UNIVERSITE CLAUDE-BERNARD - LYON 1
U. E. R.• FACULTE D'ODONTOLOGIE
Année 1987
Thèse N° 43.12.8702
THESE
POUR LE DIPLOME
DE DOCTEU R DE 3° CYCLE
EN SCIENCES ODONTOLOGIQUES
présentée et soutenue publiquement le 6 Mai 1987
par
SEMBENE Malick
=
CONSEIL AFRICAIN E~ MALGACHE-l'
POUR L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR:
---1IHACl-:-;r*i:é:':.~. MAOUAGADOUGOU1
1 .Enregj~~~~ ro~s n° 'h: 109%~
..
---. _
~.
3 f} () 1
CONTRIBUTION A L'ETUDE DES RAPPORTS ENTRE LA BIPRo-AlVEOLIE
ET LES TROUBLES DU PARODONTE EN MILIEU AFRICAIN, AU SENEGAL
Cà propos de 115 cas issus de différentes ethnies sénégalaises)
JURY
MM. G. PERDRIX
Président
E. P. BENQUE
'"
Assesseur
G. GRAPPiN
· .. ·.· Assesseur
B. M. DURAND
Assesseur
D. BOURGEOIS
Assesseur
M. BERTOIN ........• Assesseur

UNIVERSITE CI.AIJI)E TlEIINARO - LYON 1
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~w
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J E
DEDIE
CE
T R A V AIL •••••••••
.,,.

-
A mes
Parents 0
-
A Awa, Ndèye MBogne, Boubou et Babacar
-
A toute la tamille SEMBENE
-
Aux Familles MBOUP, NDOYE, WADE, SECr, SAMB. NDIAYE, DIALLO, THIAli. DIArHATE,
CISSE, FALL, DIOmœ, SENE, MBAYE, SALL, THIOMBANE, DIOP,
DIAGNE, MBEmUE Il
-
A tous Jœs amis
-
A Messie\\U's Amadou SARR, Amdy DIOP, Ahmed Fadelle PAYE, Baba NOOm
-
A ~ lfdèye Madame FAYE et Famille
pour m'avoir beaucoup aidé dans la réalisation de ce travail.
-
A tous les Enseignants de l'Institut d'Odontologie et de stomatologie de
DAIAR
-
A tout le personnel
de l'Inspection Médicale des Ecoles de DAKAR
-
A l'Association Nationale des Chirurgiens dentistes Sénégalais
-
Aux
Drs FoGAYE, Bo DIALLO, S.N. TOURE, A.A.YAH et A.W. rAŒ
Foi en l'Odontologie Sénégalaise
-
A
!bns ieur Mamadou K'OUATE
Amitiés sans taille
-
A
MIres Michèle CORNEa" Arlette PIED
et Eliane
MARY
Arnitiês et merci pour tout.
-
A tous les enseignants de la Faculté d'Odontologie de LYO.
-
Au personnel adminisf;r'atif ~t technique de la BUIRE et du dispensaire
DEPERET~

Mention spéciale à Mlle Marie N~lle PONCET pour l'aide précieuse
apportée dans ce travail
Toute l'équipe de Parodontologie que je remercie vivement de son accueil
cordial et de sa sympathie.
Je garderais un souvenir vivant et vibrant de mon séjour parmi vous.
A Réginald
Dont les qualités humaines m'ont beaucoup marqué.
Je te remercie vivement pour tout et te renouvelle toutes mes amitiés
Sois assuré
de ma sincère reconnaissance.
Aux Familles Bourgeois, CœHE, DURAND, PERDRIX, PINET, SASSOLAS
qui ont rendu mon séjour agréable
très cordialement.
A Mr. Michel Dœ de la Fondation KODAK-PATHE pour sa précieuse contribution
à ce travail.
Vifs remerciements.
A M. et Mme Serge VIGlIIBS
Souvenirs de DAKAR.
A l'Association Lyonnaise pour le développement de l'Odontologie (A.L.D.O.)
A la Société de Parodontologie de la région Rhene-Alpes,
Au Collège National des Enseignants de Parodontologie,
A la Société Française de Parodontologie,
que je -ewercie pour le~ contribution à mQ formation en Parodontologie.

A
MAtTREs
ET
J"mES

A NOTRE
RRESIDENT DE JURY
MONSIEUR LE PROFESSEUR
Georges
PERDRIX
Professeur des Universités
Docteur en Sciences Odontologiques
Chef du dép~ternent de Parodontologie à
la Faculté d'Odontologie de Lyon
Président du Collège National des Enseignants
de Parodontologie.
Nous nous rappellerons toujours vos missions à Dakar.
La clarté et la logique de votre enseignement nous ont
beaucoup influencé dans le choix de la Parodontologie.
Votre simplicité, votre discrétion, votre rigueur dans
la recherche d'un enseignement toujours mieux adapté
forcent notre admiration.
V'ous nous avez inspiré ce travail après nous avoir ac-
cueillis amicalement dans votre service où le savoir
et la compétence se complètent si harmonieusement.
Vous avez dirigé ce travail de la même manière sans
ménager votre temps et votre disponibilité. NOus souhai-
tons vous voir intensifier vos relations avec les
Universités Africaines auxquelles vous ne cessez d'ap-
porter votre connaissance et votre dynamisme.
Vous nous faites l'honneur de présider cette Thèse.
Puisse t-elle ~tre l'occasion de vous témoigner toute
notre gratitude et notre reconnaissance.

... -
A mm IEUR
LE
PROFESSEUR
Edmond
Pierre
BENQŒ
Professeur 1er Grade
Docteur en Sciences Odontologiques
Chef du département de Parodontologie à la
Faculté d'Odontologie de Toulouse
Président de la Société Française de Parodontologie.
En dépit de vos multiples occupations, vous nous faites
le grand honneur de sièger dans notre Jury de thèse en
faisant le déplacement depuis Toulouse.
QUe ce travail puisse être digne de la confiance que vous
nous témoignez.
Soyez assuré de notre sincère reconnaissance et de notre
profonde considération.
A K>NSIEUR
LE
PROFESSEUR
Guy
GRAPPIN (Invité)
Professeur H:>noraire à la Faculté d'Odontologie de NICE
Docteur en Sciences Odontologiques.
Directeur honoraire de l'Institut d'Odontologie et de Stomatologie
de DAtAR.
Nous avons toujours présent à l' esprit le souvenir de vos
cours
captivants et de vos conseils avisés et
bienveillants.
En acceptant de siéger dans notre J'ury de thèse,
vous nous faites un grand honneur surtout en faisant le
déplacement depuis NICE.
En témoignage de notre sincère reconnaissance et de notre
profonde considération.

A MONS lEUR LE DOCTEUR Bernard Marie-DURAND
Chef de Travaux à la Faculté d'Odontologie de Lyon
Docteur en Sciences Odontologiques.
Dont les qualités humaines et surtout l'amour du travail
bien fait, dans un esprit d'organisation et de méthode nous
ont beaucoup marqué durant notre formation en ParodontologjQ
En acceptant de sièger dans
notre Jury de thèse, nous
vous prions de trouver ici l'assurance de notre profonde
gratitude et de nos vifs remerciements.
A M:>NS lEUR LE DOCTEUR Denis BOURGEOIS
Assistant à la Faculté d'Odontologie de Lyon
Mattre en Biologie HUmaine.
S'il est une chose qui fait plus de peine à une personne
attachée à son ami, c'est de se sentir incapable de lui
exprimer en termes adéquats toute l'admiration et toute la
reconnaissance à son égard. Nous vous devons entièrement la
réussite de ce travail.
De Lyon à Dakar, en passant par THONON
••••••••• Merci pour tout.

A Madame le Docteur MICHELE
BERTOIN (Invité~)
Ex Assistante à la Faculté d'Odontologie de Lyon
Malgré la distance et DOS nombreuses occupations
vous nous avez soutenu dans ce travail par vos
conseils avisés et l'importante documentation mise
à notre disposition.
Votre disponibilité nous a profondément touché
Puisse ce travail répondre à votre attente et constituer
un gage de notre profonde gratitude et nos vifs remerciements.

Il.Te
perds une dent,
Je meurs en détail"
(VOLTAIRE)

CONTRIBUTION
A L'ETUDE
DES
RAPPORTS
ENl'RE LA BIPROALVEOLIE ET LES TROU-
BLES DU PARODONrE EN MILIEU
AFRICAIN AU SENEGAL
(à propos de 115 cas issus de diffé-
rentes ethnies sénégalaises)

P L A
N
&&&&&&&&Ur
l N T R 0 DUC T ION
AVANr - PROPOS
FEUPLEMENT
ET
ETHNIES
nu SENEGAL
1 -
Historique
2 -
Données administratives
3 -
Données démographiques
CHAPITRE
l
RAPFELS
SUR
LES
DYSMORPHOSES
1 - Terminologie maxillo-faciale
2 -
Classification
d'ANGLE
3 -
Dysmorphoses du sens transversal
4 -
Dysmorphoses du sens vertical
5 -
Dysmorphoses du sens sagittal
CHAPITRE
I I :
GENERALITES
SUR
LA
BIPROALVEOLIE
1 - Définition
2 - Etude clinique
2.1.
Signes cliniques
2.1.1.
Signes fonctionnels
2.1.2.
Signes physiques
2.2.
Formes cliniques
..1.

3 -
Etiologie-Pathogénie
3.1.
Caractères ethniques
3.2.
Causes héréditaires
3.3.
Causes acquises
3.4.
Rele de la langue
4
Diagnostic
5 -
Diagnostic différentiel
6 -
Conclusion
CHAPITRE
III
GENERALITES SUR LES PARODONrOPATInES EN
AFRIQUE
NOIRE
1
Introduction
2 -
Etiologie des parodontopathies en mi-
lieu africain
2.1.
Insuffisance de l'hygiène
2.2.
Particularités anatomiques et
histophysiologiques
2.3.
Rapports des maladies parodontales
et maladies générales
3
Données épidémiologiques
4 -
Complications
5
Conclusion
.1.

CHAPITRE
IV
TRAVAUX
fERSONNELS
1 -
Objectif de ce travail
2 -
Matériel et méthodes
2.1.
Définition du matériel d'étude
2.1.1.
Matériel d'étude
2.1.2.
Son origine
2.1.3.
Ex~n
2.1.3.1.
Matériel d'examen
2.1.3.2.
Matériel utilisé pour
l'exécution de calques et les
mensurations
2.1.3.4.
Ex~n parodontal
2.1 .3.4.
Ex~n téléradiogra-
phi que
2.2.
Méthodologie et tracés
2.2.1.
Technique téléradiographique
2.2.1.1.
Matériel utilisé
2.2.1.2.
Principes.
2.2.2.
Analyse céphalométrique
2.2.2.1. -Définition
-Points
- Plans
Axes
Angles et distances
- Valeurs moyennes
·1.

2.2.2. 2.
Matériaux
2.2.2.3.
Mesures et contrales
2.3.
Observations.
3.
Résultats
4.
Discussions
5.
Conclusion
BIBLIOGRAPHIE

l N T R 0 DUC T ION
&&&&&&&&&&&f!c&~

...
- 1 -
Au début du siècle, on pensait que les parodontopathies
étaient des manifestations de maladies gédérales et qu'en traitant ces
maladies, les troubles parodontaux disparaissaient.
Parmi les différents facteurs incriminés dans l'étiologie de
la maladie parodontale, tous les auteurs s'accordent sur l'action déclen-
chante de la plaque dentaire qui constitue le facteur local direct.
La mattrise de l'hygiène bucco-dentaire est déterminante dans
la pr~ntion des maladies parodontales.
Tous les
3utres facteurs favorisent l'apparition de ces ma-
ladies. Pour agir sur certaines dysrnorphoses compliquant un état parodontal,
les bienfaits de la thérapeutique orthodontique améliorent la fonction du
parodonte.
En Orthodontie, il est fondamental de connattre la typologie
des patients à traiter.
Dans ce domaine, la tendance à vouloir appliquel
les normes occidentales des populations blanches sur des populations de race
noire est un problème particulièrement important. L'analyse céphalométrique,
en plus du r8le qu'elle joue dans le diagnostic et le traitement orthodon-
tiques est un élément intéressant de recherche typologique. Comme l'évoque
LAN3LADE (85) : "La céphalométrie est pour les orthodontiste l'outil incom-
parable et objectif des valeurs mesurables, à l'inverse de l'examen clinique
souvent subjectif".
...1...

- 2 -
Plusieurs travaux sur la téléradiographie ont été réalisés
sur la race noire (74) :
- HRDICKA
- TODO et LINDALA en 1928
- LINSON en 1932
- ALTEMUs et COTTON, DRUMOND, OLIVIER, RICHERDSON
et MERETT
- JACOBSON.
Tout récerronent, WOUIDLY en 1979, a effectué des mesures
céphalométriques sur 41 Camerounais d'après l'analyse de RICKETTS (122).
GIRARDIN en 1981 compare les normes céphalométriques ob'tenucs
par WOUNGLY à celles d'un échantillon de type Caucasien (65). Il trouve des
différence significatives pour la plupart des variables étudiées.
DIENG en 1983 a effectué des mesures céphalométriques sur 80
enfa.'rlts Sénégalais ~gés de 5 à 12 ans (48).
JOHNSON-AGBOTON (74) en 1986 réalisa une étude céphalométrique
de l'orientation sagittale du plan d'occlusion sur des wolof et Diola au
SENEGAL.
L'étude que nous nous proposons d'entreprendre repose sur une
question que peut se poser tout parodontiste ou orthodontiste : est-ce que
...1...

l'excés
de croissance alvéolaire antérieure au maxillaire et à la mandibule
favorise l'apparition de troubles au niveau du parodonte?
En d'autres termes, la biproalvéolie constitue t-elle un facteur local indi-
rect ?
~ CHAFtJl' (38) rapporte des cas rares de parodontose défor-
mante chez des femmes dont la région incisive présentait des déplacements
dentaires importants (pro~véolie) avec allongement de l'os alvéolaire
suivant la couronne sans mobilité, ni poche parodontale.
DECHAUME (46) insiste particulièrement sur le fait que tout
adulte qui a conservé une déglutition infantile ne complique pas inélucta-
blement sa proalvéolie Bupérieure d'une parodontopathie.
Malgré l'insuffisance d'études à ce sujet, l'opinion générale-
ment admise est qu'il n'existe pas de rapports entre biproalvéolie et paro-
dontopathies.
Nous allons tenter de répondre aux interrogations posées plus
haut au cours de ce travail en observant des sujets jeunes sénégalais, de
race noire, @gés de 20 à 35 ans.
Après un rappel historique sur le peuplement et les ethnies
au SENEGAL, nous exposerons dans un premier chapitre les généralités sur
les dysmorphoses avant celles sur la biproalvéolie.
.../...

- 4 -
Dans un troisième chapitre nous dégagerons les généralités
sur les parodontopathies en milieu africain.
La quatrième partie concernera nos travaux personnels Où
seront définis le matériel d'étude et la méthodologie de travail. Avant de
conclure, nous
procéderons à une étude statistique et une interprétation
des rlsutats obtenus.

-- ,~.-~
AVANr
-
PRoros
PEUPLEMBNI'
ET
ETHNIES
AU
SENEGAL

- 5 -
Situé entre 12° 18' et 16°41' de lAtit~de Nord, le SE!EGAL
est tout entier compris dans la zone tropicale soudanienne.
1
HIlf02IQUE
(5)
Avancée occidentale du continent africain, le SENEGAL est
situé entre la Mauritanie au Nord, le Mali à l'est, la Guinée au Sud et
l'Océan Atlantique à l'OUest. Elle occupe une superficie de 201 400 KJn2.
Une enclave, la Gambie, coupe le territoire dans sa moitié sud.
D'après les données de l'Histoire, le peuplement du SENEGAL
se serait effectué au cours des ~ges par vagues migratoires successives de
peuples d' OI'igines diverses venus du Nord et de l ' Es t.
L'exploration des sites datés du paléolithique et du Néoli-
thique a démontré l'ancienneté de l'occupation humaine au SENEGAL.
2
DONNEES
ADMINISTRA'IJnS
Depuis l'indépendance plusieurs réformes ont conduit le
SENEGAL aux divisions administratives suivantes :
- 10 régions administrées chacune par un Gouverneur et
divisées en départements administrés chacun par un
préfet.
...•1..•

- 6 -
- Chaque département est lui-m@me réparti en arrondissement
d'une part, relevant d'un sous-préfet, et en communes
d'autre part.
Chaque arrondissement est subdivisé en communautés rurales
regroupant un certain nombre de villages. Le village est placé sous l'auto-
rité d'un Qhef de village constitue la cellule administrative de base.
3 DONNEES
DEMOGRAPHIQUES
(8)
Le 10 Juin 1981, la population du SENEGAL était estimée à
5,9 millions d'habitants. Compte tenu d'un taux d'expansion démographique
de 2,8%, elle pourrait atteindre 9,6 millions d'habitants en l'an 2 000.
La population est répartie en une vingtaine d'ethnies très
inégalement réparties dont les principales sont :
- les Wolof, 40% de la population totale sont large-
ment majoritaires dans le Walo, le Cayor, le Baol
dans le Saloum et le Cap-Vert.
Les Sérèl
1
18% de la population dans le Sine-
Saloum et les 1les de la C8te.
...1...

- 7 -
- Les Peul, 15% de la population, dans la vallée du Fleuve
SENEGAL
- Les Toucouleur, 10% parlent la rrêrre langue que les Peul
et sont établis dans la vallée du SENEGAL.
- Les Diola, 7% excellents rizicillteurs, forment un peuplement
homogène, en basse Casamance, entre la Gambie et la Guinée-Bissau.
Ce sont ces cinq groupes ethniques que nous retiendrons
dans notre étude.

- 8 -
Les anomalies de structures et de fonction de la sphère oro-faciùle
se développent aux dépens des bases osseuses maxillaires (maxillaire et mandibule)
ou des procès alvéolaires, ou encore des organes dentaires ; elles peuvent
exister isolées ou associées, se localiser au maxillaire ou à la mandibule se
développer dans les secteurs postérieurs (molaires), latéraux (pré$olaires) ou
antérieurs (bloc incisivo-canin), sous form= unilatérale (assymétrique) ou bila-
térale (symétrique).
Edin
l'exam=n clinique de la face pe~met dans certains cas de noter
le retentissem=nt d'une dysmorphose (prognathisme, béance importante par exemple).
Nous adopterons une classification en tenant compte à la fois des
classes d'ANGLE et du sens spatial dans lequel se développe l'anomalie, la
dysrnprphose ,(15, 39, 116).

CHAPITRE
1
RAPPELS
SUR
LES
DYSMORPHOSES

...
.....
.. 9 -
1 -
TERMINOLOGIE
MAXILLo-FACIALE
1.1.
Les lèvres sont désignées sous le vocable "chélie" précédé
d'un préfixe indiquant le type d'anomalie.
Ainsi :
la pro-ehélie désigne un développement trop an-
térieur des lèvres
- la rétro-chélie indique un retrait labial. un déf~ut
de développement antérieur
la normo-chélie désigne la position la plus cor-
recte du développement labial dans le sens antéro-
postérieur
la micro-chélie si le volume labial est trop petit
la macro-chélie indique une abondance de tissu
labial.
1.2.
Les maxillaires r~pondent au terme gnathie. précédé d'un
terme variable suivant le sens spatial décrit.
1.2.1.
Ainsi dans le sens. vertical. intéressant les
trois secteurs de l'arcade on décrira une supragnathie et une in.fragnathie.
Ces termes sont quelque peu oubliés ; il est difficile de faire la part de
l'os ou de l'alvéole. Le plus souvent on parle de :
- supra-alvéolie si le développement des bases osseuses
dé~asse le plan d'occlusion normal.

- 10 -
~ infra-alvéolie si le développement des bases osseuses
n'atteint pas le plan d'occlusion normal.
Dans les deux cas, il peut intéresser l'arcade supérieur ou
inférieure ou les deux à la fois.
1.2.2.
Le sens sagittal
n'intéresse que le secteur antérieur
pour désigner :
- une prognathie (supérieure ou inférieure ou bimaxillaire)
On utilise plut8t le terme Open-bite pour signifier les excès
verticaux antérieurs.
- une rétrognathie (supérieure ou inférieure ou
bimaxillaire)
On utilise plut8t le terme deep-
les insuf-
fisances de développement antéro-postérieur.
1.2.3.
Le sens transversal
n'intéresse que les secteurs latéraux
et permet de décrire :
- une ~-gnathie, si la largeur de l'arcade est trop
importante pour permettre une occlusion correcte.
Elle peut ~tre supérieure, inférieure ou bimaxil-
laire : uni ou bi-lat'rale ;
...1••..


- 11 -
une endo-gnathie, si l'étroitesse de l'arcade est remar-
quable ; elle peut ~tre localisée de la ~me manière que
l'exognathie.
Une latéro-gnathie droite ou gauche, s'il existe un excès
de développement d'un hémi-maxillaire par rapport à l'autre~
1.3.
Au niveau des procés alvéolaires, on emploie le terme
"alvéolie" précédé d'un des préfixes signalés ci-dessus, selon le sens spatia.l
décrit :
Pro- alvéolie, endo-alvéolie, supra-alvéolie,suivi du nom du sectelœ
intéressé (pro-alvéolie incisive supérieure, par exemple).
1.4.
Le menton est désigné par "génie", et l'on précisera si
l'atteinte est cutanée ou osseuse : progénie cutanée, rétrogénie osseuse, etc.~e
1.5.
A propos des organes dentaires pris isolément, on décrit
des malpositions, des malformations, des anomalies de volume.
Ainsi, les malpositions englobent les versions (vestibulo ou
linguo-version ; disto-ou mésio-versions) ; les gressions (égression et ingression)
les rotations (axiale et mapginale). Les malformations sont constituées de cou-
dures ou de torsions, tandis que les anomalies de volume sont la macrodontie et
le microdontie.
. .•1..•

- 12 -
2 -
CLASSIFICATION
D'ANGLE
Four décrire et orienter les dysmorphoses, ANGLE prend pour point
de repère essentiel le rapport d'occlusion existant entre la 1ère molaire sup&-
rieure et la 1ère moladre inf'érieure homologue (ou homolatérale).
La relation normale, correcte est décrite par l'intercuspidation
réalisant une avance d'une 1/2 cuspide dans le sens mésial de la molaire du bas
sur celle du haut. C'est la fameuse classe Id' AIDLE.
La classe II d'ANGLE décrit une distocclusion de molaires inférieures
par rapport à leurs homologues du haut ; on distingue :
la division l, avec proalvéolie incisive supérieure
la division 2, avec linguoversion incisive supérieure c
La classe III d'ANGLE décrit une mésiocclusion exagérée des molair8s
inférieures.
ANDREWS indique qu'il existe un certain degré d'inclinaison
distance des racines molaires supérieures et que l'occlusion transversale et
surtout mésiodistale doit se faire de telle sorte que la cuspide mésio-
vestibulaire de la 16 ou la 26 doit s'articuler- avec le sillon vestibulaire
de la 36 ou la 46 et la cuspide disto-vestibulaire par son versant distal doit
.•.1...

- 13 -
s'articuler avec le versant mésial de la cuspide mésio-vestibulaire de la
37 ou la 47.
Enfin l'appartenance aux différentes classes d'ANGLE se
vérifie au niveau des canines.
3 -
DYSMORPHoSES DU SENS VERTICAL
Elles sont soupçonnées dès qu'il existe une atteinte de la
dimension verticale (de repos et d'occlusion). La D.V.O. représente la
position d'inocclusion physiologique des maxillaires au repos, encore défi-
nie par l'espace libre (ou free-way space) de 2 mm entre les faces occlusa-
les des 16 et 26, 36 et 46 déterminé gr~ce au tonus musculaire physiologique
des masticateurs.
La D.V.O. ou dimension verticale d'occlusion peut ~tre
altérée par excès ou par défaut, soit par atteinte des bases osseuses,
soit par celle des procès alvéolaires.
3.1.
Atteinte des bases osseuses:
• La supragnathie entratna une augmentation de
hauteur de l'étage inférieur de la face. C'est
le "Open-bite"
...1...

- 14 -
• L'infragnathie se manifeste par une diminution de hauteur
de l'étage inférieur de la face. C'est le "deep-bite" ..
3.2,
Atteinte alvéolaire :
'i
Supraalvéolie et infraalvéolie se décrivent de façon secto··
rielle selon qu'elles siègent au niveau antérieur ou posté..
rieur.
, Surpaalvéolie incisive : on assiste à un recouvre··
~nt incisif exagéré dépassant les 2 mm classique-
~nt décrits, et pouvant ~~ amener le bord incisif
en contenant du bourrelet gingival des dents
opposées •
• Surpaalvéolie molaire : cette dysmorphose du sens
vertical aboutit à :une occlusion incisive en bout ~.
bout lorsqu'elle est légère ou bien à une béance
incisive lorsqu'elle est nette. QUand elle est as-'
sociée à une supraalvéolie incisive, le tableau
clinique est celui d 'une aug~ntation de l'étage infé'
rieur de la face •
• Infraalvéolie incisive : lorsqu'elle existe seule,
l'infraalvéolie incisive se manifeste pa1' une béanœ
incisive associée à une infraalvéolie molaire, elle
réalise un plan d~occlusion rectiligne •
..•1...

- 15 -
• Infraalvéolie molaire : elle provoque une diminution de
hauteur de l'étage inférieur de la face. On peut remarq"L'21'
au niveau du secteur antérieur une supracclussion incisiv'.
4 -
DYSMORPHOSES DU SENS TRANSVERSAL
On remarquera une expansion ou une rétraction des arcades,
de telle sorte que l'occlusion postérieure et celle latérale ne fait plus
co!ncider "les cuspides linguales des dents du haut aux sillons médians des
dents du bas Il •
4.1.
En effet, dans l'endocclusion, soit par endognathie pu
par endoalvéolie, i l ya un retrécissement de la largeur de l'arcade de ma-
nière que, si l'altération siège à la mandibule, on ait une occlusion faisant
cotneider les cuspides linguales des dents supérieures avec les cus,ides ves-
tibulaires des dents inférieures.
Enfin si l'endognathie est bimaxillaire, on décrira le
profil clinique de llnusaraigne", où la face est étroite et allongée faisant
croire de prime abord à une dysmorphose sagittale.
Rappelons que si la dysmorphose est unilatérale, il se
produit un mouvement de latéralité dans le but de rechercher un confort
occlusal : c'est la latéro-déviation, qui peut ~tre droite ou gauche •
.../...

,
- 16 -
4.2.
L'exognathie supérieure se manifeste cliniquauent par une
supraclusion latérale et postérieure, les dents du haut s'articulant dans le
meilleur des cas par la pointe de leurs cuspides linguales avec celles des
cuspides vestibulaires des dents inf'rieures. L'exognathie inférieure se
traduira par unfarticulé inversé latéro-postérieur.
Le syndrome d'exoalvéolie se confond avec celui d'exogna-
thie, la téléradiographie de face permettant elle seule de préciser la parti-
cipation osseuse ou alvéolaire.
5.
DYS MOR PHOSES
DU
SENS
SAGITTAL
Au cours de la croissance, et avec le concours de certaincg
forces intrinsèques (muscles, système aerveux et hérédité) et les forces
extrinsèques (habitudes et attitudes acquises) déformantes, les bases osse~C3
vont ~tre soit projetées en avant (prognathie) soit
en arrière
(rétrognathie) •
La terminologie utilisée actuellement est la suivante
CLASSE l : Normalité squelettique
CLASSE II : rétrognathie inférieure ou prognathie
inférieure
CLASSE III 1 prognathie inférieure ou brachygnathie.
·H/,••

17 -
5.1.
Rétrognathie et rétroalvéolie : Classe II
Le profil du sujet est rétrusif. Lorsque la rétroalvéolie est
incisive supérieure, on'assistera, soit à un articulé en bout à bout, soit ~
un articulé inversé : c'est la classe III.
Quand la rétroalvéolie est bimaxillàire, elle est due le
plus souvent à une musculature hypertonique des lèvres et dans ce cas le
rrenton est marqué.
La rétrognathie mandibulaire représente la dysrnorphose la
plus grave, par son retentissement fonctiormel mais plus justiciable d'un
traiterrent efficace que la prognathie mandibulaire.
5.2.
Prognathie et proalvéolie (17)
La première est un développement en "bloc" en avant de la base
osseuse par rapport à un plan de référence tandis que la seconde est due à
une inclinaison des alvéoles sur les maxillaires.
Les deux syndrorres se confondent souvent lors du seul examen
clinique et nous rappelons que la céphalométrie, autorise seule le diagnos-
tic différentiel à l'exclusion d'un "over-jet" sans mésio position molaire,
où tout le bloc incisif est incliné vestibulairement.
...1...

- 18 -
Il ya donc un excès de croissance antérieure qui se manifes-
te par un profil protrusif.
Localisée au maxillaire supérieur, l'atteinte est décrite
sous le terme de prognathie ou proalvéolie supérieure. Pour la mandibule,
on parlera volontier de promandibuli~, beaucoup plus que de proalvéolie
mandibulaire. Lorsqu'elle est bimaxillaire, la dysmorphose devient une
biproalvéolie ou biprognathie.

CHAPITRE
II
G E N E R A L I
TES
SUR
L A
B l PRO A L V E 0 LIE

• 19 -
L'étude des dents antérieures a toujours représenté le
souci majeur de l'orthodontiste : les recherches faites pour établir des
critères de diagnostic et de traitement à ce niveau ont abouti à des théo-
ries trop variables.
1 -
DEFINITION
La biproalvéolie est une dysmorphose caractérisée par une
position trop antérieure des arcades dentaires supérieure et inf6rieure
pBr rapport aux bases osseuses, au massif facial (31).
A cette atteinte particulière s'attache le nom de CASE qui
en 1910, l'a décrite et lui dorma le nom de "bimaxillary protrusion" (ou
biprotrusion) mais les écoles, occidentales lui préfèrent le terme de
biplloalvéol ie •
Selon la conception et les critères des différents auteurs
qui se sont intéressés à cette dysmorphose, SLAMA (113) rapporte un rappel
terminologique :
BI PROTRUS ION
Grudin, IZARD, LANGLADE, ~i~iICZ et coll., MARGOLIS, MULLEH
PRtNOST
BIPROALVEOLIE
ATTIA, BARAT, BONNEFONt'. BROC HERE , CHATEAU, DARQUE, DOCLOS ,
HESnA, FOURTEAU, KHAYATI, LOFFEUVRE, FOURTEAU, MERLE-SEI<.AL,
MEUNIER, PHILIPPE

- 20 -
PROGNATHIS~ ALVEOLAIRE DOUBLE
GUDIN, RrORIC
BIMAXILLARY
PROTRUSrON
ANDERSON, CASE, FISCHER, GRABER, GRATZINGER, LUBO\\iITZ,
SCHVARTZ, STRAm, TIDMPsON, TWEED
BIDENTAL P.ROTRUSION
FORREST, SASSOUNI, WANDA
BIALVEOLAR PROTRœ ION
FIZZELL, JARABAK
PROSOPOECTASLIE BIMAXILLAIRE
MtlZJ
BIMAXILLARY DENTO ALVEOLAR PROTRœ ION
POSEN, SILBERMANN et coll.
Nous ne rappellerons pas les règles de normalité du profil
ou de l'occlusion qui sont bien connues.
Nous décrivons l'étude clinique, l'étiopathogénie et le
diagnostic de la biproalvéolie.
...1...

- 21 -
2 -
ETUDE
CLINIQUE:
2.1. Signes cliniques
2.1.1.
Signes fonctionnels
ils ont une grande
importance dans la biproalvéolie et sont :
2.1.1.1.
La respiration: la respiration
peut ~tre buccale et entraïner une tendance à l'inocclusion interarcade
i l en rbul te un manque de stimu.lation osseuse et un relachem=nt de la
sangle oro-faciale.
2.1.1.2.
La mastication: la mastication
peut s'effectuer sur le "bout des dents" par une mauvaise position de la
langue dans la cavité buccale.
2.1.1.3.
La phonation: la mauvaise position
de la langue dans la cavité buccale peut entraîner une difficulté à prononcer
certains. phcm~~§....
2.1.1.4.
La déglutition: lors de la déglu-
tition, le patient atteint de biproalvéolie ne présente généralem=nt pas de
contraction de l'orbiculaire des lèvres. La tonicité de la sangle labiale,
évaluée en écartant les commissures, est faible. Tant8t les mu.scles éléva-
teurs se contractent : la palpation des régions angulaire et temporale
perm=t d'apprécier le gonflem=nt des masseters et des temporaux; tant8t
aucune contraction n'est perceptible, et nous sommes alors en présence
.../ ...

- 22 -
d'une déglutition de type infantil • Dans ce dernier cas, il est possible,
en écartant rapidement les lèvres du sujet qui vient de déglutir, de mettre
en évidence une pointe de langue apuyée cnntre les incisives et plus ou
moins interposée eBtre leurs bords libres.
2.1.2.
Signes physiques:
2.1 .2.1.
Examen exo-buccal
Chez les sujets atteints de biproalvéolie
on peut relever
- une convexité importante du profil
- un léger décalage des bases dQ à un discret recul
mandibulaire
- un léger obtusisme goniaque qui semble au moins
en partie responsable de l'angle F.M.A.
Il faut reconnaïtre que les troubles esthétiques sont varia-
bles et peuvent ~tre appréciés différemment suivant les conceptions des
observateurs. Là oÙ les canons de la beauté sont représentés par des faces
assez plates, la biproalvéolie est inacceptable.
Par contre en Afrique Noire oÙ règne la biprotrusion
ethnique l'appréciation n'est pas identique. Là, les lèvres paraissent
nettement éversées. La lèvre supérieure est oblique de haut en bas et
d'arrière en avant: son ourlet est situé plus ou moins en avant du plan
frontal antérieur.
...1...

- 23 -
Ce dernier coupe la portion muqueuse de la lèvre inférieure dont la par-
tie cutanée est oblique de haut en bas et d'avant en arrière_ Le sillon
labio-m=ntonnier est généralement accentué.
Bien souvent le. problèm= esthétique dento-labial est plus
un problèm= de cadre labial que de présence dentaire.
Dans le cas où le profil est convexe, où le m=nton est plus
près du plan frontal moyen que de l'antérieur, son angularité est accentuée
par l' évers ion des deux lèvres. Mais le recul de la symphyse mentonnière
aboutit alors à un eff~cem=nt du pli labio-m=ntonnier.
Il existe souvent une incompétence labiale masquée par une
contraction volontaire des muscles labiaux et m=ntonniers.
2.1 .2.2.
Exarren endo-buccal :
Les incisives supérieures et inf'ltieures sont
fortement vestibulo-versées
leurs axes sont obliques, les bords libres
paraissent très en avant de la région apicale. Il en est de ~me des tables
externes. En règle générale:-. i l s'agit de dents volumineuses en part ieulier
les incisives bien alignées.
Le contact occlusal est généralement conservé,
bien qu'il soit possible d'observer une béance antérieure due à une pulsion
de la langue et son interposition au repos. L'angle interincisif est fermé:
..•1.•.

... 24 ...
les rapports intercanins et intermolaires sont généralement du type de ln
classe I t mais ils peuvent ~tre gé~éralement du type de la classe II.
La
langue
L'étude de l'activité fonctionnelle de la
langue est impossible à analyser directement sur le vivant. Seul le signe
de l'impression des arcades dentaires sur les bords de la langue est patho-
gonomique
; c'e la dyshaftlOnie arcade et langue.
Dans ce cas la pression linguale est supérieure à la tonicité des lèvres.
2.2.
Formes
cliniques
La biproalvéolie peut constituer un syndrome clinique
isolé. Les formes cliniques que l'on peut décrire sont celles plus complexes
où cette dysmorphose est associée à d'autres malformations qui sont le
plus souvent :
- une endognathie qui est fréquente
une brachygnathie (briéveté sagittale des maxillaires)
une rétrognathie inférieure
une microgénie qui est fréquente
- une supragnathie avec parfois obtusisme
une infraclusion incisive créant une béance vertic~le,
avec ou sans augmentation de l'étage inférieur de
la~ face.
BROCHERE (31) rapporte deux formes cliniques type l
et type II et dont nous donnons ci-après deux exemples :
.••1•..

- 25 -
2.2.1.
Le Type l
L'examen clinique exobuccal fait essentiellement res-
sortir une lègère bipro-ché1lie, bien que le profil reste agréable et modé-
rément convexe.
A l'examen endobuccal l'éversion des tables alvéolaires
antérieures et des incisives para!t accentuée, surtout à la mandibule.
En occlusion, on constate que l'angulation interincisive est diminuée, les
rapports entre les deux araades sont du type de la classe l d'ANGLE.
Il n'existe pas d'interposition linguale lors de la déglutition, mais la
tonicité de l'orbiculaire des lèvres est faible.
Le Type II
L'examen clinique exo-buccal fait ressortir un profil
dont l'angularité est très accentuée par une importante biprochéilie.
A l'examen endobuccal, l'éversion des tables alvéolaires ant~-
rieures et des incisives para!t accentuée, surtout à l'arcade inférieure;
on note de plus un encombrement incisif résultant d'une dysharmonie dento-
maxillaire. On constate une Jcclusi on de type de la classe II d'ANGLE,
la projection et la surocclusion des incisives sont nettes, l'angulation
interincisive est diminuée. Il n'e~iste pas de trouble fonctionnel, mais l~
tonicité de l'orbiculaire des lèvres est faible.
• •••••

- 26 -
3.
ETIOLOGIE
PATHOGENIE
L'étude de l'étio-pathogénie de la biproalvéolie est impor-
tante
elle va nous permettre de passer en revue diverses causes.
3.1.
Caractère ethnigue
Avant de poser un diagnostic, il est bon de d~terminer s'il
s'agit d'une miproalvéolie d'origine ethnique sur laquelle l'orthodontist2
n'a que peu d'action.
On rencontre cette forme dans les populations de race
noire et CHATEAU (37) conseille de ne pas traiter ces sujets.
En règle générale, le rapport de la ligne faciale et de l'incisive inférie1.ll'=:
va avec le type facial et, ce faisant avec l'origine ethnique.
3.2.
Les Causes héréditaires
En prê8ence d'w1e biproalvéolie, on parle fréquemnent
d'hérédité croisée caractérisée par de grosses dents héritées d'un géniteur
et de petits maxillaires provenant de l'uutre. Autrement dit, lu bipràalvéo-
lie serait une expression particulière de la dysharmonie dento-maxilluire o
Le type constitutionnel de l'individu u également été
souvent évoqué .• Cette anomalie se rencontrerait surtout chez les indivi-
dus longilignes à tissu osseux mal calcifié et à ligaments l~ches•
...1...

- 27 -
3.3.
Les causes acquises
Les causes générales semblent avoir une importance mini:nc
dans ce type d'anomalie, les causes proximo-locales doivent @tre retenues
essentiellement, surtout les déséquilibres dOs à l'action des muscles
envisagés, soit à l'état statique, soit en fonction.
Il peut s'agir de troubles os t éo-muscul aires causés par
la pression linguale, ou èe troubles inter-musculaires entratnant des postu-
res anormales
persistance de la déglutition infantile atypique,
avec propulsion linguale et incompétence labiale
dans certains cas, on retrouve des troubles de la
croissance du maxillaire dont le développement est
insuffis ant en profondeur
- déséquilibre musculaire en rapport avec la macro-
glossie
et l'hypotonicité d~9 orbiculaires
mésio-position généralisée des premières molaires
repoussant en avant toute l'arcade dentaire, crllant
une pro-alvéolie.
Il faut noter également que ces troubles sont associés le
plus souvent. C'est THOMAs en 1973 (30). qui énonce le premier l'importan-
ce relative de la lèvre et de la langue dans le positionnement des dents
antérieures.
.../ ...

- 28 -
Différents auteurs ont constaté que la position des dents
antérieures est souvent relative à la tonicité musculaire.
BRœHERE (31) rapporte qu'allec SrCHER, nous aboutissons à la conclusion
que "lorsqu'il ya .lutte entre muscles et os, c'est toujours l'os qui perd".
La langue semble ~tre essentiellement en cause dans le cas de la biproalvéo-
lie.
3.4.
Le
raIe de la langue
Elle est un organe musculaire disposé sagittalement et dont
le développement entre 8 et 14 ans s'effectue plus rapidement que les
structures environnantes.
Dans le cas de la biproalvéolie, l'importance de la surf~­
ce faciale semble proportionnelle au facteur d'encombrement lingual selon
M=yer's et CASE (30).
pEPLAœw. (47)
indique que :
"Le diagnostic de macroglossie rel.:ltive ne peut ~tre posé
qu'après un bilan orthodontique complet. Si les malformations orthodontiques
sont équilibrées au repos, et en fonction ou si, en cas de déséquilibre les
anomalies de repos agissent dans le sens des malformations, le diagnostic
de macroglossie relative pourra être posé. "
c'est dans ce cadre que pourra se poser une indication
de glossectomie, dans la mesure où une thérapeutique orthodontique ne laisse
pas prévoir une augmentation sensible du volume de la botte il langue •
•••1...

- 29 -
Les indications les plus fréquentes se rencontrent aussi dans le cas de
prognathie faible ou modérée, proalvéolie incisive ou biproalvéolie inci-
sive, infra-alvéolie antérieure ou généralisée.
Il semble que l'étiologie du prognathisme mandibulaire soit
plus liée à une malposition linguale qu'à une augmentation volumétrique èc
la langue.
Une interposition digitale contribue au décalage des bases
entre elles, la pulsion linguale qui succède se manifeste par une pression
musculaire plus accentuée à la mandibule qu'au maxillaire.
Si une pression anormale de la langue au cours de la déglu-
tition ou encore une interposition digitale, ont perturbf l'occlusion inci-
sive, l'occlusion labiale se trouve emp~chée du ~me coup. Le patient a
tendance à contourner cet obstacle en propulsant sa mandibule de façon à faire
passer sa lèvre inférieure devant les incisives maxillaires éversées, ce
faisant, le contact
entre les incisives inférieures et la lèvre correspon-
dante est rompu, et aucune barrière ne vient plus contre-balancer la pres-
sion centrifUge de la langue; une biproalvéolie s'installe, généralement
en classe l d'ANGLE.
Un mécanisme identique peut ~tre observé dans les cas de
décalage important des bases osseuses.
...1...

- 30 -
La perte du contact incisif, l'importance du surplomb qui
en résulte, ainsi que l'obstacle à l'occlusion labiale amènent le patient
à propulser la m~choire inférieure de façon habituelle ; la lèvre infé-
rieure ne vient au contact de son antagoniste qu'en contournant les incisi-
ves supérieures perdant ainsi le contrele des incisives mandibulaires.
Il peut donc en résulter l'~pparition d'une biproalvéolie en classe II
d'AmLE. Co~nt peut-on expliquer dans ces conditions l'apparition de la
biproalvéolie ?
Selon certains auteurs, la pression centrifuge exercée par
la langue serait supérieure à la force centripète des lèvres ; les dents
reviendraient donc occuper une position plus antérieure et pour ce f~ire
s'averseraient à partir de la base osseuse sous jacente. Dans cette con-
ception, langue et lèvre se partageraient la responsabilité de l'anomalie.
Selon d'autres auteurs, le rele de la langue serait moins
important qu'on ne lia cru jusqu'à présent. En effet il faut considérer la
barrière qu'opposent les lèvres à l'action de la poussée linguale derrière
les incis ives.
BALLARD (10) précise que le rele de la lèvre inférieure
est très important : c'est la force exercée par elle qui maintient les in-
cisives supérieures dans leur déplace~nt vers l'avant. Si la lèvre ne joue
pas son raIe de sangle, la Imlgue exerce sa poussée vestibulaire et la
récidive apparatt.
. ..1...

- 31 -
BrOURGE (20) introduit la notion de dySharmonie dente-
linguale car selon lui :
La langue constitue l'élément déterminant de la
grandeur des arcades, III ' ~se" à part ir :..Q..~ ~-qœHœc
ces arcades
se modèlent sous la pression des lèvres
et des joues.
Cette dernière influence n'est positive qu'en absence
d'opposition linguale ou maüvaise position dans la cavité buccale.
A propos de la langue il faudrait évoquer les mesures des
pressions linguales par les jauges d'extensiométrie rapportées par .UCLOS (50)
C'est surtout des pressions linguales différentes au repos et en fonction
qui seraient la cause de lésions parodontales.
En résumé, c'est la suppression du raIe de l' "anse@ lin-
guale qui entra!ne celle des arcades.
L'étude clinique f:t:
les premières impressions doivent
~tre précisées par des examens complémentaires qui permettent d'évaluer
la biproalvéolie avec une plus grande assurance. Ce sont les exaJ'l'ens ra-
diographiques et les méthodes d'analyse céphalométriques •
.../ ...

- 32 -
4 -
DIAGNOSTIC DE LA BIPROALVEOLIE (43)
Le diagnostic est difficile, car la biproalvéolie est
souvent peu marquée chez l'enfant jeune, et n'apparatt souvent évidente
qu'à la puberté.
Les diffleents éléments de diagnostic passent de l'inter-
rogatoire, à l'examen facial (de face et de profil) à lexamen endo-buccal
à la photographie et étude des modèle et à la téléradiographie de profil
qui constitue la pièce mattresse du diagnostic morphologique.
Elle nous permettra surtout de bien préciser le diagnos-
tic de biproalvéolie supérieu~ et infériewe, et non de prothathisme maxil-
laire total.
On notera sur la téléradiographie
- l'équilibre du squelette
• position antéro-postérieure de la mandibule
par rapport à la base du cr~
• position antéro-postérieure du maxillaire
supérieur par rapport à la base du cr~e
• position des maxillaires l'un par rapport
à l'autre
...1...

- 33 -
- Les rapports de dents -squelette :
• angulation des incisives par rapport à leur
plan de base maxillaire respectif
• angulation des incisives entre elles
• Position des incisives par rapport aux plans
faciaux
- Enfin la position des premières molaires par rapport
aux bases.
Si tous ces facteurs en plus des signes cliniques sont con-
cordants, on peut pratiquement affirmer la biproalvéolie,
Les méthodes d'analyses de MARGOLIS, de DOWNS, de TIIEED, de
STEINER, de RICIŒTTS, de BJORK et de SASSOUNI peuvent nous aider dans la
détermination de cette étude.
5 -
DIAGNOSTIC
DIFFERENTIEL
Le diagnostic différentiel se fera avec :
1) le prognathisme total bimaxillaire,
2) le rétrognathisme bimaxillaire avec compensation
alvéolaire
3) le prognathisme mandibulaire avec conservatjon de
l'articulé alvéolaire normal par version des incisives
supérieures ;
4) la microgénie

- 34 -
5)
la macrochéilie simple
6)
le profil transfrontal simple
7)
l'ostéité fibreuse.
6 -
CONJLt5ION
L'étude du pronostic et du traitement de la biproalvéolie
n'entre pas dans notre propos.
On a tendance à croire que la biproalvéolie est un carac-
tère spécifique à la race noire. Classiquement on dit que les Noirs sont
prognathes, les Jèunes mésognathes et les ffiancs orthognathes. Tout le mon(_2
est prognathe a dit TOPlNARD (94). De ~me pour Olivier et rapporté par
PALANDRI (94), les différences entre les hoJ'l'lIl'k:s actuels ne sont que des è.if-
férences de degrés et que les Noirs sont seulement un peu plus prognathes c:'-;':;
les Jaunes et les Blancs.
L'existence de ces tendances morphologiques détermine
t-elle une prédisposition de tel groupe racial à la maladie parodontaleo
En d'autres termes, existe t-il un indice racial en Parodontologie.

CHA PIT R E
III
GENERALITES
SUR
LES
PARODONTOPATHIES
EN AFRIQUE NOIRE

- 35 -
1 -
INI'RODUCTION
Dans l'ensemble des pays de la région Africaine, les mala-
dies bucco-dentaires en général ont été reléguées longtemps au dernier
rang des préoccupations des médecins et des responsables des services
nationaux de santé publique.
Pendant longtemps, en Europe, en Afrique, on a pensé
qu'en Afrique Noire, les habitants n'avaient pas de problèmes dentaires.
Mais pour toutes les recherches effectuées jusqu'à ce jour
dùnS différents pays (Nigéria, Ghana, Sierra-Léone, Sénégal, Cete-d'Ivoire
etc ••• )les résultats des différentes enqu~tes s'accordent sur la fréquence
l'intensité, l'évolution, les formes cliniques et les complications des
maladies parodontales.
Dans les pays en voie de développement en général, et en
Afrique particulièrement, la prévalence et la gravité des parodontopathies
ont été signalées comme relativement élevées par de nombreux auteurs :
Emslie (1966), Sheiham (1976) ; Akpabio (1966) a indiqué que l!indice paro-
dontal de RUSSEL chez les Africains de l'Ouest entre 15 et 40 ans était de
1 à 2, ce qui signifie des gingivites graves et des parodontites.
2 -
ETIOLOGIE
DES
PARODONrO PAT HI ES
EN MILIEU AFRICAIN
2.1.
Insuffisance des mesures d'hYiiène
L'hygiène bucco-dentaire dans l'ensemble est défectueuse
voir inexistante, au Sénégal.
...1...

- 36 -
Pour NDIAYE (91) 71% des hommes ignorent toute pratique
d'hygiène. Les 22,85% ne se sont jamais brossés les dents (même par une
méthode traditionnelle).
La brosse à dents n'est utilisée que par quelques individus
de classe socio-économique élevée et, en tout cas, uniquement en zone ur-
baine.
Le seul moyen traditionnel de nettoyage dont disposent
51,6% de la population sénégalaise est le "sothiou" ou b~tonnet frotte-<ients
ou brosse à dents traditionnelle.
KEHRARO à Dakar décrit 14 variétés de bois utilisées.
L'utilisation du "s othiou" est insuffisante car n'accède pas à toutes les
faces des dents et la plupart du temps son utilisation est plutat esthé-
tique. Il est manié toujours aux mêmes endroits avec une vigueur et une éner-
gie parfois surprenante. Son utilisation très prolongée prend la forme d'un
tic avec un raIe traumatogène analogue à une paradlonction. En oo~re partie,
il apporte un massage et une stimulation gingivale des plus efficaces. Le
sothiou n'est utilisé le soir chez les jeunes, l'utilisation du b~tonnet
frotte-dent après l'apparition complète des dents permanentes. Il n'existe
donc aucun soin d ' hygiène dentaire avant 10-12 ans. Ceci pourrait expliquer
la relation directe
entre l' insuffisance de nettoyage et les mala-
dies parodontales chez l'enfant.
.•• 1••.

- 37 -
D'après l'enqu~te épidémiologique ~née par NDIAYE en 1979,
les utilisateurs du "sothiou" ont un O.H.I.S. supérieur à celui des uti-
lisateurs de brosse à dents.
2.2.
Données anatomiques et histophysiologigues -
leur place dans l'apparition des parodontopathies
Beaucoup d'auteurs se sont intéressés à l'étude de l'iden-
tité physique général du type négro-africain. Comme le rapporte FUERXER
(60) les encombre~nt dentaires ne représente que 10% contre 37 à 41% pour
HEIM au DANEMARK.
D'autre part que 50% des populations africaines présentent
des malocclusions contre 80% des populations européennes et ~ricaines du
Nord. Les déformations orthodontiques diffèrent par leur prévalence.
Sont . inc:imin~s1. : r.~
- les facteurs raciaux
- les modes ali~ntaires
- les pratiques orales
- les moeurs traditionnelles
- les habitudes de vie.
2.2.1.
Les rapports intermaxillaires
De l'étude de BACON (1977) portant sur 1178 jeunes
Casamançais de 6 à 22 ans, i l montre :
.../ ...

- 38 -
92,15% sont en classe l d'ANGLE
4.01% sont en classe II d' ANJLE
3,73% sont en classe III d'ANGLE.
2.2.2.
L'Occlusio~ bout à bout
-!
t
Selon BACON, 34% de la population en serait atteinte.
8lle serait l'aboutisseme~t d'une occlusion attritionnelle~
2~.3r La Béance antérieure
Elle est souvent associée à une pro ou biproalvéolie.
Bacon trouve ~~.03% de sujets atteints sur les 1118 examin6s.
La béance peut entra!ner des troubles de la parole, la langue ne
pouvant pas prendre un appui correct.
Elle s'accompagne souvent d'une macrochéilie encore· plus marquée
que celle déjà prononcée de la race. Bien que très charnues, les lèvres
sont mal soutenues par un nuscle orbiculaire hypotonique (67,68).
Inversement les problèmes de surocclusio~ sont presque abse~ts.
2~.4. Les diastèmes
,
.
Le diastème est très fréquent et le plus souvent est médian in~er
inci9if. Il est souvent très recherché au maxillaire supérieur dans une
certaine limite.
i

- 39 -
2.2.5.
Volume des dents
Les ~ccidents de dents de sagesse sont rarement rencontrés,
de ~me que les microdonties.
2.2.6.
L'ftge dentaire
Le retard dentaire frélJ.uent est synchrone du retard sta-
turopondéral.
2.2.7.
La Gencive
Elle ne présente aucune particularité quant à son contour,
son volume, sa consiatance ou son granité. Seule la couleur est différente
à cause de la pigmentation raciale.
Atteinte des tissus durs de la dent
• La mtlanodontie : Elle est caractérisée par
des dysplasies et des dyschromie~. Elle donne un état polycarié des dentures
et semble trouver son origine dans les malnutritions. On rencontre des cas
où les couronnes des dents de lait sont détruites complétement jusqu'au ras
de la gencive.
• La fluorose : se rencontre au Sénégal dans la
région du Sine Saloum autour de Kaolack et atteint 15 à 30% de la popul~tioL'
Ce phénomène d'hyperfluoration de l'eau par le fluorure de calcium peut
atteindre 4 à 6g/1. Elle se traduit par une atteinte dystrophique de
l'émail des dents définitives marquée par des stries brunes de l'émail ou
par une translucidité marbréè.

- 40 -
Le bloc incisif supérieur est le plus touché. En contre partie, ces dents
inesthétiques présentent une cariorésistance supérieure à la normale. Ell~
est due d'une part au ralentissement des réactions enzymatiques au niveau
de la plaque dentaire, d'autre part à une transformation des cristaux
d'hydroxyapatites de calcium en fluoroapatites moins solubles.
• Le cément
la fréquence des cémentoses est rapportée
par tous les auteurs.
2.3.
Incidences des maladies générales sur les parodon-
topathies (60)
Le raIe favorisant des maladies générales sur l'apParition ~C~
parodontopathies n'est plus à démontrer. Parmi celles-là nous citerons :
2.3.1.
Les malnutritions et carences:
Nous citerons deux formes graves des malnutritions
en Afrique Noire.
2.3.1.1.
Le Kwashiorkor
c'est une malnntrition protidique majeure qui doru~
un aspect caractéristique à l'enfant, avec oedèmes, troubles cutanés et è.C3
planères, troubles digestifs, des lésions
hypoplasiques dentaires. Il ap-
paratt vers 2 à 3 ans, après un sevrage brutal.
2.3.1.2.
Le Marasme
C'est un état de famine' infantile OÙ l'enfant
manque, non seulement de protides, mais aussi d'une ration calorique
.·.1...

- 41 -
insuffisante. C'est l'enfant "biafrais ll , stade ultime de la dénutrition
protéino-calorique.
Le
déshydratation
importante, favorisant l'hémo-concen-
tration entra~ne :
ct 'une part une couleur rousé foncée de la muqueuse
gingivale
- d'autre part la sécheresse de cette muqueuse et de
toute la cavité buccale due à une hyposalivation.
Parmi les carences. nous signalerons
2.3.1.3.
L'avitaminose A
Rare en Afrique, la vitamine A est indispensable au maintien
de l'intégrité des épithéliums malpigliens non kératinisés. Sa carence
entratne :
• hyperkératinisation de l'épithélium gingival et proli-
fération de l'attache épithéliale.
• Une pr~disposition à l'infection et la cicatrisation
est retardée.
• Augmentation de la densité osseuse associée à une
dinunition des espaces médullaires •
...1•..

- 42 -
- L'avitaminose B
Elle donne
• des glossites
• des chéilites
• des gingivo-stomatites de la partie rétro-
commissurale des lèvres.
- L'avitaminose C (Scorbut)
L'acide ascorbique est indispensable à la formation du ci-
ment intercellulaire et à l'activité ostéoblastique et odontoblastique.
S'il ya carence:
• Signe osseux avec une déminéralisation de la trame
protéique
• HYperplasies gingivales accompagnées de gingivorragies
• Mobilité dentaire.
L'avitaminose D : (Rachitisme)
La vitamine D tient un r~ne fondamental dans le métabolis-
me et l'équilibre phospho-calcique.
Sa carence entratne :
dimunition des destruction des ligaments alvéolo-
dentaires
une non calcification de la substance osté01de
- résorption de l'os alvéolaire et du cément •
...1...

- 43 -
- La carence iodée :
très fréquente, elle est l~ cause du go!tre endémique.
Les carences en Fer et en Acide folique :
Elles entra!nent des signes d'anémies. Les glossites sont
des règles
la langue est rouge, dépapillée.
La présence de facteurs locaux est indispensable pour ll~p_
parition des parodontopatbiès. Les carences nutritives à elles seules ne
~rovoquent pas de lésions gingivales ou parodontales. Pendant longtemps aussi
on a incriminé les micro-organismes buccaux.
2.3.2.
Les maladies bactériennes
2.3.2.1.
La Tuberculose
Ce n'est qu'à la période secondaire où l'on observe des
lésions ulcéro-végétantes et douloureuses. C'est un grave problème de santé
publique.
Qu'elles soient vénériennes ou endémiques ~t non vénérien-
nes, elles sont responsables de nombreuses manifestations cutanées et mu-
queuses. Ce sont :
- la syphilis
- la syphilis endémique
- le pian.
.•.1...

-44-
2.3.2.3.
La
Lèpre :
C'est une maladie infectieuse, endémique, très fréquen-
te en zone intertropicale. De transmission mal connue, son tropisme est
surtout cutanéo-muqueux et nerveux. Les formes tuberculo'!des et léproma-.
teuses provoquent des névrites périphériques.
Les atteintes osseuses sont marquées par l'ostéoporose et l'ostéolyse des
maxillaires.
2.3.3.
Les maladies virales :
La rougeole et l'herpès représentent souvent une cause dé-
clenchante habituelle des graves gingivites infantiles.
Elle survient habituellement avant 3 ans et est
aggravée par les troubles et déséquilibres nutritionnels après le sevrage~
C'est presque toujours à l'occasion d'une rougeole que se constituent les
principales complications mutilantes de la sphère oro-faciale en Afrique.
2.3.3.2.
La primo-infection herpétique :
Elle est due à Herpès simplex et survient entre 3
mois et 6 ans. C'est une gingivo-stomatite herpétique érythémateuse aigu~,
vésiculeuse puis ulcéreuse par rupture des vésicules. La douleur g~ne l' ali-
mentation d'où une dénutrition et une déshydratation encore plus sévère •
...1...

-45-
2.3.3.3.
Les Arborivoses :
Ce sont des viroses transmises par un arthropode
vecteur.
- la fièvre jaune
- la variole.
2.3.4.
Les maladies parasitaires
Elles représentent l'essentiel de la pathologie tropicale.
Soulignons le r81e des divers parasites sur le terrain dont ils constituent
avec les malnutritions qu'ils aggravent, une composante essentielle pour IG
réalisation des parodontopathies.
Le paludisme, la trypanosomiase, les parasites intestinaux
(amibes et helminthes), constituent des éléments sensibilisantla muqueuse
gingivale aux agressions bactériennes.
D'autre part, des affections mycosiques arrivent à détruire
l'os alvéolaire inci9i'f, le point de départ nasal ou buccal ne pouvant pas
toujours ~tre élucidé dans la génése 'de ces complications.
2.3.5.
Les maladies du sang :
Très peu d'observations relatent une influence
des hémo-
globinopathies, et particulièrement des deux tares attachées à la zone tro-
picale :
- la drépanocytose
- la maladie de Blffi.IŒTT.
.../ ...

- 46 -
2.3.5.1.
La Drépanocytose
c'est une hémoglobinopathie génotypique atteignant 5 à
75% des populations d'Afrique Noire. Le mode de transmission est dominant.
Seuls les homozygotes SS sont gZlavement malades et ne survivent pas long-
temps: 5% seulement atteignent l'~ge adulte.
r
1
Elle est caractérisée par une hémoglobine anormale
f
l'Hb-S. Celle-ci diffère de l'Hb-A par une acide aminée de la cha!ne B
(valine au lieu de leucine).
1
Il est cependant vraisemblable qu'il existe une relation
entre les phénomènes de parodontolyse et la drépanocytose, explicable par
ln vascularisation particUlière des tissus parodontaux.
En effet le système constitué par les dilatations et
les retrécissements des vaisseaux devrait favoriser l'agglutination des
hématies falciformes et les micro-thromboses habituelles dans cette maladie
génotypique.
2.3.5.2.
La Maladie de BURICITT
C'est un hématosarcome dont l'étiologie virale (vinls
Epstein-BARR) est mieux connue. La localisation primitive du lymphome dans
l'os parodontal présente une grande valeur de diagnostic précoce et par sui-
te pour le traitement.
. ..1...

- 47 -
c'est une t~ur particulièrerrent fréquente chez l'en-
fant africain (entre 4 et 8 ans) et se localise très souvent au niveau Ce
la face. Elle atteint plus l'os maxillaire que la mandibule.
Il a été observé que le premier signe était constitué
par.une douleur et une mobilité des dents lactéales.
La radiographie montre la disparition de la lamina dur~
et un aspect en "mie de pain" de l'os spongieux.
Des gingivorragies ont été décrites par MEDJI. La tumeur
évolue rapidement pour donner une déformation faciale en forme de batracieL
l'évolution peut se faire aussi à l'intérieur de la cavité buccale amenant
un refoulerrent de dents et une obstruction aérodigestive. L'enfant bave à
cause d'une hypersalivation. L'halitose est intense et l'état général s'Gl-
tère. L'impossibilité de s'alimenter peut entra1ner la mort.
La découverte du sympterre de cette maladie doit immédi~-
tement alerter le praticien qui doit demander au plus tet des examens compl~-
rrentaires.
Nous devons reconnattre que les maladies parodontales cor~­
tituent un problème prioritaire en Afrique Noire (69).
. ..1...

- L~S -
3 -
DONNES
EPIDEMJ: OLOGIQUES
Les premières enqu~tes épidémiologiques en débutèrent en
Afrique Noire qu'à partir de 1960. En Afrique Noire Anglophone :
GREENE
1960
RAMFJORD
1961
HAC-GREGOR(Ghana)
1962
FOX-TAYLOR (Nigéria) 1965
EMS LIE (Soudan)
1963-1966
E~lO~lU(Nigéria)
1965
SHElHAM(Nig"éria)
1966-1967
En Afrique Noire Francophone :
VlLASCO(Cete-dtlvoire)
1962
GRAPPIN(Sénégal)
1966
NDIAYE Renée (Sénégal)
1978
Enfin le HOlld \\'1orkshop in periodontics en 1966 à Ann Acbor
(~UCHIGAN) annonce pour les pays en voie de développement :
avant 30 ans
50% des extrnctions sont dues au parodJu-
topathies
après 30 ù1l.S
+ 80% des extractions sont dues aux paro-
dontopathies.
...1...

- 49 -
GRAPPIN
au Sénégal :
1964 : Région des Niayes
étude de 403 individus d'ethnie wolof
1969
Région du Sine Saloum
étude de 413 individus SERER de 2 à 65 ans
1972
Région du Cap-Vert
étude de 589 enfants d'ethnies diverses
Dans toutes ses enqu~tes GRAPPIN observe :
- l'indice parodontal varie de 0,2 à 3,2
- la gravi té de la maladie parodontale augmente
avec l '~ge.
NDIAYE R. au Sénégal :
En 1978 a effectué une étude portant sur 269 hommes
243 femmes ~gés de 15 à 65 ans et de conditions socio-économiques faibles.
1,58% des individus examinés
~ingivit(.
légère
76,95% des individus examinés
>parodontolyse établie
22,66% des individus examinés
>parodontolyse termincll;
Comme le montre le tableau ci-dessous, les femmes sont
moins atteintes que les hommes. L'indice pnrodontal moyen est de 2,98 •
...1...

- 50 -
.
1
p • l.
Tranche
d'~ge
Hommes
Femmes
Ensemble
15 - 19
2,3
2,09
2,31
20- 24
2,82
2,42
2,64
25 - 29
2,89
2,45
2,71
30 - 34
3,86
3,52
3,69
35 - 44
4,21
3,33
3,63
45 - 49
4,30
4,43
4,35
50 et plus
4,32
5,70
4,90
Tableau des p. l. par sexe et par tranche d' ~ge
(d'après R.NDIAYE)

- 51 -
P.l. rroyen
4
3
2
l

----~
15-19
20-24
25-29
30-34
35-44
45-54
55 et +
tranches d'ages
P.I.noyen suivant l'age et .le Se,.'<e. D'après N't}iaye R.
P.I. nuyen
5
,A
, /
../
4
x'"
, J
2
l
-.,-----,-·----··f----·--,.··-·-..···--·,--------r
15-19
20-24
2S-29
-{(r-31
35-44
45-54
55 et +
tranches d'a']es
r. 1. l'0yc'n sui wml- l' ;;Kf«>.
rl' <lprf'!S N' Diaye R,

- 52 -
Dans la même enquête épidémiologique est étudié l'indice
d'hygiène oral simplifié (O.H.I.S.) de Greene et Vermillon.
Pour le ~me échantillon, l'O.H.I.S. moyen est de 2,90 et
l'auteur conclut qu'il n'existe pas de corrélation entre l'O.H.I.S. et le
1
P.I.
Il faut signaler que Jans lespays industrialisés, il a été
démontré une corrélation entre l'O.H.I.S. et le P.I.
AKPABIO
en 1966 montre que :
- dans la tranche d'3ge de 30 à 40 ans, la fréquence
des parodontopathies est de 75 à 100%
- au-delà
de 40 ans, la fréquence est de 95 à 100%.
Pour cet auteur, les "maladies parodontales sont universel-
les éhar; l'Africain".
Fuerxer rapporte aussi que le parodonte est le véritable dén)-
minateur commun des affections odonto-stomatol6giques en Afrique Noire.
A travers la fréquence, tous les auteurs s'accordent sur l~
prévalence exceptionnelle des parodontopathies :
près de 45% chez l'enfant
près de 75% chez l'adulte de 30 à 40 ans
plus de 95% après 40 ans.
•••1.·.·.

- 53 -
A propos de la précocité de la maladie parodontale GRAPPIN (69)
relève des parodontites profondes en milieu rural :
- 34,5% chez les enfants de 1 à 5 ans
- 42,5% chez les enfants de 6 à 11 ans
38% chez les enfants de 12 à 17 ans.
Parmi les caractéristiques principales des affections paro-
dontales en Afrique Noire il faut citer ses complications ••
4 -
LES
COMPLICATIONS
La gra'Ô"ité des affections parodontales chez l'enfant caractéri-
sé:
par une gingivite ulcéro-nécrotique aigu~, ou par une parodontite
agressive et évoluant sur un terrain débilité compromet dramatiquement
sa santé : les atteintes ulcéreuses de la ~encive peuvent induire le catas-
trophique noma auquel les auteurs s'accordent de plus en plus à reconnat-
tre l'origine parodontale. C'est une affection qui même traitée laisse des
séquelles d'atroces mutilations faciales.
GRAPPIN et Coll. ont rapporté des cas de mort d'enfants à
la suite de gingivite ulcéro nécrotique aigu~ compliquée ou non de noma.
Chez l'adulte la complication majeure de cause endo-parodon-
tale est représentée par les ostéites diffusées très extensives et haute-
rrent séquestrantes
(60).
•..1...

- 54 -
5 -
CONCLmION
Toutes les études épidémiologiques et les observations clini-
ques concordent pour affirm=r que les facteurs généraux et les malnutri-
tions protéino-caloriques ont des effets conditionnant sur la pathogénité
bactérienne. donc sur la réponse de l'organism= aux irritants locaux.
D'autre part nous avons pu vair que les maladies parodontales
existent en Afrique Noire avec la plus haute prévalence. qu'elles se
caractérisent par une précocité et une gravité sans commune mesure avec ce
que nous connaissons des parodontopathies en Europe et qu'un certain nombre
de maladies tropicales interfèrent avec les parodontopathies pour consti-
tuer un terrain propice à leur développement.

CHAPITRE
IV
TRAVAUX
PERSONNELS

- 55 -
1 -
OBJECTIF
DE
CE
TRAVAIL
Le but de ce travail est de rechercher l'existence ou non
de relations entre la biproalvéolie et les troubles parodontaux.
Ebur cela nous allons retenir les éléments d'appréciations
cliniques suivants :
- Indice gingival
- Poche parodontale
- Mobilité dentaire
- Recessions gingivales
- Malocclusion primitive
Contact prématuré
Interférence occlus ale
Parafonction
Nous signalerons leur présence ou leur absence à l'exoeption
de l'indice gingival que nous avons mesuré quantitativement.
Sur le plan orthodontique, nous retiendrons les mesures cé-
phalométriques suivantes :
Mesures des angles Iii, IJPP, I/PO, i/m
- Distances IS-NPOG, IS-APOG, i-NPoG, i-APoG
.••1•.•

- 56 -
2 -
MATERIEL
ET
METHODES
2.1.
DéÎinition du matériel d'étude
2.1.1.
Matériel d'étude
Notre étude porte sur un groupe d'individus jeunes de
20 à 35 ans, dentés totalement ou partiellement, sans restauration prothé-
tique
postérieur mobile.
Pourquoi cette tranche d' ~ge '1
D'après les études Îaites par GRAPPIN et Coll. en AÎrique Noire (67,68,69)
'!la proportion des maladies pnrodontales déterminées serait de 67% entre
18 et 35 ans. Parmi les Îacteurs favorisanrs,il faut incriminer la bipronl-
véolie raciale, la béëmce incisive et la fréquence des macroglossies".
Dans le cadre de ce travail, nous nous sommes attachés à
prendre les ~mes mesures sur des personnes appartenant à deux groupes
distincts mais comparables.
L'un est constitué par le groupe d'étude soit 70 observa-
tions dont 28 hommes et 42 femmes réparties comme suit :
- 20 sujets wolof
- 14 sujets toucouleur
- 13 sujets sérère
- 13 sujets diola
- 10 sujets peul
.../ ...

- 57 -
Le chiFFre important de sujets Féminins par rapport aux sujets
masculins procède de la consultation plus Fré-quente chez des Femmes en
général.
L'autre est constitué par le groupe témoin soit 45 observa-
tions dont 24 de sexe féminin et 21 de sexe masculin réparties comme suit
- 1 ] sujets woloF
9 sujets toucouleur
7 sujets sérère
7 sujets diola
5 sujets peulh.
Nous nous sommes attachés dans ce groupe à respecter la
tranche d'~ge, une répartition égale selon le sexe et une occlusion de
classe d'ANGLE l sur patients dentés totalement, sans troubles parodontaux
apparents.
Pour cela, notre choix s'est eFFectué exclusivement au
niveau des étudiants de 4e année, de 5e année et des confrères de l'Institut
d'Odontologie et de Stomatologie, car relativement plus avertis des soins
d'hygiène bucco-dentaires.
Notre matériel d'étude comprend donc :
49 sujets jeunes des sexe masculin
66 sujets jeunes de sexe Féminin
soit 115 individus dont les ~ges varient de 20 à 35 ans •
...1...

- 58 -
Notre 1er groupe de travail comprend 104 observations. Mais
pour des raisons àe' transport et d'éloignement nous n'avons effectué que
70 téléradiographies.
Aucun de nos sujets n'a subi un traitement d'orthopédie dento-
faciale
2.1.2.
Son origine
Les 115 personnes sont d'origine sénégalaise, et de souche
- 37 sujets wolof
- 20 sujets toucouleur
- 23 sujets sér..:.r
- 20 sujets diola
15 sujets peul •
Nos patients observés proviennent :
d'un cabinet dentaire d'un confrère à Dakar où
nous avions effectué des remplacements
- du centre Médical scolaire à Dakar
- de l'Institut d'hygiène sociale à D3.kar
- de l'Institut d'Odontologie et de Stomatologie
de la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Dakar
- de l'Ecole Nationale des Techniciens Supérieurs
en Odontologie de Dakar.
...1...

- 59 -
W 0
LOF
,
NOMs
ET
PRENOMs
AGE
SEXE
1 -
F.
MB.
28 ans
F.
2 -
R..
D.
21 ans
F.
,
3 -
A.K.
MB.
28 ans
M.
4 -
L.
D.
25 ans
M.
i
5 -
R.
D.
20 ans
F.
1
6 -
F.
MB.
26 ans
F.
7 -
A.
ND.
23 ans
F.
1
i
8 -
R.
S.
20 ans
F.
1
9 -
!Ch.
D.
26 ans
M.
1
1
10 -
Ng.
D.
30 ans
F.
1
1
11 -
M.
D.
21 ans
F.
12 -
A.
D.
27 ans
F.
13 -
Nd.B.
C.
22 ans
F.
14 -
Ch.
ND.
25 ans
M.
15 -
D.
ND.
20 ans
F.
1
16 -
Nd.
ND.
10 ans
F.
17 -
R.
w.
27 ans
F.
1
18 -
A.
c.
30 ans
F.
1
1
19 -
M.
D.
21 ans
F.
20 -
Th.
D.
34 ans
F.
M =
4
F = 16

- 60 -
TOUCOULEURS

;
1
PRENOMS
ET
NOMS
AGE
SEXE
1
1
1
1 -
A.
B.
35 ans
M.
1
2 -
A.
ND.
20 ans
F.
3 - Ch.
W.
32 ans
M.
!
1
4 -
M.
T.
21 ans
F.
1
5 -
F.
S.
35 ans
F.
6 -
Nd. A.
K.
20 ans
F.
7 -
M.
S.
23 ans
M.
8 -
T.
Th.
25 ans
M.
9 -
Nd.
S.
20 ans
M.
10
- F.
TH.
29 ans
F.
11 -
S.
T.
35 ans
M.
12 -
A.
ME.
20 ans
F.
13 -
A.
y.
24 ans
F.
14 -
F.
S.
22 ans
F.
Ho~s = 8
Fe~s = 6

- 61 -
S
E
RER
i
ffiENOMS
ET
NOMS
AGE
SEXE
1
!
1
î
1 -
R.
S.
23 ans
F.
2 -
F.
F.
25 ans
F.
3 -
J.
D.
25 ans
M.
1
4 -
F.
s.
31 ans
F.
1
1
5 -
F.
D.
32 ans
F.
i
6 -
s.
ND.
25 ans
F.
7-
l .
D.
35 ans
M.
8 -
M.
D.
30 ans
F.
9 -
s.
c.
21 ans
M.
1
10
- R.
F.
26 ans
F.
1
,
11
- A.
c.
23 ans
F.
12
- Mb.
N.
27 ans
F.
13
- J.J.
s.
20 ans
M.
Ho~s = 5
Fe~s :: 8

- 62 -
DIOLAS
PRENOMs
ET
NOMS
AGE
SEXE
1
1
1
-
B.
M.
31 ans
M.
1
1
,
2
- B.
D.
30 ans
F.
3 -
F.
D.
20 ans
F.
1
1
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M. L.
M.
31 ans
F.
1
i
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5 -
F.
C.
20 ans
11.
1
6 -
J.D.
C.
21 ans
F.
7 -
E.
L.
24 ans
F.
8 -
M.F.
S.
20 ans
F.
1
9 -
Ab. K.
B.
27 ans
M.
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10 -
Ch.
D.
1
26 ans
M.
1
1
11 -
O.
S.
28 ans
H.
12 -
D.
B.
20 ans
F.
1
1
13 -
O.
M.
20 ans
M.
1
Ho~s = 6
Fe~s = 7
1

- 63 -
PEU L
PRENOMS
ET
NOMS
AGE
SEXE
1 -
S.N.
T.
31 ans
M.
2 -
M.
B.
30 ans
M.
3 -
A.
D.
38 ans
M.
4 -
Kh.
D.
28 ans
F.
5 -
Nd. M.
s.
22 ans
F.
6 -
B.
D.
29 ans
F.
7 -
A. M.
s.
29 ans
F.
8 -
F.
D.
25 cms
F.
9 -
A.
D.
30 ans
M.
10 -
B.
S.
33 ans
M.
HoJ11l'l1e S = 5
Femmes = 5

- 64 -
GROUPE
TEMOIN
NOMS
ET
PRENOMS
AGES
SEXES
ETHNIES
1.
S.
NG.
31 ans
M.
Sérère
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25 Il
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28 Il
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29 Il
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M.
23 Il
M.
Sérère
10.
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Sérère

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F.
Sérère
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S.
S.
23 ans
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65
33.
D.
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24 Il
F.
Ouoloff
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33 Il
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35.
D.
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24 Il
F.
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36.
B.
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F.
Diola
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S.
p.
24 Il
F.
Peulh
38.
S.
F.
28 Il
F.
Peulh
39.
B.
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F.
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22 Il
F.
Ouoloff
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25 Il
F.
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25 Il
F.
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25 Il
F.
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F.
Diola
45.
D.
B.
24 Il
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17
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21
Toucouleu~s
9
Fel1'\\l1'1ès
24
Sérères
7
Diolas
7
Peulhs
5

-
66 -
Examen :
Matériel d'examen:
un plateau d'examen comprenant sonde paro-
dontale, précelle, miroir
cire d'Aluwax
"Occlusal Indicator' (cire verte)
crayon fuschine
pied à coulisse
papier à articuler.
Matériel utilisé pour l'exécution des calques
et des mensurations
- papiers calques ORMOTRACE
un crayon à papier de dureté 5 H
une taille-crayon
une règle transparente
un rapporteur transparent
un compas
une équerre transparente
- une gomme
un ruban adhésif
- un négatoscope-pupitre.
- Examen parodontal
Après avoir défini notre échantillon, nous avons examiné le
schéma dentaire de chaque sujet, évalué l'hygiène dentaire en évaluant
l'indice gingival et soumis à chaque personne un examen télérfdiographique
...1...

- 67 -
Pour cela nous avons joint la fiche d'examen clinique et la fiche d' éva-
luation de l'indice gingival, et les données cliniques par groupe ethni-
que et du groupe témoin.

FICHE P'EXAMEN CLINIQUE DE PATIENT PRESENrAN'f
UNE BI PROALVEOLIE
Date:
NOM :
Prénoms :
Date et lieu
de naissance :
Ethnie :
Sexe
Prof'ession :
Schéma dentaire :
Examen occluso-.fonctionnel
Examen statique :
Malocclusion primitive
Halocclus ion secondaire
Contacts prématurés
Interf~rences occlusales
Chemin de fermeture
Environnement buccal
Palpation musculaire
Bruxomanie
• Abrasion
• Microfractures
• Fêlures
Parafonctions : linguales - labiales
Signes gi..!:sivaux:
• Indice gingival (Lo! et Silness)
Signes radiologiques :
Téléradiographie
Orthopanthomographie
Examen g~éral :
• Signes digestifs :
• Signes cardio-vasculaires :
• Signes nerveux :
• Manifestations ostéo-articulaires :
• Manifestations allergiques
• signes endocriniens
• Autres afEections :
Diagnostic :
Pronostic :

lVALUATION DE LIHJDICE GINGIVAL (I.G, ~
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INDICE GINGIVAL PAR FACE
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DENTS
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25
26
27
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- 70 -
Concernant le tableau des do~~ées cliniques, nous avons
localisé notre étude sur les blocs incisivo-canins supérieur et inférieur
pour les paramètres suivants
- recherche de poche parodontale : nous nous
sommes contenté de signaler si la poche
existe ou non
- recherche de la mobilité dentaire
- recherche des récessions gingivales
A propos des contacts prématurés et des interférences
occlus ales nous avons signalé leur présence ou absence
(+ ou -)

ua
lIIIJIIIfI;P'
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DONNEES
CLINIQUES
DU
GROUPE
OUOLOFF
SIGNES
: INDICE
: POCHE
:MOBILITE
:RECESSION :MALOCCLU- : CONTACT
:INTERFEREN: PARAFONC-
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: GINciIVAL :PARODONTA-: DENTAIRE :GINciIVALE :SION PRIMI:PREMATURE :CE OCCLU-:
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« PATIENTS ~.

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·
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Absence
+
Priaence

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CLINIQUES
DU
GROUPE
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: INDICE
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POCHE
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: PARrn0NI'A:
DENI'AlRE : GINGIVALE : MITlVE:
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M.T.
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P.S
0,85
l
+
Linguale
6 -
K.N.
0,79
l
Béance
+
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7 -
M.S.
0,72
l
sup.
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8 -
T.T.
0,64
l
+
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1 Linguale
9 -
N.S.
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+
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+
+
Bruxisrne
10 -
T.F.
0,41
l
Linguale
+
Béance
+
11 -
T.S.
1,97
+
I I
+
Béance
+
Bruxisrne
12 -
A.M.
0,87
+
II
+
Béance
Linguale
13 -
A.Y.
1,10
l
+
Béance
+
+
:sruxisrne
14 -
F.S.
1,53
+
n
+
Béance
+
Linguale
15 -
M.L.
0,43
l
SuP.
+
Linguale
16 -
D.A.
1,73
l
Sup.
+
Linguale
17 -
D.D
1,31
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+
+
Bruxisrne
+
18 -
c.r.
1,28
+
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Linguale
+
Béance
+
19 -
M.B.T.
2,46
+
n,III
+
20 -
F.A.
1 0,64
II
+
+
Linguale
1
21 -
D.G.
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l
Sup.
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Bruxisrne
Sup.
Supracclusion
+ : présence
Absence
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CLINIQUES
DU
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PATIENTS
: GINGIVAL
: PARODONTA-: DENTAIRE : GINGIVALE:S ION PRIM!: PREMATL1JŒ: CE OCCLU-:
TION

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-
-
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+
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+
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+
+
Bruxisme
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Sup.
-
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-
-
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-
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A.C.
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+
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+
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+
-
Bruxisme
12 -
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0,49
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-
Béance
+
-
Linguale
13 -
J.J.S.
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-
-
+
-
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A.N.
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+
II
-
-
+
-
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+
II
-
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+
-
Linguale
16 -
D.N.
1,24
+
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+
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+
+
Linguale
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N.A.
1,98
+
II
-
Béance
+
+
Linguale
18 -
N.A.
0,27
-
II
-
Béance
+
+
Linguale
-
19 -
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+
II
+
Béance
+
-
Linguale
20 -
D.N.
1,29
+
II
+
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+
+
1 Bruxisrne
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-
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: Ar~lculé
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CLINIQUES
DU
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- : Absence
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: POCHE
: MOBILITE : RECESS ION: MALOCCLU-: CONI'ACT
: INTERFEREW PARAFON:::-
: GINGIVAL
: PARODONl'A-: DENl'AIRE : GINGIVALE:
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CLINIQUES
DU
GROUPE
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· POCHE
: MOBILITE :RECESSIONS: MALOCCLU-:CONTACT
: INTERFEREN: PARAFONC-
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: GINGIVAL
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M. F.
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0
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A. D.
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·
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CLINIQUES
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: MOBILITE
: RECESS ION : MALOCCLU- : CONTACT
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K. D.
· 0,70 ·
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36 -
A. B.
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37 -
P. S.
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·
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·
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F. S.
· 1,16
·
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39 -
N. M. B.
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·
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·
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·
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·
-
: Bruxisme
·
·
·
·
·
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K. D.
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·
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·
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·
·
·
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·
·
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J. D.
:
1,18
·
+
·
l
·
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· -
·
-
:
-
: Bruxisme
·
·
·
·
·
42 -
M. N.
· 1,08 ·
+
·
l
·
-
· -
·
-
·
+
: Bruxisme
·
·
·
·
·
·
·
43 -
R. c.
· 0,99 ·
+
·
l
·
+
: Béance
·
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·
-
· -
·
·
·
·
·
·
·
44-
M.s .B.
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1,10
·
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l
·
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: Linguale
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45 -
B. D.
· 1.05 ·
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·
-
: Bêance
·
-
·
-
: Linguale
·
·
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·
·
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_lA2t<';;!JiISX$$iJ4Wk..u.(C$!**J,·,·"2&§4i!"~jU9-..A4."(t,,,,,', ... " ='''~~'~~'i?,**J il "\\\\11'

~ 79 -
Examen téléradiographigue
Nous avons alors soumis les 115 sujets à un examen
téléradiographique. Nous avons utilisé pour toutes les observations des
films KODAK 20 X 30 cm contenues dans des cassettes munies d'écrans ren-
forçateurs.
Tous les clichés ont été pris dans des conditions iden-
tiques à l'Institut d'Odontologie et de stomatologie:
- dans le ~~ cabinet radiologique
- par le ~~ opérateur
- avec le ~me appareil
- à la ~me distance.
B)
METHODOLOGIE ET TRACES
Nous allons voir en détail la technique utilisée pour 125
115 clichés pris dans les m@mes conditions et par le mê~ radiologue.
1 )
Technique téléradiographigue
La téléradiographie est une radiographie prise à distcn-
ce de la personne étudiée. Le cliché pe~t ~tre pris de face, de profil ou
en incidence verticale.
1.1.
Matériel
a - Tube radiogène
Il présente les caractéristiques suivantes
...1...
f

- 80 -
- il est fixé au mur et situé à une distance de 4m pour les
mesures linéaires et à 1,7om pour les mesures angulaires.
- différence de potentiel : 70 Ev
puissance 300 mA
- temps de pose: 0,3 seconde
- il comporte un écran renforçateur servant à la définition
des tissus mous.
A l'heure actuelle, la possibilité d'utilisation de généra-
teurs plus puissants délivrant des différences de pot8~tiel de l'ordre d~
100 à 120 Ev procure plusieurs avantages
- les rayons émis sont plus pénétrants.
L'échelle de contraste est ainsi augmentée, ce qui procure une plus grande
finesse des détails ;
- la lecture des tissus mous est par contre rendue
plus facile, ce qui nécessite d'autant plus les artifices de mise en évidenc~
- la durée du temps de pose est réduite, ceci entr~tn~
une diminution très marquée de l'irradiation du patient d'autant moins négli~
geable qu'un dossier téléradiographique comprend plusieurs clichés qu'il est
parfois nécessaire de reprendre en cas de centrage défectueux.
:
On utilise de plus en plus fréquemment des anodes tournantes à 3000
ou 9000 tours/mm avec refroidissement à air ou eau pour éviter l'éch~ul­
fement.
.../...

-
81 -
b -
Le pupitre de commande :
Il conditionne le déclenchement du faisceau de rayons X
partant du tube radiogène. Il comporte les éléments de réglage du voltage,
de la puissance et du temps de pose. Il est placé dans un endroit protég~
des rayonnements, d~ffusés par le biais d'un mur plombé. Néanmoins, par
mesure de sécurité, l'opérateur doit re~tir un gilet plombé.
c -
Le céphalostat :
Il permet d'orienter avec rigueur le cr~ du sujet au
moyen de 2 tiges à bord auriculaire qui s'enfilent dans le conduit auditif
externe. Certains types de céphalostats sont pivotants et permettent de cen-
trer le rayon principal, sur le plan sagittal médian pour les téléradiogra-
phies de face ou en biaix à 45- pour observer une seule hémi-arcade sans
superposition de son homologue.
d -
Les films :
Il s'agit de films KODAK 20 X 30cm contenus dans des cas-
settes munies d'écrans renforçateurs indispensables pour éviter un temps de
pose trop important qui augmente en fonction du carré de la distance séparer-t
le tube radiogène du film. Les cassettes sont adaptées sur le céphalost3t~
1.2.
Principes:
~me si les techniques d'utilisation se sdnt améliorées
depuis leur création, leurs principes sont restés identiques et répondent
à trois critères principaux
...1...

- 82 -
- réduction des déformations par agrandissement
- standardisation des clichés
défini tion des tissu..c; mous.
2)
Analyse céphalométrigue
2.1.
Définitions :
Les points, les plans et angles que nous avons utilisés
et analysés sont employés classiquement par tous les auteurs.
2.1.1.
Points:
- le point Nasion, N ou Na :
c'est le point le plus antérieur de la su-
ture naso-frontale dans le plan sagittal médian
le point A sus spinal
c'est le point le plus reculé dans le plan
sagittal médian de la concavité alvéolaire supérieure. Habituellement en
regard de l'apex des incisives centrales supérieures.
- le point Fbgonion, Pog
c'est le point le plus antérieur de la
symphyse mentonnière sur le plan sagittal médian.
le point incision supérieur, 18 :
c'est la pointe de la couronne de l'incisi-
ve centrale supérieure la plus antérieure (Muller)
...1...

-
83 -
le point incision inférieur, If :
c'est la pointe de la couronne de l'incisive centrale in-
férieur la plus antérieure (Muller)
- le point Menton, Me :
c'est le point le plus inférieur de l'image de la symp:-:yc.:L
mentonnière vue sur le film de profil.
le point Gonion, Go :
c'est le point équidistant entre le point le plus i112éri~~
et le point le plus postérieur de l'angle de la mandibule.
Epine nasale antérieure, ENA ou ANS
c'est le sommet de la pointe nasale antérieure vue s~r
le film de profil. Sa forme varie non seulement en taille, mais indivièuellê-
ment.
Epine nasale postérieure. ENP ou PNS :
elle représente le sommet de la pointe postérieure de l'~s
palatin, à l'extr~mité du palais dur.
2.1.2.
Plans
2.1.2.1.
Horizontaux
le plan bi-spinal (pp)
c'est le plan déterminé par la droite Ulîis-
sant les deux épines nasales antérieure et postérieure
...1...

-84-
le plan d'occlusion (Pb)
il est représenté par la droite passant à l'inter-
section des premières molaires et à la moitié du recouvrement des incisives
centrales supérieures et inférieures.
- le pl~l mandibulaire (Pm)
c'est le plan qui passe par le point M2nton (Me)
et tangeant au bord inférieur de la mandibule dans la région prégoniaque.
2.1.2.2.
Verticaux:
- le plan N-Pbgonion (N-Pog) ou plan faci2.l
(Pf) c'est ,le plan représenté par la droite reliant les points N et Pog.
U es t utilisÉ: par DO\\'1NS. MARGOLIS et RICICETT.
- Le plan A Pogonion (A-P09) ou plan den-:2.':'-
re de Ricketts. C'est le plan déterminé par la droite reliant les points .,
et Pogonion.
2.1.3.
Axas :
Axe l
c'est l'axe de l'Incisive centrale supérieure,
passant par l'apex et le canal radiculaire.
2.1.4.
Angles et distances :
Pour notre étude nous avons retenu les angles suivants :
I i i : Angle postérieur formé par l'axe de l'inc~-
sive centrale inférieure.
•.•1.•.

-
85 -
-rJFp : Angle postéro-inférieur formé par l'axe de
l'incisive centrale inférieure et le plan mandibulaire.
-rJPo : Angle postéro-supérieur formé par l'axe de
l'incisive centrale inffrieure et le plan mandibulaire.
En plus de ces angles, nous avons relevé plusieurs dis-
tances millimétrées :
r,/NPog
distance incision superieur-plan facial
I/APog
distance incision supérieur-plan dentaire
i,/NPog
distance incisiaù'inférieur-plan facial
i/APog
distance incision inférieur-plan dentaire.
C'est donc sur un total de 8 mesures dont 4 mesures angulair~s
et 4 ~8ures millimétrées que nous avons axé notre travail.
1
..•1.•.

- 86 -
/
/
/
Points et glans utilisés pour l'An.lyse Céph.lométrique.

- 87 -
Les valeurs moyennes
céphalométriques sont intéressants à oon-
na1tra avant de dégager les valeurs de notre étude.
2.1.5.
Valeurs moyennes
Pour cela, nous nous référons au tableau récapitulatif des
valeurs moyennss repportées par PELOSSE (97) ci-dessous.
-----_
.__._-.
. . -_....._..-
... ~.-
AUTEURS
DEFINITION
MOYENNE ± ECART TYPE
..._--.---'- -_.__...
SI\\SSOIJNI
113"
:± 5
KUHKHAU:)
110"
lif'II
MAJ· LUZJ
LUCCHESE
Enfant 12 ans
109°
± 4
-
SASSOUNI
64°
Enfant
58'
± 5
!lJORK
Adulle
64°
± 7
.______
-----_.-
~
·····4_~_
SASSOUNI
+5,5 mm en AV
de N/Pog
ORTHWESTERN
Enfant
+6,4rnme/1 AV
IEOEl-GRAIlEfl
Adulte
'-5,5 mm en AV
± 3,1
._-
_._._-~~ --
RICKETTS
Entant et Adulte
5,7 mm en AV
± J
A/Pllg
OOWNS
2,1 mm 8n AV
..
--~
.
rCSQue tous les
90"
auteurs
De 8Joà 112°
-"-'.'---
SASSOUNI
66°
OOWNS
75°5
Enfaot
70°5
± 6°
BJORK
Adulte
73°5
± 8
Enfant
71°8
RTHWESTERN
Adulte
69 0
SASSO UNI
64°
_.. ._-.,---
-
..
-
20"5
+ n
6 4
HICI<EITS
Eulanl.et Adulte f+ 0,5 mm
!
2,7 mm
-_0._·_..----'-r
- - '
--
m~[~
131"
)1,1 HW SJ EHN
130"5
00
N.
.
135°5
~
,
,
Enfan\\
1'28"
± 9"
B.lO.flK
Adulle
0
137
± 12
Tableau 1 - T ,l.BLEAU RECAPITULATIf oes VALEURS MOYENNES

-
88 -
2.2.
Matériaux
En possession des 115 clichés radiographiques, nous
avons entrepris leur tracé et leur interprétation. Les clichés fixés sur
un négatoscope, nous avons tracé au crayon sur film KODATRACE un calque pour
chaque radiographie; selon l'analyse de SASSOUNI.
2.3.
Mesures et contrales
Les mesures ont été faites en degré et en millimètre.
Bour les 115 clichés. nous avons réalisé 920 mesures dans les 2 groupes.
Ces Jœsures ont été vérifiées par deux confrères des services d'orthopédie
dento-faciale de l'Institut dentaire à Dakar et de l'Ecole dentaire de LYON~
~aucoup de difficultés ont été rencontrées pour repérer
certains points car les radiographies n'offraient pas toujours la clarté
nécessaire malgré certaines reprises.
Nous avons dégagé ces mesures angulaires et linéaires
sur différents tableaux par groupe ethnique et groupe témoin•
.../...

- =J -
GROUrn
WOLOF
- ----
.
D~st.
1.
r .
D~st.
'.D~st.
: )ist.
Iii
I/pp
i/m
1 IS-NPoG
IS-APoG 1 I-NPoG
1 i-APoG
1
1 l/ro
1

- 9') .-
GROUPE
TOUCOULEUR
1
I r
~
Dist.
Dist.
Dist.
'
Dist.
IS-NPoG
IS-APoG
i-NPoG
1ii-APoG
I/i
I/PP
IjPO
i/m
NOKS
1 -
M.
B.
35 ans
91 0
139 0
38°
1044
25 mm
19 mm
13 mm
7 mm
2 -
A.
ND.
20 ans
1020
122 0
52 0
1070
16 mm
14 mm
15 mm
13 mm
3 -
c.
\\1.
32 ans
89 0
1400
39°
106°
23 mm
20 mm
18 mm
16 mm
4 -
M.
T.
24 ans
103·
121 0
49 0
1140
18 mm
14 mm
13 mm
9mm
5 -
F.
s.
35 ans
111 0
1250
58°
1070
16 mm
13 mm
13 mm
11 mm
6 -
N.A.
K.
20 ans
93 0
130·
46 0
1100
20 mm
17 mm
19 mm
16 mm
7 -
S.
M.
23 ans
1080
1440
37-
1060
25 mm
18 mm
11 mm
6mm
8 -
T.
TH.
25 ans
101 0
1200
49°
103-
15 mm
14 mm
15 mm
13 mm
9 -
N.
s.
20 ans
103-
122 0
48-
1070
14 mm
12 mm
13 mm
10 mm
10 -
F.
TH.
29 ans
92-
134·
44·
1070
25 mm
21 mm
23 mm
16 mm
11 -
S.
T.
35 ans
91·
1350
424./
1050
24 mm
20 mm
11 mm
6mm
12 -
A.
ME.
20 àas
970
1300
41°
1000
20 mm
18 mm
16 mm
14 mm
13 -
A.
y.
24 ans
105-
113"
51 0
110~
15 mm
10 mm
9mm
5mm
14 -
F.
S.
22 ans
88°
1270
40 0
1080
18 mm
14 mm
18 mm
14 mm
,..~~~J~"'~~:r~'1'f',"f,,,,,,<i'<,~i,,~,)'J;;:;'_'T"AUI@,l!!JS\\!!".~,
..,j'l;~, :"".""iÇ,iÇ".4A#I
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k.
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AM$M.:;;qgAu'y..".!?$(.".)"
m,Jo ,;".w-'I)'i'%I!fflil,i',-,~"'''''''''''·'~--

- 91 -
GROUPE
SERER
MESURES
CEPHALOMETRIQUES
~
"
Dist.
Dist.
Dist.
Dist.
I/i
I/PP
IjPo
i/m
IS-NPoG
IS-APoG
iNPoG
·\\iAPOG
NOMs
.,
"
1 -
R.
F.
23 ans
102 0
1240
51-
1140
16 mm
12 mm
14 mm
10 mm
2 -
F.
F.
29 ans
1090
1230
48 0
103 0
11 mm
14 mm
13 mm
11 mm
3 -
J.
D.
25 ans
101 0
1270
55 0
1040
19 mm
18 mm
17 mm
16 mm
4 -
F.
S.
31 ans
880
132 0
40 0
119 0
18 mm
15 mm
18 mm
'15 mm
,- F.
D.
32 ans
950
122 0
55 0
112 0
24 mm
17 mm
19 mm
12 mm
6 -
S.
ND.
25 ans
89°
133 0
43 0
1180
18 mm
15 mm
18 mm
15 mm
7 -
I.
D.
34 ans
1040
121 0
55 0
98 0
19 mm
18 mm
16 mm
15 mm
8 -
M.
D.
30 ans
1070
121°
44 0
101 0
16 mm
13 mm
12 mm
10 mm
9 -
S.
C.
27 ans
1030
122 0
54°
1130
15 mm
13 mm
13 mm
9mm
10 -
R.
F.
26 ans
1040
112 0
51 0
112 0
1~r1J11
11 mm
10 mm
7mm
11 -
A.
C.
23 ans
101'
1130
40 0
1140
14 mm
10 mm
10 mm
7mm
12 -
ME.
N.
27 ans
810
129 0
41°
109°
18 mm
14 mm
18 mm
14 mm
13 -
J.J.
S.
20 ans
89°
130°
39°
115°
19 mm
14 mm
19 mm
14 mm
,·M., ,bkJ:l...-b" .M"tG
cR:;;.'*- iA.x;:;d'>1"'···'·!·~~~~!,,%,lJ,.,~:Hi..,iQ)-_~/.'!'tv'.,~i!\\@l-"'!;_"1'~.~._'~,,\\,(\\
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JIN 8.,4#4MR,J.W i
AtJiM JUil "'!$ii!4A4'#
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N,J,*F ...,.:'!/ifflt,h" ,
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X J.AiiQ4

- );~
GROUFE
DIOLA
,.
1
~
i

1
:
MESURES CEPHALOMETRIQUES
~
Dist.
Dist.
Dist.
Dist.
I/i
r/pp
IIro
i/m
rs-NPoG
IS-APoG
iNPoG
!i-APOG
NOMS
1 0
B.
M.
31 ans
107°
1290
47°
101°
16 mm
16 mm
12 mm
12 mm
2.
B.
D.
30 ans
1170
1230
61 0
1000
13 mm
11 mm
10 mm
7mm
3.
F.
C.
20 ans
1050
1280
43°
105°
15 mm
13 mm
13 mm
11 lll1l
4.
M.L.
M.
31 ans
105°
1270
48 0
99°
14 mm
12 mm
13 mm
11 mm
5.
p.
C.
20 ans
1120
1250
51 0
101 0
13 mm
10 mm
12 mm
9mm
6.
J .D.
C.
21 ans
1140
1270
530
1030
15 mm
12 mm
14 mm
11 mm
7.
E.
L.
24 ans
11So
1240
60°
101 0
14 mm
12 mm
12 mm
Smm
8.
M.F.
S.
20 ans
1070
1300
45°
107°
17 mm
15 mm
15 mm
13 mm
9.
A.K.
B.
27 ans
101 0
123 0
41°
93 0
10 mm
10 mm
6mm
6mm
10.
C.
D.
26 ans
1000
1120
39°
91 0
14 mm
12 mm
12 mm
10 mm
11 •
o.
S.
28 ans
55°
1050
37°
96°
16 mm
13 mm
14 mm
12 mm
12.
D.
B.
20 ans
111 0
1390
540
1160
25 mm
23 mm
22 mm
20 mm
13.
o.
M.
20 ans
1040
1270
42°
1080
14 mm
12 mm
10 mm
6mm
_s~·<
L$&Hfti-ë)t,,;~',-M9
".,',-,M4A'q )';;;Y;;;4A,hkhjifiil,A
f V;:4J{ M#~.J!!',..",~.~"I1_"'.;;,~IW.,f"~_~.;~~I~".,1I2 ',~k"i'.t.'··";::q:;:P,iJli~_.{lK,dl?W.J.)l .. ·-"hUi;h, *.sk
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-
..IJ -
GROUPE
PEUL
i
MESURES CEPHALOMETRIQUES
Dist. \\
Dist.
Dist.
Dist.
I/i
I/PP
IjPo
i/m
IS-NPoG
IS-APoG
i-NPoG
i-APoG
NOMS
1
1 -
S.M.
T.
31 ans
92 0
1270
46 0
113 0
19 mm
16 mm
15 mm
13,5mrri
2 -
M.
B.
30 ans
102 0
1240
370
970
24 1Iun
18 mm
14 mm
9mm
3 -
A.
D.
32 ans
1130
1260
55°
970
11 mm
10 mm
9mm
7,5 mm
.- Th. D. 28 ans 1060 1190 47° 94° 21 mm 17mm 16 mm 11 mm
5 -
N.H.
s.
22 ans
1090
1290
44°
970
17 mm
14 mm
14 m'Tl
12 mm
6 -
B.
D.
29 ans
104°
124°
40°
93°
13 mm
10 rrun
10 mm
8mm
7 -
A.M.
s.
29 ans
93°
128 0
47°
1140
20 mm
17 mm
16 mm
14 mm
8 -
B.
D.
25 ans
1000
122 0
38 0
95°
22 mm
16 rrun
12 mm
7mm
9 -
A.
D.
30 ans
115°
128°
57°
99°
13 mm
12 mm
12 mm
11 mm
10 -
s.
B.
33 ans
1080
111°
49 0
96°
23 mm
19 mm
18 mm
13 mm
:}~:t.'J'1\\~,~~W~W.!'\\i,p,
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MESURES CEPHALOMETRIQUES DU GROUm TEMOIN
~-~

j
st.
rALOMETRIQUES,
Dist.
Dist.
D i s t : - r ; i
1
POG
, I/i
IjPP
IjPO
i/m
1 I-NPoG
NOM S
1 -
N.
s.
---------
I-APoG
i-NPoG
' I-A
mm
31 ans
1200
1150
56°
91°
14 mm
11 mm
11 mm
mm
25 ans
10r
1200
54°
97-
12 mm
12 mm
11 mm
2 -
P.
ND.
mm
28 ans
1130
123°
48°
97°
11 mm
9mm
11 mm
"
3 -
Y.
G.
mm
35 ans
136°
102 0
69°
91°
11 mm
7mm
8mm
4 -
O.
D.
mm
i
20 ans
131 0
116c
58-
91 0
8mm
7mm
7 mm
5 -
N.A.
D.
mm
28 ans
110°
54°
50°
96c
16 mm
14 rrun
13 mm
6 - C.T.
S.
mm
29 ans
99 0
1360
44°
10r'
15 mm
15 rrun
11 rrun
7 - M.
G.
mm
27 ans
1a5°
122°
53°
97°
12 rrun
9rrun
8rrun
3 - L.
O.
mm
23 ans
1230
1170
59°
93°
9rrun
10 rrun
7rrun
9 -
M.
S.
mm
20 ans
103°
120"
4]0
1050
19 rrun
1 5 rrun
16 rrun
: 10 -
I.
K.
mm
1
26 ans
1200
110°
62C>
98-
14 rrun
11 rrun
12 mm
1 11 - M.
B.
mm
12 -
23
O.
MB.
ans
110°
126 0
52°
99 0
14 rrun
12 rrun
13 mm
mm
27
13 -
A.
T.
ans
123 0
1150
57 0
1070
10 rrun
10 rrun
8mm
mm
21 ans
1200
1170
56°
101 0
14 rrun
10 mm
11 mm
14 -
P.I.
NG.
mm
27 ans
1080
1290
51°
11°
13 mm
10 rrun
11 mm
Î 5 -
L.
D.
mm
26 ans
1170
1250
48°
101°
14 rrun
11 mm
12 rrun
16 - Y.
G.
mm
30 ans
121°
1190
53 0
99 0
9mm
7mm
7 mm
17 - S .M.
K.
mm
18 -
25
M.
TH.
ans
113°
123°
50°
105°
5 mm
7rrun
4mm
mm
27
19 - Y.
ND.
ans
123 0
121°
58°
91 0
10 rrun
9mm
9rrun
1
mm
25 ans
113 0
118°
49°
98 0
16 rrun
17 rrun
13 mm
20 - 1.
D.
mm
22 ans
112°
122 0
47°
102 0
1 8 JJ1Jn
15 rrun
14 rrun
21 - K.
G.
mm
23 ans
1150
116 0
530
102 0
16 rrun
13 rrun
14 mm
22 - J.S.
ND.
,
1
:
1
~.~n#$I"""'+4% ""J .•,l,.>!t'~"JiAd?M"'Itii1!'L,FJiI!,,",,.,9\\,"
AJ,VlJfL? ..P;;:;;P,Af#M4t*,,':;iJI l1AA},,".·',_J.&'·
:0;:,;.
4,
ffi_X
1>
AM,!
4. • ,.
hb;:: ..H~----

-
95 -
,.
~5
i 1
-
M.M.
ND.
25 ans
111 0
124 0
480
950
17 mm
15 mm
13 mm
mm
2'1 -
o.
D.
20 ans
1160
1240
51 0
94 0
10 mm
8mm
9mm
7mm
5 nm
25 -
F.D.
N.
26 ans
1100
1350
43 0
1030
9mm
8mm
'mm
;8 mm
26 -
K.
MB.
29 ans
1130
1050
580
1090
17 mm
11 mm
14 mm
27 -
R.
D.
20 ans
1130
121 0
50 0
97 0
16 mm
13 mm
14 mm
11 mm
123 -
R.
T.
24 ans
1020
1190
500
1050
20 mm
15 mm
16 mm
11 mm
1
12 9 -
M.L.
K.
22 ans
1050
1170
480
102 0
22 mm
18 mm
18 mm
14 mm
t
30 -
N.
ND.
23 ans
1100
1250
54°
101°
12 mm
10 mm
10 mm
8mm
31 -
A.
ND.
22 ans
1050
1230
52 0
1030
17 mm
14 mm
14 ITun
11 mm
32 -
s.
s.
23 ans
1100
1140
53 0
980
20 mm
18 JllJïI
18 mm
15 mm
133 -
M.
D.
24 ans
101 0
1200
480
1080
20 mm
15 mm
14 mm
12 mm
134 -
M.
D.K.
33 ans
116 0
1160
51 0
970
18 mm
18 mm
15 mm
14 mm
135 -
K.
D.
24 ans
1180
1170
52 0
950
10 mm
9mm
8mm
7mm
36 -
A.
B.
29 ans
105 0
1190
500
1050
14 mm
12 mm
11 mm
9mm
37 -
p.
s.
24 ans
112 0
1150
52 0
980
18 mm
14 mm
15 mm
11 mm
38 -
F.
s.
28 ans
112 0
1250
51 0
'02 0
14 rrunm
11 mm
12 mm
9mm
39 -
,N.M.
B.
31 ans
101 0
1280
43 0
1080
13 mm
11 mm
12 mm
10 mm
40 -
K.
D.
22 ans
1070
126 0
44 0
104 0
17 mm
14 mm
14 mm
11 mm
~1 -
J.
D.
23 ans
116 0
121 0
480
970
12 mm
10 mm
9mm
7 mm
j
42 -
M.
N.
25 ans
119 0
1150
52 0
90 0
14 mm
11 mm
11 mm
8mm
~3
12 mm
-
R.
C.
25 ans
1070
1070
59 0
103 0
19 mm
14 mm
17 mm
i4-
M.S.
B.
27 ans
1260
109 0
54 0
93 0
12 mm
10 mm
10 mm
8mm
14 mm
45 -
B.
D.
24 ans
980
1280
40°
1040
20 mm
17 mm
17 mm
1
1
..
, ..,.'
..

- 96 -
2.3.
OBSERVATIONS
Après avoir dégagé les signes cliniques et les valeurs
céphalométriques'choisies des différents groupes constitués, nous allons
essayer de faire
quelques remarques.
En ce qui concerne l'examen parodontal, nous avons cons-
taté l'importance des signes cliniques dans les groupes ethniques par rapport
au groupe dit témoin. Cela se justifie pleinement car nous avions choisi les
patients du dernier groupe avec le moins de problèmes parodontaux.
A ceté des mobilités assez fréquentes, nous remarquons
beaucoup de paraÎonctions et des béances incisivo-canines. Les désordres
occlus aux sont également fréquents ainsi que les récessions girigivales.
Il faut signaler aussi que le calcul de l'indice gingival et les mesures
des poches et de la mobilité ont été effectués entièrement par nous-JTlême.
Hormis quelques cas toutes les observations présentent
soit une classe Id' ANGLE, soit une classe II d'ANGLE. Mais comme nous
l'avions vu dans l'étude de la biproalvéolie, beaucoup d'auteurs (11,31,
36, 43) s'accordent à dire que la biproalvéolie coexiste soit avec une
classe l, soit avec une classe II d'AmLE.
A propos de l'ensemble des mesures céphalométriques,
Ipar rapport aux valeurs moyermes européennes rapportés par PELaSSE (97)
!nous avons noté dans les différents groupes ethniques et dans le groupe
\\ é
.
t mo~n que
...1...

- 97 -
- l'angle Iji est nettement inférieur à 1300
- l'angle rJPp est en général supérieur à 1100
- l'angle rJPo est inférieur à 64 0
- l'angle ijm est supérieur à 900
- toutes les valeurs des distancés linéaires (r-NPoG,
r-APog, i-NFbG, i-APoG), sont supérieures aux valeurs
moyennes correspondantes.~
Donc si en apparence, la population dite témoin ne présente
pas de biproalvéolie, les valeurs céphalométriques obtenues avoisinent
celles des différents groupes ethniques d'étude.
Si en Europe, la biproalvéolie est pathologique, en Afrique
Noire nous remarquons que presque tout le monde présente une biproalvéoJ.ie
(on est ~me tenté de dire que c'est son absence qui est pathologique).
Cependant tout le monde n'est pas atteint sur le plan parodontal. La première
constation qui s'impose est que la présence de biproalvéolie n'induit pas
forcément un trouble parodontal.
Nous allons essayer de confirmer ou d'infirmer cette
constatation en étudiant sur le plan statistique les rapports entre les diff~­
rentes variables céphalométriques et les différentes variables parodontales
retenues.
Par la ~me occasion nous nous emploierons à l' établis-
sement des moyennes céphalométriques pour les sujets de race noire
•••j •••

- 98 -
compte tenu de notre échantillon.
Pour le traitement des données céphalométriques et parodon-
tales nous avans utilisé les systèmes suivants :
- IBM-FC avec langage APL et coprocesseur 8087
- Micro ordinateur IBM-FC
1) Progr~s APL
du CNRS
Adonis (0,1, 3, 3)
2) Programmes APL de l' DDDAD
(Association pour le développement et la dif-
fusion de l'analyse des données)
3)
Progr~ APL Le bart-MOline au-Fenelon.

- 99 -
3. RESULTATS
3.1.
Etude descriptive
3.1.1.
Etude descriptive de la variable explicativ~
céphalométrigue
3.1.1.1.
Etude de la v~iable Iii
• Etude globale
(
)
(
CLASSES
EFFECTIFS
FREQUEN::ES %
~i);~WES
)
(
(
2
1,7
1,7
l
(
)55 - 82)
(
1
1-
)82 - 109)
71
61,7
63,5
~
(
)
(
)109 - 136)
42
36,5
100
(
~
• Holof
(
)
FREQUENCES
(
CLASSES
EFFECTIFS
FREQUENCES %
(
CUMULEES
~
(
)
(
)78 - 88)
2
10
10
)
(
)
(
)88 - 98)
5
25
35
)
(
)
(
)98 - 108)
13
65
100
)
(
)
• Toucouleur
(
FREQUErcES
(
CLASSES
EFFECTIFS
FREQ UE N:::ES %
~
~
CUMULEES
(
) 88 - 96)
6
42,9
42,9
j
(
(
) 96 - 104)
5
35,7
78,6
(
~
(
) 104 - 112)
3
21,4
100
(
~


- 101 -
3.1.1.1.2.
Valeurs caractéristiques définition et dispersion
de I i i
• Tableau des valeurs de position
(
Paramètre
1er
3e
)
(
!Moyenne
Quartile
Médiane QUartile
Mode
Etendue»
lGroupes
!
(m)
( Q 1 ) ! Me :: Q2!
(Q3)
(Mo)
!
! !
)
~------- - - - - - - - -
----- ----- -----)
!
!
( Population globale! 105,5
100,5! 105,5
112,0
105
8 1 )
(
! _ - - - ----_!_-- ----- ----- -----)
(
105
)
( Uolof
99,4
93,0
103,0
106.0
108
30)~
~
91
(Toucouleur
98,1
91,0
97,0
103,0
103
L
!
( - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - . 1 , - - - -
101
( Sérer
98,4
89,0
101,0'
103,5
104
22,0
( - - - - - - -
(
105
( Diola
104,3
102,5
106,0
111,5
107
63,0
(
• Tableau des valeurs de dispersion
(
Paramètre
!
Ecart
!Coefficient de)
(
Ecart-Type
Variance
linter-quartile!
V2riation % )
(
Groupe
(T)
( V ) ,
(Q3 - Q 1 ) !
)
( f - - - - - - - -
- - - - - - - - - - - - - !
~
~ Population globale! 11,26
126,92
11,5
1 0 , 6 7 )
( !
)
( !
! )
( Holof
8,85
78,35
13
!
8,90
»
(
!
1--------- - - - - - - - - - - - - ------ - - - - - -
(
)
( Toucouleur
7,51
56,44
12
7,65
~
~
)
( Sérer
7,76
60,25
14,5
7 , 8 9 )
(
)
(
)
~ Diola
15,87
25,19
9
15,21
~
(
)
(Groupe
Témoin
8,37
70,22
11,5
7 , 4 0 )
(
)

- 102 -
3.1.1.1.3.
Valeurs du coefficient de Yule
(
"!p
ul
!
Y
Y
)
(
y o~
a- !Groupe!
"
,
)
(
G ROU P E
!G~~~~ !TémoinyWolof
Toucouleur
;serer iDiolai Peul
)
7l-c-o-e-f-f-i-c-i-en-t-s-~:-_o__e_:;-__..;.:----::------...;;-----.:!:--~;---l
(
de
! 0,13
! 0,04 ;-0,53
°
;-0,65 iO,22 ;-0,25
)
~.....
Yu_l_e
..:.i
!:....!_ _~__..:-
:..-_---=__~__~
3.1.1.1.4.
Représentation graphique

'~
l
1 r \\
--T-
'"o.
1
! ;.., .~.
_.' : ;-:~~
__.
~~;
~f :~~ J "'~
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/
/
20J
/
/
10J
/
/
O~ ijf o.1i r-'
T
~v::==--_--
"l'"
1 -
- r
1
1
i
55
76
78
87
88
92
94
96
97
98 100 1 02 1 04 1 08 i 09 111 1 i 5 1 j 8
VALEURS DE: l/i
o
WOLOF
+
1'O'UCOULEUR
<>
SERERE
f!.
% LÀ
x
PEUL

..,...
-,o'.r,.
/~4Rl~4BLEl l//(i
POPULATION GLOBALE
100 -r-
-
---~_.- - - -~-.?f
1
1
1
/ /
1
90
80
~
~
j
70
~
~
60
tj
~
~
50
~
~
40
Q'
~
~
30
20
fO J
/ '
!
al .',- .__ :::{
;
1
55
82
109
136
VALEUR DE l/i
o
FREQUENCE Cr..1MttLEE
K)AP,) ..Q,@$j @(..,$,q:;eJAAkLt"
#JI
J Rpq",iF,ktkM,;m
"Y"'~,," ;q,.:-M&;It,.Y4.. Q(i;
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. " •
•~
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4'50 r,I


,
- 107 -
• Diola
~
)
CLASSES
EFFECTIFS
FREQUEN:::ES %
F~~UELENg~S
)
(
)
(
)
(
)105) 116)
2
15,4
15,4
)
(
~
~ )116 - 128)
7
53,8
69,2
)
(
)128 - 139)
4
30,8
100
(
~
• Peul
(
FRSQ UEN:::ES
CLASSES
EFFECTIFS
FREQUEl'CES %
~
CUMULEES
(
)11 - 117)
1
10
10
(
l
(
)117 - 123)
2
20
30
~
(
)
(
)123 - 129)
7
70
100
)
(
)
1
~
• Groupe témoin
(
! !
)
FREQUENCES
(
CLASSES
EFFECTIFS
!
FREQUENCES %
)
(
CUMULEES
)
(
)
(
)54-81)
1
2,2
2.2
)
(
)
(
) 81 - 109)
3
6,7
8,9
)
(
)
(
)109 - 136)
41
91 ,1
100
)
(
)

- 10S -
3.1.1.2.2.
VALEURS CARACTERISTIQUES DE POSITION ET DE DISPERSION
• Tableau des valeurs de position

- 109 -
Valeurs des coefficients de Yule
! !
)
!Pbpulntion!Groupe
,
" , )j
GROUPE
,
l
,
WolOf·ToucouieuriséreriDiolaiPeul

Globale ·Témoin
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(
Coefficient
!
!
!
(
de
0,11
0
-0,16
0,15
!0,57 !-0,33!
0
)
(
!
!
!
)
Yule
(
!
!
!
)
3.1.1.2.4.
Présentations graphiques

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- 113 -
3.1.1.3.
Etude de la variable r/po
3.1'.. 1.3.1.
Tableaux:
• Etude globale
(
FREQUENCES
)
(
CLASSES
EFFECTIFS
!
FREQœIDES %
CUMULEES
)
!
)
f
!
(
)37 - 48)
48
!
41,7
41,7
(
!
(
j
)48 - 59)
61
!
53
94,8
(
!
)
(
)59 - 70)
6
!
5,2
100
)
(
!
)
• ~}Oloi
(
)
FREQUENCES
(
CLASSES
EFFECTIFS
FREQUEIDES %
)
CUMULEES
(
(
~
(
)37 - 42)
8
40
40
)
(
)
(
)42 - 48)
5
25
65
(
~
(
)48 - 53)
7
35
100
(
~
• Toucouleur
(
)
(
F~§S
CLASSES
EFFECTIFS
FREQUENCES %
)
(
)
(
)
(
)37 - 44)
6
42,9
42,9
)
(
)
(
)44 - 51)
5
35,7
78,6
(
~
(
)51 - 58)
3
21,4
100
)
(
)
• Sérer
(
)
FREQUENCES
(
CLASSES
EFFECTIFS
! FREQUENCES %
(
! .
CUMULEES
~
(
)39 - 44)
5
~
38,5
38,5
(
!
(
)44 - 50)
2
!
15,4
53,8
(
!
(
)56 - 55)
6
!
46,2
100
(
!
)

- 114 -
• Diola
(
FREQUEN:::ES
(
CLASSES
EFFECTIFS
FREQUEN:::ES %
~
(
CUMULEES
)
(
(
)37 - 45)
5
38,5
38,5
(
(
)45 - 53)
4
30,8
69,2
(
1
(
)53 - 61)
4
30,8
100
(
~
• Peul
(
FREQUEN:::ES
(
CLASSES
EFFECTIFS
FREQUEN:::ES %
~
(
CUMULEES
)
(
)
(
b7 - 44)
3
30
30
)
(
(
)44 - 51)
5
50
80
~
(
)
(
)51 - 58)
2
20
100
(
~
• Groupe Témoin
(
FREQŒNJES
CLASSES
EFFECTIFS
FREQUENCES %
~
CUMULEES
)
)
(
)40 - 50)
14
31,1
31,1
(
(
)50 - 60)
29
64,4
95,6
j
(
(
)60 ~ 70)
2
4,4
100
)
(
)

- 115 -
3.1.1.3.2.
Valeurs caractéristiques de position et de dispersi~~
• Tableau des valeurs ~sition
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1er
!
3e
!
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! Moyenne ! Quartile ! Médiane Quartile! Mode
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(Q3)
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(
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)
(
Population Globale
48,25
!
43
1
48
52,5
48
31,93 )
t-
)
)
(
HoloE
44,65
40
44
48
41
15,99 )
(
! _ - - )
(
!
)
(
Toucouleur
45,28
39,5
44
49
49
! 21
)
~
)
)
(
Sérer
47,38
40,5
46
52,5
55
15,99 )
~
i---~
(
Diola
47, 76
41,5
46
~2
1 24
)
~
)
(
Peul
46
39
§ 46
48
47
19,98
~
(
!
)
(
)
~ Groupe Témoin
51,66
48
51
54
48
28,98
~
1

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Valeurs des coefficients de Yule
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!
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)
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~
Population 'Groupe
)
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Globale
Témoin
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(
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Coefficient
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de
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Yule
°
°
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0,08 iO,14 ;-0,55
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Représentations graphigues

- 117 -
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VALEURS Dr i/PO
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- 118 -
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- 121 -
• Diola
CLASSES
FREQUEN::ES
EFFECTIFS
FREQŒ1CES %
(
CUMULEES
)
(
(
)91 - 99)
3
23,1
23,1
(
~
~ )99 - 108)
8
61,5
84,6
(
)108 - 116)
2
15,4
100
(
l
• Peul
FREQUENCES
(
CLASSES
EFFECTIFS
FREQUENCES %
CUMULEES
~( )93 - 100) !
8
80
80
(
!
(
)100 - 107)
!
0
0
0
(
!
l)
(
)107 - 114)
!
20
20
100
(
~
• Groupe témoin
(
FREQUEOCES
CLASSES
EFFECTIFS
FREQUEN::ES %
CU1ULEES
~
!
~
(
) 90 - 97)
!
11
24,4
24,4
(
!
(
)97 - 105)
!
24
53,3
77,8
(
l
!
)
(
)105 - 112)
!
10
22,2
100
(
!
~

- 122 -
3.1.1.4.2.
Valeurs caractéristiques de position et de
dispersion
• Tableau des valeurs de position
C(
-.
.
. t a r a m è t r e s !
1er
3e
!
)
-
! Moyenne
Quartile
! Médiane
Quartile Mode
! Etendue
)
( Groupes --'..... -.......
!
(m)
( 0 1 ) !
(02)
(03)!
(Mo)
!
)
(
.
(>-------_----:.::...- - - - - - - - - - '- - - - - - - - - - - - - )
)
!
l
Population Globale
102,9
97
102,5
108
97
36, 99
( HoloE
105,05§
97
104
110
108
33,99?
( > - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - )
(
)
( Toucouleur
106,71
104,5
107
107,5
107
13,98
( > - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
(
112
(Sérer
110,15
103,5
112
114
114
21
(
!
( > - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
( Diola
101,62!
97,5
101
104
101
24,99
- - - _ ! _ - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
\\>-'- - - - - - - - -
C
!
( Peul
99,5 !
94,5
97
98
97
21
~( Groupe Témoin
99,8
96,5
99
103,5!
97
21,99
(
!
• Tableau des valeurs de dispersion
(~ ~~aramètres
!
Ecart
! Coefficient )
-..............
Ecart-type
Variance
! inter-quarti!
de
)
(
Groupes ,.__
(T)
(V)
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! variation % )
~
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- - - - - - - - - - - - ,
!
~
( Population globale
7,18
51,63
1 1 :
6,98
)
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8,27
68,47
13
--7-,8-7--~
( > - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - )
(
)
( Toucouleur
3,36
11,29
3
3 , 1 4 )
(~--------------- ------ ----- ------)
~ Sérer
6,64
44,14
10,5
6,03
~
~
~
( Diola
6,57
43,25
6,5
6 , 4 7 )
(
)
(
)
( Peul
7,57
57,38
3,5
7 , 6 1 )
~
~
( Groupe témoin
5,48
30,07
7
5 , 4 9 )
(
)

- 123 -
Valeurs des coefficients de Yule
1
!
)
fopulation! Groupe!
)
,
,
GROUPES
WolOf! Toucou-i1!o
'SéreriDiolaiPeul
Globale
! Témoin!
leta'
!
1
1
Coefficient
!
!
!
de
0
0,28
!-0,07
-0,61
1-0,611-0~Or!-0,42
(
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1
!
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Représentations graphiques

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- 125 -
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90
80
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70
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~
60
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0
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50
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h.
20
10
0
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.
.
91
93
98
99
100104 105107108110112114 11.5119127
VALEURS DE i/m
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- 128 -
• Diola
FREQUEmES
CLASSES
EFFECTIFS
FREQœa::ES %
CUMULEES
)
(
)10 - 15)
7
53,8
53,8
(
(
l
)15 - 20)
5
38,5
92,3
)
(
)
(
)20 - 25)
1
7,7
100
(
~
• Peul
(
FREQœa::ES
CLASSES
EFFECTIFS
FREQtEmES %
(
CUMULEES
(
(
)11 - 15)
3
30
30
(
(
)15 - 20)
2
20
50
i
(
)20 - 24)
5
50
100
)
1
~
• Groupe témoin
(
)
FREQŒNCES
(
CLASSES
EFFECTIFS
FREQœa::ES %
)
CUMULEES
)
)5-11)
9
20
20
1
j
(
)11 - 17)
22
48,9
68.9
(
)
(
)17-23)
14
31,1
100
)
(
)

- 129 -
3.1.1.5.2.
Valeurs caractéristiques de position et de dispersion
• Tableau des valeurs de position
c( -'- ,-~paramètres
1er
3 e ! !
)
(Groupes
__
!
l
1Moyenne 'Ouartile 1Médiane Quartile
!.
Mode
Etendue
(m)
( 0 1 ) !
(02)
(03)
! (Mo)
(
.
- !
!
(
- - - ----
----- - - - ------
!
)
(
Population globale
16,84
14
16
20
14
21
)
(
)
1 tiolof
20,7
17
20
24
24
§
10,98
j
(
18
(~.- - - - - - - - - - - - - - - --- - - - - - --_!_----l
[
Toucouleur
19,57
15,5
18
23,5
25
10,98
(
Sérer
17,61
16
17,5
18,5

9 , 9 9 )
~
l
19
[
Diola
15,07
13,5
14
15,5
14
15
)l
(
IIoul
18,3
13
19
21,5
13
12,99
(
)
~ Groupe Témoin
14,24
11,5
14
17
14
16,98))
(
• Tableau des valeurs de dispersion
(-~aramètres
! !
Ecart
l !
Coefficient
)
( ' " " - - -
Ecart - Type!
Variance
! inter-quartÎ!
de
)
(
Groupes ----__....
(T)
!
(V)
(03 - 01)
!variation %
)
(-~!
- - - - _ ! _ - - - - - - )
(
- - - - - ! )
( Population globale
4,50
20,30
6
2 6 , 7 5 )
( > - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - )
(
)
(
t'lo1of
3,67
13,48
7
1 7 , 7 4 )
C~
~
(
)
(
Toucouleur
4, 14
17, 18
8
21 , 1 8
)
(~
)
sérer
2,50
6,25
2,5
1 4 , 1 9 )
(
)'
C(
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21,12
8,5
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)
(c Groupe Témoin
3,85
14,82
5,5
27,03
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(

- 130 -
3.1.1.5.3.
Vàleurs des coefficients de Yule
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0,09
0,14
0,37
;-0,2
0,5 ,-0,41
!
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Yule
(
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3.1.1.5.4. - Représentations graphigues

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- 131 -
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25
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3.1.1.6.
Etude de la variable Is-APoG
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• Etude globale
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FREQUENCES %
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CUMULEES
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40
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)13 - 19)
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!
(
)19 - 25)
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!
100
(
!
!
• l-lolof
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(
CLASSES
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FREQUENCES %
!
CUMULEES
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30
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(
)15 - 20)
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)20 - 25
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• Toucouleur
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FREQUErl:;ES
(
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FREQUE~ES %
!
CLASSES
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!
~
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21,4
(
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(
)14 - 18)
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!
57,1
(
!
(
)18 - 22)
6
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!
100
(
!
)
• Serer
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~
FREQUErl:;ES
(
CLASSES
EFFECTIFS
FREQUENCES % !
CUMULEES
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)
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!
~
Ile ) 13 - 16)
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!
76,9
!
I(
~
I( ) 16 - 19)
3
23,1
!
100
(
!
~
.../ ...

- 135 -
• Diola
~
)
FREQUENCES
( CLASSES
EFFECTIFS
FREQUE:tCES %
)
CUMULEES
)
)
)10 - 14)
10
76,9
76,9
)14 - 19)
2
15,4
92,3
(
)19 - 23)
1
7,7
100
l)
(
~
)
• Peul
\\
)
FREQUENCES
(
FRE(lUElCES %
)
l CLASSES
EFFECTIFS
CUMULEES
)
)
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)10 - 13)
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30
30
1
10
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(
(
)16 - 19)
6
60
60
i r
(
i
(
)13 - 16)
i
)
(
)

- 1.36 -
3.1.1.6.2. Valeurs caractéristiques de position et de
dispersion
• Tableau des valeurs de position
~ Holof
;-1-6-,6-5-
14
16
19
18
15
~
i
~
( Toucouleur
16
13,5
14
18,5
14
10,98)
(
)
~ Sérer
14,15
12,5
14
15
14
7,98
~
~
~
(Diola
13,15
11,5
12
13
12
12,99)
(
)
(
16
)
( Peul
14,9
11
16
1 7
11
9 )
(
~
(
10
(Groupe
Témoin
11,93
10
11
14
11
10,98
)
(
)
• Tableau des valeurs de dispersion
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t
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! Coefficient
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Ecart-Type
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! inter-quartile
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! (03 - 01)
! variation % )
(
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(
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~ Population Globale i
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13,67
6
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~
( t - - - - -
)
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3,67
13,50
5
2 2 , 0 7 )
(
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( !
)
( Toucouleur
!
3,41
11,69
5
2 1 , 3 7 »
~
i
)
(Sérer
t
2,47
6,14
2,5
1 7 , 5 0 )
~
i
)~
( Diola
!
3,41
11,64
1,5
25,93
~ !
)
1
l
fieu!
3,24
10,54
6
21, 79
~ Groupe Témoin
3,15
9,92
4
26,40
~
(
)

- 137 ...
3..1.1.6.3.
Valeurs des coe.fEicients de Yule
(
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!
(
Popula-
!Groupe !
!
!
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1
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3.1.1.6.4.
Représentations graphiques

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21
23
25
VALEURS DE ls -
APOG
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- 141
3.1.1.7.
Etude de la variable i-NPoG
3.1.1.7.1.
Tableaux
• Etude globale
FREQUEN:ES
~
CLASSES
EFFECTIFS
FREQUEN:ES %
CUMULEES
(
)14 - 11)
24
20,9
l
20,9
)
(
(
)11 - 18)
70
60,9
81,7
~ )18 - 25)
21
18,3
100
<
(
• Woloff
(
)
FREQUENCES
(
CLASSES
EFFECTIFS
FREQUENCES %
)
l
CUMULEES
) 7 - 13)
3
15
15
(
(
(
(
)13 - 19)
11
55
70
(
)
~ )19 - 25)
6
30
100
~
• Toucouleur
(
!
)
FREQUEN::ES
(
CLASSES
1
EFFECTIFS
FREQ UENCE~ %
CWULEES
~
!)9 - 14)
7
50
50
l
(
)14 - 19)
5
35,7
85,7
(
(
)19 - 24)
2
14,3
100
(

Serer
---
(
"
(
FREQUEn:::ES
CLASSES
EFFECTIFS
FREQUEN::ES %
~
CUMULEES
(
)10 - 13)
3
23,1
23,1
(
(
)13 - 16)
3
23,1
46,2
(
(
)16 - 19)
7
53,8
100
(
/

- 142 -
• Diola
(
FREQUENCES
~
l CLASSES
EFFECTIFS
FREQUENCES %
CUMULEES
)
(
)6 - 11)
3
23,1
23,1
(
(
)11 - 17)
9
69,2
92,2
(
(
)17 - 22)
1
7,7
100
(

.- 143 -
3.1.1.7.2.
Valeurs caractéristiques de position
et de disPet!r....i.on
• Tableau des valeurs de position
(
!
,
1er
!
!
e
1
!Quartile
Médiane!
3 .
!
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!
! Etendue 1
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14
16,98
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1
!
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,
-----(~
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12
13
17
!
13
13,98
(
!
()--------- ---- ----- - - - ---- ---- ------
!
9
~ Serer
• 15.15
12,5'
15
1 8 !
18
!
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!
!
!
!
(
Diola
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! 15,99
(
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- - - ----,._-- -----,
! !
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16 §
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l
(
! !
!
>---------- ---- - - - - - - - ----
----,
(
! !
!
Groupe Témoin
11,73
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!
11,5
1 4 !
11
! 13,98
!
! !
'----------~--_.:..-_-_-:..-
• Tableau des valeurs de dispersion
Paramètres
!
'
Ecart
1
)
Ecart-type
'Varianc
;
; Coefficient de)
e ;inter-quartil~
variation % ~
(T)
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(V)
(
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~
!
>---------- - - - - - - - - - - - - - - - - -------,
!
(
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!
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(
Toucouleur
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14,02
5
,
25,33
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sérer
3,31
10,97-
(
, - - - - - - ! - - - - - - - )
(
Diola
' 3 , 6 1
13,06!
2,5
!
28,47
)
(
!
~"
)
(
Peul
2,83
8,04!
4,5
!
20,85
)
(
- - ,
'-----»
(I,.._Gr_o_U_p_e_T_éITlO_i_n_ _--=-__3_,_31_ _-..:._1_0_,_97,
5
!
28,23

- 144 -
3.1.1.7.3.
Valeurs des coefficients de Yule
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"
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.
,)
!Wolof'Toucouleur erer!Diola!Peul )
r
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Population
Groupe
Groupes ~
Globale
~
témoin
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(
Coefficients
!
!
!
)
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!
0
0,6
O,09! 0,2 !-0,33j
Yule
!
!
!
~(
!
!
1
1
t
3.1,1.7.4.
Représentations graphiques

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NPOG DES C·INQ ETHNIES
- 1~5 -
FREQUENCES CUMULEES
1 00
1
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11
12
13
14-
15
16
17
18
1 9
22
23
24-
VALEURS DE i -
NPOG
o WOLOF
+
TOUCOULEUR
~
SERERE
il
DIOLA.
x
PEUL

Y:4LE UR DE? i -
}.lPO G
- 146-
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VA.LEUR DE i - NPOG
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FREQUENCE CUMULEE
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-
143 -
3.1.1.8.
Etude de la variable i-APoG
3.1.1.8.1.
Tableaux
• Etude globale
(
)
(
CLASSES
EFFECTIFS
FREQUENCES %
FREQUE~ES
~
t---
CUMULEES
~ )4 - 9)'--- ---3-7---- ---3-2-'-2--- ---38-'-2---j
(
)9 - 15)
63
54,8
87
)
(
))
(
)15 - 20)
15
13
100
(
)

Wolof
)
(CLASSES
EFFECTIFS
FREQUEK::ES % i ~~S
~(~------ - - - - - - - ------- --------(
)4 - 9)
4
20
20
( )9-15)
10
50
70
l )15 - 20)
6
30
100
('--------.-;..------~------'"--------,

Toucouleur
(CLASSES
EFFECTIFS
FREQUEK::ES %
FREQUENCES
)
(
~>--
C_UMU_LE_E_S_ _
)5 - 9)
4
28,6
28,6
~ )9 - 13)
3
50
(~ )13 - 17)
7
50
100
• Sérer
~
CLASSES
EFFECTIFS
FREQUENCES %
FREQUEK::ES
~
~>-
C_UMUL
_ _
EE_S_ _ ~
} ) 7- 10)
3
23,1
1 3, 1
~
()10-13)
4
30,8
5 3 , 8 )
~ )13 - 16)
6
46,2
100
~
(
)

- 149 ...

D iola
CLASSES
FREQUEK::ES
EFFECTIFS
FREQUEK::ES %
CUMULEES
)
)
)6 - 11)
6
46,2
46,2
1 )11 - 16)
6
46,2
92,3
(
)16 - 21)
1
7,7
100
(
)

Peul
FREQUEK::ES
CLASSES
EFFECTIFS
FREQUE~ES %
~
CUMULEES
~
(
)7 - 9)
3
30
30
)
(
)
l )9 - 12)
3
30
60
)
)
)12 - 15)
4
40
100
)
(
)
• Groupe Témoin
(
!
!
)
FREQ UEK::ES
/
(
CLASSES
!
EFFECTIFS
FREQUEN:;ES %
!
)
CUMULEES
l
!
!
!
!
~
)4 - 8)
!
10
22,2
!
22,2
)
,
(
!
'\\
.
/
~ )8 - 12)
!
26
57,8
!
80
)
!
!
)
(
)12 - 16)
!
9
20
!
100
)
(
!
!
\\
)

-
-
-
-
----,------,
• Tableau des valeurs de dispersion
,
,
,
~
Paramètres
)
(
iEcart-type
Variance
; Ecart
;Coefficient
)
(
;inter-quar-;
de
!
(T)
(V)
)
~ Groupes
;tile(Q3-Q1)ivariation %
!
)
!
\\
J
( POpulation globale
!
3,45
11,90
5
32,52
)
~\\
~
( 1101of
4,26
18.16
6
34,93
)
(
)
(
~ Toucouleur
3.99
15.97
7.5
35.87
~)
3.14
9,91
5
26,40
~ Sérer
3,68
13,60
4
35,25
~ D~ola
j
2,57
~ Peul
6,65
4,75
24,33
~
(Groupe
témoin
2,69
7.24
3
28,63
(
~

- 151 -
3.1.1.8.3.
Valeurs des coefficients de Yule
,
1
!
)
iPopulation
iGroupe
,
,
, S '
. . l
'Peul )
Groupes
i''10lof' Toucou-
, erer,D~o a!
)
!
Globale
Témoin !
leur
~
!
!
)
- - - - - - - - - - -
!
---:---;--~
Coefficient
!
de
!
-0,2
0.33
0,2 !-0,5
° -0,2
l-Q,36
Yule
j
!
!
!
!
3.1.1.8.4.
Représentations
graphigues

i -
APOG DES c:;INQ ETHNIES
-152-
FREQUENCES CUMULEES (These :SEM8ENE )
100
90
80
(/)
w
70
W
....J
.:J
::!
60
:::J
0
(J)
50
lJJ
Ü
Z
W
~o
::Jo
0
w
~
30
lL.
20
10
0
.
4-
5
6
7
9
1 0
11
1 2
1.3
14
1 5
1 e
20
VALEURS DE i - APOG
0
',\\fOLOF
+
TOUCOULEUR
o
SER~ERE
lJ.
DIOLA
x
P8Jl
($#,).gL_-iti@$#~.
,(
%,.l#MM;;:C;:@.4!!f,1if'&l4'
1,$,,(
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J
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-- .. ~" ,.....
!
. / J
vjlRl~4BLrEf i -
APOG
POPULATION CLOBALE
100
90
80
~
70
~
~~
60 1
ti
1 .'
~
~
50
U
~
~
40
C1l"
~
30
~
r""
20
"
.."
10
0
4
9
15
20
VALEUR DE i - APOG
o
FREQUENCE} CUMULEE

Pl} .
1 ·tA t?
_ 1~ -
:!
" ' ;
" !.: !..:
~ ; ;
"
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" -
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1
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"
'"
.!
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..
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, :,
'. i i ~
"
",i.
i
i
Î1
ï
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"
:::1' :1
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" ' ;
.': ,<
! l
"
, ~
,i
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iL:
:.; i'
.i.
li. .
,
~ . :!
1.
i '
"
':.M
j. :
'!
i
.! 1
j.
"
1
!.
" i.,
,
: : '
,1 .. ,
.:.

- 155 -
3.~.2.
ETUDE
DESCRIPTIVE DE LA VARIABLE
A EXPLIQUER PARODONl'ALE
3.1.2.1.
Etude de la variable guantitGltive parodon-
tale: l'indice gingivale
• Tableau de l'étude globale
\\
FREQUEN:ES
CLASSES
EFFECTIFS
FREQŒN:ES %
)
(
CUMULEES
)
(
)
(
)0 - 1)
16
13,9
13,9
)
(
)
(
)1 - 2)
85
73,9
87,8
(
(
)2 - 3)
14
12,2
100
(
l)
• Tableau des valeurs de position de
l'indice gingival
,
,
~
!,
Paramètres
!Moyenne
!Quâftile
Médiane!Qu~~ile Mode ;Etendue ~
(
!
(m)
!
(Q1 )
)
(Q2)
!
(Q3)
(Mo)
~
!
!
)
)
(
Population
)
(
globale
0,96
0,64
0,91
1,17
1
2,82
)
( (115 individus)
)
(
)
• Tableau des valeurs de dispersion de
l'indice gingival
Ecart
CoeFFicient j
Paramètres
Ecart-type
Variance
inter-quarti!
(T)
(V)
le (03 - 01)! de varia-
! tion %
!
(
l
Population
0,51
0,26
0,53
!
53,78
)
(
globale
!
)
(
)

-
156 -
• Valeurs du coefficient de Yule
0,018
On a une assymétrie oblique à gauche
• Représentations graphiques
Ci-joint le box plot de la variable indice
gingival ainsi que la courbe des fréquences
cumulées.

o
\\
- - - r - - - " - I~--r-l- - r I-----.1---1..----,-1--.....'----rl---ffi.. 0
~
0
0
~
~
~
~
0
C
~
o
~
~
~
~
~
~
~
~
-

"
'
;.
'i
":
:. ,1
\\ ;1
;
j'
" !
l '
,
;,1
: ,
i
,
l
1

t
'.
,':i.
\\
~ .
,
1
, ,
, 1
1'1
'.
'.
l '

- 159 -
3.1.2.2.
ETUDE DESCRIPTIVE DES VARIABLES PARODONTALES
QUALITATIVES
Pour l'étude descriptive des variables parodontales dis-
crètes, nous ferons une étude globale des 115 cas :
(
-)
(
VARIABLES
PARO
PRESENTS
ABSENI'S
TOT A L
)
(
)
(
)
(
Poches
parodontales
51
64
115
)
(
)
(
)
(
Mobilités
dentaires
81
34
115
~
~
)
(
Récessions
gingivales
63
52
115
'\\1
(
)
(
)
(
Malocclusions
61
54
115
)
~
)
)
(
Interférences occlus ales
44
71
115
)
~
)
)
(
Contacts
prématurés
92
23
115
)
(
)

- 160 -
3.2.
Analyse statistique : relation entre les variables cé?h:,;.-
lométrigues et les variables parodontales
3.2.1.
Relations entre Iii et les variables parodontal~s
3.2.1.1.
I~i et poche parodontale
• Tableau de contingence associé
( -
!
(
!
55 - 109
109 - 136
~
(
!
)
(
1
"-.
(
~
(
Absentes
39
25
)
~( Présentes
36
15
(
l
~observé = 1,165. Le nbre de d.d.1. = 1
P = 0,279 = 27,9 supérieur à 5%
Le test ne met pas en évidence une différence significative au
seuil de 5% entre les variables Iii et poche parodontale.
3.2.1.2.
Iii et mobilités dentaires
• Tableau de contingence associé
(~lasses
Iii
!!
)
~
55 - 109
109 - 136
)
(
Poches
_!
~)
(
!
( Mobilités 0 et 1
!
47
35
(
!
- - - - - - ) )
(
,------
( Mobilités 2 et 3
!
28
5 ) )
(
!
~ observé = 7,863. Le nombre de d.d.1. = 1
P = 0,010 = 1% inférieur à 5%
Le test met en évidence une différence significative au seuil
de 1% inférieure à 5% entre les variables Iii et mobilités
dentaires.

-
16:
.
3.2.1.3.
I/Î et récessions gingivales
• Tableau de contingence associé
~ '-~asses Iii ;
;
. j
(
Récessi~
1
55 - 109
1
109 - 136
(
1
!
)
((Absentes
I--------I--------j
!
32
1
19
(
!
(
- - - - - -
(
Présentes
43
2 1 )
(
)
~observé = 0,247. Le nombre de d.d.1. = 1
P = 0,442 = 44,2% supérieur à 5%
Le test ne met en évidence une différence significative au seuil
de 5% entr.e les variables Iii et récessions gingivales.
3.2.1.4.
Iii
et malocclus ions
1
• Tableau de contingence associé
(-~. 1
)
~
!
55 - 109
109 - 136
Malocclusio
!
(
.
~
- !
(
1
~
f
(
Absentes
!
28
25
)
f
~
)
1
)
(
Présentes
45
17
)
(
)
~ observé = 4,808. Le nombre de d.d.1. = 1
P = 0,045 = 4,5% inférieur à 5%
Le test met en évidence une différence significative au seuil
de 4,5% entre les variables Iii et malocclusions.

3.2,1.5.
Iii et contact prématurés
• Tableau de contingence associé
(
Classes IIi!
)
(
Contact
!
55 - 109
109 -136
(
prématurés
!
)~
~
1
.......
!
~
(
Absents
!
21
20
)
(
!
' !
(
(
Présents
·54
20
~ observé = 5,504. Le nombre de d.d.1; = 1
P = 0.032 inférieur à 0,05
Le test met en évidence.une différence significative au seuil
de 3;2% entre les variables Iii et contaèts prématurés,
3.2.1.6.
Iii et interférences occlusales
, Tableau de contingence associé
l( ~I/i i
~
(
Interférenc~!
55 - 109
109 - 136
)
(
occlus ales
!
!
)
(
!
!
)
(
Absentes
!
49
23
)
(
!
)
C
!
)
~ Présentes
!
26
17
)
1
)

~ observé = 0,684. Le nombre de d.d.1. = 1
P = 0,355 supérieur à 0,05
Le test ne met pas en évidence une différence significativE ùU
seuil de 5% entre les variables Iii et interférences occlusales.,

- 163 -
II} et Parafonctions
• Tableau de contingence associé
(
' - _
Classes IIi
!
(
~
paraf~ ! 55 - 109
109 - 136
(
!,
-.'
~
~( Linguale
39
22
~
~
)
)
(
Bruxisme
27
27
(
~
~ observé ~ 2,274
d.à.1. ~ 1
P ~ 0,0160 = 16% supérieur à 5%
Le test ne met pas en évidence une différence significative au
seuil de 5% entre les variables Iii et parafonctions.
3.2.1.8.
Iii et indice gingival
1
Le coefficient de corrélation ett de 21,78%
Il n'ya aucune corrélation entre Iii et l'indice gingival.
1f

- 164 -
Relation entre r/pp et les variables parodontales
3.2.2.1.
r/pp et poche parodontale
• Tableau de contingence associé
C --_____ CLASSES rfpp
)
( '
1
54 - 114
114 - 144
)
(
poche~ i
(
_.!
j
(
!
)
(
Présentes
!
6
45
)
~
!
)
!
)
(
Absentes
!
7
57
(
!
~
~ observé = 0,019. Nombre de d.d.1. = 1
p = 0,495 = 49,5% supérieur à 5%
Le test ne met pas en évidence une différence significative entr2
les v~iables r/pp et poche parodontale au s6~l de 5%.
3.2.2.2.
rjpp et mobilités dentaires
• Tableau de contingence associé
ç
rfpp
))
~
54 - 114
114 - 144
(
)
(---------.....;;:. - - - - - - - - - - - - )
(
)
(
Mobilités 0 et 1
9
72
~
~
)
(
Mobilités 2 et 3
4
3 0 )
(
)
~ observé = 0,010. Nombre de d.d.1.
1
p = 0,497 = 49,7% supérieur à 5%
r
Le test ne met pas en évidence une différence significative au
i:
seuil de 5% entre les variables r/PP et mobilités dentaires.
f

- 165 -
3.2.2.3.
rjpp et Récessions gingivales
• Tableau de contingence associé
(·--~ses rfpp
)
(
----- 54 - 114 114 - 144 )
( Recessions gingivilis
!
)
(
!
)
(
!
(
Présentes
9
!
56
~
!
!
(
Absentes
4
!
46
l)
(
!
)
~ observé = 0,963. Nombre de d.d.1.
1
p = 0,309 = 30,9% supérieur à 5%
Ce test ne met pas en évidence une différence significative au
seuil de 5% entre les variables r)pp et récessions gingivales.
3.2.2.4.
r/pp et contacts prématurés
• Tableau de contingence associé
f
1
c~asses
(
r/pp
~)
_________
54 - 114
114 - 144
( Contacts prématurés·-!
1
(
!
)
(
! - - - - - -
)
(Présentes
!
8
6 6 )
~
i------- -------)
1
l
(Absents
!
5
36
~
~
(
!
)
~ observé = 0,050. Nombre de d.d.1. = 1
P = 0,488 = 48,8% supérieur à 5%
Le test ne met pas en évidence une différence significative
au seuil de 5% entre les variables r/pp et contacts prématurés.

- 166 -
rJPp et Interférences occlus ales
.• Tableau de contingence associé
( ~P!
)
(
Interférence
i
)
(
54 - 114
114 - 144
)
""
(
...
occlusales
-......!
)
~
)
(
Présentes
6
t,37
~
~
)
)
(
Absentes
7
65
(
~
~ observé = 0,481. Nombre de d.d.1. = 1
P = 0,393 = 39,3% supérieur à 5%
Le test ne met pas en évidence une différence significative au
seuil de 5% entre les variables r/pp et interférences occlusales o
I/PP et Màlocclusions
.• Tableau de contingence associé
~ ~.
IjPP
54 - 114
114 - 144
(
(
l)
(
)
(
Absentes
4
50
)
(
(
~
(
Présentes
9
52
)
(
)
1
~ observé = 1,542. Nombre de d.d.1.
1
P = 0,231 = 23,1% supérieur à 5%
Le test ne met pas en évidence une différence significative
au seuil de 5% entre les variables I/PP et malocclusions.

- 167 -
I/pp et Parafonctions
• Tableau de contingence associé
1---'~~~~- !! 54 - 114
114 - 144
~
- !
)
(
)
(
Linguale
8
~
53
)
(
!
(
!
(
Bruxisme
1
26
(
l)
~ observé = 1,805. Nombre de d.d.1. = 1
P = 0,203 = 20,3% supérieur à 5%
Le test ne met pas en évidence une différence significative
au seuil de 5% entre les variables IIp? et parafonctions.
I/PP et indice gingival
Le coefficient de corrélation est égal à 5,9%.
Donc il n'existe aucune corrélatio. entre les-variables Il?p
et l'indice gingival.

- 168 -
3.2.3.
Relations entre riPe et les variables pa~odontales
r/po et Poche parodontale
• Tableau de contingence associé
-.., ."
Classes r Po
--......
,
(
......-..
.
(
Poches
~~ ;
36 è 47
47 - 69
(
...,,",,--
)
(
!
(
Présentes
!
24
26
~
(
!
(
!
~
(
Absentes
!
24
41
)
(
!
)
i- observé = 1,426. Nombre de d.d.1. = 1
P = 0,245 = 24,5% supérieur à 5%
Le test ne met pas en évidence une différence significative au
seuil de 5% entre les variables rjPo et poche parodontale.
3.2.3.2.
r/po et mobilités dentaires
• Tableau de contingence associé
f·~ïTh
~
(
Mobilités
36 - 47
47 - 69
)
?
-'- ",
)
1
(
Mobilité
~
0
8
26
~
(
~.
)
(
)
~.,
(
Mobilité 1
20
27
)
f'
)
~,.
?
)
(
Mobilités II et IIr!
21
13
)
(
!
)
i- obser = 10,163. Le nombre de d.d.1. = 2 (deux)
P = 0,006 = 6%
inférieur à 5%
Le test met en évidence une différence très significative au
seuil inférieur à 1% entre les variables r/po et mobilités den-
taires.

- 169 -
3.2.3.3.
ripo et récessions gingivales
• Tableau de contingence associé
(
....... Classes r/po !
-!
(
~
~!
!
~ Récessio
!
36 - 47
!
47 - 69
gingivales
!
!
~
~
...
1
........
E-
!
!
(
Présents
!
27
!
35
l
~
!
!
!
(
Absents
22
!
31
~
(
!
)
x2 observé = 0,049. Le nombre de d.d.1. = 1
P = 0,488 = 48,8% supérieur à 5%
Le test ne met pas en évidence une différence significative
au seuil de 5% entre les variables r/po et récessions ginçi-
vales.
rIPo et contacts prématurés
• Tableau de contingence associé
r/po!!
~
"
(
!
36 - 47
47 - 69
)
(
........~-,.
!
)
(
!
)
(
Présents
36
43
)
(
(
~
(
Absents
13
23
)
(
)
~ observé = 0,905. Le nombre de d.d.1. = 1
P = 0,318 = 31,8% supérieur à 5%
Le test ne met pas en évidence une différence signific~ti'lc
au seuil de 5% entre les variables r/po et contacts prém~­
turés.

- 170 -
3. 2. 3. 5.
r}tb et Parafonctions
• Tableau de contingence associé
~ - ·-----.c.lasses r/Po
~
(
parafon~._
36 - 47
47 - 69
(
~
(
(
Linguale
27
34
l
~( Bruxisme
21
33
~
(
)
i!- observé = 0,340. 1e nombre de d.d.1. = 1
P = 0,244 = 42,2% supérieur à 5%
~ test ne met pas en évidence une différence significative
entre les variables r/po et parafonctions au seuil de 5%.
3.2.3.6.
r/po et interférences occlus ales
• Tableau de contingence associé
c- ~!
~ rnterférence.i
36 - 47
47 - 69
(
l
occlus ales
!
~
!
!
(
l
Présentes
!
18
26
~
~
!
!
)
(
Absentes
31
40
(
~
x2 observé = 0;084. 1er nombre de d.d.1. = 1
P = 0,479 = 47,9% supérieUr à 5%
L e test ne met pas en évidence une différence significative
au seuil de 5% entre les variables r/po et interférences
occlus ales ..

-171 -
r/po et malocclusions :
• Tableau de contingence associé
(
......._-----
Classes r/po!
! !
)
(
......--......
!
!
(
Malocclusio~~
!
36 - 47
!
47 - 69
j
(
......... ,.
-..~~
!
)
(
!
(
Absentes
11
!
40
~
~
!
!
)
1
\\
Présentes
37
!
27
(
!
~
~ observé = 15,332. Le nombre de d.d.1. = 1
P = 0,000 inférieur à 5%
Le test met en évidence une très forte différence significat~ve
au seuil inférieur à 1% entre les variables r/po et malocclu-
sions.
r/po et indice gingival
Le coefficient de corrélation est de 25,25%
rI n'ya aucune corrélation entre rjPo et l'indice gingival.

- 172 -
Relation entre i/m et les variables parodontales
3.2.4.1.
i!m et poches parodontales
• Tableau de contingence
(-~lasses ifm
)
(
-.
(
Poches-_______
89 - 102
102 - 128
~
~
-"--
~
l Présentes
21
26
(
Absentes
36
32
(
1
-l- observé = 0,759. Le nombre de d.d.1. = 1
P = 0,342 = 34,2% supérieur à 5%
Le test ne met pas é4idence une différence significative
au seuil de 5% entre les variables i/m et poche parodontalé o
3.2.4.2.
i/m et mobilités dentaires
• Tableau de contingence associé
(
ifm
)
(
)
(
89 - 102
102 - 128
(
~
(
)
(
Mobilité 0 et l
43
38
~
~
)
(
Mobilité II et III
16
18
(
~
-l- observé = 0,348. Le nombre de d.d.1. =
P = 0,420 = 42% supérieur à 5%
Au seuil de 5% entre les variables i/m et mobilité dentaire.

- 173 -
i/m et récessions gingivales
• Tableau de contingence associé
f~
!
!
(
Récessions
89 - 102 !
102 - 128
l
~
~i
!
)
!
(
Présentes
!
31
!
32
l
~
!
!
!
!
)
(
Absentes
!
25
!
27
)
(
!
!
)
Y? observé = 0,015. Le nombre de d.d.l. = 1
P = 0,496 = 49,6% supérieur à 5%
Le test ne ~t pas en évidence une différence significative &u
seuil de 5% entre les variables i/m et récessions gingivales.
ijID et contacts prématurés
• Tableau de contingence associé
~ ........~ Classes ilfiTî
)
C~
)
(
89 - 102
102 - 128
)
(
prématurés ~,~
)
~
"- ...!
)
)
(
Présentes
31
43
)
(
(
~
~ Absents
25
16
)
)
Y? observé = 3,846
d.d.J. = 1
t' = 0,073 = 7,3%
Le test met en évidence au seuil de 5% une différence signifi-
cative entre les variables i/m et contacts prématurés.

- 174 -
3.2.4.5.
i/m
et
parafonctions
• Tableau de contingence associé
~----
)
____Classes i/m
(
Parafon~~._
89 - 102
102 - 128
~
~
)
)
(
Linguale
28
33
~
?
)
(
Bruxisme
28
26
)
(
)
~ observé = 0,406. Le nombre de d.d.1 = 1
P = 0,408 = 40,8% supérieur à 5%
Le test ne met pas en évidence une différence significative
au seuil de 5% entre les variables i/m et parafonctions.
3.2.4.6.
i/m et interférences occlus ales
• Tableau de contingence associé
~
ifrTî
~
( Interférences
89 - 102
102 - 128
(
sales
~
~ Présentes
18
26
(
(
Absentes
38
33
)
(
)
~ observé = 1,730. Le nombre de d. d.1. = 1
P = 0,211 = 21,1% supérieur à 5%
Le test ne met pas en évidence une différence significative au seuil
de 5% entre les variables i/m et inferférence occlusales.

- 175 -
ifin et malocclus ions
• Tableau de contingence associé
c--____. _classes ifm !
~
~ MalOCC~_ !! 89 - 102
102 - 128
)
.....
~
- ,
-,.
~
( Absentes
29
24
(
~
(
( Présentes
27
35
~
(
)
~ observé = 1,427. Le nombre de d.d.1. = 1
P = 0,245 = 24,5% supérieur à 5%
Le test ne met pas en évidence une différence significative au
seuil de 5% entre les variables ilffi et malocclusions.
Le coefficient de corrélation est de 0,8%
.
Il n'ya aucune corrélation entre i/m et l'indice gingival.

- 176 -
3.2.5.
Relations entre Is-NFbG et les variables parodontales
3.2.5.1.
Is-NPoG et poches parodontales
• Tableau de contingence associé
f--...~es N~~~ !
)
!
(
Poches
~ l
5 - 12
12 - 19
19 - 26
,
_.
~
~
~
)
!
)
(
Présentes
!
10
24
17
)
~
!
)
!
)
(
Absentes
!
8
42
14
)
(
!
)
x2 observé = 4,003. Le nombre de d.d.1. = 2
P = 0,135 = 13,5% supérieur à 5%
Le test ne met pas en évidence une différence significative au
seuil de 5% entre les variables Is-NPoG et poches parodontales.
3.2.5.2.
Is-NPoG et récessions gingivales
• Tableau de contingence associé
(-
IS
)
NPoG
(
(
!
5 - 12
12 - 19
19 - 26
(
-..J
(
!
(
Présentes
!
12
33
18
(
!
(
)
(
Absentes
8
32
12
)
(
)
x2 observé = 0,972. Le nombre de d.d.1. = 2
P = 0,615 = 61, 5%
supérieur à 5%
Le test ne met pas en évidence une différence significative au
seuil de 5% entre les variables Is-NPoG et récessions gingivales.

- 177 -
1s-NPoG et contacts prématurés
• Tableau de contingence associé
(-., -,_
Classes 1s-
(.~_
NPoG
(
Cont acts-',.,
5 - 12
12 - 19
19 - 26
(
prématurés
-............... .....!
l
1 Présents
9
43
24
(
(
l)
(
Absents
8
23
8
(
~
~ observé = 2,471. Le nombre de d.d.1. = 2
p = 0,291 = 29,1% supérieur à 5%
Le test ne met pas en évidence une différence significative
au seuil de 5% entre les variables Is-NPoG et contacts prématuréso
1s-NPoG et parafonctions
• Tableau de contingence associé
c-- -'____.. classes 1s- !
)
(
'-__
NPoG
!
)
(
parafoncti:ôli:s--__. !
5 - 12
12 - 19
19 - 26
)
~
!
)
!
)
(
Linguale
!
7
33
18
)
!
)
1
!
)
Bruxisme
!
11
33
13
)
(
!
)
~ observé = 1,687. Le nombre de d.d.1. = 2
P = 0,430 = 43% supérieur à 5%
Le test ne met pas en évidence une différence significative au
seuil de 5% entre les variables Is-NPoG et parafonctions o

- 178 -
Q
Is-NPoG et interférences occlus ales
• Tableau de contingence associé
~.___ç~~ses I
)
NPoG
)
(
Inte~--. 5 - 12
12 - 19
19 - 26
)
(
)
(
)
( B
Présentes
8
28
9
)
~
~
(
Absentes
10
38
22

~
~ observé = 1,841. Le nombre de d.d.1. = 2
P = 0,398 = 39,8% supérieur à 5%
Le test ne met pas en évidence une différence significative
au seuil de 5% entre les variables Is-NPoG et inférférences
occlus ales •
Is-NPoG et malocclusions
• Tableau de contingence associé
( '-~lasseNPèiG-
!
)
( Maloccl~~
!
)
(
5 - 12
12 - 19 !
19 - 26
)
(
!
!
(
!
!
( Absentes
!
12
32
!
9
(
l
!
!
(
!
!
~
( Présentes
6
34
!
22
)
(
!
)
~ observé = 6,850.. Le nombre de d.•d.1 i = 2
P = 0,07 = 7% supérieur à 5%
Le test met en évidence une différence significative au seuil
.de 10% entre les variables Is-NPoG et malocclusions.

- in -
Is-NPoG et mobilités
• Tableau de contingence associé
f"'~ :
(Mobilités
!
5 - 19
19 - 26
l
~
--~
~
(
Mobilité °
!
31
5
)
~
!
)
!
)
l Mobilité l
!
30
i5
)
!
)
!
!
(
Mobilité II et III!
22
12
)
(
!
)
x20bservé = 5,106. Le nombre de d.d.1. = 2
P = 0,078 = 7,8%
Le test œet en évidence et d'm1e façon limite une différence
significative entre les variables Is-NFbG et mobilité dentaire.
Is-NPoG et indice gingival
Le coefficient de corrélation est de 9%
Il n'ya aucune corrélation entre Is-NPoG et l'indice gingival.
3.2.6.
Relations entre Is-APoG et les variables parodontales
3.2.6.1.
Is-APoG et poches parodontales
• Tableau de contingence associé
?'-'~S-APOG
)
(
Poches
7 - 13
13 - 25
~
(
'-..
- - - - - - - - - - - - )
(
)
(
Présentes
23
3 i )
( ) - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - )
~ Absentes
29
32
~
('-----_---:~--------=------)
x2 observé = 3,300. Nombre de d.d.1. = 2
P = 0,192 = 19,2% supérieur à 5%
Le test ne met pas en évidence une différence significative au
seuil de 5% entre les variations Is-APoG et mobilités dentaires_

- 180 -'
• Tableau de contingence associé
~ .--.....ç:J:.....:':':-APOG
!
~
(
Récessiollir··"'--_.
7 - 13
!
13 - 25
)
(
gingivales--..-
!
)
(>-
1
)
! )
«
Présentes
3 0 !
33
~
~
- - - - - )
(
Absentes
22
3 0 )
('--------~-----'-----)
x2 observé = 0,324. Le nombre de d.d.1. = 1
P = 0,425 = 42,5% supérieur à 5%
Le test ne met pas en évidence une différence significative
au seuil de 5% entre les variables Is-APoG et récessions
gingivales.
Is-APoG et contact prématuré
• Tableau de contingence associé
__ Cl. Is-APoG
(
(
~~
7 - 13
13 - 25
~
'-. ~- 1
!
~
(
Présents
!
30
44
)
(
!
(
!
(
Absents
!
21
20
(
!
l
x2 observé = 1,219. Nbre de d.d.1. = 1
P = 0,272 = 27,2% supérieur à 5%
Le test ne met pas en évidence une différence significative
au seuil de 5% entre les variables Is-APoG et contact prématuré.

- 181 -
Is-APoG
et parafonctions
• Tableau de contingence associé
"~APoG
!
!
~
!
!
Para/onctions
___
!
7 - 13
!
13 - 2S
~" ". !
!
!
!
(
Linguale
!
27
!
34
l
~
!
!
(
Bruxisme
!
2S
29
(
!
l
x2 observé = 0,048. Le nombre de d.d.1. = 1
P = 0,488 = 48,8% supérieur à 5%
Le test ne met pas en évidence une différence significative
au seuil de S% entre les variables IS-APoG et parafonctions.
Is-APoG et interférences occlus ales
• Tableau de contingence associé
-........
7 - 13
13 - 25
(Présentes
23
i2
(~--------------- -------
Absentes
1
31
39
~('----------.;.-----~-----)
x2 observé = 0,512. Le nombre de d.d.1. = 1
P = 0,387 = 38.7% supérieur à 5%
Le test ne met pas en évidence une différence significative au
seuil de 5% entre les variables Is-APoG et interférences occlusales··

- 182 .
Is-APoG et malocclus ions
• Tableau de contingence associé
(
)
(
(
7 - 13
13 - 25
j
~( Absentes
28
23
)
(
)
(
(
Présentes
29
35
~
(
)
~ observé = 1,044. Nombre de d.d.1. = 1
P = 0,297 = 29,7% supérieur à 5%
Le test ne met pas en évidence une différence significative au
seuil de 5% entre les variables Is-APoG et malocclusions.
Is-APoG et indice gingival
Le coefficient de corrélation est de 7,8%
Donc il n'ya aucune corrélation entre l'1Qdice gingival et
la distance Is-APoG.

- 183 -
3.2.7.
Relations entre i-NPoG et les variables parodontales
3.2.7.1.
i-NPoG et poches parodontales
• Tableau de contingence associé
(
i-NPoG
)
(
( Poches
3 - 10
10 - 17
17 - 24
~
~
)
)
(
Présentes
18
28
8
(
(
j
(
Absentes
12
41
14
)
(
)
~ observé = 3,994. Nombre de d.d.1. = 2
P = 0,140 = 14% supérieur à 5%
Le test ne met pas en évidence une différence significative
au seuil de 5% entre les variables i-NPoG et poches parodontales~
i-NPoG et récessions gingivales
• Tableau de contingence associé

cl.i-NPoG
!
)
(
!
(
3 - 10
!
10 - 17
17 - 24
(
......., _!
l
(
!
)
(
Présentes
!
15
38
11
)
(
!
)
(
!
(
Absentes
!
11
30
10
(
!
j
~ observé = 0,136. Nombre de d.d.l. = 2
P = 0,934 = 93,4% supérieur à 5%
Le test ne met pas en évidence une différence significative
au seuil de 5% entre les variables i-NPoG et récessions gingivales.

- 184 -
i-NPoG et contacts prématurés
• Tableau de contingence associé
f~i"NPOG
j)
(contact~
3 - 10
10 - 24
(
prématurés
...._
~
~i------- --------
(
Présents
!
15
60
~~
( > - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
(
f
Absents
9
31
~
x2 ob~ervé = 0,099
Nbre de d.d.1. = 1
P = 0,090 = 9% supérieur à 5%
Le test ne met pas en évidence une différence significative
au seuil de 5% entre les variables i-NPoG et contacts prématurés~
3.2.7.4.
i-NPoG et Parafonctions

Tableau de contingence associé
f"---"- cl.i-NPoG
)
)
(
pa~__! 3 - 10
10 -17
17 - 24
(
!
~
(
!
(
Linguale
!
12
32
16
(
!
(
l
!
(
Bruxisme
!
13
37
5
~
(
!
)
x2 observé = 5,958
Nbre de d.d.1. = 2
P = 0,051= 5,1%
Le test met en évidence une différence significative au seuil
de 5% entre les variables i-NPoG et parafonctions.

- 185 -
i-NPoG et interférences occlus ales
• Tableau de contingence associé
---~.i-NPoG
---
(
,
-- .
(
Int. Occlusalès"---'~-!
3 - 10
10 - 17
17 - 24
(
!
)
(
!
)
(
Présentes
!
10
28
6
)
~
!
!
(
Absentes
!
14
42
19
(
l
!
)
~ observé = 1,042
Nbre de d.d.1. = 2
P = 0,594 = 59,4% supérieur à 5%
Le test ne ~t pas en évidence une différence significative au
seuil de 5% entre les variables i-NPoG et interférences
occlus ales •

- 186 -
i-NPoG et malocclusions
• Tableau de contingence associé
~ observé = 1,7eO
d.d.1. = 1
P = 0,205 = 20,5% supérieur à 5%
Le test ne met pas en évidence une différence significative au
seuil de 5% entre les variables i-NPoG et malocclusions.
i-NPoG et mabilités dentaires
• Tableau de contingence associé
~l.i-NPoG
)~
«<
MObi~,
3 - 10
10 - 24
~(
j
-----...
60
Mobilités 0 et l
19
~~---------- ------ -------~
(
Mobilités II et III
5
3 1 )
(
)
x2 observé = 1,546. Le nombre de d.d.1. = 1
P = 0,231 = 23,1% supérieur à 5% et ~me inférieur à 10%
Le test ne met pas en évidence une différence significative
au seuil de 5% entre les variables i-NPoG et mobilités dentaires.

- 187 -
i-NPoG et indice gingival
Le coefficient de corrélation est de 4,9%
Il n'ya aucune corrélation entre l'indice gingival et
la distance i-NPoG.
Relation entre i-APoG et les variables parodontales
3.2.8.1.
i-APoG et poches parodontales :
• Tableau de contingence associé
cl. i-APoG
(
(
POl,..hes
3 - 9
9 - 21
~
~(
Présentes
j
24
27
~
)
(
Absentes
23
41
~
(
)
Y?- observé: 1,453. Nbre de d.d.1. := 1
P := 0,242 := 24,2% supérieur à 5%
On ne met pas en évidence une différence significative au seuil
de 5% entre les variables i-APoG et poches parodontales.
3,2.8.2.
i-APoG et récessions gingivales
• Tableau de contingence associé
i-APoG
)
3 - 9
9 - 21
)
)
)
Présentes
20
44
)
)
)
Absentes
26
25
)
)
Y? observé = 4,604
Nbre de d.d.1. := 1
P := 0,050 := 5%
Le test met en évidence une différence significative au seuil
de 5% entre les variables i-APoG et récessions gingivales.

- 188 -
i-APoG et contacts prématurés
• Tableau de contingence associé
cl.i-APoG
- 3 - 9
9 - 21
...•
Présents
3G
46
(
~
~'-
A_b_s_en_ts
~
1_6
--'-
2_3
)
X2 observé = 0,026
P = 0,494 = 49,4% supérieur à 5%
Le test ne rret pas en évidence une différence significative au
seuil de 5% entre les variables i-APoG et contacts prématurés.
3.2.8.4.
i-APoG et parafonctions
• Tableau de contingence associé
(-
)
(
(
3 - 9
9 - 21
~
(
--
~ Linguale
21
41
(
(
1
(
Bruxisme
26
27
)
(
)
X2 observé = 2,727
Nbre de d.d.1. = 1
P = 0,128 = 12% supérieur à 5%
Le test ne met pas en évidence une différence significative
au seuil de 5% entre les variables i-APoG et parafonctions.

- 189 -
i-ABoG et interférences occlusales
• Tableau de contingence associé
( ~
l
~ Interférences'"_,.
3 - 9
9 - 21
))
(
Occlus ales
(~--------- - - - - ------)
~ Présentes
19
2 4 ) l
~~------------------ --------
(
Absentes
28
4 4 ) )
( 1 0 - _ - - - - - - - . . . . ; . . . . . . . - - - - - " - - - - - - -
~observé = 0,313. Nbre de d.d.1. = 1
P = 0,428 = 42,8% supérieur à 5%
Le test ne met pas en évidence une différence, significative
entre les variables i-APoG et interférences occlus ales au seuil
de 5%.
i-APoG et malocclusions
• Tableau de contingence associé
(
!
(
!
~
(
3 - 9
!
9 - 21
)
~
. _ .. 1
!
!
~
Présentes
23
!
38
!
~
(
!
(
Absentes
24
!
30
~
(
!
)
i- observé = 0,538
Nombre de d.d.1. = 1
P = 0,382 = 38,2% supérieur à 5%
Le test ne met pas en évidence une différence significative
au seuil de 5% entre les variables i-ABoG et malocclusions.

- 190 -
i-APoG et mobilités dentaires
• 1ableau de contingence
(
cl. i-APoG
!
)
(
!
)
(
!
3 - 9
9 - 21
)
,
(
,~
.
(
l Mobilité 0
15
21
1
(
Mobilité l
18
27
(
j
~ Mobilités II et III
14
20
)
(
)
~ observé = 0,025
Nombre de d.d.1. = 2
P = 0,988 = 98,8% supérieur à 10%
Le test ne met pas en évidence une différence significative
entre les variables i-APoG et mobilités dentaires au seuil de 5%?
i-APoG et indice gingival
Le coefficient de corrélation est de 6,4%
Il n'ya donc aucune corrélation entre l'indice gingival et la
distance i-APoG.

- 191 -
4 -
DISCUSSIONS
4.1.
A propos de la variable I i i
4.1.1.
Tendance centrale pour les différentes ethnies
Le paramètre Iii a une moyenne égale à 105.5 pour la popu-
lation globale et a une valeur plus faible dans toutes les ethnies
que dans le groupe témoin = 113.2.
De ~me le mode et la médiane équival4nt à 105.5 sont plus
faibles dans les différentes ethnies que dans le groupe témoin. On
peut en déduire que la présence de biproalvéolie abaisse la valeur de
Iii. L'étendue pour l'ethnie Diola et la population globale a une
valeur artificiellement renforcée par la présence d'une valeur aber-
rante 55 qui donne une étendue de 81 pour la population globale au
lieu de 58 et une étendue de 63 pour la population Diola au lieu de 18.
Tous les paramètres de tendance centrale s'accroissent
légère~ent dans l'ordre suivant des ethnies Toucouleur. Sérer, Volof,
Peul, Diola. Signalons au passage que le groupe vlolof est le groupe
dominant et résulte en général d'un mélange des autres ethnies.
cela peut expliquer sa place centrale dans 'l'ordre ci-dessus.
Paramètres de dispersion
La dispersion rapportée à la moyenne mesurée pour le
coefficient de variation (pourcentage de la moyenne que représente
l'écart-type)est plus forte (10,67%) en général dans la population
...1...

- 192 -
globale et dans le_ différentes ethnies que dans la population
témoin (7,40%). Ce qui veut dire que la biproaovéolie augmente
la dispersion par rapport à la moyenne et on constate une valeur
anormalement élevée, égale à deux fois la valeur du groupe témoin
due à une valeur aberrante dans l'ethnie Diola.
Le coefficient de variation creit dans l'ordre suivant
des ethnies : Peul, Toucouleur, Sérer, Wolof, Diola.
La valeur du groupe témoin est à peu près égale à la plus faible
valeur dans le groupe ethnique Peul.
4.1.3.
Le Coefficient de Yule
Le Coefficient d'assymétrie de Yule donne une distribu-
tion presque symétrique pour le groupe témoin et une faible dissy-
métrie pour les autres ethnies.
4.1.4.
Relations entre Iii et les variables parodontales
Le test de ~ utilisé met en évidence une différence si-
gnificative entre Iii et mobilité dentaire, entre Iii et malocclu-
sion, entre Iii et contact prématuré.
4.2.
A propos de la variable I/PP
4.2.1.
Tendance centrale pour les différentes ethnies
Le paramètre I/PP a une moyenne éiJale à 122,73 pour la
population globale, valeur supérieur à celle du groupe témoin
...1..·

- 193 -
égale à 118,2. La moyenne trouvée dans chaque ethnie est supérieure
à celle du groupe témoin.. rI en est de ~me des autres paramètres
de tendance centrale tels que le mode et la médiane. Ce qui permet de
conclure que la valeur r/pp augmente avec la biproalvéolie.
4.2.2.
Paramètres de dispersion
Le coefficient de variation égal à l'écart-type évalué en pour-
cent age de la moyenne est plus faible dans les ethnies et dans la po-
pulation globale (8,40%) que dans le groupe témoin (10,11%). Ce qui
veut dire qu'en présence de biproalvéolie la dispersion diminue par
rapport à la moyenne.
4.2 .3.
Le coefficient de Yule
Le coefficient d'assymétrie de Yule donne une digtribution
symétrique dans le groupe témoin et une faible dissymétrie soit à gauch~,
soit à droite dans les différentes ethnies.
4.2.4.
Relation entre r/pp et variables parodontales
Le test de i!- ne met pas en évidence aucune différence signi-
ficative.
4.3.
A propos de la variable r/po
4.3.1.
Tendance centrale pour les différentes ethnies
Le paramètre r/po a une moyenne égale à 48,25 pour la popula-
tion globale et a une valeur légèrement plus faible dans les autres
...1•..

- 194 -
ethnies que dans le groupe témoin où elle est égale à 51,66. On peut
donc conclure que la biproalvéolie, abaisse légèrement la valeur de
De même que la médiane, équivalent à 51 dans le groupe
témoin est légèrement plus forte que dans les différentes ethnies.
La valeur de la médiane est identique pour les ethnies Wolof et
Toucouleur et est égale à 44. Elle est identique aussi pour les ethnies
Sérer, Diola, Beul et est égale à 45. La valeur du mode s'accroit
légèrement dans ltordre suivant des eth~ies Wolof, Peul, Toucouleur,
Sérer. On n'enregistre pas de mode chez les Diola car l'échantillon est
un peu petit.
!f
4.3.2.
Paramètres de dispersion
1
Le coefficient de variation égal à ltécart-type évalué
en pourcentage de la moyenne est Plus forte dans les ethnies et la
population globale (13,30) que dans le groupe témoin (10,42). Ce qui
veut dire que la biproalvéolie augmente la dispersion par rapport
à la moyenne.
4.3.3.
Le Coefficient de Yule
Le coefficient dtassymétrie de Yule donne une distribution
symétrique dans legroupe témoin et une faible dissymétrie pour les
autres ethnies.
.../ ...

- 195 -
4.3.4.
Relations entre r!po et les variables parodontales
Le test de x2 met en évidence une différence significative
entre rjPo et mobilité dentaire, entre rjPo et Malocclusion.
4.4.
A propos de la variable ijffi
4.4.1.
Tendance centrale pour les différentes ethnies
Le paramètre i,f,"l1 a une moyenne égale à 102,9 pour la popu-
lat ion globale et a une valeur légèrement plus faible dans le groupe
témoin (99,9). La moyenne
trouvée dans les différentes ethnies est
légèrement supérieure à celle du groupe témoin excepté,e la valeur dans
l'ethnie peul.
rl en est de ~me des autres paramètres de tendance centrale
tels que le mode et la médiane. Ce qui permet de dire que la valeur
i/m augmente légèrement avec la biproalvéolie.
4.4.2.
Paramètres de dispersion
La dispersion rapportée à la moyenne mesurée pour le coef-
ficient de variation (pourcentage de la moyenne que représente l'écart-
type) est légèrement plus forte dans les différentes ethnies et dans
la population globale (6,98) que dans le groupe témoin (5,49). Ce
qui veut dire que la biproalvéolie augmente la dispersion par rap-
port à la moyenne.
.../.~.

- 196 -
Le coefficient de variation crott dans l'ordre suivant des
ethnies: Toucouleur, Sérer, Diola, Peul, Wolof. La valeur du groupe
témoin est supérieure à la plus faible valeur dans le groupe ethnique
toucouleur (3,14).
4.4.3. "Le Coefficient de Yule
Le coefficient d'assymétrie de Yule donne une distribution
presque symétrique pour le groupe témoin et une faible dissymétrie pour
!
les autres ethnies.
ti
4.4.4.
Relations entre i/ffi et les variables parodontales
1
Le test de ~ utilisé met en évidence une différence signifi-
l
cative entre i/m et contact prématuré.
f
tt
4.5.
A propos de
~a variable Is-NPoG
La valeur de la moyenne du paramètre Is-NPoG pour la popula-
tion globale est égale à 16,84. Elle est supérieure à celle du groupe
témoin (14,24). La moyenne trouvée danS chaque ethnie est supérieure
à celle de la population globale. Il en est de même pour la médiane.
La valeur du mode est approximativement identique. tn peut donc con-
clure que la distance Is-NPoG augmente dans les cas de biproalvéolie.
4.5.2.
Paramètres de dispersion
Le coefficient de variation égal à l'écart-type évalué en
pourcentage de la moyenne est plus faible dans les différentes ethnies
.../.~.

- 1~7 -
que dans la population globale (26,75)., que dans le groupe témoin
(27,03). Donc la dispersion diminue par rapport à la moyenne dans les
cas de biproalvéolie.
Le coefficient de variation crott dans l'ordre suivant des
ethnies : Sérer, Wolof, Toucouleur, Diola, Peul.
Le Coefficient de Yule
Le coefficient d'assymétrie de Yule donne une distribution
presque symétrique pour le groupe témoin est une faible dissymétrie
pour les différentes ethnies.
4.5.4.
Relations entre Is-NPoG et les variables parodontales
Le test de ~ met en évidence une différence significative
entre Is-NFbG et mobilité dentaire, entre Is-NPoG et Kalocclusion.
4.6.
A propos de la variable Is-APoG
4.6.1,
Tendance centrale pour les différentes ethnies
Le paramètre Is-AFoG a une moyenne égale à 13,89 pour la
population globale qui est plus forte que la moyenne du groupe témoin,
La valeur de la moyenne dans les différentes ethnies est supérieure à
celle de le population globale. C'est comme si la biproalvéolie
augmente la distance IS-APoG.
•••/! ••

- 198 -
Il en est de même des autres paramètres de tendance centrale
tels que la médiane et le mode~ Tous les paramètres de tendance
centrale accroissent dans le même ordre suivant des ethnies :
Diola, Sérer, Toucouleur, Peul, Wolof.
4.6.2.
Paramètres des dispersions
Là dispersion rapportée à 12 moyenne mesurée pour le coef-
ficient de variation (pourcentage de la moyenne que représente
l'écart-type) est légèrement identique dans la population globale
(26,61) et d~ le groupe témoin (26,40). La valeur trouvée dans
les différentes ethnies est inférieure à celle du groupe témoin. La
rt
dispersion diminue légèrement par rapport à la moyenne dans le cas
1
de biproalvéolie. Le coefficient de variation crott dans l'ordre
1
suivant des ethries : Sérer, Toucouleur, Peul, Volof, Diola.
f
1
4.6.3.
Le Coefficient de Yule
Le coefficient d'assymétrie de Yule donne une distribution
presque symétrique pour le groupe témoin et une
faible dissymétrie
pour les autres ethnies.
4.6.4.
Relations entre Is-APoG et les variables parodontales
Le test de ~ utilisé ne met en évidence aucune différence
significative entre la distance Is-APoG et les différentes variables
parodontales.
...1...

- 199 -
4.7.
A ~ropos de la variable i-NPoG
4.7.1.
Tendance centrale pour les différentes ethnies
Le paramètre i-NPoG a une moyenne égale à 13,59 pour la
population globale et a une valeur plus faible dans le groupe témoin
(11,73). La moyenne trouvée dans chaque ethnie est supérieure à celle
àu groupe témoin. Il en est de même des autres paramètres de tendance
centrale tels que la médiane et le mode, Il faut noter également que
tous les paramètres de tendance centrale
s'accrotsaent dans le même
ordre suivant des ethnies : Diola-Beul-Toucouleur-Sérer-Wolof.
Ceci permet de dire que la distance i-NPoG augmente dans la biproal-
véolie.
Paramètres de dispersion
Le coefficient de variation égal à l'écart-type évalué en
1
pourcentage de la moyenne est légérement plus forte dans la population
globale (29,65) que dans le groupe témoin (28,23). Certaines ethnies
comme le Wolof et le Diola ont un coefficient de variation légèrement
supérieur à celle du groupe témoin, La biproalvéolie augmente légére-
ment la dispersion par rapport à la moyenne.
4,7.3.
Le Coefficient de Yule
Le coefficient d'assymétrie de Yule donne une distribution
symétrique pour le ~roupe témoin et une faible dissymétrie pour les
autres ethnies,
.../...

- 200 -
4.7.4.
Relation entre i-NPoG et les variables parodontales
Le test de x2 utilisé met en évidence une différence signifi-
cative entre la distance i-NPoG et l'existence d'une parafonction.
4.8.
A propos de la variable i-APoG
4.8.1.
Tendance centrale pour les différentes ethnies
Le paramètre i-APoG a une moyenne égale à 10,60 pour la popu-
lat ion globale qui est légérement plus forte que la moyenne du groupe
Les valeurs trouvées dans les différentes ethnies sont
légérement supérieure à celle du groupe témoin. On peut donc en déduire
que la distance i-AFbG augmente légérement dans la biproalvéolie.
Il en est de ~me des autres paramètres tels que la médiane
et le mode. Pour tous les paramètres les valeurs s'accrotssent dans l'or-
dre suivant des ethnies Diola,
.:>eul, Toucouleur, sérer, Holof.
4.8.2.
Paramètres de dispersion
La dispersion rapportée à la moyenne mesurée pour le coef-
ficient de variation (pourcentage de la moyenne que représente l'écart-
type) est plus forte en général dans la population globale (32,52) que
dans le groupe témoin (28,63). Les valeurs trouvées dans les différentes
ethnies sont dans l'ensemble supérieures à la valeur de la population
globale. On peut en déduire que
la biproalvéolie augmente la dispersion
par
rapport à la moyenne.
•..1...

- 201 -
4.8.3.
Le Coefficient de Yule
Le coefficient d'assymétrie de Yule donne une distribution
presque symétrique pour le groupe témoin et une faible dissymétrie pour
les autres ethnies.
4.8.4.
Relations entre i-APoG et les variables parodontales
Le test de ~ utilisé ne met en évidence aucune différence signi-
ficative entre la distance i-APoG et les variables parodontales.
4.9.
Interprétations
La valeur de l'angle inter-incisif diminue avec la biproalvéo-
lie ainsi que la dispersion par rapport à la moyenne.
1
La biproalvéolie augmente la valeur de l'angle constitué par
l'axe de l'incisive supérieure et le plan palatin et diminue la disper-
sion .par rapport à la moyenne.
L'angle formé par l'axe de l'incisive supérieur et le plan
occlusal diminue dans le cas de biproalvéolie mais la dispersion augmente
par rapport à la moyenne. La biproalvéolie augmente
~a valeur de
l'angle formé par l'axe de l'incisive inférieure et l~ plan mandibu-
laire ainsi que la dispersion par rapport à la~oyenne.
.../ ..,

- 202 -
La biproalvéolie augmente la distance entre le point incisif
supérieur'et le plan facial N-PoG mais diminue la dispersion par rapport à
la moyenne.
La biproalvéolie augmente la distance entre le point incisir
inférieur et le plan facial N-PoG mais diminue la dispersion par rapport à
la moyenne.
La biproalvéolie augmente légérement la distance entre le
point incisif inférieur et le plan dentaire A-PoG ainsi que la dispersion
par rapport à la moyenne.
r
[
D'ailleurs, si nous nous référons aux valeurs moyennes occi-
dentales, nous retrouvons les
mêmes tendances. Ce ci nous a conduit à dres-
ser un tableau récapitulatif et comparatif des moyennes, écart-type et coef-
ficients de variation.

- 203 -
TABLEAU RECAPITULATIF ET COMPARATIF DES MOYENNES,
ECART-TYPE ET COEFFICIENTS DE VARIATION
( -"-~._Valeurs O.D.F. .
. . ~s • .
1 3 . .
~S."
~S.
o
,
'.
f
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«
- -...-
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I/PP!
I/PO! i/m
lIS-NPolIS-APo! i-NPoG !i-APoG)
!
' "
G,
G,
!
~
o
- _
~ Uolof
. i 99,4
~ 126,35 ~,65 ~105,05 ~ 20,7 ~ 16,65 ; 16,5 i 12,2 )
(
! , ' , ! , , ! )
(Toucouleur
! 98,143! 128,71 I45,286 ,106,71 !19,571 ,
16
! 14,786,11,143)
(
! " ' !
. !
,
!
)
(Serer
, 98,385! 123,77 I47,385 ,110,15 !17,615, 14,15L! 15,154 ,11,923)
(
"
,
,
,
!
,
, '0
,
)
(Diola
,104.31
! 124,54I47,769 ,1 01,62,15,077, 13,15-112,692,10,462)
(
" " , , ! , )
~ Peul
;104,2
! 123,8
,
46
! 99,5
,18,3
,14,9
,13,6
,10,6
)
,
'
,
,
)
(Témoins
,113,22
,118,2
,51,667; 99,8
,14,244! 11,93~ 11,733, 9,,~
)
(
"
,
,
!
,
,
)
(Etude
Globale
,105,51
! 122,73fl-8,252 ,102,9
,16,843,13,899 13,591,10,609)
(
Oc~i1en-' 137
'133
,
64
,
90
,
5,5 ,
5,7 ,
, 0,5
)
===== =~~=~~~===~=~~=t=======t=======f======f======f======r======r=======r======1
Wolof
i 8,852 i8,7856 ,5,1327,8,2747,3,672f i?,e146;4,8068 ,4,2624)
,
!
,
!
!
,
,
'c ,,)
~ Toucouleur
, 7,5126!8,88 76 ,6,1698,3,3611,4,1457,3,4194,3,7453 ,3,9/7,:,)
,
'
,
,
,
,
,
,
)
~ Sérer
! 7.7625 i6,4956 ;6,4231 ,6,6439,2,5013 ;2,4781 ;3,3128 ,3,1481)
,
'
,
,
,
,
,
,
)
~
( Diola
, 15,871 ;8,3328 ,7,6611 ,6,577 ,3,4511 i3,4119 i3,6144 ,3,6882)
E-i
(
"
"
"
'
,
)
~ Peul
,
7,6851 5,4528 ;6,65 ;7,5755 ;-:,5959 ;3,2472 ,2,8363 ,2,5798)
,
'
,
,
,
,
,
,
)
E-i
(Témoins
,
8,3791 11,95 ;5,3852,5,4839;3,8504,3,1508;3,315 ;2,6917)
~ 1
l
Etude
Globale ; 11,266: 10,319 ;6,5156 ;7,1855 ;4.5065 ;3,6977~, 0304 ; 3,45
Oêc~den ,
!
!
,
,
!
,
,
)
( Valeurs tales
;
12
,
5
,
7 ,
! 3,1
!
3 !
, 2,7
)
=====~================~=======~===================================~==============
(
" " ! " ! )
êi
~ Wolof
!8,9054 ,6,9534 ,11,495,7,8769!17,74 ,22,07 ,29,132 ,34,93 8 )
E
" " " ' , )
H
(Toucouleur
,7,6548 ;6,9049 '13,624'~' 149, 21,18~ 21,371 25,331,35,873)
~ (
" " " ' , )
~
~ sérer
,7,89
,5,2481
,13,555,6,0314;14,199;17,508; 21,961Ï26,403J
Q "
' 6 !
! 6
8'
- ,
,
8' 8
'
t;J
t
~ DlOla
,15,21
,6,691
,1 ,03 ,6,4724,22,89 ,25,93 ,2 ,477 ,35,2-,-,)
~
,
,
,
,
,
,
,
)
o
(Peul
7,3757,4,4045 ;14,456;7,6136;25,114,21,793,20,855 i~4,238)
&:
(
"
,
,
,
,
,
)
~
~ Témoins
7,4013 ; 10,11
,10,423; 5,4949, 27,031 ;26,403 ; 28,232 l,· 28,636)
o
"
,
,
"
)
(Etude
Globale
10,677;8,4078 ;13,503;6,9827;26,755,26,611;29,654 i32 'l'::J
(
Dist.
= Distance

TABLEAU RECAPITULATIF DES RELATIONS ENTRE LES VARIABLES CEPHALOMETRIQUES
ET LES VARIABLES PARODONTALES
,
( .--
Valeurs
O.D.F.
!
!
(
Iii
! I/PP
I/PO
i/m
Distance! Distance
Distance
Distance
<
( Valeurs PARO.
!
Is-NPoG
! Is-APoG
i-NPoG
i-APoG
(
"-
!
!
(
!
!
(
Indice
Gingival
-
!
-
-
-
-
!
-
-
-
(
!
!
!
(
!
!
!
!
!
(
Poche
parodontale
!
-
!
- ! -
-
-
!
-
-
!
-
~
!
!
!
l
l
!
!
!
!
!
!
!
(
Mobilité
!
SENS
!
-
!
SENS
-
SENS
!
-
!
-
,
-
(
!
++
!
!
++
!
1
++
!
!
(
!
!
!
!
1
1
(
Récessions
gingivales
!
-
!
- ! - 1
-
-
-
-
-
(
!
!
!
(
!
!
!
(
Malocclusions
!
SENS
1
-
!
SENS
-
- ,
-
-
-
!
!
t
++
!
!
(
\\
Contact prématuré
!
SENS
-
,· -
SENS
-
-
-
-
<
(
!
!
(
!
!
,
1
, Interférence
.
-
!
-
-
-
-
.
-
1
-
-
!
!
1
!
·
.
,
,
,
>
1
,
.
.
!
·
.
.
.
1
, Parafonction
!
!
!
!
-
-
-
-
-
!
1
-
!
SENS + !
-
,
!
!
!
!
!
!
!
SENS = Corrélation
existante
+ = Degré de corrélation
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-
205 -
S'agissant de l'influence de la biproalvéolie dans l'ap-
2
parition des troubles parodontaux, le test de X utilisé met en évidence
des relations entre certaines variables céphalométriques et certaines
parodontales comme indiqué dans le tableau réc6pitulatif.
La biproalvéolie correspond à une angulation très pronon-
cé de la position incisive. Le menton est effacé et les
incisives
sont projetées en avant.
Là diminution de l'angle r/i exposerait à des mobilités
dentaires, à des malocclusions et à l'existence de prématurités.
La réduction de l'angle rIPo est une autre caractéristi-
que de la biproalvéolie qui favoriserait l'apparition des mobilités den-
taires et de malocclusions. L'augmentation de l'angle ilm, autre carac-
téristique prédisposerait à l'apparition de contacts prématurés. Un
autre élément de la biproalvéolie c'est l'augmentation de la distance
rs-NPoG. Elle influencerait l'apparition de mobilités dentaires et
de malocclusions.
De même l'augmentation de la distance i-NPoG influencerait
l'apparition des parafonctions. Les corrélations entre mobilités dentaires
et r/i, entre mobilités dentaires et rIPo, entre mobilités dentaires
et r/i, entre mobilités dentaires et r/po, entre mobilités dentaires
et rs-NPoG. entre malocclusions et
r/po sont très fortes. La mobilité
dentaire. la malocclusion, le contact prématuré, la parafonction cons-
tituent les signes parodontaux ayant une corrélation avec des variables
~.~/...

- 206 -
céphalométriques, En l'absence d'atteinte gingivale et de poche
parodontale, ces signes parodontaux relèveraient d'un phénomène
traumatique lié à la biproalvéolie~
L'absence de corrélations entre variables céphalométriques
et poches parodontales, entre variables céphalométriques et indice
gingivale, entre variables céphalométriques et récessions gingivales
renforcent le r8le de facteur indirect de la biproalvéolie sur l'ap-
parition des troubles parodontaux.

- 207 -
5 -
CON:; LUS ION
Au terme de ce travail, nous pouvons affirmer que la
biproalvéolie est une réalité chez l'Africain Sénégalais fréquemment
observée.
Si nous considérons les normes européennes, tous les cas
observés présentent une biproalvéolie mais à différents degrés. L'étude
des corrélations entre les variables céphalométriques et les variables
parodontales signale l'existence de mobilités dentaires antérieures, de
malocclusion et de contacts prématurés en rapport avec l'angulation très
prononcée des incisives supérieure et inf'érieure et cela sans rnterfé-
rence de l' hygiène bucco-dentaire. Car nous n'avons relevé aucune cor-
rélation entre l'état gingival et les variables céphalométriques ni
entre la poche parodontale et les variables céphalométriques. Par contre
il existe certains paramètres dont l'interférence dans les résultats de
notre étude est difficile à apprécier.
Ce sont
les conditions de vie liées à l'alimentation,
à la malnutrition (carences)
- l'insuffisance d'études sur la normalité de la
race noire
l'insuffisance de notre échantillon de travail
(groupe d'étude et groupe témoin)
...1...

- 208 -
Nous estimons donc qu'un travail plus ample et plus approfon-
di concernant l'établissement des normes doit ~tre entrepris pour permet-
tre d'obtenir des bases objectives d'études.
Mais le,type normal chez l'Africain Sénégalais n'a pas seule-
ment une vaieur statistique ; c'est un schéma pour le clinicien dont le
jugement final s'exerce en faisant intervenir des considérations supplé-
mentaires, par exemple physiologiques. Il n'y aurait pas de type normal
au sens de "modèle standard", mais il y aurait des individus normaux.
Or le jugement esthétique ne semble pas sans valeur danssl'observation
de certaines dysmorphoses et en particulier dans la biproalvéolie.
Tout ceci pour dire que l'impression d'harmonie et d'équili-
bre qui sous-tend la notion de beauté dépend entre autres de l'univers
culturel, du morpho-type des individus et du biotope dans lequel ils
évoluent. Un exemple concret de l'influence du morphotype est la référence
à la ligne faciale E de RICKETTS. Si l'un des critères esthétiques est
la position des lèvres en retrait de ce plan ou à la rigueur l'affleurent
chez l'Européen, dans notre échantillon
tous les sujets ont leurs
lèvres situées en avant de ce plan. Dans ces conditions un jeune d'Afrique
Centrale n'aura certainement pas les ~mes vues sur la beauté qu'un jeune
américain.
La biproalvéolie favoriserait l'éclosion de certaines
maladies parodontales en milieu africain surtout que la ma!trise des
moyens d' hygiène en général et de l' hygiène bucco-dentaire en particulier
.../ ....

- 209 -
n'est pas effective., Le trauma secondaire engendré donc par cette
dysmorphose expose gravement l'Africain Sénégalais à l'atteinte paro-
dontale. La perte précoce des incisives centrale chez l'Africain,
la multiplicité des traumatismes alvéolaires et dentaires dans le sec-
teur antérieur seraient expliquées par l'existence de la biproalvéolie
associée à d'autres causes.
Si tous les sujets de race noire présentent une biproalvéo-
lie. pourvoyeuse indirecte de parodontopathies, pourquoi ne sont-ils
pas tous atteints? En dehors de l'aspect immunologique, nous pour-
rions penser à une "biproalvéolie-seuil ll au-delà de laquelle le trau-
matisme serait déclenché. Les différentes ethnies retenues dans ce tra-
vail ne présentent aucune particularité vis à vis de la biproalvéolie
à l'exception de l'ethnie Peul où elle semble moins prononcée. Ceci
pourrait être expliqtf
par son caractère métissé originel. Quant à la
susceptibilité vis à vis de la maladie parodontale, les Peul ont la
même prédisposition que les autres ethnies.
L'absence d'hygiène dans le déclencherrent de la maladie
parodontale n'est plus à démontrer. Les dysmorphoses encore peu connues
sont nombreuses en Afrique. c'est l'occasion de lancer un appel en fa-
veur de la recherche au sein de ces groupes racieux pour
,mieux ma~tri-
ser leurs influences dans le développement de certaines maladies
bucco-dentaires et ceci pour le plus grand bonheur de ces communautés.

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VU, LE DIRlC'mUR DE LA
LE PRESIDENT DE LA TŒSE,
FAOutTE D' (!)ONTOLOGIE
VU ET PERMIs D' IMPRIMER
DE LYON,
LYON, le
G. PElU>RIX
lE PRESIDENT
DE' L'UNIVERS lTE
CLAmE
ŒRN'ARD
LYON l
P. ZEeu

N° 43.12.87.02
SEMBENE (Malick). -
Contribution à l'étude des rapports entre la bipro-
alvéolie et les troubles du paradonte en milieu Africain, au SENEGAL
(à propos de 115 cas issus de différentes ethnies sénégalaises).
(DAKAR; Institut d'Odontologie et de Stomatologie· 224 f., ill., tabl., 30 cm).
-
(Thèse 3ecycle Sci. Odontol. ; LYON; 1987) ; N° 43.12.87.02
Existe-t·i1 des rapports entre la biproalvéolie et les parodontopathies ? Nous
avons tenté de répondre à cette interrogation au cours de ce travail en
observant 115 sujets jeunes, Sénégalais, de race noire, âgés de 20 à 35 ans.
Après un rappel historique sur le peuplement et les ethnies au SENEGAL,
nous avons exposé dans un premier chapitre les généralités sur les dys-
morphoses et dans un deuxième chapitre celles sur la biproalvéolie. Dans
un troisième chapitre nous avons dégagé les général ités sur les parodonto-
pathies en milieu Africain.
La quatrième partie concerne nos travaux personnels où sont définis le
matériel d'étude et la méthodologie de travail.
Avant de conclure, nous avons procédé à une étude statistique et une inter-
prétation des résultats obtenus.
Rubrique de classement
PARODONTOLOGIE
ORTHOPEDIE DENTO-FACIALE
Mots-Clés
Biproalvéolie
Céphalométrle
Ethnie
Hygiène
Parodontopathies
Mots-Clés anglais
MesH
Bimaxillary dento alveolar protrusion
Cephalometry
Ethnic group
Hygiene
Periodontal diseases
Jury
Président
M. Le Professeur Georges PERDRIX
Assesseurs
M. Le Professeur Edmond Pierre BENOUE
M. Le Professeur Guy GRAPPIN
M. Le Docteur Bernard Marie DURAND
M. Le Docteur Denis BOURGEOIS
Mme Le Docteur Michèle BERTOIN
' ......
Adresse de l'auteur
M. SEMBENE Malick, Sicap Liberté VI
Villa n° 7910 -
B.P. 5252 -
DAKAR (SENEGAL)