Méthode d'analyse
des paysages
Un système
d'informations géographiques
Jean-François RICHARD
Éditions de l'ORSTOM
INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN COOPÉRATION
Collection Initiations - Documentations Techniques n° 72
PARIS - 1989

« La loi du 11 mars 1957 n'autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l'article 41,
d'une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du
copiste et non destinées à une utilisation collective» et, d'autre part, que les analyses
et les courtes citations dans un but d'exemple et d'illustration, « toute représentation
ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l'auteur ou de
ses ayants droit ou ayants cause, est illicite» (alinéa 1er de l'article 40). ))
« Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constitue-
rait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code Pénal. »
© ORSTOM 1989
Fascicule hors-texte de l'ouvrage de J.-F. Richard « Le paysage, un nouveau langage
pour l'étude des milieux tropicaux»
ISSN 0071-9021
ISBN 2-7099-0933-2

P our les pays en voie de développement, la constitution d'un système d'infor-
mation géographique répond à deux séries de préoccupations :
• Conserver, vèrifier et restituer à la demande toute l'information que l'on
peut recueillir sur les ressources naturelles, et particulièrement toutes les obser-
vations que l'on peut accumuler lors d'une campagne de cartographie régulière. Il
faut savoir, par exemple, que ce sont près de 1 000 profils pédologiques qui sont
nécessaires à la confection d'une carte des sols au 1/200000 ou, encore, que ce sont
plus de 90 000 données élémentaires sur les milieux qui entrent dans l'élaboration
d'une carte des paysages au 1/50000. Et il faut ajouter que, dans le meilleur des
cas, tout ce travail de terrain, qui représente de loin la part la plus lourde des
investissements humains et financiers, va se réduire finalement à la définition d'une
quinzaine de profils ou de milieux « types » brièvement décrits dans une légende
ou dans une notice : tout le reste de cette information recueillie à grand peine va
se perdre définitivement dans la mémoire du cartographe, dans ses fiches ou dans
ses carnets de terrain... Imagine-t-on combien de questions autant scientifiques que
techniques pourraient être résolues maintenant, si nous avions à notre disposition
toutes les observations brutes que les naturalistes ont pu effectuer depuis une
vingtaine ou une trentaine d'années sur les milieux tropicaux? Un premier objectif
est donc particulièrement facile à fixer sinon à atteindre : rassembler et structurer
un maximum de données sur les milieux naturels, de manière à rendre la totalité
de cette information accessible à tous, à tout moment.
• Appliquer à l'étude de ces milieux naturels les méthodes les plus modernes
du traitement de l'information. Il s'agirait même, ici, de donner les moyens
nécessaires pour passer d'un stade « pré-scientifique » à un stade véritablement
« scientifique » dans les processus de la connaissance et de la maîtrise de notre
environnement. Car il n'est guère envisageable en effet, pour des raisons matérielles
évidentes, d'appliquer systématiquement la notion de « système» au sens physique
ou thermodynamique du terme (celui qui se trouve à la base des modèles d'éco-
système anglo-saxon ou de géosystème soviétique). Et même si l'on arrivait à
mesurer ou à transformer ainsi toute la Nature en « masses» et en « transferts
d'énergies », il resterait de toutes façons cette question de méthode qui n'est
toujours pas résolue et qui limite considérablement la portées de toutes ces études
stationnelles : comment généraliser? Les chiffres s'additionnent rarement dans la
Le paysage, un nouveau langage pour l'étude des milieux tropicaux
3

nature: comment passer de quelques petites parcelles expérimentales isolées à des
paysages et à des régions entières, et comment arriver ainsi à se situer à des échelles
d'intervention où les problèmes se posent, véritablement, « grandeur nature »? ..
C'est un second objectif. Pour l'atteindre, il faut d'abord reconnaître toute l'im-
portance du contact avec le terrain, la qualité de cette connaissance intime que rien
ne saurait vraiment remplacer et que rien ne devrait venir gêner. Mais il faut aussi
savoir valoriser cette expérience personnelle. Et il faudrait même, pratiquement,
pouvoir la faire suivre d'une sorte de « système métrique » adapté aux paysages
en apportant, ici, des résultats d'une précision comparable à celle d'une mesure de
l'érosion des sols, d'un rendement agricole, d'une production fourragère ou fores-
tière, voire d'une analyse de fertilité chimique.
A vrai dire, ces nouveaux résultats de la recherche sur les paysages existent
déjà, et ils ne demandent en fait qu'à s'appliquer à des études de cas de plus en
plus nombreuses. Ce sont des résultats qui sont développés par différentes équipes
de chercheurs et qui peuvent prendre, selon leurs destinataires, la forme de
« probabilités» ou de « risques» calculés, la forme de « fréquences condition-
nelles » ou d'« informations mutuelles» mesurées ou, encore, la forme d'« ex-
plications » et de « formules logiques » emboîtées.
Tel qu'il vient d'être défini dans ses intentions, ce système d'information
géographique régional ne représente que le maillon central d'une chaîne d'inté-
gration scientifique et technique qui devrait comporter au moins cinq étapes :
(l) La reconnaissance et la délimitation des principales organisations natu-
relles pouvant faire l'objet d'une restitution cartographique aux échelles usuelles
(= définition des différentes enveloppes paysagiques en profitant notamment, ici,
des progrès les plus récents de la photo-interprétation et de la télédétection).
(2) La généralisation, la normalisation et l'automatisation maximales des
relevés de terrain (= élaboration de typologies et de diagnostics adaptés aux
différents contenus paysagiques à exprimer, mise en œuvre de codes scientifiques
spécialisés pouvant notamment donner lieu, ici, à la saisie électronique directe de
ces données sur le terrain).
(3) La gestion et le contrôle informatiques de toutes ces observations de
terrain, mais aussi de toutes les données complémentaires pouvant provenir d'un
travail de bureau (= interprétation et sélection des documents de base, des cartes,
des photographies aériennes, etc.) ou d'un travail de laboratoire (= résultats
d'analyses diverses, de déterminations particulières, etc.).
(4) L'utilisation pratique et l'interrogation des différents fichiers de données
ainsi constitués (= exposé méthodique des principaux problèmes de recherche-
développement et mise au point des solutions proposées en appliquant les divers
programmes de traitement statistiques et informatiques actuellement disponibles
en « conversant» directement avec les ordinateurs).
(5) La mécanisation et l'adaptation des multiples possibilités de restitution des
observations et des résultats offertes par les techniques modernes (= traduction
« en clair» des codes scientifiques employés pour l'analyse des milieux, mise en
application des différentes techniques d'impression et d'édition cartographiques,
graphiques, littérales, etc ~
Un tel système d'information géographique ne peut donc se concevoir qu'en
fonction d'une organisation générale de la recherche sur les paysages. Celui qui va
suivre, en son état actuel, résulte d'un travail d'équipe ayant déjà réuni la colla-
boration ou la participation de :
-
Daniel Y. Alexandre, Alain G. Beaudou, Philippe de Blic, Yvon Chatelin,
Jean Collinet, Jean-Charles Filleron, Jean-Louis Guillaumet, Francis Kahn, Koli
Bi Zuéli, Gérard Riou, Anne Temple, Georges Vauc1are, pour l'élaboration des
4
Méthode d'analyse des paysages

moyens d'analyse et des diagnostics de terrain;
-
Anne-Marie Aubry, Ana Garcia-Gomez, André Giey et Raymond Van den
Driessche pour le système de programmes Plil NEPTUNE (Nouvel Ensemble de
Programmes Pl/1 pour Terminologies Usuelles Non-formatées à l'Entrée) utilisé;
-
Anne-Marie Aubry, Alain G. Beaudou, Seybou Djibo, Jean-Charles
Filleron, Cossi J. Houndagba, Philippe Horent, Kali Bi Zuéli, Kra Yao, Richard
Meyer, Jean-Marie Montavon, Issa Ousséïni, Gérard Riou, Jean Tapé Bidi,
Karimoune Salifou, Raymond Van den Driessche, pour l'élaboration du système
géographique proprement dit (Anne-Marie Aubry el al., 1984).
I. DEFINITIONS PRELIMINAIRES
PAYSAGE (P) La notion intuitive de paysage correspond généralement à un interfluve ou à
une succession d'interfluves semblables (caractérisés par des rapports dénivelées/développe-
ments comparables, par des sommets de forme et de nature identiques, par une méme maille
hydrographique). Plus rarement, un paysage peut aussi correspondre à une association
d'interfluves différenciés (mais réunis, par exemple, autour d'un même relief de commande-
ment local ou régiona1), il un grand versant complexe (vallée montagnarde ou rebord de
haut-plateau) ou, enfin, à une plaine et il une grande vallée (drainée par une rivière d'ordre
égal ou supérieur à 4). Les lÎlnites d'un paysage se calquent donc sur les lignes de
concentration des eaux (mais aussi, d'un talweg il l'autre, sur certaines lignes de partage des
eaux : lignes de crêtes dissymétriques, ensellements de sommet ou de versant). Ces limites
et les unités qu'elles déterminent peuvent faire l'objet d'une restitution cartographique à
l'échelle réguliére du 1 200000 (ou du Il 100000 vers les régions de forêt et du 1/500000 vers
les régions de savane).
La définition d'un paysage repose sur des considérations de nature cinématique visant
il établir, de l'amont vers l'aval de l'interfluve, l'ordre des organisations et des dynamiques
naturelles (qui pourra se révéler continu ou discontinu, en conformité ou en non-conformité
avec la topographique actuelle) :
SEQL'ENCE DE PAYSAGE ou SEQUENCE PAYSAGIQLE (Q) La séquence de paysage correspond
à une unité d'observation et d'analyse qui n'a pas de dimensions particulières mais qui se
présentera toujours sous une forme linéaire et qui sera toujours très exactement dirigée des
points hauts vers les points bas du relief: ce pourra être une ligne, une bande, voire un
secteur élargi représentatif du paysage il étudier. Une séquence paysagique peut être
complète (et aller du sommet au talweg du relief considéré) ou incomplète.
SEGMENT DE PAYSAGE ou SEGMENT PAYSAGIQUE (M) Un segment de paysage correspond
généralement à une facette topographique isomorphe et (ou) à une facette anthropique
caractérisée par une même forme d'occupation du sol. Les limites d'un segment de
paysage se calquent donc sur des lignes de rupture de pente et sur les lignes d'inflexion de
pente. Ces limites et les unités qu'elles déterminent peuvent faire l'objet d'une restitution
cartographique à l'échelle régulière du 150000 (ou du 1/20000 vers les règions de forêt et
du 1 100000 vers les régions de savane). Mais on notera que certaines formes de segmen-
tation paysagique peuvent ne pas apparaître dans la topographie (surtout dans la topographie
visible sur les photographies aériennes), et que certaines limites devront donc être interpolées
lors de la restitution cartographique finale (notamment vers les sommets d'interfluve aplanis,
vers les bas-de-versants, vers les villages).
La typologie des segments de paysage est basée sur la situation relative du segment dans
le paysage, sur ses formes en plan et en profil, sur la valeur et la longueur de ses pentes, sur
la netteté de ses limites, mais aussi sur l'organisation spatiale des milieux qui s'y trouvent
(l'ensemble de ces diagnostics morphologiques donne lieu à une terminologie spécialisée
servant directement à l'analyse du paysage considéré). La définition du segment de
paysage proprement dite repose, elle, sur des considérations de nature dynamique visant
à établir, à l'échelle et selon le développement du segment étudié, le bilan des transferts
latéraux actuels (bilan qui pourra se révéler autonome ou inter-dépendant, érosif, tran-
sitif ou accumulatif, et qui contribuera ainsi par association et par regroupements
successifs il la définition du paysage lui-même).
D'un point de vue systématique, on notera la possibilité d'un emboîtement spatio-temporel
Le paysage, un nouveau langage pour l'étude des milieux tropicaux
5

Figure 1 - Segments de paysage
et Paysages (Touba - Ganwé)
(].-c. Filleroni
parfait (PAYSAGE (SEGMENT DE PAYSAGE». Cet emboîtement exprime l'interférence de facteurs
internes, propres à l'organisation paysagique (facteurs d'ordre essentiellement topographi-
que, physiographique et anthropique), et il constitue le fondement de la méthode d'analyse
paysagique elle-même (fig. 1).
Les facteurs externes de l'organisation paysagique relèvent de niveaux d'analyse encore très
mal définis :
REGION (N) A cette échelle, les facteurs les plus importants semblent liés aux variations du
support géologique et aux différents comportements socio-économiques (ethniques) : on
connaît mal l'influence directe de l'évolution géomorphologique et du réseau hydrographi-
que sur l'état actuel des paysages, ct l'on connaît peut-être encore moins bien l'influence
réelle de l'histoire, de la mise en place des populations et des différents systèmes de
production régionaux.
ZONE (Z) A cette échelle, les facteurs les plus importants semblent liés aux variations du
climat et aux grands DOMAINES biologiques et géochimiques que celui-ci pourra détermmer ;
6
Méthode d'analyse des paysages

on ne peut espérer trouver, en Afrique, des renseignements suffisamment détaillés et
suffisamment nombreux dans l'espace sur le facteur climatique lui-même, et l'on devra
généralement se contenter d'en apprécier les principaux effets au travers de la documentation
phytogéographique et pédologique disponible.
GEON (G) L'« UNITE PAYSAGIQUE ELEMENTAIRE» se traduit par une relative cohérence des
phénomènes naturels que l'on appréciera sur le terrain, et que l'on essaiera de caractériser
ou de définir du point de vue de la structure du milieu (succession venicale des HOPLEXOLS),
du point de vue du fonctionnement du milieu (transfens selon la venicale = HOLOPLEXIO:-':),
du point de vue du componement du milieu (changements d'état réversibles dans le temps)
et du point de vue de l'évolution du milieu (changements d'état irréversibles dans le temps).
Pratiquement, on sera amené à distinguer :
GEON (G) Les géons proprement dits correspondent à des unités spatiales différenciées liées
à d'étroites corrélations entre le sol et la végétation (les discontinuités latérales entre les géons
apparaissent sur l'ensemble ou sur la plupan des HOPLEXOLS, et notamment au niveau des
HOPLEXOLS du SUPRAPLEXIO:-': et de l'INFRAPLEXIO:-':).
GEOTOPE (G') Les géotopes correspondent à de petites unités spatiales secondaires liées à
des phénomènes de dynamique superficielle. Ils sont internes aux géons précédents (les
discontinuités latérales avec le reste du géon considéré apparaissent uniquement au niveau
des HOPLEXOLS du METAPLEXIO:-':).
ETAT DU MILIEU (R) L'état du milieu observé sur le terrain est lié à des changements d'état
temporels dont la récurrence peut être saisonnière, pluriannuelle ou accidentelle (imprévi-
sible). Chacun de ces états du milieu, particulièrement ceux induits par les activités
humaines, peut se caractériser par sa chronologie, sa fréquence et sa durée (et donc participer
ainsi à la constitution de cycles temporels emboîtés les uns dans les autres).
RELEVE DU MILIEU (R) Le relevé du milieu correspond à une unité d'observation et d'analyse
qui n'a pas de dimensions paniculières. Il peut, ou non, s'appliquer à l'ensemble des
organisations et des unités définies jusqu'à présent mais il doit toujours, en fait, pouvoir se
ramener à une ligne ou à une coupe venicale (= HOLOPLEXION). Un relevé peut être complet
(et poner sur la totalité des HOPLEXOLS du milieu) ou incomplet (et ne poner, notamment,
que sur les HOPLEXOLS soumis à des changements d'état notables).
D'un point de vue systématique, on notera:
-
la possibilité d'un emboîtement complet (GEO:-': (GEOTOPE (ETAT Dt: MILIEU (RELEVE Dt:
MILlEt:)))) traduisant la hiérarchie des dimensions spatio-temporelles les plus habituelles et
fixant la démarche à suivre pour la différenciation des milieux à analyser sur le terrain (mais
on remarquera que d'un point de vue pratique il n'a pas semblé utile de conserver la
distinction entre ETAT et RELEVE du milieu).
-
la possibilité d'un emboîtement complet (((GEOTOPE) GEON) SEGME:-':T DE PAYSAGE ou
PAYSAGE) dépendant du degré d'entropie des milieux et se développant sunout en situation
dynamique autonome, érosive ou accumulative. Du point de vue de 1'« homogénéité-
hétérogénéité» des milieux, on pourra donc ainsi arriver à distinguer: des géotopes (ou des
géons) endogènes qui se répètent et s'associent pour composer le géon (ou le segment)
lui-même, des géotopes (ou des géons) exogènes qui se trouvent isolés et dispersés au sein
du géon (ou du segment), des géotopes (ou des géons) périgènes qui se situent à la limite
ou à la périphérie des géons (ou des segments) les mieux développés (on verra donc que d'un
point de vue pratique les GEO:-':S et les GEOTOPES peuvent se définir et s'analyser de la même
manière).
HOPLEXOL (H) La notion intuitive d'hoplexol correspond à chacune des couches horizontales
(ou sensiblement parallèles à la surface du sol) qui apparaissent dans un milieu naturel
(( strate », « inter-strate », « horizon », « sous-horizon », etc,). Les limites d'un hoplexol
se calquent donc sur les MODES D'ASSOCIATIO:-':-jCXTAPOSITION des COMPOSA;-":TES DU MILlEt:
les plus habituels : elles peuvent être horizontales ou obliques, continues ou biseautées,
régulières ou ondulées, nettes ou diffuses.
La typologie des hoplexols est basée sur la complexité de ces différentes ASSOCIATIONS-.
JUXTAPOSITIONS «< degré de définition»), sur leurs épaisseurs en hauteur ou en profondeur
(( degré de développement »), sur leurs variations chronologiques (saisonnières, pluri-
annuelles, accidentelles), mais aussi sur leurs positions exactes (normales ou inversées) par
rappon à l'ensemble de l'HOLOPLEXION «< profil» ou « coupe venicale » complète du milieu
naturel).
La définition d'un hoplexol repose sur des considérations de nature systémique visant à
Le paysage, un nouveau langage pour l'étude des milieux tropicaux
7

prendre en compte et à englober la totalité des phénomènes naturels (y compris, donc, ceux
qui ne sont pas directement perceptibles sur le terrain mais qui peuvent apparaître au travers
des différents MODES LYASSOCIATIO\\l-jUXTAI'OSITION préeédents : cycle et bilan hydriques,
déplacements et comportements animaux, prélèvements, apports et transferts liés aux
activités humaines, etc.). On distinguera alors, essentiellement de cc point de vue, plusieurs
HOPLEXIONS (= ENSEMIJLES f)'HOI'LEXOLS) :
SUPRAPLEXION (8) Le supraplexion correspond sensiblement à l'ensemble des formes
et des formations végétales ligneuses aériennes (structures d'expansion et de conduction
différenciées). Les variations latérales se font souvent « en escalier» ou « en flexures », et
elles se marquent surtout dans le degré de développement des hoplexols (les variations
verticales se réduisent à deux ou trois filiations l'ROI'HYSE-I'ALlI'HYSE séparées par des volumes
STYI.AGES ct DENDRIGES).
METAPLEXION SUPERIEUR (U) Le métaplexion supérieur correspond sensiblement à l'en-
semble des formes et des formations végétales herbacées aériennes (structures d'expansion
ct de conduction non-différenciées). Les variations latérales se marquent dans des motifs
« en écailles» et « en mosaïque », dont le dessin dépend de la situation dynamique (surtout
transitive pour les premiers, autonome, érosive ct accumulative pour les seconds) ct dont
l'extension est étroitement liée au relief de la surface du sol (les variations verticales sc
définissent par des superpositions transitoires regroupant NEOI'HYl'ION et l'ENEI'11Yl'IOi'o:,
GR\\,\\IL:N ct KORTODE).
Figure 2 - Hoplexols et holoplexion
!].-C Filleroni
8
Méthode d'analyse des paysages

METAPLEXION STRICT (T) Le métaplexion, au sens restreint du terme, correspond à la notion
intuitive de « surface du sol » (et aux multiples (n\\\\l'OSA~TES Dl' \\llLlEl' s'y trouvant
habituellement sous la forme d'affleurements ou d'accumulations: RHYZOI'HYSE et RHIZAGE,
ZOOLITE et EPlLITE, !'<ECROI'H\\TIO~ et NECRL\\\\lTE, l'HOROI'HYI'IOl'). Les variations latérales
sont très contrastées et très rapides, tant du point de vue des amplitudes que des longueurs
d'onde, et elles dépendent directement du « ,\\\\ICRO-,\\10D1'[.E » de la surface du sol (les
variations verticales se définissent souvent, en conséquence, par des hoplexols trés minces,
à la fois discontinus et irréguliers).
METAPLEXION INFERIELR (F) Le métaplexion inférieur correspond sensiblement aux for-
mations proprement (ou strictement) « pédologiques » (formes de pédoplasmation, de
pénétration humifère, d'association organo-minérale). Les variations latérales sont mal
connues, mais elles semblent s'effectuer à l'échelle du relief de la surface du sol et se trouver
souvent ainsi à l'origine des GEOTOI'ES les mieux individualisés (en situation dynamique
autonome et transitive, les variations verticales se définissent par la fréquence et par le
développement de la série STRl:CTICHROJ-.: - STRl'CTICHRO~ DYSCROI'HE - Hl'\\\\lTE ou ,'>l'l'l-
MITE).
INFRAPLEXION (1) L'infraplexion correspond sensiblement aux « formations (géologiques ou
géomorphologiques) superficielles ». Les variations latérales sont trés marquées et trés
significatives, tant du point de vue du degré de définition que du degré de développement
des hoplexols. Elles sont étroitement inter-dépendantes des conditions du drainage sta-
tionnel, et elles se trouvent ainsi souvent à l'origine des GEO!'<S les mieux individualisés (les
variations verticales sont indissociables de ces variations latérales, les unes et les autres se
définissent par de nombreuses formes de transition, actuelles ou passées, fonctionnelles ou
figées, qui s'établissent entre les pôles RI'GOLITE - ,\\LTERITE - REl I(HRO~ - RE[)l'Cro~ -
STERnE - GRAVOLITE - GR.'>VELO~ - l'SAlv\\\\\\lTO~),
D'un point de vue systématique, on notera la possibilité d'un emboitement spatio-temporel
parfait (((HOI'LEXOL) HOI'LEXIO~)HOLOI'LEXIO~)correspondant à l'organisation fondamentale
du milieu naturel et fixant la démarche à suivre pour analyser un milieu sur le terrain (fig. 2).
Mais d'un point de vue pratique, on remarquera surtout que cette méthode, ainsi que les
organisations qu'elle cherche à établir, ne peut être envisagée sans une définiton précise et
détaillée des différentes CO.\\\\l'OSA~1 ES nt: ,\\\\IUI'l' (voir ci-après, III). Les limites naturelles,
propres à cette organisation fondamentale, sont les suivantes :
ACROPAL:SE Sur le terrain, la limite supérieure du « milieu naturel » se confond avec le
sommet de la végétation (ou avec la surface d'un sol dénudé) (mais d'un point de vue
systémique, il semblerait que cette surface-limite se situe environ à deux fois la hauteur d'un
couvert végétal fermé et homogène : elle engloberait ainsi les couches atmosphériques les
plus basses, celles dont les variations instantannées dépendent étroitement de la nature et
de la texture du milieu sous-jacent).
La limite entre Sl'I'R.'>I'LEXIO~ et ,\\1ETi\\I'LEXIO~ Sl'l'ERIEL:R est généralement très nette,
souvent soulignée par une diminution brutale des masses d'air, mais elle peut aussi se trouver
marquée par des formes de transition, mal différenciées, entre les végétations ligneuses et
les végétations herbacées (~,\\~OI'HYnO~, l'E~EI'HYno~),
EPIPALSE La « surface du sol », au sens d'une surface véritable, est particulièrement difficile
à tracer d'une maniére absolue. Dans la mesure où cette « surface» constitue néanmoins
l'une des rares surface-limites qui soit directement utilisable dans l'analyse comparative des
milieux, il restera donc à fixer ce « point-zéro» d'une manière méthodique et systématique
(entre ~ECROI'HYIïO~S et ~ECRl'-~ECROI'HYnO"'S en forêt, entre EI'ILITES et DERMILITES en
savane).
La limite entre METAI'LEXIO~I~FERlEURet I~FR.\\I'LEXIO~est généralement très nette et visible
à toutes les échelles de la perception (= « front de pédoplasmation »), mais elle apparait
parfois plus diffuse (sols « pénévolués » des régions à relief marqué) et elle se complique
souvent par la présence de l'H,\\SES Mo\\jEURES grossières (GR.o"VOLlTE, (;R.o"VELO~, l'SAMMITO~).
CATAPAUSE La limite inférieure du « milieu naturel» se confond avec la base des formations
superficielles meubles ou indurées (ou avec la roche affleurante) (= « front d'altération»)
(mais d'un point de vue systémique, il semblerait que l'on doive fixer cette surface-limite
en fonction du plancher de la nappe phréatique actuelle, plus qu'en fonction d'une différence
de dureté ou d'un départ de matière situé au contact ROCHE - ALTERITE). Cette surface est
évidemment trés rarement observée sur le terrain.
Le paysage, un nouveau langage pour J'étude des milieux tropicaux
9

L'analyse d'un hoplexol consiste à identifier les différentes COMPOSANTES DU MILIEU qui s'y
trouvent, ainsi qu'à déterminer presque en même temps les différents MODES D'ASSOCIA-
TION-JUXTAPOSITION que ces composantes (leurs organisations externes ou internes, leurs
formes individuelles) peuvent entretenir entre elles. D'un point de vue à la fois morpholo-
gique et syntaxique, et outre la notion d'HoPLExoL elle-même qui représente la forme
d'association la plus stable, on utilisera alors des LOCUTIONS PREPOSITIVES ou des PREl'OSITIONS
du genre:
MATRICE Le terme de matrice s'applique à des composantes (des organisations externes ou
internes, des formes individuelles) constituant le support ou l'environnement des autres
composantes du milieu (des autres organisations externes ou internes, des autres formes
individuelles) (particuliérement : AEROPHYSE, HYDROPHYSE, PALIl'HYSE, l'ROPHYSE, STRUCTI-
CHRON, REDUCTO:-J, ALTERITE, etc.).
PHASE Le terme de phase s'applique à des composantes du milieu (des organisations externes
ou internes, des formes individuelles) se présentant sous l'aspect de plages, de langues ou
de fissures recoupant plus ou moins l'organisation générale en hoplexols (particulièrement:
l'LEIOl'HYSE, PHOROl'HYIlON, El'ILITE, NECRUMITE, STRUCTICHRON DYSCROl'HE, REGOLITE, etc.).
L'expression PHASE MAJEURE est réservée à des composantes (des organisations externes ou
internes, des formes individuelles) se trouvant à l'état dispersé au sein des hoplexols
(particulièrement: STYLAGE, GRAVOLITE, GRAVELON, etc.).
STIGME Le terme de stigme s'applique à des composantes du milieu (des organisations
externes ou internes, des formes individuelles) se présentant sous un aspect isolé et ponctuel,
plus ou moins indépendant de l'organisation générale en hoplexols (particulièrement :
EI'Il'HYrE, ZOOLITE, OXYDON, etc.). L'expression STIGME MINEUR est réservée à des compo-
santes (des organisations externes ou internes, des formes individuelles) dont l'importance
exacte ne peut être précisée avec les moyens d'observation habituels (particulièrement :
El'Il'HYLLES, etc.).
AGREGAT Le terme d'agrégat recouvre les plus petites formations individuelles qui soient
directement perceptibles sur le terrain (des « agrégats pédologiques »), mais aussi des
« cimes» et des « feuillages », des « touffes d'herbe », etc.).
PARTICULE Le terme de particule recouvre les plus petites formes individuelles que l'on
puisse obtenir par fractionnement sur le terrain (des « particules minérales ou organiques »,
mais aussi des « tiges» et des « troncs »), des « feuilles », etc.).
COMPOSANTE DU MILIEU Sur le terrain et avec les moyens d'observation habituels, la notion
de composante du milieu correspond à des corps naturels localisés pouvant faire l'objet d'une
reconnaissance et d'une identification immédiates. Dans les faits, cette notion ne recouvre
donc que les phénomènes naturels les plus tangibles et les plus constants (à l'exclusion des
différents phénoménes invisibles ou instantannés dont on cherchera à tenir le compte au
niveau de la définition des hoplexols).
Chaque COMl'OSANTE DU MILlEU peut donner lieu à quatre séries de DIAGNOSTICS TYPOLO-
GIQUES ordonnés et emboités, qui vont du général au particulier et qui représentent alors
autant de niveaux de détail dans l'analyse morphologique :
DIAGNOSE FONDAMENTALE Les termes de la diagnose fondamentale portent sur les ORGA:-JISA-
'1l0NS EXTERNES aux composantes du milieu. Selon la dimension des volumes ou des unités
retenues pour l'analyse, ces diagnostics se rapporteront donc aussi bien, en fait, à la
caractérisation des différentes enveloppes paysagiques (paysage, segment de paysage,
géon ou géorope) qu'à la caractérisation des différentes enceintes naturelles (holoplexion,
hoplexion, hoplexol). Ces diagnostics sont en nombre variable, ils ont surtout une valeur
comparative (régionale ou locale) et ils interviennent autant avant l'analyse, en guise
d'introduction ou d'aperçu rapide, qu'après l'analyse, en guise de résumé ou de synthèse des
observations. On notera que ces typologies fondamentales présentent souvent un aspect
systématique et formel (dû à la nature essentiellement géométrique des critères mis en
œuvre), mais on retiendra aussi l'existence d'une série de diagnostics beaucoup plus
spécialisés destinée à l'étude des formes, des états et des organisations propres à la « surface
du sol» (= « MICRO-MODELES» du !vIETAI'LEXION).
DIAGNOSE PRIMAIRE Les termes de la diagnose primaire portent sur la morphologie (et sur
la nature) globale des COMPOSAK1ES DU MILIEU. Ces diagnostics sont en nombre limité (une
10
Méthode d'analyse des paysages

soixantaine pour l'Afrique de l'Ouest humide), et ils apparaissent à la fois nécessaires et
suffisants : ils devront être inscrits dans leur totalité, dans la mesure où ils constituent le
canevas sur lequel viennent s'ajouter les termes de la DIAGNOSE SEC01'-:DAIRE et COMPLE-
,'vtE:-.ITAIRE, mais aussi dans la mesure où ils se trouvent à la base de toutes les comparaisons
et de toutes les synthèses ultérieures. On notera l'existence de plusieurs VARIANTES MAJEURES
pouvant s'attacher à chacune de ces COMPOSA1'-:TES DU MILIEC (ces variantes sont basées sur
des diagnostics scientifiques usuels et elles ont surtout une valeur comparative, à la fois
géographique et écologique).
DIAGNOSE SECONDAIRE Les termes de la diagnose secondaire portent sur les ORGANISATI01'-:S
INTER1'-:ES propres aux composantes du milieu identifiées lors de la diagnose primaire
(architectures végétales, formes d'accumulation minérale ou organique, structures pédologi-
ques, formes de fragmentation minérale, formes d'expansion atmosphérique, etc.). Ces
diagnostics ont une valeur descriptive subsidiaire, ils sont plus nombreux que les précédents
mais ils ont aussi un intérêt plus universel: ils seront donc notés dans leur majorité, dans
la mesure où ils peuvent renseigner sur les principaux processus de formation et de mise en
place des composantes du milieu.
DIAGNOSE COMPLEMENTAIRE Les termes de la diagnose complémentaire portent, pour
l'essentiel, sur les FORMES I1'-:DI'vlDUELLES et sur les états de surface propres aux ,\\GREGATS
et aux pARTICCLES. Ces diagnostics sont très nombreux, ils reprennent les termes de la
description èlémentaire usuelle et ils marquent pratiquement l'aboutissement des analyses
de terrain (on ne les distinguera pas, ici, des quelques DIAGNOSTICS SPECIALISES que l'on peut
effectuer avec les moyens d'observation ordinaires) : ils ne seront notés qu'occasionnelle-
ment, et seulement dans la mesure où ils viennent pondérer, modifier ou corriger les termes
de référence définis au niveau de la llIAG1'-:OSE PRL'vL\\IRE ou SECONDAIRE.
Chaque COMPOSANTE DC .'\\1ILlEC (chaque organisation externe ou interne, chaque forme
individuelle) peut entretenir des rapports privilégiés avec les autres composantes du milieu
(les autres organisations externes ou internes, les autres formes individuelles). L'étude de ces
rapports particuliers vient compléter l'étude des différents MODES IYASSOCIATION-jCXTApO-
S11'101'-: déjà évoqués, et elle se traduit par plusieurs Sy:\\:TAXES TI"I'OLOGIQCES possibles qui
représentent autant de niveaux de précision dans l'analyse morphogénetique :
COMBINATOIRE QUALITATIVE La combinatoire dite « qualitative» met l'accent sur les rapports
de filiation, de ressemblance ou de parenté qui s'établissent entre les différentes composantes
du milieu (les différentes organisations externes ou internes, les différentes formes indivi-
duelles). Cette syntaxe est surtout réservée à l'analyse et à la saisie des informations sur le
terrain.
COMBINATOIRE QUANTITATIVE La combinatoire dite « quantitative » met l'accent sur les
rapports de fréquence, de volume ou de densité qui s'établissent entre les différentes
composantes du milieu (les différentes organisations externes ou internes, les différentes
formes individuelles). Cette syntaxe est surtout réservée à la synthèse des observations et à
l'expression des résultats.
A chacun des niveaux de diagnose précédent, et dans la mesure où l'on dispose effectivement
d'un LEXIQUE SPECIALISE (voir ci-après, 111) (où chaque mot du vocabulaire employé est
susceptible de fournir un radical, un préfixe et différents dérivés), l'ensemble de ces
relations se traduira dans la succession de plusieurs ELEMENTS DIAGNOSTIQUES dont les
significations respectives pourront être lues au tableau 1. .
Les lignes du tableau 1 correspondent à l'ordre de recomposition des différents élé-
ments diagnostiques, cet ordre d'écriture ou de lecture s'éloigne sensiblement de l'ordre
analytique suivi lors de la description de terrain ou lors de la synthèse des observations. A
titre d'exemple, et en reprenant les deux ordres analytiques possibles, l'expression RETI--
ALTERITE FR.'\\GISERITIQCE.-\\ PHASE STRUCTICHR01'-: signifiera:
-
dans la COMBINATOIRE QCALITATlVE, que le volume ou l'unité considérée se constitue de
deux composantes bien distinctes, la première présentant la plupart des caractéristiques des
ALTERITES mais aussi certaines caractéristiques des RETICHRO:-.lS et quelques caractéristiques
de nature propres aux FRAGISTERITES, la seconde apparaissant sous la forme d'une phase
associée présentant toutes les caractéristiques des STRCCTICHRONS.
-
dans la COMBINATOIRE QC.-\\1'-:TITATIVE, que le volume ou l'unité considérée se constitue
de quatre composantes différentes, un ALTERITE dominant, un RETICHRON abondant, un
FRAGISTERlTE fréquent et un STRCCIICHRON présent (les volumes ou les fréquences exactes
Le paysage, un nouveau langage pour l'étude des milieux tropicaux
I l

Tableau 1
Principaux éléments diagnostiques des composantes
ct des organisations naturelles
NIVEAUX DE
COMBINATOIRE
COMBINATOIRE
COMBINATOIRE
QUALITATIVE
QUANTITATIVE
Composante (organisation
Composa"'e !organisalion
011 formel ...
011 formel...
associée (à phase, à stigme,
rare = à stigme (0-4 ",,)
à matrice ... )
présentc = à phase
PREPOSITIONS
juxtaposée (matrice, phase,
(4-16 ",,)
stigme ... )
lntergrade, éloignée de
abondante (16-36 ",,")
PREFIXE
l'orthotype
lntergrade, proche de
RADICAL
dominantc (64 "" ct +)
l'orthotype
MOT isolé
« typique » = orthotype
exclusive (100 "u)
ADJECTIF
variante ressemblant à
fréqumte (16-36 ",,)
DERIVE (1)
l'orthotype par sa nature
ADJECTIF
variante ressemblant à
DERIVE (lI)
l'orthotype par son aspect
CONJONCTION
(coordonnee à l'élément diagnostique suivant)
DE COORDINATION
sont à calculer : elles expriment un système de pondérations particulier qui dépend du
nombre d'éléments diagnostiques employés).
D'un point de vue technique, sur le terrain, on notera que l'application méthodique de la
combinatoire qualitative s'accompagne nécessairement d'une appréciation chiffrée des vo-
LUMES APPARENTS et des DENSITES APPARENTES qui peuvent s'attacher à chacune des
composantes du milieu (à chacune des organisations internes, à chacune des formes indi-
vid uelles).
En résumé, on peut réunir l'ensemble des définitions qui viennent d'être données, sous
la forme de deux schémas distincts, soulignant par là toutes les différences qui peuvent
séparer les problèmes posés par l'appréhension des « paysages» et par l'appréhension des
« milieux» :
-
le premier schéma insiste sur la notion de changement d'état paysagique (= étho-
logie et entropie du paysage), il situe le GEON au centre d'emboîtements qui s'effectuent aussi
bien dans le temps (cycles saisonniers, cycles pluriannuels) que dans l'espace (segments de
paysage, paysages) (fig. 3).
-
le second schéma insiste sur la notion d'organisation naturelle fondamentale
(= structure et fonctionnement du milieu), et il montre surtout comment la mise en
application de moyens d'analyse spécialisés permet de donner un contenu complet, à la fois
précis et détaillé, à cette organisation en HOPLEXOLS (fig. 4).
Mais on peut aussi réunir les mêmes définitions sous une forme hiérarchique ou
linéaire, en insistant ainsi sur l'unicité de la démarche qu'elles recouvrent face à un paysage
déterminé (fig. 5). La forme linéaire, suivie par l'ordre de ces définitions, sera celle qui servira
de structure de base au système d'information géographique proposé (tab!. 2).
II. METHODE D'ANALYSE DU PAYSAGE
Les hiérarchies et les emboîtements précédents n'ont qu'une valeur indicative. L'ordre
retenu est celui qui se conforme le mieux à la démarche analytique habituelle, mais il
n'impose évidemment pas que l'on doive toujours, systématiquement, envisager l'étude de
tous ces niveaux d'organisation paysagique. Selon les objectifs poursuivis et selon les moyens
dont on dispose, on pourra se contenter d'une description superficielle des paysages sans aller
12
Méthode d'analyse des paysages

Tn
,--------,--:::;;;0...,<>-- _ ........
SEQUENCE
[)E
PAVSAGE
/
'
I,--------i---(-~To
~~1
,:>p-\\SONNIERs
\\
r~
l
~Tl
Tlt1
I.]L "_.
U 1ç",," ~~YSAI
-_.-
GDl
~t·
T3
,.---",\\
Figure 3 - Structure de l'analyse du paysage
DIAGNOSTICS
SECONOAIRES
DIAGNOSTICS
~
PRIMAIRES
/~
/ '_
~
QI'GNDSneS
........
COMPLEMENTAIRES
\\~
~~@
H
o
\\ r--::--/ ~-~
DIAGNOSTICS
ANALYTIQUES
~~j-{~lt{{~~~i ..§2]
---..r
El
F
El
B
El
El
~
~
,--
~TYPE
INTERGRADE
~
VARIANTE
MAJEURE
INTERGRADE
Figure 4 - Structure de l'analyse du milieu naturel
Le paysage, un nouveau langage pour l'étude des milieux tropicaux
13

Tableau 2
Niveaux d'analyse paysagique
E
Etude du milieu
C
Caractéristiques générales
Z
Situation zonale
N
Situation régionale
P
PAYSAGE
Situation locale
Q
Séquence paysagique
M
Segment paysagique
G
GEON
G'
Géotope
R
Etat du milieu
: Relevé du milieu : Holoplexion
S
Supraplexion
U
Métaplexion supérieur
T
Métaplexion strict
F
Métaplexion inférieur
1
Infraplexion
H
HOPLEXOL
D
Eléments diagnostiques des composantes du Milieu
jusqu'à l'analyse des milieux, on pourra effectuer plusieurs relevés isolés sans s'astreindre à
donner chaque fois leur situation zonale, régionale ou locale, on pourra passer directement
du levé d'une séquence paysagique particulière à l'analyse de ses différents hoplexols... Mais
il n'en reste pas moins, cependant, que c'est bien à partir de l'ensemble de cette démarche
que l'on aboutira aux applications pratiques les plus intéressantes:
-
la « Cartographie Intégrée du Milieu Naturel ». La technique repose, d'une part,
sur la caractérisation des enveloppes paysagiques susceptibles d'être restituées aux échelles
cartographiques usuelles (paysages, segments de paysage) et, d'autre part, sur l'analyse et la
définition des différents types de milieux susceptibles d'être projetés sur chacune des unités
cartographiques obtenues (géons, états du milieu) (fig. 5).
-
la réponse à des questions d'aménagement. La technique repose sur la prise en
considération de l'ensemble des données recueillies lors de cette phase d'inventaire des
milieux, elle tient particulièrement compte des résultats obtenus en station expérimentale et
des différentes échelles d'intervention envisagées (aménagement régional, aménagement
rural), et elle se traduit par des recommandations et par une cartographie dérivée adaptées
à chaque question particulière (fig. 6).
A. L'entrée dans le système d'information géographique
Si, dans le dernier tableau (tab!. 2), il a semblé important de mettre en avant les
trois organisations naturelles les plus mteressantes à étudier (paysage, géon, hoplexol),
n'importe lequel des différents niveaux d'analyse paysagique peut, en fait, servir de « porte
d'entrée» dans le système proposé.
Il suffit, pour cela, d'utiliser deux « cIefs » :
-
la cIef E (pour Etude du milieu ou Enregistrement) est un numéro d'ordre auquel
on donnera une valeur différente chaque fois que l'on passera d'une SERIE D'UNITES
D'OBSERVATION déterminée à une unité d'obervation appartenant à un niveau d'analyse
d'ordre égal ou supérieur (en d'autres termes: le numéro d'enregistrement ne change pas
lorsque l'on « descend» les « échelons» de l'analyse paysagique, même si l'on ne passe pas
sur tous les « barreaux », mais il sera augmenté de 1 dès que l'on aura terminé, par exemple,
l'étude d'un paysage, d'un géon ou d'un hoplexol et que l'on commencera l'étude du paysage,
du géon ou de l'hoplexol suivant).
-
la cIef D (pour Diagnostic des composantes du milieu) est un numéro d'ordre
auquel on donnera une valeur différente chaque fois que l'on passera d'une SERIE D'ELE-
MENTS DIAGNOSTIQUES déterminés à un élément diagnostique appartenant à un niveau de
diagnose ou de combinatoire équivalent ou prioritaire (en d'autres termes: ce numéro sera
augmenté de 1 dès que l'on sera amené à inscrire un diagnostic ou un élément diagnostique
appartenant à un niveau de diagnose ou à un niveau de combinatoire déjà mis en oeuvre pour
l'analyse de l'unité d'observation considérée).
14
Méthode d'analyse des paysages

\\1- -l' 'l'
1
1
®~::::::::;:;..-"""'"'==-@=- -==-®-
CD
DECOUPAGE
INVENTAIRE
DES
CARTOGRAPHIOUE
COMPOSANTES DU MILIEU
SE~UENCES
1/200000
Données botaniques,
I~
I I C - - - êcheUe de 'Iisil OlS donnée, -------.
Données géomorphologiques.
pédologiques
hydrographiques et anthropiques
et de dynamique superficielle

fACTEURS DE ['AMENAGEMENT
Choix. et interprétation des données
CARTOGRAPHIES
PO rENTIALITE ET CONTRAINTES
DERIVEES
DU MILIEU
Susceptibilité des
Interventions recommandées
paysages
sur les composantes
à l'aménagement
du milieu
Figure 5 - Organigramme de la cartographie intégrée du milieu naturel
in }.-F. Richard et }.-c. Filleron, 1979
Le paysage, un nouveau langage pour l'étude des milieux tropicaux
15

EXPOSE
OU PRDBLEME
UTILISATION
ET INTERPRETATION
D'AME NAGEMENT
DE S
DONNEES
'acteurs Il ordre
f - t - - - - - - - - - - - - -O
V
topographique
A
R
1
vegetatlDn
A
B
facteur 5
Iles
L
,,'
E
A
S
N
A
O variables
~--'-,;-"0'::"""'::"''-''::'''-'-'-''-0--
-:'~",:""::;'''''m::-'',"'''''''-''-,,--~
L
Y
REPONSE AU PRDBLEME
S
O'AMENAGEMENT
E
F
Inlervl!nllOIlS
recommandef.'>
- - - - - - - - - - 1 invlntlir!
A
des
SI r
les
racleurs
ge(Jmorpho
C
tunu.int!s
1oylqu e
bol an 1q ue
p e d 0
01
hilr.rchiSltion
T
potentillités
des
f.c:te.rs
10Ylqu e
o
R
~<Hl Dg r
typologie
il p Il 1e
1 hem il llque
cut.gr.phie
1
d. 1.
dia
miiieul
des
r e po n se s
du
p ay sagr
E
susceptibilité
il
1 arrenilgement
souhaite.
L
des mililill
L
E
Figure 6 - Organigramme de la cartographie dérivée
Lorsque l'on a ouvert le système avec la clef E (après avoir donné un numéro
d'enregistrement), il n'y a AUCUNE CONTRAINTE D'ORDRE: les observations ct les descriptions
pourront s'effectuer dans un ordre quelconque, différent d'une étude à l'autre, et elles
pourront être complétées (ct corrigées) à tout moment, au gré des utilisateurs. L'ordre des
variables (ct des niveaux d'analyse) retenu ci-dessous n'a donc, lui aussi, qu'une valeur
indicative, C'est celui qui respecte le mieux la démarche descriptive habituelle, mais il
n'impose aucune méthode particulière ct il n'intervient en rien, ni sur le déroulement des
travaux de terrain (et de compilation des documents de base), ni sur l'emploi du temps
personnel que l'on désire se donner ou donner à une équipe de prospecteurs.
De la même manière, après avoir numéroté la clef D (à l'intérieur d'une même série
d'éléments diagnostiques), il n'y a plus d'obligation particulière ct l'on pourra, aussi bien,
inscrire les éléments diagnostiques dans l'ordre analytique suivi sur le terrain que dans leur
ordre de recomposition finale. Toutefois, lorsque l'on passera d'un élément diagnostique
déterminé à un élément diagnostique équivalent, s'appliquant à la même composante du
milieu, on notera qu'il convient d'indiquer que l'analyse de cette composante n'est pas
terminée et qu'elle se poursuit après une autre clef D : on utilisera pour ce faire les SIGNES
DE PONCTUATION et les CONJONCTIONS DE COORDINATION habituelles (à l'exclusion du point,
point-virgule, deux-points, virgule, ET, ou, CONFERE, etc.).
L'analyse et la description elles-mêmes font appel à deux sortes de VARIABLES (outre ces
variables et les DONNEES qui les accompagnent, on pourra introduire des COMMENTAIRES à
tout moment, en les faisant précéder du caractère de soulignage et de la lettre symbolisant
16
Méthode d'analyse des paysages

le niveau d'organisation paysagique concerné, mais ces commentaires ne seront pas directe-
ment exploitables lors du traitement de l'information) :
-
des DIAGNOSTICS TYPOLOGIQUES ou DESCRIPTIFS. Les données sont des MOTS ou des
PROPOSITIONS qui se présentent sous leur forme habituelle, en toutes lettres, ou sous une
forme abrégée, symbolique, voire codée et numérisée, laissée au libre choix (et à l'habitude)
de l'observateur. Le système admet en effet autant de FORMES SYNONYMIQUES (et ANALOGI-
QUES) que l'on désire employer (mais par contre, évidemment, il refuse les différentes formes
homonymiques littérales, orales ou scripturales, que l'on aura soin d'éviter tant au niveau du
contexte qu'au niveau des mots ou des éléments). Ces données, qui représentent l'essentiel
des observations que l'on est amené à effectuer sur le terrain, s'inscrivent, se dictent ou
s'écrivent directement sans autre obligation que d'être suivies d'un point. Voici, à titre
d'exemple, plusieurs expressions possibles de deux données particulières où chacun retrou-
vera et ses habitudes et ses erreurs personnelles
roches granitiques indifférenciées.
paliphyse.
granites indifférenciés.
réitération.
granites.
ensemble du présent.
granite.
réitérations ligneuses.
granit.
formes ou complexes réitérés.
-
des .\\ŒSURES et des APPRECIATIO~SCHIFFREES. Les données sont des ~OMBRES ENTIERS (les
rares nombres réels susceptibles d'avoir de la signification lors d'une étude de milieu seront
donc soit exprimés en fonction d:une échelle de mesure mieux adaptée, soit dédoublés sous
la forme d'une première variables pour la partie entière et d'une seconde variable pour la
partie décimale). Ces chiffres s'inscrivent après le NOM DE LA VARIABLE suivi du signe
d'égalité, et ils sont eux-mêmes suivis du point séparateur de données. Dans les deux
exemples suivants, on notera que le nom des variables s'écrit indifféremment sous une
« forme longue» (soulignée en lettres grasses dans l'intitulé général de la variable) et sous
une « forme courte» (abrégée ou symbolique) :
densité de la population rurale (hab/km') = 25.
dens = 25.
volume apparent de la composante = 33.
% = 33.
Pour la mise en œuvre pratique de ce système, on retiendra donc uniquement trois
indications :

certaines notations particulières (les clefs E et D, des numéros d'ordre, des renvois et des
numéros de référence, des nombres) sont nécessaires pour permettre le passage d'un niveau
d'analyse paysagique à l'autre (ne serait-ce que pour éviter toute redite lors des inventaires et

des descriptions). Pour mieux les distinguer, ces « variables de changement d'échelle» mises à
la disposition de l'utilisateur seront exprimées à la fois sous leur forme longue normale et sous
leur forme courte symbolique, cette dernière servira de repère au lecteur (et sera justifiée à droite).
• certains symboles, certaines abréviations ou certains mots-clefs sont donc utiles (mais non
indispensables) (il seront surtout employés lors de la saisie des variables numériques et,
ultérieurement, lors de l'interrogation et de l'utilisation des fichiers constitués). Ici, ces sigles
ou ces mots-clefs apparaîtront en lettres grasses (dans la police de caractère réservée, soit
à l'intitulé général des variables typologiques et descriptives, soit à l'expression des données
chiffrèes).

les observations s'inscrivenr donc directement, comme à l'habitude, à la condicion de séparer
chaque donnée significative par une ponctuation explicite et de ne pas être trop long (une double
condition qui sera d'ailleurs signalée par l'ordinateur si elle n'était pas respectée). Quelques
exemples d'observations possibles, ainsi que la plupart des diagnostics typologiques actuellement
disponibles en Afrique de l'Ouest, seront imprimés en lettres imitant l'écriture manuelle: C'EST,
EN FAIT, L"SIQUEMENT DE CE GENRE D'EXPRESSION DONT IL FA L
T TENIR COMPTE LORS DE L'ANAL YSE DE
TERRAIS (ET DE LA COMPIL4TION DES DOCUMENTS DE BASE).
Mais, en contre-partie de ces quelques nécessités pratiques, on ne saurait trop insister sur
les avantages du système de programmes informatiques mis en œuvre:
• aucune méthode particulière, aucun formulaire de description, aucune code alphabétique
ou numérique, n'est à suivre, à utiliser ou à apprendre. La « fiche d'analyse» des hoplexols
ci-jointe (fig. 7 p. 40), sans doute très utile pour le débutant et pour celui qui n'est pas encore
familiarisé avec les mécanismes de la combinatoire qualitative, n'est donnée, elle aussi, qu'à
Le paysage, un nouveau langage pour l'étude des milieux tropicaux
17

titre indicatif. Tout en lui permettant de profiter des techniques les plus modernes du
traitement de l'information, le système proposé redonne en fait à l'observateur toute la liberté
de manœuvre qu'il pouvait espérer conserver sur le terrain.
• aucun code de description méthodique, aucun glossaire, aucun vocabulaire universel n'est
imposé, ni même conseillé. Toutes les listes suivantes sont évidemment « ouvertes », et
toutes les analogies et tous les synonymes restent possibles. C'est au nouvel utilisateur,
profitant de notre expérience mais travaillant dans une autre région et dans un autre pays,
qu'il appartient de se donner une démarche à suivre et des limites à ne pas dépasser (c'est
à lui qu'est laissé le soin d'établir son propre répertoire de référence, ses typologies et ses
diagnostics). C'est donc à l'utilisateur qu'il revient, finalement, les moyens de contrôler et de
constituer son propre système d'information (1).
B. La structure du système d'inJormation géographique
Les différents niveaux d'organisation et d'analyse paysagiques sont séparés par des traits
continus (les tiretés délimitent des ensembles de variables ou de diagnostics qui se complètent
normalement les uns les autres).
Outre les lettres indiquant ces différents niveaux d'analyse (voir tab!. 2), les symboles
particuliers utilisés pour marquer les nombreux aspects que peuvent prendre les « chan-
gements d'échelle» sont les suivants
@ : dans, conférez ...
* : nombre, fréquence...
$ : superficie absolue, superficie relative
y : type
+ : amont, supérieur, hauteur,'centre... Nord, Est
aval, inférieur, profondeur, périphérie ... Sud, Ouest
se rapportant à...
# : épaisseur, développement...
(1) Ce système, sous la forme d'une nomenclature informatisée (comportant l'ensemble des
observations de référence effectuées à ce jour et un ensemble d'abréviations plus commodes
à utiliser que les expressions littérales retenues ici) ainsi que sous la forme des différents
modes d'emploi des fichiers déjà mis au point (commandes et formules de correction-
validation, d'édition-impression, d'interrogation-extraction, de traitements statistiques com-
plémentaires), est disponible, en son état actuel, auprès de :
« Equipe typologie et système d'information géographique»
ORSTOM
70-74, route d'Aulnay
F-93l43 BONDY Cedex
18
Méthode d'analvse des paysages

E =
C
CARACTERISTIQUES GENERALES DE L'ETUDE
G~néJutUtû. donn~u daYL6 .e.' eYIJleg.t.6-tJr.ement ~
C ca E =
Numélto de .e.' UlLde ~
C =
Etat, pays et territoire de recherche
B~tUn.
Côte d' Ivo.uz.e.
Nouve.Ue- Ca..e.~do rU.e•.
Département et circonscription administrative
S0U6-~~6e~e de G'Bon (1972).
P.It~6e~e de Touba..
Vo~ne de .e.'ARSO.
Organismes, instituts et conventions de recherche
O~tom, ULP, ULB.
IGT-O~tom.
O~tom pOM MRS 1UNESCO) •
O~tom.
Opération, projet et programme de recherche
Opé.lta.tion Abomey.
P.ItOj et TaI.
P.ltojet TtÜ. (P.ItOjet P-ilotel.
Inventa..<Jz.e du payMgU du NO.Itd- Ivo,uue.lt.
Nom de la carte topographique de référence
Ca../tte Abomey.
Soub.lt~.
Touba..
Ko.lthogo.
Titre de 1'étude-------------------------------------------------------
Inventa..<Jz.e de .lteCOn~ha.nce.
Ca../ttog.lta.phie du payha.gU.
Ca../ttog.lta.phie du hegme.nû de payha.ge.
Etude d'un rni.e.ieu de .It~6~.lte.ltce.
Etude d'un payha.g e de .It~ 6~e.ltce.
Eche11 e de l'étude et des tra vaux de terra i n
a .e.' ~che.Ue h:ta..üonne.Ue.
a .e.' ~che.Ue lDc.ai.e.
a .e.'~che.Ue .It~giona..e.e.
à .e.'~che.Ue de 1: 200000.
a .e.' ~che.Ue de 1 : 50 000.
Le paysage, un nouveau langage pour J'étude des milieux tropicaux
19

Direction et réalisation des travaux de terrain (équipe)
MICHEL, RICHARV : HOUNVAGBA.
FILLERON, RICHARV : VJIBO, OUSSEINI, SALIFOU.
RICHARD: HORENT, HOUNVAGBA, KRA, TAPE, VAUCLARE.
RICHARV : KOLI BI ZUELI.
Vébut de6 bz.a.va.u.x de. .teNtcUYl en [mo-<.&, aYlYlée.) =
Fi.n. de6 bz.a.Va.tL6 de. .teNtaiYl e.Y! rmo-<.&, MYlée.) =
Références et numéro des cartes topographiques utilisées---------------
CaJt.te. 50000 NB-31-XX-2d.
NC-30-Vll-1d.
NB-29-XII-3a
(7967).
Qualité et nature des cartes topographiques utilisées
CaJt.te. .lLég uüèJte. .
T.<Jutg e. P.ILê..-U.nU.Y!aiJte..
CoupU!z.e6 ~péUa.le6.
O.lt.tho- pho.top.ta.Yl.
Références des cartes thématiques utilisées
CaJt.te. de6 ~o~ (VOLKOFF, 7976).
CaJt.te6 mO.ILpho-pédologique6 (BEAUVOU e..t SAYOL, 1980).
CaJt.te6
du MILIEU NATUREL VE LA COTE V'IVOIRE.
CaJt.te géologique. (PAPON e..t LEMARCHANV, 79731.
Références des images et photographies aériennes utilisées
~ÜA~ioYl 73-CIV-048/500C (7973).
Pho.to~ 49-TOGO-OOE/50/20, 21.
ERTS E-7565-70080-7 (753 du 8/2/74).
Nomb.ILe. de. ZOYle..6 géogMphique6 Uud<..ée6
~ Z
Z
SITUATION ZONALE
SUua..ü.OYl ZOYlale. dOYlYlée. ~ l'e.Me.g-<.&.tJtemen.t =
Z(i1E=
NuméM de. .ta. zone géogMphiqUe. =
Z =
Numé..lto d' O.ILd!te. de. la ZOYle. (d~ l'é.:tu.de.)
Z C =
Zone climatique (climat)
Climat: équa.toJtial de. .tJta~ilioYl.
Subéqua.toJtial.
T.lLo pica1. humide..
T.lLopic.al
a Y!UMC.M û.c.he6.
T.lLo pic.al à. YlUaYlc.e6 mo Y!.tag Yla.Itde6 •
20
Méthode d'analyse des paysages

Domaine bioclimatique (bioc1imat)
Gu..i.rtéen.
Gu..i.néen ombMphil.e.
Gu..i.néen mé-6oph,Ue.
Gu..i.néen ~é-6o~e6ti~.
Sub- Muda.nJ..en.
Domaine physiographique ou géomorphologique (physiographie)
Voma..i.ne -UUoW.
Voma..i.ne Mb- mo ntag naJr.d.
Vomaine -6 édUnentaiJte littoJZ.a.l.
Voma..i.ne
-6 édUnentaiJte c.o ntinental.
Domaine géochimique ou pédologique (sols)
Vomaine 6eJrJtall.Ui.que.
Vomaine 6eMa1..U;Uque 6oJz.temen-t dé-6atuJté.
Vomaine 6eMughteux.
Vomaine
6~b-wla1..U;Uque.
Domaine phytogéographique ou botanique (végétation)
FMU den-6e a Mapa.n.<.a..
Fo~U llem1-c.a.duc.16oUée a Cett1l> et T~ploc.hyton.
Savane!> pJz.é- 6Me-6tiè~u a Loudet1a. ûmplex.
Savanu a Va.n1 e.e.ua. .
Pfuvloûté annuelle (en mm) =
Evo.po-TMl1-6p~On Potentielle annuelle (en mm)
Vé6i-c.1t hydJU.que annuel c.umulé [en mm) =
Nomb~e de jOlJll1J ~eu pM an =
VMée de .ta. pe;U;te llcUJ.on !>èc.he (en mo-w J
VMée de la gJLa.nde ~cUJ.on llèc.he (eJt mo-w )
VMée de .ta. ~a-U.on II èc.he [en mo-w) =
NomMe de ~églol1-6 géogMphlquU étud1ée-6
~ N =
N
SITUATION REGIONALE
S1tua.t1on ~églono..e.e donnée dam i' ~eg-w~emen-t
N ~ E =
Numw de .ta. ~églon géogMphlque =
N =
Numw d' oJt.dJte de .ta. ~églon (da.n-6 .ta. zone) =
N Z =
Région géologique (roches)=============,o===============================
Réglo n de uh-Wtu lnd16 6~enc.1é-6 •
GMnlte6 c.o..e.c.o-o..e.c.o.ü.l1-6 a blotite.
Roc.he-6 volc.a.n1que-6 bo.ûque-6.
M<.gmo..tUu.

Le paysage, un nouveau langage pour l'étude des miheux tropicaux
21

Type de relief---------------------------------------------------------
Relie6 de petUu but:tu, cJtoupu allongéu.
Pénép.e.a..i.ne (blUl-pitLte..auX).

IlU>elbeJ!Be -ÛloR.é6.
l lU> elbVLge gltOupé6 en mlUlû6~.
Collinu e;t dza1nolU>.
Nature des interfluves
à '<'ntVLMuvu c.u.Uuu,~ é6, gJta.villo nna,iJz.u •
à .<.ntVL6.f.uvu ltOc-heux.

à '<'ntVL6R.uvu ~oc-heux (déc-ouv~J.
à '<'ntVL6R.uvu ctUéJz...i;Uquu.
Région socio-économique (économie)=====================================
Rég.<.on d' expR.odation 6MU:tlè~e, pR.a.nta,üo~ vil1.a.geo-Ûlu.
g.<.o n de wf.:tuJtu aJl.duüqu u .
Cuf.:tuJtu tJta.di.:t.to nnellu edenûv~ , C-U.f.:tuJtu méc-an..W éu •
Cu.UMU tJta.di.:t.tonnellu bu:~.<.vu.
Mise en valeur et aménagement régional
à développement p-Ca.n.<.Mé.
à opê.Jta.:tlo~ de développement -ÛloR.êu.
à déve10ppeillent en ~oje;t.
~alU> aménagement ~ég.<.ona.e. notabR.e.
Région socio-culturelle (ethnies)--------------------------------------
Pa!J~ balwJé.
Pa!J~ mal.<.n~ê IMahou).
Fon.
Fon, Nago, Adja.

Migrations et mise en place de la population
à 6~ont p'<'omuVL baouf.é.
à
60ue ém.i.g~on ~e.
d '.<.mm.i.g~o n tJta.d.<.:tlo nnelle.
d'.<.mm.i.g~on ~êc-ente.
SupVLMue de -Ca. ~ég'<'on (en 700 K(2) =
$ N =
SupVLMue ~efa:tlve de -Ca. ~êg'<'on (/c.aJLteJ
$ N C =
( N : c-omm~~ ~M -Ca. ~ég.<.on géogJta.p/uqueJ
Nomb~e de pa!JMgu ê..tu.d.<.é6 "
~ ." =
P
DEFINITION DU PAYSAGE (ou SITUATION LOCALE)
Pa!JMge déMn.<. d~ R. 1 eMeg-ÛltJz.ement =
." @. E =
NuméM du ptlyMge =
." =
NuméM d' oJuiAe du pa!JMge [danl> -Ca. ~ég'<'on)
Z N =
22
Méthode d'analyse des paysages

Nom du paysage
PaY1>a.ge. de. BonilvLo.
PaY1>age.
de. Toutié [Ganwé).
PaY1>a.ge.
de. S euo.
PaYMge. du. S-Ûl1>.<.angnambUégué.
Désignation immédiate du paysage
PaYMge. de. .ttr.a.n6il.<.on (bu.ttu-CJLoupU gMvillonna..i!tul.
PaY1>age.
de. c.ommandement 1>Wl. ltoc.hu mUanoc.Jta.tu.
PaY-6ag
e. de. glac..û, - p.ta.te.a.ux c.u.btaM é4 •
PaYMge. de. c.!tOupu gMvillonnahtu 1>ubaplaniu.
Vévei.oppeme.n.t du. p aY.6age. (en m) ..
Vénive1.ée du. p aY-6age (en m) =
SupeJt6ic.ie du. paY1>age (en Km2) ..
$ P =
SlLpeJtMc.ie lte1a:üve du paY.6"ag e (f c.aJtte J
$ PC"
SupeJtMc.ie lte..f.ative du. .type de pa.YMge [/ c.aJr-teJ
$ y PC =
Facteur topographique (ou situation dans le modelé)====================
Ob.6eJtvation.6 a la boltdwz.e d'un .6orrme.t [del.
Van.6 l'axe d'un ba1>-6ond Ide).
A la pa.Jt.t.i.e amon.t d'un VeMan.t (de).
VeM la pa.!tÜe ba1>1>e d'un lteUe6 (de).
Type de modelé (ou unité de relief)
BuUe fu.6ymétJUque.
BuUe a lteboltd6 a.t.ténué.6.
Cltoupe c.onvexo-c.oncave.
l n.6 e1.beJtg a dépltuûo n péltiphéJUque c.oYLÛnue.
Type de maille paysagique
a maille hexagonale.
à
maille quadJtangu.e.aJ.Jte.
à
maille quadJta.ngu.e.aJ.Jte allongée..
à
ma.iUe altboltuc.en.te plto6U.6e.
Ven1>Ué du. ltu,e.a.u hydJr.ogJta.pki qu e 1e.n m/Km2) =
V1..6/;ecti.Dn du. lté.6eau hydJtogMplu.que (n .ta1.weg1> 1/Km2)
Facteur anthropique (ou situation dans le terroir)=====================
Ob.6eJtva.üo~ à l'éc.aJtt du Mnage. (d'un).
A la péltiphéltie du. Mnage. (d'un).
Au
c.en.tJte du. 6inage (d'un).
Van.6 un éec..tewz. dééeJt.t du. 6inage. (d'un).
Type de terroir villageois
TeJt!toi/t UnécUJr.e longUudinal.
TeJt!toi/t
aultéolcUJr.e .typique.
TeJt!toi/t
aultéo.e.aiJte dédoublé.
TeJt!toi/t aultéo.e.aiJte d.û, j oin.t.
Le paysage, un nouveau langage pour l'étude des milieux tropicaux
23

Développement rural et mise en valeur locale
a dé 6Jr..i.cheJTIen.t6 iYLte.n6 u, pfun:tailon6 ca6é- cacao •
a c.uUwtu vivJr..i.~u jaJl.lÜnéu de ba..6-6o»d.
à
culiu/tu viv.!UVtu de ba..6-VeMaYLt.
à
Jr..i.zicu..Uwte mécan.i..6ée de ba..6-6o»d.
VelULté de la popul.a.:Uon Jr.uJta.le (hab! Km2)
V.u.,ta»ce CUl c.eJttILe. WLbai» Jtégio Ml [e.» Km l
COORDONNEES CARTOGRAPHIQUES OU GEOGRAPHIQUES AU NIVEAU D'ENTREE
CooJtdo»»éu CUl nivecw. N.
CooJtdoMéu CUl niveCUl P.
CooJtdo»»ées CUl niveau Q.
CooJtdol'll'lées CUl niveCUl M.
CooJtdol'll'léu CUl nivecw. G.
x eYLtie.Jt de l'amoYLt du ob!.le.Jtva.üoYlJ.> (e.» Km)
X, +
X décimal de l'amoYLt des ob!.le.Jtva.üon6 (e» ml
,x +
y entie.Jt de l'amoYLt du ob!.le.Jtvct:tLoYlJ.> (e.» Km)
Y, + ~
y décimal de l' amo YLt du ab!.l e.Jtvct:t[o n6 [e» m)
, Y +
ALt:itu..de de l'amont. du ob!.le.Jtva.üol'L6 [e» ml
Z +
X eYLtie.Jt du lieu d'obI.leJtva.üo» [en Km)
X,
X décimal du lieu d'ob!.le.Jtva.üon (e.» ml
,x =
y eJ1.üe.Jt du lieu d' ob!.le.Jtva.üo» (e.» Kml
Y, =
y décimal du lieu d'ob!.le.Jtva.üo» le.» ml
, Y =
ALt:itu..de du lieu d'ob!.le.Jtva.üo» (e.» ml =
Z
X eYLtie.Jt de l'aval dM ob!.le.Jtva.üoYlJ.> (e.» Km]
x, -
X décimal de l'aval dM ob!.le.Jtva.üoYlJ.> (e.» ml
,x -
y eYLtie.Jt de l'aval du ob!.l e.Jtvct:tLOYlJ.> 1e.» Km l
Y, -
y décimal de l'aval du oMeJtva.üOIU (e.» ml
, Y -
MéJLi.cUen du ob!.le.Jtva.üOn6 (+ ou - degJtél.l, miI'lu-tM) =
PaJuIil.è1.e. du ob!.le.Jtvct:tLo»!.l (+ ou - degJtél.l, mi»u-tes]
A-UU:u.de dM ob!.leJtva.üoYlJ.> [e.» ml =
AzimI.J;t rexpo!.lLtio») du ob!.le.Jtva.üon6 le» degJtél.ll =
NombJte de !.léque»ces déc.JU-tu "'
24
Méthode d'analyse des paysages

Q
CARACTERISATION DE LA SEQUENCE PAYSAGIQUE
Séquenc.e décM,te dan!. II eMeg..w.t.'le.ment ~
Q.@ E ..
Q. ..
NuméJr..o de la. ~ ~uenc.e pa.!J~a.g.ique ~
Q. p ..
NuméJr..o d' oJtd!l.e de .ta. ~équenc.e [datl.6 le po.!JMgel
Type de levé paysagique (sé q uence)
Séquenc.e Jtec.titigne c.ompl~.
Séquenc.e Jtec.titigne pa.Jttie.t...t..e..
Séquenc.e dédoub.t..ée.
Séquenc.e en ligne ~ée.
Limite amont de la sé q uence paysagique--------------------------------
VépaJt.t
ligne de CIlau.
Vépa.Jtt
boJtduJte de ba.h - pl.a..te.a.u.
VépaJt.t
milieu d'.inte.Jt6.l..uve.
VépaJt.t
Mrmrà de CIloupe c.onvexe.
VépiVl-t
~ e.Uement d' .inte.Jt6.t..uve.
Nature du sommet de l'interfluve
à Mrmrà gJta.v..u.t..onnahte.
à ~ommà lLOc.he.ux.
à Mmmà Jtoc.he.ux
(c.hao~ de b.to~).
à Mmmà .to.ta1.ement ~~é.
Ligne de partage des eaux
à paJ!-ta.ge du eaux .t.'lè6 Uen maJLqué.
à paJl.ta.g e du eaux ma..t.. dé 6-i.YU..
à
dépJz.Uûo~ 6e.Jtméu M~.
à ma.Jtu ~ai6onn.i~Jtu ~orrmUa1.u.
Limite aval de la séq uence paysagique---------------------------------
~vée
b~-6ond é.t..a.Jtgi.
~vée
b~- 60nd p.l..a.n-c.onc.a.ve.
~vée
.wWion ~ve.Ma..t..e.
~vée
Jtepf..a.t de Ve.Ma.nt.
~vée
.talweg ptr.htupa.L
Ligne de concentration des eaux
à c.onc.eJttIu:tt.[on du e.a.ux .t.'lè6 Uen maJLquée.
à c.onc.en.t.'la.tion du eaux ~.tomo~ée.
a dépJz.Uûo~ maJI.éc.a.g~ u bMa..t..u.
à bouMe.f..W
de be.Jtge.
Drainage et écoulement des eaux
à éc.ouf..ement ~ai6onn.ie.Jt.
à éc.ouf..ement pvuna.nent.
a éc.ouf..e.men.t ~ poJta.dique.
Ordre hiérarchique du talweg
d' oJtd!l.e 1.
d' oJtd!l.e 2.
d 'oJtd!l.e 3•
d ' oJtd!l.e Jtégio na..t...
Le paysage, un nouveau langage pour l'etude des milieux tropicaux
25

Typologie et c1nêmat1que de la séquence de paysage=====================
Séquence uni6o~e.
Séquence c(l,-:.Ouu,.t~e.
Séquence di6continue pa4 4appO~ a la .topog4aphie.
Séquence con6o~e a la .topog4aphie.
Séquence .wVeMe a la .topog4aphie.
Véveloppement de la /,~ q uence pa.YJ.>ag.ique 1en ml
VéM.ve1.ée de la /, ~ q uence pay/'ag.ii{ue ren m) =
Pente. moyenne de la /,~ q uence pay/'ag.ii{ue (en %J
Vécoupa.ge en 6a.eefte.6 .topogJr.a.phiqUe.6 =
~ .top =
Vécoupag e en 6a.ee.t.te.6 a.nt.hItopiqUe.6 =
~ éco =
Nomb/te de /, egme.nt6 (dan!> le pay4a.gel =
~MP ..
Nomb/te de J.>egmen.t6 Uud.ié4 ..
~ M=
M CARACTERISATION ET DEFINITION DU SEGMENT DE PAYSAGE
Segmen.t déMn.i dalU .t' eYl!teg.iJ.>.tJtemen.t =
M@ E =
Numélto du Hgmen.t de paYJ.>age =
M =
Numélto d' MMe du J.>egmen.t (dan!> la /'~quence)
MQ=
Numélto d' o/tMe du Hgmen.t lda.ru. le. pay/,age.)
M P =
Type de levê paysagique (seg ment)
Segmen.t a.!t~olà..Ute. comple.t.
Segment
de. 4Omme.t .iJ.>oU.
Segment de. b/u,- no.ld .iJ.>olé.
Se.gmen.t t.inéa..iJte .wcomple..t.
Limite amont du segment paysagique------------------------------------
Amon.t
c6.tim.i..:te. de la /'équence.
Amon.t
cOILM.che..
Amon.t
Wck.
Amon.t
1tUptu4e. de. pe.n.te conve.xe..
Amon.t
.umue. .wdUeJrminée..
Netteté du changement de pente amont
(+) .tIt~ ne..t.te..
{+ J .iMéguU~e..
(+ 1 a.:tt~l1llée. e.t di6 con:ti.nue..
(+) .in!> enûb.ee..
Nature du changement de pente amont
(+ 1 a ébou.t.iJ.> de. c~/'e..
(+) a do/, de. ba..te..ine..
1+J a cha.c/' de. bloC/,.
1+ 1 a /t.igolu d' é!toûon MM.tomo/' ~u.
26
Méthode d'analyse des paysages

Limite aval du segment paysagique-------------------------------------
Aval. : ~6 UmUe de la ~~uenc.e.
Aval. : enta..iUe c.onc.a.ve.
Aval. : .ti16f.euon de pmte.
Aval. : UmUe .ti1dUeJunbtée.
Aval. : UmUe -i.n:teJLpolée.
Netteté du changement de pente aval
H tltù nette.
(-) nefte.
(-) (ü.uon:tUw.e.
(-) dédoublée.
Nature du changement de pente aval
[-) a a66f.e.wt.emenù ~~~.
(-) a a~~wnuht:tioYlll m.û1~u gM~Û~U.
r- J à a~~wnu1.a:UoYlll oJLgano-mi.n~u 6-&tu.
(-) à éMûon en nappe cU.66Me.
V.w.tal't~e au niveau. de btue .e.o~ [en ml .,
Mode d'utilisation du segment paysagique-------------------------------
Segment abandol'tl'té.
Segment
!tu eJtvé au patt~OuJl.f., de bUa-U.
Segment
aménagé, dttaùté.
Segment el't ~OuJl.f., de dé6JU.~hement.
Taux d'oc.c.upa:ti.on (en % du .6egment de pa.y~a.ge)
M.iUe.ux.i.neuU.u (en %) =
M.iUe.ux v-i.eJLgu (en %J =
M..tLte.ux mU en c.uU.utte. ren %J
M.iUe.ux aba.ndonnu 1ett %) .,
FJU.c.hu lLéc.mtu ren %) =
FlI1.c.hu a.nc-i.ennu [en %) =
FJUc.hu .tJL~ a.nc-i.ennu ren %1 =
Pf.a.rJ.:ta.ü.oYlll v1Uagec.uu (en %)
Pf.a.n:t.a-ti.oYlll -i.n.du6:tJLi.e1.lu. (en %J =
Sec:te.LL!t.6 el't lLebo.uemmt (en %) =
Sec:te.LL!t.6 ett déf/Lic.hemmt (el't %) =
Sec:te.LL!t.6 en débo.uemmt (en %) =
Te.JLIr.a-i.~ de pa!l.c.oUlLlo du bUail (el't %)
TeNr:.a.i.n.4 ~oYlll:tJr.u,(;U ou dé.t!u.L.UA (en %) =
Tet1JL4.Û16 -i.nondabl.u
(en %) =
Plantations et cultures vivriêres
MaLI , hattùo:.t1"
po.w.
So!tgho, -i.gttamU, po.w, hatt-i.~o:.t1"
~oton.
Ma.W, ma.n.[o~, palrn-i.eM a lu.U1.e.
19n.a.me.6 , ~o ncLimen:.t1, •
Le paysage, un nouveau langage pour J'étude des milieux tropicaux
27

Plantations et cultures de rente
Coton..
Ca6é.·

Cac.ao, baMn.e!.>, aubeJtgin.C-6.
An.a.YlM •
V-iA:ta.nc.e au v-iUage (e.n. m) =
Typologie du segment de paysage (diagnose fondamentale)================
Segment
cüa.g-n.o~;tl.c. dOMé. -6Wt photo-6 avueMe!.>.
Segment
dé.c.oupage e66ec.mé. -tOM du -tevé. topo.
Segment
dé.6in.ilion. en. 60n.c.tion. du c.onten.u-ML
Segment
dé.6in.ilion. en. 60n.c.tion. de!.> Ua.t.& de -6uJt6ac.e.
Segment
~yn.:thè~e apJtè-6 comp~on. de!.> Jte..tevé6.
-Préfixe
Radical
Dérivé
du seg ment
du seg ment
du seg ment
ACJto.
ACJto èdJte •
aCJtoédJUque.
Ca.ta.
Ca.taèdJte.
ca:ta.é.dJUque •
Eda..
Eda.èdJte.
eda.é.dJtique.
1n.6Ju:t.
1n.6JtaèdJte •
iI16JtaédJUque.
MUa..
MUa.èdJte.
mUaé.dJUque.
Sup!U1.
Sup!U1èdJte.
~upJtaédJUque.
(1 )
(2)
(3)
(1) la même liste peut s'écrire suivie du trait d'union
(2) la même liste peut s'écrire précédée du trait d'union et (ou) avec la
marque du pluriel
(3) la même liste peut s'écrire avec la marque du pluriel
Profil du seg ment
Anté.cün.a.e. .
Ant~ -~0c.U..n.a-f...
Ant~-mon.ocünaL
1-6ocünal.
1M-ant~cün.a.e..
1M - ~ yrLé.c.U..n.a-f...
Mol'locün.a.e..
Mon.o-a.ntécLiiutl.
Mo n.o- ~ yn.~c.U..n.a-f...
Syn.é.--iA 0 c.U..n.a-f...
Syn.é.- mo IWCÜn.a.e..
Pl an du seg ment
Amibolde.
MboJte!.> cent.
CiJtc.uhUJte.
Vigi;t~.
Lobé..
Po-tygon.a.e..
Ruban~.
Ruban~ à JtentJto.nu..
28
Méthode d'analyse des paysages

Tendance dynamique
Dynamique
du segment
du segment
A!WJ.
Autonome.
TJta.M.
T~ili6·
Ac.cwnuhtti6·
Ac.cwnuhtti6 cw-togène.
Ac.c.umuhtti6 long-LtucünaL

Segme.n:t 604teme.n:t.
Ac.cwnuhtti6 .tJr.a.iu, v e!L6al. .
Segme.n:t 6~bleme.n:t.
ElLOÛ6·
Géomorpho genèse du seg ment
Re.Li.e6 lLêAidu.eL
Hcw-t-gfuw.
Hcw-t-gfuw polyc.yc.tiqu.e.
Hcw-t-gla~ polygeniqu.e.
En.ta.We du. :,loyen-gfuw.
Pente de lLac.c.oM actuelle.
Véveloppemen.t du -6 eg m e.n:t paY-6 agiqu.e [en m) =
Venivelée du. -6 eg m e.n:t paYMgiqu.e (en ml =
Pe.n:te moyevtvte du -6eg m e.n:t paYMgiqu.e lm %) =
Moyenne du pen;tu, du. -6 eg m mt paYMgiqu.e 1en %) =
Su.peJLMue du. -6 eRme.n:t de paYMg e (m ha. J =
$ lof"'
Su.peJLoùie ou. exteYlJ.>-lovt lLetaüve du 6 egmvu: [/paljMgeJ =
$ lof P "'
SupeJLMue lLelative. du type de. -6egmvu: 1/c.a/I.te)
$ y MC"'
1 M
c.ommer~u -6u.!L le -6egme.n:t de paYMge)
NomblLe de geoM (daM te -6egment)
~ G M=
NomblLe de geolt-6 ê..tu.d-LêA =
~ G "'
G : DEFINITION ET LIMITES DU GEON
Genre d'unité spatiale
~
Un géon. G.
Uvt gê.otope. G'.
1
Uvt géotope endogèvte.
r
~.
Uvt géotope exogèvte.
Uvt géotope pWgèvte.
!!
Geovt (géotope) déMni daM l' eMegüOl.ement =
G@ E "'
Numê.JW du. géon (g éotopeJ =
G "'
NumélLo d'o!LdJLe du. géovt (géotope)
(daYlJ.> le -6egme.n:tl
G M"'
Numê.JW d' o!LdJLe du. géovt (géotope)
ldaIt-6.te paYMgeJ
G P =
NumélLo d'olLrVz.e du. géotope [daYlJ.> .te. géovt) "'
G' G "'
Le paysage, un nouveau langage pour l'étude des milieux tropicaux
29

Ordre d'analyse spatiale
L'eMemble du. géon.
Le géon env~onnant.
Le géon J!Ultant.
Le p!Lem.teJt 9éotope.
Le deuxième géotope.
Le géotope domtnant.
Le géotope eo-domina.nt.
Nom du paysage de référence-------------------------------------------
Géon de BonikAo.
Géon
d'Aub~év~e (p~ee.t.e.e xl.
Géon de .ta. eonnlue.nee So.tomougou-Lu-5é.téglié.
Géon
de l' inteJtnfuve de Lavononfutha..
Désignation immédiate du géon (géotope)
Géon -5M euiMMe an MeuJtante.
Géon -5M cJ.WLaMe -6ubanMe.wr.a.nte.
Géotope
-5M teJl.mU[~e démilltte.tée.
Géotope du b~OM ~èf.> émoUMU.
Géotope du boMJ.> de ~oute.
Première classification de la végétation et (ou) du sol
AMocLa.:Uon à Loudetia ûmplex.
SOU-5-a.,Mo~on a Loudetia. a.mbieM.
Sol je/uLa,UUlque moyennement dua.tMé ~emanié.
Sol hy~~omo~phe mü1éna.t à p-5eudogley 1e-5-5ivé.
Deuxième classification de la végétation et (ou) du sol
~oupement èi Panieum phMgmito:tde-5.
G~oupement à Spo~obo.tuf.> peJtet.[ne.e..e.U-5.
Hématin~ono-5ia..t-501 kaolinitique.
Oxy~ol n~que.
Nature des limites du géon (géotope)==================================
Umttu ~ée.e..e.u (en u-ap!Lèf.».
Limtte-5 ~b~u (400 m2).
Limtte-5 no~e.e..e.u (~eg~oupemen:t -5ta.ti-5tique de p.tuf.>ii!.M-5 Rl.
Umtte-5 pote.ntie.e..e.u (~eg~oupement -5Pa.tia..t de p.tuf.>ii!.M-5 RJ.
UmUe-5 poterttie.e..e.u [~eg~oupemen:t tempMe.t de p.tuf.>ieuM RJ.
Umttu -5Y-5tématiqUe-5 Imaille 100 x 100m J.
Limites verticales du géon (géotope) (individualisation)--------------
Vi-5eorttinuité génénalif.>ée à l'eMemble de l'holopiexion.
Vi-5eorttirtuUé vi-5ible au
niveau du -5u~plexion.
Vi-5eorttinuité gén~a.ü-5ée à l' eMemble du méta.plexion.
Vi-5eorttinuUé
~e-5~einte au métaplexion -6~d.
Vi-5eontinuUé ~e-5~ein:te à l'innMplexion.
Vi-5eorttinuité ~e-5~einte à un hopley.ol de l' .mnMplexion.
30
Méthode d'analyse des paysages

Processus endogènes à l'origine du géon (géotope)
AUteWLement, 6Jutgme.n.t.a.i.ol1 de .fa CLUJu:thlle.
AUéJr.a,Uo11, pédopR.tu,ma:ti.o11 P'to 60 I1de, Jt éiléJuttA.o11 üg11elL& e •
EUment de mOlla2que llM /Wchc'r. découveJl.t.
EUment de mDlla2que llWL cu.iJuu>lle.
fUment de meMa2que maJLécagelL&e.
Processus exogènes à l'origine du géon (géotope)
Ab.ta:üon, éJtoûon en na.ppe Jtavinan.te.
RecouvJtement, accumu..e.a:ti.on pa.Jt p.fage6.
TeJLrnit.i.èJte nOl1cüol1neUe.
Chern<-n.
Pa.JtCOuM de be.:ta.il.
Processus périgènes à l'origine du géon (géotope)
Levée a.il.uvia..e.e.
Al1dtUn de dé6-'Uchement.
LiûèJte 6oJte6tièJte.
LiûèJte de bOllque.t.
AMéo.te de ma.Jte lla.il>owU~Jte.
Limites latérales du géon (géotope) (extension)-----------------------
Extenûo11 arLtéCÜl1e.
Anté- illOeline.
ArLté- mo 110 CÜI1e.
Extenûo11 ill oCÜl1e.
rllO- a.rt-téCÜl1e.
rllO-ll ynéclùte.
Exten6iol1 monoCÜl1e.
MOl1o-arLtécUl1e.
M0I10-llYl1éeline.
Exten6iol1 llYl1écÜl1e.
Syné-illoeline.
Syné-mol1ocUl1e.
Morphogenèse et entropie de l'unité spatiale
COl1coJtda.l1ce totale du. géol1 avec .te II egment.
COl1coJtda.l1ce pa.JtÜeUe du géol1 avec .te II egment.
FoJtte e.rWLopie du géol1 compa.Jté au. llegmerLt.
EmeJtgence du géon à pa.JttiJt d'un géotope exogène.
EmeJtgence du géon à pa.JttiJt d'un état accidentel.
EmeJtgence du géotope à pa.JttiJt d'un micJto-mode.té.
EmeJtgence du géotope à pa.JttiJt d' W1 état pfu-'Uannu.e.t.
Motif et éléments de l'organisation spatiale
VillpollitA.on en mOlla.lque.
V~ poûûon en p.ta.qUe6.
Villpoûûon en a.u.Jtéo.te6.
V~polliüon Vt éca.i.e..e.e6.
Villpolliüon en ce.e..e.u.e.u.
Amplitude et contrastes de l'organisation spatiale
Répa.Jttiüon JtégulièJte, c6~tée.
Répa.Jttition fucon.tinue.
RépM.t{;Uon uni6oJtme.
RépM.t{;Uon monotone.

Le paysage, un nouveau langage pour J'étude des milieux tropicaux
31

'Pente du 9 éon
(géo.:tope)
(en %) =
'Pen.te4 mùu.mctf.e/.) e.:t max..imctf.e/.) du. 9 éon
(géo.:topeJ
(%, %)
Supen6icie du géon (en 10 m2J =
$ G =
Supen6icie du géo.:tope (en m2) =
$ G'=
Supen6icie nelative du. géo.:tope (/géon)
$ G' G ~
Supen6icie ne1alive du. géon (/.6egmen.:t)
$GM=
SupenMcie ncfu:ti.ve du. géon (/pa.YMge)
$ G 'P =
[_G : commi'J'l.:to..Ute/.) .6LLn ie géon ou ie géo.:topeJ
Nombne d' é.:ta.:t.6 du. milieu. =
~ R G =
Nombne de nelevv.. e66ec..:tu.v..
~ R =
R
ETAT ET RELEVE DU MILIEU
E.:tat ou nelev é déc.nil cia.Jru, -t' ennegi.6.:tnemen.:t =
R(i1E=
E.:ta.:t ou nelevé .6e Jta.ppon.:tant a.u. géon (géo.:topeJ
R : G =
Nu.méno d'ondne du. nelevé (daY!.6 ie géon (géo.:topeJJ =
R G =
Discontinuité et catégorie temporelle=================================
Un changement d'état .:tJtan..6Uoine.
U11 c ha.f19 QIn CJU d 1 état du.Jta. bie .
Un chang ement d'état 6néq uen.:t .
Un c.lU1.ngemen..:t d' é.:ta..:t ép,iAodique.
U11 chang ement d 1 é.:ta..:t cYcUq ue.
Un changemen.:t d'é.:ta..:t név~ibie.
Un c.lU1.ngemen.:t d' é.:ta..:t iMév~ibie.
Ordre d'analyse chronologique
L' en.6 em b-t e dei' é.:ta..:t.
Le débu..:t de i'é.:ta..:t.
La Mn
de i' é.:ta..:t.
L 'é.:ta.:t domiMnt •
L'é.:ta.:t
ie p-tu..6 6néquen.:t.
A un é.:ta.:t de développemen..:t mau.mu.m.
A un é.:ta.:t de compieX-Ü'é mau.mctf.e.
Type d'état à récurrence pluriannuel le -------------------------------
(M-i.lieu vienge).
(M-iLteu. de né6 énence) •
Pance-tie cu..t.:tivée.
Pance-tie en 6niche.
Pancel-t e eil j achène.
Pancel-te m dé6niche.
Pia.n.:tation abandonnée.
(M-i.lieu cL-tma.c.iqueJ.
32
Méthode d'analyse des paysages

Ancienneté de l'état pluriannuel
d'age. ltéee.nt.
d'age. ancien.
d' age.
.tJL~~ ancien.
Nomblte. d' annéu 4pfLè.6 la. de.J!J'U.èJte. m.U, e. en c.u.l:tull.e. "
Type d'état à récurrence saisonniêr e ---------------------------------
(Champ eu.ttivé).
Champ ap!l.è~ te. bu.tta.g e..
Champ e.n eouM de. ~alLetage., mol'Lt.a.Won.
Champ apltè6 ta
ltéeoUe..
ScUJ.,on du plJ.Uu.
G!ta.nde. ~cUJ.,on ûehe..
Pd{;te. ~cUJ.,o n du plJ.Uu.
PalLee.Ue. apltèh
une. -<-nonda.t.i.of'l ~cUJ.,onn,[èJte..
Nomb!te. de. jOU/L6 a.p1L~ lu 6eux de. b!to~H =
Type d'état à récurrence accidentel le (imprévisible)------------------
Cha.bu!' na.tUlte.L
Chemi.n de. .:tVta.ge..

PalLe à bo~ abandonné.
PalLce.Ue. apltè6 une. -<.nonda,.üon e.xce.p.üDnne.Ue..
PalLce.Ue. apltè6
un -<-ncendie. e.xce.ptionneL
Nomb!te. de. jOU/L6 apltM t' ac.cident "
Caractéristiques techniques du relevé=================================
Rele.vé de. lté6éJr.enc.e..
Rele.vé de. lté6éJr.enc.e., -<.nc.ompte..t.
Ex.tJLapota.üon c.h!tonotog-<-que..
Extltapota.üon c.h!tonotog,[que., vég[tat,[on, ~Ult6ac.e. du ~ot.
Vuc.Jt,[ption de. ta végé.taUon.
Vuc.Jt,[ption
du. ~oL
Auteur(s) du relevé
CJH.
JFR, AT, KBZ.

PH, CJH.
KY, GV.
Vate. du ltele.vé (jOUIt, mo~, an) "
Nomblte. d' ho pte.xo~ aYla.ty~ U
~ H R
EpcUJ.,~e.u!t du hopte.xo~ anaty~u (e.n m) "
F#R
Nomblte. d' hopte.xo~ MpéJr.,[~ à ta ~Ult6ac.e. du ~ot "
~ H ~
Nomblte. d' hopte.xo~ -<-n6vue.uM à ta ~Ult6ac.e. du Mt
~ H -
Haute.u/t du !wpte.xoû (en ml
F# H ~
Plto6onde.U!t du hopte.xoû (en cm) =
F# H-
Le paysage, un nouveau langage pour l'étude des milieux tropicaux
33

Complexité du llupJtO.ple.uon =
~ H S ..
Véve..toppe.me.rr;t du .6 uptLa.ple.uon (e.n m) =
MS:
Comple.xité du mUa.ple.uon llUPVUe.uJr. =
~ HU::
Véve..toppe.me.rr;t du mUa.ple.uon llUPVUe.uJL (en cm)
MU=
Comple.xité du métaple.uon ll:tJUd =
~ H T =
Véve..toppe.me.n-t du métaple.uon ll:tJUd [en mm) =
MT=
Comple.xité du métaple.uon ..ût6vue.uJL =
~ H F =
Véve..toppe.me.nt du mUaple.uon ..ût6é1Ue.uJr. [e.n cm]
MF ..
Comple.xité de. l'..ût6JtO.ple.uon lanalyllé) =
~ H r =
Véve..toppe.me.nt de. l' ..ût6JtO.ple.wn lanaly.6 él
(en cm!
M r =
Typologie du milieu (synthèse ou analyse sommaire)=(l)================
MLUe.u
du CJ!J..p:tùn .6Omma.Ute..
MLUe.u : !Luumé du ObMYtVa..ûOnl> .6U!L le. te.JLJtO...ût.
MLUe.u : cU.o.gno.6e. de. .ta .6U!L6ace. du .6oL
MLUe.u : llyrr;thè6e. ap!Lè6 t!LcUte.me.n-t du donnéu.
(V) ci nqui ème di agnose du s uprap 1exi on -------------------------------
V
aéfLophYll e. à .6tigmu pa.ti..phytique.l>.
V
paLi..phy.6u aéfLoplUquu.
V : paLi..phy.6 u lltoma-.u.,oph.i.quu.
V
: p.'to-pmphy.6u.
(IV) quatrième ,diagnose du s upraplexion
1V
aéfLophYll e. à phal> u pa..U..phytiquu.
IV
p!Lo-pa..U..phy.6u à phal>u de.n.cVUgée..6.
1V : p!Lophy.6 e..6 .u.,oph.i.qUe..6 à lltigme..6 de.n.cVUgu.
1V : )J-'tOphYll e..6 incU6 6éfLenuu •
(III) troisième diagnose du s upraplexion
111
p!LOphYll e..6 •
111 : plLo phYll e..6 à phal> u plUo phYll ée..6 .
111 : pa.ti..-plLOphyllU.
111 : ll.tyfugél>.
(II) deuxième diagnose du s upraplexion
11
plLo phYll U .
II
p!LOphYll e..6 pa.ti..phytique.l>.
11
pa..U..-P!LOphYlle..6.
11
plLo- pa..U..phyll e..6 •
(1) les diagnoses et diagnostics suivants sont donnés dans leur ordre
de recomposition finale
34
Méthode d'analvse des paysages

(1) prernlere diagnose du s upraplexion
1
pJtophy.6 M •
1
pJtOphY.6M aéltoplUqucu.
1
p4ophY.6M pénéphytiqucu.
1
nanophytioYL6 il phMM .6tylagéM.
Diagnose fondamentale du ~êtaplexion s upêrieur----------------------
HypeJt- mUaplexion .6UpéJt-<-eM.
04tho- mUap.texion .6 UpéJt-<-eM.
B!La.chy-mUap.f.exion .6UpWeM.
Lepto-mUap.te:don .6UpWeU4.
(1 )
(1) la même liste peut s'écrire avec les suffixes -ie, -at et -et
Caractêristiques du mêtaplexion su pêrieur
il l1.o4todM.
à l1.o4todcu géodCUc.ent.6.

il gJr.ameYL6 d4omo:<'dcu.
à k.o4todcu, néophytioYL6
et pénéphytion.6.
Diagnose fondamentale du rnêtap l exi on s t ri ct-------------------------
04tho- métap.texion .6t4ict.
B!ta.c.hy-métap.texion .6t4ic.t.
Lepto - mUap.texion .6t4c.t.
(1)
(1) la même liste peut s'écrire avec les suffixes -ie, -at et -et
Prêfixe
Adjectif
Préposition du
du métaplexion
du métaplexion
du métaplexion
anMtoc..eino.
anaf.>toc.lina.e.
phMe ana.6tomna.ee.
a4téc..eino.
a4técUita1..
pha.6 e Mtémna.ee.
bathoc..eino.
bathoc..eina.e.
phMe bathoc..einale.
dic.tyoc.Uno.
di c.tyoc.lina.e.
pha.6 e dic.tyoc..eina.ie.
dolic.hoc..eino.
dolic.hoc..einal.
phM e dolic.hoc..eina.ee.
mMtoc.lino.
mMtoc.lina.e.
pha.6e mMtocU.na.ie.
ua1.o c.Uno .
.6 c.a.ea c..eina.i.
pha.6 e .6 c.a.eacU.na.ie.
(1)
(2)
(3)
(1) la même liste peut s'écrire suivie du trait d'union
(2) la même liste peut s'écrire précédée.du trait d'union
(3) la même liste peut s'écrire avec la marque du pluriel et (ou)
précédée des autres prépositions matnic.e, .6~me, il mat4c.e,
il pfuu e, à .6tigme, etc.
Ampleur de l'organisation du rnétaplexion
{limitée au mUap.texion .6t4ictl .
(c.onc.eJtl1e aMÛ .te métapiexiol1 .6upWeMl .
(c.ol1c.eJtne au.6.6i .te mUap.texion ..Ln6Weu4) •
rétendue il lA. toto.Li..té du mUap.texiol1).
Le paysage, un nouveau langage pour l'étude des milieux tropicaux
35

Caractéristiques du métaplexion strict
a épUi;tel>.
a macJw- épUi;tel> .
à né~ophytio~.
a né~u- né~ophytiol1J.l.
Di agnose fondamentale du méta pl exi on in f éri eur-----------------------
Lepto-métapleuon -i.n6éJUeUlt.
~a~hy-métapleuon ~n6éJUeWt.
OtL:tho-métapleuon ~n6WeWt.
HypeJt-métapleuon ~n6éJUeWt.
(1)
(1) la même liste peut s'écrire avec les suffixes ~e, at et et
Caractéristiques du métaplexion inférieur
a ébw.ilidIJw~.
a éVtuili~hJr.o ~ J!.Oug el> •
a hYPéo-g~avo~el>.
a mélanumLtel> veJr.tiquel> et p&ammUi.quel>.
(1) première dillgnose de "1 nfrap' exi on ------------------------------
1
hypo-éVt~~hJr.o~.
l : hYPO-éVtuili~hno~ ~ougel>.
l : gMVO.u:tel> a m~~el> ébw.ili~hnomel>.
l : péVtoétéJU.:te -i.ncü66~enué.
(II) deuxième diagnose de 1'1 nfraplexion
II
hypo-Jbw.~~hJr.o~.
II
gMvO~el>.
II : g~avé-gMvO~el>.
II : g~aVO~el> a Jtigmel> gMvé.UqUel>.
(III) troisième diagnose de "1 nfraplexion
l II
gMvO~el> a ma.-t;It..[~el> alté'l-UiqUel>.
III
~éti- 6MM-aUéJUtel>.
III : oéVto~téJUtel>.
III : ·hypo-~bw.ili~hno~ a ~tigmel> aU~quu..
(IV) quatrième diagnose de " i nfraplexion
l V
péVto~t~u. g~avoUquu..
IV: péVtMtéJUtU. va~uo~u..
IV : aUéJU.:tu. a phaéU Jbw.ili~hJr.omM O~M.
IV : aUot~~ -i.ncü66Menu~.
(V) cinquième diagnose de l 'i nfraplexion
V : aUot~u a atigmu ~~uu..
V : ~aUMUel>.
V
~altéJUtel> leu~o~~.
V
~égo-.u.,altMUel> leu~o~u.
V : ~égo~~ a pJuu,~ ~aU~M.
36
Méthode d'analyse des paysages

Variations latérales de l 'i nfraplexion
ou JI.Wc.IvtOn6.
ou ail.otéAüM 6!I.a.gJAtVUmOJI.phu.
ou pé:tJLO.6t
éJLU.1U vac.u.oltUltu .
ou èl. ma..tJûc.1U ail.otWliqulU.
Nature du dernier hoplexol inférieur observé--------------------------
.6u.JI. aUéAüM incü6 6éJtenue.& •
.6u.JI. ail.otéJLU.u .e.euc.oc.JI.a.tu •
.6u.JI. pénD.6téAüM incü6 6éJtenue.& •
.6u.JI. hyPO-.6.tJI.u.c..tic.IvtOI't.6 ~060nd.6.
Nature du substratum géologique (roche)
.6u.JI. gJI.ande èl. deux mic.a.6 n u aUéJté •
.6 u.JI. mig ma..t..i.te •
.6 u.JI. mic.M - gJI.aM.te 6JA.6 u.JI.é •
(Mc.he non-ob.6 eJI.véc.) •
Limites supérieure et inférieure du milieu============================
Ac.JI.Dpau..6e c.R.wtophique èl. pha...6u JAophique.b.
Ac.JI.opau..6
e c.R.wtophique otlCiulée.
Ac.JI.opau..6 e JA o-.6toma.phique /t.égu.lièJI.e.
(c.a.tapaLl.6e non-ob.6eJI.vée).
Epipause supérieure (nature du premier hoplexol supérieur)
Epipa.Ll.6e [+) épiütique.
EpipaLl.6e [+) mac.JI.o-épiütique.
EpipaLl.6e
(+) néc.JI.ophytique.
EpipaLl.6e (+) néc.JI.u.-néc.JI.ophytique.
Epipause inférieure (nature du premier hoplexol inférieur)
Ep.i.pau..6e (-) d~ue.
Ep.i.pa.Ll.6 e (-) gJI.u.mOJI.hiqu e.
EpipaLl.6e (- ) néc.M-néc.JI.u.mique.
Epipau.6e r-) néc.JI.u.mique à. pha...6u néc.Mphytique.b.
PM 60ndeu.JI. de: .ta. nappe plvtéa.t.Lque (en c.ml =
U~ : c.ommen.taiJI.u .6u.JI. le lLe.tevé et l' Ua.t du. milieu)
COMBINATOIRE: SYNTAXE ET REGLES D'ANALYSE DU MILIEU
Combbta..toi/te qu~ve.
Comb.ina.to.iJte HORfNT.
Combina..toi/te quan-tU:a..tive.
Comb.ina.to.iJte BEAUDOU.
Combina..toiJI.e qu.aU.ta..t..i.v0-quan-tU:a..tiv e.
Comb.ina.to.iJte KAHN.
QuaLUa:Uve pu.-U, qu.a.n:t.Ua..ti.ve (V c.omplémen.taiJI.u).
Qu.a.n:t.Ua..ti.ve IV 60ndamen.taux) et "qua.U:ta.tive (V aitalytiquu) •
Le paysage, un nouveau langage pour l'étude des milieux tropicaux
37

NuméM d'o.!LdJte de l.'hop.texo.t (dafUl .t'ho.top.teuon)
H R ..
Hoplexion (auquel appartient l'hop1exo1)
SUpJr.apl.exio n.
S .
MUa.p.teUon ~upWWJL.
U
MUa.pteuon ~tJUc:t.
T
MUa.pl.euon ..tn6WeWL.
F
In6Jta.pl.euo n.
1
H
DEFINITION ET LIMITES DE L'HOPLEXOL
NuméAo de .t' hoptvc.ot 1+ ou - J =
H ..
Hop.texo.t a.ppaJLteno.nt a.u géon (géotopeJ
H
G ..
Hop.texo.t a.ppaJLtenan-t a.u ~egment "
H
Al =
Hop.texo.t a.ppaJLteno.nt a .ta ~équence =
H
Q"
Typologie de l'hoplexol (diagnose fondamenta1e)=======================
Hop.texo.t
d..[a.gno~üc ~ormta..<Ae.
Hopl.exo.t
cUa.!Jnol>üc compaJLa.t.i.6 (apJtù Jte.tevé).
Hop.texo.t
cUa.!JnoI>ÜC de ~ynthè6e (a.plLiU .t!La..-i.tement du doltltéM).
Hop.texo.t
cUa.!Jno~tù pIL~e.
Préfixe
Suffixe
Dérivé
(radical)
de
de
de l'h op1exo1
l' h op1 exo1
l'hop1exol
Hop.tex.
oL
OJLthop.tex.
oJtth..tque.
B!Ul.chyp.tex.
bJr.a.chique.
Leptop.tex.
..te.
.tepilque•
V..ia.p.tex.
a.t.
d..[a.g..tque.
Ly~op.tex.
et.
.ty~..tque.
Position remarquable ou anormale de 1'hop1exo1
en po~..tt..ton a.na.gée.
en po~..tüon ecta.gée.
en 6..ttua.t..ton hypogée.
en ûtua..tWn ép..tgée.
en po~..tüon éJt..[gée.
en ~..ttua.t..ton a.CJLOgée.
en ~liua.t..ton ca.ta.gée.
en ~Uua.t..ton h~ogée.
Fonnation de l'hoplexol (limite inférieure):==:===:===::=::====::::==:
lü.mile ..indUeJun.<.néeJ •
SWL6a.ce d'..tnveJt6..ton éco.tog..tque.
SWL6a.ce du ML
SWL6a.ce d'..tnveJt6..ton géo-pédo.tog..[que.
FJtOnt de pédoplMma.ilon.
38
Méthode d'analyse des paysages

Orientation et forme de la limite
rL<Jn.Ue IWn-ob~VLvée).
L.unae hotUzon:t.ale.
L-UnUe ob.e..ique.
L.unae ondu1.ée.
L.unae b-U
MUtée.
Régularité de la limite
, con.t<nue.
, riU.con.t<nue.
, Jtégu1.ièJz.e.
, ..iNtégu1.ièJte.
Netteté de la limite
eX :tJtanchée.
eX ne.tte.
eX cü66Me.
Véve1.oppeme.n-t de l' hoplexol (en m, cm ou mm) =
L.unae ~upétUeuJte de l' hoplexol (en m, cm ou mm)
L.unae ..Lrt6étUeUlte de l' hoplexol ren m, cm ou mm)
TIta.~-i:üon veM le bM (en m, cm ou mm) =
Unité de mesure des hoplexols
mUJte.
enm
cen.:tUnèbte.
en cm
m-Uümèbte.
en PIIlI
NombJte de compo~a.l'Ltu, d' OJtgi1YiJAa.:UOM il'LtVLnu eX 'ou)
de 60JtmM incüv.tdu.eUu .i..dent-<.Méu daM l' hoplexol
NuméJto du Uém~ d-<.a.gno~:ÜquM

(1)
(1) les éléments diagnostiques et les diagnostics suivants sont donnés
dans leur ordre de recomposition finale
Il est rappelé que toutes ces listes restent ouvertes
Le paysage, un nouveau langage pour l'étude des milieux tropicaux
39

...
o
Page ~
LJ

5
6
7
8
9
10
11
s:
CD,
t
3-
C
113
~
Cl,
li.
0>'
"
0>
115
~CD
Cl,
CD
~
~
0>
'"~0>
<0
CD
~
Figure 7 - Fiche HORENT pour l'analyse d'un hoplexol

Préposition ou locution prépositive
MaVr...i.c.e.
a maVr...i.c.e.
phMe.
a phMe.
<>tigme.
a <>tigme.
(1)
(1)
la même liste peut s'écrire avec la marque du pluriel et (ou)
SU1V1e
des qualificatifs majewL{e<», mÙ1e.uJt(e<», fupeMéle <» , MgUllé[e<»,
di66éJLencUé(e<», ..i.ndi66éJLencUé(e<»,
etc.
Préfixe ou élément préfixal usuel
AmplU-.
Ana-.
Bo.-thy-.
B!ta.c./uj- •
Co-.

Via- .
Vy<>- •
Endo- •
SU-.
Eu-.
Ex.o-.

HétéJLo- •
HypeJt- •
Hypo-.
HypM- •

1n..Vz.a.- •
Lepto-.
LYM- •
i"
Méga-.
Muo-.

f
IlUc.JtO- •
!
OlLtho- •
1
Pa1.éo-.
PiVLO.-.
!
PeJt-.
Pé./U-.
!
P.ia.g.to-.
Syn-.
TJtopho- •
(1)
1
(1)
la même liste peut s'écrire sans trait d'union, ses différents
élé-
ments entrant alors directement dans la composition ou dans la cons-
truction des diagnostics et des éléments diagnostiques suivants.
f
Exemple:
hypo-. <>.ttw.c;Uc.hJwn. ou hypo<>:tJw.c;UchJt.on.
t
1
Le paysage, un nouveau langage pour l'étude des milieux tropicaux
41
l
1
1
1
1

DP : DIAGNOSE PRIMAIRE
Préfixe
Radical
Dêrivês
primaire
primaire
primaires
AéJUJ.
AéJUJphy.6 e.
aéJUen.
aéJUJpfUque.

Allo.
A.uo~éJril.e.
alio~éMilque.
alio~éJUmOJLphe.
AUé.
AUéJril.e.
a.l:téJWUque.
a.l:téJUm
OJLphe.
Appumo.
Appu.rnil.e.
appumU,ique.
appumique.

B.e.a..6~o .
B.e.a..6~ollie.
bla-6~otU<.rtue
bla-6ti.que.
Bltyo.
Bltyophytion.
bJLyophy:ti..que.
bJz.yopfUque.

CClJ.J.li.
CClJ.J.lig é.
c.au.e.a.g..tq ue.
c.a.ulu c.~.
CopJLumo.
Co~e.
c.opJLumilique.
c.opJLumique.
CJz.ypm.
CJz.ypmgé.
c.Jz.ypmgique.
c.Jz.ypmguc.~.
Vend/U.
Vend/Ug é.
dendJz.ogique.
dend/Ug
u c. ~.
VeNno.
VeJun.ili;te.
d~ue.
deJtm.Ui.q ue.
Ep-L
Epili-te.
ép~que.
ép.{li.que.
Epiphy~o.
Epiphytion.
épiphytique.
épiphyllique.
1'Jz.agL
FJz.ag..u.,t éJz.fte •
6JLa.g..u.,t éJz.ilique.
6JLa.gi-b~éJUmOJLphe.
GJz.amé.
GJz.amen.
gJLa.ménéeJ'l.
gJLaménuc.~.
GJLa.vé.
GJLa.veton.
gJLa.vélliique.
gJLa.vélique.
GJz.avo.
GJLa.vollie.
gJLa.vo.td.ique.
gJLa.volique.
GJz.umi.
GJz.umOJz.hùe.
gJLu.mOJz.hiuque.
gJLumOJz.hique.
Humo.
H~e.
hu.mi.que.
hu.mi6èJz.e.

HycVtO •
HyMophY.6e.
hydJz.aL
hydJz...tq
ue.
lM.
1.6a.l:téJz.fte.
i-b a.l:tW:üqu e.
i-ba.l:té!WnoJz.phe.
KoJz.to.
KoJz.tode.
RoJz.todéeJ'l.
RoJz.todMC.~
~1 élanu.mo •
MUa~e.
mUa~ue.
méta.nu.m..i.que .
42
Méthode d'analyse des paysages

(diagnose primaire
suite)
Mono.
Monophyu.•
monophyûque.
monoplUque.
Myco.
Mycophy-üon.
mycophytique.
mycoplUque.

Nano.
NayU)phy~ e.
ltanophy~-i,que.
ItanO ph<.que..
NécJw.
NécJLo phywn.
nécJLophytique..
nécJwplUque..

NécJl.U.
Néc.Jw.mi.;te..
néCJl.U.miü.que. •
Il. écJl.UJnlque.
Néo.
Néophy-üon.
néophy:Uque.
néoplUque. .
N.[gJw.
N.[gJr.u1rlil.e. •
ltigJti.J.11'l-U<.que.
ltigJl.UnLi.que.
Oph<.a.
Oph.<.agé.
oph1ag.[que.
oph<.ag M cen:t.
Oxy.
Oxydon.
oxi..tique.
ox-i,que..
Pa.U..
Pa.U.phy~e..
paliphy~-i,que..
pa.U.ph<.que.
Péné.
Pénéphywn.
pénéphy-üque.
pénéplUque. •
PUlto.
PUlt0.6t~e..
pétJr.o~t~ue..
pétJr.o~tén.[monphe.
Phono.
Phonophy-üon.
phonophyüque..
phonoph<.que.
Phyco.
Phycophyüon.
phyco phy:Uque..
phyco ph<.que.

P.e.üo.
P.e.üo phy.6 e.
plüophyûque..
plüoplUque..

Pno.
Pnophy~e.
pJ!.o phy~-i,que..
pJ!.o plUque. .
PMmm.[.
PUl1nmaon •
p~ amm<.U-Üque..
p~ amm{;t-i,que..
PtéJUdo.
Ptén.[dophy-üon.
ptéJUdophy-üque..
ptéJUdo ph-i,que..

Réducto.
Réducton.
néducta.e..
néducüque..
Régo.
RégoUte..
négoU-Üque..
né.goLi.que..
RU.[.
Ré-Üc.hnon.
né-Üchnome..
nU.<.monphe..

Rhüa.
Rh<.zagé.
nh<.za.g-i,que..
nh<.zag M cen:t.
Rh<.zo.
Rh<.zophy~ e..
nh<.zo phyûque..
nh<.zo plUque..
Stén.[.
st~e..
~tén.<.üque..
.6tén.<.monphe.•
s-üp.<.a.
S-üp.<.ag é.
.6-üp.<.ag.[que..
.6Üp-UtgM cen:t.
Le paysage, un nouveau langage pour l'étude des milieux tropicaux
43

(diagnose primaire
fin)
S.tJtuctL
StJw.cti.c.h!l.o n.
.6tJw.cti.c.hJl.ome•
.6.tJtuCÜJnOJtphe.

StyRA..
StyRA.g é.
.6tyRA.g.{.que .
.6ty.i'.ag uc.ent.

TépMa..
TéphJuLUte.
téphJr.aü:Uque.
téph!l.aLi..qu e.
Zoo.
Zoo.e.ite.
Zoo~ue.
Zoonique.
(1)
(2)
(3)
(1) la même liste peut s'écrire précédée et (ou) suivie du trait d'union
(2)
la même liste peut s'écrire avec la marque du pluriel et (ou) précé-
dée du trait d'union
(3) la même liste peut s'écrire avec la marque du pluriel et (ou), pour
quelques uns de ses éléments, avec la marque du féminin
Volume appMent de RA. c.ompMante du milieu (en %l =
%
Densité apparente de la composante du milieu
.tJtè6 den.6 e. .tJtè6 .i'.oU!l..d.
d5 .
denJ.>e. lo uJtd •
d4.
a..6J.>ez den.6e. aMez loU!l..d.
d3,
peu den.6e. légeJt. c.la-iJL.
d 2 •
btè6 peu def'L.6 e. btè6 lég eJt. btè,~ c.la-iJL.
dl.
Fréquence de la composante du milieu
btè6 6/téqueJt:C.
65 •
6/téquent.
64 •
oc.c.a.J.>ionnel.
63,
ltMe.
62-
btè6 ltMe.
6 1 •
DV : VARIANTE MAJEURE
Préfixe scientifique
Adjectif scientifique
usuel
usuel
a.
ac.h!l.omique.
aLi..a.ti.
aLi..a.tique.
a.Uuvio.
a.Uuvia..i'..
aUéIto.
a..e.télté.
a..tumo.
a..i'.umouque.
a.mpho.
a.mphouque.
a.n;l:h!l.opo.
anthJtop.{.que.
a.Jtgili.
a.Jtgilique.
baU.
baUc.hJl.ome.
bio.
biot.{.que.
bulbo.
bulbeux..
c.a.cfueMo.
c.a.due.6c.ent.
44
Méthode d'analyse des paysages

(variante majeure
suite)
c.a.f.c.aJLo •
co.lc.o...i..Jte. .
c.a.f.co.
co.ldque..
cWnllto.
cUma..:üque. .
co.u..u..v-i.o.
co.u..u..v..i..o.l.
CJto.M u.to •
~~ulucent.
dUAL
duJt.i.que..
dy~.
dy~CJtophe..
Uu.v-i.o •
Uu.v..i..o.l.
eu.
e.u:tJto phe..
6eNLi.
6e.JtJt..i..que..
6eJtJUJ.
6e.JtJteux .
6ow.
6olio.cé.
géo.
9éo du ce.n:t.
gJt4lnilo.
g.!UlJ'L.Ui.q ue..
g!Lo.villo.
gJto.v..i..llo nno...i..Jte..
gJt~o.
gJté6eux.
hêUo.
hêUophile..
holo.
holo CJLa.te..
hyd!LUM.
hyd!Luc.ent.
hygJtO.
hJjgJtO phile..
.uluv..i..o.
..i..il..u..v..i..o.l •
le.uco.
leuc.oCJLa.te..
-Ü.gytO.
Ugneux.
Who.
U:th..i..que.
fuudo.
luuduce.n:t.
mo.ngo.no.
m::U19an é6..i.. 6èJt e..
méiano.
mélo.no eJto.:te..
mé6ophUo.
mé6ophUe..
météo.
météoJt..i..que..
nodulo.
nodu.1.tU.Jr..e..
ombJto.
ombJtophile..
oxydo.
oxydé.
paJr.lÜ.
paJuÜchJtome..
pUil.o.
pél-Ui-que..
pho.né.
phanéJto.n:the..
phyto.
phyüque..
~o.
piboUtique..
pubUM.
pubu ce.n:t.
quaJl.tUto.
quaJl.tUtique.•
quaJl.tzo.
qua.Jttz eux.
JtégL
Jtég..(.que. .
~chU>:to .
.6chU>:teux.
.6Uo..
.6 Uo.phUe..
~ e.mpe.Jtv..i..JtO.
~ empe.Jtv..i..Jte.n:t.
~uquL
.6 uqu-i.ouque..
~..(.l..(.co.
~..(.l..(.ce.ux.
~p..<.nu~o.
~p..<.nucent.
~:tolo.
.6:tolon..i..6 èJte..
Le paysage. un nouveau langage pour l'étude des milieux tropicaux
45

(variante majeure
fin)
&ubélLo.
&ubélLe.I.l".
&ue.c.u.i.o.
&Ue.e.ulent.
.6U nn.1l.uteM 0•
&u66!LU.tu e.ent•
te.ctO.
te.cto nique..
topo.
tepoglUlp1U.que..
.t!l.a.wna.to •
.:tJta.u.ma.üque.•
tubélLo •
tubélLe.I.l".
veJLti.
veJt-Üque..
"w.
"élLO phil..e..
(1)
bla.ne.- •
oiane..
b!LU.n- •
b!LU.n.
gw-.
gW.
jaune..,..
jaune..
no.ur.-.
yw.ur..
OcJLe.- •
OcJLe..
.l!.ouge.- •
Muge..
(2)
(1) la même liste peut s'écrire suivie du trait d'union (exception faite
de a, dy& et e.U)
(2) la même liste peut s'écrire avec la marque du pluriel et (ou),
pour
quelques uns de ses éléments, avec la marque du féminin et (ou) pré-
cédée du trait d'union
Volume. appMent de. la. vaJU.a.nte. maj e.u..l!.e. (/ e.ompo&ante.l "
V % C ~
OS : DIAGNOSE SECONDAIRE
Préfixe
Adjectif
secondaire
secondaire
acl.o.
adode..
acJLopo.
acJLopocUa1..
aU.ato.
a..Uatode..
amblyo.
am b.e.yo:<.de..
amW.
amWde..
anMto.
ana&to c..U.ne..
angu.
angudode..
angulo.
angulodM-Ü.que..
aM.
Macl.ode..
alLté.
Mtécli.I1.e..
auJléo.
auJléola..iJr.e.•
auto.
au.tot.l!.ophe..
baûpo.
baûpocUa1..
baûphylo.
btu-i.phyUe..
batho.
bathoc..U.ne.•
46
Méthode d'analyse des paysages

(diagnose secondaire
suite)
b'<'.
bw.o:tde..
c.aLl.Uphyto.
ca.u.UphyUe..
chud.o.
cf.o..4:t.opocii..aL
c1a.!:di..
cf.o..4:tÂ..rllle..
clin.o.
cUno:tde..
C/l.yp:t.o
C/l.ypto c.Otyla.ûLe..
cU.
cUc1o:tde..
cUc.t.yo.
cUc.t.yocUne..
doUc.h.o.
doUc.hocLine..
dJr..omo.
dJr..omo:tde..
é.e.Mmo.
é..e.Mmoc.la.!>:tÂ..rllle..
é4~.
é4~e.to:tde..
6.u,.tulc .
6.u,.:tu1.LWte..
gJLa.n.o
gJt.aJ'!o c.la.!>:tÂ..rllle..
gJu.unO.
gJu.uno e.tode..
hW.
hWc1.a.l:,:tÂ..rlue..
hété4o.
hété40:bwphe..
ho!U..
ho!U.cto:tde..
/zUé.
/zU~c..Un.e..
lame.Uo.
lame..UtWr.e. •
.e.a.:u..
.f.a.t.i..c1o:tde..
tép.<.do.
t~p.<.doc.la.!>.t.<.que..
miUl:t.o
miUlto cUne. .
mono:tdo.
mono:tde.
monopo.
monopocUat.
myél.o.
myUoIque..
nébulo.
nébutoZde..
nûo.
nûo:tde..
nuc.L
nuuc1ode.
ovL
ovo:tde..
patLu.
pa.u.uc1ode..
phanêJlo.
phané4oèdtyla.ûLe..
phtogo.
phtogoZde..
phytto.
phyUoc1.a.l:,.t.(.que..
p.ta..6:t.o.
p.ta..6toIque.
pfuJU..
ptwûe.to.zde..
poty.
potyc1ode..
plLOli.xo
)YtoUxoZde..
plLO:t.o
)Yto:t.o:(.q ue..
p6ammo.
p~ammoc1ode..
MC.c.htvw.
~a.c.c.haJr.o:tde..
~e.ato.
~c.atoc..Un.e..
~phé4o.
~phénoc.la.!>:tÂ..rlue..
~.tna.to.
~.tha.toZque..
tubulo.
tubutcWte..
unL
un.<.c1o:tde..
va.c.uo.
va.c.uo~e..
(1)
(2)
(1) la même liste peut s'écrire suivie du trait d'union
(2) la même liste peut s'écrire avec la marque du pluriel et (ou) précédée
du trait d'union
Le paysage, un nouveau langage pour l'étude des milieux tropicaux
47

(diagnose secondaire : fin)
Volume appMent de la vOJ7J.a.nte -6 ec.oncfa..<Ae (/ c.ompo-6an-teJ =
S % C •
DC : DIAGNOSE COMPLEMENTAIRE
Formes et silhouettes des agrégats et des particules------------------
60Junu en pevuuof.
6oJune-6
en. c.oeuJL.
6oJune-6 c.ub-iq uU •
6oJun
e-6 p!t.-W llUti.4Ue-6 •
Structure et dimensions des agrégats
modèle de Rauh.
modèle de Mangen.ot.
-6tJw.c.twLe g!UmlefeLl-6 e Vlv., 6.we.
à -ilOLl-6--6Vluc.tu.ILe iamef1.a..iJLe.
Etat de surface des agrégats
à .t.hrU.düé du 6eu<.Uage-6.
à ILéUéJl.a..üon
de type tL.ip'<'c.ole.
agltégat-6 à -6uJL6ac.e4
pOfLe.u..6e-6.
a9ltégat-6 à 6ac.e-6 lu..<.-6ant e-6 •
Texture et dimension des particules
gJtavélo-c.a.tllouteux.
Mg.<.lo-Mbleu.x.
rretc.!Lo phyUe-6 •
m.tc.!Lo-mégaphyUe-6.
Etat de surface des particules
6eu<.Ue-6 veftM,6-6 ée-6 •
VlO n.c.-6 W-6 U •
bloc.-6 émOLl-6-6 u.
Mbl e-6 émo Ll-6-6 U - .e.u.,ua.n:t:l. •
-------------------------------------------diagnose géo-pédologique---
Couleur
5YR8!1.
7,5YR6/4.
j aunâ.tJte.
!LOuge v'<'olac~.
Plasticitê/adhêsivitê
pfa-6tique.
peu. pia-6tiqu.e, collant.

6Mg.tle [~ecJ.
6'Uàble [hwn.i.del.
Cimentation/dureté
VlU c.<.ment~.
t!lU dwr. pM place.
a noyaux den6U.
a vac.uolu tefLfLe.u..6U.
48
Méthode d'analyse des paysages

Perméabilité/porosité
peu. pO.ILeu.x.
a nomMeu.x vé6ic.ul.e6.
a v.w.e6 d' eY!ta.h<l ement.
tltè.6 peJun~b.e.e.
Humidité/drainage
<lee.
humide.
avee .lLétehtiDn d'eau.
ma.e. d/uUné.
----------------------------------------d1àgnose phyto-géographique---
Types morpho-biologiques
g~ophy:tu.
pha.nwphy:te6 •
nano-phan~ophy:tu.
hémi.ctyp:tophy:te6 •
Phénologie/accidents de végétation
eJI! 6.eeu.Jt..
a lLameaux dé6ynehMn..i.hé6.
MehU.i..que.
60.1L:temen:t pa/La.û:t~.
Espèce dominante
AbJl..U.h plteeaJt.:to/L.Î.U().
AMUa c.ampy.ta.Mn:tha.
Ac.acia peJl!na:ta.
Espèce caractéristique
a AMU() p.lLe.c.M:toJL<./u,.
a AMUa eampyf.a.ean:tha.
a AMUa peJl!na:ta.
Espèces compagnes
e:t AbJt.U() p!teM.lL:totUu6.
e:t AMUa c.ampy.ta.Mn:tha.
e:t AMUa penna:ta, AMUa 2.
NUMERO O'ECHANTILLON =
LABO '"
Ponctuation et conjonction de coordination
con6eJt.e 0"'2.
, .
ET.
OU.
, .
MAIS.
Le paysage. un nouveau langage pour l'étude des milieux tropicaux
49

C. Le fonctionnement du système d'information géog7'aphique sur le
terrain

Sur le terrain, l'application du système descriptif précédent conduit, en fait, à établir
toute une succession de structures hiérarchisées plus ou moins complètes. Il y a habituel-
lement plusieurs paysages sur une carte ou dans une région; un paysage se définit assez
souvent par deux ou trois séquences paysagiques dissymétriques; un paysage ou une
séquence se compose très généralement d'au moins quatre ou cinq segments de paysage;
certains segments particuliers peuvent révéler plusieurs géons et géotopes nettement
différenciés; un géon peut se définir par un seul relevé de référence judicieusement choisi,
mais aussi par de nombreux changements d'état emboîtés les uns dans les autres et par
plusieurs relevés chronologiques...
C'est donc à l'utilisateur à schématiser. C'est à l'observateur d'établir cette structure
arborescente sur les photographies aériennes et sur le terrain, c'est à lui de suivre les
différentes ramifications qui peuvent l'intéresser et de marquer le pas à chacun des
embranchements en notant les changements d'unités et de niveaux d'analyse rencontrés.
Nous donnerons deux exemples.
1. L'exemple d'un relevé de référence isolé
La structure de ce relevé de référence effectué dans le domaine de la forêt dense humide
est très simple. Elle suit, globalement, l'ordre des variables qui vient d'être donné et elle ne
se ramifie qu'au niveau de l'hoplexol : (C (Z (N (P.loc (G (*RG = 1 (*HR = (7) ))))).
L'intérêt de l'exemple lui-même est de montrer comment la méthode peut s'appliquer
à l'analyse d'un milieu isolé, et venir ainsi en complément ou en préalable à une étude des
paysages plus systématique (en vue, notamment, d'une restitution cartographique au
1/50000).
E = 1500.
Côte d'Ivoire. Orstom pour MRS. Projet Taï. Etude d'un milieu de référence. à l'échelle
station nelle.
Climat équatorial de transition. guinéen ombrophile. domaine ferrallitique fortement désaturé.
forêt dense à Mapania. Z la région se trouve au contact du domaine mésophile {forêt à Celtis
et Triplochyton).
Région de schistes. relief de petites buttes, croupes allongées. à interfluves cuirassés, gravil-
lonnaires. Région d'exploitation forestière, plantations café-cacao. à développement planifié.

Pays Bakwé.front pionnier baoulé.l:f le paysage se situe en position d'interfluve entre lesfleuves
Sassandra et Cavally (Hana).

PAYSAGE DE BONIKRO. Paysage de transition buttes-croupes. Observations à la bordure du
sommet. d'une butte dissymétrique. à maille hexagonale allongée. Observations en avant du
finage. d'un terroir linéaire très discontinu. lié à une piste forestière.
pluviosité = 1800.
hydrographie = 1500.
déficit hydrique = 225.
dissection = 5.
petite saison = 1.
population = 5.
grande saison =
3.
centre = 25.
Développement Q = 380.
Dénivelée Q = 55.
Talweg d'ordre 1 ou 2.
NB-29-XII-3a. Tirage pre7iminaire peu fiable.
Coordonnées au niveau G.
méridien = -
649.
parallèle = + 541.
altitude = 240.
GEON DE BONIKRO. Un géon. aux limites réelles. Discontinuité généralisée à l'holoplexion. liée
à une pédoplasmation profonde. Extension anté-monocline. concordant avec les limites du

segment. disposition en cellule unique. répartition uniforme. pente G = 3.
*RG = 1. *R = 1. Milieu à l'état naturel. au deout de la grande saison des pluies.
Relevé de référence, complet.
Date
16049.
JFR, AT, KBZ.
*HR = 17.
*HS = 6.
*HT = 3.
*HF = 2.
50
Méthode d'analyse des paysages

#
R = 33.
#
S = 29.
#
T = 190.
# F =
48.
*H + = 11.
*HU = 3.
*HI = 3.
*H -
=
6.
#
U = 39.
# 1 = 2JO.
Milieu: typologie après analyses factorielles.
IV : paliphyses aérophiques.
III
: prophyses paliphytiques.
II : paliphyses.
1

: praphyses.
Brachy-métaplexion supérieur. à bryophytions, pénéphytions.
Ortho-métaplexion strict. iso-ke7éclinal. phases anastoclinales. à nécrophytions.
Brachy-métaplexion inférieur. à gravo-structichrons dyscrophes.
1 : gravolites structich rames.
II : hypostructichrons rouges.
sur allotérites schisteux non-observés.

épipause + nécrophytique. Epipause -
nécro-nécrumique.
COAlBIXATOIRE QU.oJLITATIV~~ quantitative pour la typologie du milieu.
S. H
=
+ Il. lim + = 30. lim - = 20. en m.
Diaplex. 01. limite nette. et ondulée.
D = 1.
Matrice. aérophyse. % = 88.
D = 2.
Stigme. paliphyse. assez dense. % = JO.
D = 3.
A stigme. dendrigé. % = 2.
E = 1501.
S. H
= + JO. lim + = 20. lim -
= 15. en m.
Lysoplex. 01. limite tranchée. et régulière.
D
= 1.
Matrice. aérophyse. % =
77.
D = 2.
phase. prophyse. paliphytique. dense. % = 20. érécloïde. S % C = 60. et.
D = 3.
à phase. pléiophyse. assez dense. % = 4.
D = 4.
phases. dendrigé. % = 2. et.
D = 5.
stylagé. % = 1.
E = 1502.
S. orthoplexol. 01. limite nette. et ondulée. Surface d'inversion écologique.
D = 1.
Paliphyse. dense. % = 40. forestier, adaptatif mésophylle.
D = 2.
phase. pro-. paliphyse. assez dense. % = 4.
D = 3.
à phase. pléiophyse. assez dense. % = 4.
D = 4.
à stigme mineur. épiphylle. % = 1.
D = 5.
à phase. stylagé. % = 4.
D = 6.
à phase. ophiagé. % = 1. cf D = 5.
D = 7.
à matrice. aérophyse. % = 45.
E = 1503.
S. H
=
+ 8. lim + = 5. lim - = 3. en m.
Orthoplex. 01. ectagé. transition diffuse. et régulière.
D = 1.
Aérophyse. % = 20.
D = 2.
Phase majeure. pro-.paliphyse. assez dense. % = 30. traumatique. mésophylle.
D = 3.
à stigme mineur. épiphylle. % = 1.
D = 4.
à stigme. hypsonécrophytion. assez dense. % = 2. foliacé. V % C = 50. et.
D = 5.
ligneux. V % C = 50.
D = 6.
phase. stylagé. % = 4.
D = 7.
à phase. ophiagé. % = 1.
E = 1504.
S. H
+ = 7. lim + = 300. lim -
= 130. en cm.
Orthoplex. 01. anagé. limite nette. et ondulée.
D = 1.
Aérophyse. % = 62.
D = 2.
phase majeure. prophyse. peu dense. % = 25. érécloïde. S % C = 60.
D = 3.
horicloïde. S % C + 30. et.
D = 4.
dicloïde. S % C = 10.
D = 5.
à stigme mineur. épiphylle. % + 1.
Le paysage, un nouveau langage pour l'étude des milieux tropicaux
51

D = 6.
à stigme. hypsonécrophytion. assez dense. % = 5. foliacé. V % C = 55. et.
D = 7.
ligneux. V % C = 45.
D = 8.
phase. stylagé. % = 6.
D = 9.
phase. ophiagé. % = 1.
E = 1505.
S. H + = 6. lim + = 130. lim -
= 56. en cm.
Orthoplex. 01. transition diffuse. et régulière.
D = 1.
Aérophyse. % = 75.
D = 2.
phase. prophyse. peu dense. % = 15. monoïde. S % C = 40. ,.
D = 3.
horicloïde. S % C = 40. ,.
D = 4.
bicloïde. S % C = JO. et.
D = 5.
érécloïde. S % C = JO. micro-mésophylle.
D = 6.
à stigme mineur. épiphylle. % = 1.
D = 7.
à stigme. hypsonécrophytion. assez dense. % = 2. foliacé. V % C = 50. et.
D = 8.
ligneux. V % C = 50.
D = 9.
phase. stylagé. % = 5.
D = la. phase. ophiagé. % = 2.
E = 1506.
S. H + = 5. lim + = 56. lim -
= 35. en cm.
Orthoplex. 01. transition tranchée. et irrégulière.
D = 1.
Matrice. aérophyse. % = 80.
D = 2.
stigme. pénéphytion. % = 4.
D = 3.
stigme. prophyse. nanophytique. monoïde. % = 3. S % C = 100.
D = 4.
à stigme mineur. épiphylle. % = 1.
D = 5.
phase majeure. stylagé. % = 6.
D = 6.
phase. ophiagé. % = 2.
D = 7.
phase. cauligé. % = 1.
D = 8.
à stigme mineur. hypsonécrophytion. ligneux. % = 2.
D = 9.
stigme. érizoolite. % = 1.
E = 1507.
Orthoplexol. 01. diagique. limite tranchée. et discontinue.
U. lim
+ = 35. lim -
= 27. sur = 5. en cm.
D = 1.
Aérophyse. % =
75.
D = 2.
phase. néophytion. % = 6. ou.
D = 3.
phase. pénéphytion. % = 5.
D = 4.
à stigme mineur. épiphylle. % = 1.
D = 5.
phase majeure. stylagé. % = 6.
D = 6.
à phase mineure. bryophytion. % = 1.
D = 7.
à stigme mineur. hypsonécrophytion. ligneux. % = 2.
D = 8.
phase majeure. ophiagé. % = 2.
D = 9.
phase. cauligé. % = 1.
D = la. stigme. érizoolite. % = 1.
E = 1508.
U. lim + = 24. lim -
= 17. en cm.
Hoplex. 01. eetagé. limite nette.
D = 1.
Aérophyse. % = 80.
D = 2.
stigme. kortode. % = 1. dromoïde. géodescent. V % C = 90. et.
D = 3.
ptéridophytique. V % C = la. mésophylle.
D = 4.
stigme. nécrophytion. ligneux. % = 2.
D = 5.
à stigme mineur. phorophytion. % = 1. phycophytique. V % C = 90.
et.

D = 6.
mycophytique. V % C = la.
D = 7.
phase majeure. stylagé. % = 6.
D= 8.
à phase mineure. bryophytion. % = 1.
D = 9.
phase majeure. ophiagé. % = 2.
D = la. phase majeure. cauligé. % = 2.
D = 11. stigme. néophytion. % = 5.
52
Méthode d'analyse des paysages

E = 1509.
T. lim
+ = 17. lim -
= 3. sur = 3. en cm.
Orthoplex. 01. limite progressive. et discontinue.
D = 1.
Nécrophytion. % = 60. isocline. foliacé. V % C = 85. et.
D = 2.
ligneux. V % C = 15. protoïque. S % C = 80. et.
D = 3.
stratoïque. S % C = 20.
D = 4.
à stigme. phorophytion. % = 2. phycophytique. V % C = 90. et.
D = 5.
mycophytique. V % C = 10.
D = 6.
à matrice. ou.
D = 7.
à phase. aérophyse. % = 20.
D = 8.
phase majeure. stylagé. % = 5.
D = 9.
phase majeure. ophiagé. % = 2.
D = 10. phase majeure. cauligé. % = 5.
E = 1510.
T. H + = 1. Surface du sol. lim + = 3. lim -
=
O. en cm.
Lysoplex. 01. limite nette. et discontinue.
D = 1.
Nécru-. nécrophytion. % = 70. foliacé. V% C = 90. et.
D = 2.
ligneux. V%C = 10. stratoïque. S % C = 98. mais.
D = 3.
à phase. mye70ïque. S % C = 2.
D = 4.
à stigme. mycophytion. % = 5.
D = 5.
à phase. rhizophyse. % = 8.
D = 6.
à phase. épirhizagé. % = 2.
D = 7.
stigme. macroépilite
D = 8.
scalocline. S % C = 20.
D = 9.
phase. aérophyse. % = 10.
E = 1511.
T. H- = 1. lim + = O. lim -
= 2. en cm.
Lysoplex. 01. limite nette. et discontinue.
D = 1.
appumite. % = 40. aclode. S % C = 70. et.
D = 2.
à phase. grumoclode. S % C = 30. peu dense. brun-rouge foncé. argilo-sablonneux.
D = 3.
à stigme. gravolite. ovoïde. % = 20.
D = 4.
à stigme. nécro-. nécrumite. % = 10. mye70-. stratoïque.
D = 5.
phase. aérophyse. % = 10.
D = 6.
phase. rhizophyse. % = 15.
D = 7.
phase. rhizagé. % = 5.
E = 1512.
F. H- = 2. lim + = 2. lim -
= 10. en cm.
Orthoplex. 01. limite nette. et régulière.
D = 1.
Gravolite. gravillonnaire. V % C = 95. et
D = 2.
pétrostéritique. V % C = 5. ovoïde. S % C = 75. et
D = 3.
amblyo-. ovoïde. S % C = 25.
D = 4.
à stigme. grave70n. altéritique. % = 2.
D = 5.
à matrice. ou.
D = 6.
à phase. humo-. appumite. % = 10. pauciclode. S % C = 60. ,.
D =
7.
aclode. S % C = 20. et.
D = 8.
grumoclode. S % C = 20. brun-rouge. sablon no-argileux. malS.
D = 9.
faiblement limoneux.
D = 10. à phase. rhizophyse. % = 10.
D
= Il. à phase. aérophyse. % = 5. fistulaire. S % C = 80. et.
D
= 12. vacuolaire. S % C = 20.
E = 1513.
F. H- = 3. lim + = 10. lim -
= 50. en cm.
Anaplex. 01. orthique. limite nette., ondulée. et continue.
D = 1.
Gravolite. % = 70. gravillonnaire. V % C = 80. et.
D = 2.
pisolitique. V%C = 20. ovoïde. S % C = 90. et.
D = 3.
amblyo-. ovoïde. S % C = 10.
D = 4.
à stigme. grave70n. altéritique. amblyo-. ovoïde. % = 2.
Le paysage, un nouveau langage pour l'étude des m;(;eux tropicaux
53

VI
...
PAYSAGE
RElIEf
DE
COMMANDEMENT
EN
ROCHE
MELANOCRATE
ET
GLACIS
DE
BORDURE
CUIRASSE
METAEPIIE
META. 1 ~1AWR
EeTA-
k<)
SUpERIELm
IEcrAEOAE
LMOYEN
INRlAEDR
ACROEDRÈ
fCTA- AC/IotoRE.
ME1AÈOR~
SIJPE Rlt:eull
t1)
(ul
1/>
INFl1Atlff,
1
1
-"-----T---"-
G{GZ<Ol»~2GIG2
G3
G4
Gl
G .
t.
Gl
G l ' 61· .•.
><
Im
<···~··················· ~ ~Y······lEJ········ BGEJB 1 B' GG····
":::»::::::.:::">:::
::'.:" :::::::-<
:
... .::.
.:.....
....
.:.'
. '
.
'
. .
91
s:
(1),
:t
c
Cl
(1)
Cl
ai
~
1
!==
1
d '
1
~
'======-'
"~(1)
il'
CIl
•Figure8-Organisationd'unpaysage
Exemple du paysage de Toutié (Ouest ivoirien)
1:l
"~
"CO
(1)
CIl

D = 5.
à matrice. strnetichron. dyscrophe. % = 25. amérode. S % C = 50. et.
D = 6.
pauciclode. S % C = 50. brnn-rouge. sablonno-argileux.
D = 7.
à phase. aérophyse. fistulaire. % = 2.
D = 8.
à stigme. rhizophyse. % = 1.
E = 1514.
Anaplex. 01. diagique. limite nette. et très discontinue.
1. H- = 4. lim + = 50. hm -
= 135. sur = JO. en cm.
D = 1.
Gravolite. % = 55. gravillonnaire. V % C = 80. et.
D = 2.
pisolitique. V % C = 20.
D = 3.
à stigme. grave70n. altéritique. % = 1.
D = 4.
à matrice. strnetichron. rouge. % = 25. et.
D = 5.
argillique. et.
D = 6.
à phase. strnetichron. dyscrophe. pauciclode. %
15.
D = 7.
à phase. aérophyse. tubulo-. fistulaire. % = 2.
D = 8.
à stigme. rhizophyse. % = 2.
E = 1515.
Anaplex. 01. orthique. limite ondulée. , tranchée. et continue.
1. H- = 5. lim + = 135. lim -
= 220. en cm.
D = 1.
Strnetichron. argilique. % = 60. et.
D = 2.
rouge. anguclode. S % C = 90. et.
D = 3.
pauciclode. S % C = JO. très dense. argileux. mais.
D = 4.
faiblement sableux.
D = 5.
à phase majeure. gravolite. % = 33. gravillonnaire. V % C = 80. et.
D = 6.
pisolitique. V % C = 20.
D =
7.
à phase. aérophyse. fistulo-. tubulaire. % = 5.
D = 8.
à stigme. rhizagé. % = 1.
D = 9.
à stigme. grave70n. altérique. % = 1.
E = 1516.
Hypoplex. 01. orthique. limite inférieure non-observée.
l H- = 6. lim + = 220. lim -
= 315. en cm.
D = 1.
Hypostrnetichron. rouge. % = 85. et.
D = 2.
argillique. anguclode. S % C = 95. et.
D = 3.
à phase. aliatode. S % C = 5. très dense. très argileux. malS.
D = 4.
faiblement sablo-limoneux. rouge franc.
D = 5.
à phase. aérophyse. fistulaire. % = JO.
D = 6.
à phase. gravolire. % = 3. gravillonnaire. V % C = 60. et.
D =
7.
pisolitique. V % C = 40.
D = 8.
stigme. alté-. grave70n. % = 2.
Con-ections, oublis et compléments.
E
= 1500. à hypsobryophytions, pénéphytions.
E
= 1501. H + = 9. lim. + = 15. lim -
= 5. en m.
E = 1504. D = 2. modèles de Rauh, Scaronne.
E = 1505. D = 3. modèle de Massart.
E
= 1507. H + = 4. D = 9. phase majeure.
E = 1508. H + = 3.
E = 1509. H + = 2.
E = 1511. D + 1. Matrice.
E
= 1512. Leptoplex. orthique. 13 Les hoplexols H -
=
2 & 3 auraient pu être rattachés à
l'infraplexion (mais on a privilégié, iCI~ la nature des matrices).
E = 1513. 13 voir le commentaire de E = 1512.
E = 1516. 13 la phase argillique, non-quantifiée, est remarquable.
E
= 1500. ç CE RIiUiVI! A E1'1:" CHOISI COMiv1/;' FXE.\\IPI./; FI AHONDAMMhS1' CO.lI.llIiN7E DANS LI,
CHAPITRF IV.~
2. L'exemple d'un levé paysagique régulier
La structure de cette analyse paysagique est plus complexe que celle du relevé isolé
précédent. Elle reproduit la démarche de terrain la plus habituelle (démarche qui consiste
Le paysage, un nouveau langage pour l'étude des milieux tropicaux
55

à faire le levé topographique, à délimiter les principales organisations à étudier et à implanter
les fosses pédologiques avant de revenir effectuer les relevés eux-mêmes) et elle se subdivise
dès le niveau segment (dans cet exemple, seuls les milieux du troisième segment seront
brièvement décrits) : (C (Z (N CP (Q (*MP = 10) »») (MQ = 3 (GM = 1 (*RG = 1»
(GM = 2 (*RG = 2» (GM + 3 (*RG = 2» (GM = 4 (*RG = 2») (fig. 8).
L'intérêt de l'exemple lui-même est de montrer comment la méthode peut s'adapter à
un inventaire rapide du milieu naturel en vue, notamment, d'une restitution cartographique
à moyenne échelle (1/200000).
E = 1517.
Côte d'Ivoire. IGT-Orstom. Stage d'initiation à la recherche. TOURA. Etude d'un paysage de
référence. à l'échelle locale.

RICHARD: HORENT, HO UNDAGBA, KRA, TAPE, VAUCLARli.
NC-29- V. ortho-photoplan au 1/50000.
Equatorial de transition. Guinéen mésophille. Savanes pré-forestières à Lophira. pluvio-
sité
= 1500. Dolérites sur granites indifférenciés. Chaînon de collines, buttes. interfluves
rocheux couverts. Pays Malinké: Mahou. population = 40.
l'AYSAGli Dli TOUTIE.
Paysage de commandemenl sur roches me7anocrates.
*MP = 10.
P Photo-interprétation de J-C FILUiRON.
Coordonnées au niveau Q. méridien = -
852. parallèle =
+ 8712.
altitude = 640. Départ: ligne de sommets dissymétriques.
Arrivée: lalweg principal. écoulement permanent. ordre 3.
Développement
Q = 1080. Dénivelée Q = 140. *top = 9. *éco = 2.
MQ= 1.
Acroèdre. mono-synéclinal. Amonl: cf Q. Aval: inflexion de pente concave. -
peu marquée.
Segment non-utilisé. Développement M = 100. Dénivelée M = 29. Moyenne des pentes
M = 35.
$ MP = 9. *GM = 2. *R = 4.
E = 1597. MQ = 2.
Ecta-.acroèdre. mono-synéclinal. Aval: inflexion de pente concave. -
marquée. Segment
non-utilisé.
Développement M
= 290. Dénivelée M = 25. Moyenne des penles M = 9.
$MP = 26. *GM = 2. *R = 4.
E = 1677. MQ = 3.
Mélaèdre. supérieur 1. syné-monoclinal. Aval: inflexion de pente. -
marquée. Segmenl
abandonné. Haut-Glacis.
Développement M = 290. Dénivelée M = 25. Moyenne des pentes M = 9. $ MP = 26.
*GM = 4. *R = 7. Géon de savane herbeuse. E = 1697. Géon à blocs de cuirasse. E = 1717.
Bosquet sur termitière. E = 1737. Géon sur cuirasse sub-affleuranle. E = 1757. Géotope sur
cuirasse affleuranle. E
= 1777. Géon de savane arbustive. E = 1797. Géotope sur cuirasse
sub-affleurante.

E = 1817. MQ = 4.
Métaèdre. supérieur 2. anté-monoclinal. Aval: ectaèdre peu marqué. Segmenl utilisé en aval.
Développemenl M = 350. Dénivelée M = 18. Moyenne des penles M = 9.
$MP = 32. *GM = 1. *R = 5.
E=1917.MQ=5.
Ectaèdre. supérieur. antéclinal. Segment indifféremment utilisé.
Développement M
= 15. Dénivelée M = 4. Moyenne des pentes M = 12.
$ MP = 1. *GM = 1. *R = 1.
M ce segment est beaucoup mieux développé vers la bordure est de la séquence, là où a été effectué
le relevé.
E = 1937. MQ = 6.
Métaèdre. moyen. monoclinal. Segmenl utilisé, dégradé. Développement M = 135. Dénivelée
M
= 12. Moyenne des penles M = 9.
$MP = 12. *GM = 1. *R = 2.
56
Méthode d'analyse des paysages

E = 1977. MQ = 7.
Métaèdre. inférieur. mono-synéclinal. Amont: interpolé.
+ insensible. + à rigoles d'érosion. Segment abandonné.
Développement M = 40. Dénivelée M = 6. Moyenne des pentes M = 13.
$MP = 4. *GM = 1. *R = 2.
E = 2117. MQ = 8.
Ectaèdre. inférieur. antéclinal.
Développement M = 6. Dénivelée M = 2. Moyenne des pentes M = 35.
$ MP = 1. *GM = 1. *R = 1.
E = 2137. MQ = 9.
Infraèdre.
Développement M
= 14. Dénivelée M = 2. Moyenne des pentes M = O.
$MP = 2. *GM = 1. *R = O.
Corrections, oublis et compléments
E
= 1517. C pour compléter les données de situation, voir la thèse de J TAPE BIDI (1984).
Relief résiduel, indifférencié.
E = 1677. Attache du haut-glacis.
E
= 1817. Haut-Glacis polycyclique. Village = 700.
E
= 1937. Moyen-Glacis, forme d'induration.
E
= 1977. Bas-Glacis, forme d'entaille.
Analyse du métaèdre supérieur 1 (segment cuirassé, très hétérogène, caractérisé par de
nombreux géons et géotopes nettement différenciés).
E = 1677.
Un géon. GP = 7. l'ensemble du géon.
Limites réelles. Discontinuité généralisée à SLTH induration profonde. ablation superficielle,
dégradation ancienne. Extension mono-synécline. entropie moyenne : tendance à la sous-
segmentation.

disposition
en bande
unique.
répartition
régulière,
parallèle au
relief
$ GM = 13.
Relevé de référence. Etat de friche. très ancienne. PH, C]H.
date
= 04040. *HR = 13. # R = JO. Milieu: résumé des observations.
Combinatoire KAHN.
III
: Aérophyse à stigme paliphytique.
II : Aérophyse à stigme nécro-dendrogique.
1
: Aérophyse à phase styla-nanonécrophytique.
Ortho U. à graménécrophytion pénéphytique.
Brachy T. ke7éclino-.scaloclinal. à méga-macroépilites.
Lepto F. à structichron dyserophe.
1
: Gravo-altégrave7on structichrome.
II
: Fragipétrostérite à phase structichrome.
E = 1697. ME = 1677.
Un géon. GP = 8. le géon environnant.
Limites réelles. Discontinuité généralisée à SU7N. érosion généralisée. Extension iso-antécline.
Entropie assez forte: témoin d'une sous-segmentation. disposition en bandes mutliples. répar-
tition sub-continue, parallèle au relief $ MG = 12.
RG = 1. Relevé de référence. Etat naturel. KY, Gv. date = 05040.
*HR = 12. # R = 9. Milieu: résumé des observations. Combinatoire KAHS.
II : Aérophyse à phase paliphytique.
1 : Aérophyse à phase pali-dendro-stylagique.
Ortho U à gramen-nanophyse nécrophytique.
Lepto T. scaloclinal. à mégaépi-mésozoo-dermilite.
Lepto F. à appumo-structichron dyscrophe.
1 : Gravolite à phase structichrome.
II : Pétrostérite.
E = 1717. G @ E = 1697.
Le paysage, un nouveau langage pour l'étude des milieux tropicaux
57

Un géotope périgène. GP = 9. le géotope le plus important.
Limites réelles. Discontinuité généralisée à SUT. fissuration de la cuirasse. remontées biotiques.
processus périgènes indéterminées. Très forte négentropie
: émergence d'un géon. disposition en
cellules allongées. répartition discontinue, en bordure du géon. $ G G = 25.
RG = 2. Relevé de référence. Etat naturel. PH, CJH. date = 05040.
*HR = JO. # R = 11. Milieu: résumé des observations. Combinatoire KAHN.
II : Paliphyse à phase dendrogique.
I : Dendro-nécrogramé-nanophyse stylagique.
Brachy U. à nécrogramé-gramen à phase kortophytique.
Brachy T mastoclinal. à phorophytion-mésozoolite.
Lepto F. à humostruetichron.
I
: Pétrostérite.
E = 1737. ME = 1677.
Un géon. GP = JO. l'ensemble du géon.
Limites réelles. Discontinuité généralisée à SU1H. mise à l'affleurement de la cuirasse. Extension
synécline. Très forte entropie: tendance à la sous-segmentation. disposition en bande dédoublée.

répartition régulière, parallèle au relief $ GM = 25.
RG = 1 Relevé de référence. Etat naturel. KY, Gv. date = 05040.
*HR = 9. # R = 1. Milieu: résumé des observations. Combinatoire KAHN.
I : Aérophyse.
Brachy U. à gramen.Brachy T scaloclinal. à nécro-mésozoolite méga-mésoépilitiques.
Lepto F. à gravo-grumorhize à phase structichrome.
I
: Pétrostérite.
E = 1757. ME = 1737.
Un géotope. GP = Il. le géotope le plus caractéristique.Limites réelles. Discontinuité restreinte
à TF. affleurement de la cuirasse. Extension synécline irrégulière. Très forte entropie: tendance
à la sous-segmentation. disposition en plaques, isolats hétérométriques. répartition aléatoire, en

bordure du relief $ G G = 15.
RG = 2. Relevé de référence. Etat naturel. PH, CJH. date = 05040.
*HR = 8. R = 1. Milieu: résumé des observations. Combinatoire K1HN.
I : Aérophyse.
Lepto U. à gramen.
Lepto T mastoclinal-.-bathoclinal. à macroépi-mésozoolite.
I
: Pétrostérite. ou phase gravo-mésozooo-humique.
E = 1777. ME = 1677.
Un géon. GP = 12. l'ensemble du géon.
Limites réelles. Discontinuité généralisée à SU1H. pédoplasmation, relteration. Extension
mono-antécline. Entropie assez forte: témoin d'une sous-segmentation. disposition en bande,
écailles. répartition sub-continue, parallèle au relief $ GM = 50.
RG
= 1. Relevé de référence. Etat naturel. KY, Gv. date = 06040.
*HR = 12. # R = 15. Milieu: résumé des obervations. Combinatoire KAHN
II : Aérophyse paliphytique.
I
: Aérophyse nécropro-styla-prophytique.
Brachy U. à gramen à stigme pénéphytique.
Brachy T keléclinal. à mésoépi-mésozoo-dermilite.
Ortho F. à appumite gravo-structichrome.
I : Fragistérite struetichrome.
E = 1797. GE = 1777.
Un géotope exogène. GP = 13. géotope eloigné du géon de référence. Limites réelles. Disconti-
nuité généralisée à SUTE mise à l'affleurement de la cuirasse. très ancienne mise en culture.

Extension synécline. émergence du géotope à partir d'un état pluriannuel. disposition en cellules
auréolaires isolées. répartition aléatoire, très discontinue.
$ G G = 5.
RG = 2. Relevé de référence. Etat naturel. PH, CJH. date = 06040.
*HR = 9. # R = 2. Milieu: résumé des observations. Combinatoire KAHN.
I : Aérophyse.
Brachy U. à graménécrophytion à stigme kortophytique.
58
Méthode d'analyse des paysages

Lepto T. bathoclino. keléclinal. à dennilite.
I. Pétrostérite. ou phase grumi-gravolique appumique.
Corrections, oublis et compléments
E = 1677. Segment fortement. érosif
Q & M ~'OIR 1. 'III ['S7RA 110N HORS·'1EYl1: No 4
.{< La combinatoire KAHN, syntaxe relativement difficile, n'a pas été présentée dans
le chapitre IV: elle traduit à la fois des rapports de filiation, dans les mots composés sans trait
d'union, et des rapports de fréquence, dans les mots composés avec trait d'union et dans les
dérivés;

les
locutions
prépositives
s'appliquant
en
meme
temps,
elles,
à
des
modes
d'association-juxtaposition comme dans la combinatoire HORE'NT et à de faibles quantités comme
dans la combinatoire HEA['J)O[' : cette syntaxe peut donc servir autant de moyen d'analyse que
de moyen d'expression: RITRESE.\\''I'IiR1rJ'-EIII: 1. :,1 r'E\\'IR IW NOTRIi MUHOJ)J!?
E
= 1499. C On trouvera tout le détail souhaitable sur le fonctionnement interne du système
d'infonnation géographique proposé, ainsi que de l'RF.\\I1liRS hXF.\\fI'I,ES J)/iI'I'I.IC1'1'10N l'M'I1Ql 'j"
dans la thèse de COSSI lM.\\' HOl'.\\'jJAGHA (1984).
N.B. : On peut écrire indifféremment orthoplex. ou orthoplcxol., argilique. ou argillique.
III. INDEX ANALOGIQUE ET ETYMOLOGIQUE
Pour une définition des diagnostics, on se reportera à la pagination de l'ouvrage
principal indiquée à la fin de chaque article: ne seront retenues ici que les analogies les plus
évocatrices (termes ou périphrases entre guillemets), ainsi que les rares synonymes véritables
(termes précédés du signe =).
Chaque néologisme sera immédiatement suivi des initiales des noms d'auteurs (de la
première publication) et de l'étymologie courante.
A
AI.Ex.-\\~DRE, 1977
B & DB
BEACDOC et DE Buc, 1978
B & S
BEACDOC et SAYOI., 1980
à l'écho
à l'échelle
angl.
anglais
caraco
caractéristique
cf.
conférez
C & M
CHATELI~ et MARTIN, 1972
comp.
composition ou recomposition
cont.
contraction, altération ou abréviation
dér.
dérivé
dér. préf.
dérivation préfixale
dér. suf.
dérivation suffixale
F
FII.I.ERO~, 1978
fr.
français
gén.
générique
G & K
GUII.I.AL'vlET et KAH~, 1978
gr.
grec
H
HOC~DAGBA, 1984
iné.
inédit
lat.
latin
part.
particulier, particulièrement
rad.
radical
R, K & C
RICHARD, K-\\H:--I et CHATELI~ 1977 (1976)
R & T
RICHARD et TEMPLE, 1979
spé.
spécifique, spécialement
Le paysage, un nouveau langage pour l'étude des milieux tropicaux
59

+ + +
indique les tennes de la diagnose fondamentale
+ +
indique les termes de la diagnose primaire
+
indique les termes de la diagnose secondaire
N.B. Parmi les dernières révisions de cette typologie, révision comportant notamment une
extension au domaine tropical sub-montagnard, on pourra aussi consulter: BEAUDOU (A.G.)
et al., 1982, Glossaire typologique (Ed. provisoire), Orstom, Nouméa, 14 p.
- A -
+
aclode (R & T) (dér. préf. de l'angl. c1od, motte) « sans structure
pédologique apparente» (part. : psammiton, appumite...)
84
+++
acroèdre (F) comp. du gr. akros, à l'extrémité, et edra, face) « segment
paysagique des sommets d'interfluve en pente forte»
167
+++
acropause (R, K & C) (comp. du gr. akros, extrémité, et paussis,
poser) « limite supérieure du milieu naturel»
147
+++
acroplexol (R, K & C) (comp., cont. et dér. suf. du gr. akros, extrémité,
plektos, souder) « premier hoplexol du milieu naturel en partant du
haut»
147
+++
acroplexat : cf. acroplexol (à récurrence saisonnière marquée)
147
+++
acroplexet : cf. acroplexol (à récurrence imprévisible)
147
+++
acroplexie : cf. acroplexol (à récurrence pluriannuelle marquée)
147
+
acropodial (R & T) (camp. et dér. suf. du gr. akhros, à l'extrémité, et
podos, pied) « à ramification végétale acrotone » (part. : stylagé,
cauligé...)

113
++
aérophyse (R, K & C) (Comp. du gr. aeros, air, et phusis, expansion)
volumes d'air « libre », extérieurs aux autres composantes du milieu:
« mégaporosité », « macroporosité ), « degré d'ouverture» (non spé.
mais part. au supraplexion)
119
+
aliatode (C & M) (Comp. et cont. du gr. aleiat, farine, et de l'ang. c1od,
motte) « à structure pédologique poudreuse, farineuse, grumeleuse très
fine » (part. : structichron...)
44
++
allotérite (C & M) (comp., cont. et dér. suf. du gr. allos, autre, et de
altération) altérite sans structures lithologiques apparentes (spé. à l'in-
fraplexion)
68
++
altérite (part. C & M) (cont. et dér. suf. de altération) « matériau
d'altération », « manteau d'altération» des roches indifférencié (gén. et
spé. à l'infraplexion)
67
+
amblyoïde (R & T) (dér. suf. du gr. amblus, émoussé) « de formes
émoussées » (part. : gravolite, gravélon, psammiton...)
79
+
amérode (C & M) (comp. et cant. du gr. ameros, non divisé, et de l'ang.
c1od, motte) « à structure pédologique massive, continue » (part.
structichron, appulmite...)
44
+++
anaplexat : cf. anaplexol (à récurrence saisonnière marquée)
150
+++
anaplexet : cf. anaplexol (à récurrence imprévisible)
150
+++
anaplexie : anaplexol (à récurrence pluriannuelle marquée)
150
+++
anaplexol (R, K & C) (dér. préf. et suf. du gr. ana-, de nouveau, et
plektos, souder) « homplexol se répétant au sein de l'holoplexion »
150
+
anastoclinal (iné.) (comp. et cont. du gr. anastomôsis, ouverture, et
klinein, incliner) « organisé en fonction d'un micro-modelé en creux
anastomosés» (à l'écho du métaplexion)
97
+
anastocline (R, K & C) (comp. et cont. du gr. anastomôsis, ouverture,
et klinê, lit) « disposé sur un micro-modelé en creux anastomosés» (à
l'écho et part. : épilite, nécrophytion...)
97
+
anguclode (C & M) (cont. et comp. du lat. angulus, angle, et de l'ang.
c1od, motte) « à structure pédologique en agrégats anguleux» (part.
structichron, appumite...)
44
60
Méthode d'analyse des paysages

+
anguloclastique (H) (comp. et dér. suf. du lat. angulus, angle, et du
gr. klastos, brisé) « à fragmentation anguleuse » (part. : régolite,
pétrostérite...)
67
+
anisoclinal (iné.) (comp. du gr. anisos, inégal, et klinein, incliné)
« profil topographique irrégulier » (à l'écho du segment)
162
+
antéclinal (F) (dér. préf. du gr. anté- et klinein, incliné) « profil
topographique convexe, arrondi vers le haut » (à l'écho du segment)
162
+
antécline (F) (dér. préf. du gr. anté- et klinê, lit) « surface du sol de
forme convexe, arrondi vers le haut» (à l'écho du géon)
162
++
appumite (C & M) (cont., comp. et dér. suf. du fr. appauvri et du lat.
humus) « horizon humifère appauvri » (spé. au métaplexion infé-
rieur)
83
+
aroclode (ou : araclode) (B & DB) (comp. et cont. du lat. arare,
cultiver, et de l'ang. clod, motte) « à structure pédologique en mottes»
(part. appumite, humite...)
85
+
artéclinal (iné.) (comp. et cont. du gr. artêria, artère, et klinein,
incliner) « organisé en fonction d'un miro-modelé en creux hiérarchisés»
(à l'écho du métaplexion)
97
+
artécline (R, K & C) (comp. et cont. du gr. artêria, artére, et klinê, lit)
« disposé sur un micro-modelé en creux hiérarchisés» (à l'écho et part. :
épilite, nécrophytion..•)
97
- 8 -
+
basipodial (R & T) (comp. et dér. suf. du gr. basis, point d'appui, et
podos, point) « à ramification végétale basitone » (part. : stylagé,
cauligé•.•)
113
+
bathoclinal (iné.) (comp. du gr. bathus, profond, et klinein, incliner)
« organisé en fonction d'un micro-modelé en creux marqués» (à l'écho
du métaplexion)
96
+
bathocline (R, K & C) (comp. du gr. bathus, profond, et klinê, lit)
« disposé sur un micro-modelé en creux marqués» (à l'écho et part. :
épilite, nécrophytion, nécrumite...)
96
+
bicloïde (iné.) (dér. préf. et suf. du lat. bi-, deux, et de l'ang. clod,
motte) « à architecture végétale mixte» (part. : prophyse, paliphyse..•)
III
+ +
blastolite (H.) (comp. et cont. du gr. blastos, germe, et lithos, pierre)
« concrétions» indifférenciées (au sens de nodules saccharoïdes irrégu-
liers) (spé. à l'infraplexion)
70
+ + + brachy- (C & M) (dér. préf. du gr. brakhus, court) « incomplet et mal
développé» (part. : métaplexions inférieur, strict et supérieur)
150
- c -
+ + + cataèdre (F) (dér. préf. du gr. cata-, vers le bas, et edra, face) « segment
paysagique des entailles et des incisions
169
+ + + catapause (R, K & C) (dér. préf. du gr. cata-, vers le bas, et pausis,
poser) « limité inférieure du milieu naturel»
148
+ + + cataplexol (R, K & C) (dér. préf. du gr. cata-, vers le bas, et plektos,
souder) « premier hoplexol du milieu naturel en partant du bas»
148
+ +
cauligé (R & T) (comp. et dér. suf. du lat. caulis, tige, et du gr. agôgos,
qui conduit) « rameaux », « ramilles », « tiges sous-ligneuses » (part.
à la transition métaplexion supérieur - supraplexion)
104, 113
+
clastopodial (R & T) (comp. et dér. suf. du gr. klastos, brisé et podos,
pied) « à ramification végétale modulaire» (part. : stylagé.••)
113
+
cléistophique (R, K & C) (comp. et dér. suf. du gr. kleistos, fermer,
et phusis, expansion) « à couvert végétal fermé » (part. : prophyse,
paliphyse, nanophyse, gramen...)
119
Le paysage, un nouveau tangage pour t'étude des milieux tropicaux
61

++
coprumite (B & DB) (cont.) comp. et dér. suf. du gr. kopros, excré-
ment, et du lat. humus) « micro-agrégats » ovoïdes d'origine biotique
(spé. au métaplexion strict)
94
- D -
++
dendrigé (R, K & C) (comp., cont. et dér. suf. du gr. dendron, arbre,
et agôgos, qui conduit) « branche maîtresses », « troncs surnumérai-
res », liés à la réitération des végétations ligneuses (spé. au supra-
plexion)
112
++
dermilite (D & DB) (comp. et cont. du gr. derma, peau, et lithos,
pierre) « croûte de battance », « pellicule de battance » (spé. au mé-
taplexion strict)
95
+++
diaplexat : cf. diaplexol (à récurrence saisonnière marquée)
150
+++
diaplexet : cf. diaplexol (à récurrence imprévisible)
150
+++
diaplexie : cf. diaplexol (à récurrence pluriannuelle marquée)
150
+++
diaplexol (R, K & C (dér. préf. du gr. dia-, à travers, et plektos, souder)
« hoplexol de transition par phases contrastées »
150
+
dicloïde (iné.) (dér. préf. et suf. du gr. di-distinction, et de l'ang!. clod,
motte) « à architecture végétale dichotomique » (part. : prophyse,
nanophyse...)

109
+
dictyoclinal (iné.) (comp. du gr. diktuon, filet, et klinein, incliner)
« organisé en fonction d'un micro-modelé en réseau » (à l'écho du
métaplexion)
97
+
dictyocline (R, K & C) (comp. du gr. diktuon, filet et klinê, lit)
« disposé sur un micro-modelé en réseau » (à l'écho et pan. : mélanu-
mite, gramen...)
97
+
dolichoclinal (iné.) (comp. du gr. dolikhos, allongé, et klinein, incli-
ner) « organisé en fonction d'un micro-modelé en creux et reliefs
allongés » (à l'écho du métaplexion)
96
+
dolicholine (R, K & C) (comp. du gr. dolikhos, allongé, et klinê, lit)
« disposé sur un micro-modelé en creux et en relief allongés » (à l'écho
et pan. : nécrophytion, épilite, dermilite)
96
+
dromoïde (R & T) (dér. suf. du gr. dromas, qui coun) « à architecture
végétale stolonifère ou rhizomateuse » (pan. : gramen, kortode...)
102
- E -
+++
ectaèdre (F) (dér. préf. du gr. ecto-, au-dehors, et edra, face) « segment
paysagique des versants ou des pentes de raccord »
168
+++
ectaplexat : cf. ectaplexol (à récurrence saisonnière marquée)
150
+++
ectaplexet : cf. ectaplexol (à récurrence imprévisible)
150
+++
ectaplexie : cf. ectaplexol (à récurrence pluriannuelle marquée)
150
+
élasmoclastique (R & T) (comp. et dér. suf. du gr. elasmos, feuillet,
et klastos, brisé) « à fragmentation en plaquettes minces » (part. :
régolite...)
66
++
épilite (R, K & C) (comp. et dér. préf. d'origine gr. épi-, position
supérieure, et lithos, pierre) « accumulations absolues » à la « surface
du sol » (gén. et spé. au métaplexion strict)
95
+++
épipause (dér. préf. du gr. épi-, sur, et pausis, poser) « surface du sol »
149
++
épiphytion = épiphylle(s) & épiphyte(s) (gén.) (spé. au supra-
plexion)

117
62
Méthode d'analyse des paysages

+
érécloïde (R, K & C, R & T) (comp., cont. et dér. sut. du lat. erectio,
action de dresser, et de l'ang!. clod, motte) « à architecture orthotrope »
(part. : prophyse, paliphyse...)
109
- F -
+
fistulaire (iné.) (dér. suf. du lat. fistula, tuyau) « en fins tuyaux, en
fissures» (part. : aérophyse, hydrophyse... )
119
++
fragistérite (C & M) (comp., cont. et dér. suf. du fr. fragile et du gr.
stéréos, solide) « carapace» (au sens d'un matériau induré) (spé. à
l'infraplexion)
72
- G -
+++
géon (R, K & C) (dér. suf. du gr. gê, la terre) « unité paysagique
élémentaire »
181
++
gramen (R, K & C) (du lat. gramen, gazon) « herbes graminoïdes »,
« herbes graminiformes » (spé. au métaplexion supérieur)
101
+
granoclastique (R & T) (camp. et dér. suf. du lat. granum, grain, et
du gr. klastos, brisé) « à fragmentation granulaire » (part. : rigolite,
altérite...)
67
++
gravélon (C & M) (dér. suf. graveleux) « stone line », « lignes de
pierres », « éléments grossiers » non-ferrugineux (part. à la transition
métaplexion inférieur - infraplexion)
77
++
gravolite (C & M) (cont. et comp. du fr. gravillonnaire et du gr. lithos,
pierre) « gravillons », « nodules » ferrugineux (au sens de nodules lisses
et réguliers) (part. à la transition métaplexion inférieur - intra-
plexion)
76
+
grumoclode (C & M) (comp. du lat. grumus, monticule, et de l'ang!.
clod, motte) « à structure pédologique en agrégats arrondis » (part.
humite, grumorhize...)
85
++
grumorhize (R, K & C) (cont. et comp. du lat. grumus, monticule, et
du gr. rhiza, racine) « mat, feutrage racinaire » (spé. au métaplexion
inférieur)
87
- H -
+
hémiclastique (R & T) (dér. préf. du gr. hémi-, moitié, et klastos,
brisé) « à fragmentation en dalles courbes» (part. : régolite...)
66
+++
holoplexion (R, K & C) (comp. et dér. suf. du gr holos, entier, et
plektos, souder) « profil vertical complet du milieu naturel»
150
+++
hoplexat : cf. hoplexol (à récurrence saisonniére marquée)
150
+++
hoplexet : cf. hoplexol (à récurrence imprévisible)
150
+++
hoplexie : cf. hoplexol (à récurrence pluriannuelle marquée)
150
+++
hoplexion (R, K & C) (comp. cont. et dér. suf. du gr. horizein, borner,
et plektos, souder) « ensemble d'hoplexols », « sous-ensemble de
l'holoplexion » (gén., cf. supraplexion, métaplexions supérieur,
strict et inférieur, et infraplexion)

147
+++
hoplexol (R, K & C) (comp., cont. et dér. suf. du gr. horizein, borner,
et plektos, souder) « couche », « strate », « horizon », « sous-horizon »,
« inter-strate» du milieu naturel
137
+
horicloïde (R, K & C, R & T) (cont., comp. et dér. suf. du lat. horizon
et dc l'ang!. c1od, motte) « à architecture végétale plagiotrope » (part. :
prophyse, paliphyse...)
109
++
humite (B & S) (dér. suf. du lat. humus) « matériau humifère non-
appauvri» (gén. et spé. du métaplexion inférieur)
83
Le paysage, un nouveau langage pour l'étude des milieux tropicaux
63

++
hydrophyse (R, K & C) (comp. du gr. hudôr, eau, et phusis, expan-
sion) volumes d'eau « libre », extérieurs aux autres composantes du
milieu (non spé. mais part. à l'infraplaxion)
119
+++
hypoplexat : cf. hypoplexol (à récurrence saisonnière marquée)
150
+++
hypoplexet : cf. hypoplexol (à récurrence imprévisible)
150
+++
hypoplexie : cf. hypoplexol (à récurrence pluriannuelle marquée)
150
+++
hypoplexol (R, K & C) (dér. préf. et suf. du gr. hypo-, au-dessous de,
et plektos, souder) « hoplexol anormalement situé vers le bas»
150
+++
hypsoplexat : cf. hypsoplexol (à récurrence saisonnière marquée)
150
+++
hypsoplexet : cf. hypsoplexol (à récurrence imprévisible)
150
+++
hypsoplexie : cf. hypsoplexol (à récurrence pluriannuelle marquée)
150
+++
hypsoplexol (R, K & C) (comp. et dér. suf. du gr. hupsos, hauteur, et
plektos, souder) « hoplexol anormalement situé vers le haut»
150
- 1 -
+ + +
infraèdre (F) (dér. préf. du lat. infra-, au-dessous, et du gr. edra, face)
« segment paysagique des bas-fonds élargis»
168
+ + +
infraplexion (R, K & C) (cont. de inframétaplexion, dér. préf. du lat.
infra-, au-dessous) « ensemble d'hop1exols éloignés de la surface du sol,
vers le bas »
148
+ +
isaltérite (C & M) (comp., cont. et dér. suf. du gr. isos, égal, et de
altération) altérite avec structures lihologiques apparentes (spé. à l'in-
fraplexion)

68
+
isoclinal (F) (comp. du gr. isos, égal, à klinein, incliner) « profil
topographique plan, en pente nulle ou faible» (à l'écho du segment)
96
+
isocline (F) (comp. du gr. isos, égal, et klinê, lit) « surface du sol plane,
en pente nulle ou faible» (à l'éch. du géon)
96
- K -
+
kéléclinal Ciné.) (comp. du gr. kêlê, hernie, et klinein, incliner)
« organisé en fonction d'un micro-modelé en reliefs peu marqués » (à
l'écho du métaplexion)
96
+
kélécline (R, K & C) (comp. du gr. kêlê, hernie, et klinê, lit) « disposé
sur un micro-modelé en reliefs peu marqués » (à l'écho et part. gru-
morhize, gramen...)
96
++
kortode (R, K & C) (du gr. kortodes, plante annuelle) « phorb »,
« forb », « herbacées non-graminoïdes » (spé. au métaplexion supé-
rieur)

101
++
kortophytion (R, K & C) (comp. et cont. du gr. kortodes, plante
annuelle, et phuton, plante) « végétations herbacées » indifférenciées
(gén.) (spéc. au métaplexion supérieur)
104
- L -
+
laticloïde (R, K & C, R & T) (comp. et dér. suf. du lat. latus, côté, et
de l'ang!. clod, motte) « à architecture végétale plagiotrope par apposi-
tion » (part. prophyse, paliphyse...)
III
+
lépidoclastique (iné.) (comp. et dér. suf. du gr. lepidos, écaille, et
klastos, brisé) « à fragmentation en écaille courbe » (part. : régolite
mélanocrate...)

67
+++
lysoplexat : cf. lysoplexol (à récurrence saisonnière marquée)
150
+++
lysoplexet : cf. lysoplexol (à récurrence imprévisible)
150
+++
lysoplexie : cf. lysoplexol (à récurrence pluriannuelle marquée)
150
+++
lysoplexol (R, K & C) (comp. et dér. suf. du gr. lusis, dissolution, et
plektos, souder) « hoplexol de transition progressive»
150
64
Méthode d'analyse des paysages

-M-
+
mastoclinal (iné.) (comp. du gr. mastos, mamelle, et klinein, incliner)
« organisé en fonction d'un micro-modelé en reliefs marqués» (à l'écho
du métaplexion)
96
+
mastocline (R, K & C) (comp. du gr. mastos, mamelle, et klinê, lit)
« disposé sur un micro-modelé en reliefs marqués » (à l'écho et pan. :
gramen, grumorhize...)
96
++
mélanumite (E & S) (comp., cont. et dér. suf. du gr. melanos, noir,
et du lat. humus) « matériau humifère assombri », « argiles organiques
hydromorphes » (spé. au métaplexion inférieur)
83
+++
métaèdre (F) (dér. préf. du gr. meta-, changement, et edra, face)
« segment paysagique des versants élargis »
168
+++
métaplexat : cf. métaplexion (à récurrence saisonnière marquée)
150
+++
métaplexet : cf. métaplexion (à récurrence imprévisible)
150
+++
métaplexie : cf. métaplexion (à récurrence pluriannuelle marquée)
150
+++
métaplexion (R, K & C) (dér. préf. et suf. du gr. méta-changement,
et plektos, souder) « ensemble d'hoplexols situés vers la surface du
sol»
148
+
monoclinal « profil topographique plan, en pente marquée» (à l'écho
du segment)
162
+
monocline (iné.) (comp. du gr. monos, seul, et klinê, lit) « surface du
sol plane, en pente marquée » (à l'éch. du géon)
162
+
monoïde (R & T) (dér. suf. du gr. monos, seul) « à architecture végétale
(mégaphylle) non-ramifiée » (part. : prophyse, kortode, gramen•..)
109
++
monophyse (R, K & C) (comp. du gr. monos, seul, et phusis, ex-
pansion) « feuillage mono- ou oligoblaste » (spé. au supraplexion)
108
++
monophytion (iné.) (comp. du gr. monos, seul, et phuton, plante)
« végétation monocaule mégaphylle » non-différencié (gén.) spé. au
supraplexion)
III
+
monopodial (R & T) (comp. et dér. suf. du gr. monos, seul, et podos,
pied) « sans ramification v~étale : pon monocaule » (pan. : stylagé,
stipiagé...)
113
++
mycophytion = mycophyte(s) (gén.) (spé. au métaplexion strict)
99
+
myéloïque (iné.) (dér. suf. du gr. muelos, moelle) « à structure
fibreuse» (pan. : nécrumite.•.)
91
- N -
+ +
nanophyse (R & T) (camp. du lat. nanus, nain, et du gr. phusis,
expansion) « feuillage des buissons» (pan. à la transition métaplexion
supérieur - supraplexion)
104, 108
+ +
nanophytion (R & T) (comp. du lat. nanus, nain, et du gr. phuton,
plante) « buisson », « végétation suffrutescente » indifférenciée (gén. et
pan. à la transition métaplexion supérieur - supraplexion)
104
+
nébuloïde Ciné.) (dér. suf. du lat. nebula, brouillard) « à structure
nébuleuse» (pan. : oxydon•••)
71
+ +
nécrophytion (R, K & C) (comp. du gr. nekros, mort, et phuton,
plante) « litières» (spé. au métaplexion strict)
89
+ +
nécrumite (R, K & C) (cont., comp. et dér. suf. du gr. nekros, mort,
et du lat. humus) « humus brut », « litière en voie de décomposition»
(spé. au métaplexion strict)
89
+ +
néophytion (R, K & C) (comp. du gr. neos, nouveau, et phuton, plante)
« germinations », « plantules» (spé. au métaplexion supérieur)
105
+
nésoïde (R, K & C, R & T) (dér. suf. du gr. nêsos, île) « à architecture
végétale gazonnante » (part. : gramen, kortode••.)
102
+ +
nigrumite (in.) (cont., comp. et dér. suf. du pon. negro, noir, et du lat.
humus) « matériau humifère à matière organique directement décelable,
à sables déliés » spé. au métaplexion strict)
85
Le paysage, un nouveau langage pour l'étude des milieux tropicaux
65

+
nuciclode (C & M) (comp. du lat. nucis, noix, et de l'ang!. clod, motte)
« structure pédologique à agrégats émoussés» (part. : appumite•..)
85
- 0 -
+ +
ophiagé (R, K & C) (cont., comp. et dér. suf. du gr. ophis, serpent, et
agôgos, qui conduit) « troncs des lianes ligneuses» (spé. au supra-
plexion)
117
+ + + ortho- (C & M) (dér. préf. du gr. orthos, droit) « complet et bien
développé» (part. : métaplexion supérieur, strict et inférieur)
150
+ +
oxydon (B & S) (dér. suf. de oxyde, du gr. oxus, acide) « taches
rouilles », « pseudo-gley » (gén. et spé. à l'infraplexion)
70
- p -
++
paliphyse (R, K & C) (camp. du gr. palin, de nouveau, et phusis,
expansion) « feuillage, forme ou complexe réitéré » « ensemble du
présent» (spé. au supraplexion)
114
++
paliphytion (iné.) (comp. du gr. palin, de nouveau, et phuton, plante)
« végétation ligneuse réitérée» non-différenciée (gén.) (spé. au supra-
plexion)
116
+
pauciclode (C & M) (comp. du lat. paucus, peu abondant, et de l'ang!.
clod, motte) « à structure pédologique peu fissurée» (part. : structi-
chron, appumite.•.)
44
++
pénéphytion (A) (dér. préf. du lat. pene, presque, et du gr. phuton,
plante) « jeunes plants » « brins de semis » indifférenciés (spé. au
métaplexion supérieur)
105
++
pétrostérite (C & M) (comp. et dér. suf. du gr. petra, pierre, et stereos,
solide) « cuirasse » (au sens d'un matériau très dur) (spé. à l'infra-
plexion)
72
+
phanéroïde (R & T) (dér. du gr. phaneros, visible) « à architecture
végétale à floraison terminale» (part. : prophyse, paliphyse••.)
III
+
phlogoïde (R, K & C) (dér. du gr. phlogos, flamme) « à architecture
cespiteuse » (part. : gramen, kortode .••)
102
++
phorophytion (R, K & C) (camp. du gr. phoros, qui porte, et phuton,
plante) « végétation peu évoluée» plaquée à la « surface du sol» (gén.
et spé. au métaplexion strict)
98
++
phycophytion = phycophyte(s) (gén.) (spé. au métaplexion strict)
98
+
phylloclastique (iné.) (camp. et dér. suL du gr. phullon, feuille, et
klastos, brisé) « à fragmentation en feuillets» (part. régolite schisteux,
mélanocrate•••)
67
+
plastoïque (iné.) (comp. et dér. suL du gr. plassein, façonner) « à
structure fondue, plastique» (part. : nécrumite, mélanumite•.•)
91
++
pléiophyse (R, K & C) (comp. du gr. pleiôn, plus, et phusis, expan-
sion) « feuillage des lianes ligneuses» (spé. au supraplexion)
117
++
pléiophytion (iné.) (comp. du gr. pleiôn, plus, et phuton, plante)
« végétation ligneuse lianescente » non-différenciée (gén. et spé. au
supraplexion)
118
+
pluricloïde = pluriculmaire (in. et DESCOlr--.:GS, 1975) (comp. et dér.
suf. du lat. pluris, pluriel, et de l'ang!. clod, motte) « architecture
végétale peu ramifiée» (part. : gramen, kortode .•.)
102
+
polyclode (iné.) (comp. et dér. suf. du gr. polus, nombreux, et de l'ang!.
clod, motte) « à structure pédologique complexe en agrégats anguleux
multiples» (part. : structichron vertique, réducton..•)
71
+
prolixoïde (R & T) (dér. suf. du lat. prolixus, étendu) « à architecture
végétative continue, non-rythmique» (part. : prophyse, paliphyse.•.)
109
++
prophyse (R, K & C) (comp. et cant. du gr. prôtos, premier, et phusis,
expansion) « feuillage des arbres conformes à leur modèle de crois-
sance », « ensemble d'avenir» (spé. au supraplexion)
107
66
Méthode d'analyse des paysages

+ +
prophytion (iné.) (comp. et cont. du gr. prôtos, premier, et phuton,
plante) « végétation ligneuse conforme à son modéle de croissance »
non-différencié (gén. et spé. au supraplexion)
III
+
protoïque (iné.) (dér. suf. du gr. prôtos, premier) « à structure originelle
peu modifiée» (part. : nécrophytion...)
91
+ +
psammiton (R, K & C) (dér. suf. du gr. psammos, sable) « éluvions »,
« colluvions », « alluvions» sableuses (spé. a l'infraplexion)
78
+
psammoclode (C & M) (comp. du gr. psammos, sable, et de l'ang!.
clod, motte) « à structure sableuse, particulaire » (part. : psammiton,
structichron...)
45
+ +
ptéridophytion =
ptéridophyte(s) (gén.) (spé. au métaplexion su-
périeur)
99
- R -
+ +
réducton (B & S) (dér. suf. du fr. réduire) « gley » (spé. à l'infra-
plexion)

70
+ +
régolite (part. R, K & C) (comp. de l'arabe reg, désert de pierrailles, et
du gr. lithos pierre) « roche en place» (part. à la transition infraplexion
- lithosphère)
66
+ +
rétichron (C & M) (comp., cont. et dér. suf. du fr. réticulé et du gr.
khrôma, couleur) « argiles bariolées », « argiles tachetées » (spé. à
l'infraplexion)
70
+ +
rhizagé (G & K) (comp., cont. et dér. suf. du gr. rhiza, racine, et
agôgos, qui conduit) « axe racinaire épaissi » (spé. au métaplexion
inférieur)

86
+ +
rhizophyse (G & K) (comp. du gr. rhiza, racine, et phusis, expansion)
« chevelu racinaire » (spé. au métaplexion strict)
87
- s -
+
scaloclinal (iné.) (comp. du lat. scala, échelle, et du gr. klinein,
incliner) « organisé en fonction d'un micro-modelé en marches d'esca-
lier» (à l'éch. du métaplexion)
96
+
scalocline (R, K & C) (comp. du lat. scala, échelle, et du gr. klinê, lit)
« disposé sur un micro-modelé discontinu en marches d'escalier » (à
l'éch. et part. : nécrophytion, épilite, rhizagé...)
96
+
sphéroclastique (R & T) (comp. et dér. suf. du gr. sphaira, sphère,
et klastos, brisé) « à fragmentation ou altération en boules» (part. :
régolite, pétrostérite...)
66
+ +
stérite (C & M) (dér. suf. du gr. stéréos, solide) « cuirasse » et
« carapace» (gén. et spé. à l'infraplexion)
71
+ +
stipiagé (R, K & C) (comp., cont. et dér. suf. du lat. stipes, tige, et du
gr. agôgos, qui conduit) « troncs» « stipes» des végétations « mono-
caules-mégaphylles » (spé. au supraplexion)
112
+
stomaphique (R, K & C) (comp. et dér. préf. du gr. stoma, bouche,
et phusis, expansion) « à couvert végétal ouvert » (part. : prophyse,
paliphyse, nanophyse, gramen...)

119
+
stratoïque (iné.) (dér. suf. du lat. stratum, étendu) « à structure
stratifiée, étalée» (part. : nécrophytion, dermilite, psammiton...)
91
+ +
structichron (C & M) (comp., cont. et dér. suf. du fr. structuré et du
gr. khrôma, couleur) « horizon minéral meuble» (spé. au métaplexion
inférieur)
39
+ +
stylagé (R, K & C) (comp., cont. et der. suf. du gr. stulos, colonne, et
agôgos, qui conduit) « troncs» (spé. au supraplexion)
112
+ + + supraèdre (F) (dér. préf. du lat. supra-, au-dessus, et du gr. edra, face)
« segment paysagique des sommets d'interfluve aplanis»
167
Le paysage, un nouveau langage pour l'étude des m;/ieux tropicaux
67

+ + +
supraplexion (R, K & C) (cont. de supramétaplexion, dér. préf. du lat.
supra-, au-dessus) « ensemble d'hoplexols éloignés de la surface du sol,
vers le haut»
147
+
synéclinal (F) (dér. préf. du gr. syn-, et klinein, incliné) « profil
topographique concave, arrondi vers le bas» (à l'écho du segment)
162
+
synécline (F) (dér. préf. du gr. syn-, et klinê, lit) « surface du sol de
forme concave, arrondie vers le bas» (à l'écho du géon)
162
- T -
++
téphralite (F) (camp. du gr. thephra, charbon, et lithos pierre)
« cendres» (spé. au métaplexion strict)
91
-u-
+
unicloïde = uniculmaire (iné. et DESCOINGS, 1975) (dér. préf. du lat.
uni-, un, et de l'angl. clod, motte) « à architecture végétale non-rami-
fiée » (part. : gramen, kortode•••)
102
-z-
++
zoolite (R, K & C) (camp. du gr. zôon, animal, et lithos, pierre)
« remontées », « turricules », « termitières » (spé. au métaplexion
strict)
93
68
Imprimerie de Montligeon - 61400 Mortegne au Perche