UNIVERSITE DE DAKAR
FACULTE DE MEDECINE ET DE PHARMACIE
ANNEE 1975
N° 17
LES TUMEURS MIXTES DES GLANDES SALIVAIRES
AU SENEGAL
ASPECTS CLINiqUES ET THERAPEUTiqUES
(à propos de 51 observations)
THESE
présentée et soutenue publiquement le 10 Décembre 1975
pour obtenir le grade de DOCTEUR en Médecine
(DIPLOME D'ETAT)
CONSËIL AFRICAIN ET MALGACHE'
1
. POUR L'ENSEIGNEMENT SUPERIEURI
C. A. M. E. S. -
OUAGADOUGOU
\\ Arrivée '3·1' MA'· ~995
.
par
bEnreg;stre sous ~o!. O~ O:,.,3 !. 7.. "'
El Hadj Malick 1 IOP "_. .
" ," "
Interne des Hôpitaux de DAKAR
né le 24 Février 1949 ~ RUFISQUE (Sénégal)
PRESIDENT DE THESE : Prof Cyprien QUENUM
. DIRECTEUR DE T~ESE : prof. Agrégé Lami!:le Sine D!.?P~3"~;~~

ERRATA
- : - : - : - : -
Page 25
lire "portant" au lieu de portent
. /
Page 36
lire "frappé" au lieu de frappées
Page 41
lire "l'examen" au lieu de d'examen
Page 47
Il s'agit de "diagnostic histologique"
Page 53
Il s'agit de "tous autant de diagnostics"
Page 57 : lire "quel que soit le si~ge"
Bibliographie
Référence nO 5, lire "page 357/60"
_.

~CULTE DE MEDECINE ET DE PHARMACIE DE DAKAR
PERSONNEL DE LA FACULTE
DOYEN ••••••••• : • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •• Marc
SANKALE
PREMIER ASSESSEUR .••...••••••••.•••••••• Oumar
SYLLA
DEUXIEME ASSESSEUR •••.••••.•••..•...•••• Samba
DIALLO
CHEF DE SERVICES ADMINISTRATIFS ••••••••• Andr~
BAILLEUL
"
,.

UNIVERSITE DE DAKAR
FACULTE DE MEDECINE ET DE
MEDECINE
PHARMACIE
LISTE DU PERSONNE~ ENSEIGNANT PAR GRADE
POUR L'ANNEE UNIVERSITAIRE
1975-1976
1 PROFESSEURS TITULAIRES 1
M. Henri
COLLOMB
Psychiâtrie
M. Paul
CORREA
Obstétrique
M. Hervé
DE LAUTURE
Médecine Préventive
M. Joseph
DIALLO
Ophtalmologie
M. François
DIENG
Médecine Légale
M. Biram
DIOP
Pathologie Médicale
M. Ibrahima
DIOP MAR
Maladies Infectieuses
M. Alioune Badara
DIOUF
Chirurgie Générale
M. Jacques
LINHARD
Hématologie
M. André
MAZER
Physiologie
M. Paul
MENYE
Cancérologie
M. Cyprien
QUENUM
Anatomie Pathologique
M. Marc
SANKALE
Médecine Interne
M. GABRIEL
SENGHOR
Pédiâtrie
H. Henri
TOSSOU
Urologie
1 PROFESSEUR SANS CHAIRE 1
M. Michel
DUMAS
Neurologiè
••• 1 •••

/ MAITRES DE CONFERtNCES AGREGES /
M.
Philippe
ANTHONIOZ
Histologie
M.
Claude
ARGENSON
Anatomie
Mme Monique
CASTETS
Bactériologie-Virologie
M.
Fadel
DIADHIOU
Obstétrique
M.
Samba
DIALLO
Parasitologie
M.
Adrien
DIOP
Chirurgie
M.
Lamine
DIOP
O. R. L.
M.
Mouhamadou
FALL
pédiâtrie
M.
Samba
GUEYE
Anesthésiologie
M.
Papa
KOATE
Cardiologie
M.
Oscar
NUSSAUME
Chirurgie
M.
Idrissa
POUYE
Orthopédie Traumatologie
M.
Abdou
SANOKHO
pédiâtrie
M.
Ibrahima
SECK
Biochimie
M.
Ahrnédou Moustapha
SOW
Médecine Interne
M.
Jacques
SOURDILLE
Ophtalmologie
/ CHARGES D'ENSEIGNEMENT /
M. Ournar
BAO
Clinique Médicale
M. Babacar
DIOP
Psychiâtrie
M. Jean Pierre
MARCHAND
Dermatologie
M. Aristide
MENSAH
Urologie
M. Papa Demba
NDIAYE
Anatomie Pathologique
M. René
NDOYE
Biophysique
M. Sadio
SYLLA
Anatomie

/ CHEFS DE TRAvAüX /
M. Jacques
ARNOLD
Histologie
/ ASSISTANTS DE FACULTE - ASSISTANTS DES SERVICES /
/
UNIVERSITAIRES DES HOPITAUX
/
Mme
Geneviève
BARON
Physiologie
M.
Henri
DINTIMILLE
Anatomie
M.
Sémou
DIOUF
Cardiologie
M.
Nicola,s
KUAKUVI
Pédiâtrie
Mlle Monique
MANICACCI
Clinique Médicale
M.
Paul Ayité
MEDJI
O. R. L.
M.
Ibrahima Pierre
NDIAYE
Neurologie
M.
Nazaire
PADONOU
Chirurgie
M.
Abibou
SAMB
Bactériologie-Virologie
M.
Amadou
SANOU
Cancérologie
M.
Abdourahmane
SOW
Maladies Infectieuses
M.
Lamine Moussa
SOW
Anatomie
M.
Michel
STROBEL
Dermatologie
M.
Papa
TOURE
Chirurgie
M.
Alassane
WADE
Ophtalmologie
••• 1 •••

/ATTACHES DE FACULTE - ASSISTANTS DE SCIENCÈS FONDAMENTALES/
M.
José Marie
AFOUTOU
Histologie
Mlle Issa Bella
BAH
Parasitologie
M.
Siné
BAYO
Anatomie Pathologique
Mme
Roselyne
BLOCHET
Psychiâtrie
Mme
Jeanne
CHEVRIER
Médecine Préventive
Mme
Fatou
DIA
Biochimie
Mlle Awa
DIANE
Biochimie
M.
Moussa
FADJARA
Biophysique
Mme
Arlette
JOVET
Parasitologie
M.
Alain
LAURENS
Hématologie
M.
Mamadou
LO
Parasitologie
Mlle Jacqueline
MICHON
Biophysique
Mlle Mireille
PRINCE
Bactériologie-Virologie
Mme
Fatou
TOURE
Physiologie
M.
Ibrahima
WONE
Médecine Préventive
/ ATTACHES-CHEFS DE CLINIQUE /
M.
Salif
PADIANE
Maladies Infectieuses
M.
Djimathie
COLY
Clinique Médicale
M.
Saliou
DIA
Psychiâtrie
M.
Sassoum Lèye
DIOP
Gynécologie Obstétrique
M.
Bernard
DOSSEH
Anesthésiologie
Mme Laurence
FELLER
Psychiâtrie
Mme Soukeyna
TOUNKARA
Clinique Médicale
M.
Katime
TOURE
Urologie

UNIVERSITE DE DAKAR
-
FACULTE DE MEDECINE ET DE
PHARMACIE
PHARMACIE
LISTE DU PERSONNEL ENSEIGNANT PAR GRADE
1975-1976
IPROFESSEURS TITULAIRES!
M. Humbert
GIONO- BARBER
Pharmacologie et Pharmaco-
dynamie
M. Jacques
JOSSELIN
Biochimie Pharmaceutique
M. Joseph
KERHARO
Botanique et Pharmacognosie
M. Oumar
SYLLA
Pharmacie Chimie et Chimie
Organique
/MAITRES DE CONFERENCES AGREGES/
M.
Georges
GRAS
Toxicologie
M.
Jean Claude
BRUNET
Chimie Générale & Minérale
Mme Joëlle
MILLET
Pharmacie Galénique
/ CHARGES D'ENSEIGNEMENT 1
M. Claude
HASSELMAN
Chimie Analytique
M. Christian
PAULTRE
Physique
1 MArTRES ASSISTANTS 1
Mme
Paulette
GIONO- BARBER
Pharmacodynamie
M.
Guy
MAYNART
Botanique
Mlle Catherine
PELLISSIER
Chimie Analytique
••• 1 •••

/ CHEF DE TRAVAUX /
Mlle Urbane
TANGUY
Chimie Organique & Pharmacie Chimi-
que
/ASSISTANTS DELEGUES DANS LES FONCTIONS DE ëHEFS DE TRAVAUX7
Mme Elisabeth
DUTRUGE
Biochimie Pharmaceutique
Mme Arlette
VICTORIUS
Zoologie
/ ASSISTANTS /
M.
Alain
CAVE
Physique
M.
Jean Pierre
CHEVRIER
Biochimie Pharmaceutique
M.
Boubacar
CISSE
Toxicologie
Mme Thérèse
FARES
Pharmacodynamie
Mme Suzanne
KARAM
Pharmacie Galénique
M.
Issa
LO
Pharmacie Galénique
Mme Jeanine
MONDAIN
Chimie Analytique & Toxicologie
Mme Anta
SECK
Chimie Organique

UNIVERSITE DE DAKAR
FACULTE DE MEDECINE ET DE
CHIRURGIE DENTAIRE
PHARMACIE
1 PROFESSEUR EN SERVICE EXTRAORDINAfR~
M. Guy
GRAPPIN
Pathologie et Thérapeutique
Dentaire
1 PROFESSEUR lb GRADE 1
(Délégué dans les fonctions)
M. André
SCHVARTZ
Dentisterie Opératoire
(Délégués dans les fonctions)
M. Claude
GRAFTIEAUX
Prothèse Dentaire
/ ASSISTANTS DE FACULTË /
M.
Charles
DIALLO
Orthopédie Dento Faciale
M.
Jacques
FOWLER
Paradontologie
Mme Marie Hélène NDIAYE
Pédodontie-Prévention
~
..
----~-~.:;_.,,--;::-.

J E
D E DIE
C E
TRAVAIL .•....••.••.•
---- -,..~._-,........~7ë.,...---- ----"-..

A ma fille Rouba
A mes parents
En témoignage de mon profond respect.
A mes frères et soeurs, à tous les miens.
A tous ceux qui m'ont exprimé leur sympathie.

A nos Maîtres et Conférenciers d'Internat
Le Professeur Agrégé Ahmédou Moustapha SOW,
les Docteurs Papa TOURE, Léon MEDJI,
Nazaire PADONOU.
Aux Professeurs Agrégés Mouhamadou FALL, Abdou SANOKHO,
au Docteur Aristide MENSAH'
Pour les nombreux et utiles conseils que
nous avons toujours reçus d'eux.
Au Docteur Jean YEZOU, Médecin-Chef du Service d'Oto-Rhino-
Laryngologie de l'Hôpital Principal de Dakar
Qui nous a inculqué avec beaucoup de
bienveillance et de sympathie les bases de
cette spécialité.
Qu'il trouve ici un témoignage de notre
profonde gratitude.
Au Docteur Léon MEDJI
Pour sa constante disponibilité à notre égard.
A tout le personnel du service d'Oto-Rhino-Laryngologie de
l'Hôpital A. LE DANTEC, particulièrement à Mademoiselle
Fatou DIAKHATE
pour sa précieuse collaboration à l'achèvement
de ce travail.
A l'Association des Internes et Anciens Internes des Hôpitaux
de Dakar.

Au Général de Brigade
Idrissa FALL
Au Médecin Lieutenant-Colonel
Alain PRIGENT
Au Médecin Commandant
Jean-Ewmanuel BOCANDE
Au Médecin Commandant
Joseph GIANNUZZI
A tous nos camarades de l'Ecole Militaire de Santé de Dakar.

A NOS JUGES
A nôtre Maitre le Professeur Agrégé Lamine DIOP
Professeur d'Oto-Rhino-Laryngologie
Qui nous a inspiré le sujet de cette thèse.
Vous n'avez jamais cessé de nous exprimer
votre sympathie et de nous guider par des
conseils éclairés dans cette discipline.
Nous vous prions de trouver ici la manifesta-
tion de notre profonde reconnaissance.
A Monsieur le Profeur Paul MENYE
Professeur de Cancérologie
Nous avons toujours admiré vos immenses
qualités d'enseignant.
Nous voudrions vous assurer de notre sincère
gratitude pour avoir accepté de juger ce
travail.
1

A Monsieur le Professeur Alioune Badara DIOUF
Professeur de Chirurgie Générale.
Votre Présence parmi nos juges témoigne
de l'intérêt constant que vous portez
à tout ce qui concerne l'art chirurgical.
Nous vous en sommes vivement reconnaissant.
A Monsieur le Professeur Cyprien QUENUM
Professeur d'Anatomie Pathologique
Qui nous a fait le grand honneur
d'accepter la présidence de cette thèse.
Nous avons hautement apprécié la rigueur
et la précision de votre enseignement.
Nous sommes heureux de vous exprimer ici
notre sincère reconnaissance et notre
profond respect.

"Par délibération la Faculté a arrêté que les op1n1ons émises
dans les dissertations qui lui seront présentées, doivent
être considérées comme propres à leurs auteurs et qu'elle
n'entend leur donner aucune approbation ni improbation".

1.
l N T R 0 DUC T ION

2 •.
INTRODUCTION
Les tumeurs mixtes des glandes salivaires sont assez
bien connues. Elles ont fait l'objet de nombreuses études
tant du point de vue clinique qu'histologique.
Aussi ce présent travail ne prétend-il apporter
aucun élément particulièrement bouleversant dans ce chapitre
de la pathologie salivaire.
Il a plutôt pour but d'exposer les aspects de cette
affection au Sénégal, à la lumière d'une expérience de
quinze ans dans un service d'Oto-Rhino-Laryngologie et de
chirurgie Maxillo-Faciale d'une part, et dans un service de
Cancérologie d'autre part.

3.
THE 0 RIE S
-
HIS TOR l QUE

4.
THEORIES - HISTORIQUE
L'histoire des tumeurs mixtes des glandes salivaires
est dominée par la diversité des théories qui, tour à tour,
ont surgi pour expliquer la genèse de ces dernières.
Ainsi les expressions de "tumeur mixte", d'"adénome
polymorphe ll , d'"épithélioma à stroma remanié", de "tumeur
dite mixte", de "sialad~nome", ne sont que quelques exemples
des cinquante synonymes utilisés pour désigner ces tumeurs.
De ces théories histogénétiques diamétralement opposées
sont nées, chez les chirurgiens, des attitudes thérapeutiques
tout aussi dissemblables.
Le terme "mixte" semble avoir été créé par VIRCHOW
en 1863 puis diffusé par MINSSEN dans sa thèse. Il exprimait
alors une origine à la fois mésenchymateuse et épithéliale
de ces tumeurs.
Plus tard devaient naitre d'autres théories que nous
allons rapidement passer en revue avant d'insister sur la
théorie qui tend actuellement à faire l'unanimité.
- C'est d'abord l'Ecole allemande, avec VOLKMANN, qui
soutint que les tumeurs mixtes ont une origine endothéliale.
Elles seraient des endothéliomes ne renfermant aucun élément
épithélial.
- La théorie de l'inclusion embryonnaire complexe
(Branchiome de CUNEO et VEAU) a eu aussi ses partisans. Selon
elle, les tumeurs mixtes ont une origine comparable à celle des
... / ...

5.
dysembryomes. Pour confirmer cette théorie, il faudrait
admettre au départ soit la présence de cellules multipotentes,
soit la présence de cellules appartenant à des tissus diffé-
rents. Mais le développement des tumeurs mixtes, comme l'a
souligné MASSON est nettement différent de celui des dysem-
bryomes.
Ces théories ne rencontrent évidemment plus aucun
crédit actuellement.
- Celle de MASSON en 1924 est plus intéressante, qui
fait intervenir la notion de métaplasie. D'après elle, les
tumeurs mixtes ont deux souches originelles :
- Une souche épithéliale, qui se différencie en secrétant une
substance myxoide qui dissocie et aplatit l'épithélium.
- Une souche mésenchymateuse qui se différencie soit d'elle-
même, soit sous l'influence de la secrétion épithéliale.
Les tumeurs mixtes auraient également des éléments
mésenchymateux nés de l'épithélium qui aurait cette différen-
ciation par métaplasie. MASSON dit d'ailleurs lui-même
"Les tumeurs mixtes comportent donc une souche épithé-
liale à différenciation variée, une souche mésenchymateuse
originelle à différenciation variée et un contingent plus ou
moins important d'éléments mésenchymateux né des épithéliums
par métaplasie".
- La théorie épithélio-glandulaire est celle de
R. LEROUX et de J. LEROUX-ROBERT. Ces deux auteurs ont, en
1935, dans une étude histologique détaillée, émis l'opiniqn
que seul l'épithélium est à l'origine des tumeurs mixtes .
. . . 1 •••

6.
Le processus serait le suivant
• Prolifération du tissu épithélial glandulaire qui
entratne un déséquilibre tissulaire entre les éléments épithé-
liaux et le stroma~ donc des modifications des éléments conjonc-
tifs. Ces modifications s'expriment d'abord par la disparition
des membranes basales entre les deux éléments, ensuite par la
raréfaction des éléments conjonctifs laissant la place à des
plages de substance fondamentale.
• Retentissement secondaire de cette stroma-réaction sur
le tissu épithélial, se traduisant par l'éparpillement des
cellules épithéliales dans la substance fondamentale.
Les auteurs pensent que les expressions de "tumeurs à
cartilage tubulé" (MECKEL), de "chondrome proliféré", de
"myxo-sarcome" (KOCHER), de "cancroide muqueux" (FORSTER)
d ' "épithélioma à stroma variable" (MALHERBE) etc... sont
synonymes. L'aspect "mixte" n'a d'autre valeur qu'un remaniement
évolutif (épithélioma remanié) dont les causes peuvent être
multiples, mais qui est surtout la conséquence de l'encapsule-
ment et de troubl~vasculaires.Beaucoupd'auteurs se rallient
~ cette théorie qui fait de l'épithélium glandulaire seul,
l'origine des éléments tumoraux.
Parallèlement au mouvement histogénétique, l'attitude
thérapeutique, essentiellement chirurgicale, a aussi changé.
Cette attitude a en fait varié surtout pour les sièges paroti-
diens.
Il Y a eu trois périodes dans le traitement des tumeurs
mixtes.
... / ...

7.
- Une première période où le traitement courant était
l'énucléation intracapsulaire.
- Avec TRUFFERT, vers 1935, apparut l'~nucléation extra-
capsulaire.
- Enfin, depuis 1940, la parotidectomie totale conser-
vatrice tend à être considérée comme le traitement de choix
des tumeurs mixtes parotidiennes.
Nous reviendrons sur cette importante question.

8.
RES UME
DES
0 B S E R V A T ION S


en
,
.
,
!
!
.
! Examens para-
! .
!
.
t
iNom - Ethn~e iAge!Sexe!
Symptômatolog~e
! cliniques
!Tra~tement!
Su~tes
!
!-------------!---!----!-------------------------------1-----------------!----------!-----------1
!
N° 1
!
!
!-Admis en ORL le 19-11-57 pour! Anat.-Path.
!Sous-maxil!Pas de récit
! A. NDIAYE
148! M
! une tuméfaction sous-maxillai-! "Tumeur mixte"
!lectomie
Idive notée.!
1Toucouleur
tans!
Ire évoluant depuis des années .. ! (B.3090)
!
I
I
!
!
!
! -Examen :
!
!
I
!
!
!
!
! Tuméfaction sous-maxillaire
!
! ! !
!
!
!
!de vol ume moyen, dure, indolore!
!
I
I
!-------------!---!----!------------------------------ -!------------~----!----------!-----------!
N° 2
! !
!-Admis en ORL le 23-12-58 pour! Anat.-Path.:
!Exérèse
IPas de réciI
M. SOW
! 28 ! M
!tumeur du palais évoluant
! "Epithélioma à
!
+
!dive notée.!
Peulh
tans!
!depuis 3 ans.
!stroma remanié"
!Radiothé-!
!
1
!
!-Examen:
! (B. 5927)
! r a p i e . !
!
!
1 Tumeur palato-pharyngienne
!
! !
I
!avec adénopathie sous angulo-
!
!
I
!
!maxillaire homolatérale, peu
I
!
I
I
!volumineuse.
!
!
I
!
!-------------!---!----1-------------------------------!-----------------!---------_!
!
N.)
3
!-Admis en ORL le 6-3-59 pour
1 Anat. Path~
!Sous-maxil!Pas de réciI
S. MBAYE
! 30 ! M
!tumeur sous-maxillaire depuis
! "Tumeur mixte ll
!lectomie
Idive notée. I
Ouolof
! ans!
! 4 ans.
! ( B. 5926)
!
+ !
I
!
!
!-Examen :
I
!Radiothé- !
!
1 Tumeur dure, mobile sous la
!
I r a p i e . ! !
! peau, indolore, peu volumineuseI
! !
I
!-------------!---1----!---------------------
-!-----------------!----------1-----------!
J
N° 4
!
!
!-Admis le 2-4-60 en ORL pour
! Anat. Path.
!Parotidec-!Pas de para!
! Y. KASSE
!50!
!tumeur de la joue gauche évo-
,"Epithélioma à
,tornie tota,lysie facia,
!
Ouolof
tans! M
fluant depuis 8 ans.
!stroma remanié ll
Ile conser-ile. Pas de i
!
!
!
!- Examen :
1
(2649)
!vatrice.
Irécidive
l
I
!
!
! Tumeur de la taille d'une oran!
I
I notée.
!
!
!
! ge décollant le lobule d e !
! ! !
!
!
I
!l'oreille, mobile sous la peau!
1
I
t
!
!
!
1Pharynx normal. Pas d'adénopa- 1
!
I
!
I
,
!thie. Pas de paralysie faciale.!
!
1
!
-
-
.
.
.
.
1
.l " ,
.
.
.

.
o
..-t ------------------------=--'
,
,
,
,
. ! Examens paracli-1
.
1
S '
!
'Nom - Ethnie 'Age'Sexe'
SymptOmatolog1e
,
.
T
,ra1tement,
u1tes
,
!
!
!
!
. n1ques
.


1-------------1---!----1-------------------------------!-----------------!----------!-----------!
N0
5
!
!
!-Admis en ORL le 25-11-60 pour IAnat. P a t h . !
1
!
Z. ISSA
! 27 ! M
!tumeur du palais évoluant
l "Tumeur mixte"
1 Evadé
1
-
!
Mossi
tans!
Idepuis 7 mois.
1 CC. 372)
!
1
!
!
!
! - Examen :
1
! !
1
!
1 Tuméfaction diffuse du palais !
1 !
1
!
1
!
1droit, non hémorragique, ~!
!
!
!
!
!surface régulière.
1
! !
1
,-------------,---,----,------------------------------ -!-----------------!----------!--------~--!
i
N° 6
i
i
!-Admis en ORL le 7-3-61 pour
1 Anat. Path.
!Parotidec-I-Fistule
1
! G. NGOM
!31! M
!tumeur parotidienne gauche
l''Tumeur dite
!tomie totalsalivaire
!
1
Ouolof
tans!
!évoluant depuis 5 ans.
1 mixte"
!le conser-Itransitoire!
1
1
!
! - Examen :
~! ca. 3206)
1vatrice
1-Pas de ra !
!
!
!
! Tumeur. de 2 cm, bien limîté,.e,
r: ,
!
!ralysie fa-1
,
,
,. d l
b'l
d
.
t '
,
,

l
'
.
.
.1n 0 ore, mo 1 e,
ure.
"

. .c1a e
.
!
!
!Examen endobuccal normal.
Pas
l
!
Y-Pas de
f
!
1
!d' adénopathie. Pas de p4ra1ysie!
!
Irécidive
1
!
!
!
!faciale
!
1
!notée.
1
,-------------,---,----,-------------------------------,-----------------,----------,-----------,
.
.
.
.
. . . .
!
N° 7
1
1
!-Admise le 28-3-61 en ORL pour !Anat. P a t h . !
!Pas de réci1
S. NDIAYE
! 30 1 F
ttumeur de la voOte palatine
! "Tumeur mixte"
!
Exérèse !dive notée. 1
Ouolof
! ans!
! évoluant depuis 20 ans.
1
<C. 91llf.1)!
!
!
!
!
!-Examen:
I R a d i o : ! !
1
t
t
ITumeur des 3/4 postérieur
de
! "Pas de l é s i o n !
!
!
1
!
!la moitié droite du palais,
1 osseuse".
!
!
!
!
!
! ferme, indolore, ~ s u r f a c e !
1 ! !
!
!
!lisse. Pas d ' a d é n o p a t h i e . !
! ! !
!-------------1---1----!-------------------------------1-----------------!----------!-----------!
1
N° 8
1
t
!-Admis en Cancérologie le
! Anat. Path.
!Sous-maxil!Pas de récit
M. WADE
!70! M
16-6-61 pour tumeur sous-maxil- ! "Tumeur mixte"
!lectomie
!dive notée.!
lans!
!laire évoluant depuis 25 ans.
! (B. 3516)
!
!
1
!
1
! Examen :
!
!
1
!
!
!
! Volumineuse tumeur aussi gros-!
1 !
!
l I s e que la tête du malade, dure,!
! !
!
!
!mobile sous la peau, indolore.
!
! !
!
!
!Pas de paralysie f a c i a l e . !
1 !
!
!
!Pas d'adénopathie.
!
1 !
!
!
!
!
"
.
.


~
~ _ - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
. . . . . . .
,
,
,
,
. ! Examens para-
1 .
!
.
1
iNom - Ethnie iAgeiSexei
SymptOmatolog~e
1
cliniques
ITra~tementl Su~tes !
,
,
,
!
-1-----------------1----------!----------1
i
N0 9
i
i
!-Admis le 27-6-61 en ORL pour
1 Anat. Path.
! Enucléo- Y-Pas de pa!
!
D. GUISSE
!20! M
!tumeur parotidienne droite
!"Tumeur mixte".
!résection !ralysie
!
!Toucouleur
!ansl
!évoluant depuis 1 a n . !
!
!faciale.
1
!
!
!
!_ Examen:
!
!
I-Pas de rél
1
!
!
! Tumeur de la taille d'un petit!
1
!cidive
1
!
1
1
!citron, indolore, m o b i l e . !
1
Inotée.
1
1 1 !
!Examen endo-buccal n o r m a l . !
1 1 !
!
I l ! Pas d'adénopathie.
!
1 !
1
!
1
!
!Pas de paralysie faciale.
1 1 !
1
!
!
!
!
-
-1-----------------!----------1----------1
N0 10
!
!
!-Admis en ORL le 31-8-61 pour
!-Sialographie
!-ParotideclPas de
!
C. MAKEBE
170! M
!tumeur parotidienne gauche
!"Parotide volumi-!tomie totalparalysie 1
Ouolof
tans!
lévoluant depuis 1 an.
Ineuse à contours !le conser-lfaciale.
1
!
!
!- Examen
:
!irréguliers.
Ivatrice.
IPas de
1
!
! Tumeur ovoide de 15~cm sur 10,!-Anat. Path.
1
!récivide
1
Iferme, mobile, quelque peu sen-Y-Tumeur mixte"!
! n o t é e . !
!si! le au toucher. Pas d'adéno- 1 (10324)
!
!
!
!pathie, ni de p a r a l y s i e . !
! ! !
!Examen endo-buccal normal.
1
!
1
1
!-------------!---!----!-------------------------------!-----------------1----------1----------1
1
N° 11
!
!
1-Admis en ORL le 16-1-62 pour
1 Anat. Path.
1 Lobecto- 1 Pas de
!
1
M. DIOP
!60! M Itumeur parotidienne gauche
!"Tumeur mixte"
Imie super-!récidive
1
!
Ouolof
1ans 1
lévoluant depuis 6 ans.
1 (B. 3849)
!ficielle. !notée
!
!
!
!
1- Examen :
!
!
1
1
!
!
1
ITumeur de taille moyenne, dure,!
!
1
1
1
!
1
! irrégulière, à contours nets,
!
!
1
!
1
!
1
Imobile. Pas d'adénopathie ni deI
!
1
1
!
!
!
!paralysie faciale.
1
1
1
1
!
1
!
!A droite, tumeur aux mêmes!
! ! 1
1
!
!
!
lcaractères mais plus petite.
!
!
1
1
!-------------!---!----!-------------------------------,-----------------,----------1----------,
!
N° 12
!-Admis le 1-6-62 en ORL pour
l-Radio: "Pas
.
I-ParotidecI-Pas
.
de pa!
.
1
A. DIA LLO
!25 ! M
!tumeur angulo-maxillaire gauche!d'anomalie osseu-ltomie totalralysie
1
!
Peulh
!ansl
lévoluant depuis 1 an.
Ise".
Ile conser-lfaciale.
!
!
!
!-Examen:
1-Anat. Path.:
Ivatrice.
I-Pas de
1
!
!
ITumeur parotidienne ferme, mobil"Epithélioma à !
lrécidive
1
1
1
!le, indolore. Pas de paralysie Istroma remanié"
1
Inotée.
1
!
1
!faciale. Pas d'adénopathie.
!
(C. 5556)
1
1
1
,
.
,
.
,
.
"
.
"
. . .
------------
_._------ ;
J4M\\ il
*
w.

.
(\\II
"" -
~--
1
'
,
"
Ô
l '
!
Examens para-
!T
' t
t !
S '
!Nom - Ethn~e iAgeiS8xei
Sympt mato og~e
!
cliniques
! ra1 emen!
u1tes
!
!_'_-
!
!
!
--!-----------------1----------!----------!
!
N0 13
!
!
!-Admise en ORL le 17-9-62 pour !-Radio : Pas
ISous-maxi1!-Para1ysie!
!
K. GAYE
!60! F
!tumeur"cervico-facia1e droite
!d'anoma1ie osseu-!lectomie
1faciale
!
1
Ouolof
Ians!
Iévo1uant depuis 3 ans,
Ise.
!
1inférieure!
1
!
1
! -Examen :
! -Anat. P a t h . !
1-Pas de
!
!
1
!
1Enorme tumeur de la taille
l "Tumeur di te
1
! récidive
!
1
1
1
Id'une pamplemousse, mobile,
! mixte"
!
I n o t é e . !
!
1
1
1dure , indolore. Allant du
! (B. 4400)
!
!
1

,'
"
.
, zygoma au
'
"d
cr1CO~ e.
'
.
' "
"
.
,-------------,---,----,-------------------------------,-----------------,----------,----------,
·
.
.
.
. . . .
!
N0 14
!
!
!-Admise le 18-9-62 en ORL pour !-Anat. P a t h . !
!Pas de
!
!
K. KANDJI
I13! F
!tumeur de la joue gauche évo-
!"Tumeur mixte"
!Exérèse.
!récidive
!
!
Ouolof
tans!
t1uant depuis 2 ans.
!
(B. 4 3 2 0 ) !
I n o t é e . !
!
!
1
! - Examen :
1
! ! !
,
·
,
,
'.T"
umefact'
d
b'
1 ' · "
,
"
~on ure,
~en
~m~tee 5 '
. . !
!
!
!
! de petites dimensions, non
I I !
1
!
!
!
!adhérente.
Indolore. Endo-
!
! ! !
!
!
!
! buccale.
1
! !
1
!
!
!
!
-!-----------------!----------!--------·-~I
N° 15
!-Admise le 19-10-62 en ORL pour!-Radio : "Pas
! Parotidec!-Para1ysie!
A. DIA
128 1 F
Itumeur de la région parotidien-Id'anoma1ie osseu-!tomie totalfaciale
!
Ouolof
! ans 1
Ine gauche évoluant depuis 3 ans! se" .
!le conser- !transitoi- !
!
!
!- Examen :
!-Anat. Path.
Ivatrice.
1re.
!
1
!
ITumeur de la taille d'un oeuf
!"Tumeur mixte"!
!-Pas de
!
!
!
Id"e poule; mobile sous la peau; 1
(C.
6 6 8 7 ) !
!récidive
!
,
,
"
, ~nd 0 1 ore, d e
.
cons~s t ance k t
ys "~-.
"
.
t ' "
.no ee.
.
1
!
! que.
Pas d'adénopathie ni de
!
! ! !
!
1
1paralysie faciale.
!
! ! !
!-------------!---!----1-------------------------------1-----------------1----------1----------1
1
N° 16
1
1
!-Admise en ORL le 12-2-63 pour !-Radio : " P a s !
!Pas de
1 M. NAPAMANE 124 ! F
Itumeur du palais évoluant
!d'anoma1ie".
!
Exérèse !récidive
!
Dio1a
tans!
!depuis 1 an.
I-Anat. P a t h . !
!notée
!
!
!
! - Examen :
! "Tumeur mixte"!
!
1
,
!
!
1
ITumeur de l'hémi-voûte palatine!
(C. 8 4 0 3 ) !
!
.
1
!
!
! gauche, de la 'taille d'un oeuf !
!
1
!
!
!
!
Ide pigeon, de consistance ferme!
I !
!
!
1
!
!Indo1ore. Pas d'adénopathie.
!
I !
!
!
!
!
!
! ! !
1


('t)
,... ,
,
,
1
. ! Examens para-
! .
!
.
t
iNom - Ethnie iAgeiSexe1
Symptômatolog1e
!
cliniques
!Tra1tement!
SU1tes
i
,-------------'---1----1-------------------------------1-----------------!----------!-------
!
.
N0 17
!
!
!-Admise en ORL le 22-4-63 pour !-Radio : " P a s !
!Pas de
!
J
A. DIENG
!45! F
!tumeur du palais évoluant
!d'anomalie".
1Exérèse.
!récidive
!
1
Ouolof
!ans!
!depuis 16 ans.
! -Anat. P a t h . !
I n o t é e . !
!
!
!
1-Examen :
! "Epithélioma à !
!
!
!
!
!
!Tumeur molle, ulcérée du palais!stroma remanié".
!
!
!
!
!
!
!gauche, indolore.
!
CC. 8 4 0 4 ) !
!
!
!-------------!---!----!-------------------------------!-----------------!----------!----------!
!
N° 18
!
!
!-Admise le 20-11-64 en ORL pour1-Radio : Pas de
!
!Pas de
!
! K. TRIOUB
!20! F
!tumeur du palais évoluant
! lésion osseuse.
! Exérèse.
!récidive
!
!
Ouolof
!ans!
!depuis
1 an.
! -Anat. P a t h . !
!notée.
1
!
!
!
!-Examen:
1"Tumeur mixte"!
!
!
!
!
!
1 Tumeur de l'hémi-voûte palati-!
(D. 4 6 7 3 ) !
!
!
!
!
!
Ine gauche, de la taille d'un
!
t ! !
!
!
!
! o~uf de poule, ferme, indolore.!
! !
,.
"
. "
. .
.
,
. !
. ,
.
t-------------!---!----J-------------------------------1-----------------!----------!----------!
!
N° 19
!
!
!-Admis en ORL le 12-12-64 pour !-Radio : P a s !
!Pas de
!
O. YESSUFU!42 ! M ltuméfaction palatine évoluant
!d'anomalie osseu-! Exérèse
!récidive
!
Yorouba
tans!
!depuis 2 ans.
Ise.
!
! n o t é e . !
!
!
!
I-Examen:
! -Anat. P a t h . !
!
!
!
!
!
! Tuméfaction de la taille d'un l "Tumeur mixte"
t
!
!
!
!
!
!gros oeuf de poule; ferme,
!
(D. 4 7 4 0 ) !
1
!
!
!
!
!indolore, immobile.
!
! ! !
!-------------!---!----;------------------.-----------
~!-----------------!----~-----!----------!
N° 20
i-Admis le 18-10-65 en ORL pour !-Radio : Pas de
!
!Pas de
!
M. KONTE
!71 ! M
!tumeur du tragus évoluant
!lésion osseuse.
t Exérèse
Irécidive
,
.
Bambara
tans!
:depuis des années..
!-Anat. P a t h . ;
!notée.
!
1
!
r- Examen :
! "Tumeur mixte"!
!
!
!
ITumeur'ulcérée implantée au
!vraisemblablementl
!
!
!
!
lniveau du tragus, de la taille ! a n n e x i e l l e " !
!
!
!
!
!
!d'une petite noix. Pas d'adéno-!
<N° 7488)!
!
!
i-------------i---i----if~~~~::-::~-~:-~:::::~~:_:::~::~-----------------;----------i----------~

.:7
- - _ . _ - _ .
""' ,
.
,
,
,

1 Examens para-
! .
!
.
iNom - Ethn1e iAgeiSexei
Symptômatolog1e
! cliniques
!Tra1tement!
SU1tes
!
,
,
,
,
-1-----------------1----------!----------1
.
N° 21
i i i - A d m i s e en OR.L. le 23-2-66
!-Radio: Pas de
!Parotidec-!-Paralysie!
A. FALL
144! F
!pour tumeur
sous et rétro-auri!lésion.
!tomie tota!faciale.
!
Ouolof
! ans 1
! culaire évoluant depuis 8 ans.
! -Anat. Path.
! le conser-! -Pas de
!
!
!
!-Examen:
1"Tumeur mixte
1vatrice.
!récidive.!
!
!
! Tumeur sous-lobulaire
dure,
! typique".
!
!
!
!indolore, adhêre au plan pro-
!
(C 4082)
!
!
!
!
!
!fond, de la taille d'un gros
!
! ! !
!
!
!oeuf de poule. Pas d'adénopa-
!
! ! !
!
!
!
! thie. Pas de paralysie faciale.!
! ! !
!-------------!---!----!-------------------------------!-----------------!----------!----------~
N° 22
!
!
!-Admise en ORL le 25-4-66 pour !-Anat. P a t h . !
!Pas de
!
A.
SY
!27! F
tune tumeur de la lèvre supérieuI"Tumeur mixte"
! Exérêse
1récidive
1
Ouolof
tans!
Ire évoluant depuis 15 ans.
!
(N° 8159)
1
! notée.
I I ! - Examen :
!
! !
1
!
!Tumeur arrondie de la taille
I I !
!
1
1d'une noix de cola, au niveau
1
! !
1
!
Ide la lêvre supérieure, dure,
!
!mobile sous la muqueuse. Pas
!
,
,
,
Id 'adénopathie.
·
.
.
,-------------,---,----,-------------------------------,-----------------,----------,----------,
.
.
.
.
. . . .
,
,
.
.
,
1
N° 23
!-Admis le 23-6-66 en ORL pour
I-Radio : Absence !Parotidec-!-Parésie
1
B. GNINGUE 136 1 M
lune tumeur sous-lobulaire
Ide lésion.
!tomie tota!faciale.
·
!
!
1ans 1
!évoluant depuis 2 ans.
!-Anat. Path.
Ile conser-!-Pas de
!
,
!
.
,
!
!-Examen :
! nT ume ur mixte"
!vatrice.
!récidive

!
!
!
!Tumeur de la taille d'une peti-1
(D 7770)
!
! notée.
!
,
1
,
1
1
rte orange, non adhérente à la
!
!
!
!
!
·
1peau, soulève le lobule de
1
1
!
·1
,
!
1
,
!
!l'oreille droite.
'.
!
!
1
1
·
,
1Examen endobuccal
: amygdale
1
!
,
.
!
!
!
!
,
!droite abaissée, en rapport
.
!
!
!
!
!
!avec la tumeur. Pas d'adénopa- !
·!
!
!
!thie ni de paralysie faciale
1
!
!
!
,
!
,
.
!
!
. -
·

&1)
~
t
,
,
,
" 1 Examens .para-
!T "
!
S"
1
"Nom - Ethnie "Age"Sexe"
Symptômatolog~e
,
1" .
,ra~tement,
u~tes
"
1
!
!
!
. c ~n1.ques

.
.
,
1
1
'
-!-----------------!----------!-----------!
;
N0 24
!
!
!-Admise le 25-7-66 en ORL pour !-Anat. Path.
1
!Pas de
!
!N.DIAKHOUMPA 113 1 F
Itumeur de la langue évoluant
!'rTumeur mixte
! Exérèse
!récidive
!
!
Ouolof
tans!
!depuis 2 ans.
!avec aspects myo-!
! n o t é e . !
!
!
!
!-Examen:
! é p i t h é l i a u x " ! ! !
1
!
!
!Tumeur siégeant à la partie
!
(~O 8 5 0 5 ) !
!
!
I I !
1antérieuIe du bord g a u c h e . !
! !
1
I l !
!Tumeur bourgeonnante, nécroti- !
!
1
!
!
!
!
! que par endroits.
1
I I !
,-------------,---,----,-------------------------------1-----------------1----------1-----------1
i
N° 25
!
!
i-Admise le 21-11-66 en ORL pour!-Radio : Absence ISous-maxil!Pas de
1
1 S. NDAW
!18! F
Itumeur sous-maxillaire évoluant!de lésion.
Ilec~omie.#!récidive!
Toucouleur
lansl
!depuis 3 ans.
!-Anat. Path"
1
Inotée.
1
1
I I I - E x a m e n :
l "Tumeur mixte"
!
1
1
1
!
1
!Tumeur sous-maxillaire gauche,!
(N° 8 9 5 9 ) !
1
!
!
!
1
Ide la taille d'une noix de cola!
I ! !
!
!
!
Imobile; dure. Indolore. Irrégut
!
1
!
!
!
!
!lière .
!
! !
1
,-------------,--------,-------------------------------,-----------------,----------,-----------,
.
. .
. . . .
!
N° 26
1
!
!-Admis le 22-12-66 en ORL pour !-Radio : Absence !Sous-maxillPas de
!
! B. DIAWARA
!40! M
!tumeur sous-maxillaire évoluant!de lésion. .
!lectomie. !récidive
!
1
Sarakholé
tans!
!depuis 1 an et demi.
!-Anat. P a t h . !
! n o t é e . !
!
!
!
!-Examen:
! "Tumeur mixte"!
!
1
,
1
l
'T
b"
1"
·t~
d "
,

"
"
. umeur
1en
1m~ ~e,
u r e , "
. . !
!
!
!
! indolore, mobile.
!
! !
1
!-------------!---!----!------------------------------ -!-----------------!----------~-----------!
!
N° 27
!
!
!-Admise en ORL le 23-1-67 pour !-Radio : Pas de
!
D.C.D.
!
!
!
M. SADIO
150 1 F
Itumeur sous-maxillaire évoluant!lasion osseuse
!(Cancer!
!
'!
Manjak
lansI
Idepuis 4 ans.
!-~at. Path.
!primitif!
1
1
!
!
! - Examen :
! "Tumeur mixte
1du foie).
1
!
!
l'
1
ITumeur sous-maxillaire droite,
1 salivaire
!
!
1
!
1
1
Idure, à surface lisse, mobile
! (N° 9333)
1
!
!
!
!
!
!sous la peau, i n d o l o r e . !
! ! !
!
1
!
1Bouche : tumeur basilinguale,
1
! ! !
1
!
!
!bourgeonnante.
1
I l !
!
1
!
!
'
.
"
. .

.
(0
.... t
"
!
!
!
"
!
Examens para-
! .
!
"
iNom - Ethn1e !Age!Sexe t
SymptOmatolog1e
!
cliniques
!Tra1tement!
SU1tes
!
,-------------,---,----,-------------------------------~-----------------,----------,----------!
i
N° 28
i i i - A d m i s e en ORL le 27-2-67 pour !-Radio : Pas de
ÏSous-maxili
!
!
C.
BA
!24 ! F
!tumeur sous-maxillaire évoluant!lésion osseuse.
!lectomie.
!p~s de
!
!
Toucouleur tans!
!depuis 4 ans.
!-Anat. P a t h . !
! ... "d.
!
!
!
!
! -Examen ~
! "Tumeur mixte à
1
! reC:l ...1ve
!
!
!
!
!Tumeur sous-maxillaire gauche, !caractère plutôt 1
1 notee.
!
!
!
!
!de la taille d'un citron,
!involutif"
!
!
1
!
!
!
!indol'Jre, mobile, ferme.
1(N° 9635)
1
!
1-------------!---!----!-------------------------------t-----------------!----------I----------1
N° 29
!
1
!-Admise en ORL le 7-3-67 pour
!-Anat. Path.
lInterven- IMalade non!
D. NDIAYE
!25! F
!tumeur parotidienne droite
!(ponction)
Ition report revue.
!
Ouolof
!ans!
!évoluant depuis 2 ans.
! "Tumeur mixte"
!tée e n !
!
! . !
!-Examen:
! (C. 1999)
! r a i s o n !
!
!
!
!Tumeur de la taille d'un marron!
!d'un état 1
!
!
!
! ferme , indolore. Pas de paraly-!
Ide grosses!
!
!
!
! sie faciale. Pas d'adénopathie.!
1se.
!
!-------------!---!----!-------------------------------!-----------------!----------!----------!
N° 30
!-Admise le 20-3-67 en ORL pour !-Radio : Absence 1 Enucléo- !Pas de
M. DIOUF
!10 1 F
!tumeur sous-maxillaire évoluant Ide lésion.
!résection !récidive
!
Sérère
tans!
!depuis 1 an.
!-Anat. P a t h . !
! n o t é e . !
!
!
! -Examen :
! "Tumeur m i x t e !
!
!
!
!
!Grosse tuméfaction de la taille !encapsulée".!
!
!
!
!
Id'un oeuf de poule, sous-maxil-!
(N° 9 7 5 2 ) !
!
!
1
!
!laire gauche, mobile, dure,
!
! ! !
!
!
!indolore, bosselée. Pas d'adéno!
! ! !
!
!
! pathie .
!
!
1
!
1-------------1---!----,--------------------------
,
,
,
,
.
. . . .
!
N° 31
!-Admise en Cancérologie le
!-Radio:Lyse osseu!-Endoxan
! DCD le
!
!
S.S. SOW
! 50 ! F
,
!17-5-67 pour tumeur de la paro-!se du maxillaire !pré-opéra-!12-7-67.
!
Sarakholé
tans!
!tide depuis 5 mois.
!inférieur.
! t o i r e . !
·!,
!
1
!
!-Examen :
!-Anat. Path.
!-Parotidec!
,
!
!
!Volumineuse tumeur parotidienne!"Tumeur mixte
!tomie total
·
,
!
,
,
.
.
.
!droite sensible, de la taille
!très évolutive
Ile ne con-!
!
!
1
!d'une mangue, à surface régu-
!parotidienne in- !servant
!
!
!
!
!lière, consistance ferme.
!filtrant l'os du !que la
!
!
!
!
!Développement endobuccal sphacé!maxillaire et les!branche
!
,
1
!
!lé. Adénopathie sous-angulo-
!muscles.
!supérieure!
·
,
!
!
Imaxillaire homolatéral de type!
(C. 164)
!du facial !
·
!
!
!
!néoplasique.
!
!+Hémimandi!
!
!
!
!
!
!bulectomie!
!
_
_
K
il'" '"
'"


r-.
~ ,
.
,
1
1
. ! Examens para-
! .
! .
iNom - Ethn1e iAge!Sexe!
Symptômatolog1e
!
cliniques
!Tra1tement! SU1tes
1
1-------------!---!----!-------------------------------!-----------------!-~--------!----------!
!
N0 32
!
!
!-Admise le 10-6-67 en ORL pour !-Anat. Path.
!-Parotidec!-Pas de
!
! F. NIANG
!45! F
!tumeur sous-lobulaire évoluant !"Tumeur mixte".
ltomie tota!paralysie !
!
Ouolof
tans!
!depuis 8 ans.
!
(C. 262)
!le conser-!faciale.
!
!
!
!
!-EX&JDsn:
!
!vatrice.
Y-Pas de
!
!
!
!
!Petite tumeur parotidienne!
!
!récidive
!
!
1
ldroite, ferme, indolore, mobile!
1
! n o t é e . !
1
!
1
1sous la peau.
!
! ! !
1
!
!
!Pas d'adénopathie. Pas d e !
! ! !
!
!
!
!paralysie faciale.
!
! ! !
t-------------f---I----'-------------------------------,-----------------,----------,----------,
.
.
.
.
. . . .
N0 33
146! F
!-Admise en ORL le 27-5-68 pour !-Anath. Path.
!Parotidec-!-Discrète!
D. NDIAYE
tans!
!tumeur parotidienne évoluant
!"Tumeur mixte de !tomie tota!paralysie !
!
Ouolof
1
!
! depuis 10 ans.
! la parotide".
!le cons er- ! faciale
1
!
1
!
!-Examen:
1
lvatrice.
!inférieure!
1
!
!
!Tumeur parotidienne droite, de !
!
!-Pas de
!
1
!
!
!la taille d'une petite mangue, !
!
!récidive
!
!
!
!
!bosselée, de consistance inéga-!
1
! n o t é e . !
1
!
!
! le, mais ferme dans l'ensemble 1
l !
1
!
1
!
!Mobile, indolore. Pas d'adénopa!
! !
1
1
!
!
!thie. Pas de paralysie faciale.!
!
1
!
t-------------!---~----!-------------------------------!-----------------!-----.-----~---~------!
N° 34
!
!
!-Admise en ORL le 13-7-68 pour !-Anat. Path.
I-Parotidec!-Paralysie!
S. GUEYE
128! F
!tumeur sous-lobulaire évoluant !"Tumeur mixte de !tomie tota!faciale.
tans!
!depuis 1 an.
!la parotide".
!le conser-!-Pas de
!
1
!
!
!-Examen :
!
(C. 1912)
! vatrice.
!récidive
!
!
!
1
!Tumeur parotidienne droite, mo-!
!
! n o t é e . !
!
1
!
lbile, dure, sensible.
1
! ! !
!
1
!
!Pas de paralysie faciale. Pas
!
l ! !
!
!
!
1d'adénopathie.
1
! ! !
, - -
1
'
,
,
,

,
,
~
.
.
.
.
.
. . .
.
1
N° 35
!
!
!-Admis en ORL le 15-7-68 pour
!-Anat.• Path.
!Parotidec- !-Parésie
!
S. SY
!38 ! M
tune tumeur parotidienne droite !"Tumeur mixte".
Itomie totalfaciale
!
! Toucouleur
fans!
!évoluant depuis 7 a n s . !
Ile conser-!transitoi~!
1
!
!
!-Examen:
!
! vatrice.
! re.
!
!
!
!
!Tumeur de la taille d'un oeuf
!
!
!Pas de
!
!
1
!
tde pigeon. Indolore~ irréguliè-!
1
!récidive
!
!
1
!
Ire ~ bosselée
en surface, mobi-!
1
! n o t é e . !
!
!
!
Ile sous la peau. Dure. Pas d'a-!
! !
1
!
!
!
!dénopathie. Pas de paralysie.
L-
1
!
!
L.
Q
t
-~._._,~"..,",""-"""",,,,'"

.
Q)
....
{
,
. ' "
. .
! Examens para-
! .
! .
!
·Nom - Ethnl.e
;Age;Sexe;
Symptômatologl.e
,
1· l.'
es
,Tral.tement, SUl.tes
!
.
.
.
.
c l.n qu

.
!
1--------------l---!----I-------------------------------!-----------------!----------i----------!
!
N0 36
!
!
!-Admis en ORL le 11-11-68 pour !-Radio : Absence !Sous-maxil!Pas de
!
!
T. LO
!20 ! M !tuméfaction sous-maxillaire
Ide lésion osseuse!lectomie. !récidive
!
!
Ouolof
tans!
!évoluant depuis 10 ans.
!-Anat. P a t h . !
! n o t é e . !
!
!
!
!-Examen:
! "Tumeur mixte".
!
!
!
!
!
!
!Tumeur sous-maxillaire gauche,!
(C. 2 5 0 0 ) !
!
!
!
!
!
!dure, indolore, peu volumineuse!
! ! !
!--------------!---1----!-------------------------------!-----------------!----------!----------!
N0 37
!
!
!-Admise le 15-11-68 en ORL pour!-Radio : Pas d'a-!Lobecto-
Y-Parésie
!
F. SEYDI
!40! F
!tumeur parotidienne évoluant
!nomalie.
!mie super-!faciale
!
tans!
!depuis 7 ans.
!-Anat. Path.
!ficielle. !transitoi-!
!
!
!Examen :
! "Tumeur mixte".
!
! re •
!
!
!Tumeur parotidienne droite, de!
(C. 2 4 8 8 ) !
Y-Pas de
!
!
!la taille d'une mandarine,!
!
!récidive
!
!
!mobile, indolore à la pression.!
!
! n o t é e . !
!
!Pas d'adénopathie. Pas d e !
! ! !
!
!paralysie faciale.
!
! ! !
!--------------!---!----!-------------------------------!-----------------!----------!----------I
N° 38
!-Admise le 14-3-70 en Cancérolo!-Anat. Path.
!-Paro~idec! Parésie
!
C.
DIOP
!65 ! F
!gie pour une tumeur parotidien-!"Tllmeur mixte".
!tomie tota!faciale
!
Toucouleur
tans!
!ne évoluant depuis 3 ans.
!
(C. 4590)
!le conser-!transitoi-!
!
!
!-Examen:
!
!vatrice.
Ire.
!
!
!Tumeur parotidienne droite de
!
! ! !
!
!la taille d'un citron, arrondie!
! ! !
!
!lisse, peu adhérente à la peau.!
! ! !
!
!Pas d'adénopathie ni de paraly-!
! ! !
!
!sie. Examen endobuccal normal.
!
! ! !
,--------------,---,----,-------------------------------,-----------------,----------,----------,
.
.
.
.
. . ..
.
!
N° 39
!
!
!-Admise le 4-5-70 en ORL pour
!-Anat. Path.
!Sous-maxil!-Pas de
!
!
N.
FALL
! 14 ! F
tune tuméfaction sous-maxillaire! "Tumeur mixte"
!lectomie. !récidive
!
!
Ouolof
tans!
!évoluant depuis 3 àns.
!
(C. 4 8 3 8 ) !
! n o t é e . !
!
!
!
!-Examen:
!
! ! ! .
!
!
!
!Tumeur de la taille d'une oran-!
! ! !
!
!
!
Ige, non adhérente à la peau;
!
! ! !
!
!
!
!mobile, ferme, i n d o l o r e . !
! !
1
!
!
!
!
! !
r
....
1
---------_......_-...;.-.---------------_---:._-
.

.
0)
~
1
. ! !
1
S ' "
1 ·
! Examens para-
!T
. t
! S .
iNom - Ethn1e !Age 1Sexe!
ymptomato og1e
!
cliniques
! ra1 ement!
u1tes
!
1--------------!---1----!-------------------------------1-----------------!----------!----------!
!
N0 40
!
1
!-Admise le 8-8-70 en Cancérolo-!-Anat. Path.
!-Radiothé-!Pas de
!
lA. SAWADOGO
!30 1 F
!gie pour une tumeur de la paro-!~Tumeur mixte à
!rapie +
!récidive
!
!
Mossi
tans!
!tide ayant déjà récidivé 2 fois!la 1ère interven-!Chimiothé-!notée.
!
!
!
!Les deux premières interven-
!tion.
!rapie + !
!
!
!
!tions étaient des exérèses par-!.Tumeur mixte
!Parotidec-!
!
!
!tielles. Depuis 8 ans.
!~aligne
à la
!tomie total
!
!
! -Examen :
! 3ème •
! le avec
!
!
!Tumeur droite sensible~ peu
! (C 5773).
!sacrifice !
!
1
!mobile ~ ferme, volumineuse.
!
!du facial.!
!
!
!Adénopathie cervicale. Discrète!
! ! !
!
!
!
Iparalysie faciale.
!
! ! !
,
,
,
,
1
,
1
,
.
.
.
.
. . . .
!
N° 41
!
!
; !-Admise en ORL le 18-6-71 pour !-Radio : opacité !-Maxillec-!Pas de
!
!
F. DIAGNE
!51! F
lune tumeur du palais évoluant
!massive du sinus !tomie supé!récidive
!
!
Ouolof
tans!
Idepuis 8 ans.
!maxillaire gauche!rieure \\
!notée.
t
1
!
!!
!-Examen:
!-Anat. Path.
!gauche!
!
!
!
1
1Tumeur bourgeonnante ~ intéres- ! "Tumeur mixte"!
!
!
!
!
!
!sant tout le palais ~ bombante,!
(C 7218)
!
!
!
!
!
!
! Eaignant au contact. Intéress = !
! ! !
!cliniquement le sinus maxillai-!
! !
1
Ire, la région malaire et bombe !
! ! !
!dans la fosse nasale gauche.
!
! ! !
!--------------!---!----,-----------------------------
--~-----------------,----------,----------,
!
N° 42
!
!
!-Admis le 29-2-72 en ORL pour
!-Radio: Importan-i
!
DCD
!
!
T. MBOW
!38! F
!tumeur du maxillaire supérieur !te destruction du!Maxillec- !
!
!
Ouolof
tans!
!évoluant depuis 3 ans.
!maxillaire supé- ! t o m i e . !
!
!
!
!
!-Examen:
trieur.
I I !
!
!Tumeur tendue, ferme~ du maxil-!-Anat. P a t h . !
!
1
!
!1aire supérieur ~ polylobée. Très"Tumeur mixte"!
!
!
!
!vascularisée~ à surface lisse~!
(C. 8 3 1 3 ) !
t
!
!
!intéressant toute la région
!
! ! !
!
!palatine et maxillaire e t !
! !
1
!
!bombant dans la g o r g e . !
! ! !
!
!
!
! . Endo-nasal : tumeur bourgeon - !
! ! !
!
!
!
!nante bombant dans les 2 fosses!
! ! !
!
!
!
!nasales ~ saigne au contact.
!
! ! !
!
!
!
!
"
.
.
l
,.
-

-
-
\\
.
o
N
Examens para-
!
1
E ' ! A ! S !
! T '
t! S 't
;Nom -
thn1e
1
gel exe
Symptômatologie
1
ra1temen,
U1 es
l
cliniques
·
.
.
.
.
.
1
,--------------,---,----,-------------------------------1-----------------!----------!--------"-!
·
N° 43
!
!
i-Admis en ORL le 6-5-72 pour
!-Radio: V a s t e !
!Pas de
!
!
B. DIEDHIOU !89 ! M
!tumeur du palais évoluant
!opacité comblant !Exérèse
!récidive
!
!
Diola
tans!
!depuis plusieurs années.
Ile sinus maxillai!
I n o t é e . !
!
!
!
!-Examen:
Ire, intéressant
I I !
!
!
!
!Enorme tumeur du palais framboi!le maxillaire!
!
!
!
!
!
! sée par endroits, prenant tout
t supérieur.
!
!
!
Ile palais gauche, envahit
la
!-Anat. P a t h . !
!
!
!région sinusienne, déforme
! ltTumeur mixte"!
1
!
!
!
! la région naso-sinusienne. Ne
! (C~6'23)
!
!
!
!
!
!
!saigne pas au contact.
!
. •...
1
!
!
!--------------!---!----!----------------------------- --!-~~---~~~~~~-----!----------!----------!
!
N° 44
!
!
!-Admis en ORL le 22-6-72 pour
!-Radio ~Pas' ~de
!l)Enucléo-!
!
!
L. TALL
!30! M
tune tumeur parotidienne évolu- ! lésion".
!résection.!
DCD
!
Ouolof
!ans!
tant depuis "4. mois.
.!-Anat. Path.
!2)A la
!
!
!
!-Examens:
! .1er examen:
!récidive:!
!
!
! .Tumeur gauche de la taille
l "Tumeur mixte"
! . Radiothé- 1
!
!
!d'une balle de tennis, polylo-!
(C9093)
! r a p i e !
!
!
!bée, indolore, ferme. Pas de
! .2e examen
!.Parotidecl
!
!
!paralysie faciale ni d'adéno-
!"Tumeur mixte en !tomie tf!)"'ta!
!
!
!
!pathie.
!transformation
Ile + cura-!
!
!
! . A la récidive
!carcinomateuse
Ige.
!
!
!
!Adénopathie. Pas de paralysie
!(le 20-4-73"
!.Endoxan.!
!
!
!faciale.
!
(D 675)
!
!
t
!--------------!---!----,----------------------------- __ 1
- - - - - - - - - - - , - - - -
1
1
N° 45
!
!
!-Admise en Cancérologie le
!-Anat. Path.
!-Radiothé-!-Paralysie!
A.
DIAW
!70 f F
!4-8-72 pour tumeur de la paroti-f"Tumeur mixte"
!rapie
!faciale
1
Peulh
tans!
Ide évoluant depuis 1 an.
!
(C 9472)
!-Enucléo- !transitoi-!
!
!
!-Examen :
!
!résection ! re.
!
!
!Tumeur gauche de la t a i l l e !
1
Y-Pas de
!
!
!d'une mangue, indolore, dure,
!
!
Irécidive
!
!
tmobile, indolore.
!
!
! n o t é e . !
!
!
!
!Pas d'adénopathie ni paralysie.!
1
1
1
,
.
.
.
·
!
!
!
1
I l
1
- - - - -
. .
.
.

.
.-t
N ----
1
. ! ! !
. . . . .
! Examens para-
!T '
t!
8 '
1
iNom - Ethn~e
!Age!Sexe!
8ymptomatolog~e
!
cliniques
! ra~temen!
u~tes
!
!--------------!----!----!-------------------------------!-----------------!----------1----------1
!
N° 46
!
!
!-Admis en ORL le 4-9-72 pour
!-Anat. P a t h . !
!Pas de
!
! 8.S. NDIAYE
!50! F
!tumeur du palais évoluant
l''Tumeur mixte"
! Exérèse. !récidive
!
!
Ouolof
tans!
!depuis 20 ans.
!
(C 9441)
!
! notée.
!
!
!
!
! - Examen :
!
! !
!
!
!
!Tumeur volumineuse de tout le
!
! !
!
!
!
!palais gauche. Indolore, rénit-!
! !
!
!
!
!tente; non hémorragique.
I I !
!
1 - - - - - - - - - - - - - - 1 - - - 1 - - - - 1 - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - __ 1
1
1
1
·
.
.
.
. . . .
!
N° 47
!
!
!-Admise en Cancérologie le
!-Anat
Path.
!-Enucléo- IPas de ré-!
!
F.
DIA
!45! F
!20-11-72 pour tumeur de la
!"Tumeur mixte sa-!résection lcidive
!
!
Peulh
lans!
!parotide évoluant depuis 12 ans! livaire"
!
1 notée.
1
!
!
!
!-Examen:
!
(C 9622)
1
!
1
!
!
!
!Tumeur de volume moyen de la
!
! !
1
!
!
!
!parotide droite, mobile, indo- !
! ! !
!
!lore, de consistance ferme.
!
! !
1
!
!Pas de paralysie f a c i a l e . !
! ! !
·
.
!
! Pas d'adénopathie.
!
! ! !
!--------------1---1----1-------------------------------!-----------------1----------!----------!
!
N° 48
!
!
!-Admise en ORL le 10-3-73 pour !-Anat. Path.
!- Exérèse !Pas de
!
!
F. DIALLO
!60! F
!tumeur de la lèvre évoluant
!"Tumeur m i x t e !
!récidive
!
! Toucouleur
tans!
!depuis 15 ans.
! sa~ivaire".!
I n o t é e . !
!
!
!
!-Examen :
!
CD 7 0 2 ) !
1
t
!
!
!
!Tumeur dure bien limitée, poly-!
! !
1
1
1
1
I l b'"
• t'"
t
1
l '
1
r
1
r




0
ee, ~n eressan
a
evre
.
' "
1
1
1
1
...

,
h
I d l
1
1
1
1
·
.
.
.super~eure a gauc e.
n 0 ore.
.
' "
!
!
!
! Pas d'adénopathie.
!
!
1
!
!--------------!---~----!-------------------------------!-----------------1----------1----------!
1
N° 49
1
!
1-Admise en ORL le 4-5-74 pour
!-Anat. Path.
1-Exérèse
IPas de
1
! F.
BADIANE
!48! F
!ulcération buccale depuis 3 ans!"Tumeur mixte de 1
+
tréc!dive
1
!
Sérère
tans!
!-Examen:
!type cylindroma- ! EDdoxan
Inotée.
1
!
!
!
! Perte de substance intéres sant !teux."
!
!
!
!
!
!toute la moitié de l'arcade
!
!
1
!
!
!
!supérieure droite.
!
!
t
1
!
!
!
' ! · 1
1

N
N -----_._-------------------
,
. ! ! !
. ! Examens para-
! .
!
.
!
'Nom - EthnJ.e
,Age,Sexe,
SymptômatologJ.e
' 1 ' J.' .
,TraJ.tement,
SUJ.tes
f
!
.
.
.
.
C J.n q u e s .
.
.
!--------------!---!----!-------------------------------!-----------------!----------!----------!
!
N° 50
!
!
!-Admise en Cancérologie le
!-Anat. Path.
!-Parotidec!-Pas de
1
!
F. TOURE
!36! F
!8-5-74 pour une tumeur de la
!"Tumeur mixte"
!tomie
!récidive
1
'Ouolof
tans!
!parotide évoluant depuis
!
(D 2772)
!Totale
!notée.
1
!
!15 ans.
!
!conserva- !
!
!
! -Examen :
!
! t r i c e !
1
!
! Tumeur mul tinodulaire de la
!
! ! !
!
!parotide droite, mobile, indo- !
! ! !
!
!lore, ferme.
!
! ! !
!
! Pas d'adénopathie. Pas d e !
! ! !
!
!paralysie faciale.
!
! ! !
,
.
,
.
"
.
"
. . .
1--------------!---!----!-------------------------------!-----------------!----------!----------1
!
!
!
!-Admise en ORL le 20-11-74 pour!-Radio : Absence!
! -Pas de
!
!
N° 51
! .
!
!tumeur du palais évoluant
Ide lésion.
! Exérèse
!récidive
!
!
A. FALL
!22 ! F
!depuis plusieurs années.
!-AnaT. Path.
!
!notée.
!
!
Ouolof
tans!
,
,
!-Examen
,
:
!"Tumeur mixte"
.
!
,
!
!
,
!Tumeur de la taille d'une balle!
(C~082)
.
·
·!
!
!
!
Ide ping-pong située au niveau
·
!
!
!
!
!
!
!
Ide la partie latéro-postérieure!
,
,
!
!
!
!
!gauche du palais. Surface lisse!
!
·
·
!
!
!
!
!
!non hémorragique, rénittente.
,
!
,
!
!
!
!Indolore.
,
!
!
·
·
!
!
!
!
!
!
,
!
·
!
!
!
!
!
!
r
·
!
!

23.
E T U D E
C LIN l QUE

ETUDE CLINIQUE
l - DEFINITION
Il serait sans nul doute vain de vouloir donner une
définition satisfaisante pour tous.
Si pour les cliniciens, les tumeurs mixtes réalisent
des néoformations bénignes dans la grande majorité des cas,
il n'en est pas de même des histologistes.
En effet, pour DELARUE et LEROUX, les tumeurs mixtes sont
des épithéliomas ~ stroma remanié. Il s'agit de tumeurs malignes,
mais d'évolution lente.
II - ETIOLOGIE
a) - [réq~e!lc!::
Les tumeurs mixtes sont les plus fréquentes des tumeurs
des glandes salivaires, ainsi que l'expriment des séries variées.
! Pays
!Total!Tumeurs rnixtes!Carcinome franc!Autres tumeurs!
!---------!-----!--------------!--------------~!---------------!
!OUGANDA
129
82 (63,6%)
19 (14,7%)
28 (21%)
!CANADA
129
96 (74,2%)
17 (13,2%)
16 (12%)
!U.S.A.
834
551 (66%)
99 (11,8%)
184 (22%)
!MALAISIE
63
60 (95,2%)
1 (1,6%)
2 (3,1%)
L'étude des fréquences particulières des tumeurs mixtes
salivaires n'est pas sans intérêt.
... / ...

25.
Mac FARLAND, sur 301 tumeurs venant de 27 hôpitaux,
relève les pourcentages suivants
- Pour la parotide:
93, 6 %
- Pour la sous-maxillaire
6, 1 %
.
DU PLESSIS (Le Cap) sur 1303 cas trouve
- Pour la parotide
: 1068 soit 81,9 %
La sous-maxillaire
91
"
6,9 %
- Sublinguale
8
"
0,6 %
Palais
51
"
3,9 %
- Voile
17
"
1,3 %
Lèvres
20
"
1,5 %
- Oropharynx
13
"
0,9 %
- Joue
11
"
0,8 %
- Langue
5
Il
0,4 %
- Nasopharynx
4
Il
0,3 %
- Peau
3
Il
0,2 %
Mais une statistique personnelle de DU PLESSIS portent
sur 40 cas de Noirs Africains donne :
- Pour la parotide
77 %
Pour la sous-maxillaire
22 %
- Pour les glandes accessoires
l
%.
De même SCHULEMBERG, sur un matériel comprenant une
forte proportion d'africains trouve les chiffres suivants :
- Parotide
46 %
- Sous maxillaire
19 %
... / ...

26.
Notre statistique porte sur 51 cas qui se répartissent
ainsi
- Parotide
22 cas soit 42,3 %
- Palais
10 cas
"
19,2 %
Sous-maxillaire
10 cas
"
19,2 %
- Os maxillaire
3 cas
"
5,7 %
- Lèvre
2 cas
"
3,8 %
- Langue
2 cas
"
3,13 %
- Joue
1 cas
il
1,9 %
- Gencive
1 cas
"
1,9 %
- Tragus
1 cas
"
1,9 %.
L'on voit déjà, par ces quelques statistiques, se dessi-
ner l'importance de la fréquence des localisations parotidiennes,
sous-maxillaires et palatines.
b)- !:' ~g~
L'âge moyen de consultation est classiquement de 45 ans
avec une certaine prédominance pour les personnes âgées de
plus de 50 ans.
Dans notre statistique, l'âge moyen des malades est de
43 ans. En voici d'ailleurs l'expression détaillée:
!Tranches! 10-19 ! 20-29 ! 30-39 ! 40-49 ! 50-59! 60 et plus!
,_g~~g~__ t
,
,
,
,
,
,
.
.
.
.
.
. .
.
!Nombre
5
13
9
10
5
9
Ide cas
! !
Toutes les tranches sont donc touchées de 10 à 90 ans,
avec un maximum entre 20 et 29 ans .
• • • 1 •••

27.
c) - Le sexe
Tous les auteurs s'accordent en général pour dire que les
tumeurs mixtes atteignent principalement la femme. Nous retrou-
vons chez nous cette notion : 31 femmes pour 20 hommes.
III - SYMPTOMATOLOGIE
Nous pouvons diviser les glandes salivaires en 2 grands
groupes :
- Le groupe des glandes principales constitué par la
parotide, la glande sous-maxillaire.
- Le.groupe des glandes accessoires, il est composé
surtout
• de la glande sublinguale
· des glandes labiales, à la face interne des lèvres
• les glandes jugales, à la face interne du buccinateur
• les glandes palatines prédominent à la partie posté-
rieure du palais dur, alors qu.' elles n'existent point sur le
raphé médian du palais mou.
Ces 4 ensembles sont reliés entre eux par des îlots :
les glandes du trigone situées entre les glandes
jugales et palatines
les glandes du plancher de la bouche et des rebords
alvéolaires, disséminées en fer à cheval autour de la
langue, dont la tumeur est parfois confondue avec
celles de la sublinguale et du prolongement sus-mylo-
hyoïdien de la glande sous-maxillaire.
Les glandes linguales réparties en 2 ensembles anté-
rieur et postérieur
et les glandes intra-maxillaires . .../ ...

28.
A cOté de ces deux grands groupes, il nous faut réserver
une place à un ensemble dont la découverte constitue une
véritable surprise. Il s'agit de tumeurs mixtes nées d'llots
salivaires ectopiques, pouvant doncsièger n'importe où dans
le domaine cervico-facial.
Cette diversité de sièges explique que la symptOmatologie
rencontrée ne soit pas du tout univoque.
A - Tumeurs mixtes des glandes principales
La parotide est le siège d'élection des tumeurs mixtes
salivaires et les tumeurs mixtes sont les plus fréquentes des
tumeurs parotidiennes.
REDON trouve sur 465 tumeurs parotidiennes 311 cas de
tumeur mixte soit à peu près 67 %.
DU PLESSIS au Cap, sur 1740 observations de tumeur mixte
d'origines diverses trouve 90,3 % de localisations paroti-
diennes.
Pour notre part, nous trouvons 22 cas sur 51, soit 42,3%.
Les tumeurs mixtes parotidiennes siègent le plus souvent au
niveau de ce qui est communément appelé lobe superficiel. Rappe-
lons ~ ce propos que, depuis les travaux de PATEY et de GUIVARCH,
l'on doit considérer la glande parotidienne comme un tout. La
division en 2 lobes, créée par le chirurgien est purement
artificielle.
... / ...
1
;L-. . . . . . . . . . . .

29.
a)- ~~~_~2!!f~_Q~_22~~~!!~!!2~
Il Y a d'abord ce que l'on pourrait appeler le délai de
consultation. C'est le temps qui s'écoule entre le moment où
le malade s'aperçoit de sa tumeur et le moment où il va consul-
ter le médecin spécialiste.Quel que soit le siège de la tumeur
mixte, ce délai est long.
S'agissant des cas de localisations parotidiennes, que
nous avons rencontrés, le délai de consultation a varié de
4 mois ~ 25 ans, avec une moyenne d'environ 7 ans.
Ceci étant, il faut dire que les motifs de consultation
spnt variés.
C'est d'abord une tumeur que seulement l'entourage ou le
miroir révèlent au malade, tant elle est silencieuse. Située
dans le lobe profond elle peut cependant entrainer une certaine
dysphagie, une pesanteur pharyngée voire des signes auditifs
par compression de la trompe d'Eustache.
- Il n'y a cependant pas de véritable douleur. Ce sont
plutôt des sensations de gêne, de lourdeur, de chaleur, bref
des signes subjectifs que chaque malade décrit en fonction de
sa psychologie.
b) -
g~ê-!!\\~!!
- La twneur
• Elle est de dimensions variables, mais le plus souvent,
réduites au moment de la consultation.
Nous n'avons jamais observé, malgré la longue durée
d'évolution, de tumeur dite géante. Nous n'avons pas non plus
noté de très petite tumeur avoisinant le centimètre. La plus
grosse tumeur que nousayions observée avait la taille d'une
... / ...

30.
orange, c'est à dire arrondie, de 10 cm de diamètre.
• Sa surface : lisse ou bosselée, peu importe, la peau
en regard est en tous cas normale.
• La consistance est habituellement ferme.'Nous n'avons
eu qu'un cas de tumeur mixte parotidienne à consistance fluc-
tuante, kystique.
• La tumeur est indolente dans la plupart des cas. Elle
est surtout mobile, sous les plans superficiels, ce qui est
retrouvé dans presque la totalité de nos cas.
- L'examen de la bouche
Il est indispensable.
· Il permet d'observer cette tumeur parfois, quand elle
siège dans le lobe profond. Elle occupe alors une position
pharyngée, déplaçant les structures voisines .de manière variée.
Le toucher combiné aide parfois à la rattacher à la parotide.
Nous n'en avons retenu qu'un cas, où l'amygdale palatine homo-
latérale était refoulée en bas et en dedans.
· L'examen du canal de Stenon ou plutôt de son orifice,
en regard de la première pré-molaire supérieure est cliniquement
normal. On ne note pas de rougeur particulière.
"
- La paralysie faciale
Elle est rarissime dans les tumeurs mixtes
de
la
parotide. Elle est même de signification inquiétante sur laquelle
nous reviendrons.
Si elle existe, elle est très discrète et doit être alors
recherchée avec une fine sémiologie neurologique.
Nous n'en avons pas eu dans nos cas de tumeurs mixtes.
- L'adénopathie
La recherche d'adénopathie fait partie de l'examen clini-
que de toute tumeur parotidienne. S'agissant des tumeurs mixtes
... / ...

31.
il est aussi exceptionnel d'en trouver cliniquement que fréquent
d'en rencontrer opératoirement. Mais ces ganglions prélevés
réalisent le plus souvent une hyperplasie lymphocytaire simple.
L'envahissement ganglionnaire est exceptionnel, REDON
n'en trouve qu'un cas sur 465. Mac FARLAND considère qu'on le
trouverait dans 1% des cas.
Pour notre étude nous n'en relevons aucun cas, s'agissant
des tumeurs mixtes.
D'ailleurs l'adénopathie dans les tumeurs mixtes parodi-
diennes, comme partout ailleurs, revêt la même signification
péjorative que la paralysie faciale.
De toutes les localisations des tumeurs mixtes salivai-
res, l'étude de la parotide est la plus riche d'intérêt, du fait
non seulement de sa fréquence mais encore des problèmes diagnos-
tiques et thérapeutiques qu'elle soulève. C'est ce qui motive
la grande part clinique que nous lui avons réservée.
Pour les auteurs ciassiques, la glande sous-maxillaire
est assez rarement le siège de tumeurs et la tumeur mixte est
rare en dehors de la parotide.
GOSSET, BERTRAND et collaborateurs, sur une statistique
de plus de 17 000 interventions de toute nature ne signalent que
4- tumeurs mixtes sous-maxillaires.
Mac FARLAND sur 301 tumeurs salivaires relève les pourcen-
tages suivants :
- Parotide
: 93,6%
- Sous-maxillaire: 6,1%.
... / ...

32.
Mais en Afrique DU PLESSIS au Cap, à propos de 40 cas
personnels, trouve 22% des localisations sous-maxillaires.
Plus près de nous, J. REYNAUD, L. DIOP et M. LACOUR trouvent
en 1967 16 % de tumeurs mixtes de la glande sous-maxillaire dans
l'ensemble des tumeurs salivaires enregistrées.
Dans notre présent travail, nous relevons 10 cas sur 51 cas
de tumeurs mixtes salivaires, soit 19,2 %.
Les symptômes qui emmènent les malades en consultation
se résument en la constatation d'une tumeur sous-maxillaire.
Cette tumeur, du point de vue de ses circonstances d'appa-
rition et de ses signes d'examen, ne présente rien de tpès
original par rapport à ce que nous avons vu de la parotide.
Le"dé1ai de consultation" est toujours long, 5 ans en
moyenne. L'examen trouve une tuméfaction arrondie, de consis-
tance ferme, à contours assez réguliers. Son volume est varia-
ble. Et elle est indolore.
Tels sont les caractères, classiques, que nous avons rencon-
trés chez à peu près tous nos malades. Nous nous devons tout
de même de rapporter ici 2 cas de tumeur
mixte
"géante" de
la glande sous-maxillaire.
Le premier est celui d'un homme de 70 ans qui présentait
au premier examen une tumeur aussi grosse que sa tête.
Le deuxième est celui d'une femme de 60 ans qui présentait
une tumeur énorme, allant du zygoma au cricoide. Le traitement
pratiqué fut le même pour les deux.
.../ ...

33.
Le toucher endobuccal indispensable ici aussi, complète
et précise les caractères.
La recherche d'adénopathie est négative ici également
pour les tUmeurs mixtes.
En somme, si les signes cliniques des tumeurs mixtes de
la glande sous-maxillaire ne présentent rien de particulier
dans notre étude, leur fréquence dans nos régions est assez
remarquable. Ce disant, nous ne faisons que reprendre une notion
sur laquelle J. REYNAUD et L. DIOP insistaient déjà en 1968.
B - Les tumeurs mixtes des glandes salivaires dites accessoires
Encore plus que la glande sous-maxillaire, les glandes
salivaires accessoires sont considérées, d'une façon générale
comme étant des sièges peu fréquents de tumeur mixte.
DU PLESSIS au Cap, sur 1740 observations publiées de
tumeurs mixtes ne collige que 0,5% siégeant dans les glandes
salivaires accessoires. Encore ne s'agit-il là que d'atteinte
de la glande sublinguale.
VANDENBERG, sur 130 tumeurs mixtes trouve quand même
6% au niveau des glandes salivaires accessoires.
REDON quant à lui, très spécialisé dans la chirurgie des
glandes salivaires n'a pas beaucoup observé cette localisation
particulière. Il n'en donne même pas le chiffre exact.
Du point de vue de leur répartition, le siège palatin
demeure le plus fréquent. En effet, sur 40 tumeurs mixtes des
petites glandes, FRABLE trouve 27 localisations palatines. Le
.../ ...
1

34.
chiffre observé dans notre travail est de 10 sur 19. Pour
ANDRE le poucentage au palais est de 90%.
Nous passerons assez rapidement sur l'étude de ces tumeurs.
Elles ne présentent rien de spécifique, sauf peut-être au palais.
Les signes notables sont nombreux ; mais leur nombre est en
rapport avec la diversité des localisations.
Les tumeurs mixtes du palais se présentent comme de
petites tumeurs, arrondies.
Elles ont une forme bombée ; leur surface, habituellement
bosselée, n'est presque jamais ulcérée.
Elles siègent sur la voate ou sur le voile. A vrai dire il
ne nous a jamais été donné d'observer des tumeurs siégeant stric-
tement sur le palais mou ou sur le palais dur. Nos 10 cas étaiept
~ cheval sur la vonte et le voile.
Il Y a aussi une notion assez remarquable : c'est la
grande taille des tumeurs mixtes palatines que nous avons rencon-
trées. Elles ont été le plus souvent d'un volume d'un oeuf de
poule avec, comme conséquence, une série de perturbations fonction-
nelles (troubles de la déglutition, du langage etc .•• )
2)- Les autres localisations accessoires
Disons tout de suite que nous n'avons observé. aucune
tumeur mixte de la glande sublinguale !
... / ...

35.
FOOTE et FRAZELL, sur 827 tumeurs des glandes salivaires,
n'ont observé que 4 tumeurs de la sublinguale dont aucune n'est
mixte, par ailleurs ...
C'est dire que cette localisation est vraiment rare .
. Cliniquement l'affection se présente sous la forme d'une
petite voussure paramédiane et sous-linguale. La découverte
est seulement faite par le laboratoire d'histologie.
b)- ~~~_!~YE~§
La localisation
labiale viendrait, en fréquence, après
celle du palais.
Il s'agit surtout de la lèvre supérieure ainsi que le
démontre la statistique de ACKERMANN. Cet auteur en effet trouve,
sur 116 cas de tumeur
mixte
des lèvres,111 localisations
, .
superl.eures.
C'est le plus souvent une petite tuméfaction rénittente,
indolore et parfaitement souple.
Les 2 observations que nous en avons intéressent toutes
la lèvre supérieure.
Elle apparait comme un siège rarissime des tumeurs
mixtes salivaires.
On y distingue deux localisations possibles : une loca-
lisation postérieure, au niveau de la base (glandes de VON EBNER)
et une localisation marginale antérieure et de la pointe (glandes
de WEBER).
... / ...

36.
Les 2 cas de notre statistique sont localisés l'un à la
base et l'autre à la pointe.
Nous avons été frappées par la forme bourgeonnante de
ces deux cas.
d)- ~~~~_~~~!±!~!~~
Il nous plait particulièrement de rapporter les 3 cas de
tumeur
mixte
salivaire
maxillaire
que nous avons rencontrés
car dans notre revue de la littérature consacrée aux tumeurs
mixtes nous n'avons trouvé aucun cas signalé.
FREEDMANN relate pourtant un cas de tumeur mixte dUmaxilla~
re inférietrmais il s'agissait d'une tumeur mixte maligne.
Cette affection s'est présentée à nous sous la forme
d'une volumineuse tumeur de la joue, très déformante. Elles
sont non seulement endonasales, mais aussi endobuccales.
Tout comme la langue, la joue est un siège rare de
tumeur mixte.
Sur une statistique de 58 tumeurs des glandes salivaires
observées en 18 ans, seuls 2 cas sont signalés par DECHAUME,
VAILLANT et GRELLET.
1 seul cas est retrouvé chez nous, répondant à la descrip-
tion habituelle: sous-muqueuse, dure, indolore, mobile, d'évo-
lution très lente ... Elle occupait la face endobuccale.
. . .1. . .

37.
Elle est aussi une localisation exceptionnelle de tumeur
mixte.
M. DARGENT et collaborateurs sur une étude de 57 tumeurs
salivaires extra-parotidiennes portant sur 37 ans, ne trouvent
qu'un cas de tumeur mixte à siège gingival.
Son aspect n'a rien de constant ...
Le cas que nous avons relevé s'est présenté sous la forme
d'une perte de substance partielle d'une arcade avec chute de
dents sur cette zone.
C - Les formes particulières
Sous ce chapitre nous avons groupé d'une part les formes
de localisation ectopique et d'autre part les formes associées.
S'agissant des localisations ectopiques, on peut les imaginer
n'importe où dans la sphère O.R.L., leur découverte constitue
évidemment une grande surprise toujours.
De rares observations en ont été pourtant rapportées.
Ce sont BOUCHAYER et OUDOT, par exemple, qui ont signalé 2 cas
1
de tumeur mixte ectopique dont l'un siégeait dans le vestibule
narinaire. Quant à SAEED et BAssrs, c'est un authentique cas de
1
tumeur mixte salivaire localisée au niveau de l'oreille moyenne
1
qu'ils ont trouvé chez une japonaise de 43 ans.
l
Le cas que nous avons relevé dans notre étude et que nous
considérons comme une localisation ectopique intéressait le
1
tragus. Ce cas s'était présenté à nous comme une tumeur superfi-
1
cielle, ulcérée du tragus.
l
.../ ...
1

38.
Quant aux formes associées, disons simplement qu'elles
n'ont pas vraiment retenu notre attention.
Presque tous nos malades se sont présentés à la consul-
tation dans un état général très bon, avec ce "bouton" qui
évoluait depuis des années .•. Nous n'avons pas, à proprement
parler, trouvé d'association morbide.
Il serait sans doute intéressant d'étudier les rapports
entre d'une part les hypertrophies glandulaires si fréquentes
dans nos régions et que l'on met sur le compte de troubles
nutritionnels (sous-maxillose, parotidose) et d'autre part les
tumeurs mixtes salivaires.
Nous nous devons enfin de souligner 2 notions particu-
lières
- c'est d'abord le cas d'un homme de 60 ans qui avait
été hospitalisé pour une tumeur mixte du lobe superficiel de la
parotide gauche évoluant depuis six ans. Cet homme présentait,
en outre, une tumeur de la parotide droite depuis l an, aux
mêmes caractères cliniques, sauf que les dimensions étaient plus
réduites de ce côté-ci.
Après l'intervention sur la parotide gauche, il ne
1
voulut pas être opéré à droite, ce qui nous prive d'un résultat
1
histologique qui aurait peut-être été particulièrement intéres-
sant •
1

1
Nous pensons qu'il s'agissait là très probablement d'une
\\
tumeur mixte parotidienne bilatérale. Et la bilatéralité dans les
î
1
i
tumeurs mixtes parotidiennes est plus que rare. A ce jour on
~1
1
peut estimer à une trentaine seulement le nombre de cas ayant
1
été signalés dans toute la littérature mondiale.
l
1
... / ...
1

39.
- La deuxième notion a trait aux localisations maxillaires
supérieures que nous avons relevées. Ces 2 cas s'étaient
présentés avec une tumeur palatine. A vrai dire la distinction
est fort délicate de savoir quel est le véritable point de
départ. L'atteinte osseuse diffuse nous a fait penser a l'origine
maxillaire de telles formations avec extension palatine
secondaire.
1
1
1

40.
E X AME N SPA R A C LIN l QUE S
1•
6
1
t
1

EXAMENS PARACLINIQUES
Si les examens paracliniques sont assez nombreux et de
plus en plus fins, le principal demeure d'examen histologique.
Aussi insisterons-nous plus amplement sur ce dernier point.
l - LES EXAMENS RADIOLOGIQUES
Ils sont au nombre de 3.
- La radiographie simple
- La sialographie
- La scintigraphie.
1) - ~a_r~d!.ograE.h!.e_s!mE.l~
Elle n'est peut-être pas aussi inutile qu'on pourrait le
croire.
Par ses données négatives, en particulier par l'absence
de lésion osseuse, elle localise la tumeur aux parties molles.
Quand elle extériorise des signes osseux, elle complète heureu-
sement les données cliniques.
Elle nous a aidés dans le diagnostic des tumeurs mixtes
.
maxillaires, en nous montrant un remaniement osseux considérable.
2) - ~a_s!.alogr~phi~
Il s'agit plutôt de la sialographie parotidienne.
L'image sialographique la plus classique est constituée
par l'existence de canaux secondaires à disposition irrégulière
presque rejetés à la périphérie d'une zone glandulaire moins
injectée. C'est l'image de la "balle dans la main" des auteurs
anglo-saxons.
Nous n'avons personnellement jamais rencontre cette image .
.../ ...

42.
D'un point de vue pratique
la sialographie aide surtout
t
~ résoudre la question suivante : la tumeur est-elle intra ou
extra parotidienne? Ainsi que le précise LEROUX-ROBERT.
3)- ha_s2.intfg!:aE.hie
La scintigraphie salivaire utilise le Technetium 99.
Si la scintigraphie est largement utilisée en pathologie sali-
vaire, elle l'est surtout dans les explorations fonctionnelles.
Selon G. MEYNEL et collaborateurs, les résultats pour les
tumeurs mixtes ne sont pas encourageants car celles-ci ne
fixent pas bien le technetium.
Nous n'en avons pas d'expérience particulière.
II - LES DONNEES ANATOMO-PATHOLOGIQUES
L'anatomie pathologique des tumeurs mixtes salivaires
représente un domaine assez étudié. Ses données ont donc été
bien précisées déjà.
Quelque soit le siège considéré, les dimensions de la
tumeur sont variables.
Il s'agit d'une masse arrondie ou ovoide, parfois bosselée.
i
Sa surface est lisse. Elle est ferme comme un ganglion ou molle,
rappelant un lipome. Elle parait bien limitée.
A la coupe
La tumeur se présente sous différents aspects. Les
contours sont souvent marqués par une condensation de
t
ti~su
conjonctif, ce qui a fait parler de capsule. Mais cette notion
}
... / ...
1

43.
de capsule a une valeur tout à fait relative pour la plupart
des histologistes.DELARUE proscrit ce terme. C'est pour lui
une fausse capsule, souvent discontinue. La tranche de section
montre donc divers aspects; des plages blanchâtres ou jaunâtres,
homogène ou kystique, ferme ou friable. Il n'y a pas de zone
de nécrose, ni de foyer hémorragique. Ces plages sont séparées
par des cloisonnements qui semblent provenir de la "capsule".
L'unicité ou la multiplicité des foyers tumoraux a toujours
suscité des discussions. Pour DELARUE et REDON, on note parfois,
s'agissant des tumeurs mixtes parotidiennes de petits foyers
à côté de la tumeur principale. Tandis que FOOTE et FRAZELL
pensent que c'est Une tumeur unique dont les contours sinueux
donnent une apparence de multiplicité. Il semble en tous cas,
que pour les déterminations extra-parotidiennes l'unifocalité
soit la plus rencontrée.
La description synthétique de tous les aspects microscopi-
ques possibles est rendue difficile du fait de la diversité de
structure
de ces tumeurs.
Ces structures varient non seulement d'une tumeur à une
autre, mais aussi au sein d'une même tumeur, d'un endroit à
l'autre.
On peut dire, cependant, que l'examen note l'association
de 2 ensembles : des éléments épithéliaux d'une part et d'autre
part un stroma, tissu nourricier de la tumeur .
.../ ...

44.
Ils reproduisent les diverses formations d'une glande
salivaire normale, acini, tubes secréteurs à double assise
cellulaire, l'une interne, cylindrique avec quelques cellules
mucipares, l'autre externe myoépithéliale. Les formations les
plus fréquentes étant les travées pleines et les formations
épidermoides, comme nous le soulignons plus loin.
Ainsi, dans ces tumeurs, on peut constater la présence
de cellules cylindro-cubiques eosinophiles, acidophiles ou
basophiles.
On observe également des cellules allongées ou rubannées
dont les unes sont petites ou en étoiles fusiformes, disposées
en amas ou en files étroites, ou encore isolées dans le stroma.
D'autres, adamantiformes, sont petites, claires et centrées par
un noyau très dense. Il existe enfin un groupe réunissant des
éléments divers, identifiés dans certaines tumeurs mixtes
cellules épidermoides différenciées ou non, des oncocytes, des
cellules claires etc ...
Dans l'ensemble ces cellules ne comportent pas d'atypies
nucléo-protoplasmiques.Il y a peu de mitoses.
Il est abondant et présente de nombreux remaniements.
L'abondance est variable d'une tumeur à une autre.
Le remaniement constitue la caractéristique fondamentale
des tumeurs mixtes salivaires. Il porte sur les vaisseaux ;
on note en particulier une transformation hyaline des parois
.../ ...

45.
artériollaires. Mais ce remaniement porte surtout sur la
substance fondamentale interstitielle. Celle-ci s'organise en
larges plages de type mucoide, chondroide, hyalin, myxoide
ou ostéoide.
Tous ces éléments ne sont pas toujours associés.
· Les épithéliums se continuent et se mélangent de façon
iritime.
• De même, les éléments mésenchymateux, très divers, sont
mêlés sans aucune règle précise.
· Ces d~ux ensembles sont parfois séparés par une basale.
· Parfois également le mélange et l'intrication sont très
intimes, par dislocage des travées conjonctives, écartement
des travées épithéliales par la substance fondamentale et
raréfaction de cellules au sein de cette substance.
Les aspects morphologiques des éléments épithéliaux
d'une part et ceux du stroma d'autre part permettent donc d'ima-
giner des formes variant presque à l'infini. Cependant l'étude
de nombreuses pièces anatcmiques permet d'individualiser une
forme couramment rencontrée. Ce type est constitué par des
nappes cellulaires compactes ou en travées, ou par des îlots
de cellules épithéliales disposés ça et là dans un stroma
mucoide ou pseudomY~Jide avec quelques remaniements de type
hyalin.
C'est ici le lieu d'évoquer le problème des tumeurs mixtes
à aires cylindromateuses. Les aspects qu'elles présentent sont
le plus souvent de fausses images de cylindrome, qui n'a évidem-
ment pas le même pronostic.
• .. 1 ...

46.
DIA G NOS TIC

47.
DIAGNOSTIC
A - DIAGNOSTIC POSITIF
D'une façon générale, le diagnostic des tumeurs mixtes
localisées dans les glandes salivaires principales n'est pas
très difficile. Il est évoqué devant une tumeur dure, indolore,
mobile·, d' évolut ion lente.
S'agissant des tumeurs mixtes salivaires à localisation
glandulaire accessoire, le polymorphisme clinique est de
règle. Hormis la localisation palatine où l'aspect de voussure
à surface lisse, de consistance rénittente a été relativement
constant dans notre étude, les signes rencontrés pour les
autres localisations ont été variés.
Cependant quelque évocateur que soit l'aspect clinique
rencontré, il doit ~tre complété par l'examen histologique
accessoirement par la radiographie.
S'agissant des moyens de diagnostic histologiques
quelques rem~ques s'imposent.
- La ponction cytologique défendue ardemment par
LEROUX-ROBERT demeure un examen somme toute délicat, nécessi-
tant un histologiste rompu à cette pratique. Les tumeurs
parotidiennes, étant donné les risques pour le facial, en
demeurent l'indication type.
DELARUE lui reproche de ne permettre que l'étude de
quelques cellules alors qu'il s'agit d'une tumeur dont les
~spects histologiques peuvent être très différents selon les
... / ...

48.
endroits considérés.
Nous avons utilisé cette méthode deux fois. La première
eut une réponse franche de tumeur mixte ; mais la deuxième
obtint un résultat douteux.
- Le cyto-diagnostic salivaire.
Après avoir fait nattre quelques espoirs à la suite des
travaux de DECHAUME, GOGUEL et POULAIN, du fait de son innocuité,
semble plutÔt en décadence.
- Le forage biopeique et la biopsie.
Ces méthodes de prélèvement sont impliquées dans la
genèse des récidives des tumeurs mixtes parotidiennes.
De plus, aveugles, ces méthodes provoquent des blessures
du nerf facial et sont plutôt gênantes.
Cependant dans les glandes salivaires accessoires, ces
examens n'offrent plus les mêmes dangers et peuvent souvent
entrer valablement dans le cadre des examens pré-opératoires.
La biopsie extemporanée, quand elle est possible,
demeure le moyen diagnostique de choix. Inoffensive, elle
guide admirablement le traitement.
B - LE DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
La discussion diagnostique qui peut s'instaurer devant
une tumeur mixte est une discussion clinique et accessoirement
• • .1. . •

radiologique. Elle est également fonction du siège de la tumeur.
a)- ~~Y~!_YQ~_!~~~~E_2~_!ê_E~E2!i2~
Les diagnostics envisagés sont différents selon la symptO-
matologie. Ainsi :
. - Une tumeur unique, dure, superficielle, indolore,
d'évolution lente, est hautement évocatrice d'une tumeur mixte,
mais elle peut n'être qu'une adénopathie inflammatoire chronique.
Dans les régions comme les nôtres, où les maladies infec-
tieuses ont encore une grande incidence dans la pathologie O.R.L. t
c'estl~ un diagnostic qui doit être présent ~ l'esprit.
Un tel aspect clinique peut être réalisé pour un carcinome.
Mais les carcinomes de la parotide que nous avons observés
évoluaient depuis un temps moins long. La fixité à la peau, le
caractère quelque peu sensible orientent un peu le diagnostic.
De plus l'adénopathie n'est pas rare, de même que la paralysie
faciale.
Les lipomes: ils peuvent siéger à n'importe quel point
de l'organisme et pour ce qui nous intéresse en particulier, au
niveau de la parotide. Ce diagnostic est souvent porté par excès,
ce qui est une source d'erreurs irréparables parfois.
- Une hypertrophie diffuse de la parotide, déformant
manifestement l'oreille du malade peut n'être qu'une parotidite
infectieuse chronique, elle aussi,
fréquente dans nos régions •
.../ ...

50.
Il en ~st de même pour les parotidomégalies ~ises sur
le compte de troubles nutritionnels et qui portent le nom de
parotidoses. Mais une tumeur mixte peut s'installer sur un lit
de parotidose.
La parotidite tuberculeuse n'est pas fréquente chez nous
et se discute peu, malgré l'impo~tance de la tuberculose obser-
vée dans la sphère O.R.L .. GUERRIER sur 150 tumeurs parotidiennes
trouve ponrtant 12 cas de tuberculose.
- Une tumeur parotidienne de consistance kystique est
rarement l'expression de tumeurs mixtes (1,5% pour GUERRIER).
Elle peut signer un kyste dysembryoplasique en fait rare
ou un kyste retentionnel.
Nous avons récemment opéré un enfant de 14 ans qui présen-
tait un kyste osseux de la région parotidienne, à la face posté-
rieure de la branche montante du maxillaire inférieur. Nous
n'avons retrouvé dans notre étude qu'un cas de tumeur mixte
kystique.
- Une tumeur du lobe profond de la parotide peut se présen-
ter comme une tumeur perceptible surtout à l'examen endobuccal.
Cette tumeur pose alors de ce fait le problème diagnostique des
1
néoformations latéro-pharyngées. Le diagnostic de l'appartenance
1
de. la tumeur à la parotide est assez facile si elle est bipolaire,
à la fois pharyngienne et cervicale, grâce à la technique du
1
palper bimanuel.
1
Pour PIETRANTONI, ce diagpostic n'est possible que sur la
table d'opération. Dans le premier cas (tumeur cervicale), en
1
.. .. / ...
1

51.
explorant la cavité qui contient la tumeur, le doigt met en
évidence l'intégrité de la paroi pharyngée. Dans le second
(tumeur pharyngienne), le chirurgien pour décoller la tumeur
a la nette sensation de pénétrer avec le doigt ou le dissecteur
dans l'espace péri-amygdalien et para-pharyngien.
Le tableau clinique réalisé par les tumeurs mixtes de la
glande sous-maxillaire est, nous l'avons vu, relativement simple
et monomorphe.
Avant que l'histologie ne vienne'trancher, divers diagnos-
tics peuvent être évoqués.
- Les sous-maxilloses
Comme les parotidoses,elles sont fréquentes dans nos
régions. Elles peuvent s'associer aux tumeurs mixtes et gêner
un peu le diagnostic.
- Les adénopathies inflammatoires.
Encore plus que pour la parotide, elles sont source
d'erreurs. Elles doivent être un diagnostic d'élimination, ce
qui implique un examen complet.
- La lithiase sous-maxillaire.
Elle vient classiquement en deuxième position derrière
les adénopathies dans la discussion diagnostique d'une tuméfac-
tion sous-maxillaire chronique. La notion d'une douleur à type
de colique lors des repas, retrouvée à l'interrogatoire est
... / ...

52.
d'un appoint précieux.
Une radiographie simple, type maxillaire défilé ou
"cliché mordu" peut montrer les calculs.
Mais le diagnostic n'est souvent fait qu'à l'interven-
tion, car les douleurs, peu accusées, sont surtout à type de
gène des mouvements de la langue. D'autre part les calculs ne
sont pas toujours radio-opaques.
A vrai dire, la pathologie lithiasique reste de
découverte assez rare dans nos régions.
-La sous-maxilli~e chronique
Elle est souvent secondaire à une infection bucco-
dentaire dont nous avons déjà souligné la fréquence.
Elle est parfois favorisée par des calculs pré-existants.
Ces deux affections vont d'ailleurs souvent de pair.
En somme, sous-maxillite chronique et adénopathie
inflammatoire banale ou spécifique sont les deux grands diagnos-
tics que nous sommes amenés à éliminer devant toute tumeur sous-
maxillaire d'allure mixte.
Nous avons vu que le tableau clinique réalisé par les
tumeurs mixtes des glandes salivaires accessoires était carac-
térisé par son polymorphisme. Les diagnostics que l'on pourra
discuter avant l'arrivée du résultat histologique seront tout
aussi variés.
... / ...

53.
- Toutefois, la tumeur mixte du palais se présente
d'une façon à peu près constante, prêtant peu à discussion.
En dehors des kystes salivaires banaux, il y a une affection
qui simule presque point par point la tumeur mixte: il s'agit
du cylindrome du palais.
REDON souligne la relative fréquence des schwannomes
dans cette région.
Kyste salivaire, cylindrome, schwannome, tous autant de
diagnostic fournis par l'examen anatomo-pathologique.
- Le reste des glandes salivaires accessoires offre à
discuter des diagnostics dont la liste est plutôt longue •••
· S'agissant des tumeurs mixtes des lèvres,superficiel-
les ou non, elles posent le problème de toutes les tumeurs
conjonctives, musculaires ou vasculaires de la région.
• Il en est de même des tumeurs de la joue.
• La langue.
Les deux cas que nous avons de tumeurs mixtes de la langue
se présentaient comme des tumeurs bourgeonnantes, c'est-à-dire
comme un carcinome.
Le problème qui est ainsi posé est celui d'une ulcération
de la langue. A moins de déboucher sur la biopsie, toute
discussion sera simplement stérile. C'est elle qui pourra,
en effet, répondre: tuberculose, carcinome etc .•.
• Les tumeurs mixtes des maxillaires présentent à
discuter quelques tumeurs osseuses du massif facial.
.../ ...

54.
-: .L'améloblastome
L'histoire clinique est à peu près la même. Mais son
aspect radiologique est assez caractéristique. Il est fait
d'images multigéodiques, arrondies, ou images cloisonnées "en
bulle de savon".
-: La dysplasie f!breuse
L'aspect radiologique marqué par une opacité dense,
fréquente, assez homogène, fait le diagnostic avant la biopsie.
-: La tumeur de Burkitt
à localisation maxillo-faciale
ne sera éliminée parfois qu'à l'examen histologique.
• La gencive
La tumeur mixte de la gencive soulève les mêmes problèmes
diagnostiques que celle de la langue, qui appellent les mêmes
solutions •
. La glande sublinguale.
Nous avons déjà dit n'avoir jamais observé de tumeur
i
mixte de la glande sublinguale.
!
1
Par contre, il se passe rarement une semaine où nous ne
i
i
voyions en consultation un ou plusieurs cas de grenouillettes
sublinguales.
1
'1
l
Ces grenouillettes surtout quand elles s'infectent peuvent
1
revêtir le tableau de tumeur mixte salivaire.
... / ...
1

55 •
. Les tumeurs mixtes salivaires ectopiques.
Leur découverte histologique constitue toujours pour
le clinicien une véritable surprise, le diagnostic n'en étant
.
. , .
,-
presque ]ama1S evoque.
Ainsi donc, il n'y a rien qui ressemble plus à une
tumeur mixte que ce qui ne l'est pas.
Répétons-le, seul l'examen histologique clarifie le
diagnostic.

56.
EVOLUTION DES TUMEURS MIXTES SALIVAIRES

57.
EVOLUTION DES TUMEURS MIXTES SALIVAIRES
L'évolution générale des tumeurs mixtes salivaires
est dominée par 3 notions :
- Leur lenteur
- La fréquence des récidives
- La possibilité d'une transformation maligne.
A - La lenteur de l'évolution
Elle demeure la caractéristique fondamentale de telles
tumeurs.
Elle s'étale 'couramment sur des dizaines d'années,
rassurant ainsi, faussement, et le malade et son médecin.
Quelque soit le siège, les tumeurs mixtes s'accroissent
d'une façon continue, apparemment indéfinie, purement extensive.
Mais il s'en faut pour que ce schéma évolutif soit retrouvé
partout.
Il semblerait, selon REDON, que la croissance des
tumeurs mixtes se fait par poussées évolutives, suivies de
périodes mortes pendant lesquelles la tumeur demeure en sommeil.
Certaines tumeurs, chez la femme, paraissent présenter des
poussées en rapport avec la vie génitale. LEROUX-ROBERT parle
même de "synergie gonado-sa1ivaire".
MOYSE a rapporté le cas d'une tumeur mixte qui subissait
des alternatives dt augmentation et de régression selon le
cycle
menstruel.
• •. 1 •.•

58.
DARGENT a signalé un retour des règles chez une de ses
malades aménorrhéique, ap~ès une parotidectomie pour tumeur
mixte.
Quant à nous, nous avons noté une majorité de femmes dans
notre étude. Mais, en vérité, les renseignements fournis par
nos interrogatoires ont rarement été précis et riches. Nous
n'avons pas retrouvé cette synergie gonado-salivaire. Nous avons
tout au plus enregistré l'hospitalisation d'une femme qui n'avait
senti la nécessité de consulter qu'en période de grossesse. Le
diagnostic fut établi grâce à la ponction.
B - Les récidives
Elles sont fréquenteset cette notion a modifié, depuis
soixante ans, la technique opératoire de ces tumeurs. Cette
fréquence est diversement appréciée par les auteurs.
Pour REDON elle s'élève à 30 %, pour ROUX-BERGER à 22 %,
KENNO à 16 %, Mac FARLAND à 40 %. Plusieurs causes leur sont
attribuées. La plus commune est l'existence d'un nodule laissé
en place, lors de l'extirpation de la tumeur. DELARUE signale
à ce propos l'existence de tumeurs plurifocales.
L'essaimage des cellules tumorales, lors de cette extirpa-
tion est aussi invoqué.
Mais surtout la capsule des tumeurs mixtes n'est pas une
vraie capsule. Elle est souvent interrompue et GRICOUROFF a
montré que les tissus qui doivent fournir la capsule sont
1
SOuvent envahis par des nodules aberrants avant la formation
l
1
J
de cette capsule.
.../ ...

59.
VERHAEGUE et collaborateurs distinguent, de façon assez
artificielle, les récidives dues à l'évolution persévérante
d'une tumeur incomplétement enlevée <fausses récidives) et celles
correspondant au développement secondaire d'une nouvelle
tumeur <récidives vraies).
Le délai d'apparition des récidives est variable.
La plupart des récidives surviennent dans les 3 premières
années. Les autres, tardives, peuvent survenir jusqu'à 30 ans.
Du point de vue clinique, les récidives précoces siègent
habituellement au dessous de la cicatrice opératoire ou au voisi-
nage immédiat. Elles sont souvent multiples, mobiles.
Les récidives tardives apparaissent généralement uniques,
peu mobiles, de siège profond.
Il est logique de penser que l'intervention pour toute
récidive comporte d'énormes difficultés, tenant aussi bien à la
cicatrice qu'au développement peu limité de la récidive.
La récidive s'accompagne t-elle d'une modification
1
histologique ?
1
A la suite de l'important travail de LECENE et MOULONGUET-
!
DOLERIS, il semble qu'il n'y ait aucune règle absolue.
LEROUX-ROBERT trouve cependant qu'avec la fréquence des récidives,
1
la tumeur prend un aspect plus cellulaire, ou parfois moins
1
!
cellulaire.
1
... / ...

60.
C - La transformation maligne
Disons tout de suite qu'il s'agit là de la transformation
maligne que notent les cliniciens. Elle n'existe pas, pour ainsi
dire, selon le point de vue des histologistes. Ceux-ci considè-
rent déjà que les tumeurs mixtes sont des épithéliomas, même
à stroma remanié.
Donc tous les cliniciens s'accordent pour penser qu'une
tumeur mixte évoluant ou récidivant depuis plusieurs années
peut se transformer un jour en un véritable épithélioma. La
fréquence des tumeurs mixtes malignes est diversement appréciée
ou plus exactement d'appréciation malaisée.
- Du point de vue clinique, la tumeur qui était jusque là
bien tranquille, se met brusquement à croître rapidement. La
mobilité observée tantôt diminue considérablement et la tumeur
devient adhérente aux plans sus et sous-jacents. On note aussi
des phénomènes douloureux. On note surtout l'apparition de
métastases ganglionnaires ou viscérales.
A ce propos, il nous semble utile d'ouvrir ici une paren-
thèse. Les adénopathies et les métastases à distance ne sont
pas toujours significatives d'une tumeur mixte maligne. Si les
métastases des tumeurs mixtes sont exceptionnelles, elles n'en
existent pas moins.
ROGER-LEROUX a relaté un cas d'envahissement de la gaine
d'un nerf à propos d'une tumeur mixte ne présentant aucun
signe de dégénérescence. L'histologie montra qu'il s'agissait
bien d'une tumeur mixte.
... / ...

61.
Dans un autre cas, le même auteur trouve en dehors de
la tumeur un ganglion abritant des foyers métastatiques.
Mac BUDD de Cologne a rapporté le cas d'une métastase osseuse
survenue deux ans après l'ablation d'une tumeur mixte paroti-
dienne. L'examen histologique montra l'identité morphologique
entre la métastase et la tumeur mixte extirpée.
Mac FARLAND observe sur 69 récidives 3 métastases
ganglionnaires et une métastase pulmonaire.
L'expression de "métastase de tumeur mixte" a de quoi
surprendre. Mais il faut se rappeler qu'une tumeur mixte est
une tumeur mixte et comporte un génie de développement que
n'ont pas les autres tumeurs bénignes. Nous fermerons cette
parenthèse en disant que nous n'avons pas observé de métastases
dans notre étude. L'examen structural des ganglions prélevés
surtout pour les tumeurs mixtes parotidiennes a toujours trouvé
l'existence d'un processus inflammatoire non spécifique.
Donc avec la transformation maligne apparaissent rapi-
dement des métastases locales, ensuite à distance (poumons,
foie, os etc ..• >. L'état gé~ral s'altère assez vite et la mort
survient au bout d'un délai plus ou moins long, dans un état
cachectique.
Cette transformation maligne a surtout été étudiée
au niveau de la parotide.
Ici, en dehors des signes sus-cités, il faut souligner
la fréquence de la paralysie faciale, périphérique.
. . .1. • .

62.
Une tumeur parotidienne d'évolution lente sur laquelle
se greffe spontanément une paralysie faciale est hautement
évocatrice d'une tumeur maligne.
Dans une série de 2261 patients porteurs de tumeur
pàrotidienne ENEROTH relève 46 cas de paralysie faciale. Ces
46 patients avaient tous une tumeur maligne à l'histologie.
- Du point de vue anatomo-pathologique les caractères
observés changent évidemment d'aspect.
1
La capsule devient moins nette, truffée de noyaux néopla-
siques.Les adhérences aux tissus voisins se multiplient. La
structure se simplifie peu à peu, par rapport à celle des tumeurs
mixtes le type glanduliforme prédomine, qui donnera l'épithélioma
glandulaire ..
La définition des tumeurs,mixtes malignes a elle-même
suscité de nombreuses controverses.
S'agit-il vraiment de la transformation d'une tumeur
mixte ou alors d'une tumeur mixte d'emblée maligne?
Pour GERUGHTY, le néoplasme est d'emblée malin. ENEROTH
va jusqu'à proposer l'expression "cancer dans un adénome
pléomorphique", à la suite d'une revue de 2211 tumeurs des glandes
salivaire~ établissant ainsi une nette différence entre le cancer
et la tumeur mixte.
Il semble en fait que la discussion soit théorique,
aucune étude définitive n'ayant été faite encore. Et puis, de
toutes façons, tumeur mixte maligne d'emblée ou tumeur mixte
dégénérée, le problème d'avenir reste le même.
.../ ...

63.
L'on comprend en tous cas, la nécessité pour l'histolo-
giste d'examiner avec beaucoup de minutie sa lame avant de
répondre "tumeur mixte" simplement. Les deux cas de tumeur
mixte maligne que nous avons dans nos dossiers se présentaient
plutôt comme des cas de dégénérescence, donc de transformation.
Ces cas ont en commun l'âge relativement jeune des
sujets, trente ans seulement.
Le premier évoluait depuis 8 ans; tandis que l'autre
n'existait que depuis 1 an environ, quand le diagnostic fut
posé. Tous les deux étaient remarquables par l'adénopathie
cervicale qu'ils affichaient. La paralysie faciale ne fut
retrouvée qu'une fois.
y a t-i1 des facteurs particuliers favorisant la
transformation maligne ?
Il semble accepté actuellement que la dégénérescence
n'apparait,quand elle exist~ que sur des épithéliomas remaniés
anciens.
Pour DARGENT, il n'y a pas de rôle particulièrement
aggravant des interventions successives pour récidives.
Pour Mac P-ARLAND "il ne semble pas y avoir de corréla-
tion entre le caractère histologique des tumeurs mixtes et
leur devenir clinique". Tous se passe comme si chaque tumeur
mixte a son génie de développement propre.
Pour GUERRIER, PIZZETTI et LEONARDELLI, l'évolution des
tumeurs mixtes doit toujours être mise en relation avec une
observation précise de leur structure histologique. En parti-
... / ...

64.
culier les tumeurs mixtes à zÔnes cylindromateuses auraient
une forte tendance à la métastase régionale et à distance.
Mais REDON, pour sa part, insiste sur la notion de trau-
matisme. Le traumatisme local rendrait explosive la transforma-
tion maligne. Cependant, sa remarque portant seulement sur 2 cas,
pourrait difficilement être généralisée.
Ainsi qu'on peut le voir, l'évolution des tumeurs mixtes
ne saurait être considérée comme uniforme. Elles peuvent
rester bénignes pendant toute leur évolution. Elles peuvent enfin
devenir franchement malignes. C'est le spectre de cette dernière
éventualité qui a hanté les cliniciens dans leur attitude
thérapeutique vis-à-vis des tumeurs mixtes.

65.
TRAITEMENT
DES TUMEURS MIXTES SALIVAIRES

66.
TRAITEMENT DES TUMEURS MIXTES SALIVAIRES
l - GENERALITES
Tout au long de l'histoire des tumeurs mixtes, leur
traitement a subi de profondes mutations.
La hantise de la transformation maligne a rendu les
cliniciens de plus en plus prudents dans les traitements appli-
qués à ces tumeurs.
Si les discussions ont été nombreuses, elles intéres-
saient surtout le siège parotidien de ces tumeurs.
L'attitude à adopter doit être le résultat de la con-
frontation des données cliniques et anatomo-pathologiques. Trois
grands principes la guident :
- un traitement
".
precoce
- un traitement largè
- un traitement essentiellement chirurgical.
II - MOYENS
A - La chirurgie
- - - - - -
Elle constitue donc la méthode de choix. Mais ses moda-
lités sont variées.
1)- ~~~nY2!~~~!~U
Constitue une méthode chirurgicale historique, qui fut
la seule utilisée pendant longtemps. Car la plupart des tumeurs
mixtes sont mobiles et comportent en plus un plan de clivage
anatomique.
• . .1. • .

67.
Cette méthode est formellement condamnée par REDON.
2)- Enucléo-résection
-----------------
est une variante de l'énucléation.
Elle consiste, après avoir reconnu le plan de clivage,
~ l'abandonner pour faire une résection large.
ANDRE préconisait "l'exérèse complète extracapsulaire en
réséquant si possible la muqueuse au contact de la tumeur et
en électro-coagulant la paroi restante".
Il conseille également de faire le sacrifice d'une
paroi osseuse érodée par la tumeur.
Pour l'énucléo-résection il faut extirper avec la tumeur
une certaine épaisseur de glande normale, surtout en profondeur,
où la capsule tumorale adhère fortement aù parenchyme glandu-
laire (disparition du clivage).
a)- De la sous-maxillaire
C'est la sous-maxillectomie, dont voici les temps princi-
paux :
- Incision parallèle au bord infériiur de la branche
horizontale du maxillaire inférieur ~ l centimètre au dessous
de lui.
- Ligature des vaisseaux sous-mentaux et ouverture de
la loge sous-maxillaire ~ sa partie antéro-supérieure.
- Ligature du pédicule facial en refoulant vers le haut
le rameau inférieur du nerf facial qui croise la face externe des
vaisseaux.
.../ ...

68.
- Dégagement du pôle postérieur de la glande en pensant
à l'existence du grand hypoglosse.
- Ouverture de la loge à sa partie inférieure puis
découverte du ventre postérieur et du tendon intermédiaire
du muscle digastrique, tout en évitant le rameau du nerf
lingual proche.
- Dégagement en totalité du prolongement antérieur de
la glande.
Ligature dernière du canal de Wharton et des vaisseaux.
- Ablation de la glande et fermeture.
b)- De la parotide
C'est la parotidectomie totale. Elle peut être totale
conservatrice quand le nerf facial est respecté, ou totale
vraie avec sacrifice du nerf facial, généralement suivie de
curage ganglionnaire.
En voici la technique sommaire
- Incision en baillonnette de REDON avec un segment pré-
auriculaire à la limite de la joue, un segment cervical qui est
tracé sur la partie antérieure du relief du sterno-cleido-
mastoidien ; ces deux segments sont réunis par une courte inci-
sion oblique sous-lobulaire.
Il existe des variantes de cette incision, portant surtout
sur le premier segment et qui tiennent compte de l'esthétique
(cicatrice) c'est le cas des incisions d'ANDRE, d'AUBRY etc •••
Exposition de la glande et ligature des premiers pédicules.
• Vaisseaux temporaux superficiels
• Veine jugulaire externe
· Artère carotide externe.
. . .1. . .

69.
- Découverte du nerf facial à son niveau d'émergence du
trou stylo-mastoidien. Puis dissection du nerf d'arrière en
avant.
- Ablation du lobe superficiel et examen ëxtemporané
".
even-
tuellement, pu~s ligature du pédicule composé par le canal de
Stenon, l'artère transverse de la face et de ses veines.
- Isolement du nerf qui est détaché du lobe profond.
- Dégagement du lobe profond du bord postérieur de la
branche montante du maxillaire inférieur.
- Ligature des plexus extra-condyliens et du pédicule
maxillaire interne.
- Fermeture après lobectomie profonde.
Ainsi se présente la parotidectomie totale conservatrice
pronée par REDON et divers auteurs français et anglo-saxons.
Quand à la parotidectomie totale vraie avec sacrifice du
facial, elle est plus simple
- L'incision est à peu près la même.
- Ligature préventive des pédicules temporaux et auriculai-
res antérieurs ; ligature des pédicules facial et transverse
de la face et de la jugulaire externe.
- Dégagement de la parotide en arrière du plan ostéo-
cartilagineux <conduit auditif externe et mastoide>.
- Décollement de la face profonde de la glande.
- Ligature de la carotide externe derrière le col du maxil-
laire inférieur.
... / .. ·

70.
- Résection du digastrique pour ouvrir la gouttière
carotidienne.
- Désinsertion du sterno-cléido-mastoidien. Dissection
du groupe ganglionnaire spinal, qui est laissé attenant à
ce muscle.
La parotidectomie proprement dite est presque terminée
et le curage ganglionnaire entamé.
Ce curage :
- On aborde en avant la gouttière carotidienne qui est
ouverte au bord postérieur des muscles sous-hyoidiens.
- En arrière, on dégage le bord postérieur du sterno-
cleido-mastoidien et dans le bas du triangle sus-claviculaire,
on ligature une 2e fois la jugulaire externe.
- La jugulaire interne, vue après la section du digastri-
que est dégagée et liée. C'est elle qui guide le curage effec-
tué de haut en bas.
- L'artère faciale est liée à nouveau et son pédicule
ganglionnaire rabattu en arrière sur l'axe jugulaire.
- La gouttière carotidienne étant ouverte largement, la
dissection de la veine est complétée, après ligature de la
veine thyroidienne moyenne et section de l'omohyoidien.
- Puis la veine est liée au niveau du confluent de
Pirogoff après section des insertions inférieures du sterno-
cleido-mastoidien.
L'ensemble comprenant la parotide, le muscle sterno-
cleido-mastoidien et la veine jugulaire interne avec son atmosphè-
re cellulo-ganglionnaire, est rabattu en arrière et l'évidement
de la base du triangle sus-claviculaire termine l'opération •
.. ./ ...
--~-----
"

71.
- Fermeture de la peau sur drain aspiratif.
D'une façon générale, elle est peu utilisée par les
chirurgiens car les tumeurs mixtes sont reconnues comme étant
hautement résistantes aux rayons X.
La radiothérapie fait disparaître tout plan de clivage
par la formation de tissu fibreux et gène ainsi une inter-
vention ultérieure.
En complément de la chirurgie, OHNGREN et RINGERTZ
pensent que cette association donne de bons résultats d'une
part dans les cas suspects et d'autre part pour éviter les
récidives.
Cependant pour PUTNEY et Mac STREVOG, la radiothérapie
post-opératoire ne donne pas de meilleurs résultats.
Nous utilisons la radiothérapie dite conventionnelle.
L'irradiation se fait pendant 6 à 8 semaines, à raison d'une
séance de 100 à 200 r. par jour.
Encore plus que la radiothérapie, elle n'a qu'un rôle
très accessoire dans le traitement des tumeurs mixtes, son
utilisation est trop rare pour qu'elle nous retienne longtemps .
.../ ...
----

72.
III - NOS INDICATIONS
Nous l'avons déjà dit, si le traitement des tumeurs
mixtes a été l'objet d'âpres discussions, celles-ci portaient
surtout sur leur siège parotidien. C'est donë avec une certaine
rapidité que nous passerons sur les indications deS tumeurs
mixtes autres que parotidiennes.
Nous avons déjà vu dans quelle diversité clinique
elles se présentaient du point de vue de leur aspect comme
de leur localisation.
Cette diversité rend difficile toute tentative d'unifor-
miser l'attitude thérapeutique à adopter vis-à-vis d'elles.
D'une façon générale, le traitement se résume en une exérèse
aussi large que possible.
Nous pouvons cependant faire quelques remarques :
a)- ê~êgi~~ê~!_~~~_!~~~E~_~!~!~~_~~_!~_g!2n9~
~Q~~:~~!!!~!~~
Comme partout ailleurs, c'est la sous-maxillectomie
simple que nous avons préférée.
Toutefois, devant une tumeur bien encapsulée et bien
séparée du reste de la glande, nous n'avons enlevé que cette
tumeur.
Une radiothérapie post-opératoire de courte durée a été
instituée pour l cas.
• •. 1 •..
._~
~-

73.
b)- Les tumeurs de l'os maxillaire
------------------------------
Nous avons eu à faire face à 3 tumeurs du maxillaire,
primitives ou secondaires à une atteinte du voisinage.
Le caractère volumineux de ces tumeurs qui déformaient
considérablement le visage nous a incités à faire une interven-
tion large, donc mutilante.
Pour les 2 premières, qui intéressaient le maxillaire
supérieur, nous avons' pratiqué
une
maxillectomie supérieure.
Mais pour le troisième cas, intéressant le maxillaire
inférieur, c'est plutôt une h~mi-mandibulectomie qui avait été
réalisée.
c)- ~Qyr_!~~_!Q~ë!!~ë!!2~~_iygë!~~_~!_!ë~!ë!~~
l'exérèse a toujours été facile.
d)- ~2Yr_!~~_!2Së!!~ë!!2~~_Eë!~!!~~~
Elles ont été aussi,facilement,l'objet d'une exérèse
très large.
e)- ~Qyr_!~~_!2Së!!~ë!!2~~_!!~gYë!~~
Malgré l'aspect bourgeonnant des tumeurs que nous avons
rencontrée, seule l'exérèse fut instituée pour l'un des 2 cas,
l'autre s'étant soldé par un décès avant l'intervention (pour
cancer primitif du foie).
Il en est de même de la !~Së!!~~!!2~_!Eèg!~~~~que nous
pensons ectopique et de la !QSë!!~ë!!Q~_g!~g!y~!~.
.../ ...

74.
La parotide occupe une situation particulière du fait
qu'elle est traversée par le nerf facial. Aucune chirurgie
parotidienne ne peut méconnaître ce fait très important ; car
l'on pardonnerait difficilement une "mutilation" esthétique
pour une tumeur bénigne au demeurant.
L'énucléation vraie
rapide, à la locale, est une
attitude que l'on peut qualifier maintenant d'historique. Elle
n'a jamais été, à proprement parler, utilisée par nous. En
accord avec REDON, nous pensons qu'elle est à rejeter définiti-
vement. Car elle aboutissait généralement à crever la capsule
de la tumeur et favorisait l'ensemencement, donc la récidive.
L'intervention large, type REDON, avec dissection de
tout le nerf facial ne se discute plus dans ces principes. Elle
a apporté d'immenses progrès dans la connaissance et le pronos-
tic de ces tumeurs. Grâce à elle une meilleure étude histologi-
que des tumeurs mixtes et de leur malignité contenue a pu être
menée.
Cependant dans son application, nous avons préféré être
moins absolutiste et éviter tout risque de blessure du nerf
facial quand celle-ci ne s'imposait vraiment pas.
En somme, tout en restant fidèle aux idées de REDON dont
l'autorité est incontestée, nous essayons de ne pas faire de
parotidectomie systématique. Pour cela nous nous appuyons sur
les données de la clinique.
Nous avons utilisé pour nos tumeurs mixtes parotidiennes
3 schémas thérapeutiques :
... / ...

75.
- L'énucléo-résection
- La parotidectomie totale conservatrice
La parotidectomie totale vraie avec sacrifie du
facial et curage ganglionnaire.
a)- IYill~~~ê_!~ê!!~~2_E~~_~~~~!~~:~~2~~!!Q~
Sont de celles-là, les tumeurs que nous avons vues de
petite taille, bien encapsulées, leur siège est superficiel et
elles sont mobiles, sous la peau et cel à en dehors de toute
poussée clinique (voir tableaux suivants).
b)- I~ill~~~ê_!~~!!~~2_E~E_E~~~!!~~~!~ill!~_!Q~~!~_~Q~~~EY~­
trice
-----
Elles constituent la majorité de nos cas (14 fois sur
22 cas). Il s'agit là de tumeurs mixtes simples. Mais à
l'intervention elles sont mal limitées.
c)- ~~f!~_!~~_!Yill~~~~_!~~!!~~~_E~E_E~r~!!Q~~!QID!~
!Q~~!~_~Y~S_~~~~!f!~~_~~_~~~f_f~~!~!_E~!2_S~E~g~_g~g!!Q~~~!E~·
Ce sont évidemment les cas de mauvais pronostic. Il s'agit
de tumeurs mixtes qui s'e présentent avec des signes de trans-
formation maligne, déjà décrits.

La radiothérapie et la chimiothérapie associées n'ont
eu qu'un rôle accessoire.
IV - PRONOSTIC ET RESULTATS
A - Pronostic des tumeurs mixtes salivaires.
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Dans l'ensemble, il est d'appréciation malaisée. A
court terme, le pronostic est généralement bon. Il devrait
••. 1 •.•

76.
être réservé, cependant, quand on considère une tumeur mixte
évoluant depuis longtemps, du fait de la possibilité de trans-
formation maligne.
Cette transformation peut elle-même mettre un certain
temps avant de s'extérioriser, ce qui rend encore plus difficile
l'établissement d'un pronostic.
Aussi importe-t-il, répétons-le, d'intervenir le plus tôt
possible.
B - Nos résultats
Pour la commodité de l'exposé, nous les avons exprimés
sous la forme de 2 tableaux.
Le premier correspond aux tumeurs extra-parotidiennes et
le second aux tumeurs mixtes parotidiennes .
.../ ...

77.
TABLEAU N° 1
!Traitement!
Siège
Chirurgie
Nbre
Suites
! associé
!----------!-----------------------!----------!------!-----------!
! Palais
!- Exérèse large
8
!Pas de récit
!
1- Exérèse large
!-Radiothé-!
1
Idive notée!
,-------
~
~_r~E!~
,
,
,
. .
. . . .
!- Sous-maxillectomie
8
classique
Sous
!
!
Imaxillaire!
Sous-maxillectomie
,-Radiothé- 1
1
,Aucune récif
.
.
. rapie
Idive notée !
Exérèse
1
1 -__
. ----,-----------------------,----------,
.
. . -1
.
1
.
! Lèvre
1- Exérèse
2
1
,
,
1
,
"
1
. .
. . . .
!
Os
!-Maxil le ctornie supéri-
!
2
"
!maxillaire!-~~imandibulectomie
1
"
1----------,-----------------------,----
. .
. ---1---
.
1
.
1
.
! Langue
!-Exérèse large
l
,
,
I
,
t
"
,
. .
. . . .
! Joue
1- Exérèse
1
·n
, - - - - -
. -----,-
. ----------------------,------
. ----, __-
.
1
.
,
.
1 Gencive
1- Exérèse large
! Endoxan
1
"
1
- - - - , - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - , - - - -
- _ 1 _ - - __ - ,
,
. .
. . . .
! Tragus
1- Exérèse
1
"
!
!
-----....;.,.---------------.,;,.----,-----=-------
••• 1 •••

78.
TABLEAU N° 2
' T " t
t '
,
Chirurgie
" ra1 e~;n
"Nbre"
Suites
'
,
,
,
,_~êê2S!~
.
.
. .
.
!Enucléo-résection
5
,1 cas de transformation
"maligne" Pas de récidive
!
!
! pour les autres.
!Enucléo-résection ,Radiothéra-
1
,"Pas de récidive notée.
,
"pie
" Paralysie faciale transi-"
!
! toire
!
,------------------,------------,----,--------------------------,
"-Parotidectomie
"
"13
".Pas de récidive notée
"
! totale conserva- !
! ! -5 cas de paralysie facial
, trice.
le transitoire"
,
"-Parotidectomie
-4 cas de paralysie facia"
! totale avec con-
le n'ayant pas régressé!
servation de la
,
à la sortie de l'hÔpital,
branche supérieu-"

re seule du nerf !
1
!" DCn
facial.
!
------------------ ------------ -------------------------------
!-Parotidectomie
!Radiothéra-!
! . 1 décès
totale avec sacri,pie + Chimio, 2
. Pas de récidive notée
fice du facial + "thérapie'
"
pour le second.
curage ganglion- !
!
!
naire.
Le tableau nO 1 ne fait pas l'objet de commentaires
particuliers.
La méthode appliquée a été, en effet, la même, sauf pour
la glande sous-maxillaire ou une sous-maxillectomie a surtout été
pratiquée.
Cependant t il y a un point particulier qui retient
l'attention: il s'agit du problème des récidives"
... / ...
~---

79.
La majorité de nos malades venaient de villages ou
de villes situés loin du Centre Hospitalier. Cette longue
distance fait qu'il était très difficile de les revoir après
leur sortie de l'hôpital et donc de les suivre valablement.
Aussi avons-nous préféré utiliser l'expression
"récidive notée" qui doit être comprise avec certaine circons-
pection.
L'absence de récidive que nous avons enregistrée mérite
pourtant quelque crédit. Car si notre hôpital est loin des
lieux d'origine des malades, il est aussi le seul centre à
les drainer. L'on peut donc penser -avec naiveté, diront
certains- que si la récidive était survenue, nous l'aurions
vue.
Ces remarques sont évidemment valables pour le tableau
Mais ce tableau nO 2 présente deux autres particularités :
il s'agit d'une part des complications neurologiques de l'inter-
vention et de la transformation maligne des tumeurs mixtes
d'autre part.
Du point de vue des complications neurologiques, nous
devons dire qu'à leur sortie de l'hÔpital, 4 malades présentaient
une paralysie faciale n'ayant pas régressé. 6 autres ont
présenté après l'intervention une paralysie faciale transitoire,
dont 1 après ~nucléo-résection. Sans être dfis à de véritables
blessures, ces troubles neurologiques sont surtout secondaires
à des manipulations peu délicates du nerf • .../ .. ·

BO.
Le syndrome d~ FREI est la complication classique des
parotidectomies. Il est considéré par de nombreux auteurs comme
une complication neurologique. Il est surtout caractérisé par
une sensation de chaleur au niveau de la région parotidienne
avec souvent une sudation importante. Ces symptômes apparais-
sent soit spontanément soit au cours de la mastication, soit à
la vue ou à la dégustation de mets particulièrement savoureux.
Malgré sa classique fréquence, nous ne l'avons pas
observé. S'agissant de la transformation maligne des tumeurs
mixtes, nous en avons enregistré 2 cas. Le premier cas avait
été opéré de première main dans le service d'O.R.L. par une
énucléo-résection. Le second avait été opéré deux fois dans un
pays voisin, avant d'être vu dans le service de Cancérologie.
Ces deux interventions consistaient en des énucléo-résections.
Dans le premier cas, la transformation maligne est
survenue moins d'un an apr~s l'intervention.
Dans le second la transformation est survenue environ
B ans après l'intervention première.
La transformation maligne des tumeurs mixtes n'est donc
pas une vue théorique de l'esprit. Elle constitue un réel
danger permanent, qu'il importe d'écarter le plus loin possible.
Pour cela, la meilleure façon réside en un choix thérapeutique
judicieux. Si la parotidectomie totale conservatrice en est un,
elle n'en détient pas, à notre avis, l'exclusivité.
Les 2 tumeurs mixtes malignes que nous avons colligées
sont certes des cas malheureux, mais il est difficile de dire,
autrement qu'en théorie, dans quelle mesure elles auraient pu
•• • 1 • ••

81.
être évitées.
En matière de chirurgie tumorale seuls les résultats
comptent; et les nôtres, quoique portant sur un échantillon
assez restreint ne nous incitent pas au découragement.
Enfin, il ne faut pas que nous nous le dissimulions, la
parotidectomie totale conservatrice n'est pas une chirurgie
aisée. Entre autres difficultés, la division du nerf facial
n'est pas la même pour tout le monde. La découverte du tronc
.
.
du nerf n'est pas toujours facile. Et il serait difficile de
consoler un malade porteur d'une paralysie faciale définitive
après avoir été opéré d'un "bouton" qui ne le gènait pas spécia-
lement et dont il s'était presque accommodé •


82.
CON C LUS ION S
G E N E R ALE S

83.
CONCLUSIONS GENERALES
1)- Sans être très fréquentes au Sénégal, les tumeurs
mixtes salivaires, par leur nombre, n'en constituent pas moins un
sujet digne d'intérêt.
Les aspects cliniques des tumeurs mixtes que nous avons
rencontrés ne présentent, dans leur ensemble, rien de très
original par rapport à ce qui est décrit dans d'autres pays.
Toutefois un point mérite d'être souligné, s'agissant de
leur répartition. Si la parotide en constitue le siège principal
comme ftilleurs, nous avons trouvé une relative fréquence des
déterminations extra-parotidiennes, glande sous-maxillaire et
palais notamment.
2)- La transformation maligne clinique des tumeurs mixtes
salivaires n'est pas une simple vue de l'esprit. Nous en avons
observé deux cas typiques. Du point de vue de leur diagnostic
une valeur d'alarme doit être attribuée à l'adénopathie et à la
paralysie faciale quand le siège est parotidien.
Cette transformation maligne doit donc être un souci
permanent et inciter à un choix thérapeutique judicieux.
3)- S'agiss~nt de ce traitement, il n'y a généralement
pas de discussion, pour les tumeurs mixtes extra-parotidiennes.
Il se résume alors en une sous-maxillectomie simple, pour la
glande sous-maxillaire et en une exérèse large pour les autres
localisations.
... / ...

84.
La parotidectomie totale conservatrice type REDON tend
à s'imposer un peu partout comme le traitement de choix des
tumeùrs mixtes parotidiennes. Nous-mêmes l'avons utilisée pour
la majorité de nos cas. Cependant nous préférons être
éclectiques dans l'application de cette méthode.
Les résultats que nous avons enregistrés, ternis par
l'existence de 2 cas de transformation maligne nous incitent
certes à une réf1exion,critique. Ils ne·nous ont pourtant pas
menés à l'abandon complet et sans appel de l'énuc1éo-résection.
Il est possible qu'un jour notre attitude change. Mais
ce changement ne se fera pas seulement en fonction des résultats
trouvés dans d'autres pays ; il tiendra compte également et
surtout des données de notre expérience locale.

85.
BIBLIOGRAPHIE

86.
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,
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TABLES
DES.
MAT l E RES
- = - : - : - = - : - : - : - = - : - : - : -
Pages
INTRODUCTION. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . • . . . . . . . . •
1
THEORIES - HISTORIqUE................................ 3
RESUME DES OBSERVATIONS .....................•....•... 8
ETUDE CLINIqUE .....
....
....
.23
1. Définition.
• •••• 24
2. Etiologie ..
• .' .24
3. Symptômatologie.
...
.' • • • il
• •• 27
----.""'..\\,
EXAMENS PARACLINIQUES ..•..•....
.
':-',. '-,
.40
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i ~.
,'.,.,
- ~ ...
1. Examens radiologiques.
•••••• If. •.':"- • .41
·.
2. Données anatomo-pathologiques.
........./. -,''./ .42
,<
)'
DIAGNOSTIC ...••...•........
..
·.
..
• • 46
1. Diagnostic positif.
....
·.
• •• 4 7
2. Diagnostic différentiel •..
•••••• 4 8
EVOLUTION DES TUMEURS MIXTES SALIVAIRES.
.... .56
1. Lenteur d'évolution.
·.....
• ••• 5 7
2. Récidives ...•.....•..
·....
.58
3 • Transformation maligne. ... ............
.60
TRAITEMENT DES TUMEURS MIXTES •.
• •• 65
1. Généralités.
·.
• •• 66
2. Moyens .•.....
....
.66
3. Nos indications.
...
• •• 72
4. Pronostic et résultats ..
. .75
CONCLUSIONS GENERALES •.•...
• ••••••••••••••••••••••• 82
BI BLI OGRAPHIE . • . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85

- S E R MEN T
D 'H l P poe RAT E -
- : - : - : - : - : - : - : - : - : - : - : - : - : - : -
"En présence des Maitres de cette Ecole, de mes chers
condisciples, je promets et je jure d'être fid~le aux lois
de l'Honneur et de la Probité dans l'exercice de la Médecine.
Je donnerai mes soins gratuits à l'indigent et je n'exigerai
jamais un salaire au-dessus de mon travail. Admis dans
l'intérieur des maisons, mes yeux ne verront pas ce qui 's'y
passe; ma langue taira les secrets qui me seront confiés,
et mon état ne servira pas à corrompre les moeurs ni à
favoriser le crime. Respectueux et reconnaissant envers mes
Mattres, je rendrai à leurs enfants l'instruction que j'ai
reçue de leurs pères.
"Que les hommes m'accordent leur estime si je suis
fid~le à mes promesses 8 Que je sois couvert d'opprobre
et méprisé de mes confères si j'y manque 1

Vu le Président du Jury
Vu Le DOYEN
Vu et permis dri~primer : LE RECTEUR DE L'UNIVERSITE DE
DAKAR-