FACULTE DE MEDECINE ET DE PI1ARMACIE DE BORDEAUX
DOYENS HONORAIRES : ~. G. PORTMANN, R. SIGALAS.
DOnJ'f
M.·F. TAYEAU. -
'WESUtlRS : MM. P. LAUMONIER, G. VITTE.
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PROFESSEURS TITULAIRES
MM.
MM.
Clinique
médicale
et des
maladies
G.
MOUSTARD1EIl
•••• Bactériologie.
in/eclteuses
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.. Carcinologie.
"~
Clinique odonto·stomatologique.
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.. Clinique ophtalmologique.
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H. wu.
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propédeutique et
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médecine tropicale.
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. Cljnique PI&licale
des, maladies Jes
naire.
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J. LE>IG:itri ...... ,'Pathologie médicale.
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lŒBoUL
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E, NBUZJL
Biochimie médicale B.
cité médicale,
R. STOLL
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Clinique chirurgicale.
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Clinique urologique.
M1!sNARD ......... Chimie organique et Chimie analy-
P. FRÉouR
Hygiène
et
Clinique
de
pneumo:
tique.
phtisiologie.
GlWlDPIEIlU •••• Physiologie.
F. RJGAUD
Anatomie.
BROUSTI!T
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MAGEIlDIB
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Clinique chirurgicale.
G. DUBOURG •••••••• Clinique chirurgicale des maladies car-
TAYl!AU
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Biochimie médicale A.
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Clinique
des
maladies cutanées
et
biologie.
syphilitiques.
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Pathologie générale et expérimentale.
M. BERGOUJGNAN
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P.thologie nerveuse et ment.le.
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.. Clinique chirurgicale orthopédique et
J. DUHAMEL
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Hydro·climatologie
thérapeutique
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clinique des maladies de l'appareil
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L. AJUŒ
.. Médecine générale et thba/JeIllII/W.
llOCKl!1T
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.. Pédiatrie.
R. BAUTE
. Cryptoga",ie.
llOUSSIN
. . . . . . . .
V. DARGELOS
. Microbiologie.
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. Médecine générale et thérapeutique.
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.. Médecine générale et thérapeutique.
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M. DALLOCCHIO ..... Ca,diologie el maladies vasculai,es.
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J. AUBERTlN .••.•.•• Maladies i,,/eclieuus.
"e/les.
P.
VÉRIN
. • . . . . . . . . • Ophlalmologie.
L. CHEV AIS
. A"eslhésiologie.
M. GOT ..•••••••.•• Neu,o-cbi,u,gie.
G. GILLARDEAU •••••• Altwbbiol,ogie.
J. TAVERNIER ......• Elecl,o,adiologie : ,Iiagllorli. el Ibé·
]. HONTON
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.P. DA1UIAILUCQ
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H. POUYANNIl
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F. FONTAN •••••••••• Chi,urg/. gé"é,al•.
F. 8.uJ.ANGER
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J. USSERU!
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P. BIDIS •.••••••••• Cbi,u,&le &hé,al•.
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G. FAUGbIl
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M. L'tph
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CHARCE DES rOMCTlOKS DE MAITRE DE CONFERENCES 1
P. BONJEAN, A".lo"",.
M. LAHOURCADE, Pa,as/lologl••
M. SEN'ŒNAC, A".lomie.
I.e Ca"ulll., admillill,alil, S.crélai,e de la fllcli.llé
N.

Pu d611!>batiOD du , aoill 1879, la FIC\\lIt<! a ~t<! que le. oPinlonl <!mileS dU1s Ica tbbea qui lui JODl ptâcntâ:a
doivent ~tee considbées comme propres l leun aUIeun. et qu·eil.. cnlen<! ne leur cIoDner ni .pp:obadOD. III Improbation.
'. il.

UNIVERSITÉ DE BORDEAUX
Faculté
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1CONSEIL .AFRICAIN ET MALGACHE
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0~~,,~~ • 174
. Arrivée .... 2.~, MAI, 1~'9'2: 1
1
",:~t~·o.l~.·1
Enregistré :us
Étude des Dermatoglyphes
des sujets porteurs
de Cardiopathie Congénitale
II
P,
{
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.~.~",~
.,i"
,
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par Mady Dury SV L L A
'(?l9ll1entSU~e\\'"
Ëléve de "Ëcole Pl"incipeie du Sel"vice de Santé de le-·__. .· ...,,--
DlplOmé de Médecine Tl"opicele
Sl"eveté Médecin de la Mal"ine Mel"chande
nè en
1932 Il DAGANA ISénégall
EXAMINATEURS DE LA THÈSE
MM. P. BROUSTET, Professeur .
Président
H.
BRICAUD, Professeur
G. CABANIEU,
Agrégé
.
M. DALLOCCHIO.
Agrégé

~dilion. Bergerel, 2. rue Bergerel • BORDEAUX
-
Till: 91·12-59 -

A LA MEMOIRE DE MON PERE
Vous nous avea élev~ dans le
respeot, la dignit~ et la justiae.
Vous avea
v~ou pour vos enfants. Vous
restea notre guide, et nous

aurons
toujours p~sent à l'esprit votre sou-
venir le plus aher.

A LA MEMOIRE DE MES GRAND'MERES
KHOUDIA DRAME
FATOUMATA DRAME
POULO SYLLA
Respeotueux souvenir.
A LA MEMOIRE DE
MAME FANA N'DAO

A MA MERE
Ce modeste témoignage de recon-
naissance et d'affection n'égale certea
pas tous les sacrifices que tu as consen-

tis pour moi. J'admire ta bonté~ ta dou-
ceur et ta vaillance.
Je souhaite toujours mériter ta
confiance et t'exprimer tout l'amour que
je te dois.

A MA FEMME
Tu as toujours sû apporter la
Jo~e et la gaieté dans la famille.
Ton
esprit de compréhensionJtes sentiments
maternels et ta persévérance m'ont aidé
à mener à bien et les études et ce travail.

Accepte ce travail~ en témoignage
de mon profond amour.
A MES ENFANTS
La Société vous acceptera ou vous
rejettera selon votre conduite. Soyez justes~
honnêtes et respectueux. La vie n'est
pas
sans obstacles~ sachez lutter et vaincre~
vous n'en serez que plus dignes.
En témoignage de toute mon affection.

A MON ONCLE
CHEICK TAHIROU OOUCOURE
COl'MliA~cUJz.e. cn.aJtgé de. MiA~).ott6 a.u.pJtê-b
du. PJtuide.YLt de. la. Répu.bUqu.e. du. Sénéga..t
Puisse ce t~avail êt~e le témoi-
gnage de ma p~ofonde ~eoonnaissance po~
le soutien solide et constant que tu m'as
toujo~s appo~té. Tu consens un g~and sa-
c~ifice pOUl' cont~ibue~ au bonhe~ de ma
familZe. La confiance que tu me fais est
inestimable. Toute ma vie j'agi~ai en
so~te que je puis8e la mé~iter.
Cordiale sympathie.
A MES SOEURS et FRERE
A MES BEAUX-PARENTS
En remerciement de ~'affection
qu'ils me portent.

A SORY IBRAHIMA SIDIBE
1YlgérUe.uJt
Che.6 du S~v~ee. de.4 T.P. Vak~
Tu m'as toujo~s manifesté ton
amabilité et ta gentillesse. L'amitié qui
te lie à la famille, tu la témoignes à tout
le monde" tu as sû lui donner un sens prO-
fond : le respect et la dignité.
Sois assuré de toute ma gpatitude.
A N'DIOGOU WACK BA
Tu ne ménages ni ton temps, ni ta
santé pour rendre service à tes amis. Ton
dëvouement constant pour les autres~ tu le
manifestes au p:rix de multiples sacrifices.
Je te remercie de toute l'affection que tu
me portes.

Profonde reconnaissance.
AU DOCTEUR PAPA DOATE
C~Mologue.
HôpUa1. A. Le. Vante.e Vak~
Tu as guidé mes ppemiers pas dans
les études médicales avec une sollicitude
toute fraternelle. Avec toi, j'ai appris à
affronter les épreuves de la vie.
En témoignage de toute mon affec-
tion et de ma profonde gratitude.
A TOUT LE PERSONNEL
du S~v~ee. de. C~Molog~ de. l' HôpUai.
A. Le. VlUtte.e - Va.k~.

AU DOCTEUR
EL-HADJ AMADOU GUEYE et è sa famille
En témoignage de toute ma
reconnaissance.
A HANE AMADOU LAMINE
Sincères remerciements pour
l'amitié que tu témoignes à toute la
famille.
A TOUS MES AMIS D'ENFANCE et D'ECOLE
et è leurs familles
Aux familles BENEZET et MIR
Vous occuperez toujO'lQ'S dans
le coeur de mes enfants, la place
de
grands-parents, de tonton et de taty.
Soyez assurés de notre inalté-
rab le amitié.

Au Docteur Antoine BROUSTET
Qui a bien voulu nous guider dans
l'~laboration de ce travail et nous
prodiguer avec une bienveillante
rigueur scientifique ses conseils.
Qu'il veuille bien accepter l'ex-
pression de notre vive reconnaissance.
Au Docteur P. BESSE
Au Docteur J. SAGARDILUZ
Soyez assurés de toute notre recon-
naissance. Nous vous remercions bien
sincèrement de l'enseignement reçu
dans le Laboratoire d'Hémodynamique.
A Mademoiselle S. MAURIN
et à tout le PERSONNEL du Laboratoire d'Hémodyna-
mique du Service de Cardiologie de l'Hôpital
du Tondu
Pour l'aimable accueil qu'ils m'o~t
toujours r~serv~.

A Mademoiselle le Docteur
TICHAUER
Mê-de.cin 1n6pe.c:te.uJt PJL.i..nupal
et
A Madame le Docteur J. MARTY
Mêde.cin 6cO~e. du Ce.~e. Mê-dlco-Sco~e. de. Bègl~
VOU8 avez bien voulu nous pe~ettre
la prise des empreintes dans le Centre
Médico-Scolai~e que vous dirigez.
Soyez assurées de notre reconnais-
8ance.

A NOS PROFESSEURS
de. .ea Fa.cufté de. Méde.un.e. et du Hôp-Üaux
de. BOJLde.a.ux
A NOS PROFESSEURS
de. t'Ecole. PJLin.upale.
du SeJtvice. de. Sa.n.t:é de..ea
Ma.JLin.e.
A MES CAMARAOES
d~ l'Ecote. PJLin.cipale
du SeJtvice. de. Sa.n.t:é de.ea 'MevUne.

A Monsieur le Général de Brigade :
Jean-Alfred
DIALLD
Che~ d'E:tat Ma.joJL Gén~ de i' AJrmée SénégttitU.6e
Chen du FOJLc.u AJrméu Sénégala"i..6u
Respectueux t~moi~ge de
reconnaissanae~ en vous remerciant
des conseils que vous n'avez
aes8~
de nous prodiguer.

A Monsieur le Médecin en Chef de 1ère Clesse
F U C H S
Directeur de l'Eco le Principa le
du Service de Sant~ de la Marine
COTl'V1landeur de La L~gion d'Honneur
Croix de Guerre T.O.E ,
A Monsieur le Médecin en Chef de 2ème Classe
C U R NIE R
Sous-Directeur de l'Ecole
Principale
du Sel'Vice de Sant~ de La
Marine
Chevalier de La L~gion
d'Honneur

A NOS JUGES
Monsieur le Docteur M. DALLDCCHID
M~e de Con6~enc~ Aghégé de Méde~e généhale
Médeun du HÔpUaux. [CaJtcUoR.og-i.e et Ma1.a.cU~
Va.6cula.-<lt.~)
Vous nous faites Z'honneW' de siéger
dans notre jUl'1f. Soyez assW'é de
notre respectueuse gratitude.

Monsieur le Docteur G. CABANIEU
Aghég é de Médeune 9énéJta1.e
A6~.<-6ta.n:t du Hôpilau.x.
Nous vous remercions de Z'honneW'
que vous nous faites en acceptant

d'être de nos juges.
Nous vous assurons de notre profond
respect.


A NOS JUGES (suite)
Monsieur le Professeur H. BRICAUD
PJr.onU-6euJL ~11n6 Cha.-Ute [Médeul1e gél1é.Jr.ale)
Médeun de6 Hôp~ux
Chen de SeJlv.ic.e
ChevaLteJr. du Paime6 ac.a.démiquu
SUl' le point de terminer nos ~tude8
m~dicales~ nous tenons à vous exprimer
ici notre profonde reconnaissanoe pOUl'
l'enseignement que vous nous avez tou-
j oul's prodigué.
Nous avons admiré votre esprit cri-
tique qui fait la valeUl' des oonnaissan-
ces que nous avons acquises tout au long
de notre séjoUl' dans votre Service.
Après nous avoir inspiré le sujet
de cette thèse~ vous nous avez guid~
dans sa réalisation.
Nous vous adressons ici toute notre
gratitude pOUl' vos conseils et votre
bienveillance auxquels nous devons une

grande part dans notre formation médi-
cale.


A NOTRE PRESIDENT DE THESE
Monsieur le Professeur P. BROUSTET
PJLOnU.6eUIL de CUrUque rnécUc.a.R.e caJu:Uo.f,og..[que
Médecin de.6 Hôp..[tàux
Cheval..t.eJL de ta Lég..[on d'HonneUJL
OH.i.cieJL
de.6 Paimu ac.a.dérn..[que.6
Nous vous remercions tr~s res-
pectueusement de l'enseignement reçu
dans votre service~ de l'aimable acoueil
que vous nous

y avez toujours r~serv~.
Nous vous sommes reconnaissant
du grand honneur que vous nous fai te s en
acceptant la
pr~sidence de cette th~se.
Veuillez être assur~ de notre
gratitude et de notre respeotueuse admi-
ration.


ETUDE DES DERMATOGLYPHES
DES SUJETS
PORTEURS
DE CARDIOPATHIE
CONGENITALE
AAAAA

1
l N T R 0 0 U C T ION
L'intérêt d'une telle étude nous parait évident
à la suite des très récents travaux de HALE et Collabora-
teurs. et de SANCHEZ-CASCOS.
Il nous a été donné d'étudier dans le service
de Cardiologie de l'Hôpital du Tondu, un lot homogène de
- 90 cas de cardiopathies congénitales chez des enfants
se présentant soit :
- comme phénotypiquement normaux l
- soit comme phénotypiquement mongoliens. ou.
- une fois atteints de dysgénésie gonadique.
Dans certains cas. une étude cytogénétique
a
pu être faite. précisant le diagnostic (cas des mongo-
liens).
Le diagnostic de ces cardiopathies congénita-
les repose sur les données
- de la clinique J
- du cathétérisme cardiaque : pression, oxymétrie,
- de l'angiographie biplane
- et dans plus de la moitié des cas. l'acte
chirurgical ou nécropsique pratiqué. confirme les données
instrumentales.
Nous avons. parallèlement à l'étude du lot
de
malades. contrôlé les dermatoglyphes de :
- 97 écoliers phénotypiquement. cliniquement et psychi-
quement normaux.

2
PLA N
Chapitre
1 - HISTORIQUE DE LA QUESTION.
Chapitre
II - DESCRIPTION DES DERMATOGLYPHES.
A - Au. rUvea.u. de .e.a. pulpe deA doi.g:t6.
1° - Aspect général.
a) Disposition fréquentes.
b) Dispositions rares.
2° - Aspect particulier.
B - Au. rUvea.u. de .e.a. pa.wrre de .e.a. maht.
1° - Les deltas sous-digitaux.
2 ° - Le de l ta t" ou triradius a:x:ia l.
3° - Les lignes de la main.
Chapitre III - QUELQUES EXEMPLES DE DERMATOGLYPHES EN
PATHOLOGIE.
1° - Dermatoglyphes et aberrations chromosomi-
ques.
2° - Dermatoglyphes et cardiopathies cong~nita­
les.
Chapitre
IV - METHODE D'ETUDE.
A - Su.je:t6 d' Uude.
- Matériel.
- Méthode de prises d'empreintes.
B - Méthode d'examen.

3
Chapitre
V - RESULTATS.
A - Au. tUve.a.u de. la. pa.ume. du ma...&t..6.
B - Au. tUve.a.u. du do-i9u.
Chapitre
VI - COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS.
A - Paume. du ma..&t6.
B - EmpJtUntu d-i9Uai.u .
Chapitre VII - CONCLUSIONS.

4
Chapitre
l
HIS TOR l 0 U E
Depuis des temps fort
anciens, plus précisèment
depuis l'antiquité, on s'est préoccupé de la dactyloscopie
qui est l'étude des empreintes digitales.
"Si les hommes, a dit le Docteur OLORIZ AGUILERA,
Maitre de la dactyloscopie en Espagne, ne pouvaient se re-
connaître individuellement, ils vivraient sans qu'il y ait
de véritable association entre eux, comme des myriades de
poissons dans un lac et si, par un artifice magique, tous
les êtres se trouvaient, pour un instant, si parfaitement
égaux qu'il fût impossible de les distinguer, l'organisa-
tion sociale cesserait brusquement, pour faire place à une
confusion plus grande que celle de la Tour de Babel".
- En 1928, une expédition anglo-américaine décou-
vrit en Chaldée, la marque de deux empreintes digitales,
apposées sur un mur de briques, bâti, il y a près de 4000
ans sous BURSUI.
- Au Vllème ~~~cle, les empreintes digitales sont
utilisées comme sceau au Japon et en Chine.
HERSCHELL, aux indes, utilisa les empreintes di-
gitales dans un but d'identification, car il se fiait plus
aux marques des empreintes qu'à la signature des dignitai-
res Indiens qui percevaient une pension de la Royauté An-
glaise.
- Au XVllème ~~ècle, les anatomistes MALPIGHI
RUYSCH et ALBINUS firent l'étude des dessins papillaires.
- En 1823, PURKINJE consacre une thèse à l'impor-
tance médico-légale des dessins formés par les crêtes pa-
pillaires qu'il classe en neuf groupes.

5
- 1844, HUSCHKE découvre les deltas, qu'il dénom-
mera triangles.
- 1856, ENGEL fit l'étude comparée des dessins pa-
pillaires de la main et du pied.
- 1858, W! HERSCHELL applique pour la prem1ere
fois officiellement, au Bengale, les dessins digitaux
à
l'identification humaine.
- 1878, FAULDS, proposait l'utilisation des
em-
preintes palmaires au service de l'identification des mal-
faiteurs.
- 1888, F. GALTON publie ses recherches sur
les
dessins digitaux.
- En 1905, en France, BERTILLON proposa l'usage
des empreintes digitales en vue de dépister les déserteurs
et les fraudeurs de prime d'engagement.
- 1906, le Ministre de la Justice Française deman-
da à l'Académie des Sciences, son opinion sur la valeur
de la preuve par les empreintes digitales du point de vue
policier et judiciaire. Le rapport déposé à la séance du
12 novembre 1906, démontre la supériorité flagrante
des
empreintes aussi bien pour l'identification individuelle
que pour celle des malfaiteurs et des récidivistes.
- En 1908, au Congrès des Sciences Médicales à
Saragosse, le Docteur OLORIZ présente un travail qui sert
de base au classement des dactylogrammes.
Le Docteur LOCARD de Lyon, étudie dans sa Po-
roscopie, la situation, le nombre, la forme et la dimen-
sion des pores existant sur les crêtes papillaires.
- En 1911, était inscrite au programme de la séan-
ce du 26 juin 1911 de l'Académie des Sciences, la communi-
cation suivante :
"De l'identification par les empreintes digita-
les,note de Monsieur V. BALTHAZARD, présentée par Monsieur
Ch. BOUCHARD". Elle démontre, mathématiquement le caractère
particulier, individuel des empreintes digitales.
L'examen a révélé qu'il existe en moyenne 100
particularités sur chaque empreinte digitale. Si on divise
la surface de l'empreinte en 100 carrés, chaque carré con-

6
tient une particularité, rarement deux, exceptionnellement
3 ou O.
Le nombre des empreintes digitales différentes
est égal au nombre des arrangements avec répétition de qua-
tre objets 100 à 100 soit 4 la O ou 4 1~0 • Deux emprein-
tes digitales différent, en effet, soit par la nature des
signes qu'elles renferment, soit par la situation de
ces
signes dans les 100 carrés.
Le nombre des empreintes digitales distinctes
est donc égal au nombre des arrangements avec répétition
de 4 objets 100 à 100 soit 4 1~0. Cette valeur est repré-
sentée approximativement par un nombre de 61 chiffres (1
suivi de 60 zéros)".
Après ces considérations mathématiques prélimi-
naires, l'Académie des Sciences en vint aux conclusions
suivantes
1°) "Le nombre des êtres humains sur la surface du
globe est 1 500 000 000, la durée moyenne d'une
génération est de 1/3 de siècle, par suite on peut évaluer
à 5 000 000 000 le nombre des hommes par siècle. Chacun
ayant 10 empreintes digitales,
on
pourrait
recueillir
50 000 000 000 d'empreintes par siècle. Il faudrait donc
un nombre de siècles représenté par 49 chiffres (2 suivi
de 48 zéros) pour qu'on ait chance de retrouver 2 emprein-
tes identiques. Cette durée est très supérieure à celle
que les astronomes assignent au refroidissement du soleil
et à la vie de l'humanité".
2°) "17 coïncidences sont suffisantes, en pratique
pour identifier 2 empreintes digitales.
Soit n coïncidences entre 2 empreintes en pre-
nant un des arrangements qui présentent les n coïnciden-
ces, nous avons chance de rencontrer
une empreinte pré-
sentant les n coïncidences sur un nombre d'empreintes exa-
minées égal à
A 4 100-n
1
ou
A 4 100
4 100 - n
Si donc, on a révélé 17 coïncidences entre une empreinte
examen, et celle d'un individu quelconque, il n'y a aucune

7
chance de retrouver un autre individu dont une empreinte
digitale présenterait les mêmes coïncidences.
Dès que l'on a trouvé 17 coincidences, la cer-
titude dans l'identification est complète".
BERTILLON, a pu cependant observer, dans
un
cas, plus de 30 coincidences sur deux empreintes provenant
de deux individus différents, mais ceci n'était pas dû au
hasard, car les deux individus étaient frères jumeaux (ho-
mozygotes).

8
Chapitre
II
DESCRIPTION DES DERMATDGLYPHES
Les papilles dermiques, alignées en crêtes, for-
ment dans la pulpe des doigts, des paumes et des plantes
des pieds, des dessins extrêmement variés dont on a
dé-
montré qu'ils sont différents, constants et immuables.
L'empreinte devient alors un véritable sceau;
mais elle comporte une figure caractéristiquement nommée
"DELTA" très indispensable à la classification des diffé-
rents dermatoglyphes.
Le "delta" ou "triradius" provient du rapproche-
ment ou de la fusion des crêtes donnant lieu à une figure
triangulaire ou en trépied. C'est une formation superfi-
cielle épidermique, à la base de chaque doigt, au niveau
de la paume.
Le "delta" est le point de départ des stries
constituant les différentes configurations digitales
et
palmaires. Il délimite trois régions et dans chacune d'el-
le, les stries sont parallèles.
Selon leur situation, leur nombre, et leurs ca-
ractéristiques qui seront détaillées dans les pages sui-
vantes, ils constituent l'élèment de base de classement
de la dactyloscopie, notamment en Espagne où ce classe-
ment y a été introduit dans les services par le Docteur
OLORIZ.
EMBRYOLOGIE - La formation des plis palmaires, a lieu, la
huitième semaine de la vie intra-utérine .
Celle des crêtes papillaires ou empreintes digito-palmai-
res se situe aux environs de troisième ou quatrième mois
de la vie embryonnaire.

9
LES DIFFERENTS DERMATOGLYPHES.
A - AU NIVEAU PULPE VES VOIGTS.
Nous emprunterons la description du dactylogly-
phe
à VUCETICH. VUCETICH, groupa les figures papillaires
sous quatre rubriques fréquemment rencontrées.
Les arcs:sont constitués d'un ensemble de cour-
bes superposées, à convexité supérieure. Fig. 1.
Les boucles à gauche ou boucles cubitales :elles
constituent des boucles ouvertes vers la gauche, c'est-à-
dire du côté cubital, il y a alors, un delta en position
radiale. Fig. 2.
Les boucles à droite ou boucles radiales : sont
exactement inverses des précédentes. Fig. 3.
Le verticille ou volut~ simple ou spirale:c'est
un ensemble de lignes concentriques, circulaires ou ova-
laires ou de spires enroulées dans le sens des aiguilles
d'une montre ou inversement. Ici il existe deux deltas.
Fig. 4 et Fig. 5.
A noter
-------
qu'un seul delta ou triradius au niveau
d'un
doigt, est toujours accompagné d'une boucle.
La présence de 2 triradii au niveau d'un doigt,
s'accompagne de spirale.
Les volutes doubles: elles sont constituées de
deux groupes de plus de quatre lignes, se déroulant
en
sens opposé, entre les deux figures. Elles prennent une
allure en S ou en S inversé. Dans ce cas, il y a deux del-
tas.

~ ~~
~
~
~
Figure 1 - ARC SIUPLE
Figure 2 - BOUCLE INTERNE
ou CUBITALE
Figure 4 - VERTICALE
Figure .5 - SPIRALE
CIRCULAIRE
J>: 1l.lt.. ftO~~ •• t"""• .c.M6
:» '. ~eJ.[... t.e-c.....
.,
e. e•.s... Je ~
~c. L;,...~ J.. cr'lolo ..
Je,,', a_. de ~f"'l
:»~ :: 0 ..+ c-tiu.-
.l......I...ù..

1D
La besace en forme de haricot.
Le bou~eon : c'est un genre de verticille avec
coalescence de ligne, donnant un aspect ramifié.
2° - A~pect p~cuti~.
La ligne de GALTON. Fig.S.
Elle relie le delta au centre de figure.On l'ap-
pelle aussi ridge-counting.
C'est sur son trajet que l'on recherche le nom-
bre de crêtes qu'elle traverse, en plus des divers carac-
tères analytiques d'une empreinte, c'est la clef d'iden-
tification d'une empreinte.
Le centre de figure : est le point de changement
de direction des lignes papillaires avoisinant le milieu
du dessin.
de figure.
bou-
lignes con-
B - AU NIVEAU VE LA PAUME VE LA MA1N•
Nous distinguons :
7° - Lu de.u.eu, ~OU6 -cUgUa.u.x. déA-i.gnéA pCV!. .eu .eetiJr.u,
(fig. 7l.
a) Sous-digital
index.
b) Sous-digital
médius.
c) Sous-digital
annulaire.
d) Sous-digital
auriculaire.
2° -
Le delta ~ : au niveau de la paume de la main •
En position t
: il est situé à la partie proxi-
male de la main, soit à l'intersection de la ligne de fle-
xion de la main, et de l'axe du quatrième métacarpien. On
l'appelle communèment : le triradius axial, sa situation
peut varier.

- ...
11
On désigne par t", la position média-palmaire
du triradius J et t' la position intermédiaire entre t et
t" J il se situe tout près d'une ligne coupant la base du
pouce.
Le déplacement de t peut se faire aussi bien
dans le plan vertical que dans le plan horizontal.
La détermination des valeurs des angles du trian-
gle atd donne alors une idée exacte de la position du tri-
radius axial. Fig.8.
La valeur de l'angle a f d renseigne sur le de-
gré ascentionnel de t, et les angles t â d ou t a a, pré-
cisent la position axiale, ou thénarienne, ou hypothéna-
rienne du triradius.
SANCHEZ CASCDS a donné les valeurs normales de ces positions:
t,
est appelé t O ,
lorsque a t d mesure 45° au moins.
il
est appelé t', lorsque a t d varie entre 46° et 70°.
il
est appelé t", lorsque a t d vaut 71° ou plus.
Lorsque t, sera situé du côté cubital, c'est-à-
dire dans la zone hypothénarienne, il est appelé tu (U é-
tant l'initiale de UlNAR = Cubital). L'angle a a t
vaut
alors 86° ou plus.
- Situé dans la zone thénarienne, ou côté radial,
il est appelé tr (R = initiale de Radial). L'angle a a t
vaut 75°.
- Situé sur l'axe média-palmaire, il est appelé
tm (M = initiale de MIDDLE = milieu) a a t varie entre 76°
et 85°. Fig. 9.

- Lu Ugnu de RA. ma..i.n. Fig. 7.
Elles sont restées longtemps, l'apanage de
la
chiromancie. Anatomiquement, elles correspondent aux lignes
de flexion de la main.
Elles sont classées de la façon suivante :
a) Ligne dB tête : correspond au pZi transverse
distaZ~ qui part de la base de l'index pour aboutir au bord
cubital de la main. Elle suit, en gros, l'articulation mé-
tacarpo-phalangienne des trois derniers doigts.

12
b) La ligne de aoeur : c'est le pli t~sverse
proximal, débutant au bord radial de la paume, entre pouce
et index, à hauteur de l'articulation métacarpo-phalangien-
ne de l'index, et se dirige vers l'éminence hypothénar où
il se perd sans atteindre habituellement le bord cubital.
a) La ligne de vie : correspond au pli longitu-
dinal radial. Elle a une origine commune avec le pli pré-
cédent et se dirige vers le poignet en délimitant l'émi-
nence thénar.
d) Le pli palmaire transverse unique, ou ligne
simienne résulte de la fusion des deux plis transverses.
La fusion peut être complète ou incomplète. Fig. 10.
Il a été considéré, par les chiromanciens, comme
une preuve d'intelligence et de puissance car elle corres-
pond à la fusion de la ligne de tête et de coeur.

lJ
'l'~""""
1_._..t.;.t.J.
(14,..• .1. e_)
r'i t-I••". ,...".....
r•••;_.l
ZÔ"c. .;.
_...So, t'
'Pl. J••rra.............
(IT- .1. fÔ6)
Figu:t'e 7
FigUI'e 8 - Triang le a t.d
~uu~f",
et angZe
a t d
do );:- -
,
\\ ,
\\
\\
\\
\\
\\
\\
FigW'e 9 - Diff~JIent8B Bones de Z.ooaLisation
du triradius t. d'apr.l8 SANCHF:Z CASCOS.

,
,
,
,
,
,
,
1
,,
1
1
,
Figuxoe 10 -
1
1•1.
---+J,-+---+--+lri,.-ia&. l!» fOI
""'-.f-+-----+_ MO"JOt... tIl
FigUl'e 11 -
'IL--+-----r-... 11M1\\" t'
Position moyenne du t:l'i:l'adius "t"
ohes Zes enfants de 0
.:2 4 ans
d'ap:l't}s PENROSE.

13
Chapitre III
QUELQUES EXEMPLES DE DERMATOGLYPHES
EN
PATHOLOGIE
De nos jours, on s'est aperçu que la dactylos-
copie, ne résume pas tout ce que l'on peut attendre
de
l'étude des dermatoglyphes sur le plan de la spécifica-
tion et de l'identification de l'individu.
Lu dvrma.toglyphu e;t la. TJÛ6otni.e 21.
DOWN avait déjê décrit,· le pli palmaire trans-
verse, unique comme anomalie cutanée souvent rencontrée
dans le mongolisme. Cette anomalie devait être étudiée par
la suite par différents auteurs :
- 1931
F.G. CROOK - SHAI'JK.
- 1937
PORTUIS.
- 1939
H. CUMMINS fait état de l'orientation
horizontale des crêtes papillaires dans la partie distale
de la main du mongolien.
- 1940 : N. FORD montre la grande fréquence des
formations hypothénariennes chez les mongoliens.
- 1947
TURPIN, LEJEUNE avec G. BERNYER et
C.
TESSIER.
- 1953
TURPIN, LEJEUNE font l'étude dermatogly-
phique des paumes des mongoliens et de leurs parents et
germains et en tirent les conclusions suivantes

14
Dans le mongolisme :
4 dispositions anatomiques ont été reconnues
pour types; ce sont, considérés, par rapport à l'axe de
la main :
- Orientation horizontale des crêtes papillaires
de la partie distale de la main.
H. CUMMINS, dès 1939, en faisait état.
- Les formations de l'éminence hypothénar, dont
N. FORD montra en 1940, la grande fréquence chez les mon-
goliens.
- La surélévation du triradius axial, signalée
par H. CUMMINS, et biométriquement étudiée par L.S. PEN-
ROSE. En 1949, cet auteur mesure la valeur de l'angle
théorique a t d formé par deux lignes joignant le trira-
dius axial aux triradii a et d.
- Le pli palmaire transverse et ses formes
de
transition.
Les mongoliens présentent la disposition t"
avec une fréquence extrêmement élevée, tandis qu'elle est
très rare chez les sujets non mongoliens.
La surélévation du triradius axial en position
t" peut donc' être considérée comme un signe palmoscopique
majeur de la série mongolienne.
Les mères de mongoliens présentent la formation
t" avec une fréquence supérieure à celle de la population
témoin.
Les Q présentent (dans l'échantillon témoin) ,
une augmentation de fréquence par rapport aux hommes
+
+
0,073 - 0,013 contre 0,0625 - 0,012.
Tendance à la bilatéralité chez les mongoliens.
- 1963 : PENRoSE L.S. publie les rapports existant
entre les empreintes digitales, palmaires et chromosomes •
Dans la Trisomie 21 :
Il existe des boucles cubitales au niveau
des
doigts I, II, IV, V.

15
- Une boucle radiale sur le doigt IV.
- Une boucle digitale entre les doigts III et
IV.
- Une absence de type thénar.
- Un triradius t" près du centre.
- L'angle a f" d vaut 108°.
Dans une étude, toute récente, datant du mois
de septembre 1965, B. MELEKIAN fait les constatations
suivantes :
Le pli palmaire transverse unique, n'est pas
pathognomonique du mongolisme. On le rencontre chez 1 à
2 % des humains, et chez environ 5 % des nouveaux-nés •
Cependant sa présence chez les individus normaux, devrait
inciter à la recherche systématique de malformations as-
sociées.
Lu dvrma-toglyphu dan.6 lu a.u1:Jtu ma1.acUu pCV!. abeJtlUt-
û.on.6 c.hJr.omO.6omi..qu.u.
PENROSE L.S. trouve
Dans la trisomie 13 :
des empreintes digitales var1ees, on trouve
aussi bien des arcs, des boucles que des
spirales,
- une présence de type thénar
- un triradius t" central
- l'angle a f" d = 81°.
Dans la trisomie 17 ou 18 :
Il y a des arcs à tous les doigts.
Dans le syndrome de Turner :
Au niveau des doigts : on trouve des spirales
hautes et larges.
Le triradius axial est plus proche du centre
que chez les témoins normaux, en général, il occupe la
position t' 1 et l'angle a f' d vaut 66°.
Dans le syndrome de KZinefe l ter :
On observe des arcs au niveau des extrêmités
digitales.

16
Le triradius axial, occupe habituellement une
situation basse au niveau de la paume, notamment lorsqu'il
existe plus de deux chromosomes X.
L'intérêt médical, de l'étude des dermatoglyphes
s'accroît considérablement. Cette étude devient totale,
car elle s'adresse non seulement aux empreintes digitales,
mais également à celles des paumes de la main et des plan-
tes des pieds. Cet élargissement devait permettre à
la
recherche médicale de franchir une nouvelle étape.
Vvrmatog.e.ypheo et c.evr..cüopatfUeo c.ong~nUa1.eo.
Exiterait-il des rapports entre cardiopathies
congénitales et les dermatoglyphes ?
Il est pourtant établi, la fréquence des aber-
rations chromosomiques associées à des cardiopathies con-
génitales.
Par ailleurs, des corrélations existent
entre
aberrations chromosomiques et dermatoglyphes.
- Dès 1961 : les auteurs américains Alfred R.HALE,
Ph. D. John H. PHILIPPS, George E. BURCH décrivent
les
"aspects des dermatoglyphes palmaires dans les cardiopa-
thies congénitales".
Ils
ont constaté l'existance de plusieurs tri-
radii t ou un triradius en position t' J et ceci deux fois
plus fréquent
chez les porteurs de cardiopathies congéni-
tales, que les porteurs de cardiopathies acquises.
- PZus ~aemmentJ A. SANCHEZ CASCDS de Madrid pré-
sente une étude sur les empreintes digito-palmaires dans
les cardiopathies congénitales.
Il conclut en ces points
- Les arches sont fréquentes dans la sténose
pulmonaire.
- Les boucles radiales sont fréquentes dans
les C.I.A.
- Les boucles cubitales fréquentes dans la C.I.V.
- Les spirales, très fréquentes dans la sténose
aortique,la coarctation et la tétralogie de Fallot.

17
Il a alors établi une formule de dix lettres
représentant les différentes configurations pulpaires
des dix doigts. Chaque formule étant caractéristique
d'une cardiopathie déterminée. Il signale aussi, l'exis-
tence de deux triradii, en particulier le triradius
t'
dans le Fallot.

18
Chapitre
IV
MATERIEL
ET METHODE
A - SUJETS V 1ETUVE.
Nous analyserons 90 paires de mains de sujets
porteurs de cardiopathies congénitales et 97 paires
de
mains d'enfants normaux, sans aucune atteinte
cardiaque.
Les 90 malades ont tous été hospitalisés dans
le service de cardiologie de l'hôpital du Tondu. Il n'y
a eu aucune sélection préalable. Leur âge varie de 3mois
à 14 ans.
Le diagnostic a été établi sur le plan clinique,
hémodynamique, et pour la majorité, confirmé par le chi-
rurgien, et dans un certain nombre de cas, par la nécrop-
sie.
Dans ce lot de malades, nous avons retrouvé cer-
tains associant cardiopathies congénitales et anomalies
chromosomiques. Ces cas seront détaillés ultérieurement.
Parallèlement à ce lot de 90 malades, nous avons
examiné les empreintes digito-palmaires de 97 écoliers du
groupe scolaire de Bègles, suivis au centre médico-scolai-
re Nancel-Pénard.
Leur âge varie entre 6 ans et 13 ans.
Là aussi, il n'y a eu aucune sélection préala-
ble ; les élèves ont été désignés au hasard dans diffé-
rentes classes ; ils se répartissent en
- Une série de 50 garçons et
- Une série de 50 filles •

19
Ils sont phénotypiquement et cliniquement nor-
maux. Leur fiche scolaire de santé ne mentionne aucune
atteinte cardia-vasculaire.
Nous avons eu soin de les ausculter patiemment,
l'un après l'autre, dans le calme, à la recherche d'ano-
malies stéthacoustiques, et nous n'en avons noté aucune.
PRISE D'EMPREINTES - METHODE.
Nous avons choisi une méthode personnelle, afin
d'avoir une prise complète des empreintes de toute la main.
MATERIEL.
Un tampon à encre, de dimensions suffisantes
pour contenir toute la main, une main d'adulte.
Ce tampon est imbibé d'encre noire ou bleue.
Pour une bonne prise d'empreintes, il est néces-
saire de ne pas trop imbiber ce tampon, sinon, à la repro-
duction,les empreintes sont empâtées, et forment une tâche
où il est difficile de distinguer les détails cherchés.
La main du sujet est posée à plat, sur le tampon,
on appuie davantage sur le dos de la main afin que le creux
de la paume soit bien en contact avec l'encre, de même
qu'on appuie sur les doigts.
On évite de presser très fort sur les points de
contact, c'est-à-dire les régions du dos de la main
cor-
respondant à l'éminence thénar et hypothénar, cela risquant
aussi de créer un empâtement.
On pose le pouce, pour que sa face palmaire, et
non le bord
radial, soit bien en contact avec le tampon
à encre.
Une fois que toute la paume de la main est cou-
verte d'encre, on la pose à plat, les doigts légèrement
écartés sur le papier porte-empreintes.
Pour avoir la reproduction exacte de toute
la
surface palmaire, on procède de la façon suivante :

20
1 - On demande au sujet de ne plus remuer ni la
main ni les doigts. Dans le cas des enfants et
des bébés, la main de l'opérateur est suffisamment grande
pour couvrir et immobiliser la main du sujet.
2 - On appuie suffisamment sur tout le dos de
la
main pour bien obtenir les empreintes pulpaires,
on n'oubliera pas d'appuyer fort sur le pouce pour tour-
ner sa face palmaire contre le papier porte-empreintes.
3 - Ensuite, la main et les doigts du sujet étant
maintenus immobiles par la main gauche du mani-
pulateur, on fait glisser sur une surface plane, le papier
porte-empreintes jusqu'à ce que la ligne de flexion
des
phalanges coincide avec une arête de la surface plane
(une table par exemple).
On appuie alors le papier porte-empreintes,par
la main droite, contre toute la face palmaire du sujet •
Ainsi, on met bien en contact le papier avec toute
la
concavité de la paume.
Puis, tout en fixant les doigts du sujet,
on
lui demande d'abaisser sa main, par ce mouvement, les li-
gnes de flexion des phalanges sont bien appuyées sur
le
papier.
li-
la main
sujet.
ses de
nostic
B - METHOVE V'EXAMEN.
Nous étudierons les empreintes palmaires, afin
de déterminer la position du triradius t, selon la méthode
de HALE et ses Collaborateurs, c'est-à-dire
- t
en position normale,
- t" en position médio-palmaire,
- t'en position intermédiaire.

21
Nous localisons le triradius axial t, soit dans
la région thénarienne ou radiale ; ce qu'on appelle tR
(R = radial) J soit dans la région hypothéranienne
tU
(U = ulnaire) soit dans la région médiane tM (M=médian).
Nous calculons, ensuite la valeur de l'aŒgle
_
A
_
atd,suivant la méthode de Penrose, et les angles tad et tda
pour cela, nous construisons le triangle a t d, dont
les
sommets sont les triradii :
- ~
sous-digital index,
- d
sous-digital auriculaire,
- t
axial ou palmaire (Fig. 12).
On détermine la valeur des angles au moyen d'un
rapporteur.
Nous examinons les formations de l'éminence hy-
pothénar J et les lignes de la main à la découverte éven-
tuelle de la ligne palmaire unique ou ligne simienne.
Nous terminons sur l'examen des empreintes digi-
tales qui débute par la main droite, et toujours en com-
mençant par le pouce.
La lettre A désigne les Arches.
La lettre U désigne Ulnar loops (boucles cubi-
tales) •
La lettre R désigne Radial loops (boucles ra-
diales) .
La lettre W désigne Whorls (spirales ou tour-
billons, ou verticelle
ou
volute simple).

22
Chapitre V
RES U L T A T S
Nous étudierons successivement chaque anomalie
dans le groupe malade et dans le groupe témoin.
Dans le groupe malade nous adopterons toujours
le même plan :
( 4 Ostium Primum.
C.I.A. (19 Ostium Secundum.
- C.LV.
·
(7 S.P.O.
Sté
1
-
nose pu mona1re (3 S.P.I.
- Coarctation de l'aorte.
- Canal artériel.
- Tétralogie de Fallot.
- Ventricule Unique.
- Autres cardiopathies.
Du point de vue anomalie, nous envisageons suc-
cessivement :
1 0 - La paume :
avec le triradius axial t.
avec les formations hypothénariennes,
avec les angles a e d, t â a et t â d,
avec le pli palmaire unique.
2 0 -
Les doigts :
les empreintes pulpaires.

23
SUJETS ETUVIES.
Cette étude porte sur 90 cardiopathies congéni-
tales et sur 97 sujets témoins.
1 - LA SERIE DES MALADES, est ainsi composée de :
- 23 communications interauriculaires dont
4 O.P.
19 O.S.
- 24 communications interventriculaires.
- 10 sténoses pulmonaires dont :
7 S.P.o.
3 S.P.L
9 coarctation
de l'aorte.
6 canal artériel.
S tétralogie
de Fallot.
2 ventricule
unique.
- 11 anomalies cardiaques diverses (transposition
H.V.o. - r.M. etc ..• l.
2 - LA SERIE DES TEMOINS"
97 écoliers d'âge scolaire. cliniquement. phéno-
typiquement et psychiquement normaux. Nous pouvons donner
ces critères puisque ces sujets étaient tous dans des clas-
ses correspondant à leur âge et que nous avons pris
la
précaution de ne retenir comme témoins que ceux qui étaient
indemnes de toute anomalie auscultatoire cardiaque.
A - R1.6~ de .e.' examen de la. paume.
1 0 - Tl'il'adius t et fOT'mations hypothénal'iennes :
al
~r9~e~_~ê!ê9~~'
- 62 triradii en position normale t.
- 24 triradii en position t'.

24
4 triradii en position t".
- 27 formations hypothénariennes dont
19 boucles cubitales,
3 boucles radiales,
3 arches,
2 spirales.
Ces résultats traduits en pourcentage, nous donnent
- 70,01 % de t.
- 25,55 % de t' •
4,44 % de t".
- 30
% de formations hypothénariennes.
b)
Il!:e!:!~ê_~ê!Ile!!J~·
- 81,45 % de t.
- 16,49 % de t' .
2,06 % de tu.
- 20,6 % de formations hypot hénariennes (voir
tableau IL
c)
~!_!Je!:!~_!:~~!:ê!Je!J~_1ê_!:ê~ê!:~!~!e!J_~ê!:_g!:~!:!~~_Q~
maladies :
--------
C.I.A.
- 39,13 % de t.
- 52,17 % de t' .
8,69 % de t".
- 26,07 % de formations hypothénariennes.
C.I. V.
- 70,83 % de t.
- 20,83 % de t' .
8,33 % de t".
- 50
% de formations hypothénariennes.
St~no8e pulmonairae
- 60
% de t.
- 40
% de t' •
0
% de t" •
- 30
% de formations hypothénariennes.

Nbre
Cardiopathies
t
t'
tIf
B.R.
B. C.
Arches Spirales
23
C.I.A.
9
12
2
2
0
3
1
24
C.LV.
17
5
2
9
2
0
1
10
Sténose pulmonaire
6
4
0
3
0
0
0
9
Coarctation de l'aorte
7
2
0
2
1
0
0
6
Canal artériel
5
1
0
2
0
0
0
5
Tétralogie de Fallot
5
0
0
1
0
0
0
N
l.T1
2
Ventricule Unique
2
0
0
0
0
0
0
11
Anomalies diverses
11
0
0
0
0
0
0
97
TEMDINS :
79
16
2
11
8
0
1
Ecoliers de 8 à 12 ans.
B.R.
Boucle radiale
RépaJLû.t,[on du :tJWw..dU e:t. du 6oJrma:Uon..6
B.C.
Boucle cubitale
hypothénanlennu.
Tableau
l

26
Coarctation
de l'aorte
- 77,77 % de t.
- 22,22 % de t' .
0
% de tOI.
- 33,33 % de formations hypothénariennes.
Canal arMriel
- 83,33 % de t.
- 16,66 % de t'.
o
% de tOI.
- 33,33 % de formations hypothénariennes.
T~tralogie de Fallot
- 100
% de t.
20
% de formations hypothénariennes.
Ventricule unique
- 100
% de t.
Anomalies diverses
- 100
% de t.
Ces valeurs, en pourcentage, sont jugées très
approximatives et pas suffisamment probantes. Nous avons,
en conséqijence, calculé X2 et p par la formule :
(x2)
X2 = s
Tm')"
avec un degré de liberté.
En comparant, la présence de position t', chez
les malades, et chez les témoins J nous avons :
X2 = 1,5
P
= 0,70
La valeur de p est encore moins significative
pour la position tOI.
Dans le cas des formations hypothénariennes :
X2 = 1,53
p
0,20
Nous voyons donc que ces termes de comparaison
ne révèlent l'existence d'aucune différence significative
entre les deux séries quant à la position t'.

F<.gu..-:.e 12 - EmfJ'l.e..(.n.t~
d un ~Llje-t ~.lrt~ ':,1 d<'cpa.th.ie
Ide'Ut'a.tt'ge!!plt('~
','In d~ ·ii~ "
me It~ '!m(1LlX.
-
,t'
aJtche.
- - -t

F"'UIlA. ,-4 , ~ d'
oLWc
.I.V.

27
Si nous envisageons les valeurs de ~ et p,pour
la position de t' à l'intérieur de chaque groupe de car-
diopathies congénitales, nous obtenons :
Pour les C.I.A.
- X2 = 6,07
- 0,01 < p < 0,02
Pour les C.I.V.
- X2 = 0,21
- P
= 0,70
Les formations hypothénariennes étant plus im-
portantes dans le groupe des C.I.V., nous avons cherché
- X2 = 3,34
- P
= 0,05
Pour la sténose pulmonaire
- X2 = 0,95
- p
= 0,75
En ce qui concerne les autres affections cardia-
ques, le nombre de t'est trop faible pour que l'on puis-
se faire une étude statistique.
2° - Les angles a t d~ t â a et t â d.
Nous avons étudié plus particulièrement l'angle
a t d, appelé l'angle de Penrose.
La valeur de cet angle renseigne sur le degré
d'ascension palmaire du triradius t.
Les angles t a a et t â d permettent de locali-
ser le triradius t en zone cubitale ou radiale.
Dans le groupe malades :
- La valeur de t = est de 42° pour la main droite.
Dans le groupe témoins :
t = est de 41°

28
Ce qui donne
- X2 = 4,99
- P
0,02
Groupe maZades
- ~
42° (pour la main gauche) •
Groupe témoins
- ~
= 40,9° (pour la main gauche).
Pour
- X2
13,69
- p
0,001.
Nous avons trouvé davantage de triradii en posi-
tion normale t dans la main gauche que dans la main droite.
- Groupe malades : ~'= 64°
main droite.
- Groupe témoins : ~'= 60°
Pour X2 = 7,14 et 0,01 < p < 0,001
- Groupe malades : ~'= 63°
main gauche.
.
- Groupe témoins
~'= 61 °
Pour X2 = 8,12 et 0,01 < p < 0,001
- Groupe malades : ~"= 75°
main droite.
- Groupe témoins : ~"=

Il
n'existe
pas de position t" dans aucune des
mains
droites
de nos témoins.
- Groupe malades : ~"= 75°
main nauche
- Groupe témoins : ~"= 80°
v
Il y a une très faible proportion de t", ce qui
n'a pas permis de procéder au calcul de p.
dl
~~~!~~~!9Œ_~~_~~~Œg!~_~_!:_~_~~~~_!~_g~e~eê_~~!~~.
- ~' = 56° dans la C.I.V.
main
- e' = 52° dans les autres cardiopa-
droite
thies congénitales groupées,
Pour X2 = 1,55 et p =: 0,20.

29
- t' = 52° C.I.V.
main gauche
- t' = 55° autres affections
Pour X2 = 0.35 et p = 0,50.
- e' = 56° C.I.A.
- e'
main droite
= 53° autres affections
Pour X2 = 23,02 et p = < 0,001.
- e' = 57° dans la C.I.A.
main gauche
- e' = 52° autres affections
Pour X2 = 23,71 et p = < 0,001.
Dans le reste des affections cardiovasculaires
congénitales, la fréquence de la position t'est trop peu
élevée pour permettre d'évaluer p.
f)
h~~_~~g1~~_~_~_~_~~_~_§_g_Q~~_~~~_~~~1~~~_~~
I!!Q:i~~Q~
- Dans la série des malades :
- t a a = 79°
main d:Poite
- t â d = 60°
- t a a = 79°
main gauche
- t â d = 59°
- Dans la série des témoins :
- t a a 78°
main droite
- t â d
62°
- t a a
77°
main gauche
- t â d
62°
Dans les deux groupes, la situation de t ou t'
est en position médiane en général (tM) ou en position
cubitale (tU) en particulier.
NOUS CONSTATONS ALORS que dans la sene malades.
la valeur de e (pour une position normale t) est supérieu-
re à celle de la série témoins. Ce qui permet de dire,que
le triradius t, subit une légère ascension au niveau de la
paume des malades, par rapport à celle des témoins.

30
- Que la valeur de a t' d est plus importante chez
les malades que chez les témoins ; nous en déduisons, ici,
que t', chez les malades est un peu surélevé par rapport
à t' chez les témoins.
Les valeurs de a tU d, sont équivalentes dans les
deux lots.
Dans les groupes de cardiopathies étudiées dans
ce travail, seul le cas des C.I.A. est le plus intéressant
à retenir.
La valeur de a~'d,dans lRs C.I.A. est supérieure à celle trou-
vée dans 185 autres cardiopathies en général. En conséquence
t'est plus haut situé dans les C,I,A. que dans les autres
cardiopathies étUdiées.
B - R~u.Ua.:t6 de i' ex.amen du do.i..gt6.
Les boucles cubitales (U) sont très fréquentes
au niveau de tous les doigts
- 69 % à droite.
- 71 % à gauche.
Les spirales (W) sont relativement plus importan-
tes que dans la série témoins
- 22 % à droite.
- 21 % à gauche.
Elles prédominent au niveau de l'annulaire, et
de l'auriculaire, aussi bien à droite qu'à gauche.
Les arches (A)
- 4,8% à droite,
- 5
% à gauche.
Elles se localisent à l'index.
Les boucles radiales
- 4,2% à droite.
- 3
% à gauche.
Sont situées à l'index.

31
2° - Dans
la série des témoins.
--------------------------
Il Y a comme chez les malades, une prédominance
des boucles aubitales~ au niveau de tous les doigts.
- 76 % à droite.
- 78 % à gauche.
Les spirales~ peu nombreuses
- 13 % à droite.
- 10 % à gauche.
Elles se localisent en général au pouce, à l'in-
dex, à l'annulaire: à droite comme à gauche.
Les arches~ rares
6 % à droite.
- 8,5% à gauche.
Elles sont situées sur l'index et le majeur
à
droite
~e pouce, l'index et le majeur à gauche.
Les boucles ~diales :
5 % à droite.
- 3,5% à gauche.
Se rencontrent essentiellement au niveau
de
l'index.
Par rapport au lot des témoins, nous sommes frap-
pés par la diminution des spirales, et l'augmentation des
arches.
3° - L'étude détaillée de la répartition des emprein-
tes digitales suivant les différents types
de
cardiopathies congénitales, nous amène à constater que :
Les boucles cubitales sont fréquentes dans :
- les C.I.V. et les C.I.A.
et bien représentée dans les
- coarctations aortiques et
- les cardiopathies diverses.

32
Elles sont rares dans les :
- sténose pulmonaire,
- canal artériel,
- tétralogie de Fallot,
- ventricule unique.
Les boucles radiales sont particulièrement nombreuses
dans les
- C.LV.,
)
- C.I.A.,
)
à droite
- Coarctation
)
- C.I.A.,
)
- Fallot,
)
à gauche
- C.LV.
)
Elles sont absentes dans les
- sténose pulmonaire,
ventricule
unique.
- cardiopathies diverses.
Les spirales sont fréquentes dans les
- sténoses pulmonaires,
- C.LV.
- C.I.A.
- cardiopathies diverses.
Le pourcentage le plus élevé se trouve dans le
groupe des sténoses pulmonaires. Elles sont absentes dans
les deux cas de ventricule unique.
Les arches sont très nombreuses dans les C.I.A. et rela-
tivement fréquentes dans les coarctations aortiques.
Elles sont absentes dans le canal artériel et le ventri-
cule unique.
Nous trouvons la justification de ce commentaire.
dans les tableaux II, III et IV.

T~tralogie
Ventriaule
To-
To-
Groupes
C.I.V.
C.I.A.
St~no8e
Canal
Coa:rctation
Diverses
Témoins
PuZmo.
Ar~riel
dE Fallot
Unique
tal
tal
(24 cas)
(23 cas)
(10 cas)
(6 cas)
(9 cas)
(5 cas)
(2 cas)
(11 cas)
90
97
97
Doigts
P
l
M An Au
P
l
M An Au P l Ma An Au P l M An Au P l M An Au P l M An Au P l M An Au P l M Ar Au
P
l
M An Au
Boucles
cubitales
C>l
14 12 16 13 17 19 12 14 14 20 434
4
5
5 4 5 4
4
9 7 7 8
7
4 3 5 4
5
2 2 2 2
2
8 8 9 8
9
307 78 46 77 74 89 364
.~
Boucles
0
radiales
~
1
5
5
1
1
2 1
1
17
23
2
25
Spirales
.~ 7 5 5 9 5 2 3 4 7 2 6 6 5 6 5 1 1 1 2 2
1
1
1
3 3 2 3
2
99 16 19
9 18
6
68
:::E
Arches
1
2
3
3
2
2
1 1
1
1
1 1
19
3
9
9
3
2
26
Boucles
C>l
cubitales
-5 18 15 16 15 19 18 12 15 15 17 434 4 6 5 4 5 4 4 8 6 8 9 8 4 1 5 4 4 2 2 2 2 2 9 7 7 8 10 313 77 54 76 82 92 381
Boucles
i3
<3l
radiales
1
1
1
5
1
1
1 2
1
14
12
12
.~
Spirales
3
5
5
5
3
2
3
5
6
4 6 6 5
6
4
1 1 1 2
2
1
1
1
2
2 3 3 3
1
92 12 19
8 12
4
55
:::E
Arches
1
1
2
3
2
2
2
1 1
1 1 1
1
19
7 12 13
3
1
36
L~gendeA : P : pouce.
POUJr..C.eYl.:ta.ge chez .eu malade.6
Powr.c.en.tI1ge chez .eu t~..uu,
l : index.
Main droite
Main gauche
Main droite
Main gauche
M : Médius.
An: annulaire.
Boucles cubitales
:
69
%
71
%
Boucles cubitales
:
76
%
78
%
Au= Auriculaire.
Boucles radiales
:
4,2 %
3
%
Bouclas radiales
:
5
%
3.5 %
Spirales
:
22
%
21
%
Spirales
:
13
%
10
%
Arches
:
5
%
5
%
Arches
:
6
%
8.5 %
Tableau II
"

Configu'l'ations
Tota"l chez "les ma"ladEs
Tota"l chez "les témoins
90
97
Boucles
307
364
cubitales
w
1-
I-t
Boucles
0
17
25
a::
radiales
0
z
H
ce
Spirales
99
68
:E
(.li
~
Arches
19
26
Boucles
313
381
cubitales
w
ru
Boucles
::::1
14
12
ce
radiales
(!)
z
I-t
ce
Spirales
92
55
:E
-Arches
19
36
Tableau III - Total du cü6-&éJLe.n;tu c.oYl.tl.<.gwr.a..ûon/~ r/r!.n!.J lel> ~ <~UJ_e/.,.

MAI N
D ROI T E
MAI N
G A U CHE
Caradiopathies
B.C.
B.R.
Spirales
Arches
B.C.
B.R.
Spirales
Arches
C.T.V.
23,45
35,29
30,70
5,26
27,15
14,28
22,82
10,52
C.I.A.
25,40
35,29
18,18
63,15
24,60
42,85
22,82
57,89
Sténose
6,51
28,28
10,52
6,70
29,34
10,52
Pulmonaire
Canal
7,16
5,88
7,07
7,02
7,14
7,60
Artériel
W
Coarctation
12,37
17,64
2,02
10,52
12,46
7,14
2,17
15,78
Ln
Tétralogie
6,84
5,88
1,01
10,52
5,75
28,42
2,17
5,26
de Fallot
Ventricule
3,25
3,19
Unique
Diverses
13,68
13,17
13,09
13,04
10,52
B.C.
Boucle cubitale
POuAC.e.n.:ta.ge. du empJte.httu cügUai.u daYL6 lu cU6 6éJr.e.Ylitu
c.aJlcüopa:tfUu c.ongénUa.i.u.
B.R.
Boucle radiale
Tableau IV

36
Chapitre
VI
COMMENTAIRES ET
DISCUSSIONS
Nous confrontons nos données à celles de la lit-
térature. et plutôt que de nous appuyer sur des observa-
tions fragmentaires. nous préférons utiliser. au premier
chef. les séries de HALE et de SANCHEZ-CASCOS.
A - PAUME VES MAINS.
10 - VeJcma;toglyphu et c.a!lcUopa;th.i.u.
HALE et collaborateurs ont examiné
au total
300 malades dont :
- 157 porteurs de cardiopathies congénitales.
143 porteurs de cardiopathies acquises.
Le nombre de position t' trouvé dans le lot
de
cardiopathies congénitales est le double de celui rencon-
tré dans la série des cardiopathies acquises.
Il y a : 45 % de sujets de race noire.
69 % de sujets d'origine caucasienne de la série
congénitale qui présentaient la position t'.
Ce qui. par rapport au groupe témoin (cardiopa-
thies acquises) où l'on trouvait:
25 % de t' chez les sujets de race noire.
29 % de t' chez les sujets d'origine caucasienne,
donnait une différence significative:

37
- p = 0,0000634 pour les Caucasiens,
- p = 0,0164 pour la race noire.
Ils concluent en établissant la règle suivante:
Un malade présentant :
- Un souffle cardiaque pathologique,
- Un triradius t'ou une zone hypothénar avec deux
triradii, a plus de chance statistiquement
de
porter une lésion congénitale qu'une lésion acquise.
En nous basant sur notre série, nous trouvons
un plus grand nombre de t' dans la série malade que dans
la série témoin, mais la différence n'est pas statisti-
quement significative
X2 = 1,5
P
= 0,70.
SANCHEZ-CASCOS, fait son étude sur 150 malades
porteurs de cardiopathies congénitales, répartis ainsi :
17 C.I.A.
21 C.I.V.
23 sténose
pulmonaire
34 tétralogie
de Fallot
18 sténose
aortique
7 coarctation
aortique
12 canal
artériel
18 diverses.
Parallèlement à ce lot, il y a 50 contrôles ef-
fectués chez des sujets normaux.
Il évalue la valeur des angles a t d, t a a et
d â t.
Il considère normal t si a t d ~ 45°,
- en t' a t'd varie entre 46° et 70°,
- en t" a f"d ~ 71°.
L'amplitude de t a a détermine la position cubi-
tale, médiane, ou radiale de t.
La position : tU équivaut à un angle t a a
~ 86° ou
tM lorsque 76 < t a a < 85°
tR lorsque t a a ~ 75°.

38
Parmi les 150 malades il en trouve 13 qui pré-
sentent la coexistence des deux triradii. et 2 dans le
lot de contrôle.
Le triradius. en général. chez les malades. tend
à occuper la position t ' et tU. Ceci est plus marqué dans
la tétralogie de Fallot. où la valeur de a e' d est de
51°. alors qu'elle n'est que 41° chez les témoins. Cette
différence
parait significative puisque :
pour X2 = 115
p
0.001

La comparaison des positions de t' chez les ma-
lades et chez les témoins est statistiquement significa-
tive. comme en témoignent ces chiffres :
X2
143.15
p
<
0.001.
C.I.A.
- X 2 =
1.08
- p
0.7
C.I. V.
-X2=
1.1
- P
=
0.7
SMnose puZmonaiX'e
-X2=
1.7
- P
=
0.5
Fallot
- X.2 = 115
- P
0.001
St~nose aoX'tique
- X.2 =
3.8
- P
0.2
Canal aX'~nel
- X.2
1
-
p
=
0.7

39
Variétés
- X2 =
1.1
- P
0.7.
Il trouve une différence significative dans le
groupe de tétralogie de Fallot.
Le triradius t.est en position tU ou tM dans
le groupe des témoins et dans celui du canal et de la
sténose aortique.
La localisation tR se rencontre fréquemment chez
les malades et dans 9 % des témoins.
La différence de localisation entre malades et
témoins est significative
- X2 = 59.77
- P
<
0.001
Nous retrouvons. certains résultats comparables
à ceux de SANCHEZ dans nos études :
- L'augmentation de l'angle a t d chez les malades.
- Les valeurs des angles t â a et t â d.
Mais en ce qui concerne la répartition de
la
première anomalie. nos données ne concordent pas puisque.
SANCHEZ note. une répartition de t' très élevée dans la
tétralogie de Fallot. et non dans la C.I.A .• alors que
nous trouvons une différence non significative dans nos
5 Fallot. et par contre une différence significative dans
la C.I.A. Cela tient peut-être au fait que nos cas de
Fallot sont trop peu nombreux. et qu'en ce qui concerne
les C.I.A. nous ne savons pas si les cas étudiés
par
SANCHEZ correspondaient à des défauts septaux isolés ou
bien s'ils rentraient dans le cadre d'une cardiopathie
complexe.
20 - VeJrma.togi.yphu, abeJlJl.a.-t.i.on6 c..hJwmo.6omiquu et
c..aJ!J:Üo pa.:th-Lu •
Nous savons qu'il y a bon nombre d'anomalies
des dermatoglyphes. qui s'accompagnent d'aberrations
chromosomiques.

40
Nous savons aussi la fréquence des malformations
cardiaques chez les mongoliens, et nous croyons nécessai-
re de rappeler les anomalies du dermatoglyphe chez
les
Mongoliens, afin de tenter de déterminer si les anomalies
dermatoglyphiques trouvées chez nos mongoliens cardiopa-
thes se rapprochent de celles observées dans la trisomie
21 ou de celles de la cardiopathie dont ils sont porteurs.
ILKKA HAKKINEN et GINO LUNDELL, ont étudié les
dermatoglyphes de :
36 mongoliens,
47 membres de famille de 13 mongoliens,
24 débiles,
42 sujets témoins.
Cette étude a été effectuée è "The Children's
Clinic of the University of Turku".
Ils ont trouvé :
Chez les mongoliens :
- 75 % de boucles cubitales,
- 94,4 % de triradii t'.
Chez les parents :
- 10,6 % de boucles cubitales,
6,4 % de triradii t'.
Chez les débiles :
4,2 % de boucles cubitales,
- 16,7 % de triradius t'.
Chez les témoins :
0,0 % de boucles cubitales,
2,3 % de triradii t'.
TURPIN et LEJEUNE, trouvent que :
a) Les mongoliens présentent la disposition t" avec
une fréquence extrêmement élevée, tandis qu'elle
est rare chez les sujets non mongoliens. La surélévation
du triradius axial en position t" peut donc être considérée
comme un signe palmoscopique majeur de la série mongolienne.

41
b) Les mères de mongoliens présentent la position
t" avec une fréquence supérieure à celle de la
population témoin.
Les femmes présentent (dans l'échantillon témoin)
une augmentation de fréquence par rapport aux hommes 0,073
± 0,013 contre 0,0625 ± 0,012.
Il Y a une tendance à la bilatéralité chez les
mongoliens.
Dans la population témoin :
Main droite :
- t
= 72,8 %
- t'= 20,7 %
- t"=
6,1 %
Main gauche :
- t = 70,2 %
- t'= 23,5 %
- t"= 61
%
La position t'est plus fréquente chez les fem-
mes que chez les hommes (0,0247 ± 0,016) pour les femmes
contre 0,197 ± 0,015 pour les hommes.
Quant aux formations hypothénariennes :
Dans la population témoin :
- 24 % de boucles radiales,
9 % de boucles cubitales.
La fréquence des boucles radiales est significa-
tivement plus élevée à droite qu'à gauche (chi carré
4,57 pour un degré de liberté).
Les boucles cubitales sont plus fréquentes
à
gauche. La différence observée n'est pas significative.
- Fréquence totale des boucles radiales plus éle-
vée chez les femmes que chez les hommes (0,231 pour les
hommes contre 0,286 pour les femmes) ; la différence n'é-
tant pas significative (chi carré = 2.57 pour un degré de
liberté) .
Ils trouvent chez les Mongoliens :
- Une fréquence de formations hypothénariennes si-
gnificativement plus élevée que chez les sujets non mongo-
liens.

42
- Absence de boucles radiales.
La fréquence totale des boucles cubitales passe
de 11 % chez les non mongoliens, à 50 % chez les mongo-
liens.
PENRDSE L.S. note la position t" dans la triso-
mie 21.
CUMMINS. en 1936. avait signalé l'existence d'un
triradius axial en position centre t" et l'angle a t d
valant 80° environ.
RDWE et UCHIDA (1961) avaient trouvé que
24 %
seulement des mongoliens porteurs de cardiopathies pré-
sentaient un triradius en position t normale J comparati-
vement à 40 % de mongoliens sans cardiopathies.
HUBERT C•• SDLTAN et KATHLEEN CLEARWATER ont
étudié 50 cas de translocation et 100 cas de syndrome
trisomique de Dawn.
Chez tous, il existait un triradius en position
t'. toutefois dans la première série. l'angle a t d vaut
75.6°.
Dans l'étude de nos trois mongoliens (dont l'exa-
men cytogénétique a montré qu'ils présentaient une triso-
mie 21) deux sont porteurs de C.I.V •• mais leurs dermato-
glyphes s'écartent de ceux du groupe C.I.V. En effet. ils
sont les seuls. dans ce groupe. à présenter la position t",
et une boucle cubitale hypothénarienne.
Cela ne nous étonne pas. puisque nous savons que
les anomalies du dermatoglyphe
sont très spécifiques dans
les maladies par
aberration chromosomique :
- PENRDSE L.S. signale la position t" dans la tri-
somie 13.
- UCHIDA, PATAU et SMITH (1962) ont insisté sur la
situation très distale du triradius axial palmaire. dans
la trisomie 13 où la polydactylie est fréquente.

43
LEJEUNE et Collaborateurs (1964) notent dans 5
cas de maladie du cri du chat, un triradius axial t'.
- PENRDSE L.S. trouve la position t".
- JDLT et LINDSTEN (1964) étudient 49 cas, et
trouvent. en général. la position t ' e t des figures hy-
pothénariennes.
Nous
avons. dans notre étude un cas. mais qui
ne présente aucune modification de ses dermatoglyphes.
- PENRDSE L.S. signale la position t".
- UCHIDA. MILLER et SOLTAN étudiant 7 cas de syn-
drome de Klinefelter avec XXYY, trouvent l'existence d'un
triradius situé dans la zone palmaire cubitale, surajouté
au triradius axial t.
CARDIOPATHIES ET ABERRATIONS CHROMOSOMIQUES.
MASAD S •• SASAKI. SAJIRD MAKIND, présentent une
étude chromosomique de 22 cas de cardiopathies congénita-
les. réparties en C.I.A., C.I.V •• canal artériel et de
cardiopathies de nature non identifiée.
Le diagnostic cardiologique a été établi par le
cathétérisme cardiaque, ou la cinéangiographie. ou
la
chirurgie ou par l'autopsie.
- 3 malades. associant un syndrome de Down, présen-
taient 47 chromosomes. Le caryotype montre alors une tri-
somie 21.
- 19 malades sont porteurs de 46 chromosomes.
Cependant dans 9 cas dont un syndrome de Dawn.
ils ont décelé une anomalie de la 16ème paire.

44
Ces malades sont ainsi répartis :
- 3 ostium secundum,
- 1 C.I.A. de type indéterminé,
- 2 C.I.A. + C.I.V.
- 3 cas de cardiopathies de nature indéterminée.
La question qui peut se poser est de savoir si
les anomalies dermatoglyphiques rencontrées au sein
des
cardiopathies congénitales, peuvent avoir un support chro-
mosomique. De nombreuses études statistiques sont en cours.
On peut donner le résultat de quelques travaux initiaux et
de quelques observations isolées.
JANET M. , ANDERS, ELIZABETH C., MOORES et RICHARD
EMMANUEL étudient 156 cas de cardiopathies congénitales
dont le diagnostic a été bien confirmé.
Le nombre de chromosomes trouvé est de 46 chez
tous. Seulement, des modifications de taille ont été trou-
vées au niveau du chromosome 16.
- Chez 2 malades, l'un des chromosomes de la paire
16 est aussi long que le chromosome 12.
- Chez 2 autres, le nO 16 ressemble au nO 19.
- 3 de ces malades étaient porteurs de communica-
tion auriculo-ventriculaire.
- 1 malade porteur de coarctation de l'aorte, le
chromosome 15 présentait un tbras très long.
L'un des cas avec une modification du nO 16, et
celui du nO 15, étaient porteurs de caractères héréditai-
res.
J.A. BOOK, BERTA SANTESSON et PER ZETTERQUIST fi-
rent l'étude chromosomique d'une famille dont la mère et
le fils sont porteurs de cardiopathies congénitales J le
père et la fille sont en parfait état de santé. La mère et
le fils sont porteurs de C.I.A. type ostium secundum.
- Le caryotype de la mère comporte 47 chromosomes
et s'apparente à la trisomie 19-20.
- Un chromosome surnuméraire semblable au groupe
19-20 est trouvé chez le fils, alors qu'il perd l'un des

45
plus petit chromosomes acrocentrique. Le nombre de chro-
mosome est de 46. Le caryotype du père et celui de la
fille est normal.
Malgré ces quelques cas, il ne semble pas qu'il
y ait en dehors, des grands syndromes chromosomiques bien
définis, tel que la trisomie 21, trisomie 13, trisomie 18
et le cri du chat, le syndrome de Turner et le Klinefelter.
une augmentation significative du nombre chromosomique •
dans une population de cardiopathies par rapport à une po-
pulation témoin, et que, sauf cas précis, il faut chercher
autre chose à l'origine de ces états.
B - EMPREINTES VIGITALES.
70 - VeJtma.:togl!Jphu et c.a/l.diopdlUu.
SANCHEZ-CASCOS, fait état d'une étude de
150
malades porteurs de cardiopathies congénitales et de 50
sujets normaux.
L'examen des empreintes digitales donne les ré-
sultats suivants :
Les apohes sont présentes dans 5 à 10 % des té-
moins et dans plusieurs groupes de cardiopathies congéni-
tales 1 mais atteignent 17 % dans la sténose pulmonaire;
mais sont de faible pourcentage dans la coarctation
de
l'aorte: 2,5 %.
Les bouoles oubitales sont nettement plus fré-
quentes. 60 à 70 % dans tous les groupes de cardiopathies.
aussi bien que chez les témoins.
- Dans la C.I.V.
75 %
- Sténose aortique
49 %
- Coarctation de l'aorte
56 %
- Tétralogie de Fallot
57 %
Les boucles Padiales sont peu fréquentes.
3 à 5 % chez les témoins et dans plusieurs grou-
pes de cardiopathies congénitales.

46
6 % dans les C.I.A. et anomalies diverses.Elles
sont rares dans les sténoses pulmonaires et aortiques.
Les spir-ales : 15 à 30 % dans la série de contrô-
le, et dans la plupart des cardiopathies congénitales.
41 % dans la sténose aortique.
37 % dans la coarctation de l'aorte.
33 % dans la tétralogie de Fallot.
Elles sont moins fréquentes dans la sténose pul-
monaire où le taux est de 14 %.
C'est ainsi, qu'il établit les formules suivantes
pour chaque groupe de cardiopathies congénitales.
En commençant toujours par le pouce et par
la
main droite :
- C.I.A.
UAUWU - URUWU
- C.LV.
WUUWU - UAUUU
- Sténose pulmonaire
UAUWU - UAUUU
- Tétralogie de Fallot
UWWWU - WAUWU
- Sténose aortique
UWUWU - AWUWU
- Coarctation de l'aorte
UWWWU - UWUUU
- Canal artériel
UWUWU - UAUUU
- Contrôle
WAUWA - UUUWU
Les pourcentages que nous trouvons dans notre
étude, en comparant la série des malades à celle des su-
jets normaux, sont très peu différents des résultats pré-
sentés par SANCHEZ-CASCOS.
Nous notons la fréquence des boucles cubitales :
70 % environ chez les malades.
77 % environ chez les sujets normaux.
Les boucles radiales :
3 à 5 % dans les deux séries.
35 %dans les C.l.V. et C.I.A.
15 % dans la coarctation de l'aorte et la tétra-
logie de Fallot.
Les spirales :
21 % chez les malades.
12 % chez les sujets normaux.

47
30 % dans la sténose pulmonaire.
20 à 25 % dans les C.I.A. et C.LV.
Les a:rehes
4,5 % chez les malades.
7
% chez les sujets normaux.
55
% dans les C.I.A.
Nous ne pouvons pas, comme l'a fait SANCHEZ-CASeOS.
établir une formule des dix doigts, caractéristique de cha-
que groupe de cardiopathie. En effet, il ne nous est pas
apparu, au cours de cette analyse d'empreintes digitales,
de configuration constante pour groupe donné de cardiopa-
thie •
Là aussi il ne faut pas mésestimer l'intrication
d'une maladie par aberration chromosomique, dans les ano-
malies
constatées au niveau des empreintes digitales.
Dans Za trisomie 21.
H. CUMMINS, selon ses statistiques trouve
76 % de boucles cubitales plus fréquentes que les
radiales.
20 % de spirales.
2,6% d'arches.
Selon HDLT (1964), la fréquence des spirales dans
le mongolisme, serait environ la moitié de celle observée
chez les individus normaux. Les hommes normaux ayant plus
de spirales et moins d'arches que les femmes normales.Une
boucle radiale au quatrième doigt est relativement fréquen-
te dans le mongolisme.
Dans Za trisomie 18.
UCHIDA et ses collaborateurs, dans l'étude de la
trisomie 18, trouve la présence d'arches sur presque tous
les doigts.

48
Dans le syndrome de Turner.
HDLT et LINDSTEIN (1964) étudient les anomalies
dermatoglyphiques du syndrome de Turner portant sur 49 cas.
Ils ont noté une grande fréquence des boucles cubitales
aux extrémités des doigts que chez les femmes normales ,
aux dépens des arches qui sont moins fréquentes.
Les empreintes digitales. des 3 mongoliens et
d'un turnérien de notre étude sont toutes du type cubita-
le.
Dans le syndrome de KZinefelter.
IRENE A., UCHIDA (1964) à propos de l'étude des
dermatoglyphes dans 7 cas d'individus porteurs de chromo-
some XXYY trouvent les résultats suivants:
50 % des sujets avec 2 chromosomes Y. présentaient
aux doigts. une arche
au moins. alors que dans la série
de contrôle. 13 % des hommes et 23 % des femmes avaient
1 arche.

49
Chapitre VI
CON C LUS ION S
L'étude des dermatoglyphes dans les cardiopa-
thies congénitales a été entreprise d'une part par HALE
et ses Collaborateurs. d'autre part par SANCHEZ-CASCOS.
HALE et ses Collaborateurs étudient un lot
de
300 malades. dont 157 porteurs de cardiopathies congéni-
tales et 143 porteurs de cardiopathies acquises. Ils si-
gnalent la fréquence de la position t' du triradius axial.
chez les malades atteints de cardiopathies congénitales
et acquises.
Comparant les deux séries de cardiopathies con-
génitales et acquises. ils trouvent un nombre de position
t'. deux fois supérieur dans la série des cardiopathies
congénitales. avec une différence significative.
SANCHEZ-CASCOS étudie un lot de 150 malades at-
teints de cardiopathies congénitales J et un lot de con-
trôle de 50 sujets normaux.
Il note.chez les malades. une tendance
assez
marquée. du triradius axial t. à occuper la position t'
ou t".
Cette disposition s'affirme dans le groupe
de
la tétralogie de Fallot où la différence est bien signi-
ficative.
Il examine. chez ces mêmes sujets. les emprein-
tes digitales et trouve que les boucles cubitales sont
plus fréquentes. les boucles radiales très rares. les spi-
rales sont présentes aussi bien chez les malades que chez

50
les témoins. mais avec une prédominance dans la sténose
aortique.
Les arches sont moins fréquentes que les bou-
cles cubitales et les spirales dans les deux lots.
un
peu plus souvent retrouvées dans la sténose pulmonaire.
Nous avons entrepris l'étude dermatoglyphique
chez 90 enfants atteints de cardiopathies congénitales •
et chez 97 enfants normaux. dans un but de contrôle.
Nous avons noté la position t' plus fréquemment
élevée chez les sujets malades que dans le groupe témoinJ
mais sans différence significative dans notre série.
Les formations hypothénariennes sont très im-
portantes dans les C.I.V.
Quant à Z'étude des empreintes digitaZes, nous
retrouvons comme SANCHEZ-CASCOS. la prédominance des bou-
cles cubitales dans les deux séries. un pourcentage plus
élevé de spirales dans la série des malades. que dans la
série de contrôle.
Les boucles radiales sont rares dans les deux
cas. Les arches plus importantes dans la série de contrôle
que dans l'autre.
Nous notons. dans les différents groupes de
cardiopathies
- Une augmentation des boucles cubitales dans les
C.I.V. et les C.I.A.
- Une prédominance des spirales dans la sténose
pulmonaire.
- Une fréquence des boucles radiales dans les
C.I.V •• C.I.A. et la coarctation de l'aorte.
Ainsi nous constatons que les cardiopathies
congénitales. en général. ou certaines d'entre elles. en
particuliér s'accompagnent de modifications des dermato-
glyphes bien spécifiques.
Or. certaines de ces modifications dermatogly-
phiques se retrouvent dans les maladies par aberration
chromosomique .

51
y aurait-il donc, une corrélation, entre
les
cardiopathies congénitales et la génétique, le problème
reste posé, mais aucune solution n'est encore donnée pour
confirmer ou infirmer les hypothèses.
Nous pouvons espérer, que l'étude d'une série
plus importante
des dermatoglyphes dans les cardiopathies
congénitales, associée à l'établissement systématique du
caryotype des malades, aiderait à conclure à l'existence
ou à l'absence de relations possibles entre les cardiopa-
thies ~ongénitales et les chromosomes.

SERMENT
En présence des maîtres de cette :ecoJe, de mes condisciples,
je promets et je jure d'être fidèle aux lois de J'honneur et
de la probité dans l'exercice de la médecine.
Je donnerai mes soins à l'indigent et n'exigerai jamais
un salaire au·dessus de mon travail. Admis dans l'intérieur
des maisons, mes yeux ne verront pas ce qui s'y passe; ma
langue taira les secrets qui me seront confiés, et mon état
ne servira pas à corrompre les mœurs ni à favoriser le crime.
Reconnaissant envers mes Maitres, je tiendrai leurs
enfants et ceux de mes confrères pour des frères, et s'ils
devaient apprendre la médecine ou recourir à mes soins
je les instruirai et les soignerai sans salaire ni engagement.
Si je remplis ce serment sans l'enfreindre, qu'il me soit
donné de jouir heureusement de la· vie et de ma profession,
honoré à jamais parmi les hommes. Si je le viole et que
je me parjure, puissé·je avoir un sort contraire.
,

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Editians BERGERET~ 2 rue Bel'flere t ~ BORDEA UX. Té 1,. 91. 12. 59

ERRATA
4ème page des Dédicaces :
,
- lire : Docteur PAPA
KOATE
,
au Ueu de PAPA
DOATE
~igure ?
- Ure: Ugne de tête
pour le pU palmaire
transverse distal
et Ugne de coeur pour le pU pal-
maire transverse proximal.