UNIVERSITE RENE DESCARTES DE Pi\\.RIS
UNITE D'ENSEIGNEMENT & DE RECHERCHE
DE BIOLOGIE HUMA/NE & EXPERIMENTALE
Année: 1980 198 1
Série ·No
55
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prl!sentee
A L' UNITE D'ENSEIGNEMENT & DE RECHERCHE
DE BIOLOGIE HUMAINE & EXPERIMENTALE
DE VUNlVERSITE RENE DESCARTES DE PARlS
pour l'obtention du grade de
: DOCTEUR D'ETAT ès SC~NCES PHARMACEUTIQUES
ETUDE
CYTOLOGIQUE
ET
LIBRES
PRESENTES
DANS
LES
EAUX
DES. PISCINES
ET' DU
RESEAU
PARISIEN. INCIDENCE
SUR
LES
MESURES
PROPHYLl'_CTIQUES
.
.
A
ENVISAGER.
Soutenue le
Jury: M:M.
. SAVEL
Président
H
~BROISE-THOJS
M
. FESTY
( Examinateurs.
• 'J
M
PUSSARD
)
M.
,
GEORGES

A ma Femme,
à Iles enfants,
à Da J'1ère,
à mon Père,
à .es beaux-parente,
A tous mes Amis •••

A Monsieur le Professeur J. Savel,
Bio1oeiste des Hopitaux de Paris
Directeur de l'U.E.R. de Biologie Humaine et Expéri-
mentale (René Descartes)
qui nous a accueilli à l'Institut de Parasitologie
Léon M'Ba, nous a initié au travail parasitologique
et nous fait l'honneur de présider ce jury.
En t~moign~gQ d. notre profonde gratitude.

A Monsieur le Professeur P. Ambroise-1homas,
Professeur de Parasitologie et de Patholoeie
Exotique, Faculté de bédecine de Grenoble,
qui a bien voulu accepter de juger ce travail
et que nous assurons de notre sincère et très
respectueuse recon~aissance.
A Monsieur le Professeur B. Fest y
Directeur du Laboratoire d'Hygiène de la ville de Paris
qui nous a ouvert son laboratoire. Il n'a jamais
compté un teops pourtant très précieux pour nous
aider de ses conseils toujours parfaitement judicieux,
à qui nous devon~ d'avoir pu mener à bien ce travail.
Qu'il 89it assuré de notre très respectueux et
sincère dévouement.

A Monsieur le Professeur P. Georges,
Biologiste Adjoint dee Hopitaux de Paris
Professeur de Parasitologie à l'U.E.R., Faculté
de Pharmacie de Caen
qui nous a fait l'honneur de nous confier le sujet
de cette thèse, manifestant ainsi son désir de voir
les pharmaciens prendre en charge les problèmes de
l'environnement. Il s'est toujours montré disponible
pour nous écouter et nous guider dans la réalisation
de ce travail.
Nous le remercions ici de ses manifestations d'atten-
tion et le prions de croire à notre profonde gratitude.
A Monsieur le Docteur M. Pussard,
Directeur de Recherches à l'Institut de Recherches
Agronomiques de Dijon,
dont la compétence dans le domaine àes Amibes libres
est incontest~è. Sa présence dans le jury constitue
pour nous, un grand honneur et nous tenons à l'assurer
de notre profonde gratitude.

Nous remercions égal~ent ceux qui ont su noue aider,
Badame le Docteur J. Labonde,
Hadame Spinasse, Pharmacien, Ingénieur Hycièniste,
qui, ont, avec une humeur toujours égale, su nous faire
profiter de leur expérience indiscutab~e en matière
d'eau de baignade.
Mesdames Perrière et ~arsigny,
qui ont su nous aider efficacement au cours de' ce
travail.
/
et, plus particulièrement, Madame le Docteur HGo, dont
l'efficacité entre éealement pour une bo~~e part dans
la rénlièa~ion de cette thèse.

ETUDE CYTOLOGIQUE ET BIOLOGIQUE DES AMIBES LIBRES
PRESDrTES DANS LES EAUX DES PISCINES ET DU RESEAU
PARISIEN. mCIDnrCE SUR LES l1ESURES PROPHYLACTIQUES
A. DrVISAGER.
/

- 1-
1. INTRODUCTIon
2. HISTORIQUE
2.1. Répartition géographique
des cas publiés de Méningo-encépha1ites
amibiennes.
2.2. La Néningo-encépha1ite amibienne à
Naeg1eria fow1eri (M.E.A.P.)
2.3. Les Méningo-encéphalites amibiennes
dues aux Acanthaaoeba (M.E.A.)
I~re PARTIE
3. TRAVAUX PERSON~ŒLS
3.1. Etude de la faune amibienne des établis-
sements de natation de la ville de Paris
3.1.1. Les établissements de natation et
les procédés de désinfection
3.1.2. Principes d'isolement et de clonage
des amibes
3.1.3. Pr~cipe de numération des amibes
4. RESULTATS OBTENUS DE JANVIER A DECŒ!?RE 1978
4.1. Les eaux d'alimentation. Comparaison des
ressource5
4.2. Les eaux de bassin. Comp~raieon des systémes
de traitement des eaux
4.2.1. Résultats globaux
4.2.2. Résultats en fonction de·la variation
saisonnière
4.3. Inter-relation eau de bassin et ressources
4.3.1. Résultats globaux
4.3.2. Résultats en fonction de la var~.ation
saisonnière
/

- 2 -
2~me PARTIE
5. RESULTATS OFTc;~m S DE JUILLET I978 A
DECm~BRE I979
5.I. Isolement des souches thermo-adaptées
5.2. Identification des souches thermo-adaptées
5.'. Etude du pouvoir pathogè~e' des souches
thermo-adaptées
6. CONCLUSIon
ANNEXES
:BIBLIOGRAPHIE
TABLE DES NATIERES

- ,-
1.
INTRODUCTION
Il 7 a longtemps qu'est connue l'existence des "Amibes
libres ou petites amibes-. Depuis les travaux de SCHAUDINN
( 190'), ces amibes s'opposent à Entamoeba histo1ytica car il
est bien admis qu'elles ne ~ont en rien pathogènes pour l'Homme.
Ces amibes très répandues dans la Nature, sont des -bactériovores·
indispensables dans la chaine alimentaire.
Ces Protozoaires, qui ne constituent qu'un modèle cellu-
laire particulier, intéressant quelques protozoo1ogistes, devaient
brusquement prendre une importance inattendue lorsque CULBERTSON
et Coll. (1958) révèlent leur éventuel pouvoir pathogène. L'histoi-
re de la souche isolée par JAHNES et FULU1ER (1957), à partir de
cultures de cellules de rein de singe, est maintenant classique
(CULBERTSON 1959), mais ce qui n'aurait pu ttre qu'u~ fait de labo-
ratoire devrait sensibiliser les esprits à tel point que, dès 1965,
FOWLER et CARTER décrivent le premier cas de Néningo-encépha1ite
Amibienne primitive (M.E.A.P.) chez l'Homme.'
La M.E.A.P. est une affection cOEmopo1ite. L'examen des
tableaux cliniques conduit m~e actuellement à distinguer la
Méningo-Encépha1ite Amibienne Primitive (M.E.A.P.) de la ~éningo­
Enc'épha1ite Amibienne (N.E.A.), toutes deux sans rapport avec les
exceptionnelles complications nerveuses de l'amibiase due à ~tarnoe­
12.!. histo1ytica.
Naeg1eria fow1eri est l'agent de la M.E.A.P •• C'est u~e
affection gravissim~ qui évolue rapidement vers la mort. Les sujets
qui en sont atteints sont le plus souvent jeun~e et, apparemment
du moins,en bonne santé. La contamination est assurée par l'eau à
l'occasion d'une baignade. La voie de pénétration est nasale, l'a-
mibe gagnant directement le cerveau en suivant le trajet du nerf
olIactif au travers de la lame criblée de l'ethmoïde.

- 4 -
A l'opposé, les affections d~es à de nombreuses espèces
d'Acanthamoeba présentent un aspect très polymorphe. Chez l'Homme,
l'atteinte du systéme nerveux central se traduit par une M.E.A.
d'évolution relativement lente (quelques semaines) mais on peut
aussi observer des granulomes, une inflammation aigu! de certains
organes, une ulcération de la cornée etc ••• La voie d'entrée,
lorsqu'il y a atteinte interne , semble ~tre le plus souvent respi-
ratoire ou génito-urL~aire. La notion de baignade précédant l'appa-
rition de signes cliniques n'est généralement pas retrouvée mais,
en revanche, les sujets atteints sont le plus souvent immuno-défi-
cients ou débilités.
Depuis une quinzaine d'années, les Amibes libres ont pris
place dans les préoccupations des Services de Santé Publique. Il
est ainsi vraisemblable que des facteurs d'environnement intervien-
nent pour favoriser la croissance de l'espè~e hautement pathogène
qu'est Naegloria fowleri :
d'une part,. ~iés au sujet lui-ll~e qui peu"t présenter un
-terrain- que nous ne savons pas encore définir mais le
rendant particulièrement réceptif: la M.E.A.P. ne revtt,
heureusement jamais une allure épidémique.
d'autre part lié à l'environnement. Actuellement, le ré-
chauffement des eaux ("tropicalisation-) du au développe-
ment industriel, peut représenter un des facteurs favori-
sant le développement de", Naegleria fo'\\'ileri.
Par voie de conféquence, l'eau des piscines maintenue entre
25-30 0 C, constitue sans doute un milieu très favorable à la multi-
plication des amibes (JADIN 1972), ce qui so~li~e l'importance du
traitement, de la filtration et du renouvellement des eaux destinées
à la baignade. En ce domaine, les données bactériologiques habituel-
les sont peut-~tre insuffi~antes, et une partie du travail qui nous
a été confié consiste précisément à défi~ir le r~le que peuvent
jouer les amibes en tant qu'indicateurs biologiques complémentaires
de la qualité des eaux de piscines.
Plusieur~ enqu~tes ont déjà été réalisées en France
à Lyon
/

- 5 -
(PERNIN 1976), à Strasbourg (DERR-HARF 1977), à ~~ris ( GEOGES
1978), à Grenoble (GRILLOT 1980). Naeglcri~ fowleri n'a jarnëis
été isolée des eaux de piscinee, et le genre Naegleria lui-m~-
me (Naegleria gruberi) est très exceptionnellemnt rencontré
(une fois par PE&~IN, deux fois par DERR-HARF, 15 fois par
CRILLOT), alors que les genres Rnrtmannella et Acanthamoeba sont
très largement répandus. Cette première constatation met en lumiè-
re des différences de sensibilité aux ag&ts désinfectants utili~és,
comme l'indiquent les essais réalisés ain vitro· (DERREUMAUX 1974,
De JO~CKHEERE 1976, PERRINE 1979). Le genre Acanthamoeba est en
revanche très répandu. Certaines espèces se sont revélées patho-
gènes pour la Souris par voie intra-nasale (PElli{IN 1976, GRILLOT
1980), par voie intra-cérébrale (DERR-RARF 1977), ou encore pré-
sentent un effet cytopathogène lorsqu'elles sont ensemencées, après
axénisation, sur des cultures cellulaires (GRILLOT 1980) •
.
M~e s'il s'agit de parasites opportunistes, leur existence
et les menaces qu'il. font peser sur l'Homme justifient la mise
au point de méthodes de surveillance. Après un rapide historique,
nous exposerons la première partie de notre travail portant sur les
54 établissements de la Ville de Paris soumis à un contrale semi-
quantitatif pour ce qui est du nombre des amibes rencontrées dans
l'eau d'alimentation et dans l'eau dez bassins. Dans la deuxième
partie, nous rapporterons l'étude des souches thremo-adaptées que
nous avons pu isoler.
/

- 6 -
2.
HISTORIQUE
DUJARDIN (1841), le premier, décrivit, sous le nom d'~­
~ 1imax, une amibe de l'eau et ce nom fut repris par divers auteurs
pour dés~gner des amibes diverses (PAGE 1969).
SCHARDINGER (1899), pour la première fois, identifia, sous
le nom de Naeg1eria gruberi, une amibe isolée chez une patiente
atteinte de dysentérie. Simultanément, en Indochine et aux Philip-
pines, divers auteurs, parmi lesquels LESAGE (1905) et NOC (1909),
MUSGRAVE et CLEGG (1906), WALKER (1908), vont mettre en évidence
des amibes du groupe 1imax, à partir de selles et du pus d'abc~s
du foie.
CHATTON 1ui-m~me et LALUNG-BOmalRE (1912) ont décrit me
Veh1kampfia isolée des selles d'une diarrhéique revenue depuis plus
de vingt ans d'Indochine. Ils observent directement les trophozoites
dans les selles et entretiennent la souche en culture.
En s'appuyant sur les observations de SCHAUDINN (1903), qui
avait établi que la seule amibe pathogène est Entamoeba histo1vtica,
WELLS (1911) va faire admettre que les amibes décrites à Saïgon
comme à Manille sont des contaminants provenant de poussières de
l'air et que ces amibes so~t dépouvues de tout intér3t. Cette opi-
nion va prévaloir pendant plusieurs années.
En 1944, HÂLPERT et ASHLEY rassemblent 61 observations d'abcès
du cerveau attribués à Entamoeba histo1ytica et ils font remarquer
qu'on n'avait pu mettre en évidence cet agent pathogène que chez
5 sujets seulement, ce qui fera èire à DESCHI~1S (1963) dans son
vaste traité fur l'amibiase qu'i1 est étrange de parler de l'amibi-
ase dysentérique à l'occasion de ces abcès alors que ceux-ci sur-
viennent quand les lésions antérieures du foie ou du poumon ou de
l'intestin sont en voie de cicatrisation ou co~p1étement cicatrisées.
~ais voilà que dans les cultures de cellules de rein de singe

- 7 -
ensemencées avec des virus de poliomyélite, dans le but de pré-
parer un vaccin, JA..1fiŒS et ?ULLMER (1957) vO,nt observer la pré-
sence de plages où ils découvrent une petite amibe qu'ils identi-
fient cœme appartenant au genre "Acanthamoeba·. CULBERTSON et
ses collaborateurs (1959) inoculent alors la phase liquide de ces
cultures dans le cerveau de singes et de souris: tous les ani-
maux inoculés meurent et les auteurs retrouvent, dans les prépa-
rations de cerveau, des amibes à gros caryosome et ils observent
des lésions dues à une méningo-encéphalite sévére. Il en va de
.&le mais plus tardivement s'ils instillent ces cultures par voie
nasale.
CULBE..1:I.TSON et collaborateurs pensent dès lors qu'une maladie
semblable à celle observée chez la Souris et les singes pouvait
~tre retrouvée chez l'Homme quand celui-ci est en contact d'une
eau polluée par ces organismes.
Dès lors, en 19&1, FOWLER observe un premier cas suspect
en Australie et dix huit mois plus tard, BUTT en découvre un autre
aux ~tats-Unis. La première description en eat donnée par FOWLER
et CARTER en 1965, mais le diagnostic parasitologique est posé
lors de l'examen de préparations histologiques seulemeat.
BientSt sont publiées par PATRAS et M1DOJAR (1965, 1966) et
BUTT (1966), des observations dans lesquelles, BUTT appelle cette
maladie, méningo-encéphalite amibienne primitive (l':.E.A.P.). Ulté-
ri~urement et presque simultanément en Australie CO:lme aux E. U.,
les chercheurs vont isoler l'agent pathogène à partir de liquide
céphalo-rachidien mais, en réalité, cette amibe est une Naegleria
(BUTT, BARO et KNORR 1968; CARTER 1968; CULBERT~ON, ESl·:nIGER et
OVERTON 19&8), morphologiquement semblable à Naegleria gruberi
Schardinger 1899.
Cette amibe sera dès lors isolée dans divers pays. CARTER
propose d'appeler cette amibe Naegleria fowleri, SI!WH (1970) pro-
pose, peu de temps après, le nom de Naegleria aerobia pour l'amibe
HEl isolée par BUTT et ses collaborateurs (1968) et:.étudiéo per
/

-8
CULBERTSON et collaborateurs (1968). Il s'avére ainsi que la
M.E.A.P~ a comme agent étiologique Naegleria fowleri et que les
amibes à gros caryosome retrouvées précédemment dans les prépa-
rations histologiques et considérées tout d'abord comme des ~­
thapoeba, sont en réalité, des Naegleria. Il est maintenant géné-
ralement admis que les infections à HartJaannellidae décrites
chez l'Homme avant l'isolement des Naegleria peuvent avoir été
causées par des Naegleria (CULBERTSON 1971; CRM~G 1971; SING~ et
DAS 1970; CARTER 1972).
2.1. Répartition géographique des cas publiés
de Méningo-encéphalites amibiennes
WILLAERT a effectué un relevé de l'ensemble des cas mon-
diaux (1974) auxquels viennent s'ajouter 9 cas récents.
Les Etats-Unis viennent en t~te avec 36 cas dont un diagnos-
tiqué en I980(JOHN et coll. 1980); puis l'Europe, 28 cas, notam-
ment en Tchécoslovaquie et en Belgique. Ont été rapportés : 19
cas en Océanie, 9 cas en Asie, 13 en Amérique du Sud et 2 en Afri-
que.
En nous inspirant des tableaux de GRILLOT (1980), nous établis-
sons le tableau l auquel nous ajoutons le cas récemment diagnosti-
qué.
2.2. La Méningo-e~céphalite amibienne à
Naegleria fowleri
2.2.1. Définition de l'agent pathogène
L'agent étiologique de la M.E.A.P. est une amibe de
l'espèce Naegleria fowleri (CARTER 1970)~ Les synonymies: Naegle-
ria aerobia (SINGH et DAS 1970) et !raegleria invadens (C:aA!W 1971),
proposées par la suite, n'ont pas été retenues en vertu des règles
de priorité.

-..-
_.- .. _-_... _._--
-~.-
1
PAYS
NOMBRE DE CAS
PAYS
NOMBRE DE CAS
- - -
Ouganda
1
Vénézuela
1
Zambie
1
Pérou
1
Corée
1
Brésil .
1
Inde
8
Tchécoslovaquie
17
Hongrie
U.S.A.
1
:
rizona
2
Belgique
5
alifornie
2
Grande-Bretagne
et Irlande
eorgie
5
1
loride
6
Australie
12
ouisianne
1
Nouvelle-Guinée
1
N ew-York
5
Nouvelle-Zélande
6
ensylvanie
1
T exas
2
vlrginie
16
1

- 10 -
La mise en ~vidence de Nneg1eria fowleri dans le
L.C.R. (CERVA 1970; ANDERSON et J~11ESON 1972; CARTER 1972;
JADIN 1972) a constitué une étape importante car elle a appor-
t~ la confirmation de la responsabilité de cette espèce dans les
d~sordres du système nerveux observés chez l'Homme
au cours de
1& M.E.A.P ••
A partir de produits pathologiques, l'isolement en
culture de Naegleria fowleri a pu être fait sans difficultés :
en culture monoxénique sur gélose non nutritive
(JADIN 1972;
CURSONS 1976); en culture axénique (CERVA 1970; CURSONS 1976);
sur culture de tissus (JADni 1972); sur cellules vivantes (CAR-
TER 1972); ce qui a permis une meilleure connaissance de cette
espèce.
La caractérisation de l'espèce Naegleria fowlcri
fait appel à un certain nombre de critères dont nous donnons
les plus importants : critè
rphologique, physique, immuno-
'/,ll-'CA/\\I[
logique et de pathogèni ~té,
an~~ onné que ces questions ont
'-~
y~
ét~'traitées de maniè'~
austiv
aà s la thèse de GR1LLOT (1980),
C;
('
7
'...J
JI
nous ne ferons qu f en
on
pese

Les critères morphologiques ont fait l'objet de nombreux
travaux (JADIN 1974), sur le vivant et après fixation et colora-'
tion, en microscope en contraste de phase et électronique.
Les seuls caractères morphologiques accessibles en micros-
cope photonique ne permettent pas de différencier Naegleria fowle-
ri des autres espèces non pathogènes de Naegleria. Il faut, pour
ce faire, avoir recours au microscope électronique (CALL1COT 1968;
JAD1N 1973; LASTOV1CA 1974).
Il s'agit du développement en culture à 45°C, considéré
comme un nouveau critère taxonomique permettant d'isoler Naegle-
/

- II -
~ fowleri (GRIFFIN 1972, 1973). Mais ce caractère n'est pas
plus sélectif car d'autres espèces se développant à cette tem-
pérature, ont été signalées (SINGH et HANm·~IAH 1978; CERVA
1980).
Les critères immunologiques mettent en évidence l'identi-
té antigénique des Naegleria isolées de liquides pathologiques
chez l'homme atteint de N.E.A.P. avec les souches pathogènes de
Naegleria isolées de l'environnement. En revanche, ~laegleria jadi-
ni constitue une espèce intermédiaire entre Naegleria fowleri et
Naegleria gruberi non pathogène.
De nombreuses tech~iques ont été utilisées : la technique
d'immuno-électrophorèse (WILLAERT 1973, 1974, 1976; VlSVESVARA
et REALY 1975); l'immunofluorescence (STEVENS et coll. 1977;
VELLINGS et coll. 1977); l'hémagglutination indirecte (CERV!
1978); et des techniques immuno-enzymatiques (CULBERTSON 1975;
CURSONS 1976).
La rech~rche du critère de pathogènicité est indispensable
car elle seule permet l'identification formelle de l'espèce Naegle-
~ fowleri. A ce titre, ni l'immunologie, ni la microscopie élec-
tronique, ne peuvent la remplacer, surtout depuis qu'ont été isolées
de l'environnement des souches de Naegleria fowleri séro-positives,
non pathogènes pour l'animal de laboratoire (WILLAERT 1974; De
JONCKHEERE 1979).
L'étude du pouvoir pathogène est abordée, soit par inocula-
tion à l'animal (CULBERTSON 1958), soit par inoculation cux cultu-
re de tissus (CULBERTSON 1961; SINGH et DAS 1970; c~UtG 1971, 1974,
1979; CARTER 1972).
2.2.2. Epidémiologie

- 12
1& maladie s'U):,vient génèralement après une baignade faci-
lement retrouvée dans l'anamnèse. L'eau des piEcines est assez
fréquecment incriminée (cas belges et tchécoslovaques) ou n~e
l'eau de réseau (MiDERSON et JM~IESON 1972). Dans d'autres cas,
il s'agit d'eaux non surveillées: lacs de Floride (BUTT 1966);
canal en Belgique (VANDmIPITTE 1973). L'affection ~urvient pen-
dant la période estivale ou automnale.
Un facteur thermique considéré comme moyen de sélection
de l'espèce pathogène est actuellement recon~u et démontré par
les découvertes de De JONCKHEERE (1975, 1977), STEVKIS et coll.
(1977) et WELLllIGS (1977). Il s'agissait, selon les cas, en s'ap-
pUJ~nt sur les cas connus de M.E.A.P., d'une augmentation de tem-
pérature de l'eau, d'origine industrielle ou saisoa~ière.
Des facteurs spécifiques liés à l'hSte ont de m~e été
évoqués. Il s'agit notamment, d'une augmentation de la"perméabi-
lité- de la muqueuse nasale à l'agent pathogène à la suite de
microtraumatismes déterminés par une pratique intensive de sports
nautiques, de plongées sous l'eau, d'une baisse de la défense
immunitaire de la muqueuse nasale (CUJSONS 1978).
Des études faites sur l'animal (souris et cobayes)(CERVA
1971; ADAJ.~S et coll. 1976; DIFFLEY 1976; JOilli 1977; THONG 1978),
concluent à la possibilité d'immunisation des animaux vis-à-vis
de Naegleria fowleri.
Ces facteurs, parmi d'autres, expliqueraient vraissembla-
blement la variation de résistance individuelle constatée à l'égard
de la N.!'.:.A.P ••
2.2.3. Simes clin~gues
La M.E.A.P. présente un tableau clinique essez voisin de
celui de la méningite bactérie~ne aigu1. En raison de l'évolution
fulminante de la mal~die, seul um petit nombre de cas ont été
diagnostiqués du vivaut du malade, p~r la mise en évidence de for-

- 13 -
mes végétatives dans le liquide céphalorachidien
et/ou
après
culture.
La durée de la période d'incubation est variable : 2 à 8
jours. Le d6but de la phase d'état est brutal et marqué par des
c~phalées, des vomissements et une température élevée; cette
période dure 3 jours au maximum. Des signes inconstants, rhino-
pharyngés et épistaxis, peuvent survenir. Puis, apparait la phase
méningée avec raideur de la nuque, signe de Kernig et de l'agita-
tion. Progressivement, le malade s'enfonce dans un état comateux
avec paralysie flasque, la mort pouvant 'survenir à tout monent.
Entre le moment où apparaissent les pre~iers signes et la
mort, il ne s'écoule pas plus de 4 à 6 jours, dans la majorité des
cas.
2.2.4. Signes biologiaues
La ponction lombaire ramène un LCR trouble et hémorragique,
évoquant une méningite aiguë purulente. On note, dans le sang, une
hyperleucocyt3se, 16000 à 30000 leucocytes par fI, composés de
80 à 95% de polynucléaires neutrophiles; dans le LCR, une glyco-
rachie quelquefois légèrement diminuée.
Les investigations bactériologiques courantes faites sur
le LCR sont négatives. Cependant, l'examen en contraste de phase
sur platine chauffante, permet de repérer les amibes reconnaissa-
bles par leur forte réfringence, et surtout, gr~ce à l'émission
de lobopodes très actifs chez Naeeleria.
Devant une méningite purulente "aseptique ft , on devrait
toujours rechercher directement les amibes dans le LCR, à l'état
frais.
2.2.5. Traitement
Il s'agit d'un traitement décevant qui repose essentielle-
ment sur l'amphotéricine B. Cette dernière s'est revélée anibicide
/

- 14 -
in vitro et protège la Souris contre l'infection expérimentale
(CULFERTSON 1968; CARTER 1959; DUMA 1970; DA~ 1975). Et, surtout,
son efficacité a été prouvée dans deux cas de guérison (APLEY
1970; MiDERSON et JAlllESON 1972). Le plus souvent, ce traitement
aboutit à un échec, probablement parce que le diagnostic eft fait
à un stade très tardif' de la maladie (DUE! 1971). Cepen~nt, Dm:!
(1971), montre, chez deux malades traités, mais décédés, que
l'Amphotéricine B a1tére les amibes, con~tatation qui confirme
les résultats expérimentaux, d'où l'absolue nécessité d'un diagnos-
.tic précoce.
CARTER (1969) pr'conise d'administrer l'Amphotéricine B
par voie intraveineuse en perfusion de 3 à 4 heures, en commen-
çant par une dose de 0,25mg/kg/jour, pour arriver rapidement à
1mg/kg/jour. De la sorte, des taux suffisants sont obtenus dans
le LCR. En cas d'urgence, l'administration peut ~tre faite direc-
tement par injection intraventriculaire ~e 0,1 à 0,5mg tous les
deux jours, avec surveillance des signes de toxicité.
D'autres substances ont été étudiées, parmi lesquelles
on peut citer:
La rifamycine et la tétracycline, actives in vitro (TnONG
1977) ;
Le nitrate de miconazo1e, actif in vitro et in vivo (THONG
1977);
Le c1otrimazo1e sur lequel, on. avait fondé de grands espoirs
en ·raison de son activité amibicide in vitro, mais qui a donné
des résultats décevants (JAH1ESON 1975), comme ce fut le cas de
l'émétine (CARTER 1969; CHA~G 1971; DtThl! 1972) et des antipaludi-
ques (ch10roquine)(CARTER 1969; Dm~A 1972; THmlG 1977).
Enfin, le 419 -tétrahydrocannabinol, capable d'inhiber in vitro
la croissance de Naegleria fow1eri (PRnrGLE et coll. 1979).
2.3. Les téningo-encénha1ites amibiennes
dues aux Acanthal!loeba
A ClSté des .1.E.A.P. à Ifaegleria fow1lli, on a les l·~éningo-

- 15 -
encéphalites amibiennes dues à des amibes du g~nre Acantharnoe-
ba qui se distinguent des précédentes à la fois par leur raie
pathogène, leur épidémiologie et la variété des espèces en cause.
Plus souvent, les Acanthamoeba déterminent une méningo-
encéphalite qui ne peut~tre confondue à la N.E.A.P. à Naegleria
fowleri. En effet :
L'évolution clinique est génèralement plus lente, voire
chronique, ce qui oppose ces méningites aux méningo-encéphalites
amibiennes aigu~s foudroyantes provoquées par Naegleria. La durée
de l'évolution est habituellement supérieure à 15 jours et peut
atteindre 4 à 5 semaines (JAGER et coll. 1972; ROBERT 1973).
L'infection se rencontre plutat chez des personnes
19ées, débilitées ou immunologiquement défiscientes. Ainsi, le
patient de PATRAS et ~~DUJAR (1966), celui de ROBERT et RORKE
(I973),sont des alcooliques notoires, alors que celui de JAGER
et STAlm (1972) est atteint d'une maladie de Hodgkin et est
sous traitement immunosuppresseur depuis II ans.
Selon MART1NEZ et coll. (1975), le cerveau est envahi
secondairement par voie sanguine à partir d'un foyer pulmonaire
primitif. Par conséquent, pour ces auteurs, les affections à
Naegleria et Acanthamoeba déterminent deux entités cliniques
nettemen t distinctes : dans le cas de Naegleria, on ùbserve une
M.E.A.P., aigu~, hémorragique, par envahissement rapide du neu-
ro-épithélium olfactif alors que les poumons sont rarement atteints;
en revanche, pour les Acanthamoeba, la porte d'entrée serait
vraisemblabl~ment pulmonaire d'où l'infection s'étendrait par
voie sanguine pour déterminer une eücéphalite chronique granu-
lomateuse.
Alors que seules, les formes végétatives de Naegleria
sont retrouvées dans les préparations histologiques, des kystes
°et des trophozoi tes sont mis en évidence dans les in.fectionf:l
à Acanthamoeba. La présence de kystes dsn's le cerveau semble
@tre un signe pathognomonique des méningo-encéphalites amibiennes
/

- 16
à Acanth~noeba (JAGER 1972; ROBERT 1973; BHAGWAJIDEEN et coll.
1975) ."
L'origine de la contamination est difficile à mettre
en évidence. En particulier, le rSle de l'eau souvent incrimi-
née, B'est pas prouvé; aucun cas de méningo-encéphalite n'a pu
ttre rattaché à une notion de baignade antérieure (CALL1COT
1968; CAlIPOS 1979). En revanche, on penche plutat vers des
contaminations d'origine cutanée (BHAGWANDE:&l 1975; RmGSTED
1976), oculaire ou rhinopharyngéè (SOTELO-AVIt! 1974), pulmonaire
(JAGER 1972) ou m~me génito-urinaire.
L'incidence des Acanthamoeba en pathologie humaine
est beaucoup plus réduite et se limite à 13 cas diagnostiqués
avec suffisamment de certitude (WILLAERT 1978).
Une autre différence entre l-l.E.A.P. à Haegleria foule-
.!! et méningo-encéphalite amibienne à Acanthamoeba Ü:.E.A.)
est ia grande diversité des espèces pouvant 8tre responEables.
Dans la plupart des cas rapportés, le diagnostic a été rétrospectif
et pratiqué sur des préparations histologiques de cerveau notam-
ment : soit par des méthodes classiques de coloration s'appuyant
sur des caractères morpholof,iques des trophozoites et surtout
des kystes, et qui permettent un diagnostic de genre; soit par
des techniques immunologiques à l'aide d'anti-sérums hautement
spécifiques(immuno-fluorescence)(~ILLAERT1976, 1978; sTEV~rs
1977) autorisant un diagno~tic d'espèce. Ainsi, ont pu ~tre
identifiées Acanthamoeba culbertsoni (JAGER 1972; MARTniEZ 1977),
Acanthamoeba castellanii (SOTELO-AVIL! 1974).
Toutes les ~.E.A. à Àcanthamoeba étant des découvertes
d'autopsie, il n'existe, de ce fait, pas de données thérapeuti-
ques. Dans ces conditions, les seules iIlformations dont on dis-
pose proviennent d'expérimentations "in vivo" sur la Souris ou
·in vitro" (CULB~T~Olr 1965; CAS~{ORE 1970). Ces études, dans
l'ensemble, démontrent la grande résistance des Acanthamoeba
qui ont la faculté de se soustraire à l'action de la drogue
·in vivo· en s'enkystant ou en developpant' un phénomène de
résistance.
/

- 17 -
TRAVAUX p.I:;RS01nELS
1ère PARTIE :
ETUDE DES EAUX D'ALIMll~TATION ET DES EAUX DE
PISCINES DE LA VILLE DE PARIS

- 18 -
,. TRAVAUX PERSOlnl ELS
'.1. Etude de la faune amibienne des établissements
de natation de la Ville de Paris
3.1.1. Les établi~sements de natation et
les procédés de désinfection
LB grande majorité des bassins de natation de la ré-
gion parisienne fonctionnent en circuit fermé. Dans ce genre
d'établissement, il peut y avoir un ou plusieurs bassins et
l'alimentation en eau se fait par un circuit
dans lequel sont
insérés les systèmes d'épuration physique et bactériologique
( schéma II ).
L'alimentation en eau est assurée par le réseau de
distribution publique qui assure le remplissage des bassins
selon deux modalités :
_10/ remplissage classique: l'eau arrive par le haut
et retourne dans le circuit de recirculation par le bas (sché-
ma II );
_2°1 '"hydraulicité inverse" : le remplissage a lieu de

bas en haut, ce qui permet le renouvellement d'une plus grande
masse d'eau de surface. Ce second type de bassin tend de plus
en plus à s'implanter (schéma III);
Le système de filtration comporte
- un filtre à cheveux destiné à retenir les poils et
les cheveux;
- un ou plusieurs filtres à sable, dont le lavage est
mécanique et manuel, ou à diatomées dont le lavage est automa-
tique et programmé.
La désinfection fait appel, en région parisienne
- aux procédés c~imiques : eau de javel, chlore gazeux
et brome;
- au procédé électro-p~ysi~ue au cuivre-argent.

- 19 -
• Les procédés chimiques de désinfection (. )
L'arr~té du 13 juin 1969 (J.O. 8 juillet 1969) stipule:
• L'eau devra ttre, non eeulement désinfectante, mais légèrement
désinfectante et, à cette fin, elle sera additionnée d'un anti-
septique qui, non seulement agira sur les bactéries pathogènes,
mais en outre tendra à emp~cher le développement des algues et
autres éléments du phyto-plancton. Cette eau, cependant, ne
devra jamais ~tre irritante pour les muqueuses ".
Près de 80% des établissements parisiens font appel au
chlore (eau de javel ou chlore gazeux) qui est donc le désinfec-
tant le plus utilisé (voir annexe 2).
La législation indique qu'un taux de O,5mg p.l00 de
chlore réellement libre doit ttre retrouvé à la sortie de chaque
bassin, sans que cette concentration s'abaisse, en aucun cas, au
dessous de O,2mg.de. chlore réellement libre et que, dans le bassin,
lè taux moyen de désinfectant ne dépasse pas 1 mg par litre.
Le chlore réellement libre, ou acide hypochloreux (HOC1)
est encore appelé chlore libre actif ou chlore actif. Il est
obtenu par dissolution du chlore gazeux dans l'eau
C12
+
H20
---,..
HOCl
+
HCl
ou en dissolvant l'hypochlorite dans l'eau:
NaOCl
+
H20
----.....
HOCl
+
HONa
En présence de matières organiques, le chlore donne
facilement des chloramines qui ont une activité bactéricide très
inférieure à celle du chlore libre. De plus, elles sont volatiles,
responsables des odeurs de chlore habituelles des piscL~es, et
des irritations oculaires. On pallie cet inconvéaient par la tech-
nique de chloration au "break-point"
en utilisant Un excès de
chlore, les chloramines sont détruites et tranformées en acide
/
( ~)
Voir en annexe 2, la liste des établissements et
.les procédés de désinfection utilisGs.

- 20 -
hypochloreux et azote
on appelle "break-point", le point à
partir duquel se fait cette destruction, exprimé en mg de chlore/le
Outre la formation de chloramine, la teneur en chlore
actif d'une eau est liée au pH. Dans l'eau, en effet, l'acide
hypochloreux subit une réaction de dissociation
+
HOCl --.-----~
H.
+
OCl
SCHn1A DE L'HYDROLYSE DU CHLORE
CHLORE
+
EAU
~
EAU DE CHLORE
~
OXYDATION DES
HYPOCHLORITE - - . ACIDE HYPOCHLOREUX - - - -..
~--
MATIERES ORAGMTIQUES
Equilibre
fonction
du pH et
de la tempèrature
CHLORE POTll~TIEL
CHLORE COl:BINE
Tableau
( DERREm:AUX 1974)
Teneur .n «chlore actll • d'une eau traitée au chlor. galaux ou à l'hypochlorite
Coefficient en 'oncllon du pH et de la température de l'eau
pH
t C
20"
22'
24
25
26
28'
300
7,0
0,7519
0,7435
0,7353
0,7229
0,7257
0,7174
0,7092
7,2
0,6566
0,6465
0.6367
0,6304
0,6254
0,6156
0,6061
7,3
0,6029
0,5922
0,5819
0,5752
0,5700
0,5598
0,5499
7,.
0,5467
0,5357
0,5251
0,5182
0,5129
0,5025
0,4926
7,5
0,4892
0,4781
0,4675
0,4606
0,4553
0,4451
0,4353
7,6
0,4320
0,4211
0,4108
0,4042
0,3990
0,3892
0,3797
7,7
O,3n4
0,3670
0,3571
0,3509
0,3460
0,3367
0,2857
7,8
0,3238
0,3141
0,3050
0,2992
0,2948
0,2662
0,2182
7~
0,2763
0,2675
0,2593
0,2540
0,2500
0,2424
0,2351
8,0
.0,2326
0,2247
0,2174
0,2128
0,2092
0,2024
0,1961
8,1
0,1939
0,1871
0,1807
0,1761
0,1736
0,16n
0,1622
8,2
0,1605
0,1546
0,1491
0,1457
0,1431
0,1380
0,1334
Il,5
0,0874
0,0839
0,0807
0,0787
0,0771
0,0742
0,0716
/
Multiplier la teneur en • chlore libre. (OPD n' 1) exp"mée en mg/I par le coeffi~:enl conve·
noble pour oDtenll la teneur exacte en • chlore aCII' '.
Pour eau de pH 7.5 et de température de 28 C. ce coeffiCient est 0.4451. Si sa teneur en
« chlore libre. est de 1,5 mg/!, sa teneur en • chlore acl" • est de 0,67 mgll.

- 21 -
Le tableau IV
(DERRE1'IAUX 1974) donne la teneur en"chlore
actifn en fonction de la température, du pRet d~ taux de chlore
libre total,c'est-à-dire : acide hypochloreux plus hypochlorite,
qui seul est accessible au dosage par la méthode à la diéthyl p.
phénylène diamine (D.P.D.) (PALIN 1957).
Prin.E,i12.e_et iech!li.9.u~ ~e_dos!,g!t ~u_cÈ.l.Q.l".!!. :
'ER l'absenc.e . d'ion iodure, le chlore libre réagit instanta-
nément avec le D.P.D. pour donner une coloration rouge. Le dosage
est effectué directement dans des 'prouvettes contenant l'eau à
analyser, de la mani~re suivante :
10/ détermination rapide de la teneur en chlore libre (ou
chlore libre total: C12, HC1o, CI0-) par addition d'un comprimé
DPD nOI qui donne une coloration rose dont l'intensité est fonc-
tion de la teneur A en chlore libre.
La teneur en "chlore actif" (C12, HC10-) est obtenue en
multiplant le chiffre A obtenu précédemment par un coefficient ,
variable selon le pH et la température de l'eau, indiqué dans les
tables de DERREMAU~ Ü974).
20/ L'addition du comprimé DPD n 03 dans la m~me éprouvette
permet de déterminer la teneur B en "Chlore Total" (Chlore rési-
duel"total : C12 + HC20- + Chloramines).
La différence B - A représente la teneur en chloramines
(NH2Cl, rmC12, nCl3).
Selon WHITE (1972), le pH d'une piscine devr~it ~tre
compris entre 7,5 et 8. Or, à pH 8, seulement 22% du chIoro libre
est actif. C'est pour cette raison que DERR~~AUX (1974) préconise
un pH plus bas, entre 7,4 - 7,6, afin d'avoir une meilleure action
du chlore, en particulier sur les AmiDes, ce qui revient, à quan-
tité de chlore litre équivalente, à doubler la quantité de chlore
actif (41 à 5~~ selon la table ci-dessus).
Enfin, l'élévation de la température diminue le taux de
chlore actif par r~pport au chlore libre, mais entraine heureuse-
ment une augmentation du pouvoir st ?:r.ilisant du chlore actif.
/

- 22
Le Brome.
Les normes d'utilisation
indiquent un taux de brome ~ •
résiduel devant ~tre supérieur à 0,40mg par litre.
Le brome a été proposé à la suite des inconvénients
organoleptiques du chlore. Les bromamines formées en prése~ce de
matières organiques ne sont pas irritantes, dépourvues d'odeur
et leur pouvoir bactéricide est voisin de celui du brom~ libre.
Comme pour le chlore, on peut éviter la formation de bromamines
en présence d'un léger excés de brome (méthode du break-point).
Cependant, il ressort des études faites en laboratoire
et'des contrSles efrectués au niveau des bassins que le brome
est moins actif que le chlore (DERR~~UX 1974, DERR-HARF 1978,
PERRINE 1979, GRILLOT 1980). La législation pourrait 3tre révi-
sée car il faut au moins des concentrations résiduelles doubles
(O,sOmg par litre) pour obtenir une activité bactéricide égale
à celle du chlore (KOSKY 1966, SAUNIER et ROGER 1972).
LE PROCEDE ELECTRO-PHYSIQUE AU CUIVRE-ARG~TT.
Le principe fait appel à l'action "stérilisante"
(désinfectante) combinée du cuivre sous forme Cu2+ + (OH)2Cu
et de l'argent (Ta'b. V).
L'appareillage comporte deux cellules ~lacées sur le
circuit de recirculation dç l'eau.
La première cell ul e comport e de s plaQ,les de cuivr-e
montées en parallèle, servant d'électrodes alimentées en cou-
rant continu, pulsé sous un faible voltage (3 à 4 volts) par un
générateur. Lors du passage de l'eau entre les plaques de cuivre,
il y a formation d'ions métalliques Cu2+ ( anodes solubles) dont
la majorité (95%) flocule sous forme (OH)2Cu après passage dans
le filtre alors que 5% (Cu2+ libre) passent dans le bassin où ils
pousuivent leur action antiseptique.
La seconde cellule utilise l'argent en quantité infime
et assure une désinfection complémentaire.
/

- 2' -
Les normes définies par le constructeur indiquent
des taux de cuivre de Img par litre avec des variation~ situées
entre 0,5 et I,5mg par litre, et d'argent de 10 à I5fg par litre •
.LEGmDE DU TABLEAU II (page 24)
Eau d'alimentation (réseau)
• • •
Eau d'alimentation après stérilisation

Sortie filtre
/

Tlb. Il
Ichéml
dun
blssin
de nltltion fonctionnlnt
en
ci rcuit fermé
Entr61 billi n
~
BASSIN
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Itérilil8nt
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-t!7-
'.1.2
PRINCIPES D'ISOLFlUl-IT ET DE CLONAGE
DES }JUBES

Les ,~Amibes libres" nécessitent pour se'd~velopper un
support humide (terre, eau stagnante ou eau courante)
v'
où l'on neut
_
saBS grande difficulté les observer. Les buts recherchés par les
cultures son~ doubles : d'une part isoler et entretenir des sou-
ches sur milieux pauvres additionné d'UII. aliment bactérien, d'au-
tre part obtenir des souches pures d'amibes ou clones qu'on pour-
ra tenter de cultiver sur un milieu axénique : de telles souches
n'ont plus besoin d'aliment bactérien pour se développer et se
pr~tent aux études biochimiques, immunologiques et nutritionnelles •
• Prélévernent des échantillons
~rsqu'il s'agit d'eau, les prélévements sont faciles à
obtenir puisqu'il suffit de les recueillir en flacons de verre
préalablemeat stérilisés, contenant si nécessaire, un agent de
neu~ralisation de 'liantiseptique employé pour son traitement. Le
volume recueilli est de l litre, prélevé exclusivement en surface
des bassins, c'est à dire au niveau où l'eau se trouve la plus char-
gée en débris organiques •
• Préparation de l'inoculum
L'échantillon à examiner est traité au plus tard 24 heures
après son recueil: dans ce cas, la conservation de l'eau est
assurée à +4°C ce qui autorise une excellente conservation des
kystes et inhibe le développement des trophozd1tes (GEORGES, com-
munication personnelle). Après agitation vigoureuse, une partie
aliquote est filtrée sur membrane d'acétate de cellulose de poroEi-
té O,42um. Aussitôt la filtration terminée, la membrane est préle-
vée, retournée et déposée sur le milieu de culture •
• Le milieu de culture
Lès techniques de culture mises en oeuvre 'doivent s'oppo-
/

- 28 -
ser au développement de la flore d'accompagnement spécifique de
l'échantillon analysé (bact~ries, champignons, ~lgues ou autres
protozoaires). Pour cela, on utilise des supports non nutritifs
(gélose) auxquels on ajoute un enduit bactérien servant d'ali-
ment : la plupart des amibes, du moins les petites, sont bacté-
riovores.
Le support nutritif, habituel est représenté par une
gélose à l'eau à une concentration de 1,5 à 2 p.lOO. Le choix de l'
aliment bactérien a fait l'objet de nombreux travaux (SINGH 1941,
1942). Four SINGH, il existe un comportement sélectif des amibes
vis .à vis des espèces bactériennes et selon ce principe, il classe
les bactéries en trois groupes :
1. Espèces bactériennes digestibles.
2. Espèces
non digestibles dont la présence dans le
milieu de culture n'est pas nuisible aux amibes.
- ,. Esp~~~s dont la présence seule ou en association
. avec d'autres est nuisible,) aux amibes : dans ce 3ème groupe fi-
gurent les bactéries s'crétrices de pigments : pyocyanine, hydro-
xyphénazine de Pseudomonas c:anea, pigment rouge des Serratia ••• )
Les caractéres classiques tels que coloration de Gram,
mobilité, . présence ou non d'enzymes protéolytiques ne sont guère
corrélés avec la digestibilité des bactéries (Sn~GR 1945).
L'ensemble de ces résultats a permis à SINGH (1950) de
proposer une technique de culture et d'isol~ent comprenant :
- 1. un support de gélose non nutritive à 1,5 - 2 p.l00 dans
l'eau ajustée à pH 6,5 - 7, coulée en bo1te de Petri ou sur lame.
- 2. un enduit bactérien étal~ en couche mince sur la
surface gélosée, constitué par une suspension d'Entérobactéries.
L'incorporation d'antibiotiques n'est pas recommandée
(CULBERTSON 1968, BUTT 1968) car ils peuv~t interférer avec le
/

-29
développement de certaines espèces (effet toxique ou sinplement
ralentissement) •
La technique de SINGH est lare;ement
diffusée et cou-
ramment employée dans les laboratoires où l'on étudie les Amibes.
Elle convient parfaitement à la mise en évidence et à l'isolement
des espèces amibiennes bactériovores.
On a cependant reproché à ce milieu d'entrainer u~e dé-
générescence marquée par la perte progressive de la faculté d'en-
kystement. Les explications proposées sont contradictoires mais
il semble probable que les circonstances qui précédent l'enkys-
tement jouent un raIe important (BAUD; .196.3, :PUSSARD I9Q7~. Des
~tudes menées par NEFF (1964) sur des souches d'Acantha~oeba
confirment l'importance que joue la phase de croissance au cours
de laquelle sont accumulées des réserves nécessaires à la synthèse
des parois kystiques lors de l'enkystement. Par ailleurs, l'ali-
ment bactérien, notamment Aerobacter aerogenes le plus souvent
utilisé, pourrait ~tre responsable de l'incapacité d'enkystement
(SINGH 1948). et ces inconvénients seraient partiellement évités
en incorporant à la gélose de l~oxtrnit de malt à la concentration
de 0,5 p.IOO (FUSSARD 1973). Il ne faut pas omettre, par ailleurs, 1~,
espèces qui ne donnent pas de kystes sans qu'on puisse dire s'il
s'agit de caractéres propres à la souche ou d'un caractére lié à
la technique de culture. Ces questions touchent err réalité à la
différenciation cellulaire, le passage de la forme kystique à la
forme trophozoite constituant un modèle d'étude largement utilisé
(THOMAS 1979).
Enfin certaines formes nageuses amibiennes ne peuvent
~tre isolées sur le gel d'agar car le film liquidien offert est
très mince et ne convient qu'aux formes amiboides, ce qui expli-
querait que FAGE (I967a) n'ait pu observer de formes flagellées
dans ce type de culture,contrairement aux constatations antérieures
de BUNTING (1926). Certains auteurs suggérent alors d'aménager
dans la gélose des cavités où l'eau pourrait s'accumuler ( VARGA
19:54).

-30-
Nous avons retenu les modalités suivantes
La gélose ~st dissoute à chaud dans l'eau disti11~e
(concentration: 1,5% p.IOO plv), stérilisée 30 mn à IIO'C a~ant d'
'tre coulée en bôîte de Petri (10 .1 pour une botte de 9cm de
diamètre). Après refroidifsement, on étale à la surface une sus-
pension de K1ebsie11a (Aerobacter) aeroge~es~
. Après dépot du filtre sur la gélose, les bottes sont scel-
lées à l'aide de "Parafilm- et placées à l'étuve.
CULTURES S~II-SELECTIVES POUR L'ISOLEr.ENT
DES AMIBES A I1fTERET 1'1E:lICAL.
Les Amibes éventuellement pathogènes pour l'Homme (Uaeg1e-
ria fow1eri, Acanthamoeba clùbertsoni ••• ) sont d'isolement diffi-
- ,
cile car le plus souvent elles se trouvent assgciéee à une variété
d'espèces sans interet médical dont le développement est plus rapide
sur les milieux de culture. Pour limiter cette compétition, diver-
ses modalités sont proposées faisant appel à la température d'in-
cubation des prélévements qu'on é1éve au-dessus de 40°C (GRIF';':.
FIN 1972) ou à l'addition au milieu de culture de substances co~­
me les polyols (PERRINE et Coll. 1978), le bérényl (CERVA 1971),
le bénomy1 et/ou le nic10samide (PUSSARD 1979, 1980).
- Température
Les amibes susceptibles d'induire une M.E.A.P. tolèrent
des températures largement supérieures à celles de rigueur en pério-
de fébrile chez l'h~te (GRIFFIN 1972, 1973) : Naeg1eria fow1eri
parait résister à des t~pératures de 45-46°C en présence d'!. coli,
·NOUS remercions J.'r FOURNIAT qui nous a fourni
en grandes quantités
les bactéries n~cessaires (Laboratoire de Microbiologie, Faculté
de Pharmacie de PARIS XI , Pr BOURL10UX).

31
Acantbamoeba culbertsoni se développe encore à 42°C. Pour GR1FFIN
(1973), il suffirait de placer l'échantillon filtré sur gélose
plus ! .. coli à 45°C et d'observer le développement pendant 5 jours.
S'il apparait des amibes, leur vitesse de déplacement est mesuréo et
8n effectue un test d'exflagellation. Un test positif allié à une
vitesse de déplacement de 3 mm/jour l du front amibien serait spécifi-
que de Naegleria fowleri.
~a1heureusement, la corrélation entre ,pathogènicité et tem-
pérature n'est pas absolue. Nous avons, comme beaucoup d'autres
(HOLET, PEIDlIN, DIVE, PERRINE, communications personnelles),isolé
différentes espèces aptes à se développer à plus de 40°C. Néam-
moins bien qu'insuffisant, ce moyen permet une importante limi-
tation de développements amibiens parasites et demeure actuell~ent
un eritére retenu au niveau des laboratoires travaillant dans ce
domaine.
- Milieux modifiés
Le milieu axénique de CERVA (1971) constitué de 10 p.IOO de
sérum foetal de veau, 2% de Bacto-Casitone, dans de l'cau distillée
stérile, assure à ~oC le développement des souches pathogènes de
Naegleria et de quelques souches d'Acanthamoeba. L'addition de bérényl
à la concentration de 10pg/ml a permis à CERVA de rendre ce milieu
semi-sélectif en empêchant la croissance des contaminants (souches
d'Acanthamoeba sp.')
PUSSARD (1979,1980) propose l'utilisation de milieux
monoxéniques {F!,ebsiella aerogenes) semi-sélectifs à base de béno-
myl, de bérényl et de niclosamide inclus au support gélosé :
- le milieu 1 (Ioyg/ml de bénomyl) qui empêche la pro-
lifération des Acanthamoeba et convient pour l'isolement des Vahl-
kampfiidae,
-.le milieu II (20rg/ml de niclosamide) permet de sélec-
tionner les A..ca'ti.t»o.~ba,
-le milieu III (IOpg/ml de bérényl) favorise la proli-
féra tion des Naegleria,

32
- le milieu IV (20pg/ml de bénomyl et 201g de nic1o-
samide) permettrait la recherche d'Acanthanoeba cu1bertsoni et
d'Acanthamoeba commandoni.
Ces milieux ont été proposée pour des températures
d'incubation inférieures à 40°C. PUSSARD précise qU'il est possible
d'accro~tre la sélectivité des milieux en faisant varier la tem-
pérature d'incubation des cultures. Ainsi :
- le milieu au bérényl, incubé à une température in-
férieure ~ 40°C permet d'obtenir l'ensemble des Naeg1eria. En re-
vanche,à 44°-45°C, seule s'y développe Naegleria fowleri,
- le milieu IV (Bénomyl + Nic1osamide) permettrait à
280C le développement d'Acanthamoeba culbertsoni et d'Acant~~­
moeba commandoni ; et, à 40-41oC, celui d'Acanthamoeba ciùbertsoni
seulement.
Le travail de PERRDfE et Coll. (1978) s'inscrit dans
un cadre différent car le facteur température n'intervient pas.
Sur des g'loses additionnées de polyols (glycérol, éthylène et
propylène glycols),des souches de reférence se développent plus
ou moins convenablement. Ces auteurs n'ont cependant pas dévelop-
pé leur travail sur des cultures mixtes ou sur des pré1évements
naturels de telle sorte qu'il est difficile de savoir actuelle-
ment si les r'sultats peuvent ttre généralisés, permettant d'ex-
ploiter ces milieux à la manière des "galeries" ·disponibles en
bactériologie pour isoler une (des) espèce(s) définie(s).
De JONCKHEERE propose un milieu légèrement chargé en
sels minéraux et Uje culture à 45°C. Eien qu'utilisé dans des en-
qu~tes récentes (Juin et Aoat 1980, GEORGES, communications person-
nelles), ce milieu ne semble pas plus sélectif que la seule gélose
ordinaire placée à 45°C •
• Culture axénioue
La culture sur gélose non nutritive en présence de

bac:f;ériesest difficile sinon impossible à standardie:er : les
souChes·bactériennes sont différentes, les enduits bacté~iens
eux"'1lltD1es, ne sont ni tmiformes, ni homogénes (SINGH 1950).
Pour pallier ces inconvénients, on a développé un certain
nombre de milieux liquides, sans bactéries, permettant ainsi
d'obtenir des cultures axéniques d'Amibes (SCRUSTSR 1961; BALA-
MUTH 1964; NEFF 1964; CERVA 1969; YùLTON 1970; NELSON 1970;
CERVA 1971; WILLAERT 1971; O'DELL 1973: B~1D 1974; FULTON 1974;
BASHFORD 1980; EDWARDS 1980; HRnnEWIECKA 1980; MAC1UHOn 1980;
PRZELECKA 1980; WALsa 1980).
Les reférences que nous rapportons ne donnent qu'un
aperçu des travaux publiés : en réalité, dans ce domaine, chaque
auteur s'attache à préciser une modification qui lui semble
essentielle.
D'une façon générale, il apparait deux données fonda-
mental~s
10/ Les Acanthamoeba et les Naegleria peuvent ~tre
maintenues en culture axénique. Mais, il n'exiete pas de règle
absolue : des Acanthamoeba d'une m~e espèce peuvent refuser
obstinément de se développer sans bactérie. Quant aux Naegleria,
qu'elles soient ou non pathogénes, leur développement dans ces
candi tions est également fonction de la "souche".
2°/ L'addition de sérum au milieu de culture est indispen-
sable. Actuelrement, pour éviter une trop grande variabilité des
résultats obtenus en fonction du sérum, tous les auteurs préco-
nisent l'emploi systématique du sérum foetal de veau.
En conclu~ion,
on se trouve actuellenent désarmé pour
isoler aisément Naegleria fowleri. La température demeure un des
meimmeurs critères, Dais non absolu, et des recher~~es doivent
ttre développées pour mettre à la disposition des laboratoires
un milieu parfaitement sélectif.

-34
CLONAGE.
Puisqu'on ne dispose pas de milieux parfait~ent
sélectifs, il est indiSI)ensable de recourir au clonage des
différentes espèces se développant à une température donnée
pour tenter ensuite de les identifier.
Technique utilisant les plaques à cupules pour
micro-agglutination.
On récup~re,par raclage de la surface, des trophozoi-
tes et/ou des kystes présents sur la gélose d'une boite de cul-
ture; et on effectue plusieurs séries de tranferts-dilutions à
l'aide d'une pipette Pasteur,dans des cupules contenant une gout-
te d'eau stérile. Pour des taux de dilutions suffisamme~t élevés,
on peut estimer qu'il ne subsiste qu'un kyste ou un trophozoïte
à partir desquels on peut obtenir le développement du clo~e.
Cette technique nous parait très aléatoire et nous ne l'avons pas
retenùe.
Technique par dissémination sur un milieu neuf.
A partir du milieu de culture, on préléve un échantil-
lon de gélose qu'on met en suspensio~ dans 0,1 ml d'eau stérile.
Après agitation, les trophozoitea et/ou les kystes sont prélevés et
disposés sur toute la surface d'un milieu neuf à l'aide d'une pi-
pette Pasteur, comme on le pratique en Bactériologie pour isoler
les colonies bactériennes (méthode des stries). On peut ainsi
obtenir des séparations correctes. Les endroits occupés par une
amibe ou un kyste étant repérés au microscope, il suffit d'effectuer
un prélévement ponctuel à l'aide d'une pipette Pasteur très effilée
et sous contrSle microscopique.
Tec~n19ue personnelle
Nous avons utilis~ une variante de la technique précé-
dente en prélevant
directement sur la boite de culture, les kystes

- 35 -
qui adhérent bien à l'extrémité rodée d'une pipette Pasteur et
qu'il suffit de disperser ~nsuite sur toute la surface d'une
bo!te de gélose par la technique des stries'.
Le repérage d'un trophozoite ou d'un kyste lorsqu'ils
sont séparés est difficile. Nous y remédions en réalisant ,avant
la dispersion, un tapis bactérien qui permet plus aisément la
mise au point correcte du microscope et facilite la recherche du
trophozoite ou du kyste qu'on pré1éve, comme ci-dessus, à l'aide
d'une pipette très effilée.
IDENTIFICATION ET CULTURE SUR LAME.
Pour tenter de déterminer une amibe, il est indispen-
sable de recourir à la culture sur lame préconisée par CON~UNDON
dès 1935 et redéerite par PUSSARD (1974).
Matériel. :
- Lames pour examens microscopiques ;
- Lamelles 22 X 22 mm et 18 X 18 mm ;
- Gé1ose'à 2 p.IOO dans l'eau distillée, stérile
- Suspension de K1ebsie11a aerogenes ;
- Pipettes Pasteur ;
- Huile de vaseline stérile ;
- Boite de Petri ;
- Microscope à contraste de phase.
Jléthode :
- Nettoyer et flamber les lames qu'on place dans le
couvercle d'une bo~te de Pitri ;
- Faire fondre la gè10se dont on dépose 2 à 3 gouttes
sur la lame à l'aide d'une pipette Pasteur;
- Recouvrir aussitat d'une lamelle 18 X 18 mm ;
/

-~-
- Après refroidissement complet, enlever la lamel-
le à l'aide d'un scalpel et découper les bords irréguliers de
la gèlose ;
- Au centre du petit carré de gèlose obtenu, dépo-
ser à l'aide d'une pipette Pasteur, 2 à 3 très petites gouttes
de suspension bactérienne ;
- M'1er aux bactér~es, les amibes ou les kystes à
étudier prélevés avec une anse de platine sur une bolte de
c~ture ;
- Recouvrir d'une lamelle 22 x 22 mm et luter à l'hui-
le de vaseline ;
- Fermer la botte de Pétri et placer à la température
désirée ;
- Les observations sont faites quotidiennement au
microscope à contrasté de phase.
Remarques :
- La lame de g~lose ne-doit 8tre,ni trop mince,ni trop
épaisse,mais surtout doit ~tre la plus plane possible. Pour cela,
on peut ralentir le refroidissement de la gèlose si la lame de
verre est placée sur une platine chauffante.
- La lamelle 18 x 18 mm doit 8tre mise en contact du
centre de la goutte_de la gélose et descen4re doucement, para1l3-"
lement à la lame-support. Il ne doit pas se former de bulles d'air.
- La suspension bactérienne ne doit géner,ni l'obser-
vation microscopique, ni les évolutions des amibes au sein de la
microculture : une suspension pauvre cpnduit à une culture pau-
vre alors qu'une suspension trop diluée forme un film liquidien
important où les amibes présentent une allure plus ramassée et
sont plus difficile
à étudier ; une suspension trop concentrée
masque la cytologie des trophozoites.
- Il est nécessaire de prélever les amibes destinées
aux cultures sur lames à partir de clones régulièrement et fré-
quemment repiqués (à trois reprises au moins tous les 3 ou 4
jours).
/

-YT-
3.1.'
NUMERATION DES AMIBES
Bien que les Amibes soient très largement distribuées
dans notre environnement, leur numération directe est irréalisa-
ble, ce qui conduit à faire appel à des méthodes inspirées de la
Bactériologie.
CERVA (1971) propose ainsi de préparer une série de
bottes de culture ensemencées avec un volume connu d'eau à étu-
dier. Le protocole décrit, permettant une exploitation math~mati­
que du résultat, nécessite 3 séries de 10 bottes par prélévement.
Bien que cette méthode puisse présenter une relative précision,
elle est inexploitable en pratique dès qu'o~ désire réaliser
une enqu~te suffisamment large.
PERNIN (1976) utilise judicieusement la technique de
détermination du nombre le plus probable (rrpp) largement utilisée
en Bactériologie,: l'échantillon à examiner est agité vigoureuse-
me~t et l'eau est filtrée sur.~embrane d~aéétat. de·celluloe8.
On traite une fois 50 ml, 5 fois 10 ml, 5 fois 1 ml, ce qui re-
présente encore II bottes de culture pour cbaque prélévement à
étudier. Chaque botte, placée à l'étuve à 30°C, doit être examinée
une fois par semaine pendant trois semaines à. l' aide d'un micros-
cope inversé. En fonction des cultures positives notées, le IIPP
est fourni par les tables (selon Nc GRADY in 15) •
• Résultats préliminaires
De Mai à Décembre 1977, nous avons effectué des numé-
rations systématiques au niveau de trois bassins types choisis
en raison èu procédé de traitement de l'eau faisant appel au
chlore (A), au brome (B) ou au cuivre-argent (C). Au total 37
prélévements ont été examinés et les résultats sont répartis
dans .le tableau VI •.
Ou peut remarquer, pour une piscine donnée, que les
/ .

- 38 -
Tableau VI : Nombre le plus probable d'amibes par litre
d'eau dans trois piscines types de Paris.
Abréviations : GB : grand bain; PB : petit
bain; PL : bassin de
plongée.
~ _ . _ . _ S - ~ _ ~ _ 2 _ ~ _ ~ _ . _ = _ = _ ~ _ = _ ~ _ . _ ~ ~ s - w _ a _ ~ _ = _ . _ ~ _ ~ _ . _ a _ : _ ~
D - : - = _ : _ = _ . _ ~ _ ~ _ ~ _ ~ _ ~ _ = _ . _ = _ : _ ~ _
A
B
C
Limites
Réponse
Limi. tes
RéponsQ
Limi. tes
Réponse
N.P.P.
50 ml
N.P.P.
50 1\\1
H.P.P.
SO ml
.
mai
5 - SO
0
S - 40
0
.
.
\\
mai
5 - 60
0
S - 40
+
mai
5 - 40
0
<20
0
..
juin
~IO
0
CIl
s - 130
0
juin
5 - 40
t
<10
·0
".

=
juillet
S - 40·
0
~IO
0
270 - 2200
t
.
..
août
~IO
0
D
GB ~ 2400
t
. . .
'
,
.
, , .
-
Boat
( 10
0
<10
0
oept.
5- 110
.+
GB ~ 2~00
1-
sept.
PB ~ 2400
+
sept.
S - 40
0
<la
-0
GB ~ 2400
-t
se.p~ •
PB 270 :- 2200
-+
octobre
<10
0
Cl' <10
0
GB 120 - \\000
+ ,
octobre
PL <:10
0
PB ~ 2400
-+
.
octobre
S - 130
0
GB <JO
0
Ga 270 - 2200
+
..
octobre.
~L 5 - 80
-+
1'8 270 - 2200
+
"
;
haVe
',.'
5 ~ eo
+.
S - 40
t
ca

,
--.-.
, CÜc.
<la
0
sa

ca

-

- 39 -
Tariations quantitatives sont relativement faibles compte tenu
de la méthode de numération. Les valeurs sont, en outre, très
comparables à celles signalées par P~~IN (1976).
A ltexception du modéle C, on se trouve très en deçà
du chiffre de 1000 amibes par litre considéré comme signe dt
alarme par HERJ.lANNE <1972 ).
En soulignant qu'une étude quantitative ne préjuge
en rien de la pathogênicité éventuelle ou potentielle des sou-
ches isolées, on peut cependant, à priori, estimer que plus '
le chiffre est réduit ,moins le ri~q1le est grand. Nais fixer une
limite inférieure demeure difficile,~voire impossible, car l'ex-
périence montre que l'absence
d'amibes dans une piscine n'est pas
question de volume soumis à l'analyse.
Il est surtout apparu, au cours de cette étude pré-
liminaire, que la numération par la détermination du NPP était
bien trop lourde encore pour se pr8ter, comme nous le souhai-
tions, à une enqu~te très large portant sur l'ensemble des pis-
cines parisiennes.
Si l'on se reporte au tableau
VI, on re1éve 20 échqn-
tillons sur ~ dont le NPP est ~ 10 (5 à 40 amibes/litre). D'au-
,
tre part, si nous considérons les réponses obtenues par la seule
filtration de 50 ml d'eau, 21 cultures sont restées négatives
(Tableau
VII
).
Tableau VII
Comparaison
entre les répons€s
obtenues
par détermination du NPP et filtration
de 50 ml d~eau •
.,.,; Il,.~ t,on
N.R.P.
50 ml .
...
..
'S~ 40
>~ ..:t '1"
n~j"/./s
IOJ; t,·/s
.lo
'f
~I
~,

"
- 40 -
statistiquement, la différence n'est pas si?-nificative,
ce qui permet d'admettre q~'une première indication quantitative
peut 'tre fournie par la seule filtration de 50 ml d'eau: lors-
que le ~ésultat est négatif, nous avons une forte chance d'3tre
dan8 la zone du NPP correspondant à 5 à 40 amibes/litre, ou moins.
Lorsque le résultat est positif, nous avons au moins l amibe (ou
kyste) par 50 ml, soit au moins 20 amibes/litre.
Autrement dit, il apparait que les "normes" notées par
HERYJrnNE peuvent 3tre diminuées : la filtration d'un seul échan-
tillon moyen de 50 ml permettant d'estimer que le nombre d'amibes
est très certainement inférieur à 501 litre en cas de réponse né-
g.Œt~e, très certainement supérieur à 40/litre en cas de réponse
positive.
En conclusion :
Le travail préliminaire que nous avons mené nous a
conduit à envisaCf,lr-une méthode semi-quantitative moins précise
que le NPP quant à la numération des amibes, mais dont on peut
envisager l'exploitation sur une échelle bien plus large en rai-
son de la simplicité technique et du prix de revient considérable-
ment abaissé.
Nous avons retenu ce protocole pour réaliser la suite
de notre travail.
/

- 41 -
4- RESULTATS OBTENUS DE JANVIER A DECEMBRE 1978
L'enqu~te que nous avons men~e de Janvier à Décembre
-
ct
••
1978 portait à la fois sur les eaux d'alimentation et les eaux
de bassin de 54 établissements de natation de la Ville de Paris.
BIO prélévements qui représentent 50 ml d'eau filtrée
à partir d'un échantillon de I·litre, ont été examinés, 335 con-
cernent les eaux d'alimentation, 475 les eaux de bassin. Cette dif-
férence tient au fait qu'il n y a pas toujours eu simultanement
pr~lévement couplé eau d'alimentation/~au de bassin, mais aussi à
ce qu'une m~e alimentation peut 8tre commlme à plusieurs bassins
(petit et grand bassin, bassin de plongée).
4.1. LES EAUX D'ALIKnTTATION. CO~PAP~ISON DES RESSOURCES.
Les établissements suivis sont alimentés par quatre res-
sources distinctes qui ont pour origine les eaux de la ~arne, de
la Seine, de l'Avre, de la Vanne. Une cinquième ressource est re-
présentée par un mélange d'eaux provenant de ces diverses origines,
qui alimente en proportions variables 7 piscines que nous classe-
rons à part.
La première question que nous pouvons nous poser est de
savoir si la qualité des eaux d'alimentation est homogène ou si
d'éventuelles différences ne sont pas susceptibles d'expliquer
des variations enregistrées au niveau des bassins.
Le tableau VIII permet (mélanges exclus) d'établir un clas-
semen t des ressources
L'Avre parait la moins satisfaisante, ce qui correspond
bien au fait que cette eau provient en bonne part de ruisselle-
ments de surface favorisant sa forte contaaination.
La différence entre Seine et Marne peut ttre rapportée
au traitement mtme des eaux de la ~arne qui sont filtrées sur de
vastes filtres à sable lent, sans doute plus efficaces que les sys-
témes dits à sab~e rapide, de débit bien plus important, exploités

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- 44
pour traiter les eaux de la Seine•
. Enfin la Vanne représente lIDe eau souterraine, bien pro-
tégée et se montre de bien meilleure qualité.
Ces résultats peuvent ttre confirmés par une nnalyse du
:j.~ en prenant la Vanne comme "eau de reférence" (Tab. IX ).
Cet aspect particulier de la qualité de l'eau fournie par
l'appréciation semi-quantitative du nombre d'amibes par litre est
en bonne corrélation avec les données physico-chimiques détermi-
.ées régulièrement pour ces m~es ressources par le Laboratoire
d'Hygiène de la Ville de Parie (Pr FESTY, communication person-
nelle) •
1.2. LES EAUX DE BASSIN. COMPARAl~ON DES
SYSTENES DE TRAITa1F.~-IT D;:;S EAUX.
4.2.1. Résultats globaux
L'efficacité des systèmes de traitement peut ttre reflé-
tée de manière relative par la fréquence avec laquelle le nombre
d'amibes dépasse la valeur seuil fournie par le protocole que
nous observons.
En réalité, le problème est très difficile à résoudre
puiéque noué devons ténir compte de trois param~tres étroitement
liés :
10/ La qÙ&lité de l'eau d'alimentation,
20/ Le systéme de filtration utilisé (sable lent, sable semi-
rapide, diatomées),
'0/ Le désinfectant ajouté: en région parisienne, il s'
agit du chlore gazeux, de l'eau de javel, du brome, ou encore du
procédé électro-physique au cuivre-argent.
Si l'on se refére aux observations et études antérieures
(JADIN 1972), les systèmes de filtration sont, en ce qui concer-

- 45
ne les amibes, peu efficaces. Les kystes retenus en surface se
trouvent en présenc~ de débris organiques divers favorab1es:&u
dékystement, d'autant plus qu'à ce niveau, la concentration en
désinfectant est très fortement diminuée. Dans ces conditions,
les trophozoites, non seulement peuvent se développer, mais encore,
g~ce à leur plasticité, se faufiler au travers des mailles du
filtres et ré-ensemencer le bassin.
Il se forme ainsi un cycle interne à la piscine que doi-
~nt rompre les désinfectants. Les études de DERREMAUX (1974),
de De JONCKHEERE (1976) montrent que les trophozoites sont sen-
sibles mais l'efficacité est fonction de la concentration àu dé-
sinfectant, du temps de contact et de l'espèce amibienne consi-
dérée. En conséquence, une élimination à 100% est difficile à
concevoir. Par ailleurs, on ne peut exclure le ré-ensemencement
par les baigneurs eux-m&1es. Enfin, si pour une raison ou une
autre, des kystes peuvent franchir le filtre, d'autres auteurs
(PERRINE 1979) ont montré leur résistance au chlore et au brome
avec toutefois une sensibi1té nettement plus marquée des kystes
de Naeg1eria. Ces résultats obtenus "in vitro· correspondent à
ce qui est observé en grandeur nature puisque, de l'ensemble des
pré1évements étudiés, nous n'avons isolé qu'une seule souche de
Naeg1eria gruberi.
Autrement dit, lorsque nous étudions les eaux de bassin,
il s'agit bien essentiellement d'apprécier l'efficacité du dé-
sinfectant employé.
Le tableau' X
indique le nombre d'étab1iEsements qui
ont été suivis répartis selon le systéme de désinfection emplo-
yé.
L'eau de javel est très largement utilisée et, avec 20,5%
de pré1évements en bassin positifs, semble présenter la meilleure
efficacité. Puisque nous travaillons en grandeur réelle, nous
l'avons considérée comme reférence pour comparer les résultats
obtenus avec les autres désinfectants par le test du X~
(Tab. n
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- 46 -
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- 47
Le chlore sous forme d'hypochlorite ou chlore gazeux
apparait sensiblement plus efficace que le brome (P~O,OI) et
nettement supérieur au systéme cuivre-argent (p ~ 0,001).
Ces observations confirment que le brome qui présente
des avantages organo1eptiques certains : absence d'odeur, br~a­
mines non irritantes, est utilisé à une concentration insuffisan-
te ce qui justifierait l'augmentation de la concentration légale
actuellement exigée de ~O,40 mg/1.
4.2.2. Résultats en fonction de la
variation saisonnière.
Bien que les établissemente pari~iene soient tous cou-
vert$, la fréquentation des piscines peut varier en fonction de
la saison.
Hous avons ainsi défini la période Eté : Juin-Juil1et-
Ao~t,et la période Hiver: Décem}re-Janvier-Février, pour comparer
1eD résultats obtenus en fonction du désinfectant (Tab. XlI
).
L'examen du tableau '~II
est intéressant car les fluc-
tuations de l'indice de fréquentation sont identiques, quel que soit
le désinfectant utilisé.
C'est ainsi qu'il n'existe pas de différence Eté/Hiver
lorsqu'on s'adresse à l'eau de javel alors que des différences
apparaissen't pour le brome (p:( 0.02) et le cuivre-ergent (p~O ,05).
Certes, ces différences sont faibles mais supportent bien l'hypo-
thèse déjà émise que ces deux désinfectants sont insuffisants :
en période d'été, l'augmentation de la fréquentation est traduite
par l'augmentation du nombre de pré1évements positifs. L'absence
de différence en ce qui concerne l'eau de javel sou1i~le que, dans
les conditions habituelles d'utilisation, on dispose au contraire
d'une marge de sécurité compensant correctement l'élévation du
taux de fréquentation en période d'été.

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- 49
4. ,.. mTEIt-RELATIOlT EAU DE BASSIN ET RESSOURCE.
Toutes ressources confond~, ce qui précéde montre une
différence d'activité des désinfectants utilisés pour traiter'
l'eau des piscines. Ce point est sans doute important mais insuf-
fisant car il exclut le r8le que peuvent jouer les eaux d'ali-
mentation pour lesquelles nous avons également noté des·différen-
ces non négligeables. De plus, nous avons remarqué que les fytè-
mes de filtration pouvaient représenter d'excellents milieux de
développement •
.::En conséquence, on peut se dernander s· il n' existe pas une
liaison entre eau d'alimentation/eau de bassin, cette fois ~
désinfectants confondus.
4.'.1. Résultats globaux
Nos résultats globaux traités en ce sens devaient nous
surprendre (Tab. XIII
).
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- 50 -
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Ce résultat, à priori inattendu, suppose une certaine corréla-
tion entre la prés~nce d'Acibes dans les eaux de bassin et les
eaux d'alimentation. Il semble qu'à partir ·d'une eau d'alimen-
tation contaminée, il y a autant de chance d'avoir une eau de
bassin positi~e ou négative alors qu'un traitement efficace
devrait faire apparaitre une différence significative. Inverse-
ment, une eau d'alimentation n·'apportant que peu(ou pas)d'Amibes
conduit à des bassins en grande majorité négatifs.: de plus, dans
ce cas, la différence senei~le entre bassins positifs et négatifs
plaide en faveur d'une efficacité des systèmes de traitement, en
raison m~me d'une source de contamination plus faible: autre-
ment dit, moins il y a d'amibes à éliminer, .p1us les. systèmes de
traitement sont efficaces.
Il paraissait nécessaire d'affiner cette première remarque
car les résultats globaux indiqués plus haut tiennent compte des
pré1évements isolés que nous recevions parfois, ne concernant
qu'une alimentation ou qu'un bassin.
Nous avons donc envisagé,_pour un établissement donné, de ne
considérer que les pré1évements alimentation et bassins réalisés
le m~e jour, mis en culture simultanément dans les m&1es condi-
tions, et comparer ainEi ce que nous appellerons des unitéc'de
pré1évements (une eau d'alimentation nouvant corresnondre à deux
bassins, petit et grand, le nombre de pré1évements alimentation
n'est pas impérativement identique au nombre nré1évements bassin).
En fonction de l'eau d'alimentation positive ou négative,
nous pouvons définir quatre catégories d'unités de prélévement :
- Eau d'a1imentation(+)/Eau de bassin (+)
- Eau d'alimentation (+)/Eau de bassin (-)
- Eau d' a1imenta tion (-)/Eau de bassin (+ )
- Eau d'alimentation ( -)/Eau de bassin (-)
Le tableau X1Va résume la distribution de nos résultats qui
concernent 335 pré1évements d· eau d'alimentation couplés à 430
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- 60 -
prélévements d'eau de bassin (petit et grand bassin).
Le tableau fait nettement apparaitre que quelle que soit
la ressource (Marne, Avre, Vanne, 'Seine), lme eau d'alimentation
apportant des amibes a une chance sur deux de conduire à des bas-
sins contaminés et inversement.
~
Pour chaQ.1 e ressource, nous avons calculé le X qui
confirme nettement nos remarques antériel~es puisque, dans tous les
cas, la différence est significative confirmant ainsi le raIe
important joué par l'eau d'alimentation. Les systémes utilisés au
niveau des piscines apparaissent ainsi satisfaisants dans la mesu-
re où l'apport en Amibes demeure faible ( voire nul). Une charge
plue importante se traduit par un dépassement plus ou moins aléa-
toire de cette efficacité aboutissant sensiblement à autant de bas-
sins (+) que de bassins (-). Sur ce point, les résultats o1,tenus
avec la Vanne, .eau souterraine bien protégée, sont particulière-
ment Eignificatifs.
On pourra, par ailleurs, se reporter au tableau IX
(Com-
paraison des différentes ressources), pour constater que le clas-
sem~àt Vanne~arn.-Avre-Seinese retrouve ici identique ;
Vanne-Hame kt respectivement 22t9I (p<, Op001) et 13,1
(p:(0,001)
Seine-Avre X~ respectivement 8,39 et 8,51, (p ~ 0,01).·
En considérant les paires appariées, on peut étudier en
fonction de l'eau d' alimentation positive ou négative (Tab. 1.IV).,
la distribution de prélévements positifs ou négatifs dans les bas-
sins.
Les histogrammes (Tab. XIVb, c, d, e, f, g, h, i) con-
firment bien entendu le test du Xt, et illustre la corrélation en-
tre eau d'alimentation et eau de bassin.
4.3.2. Résultats en fonction de la variation
saisonnière.
/

- 61 -
Comme nous l'avons envisagé en ce qui concerne l'analyse
au niveau des bassins, nous ~vons cherché au niveau de deux périodes
de l'année (Eté :Juin, Juillet, Août; Hiver': Décembre, Janvier,
Février) ~e éventuelle variation de la "qualité" de l'eau d'ali-
mentation (Tab.
XV).
Le 'If conduit à une d:ï:fférence, (p <O,OI)(Tab.)(V), les
eaux d'hiver sont moins fréquemment contaminées, ce qui doit se tra-
duire au niveau des bassins: en effet, si la relation eau d'alimen-
tation/eau de-bassin qui est apparue plus haut. est réelle, DOUS de-
vons la retrouver pour ces deux périodes·: nous devons avoir en hiver,
une probabilité plus grande de trouver des bassins négatifs.
La différence été/hiver est d'autant plus significative
que les eaux d'alimentation sont faiblement contaminées par des
Amibes.
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Tab. XV Comparaison des .Uimentations
Eté/Hiver (p<O,01)
A partir du tableau XVa, nous avons étudi~ la distribu-
tion des prélévements positifs ou négatifs dans les bassins, en
fonction de l'eau d'alimentation positive ou nér,ative, pour les
deux périodes Eté/Hiver et établi les histugrammes correspondants
(Tab. XV1b, e ,cl,e, ) qui illustrent la relation Alimentation et
Bassin.

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- 67 -
TRAVAUX PERSONNELS
....,._.
-------
2àme PARTIE :
ETUDE DES SOUCHES THER1010-ADAPTEES
ISOLEES

.. 68 -
5. RESULTATS OBTU~US DE JUILLET 1978 A DECD~BRE 1979
5.1.
ISOLUIENT DES SOUCHES THERlt;O-ADAPTEES.
Il existe se1an les auteurs, une terminologie différen-
te pour dési~uer les souchee amibiennes aptes à se développer à des
températures supérieures à celle ·du laboratoire, c'est à dire entre
20 et 25°C.
Le travail que nous avons pu mener conduit, en réalité, à
distinguer trois éventualités :
1°1 Thermo-résiEtance : Amibes de genres très divers sus-
ceptibles de résister, en culture, in vitro, à une température de
4,oC pendant plus ou moins longtemps. Ces souches toutefois ne sup-
portent que quelques repiquages puis finissent par ne plus se déve-
lopper.
2°1 Thermo-adantation : Amibes de genres très divers sus-
ceptibles de résister, en culture, à une température de 430C. Elles
se distinguent des·pncédentes car leur entretien in vitro, par re-
piquages successifs, peut ~tre réalisé à cette tem~~rature tout aus-
si bien qu'à 20° ou 30°C (Au moins un repiquage toutes les semaines
pendant 10 semaines).
'~I Thermophi1ie : Amibes pour lesquelles la tempdrature
de développement doit impérativement se situer de 30-35°C. En ce
sens, nous n'avons pas eu l'occasion d'isoler des souches"thermophi-
les".
Le critére thermique est retenu (GRIFFIN 1972,1973
De JONCKHEERE 1977) comme autorisant la sélection d'espèces à poten-
tialités pathogènes, notamment Naeg1eria fow1eri et certaines Acan-
thamoeba. En dehors des espèces qui se développent à la températu-
re de 30°C adoptée par la plupart des auteurs et qui ont permis nos
évaluations semi-q1mntitatives (JanVier/Décembre 1978), noue nous
~ommes ensuite attaché
à isoler et à identifier les souches amibien-
nes résistantes à 42°-43°C.
Pour chaque pré1évement, nous filtrons un volume de 500 ml

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- 70
d'eau, le filtre est ensuite retourné sur une botte de Petri
renfermant de la gélose à 2% recouverte de bac"téries. La. botte
scellée par 2 à 3 épaisseurs de Paratilm est placé à l'~uve à
42°C. Le développement est suivi sur une période de trois se-
maines.
RESULTATS :
De Juillet 1978 à Décemore 1979, nous avons traité un
total de 863 prélévemeuts. 158 (I8,3~) ont été positifs avant le
premier repiquage, leur origine et leur fréquence sont réuuies
dans l.e taoleau
XVIII.
En considérant dtune part les eaux d'alimentation \\EA)
et les eaux de bassin d'autre part (GB+PB+BR+PL+Pf), on obtient
le tableau suivant :
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La comparaison avec les résultats globaux obtenus en
1978 (tableau XIII, p. 49
) ne reYéle pas de différence signifi-
cative. En l'absence de données sur les populations au moment de
l'isolement, on peut estimer, à prori, que la fréquence et l'abon-
dance des différents genres isolés à 42°C sont comparables à celles
obtenues par d'autres auteurs (isolements effectu~s sur des prélé-
vements de piscines à 27°C OU YToC : CERV.l 1971, PERNIN 1976,
DXRR-HARF 1977, GRILLOT 1980), ce qui reyient à dire que, pami les
Bouches isolées à une température de l'ordre de 30°C, il Y a de

- 7l
fortes chances pour en trouver au moins une qui se développera
à 42°C, dont il importe de savoir s'il s'agit d'une therwo-ré-
sistanue ou alune thermo-adaptation.
Les 158 souches isolées ci-dessus ont été repiquées
toutes les semaines, ma~ltellues à 42°C et régulièrement observées.
Après lO semaines, nous n'avons plus que 20 prélévements .positifs
qui ollt'permie,après clonage, d'obtenir 3l souches them'o-adaptées.
La distribution de ces Eouches, en fonction de l'origine. du prélé-
vemellt, est indiqüée- dans le tableau ci-eprès :
l'.A/'M,
G.6q;
R. ba.$ hifl''' B,I"em.r.e 70f.:11
flo';/e'.., l11enfs +
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S'e.4,.. l'oh'f;" e .
L'identification des souches repose fondamentalement
eur l'obEervation de cultures sur lames et se réfëre aux caractéres
indiqués par PAGE (1976) qui figurent en annexe du présent travail.
Les résultats sont rassemblés dans le tableau XX.
en J>eut remarquer la grande fréquence du genre !Iartrnanella
(54,8%) contrastant avec la rareté relative d'Acanthamoeba thermo-
adaptées (13%). L'absence
de travaux du mtme type que ceux que
nous avons entrepris ne permet pas une étude comparative. :réammoins,
il semblerait que les genres Acanthamoeba et Vahlkarn?fia soient
souvent isolés à 42°C : ain~i, à partir de sédiments d'eaux d'égouts
et de canaux fluviaux, SAVYER (1977) isole, à 40 oC, des souches patho-
gènes d'Acanthamoeèa culbertfoni , des souches non pat~ogènes d'
Acantharnoeba nolynhaga, !. ca~tellanii et Vahl~<nmnfia ~•• O'DELL
(1979) obtient des résultats similaires à partir d'eaux de lacs

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- 73 -
avec en plus. l'espèce Hartmannella vermiformisp_Il n'est maL~eu­
reueement pas précisé s'il s'agit de f'ouches thermo-adaptées
selon le critére que nous avone retenu. De plus, les prélévemen ts
que nous avons étudiés correspondent à des eaux traitées par le
Chlore pour les eaux d'alimentation, par le chlore, le brome ou
le cuivre-argent pour les eaux de piscines: ces traitements nous
conduisent à travailler sur un ~chantillonnage différent de celui
rencontré dans les milieux naturels.
Noue n'avons isolé qu'une seule fois Naegleria grureri,
qUÏLn'a pu ~tre entretenue à 42°C. Cette espèce n'est pas thermo-
adaptée mais nous l'avons entretenue à 37°C parce qu'il s'aGissait
du genre Naegleria. On peut, à ce propos, souligner les nombreuses
tentatives pour ip.oler N~~eleria fowleri des lieux de baignade
(CERVAI97I, PERNIN 1976, DERR-HARF 1977, GRILLOT 1980). Ce n'est
que tout récemment que CERVA (1980) isole enfin cette souche à
l'occasion de travaux réalisés dans la piscine d'Usti où furent
relevés il y a plus de 12 ans, les premiers cas de Jol.E.A.P. en
Tchécoslovaquie.
Bien qu'on ne dispose pas d'étude sur le dévelop~e­
ment simultané de plusieurs espèces d'Amibes libres, il est certain
qu'une tempèrature inférieure à 40°C favorise le développement
d'espèces non pathogènes (GRIFFIN 1979; O'DELL I979) et qu'une
compétition peut alors se développer vis à v~s de Naegleria fowleri.
Par ailleurs,.cette espèce se montre, comme l'ensemble du genre,
sensible à l'action des désinfectants, en particulier le chlore
(ne JONCKHEERE 1976, DERREMAUX 1974, Travaux personnels non publiés)
dans la mesure où elle est accessible, ce qui n'est pas toujours le
cas :en effet, au niveau de sites privilégiés tels que les murs e;
le coeur des bassins, il peut se développer des associationE èiolo-
giques servant de nic~es aux éventuelles Naegleria pathogènes, où
les tec'.:lniques courantes de contrale restent inefficaces (CERVA 19809.
Le fait que nous n'ayons isolé qu'une seule fois naegleria
ne doit pas inciter à conclure au caractére eXceptionnel-~e ce

-u-
Protozoaire. Bien au contraire, il constitue un très bon témoin
d'un entretien correct des eaux de piscines et peut jouer, comme
le signale GRILLOT, le raIe de sentinelle : sa présence dans un
bassin témoigne d'un traitement très insuffisant (le taux de
chlore à Usti lors des recherches de CERVA était de O,O}ngjl).
L'isolement récent de Navgleria fowleri à partir d'eaux de rivières
par DIVE et LECLERC (Communication personnelle) doit inciter à
ne pas relacher la Eurveillance biologique des eaux.
Nou. n'avons pas été surpris de la fréquence avec
laquelle apparait le genre Har~annella, extrèmement répandu
(PEmlIN 1976, DERR-RARF 1977, GRILLOT 1980) dont certaines espèces
(BartmanBlla verniforuis ,) peuvent ~tre entretenue à 45°C (GEORGES,
communication personnelle). En revanche, le genre Acanthamoeba est
typique des espèces thermo-résistantes : seules 4 souches ( 3 A.
polyphaga, 1 A. lenticulata) peuvent ~tre considérées comme ther-
mo-adaptées.
Ainsi, 'on' constate que la température ne peut,malheureuse-
ment constituer à elle seule un critère de sélection. Le milieu
préconisé par De JONCKHEERE (1977) ne semble pas conduire à de
meilleurs résultats, y compris à 43°C puisque c'est dans ce~ condi-
tions qu'a été isolée une souche thermo-adaptée du genre HartmanBella
(Centrale thermique Porcheville, Ao~t 1980). Il re~te à savoir si
la thermo-adaptation indique l'existence d'un éve~tuel pouvoir patho-
gène, au moins chez la souris, ce que nous envisageons au chapitre
5.3, qui traitera dB pouvoir pathogène •

- 75 -
Enfin.. en fonction du proc~d~ de d~sinfection, nOUf] avon.
tenté de voir comment se répartissent les 3I s~uches ieolées et
entretenues à 42°0 (Tab. XXI
).
Noue trouvons :
~ 13 ~ouches pour 8 pr~lévemente pOfitife pour le chlore
- 8 souches pour 6 prélévements positifs pour le brome
- et 10 ~ouches pour 10 prélèvements positifs pour le cui-
Tre-argent, soit: 1.6, 1.3, et 1.7, respectivement le nombre mo-
yen de souche par prél~vement a. bassin trait~ au chlore, nu brome
au cuivre-argent, avec leurs variances estim~ee correspondantes :
,·1,87; 1,30; 5,30.
Les trois moyennes trouvées ne sont pas significativement
différen~es.• GJULLOT (1980), utilisant une température de culture
différente. (27-3700), obtient des moyennes àe 1,3 pour le brome
et 0,8 pour le chlore, valeurs très voisines, dont la différence·
n'est vraisen:blablement pas significative.

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-TI-
5.2. 1D~T1F1CAT10N DES SOUCHES THEm~O-ADAFTEES
La détermination d'une amibe demeure un problème extrè.e-
ment difficile. Nous avons utilisé la clé proposée par PAGE (I916)~
qui fait appel :
.- aux caractéres morphologioues : aspect du trophozoite et
mode de déplacement, forme du kyste et modalités du dékystement.
-aux caractéres cytologiques, en particulier le mode de
division nucléaire.
La culture fur lame préconisée par PUSSARD (1914) est dé-
crite. Elles sont réalisées à partir de souches ayant fait
l'objet de repiquages fréquents (tous les deux ou trois jours) de
manière à obtenir des cellules très mobiles dont on peut juger
"l'état de santé" par l'observation de la lame ectoplasmique qui
joue un rele de premier plan dans le déplacement et la phagocytose.
On bénéficie en outre d'un pourcentage favorable d'amibes en voie
de division.
La première classification des modes mitotiques a été pro-
posée par CHATTOn en 1953 dans son essai sur la mitose des Proto-
zoaires. A la promitose antérieurement définie par NAEGLER (1909 )
sont ajoutées la méso et la métamitose.
La distinction entre méso et métamitose repose alors sur
la présence ou l'absence
d'un centre extra-nucléaire : ce critére
centrosomien échappe trop facilement à l'observation et, selon PUS-
SARD (1913), ce centre cinétique, bien que susceptible d'ttre dé-
couvert chez de nombreuses espèces d'amibes, peut difficilement
'tre pris en compte comme élément de systématique.
Dans un but taxonomique, les critéres mitotiques ont été
redéfiais ( 1913) com~e suit
Promitose :
" Mitose au cours de laquelle le ou les nucléo-
les demeurent structurés et visibles au mic~oscope photonique. Le
~On trouvera en annexe la classificaticn co~plète des sarcodin~e
selon PAGE.

- 78
matériel nuc1éo1aire est incorporé à la figure mitotique, puis est
partagé .de manière sensiblement égale entre les deux noyaux fils.
Il y a p'rennité du nucléole et de la membrane nucléaire D.
Méeomitose
Le ou les nucléoles disparaissent. S'i1~ subsis-
tent, c'est à l'état vestigia1
danf' ce cas, ils ne se répartissent
pas entre les deux noyaux fils
chez l'un de ces deux derniers, au
moins, le matériel nuc1éo1aire se reconstitue "de novo". La membrane
nucléaire persiste au moins jusqu'au début de l'anaphase.
Métami tose
Le ou les nucléoles disparaissent ainsi que la mem-
brane nucléaire (en général à la prophase, au plus tard à la ~éta­
phase)'. Les éléments chromosomiques se rassemblent en une ligne équa-
toriale avant de gagner les peles de la zone nucléaire.

- 79 -
Figure X Xall: SCHEU REPRES~TTANrr LES DIFq:R~rTS
TYPES DE DIVISION CT-IEZ LES M:IBES.
PRU1r'roJE
/'I)FSo M , To S{
t1 ETA W) J ToS-C
NOt""U IN 7Cll.
CINE rtGl.UE
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ré1.0f1.lM€'
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( d'après MOLET et Coll., 1976 )

- 80
eLE POUR L~ DETER!~INATION
DES
FAMILL~S ET GE:TRES
l. Trophozoites en mouve~ent : Forme cylindrique limax
2
Formeplu6 ou moins aplatie non cylindrique
5
2. Locomotion par pseudopode hyalin éruptif quelquefois
récurrent. Formes flagellées dans certaines espèces.
Division nucléaire par promitose.
VAHLKAHPFII DAE
Locomotion par pseudopode hyalin non éruptif. Mouvement
régulier par coulée cytoplasmique. Pas de pseudopode
récurrent. Pas de formes flagellées. Division nucléaire
par méso ou métamitose.
HARTHANNELLlDAE
4
-
3. Division nucléaire par ~romitose sans corps inter-
médiairè. Pas de formes flagellées. Kystes sphériques
ou ovoïdes à deux enveloppes.
VahlkamRfia
Division nuclé&ire par promitose avec formation de
corps intermédiaires. Formes flagellées à deux fla-·
gelles sans eytostome. Kystes ephériques ou ovo!des à
deux enveloppes. Enveloppe externe non pli<sée.
~résence d'ostioles •.
!.aegleria

- 81
Division nucléai~e par promitose sans corps inter-
médiaires. Formes flagellées à deux flagelles avec
'l
un rostre et une dépression ventrale. Kystes sphé-
riques ou ovo!des à deux enveloppes. Enveloppe
externe festonnée.
Para tetral'!1itus
4.
Pseudopode hyalin hémisphérique aussi long que lar-
ge. DiVision par métamitose acentrique. Formes
végétatives de taille moyenne. : 12-33 pm. Kystes
sphériques ou ovo!des à deux enveloppes.
HartIœ.nella
Pseudopode hyalin réduit à un mince croissant ou
,~,
absent. Touffe uroïdale. Division par mésol'!1itose.
Membrane nucléaire bien visible. Formes végétatives "
de grande taille : 40-175 rm selon les espèces. Kystes
dans certaines espèces.
Saccamoeba
5. :~Pseudopodes pointus produits par zone ectoplasmique
hyaline.
6
Sans pseudopodes pointus pendant le déplacement.
8
6.
Petits pseudopodes digités. Forme en éventail pendant
les déplacements rapides. Division par nétamitose
centrique. Kystes murs à deux envelop~es fusionnant
en quelques points pour former les ostioles à clapet.
Enveloppe interne ro uvent polyédrique ou. étoilée.
,/

ACANT!IANOEEIDAE
Acanthamoeba

- 82 -
Pseudopodes effilés courts ou longs. Kystes
lisses non angulaires s~ns pores. Dékystement
n'a pas lieu par déplacement d'opercule.
ECHINAlWEBID:\\E
7
Longs pseudopodes digitiformes ou maI!l!Iliformes.à'
peu près coniques. Pas de kystes connus.
PARANOEBIDAE
Pseudopodes de taille irrégulière. Trophozoïtee de
forme irrégulièrement triangulaire. Division par
métamitose acentrique.
Vexilli fera
7.
Petits pseudopodes effilés. Division par métami-
tose centrique. Kystes lisses sphériques ou
ovo'!des.
Echinamoeba
Nombreux pseudopodes de type "filosa If produits
par une ou plusieurs zones hyalines. Division par
métamitose accntrique. Kystes circulaires, ovoïdes
ou réniformes.
Fi.lamoeba

- 83 -
Quelquefois des pseudopodes 6ruptifs chez la
forme limax (repsemb1ance aux amibes de la famil-
le des Vah1kampfiidae). Un ou p1usieUFs nuc1601es
p6riphériques. Membrane kystique externe feston6e.
5tachyamoeba

- 84 -
SOUCHES THEID10-ADAPTEES ISOLEES DES BASSINS
DE NATATION DES PISCllŒS DE LA VILLE DE
PARIS

- 85 -
HARTI{MTELLA SP.( 17 souches)
TROPHOZ01TE.
Il est caractérisé par :
une forme cylindrique,
l'extrémité antérieure hémisphérique pourvue d'une
calotte hyaline, approximativement deux foie plus longue que large,
également hémisphérique,
- l'extrémité postérieure déchiquetée et fixant de nom-
breux débris bactériens.
En déplacement actif, l'amibe affecte donc une forme
-limax· ; sous cet aspect, elle est au moins 6 fois plus longue que
large. La progression de l'amibe se fait par mouvement régulier de
coulée cytoplasmique sans caractére éruptif. Le changement de direc-
tion steffectue soit par réorientation du pseudopode ant6rieur,~
soit par émission d'un nouveau pseudopode dans la nouvelle direction 1
ce qui confére souvent à cette amibe un aspect "en chaussette".
Un seul noyau à nucléole centl'al, de 2 à ~ pm de diamètre,
situé dans la moitié antérieure. Une à 4 vacuoles contractiles,
habituellement dans la moitié po~térieure.
La longueur du trophozoite en mouvement est environ de
12 à 24 pm avec un rapport longueur sur largeur de 6 en moyenne. La
division est une métamitose.
Il n y a pas de stade flagellé.
LE KY~TE.
Le kyste est de force sphérique ou légèrement ovoide
avec deux enveloppes bien distinctes. Le diamètre moyen est de 8,5,pn.

- 86 -
RnURQUE :
PAGE (I976) reconnait actuellement deux espèces appa~­
remment très voisines qu'il distingue par des caractéres morpholo-
giques : forme limax plus large et plus longue ; diamètre des ky~tes
plus grand. Nous n'avons pu mettre en évidence ces différences et
nouspenflons que toutes nos souches Bon t de l' espè ce HartI!lan:'.ella
vermiformis.

- 87 -
Hartmannella vermiformis (Grossissement 1 1-560)
- Photographies nO l et 2
: formes v-é~-étatives
NO 2
forme arrondie, dissolution de nucléole, stade propha-
sique.
- Photographie nO 3 : Kystes pleins
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- 89 -
VAHLKArŒF1A:SP. (2 souches)
Deux de nos souches (TAEb et VGEb) présentent les caractéres
du genre Vahlkampfia.
LE TROPHOZOTTE.
L'amibe se déplace par émission de lobopodes éruptifs.
La mitose est de type promitotique sans formation de"corps
intermédiaire", ce qui permet de les distinguer du genre Naegleria
(G4\\SER 1912, RAFALKO 1947,c1NGH 195 2_ CHMiG 1958; P1TTM~ 1963;
PAGE 1967, DAS 1974), une exception ayant toutefois été signalée
par PAGE (1975) pour VahlY~mpfia debilis.
Le test d'exflagellation dans l'eau distillée est négatif.
A l'inFtar de PER"J!N (1976), nous avons examiné attentati-
vement la mitose pour tenter de rassembler quelques éléments sup-
plémentaires polir la· détermination de nos souches.
Tout au long de la prophase, dans les deux souches, le
nucléole reste net avec un contour bien marqué. Par la suite,la
forme sphérique s'allonge et prend ~ aspect senfiblement rectangu-
laire. L'apparition d'une constriction médiane se fait de façon ~ro­
gressive avec répartition équivalente du matériel nucléolaire : en
fin de propha~e, l'aspect obtenu est typiquement en haltère ou en
sablier (fig. 6, 7).
Au stade de métaphase, le noyau conserve un contour arrondi
à l'intérieur duquelsont visibles deux masses à aspect dense, les
calottes polaires, de
forme régulière, parfaitement hémisphériques
(fig. 8,9). On ne distingue pas de plaque équatoriale.
Ces caractéres sont identiques à ceux de Vahlkann~ avara
et différents de ceux relevés par PEfu'1N (1976) pour sa souche GEra.
Sur la base de l'aspect des kystes, PAGE (1976) dénombre
14 espèces de 7ahlY~mnfia !

- 90 -
Nous avons. pour les deux souches, des kystes ronds, bien
qu'on trouve, en fonction dti. Dode de groupement, toutes llls transitions
possibles. Les dimensions moyennes et l'écart-type, sont comparés
dans le tableau ci-dessous, aux résultats rapportés par PEmIIN (1976).
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COInIQr~i.r"" de;. "(J7e.r de·
4. souc~ es <1".
VQhlk-47/'~'
Compte tenu des caractéres que nous avons pu observer, les
souches TAEb et VGEb font sans doute constituées par l'espèce
Vahlkampfia avara.

- 91 -
Vahlkampfia sp. (Grossissement x 1560)
- Photographies nO 4 à 7 : stades prophasiques.
Allongement du nucléole et aspect en -sablier- (N° 7)
- Photographies nO 8 et 9 : stades métaphaeiques.
Calottee hémisphériques bien développées
- Photographie nO ID : Stade anaphasique.
- Photographie nO II : Forme végétative.
- Photographie nO 12 : Porme kystique.

- 92-
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- 95 -
NAEGLERIA G?UBERI (1 Bouche)
La souche HF2Ec a été isolée d'un prélévement de fil-
tre, en amont du bassin de natation. Elle n'a pu 8tre ~aintenue
au cours des repiquages successit·s à 42°C, se conten tan l: de sub-
sister Eur le milieu gélosé sous la forme de rares kYF~~s. Le
.ode de locomotion typique et la physionomie particulière des
kystes observés lors de l'isolement nousont incité à étudier
cette amibe sur des cultures réalisées à 37°C.
LE TROPHOZOITE.
L'amibe est de type "Lobosa" avec deux territoireE bien
distincts, ectoplasme et endoplasme. Le pseudopode émis est unique,
large, hyalin, éruptif, parfois récurrent. Prenant naissance al-
ternativement d'un ceté puis de l'autre de la partie antérieure,
il permet à l'amibe de suivre un parcours grossièrement sinueux,
interrompu par de brusques changements de direction. On observe
également de nomrreuses formes irrégulières émettant dans toutes
les directions des pseudopodes sans efficacité pour la mobilité de
l'amibe.
L'endoplasme,granuleux, adhére au support dans la partie
postérieure de la cellule. La présence de filaments uroidaux n'a
été observée que chez quelques individus.
Les dimen~ions sont extrémement variarles (22 à 40pm X
8 à 2Opm) mais la plue grande dimension eEt dans le sens de la
progreesion avec un rapport lonfUeur ~ur largeur au moins égal à
2/1, ce qui confère à l'amibe son aspect limax.
Le noyau de 3 à 7rm contient un ~ucléole de 2 à 3pm.
Nous n'avonE pas remarqué de granules périnucléaires sur nos
microcultures de 24-48H, qtÙ se voient mie~x en revanche sur
des cultures en voie d'enkystement. Nons avons observé assez
fréquemment des formes binuclééos.

- 9Q -
La vacuole pulsatile est, en règle génèrale, située
en arrière du noyau.
la division est de type promitotique. Le début de la
mitose n'est pa~ marqué par un ralentissement ou un arrtt de la
locomotion. L'indice à rechercher pour observer u~e division se
situe au niveau du noyau dont on note la taille accrue et sur-
tout dans l'allongement franc du nucléole. L'amibe ne s'arrondit
qu'à l'anaphase où elle n'émet plus que quelques psendopodes
sans polarité définie à partir d'un territoire ectoplasmique
réduit.
L'entrée en mitose est marquée par un allongement du
nucléole qui prend progressivement un aspect en "haltère" ou en
-sablier", résultant à la fois d'un retrécissement mediaL et d'un
gonflement de ses extrémités. L'ébauche des calottes polaires
annonce la métaphase. A l'issue de ce stade, la restriction médiane
est réduite à un mince filament. Nous n'avons pas observé de chro-
mosomes à l'endroit Où devrait se trouver la plaque équatoriale.
A ce stade, la membrane nucléaire, bien visible, ne montre aucune
déformation. Le début de l'anaphase est marqué per la séparation
des calottes polaires, accompagnée, au niveau de la constriction
médiane, par l'apparition du "corps intermédiaire". Le noyau est
maintenant déformé, allongé et en fin d'anaphase, les noyaux fils,
pratiquement séparés auront incorporé un fragment du corps inter-
médiaire.
Au cours de la télophase, les noyaux deviennent de moins
en moins distincts et cela, jusqu'à la séparation des deta cellules
filles.
Le test d'exflagellation {provoqué ou spontané sur les
cultures sur lame très humides) est positif :l'amibe donne alors
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une cellule biflagellée, piriforme de 9 à 30 pm (dimension moyenne
18pm).
LE KYSTE.
Selon PAGE (1975), il faut distinguer trois t~es de

- 97
kystes chez Naegleria gruberi :
le type "lisse" (~ooth) : Très fréquent d'~près PAGE,
à enveloppe externe (exine) lisse et pores eeulement visibles
en contraste interférentiel de Nomarski ou en microscope électro-
nique à balayage.
te type "rugueux" (rough) : Enveloppe externe
très
légèrement plissée. Les pores sont nettement visibles au micros-
cope à contraste de phase. Leur nombre moyen est de 7,2 (JADIN et
Coll. 1974).
1- type "anguleux" : Intermédiaire entre les deux.
Les kystes de notre souche sont de type rugueux. Leur
diamètre est compris entre la et I2,8pm avec une moyenne de II,8pm.
Colorés par imprégnation argentique selon la teca~ique préconisée
par PUSSARD (1979), ils laissent apparaitre les bouchons "muqueux"
obstruant les ostioles sous forme caractéristique de bouchons de
champagne.
L'ensemble de ces divers caractéres nous permettent de
c~sidérer la souche HF2Ec comme étant de l'espèce Naeg1eria gruberi.

-~
Naegleria gruberi (Grossissement x 1560)
- Photographies nO 13 à 15 : Formes végétatives.
- Photographies nO 16 à 17 :Kystes de type rugueux
Sur la photo nO 17, les pores ainsi que les bouchons sont nette-
ment visibles.
- Photographies nO 18 à 20 : Stades prophasiques (nucléole en
sablier)
- Photographie nO 2~
Stade .étaphasique (Calottes polaires).
- Photographies n ° 22 à 24 : Anaphase avec corps polaires et
·corps intermédiaire-.
- Photographie nO 2$
Début de la télophase.

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- 104 -
SACCAHOEBA SP. (5 souches)
TROPHOZOITE.
En culture sur lame, la majorité des Amibes est peu
active, présentant des formes irrégulières. Les formes aoctives
mobiles sont allongées (40 à 75rm) de type "limax w• Le déplace-
ment a lieu par mouvement de coulée très rapide. En cours de loco-
motion très rapide (56 à I30F/mn, moyenne 97rn/mn à 40oC~ une
légère éruption pseudopodiale peut apparaitre sans toutefois de
récurrence, ce qui les distingue des Vahlkampfiidae.
Dans la forme "limax", on peut distinguer,à la partie
anttSrieure, "Wle calotte hyaline en forme de croissant, qui peut-~tre
parfois absente notamment lors des déplacements rapides.
Le bulbe uroidal, en position postérieure, est parfois
'muni de courts filaments et fixe de nombreuses bactéries. Il ne
présente pas d'adhôrence au support.
Le noyau a un contour très variable (fig.3I,~). D'un
diamètre de 5,5 à 8rm' il renferme un nucléole de forme très
irrégulière, à position centrale ou excentrée. On observe parfois
des formes binucléées.
Les Amibes en voie de division sont identifiables par
leur forme arrondie et l'aspect flou, diffus du nucléole. La dis-
parition progressive du nucléole est aussit8t suivie de la forma-
tion de la pl~que métaphasique. La métaphase est brève, difficile
à observer avec nOetteté, rapidement suivie par la séparation en
deux lots de chromosomes fils avec distention de la membrane nuclé-
aire (anaphase d~formante). Le mode de division est donc une méso-
mitose.
Le test d'exflagellation est négatif.
KYSTE
Dans l'ensemble, les kystes sont ronds. Les deux envelop-
pes exine et intine, sont étroitecent accolées. La taille varie entre
12 et 14 pm avec une moyenne de 12 pm environ.

- 105 -
Baccamoeba sp.
- Photographies nO
26,27 1 Anaphase.
- Photographie nO as : Télophase.
- Photographies nO 29,30:
Cytodiérèse et séparation complète
des cellules filles.
- Photographies nO ~ à "
: Formes végétatives.
Forme végétative à deux nucléoles (Photo nO 3J).
- Photographie nO ,~ : Forme ky~tique.
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- 109
ACAN THAll0 EBA SP t
TROPHOZOITE
L'amibe active a 'lm contour en éventail avec une taille
oscillant de 18 à 40 pm. La vitesse de déplaceQent à 40°C est en
moyenne de 12 pm par ~inute : en règle générale, la plue grande
diIIension est dans l'axe de la progression, mais il existe quelques
cellules qui font exception à 1& règle.
Ectoplasme et endoplasue- sont distincts : à la partie
antérieure, l'ectoplasme est représenté par une large bande s'épa-
nouissant latéralement de façon nette en prenant l'aspect d'un crois-
sant qui enserre étroitement la masse endoplasmique. Le bord externe
est rendu irrégulier par l'extrusion de projections hyalines, entiè-
res ou fourchues, qui prennent naissance à l'avant et se résorbent
lors de la progression. L'avance se fait avec 'lm mouvement d'écoule-
ment sans à-coup. Le changement de direction s'effectue par une nou-
velle orientation de toute la partie antérieure, quelquefois par
division momentanée du lobopode.
L'endoplasme est granuleux et présente à sa périphérie
postérieure une mince 1:ordure ectoplasmique. l~ous n' avone pas obser-
Té de filaments uro!daux mais noté la présence de bactéries aggluti-
nées au pale collopodial.
Le noyau est unique, de type vésiculaire, situé dans la
moitié antérieure de la région endoplasmique. Sa taille varie de
, à 6 ym et il contient ~~ nucléole arrondi, unique d'environ 2,5 pm.
Le premier signe de l'entrée en mitose est le ralentisse-
ment de la locomotion, puis 'lme perte de sa polarité. L'amibe s'im-
mobilise, s'arrondit et l'ectoplasme ne subsiste plus que sous
l'aspect d'une fine couronne épineuse à peine visible autour de l'en-
doplasme. A ce stade, l'amibe mesure environ 27-28 pm, son noyau
8 pm et le nucléole 2,8 rm.

- 110
Une fois l'amibe immobilisée, le nucléole disparait.
Le noyau offre alors l'aspect d'une vésicule claire, op~iquement
videJdélimité par une membrane nucléaire parfaitement nette. Il
occupe une position sub-eentrale à proximité de la vacuole pulsa-
tile qui continue de battre ( photo li'
45
). Ce stade dU":to;"L\\U
vide- (HOUSSAY et PR~lMtT 1970) correspond à la prophase et est
suivi de l'apparition de deux phénomènes importantl; : ',ro/ La mem-
brane nucléaire disparait ce qui se traduit par l'allongement de
la zone nucléaire ; 2°/ Aun niveau équatorial s'organise une plaque
chromoeomique toujourf' bi-en visible. En revanche, la -s§pcrn~ioJl
dee ',lots de ~cllrOI:IOsome8 fils est difficile à suivre : elle est
objectivée par l'étirement de la région nucléaire (fig.
40
).
Par la suite, le losange fusorial s'aplatit progressivement en
m~e temps qu'il s'allonge et, à la fin de l'anaphase, deux masses
ovoides à peine visibles au sein de l'endoplasme dense, font leur
apparition.
La cytodièrèse commence juste avant la fin de la for-
mation des deux noyaux fils.
Le type de division correspond à une métamitose.
KYSTE.
Dans l'ensemble, les kystes sont polyédriques mais quel-
ques uns ont un aspect étoilé, présentant 5 branches au maximum.
L'enveloppe est formée d'une exine ridée et mamelo~ée, 1achement
appliquée à une intiile irrégu1ièr~ment polyédrique.
Le diamètre varie de 10 à I~. Sur les cultures de 24-
48H, on peut noter la présence de nombreux kystes vides à l'inté-
rieur desquels sont visibles 2 jusqu'à 5 opercules par lesquels
s'effectue le dékystement. En outre, 24H après la mise en culture,
de nombreux trophozoites ont tendance à se grouper puis à s'enkys-
ter, ce qui conduit à des agclomérats plus ou moins volumineux.
La souche HGEc, isolée d'un bassin de natation, répond

- I I I
à ces caI~ctéres et peut 3tre considérée comme étant de l'espèce
Acanthamoeba ~olyph~ga.
En revanche, la souche SAPa, isolée d'uje eau d'ali-
mentation, se différencie de la précédente par l'aspect des ky~tes
qui sont ronds et présentent deux enveloppes distinctes : l'exine
est fine et légèrement plissée, alors que l'intine est plus épaisse
et parfaitement circulaire. Dans les kystes vides, les opercules
sont faciles à observer en nombre variant de l à 3.
Cette Aeanthamoeba à kystes ronds pourrait appartenir
à l'espèce A. lenticulata antérieurement décrite par ROLLET(I97q).

- II2 -
Acanthamoeba nollPhaga
(Grossissement % I560)
- Photographies nO. 35 à 37
Formes v~gétatives.
- Photographie nO '8 : stade m~taphasique.
Forme lOfangique du noyau et la plaque équatoriale à peine vi-
sible.
- Photographies nO 39 à 40 : stade anaphasique.
- Photographies nO 4I à 4'
Télophase et début de la cytodi~rèse.
- Photographie nO 44 : Cytodiérèse.
- Photographie nO 4~
Prophase.
- Photographies nO 46 à 47
Formes kystiques.

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- 118 -
Acanthamoeba lenticulata
(Grossissement x 1560)
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- Photographies nO 48 à 4;
Formes végétatives aVéC acanthopodes
bien Tisibles.
- Photographie nO ~O : Stade anaphasique. Aspect hérissé de la cel-
lule.
- Photographies nO 51 et 52 : Formes kystiques.
Les opercules sont visibles sur les ky~tes vides (Photo nO 52).

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- 121 -
ECHINAMOEBA SP.
TROPHOZOITE.
Nous n'avons observé que des formes mononucléées. Les
pseudopodes émis sont de nature ectoplasmique
pure par poussées
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éruptives.
Les dimensions moyennes sont de 21,8 ± 4,2 ]Dl pour la
longueur, 15,5 ± 3,1 pm pour la largeur avec un rapport longueur
sur largeur de l'ordre 1,4.
Il s'agit d'une amibe de petite taille dont la vitesse
de déplacement est très variable. Comme pour toutes les espèces
que nous avons rencontrées, on constate que le rapport longueur/
largeur croit avec la mobilité, ce qui permet d'admettre, que la
torme pourrait dépendre de la rapidité de le. locomotion (PUSSARD
1973) •
La lame ectoplasmique est nette, rendue irrégulière par
l'existence de micro-projections d'environ l pm de long de formes
variées ( entières, fourchues, pointues, ou émousées). Le change-
ment de direction se fait par réorientation de la lame ectoplasmi-
que qui s'amenuise, voire disparait lorsque l'amibe s'immobilise.
L' endoplasme est parfaitement dietinct de l'ectoplasme.
D'aspect très granuleux, il est de forme grossièrement conique ou
pyramidale.Nous n'avons pas noté de structure uropodiale, seule~
ment sur quelques spécimens, la présence de fines trainées muqueuses
à la partie postérieure de la cellule.
Le noyau vésiculaire de 3 à 4ym de diamètre cOlltient un
nucléole sphérique de l à 1,5pm.
La mitose de type métamitotique (ct. Acanthamoeba ~­
phaga, P.-iog ) se réalise au niveau de la cellule après immotili-
sation. L'amibe présente alors pour une souche donnée des dimen-
sions relativement constantes (14 ± 1,25 pm pour notre souche
GRPb, 17·± 1,41 pm pour notre souche GREb). DERR-EAR~ (1977) signa-
le la participation de la centrosphère au .cours de la mitose: nous

- 122 -
D'avons pas pu les observer.
KYSTES.
Ronds ou ovalaires avec une enveloppe double (exine et
intine). L'intine est lisse et irrégulièrement arrondie, sans point
de contact avec l'exine.
Les dimensions ont été déterminées à 5 mois d'intervalles
sur la m~me souche (Février et Juillet 1980). La première série de
mesures donne 10,28 ± 0,57 J' la seconde 9,84 ± 0,57 F.
Les deux souches GRPb et GREb sont très proches d'~­
namoeba sylvestris décrites par PAGE (1975) mais s'en distinguent
par une taille légèrement plus grande. La m~me constatation G déjà
été faite par DERR-HARF (1977) à propos des souches isolées à
Strasbourg. Il est probable que cette différence est liée au fait
, que PAGE effectue ses observations en "€outte
pendante" sur des tro-
phozoites moins largement étalés qu'en culture sur lame.

- 123 -
Echinamoeba sp. (Grossissement % 2000)
(Souche GREb)
- Photographies nO 53 à 56 : Formes végétatives.
- Photographie nO 57: Forme kystique • .
Echinamoeba sn. (Grossissement % 1560)
(Souche GRPb)
- Photographies nO 58 à 60 : Stades anaphasiques.
- Photographies nO 61 à 6., : Télophase et cytodiérèse.

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~'I29 -
En conclusion, nous donnons dans le tableau ~XIV, la répartition
des genres et espèces identifiés et entretenus à 42°C, en fonction
des différents procédés de désinfection.

- 130 -
5.3.
ETUDE DU POUVOIR PATHOGE:TE
DES SOUCSES ISOLEES A 42°C
Les seuls critéres morphologiques, thermiques et m~e
immunologiques ne suffisent pas pour différencier les espèces
pathogènes de celles qui ne le sont pas. Ainsi WILLAERT (1974),
De JONCKHEERE (1979) ont isolé de milieux naturels, des sGuches
de Naeg1eria fow1eri non pathogènes. Dans ces conditions, il demeure
indispensable de recourir au test de pathogènicité.sur l'animal.
Nous l'avons effectué pour les 31 souches isolées et entre-
tenues à 420C, représentant les genres' 1artmannella, Saccanoeba,
Acanthamoeba, Vahlkar.1pfia et Echinamoeba.Nous avons également
inoculé la souche Naeg1eria gruberi entretenue à 370C. La souche
Acanthamoeba culbertsoni AI a servi de contra1e positif.
PROTOCOLE EXPERINTI~TAL.
Un certain nombre d'essais rapportés dans la littérature
font appel à des cultures amibiennes axéniques. Cependant, les
observations de STEVENS (1973), VISVESVARA (1974), vlOUG (1975, 1977)
et les récents travaux de De JONCKHEERE (1979) tendent à montrer
que la pathogènicité pourrait s'atténuer lorsque les souches sont
entretenues en milieu axénique. Ce fait pourrait expliquer, en
partie, la grande variabiBté des résultats obtenus chez les ani-
maux inoculés à partir de soucl18a axéniques ou entretenues eur
culture de tis~u (CURSONS 1978, De JONCKHEERE 1977).
Nous aTGnS dO-:1cop"té,pour l'ineti1lation de trophozoite~
cultivés sur gélose en présence de bactéries préalablement tuées
par chauffage (IH à 110°C).
Préparation de la suspension amibienne.
Le développement sur gélose et bactéries tuées permet
d'obtenir des trophozoïtes en 24-48H. De manière à disposer d'un
nombre important de formes végétatives, les souches sont soumiseE
à une série de trois repiquages successifs à 3 jours d'intervalle. Le

lavage des bottes de culture à l'eau distillée stérile, décolle
les trophozoites alors que la majorité des kystes adhèrent à la
gélose. Les amibes en suspension sont comptées à l'hématimètre.
Aprbs centrifugation douce (1500-2000 t/mn) pendant 5 mn, le culot
est repris par un volume d'eau distillée stérile permettant d'
obtenirune suspension de 2000 à ~OO amibes /pl.
Choix de l'animal.
L'animal le plus accessible et classiquement utilisé est
la souris blanche de 13 à 20g ( CULBERT~ON 1958-1959, SnrGH et
»AS 1970, CERVA 1967-1971, MART1NEZ 1973, PEffi{IN 1976, GR1LLOT
1980).11 existe une grande variabilité des réponses selon l'âge
et, par conséquent, le poids d'où la nécessité de disposer de lots
parfaitement homogènes (CERVA 1967). Far ailleurs,les rats et les
cobayes sont insensibles aux inoculations intra-nasale5 m~e d'un
grand nombre d'Amibes (CERVA 1967c).
La voie intra-nasale a été retenue car elle représente la
voie de pénétration "naturelle" des agents responsables de la
M.E.A.P. chez l'~omme.
L'anesthésie peut &tre obtenue par le pentobarbital adminietré
à la dose de 50 à 75 pg/kg par voie intrn-péritonéale. L'anesthésie
obtenue est profonde, réduisant les risques ~e régurbitation et
d'éternuements maie plus traumatirante pour l'animal que l'anesthésie
par l'éther ét~ylique. Nous avons fait appel à cette seconde
modalité qui autorife un sommeil suffisamoent profond pour éviter
le réveil et l'éternuement en cours d' instilla tio~.
Noue instillons, dans une seule ~arine, 20pl (40000 à 60000
amibes) de la suspensio~ de trophozoites à l'aide d'une micropi-
pette de précision Gilson, sauf pour la souche Acanthamoeba cul-
bertsoni dont on sait le caractére pathogène et pour laquelle la
dose instillée est de 10000 à 20000 amibes pour 20pl.
L'inoculum représente le facteur le plus sujet à des
variations difficiles à ma1triser en raison de la sédimentation

- 132 -
des amibes dans le tube et de la difficulté même d'administrn-
tian nasale: la régurgitation et/ou l'éternuement modifient
considérablement le volume administré, donc le nombre d'anibes
véritablement en contact avec la muqueuse nasale.
La dose massive a été volontairement retenue en raison
des souches que nous devon~ essayer : les genres concernés, à
l'exception d'Acanthamoeba ~., n'ont jamais été signalés comme
pathogènes pour l'animal.
Chaque lot essai comprend 3 ~ouriE pour chaque souche
et la souche de reférence Acanthamoeca cu1bertsoni. Para11élement,
chaque série d'essai comprend un lot témoin de 3 animaux qui ne
reçoivent que la suspension de bactéries tuées.
Après instillation, les animaux sont maintenus en observa-
tion pendant 3 semaines, délai après lequel les souris ~ont
sacrifiées et Rntop~iées : des pré1évemente cérébraux, pulmonai-
re8 et hépatiques sont mis en culture sur gélose plus bactéries
à .37°C pour contrS1er l'absence
totale de développement amibien.
Bien entendu, le m3me protocole est appliqué si une souris meurt
avant ce délai. Ces rétrocu1tureE sont considérées comme le meil-
leur procédé pour retrouver la présence d'amibes, éventuellement
de kystes (LAMY et FROMD1TIN 1973).
RESULTl1'S
Aucune souche entretenue à 42°C ne s'est montrée patho-
gène pour la Souris. Toutes les rétrocu1tures réalisées après 3
semaines sont restées négatives. Seu1e,la souche Acanthamoeba
culbertsoni AI a tué les 3 souris du lot en 6 jours maximum, avec
rétroculture positive.
COMl-IE!lTAIRES :
Si l'on se reporte à la littérature (PAGE 1974, 1975,
GR1FFIN 1978), seuls deux genres Acanthamoeba et Haeg1eria sont
actuellement considérés conme responsables de méningo-encépha1ites
chez l'Homme et capables de provoquer expérimentalement chez

- 133 -
l'animal, en particulier la Sourie, une affection similaire.
En ce qui concerne les genres lIartllannella et Vahlks.1!!ufia
nos résultats sont en plein accord avec les observations de
GRILLOT (1980) et confirment, comme l'indique GRIFFDl (1979),
le. caractére non pathogène de ces amibes m~e isolées à plus
de 40°0.
DERR-HARF (1977) n'avait, co~e nous, revélé aucun
caractére pathogène chez Echinamoeba, y compris après inoculation
intra-eérébrale.
Pour le genre Acanthamoeba, la littérature est beau-
coup plus complexe car diverses espèces se sont montrées patho-
gènes pour la Souris, mais à des degrés divers, et sont à l'ori-
gine d'atteintes humaines ( CALLICOT 1968, K~INEY 1971, JAGER
1972, ROBERT 1973, BAGHWANDEEN 1975, WILLAERT 1976, JIART1NEZ
1977) •
Les quatre souches que nous avons isolées (3 Acantha-
moeba polyphaga, A. lenticulata) ne sont pas pathogènes et la
comparaison de ces résultats avoc ceux obtenus par d'autres
auteurs (CERVA 1971, PERNIN 1976, DERR-HARF 1977, GRILLOT 1980)
conduit à admettr~ une grande variabilité des données obtenues
à partir du test de pathogénicité et qui tient probablement :
- aux souches elles m&1es : Ainsi, DERR-HARF (1977),
sur 4 souches d'Acanthamoeba polyphaga isolées, n'en décéle qu'une
seule su~ceptible d'entrainer la mort de la Souris après inocu-
lation intra-cerébrale
alors que la voie nasale demeure négative.
De m~e, par voie nasale, FE~~IN (1976) n'obtient que 9 réponses
positives pour 13 souches d'Acanthamoeba pOlyphaga pour des
quantités d'amibes très variables de 24000 à 75000. Le résultat
est encore plus défavorable pour GRILLOT : 5 souches seulement
sur 22 entrainent la mort de l'animal.
-à la réceptivité de l'animal:
En raison de l'imprécision des r.ésultats obtenu~, des
./

- 134 -
auteurs. comme RIANY (1979), ont tenté de déterminer la DL 50.
Les résultats statistiques soulignent la grande dispersion des
valeurs obtenues au sein du groupe Acanthamoeba : pour!.
culbertsoni, la DL 50 se situe vers 350 amibes, alors que pour !.
polyphaga,' elle oscille de 100000 à..;5000oamibes.
Il apparait ainsi que, si le critère -développemeat:à
tempèratur~~upérieuresà 40 0 C· est insuffisant, celui de "patho-
génicité vis à vis de l'animal" l'est aussi et demande dans
l'avenir à ~tre précisé et redéfini (SDIGH et H~I~aIAH 1978,
GRILLOT 1980).
/

- 135 -
6. conCLUSION
Nous avons développé un protocole simple de surveillance
biologique des piscines permettant une estimation semi-quantita-
tive du nombre d'amibes présentes dans les eaux de bassins et les
eaux d'alimentation.
En ce qui concerne les bassins, l'analyse des résultats
montre qu'il existe des établissements pour lesquels le nombre d'
amibes est inférieur à 50 amibes par litre. Sans constituer a~e
norme absolue, puisque le nombre d'amibes ne préjuge en rien du
caractére pathogène des espèces éventuellement présentes, ce chif-
fre est très inférieur à ce qui a été avancé par d'autres auteurs
(1000 amibes/litre, HERMANNE 1972). D&ns l'enqu3te que nous avons
menée, 70% des bassins examinés répondent à cette norme.
En comparant les eaux des bassins traités par différents
dés~fectants, nous "avons pu établir que le chlore (hypochlorite
ou chlore gazeux) est plus efficace que le brome ou le procédé
cuivre-argent.
Cependant, les avantages organoleptiques du brome méritent
qu'on retienne cet antiseptique dans la mesure où les normes léga-
les seraient rehaussées.
Un travail parallèle a été conduit au niveau des eaux d'ali-
mentation. Il nous a permis de constater que 34% des prélévements
réalisés ~enferment au moins 50 amibes par litre. De plUS, la qua-
lité m~e des ressources alimentant les piscines parisiennes se
montrent très variable: 18% des prélévements positifs pour la Van-
ne contre 3I% pour la Marne, 41% pour la Seine, 50% pour l'Avre.
Ces observations nous ont conduit à étudier les relations
éventuelles pouTant exister entre eau d'alimentation et eau de bas-
sin. Qu'il s'agisee du relevé annuel ou d'Une comparaison saieon-
nière (Eté, Hiver), on constate qu'une alimentation apportant des

- 136 -
Amibes correspond une fois sur deux à des bassins·contaminés, alors
qu'une alimentation considérée COmme négative (c.a.d. moinE de 50
amibes/litre) conduit à seulemen't 1~~ de prélévements positifs.
Cette relation met en lumière, compte tenu de l'effi-
cacité non absolue des désinfectants, qu'un effort doit ~tre envi-
sagé pour rendre les systemes de filtration plus efficaces. Dans
l'état actuel, ils paraissent pouvoir constituer des milieux orga-
niques favorables au développement des amibes et à l'ensemencement
des bassins. Nous nous demandons si cet inconvénient ne pourrait
~tre limité, voire éliminé, par un pré-traitement désinfectant
intervenant avant la filtration, étant donné la difficulté que re-
présente le nettoyage (ou remplacement des filtres). :~compte tenu
de nos observations, le nettoyage à contre courant ne peut repré-
senter une solution satisfaisante.
Il nous était impossible d'étudier la totalite des
Bouches amibiennes se développant à 30°C
et nous n'avons isolé
que les espèces thermo-aaaptées. JI souches ont pu ttre isolées
à 420C, que nous avons tenté de déterminer: il s'agit de 17 sou"
ches d'Hartmannella, 5 Saccamoeba, 2 Vahlkam~fia, 2 Echinamoeba,
4 Acanthamoeba. Une seule ~ouche de Naegleria gruberi isolée à 420C
n'a pu ~tre maintenue à cette température et est e~tretenue à )7°C.
L'étude du pouvoir pathogène pour la Souris (instilla-
tion nasale de 40000 amibes) a, dans tous 1es cas, été négatif, ce
qui confirme qu'une sélection ne faisant appel qu'au seul critére
température est insuffisante : il permet toutefois une sélection
autorisant plus aisément l'observation et l'isolement d'amibes
limax du genre Naegleria. Le fait que nous n'ayons isolé par ce
procédé qu'une seule souche de Naegleria gruberi confirme que ce
genre est peu représenté, sans aucun doute en raison de sa plus
grande sensibilité à l'action des désinfectants.
La surveillance biologique des. piscines demeure une
question difficile: l'estimation semi-quantitative parait fo~ir
une indicatio~ précieuse sur la qualité des systèmes de traiteme~t
les contr8les systématiques régulièrement positifs· doivent con-

- 1'7
duire à une inspection
des installations et un contrSle de leur
bon fon~tionnement. De plus, une mise en culture systématique à
4200 des prélévements positifs permet d'isoler des ~ouches ther-
mo-adaptées au sein desquelles peuvent se rencontrer Naegleria
fowleri.

- l,a -
ANNEXE l
:
CLASS1FICA:T10N DES SARCODINAE
SELON PAGE.

- 139 -
SYSTn~TIQUE AMIRIENNE
La"plupart des amibes intervenant dans les méningo- enc~­
phalites amibiennes ou susceptibles d'y intervenir appartiennent
selon la classification de GRASSE, à l'ordre des Amibiens.
Cet ordre n'est pas structuré et le regroupement par familles
à l'intérieur de cet ordre pose d'énormes problèmes non encore
r~Bolus. Il n'existe à l'heure actuelle aucune classification
permanente et satisfaisante des amibes malgré les multiples
essais de différents auteurs : le but recherché est surtout
d'élaborer une -taxonomie aussi naturelle R que possible pouvant à
la fois indiquer lee parentés phylogénétiques et refléter l'évo-
lution des principaux caractéres.
Les amibes (amoeba : sans forme) ne se pr&tent pas aussi
facilement à une classification en raison m&me de leur structure
-eucaryote élémentaire" (GRUBER, 1856). Déjà, en 1900, D&L1GEARD
(1900) écrivait : "Rien n'est plus difficile en effet que de
d~terminer une amibe·. En dépit de ces difficultés majeures dues
à l'apparente simplicité de ces organismes, PENARD(I902) et
SCHAEFFER (1926) soutiennent que l'identification des amibes est
possible, et BOVEE"(1953)(1966) (1970) de son" ceté affirme qu'elle
pourrait se faire à partir des formes pseudopodiales, ARnlT(1921)
y inclut plus tard l'étude des formes kystiqyes. A l'opposé de
ce groupe que certains qualifient de ·pseudopodial", on a un
aut!e groupe dont STIIGH et DAS (1970) sont les plus représenta-
tifs et qui accordent une priorité au noyau et au déroulement de
la mitose (GR1FFIN, 1978).
Le principal écueil auquel se heurtent la plupart des auteurs
dans leur essai de systématique est figuré essentiellement par le
choix des critéres (morphologiques et/ou cytologiques) : un c~oix
qui est loin de faire l'unanimité. En effet, une taxonomie valable
doit s'édifier sur des critéres acceptés par tous et autant que
possi~le fondés sur l'ensemble des caractéres actuellement exploi-
tables.

- 140 -
Schématiquement, les principaux critéres auxquels se reférent
le plus souvent les différents auteurs sont :
- le
type de déplacement et la physionomie de la forme vé-
gétative ;
- l'absence ou non de formes flagellées ;
- la structure et le type de division mitotique.
SCHAEFFER (1926) est le premier à proposer une systématique
détaillée fondée en priorité sur les critères morphologiques et
secondairement sur le noyau et ses modes mitotiques. Elle est re-
prise plus tard par CHAT~ON e.â 1953, lequel tente une unification
en incluant les données acquises par les cytologistes et le carac-
tére lié à l'absence ou non de formes flagellées. Cela n'emp~che
qu'en 1970, SnlGH et DAS et BOVEE (1970) relancent la discussion,
rejoints beaucoup plus tard par PUSSARD (1973). Finalement, les
données accumulées par les uns et les autres aboutissent à une
confusion totale et à des classifications inconciliables.
PAGE (1967a, 1967b, 1976) fait une tentative pour rapprocher
les deux groupes. Il'utilise conjointement les deux critéres
cytologique! et morphologique. Il semble, en effet, qu'aucun cri-
tére ne pui~se 'tre utilisé seul; une relation peut exister entre
deux caractéres apparemment indépendants (Forme végétative/physio-
nomie/mode mitotique) et ceci en dépit de la grande variabilité
des caractéres morphologiques (CULBERTSON 1971) et des conditions
d'études. Les autres caractéres : ultra-structure, nutrition et
immunologie sont également utilisables pour la distinction des
genree et des espèces.
C' œst en utilisant l'ensemble de ces élmnente que PAGE, en
1976, propose une nouvelle clé de classification des Amibes sansu-
stricto que nous reproduisons ci-après, et à laquelle nous nous
sommes r~férés pour le diagnose des ee~ches que nous avons isolées
de nos prélévements.

- 141
REGNE: Protista Haeckel, 1866
SOUS-REGNE : Protozoa Godfuss, 1818 ; emend.
Von Siebold. 1845
PHYLUM
Sarcomastigophora. Honigberg et ;
llalamuth, 1963
SOUS-PHYLm~ : Sarcodina. Hertwig et Lesser, 1874.
SUPER-CLASSE : Rhizopoda Von Siebold, 1845
Locomotion associée à l'émission de lobopode, de pseudopode, de
type "filoea", ou areticulosa", ou associée à une coulée proto-
plasmique. Pas d'organes de fructification.
CLASSE : Lobosia Carnenter 1861
Pseudopodes lobés ou plus ou moins filamenteux, mais produits
alors par un lobe plus large et hyalin, non anastomosés.
Habituellement uninucléées.
SOUS-CLASSE GYlŒA~:OEB1A HAECKEL,1862,
ORDRE
Amoebida Kent 1880
Uninucléées.
mitochondries présentes.
Pas de courants cytoplasmiques bidirectionnels.
Pas de etade. flagellés connus.
SOUS-oRDRE~:
Tubilina Bovee et Jahn.1966 ; emend.
Corps cylindrique ramifié ou non, avec ou sans calotte
ectoplasmique.
Division nucléaire mésomitot~que.
FAMILLE : Amoebidae Diesing, 1848.
Habituellement plusieurs pseudopodes à extrémité hémisphb~ique
pourvue d'une calotte ectoplasmique.
Les peeudopodes des formes flottantes radiées ont un aspect
granuleux sur presque tout.e leur longueur et ne slamincissent
pas.

- 142
Nopau à nucléole granule.ux.
Dans les formes à déplacemen~ monopodial, le, noyau, les
peeudopodes et les formes flottantes sont alors caracté-
ristiques de la Famille.
GEl RES : - Amoeba
- Polychaos
- Chaos
- Trichamoeba
--
- Hydramoeba
F.ülILLE
Hartmannellidae Volkinsky 1931, emend.
Page 1974
Amibes monopodiales (limax) dont la locomotion s'effectue géné-
1
ralement par un écoulement calme et régulier du cytoplasme,
parfois avec de légères émissions ~pseudopodiales hémisphériques
bombant alternativement de chaque c8té de l'extrémité antérieure.
Noyau vésiculaire.
S'ils existent : Kystes uninucléés, Bouvent binucléés dans un
des genres.
GmRES
- Hartmannella
- Glaeseria
- Saccamoeba
- Cashia
ï-Rhizarnooba
FA}IILLE : Entamoebidae Chatton 1925
Amibes monopodiales, à noyau réduit à lm petit grUlule ou
un groupe de granules.
S'il existe, Kyste m~ à 4, 8 noyaux, ou plus, résultant de divi-
sions à l'intérieur du kyste.
Toutes les espèces connues, sauf une, sont parasites.
GENRES
- Enta:noeba
- Endamoeba
- lodamoeba
- Endolimax

SOUS-ORDRE
Tbecina Bovee et Jahn 1966
Amibes étalées sur le Eubstrat, de forme souvent' oblongue, oTa1e,
ou ~labe11ulienne, au contour plue ou moins régulier avec, souvent,
une zone ectop1aemique bien développée.
Souvent recouvertes d'une sorte de pellicule distincte, qui peut ~tre
plissée.
Déplacement par un mouvement de roulement.
La plupart des espèces ne présentent jamais de ramifications.
Divers-modes de division nucléaire.
FAMILLE Thecamoebidae Schaeffer 1926
Avec les caractères du Soue-Ordre.
GENR~
- Thecamoeba
Sappinia
- P1atyarnoeba
- Pessone11a
-'Vanne1la


- 144
SOUS-ORDRE :
Flabellina subord. Nov.
Amibes 'talées, avec une zone ectoplasmique étendue, de forme
quelquefois disco!de, sans pellicule visible.
Le déplacement s'accompagne souvent de légère éruption, ou du rou-
lement de la totalité du cytoplasme.
Division nucléeire mésomitotique quand elle est connue.
FAMILLE
Flabellulidae Bovee, 1970
Pas d'émission de sub-pseudopodes durant la locomotion.
Forme 'souvent irrégulière et rapidement changeante, quelquefois
spatulée ou flabellée.
Souvent écoulement cytoplasmique éruptif.
GENRES : - Flacellula
- aosculus
FA}:ILLE Hyalodi~cidae Poche, 1913 ; emend.
Forme complètement disco1de, ou un peu en éventail, plus large que
longue avec une bosse endop1asmique granuleuse en position centrale
ou postérieure, entourée complètement, ou antérieurement et latéra-
lement, par la bordure ectop1asmique étalée.
Quelquefois des ~ub-peeudopodes ectoplasmiques étroits et coniques.
Mouvement par roulement OÙ se trouve impliquée la totalité du cytop1a~-
me •
G~lRES : - Hyalodiscus
- F1amel1a

- 145 -
SOUS-ORDRE :
Conopodina Bovee et Jahn, 1966; emend.
-..-----------------
Sub-pseudopodes hyalins, digitiformes ou mammiformes, à peu près
coniques, é!nis ~r une large zone hyaline.
Fermes en déplacement : toujours plus longues que larges, non
arrondies.
Formes flottantes : souvent, mais pas toujours, radiées, avec
pseudopodes hyalins, minces, finement effilés.
Forment rarement des kystes.
Division nucléaire mésomitotique, mais avec la possibilité de
structures polaires chez certaines espèces.
FAMILLE Paramoebidae Poche 1913
Avec les caractères du sous-ordre.
GENRES:
- Paramoeba
- r.ayorella
- Vexillifera
- Subulamoeba
- Oscillosignum
- Dinamoeba
- Trinamo eba
- Pontifex

- 146. -
sous - ORDRE :
Acanthopodina subord. Nov.
Sub-pseudopodès hyalins plus ou moins pointus, quelquefois
filamenteux, souvent fourchus, produits par une zone ectoplas-
.ique plus large.
Pas de formes régulièrement discoïdes bien que parfois étalées
sur le substrat.
Forment habituellement des kystes.
Division nucléaire par mésomitose.
FlMILLE Acanthamoebidae Savyer et Griffin 1975
De quelques-uns à plusieurs pseudopodes (acanthopodes), habituel-
lement pointus mais parfois émoussés.
Contour de l'amibe en déplacement: ovale, plus ou moins trian-
gulaire, allongé, ou irrégulier.
Centrosphères extranucléaires ont été signalée.
Kystes polyédriques ou grossièrement biconvexes.
Présence de cellulose dans la paroi, qui se compose d'une enve-
loppe interne plus ou moins polygonale, ou étoilée, et d'~~e
e.veloppe externe plus ou .oins plissée.
Dékystement par déplacement d'un opercule aux points de contact
entre les deux enveloppes du kyste.
GmRE:
- Acanthamoeba
FAr.1LLE Echinamoebidae Page 1975
De quelques-un~ à plusieurs sub-pseudopodes finement effilés,
filiformes, ou épineux.
Amibes plus ou moins étalées au cours du déplacement mais qui
ne sont pas dotées d'une bordure ectoplasmique sur tout leur
poUrtour.
Les espèces connues forment des kyste., maïs sans paroi interne
polygonale ou étoilée.
Le dékystement n'a pas lieu par déplacement d'un opercule.
/

- 147 -
GENRES : -Echinamoeba
- Stachyamoeba
- Filamoeba
ORDRE : Schizo~yrenida Singh 1952
Corps cylindrique llIonopodial (limax).
Le déplacement s'effectue habituellement par des bombements
hémisphériques plus ou moins fortement éruptifs.
Aaibes uninucléées.
Division nucléaire par promitose.
Stades flagellés temporaires communs.
FAl~ILLE Vahlkampfiidae Jollos 1917. Zulueta 1917
Caractères de l'Ordre.
GENRES : - Vahlkampfia
- Naegleria
- Adelphamoeba
- Tetramitus
- Heterarnoeba
ORDRE : Pelobion tida ord. nov.
Corps à peu près cylindrique, ou elliptique, monopodial.
Courant cytoplasmique bidirectionnel fréquent.
En principe multinucléées.
Mitochondries absentes, mais présence de bactéries symbiotes.
Renferment souvent des particules minérales et végétales.
Pas de stade flagellé connu.
FAMILLE : Pelomyxidae Schulze 1877
Caractères de l'Ordre.
Gl!NRE : Pelonyxa

- 148 -
ANNEXE 2 :
LISTE DES ETABLISSn~ElTS ET
LES PROCEDES DE DESINFECTION.

, >
DESINFEC-
NOMBRE
mts
NOM S
DES
E T A B L I S SE ME NT S
t"'
TANTS
d'ETABLISS
~
!Il
1
/ - - - - - - - 1 - -
- - - - - - . , - -..- . . . . .
..
1
ft
(1)
Oberkampf
Didot
Etoile
0-
(1)
Charonne
Cité Universitaire
Keller
UI
Amiraux
Vernandois
Rouvet
(1),
ft
Louis Lumière
Periscope:
Jacques Decour
III
0-
18
Buttes aux Cailles
....
Paul Appel
Blomet
....
Eau de
Ledru Rollin
Lannes
Rochechouard
UI
~
UI
Léopold Bellan
(1)
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1
41
Inst. Nationale des Sp.
Lecourbe
8
o:t
Château des Rentiers
Antoine Cléopatre
Honoré de Balzac
(1)
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~
Plein Ciel
Super Italie
Pol
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UI
Madeuf
Vaugirard
Hopital Universitaire
(1)
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Racing Club de France
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Croix Catelan
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Maine Montparnasse
Georges Pitard
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(1)
Valéry Foch
Château-Landon
St. Merry
UI
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Parmentier
Clignancourt
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Club des Nageurs Paris
Invalide
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Sarrailh
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Brome
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Auto-Club de France
Stanislas
Tourelles
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(1),
Cuivre
Centre Inter-Alliés
Mont Rouge
UI
....
Argent
4
Henry IV
David d'Angers
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1
1
·l~-=c=o
--
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ft
W < l ' _
....
0
Chlore
:=3
.
Gazeux
Pontots.
Molitor
3
Delormel
1-. '.
TOTAL
54

- 150
B l B LlO G R A P fi 1 E
ADAMS (A.C.), JOHN (D.T.), BRADLEY (S.G.). 1976.
Modification of resistance to mice to Naegleria
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ANDERSON (K.) and JAMIESON (A.) I972.
Primary amoebic meningoencephalitis.
Lancet l : 902 - 903.
ANDERSON (K.) and JAMIESON (A.) 1972.
Primary amoebic meningoencephalitis.
Lancet, b
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APLEY (S.), CLARKE (S.K.) and ROOME (A), 1970.
Primary amoebic meningoencephalitis in Britain.
Brit. Mede 1., ~ 596 - 599.
ARNDT (A), I92.I.
Bermerkungen uber die Systematik der Amoben und uber
das Vorkomman extranuklearer Zentren bei Hartmannellen
und verwandten Formen.
Verh. deutch. zool. ges. 26, 75.
BALAMUTH (w.) 1964.
Nutritional studies on axenic cultures of Naegletia
gruberi.
J. protozool, !! suppl. 19 - 20.
/

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Extrinsic requirements for encystation by the soil
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Bemin replaces serum as a growth requirement for
Naegleria.
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EASHFORD (C.L.), CIDUiCE (B.), LLOYD (D.), POOLE (R.K.) 1980
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·•
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patho1ogica1 and epidemio1ogica1 features of six
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Description of a Naeg1eria species iso1ated from two
cases ot primary amoebic meningoencepha1itis, and ot
the experimental patho10gica1 changes induced by it.
J. path., IOO, 2I1.
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Primary amoebic meningoencepha1itis. An appraisa1 of
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Trans. roy. soc. trop. med. hyg., 66, I93 - 2I3.
.
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Intracerebral inoculation ot experimenta1 anima1s in
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- 155 -
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-
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Experimental infections vith pathogenic free-living
amebae in labory primate hosts : I.(B)
a study on
susceptibility to Acanthamoeba culbertsoni.
J. parasit., 61, 682 - 690.
WONG (M.M.), KARR (S.L.), BALA~rnTH (W.B.), I975.
Experimental infections vith pathogenic free-living
amebae in laboratory primate hosts. l (A) a study on
susceptibility to Nae~leria fowleri.
J. parasit., 2!, 199 - 208.
WONG (M.M.), KARR (S.L., CHOW (C.K.), 1977.
Changes in the virulence of Naep,leria fovle~ maintained
in vitro.
J. parasit., 2l, 872 - 878.

- 179 -
Table des Matières
1. INTROnUCTION
,
2. HISTORIQUE
6
2.1. Répartition géographique
des cas publiés de héningo-encéphalites
amibiennes.
8
2.2. La .éningo-encéphalite amibienne à
Naegleria fOlileri (M.E.A.P.)
8
2.2.1. Définition de l'ageAt pathogéne
8
2.2.2. Epidémiologie
I I
2.2.'. Sig'!lee clinique:!
12
l'
2.2.4. Signes biologiques
l'
2.2.5. Traitement
2.'. Les Méningo-encépha1ites amibiennes dues
aux Acantham'oeba (l·l.E.A.)
14
1ère PARTIE
,. TRAVAUX PERsormELS
'.1. Etude de la faune amibienne des établisse-
ments de natation de la ville de Paris
18
3.1.1. Les établissements de natation et
les procédés de désinfection
18
3.1.2. Principes d'isolement et de clonage
des amibes
27
- Prélévement des échantillons
27
- Préparation de l'inoculum
27
- Le milieu de culture
27
- Cultures semi-sélectives pour
l'isolement des Amibes à intértt
médical
30
-n~~
~
- Identification et culture sur
lame
'5
/

- 180
3.1.'. Principe de numération des amibes
37
4. RESULTATS O'BTUTUS DE JANVIER A DECDŒRE 1978
4.1. Les eaux d'alimentation. Comparaison
des ressources
41
4.2. Les eaux de .;bassin. Comparaison des
sY'stémes de traitement des eaux
44
4.2.1. R~sultats globaux
44
4.2.2. Résultats en fonction de la
variation saisonnière
47
4~'.-Inter-relation eau de bassin et ressources
49
4.'.1. Résultats globaux
49
4.'.2. Résultats en fonction de la variation
saisonnière
60
2ème PARTIE
5. RESULTATS OBTE!mS DE JUILLET A DECEI.mRE 1979
5.1. Isolement des souches thermo-e.daptées
68
5.2. Identification des souches thermo-adaptées
77
- Clé pour la détermination des familles
et genres
80
- Souches thermo-adaptées isolées
84
- Hartmannella n.
85
- Vahlkampfia ll.
89
- Naegleria gruberi
95
- Saccamoeba sp.
104
- Acanthamoeba a.
109
- Echinamoeba n,.
121
5.3. Etude du pouvoir pathogéne des souches
thermo-adaptées isolées à 42°C
130
- Protocole expérimental
130
- Résultats
132
- Comm entaires
132
Q. CONCLUSION
./

. - 181 -
ANNEXES
1. Classification
selon Page
138
2. Liste des étab
dés de désinfe
148
BIBLIOGRAPHIE
150
!fA.BLE DES MATIERES
/