UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR
FACULTE DE MEDECINE Er DE PHARMACIE
Année 1982
;
- '
-..
-ETUDE ANALYTIQUE DE 4.635 TESTS
DE PAPANICOLAOU
( REAliSES POUR LE COMPTE DES FORMATIONS
MEDICALES EXTRA-HOSPITALIERES DU SENEGAL)
( Du 1er octobre 1980 au 30 septembre 1982 )
Travail du laboratoire de Cytologie clinique - Cytogénétique et
Biologie de la reproduction du C.H.U. de Dakar
THESE
Présentée et soutenue publiquement le 2 décembre 1982
pour obtenir le grade de Docteur en Médecine
( DIPLOME D'ETAT)
par
Niama Diop SALL
Né le 2 janvier 1955 àThiès ( SENEGAL )
MEMBRES DU JURY
Président:
Professeur Hervé de LAUTURE
Membres:
Professeur Henri TOSSOU
Professeur Dédéou SIMAGA
Professeur Ibrahima WONE
Directeur de Thèse: Docteur José - Marie AFOUTOU

FACUL'IE
DE
MEDECINE
ET
DE
PHAffi;1ACIE
PERSONNEL
DE
LA FACUL'IE
OOYEl\\l ••••••••••••••••••••••
M. IbI'8.l1iIm DIOP ~
CI
a
0




























• •
PREIVImR ASSE:SSErffi •••.•••••. a •
M. ~
SYILA
D
• • • •
0























• •
DEUXIEME ASSESSEUR
M. Samba
o
• •
DIALLO
CHEF DES SERVICES ADMINISTRATIFS •••••••••••••••••••••••••••• M. Cusrrane
SOtJl\\1ARE
0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-
'-0-0-0-0-
-0-0-
-0-
Liste du Personnel établie au 14/12/81.

UNIVERSI'IE DE DAKAR
l - MEDECINE
FACUL'IE DE rtTEDECINE ET DE
PHARMACIE
LIS'IE
",•.-..... __ ..
DU
_"-a.,......
PERSONNEL ENSEIGNANT PA.B
.... ~_=_.GRADE
_
POUR L'ANNEE UNIVERSITAIRE
--------_...._----------------=>
~BQ~§~~_TITI!16±~§
1\\1.
Paul
CORREA
Gynécologie-Obstétrique
M.
Hervé
DE LAUTORE
r~decine Préventive
M.
Joseph
DIALLO
OphtalIrologie
rv~.
Sanna
DIALLO
Parasitologie
M.
François
DIENG
r:i§decine Légale
rt, •
Adrien
DIOP
Chirurgie Générale
M.
Biram
DIOP
rlJédecine Interne
H.
Ibrahina
DIOP MAR
~aladies Infectieuses
M.
Lamine
DIOP
O. R. L.
~1.
Sarrba
GUEYE
Anesthésiologie
~,1.
Papa
KONIE
Cardiologie
M.
Papa Derroa
!'-l'DIAYE
Anatomie Pathologique
M.
René
NroYE
Biophysique
!'1.
Idrissa
POUYE
Orthopédie-Traumatologie
n,
Abdou
SANOlŒO
Pédiatrie
M.
Gabriel
SENGHOR
Pédiatrie
r.t
.AhrrÉdou r-bustapha
SO\\',T
a~decine Interœ
TvI.
Henri
TOSSOU
Urologie
PROFESSEURS SANS CHiURE
--------------------_.-.-
1\\1.
Oumar
BAO
Thérapeutique
~·1.
Abdourahmme
KANE
Pneumophtisiologie
M.
Sadio
SYI.,I,ft
Anatomie
1\\"
Abdourahmane
SCM
r~ladies Infectieuses
PROFESSEUR .ASSOCIE
------------------
M.
Dédéou
SIMl'.GA
Chirurgie Générale

- 2 -
PROFESSEUR EN SERVICE Et'CTRJIORDTIJAIPE
M.
Pierre
LfJ\\10UCHE
Radiologie
M'\\.ITRES DE CONFERENCES AGREGES
M.
Eernard
l\\LLIEZ
Neuro-Chirurgie
Iy1.
Michel
CAJX)Z
l\\'laladies In.fectieuses
M.
Fadel
DIJ\\DHIOU
Gynécologie-Obstétrique
J:-1.
Lamine
DH\\KHA'IE
Hématologie
I-1.
Babacar
DIOP
Psychiatrie
* )\\T.
Sarrba
DIOP
~~decine Préventive
M.
Sém:.m
DIOUF
Cardiologie
M.
f/buharmdou
Fl\\LL
Pédiatrie
M.
Aristide
MENSt\\H
Urologie
f\\'1.
Bassirou
NDIAYE
De:rm3.tologie
f4.
Ibrahirra Pierre
NDIAYE
Neurolov.e
M>.
J
Abibou
Sl\\MB
Bactériologie-Virologie
f1.
Ibrahima
SECK
Biochimie Médicale
1"1.
Pape.
'IDURE
Cancérologie
M.
I\\lassane
\\'lJ'J)E
Ophte.lrrologie
n,
Ibrahima
HCNE
IVédecine Préventive
CHARGES D' ENSEI(]'lliMEN~
M.
Jacques
/\\RNOLD
Histologie-Ernb~Jologie
r·~.
Gilles
CHERBClJNEL
Chirurgie Générale
Mme
Paule
HAZENtÙ'J!'T
Physiologie
M.
Lucien
J l\\CQUIN-COTl'CN
Neurologie
M.
Jacques
S'IEPHrJ'JY
Psychiatrie
~---------------------~---------------------------------~----
-----------------------
* Personnel en détacherœnt.

~. 3 -
C"rlEF
DE
TRAVAUX
H.
Lamine t'bussa
SCM
Anatcmle
J'3SISTP.NTS DE FAClJL'JE -- ASSISTANTS DES
--._--------_.....~...._----------------------
SERVICES
_ _ _ _ _ _ _ UNDJERSITflIPES
. . . . _~_ ......::.C::'O<rJ_ ....
DE.S HOPITAUX_
M.
José-Marie
l'1FD1.JIDU
Histologie-Embryologie
Mrœ
Gisèle
BLAVY
Hérœ.tologie
Mre
l'IJ.reille
DAVID
Bactériologie-Virologie
M.
Pierre
DUFE'JEL
Physiologie
M.
Alain
FERRER
Histologie-Embryologie
f.'l.
Alain
ŒCor·TIE
Biophysique
M.
Jehan·-Marie
Wl.lJPPIN
l\\natomi€
M.
Adama
NDII\\YE
Parasitologie
M.
Gara
SECK
Physiolov..e
Qtf§E§..DE_Ç1Œlg91Tii~:_{§~~~~@~J~il~§
SERVICES 1JNIVERSITAIRES DES HOPITAUX
Mrœ
1Iwa Il'Jarie
BA
~tùadies Infectieuses
r1.
Mamadou
BA
Pédiatrie
M.
Mohazœd Diawo
Bfili
Gynécologie-Cbstétrique
M.
Salir
BADIANE
Maladies Infectieuses
tJI.
Mama.dou Diakhité
BflLL
Derrrato.logie
M.
Cheikh Mbacké
BAO
M§decine Inte:l"n?
{.'1.
Aly
DIIffi
Gynécologie-Cbstétriqu8
]\\~1.
Baye Assam
DII\\GNE
Urologie
M.
El Hadji Malick
DIOP
O. R. L.
Nrœ
'Ihérèse MJreira
DIOP
H§deciœ Interne
"'M.
Sauvasin
DIOUF
Orthopédie-Traumatologie
M.
Il'Iarradou
GUEYE
Neuro-Chi.rur'gîe
M.
~,1omar
GUEYE
Psychiatrie
~.~
..&.- ' .
Abdoul Almarru
BANE
Pneumophtisiologie
]\\1-
Salvy Léandre
MARTIP
Pédiatrie
*M.
Sid Ahrred
JVlOGUEYA
Chirurgie C.énérale
*11 corrpter du 1er Janvier 1982.

- 4 .~
M.
l\\'l'ldoune Robert
NDIAYE
Ophtalm::l1ogie
tlI•
Moharœd Fadel
NDL~YE
Centre Anti-Diabétique
r·t
Moharrndou J\\lmsour
NDIAYE
Neurologie
M.
Marradou
1'JTûYE
Chirurgie C'knérale
YI.
Aly
NGOM
Gynécoloeie-obstétriquc
]'VJme
Bineta
SP.LL
Pm8sthésiologie
1'1.
ivlrum.dou
SAHR
Péd.iatrie
H.
M8rmdou Lamine
SeM
Jl.1édecine Légale
M.
MalT~.dou
TOURE
Cancérologie
1I'T.
Cheikh Tidiéme
'lDURE
Chirurgie Générale
M.
Yacouba Lshaga
TOURE
Médecine Interne
f'.1.
rJ'l!3I!ladou
TRAOBE
Gynécologie-Obstétrique
M.
Ousseyn furrbel
SOl'!
Pédiatrie
A'ITl',CHES-·
_J ...
'""' l'iSSISTJ\\NTS
......
DES SCIENCES FDNDi\\l\\'lEN'WJ:ES
....__
lfrne. .l\\mira
BICHARA ABOUD
Hématologie
M.
Fallou
CISSE
Physiologie
M.
Moussa Fafa
CISSE
Bactérioloeie-Virologie
[·1.
Roger
DlUiDELIN
I\\natornie Pat.hologique
M.
JVbctar
DIOP
tlistologie-Emb~Jologie
M.
Fadé
DIOUF
Parasitologie
ri.
Babacar
PAYE
Biochi~ie Médicale
f'1.
Ourrar
Gt:YE
P3.L"'aSitologie
n.
Edouard Alfred
JOHl'~SON
J'Ulatornie
M.
Drarrane
KONA'IE
Anatomie
M.
rJbrna.r Anta
MBACKE
l'lrntornie Pat.hologique
M
>"
Victorino
MENDES
l\\natornie Patho'logi.que
t1'œ
Chantal
PENar
tiedeciœ Préventive
Mrœ
Hassanatou 'Iburé
SOW
Biophysique

.- 5 -
M.
Gorgui
DIOP
Cardiologie
r,l.
Michel
GUIRAUD
D?rrrntologie
Mlle flITlinata Ndèye Dior
SECK
O. R. L.
1\\1-
Isnnila.
SY
Pédia.trie
M.
flhdy Oury
SYLLA
Cardiologie

f'larie-'Ihérèse
SOVl-GOERGER
Médecine Interne

UNIVERSI'IE DE DAKAR
II ,- CHIRURGIE DENTAIRE
FACUIJJE DE MEDECINE El' DE
PF.f1Rl'1ACm
CPJl.RŒS
Di ENSEIGNET';1ENT
-~."".,--_._------------------
M.
~ti.chel
DUPlaI'
Octanto-Stomatologie
M.
llndré
SClNARTZ
Dentisterie Opératoire
MAITRES - ASSISTANTS
M!re
Renée
NDIAYE
ParodontoIogie
rlJrœ
Ndioro
NDIAYE
Odontoâogi,e Préventive ct
Sociale
ùSSI3TANTS
DE
FACUL'IE
M.
Ibrahîma
BA
Pédodontie
Uiœ
!'<1a.irrouna
B:J)I!1NE
I:entisterie Opératoire
j'lI.
Papa Demba
DIALLO
Parodonto.lcgi.e
M.
P,bdoul Vlakhabe
YJÙ'lli
œntisteri,,, ~ératoire
TvI.
l\\'1AC-HOr"CK'\\NG
Prothèse Dentaire
M.
Jeffi1 wup
j\\'t)REAU
Parodorrtol.ogîe
f-1.
Paul Panka
OUE1'IDENO
Orthopédie dento-faciale
rvt
l\\loharred 'l'alla
SECK
Prothèse Dent3.ire
J'II.
Jem Paul
'IERRISSE
Prothèse Dentaire
p
Abdoul A.ziz
".
Pathologie et Thérapeutiques
Dentaires

France /mne
ZCX1BI
Péci.odontie
A'ITACffi
DE
FACUI1lE
M.
Patrick
BEYLIE
Biologie et j'/Iatières
FondaJœntales

UNIVERSI'IE DE DAKAR
III - PHARMACIE
FACUL'IE DE MEDECnm ET DE
PHARMACIE
~TIQ~~llBê __P:~ffi~
fit
Hunbert
GIONo-BARBER
Pha.rrm.cologie &
Pha.r.rmcodynamie
M.
Georges
GRAS
'Ibxicologie
NI.
Jean-Louis
POUSSET
Phanmcogrlosie
M.
Otmm'
SYLLA
Pharrmcie Chimique et
Chimie Organique
PROFESSEURS SANS CHAIRE
M.
Issa
LO
Pharmacie Galénique
M.
Charles
DIJl.INE
Physique
M.
Claude
HASSEIMANN
CP..imie Analytique
M.
Pierre
TOURE
Phamacie Galénique
CHiffiGES
D'ENSEIGNEMENT
...~---------------------_ .....
M!œ
Elisabeth
DurRUGE
Biochimie Pharrœ.ceutiqœ
M.
Alain
LAURENS
Chirrde des Substances
Naturelles
M.
Doudou
BA
Chimie Analytique
Mm
Geneviève
BARCN
Biochimie Phannaceutiqœ
M.
M01.mirdu·
CISS
Toxicologie
Mrœ
Paulette
GIONo-BARBER
Pha.rrmcodynamie
M.
Guy
MAYNARl;
Botanique
JVil.1.e
Cathérine
PELLISSIER
Chimie Analytique
M.
Michel
'lERRISSOL
Physique

- 2 -
CHEF
DE
TRAVAUX
Mrœ
Urbane
TANGli'Y-SAVREUX
Chimie Organique et
Pharmacie Chimique
ASSISTANTS
M.
Cheikh Ahrœd 'Iïdiaœ
SA
Pharmacie Galénique
JV1J..le Issn Bella
Bf\\Ii
Parasftologie
M.
Errmmuel
BASSENE
Pharrmcognos'ie
1\\1.
fUy
CISSE
Pharrrncie Chimique
M.
Papa Am2.dou
DIOP
Biochimie Ph~~eutique
l'fme
Christine
DELORME
Phamacâe Galénique
f.1.
Oumar
FAYE
Pharrrncognosie
J'IJ •
Alain
GERAULT
Biochimie Pha:rm.:tceutique

Monique
HASSrn,W.NN
Toxicologie
M.
Sotùeymane
MBOUP
Ek~ctériologie-Virologie
fVi.
0Um3r
NDIR
Parasitologie
M.
Kouassi l'I.artin
TIGNOKP/\\
Chimie CJénérale et f/linér"de

Arlette
VICWRIUS
Zoologie
ATTACHES
-->--_..._-------
M.
Th§issé
DIABIRA
Chimie Organique
M.
Arradou
DIENG
Pharrracodynamie

Dior Dieng
DH1\\ME
Ph2rnEcologie et
Pharrracodynamie
M.
Iba Der
GUEYE
Physique

JE
DE DIE
CE
T RAVA1 Lell

A
MA FAMILIE.
A MES FRERES ET SOEURS.
A
TOUS MES AMIS.
A
TOUS MES AINES~ CADETS ET PROMOTIONNAIRES DE CETIE FACUL'IE.
A TOUS CEUX QUI ONT PARTICIPE DE PRES OU DE Lorn A L'ELABORATIOO
DE CETIE r:rHESE.
A TOUS CEUX QUI OEUVRENT POUR LE BIEN E'ffiE SOCIAL DE L' HOM1E.

AME S
MAI T RES
E T
J UGES

A NarRE DIREC'IEUR DE 'lliESE,
Le Docteur José-Marie AFOU'IDU.
Maître es Biologie Humaine
Diplâmé d'Etudes et de Recherches en Biologie
du Développement (D.E.R.B.H.).
Chef de Travaux des Uni versités.
~~decin biologiste au C.H.U. de DAKAR.
Responsable du laboratoire de Cytologie clinique-CYtogénétique et
Biologie de la Reproduction du C.H. U. de DAKAR.
Votre haute compétence et votre technique
irréprochable ont permis la lecture et
l'interprétation des frottis.
Eh térooignage à vos heures de repos que vous
avez sacrifiées pour l'élaboration de
ce travail.

A NO'IRE IVIAI'IRE ET PRESIDENT DE lliESE
Ivbnsieur le Professeur Hervé de LAU'IURE.
Une première fois, vous nous avez fait confiance
en nous nomnant moniteur de travaux dirigés
dans votre service.
Voilà que vous nous renouvelez cet honneur en
nous confiant ce travail proposé par le Dr.
AFDUIDU.
La reconnaissance que nous vous devons n'est
pas seulement celle de l'élève, elle est faite
aussi d'un respectueux attachement.
'fuut ce que nous espérons, c'est ne pas vous
décevoir en vous présentant ce modeste travail.
A NarRE MAl'IRE ET JUGE,
Le Professeur Henri TOSSOU.
Vous êtes l' un des piliers discrets mais forts
de ce travail.
En effet vous nous avez facilité
les conditions
de Stage pour aller réaliser des frottis à
l'I.H.S.
Cette compréhension n'a d'égale que votre
haute compétence.
L'admiration et le respect que tous les
étudiants en ~decine vous portent sont loin
d'être usurpés.
Nous sommes honores de vous compter parmi
mtre Jury de thèse.

NCYI'RE MAITRE ET JUGE,
le Professeur Agr>égé Dédéou SIMAGA.
Vous ne nous connaissiez pas auparavant,
cependant vous nous avez aidés à faire notre
bibliographie. Mieux, vous nous avez grâcd.euse-
ment offert des documents.
C'est pour nous l'occasion de vous rerœrcier
sincèrement.
Nous espérons que ce travail sera à la
hauteur de ce que vous attentiez de nous.
A NarRE MAI'IRE ET JUGE,
le Professeur Agrégé Ibrahirra WONE.
Nous avons toujours été sensibles et honorés
de l'amitié que vous nous portez.
La façon particulière dont vous prononcez
notre notre nom nous a toujours fait sourire.
En gage
à li amitié que nous vous portons en
retour, nous vous dédions ce roodeste travail
que nous voulons être le témoignage de notre
respectueuse admiration.

"Par délibération, la Faculté a arrêté que les opinions
émises dans les dissertations qui lui seront présentées~
doivent être considérées comme propres à leurs auteurs et
qu'elle n'entend leur donner aucune approbation ni
Lmpr-ob at.Lon'! .

TABLE
DES
~~TI~RES
-----------------
----------------
PAGES
INl"RCI>OCTI 00 .....................................................
1
CHAPITRE PREMIER
A - GENERALllJES SUR ms CANCERS DU COL D'lERm..............
4
A.. l - Facteurs étiologiques......... . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
5
A.II - Examens cliniques et paracliniques ••••.•••••.••• 15
A.III ~ Classification clinique ••.•.•.•.•••••.•••..•••• 21
A. IV - Classification anatomopathologique.............. 24
A. V - Traiterœnt des cancers du col de If utérus. •• • • • •• 32
CHAPI1RE
ŒIJXI è1:
B - LE DIAGNOSTIC COLPOCYTOLOGIQUE •••.•.•••••••••.••••.••.• 42
B. l - Rappel histologique.. . • •• . • •• • • . . • • •• • • . • • • •• •• •• 43
B.II - Le cytodiagnostic proprerœnt dit •••.•••••••.•••• 67
B.III - Règles générales d' Interprêtatd.on des frottis •• 67
B. IV - Principes de collaboration entre praticiens
et cytologistes................................ 69
CHAPITRE 1ROIS18'1:
C - FJ1RAVA1IJ PEffiO\\lNEL......... • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •• 71
C.1. - L'Y}tr»OO.uction.............. . • . . . . • . . . . . . • . • . . • • .• 72
C•II -, Cadre d'étude. • . • • • • • • • • • • • . • . • • • . • • • • . • • • • • . • •• 73
C.III - Matériel et méthodes•••••••••••••.•••.•••••.••• 76
C•II.1 - IVIa.tériel ••••••••••••••••
76
0












• •
C.III.2 -Provenance des malades .•.•••••••••••.•• 77
C•III . 3 - rJléthode s. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 78
c.IV - Résultats.... . ••• •••• . • •• . •••• . •• . • •• . • •. ••• . ••• 82
C.IV.l - Résultats 0énéraux •••..•..•.••...••.••. 82
C.IV.2 - Résultats obtenus pour les différentes
sous populatiOl1s.... . . • . . . . . • • . . . . . . • .. 84
Cœ.lC:UJS 100 ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• 100
BIBLlœRAPHlE

1 NT R0 DUC T ION
--------------
-------------

- 1 -
La fréquence des affections tumorales mal.Ignes chez le
Noir africain, contrairement aux assertions des premiers praticiens
d'Afrique qui parlaient de "s.îIence carcinologique, est aujourd'hui me
réalité Il •
C'est ainsi que dans nos régions nous avons un certain
nœbre de cancers "vedettes" qui sévissent
- les turœurs lymphoreticulaires chez l'enfant ;.
- le cancer primitif du foie chez l 'hormœ adulte ,
_. les cancers du col de l'utérus et du sein chez la femre ,
Dans l'évolution générale d' un cancer" nous distinguons
quatre stades :
- un stade (0) de non cancer où nous sonnes en présence de tissus
ne contenant aucune atypie décelable ;
- un stade (1) de précancer. C'est le stade le plus précoce
de la maladie cancéreuse ;
- un stade (2), préclinique où le cancer existe .. mais à l'état
latent,
- enfin un stade (3) de cancer patent avec le contingent de
signes cliniques, biologiques et radiologiques.
L'action du rrédecin sera préventive dans les stades (1).
Entre les stades (1) et (2) se situe le jour (Jo) d'éclosion de la
turœur, c'est à ce niveau que se situera l'action de dépistage qui
englobera aussi le stade (2). Enfin l'action curative intervient au
stade (3), rrorœnt où presque tout est joué en faveur du cancer.
Notre actdon , pour être efficace, doit se situer sincn au
stade de non cancer (prëventdcn) , du rroins au stade de précancer
(dépistage) .

- 2 -
Selcn li O.M. S., "la prévention est l y action visant à
éliminer ou à neutraliser les facteurs connus ou soupçonnés de la carci-
nogenèse et à traiter les états précancéreux". le dépistage corrportera
lui, toutes les rœsures destinées à identifier les cas suspects dans
une population dcnnêe li •
le seul moyen dont nous disposcns actuellerœnt pour
dépister les cancers est le CY'IDDIAœOSTIC. Toutefois, la biopsie est
obligatoire pour la confirmation.
les premiers essais de cytologie oncologique rem::ntent à
1891 quand EHRLICH étudia les cellules de desquamation bronchique ;
puis LOEPER et BINET en 1911 tentèrent l'isolement de cellules d'ori-
gine gastrique.
le cytodîagnostfc est donc basé sur la propriété de desquaner qu' mt
certains tissus.
Dans ce travail nous nous somœs intéressés au cancer du
col de l'utérus qui est l'un des cancers "vedette" chez la t'erme
africaine. En effet outre sa grande fréquence dans nos régions, le cancer-
du col utérin est le premier facteur de morbidité et de mortalité
féminine de notre ère. Son installation à bas bruits est un piège qui.
diminue l'efficacité du sinple exanen gynécologique de routine.
le col utérin a la propriété essentielle d'être facilement
accessible à l'exam:m clinique. Qui plus est, il possède la propriété
de desquarœr, ce qui perrœt de pratiquer aisément des exarrens cyto-
logiques.
C'est PAPANICOLAOU et TRAUT qui appliquèrent pour la
prerruere fois, en 1923~ la cytologie au dépistage des cancers génitaux
chez la femœ. Cependant le test de Papanicolaou nten constitue pas
rmins un é lênent pouvant servir à la prévention de ces cancers. Car en
dehors des cellules atypiques qu'il nous perrœt de découvrir, il dépiste

- 3 -
également d'autres éléments non atypiques. Ce sont essentiellement
les bactéries (genres cocciforrres, chl.anvdi.a trachomatis, haeroophilus
vag:inalis), certains virus (l' herpès virus type II, le virus du papil-
lorœ h'UITE.in), des éléments levuriforrnes et nwcelliens (candida albâcans ,
leptothrix) pour ne citer que ceux-Lâ.. Les différents éléments peuvent
créer des états précancéreux pouvant faire le lit des carc.inœœs cor-vico-
utérins.
Le cytodiagpostic est à l'état erri:>rycnna.ire dans nos régions
et c'est pourquoi nous nous SOl1IlES fixés
notre directeur de thèse nous-..
j
rrêmes.
Quatre objectifs principaux qui sont :
- étudier les aspects spécifiques de la pratique colpocytologique
en milieu extra.-hospitalier ou anbulatoire sénégalais ;
- étudier L' irrpact des condidions socio·-économiques et du mede de
vie sexuelle
sur la survenue des lésions précancéreuses et cancéreuses
du col utérin
- apprécier l' efficacité ou la non efficacité du test de
Papanicolaou dans cette population
- proposer enfin, à la lumière des résultats que nous allens
obtenir, des solutions pratiques et réalistes en vue de l'organisation
du dépistage systématique et de la prévention des cancers du col de
l'utérus dans nos régions.
Pour ce faire nous avens choisi :
- de faire le point des connaissances actuelles sur les cancers
du col utérin :
- d'étudier l'histoire naturelle du test de Papanicolaou et les
diverses réadaptations que nous lui avons apportées ;
- enfin dans une dernière partie nous analyserons et connenterons
nos résultats personnels pour déboucher sur les solutions à porter à
ces prob lèrœs .

LES GROSSESSES NOMBREUSES ET RAPPROCHEES;
LES OESTROGENES ET LES D. 1. U.
INTEMPESTIFS
LES INFECTIONS TRAINANTES, REPETEES ET MAL SOIGNEES
LES TRAU~~TISMES GYNECOLOGIQUES ET OBSTETRICAUX,
FAVORISENT LES ATYPIES ET FONT LE LIT DES CANCERS
DU COL DE L' UTERUS.

- 4 -
CHA PIT RE
PRE MIE R
A- GENERALITES SUR LES CANCERS DU COL
====================----

- 5 -
Ad - LEs FACTEURS ËTIOLOGIQUES i(3 ~ 17
71)
----...,----_.------------
---------------------
Dès 1842, le Docteur D. RIGONToS'lERN affirma qu'il exiatait
davantage de cancers du col de l'utérus chez les femmes m?..ri€.-es
que chez
les jeunes célibataires, et que le cancer apparaissait surtout entre 30 et
40 ans. Il a rerrarquê également que le cancer etait rare chez les céliba·..'
taires et presque Inexiatant dans certains ordres religieux.
Gl\\GNON en 1930 conï'îrrra ces données grâce à des études
effectuées sur les religieuses canadiemes.
Sur le plan de la fréquence., de nonbreuses études ont
nontrê que les taux di incidence varient beaucoup selon les pays et selon
l'âge. Hais dans 1" interprétation des chi.t'rres , on tiendr2. compte de trois
ordres de facteurs :
1 - de 11identification adéquate du cancer par rapport aux autres
cancere par rapport eux nutr-es cancers de l'utérus
2 - de Ir). prise en compte ou non des cancers in situ dans les
regisbres ;
3 - de l'existence ou non d'un programre de dépistage dans les pays
considérés.
Nous isolerons d'abord les facteurs biol.ogiques qui; eux,
interviement directerrent clans la carcdnogenêse , et ensuite les facteurs
culturels :situations ou comportements sociaux, dans lesquels les facteurs
biologiques sont le plus souvent rencontrés.
Cependant nous ne nierons pas li existence de facteurs imlx:rtants
liés à l'environnement; au style de vie.

- 6 -
A. I. 1 - !:ES Fi\\CIEpRS BIOIOOIQU&?
a)
. Précoci té des premiers rapports sexuels.
ROIKIN (101) a montré que les rapports dans la période post
pubertaire entrrdnaient un risque particulier. Dans ure enquête f.ai te
par lui ~ en 1962 ~ auprès. de 115 cancêreuses , i l apparaissait que l t âge
au morœnt du premier- rappor-t sexuel était en moyenne de 16 ans, centre
22 ans dans la population de controle.
En c:.:nalysant t ous les t ravaux, plus récents J il a nrntr-:
que l' âf}2 du premier coit inte~nait avant 20 ans , chez 53 à 85% des
futures cancéreuses. contre 31 à 75% dans la populatdon de contrôle}
avec un rapport de mquence de l,là 1. 7 soit en moyenne 1,5.
Le .premier rapport avant l' ~ de 17 ans a une fréquence dt:'
19 à 62%, chez les futures cancêreuses centre 6 à 37% chez la popul.at.ion
t6I!Din~ avec 'un rapport de fréquence de 1':14 à 2 »9:. rnyeme 2)4.
b) - Rapports sexuels et erossesse (75)
Le rôle des rapports sexuels en début de gr-ossesse est diffi·
cile à. établir du fait que la pratique est universellerœnt répandue.
Dans nos pays; cette pratique est ITÊrœ quasi Obligatoire. Cependant chez
les juifs où c1est interdit} tout au rmins pendant le premier trdrœatre ,
les feITIIEs sont presque à l' aords du cancer du col utérin. Et en 1951
WEINER nontra que cette "Irrmmi.té " chez les juives baissait pror;ressive· ,..
ment pendant que diminuait proportionnellemmt le. pratique religieuse:.
et le respect de cet.te rèfle talmxtique .
c)· Les grossesses multiples.
RUNGE a rmntré que les fernms sans enfants sont quatre fois
noins nœroreuses dans la population des femœs atteintes de cancer du col ,
alors que les mères de trois enfants sont 2 fois plus nonbreuses , et
celles de huit enfants ~ 5 fois plus norrbrouses.

- 7 -
En outre
étant dormé que la grcesesse est un facteur de
r-isqœ , si les rapports sexuels n' y sont pas prohibés) il est logique
de penser qU3 les Sl~ossesseR multiples au~ntent encore le danger.
d) - Le carcfnozêne vénérien (91).
L'agent précis, arœné par le contact vénérien et responsable
de la cancérisation du c01 n'est pas encore bien dêterminê ,
Cependant un cer-trtin norror-e d' éléments ont été Incr-indrés :
Le smegma
Il a été innocenté à la suite d'études statistiques récentes
et d'expériences de cancérisation animale.
Le scermatozcîde.
Le spermatozoïde serait un vecteur d' flm rnut~ne pour le
tissu en étnt de l'rlétaplasie actdve , ce qui est le cas de l'ectropion
cervical.
Pour le prouver; des expériences aninrûes et huneines réalisées iIIIl'l2(lj.i~te-·
ment après le coit ~ ont nxrrtrê de l'AIN spematdque , localisé dans le
noyau des cellules de l'6pithr:Uum du c.ll utérin.
Certnins autours ont é~üeIœnt Incrdminê les variations des
histones du sperrrD.
Le mâle risque : (110)
Selon certains auteurs, il existerait des mâles à risques.
En effet) le tau.'{ dos cancers du col est plus 61evé chez les fenrœs dont
les nards ont lm conccr- de 12 verre ~ ou de l~ prostate, ou tout sirrplerrent
tille maladie vênêrd.onne .
1'emploi du ll'P.ri serrble ér:2~erœnt jouer un rôle irrportant.
En effet le tDblc>'3.u suivant se passe de cœment.ai.res !

8 -
TABLEAU l -
Taux de rrcrt31ité par cancer du c01 stanctnroisé en fonction du retier
du mar-i , (D·'e.nrès WJ\\KEFIEID et BERAL).
j
METIER
DU
WJU
WAIŒFIEL (1973)
BERAL (1974)
1-.···--------·----- - -----.....~~~ _...._.~ -------------
1

_
l.-~-~~~~::~::-----.-.---.---------------
260
257-263
1
Laboureur
180
222
I·,,--..·_~--------- - ------- - -~.---.----------------
Grutier
150
159
Chauffeur, routier J cemirnnour-
140
168
r~2.Ître d' hôtel
150
ouvr-ier du textile
150
Mineur carrier
123
Ouvrier usines chimiques ou fT8.z
120
115
98
67
40-64
50
40
30
A~ •• ~--------------------.... ~-~ ....- - - - - - - - - - - - - -
Recherche scientifique
17
~ ......._..._-----~:---- - - - --""---- ....... - ........_------------
Cler~îl1
12

- 9 -
Cependmt ure brève ansûyse nous nont.re que les feI!'ll'TBs des
mardns font 9 fois n'lus de cancers que les fŒrrn;;;s d' enseignant., et qUG
les fe'l!l'œs des chauf'f'eure routiers font 14 fois plus de cancers que Ies
fenrœs de clerryIi'~n. C()ci nous pousse à nous poser la question suivante
Les Iïl?J:"is peu sêdentiai.res , dmc crndidats à des contacts multiples ~
scrrt-d.Ls des a~ntr, transrrctteurs d'infections;l lits de cencers ou tout
sinplerrrmt leur profession les rend-el.le plus ardents ?
e) - Les a~nts infectieux.
Nous savcns à priC'ri qu'un cancer ne survient jam::is sur
un col sain. Et de nomreusea études ont nontré que le lit du cancer
était très souvE.:nt me inf1é'mœ.tion~ elle zœrœ post infectieuse.
les 8.~nts Inrectdeux les plus étudiés sent les suîvrnts
- LA mYCOpLlSI'E" les chl.éurWdiae:> les cyto-rrBP'nbvirus) le p:onf)-
coque re paraissent pns actue'l.Ierrent pouvoir etre retenus corme ractcurs
étiolov.ques.
- I.e trdchcnonas vaginal.i.s (5)
Ici,seule liassoci~tion entre trichoffi)nase et dysplasie du
col a §t~ prouvée" l'une n' entraînant pas fr:>rcén~nt l'autre.
L'herpès vlru.."3 type II (9)
Il constitue nvec les virus du péqJillome nurrdn, le principal
gr'!1Upe des agents infectieux cncogêres qui doivent être retenus.
En effet. un certain norrbre d' arr,lt'rents en raveur- ont ét6
démontrés, tout8'r"ois " on ne peut conclure fOl'rnellenent à une relati)n de
cause à effet entre l"herpès virus et le cancer du col utérin.
Ces ~nts srnt "

- 10 -
• L' oxis tence ct 1 une analo['"ie entre les caractéristiques épidémiel:}'·
giques du cancer du c01 et celles d'une infection à virus sinplex
type II.
• Lors d 9une conparai.son avec un [':l'oups téFDin~ on a découvert
un SUI~ÙUS d' enticorps neutralisant ce virus" chez les remres atteintes
d'u.'1 cancer du col. de l'utérus.
• lŒSSLEP (59) ,q mcntré en étudient un :JToupe de 150 cancéreuses que
le taux d' Inrectdcns cnciemes par virus herpès de type II ~ était 2 fc,is
plus élevé chez elles que dans la population de contrôle,
.. L(: papova virus humain.
Ou encore virus du pr'.Pillct'œ hWI1'Ùn (H. P. V. ) > appartdent il
la famille des pRpnvwiridae. Ce sont des virus "couains" des virus
herpétiques et le..ll' r~le onc0r,ène a &té d6nDntre de rrmûère irréfut8ble
ET3ce à des lll'r~tmt:mt3èytopathc;lor;iques:::r.dst(~1ocd.ques1 ultra structuraux
et irrmuno-cytochirniques. / ' ..
· [~pects cytclo~ques ~~/;63 ~ 66 ' 67)
--.-.,--.--
, . ~; l ,r -, -:' ~.,
Au nivo-u: du co l , 'les lésions cond,vlon13.teuses sont discrètes
et Inapparcntes à l' œil nu. C'est donc la c~rtolo[;ie qui nous donnera
l'alerte.
Sti~nat8s de liinfestation par H.P.V.
• Rappor-t N conservé.
e
· œe;én;5rescence du cytoplasme qui se ccl.ore irrép:ulièrerœnt.
• Le noyau est; souvent BUfJ'ITEnté de volurœ et sa chrorratdne est
r-;ranuleuse ou, dense. Scuvent il y a de la caryor:rt1exie. La rœrrbrane
nucléaire est inapparent8.

- 11 -
· Il ni y a :02..S de rncléole.
· Pas ct 1 inclusiom virale visib Ies •
- Les types cellulaires
• Koilocytes dG KOSS.
C'est une cellule pathoonomcrrique du conôylorœ. C'est une
cellule rmlpirtlienne du type Intemédi.aire pr-ofonde contenant un ou
deux noyaux hyperchr-ormtdques i yeux de serpent.
• Les cellules dyskérPltosiques.
Il Si :lsit de petites cellules müpie;hiennes parabasales avec
un rapp0rt N élevé. une chrormtdne e:ranuleuse ou dense.
ë
• TES cellules par~bas21es de remaniement,
EIIGS proviement de la lipne de jmction cyl.indro-pavuren-
teuse avec un rapport N normal.. Il existe on outre un ou deux noyaux
hyper-chronatiques avecCune structure chrormtirrlerm•.: indistincte et un
cytoplasrœ
arnphcphile.
Aspects histolor-iques
Il en existe quatre types. Celui qui nous intéresse le plus
étant le condylrne acuminé classique. C'est un pôpj.llorre sessile du col
utérin avec une koîlGcytcse des couches superficielles. Il est identique
au cmdylorœ acuminé de la vulve
du périné e't de la rée:ion pêr-i-enale.
Les trois autres étant le condylœe pl.an , le condylaœ micr-t.-
papillaire et le cnndylorœ endophytique.
· !J'Jicroscopic électronique.
Elle revèle dans toutes les forrres prênécpl.asdques des
particules virales.

- 12 -
Inmmo-cytochâmie.
Surtout e:râcc à la technique "percxydese-antdperoxydase de
S'IERNBERGEHii a permis d'identifier le virus dans les cellules et les
tissus candylomatLux.
1:.<:') virus du papillorœ humain est trcmsmis par voie sexue11<:
et infecte les deux sexes. Le condylome est donc une rraladie sexuel.Ierrent
transmissib le (j Il.S. T. ) •
L:'1. lésion condylorrateuse peut pKcéder d'autres lésicns
rralpir:hiennes Int.ra- épith6liales (dysplnsiëS -C. 1. E.) ou coexister avec
elles.
Enfin de toutes les lésions jntré1··épithéliales du col utérin
dépistées p'.P 1[1. co'lpocyto.logi.e systêrmtdque
la lésion condylana.teu.'38
J
est la plus fréquente conne du reste le m.ntre le tableau suivant :
TABlEAU II:
TABI&'\\U ru Li mCIDENCE DES LFSICNS MALPIGHIENNES DU COL lYIERIN.
(D'après JVlElSElS (A.) ).
wsion
N"11tJn:= do2 C?.8
Pourcentar-e
! Ary2 noyen
....------.'"--------...-..-».~""--- ------------------- -------··----------t--·----······--···---·--
--~~~~:=~ .._---_._...~.~_.._- --------~~~~-------~<~,,- _..._.._~:~.._----- --_:~_:~:..,"._-.
~_::::~:~~:_---_.- '-'--' ....""------~:~~------- "__.._--~~:_-----+---~~-~: __._..-
~._-~:::~~-~~-:~:~---._-.---------..-~~~------- " --..---~:---- ---L---~~-~: ---~"
Carcinome micro invasif
2%
1
40 ans
'-------··---------·-····-·~---t----··------------'-""--- .- -...----.------+---.----...-.... -~-,..--
Carcinorœ Lnvaair
i
3%
.
53 ans
.
1
1

,.
,'''f
"
- ,
- 13 -
f) - .Rô.le des oestroprogestatifs. (29 ; 104)
DUNN, OOUGHSRI'Y$ KLINE, MELAMED, S'IERN et Daniel DARGENT
ont montré dans leurs études irrlividuelles qu'il y avait une corrélation
entre les oestroprogestatifs et le cancer du col utérin.
De leur côté : ~ j WIED 1 BOYCE, MILIER, COUREY
nxmtrent le contraire. Et la canparaison entre les utilisatrices
de stérilet- et celles des oestroprogestatifs, faite par MELAMED, AYRE
et RICHART ne m::mtre pas non plus de différence entre les 2 groupes,
où la vie sexuelle est pourtant à peu près identique.
p) - Le nardage précoce.
Il est en fait lié au premier rapport sexueL Des expénênc;s" :~
ont montré que le mariage précoce se rencontre dans 21 à 71% des cas,
chez les ferrmes atteintes de cancer du col ~ contre 13 à 56% dans la
population de contrôle. avec un rapport de fréquence qui oscille selcn les
,
statistiques entre 1 et 1,9 et se situe à une moyenne de 1 4.
j
h) - Divorces et mariages ou partenaires nultiples.
D'après RŒKIN il .v aurait panni les cancéreuses du col
21 à 71% de divorcées~ contre 16 et 58 dans la population de contrôle 1
avec un rapport de fréquence qui varie de 1
à 3 et se situe en troyenne
11
à 1 J 8. Il est à noter que Le divorce J en général conséquence du nerï.ar".e
précoce a.cc:it par cette voie pour augyœnter le risque.
i) - Le bas niveau socio-éconanique.
Des erquêtes faites aux Etats Unis et au Darenark , ont
permis de nontrer- que la cancer du col était 3 fois plus fréquent
dans la classe la plus paUVI'E:.
De la mêrœ façcn le taux de nortalité par cancer cervico-utérin est
dans le monde le reflet fidèle du niveau de vie ~ et calque en négatifs
les chiffres du produit national brut.

- 14 -
Certains auteurs l'expliquent par les carences vitarni.-
rriques, une mxlmre résistance des f'enmes pauvres ~ en fait il semble
que ces felJIJ'Es présentent la majorité des facteurs qui définissent le
haut risque.
Qui plus est , ces f'enmes sont moins en contact avec les
médecins ou même refusent tout simplement tout examen .rynécologique.
Et ce refus constitue à lui seul un facteur de risque non néeliP,eable.
Par ailleurs la plupart de nos médecins sont débordés et refusent
on les comprend -le dêpâ.stage systématique. Ce qui indique la nécessité
de créer des centres spécialisés pour organiser et roemr ce renre
d'activité.

MEDECINS ET SAGES FEMMES
EXA~INEZ
LES COLS UTERINS.
LA DISPARITION DES CANCERS INGUERISSABLES NE
DEPEND QUE DE VOUS.
LE Ct~NCER DU COL EST L' ABOUTTSSE~INT D'UN
REMANIEMENT ATYPIqUE QUI EVOLUE PENDANT
15 A 20 ANS.: CETTE EVOLUTION N'EST PAS
1NELUCTABLE: ELLE EST DEPISTABLE PflR LE TEST
DE PAPANICOLAOU; ELLE PEUT ETRE STOPPEE PAR
UN TP~ITE~ENT SIMPLE ET PEU ONEREUX.

- 15 -
A.II -
EXAMENS CLIN IQUES ET PARAClIN lQUES
==================================
A~Ir.1 - EXAj'vjEN CLINIQUE
a) .. Interror.atoire.
C'est un temps inportant COl'11œ dans tout autre examen
clinique. On y mentionnera les sir-nes actuels à savoir une éventuelle
métrorragie ou' des leucorrhées qui, en matière de cancer du col de
l'utérus, sont les maîtres symptômes.
On fera préciser é~a1ement, à la rnalade~ ses antécédents
pynécolot"iques, obstétricaux, voire chirurv-caux et médicaux.
Il sera judicieux pendant ce temps d'établir tm qucstdonnaâre stéréotypé
sous forrœ de feuilles inprimées qu'on rerrplira perdant la consultation.
b)· Examen omécolop':Ïquc.
On l'abornera touj ours de façon méthodique.
- en examirero di abord les orrranes ~nitaux exteI:nà. Dans ce
terrps on procédera p.[!alement à la palpation munitieuse des seins.
- La pose du spéculum.
Elle se fore. sans lubrifi?.nt. Sous un bon écla.i.ratr,e, elle
permet d'avoir une vue ct'cnseïrb'le de la ITn.Klueusc cervicale et de
l'orifice du "miseau de tanche". les lésions qu i on pourra découvrir
sont les suivantes :
. Cancer évident.
Dans ce cas on peut avoir tm bourgeormement du col avec
des vép;étations friables et hênorr-ardques ,
Le cancer peut se présenter sous forme d'ulcérations irré!!LÙières.

- 16 -
On peut enfin avoir les romes infiltrantes dêt'orrrant UI1i:.~
lèvre du col qu'elles hypertrophient.
Ce cancer évident du point de vue clinique devra. cependant
être confimé par- exarrencanatcrropathol.ogi.que ,
r:
. résions suspectes.
Dans ces cas ér-alement ~ d'autres examens sont nécessaires
pour confirmer ou infirrœr le dia[J1ostic.
en peut avoir cirn formes qui sont les suivantes
- Zones b'lanches ou grisâtres correspondant à des leucoplasies
ou à des condylomes.
- Zones hypervascularisécs parfois pecudoangâonateuaes ,
- Aspects b:i.gc.'llTés ou tigrés.
- Zones vésiculeuses.
- Ectopies r~anuleuses ou saisnant au contact.
. Les muqueuses VRpinales et cervicales sont cliniquement saines.
La colposcopie donnerait des imc'1Ges plus ret.tes; J!léÙ.s
ellc
sera étudiée à li instar du prélèvcnEnt cytolo~ique) un peu plus loin.
Le- toucher vaf!:inal.
C'est le dernier temps de l'ex:am?n clinique. En général~
elle ne pennet de déceler quelque chose que dans les lésions déjà
avancêes ,

- 17 -
A.II.2 - LES EXAfvENS COMPIEmJTAIRFS.
a) - Le frottis cervico-ve~. (73 ; 74
95)
CiEST LA 'IECHNIQUE QUI AIER'JE.
Il sera étudié plus en détail dans les techniques de
prélèvement.
b ) . Le test de SCHILlER.
Il est bRSé sur le fait que les cellules normales remplies
de e:1ycor;-ène sont ~vides d'iode et prennent la coloration brun acajou
quand on leur applique du l1lf'Pl (solution Icdo-dodurêe ) ,
Donc toutes les zones contenant des cellules patnol.ogiques sont iodo-
néeatives ;avant 11applic::ltion du lU["Ol on prendra soin de nettoyer le
col à l'aide di une solution d' acide acétique à 3%. Ce test n'aura plus
de valeur chez La femne ménopausée.
c) - La colposcopie
(22)
C'EST LA 'JECHNIQUE QUI IŒALlSE.
Elle a été mise 3.U point par HINSELMAN depuis 1925.
Elle permet le repêrage precis des zones suspectes, et ..
avec l' ::d.de du test de SCHTI.,IER) de faire des bicpsies adéquates.
Cependant pour être utile ~ la colposcopie doit être effectué€
dans des conditions bien précises.
- Pas ct1 examen t-.ynécolopique dans les trois ou quatre jours
qui précèdent.
- Pas de biopsie aveurrLe , pas de curetage biopsique dans les
deux rois qui précèdent ;

- 18 -
- Pas d' hyst6rosnlpiI\\""OGTaphie dans les trois serraines qui
précèdent l'exam8D ;
-
PélJS de frcttis 1 de contrôle" prélevé avant de conrnencer la
colposcopie et qui t~dumatise le col.
- L'épithélium pavimenteux doit être suffisanment épais pour se
distinr:;uer net.terœnt de l'épithélium r;landulaire.
L'e:xc'IDlen se fem donc entre le huitièrœ et le douzième jour du cycle.
x Principes de La co'lposcop'ie ,
Il s 1 nvit de rer;é'.rder sous fort ~':rossissement et avec tm
éclairaGe optimum le vagin. le col et les zones du canal cervical
accessibles il L' inspectdcn, Il s'arit simplement d'un systèrœ optique
binoculaire qui permet d'obtenir le G!'Ossisscmmt de l' imar:e désirée.
x L'examen proprement dit :
Il conprend trois temps :
- Examen sans prêparatâon avant et après œttoYA~,:,;e du col avec
tm coton sec.
-
EJvqmpJ1 après applicetinn sur le col d 1acide acétique en
solution à 3% qui fait ressortir les anomalies de 1'3. muqueuse.
- Exarœn après application d'une solution de Iugol, fait à l'aidE
d'un tmnpnn de c' t-.n ,':'~ tes t de SCHILLER.
x Résultats ;
la c()lp: )Scopie permet de découvrir les quatre types
d'anaralies suivantes
- leucoplasies
- zones de r-ermnâement
.. les bases d., leucoplasies
- les rrosaîques,

- 19 -
Ces diff:~J1tes lôsions vont être Ctuàiées en dGtail dans
la classific9,tion snr3.torropatholorique.
Le- colposcopde permet é~lement de df:teminer le choix du
traiterœnt seLœi que la lésion remonte ou nm dans le canal cervical.
Le bilan colposcopique permet surtout de déterminer le cnci.x
de la rrethode et de lé'. zone de pré.lêvenent biopsique.
d) - Lei bic~sie.
C' E..'3T LA 'illCHNIQUE QUI CCNFIRME.
CIest le terrps essentiel dans le Giaf'nostic des cancers
du col de l'utérus. Elle seule pcrrœttra dl appr[cier le de,c-ré d'évnluti )r~
d'une lésion exist~te.
- Prélèverr:ent
fixation et inclusion.
Le choix de la technique de prélèverœnt dêpend des résul.tats colposco
piques.
. Il Y a sur li exocol ou à li orificE: externe une lésion suspects
de cancer Invas.if : on fait une ou plusieurs biopsies, de préférenc(; eu
utilis3nt l'anse di~thermiquc ~ui permet du prélEver des fra~nts
Larces et profrnd» faciles à or-ienter- :
• La colpoeccp.ic nrrrtre une dysplasie
ID. jonction pavimenteuse-
cylindrique est visible sur L'oxoco'l ou dans l~', partie basse du cana).
cervical : le risque pour que la dysplFtsio soit accorrpaonêe d'un cancer
invasif occulte (cancer- invasif de plus de 5 J'11î de dimœtre) Jl1é)is Invî-
aib.le à l' exarœn parce que profondément situf) ost très fe..ible. Les
biopsies à 10. pince fnites sur les zones les plus suspectes penrettent
un diacnostic histcloei.quc suffis3l11'nent fi8ble )

1
1
- 20 -
1
. la dysrlaniererrontC' dans le canal cervical ~ la jonction
pavirrenteux ,c:,/lindrique est très haute ou non visible : dans ce CAS
1
les biopsies à La p inco ou le curetaCf;:' de l' endocol ne pemet.tent pas
d'éliminer la possibilit€
d'un cancer- occulte. On fera d'errbh~e une
!
cônisation cu. mieux une arœutat.icn conoîce 3 visée diagnostique j en
faisant un préJ.èvet10nt suffisarrrœnt lélrrrG peur que ce .-este constdtue
un traiterrent si L' eX8lTI.Cn histolor;"ique détClillé de la pièce rmntre que
1
le trait de section est passé en tissu saL~,
Les biopsies isolées seront llllOCrrées i.rJrj§diaterœnt dans
le mêl<U1[.8 de DOBOSCQ-~BRAZIL c't dêshydratées pm' trois bains successifs
c'acétc:ne.
L'inclusion se fer"t à la paraffine.
/' -:
/ .
'.
't#'sr"Xièces deé~nisn.tion:- ~lles _ seront irrm§diatement
irrrœrrées J?nsl~{~1èWe de'.DUBOSCQ-BRAZIL pendant 2 heures. Après cctt-::
~'.
1
fiXc'ltinn. la più:~€ va itî:,lt' rèbrise en vue ri r obtenir de minces t~nel'1t.~s
de tissu de l"(;r~-èe5' mn d'épaisseur portant sur la totalité du
.
~,
'
~-
re'JI~terœnt ~pith::liaL·-·
- Coupes et cl)lor~l.tion.
Les coupes vont être pmtâquêes de raçcn s~riée au microtcne
et ccnservêes dans des tiroirs A.ppropri2s. Elles vont être étal8es sur
Larre après coll2;7r': 8. l' albumine et colorees p~.r les mithodes usœlles
Piero-Ponceau et Hermlun-Erythrosine-Saf'ran ,
-
ExanI2D :lU rd croscpœ .
i l va préciser ln. nature: histolorique des lésions.

,.. 21 ..
A.III·~ CU~SSE:ICATION CLINIOUE (40)
L
.•.. ''''-'...,,-
-
,
• _ _._,.
,"'~.:ro<O-'-","_-
~
..-..,'-""_..
,...-.'L_.._._..... · _...... _ •....- __ """-"" _
_ .....
·~~,:...·_-~
~_~<~'-'=..,
La pX€I11ière
cLass.i.f'Lcatdon fut é tab.Lie en 1922 par IR. ~(,~i ~t~
des nations (E; .D.N. ). Elle définissait quatre stades cliniques de
m.''Üinnit: crJiSS~l.l1te en se basant sur Les renseârnerœnt.s fournis 'J·S.!' 1'::8
exerrens cliniques et paracLirriquee .
En 1953 l'Union Internationale Corrtre le Cancer ru.r.c.c.:
l'lY.)difiH la classific8.tion de la S.D.N. en y:\\joutant la notion ct' 8.dCno'
patrries et de m5tastases ce qui eut rour effet de rendre la class:Lf'ic~c~
tian nlus 'l(1b'lll~,
En 1961, la Fêdêratdon Internatricnafe de G~écolo(d.e et
d'Obstétrique (P,I.G.O.) propose 12. cl1.ssification suivante:
a)
Cancer- pre·-invasif du col.
StE'de 0 = C'est le cancer in situ ou encore cancer int::7: ' ,
épith6lial.
b)
Cé"mcer invasif du col utôr-in ,
St "',d;,
l = Cancer stricterœnt liFits au coL
I:~ :: rébut dl envahi.sserœnt du E',tr()!1l2.
1'0 =Envah.iaserœnt franc du atronn.
Stad8 II = Le cancer dâ:>.oroe le col e t atteint les 2/3
supérieurs du vardn sans atteindre la par:'.i pelvi.enre.
IT-t = Les p3.rmn3tres sent libres.
TIb = LBs parcJ!~tres sant atteints.

- 22 -
- Stade III - Le cancer atteint
la paroi pelvienne et/ou le
1/3 inférieur du vagin.
- Stade IV - Le cancer atteint la muqueuse vésicale et/ou rectale
ou a donné des métastases à distance.
Ce n'est qu'en 1966 qu'une synthèse de presque toutes
ces classifications a été réalisée et a donné le résultat suivant :
- 'fumeur primitive = T ('fum:>r).
· T1 S = Cancer primitifJ ou cancer in situ ou encore cancer
intra épithéliaI.
· Tl = Cancer' limité au col.
Tl a = Cancer invasif préclinique.
Tt b = Cancer invasif cliniquement décelable.
• T2 = Cancer s'étendant au delà du col nais n'atteignant pas
la paroi du pelvis, ou bien cancer envahissant les 2/3
supérieurs du vagin.
T2 a = Cancer envahissant le vagin mais respectant les
paramêt.res ,
T2 b = Cancer infiltrant les paramètres avec ou sans envahis~
sement du vagin.
· T3 = Cancer envahissant le 1/3 inférieur du vagin ou attei-
gnant la paroi pelvienne (il n' existe pas d'espace libre entre la tumeur
et la {ami pelvienne).
· T4 = Cancer s' êterdant au delà du petit bassin ou envahissant
la muqueuse vésicale ou rectale.
- L'adénopathie = N (= Node).
L'examen clinique seul ne peut la déterminer dans le cancer du col de
L' utêrus , c'est pourquo.i elle est notée Nx. Ce n'est qu'après l'inter-
vention chirurgicale que l'on peut aj outer + ou - (N = x + ou Nx -) ceci
en fonction des résultats histologiques.

- 23 -
. No = Pas de déformation des ganglions régionaux.
Nl = Ganglions déformés décelés.
N2 = Il Y a ure masse palpable fixée sur la paroi pelvienne avec
un espace libre entre celle-ci et la tumeur.
- Les rœtastases = M (= Métastasis).
en y Intêgre les ganglions situés au-dessus de la crosse de l'aorte.
Mo = Pas de nêtaatases.
ru = Existence de métastases.
Pour cette classification un certain mmbre de conventions doivent être
respectés :
- seul l'examen clinique permet de fixer le stade.
- Il n'est pas autorisé de modifier la classification même si
elle ne correspond pas à ce qui est trouvé à la chirurgie.
- Si l'on hésite entre 2 stades~ il faut toujours choisir le
stade le rmins a.vancé.
- Si la lésion s'étend aux 2 paramètres de façon diss~trique
la classification définitive sera celle du côté le plus atteint.
La classification selon la catégorie T.N.M. donne les groupements par
stade suivant :
Stade O
Tl S
Stade ra
Tl a
fw1x
r.'b
Stade Th
Tl b
r1x:
r..b
Stade lIa
T2 a
r.1x
Mo
Stade lIb
T2 b
fJlx
fJb
Stade III
T3
IVIx:
fvb
T1 b.... .. .. .. .. .. .. .. M2.. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .lVi:>
T2 a
rJ12
r·10
T2 ao
r·'I2
Mo
0 "
0
"
Stade IVa
T4
IVIx:
l'JIc>
t
0
T4.. .. .. ..
M2.. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. fvb
Q
..
..
..
..
..
..
Stade IVb. surtout
t>ll

- 24 -
AI IV - CLASS 1FICATION ANATOMO-PATHOLOGIQUE (94)
-----------------------------------
--_.-..-...._--~----------------------".&_-
Parmi les lésions cervi.cales , seules trois sont
accessibles au cytodiagnostic} ce sont
- les dysplasies épithéliales.
- les épithéliurnasintra épithéliaux.
- les épithéliomas invasifs.
A.IV.i - IES DYSPLASIES EPI~ (63)
On désigne sous le nom de dysplasie épithéliale toutes
les lésions de la miqueuse ITElpighieme caractérisées par la présence
d'anOMalies de structure de l'épithélium et d'atypies cellulaires
diverses.
Il en existe trois formes
- les dysplasies légères
- les dysplasies moyennes
- les dysplasies sévères et/ou aggravées.
Les dysplasies cervicales peuvent évoluer pour leur propre
compte, persister longterrps, régresser ou précéder l'épi thélioma Intra-
épithélial ou invasif. cependant l'iI1'E.Ze histologique ne permet pas
de prévoir dans quel sens les lésions évolueront. Il est donc plus
sage de faire une surveillance serree de ces lésions en répétant régu-
lièrenent exarrens cytologiques et biopsiques.
Les différences histologiques entre les deux lésions sont parfois
minimes et il est souvent très difficile de trancher. Le diagnostic
différentiel est donc basé sur l'expérience de li anatomo-pathologiste.

- 25 -
Du point de vue nacroscop'ique , le colposcope a permis
d'avoir les images suivantes :
1
- Erosion vraie (zones sans épithélium)
1
- Zones granuleuses et congestives
- Plages à surface pQ1ypoide
- Réversion de la muqueuse endocervicale (ectropion).
- Rerraniements de la trame vasculaire qui perd son aspect
ordonné.
- Kératinisation exagérée. (leucoplasie clinique)
- Kystes des glandes endocervicales (oeufs de N.aboth)
- Image de rmsaîque , due à la multiplication des couches kérati-·
nisées et l'accentuation de la structure papillaire des
couches profondes. L'aspect de rrosaique est donné par les
vai.sseaux des axes conjonctifs inserrés entre les papilles.
Histologiquement, la dysplasie se caractérise par la combi-
naison des lésions élémentaires suivantes :
1° - hyperplasie des couches basales : Ci - C2 en général, avec
ou sans anomalie cellulaire ; la couche basale a.ugmente d'épaisseur et
empiète sur les couches interI'!'édiaires ; les cellules basales sent
nomales ou nontrent des rrodificatiens cytologiques discrètes :
augnentatdon de taille des cellules ou des noyaux, irrégularité de
forrœ
2° - Anorœlies de taille et de forme des noyaux et des cellules
principalement dans les couches profondes et internédiaires de l'épithé-
lium.
3° - Hyperchrormtisme nucléaire ;
4° - présence de mitosesanorrnales ;
5° - acarrthose , c'est à dire hyperplasie des couches basales ou
corps muqueux avec accentuaticn de la structure papillaire.

- 26 -
6° - Infiltration leucocytaire et histiocyt~ire du stroma
sous-jacent ;
7° - Leucoplasie, c'est-à-dire kératinisation exagérée ;
présence de granulations d'éleidine dans la couche C4 et
de ponts intercellulaires dans les couches C2 - C3 - C4.
Il existe un certain nanbre de critères qui sont ep faveur
de la nature béni.gœ de la lésion
- polarité cellulaire conservée, donc l'orientation des
cellules est normale dans toutes les couches de l'épithélium ;
- persistance. d'une différenciation malpighienne en surface
(couche cornée) ;
- absence d'invasion épithéliale du stroma sous-jacent.
A. IV .2 - IES EPI'IHELIOMAS :rnTRA-EPlrrHELIAUX
Une des plus méritoires orientations de la cancérologie
rmderne concerne la recherche des premières manifestations cliniques
de la maladie cancéreuse. Ce qui, du reste, est l' obj et de notre
travail. (100 ; 115 ; 117)
Ceperdant , il n'est pas toujours facile de faire la diffé-
rence entre les épithéliomas intra-épithéliaux et les atypies épithé-
liales bérrigœs , Un certain nanbre d'arguments ont été avancés pour
faire de l'épithélioma intra-épithélial une lésion cancéreuse et un
stade précu~seur de l'épithélioma invasif ce sont:
- la fréquence d'apparition de l'épithéliorm intra-épithélial
et de l ' épithélioma invasif est presque identique.

- 27 -
2° - l'apparition des lésions intra-épithéliales se fait, statis-
tdquenent , environ 10 ans plus tôt que les lésions invasives.
3° - dans certaines races, la fréquence d' appari tion est identique
pour les 2 types d'épithélioma
, ils sont rares dans la race juive,
fréquents dans la race noire.
4° - des cas d'épithélioma intra-épithélial ont été surveillés
régulièrement par exarœns biopsiques et se sont t.ransforrrês en épithé.-
liorras invasifs.
5° - des ferrmes porteuses d'un épithélionE. invasif, ont présenté
dans des biopsies cervicales faites antêrdeurement jdes lésions d'épithé-
lioma intra-épithélial.
6° - l'étude par coupes sériées d '.épithêl.iorras intra-épithéliaux
rocntre dans un certain pourcentage de cas, des Inages histologiques d'in-,
vasion.
7° - il existe fréquemment des irna~s d'épithélioma intra-épithé-
lial en bordure des lésions invasives.
8° - la cytologie exfoliatrice montre que les cellules provenant
des 2 types de lésion sont en tous points sel'J'blables.
a) - Aspect macroscopique :
seul l' exarœn au colposcope perrœt d'avoir des ,images nettes.
en dirigera l' exarœn sur la zone de jonction cylindro-pavirœnteuse
(orifice externe du col) qui est le sièg;e préférentiel des épithéliorm.s
intra-épithéliaux.
L'étendue de la lésion varie nats , en général, elle
n'intéresse qu'une portion du pourtour cervical. Donc la biopsie guidée
par la
colposcopie
se fera sur les lèvres antérieure et postérieure du
'col, et aussi sur les ccnmissures droite et gauche, Cette inspection
peut être corrplétée par le test de SCHIllER.

- 28 -
A la colposcopie on a donc 3 lésions élémentaires qui sont
les suivantes :
1° - leucoplasie : zone blanchâtre à limites nettes tranchant
sur l'aspect rose nO:r'I'IDl du col et correspondant à une plage forterœnt
kératinisée (hyper et parakératose) .
2° - base de leucoplasie : zone légèrerœnt dêpr-irrée , j amâtre J
rrontrant tm fin pointillé rouge et correspondant à une plage où les
couches kératinisées superficielles sont absentes et laissent apparaître
les capillaires sous-jacents, là dl l'épithélituTl est le rroins épais.
3° - rrosaîque ~ zone montrant de mul~iples petites surfaces polY-
gonales de couleur blanchâtre j délimitée. par un liaeré rouge linéaire
ces surfaces correspondant a. des épaississerœnts de l ~ épi thélium
séparés Par des papilles conj onctives riches en capillaires et qui
s'insinuent entre les blocs épithéliaux. Cette lésion correspond histolo-
giquerœnt à l' acanthose.
Les lésions élémentaires isolées ou associées correspondent tantôt à
des états inflammatoires
tantôt à des atypies bénignes, tantôt, enfin;
j
à des lésions d'épithélioma intra-épithélial.
b) - Aspect microscopique :
L'épithélioma intra-épithélial est une lésion néoplasique
rmligne du revêtement du col (exo ou endocol) sans envahisserœnt du
tissu conjonctif sous-épithélial.
L'inexistence de critère cytologique spécifique de la
cellule cancéreuse ~ oblige à rechercher lID enserrble d' anorœlies morpho-
logiques dont le groupement permet de faire le dîagnostdc d'épi théliorra
intra-épithélial.

- 29 -
bl - Les anom:ùies cellulaires
- onaplasie : irTéeuJ.arité de taille et de forrœ des
cellules, basophilie du cytoplasme, diminution ou disparitian du
glycogène, augrœntation du rapport nucléo-cytoplasmique.
- atypies nucléaires : gi~ tisITE J miltiplicité des noyaux,
polylobulation, anorœ.lies nucléaires telles que augrnentaticn de volwœ
ou de nonbre.
-anormlies de la prolifération
. qU9J1titative : mitoses en nombre excessif
. qualitative : mitoses anomales (pluripôlaires),
anorral.Ie de positian des chromosorœs j possibilité de
polyploïdie ;
- topographi.e : présence de mitoses dans les couches super-
ficielles.
b2 - Anomalies architectur9les
- discontinuité entre le revêterœnt norrml et le
revêterœnt pathologique en raison des anomalies décrites ci-dessus
- bouleversement structural avec disproportion de
l'épaisseur relative des différentes couches (accrcdsserœnt de le
couche indifférenciée).
Quand tous ces critères coexistent le di.agnostd c d'épithé-
liorre intra-épithélial est probable. Aucun d'eux pris à part n'est
siglificatif.
Les plus importants de ces critères sont
- l'anaplasie
- les anomalies qualitatives de la mitose
- la discontinuité structurale.

- 30 -
A.IV.3 ~. lES EPlrrHELIOMAS DJVASIFS
Parnrl. ces tumeurs nous avons les forrœs rmJ.i,€gles
invasives
primitives et les forrœs rmligpes invasives secondaires. Mais notre
travail concerne les tuneurs mal.i.gnes primitives qui sent du reste
dominées par l'épithé lioma. de type épidernoide (90 à 95% des cancers
cervicaux) et l'épithé liorra glandulaire (5% des cancers cervicaux).
a) - L'épithéiorre épidermoide
C'est encore l'épithéliorre malpignien
- Epithéliorm épiderm::>ide différencié
· type cutané
- avec images de lames cornées
- avec prédominance de cellules polygonales.
- avec prédominance de cellules basales.
· type nuqueux
- avec toutes les couches différenciées nornalement.
- avec predominance d'une couche .
. prédominance des cellules basales
• cubocylindrique sans image de glande.
-Epithélioma épidernnide peu différencié.
• type internÉdiaire à petites cellules
· type interrrédiaire à grandes cellules.
Sur le plan histologique le rode de transfornation de la
cellule norrmle en cellule cancéreuse n'est pas encore connu, nais
cette transforrmtion s'effectue au niveau des assises basales de l'épi-
théliurn.

- 31 -
b) - LIépithé liorna glandulaire
Il est rare et peut être confondu avec un épithéliuma
corporéal ayant secondairement envahi le col
- les fonnes très différenciées :
Ici les forma.tims glandulaires turrorales ont une structure proche
des glandes nomales. Ces forrœs sont rares et représentent seulerœnt
1% des épithé liorna.s glandulaires du col.
- les formes interrrédiaires.
Ce sont les forrœs les plus fréquentes. Elles sont constituées de
glandes à épithélium stratifié fait
de cellules cylindriques J cubiques
ou aplaties. Les mitoses atypiques sont nontrreuses , les noyaux sont
hyperchrozratiques et le plus souvent irréguliers avec des nucléoles
volumineux.
La stroma réactioo est plus ou rmins importante suivant les t1..U'TBUI'5.
- la forme indifférenciée
Elle a une structure plus anarchique. Elle est faite de cordans
épithéliaux anaplasiques où les mcnstruosités cellulaires et les
mitoses sont très nonbreuses.
L'épithélioma malpighien et l'épithélioma glandulaire peuvent s'associer
et forrœr les cancers dits n doubles ,. du col utérin ou cancers rnuco-
épiderrroides ou encore adéno-acanthome
!\\1ais cette association n' est
pas frC:.quente.

- 32 -
A.V -
LE TRA! TEMENT DES CANCERS DU COL DE L' UTËRUS
------------------------------------
--------------------------------
Il Y a environ 20 ans, SERAFINO (X.) et TOSSOU (H.) (114)
disaient ceci :
"
Il est bien évident, en effet, qui en l'absence de
l'annature rœdico-socialc nécessaire au dépistage des cancers dès les
premiers stades de leur évotutdon , nous n'avons pratiquerœnt janai.s
l'occasion de voir et de traiter de tels cas. Bien plus iIrportantes,
pour nous , sont les questions posées par des cancers déjà évolués Il •
En 1982~ SU1AGA (D.) affiI"ITE lors d'une thèse en M§decine
qufil est illusoire de traiter un cancer déjà évolué et que l'accent
devrai t plutôt être mis sur le dépistage sys tématdque,
Effectiverœnt nous disposons actuellement de nêtnodes nous
perrrettant de déceler lm cancer à lm stade infraclinique et de lui
appliquer ure thérapeutique appropriée.
A.V•1 - ms MOYENS 'IHERAPEUTIQUFS
Nous disposons actuellerœnt de trois moyens thérapeutiques
fondaIœntaux :
- la chirurgie
- la physiothérapie
- le traiterœnt m§dical.
Ces trois moyens seront appliqués seuls ou corrt>inés selon
les auteurs et selen les indications.

- 33 -
Depuis plus de 60 ans, elle est concurrencée par l' irra-
diation et de nos jours encore l'opposition se poursuit. L'association
chirurgie-irradiation n'a pas domé de rœilleurs résultats que l'une ou
l'autre de ces
techniques appliquées individuellement.
C'est incontestablement l'autrichien WER'lliEII"1 ERNST qui
est le père de l ihystérector.lie élargie par voie abdominale ~ lui qui
exécuta sa première opération le 16 Ndternbre 1898. Il en améliora la
technique qui subit ô au fil des années ~ et avec di autres auteurs 3 de
norrbreuses variantes.
x La technique du tAlER'IHEJM rrodeme ,
En fait c'est le WERIHEIM classique rmdifié et amélioré
par MEIGS d'où le nom de "opération de MEIGSII • Il en existe deux
autres variantes non mrins célèbres : celle de NOVAI< et celle de
MAGARA.
Pour en revenir au WERIHEIM rroderne J Ciest en gros la
technique
classique rrais ici la lymphadenectomie est systématique--
ment associé et le ligament cardinal est coupé au ras de la paroi
pelvienne.
x Avantages du traitement chirurgical..
la chirurgie radicale première perrœt de faire un bilan
anatomique très précis et d'en déduire un éventuel plan d'irradiations
secondaires de raison. Après l'intervention .. peu de séquelles sont
laissées et les recurrences observées sont plus accessibles aussi
bien sur le plan diagnostic que thérapeutique.
x Les inconvénients du traiternent chirurgical.

- 34 -
ce sont essentiellement
- La rrortalité.
Cette rrortali té a sensiblement baissé et oscille actuel-
lerœnt entre 0% et 3%. Elle est évidemnent fonction du type d' inter-
vention, de l "habi.Ieté du chirurgien, de l'âge de la patiente etc ...
- La rrorbidité.
Elle est dominée par les complications qui sont surtout
d'ordre urinaire, telles les fistules urétéro-vaginales, les sténoses
urétérales et équivalents, enfin les complications vésicales.
Elle est reconnue par tous les auteurs comme le seul
noyen de permettre une guérison des cancers étendus du col utérin.
x Sources radio-actives :
- le radiwn 226 (Ra 226)
- le cesium 137 (ce 137)
- le cobalt
60 (Co
60)
- L'iridium 192 (Ir 192).
X les techniques d'irradiation.
Il en existe ure mu.lti tude , cependant elles sont toutes
basées sur des principes voisins
utilisant une association harmo~
nieuse radiothérapie transcutanée-curiethérapie. Parfois une seule
technique sera appliquée.
- curie thérapie utéro-vaginale endocavitaire.

- 35 -
Son but est œ stériliser les lésions cervicales et juxta-
cervicales. C'est en quelque sorte la radiothérapie directe car la
source radio-active est directenent appliquée sur la turœur-, ou au max
naximm à son voisinage irmédiat.
- La radiothérapie transcutanée
Ici, on doit utiliser des appareils prodQtsant des rayonne-
ments de très haute
énergie. Ce sera dans la rœsuro du possible des
accélérateurs d' électrons producteurs de rayons X de très haute énergie
et en particulier les accélérateurs Linêai.res qui rerrplacent actuellerrent
les accélérateurs circulaires ou betatrons.
- L'irradiation transvaginale.
Cela se fera à l'aide de photons X de 200 KV ou d'électrons
d'énergie appropriée.
x Avantages de la radiothérapie exclusive :
le premi..er avantage de la radiothérapie est incontestable-
ment le très faible nombre de complications graves qu'elle entraîne.
En outre l'absence de contre-indications et l'absence de complications
opératoires assurent à la patiente ure bonne qualité de vie. Enfin le
taux de survie globale reste si l'en prend le rapport de KOI'IMEIR.l1.
tout à fait comparable à celui obtenu par les autres mêthodes de traite-
ment.
x les inconvénients de la radiothérapie
- Complications précoces :
Essentiellement dominées par les réactions urinaires et
digestives ; ensuite viennent les complications infectieuses pelviernes
et throITiJo-eITiJoliques.
- Complications tardives :
Ne s'observent en général que si les masses twmrales à
traiter sent volumiœuses.

- 36 -
Ce sont également des complications à prédominance urinaires
et digestives nais plus graves.
x ra chimiothérapie (A08)
Nous savons qu'à l'instar des autres cancers épidennoides ~
les cancers du col sent peu chimio-sensibles. Les drogues les plus
actives sont les suivantes :
Alcoylants
Cyclophosphamide
C P M
----------------..~----- ---------------------------1-------------/'
Antirnetaboliques
Methotrexate
M T X
5FU
------------------------------------------------~--~-----------
Adriamvcine
ADM
Antibiotiques
BléoIT\\Ycine
BCM
Mitonyc.ine
MMC
--------------------------1---------------------------1-------------
Alcaloides
Vincristine
VCR
d'origine végétale
VM 26
~--------------------------------------------------_._-------------
Methyl e e N li
Mitrosourees
BeMU
e c III li

- 37 -
Plusieurs protocoles ont été proposés
1 - Bl.êomycdne , MitOIT\\Ycine
2 - Adrianwcine:. Endoxan, Cisplatinum
3 -- Adriamycine;l Vincristine, BléoIT\\Ycine; Cysterrbena ,
Cisplatinum.
4 - AdriaJTlYcine. JVethotrexate
5 - Vincristine et l\\i?thotrexate.
Le taux de réponses est variable
- Protocole n? 1
42%
- Protocole nO 3
25%
- Protocole n? 4
21%.
La réponse étant appréciée par la diminution de 50% des
lésions rœsurables.
Enfin ces produits doivent être rœniés avec prudence vu
leur grande toxicité (nédul.Laâre , nerveuse) et les décés.
x 1'irrmmothérapie :
Trois possibilités nous sont offertes par l' inmunologie en
matière de cancer du col :
- l' imnunothérapie J pour favoriser les rri§canisrœs irrrnu-
nitaires susceptibles d 7induire un rejet turmral ,
- l' imnunorestauraticn, chez les patientes souvent et
Iongtenps dêpr-inées par l'irradiation pelvienne.
- l' llmunoprévention qui derœure un ibjectif peut être
réalisab le à long terrœ.
x Le traitement adjuvant ,
Ferrre corme toujours le rang en matière de traiterœnt. Ici il sera
surtout à visée anta'lgique , anti-infectieuse, anti-hérrorragique
et transfusionnelle.

- 38 -
A•V•2 - ŒS INDICA'I'Ie1'JS 'IHERAPEUTIQUES
Dans un premier temps nous parlerons des indications
selon le stade évolutif et dans un deuxièrœ terrps de indications parti-
culières.
1 - Indications selon le stade évolutif
Correspond à l'E.I.E.
C'est le seul stade où l'on peut
avoir 100% de guérison si le traiterœnt est bien rœné ~ ce qui du
reste justifie arrplerœnt la pratique du dépistage systématique.
Cependant quelques rares cas de récidives ont été
signalés. Ces récidives si elles existent sont en général dues à la
naissance d'un autre foyer ou ... à une mauvaise technique opératoire
x La cânisation
Elle cosiste en ure amputation côno'îde du col par voie
vaginale dans un premier temps. Elle sera faite sous anesthésie géné-
rale, après test de SCHILlER pour être sûr de passer en bas à distance
de la zone iodo-négative s après dilatation par une petite bougie
jusqu'au n? 7 ou 8.
Cette cânisation sera pratiquée au bistouri sirrple sans
électrocoagulation pour ne pas détruire les glandes qui sont en profon-
deur et au sormœt du cône prélevé, en essayant de rerronter assez haut
s ur l'endocol, sans cependant chercher à atteindre l'orifice Interre
Ch pratique ensuite IlhémostBse par des points en X sur les corrrnissures
ou JTÊlIE une ligature première des pédicules cervicaux et par 2 points
de Strunrlorff antérieur et postérieur.

- 39 -
La pièce opératoire ainsi prélevée sera examinée par des
coupes suivant son
grand axe. Si toute la lésion a été enlevée, de
nouvelles 3ros ~sse
sont alors possibles ; mais des frottis et des
biopsies de contrôle seront faits régulièrerœnt. Si la cênisation est
passée en pleine zone épithé lioitE.teusejon pratiquera un Wertheim avec
lymphadenectomie, suivie de physiothérapie: ceci si sur la nouvelle
pièce d'exérèse est découverte une micro-invasion.
Dans le cas ou la micro-invasion est découverte dès
l'examen de la pièce de cônisation, la curie-thérapie est instituée
d' errblée. Un tuteur utérin perrœttra alors de placer la sonde radifère
en plus du colpostat. Dans ces cas certains auteurs proposent la
chirurgie élarfje à la place de la physiothérapie.
x L'hyperectomi8 d 1emblée :
C'-est ce que proposent un grand nanbre d'auteurs. Mais si
la physiothérapie Si impose par la suite, l' absence du col utérin empê-
chera la pose d'une sonde radifère et l' atrésie du fond vaginal gène la
pose d'un colpostat.
x Technique de la fondation CUPIE de PARIS.
Elle consiste en une curiethérapie primitive, un petit
Wertheim ensuite ~ avec lymphadenectanie sous veineuse iliaque externe.
Cette thérapeutique stérilise à coup sûr l 'E.I.E. mais toute image
histologique au niveau du col utérin est détruite et paraît excessive
si la lésion n'est pas envahissante, enfin si la femme est en activité
génitale, la stérilité est garantie (castration radiothérapique et
atrésie vaginale).
x Technique de HUaUIER.
C'est une amputation du col par voie abdominale, jusqu'à
l'isthme, pour être sûr de l'ablation des glandes haut situées qui sont
le siège préférentiel des micro-invasions. ceci est suivi d'un curetage
de la cavité utérine pour être sûr de l'absence d ~ envahissement de cette
cavité.

- 40 -
Cette méthode est la plus logique sur le plan carcinologique
car l'anatomopathologïste aura assez de col pour pratiquer ses examens
et si cela s'avère nécessaire, le radiologiste pourra appliquer facile-
ment sa curiethérapie. cependant la pose d'un colpostat sera impossible
de même les grossesses normales ne seront plus possibles.
Ici on fera soit la chirurgie première, soit les radiations
simples ou l'association radio-chirurgicale.
re l'avis des différents auteurs
,ces trois techniques se valent,
ce qui est important étant l'expérience de celui qui les applique
(au rmins 30 cas par an).
La priImuté
de la radiothérapie est indiscutable ~ cependant
il est des cas où on peut l'associer à la chirurgie') ou éventuellement
aux autres thérapeutiques.
2) - Les indications particulières
x Si le cancer est découvert dans la première partie de la grossess0,
on fera
- une cobalthérapie première (4000 Rads).
- suivie d'ure curiethérapie endovaginale.
- avortement post radiothérapique
- puis curiethérapie endovaginale et endo-utérine.

- 41 -
- enfin "ure chirurgie type colpchysterectcmie avec lyrnphadec-
tanie complétée par une cobalthérapie si les ganglions sont atteints.
x En fin de gros~csse.
Une césarienne est pratiquée dès le 8e mois, puis une
cobalthérapie dès cicatrisation suivie d'ure cobalthérapie endo-vaginale
et endo-utérine. La chirurgie sera décidée secondairement en fonction
de l'extension ou remplacée par cobalthérapie si la fernœ est inopérable.
On pratiquera une colpocervicectornie élargie avec lympha-
denectomie pelvienne c. précédée à 3 ou 4 serraines d'intervalle par le
radium ou la cobalthérapie.

- 42 -
CHA PIT RED EUX 1 E ME
B - LE DIAGNOSTIC
COLPOCYTOLOGIQUE
-----------------------------
-------------"'~------------------

LA CYTOLOGIE ALERTE.
lJ1 . COLPOSCOPIE LOCP.LISE.
LA BIOPSIE PROUVE.
LE TIlERAPEUTE TRAITE.

- 43 -
BII - RApPEL HISTOLOGIQUE (38 , 72
78)
-----------------
La compréhension et l'interprétation des im9ges cytologiques ~
nêcessi tent la connaissance l"ll'\\rfaite des données cnrrespmdantes de
1 'histologie cervicale normale.
En effet le col utérin est constitué de deux portions bien
distinctes, recouvertes chacune par une muqueuse. ce sont
- l' exocol qui plonge dans la cavité vaginale.
- l' endocol bordant le canal cervical entre ses deux orifices
externe
et interne.
B.r.l - LA MUQUEUSE ENDCXEWtCAIE :
Elle couvre le canal endocervical depuis l'orifice externe
du col jusqu'à sa jonction avec la muqueuse isthmique. Elle cornprem.
un épithélium, des cavités glandulaires et un chorion. L'épithélium du
canal cervical a la mêne structure que celui des glarrles errlocervicales
il est du type prismatique simple et limite à la fois~ la surface de
l'endocol et les cavités glandulaires. On Y observe deux types de
cellules : des cellules sêcrêtrdces et des cellules ciliées.
B.l.l.a - Les cellules sécrétrices
Ce sont elles qui élaborent le mucus. Ces cellules consti-
tuent un épithélium cylindrique s irrp.le,
B.l.l.b - Les cellules ciliées
Elles sont disposées en placards plus ou noins volumineux.

- 44 -
leur noyau est gros j ovalaire ou arrondi. Les mitochondries nombreuses,
et riches en crêtes ~ occupent avec un appareil de Golgi peu dêvel.oppê >
la partie supra-nucléaire.
Les ribosorœs et le réticulum endopl.asmique peu développés
témoignent d'une activité élaboratrice très modérée. La partie apicale
est revêtue d'une bordure dense de cils vibratiles avec corpuscules
basaux et fibrilles radiculaires.
La muqueuse endocervicale comporte en outre des glandes
qui sont considérées classiquement corrme des glandes tubulaires corrposées
contournées. Leur épithélium est essentiellement fomé par des cellules
sécrétrices.
B.1. 2 - LlEPI'JJELIUM EXOCERVICAL.
C'est un épithélium malpighien, pavinenteux, stratifié,
non kératinisé.
B.I.2.a - Constitution:
Cet épithélium présente
- the merrbrane basale (lamina densa).
- Une assise basale (stratum germinativum).
- Une couche parabasale (stratum spinosum superficiale).
- Une couche superficielle (stratum functionale).
B.I.a - Structure :
b.i - IE STRA'IDM GERMJNATIVUM (Ci)
Les cellules cylindriques disposées en une seule assise,
ont \\ID grand axe perpendiculaire à la. rœrrtœane basale doot elles sont

- 45 -
séparées par un espace de 500 )t! sauf au niveau des hêmidesnosorres ,
Ces cellules basales présentent à décrire :
- un noyau volumineux qui occupe les 2/3 de la cel.Iule ,
- un appareil de Golgi bien développé ~ proche du noyau.
- des lysosomes en grande quanti tê , dispersés dans tout le
cytoplasme.
- de nanbreuses mitochondries occupent surtout la région Inf'ra-
nucléaire.
- des tcnofi1arrents sont dispersés dans le cytop1asrœ.
- la merrbrane plasmique basale entre les desnosones , rrontre de
nombreuses i~s de picnocytose.
b . 2 - IE STRAWM SpmŒUM PROFUNDUM (C2)
Il contient des cellules parabasales et des cel.Iules de
LANGERHANS.
- Les cellules parabasales
Elles forment plusieurs assises de cellules polyédriques,
unies par de norrbreuses jonctions intercellulaires. Ces cellules para-
basales sont plus grandes que celles de la couche C1. Elles sont po1yé··
driques dans la région voisine du stratwn germinativum, ms s' app1atis-
sent 1égèrerrent dans la partie superficielle.
Les organites sont tous représentés mais on ne rencontre pas
la concentration mitochondriale infranuc1éaire donnée dans la couche C2.
Les tonofibrilles sont plus groupés. Le glycogène apparaît pour la pre-
mière fois dans les cellules et dans les espaces intercellulaires.
en distingue des granules appar-tenant à deux types distincts, qui
deviement décelables à. partir de cette couche.

- 46 -
- Les cellules de LANGERHANS
Elles se distinguent facilerœnt des cellules parabasales
car
Ces cellules sont claires, arrondies
leur noyau, hyperehroma-
tique, est très régulier.
. elles ne possèdent pas de tmofibrilles ni de desrrosomes.
. les organites habituels y figurent.
en rencontre également des granules part.i.cul.âers , en fonœ de bâtonnets
occupés en leur centre par me densité linéaire.
b. 3 - LE STRA'IUM SP:rnOSUf'.~ SUPERFICIAIE.
(C3 - C4)
Les cellules sont plus grandes, m peu plus aplaties.
Leurs limites restent irrégulières. Les organites sont peu normreux.
Le glycogèœ est particulièrerœnt abcndant : c'est la couche qui en
contient le plus.
Les gr-anu.Ies augneritent en norrbre ~ tout au rmins dans la
région profonde de cette couche. Ils diminuent en norrbre dans la
partie la plus superficielle J puis disparaissent. Tendis que les grains
de kératohyaline apparaissent pour la première fois.
b • 4 - LE STRA'IUM FUNCTIONAIE ( C5 )
Les cellules très aplaties ont un grand axe parallèle à
la surface (cellule pavi.rœnteuse). Le noyau est dense, pycnotique.
L'appareil de Golgi et le réticulum endoplasmique ont disparu.
Les mitochondries dégénèrent. Des lysosorœs et des inclusions lipi-
diques existent en petite quantité. Les tonof'iIarœnts se concentrent
parallèlerent à la surface cellulaire. Le glycogène est encore présent ~
ms les cellules en contiennent peu. Les grains de kératohyaline
augrœntent en norrbre.

- 47 -
B.I.3 - LA ZCNE DE JCNCTIŒJ CYLnIDRo-PAVIMEN'IEUSE
Elle correspond à l'orifice cervical externe, c'est-à-dire
à la réunion de deux épithé lilU1B de hauteur différente.
L'un rnalpid:rlen pluristratifié et l'autre cylindrique unistratifié.
Le passage d'un type épithélial à l'autre peut se faire
brutalerœnt, on parle alors de zone de jonction.
Il peut se faire par l' inte:rm§diaire d'une zone plus ou mrins longue
(de 1 à 10 mn) ; c'est alors la zone de transition.
L'épithé lium de cette zone de transitian peut être fo:r'Il:é
selon les cas par :
- des cellules cylindriques reposant sur des cellules indiffé-
renciées cubiques ;
- plusieurs couches de cellules cylindriques j
- tm rrélane;e de cellules cylindriques et diépithélitml rnalpigpien.
- tm épithélitml pavirœnteux dont les cellules sont très denses.
Cette zone est particulièrerœnt fragile. Elle subit des
rerranierœnts rrécaniques et infiamna.toires incessants rendant sa conso-
lidation précaire.
Ceci crée ure vraie pathologie de la joncticn dont on fait
le point de départ des cancers.
B.I.4 - L'ISTHME
Il est ai tuê entre le col et le corps de l'utérus. Mais
par des caractères structuraux et fonctionnels) Il isthrœ appartient
davantage à l'endocorps. La muqueuse subit peu de rrodificaticns
cycliques.

- 48 -
Bill - LE CYTODIAGNOSTIC PROPREMENT DITo
--------------------------
B. II. 1
- MA'IERIEL ET 'IECHNIQUE :
Si l'interrogatoire et l' exarœn clinique restent des tenps
essentiels de la consultaticn de dépistnge, le prélèverœnt et la
réalisation des frottis (vaginal, exocervical et endocervical) sont
indispensables.
Les miqueuses vaginales et cervicales sont des tissus
possédant trois propriétés biologiques fondanentales ;
- prolifémtion ;
- différenciation ;
- et desquarratdcn,
La collecte de ces cellules perrœt, après fixatim et
col.oratdcn , une étude dêtrdl Iêe de la cellule.
Avant de COI11'J'Encer le frottis, un certain nonbre de précaution doivent
être prises :
- la malade ne doit pas durant les 24 heures précédant le
prélèverœnt
pratiquer un traiterrent local par antiseptiques
· pratiquer une injection vaginale
· avoir des rapports sexuels
- le nêdecdn doit:
utiliser un matériel sec (Larœs , spatules, pinces)
· préparer à portée de la main le fixateur ;

- 49 -
. Séparer à l'avance les Lamee au noyen d' un trombme
en vue d' éviter l' accolerœnt ~
. noter à l'avance la localisation du pré lèvement ;
(V = vagin ~ C = exocol ; E = endocol). Cela se fera gr-âce à un carn?
de carton fixé par le trorrbcne à l' extrémité de chaque larre ou alors
directerœnt sur les lares par gravure au dianant ,
- le prélèvcrœnt doit être effectué sous le contrôle de la vue,
après mise en place d'un spéculum, sans lubrifiant. Le prélèvenent
à l'aveugle étant à rejeter, sauf rares exceptions (colpites doulou-
reuses" vierges etc ... )
B.II.l.a ~ Le prélèvement: (57)
Il se fera après les préca.utions précitées.
Li endroit choisi pour le prélèveITl2nt dépend du but que
l'en poursuit par cet examen. Dans le cas du dépistage du cancer, le
prélèverœnt doit être fait dans le cul de sac pœtérieur ou les cellules
s' amassent en plus grande quantité, ainsi qu 1au niveau du col lui-mêrm.
Le prélèverrent peut s'effectuer de trois façons
- Par aspi.ratdcn, c'est la rœthode de Papanicolaou,
- par irrigation vaginale, c'est la néthode de DAVIS et NmJ.S!-'.:.:N~.
- par frottis avec une spatule, c'est la méthode de AYRE.
Quelle que soit la technique adoptée, i l est préférable de
la pratiquer en dehors de la période rœnstruelle et en dehors d'une
grossesse.

- 50 -
a.l - La rœthode de PAPANICCLAOU :
C'est la première utilisée et elle a été mise au point
par PAPANICOLAOU .
a. 1. a - Technique : Elle consiste en l'introduction au fond du
vagin d'un petit tube en verre muni d'une poire en caoutchouc. I.e contenu
de la cavité vaginale est ainsi aspiré puis projeté sur me larœ, et
enfin étalé avec le bord du tube.
.
a.T.b - ~vantages . . Sinplicité.
. Seule technique possible chez la vierge,
a.1.c - Inconvénients
Pré lèverœnt aveugle.
. Des cellules recueillies sont déj à
détachées et parfois au stade de cytolyse.
• Encorrbrerœnt par des polynucléaires
génant l' exarœn.
Parfois lorsque les sêcrëtdons vagi··
nales se raréfient, en particulier chez la renne âgée ~
le prélèvement peut être irrpossible.
a.2 - La. m§thode de DAVIS et NIELSEN
a.z ,a .- 'Technique:
C'est une variante de la rrÉthode précédente, mais ici le
réservoir ccntient au préalable une solution saline et d'alcool à 20%
permettant la conservation du prélèverœnt.
Le contenu du réservoir est d'abord injecté dans le vagin
puis recueilli de façon passive, avec les cellules, par s.irml.e Lâchage
du réservoir et en in:prirœnt à la pipette de petits ITDuverœnts latéraux.

- 51 -
a.2.b ." Avantag~~ :
· La néthode peut être appliquée par la patiente elle
nêrœ.• chez elle et peut être renouvelée régulièrerœnt. De ce fait
deux grandes causes d' abstentionisrœ sont évitées : la crainte de
l'exarœn gynécologique et la "perte de tenps" pour une consultation.
Ici seul l 'histologiste est Indâspensab lo d'où dépenses réduites.
- Inconvénients :
· Las causes d'erreur sent accrues du fait que l'exarren
clinique n'est pas fait.
· Certaines rennes n' mt pas le courage de s'auto introduir;_;
une pipette.
a.3 .- La rœthode D'AYRE
C'est la rœthode la plus utilisée et c'est elle que nous
allens utiliser au cours de notre travail.
a.3.a ~ Technique :
Ici en utilise une spatule de bois qui perrœt le double
pre lèverœnt .
· Au niveau du vagin et surtout en son cul de sac postérieur
où les cellules s' accurmùent en plus grande quantité .
· Puis un prélèverœnt au niveau du col que l'en gratte
par un mouverœnt circulatoire.
La spatule d' AYRE, ordinairerœnt en bois, présente une
extrémité arrondie pour le prélèverœnt vaginal , et une autre dent les
angles d'inégale grandeur s'appliquent avec précision sur la surface
cervicale.

- 52 -
Si l'on n'a pas de spatule on peut utiliser un abaisse-
langue en bois.
Quelqœ soit la fonœ de l'outil, il est nécessaire que la palette
de grattage ait des bords nousses et arrondis.
a.3.b - Les inconvénients :
• Cf~rtains cols sont fiables et saignent facilerrent, l'exa..rren
est alors gênê par les globules rouges.
· La dessication prématurée du frottis risque de troubler :La
coloration et la lecture si les sécrétions vaginales sont miniIœs.
Il est souhai.table dans ces cas, d'hurœcter les parois vaginales au
royen d'un cotcn inbibé de serum physiologique.
a. 3, c .., ,Avantages :
· Technique sirrple.
· Richesse en cellules des étalerœnts.
Possibilité de diriger le prélèverœnt sur une zcne suspecte.
B.II.l.b -, L'étalement:
Les cellules ainsi pré levées sent directerœnt étalées
sur Larre et doivent être innédiaterrent fixées. La manière de faire
l'étalenent sur la larœ a une irrportance prirrordiale.
- Il ne doit pas être ni trop mince ~ ni trop épais ,
- Il doit toujours être pratiqué dVun seul rrouverrent à la
nnnière diun frottis de sang,
- Il ne faut jamais faire d' étalerœnt par nouvenents rotatoires
qui altèrent la rrorphologie cellulaire et provoque l' a.œl0nP-·
rn.tion des élérrents en amas compacts.

- 53 -
b . II. 1. c .- La fixation
Pour la réussite de bons rrottds , cette fixation doit se
faire aussitôt après le pré Iêvenent .
On peut utiliser comme fixateur le mélange alcool-éther à parties
égales, ou alors la laque.
c.1 - ~ mélange alcool-éthe~
C1 est en fait le rœilleur fixateur. Il utilise un rnélange
d'alcool éthylique à 96 pour cent (?) et diéther à parties égales,
selon la rormûe de PAPANICOLAOU. Il faut utiliser exclusiverœnt de
l'alcool éthylique P1lI' et de l'éther frais. en veillera à ce que les
réservoirs contenant le nÉ lange soient touj ours he!'l'li§tiquerœnt remës
car l'évaporation change le s r-appor-ts des constituants du mélange >
l ! éther s' évaporant plus vite que l'alcool.
Plus facilerœnt maniable est le fixateur que nous avens
utilisé dans notre travail. Le produit est pulvérisé sur le pre Iêverrent ~
on laisse sécher 1:1 l'air pendant envircn cinq minutes. I.e transport
vers le laboratoire est ainsi plus aisé et peut rœrœ s' effectuer par 19.
poste. Ce qui est à éviter c ' est la dessication des cellules qui
rrodifie les réactions tinctoriales du cytoplasrœ et provoque un gonf'Le:
rœnt de la cellule.
b . II. 1. d .- J!i coloration : (57 ; 91)
Si lien veut accorder quelque valeur au cyto-di.agnostdc
du cancer, il est indispensable que la coloratien des préparaticns soit
parfaite. Les recherches du cytodâagnostdc vaginal sent basées sur l,,:,.
technique de coloratien différentielle selcn la rrêtnode classique de
PAPANICOLAOU ou celle de HARRIS SHORR.

- 54 -
En ef'fet , le diagpostic de malim:lité est basé essentiellerœnt
sur les modifications de la structure nucléaire : la coloration doit
rœttre en évidence les mrlndres altérations qu'elle peut prêsenter, et
pour être corrplète s donner une inage précise du cytoplasrre.
d.1 - La coloration de PAPANlCOLAOU
C'est la plus classique et elle constitue la base de ce
travail. C'est la technique la plus facile pour le dépistage systérra-
tique, les cellules rœlignes tranchant mieux sur l'ensenble de la
coloration.
d.1.a - Les ~lorants :
- Hénatoxyline de HARRIS
Elle donne une irrprégllatioo excellente et suffisamœnt fiœ
de la s truc ture chrorratinieme .
• HéIIRtoxy line
1
'1
• •
g;r'
· Alcool 95°....................... ... 10 ru
• Sulfate d' alurniœ ou d' amrontum, • •. 20 g
· Eau distillée .••.......•..•.•..... 200 ml
• Oxyde jaune de rœrcure........•... 0;5 g
· Acide acétique glacial............
8 ru.
- 006 (Orange G6)
· ~ G solution à 0,5% dans
l'alcool à 95°.................... 100 ru
· Acide phosphotungstique
0}015 g
C'est le colorant du cytop.lasrœ
-
M§lange polychrorre de PAPANICOLAOU
· Vert lumière jaunâtre........... °j 375 g
• BZWUl1 BiSffi:'1.!"k. • • • • • • • . • • • • • . • • • • .
0 _.' 4 g

- 55 -
· Eosine rj aunâtre
.
· Eau distillée. :1 •••••••••••• 1 •••••••••
• Méthanol à 96° pur•...•...••..•......
· ~th8l101 pur ••.
160 g
0





















· Acide phosphotungstique 1,,7 g dilué dans 5 nù.
d' êtharvil à 50°.....................
1, 7 ES
· Solution de carbcnate de lithium
saturée ..
o
<0 0
Il

III
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
~5 ml
· Acide acétique glacial
.
1 Inl
d, 1.b - La coloration
Pour les fixateurs à la Laque, on plongera les lames dans
de l'eau distillée ~ndant environ 5 mn pour enlever la laque avant
de commencer la coloration qui se fera dans l'ordre suivant
1 - Alcool à 80°
30 secondes
2 - Alcool à 70°.......................... 30 sec.
3 - Alcool à 50°.................. . . . . . . .. 30 sec.
4 - Eau distillée
30 sec.
0

0
0



















• •
5 - Hérnatoxyline de Harris
3 à 6 mn.
6 - Solution diacide chl.ornydr-ique à 0",25.
plonger 6 fois
7 - E:a.u cour-ante •••••
6
0




















tnrl.
8 - Eau distillée
30 sec ..
ct












..
..
..
..
..
..
..
..
..
..
9 - Alcool à 50°.. . .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. ..
30 sec ..
10 - Alcool à 70°.......................... 30 sec 0
11 - Alcool à 800 .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .... 30 sec ..
12 - Alcool 95°........................................ 30 sec.
13 - Orange G6... . . . . . . • . . . . . . . . . • . . . . . . . .. 90 sec.
14 - Alcool 95° •..
30 sec.
Cuvettes
C t .





















• •
15 - Alcool 95° ..
30 sec.
individuelles
0























• •
16 - E. A. 50....
90 sec.
0



0




















• •
17 - Alcool 95°........ . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 30 sec.
Cuvettes
18 - Alcool 95° .....
30 sec.
0
0



















• •
individuelles
19 - Alcool 95°. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 30 sec.
20 - Alcool absolu. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 30 sec.
21 - Xylol-alcool (1 : 1)
30 sec.
22 - ~lol •...
30 sec.
Ct
C
• • • •
e




















• •

- 56 -
Le rrontage est le dernier temps avant la lecture.
Il consiste à enduire la lame au baume du Canada ou à l'eukitt et à
apposer une lamelle dessus.
Actuellement on a sur le marché l'auto-technicon qui
permet de réaliser les 22 passages en 21 minutes.
A la fin de la coloration, les noyaux prennent une teinte
gris bleu
ou violette et les cytoplasmes sont rouge-rose ou oranges
pour les cellules éosinophiles ~ bleu-clair ou verdâtres pour les
cellules cyanophiles. Cepen:lant la distinction entre cellules cyanophiles
et éosinophiles est quelquefois difficile) voire impossible.
d.2 - La coloration de HARRIS SHORR
Elle est plus fine, plus délicate et donne des détails
plus précis, en plus elle est moins longue que celle de Papanicolaou.
Mlls ici il faut utiliser une excellente hêmatoxvjine , la formule
classique de Shorr, et des solutions de fixation et de lavage de
première qualité ; ce qui est difficilement réalisable dans les canpa-
gnes de dépistage systématique.
d.2.a - Technique:
1 - Alcool à 70°
plonger 10 fois.
2 - Eau distillée
plonger 10 fois.
3 - HématoxYline de Harris 1mnl/2 à 2 minutes
~ - Eau courante
laver doucement.
5 - Solution de carbonate de lithium diluée à rroitié par l'eau
distillée.
6 - Eau distillée, plonger 10 fois.
7 - Alcool à 700~ à 96°
plonger dans chacun 10 fois.
j
8 - Col.orent S3 de Sh::-rr, 4 à 6 minutes.
9 - Alcool absolu, plonger 10 fois.
10 - Alcool absolu, plonger 10 fois. Deux bains successifs.
11 - Toluol ou Xylol, 30 secondes .
12 - l'vbnter au baume de Canada.

- 57 -
Ces 2 colorations (PAPANICOLAOU et SHORR) utilisent en
conmun l 'hématoxyline comne colorant nucléaire et ce sont celles qui
sont utilisées par presque tous les auteurs.
Il existe d'autres colorations sans hêmatoxyline telles
le GieIl'5a et le Giemsa-May-Grunwald, mais ce sont des colorations qui
donnent de nauvals résultats.
Dans ces derniers temps, de norrbreuses rœthodes nouvelles
de coloration ont été proposées parmi. lesquelles celles de FRIEDlvIAN J. n.
Cette technique est basée sur une affinité plu~ grande qu'auraient les
cellules malignes pour les colorants fluorescents. Les lames sont
colorees par une solution corrbinée de sulfate de berberiœ, de
fuschine acide et de jaune d' acridine. Elles sont ensuite examinées
sous la lumière ultra-violette. Les cellules cancéreuses se distinguent
par uœ fluorescence orange très intense. ~ms cette propriété n' est
pas admise par tous les auteurs.
En fait aucune autre nÉthode ne peut rivaliser avec les
deux techniques classiques, et ce sont encore des procédés de recherche.
D'autre part i l est souhaitable de standardiser les méthodes cytolo··
giques utilisées dans les laboratoires, afin de pouvoir comparer les
erreurs de diagpostic inévitables. Cette standardisation ne devra pas
seulement comprendre les techniques de coloration mais aussi celles
de prélèvement.
L'expérience du cytotogi.ste résulte de sa mémoire visuelle,
forrrée à la lecture de très norrnreux frottis. Elle ne peut s'acquérir
que s' il utilise toujours la nême néthode.

- 58 -
B.II.2 - CYTOLOGIE DES FROTTIS
(33
89; gO)
Nous envisagerons successiverœnt lJ3. description des autres
cellules non épithé liales du frottis vaginal et celle des cellules
Imlignes.
Pour ce qui est des cellules épithéliales non suspectes: on se conrêrera
au rappel histologique de l'épithélium cervico~vaginal normal.
B.II.2.a ." Ies cellules du frottis d'origine nen épithéliale.
En dehors des cellules épithéliales: le frottis vaginal peut
comporter d'autres ê Iénents cellulaires d'origine sanguine, des histic··
cytes , des bactéries, des parasites , divers charrpignons. (cf travail
personnel) .
a.1 - Cellules d'origine sanguin~
- Les érythrocytes.
en les rencontre lors de la menstruation, parfois au
mcment de li ovulatim et dans les cas pathologiques.
- Les leucocyte s.
Ils apparaissent en fin de phase folliculo-lutéinique.
Ils se voient dans les états inflamnatoires et dans l 'hypofolloculinie ,
- Les lynphocytes.
Ils peuvent égalerœnt se rencontrer dans les états Inf'Iam-
matoires.
a.2 - Les histiocytes
Ils posent quelques fois de difficiles problèmes de df.agnos-
tic différentiel d'~vec les cellules endométriales.
Les histiocytes sont peu nanbreux dans le frottis norrral ,
ils augmentent lors du post partum et du post aoor-tum.

- 59 -
a.3 - Les bactéries. (83)
- Le bacille de I:6derlein.
Bâtonnet; immbile Gram+ non sporulé" difficile à cultiver en dehors
du vagin.
Suivant le degré d'acidité du milieu" il peut prendre toutes
les variétés ~ de l'aspect de cocc i aux filazœnts.
I l ne.intient le pH du vagin à l.j ou 4,5.
Il provoqœ une cytolyse bactérieme physiologique qui
peut atteindre uniquement les bords de la cellule ou rœttre les
noyaux à nu à un degrê de plus.
le bacille de DOderlein ne peut se développer dans le
vagin que si les conditions de vie lui sont favorables, c'est-à-dire
si la prolifération de l'épithêl.iim vaginal atte:int au mrins les
assises des cellules internÉdiaires riches en glycogène.
L' ac tivi té cytolytique est marqué surtout pendant la
phase lutéinique du cycle normal" pendant la grossesse ou lors de la
rrenopause.
- Gerrœs divers .
Ch peut rencontrer- des staphylocoques, des enterocoques,
des streptocoques J des levures et quelques fois nêrre des oeufs de
parasite.
a.4 - les parasites
- Le trichoronas vaginalis. C'est un protozoaire du groupe des
flagellés et Cl est un parasite très fréquent du vagin.
Al' état t'rais il est piriforme ou ovalaire ; le noyau
est situé à son extrémité antérieure avec deux corpuscules basaux ;

- 60 -
à l'autre extrémité se trouve me rœrnbrane ondulante. Il se reproduit
par division simple ou multiple.
Avec la coloration de Papanicolaou les trichononas se présentent SOU.'3
l'aspect de petites plages mal définies, gris pâles) de taille variable
disséminées au milieu des autres cellules.
Avec la coloratioo de SHORR;, les trichomonas sont vert
pâle, alors que les cellules épithéliales sont colorées en bleu ou en
rouge. Différents auteurs oot siE1lalé
dans les infections à trdcnomnas ,
l'existence d'un na.lo clair, périnucléaire dans les cellules épithéliales.
Cependant il reste à déterminer si ce halo est dû au trichooonas ou
plutôt au milieu vaginal favorable au trichorronas.
a.f - J!:;s chanpignons
- Candida albicans ,
Il se présente corrme de petites fo:nnatioos arrondies ou
ovalaires ou sous forme de fila.rœnts plus ou mxins lcngs avec me grenu"
latioo irrégulière.
- Leptothrix ~nalis
MYcobactérie très grêle, sent>l3ble à des cheveux souvent
sinueuse mais neri ramifiée.
Elles sont isolées ou au contraire enlacées en arras denses.
a.6 - Eléments amorphes
- Mlcus
- fibrine.
b. II. 2. b - Les cellules suspectes :
les cellules turoorales sent presque
toujours présentes
dans le frottis si le cancer existe, ITÊrœ Si il est uniquerœnt au début

- 61 -
de son développenent. Cela s'explique par le fait que l'exfoliatim
cervicale s'effectue de façon continue et s ' accentue lors des processus
néoplasiques cervicaux.
le principe du diagnostic cytologique étant basé sur la IDJI'J..Jho--
logie individuelle de la cellule, il s'avère dcnc œcessaire de préciser
les critères cellulaires de mal.tgni tê , Cependant un fait est fondarœnt?~
Il n'y a dans la cellule aucun caractère spécifique et univoque de
mlil?11ité. Le diagpostic de malignité se fonde donc sur Jt'enseni.::l1e des
particularités morphologiques atypiques de toutes les cellules du
fl'Ottis.
Les mcxlifications qui s'observent siègent essentiellerœnt
au niveau du noyau et du cytopfasrm,
b.1 - Modificaticns nucléaires
- Variation de fOnTE et de taille.
Les noyaux présentent des forrœs très diverses. Ils sent
elliptiques, encochés ~ polylobés, en bulbe, souvent en position excen-
trique. L'aspect fusiforme est relativerœnt fréquent.
La taille est dans la rœjorité des cas augrœntée et peut
aocutdr- au noyau gigantesque,mnstrueux. Alors que les noyaux des
cellules normales m::ntrent des variaticns de diamètre allant du sirrple
au double au rmximim, le noyau des cellules cancéreuses peut posséder un
di.arrêbre quinze fois supérieur à celui d'une cellule norrmle.
Dans un placard de cellules bénignes, les tailles des
noyaux sont presque identiques et l'aspect général du groupe est
régulier.
Tandis que dans un placard de cellules carcinomateuses, les di~tres3
très variables dorment un aspect irrégulier caractéristique. Il apparaît
ainsi un caractère important de malignité

- 62 -
- Modification du rapport nucléocytoplas~que.
Cette rrodification s'effectue au profit du noyau, ce qui
tend à augrœnter le rapport nucléocytoplasmique. Ceci est l'un des
caractères les plus constants et les plus valab les .
- Modifications de la charge et de la répartition de la
chromatine.
Elles figurent égalerœnt parmi les critères essentiels
de Imlignité .
Dans un noyau de cellule normale, la chrormtine se présente sous la
rome de fins granules régulièrement disposés, réunis par des fila.rœnts
chrrmcphiIea, 19ensenn le à lm aspect de damier rependant à une rêpartzi-
tion homgène.
Dans un noyau de cellule maligne j on observe une augrœntatdcn de la
quantité globale de chromatine.
Le noyau apparaît hyperchrornatique ~ beaucoup plus foncé.
La charge chromatinieme est augrrentêe , trois en plus elle se répartit
de façon anarchique. Elle apparaît sous rome de grosses pcnctuatâons ,
souvent irrégulières, laissant de larges plages inoccupées, dans le suc
nucléaire. ();s blocs s'accolent souvent à la merrbrane nucIêai.re,
Parfois la charge est telle qœ le noyau est très dense; opaque,
Dans dl autres cac; au contraire: le noyau est hypochrœra-
tique apparaissant pâle) translucide avec habituellerœnt une granul.atricn
de chromatine plus ou moins abondante.
- Variations des nucléoles.
Dans Ul'E cellule nomate , le nucléole est de rome régu-
lière) rond ou ovalaire de structure hormgêne au mi.croscope optique.
ra cellule cancéreuse présente une augrrerrtatzicn du norrt>re et de la
taille des nuc lêotes qui peuvent devenir véritablement gêant.s,

- 63 -
Le contour nucléolaire peut devenir irrégulier avec des
expansions plus ou mrins importantes.
Son contenu est souvent hétérogène avec a.pparition de.
petites vacuoles claires souvent multiples.
L?~ugmentation du nombre et de la taille des nucléoles
représente un critère de 1l1'11ip:nité constant et très significatif.
Aj outée à l' irrégularité du contour, elle présente un
grand intérêt 3 surtout lorsque le seul critère anormal de la cellule
se trouve dans le nucléole.
Diaprès FOOT (Jl.1.C.), le rapport nucléolonucléaire se nontr-e
supérieur à aj2 pour la cellule carcdnonateuse.
- Présence de mitoses.
Les mitoses normales s'effectuent dans les couches pro-
fondes dont les cellules n'apparaissent qu'en petit nombre dans le
frottis.
Les mitoses
qui appar-ai.ssent dans les cellules superfi-
cielles pavimenteuses correspondant à des couches différenciées de
l'épithélium sont un indice de malignité. Ces mitoses peuvent même pr;j··
senter des anonnlies chromosomiales.
b .2 - Modifications cytoplasmiques
Aucune modification structurale cytoplasmique n'est caracté-
ristique de la cellule cancéreuse. On ne peut affirmer la rnali[1Ùté qu'en
présence de rrodifications concomitantes des noyaux.

- 64 - .
b.3 - Variations de forme et de taille de la cellule
Ici nous retiendrons l'anisocytose qui quand elle observe
des écarts importants est un excellent signe de malignité.
Par ailleurs le polyrrorphisme cellulaire est très marqué
dans les processus malins.
Dans les épithéliomas cervicaux différenciés, Papanicolaou
a décrit deux fonnes bien définies :
. les "spirdl.e-shape cel.Ls" ou lifiber-cells', cellules
al.Longêes à noyau étiré j à cytoplasme le plus souvent éosinophile .
. Les Il tadpol.e-cel.Is" ou cellules en têtards allongées,à noyau
volumineux encentré avec une queue cytoplasmique plus ou rroins al.Iongêe ,
b .4 .' Répartition et groupement des cellules
Les cellules carcinomateuses se répartissent, dans le
frottis, dans des zones bien limitees sous forme d' ilôts ou de
traînées. Ch observe 2 à 3 à peu de distance l'une de l'autre. Parfois
plusieurs dizaines sont groupées dans ure surface réduite 1 le reste de
l'étalement ét8J1t dépourvu d'éléments suspects. C'est dire l'intérêt
d'un examen attentif et systématique de la totalité du frottis.
Il apparaîf donc en fin de compte que pour parler de
mal.Igni tê , i l faut que plusieurs caractères soient réunis sur un même
élément. De plus i l est obligatoire que plusieurs cellules présentent
ces mêmes anonalies. La découverte d'un élément cellulaire unique et
isolé nettement dysplasique ne suffit pas à un diagnostic définitif..

- 65 -
B.II.3 - EVALUATION DE LA CY'IDLOGIE
B.II.3.a - Classification :
Plusieurs classifications ont été proposées, parmi
lesquelles
a.l - Classification de GEBARA
---------------------_-.....
GEBARA ne dlst.ingue que quatre groupes
· Groupe l
= Frottis négatifs
· Groupe II
= Frottis peu suspects
· Groupe III
= Frottis très suspects
· Groupe IV
= Frottis positifs.
a.2 - Classification de AYRE
· Grade 0
= Cytologie normale,
· Grade l
= Cytologie inflammtoire.
· Grade II
= Cellules anaplasiques du "pré-cancer cell
canplex".
· Grade III = Cytologie cancéreuse.
- Cellules pré invasives.
- Cellules suspectes.
- Cellules nettement cancéreuses.
L'originalité de cette classification réside dans l'intm-
duction des rubriques infléuŒ1é:ltion et pré-cancer.
Quel
que soit le type de classification adopté , i l
permet de conclure à li existence de :

- 66 -
- frottis négatifs
- frottis positifs
- frottis douteux.
C'est ce que va montrer également la classification de Papanicolaou,
que nous avons utilisé dans notre travail.
a.3 _. Classification de PAPANICOLAOU (86)
La rrajordtê des cytologistes a adopté la classification de
Papanicolaou et THANT (1943). Celle-ci permet en effet de distinguer
cinq classes. Le chiffre correspondant est suivi de la lettre P:; en
honmage à PAPANICOLAOU dont les travaux représentent la base du cyto-
dia@1ostic.
· Classe IP = Absence de cellules suspectes. Les frottis renrer-
tœnt exclusiveœnt des cellules mrma.les.
· Classe IIP = Absence de cellules cancéreuses. Les frottis
renferrœnt des cellules inhabituelles (cellules basales, leucocytes)
hématies, germes" parasites), mais authentiquerœnt bêrrignes,
· Classe IIIP = Résultats douteux. Les frottis renferment des
cellules anorma.les avec des atypies structurales qu'on ne peut désigner
conme bénignes ou mal.Lgnes .
· Classe NP = Présence de cellules cancéreuses. Ces élérrents
sont caractéristiques mais rares.
· Classe VP = Présence de cellules cancéreuses. Elles sont
nanbreuses et typiques.

- 67 -
B.III ~ RÈGLES GËNËRALES D' INTERPRËTATION DES FROTTISa
----------------------------------------
--~~----------------------------------------
L'interprétation des examens cytologiques exige une
longue pratique.
les cytologistes ou les cytotechniciens débutcnts doivent
toujours avoir présent à l'esprit ce fait mal.grê la facilité apparente
de certains aspects types.
en corrrnencera par un exarœn d'orientation fait au faib le
grossissement (objectif 10 X). Ce premier examen permettra :
- de noter les défauts éventuels de technique' et/ou de coloration.
- d'avoir une idée approxinative de la composition du frottis :
· substance de fond :
les taux de caryopycnose et dl acidophilie
· le depyé d'agglutination et de plicature de l' ensenble des
cellules malpig-,hiemes :.
· la flore microbieme : po'lyrrorphe , mixte, bactérieme ou
parasitaire ;
· les cellules anormales dysplasiques ou carcinomateuses.
11observation plus approfondie de cellules déternrinées, ou
de groupes de cellules exige un grossissement supérieur (objectif 40 X).
Ceci est surtout irrportant pour l'étude des noyaux et leurs mJdifications
dans le diagnostic du cancer.
Il importe avant tout d'apprécier Il enserrble du frottis pour éviter des
appréciations erronées. Dans le dépistage du cancer, la conclusion
générale doit se fonder sur la com.paraison des cellules atypiques avec
l'ensenble des autres aspects du frottis.

- 68 -
Le temps nécessaire à l'eXCi.mEn d'un frottis est difficile à
évaluer. Il dépend à la fois de l'expérience de l'examinateur, du genre
de frottis et du but poursuivi.
- LIexarœn sera relativerœnt bref si lion a affaire à des frottis
nettement bénins ou nanireetenent positifs.
- Par contre s'il s'agit de frcttis anomaux ou suspects ~ li exarrer,
peut prendre beaucoup de terms , Parfois nÉirœ un observateur entraîné
devra cc:.nsacrer 15 minutes à une seule Larœ , Dans ce cadre, rentrent les
frottis dystrophiques réactiomels intenses (trichoroonas, herpès hominis
II, papova virose , etc ... ). C'est dans ce groupe que figure
la. nnjo-
rité des frottis fausserœnt positifs diagnostiqués par les observateurs
Irexpêr-inentês ,

- 69 -
Ba IV - PRIOCIPES DE COL.LABœATI<J4S ENlRE PRATICIENS ET
CYTOLOOI STES,
L'examen de frottis cytologiques est surtout l'affaire d'une
clinique ou d'un C.H.U. disposant, d'un ou de plusieurs cytolo~jstes
expérimentés. Ceci en raison du coût et de la complicité de la technique
de coloration.
Cependarrt le prélèverœnt peut être effectué sans inconvé-
nient
par un gynécolor;ue, un médecin g,€néraliste
ou me aage-rerme à
condition qu'ils soient familiarisés avec les techniques de prélèverent
et qu'ils conna.issent les fautes à éviter.
En effet les résultats de liexéunen cytolofjque ne seront
valables que dans la mesure où le prélêvenerrt et la fixation auront été
effectués correcterœnt.
Le transport des frottis fixés non colorés ne pose
pas
de problèmes si l ion utilise de la Iaque à cheveux (Spr::wcyte ou Lebof'ix) .
Les Lanes , après 15 à 30 minutes de fixation seront mises dans des
enveloppes portant les noms des malades ~ et expédiées au laboratoire de
cytologie.
le clinicien ou le praticien ayant effectué le prélèverœnt
doit j oindre à l'envoi (de pré férence sur formulaire fourni par le
laboratoire) des renseignerœnts cliniques concernant le rmlade.
Voici joint, en guise de rrodê le , le forrrulaire utilisé par
le laboratoire de cytologie du C.H.U. de DAKAR.

- 70 -
Il reste que, s'ils ne peuvent se charger eux-mêrœs de
l'examen et de 11interprétation des frottis qu'ils ont prélevés
cliniciens et praticiens devraient avoir une ccrmrdssance suffisante des
possibilités et des limites de la colpocytologie. Ceci pour pouvoir
intégrer utilerœnt les résultats de l'examen cytologique dans un
di.anzostdc bioclinique et leurs protocoles thérapeutiques.

- 71 -
CHA PIT RET ROI SIE ME
C - TRAVAIL
PERSONNEL
--------------------

MEDECINS ET SAGES FEMMES
LE CANCER NE SE DEVELOPPE JA~~IS SUR UN
COL SAIN; 9 COLS SUR 10 SONT PATHOLOGIQUES
CHEZ LES AFRICAI~ QUE NOUS AVONS EXAMINEEs!
EXAMINEZ LES COLS;
FAITES A VOS ~~LADES AU
MOINS UN TEST COLPOCYTOLOGIQUE PAR AN.

- 72 -
Cil -
1 N T R 0 DUC T ION
Comrœ nous l'avons dit dans l'introduction de ce travai.L,
notre objectif fondamental est d'étudier les caractéristiques oncolo-
giques que révèlent les tests de Papanicolaou réalisés 8 DAKAR dans :
- la population générale sénégalaise
les principales sous-populations : africaines (A) ;.
libanaises (L), européennes expatriées (E) vivant au Sénégal
depuis plusieurs années.
Ainsi nous avons eu à analyser les résultats de quelques
4.635 tests de Papanicolaou réalisés par le laboratoire d'Histologie
du C.H.U. de DAKAR du 1er Octobre 1980 au 30 Septenbre 1982 (soit 24
mois). Nous signalons au passage qut envi.ron 300 tests pour lesquels
les renseignerœnts cliniques sont très fra@nentaires n'ont pas été
retenus.
Pour ce faire nous exposerons ~ et corrmenterons les rêsul.tats
généraux (toutes sous-populations confondues : A + L + E).
Au sein de la sous-population africaine, celle au sujet
de laquelle nous disposons le plus grand norrbre de renseigperœnts
cliniques et socio-économiques, on distingue :
- des femœs africaines non prostituées (célibataires ou rreriées) ,
mais toutes en activité génitale (A1)
- des prostituées ccrrtrôl.êes et ficœes par le service national
des rœ.ladies sexuellerœnt t1"a1"QnÏ.5siblaB
..M.S. T.). (A2).
- des prostituées non contrôlées exerçant ctandestdnenent
leur art (A3).

- 73 -
Nous analyserons et discuterons les résultats obtenus
pour chacun de ces trois groupes afin de voir l'incidence de la prosti-
tution et du node de vie sexuelle sur la survenue des lésions précan-
céreuses et cancéreuses.
Enfin nous essayerons de proposer une solution à 1'échelle
nationale pour une politique de prévention et de dépistage du cancer du
col utérin au Sénégal.
e.1I - CADRE
D'ÉTUDE
------------
------------
Ce travail a été réalisé à l'initiative et dans le Labora-
toire de Cytologie Clinique-Cytogénétique et Biologie de la Reproduction
(Docteur AFOUIDU) du Centre Hospitalier et lliiversitaire (C.H.U.) de
DAKAR.
Il s'agit de l'une des deux unités du Laboratoire d 'Hi.ato-
logie, d'Errbryologie et Cytogénétique de notre C.H.U. (Service du
Docteur Jacques ARNOLD) ; la 2èrre unité étant celle d 'Histopathologi..e
dermatologique.
Les frais occasionnés par ce travail ont été supportés
à 15% par les crédits tmiversitaires du Laboratoire d'Histologie et
85% par l'aide d'organisations pulanthrophiques françaises notamœnt
la Fbndation Paul r-ETADIER de TOURS (Professeurs Emile ARCN ; Marc
MAILIET .; Philippe AN'IHooroz et la très dévouée Mlle Jacqueline AUOOUIN).
Ce Laboratoire, grâce à l'aide extérieure a eu à effectuer
perdant la période qui nous intéresse (Octobre 80 - Septerrbre 82) :

- 74 -
- 5.247 tests de Papanicolaou dont 4.935 pour les formations
nédicales neri hospitalières, 312 pour les hôpitaux dakarois (Hôpital
Aristide lE DAN'IEC et centre Hospitalier Municipal Abass NDAO).
- 396 cytologies mamœ.ires à la derrende essentiellenent de la
clinique des affections turrorales.
- 223 exarœns cytologiques de divers produits d'épancherœnts
liquidiens (liquides pleuraux, liquides d'ascites, L.C .S.).
- 69 exarœns de cytologie pulnmaire (crachats , produits d' aspi-
ration et de brossage bronchique.
- 67 cytologies urinaires.
Outre ces exanens de Cytologie clinique il a été effectué,
dans la rrêrre période des exarœns de Biologie de la reproduction et de
Cytogénétique nédicale.
Biologie de la Reproductioo = 589 exarœns au total, dent
x 171 tests post coitaux
x 352 spermogrammes et/ou
Spernx:>cytograrrrœs
x 10 biopsies testiculaires
x 56 biopsies de l' endonêtre à visée nomrnale.
Exanens de cytogénétique nédicale. Ces exa.nens ont été réa-
lisés grâce à l'aide matérielle de l'Institut de Progenèse (Service du
Professeur Jérôrœ IEJErnE, PARIS) et le centre d'Etude
de Biologie
prénatale de PARIS (Service du Professeur .André BOUE). Les crédits du
Laboratoire d'Histologie de DAKAR n'ont couverts que 0,5% des frais
occasionnés par ces exarœns.

CENTRE HOSPITALIER ET UNIVERSITAIRE DE DAKAR
lABoRATOIRE
lE
CYTOLOGIE
CLINIQUE
CYTOGÉNËTIQUE
ET BIOLOGIE
Œ
LA
REPRODt.CTIOO.
Lieu où doit être transmis
Nature de l'examen
Echantillon
C;~:~~~~::n~e Jl
---------------------------------~-----------------~---------------------
---~~:~::::~:::_---JL---~~~:~:~~~~~-=-~~:~~~----------
Aspiration bronchique
>
1 cm3
Conservation
Laboratoire d'Histologie
(cytodiagnostic)
Fixation dans
possible
Expectoration
liquide de Bouin
Embryologie et Cytogénétique
3 jours
(Cytodiagnostic)
JI
; J
; J
2
3
Faculté de Médecine
I--------------------------------~----------------~---------------------~--------------------
- Brossage bronchique
Lavage de la
A porter sans
Batiment de Physiologie
(Cytodiagnostic)
brosse dans
Sérum physio
délais (attente
- Brossage oesophagien
sérum physio-
non fixé
1er étage
possible à + 4°C)
- Brossage gastrique
logique
Tél. : 21.S5.88 P. 332
~-------------------------------~----------------~--------------------~-------------------~
- Liquide pleural
Liquide non
Tube sec et
A porter sans
- Liquide péricardique
délais (attente
- Liquide d'ascite
fixé
stérile
possible à + 4°C)
(cytodiagnostic)
~-------------------------------~----------------~---------------------~-------------------~
DEPOT
DES
PRELEVEMENTS:
- Ponction de Douglas
" id. "
" id. "
" id. Il
Au Laboratoire tous les jours
(cytodiagnostic)
de 8H. à 12H. et ISR. à 19R.
---------------------------------+-----------------J---------------------+----------,,---------~
Samedi de 9R. à 12H.
- Epanchements divers et
" id. "
1°-Tube sec et
" id. Il
kystes
stérile
(sein, ovaire, cou etc .•• )
2°-Pour les quan-
(Cytodiagnostic)
tités minimes :
Conservation
Etalement
direct
plusieurs
sur lame. Fixation
au Spray ou à
jours
(l'alcool-éther)

Prendre prêalable-
Autres prélèvements pour
ment contact avec
cytodiagnostics divers
le laboratoi.re
r--------------------------------- ----------------- ---------------------- -----------.---------~
Liquide amniotique
liquide de
Tube sec et
A porter sans
(maturité foetale, sexe)
ponction
stérile
délais
--------------------------------- ----------------- --------------------- --------------------~
(
Prélèvement par
Etalement direct
Conservation
Idem
( e n d o c y t e
sur lame-fixation
plusieurs jours
Prélèvement endométrial
(
---------------------- ----------_._--------
(
Liquide de
Récipient spécial
A porter sans
pour cytodiagnostic
(
~avage (gravlee-
pour recueil du
délais. Attente
( j e t )
liquide
possible i + 4°C
r--------------------------------- ---------------- ---------------------- --------------------
- frottis vaginaux hormonaux
Prélèvement
Etalement direct
- frottis cervicaux et endo-
par spatule ou
sur lame. Fixation
Conservation
cervicaux ("dépistage" et
écouvillon
par spray
plusieurs jours
cytodiagnostic)
(endocol)
(ou alcool-Ether)
.
~================================= ================= ====================== ===================t=================================
l
Prélèvement au
Cont i.nenc e
Laboratoire d'Histologie
Sp e rmogramme s
Sperme
laboratoire sur
préalable de
F
lt~ d
M~d
.
.
acu
e
e
e ec~ne
rendez-vous
3 Jours
,
r--------------------------------- ---------------- ----------------------
J
Bâtiment de Physiologie
Spermocytogrammes
" id. "
" id. "
" id. "
1er étage -
~--------------------------------- ---------------- ---------------------- -------------------~
.
-
Sperme e t " . d
"
Continence préala-
Tél.
21.55.88 p. 332
T
t
es
cr01se
l
.
~ •
bl
d
3 '
g a1re
e
e
Jours
N.B. : Important : Prendre
~---------------------------------
i
----------------- ---------------------- -------------------
Test de Hühner
Glaire cervicale
" id. "
Post-coltal
obligatoirement rendez-vous
1
~---------------------------------
1
----------------
--------------------- ._-------------------
) avant l'examen.
Tests chromatiniens
a) Cellules
A l'hôpital
Conservation
1
Test de BARR
labiales
ou
Idem
2
Drumstick
b) Frottis
au Labo
plusieurs jours
3
Fluorescence de l'Y
sanguin
sur R.V.
Lundi - 8H. à 12H.
c\\es deux(a et b)
Mardi - 8H. i
12H.
~--------------------
~---------------------------------~----------------~----------------------
CARYOTYPE
Samedi- 8H. à 12H.
Sang
• Standard
Aponèvrose
Idem
Sans délais
Prendre obligatoirement
. Banding
Rendez-vous avant l'examen.
- Divers tissus
-

Etalement direct
N.B.
: Les pl'élèvenlents
Ecoulement mamelonnaire
Prélèvement
sur lame et fixation
Conservation
fixés sous emballages
(cytodiagnostic
direct
(+ 1 lame séchée à
plusieurs jours
l'air)
spéciaux - et notau~ent
les frottis sous enveloppe
Ponction de sein
Prélèvement à
" id.
ad-hoc - (à numéroter)
Il
" id. "
(cytodiagnostic)
11 aiguille fine
peuvent être adressés
par la pos te.
Ponction de masse solide
ganglion, etc ..•
" id. Il
Il
id. "
" id. "
(Cytodiagnostic)
A porter sans
Cytodiagnostic de tumeurs
Tube sec et
Délais pour l'envoi des
Urines
délai (a t ten ce
rénales ou vésicales
stérile
possible à + 4°C)
comptes-Rendus :
" id. "
Cytodiagnostic de tumeur
a. Explorations "à froid" :
Urines
1 " id. "
Massage prosta-
prostatique
variable en fonction
tique préalable
)0
_
du type de prélèvement
" id. Il
(matériel fixé au Bouin =
Recherche d'inclusions
A porter sans
Urines
1 En principe dans
minimum 10 jours)
cytomégaliques
délais
de la glace
2° - de l'encombrement du labo
Liquide articulaire
30 - de la justification
Sur anticoagulant
A porter sans
(ragocytes, recherche de
(selon renseignement
en tube stérile
délais
cellules néoplasiques)
cliniques) •
b. Explorations avec mention
Liquide cérébro-spinal :
L. C. s.
A porter sans
Tube sec et
recherche de cellules
Ponction
délais (attente
"URGENT"
justifiée:
stérile
néoplasiques ou"blastiques"
ventriculaire
possible à +4°C)
Dans les 24 heures (sauf
Etalement direct
)
Prélèvements conjonctivaux
sur lame et
)
week-end et prélèvements
et muqueuses diverses
fixation
)
Conservation
fixés au Bouin). Résultats
)
plusieurs
"
)
jours
à prendre par téléphone.
Cytodiagnostics cutanés
+ 1 lame séchée à
)
l'air
)

- 75 -
TABIEAU III
Bilan de l'ensenble des exarœns cytologie clinique-
cytogénétique et biologie de la reproduction pendant
la période du 1er Octobre 81 au 30 3epterrbre 82.
1
!
NœJBRE
POURCENTAGE
1
r------------------------------- 1 --------------- ------------
Tests de Papanicolaou
5247
76,94
----- ---------_._------------
--------------- --------------
Cytologie rnanmaire
396
5,82
Cytologie des produits d' épan-
223
3,27
onenents Liquidfens
~---------------------------- ------------- ---------------
Cytologie pleuro-pulmonaire
69
1,02
Cytologie urinaire
67
0,98
Biologie de la reproducticn
1
589
8,64
---------------------------------~--------------------------------
_~ Cyt~lOgique~
~--------~~=-----
=~==
__
_
Total
6.820
100
TABIEAU -ri
Répartiticn des différents tests de PapanicolaDu
1
1
NOORE
POURCENTAGE
i
~-Test:_~aliséS-:~~:-~~::::~v:-l----------------- ---------------:
du laboratoire
1
3.912
84,40
1
________________________________~----------------~
1
Tests réalisés à la derrande
!
des praticiens
;
421
1 5 , 6 0 .
---------------------------------~--------------------------------- ~
Total
4.635
100
1

- 76 -
Il a été effectué 229 exarœns cytogénétiques dont :
x 84 tests chrornatiniens (BARR, Drumstick, corpuscule
fluorescent
Y)
x 145 caryotypes dont 81 en technique standard,
~3 en bandes G (dénaturation trypsique et coloration au GieIlBa) et 21
en bandes R (dénaturation thennique I1Énagée et coloraticn au GieITBa).
Soit 6.820 examens de cytologie clinique, cytogénétique et biologie de
la reproduction effectués en 2 ans dans me unité C.H.U. de Biologie
clinique ou travaillent un I1Édecin biologiste et 3 techniciens.
C'est dans ce cadre sans équipe en personnel et en matériel
que, grâce à l'effort inlassable de ceux qui y travaillent et à l'aide
matérielle d'origine étrangère que ce travail a été réalisé. Dans le but
encore une fois de se faire une idée des caractéristiques locales de la
vulgarisation du test de Papanicolaou et de la fréquence des Iêai.ons
précancéreuses et cancéreuses du col utérin en milieu sénégalais.
c. III - MATËRIEL ET MËTHODES
-----------------
------------------
C.III.1 - MATERIEL
Ce travail repose sur 4.635 tests de Papanicolaou réalisés
par le laboratoire d'Histologie. Parmi ces tests:
- 3.912, soit 84,40% ont été effectués sur initiative du Docteur
AFOlJIDU et pour le profit de diverses forrrations rœdicales extra C.H.U.
de l'agglorœration dakaroise (cf. CIII.2).
- 421, soit 9,08% ont été effectués à la demande des gynécologues
de Dakar, Rufisque, 'llliès, Kao.lack, Diourbel et Saint-Louis.

- 77 -
- 201, soit 4 >34% ont été réalisés à la derrande de nédecîns
généralistes de DAKAR.
- 101 ont été effectués à la demande d'étudiants en rrédec.lne du
nodule de cancérologie suite à l' enseignenent de Cytologie oncologique
du Docteur AFDUIDU.
Pour les tests effectués à l'initiative du laboratoire de
cytologie clinique 3 les prélèverœnts ont été effectués soit par le
Dr • .AFOU'JUJ (2501 tests), ou par nous-nêrœs (1209 tests). Le Dr. S. FALL
en a effectué 102. Il s'agit de prélèvenents semi.-systénatiques englo-
bant à la fois des sujets présentant des signes d'appel (15%) et une
grande majorité de prélèverœnts chez les fenrœs tout venant. Les unes
ayant consulté
au laboratoire pour stérilité conjugale, les autres
étant des prostd.tuées ~ fichées et contrôlées. Le reste enfin étant
constitué de prost.Ltuêes clandestines ou de malades venues consulter aux
divers dispensaires du secours catholique à DAKAR.
Les prélèverœn1B non réalisés au laboratoire, l'ont été
d'un corrrmm accord sur la technique de prélèverœnt.
Si bien que la quasi
totalité des tests retenus pour cette étude
l'ont été à partir de frottis (V, c, E). (cf. C.II.3)
C.111.2 - PROVFNMK;E DES MALADES :
Les principales institutions extra-hospitalières qui nous
ont foumi les rmlades spontanénent (15%) ou à notre derrande (85%)
sont les suivants :
- Service de Gynécologie de l'Institut d'Hygiène Sociale
(I.H.S.) - Docteur- OUANE mamou.
- Centre de planning familial de la P.M.1. de Dakar-Médina :
Docteur Ismaila SY et collaboratrices, notamœnt IVesdarœs Adélaide DIOP
et JœNSCN (Sages femœs d'Etat).

- 78 -
- Service des fv'laladies sexuellerrent transmissibles (M.S. T.) -
Docteur I. NOOYE et Docteur RENAUD.
- Dispensaire St.
Martin de Rebeuss (Soeurs FRANCISCAINES).
- Centre St. Dominique de Pikine (Docteur JANCLŒS puis De
SCHAMPHEŒIRE) •
- Divers gynécologues, généralistes et laboratoires d'analyses
nédicales installés à Dakar, Rufisque et Thiès.
C. III. 3 - l'<1ElHOOES
(1; 3 ; 4)
C. III. 3. a -, Techniques
Nous avons réalisé pour le prélèverrent, la néthode de AYRE.
Avec une spatule en bois nous avons réalisé un triple prélèverrent.
- Au niveau du vagin (V) •
. un prê.lêverrent, au niveau du cul de sac postérieur pour
les produits de desquanation (Vp)
. un prêlêvenent au niveau des culs de sacs latéraux pour
étudier simultanérœnt l'amb iance horrronale (VL).
- Au niveau de l'exocol CC) que l'on va gratter par un mouve-
rœnt circulaire de la spatule.
- Au niveau de l'endocol par le rœrœ rnouverœnt.
Les 3 larœs qui doivent recevoir les prélèverrents sont au
préalable gravées des lettres(V) , (C) ; (E), à l'aide d'un diamant.

- 79 -
L'étalerœnt sur ces lames est fait d'un mouverœnt
linéaire d'une extrémité à l'autre de la Larre,
Nous avons utilisé la laque à cheveux. Une pulvérisation
de quelques secondes aussitôt après l'étalement et nous laissons
sécher pendant quelques secondes à l'air libre.
Il intéresse les frottis qui ont été réalisés en dehors
du laboratoire.
Après séchage, les lames sont mises dos à dos et sont glissées dans
des enveloppes portant les nans des ferrrœs ayant subi le prélèverœnt.
Nous avons utilisé la technique classique de Papanicolaou
avec cepen:lant quelques Lêgêr-es rodifications (voir chap, II).
C.III.3.b - Interprétation
Toutes les Lanes ont été interprétées au laboratoire de
cytologie du C.H.U. de DAKAR par le Dr. JJ4:. AFDUIDU.
Nos diagnostics colpocytologiques ont été exprirrés dans la classifi-
cation de Papanicolaou avec quelques réadaptations :
b.l - Classe OP :
..._-_..-----
ce sont les frottis de muvaise qualité
- étalerœnt trop épais ;
- fixation différée ou insuffisante (d.'où dessication des
cellules) .

- 80 -
- coloration défectueuse
- frottis tellement infiarrmatoires, infectés et/ou cytolytique.s
qu'en ne peut préjuger de la qualité initiale des cellules altérées.
Pour tous ces cas nous répondons : "prélèverœnt non signi-
ficatif et inclassable. 'lest à repren:lre après traitement local adéquat".
b.2 - Classe IP
---------
Les frottis ne contierment que des cellules normales
indiscutablerœnt bénignes.
Pré Iêverrent non suspect avec cepen:lant des caractères
cellulaires s'écartant de la normale. Les frottis ainsi classés canpor-
tent des nodifications infianmatoires ou infectieuses traduisant une
souffrance plus ou mxins intense des cellules. Ce sont les dystrophies
ré actionne Iles légères (classe IIp légère) ; rocxiérées (classe 3P
rrodérée) ; intenses (classe III' intense).
Cependant il s' agit toujours d'altérations nucléocytoplas-
miques netterent bénignes.
b.4 - Classe IIIP
----------'-
Prélèvement douteux comportant des cellules inhabituelles qui
ne peuvent être considérées ni comme bénignes s ni comœ certainement
malignes.
Rabi tuellerœnt on reprend le test après traiterrent de tout
élément infectieux et/ou' inflammatoire associé aux atypies observées.

- 81 -
Les frottis que nous avons maintenus en classe IIIP après
traiterœnt antibiotique et anti-inna.rmatoire correspondent à des
dysplasies mxiérées évolutives : véritables lésions précancéreuses
qui nécessitent une surveillance cytologique presque semestriel sans
laquelle elles évolueraient en 2 à 5 ans vers un carcinorœ in situ ou
une dysplasie sévère,parfois mêne en carcinome d'emblée micro-invasif
ou invasif si elles sont surinfectées à répétition.
Nous regroupons ces 2 classes de Papanicolaou car l' expê-
rience nous a nontrê que dans un pays COl'l1'TE le notre où le bilan anatono-
clinique des lésions carcinornateuse est loin d'être facilerœnt réal.isa-
ble,l'existence de cellules néoplasiques qu'elles soient ncrmreusee
ou non a la ITÉrœ conséquence pour la malade, Les classe IV',P que nous
avons diagnostiqués ont été opérées 6 mis à 1 an après notre diagnostic
et ont
eu le tenps de devenir classe VP. (Car-cdnoms micro-invasifs ou
invasifs) .

CeNTRE l1JsPITALIER ET LHIVERSITAIRE DE fi.\\KAR
L..ABœATOIRE Œ CYTOLOGIE CLINIQUE-CYTOGËNÉTIQUE ET BIOLOGIE DE LA REPRODOCTI~
DEMANDE D'EXAMEN D'HISTOlOOJE
GYNECOLOGIQUE
Demandé par
.
1 -
0
Colpocytologie
Semee
.
2 -
0
Ponction du Douglas
Le ••••••••••••••••••••••••••••
3 -
0
Endocyte
4 -
0
Biopsie hormonale de l'endomètre .
5 -
0
Histopathologie
6 -
0
Autres
NOIn. • • • • • • • • • • • • • • • • • • • . • • . • • • • • • • • • •• P:r'érl0J'T'S.......................... ~...........
Etmie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Garrrl.e................... Adres se
.
.......................................................................................
RENSEIGNEMENTS CLINIQUES
MJrIF IE LA CONSULTATIeN
Date des dernières règles •......••••••
Prénatale ...............•............
o
Durée des 3 derniers cycles .•••.•.•.•.
Post-natale
.
o
1 de ~stations
.
GI'Ossesse ...........•.• è IIDis ••.•....
Norrbre
o
d'avortements ••.••...•••
Contraception
.
o
Signes fonctionnels
Naturelle à
ans
o
Ménopause
Leucorr'bêes ••...••••••••••••••...•
Chirurgicale à...•.. ans
o
JVetrao~es •••.•.••.••••••••••••.
Interventions gynécologiques ••.•.•.•••
o,.
......................................
Douleurs ••••••••••••••••••••••••••
o
Cytologie antérieure? •.•.•••.•.•••••
Autres
.
o
Cryothêrap.le ? .... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
o
Electroco8gMlation ? •...•.•..•••...••
Examen systématique ••.••••••••.•.•...
LI
Corrl.sation ?
""
.
Traitement actuel?
.
Ori~ne socio économique? ..•..•.•.•••
EXAMEN GYNECOLOGIQUE (Réstnre)

- 82 -
C.IV - ft:SULTATS
ET
COMMENTAIRES
===========================
C.IV.l - RESULTA'TS GENERAUX
Ils sont exprdnês dans le tableau suivant :
TABLEAU V - Résultats généraux (toutes populations confondues).
Cl. IP
458
9,88
Cl. IIF
Cl. IIIP
535
11,54
Cl. IVP
58
1,25
ou
VP
--------......._----...,----------------
-------------------
Total
4635
100
LI analyse de ce tab leau nous rnentre que :
- un frottis sur 20 est iœxploitable du fait des conditions de
prélèverœnt défectueuses. Du reste, pour nous, l'essentiel était
dl effectuer ces frottis, il ne nous a pas été possible de traiter les
infections et Int'Lamratdons avant de faire certains frottis.
- un frottis seulerœnt sur 10 est normal.,
- 72,65 des frottis sont porteurs dl altératiens cellulaires
dystrophiques réactionnelles. Parmi les 3.367 cas de dystrophies réac-
tionnelles nous avens dénorrbré :

- 83 -
· 658 dystrophies légères soit 20% des classes I~ ;
· 1518 dystrophies m:>dérées soit 50% des classes IIP.
· 1191 dystrophies intenses, soit 30% des frottis· de la classe
IIF. Ce qui signifie qu'un frottis non suspect sur 3
(cl. II
intense) mérite un traiterœnt adéquat et énergique
si on ne veut pas assister à me évolution vers une lésion précancéreuse
ou cancéreuse.
535 frottis sur 1~635, soit 11,5%, sont classés IIJP de principe
lors du premier exarœn.
Après traiterœnt adéquat nous avons effectué un frottis de
contrôle chez 353 patientes soit 66% des fermes antêrdeurenent classées
IIIP de principe. 44 seulerœnt d'entre elles soit 12,46% sont derœurêes
en classe IIIP ; elles présentent toutes une dysplasie nodêrée évolu-
tive. Cependant seules les européennes et la plupart des prostituées
clandestines ont subi le contrôle colpocytologique. Les africaines
(mariées et célibataires) non prostituées l' mt subi à 50%. Parmi les
prostituées fichées, seules 9% ont subi le contrôle.
Parmi les frottis initialeITEnt classés IIIP, 15 mt été
déclassés pour rejoindre les classes IV et V. Les 476 restant rejoignent
les classes l et II.
Ceci nous donne raison quand nous étiquettons ces classes : "classes III
de principeIl.
- Nous avons pu diagnostiquer 58 classes IV et V sur les 4.635
frottis soit un taux de 12,5%0. Ces chiffres sent conforrres aux
chiffres anér-icains des années 1950 à 1955 (Thèse S. F. 41 ). Ceci veut
dire que nous somres en ma.tière de dépistage, au stade où étaient les
américains il y a 27 ans !
Actuellement en Europe le taux des frottis classes IV et V
varie entre 2 et 4%0, soit 3 à 6 fois moins que chez nous.

- 84 -
Ceci est dû au fait que :
. les africains (rrêdecîns et malades) ne sont pas habitués au
dépistage syst.êrratdque , tandis que les auropéens le font depuis une
trentaine d'années .
. Les conditions socio-économiques et hygiéno-diététiques de
nos populations sont très précaires.
- Plus près de nous, les frottis réalisés dans les C.H.U. de
DAKAR ont révélé que 66 fermes hospitalisées sur mille présentent un
frottis de classe IV ou V. Ces femœs étant hospitalisées pour une
affection
autre qu'une lésion cervico-utérine. Ce chiffre est 4,5 fois
plus élevé que ce que nous trouvms en milieu anDulatoire.
C.IV.2 - RESULTA'IS œ'IENUS POUR LES DIFFEREN'IES SOUS POPULATIQ\\TS
Cette population conprend :
- les fermes mardêes et les célibataires non prostituées
- les prostituées inscrites au fichier sanitaire et social de
la prostitution (MoST) (
- les prostituées clandestines ou non ccntrôlées.
Le tableau qui suit récapitule les résultats ootenus dans ce groupe.

- 85 -
TABLEAU VI
Résultats généraux de la sous population africaine
Classe rr
7,77
Classe IIP
2885
73,8
Classe IIIP
485
12,40
Classe rv - vP
49
1,25
-------···---·--------î------------+------------------------
Total
1
3909
100
1
L'analyse de ce tableau ( VI ) nous rncntre une fois de
plus que :
- trois rennes sur quatre (soit 75%) portent des altérations
cellulaires dystrophiqœs réactionnelles ;
- 12 tests de Papanicolaou sur mille appartiennent aux classes
rv et V.
Dans ce groupe des fenrres africaines, nous al.Lens conparen
les différents sous groupes pour mieux définir certains facteurs de
risque. En rrêrœ terrps nous analyserons les résultats colpocytologiqœs
de chaque groupe.

- 86 -
TABIEAU VII - al. Corrparaison des classes OP. Nous rappelcns que
ce sont les frottis inclassables.
Nonore de
! Population
1
Pourcentage
1
Fermes africaines
--~::~~-----i---~~~~:------ i----:~~4,:------_l
ncn prostituées
__-----------1--------------- ---------------J
Prostituées
l
1
o
!
313
0
fichées
1
r---------------
··-------------1
--------------1----------------
!
Prostituées
1

39
230
16
,
clandestrnes
Nous rerrarqucns d'errblée qu'il n'y a aucune classe OP
chez les prostituées fichées) ce qui signifie que les prélèverœnts ont
été remarquablerœnt bien effectués.
La majeure partie des frottis inexploitabl~Brot recencés
chez les prostituées clandestines. Ceci est dû au fait que ces frottis
SC!1t rai ts à la hâte, et surtout ces fenrœs ne subissent aucune prêpa..
ratâcn avant le prélèverœnt.

- 87 -
TABLEAU VIII-a. 2 - Comparaison des classes IP. Ce sont les frottis
normaux.
Norrbre de
Population
Pourcentage
Cl. IF
totale
en %
Fermes africaines
254
non prostituées
3366
7,5
Prostituées
49
313
15
fichées
Prostituées
1
230
0,4
clandestines
Ce tableau montre que presque tous les frottis effectués
chez les prostituées clandestines sont pathologiques, on s 'y attendait
du reste.
Ce que l'on pourrait ne pas attendre est qu 9 il y ait 2 fois plus de
frottis nornaux chez les prostituées fichées que chez les autres
ferrrœs africaines ne pratiquant pas la prostitution. Ceci s'expliqœ
par le fait que, une prostituée fichée est examinée une fois par mois
et est l'objet d'un prélèverœnt vaginal et d'un traiterœnt approprié
s 1 i l y a des s ignes d'infection; sinen la carte lui est retirée.
Tandis que les femœs mariées ou célibataires peuvent rester plusieurs
années sans se faire examiner.
Ceci détruit en rrêrre tenps l'argurœnt qui établissait une corrélation
entre fréquence des rapports sexuels à partenaires rrultiples, et les
dystrophies cervicales.
f1

- 88 -
TABIEAU IX - a.3 - Comparaison des classes IIP. Ce sont des dystrophies
cellulaires réactionnelles.
Nonbre de
Population
Pourcentage
Cl. II,P
totale
en %
FeITIœS africaines
non prostituées
2475
3366
73,5
Prostituées
80,8
fichées
253
313
Prostituées
68,2
clandestindS
157
230
Ce tableau ne mcntre pas une prédominance des infections
chez les prostituées clandestines, suivies des femres mariées ou
célibataires puis des prostituées fichées COITIœ en devrait s 'y attendre.
Mais si l'en considère le degre de sévérité des dystrophies nous
voycns qu'il y a ~
- 40,76% de dystrophies intenses chez les prostituées clandestines
- contre 19,36% de dystrophies intenses chez les prostituées
fichées.
- et seulenent 3,83% de dystrophies intenses chez les femœs
africaines nen prostituées.
REMARQUES - traiter
1 infection c'est bon
ms traiter en plus les séquelles inflarrmatoires des infecticns
c'est mieux.

- 89 -
TABlEAU X-a. 4 - Corrparaison des classes III·· TV - VP.
Noùbre de
PoplÙation
Pourcentage
Cl. III- TV-VP
totale
en %
Femres africaines
490
14
non prostituées
3366
Prostituées
fichées
11
313
3,5
Prostituées
clandest ines
33
230
14
Nous avens réuni dans ce tableau tous les tests connor-tant
des cellules atypiques et/ou suspectes. Les classes III représentent
des dysplasies rœdêrêee qui vent êvoluer, si elles ne sent pas
traitées, vers les classes TV ou V en l'intervalle de 2 à 5 ans.
Or nous savons que la rœjeure partie des femœs ne sent pas bien
traitées.
Le tableau nous montre que les ferrrœs africaines ncn
prostituées et les prostituées clandestines présentent le nêrre nonore
de frottis contenant des atypies suspectes. Tandis qu'une prostituée
fichée seulenent contre quatre femœs non prostituées ou prostituée
clandestine, présente des cellules atypiques sur sm frottis.
Ceci contredit une fois de plus la corrélation entre la
fréquence des relations sexuelles et la rrêquence des atypies du col
utérin.
Le taux élevé des atypies chez les feI11JEs africaines non
prostituées pourrait s'expliquer par le fait qui elles rot subies

- 90 -
un dépistage semi-systématique. cela veut dire que certaines femœs
présentaient des signes d'appel cer-vico-vaginaux, qui ont IOOtivé le
prélèverœnt. Alors que chez les prostituées les tests ont été faits
systêmatdquenent che z les femœs venant pendant un teIJI>S dcnnê ,
TABLEAU XI - a.5 - Comparaiscn des 3 sous groupes de la population
africaine.
,
.
i Pourcentage
Pourcentage
Pourcentage1 Pourcentage 1Pourcentage
1
1 Cl.
OP
Cl. IF
Cl. I:q?
Cl. IIJP
1Cl. IV-V?
------------1-------.. ----------- ---------~- ~~-~------- ----------~--
1
Fermes
i
africaines non
4,3
7,5
73
13
1,1
prostituées
- - - - - - - - - - -
-------- ------------ ----------- ---------- ----------_..
Prostituées
fichées
3,2
1
0,3
~
°
15,6
80,8
----~---------
---------_.....
------------ ----------- -_._------ --~----------'"-
Prostituées
1
,
16,9
0,43
68,2
10,4
3,9
clandestines
Ce tableau qui.ϐsule les tableaux. <y;rI, VIII
IX, X)
à notre avis se passecontœntaires.
REMARQUES
- Cl. OP
A
2 < A 1 < A 3
- Cl. JP
A
3 < A-
1 < A 2
- Cl. In' :
A 3 < .A 1 < A 2
- Cl. IIIF
A 2
<
A
3 < A 1
\\
- Cl. Dl-Vp
A 2
<
A
1
< A 3

- 91 -
TABIEAU XII - a.6 _. Comparaison des inflamna.tions non spécifiques.
Norrbre des
Population
Pourcentage
inflmrmations
totale
en%
non spécifiques
------------------------~-----------------~--------------~-----------------
Fermes africaines
246
ncn prostituées
2475
9,9
-----------------------. -----------------~--------------------------------
Prostituées
31
fichées
253
12,2
---------------------------------------------------------~
-----------------
Prostituées
69
157
1
43,9'
clandestines
1
i
1
Les inflamnations nm spécifiques representent le groupe
des inflamnatioos où on ne peut incriminer aucun gerrœ.
Ici ânterviennent., les notions de chrooicité et de répétitim des
agressions infectieuses, parasitaires ou virales sur la muqueuse
cervico-vag:inale.Souventla stérilisaticn rapide ou intenpestive de
l' arrbiance cervico-vaginas, laisse place à des dystrophies latentes
évoluant à bas bruits : ce sant elles qui foot le lit des dysplasies.
1'analyse de ce tableau mcntre que ces inflanmatims ncn
spécifiques sont 4 fois plus irrportantes chez les prostituées clandes-
tines que chez les deux autres groupes.
Le pourcentage est presque identique entre les femmes
africaines non prostituées et les prostituées fichées. Il y a cependant
une légère prédominance chez les prostituées fichées. En effet chez

- 92 -
les femœs afr'icaines non prostituées, les infections se rêpêtent
souvent et elles réclarœnt volontiers à leur
époux un repos sexuel.
Alors que chez les prostituées fichées, rrêne si les infections ne
passent pas à la chronicité, leur fréquence est relativerœnt grande car
les risques de réinfcstation
sent élevés. Il y a égalerœnt le rôto
irritant des inJections vaginales.
la conparaiscn de ces inflamnaticns non spécifiques donne égalerœnt un
taux supérieur chez les africaines non prostituées (9,93%) suivies des
lipDn~~e~ (7~35%) et des européennes (6,19%).·
TABlEAU XIII - (l.7 - Conparafacn des 3 grands sous groupes (A, L, E).
Sous population
A.f.ricaine
(A)
4,75
7,77
73,8
12,4
1,25
-----------------------------~----------------------------~
----------- ------- ------
REMARQUES concernant ce tableau
- Cl. OP
L
>
A >. E
- Cl. lB
E
>
L >"1 If
- Cl. IIP
A
>" L > E
- Cl. IIIF
A
> " E >/, L
- Cl. IV-VP
L
>
A >
E
Ce tableau résurœ les tableaux (VI , XIV ; yy).

- 93 -
Il ressort de ce tableau récapitulatif de nos résultats que:
générale
- Prerrd.èrerœnt : En natiêre de préparation Ides malades en vue
du test de Papanicolaou, les européennes sont mieux preparees que les
africaines, elles mêrœs mieux préparées que les libanaises.
Notons que normalement africaines et libanaises devraient être Lcgêes
au nêrre enseigne si l'écrasante rœjorité des prélèverœnts pour les
africaines n'avaient pas été effectués au laboratoire en excellente
carmaissance des précautions techniques.
- Deuxièrœment : En ce qui concerne la fréquence des frottis
normaux (classes IP.) les européennes tiennent la vedette suivies
des libanaises puis des africaines. En effet :
UNE AFRICAINE SEULEI\\1ElJT SUR DIX A UN FROTI'IS NORfW. ;
TANDIS QUE DEUX LIBANAISES SURDIX a~T UN FR0Tl'IS NORMAL ,
• ET QUE QUATRE EUROPEENNES SURDIX CNT UN FRaITIS NORMAL.
Puisque le cancer du col de l'utérus l'ne survient jarrais sur
un col sain" ~ les européennes de DAKAR ont qua.tre fois plus de chances
de ne pas présenter une lésion carcinorrateuse cervico-utérine que les
africaines.
- Troisièrrerœnt : Les trois sous poptùations étudiées
(africaines" libanaises et européennes) présentent approxirr:ativerœnt
le rrêrre taux de frottis de classe
IIP. Toutefois il s'agit le plus
souvent de classe IIP légères chez les européennes, mJdérées chez les
libanaises et intenses chez les africaines, avec un maxirrum pour les
africaines prostituGes ncn contrôlées. D'autre part les cervicites
récidivent plus souvent et passent plus facilerœnt à la chronicité
chez les femœs africaines par manque de surveillance gynécologique
systématique. Leur cas est aggravé par la précocité des mariages et
les traunat.lsrres œ-stétrd.caux.

- 94 -
- Quatriè:tœrœnt : S'agissant des classes IIIP après contrôle,
elles représentent des dysplasies m:xiérées, des rem:mierœnts nétaplasiques
ou cicatriciels présentant des atypies et des signes d'évolutivité.
En 2 à 5 ans, en dehors de toute surveillance, il Y a un risque de
transforrration carc.inomateuse : c'est ce que nous appelons le risque
dysplasiant.
Huit africaines sur cent de notre série ont ce risque dysplasiant tandis
qu'il est deux fois mrins inportant chez les européennes et les
libanaises.
- Cinquièrœrœnt : Lorsqu'on considère le groupe des frottis de
classe IVP et VP, on constate que :
. la fréquence des lésions carcinornateuses dépistées cytologi-
querœnt et conï'Lmêes par la biopsie est d'environ 9%0 chez les euro-
péennes contre 13%0 chez les africaines et 15%0 chez les libanaises.
Nous rerrarquons que les européennes de DAKAR présentent 2 fois plus de
lésions cancéreuses du col que celles restées en rrétropôle (4%0 à 'IDIJRS
(France). Ceci est peut être dû à une insuffisance d'utilisation du
dépistage systérmtique.
I.e fait que les africaines présentent dans nos statistiques moins de
lésions carcinomateuses du col que les libanaises est certainerœnt dû à
un biais de recencenent et à la bcnification apportée par les prestituées
fichées bien suivies et l'abstention cytologique des cliniciens devant
les cas très avancés.
Il reste;; que pour avoir des statistiques beaucoup plus
conforrœs à la réalité )il faudra organiser sinon des canpagnes de
dépistage systérmtique, du mxins encourager une systérratisation du test
de Papanicolaou. On trouvera ci-après les résultats des' canpagnes
européennes et anér-icames que nous insérons pour rrémoire (tableaux A
et B) ; notre étude et celles-ci ayant été rœnées selon des protocoles
entièrement différents.

- 95 -
TABLEAU A - Résultats des canpagnes européennes de dépistage du
cancer du col ( SPA et dernières publications).
1
i
Nombre total
1 Total des can-
r'
Pays - Région
Années
1
1
de fermes
~ cers du col en%o
---------------_._, --------------_.._""..
France
- PARIS
1962 - 71
11. 500
6,8
- LYŒ
(Institut Pasteur
- LYON
Région
4.717
2,6
Fondation METADIER
de 'mURS
x
1965 - 75
23.740
2,2
--------------------
Belgique .
- BRUXELLES
1965 - 72
94.813
2
~lande
1962
22.788
1
6,6
._----------------_.- ~--------------- ------~._---------~-------------_._._~..
Norvège
36.000
1
6,7
------------------. -------------- -------,_.._-------~--------------- .._..
1
Italie
1
1
- TJRIN
1963 - 68
11?425
7
TABIEAU B - Résultats des canpagnes arrérdcaines de dépistage du cancer
(J. CAl''lPICN et P. FLAr-1EN)
1
..
j
Norrbre total
Cancer du col
Auteurs
Total en %0
_________________~__I . ~:::
J__~:_::~~
_
AYRE
1954
r
5.278
16,9
BURNS
1947 - 61
75.939
5,1
BOYES
1950 - 60
193.942
4,7
CHRISWPHERSEN
1955 - 60
66.043
6,5
ERICKSCN
1952 ,,. 55
107.973
6,7
KAISER
1952 - 57
151.000
3,8

- 96 -
C.IV.2.b - Sous-population libanaise :
Il s'agit de libanaises vivant au Sénégal, tout au noins
pour la période considérée.
TABLEAU XIV -
NCMBRE
POURCENTAGE en %
--------------.-------1---------------------1-------------------
Classe OP
43
10,61
--------------------1---------------------1--------------------
Classe IP
60
14,81
-----------------------1---------------------1--------------------
Classe IIP
272
67,16
----------------------~---------------------------------------
Classe IIIP
24
5,92
-----------------------1----------------------------------------
Classe IV-VP
6
1,48
---------------------------------------------------------------
Total
1
405
100
1
1
1
:
- L'analyse des classes OP montre que 1 frottis sur 10 est
inclassable. Ceci prouve la défectuosité de certains préLêverœrrts
effectués en ville.
- Le frottis sur 3 presentent des altérations cellulaires
dystrophiques réactionnelles, nécessitant donc tm traiterœnt adéquat
puis tm frottis de controle.
- 14 termes sur 1000 presentent des lésions atypiques suspectes,
ce qui rejoint nos statistiques générales.

- 97 -
C. IV. 2 . c - Sous population européerme :
Ce sont égalerœnt des feI1JIBs vivant au Sénégal pendant Ia
période choisie.
Les chiffres sont rêsunês dans le tableau suivant
TABIEAU YJl -
NavlBRE
POURCENTAGE en %
i
--------------------~--------------------~
!
Classe OP
12
3,47
Classe IP
94
27,24
Classe IIP
210
60,85
Classe III?
26
7,53
Classe IV-VP
3 .
0,86
l
,
------------------ --------------------~---------------------I
Total
345
\\
1 0 0 !
Ce tableau nous rocntre que :
- 1 frottis sur 29 est inexploitable d'où encore la défectuosité
des pré lèverœnts.
- Les dystrophies occupent corme toujours la première place.
- On note que 27,24% des frottis sont normaux, soit 1 frottis
sur 4.
- Le taux des classes IV ou V d.lagnoa tiquées dans ce groupe est
nettezmnt inférieur aux taux des autres groupes.

- 98 ..
TABIEAU XVI - Contxu-aî.son des différents autres élérœnts des frottis ~
rencontres dans les 3 r;randes sous populations (en pourcen-
tage par rapport à l'ensemble des frottis de classe IIP de •
ces sous populations.
Agents pathogènes
Africaines(%)
Libanaises % 1
Européennes %
(2475)
1
(210)
(270)
--.---------------------"1--.....-------.----
Coccis
19~43
20,58
22,85
_..., ._---------.------------- .._------------ ----------_.-...._-~ .._------._-_..._._--_..~..
Haemophilus vaginalis
13,57
8,.09
1 - -.. - - -
- - - - - - - - - - - - - - - . r-.~ ~ .._-------.- ----------- .,--..~---.---------------.---.-
Chlanwdia trachorretis
2,30
2,94
9,04
- .__.•..._--~--------------_ ..-~--~----------- ,...---------~_.._._".- ......_------------_....
Flore
bactérienne mixte x
3.. 95
13,,23
20
_I_----..
..-..
• . • • _ .
"e'
,...
_ _ ..•••
_
~
~
-
-
-
-
-
-
~
-
-
-
-
Flore rnicrobierme
o
o
polymorphe xx
..-.•_.".__.----_._-----------. ""-~.-~ •..._---------~~---------- .....,-".._-_._---_._-----_._--~
".~~~?~;;~--------+.__ _~~~~-----~------~~~ __-_.._---~~~~---_.-
Herpès virus type II
0;88
1,47
0~ 1
1
r--.,> ...,-".- ..-----.-----------~.-~ .. , .......-~.------------------ ...--.. ~--- .----------------.~ .•
Papova virus
1
4~ 24
1; 83
0, 47
-- .._--_. _.,--------------~~_ _--_._--------,..-----------_
_... ~._---- -- -_.._----_. _.~
i
TricholIDnas vaginalis
20~75
4,41
10
--.,.----------------------. ···f··--·--·----------------------'-~-----.--------.--------.,...
!
Elérœnts levuriforrœs
i
8,82
7,6
__ ._ .•. "'
._.
. " _,
"'_U
,..
•• " ..... , , _ ...
, , -
~
Leptospires
0,1
__·_.....0._..'·
-------- ....~....-.--.-.----._-----f_--------....._.---. ~. --------------- ------
Spernatozoides
1
5,23
[
(1) ~ Non comprises les prostituées.
1
1

99 ..
une fl012 t).'lcb';:icn11.e mixte (x) est un enaerro Ie de 2prres
bactér-iens divers (i)2cilles plus coccis)
une f'Lor-e ir:Jc:xhieme ~Jolyr':orphe (xx) est un enserm.le de r..er"re:~
bactériens asscci.is ;; 6: rutres parasi tes (trich~fo'Œ13.S et/ou levures)
." une inflF.Li .::·,~tion non s'!l~cific~ue (xxx)~s's une inflarrmstion o.:
l' a œnt caus el '1 d.3"~:œu. du foyer.
Pour 1 7a.ial.vse de ce trableau (XVI) nous nous intiSresseront
uni.querent il lther",\\:s virus t~l)e II, au virus du :,J3.ylllorB hunain (H.rY.)
et aux speI'l"'E.to'3oL.;,3. C~tte analyse r<~vi~"le ;
, la ra~t·:-; ('~~:; l' herpes virus dans les tr-ois (,roupes avec cependant
une 10r:.;re prédomincnce chez les lib 211ai ses ; suivies des africaines.
Ceci rejoint ce qU(~ nous avons conclu dans la CQTr:- <'x:::uson des atypi.es
('!Jith~liales de ces ,::T'Jupes. Si l'en sait que IF!. correl ati on entre
inf~ctiDn heI?';~tiqu(= et lésions' -1dy.'Sri12Si~'C-ervicales n 1es t plus ;i
d.:srontrer.
Le virus du ~',<)::;'llorœ hurain (H.P.V.) ebt~Jresque inexistant
chez les curcoéermea . ce (~ui va dans le rrêre S2::18 que 1 1 analyse des
infections herpêtiques r'':-ns ce .::TOupe. Cependant. ccnt.rairerrent i1. l "herp..:R
virus type II.J 10 virus du l'c.pillorœ hunain est environ 2 fois plus frLi
quent chez les af'ricc'ines Clue chez les Libanai.see .
." L'une der. conditions (Fun bon frottis est 1 1 ;:;bstention sexuel Ie
au rmiris 21r heures 2vent le prélèverent. Orr chez J.es africaines 31, 32;·~
des frottis de c Lasse IIF contiennent des spermrcozo'îcea , contre 5 _2:/:
chez les européennes et 1~" chez les libanaises. (;f;1~!. s irrrif'i.e c:u' en r'2.t:-:_,-- ;:.';
de préparat-ion en VL~~ ,:: un frottis (tout au 1T.0:1.,n'3 en ce qui concerne
li abstention sexuel.Ie ) Les Libanrd.ses sont net'~;er'eLt en avance, Elle s S0::1<::
suivies de prps'l. ':. =~2:~: eur'opéennea , Il nous es;'~ -j]l:.c::,sible de conc Iure
car les ;)ril\\;ve1'-:cn t ,:', -;es arr-Icaines ont ôt~ ef';:~:ctl~,;s ;~ l ~ .irprovi.ste
tandis que ceux T-S:=-.li:':~~s chez les libanaises et J_::';~ euroréennes l ~ ont y~
sur rendez vous. r}'''Jl1J, ceci est liS ~i 1 1 absence totrQp de 1"')ro:~rar-re de
dépi.stare en mi.Li.eu :?_fJ:.'~.Cél:in. Pour cette ('tude "ions nous sonnes contentes
de fernrres qui ont lyl ..sn voulu se )Jrêter au prél:·v",:'·'enJ,:; .

- 100 -
CON C LUS ION
-------------------

LE COUT DU TRAITH'ENT D'UNE C.~NCEREUSE
DU COL
EQUIVAUT A 15.000 TESTS DE DEPISTAGE PREVENTIF
ET
U\\
SURVIE QU'IL ASSURE NE DEPASSE, DANS
LE
~1EILLEUR DES CAS, PJ\\S 10 ANS.
COM~.E QUOI,
JEN NE VnUT LA PREVENTION, SURTOUT
QU'ELLE NE COUTE PAS
CHER ET QuoELLE PERMET A
VOS
MALADES DE DORMIR EN
PAIX.

- 101 -

'
Nous avons analysé 4.635 tests de PAPANICOLAOU (T.P.) dans
la période allant du 1er Octobre 1980 au 30 8eptentirE 1982. Parmi ces
tests nous avions:
- 3.366 tests réalisés chez les africaines
405 che z les libanaises
345 chez les européermes.
les africaines conprenaicnt des femœs dites de "bennes moeurs'; (narâêes
et célibataires), des prostituées inscrites au fichier sanitaire et
social de la prostitution et des prestituées clandestines.
Tous ces trois grands sous groupes (africaines; Libanadses et européennes
vivent au Sénégal depuis au rmins plusieurs années.
Ces tests ont été réalisés pour le corrpte de diverses foI'ITB-
tions nédicales extra hospitalières du Sénégal. 85% des prélèverœnts oit
été réalisés par le cytologiste du C.H.U. ou ses stagiaires et 15% par
différents praticiens. Cependant tous les frottis ont été colorés, lus
et Interprêtês au laboratoire de Cytologie clinique-Gytogénétique et
Biologie de la Repraiucticn du C.H.U. de DAKAR par le Docteur AFDU'IOU.
fu cette étude analytique il ressort :
- Premièrerœnt :
· la nécessité d'un respect scrupuleux des conditicns adéJ.uates
de prélèvenent et de fixation.
· la nécessité d'une benne fornatioo de base et d'une grande
expérience (au rooins 10 frottis à examiner par jour).
· la nécessité pour le cytologiste de savoir analyser ncn seule-
rœnt la population des cellules épithéliales que conportent les frottis,
hmis égalenent recormaître les principaux agents infectieux respcnsables
Ides altérations nue léo-cytoplasmiques dystrophiques réactionnelles.

- 102 -
. le cytologiste doit enfin savoir adopter un langage sinple et
didactique car pour un grand noni>re de praticiens, le cytodiagnostic est
quelqte.. chose de nouveau.
- Deuxiènenent :
. sur les 4.635 T.P. effectués nous avens relevé
x 241 T.P. de cl9Sse OP~ soit 5 T.P. sur 100. Cz sont les frottis
non significatifs car réalisés dans des conditions défectueuses rendant
la lecture impossible.
x 458 T.P. de classe IP ~ soit 9,88% de l'enserrble des frottis.
Autrenent dit, environ 10 frottis seulement sur 100 sont norrraux.
x 3.367 T.P. de classe II P, soit 72,65%. ce sant les frottis
infectés ou inflaITImtoir\\~s.) ceux-là rœzœ
qui, non traités ou traités de
façcn intenpestive vont évoluer vers des lésiens précancéreuses que sent
les dysplasies.
x 593 T.P. de classe III - IV et VP:; soit 12,7% de l'ensenble des
frottis,contiennent des cellules présentant des altérations nucléo-
cytoplasmiques atypiques et/ou suspectes de néoplasie.
Autrem::mt dit, dans Il enseITble de la population que nous
avens étudiée, nous avons dépisté
environ 13 feITII"Cs sur 1000 qui présen-
tent une lésien careinamteuse, cervico-utérine (classes IV et VP) qui
les auraient enportées en 3 à 12 IOOis. Dans le rœilleur des cas, elles
présentent des lésions précancéreuses (classe IIIP) corrprenant : dysplasies
sévères, llDdérées, dyspl11Sies sévères et coo.dylorr.es acuminés. ces lésions
précancéreuses en dehors d1 un traiterrent adéquat ~ ce qui risque dl être
le cas de nos malades africaines, vont évoluer vers des lésicns rra'l.ignes
IOOrtelles dans un délai de 2 à 5 ans. Presque toutes ces ITBlades ont été
confiées aux thérapeutes de DAKAR (Hôpital Principal ou Clinique des
Maladies 'fumorales de Il Hôpita! Aristide Le DAN'lEC : JOLlar-CURŒ ou
encore à des chirurgiens privés de DAKAR.
le pourcentage des frottis de classe IV et VP de notre série
correspCl1d aux chiffres anêrdcains des armées 50 à 55 (41), autrerœnt dit

- 103 -
nous SOl'l'lœS en rmtière de dépistage au stade ou étaient les anêrdcains il
y a 27 ans ! Ils sent descendus depuis 1970 entre 2 et 4%0. Des lésions
carcinorrateuses découvertes par le dépistage systémtique sent généralenent
des dysplasies sêvêres , des carcinorœs in situ ou au pire des carcinones
micro-invasifs. Tandis que celles que nous avons diagnostiquées à la
demande des praticiens sent en grande rœjorité des carcinones invasifs
sans recours thérapeutiques disponibles à DAKAR.
Troisiènement :
L'analyse cas par cas des résultats obtenus dans les différentes
sous populations nous apprend que :
. en général les resultats sent un peu plus pessimistes chez les
africaines que chez les libanaises ; et beaucoup ncdns pessimistes chez
les européennes vivant à DAKAR. ces européennes ont cependant un niveau
dysple.siant supérieur à celui de leur conpatriote restées en ~tropole
(9%0 ici contre 4%0 à 'IDJRS par exenple (8) ) •
. dans toutes c~s classes les prostituées fichées sont favorisées
par rapport aux fem:œs africaines dites de "bennes moeurs" (neriées ou
célibataires) ; elles mêmes plus favorisées que les prostituées clandestines,
donc nen contrôlées,/%~stituent le groupe des remres les plus exposées
aux lésicns prêcancêreusea et cancéreuses du col utérin. ceci prouve que
le facteur étiologique est moins le vagabenda.ge sexuel que les agressiens
(infectieuses, parasitaires, physiques) non traitées ou mal traitées.
Le cancer du col de l'utérus, conne celui du sein represente,
chez la femre sénêgal.ai.se , environ 35% des cancers en général et 85% des
cancers uro-génitaux (35). Le dépistage semi-systématique que nous avons
rait grâce à des aides philanthropiques a permis de retrouver une lésion
cancéreuse chez environ 13 ferrrœs sur 1000.
Par ailleurs une ïemre hospitalisée sur quatre presente une lésion précan-
céreuse ou cancéreuse du col utérin (41). Et d'après me étude faite à
DAKAR de 1960 à 1974 à l'Institut du Cancer, près de 14 cas dépassés sont
hospitalisés, par rois. Hormis les royens m§dicaux et chirurgicaux limités,

- 104 -
1
l'
nous ne disposons pas de moyens thérapeutiques vrairœnt efficaces capables
d'assurer une survie de 5 ans aux cancéreuses du col que nous hospitaliscns .
En fait la survie à 5 ans peut être obtenue dans 85% au
stade l, et la guériscn est possible à 100%0 au stade 0, (dysplasie
sévère ou careinorre in situ) ; ceci grâce à un traiterrent relativerœnt
sinple par cênisation ou hysterectanie.
Devant tout ceci, nos pays se trouvent confrontés à U'l choix
quasirœnt forcé ;
- soit laisser le cancer se déclarer et voir roourir dans des
souffrances atroces ces braves feIJIœs ;
- soit organiser des canpagnes de prévention et de dépistage
systématiqœs grâce au sinple test de Papanicolaou.
Il nous faut réduire, voire faire disparaître les cas invasifs.
Il nous faut vulgariser néthcxliquerœnt au niveau national et rerœ régional
le dépistage. Et là nous nous posons la grande question: Cament?
Selon l' LN .S.E.R.M. un laboratoire conportant un rrédecin
et
huit techniciens) peut effectuer 60.000 tests de Papanicolaou par an.
A notre avls , un cytologiste peut, en ne faisant que celà, effectuer
100 T.P. par jour soit environ
28.800 frottis par an. Si en plus il
dispose de cytotechniciens capables de realiser chacun 50 "screenings"
par jour, lui ne s' attardant que sur les cas douteux et positifs (III, IV
et VP), il peut atteindre 400 tests par jour. Ceci représente 115.200
tests par an et penœttrait de prévenir ou de dépister autant de cancers
cervico-utérins par an.
A notre avis, nous pouvons mieux faire, en incorporant le
dépistage préventif dans les soins de santé de base. Et ici se pose la
deuxièIœ grende questd.cn cœnent ?

1
- 105 -
1
- en créant dans le cadre de l'Institut du Cancer du C~H.U.
de
~
DAKAR, un Centre National de dépistage oncologique avec des antennes
dans chaque hôpital régional.
- le centre national, centre de recherche et de référence sera
chargé de la formation de cytotechnôilègistes pour les antennes régionales.
Elle organisem égalenent des cycles d' ensedgnement , d' infornation et de
fomaticn post
universitaires des gynécologues, rœdecins généralistes
et des sages fermes cl' ici ou de pays africains voisins.
- les frottis douteux et les frottis positifs (classes III, IV et
VP) sélectiormés au niveau des antennes régicnalos seront envoyés au
laboratoire central.Et c'est seulenent après un bilan enatono-c.lânique
adéquat, que le laboratoire central va trancher, en se basant sur des
principes fondamentaux bien établis qui sent
- la cytologie alerte ;
- la colposcopie localise ;
- la biopsie conf'irrœ ;
- lEs tnérapeutes traitent.
Une telle organisation pourrait traiter quelques 500.000 tests
par an. Ceci couvrir3.it Iargenent nos besoins.
Certains disent que c'est un projet utopique, mis reconnaissent que
c'est un projet noble. Notre foi en celà est inébranlable car entre
"je ferai", "je vais faire" et Ilje COITJœnce à faire", nous avons choisi
le dernier.
Nous sennes sûrs que tous ceux qui ont vtt le spectacle des
salles de cancer du col de l'utérus, rerrplies de braves femœs âgées de
25 à 40 ans, ITÈres de 6 à 12 enfants bientôt orphe.l.ins que la crise et
les autres plaies socio-économiques vont rendre délinquants, partagent
notre avis.
PO\\.n" notre part, nous ne sormes pas pessimistes, car le
Docteur AFOU'IOU, principal aninateur de cette activité de dépistage et

- 106 -
de prévention des cancers cervico-utérins nous a fait savoir que son
activité ccnnaît depuis trois rois un succès en flèche qu'il n'avait pas
du tout prévu. Ceci se traduit par deux faits
- Premièrerœnt : L'inpact réel et sans cesse croissant de L' acti-
vité de sen laboratoire tant sur la population générale que sur le corps
nédical (y corrpris les étudiants en nédecdne et élèves sages femœs qui
mt bénéficié de son enseâgnerœnt de cytologie oncologique) et sur le
personnel paranédfcal ,
- Deuxiêrœrrent : L'accroisserœnt fulgurant de la demande de tests
de Papartico laou qui d'environ 101 à 117 exarrens par rois est passée ces
trois derniers mris (Août, Septenbre, Octct>re 82) à environ 349 à 382
exarœns par mxis ; ceci sans aucune stimulation des praticiens par le
cytologiste.
"»..
i [ ' "
": .
- -....
~/ ~:.-\\
Pour toutes ces raïsa1S"", ~\\il nous sait permis de dire,
corme IVbnsieur le Professeur K.:~\\ dans san ouvrage intitulé
"Les cancers du col utérin", --P;~i! ~er le rêve ?" (MASSŒ Ed. 1977J
//

r
p. 170).
.
.r> .
.~:;~\\~
"
..,,~~':.
1
Une êducatdon sanitaire corrplète dès la puberté, la pratique
d'exarœns périodiques de dépistage gynécologique) lB. multiplicatim du
nonbre de cytologistes, l' infornn.tion rrédi.cal.e partagée par des femœs
largerœnt instruites en gynécologie préventive
t
$
l' hygiène sexœlle
rendue aussi inportmte que les soins de beauté, toutes ces conditions
1
idéales réunies, les cancers du col utérin seraient dans leur grande
rrajorité prévenus ou dépistés à leur stade intra···6pithélial.

ro'rCTIaxTi~'·'IEJ\\TT DTi ;:R()G1~N?' E DE prEVENTION ET DG D.f::"J:I,,)TACE CNCOLœIrJTJl~S
. - - - - - - - _....._, - -
- - --" ....
I
. Centre Nationè:J. ,le Dépista[e Oncol.ogi.que (C: _.LD.O.).
Etudes colpnc:rtolop:lcrœs et histopatholo~!~irn_tes.
T'omatlcn et recycLa-e des arerrts d::;pisteurs de tout niveau
(rœdecins r"::1,'·'f.:S fenrœs , acents techniques de santé) •
.. Control.; ':;V!Lcolovique
cy to.lor.ique e'::; hi.atopathol.og.ique des cas
venant des antermes rf~i':ion<:les de dè~pist~p, '2 oncol.ortique CA.n.D, 00 )
. }}woi des C'·l:L'l:;ers diacnostiqœs aux thC;T.)·.,.>eutes spécialistes.
II - J\\ntennes F(I,;';i.onales de Dépistétr-e cncolo.:5.rlue. (A.n.D.O.)
'Screen.5.l!,f.".
OL~ cyt.ol.ogi.e de tri.
.' Envoi
(:98 1"E1"BS classes IIIP
IVP et V? au C.N. D_O.
Education f -rritai.re
Iinvc.i (~.28 jJéJ..ë.::les presentant des Si~nji3 ,''- 2;-,pel (Leucorrnces ,
l'I'Btrorra '; is8
eouleurs ) aux l\\.R.D.O.
(Voir ;'é~:e suivante).


C.S.S.R
***
'* C.ENT~~ N~T\\Ot\\~\\.. lE lEP\\ c:>T~G-E.
o t-\\ Cr 0 L. Q vi ca U 1.. •
-*AHTEttNES Pt.E.G\\Ot\\Al~~:DE
']) E. P' .s TA <re. Ot4 c.o L. OG 1Gl U E. -
"~*,CENT~E5 lE SOl"'c; lE S~t\\TE.
p~\\t"'\\~\\RE.S-
.

B1 BLlO GRAPHI E
=------:
--~=~--=--

1 - AFOUTOU (J.A.) - Analyse comparative du dépistage systéma-
tique des lésions du col utérin chez les femmes
mariées et les prostituées dakaroises.
A paraître dans Dakar Médical 1983.
2 - AFOUTOU (J.fII.) -' Les condylomes du col utérin, aspects
cytologiques, histologiques) immunocytochimiques
ultrastructuraux et rapports avec les lésions
malignes du col.
Communications) publique 2ge congrés des gynécolo--
gues de langue française~ (DAKAR - Mai 82.
3 - AFOUTOU (J.M.) - Analyse comparative des résultats du dépis-
tage systématique des lésions du col utérin chez
les libanaises~ les européennes et les africaines
de DAKAR.
A paraître dans Dakar Médical 1983.
4 - AFOUTOU (J.M.)~ DIAB (A.)) ANTHONIOZ (Ph.), CORREA (P.) -
Bilan des la ans de cytologie gynécologique au
C.H.U. de DAKAR (1972-1982).
Sous presse - Méd. Afr. nre. Lgue. Fr.
5 - AFOUTOU (J.M.); SALL (D.); DIAB (A.), CORREA (P.) -
La trichomonase cervico-vaginale à travers le
test de Papanicolaou.(A propos de 349 cas sur
2571 tests'.
A paraître dans Dakar Médical 1983.
6 - l~MIES (C.R.), GARABEDI!l.N (M.) -- The bacteriology of the
human vaginitis.
Canard J. Publi Hith, 54, (50), 1963.

7 - AN (S. H.) .. Herpes simplex virus infection detected on
routine gynecologic cell specimens.
Acta Cytol. 12, 354-'358, 1969.
8 - ANTHONIOZ (Ph.) _ ~1AILLET (M.),' ARON (E.) - Bilan de 40.000
consultations de dépistage du cancer du col utérin
en Indre-et-Loire.
Ouest Méd., 1981~ 34, 12; 799-802.
9 - AURELIAU (L.) - Persistence and expression of the herpes
simplex virus type 2 genomt in cervical tumor cells.
Cancer Re s , , 31~, 1126·-1135,,1974.
10 - AYRE (J.E.) - The serape aspirator ~ a new home uterine cancer
test,
Med. Tms
(Lond. and N.Y.), 37, 1~ 1969.
11 - BARTINI (B.): HORN8TEIN (M.) - The epidemiology of trichomono-
sis and the rôle of this infection in the development
of carcinoma of the cervix.
Acta Cytol. ~ : 325-332~ 1970.
12 - BECHTOLD (E.)) REICHER (N.B.) - Relation ship of the
tricho-
monas infestations to false diagnosis of squamous
carcinoma of cervix.
Cancer, 1952~ 5 : 442-457.
.
. -
13 - BERAL (V.) - Cancer of the cervix : a sexually transrnetted
infection ?
Lancet 1974~ 1
1037-1040.
J
13 (bis) - BERLIE (J.), JANIN (M.L.), HUCHER (M.)~ GEST (J.) '"
Mortalité par cancer du col de l'utérus en France
1950 à 1976.
Bull. Cancer, PARIS 1979, 66; 4
395-403.
5

14 - BERTHIER (C.D.) - La prévention et le dépistage du cancer
du col utérin (une expérience tourangelle).
Thèse; TOURS~ 1966) nO 22.
15 - BEY (P.) ~ Surveillance des traitements anticancéreux par
le médecin généraliste.
Rev. de Médecine thérapeutique
1980~ 21, 1579~lS84.
16 - BIBBO (M.)
- Morphologie and histochemical chang0s
in the mucosa of the urogenital tract in gonorrhea~
trichomonas and candidiasis.
Vest. Derm. Vener., ~, 50-53. ~ 1971.
17 - BLANCHET,-Pl'I.TRY (M.) - Epidémiologie des cancers du col
utérin.
Laval Med. Nov. 1971; 42, 9) 845-849.
18 ~ BONNEAU (M.);, SOMMER (D.) - Etude statistique de la cyto-
logie cervico-vaginale en pratique gynécologique
courante.
Gyn. Obst., 1956~ 55, 281-287.
19 - BONNEAU (f\\1.)
VARETTE (I.) .. La cytologie des carcinomes
du col utérin.
Soc. Franç. de Gyn., 1965~ Mai 5.
20 - BOURG (R.)
COMPEL (G.») PUNDEL (J.P.) - Diagnostic cytolo~
gique du cancer génital chez la femme.
1954) 1 volume, 348 p. PARIS~MASSON. et Cie Edit,
21 - BREMOND (A.) -' Dépistage du cancer du col utérin.
Perfect du Prat. 1976, 21~~ 23-50.

22 - CARTIER (R.) - La colposcopie.
La Rev. du Pr-at Lc Len , 1981, (31, (28)
: 2023-2026.
23 - CFRBONNET (G.) ., Diagnostic et trai t.emerrt de l'épi t.nê l Loma
intra-épithélial en dehors d0 la grossesse.
Rev. du Prat. 1967, 17, (16) : 2291-2199.
24 - CHAI'~PEAU (,I.) ... Le dépistage et La prévention du cancer du
col utérin à la caisse primaire centrale d'assu~
rance m21adie de la région parisienne.
Gaz. Méd. Pr.1973; 80, 4951~4953.
5 - CHASSAGNE (D.)" SARRAZIN 'D.) - Tendance a.ctuelle de la radio-
thérapie dans le cancer du col utérin.
Rev. Franç. Gynecol. 1969) ~j (4) : 175-179.
6 - CHRISTOPHERSON (N.)} PARKER (J.E.), DRYE (J.C.) - Control of
cervical cancer.
J.A.M.A. 1962} 18~, 179-182.
7 - CHRISTOPHERSON (W.M.) - Concepts of genesis and development
in early cervical neoplasia.
Obst. Gynecol. Survey, 1969
2~j 842-850.
8 - CORMIER (J.) et FRANCOISE (C.) - Dépistage du cancer du col
de l'utérus. Application en Hédecine générale.
Thê s e . TOURS, 1979,; n? 151·152.
- CONTRACEPTIFS ORAUX ET CANCER.
Population et report 1978, série A~ nO 4.
o - DAVIS (M.J.), KURZ - Detection of pre-nevassive cancer by
the irrigation smear technic.
D~nish Mcd. Bull. 1962, 9
121-126.
1

31 - De BRUX (J.)~ DUPRE-FROMENT (J.) - Ln métaplasie indiff~~
renciée immature.
Ann. Anat. pathol.
(PARIS)i 1961, 6
347'371,
32 - De BRUX (J.) - Histoire naturelle des 16sions précancé-
reuses du col utérin.
Bull. Cancer (PARIS) 1979
§~. 409-424.
J
33 - DELARtΠ(J.)J ORCEL (L.) - Valeur et indication des
méthodes cytologiques.
Path. ct Biol., 1959~ l, 739-·760.
34 - DENOIX (P.) ~ Prévention et dépistage des cancers.
Rev. du Praticien 1968, 18 ~ (9), 1213-1221.
35 - DIAB (A. El Hadji) - Contribution à l'étude du cancer du
col utérin en milieu africain au Sénégal.
Thèse~ DAKAR, 1979, nO 78.
36 - DUBOIS-BERTHIER (C.) - La prévention et le dépistage du
cancer du col utérin.
(une expérience tourangel18).
Thèse) TOURS, 1966, n- ?-2.
37 -- DUHAM (L. J.) .. Epidemiology of tumors of the uterine c er-vi.x .
Europe J. Cancer, 1968, ~~ 491-495.
38 .- DUPRE (J.) -FROMENT - Cytologie gynécologique.
Flammarion.
39 -. ELLIOT (R.) - On the prevention of carcinoma of the cervix.
(181),

40 - Equipe Médicale de ~ruLHOUSE. Le dépistage précoce du
cancer du col utérin dans un centre de santé de
sécurité sociale.
J. [-1éd. STRASBOURG
1980~ 11. ~ (181) .• 487-488.
0
••
41 - FALL (8.) - Etude analytique des tests de Papanicolaou
effectués en milieu hospitalier au C.H.U. de
DAKAR.
(d'Octobre 1980 à Mars 1982).
Thèse
Méd.
DAKAR, 1982, nO 91.
j
j
42 ~ FISCHER (D.S.l ~ Les questions qui se posent à propos des
cancers inapparents.
Temps Médical~ 1982 : (23)~ 21-27.
43 .. FLUHHAN (C. F.) - The cervix uteri and i ts diseases.
W.B, SAUNDERS Edition) PHILADELPHIA, 1961.
44 .. FROST (J.K.) ~ Trichomonas vae;inalis and cervical epithélial
changes.
Ann , N. Y. Acad. Sci., .97, 792-797} 1962.
45 - GATES (O.)
WARREN (S.) - A hand book for the diagnosis
of cancer of the uterin by the use of vaginal
smears.
3rd Edition~ Harward University Press; CAMBRIDGE
(Massachusetts)~
1949.
46 -' GAYE (P.)
DIA (IL) - Le cancer en médecine de masse en
Afrique noire. Aspects socio-économiques~ dépistage)
prophylaxie: éducation anti cancéreuse.
Méd, Afr. Noire 1971~ 18 s 191-199.
47 .. GBORROGBE (Y.P.) - Contribution à l'étude du traitement du
cancer du col de l'ut"rus.
Thèse
TOURS) 1980, nO 46.

' - ' e '
. ,
,
l
"i'
" ,~ , •
..
1
.
1
48 - GOMBE (M.) - L~ cancer au Coneo. Etude épidémiologique.
Afr. Méd. ~ 1981, 20, 195 (593-596).
49 - GRAHAM (R.M.), STURGIS (S.H.), et coll. - A comparison of
the occuracy in diagnosis of the vaginal smear and
biopsy in carcinoma of the ccrvix.

'..'
Am. Journ. Obst. et Gynec., 1948
55, 303-307.
j
50
GRAHAM (R.M.) - The cytologic diagnosis of cancer.
W.B. SAUNDERS Edit., PHILADELPHIA, 1963.
51 - GRANT (M.P.S.)·- Cytology in prevention of cancer of cervix.
British Med. Joùrnal~ June 1963
1637-16qo.
j
\\
52 - GUYOMAR (J.) - Valeur des méthodes modernes pour le dépis··
tage précoce du cancer du col utérin.
Concours Médical 1961~ 14
2003-2005.
y
53 - HANDLEY (W.S.) - Prevention of cancer.
5i~ - HANSEN (H.) - Oncogenic herpes "Lirus.
Biochtm. Biophys. Acta, 1975~ 147, 25-53.
55 - HILL (C.) - Cancer du col : diagnostic précoce.
Tempo Médical 1979) 28) 33-44.
56 - INSERM - Dépistage du cancer du col de l'utérus.
PARIS INSERM 1875 .
.'
57 - KAPROWSKI
(1.) - Cytologie exfoliatrice) recherche
emploi de La, cytologie exfoliatrice dans le dêp Ls -
tage du cancer, enseignement de cette technique.
O.r1.S. Comité d'expérience de la lutte contre le
cancer, GENEVE, 1962, K-17.
,.
",:\\
"
'-. <:':':'-:".:~";

58 - KAR~MOURTZOUNIS (G.), NDOYE (R.)" SERAFINO (X.) -
Les isotopes radioactifs cn thérapeutiqu~.
Cancérologie tropicale> 1965) 3,
-
,
59
KESSLER II ., Hurnan cervical cancer as a vene r-al oi seaee ,
Cancer Res. 1976, 36,. 78}-791.
60 - KOSS (L.G.)~ DURFEE (G.H.) - Cytological changes preceding
appearance of in situ carcinoma of uterine ccrvix.
Cancer" 1955, ~, 295-301.
61 ., KOSS (L.G.);, WOUJfSKA (W.H.)
Cancer~ 12, 1171, 1959.
62 - KOSS (L.G.), WOLINSKA (W.M.) - Trichomonas vaginalis cervi-
citis and its relationship to cervical cancer.
Histological study, Cancer~ 12, 1171-1193, 1959.
63 -- KOSS (L. G.) .. Signifiance of dyspla.sia.
Clin. Obst. Gynecol. 1970; 13. 873-888.
-'
64 - KOSS (L.G.) - Detection of carcinoma of the uterine dervix.
(Editorial) J.A.M.A. 222 ; 699-700
1972.
1
65 - KOSS (L.G.) - Epidemiology of carcinoma of the uterine
cervix.
Excerpta Med. Int. Congress 1974~ 307-313.
66 ~ KOSS (L.G.) ~ Dysplasia! A real concept or a misnomer ?
Obst. Gynecol. 1978; 51, 374-379.
- '
67 - KOSS (L.G.) - Nomenclature of precancerous and early
cancerous lesions of uterine cervix.
Conternp. Obst. Gynecol. FGb. 1978.
, ;'
"
,1

68 - LEVEAU née CLEES (M.) - Problèmes th60riques et pratiques
du dépistage systématique du cancer du col utérin.
Thèse
Méd. PARIS... 1970" n? 854.
69 - LEVEQUE (C.) - Bilan du dépistage cytologique des cancers
du col de l'utérus dans un laboratoire hospitalier.
Thèse
TOURS, 1976: nO 164.
70 - LEVIN (M.L.)J KRESS (L.C.)~ GOLDSTEIN (H.) - Syphilis
and cancer : reported syphilis prevalence among
7761 cancer patients.
New York State J. Med. 1942~ ~) 1737-1744.
71 .- LOUBIERE (R.) _. Facteurs étiologiques des cancers en
Afrique intertropicale.
Méd. d'Afro Noire, 1981) 28.
(nO spéc.)
72-M~ILLET (M.)~ DAVIS (C.) - Histophysiologic de l'appareil
génital féminin.
GAUTHIERS~VILLARS Université (Med.)
73 - MANSAT (A.) - Le frottis vaginal et le dépistage du cancer
du col utérin.
Thèse. TOULOUSE
1968) nO 98.
74 - MARSAN (C.). LECAPOU (J.) - Frottis gynécologiques de
dépis t age ,
Encyclop. Méd. Chirurg. Gynécol. 1973~ 73 B 10.
75 - MARTIN (C.E.)
Maritaland coital factors in cervical
cancer.
Am. J. Public Heal t.h , 1967., .?1., 803-814.

76 - MEISELS (A.) - The maturation value.
Acta Cytol. 1967, 11, 249 .
. -
77 - MENYE (P.A.), SERAFINO (X.) ~ Cancérologie tropicale.
Ed. Afr. Med. DAKAR" 1968, 118 p.
78 - MEZELO (E.C.), GALLE (P.), HINGLAIS (N.) - Les examens de
Laboratoire (techniques miscroscopiques).
Flamm~rion Médecine Sciences.
79 - MYRE (J .E.) .. Cancer cytologie of the uterus.
Grune and Stratton edition, New York 1951.
80 - NDOYE (1.) - Contribution à l'organisation de la lutte
contre le cancer en Afrique noire.
81 - OLAF PETERSEN .. Precancerous changes of the cervical
epithelium.
Danish Science Press Ltd. COPENHAGEN 1955.
82 - ORCELL (L.) - Aspects actuels du dépistage cytologique des
cancers cervico-utérins.
Méd. Afr. Noire 1978
25 : (3)J 195-205.
ë
83 - PALMER (R.), DE BRUX (J.) - Cervicites et dysplasies du
col utérin.
E.M.C. Gynécol.~ Fasc. 390) A 10; 2.
84 - PALMER (R.), DE BRUX (J.) - Cervicites et dysplasies du
col utérin.
E.M.C. Gynécol. Fasc. 390, A 30~ 5.

85 - PAPANICOLAOU (G.M.) - New Cancer diagnosis pp. 528 -
530; Proc. 3rd. Race Betterment Conference.
Battle Creek, MICHIGAN~ 1928.
86 - PAPANICOLAOU (G.M.), TRAMI (H.F.) - Diagnosis of uterine
cancer by the vaginal smear.
New York commonwealth Funf 1943.
87 - PAPANICOLAOU (G.M.)j TRAUT (H.F.») MARCHETTI (A.A.) -
The epithelia of woman's reproductive organs.
Commonwealth Fund, New York~ 1943.
88 - PAPANICOLAOU (G.M.) - Survey of actualities and potentia-
lities of exfoliative cytology in cancer diagnosis.
Ann. Inter. Med. ~ 1949, 31, 661-674.
89 ~ PAPANICOLAOU (G.M.) - Atlas of exfoliative cytology.
Harward University Press CAMBRIDGE (Massachusetts)
1954.
90 - PAPANICOLAOU (G.M.) - Atlas of exfoliative cytology.
Harward University Press; CAMBRIDGE (Massachusetts).
1956.
91 - PAPANICOLAOU (G.M.) - Cytologie diagnosis of uterine cancer
by examination of vaginal and uterine secretion.
Am. J, Clin. Pathol.
1959; !2, 301-308.
j
92 - PAPANICOLAOU (G.M.) - Atlas of exfoliative cytology.
Harward University Press. CAMBRIDGE (Massachusetts)
1960.
93 - PATTEN (S.F. Jr.) - Diagnostic cytology of uterine cervix.
Se KARGER
A.G. Edit. Basel (SUISSE), 1969.

94 - PRf.DE (M.) - Anatomie pathologique des cancers du col ut êr-Ln ,
E.M.C. Gyneco. 1970, l, 600 A10.
95 - PUNDEL (J.P.) - Les frottis vaginaux et cervicaux.
1 vol. 250 p., PARIS~ 1950, MASSON et Cie. Edit .
..
96 - RAWLS (W.E')j 'Innr..;··(\\<J~Â:·Y? ~J1EINICK (J.L.) - The association of
herpes virus type 2 and carcinona of the cervix.
Am. J. Epidemiol. 1969, 89
547.
j
97 - REID (B.L.») FRENCH (P. W.) - Sperm
basic proteins in
cervical carcinogenesis correlation with socio-
economic class.
Lancet 1978, l, 60-62.
98 - RIOTTON (G.); CHRISTOPHERSON (W. ~1.) - Cytologie de l' appa-
reil génital féminin. Classification histologique
internationale des tumeurs nO 8.
GENEVE ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE) 1973.
99 - RIOTTON (G.) - Evaluation du dépistage du cancer du col
utérin de la théorie à la pratique.
Bull. Cancer (PARIS)" 1979;. 66. : (4)3 404-406.
100 - ROBERT (H.G.). MULLER (J.M.) - Cent cas d'épithélioma intrn
épithélial du col utérin.
Chir. 1975) 101.
101 - ROTKIN (I.D.) ~ Adolescent coitus and cervical cancer
association of related events with increased risks.
C2nc2r Res. 1967} ~) 603-617.
102 - ROTKIN (1 .D.) .- Epidemiology of the cancer of the cervix.
Sexuel characteri8tics of a cervical cancer popu-
lation.
Am. J. Pub. Health 1967. 57~ 875.

~p,
103 - SANCHO-GARNIER (H.), FLAMAN (R.) - Intérêt thérapeutique
~
du diagnostic précoce et du dépistage.
Ouest Med., 1979~ 32, 1459-1466.
104 - SANDMIRE (H.F.), AU~TIN (S.D.); BECHTEL (R.C.) - Carcinom2
of the cervix in oral contraceptive steroid and
I.U.D. users and no users.
Amer. J. Obst. Gynec.~ 1976
125, 339-345.
j
105 - SAUREL (J.)" SENTENAC (J.) - Cytodiagnostic du cancer du
col utérin.
BORDEAUX Médical 1978
103, l, 1301-1310.
J
106 - SEFFERT (P')$ BREMOND (A.) - Fréquence des examens systé~
matiques dans le dépistage du cancer du col
utérin et du cancer du sein.
Rev. Fr. Gynecol. Obst. 1981, 76 : (2)~ 89--96,
107 - SERADOUR (B.), SERMENT (H.) - Quand et comment faire un
examen gynécologique systématique chez la femme
en période d'action génitale.
Rev. du Prat. (PARIS) 1977
27
1101-1109.
J
i
108 - SERAFINO (X')j MENYE (P.A.) - Chimiothérapie des can~ers à
DAKAR. Bilan et tendances actuelles.
Bull, Soc. Med. Afr. Noire Langue Franç., 1964,
2:: 154-162.
109 - SICARD (A.), ~~RSAN (C.) - Atlas de cytologie.
Edition Varia, PARIS, 1962 et 1972.
110 - SINGER (A.): REID (B.) - ('. hypothesia : the role of high
risk male in the etiology of cervical carcino
Am. J. Obst. Gynec.
1976~ 126, 110-114
1

~~!;~~··':.~:~~"t~~f~~~:.~·~~(·('·'Wf
".'
-.,.-
.."
.... ' .
.....
. . "
111 - SMOLKA (H. L SOOST (W.J.) ,- An outline and atlas of
gynecological cytodiagnosis (2nd revised edition).
WILLIAMS and WILKINS Edit.~ BALTIMORE, 1965.
112 - SMOLKA (H.) j SOOST iJ.) - Cytodiagnostic en gynécologie.
'.
Editions MASSON, 1965) PARIS.
113 - 1HIRY (L.) - Epidémiologie du cancer du col utérin.
~';,::,:
Bull. Cancer (PARIS) 1979, 66 : (4), 391-394.
114 - TOSSOU (H.); SERAFINO (X.) - Les problèmes de la chirurgie
,.
.....
des cancers du col utérin en milieu africain.
Ile Journ. Med. DAKAR
Déc. 1960.
115 - VALLET (D.), VERHAEGHE (M.)~ CLAY (A.), DEMAILLE (M~C.),
DEMAILLE (A.) - L'épithélioma intra-épithélial
du col utérin.
Bull. Cancer (PARIS) 1979~ 66, 460-465.
116 - VARANGOT (J')3 NUOVO (V.), VASSY (S.) - Recherches sur le
diagnostic des cancers génitaux féminins par
frottis cervico-vaginaux.
, !

..
Gynec. et Obst. 51
(1952)~ 426 .
3
117 - VARANGOT (J.), CHEVALIER (G.») PARENT (B.) - E.I.E. du

col utérin .
Presse Med. 1968. 47 1215-1218 .
. -
118 - VARANGOT (J,) - Cancer du col utérin stade intra-épithélial.
Encyclop. Med. Chir. Gyneco. 1973, }, 597-610.
119 - WALTON (R.J.) et coll. _. Dêp.is t age du cancer du col utérin. •
Un. Med. Can.) Juillet 1976, 105 : (7),997,
1045 (bibliographie).

120 - WEINER (I.)~ BURKEL (M.) - Carcinoma of the cervix in
Jewish women.
Am. J. Obst. Gynec'
1951; 61, 418.
j
121 - WOLF (J.P.) - Donnêes actuelles sur le cancer utérin.
S0C. Fr. Gynecol. 1969., 39, 641-645.
122 - WOOKEY (B.E.) - Exfoliative cytology in general pratice.
Brit. Med. J., l~ 31-32~ 1971.
123 - ZARINE (D.») VAISHNAV (V.P.), ANKLESHWARIA (S.B.) -
Etude de 1836 cas de leucorrhée , fréquence du
trichomonas vaginalis, candida ct haemophilus
vQ8:inalis.
J. Postgrad, Med., 45~ 249-257~ 1966 .
....
.

VU LE PRESIDENT DU JURY
VU LE DOYEN
VU ET PERMIS D'IMPRI~lliR
LE RECTEUR DE L'UNIVERSITE DE DAKAR.


SERMENT
D ' HIPPOCRATE
----------------------
....._---------------------
HEn prôeence des f\\'1a.îtres de cette Ecole, de nes chers
Condisciples;; je prorœts et je jure d'être fidèle aux lois de l'honneur
et de la probité dans l'exercice de la M§decine.
Je donnerai rœs soins gratuits à L' Indi.gent et je n'exigerai jamais
un salaire au-dessus de mon traw..il. Admis dans l'intérieur des m-'lÎ.SO."1S ~
nes yeux ne verront pas cc qui s' y passe , rna langue taira les secrets
qui ne seront confiés, et non état ne servira pas à corronpre les rrœurs
ni à favoriser le crdrre ,
Respectueux et reconnaissant envers rres Maîtres s je rendrai à leurs
enfants l'instruction que j'ai reçue de leurs pères".
l'Que les hO:rr:Jl1ES m'accordent leur estirœ si je suis fidèle
à rres prœreeses , Que je sois couvert d'opprobre et reprisé de IlES
confrères si j'y Tl1PJlquell •