cOtés. Retinite sénile avec
aspect discrètement athéromateux des vaisseaux à cauche
qui sont rigides.
Angiographie carotidienne droite Qontre un important ~~­
placement de la cérébrale moyenne. Méningiome du ptérion
gauche.
Intervention chirurgicale le 13 Janvier 1977.
volet osseux fronto-temporal centré sur la petite aile
du sphénoïce.
Ouverture de la dure-mère Gt découverte immédiate de la
tumeur. Exérèse en plusieurs fr2gments.
Tumeur enchassée
dans la vallée Sylvienne, la refoulant en arrière. L'adhé-
rence à la petite aile es~ très importante et non cliva-
ble.
Coagulation de l'ensemble de l'insertion tumorale.
L'histologie confirme le diagnostic: méniÀgiome méningo-
épithélial ~ stroma hypervascularisé.
Suites immédiates simples.
le déficit moteur est inchangé au réveil.
Evolution :
Installation dans les jours suivants d'une hypersomnie
sans trouble végétatif.
Emersion du coma.
Suppuration locale au niveau de la plaie opératoire
Coma à nouveau, compliqué de bronchopneumopathie.
Décès le 28 Janvier 2970
.../ ...

-
33 ..
tian progr~ssivc Je l'acuité visuelle.
vrier 197).
Pr~sente ~ l'examen clin~que
un signe (e SABIN5KI bilatérel
Acuité visuelle 00
cécité complète
DG
conpta les dsigts :
J,50 m
FO
etrophie optique hilaté~ale primi-
tiV8.
Par ailleurs asth~nie et frilosit6.
Radiographie du cr~ne st2nderd : cOlldensation des gran~e et
petite ailes du sphénoid~~droites, très évocatrices d'un mé-
ni n 9i 0 me en pla c; ue. Se II e tu r c i c; ue s 2 n s f r; n (! a v e cac, ras ion
~es clinciies antérieurs et pos~ériecre.
An c~ i 0 qr a p il i e car 0 t i die nr1 e 1.") a u cr. e •
De profil, on note UG refoulem~nt e~ arrière, du segment Al,
~c la cérébrale antérieure qui ~écrit une courLe ~ concavité
antérieure. De face,
le segment ~l de la cérébrale antérieure
est soulevé en forme de dome~ ~bsence de blush v2sculaire.
CONCLUSION
processus expansif sous frontal p~uvant corres-
pondre t
un méningiome ~u JU]U~.
In~ervention le 23 Février 1977.
Volet fronta! droit à péüicule externe. Descente su~ la
base très difficile. Lob8ctomie antérieurs permettant
une descente plus aisée. La tumeur apparait à la partie
moyenne de l'étage antérieur, de volu~e important •
.../ ...

-
34 -
Ré1uction progressive de la lésion ~ l'anse coaQular.~e
enlevant toute la partie externe droite cie la l6sion~ le
long ~e la petite aile.
La tum~u~ occupait et dissequait toute la pertis internE
de la valléB Sylvienne.En ~üdonB~ aIle 8ccup~it t~ut: le
rG0i~n 8ullo1PBll est impossible d'en déte~miner l'in-
sertion exacte. On décide d'arrêter l'intervention~ le
dissection dans cette région étant impossible C2ns ca
cas particulier.
L'histologie confirme le diagnostic
méningiome de type mixte
glial et fusiforme.
S~ites immédiates compliquées de collapsus cardio vasculaire.
Décès survenu dans l'après-midi.
Jbservation nO 10 - ;lonsieur ;"i. S •••••
(191.5)
Chez cet homme de 67 ans, l'histoire de la maladie remonte à
~lusieurs années, marquée par des hémicranies gauches pulsati-
les avec vomissements.
Depuis 2 ans cependant, s'installe de façon progressive un dé-
ficit moteur de l'hémicorp§ droit avec troubles sensitifs.
Notion de crises convulsives hémigénéralisées droites, È début
crural.
Hospitalisé dans le service de Neuroloaie.
L'examen neurologique objective une hémiparésie droite 3 prédo-
minance crurale. Réflexes ostéo-tendineux exagérés avec synciné-
sies. Désorientation dans le temps.
Saquelles de trachome avec fonte de l'oeil droit.
Oeil gauche: compte les doigts.
EEG :
Tracé dans les limites de la normale~ sans anomalie for-
melle de comitialité.
.../ ...

_ 35 -
~! a -:' i 0 CI ra? hie st and a r d cl u c r âne :
Déviation de la faux du cerveau ~,3r une i~age lacunaire
surmontée d'une petite condc~s2tion. En outre, il existe
une hypertrophie cies vaisseaux ç::.e ln tClbl~ interne con-
vergeant vers la lésion.
Ançiographie carotidienne gauche
Processus pariéto-rolanéique extr'a-c~L.'ébI'al. i'1éni.n-::ic:;;~
de la faux sur le profil la p~ricalleuse est abaissée ~
sa terminaison et présente une courbe ~ concavité anté-
rieure. Sur la fece,
la cérébrale antérieure présente
un déplace~ent en baïonnette b sa IJwrti~ poet6ria~re:
Encéphalographie gazeuse fractionnée
: processus expan-
sif pariéto-rolandique gauche.
Transféré à la Clinique Neuro-chirurgicale !e 22.02.1977.
Intervention le 02 Hars 1977.
Volet pariétal. La tumeur apparaît, au niveau des cir-
convolutions pariétales horizontales, adhér3nte à la oure-
mère, évoquant un méningiome falco-sinusal.
Descente sur la faux et ablation Je la tumeur en remon-
tant veIs le sinus. Coagulation de l'in3ertion.
Fermeture.
L'histologie montre un méningiome de type méningothélial com-
portant quelques foyers de nécrose.
Suites immédiates compliquées ca clonies de l'hémiface droite,
somnolence, vomissement et encombrement pulmonaire.
Décédé le 6 Mars 1977.
Observation nO Il - Monsieur EL B. ND ••••
Chez ce mal ade de 52 ans, les premières iilani fes ta ti ons cli ni-
ques remonteraient à 5 mois, marquées par des céphalées fronto-
... / ...

- 36 -
c:bitaires, vertiges et troubles du co~portemant.
Oeicss d~
}13cuité visuelle.
Hospitzlisé au service de NeuroloQie.
L'examen clinique révèle un gatismc, une cécité avec i:lcunti-
nence urinaire.
F.C
oedème papillaire bilntérû1.
EEG
dysrythmie lente ~ans les rJgions antérieures jroiLes
traduisant une souffrance ~ ce niveau.
L'Angiographie carotidienne visualise une vascularisation t~­
n~rale en faveur ~'un méningioM9 de la faux ou du Jugum.
ïransféré au service de Neuro-chirurgie le 25 Avril 1977.
Intervention le 27 Avril 1977
Volet frontal hé~orragique. La tumeur s'insère sur la
partie toute antérieure du sinus longitudinal supérieur
à sa jonction avec l'apophyse crista galli.
Ablation en
masse d'une t~meur ce la taille c;l une orange ayant soin
de respecter le lobe frontal interne gauche et la céré-
brale antérieure.
L'histologie montre un méningiome de type glial fusiforme
avec stroma scléro-hyalin abondant mais sans calco-sphérite.
Suites immédiates troublées par une hémorragie extériorisée
par drain puis apathie.
Dans l'évolution, amélioration très progressive par fr6nc~isse­
cent
des étapes de confusion, d'indifférence et de jovialité
jusqu'à recouvrement d'un éveil correct avec autonomie dans
les petits çestes de la vie courante.
Localement, présence d'une collection sous cutanée èe LCR
appelée à se résorber avec le temps.
~ distance, raideur douloureuse de l'épaule et du coude droit.
Sort le 24 Juin 1977.
.../ ...

1
-
37 -
•~ j:" ,...
,_ . c,
de contrôle - Décembre 1877 •
Dysrythmie lente dans les régions antérieures ~r~it3s
traduisant une souffrance à ce niveau ou une fa~L~s
activité de volet.
Persistance de la raideur douloureuse de l!épDule et ~u
couee.
Cbservation nO 12 - Hme M. FA •••
:hez cette dame de 55 ans, l'apparition des premiers signes
remonte à un mois, marquée par des mouvements cloniques des
lèvres, maxillaire inférieur et de la langues
Guran~ environ
30 secondes.
Hospitalisée dans le service de Neuroloqie.
L'examen neurologique 3st normal en dehors de petits troubles
de l'attention.
F.O normal.
L'EEG indique une souffrance hémisphérique droite.
L'angiographie carotidienne droite n:ontre, sur les clichés de
profil, un écartellement de ~a péricalleuse et de la calloso-
m8rginale qui semble cir~onscrire un processus expansif arrondi
avec image de blush homogène aux temps capillaro-veineux dans
la région rolandique. Sur les clichés de face,
la cérébrale
antérieure est déviée globalement à sa partie moyenne.
CONCLUSION: processus expansif rolandique para-sagittal pou-
vant correspondre à un méningiome.
il existe une dépression de la table interne en regBr~
du processus expansif.
Transférée au service Neuro chiruryie le 4 AüQt'lS71.
Refuse l'intervention et sort.
.../ ...

- 3:
-
~éhospitalisée le 14 Octobre 1~77 pour une nouvelle cr~se
~eciale plus marquée.
I~~ervention le 19 Octobre 1977.
Volet fronto-rolancique droit déprssan;~ la ligne ;;.6è].an~
et permettant de d6couvrir le sinus lon;itud1nnl su;é-
rieur à aa partie ~oyo~ne.
Dissec-c.ion 8t ablation en "lasse de .:.a tumeur du VC:!.U:.8
,:' une mandarine.
Hémostase soignecse de J.a cavité.
Fermeture habituelle.
L'histologie confirme: prolifération tumarale discrètement
tourbillonnaire bien vascularisée sans lacune ni calcosphérite
aspect compatible avec un méningiome.
Suites opératoires compliquées par une altGrôtion de la con-
science à type de co~a au stade II, s'améliorant progressive-
ment.
1
Apparition seconuaire d'un hématoms ~nfecté.
~blation du volet le 4 Novembre 1977.
l
Début d'escarres fessières et trocha~t~riDnnas•.
Jécédée le 6 Novembre 1977.
1
t
Observation nO 13 - nonsieur O. DI ••••
C~ez ce malade de 43 ans, les premiers signes remontent à Z ans,
1
faits de céphalées, vertiges, vomissemen~s, évoluant sur
un
mode paroxystique. Baisse de l'acuité visuelle avec diplopie,
1
évoluant depuis un an. Epilepsie tardive.
Hospitalisé dans le service de Neurologie en Juin 1977
1
L'EEG montre des enomalies lentes frontales droites~
1
EGF : la tentatiue de sa réalisation se solde par un enga~e­
ment.
1
... / ...
1

-
39 -
Le syndro~e d'hypertension lnlracranienne et la comitia-
lité tardive n'ayant p8S trouvé d'étiologie, le ~alade
sort avec trai te~l:eni:. médical anti-oe~ai.H:t3l!X et anticon-
vulsivanL
~evient en Mars 1978 pour syndrome d'hypertension intre crenicn-
n9,
comitialité Jrand nal, et co~a post-critiqùe non résolutif.
~'e~amen met en évidence un déficit moteur droit cuec tsble~~
j'engagement temporal gauche.
~éelis~e en urgence, l'angiographie csrotidienne droite
montre de profil une calloso-marginale en avant et qui
décLit une courbe à concavité antérieure ~vec image de
blush à ce niveau aux temps capillairo-veineux.
De face, la cérébrale antérieure est déviée à ses parties
antérieure et moyenne vers l'hémisphère opposé décrivant
un trajet en baïonnette.
Même image de blush.
CONCLUSI m~
présence d'un ~éningiome de la région frontale,
de situation para ~é~iane, mais prédominant au
niveau da l'hémicorps droit.
Intervention le même jour : O·; ;1ars 19713.
Volet osseux frontal droit dépassant la ligne médiane.
Tumeur apparatt à la partie moyenne de FI - F
très
2
volumineuse. Insertion se fait sur le Sinus longitudinal
et le 1/3 antérieur de la faux du cerveau.
Ablation de la tumeur dès qu'on a enlevé l'insertion
elle est du volume d'une orange. Le sinus longitudinal
supérieur est envahi par la tumeur.
Hémostase.
Fermeture habituelle.
Anatomo-pathologie : méningiome de type épithélial.
Réveil difficile.
Coma stade II - 2 jours plus tard.
... / ...

-
l~C -
Gc.:è~c très important cie la face et Jes 2 ~c~bres supéri8urs
faisant évoquer un syndrccle cave sup6""ieur.
i>~cès le 5ème jour p06t~opératoire GênS Q.v~ir rq.Jris connéiis··
s 9.nce.
Jbservation nO 14 - Mme N. KA
C~ez cette malade de 30 ans~ il existe un état ~e somnolence
cui évolue depuis 2 ans. Puis vont 6' installer [JrO]!'/';;sSi\\/ei,lent
(es céphalées avec vomisseMents, et une baisse progressive de
l'acuité visuelle.
Hospitalisée au service Neurologie.
Présente à l'examen une désorientation ~emporû-spQli3l0 ~vcc rc-
lentissement et ·::roubles de l' atteiltion. Il existe en gr3sping
réflexe et un réflex~ ce succion.
Aù F.O, il existe:
Atrophie optique bilatérale pri~~tive. Pupilles aréac-
tives.
Réflexes ostéo-tendineüx présents, vifs ~ gauche.
EEG
souffrance fronto-temporale bilatérale à prédominance
hémisphérique droite.
Radio du crêne standard : abrasion du dorsu~ sellae avec flou
de la corticale sellaire. Petite hyperdensité e~ ~ro-
jec tion intra sellai re. Sinus sphénoïdal pneUf"3 ti~é H.lans
les 2/3 antérieurs, le 1/3 posté~ieur étant envahi; mais
le défaut d'incidence interdit c:'être formel.
Angiographie carotidienne droite: processus expansif, médian,
fronto orbitraire.
Intervention le 19.04.78
Volet droit dépassant la ligne avec ouverture oélibérée
du sinus frontal des 2 cOtés. Lobectomie frontale droite
réglée très antérieure.
.../ ...

1
1
- 41 -
1
Tumeur appara!t sur la liJne médiane. ~orcellemen~ ~
1
l'anse coagulonte, de la moitié de la tu~eur. Il 2xistc
un ootéome d'insertion sur le JU~lUr.l.
1
~près dégageme!lt de l'ensemble ~es péciculGB d'insertiun, abla-
tion en masse de la 2ème moitié de la lésion. Velume totel
1
~'unG balle de tennis. Fermeture habituelle.
L'histeloaie affirme le diaonostic : tu~eur constitu~9 de ce1-
-
-
1
lL'les polymorphes disposées en faisceaux tourbillon:-:air8s 911-
trecroisés, en faveur d'un méningiome.
1
Evolution : réveil correct.
1
Apparition au l3ème jour d'une rhincrrhé~ de liquide
cérébro-spinal hémorragique.
Reprise avec plastie de l'étage antérieur à l'aide d'un
1
greffon de fascia lata.
Coma progressif - état infecti~ux - surinfection üe 12-
1
plaie opératoire.
Aggravation progressive des troubles de la conscience
1
et du syndrome infectieux.
Déeès survenu le 13 Hai 1970.
l
1
Observation nO 15 - Mme H. O. BD •••
Chez cette jeune femme de 23 ans, l'histoire de lQ maladie
1
remonte à 3 ans, marquée par des crises comitiales 8ravais-
JacKsonniennes avec troubles du langage. Etat de mal épilep-
1
tique pendant 3 Jours avec installation d'un déficit moteur
de l'hémicorps.
1
Hospitalisée dans le service de Neurologie.
Examen clinique: déficit moteur droit incomplet avec discrète
1
hypoesthésie de ce côté. Parésie faciele droite.
Baisse de l'acuita visue11e à l'oeil droit.
1
F. 0
: flou du quadrant supéro-interne de la papille droite.
1
... / ...
1

1
1
-
!~ 2 -
1
~rQiogruphie carotidienne ~c~che :
1
De profil, les branches postérieures ~e 12 Sy~vi8nne
sont écarteléss. La callGso-~a~ginale
est soule~j~ et
1
décrit une courbe à ccnvexité antérieura.
De face,
la c~r~brale antérieure est déviée vers l'hé-
mi corps droi t à s a par ci e moyenne et pos té rieur e. et· dé-
1
crit un trajet en forme de baionnetto.
1
':'O;!CLUSION
vGlumine~x processus expansif extra-céréb4al
pariéto-rolandique pouvant être U:l mén:i.n'Jicme.
1
Il n'existe pas de blush car la carctide externe
n'est pas injectée.
1
~dmise à la Clinigue Neuro_chirurgicale le 24 Mai 1978.
1
Intervention le 21 Juin 1978
Volet pariétal dépaSsEnt la ligne mé~iane. Le méningio-
me apparaît dès qu'on relève la volet, au ras du sinus
lon0itudinal supérieur. Lésion très adhérente 8 la faux
et au sinus.
Morcellement de la lésion à l'anse coagulante. On dé-
tache la tumeur du sinus 2uquel elle a~hére intimewent.
Insertion située à la partie moyenne de la faux.
Le sinus longitudinal supérieur est bouché mais non
envahi.
Hémostase.
fermeture.
L'histologie confirme le diagnostic
~éninçiome t
évolution
fibro-blastique partielle.
Suites immédiatGs simples : Hémiparesthésie et hémihypoesthé-
sie apathie. Mobilise progressive~ent le cOté gauche.
Cicatrisation parfaite. Sort.
Evolution :
Apparition de crises convulsives 8énéralisées
.
~
dans les
15 mois suivants. Notion de traitement non suivi correc-
tement.
.../ ...

-
43 -
':: EC de con t r 0 l e : dis c r iH G sur c f-t ::: r (~ c .l81r. c. (': e ,.. a i IJ leu ;',1 p:_ .:: ~_ u -
de tcmpo~21e sup6rieure ~3uche.
Rehospitalisation en Juin 190~.
activ~t6 théta héi1isphérique gauche p:enant ~~ 3spect
de pointes rapides : souffrance h~misphérique S8vch3.
l n i.: .-~ r ven 'd 0 n pou r c !' a n i C' :-' lac t i \\.;'
2. e 2 5 J li i ;, :. 9 ~, :~ •
s ~.~.1- tes sim pIe s •
~ev~e en Décembre 1900 : va bien. Crises co~it~81es n'ont pas
cédé définitivement.
:J~Jservation nO 16 - rime R.
j-il" •••
Chez cette femme de 38 ans, l'histuire de la ma12die remonte
è 5 ons, marquéepar des céphalées aggravées depuis 2 Mois,
fronto temporales droites.
Hospitalisée dans le service de Neurologie pour bilan
L'examen neurologique révèle:
• un discret déficit ~rachio-facial gauche
• une discrète exophtalmie droite
• un syndrome de Forster-Kennedy (Stasa papillaire b
gauche).
EEG : souffrance fronto-temporale droite.
Radiographie du crâne standard :
conoensation de la petite aile du sphénoïde avec accen-
tuation de la vascularisation du diploé.
~ngiographie carotidienne droite :
la carotide présente un anevrysme pédiculé, 3 centimètres
après sa naissance
pas d'injection de la cérébrale
antérieure.
... / ...

1
1
- 44 -
1
S~r la facc:~ il 8x.isl.:e i.'!": refoL'lerr.ent ::les segments IL,
l
l'2 de la S}/Ivienne s en dedans
ainsi q~'lJn blush éL:'té-
9
1
riel très p:::<§coce, S8 voyaî'!:: m~f:":c E.'ù)7 les:':2/I!JS .. :,:'(Lfs.
1
::;YCLüSION
Anevrysr~e ,~e If) carotide interne 8:1 pr2senc~~ ,.,' '.'"'
vuJ.umi.neu:: méni:lc;lome
de
la pet.it:; é:ilc l".' sp:'-..i-
noïde
variété intern:;;.
9
1
f" d 1:J i S,:) à laC lin i 9u e i 1e u r 0 - c li i r IJ r 9 i cal e
J. e 1.6 J u i n 1 ~ ï ::; •
1
~
t
. .
h'
.
l
1
"'9 J '
19ï~
.n erven~~on c lr~rglcE E ~~ ~
Uln
I~'
Volet fronto-lemporal droit - ouverture de la ~ure-mère.
1
La tum9ur effleure le cortex de la pointe du lobe tem-
poral.
Clivage et hémostase des pédicules de capsule tumora~~.
~orcellQment progressif de la tumeur : ablation en tc-
,tûlitl5 J;.:: l~ tumour c'un vDlur.Jl
:je grusGitr.n.
L"Gxclu-
SiDri~~O l'anevrysmG n'~st p3a·r~alis6ü.
L'histologie confiroe le diagnostic: méningiome transitionnel
déterminant d~s enroulem3nts se transfDrmant par places en
peBmmOUl88.
Evolution
mobilisation possible des 2 cDtés dar.s les suites i~né­
diates.
Anisocorie
myosis gauche intermédiaire aréactif s
droite.
Cema stade II.
)écédée le 1er Juillet 1978.
Observation nO 17 - Monsieur O. GA.
Chez cet homme de 64 ans, le début remonte b 4 ans, ~arqué
p8r des hémiplégies gauches itératives,
regressives. Syndrome
psychiatrique aigu il y a 2 anGe
Hallucinations depuis l mois.
... / ...

L. uspi t a ~ i s é dan ~ l ~ sel' vic 8 d (:; i'" e u:1.' '.:31 c q .i (;' •
L 1 ~ X li;" cne lin i que r é v è 1 ~ û n::: Il ém i :.: é}1' é si::, 'J a u che é Il C· r 9 n Cl n t
12
;' ,~ cc,
Q V e c
Il y poe s thé sie,
:c r ;) u b les s ;) h i Il C Cé rie n ~ ;~.
::. y p Fr:' i~'-
CO', t il. e ne e.
F.O.
~
pa p i 11 e f l 0 u;:, •
l ;,; s i Cl n r.li x t e
(h YP 0 ~ e r. s i t é
a\\' e c r é .~ c t i 0 ~ dl':; C C ,~ d e Il G D ~ i 0 .:
héL5ro'Jèile pariétale; ,.Iroite).
Importante ;lype:cûstcs8
frontale inter~p ét~nGue jusqu'à l'os occipitai.
De face,
la carGtide anté~ieure est déviée à sa partie
~oyenne vers l'hé~isphtre opposé et décrit un trajet en
{orme cJe baïonn~ttlo. an note sur le profil au r.ivcau de
la région prri';taie un ~11ush qui apparaît p:;:-écOCelTl3nt
et qui persist6 aJX temps tar~irs avec un shunt arté-
rio-v8ineux ~r6co~~.
c(; 1~ CLUS 1 0hi ; pré sc; nceci' U il :- t:..H1! eu r v2 3 cul a ris é e 2 uni vEau de
l a r 69 i 0 :1 :. El r i é t ale c c r r :~ S ~ 0 n dan t pro b ab lem e nt
D un glio:1e ~ f!lais un ;"éninnio::le n'est pas s ex-
clure.
Tr2.nsféré il la Clini~ue Neuro-chirurgicale le 31 Octobre 1978.
Intervention chirurgicale le 20 NoveMbre 1978.
Incision cutan~e sur la bosse pariétale ~rclte. Tumeur tempora-
1
le postérieure effleurant le cortex et adhérente à le dure-
mè:.' eau ni v eau du pli CG L' r b e d roi t.
1 l
ex i ste ;.; lus i e urs v8 i n ~ s
1
corticales arttrialiséGs et de norl~reux p~diculEs da caps~le.
Elle se présente comme une métastase pseudo-l~éninsic~ateuse
1
bilobée, du voluiTle c1'Uï'\\e orange.
T:..:meur enlevae en Liasse.
Hémostase : fermeture habituelle.
1
Histologie
cellules allon9ées périphériques fiorobla3tiques~
1
méningiome.
1 ...
• •
ri
1
1

-
4::' -
t r DU bles (L; lé, C o'~:: Cl'; r: cee.. 1 u '>1..: r 2 \\/ 'j t. l Ll n .; r LI s;:' e s·-
s ive. i 1é mi pIe ~.j i [; ',1 ~è U che i nt. r e ~. s Cl :'; t
:: 2 f ace •
8 r 0 n chu - ;) n e l' ITI 0 pet hie.
(sca~res - CachGxie.
Décès le 12 J~ce~br2 1~78.
~bservation n018 - M~~ A.
S~ ••
Chez. cette malace de 5b. ans,
le :,;ébut de la lii21adie: remonb-;-·
rait ~ 2 ans s progressif marqu~ par des cé~halées f~ontale5
~t des troubles oculaires.
Hospitalisée dans le service de Neurolu3ie.
~erésie des 111° et Vlo nerfs cranien3 g2uches.
:; " ;, i a duc r âne
; con den s 3 t ion d 8 l a t 2 iJ 1. e i n ter nef r ont u - p a -
riétalc d'allure hét6roÇlf:ne et irréUL:li?;re
accompaJnée d'une hypertrophie et COnVGI~
~encc des v2isseaux d~ le t8ble. Hy~eros~0se
front8le inte~ne.
Angiographie carotidienne.
ACG
:
aspect grêle de la carotide interne
qui présente une st?nose dars sa par:
tie intr3_caverneuse •
.ACD
ncr,nale.
A~lijise cans le service de Neuru. chirurgie le l} Juin 1)78.
5~rtiez puis.réhospitalisée en Ncve~bre.
In Lervention chirurgicale le 9 [.; ove; lbre? ~C170
_
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Volet fronta-temporal gauche. Incision de la
dure-mère.
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tion~ le nerf 0ptique et la carotide appa:~:u8nt ~Jr-
, .
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ctat.:L.t le di<:-;.;nostic
'.1en~n~~o['\\(:::
Evol '.! t ion : a p p 2. rit ion à J 2
Je.:: y0 c 1 G nie s
je le
fa ce. Il é hl i ~ 1 e -
g~e Jroite u prédominance brachio-faciala.
Disparition SOUE trnitement
des troubles de la
l
conscience rempl~cés par 'J:-; (Hat stuporell~: avac
2.na:-thrie.
Régression P~00LGssive.
Cicatrisation correcLe.
'0')9'1;.)
:J
1-
; , . ;
Chez cette jeune fem~e de 17 ans, le déLut de la ffisladie re-
il1(i i \\ t e
t: un an ma r q u é p;1 r
Iii n st a :_ i. a t ion pro: r e 5 S i V'3 d 1 une bEl i s-
se de l'acuit~ visuelle. Cép~alées fronte~3G calmées par les
\\Jor:1issen.ents.
'lcs~i talis6e ûans le service de ;'!eurcloc;ie.
1
l'examen neurologique révèle un syndrome pyra~idal au niveau
deI ' hé Illi cor ps droi t 8 V ecu ne dé fic i t Li i s cre t .
1
F.C ntrc?hie optique bilatérale.
E.E.u : souffrencE hé~isphéri~ue gaucne ; asymétrie interhé~is­
1
phérique gauche sur le~uel on note une oysrythmie lente
delta.
1
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l : .~ '_<.. ven tic! fi chi ru;,.' é~ iCi: l ê
J. e U8.
'. ars
l. ':' 7.·' •
Volet pari6tal ~~~C~~.
Incision c:urale. La tUrl3Ur Si 1nsère à l
,~ 2 Ci:l du Giru::.
lon~ltudinal sup6ric0r. Cliv313 ~rosre3sif de 10 t~mGur
qui sitQ2 au niV02:J aes ci r C onv;]::' t! i.: ions ·.JariStales
Abiaticn en ~aSSG par cc~~ulati~n pro~rssG1ve des rédicu-
les d::; :: a p S iJ le.
Fer It~ e t u r '5 dur L le.
1
1
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dis ~ 1) S e r
e n Si::' r :J l e s ans
1 0 Iï.~ __ t i 0 ri il Ya lin i G é co
~ Li é n i n 9 i 0 ;'!": e •
5l: i tes L:!iTl éd i a tes cr: mjJ 1 i q: é 8 S ci Li 3 U PP'-' r =:1 t ion l 0 cal c qui I" 2. a 'J i t
1
bion eu traiteme~t a~ti-infectie·x.
Cicatrisatiü~ c~rrecte. Sortie.
1
2dhDspitslis~e le 22 J~in 1931 Do~r crenoplastie.
S~it3S si.Jp1es. Rés~ltats excellents.
1
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Cliez cet homm8 de 5E
é;f;S t
l' hist.JirG :~!a 1z r:;aL:'éie rer"or.l:.e 3
2 ens s marquée par 118p~ariti21: de crises c~nv~lsive8 Cravais-
J9cksoniennes.
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L'~~~iugraphie ccroti~!enrl~ aroiLe montre des 8spects a~t'~rio­
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éVO(lI.i~:l~~ un rdningi:J;·:e rolando_;:'ariéL:<1. droit.
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fronto-t::;[;;[1cI'al.
~uverturE de 12 d~r2-~ère qui auhère
18 s H:. 'Je 8U nl\\.lCé:,U l:;t...; r· ie "; de F
C1iv&ge par coagula-
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tiun des p é (: i C :J les tl~ capsule.
~\\blatiQn 8;"1 m8SSC Ue .:1.<.: t ln12 ur ~: i
11 e r. t r e d él n s
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c:::: 1:1 a a v e c
,,'; y d!' i. c:: e b il,:; t 3 r ,,1 2. e
aréactive.
Déc~3 le [3 ~ai 197~.
Vérific~tio~ "~crQpsique
Hé~atonc organisé a~ niveau Ci~ volst.
Hémorragie pOEt-op~r2~üirs ayant fusé EU ~iveau
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Intervention chirurgicele le 86 Juillot
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d'une cerise est enlevé sur la charnière du volat.
Ablatior. cie la tume:..;r et ln dUre-!:i3:::'e.
Ir-cision corticale
p,-::riételE: et ablstiù;-; d'u"vol'.::ni_
il 0 U x
h é i:i a t 0 li. e C:-I ::: e Qa r J du l u b u l e !J 8. r 3 - C e n cr:::: l. •
l'artère portause est clip?ée, c2r le malf~rnEtiû~ ~E se
distinçUD d~ caillot co~stitué de san~ noir lys~.
L'histologie 6tablit le diaçn0stic
i: L ;./ 'J l' ale t 0 U r billon:l air e 8 i1 r a v:; U l'
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2~scen~ s~r ln faux du ~crveau.
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Histolo~~ie
r"PP8rition dans les sui.:'.~s? réCcfltr:s el"'ne h'~::l~~:::olér~_L:' gauche
o préJominanc8 br:chi21~3 r2Cp8ctn~t la face.
Su :1 :} u rat ion le: ceS 1 G ~
L r c i s
~ e i,; a i Il e sap r 8 s l' i " t 2 r v 2 'll: i a il •
L8. rad i 0
dE. con t ~ Ô l ~ iî~ u~; ;-, r e uns 0 t'I è \\/ e r·! 2 nt:..! fJ V L:: let
] s seL.' .",<
~cutendu par une Gpacité ~ntr~ l'os 2~ la ~ure-nèr2.
~Gintervention le 17 D6c8~bre lS)).
Exérè::ie dll voJ.ei: -
évaCué;tion 3 !::.i.ni:')2 d'::r. 8s:Jyèn2 sous-
e; U r 3 J. cIo i sen ï: é •
i~ouvelles suites très sir:l[)lss.
CicGtrisation rarf2ite •• Sortie.
~bSBrvation ~o23
'ionsieur f\\.L. !..lI ••
Chez cet heF1ifie ,::c 50 :l'lSs
l'hi:3t:->ire cliniy'Je ciro
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i:'2'.:ünte
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environ 6 i;1:Jis ~
ri:':ion de prresthésies au 1Jc;,bre supérieur r,::suche.
mnl épile~tique.
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C080ulatiJn sc~s picle.
Fcr,~etur6 habituolle.
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Les SL'i tes iiJLH~diates SC.. ïlt '.:rès SL:lp::'2S :-t lE; ;;·.:10(i:] so~·: av::::,.:
.:iC3;:risatiofl de le i1aie opér2toir':.
~.E.G ~e cor:trôle oor~~alis6.
5Jites t~ès si~ples.
CraniQ~~astie bien tolérje.
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;~let ~ari(t~l droit.
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Juverture durcIe.
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sur le sirl'Js. L' cee è,:2 c6r'.iL:I':11 ;H.irs5.str.' St! r;lQl;;ent Je 10 fer-
~eture, rencant cel lb-ci dif;'ici~ç.
1
::lstologia
1
Suites ~o~pliquées ~'un8 8~p~uration d~ v~let 0ariét~1 ~ui
1
Cicatri3~ti~n complbte.
Sortie. La malade n'est pas rGvue.
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E~F ~Q~tr8 de l'aire an so~s-dur2l.
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Trsnsféréaal! service dz i!:::uro-c:ü:cur,..~ l~ 1G F,s';ric:- ~;';C.

IntR~vention le 4 ~ar: l~~·C. - ~s~~ricul~rist2r~cstG~iL
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Val~t frontsl. D~Sc2~te sur la bas&. 0uvo~lure
l~ e l a l a;.1 e S L! S - C :; t i q U 3 e ri 2 ::.' ::.' .: el' e e t G ~I - cl <.; s sus
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orale c.<Jp6risure.
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I~tervention le 27 A0ùt 1~23.
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Ab l Cl t ion de l â
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h~~~rtr0phiquE. Fer~0ture cJnjcnctiv·~8. 813p~ero-tsrsurra~~ie.
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Suites si~ples. Scrti~.
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SiJi:S
nsp.~c;_ de m::liJniL:,
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l a s e c..: \\; cl:; i. r: ter V C Il t Lm.
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b i en.
P.::.~ i.!8 déficit y \\ti c:omitiiJl.il..j.
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fdi;:'
l'c;)je;':
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dL~seI'V8tion !"l°2": -
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Çj8uchec i:lESeZ, fUal limit6es.
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1
cation des struc~urGs de fa base.
Lia Il 9 i C: J r <:: jJ il! c car 0 t i die n ne dI' a i ~ G :,! L ,It r -::
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cLJ,leux 0:3 18 cé1'é :.)1'8].e 8ntÛi'ie;~rc sur
le cliché -:;:.' re2:::.
c's p:.:'ofil,
i l ëxiste u:.e voluminzusc branche ce l ' exleI'",] c;ui
1
va vascula1'iser une IBasse circDn~crite ~e la rt:iG~ ~ari(~21c.
Blush hor:1J9ènc circonscrivF.Jnt U,~:3 lliasse c:
10, .:'0S:l:Î"it) pc_'isc -
1
1'olandic,~e.
c. 'J 1,1 CLUS l. 0f 1
~1'oces3us e~pan5if Je
1
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que Sauche ~voquDnt U~ [1 :~ n l n 9 .1 Û :T, G •
1
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1
1

- 60 -
I,:::iiise au service de ,'3uro-ch;'.rur'd ie le J.2 Llt;cCI:I::re 1980.
-lntür vention 1e 22 D~cenbrc 1';)DCi•
~~lct ~ari6tal Coucha a~9ra~di ~ar une cranie~tomi6 .
:'.: .. It:lj ...'
sur le ligne !,Jédiane.

'.. '.!<T!EUr ir.filtre 18 !Jure-mère ct le sinus c: ui n'es;: ~l':s
~l'-Gé8ble. Elle se développe sur la face irLprne J~ lob~
~~ri,.".cal.
~x(r03e en totDlité. Fermeture habituelle.
D0cès le jour ~ême.
llistologie
aspect de méningiome épithélial de nature bénigne.
1
Jbservation n029 - Monsieur Y. ~A
1
Chez cet hamme de 33 ar.s~ l'histoirE clinique remonte ~ 6 an~
1
~arquéz par l'e~?~rition (le truubles psychiatriques ~ agitation
hypersomnie - egressivit0.
1
Hospitalisé dans le service de NeurDloJie pour bilan.
L'ex8ï.:en clinique révèle.
1
• un déficit facial discret - hyperesthésie:' cutan6e.
• des troubles de la coordin~tion motrice avec démarche
1
ébricuse.
une baisse de l'acuité visuelle. Hypoacousie.
1
• maria frontale.
1
L'EE~ montre une activité thtta-delta sur l'ense:nble du scalp
témùignant d'une souffrance du scalp.
Un contrôle effectué montre un raler.tissêmen~ des activité3 cé-
1
r(;br~les avec de nombreuses pointes antérieures.
Les angiographies carotidienne et hunérale montrent un jlrOCeSsus
1
expansif intracranien évoquant un méningiome.
1
.. / ...


- 61 -
IU'::is à la Clinique l\\Ieuro-chiruroJicule le 5 DGcembre 1981.
Interveh1:ion le 11.02.01
Volet frontal Jauche dépassant la ligne !;lédiane. Très lar ~e
() uver t ure c: u sin us f r 0 ri t a l r.:; u i est c rai) i al i 5 é a ur;; a xi ln U ln ~.
<Jéluche.
!iéningiome arrondi, peu hémorragique s'insérant sur la portie
p8stéro-interne du toit de l'orb1te <Jauche.
Üuverture durale.
Ablation de la pointe du lobe frontal gauche.
rJorcellellement progressif à l'anse coagulante.
Tumeur, enlevée en masse, de la taille d'une mandarine.
Fermeture habituelle.
L'histologie confirme le diagnostic très beau et classique
n~ningiome de type nli~te associant des formes méningocytiques
et fibroblastiques.
Suites immédiates cumpliquées d'un syndrome méningé.
Décès au bout de 2 semaines (11.U2.31) dans un tableau de
syndrome infectieux grave.
Ob s e r vat ion n 0 30 - 110 nsie ur ri • GU •••
Chez cet homme de 63 ans,
l'histoire de la mal2.die remonte
~ 4 mois, marquée par une tuméfaction temporale droite avec
céphalées dans un contexte fébrile.
Hospitalisé dans le service de Neuro-chirurgie le 24
Juillet 1981.
Radio simple du crâne : lacune osseuse à bords flous au sein
d'une énorme plaque condensante occupant le pariéto-occipital.
Angiographie carotidienne droite :
Enorme lacune condensante de la région pariétc~occipitale
... / ...

- 62 -
Pas d'imaOB de néovascularisalion cu niveau 0e c~tte
lac une, nid e dép lac e 01 e nt des El x es vas cul air e:.: •
lumeur pariéto-temporale et extra-cérébrale
sans prolonyement intra-c~r~b~El.
[
InLcrver.tion l-ç 12.C~.31
Incision cutanée arciforrnc fronta-pariétale circonscriv~r.t
la tumeur.
1
Tr 0 u de t r 6 pan sur l' 0 s sai n, etc r a nie c t Olni eau t 0 ur deI a
lacune osseuse.
1
Localisation exclusivement extra-durale de la tUiileur.
Exérèse complète. Fermeture.
1
Suites simples.
1
Histologie: prolifération compacte en faveur d'un méningio:~e
Cintra osseux).
1
Revu 5 mois après. Va très bien.
1
Observation nO 31 - ~onsieur u. FA •••
1
Chez ce monsieur de 69 ans, l'histoire de la ~aladie remonte
à 5 mois, marquée par des crises tonico-cloniques et une ophtal-
~oplégie. Céphalées.
1
Hospitalisé dans le service de Neurologie pour bilan.
1
L'examen clinique révèle une ophtalmoplégie droite - une
hé~iparésie gauche. Uysarthrie.
1
Angio~raphie carotidienne droite.
1
De face, la cérébrale antérieure est déviée vers l'hémi-
sphère opposé dans ses segments Al A
A
et les segments
Z
3
1
Ml MZ de la 5ylvienne sont soulevés et refoulés vers l'a-
vant.
1
.../ ...
1

1
-
63 -
1
!
De pre fil,
il ex i ste pré C 0 C E..r. e n t
ci ans la r é ~1 i ;,) n D il t~,­
~
rieure,
jusque dans la partie sus orbiteirs, un b:ush
bien circonscrit dans lequel participent des brsnr.~-!e3
de la carotide externe.
1
présence d'un volu'rineux rlléninQiolile spl-,.h,oiJ81
1
cl variété externe.
l, "î" i 5 eau
s e r vic e de j'l e u r 0 - chi r ur 9 i e l e 31 A0 0 t
1.:; tH •
1
Intervention chirurgicale le 09.09.01
Incision arciforme fronto-rariéta-temporale. Cerveau très
1
tendu.
L' ouv3rture de 1.:: dure-r.-:ère permet une mise en évidence
1
d'une tumeur fronto-basale à point de d0part au niveau de
la petite aile, 3 variété moyenne.
1
Exérèse partielle progressive de la tu~eur, car elle se
prolonge jusqu'au sinus cavernsux. Le reste de la masse
1
tumorale sera grillé.
L'histologie confirme le diagnostic : aspe~t compatible avec
1
un méningiome méninyocytique ou é~ithélial.
Apparition d'un coma stade IV dans les suites immédiates,
1
puis d'un collapsus cardiovasculeire.
D~cès le lendemain. (lO.09.81).
1
1
Observation nO 32 - Mme W. BA •••
1
Chez cette femme de 44 ans, l'histoire clinique remonte 8
3 semaines,. m~rquée par la survenue de crises -convulsives
1
hémigénéralisées gauches, avec déficit moteur post critique.
Notion de céphalées - Troubles visuels.
1
Hospitalisée dans le service de NeuroloQie pour bilan.
1
... / ...
1

1
1
-
64 -
1
1
L ' e xarlcn cl inique révè 1 e
1
une ounibulation - une ré'Jressiür: rUj.iid;:' du déficit
moteur, et une raideur de la rlllC";ue avec te:~;tJ~r.ature LfUo.
1
L'e Ef' m.J n t r e U!l G SOLI f f r a n C e hé /ü G plié r i q u [:: d roi t 8 •
Ul
radi0gra;Jhie si:'I!;>le du ctâne (~':OH:.S) lïloi.trs U:,(; o~'ac;iti~
1
h; :.lC ') è n e r \\) 1 En (. i Cl u e d r c i te.
L'angioyr6phie carotidienne droite ~ontrG ~
1
Ue face,
une déviation en baIonnette vers l'autre hé~i­
sphère, de la cérébrale entérieure ~ i l existe très pré~
1
cocement dans la rC2ion pariéto-rolandique une irna~e
d'encorbellement aux dépens des branches distales de la
1
Sylvienne avec blush tr~s précoce.
De profil, on retrouve l'image de blush.
1
CONCLUSION: présence ~'un volul~incux méningio~e de la région
1
pariétû-rolanJique croite.
Ad~ise ~ la Cliniaue Neuro-chirurqicale le 4 Décembre 1981.
1
Intervention le 08.12.01.
1
Volet pariétal postérieur droit. 0s 2~nissi. Ouverture durale.
;Jéningiome enchassé dans le cortex, du volune d'une ~andarine,
vascularisé en parapluie par la Qéningée moyenne et ses bran-
1
ches.
A~lation en masse.
1
Ventricule ouvert au fond du lit Je la tu~eur.
Fermeture après hé~ostose.
L'histologie confirme le diagnostic
que ou syncitial
Suites simples. Sortie.
Réhospitalisée dans le service de Neuro-chirurqie le
23 Février 19~;?.
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- 55 -
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Aspect G' un m:jnin;;io;:;e é!)i th~,~~i2.1 présentant Gas
places os:!6r:at(;usl3s COi~ile cela se "ûi'::' da:îs le :ni-
f,ingioli13 hUi,üc:e d;j : ôasson.
la tumeUl' est Cïto1oçi:(.Jemer,t bl;nif)ne •
.:: vol! ;t i 0 li

5 u i tes s i :i: p 13 S. Con s a r v e 1 e j é fic i t ln 0 tell r •
tric~ s2.tisfaisa~tG.
0:s.::rvéii:iùn nO 3:~ -
f.:on~ieur S. Ft.•••
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1

- 72 -
~/ DONNEES ETIOLOGIQU[S
Fréquence:
l
lus méningiomes sont des tumeurs ru12tivemant fré-
quentes, parmi les tumeurs cér6brales. On en retrouve un8
l
i~cidence relativement constante et id~ntique sclo~ l~s ~u-
t<:~rs.
l
~USHING ct EISENHARD
1938
13~4 e''u
HORRAX et STRAIN
1952
14,6 D''D
l
HOESSlY et OlIVECRONA
1955
19~2 D'ID
GflANT
1956
17,5 D'ID
1
STAFFI et lEKIAS
1975
12,0 DI,D
DUMAS M. et coll.
1973
15~90%
1
ODEKU E.l - ADElOYE A.
1973
18,82~é
lü moyenne do ce tableau ci-d2SSUS est ue 15,ill~.
1
ZUlCH
sur un total de 9.000 tumeurs du système nerveux,
i
t ra uve 16 % de mé n i n9 i a in e s.c Plu s ré c e mmen t
(198 2) PAl l l ASd
1
sur 3019 cas de tumeurs cérébrales ogérées, trouve 525 ménin-
-
%
giomes, soit 17,38%.(69).

1
En Afrique noire, peu de statistiques se prGtent à
des comparaisons valables, le nombre de cas de tumeurs cé-
1
rébrales rapportées par les différents auteurs est très foi-
b1 e. Se u1e 1 a s t Q t i s t i que d e 0DEl( U etC c: Il • (6 5 ) ': S a uNi 9é ria
1
fait état de données numériquement importantes, ils évaluent
à 19,4%,
le taux de méningiomes sur un total de 134 tumeurs
1
cérébrales.
En fait, i l est toujours difficile u3ns ncs ~égians, d'2P-
précier de manière rigoureuse, la fréquence réellç des mé-
1
ningiomes, ou même des tumeurs intra crâniennes en génér21,
du fait èe leur scus médicalisation et de la faiblesse Jes
1
moyens de diagnostic.
1
... / ...
1

-
73
-
L. 2 G pro g r è s
ré 01 i s é s J fi nsIe J;) Iïl e i ne '_ <.: l D I\\J e u r ü r Cl:': i :.' l Cl ~'J i C:-
et le dévclcppem8nt Jo ID Neurochirurgie ElU Sén0grll 11r.J~ 001-
trainé progrossivement la mise on évidence du CGS j~ plus ~!i
plus :'Iombrcux.
F;ép~rtition
L2. ré pfi r t i t i on t op a gr') phi quo d ~ nos 3 7 mé ni:, ç; l G mes
s'effûctue comme suit ~
sus-tentoriels
35 cas
(94
(,, )
~'lé ni ng i 0 mes
10
-
19 cas soit.2 1 '3%
S. convexité
7 cos soit 16,2?6

t étage ant6rieur 4 cas soit ID,8~~
tl
& base

étage moyen
1:
cas soit 13, 5?~

.J
- t16ni ngi ornes sous-tentoriels
2 cos
(
5,4?é)
1
t ~éningiome du clivus
1 cas soit
2 , 7?~
Méningiome du
-
trou occipital
1
siJi t
2 -o'
1
"
cas
? /'0
De cette répartition de nos cos, se dégage, en conformité
1
avec les données de la littérature, quo les méningiomes sous-
tentoriels notamment, comparativement à l'ensemble des ménin-
1
giomes intra-crâniens, représentent une localisation relati-
vement rare.
(53). "
1
TRISTAN et HDRE5 sans citer de chiffres précis, :stiment
qu'un méningiome sur 12, est situé dans la fosse cérébrale
.
-
1
fostérie!!re
Pour RUSSEL, le rapport serait de 1 à 10ë .G.U.IT.M. .
A.N.,__s.u__
r. .u.n. .
-matériel autopsique de 1100 cas,
.
découvrant 47 méningiD~cs
1
,intra-crâniens dont 4 implantés dans la fosse postérieure.
.
-
DUMAS et Coll. font état de 3 méninoiomes de la fosse posté-
1
e
J
rieure sur 35 cas.
1
... / ...


-
74 -
Si l ' 9g compare la surface ùyrûle sUi E:t seus tunt..,_-
,
~iclle, la fré uence rGlctjvomcnt mGindr~ r
~
r ·ume~
JD
!Q
-
fosse cérébrale post~rieujË s'expliquer8it Dour CUSHING ~~

-
e .
EiS[NHARDT~ar la richesse en csl1ulrs arech.Q±diennus .. ~


f~rmatians sinusiennes plus développées Gans l'éln~~ sus-
-
1
t~ntorieL
-
1 ~s
f3cteurs étioloqigues
t Le sexe l
Nos 37 observations sc repartissent en 17 femmes et 20 hommes,
SGit 45,9% de femmes, ce qui ne confirme pas la nette pr6dc-
minance de cette 1ffection chez la femme telle que l'attes-
~
t G nt pra t iCi ue men t t 0 utes les pub l i c a t ion s.
(.ê"AR BkEL 76~~ de
femmes (
'3),
OLIVECRON;."\\ 69~~,
CUSHING 60~,
PETIT DUTAILLIS et

DAUM 65,8% ( 53), GUILLAUME 60f ( 4.).
.
-
1
C:.:tte "nan prédominance" férilinine est d'ailleurs retrau:;jr4e
dans quelques autres publications floires africaines.
1
[ROMAN ( 36) (197~) fait état d'une étude comportant 53 mala-
1
des No irA fr icai na du Transv 8 a l : Peumi ces ma ~_:.Jes,
un COp?-
tait 30 hommes pour 23 femmes, soit 43.3% de femmes •

1
ABU SA6I~ ( 2) (19731 rapporte également une publication for-
-te de 14 observations, comportant 7 hommes et 7 femmes (50%) ...
1
GIORDANO ( 42) présente même une petite série de 8 cas ne com-
..
..-------
~Gr tant Que des homm.s. ODEl\\4 et CO!! comptent 25 hommes pour
1
la femmes (soit 27,1\\) parmi les 35 cas ~G méningiopcs recen-
Iii!
sés dans une série de 186 tumeurs cérébrales.
1
DUMAS, par contre rapporte 35 cas de méningiomes~ dont 19 fem-
mes soit 54,4~~.
1
La prédilection des méningiomes de l'adulte, pour le
sexe féminin chez le Blanc ne serait-elle pes de mise chez le
1
Ndir Africain? Nous pensons en tout état de cause, qu'il se-
rait bien trop prématur~ d'avancer une telle assertion •
1
.../ ...


1
1
-"15 -
1
1
l
,
,
l
1
1
"
"
1
1
\\
~
,
1
1
1
...
,
1
,
1
,
1 ~
.~O",\\;f.
Ccg ~nunlns
1
1
1

-
76 -
Sculcsl en effet des séries africaines compartnnt Je grQn~s
n'Jmbres, ?CJurront véritabloment ncus 2:Jificr qU811t ..:; l' iiici-
J~nce Ju sexe féminin.
rL'fige)
Lo 1/3 de nos malades se situe enlre 40 ct SJ a~Si v6rifi3nL
.i.c~ données de la li ttérature salun lesquelles, l~ méningio:.';:;
est une affection de 1'698 mayen de 10 vie.
LBS âges extrêmes truuvés sonl 16 ct 69 ans. Nous ilIQV~~S j~­
mais observé de méningiome chez un enfant.
( Tableau 1 )
t::Les circonstances déclenchantes:J
a) les traumatismes
1
CUSHING retenait le traumatisme, comme élément étio-

logique probable des méninqiom ô §. IJ a précisé dans 24 cas :~
1
concordance locale stricte de la tumeur z a.....
v.eoiic_u_n..e_..c.i..c_o_t~r_i_c_e..;,;.
.ou une fracture.
-
.
e

1
PAILLAS, bien que, ne retenant p~s le rOle déterminant exclu-
sif du traumatisme, fait état de 3 cas de méningiomes consti-
tués
1
à la suite de traumatisme crâ~ien avec au moins une em-
barrure.
( 69)
PAILLAS et VIGOUROUX ont signalé le rOle déclenèhant du trau-
1
matisme dans l'aggravation éventuelle d'une scène clinique:
..décompensation notamment, d'un méningiome du trou occipital au
1

ceurs de manoeuvres de chiropraxii; (53 )
Dans notre série, nous ne comptons qu'une fois,
un traumatisme
1
dans les antécédants (Obs nO 1) ~ le cOté n'en est pas préci-
sé dans l'observation.
1
b) les irradiations
Les plus gombreyx cas concernent les ménipgiomes lo-
1
s
_
duits
-
par les rayons. Dans
.e
tous les cas où le siège
..;._
du
~_
ménin-
~~~~~
1
... / ...


1
1
1
- 77 -
1
1
aiome coIncide Evec le ch3mp j'irrsdi8tiJn J~ ~3ut
s~!~,.
PrI! LLAS ( 6 9 ) Î
env i S 2 q e r
un pr ü ces sus d' i nf J. Q mn: :: JQG :". :.:: Il )' -
$

sigue Je la dure-mère. qui sollicitcrDit une lente prG 1
1
; _

4
fération méningiJthéliamateuae.


1
1
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ETUDE
ANALYTIQUE
1
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1
I l e x i ste (' c: i 11 e . T S
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\\~ 0 Li. 0 ~ CG li r :} r.! e:;'c a c,;, :i.3 e, ::: e 10" 12 ~ u cIl e ,
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1
fi~ent des chiffras infjri3urs qui sant r 0~ ~ e~ t i \\l e~',le n 'l:
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1/ LES 5IGNl5 DÇ DE8UT.
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fré~ente 17 fois,
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1
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1
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ct U~ ~t3t cnmat~ux (3 fois).
1
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1
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1
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~2r 6A~BR[L) estine 8ssenticlles. lD 3e obs~rv3tio~ rG~porta
1
une exc:",;ü.a1niG inf1ci-mma't.airG 2 te:1 point, lJU' ... 110 El ~t~ 6ti-
quetée
: oeli;ne.
1
... / ...
1

1
1
1
1
Nombre
SIGNES
CLINIQUES
de
Cas
1
Globales
8
1
CEPHALEES
Locales
10
1
Associées à une H.J.C.
5
1
Général isée
6
1
Hémi.. ,;Jénéral isée
1
COMI T JALI TE
Bravais-Jacksonienne
8
1
Locale
1
1
Absence
1
1
SIGNES
PSYCHIQUES
6
1
Aménorrhée
1
1
Troubles du langage
1
AUTRES
[
Hémiplégies itératives
1
Tuméfaction cranio-faciale
1
Tableau nO 2
Signes cl iniques de début.

-
:32 -
-
;, El i s s e
tl e l : <1 C .H '';
v L ... U c l II
SL.::;,'Lout
quanc'
l~ :la12de 8 :0té V:.' lü;'gtemps après l' i:--.d.al-
1
la:" .i. C : i J r;
: ~ ,) h 2. S e d ' é ;~ :=. L.
. .1 '-' LI S
• ,.) u S
S t) wc. e s
f '.:: Il ~ L: J)
:) li L' r
e
..: .J ~: e r Î
S L' r
J.' (),.!!: 6 c i a t i .) n ,j 8
l' cC' n S E Ir::':' l e d '.
COi: tex t (;
c 1- 2. n i (-! .~, e •
~ i0 .:: i L3 ;: c: .~ s1 t::
~
}
foi s
:J n i l a L;[; r cl .: L:
e t
2 ;- û i S
Gi lat é r ;::, .1 c. •
-
,',i r':)~!~lC
opt5.(;~L
J -rols.
-
,-"c
lJj.s;
ï,'J',':,:;
aV:-Jns
rrotl'o,'vé
:JI,
~:Y'-ldro;r,2 de ;: 2,~5T~-i\\-
-
PBr2~ysics oc~lomatr.i.c~s
:
2
.,
C ~
i l s'agissait pour ]. , 'J r,
0...1
~_ ..
J'une atteintE au Il pl po~r llautre des III 3t VI.
Se r,' (r. i f e::; t ~ ri t..:
f !.' i s
~, C 8 st a de.
Ils n' li n t
j a J:j ais é t:S
a n al y s é p
d e f:': e n i ère a p ~.' r 0 f ' ~ ., die.
I l s 1 a sis S 8 .1. t
:J 0 '-, l C e }~ t a i n s
cl ' e rd. r:: ces
dés 0 r d J' es,
d l ,-';-: s: n d r ù!:. ~ ;J sye h i a t l' i q U 2
ai ç ~,
d' une
v6r:'.. LeuJ.e :.:or-j.G front:llc?
d':J!") ét.at
Litr.ressif et de
l:.rcubles
discrets de l'attention.
GUI L LAU Î'I; [
5 i 9 n alE;
U :-1:3
f r é q l!3 :l c e t 0 U t e ? art i cul i È; r e d :.J S yn J rom e
dépressif.
L'HypErtension intra-cranienne.
[Ile est cbse~v00 chez I l malades, soit 29~7 % ces C2S.
Lê tableau classiq~2 est celui des Céphalées associées ~ des
vomissements f8ciles,
sn
jet,
des
signes visuels,
et 8ventusl-
l
' .
h .
.J.sr:en-c css SIgnes psyc ,lques.
~ans notre série, l'hypertension intra-cranienne s'est manifes-
t.ée
~

- [3 -
5 fois par un oedème
'
papI I l '
,unI'
~lrc
nu
-
bilat~ral (2 fois)
cl Li il sun l~ e ces cas s i l (: x i s t ait cl e s s i ~ r: e s psye rl1 q '. ' e 3 •
_ ,~ foi S :J a r
des c é p ha 1 é e s sui v i 8 S d e 'J a,ü S s e Iii Gn t s. Cil e ~- c '.' S
III 6 1 El des,
l' 0 n pou vait spa r 2 foi s, ri 0 ter l' e x i ste n c E' ci E
1
signes ;::.sychiqucs associés, et une autre fois s un coma <';:','
st.C'de III.
COr.1itialité.
No usIG .1.' e t r 0 U v0 il ~ :\\ la ph a S 8 d' é t:; t.
I l s 1 ë 9 i::: h.~ l' :~: j,::;
2 cas s des signes de début qui ont persisté jusqul~ la phase
j'état.
8 cas,
de crises convulsives 3ravais-Jacksoniennes, onl été
not~s ; chez q malades, les crises convulsives intéressaient·
la moitié du corps, alors qu'clles étaient généraliaé06 dans
2 cas. ~OLS avons note également 3 fois,
un état de mal con-
vulsif.
Tuméfactions cranio-faciales.
Elles ont été obsErv~es dans 5 ~e nos cas. Deux fois
elles étaient en relation avec U!l mé~ingiome ext6rieur et une
fois, avec un méningiome iritrE-osEeu~. Chez le 4e~ il s'agis
sait d'une réaction ostéo condens8:,te importante qui sa manifes-
tait ainsi cliniquement.
Par ~untre, chez le derrier mala~a, l'allure clinique semblait
pl~tOt relever d'une cellulite i~portante de la face, avec une
note infectieuse qui lui a valu d'être hospitalisé dans le ser-
vice des maladies infectieüp~Q~
Nerfs craniens.
Leur atteinte a été objectlvée 5 fois,
intéressant
es-
sentiellement les VIle (3 fois) at VIlle paire (2 fais) les
.. / ..

-
::4 -
::,)tr~s n.o1'1'5 touchûs~
oculoriicteu1's,
ont ét:: cJ.3ssés péHi,;l _cUi
t1'oubl~s 2culaires.
}·js'.:·ffisar.cL Hypophyseir3.
Les
t. !' Cl u b 12 S
d 1 0 r d r r;
Cil 0 0 cr: i nIE ,.
n 'on t
~ té :i, i s c: r' 2 v:_ :.' .: ,-j C ;.;
~~ Cl :1 SilO t ;: .; 3 é rie)
qu';..; ;: (3 r C :J l. 8
roi s.
l l ~ é t a i (;' r. t
f éJ ~ :: s d' ur. e
2~(~o1'rhéc qui évoluait dopuis près d2 !5 ans, asthéni~ 8t de
frj!csité,
S~ relation aVGC un voluminGux ~j~ingiomc du ju~um.
Retrouvé u~~ fois s de type statiqu3 ct cinétique.
E~UDE SYNTHETIQUE
lLP5S1FICATIDN-ANAT8MO-CLINIQUE
L'individualisation d8S m6~i~9iomGs l~tra-cr&nieGs en
1
ç'roupcs hor.lOQ8ncs so:: justifia f:i.lr unI:; ullité 2fl8to:üque s cli-
~iquG, et chirur9icale~ celle-ci est lié~ 6~ cndre où ces tu-
1
m8~rs s'inscrivent s et des différences d'i~plantation ou des
particularités d'extension l'altèr8nt peu.
1
:"1::: NI î,! G10 f,il ES SUS - TE j'.! TOR l ELS •
1
(Tableau r03)
1
A. - MENINGIOMES DE LA CONVEXITE.
1
Par souci de simplification d'Une classificati0n
déj8 très rich~ et variée! nous classerons dans CG groupo
1
- les méningiomes hémisphériques s lesquels Gux-mê~es co~p­
teront les méningiomes parasagittaüx, et le~ méninJioffios
1
do la convexité cérébrzlé à proprement parler.
1
.. / ..
1

1
1
Symptomatologie clinique en fonction de la localisation sus-tentorielle
1
1·······························F================================================C===~====,
LOC A L I
S
A
T
I O N
°
CONVEXITE
BASE
SIGNES CLINIQUES
TOTAL
1
Hémis-
Etage
Etage
Faux
phériques
antérieur
moyen
Signes oculaires
5
5
5
6
21
1

- Exophtalmie
2
1 - Baisse de l'acuité visuelle
3
2
2
1
"Cécité
2
1
1
0 -
- Atrophie optique
2
- Forster Kennedy
1
1 - Paralysies oculomotrices
2
2
Déficit neurologique
14
'7
4
3
28
1 - Déficit hémicorps
11
6
3
3
- T roubl es du 1angage
2
1
1 - Troubles sphinctériens
1
1
.
Comitialité
10
7
2
19
1
.-
- Généralisée
2
2
- Hémigénéral isée -
1
1
- Bravals-Jacksonienne
5
3
1
- Etat de mal
2
1
- Localisée
1
Troubles psychiques
2
2
3
7
Hypertension intracranienne
5
4
4
2
15
- Oedème pillaire
5
1
1
l
- Sans oedème papillaire
3
3
1
Tuméfaction crâni~ faciale
5
1
6
- F ronto-temporale
2
1
- Pariétale
3
Insuffisance hypophysaire
1
1
~utres éléments du
syndrome frontal
1
~2
-==============================-=======================~============: ==================
Tableau nO 3

-
85 -
_ les méningiomes jnLe~hGmis~h~!iqlJCS DU m:ning~Qmes
dG
le
faux.
2û rn é n i n IJ i 0 mes 0 n t
do r: c ,~t é r ccc n s -:; S !' 2;::' !' ~ S .:; r "!:. él r. t LL'. "C .J..
7 0 ,2 ~é des c [) s •
1 0 )
[J;éningiomes Hé:~isphéliqu2s.
Il s'w~it d'un arou 8 clinj
t~~filt3.I+:
- un méningiome front el dans 2 C2S.
ID
-
-
un méningiome front0-tcmporo-pcri6tal dsns 10 c~s •

-
un r.l é n i r. 9 i 0 in e par i 6 ta l
dG [) S 5 ces.
-
.
Dans ce groupc
il ~xistG 2 CES de méningiomes
i
1
insérés sur 10 dure-mère dG ~a convexité : frontDle
pour l'obs. n 0 20
pariét81û pour l'Obs. n 0 25.
1
1
Lans le premier cas, i l D exist~ une crise
comiti[18
suivie d'un déficit moteur, GUILLAUNE signale un c~­
1
roctère particulier ~ cette variété, qui Gst 12 dis-
crétion hebit~elle dû la symptomntologie qui contraste
avec le volume p[)rfo~s s~rprenant de ces tumeürs. Il
1
faut dire que, concerna~t cette observation~ l'angio-
graphie avait concld è un processus rolcndo-pariétel.
1
Dans le s8cond cas, le méninsiome est associé t
un
anevrysme qui détermine vraisemblablement ls sympto-
1
matologie clinique, par l'installation brutale d'u~
déficit moteur droit avec aphasie.
1
L'examen des malades no~s a permis de r2lever l'üxis-
tence de signes neurologiques divers :
1
1
.. / ..
1


,,-
-
u 1
-
-
'.hl
syr; d rome.: rJyr<.:ifl l"d-'
C'_
~
.....
typs de dGficit moteur J~
l'hJlnicorp~ il 6~é retr..;uv6 11
fuis,
soit G[~ % di::.s cc~s.
Ce déficit mGt~ur était rdgr~ssif p2r 3 fuis.
SCHEPPLE~ ~r0uve 4L % d3 288 do syndrome ~yramidal,
GJILL~JME not0 daGs 60 % de C8B,
0n
syn~rom~ py~~ml-
(01
d'intcn~ité v~ri3ble.
:"< ~~ ~ d(, n t l a i;l 0 i t i é t; vol u;) i t sur U il i".î 0 dC ~\\ r 9 v2 i .:; -
J:.::c!<so:lic,l.
SC; i::: PPL:: R l û Il 0 t e l 2 foi S 8 Li r
3 2 c él SiS 0 i t
3 7 ;.~ cl 0 rd
5,t~voluaiellt suivar,t un mode BrQveis-Jacj~sonil:n.
Sclor. :;UILLAU/:E. dont le8 chIffres sor.t oroches
1
.
-
des nôtres
(50
~)~ 12 loca1isation Dara-sagittale 2St
_
.
.
r.: 2
J.. i cul i ère mcid:
i-' r ù pic eau d é r~ l a il ch G i":1 ~,' t
d 8 cri s:, s
1
gé~érali~~es ou localisées.
~
.m
-
~n hypertensiun intra-cr8ni~nn0 est retrouvée dans 5 cns
1
corroborée chaqu3 fais par l'existence d'u~ o~Jèms pa-
pillaire 2 l'8xame~ du fund d'ooil.
1
-
troubles oculaires.
Ils existent dans 5 cas, soit 18 %
'-éÜts d'une baisse dG l'acuité lIi§Helle dans 3 cas M
1
d'une c~cité total a dans 2 cas.
IJs sont surtout 16.
ait de méninoiomes
~lisation frontale (Obs. n 0 4
1
'l -
15 -
27) ou:out C~ moi~s partiellement.
1
GJILLAUME~ sans citer de chiffre, atteste qu'il
s'agit essentiellement d'une baisse de l'acuité visuel-
1
le.
Il fait égale~ent état de 4 C8S sur 37 s d'hémia-
nopsie latérale homonyme.
SCHEPPLE/1~ sur 28 examens ophtalmo~oçique6 pr!iltiCjliés
1
constate un seul cas de baisse de l~ vision isùlée~ 5
cas d'hémianopsie,
et 2 cas de p~ralysie oculo-motrice.
1
.. / ..
1


- e'~ -
,
'
3 ~ r- _
... :.. :
nOl'S
iI 1 3VC... "jS
T~oubles Psychiq~2S.
Relevés un0 fois (O~s'. ~Olj) u2GS not=8 séri~.
5,8 %) SCHEPPLCR en note s~r 32 C3G r soit G,2 ~.
c;UILLAlif'lE r~trouve IL!. cas
~16?n ,;;2i" nt: 1(:,.11' rt,cor:~,:-it
-3 lJ CunE;
p8 r tic u l ? rit G ? r 0 p i' 8 •
- TroLblcs du lang8~e •
A type d'aph3sie,
~ot~ u~: fois (Qbs. ~021) et
non précisé (Uba.
nOlS) une eutre fois,
soit Il % dus cas.
GUI L LI'.!J 11 E en' r;3 t r 0 uv 2
J. 2 ~ soi t
13, 8 ~:l.
1
Aucun.:: atteinte d'un norf cranien n'es\\: r&trüuvée
dans notr8 s;jrh: s co::i:roire,~!Gnt à GUILLAUf~E q:.,ji r",trouve
8
fois une ett;:;int2 ci~; ,j ho"'n13tér21~ un8 fois cGlle du
1
ne r fol f 1) c t i f e i:. (,nef 0 i s c u ~ lad u n 2 r f
/~~ 0 t e uroc L: l Cl i !' e
externe. U8ns
nG Douvsit s'aGir

;J
cartai~ement
1
que d'un phénomè~e 0C
tractioL ~xcrcé b distance par le
dé~lacemcnt en massü su syst3m~ encé.phalique.
1
Chez
2 il18.13des
(Obs
n03D -
33),
nous avons tro'Jvé
1
respectivement un méningiome intro-Dsseux 6t un m6ningio_"
:,,3
extériorisé. Ct:ez un 38 ma13i..'8 ~
(::lbs. nO 5) nous Gvons
1
trouv~ un méningioscarcome également extérioris~.
1
Le dévelcppt;;::18nt extr,:-cra:1ier. du méni::0iolf.e est
une éve~tualité qui, bie~ qu'exceptionclle, peut 88 ?ro-
1
duire. Son méca~ismc est complexe et ne répond pas ~ un
processus univoque. Quatr8 modalités sont commun~Qent
1
admis~avec HOYE et collaborateurs (cité par I.P NDIAY[
(61) •
1
.. / ..


'l ,
-
-
. ) . ,
c) Le m~ningiomc
- s i-.

' . L '
.L
P r 1 fli.1 L ~_ V 8 fil 8 n L
dair~mcnt, s'(~térioris~ p2r un pro~~ssus ust:oly~iqJ_
ou par extGnsi~~ dirc~t~ ou~ orifices ~8tu~01s ÙL c=tn~
(orbite,
trous d~ la base)
"'
d _~
_ .. ,
1..... ,...
o...l ,
__ -
Lo rilénin(Jiol~'e
d::t d'ürnb16ë
l;xtrncro.ni::n.
II nnîl
- ' 1 C' 1·'
l '.....
:,13 li S,
:.; t
t 0 u t
P 8 r tic u li è r C' ml) ne du n [: r f
Q;J t i q <.: 8 •
LL .... r, ... ,.u
Jn ~ rapporlé 5 CD~, dGv0lcppés t
~ortir d~ l~ ~ein9 du
::ri~~Ur,182lJ.
Le
méningiome peut ~voir un développement dir~ctement
8xtracranien.
~ partir ~~s cellules arDch~oIdiBnncs em-
bryonnaires ectopiqu8s~ sens cunn8ction appcrente 2V3C
une 98ine de nerfs crBni~n8.
l
Le méninsioms peut enfin 3~ dévalopper ci partir d'une m~­
1
t8stns0extr2c:D~iùnnE d0 méningiome malignis~.
1
Las 2 premiers CES qu~ ncus r3pportùns ~ntrent dans le
cadrE de la premièr~' rnodelit6, [:lais t ÙES mouents différents
ôe leur évolution. Pour lE prumière ojssrvetion,
il s'a~it
1
d'un méningiome intrn-osseux, avec un processus d'ostéolyse
locale achevé et un début d'extériorisotion not~ ~ l'inter-
1
vE-ntion. flous nous accordons pa!' ai.llsurs avec DALSYS (7) pour
renger logiquement dans le cadrA ries ~éninniomes extériorisés,
1
les méningiomes intrél-o~6~:':'.
1
Le troisième malade (Obs. nOS) présenteit un tableau cli-
nique évoquant manifestemsnt unG staphylococcie maligne dE la
1
face ou thrombophlebite du sinus,
évolu8nt sur un ~ode suraigu.
1
1
.. / ..


-
')U
-
1':' ::::':: ç: i s S 8 i t
cl' C fi .;' c: n i 1 Il] i 0 S :: r c 0 ms <.. c211u l :.; S
;J û 1 y ,"! ~:;: r.:; '"' s •
L'Lxt~rioris3tion de la tumeur d6j~ évoqu62 s~r lel r~~2cts ~n-
9 i c 9 r a phi l: C :: s 9 est con f i r mé e 3 l' i r; ter v (; r. t i a IÎ j:> S r
le r,! i s C é: il
évidLGC~ d'Jne 13cun0 cronienn8 i~~ort~nte ~ trov3rs lQ~uG~l~
?~SE8it lB tume~r.
Il s'~~it d'un ma~in;iomc malin 9 mais JE di~ç~ostic R~ric­
l...;::l;,;.nt
histo:.ogiqU2
le
t'Jmeur ,,'cynnt c;'edhér:,'-;c0 ,",i osseus",,~
9
~;;. dur21.:: 1 au plan lcce1
8t
le 'TJ2lodc: r' 'JY2nt 1-1US ét~ r0VU
9
pour ~n 2p~réci6r l'évcllition ~oGt-op6r2tüir6 l_iGtninç.
Des problèmes de diagnostic différentiel peuvent se ~oser
avec
tous
tumoraux ~
Joint de dé~art osseux: mf-
-..
~t~a~s~t~a~s~c~s~~e~t__t~u~m~6~u~r~S__~Q~§~§~(.~.".§~F.~.?~L plus D3rticulièrèment en Afrique


. , .
l
St
t
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·t· ç
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ç
.
l' 01 l' E: 8
a mL. as
9 s e
y 9 ç ê ? ç e r
? l' hLl 1!
(; U
,0 Mi •

l
Les méningiomes extérioris~s EO:lt très rc:.·cs 8t p8U d'arti-
cles dans la littérature leur so~t cons3crés.
1
Nous en Dvons retro~vé 2~ total da~s notre s8rië 4 cas en 10 ans
sur un total de 37 m6ni~giG~6S.
1
I.P NDIAYE rapporte 2 CRS an 10 ans dans le service dB Neu-
1
rologie du CHU de D~kars sur un total ~a 30 méningiomes (1971)
(61) •
r'
1
t '
isolés ont été raD or tés
de ménin iames exté-
Li or i s é s 2 U cui l' che v e lu,.
d•••
ê.n.s_l;..'.0.r.e.1.·...
llllll]...
e....r...,JIIlog.vllli8.n.r.in..e_._l;;.;e~s;;:..~o~r~b~i~t~e_~.
l e nE. s a - ph a r y ri X ( l 7
)
e:..:t. .e~Q.tilir..e.~..
1..Riio§...2
.....lititia~b,,5
..
1 ,ie.s....l..
· gllWiit.eiollrIlÏQ_eii.~..ie~t_e~x,.:;ti.:ie~r~i1~e
1
du créne lui-même (7) • .
-

1
2°) Méningiomes de la faux.
1
Nous 8vons ici tous les méningiomes inssrés un
propre sur le faux du C8Tvenu quels que sDient leurs
1
1


-
'." l
-
r L\\ PP0 r t s 2 V ccl c s a u t r es é l é ïll e n t soS u i v .] n t
l tO LI r l 0 C G l i G [l t i Cl :-1
en avant ou en urrière
ils peuvent être identifiGs d c~~t~~ns
j
mé fi i n 9 i 0 mes d u pla n c h (; r L t h moï d 0 - s ph l: r:o i~:l1 <J:J ':~ (;; l [] t en L
j Li
2_rvElet.
Aussi,
l~ 6gel~m8nt, au ~lQn clinique: il ust i1-
~u30irG d'espérer isoler un type cliniqu~ com~un.
C8t~O localisation est fortû de 9 obsorv~lions;
suit
2l;
~~ des cos. CUSHHJG dans sc sta1:istiqu.; di..; 05 ':10nirogioml.s j
f :: i t
fig ur e
2 men i n 9 j 0 mes
d è: l E. f a u x. DE CHp\\ L: (cl [
c 1... \\.j Er~ TE2nE! :
(cit~ per SCHEPPLER) : l méningiom~ de ID faux sur 25 ces.
- un syndrome d'hypertension intra-cr~nienne est noté 4 fois
1
dL
façon plus ou moins nett8 (44,%), corroboré une soule
foie par un examen du fond d'oeil qui montru un oedème pa-
pilluire bilatéral.
1
- Troubles moteurs: nous C~ comptons dans 6 cas, soit 6G %.
1
GUILLA~ME
avcncc le chiffre de 70 %.
Ils sont faits,
dcns
les 2 séries, de déficit moteur d'un hémicorps.
Cependant
1
une analyse détaillée du sos 28S lui oqrmçt dE remprauor
ln relative rareté dags les mépippigmns d Ô la faux. des mono-
s
1
~Rlé9i9s crurale . . ~u me~e dg la simple prédgrnigagse cru-
rale rie l'hémip189i~.
Cette partic~larité l'o~poserait jus-
a

tement aux méningiomes p3r8 sagittaux.
1
-
ct
Nous avons reirouvé un d~ficit mute ur t prédominance
1
crurslc chez un m81ade qui préscn~it
un méningiome f81co-
sinus al et para-sagittal (Obs.
n010)5
mais 5uasi (Obs. n 0 35)
1
une monoplégie crurale chez un autre me12de porteur de mé-
Gingiome de la faux.
1
-
Troubles oculaires
retrouv6s 5 fuis,
ils sont de 3
ordres :
1
.. 1 ..
1
1

- 92 -
une boiss~ do l'oc~itj
visu~llG
Obs. :-,°10 c;'-. JLlS.

nO 13.
ch~z cette dernières 8112 S'QCCOm~8gn2it d'un~
rt
plopie -'
• tne cécité dans l'Obs.
nOll.
-
-
un ptosis, OVBC oeil

Nous n'avons pas re18v6 d'Lnomalie c2~pimélriquD9 c~ntr3i-
r rj ['. : n 'C. ~. CU:l. L L,; UME (5 C Q s)
c t
2 ·5 CHE PP L ER (5 (; ~.;;.. ).
(f; -: )
- Manifcst8tio~épileptiques : les plus fréquemment rencontrées
avec les troubles motaurs : 6 C3S. Dans la moitié de ces cas,
il s'agissait de crises 3rav3is-J2cksoniennes.
- Troubles psychiques. L'on 2 not6 U~ syndrome dépressif dans
tl cas et des troubles du co~portemenl l fois chez 2 œsl~des
porteurs de méningiomes antérieur.
1
Les seules attei~tes des paires craniennes (II et III) sont
retrouvées dans les Observations nOl3 et n03.
1
- Un malade (Obs. n036) prés8ntait une tuméfaction fronto-
pariétale. Il s'agissait une fois de plus d'un méningiome ex-
1
tériorisé. Et dans ce cas encore,
le mécanisme semble en être
~elui suivant l~ ptè~ière ~odelité précit60.
1
- Un autre malade (Obs.
neZ) avcit été vu, porteur d'une ré-
1
cidive de tumeur opérée 7 ans plus tet, et dont le diagnostic
histologique était celui d'un glioblastome.
1
En réalité, il s'agissait d'un méningiome dégènéré confirmé
à 2 reprises au plan histologique,
après une deuxième réci-
1
dive.
e t
évolilti n mar uc bien un des as ects de la C!é-
ue nous avons donnée
des ménin iomes malins~ en
1
.. / ..
1

::, -
Gtyoi...:s
nucL:<,ir_G
:"
-
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(
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"
a
t
. ' ' ' ' -

1.
~,t '.l;:; tas (.. s •S LI r. l \\J >l ~ n ci v ~ lut if.
-
1 0 )
Etage a~t~ri8cr
Nous rD;rou~~ns ~ cos Je notre sGri~ d8ns
cette loc81isntion~ s~it l"
"
_u ~ L'
%.
G~ILLA~ME
trcuve un
Fi lus gr El n cl nc;,,:.j r 8
C: L;
c iJ S d 3:; S cet t ::: le col i s D tic n : 2 7 ~6.
MERIENNE et Coll.
(55) Jn Gsti~Gnt 12 fr~qu~nCG~ pel'
rapport à la tct21it~ j~s m~ningiom8s intr3-cr2~icns, à
mé n i n 9 i 0 mG s s r (j t r ~. li vlb ch ... z 3 J (; S fT: 810 ;:; ;,; s cl ~ n 0 t r Cl s é r i ~
1
ne Scl trcuv0 pas v~rif:GG Ch3Z le q~etri2m8 (~bs. n 0 26)
qui préscnt~ une ~v81ution 6xcoptio~n~11d sur U~ mode
1
aï';]l's
IG odbut Ô.:;S trcl,;bles r0:n,Jr;ts 2 15 jGurs auperD-
1
tolos mois sans plus ~e prGcisi2n qw~nt 2 l'interrogo-
tCJiri.3.
1
TI' oub les ps y ch i quos.
Rst r .,u vés u8ns 45 ~~ C,;(.s ces pc r
0'
-1
'0
CGS
cas por CARUEL et 55 % peI' CUSHING
ils sont plus fr~qu,:;nts chaz OLIVECRU:~A , "IS ;~/
~3US
1
not8ns ces trDubl~s ch~z 3 de ces 4 n212d~s~
s~it 75 ~
das cas. Chez l'un d'eux
(OLs.
n029), i l s'agissait
5
1
d'une vérit3c18 ~8rio frGntole.
Chez l~s 2 outres,
(Obs. n014-26) 18 tablG~u clinique objectiv2it plutDt
1
un r21entissement COGma HECAE~ et AJURIAGUERRA en esti-
mant la fréquencL plus gr8n~a. (cités p2r CARUEL).
1
-
Troubles visuels.
R8trouvés 2V8C une fréqusnc8 très
grande peI' GUILLAüt~[ (79 ~) ct p8r CARuEL (74 ~)
1
CUSHING': 5. Nous ratr0uvons Gnc~re ces trcub10s chez
3 de ncs m~lades~ scit 75 ~.
1
.. / ..


1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1

-
~5 -
Il ~'aoissait dans tn~c l~p ca'"' ,J 1 l; n c: baisS0
;. j v c
d e l ' acui t Q
l e f (1 n ç] 9e i l a mon t ré 2 f Cl i s
(0 b s.
n 0 ~ -
14)
usA ~: Q tr·_, -

~, .i::: :J et i que pr i miL i Ye t t? t ~ J ft b j 1 Qt é r =:1 ;,
C211 e - c.: i est c -:m s i-
d6r~8 c~mmG rare par OlIVECRDNA (1 CDS sur 9) 2t ~3r D~VID ~t
~~RTMA~ (3 fuis sur 13)~ il existait également un ~~dème PD-
~illaire
dans l'Dbs. n014.
- Hypertension intra-cranienn5.
1
Celle-ci est ici difficile 8 ét~blir formellement. Tous
les malades présentent une céphsléc ancienne et dans les 3/4
1
des cas ~ associée à è~s troubles psychiqües. Ce n' 8St que
che z uns e u l Iii a la d e (Cl bs.
n Q 14) q l! 8
loF. G p r 8 t i q u é a HIO n t r é
1
un oedème papillaire.
1
CARUEL retrouve un~ hypertonsiun intra-cranienne dans
1/3 d(;s cas~ soit 33 ~ô~ "ombre équivelent à celui de elO'IErJT.
1
GUILLAUME le remarque de fnçun boaucoup ~lus fréquente (75 %).
1
- Troubles de l'olfaction.
Ce sant classiquement les plus constants, les plus pré-
1
coces et les plus longtemps méconnus.
CARUEL en trouve dans 65 % des cas ; CLEMENT : 74 %
1
ELSBERG : 53 % - CUSHING, sur 29 méningiomes~ relèv8 2~ a~~~~ies
s iJ i t
l 0 0 ~Q
(1 7 ) •
1
Parmi les malades de notre sériü,
nous n'avons rGtrouvé
1
aucun trouble de l'alfaction. Ceux-ci n'ont été ni,
objectivés,
ni même mentionnés par le malade.
En fait;
l'anosmie que l'Bd
1
s'attendait à rencontrer plus sauvent n'est découverte qu'à
=
1
.. / ..


- 96 -
1 • sF' m
ç p s ysté rn Cl t i 9u u d' une n::)f i ne') ln' è s l::pu t r e! f,~1r L' " J'~ ~ i -
-
,
~ i t sen sor i e l upi l Eè l é r 31 n' est Ras L e r cu p;g lem c lia J cA. ~ ;: J Lr :;
SiDrt
déré8 comme ban21c ,jons nos réoi::.Jns uù .L0L ln
:nfections rhinopharyng6es sunt frqaY3ntes r
qûnant )04 '9 Y~k
fi
-'~diPlnte ~ elle est donc bien tolérée par des sujets qui 3' cr:
3ccJmudcnt parfAitement.
-
~2S troublas mot~~rs.
GUILLAUME les retrouve dans 16 % i CARUEL dans 48 %
des cas. Dans notre série,
ils sont présents chez 2 malades sur
4. Dans l'un des cas,
CObs. n029) il s'ost agit d'un déficit
faciel discret.
Dans l'autre,
(Obs.
~026) nous retrauvo~s une
hérni~orésie droite à prédominance crurale survenue 2 semaines
Du~aravBnt, avec un contexte de cépha16es
dysarthrie et trou-
j
1
bles de la vigilance.
1
- Les crises cumitiales ne s~:nt ~vs retrouvées.
CARUEL les note
dans 42 ~o des cas. f'!E!UE~NE, ssns citer de chiffre, estime
1
qu'il s'agit d'un synd~ome r2rc Jans cette lccalisation.
- Des troubles endocriniens à type d'eménorrhée évolunnt depuis
1
près de 15 ans, avec asthénie et frilosité,
sont retrouvés
chez un malade évoquant un méningiome du tubercule de la selle
1
il s'agissait d'un méningiome du jugJm (Obs. n09).
GUILLAUME
n8 trouve pas
de trouble endocrinien dans sa série.
CARUEL les
1
signale dans 25 % mais non seulement estime qu'ils sont sou-
V8~t discutables et peu nets s mais encora leur appréciation fut
1
uniquement clinique, aucune exploration biologique ne c~nfir­
mQ~t leur réalité.
1
-D'autres éléments d~ syndrome frontal furent également re-
16).
trouvés dans 2 cas, à type de grasping réI~oxe (Obs.
n 0
1
..
1
/ ..


-
97
-
~~ d~ troubles de la coorJin~tiwn ~utrice GV6C dém8rch~ 3srieus~
(()bs.
n014).
2 0)
Elage mo~ - r'1éni Ilgiomec dE.. 18 ....p_c;:'i te aile.
Cette localisation t0pGgrophique compte 5 de ~us
cas, soit 13,5 ~.
Leur i~portancc numérique est plus gronJe
selon
5
MERIENNE 9 que celle Jes méningL),ots de l'étcr]é 3 r :t-:-
rieur (20 % de-
la moitié des méningiomes inlra-cro-
niens).
Les méningiomes de la petite ailo se divisent cn trGis
variétés selon CUSHING
;
ceux du 1/3 interne ou clinoidiens .
·
.
1
· ceux du 1/3 moyen (ou alaires purs)
ceux du 1/3 externe GU ptérique3 .
·
,
1
Cette distinction topoqraphiqu2 e surtout un intérGt

4
chirurqicgl. Les difficultés op6r2toires ne sont 2vi-
1
-demment pas les mêmes selon quu le méningiD~e est para-
médiane au franchement externe au contact de la voûte.
1
Nous comptons dans notre série un cas de chaque
1
variété: interne (Obs.
n016) moyenne (Obs.
31) et ex-
terne (Obs.
n018). Chez un quatrième malade (Obs.
n~l)
1
le méningiome volumineux occupait tout l'étage moyen,
réalisant une véritable variété totale.
Pour le cin-
1
quième malad8 (Obs.
n08),
le type de variété n'a p~
être mis en évidence de façon précise.
1
- Les signes oculaires.
Ils sont retrouvés dans 70 % des C&8 au total
1
1


" ....
-
j o _

- : '.; -
(43 % b la phase d'~tGt) par 8~R8R[L st J~n~ 77 ~ ~3r
OUILLAUMl (32 % ~ la phnse d'6t8t) ~~ur qui ilu re-
prdsentent l'Clément le plus constant tlu tnb10~u c~i~i·­
que,
en accord avec MERIENN[ ct COLL.
Nous les retrouvons dans
tûus 183 cas ~e n~~re série
f3its
:
• Jlexophtal~ie chez 2 ma18~es (Obs. nOl ei
IG)
le premier i/rfsent2.i t
un ü;;;il l':Ju';jc.
· paralysies oculo-motrices, :ctrouv0as deux
fois
:
• une paralysie des III ct VI chez un malade
suivi 5n ophtalmologie pour suspicion de myas-
thénie et traité par la prostigmine (Obs.
nO
l
1 S ) •
~ne paralysie Ju III isolée (Obs. n031).
1
· une baissa isolée Je llacuité visuelle homo-
1
latérale ~vec au fond d'oeil des aspects de
rétinite sénilc$ et des vaisseaux discrètement
1
athéromateux s papillE normcle des deux côtés.
• Chez un malade (Obs.
n016),
l'un a mis en évi-
1
dence le classique mais rare syndrome de fORSrE~­
FORSTER-i<ENr~EDY•
1
La première défipition de ce syndrome faite

2aar sRn auteyr se riRporte f ,,9 m6pjggirme mé_
dian de l'ftoge antérixyr t
sepepg3nt
il reste
b
1
Q
très rare, CARUEL lIa retrouvé une fois sur 35
cas
i
CUSHING en relevait 7 ~ur 29
BARBREL
1
n'en retr0uve pas.
1
*; syndrome a le mérité de traduire le dcublG mé-
·c6nismc Je·1'qtt2intG.J~tique.
1


.. / ..
1


- 100 -
l'3tro hic duü ~ la comnreSSlun ,Jireclc
Gr 10 tume~r
cl ID
~ tus e cl u c ôté 0 PP0 S é
~
9
l
U (:
à 1 ~ h Y?.: r t G ;-j 'ù .i. ,_: p ±[) t ; " - cr:: r. Ù .. 1!!1 ;
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. -
- Co,dtinlilé.
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GU 1 L L .'" LI :'i E d [l ri S
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,
iH~ R:; ii [ i..
:J" ,'.;1 cc
une f r é q Li C n c (;
ç; l L' 3
gr n n j c
~ 41, 5 ~é ~ 2G ~~ p ,~:_; ;. ': u yGT
. t C811.
,.,~;us la retruuvons dans d8UX cas (Obs. ,,08 - 3::'; ~ ,-ii: ~J ~l:'
.) 0,\\ S
l B ; ; ! ' e mie r
cas ~ i l s ' Qg i s sai t ,j e con v u1 fi i un::: hé i'li 9 8 né -
rQ:isé~s et Jans le secJnd, d~ crise Sravais-Jacksnnicnnc.
L8
comitialité est le reflet direct de l'irritation corticale
cr6ee
p3r le m6ningiome, associée parfois oux
effets de l'hy-
iJ (;;:r tG nsi 0 n in t r c -c r f:J nie n ne.
- Défieit neurologique.
l
BARBREL le met on évidence jans 34 ~ des cas G la phsse
J'état, regroupant comn, tr~ubles du langage, ae l'~criturel
1
c.n:Jsmie •••
~QUS retrouvons 3 fois un déficit moteur partiel à type d1hé-
1
miparésie à prédominance brachiale, ou de déficit discret j
bra-
chio-céphalique, comme le signale GUILL~UME, qui trouve la même
1
symptomatologie dans 26 % des cos. JOSIPOVICI
: 57 % des cas et
GUYOT 16 ~~.
1
Troubles ~sychiques.
1
Nous n'en trouverrns pas dans notre série.
Ils sont
par contre fréquemment retrouvés dans la littérature: 34 %
1
des cas selon BARBREL, 16 % pour GUYOT, 33 % pour JOSIPOVICI
et'28 pour GUILLAUME.
1
~lon RAYNAJ. (1976) (cité par BARBRELJ, ~es troubles psych~
~es engendrés par les méningiomes de la petite aile peuvent
1
ttre globa ement divisés en 2 catégories selon que prédomine
l'atteinte
frontale ou temporale.

-
1
..

/ . "

1
1
- 101 -
1
1
r.
. l'alteinte frontale produit l a s é mi 0 l !J g i c l Q
~ ')"
t'" - '" ......

b
riche : baisse du renJemqpt i n tell e c tu.; l,
Ct 2 t s

»
.
. ...--
confusionnels~ états déRrcs§if~..•
Trüubl~s du cum-
1
b
»

leortement ·c
l'atteinte temporale
roduit une sémiûlon~c
~s
1
variée : a n x i é té,
2 a r 0 x y s mes -p s e ucJ c - ha Il uc i :'1 Co t ù :. 1",' ~
--_cc
-
.-
,
et états d'étrangeté, enfin parfois, états ~~me~-
1
-----------..., .
.
tielu •
......-
1
- L'hypertension intra crânienne
Elle est retrouvée 2 fois dans notre série (20%).
1
Dans le premier cas (Obs nO 1) il existe un passé céphalal-
gique ancion ct l'intervention découvre un cerveau très oe-
1
démateux.
Dans le second cas (Obs nO 16) une stase papillaire est re-
1
trouvée à l'examen du fond d'oeil.
BARBREL l'observe dans 28% des cas de même que LEROLLE DAVID
et COLL : 80% et GUILLAUME
75%.
1
L'hypertension intra crânienne rencontrée dans un
1
nombre de cas très variable dans les méningiomes de la petite
oile n'a aucune valeur localisatrice i par centre, elle sem-
ble être un facteur d'évolution et de révélatiun plus rapide
de la tumeur.
MENINGIOMES SOUS TENTORIEL5
Méningiomes de la Fosse Cérébrale postérieure
(52)
- Parmi l'ensemble des tumeurs intra crâniennes, les ménin-
giomes sous-tentoriels représentent une variété relative-
ment rare. CASTELLANO et RUGGIERO estiment
leur fréquence
à 1,70% ; CUSHING:
1,4%.
- Par rapport même à l'ensemble des méningiomes intra-crâniens,
leB.tumeu~e méningées dd la fosse cérébrale postérieure cons-
tituent une éventualité également relativement rare •
.../ ...

- lLJ2 -
- L'n ménin::::;iowG :~u clivus
- un rqéninç;il;me ~u rebc:rJ ".cci;.ital.
;",ussi s l\\;;s étuLJieruns-lluus s sn r8,:':!"'::Jrt QV~C les J,--,nnécs :.'E; 18
litt~rûtur~ les ccncerncnt s on Jeh~rs ~8 t0utü u~tiquo c'une
c12ssificatiJr. Jes ménin~8s ua cotte r6gicn.
0)
~s2ects clinigues c~mm~~s.
si~uGment s~~n81é8 est r~trDUV~G ~Qns ~:.:s ~~ux ces.
~;r~s un mc~e (Je Jébut r312tive~8nt univ~quc en g~nér21s se
rstrGuvant ~ la phase ~'~t~ts 4 ;ron~s synJr~muss ovec une
fr0qu8nca st une intGnsi~é rGlctiv~ variables.
la s~uffrance ~6S nerfs crfiniens s est consiaér~e ~Qr
LECUIRE et Coll. comme le sym~teme le ?lus fr6quent
1
g
73 s 4 % des cas. ~Ious le retrouvons une fuis scus f~r~e
J'atteinte Ju VIII (~bs. n034) ~t des nerfs mixtes.
l'hypertensic~ intrc-cr8~ier.ne est ~rjsante dans ~lus
1
,
'.J .3 l 0
mui t i 6 dG 8 CQ S sel :J n LECLJ rr~ E e t ses ccllcborQtG~rs
(55 %).
Elle témoigne habituellemsnt ~'une évolution
1
avancée, mais elle peut être ~r8cüce.
Nous le retr8uvons chez nus Jeux malQ~es. Elle est
1
c~rrDboré6 dans un cas ~nr l'~xBmGn G~htalm~lagique
(F .J).
1
- le syndrome c~r6b811eux r8prfsante ~our LECUIRE et CclI.
toujours s 46,5 %. Nous le trouvons G2nS u~ ces, foit
1
LE trouble ce le marche et de 12 statique.
1

1
1
1
1
1
1
1
Symptomatologie cl iniguE en fonction de la local isation sous-tentorielle
======================================================================
1
LOC A L·I S ,L\\ 1 1 ON
SI CNES CLINIQuES
-ëllvüs - - - - - -
- Trous-éëëfpltal
1
Atteinte de5 nerfs crâniens
+
-
- Vllème paire
+
-
- Nerfs mixtes
...
-
Hypertensior intra-crânienne
+
+
- Oedème papillaire
+
- Autres manifestation du
sundrome
+
+
Syndror:1( ::t:r~lleux
-
+
.
.- .
- Troubles de la marche
-
+
- Troubles de la statique
-
+
At teintE des voies longues
-
+
- Paraparésie spasmodi que
-
+
- Syndrome pyramidal des
t. membres
-
+
Trouble~ de: la conscience
+
:=====================================================================
Tableau nO 4

1
1
-
104 -
1
- l'atteinte des voies lungu8s
1
L [C UIRE 8 t
c: 0 LL l 1 L:::; t i m;:,: à 38, 9?~, t-J 0 uv[j ni. l.- f; t [Cl i-
ner un déficit im~ortBnt.
1
Nous le retrouvons chez un muladü caractGrisé par
une paraparésic spasmodique, un signe de Babinski
1
bilatéral et d'une hyper-rlSflGctivité Rst6D-tenLli-
neuse aux 4 m3mbres.
1
L'association de ces 4 syndromes est variable, et S~ l=0UVC
UlllSl
r8alisée dans notre série.
1
- Obs nO 25
Syndrome
+]
d'hypertension intra crêni8nnG
Syndrom8 cérébelleux + AttGint~ des voies
1
longues
Obs nO 34
Syndrome d'hypertension intra crânienne
1

Attointc d'une paire crânienne.
1
b) Aspects topographiques particuliers
..

1
les méningiomes du clivus
L'étude de la littérature montre unE grande diver-
1
sité des appélations et des limites anatomiques
assignées aux méningiome3 du clivus.
Il est donc
1
malaisé d'apprécier la fréquence exacte et le pro-
fil clinique de cette variété tumorale.
1
En plus des aspects cliniques déjà signalés s d'autres moda-
l

litas exceptionnelles ont été décrites.
1
p
- Dans le cas de pOILleI, la tumeur était responsabl* ~'Jnë
sémiologie évo uant l'insuffi~ance vertébro-basilaire.
-
1
- UCCHEDU rapporte un cas simulant une sclérose latérale
amyotrophique.
1

1
- CHIARELLI et DUPLAY ont communiqué un cas dominé par un
1
syndrome psychotique au long cours, posant d'autant plus

... / ...
1
1

- 105 -
de problèmes pethug6niqu8s qulil n~ s:mbl~it pas 8xistcr
chez cc malade; d'hy~ortensiun intre cr~niLnn8 pal~ntc.
:!atre cas rapporté,
n0 prés~ntc 8ucun0 de C88 p8rticulorités.
Le diagnostic de méningiome du clivus pose sn définitive
-
quGlque soit le tableau présent, deux grandes Jifficult~s
• les seuls éléments cliniquGs DùnL souvent
.
'-ç'
lr.SUT.1-
sante pour éliminer d'autres prJC3SSUC cxpansif3
de lucalisation analogue ou voisine •
• l'appréciation exacte de l'extension tumorale est
difficile voire impos8ible : l'imprécision des ren-
seignements fournis par des gestes opératairGs li-
mités, 12 rareté des c10cuments anatomiques cmpêchertt
dans bien des cas l'établissement ce corrélation
anatomo-chimiqucs v31nblQs.
- les méniogibmes
du trou occipital
1
Il s'agit des méninoiomes Jév~loppés sur le ;?ourtour
-
-
de l'entonnoir cr~nio-cGrvical. Ce sont des tumeyrs
a

1
rares, ne ren~ésentant
ua l
è
r de D ménin iomes du
p
~é vr a xe e t 6 à 7~o ,;;d.e.s....lTjii,_é..n.i.n",..9,;i.u;.;,m:;,,(;;;;,,";s.....;:::."e....l,;a;""",;f..o,;.;;;s.;S;.;c;;.,.,P,;o,;s;.;t;.;é_-
-
rieure.
-

1
Par contre, si l'on considère la localisation au
trou occipital, les méningiom8s app8r3issent~ et de
1
loin, les tumeurs extra-modullaires sous-durales les
plus fréquentes d3ns la région, pr6cédant nettemont
1
les neurinomes, d'implantation volontiers plus basse
(LANDE). Le plus souvent isolé, il peut être asso-
1
cié à d'autres méningiomes ou
.-----------
neurinomes (GOINARD
Q
et Coll, GROS et Coll~ citds par SECK (85)
1
Cliniquement,.
1
- un tableau algique est habituel, fait de douleurs cervicales,

.../ ...
1
1

1
....\\
f
#
,"
....
,
t
~;
, ;, -
. ~;'., "
: .F--
• '",'f
. !~'.

- 107 -
lu mCDbre s~p~ricur; ou de ~0vrclg~~ occipitol~. A un~


DérioJe plus avancée z vont s'inslollûr des mnnifcot2-
.
"
.
-tiu~s d'bttei~tc ~j~ullairc? ct Jfr 13 fasso DJstéri8u~~,sA
-
trouLles sensitifs ct moteurs Les membres,
faits
ri€:
s,-n-
setions p3rcsthésiqucs liéus ~ Jas
-
trGublcs circ~1~lolrc35
1
',:08
troubles mclcurs e:n particulier cc :liV80U de: l' umircc~,:-
l
2~ Thcnar, et Jes troubles de ln sunsibilit5
~j,-ctiv~ L
lype: c"hypo ou hy~c:resthésie segment8ire hGIf1<.Jlatérnlo 3
le tumeur associée à une atteinte 50us-jac8nt~ dG le 88n-
sibilité thermo-algésique.
-
signes d'atteinte de 12 fosse cérébra18 postérieure.
q
1
Rarement absents 1 ils ~3oJnt f3its ùe signes d.:chypertension
~ n t. r a c r â nie n ne 'I m.a nif e s l :! tic ns c é r 6 b e Il eus e;; sou v e ri t
frusles,
atteinte de nerfs crâniens,
lntercssant surtuut
le spinal homülatéral .


L'association des manifestaticn~ mcdullaires ~t SJ~S tcnto-
rielles ne serait pas constantù.
Notre malade a présenté un syndrom8
j'hyperten3ion intra-
crânienne avec des troubl~s de la statique 8t de la marche,
et un syndrome pyramidal des 4 membres,
plus net à droite.
1
Son examen ne révélait Buc~n8 atteinto d8S paires crâniennes
ni de manifestation sensiti~e motrice à prédominance cervico-
brnchiale.
Là encore, comme peur le premier cas
(m~nin9iome du clivus)1
notre malade ne présentait aucune des particularit~s signa-
16es dans la littérature, conCGrnant la locelisation préci-
1
S8 1 Jans la fosse cérébrale postérieure.
l
1
... / ...
1
1

- lOP -
:= /
[X /\\1'1 ni seo IW L [ \\": D il AIR ES
1) EXPLDR~TIONS EL~CTRlaUES
L'E18ctr~8nc~ph81~gr~mmc (E.[.G.)
L' éc,yL É2.ectr.'J8ncé-phal(j~I'üphiquc .Jes ;,G;~i:,
'IL<:
~_:-,lra crôni3:is c; f:::it
2. ' objct dE: :~0mbr2usGs éte-::ju8 : 2~·._:;
- ~~
_. - .'
~ux prùblèrilGs ('e l' [. t_. G.
post-o~érotuirc. J3r,s les ;r.f;·.i:;·J~ ~1,JLS.
( S.
~ :.; 8 1C~<I en 195> s H.
FIS HG[) L0 :3 t
for; h THI.s
e i. .-:. S: 6~;
f-l '~J 'J fi ... y
(79
) st PHI EAU (7 l
) en 1969).
D)
Période pré-opéretoire
Dans ~otre série; nGUS avons réalisé un E.E.G ch~z 30
malades.
Les But l'es ù~t été directement dirigés sur le dépar-
tement de Neuroradiülcgie pour examens nngiographiques. Ces
malades se sont sDuv8nt présentés dans un contexte d'urgences
ou un contexte clinique patents
de IGcalisation Je la tumeur.
~ réalités notre étujè n'2 psrté que sur 12s tracés Je 27 ma-
lades car pour les 3 8~trcs nous n'2vons retrouvé ni les tra-
cés s ni même les compte-rendus.
Il s'est agit 22 fois s d'un E.E,S ~ré-operatcire et 7 fois
d'un ou plusieurs E.E.S post-Gpératcircs. Deux ~alades seu-
lemB~t en tout et pour touts ont bén6ficié d'un examen E.E.G
en pré et ~ost-opér8t~ire.
*Perturbntior.s globales de l'E.E.G er. pré-o~ér3toir6
$
Il est établi que des altératio~s électriq~es BU cours
des méningiomes, sont retrouvés dans 80~ des cas environ(ROU-
VRAY) et qu'il s'agit aujourd'hui essentiellemsnt d'=r~e~ ~~é­
ta pointues. Nous avons recensé des perturb3tions électriques
en pré-opératoire dans 20 cas soit 90,9%.
PINEAU cite la chif-
fre de 90% pour les méningiomes intra crâniens en général.
Dans 2 cas s le tracé semble nor~al. Il s'agit
... / ...

-
''': l' -.)
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'2rti~s i~tDr~r~tcblGs.
L ' ~'q fl8 ;,.; c; u t
2 C C '- r ,-' 2 r
Cl U ' U li::: V:J 18 l' r
t r è s
r (;.::. ::J Li. 'J ..;
~ C~ süc0~~
tracé.
* V21 ë ur ,~; 2. l'E EG J a il s 18 _: i 8:] nv s tic ~, G 12 t G:1: al i s 8 t Lm •
Dons 12 sér iE: "';8 ROUVRfl y Gr, 1956 s 1. -,<EG j.:IGrmet tni t (le
r (; t ~ n i r un"; i 2 9 n c. s tic J cIo t 8 r a lis a t Lm ~,,:J ct..:.: 2 ns 7 C ;: '-; e s
ces.
P:"::'-Jr PH!E(.û, le ;J-JurcentcC;8 éJttcii1t 62 ~: ~~3S CElSo
Dé1 :-: S
fI·J t r e
sur i e, 1 GS ;-: (,; r t LJ r b El t i:..; n8 ~ t 2 i e i) t
le té r a lis é ë 6 'd u cet ~
~'i3 12 tumeur ::Jans 15 des 21 ;cas :soit uri ':pl1lurcent-age de
62,5 %.
Les outres tr~c~s cnt muntr~ :
-
";es
signes
}e
s~uffronc6iffuS2 - téŒ:ins dG l'hY~3r­
tensi~n intr3-croniennc (3 fGis).
-
un GS28Ct n~rmol (2 f~is).
1
ura 2bsencE Je ~rGcisi.n 8U c:tS s~uffrDnt (1 fuis)
1
Pcc
une s~ulG foiss cependant, n~us n'2v0ns n~té d~ ~erturbs­
ti~ns ~lectriques c~ntr61Qtér8108 à la tumaur controstont ovec
1
~n.:; électroç;énèse ncrm81a ou à ;Jsu .~rès noritH.le j'.l c·=,té (je 1::
l~sic:n.
1
*Valeur de l'EEG Jans le Jiognostic (8 lccQlisQti~n ~ré­
-cise.c
1
Le diagnostic de 1cccliseti 0 n s8r~it surt0ut fait
~~r
l'étu~a cies ~ndes lentes thét8,
~elto~ et ~3S activités ~Gin­
1
tuas. Cette valeur IDcalisotricG .8 l'EEG Jans les ménin;io-
mes cel a C;j n vEX i t é est cC: iJ e n j 2 f1 t 1:1 G t i è r ICi à c~, r. t r 8 v G r se.
1
Plusieurs auteurs Jnt noté un cortein décalage entre la l~cQ­
~isotL-'n électrique et 12 siè:e C::c li:.l tumeur (H. FISHG-OLD
et
1
CLll., G. GUYOT, C. LOEB et G. C~PDEVIELLE
en 1950). Ln 10e2-
»
lisotLm électriq~ SiiffgS,?: pi> j t
r:l\\iX
~!t'rtj 'Qs cérébrales p3ri-
1
..

/ ..

-
llU -
~~ Jarn-tumorale3 refüu16es ou cOffiDrimées.; 8112 pQ~vai~ 0tr~
.;centrée Je quelques ceqtimètres par raprr;rt "'hl r:~inll ~ ,jlllli.
'-~ mê me pOU r
LEe Ul ~ [i
j";.
COR R/\\ DIe t
J.
COU RJ O~! Gril:;:: j,
l ~ s
_ i
u~cmLlies 6lectriques n0 cor~esponJsicnt pas touj~urs ~~ siè-
~e exact de la tumaur
mais se trouvaient à distance 3~r
f
:.~s fT: 8 hé mis p hé r 8 •
~Ens notre série, la localisation d~s méningiomes a j~é le
~; ..:. ~ 3 S (,; U ven t
8;::> pro x i mat ive;
les sig n ::; s Ci n c r ,-;' 2 U x r.' ~ l Li .: t
:J <:.' S
l. y ~ ~ Q urs e n r 6 9 Cl !' -:\\ cJ e l a t ufil e c.l r s
b i e n q U 8 r: ::; r m6 : t :.: ,', t
~ 'J :;, U .1. ., s
~~ localisation hémis~hérique.
b) En post-opératoir8.
Les tracés post-opératoires pratiqu~s _ intcrv21las
réguliers permettent de juger je l'évolutions
et d'estimer
l'amélioration;
ou non,
des malades.
Cc~a~da0~, ds nombreux
facteurs compliq~cnt l'interprétatio~ des E.E.G des malaJes
ayant bénéficié de l'exérèse d'un méningi~m8
- l'effet de la cr§niotomie
-
la médication antlconvulsivante
- la survenue de crises dl~pilepsie.
En fait,
une fois l'exérèse de le ~u~8ur raolisée ct en l'ab-
S8nce de récidive,
le pronostic appsrait ~Qminé par la cica-
trice cérébrale susceptible de devenir épile~togène (MATHI5 et
FISHGOLD).
Il faut souligner qu'il existe des variEtions SG~­
vent imprévisibles dans les tracés pGst-o~ératoires; et qu'un
s8ul tra~é un certain temps après l'intervention, es~ souvent
saros valeur, pour juger de l'évolution ét du prûnsstic.
Sous ce rapport,
notre série ne peut-être E~alys~8 ~ ~ ma1edes
ont eu un E.E.G post-opératoire, et parmi eux,
3 seuls en a-
vaient eu un an avant l'intervention:
-
le premier (Obs nO 2)
présentait une récidive.
Après une amélioration de son tracé post-opératoire;
o • • /
• • •

-
11.1 -
l'an p~uvail obscrve~ S mois 3~r~s; U~~ nü~v~118
Jive.
- les 2 Gutr~s (Obs r. 0 4 2t ~o 7) a~éi2nt ~r. tracé
pré-opératoire.
'J~S p~uvons donc Jégager les éltmer.ts SU~v2~tS
ont per~is J'6tablir dans 90% des cas, une corré-
lation électro-a~ato~ique.
dans la période post-8pé~atoire9 l:E.E.G consti-
tue un bon élément de surveillance de la maladie
et son traitement.
Aussi,
si l'E.E.G seul est insuffisant pour faire 18 diae
9 n :J S tic de mj i:i C, 9 i 'J fil (?;-
s i l ' E • E • G n 8 [__ 0 ut,) ü r;u ü t t r ..:.; ,-' 1 UU CJ -
quer un type histologique qu'au prix jlextr8~Gleticns élec-
tro-cliniques plus ou moi~s 2cdaciauses
il demeure ~n exa-
i
r:; 8 n i n té r e s san t,
à réa 1 i S G r
s ysté;;] 3 t .i. q Cl e m'" nt; a van t
l ' i ri ter -
v~ntion et à répéter réguli~rG~ent eu d~cours de celui-ci et
cè~a pendant plusieurs a~néess étant entendu qu'un t~acé ré-
d8venu norma1
et le restant pendant ~lusisL:s années, n'a
9
p2S
besoin d'être refait indéfiniment.
2)
RADIOLOGIE
0)
Examen Radiographique Standard
Ra~iographi8s standard dû crâné. (1-~4-15-43)
Elles fcnt partie du bilan systématique ds to~ts sus-
pieion
de tumeur intra-crênionnG.
Dans notre s~rie; nOUE n'sn
avons com~té que 22. Ce~endant il n'existe qul~n seul cas où
< .•



. '

G


1
1
_ 112 -
1
1
_~8 raC'io esi: n:..rrnale:
1
Ge c i pit [' l
(J b S
ï: 0
2 5 ) ~
V l~ Tif i a :! -L
l (;
:1 û i n t
,J C,
'J LI S
_..;
S :=: ~ '{ ~ t.
;J~Ir.YE
quant
~ 12 rC}:;"l.té di::s Ii~idificati.)~s
OSS8'J~, S l.:Jns
1
les m6nin9iü~8s ju clivus et du trou occipital.
LlJS
sicn:::s rn.jiologiquc:s observés sunt Gé
~,0~X 0:".'';;S

1
-
l'hypertension i~tra-crâni~nne.
Dst
classiquement rsp~és2~t~~
pressions digitiformes de la v~~t~i ~r2 C~~Jé=2­
tion dos canaux vasculaires du jiplG~ et ~es moui-
fications ue la s811e turcique,
t3m~ins d'une Hy-
pert8nsion intra-crânienne s~~èr8.
* Dans nutre série, nous ne retrouvons sur 8~cun cliché, des
sig n e s d 1 i ITI P D 8 S s i 0 rn j i 9 i t i f 0 r ri! CS, •
* Ncus avons noté par contt8 des modifications da la selle :
une fois~ u~e abrasion ~~ dorsus ssllne avec fluu
de la corticslG ssllair2
une autrG fois;
G~C sEl~3 t~rcio~c sans f~nd avec
abrasion 0~e clinoI~es ant6ri~~r2 et post6rieurs
• une fois
encore une s8113 d8venu8 fantame
• un malade ~résenteit U~2 accent~ation de le vas cu-
larisation Ju diploé.
Ces
œpects ne sont jamais isolés
mais accompagnés de
J
sigr.es de cond~nsation.
-
les signes locaux
Ca sont surtout des signes de condens2tion (ostéo-
sclérose) osseuse plus ou moins étondue~ mcis aussi
des signes ostéolytiques.
Il existe égalament des signes directs Je ~éningiG­
me
sous forùe de calcifications intra-t~~orales~ et
des sigr.es de remaniement vasculaire.

- 113 -
bwgcs Je
US8~,UX
fois de fa~or, isclé8
h Y;:J e r 0 st 0 s ê~j [: 1. a pet i 1:. Q 3.l.i::;
_: U
s ~I ri L;-I;J Li "-
hyperJstosè fro~tc-orbit2i~c
2 cas
. ,
L8S Sig~2S osté8iytiq~es
isolés
'
8S sc·[;: :...' ,!
sont ~l~s rares ct SJ~t r~trouvés J2ns l
cas.
P2r 7 fois par c~~trDI nocs retrG~vons ~SE EE~CC~S ~~~tGJ
lytiques et condensnnt2,
cc qui p~rtc la fréqu~nce ~es si-
gnes de conJensatio~ ~ 63% , et c211e des signss diost~D-
1 ys e è 31 ~~
Images Je remani8~snt vasculsir8
Elles sont représe~tées par las ~odificDtions Jes reliefs
vasculaires norms~x imprimés sur la voQté crâni~nne: avec
essentiellement,
la Jilat8lio~ d~ sillo~ ~e :'~rtère mé~in­
gée moyenne
(4 c~s).
Dan sun cas,
c! é j à
Ë i 9 n à 1 é
.j ans
les S.l cr. e 3
j 1 HIC 9
;~ 0 L' S 8 V (::l S
noté une accentuation de la vascularisation du diploé.
-
Images directes du rnéninçiome
Il existe un paréllélisme entre la visualisation d'un mé-
ningiome 2 la raGiagraphie simple
et sa cansité
9
2n
c81-
cos~hérites. Nous ~8trouvons ces images ~ 3 repris3s (:;~)
sous forme
:
• d'un amas da calcifications psriétalGs
=
2 fois
• d'une volu~ineuS2 calcification er.dccranian~G de
1
la r~gion médiane du frontal.
1
~n3 étude réalisée sur les calcifications intra crêniennes au
Sénégal (1 ) présente 21 calcifications Gû~t 7 ~éningiomes.
1
• • • /
0
• •
1
1

-
114 .-
~~purtant8S. Ccpe0ja~t~ selcn C~iLLE st L~ll (15 ).
i y
c
:[:8
:...:3
signe rac.iiolagiqÜG
iS':;~2 soécifi'T-'(;' ~:"" :,;·~;-,j.:~·i.J'1.:
:lOntrant ::::ians c2rt2ir.es conditiC1ns~ P:JL'!' (ks ::1<:1<": ... _3 ,,~-
\\.> •
.;,'Isi t;Jmétrîqu:.; Dt un ':::XOffi8n angicgraphique,
'::'.:, ;::::.
~u'ap~orte la radioçraphi2 simple du crâne C~ 2gar. ~ des pré-
occ"pations di écc:lomie et de re:-·tabili té.
Pour notrG part,
év~,lu8nt d81~S d3S c::JnJitLJi:s 0~csr:o
.,
,

J
tc~t ~ fait différentes,
nous pensons que CGL18-C~ rGSC3 ~n
examen qu'il faut continu8f d8 réaliser de f8çorj systé8~tiqu2
car apport2nt des arguments de :;rés::,r:lDtiùr:
,
.
intérëssants.
b) Examens Neuroradioloaigues
L'angiographie cérébrale
Avec la tomodensitométrie, l'angio]raphie cérébral_
ast le seul examen co~plémentaire p8r~.:::tt8nt, dans de nOD-
breux cas~ un Giagnostic pratiquement certai~ de mé~inçio~~.
L8S orientations récentes de l'angiographie c3rébrale per-
1
mettent un affinemEnt~
plus impcrtant enc~rê5 oes possibili-
tés diagnostiques
~ l'i~j8ction sélective des branchas de l~
c8rctide externe. Le cathétérisme fémoral
déjà employé SO~-
1
f
~e ~éthode de routine par certeins auteurs
~ffre c~rtai~cment
9
l'avantage de réaliser er. un te~ps l'exploration des vsisseaux
1
cdrébraux. Peut être peut-on entrevoir pour 112venir~ av Ge
les cathéters magnétiques
la possibilité è'injecter sélecti-
9
1
vement l'artère cérébrale antérieure Q~ l'&rtèrs sylvi2nne.
Récemment, l'emplGi de tubes à foy~r très fin a oer-
1
mis d'obtenir des agrandissements d'un sectewf li~it8 de la
1
1

- 115 -
c Le' C ;JI ü t i ù r; C é r é b l' (JI L;.
L' c: mr~ loi
:..! .~-
l 2
t 0 :' ";,1 ~' :J ~ h i. <; (_: i,:,,: i cd. 0' J -
~ ;' 8 phi (;) a 0 :.J V (; :1.' té:;; a .:. ;: ,;: e nt, ~ n ;;; nu U \\1 8 I l S 'J 0 : e ..::.: r "- c !: c r ch'" •
~.:: scus:'racticn fait -::~6j3 r-;ôlrtie ir:téC'ra;;L; dG 13 rul1i.io:-., .:1:1-
~ogr8phiqu2 dont ~ll.; a particL!~èr2me~t accru 12G ~assiLil~­
;_ Gs di 8 9 nos t j Cl ''';;':: s ~
et tout par tic 'J 1 i è 1';~ iil L:I: .J:':;-; S
1.:;
_!:.; fi: :,}:. ;', Co.' r
_~ vascularisation de la fOSSG postérieure.
Las t é r- é c t. a x i é: peu t
a L' s s i
b é i: é f ::. cie=-
,: ure;.; j i a g :.:; Ct . : -
'; i '_' ~ r a phi q L; l:.
L' an.; i 0 9 r a p il L:: ;::> ~ r - 0 p é rat 0 i ::- c.
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1
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...
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.
-'
20~rs
d'interventior avec ?récision des st1'~ctur8S rEc~~rché33.
Plus récêmm8nt encarü~ l'angioçrap~i8 cérébrGle Far
cathétérisme a permis je réaliser l'e~bulisatiDr. ~r8-~pé~8~Gi­
re des artères nourricières de ménin~iom2s hypervascclairss.
Cependant s ;ilalc;ré tout l'intérêt c.;e ces tr8vaU;( et
ces orientations d'avenirs
l'angiographie cérébrale reste
avant tout,
wn examen G'interr-rét8ti~n 8natcmiqu8~ et les
travaux les plus rdce~ts d'anatomie radioloçique~ o~t permis
d'enrichir considér2~lement la sé~éiologie r2~iolaciqu6 ~a c:
type d'ex~lor6tion.(56-57-58-59-89).
-
Rappels tGchniques
La voie Gli~troduction àépend d6 l'exploration e~vi­
sagée.
Elle se fait pSI' ponction directe èe l;artère
au niveau du cau;
c'est la méthode habituelle.
Ella
se fait également par cathétérisma rétrJgrade,
~8
l'artère humérale.
-
Les images dJinjection dULméni~gione sGnt
carac-
téristiques quand elles peuvent être mises G~
évidence.
VIEK80~ en 1946 en ~istingue 3 tY~2S qui
sont en fait
des asp2cts différsnts de même r6seau
vasculaire~ radiographiés à des staGes d'cpacifica-
tian différents
(PELLET)

- 116 -
Type l
1'", ,
0:;; J- ..• -
d8 la taille Je 10 tUMe~L
Type II
plus rDra~ il cJrrospo~J ~ inj8ctiD~ ~0S ~éüV~]S­
S G 3 Ux
a r- l ~ l' i ::: l s t l.j [Ii ü r 8 J.1:l' .. :"-1 '01 0 C :-: s ;':'" c t s _,.:-. _ 1; ~ ::', l Cl Ù.i
de g0nêt" Q~ en "r:yon dG rOL:2"
. Type III ~
bronch~ c6rébr~19 étir~8 ~t ~ouléa sur 18 ~e~11~-
,
.
D2~S notre Se~.i.8;
réalisée p~ur tous 188 B21cdes. Nous nlov0~s c8?end~~t r3trau-
vj da clichés que pour 17 m21c~es. Sh~z ~7 2~tres ma12~es;
,. :c: :J S
n 0 U s som ri! e s b n s é s
.,
S
T'
'-'~
le
fait
cte.ns
l'observation ~ 8t enfin nous ne T8trouvcns 05 cliché ni ûe ré-
sultat
pour 3 malades.
Les images d'injection tumorale typique,
~Jur lesquel-
les tout au moins, le diagnostic de méningiGme 2 été porté~
ont été observées 19 fois
(51$2%). Dans ce lot, nous avons no-
1
t0 une imûgc de blush caractéristiquê (Typ2 1) sur tG~S les
clichés retrouvés (12 cas) sauf un seul
(J~s nO 15) où la C3-
1
rotids externe n'avait pas été injectée.
U~6 feis ne us avons noté (Obs
/,)
"no
ir:jection ces
'-:-
,...J
"""
1
n6C vaisseaux tumoraux avec aspect·en b213is de ge~êt
TT)
E f'
,
4
.
l'
. l _ .
n ln;
El
. repI'~ses,
on El pu rlettrG
en évidencG l'~xis-
1
t6nce d'un vaisseau bordant (Type III).
Dans les l~ autres cas on note :
1
1
1

1
1
1
-
111
-
1
• 3 c!ich~s n00 ~0tr)uv6s
d3 Pruc0ssuS expcl.sif
1
S 8"S
j 1 U:l
::1 é ni" ~ i () m8
1

~~e sten2S8 cnrctidienn~ int~r~8

l! il E
t :j m8 U 1.-... é V 0 c a t r i c e ~~ 1 U n ç l i Q i:l 2:)
El 'J (; C
s h :...i ~. t
artérioV8i~eux pr~coce, mais eV8C ~n bl~5h ~:2:~­
r:lent
typique
fcis8.-lt ,:V~'J\\.L;!,' ur-; ;.i':'ïi!--.ÇJi '~.:': :"::::_1-
:.> e
f 8 ç 0 n g é n é r s l e 9
;3 n
te il [) r: t
co I,l ~ t e d 8 S
ci i f f é r ::::-: t s
é l ~ men t s
..: ' a p pré c i 3 t i Ci :l J 2 S r .3 GGl t a t san 9 i .~) ç; r éJ phi q u ;:; s,
C:, :J '2 Ut
cJ i r c:
que les aspects o~sErvés ont psr8is de ~récis3r 18 situatio~
tumorale ~ons 31 cas d2 ménirlgiom38 er ~3SSd9 sur les 34 r6-
s~lt~ts9 soit ~l,l %.
Co~cernant
185
3 ~bs8rvatiGns r0st3~~es;
il s'agissc::it,
d'une
, .
.
lTlenLiJIOJl2
dont les clichés ne ment· ~i~nt oa5 ds jdplacement
v8sculaire
J1un mé~ingi:~c de la petite 21~e du sp~énJïde
avec une an;iogra~hie carotidiann8 drcite (~CD)
normale et une AC Q2uche ~ontr2nt une sté~~se
carotidienne interne au nive2~ du sinus cavernEUX
(Obs nO lE)
d'un ~éninQiome de trou occipit21 (Jbs nO 25)
pour lequel,
llangiographie$
outre ~n aspect ~'hy­
drocéph81ie~ avait conduit 2 s~spsct~r une tumeur
de le tente du cervelet.
L'introduction récente dans las techn~qu8s d1explo-
ration nauroradiologiques$
da l'injection anQiographiq~e ~ro­
longée (3 2 4 secondes) de grandes quantités ce cG~trastG
~ontre mieüx o~ est seule t mo~trer les contours
.
, . o .
ces
met~1~g~D-
mas et des adénomDs hy~ophysaires (NUMAGUCHIY et Coll.) (63)
... / ...

1
1
1
- Ile -
1
1
el18 ~3rmet pres~U8 to~jours Jli~t2rv2~ir aVGC Lrl8 i~Jic8tio~
1
9 x Ci ct:3
d 11 S i ~ 9Cl 8;:;; lD bJ M 8 U r ~
t t
:J n e
i c':::: sap p r:;;~ Lu:' i~ i 'J e ~.:: SOi.
volL.:::!e.
El18 p~rrr:E;t an plus aSS2::: SGi..'V2;"".t c.:lir~t:·r\\/t..:·,i:~
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tio~ de 11intcrv6~tiGn.
1
La
tOfiloc'ens:;.tCJÎ::2t:::-ie (TUi.)
ou sc:":'!'· r:.... hi:5'.
Cette t&chniq~s nC:Jvelle 2 été ~is~ au p~i~L ~2r
c U :l cas ci 1 8 n<] lys:::; s c a il 0 9 l' a phi q '-! e (: é il S ri C t l' e s ;§ ::' i :: ~
:1 CI t r le;
d é -
partement de n~urora~iG10gie n'~t2nt pas e~co~e jquipé ~r~n
tel instrument d 1 anelysa.
Aussi
nous nCU3 fo~~~rons S~r les
9
publicaticns J'sutres 8ut3urs cancern2nt les r~3ult8ts en ma-
ti~re de méninsiom3s inLr8cr~niGr.s.
-
Pri~ci~, 8S
-
Je baSE d~ la
. . . . . .
cca~ r
J
, , .~ ':J r 8 ~h·'
r-'
1;:;.
En scanographie
>
l'i~8ge r8dialc~iqu~ n'est pl~s obtsnus
globalement par exposition de 12 toLalité dë l~ ZOr.8 8 ex-
plorer mais par balayage d'Une tranche d'orçanG par ~n fin
faisceau de rayons X.
Des détecteurs tr2s ~récis mes~rent l'2tténuation GU feisceau
lors de la treversée de l'organes
d'où on cé:uit 12 ~~~v~ir
d'absorption de petits territoires contigus c~~tenus Ja~s la
tran~he explorée.
Le déplacement du faisceau~ soit transversalement SJit en
tournant autour de l'organ8~ fournit U~ très ~ranJ no~br6
de mesures de densité (plusieurs rülliers)
qui sont stockées
dans la mé~oire ~'un ordinateur.
... / ...

1
1
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IL: -
1
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. ,
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CJ .i s q ~..! ::
c: U 0 2 ~ ~'., ~
l.l
~umineux sur ~n écra~ de télévis!o~.
=~ choisissant la val~ur de gris corrGsponda~t t
U~G dcn-
sité détermiGés et la c~nt~aste ~o cetta ime9~1 on obtient
?DUr chaque tra~ch2 pl~sieurs images c2r2ctéristiqu~s des
~8nsités je chaque ocint i
CES
ima~8S peuvent ~trG phQtcgra-
. . ,
.- ..... ,(..)~.. C'
•. . J I I .........
__ " " " .
~lav2~tage d6 cGtte mjthoda consist2 en son 3xtr&me sensibi-
lité ~ de faibles varieticns dG densité per~stt2~t d:obtenir
L'r:G
imaQ8 directement lisible grâcG 2UX é,:.i fférenccs 2ntre
Sur la tranche 2insi cb~snu8 ces différc~ts tissus st leS
cavités vdntric~laires s~~t s~ontanéme~t visibl~s.
Après inj8ctic~ intra-vein~usü jl~~ produit iodé i-
G2ntique ~ c8l~i utilisé en Urogra?hic~ les mcjificstions d8
dansité obtenues pour une dosa dE l:ordre (2 lcc p2T kilo dE
polJs s sont suffisantes pour per~6ttr8 12 visublisetion des
zonas où le pro~uit de contraste a diffusé~ c'sst-t-dire en
particulier les méninges w certain~s tu~eurs st sn particulier
mér.ingiome s alors que le carV8au norm21 gr§ce S 18 barriè-
re hémoencéphaliqu8 s ne se modifie pratiquement pas en den-
sité après cette injection.
Après chaque coupe,
le déplacement longitudinal GU pa-
tient permet d1explorèr les :o~Jes sus-jacentes : une dizain~

- 12u -
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C. r e:l . cri:.l- Îl û (G S j
C:J L: r s
cl' Li!!
ex 8-
l~s tumeurs céré~r81ea pB~v8~t S~ ~a~ifsste~ ~e d8~X t2~o~S
direct8ment
du
fait
dG va~e~rs
~:'3bsorpti8;1
~iffé-
1
9
rentes je cellules du tissu
:ai~.
et/ou indirectement par ll3xistenc~ dlU~ 8~jèm8 as-
socié (indecelab18 par tù~t 3utrs GOY...:r.;
~t da si-
ones liés ~ l'sffet ~8 ~2SSS
défcrmation Jes cavités
des str~ctur8S !71édiar;ss, effac::::,,!2nt C28 8i120;-;8
corticaux.
'-~ ,",' c e qUI' co.." C .~, r '"',1P, 1·-::. s r e' sul t a t' s.
' ~
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,..t;:: S
il ':0; n
il Q
aï;;::; S S0;:
._:~ c ::".L 8 S
cl 8 n S p r è s
c e l 0 0 ~J ci e s c 3 S. D(; den S i t t
é 1 e v 6 ::; S Ci tJ IJ e ne :: C 2 J Se
~Iune charqe
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calc~ql!'~
- l'Mportant~
.1.
,_ (
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,
i:'~2j;!.r.Qlomes
1
ils prennent to~Jcurs largem2nt le prcduit Je contrBsts.
1
1

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121
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re~c;_,J....... :;,·':'.~
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Z :J :: (;
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C ;J r: S l '-1 ~ :. '-, v
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La Résonance i~agnétic;ue [\\Iucléaire (R,.f l )
L ! i 1:, Cl Ci e r i ~ Jar r 8 son é. r. C e mC Cl n é t i 0 L: :3 :l U clé air e (i=\\ i'! l': )
~'"
-
1
~2~ Lnc mélhoj~ nouv8118 Jont l~s prc;rès axtraor~inei~~2e~t
~2~iJes susc~tGnt ur: intér@t crcissQ~~.
'-:..: p ri n ci;:,.s est c; cfa ire ré s Co n n é r
0 U ü sei 11 co;:- C8 l' t 3 i r. s
no-
~' ::: ._: X a t :; ;'l i q u :.: s :~ <:. ,-; S '." r; C ~ El ~;~ ;J ;;] a 9 r. é t i '., U G.
(c: i :'1 a li t
s u ~ r a con -
~; 1 h Yd r 0 9 è n 13 •
L&
résc~anca magn§tiqu8 n~clé2ir3 3?port0 ai~si deux typss
_'infor!l1atiG-:
-
des renseignements ~orpholc;iques do~t la qualité
est
1
,
" .
" .
...
..
,
06J2
su~e~la~r8 2
2c~~e
~G la tomoo3r.sitomé-
trie au niveau du cervea~.
-
des
rcnseign3ments sur la cü~püs~tiü~ ~hi~ique des
tissus~ ~ifférenciant la substanc5 gris2 dE la subs-
tance blar.che par exe8pls.
Mais al~rs que la sensibilité 2 jét6cter ~GS petites
ltsions apparaît Jéjt supérieure S c811e Ju sC2n~3r, ~ëS pre-
~iers résultats des études effectuées~ m~ntre~t que les i~6ges
~Gnquent encore Je spécificité.
Lss dangers de la ~éthode paraissent faible. Mais so~ déve-
loppement tr8s restrGint actuel18ment ti8~t 3 son coût élevé

-
1.22
-
~. ;~ : 8 ~
l \\} è v 8 n tri c l21 e s e t
c.: e l ' El qua cl u c ci 8
S y l ViL! S
S::: ; l t
ci i :3 Y. -
~~llente qualité et les risquss pour le ~alade sont réduits
uu minimum en mili8u
neurochirurgical.
c~s Jeux cernièrss 8xplorations sü~t ré21isses ici 0XCêptic~­
~0~:e~Gnt, ?our cGm~léter l'an9ioQra~nie.
'~JUS avons pratiqué cet 8xamen une se~le fois dans notre sé-
r:"2
:
il objectivai tune absanc3 U1 injl:$ctior. l ci:..: r Vè ve:.tI'':-
suIe.
I l s:agissait d'~~ 8énin2io~~ ~~ t~ou occipital (Cbs
,0 25).
L'oncéphalographie gazeus8 (34)
Lat (;:<10 Ge n si ter:, 8 t $ i 8
'3 n
~ ri, i r:; i té 12 sin di cs t i 0 il S ~ mai s
(.iéningiome du cliv~s par 2x8m~le)
tumeur du tronc c~rébr&l do~t le ~~é8ence Ge l:exten-
sion échc~pent 2 la sC2~~ographie
- m81for~ati~~ atrophie loca:isée uu sr8ch~0icitG de la
fossa postérieure qc:il faut confirmer sinoi; oé~ist2r
- anomalies de la charnière crêno-vErtébr81~
-
bilan d'extension vertica16 dfu~e tumeur n~tab~8 GS
le région s&l!eire que lE r8c~n6tr~ctian s8Jitte:e
computerisée saisit encore ~al
-
8tr~phie cérébrale localisée
- étude précise des corn3S te~pcre.les Gont ~&S 2/3 8~-
l
térieurs échappent en règle è l'Bx2ne~ scan~Dgr2phi­
q~e.
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E~ m~tièra LS tumeur cérébrs13
la sé~um-~lbumin8 L~6~
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~i";;st ~lus utilis'~3 :J.ctuell:sl;'.ént 00 •. r_fit ._:~ Tcchi,::;tiurn 99 m.
~~ux
tGchniqu2s s~nt p~ssiblcs
~xQman st2tiqu6
: il c~nsist6 Gn une étu~e spoti31e ~8 le ~is-
tributi~n _U tr8ceur parmettabt Je ~r~cis8r slil exist~ :..;u
ê.. ~( 2. man
j y ra mi qu e (g r â c 8
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l' é t L! .~ e sim u l ton é e J 8
12~ i s tri b lJ t i .J il Sri 0 t i :.163 t
temp.Jrella ~u r2~i~-tr3CGUr ; c'est 10 cinégo~m2gr2~hie c8r6-
i::.r:de.
Les es~ects ~~s méningicmes ~n cin~gommcgr2~hie s~nt p:.r-
tic~lièrement bv~ccteurs (ANCRI ~t C~ll.)
(4 ).
rIm,:.>r89nEltion ;:r3sqL!'" ir";118Ji0t ~(2 intensita Je fixetiClil mexin:L!m
~ûr~nt 10 ~remière minuta a~rès l'inject~~~, suivie ~'un8 VQ-
ri~ti~n nulle ~J f~ib18m8nt ~2crJiss2nt8 j~SqU'2 12 100 minuta
!
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124 -
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D'nutr8s s~riüs; F~R(~S ot C~ll. r~lèvont 90 ~~8
r .: sul t e t s ,~v () c a t e urs, ;":;:' T5 U;'; 0 T0 :; t C.... ll.
75 % ~t WILCKE ~lus
~ ~: .... s t i Ci ue 3. Les r 6sul t c: t s é t 2. i 8 :i t
3 :,
f 2. VG ur. 1 ur; m,:; n in:: i C-r r,18 ;
~cis cVcc rGServ8.
~2 sci~tiçr~~hi8 cGr80r218~ surtGut cvse l'utilisc-
:: r..:-;( e.
S:~ ;-, Li t i lis El t i ü n ,...; (3 v:r:' 2 i t
3 t r c
JJ nc . 1 Q:J t El n t
~ lus f :L 6 -
: ) ..- ~
_~e scanner.
Si je ffionière g~néralG~ liEEC est ~'un ;rcnJ sscuurs
mQ ; n8 t i ~ L! Si :: ~ clé::: ire. ,'18 i s m:..~ l ç :- ;;; l El 8 ~ r 0 ; r j s i [' ..: .5 ,li c: ~ l 8 S :2 " -
::~rtés p2r cas 2 ~éthGdes ~'inv8sti~~ti~n; l'2~gisJrnphi8 r3ste
;rivilégi~a, car étu~ie la v2sculerisoti:n et c~nstitu8 ":=:i8
c.-=.: r t Qin s ces f
:; e r I ' e m~.:.: 0 lis 0 t i Cl r.
Cl u ' e Il:3 :..: eut >8:' 1:: ~ t t!' 3 sur: c;
~ramlère
éta~e
th6rc;autique.
../ ..

U0S.
n D 4
Volumineux méningiom8 fror.tù-~Qriét~l
Même malaJe
Angiogr3phic de cuntr~le 8près cmb01isaticn

Dbs.
na
7
Radio du crâne standard
Volumineuse plaque conJensante frJnto-temporale
débordant sur les ;2rties m~lles •
~.
.
:Jbs. na 16
Angiographie carotiJienne
Volumineux m8ningiome ue la petite aile uu
sphénoïde,

Obs.
nO
23
Méningiome de la convexité. Blush vascularisé
par l'artère méningée moyenne.
1
t\\
LJbs.
nO

Radio du crânE; stanJard
Lacune osseuse au sein d'une énorme plaque con-
densante occur-ant le ~8riéto-occlpital.

'1,
Oba.
nO 32
Méningiome pariéto-rûlandique.
Image d'encorbellement au dépens des branches
distales de la 5ylvienne avec Blush précoce •
<.
,
.•j
.
.~
"~"
- ~
--
")..
'. -
~
LJba.
nO 36
Volumineux m{ningiome extériorisé au niveau de
la région ro~andique.

- 129 -
~J~NEES ANATOMO-PATHOLOGIQUES.
- Aspects macr~sccpiguGs.
La totalité des m~ningiQmes Je notre s~rie est cuns-
tit~ée ~ar des méningiomes en maSS8.
Un malade (Obs. n09)
~r~sentar.t des signes radiùlcgiques GS-
seux évoquant fortement un méningiome en plaque : mais l~ tail-
le im~ortante Je la tumeur nous l'a faite classer parmi les
méningiQm~s en môsse Qvec une rjacti~n ~sseuse importante.
Du rest&1 le v~lume ces méningi0mes trouvé s'est r~vélé le
plus s~uvent impQrtn~t~ Je la taille
_'wn~ ~r~nge.
Aspects microscopigues.
Le type histolcgiquG le plus fréqu8mm3nt rencuntr~
~ans notre s~rie, est celui épithjli~l : 22 cas suit 62 %.
N~us comptcns par ailleurs 7 méni~giom3s Je typa fusa-cellu-
laire soit 20 % at 3 de type mixte 1 suit 8 % Jas cas.
3ARBREL signale respecti~e-ament 55 ~1 26 % et 13 % p~ur les
3 types histologiques, t§moignant aussi Je la ~lus çranJe frt-
quence Je type épithélial.
GUILLAUME utilisant une classificatianJiff~rente (GLOBUS)
(42 ) trjuva un tableau plus fréquent JE f~rme ass~ciant les
ty~es fibroblastique et QrachnaIJia~.
LECUIRE et Coll
(52 ) s,ns citer Je chiffre, r8marquent qu'QU
J
niveau de la fysse 98stérieyreb les f~rm8s fusw-collu!pirQ§
s~nt slus fréqyegtes sue les f8rm~s épith~liales.
Il ne nous a pDS, ~aur notre ~~rt1 ~ta püssibla d8 mettre dG
GviJ.onco une ~r6p~nJércncü particulièro J'un typu histGl~giq~G
~~ur une l~cDlisatiGn Jétermin~8.
../ ..
1

- 130 -
- Las MJninqiomes malins.
Ils s~nt très rares
~ CUSHIN~ dstima l~~~ fr~~
quanc~ è 1,9 % MAKANG et DUMAS, (53) ~ 3 %, 3~(ER 1,1 ~
et BARBREL 1,85 %.
Nous CIvens 2 cas ::.l8.ns notre séri&,
cas.
Il s'agissait J'un méningiosarcum~ (Obs. n05) et J'un
méningi8me dég~néra (Obs. n02) cansi:6rj lors ~e la
~remièra ~bservati~n, comme un ;liobl~st~ma.
Les cri t ère s Je mal i 9 nit;;; son t
de plu S..1e:Jr sor cJ r e s
architectural (anarchiG structuraIs), cytolooique (plus
1
~
~.
irBnJe cellulerité. \\tYRi3S nucléoir3s) et évolutif
( r acid ive s. m
..,.é..t.a.s..l..
l: iiC.S..
9.S. .
J.


- Les Ménin~iomes multi;les.
Si les ~éningiJ8eS roprJsentant Gnvir~n 15 %
~GS tumeurs du système nerveux,
las mjningi~mas multi-
plGS restent quant ~ eux, une axce~tion : sGl~n HIET
(45 ) ils sont je l'~rJrG Je 2,5 %, GUILL~UME
fait 6tot
de 3 cos Je méningiomos multiples sur IGS 340 ~8 sa s~­
rie, s~it 0,8 %, LEVIN 2,3 % et LUYENDIJ~ 1,9 %.
Notre séria ne comporte
~as de ménin;iJ~e multi~le.
1
DAV1 D (c i t é par 0 0 NNtA U
(Il) n:; tes u r 8 4 c CI s,50 ?~ :J' ~ s -
suci~tion Je méni~giomGs multi~las avec uno n8urJfib~~-
matase de RECXLINGHAUSEN.
1
Le oroblèma du dia nostic, particuli~ramsnt Jiffici13
avant l'avènement du scanner
sam
e 2uj8urJ'hui part~el­
i
1

lament résolu si l'on en dispose.
1
1
- Les flssJciati:.;ns tum:Jralos outres.
(ci t;j ;Jar BA~8REL)
1
Les sssociai:i..J;lS .:e m~nin~i~rnJs ovuc ~'autr~s



lésiuQs intrJcrgQiYQQ~~1vB8culaireB J U tu 1:1 :..J r G l ~ s s ~~ .-; t
ou
1
J~crit~sL mnis r~stent
-
üxccpti~nnJll~s.
-
.
1
1

-
231 -
- STRONG et Coll.
....) +-
., t . ; ....
y c...
_,
'"
,
i:l i;)lDg c: 0 ilS 2 e 8S •
-
SCHOE:-JBERG ..:t C:JII.
(34)
tr.,uvant ur. tC:L:X ~i' nssûeio-
. ...
t:liorne
'
li1l.ra-eranlgPc
ëa
Dans 2 ":e nos Cjosl,;rvntL:;ns
1:.: ,nQ!.Q~~::: ;:;résontnit UnG
1
sss_ciotiü!I é.;' un m~nincL;r;le OVGe un n'-':-vrysr:lo de 1:; coll.80-
~2r;i~ele CObs. nOZI) ct un n~~vrys~~ J~ l~ c~r~ti~e i~t~rne
1
1
1
1
1

1
1
- 132 -
1
1 V - T RAI T E ~1 E N T
1
AI - INTRODUCTION
1
La bénignité histologique des m4ningiomes~ qui est de
règle dans l'immense majorité des cas, fait de l'exérèsè chi;~r­
1
oicale totale, gage d'une guérison définitive, l'im?aratif des
~~thodes thérapeutiques.
1
Cependant dans la période opératoire, c'est à dirs
avant, pendant et après l'acte chirugical, l'état de bien Ges
1
patients réclame un traitement médical destiné à prévenir ou
corriger certaines complications.
Ce traitement médical est dominé par la lutte contre
1
l'oedème cérébral. Il compr~nd également un volet antico~;itial
i
et une rééquilibration générale au plan hydroélectrolytique et
énergétique basée sur la déperdition globale chiffrée, de même
qu'un volet anti-infectieux.
En outre, à l'heure actuelle, il est intéressant d'a-
1
voir recours quand cela est possible, à des artifices techni-
ques pré-opératoires visant 2 di~inuer la vascularisation de
ces tumeurs.
Certains auteurs (35) pGnsent ~u'une colboto-
thérapie pré-Qpératoi~e peut renQre la chirurgie des méningiomes
très .vascularisées, plus aisée.
8/ - METHODES CHIRURGICALES
1) - Les Artifices Technigues Opératoires
a) ligature de la caeotiae exteDne
-------------------------------
La ligature externe est une méthode globale qui permet
de diminuer l'apport artériel issu de cette voie. La bifurca-
tion carotidienne est abordée par cervicotomie et l'artère ca-
rotide externe est liée peu après è sun.afificu.

1
1
- 133 -
1
Cette méthode a été utilisée dans 3 de nos cas (Obs.
nO 7-22-2) dont un méningiome de la voote frontale, et 2 Dénin-
1
~~omes para-sagittaux.
Peur GUYGï et DE ROME (1966), cette inte~vention a été préala-
1
j13
~ la chirurgie dans toutes les observations de céninsi~­
C&S
en plaque p~ésentées.
1
Actuellement, la préférence va n la méthJGe plu3 s~6-
çante ~u'est l'embolisation; cependant la ligature de :a c~­
rotide 3xterne peut garder des incicaticns lorsqu'una e-~cli­
1
sa tian ne peut être réalisée.
1
b) !:!~~~!!~~~!~~ (GIGAUD cité par BAR3REL)
Le terme d'embolisation désigne une technique théra-
1
peutique visant à obstruer, par voie endD-art6Fi311~, 10 ~U les
pédicules nourriciers de malfor~ations vasculaires ou de tumeur.
1
- Les voies d'abord sont celles du cathétérisme fémoral
1
- Les embolisations sont de plusieurs types :
- musculaires : qui ne sont plus utilisés
1
- de Spongel ou de Gelfosm Bouvent utilis~s
- solides (billes de verre, porcelaine, acier,
1
silastic.
Les catheters à tête magnétique, technique récente, ne sont pas
1
encore utilisé.' de façon courante ; les ballonnets gonfla-
bles et largables (LAITINEU et Coll) sont par contre passés
1
dans la pratique courante dans certains services.
L'embolisation d'un méningiome privé d'apport artériel, la
1
partie centrale de la tumeur, qui est alimentée par les pédi-
cules dure-meriens. Ceci a pour conséquence de limiter la per-
te sanguine lors de l'éxèrèse intra-capsulaire de la tumeur.
1
Les hémorragies trop abondantes conduisant soit à une exérèse
i~c9mplète, source possible de récidive, soit à un acte opé-
1
r8toire accéléré et traumatisant
l'embolisation est ainsi
7
véritablement un facteur important d'éxèrèse atraumatique.
1
Le méningiome peut même se nécroser après embolisation.
/


1



1
1

-
134 -
Les méningiomes sont les tumeurs intra-craniennes les plus fré-
quemment embolisées (24 ~éningiomes sur 3ù tumeurs jans la sé-
:i~ GIGAUD).
1
Dans notre série un seul ffislade a bdnéfici6 j'un~ em-
bclisation (Obs. nO 4). Une artériographie carotidienne réali-
1
sé~ pour contr01osaprès embolisation, mantre un3 ~iminutio~ i~­
portante de la circulation de la zone tumorale. ~alheu~eus~~2nt -
(
le protocole opératoire ne précise pas~combien l'inte~ventio;~
~ été ou non hémorragique.
1
2)
-
Le Traitement chirurgical
Le méningiome pouvant être considéré comme u~e tume~r
1
bénigne, l'exérèse idéale est celle qui tout en restant com-
plète laisse au malade le minimu~ de signes pré-existsnts ou
1
tout au moins, n'ajoute à l'état opératoire aucun signe n~u-
veau.
L'acte chirurgical nécessite une anesthésie générale de longue
durée, avec intubation trachéale et ventilation assistée.
Le malade sera placé dans la position qui autorise au ~ieux
l'exposition du champ opératoire tout en assurant le confort
de l'ensemble du corps, l'accès facile aux voies de perfusion
la liberté respiratoire, le dégagement du cou pour éviter tout
gêne dans la circulation de retour, un abaissement relatif de
la pression intra-cranienne.
- la voie d'abord: elle sera fonction de la topogra-
phie du méningiome. Le scalp et le velet seront centr~s par la
tumeur.
- au cours de l'exérèse, la dissection doit être minu-
tieuse et menée avec douceur pour éviter tout traumatismessop-
ajouté au parenchyme nerveux nvoisinant, que l~ compression a
déjà exposé aux lésions malaciques.

1
1
- 135 -
1
L'utilisation du microscope opératoire de ~os jo~rs, par le
3jstème de grossissement qu'il constitue, la finesse du discer-
1
n~Gent qu'il perme~, est d'un apport extremem~nt impo~tant
da~s la chirur]ie des méningiomes. On paut grêce à lui rfcli-
1
88:
une hémostase de tous les fins pédicules, avant ~eu~ seczicn,
réduisant ainsi de façon notable les risques d'hémorragie.
1
Con~uite dans un bar plan,
la dissection n'cuv~i=3 ~lor: pa~ _~s
espaces arachnoidiens dont l'intégrité constitue 'ln~ ~a~2nti8
1
supplémentaire du respect des tissus nerveux.L' utilisation de
cotons humides évitera également à ce dernier, le contact di-
Lect avec les écarteurs métalliques utilisés peur refouler le
1
parenchyme. C'est d'ailleurs selon l'intimité des Lappcrts avec
le cerveau et des possibilités de refouler celui-ci sans le lé-
1
ser que pourront être envisagées les 2 grandes méthodes d'exu-
rèse.
1
- l'exérèse en bloc de la tumeur, est le geste élé-
gant ~u'on regrette de ne pouvoir exécuter plus
souvent.
L'introduction progressive de lamelles de coton à la périphé-
rie de la tumeur permet l'accouchement progressif de celle-ci,
favorisé au besoin par une traction douce sur la masse grâce à
des fils passés à son travers. Une bascule discrète et progres-
sive de celle-ci permettra de tendre les amarres vasculaires
qui peuvent ainsi être clippées et sectionnées sans hémorragie.
Nous avons pu réaliser cette exérèse en bloc de la tumeur 18
fois dans notre série.
- l'exérèse intra-capsulaire : une èissection plus li-
mitée, un refoulement peu important du cerveau per-
met d'accéder sur la capsule et de dégager celle-ci
sur quelques centimètres. Une incision coagulante
autorise alors une exèrèse qui sera intra-capsulaire
et par là même, non agressive vis-b-vis du parenchyme.
.../ ...

-
136 -
Une exérèse suffiscnte par~a~~ra de dininuer :a ten-
sion intra tumorale. Dès lors, la capsule aura ten-
dance à s'affaisser favorisant les manoeuvres Ge cli-
vage à sa périphérie. Prc~ess8ivemcnt l'ablation t~­
morale permet l'accès sur le pédicule J'implantation
qu'il est alors possible ûe traiter.
,
Une telle manoeuvre est moins souhaitable ~u'una exe-
~Gse en bloc, car elle s'accompagne d'une déperdition san~~ir~
G'~utant plus considérable que la tumeur es~ plus v~~c~lai~e
et que l'implantation principale, source des pédic~les ~'est
atteinte qu'en dernier lieu. ~!éanmoins, les conditions anato-
miques imposent le plus souvent d'y avoir recours.
Nous y avons eu recours dans 19 cas pour lesquels ~ar
6 fois l'exérèse fut incomplète.
le traitement de la base d'implantation est le C3ffi-
plément indispensable de l'ablation tuworale pour
autoriser l'opérateur à parler d'ablation totale.
* dans le cas des méningiomes périphériques~ la zone d'implan-
tation durale est relativement facile à délimiter et plutOt
qu'une coagulation même soigneuse de la dure-mère, une resec-
tion étendue de celle-ci permet un traitement radical de l'im-
plantation que compensera la mise an place d'une plastie dura-
le utilissant de la dure-mère lyophilisée. La resection de
l'arachnoïde aux alentours de la tumeur semble ég21ament une
l
pr~caution utile sur laquelle a insist~ Paillas.
l
* à l'inverse, en ce qui concerne les méningiomc3 de la base,
le traitement de l'implantation est une étnpe ffiajeure et so~­
vent difficile du geste chirurgical car
1
la profondeur du champ opératoire ne p~rmet pas ~ou­
jours une bonne vision
1
- il est difficile de savoir si l'on a affaire à une
implantation large ou s'il n'existe qu!une implan-
1
tation pédiculée autour de laquelle les relntiGnn Je
1
... / ....
1

- 137 -
la tumeur avec la dure~mère ne sont que des ~ala~i:~s
d'adhérence et nor d'im~lantat~on vra~e.
qu'il en soit
la coaguletion
j
Oli
même 12 fulguratior
étendue de la base permet d'espérer la destructicn ~e
plantation.
Le problè~e résicle dans la conduite 2 tenir vis à vis de l'os
j
s~tant à la périphérie, le recours à une plastie acrylique ~~i::i­
nsra toute arrière-pensée durant un volet apparam~ent ~nva~~,
autant au niveau de la base, le curetage, la fulguration ne psr-
8ettent pas d'obtenir une sécurité absolue.
Un problème particulier est posé par la possibilité d'un enva-
~issement des sinus vei~eux en particulier le 5LS. S'il exis-
tG une thrombose de celui-ci du fait de l'envahissement tcmoral,
se resection n'expose pas à Jes risques hémorragiques ni G des
conséquences fonctionnelles fâcheuses. Si le sinus est perméa-
Jle surtout dans une portion en arrière du 1/3 antérieur, l'o-
pérateur court le risque d'une interruption du sinus avea tou-
tes ses conséquences ou de laisser un fragment tumoral au con-
tact du vaisseau.
Encore Qu'aujourd'hui, ce risqua doive ~tre
nl!Gncé. Il est en ef~et possiole ae r3parer le sinus longitu-
dinal grâce à certaines techniques de plasties.
Cette exérèse partielle s'oppose théoriquement à l'exé-
rèse globale, par les réserves qu'elle oblige à formuler en ce
qui concerne une éventuelle récidive. Cc plus sur le plan opé-
ratoire, il faut souligner les difficultés d'hémostase d'une
tr2nche de section tumorale que la persistance è'un pédicule
d'implantation continue à maintenir hémorragique.
- les temps de fermeture, com~p. les manoe~vres c.'a-
1
bord présentent des particularitûs liées aux con-
ditions anatomiques très spéciales engendrées par
1
le méningiome. Ils compo~tent dans tous les C~Sf une
hémostase soigneuse du lit tumoral, de la b3se d'im-
l
plantation, de la durs-mère et de l'oG. Le risque
d'hémorragie dans le lit de la tumeur est classique
et très grave.
1
... / ...

-
138 -
La suspension de la dure-mère à l~ ré~iphérie du velet évj.terc
:~a création j'un espace dacollable où pourrait s':ccumuler '..:"e
1
cJllection post cpératoir3 dent l'accroissem3nt progressi; 2-
b~utirait à la constitution d'un hématome extre duraI ~~c:reG-
1
,_,ans les 2 cas
la poursuite de l'hé;:)orragie réalisG une C~':i­
1
1
~~~ssion aiguë souvent mortelle
nêcessitant un ji~çnQst~c p~~­
1
~Qce et une réintervention en urgence.
b) les dérivations du LCR
----------------------
Elles constituent dans certains syndromes d'hyperten-
sion intra-cranienne au cours de méningiomes de la fosse pos-
térieure, une intervention préalable visant à détendre àéfini-
tivement le cerveau, et évite aux temps d'exérèse de la tumeur
une grande partie des suites mouvementées tensioD instable,
t~Jubles respiratoires graves, poussées ultérieures d'HIC.
Les méthodes sont Go~breuses
celles généralement uti-
r
lisées dans notre service sont :
1
l'ouverture Je la lame sus-opti~ue
- la mise en place c: 1 un r<3scrvoir de RIC;~AH
l
- la dérivation externe transitoire.
- la dérivation ventricul~-~éritunée18.
Un traitement complémentaire pour consolider le bénéfice de
l'exérèse chirurgicale est enfin à envlsa~cr. En ce sens, la
!:inésithérapie vise à réduire au maximum les séquelles fonc-
1
tionnelles par des exercices physiques aéaptés.
3)
-
Indications
1
Elles reposent sur la co~frontation des données clini-
1
qlles et para-cliniques et sur les constatations per-opér~toiras.
- Au plan clinique
1
L'importance d~s désordres neurologiques en particulier
les
1
l
~roubles de la cor.science, ne semblen~ pas justifier l'ab~ce~-
... / ...
1
1

- 139 -
" . . 1 - •
,
'
1
tian opératoire : ils pousseront dan3 _a rea~13aLlon cu S0s~e,
à des mesures de prudenc3 des~inées t
~irniter les conséquences
de l'oedème post-opératoire: la ~ure-mè~e sera laissée Quver-
te~ le valet osseux même ne sera pas ~éappl~qué.
D~ns certaines localisations, en pcrticulier dans les ménin-
çio~es sous-tentariels, dont l'abor: chirurgical constitue on
g~ste chirurgical majeur, celui-ci pourra êtr2 précJi~ sn cas
:.lhypertension intracranienne sévère~ d'une intervention de
c5rivation réalisée quelques jours aupsravant.
Si dans quelques cas,
le grand âge et l'existence de tares as-
sociées font repousser l'indication opératoire, le plus sou-
vent, la notion d'âge pCIJssera seulement à limiter l'zxérèse,
donc à diminuer le risque opératoire et la durée d'interven-
~.
_lon.
1
Au plan anatomique
C'est essentiellement selon la locelisation tumorale que se dis-
1
cuteront les modalités opératoir3s, chaque variété topographi-
1
que nécessitant du fait de ses caractères anatomiques, une tac-
tique opératoire particulière.
1
* Les méningiomes de la convexité offrant d'emblée leur zone
d'implantation permettent d'exérèse en masse. La présence
1
d'un envahissement osseux de la voOte sous-jacente co~plique
les manoeuvres d'abord. La possibili~é actuelle de remplacer
1
un volet osseux par une plastie acrylique compcsée sur le
cha~p, a supplanté les anciennes pratiques qui aboutissaier.t
1
t la remise en place du volet après curetage soigneuse de ce
dernier et passage à l'autoclave.
1
* La situation des tumeurs de la base, à l'inverse, explique
que la taille du volet osseux et l'ouverture du lambeau du-
1
raI soient plus faciles car moins hémorragiques. Par contre,
les difficultés commencent lorsqu'on arrive au cerveau sou-
1
vent tendu et oedémateux par la tUffiour oou5-j~cente.
1
4
• •
/
• • •


- 140 -
L'oadème sera combattu par l'instauration de perfusion de mani-
t~l. Dans de tels cas, plOtOt
que cont~Bionner avec Itéca~­
teur, le parenchyme cér~bral ~u'on sera en définitive obligé
de réséquer, il est préférable de décider d'emblée un sacrifice
limité du cortex pour assurer un meilleur accès sur l~ tu~~ur.
je
telles manoeuvre' ne sont évidemment licites qu'au nivesu
G8S zones "muettes" ou n'entraînant pas de conséquence fonc-
tion~elle.
uons de telles conditions seule l'exérèse intra-capsulaire doit
préceder l'extirpation prudente de la capsule par morcellement
a van t d' ab 0 u tir sur 1 a base
d' i mpla n t a t ion. L' a c c è s ta r ci ifS u r
l'implantation laisse supposer l'importance des phénomènes hé-
~orragiques et le role essentiel de la réanimation post-opè-
r8toire ; à tel point que dans certai~s cas, chez des malades
fragiles, face au risque d'une dissection périlleuse de la tu-
meur le long des gros vaisseaux de la base, on préfère laisser
à
leur contact une languette tumorale.
* Les méningiomes de la ligne médiane ou certaines tu-
meurs situées sur la tente au ras du sinus latéral,
posent le problème de l'attitude chirurgicale à adop-
ter face à ces formations veineuses majeures, dange-
reuses à double titre : leur ouverture est responsa-
ble d'une hémorragie importante, et leur interruption
expose à des conséquences fonctionnelles fêcheuses en
particulier l'interruption du sinus longitudinal supé-
rieur dans ses 2/3 postérierus.
Etablir à titre p~opératoire l'état d'envahissement du sinus
en regard de la tumeu~ sera une des nécessités du bilan anoio-
uraphique
- si le sinus est complètement oblitéré, sa résection
peut être envisagée, les conséquences hémorragiques
étant moindres, et le risque fonctionnel déjè encouru.
l
.. / ..
1

"':
l,
"
-
..LI..... _
-
- la notion d'un sinus intact impose une dissection
minutieuse et parfois, la décision de limiter l'Gxé-
rèse ••
- c'est dans les cas douteux, où les tumeurs sor.t ~es­
ponsables d'un envahissement partiel du sinus, que
la conduite à tenir est impcssible à systé~atise~1
dépendant de chaque cas particulier et en définitive,
variable selon chaque opérateu:.
* Les méningiomes sous tentoriels enfin, outre les cifficul-
tés qu'entraînent selon leur localisation, leur situation
et leur implantation sur la base de la fosse cérébrale
postérieure ou au voisinaçc du sinus latéral, exposent à
des risques opératoires majorés par leurs rapports avec
les formations vitales : tronc cérébral et nerfs du trou
déchiré postérieur.
C'est dans ces formes que les d~ainages pré at per-opé-
ratoire et que la respiration assistée trouvent les meil-
leures indications.
* Les méningiomes récidivants posent des problèmes multiples.
La discussion et la réalisation d0 l'indication doivent
l
tenir compte du remaniement post-opératoire qui modifie
les conditions anatomiques et rend compte des difficultés
l
de dissection, et de l'état clinique du malade.
1
1
1
... / ...
1
1
1

1
-
142 -
1
R5sultats Observés.
1
, ,
T0US
n~s malaJes Jnt été -J~6r6s
t
t
" ' f "
,
6...:n
83il8
~Cl~
.... une
:::.jlatiùn t~ta16 ou partiella de 18ur méi'JÎn,Ji.jme.
1
~3S malades ont été suivis durant un3 ~éri~~s s'étendant
~0is a~rès l'intervention,
jusqu'à 8 ans.
1
~7 ma13jes sont JécéJés, et parmi les 20 restent vivants, l'~n
_. ~u noter
Oss c~mplic3tions post-üpér~tuires immé~iJ.tas) ~u ~l:J.ii ,
-~
" ' _ ' - ' - - 1
chez cinq malades,
à
type:
• c'hématume du cuir chevelu qui est jV3cué (Obs. n 0 4)
• J'empyème sous-JuraI clüisûnné, après une sup~ur9tiQn
de la pleie opératoire (Obs. n 0 22).
• de suppuration Ju vulet pariétal (Obs. n03-7-24)
Il existe une normalisation clinique s~us trait8m~nt a~apté
ct les malades sont sortis sans autra problème.
L'évolution à distanc8;
p8rmettant ~'an~lyser les résultats
en terme de guérison, ùu de séquelles! d'importance variable.
la) Résultats excellents.
12 malades sont classés ~ans ce gr0upe. P3r~i
eux, 5 n'ont plus ét6 revus,
2u-salà de l mois après leur
intervention. Aussi, c'est l~ur ~tnt clinique à CG m0~ent
qui a été pris en compta.
Las 7 a~tres malades unt été r~h~spitalisés 2 ans après
pour une intervention à typciJe crenioplastie (O~s. n O :9_
23-32). Les suites ont été excellentes et la craniop13stie
est bien tolérée.
../ ..

1
1
- 143 -
1
Les 4 derniers ont été suivis avec U~ recul de 5 mois (Obs.
1
n030),
19 mois (Obs.
n033),
et 3 a~s et 1/2 (O~s. n06-21).
Leur état clinique est tout à fait satisf~isant.
1
2°) Séguelles.
1
a) Séguelles minimes.
1
Cette malade (O~s. n015) suivie 2 8~S 1/2
après son intervention prés ante JdS cris8s cQmiti2!~S
qui n'ont pas complètement disparu.
Il ~xistè una nù-
1
tian de traitement anticomitial mal poursuivi. Par
' -
[
ailleurs'
elle va bien.
b)S6quol18s m0dérécs permatt2nt une activité profes-
sionnelle.
Le 1er malade (Obs.
nOll) a conservé ~ Jis-
tance,
une raideur ~uuluureuse Je l'épaulo et du
coude droit.
Le second mala~e (Obs. n027) a présent~ une
récidive de son méningiome 8V&C Jans l'évolution,
l'apparition d'une ex~phtalmie maligne qui lui a
velu une enucléati~~ Jo l'ueil. Par ailleurs, l~
malade vü bien et a été revu 5 mois après l'int8r-
vention sur SQ réciJiv3.
1
c) Séquelles importantas avec Gutonomie consûrv~~.
Il s'agit de 4 malades
(O~s. n03-7-35-37) qui
ont présenté dans les suites la persistance J'un8
aphasie plus ou moina discrète (Obs.
n03-37), et
d'un déficit motuur partial Jo l'hémicorps.
../. .

1
1
- 144 -
1
D~ux d'entre eux ont b~n~ficié j'un~ reprise ~8 l'in-
1
tervention du fait d'une su~p~r3tiJn GU vulet (U0s.no
3-7). Les suites 2n étaient simples.
1
c) Gra~ataire.
1
Un seul malade est Jans CG cas (Ojs. n026).
1
Mprès des troubles de la vigi13nca ~3ns l~s suit3s 7
s'installent au bout de 5 muis Jas crises ccnvulsiv~s
généralisées suivies d'un déficit moteur dG3 4 ~em~~8S.
1
3°) Mortalité.
1
Dans cette série Je 37 malaJes porteurs Je méningiomes
intracranien~ la mortalité est de 45 9 ~ (soit 17 cas de décès).
1
Ce chiffre semble lourd si l'on sait la téniçnita de la tum~ur.
WERTHEIMER (1931
1949) r~18vait un8 mwrtalité ~ 56 25 ~
1
- JOSIPOVICI
(1942 - 1963)
: 31 60 ~
1
FISHER (1963 - 1970)
: 24 00 % sur un0 jtu~e relativa aux m~­
1
ningiomos ü8 l'arête sphemoïdalu.
~ GUILLAUME (1955 - 1956) relève une mort81it8 ~s 10 ~.
Catte mortalité peut ~tr~ apprjci~e suus Jiff~ronts
angles
* L'âge ne semble pas jouer un rôle cQntr~irem8~t aux séries Je
FISHER et BARBREL qui semblent l'attester. Le ~)0Yclnn~ j'~~8 Je
noe décès est d'environ 48 ans ~t on y trouv0 le plus j~une ma-
lade de la série (16 ans). PAILLAS, sur une sGria récentg ~cl
133 opérés constate par
cantre 74 % d8 très ~ans résultats chez
../ ..

1
1
- 145 -
1
léS malaJes Je plus Ge ~ù ans at 64 % d3 très bo~s r2sultats
1
chez ceux Je moins de 60 ans.
1
* La topographie : 4 malades portaurs ~0 méningiome ~e la ~eti_
te aile sur cinq sont d~cédés. Il en est J& m6mG ~es 2 mola-
1
J2S
pcrtaurs de méningiome Jo 13 f0ssa post3~i~ur3.
* La dur~e J'évolution pr~-opérat~ira ~
l'i~t0rv8ntiD~ 2 che~u~
fois djcJuvert une tumeur Je volumG im~~rtant; 3tt3stsnt
J'un8 lat8ncb clinique très IJnçus.
La mortalité post-opératuire pr'c~ce (jusqu't la
fin du 1er mois) est la plus importante : 16 cas sur 17 SGit
94,1 % j~ t~tal Jes Jéc~s. C~tt8 m0rtslita pcst-upérat~ir3 est
ainsi rJparti.;)
:
Causes des D6cès.
LéS causes exactes n'ont pu être qu~ p2U de fois pr~­
cisaes,
la vérification nécropique n'ayant pas 6t~ systém3ti-
quement ~ratiquae. C'est sur le tableau cliniq48 contemporain
Jes décès que nous nous sommes fon~é8 pour retenir la c~use.
N.J usa von s don c no t é es sen t i ed 1 e fll.3 n t
un tableau Je ramollissement sylvien marqud par une hjmiplé~
9ie ~ préjominance brachio-faciale Jans 4 cas (Obs. nOl-S-17
34). Il s'~git là selon DECHriUME ~c 12 u8compens8tion ~üs
lésions ischémiques JOes t
la compression tumGrn12 prulungée,
aggr3vée par l'acte opératoire.
- un tableJu Je coma 0 fois
(Obs. nO:-12-13-l4-1~-lJ-20-31).
Le s3crifice J'artères
ou ~e Vüi~s Vcineuu~u
~8 Jrainogc
.. / ..

- 146 -
lors Je l'intervention, une Jépe~dition 3anguin~ imp~rtants
mal compensée
un équilibre v~scu18ire inst~jla1 ~n Q~èème cé-
9
cé~ral pré-opératoire f3cilitent st précipitent cstte décom-
gensation ras~onsable, soit de 13 pe=sistance JGS troubles Ja
13 c~nscience immédiatement après l'ir.tsrventi~n9 soit j 1 aJgr3-
vation secondaire dans les 48 premières heures, ~u m3me plus
tardivament t la fin ~e 19 1ère s9maine.
un tableau j1encombrement broncho-~ulman3ira ~ ( roprises
(Obs. n08-10-16-17). Il s'agit là ~'unë complication classique
de décubitus 9 plus particulièrement chez le sujst âgé (3 parmi
les 4 malgues ont plus de 60 ans). Ln jéfaill~nce
Ju système
respiratoire (ou particulièrement de l'encJ~br2~ant bronchique)
paut en elle-même, ccnstituer une csuse ~e décès ou contri-
buer à la décompensation circulat0ire Gnc~pha1i~u8.
- un tableau de troubles trophiques important 2VSC dénutritio~
allant jusqu'6 la cachexie, et escarres d2ns 3 cas (Obs. nO
12-17-25).
- un syn~rome infectieux grave 2 fois (O~s. nO. 4-29). Dans la
1er cas
1
9 il s'est agit d'unerhinorrh6d ramenant du liquide
cérébro-spinJl hémorragique au 13ème j~ur ~pràs l'intervention
motivant une
réintervention avec plastio 2 l'enjroit J3 la
1
brèche ostéo-méningée. Le décès est s~rvenu au 248ma jour.
1
- dans deux a~três cas, nous avons r~trouv~ u~ ~tat Je mutisme
akinétiqu<3 (Oos. n036)ot un c:.Jll:::.,8us
c:!rêiü-v22culairt: l..:!ns
1
les suites immédiatos (Obs. n09).
1
- Jans le derniar cas (Ubs. n023)9
l~ malade est ~~c~Jé 10 j~~r
même) sans uutre renseignement clinique.
1
.. / ..
1
1
1

- 147 -
L'analyse de la mortalitâ dans nùtre sér~3 p8r~et ~c
'Jt3rminer 2 éléments importants ~
. - L3 premier est l'incidence de la lQcalisati~n ~ la mort~lité
(Tab19au 5)
Les taux de mortalité 13s plus import3rt.s se :cetrC:l-
vent chez les méningiomes Je la fosse ~Gst8rie~rLj ~t das
étages antérieur
et moyen

la base du cr§ne.
ConC3rnant les méningiomes de l'atage antérieur, CARU~L
ob tient 30 % de décès j CUSHING 36 55 et CL Ei':D! i
36 %.
Par
contre, GUILLAUME n'a que 12 % de décès.
Tous nos malades
sont décéJés.
Au sujet Jas méningiomes ce la petite 3i18
B~R8REL atteste
1
~c la sévérité pronostique Je ce type Je méningiome (morta-
lité = 31,45 %). Nous comptons 4 d~cès sur 5 malades soit
GO ~ pour cette localisation.
Qu~nt 2UX ~éningiomes
de le fOSSG
postérisure, l'étude ddS
grandes séries qui seules peuvent prétenjre t
une valeur
statistique révèle qUQ mis8 6 p~rt la s~ri6 Je CUSHING j le
taux de mortalité est élevé
:
(G~).
CUSHIf'JG
rt
JI
c;
10
de morc31it:5
RUSSEL
33 %
PET l T DUT:\\1 LLI 5
TRI5H\\Ï'J ET HODE5
33 ~é
Les 2 malades de notre sérici sont décédés.
Il existe dans ces cas, une véritabl~ ~alignité tu-
»
-
s
~:.' (1 r a Cl h i que in fI ua nt de fa 90 n né 9 3 t ive sil r l fi S Yç ç è § J; h é r!'l RR u t k-
qU8.rr

../ ..

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PClstu '''&4(e
1
,
CONVI.X1T~
BASE
1
MENING\\Ot1E
~V~ TEI'TORieLS
1
1
T.bl&QI.\\ n-ii·. tlortolite. en fonc.t.on dl. 'CIl tor-'3Faphie
1
o
Nombr.t. cl.. ",Q(adt.S ep.r~
1
_
..Nombrt de ",Q'Qd~ QQ.cQdés
1
1
1


1
1
- 149 -
1
2 -
Le second élément est en r2~~~rt avec l'2m01iar~ti~r~0S
1
résultats au fil du tempsl et surtcut Ju ~8rfdc~i~~ncn~~t
des techniques chirurgicalesl
et Ge l'inst=uffi~n~2ti0n
1
L'apparition de la coagulation électrique ~ipulair8, l'sf-
1
finement des méthoJes d'anesthésia et de réanimati~~ o~t
sane aucun douts l permis d'abaisser chez t~us ~23 2ut~urs9
1
le taux de mortalité de façon consiJérajlG.
1
.
r: /..1'
Le
tH.;o.)
8me
ces récidives.
(94-56)
1
Nombreux sont les But8urs qui ont sig~316 les récidives
~::une tumeur considérée ~ourtant comme le type ~8nin pnrfait.
GUILLAUME chiffre ce risque ~ 5 7 ~ ; 8LIVECRONA et HOESSLY dé-
1
nOfnbrent 1 sur 1004 méningiomes G~él'és; le int.;)rventic:ns pour
récidivcs~ GRANT revele; pour 407 mGni~~iom6s op3rés
Il réci-
1
Jives sur 238 tumeurs de la convexité; at 26 récidives sur 155
méningiomes Je la base.
Dens 2 cas de notre série,
les ma18ues cnt 6td opérés pour r~­
cidive-::.
Les récidives relèvent de trois fact8urs éventuels (SIMPSON
cité par PAILLAS et Coll.)
(
- le degré d'éxérèse, en particuli~r une 8~érèse incomplèt8
.xan t
J.eissé lin njd GêJ1ylgire fjsiduel susceptible ùe S8
~évelo?per à plus ou moins lonjuG achénncc.
4
10 maconnaissance d'un ou plusieurs méningiomes v:)isirs
je
celui réséqué;
l'étude histalosi9u8 Jd fr~cmcnts arGChn0i-

l
~e QS s; e vois in a q e pré lev é sen c u urs d r a p é rat i G:l, ci 8 f n1:., a n
I I
;,xstématiquea, a montré des niJs micrGsc.;,L;YYi
':18 cèllules
ménincothélioles pouvant être ~ l'origine J6 cert2inas rj~i­
dives •

../ ..

-
150 -
- ln mali;nitj ju m~nin~iome. histülwgi~u~.
g e Cl u cou D d 8
md n in" i GIDe s h i st Q los L_j U cm G n t ,n 2.1 in G :,-- f 'j i-
GOS
la rreUVé Je leur
. niquz_; alors qU'à l'ooposéa un 91rtair

d'aspect bénin au point dû vue cliniûYf et histolo0iq~~ rGci-
=
E
~ivent parfois au bout de pau Ja tem?si alors -lU~ 11~X0~~~8
=
avait semblé cgmllètp
4
-
..Catt e discordance anCltomQ- cliniidut.:: f:lit '_fY,YCi Gr)p ,Ftic "id ri;..
ir é .. :Ji r è s ex é r ès::; cl' un mépi Pil i 8ID e
a ? R
§
El ra! t
m9l '" i W~.
L:; ''': ~ -
ij.ist)L18 'l'IIp? réeirlj"p pst S'Jill/Apt
jjffjçiL=. et le scanner
..Il par a 1 t c 'J mmes u pé r j ft i' r ft Il X 9li t FEdô i" Xri l 9 rat i .J n s. Jan s sad é -
...
tection . -
-
Parmi les récidives trouvées dans nùtre séri8 1
- le premier malade (Obs. neZ) Q présenta une récidive 7 ans
après une première intervention , après une exérès~ totale.
survient une seconde récidive un an a~rès. Un type hist~lo­
sique 1 malin. (ménin~iome dé~énéré)1 est mis en éviJence.
le second malade (Obs.
nOZ7) pr6sente unz réci~ive 3 ans après
une intervention chirur~icale. Dans ce cas? le type histolo-
Jique (méningiome épith~lial ,:8 n8t~re béni~ne)
ne semble pas
déterminer la récijiv8)par contre 1 le compte-randu opéra-
toire relève une infiltrati~n QSS8USe très importante, et une
exérèse réalisée Ii au mieux".
On peut Junc préju:Jer de son ca-
ractère ir~cm~let at expliquer là 1 pl~s certainement, la réci-_-
dive.
Nous avuns tenu Q mener de façcn sUCCi~t81 un~ étude
comparative avec un autre travail réalis~ par DUMAS at Coll.
Jans 10 service je Neurologie il y a plus Je 10 ans. sur le
m8 m8 5 U jet. Cet te ü tu cl e a Q na lys é 3 5 ,J l.; S i:: r vat ion s,i e m<S n i n -
giùmes intra-cr~niens.
." ./ ." .

1
1
- 151 -
1
1
:ous n'avons trouvé aucuno différence si~nificati~0 avec notre
t~Qvai19 quant è la fréquencd 9 la répartition s~18n l'âge
1
(~Je moyen 41,2) ni même de type .histolGgi~ue préd~Min~nt (m0-
;;i~~othélial).
1
~~X plans thér3pe~tique et évolutif 9 C ~21~~ss ca la séria :8
~u~~s n'ont pas été ~péréG9 s8it par ~6fus Jlinterv3ntit.~ (2
~~O), sait par erreur diagnostique (2 css), s:it par ~6cès tr~~
~r1cocQ (1 cas)9 soit enfin par décès survenu avant U~ _ia:ncs-
tic je certitude (3 cas) les 27 autres m31~jes ~nt ~jn~ficl~
d'une cure chirur;icale et pour 2 d'entre 3UX,
l'~volutiG~ pJst-
opératoirs n'est pas connue. Donc sur 25 m31e~es,
4 ont eu une
~uérison totale sans séquella 9 9 ont guéri avec sé~uelles. La
~ombr8
total des décès parmi les opérés s'élève s ID, dont 2
après une réintarvention pour récidive.
6 malades sont ~écédés faute Je n'avoir été Jpérés ou réop3rés
portant ~ 16, le nombre total de malades décédés dans la série.
la mortalité dans notre série,
é~alemant canparable
~ la sienne
est mar~uéc principalement pGr las localis8tions
9
~ détermination mali~ne
: méninJiümes
~a la base (étnges anté-
rieur et moyen) et méningiumes sous-tentorie1s.
Cet aspect comparable, Jans les résultats, ,jes 2 sé-
ries peut être mis a~ rapport avec l'existence J'un s8rvice de
Neuroradiolo~ie permettant, par l'examen an~io~raphi4ue9 Je p~­
ser le diednostic de mdningiome i~tra-crOnia~, 3t Jonc 9 Je faire
bénéficier au malade d'une cura chirur~icQle.

\\
l
\\
\\
l
\\
l
1
\\
\\
l ~
dan;> 10 5irie. de. DUMAS
o dan~ notre, sé.rle.

C J N C LUS 1 J N S
------ --------------

- 152 -
Cdtte étuus C9 37 Dbs~rvatiuns èu méningicm~s intrn-
c:'Clnians, cùlligées :JanG la servico 08 iJeur:;-chirur:.;ie ,'u ~H"j
CS Fann, nous amène à formuler quelques c8nclusions.
Ces rndningiarnes intra-crcnians ont t~us été op~rés sur une pé-
ri0J~ a110nt Je 1974- à 1983, et sont varifiés histo10~ioua­
rn~nt Jans 35 cas.
les êonnées étio1ugiques'l quant i:l l'inci~ance
cJu saxe
féminin ~Bns la fréquence Jes rnénin~i8mesl s'Jc2rtsnt de celles
retrouvées ailleurs, en OcciJent n0tDm~ent.
L'Jn na ncta, en effet, ~8S Jo ~réGuminanca fémininé dans nutre
série, mais DU contraire 20 hommd8 Gt soulcmant 17 femGes.
l'Oge du 1/3 ~e ncs rnnlad~s sa situe entrb 40 et 50 ons aV0C
une m~yenne Je 43 ans. Nùus na c~mptGns aucun enfnnt ~ans n~tr8
~
.
s"r~e.
~u ~18n Dnatomu-~ath01J~iqu~, la tutolit~ dos cas de ~u­
t:~ série, est canstituéd ~or Jos mjnin~iü~es 8n m3sse. le ty;a
histologiquG le plus fréquemmant rencontré,
Est celui J~ith~­
li~l (62 %) ; nous avons compt~ Z ~jnin~i8mGs mclins, 0t 4 ma-
1
ni~gi~mes extériorisés.
1
Du ~~int da vua Jn~tomo-cliniqu~, l~ Jiv~rsit~ ~~s si-
~n~3, on ra~~ürt 3vec les diffJrentcs 1~calis3ti~ns t~~~~ra­
phiques~ dst toIle qu'il est illusuiro J'üs~ér~r ~rJSQ~tDr ~n
1
tablanu cliniqu~ univoque.
La lonJu~ durée d'6volution c13ssique Jes m~ningio~Gs est rd-
1
tr~uvée dans presquo tous nus cas.
C~~cernont 10 répartition tO~~JrJ~hiqu8, ~n nato 35 cas ~e mJ-
1
ninçiomos sus-tent0ricls, et Z~ ~u niveau Jo la foss3 c~r~brol~
;,~8tériaure.
1
1

1
• •
1


- 154 -
Po=~i les mj~ingiJmes sus-tQnt_ri~ls, 26 sjnt 1~8nl~s~s _ 13
cJnvaxica et sa distribuent ~insi g
-
19 CQS Je mdninQi:Jmes hémis;:hiriqu8s
~
las si~nes cli.-.L:;;Jvs
les plus frJquemment renc~ntrés unt ~t~ l'hJ~iplégie9 la ~lus
s~uvent ~Qrtielle, et la c~mitinlité9 surt~ut Brcvcis-Jcc~-
sGnianne.
-
7 ces Je méningiomes interhémis~h8riques, insérés sur la
faux du CGrveau. Suivant qu'ils sont l~cnlisés è la ~3rti8
c~t~rieure ou postérieure, ilB am;runtent una sy~~tJm3tul~~iG
::::liniqu::: è c~rt8ins méningiumes <u .~1::lnch8r 8thm::;L::..:-s;:;h~­
~:Ji~31,
ou de la tente du cervel~t.
Au niveau ~e 12 base ~u l'Ctcga sus-tGnt~ria19 U~ c~rn~te
9 cas 2i~si ré~Drtis
- 4 cas ~8 méningiomes ethmoidJ-s~h~n~i~8ux ~
les manifestations cliniques les ~lue
c~nstants so~t IJ8
trJubles visuels (75 %), Nous n'aV8ns nütj cucun tr~ublu ~e
1
l ' :-)1 f3cticln,
1
- 5 cas Je méningiJmes dG 10 ~8tit~ aile ~
c l i~ iquemdl1 t 9 les s i ~nes lJculnirbs s'..:nt ·::lU P r8i;:ü.: r :: 1011.
1
Les mjni~giJmes dJUs-tu~t_rials s~nt l~c~lis~s ~u cli-
v ..:s ., t
:l uni v Q:::: U
eut r O:.J 0 cci ~ i t Cl 1. 0 il n..i tG sur 1", i .13 ï-; cl i n i-
1
qu~; 8sG~ntiel18ment une css~ciQti~n ~u 4 g~'nds syn~rJmes
cv~c une fr~quence ct une intonsit6 r81ntiv&.~vari~bl~s
1
• syncJr:Jmo j'hY;J\\Jrte~sL),) i'Î'':L':J-cr:Jnicn;h:
• syn~r~me c~rdbellaux
1
nttc..:intc Jas v'Jii3s l Jn~;LJl)S
fi t toi n t G ' ' G sne r f 8
C r :J ,"; i c n 8 •
1
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1


-
15;:' -
Les 03x;.:;lorGtiJns ro''':LJlo;)iques s~nt c.:::.~in~as .~:.r .l' ::-.ï,;i~·­
.;;r:~,Jr.ie cér;;brnle, qui rasta n.jtre muyen Ji2.gncstic ,::;ss..;~-:2.:;l)
s ;; l ' 3 b a e n c d
~ 8 tG ni '-' J e n s i t ;) :.i:; t r e • ~ans ~lua Ja ln m~iti6 .' ..':'"
.. ...
. . . ....J
C28
(51,2 %), la Jingnüstic ~8 ~~ninQi]mG n étci -. ~s.:: c-qT" l~s
,-'
~ .........
~r~uMants ongi~grQphiques. Dans les autres cos)
. l
g
l~
t: té mis
an évi~enc6 le plus sauvent un ~r~cessus Qx~gnsif intracronion,
s~~s Qr~ument e~ faveur j'un méningiome.
L'an~ioçra~hia cérébrale précisa le lQc81is~tiwn et le taille
..: ;) l o t ume ur, moi s ::1 uS s i c t s L: r t ..J Ut 9 'J b j e c t i v 8 s a vas cul a ris Q -
ti~n, constituent ainsi un élé~cnt im~~rtont ~~ur 10 chirurgie.
18 traitement Jas m6ningiJ~es intre-crOniens, ~st furmelle.
e~ ..J <m Jan t, un t r Q i t e man t m~ ~~ i c '21} (~ est in -: 0. ::.:. r j ven i r u '-' c .) r -
ri]er certaines com~liccti0ns, S3ra instituJ
~en~ant le ~6-
ri _, J a G;) é rat 0 ira.
Uno sxérèsa tum~role Ju n~ningi_~~ c étJ r~Glis~a pour tuus nos
c'2s. Dans 18 cas, il s'agissait ~'una exJr~se on b10c ~c 10 tu-
mJur
19 sutras fois,
nGUS CVGns cU rGCüurs 2 une cx~r~s8
ir.tro-capsuloirë; cont S fur8nt inc:.J,-:Ir:-lètos.
~u c~urs de l'intorvention, la ~issecti~n J~it ~tr~ minutiousG
ot menée ·')vec c];,;ucdur, :)'Jur évi tar t:Jut troufl18tisme cU ;:;cron-
chyma 9vüisinant.
Ce mGmo, la réducti~n d~s ris~uGs h~m0rrQgiquGs J~mJurQ une
~réJccu~ation maj~ur8 p~ur l'~~érati8n.
:':::~ e f f \\j t , l a i'J eu r a - chi r u r g i Cl est cc r t:J i n(;; mG:~ t Cli t 0 ut e s 1 as
~isciplines chirurgical~s? celi~ ~ù l~ necessité d'un~ hém~stcse
~nrfaite est la ~lus impérotiv~.
L0 mis 8 au;:, () i n tau j ~J U r o::~ , hui, ,j 1 un:} i il S t ru men t a t i .:..; n .)~ r f ::li t J -
G~nt aJa~t6ü eux p2.rticu13rit6s ~t n~t=mmont à l~ fr=~ilit0
~;u tissu nervaux ~ a oméliur': ,~ans une sran~8 mes ur..:: ? lu8 c:.Jn-
Jiti~ns o~érat0ires.
1
.. ..
/

-
i5~ -
N~us avens ~rocéJé b une d~rivati~n ~ré21able ~u 1i-
QWiJ8
cérébro-s~in31 pour Jas œ~ninsi~rnes sJus-te~t~rialsj
~:ur tr3itar une hy~artansi~~ intra-cr8~ienn~.
Les résultats ~bservés9 sur un~ ?ériode allant je un
an ~ 8 9ns, attestent J'une mortalité ~levée (45,9 %) dans nu-
tra série, plus particulièrem6nt marquée puur les m~ningi~~as
l~cclisés à la base Ju cerveau. Les facteurs de morbidité las
~lus im~~rtants cnt été, l'Dp~arition d'un camo, ~'un tebleeu
.~c ram811issemGnt Sylvien, ou ~'un enC0mbrement br0ncho-pul-
mun~ire.
L8s m8illeurs résultats abs3rvés )3r oillGurs, c~ncGrnGnt 18s
m6pinJiumes Je l~ ccnvexit~ (17 % de marbi~ité). 5 malades pré-
sentant jas séquelles incompatibles aV3C Une via normale.
Ceux mela~es ont ~r~senté unG rjcijivG tum;rale et ~nt été r~o­
pérésreapèctivernent 7 ans ~t 3 ans plus tar~.
En définitive, las rn6ninGi0~as sont ~es tumeurs en
r~~le, béniçnes, exceptionnellem~rt mcli;n~s ~0nt l'~xdr~se
,dr,Jet l~ guéris~r. L'acquisiti~n ~'U~ sccnnur fncilit8r3it
~r~11Jament l'~tabliss8m8nt J'un Jin~nGstic ~r~coc~, yage ~'u~
~r~nGstic meilleur.
1
1
1
1
1
1
1
1

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V(.; 1 8 1 n 0 1 1;:' ,J 13 -
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Méningiomes médians Je l'ét8~G Dnt6ri2ur.
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C~ntribution à l'jtuJ8 Jûs tumuurs c~rjbrDl~s chez
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CAR AYON A.
3t PHILIPPE Y.
;i]Gninçiu:!1e -Ju sinl.ls l:Jngitu~i:-el sL',Jéri8ur.
(~rés8~t8tion do mn18~G).
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21 -
COURSON S.
BERT J.
et AVR~MOV L.
Hallucinations com~laxes olf~cto-gustatives de tonelitJ
agréable provoquées par un méninçiome frontal.
euIl. 5 uc. :\\1 e cl. Af r. Nû i r 8 La r; g. Fr. ~ l ~ li 3 1 3; lOG - l 0:3 •
22 -
C'J5HHiG H. ,EI5ENHARDT L.
~%ninQiomas
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from n nas31 oncc;h~1~co18.
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t~r,lf~,:rc:)hy c;f s)he;;ji;.: '.Ui:l"j [:·..;nin.;i~;.1~S
tum~r 1~c2ti0n ra12tü~ t~ Jisto.l ~~~8mQ.
Sur g. 1\\1::; ur:) 1. J l 9 8 0 1 Vol l 3 1 ~~ °5 J iJ ~ 3 8 5 - 3 9 a•
Valeur ras~cctiva des ex~lcr3ti~ns tom~Jo~sitcmétrique,
scintigrBphiqu3 et DngiG~rc~hique ~our le ~i~gnostic ~JS
r~cijives tumurales intro-croniüGnus ~~st-o?ér8tQiros.
r ::: L! r Cl - chi r u r '2 i e,
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2 6,
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hi;h vascul:lr meningioiTI2S tr'aat5c by ~)r8-o.,er2.tiv':: ir-
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de l 0 CilS.
~i a v. Ele c t r 0 e nCG.:; il :1 1 :; ç r. ~! C L! r ...J ,J hYsi::..; 1. Clin .; l 9 72 i
2, 4 0 l - L~ 0 5 •
3~'
_ GASH,UT H.
L':l 'tQcugrQ;:Jhie
~:.M. Ji:: rrance, 1~75,32
1
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et BOUOOJRESQUE G.
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Le scannaI' crûnien.
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"'II
( l 1~ J
Encycl. :VJed. Chir., Paris,
.....,' ü :..; •
1
- )EORGET A.M. et GIM8E~GUES H.
[
VGntriculugraphie t cûntr~sto ~~sitif.
E11 C Ycl. j'V; e J. Chi r ., PQ ris, I·J'3 Li r ..j l,If; i e , l 7Ù 3 3 CIO 1 5 - 198 LI •
1
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- 154 -
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42 - GIORJ~NO C. et L~MOUCH:.
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J. >1 e :J. 5 ci. 1 1 9 7 3 1 4 J 2 5 9 -
'2 6 3 •
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43 - GLOeUS J.H.
r~ é n i n 9 i 0 mn s •
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Origin 1 divergence: i:1 strucL.:re :2!ld re12tionship te:; C Jr.-
tiOU0US tissues
in li~ht ~f ~hyl~gGnGsis er.~ Jntu~er.asis
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of the meningas, with s~;JGstiun uf si~~lified clnssifi-
ca t ion of man i n g 8 n l
:l3~.: 1 ~ S I;~ 3 •
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LGS m~ningi~mas1
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1
CQr.tribution ~ l'JtuJu
:~S mJninsi~mcs ~u~ti~las
Thèse Mo·.!. 1Pnris,
1959.
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s y ('j) ~) tu fil S i:l rd ~ ~l L~:.; i ~ m Cl s
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5 u i s sos.
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